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Full text of "Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Bourgogne"

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NOBILIAIRE 


DES 


PAYS-BAS  ET  DU  COMTE  DE  BOURGOGNE. 


I. 


NOBILIAIRE 


DES 


PAYS-BAS  IT  DU  COMTÉ  DE  BOURGOGNE 


PAR 


M.   DE  VEGIAKO,   Sr  D'HOVEL, 


ET 


NEUF    DE    SES    SUPPLÉMENTS, 

RÉDIGÉS      ET      CLASSÉS      EN      UN      SEUL.     OUVRAGE,      PAR      FAMILLES     ET      D'APRÈS      CJi     SYSTÈME 

ALPHABÉTIQUE      ET      MÉTHODIQUE, 

PAR 

le  BARON  Jf.  S.  W.  J.  L.  DE  BERCKENRODE , 

AUTEUR  DE  LA  COLLECTION  DE  TOMBES,  ÉPITAPHES  ET  BLASONS  DES  ÉGLISES  ET  COUVENTS  DE  LA  HESBAYE,  — 
DE  LA  GÉNÉALOGIE  HISTORIQUE,  CHRONOLOGIQUE  ET  BIOGRAPHIQUE  DES  ANCIENS  PATRIARCHES,  DEPUIS  LA 
CRÉATION  DU  MONDE  JUSQU'A  LA  NAISSANCE  DE  N.  S.  JÉSUS-CHRIST,  —  DE  LA  VIE  DE  LA  COMTESSE  MARIE 
D'OYENBRUGGHE,  DITE  DE  DURAS,  PREMIÈRE  SUPÉRIEURE  DU  CÉLÈBRE  COUVENT  DE  BERLAIMONT,  A  BRUXELLES, 
ET    DE   CELLE    DE    LA    COMTESSE    DE    BERLAIMONT,    NÉE   DE   LALAING,    FONDATRICE   DU    DIT   COUVENT,    ETC.,    ETC. 


tytmxtt  tiolumr,  . 


GAND, 

IMPRIMERIE  ET  LITHOGRAPHIE  DE  F.  ET  E.  GYSELYNCK, 

RUE    DES   PEIGNES,    56. 

1865. 


Ouvrages  qui  ont  servi  à  la  rédaction  de  cette  œuvre. 


1°  Les  deux  volumes  du  Nobiliaire  des  Pays-Bas  et  du  Comté  de  Bourgogne,  contenant  les  villes, 
terres  et  seigneuries,  érigées  en  principauté,  duché,  marquisat,  comté,  vicomte  et  baronnic,  —  les 
personnes  qui  ont  été  honorées  de  la  dignité  de  chevalier,  —  les  familles  nobles  qui  ont  obtenu 
des  ornements  à  leurs  armes,  et  le  nom  et  les  armes  de  ceux  qui  ont  été  anoblis  ou  réhabilités 
par  les  princes  des  Augustes  Maisons  d'Autriche  et  de  Bourgogne,  etc.,  etc  ,  par  M.  De  Vcgiano, 
Seigneur  d'Hovcl. 

2°  Le  Supplément  aux  deux  volumes  ci-dessus,  par  le  même,  années  1420-1555. 

3°  Les  cinq  tomes  de  la  suite  du  Supplément  au  Nobiliaire  des  Pays-Bas,  années  1555-1614, 
1614-1630,  1650-1661,   1661-1686  et  1686-1762,  par  le  même. 

4°  Le  vrai  Supplément  aux  deux  volumes  du  Nobiliaire  des  Pays-Bas. 

5°  Le  nouveau  vrai  Supplément  aux  deux  volumes  du  Nobiliaire  des  Pays-Bas. 

6°  Les  six  tomes  des  Fragments  généalogiques  par  Dumonl,  officiai  de  la  Chambre  des  Comptes  à 
Bruxelles. 

7°  Les  Corrections  intéressantes  au  Nobiliaire  des  Pays-Bas. 

8°  Les  Mélanges  de  Généalogies  et  de  Chronologie  pour  servir  de  Corrections  et  d'Additions  au 
Nobiliaire. 

Et  9°  L'état  armoriai  de  Noblesse,   Chevalerie  et  Dignités,  etc.,  par  De  la   Bue.  Bruxelles,  1775. 


HAROLD  R.  LEE  LIBRÀRY 

BR1GHAM    i         NG  UNIVERSITV 

PROVO,  UTAH 


NOBILIAIRE 


DES 


PAYS-BAS  ET  DU  COMTÉ  DE  BOURGOGNE, 


VAN  DER  AA. 

Jean  Van  der  Aa  épousa  Elisabeth  Blockx.  De  ce  mariage  naquit  : 
Pierre  Van  der  Aa,  docteur  et  professeur  ès-droits  à  l'Université  de  Louvain, 
puis  conseiller  au  Conseil  de  Brabant,  ensuite  président  de  celui  de  Luxembourg, 
depuis  l'an  1574  jusqu'à  sa  mort  en  1594.  Il  avait  été  créé  chevalier  par  lettres 
du  31  octobre  1583.  Valère  André,  dans  ses  Fasti  Academici,  p.  195,  le  nomme 
Petrus  Van  der  Aa  sive  Van  der  Anus,  Lovaniensis,  et  Foppens,  en  sa  Bibl. 
Belgica,  p.  1016,  le  nomme  aussi  Van  der  Anus.  (Nob.  des  P.-B.,  p.  72;  vrai 
Suppl.,  p.  41;  nom.  vrai  Suppl.,  p.  32;  mël.   de  Généal.,  p.  27.) 

Antoine  Van  der  Aa,  chevalier,  bourgmestre  et  écoutête  de  la  ville  de  Malines 
en  1462,  grand  fauconnier  de  l'empereur  Maximilien,  mourut  en  1490,  ayant  épousé 
Catherine  de  Cuyck,  dame  de  Schiplaeken,   fille  de    Gérard  et   de  Marguerite  de 


—  1  — 

MuYSENE.  Cette  daine  portail  :  d'or,  à  deux  fasces  de  gueules,  accompagnées  de  huit 
merlettes  de  moue,  pesées  en  orle  (Fig.  2).  Dont  : 

Jean  Van  der  Aa,  chevalier,  seigneur  de  Schiplaeken,  mort  en  1522,  qui  épousa 
Barbe  Kkrremans,  Laquelle  portait  d'or  à  trois  merlettes  de  sable  (Fig.  3).  Elle  était 
fille  de   Philippe,  chevalier,   et  de   Marguerite  Radevaerts.    Leur  fils  Jean  suit  : 

Jean  Van  der  Aa,  mari  de  Catherine  de  Borgneval,  dame  d'Opwoluwe,  fille 
de  Hubert,  dont  les  armes  étaient  :  de  voir  au  chef  de  gueules  (Fig.  4).  De  cette 
union  vint  : 

Adrien  Van  der  Aa,  né  en  1527,  époux  de  Marguerite  Van  Hufle,  qui  por- 
tail :   de  sinojde  au  sautoir   échiqueté  d'argent  et  de  gueules  (Fig.  5).  Dont  : 

Adrien  Van  der  Aa,  né  en  1568.  Sa  femme,  Jeanne  de  Riddere,  portait  :  d'or 
au  sautait-  engrêlé  de  gueules,  en  chef  un  cœur  de  même  (Fig.  6).  De  ce  mariage 
naquit  : 

Pierre  Van  der  Aa,  né  en  1586,  allié  1°  à  Marie  Verstegen,  morte  le  3  dé- 
cembre 1622,  et  2°  à  Catherine  Goris,  morte  le  20  avril  1637,  dont  les  armes 
étaient  :  coupé  :  en  chef  d'or  à  3  flambeaux  allumés  de  gueules,  posés  en  pal  :  en 
pointe  d'argent  à  une  tête  de  nègre  en  profil,  liée  d'argent  (Fig.  7).  Il  mourut  le 
5  septembre  1638,  à  Anvers,  ayant  eu  de  son  second  mariage  : 

1°  Melchior,  qui  suit. 

Et  2°  Marie  Van  der  Aa,  mentionnée  dans  un  manuscrit,  laquelle  fut  femme 
d'Antoine  de  la  Porte,  mort  le  3  janvier  1676,  fils  d'Artus  et  de  Pauline  Van 
den  Brande,  fille  de  Pierre,  et  petit-fils  de  Martin  de  la  Porte,  natif  du  pays 
d'Artois,  et  domicilié  à  Anvers. 

Melchior  Van  der  Aa,  mort  le  16  octobre  1678,  avait  épousé  :  1°  Anne  Macque- 
reel,  et  2°  Claire  Van  Breuseghem  ou  Breugesen.  De  ces  deux  femmes  naquirent 
quatre  enfants,  savoir  : 

Du  1er  Lit  : 

1°  Jeanne-Marie  Van  der  Aa,  mariée  à  Reynier  Van  den  Berghe. 

Du  2d  Lit  : 

2°  François  Van  der  Aa,  né  en  1660,  licencié  ès-lois,  échevin  d'Anvers  en  1690, 
1691,  1694,  1700,  1701  et  1702,  mort  trésorier  le  25  novembre  1704,  ayant 
épousé  Frederick. 

3°  Marie -Sara- Madeleine  Van  der  Aa,  selon  un  manuscrit  fille  de  Melchior 
et  de  Sara  (Claire?)  Van  Breuseghem,  morte  le  14  janvier  1712,  ayant  été 
mariée,  le  27  février  1706,  à  Antoine-Ignace  Jaerens,  lieutenant-colonel  au  service 
de  l'empereur  Charles  VI,  mort  le  28  novembre  1740;  dont  deux  enfants. 

Et  4°  Jacques-Hyacinthe  Van  der  Aa.   Son  article  suit  : 

Jacques-Hyacinthe  Van  der  Aa  épousa  ....  Van  den  Bossche,  fut,  selon  ledit 
manuscrit,  père  d'Abraham  qui  suit: 

Abraham-Joseph-Hyacinthe  Van  der  Aa,  fils  des  époux  qui  précèdent,  fut  waradin 


—  5  — 

de  la  monnaie  à  Anvers,  où  il  épousa  Marie-Isabelle  de  Vliegere,  fille  de  Gilles- 
Corneille,  aumônier  d'Anvers  en  1705,  anobli  en  1704,  et  de  Marie-Catherine  More- 
tus,  fille  de  Balthazar  et  de  Marie  de  Neuff,  petite-fille  de  Paul  de  Vliegere  et 
de  Marie  Dumont  dite  de  Brialmont.  De  cette  union  vint  : 

Gaspard-Joseph-Jean-Népomucène-Hyacinthe  Van  der  Aa,  qui  épousa,  le  7  mai 
1764,  Isabelle- Josèphe  Lunden,  fille  de  Jean-François-Michel  et  de  Marie-Isabelle 

DE    CLAESSENS. 

Une  pierre  sépulcrale  qui  se  trouve  dans  la  cathédrale  d'Anvers,  en  la  cha- 
pelle de  Notre-Dame,  porte  cette  épitaphe  : 

Monamentum  Pétri  Van  der  Aa  et  suorum  ad  perpétuant  quoque  memoriam  primœ 
ejus  uxoris  Mariœ  Versteghen  in  ecclesia  Sti  Micaelis  sepultœ,  obijt  3  decembris  1622, 
et  secundœ  uxoris  Catherinœ  Goris  obijt  20  april  1637.  Hic  quoque  jacet  Melchior 
Van  der  Aa  filius  Pétri  et  Catherinœ  Goris,  obijt  16  octobris   1678. 

Cette  pierre  sépulcrale  contenait  primitivement  Fépitaphe  suivante  : 

D.  O.  M.  Sépulture  van  eersaeme  Pieter  Van  d.  Aa,  coopman,  sterft  5  sept.  1638 
ende  eerbaere  joff.  Catharina  Goris  syne  huysvrouw  sterft  den  2  february  1610.  Bidt 
voor  de  zielen. 

Il  est  à  remarquer  ici  que  les  dates  des  décès  de  Pierre  Van  der  Aa  et  de 
Catherine  Goris  ne  s'accordent  guère  avec  celles  qui  se  trouvent  dans  la  précé- 
dente épitaphe. 

Dans  ladite  église  de  Notre-Dame  à  Anvers,  en  la  chapelle  du  S^Sacrement, 
se  trouve  l'épitaphe  suivante  : 

D.  0.  M.  Peeter  Van  der  Aa  oudtmeester  deser  capelle,  sterft  28  julius  1666,  en 
Maria  Van  Kersavont  syne  huysvrouwe  sterft  den  18  octobris  1678.  Bidt  voor  de  zielen. 

Un  livre  écrit  de  la  main  de  M.  Henri  de  Huldenbergh  dit  Van  der  Borch, 
écuyer,  bourgmestre  de  la  ville  de  Malines,  donne  un  extrait  de  tous  les  actes 
passés  par  devant  le  magistrat  de  ladite  ville,  et  enregistré  au  greffe.  On  y 
remarque  les  pièces  suivantes  par  lesquelles  il  conste  que  Jean  Van  der  Aa,  mort 
vers  Fan  1554,  n'aurait  laissé  de  son  épouse  Catherine  de  Borgneval  qu'un  seul 
fils,  nommé  Gérard  Van  der  Aa,  ne  faisant  ces  mêmes  registres  aucune  mention 
d'Adrien  Van  der  Aa,  réclamé  ci-dessus. 

Extrait  des  archives  de  la  ville  de  Malines  de  Van  1554. 

»  Jonker  Jaspar  van  Baden  als  man  van  jouff.  Kathelyne  Van  der  Aa  en 
"  deselve  jor  Jaspar  als  momboir  van  joncker  Gheerd  Van  der  Aa,  wylen  jor 
"  Jans  zone  daer  moeder  af  es  jouff.  Kathe  Borneval,  item  jor  Thomas  de  Pleyne 


—  6  — 

»  en  den  voors.  jor  van  Baden  als  momboirs  van   de  twee  kinderen  van  wylen 

•  joncker  Philips  Van  der  Aa  daer  moeder  af  es  jouff.  Clara  de  Barres,  en  heer 
"  en  mer.  Pieter  Briequegny  advocaet  etc.  als  momboir  van  jor  Phls.  Van  der  Aa 

•  wylen  jor  Floris  Van  der  Aa  zone  daer  moeder  af  es  jouff.  Margriete  TSerclaes, 

•  hebben  vercocht  heere  Janne  Van  Bonnot  ridder  heere  van  Cormaillon  tôt  zyn 
«  en  mette  vrouwe  Walborch  Van  der  Aa  syn  huysvrouwe  behoef,  de  vier  vyfste 
»  deelen  van   lmyse  gestaen  in  de  Aedeghemstraet,  etc.   » 

Notez  que  tous  les  susnommés  sont  enfants  de  messire  Jean  Van  der  Aa, 
chevalier,  seigneur  de  Schiplaeken  et  communimaitre  de  Malines,  décédé  en  1522, 
et  de  Barbe  Kereman,  morte  en  1549. 

Autre  extrait  desdites  archives  de  Van  1564. 

"  Jor  Philips  Van  der  Aa  schepene  voor  eenen  staeck,  deselve  als  momboir 
"  van  Adolph  Van  der  Aa  wylen  jor  Philips  sone  van  jouff.  Walburge  Van  der  Aa 
"  met  joncker  Joos  Sneuw  (Snoy)  marito  suo  voor  eenen  tweeden  staeck,  joncker 
"  Jaspar  van  Baden  in  den  naem  van  jouff.  Cathelyne  Van  der  Aa  syne  huys- 
«  vrouwe  voor  den  derden  staeck,  jonker  Jan  Boeval  heere  van  Cormaillon,  voor 
•'  hem  selven  en  vervangende  syn  susters  voor  den  vierden  staeck,  joncker 
«  Geerard  Van  der  Aa  voor  den  vyfden  staeck,  aile  erfgenamen  van  wylen  Jan 
"  Van  der  Aa,  ridder,  trésorier  van  deser  stadt,  hebben  bekent  minnelyk  over 
"  comen  te  syn  van  de  hooge  en  leege  Rogbrouken  tôt  Leest  gelegen,  etc.   » 

La  famille  Van  der  Aa  porte  échiquetè  d'argent  et  de  gueules  de  douze  tires, 
au  franc  canton  d'argent  à  la  merlette  de  sable  (Fig.  1). 

firaym.  généal.,  t.  V,  p.   180. 


ABBONEL,   DIT    LE   GROS. 

Jean  Abbonel,  dit  le  Gros,  receveur-général  des  finances,  anobli  en  considé- 
ration de  ses  services,  par  lettres  du  8  mai  1433,  enregistrées  en  la  Chambre 
des  Comptes,  ù  Lille,  fut  nommé  conseiller  et  maître  de  la  dite  Chambre  en  1436. 

Armes  :  de  gueules  à  la  fasce  d'argent,  accompagnée  de  3  tètes  d'homme  de  carnation 
(alii  têtes  de  nègre  ou  de  maure),  tortillées  d'argent.  Cimier  :  un  buste  de  nègre  entre 
un   ml  de  gueules  (Fig.  8). 

.Xohil..  p.  i-  vrai  Suppl.,  p.  i-  nouv.  vrai  Supp!.,  p.  5;  Mélanges  de  Généal.,  p.  1. 


—  7 


ÀBELIN. 

Pierre  Abelin  obtint  de  l'Empereur  Frédéric  IV,  par  lettres  données  à  Vienne, 
le  18  juillet  1459,  la  faculté  de  porter  les  armes  ci-dessous.  Ces  lettres  furent 
confirmées  par  l'empereur  Charles  V,  en  faveur  de  Corneille  Abelin,  par  autres 
lettres  données  à  Bruxelles  le  17  décembre  1548. 

Armes  :  de  gueules  au  demi-cerf  issant  de  couleur  naturelle  (Fig.  9). 
Suppl.  au  Nob.,  p.  27. 


VAN   ABBENBROECK. 

Baudouin  Hart-Van  der  Woert,  écoutête  de  Delft,  conseiller  du  Conseil  privé 
du  Delftland,  épousa  Catherine  Van  Abbenbroeck.  De  ce  mariage  : 

Gérard  Van  Abbenbroeck,  bailli  de  Putten  et  conseiller  du  Conseil  privé  du 
Delftland,  fut  armé  chevalier  à  Dort,  par  le  roi  des  Romains  Maximilien,  en  1486. 
Il  prit  les  armoiries  de  son  père  chargées  de  celles  de  sa  mère,  et  adopta  le 
nom  de  cette  dernière. 

Armes  de  Van  Abbenbroeck  :  de  gueules  à  un  caleçon  d'argent  (Fig.   10  et  12). 

Armes  de  Hart-Van  der  Woert  :  de  gueules  à  la  fasce  vivrée  d'argent  (Fig.   11). 

Nob.,  p.  li 


ABSALONS. 

Théodore  Absalons  obtint  réhabilitation  de  noblesse  et  anoblissement  si  besoin, 
par  lettres  du  2  décembre   1648. 

Un  François  Absalons,  écuyer,  seigneur  d'Oplinter,  Baslinter,  etc.,  épousa 
Isabelle  Van  Ranst.  Dont  : 

Marie-Thérèse  Absalons,  mariée  à  Henri-Joseph  de  Crabbé,  chevalier.  De  ce 
mariage  : 

Henriette-Isabelle- Josèphe  de  Crabbé,  dame  de  Wolfshagen  et  de  Donck,  femme 
de  Emmanuel-Gérard  Van  Kieldonck,  licencié  ès-lois  et  drossart  de  Wilryck, 
Bouchout  et  de  Borsbeeck,  fils  de  Jean-Philippe,  receveur  de  S.  M.,  né  en  1694, 
décédé  en  1776,  inhumé  en  l'église  de  Notre-Dame  sur  S^Pierre,  à  Gand,  et  de 
Jeanne-Catherine  Meyers.  Voyez  l'article  Van  Kieldonck. 

Armes  :  d'argent  à  deux  fleurs-de-lis,  au  pied  coupé  de  gueules,  l'une  en  chef  sur 
le  2e  quartier,   l'autre  sur  la  pointe  de  Vécu;  au  franc  canton  de  gueules  chargé  d'un 


—  8  — 

sautoir  ëchiqueté  d'argent  et  de  sable  de  deux  tires.  L'écu  timbré  d'un  casque  d'argent, 
grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'argent  et  de  gueules, 
et  au-dessus,  en  cimier,  deux  cornes  de  buffles,  l'une  coupée  d'argent  et  de  gueules  et 
l'autre  de   gueules   et   d'argent  (Fig.   12). 

Nobil.  des  P.-B.,  p.  2!)7  et  493;  Corrections  intc'rcs.  au  Nob.,  p.  iG9. 


ACART. 

Jacques-Gilles  Acart,  échevin  du  franc  de  Bruges,  fut  déclaré  noble  et  anobli 
en  tant  que  besoin  serait,  conjointement  avec  Charles  Acart,  son  cousin-germain, 
par  lettres  du  28  septembre  1724. 

Armes  :  écartelé;  aux  l  et  4  d'or  à  une  chèvre  saillante  contre  un  cep  de  vigne, 
posé  sur  une  terrasse,  le  tout  au  naturel;  aux  2  et  3  de  gueules  à  3  tours  d'argent  (Fig.  14). 
Aob.,  p  701. 


D'ACHEY. 

Jérôme  d'Achey,  seigneur  de  Toraise  et  d'Avilli,  bailli  d'Amont,  au  comté  de 
Bourgogne,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  Roi  Philippe  II,  données  à  Elvas 
le  31  janvier  1581,  et  signées  à  Lisbonne  le  30  juin  suivant. 

Armes  :  de  gueules  à  deux  haches  d'or,  adossées  en  pal  (Fig.   15). 
Nob.,  p.  G6. 


VAN   ACHLEN. 

Igram  Van  Achlen,  né  à  Bois-le-Duc,  chevalier,  président  du  Grand  Conseil 
en  1598,  auparavant  président  du  Conseil  provincial  de  Frise  et  conseiller  du 
Conseil  privé,  mourut  à  Malines  le  28  octobre  1604.  Il  avait  épousé  Clémence  de 
Hoytema  et  fut  inhumé  a  Sl-Rombaut,  à  Malines,  avec  épitaphe  et  les  huit 
quartiers  suivants  :  Van  Achlen,  VanRulle,  Vogels,  Balck,  Hoytema,  Tielsma,  Ayta, 
lia  nia.   De  ce  mariage  naquit  : 

Folcart  Van  Achlen,  conseiller  du  Conseil  de  Brabant,  puis  du  Conseil  privé, 
mort  en  1631,  ayant  épousé  Marie  Bogaert,  laquelle  mourut  en  1637.  Elle  était 
fille  de  Jacques,  chevalier,  président  du  Conseil  en  Flandres,  et  de  Brechlandia 
<l<-  Scherpenzele.  Folcart   Van    Achlen  eut  trois  enfants,  savoir  : 

1°  Pierre,  qui  suit. 


—  9  — 

2°  Marie  Van  Achlen,  mariée  à  Philippe  Prats,  seigneur  de  S1- Albert. 

Et  3°  Clémence  Van  Achlen,  mariée,  le  10  février  1638,  à  Charles-François 
Musaert,  seigneur  d'Oultre. 

Pierre  Van  Achlen,  seigneur  de  Laecken,  secrétaire  du  Conseil  privé  en  1632, 
épousa,  par  contrat  du  26  août  1658,  Hélène-Robertine  Van  Mâle,  dite  Malineus 
ou  de  Malines,  veuve  de  Jean-Aurèle  Servais,  seigneur  de  Liberchies,  et  fille 
d'Aurèle -Augustin  Van  Mâle,  dite  Malineus,  chevalier,  conseiller  du  Conseil  de 
Brabant,  puis  du  Conseil  privé  et  du  Conseil  Suprême,  et  d'Anne  Prats.  Dont  : 

1°  Marie-Françoise  Van  Achlen,  femme  de  Jean-Erard  de  Steenhuys,  baron  de 
Poederlé,  seigneur  de  Morsele,  en  Gierle,  etc.,  mort  le  8  mars  1714,  et  inhumé 
à  Laecken. 

Et  2°  Catherine-Philippine  Van  Achlen,  mariée  en  premières  noces,  par  contrat 
du  7  février  1682,  à  Urbain  Van  der  Borch,  conseiller  et  commis  des  domaines 
et  finances,  mort  le  8  octobre  1706,  et  en  secondes  noces  à  N de  Trazegnies. 

Un  Henri  Van  Achlen,  docteur  en  médecine  en  1540,  1550,  et  son  frère  Wouter 
Van  Achlen,  docteur  ès-lois  en  1550.  Ledit  Henri  épousa  Marie  Lapostole,  dont 
il  eut  les  trois  enfants  qui  suivent  : 

1°  Marguerite  Van  Achlen,  1598,  femme  de  Guillaume  Van  Ophem,  greffier  de 
Malines. 

2°  Henri  Van  Achlen. 

Et  3°  Marie  Van  Achlen,  femme  de  Pierre  Van  Cristynen. 

Un  Guillaume  Van  Achlen,  épousa  N.,  dont  il  eut  : 

Antoine  Van  Achlen,  président  du  Conseil  provincial  de  Frise,  mort  le  24  juillet  1534, 
ayant  épousé  Aleyde  Vogels,  laquelle  était  morte  depuis  le  1  décembre  1531. 
Ils  eurent  deux  fils,  savoir  : 
1°  Jacques  Van  Achlen. 

Et  2°  Igram  Van  Achlen,  que  l'on  croit  le  même  par  lequel  on  a  commencé 
cet  article. 

Un  Henri  Van  Achlen,  épousa  Gisberte  Bays,   dont  il  eut  : 
Anne  Van  Achlen,  morte  à  Anvers  en    1537,  mariée  à  Charles    de   Cocquiel, 
fils  de  Nicolas  et  de  Jeanne  des  Martirs. 

Armes  :  d'argent  au  renard  sautant   de  sable  (Fig.    16). 
Frag.  genëat.,  p.   13,  vol.  IIF. 


Tomb  1. 


—  10  — 

ADIN.    DIT   MONCHEAUX. 

Pierrotin  Adin,  dit  de  Moncheaux,  écujer,  seigneur  de  basse  Alluage,  bailli  de 
Rollencourt,  épousa  Jeanne  bâtarde  de  Poix,  et  en  eut  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

Et  2°  Pierre  Adin,  dit  Moncheaux,  seigneur  de  Penin,  qui  épousa  Isabeau  de 
Beauffort.  De  ce  mariage  vint  Antoinette  Adin,  dite  Moncheaux,  mariée  à 
Jérôme  Grenet. 

Jean  Adin,  dit  de  Moncheaux,  seigneur  de  la  basse  Alluage,  épousa  Jacqueline 
de  Boillie,  fille  de  Guillaume.  De  ce  mariage  : 

1°  Baudouin,   qui  suit. 

2°  Anne  Adin,  dite  Moncheaux,  mariée  à  Jean  Caverel,  écuyer,  seigneur  de 
Neufville,  dont  vint  Michel  Caverel,  qui  épousa  Jean  de  Carieul,  écujer. 

Et  3°  Valérien  Adin,  dit  Moncheaux.  On  ignore  son  alliance. 

Baudouin  Adin,  dit  Moncheaux,  épousa  Péronne  de  Prez,  laquelle  se  remaria 
avec  Pierre  de  Caverel,  écujer.   Leurs  enfants  furent  : 

1°  Pierre  Adin,  dit  Moncheaux,  seigneur  de  le  Vincourt,  qui  épousa  N.,  dont 
il  eut  Charles  Adin,  dit  de  Moncheaux,   seigneur  de  le  Vincourt,  sans  postérité. 

2°  Isabeau  Adin,  dite  de  Moncheaux,  mariée  à  Gérard  de  Cuinghem,  fils  de 
Gilles,   et  de  N.  de  Picavet. 

Et  3°  Marie  Adin,  dite  de  Moncheaux,  alliée  à  Jean  Carpentier,  seigneur  de 
Pisilus,  écujer,  dont  vint  Léonore  Carpentier,  femme  de  Jacques  le  Marchaut, 
seigneur  de  la  Haje,  etc.,  et  Marie  Carpentier,  épouse  d'Antoine  Wallart. 

Armes  :  de  sinople  fretté  d'or  (Fig.   17). 

(Frugm.  généal.,  p.  i,  vol.  I.) 


ADORNES. 

Opicius  Adornes,  né  à  Gennes  (Gênes?),  vint  aux  Pajs-Bas  du  temps  de  Guj  de 
Dampierre,  comte  de  Flandres,  ajant  suivi  Robert,  son  fils,  qui,  venant  de  Turquie, 
passa  par  l'Italie.  Il  s'établit  à  Bruges  et  mourut  en  1307,  ajant  épousé  Agnès 
d'AxPOELE,  fille  de  Philippe,  dont  il  procréa  Opicius,  qui  suit  : 

Opicius  Adornes,  épousa  Marguerite  de  Aertrycke,  fille  de  Jean,  et  fut  inhumé 
au  cloître  de  Sainte-Claire,  à  Bruges.   De  ce  mariage  naquit  : 

Martin  Adornes,  qui  épousa  Catherine  Schinckele,  fille  de  Philippe.  Il  gît  aux 
Récollets,  à  Bruges,  en  la  chapelle  de  Notre-Dame  de  l'arbre  sec.  Dont  : 

Pierre  Adornes,  qui  épousa  :  1°  Marguerite  Themseke,  fille  de  Nicolas;  2°  Elisabeth 
de  Walle,  fille  de  Jacques,  qui  portait  pour  armes  :  de  gueules  au  lion  d'argent, 
couronné,  armé  rt  Inmpassé  d'or,  chargé  sur  l'épaule  d'un  écusson  de  sable,  au  chevron 
et  3   hesants  d'or  (Fig.   18).  Du   premier  mariage  vint  : 


—  11  — 

Pierre  Adornes,  receveur-général  de  Flandres  et  Artois,  fondateur  de  la  chapelle 
dite  de  Jérusalem,  à  Bruges.  Il  épousa  Elisabeth  Braderick,  fille  de  Henri,  et 
gît  aux  Jacobins,   à  Bruges.   Leur  fils  Anselme  suit. 

Anselme  Adornes  fut  envoyé  par  Charles-le-Hardi,  duc  de  Bourgogne,  vers  le 
roi  d'Ecosse,  qui  lui  donna  l'ordre  de  la  Licorne.  Il  eut  pour  femme  Marguerite 
Van  der  Banck,  fille  d'Olivier,  dont  il  eut  Arnoul,  qui  suit. 

Arnoul  Adornes,  épousa  Agnès,  dame  de  Nieuwenhove,  fille  de  Nicolas.  Dont  : 

Agnès  Adornes,  héritière,  épouse  :  1°  de  Corneille  de  Halewin,  sans  postérité; 
2°  de  Adrien  de  la  Coste,  génois,  seigneur  de  Rochabirno,  conseiller  et  receveur- 
général  de  l'empereur  Maximilien,  lequel  en  procréa  Jean  de  la  Coste,  qui,  par 
octroi  dudit  empereur,  prit  les  armes  de  sa  mère,  et  épousa  Catherine  de  Met- 
teneye,  dame  de  Marquillies  et  de  Poulvoorde,  fille  de  Pierre. 

Armes  :  d'or  à  la  bande  échiquetée  de  sable  et  d'argent  de  trois  traits  (Fig.  19). 
(Frag.  généal.,  vol.  II,   p.  2S7) 


ADRIAENSSENS. 

François  Adriaenssens  fut  anobli  par  lettres  de  l'an  1665. 
(Nob.,  p.  U%) 


ADRIANSSENS. 

Les  enfants  de  Daniel-Albert  Adrianssens  obtinrent  réhabilitation  et  confirmation 
de  noblesse  sur  la  requête  d'Anne-Constance  Bane,  sa  veuve,  par  lettres  du 
24  décembre  1725. 

Leurs  armes  étaient  :  de  gueules  à  2  lions  adossés  d'or;  sur  le  tout  un  e'cu  d'or 
à  la  bande  d'azur,  chargée  d'une  autre  bande  fuselée  d'argent  de  cinq  pièces  (Fig.  20). 
(Nob.,  p.  711.) 


ADRIANSSENS. 

Jan-Baptiste  Adrianssens,  domicilié  à  Ypres,  obtint  le  titre  de  chevalier  et  une 
couronne  au  lieu  de  bourlet,  par  lettres  du  30  janvier  1726. 
(Nob.,  p.  711  ) 


12  — 


ADRIANSSENS. 


Daniel-Joseph  Adrianssens  obtint  le  titre  de  chevalier  et  une  couronne  de  comte 
au  lieu  de  bourlet,  par  lettres  du  30  janvier  1726. 

(Nob  ,  p.  7il.) 


ÀERTS. 

Jean  Aerts,   seigneur  d'Opdorp   et  d'Immerseel,    ancien   échevin  et  trésorier  de 
la  ville  de  Bruxelles,  fut  anobli  le  29  septembre  1771  (Fig.  21). 

(htut  armoriai  île  Nobl.,  p.  1.) 


DE    LI    AFFAITADI. 

I.  Jean-Charles  de  li  Affaitadi,  gentilhomme  milanais,  trafiquant  à  Anvers,  acheta 

la  baronnie,  terre  et  seigneurie  de  Ghistelles,  et  la  charge  de  chambellan 
héréditaire  de  Flandres,  l'an  1545,  d'Antoine  de  Luxembourg,  comte  de 
Fraine  et  de  Ligny.  Il  épousa  Lucrèce  d'AFFAiTADi,  fille  de  Jean-François, 
morte  le  19  mars  1569,  et  glt  dans  l'église  de  Sion,  à  Lierre,  avec 
épitaphe  (Voir  l'Espinoy,  f°  122,  et  Sanderus,  FI.  ill.,  t.  II,  f°  250).  Leurs 
enfants  furent  : 

1°  Jean-François  d'Affaitadi,  bâtit  l'hôpital  de  Ghistelles  et  mourut  sans 
postérité  en  Italie. 

2°  Cosme  d'Affaitadi.  Son  article  suit. 

3°  César  d'Affaitadi,   1577;  seigneur  de  Braderick,   1588. 

4°  Laure  d'Affaitadi,  mariée,  par  contrat  passé  par-devant  les  échevins 
de  Lierre,  le  30  octobre  1566,  à  Hugues  de  Prant,  seigneur  de  Blaes- 
velt,  avec  lequel  elle  testa,  le  21  décembre  1572,  par-devant  le  notaire 
Bogaert,  à  Malines. 

5°  Une  fille. 

6°  Une  fille. 

7°  Une  fille. 

II.  Cosme  d'Affaitadi,  seigneur  de  Ghistelles  et  de  Hilst,  mourut  en  1588,  ayant 

épousé  Marguerite  de  IIanxeller,  fille  du  baron  de  Herstal  et  d'Agnès 
Van  Bongard.    De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  César  d'Affaitadi,  baron  de  Ghistelles,  seigneur  de  Hilst,  mort  en  1636, 
avait  épousé  Madeleine  de  Camargo,  fille  de  Louis,  capitaine  de  cuiras- 
siers, et  de   Barbe  Van  der   Bekkn.  Leur  fille  Laure-Thérèse  d'Affaitadi, 


—  13  — 

baronne  de  Gliistelles,  fut  mariée  à  Jean-François  d'Affaitadi,  son  cousin, 
comme  il  sera  dit  ci-après. 

2°  Agnès  d'Affaitadi,  épouse   de  Jean  de  Cortewille. 

3°  Laure  d'Affaitadi,  mariée  à  Jean  de  Montmorency,  chevalier,  sei- 
gneur de  Crésy. 

4°  Françoise  d'Affaitadi,  mariée,  en  1614,  à  Otto  d'Arckel,  seigneur 
d'Amelroy,  Welle   et  Lokhorst. 

Et  5°  Jean-Charles  d'Affaitadi,   dont  l'article   suit. 

III.  Jean-Charles  d'Affaitadi,  épousa  Barbe  de  la  Haye  (i),  dont  il  eut  : 

IV.  Jean-François    d'Affaitadi,    allié,   par    contract    du   3   novembre    1635,   à  sa 

cousine  Laure-Thérèse  d'Affaitadi,  mentionnée  ci-devant.  Il  était  baron 
de  Gliistelles,  seigneur  de  Hilst,  Lavenacker  et  Braderie,  et  obtint,  par 
lettres  du  roi  Charles  II,  en  date  du  21  janvier  1676,  l'érection  en  comté, 
en  sa  faveur,  de  la  baronnie  de  Gliistelles.    Ses  enfants  furent  : 

1°  Philippe- Adrien  d'Affaitadi,  qui  suit. 

2°  Caroline- Angélique  d'Affaitadi,  femme  de  Henri-Robert  le  Martin, 
seigneur  de  Peroy. 

Et  3°  Marie -Godelieve  d'Affaitadi,  mariée  à  Rasse- Léonard  Van  der 
Noot,  baron  de  Kieseghem.  Les  quartiers  de  cette  dame  étaient  :  Affaitadi, 
Hanxelaere,  de  la  Haye,  Stecher  ;  Affaitadi  écartelé  iïHanxelaere ,  Hanxe- 
laere,  Camargo  et  Van  der  Beken. 

V.  Philippe-Adrien  d'Affaitadi,  comte  de  Ghistelles,  seigneur  de  Hilst,  Braderick, 

épousa  Anne-Philippine  de  Thiennes,  fille  de  René,  comte  de  Rumbeeck, 
et  de  Jeanne-Françoise  de  Croy.    De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Jean-François  d'Affaitadi,   qui  suit. 

2°  Jeanne-Isabelle  d'Affaitadi,    alliée  à  N.  Baussily  ou  Nousselly. 
3°  Léopoldine-Thérèse  d'Affaitadi,  morte  à  marier,  en  1710. 
Et   4°  Louis-Thomas    d'Affaitadi,    qualifié  baron  de  Hilst,   domicilié   en 
Espagne. 

VI.  Jean-François- Auguste   d'Affaitadi,   comte  de  Gliistelles,   seigneur  de  Hilst, 

Braderick,  etc.,  épousa  Agnès  Velthove,  fille  de  Guillaume,  conseiller 
et  maître  de  la  Chambre  des  Comptes  du  roi.  De  cette   union  vint  : 

VII.  François-Guillaume  d'Affaitadi,  comte  de  Ghistelles,  mort  en  1753,  ayant 
épousé  Isabelle-Claire-Philippine  de  Haveskercke,  fille  de  Charles,  baron 
de  Winghene,   colonel  pour  le   service  du  roi   Philippe,   tué  à  la  bataille 


(1)  Colorna  dit  Daube  Verhaegen. 


—  14  — 

de  Villa  Vitiosa,  et  de  N.  Verrycken,  de  Westphalie,  dont  plusieurs 
enfants,  entre  autres  un  fils  qui  fut  page  à  Bruxelles  en  1752,  puis  sous- 
lieutenant  du  prince  Charles  de  Lorraine. 

La   maison   d'Affaitadi  porte  :    d'azur  à    une    tour   à   3   étages   d'or,  portillée  de 
sable  (Fig.  22). 

Nob  ,  p.  483;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  161;  Fragm.  généal.,  t.  IV,  p.  I. 


D'AGUILAR.   Voyez  Sanchez. 


DE   AGUILERA. 

Pierre  de  Aguilera,  seigneur  de  Fouleng,  issu  d'une  maison  andalouse,  connue 
noble  dès  1280,  obtint  du  roi  Philippe  II,  le  26  juillet  1586,  des  lettres  patentes 
de  chevalerie,  enregistrées  en  la  Chambre  des  Comptes  à  Lille. 

Armes  :  d'or  à  l'aigle  de  sable,  couronnée  d'or  (Fig.  23). 

(Nob.,  p.  7G.) 


D'AILLY   DE   FOURMELLES. 

Simon  d'Ailly,  seigneur  de  Fourmelles,  épousa  Catherine  de  Lovendeghem,  fille 
de  Roland,  seigneur  de  Lovendeghem  et  de  Marguerite  de  Praet.  Ces  époux 
eurent  quatre  enfants,  savoir  : 

1°  Jean  d'Ailly,  seigneur  de  Fourmelles,  épousa,  en  1433,  Gertrude,  fille  de  Jean 
d'Estrepy,  seigneur  d'Oostkercke,  au  wallon-Brabant.  Leur  fille,  Marguerite  de 
Fourmelles,  mourut  en  1517,  ayant  été  femme  de  Jérôme  Borluut,  fils  de  Simon 
et  de  Barbe  Van  Perre,  lequel  mourut  en  1506;  et  leur  fils,  Jean  d'Ailly, 
seigneur  de  Fourmelles,  épousa  Philippine  de  la  Woustine. 

2°  Etienne  de  Fourmelles,  commissaire  au  renouvellement  des  lois  en  1541,  en 
laquelle  année,  le  jour  de  S^Nicolas,  étant  trésorier  de  ladite  ville  (?),  il  fut 
décapité  par  les  Gantois,  alors  rebelles.  Il  avait  épousé  Anastasie,  fille  de  Heilart, 
seigneur  de  Poucques,  et  d'Anastasie  Van  Oultre,  sa  seconde  femme.  Il  fut  père 
de  Jossine  de  Fourmelles,  alliée  à  Guillaume  Van  den  Houte,  fils  de  Guillaume 
et  de  Marie  Van  Belle,  et  de  Marguerite  de  Fourmelles,  qui  fut  femme  de 
G  uillaume  de  Vrient. 

3°  Catherine  de  Fourmelles,  femme  de  Simon  de  Crâne,  fils  de  Nicolas. 

Et  4°  Gérard  de  Fourmelles,  dont  on  ignore  l'alliance. 


—  15  — 

Un  Philibert-Emmanuel  d'Ailly,  seigneur  de  Pequigny  et  de  Raineval,  vidame 
d'Amiens,  épousa  Louise  d'Ongnies,  comtesse  de  Chaulnes,  fille  de  Charles,  seigneur 
de  la  Hargerie,  conseiller  d'État  et  capitaine  de  cinquante  hommes  d'armes  des 
ordonnances  du  roi,  créé  chevalier  du  S^Empire,  le  31  décembre  1585,  et  de  Anne 
Jouvénel  des  Ursins.  De  ce  mariage  naquit  : 

Charlotte-Eugénie  d'Ailly,  héritière  de  Pequigny,  de  Renneval  et  du  vidamé 
d'Amiens,  comtesse  de  Chaulnes,  menine  de  l'infante  Isabelle-Claire-Eugénie  Elle 
fut  mariée,  le  13  janvier  1620,  à  Honoré  d'Albert,  seigneur  de  Cadenet,  gentil- 
homme ordinaire  de  la  chambre  du  roi,  Chevalier  de  ses  ordres,  puis  duc  de 
Chaulnes,  pair  et  maréchal  de  France.  Ce  mariage  eut  lieu  à  la  charge  de  porter 
les  nom,  armes  et  cri  de  l'ancienne  maison  d'Ailly. 

Armes  d'Ailly  de  Fourmelles  :  de  gueules  au  chef  échiqueté  d'argent  et  d'azur  de 
trois  tires;   à  la  bordure  engrélée  d'or  (Fig.   24). 

(Suite  du  Suppl.,  16U-1630,  p.  58;  Frag.  gén.,  t.  III,  p.  190.) 


VAN   AKEN. 

Jacques-Augustin  Van  Aken,  seigneur  de  Heysbroeck,  avocat  au  Grand  Conseil 
de  Malines,  mourut  le  15  mai  1734,  à  l'âge  de  53  ans.  Il  avait  épousé  Catherine- 
Françoise  Pauwens,  laquelle  mourut  le  21  avril  1752,  à  l'âge  de  67  ans.  De  ce 
mariage  naquit  Joseph-Hyacinthe-Jacques  Van  Aken,  seigneur  de  Heysbroeck, 
avocat  au  Grand  Conseil,  à  Malines,  anobli  par  lettres  du  4  février  1756. 

Armes  :  de  gueules  à  un  croissant  d'argent,  accompagné  de  trois  étoiles  de  six  rais 
de  même,  posées  2  et  1.  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné 
de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'argent  et  de  gueules,  et  au-dessus,  en  cimier, 
un  croissant  d'argent  (Fig.  25). 

(Suite  au  Suppl.  au  Nob.,  1686-1762,  p.  282;  État  arm.,  p.  1.) 


D'ALBERT. 

Honoré  d'Albert,  seigneur  de  Cadenet,  gentilhomme  ordinaire  de  la  Chambre 
du  roi,  chevalier  de  ses  ordres,  puis  duc  de  Chaulnes,  pair  et  maréchal  de  France, 
épousa,  le  13  janvier  1620,  Charlotte-Eugénie  d'Ailly,  comtesse  de  Chaulnes,  etc., 
à  la  charge  de  porter  les  nom,  armes  et  cri  de  l'ancienne  maison  d'Ailly  (Voyez 
l'article  d'AiLLY). 

(Suite  au  Suppl ,  1614-1630,  p.  S8.) 


—  10 


D'ALBERT  DE  LUYNES. 

Charles  d'Albert,  duc  de  Luynes,  chevalier  des  ordres  du  roi,  premier  gentil- 
homme de  sa  Chambre,  pair,  connétable  et  grand  fauconnier  de  France,  gouverneur 
de  Picardie  et  du  Boulonnais,  mourut  à  Longueville,  près  de  Montheurt,  le 
15  décembre  1621.  Il  avait  épousé  Marie  de  Rohan,  fille  d'Hercule  de  Rohan, 
duc  de  Montbazon,  décédée  le  13  août  1079,  à  l'âge  de  79  ans.  Leur  fils  Louis- 
Charles  suit  : 

Louis-Charles  d'Albert,  duc  de  Luynes  et  de  Chevreuse,  chevalier  des  ordres  du 
roi,  pair  et  grand  fauconnier  de  France,  mourut  le  20  octobre  1690,  ayant  eu 
pour  femme,  en  secondes  noces,  sa  tante  et  filleule,  Anne  de  Rohan,  décédée  le 
29  octobre  1684.  De  ce  mariage  : 

Louis-Joseph  d'Albert  de  Luynes,  grand-écuyer  de  l'électeur  de  Bavière,  qui 
obtint  permission  et  continuation  de  la  principauté  de  Grimberghe,  le  18  mai  1729, 
et  fut  créé  comte  du  Sl-Empire  en  1742. 

Il  fut  aussi  conseiller  d'État  intime  actuel  et  privé,  colonel  des  gardes  à  pied, 
feld-maréchal  des  armées,  et  ambassadeur  extraordinaire  de  l'empereur  Charles  VII, 
et  mourut  à  Paris  le  8  novembre  1758,  dans  la  87e  année  de  son  âge.  Il  survécut 
à  sa  femme  Madeleine-Marie-Honorine-Charlotte  de  Bergues,  morte  à  Paris  le 
3  novembre  1744,  et  à  sa  fille  unique,  dont  l'article  suit.  Il  avait  acheté  le  comté 
de  Grimberghe  de  son  beau-frère  Philippe-François,  prince  de  Berghes. 

Thérèse-Pélagie  d'Albert  de  Grimberghe,  fille  unique  de  Louis-Joseph  qui  pré- 
cède, fut  mariée,  le  22  janvier  1735,  à  Marie-Charles-Louis  d'Albert,  duc  de 
Luynes  et  de  Chevreuse-Montfort,  pair  de  France.  Elle  mourut  à  Suresne,  près  de 
Paris,  le  5  juillet  1736,  à  l'âge  de  18  ans. 

Armes  :  Êcartelé;  aux  premier  et  dernier  cantons  d'or  au  lion  de  gueules,  couronné 
de  même,  qui  est  Albert,  aux  second  et  troisième  de  gueules  à  9  macles  d'or,  3,  3 
et  3,  qui  est  Rohan.  L'e'cu  somme  d'une  couronne  d'or  à  hauts  fleurons,  enrichie  de 
-pierreries,  posé  sur  un  manteau  ducal  d'écarlate,  bordé  et  frangé  d'or,  doublé  d'her- 
mines, et  armorié  au  dehors  des  armes  de  Vécu.  —  Supports  :  deux  hommes  sauvages 
de  carnation,  couverts  et  couronnés  de  feuilles  de  lierre  de  simple,  tenant  chacun  une 
massue  renversée,  sur  lesquelles  ils  s'appuient  (Fig.  26   et  27). 

(A'oft.,  p.  200;  Suppl.,  p.  190;  vrai  Suppl.,  p.  2£7;  uonv.  vrai  Suppl.,  p.  2<iO.) 


SAINTE- ALDEGONDE. 

Voyez  l'article  Sainte-Aldegonde. 


17 


ALEGAMBE. 

I.  Jacques  Alegambe,  conseiller  du  roi  en  son  baillage  de  la  ville  de  Tournai  et 

du  Tournaisis  en  1456,  épousa  Catherine  Lamant,  qui  fut  sa  veuve  le 
6  avril  1502.  Leur  fils  Michel  suit. 

II.  Michel  Alegambe,  écuyer,  seigneur  du  Hamel  à  Esplechin,   conseiller  de  la 

ville  de  Tournai  en  1502,  mourut  en  1514.  Il  avait  épousé,  par  contrat 
passé  devant  Louis  de  la  Rue  et  Hermès  du  Gardin,  notaires  de  Tournai, 
le  6  avril  1502,  Catherine  Joseph,  fille  de  Quintin  Joseph  et  d'Adrienne 
de  Gramez  ou  Grammez.  De  ce  mariage  naquirent  trois  enfants,  savoir  : 

1°  Quintin  Alegambe,  qui  suit. 

2°  Catherine  Alegambe,  qui  épousa,  le  26  mars  1520,  Denis  Taffin, 
fils  de  Claude  et  d'Agnès  le  Flameng. 

Et  3°  Agnès  Alegambe,  mariée,  par  contrat  du  13  mai  1543,  à  Guil- 
laume du  Chasteler,  qui  portait  :  de  gueules  à  6  tours  d'or,  3,  2  et  1  (Fig.  28). 

III.  Quintin    Alegambe,    seigneur  du  Hamel  à  Esplechin   et  de   Cauchevaque   à 

Warcoing,  d'Engelmarez  et  de  Mortagne,  conseiller  et  avocat  de  l'em- 
pereur Charles  V  en  son  baillage  de  Tournai  et  du  Tournaisis.  Il  mourut 
le  7  mars  1558,  ayant  épousé,  par  contrat  du  10  novembre  1541,  Marie 
de  le  Cambe  dite  Ganthois,  fille  de  Bertrand  de  le  Cambe  dit  Ganthois, 
seigneur  de  la  Haye  et  de  Basinghien,  et  de  sa  seconde  femme  Marie 
de  Lannoy,  dame  de  Templeuve,  de  Vlieringhe  et  d'Accanapes.  De  ce 
mariage  naquirent  cinq  enfants,   savoir  : 

1°  Louis  Alegambe,  qui  suit. 

2°  Jean  Alegambe,  souche  des  seigneurs  de  Vertbois,  dont  il  sera  parlé 
ci-après. 

3°  Jacques  Alegambe,  seigneur  de  Chisoing,  lequel  fit  son  testament  à 
Tournai  le  17  août  1579  et  mourut  peu  de  temps  après,  sans  avoir  été 
marié. 

4°  Quintin  Alegambe,  qui  forma  la  branche  des  seigneurs  d'Antreulles,  et 
dont  la  postérité  sera  rapportée  après  celle  de  ses  frères. 

Et  5°  Jeanne  Alegambe,  née  le  26  janvier  1554,  mariée  à  Charles 
de  Cordes,  seigneur  de  Guisignies,  avec  qui  elle  vivait  le  1  juillet  1588. 

IV.  Louis  Alegambe,  seigneur  du  Hamel,   de  Cauchevaque,   d'Engelmarez  et  de 

Mortagne,   né    le   24  juin    1545,    devint   seigneur   de    Basinghien   par    la 
donation  que  lui  en  fit  Mathias  de   le  Cambe,    son  oncle  maternel,  par 
Tome  I.  ô 


—  18  — 

acte  passé  devant  Simon  Cuvillon  et  Pierre  Du  Triez,  notaires,  le 
16  août  1572.  Il  fut  second  prévôt  de  Tournai  en  157G,  1577,  1581,  1582 
et  1583,  grand-prévôt  de  la  même  ville  en  1586,  1587,  1592,  1598,  1599 
et  1600,  et  bailli  et  châtelain  de  Lille  et  de  Phaleinpin  en  Flandres,  par 
lettres  de  Henri  IV,  roi  de  France,  données  au  camp  devant  Espernai 
le  27  juillet  1592.  Il  rendit  des  services  si  distingués  pour  faire  rentrer 
la  ville  de  Tournai  sous  l'obéissance  de  Philippe  II,  roi  d'Espagne,  qu'il 
fut  non  seulement  armé  chevalier  par  l'archiduc  Albert,  en  la  joyeuse 
entrée  de  ce  prince  en  la  ville  de  Tournai  le  6  février  1600,  mais  aussi 
honoré  de  la  charge  de  grand-bailli  portatif  du  Hainaut,  par  lettres  des 
archiducs  Albert  et  Isabelle  du  22  décembre  1605.  Un  certificat  délivré 
par  les  prévôts  et  jurés  de  la  ville  de  Tournai  en  1626,  rappelle  ce  qui 
précède  en  ces  termes  :  «  A  tous  ceulx  que  ces  présentes  lettres  verront 
"  et  orront,  Prevostz  et  Jurez  de  la  ville  et  cité  de  Tournay,  Salut. 
»  Savoir  faisons  que  le  jour  et  datte  de  ces  dites  présentes  par  devant 
»  l'un  de  nous  jurez  comparurent  en  personne  Mons.  Mre  Guillaume  de  Cor- 
«  des,  Sr  du  Ruyel,  licentié  es  loix,  âgé  de  80  ans  ou  environ;  Mons. 
»  Mre  Laurent  Hovyne,  aussi  licentié  es  loix,  âgé  de  60  ans  ou  environ, 
-•  conseiller-pensionnaire  dudict  Tournay;  honorable  homme  Marcq  du 
»  Sart,  premier  greffier  d'icelle  ville,  d'âge  de  78  ans;  Anthoine  Monnel, 
»  massart  et  receveur-général,  âgé  dé  55  ans;  honorable  homme  Jehan 
•'  de  la   Haye,  n'a  guerre  des  échevins  de  S^Brisce  et  du  Bruyele,   âgé 

•  de  58  ans,  et  Bauduin  d'Ostriz,   sergent  a  verge  en  icelle  ville,  d'âge 

•  de  61  ans,  lequel,  après  serment  solemnel  par  eulx  faict  et  preste,  ont 
"  dit,  juré  et  affirme,  et  pour  chose  véritable  attesté,  d'avoir  eu  bonne 
»  cognoissance  de  à  put  défunct  Louis  Alegambe,  Sr  de  Basinghien, 
•'  ci-devant  grand-prevosts  de  lad.  ville,    et  qu'icellui    Sr    de  Basinghien 

-  en  qualité  de  grand-prevosts,  à  la  joyeuse  entrée  des  Sérénissimes  Archi- 
»  ducqz  Albert  et  Isabelle,  nos  princes,  souverain  et  naturel  Sr  audict 
"  Tournay,  qui  fut  en  l'an  1600,  auroit  esté  créé  chevalier  sur  certain 
"  théâtre  dressé  au  grand  marché  de  ceste  ville,  avec  lequel  furent  faicts 
•'  pareillement  chevaliers,  sire  Simon  Grenut,  Sr  du  Fay,  lors  mayeur 
»  des  eschevins,  et  Jacques  Haccart,  Sr  de  Malsens,  mayeur  des  esche- 

-  vins  de  S'-Brisce  et  du  Bruyle,  après  que  nosdits  Srs  et  Princes  auroient 
»  faict  serment  a  laditte  ville,  en  manière  accoustumée  :  ce  qu'ils  scavent, 
«  pour  l'avoir  vu  ;  dont  ce  que  dessus ,  Charles  Alegambe  ,  escuyer,  Sr 
•»  dudict  Basinghien,  fils  unicque  d'icelluy  defunct,  en  a  requis  acte  cer- 
»  tificatoire,  que  lui  aurions  accordé.  En  tesmoing  de  ce ,  nous  avons  a 
«  ces  présentes  faict  mettre  et  appendre  le  scel  aux  causes  de  lad.  ville 
«  et  cité,  qui  furent  données  le  8  de  juillet  1626.  Signé  W.  Vermeille, 

•  et  scellé  du  scel  aux  causes  de  la  ville  de  Tournay,  en  cire  verte.  » 
Louis   Alegambe  mourut  en  l'abbaye  de  Saint-Amand,  d'une  apoplexie, 


—  19  — 

au  mois  d'août  1617,  âgé  de  72  ans,  et  fut  enterré  dans  l'église  de  cette 
abbaye,  à  côté  de  la  chapelle  de  Notre-Dame  de  Montaigu.  Il  avait  épousé 
en  premières  noces,  par  contrat  du  12  mai  1574,  Isabeau  de  Croix, 
décédée  le  6  janvier  1584,  âgée  de  35  ans,  4  mois  et  21  jours,  fille  de 
Pierre  de  Croix,  seigneur  de  la  Fresnoye,  et  de  Marguerite  de  la  Ruelle, 
dame  de  le  Court  et  del  Vigne.  Sa  seconde  femme  fut  Livine  Snouck, 
dame  de  Variseele,  Rivisch  et  Hulsbeke,  quil  épousa  par  contrat  du 
11  février  1585;  elle  était  veuve  de  Louis  Blondel,  seigneur  de  Hautbois, 
et  fille  unique  de  Liévin  Snouck,  seigneur  de  Doerne,  conseiller  au  Con- 
seil de  Flandres,  puis  conseiller-commis  des  domaines  et  finances  du  roi 
aux  Pays-Bas,  mort  à  Hulst  le  10  septembre  1584,  à  l'âge  de  58  ans, 
et  de  Marguerite  Pétrins,  morte  à  Gand  le  15  novembre  1601.  Livine 
Snouck  était  née  le  29  juillet  1556,  et  mourut  au  château  de  Wez,  le 
24  mars  1609;  elle  fut  inhumée  en  la  chapelle  de  la  Sainte-Croix  de 
l'église  de  Wez. 
Les  enfants  nés  des  deux  mariages  de  Louis  Alegambe  suivent. 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Marie  Alegambe,  née  et  baptisée  à  Templeuve  le  24  août  1575,  testa 
à  Bruxelles  le  14  juillet  1645,  et  mourut  peu  de  temps  après  sans  alliance. 

2°  Jeanne  Alegambe,  née  le  4  novembre  1578  et  baptisée  en  l'église  de 
Saint-Piat  à  Tournai  le  6,  mourut  aussi  sans  avoir  pris  d'alliance. 

3°  Cécile  Alegambe,  née  à  Douai  le  13  octobre  1580,  baptisée  le  même 
jour  en  l'église  de  Saint-Jacques  de  ladite  ville,  mourut  le  5  juin  1619. 
Elle  avait  été  mariée,  par  contrat  du  24  octobre  1612,  à  Pierre  de  Four- 
manoir,  seigneur  de  Wispernel  et  de  Merlain,  créé  chevalier  par  lettres 
du  17  juillet  1630,   étant  alors  grand-prévôt  de  Tournai. 

4°  Hélène  Alegambe,  née  le  21  novembre  1582  et  baptisée  en  l'église 
de  S^Piat  à  Tournai,  fut  religieuse  au  monastère  de  S^Agnès  à  Gand. 

(Du  2d  Lit.) 

5°  Louis  Alegambe,  né  à  Tournai  le  28  mai  1587,  mourut  au  berceau. 
Et  6°  Charles,  dont  l'article  suit. 

V.  Charles  Alegambe,  naquit  le  8  septembre  1588  et  fut  baptisé  le  même  jour 
en  l'église  de  S*-Piat  à  Tournai.  Il  fut  seigneur  de  Basinghien,  Chisoing, 
Variseele,  Rivisch,  etc.;  gouverneur  de  la  ville  de  Bari,  et  commissaire- 
général  des  provinces  de  Bari  et  d'Otrante,  au  royaume  de  Naples.  Le 
roi  Philippe  IV  lui  accorda  le  titre  de  chevalier  par  lettres  du  14  mai  1641. 
Il  était  alors  second  échevin  de  la  Keure  de  Gand,  fut  depuis  bailli  de 
la  seigneurie  de  S{-Bavon,  premier  échevin  des  Parchons  et  voorman  de 
la  chàtellenie  du    Vieux-Bourg.  Il  mourut  à  Tournai  le  25  décembre  1667, 


—  20  — 

à  l'âge  de  79  ans,  et  fut  enterré  dans  l'église  des  Carmes  déchaussés  de 
Gand,  où  l'on  voit  son  robinet  d'armes  avec  ses  quatre  quartiers.  Il  avait 
été  marié  trois  fois,  savoir  :  1°,  par  contrat  du  10  janvier  1626,  à  Marie 
de  Cambry,  morte  le  12  février  1627,  fille  unique  de  Michel  de  Cambry, 
seigneur  de  Morenghe  et  de  Querieux,  et  de  Marie  de  Thouars;  2°,  le 
25  mars  1629,  à  Amelberge  Blyleven,  née  le  28  décembre  1606,  morte 
le  26  avril  1640,  fille  de  Hilaire  Blyleven,  chevalier,  lieutenant-colonel 
et  sergent-major  du  régiment  du  baron  de  Hachicourt,  et  du  conseil  de 
guerre  de  S.  M.  C,  mort  en  la  ville  de  Gueldres,  le  23  septembre  1606, 
et  de  Marie  Triest;  3°,  par  contrat  du  21  octobre  1640,  à  Madeleine 
de  Thouars,  dame  de  Cattegnies,  veuve  d'Antoine  de  la  Haye,  seigneur 
d'Ennequin,  et  fille  aînée  de  Jacques  de  Thouars,  seigneur  de  Cattegnies, 
et  de  Marie  de  Barbaise. 
Les  enfants  nés  de  ces  trois  femmes  suivent. 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Pierre-François  Alegambe,  seigneur  de  Querieux  et  de  Morenghe,  né 
à  Tournai  le  30  janvier  1627,  mort  à  Pérouse,  en  Italie,  le  11  août  1661, 
sans  avoir  été  marié. 

(Du  2d  Lit.) 

2°  Amelberge  Alegambe,  née  à  Bruxelles  le  23  décembre  1629,  morte 
de  la  petite-vérole  le  1er  janvier  1632. 

3°  Antoine  Alegambe,  seigneur  de  Basinghien,  Variseele,  Beaumout  et 
Rivisch,  né  à  Gand  le  22  novembre  1631,  acheta  la  baronnie  d'Auweghem 
en  1682  (Voyez  Auweghem,  seigneurie,  et  Triest,  famille).  Il  mourut,  le 
19  juin  1708,  sans  laisser  d'enfants  de  Florence-Thérèse  de  Cortewyle, 
son  épouse,  laquelle  mourut  le  27  octobre  1701.  Cette  dame  était  fille  de 
Jean  de  Cortewyle,  seigneur  van  der  Caemere,  Thoriswalle,  etc.,  et 
de  Madeleine  de  Lannoy. 

4°  Marie-Thérèse  Alegambe,  née  à  Gand  le  1  février  1638,  morte  le 
21  janvier  1656,   sans  alliance. 

5°  Une  autre  Amelberge  Alegambe,  née  à  Gand  le  31  août  1634,  morte 
le  25  décembre  1646. 

6°  Anne  Alegambe,  née  à  Gand  le  16  octobre  1635,  y  décédée  le 
1  avril  1686,  ayant  été  mariée,  par  contrat  du  7  juillet  1681,  à  François- 
Joseph  d'Ougnies,  baron  de  Courières  et  d'Ourges,  colonel  d'un  régiment 
de  cavalerie,  du  conseil  de  guerre  de  S.  M.  C,  général  de  bataille  de 
ses  armées  et  gouverneur  de  Courtrai,  dont  elle  fut  la  seconde  femme. 

7°  Philippe-Jacques  Alegambe,  dont  l'article  suit. 

8°  Charlotte  Alegambe,  i à  Gand  le  1  février  1639,  mourut  au  berceau. 


—  21  — 

•    (Du  3e  Lit.) 

9°  Marguerite-Hyacinthe  Alegambe,  née  à  Gand  le  16  juillet  1644, 
morte  le  18  septembre  1646. 

Et  10°  Charles  Alegambe,  seigneur  de  Mortagne,  né  à  Gand  le  13  dé- 
cembre 1645,  épousa,  le  10  mai  1667,  Anne  de  Seclyn,  fille  de  Georges 
de  Seclyn,  chevalier,  seigneur  de  Heyne,  et  de  Jeanne  de  Schietere. 
Il  est  mort,  sans  postérité,  le  31  juillet  1701. 

« 

"VI.  Philippe-Jacques  Alegambe,  seigneur  de  Chisoing,  né  à  Gand  le  13  octobre 
1637,  y  mourut  le  12  septembre  1681,  âgé  de  43  ans.  Il  avait  épousé,  par 
contrat  du  4  février  1670,  Catherine- Antoinette  Volcaert,  née  le  28  mars 
1643,  morte  le  24  octobre  1682,  à  lage  de  39  ans;  fille  de  Philippe  Vol- 
caert, chevalier,  seigneur  de  Weldene,  mort  le  13  octobre  1668,  et  de 
Catherine  Nieulant,  morte  le  8  décembre  1691,  à  l'âge  de  80  ans.  De 
ce  mariage  sont  issus  : 

1°  Antoine  Alegambe,  né  le  12  janvier  1671,  mort  le  21  février  1673. 

2°  Marie-Bernardine  Alegambe,  née  le  30  janvier  1672,  morte  le  13  juillet 
1739.  Elle  avait  été  mariée,  le  1  février  1691,  à  Jacques-Anselme  de  Draeck, 
seigneur  van  der  Caemere  et  de  Ronsele,  dont  elle  a  eu  des  enfants. 

3°  Charles  Alegambe,  dont  l'article  suit. 

4°  Frédéric-Philippe  Alegambe,  seign1,  de  Mortagne,  né  le  25  août  1676, 
mort  le  23  avril  1715,  sans  alliance. 

Et  5°  Anne-Françoise  Alegambe  de  Beaumont,  née  le  7  février  1679, 
morte  le  4  janvier  1766,   à  l'âge  de  87  ans,  sans  avoir  été  mariée. 

"VÏI.  Charles  Alegambe,  né  le  27  mars  1674,  devint  baron  d'Auweghem  par  la 
donation  que  lui  en  fit  son  oncle  Antoine  Alegambe  en  1708.  Il  obtint 
la  confirmation  du  titre  de  baronnie  pour  Auweghem  et  le  droit  pour  lui 
et  sa  postérité  d'ajouter  à  ses  armes  un  écusson  de  l'empire,  en  cœur,  par 
lettres  de  l'impératrice-reine,  données  à  Vienne  le  26  juillet  1755,  enre- 
gistrées en  la  Chambre  héraldique  et  en  la  Chambre  des  Comptes  à 
>  Bruxelles,  les  3  et  4  septembre  de  la  même  année,  et  ce  tel  que  l'empe- 
reur Ferdinand  II  l'avait  accordé,  en  1628,  à  Ferdinand  Alegambe.  Ce 
Charles  Alegambe,  outre  la  terre  d'Auweghem,  possédait  les  seigneuries 
de  Basinghien,  Chisoing,  Mortagne,  Variseele,  Hulsbeke,  Rivisch,  du 
Hamel,  Beaumont,  Engelmarez,  la  Bourbière  et  Longueville.  Il  mourut 
le  21  janvier  1758,  âgé  de  84  ans,  ayant  épousé,  par  contrat  du  6  dé- 
cembre 1707,  Christine-Ernestine  Wouters,  dame  de  Volckeghem,  née 
le  18  octobre  1689,  morte  le  8  juillet  1750,  seconde  fille  de  Philippe- 
François  Wouters,  seigneur  de  Vinderhoute,  Meerendré,  Belcele,  Eecke 


w  

et  Volckeghem,  mort  le  10  mai  1708,  et  de  Marie-Isabelle  Van  Caloen, 
morte  le  0  août  1703.   De  ce  mariage  sont  nés  : 

1°  Charles-Guillaume  comte  d'Alegambe,  baron  d'Auweghem,  seigneur 
de  Businghien,  Cliisoing,  Mortagne,  Variseele,  Hulsbeke,  Rivisch,  du 
Hamel,  Kerchove,  Volckeghem,  ter  Walle,  Longueville,  Beaumont,  Engel- 
marez,  la  Bourbière,  Buxem,  Cauchevaque,  ten  Torre-t'Hermelghem,  ten 
t'Heurne,  Bouverie  et  Bruaen.  Il  naquit  le  6  août  1710,  et  fut  créé  comte 
de  son  nom,  par  lettres  patentes  de  l'impératrice-reine,  le  19  déc.  1764, 
enregistrées  les  22  et  27  février  1765.  Il  mourut  le  1  mars  1771,  âgé 
de  61  ans,  et  fut  enterré  dans  l'église  des  Carmes  déchaussés  de  Gand, 
où  l'on  voit  son  blason,  orné  de  seize  quartiers.  Il  avait  épousé  :  en 
premières  noces,  par  contrat  du  19  janvier  1739,  Marie-Anne-Thérèse 
Le  Poyvre,  sa  cousine-germaine,  née  à  Bruges  le  17  juillet  1719,  morte 
le  4  septembre  1749,  à  l'âge  de  30  ans,  fille  de  Guillaume  Le  Poyvre, 
né  en  1679,  capitaine  d'infanterie  dans  le  régiment  du  baron  de  Courières, 
mort  en  1736,  et  d'Isabelle-Thérèse  Wouters,  dame  de  Vinderhoute, 
Meerendré  et  Belcele,  morte  au  château  de  Vinderhoute  le  25  oct.  1756. 
—  Sa  seconde  femme  fut  Marie-Madeleine-Josèphe-Colette  Rodriguez  de 
Evora  y  Vega,  qu'il  épousa  par  contrat  du  14  janvier  1756,  et  qui 
mourut  le  28  avril  1764;  elle  était  fille  aînée  d'Emmanuel-Joseph 
Rodriguez  de  Evora  y  Vega,  marquis  de  Rodes,  baron  de  Berleghem, 
grand-pannetier  héréditaire  de  Flandres,  et  de  Marie-Josèphe-Thérèse 
de  JoiGNY  DE  Pamele.  Il  épousa  en  troisièmes  noces,  par  contrat  du 
12  octobre  1764,  Anne-Louise-Maximilienne-Josèphe  Van  der  Noot,  née 
le  10  janvier  1744,  fille  cadette  de  Philippe-Joseph-Louis  Van  der  Noot, 
comte  de  Duras,  baron  de  Thyne,  etc.,  maréchal  héréditaire  du  pays  de 
Liège  et  comté  de  Looz,  et  d'Honorine-Françoise-Antoinette,  baronne 
Van  Hamme,  dame  de  Wiltzele  et  de  Put.  Sa  dernière  épouse  eut  seule 
des  enfants,  savoir  :  a.  Charles-Marie-François-Joseph-Désiré-Colette  comte 
d'Alegambe,  baron  d'Auweghem,  fils  unique,  né  le  23  mai  1767; 
b.  Maximilienne-Antoinette-Anne-Françoise-Marie-Josèphe-Colette  Alegambe, 
fille  aînée,  née  le  14  décembre  1765;  et  c.  Justine-Marie-Anne-Thérèse- 
Josèphe-Colette  Alegambe,  seconde  fille,  née  le  23  juin  1770. 

2°  Marie-Anne-Charlotte  Alegambe,  née  le  21  novembre  1722,  fut 
mariée,  par  contrat  du  6  mai  1741,  à  Charles-Florent-Idesbalde  de 
Preud'homme  d'Hailly,  vicomte  de  Nieuport  et  d'Oomberghe,  baron  de 
Poucques,  chambellan  actuel  de  Leurs  Majestés  Impériales,  duquel  elle  a 
eu  plusieurs  enfants. 

Et  3°  Françoise-Josèphe  Alegambe,  née  le  30  janvier  1730,  mourut  de 
la  petite-vérole  le  6  décembre  1778.  Elle  avait  été  mariée,  par  contrat 
du    1   septembre    1747,   à   Hubert- François-Pierre   vicomte   de  Nieulant- 


—  23  — 

de  Pottelsberghe,  seigneur  de  Ruddervoorde,  Goudekeucken,  Noort- 
velde,  Gaverelles,  etc.,  chambellan  actuel  de  Leurs  Majestés  Impériales, 
grand-bailli  de  Gand  et  commissaire  de  S.  M.  au  renouvellement  du 
magistrat  de  Gand,  les  28  juin  1756,  3  avril  1759  et  15  septembre  1761, 
mort  à  Bruxelles  le  14  avril  1767.  Plusieurs  enfants  naquirent  de  ce 
mariage. 


Branche  de»  seigneurs  de  Vcrtbois. 

IV.  Jean  Alegambe,  second  fils  de  Quintin  et  de  Marie  de  le  Cambe  dite 
Ganthois,  devint  seigneur  de  Vertbois,  par  la  donation  que  lui  en  fit 
son  oncle,  Mathias  de  le  Cambe,  par  acte  du  16  août  1572.  Il  épousa, 
par  contrat  du  16  juin  1585,  Louise  Du  Bois,  née  le  25  juin  1560, 
laquelle  devint  sa  veuve  le  5  août  1616.  Elle  était  fille  aînée  de  Jean 
Du  Bois,  conseiller  et  procureur-général  au  Grand  Conseil  à  Malines, 
né  le  15  août  1528,  mort  à  Namur  le  31  octobre  1585  et  d'Anne  de  le 
Flye,  née  le  11  novembre  1537,  mariée  le  19  février  1555,  morte  en 
couches,  à  Malines,  le  6  novembre  1573.  De  ce  mariage  naquirent  dix 
enfants,  savoir  : 

1°  Jean-Charles  Alegambe,  né  à  Halle  le  1  juillet  1586,  mort  le 
7  avril  1587. 

2°  Hélène  Alegambe,  née  à  Bruxelles  le  21  octobre  1588,  mariée  à 
Bruxelles,  le  1  octobre  1620,  à  Don  Siméon-Jérôme  de  Aragon,  com- 
mandeur de  l'ordre  militaire  de  Calatrava  et  gouverneur  de  six  galères 
de  l'escadre  de  Sicile,  pour  le  service  du  roi  Philippe  III.  Ils  eurent 
cinq  enfants:  a.  Carlos  de  Aragon;  b.  Jeanne-Madeleine;  c.  Hélène; 
d.  Louise,  et  e.  Anne-Marie  de  Aragon,  qui  fut  femme  de  Charles- 
Robert  de  Namur,  seigneur  de  Bersée,  laquelle  testa  à  Bruxelles  le 
28  mars  1692,  et  mourut  peu  après,  le  31  mars  suivant. 

3°  Jean-Alonso  Alegambe,  né  à  Bruxelles  le  8  novembre  1589,  mort  le 
4  juin  1570. 

4°  Anne-Marie  Alegambe,  née  le  18  novembre  1590,  à  Bruxelles,  fut 
religieuse  au  couvent  de  Ste- Agnès  à  Gand,  où  elle  vivait  encore  le 
14  juillet  1645. 

5°  Philippe  Alegambe,  célèbre  jésuite,  docteur  en  théologie,  secrétaire 
du  général  de  sa  compagnie  pour  l'Allemagne,  puis  préfet  spirituel  de  la 
Maison  professe  à  Rome,  naquit  à  Bruxelles  le  22  janvier  1592,  et  mourut 
à  Rome,  d'hydropisie,  le  6  septembre  1652.  Il  a  augmenté  et  donné  la 
suite  de  la  bibliothèque  des  écrivains  de  sa  compagnie,  commencée  par 
Ribadeneira.  Cet  ouvrage  est  conduit  avec  beaucoup  d'exactitude. 


—  24  — 

6°  Jean  Alegambe,  seigneur  de  Vertbois,  chevalier  de  Tordre  militaire 
de  Calatrava,  né  à  Bruxelles  le  10  août  1594,  vivant  encore  en  1G20, 
mourut  sans  avoir  été  marié. 

7°  Louise  Alegambe,  née  à  Bruxelles  le  27  octobre  1596,  fut  religieuse 
au  couvent  de  Ste-Agnès  à  Gand,  en   1645. 

8°  Pierre  Alegambe,  né  à  Bruxelles  le  14  novembre  1597,  mourut  le 
3  novembre  1598. 

9°  Antoine  Alegambe,  né  à  Bruxelles  le  1  avril  1600,  dont  on  ignore 
la  destinée. 

Et  10°  Ferdinand  Alegambe,  né  à  Bruxelles  le  6  mars  1602,  chevalier 
de  Tordre  militaire  d'Alcantara,  capitaine  au  régiment  d'infanterie  walonne 
du  mestre-de-camp  Don  Guillermo  Verdugo,  -pour  le  service  d'Espagne, 
puis  capitaine  d'une  compagnie  de  300  hommes  de  pied,  au  service  de 
S.  M.  I.  en  Moravie  et  en  Bohème,  où  il  se  signala  en  diverses  occasions. 
Sa  valeur  le  rendit  considérable  auprès  de  l'empereur  Ferdinand  II,  qui, 
pour  récompenser  ses  services,  le  mit  au  rang  des  nobles  de  l'empire, 
et  lui  permit  de  placer  dans  ses  armes  un  écusson  d'or  à  une  aigle  à  deux 
tètes  de  sable,  par  diplôme  donné  à  Prague  le  12  avril  1628,  On  ignore 
s'il  fut  marié,  et  Ton  sait  seulement  qu'il  mourut  sans  laisser  de  postérité. 


Brandie  des  seigneurs  cTAutrcnlIes. 

IV.  Quintin  Alegambe,  seigneur  d'Antreulles,  quatrième  fils  de  Quintin  et  Marie 
de  le  Cambe  dite  Ganthois,  épousa  en  premières  noces,  par  contrat  du 
27  février  1580,  Marie  de  Pontrouart,  fille  de  Philippe  et  de  Gertrude 
de  le  Plancque,  et  en  secondes  noces,  Tan  1625,  Marie  de  Prêts, 
laquelle  mourut  sa  veuve  le  31  août  1653.  Les  enfants  nés  de  ces  deux 
femmes  suivent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Jacques  Alegambe,  seigneur  d'Antreulles  et  des  Agneaux,  mort  sans 
postérité. 

2°  Charlotte  Alegambe,  mariée  à  Don  Alonso  Ladron  de  Guevarra, 
mestre-de-camp  d'infanterie  et  gouverneur  d'Ostende,  dont  elle  eut  Don 
Juan  Ladron  de  Guevarra,  seigneur  d'Antreulles,  de  Pont-a-Marque, 
du  Moulin,  des  Agneaux,  de  Busselin,  de  la  Broyé  et  de  Marquette; 
capitaine  de  cavalerie  au  service  de  S.  M.  C;  mort  au  camp  devant 
Armentières  le  26  mai  1C>17,  sans  avoir  été  marié.  Il  a  eu  pour  héritier 
Don  Francisco  Ladron  de  Guevarra,  alfère  réformé  au  régiment  de 
Don  Gaspard  Boniface,  sou  plus  pioche  parent. 


—  25  — 

(Du  2d  Lit.) 

3°  Marie  Alegambe,  morte  fille. 

Et  4°  Quintin  Alegambe,  mort  peu  de  temps  après   son  père. 

Les  armes  d' Alegambe  sont  :  de  gueules  à  trois  croix  pâtées  d'argent,  et  au  centre 
de  Vécu  un  écusson  d'or  à  la  double  aigle  éployée  de  sable,  par  concession  des 
12  avril  1628  et  26  juillet  1755.  Pour  supports  :  deux  sauvages  de  carnation,  couverts 
et  couronnés  de  feuilles  de  lierre  de  sinople,  tenant  chacun  une  massue  posée  sur  l'épaule, 
aussi  par  concession  du  26  juillet  1755.  Pour  cimier  :  un  sauvage  naissant  de  car- 
nation, couvert  et  couronné  de  feuilles  de  lierre  de  sinople,  tenant  une  massue  posée 
sur  l'épaule  en  la  main  dextre,  et  une  rondache  d'argent  en  sa  senestre  (Fig.  29). 

(Nobil.,  p.  121,  26S;  suite  du  Suppl.,  p.  128,  13-4,  171;  vrai  SuppL,  p.  68;  nouv.  vrai  Suppl., 
p.  Si;  État  armoriai,  p.  2.) 


ALEP  Y. 

I.  Guillaume  Alepy,  né  à  Salins,  en  Franche-Comté,  fut  anobli  par  lettres  datées 

de  S^Laurent-le-Royal  du  22  mai  1592.  Il  mourut  l'année  suivante, 
ayant  épousé  Jeanne  dALONVAL,  dont  il  eut  trois  enfants,   savoir  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Louise  Alepy,  mariée  à  Gaspard  Coquelin  de  Salins. 

Et  3°  Étiennette  Alepy,  qui  fut  femme  de  Guyenet  Girardot. 

II.  Jean  Alepy,  épousa,  le  28  novembre    1574,    Philiberte    de   Vaux,   fille   de 

Gaspard  de  Vaux,  écuyer,  seigneur  de  Marnoz,  et  de  Claudine  de  Gilley, 
On  voit  par  son  testament,  publié  au  bailliage  de  Salins  le  13  août  1607, 
qu'il  eut  les  deux  fils  qui  suivent  : 

1°  Gaspard  suit. 

Et  2°  Philippe  Alepy,  lieutenant-colonel  dans  le  régiment  du  bailliage 
d'Aval. 

III.  Gaspard  Alepy,    épousa,    par    contrat    passé    au    château    de    Marnoz    le 

20  octobre  1613,  Hippolyte  de  Pontallier,  fille  de  Philibert  de  Pontallier  , 
seigneur  de  la  Mothe-de-Veillant.  François  de  Vaux,  seigneur  de  Marnoz 
et  Chasoy,  son  oncle,  lui  fit  une  donation  de  tous  ses  biens  en  faveur 
de  ce  mariage,  à  condition  qu'il  prendrait  son  nom  et  ses  armes,  et  qu'il 
les  transmettrait  à  ses  descendants.  Gaspard  Alepy  fut  convoqué, 
Fan  1625,  aux  Etats  du  comté  de  Bourgogne.  Son  testament,  publié  au 
bailliage  de  Salins  le  26  septembre  1635,  lui  donne  les  trois  fils  qui 
suivent  : 

Tome  I.  /, 


—  26  — 

1°  Joachim,  dont  l'article  suit. 

2°  Éléonor  de  Vaux,  dont  il  sera  parlé  après  la  postérité  de  Joachim. 
Et  3°  Pierre   de  Vaux    dit  Alepy,   qui   fut    chanoine  de  S^Anatole  de 
Salins. 

IV.  Joachim  de  Vaux  dit  Alepy,  écuyer,  seigneur  de  Marnoz,  Bran,  etc.,  épousa, 

par  contrat  du  12  juin  1646,  Jeanne  de  Buade,  fille  de  Henri  de  Buade, 
chevalier,  maître-d'hôtel  du  roi,  lieutenant  de  sa  vénerie,  et  d'Eustache 
de  Courcelles.  Elle  était  petite-nièce  d'Antoine  de  Buade,  seigneur  de 
Frontenac,  baron  de  Palluau,  chevalier  de  l'ordre  du  S*-Esprit,  capitaine 
des  châteaux  de  S'-Germain-en-Laye,  et  premier  maître-d'hôtel  du  roi. 
De  cette  alliance  naquirent  : 

1°  Joseph,  qui  suit. 

Et  2°  Jeanne-Françoise  de  Vaux  dite  Alepy,  mariée,  par  contrat  du 
17  mai  1672,  à  noble  Jean-Baptiste  Richard,  seigneur  de  Villers-Vaudey. 

V.  Joseph  de  Vaux  dit  Alepy,  écuyer,  seigneur  de  Marnoz,  Bran,  etc.,  épousa, 

le  10  juin  1676,  Anne-Désirée  Pourtier,  fille  de  Charles  et  de  Didière 
Mouret.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Jean-Baptiste  de  Vaux  dit  Alepy,  mort  sans  postérité  de  son  mariage 
avec  Marie-Armande-Josephine  de  Vallin. 

2°  Alexis  de  Vaux  dit  Alepy,  chanoine  de  S*- Anatole  de  Salins. 

3°  Charles  de  Vaux  dit  Alepy,  aussi  chanoine  de  Sl-Anatole  de  Salins. 

Et  4°  Madeleine-Gabrielle  de  Vaux  dite  Alepy,  mariée,  par  contrat 
du  31  janvier  1713,  à  Charles-François  Pillot,  écuyer,  seigneur  de 
Chenecey. 


IV.  Éléonor  de  Vaux  dit  Alepy,  écuyer,  second  fils  de  Gaspard  et  d'Hippolite 

de  Pontallier,  épousa,  le  13  septembre  1643,  Marguerite  de  Vers,  fille 
de  Pierre  Merceret  dit  de  Vers,  écuyer,  seigneur  de  Montmarlon,  et 
de  Catherine  Fauche  II  fut  convoqué  en  1656  et  en  1666  aux  Étajs  du 
comté  de  Bourgogne.  Ses  fils  furent  : 

1°  Joachim  de  Vaux  dit  Alepy,  chanoine  de  Sl-Anatole. 

Et  2°  Pierre-Hippolyte,  dont  l'article  suit. 

V.  Pierre-Hippolyte  de  Vaux  dit  Alepy,  écuyer,  seigneur  de  Paroy  et  de  Mont- 

marlon, épousa,  par  contrat  du  11  mai  1688,  Anne-Nicole-Françoise  de 
S1-Mauris,  fille  de  Claude-Antoine  de  S1-Mauris,  seigneur  de  Faletans  et 
M.ilanges,  et  d'Antoinette-Philippine  Jacquinot  de  Goux.  De  ce  mariage 
sont  issus  : 


—  27  — 

1°  Ferdinand-Éléonor  de  Vaux  dit  Alepy,  seigneur  de  Paroy  et  de 
Montmarlon,  mort  sans  alliance  en  1731. 

2°  Jeanne-Bernardine  de  Vaux  dite  Alepy,  mariée,  par  contrat  du 
20  août  1714,  à  Constant  de  Marenches,  écuyer,  seigneur  de  Chassey. 

Et  3°  Jeanne  de  Vaux  dite  Alepy,  mariée  à  François-Emmanuel  Colin. 

Armes  :  écartelé,  aux  1  et  4  d'argent  au  pin  de  simple,  chargé  de  fruits  de  pourpre, 
qui  est  Alepy;  aux  2  et  3  d'azur  à  trois  bonnets  d'Albanais  d'or,  qui  est  de  Vaux 
(Fig.  30  et  31). 

(Suite  du  Suppl.  au  Nob.  des  Pays-Bas,  1353-16U,  p.  55;  cl  Nob.  des  Pays-Bas,  p.  90.)] 


D'ALLARD. 

Louis  d'Allard,  seigneur  de  Neoules,  de  la  Batelière  et  de  Fongagou,  épousa, 
le  2  octobre  1720,  Catherine-Hyacinthe  de  Gantes,  morte  à  Neoules,  en  Provence, 
le  24  mai  1748.  Elle  était  fille  de  Michel  de  Gantés,  consul  de  la  ville  d'Aix, 
procureur  des  gens  des  trois  États  de  Provence,  etc.,  etc,  et  de  Jeanne-Hyacinthe 
Ignace  Hannedouche  (Voyez  Gantes).  De  ce  mariage  est  issu,  entre  autres  enfants  : 

Jean-François-Louis  d'Allard,  seigneur  de  Neoules,  conseiller  au  département 
d'Aix,  épousa  Dauphine  de  Bausset  de  Roquefort,  nièce  de  l'évêque  de  Beziers, 
et  fille  de  Michel-Jean-Baptiste  de  Bausset,  seigneur  de  Roquefort,  consul  de  la 
ville  d'Aix,  procureur  des  gens  des  trois  États  de  Provence  en  1736  en  1737,  et 
syndic  de  la  noblesse  en  1749,  1750,  1751,  et  de  Marie-Thérèse  Gantel-Guilton. 
Dont  postérité. 

{Suite  du  Suppl.  1650-1661,  p.  245). 


D'ALLENNES. 

Morlet  d'Allennes,  écuyer,  épousa  Marie  d'ÛNGNiES,  dont  les  armes  étaient  de 
sinople  à  la  fasce  d'hermines  (Fig.  32).  Leurs  enfants  furent  : 

1°  François,  dont  l'article  suit. 

2°  Philippe,  rapporté  après  la  postérité  de  son  frère. 

Et  3°  Isabeau  d'Allennes. 

François  d'Allennes,  seigneur  d'Allennes,  épousa  N du  Jardin,   qui   portait 

pour  armes  :  de  sable  à  la  croix  ancrée  d'or,  cantonnée  de  20  billettes  posées  en  sautoir 
de  même  (Fig.  33).  Ils  eurent  deux  enfants,  savoir  : 

1°  François  d'Allennes,  seigneur  du  château  de  Lannoy,  lequel  a  été  nommé 
le  château   d'Allennes,  à   cause  du   surnom  de  son  possesseur,  épousa  Catherine 


—  28  - 

Dijon,  dont  les  armes  étaient  :  d'argent  à  V aigle  éployée  de  sable,  becquée  et  membrée 
d'or,  chargée  sur  la  poitrine  d'un  écusson  de  sable  au  lion  et  à  la  bordure  engrëlée 
d'or  (Fig.  34).  De  cette  union  vinrent  : 

a.  Guillaume  d'Allennes,  écuyer,  épousa  Louise,  héritière  de  Douvrin,  laquelle 
portait  pour  armes  :  d'or  au  chef  de  gueules,  au  lion  d'argent  (Fig.  35). 

b.  Jeanne  d'Allennes  fut  mariée  à  Jean  de  Thielt,  dont  les  armes  étaient  :  d'or 
au  sautoir  engrélé  de  gueules,  en  chef  un  écusson  d'or  à  la  fasce  d'azur  (Fig.  36). 

c.  Louise  d'Allennes,  femme  de  Claude  de  Buissy,  qui  portait  :  d'or  au  chevron 
d'azur,  chargé  de  3  besants  du  premier  (Fig.  37). 

d.  Claudine  d'Allennes,  épouse  de  Charles  de  la  Haye.  Il  portait  :  d'argent  au 
chevron,  accompagné  de  3  merlettes  de  sable  (Fig.  38). 

Et  e.  Honorine  d'Allennes,  sœur  grise  à  Tournai.     - 

Et  2°  Jean  d'Allennes  dit  Morlet,  épousa  Jeanne  de  la  Tramerie,  dont  les 
armes  étaient  :  de  sable  au  chevron  accompagné  de  3  merlettes  d'or  (Fig.  39).  Ces 
époux  eurent  deux  filles  :  l'une  fut  mariée  au  seigneur  de  Dijon,  et  l'autre, 
Isabeau  d'Allennes  fut  femme  de  Charles  Sucquet  dit  Sapigny,  seigneur  de  Jamin, 
lequel  portait  :  de  gueules  à  la  croix  d'or  (Fig.  40). 

Philippe  d'Allennes,  fils  puîné  de  Morlet  et  de  Marie  d'ÛNGNiES,  mentionnés 
ci-devant,  épousa  Marie  Régnier,  dont  les  armes  étaient  :  d'argent  au  chevron  de 
gueules,  accompagné  de  3  tourteaux  d'azur  (Fig.  41).  Leurs  enfants  furent  : 

A.  Jean  d'Allennes,  mari  de  Catherine  de  Hollebecque,  qui  portait  de  gueules 
à  deux  bandes  d'argent  (Fig.  42).  Leur  fille  Marguerite  d'Allennes,  dame  de  Holle- 
becque, fut  mariée  à  Philippe  de  S4-Omer,  dont  les  armes  étaient  d'azur  à  la 
fasce  d'or  (Fig.  43). 

B.  Antoine  d'Allennes,  écuyer,  décédé  le  2  août  1527,  fut  enterré  à  Antoing. 
Il  avait  épousé  Marie  Defres,  par  laquelle  il  fut  père  de  Guillaume  d'Allennes, 
mari  d'Antoinette  d'Aix,  qui  portait  :  écartelé  d'or  et  de  sable  (Fig.  44). 

Et  C.  Baudouin  d'Allennes,  dit  Morlet,  époux  de  Marie  de  la  Barre,  dont  les 
armes  étaient  de  gueules  à  la  bande  de  vair  (Fig.  45).  Leur  fille  Jeanne  d'Allennes 
fut  alliée  à  Philippe  de  Tenremonde,  chevalier,  seigneur  de  Bassy,  qui  portait 
pour  armes  :  papelonné  d'or  et  de  sable  (Fig.  46). 

Les  armes  d'Allennes  sont  :  d'or  à  10  losanges  de  gueules  posées  3,  3,  3  et  \  (Fig.  47). 
(Fragm.  généal.,  vol.  III,  p.  2G2.) 


D'ALLERY. 

Voyez  Lannoy   (soigneurie). 


—  29  - 

DE   ALMIRON-CASTILLO. 

Don  Juan  de  Almiron-Castillo,   épousa  Dona  Anna  Curiel.  Dont  : 

Don  Gonzalo  de  Almiron-Castillo,   épousa  Dona  Francisca  de  Castillo.   Dont  : 

Don   Christoval   de   Almiron-Castillo,  condator  et   lieutenant  du   veedor-général 

des  armées  de  Flandres,  épousa  Dona  Maria  Suarez  de  Aedo.  De  ce  mariage  : 
Pierre-Barthélemi  de  Almiron-Castillo,  secrétaire  et  officiai  de  la  secrétairie  d'État 

et  de  guerre,  qni  obtint  des  supports  par  lettres  de  l'an  1678. 
Armes  :  écartelé;  aux  1  et  4  d'azur  à  treize  étoiles  d'or,  à  la  bordure  de  gueules 

chargée  de  huit  chaudières  d'or,  qui  est  de  Almiron;  aux  2  et  3  de  gueules  à  la  tour 

d'or,  portillée  d'azur,  parti  d'argent  à  l'arbre   de  simple,  le  fût  de  l'arbre  accolé  d'un 

serpent  d'argent,  qui  est  del  Castillo   (Fig.  48). 
(Nob.  des  P.-B.,  p.  498.) 


D'ALSACE. 

Voyez  de  Hennin. 


VAN  ALSTEIN. 

Cette  famille  fut  anoblie  le  17  janvier  1771  (Fig.  49), 

{Etat  armoriai,  p.  45.) 


VAN   ALTERE. 

Pierre  Van  Altère,  épousa  Marguerite  Van  Damme.  Dont  : 
Jean  Van  Altère,    ancien  échevin  de  la  ville  de  Bruges,  fut  anobli  par  lettres 
du  roi  Charles  II,  du  20  mai  1690. 

Armes  :  d'argent  à  la  fasce  de  gueules,  accompagnée  de  trois  têtes  et  cols  de  chevaux 
de  sable,  bridés  d'argent.  Cimier  :  une  tête  et  col  de  Vécu,  entre  un  vol  d'argent  et  de 
gueules  (Fig.  50). 

{Nob.  des  P.-B.,  p.  563;  le  nouveau  vrai  Suppl.,  p.  178.) 


-  30  — 

D  ALVERADO   Y   BRACAMONTE. 

Don  Fernando  d'Alverado  y  Bracaraonte,  châtelain  du  château  de  Frias,  en 
Castille,  épousa  Dona   Maria  de   Lerma.    De   ce  mariage  : 

Don  Georges  d'Alverado  y  Bracamonte,  premier  chambellan  du  duc  de  Frias, 
épousa  Dona  Catherine  de  Ayala.   Dont  : 

Don  Georges  d'Alverado  y  Bracamonte,  épousa  Dona  Maria  Sanchez-de  Puerta. 
Leur  fils  Jean  suit. 

Don  Juan  d'Alverado  y  Bracamonte,  épousa  Dona  Maria  de  Sarabia,  qui  le 
rendit  père  de  : 

Don  Antonio  d'Alverado  y  Bracamonte,  chevalier  de  l'Ordre  du  Christ,  seigneur 
de  Ponte  de  Mar,  maître-d'hôtel  du  roi  Philippe  III ,  époux  de  Dona  Isabelle 
de  Solorzano.   De  ce  mariage  : 

Don  Juan  d'Alverado  y  Bracamonte,  lieutenant-mestre-de-camp-général  des 
armées  du  Roi  Catholique  et  gouverneur  de  Tenremonde,  épousa  Charlotte  Hoff- 
mann-de   Ranshusen,  dont  il  eut  Georges  qui  suit  : 

Georges  d'Alverado  y  Bracamonte,  fut  gouverneur  du  fort  S1- Antoine,  près  de 
Douar.  Il  eut  de  sa  première  femme,  Catherine  de  Longin,  un  fils  nommé  Jean- 
Guillaume,  qui  suit  : 

Jean-Guillaume  d'Alverado  y  Bracamonte,  conseiller  et  receveur-général  des 
domaines  et  finances  des  Pays-Bas,  fut,  par  lettres  du  roi  Philippe  V,  en  date 
du  9  mars  1701,  honoré  du  titre  de  vicomte  pour  lui  et  ses  hoirs  mâles  et  femelles, 
avec  faculté  d'appliquer  ce  titre  et  le  nom  d'Alverado  à  une  de  ses  terres  en 
Brabant,  Melis,  Roost,  Wolputte,  Obberghem  ou  autres.  Il  épousa  Claire-Pétronille 
Rubens,  fille  d'Albert,  secrétaire  du  Conseil  privé  des  Pays-Bas,  et  de  Claire 
del  Monte.  De  cette  union  naquirent  les  quatre  enfants  qui  suivent  : 

1°  André-Joseph  d'Alverado  y  Bracamonte,  mort  sans  postérité. 

2°  Jean-Philippe  d'Alverado  y  Bracamonte,  décédé  sans  postérité. 

3°  Alexandre-Guillaume  d'Alverado  y  Bracamonte,  mort  également  sans  hoirs. 

Et  4°  Catherine-Josèphe  d'Alverado  y  Bracamonte,  mariée  à  Charles-Claude- 
François  de  Blondel,  écuyer,  seigneur  de  Lillers,  fils  de  Pierre,  chevalier,  baron 
d'Audenhove-Ste-Marie,  Michelbeke,  Rye,  Gore  et  Lillers,  conseiller  des  Conseils 
privé  et  de  l'amirauté,  mort  chef-président,  et  d'Anne-Isberge  de  Blondel,  dame 
de  Manchicourt.  De  ce  mariage  : 

Catherine  de  Blondel,  fille  unique,  dame  de  Lillers,  etc.,  mariée,  en  1725,  à 
Ferdinand-Philippe  baron  de  Boneem,  seigneur  de  Werve,  Horzeele  et  Meule- 
mackers,  sans  enfants. 

Armes  :  d'azur  à  cinq  fleurs-de-lis  d'or  posées  en  orle;  au  franc-quartier  d'argent 
a  quatre  fusées  mutées  d'azur;  Vécu  sommé  d'une  couronne  de  comte  et  supporté  de  deux 
lions  d'or,    armés   et  lampassés  de  gueules,   les    têtes  contournées  (Fig.   51). 

(Nob.,  p.  613;  vrai  Suppl.,  p.  199;   noua,  vrai  Suppl.,  p.   188.) 


31 


D'AMÉDOR. 


■ 

François  d'Amédor,  seigneur  de  Baudoncourt  et  de  Borey,  fut  honoré  du  titre 
de  chevalier  par  lettres  du  29  décembre  1619. 
(Nob.,  p.  176.) 


D'AMMAN. 

Pierre  dAmman,  épousa  Béatrix  de  Poucques,  dont  il  eut  : 

Gelloit  dAmman,  époux  de  Marie  Van  Artevelde.  De  ce  mariage  vint  : 

Simon  dAmman,  allié  à  Juthe  Bette,  fille  de  Gérolf,  et  de  Juthe  de  Vaerne- 
wyck.  Dont  : 

Mathieu  dAmman,  mort  échevin  de  Gand  en  1405,  époux  de  Catherine  de  Pape, 
fille  de  Gilles,  chevalier,  et  de  Catherine  Bonyn.  Leur  fils  Liévin  suit  : 

Liévin  d'Amman,  épousa  Elisabeth  Van  der  Moeren,  fille  de  Louis  et  de 
Catherine   Sersanders.   Dont  : 

Simon  dAmman,  époux  d'Elisabeth  de  Vaernewyck,  fille  de  Jean  et  de  Catherine 
de  Gruutere.  De  ce  mariage  naquit  : 

Jean  d'Amman,  qui  épousa  Jacquemine  de  Baenst,  fille  de  Roland,  chevalier, 
et  de  Catherine  d'UTENHOVE. 

Jean  d'Amman,  fils  des  époux  qui  précèdent,  s'allia  avec  Oncommera  de  la 
Kethulle,  et  en  eut  Jean,  qui  suit  : 

Jean  d'Amman,  seigneur  d'Oomberghen  et  Warnoise,  épousa  :  1°  Isabeau  de 
Baenst,  laquelle  mourut  sans  postérité,  fille  d'Antoine  et  de  Barbe  de  Waele, 
dame  d'Axpoele  et  Hansbeke;  2°  Jeanne  de  Waelbroeck,  fille  de  Jean,  seigneur 
de  Hauthage,  et  d'Elisabeth  Sblocx.  Du  second  mariage  sortirent  : 

1°  Ferdinand  d'Amman,  seigneur  d'Oomberghen,  qui  mourut  sans  postérité  en 
1602,  et  fut  enterré  à  Malderen. 

2°  Charles,  qui  suit  : 

3°  Isabeau  d'Amman,  décédée  en  1638,  et  enterrée  à  Malderen  avec  François 
le  Cocq,  seigneur  de  Wulverghem  et  Groenhoven,  mort  en  1602. 

Et  4°  Pétronille  d'Amman,  femme  de  Josse  de  Schietere,  seigneur  de  Malstaple; 
enterrés  tous  deux  à  Peteghem-lez-Deynze. 

Charles  d'Amman,  seigneur  d'Oomberghen,  épousa  Florence  de  Cambry,  dame 
de  Bus  et  Vlaine,  et  en  eut  Gaspard,  qui  suit  : 

Gaspard  d'Amman,  vicomte  d'Oomberghen,  épousa  Jeanne-Philippotte  Lanchals. 
De  cette  union  vinrent  : 

1°  Charles  d'Amman,  vicomte  d'Oomberghen,  né  en  1642,  époux  en  1713  de 
N princesse  de  Nassau. 


—  32  - 

Et  2°  Anne-Maximilienne  d'Amman,  morte  en  1717, ayant  été  mariée,  en   1G67, 
à  Marc-Antoine  de  Preudhomme,  baron  de  Poucques. 

Les  armes  d'Amman  sont  :  d'argent  à  la  tour  de  gueules,  la  porte  ouverte  et  hersée 
par  le  haut  de  sable  (Fig.  52). 

(Fragm.  génial.  Vol.  I,  p.  166.) 


AMONNET. 

Pierre  Amonnet,  né  à  Saumur,  capitale  du  Saumuroit,  seigneur  de  Hailly,  et 
surintendant  de  la  maison  du  comte  de  Boussu,  fut  anobli  par  lettres  du  roi 
Philippe  IV,  du  1  juillet  1652. 

Armes  :  d'azur  à  deux  panaches  d'argent  posés  en  sautoir,  cantonnés  de  4  étoiles  à 
6  rais  d'or.  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet 
et  de  ses  lambrequins  d'argent  et  d'azur,  et  au-dessus,  en  cimier,  une  étoile  à  6  rais 
d'or  (Fig.  53). 

(Nob.,  p.  321.) 


AMOR    DE    SORIA. 

Jean  Amor  de  Soria  obtint  de  l'empereur  Charles  VI  la  permission  de  se  qua- 
lifier baron,  et  d'appliquer  ce  titre  sur  telle  terre  que  bon  lui  semblerait,  par 
lettres  patentes  du  10  novembre  1728.  Ledit  Jean,  plus  tard  comte  d'Amor  de 
Soria,  obtint  acte  de  permission,  à  l'effet  de  transmettre  son  titre  de  baron  à 
Hilaire-Narcisse  Amor  de  Soria,  son  neveu,  par  lettres  patentes  du  1  août  1753, 
de  l'impératrice-reine. 

Armes  :  d'argent  à  un  pilier   de  gueules  posé  sur  une   terrasse  de  .sinople,  adextré 

de  3  cœurs,  2  et  \,  sénestré  d'un  lionceau  surmonté  d'une  croisette,   le  tout  de  gueules, 

le  pilier  accompagné  en  chef  de  2  étoiles   à  8   rais  de  même;    au   centre  de  Vécu,   en 

lettres  de  sable,  Amor  et  fide,  le  premier  mot    entre  les  3  cœurs,   les  deux  autres 

entre  le  lion  et  la  croisette  (Fig.  54).  L'écu  sommé  d'un  bonnet  ou  couronne  de  baron. 

{Nob.,  p.  72i;   vrai   Suppl.,   p.  2{{;   nouv.   vrai  Supp!.,  p.  237;  suite  du  Suppl.  1686-i762, 
p.  262;  État  ami.,  p.  2.) 


ANCHEMANT. 

I.  Nicolas  Anchemant,  originaire  de  Cuyseau,  bailliage  de  Châlons  en  Bourgogne, 
épousa  de  Saint-Amour,  laquelle  portait  d'mur  au  lion  d'or  (Fig.  55)- 


—  SS- 
II. Jacques  Anchemant,  fils  des  précédents,  fut  châtelain  de  Lille-sous-Montreal, 
où  il  bâtit  l'église  de  S^Georges,  dans  laquelle  on  voit  ses  armes  contre 
les  piliers;  il  fut  aussi  capitaine  et  châtelain,  par  lettres  du  prince 
d'Orange  du  20  avril  1420,  et  en  1419  par  ordonnance  de  Jean  de  Châlon, 
seigneur  dudit  Lille-Montréal,  où  il  donne  des  biens  et  des  privilèges. 
De  sa  femme,  dont  on  ignore  le  nom,  il  eut  un  fils,  nommé  Jean,  qui  suit. 

III.  Jean  Anchemant,   conseiller  du    duc  de    Bourgogne   et  bailli  de   Lille,   en 

Bresse,  en  1436,  1442  et  1464,  épousa  Hugonet  de  Saillant.  Dont  : 

IV.  Jean  Anchemant,  conseiller  du  duc  de  Bourgogne  et  lieutenant-général   du 

bailliage  de  Châlons,  allié    à   Péronette   d'Arbaleste,  laquelle  portait  de 
gueules  à  3  arbatètes  d'or  en  pal  (Fig.  56),   et  en  eut  deux  fils,   savoir  : 

1°  Jean  Anchemant,  abbé  de  Cîteaux. 

Et  2°  Pierre,  qui  suit. 

V.  Pierre    Anchemant  vint    s'établir    en    Flandres,    où    il    acquit   les    terres   de 

Marcke,  Blommeghem,  Visbrugghe,  etc.  Il  fut  créé  chevalier,  fait  secrétaire 
et  conseiller  de  l'empereur  Maximilien  et  du  roi  Philippe-le-Bel,  et  envoyé 
en  ambassade,  par  lettres  de  1501,  1504  et  autres,  en  France,  en  Angle- 
terre et  en  Savoie.  Il  mourut  à  Bourg,  en  Bresse,  le  26  mai  1508,  et 
y  gît  dans  l'église  de  Notre-Dame,  dans  la  chapelle  de  S1- Pierre.  Il  avait 
épousé,  le  27  février  1490,  Madeleine  Van  den  Steene,  laquelle  gît  en 
la  chapelle  du  S^Sacrement,  dans  l'église  de  Notre-Dame  à  Bruges,  où 
ils  donnèrent  une  belle  vitre. 

VI.  Nicolas    Anchemant,  fils    des    époux   qui    précèdent,  seigneur    de    Marcke, 

Blommeghem  et  Visbrugghe,  mourut  en  1570,  ayant  épousé,  le  8  août  1522, 
Elisabeth  Spronck,  dont  les  armes  étaient  :  d'azur  au  lévrier  rampant 
d'argent,  accolé  de  gueules  (Fig.  57).  Elle  était  fille  héritière  de  Henri  et 
de  Marie  Schelliers,  nobles  de  Zélande.  Ils  gîsent  aux  Chartreuses  à 
Bruges.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Henri  suit. 

2°  Corneille,  rapporté  après  la  postérité  de  son  frère  Henri. 

3°  Pierre,  rapporté  après  la  postérité  de  son  frère  Corneille  (i). 

4°  Nicolas. 

Et  5°  N Anchemant,  laquelle  fut  mariée   à   Gérard  Van   Volden, 

fils  de  Herman  et  de  Barbe  Van  der  Strepen. 


(I)  Le  tome  V  des  Fragments  généalogiques  a  omis  cet  article. 
Tome  I. 


—  34  — 

VII.  Henri  Anchemant,  seigneur  de  Marcke,  Blommeghem,  Visbrugghe,  bourg- 
mestre de  la  ville  de  Bruges,  mourut  le  6  mars  1586  et  fut  inhumé 
dans  l'église  de  Notre-Dame  à  Bruges.  Il  avait  épousé  Catherine 
Winckelman,  fille  de  René  et  de  Catherine  Hagelincx.  De  ce  mariage 
vinrent  : 

1°  René,  qui  suit. 

2°  Marie  Anchemant,  morte  en  1594,  ayant  été  femme,  en  premières 
noces,  de  Corneille  de  Gras,  seigneur  de  Buggenhout,  et,  en  secondes 
noces,  de  Jean  Pardo,  seigneur  de  Fremicourt,  bourgmestre  de  Bruges 
en  1584,  1585,  1588,  1589,  1591  et  1592,  mort  le  4  septembre  1598,  et 
enterré  en  l'église  de  S*-Donas. 

3°  Alphonse  Anchemant,  seigneur  de  Van  der  Becke,  gentilhomme  du 
prince  d'Aremberg,  mort  le  25  août  1625,  gît  en  l'église  de  Notre-Dame 
à  Bruges.  Il  avait  épousé  Anne  de  la  Motte,  dame  de  Beverkerre, 
en  1612,  fille  de  Charles,  seigneur  d'Ingoighem.  Dont  : 

Marie- Anne  Anchemant,  dame  de  Terbeke  et  Bever-Beverkerre,  morte 
le  17  décembre  1661,  avait  été  mariée,  en  premières  noces,  à  François 
Triest,  capitaine  d'infanterie,  puis  de  cuirassiers  au  service  de  S.  M.  C, 
tué  dans  mie  rencontre  contre  les  Français,  au  Boulonnais,  en  mai  1645, 
et,  en  secondes  noces,  à  Charles  Vilters,  fils  de  Marcel. 

4°  Anne  Anchemant,  morte  le  24  avril  1622,  avait  été  femme  de  Jean 
Parmentier,  chevalier,  seigneur  de  Straeten,  bourgmestre  de  Bruges, 
qu'on  croit  être  mort  en  1648.  De  ce  mariage  vinrent  : 

A.  Catherine  Parmentier,  mariée  à  Louis  d'ANTHiN,  capitaine  au  service 
de  S.  M.  C.  dont  voici  les  quartiers,  savoir  :  1°  d'Antyn,  2°  Curieul, 
3°  Villegas  et  4°  Grispère;  1°  Parmentier,  2°  Pollet,  3°  Anchemant  et 
4°    Winckelman. 

Et  B.  Anne  Parmentier,  alliée  à  Antoine  de  la  Motte,  seigneur  d'In- 
goighem. 

Et  5°  Henri  Anchemant,  rapporté  après  la  postérité  de  son  frère  René. 

VIII.  René  Anchemant,  seigneur  de  Marcke,  Blommeghem,  Visbrugghe,  etc., 
mourut  le  22  juillet  1589,  ayant  épousé  Madeleine  Boodt,  fille  de  Josse 
et  de  Jossine  Vendevil.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Corneille,  qui  suit  : 

2°  Marie  Anchemant,  qui  fut  femme  de  Jean  le  Poyvre,  seigneur 
d'Émaus,  capitaine,  mort  devant  Wesel  le  3  novembre  1614,  et  enterré 
à  Rhinberg. 

Et  3°  Jeanne  Anchemant,  qui  fut  mariée  à  Énée  ou  ^Enéas  de  Mari- 
voorde,  fils  de  Charles,  bourgmestre  du  Franc,  et  de  Catherine  Van  den 
Berghe,  dite  Praet,  fille  d'Antoine.   De  ce  mariage  vint  : 


—  35  — 

Jeanne  de  Marivoorde,  fille  unique,  alliée  à  Jean  de  Croesere,  che- 
valier, seigneur  d'Ennebrouck,  Audenthun,  etc. 

Corneille  Anchemant,  seigneur  de  Marcke,  Blommeghem,  Visbrugghe,  etc., 
mourut  en  1617  et  fut  inhumé  à  Saint-Nicolas  à  Gand.  Il  avait  épousé 
Marguerite  de  Cornhuse,  fille  de  Guillaume,  chevalier,  président  du 
Conseil  en  Flandres,  et  d'Adrienne  de  Couwerborg.  Dont  : 

X.  Guillaume  Anchemant,  seigneur  de  Marcke,  de  Blommeghem,  Visbrugghe,  etc., 
capitaine  d'infanterie  pour  l'empereur,  puis  pour  le  roi  d'Espagne.  Il  fut 
créé  chevalier  et  mourut  le  23  février  1644,  ayant  épousé  en  1635, 
Machtilde  Delrio,  fille  d'Antoine,  seigneur  de  Denterghem,  etc.,  et 
d'Adrienne  de  Wyckhuuse,  laquelle  mourut  le  15  avril  1664.  Leurs  enfants 
furent  : 

1°  Adrien,  qui  suit. 

2°  Antoine. 

Et  3°  Philippe  Anchemant. 

Adrien  Anchemant,  chevalier,  seigneur  de  Marcke,  Blommeghem,  Visbrugghe, 
Papenburgh,  Leerberghe,  Pratere,  etc.,  mort  le  14  octobre  1718,  étant 
veuf,  depuis  le  3  octobre  1702,  d'Adrienne-Natalia  de  Gruutere,  avec 
laquelle  il  gît  aux  Augustins  à  Bruges.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Emmanuel  Anchemant,  seigneur  de  Marcke,  Blommeghem,  etc., 
échevin  et  bourgmestre  du  Franc,   mort    sans    alliance  le  15  août  1720; 

2°  Augustin  Anchemant,  seigneur  de  Marcke,  etc.,  décédé  le  17  novem- 
bre 1721,  sans  avoir  été  marié. 

Et  3°  Jeanne-Marie  Anchemant,  dame  de  Marcke,  Blommeghem,  Vis- 
brugghe, Papenburgh,  Leerberghe,  Pratere,  etc.,  morte  sans  alliance  le 
13  décembre  1739.  Elle  gît  avec  ses  deux  frères  aux  Augustins  à  Bruges, 
sous  un  beau  mausolée,  contenant  les  quartiers  suivants  :  Anchemant,  de 
Boot,  Cornhuse,  Couwenborg,  Delrio,  Ayala,  Wyckhuuse,  de  Brune;  et  Gruutere, 
Quickelberghe,  Hembise,   Kethulle,  Kerckhove,   VEspinoy,  Heurne,  de  Moor. 


Postérité  de  Henri  Anchemant,  fils  cadet  de  Henri  et  de  Catherine 

Winckelman. 

VIII*  Henri  Anchemant,  seigneur  de  Ponsele,  fut  capitaine,  puis  bourgmestre 
de  Bruges,  brisa  ses  armes  d'une  bordure  d'or,  ainsi  que  ses  enfants. 
Il  mourut  le  7  avril  1643,  ayant  épousé  Marguerite  Budsin,  laquelle  lui 


—  36  — 

survécu  jusqu'au  15  juin  1661.  Cette  dame  était  fille  de  Jacques  Budsin 
et  d'Adrienne  Reyngodt.  De  cette  union  naquirent  neuf  enfants,  savoir  : 

1°  Henri  Anchemant,  seigneur  de  Ponsele,  capitaine  d'infanterie  wallonne 
pour  le  service  de  S.  M.  C.  et  bourgmestre  de  Bruges  en  1657,  1660  et 
1661.  Il  mourut  en  1669  sans  enfants  d'Anne  de  Grafs,  son  épouse,  fille 
de  Roland,  chevalier,  seigneur  de  Nokeren,  et  de  Françoise  de  la  Vichte. 

2°  Jacques;  son  article  suit. 

3°  Jean-Herman  Anchemant,  chanoine  gradué  noble  de  S^Donas  à 
Bruges,  mort  en  1705. 

4°  François  Anchemant,  rapporté  après  la  postérité  de  son  frère  Jacques. 

5°  Claude,  pensionnaire  de  la  ville  de  Bruges,  mort  sans  alliance. 

6°  Gérardine,  femme,  en  premières  noces,  de  Frédéric  Nieulant,  fils 
d'Anselme,  conseiller  en  Flandres,  et  de  Marie  Wyts,  sans  postérité,  et 
en  secondes  noces,  de  Martin  Van  Sassen,  aussi  sans  postérité. 

7°  Adrienne,  religieuse  à  la  Biloque  à  Gand. 

8°  Marie,  morte  enfant. 

Et  9°  Antoinette   Anchemant,  mariée,   en   premières  noces,  à   de 

Mesières,  et  en  secondes  noces,  à  Pierre  Van  Lille. 

IX.  Jacques  Anchemant,   lieutenant   d'une   compagnie   d'infanterie,   puis  bourg- 

mestre du  Franc,  mourut  en  1693,  étant  veuf  depuis  1680  de  Claire- 
Hélène  Van  Caloen.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Philippe-Prosper  Anchemant,  mort  en  célibat. 

2°  Pierre,  aussi  mort  sans  alliance  en  1712.  , 

3°  Ignace,  mort  chanoine  gradué  noble  de  S*-Donas  en  1730. 

4°  Jacques  Anchemant,  mort  en  1728,  sans  enfants  de  Catherine  de  la 
Villette,  son  épouse. 

5°  François- Antoine  suit. 

Et  6°  Frédéric  Anchemant. 

X.  François-Antoine   Anchemant,  mort   en    1722,   avait   épousé   Anne-Pétronille 

de  la  Folie,  dame  de  Housoyes,  morte  en  1735.  Huit  enfants  naquirent 
de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Albertine  Anchemant,  mourut  jeune. 

2°  Marie-Anne,  mourut  aussi  jeune. 

3°  Pierre  Patrice,  mourut  en  1707. 

4°  Barthélémi,  mourut  en  1711. 

5°  Pierre-Ignace  suit. 

6°  François-Ignace  Anchemant,  mourut  étant  archidiacre  d'Ypres  en  1761 . 

7°  Anne-Josèphe-Monique  Anchemant,  fut  mariée  à  Antoine  de  Crom- 
brugghe,  seigneur  de  Hallin.  Dont  : 


—  37  — 

A.  Anne-Pétronille  de  Crombrugghe,  alliée,  le  26  avril  1763,  à  Bruno 
de  Schynckele,  seigneur  de  Ronshove. 

B.  François  de  Crombrugghe. 

Et  C.  Marie- Anne- Victoire  de  Crombrugghe. 
Et  8°  Marie-Anne-Victoire  Anchemant. 

XI*  Pierre-Ignace  Anchemant,  premier  échevin  de  la  ville  de  Bruges,  mort 
en  1759,  avait  épousé  Anne-Françoise  Anchemant,  fille  de  Pierre-Robert 
et  d'Isabelle  Van  Volden.  De  ce  mariage  vint  : 

Marie-Anne-Constance  Anchemant,  fille  unique,  mariée,  le  19  mars  1763, 
à  Thomas  de  Schietere,  seigneur  de  Lophem,  fils  de  Philippe-Charles, 
seigneur  de  Maelstaple,  etc.,  écoutête  de  Bruges,  et  de  Marie-Alexandrine 
Fraula. 


Postérité  de  François)  Anchemant,  quatrième  fils  de  Henri  et  de 

Marguerite  Bndsin. 

IX.  François   Anchemant,  fut  capitaine  d'infanterie,   et   épousa  Marie  Van  der 

Woestyne,  dont  il  eut  : 

1°  Nicolas  Anchemant,  mort  en  1723,  chanoine  gradué  noble  de  Saint- 
Donas. 

2°  François  Anchemant,  mort  en  1701,  sans  enfants  de  Claudine 
Foucavet,   son  épouse. 

3°  Pierre-Robert  suit. 

Et  4°  Jean  Anchemant,  mort  sans  alliance. 

X.  Pierre-Robert    Anchemant,    mourut    en    1720,    ayant    épousé    Isabelle    Van 

Volden,  laquelle  mourut  en  1727.  De  ce  mariage  vinrent  quatre  enfants, 
savoir  : 

1°  Thérèse  Anchemant,  femme  d'Ignace  d'Hooghe,  seigneur  de  la 
Gamotrie.   Dont  : 

A.  Thérèse  d'Hooghe,  alliée  en  1762  à  Félix,  dit  le  chevalier  de 
Gayaffa  ou  Cajaffa,  conseiller  de  la  ville  de  Bruges  depuis  1753 
jusqu'en  1760,  fils  de  Louis,  aliis  d'Ignace,  marquis  de  Cajaffa,  et  de 
Thérèse-Caroline  de  Tollenaere. 

B.  Ignace  d'Hooghe. 

C.  Jean-Baptiste  d'Hooghe. 

Et  D.  Jean-Antoine  d'Hooghe. 

2°  Marie  Anchemant,  femme  de  Charles  Van  der  Beke.  De  cette  union . 
vint  : 


—  38  — 

a.  Thérèse  Van  der  Beke,  mariée  en  1762  à  Jacques  Winckelman. 

b.  Marie  Van  der  Beke,  épouse  de  François  Winckelman. 

c.  Anne  Van  der  Beke. 

d.  Josèphe  Van  der  Beke. 

e.  Isabelle  Van  der  Beke. 
Et  f.  Charles  Van  der  Beke. 

3°  Anne-Françoise  Anchemant,  alliée  à  Pierre-Ignace  Anchemant, 
échevin  de  Bruges,  mort  en  1759,  fils  de  François-Antoine,  et  d'Anne- 
Pétronille  de  la  Folie,  dame  de  Housoyes,  rapporté  ci-devant  au  degré  XI. 

Et  4°  Isabelle  Anchemant,  morte  sans  alliance. 


Postérité  de  Corneille  Anchemant,  second  fils  de  Nicolas,  seigneur  de 

Itlarcke,  et  d'Elisabeth  Spronck. 

VII.  Corneille  Anchemant,  seigneur  de  Werve,   mourut  le  28  février  1568   et 

gît  dans  l'église  de  S*- Jacques  à  Bruges.  Il  avait  épousé  Marie  Dominicle, 
fille  de  Pierre  et  de  Madeleine  de  Beaufremez,  laquelle  mourut  le 
13  avril  1606.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Corneille,  qui  suit. 

2°  Marie  Anchemant,  femme  de  François  Naus,  fils  de  François,  bourg- 
mestre et  échevin  du  Franc. 

Et  3°  Antoinette  Anchemant,  fille  dévote,  morte  le  28  septembre  1644, 
et  enterrée  dans  l'église  de  Notre-Dame  à  Bruges. 

VIII.  Corneille  Anchemant,  seigneur  de  Werve,  bourgmestre  du  Franc,  mort 
le  5  mars  1614,  avait  épousé  Anne  de  Costere,  fille  unique  de  Jacques, 
commis  des  impôts  de  la  Flandre  au  quartier  du  Franc,  morte  le 
25  janvier  1632  et  inhumée  aux  Dominicains  à  Bruges.  De  ce  mariage 
vinrent  : 

1°  Jacques  Anchemant,  seigneur  de  Werve,  bourgmestre  de  Bruges, 
mort  le  23  août  1661,  ayant  épousé  Catherine  Winckelman,  morte  le 
6  décembre  1657  et  enterrée  avec  son  époux  aux  Dominicains  à  Bruges, 
fille  de  Jacques  et  de   Perinne  Spronckholf.   Leurs   enfants  furent  : 

A.  Jeanne-Marie  Anchemant,  dame  de  Werve,  morte  le  14  juin  1678. 
ayant  été  mariée  à  Jean-Philippe  de  Boneem,  chevalier,  seigneur  de 
Beverencourt,  bourgmestre  de  Bruges. 

B.  Jacques  Anchemant,  mort  sans  postérité  en  1631. 

C.  Isabelle,  morte  en  1651. 

D.  Ferdinand,  mort  le  25  décembre  1655. 

E.  Catherine,  morte  le  29  octobre  1661. 


—  39  — 

Et  F.  Pierre -Alexandre  Anchemant,  seigneur  de  Werve. 

2°  Ferdinand,  dont  l'article  suit. 

3°  Anne  Anchemant,  femme  de  Jacques  de  Marivoorde,  fils  de  Jacques 
et  de  Marie  Van  Hecke. 

4°  Marie,  fille  dévote,   morte  le  4  octobre  1639. 

5°  Barbe,  fille  dévote,  morte  le  11  mars  1648. 

Et  6°  Corneille  Anchemant,  capitaine  de  cuirassiers,  puis  lieutenant- 
colonel,  mort  à  Prague  le  28  juillet  1648,  ayant  épousé  Susanne  Toxin. 
De  cette  union  naquirent  : 

a.  Marie-Éléonore-Constance  Anchemant,  morte  à  Prague  le  20  février 
1662,  fut  inhumée  aux  Dominicains. 

b.  Jacques-Corneille  Anchemant,  capitaine  de  chevaux,  puis  gouverneur 
du  château  et  de  la  ville  de  "Wisch,  en  Moraivie. 

Et  c.   Bernard  Anchemant,  qui  fut  page  de  l'empereur  Ferdinand. 

.  Ferdinand  Anchemant,  épousa  :  1°  Marie  Van  Volden,  fille  de  Gérard;  et 
2°  Isabelle  le  Poyvre,  morte  le  24  août  1653,  fille  de  Juste,  seigneur 
de  Housoyes,  et  de  Jeanne  Bette.  Ses  enfants  furent  : 

(Du  1er  Lit.) 
1°  Marie-Anne  Anchemant. 

(Du  2d  Lit.) 

2°  Anne-Marie    Anchemant,    alliée,    en  premières  noces,  à    della 

Faille,  fils  de  Jean-Baptiste,  président    du  Conseil  en   Flandres;  et,  en 
secondes  noces,  à  Jean-Charles  Ballet,  seigneur  de  Schilde. 

3°  Jean- Jacques. 

4°  Josse-Antoine. 

5°  Marie-Louise. 

6°  Roland-François. 

7°  Pierre-Ferdinand. 

8°  Ignace-Maximilien. 

9°  Catherine- Jacques. 

Et  10°  Florent-Michel  Anchemant. 
(Fragm.  généal.,  t.  V,  p.  57,  d'après  des  titres  authentiques.) 


D'ANDELOT. 

Jean-Baptiste  d'Andelot,  gentilhomme  francomtois,  fut  créé  chevalier  par  lettres 
patentes  du  10  octobre   1591.  Il  portait  pour  armes  :  échiqueté  d'argent  et  d'azur, 
au  lion  de  gueules,  armé,  lampassé  et  couronné  d'or,   brochant  sur  le  tout  (Fig.  58). 
(Nob.,  p.  89.) 


40 


D  AWDELOT. 


Jean  d'Andelot,  épousa  Jeanne  de  Fitigny,  dont  il  eut  Louis  d'Andelot,  seigneur 
de  Pressia,  qui  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  1  janvier  1468.  Cette  famille 
portait  de  gueules  à  la  fleur-de-lis  d'or  (Fig.  59). 

(Nob.,  p.  9.) 


D'ANGICOURT. 

Claude  d'Angicourt,  lieutenant-gouverneur  de  Gray,  en  Franche-Comté,  fut  créé 
chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  II,  données  à  Lisbonne  le  31  mars  1582. 

(Nob.,  p.  67.) 


ANDREA. 

Jérôme  Andréa,  né  à  Lille,  fut  anobli  par  lettres  du  12  mars  1611,  enregistrées 
en  la  Chambre  des  Comptes  à  Lille. 
Armes  :  d'azur  au  lévrier  courant  d'argent,  accolé  de  gueules,  garni  d'or  (Fig.  60). 
(Nob.  des  Pays-Bas,  p.  152.) 


ANDREA   D'ENNERSHAUSEN. 

Pierre  Andreœ,  né  au  pays  du  Luxembourg,  fut  anobli  avec  pouvoir  de  porter 
le  nom  d'Andrese  conjointement  avec  celui  d'Ennershausen,  par  lettres  du  5  août  1739. 

Armes  :  d'argent  à  deux  bâtons  d'épine,  écôtés  et  alésés  de  gueules,  passés  en  sautoir, 
accompagnés  de  4  étoiles  à  6  rais  d'azur,  1  en  chef,  2  aux  flancs  et  1  en  pointe 
(Fig.  61). 

(Nob.  des  Pays-Bas,  p.  792.) 


DE   ANGELIS. 

Guillaume  de  Angelis,  échevin  de  Louvain  en  1593,  1598  et  1599,  bourgmestre 
en  1600,  fut  armé  chevalier  par  l'archiduc  Albert  le  25  novembre  1599. 

Armes  :  de  simple  à  3  pals  d'azur;  chaque  pal  chargé  de  4  vairs  renversés  d'argent; 
au  chef  d'or  (Fig.  62). 

(Nob.  des  Pays-Bas,  p.  116.) 


-  41  — 


ANNE. 


Une  famille  de  ce  nom  fut  anoblie  en'  les  personnes  de  Joseph-Adrien  Anne, 
ancien  échevin  de  la  ville  de  Termonde,  et  Charles-Lambert  Anne,  greffier  de 
la  même  ville,  frères,  par  lettres  du  25  juillet  1750. 

Armes  :  d'or  à  une  roue  ouverte  de  sable  de  dix  rais;  coupé  de  sinople.  Sommé  d'un 
casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  assorti  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'or, 
de  sable  et  de  sinople,  et  au-dessus,  pour  cimier,  une  tête  et  col  de  cheval  d'argent  (Fig.  63). 

(.St«7e   du  Snppl ,   1686-1762,  p.  249;  vrai  Suppl.,   p.  210;   nouv.  vrai  Suppl.,    p.   200;   État 
armor.,  p.  2) 


ANNEZ. 

Pierre-François  Annez,  seigneur  de  Zillebeke,  Raeseghem,  Masseme,  etc.,  fut 
anobli  avec  pouvoir  d'ajouter  au  nom  Annez  la  particule  de,  par  diplôme  de 
l'empereur  Charles  VI  du  16  mars  1714,  enregistré  dans  la  matricule  de  l'empire. 
Par  lettres  du  29  février  1736,  il  obtint  confirmation  de  noblesse  avec  rétroaction 
au  16  mars  1714.  Il  épousa  N...„  dont  il  eut  : 

1°  Pierre-Guillaume,  qui  suit. 

2°  Jacques-Georges  Annez,  lieutenant  d'infanterie  au  service  de  S.  M.  C,  brisa 
ses  armes  d'une  bordure  de  gueules,  chargée  de  10  rocs  d'or.  Il  eut  pour  femme 
Françoise-Caroline  Ulloa  de  Toboada-y-Landas,  morte  le  ..  mai  1753.  Leur  fils 
Jean-François  Annez  épousa,  le  14  août  1758,  Anne-Claire  Fruitiers,  fille  du 
cabaretier  de  la  Fontaine  à  Melcele,  pour  légitimer  les  enfants  qu'il  avait  eus 
d'elle,  et  mourut  le  16  du  même  mois,  de  mort  subite.  Ils  eurent  aussi  quatre 
filles,  savoir:  a.  Marie-Thérèse  Annez,  alliée  à  son  cousin  Jean-Joseph  Annez; 
b.  Jeanne  Annez,  épouse  de  Pierre  Boclin;  c.  Marie-Françoise-Josèphe  Annez, 
dont  on  ignore  l'alliance;  et  d.  Françoise  Annez,  femme  de  Louis-Balthazar  de 
Cattelas. 

3°  François  Annez,  épousa  Marie-Isabelle  Snoeck,  dame  de  Welle,  fille  d'An- 
toine, laquelle  se  remaria  à  Jean-Ambroise  Bernaerds,  seigneur  de  Boeninghen, 
dont  elle  n'eut  pas  d'enfants.  —  Elle  eut  de  son  premier  mari  trois  filles,  dont 
l'une  épousa  Philippe  -  Ignace  van  Landeghem,  seigneur  de  Durmont;  l'autre 
Augustin  van  Goethem,  secrétaire  du  Grand  Conseil,  et  la  troisième  fut  mariée 
à  N....  Nys,   licencié  ès-lois,  mort  le  23  avril  1756,  dont  six  filles. 

Et  4°  Charles-Josse  Annez,  épousa  N....  Mesdach,  sa  servante,  morte  en  1759, 
et  en  eut  Jean-Joseph  Annez,  bailli  de  Beveren  en  1757,  allié  à  sa  cousine  Marie- 
Thérèse  Annez,  sans  postérité. 

Pierre-Guillaume  Annez,  seigneur  de  Zillebeke  et  de  Raeseghem,  fils  de  Pierre- 
François  ci-devant,  épousa  Marie-Thérèse  van  Goethem,  fille  de  Théodore,  avocat, 
Tome  I.  G 


—  42  — 

et  d'Isabelle  Varendonck.  De  ce  mariage  naquirent  quatre  fils  et  deux  filles, 
parmi  lesquels  : 

1°  Marie-Thérèse  Annez,  alliée  à  Michel  Dullaert,  avocat  au  Conseil  de  Flan- 
dres et  greffier  de  Beveren. 

2°  Amelberge-Thérèse  Annez,  mariée  avec  Alexandre-Jean-Emmanuel  van  Goe- 
them,  pensionnaire  du  pays  de  Waes. 

Et  3°  Jacques-Jean  Annez,  seigneur  du  vicomte  de  Zillebeke,  Raeseghem  et 
Masseme,  après  la  mort  de  ses  frères.  Il  épousa,  le  1  mars  1766,  N....  van  Bogaert. 

Armes  :  d'azur  à  la  fasce  d'or,  accompagnée  de"  3  oiseaux  volants  en  bande  de  même, 

2  en  chef,  1  en  pointe.  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé,  liseré  et  couronné  d'or, 

et  au-dessus,  en  cimier,  un  cygne  naissant,  essorant  d'argent  et  becqué  de  gueules  (Fig.  64). 

(Nob.,  p.  640  et  773;  vrai  Suppl.,  p.  210;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  199;  Frag.  généal.,   t.  IV,  p.  1S8.) 


ANSEAU. 

Jean-Baptiste  et   Michel    Anseau,  frères,   natifs  de    Mons,  en    Hainaut,  furent 
anoblis  par  lettres  du  11   février  1630,   enregistrées  à  Lille. 
(Nob.  des  Pays-Bas,  p.  240.) 


ANSEAU. 

Une  famille  de  ce  nom  porte  pour  armes  :  d'azur  à  la  fasce  d'argent,  accompagnée 
en  chef  d'une  gerbe  d'or,  et  en  pointe  d'une  quintefeuille  de  même  (Fig.  65). 

{Vrai  Suppl.,  p.  109;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  86;  Mélung.  de  Généal.  et  de  Chronol.,  p.  78.) 


ANSILLON. 

François  Ansillon,  seigneur  de  la  franchise  de  Wavre,  ancien  bourgmestre  des 
nations  de  la  ville  de  Bruxelles,  fut  anobli  et  créé  chevalier  du  S^Empire,  lui 
et  tous  ses  descendants  mâles,  avec  pouvoir  d'ajouter  à  leurs  armes  une  couronne 
d'or,  au  lieu  de  bourlet,  par  diplôme  de  l'empereur  Charles  VI,  du  13  octobre  1720, 
enregistré  dans  la  matricule  de  l'empire. 

Armes  :  de  gueules  à  trois  cerfs  d'argent,  2  et  1;  au  chef  d'or  chargé  de  3  étoiles 
à  6  rais  d'azur,  couronné  d'or,  au  lieu  de  bourlet;  lambrequins,  à  droite  d'argent  et  de 
gueules,  à  sénestre  d'or  et  d'azur.  Cimier  :  un  besant  d'or,  chargé  d'une  étoile  de  Vécu 
entre  un  vol  adossé  par  ses  ailerons  d'argent  et  de  gueules  (Fig.  66). 
(Nob.,  p.  684;  vrai  Suppl.,  p.  225;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  218.) 


43  — 


ANTHOINE. 


Jean-Baptiste  Anthoine,  directeur  de  la  poste  d'Anvers,  obtint  une  couronne  au 
lieu  de  bourlet  et  deux  griffons  pour  supports,  par  lettres  du  roi  Charles  II  du 
9  mai  1678,  et  ce  prince  le  créa  chevalier  par  d'autres  lettres  du  9  avril  1679. 

Armes  :  d'argent  au  chevron  d'azur,  chargé  de  3  étoiles  à  6  rais  d'or,  et  accompagné 
de  trois  taux  ou  béquilles  de  &- Antoine  de  même.  Armes  à  enquérir.  (Fig.  67.) 


Guillaume  Anthoine,  capitaine  ad  honores  et  poursuivant  d'armes,  obtint  le  titre 
de  chevalier,  deux  griffons  d'or  pour  supports  et  une  couronne  au  lieu  de  bourlet, 
par  lettres  du  roi  Charles  II  du  9  juillet  1679.  Ces  deux  griffons  furent  depuis 
changés  en  deux  lions  d'or,  tenant  chacun  une  bannière,  par  d'autres  lettres  du 
même  prince  données  à  Madrid  le  2  juin  1681. 

Armes  :  comme  celles  qui  précèdent  ;  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré 
d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'or  et  d'azur;  au-dessus,   en   cimier, 
une  tête  et  col  de  griffon  d'azur  entre  un  vol  d'or.  Armes  à  enquérir. 
{Nob.,  p.  492  et  501.) 


ANTHOINE-MARCI. 

Une  famille  de  ce  nom,  originaire  de  la  province  et  duché  de  Luxembourg,  eut 
une  branche  établie  en  la  province  de  Malines,  à  laquelle  appartenait  N....  Anthoine- 
Marci,  qui  épousa  N....,  dont  : 

1°  Jacques  Anthoine-Marci,  chanoine  des  collégiales  de  S^Pierre  et  de  S*-Martin, 
à  Liège,  protonotaire  apostolique  et  plusieurs  fois  député  du  clergé  de  Liège  à  la 
Cour  de  Vienne.  Il  était  cousin-germain  de  Jean  Marci,  chanoine  de  la  cathédrale 
de  Leutmeritz  et  de  la  collégiale  de  Soignies,  prévôt  de  la  collégiale  de  S^Pierre 
et  chancelier  de  l'Université  de  Louvain. 

2°  Jean-Jacques  Anthoine-Marci,  frère  de  Jacques  qui  précède,  fut  conseiller  au 
Grand  Conseil  de  Malines.  Il  épousa  Marie-Thérèse  de  Pottes,  dame  de  Merchtem, 
de  Rhyn,  de  Haverskercke,  Scheurvliez,  Swolven,  et  en  partie  de  Kerckhoven, 
fille  de  messire  Guillaume  de  Pottes,  seigneur  de  Merchtem,  de  Rhyn,  de  Havers- 
kercke, Scheurvliez,  Swolven  et  de  Kerckhoven,  conseiller  au  Grand  Conseil  de 
Malines,  et  de  Marie-Jeanne  Herreboot.  De  ce  mariage  naquit  : 

Marie-Rosalie-Victoire  Anthoine-Marci,  dame  de  Haverskercke  et  de  Swolven. 
Elle  fut  mariée  à  François-Maximilien-Oger  de  Gobart,  écuyer,  seigneur  de 
Sardans,  licencié  ès-lois,  professeur  ordinaire  en  droit  canon  à  l'Université  de 
Louvain,  puis  conseiller,  secrétaire  de  ladite  ville,  fils  d'Arnould-Joseph  de  Gobart, 
écuyer,  licencié  ès-lois,  et  de  Dorothée-Jeanne-Éléonore  de  Baltin.  De  cette  union 


—  44  — 

vint  Marie-Dorothée-Éléonore  de  Gobart,  unique  héritière  et  dame  de    Sardans, 
Haverskercke  et  Swolven. 

Armes  :  d'azur  au  poisson  d'argent  surmonté  de  trois  étoiles  mal  ordonnées  à  six  rais 
d'or.  Cimier  :  deux  proboscides  d'argent  (Fig.  68). 

(Correct,  intéress.  au  Nob.  des  P.-D.,  p.  155.  160). 


ANTHEUNIS. 

Paul-Ignace  Antheunis,  prévôt  de  la  monnaie  à  Anvers,  fut  maintenu  dans  sa 
noblesse,  anobli  en  tant  que  besoin  serait,  créé  chevalier  du  S'-Empire,  lui  et 
tous  ses  descendants  mâles,  avec  pouvoir  d'ajouter  à  leurs  armes  une  couronne 
d'or  au  lieu  de  bourlet,  par  diplôme  de  l'empereur  Charles  VI  du  30  octobre  1719, 
enregistré  dans  la  matricule  de  l'empire.  Par  d'autres  lettres  en  date  du  26  février 
1735,  il  obtint  confirmation  de  noblesse  avec  rétroaction  au  30  octobre  1719. 

Armes  :  d'azur  à  un  tau  ou  béquille  de  St-Antoine  d'or,  accompagnée  de  trois 
coquilles  d'argent,  deux  en  chef  et  une  en  pointe  (Fig.  69). 

(Nob.,  p.  676  et  762.) 


ANTHONIO. 

Nicolas  Anthonio,  juge  et  député  de  l'amirauté  établie  à  Séville,  fut  anobli  par 
le  roi  Philippe  IV,  par  lettres  du  21  novembre  1626. 
(Nob.,  p.  216.) 


VAN    ANTWERPEN. 

Jean-Baptiste  van  Antwerpen  fut  anobli  par  lettres  du  30  janvier  1771.  Il 
portait  d'or  à  la  fleur-de-lis  d'azur;  au  chef  d'or  à  trois  pals  de  gueules,  celui  du 
milieu  chargé  d'une  ancre  d'argent  (Fig.  70). 

(État  armoriai,  p.  3) 


DE   L'APOSTOLLE. 

Pierre  de  l'Apostolle,  docteur  ès-droits,  et,  en   1503,  conseiller  du  Grand  Conseil 
à  Malines,  mourut  le  20  avril  1532  et  y  fut  inhumé  dans  l'église  de  Ste-Catherine, 


—  45  — 

avec  épitaphe.   Il  avait  épousé   Marie  de   la   Garde,  dont  vinrent  huit  enfants, 

savoir  : 

1°  Marie  de  l'Apostolle,  femme  de  Henri  van  Achelen,  docteur  en  médecine. 

2°  Nicolas  de  l'Apostolle,  époux  de  Marguerite  de  Cuyper,  ex-matre  Claire  Staes. 

3°  Antoine. 

4°  Jean,  licencié  ès-lois. 

5°  Pierre  de  l'Apostolle,  avocat  et  secrétaire  du  Grand  Conseil  à  Malines,  époux 
d'Anne  de  Bruxelles. 

6°  Anne. 

7°  Adrien. 

Et  8°  Maximilien  de  l'Apostolle. 


Un  Pierre  l'Apostolle,  secrétaire  du  Grand  Conseil  à  Malines,  épousa,  en  pre- 
mières noces,  Catherine  van  den  Broecke.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Pierre,  qui  suit. 

Et  2°  Anne  l'Apostolle,  morte  le  27  mai  1651,  ayant  épousé  André  Huens, 
mort  le  7  juin  1627. 

Pierre  l'Apostolle  mourut  au  mois  de  mai  1634,  étant  veuf,  depuis  le  8  janvier 
1623,  d'Elisabeth  van  den  Zype,  fille  de  Pierre  et  d'Anne-Françoise  van  Voor- 
spoel.  Ces  époux  gisent  dans  l'église  de  S*- Jean  à  Malines.  Dont  : 

André  l'Apostolle,  avocat  au  Grand  Conseil  à  Malines,  épousa  Florence  Nauts. 
De  cette  union  vint  : 

André-Guillaume-Jean  l'Apostolle,  avocat  au  Grand  Conseil  susdit,  épousa  Anne- 
Cornélie-Constance  de  Campo,  fille  du  docteur.  Dont  : 

Jean-André  l'Apostolle,  échevin  de  Malines  en  1744,  épousa,  la  même  année, 
Charlotte  Henrici,  fille  de  Jean-Bernardin,  avocat  au  Grand  Conseil,  et  de  Mar- 
guerite Michiels,  et  petite-fille  de  Juste  (aliis  Josse)  Hendricx,  dit  Henrici,  natif 
de  Haesdonck,  au  pays  de  "Waes,  avocat  au  Grand  Conseil  et  pensionnaire  de  la 
ville  de  Malines,  et  de  Thérèse-Jeanne-Martine  van  den  Zype,  fille  de  Rogier- 
Bernardin,  avocat  audit  Conseil,  et  de  Marie-Madeleine  de  Melgare. 

[Fragm.  généal.,  t.  V,  p.  124.) 


DE   ARANDA. 

I.  Pierre  de  Aranda,  écuyer  du  roi  Don  Juan,  natif  de  S.  Ander,  épousa  Catherine 

Garcia,  et  en  eut  Louis  qui  suit. 

II.  Louis  de  Aranda,   eut  pour  femme  Françoise  de  Madrid,  qui  portait  pour 

armes  :  de  sable  à  une  étoile  d'argent  (Fig.  71).  De  ce  mariage  : 
1°  Jean,  qui  suit  : 


—  46  - 

Et  2°  Marie  de  Aranda,  qui  fut  mariée  à  Rodrigo  Calderon,  père  de 
François. 

III.  Jean  de  Aranda,  colonel  d'infanterie  walonne,  mestre-de-camp  d'un  régiment 

espagnol  et  gouverneur  du  château  de  Gand,  eut  pour  femme  Marie  San- 
delin,  fille  d'Arnoud,  seigneur  de  Noortgavere,  et  de  Mechtilde  de  Jonghe. 
Leurs  enfants  furent  : 

1°  Louis,  dont  l'article  suit. 

2°  Marie  de  Aranda,  femme  de  François  Calderon,  capitaine  de  Mon- 
dragon,  puis  capitaine  des  hallebardiers  espagnols  et  allemands  à  la  garde 
du  roi.  De  ce  mariage  naquirent  :  a.  Rodrigo  Calderon,  seigneur  de  la 
ville  d'Oliva,  gentilhomme  de  la  chambre  du' roi,  mari  d'Agnès  Bargas, 
fille  de  Michel,  chevalier  de  S'-Jacques,  et  de  .  .  .  Terezo  y  Camargo; 
b.  Jean  Calderon,  mort  sans  alliance;  et  c.  Damiane  Calderon,  religieuse 
à  Valedolid  (i). 

3°  Diego  de  Aranda. 

4°  Pedro  de  Aranda,  mort  jeune. 

5°  Françoise  de  Aranda,  alliée  à  François  de  Ontaneda,  fils  de  Don 
Juan,  et  de  Marie  Martinez  de  Sumero. 

6°  Hieronima  de  Aranda,  religieuse. 

7°  Don  Juan  de  Aranda,  chevalier  de  S^Jacques,  colonel,  puis  gouver- 
neur du  château  de  Gand,  mort  en  1614,  ayant  épousé  Marie  Utenhove, 
fille  de  Charles,  chevalier,  lieutenant  de  la  compagnie  d'hommes  d'armes 
de  M.  de  Brederode,  et  de  Philippotte  Van  Roode. 

8°  Claire  de  Aranda,  mariée  à  Don  Louis  de  la  Torre,  courrier-major 
de  Burgos,  fils  de  Gabriel  et  d'Isabeau  de  Torres. 

Et  9°  Arnoud  de  Aranda,  mort  sans  alliance,  portant  les  armes  pour  le 
service  du  roi. 

IV.  Louis  de  Aranda,   lieutenant  et  drossard  du  pays    de  Limbourg,   chef  des 

hommes  de  fiefs  dudit  pays,  capitaine  d'une  compagnie  walonne,  épousa 
Florence  de  S'-Quentin,  fille  d'Arthus,  seigneur  de  Bieuville,  capitaine, 
puis  lieutenant  d'artillerie.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Marie  de  Aranda  épousa  don  Gaspard  Valdez,  chevalier  de  S'-Jacques, 
baron  de  Herdersem,  seigneur  du  pays  de  Rotselaer,  châtelain  du  château 
de  Gand,  du  conseil  de  guerre,  etc.,  mort  en  1639. 

2°  Anne  de  Aranda,  femme  de  Jean  de  Cevalos,  capitaine  d'infanterie. 

3°  Jean  de  Aranda. 


(1)  11  est  certain  que  Marie,  fille  de  Jean  de  Aranda  et  de  Marie  Sandelin,  épousa  Gaspard  Valdez, 
ci-après  mentionné  ;  c'est  donc  peut-être  Marie,  fille  de  Louis  de  Aranda,  qui  épousa  François  Calderon, 
et  on  aura  pris  l'une  Marie  pour  l'autre. 


—  47  — 

4°  Louis  de  Aranda. 
Et  5°  Marguerite  de  Aranda. 
Les  armes  de  Aranda  (i)   sont  :  d'azur  à  une  forteresse,  surmontée  de  4  tourelles 
d'argent;  à  la  bordure  d'or  chargée  de  8  petits  sautoirs,  alésés  de  gueules  (Fig.  72). 

(Fragm.  généal.  t.  III,  p.  112) 


ARAZOLA  DE  ONATE,  D ONATE  ou  D'OGNATE. 

I.  Ochoa  Araçola  épousa  Ursule  del  Villar  et  en  eut  Martin,  qui  suit. 

II.  Martin  Arazola  épousa  Marie  de  Olacera,  dont  : 

III.  Jean  Arazola,  époux  de  Lucie  de  Echacarra.  De  cette  union  vint  : 

IV.  Jean  Arazola  d'Onate  ou  d'Ognate.  On  croit  qu'il  naquit  à  Arazola,  en  la 

province  de  Guipuscoa  en  Espagne.  Il  fut  repostero  de  camas  des  séré- 
nissimes  archiducs  Albert  et  Isabelle.  Sa  femme,  Marie  d'Arrechavaleta, 
le  rendit  père  de  trois  enfants,  savoir  : 

1°  Jean,  qui  suit  : 

2°  Marc- Antoine  (ou  Marc- Albert)  Arazola  de  Onate,  capitaine  d'infan- 
terie, ensuite  capitaine  entretenu  dans  le  guidon  du  roi,  qui  fut  créé 
chevalier  par  lettres  du  7  août  1647.  ' 

Et  3°  Bernabé  Arazola  de  Onate ,  que  Jeanne  Rosalès  ,  son  épouse , 
rendit  père  de  : 

A.  Manuel; 

B.  Pedro; 

Et  C.  Joanna  Araçola  de  Onate. 

V.  Jean    Arazola    de    Onate,  vint   aux    Pays-Bas  avec  les    archiducs  Albert  et 

Isabelle  et  fut  secrétaire  de  la  Chambre.  Il  mourut  le  3  décembre  1653, 
ayant  épousé,  en  1611,  Béatrix  Heath,  trépassée  le  4  juillet  1659,  fille 
de  Jérôme  et  d'Elvire  Ramires,  née  au  château  d'Anvers.  Ils  gisent  à 
Ste-Gudule  à  Bruxelles.  Trois  enfants  naquirent  de  ce 'mariage,   savoir: 

1°  Jean,  qui  suit; 

2°  Anne,  mariée  à  André  Snellinck,  seigneur  de  Betecum  et  de  Rivièrer, 
secrétaire  du  Conseil  privé,  fils  d'André  et  de  Louise  Vits; 

(I)  On  ne  doit  pas  confondre  cette  famille  de  Aranda  avec  la  maison  de  Arandas ,  originaire  de 
Castille,  laquelle,  pendant  trois  siècles,  occupa  le  consulat  espagnol  à  Bruges.  Les  armoiries  de  cette 
dernière  étaient:  d'argent  au  globe  terrestre  d'azur,  cerclé  de  sable,  avec  une  croix  de  même;  au 
chef,  parti  d'azur  à  l'étoile  à  6  rais  d'or,  et  d'or  à  la  croix  de  gueules. 


—  48  — 

Et  3°  Michel  Arazola  de  Onate,  conseiller  et  maître  de  la  Chambre  des 
Comptes  du  roi.  Il  eut  un  fils  naturel,  savoir  : 

Jean-François  bâtard  d' Arazola  de  Onate,  auditeur  de  la  Chambre  des 
Comptes  du  roi,  légitimé  par  acte  du  8  septembre  1687. 

VI.  Jean  Arazola  de  Onate,  seigneur  de  Gomont,  conseiller  et  commis  des  do- 
maines et  finances  du  roi  aux  Pays-Bas,  et  son  surintendant  de  la  pro- 
vince du  Hainaut,  fut  honoré  du  titre  de  chevalier  par  lettres  de  l'an  1661. 
Il  mourut  le  15  septembre  1688,  à  l'âge  de  73  ans,  et  fut  inhumé  dans 
l'église  de  Ste-Gudule  à  Bruxelles,  avec  cette  épitaphe  : 

«  Sta  viator  et  cujus  cineres  hoc  saxum  tegat,  paucis  agnosce.  Hic  jacet 
«  corpus  terrse  datum  D.  Joannis  Arazola  de  Ognate,  cui  paternse  nobi- 
*  litatis  originem  Biscaia,  Maternée  Anglia  dédit.  Huic  in  Deum  pietatem, 
»  in  Regem  fidem  in  suos  amorem  junxit.  Deo  annis  LXXIII.  Régi  catho- 
-  lico  L  servivit.  Ut  pater  Archiduci  Alberto,  sic  ille  Leopoldo  à  Cubiculis 
"  fuit.  Legatorum  jussu  Regio  socius,  modo  inter  Computatores,  modo  inter 
»  ^Erarii  regii  prsefectos  locum  tenuit,  deinde  Hannonise  Quaestor.  Vivit 
"  in  vidua  et  multa  sobole,  et  gratâ  sui  memoriâ  superstes  in  terris.  Tu 
»  ut  cœlo  seternum  vivat  Deum  precare.  Obiit  anno  1688,  mense  septem- 
»  bri,  die  15.  « 

Il  avait  épousé,  en  premières  noces,  Jeanne-Angélique  de  Marselaer, 
fille  de  Frédéric  de  Marselaer,  chevalier,  baron  de  Parcq,  seigneur  d'Opdorp, 
et  de  Marguerite  de  Bernage,  dame  de  Parcq,  d'Elewyt,  de  Herzeaux, 
d'Oycke  et  de  Locxem.  Sa*  seconde  femme  fut  Anne-Isabelle  de  Renialme, 
dite  de  Cordes,  fille  de  Jean-Charles,  seigneur  de  Wichelen,  Cherscamp, 
Reeth  et  Waerloos,  adopté  en  1607  et  1615,  au  nom  et  aux  armes  de 
Cordes,  mort  le  18  août  1641,  et  d'Isabelle  de  Robiano,  sa  troisième 
femme.  La  Suite  du  Supplément  au  Nobiliaire  des  Pays-Bas,  années  1630 
à  1661,  page  281,  dit,  que  Jean  Arazola  de  Onate  n'eut  point  d'enfants 
de  son  premier  mariage,  et  lui  en  donne  sept  de  son  second,  mais  le 
tome  Ve  des  Fragments  généalogiques,  p.  126,  tout  en  mentionnant  ces  sept 
enfants,  y  en  ajoute  deux  autres,  nés  de  la  première  femme.  Ces  enfants 
furent  : 

(Du  premier  mariage.) 

1°  Léopold  Arazola  de  Onate,  mort  sans  alliance. 

2°  Béatrix-Angéline  Arazola  de  Onate,  mariée  à  Philippe-Michel  de 
Marotte. 

(Du  seco7id  mariage.) 

3°  Jean-Philippe.  Son  article  suit. 

4°  Eugène-Albert  Arazola  de  Onate,  jésuite  (Fragments  généalog.,  t.  V, 
page   127). 


—  49  — 

5°  Anne-Isabelle,  mariée  à  Charles  comte  van  den  Berghe  de  Lim- 
minghe,  seigneur  de  Piéterbais,  Grey  et  Nieuw-Capelle ,  dont  elle  fut  la 
première  femme. 

6°  Marie-Anne  Arazola  de  Onate,  femme  de  Philippe  Happaert,  seigneur 
d'Olmen,  fils  de  Gilles,  échevin  d'Anvers,  et  de  Marguerite-Françoise  de 
Varick,  dame  d'Olmen,  Dysthove,  Stuymenbergh,  etc.  Plusieurs  enfants 
naquirent  de  ce  mariage. 

7°  Mathieu-Augustin  Arazola  de  Onate,  seigneur  de  Peuteghem,  épousa 
Anne-Ernestine  de  Real  ou  Reael.  Dont  : 

A.  Anne-Marie,  femme  1°  de  André-François  del  Marmol,  son  cousin- 
germain,  mort  sans  enfants  en  1734,  enterré  aux  Carmes,  à  Bruxelles, 
et  2°  de  Jean-Baptiste  van  der  Mandere,  chevalier,  aussi  sans  enfants. 

B.  Ernestine-Augustine  Arazola  de  Onate,  morte  en  1730,  et  inhumée 
à  Sainte-Gudule,  à  Bruxelles,  ayant  été  mariée  sans  enfants  à  Charles- 
Joseph  van  den  Berghe  de  Limminghe,  son  cousin -germain,  tué  à 
Louvain  par  Mr  Van  Bemmel. 

•  C.  Elisabeth-Marie,  mariée  :  1°  à  N.  Succa,  seigneur  de  Bouvry,  et 
2°  à  Joseph-Benoît-Casimir  Le  Roy,  baron  du  S^Empire,  seigneur  de 
Libertange,  fils  de  Joseph,  mort  sans  postérité. 

D.  Françoise-Virginie-Thérèse. 

E.  Jeanne-Françoise,  épouse  de  Ferdinand-François  de  Fierlant,  échevin 
de  Bruxelles. 

F.  Augustin-François-Joseph. 

G.  Cornélie-Thérèse-Françoise. 
H.  Marguerite-Josèphe-Séraphine. 
/.    Baltine-Isabelle-Caroline. 

K.  Emmanuel-François-Joseph  Arazola  de  Onate  de  Peuteghem,  écou- 
tête  de  la  ville  de  Lierre,  1764,  épousa  :  1°  N.  Gauvernils,  fille  d'un 
brasseur  sur  la  Haute  Rue  à  Bruxelles,  et  2°  Pétronille  d'Allwich,  dont 
la  mère  était  une  Cansord.  Dont  postérité. 

Et  L.  Jeanne-Marie- Josèphe  Arazola  de  Onate. 

8°  Grâce  ou  Gratiane- Angélique- Françoise  Arazola  de  Onate,  fut  mariée 
en  premières  noces  à  Armand-Nompar  de  Caumont  la  Force,  marquis 
de  Montpouillan,  gentilhomme  de  la  chambre  du  roi  d'Angleterre,  lieute- 
nant-général des  armées  de  la  république  des  provinces-unies,  colonel 
d'un  régiment  de  cavalerie  et  gouverneur  de  Naerden,  mort  à  La  Haye 
le  16  mai  1701,  à  86  ans,  fils  de  Henri-Nompar  de  Caumont,  duc  de 
la  Force,  pair  de  France,  et  de  Marguerite  d'Escodeca,  dame  de  Boësse. 
Son  second  mari,  par  contrat  du  1  juin  1702,  fut  Marc-Antoine  Bosc, 
marquis  du  Bouchet  (ou  Bouchel),  seigneur  de  Servières,  maître  des 
requêtes  de  l'hôtel  du  roi  et  surintendant  de  la  maison  de  Madame  la 
duchesse  de  Bourgogne. 
Tome  I.  7 


—  50  — 

Et  9°  Marguerite-Marie-Philippine  Arazola  de  Onate,  morte  le  1  mai  1699, 
avait  été  mariée  à  Laurent-Hyacinthe-Stanislas  del  Marmol,  chevalier 
de  l'ordre  militaire  de  S^Jacques,  grand  forestier  de  Brabant  en  1680 
et  capitaine  au  service  d'Espagne,  mort  le  1  février  1731.  Il  était  fils 
d'André  del  Marmol,  conseiller  d'état  et  président  du  Grand  Conseil  de 
Malines,  mort  le  28  décembre  1689,  et  de  Catherine-Anne  Lambrechts, 
enterrée,  le  1  avril  1708,  aux  Grands  Carmes  à  Bruxelles  auprès  de  son 
mari  (i). 

VIL  Jean-Philippe  Arazola  de  Onate,  seigneur  de  Gomont,  conseiller  et  maître 
de  la  chambre  des  comptes  du  roi,  mourut  le  29  décembre  1729,  ayant 
épousé  dame  Françoise- Virginie  de  Ryckewaert,  laquelle  mourut  le 
12  septembre  1746.  Elle  était  fille  de  Philippe,  seigneur  de  Tiberchamps 
et  de  Huldenberghe,  conseiller  au  Conseil  de  Brabant,  et  de  Florence- 
Virginie-Vivine  de  Landas.  De  cette  union  naquirent  : 

1°  Philippe-Joseph  Arazola  de  Onate,  seigneur  de  Tiberchamps,  lieute- 
nant au  régiment  de  Ligne,  dragons,  mort  célibataire. 

2°  Jean-André.  Son  article  suit. 

3°  Thérèse  Arazola  de  Onate,  religieuse  à  S^Gerlac,  près  de  Fauque- 
mont,  et  prévôté  dudit  S^Gerlac  en  1756. 

Et  4°  Catherine-Alexandrine-Thérèse  Arazola  de  Onate,  alliée  en  1733 
à  Pierre-Albert,  créé  baron  de  Piermans  le  28  septembre  1757,  seigneur 
de  la  Fléchin  (ou  de  la  Flècherie),  d'Opperseele,  de  Diegheem,  de  Haccart 
et  de  la  terre  et  vicomte  de  Wastinne,  fils  de  Gilbert  Piermans,  secré- 
taire d'état,  et  de  Régine-Béatrix  de  Fierlant. 

VIII.  Jean-André  Arazola  de  Onate,  seigneur  de  Gomont,  épousa  Anne- 
Eugénie-Josèphe  de  Vicq,  fille  de  François-Philippe-Joseph  de  Vicq,  baron 
de  Cumptich,  seigneur  de  Vissenacken,  Meulevelt,  etc.,  et  de  Marie-Josèphe 
Blondel,  baronne  de  Meere  et  d'Overham,  dame  d'Erembodeghem,  de 
Ter  Alphen,  de  Weys  et  de  Ruart. 

Armes  :  d'argent  à  deux  loups  de  sable,  l'un  sur  Vautre,  traversants  au  pied  d'un 
arbre  de  sinople.  Cimier  :  cinq  plumes  d'autruche  posées  successivement,  en  commen- 
çant par  la  dextre,  d'argent,   de   sinople  d'argent,  de  sable  et  d'argent  (Fig.  73). 

(Nobil.,  p.  292,  40S;  suite  du  Suppl.,  1630-1661,  p.  281;  vrai  Suppl.,  p.  Ui;  nouv.  vrai  Suppl., 
p.  108;  Mélang.  de  généal.,  p.  93;  Fragm.  génial.,  t.  V,  p.  12S.) 


(1)  D'après  la  Suite  du  Suppl.  au  Nob.  1630-1661,  p.  281,  il  paraît  qu'un  huitième  enfant,  nommé 
Michel-François,  serait  né  du  second  mariage  de  Jean  Arazola  de  Onate,  seigneur  de  Gomont. 


51 


D'ARBERG. 

I.  Claude   baron  d'Arberg  et  de  Valengin,   épousa  Anne  d'Ardennet,   héritière 

de  Mandeure  et  de  Trevillers.  De  ce  mariage  : 

II.  François  comte  d'Arberg,  épousa  Adrienne  de  Brion,  laquelle  fut  sa  deuxième 

femme. 

III.  Nicolas,  fils  de  François  qui  précède,  fut  comte  d'Arberg,  de  Valengin  et 

du  Saint-Empire.  Sa  femme  fut  Olympe-Thérèse-Marguerite  de  Gavre, 
libre  baronne  d'Elsloo.  Ces  époux  testèrent  en  1689,  et  eurent  quatre 
enfants,  savoir  : 

1°  Olympe-Thérèse,  née  comtesse  d'Arberg,  fut  mariée  à  Christien- 
Guillaume  baron  de  Plettenberg. 

2°  Claude-Nicolas  comte  d'Arberg,  de  Valengien  et  du  S*-Empire,  épousa 
Théodore  comtesse  de  Daun,  qui  le  fît  père  de  Claude-Nicolas  comte 
d'Arberg,  de  Valengien  et  du  S^Empire.  Ce  dernier  eut  pour  femme 
Marie-Anne  comtesse  de  Torring  et  de  Yettenbach,  veuve  et  héritière 
du  comte  de  Gronsfeld,  dont  naquit  une  fille. 

3°  Albert-Joseph.   Son  article  suit. 

Et  4°  Isabelle-Françoise- Alexandrine  d'Arberg,  reçue  chanoinesse  à  Mau- 
beuge  le  22  avril  1675. 

IV.  Albert-Joseph-Dieudonné    comte    d'Arberg,    de  Valengien  et   du   S^Empire, 

comte  de  Fresin  et  de  Bronai,  libre  baron  d'Elsloo,  d'Inchy,  d'OUignies,  etc  , 
conseiller  d'état  de  l'empereur,  épousa,  en  1684,  Isabelle-Félicité  baronne 
de  Cortenbach  et  d'Helmont,  marquise  de  Tricere,  baronne  d'Impden. 
Leurs  enfants  furent  : 

1°  Nicolas-Maximilien.  Son  article   suit. 

Et  2°  Charles-Antoine  comte  d'Arberg,  de  Valengien,  du  S^Empire  et 
de  Beauffort,  chambellan  de  Sa  Majesté  Impérale,  épousa  :  1°  Marie  (ou 
Claire-Gabrielle)  de  Gallo  de  Salamanca  y  Lima  (voyez  la  famille  de  ce 
nom),  comtesse  de  Dion-le-Mont  (voyez  cette  seigneurie),  baronne  de 
Noirmont,  etc.,  morte  à  Ruremonde  le  28  février  1748,  sans  enfants,  et 
la  dernière  de  sa  race.  Elle  était  fille  unique  de  Léonel-François,  comte 
et  baron  desdits  lieux.  Marie  de  Gallo  de  Salamanca  y  Lima  institua 
son  mari  pour  héritier  universel.  Celui-ci  épousa  en  secondes  noces,  le 
11  octobre  1762,  Philippine-Charlotte  comtesse  van  den  Berghe  de 
Limminghe,  fille  unique  de  François-Joseph  comte  van  den  Berghe  de 
Limminghe  et  de  Nieuw-Capelle,  seigneur  de  Biez,  Pieterbais  et  Chapelle- 
S^Laurent,   maréchal  des  camps  et  armées  du  roi  d'Espagne,  gouverneur 


—  52  — 

et  corrigédor  de  la  ville  de  Jacca,  au  royaume  d'Arragon,  et  d'Éléonore 
ô  Brien  ô  Lonergain,  d'une  ancienne  noblesse  d'Irlande.  Il  mourut  sans 
postérité  en  1768,  étant  chevalier  de  l'ordre  militaire  de  Marie-Thérèse, 
chambellan  de  LL.  MM.  IL,  membre  de  l'état  noble  du  duché  de  Brabant, 
général  d'artillerie  et  colonel-propriétaire  d'un  régiment  d'infanterie  wa- 
lonne  de  S.  M.  I.  A. 

V.  Nicolas -Maximilien,  frère  aîné  de  Charles- Antoine  qui  précède,  fut  comte 
d'Arberg,  de  Valengin  et  du  Saint-Empire,  baron  de  Helmont  et  d'Elsloo, 
seigneur  d'Ollignies  et  autres  terres,  maréchal  héréditaire  du  duché  et 
pays  de  Limbourg,  gentilhomme  de  la  Chambre  de  la  Noblesse  du  pays 
et  comté  de  Hainaut.  Il  épousa  :  1°  Anne-Rebecca-Françoise-Josèphe  Fugger, 
laquelle  mourut  le  24  décembre  1731;  elle  était  fille  de  François-Wilibald 
Fugger,  comte  du  S.  E.  R.  de  Kirchberg  et  de  Weissenhorn,  conseiller, 
chambellan  et  grand-écuyer  de  l'électeur  de  Cologne,  et  d'Anne-Rebecca 
de  Dilhern-Althan.  Il  épousa,  en  secondes  noces,  en  1733,  Antoinette- 
Thérèse  du  Han-de  Martigny,  chanoinesse  de  Nivelles,  morte  en  1742, 
fille  de  Phillippe-Louis  du  Han,  comte  de  Martigny,  premier  écuyer  du 
grand-duc  Charles  de  Lorraine,  et  aussi  du  duc  Léopold,  son  chambellan, 
grand-veneur  de  Lorraine,  bailli  de  Hatton-Châtel,  conseiller  d'état,  grand- 
fauconnier  de  Lorraine  et  Barrois,  —  et  de  Catherine-Françoise  de  Roque- 
feuille-de  Puydebar.  Enfin,  en  troisièmes  noces,  il  épousa  N.  de  Horion, 
qui  lui  survécut  et  dont  il  n'eut  point  d'enfants.  De  ses  deux  premiers 
mariages  naquirent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Charles-Albert-Maximilien-Népomucène  comte  d'Arberg  et  de  Valengin, 
chambellan  actuel  de  Leurs  Majestés  Impériales,  admis  à  l'état  noble  du 
Hainaut  le  17  décembre  1749,  major  dans  le  régiment  de  son  oncle  en 
1756,  lieutenant-colonel  en  1757,  et  colonel-commandant  au  même  régiment 
en  1759,  mort  sans  alliance  la  même  année. 

2°  Clément-Auguste  d'Arberg,  capitaine  dans  le  régiment  des  grenadiers- 
wallons,  au  service  de  la  république  des  provinces-unies,  aussi  mort  sans 
avoir  été  marié. 

3°  Thomas-Philippe  d'Arberg,  mort  jeune. 

4°  Isabelle-Félicité  d'Arberg,  née  en  1716,  dame  de  cour  de  l'archi- 
duchesse Marie-Elisabeth,  gouvernante-générale  des  Pays-Bas  autrichiens, 
reçue  dame  de  l'ordre  de  la  Croix  étoilée  le  3  mai  1734. 

5°  Antoinette-Cécile-Claire  d'Arberg. 

6°  Olympe-Félicité  d'Arberg. 


—  53  — 

(Du  2d  Lit.) 

1°  Charles-Alexandre  comte  d'Arberg,  de  Valengin  et  du  S*-Empire,  né 
en  1734,  ci-devant  chanoine  de  Tournai,  puis  chanoine  de  Leuze  et  enfin 
tréfoncier  de  Liège,  évêque  d'Amyzon,  suffragant  de  Liège,  examinateur 
synodal  de  S.  A.  C.  dans  le  consistoire  du  diocèse  de  Liège,  membre  de 
l'État  primaire  du  pays  de  Liège  et  comté  de  Looz,  maréchal  héréditaire 
du  duché  et  pays  de  Limbourg,  seigneur  de  la  Rochette,  voué  héréditaire 
de  Fléron. 

2°  Nicolas- Antoine  comte  d'Arberg,  de  Valengin  et  du  S^Empire,  seigneur 
d'Ollignies,  né  le  20  juillet  1736,  gentilhomme  de  la  Chambre  de  la  Noblesse 
des  États  du  pays  et  comté  de  Hainaut,  général-major  des  armées  de 
l'impératrice-reine,  chambellan  de  Leurs  Majestés  Impériales,  et  colonel- 
propriétaire  d'un  régiment  de  dragons  de  son  som,  ci-devant  S^Ignon. 
Il  épousa,  le  8  novembre  1774,  Françoise-Claude  de  Stolberg-Geudern, 
çhanoinesse  de  Mons,  née  le  27  juin  1756,  fille  de  Gustave- Adolphe,  prince 
de  Stolberg-Geudern,  chevalier  de  l'ordre  de  S^Hubert,  général-major  des 
armées  de  l'impératrice-reine  et  gouverneur  de  Nieuport,  —  et  d'Elisabeth- 
Philippine-Claudine  de  Hornes,  dame  de  l'ordre  de  la  Croix  étoilée. 

3°  Charles-Marie  d'Arberg,  né  en  1737,  capitaine  au  régiment  de  son 
oncle,  mort  à  Gand,  le  27  juillet  1766,  sans  alliance. 

4°  Jean-Baptiste  d'Arberg,  né  le  20  mai  1738,  capitaine  au  régiment  de 
Kollowrath,  mort  célibataire. 

5°  Léopold  d'Arberg  servit  au  régiment  des  cuirassiers  d'O'Donell,  et 
mourut  aussi  sans  avoir  été  marié. 

6°  Antoinette-Françoise-Yolande  d'Arberg,  çhanoinesse  de  Nivelles. 

Et  7°  Marie-Honorine-Claudine-Henriette  d'Arberg  de  Neufchàtel,  aussi 
çhanoinesse  à  Nivelles. 

Armes  :  de  gueules  au  pal  chevronné  d'or  et  de  sable  de  7  pièces  (Fig.  74). 

{Suite  du  Suppl.  au  Nob.  des  P.-B.,  1661-1686,  p.  111  ;  Fragm.  yénéal.,  vol.    \\\,  p.  83.) 


ARCHDEACON, 

Guillaume  Archdéacon,  demeurant  à  Bruges,  obtint  la  permission  de  trafiquer 
en  gros  sans  déroger  à  sa  noblesse,  par  acte  du  12  août  1730. 

Armes  :  d'argent  à  trois  chevrons  de  sable.  Cimier  :  un  bras  armé,  tenant  une  épée 
d'or y  garnie  d'or  (Fig.  75). 

(Nob.  des  P.-B.,  p.  731;  le  nouveau  vrai  Suppl.,  p.  242. 


-  54 


L'ARCHIER, 

Frédéric  l'Archier  épousa  Jeanne  van  Hooghenberghe,  fille  de  Philippe  et  de 
Jeanne  Stassaert.  Dont  Charles,  qui  suit  : 

Charles  l'Archier,  conseiller  et  maître  de  la  Chambre  des  Comptes  en  Brabant, 
puis  surintendant  des  aides  et  montres  de  cette  province,  fut  créé  comte  du  Sacré- 
Palais  Latran  avec  plusieurs  beaux  privilèges,  par  diplôme  de  l'empereur 
Rodolphe  II,  du  26  janvier  1585.  Il  épousa  Marie  de  Potter,  dont  il  eut  Jean- 
Baptiste,  qui  suit. 

Jean-Baptiste  l'Archier,  échevin  de  la  ville  de  Bruxelles  en  1648,  1650,  1651  et 
1654,  trésorier  en  1657  et  1658,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  16  décembre  1661, 
et  obtint  deux  aigles  de  sable,  becquées  et  membrées  d'or  pour  supports,  par  d'autres 
lettres  du  22  août  1663.  Il  épousa  Catherine  van  der  Cammen,  dame  de  Thil- 
doncq.  De  ce  mariage  naquit  : 

Charles  l'Archier,  seigneur  de  Thildoncq,  obtint  du  roi  Charles  II,  le  10  sep- 
tembre 1699,  des  lettres  par  lesquelles  la  seigneurie  de  Thildonck,  en  Brabant, 
fut  érigée  en  comté  en  sa  faveur,  et  en  faveur  de  ses  hoirs  mâles  et  femelles. 
Il  épousa  Marie-Françoise  Dennetières,  fille  unique  de  Charles-Philippe,  seigneur 
de  Croix-au-Mont ,  et  de  Catherine-Louise  de  Landas,  dame  de  Wannehain  et 
du  Maretz.   Ces  époux  n'eurent  qu'une  fille  et  leur  seule  héritière,  savoir  : 

Marie-Catherine  l'Archier,  comtesse  de  Thildoncq,  fut  mariée,  le  31  janvier  1703, 
à  Maximilien-Joseph  de  Lalain,  vicomte  d'Audenaerde,  etc.,  qui  fut  admis  à  l'état 
noble  du  duché  de  Brabant,  en  qualité  de  comte  de  Thildoncq,  le  6  octobre  1707, 
et  élu  député  ordinaire  du  corps  de  la  noblesse  le  13  janvier  1711. 

(Voyez  les  articles  de  Lalain,  famille,  —  et  Thildoncq,  seigneurie). 

Armes  :   d'or   au  chevron   d'azur,   accompagné  de  trois  trèfles  de  même;  au  chef  de 
sable  chargé  d'un  lion  léopardé  d'or,  armé  et  lampassé  de  gueules  (Fig.  76). 
(Nob.,  p.  74,  4M,  611  j  nom.  vrai  Suppl.,  p.  188) 


D'ARDEMBOURG. 

François-Ignace  d'Ardembourg,  seigneur  de  Gibieck,  capitaine  d'une  compagnie 
bourgeoise  de  la  ville  de  Mons,  fut  anobli  par  lettres  du  16  juillet  1724. 

Armes  :  d'azur  au  chevron,  accompagné  en  chef  de  deux  trèfles,  et  en  pointe  d'une 
rose,  le  tout  d'or  (Fig.  77). 

(Nob.  des  Pays-Bas,  p.  701.) 


—  55  — 

D  AREMBERG. 

Voyez  de  Ligne. 


D'ARGENTEÀU. 

Un  Guillaume  d'Argenteau,  seigneur  d'Esseneux,  épousa  Marie  d'Alsteren,  dont 
il  eut  Guillaume  qui  suit. 

Guillaume  d'Argenteau,  seigneur  d'Esseneux,  épousa  Françoise  de  la  Malaise, 
dame  de  Dongelberghe,  fille  de  Jean  de  la  Malaise,  seigneur  de  Lavoir,  mort 
en  1518,  et  de  Madeleine  de  Longchamps.  Cette  dernière  fut  la  seconde  femme 
de  son  beau-père  Guillaume  d'Argenteau  ci-dessus.  —  Leur  postérité  posséda  la 
seigneurie  de  Dongelberghe  jusqu'en  1659  qu'un  Guillaume-Ulric  d'Argenteau  la  vendit 
à  Jacques-Philippe   de  Dongelberghe,  chevalier,    seigneur  de   Schavenberghe  (i). 

De  Guillaume  d'Argenteau  et  de  Françoise  de  la  Malaise  vint  Guillaume  qui  suit. 

Guillaume  d'Argenteau  eut  pour  femme  Jeanne  d'Autel.  De  ce  mariage  : 

Jean  d'Argenteau  épousa  Eve  de  Hoensbroeck.  Dont  : 

Jean  d'Argenteau,  allié  à  Anne  Paton,  laquelle  le  fit  père  de  Guillaume-Ulric 
qui  suit. 

Guillaume-Ulric  d'Argenteau,  mari  de  Catherine  de  Waha.  Leur  fille  Anne-Marie  suit. 

Anne-Marie  d'Argenteau  fut  mariée  à  Godefroid  baron  de  Rahier,  fils  de  Gilles, 
baron  de  Rahier,  et  de  Marguerite  Seraing-de  Fraipont. 


Un  Louis-Conrad  comte  d'Argenteau  et  d'Esseneux,  seigneur  de  Linsemeau, 
devint  baron  de  Melsbroeck,  par  son  mariage  avec  Marie-Gilberte  de  Locquen- 
ghien,  fille  de  Jean  de  Locquenghien,  baron  de  Melsbroeck,  et  de  Charlotte 
van  der  Linden  d'Hooghvorst.  De  cette  union  naquit  : 

Charlotte  comtesse  d'Argenteau,  baronne  de  Melsbroeck,  etc.,  mariée  à  Thomas 
Bruce,  lord,  comte  d'Aillesbury,  pair  d'Angleterre.  Leur  fille,  Milady  Marie  Bruce, 
comtesse  d'Aillesbury,  baronne  de  Melsbroeck,  etc.,  fut  la  première  femme  de 
Maximilien-Emmanuel  prince  de  Hornes,  chevalier  de  la  Toison  d'Or,  etc.  (Voyez 
principauté  de  Hornes.) 

(Nob.  des  P.-B.,  p.  369.) 


I.  Un  Guillaume  d'Argenteau,  seigneur  d'Argenteau,  épousa  la  seconde  fille  de  Jean 
seigneur  de  Rochefort.  Leur  fils  Guillaume  suit  : 

(1)  Ce  Jacques-Philippe  de  Dongelberghe,  chevalier,  seigneur  de  Dongelberghe,  ancien  bourgmestre 
de  Bruxelles,  etc.,  époux  de  Marie  de  Baussele,  fut  créé  baron  de  Dongelberghe  par  lettres  du  roi 
Philippe  IV,  en  date  du  3  juillet  1662.  (Théâtre  de  la  Nobl.  du  Brab.,  par  van  den  Leene,  p.  62.) 


—  56  — 

II.  Guillaume  d'Argenteau,  troisième  fils  de  Guillaume  et  de  N.  de  Rochefort, 

fut  seigneur  d'Ochain,  près  de  Huy.  Il  mourut  le  21  février  1478,  ayant 
épousé,  en  1453,  Marie  de  Rivière  d'Arschot,  fille  de  Charles,  seigneur 
de  Heer,  Horpmael,  —  et  de  Marie  de  Haccourt.  De  ce  mariage  : 

III.  Jean  d'Argenteau,  seigneur  d'Ochain,  de  Vignée  et  d'Avenne,  haut-voué  de 

Mehaigne,  grand-bailli  du  Condroz,  bourgmestre  de  Liège  en  1495.  Il 
épousa  en  premières  noces  Marie  de  Roxhelée  de  Périlleux,  fille  de 
Hubert  de  Roxhelée  de  Périlleux,  dit  de  Montjoie  et  de  Moege,  voué 
d'Amay,  mort  en  1483,  et  de  Marie  de  Viron.  Il  épousa  en  secondes 
noces  Anne  de  Dongelberghe,  dame  de  Longchamps,  veuve  de  Thierry 
de  Bonant,  seigneur  de  Brumagne,  chevalier,  conseiller  et  chambellan 
de  l'empereur  Maximilien  I,  et  grand-mayeur  de  Namur,  —  et  fille  de 
Rasse  de  Dongelberghe,  seigneur  de  Longchamps,  et  de  Françoise  de 
Saint-Amadour.  Une  fille,  née  du  premier  mariage,  et  un  fils,  né  du 
second,  suivent  : 

1°  Marie  d'Argenteau,  dame  de  Staye,  fut  mariée  à  Jean  de  Berlay- 
mont,  dit  de  Floyon,  seigneur  de  Gesves  et  de  Haultepenne,  grand-bailli 
de  Hesbaye.  Puis,  par  contrat  du  16  juin  1528,  elle  épousa  en  secondes 
noces  Jean  de  Cotereau,  chevalier,  baron  de  Jauche,  voué-héréditaire  de 
Mons-Saint-André  et  d'Attenhove,  seigneur  de  Wideux,  d'Assche,  de  Rel- 
leghem,  de  Puisieux,  de  Tournelles  et  de  Herck-S^Lambert,  mort  le  17  sep- 
tembre 1561. 

2°  Claude  d'Argenteau  qui  suit. 

IV.  Claude  d'Argenteau,  fils  de  Jean  et  de  Anne  de  Dongelberghe,  sa  seconde 

femme,  fut  seigneur  d'Ochain.  Il  épousa  Jeanne  de  Cotereau,  veuve  de 
Jean  d'Elter,  dit  d'Autel,  seigneur  de  Vogelsanck,  fille  de  Jean  de  Cote- 
reau, chevalier,  seigneur  de  Puisieux  en  Multien,  de  Tournelles  au  pays 
de  Valois,  grand-bailli  de  Tenremonde,  puis  markgrave  d'Anvers  et  amman 
de  Bruxelles  en  1504,  et  de  Marguerite  de  Wideux,  dame  dudit  lieu,  de 
Herck-S'-Lambert,  d'Assche  et  de  Steenpoele,  puis  de  Jauche,  par  retrait 
lignager  en  1518.  De  cette  union  vint  Jean,  dont  l'article  suit. 

V.  Jean  d'Argenteau,  seigneur  d'Ochain,  Vignée,  Avenue,  Payve,  Croleu,  haut- 

voué  de  Mehagne,  épousa  Marie  de  Hamal,  dite  de  Brialmont,  fille 
d'Ottard,  seigneur  de  Fraiture  et  d'Atrin,  haut-voué  de  Xhocé,  et  d'Alde- 
gonde  de  Berlaymont-Gesves.  Dont  : 

VI.  Claude   d'Argenteau,   11e   du  nom,  seigneur  d'Ochain,   Vignée,   etc.,   épousa 

Geneviève  de  Groesbeeck,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Hoemen,  Malden 
et  Beeck,  et  d'Anne  de  Sanzelles,  dame  d'Aublain,  sa  première  femme. 
Quatre  enfants  nés  de  ce  mariage  suivent. 


—  57  — 

1°  Robert  d'Argenteau,  seigneur  d'Ochain,  mourut  sans  avoir  eu  d'en- 
fants de  sa  femme  Marguerite  de  Reede  de  Sasfeld,  dame  de  Bouland, 
de  Julemont  et  de  Trembleur.  Cette  dame  convola  en  secondes  noces  avec 
Albert-Eugène  de  Lannoy,  baron  de  Clervaux,  seigneur  de  Wenerange. 

2°  Guillaume-François,   dont  l'article  suit. 

3°  Jeanne-Françoise  d'Argenteau  fut  mariée  à  Philippe-Ernest  de  Namur, 
seigneur  d'Huy,  vicomte  d'Elzée,  fils  de  Claude,  seigneur  d'Huy,  et  de 
Jeanne  de  Berlo,  dame  de  Bersée. 

Et  4°  Marie  d'Argenteau,  femme  d'Everard  de  Severy,  seigneur  de 
Saint- Amand. 

VII.  Guillaume-François    d'Argenteau,   seigneur  d'Ochain,    épousa   Marie-Antoi- 

nette de  Rivière-d'Arschot ,  fille  de  Henri,  comte  de  Rivière-d'Arschot 
et  du  Saint-Empire,  baron  de  Heer,  et  de  Catherine  de  la  Douve.  De 
ce  mariage  naquirent  : 

1°  Guillaume-François,  dont  l'article  suit. 

Et  2°  Thérèse-Henriette  d'Argenteau,  chanoinesse  et  écolâtre  d'Andenne, 
morte  le  1  avril  1705,  inhumée  à  Andenne. 

VIII.  Guillaume-François  d'Argenteau,  comte  d'Argenteau,  seigneur  d'Ochain, 
épousa  Marie-Brigitte-Eugénie  de  Longueval,  chanoinesse  de  Mons,  fille 
de  Charles-Albert  de  Longueval,  comte  de  Bucquoy  et  de  Gratzen,  baron 
de  Vaulx  et  de  Roosenberg,  seigneur  de  Farchiennes,  Gueulesin,  Assiel- 
le-Petit,  en  Artois,  chevalier  de  la  Toison  d'Or,  gouverneur  et  grand- 
bailli  du  Hainaut,  général  de  la  cavalerie  espagnole  aux  Pays-Bas,  et 
de  Marie-Guillemette  de  Croy-Solre.   De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Charles-Marie,  qui  suit. 

2°  Marie-Françoise  d'Argenteau,  chanoinesse  de  Mons. 

Et  3°  Ferdinande-Octavie  d'Argenteau,  aussi  chanoinesse  à  Mons. 

IX.  Charles-Marie  comte  d'Argenteau,  seigneur  d'Ochain,  épousa  Eugénie-Erme- 

négilde  de  Salmier,  baronne  de  Hosdent,  fille  aînée  d'Eustache-Charles 
de  Salmier,  libre  baron  de  Hosdent,  seigneur  de  Melroy,  et  d'Anne- 
Adrienne  de  Havrech.  De  cette  union  sont  sortis  : 

1°  Philippe-Louis  d'Argenteau.  Son  article  suit. 

2°  Louis-Octave  comte  d'Argenteau,  chambellan  de  LL.  MM.  Impériales, 
feld-maréchal-lieutenant  des  armées  de  l'impératrice-reine,  et  gouverneur 
de  Bruxelles,  épousa,  en  1756,  Marie-Madelaine-Josèphe-Henriette  d'On- 
gnies-de  Mastaing,  chanoinesse  de  Mons,  fille  d'Antoine-Henri  d'Ongnies, 
comte  de  Mastaing  et  de  Mersicourt  (du  chef  de  sa  femme),  chambellan 
de  S.  M.  I.  et  Catholique,  gentilhomme  de  la  clef  d'or,  capitaine  de  la 
noble  garde  du  corps  dite  Archers,  lieutenant  de  la  souveraine  cour  féodale 

8 


—  58  — 

de  Brabant,  conseiller  detat  d'épée  au  gouvernement  des  Pays-Bas  autri- 
chiens, grand-bailli  de  Nivelles  et  du  Roman  pays  du  Brabant,  —  et  de 
Marie-Pauline-Josèphe  de  Jauche,  comtesse  de  Mastaing  et  de  Mersicourt. 
Ces  époux  eurent  une  fille  nommée  Marie- Charlotte -Alexandrine-Emma- 
nuelle-Guislaine-Félix-Louise  d'Argenteau,  née  à  Bruxelles  le  24  déc.  1759, 
baptisée  le  lendemain,  dans  la  chapelle  de  la  cour,  par  l'abbé-curé  de 
Saint-Jacques  de  Coudenberg,  et  tenue  sur  les  fonts  par  LL.  AA.  RR. 
monseigneur  le  duc  Charles-Alexandre  de  Lorraine,  et  madame  la  duchesse 
Anne-Charlotte  de  .Lorraine,  sa  sœur. 

3°  Michelle-Eugénie  dArgenteau,  chanoinesse  de  Mons,  reçue  dame  de 
l'ordre  de  la  Croix  étoilée  le  3  mai  1734,  fut  mariée  à  Louis-Théodore- 
François-Joseph-Marie  d'Ongnies,  baron  de  Courières  et  d'Ourges,  cham- 
bellan de  LL.  MM.  Impériales,  conseiller  intime  d'état  de  l'impératrice- 
reine  et  général-major  de  ses  armées. 

Et  4°  Marie-Ange  d'Argenteau,  chanoinesse  aînée  du  chapitre  de  Mons, 
reçue  dame  de  l'ordre  de  la  Croix  étoilée  le  3  mai  1766. 

X.  Philippe-Louis  comte  d'Argenteau,  seigneur  d'Ochain,  d'Avenne,  etc.,  cham- 
bellan-actuel de  Leurs  Majestés  Impériales,  député  de  l'état  noble  de 
Brabant,  membre  de  l'état  noble  du  pays  de  Liège  et  comté  de  Looz.  Il 
épousa  Béatrix-Philippine- Joséphine  comtesse  de  Dongelberghe,  fille  uni- 
que et  héritière  universelle  de  Philippe-Florent  comte  de  Dongelberghe, 
seigneur  de  Rouxmiroir,  chambellan  de  l'empereur  Charles  VI.  De  ce 
mariage  sont  issus  : 

1°  Antoine-Claude  comte  d'Argenteau  et  de  Dongelberghe,  membre  de 
l'état  noble  de  Brabant. 

2°  N.,..  d'Argenteau,  second  fils. 

3°  N....  d'Argenteau,  troisième  fils. 

4°  Marie- Ange-Josèphe  d'Argenteau-de  Dongelberghe,  fille  aînée,  cha- 
noinesse de  Mons,  fut  mariée,  le  9  septembre  1764,  à  Amour-Joseph- 
Charles  Taye,  marquis  de  Wemmel  et  d'Assche,  guidon  héréditaire  de 
Brabant,  membre  de  l'état  noble  du  même  duché,  chambellan  de  LL.  MM. 
Impériales,  lieutenant  de  la  souveraine  cour  féodale  de  Brabant. 

Et  5°  Marie-Constance-Louise  d'Argenteau-de  Rouxmiroir,  seconde  fille, 
chanoinesse  de  Mons  dès  l'an  1754. 

L'ancienne  maison  d'Argenteau,  originaire  de  la  province  du  Limbourg,  oU  est 
située  la  terre  d'Argenteau  de  laquelle  elle  tire  son  nom,  porte  pour  armes  :  d'azur 
A  la  croix  d'or,  chargée  de  cinq  coquilles  de  gueules,  et  cantonnée  de  cinq  croix  recroi- 
settées  au  pied  fiché  d'or  à  chaque  canton  (Fig.  78). 

(Nob.,  p.  411,  412;  le  nouv.  vrai  SuppL,  p.  110;  suite  du  SuppL,  1661-1686,  p.  9  et  13;  Fragm. 
génêal.,  t.  III,  p.  67). 


—  59  — 


D'ARLIN. 


François    d'Arlin,   commandant    de   Nivelles,   fut   créé  chevalier  par  lettres  du 
20  avril  1605. 

(Nob.  des  Pays-Bas,  p.  U2). 


D'ARNOULT. 

Jean-Mathieu  d'Arnoult,  seigneur  de  Schengen,  vice-président  du  conseil  de 
Luxembourg,  épousa  N....,  dont  il  eut  Jean  qui  suit. 

Jean  d'Arnoult,  chevalier,  président  du  conseil  de  Luxembourg,  épousa  N.... 
De  ce  mariage  naquirent  Charles-Guillaume  et  Christophe,  dont  les  articles  suivent. 

1°  Charles-Guillaume  d'Arnoult,  seigneur  de  Schengen,  Beaurepoire,  Soleuvre  et 
Differdange,  membre  de  l'état  noble  du  duché  de  Luxembourg,  fut  honoré,  par 
lettres  de  l'empereur  Charles  VI,  du  26  décembre  1716,  du  titre  de  Baron  pour 
lui  et  ses  hoirs  mâles  et  femelles,  avec  faculté  d'appliquer  ce  titre  sur  sa  terre 
et  seigneurie  de  Soleuvre,  et  d'écarteler  ses  armes  avec  celles  de  ladite  seigneurie, 
et  ce  en  considération  de  ses  services  et  de  ceux  rendus  par  son  père  et  par 
son  aïeul.  —  Ses  armes  sont  :  écartelé;  aux  1  et  4  d'argent  à  la  croix  de  Bourgogne, 
cantonnée  de  quatre  lionceaux,  le  tout  de  gueules,  qui  est  d'Arnoult;  aux  2  et  3  d'or 
au  lion  de  sable,  armé  et  lampassé  de  gueules,  la  queue  fourchue,  nouée  et  passée  en 
sautoir,  qui  est  de  Soleuvre.  Vécu  timbré  d'une  couronne  de  comte,  et  supporté  par 
deux  lions  d'or,  armés  et  lampassés  de  gueules,  par  concession  dudit  jour  26  décem- 
bre 1716  (Fig.  79  et  80). 

Et  2°  Christophe  d'Arnoult,  seigneur  de  Keill,  Bubange,  Meisenbourg  et  Bubourg, 
président  du  conseil  de  Luxembourg,  fut  élevé  à  la  dignité  de  Baron  pour  lui, 
ses  hoirs  et  successeurs  mâles  et  femelles,  avec  faculté  d'appliquer  ce  titre  sur  sa 
terre  et  seigneurie  de  Meisenbourg,  et  d'écarteler  ses  armes  avec  celles  de  ladite 
seigneurie,  par  lettres  de  l'empereur  Charles  VI,  du  26  décembre  1716.  Armes 
comme  celles  de  son  frère,  mais  aux  2  et  3  de  Meisenbourg. 

(Nob.,  p.  655  et  656.) 


D'ÀRSCHOT   DE  DIEVEN. 

I.  Godefroid  comte]  d'Arschot  épousa  Alix  d'Albret,  dont  il  eut  : 

II.  Arnekin  d'Arschot,   seigneur  en  Bierbeeck,   épousa   en  rapt  Mechtilde,   fille 

d'Arnou,  baron  de   Rotselaer,  seigneur  de  Dieven,  etc.,   lequel   donna 


—  60  — 

ensuite  cette  seigneurie  en  dot  à  sa  fille  l'an  1195.  —  Ledit  Arnekin 
étant  puîné  changea  ses  armes,  en  prenant  pour  canton  d'honneur  les 
armes  de  sa  mère.   Son  [fils  Godefroid  suit. 

III*  Godefroid,  premier  seigneur  de  Dieven,  fit  le  voyage  de  la  Terre-Sainte 
Tan  1220,  et  y  fut  créé  chevalier.  Il  épousa,  en  1224,  Gertrude,  fille 
d'Arnou  baron  de  Weesemael,  par  lettres  cachetées  de  dame  Bertrude 
de  Diest,  sa  mère,  de  Fan  1231.  Il  mourut  le  4  mars  1262,  elle  le 
9  octobre  1265,  et  furent  enterrés  à  l'abbaye  de  Parc-des-Dames  (!). 

IV«  Gérard,  fils  de  Godefroid  qui  précède,  fut  seigneur  de  Dieven.  Il  fit  le  relief 
de  sa  cour  et  banc,  avec  75  bonniers  et  16  arrières-fiefs,  à  Arnou  baron 
de  Rotselaer,  l'an  1250.  Sa  femme  fut  Marguerite,  fille  de  Henri  van 
Bautershem.  Il  fut  tué  à  la  bataille  de'Woeringhen,  ainsi  qu'il  appert 
par  lettres  de  l'an  1274,  où  Agathe,  abbesse  de  Parc-des-Dames,  sa  sœur, 
est  aussi  nommée,  et  par  lettres  de  son  fils  Henri,  chanoine  de  Maestricht, 
de  l'an  1288.  Dont  : 

V.  Arnou,  seigneur  de  Dieven,   chevalier,  épousa,  en  1280,  Marguerite,  fille  de 

Wautier  Uytter-Limmingen.  Ces  époux  gisent  dans  l'abbaye  de  Parc- 
des-Dames,  dans  la  sépulture  des  de  Dieven,  en  1346.  Ledit  Arnou 
est  nommé,  par  lettres  de  1288,  avec  son  frère  Henri,  chanoine  de  Maes- 
tricht, et  avec  leur  sœur  Marguerite,  mariée  à  Roelof  van  Redinghen. 
Ses  enfants  furent  : 

1°  Gérard   de    Dieven,  chevalier,   seigneur  de  Dieven,  épousa  Jeanne, 
fille  de  Franc  Zedelaer,  selon  lettres  du  19  février  1374. 
2°  Wauthier  suit. 

3°  Jeanne  de  Dieven  fut  mariée  à  Louis  Hers,  chevalier. 
4°  Mechtilde  de  Dieven,  religieuse  à  Parc-des-Dames. 
Et  5°  N....  de  Dieven  fut  femme  de  Jean  Platvoet. 

VI.  Wauthier   van  Dieven  se  qualifia  seigneur  en  Dieven  dans  certain  contrat 

du  4  mai  1374,  et  cela  tant  parce  que  son  père  vivait  encore,  que  parce 
que  son  frère  aîné  Gérard  était  seigneur  de  Dieven.  Il  fut  fait  prisonnier 
à  la  bataille  de  Baswilre,  comme  conste  par  contrat  de  l'an  1371,  où  se 
trouvent  son  dit  frère  Gérard,  et  Jean  Platvoet,  son  beau-frère  Bourgeois. 
Sa  femme  fut  Béatrix,  fille  de  Guillaume  van  den  Calsteren,  comme 
appert  par  contrat  du  10  mai  1336,  aliis  1348,  ainsi  que  par  acte  de 
l'an   1344,  où   sa  sœur   Jeanne  est  nommée  avec  son  mari   Louis  Hers, 

(I)  Voyez  Hënhi  Prévost,  dit  le  Val,  dans  la  Vie  exemplaire  de  neuf  ubbesscs,  p.  JH  et  95. 


—  61  — 

chevalier,  ainsi  que  sa  sœur  Mechtilde,  religieuse  à  Parc-des-Dames,  où 
il  gît  avec  sa  femme  Fan  1380.  Du  susdit  mariage  vinrent  : 

1°  Guillaume  van  Dieven  suit. 

2°  Godefroid  van  Dieven. 

VII.  Guillaume  van  Dieven,  chevalier,  seigneur  en  Dieven,  épousa  en  premières 

noces  Marie,  fille  de  Jean  Clutinkx,  chevalier,  et  en  secondes  noces 
Catherine,  fille  de  Gilles  Quaderebbe,  en  1400.  Il  est  aussi  nommé  dans 
le  contrat  de  rançon  de  son  père  en  date  comme  dessus,  ainsi  que  dans 
un  contrat  de  l'an  1441,  avec  son  frère  Godefroid.  Dont  : 

(Du  2d  Lit.) 

1°  Henri  qui  suit. 

2°  Jean  van  Dieven  épousa  Catherine  Uytterhellicht,  fille  d'Elsbroeck. 
Il  mourut  le  21  septembre  1458. 
3°  Simon  van  Dieven,  mari  de  Marguerite  van  der  Meeren. 

VIII.  Henri  van  Dieven,  seigneur  en  Dieven,  épousa  Claire,  fille  d'Arnou  Bauw, 
comme  conste  par  lettres  de  la  cour  féodale  de  Santfort,  en  date  de 
l'an  1454,  et  par  le  billet  de  mort  de  son  frère  Jean,  comme  aussi  de 
son  frère  Simon.  De  ce  mariage  vint  : 

IX*  François  Van  Dieven  se  qualifiait  seigneur  en  Dieven.  Il  épousa  en  pre- 
mières noces  Catherine  van  Binckem,  et  en  secondes  noces  Catherine 
Uytterlimmingen.  Il  mourut  le  12  août  1470,  et  sa  seconde  femme  la 
veille  de  S^Mathieu  en  1458,  avec  laquelle  il  fut  enterré  aux  Augustins 
à  Louvain,  dans  une  sépulture  où  se  voient  leurs  blasons.  Du  second 
mariage  vinrent  : 
1°  Jacques  van  Dieven,  qui  suit. 

2°  François  van  Dieven  épousa,  en  1460,  Elisabeth  Uyttenhoven,  dite 
Zadeleer. 

X»  Jacques  van  Dieven,  seigneur  en  Lubbeeck,  épousa  Gertrude,  fille  de  Wau- 
thier  de  Wyckhuuse,  ainsi  qu'il  appert  par  le  contrat  de  mariage  de  son 
frère  François.  Il  mourut  en  1485  et  sa  femme  en  1472.  Ces  époux  furent 
enterrés  dans  la  paroisse  de  Ste-Gertrude  à  Louvain.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Gertrude  van  Dieven,  dame  de  Staeckenborch  et  en  Lubbeeck,  fut 
mariée  en  premières  noces  à  Godefroid  van  den  Berghe,  bourgmestre  de 
Louvain,  et  en  secondes  noces  à  Jean  van  Cruninghen,  de  Zélande.  Du 
premier  lit  naquit  Godefroid  van  den  Berghe,  chanoine  régulier  de 
S^Martin  à  Louvain,  et  du  second  Thierry  van  Cruninghen. 

2°  Chrétien,  qui  suit. 


—  62  — 

•  Chrétien  van  Dieven  épousa  Elisabeth  van  Winghe,  fille  de  Henri  et  de 
Gertrude  van  Langherode.  De  ce  mariage  : 

Marie  van  Dieven  fut  mariée  à  Jean   Lievens  van  Koudekercke,  fils 
de  Daniel. 

Les  armes  d'ARSCHOT  van  Dieven  sont  :  d'argent  aux  deux  fleurs-de-lis  de  sable 
au  pied  posé,  une  en  chef  au  2e  canton,  et  une  en  pointe;  brisé  d'un  franc  canton  de 
gueules  (Fig.  81). 

(Fragm.  gcnéal ,  t.  111,  p.  169.) 


DE    ARTEAGA. 

Don  Joseph  de  Artéaga,  lieutenant-feld-maréchal  des  armées  de  S.  M.  I.  et  C. 
et  gouverneur  du  château  de  Gand,  fut  créé  marquis  de  son  nom,  avec  faculté 
d'affecter  ce  titre  sur  une  terre  et  seigneurie  à  son  choix,  par  diplôme  de  l'em- 
pereur Charles  VI  du  1  février  1721,  enregistré  dans  la  matricule  de  l'empire. 

On  trouve  ses  armes  dans  le  premier  supplément  aux  Trophées  de  Brabant,  p.  338. 

(Nob.,  p.  685;  et  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  218.) 


D'ARUD. 

Jean-Guyot  et  Jean  d'Arud,  frères,  natifs  de  Bourgogne,  furent  anoblis  par  lettres 
du  23  février  1561. 

.    Armes  :  d'azur  à  deux  dards  d'argent  ferrés  d'or  et  posés  en  forme  de  chevron  ren- 
versé, accompagnés  de  trois  étoiles  aussi  d'or  (Fig.  82). 
(JVob.  des  P.-B.,  p.  57.) 


ASCOW   (Voyez  Holleber). 


VAN    ASSCHE. 

Jean  van  Assche  épousa  Elisabeth  Verluytgaerden.   Dont  : 
Daniel  van  Assche,    mort  en  1588,  ayant   eu  pour  femme  Barbe  van  Schore, 
morte  le  9  février  1579.   De  ce  mariage  vint  : 
Daniel  Van  Assche,  bourgmestre  de  Louvain  en  1627,  1630  et  1632,  puis  rece- 


—  63  - 

veur-général  des  états  de  Brabant,  au  quartier  de  Bruxelles.  Il  épousa  Marie 
Swieten,  dont  il  eut  Norbert  et  François  qui  suivent. 

1°  Norbert  van  Assche,  fils  aîné,  seigneur  d'Espines  et  de  Guissenhoven,  tréso- 
rier-général des  états  de  Brabant,  fut  créé  chevalier  et  obtint  deux  lions  d'or  pour 
supports,  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  de  l'an  1689.  Il  mourut,  sans  laisser  de 
postérité,  le   12  septembre  1675. 

Et  2°  François  van  Assche,  qui  suit. 

François  van  Assche,  mort  le  25  février  1669,  eut  pour  femme  Agnès  Wolfaert, 
laquelle  mourut  le  30  juillet  1676.  Leur  fils  Norbert  suit. 

Norbert  van  Assche  fut  honoré  de  la  dignité  de  chevalier  par  lettres  du  roi 
Charles  II  de  l'an  1671. 

Armes  :  échiqueté  d'argent  et  de  sable.  Vécu  timbré  d'un  heaume  d'argent,  grillé, 
liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'argent  et  de  sable,  et  au-dessus,  en 
cimier,  un  buste  d'homme,  vêtu  échiqueté  d'argent  et  de  sable,  la  tête  de  carnation, 
couverte  d'un  chapeau  de  sable  et  la  chevelure  brune.  Pour  supports,  deux  lions  d'or, 
armés  et  lampassés  de  gueules  (Fig.  83). 


A  cette  famille  appartenaient  Philippe-Maximilien  van  Assche,  1.  e.  d.,  chanoine 
et  trésorier  du  chapitre  de  S^Gommar  à  Lierre,  en  Brabant,  et  son  frère  aîné, 
conseiller  du  souverain  conseil  de  Brabant,  lesquels  vivaient  en  1774. 
{Nob.,  p.  375  et  458;  vrai  Suppl,  p.  169.) 


D'ASSCHE. 

Une  famille  de  ce  nom  porte  d'or  à  la  fasce  d'azur,  au  sautoir  de  gueules  brochant 
sur  le  tout  (Fig.  84).  Voyez  de  Berthout  de  Grimberghe. 

{Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  143.) 


ASSELIERS    ou   VAN    ASSELIERS. 

I*  Philippe  Asseliers  épousa  Julienne  van  Eesbeke,  dite  van  der  Haeghen,  fille 
de  Pierre  et  de  Marguerite  van  der  Riviren.  De  ce  mariage  naquirent 
cinq  enfants,  savoir  : 

1°  Pierre,  qui  suit. 

2°  Ghislain  Asseliers,  échevin  et  trésorier  d'Anvers  en  1547,  allié  en 
premières  noces  à  Marie  Wyts,  fille  de  Jean,  watergrave  de  Flandres, 


-  64  — 

et  -de  Barbe  Vrancx,  et  en  secondes  noces  à  Catherine  Elshout.  D'une 
de  ces  deux  femmes  vinrent  : 

A.  Jean  Asseliers,  secrétaire,  lequel  épousa  Marguerite  van  Duysbourg. 
De  cette  union  naquit  : 

Clémence    Asseliers,  alliée  à  Henri   Uwens,  chancelier  de  Gueldres. 

B.  Guillaume  Asseliers. 

C.  Philippe  Asseliers. 

Et  D.  Clémence  Asseliers,   femme  de  Corneille  Wachtmans. 

3°  Barbe  Asseliers,  religieuse  carmélite  à  Notre-Dame  de  la  Consolation 
à  Vilvorde. 

4°  Anne  Asseliers,  alliée  à  Jérôme  van  Hamme,  conseiller  et  maître  de 
la  chambre  des  comptes  du  roi  en  Brabant.  Leurs  enfants  furent  : 

a.  Adrienne  van  Hamme,  femme  de  Lié  vin  van  Arckele. 

b.  Marguerite  van  Hamme,  alliée  à  Guillaume  de  Keyser,  écuyer, 
seigneur  de  Bosseghem. 

c.  Elisabeth  van  Hamme,  abbesse  du  cloître  de  Ste-Claire  à  Bruxelles. 
Et  d.  Anne  van  Hamme,  aînée,  mariée  en  premières  noces  avec  André 

van  Wesele,  docteur  en  médecine,  fils  d'André,  bâtard,  et  d'Isabelle 
Crabbe,  et  en  secondes  noces  avec  Henri  van  der  Meeren,  écuyer.  Du 
premier  mariage  vint  : 

Anne  van  Wesele,  femme  de  Jean  de  Mol,  écuyer,  fils  de  Martin, 
bâtard,  et  d'Anne  d'Olmen,  bâtarde.  Dont  : 

aa.  Henri  de  Mol. 

bb.   Louis  de  Mol,  capucin. 

ce.  Adrienne  de  Mol,  alliée  à  Hugues  de  Croeser,  chevalier,  seigneur 
d'Ollede,  capitaine  de  cuirassiers,  drossard  de  Diest. 

dd.  Isabelle  de  Mol,  femme  de  Charles  de  Bausele,  écuyer,  écoutête 
de  Diest.  Dont  : 

Hugues-Nicolas  de  Bausele,  mort  en  1653. 

Et  ee.  Anne  de  Mol,  prieure  du  couvent  d'Auwerghem. 

Et  5°  Marguerite  Asseliers,  épouse  d'Antoine  de  Potter.  De  ce  mariage 
naquit  : 

Paul  de  Potter,  licencié  ès-lois,  mari  de  Marie  van  der  Beken.  Dont  : 

x.  Barbe  de  Potter,  alliée  à  Guillaume  Pensaert. 

y.  Madeleine  de  Potter,  femme  de  Jean  du  May.  De  cette  union  vin- 
rent :  Anne  du  May,  mariée  à  Saxon  Finia,  chevalier,   secrétaire  d'état; 

Catherine  du  May,  fille  dévote;  du  May,  et  du  May,  religieuses 

à  Wautibraine. 

Et  z.  Marie  de  Potter,  épouse  de  Charles  l'Archier,  conseiller  et 
maître  de  la  chambre  des  comptes  du  roi  en  Brabant,  fils  de  Frédéric 
et  de  Jeanne  van  Hoogenberghe.  De  ce  mariage  naquirent  :  1°  Charles 
l'Archier,   conseiller   et  maître  de   la  chambre   des   comptes  du   roi    en 


—  65  — 

Brabant,  époux  de  Marie  de  Busleyden;  2°  Jean-Baptiste  l'Archier, 
chevalier,  licencié  ès-lois,  échevin  de  la  ville  de  Bruxelles  en  1648,  1650, 
1651  et  1654,  époux  de  Catherine  van  der  Cammen,  fille  de  Charles, 
seigneur  de  Tildoncq,  dont  il  eut  Charles  l'Archier,  né  en  1646,  premier 
comte  de  Tildoncq,  qui  épousa  Marie-Françoise  Dennetières,  fille  de 
Charles-Philippe,  seigneur  de  Croix-au-Mont,  bailli  de  Lessines,  et  de 
Catherine-Louise  de  Landas,  dame  de  Wanehein  et  du  Maretsz,  dont 
Marie-Catherine  l'Archier  et  Marie-Jeanne  l'Archier,  morte  sans  alliance  ; 
3°  Philippe  l'Archier,  secrétaire  des  sérénissimes  archiducs  et  commis 
du  maître-général  des  postes,  allié  à  Marie  Piermans;  et  4°  Alexandre 
l'Archier,  capucin. 

II*  Pierre  Asseliers,  mourut  en  1521,  ayant  épousé,  en  1509,  Isabeau  de  Deken, 
fille  de  Gilles  et  de  Catherine  Wyckman.    De   cette  alliance   naquirent  : 

1°  Pierre,  qui  suit; 

Et  2°  Julienne  Asseliers,  femme  de  Sébastien  Bourgois,  secrétaire  du 
conseil  privé.  Dont  : 

a.  Charles  Bourgois,  conseiller  et  vice-chancelier  de  Brabant,  allié  à 
Adrienne  van  der  Noot. 

Et  b.  Jacques  Bourgois,  secrétaire  au  conseil  privé. 

III*  Pierre  Asseliers,  conseiller  au  conseil  du  roi  en  Brabant,  épousa  Adrienne 
Pensaert,  et  en  eut  quatre  enfants,  savoir  : 

1°  Guillaume,  qui  suit; 

2°  Antoine  Asseliers,  protonotaire  apostolique,  chanoine  de  l'église  métro- 
politaine de  S^Rombaut  à  Malines,  prévôt  du  dôme  à  Utrecht  et  conseiller 
du  grand  conseil  à  Malines; 

3°  Marie  Asseliers,   alliée  à  Joseph  van  Briem,  avocat  du  conseil  de 

Brabant  ; 

Et  4°  Isabeau  Asseliers,  épouse  de  Jean  van  Cattenbroeck,  licencié 
ès-lois. 

IV*  Guillaume  Asseliers,  conseiller  au  conseil  de  Brabant,  épousa  Isabeau  van 
Haeften,  fille  de  Robert.  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Robert,  qui  suit; 

2°  Pierre-Antoine  Asseliers,  chanoine  d'Anderlecht  ; 

Et  3°  Adrienne  Asseliers,  femme  de  Jean  Maes,  chevalier,  seigneur 
de  Longchamps,  Bousseval,  etc.,  conseiller  au  conseil  de  Brabant. 

V*  Robert  d' Asseliers,  chevalier,  chancelier  de  Brabant,   épousa  Antoinette  van 
den  Berghe,  fille  d'Antoine.  Quatre  enfants  vinrent  de  cette  union,  savoir  : 
1°  Philippe  Asseliers,  religieux  dominicain. 

9 


—  66  — 

2°  Antoine,  qui  suit. 

3°  Isabeau  Asseliers,  femme  de  René  de  Vos  de  Steenwyck,  chevalier, 
mort  président  de  la  chambre  des  comptes  du  roi  à  Lille.  Dont  : 

Eustachienne-Théodore-Polixène  de  Vos  de  Steenwyck,  laquelle  fut 
mariée  à  François  van  der  Haghen,  conseiller  et  commis  des  domaines 
et  finances  du  roi,  intendant  de  la  province  du  Hainaut  et  du  département 
de  Charleroy,  fils  de  Louis,  chevalier,  mort  conseiller  et  commis  des 
finances,  et  d'Isabelle  van  Steelant,  sa  deuxième  femme.  Dont  : 

a.  Louis- Antoine  van  der  Haeghen,  échevin  du  Franc  à  Bruges. 

b.  François-Albert   van   der   Haeghen,   allié   à  van  der  Veken, 

fille   d'André,   capitaine  de  cavalerie,  dont  la  mère  était  une    van   der 
Heyden. 

c.  Nicolas-Henri  van  der  Haeghen. 

d.  Isabelle- Jeanne  van  der  Haeghen. 

e.  Marie-Pétronille  van  der  Haeghen. 
Et  f.  Eustachienne  van  der  Haeghen. 

Et  4°  Barbe  Asseliers  épousa  Jacques  Uwens,  chevalier,  seigneur  de 
Berchem,  S^Laurent,  conseiller  du  conseil  provincial  de  Luxembourg  et 
comté  de  Chiny,  puis  conseiller  du  conseil  souverain  de  Brabant  et  du 
suprême  de  l'amirauté,  fils  de  Henri,  chevalier,  et  de  Clémence  Asseliers, 
dont  il  a  été  parlé  ci-devant  au  1er  degré,  lettre  A.  Il  mourut  sans  enfants. 

wl»  Antoine  Asseliers,  capitaine  pour  le  service  du  roi  d'Espagne,  épousa 
Gérardine  van  Franckenhoven.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Robert,  qui  suit. 

2°  Antoinette  Asseliers,  mariée  à  Guillaume  van  Zoetlande,  lieutenant, 
gouverneur  de  la  ville  de  Ruremonde. 

Et  3°  Barbe  Asseliers. 

wDL  Robert  Asseliers  épousa,  en  1671,  Isabelle  van  der  Goes. 

(Fragm.  génêal.  t.  VI,  p.  &8.) 


VAN    ASSENEDE. 

Marie-Françoise  van  Assenede,  veuve  de  Jean-Baptiste  Fourbisseur,  portait 
pour  armes  :  d'or  au  chevron  et  trois  hures  de  sanglier  de  sable,  défendues  d'argent. 
Cimier  :  une  hure  de  Vécu  (Fig.  85). 

(Voyez  les  familles  Fourbisseur  et  de  l'Espée.) 
(Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  267.) 


67 


D  ASSIGNIES. 

La  maison  d'Assignies  est  une  des  plus  anciennes  de  l'Artois,  où  est  situé  le 
château  d'Assignies,  près  de  la  ville  d'Aire  (1). 

I»  Martin  d'Assignies,  vivant  au  commencement  du  XIIIe  siècle,  épousa  Catherine, 
dame  d'Assignies,  sa  parente,  dont  il  eut  Martin,  qui  suit. 

II»   Martin,  2e  de  ce  nom,  sire  d'Assignies,  épousa  Marie  de  Renty.  Dont  : 

lll*  Jean  I,  sire  d'Assignies,  eut  pour  femme  Jeanne  de  Cambrin.  Leur  fils 
Jean  suit. 

IV»  Jean  II  d'Assignies  épousa  Marie  de  Tourmignies,  qui  lui  donna  Jean, 
qui  suit  : 

V»  Jean  III,  sire  d'Assignies,  commandant  de  500  lances  pour  le  service  du  duc 
de  Bourgogne,  épousa  Jeanne  de  Barbençon,  dite  Doustiene,  fille  de 
Jean,  seigneur  d'Avelin,  et  de  Catherine  de  Lantheer.  Trois  enfants 
naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Léon,  dont  l'article  suit. 

2°  Louise  d'Assignies,  chanoinesse  à  Andennes,  décédée  en  1525. 

Et  3°  Catherine  d'Assignies,  dont  on  ignore  l'alliance. 

VI»  Léon,  sire  d'Assignies,  commandant  de  1500  lances  pour  l'empereur  Maxi- 
milien  I,  mourut  le  12  février  1517.  Il  avait  épousé  Marie  de  Lannois 
ou  de  Launois,  fille  de  Lancelot,  chevalier,  bailli  de  la  ville  de  Tournai, 
et  de  Marie  de  Tourmignies.  Leurs  deux  fils,  Ponthus  et  Antoine,  qui 
suivent,  partagèrent  la  famille  en  deux  branches  principales. 

Branche  aînée. 

VII»  Ponthus  d'Assignies,  seigneur  d'Assignies,  épousa  Sainte  Pinchon,  aliis 
Sainte  de  Lannoy,  dont  naquit  Jacques,  qui  suit. 

Vlll»  Jacques,  sire  d'Assignies,    fils  aîné,  testa  le   12  janvier  1603.    Il  épousa 

en  premières  noces  Catherine  de  la  Vacquerie;   2°  N Du  premier 

mariage  vint  : 

IX»  François,  seigneur,  d'Assignies,  de  la  Tournelle  et  de  La  Haye,  testa  le  2  sep- 
tembre 1634.  Sa  femme  fut  Antoinette  de  Bosquel,  fille   de  Guillaume, 

(1)  Voyez  Tablet.  hist.,  génëal.  et  chronol.,  impr.  à  Paris,  t.  V,  p.  133  et  198;  et  t.  VI,  p.  21  et  62. 


—  68  — 

seigneur  de  la  Coustre,  et  de  Marie  de  la  Chapelle.  Leur  fils  aîné  Jean 
suit.  Il  sera  parlé  plus  loin  de  leur  fille  Jeanne. 

X.  Jean  IV,   seigneur  d'Assignies  et  de    la  Tournelle,   épousa    Marie-Françoise 

le  Blanc,  baronne  de  Bailleul,  dame  de  Berthoul,  fille  aînée  d'Alexandre 
le  Blanc,  baron  de  Bailleul,  seigneur  de  Sire-Berthoul,  et  de  Françoise 
de  Milan.  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Marie-Aubertine  d'Assignies,  mariée  à  Jean-Baptiste-André  de  Nedon- 
chel,  baron  de  Bouvignies  et  de  Ravensberghe. 

Et  2°  Alexandre-Charles,  qui  suit. 

XI.  Alexandre-Charles,   seigneur  d'Assignies  et  de  Berthoul,  baron  de  Bailleul, 

épousa  :  1°  N ;  2°  Louise  de  la  Hamaide.  De  ce  dernier  lit  : 

XII.  Eustache-Eugène,  baron  d'Assignies  et  de  Bailleul,  épousa,  le  10  novembre 

1718,  Marie-Anne-Josèphe  de  Saluces-Bernemicourt  ,  chanoinesse  de 
Denain,  fille  de  Ferry-Joseph  de  Bernemicourt,  seigneur  d'Auwaing,  et 
de  Marie-Gertrude  de  Varennes,  sa  seconde  femme.  Leur  quatre  enfants 
suivent  : 

1°  Joseph-Alexandre  suit. 

2°  Marie-Joseph-Ernest-Eugène  d'Assignies,  chanoine  de  la  cathédrale 
de   S^Omer. 

3°  Antoine-François-Joseph  d'Assignies. 

Et  4°  Ernestine-Josèphe-Walburge  d'Assignies,  chanoinesse  de  Maubeuge. 

XIII*  Joseph-Alexandre  baron  d'Assignies  et  de  Bailleul,  seigneur  de  Berthoul, 
épousa,  en  mars  1753,  sa  cousine-germaine  Anne-Marie-Josèphe-Aldegonde 
van  der  Burch,  chanoinesse  de  Denain,  morte,  en  1759,  sans  enfants, 
fille  de  Antoine-Félicien  van  der  Burch,  comte  de  Hubersart,  seigneur 
d'Escaussines,  et  de  sa  seconde  femme  Hélène-Françoise-Josèphe  de  Ber- 
nemicourt,  chanoinesse  de  Denain. 

Branche  cadette. 

VII*  Antoine  d'Assignies,  frère  puîné  de  Ponthus,  fut  seigneur  d'Allouaigne, 
avoué  de  Thérouanne,  créé  chevalier  le  28  janvier  1554,  mestre-de-camp 
de  cavalerie  et  d'infanterie  au  service  de  l'empereur  Charles  V,  en  1555. 
Il  mourut  le  2  novembre  1590,  ayant  épousé  :  1°  Jeanne  le  Chevalier; 
2°  Jeanne  le  Fœutre.  De  chacun  de  ces  deux  mariages  naquit  un  fils, 
nommé  Antoine,  sa\oir  ; 

1°  Antoine  d'Assignies,  qui  suit. 

Et  2°  Antoine,   dit   le  jeune,  qui  forma   le  rameau  des  comtes  d'Oisy, 
mentionné  après  la  postérité  de  son  frère. 


—  69  — 

VIII.  Antoine  II  d'Assignies,  seigneur  d'Allouaigne,  fils  d'Antoine  et  de  sa 
première  femme,  Jeanne  le  Chevalier,  fut  lieutenant-général  des  hommes 
d'armes  aux  Pays-Bas.  Il  mourut  en  1614,  ayant  épousé,  en  1582,  Barbe 
d'Auffay,  dame  de  Lambres  lez-Douai,  de  Lambrechies  et  d'Acquem- 
bronne,  décédée  en  1625.  Leur  fils  Oudart  suit. 

IX.  Oudart  d'Assignies,    seigneur   d'Allouaigne,   etc.,   épousa,   en   1621,  Jeanne 

d'Assignies,  sa  parente,  fille  de  François,  seigneur  d'Assignies,  de  la 
Tournelle  et  de  la  Haye,  et  d'Antoinette  de  Bosquel,  dont  il  a  été  parlé 
ci-devant  au  degré  IX.  De  ce  mariage  naquit  : 

X.  Jean-Baptiste    d'Assignies,    seigneur    de   Wendi,    d'Allouaigne,    etc.,    obtint 

érection  de  Wendi  en  marquisat,  par  lettres  du  mois  d'octobre  1676.  Sa 
femme,  Jeanne-Camille  de  Beauffremez,  était  fille  d'Adrien  de  Beauf- 
fremez,  créé  premier  baron  d'Esnes,  pair  de  Cambresis,  —  et  de  Madeleine 
de  Berch.  Dont  : 

Octave-Eugène    marquis    d'Assignies,    épousa,   en  1685,  Marie-Florence  de 
Marquais,   dame  de  Werquin.  Leur  fils  François-Eugène  suit. 

.  François-Eugène  marquis  d'Assignies,  seigneur  de  Werquin,  eut  pour 
femme,  le  24  juillet  1714,  Marie-Philippe-Albéricque  du  Chastel,  com- 
tesse de  Blangerval,  dont  il  eut  les  trois  enfants  qui  suivent. 

1°  Charles-Florent-François  suit. 

2°  Florent- Albert-François  d'Assignies,  capitaine  d'infanterie. 

Et  3°  Marie-Philippe-Albéricque  d'Assignies,  chanoinesse  de  Denain,  morte 
le  13  septembre  1743. 

■  Charles-François  Florent  marquis  d'Assignies,  seigneur  d'Annequin, 
d'Allouaigne,  de  Werquin,  de  Vermeilles  et  de  Noyelles,  avoué  de 
Thérouanne,  mourut  en  1753.  Il  avait  épousé,  en  1740,  Marie-Madeleine- 
Josèphe-Alexandrine  de  Tramecourt.  De  ce  mariage  : 

Marie-Françoise-Constance-Antoinette  d'Assignies,  mariée,  le  4  nov.*1756, 
à  François- Ferdinand  comte  de  Lannoy  et  d'Annappes,  baron  de  Wasnes 
et  d'Espierres  (Voyez  l'article  concernant  le  comté  de  Lannoy). 

Rameau  de»  comtes  cTOisy. 

VIII.  Antoine  d'Assignies,  dit  le  jeune,  fils  d'Antoine  et  de  sa  seconde  femme, 
Jeanne  le  Fœutre,  fut  chevalier,  seigneur  de  Wannes  en  Noyelles  et  de 
Haeghendooren,  et  lieutenant  d'une  compagnie  d'hommes  d'armes.  Il  épousa  : 
1°  Antoinette    de   Sacqu'espée,    dite    de    Dixmude,    dame    de   Peenhove; 


—  70  — 

2°  Anne  de  Tournay,  fille  de  Pontus,  seigneur  de  Noyelles  sur  Bellone, 
et  de  Marie  le  Pecqueur.  De  ces  unions  naquirent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Antoinette  d'Assignies,  dame  de  Peenhove,  mariée  à  Julien  le 
Vasseur,  dit  de  Guernonval,  seigneur  de  Coulomby  et  de  la  Motte- 
Blesquin. 

(Du  2d  Lit.) 

Et  2°  Eustache,  qui  suit. 

Eustache  d'Assignies,   seigneur  de   Wannes  et   de  Haeghendooren ,  épousa 
Marie  de  Wadripont,  fille  d'Antoine  et  de  Anne  de  Schietere.  Dont  : 

X*  Julien-Eustache  d'Assignies  fut  substitué,  le  21  mai  1678,  aux  nom  et  armes 
de  la  famille  de  Tournay  par  Philippe  de  Tournay,  chevalier,  comte 
d'Oisy,  son  cousin,  dont  il  fut  héritier  universel.  Il  mourut  le  13  mai  1687, 
ayant  épousé  en  premières  noces  Françoise  Taffin,  dont  il  eut  Jean- 
Eustache,  qui  suit. 

XI*  Jean-Eustache  de  Tournay-d'Assignies,  comte  d'Oisy,  mourut  à  Oisy  le 
1  septembre  1716,  ayant  épousé,  le  26  juin  1687,  Marie-Claire  de  Berghe- 
Saint-Winoc.  De  ce  mariage  : 

XII*  Charles-Joseph-Eugène  de  Tournay-d'Assignies,  comte  d'Oisy,  chevalier, 
commandeur  des  ordres  de  S*-Lazarre  et  de  Notre-Dame  du  Mont-Carmel, 
colonel  d'infanterie,  mourut  à  Aix-la-Chapelle,  à  l'âge  de  70  ans,  le  19  juil- 
let 1764.  Il  avait  épousé,  le  9  juillet  1719,  Bénigne  de  Massuau,  fille  de 
Louis  de  Massuau,  marquis  de  Arcelot,  président  du  grand  conseil  à 
Paris,  et  d'Elisabeth  de  Gueribout.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Eustache-Joseph,  qui  suit. 

2°  Gabriel-Joseph  de  Tournay-d'Assignies,  né  le  7  mai  1727,  reçu  che- 
valier de  Malte  le  14  octobre  1734. 

3°  Marie-Gabrielle  de  Tournay-d'Assignies,  fut  mariée  en  1754  à  Théodore- 
Joseph  baron  Plotho,  du  S^Empire,  d'Ingelmunster  et  de  Wedergraet, 
seigneur  de  Roesbrugghe,  Vive-S^Eloy,  Meerbeeck,  etc. 

Et  4°  Lidie-Bénigne  de  Tournay-d'Assignies,  née  le   28    octobre   1740. 

XIII*  Eustache-Joseph  de  Tournay-d'Assignies,  marquis  d'Oisy,  fils  aîné,  capi- 
taine-lieutenant de  la  compagnie  des  gendarmes  d'Orléans,  épousa,  le 
26  mars  1753,  Marie-Louise-Guislaine  le  Cocq,  comtesse  de  Humbeke,  en 
Brabant.  Elle  était  fille  unique  de  Charles- Joseph-Guislain  le  Cocq,  dit 
le   comte  de  Dieval,  mort  avant  son  père  le  2  juin  1747,  et  de  Louise- 


—  71  — 

Catherine  de  Clermont-Tonnerre,  et  petite-fille  et  seule  héritière  de 
Charles-Bauduin  le  Cocq,  comte  de  Humbeke,  seigneur  de  Dieval,  Wul- 
verghem,  Waerde,  la  Motte,  Groenhoven,  Lathem,  Beaurepaire,  Wyts, 
Ruysbroeck,  député-général  et  ordinaire  du  corps  de  la  noblesse  des  états 
d'Artois,  mort  le  19  septembre  1762,  et  de  Thérèse-Charlotte  de  la  Tour- 
S^Quentin,  morte  le  12  juillet  1752. 


La  famille  d'Assignies  porte  pour  armes  :  fascé  de  gueules  et  de  vair  de  six  pièces. 
Cimier  :  un  maure  naissant  virole  d'argent,  tenant  de  la  main  dextre  un  dard,  et  de 
la  sénestre  une  rondache  (Fig.  86). 

Les  armes  de  la  famille  de  Tournay  sont  :  d'or  à  trois  lionceaux  naissants  de 
gueules,  armés  et  lampassés  d'azur ^(Fig.  87). 

(Nob.,  p.  SU,  4G7  et  S93;  Suppl.,  p.  262;  vrai  Suppl.,   p.  3b;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  28; 
Fragm.  généal.,  t.  II,  p.  iM.) 


DASSONLEVILLE, 

Christophe  d'Assonleville,  chevalier,  seigneur  de  Hauteville  et  de  Bouchout, 
trésorier  de  l'ordre  de  la  Toison  d'or,  conseiller  d'état  et  du  conseil  privé,  obtint, 
le  30  juin  1605,  des  lettres  des  archiducs  Albert  et  Isabelle,  par  lesquelles  la 
seigneurie  de  Bouchout,  en  Brabant,  fut  déclarée  ancienne  baronnie  en  sa  faveur. 
Il  mourut  en  1607.  Sa  petite  fille,  Marguerite  d'Assonleville,  porta  cette  baronnie 
à  son  mari,  Jérôme-Gaspard  de]  France,  chevalier,  seigneur  de  Noyelle-Wion, 
bailli  de  Douai,  puis  mayeur  de  Louvain,  en  faveur  duquel  elle  fut  de  nouveau 
érigée  en  baronnie  en  1640  (Voyez  la  famille  de  France  et  la  seigneurie  de 
Bouchout). 

(Nob.,  p.  U3.) 

Un  Jean  d'Assonville,  ou  d'Assonleville,  seigneur  d'Auffremont,  Hamblain,  Biache, 
La  Couture,  Pontoval,  épousa  Jeanne  Cavlier,  fille  de  Gérard,  seigneur  de 
Sechelles.  De  ce  mariage  : 

Jean  d'Assonville,  seigneur  d'Auffremont,  Biache,  La  Couture,  Pontoval,  épousa 
Jeanne  de  Raoult,  fille  de  Vincent,  seigneur  d'Avion,  et  de  Marguerite  Rigolette, 
fille  d'Anselme  et  d'Antoinette  le  Josne.  Leur  fille  Marguerite  suit. 

Marguerite  d'Assonville,  mariée,  en  1548,  à  Jacques,  seigneur  de  Pronville, 
fils  de  Jean,  seigneur  dudit  lieu,  Haucron,  etc.,  et  d'Anne  de  Tortequesne. 

Armes  :  d'argent  à  la  fasce  de  sable,  chargée  de  trois  molettes  du  champ  (Fig.  88). 
(Fragm.  génial,  vol.  III,  p.  64  ) 


—  72 


VAN    ASTEN. 

Gérard-Jean  Van  Asten,  agent  de  la  maison  électorale  palatine  auprès  de  la 
république  des  Provinces-Unies,  fut  anobli  par  lettres  de  l'impératrice-reine  du 
4  juin  1755. 

Armes  :  coupé  de  sable  et  d'argent,  à  la  fasce  d'azur  posée  sur  le  coupé,  accom- 
pagnée en  chef  de  2  fermeaux  d'or,  et  en  pointe  d'un  fer  de  moulin  de  sable  en 
sautoir,  alésé,  paré,  anché  et  ouvert  en  losange  (Fig.  89). 

(Suite  du  Suppl.  au  Nob.,   p.  266;  Étal  armor.,  p.  2.) 


DE    L'AUBEPIN. 

Un  Claude  baron  de  l'Aubepin  et  de  Varey,  vivant  vers  l'année  1600,  fut  le 
dernier  hoir  mâle  de  sa  maison.  Sa  fille  unique,  Barbe  de  l'Aubepin,  fut  mariée  après 
1600,  à  Léonel  Mouchet,  dit  de  Batefort,  baron  de  Dramelai  et  d'Arintoz, 
auquel  elle  apporta  en  mariage  la  terre  et  baronnie  de  l'Aubepin,  en  Franche- 
Comté  (Voyez  les  articles  concernant  la  famille  Mouchet,  dit  de  Batefort,  et  la 
seigneurie  de  l'Aubepin). 

Armes  :  écartelé  :  aux  l  et  4  d'azur  au  sautoir  d'or,  accompagné  de  4  billettes  de 
même;  aux  2  et  3  de  gueules  à  trois  fleurs  d'aubépine  d'argent   (Fig.  90). 

(Nob.,  p.  565;  et  nouveau  vrai  Suppl. ,  p    129.) 


D'AUBERMONT. 

Charles  d'Aubermont,  seigneur  de  Ribaucourt  et  de  Plancques,  grand-bailli  de 
Termonde  en  1580,  fut  créé  chevalier  par  lettres  signées  à  Madrid  le  29  novem- 
bre 1596.  Il  mourut  en  1621,  ayant  épousé  Catherine  Schetz  de  Grobbendonck. 
De  ce  mariage  vint  : 

Gaspard-Antoine  d'Aubermont,  seigneur  de  Ribaucourt  et  de  Grimberghe,  mestre- 
de-camp  d'une  terce  d'infanterie  walonne,  conseiller  du  conseil  suprême  de  guerre, 
gouverneur  et  grand-bailli  de  Termonde,  mourut  en  1657,  ayant  eu  pour  femme 
Marie-Lambertine  d'ENGHiEN  de  Kestergate,  dame  d'Eyseringhen.  Dont  : 

1°  Charles-Ignace  d'Aubermont,  seigneur  de  Ribaucourt  et  de  Grimberghe,  grand 
bailli  des  villes  et  pays  de  Termonde,  fut  créé  baron  de  Ribaucourt,  en  Flandres, 
par  lettres  du  roi  Philippe  IV,  en  1659.  Il  mourut  sans  postérité  et  eut  pour 
héritier  son  neveu  Gaspard-Antoine,  comte  de  Espinosa,  dont  il  est  parlé  ci-après. 

2°    Marie-Marguerite    d'Aubermont,  fut  mariée    à  don    Diego   Gomez,    comte   de 


—  73  — 

Espinosa,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de  S^Jacques,  conseiller  du  conseil  suprême 
de  guerre  du  roi  catholique,  mestre-de-camp-général  de  ses  armées  aux  Pays-Bas, 
et  gouverneur  du  château  d'Anvers,  mort  le  24  janvier  1694,  fils  de  don  Alonso 
Gomez  de  Espinosa  et  de  dona  Elvira  Lasso,  et  petit-fils  de  don  Francisco 
Gomez  et  de  dona  Ana  Martinez  de  Espinosa.  De  cette  union  naquit  : 

Gaspard-Antoine  comte  de  Espinosa,  mestre-de-camp  d'une  terce  de  cuirassiers 
espagnols.  Il  fut  héritier  universel  de  son  oncle  maternel  Charles-Ignace  d'Auber- 
mont  ci-dessus. 

Armes  :  de  sable  à  la  fleur-de-lis  d'argent,  rayonnée  de  deux  filets  fleuronnés,  plies 
et  adossés  d'or,  mouvants  d'entre  les  deux  branches  supérieures  de  la  fleur.  Cimier  : 
un  aigle  issant  d'or,  entre  un  vol  de  même  (Fig.  91). 

(Nob.  des  P.-B.,   p.    103  et  378;  vrai  Suppl.,  p.  58;  nouv.  vrai  Suppl.,    p.   45;    Mélang.  de 
Généal.,  p.  56.) 


D'AUBERT. 

Lambert  d'Aubert  fut  honoré  de  la  dignité  de  chevalier  par  lettres  de  l'an  1666. 

(Nob.  des  Pays-Bas,  p.  Mi.) 


D'AUBERT    DE    LA    FERRIÈRE. 

D'Aubert  de  la  Ferrière,  en  Bourgogne,  porte  pour  armes  :  d'or  à  trois  têtes  de 
chiens  bracques,  coupées  de  sable  (Fig.  92). 

(Nouv.  vrai  Suppl.  au  Nob.,  p.  152.) 


D'AUBY. 

Jean  d'Auby,  de  Douai,  fut  anobli  par  lettres  du  3  novembre  1462,  enregistrées 
à  Lille. 

(Noj>.  des  P.-B.,  p.  7.) 


D'AUBY. 

Une  famille  de  ce  nom  porte  d'azur  au  chef  d'argent,  à  trois  roses  de  l'un  à  Vautre  (Fig.  93). 

(Vrai  Suppl.,  p.  7;  nouv.  vrai  Suppl,  p.  6;  Mclang.  de  Généal,  p.  3.) 
Tome  I.  jq 


—  74 


D   AUCHY. 


Antoine  d'Auchy  fut  armé  chevalier  par  l'archiduc  Maximilien,  après  la  bataille 
de  Guinegate,  donnée  le  7  août  1479,  en  récompense   des  actions  éclatantes  de 
valeur  qu'il  avait  fait  à  cette  glorieuse  journée. 
(Nob.  des  P-B.,  p.  \1.) 


AUDENAERDE    (Voyez   Oyenbrugghe). 


AUDERLAN. 

Adrien-Daniel  Auderlan  obtint  des  supports  par  lettres  de  l'an   1662. 
(Nob.  des  P.-B.,  p.  418.) 


AULENT. 

Jacques-Philippe  Aulent,  receveur-général  de  la  ville  d'Ath,  fut  anobli  par  diplôme 
de  l'empereur  Charles  VI,  du  9  octobre  1719,  enregistré  dans  la  matricule  de 
l'empire. 

(Nob.,  p.  676.) 


D'AUTEL    ou    D   ELTER. 

Godefroid  d'Elter,  dit  d'Autel,  seigneur  de  Tiercelet,  Bertrange  et  autres  lieux, 
épousa  Apolline  de  la  Roche.   De  ce  mariage  naquit  : 

Jean-Frédéric  Huart  baron  d'Elter,  dit  d'Autel,  seigneur  de  Vogelsanck,  la  Roche, 
Mersch,  Heffinghen  et  Tiercelet,  né  à  Luxembourg  le  7  septembre  1645,  obtint  le 
titre  de  comte  d'Autel,  par  lettres  du  roi  Charles  II  du  20  décembre  1685.  Il 
fut  général  en  chef  des  troupes  de  S.  A.  S.  E.  Palatine,  puis  lieutenant-feld- 
maréchal  et  général  d'artillerie  pour  le  service  de  l'empereur  Léopold,  gouverneur 
et  capitaine-général  du  duché  de  Luxembourg  et  comté  de  Chiny  en  1704,  et 
chevalier-justicier  des  nobles  de  la  même  province.  Il  mourut  dans  la  ville  capitale 
de  son  gouvernement  le  1  août  1716,  à  l'âge  de  71  ans.  Ses  enfants  furent  : 

1°  N....  Huart  d'Autel,  commandant  de  l'Ampourdan,  gouverneur  de  Gironne, 
et  lieutenant-général  des  armées  du  roi  d'Espagne. 


—  7o  — 

2°  Marie  Huart  d'Autel,  fut  mariée  à  Jean-Baptiste  de  Mailly,  seigneur  de 
Mémillon.  Leur  fille,  Louise-Pétronille  de  Mailly,  fut  femme  :  1°  de  Charles 
Fougeux  d'Escures,  maréchal-de-camp;  2°  de  Louis-Anne  Clerembauld,  marquis 
de  Vendeuil,  seigneur  de  Dieudonné,  lieutenant  des  gardes  du  corps  et  brigadier 
des  armées  de  France,  tué  à  la  bataille  de  Dettingen  le  27  juin  1743,  âgé  de 
52  ans,  avec  Louis  de  Clerembauld  de  Vendeuil,  exempt  des  gardes  du  corps, 
son  fils  unique,  âgé  de  22  ans.  Ladite  Louise-Pétronille  de  Mailly  a  eu  de  son 
premier  mariage  Louise- Adélaïde,  dame  d'Escures,  qui  fut  mariée  en  premières 
noces,  en  juin  1740,  à  Louis  Gaillard,   seigneur  de  Courcelles,  dont  trois  fils. 

(Voyez  la  seigneurie  d'Elter.) 


Philippe-Everard  Mohr  de  Waldt-d' Autel,  seigneur  de  Peterswaldt,  Betzdorff, 
Mersch,  Heffingen  et  la  Rochette,  prévôt  d'Echternach  et  de  Biedbourg,  conseiller 
de  courte-robe  au  conseil  de  Luxembourg,  et  justicier  du  siège  des  nobles  de 
l'ancienne  chevalerie  de  la  même  province,  fut  créé  chevalier  par  lettres  de  l'im- 
pératrice-reine  du  15  janvier  1757. 

Armes  :  de  gueules  à  la  croix  d'or,  cantonnée  de  18  billettes  de  même;  cinq  à  chaque 
canton  du  chef  mises  2,  1,  2,  et  quatre  à  chaque  canton  de  la  pointe  posées  2,  2, 
qui  est  Mohr  de  Waldt;  sur  le  tout  un  écusson  d'or  au  chef  échiqueté  de  sable  et 
d'or  de  trois  traits,  qui  est  d'Autel  (Fig.  94  et  95). 

{Nob.,  p.  534;  Suite  du  Suppl.,  1661-1686,  p.  262;  Suite  du  Suppl.  au  /Vo6.,  1686-1762,  p.  291.) 


AUVRAY. 

Michel  Auvray,  domicilié  à  Anvers,  fut  anobli  par  lettres  du  29  mai  1756.  Il 
portait  pour  armes  :  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  en  chef  de  deux  étoiles  à  six 
rais  de  même  et  en  pointe  d'un  oiseau  d'argent  (Fig.  96). 

(Suite  du  Suppl.,  1686-1762,  p.  285;  État  armor.,  p.  2.) 


D   AUXBREEIS. 

Michel  et  Gilles  d'Auxbrebis,  frères,  natifs  de  Namur,  furent  anoblis  par  lettres 
de  l'an  1666,  et  réhabilités  et  rétablis  dans  la  qualité  de  noble  et  d'écuyer  par 
d'autres  de  l'an  1673. 

(Nob.,  p.  Uô.) 


—  76  — 


D'AUXBREBIS. 


Une  famille  de  ce  nom  porte  :  d'azur  à  trois  moutons  ou  brebis  passants   d'argent 
(Fig.  97). 

(IVouv.  vrai  Snppl.,  p.  152  ) 


DE    ÀTÀLÀ. 

I.  Jean-Rodriguez    de   Ayala-Palencia,   corrigidor-major   de  Burgos    en  Espagne, 

épousa  dona  Elvira  Sanchez  de  Pesquera.  Il  gît  avec  elle  à  Burgos, 
dans  l'église  de  Ste-Marie-la-Blanche.  Ses  quartiers  sont  :  Ayala,  Castro, 
Palencia,  Maçuelo.  De  ce  mariage  naquirent  : 

1°  Gregorio,  qui  suit. 

2°  Diego,  dont  la  postérité  suivra  après  la  postérité  de  son  frère  Gregorio. 

3°  Andréas  de  Ayala,  J.  U.  L.,  demeurant  à  Burgos,  épousa  Juliana  de 
la  Torre.  Leurs  enfants  furent  Jean-Lopes  et  Julian  de  Ayala. 

4°  Isabella  de  Ayala,  mariée  à  Diego  de  Villegas,  J.  U.  L. 

5°  Christoval  de  Ayala,  demeurant  à  Burgos,  eut  pour  femme  dona 
Joanna  de  Castro.  De    cette   union  vint  Antonio   de    Ayala,  qui  épousa 

N de  Lerma,  dont  il  eut  Christoval  de  Ayala  de  Castro,  mort  sans 

postérité  de  son  épouse  Léonora  de  Castro,  et  Mencia  de  Ayala. 

Et  6°  Petro  de  Ayala,  mort  sans  postérité. 

II.  Gregorio  de  Ayala,  chevalier,  seigneur  de  Vuerdesteyn,  épousa  en  premières 

noces  à  Anvers,  le  26  juillet  1519,  Christine  de  Witte,  fille  de  François, 
bourgmestre  de  Haarlem,  et  de  Mechelina  Alebouts;  et  en  secondes  noces 
Cornelia  Ido,  avec  lesquelles  il  gît  aux  Récollets  à  Anvers,  dans  une 
chapelle  qu'il  avait  fait  construire  en  1550.  De  ces  deux  mariages  naquirent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Elvira  de  Ayala,  morte  à  Berg-op-Zoom,  avait  épousé,  le  27  avril  1539, 
Arnould  Del  Plano,  décédé  à  Bilbau,  en  Espagne,  le  6  septembre  1545. 

2°  Gregorio  de  Ayala,  seigneur  de  Vuerdersteyn,  eut  pour  femme  Catherine 
Capata,  avec  laquelle  il  demeura  et  mourut  en  l'île  de  S*-Domingue. 

3°  Jean  de  Ayala,  bourgmestre  de  Berg-op-Zoom  en  1575,  épousa  Judoca 
de  Curion,  fille  de  François  et  d'Adrienne  Venduel,  morte  en  1583.  Ils 
eurent  un  fils,  Emmanuel    de  Ayala,  dont   on  ignore  l'alliance;  une  fille 

qui  fut  mariée  à   N Ramires,   écoutête  de  Maestricht;  Catherine  de 

Ayala,  qui  mourut  béguine  à  Louvain  en  1644,  et  une  troisième  fille, 
Judoca  de  Ayala,  qui  mourut  fille. 


—  77  — 

4°  Mechlinia  de  Ayala  décéda  en   1617,  à  lage  de  87  ans;  elle  avait 
été  femme  de  Jean  del  Rio,  fils  de  François  et  de  Catherine  del  Castillo. 
5°  François  de  Ayala  épousa  Marie  Lombaerts,  fille  de  Guillaume. 

(Du  2d  Lit.) 

Et  6°  Emmanuel,  qui  suit. 

III*  Emmanuel  de  Ayala,  bourgmestre  de  Tholen  en  1575,  épousa  Digna  Rosen. 
Dont  : 

IV.  François   de  Ayala,  mari    de   Marguerite   de  Wassenaer.   De  ce  mariage 

vinrent  : 

V.  1°  Ferdinand  de  Ayala,  capitaine  au  service  des  états  de  Hollande,  mourut 

célibataire. 

2°  Admirai  de  Ayala,   soldat  au    service    de   l'empereur,   décéda    sans 
alliance. 

Et  3°  Jean  de  Ayala,  mort  aussi  sans  avoir  été  marié. 


II.  Diego  ou  Jacques  de  Ayala,  seigneur  de  Vuerdersteyn,  qu'il  acheta  à  son 
cousin,  épousa  Agnès  de  Renialme,  laquelle  mourut  le  11  janvier  1579. 
Elle  était  fille  de  Charles  et  de  Françoise  de  Bomberghe.  Il  mourut  le 
12  avril  1579  et  gît  aux  Récollets  à  Anvers,  avec  sa  dite  épouse.  De 
cette  union  vinrent  : 

1°  Grégorio  de  Ayala,  conseiller  au  conseil  de  Brabant  en  1587,  épousa 
Anne  van  der  Noort  (van  der  Noot?).  Dont  :  Michel  de  Ayala;  Grégorio 
de  Ayala,  auditeur;  Diego,  capitaine  au  service  de  S.  M.  C;  Philippe, 
récollet;  Agnès;  Anne  et  Françoise  de  Ayala. 

2°  Philippe  de  Ayala,  chevalier,  ambassadeur  vers  le  roi  de  France, 
Henri  IV,  auparavant  commis  des  finances  et  pensionnaire  de  la  ville 
d'Anvers.  Il  mourut  le  26  mai  1619,  et  gît  au  cloître  de  Blyenbergh  à 
Malines.  Il  n'eut  pas  de  postérité  de  son  épouse  Marie  de  Baronaige, 
fille  de  René,  seigneur  de  Crainhem. 

3°  Elvira  de  Ayala,  mariée  à  Anvers  avec  Diego  Morante  de  Carion, 
morts  tous  deux  à  Burgos. 

4°  Catherine  de  Ayala,  femme  de  Josse  de  Weert,  pensionnaire  de  la 
ville  d'Anvers. 

5°  Agnès  d'Ayala,  décédée  en  1616,  religieuse. 

6°  Susanne  de  Ayala,  religieuse  à  Blyenbergh. 

7°  Anne,  religieuse  à  Blyenbergh. 

Et  8°  Balthazar  de  Ayala,  conseiller  au  grand  conseil  de  Malines. 
Don    Grégoire    de  Ayala,    de    la  maison    de    Rodriguez,   obtint   de    l'archiduc 


—  78  — 

Ferdinand,  roi  des  Romains,  depuis  empereur  Ferdinand  Ier,  par  lettres  données 
à  Vienne,  le  30  juin  1535,  la  faculté  de  porter  pour  armes  :  un  écu  écartelé,  au 
premier  pallé  de  sable  et  d'argent  de  8  pièces;  au  deuxième  d'argent  à  2  loups  de 
sable  l'un  sur  l'autre,  qui  est  Ayala;  au  troisième  d'or  à  deux  fasces  de  sable;  au 
quatrième  de  sable  à  5  besants  d'argent  posés  en  sautoir,  qui  est  Rodriguez;  le  tout 
dans  une  bordure  de  gueules  chargée  de  8  sautoirs  d'or.  Cet  écu  timbré  d'un  casque 
d'argent,  grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  orné  de  ses  lambrequins  d'or  et  de  sable,  et 
au-dessus,  en  cimier,  deux  proboscides,  l'une  à  droite  coupée  d'argent  et  de  sable,  et 
l'autre  de  sable  et  d'argent,  surmontées  chacune  d'une  plume  de  paon  au  naturel,  et 
parées  en  dehors  sur  les  côtés  de  6  bannières  écartelées  de  sable  et  d'argent,  les  lances 
de  sable,  trois  à  chaque  proboscide  (Fig.  98  et  99)  (1). 

(Nob.,  p.  39;  Suite  du  Suppl.,  1661-1686,  p.  59;  Fragm.  gcncal.,  vol.  Il,  p.  233.) 


DE    AYASSASA. 

Albert  de  Ayassasa,  colonel-commandant  du  régiment  de  cuirassiers  de  Serbellom, 
au  service  de  l'impératrice-reine,  fut  créé  comte  par  cette  princesse,  par  lettres 
patentes  du  27  octobre  1753. 

{Suite  du  Suppl.,  1686-1762,  p,  263;  État  armoriai,  p.  2.) 


AYMONET. 

Jean-Georges  Aymonet  fut  anobli  par  lettres  du  roi  Philippe  IV,  de  l'an  1661. 
(Nob.,  p.  407.) 


BACCHUYS. 

Isabelle  Bacchuys,  veuve  de  Jacques  de  Crits,  dont  les  enfants  furent  anoblis 
en  1718,  portait  pour  armes  :  d'or  à  un  arbre  de  sinople,  mouvant  d'une  terrasse  en 
forme  de  trois  petites  montagnes  de  même,  accosté  de  deux  lions  affrontés  de  sable, 
naissants  de  ladite  terrasse  et  rampants  contre  l'arbre,  à  la  pointe  de  Vécu  d'azur. 
Cimier  :  un  lion  de  Vécu  (Fig.  100).  (Voyez  Crits.) 

(Nob.,  p.  663;  et  nouveau  vrai  Suppl.,  p.  212.) 

(1)  Une  branche  de  Ayala  écartela  ses  armoiries  :  au  1er  de  Ayala,  comme  ci-dessus,  —  au  26  de 
sinople  à  &  pals  d'argent,  qui  est  de  Palencia,  —  au  5°;de  Rodriguez,  comme  ci-dessus,  —  et  au 
i°  de  sinople  à  S  besants  d'argent,  posés  en  sautoir,  qui  est  de  Sarmiento.  —  A  cette  branche  appar- 
tenait dona  Ynes  de  Ayala  y  Arce,  femme  de  don  Bartholomé  de  Aranda,  laquelle  portait  ainsi  ses 
armes;  —  elle  eut,  entre  autres  enfants,  François  de  Aranda,  qui  vint  en  Flandres,  épousa,  à  Gand, 
Gertrude  van  Vaernewyck,  et  s'établit  ensuite  à  Bruges,  où  ses  descendants  s'allièrent  avec  les  familles 
de  Melgar,  van  Zeveren,  de  Cloribus,  van  Hauweghem,  Ranst,  Legillon,  van  Overwalle,  etc.  (d'après 
une  généalogie  authentique,  en  langue  espagnole,  délivrée,  le  2  septembre  1689,  par  don  Carlos  Falcntin, 
premier  roi-d'armes  à  titre  de  la  province  et  comté  de  Flandres). 


79 


DE    BACCRE. 

Nicolas-Antoine    de    Baccre,   ancien    échevin    d'Ath,    fut    anobli  par  lettres    du 
7  juillet  1727. 

Armes  :  d'argent  à  la  croix  pattée,  alésée  et  recroisettée  de  gueules,  accompagnée  de 
trois  étoiles  à  six  rais  de  même,  2  en  chef,  1  en  pointe  (Fig.  101). 

(Nob.,  p.  716.) 


DE    BACHOD. 

François  de  Bachod  fut  créé  comte  de  Sacré-Palais-Latran  par  l'empereur 
Charles  V  en  1542.  Il  embrassa  ensuite  l'état  ecclésiastique,  fut  grand  dataire 
du  Saint-Siège,  abbé  d'Ambronay  et  de  Saint-Rambert  en  Bugey,  évêque  et  prince 
de  Genève,  et  nonce  de  deux  papes  auprès  du  duc  de  Savoie. 

(Suppl.,  p.  201.) 


BACK. 

Par  lettres  données  à  Madrid  le  23  décembre  1661,  Jacques  Van  Wayenberghe, 
greffier  de  la  juridiction  de  la  foresterie  de  Brabant,  fut  anobli  et  obtint  la  per- 
mission de  relever  le  nom  et  les  armes  de  Back. 

Les  armes  de  Back  sont  :  d'argent  au  chef  de  gueules,  chargé  d'un  lion  léopardé 
d'argent.  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et 
de  ses  lambrequins  d'argent  et  de  gueules,  et  au-dessus,  en  cimier,  un  lion  naissant 
d'argent  (Fig.  102). 

{Nob.,  p.  4M.) 


DU    BACQ. 

Josse  du  Bacq,  demeurant  à  Lille,  fut  anobli  par  lettres  du  mois  de  déc.  1474, 
enregistrées  à  Lille.  Il  portait  pour  armes  :  écartelé;  aux  1  et  4  d'or  au  sanglier 
de  sable;  aux  2  et  3  d'or  à  une  aigle  de  sable  (Fig.   103). 

{Nob.,  p.  11;  vrai  Suppl.,  p.  9;  nouv.  vrai  Suppl,  p,  8;  Mélang.  de  géncal.,  p.  6.) 


—  80 


DE    BACOUEHEM. 

Jean-François  de  Bacquehem,  seigneur  de  Liez,  épousa,  en  1666,  Marie-Jeanne 
de  Nedonchel,  fille  de  Denis-Georges,  chevalier,  seigneur  de  Bouvignies,  et  de 
Bonne- Victoire  de  Lannoy.  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Jean-François,  qui  suit. 

Et  2°  Marie-Bonne  de  Bacquehem,  laquelle  fut  femme,  en  1690,  d'Alexandre 
de  Carondelet,   seigneur  et  baron  de  Noyelles-lez-Bouchain. 

Jean-François  de  Bacquehem,  seigneur  du  Liez,  épousa,  au  mois  de  janvier  1693, 
Éléonore-Aldegonde  du  Bois.   Leurs  enfants  furent  : 

1°  Antoine-Philippe,  qui  suit. 

2°  Antoine-François- Augustin  de  Bacquehem. 

3°  Jean-François. 

4°  Jean-Philippe  de  Bacquehem. 

Et  5°  Adrienne-Françoise-Aldegonde  de  Bacquehem. 

Antoine-Philippe  de  Bacquehem,  seigneur  de  Liez,  épousa  Marie-Charlotte- 
Lucrèce  le  Ricque  d'Alennes,  dont  il  y  eut  plusieurs  enfants  vivants  en  1753. 

{Fragm.  généal.,  t.  V,  p.  13.) 


DE    BACQUELROT. 

Philippe,  Guillaume,  et  Florent  de  Bacquelrot,  frères,  furent  anoblis  par  le  roi 
Philippe  IV,  par  lettres  du  4  août  1628,  enregistrées  à  Lille.  Il  portait  pour 
armes  :  de  gueules  au  sautoir  de  vair  (Fig.  104). 

(Nob.,  p.  230;  vrai  Suppl.,  p.  105;  nouv    vrai  Stipph,  p.  82;  Mélung.  de  Généal.,  p.  75.) 


DE    BACEER. 

Corneille  de  Backer,  conseiller  et  maître  de  la  chambre  des  comptes  en  Brabant, 
contrôleur  des  ouvrages  et  surintendant  des  parc,  jardins  et  fontaines  de  la  cour 
de  Bruxelles ,  fut  anobli  avec  confirmation  de  ses  anciennes  armes,  par  lettres 
du  roi  Philippe  IV  du  8  août  1650. 

Ces  armes  étaient  :  d'azur  à  deux  épées  d'argent,  garnies  d'or,  posées  en  sautoir, 
accompagnées  en  chef  d'une  couronne  de  même.  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé, 
liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'argent  et  d'azur,  et  au-dessus,  en 
cimier,  deux  lames  d'épées  d'argent,  Vune  tpurnée  à  dextre  et  l'autre  à  sénestre  (Fig.  105) 

{Nob ,  p.  308.) 


81 


DE    BAENST. 


Jean  de  Baenst,  seigneur  de  Lembeke,  et  Guillaume  de  Scaghen  furent  armés 
chevaliers  par  le  duc  de  Bourgogne,  au  siège  de  Nuys,  en  1475. 


Louis  de  Baenst  et  plusieurs  autres  nobles  furent  armés  chevaliers  par  l'archiduc 
Maximilien,  après  la  bataille  de  Guinegate,  donnée  le  7  août  1479,  en  récompense 
des  actions  éclatantes  de  valeur,  dont  ils  avaient  fait  preuve  à  cette  glorieuse 
journée. 

La  noblesse,  le  nom  et  les  armes  de  la  noble  et  ancienne  famille  de  Baenst 
furent  relevés  par  Jacques-Ferdinand  de  Regnaucourt,  de  Flandres,  par  lettres 
du  12  novembre  1723. 

Armes  :  de  sable  à  la  fasce  d'argent,  accompagnée  en  chef  de  trois  merlettes  de  même; 
Vécu  sommé  d'un  casque  d'argent,  grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambre- 
quins de  sable  et  d'argent;  et  au-dessus,  en  cimier,  une  tête  et  col  de  licorne  d'argent 
(Fig.  106). 

(Nob.,  pp.  12  et  699;  Suppl.,  p.  35;  vrai  Suppl.,  pp.  11  et  229;  nouv.  vrai  Suppl.,  pp.  9  et  223; 
Mélang.  de  Généal.,  p.  8.) 


BA£RS, 

Jean  Baers,  trésorier  de  la  ville  de  Gand,  puis  premier  conseiller-pensionnaire 
de  la  même  ville,  fut  anobli  par  lettres  du  23  janvier  1641,  et  créé  chevalier 
par  d'autres  du  20  septembre  1644. 

Armes  :  d'azur  à  une  perche  d'argent  posée  en  fasce,  accompagnée  de  trois  étoiles  à 
six  rais  d'or,  2  en  chef  et  1  en  pointe.  Cimier  :  une  étoile  de  Vécu  entre  un  vol, 
dont  une  partie  à  dextre  est  d'azur  et  Vautre  à  sénestre  d'or. 

(Nob.,  p.  263;  vrai  Suppl,  p.  134;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  100;  Mélang.  de  Généal.,  p.  87.) 


VAN  DEN  BAERSE  ou  BAES  DE  RUDDERVOORDE. 


Arnould  van  den  Baerse,  échevin  du  Franc  de  Bruges,  obtint,  le  20  février  1562, 
la  permission  de  se  qualifier  seigneur  de  Euddervoorde,  et  de  porter  les  armes  dudit 
village. 

Armes  :  écartelé,  aux  1  et  4  de  gueules  à  un  cavalier  à  cheval,  armé  de  toutes 
pièces  d'argent,  tenant  une  épée  nue,  la  pointe  haute;  aux  2  et  3  d'argent  tout  pur 
(Fig.  107). 

(Nob.,  p.  57;  vrai  Suppl.,   p.  57;   nouv.  vrai  Suppl.    p.   50;  Mélang    de  Généal.,  p.  23.) 
Tome  I.  1 1 


—  82  — 

BAERT    DE    BERENTRODE. 

Nicolas-Joseph  de  Baert  de  Berentrode,  natif  de  Malines,  sergent-major  du 
régiment  de  Litiero,  infanterie  italienne,  issu  d'une  noble  famille,  admise  dans  les 
collèges  et  chapitres  nobles,  obtint,  en  considération  de  ses  services  et  de  sa  noble 
extraction,  le  titre  de  baron  de  son  nom,  pour  lui  et  ses  descendants  mâles  et 
femelles,  applicable  sur  telle  terre  ou  seigneurie  qu'ils  auraient  dans  les  Pays-Bas, 
par  lettres  du  roi  Philippe  V,  du  8  juillet  1711. 

Armes  :  de  gueules  au  chevron  d'argent,  accompagné  de  trois  étoiles  à  six  rais  d'or; 
au  chef  d'or  chargé  d'un  lion  léopardé  d'azur,  armé  et  lampassé  de  gueules  (Fig.   108). 

(Nob ,  p.  633.) 


DE    BAILLENCOURT. 

Alexandre  de  Baillencourt-Courcol,  d'abord  conseiller  et  receveur-général  des 
domaines  et  finances  des  Pays-Bas,  puis  conseiller  d'état  et  du  conseil  des  finances, 
fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  IV,  du  20  avril  1660.  Il  obtint,  par 
autres  lettres  du  roi  Charles  II,  du  18  mars  1680,  deux  griffons  d'or  pour  supports, 
et  une  couronne  au  lieu  de  bourlet.  Il  portait  :  parti  et  emmanché  d'argent  et  de 
gueules  de  quatre  pièces  (Fig.  109). 

Charles-François  de  Baillencourt,  baron  d'Antigny,  obtint  des  supports  et  le  titre 
de  comte  de  Baillencourt,  applicable  sur  quelque  terre  dans  les  Pays-Bas,  par 
lettres  de  l'empereur  Charles  VI,  du  4  mars  1721.  Il  portait  :  Vécu  timbré  d'une 
couronne  à  l'antique,  chaque  rayon  surmonté  d'une  perle  et  supporté  de  deux  griffons 
d'or,   armés  et  langues  de  gueules. 

Le  cimier  est  un  coq  de  gueules,  becqué  et  ongle  d'argent. 

(Nob.,   pp.  383  et  686;  vrai  Suppl.,   p.  224;  nouv.  vrai  Suppl.,   pp.  135  et  218.) 


DE    BAILLET. 

I.  Nicolas  Baillet,  chevalier,  seigneur  de  Lintere,  épousa,  en  1421,  Claudine  de 

Rivière.  Leur  fils  Rasse  suit. 

II.  Rasse    Baillet,    seigneur    de    Lintere,    Nederlande,    Ham-sur-Lesse    et    de 

Chevetoque,  fut  père,  par  Jeanne  de  Gène,  son  épouse,  de  Pierre  qui  suit. 

III.  Pierre  Baillet  épousa  Nicole  de  Boncourt.  De  ce  mariage  vint  : 

IV.  Guillaume  Baillet,  capitaine  au  service  de  S.  M.  C,   commandant  d'Arlon, 

lequel  s'allia  avec  Elisabeth  de  Gorcroy,  dont  il  eut  Mathieu  qui  suit. 


—  83  — 

V.  Mathieu  Baillet,  seigneur  de  la   Tour   et    de    Gommery,    épousa    Marguerite 

de  Lanzer.   De  ce  mariage  naquirent  : 
1°  Maximilien- Antoine,  qui  suit; 
Et  2°  Jacques,  rapporté  après  la  postérité  de  son  frère. 

VI.  Maximilien-Antoine  Baillet,  conseiller  et  receveur-général  de  la  province  de 

Luxembourg,  fut  anobli  par  lettres  du  roi  Charles  II,  données  à  Madrid 
le   1  septembre   1674.  Il  épousa  Marie  Coenen,  dont  il  eut  : 

1°  Jean-Baptiste,  qui  suit; 

Et  2°  Christophe-Ernest  de  Baillet,  seigneur  de  Reckinghen,  Strassen 
et  Munischbach,  conseiller  d'état  et  président  du  grand  conseil  à  Malines, 
mort  étant  chef  et  président  du  conseil  privé  à  Bruxelles  en  1732.  Il 
avait  obtenu  de  l'empereur  Charles  VI,  par  lettres  du  10  mars  1719, 
tant  en  considération  de  ses  services  que  de  ceux  de  son  père,  de  son 
aïeul,  de  son  bisaïeul  et  de  son  trisaïeul,  des  supports  et  le  titre  de 
comte,  avec  la  clause  qu'au  défaut  de  sa  postérité  cette  dignité  passerait 
à  l'aîné  des  descendants  de  son  frère  aîné,  feu  Jean-Baptiste  de  Baillet, 
seigneur  de  la  Tour,  et  à  ses  hoirs  et  successeurs  mâles  et  femelles,  nés 
et  à  naître  en  légitime  mariage.  Son  écusson  était  timbré  d'une  couronne 
de  comte,  et  supporté  par  deux  aigles  de  sable.  On  ignore  son  alliance 
et  sa  postérité. 

VII.  Jean-Baptiste  de  Baillet,  seigneur  de  la  Tour,  Gorcy,   Cussigny,  etc.,  con- 

seiller de  la  courte  robe,  et  député  de  la  noblesse  de  Luxembourg,  épousa 
Marie-Thérèse  de  Marchant,  fille  de  Guillaume,  seigneur  de  Lannoy, 
Haveau  et  Drochette,  au  pays  de  Luxembourg,  anobli  le  17  août  1676, 
et  d'Anne  de  Potestat.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Maximilien-Antoine,  qui  suit; 

Et  2°  Bonaventure-Servais-François  de  Baillet,  major  d'infanterie  au 
service  de  l'impératrice-reine,  qui  fut  créé  comte  de  Baillet  et  de  la  Tour 
par  lettres  du  19  juillet  1752,  avec  faculté  d'affecter  ce  titre  sur  quelque 
terre  dans  les  Pays-Bas  autrichiens,  tant  pour  lui  que  pour  ses  descen- 
dans  mâles  et  femelles.  Il  mourut  en  1760,  ayant  épousé  à  Anvers  N.... 
Coghels,  fille  de  Jean-Baptiste  et  de  Marie  Simons. 

VIII«  Maximilien-Antoine  de  Baillet,  seigneur  de  la  Tour,  capitaine  au  service 
de  S.  M.  C,  épousa  Marie-Josèphe  del  Patrocinio  d'Escalante,  fille 
de  don  Gregorio  d'Escalante,  maréchal-de-camp  de  S.  M.  C,  et  de 
Catalina-Florencia  de  la  Madriz.  De  cette  alliance  vint  : 

IX*  Jean-Baptiste-Alexandre-Antoine  de  Baillet,  créé  comte  de  Baillet  et  de  la 
Tour,  seigneur  de  Sincel  et  de  Montquintin,  député  de  l'état  noble  de 
Luxembourg,  lequel  épousa  Marie-Françoise  comtesse  de  Rosières  (d'après 


—  84  — 

l'acte  d'admission  aux  états  de  Luxembourg  pour  ledit  Jean-Baptiste- 
Alexandre-Antoine,  vérifié  par  le  héraut-d'armes  Jaerens  en  1761;  mais 
il  n'y  est  pas  parlé  de  l'anoblissement  de  son  bisaïeul). 

Postérité  de  Jacques  de  Baillet,  fils  punie  de  Mathieu  et  de 
Marguerite  de  Lanzer,  ci-devant. 

VI.  Jacques    de   Baillet,  seigneur  de  Bellefontaine,   Wilesart   en  Lancourt,   fut 

officier-bailli  de  la  ville  et  châtellenie  de  Couvin.  On  ignore  le  nom  de 
celle  qui  fut  sa  femme,  mais  on  sait  qu'il  en  eut  un  fils,  nommé  Gérard, 
qui  suit. 

VII.  Gérard  de  Baillet,  bailli  du  prince  de  Liège  et  de  la  ville  et  châtellenie 
de  Couvin,  brisa  ses  armes  d'une  bordure  dentelée  d'or.  Son  épouse  fut 
Marie-Catherine-Thérèse-Anne-Dorothée  de  Syre  de  Gongnies,  fille  de 
Jean-Baptiste,  seigneur  de  Behain,  et  d'Anne-Marguerite  de  Gosce.  De 
ce  m  ariage  vint  : 

VIII.  Charles-Raymond  de  Baillet,  seigneur  de  Merlemont,  Dourbessemont, 
Chine  et  Spy,  naquit  à  Liège.  Il  fut  baron  et  seigneur  de  Gesves,  en  1761, 
et  obtint  des  supports  et  le  titre  de  vicomte  (de  comte  d'après  les  Fragm. 
généal.,  t.  I,  p.  76)  de  son  nom,  applicable  sur  une  terre  et  seigneurie  à 
son  choix,  par  lettres  du  7  décembre  1754.  Il  épousa  Thérèse-Françoise  (1) 
de  Romrée,  fille  de  Jean-Antoine-Conrad,  seigneur  de  Vichenet  et  de 
Botté,  "  et  d'Anne-Cécile- Jacobine  d'Hillebrandes.  Il  portait  l'écu  de  ses 
armes  entouré  d'une  bordure  engrêlée  d'argent.  Ses  enfants  furent  : 

1°  Charles-François- Amour,  qui  suit; 

2°  Alexandre  de  Baillet -de  Merlemont,  qui  fut  enseigne  aux  gardes 
espagnoles  en  1765; 

Et  3°  Charles-Théodore  de  Baillet-de  Merlemont,  qui  fut  cadet,  puis 
enseigne  aux  gardes  wallonnes  en  1765. 

IX.  Charles-François-Amour  de  Baillet,  vicomte  de  Merlemont,  baron  de  Gefle, 

épousa,  en  octobre  1762,  à  Alost,  Isabelle  -Mari  e-Josèphe  Vilain,  fille 
aînée  de  Charles-Ignace  (2)  et  d'Isabelle  du  Bois. 

La  famille  de  Baillet  porte  pour  armes  :  d'azur  à  une  voile  en  pouppe,  attachée 
à  une  antenne  posée  en  fasce,  le  tout  d'or.  Timbre  :  un  casque  d'argent  grillé  et  liseré 
d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'or  et  d'azur,  et  au-dessus,  en  cimier, 
une  biche  au  naturel  (Fig.  110). 

(Nob.,  pp.  471  et  670;  suite  du  Suppl.,  1680-1762,  pp.  256,  255  et  264;  Fragm.  généal.,  t.  V, 
p.  75;  Etat  armoriai,  p.  5). 

(1)  D'après  les  Fragm.  généal.,  t.  V,  p.  76,  —  et  Ïhérèse-Thérence  d'après  la  Suite  au  Suppl.,  1686- 
1762,  p.  264. 

(2)  D'après  les  Fragm.  généal.,  t.  V,  p.  76,  —  et  Charles-François-Joseph,  d'après  la  Suite  au  Suppl., 
1686-1762,  p.  264. 


—  85  — 


DE    BAILLEUL. 

François  de  Bailleul,  seigneur  de  Bailleul,  en  Artois,  et  de  SMVIartin,  épousa 
Aleyde  de  Culembourg  ,  fille  de  Gaspard ,  sire  de  Culembourg ,  de  Hooghstraeten 
et  de  Borssele,  et  de  Jeanne  de  Bourgogne.   Dont  : 

Antoine  de  Bailleul,  baron  de  Lesdain    et  de   S*-Martin,  qui  épousa  Marguerite 

DE   MÉRODE-MORIAMEZ. 

Maximilien  de  Bailleul,  fils  d'Antoine  qui  précède,  fut  baron  de  Lesdain  et  de 
S^Martin,  seigneur  de  Bailleul,  etc.  Il  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi 
Philippe  II,  le  20  mars  1596.  Plus  tard  lés  archiducs  Albert  et  Isabelle  érigèrent 
la  terre  et  seigneurie  de  Bailleul  en  comté  en  sa  faveur,  par  lettres  du  8  février  1614. 
Sa  femme,  Christine  de  Lalaing,  était  fille  puînée  de  Philippe  comte  de  Lalaing, 
baron  d'Escornaix,  sénéchal  de  Flandres,  grand-bailli  du  Hainaut  et  gouverneur 
de  Valenciennes,   et  de  Marguerite  de  Ligne- Aremberg.  De  ce  mariage  : 

1°  Marie-Claire,  comtesse  de  Bailleul,  qui  fut  mariée  à  Albert-François  de  Lalaing, 
comte  d'Hooghstraeten,  baron  de  Leuze,  Heyne  et  Pecq,  seigneur  d'Eeckeren,  etc., 
dont  elle  fut  la  première  femme; 

Et  2°  Marguerite  de  Bailleul,  comtesse  de  Bailleul,  baronne  de  Lesdain  et  de 
S'-Martin,  qui  fut  femme  d'Ambroise  de  Hornes,  comte  de  Baucignies,  baron  de 
Boxtel,  seigneur  de  Lokeren,  général  de  l'artillerie  du  roi  d'Espagne,  grand- 
fauconnier  des  Pays-Bas,  gouverneur  et  capitaine-général  de  la  province  d'Artois. 
(Voir  Hornes.) 

Armes  de  la  famille  de  Bailleul  :  d'argent  à  la  bande  de  gueules.  Cimier  :  une 
tête  et  col  de  licorne  d'argent,   entre  un  vol  de  Vécu  (Fig.  111). 

{Nob.}  p   101  et  164;  Suite  au  Suppl.,  1555-1614,  p.  233;  Vrai  Suppl.,  p.  57;  nouv.  vrai  Suppl., 
p.  44;  Mélang.  de  Généal.,  p.  55.) 


LE    BAILLY. 

I-  Renom  le  Bailly,  seigneur  d'Inghuem,  Lynde,  ambassadeur  des  archiducs 
Albert  et  Isabelle  à  la  cour  de  France,  conseiller  au  conseil  provincial 
d'Artois,  puis  du  grand  conseil  à  Malines  en  1606,  et  de  là  du  conseil 
privé,  mourut  le  21  février  1624  et  gît  dans  l'église  de  Ste-Gudule  à 
Bruxelles,  avec  épitaphe  et  ces  4  quartiers  :  le  Bailly,  le  Waitte,  Descardins, 
d'Octines.  Son  épitaphe  se  trouve  dans  le  Tombeau  des  Hommes  illustres, 
pp.  66  et  67.  Il  avait  épousé  Catherine  de  Maigny,  morte  le  14  no- 
vembre 1613,  et  en  eut  trois  enfants,  qui  suivent. 
1°  Jean  suit; 


—  86  - 

2°  Charles  le  Bailly,  chevalier,  conseiller  du  grand  conseil  à  Malines 
en  1637; 

Et  3°  Florence  le  Bailly,  femme  d'Antoine  de  la  Tour,  dit  de  Praet, 
seigneur  de  Hogenhove,  avoué  d'Ypres,  fils  de  Philippe,  seigneur  de 
Briarde. 

II.  Jean  le  Bailly,  seigneur  d'Inghuem,  fut  conseiller  du  conseil  privé  en  1640, 
ayant  été  auparavant  président  du  conseil  d'Artois.  Il  épousa  Marie  du 
Val,  fille  de  Nicolas,  seigneur  de  Natoy,  mayeur  d'Arras,  et  d'Isabeau 
Couronnel.  De  cette  union  naquit  : 

III*  Philippe  le  Bailly,  seigneur  d'Inghuem,  mort  conseiller  du  conseil  de  Brabant, 

épousa  Carins,  fille  d'Adrien  et  de  Pétronille  van  de  Walle.  Leur 

fils  Adrien  suit  : 

IV»  Adrien  le  Bailly,  seigneur  d'Inghuem,  Linde,  etc.,  mourut  le  8  juin  1713 
et  fut  inhumé  à  Goeulzin,  au  pays  d'Artois.  Il  avait  épousé  Marie-Robertine 
Zeghers,  laquelle  lui  survécut  jusqu'au  24  février  1760,  et  fut  enterrée, 
avec  épitaphe  et  16  quartiers,  à  Rosselaere.  Elle  était  fille  de  Guillaume 
et  de  Jeanne-Albertine  Pally.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Joseph- Adrien,  qui  suit; 

2°  Marie- Charlotte; 

Et  3°  Philippine  le  Bailly. 

V«  Joseph-Adrien  le  Bailly,  seigneur  d'Inghuem,  ter-Linde,  etc.,  fut  bourgmestre 
du  Franc  de  Bruges   et  receveur-général  du  même  pays.   Il   épousa   en 

premières   noces   Voet,   dame  de  Tilleghem  et  de   Maerloop,  et  en 

secondes  noces  Byts,  fille  de  François-Primitif,   natif  d'Ypres.  Les 

enfants  nés  de  ces  deux  femmes  furent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Philippe  le  Bailly,   seigneur  de  Tilleghem,  trésorier  de  la  ville  de 

Bruges  en  1752,  1753,   1755  et   1765,  épousa  Veranneman,  fille  de 

Jacques,  seigneur  de  Lannoy,  et  de  van  Altère. 

2°  Charles-Adrien  le  Bailly,  seigneur  de  Maerloop,  bourgmestre  du 
Franc  de  Bruges,  obtint  le  titre  de  baron  le  18  juin  1774. 

3°  N....  le  Bailly,  femme  de  Marc- Albert  Arazola  de  Onate,  seigneur 
de  Zuytcote,  sans  enfants. 

4°  N....  le  Bailly,  mariée  à  N....  Coppieters. 

(Du  2d  Lit.) 
5°  N....  le  Bailly,  femme  de  N....  de  Wouwer. 


—  87  — 

6°  N....  le  Bailly,  au  service  du  roi  d'Espagne. 

7°  Hubert  le  Bailly,  chanoine  gradué  noble  de  S^Donas  à  Bruges. 

8°,  etc.,  et  encore  deux  ou  trois  enfants. 

(Fragm.  gcnéal ,  t.  V,  p.  18i;  État  arm.,  p.  3.) 


BALBANI. 

Godefroid-François  Balbani  obtint  des  supports  et  le  titre  de  chevalier,  par 
lettres  de  l'an  1661.  Ses  armes  étaient  :  d'argent  à  trois  bandes  d'azur,  chaque 
bande  chargée  de  trois  aiglettes  d'argent,  aliis  d'or  (Fig.  112). 

(Nob.,  p.  407;   vrai  Suppl.,   p.  177;  nouv.  vrai  Suppl.,   p.   141.) 


BALLET. 

François  Ballet,  seigneur  de  la  Croix,  en  Artois,  fut  anobli  par  lettres  du 
16  mai  1595,  entérinées  en  la  chambre  des  comptes  à  Lille,  le  29  mai  1597.  Il 
fut  bailli-général  de  l'abbaye  de  S^Vaast  à  Arras,  et  ensuite  avocat  fiscal  du 
conseil  provincial  d'Artois,  et  mourut  conseiller  du  grand  conseil  à  Malines  en 
1631.  Il  avait  été  marié  à  Marie  le  Pire,  nièce  de  Jean  Sarrasin,  mort  abbé 
de  S^Vaast,  et  archevêque  de  Cambray  en  1598,  dont  il  a  eu  deux  fils. 

Il  portait  :  d'argent  à  3  mouchetures  d'hermines  de  sable  (Fig.  130). 
{Nob.,  p.  96;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  &&.) 


BALLET. 

I.  Ambroise  Ballet,  originaire  de  Bourgogne,  eut  de  son  épouse,  N....,   un  fils, 

nommé  Jean,  qui  suit. 

II.  Jean  Ballet,  archer  à  cheval  de  la  garde  du  corps  de  l'empereur  Charles- 

Quint,  qu'il  suivit  fidèlement  dans  toutes  ses  expéditions  de  la  Flandre, 
de  la  France,  de  l'Espagne,  de  l'Allemagne,  de  la  Hongrie  contre  les 
Turcs,  et  d'Afrique,  au  siège  de  la  Goulette  et  de  Tunis.  Ledit  empereur, 
en  récompense  de  ses  bons,  longs  et  fidèles  services,  l'anoblit,  par  lettres 
patentes,  données  à  Bruxelles  le  4  octobre  1540,  avec  une  honorable 
pension.  Il  mourut  le  30  novembre  1557,  ayant  épousé  Marguerite 
Mesureur,  laquelle  mourut  le  6  avril  1570,  laissant  un  fils,  nommé 
Nicolas,  qui  suit. 


—  88  — 

III.  Nicolas  Ballet,  chevalier  du  S'-Sépulcre,  par  patentes  du  13  septembre  1564, 

seigneur  de  Leeuwerborgh,  grand  bailli  de  la  ville  et  châtelenie  de 
Warneton,  et  capitaine  d'une  compagnie  de  300  têtes  d'infanterie,  qu'il 
commandait  au  siège  d'Ardembourg,  où  il  fut  blessé  en  1590.  Il  mourut 
de  ses  blessures  le  10  septembre  1590,  ayant  épousé  à  Westere,  le 
6  août  1577,  Françoise  Bave,  dame  héritière  de  Leeuwenborgh.  Cette 
dame,  qui  mourut  le  4  juin  1628,  était  fille  de  Nicolas  Bave,  chevalier, 
seigneur  de  Leeuwenborgh,  et  de  Marie  de  Polinchove.  De  ce  mariage 
vinrent  sept  enfants,  savoir  : 

1°  Emmanuel,  qui  suit; 

2°  Marie,  qui  mourut  jeune; 

3°  Françoise,  aussi  morte  jeune; 

4°  Adrienne,  qui  décéda  également  en  bas  âge; 

5°  Maximilien  Ballet,  religieux  à  l'abbaye  d'Eenham,  qui  mourut  en  1607; 

6°  Alexandre  Ballet,  chanoine  de  Ste-Pharaïlde  à  Gand,  qui  mourut  le 
21  septembre  1648; 

Et  7°  Marc- Antoine  Ballet,  lequel  s'établit  à  Vienne.  Par  acte  original, 
en  date  du  13  avril  1645,  il  est  nommé  nobilissimus  dominus  Marcus- 
Antonius  Ballet  serenis.  archiducis  Leopoldi-Guilielmi  dominoram  Ephœborum 
prœfectus.  Il  épousa,  à  Vienne,  une  dame  dont  on  ignore  le  nom.  Leurs 
enfants  furent  : 

A.  Dominique-Pie  Ballet,  précepteur  des  pages,  et,  en  1655,  interprête 
des  langues  orientales  à  la  cour  de  Vienne.  Il  accompagna  l'ambassadeur 
à  Constantinople.  Il  se  maria  à  Vienne  et  laissa  de  la  postérité. 

B.  Claire-Eugénie  Ballet,  religieuse  de  Ste-Claire  à  Vienne. 
Et  C.  Ferdinand-François  Ballet,  religieux  Bernardin. 

IV.  Emmanuel  Ballet,  chevalier,  seigneur  de  Leeuwenborgh  et  de  Schilde,  pre- 

mier échevin  des  parchons  de  Gand,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du 
26  octobre  1629.  Il  épousa  en  premières  noces  Madeleine  de  Béer,  veuve 
de  Philippe  de  Rym,  seigneur  de  Roosdonck,  et  fille  de  Jean  de  Béer, 
chevalier,  seigneur  de  Meulebeke,  etc.,  et  de  Robertine  d'Aubermont. 
Sa  seconde  femme  fut  Marguerite  de  Marnix,  fille  de  Gérard,  chevalier, 
baron  de  Pottes,  laquelle  mourut  le  28  août  1636.  Enfin,  il  épousa  en 
troisièmes  noces  Marie  van  Scheynghem,  fille  de  Josse,  seigneur  de 
Heinthout,  Hovesant,  Ravesteyn,  et  de  Claire  Sanders.  Du  premier  lit 
sortirent  : 

1°  Adrien-François,  qui  suit; 

Et  2°  Jean-Charles  Ballet,  dont  l'article  suivra  après  la  postérité  de 
son  frère. 

V.  Adrien-François    Ballet,    seigneur    de    Leeuwenborgh,    capitaine    au    service 


—  89  — 

d'Espagne,  épousa,  le  26  août  1652,  Jeanne-Marie  van  Spiere  de 
Mooreghem,  laquelle  portait  pour  armes  :  d'argent  à  la  croix  d'azur, 
chargée  en  cœur  d'un  écusson  d'argent,  à  3  quintefeuilles  de  gueules  (Fig.  113). 
Elle  était  fille  de  Charles  van  Spiere,  seigneur  de  Mooreghem  et  de 
Ravereyen,  et  d'Anne  Delval,  dame  de  Steenbecke.  Elle  mourut  le 
26  avril  1686,  étant  veuve  depuis  le  10  septembre  1669.  Ces  époux  furent 
inhumés  à  Mooreghem  sous  une  pierre  bleue,  avec  leurs  8  quartiers. 
Trois  enfants  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Emmanuel,  qui  suit; 

2°  Marie-Pétronille  Ballet,  qui  fut  femme  d'Emmanuel  van  der  Meere, 
bourgmestre  de  la  ville  d'Audenarde; 

Et  3°  Robertine-Françoise  Ballet,  qui  fut  mariée  à  Jean-François  de 
Castro,  échevin,  ensuite  bourgmestre  et  puis  receveur-général  de  la 
châtellenie  d'Audenarde,  mort  le  31  mars  1743.  Elle  mourut  le 
6  octobre  1725.  Dont  : 

a.  Jean-François  de  Castro,  mort  jeune. 

b.  Emmanuel-François-Joseph  de  Castro,  mort  en  1708,  âgé  de  15  ans. 

c.  Isabelle-Françoise  de  Castro,  morte  le  7  mai  1759;  dévote. 

d.  Marie- Josèphe  de  Castro,  religieuse  à  Courtrai,  dans  l'abbaye  de 
Groeninghe,  décédée  en  1752  abbesse  d'Hemelsdael,  à  Bruges. 

Et  e.  Eugène-Ignace  de  Castro,  chanoine  de  Courtrai,  ensuite  chantre 
de  S'-Bavon  à  Gand,  et  puis  trésorier  et  chantre.  Il  fut  député  du  clergé 
de  Gand  aux  États  de  Flandres,  et  mourut,  le  12  mai  1762,  à  l'âge 
de  66  ans,  comme  l'indique  l'épitaphe  suivante,  que  l'on  remarque  en 
l'église  de  S^Bavon  à  Gand. 

D.  0.  M.  Expectantes  beatam  spem  et  adventum  magni  Dei  Mec  jacent, 
prœnobilis  dominus  Joannes  Franciscus  de  Castro,  civitatis  Aldenardensis  olim 
consul,  etiam  utriusque  castellaniœ  thesaurarius,  qui  obiit  31  martii  1743;  et 
ex  prœnobili  conjuge  doma  Roberta-Francisca  Ballet  de  Leeuwenbourg  proies 
ejus  binœ,  d.  Isabella-Francisca,  Deo  devota,  qui  obiit  7  maii  1759,  nec  non 
d.  Eugenius-Ignatius,  pbr.  J.  U.  L.,  collegiatœ  ecclesiœ  Cortracensis  canonicus, 
dein  exemptai  hujus  cathedralis  canonicus  graduatus,  thesaurarius,  ac  demum 
cantor,  et  per  annos  novem  pro  clero  Gandavensi  ad  comitia  Flandriœ  depu- 
tatus,  qui  fundato  anniversario  obiit  12  maii  1762,  œtatis  66.  Precare  lector 
ut  R.  I.  P. 

VI.  Emmanuel  Ballet,  seigneur  de  Leeuwenbourg,  épousa  :  1°  Marie-Marguerite 
van  den  Kerckhove,  dite  van  der  Varent,  qui  portait  d'argent  à  la 
bande  losangée  de  sable,  à  la  bordure  engrêlée  de  gueules  (Fig.  114);  elle 
était  fille  de  Jean  de  Kerckhove,  dit  van  der  Varent,  et  de  Jeanne 
de  Doys,  dont  les  armes  étaient  :  d'argent  à  trois  rencontres  de  bœuf  de 
sable  (Fig.  115);   elle  mourut  le  28  septembre   1679  et  gît  à  Mooreghem. 

Tome  I.  12 


—  90  — 

2°  Charlotte-Hippolyte  Volcaert,  morte  le  6  octobre  1698,  fille  de  Philippe, 
chevalier,  et  de  Catherine  Nieulant.  De  ces  deux  femmes  vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Emmanuel,  qui  suit. 

(Du  2d  Lit.) 

Et  2°  Catherine-Charlotte  Ballet,  alliée,  en  février  1699,  à  Charles- 
François  van  Hooghbroeck  ou  Hoobrouck,  seigneur  d'Asperen,  Synghem, 
Axelwalle,  etc.,  morte  le  5  juin  1735. 

VII.  Emmanuel  Ballet,  seigneur  de  Leeuwenbourg,  mourut  le  28  décembre  1741, 
ayant  épousé,  en  premières  noces,  Catherine  della  Faille,  morte  sans 
postérité  le  23  septembre  1703,  fille  d'Albert,  seigneur  de  Landeghem, 
et  en  secondes  noces  Barbe  Reylof,  morte  le  19  mars  1711,  fille  de 
Jacques  et  de  Madeleine  Geelham  ou  Geelhand,  d'Amsterdam,  où  elle 
mourut  fort  jeune  en  1688,  petite-fille  d'Olivier  Reylof  et  de  Barbe 
Serraers.  Une  fille  unique  naquit  de  ce  second  mariage,  savoir  : 

VIII.  Marie-Barbe  Ballet,  fille  unique  et  héritière,  fut  mariée,  le  16  août  1730, 
à  Philippe-Renier-Hyacinthe  de  Thiennes,  comte  de  Rumbecke,  baron 
d'Ere,  d'Heukelom,  seigneur  de  Caestre,  du  pays  d'Hazelt,  etc.,  chambellan 
de  S.  M.  I.  et  R.,  mort  en  1748.  Elle  mourut  le  9  décembre  1749, 
laissant  un  fils  unique,  qui  suit. 

Charles-Louis-Albert  de  Thiennes,  comte  de  Rumbeke,  baron  d'Ere, 
allié,  le  19  février  1758,  à  Marie- Anne-Françoise-Colette  de  Lichtervelde, 
née  le  29  janvier  1736,  créée  dame  de  la  croix  étoilée  le  3  mai  1770, 
fille  aînée  de  Charles-François-Joseph  comte  de  Lichtervelde,  baron 
d'Herzelles,  seigneur  d'Eecke  sur  l'Escaut,  etc.,  chambellan  de  Leurs 
Majestés  Impériales,  et  de  Marie-Anne-Colette  van  den  Meersche. 

Postérité  de  Jean-Charles  Ballet,  fils  eadet  «1 1  uiiuannel  et  de 

Madeleine  de  Béer,  ci-devant. 

V.  Jean-Charles  Ballet,    seigneur  de    Schilde,  épousa,   en  premières  noces    ... 

de    Seclin,    et,  en    secondes  noces,    Anne-Marie    Anchemant,  .  fille    de 
Ferdinand,  et  d'Isabelle  le  Poyvre.   Du  second  lit  naquirent  : 

1°  Gérard-François  Ballet,  seigneur  de  Schilde; 

Et  2°  Jean-Ferdinand,  qui  suit. 

VI.  Jean-Ferdinand  Ballet,  épousa  Thérèse  van  den  Kerchove,  fille  de  François, 

et  mourut  le  22  décembre  1742.  Dont  : 


—  91  — 

VII.  Marie-Thérèse-Françoise  Ballet,  fille  unique  et  héritière,  fut  mariée,  en 
premières  noces,  en  1727,  à  Louis  de  Rockelfing,  seigneur  de  Nazareth, 
et,  en  secondes  noces,  le  24  juin  1739,  à  Jacques-François-Florent  de 
Thiennes,  colonel  au  régiment  de  ligne-dragons,  et  lieutenant-colonel 
des  chevau-légers  de  Lowenstein,  tué  à  la  bataille  de  Hochkirchen,  le 
14  oct.  1758.  Ce  dernier  était  fils  de  Théodore-Gautier  baron  de  Lejen- 
bourg,  seigneur  de  Curembruge,  de  les-Pierres,  et  de  Marie-Philippine 
van  der  Gracht,  chanoinesse  d'Andenne.  De  ces  deux  mariages  vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

A.  Eugène-Albert-Bavon  de  Rockelfing,  seigneur  de  Nazareth  et  Vol- 
merbeke,  né  le  1  octobre  1729,  mort  à  Vienne,  sans  alliance,  le  13  mars  1759. 

B.  Louis-Emmanuel  de  Rockelfing,  né  le  30  juillet  1733,  seigneur  de 
Nazareth,  capitaine  de  dragons,  allié  à  Gand,  le  10  avril  1766,  à  Marie- 
Françoise-Mathée- Jacqueline  de  Ghellinck. 

C.  Marie-Catherine  de  Rockelfing,  née  le  10  juillet  1732. 

D.  Marie-Robertine- Antoinette  de  Rockelfing,  née  le  1  novembre  1734. 

(Du  2d  Lit.) 


E.  Josèphe-Colette  de  Thiennes,  née  le  30  juin  1740. 

F.  Théodore-Marie-Catherine  de  Thiennes,  née  en  1744,  alliée,  le 
29  avril  1770,  à  Maximilien-Joseph-Frédéric-Corneille  della  Faille,  dit 
le  baron  d'Oycke,  échevin  des  parchons  à  Gand. 

G.  François-Théodore-Laurent  comte  de  Thiennes,  aîné,  chambellan  de 
Leurs  Majestés  Impériales,  allié,  le  23  avril  1769,  à  Marie-Colette-Jeanne- 
Baptiste  de  Lichtervelde,   née  le  2  septembre  1743. 

H.   Philippe-Maximilien-Auguste  de  Thiennes,   né   le   12  février  1748, 
capitaine  au  régiment  de  S*-Ignon. 
Et  /.  Éléonore-Françoise  de  Thiennes,  née  le  22  mars  1750. 
La   famille  Ballet  porte  pour   armes  :  d'azur  au  lion  d'or,   armé  et  lampassé  de 
gueides,  au  chef  d'or   à   une  aigle  naissante  de  sable.   Cimier  :   un  lion  naissant  de 
reçu,  entre  deux  pattes  d'aigle  de  sable  (Fig.  116). 

{l\ob.,  p.  239;  vrai  SuppL,  p    107;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  84;  M  étang,  de  Généal.,  pp.  19  et  78; 
Fragm.  géncal,  t.  VI,  p.  64) 


DE    BAMBEECK. 

Thierry  de  Bambeeck,  né  à  Amsterdam,  fut  réhabilité  et  rétabli  dans  l'état  de 
noblesse  de  ses  prédécesseurs,  et  anobli  de  nouveau  en  tant  que  besoin  serait, 
par  lettres  du  roi  Charles  II,  données  à  Madrid  le  26  janvier  1682. 


—  92  - 

Armes  :  d'hermines  au  franc  ca7iton  de  gueules;  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent 
grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'hermines  et  de  gueules, 
et  au-dessus,  en  cimier,  un  lévrier  naissant  d'hermines  (Fig.  117). 

(Nob.,  p.  521.) 


DE    BANDE. 

François-Eustache  de  Bande,  du  pays  de  Luxembourg,  fut  honoré  de  la  dignité 
de  chevalier,  par  lettres  du  10  décembre  1699. 

Ferdinand-Joseph  de  Bande,  seigneur  de  Breaugies,  Rinsart,  Beaurieu,  Engies,  etc., 
obtint  des  supports  et  le  titre  de  baron,  applicable  à  quelque  terre  située  sous  la 
domination  de  S.  M.  I.  et  C,  par  lettres  du  8  mai  1728. 

Les  armes  de  cette  famille  sont  :  d'azur  à  une  force  de  tondeur  renversée  d'argent, 
accompagnée  de  trois  quintefeuilles  de  même,  deux  en  chef,  une  en  pointe  (Fig.  118). 

(Nob.,  pp.  612  et  720.) 


B  A  M  E    (Voyez   Adrianssens)  . 


BANU    DE    DUYTRINGHE. 

Sébastien  Banu  de  Duytringhe,  natif  du  pays  de  Luxembourg,  colonel  du  régiment 
de    Berlaimont,    fut    anobli    en    considération    de    ses    services,    par    lettres    du 
29  juillet  1609,  enregistrées  à  Lille. 
(Nob.,  p.  ISO.) 


DE    BARBANCON    ou    BARBENSON. 

I.  Isaac  de  Barbenson  et  de  la  Buichière,  pair  du  Hainaut,  épousa  Mehault  de 

Rumigny,  qui  portait  pour  armes  :  d'or  au  double  trescheur,  fleuronné  et 
contrefleuronné  de  sinople,  au  sautoir  de  gueules  brochant  sur  le  tout  (Fig.  119). 
Elle  était  fille  de  Hugues,  1110.  Dont  : 

II.  Nicolas,  sire  de  Barbenson  et  de  la  Buichière,  eut  pour  femme  Jolente  de 

Saint- Aubert,  qui  portait  de  gueules  à  3  chevrons  d'or  (Fig.  120),  fille  de 
Gilles,  sénéchal  du  Hainaut,  et  de  Berthe  de  Bouchain,  fille  de  Godefroid, 
châtelain  de  Valenciennes.  Leur  fils  Nicolas  suit. 


—  93  — 

III.  Nicolas  de  Barbenson,   sire  de  ce  lieu  et  de  la  Buichière,  épousa  Marie, 

fille  du  comte  de  Montfort,  dont  les  armes  étaient  d'argent  au  lion  de 
gueules  (Fig.  121).  Cette  dame  fonda  l'abbaye  de  Thure,  l'an  1244.  De 
cette  union  vint  : 

IV.  Nicolas,  sire  de  Barbanson  et  de  la  Buichière,  fonda  la  chapelle  de  Buissière. 

Sa  femme  fut  Isabelle  de  Soissons,  qui  portait  :  d'azur  semé  de  fleurs-de- 
lis  d'or,  en  cœur  un  lion  naissant  d'argent  (Fig.  122).  Elle  était  sœur  de 
Jean,  comte  de  Soissons,  seigneur  de  Chimay,  où  il  fonda  le  collège  des 
chanoinesses.  De  ce  mariage  vinrent. 

1°  Jean,  qui  suit. 

Et  2°  N de  Barbenson,  qui  porta,   ainsi  que  sa  postérité  :  burelé 

d'argent  et  d'azur  de  10  pièces,  à  3  lions  de  gueules  brochant  sur  le  tout.  Il 
épousa  une  dame  qui  portait  pour  armes  :  d'azur  à  la  croix  ancrée  d'argent. 
Dont  : 

a.  Jeanne  de  Barbenson,  dame  de  Villers-sire-Nicol,  femme  de  Gérard 
d'Enghien,  seigneur  de  Havrech,  dont  les  armes  étaient  :  gironné  d'or 
et  de  gueules  de  10  pièces,  le  gueules  chargé  de  3  croisetles  au  pied  fiché 
d'argent  (Fig.  123). 

Et  b.  Ide  de  Barbenson,  alliée  à  Thierry,  seigneur  de  Senzeilles,  qui 
portait  de  vair  appointé  en  bande,  parti  de  même  en  barre,  au  chevron  de 
gueules  sur  le  tout  (Fig.  124). 

V«  Jean,  sire  de  Barbenson,  de  la  Buissière,  Jeumont,  Merles,  pair  du  Hainaut, 
épousa  Marie  d'Antoing,  fille  de  Hugues,  seigneur  dudit  lieu.  Leurs  enfants 
furent  : 

1°  Guillaume  de  Barbenson  et  de  la  Buissière,  pair  du  Hainaut,  épousa 
Isabelle  d'Argies,  qui  portait  :  d'or  à  l'orle  de  6  merlettes  de  gueules  (Fig.  125), 
et  qui  était  fille  du  seigneur  d'Argies,  mort  en  1351.  Dont  3  enfants; 
voir  A.  B.  et  C. 

A.  Jean,  seigneur  de  Barbenson,  de  la  Buissière,  Merle,  Jeumont,  eut 
pour  femme  Jolente  de  Gavre,  dite  de  Lens,  dont  les  armes  étaient 
écartelé,  aux  1  et  4  d'azur  au  lion  d'or;  aux  2  et  3  de  gueules  à  3  lions 
d'argent  (Fig.  126).  Ces  époux  eurent  trois  filles,  savoir  : 

a.  Jeanne  de  Barbenson,  mariée  à  Robert  de  Béthune,  qui  portait 
d'argent  à  la  fasce  de  gueules  (Fig.  127),  vicomte  de  Meaux,  sans  géné- 
ration. 

b.  Eustache,  dame  héritière  de  Barbenson,  la  Buissière,  Merle,  etc., 
femme  de  Jean  baron  de  Ligne,  qui  portait  d'or  à  la  bande  de  gueules 
(Fig.  128).  Ce  fut  par  ce  mariage  que  la  terre  de  Barbenson  entra  dans 
la  maison  de  Ligne.  Jean  de  Ligne  mourut  en  1443. 

Et  c.  Jolente  de  Barbenson,  dame  de  Montigny  et  S1- Christophe,  alliée 


—  94  — 

à  Othon  de  Lalain,  qui  portait  de  gueules  à  10  losanges  accolées  d'argent, 
3,  3,  3  et  1  (Fig.  129).  Il  était  grand-bailli  du  Hainaut. 

B.  Regnault  de  Barbenson,  chanoine  de  S^Lambert  à  Liège. 

Et  C.  Agnès  de  Barbenson,  épouse  de  Hellin  de  Wazières,  seigneur 
dudit  lieu  et  de  Hedicourt,  qui  portait  d'azur  à  l'écusson  d'argent  (Fig.  131). 

Et  2°  Nicolas,  qui  suit. 

VI.  Nicolas    de   Barbenson,    seigneur  de    Jeumont,    Solre-le-Château,   brisa   ses 

armes  d'une  bande  vivrée  d'azur.  Sa  femme,  Marguerite  de  Monthablon, 
portait  pour  armes  :  de  sinople  à  3  pals  de  vair  renversé,  au  chef  d'or  au 
lis  naissant  de  gueules  (Fig.  132).  De  cette  union  naquirent  : 

1°  Guillaume,  qui  suit. 

Et  2°  Allard  de  Barbenson,  seigneur  de  Solre-le-Château,  gouverneur 
du  comté  de  Blois,  etc.  Il  brisa  ses  armes  d'un  anneau  d'azur  en  cœur. 
Il  épousa  N....  Dont  il  eut  : 

Henri  de  Barbenson,  seigneur  de  Solre-le-Château,  qui  brisa  comme 
son  père,  et  qui  épousa  Isabeau  de  Montigny,  dont  les  armes  étaient  : 
burelé  d'argent  et  d'azur  de  12  pièces  (Fig.  133).  De  ce  mariage  vint  : 

Jeanne  de  Barbenson,  dame  héritière  de  Solre-le-Château.  Elle  brisait 
comme  son  père  et  comme  son  aïeul.  Son  mari  fut  Gilles  de  Berlaimont, 
dont  les  armes  étaient  :  fascé  de  vair  et  de  gueules  de  6  pièces  (Fig.  134). 
Leur  fils,  Jacques  de  Berlaimont,  seigneur  de  Solre-le-Château,  eut  pour 
femme  Catherine  de  Robersart,  qui  portait  :  de  sinople  au  lion  d'or,  armé 
et  lampassé  de  gueules  (Fig.  135).  De  ces  derniers  époux  naquit  Adrienne 
de  Berlaimont,  dame  de  .Solre-le-Château,  épouse  de  Bauduin  de  Lannoy, 
seigneur  de  Molembais,  dont  les  armes  étaient  :  d'argent  à  3  lions  de  sinople, 

à  la  bordure  engrêlée  de  gueules,  un  écusson  d'azur  à  et  qui  fut  père, 

par  sa  dite  femme,  de  Bauduin  de  Lannoy,  qui  portait  sans  bordure  et  en 
cœur  les  armes  de  Berlaimont.  Ce  dernier  était  seigneur  de  Molembais  et 
de  Tourcoing,  et  épousa  Michelle  d'Esnes,  dont  les  armes  étaient  :  de 
sable  à  10  losanges  accolées  d'argent,  3,  3,  3  et  1  (Fig.  136),';  elle  était  dame 
de  Cauroy  et  de  Beauvoir. 

VII.  Guillaume  de  Barbenson,  seigneur  de  Jeumont,  d'Onstiennes,  etc.,  portait 
comme  son  père.  Il  épousa  Philippotte  de  Pottes,  dont  les  armes  étaient 
burelé  d'argent  et  d'azur  de  10  pièces,  à  la  bande  de  gueules  brochant  sur  le 
tout   (Fig.   137).  Leurs  trois  enfants  suivent. 

1°  Gérard.  Son  article  suit. 

2°  Jean  de  Barbenson.  Sa  postérité  se  trouve  après  celle  de  son  frère 
Gérard. 

Et  3°  Godefroidj  de  Barbenson,  seigneur  d'Avelin.  //  brisa  d'une  bordure 


—  95  — 

engrêlée  d'azur,  ainsi  que  sa  postérité.  Il  épousa  Catherine  de  Ghistelles, 
qui  portait  comme  ci-devant.  Leur  fils  Godefroid   suit. 

Godefroid  de  Barbenson.  dit  de  Lardenois,  seigneur  d'Avelin,  fut  allié 
à  Jeanne  de  Selles,  dite  de  Tilli.   Dont  : 

Jean  de  Barbenson,  dit  d'Onstienne,  seigneur  d'Avelin,  épousa  Cathe- 
rine de  Lanthier,  dont  les  armes  étaient  d'or  à  3  casques  de  gueules  (Fig.  138). 
De  cette  union  vint  : 

Léon  de  Barbençon,  dit  Lardenois,  seigneur  d'Avelin,  qui  épousa  Mar- 
guerite de  Herssent,  dont  les  armes  étaient  d'or  à  3  hures  de  sanglier 
de  sable  (Fig.   139).  Dont  : 

Isabelle  de  Barbenson,  dame  d'Avelin,  alliée  à  Jean  de  Courteville, 
seigneur  de  la  Buissières.  Il  portait  :  d'or  à  la  croix  ancrée  de  gueules  (Fig.  140). 

VIII.  Gérard  de  Barbenson,  dit  aux  rouges  jeux,  seigneur  de  Roubaix,  Jeu- 
mont,  etc.,  portait  les  armes  pleines  de  sa  famille.  Il  épousa  Jeanne 
de  Chasteler,  fille  du  seigneur  du  dit  lieu,  qui  portait  :  d'or  à  la  bande 
de  gueules,  chargée  de  3  fleurs-de-lis  d'argent  (Fig.  141).  Ils  eurent  deux 
enfants,  savoir  : 
1°  Jean,  qui  suit. 

Et  2°  Jeanne  de  Barbenson,  alliée  à  Simon  de  Lalain,  qui  portait  : 
écartelé,  aux  2  et  S  d'or  au  chef  d'argent  à  3  bandes  de  gueules  (Fig.  142). 
Il  était  seigneur  de  Quiéraing,  Escaussines,  grand-bailli  du  Hainaut,  et 
gît  avec  sa  femme  à  Crespin. 


IX.  Jean  de  Barbenson,  seigneur  de  Jeumont,  eut  pour  femme  Philippotte 
de  Werchin,  dont  les  armes  étaient  :  de  simple  aux  billettes  et  lion  d'ar- 
gent (Fig.  143).  Elle  était  dame  héritière  de  Werchin,  de  Longueville  et 
de  Valincourt.  De  ce  mariage  naquirent  quatre  enfants,  savoir  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Jeanne  de  Barbenson,  alliée  à  Jean  de  Jauche,  qui  portait  :  de 
gueules  à  la  fasce  d'or,   surmontée  d'une  fasce  vivrée  de  même  (Fig.  144). 

3°  Marie  de  Barbenson,  femme  d'Adrien  de  Baillœul,  en  Artois.  Il 
portait  :  écartelé,  aux  1  et  4  d'argent  à  la  bande  de  gueules;  aux  2  et  3  de 
gueules  à  la  bande,  accompagnée  de  6  billettes  en  orle  d'or  (Fig.  145). 

Et  4°  Jeanne  de  Barbenson,  dame  de  Longueville,  alliée  à  Jacques  de 
Ghistelles,  seigneur  de  Dudzeele,  dont  les  armes  étaient  :  de  gueules  au 
chevron  d'hermines  (Fig.   146). 

X.  Jean  de  Barbenson,  seigneur  de  Jeumont,  Longueville,  Werchin,  Wallincourt 

et  Cisoing,  sénéchal  de  Hainaut,  épousa  Jeanne  héritière  de  Cammy,  qui 
portait  d'or  à  10  losanges,  accolées  de  gueules  (Fig.  147).  Ils  eurent  deux 
fils,  savoir  : 


—  96  — 

1°  Jacques  de  Barbenson,  seigneur  de  Jeumont  et  de  Werchin,  sénéchal 
du  Hainaut,  prit  le  nom  et  les  armes  de  Werchin,  et  épousa  Jacqueline 
de  Mouy,  laquelle  portait  de  gueules  fretté  d'or.  De  ces  époux  sont  issus 
les  seigneurs  de  Werchin  (Fig.  148). 

Et  2°  Christophe,  qui  suit. 

.  Christophe  de  Barbenson,  seigneur  de  Cammy,  épousa  Jeanne  de  Sarre- 
bru  ge.  Cette  dame  portait  :  d'azur  semé  de  croiscttes,  recroisettées  au  pied 
fiché  d'or,  au  lion  d'argent,  armé  et  lampassé  de  gueules  (Fig.   149).  Dont  : 

XII.  Jean  de  Barbenson,  seigneur  de  Cammy,  allié  à  Gabrielle  de  Hennin, 
dont  les  armes  étaient  :  de  gueules  à  la  bande  d'or  (Fig.  150).  De  cette 
alliance  vint  : 

XIII.  Jean  de  Barbenson,  qui  épousa  N....  de  Piselieu.  Elle  portait  :  d'argent 
à  3  lions  de  gueules  (Fig.  151).  De  ce  mariage  naquit  : 

XIV.  François  de  Barbenson,  seigneur  de  Cammy,  qui  eut  pour  femme  Antoi- 
nette de  Wazieres,  dame  de  Hédicourt  et  de  Hangier.  Elle  portait 
comme  ci-devant. 


VIII.  Jean  de  Barbenson,  fils  puîné  de  Guillaume  et  de  Philippotte  de  Pottes, 
dont  il  a  été  parlé  ci-devant  au  degré  VII,  fut  seigneur  d'Onstiennes. 
Il  brisa  ses  armes  d'une  bordure  engrélée  d'azur,  ainsi  que  sa  postérité.  Il 
épousa  Alix  de  Wez,  dont  les  armes  étaient  d'or  au  chef  de  gueules 
(Fig.  152).  Elle  était  dame  de  Willemont  et  mourut  en  1428.  De  cette 
alliance  vinrent  : 

1°  Guy  de  Barbenson,  qui  suit.  ' 

Et  2°  Godefroid  de  Barbenson,  qui  épousa  Waudru  de  Hannecart. 

.  Guy  de  Barbenson,  dit  de  Lardenois,  seigneur  d'Onstienne,  Willemont,  etc., 
épousa  Marie  de  Roisin,  qui  portait  :  bandé  d'argent  et  de  gueules  de  six 
pièces  (Fig.   153).  Dont  Guy  et  Jean,  qui  suivent. 

1°  Guy.  Son  article  suit. 

Et  2°  Jean  de  Barbenson,  seigneur  d'Onstienne,  allié  à  Elisabeth 
d'Enghien,  dont  les  armes  étaient  :  gironné  d'argent  et  de  sable  de  10  pièces, 
les  girons  de  sable  chargés  de  3  croisettes  recroisettes  au  pied  fiché  d'or  (Fig.  123 
et  154).  Leur  fille  Catherine  de  Barbenson  fut  femme  d'Adrien  de  Blois, 
seigneur  de  Rumigny,  qui  portait  :  de  gueules  à  deux  fasces  bretessées  et 
au  contre-bretessées  d'argent,  au  franc  quartier  de  gueules,  à  3  pals  de  vair, 
chef  d'or  (Fig.  155). 


—  97  — 

Guy  de  Barbenson,  seigneur  de  Willemont,   épousa  N....   de  Wez,    dont  les 
armes  étaient  comme  ci-devant.  De  cette  union  vinrent  : 
1°  Jean,  qui  suit. 
Et  2°  Louis  de  Barbenson,  chanoine  de  Trêves. 

.  Jean  de  Barbenson,  seigneur  de  Billemont,  épousa  Marie  d'Armoises,   qui 
portait  :  gironné  d'or  et  d'azur  de  12  pièces  (Fig.  156).   Dont  : 

Bauduin  de  Barbenson,  seigneur  de  Willemont,  allié  à  Jeanne  de  Boulant, 
dame  de  Montjardin,  dont  les  armes  étaient  :  d'azur  à  la  croix  d'or,  can- 
tonnée de  20  croisettes  recroisettées  au  pied  fiché,  posées  en  sautoir,  de 
même  (Fig.   157).   Ces  époux  eurent  trois  enfants,  savoir  : 

1°  Everard  de  Barbenson,  vicomte  de  Davre,  seigneur  de  Montjardin, 
portait,  ainsi  que  ses  frères,  sans  bordure.  Il  eut  pour  femme  Marguerite 
d'Ongnies,  dont  les  armes  étaient  :  écartelé;  aux  1  et  4  de  simple  à  la 
fasce  d'hermines;  aux  2  et  S  d'argent  à  3  lions  de  sable,  couronnés  d'or 
(Fig.  32  et  158). 

2°  Henri,  dont  l'article   suit. 

Et  3°  Anne  de  Barbenson,  alliée  à  Florent  d'Argenteau,  qui  portait 
pour  armes  :  d'azur  à  la  croix  d'or,  chargée  de  5  coquilles  de  gueules,  et 
cantonnée  de  20  croisettes  recroisettées  au  pied  fiché,  posées  en  sautoir 
d'or  (Fig.  78).  Sans  hoirs. 

XIII.  Henri  de  Barbenson,  seigneur  de  Willemont,  épousa  Bonne  d'Ongnies, 
qui  portait  comme  ci-devant.  De  ce  mariage  naquit  : 

XIV.  Everard  de  Barbenson,  vicomte  de  Davre,  seigneur  de  Willemont  et  de 
Montjardin,  mari  de  Louise  comtesse  d'Oostfrize,  dont  les  armes  étaient  : 
de  sable  à  la  harpie  couronnée  d'or,  la  tête  et  la  gorge  d'argent,  accompagnée 
de  4  étoiles  d'or  (Fig.  159).  Dont  deux  filles  qui  suivent  : 

1°  Marie  de  Barbenson,  vicomtesse  d'Ave,  ou  de  Davre,  dame  de  Wil- 
lemont, alliée  à  Albert  duc  d'Arenberg,  qui  portait  :  écartelé;  aux  1  et  4 
contre-écartelé  d'or  à  la  bande  de  gueules,  et  d'argent  à  trois  lions  de  gueules; 
aux  2  et  3  d'or  à  la  bande  échiquetée  d'argent  et  de  gueules;  et  sur  le  tout 
de  gueules  à  3  qui7itefeuilles  d'or  (Fig.  160). 

Et  2°  Bonne  de  Barbenson,  alliée  à  N....  de  Mérode,  marquis  de 
Westerloo,  dont  les  armes  étaient  :  d'or  à  quatre  pals  de  gueules,  à  la 
bordure  engrêlée  d'azur. 

Les  armes   de   Barbançon   ou  Barbenson   sont  :  d'argent  à  3  lions   de  gueules, 
armés,  lampassés  et  couronnés  d'or  (Fig.   161). 

(Fragm.  géncal.  vol.  III,  p.  Mi) 
Tome  I.  13 


98 


DE    BARBÏEUS. 


Toussaint  de  Barbieus,  seigneur  des  Pretz  et  de  Salonne,  né  à  Lille,  fut  créé 
chevalier  par  le  roi  Philippe  IV,  par  lettres  du  11  février  1630,  enregistrées  à 
Lille. 

(Nob.,  p.  241.) 


DE    BARGIBAUT. 

Jean  de  Bargibaut,  premier  conseiller-pensionnaire  de  la  ville  de  Tournai,  fut 
anobli  par  lettres  datées  de  Madrid  le  13  juin  1664. 

Armes  :  d'azur   à   la  rose  d'or,    au  chef  de  même   chargé   de  3  étoiles   de  gueules. 
Cimier  :  une  tête  et  col  de  maure,  liée  d'argent  (Fig.    162). 

(Nob.,  p.  451;  et  nouveau  vrai  Suppl.,  p.  147.) 


BARING    DE    WALLERODE. 

Jean-Henri  Baring  de  Wallerode,  seigneur  dudit  lieu,  et  pour  un  quart  de  la 
haute  cour  d'Amel,  receveur  de  la  seigneurie  de  S*- Vit,  obtint  déclaration  et 
confirmation  d'ancienne  chevalerie  héréditaire,  et  permission  de  porter  sur  ses 
armes  une  couronne  d'or  au  lieu  de  bourlet,  par  diplôme  de  l'empereur  Charles  VI, 
du  2  septembre  1717,  enregistré  dans  la  matricule  de  l'empire.  —  Puis,  le 
25  avril  1736,  il  obtint  la  confirmation  du  titre  de  chevalier,  avec  rétroaction  au 
2  septembre  1717. 

Armes  :  d'or  à  la  croix  de  gueules  posée  en  bande,  la  traverse  alésée,  accompagnée 
de  6  flammes  au  naturel,  rangées  en  orle,  les  flammes  sont  représentées  à  3  pointes 
(Fig.  163). 

(Nob.,  pp.  658  et  775;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  2H.) 


DE    BARONAIGE,    dit    DE    LE    WEEDE. 

I.  Jean  de  le  Weede,  chevalier,  fit  le  voyage  de  la  Terre-Sainte  avec  le  duc 
Godefroid  de  Bouillon,  l'an  1099,  au  mois  de  juillet.  Il  épousa  Marie  de 
Roebaron,  et  en  eut  Arnould,  qui  suit. 


—  99  — 

II.  Arnould  de  le  Weede  accompagna  son  père  en  la  Terre-Sainte,  et  épousa 

Madeleine  de  Heine.  De  ce  mariage  naquit  : 

III.  Jean  de  le  Weede,  chevalier,  qui  prit  le  nom  de  Baronaige,  par  concession 

du  roi  de  France  en  1184.  Sa  femme  fut  Isabelle  d'Escornaix,  dont  il 
eut  Arnould,  qui  suit. 

IV.  Arnould  de  Baronaige,  dit  de  le  Weede,  chevalier  épousa  Élise  de  la  Vichte, 

fille  du  seigneur  de  la  Vichte,  maréchal  de  France,  comme  appert  par  un 
vieux  registre  de  l'église  de  Lede,  au  pays  d'Alost,  en  laquelle  ils  ont 
fondé  leur  anniversaire,  à  célébrer  le  2  juillet  de  chaque  année.  La 
fondation  date  du  2  juillet  1240.  De  cette  alliance  vint  : 

V.  Jean  de  Baronaige,  époux  de  Marguerite,   dame  de  Mouwe,   laquelle  le  fit 

père  des  quatre  enfants  qui  suivent. 

1°  Arnould  de  Baronaige,  chevalier,  seigneur  de  Wesemael,  gouverneur 
de  Louvain,  épousa  Charlotte  de  Brimeu  et  en  eut  Jean  et  Eustache  de 
Baronaige,  morts  jeunes. 

2°  Louis,  qui  suit. 

3°  Jean  de  Baronaige. 

Et  4°  Alise  de  Baronaige,  épouse  du  seigneur  de  la  Fosse. 

VI.  Louis  de  Baronaige,  chevalier,   seigneur  de  Mouwe,   épousa  Anne,  fille  du 

vicomte  de  Harlebeke,  et  en  eut  Gérard,  dont  l'article  suit. 

VII.  Gérard  de  Baronaige,  chevalier,  seigneur  de  Mouwe,  1341,  eut  pour 
femme  Elisabeth  de  Cortroisin,  fille  de  Siger  de  Courtray,  chevalier, 
seigneur  de  Drongene  et  de  Herseaux,  et  de  Marie  de  Landeghem,  lequel 
Siger  mourut  en  1337  et  gît  à  Drongene  (Tronchiennes).  De  ce  mariage 
vinrent  : 

1°  Sohier  ou  Zeger  de  Baronaige,  chevalier,  l'an  1341,  épousa  Béatrix 
de  Hembise,  par  laquelle  il  fut  père  de  : 

a.  Zeger  de  Baronaige,  allié  à  Clémence  de  Hemricourt,  comme  appert 
par  leur  partage,  fait  le  7  août  1407. 

b.  Catherine  de  Baronaige,  morte  sans  postérité. 

c.  Marguerite  de  Baronaige,  aussi  décédée  sans  postérité. 
Et    d.   Elisabeth   de   Baronaige,    alliée   à   Godefroid    de    Vaernewyck, 

chevalier,  1375. 

2°  Jean,  qui  suit. 

Et  3°  Arnould  de  Baronaige,  qui  fut  un  des  députés,  avec  plusieurs 
autres  nobles,  de  la  part  du  comte  de  Flandres,  en  1339. 


—  100  — 

VIII.  Jean  de  Baronaige,  chevalier,  l'an   1373,  épousa  N....,  fille  du  seigneur 
de  Maldeghem,  et  en  eut  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Philippe  de  Baronaige,  mort  jeune  en  1372. 

Et  3°  Marguerite  de  Baronaige,  alliée  à  Jean  Cabelliau,  1372. 

IX.  Jean    de   Baronaige,    chevalier,    seigneur    de    Mouwe    et    de    Zweveghem, 

mourut  en  1391.  Il  avait  épousé  Catherine  de  Wavre,  héritière  de  Parck 
et  de  Elewyck,  fille  de  Jean,  chevalier,  et  de  Catherine  Swaef.  De  cette 
union  naquirent  4  enfants,  savoir  : 

1°  Jean,  dont  l'article  suit. 

2°  Arnould. 

3°  Daniel. 

Et  4°  Isabelle  de  Baronaige,  alliée  à  Everard  de  Huldenberg.  Elle 
était  veuve  en  1398. 

X.  Jean  de  Baronaige,  chevalier,  seigneur  de  Mouwe,  Parck,  Elewyck,  etc.,  fit 

le  relief  de  la  seigneurie  de  Parck  en  1439.  Il  épousa  :  1°  Marguerite  de 
Steenhuyze,  morte  sans  postérité;  2°  Marguerite  Bette,  fille  de  Gérard 
et  de  Marguerite  de  Ghendt.  Du  second  lit  vinrent  les  3  enfants  qui  suivent  : 

1°  Jean,  dont  l'article  suit. 

2°  Catherine  de  Baronaige,  alliée  à  Henri  t'Seraerts,  chevalier,  seigneur 
d'Aa  et  bourgmestre  de  Bruxelles,  mort  le  26  janvier  1472,  et  enterré 
avec  son  épouse  à  Anderlecht. 

Et  3°  Marguerite  de  Baronaige,  femme  de  Jean  de  Vaernewyck,  sei- 
gneur de  Borst,  fils  de  Sander  et  d'Agnès  de  la  Vichte,  dame  de  Spilt, 
qui  mourut  en  1487. 

■  Jean  de  Baronaige,  chevalier,  seigneur  de  Mouwe,  Parck,  Elewyck,  Her- 
seaux,  Oyck,  etc.,  amman  de  Bruxelles,  l'an  1472,  épousa  :  1°  Hélène 
d'Enghien,  fille  du  seigneur  de  Kestergate;  et  2°  Catherine  de  Ligne, 
fille  du  seigneur  de  Ham,  morte  en  1536.  —  Il  releva  Parck  en  1489, 
mourut  le  7  mai  1517,  et  gît  au  chœur  des  Carmes  à  Bruxelles.  —  Leurs 
quartiers  sont  :  Baronaige,  Wavre,  Bette,  Vilain,  Enghien,  Herthoghe,  Mol, 
Pede.  Dix-huit  enfants  naquirent  de  ces  deux  mariages,  savoir  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Adrien  de  Baronaige  laissa  un  bâtard,  nommé  Charles  de  Baronaige, 
qui  eut  pour  femme  Isabelle  van  der  Hofstadt,  fille  de  Franc. 
2°  Engelbert,  mort  sans  hoirs. 
3°  Jean,  aussi  mort  sans  postérité. 
4°  Marguerite  de  Baronaige,  religieuse  en  1550. 


—  101  — 

5°  Jacqueline  de  Baronaige,   aussi  religieuse  en  1550. 

6°  Pierre,  dont  l'article  suit. 

7°  Catherine  de  Baronaige,  religieuse  à  Auwerghem. 

8°  Hélène  de  Baronaige,  femme  de  Philippe  Hincart,  chevalier,  seigneur 
de  Steynockerseel ,  Lille,  Morsele,  etc.,  maître  d'hôtel  du  roi  Philippe, 
capitaine  et  drossard  du  pays  d'Arckel,  mort  le  1  décembre  1558. 

(Du  2d  Lit.) 

9°  Françoise  de  Baronaige,  religieuse  à  Forêt. 

10°  Catherine  de  Baronaige,   religieuse  à  Ste-Claire,  à  Bruxelles. 

11°  Hélène,  religieuse  à   Forêt. 

12°  Marie,  morte  sans  postérité. 

13°  Philippe  de  Baronaige,  lequel  eut  une  fille  bâtarde,  nommée  Flo- 
rence de  Baronaige,  mariée  à  Jérôme  de  la  Porte,  dont  Engelbert  de 
Baronaige  (i). 

14°  Pierre,  mort  à  marier. 

15°  Jean. 

16°  Engelbert  de  Baronaige,  époux  de  Marie  van  den  Heetvelde,  fille 
de  Jean.  Il  laissa  une  fille  bâtarde,  nommée  Marie  de  Baronaige,  alliée 
à  Pierre  van  der  Ryst  ou  Riest. 

17°  Guillaume. 

Et  18°  Adrien  de  Baronaige,  qui  laissa  une  fille  bâtarde,  nommée 
Sibille  de  Baronaige. 

.  Pierre  de  Baronaige,  chevalier,  seigneur  de  Perck,  Elewyck,  Herseaux, 
Oyck,  Mauwe,  etc.,  épousa  Jacqueline  de  Berchem,  fille  d'Adam,  cheva- 
lier, et  de  Catherine  van  Ophem,  dame  de  Moerseke.  Dont  quatre  enfants  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Guillaume,  rapporté  après  la  postérité,  de  son  frère  Jean. 

3°  Isabelle  de  Baronaige,  femme  de  Charles  t'Seraerts  dit  Haenkens- 
hooft,  conseiller. 

Et  4°  Hélène  de  Baronaige,  mariée  à  Jean  d'Yve,  chevalier,  seigneur 
de  Ramez,  gouverneur  de  Landerchies. 

XIII.  Jean  de  Baronaige,  chevalier,  seigneur  de  Perck,  Elewyt,  etc.,  mourut 
en  1566,  ayant  épousé  Claudine  van  der  Meren,  fille  de  Philippe,  sei- 
gneur de  Saventheim.   Ces  époux  eurent  six  enfants  qui  suivent. 

1°  Guillaume  de  Baronaige,  seigneur  de  Perck,  Elewyt,   etc. 

2°  Jean,  dont  il  sera  parlé  ci-après. 


(I)  Les  Fragments  généalogiques  se  trompent  ici  probablement  :  il  faut  lire  dont  Engelbert  de  la  Porte. 


-  102  — 

3°  Philippe  de  Baronaige,  seigneur  d'Oycke,  tué  à  la  bataille  de  Duffle, 
en  1570,  et  enterré  à  Parck. 

4°  Jacques  de  Baronaige,  religieux  de  Ste-Gertrude  à  Louvain,  mort 
en  1573. 

5°  Maximilien  de  Baronaige,  seignr  d'Oycke,  mari  d'Adrienne  Hinckaert. 

Et  6°  Marie  de  Baronaige,  chanoinesse  à  Maubeuge,  morte  en  1570. 

XIV.  Jean  de  Baronaige,  seigneur  de  Herseaux,  de  Perck  et  d'Elewyt,  après 
le  trépas  de  son  frère  en  1580,  épousa  Catherine  de  Clerck,  dame  de 
Loxem,  fille  de  Guillaume,  chevalier,  seigneur  de  Bouvekercke,  etc.  Il 
mourut  le  ..  mai  1615;  elle  le  ..  novembre  1613,  et  gisent  à  Parcq.  Leurs 
quatre  enfants  suivent. 

1°  Claudine  de  Baronaige,  morte  sans  alliance  et  enterrée  à  Perck. 

2°  Charles  de  Baronaige,  mort  sans  postérité  et  inhumé  pareillement 
à  Perck. 

3°  Guillaume  de  Baronaige,  seigneur  ô,e  Perck,  Elewyt,  Harseaux, 
Oycke,  etc.,  mort  à  marier  en  1626,  inhumé  à  Perck. 

Et  4°  Marguerite  de  Baronaige,  succéda  à  son  frère,  et  fut  mariée,  le 
7  avril  1619,  à  Frédéric  de  Marselaer,  chevalier,  seigneur  d'Opdorp, 
bourgmestre  de  Bruxelles,  créé  baron  de  Parck  en  1659.  Elle  mourut 
le  20  juillet  1646,  et  gît  à  Parck  avec  son  mari,  qui  mourut  le  7  novem- 
bre 1670.  (Voyez  les  articles  de  Marselaer  (famille)  et  Parcq  (seigneurie). 


.  Guillaume  de  Baronaige,  chevalier,  seigneur  de  Mouwe  et  de  Crainhem, 
fils  puîné  de  Pierre  et  de  Jacqueline  de  Berchem  (voyez  ci-devant  au 
degré  XII),  épousa  Catherine  van  den  Heetvelde,  fille  de  Thierry  et  de 
Mathilde  Dans.  Il  mourut  à  Friedberg,  en  Bavière,  en  1568;  elle  à  Bla- 
nenjou,  en  Lorraine,  en  1565.  De  ce  mariage  vinrent  huit  enfants  qui  suivent. 

1°  Guillaume  de  Baronaige.  Son  article  suit. 

2°  René  de  Baronaige,  seigneur  de  Crainhem,  épousa  deux  femmes,  dont 
on  ignore  les  noms.  De  la  première  vint  : 

Marie-Renée  de  Baronaige,  femme  de  Philippe  de  Ayala,  commis  des 
finances  et  ambassadeur  pour  leurs  Altesses  en  France,  auparavant  pen- 
sionnaire d'Anvers,  mort  le  26  mai  1619. 

Du  second  lit  naquirent  : 

« 

a.  Maximilien  de  Baronaige. 

b.  Jean. 

c.  Marie. 

d.  Louise. 

e.  Cornille. 


—  103  — 

Et  f.  Michel  de  Baronaige. 

3°  Amoral  de  Baronaige. 

4°  Henri. 

5°  Marie  de  Baronaige,  alliée  1°  avec  Antoine  de  Lalaing,  seigneur  de 
la  Moillerie;  2°  avec  Charles  de  Longin,  commissaire  ordinaire  de  Sa 
Majesté. 

6°  Christine  de  Baronaige,  chanoinesse  et  ensuite  abbesse  à  Maubeuge. 

7°  Anne,  morte  en  1560. 

Et  8°  N de  Baronaige,  morte  en  1615. 

XIV*  Guillaume  de  Baronaige,  seigneur  de  Mouwe,  épousa  Anne  de  Béer,  fille 
de  Jean,  seigneur  de  Grammene,  et  d'Adrienne  van  der  Gracht.  De  cette 
union  vinrent  : 

1°  Une  fille,  religieuse  à  Forêt. 

2°  Une  fille,  religieuse  à  l'hôpital  d'Audenarde. 

3°  Une  fille,  chanoinesse  à  Maubeuge. 

4°  Une  fille,   chanoinesse  à  Denain. 

5°  Un  fils,  religieux  à  Eename. 

6°  Guillaume  de  Baronaige,  jésuite. 

7°  René  de  Baronaige,  seigneur  de  Mauwe,  Dierdonck,  époux  de  Marie 
de  la  Cornhuse,  dame  d'Eecke,  fille  de  François,  seigneur  dudit  lieu,  et 
d'Anne  d'AvERHOULT. 

Et  8°  Adrienne  de  Baronaige,  mariée  avec  Antoine  d'YvES,  seigneur 
de  Ramez. 


On  trouve  une  Marie-Charlotte-Anne  de  Baronaige,  qui  fut  reçue  chanoinesse 
k  Maubeuge  le  12  février  1677.  Ses  quartiers  sont  Baronaige,  de  Béer,  Corenhuse, 
Averoult,  Crequy,    Wignacourt,  du  Chastel,  Recour  s- Ligues. 

Les  armes  de  Baronaige  sont  :  fascé  de  six  pièces  de  gueules  et  d'or,  les  pièces  de 
■jueules  frettées  d'argent  (Fig.  164). 

{Fragm.  géncal ,  t.  IV,  p.  91.) 


BARQUIN. 

Jean   Barquin,   co-seigneur  de  la  terre   de   Rienne,   au  pays  de  Luxembourg, 
ut  anobli  par  lettres  du  14  mars  1721. 

Armes  :  d'or  à  l'ours  sur  pied  de  sable  (Fig.  165). 

(Nob.,  p.  686.) 


—  104  — 

BARRÉ. 

Albert  Barré,  natif  de  Bruges,  fut  honoré  de  la  dignité  de  chevalier,  par  lettres 
du  roi  Charles  II,  de  l'an  1667. 

Albert  Barré  (probablement  le  même  que  ci-dessus),  chevalier,  sergeant-major 
et  commandant  du  fort  de  Blankenberghe,  obtint  des  supports  et  une  couronne 
au  lieu  de  bourlet,  par  lettres  du  9  mars  1672. 

(Nob  ,  pp.  US  et  &W  ) 


DE    LA    BARRE. 

Jean  de  la  Barre,  seigneur  de  Viefmanil,  fut  anobli  par  lettres  du  27  fév.  1613, 
entérinées  à  la  chambre  des  comptes  à  Lille,  le  26  juillet  suivant. 

Philippe  de  la  Barre,  frère  de  Jean,  qui  précède,  seigneur  de  Maurage,  fut 
anobli  par  lettres  de  la  même  date  que  dessus.  Il  portait  pour  armes  :  d'azur  à 
la  fasce  d'or,  accompagnée  de  trois  têtes  de  lions  arrachées  d'or,  lampassées  de  gueules 
(Fig.  166). 

Un  François-Léonard  de  la  Barre,  seigneur  d'Erquelines,  de  Maurage  et  de 
Quevaucamp,  obtint,  le  6  septembre  1722,  des  lettres,  par  lesquelles  la  seigneurie 
d'Erquelines,  en  Hainaut,  fut  érigée  en  comté  en  sa  faveur.  Il  portait  comme 
dessus  :  Vécu  sommé  d'une  couronne  de  comte,  et  supporté  par  deux  lions  au  naturel, 
armés  et  lampassés  de  gueules. 

(Nob.,  pp.  1S6  bis  et  69£;  nouv.  vrai  Snppl.,  pp.  61  et  223;  vrai  Suppl.,  pp.  78  et  229;  3f étang, 
de  GénéaL,  p.  56). 


DE    LA    BARRE. 

Jean-François  de  la  Barre,  né  à  Mons,  en  Hainaut,  fut  anobli  le  18  sept.   1685. 

Philippe-Joseph  de  la  Barre,  seigneur  de  Balinghe,  en  Hainaut,  obtint  le  titre 
de  baron  de  la  Barre,  applicable  sur  telle  terre  qu'il  choisirait,  par  lettres  du 
19  septembre  1726. 

Adrien-François  de  la  Barre,  seigneur  du  Hocquet,  en  Hainaut,  fut  créé  baron 
de  son  nom,  avec  faculté  d'affecter  ce  titre  sur  une  terre  et  seigneurie  à  son 
choix,  par  lettres  du  19  septembre  1726. 

Cette  famille  portait  :  de  gueules  à  la  bande  d'un  trait  de  vair  (Fig.  45). 
(Nob.,  pp.  534  et  7U  bis;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  175.) 


—  105  — 


DE    LA    BARRE. 


Jean-Paul  de  la  Barre  obtint  érection  de  baronnie,  par  lettres  du  roi  catholique 
de  l'année  1673. 

(Nob.,  p.  466.) 


DE    LA    BARRE -MOUCRON    —   Voyez   de    Castro. 


BARRILLET. 

Les  quatre  frères  Barrillet  ont  obtenu  réhabilitation  de  noblesse,  avec  nouvel 
anoblissement,  si  besoin  était,  par  lettres  données  à  S^Laurent-le-Royal,  le 
18  août  1589. 

(Nob.,  p.  82.) 


BART. 

François  Bart  fut  anobli  par  lettres  du  roi  catholique  de  L'an  1662. 
(Nob.,  p.  116  ) 


DE    RASSECOURT. 

Pierre  et  Charles  de  Bassecourt,  frères,  domiciliés  en  Artois,  furent  anoblis 
par  le  roi  Philippe  II,  par  lettres  de  septembre  1579,  signées  à  Lisbonne  au  mois 
de  novembre  1581,  et  entérinées  le  12  août  1583. 

Armes  :  d'azur  à  la  bande  d'argent,  chargée  de  trois  sautoirs  écôtés  et  alaises  de 
gueules  (Fig.  167). 

(Nob.,   p.  65;   et  nouv.  Suppl.,   p.    180.) 


DE    BASSECOURT    D'HUBY. 

Catherine-Jean-Baptiste  de  Bassecourt  d'Huby,  en  Catalogne,  fut  créé  marquis 
de  Grigny,  lui  et  ses  descendants  mâles  et  femelles,  par  lettres  du  roi  Charles  II, 
du  27  juillet  1690. 

(Nob.,  p.  564.) 
Tome  I.  \i 


—  10G 


BASSET. 


Antoine    Basset   fut   anobli    par    lettres  dépêchées  à  Madrid,   sans  finances,   le 
23  avril  1598. 

(Nob.,  p.  113.) 


DE    BAST. 

Nicolas  de  Bast,  seigneur  de  Bethléem,  natif  de  Bruxelles,  fut  anobli  par 
lettres  dépêchées  à  Madrid  le  1  avril  1677. 

Armes  :  de  sinople  à  la  fasce  d'hermines,  accompagnée  en  chef  de  deux  lions  d'or, 
armés  et  lampassés  de  gueules,  accolés  d'or  et  attachés  chacun  par  une  chaîne  de  même 
au  haut  de  Vécu  (Fig.  168). 

{Nob.,  p.  £87.)  

BASTA. 

Georges  Basta,  épirotte  de  nation,  comte  d'Hust  et  de  l'Empire,  général  des 
armées  d'Espagne,  puis  de  celles  de  l'empereur,  auquel  il  conquit  la  Transilvanie, 
mourut  en  1607  (i).  Il  avait  épousé  Anne  de  Liedekercke,  dame  de  Zulte,  morte 
en  1619.  De  ce  mariage  naquit  Ferdinand,  qui  suit. 

Ferdinand  Basta,  comte  de  l'Empire  et  d'Hust,  en  Hongrie,  fut  héritier  de  son 
cousin-germain  Ferdinand-Georges  de  Liedekercke,  baron  de  Heule, .  comte  de 
Mouscron  (Voyez  l'article  Mouscron,  seigneurie).  Il  mourut  en  1652,  ayant  épousé 
Françoise  van  der  Gracht,  fille  de  Wauthier,  seigneur  de  Maelstede,  de  laquelle 
il  eut  entre  autres  Nicolas-Ferdinand,   dont  l'article  suit. 

Nicolas-Ferdinand  Basta,  comte  d'Hust,  de  Mouscron  et  de  l'Empire,  mourut 
en  1682,  n'ayant  eu  de  son  mariage  avec  Michelle  de  Jauche,  morte  en  1665,  que 
quatre  filles,  savoir  : 

1°  Alexandrine-Françoise  Basta,  héritière  du  comté  de  Mouscron,  de  la  baronnie 
de  Heule,  etc.,  fut  mariée,  en  1681,  à  Jacques-François-Hippolyte  Dennetières, 
marquis  de  Mottes,  dont  postérité.  (Voyez  le  marquisat  de  Mottes.) 

2°  Florence  Basta,  dame  de  Morselle,  mourut  sans  enfants  de  son  mari  N...  Gri- 
maldi. 


(1)  On  a  beaucoup  loue  ce  trait  de  ce  général  des  impériaux.  Les  révoltés  du  parti  de  Bathori  ayant 
emporté  Bistricz,  Basta  reprit  cette  place  par  capitulation,  qui  fut  violée  pendant  son  absence  par  quelques 
soldats  allemands  ce  qu'il  n'eut  pas  sitôt  appris  à  son  retour,  qu'il  fit  pendre  tous  ces  soldats,  et  paya  de 
ses  deniers  aux  habitants  le  dommage  qui  leur  avait  été  fait.  Cette  action  toucha  si  fort  les  révoltés  qu'ils 
se  soumirent  tous  à  l'empereur,  sans  demander  d'autre  caution  que  la  parole  de  Basta. 


—  107  — 

3°  Une  fille,  morte  à  Courtrai  sans  postérité. 

Et  4°  Une  autre  fille,  également  décédée  à  Courtrai  sans  postérité. 

Armes  :  écartelé,  aux  1  et  4  de  gueules  à  un  cavalier  armé  de  toutes  pièces,  tenant 
le  sabre  haut,  le  cheval  bardé  et  caparaçonné,  le  tout  d'argent;  aux  2  et  3  de  même, 
à  la  barre  fuselée  de  gueules;  sur  le  tout  d'argent  à  une  aigle  éployée  de  sable  (Fig.  169). 

(Nob.,  p.  225;  vrai  Suppl.,  p.  103;  nouv.  vrul  Suppl.,  p.  73;  Mélang.  de  Généal.,  p.  73.) 


BASTON. 

Vincent  Baston,  mort  en  1591,  avait  épousé  Josyne  van  Vlamincpoorte,  morte 
en  1586,  fille  de  Roland,  greffier  de  Bruges,  et  de  Josyne  van  der  Leke.  Dont  : 

Ferdinand  Baston,  époux  de  Marguerite  Pycke,  fille  de  Gilles  et  de  Pauline 
Guyot.  De  ce  mariage  naquit  : 

Marguerite  Baston,  morte  le  10  septembre  1670,  et  enterrée  aux  Augustins  à 
Bruges,  laquelle  fut  mariée  à  Jean  Roelof,  qui  se  remaria  à  Barbe  Blanckaert. 
Du  premier  lit  vinrent  : 

1°  Marguerite  Roelof,  alliée  à  Roland  Sproncholf,   fils  de  Lambert. 

2°  Catherine  Roelof,  épouse  de  Pierre  d'Avila,  sergent-major,  tué  au  siège  de 
S'-Omer. 

Et  3°  Anne-Marie  Roelof,  mariée,  le  1  septembre  1671,  à  Pierre  Nieulant, 
fils  d'Olivier,  chevalier. 

(Fragm.  géncal.,  t.  II,  p.  133.) 


DE    LA    BATTERIE. 

Barnabe  de  la  Batterie  fut  anobli  et  légitimé  par  deux  lettres  de  juillet  1447, 
enregistrées  à  Lille. 

{i\ob.,  p.  6.) 


DE    BAUDAIN. 

I.  Jean  de  Baudain,  ou  Baudin,  chevalier,  seigneur  dudit  lieu,  vivait  en  1325, 
comme  appert  par  la  fondation  d'un  obit  annuel  en  l'abbaye  de  S*- Aubin. 
Il  épousa  N....,  dont  il  eut  trois  enfants,  qui  suivent. 

1°  Jean  de  Baudain,  chevalier,  seigneur  dudit  lieu,  épousa  Péronne  de 
Gizencourt,  qui  portait  :  d'or  à  la  bande  de  sable,  accompagnée  de  3  mer- 


—  108  — 

lettes  de  même,  2  en  chef,  1  en  pointe  (Fig.  170).  Ce  mariage  se  prouve 
par  la  susdite  fondation.  Leur  fils  Anselme  de  Baudain,  chevalier,  sei- 
gneur dudit  lieu  et  du  Maisnil  en  Lausonnois,  eut  pour  femme  Marie 
Mallet,  dont  les  armes  étaient  :  d'azur  à  l'écusson  d'or,  brisé  en  chef  sur 
l'azur  d'une  molette  d'argent  (Fig.  171). 

2°  Jacquemart  suit. 

Et  3°  Marguerite  de  Baudain,  alliée  à  Jean  de  Vieupont,  qui  portait  : 
d'argent  à  neuf  annelets  de  gueules,  3,  3  et  3  (Fig.  172). 

II.  Jacquemart  de  Baudain,   chevalier,   seigneur  de   Villers,   épousa  Marguerite 

d'Ailly,  qui  portait  :  de  gueules  au  chef  échiqueté  d'argent  et  d'azur  (Fig.  24). 
Elle  était  nièce  de  l'archevêque  de  Cambray,  comme  appert  par  le  titre. 
Leur  fils  Jean  suit. 

III.  Jean  de   Baudain,  écuyer,   seigneur  de  Villers,  eut   pour  femme,   en   1416, 

Catherine  d'Esne,  dont  les  armes  étaient  :  de  sable  à  10  losanges  accolées 
d'argent  3,  3,  3  et  1  (Fig.  136),  comme  il  se  voit  par  leur  traité  de  mariage. 
Dont  : 

IV.  Jean  de  Baudain,  chevalier,  seigneur  de  Villers,  épousa  Anoye  de  Habart, 

qui  portait  :  burelé  d'or  et  d'azur  de  3  pièces  (Fig.  173).  De  cette  union 
vinrent  : 

1°  Laurent  de  Baudain,  seigneur  de  Maisnil,  épousa  Marguerite  de 
Soicourt,  qui  portait  :  de  gueules  fretté  d'argent  (Fig.  174).  Dont  : 

Antoinette  de  Baudain,  dame  héritière  de  Maisnil,  mariée,  en  1546,  à 
Jean  de  Wasquehal,  seigneur  dudit  lieu,  dont  les  armes  étaient  d'or  à 
un  pélican  de  sable  (Fig.  175). 

2°  Jean,  qui  suit. 

V.  Jean  de  Baudain,  écuyer,  seigneur  de  Villers-lez-Traignicourt,  épousa  Maxi- 

milienne  Creton,  qui  portait  de  gueules  à  3  lions  naissants  d'or  (Fig.  176). 
Elle  était  dame  héritière  de  Mauville  et  autres  lieux,  comme  appert  par 
une  lettre  de  l'an  1485.  Ces  époux  eurent  trois  enfants,  savoir  : 

1°  Agnès  de  Baudain,  dite  de  Mauville,  alliée  à  Jean  de  Bailleux,  qui 
portait  de  gueules  au  sautoir  d'or  (Fig.  177). 

2°  Nicolas,  qui  suit. 

Et  3°  Jean  de  Baudain,  dit  de  Mauville,  mort  à  la  bataille  de  Saint- 
Quentin. 

VI.  Nicolas  de  Baudain,  chevalier,  seigneur  de  Villers,  Mauville,  épousa  Adrienne 

de  Gosselet,  qui  portait  d'or  fretté  de  gueules  (Fig.  178).  Elle  était  dame 
héritière  de  Neufville,  comme  appert  par  traité  de  mariage  de  l'an  1558. 
Leur  fils  Jacques  suit. 


—  109  — 

VII.  Jacques  de  Baudain,  seigneur  de  Mauville,  Villers,  Revelon  et  Wagnon- 
ville,  chevalier,  épousa  :  1°  Michelle  de  Montmorency,  qui  portait  :  d'or 
à  la  croix  de  gueules,  cantonnée  de  16  alertons  d'azur  (Fig.  179);  2°  Anne 
de  Longueval,  dont  les  armes  étaient  :  écartelé  :  aux  1  et  4  bandé  de 
gueules  et  de  vair  de  6  pièces,  aux  2  et  3  de  gueules,  à  la  croix  engrêlée 
d'or  (Fig.  180).  De  ces  deux  mariages  naquirent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Marie  de  Baudain,  dite  de  Mauville,  dame  héritière  de  Courières, 
mariée  :  1°  à  Hugues  de  Bournel,  seigneur  de  Thienbronne,  qui  portait 
d'argent  à  l'écusson  de  gueules,  accompagné  de  7  merlettes  de  sinople  en  orle 
(Fig.  181);  2°  à  François  d'ÛNGNiES,  seigneur  de  Coupigny,  dont  les  armes 
étaient  :  écartelé;  aux  1  et  4  de  sinople  à  la  fasce  d'hermines;  aux  2  et  3 
d'argent  à  3  lions  de  sable  (Fig.  32  et  158).  De  ce  dernier  mariage  vint  : 

François  d'ÛNGNiES,  seigneur  de  Courières,  Fiers,  gouverneur  de  Phi- 
lippeville,  époux  d'Hélène  de  la  Pierre,  qui  portait  :  d'argent  à  3  aigles 
éployées  de  sable,  becquées  et  membrées  de  gueules  (Fig.  182). 

De  ces  derniers  vint  : 

François  d'ONGNiEs,  baron  de  Courières,  qui  eut  pour  femme  N....  de 
Berghes,  dont  les  armes  étaient  :  d'or  au  lion  de  gueules,  armé  et  lam- 
passé  d'azur  (Fig.   183). 

(Du  2d  Lit.) 

2°  Renom,  dont  l'article  suit. 

3°  Honorine  de  Baudin,  dite  de  Mauville,  femme  d'Adrien  de  Lannoy, 
qui  portait  :  d'argent  à  trois  lions  de  sinople  (Fig.  184),  et  qui  était  seigneur 
de  Wasne. 

4°  Hélène  de  Baudain,  mariée  à  Eustache  d'Ongnies,  qui  portait  :  de 
sinople  à  la  fasce  d'hermines,  chargée  d'un  écusson  d'argent,  à  3  lions  de 
sable  (Fig.  32  et  158).  De  ce  mariage  vint  : 

Madeleine  d'Ongnies,  alliée  à  Marc  de  Fiennes,  qui  portait  :  d'argent 
au  lion  de  sable,  armé  et  lampassé  de  gueules  (Fig.  185).  Il  était  vicomte  de 
Fruges,  baron  et  seigneur  d'Eule,  Lumbre. 

Et  5°  Anne  de  Baudain,  mariée  :  1°  à  Philibert  de  Martigny,  qui  por- 
tait :  d'argent  au  chevron  d'azur,  accompagné  de  3  quintefeuilles  de  gueules 
(Fig.  186);  2°  à  Charles  de  Havrech,  seigneur  de  Malmaison,  dont  les 
armes  étaient  :  gironné  d'or  et  de  gueules  de  10  pièces,  le  gueules  chargé  de 
3  croisettes,  recroisettées  au  pied  fiché  d'argent  (Fig.  123). 

VIII.  Renom  de  Baudain,  seigneur  de  Mauville,  Villers,  Wagnonville,  Reve- 
lon, etc.,  fut  créé  chevalier  par  lettres  de  l'an  1615,  enregistrées  en  la 
chambre  des  comptes  à  Lille.  Il  testa,  en  1618,  ayant  épousé  :  1°  Catherine 


—  110  — 

de    Longueval  (l),  qui  portait  :   bandé  de  vair  et  de   gueules  de  6  pièces 
(Fig.  180);  2°  Hélène  de  Créquy,  dont  les  armes  étaient  :  écartelé  :  aux 

I  et  4  d'or  au  cre'quier  de  gueules;  aux  2  et  3  échiqueté  d'or   et  de  gueules 
(Fig.  187);  et  3°  Anne  de   Courville. 

(Du  1er  Lit.) 

1°  François  de  Baudain,  seigneur  de  Villers,  capitaine  d'une  compagnie 
de  cuirassiers,  mort  sans  hoirs. 

2°  Antoinette  de  Baudain,  alliée  à  Charles  de  Coupigny,  qui  portait  : 
d'azur  à  l'écusson  d'or  brisé  en  chef  à  dextre  d'une  molette  d'argent  (Fig.  188). 

II  était  seigneur  de  Salauch. 

3°  Charles  de  Baudain,  seigneur  de  Mauville,  époux  de  Hélène  de  Hai- 
nin,  qui  portait  :  d'or  à  la  croix  engrêlée  de  gueules;  sans  génération  (Fig.  189). 
Et  3°  Antoine,  qui  suit. 

IX.  Antoinet  de  Baudain,    seigneur  de  Villers,  épousa  N du    Chastel,  qui 

portait  :  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  de  3  croisettes,  recroisettées  au 
pied  fiché  de  même  (Fig.  190). 

Les  armes  de  Baudain  sont  :  d'azur  au  chevron  d'argent,  accompagné  de 
3  quintefeuilles  d'or,  au  chef  de  même,  chargé  de  3  merlettes  de  sable,  mises 
en  fasce  (Fig.    191). 

(Nob.,  p.  1(38 j  vrai  Suppl.,  p.  84;  Fragm.  généal.,  vol.  III,  p.  193.) 


DE    BAUDEQUIN. 

La  famille  de  Baudequin,  originaire  du  duché  de  Bourgogne,  est  établie,  depuis 
nombre  d'années,  en  Flandres  et  en  Brabant. 

Paul  Baudequin,  né  à  Dijon,  comme  conste  par  d'anciennes  armoiries  et  docu- 
ments de  la  même  ville,  fut,  dès  sa  jeunesse,  attaché  à  Philippe-le-Bon,  duc  de 
Bourgogne,  lesquels  documents  originaux  ont  été  exhibés  au  chapitre  de  Moustiers, 
et  prouvent  authentiquement  et  clairement  l'erreur  et  l'inutilité  de  l'anoblissement, 
ou  confirmation  sans  finances,  qui  fut  impétrée  le  10  décembre  1589,  comme  il 
sera  dit  ci-après,  par  ceux  de  cette  famille,  d'autant  plus  qu'il  est  aisé  de  s'en 
éclaircir  par  le  narratif  même  de  la  dite  mercède,  qu'on  trouvera  dans  Leroux  et 
autres  auteurs. 

Le  dit  Paul  Baudequin  mourut  en  1426,  ayant  épousé  Charlotte  Amandre,  dont 
il  eut  Paul,  qui  suit. 

(I)  Mal  nommée  Anne,  par  Carpenticr,  p.   179.- 


—  111  — 

Paul  Baudequin,  échanson  de  Charles-le-Hardy,  épousa  Jeanne  de  Cuiry  et 
mourut  en  1470.  Dont  : 

Denis  de  Baudequin,  sommeiller  de  l'échansonnerie  de  Marie  de  Bourgogne,  eut 
pour  femme  Jeanne  de  Machéco.  De  ce  mariage  naquit  : 

Philippe  de  Baudequin,  sommeiller  de  l'échansonnerie  et  greffier  en  chef  du 
bureau  de  l'empereur  Charles-Quint  et  de  Philippe  II,  qui  épousa  Marie  de 
Zomberghe.  Ces  époux  eurent  quatre  enfants,  savoir  : 

1°  Claude,  qui  suit. 

2°  Charles  de  Baudequin  fut  anobli  avec  son  frère  et  ses  sœurs,  sans  finances, 
par  lettres  du  roi  Philippe  II,  du  10  décembre  1589,  enregistrées  à  Lille,  et  ce  en 
récompense  des  services  rendus  par  leurs  père,  aïeul,  bisaïeul  et  trisaïeul,  à  la 
maison  d'Autriche.  Il  fut  créé  chevalier  en  1613,  et  fut  gentilhomme  ordinaire  et 
introducteur  des  ambassadeurs  à  la  cour  de  Madrid.  Il  mourut  sans  hoirs. 

3°  Catherine  de  Baudequin  fut  anoblie  avec  ses  frères  et  sœur. 

Et  4°  Françoise  de  Baudequin. 

Claude  de  Baudequin,   membre  de  l'état  noble  de  la  province  et  châtellenie  de 

ille,   Douai  et   Orchies,  fut   anobli,  sans  finances,  avec   ses  frère  et  sœurs,  par 

ettres   du  roi  Philippe  II,   du  10  décembre  1589,  enregistrées  à  Lille,  et  ce   en 

récompense  des  services  rendus  par  leurs  aïeux,  comme  il  a  été  dit  ci-devant.  Il 

épousa  Marie  de  la  Rivière,  fille  de  Philippe,  écuyer,  seigneur  d'Allincourt  et  de 

Warmes,  et  d'Isabeau  de  Lannoy,  d'Ablains.  Ces  époux  eurent,  entr'autres  enfants, 

Dhilippe,  qui  suit. 

Philippe  de  Baudequin,  chevalier,  par  lettres  de  l'année  1624,  seigneur  d'Allin- 
cours,  Singhuin  et  la  Haye,  commissaire  au  renouvellement  de  la  loi  de  la  ville 
de  Lille,  membre  et  député  de  l'état  noble  de  la  province  et  châtellenie  de  la 
même  ville,  et  fondateur  en  partie  du  couvent  des  Carmélites  déchaussés  de  la 
dite  ville,  où  il  fut  enterré  sous  une  tombe  de  marbre  avec  ses  huit  quartiers. 
1  avait  épousé,  en  premières  noces,  Claudine  Dennetières,  fille  de  Jean,  chevalier, 
seigneur  de  Harlebois,  conseiller-commis  des  domaines  et  finances  de  S.  M.  aux 
Pays-Bas,  et  de  Françoise  van  den  Berghen  de  la  Croix-au-Mont.  De  cette 
union  vinrent  : 

1°  Ferdinand  Baudequin,  capitaine  d'une  compagnie  de  cuirassiers,  pour  le  service 
du  roi  d'Espagne. 

Et  2°  Claude-Eugène  de  Baudequin,  qui  suit. 

Claude-Eugène  de  Baudequin,  aussi  capitaine  d'une  compagnie  de  cuirassiers 
pour  le  service  du  roi  d'Espagne,  fut  grand-bailli  de  Vilvorde.  Il  eut  pour  femme 
Marie-Madeleine  de  Croix  de  Dadizeele,  fille  de  Jean,  chevalier,  et  d'Isabelle 
van  Schorre  de  Rostyne.  Dont  : 

Charles-Philippe-Martin  de  Baudequin,  seigneur  de  Peuthy,  Battenbourg,  Hul- 
enberg,  Smeyersberg,  Authem,  Kalverkeete,  Laplaigne,  Sains-Launoy  et  Watinnes, 
îi-devant  grand-bailli  de  Vilvorde,  créé  baron  par  diplôme  de  S.  M.  l'impératrice 
t  reine,   en  date  du  20  mars  1766.   Il  avait  épousé,   le  25  mars   1735,   Marie- 


—  112  — 

Anne  d'Eynatten  de  Schoonhove,  fille  de  Nicolas  baron  d'Eynatten  de  Schoonhove, 
seigneur  de  Terheyde  et  de  Terhaegen,  conseiller-pensionnaire  de  Louvain,  et 
d'Anne- Véronique  baronne  de  Joncis  de  Duffle,  petite-fille  de  Théodore  d'Eynatten 
et  d'Anne-Mathilde  van  Ophem  de  Weyms,  et  arrière-petite-fille  d'Arnoud  d'Eynat- 
ten et  de  Françoise  de  Borchgrave.  De  ce  mariage  : 

1°  Idesbalde-Aybert-Joseph  baron  de  Baudequin,  reçu  à  l'état  noble  de  Brabant 
le  8  novembre  1766. 

Et  2°  Marie-Madeleine-Théodore  de  Baudequin,  reçue  chanoinesse,  le  17  décem- 
bre 1764,   dans  l'illustre  chapitre  de  Moustier-sur-Sambre. 


Un  Charles  de  Baudequin,  écuyer,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  18  août  1623, 
enregistrées  à  Lille. 

Un  Ferdinand  de  Baudequin  fut  honoré  du  titre  de  chevalier  par  lettres  de  1661 . 


Les  barons  de  Baudequin  portent  :  d'argent  à  la  hure  de  sanglier  de  sable,  défendue 
d'argent;  Vécu  sommé  d'une  couronne  à  perles,  et  supporté  par  deux  hommes  sauvages 
au  naturel,  couronnés  et  couverts  de  lierre  de  sinople.  Le  cimier  est  un  vol  à  l'antique, 
l'aile  dextre  coupée  d'argent  et  de  sable,  l'aile  à  sénestre  de  sable  coupé  d'argent  (Fig.  192). 

(Nob.,  pp.  82,  190  et  408;  «rat  Suppl.,  pp.  i7  et  117;  nouv.  vrai  Snppl.,  pp.  37  et  91;  État 
arm.,  p.  3;  Mélang.  de  Généal.,  p.  123.) 


BAUDIER. 

Gaspard-François  Baudier  fut  anobli  par  lettres  du  12  juillet  1749. 
Armes  :  gironné  d'hermines  et  de  gueules  de  dix  pièces  (Fig.  193). 
(Suite  du  Suppl.,  1686-1762,  p.  2U\  État  armoriai,  p.  3.) 


BAUDIN.   —   Voyez  Maville. 


BAUDINNE. 

Gabriel  de  Baudinne,   seigneur  de  la  baronnie  de  Doulieu,  en  Flandres,  et  des 
seigneuries  de  Oudenem,  Terwelant,  Crebe,  Kemelant  et  Lichtervelde  ;   directeur 


—  113  — 

de  la  poste  d'Ypres;  obtint  le  titre  de  baron  pour  lui  et  ses  descendants  mâles  et 
femelles,  applicable  sur  quelqu'une  des  terres  qu'il  possède  dans  les  Pays-Bas,  ou 
qu'il  pourra  y  acquérir  dans  la  suite,  par  lettres  du  18  juillet  1736. 

Armes  :  d'argent  à  trots  chevrons  de  gueules  ;  au  chef  d'or  chargé  de  trois  merlettes 
de  sable.  Vécu  timbré  d'une  couronne  à  perles,  posée  à  rez  du  cercle  sans  étaies,  et 
supporté  par  deux  lions  d'or,  armés  et  lampassés  de  gueules,  par  concession  dudit  jour 
18  juillet  1736  (Fig.  194). 

(Nob.,  p.  776.) 


DE    LA    BAUME. 

Antoine  de  la  Baume,  comte  de  Montrevel,  marquis  de  S*-Martin,  capitaine  de 
250  lances,  créé  chevalier  par  lettres  du  22  mai  1592,  tué  au  siège  de  Vesoul, 
avait  épousé  Nicole  de  Montmartin.  Dont  : 

Claude-François  de  la  Baume,  comte  de  Montrevel,  créé  chevalier  en  1596. 

Armes  :  d'or  à  la  bande  vivrée  d'azur  (Fig.  195). 
{Nob.,  p.  90;  Suite  au  Suppl.,  1SS5-1614,  p.  148.) 


LE    BAULME,    —   Voyez  Perrenot  et  de  Varick. 


HAUT 

François-Jean-Baptiste  Baut  fut  anobli  par  lettres  du  11  juillet  1758  (Fig.  196). 

{Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1686-1762,  p.  29a;  État  armor.,    p.   5.) 


BAUWENS. 

Jacques-Joseph  Bauwens,  avocat  au  conseil  de  Flandres,  fut  anobli  par  lettres 
du  17  novembre  1731.  Il  portait  :  d'azur  à  deux  fasces  d'argent,  surmontées  de  2  fleurs- 
de-lis  de  même,  2  et  1.  Cimier  :  une  fleur-de-lis  de  Vécu  (Fig.  197). 

{Nob.,  p.  734;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  2£2.) 
Tome  !.  15 


—  114  — 

BAUWENS    VAN    DER    BOYEN. 

Extraits  des  registres  de  la  ville  de  Matines  des  années  1558,  1575,  1582,  1588  et  1592. 

Albrecht  Bauwenssens,  procureur  à  Malines  (peut-être  du  grand  conseil)  en  1558, 
1575,  laissa  les  enfants  suivants  nommés  tous  auxdits  registres  en  l'an  1592,  — 
Bauwens  au  lieu  de  Bauwenssens. 

Mre  Bauduin  Bauwenssen,  avocat  du  grand  conseil  en  1588  et   1592. 

Marie  Bauwenssen,  épouse  de  Mre  Aert  van  Heyst,  1582,  1588. 

Isabeau  Bauwenssen,  épouse  de  Jean  Jaecx,  écuyer,  1588,  1592. 

Françoise  Bauwenssen,  épouse  de  Jean  de  Coxy,   écuyer,  1588,  1592. 

Jean  Bauwenssen,  1588,  était  en  1592  auditeur  ordinaire  de  la  chambre  des 
comptes  de  Hollande. 

Guillaume  Bauwenssen,  1588,  était  en  1592  secrétaire  du  comte  de  Frezin. 


I.  Albert  Bauwens  van  der  Boyen  épousa  Marguerite  Thielens,  qui  portait  :  d'or 

à  la  croix  ancrée  de  gueules.  Dont  trois  enfants  : 

1°  Albert,  qui  suit. 

2°  Françoise  Bauwens  van  der  Boyen,  mariée  à  Antoine  du  Pin,  échevin 
de  Malines  en  1606,  1607,  1608,  1616, 1617  et  1624,  frère  de  Jacques,  seigneur 
de  Willebrade,  de  Haren  et  de  Sainte-Gertrude-Machelen,  mort  à  Breda 
en  1625,  capitaine  de  cuirassiers,  et  fils  d'Antoine,  seigneur  desdits  lieux, 
et  de  Jacqueline  van  de  Ameele. 

Et  3°  Marie  Bauwens  van  der  Boyen,  femme  d'Arnou  van  Heyst,  avocat 
au  grand  conseil,  morte  le  20  février  1617,  et  enterrée  aux  Pauvres  Claires 
à  Malines. 

II.  Albert   Bauwens  van  der  Boyen  épousa  N....  van  Beringen,   qui  portait  : 

de  gueules  à  Vours  d'argent,  assis  sur  une  terrasse  de  sinople,  devant  un 
poteau  de  même,  accolé  d'or  à  une  chaîne  de  même,  qui  lui  pend  sur  le  dos 
et  lui  passe  par  les  jambes  jusqu'au  poteau  (Fig.  198).  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Françoise  Bauwens  van  der  Boyen,  mariée  à  Jean  de  Coxie. 

Et  3°  Pierre-Maximilien  Bauwens  van  der  Boyen,  échevin  de  Malines 
en  1638,  1639,  1643  et  1644,  bourgmestre  en  1645,  trésorier  en  1649  et 
1650,  épousa  Cécile  Coulez,  veuve  en  premières  noces  de  Lambert  Proost, 
conseiller  au  conseil  de  Namur,  et  fille  de  Zeger  Coulez,  président  du 
grand  conseil,   et  de  Madeleine  Spyskens.  De  ce  mariage  : 

a.  N....  Bauwens  van  der  Boyen,  mariée  :  1°  à  N....  Happaert, 
seigneur  de  Dieghem;  et  2°  à  Étienne-Jacques-François  van  Wyels, 
seigneur  d'Eesbeke,  mort  en  1724. 


—  115  — 

Et  b.  Et  selon  d'autres,  Albert  Bauwens  van  der  Boyen,  seigneur  de 
Wilder,  capitaine  au  service  de  S.  M.  C,  époux  de  Marie  van  Duffel, 
laquelle  était  sa  veuve  le  29  mars  1680.  Leur  fille  aînée,  Jossine  Bauwens 
van  der  Boyen,  fut  alliée  à  Jean  Gheys,  colonel  au  service  de  S.  M., 
et  leur   fille  cadette,   Julienne,  fut   femme  d'Étienne-Jacques  de  Wyels. 

III.  Jean  Bauwens  van  der  Boyen,  conseiller  et  maître  de  la  chambre  des 
comptes  de  Gueldre,  épousa  :  1°  N....,  et  2°  Claire  Kerremans,  fille  de 
René,  échevin  et  trésorier  de  la  ville  de  Malines,  et  de  Claire  Peeters, 
dite  Vrancx.  Les  enfants  nés  de  ces  deux  femmes  furent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Albert,  qui  suit. 

2°  Marc-Guillaume  Bauwens  van  der  Boyen,  9  juin  1666. 

(Du  2d  Lit.) 

3°  Jean-Engelbert  Bauwens  van  der  Boyen,  échevin  de  Malines  en  1653, 
1654,  1657,  1658,  1659,  1662,  1663,  1664,  1665,  1666  et  1667,  bourgmestre 
en  1675,  échevin  en  1676,  1677,  1678,  1679,  1680,  bourgmestre  en  1682, 
mort  le  6  mars  1694.  Il  avait  épousé,  le  12  avril  1653,  Marguerite- 
Cornélie  de  Coninck,  morte  en  juillet  1682,  sœur  de  Jacques-Félix  de 
Coninck,  avocat  au  conseil  de  Flandres,  fille  de  Thomas,  forte  le  même 
qui  fut  échevin  de  la  Keure  de  Gand  en  1627,  et  de  N....  van  Dyck, 
et  nièce  de  George  de  Coninck  (fils  de  George),  forte  le  même  qui  fut 
échevin  des  Parchons  de  Gand  en  1610,  1622,  trésorier  en  1627,  échevin 
de  la  Keure  en  1628.  Les  quartiers  de  ladite  dame  sont  :  de  Coninck, 
S'Rudders,  van  der  Cray  en,  Symoens,  van  Dyck,  Meerman,  van  Vyck,  de  Wael. 
De  ce  mariage  vinrent  : 

a.  Elisabeth- Claire  Bauwens  van  der  Boyen,  née  en  1654. 

b.  Jean-Renier,  né  en  1656. 

c.  Marie-Thérèse-Albertine ,  née  en  1657. 
Et    cl.    Marie  -  Anne  -  Thérèse     Bauwens    van    der    Boyen,    morte    le 

11  octobre  1691,  avait  été  mariée  :  1°  l'an  1678,  à  Jean-Philippe  Schoyte, 
mort  en  1683,  fils  de  Philippe  et  d'Anne-Marie  van  Brecht.  Dont  : 
Françoise-Cornélie  Schoyte,  dame  de  Calesberghe,  la  dernière  de  son 
nom  et  de  ses  armes,  morte  en  avril  1700,  alliée  à  Engelbert-Martin 
della  Faille,  baron  de  Nevele,  mort  en  mars  1714.  2°  Le  5  février  1684, 
à  Pierre-François-Vital  comte  de  Romrée,  seigneur  de  Mazée,  Paden- 
bourg,  Bonheyde,  Zellaer,  Caneghem,  communimaître  de  Malines,  mort 
le  26  juin  1730,  fils  de  Jean-Charles  de  Romrée,  seigneur  de  Mazée,  de 
Padenbourg;  et  de  Lucrèce  van  Hooff,  dame  de  Caneghem. 


—  110  - 

IV.  Albert  Bauwens  van  der  Boyen,  seigneur  de  Neeryssche,  par  achat  absolu 

contre  le  roi,  du  6  janvier  1644,  pour  la  somme  de  10,200  florins, 
chevalier  par  patentes  du  17  mars  1659,  conseiller  et  receveur-général 
de  Gueldres  pendant  l'espace  de  33  ans,  puis  conseiller  et  commis  des 
domaines  et  finances.  Il  épousa  Anne  de  Bocholt  ou  Bocholtz,  dame 
de  Macken  et  de  Venray,  fille  de  René  van  Bocholt,  seigneur  de  Macken, 
et  d'Anne  de  Deckere,  fille  de  Simon  de  Deckere  et  d'Anne  le  Baudain. 
De  cette  alliance  naquirent  : 

1°  Jean-René,  qui  suit. 

Et  2°  Catherine  Bauwens  van  der  Boyen,  morte  en  1667,  mariée,  par 
contrat  du  9  juin  1666,  à  Pierre-Antoine  du  Hot,  seigneur  de  Flequières, 
conseiller  au  grand  conseil  de  Malines,  sans  postérité. 

V.  Jean-René  Bauwens  van  der  Boyen,  baron  de  Neeryssche  en  1691,  seigneur 

de  Venray,  Helden  et  de  Macken,  conseiller-receveur-général  de  Gueldres, 
mourut  en  1698.  Il  épousa  :  1°  Marie-Isabelle  de  Hovines,  fille  de  Charles, 
chef  et  président  du  conseil  privé,  mort  le  13  avril  1671,  et  de  Marie 
de  Gaule,  morte  en  1646;  2°  Marie-Lucie  de  Cortenbach,  avouée 
héréditaire  de  la  ville  de  Ruremonde.   Dé  ces  deux  mariages  vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Anne-Françoise  Bauwens  van  der  Boyen,  religieuse  à  Venray. 
2°  Barbe-Isabelle    baronne   van   der    Boyen    de    Macken,   mourut  sans 
alliance,  le  9  octobre  1720,  âgée  de  83  ans. 

(Du  2d  Lit.) 
3°  Jean-Albert  Bauwens  van  der  Boyen,  qui  suit. 

VI.  Jean-Albert  Bauwens  van  der  Boyen,  baron  de  Neeryssche,  avoué  héréditaire 

de  Ruremonde,  seigneur  de  Leeuwen,  Venray,  Helden  et  Macken,  épousa 
Raba  de  Gueldre,  chanoinesse,  fille  de  N....  de  Gueldre,  baron  d'Arse. 
Dont  3  filles. 

1°  Marie-Barbe-Lucie-Amélie  Bauwens  van  der  Boyen,  baronne  de 
Neeryssche,  dame  de  Macken,  mariée  à  Charles-Joseph  baron  d'Overschie, 
par  patentes  du  6  octobre  1719,  originaire  de  Hollande,  fils  de  Michel- 
Godefroid  d'Overschie,  libre  baron  du  S^Empire,  et  de  Marie  de  Landas, 
dame  de  Bierges  et  de  Wiesbeeck,  dont  postérité. 

2°  Une  fille. 

Et  3°  Une  fille. 

Les  armes   de    Bauwens   van   der   Boyen   sont  :  de  sable   au  léopard-lionne  d'or, 
armé  et  lampassé  de  gueules  (Fig.  199). 

(Nab  ,  p.   73-4;   nouv.   vrai  Suppl.,  p.   242;  Fraym.  ymcal.,  p.  54,  t.  II,  d'après  M.   le  comte 
de  Coloma). 


—  117  — 

DE    BAVIÈRE. 

Joseph-Clément  duc  de  Bavière,  prince-électeur  de  Cologne,  eut  pour  maîtresse 
Constance  de  Grousselier,  dont  il  eut  les  deux  fils  qui  suivent  : 

1°  Jean-Baptiste-Victor,  qui  suit. 

Et  2°  Antoine-Liévin,  comte  de  Grosberg,  commandeur  et  grand'croix  de  l'ordre 
de  S^Michel,  chambellan  de  l'électeur  de  Cologne,  lieutenant-général  des  armées 
du  roi  d'Espagne,  et  capitaine  dans  ses  gardes  wallonnes,  mourut  le  22  mai  1757, 
âgé  de  47  ans,   à  Barcelonne. 

Jean-Baptiste-Victor,  légitimé  de  Bavière,  comte  de  Grosberg,  chambellan  de 
l'électeur  de  Bavière,  du  feu  électeur  de  Cologne  et  du  feu  cardinal-évêque,  et 
prince  de  Liège,  et  son  conseiller  intime  d'état,  commandeur  et  grand'croix  de 
l'ordre  de  S*-Michel  de  Cologne,  puis  de  Bavière,  envoyé  de  levêque  et  prince  de 
Liège  à  la  cour  de  Bruxelles,  né  à  Lille  le  21  juillet  1707,  mort  à  Bruxelles  le 
8  janvier  1776.  Il  avait  épousé,  en  1729,  Marie-Josèphe-Ferdinandine-Rose  baronne 
de  Colins  et  de  Ste-Gertrude-Machelen,  dame  de  Wavre,  Wayenesse  et  Sandt- 
berghe,  en  Flandres,  née  à  Bruxelles  le  20  mars  1708,  morte  le  2  juin  1778, 
fille  de  Pierre-Antoine  baron  de  Colins  et  de  Anne-Éléonore  Edwards,  dite  Trevor. 
De  ce  mariage  sont  issus  : 

1°  Albert-Léonard-François-Joseph-Hubert-Dominique  comte  de  Bavière-Grosberg, 
baron  de  Ste-Gertrude-Machelen,  commandeur  et  grand'croix  de  l'ordre  de  S*-Michel 
de  Bavière ,  chambellan  de  l'électeur  de  Bavière  et  du  feu  cardinal-évêque  et 
prince  de  Liège,  et  colonel  de  ses  gardes  du  corps.  Il  entra  au  service  de  France 
en  1757,  en  qualité  de  capitaine  dans  le  régiment  de  Horion-infanterie-liégeoise, 
et,  en  1760,  fut  fait  capitaine  dans  le  régiment  de  Rougrave,  cavalerie  légère.  Ce 
régiment  ayant  été  réformé,  il  fut  nommé  mestre-de-camp  de  cavalerie  en  octo- 
bre 1765,  et  colonel  au  régiment  royal  Bavière,  infanterie  allemande,  en  1772. 

2°  François-Joseph-Léonard-Maximilien-Emmanuel  comte  de  Bavière-Grosberg, 
mort  de  la  petite-vérole,  âgé  de   14  ans. 

3°  Martin   comte  de  Bavière-Grosberg,   mort  peu  de  jours  après   sa  naissance. 

4°  Marie-Henriette-Guislaine  comtesse  de  Bavière-Grosberg,  dame  de  Wayenesse 
et  de  Plettenbroeck ,  fut  mariée  le  5  octobre  1768,  à  Joseph- Ferdinand-Guislain 
comte  de  Cuypers,  seigneur  d'Alsinghen  et  de  s'Hertoghen,  né  le  28  novembre  1736, 
mort  le  10  novembre  1775.  Ces  époux  n'eurent  qu'une  fille,  Claire-Henriette- 
Geneviève-Marie- Josèphe- Victoire  comtesse  de  Cuypers,  dame  d'Alsinghen  et  de 
s'Hertoghen,   née  le  28  juin  1770. 

5°  Anne-Marie-Gertrude  comtesse  de  Bavière-Grosberg,  morte  de  la  petite-vérole, 
âgée  de  7  ans. 
6°  Marie-Charlotte-Auguste  comtesse  de  Bavière-Grosberg. 

Et  7°  Marie-Antoinette-Ursule  comtesse  de  Bavière-Grosberg,  dame  de  cour  de 
l'électrice  de  Bavière. 
(Voyez  l'article  Colins.) 

(Suite  du  Suppl.  an  Nob.,  années  16U-1650,  p.  216.) 


118  — 


DE    BATARDE    ou    BAYARD. 

Charles  de  Bayarde  fut  honoré  de  la  dignité  de  chevalier  par  lettres  de  l'an  1662. 

Armes  :  de  sable  à  trois   lampes  à  l'antique  d'argent,   allumées  d'or.  Cimier  :  deux 
bras  de  fer,  enrichis  d'or,  se  donnant  la  main  de  carnation  (Fig.  200). 

(Nob.,  p.  416;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  142.) 


DE    BATART. 

Jean  de  Bayart,  seigneur  de  Gantau  et  de  Marquais,  fut  créé  chevalier  par 
lettres  du  24  février  1530,  données  à  Bologne  par  l'empereur  Charles-Quint 
quand  il  fut  couronné  par  le  pape  Clément  VII  (!).  Les  dites  lettres  furent  enre- 
gistrées à  l'élection  provinciale  d'Artois,  au  registre  commençant  l'an  1574,  page  186 
versa.  Il  mourut  le  15  septembre  1580,  et  avait  épousé  Madeleine  de  Beauffort, 
fille  de  Jean,  seigneur  de  Bullecourt,  de  Beaurain,  du  Ponchel,  de  Saulchoy,  de 
Warnichamp,  de  Lassus  et  de  Bailleul-à-Cornaille,  et  de  Madeleine  de  Sacquespée, 
sa  première  femme.  Dont  plusieurs  enfants. 

Armes  :  tiercé  en  fasce,  de  gueules,  d'argent  et  de  sable;  le  gueules  chargé  d'un  lion 
marchant  d'argent,  couronné,  armé  et  lampassé  d'or;  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent, 
grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins,  à  dextre  de  gueules  et  d'argent; 
à  sénestre  d'argent  et  de  sable,  et  au-dessus,  en  cimier,  la  tête  et  le  col  d'un  cheval 
bai  (Fig.  201). 

(Suppl.  au  Nob.,    p.  135;   vrai  Suppl.,  pp.  28  et  29;   nouv.  vrai  Suppl.,  p.  23;  Mélang.  de 
Gcnéal.,  p.  16) 


BAYART. 

Une  autre   famille  de  ce  nom  porte  comme   la  famille  de  Bayarde,  ci-devant, 
mais  chargé  en  abîme  d'un  écusson  d'or  à  l'aigle  de  sable  (Fig.  202). 

(Vrai  Suppl.  au  Nob.,  p.  29) 


(1)  Charles-Quint  fut  couronne  trois  fois  :  la  première  à  Aix-la-Chapelle,  où  il  reçut  la  couronne 
de  Charlemagne,  appelée  pour  cela  de  regno  francorum,  le  23  octobre  1520;  le  second  couronnement 
se  fit  à  Bologne,  en  Italie,  le  24  février  1530,  où  il  reçut  de  la  main  du  pape  Clément  VII  la 
couronne  du  royaume  d'Italie,  autrement  dit  de  Lombardie  :  c'est  celle  que  l'on  appelle  la  couronne 
de  fer.  Et  le  troisième  couronnement  se  fit  trois  jours  après  le  second,  et  pareillement  à  Bologne. 
Dans  ce  troisième  couronnement,  Charles  reçut  la  couronne  d'or,  qui  est  celle  de  l'empire  romain, 
au  lieu  que  la  première  n'est  que  pour  le  royaume  de  Germanie  ou  d'Allemagne. 


—  119 


DE    BAYART    (DU    TERRAIL). 

Cette  famille  portait  anciennement  :  d'azur  au  chef  d'or  chargé  d'un  lion  naissant 
de  gueules,   armé  et  la?npassé  d'azur;   un  filet  d'or  brochant  sur  le  tout  (Fig.  203). 

(Vrai  Suppl.,  p.  29.) 


DE    BEAUDRINGHIEN. 

I.  Jean  de  Beaudringhien  vint  aux  Pays-Bas  avec  le  duc  de  Bourgogne,  Philippe- 

le-Hardi.  Il  épousa  N....,  dont  il  eut  deux  fils,  savoir  : 

1°  Jean,  dont  nous  parlerons  plus  bas. 

Et  2°  Guillaume  de  Beaudringhien,  qui  fut  père  de  Louis  de  Beaudrin- 
ghien, lequel  s'établit  à  Gand  sous  le  nom  de  Baveghem,  et  dont  les 
descendants  tombèrent  en  décadence. 

II.  Jean  de  Beaudringhien  épousa  N....,  qui  le  rendit  père  de  Jean  et  d'Arnould, 

qui  suivent  : 

1°  Jean  de  Beaudringhien  eut  pour  femme  Jeanne  Moreau,  en  1491, 
et  en  eut  : 

Jean  de  Beaudringhien,  bailli  de  Werchin,  marié  :  1°  avec  Honorine  de 
Valenciennes  en  1511,  et  2°  avec  Quintine  Quarouble. 

Et  2°  Arnould  de  Beaudringhien,  seigneur  de  Gommespont,  épousa,  en 
1449,  Flandrine  de  la  Hamaide,  fille  bâtarde  de  Jean,  seigneur  de  la 
Hamaide,  et  sœur  naturelle  de  Jacques  et  d'Arnould,  seigneurs  de  la 
Hamaide,  morts  sans  postérité,  et  de  Marie  de  la  Hamaide,  leur  sœur, 
dame  dudit  lieu,  femme  de  Gérard  de  Berlaimont,  seigneur  de  Ville,  etc. 
De  ce  mariage  naquit  : 

III.  Jacques  de  Beaudringhien,  seigneur  de  Gomespons,  s'allia  avec  Antoinette, 

fille  bâtarde  de  Jacques  de  Luxembourg,  seigneur  de  Fiennes,  etc.,  et 
de  N....  de  Ryghersvliet.  Il  prit  les  armes  de  sa  mère,  les  hamaides 
chargées  de  besants  d'argent.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Jacques  de  Beaudringhien,  seigneur  de  Gommespont,  guidon  de  la 
compagnie  du  comte  d'Egmont,  bailli  de  Lessines,  où  il  gît,  étant  mort 
en  1555  sans  postérité. 

2°  Charles,  dont  l'article  suit. 

Et  3°  Jacqueline  de  Beaudringhien,  mariée  à  Pierre  Cottrel,  seigneur 
de  Bois-de-Lessine.  Étant  veuve,  elle  acheta  Tronchiennes. 

IV.  Charles  de  Beaudringhien,  seigneur  de  Gommespont  et  du  Jardin,  mourut 


—  120  — 

en  1558,  étant  maire  de  S^Amand,  où  il  gît.  Il  avait  épousé  Jeanne 
Lauwins,  qui  portait  pour  armes  :  de  gueules  à  la  fasce  ondée  d'argent, 
accompagnée  en  chef  de  deux  croissants  et  en  pointe  d'une  étoile  à  6  rais  de 
même  (Fig.  204).  De  cette  union  vint  : 

V.  Jacques  de  Beaudringhien,  seigneur  de  Gommespont  et  du  Jardin,  eut  pour 

femmes  :  1°  Marie  Reulin,   et  2°  Jeanne   de    Brune,   fille    de  François, 

lieutenant-civil  de  Gand,  et  veuve  de  Jacques  Coolbrandt.  Il  mourut  en 

1633  et  gît  à  Tongres-lez-Chièvre,  laissant  de  ses  deux  mariages  les  quatre 

enfants  qui  suivent. 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Charlotte  de  Beaudringhien,  morte  en  1613,  fut  enterrée  à  Over- 
mere  avec  Nicolas  de  Coudenhove,  seigneur  d'Utberghen  et  d'Overmere, 
son  époux,  mort  en  1625,  dont  elle  avait  eu  Livine  de  Coudenhove, 
alliée  à  Jean  de  Lannoy,  seigneur  de  Haupont,  et  une  autre  fille,  N.... 
de  Coudenhove,  mariée  à  N....  d'Hane,  seigneur  de  Hames-Caneghem. 

(Du  2d  Lit.) 
2°  François,  qui  suit. 

3°  Jacques  de  Beaudringhien  épousa,  en  1633,  N.... 
Et  4°  Jacqueline  de  Beaudringhien,  religieuse  à  Ghilengien. 

VI.  François  de  Beaudringhien,   seigneur  de  Gommespont,  épousa  :  1°  Anne  van 

der   Beke,   veuve   de   Charles   Triest,   conseiller  en    Flandres,  mort   en 
1630;  2°  Anne  Obert,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Villers.  Dont  : 

VII.  Jacques-François  de  Beaudringhien. 

Armes  :  d'or  à  la  croix  de  gueules,    cantonnée  de  quatre  étoiles  à  6  rais  de  sable 

(Fig.  205.) 

(Fragm.  génial ,  t.  I,  p.  169,  d'après  un  fragment  généalogique  qui  se  trouvait  à  l'abbaye  de 
S'-Pierrc,  à  Gand.) 


DE    BEAUFFORT. 

Louis  de  Beauffort,  seigneur  de  Boilleux,  Warlincourt  et  de  Mercatel,  gouver- 
neur du  Quesnoj,  en  Hainaut,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  II, 
du  15  mai  1596. 

Il  portait  pour  armes  :  d'azur  à  3  jumelles  d'or  (Fig.  206). 

(Nob.,  p.  102.)  

Philippe  de  Beauffort,  chevalier,  seigneur  et  baron  de  Beauffort,  seigneur  de 
Ransart,  Montenancourt,  Reusme  et  Grincourt,  chambellan  de  l'empereur  Charles- 


—  121  — 

Quint   et  grand-bailli   de  Tournai,  épousa  Jeanne    de   Halewyn.   De   ce   mariage 
naquit  : 

Georges,  seigneur  et  baron  de  Beauffort,  fils  aîné,  gentilhomme  de  la  chambre 
de  l'empereur  Charles-Quint,  gouverneur  de  l'Écluse,  mourut  sans  enfants,  en  1556. 
Il  avait  épousé  Marie  de  Berlaimont,  dont  nous  donnerons  la  parenté   ci-après. 

(Suite  du  Suppl.  nu  Nob.,  1S35-16U,  p.  17.) 


Renom-François  baron  de  Beauffort,  seigneur  de  Moulle,  épousa  Antoinette  de 
Croix,  fille  de  Jacques  de  Croix,  seigneur  de  Wasquehal  (Voyez  de  Croix),  et 
sœur  germaine  de  Pierre  de  Croix,  seigneur  de  Wasquehal,  aïeul  maternel  de 
la  femme  de  son  fils  Christophe-Louis.  Dont  : 

1°  Christophe-Louis,  qui  suit. 

Et  2°  Louis-François  de  Beauffort,  fils  aîné,  reçut  en  1717  la  terre  de  Croix, 
en  don  de  la  lre  femme  de  son  frère,  laquelle  terre,  après  son  décès,  échut  à 
son  frère  cadet  Christophe-Louis.   Il  mourut  sans  alliance  en  1718. 

Christophe-Louis  de  Beauffort,  comte  de  Moulle,  seigneur  de  Buyschuere,  etc. 
Il  épousa,  en  premières  noces,  en  1716,  Angélique  de  Croix,  sa  nièce,  à  la  mode 
de  Bretagne.  En  considération  de  cette  alliance  et  en  sa  qualité  de  cadet,  il  prit 
le  titre  de  comte  de  Croix,  que  le  roi  lui  accorda  par  ses  lettres  patentes  du 
mois  de  mai  1716,  enregistrées  au  conseil  provincial  d'Artois,  le  4  octobre  suivant, 
et  au  greffe  de  la  cour  du  parlement  de  Flandres,  le  4  novembre  1718.  Cette 
dame  n'ayant  pas  d'enfants,  fit  don,  en  1717,  de  la  terre  de  Croix  à  Louis- 
François  de  Beauffort,  son  beau-frère,  et  mourut  le  1  mars  1721.  Christophe- 
Louis  épousa,  en  secondes  noces,  Marie-Anne-Françoise-Josèphe  de  Croix,  héritière 
de  la  branche  des  seigneurs  de  la  Fresnoye,  laquelle  mourut  en  1735.  Il  fut  créé 
comte  de  Beauffort  par  lettres  de  juillet  1733,  enregistrées  à  l'élection  au  conseil 
provincial  d'Artois  et  au  bureau  des  finances  à  Lille,  et  mourut  en  1748,  laissant 
de  son  second  mariage  : 

1°  Louis-Eugène-Marie,  qui  suit. 

2°  Marie-Louis-Balthazar  de  Beauffort,  comte  de  Croix,  lieutenant  au  service  de 
France,  dans  le  régiment  du  roi,  infanterie,  naquit  le  6  janvier  1730  et  mourut 
à  Arras  le  18  novembre  1763.  Il  avait  épousé,  le  15  septembre  de  la  même  année 
1763,  Marie-Ferdinande-Pélagie  de  Steenhuys,  fille  de  Jacques-Ferdinand-Antoine 
baron  de  Hernen,  seigneur  de  Schervelduyn,  Capelle  et  Bekesteyn,  et  de  Marie- 
Catherine-Thérèse  de  Schinkele.  Elle  se  remaria,  le  2  juin  1765,  à  Jean-Charles 
de  Joigny-de  Pamele,  seigneur  de  Linde,  Chefnecourt,  etc. 

Et  3°  Florence-Louise- Josèphe  de  Beauffort  fut  mariée,  par  contrat  du  23  sep- 
tembre 1746,  à  Charles-Louis-Alexandre  marquis  de  Beauffort  et  de  Montdicourt, 
député  général  et  ordinaire  de  la  noblesse  des  états  d'Artois,  son  cousin  au 
quatrième  degré.  Trois  fils  et  deux  filles  naquirent  de  ce  mariage. 

Louis-Eugène-Marie  comte  de  Beauffort,  de  Moulle,  etc,,  député  à  la  cour  pour 

Tome  I.  16 


—  122  — 

je  corps  de  la  noblesse  des  états  d'Artois  en  1756  et  1761,  épousa,  le  1  octobre  1748, 

Catherine-Élisabetk-Henriette    de    Recourt-de    Lens-de    Boulogne-de    Licques 

(Voyez  de  Lens),  fille  aînée  de  Ferdinand-Gillon  marquis  de  Licques,  vicomte  de 

Zélande,  et  d'Elisabeth  de  l'Espinay-de  Marteville.  De  cette  union  vint  : 

Louise-Ferdinande-Henriette  de  Beauffort,  née  le  5  décembre  1752,  reçue  cha- 

noinesse  de  Nivelles  le  29  octobre  1759,  mariée  le  26  septembre  1769,  à  Balthazar- 

Philippe  comte  de  Mérode,  de  Montfort  et  du  Saint-Empire,  seigneur  de  Marnez,  etc., 

né  le  1  septembre  1735. 

(Nob.,  p.  102;  Stcitedu  SuppL,  155S-1614,  pp.  17,  127,  131  et  134;  Suite  du  Suppl.,  16U-1630, 
p.  242;  nouv.  Suppl.,  p.  88) 


DE    BEÂUFFORT-DE    SPONTIN.  —  Voyez  Spontin. 


DE    BEAUFREMEZ. 

La  noble  et  ancienne  maison  de  Beaufremez  rapporte  son  origine  aux  anciens 
seigneurs  de  Waurin,  desquels  un  cadet  prit  le  nom  de  la  terre  de  Beaufremez, 
située  dans  la  châtellenie  de  Lille,  qu'il  eut  en  partage.  Cette  famille  a  été  reçue 
dans  tous  les  chapitres  nobles  des  Pays-Bas,  et  s'est  alliée  avec  les  meilleures 
familles  de  ce  pays. 

François  de  Beaufremez,  seigneur  de  Harnes  épousa,  en  secondes  noces,  Made- 
leine de  Bercus,  dont  11  eut  Jean,  qui  suit. 

Jean  de  Beaufremez,  chevalier,  seigneur  d'Esnes  et  d'Hailly,  pair  et  grand- 
bailli  de  Cambresis,  épousa  Catherine  de  Heuchin.  De  ce  mariage  vint  : 

Adrien  de  Beaufremez  fut  créé  baron  d'Esnes,  au  Cambresis,  par  lettres  du 
roi  Philippe  IV,  en  date  du  13  septembre  1650.  Il  eut  pour  femme,  en  1631, 
Madeleine  Berch,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Plancques.  Dont  : 

Jean-Baptiste  de  Beaufremez,  baron  d'Esnes,  seigneur  de  Brimeu,  Cauroir,  etc., 
épousa  Jeanne-Marie  de  la  Porte-des-Pierres,  qui  lui  donna  trois  fils  : 

1°  N....  de  Beaufremez  mourut  sans  alliance,  au  service  de  France,  étant  colonel 
d'un  régiment  de  son  nom. 

2°  N....  de  Beaufremez,  mourut  aussi  au  service  de  France,  sans  alliance,  ayant 
succédé  à  son  frère  comme  colonel  du  régiment  de  son  nom. 

Et  3°  Charles- Alexandre,  fut  créé  marquis  de  Beaufremez  en  février  1723.  Il 
avait  épousé,  en  1716,  Françoise-Louise  de  Croix,  fille  de  Charles- Adrien,  comte 
de  Croix,  seigneur  de  Waïenbourg,  etc.,  et  de  Marie-Philippine  de  Croix,  héri- 
tière de  Croix  et  de  Wasquehal.  Dont  une  fille  unique,  savoir  : 

Françoise-Caroline-Josèphe  de  Beaufremez,  héritière  de  sa  maison,  naquit  le 
28  octobre  1722,  et  épousa  en  secondes  noces,  en  1724,  François-Eugène-Dominique 


—  123  — 

de  Bethune,  comte  de  S*- Venant,  fils  d'Adrien-François,   seigneur  de  Penin,  et 
de  Gillette-Dominique  d'Ostrel  de  Lierres  de  Saint-Venant. 


Antre  fragment. 

Jean  de  Beauffremez   eut  deux  fils,  savoir  : 

1°  Jean,  chanoine  de  Lille. 

Et  2°  Mathieu  de  Beauffremez,  seigneur  de  Herlies,  qui  épousa,  en  1409,  Jacque- 
line des  Planques,  et  en  eut  les  quatre  enfants  qui  suivent  : 

1°  Jacques,  mort  sans  postérité. 

2°  Isabeau  de  Beauffremez,  femme  de  Jean  de  la  Loux,  seigneur  du  Petit- 
Vendin,  receveur  de  l'empereur  en  son  domaine  à  Lens. 

3°  Jeanne  de  Beauffremez,  mariée  à  Pierre  le  Pipre,  en  1523. 

Et  4°  Jean  de  Beauffremez,  lequel  acheta,  en  1504,  le  fief  seigneurial  de  la 
Noir-lez-Orchies,  et  demeurait  à  Lille  en  1505.  Il  vivait  encore  en  1523,  et  eut 
pour  femme  Antoinette  de  la  Thieulaine.  Quatre  enfants  naquirent  de  ce  ma- 
riage, savoir  : 

1°  Jacques,  prêtre. 

2°  Catherine  de  Beauffremez,  femme  de  Jean  de  Vignon,  en  1559. 

3°  Antoinette  de  Beauffremez,  mariée  1°  à  Charles  Morel,  seigneur  de  Dain- 
ville,  1571;  et  2°  à  Zègre  du  Bois  dit  Hoves,  conseiller-assesseur  de  la  gouver- 
nance de  Lille. 

Et  4°  Henri  de  Beauffremez,  1559,  seigneur  de  Roseau,  par  achat  qu'il  en  fit 
de  Jean  de  la  Chapelle,  parent  de  sa  femme  Antoinette  de  la  Chapelle,  fille 
de  Jean  et  de  Catherine  du  Prêt.  Ces  époux  eurent  six  enfants  qui  suivent, 
savoir  : 

1°  Philippe  de  Beauffremez,  seigneur  de  la  Sauchie-en-Violain,  marié,  en  1616, 
à  Nicole  de  Betencourt,  fille  du  seigneur  de  Haponlieu. 

2°  Catherine  de  Beauffremez,  alliée,  avant  l'an  1606,  avec  Olivier  de  Bacque- 
hem,  seigneur  de  Haut  et  Bas  Liets. 

3°  Barbe  de  Beauffremez,  épouse  de  Charles  de  Fiennes,  seigneur  de  Vermelles, 
fils  d'Antoine,  seigneur  dudit  lieu,  et  de  Bauduine  Lionnel. 

4°  Une  fille  religieuse. 

5°  Une  fille  également  religieuse. 

Et  6°  François  de  Beauffremez,  seigneur  de  Roseau,  1616  et  1630,  époux  de 
Marguerite  le  Poyvre,  fille  de  Jean  et  de  Jeanne  le  Louchier.  De  ce  mariage  vint  : 

Jacques  de  Beauffremez,  seigneur  de  Roseau,  épousa  N....,  dont  il  eut  : 

Alphonse-François  de  Beauffremez,  seigneur  de  Roseau,  mort  en  1688,  ayant 
épousé,  en  1679,  Antoinette-Dorothée  de  Nedonchel,  fille  de  Denis-George,  che- 
valier, seigneur  de  Bouvignies,  et  de  Bonne-Victoire  de  Lannoy.  Leur  fils 
Antoine-François  suit. 


—  124  — 

Antoine-François  de  Beauffremez,  seigneur  de  Roseau,  épousa,  en  mai  1714, 
Marie-Caroline-Françoise  Dennetières,  et  en  a  procréé  Louis-Joseph- Alexandre, 
qui  suit. 

Louis-Joseph- Alexandre  de  Beauffremez,  seigneur  de  Roseau,  marié,  en  juillet  1739, 
à  Marie-Madeleine-Josèphe  d'Ennetières,  sa  cousine  germaine.  Dont  plusieurs  en- 
fants, entre  autres  un  fils  aveugle,  né  en  1741,  époux  de  N....  du  Chastel  de  la 
Howarderie. 

Les  armes  de  la  maison  de  Beauffremez  sont  :  d'azur  à  un  écusson  d'argent, 
accompagné  en  chef  de  3  merlettes  d'or.  Cimier  :  une  tête  et  col  de  licorne  d'argent, 
bridée  de  sable,   accornée  d'or,   la  crinière  de  même  (Fig.  207). 

(iVo6.,  p.  309;   vrai  SuppL,  p.  152;  nouv.   vrai  SuppL,  p.  il8;   Fragm.  généal.,  t.  I,  p.  ii  ; 
Mêlang.  de  Généal.,  p.  99.) 


DE    BEAUFREMONT. 

Pierre  de  Beaufremont,  seigneur  de  Molinot  et  de  Mirabel,  chevalier  de  la 
toison  d'or,  obtint  le  titre  de  comte  de  Charnoy  le  9  juillet  1456.  Il  épousa  Marie 
de  Bourgogne  et  mourut  en  1473. 

A  cette  maison  appartenait  le  duc  de  Pontdevaux  qui  eut  entrée  aux  états  de 
Bourgogne  en  1674.  —  Les  armes  sont  :  vairé  d'or  et  de  gueules. 
(Vrai  SuppL,  p.  6;  nouv.  vrai  SuppL,  p.  5;  Mélang.  de  Généal.,  p.  113.) 


Guillaume  de  Beaufremont,  seigneur  de  Sombernon,  fut  créé  chevalier  par  let- 
tres du  20  février  1597. 

(Nob.,  p.  105.)  


Claude  de  Beaufremont,  baron  de  Senecey,  chevalier  de  l'ordre  du  roi,  capitaine 
de  cinquante  hommes  d'armes  de  ses  ordonnances,  conseiller  en  ses  conseils  d'état 
et  privé,  bailli,  maître  des  foires,  et  capitaine  de  Châlons,  lieutenant-général  au 
gouvernement  de  Bourgogne,  épousa  Marie  de  Brichanteau.  De  ces  époux  naquit  : 

Madeleine  de  Beaufremont,  mariée,  par  contrat  du  15  février  1600,  à  Cleriadus 
de  Vergy,  chevalier  de  la  toison  d'or,  etc.,  mort  sans  lignée  en  1630  (Voyez 
de  Vergy). 

{Suite  du  SuppL  au  Nob.,  1555-161-4,  p.  21.) 


Louis-Bénigne  marquis  de  Beaufremont,  acquit  par  arrêt  du  parlement  de  Paris, 
en  1712,  la  riche  succession  de  Philippe-Eugène  de  Gorrevod,  décédé  le  dernier 
hoir  de  sa  maison,  sans  alliance,  le  26  juillet  1681.  Ledit  arrêt  fut  prononcé  en 


—  125  — 

vertu  d'une  substitution  insérée  dans  le  testament  de  Laurent  de  Gorrevod,  comte 
de  Pont-de  Vaux,  en  date  du  26  mai  1527  (Voyez  les  articles  de  la  famille 
de  Gorrevod  et  de  la  seigneurie  de  Marbais). 

Ledit  Louis-Bénigne  de  Beaufremont,  descendait  de  Jeanne  de  Gorrevod,  sœur 
dudit  Laurent,  par  sa  trisaïeule  Claude  de  Villelume,  fille  unique  de  Claude- 
Philippine  de  la  Chambre,  marquise  de  Meximieux,  et  petite-fille  de  Jeanne  de 
Gorrevod  et  de  Philippe  de  la  Chambre,  marquis  de  Meximieux.  Il  fut  chevalier 
de  la  toison  d'or,  grand-bailli  d'Aval,  au  comté  de  Bourgogne,  et  lieutenant- 
général  des  armées  du  roi.  Il  mourut  le  18  juillet  1755,  à  73  ans,  ayant  épousé, 
en  janvier  1712,  Hélène  de  Courtenay,  née  le  7  avril  1689,  morte  en  1768,  fille 
unique  de  Louis-Charles  prince  de  Courtenay,  comte  de  Cesy,  seigneur  de  Che- 
villon,  et  d'Hélène  du  Plessis-Besançon,  sa  seconde  femme.  De  ce  mariage 
naquirent  : 

1°  Louis  marquis  de  Beaufremont,  fut  créé  prince  du  S.  E.  R.  et  de  Marnai, 
par  diplôme  de  l'empereur  François  Ier,  du  mois  d'octobre  1757.  Il  était  seigneur 
du  duché  de  Pont-de  Vaux,  lieutenant-général  des  armées  du  roi,  gouverneur  de 
Seissel.  Né  le  21  novembre  1712,  il  se  maria,  le  24  avril  1735,  avec  Marie-Simone- 
Ferdinande  de  Tenarre-de  Montmain,  née  le  24  août  1722,  reçue  dame  de  l'ordre 
de  la  croix  étoilée,  le  14  septembre  1750.  Leur  fille  Louise-Bénigne  de  Beaufre- 
mont, princesse  de  Lestinois,  née  le  5  novembre  1750,  fut  reçue  dame  de  l'ordre 
de  la  croix  étoilée  le  3  mai  1766,  et  grand'  croix  de  l'ordre  de  Malte  le  3  juin  1768; 
elle  fut  mariée  à  son  oncle  Joseph  de  Beaufremont,  ci-après. 

2°  Charles-Roger  de  Beaufremont,  né  le  4  octobre  1713,  chevalier  de  Malte, 
colonel  de  dragons,  brigadier  des  armées  du  roi,   du  20  mars  1747. 

Et  3°  Joseph  suit. 

Joseph  de  Beaufremont,  né  le  24  septembre  1714,  chevalier  de  Malte,  capitaine 
de  vaisseaux  en  1742,  chef  d'escadre  en  septembre  1755,  lieutenant-général  des 
armées  navales  du  roi  en  1764,  et  vice-amiral  de  France  en  1777.  Il  quitta  la 
croix  de  Malte  en  1762,  pour  épouser  sa  nièce  Louise-Bénigne  de  Beaufremont, 
mentionnée  ci-dessus,  et  il  prit  alors,  avec  la  permission  du  roi,  le  titre  de  prince 
de  Lestinois. 

La  famille  de  Beaufremont  porte  vairé  d'or  et  de  gueules  (Fig.  208). 

{Nob.,  p.  135;  Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1555-1614,  p.  150.) 


DE    BEAULIEU. 

Jean-Pierre  de  Beaulieu,  né  à  Lathuy,  en  Brabant,  chevalier  de  l'ordre  militaire 
de  Marie-Thérèse,  lieutenant-colonel  du  grand  état-major  des  armées  de  S.  M., 
né  gentilhomme  de  la  même  province,  où  ses  ancêtres  se  sont  écrits  Beaulys 
au  lieu  de  Beaulieu,  obtint  le  titre  de  baron,  par  lettres  du  14  mars  1763.  Il 
portait  d'azur  à  la  fleur-de-lis  d'argent  (Fig.  209). 

{État  armor.,  p.  3.) 


—  126- 


BEAULINCOURT.   -  Voyez  la   Dos. 


DE    BEAUMONT. 

Philippe  de  Beaumont,  domicilié  en  Hainaut,  fut  honoré  du  titre  de  chevalier, 
par  lettres  du  roi  Charles  II,  de  l'an  1671. 

(i\ob,  p.  458.) 


DE    BEAUREGARD.   —  Voyez   Wauthier. 


DE    BECHADE. 

Pierre-Philippe  de  Bechade,  seigneur  de  Rochepine,  lieutenant-feld-maréchal  des 
armées  de  l'impératrice-reine,  ingénieur  et  directeur  des  fortifications  à  Olmutz, 
obtint  augmentation  d'armes  et  le  titre  de  baron,  avec  rétroaction  à  l'année  1746, 
par  lettres  du  19  juin  1762  (Fig.  210). 

(Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  p.  505,  1686-1762;  État  armoriât,   p.  &). 


BECKER. 

Guillaume  Becker,  juge  et  député  de  l'amirauté  établie  à  Séville,  fut  anobli  par 
lettres  données  à  Madrid,  le  21  novembre  1626. 

Armes  :  d'azur  au  chevron  d'or,  chargé  de  5  étoiles  d'azur  et  accompagné  en  chef 
de  deux  tierces-feuilles  d'or,  et  en  pointe  d'une  perdrix  au  naturel  (Fig.  211). 

(Nob.,  p.  215.) 


DE    BECKER. 


Alexandae-Auguste  de  Becker,  directeur-général  des  postes  aux  Pays-Bas  et 
conseiller  intime  du  prince  Alexandre-Ferdinand  de  la  Tour  et  Tassis  et  du  S.  E., 
chevalier  de  la  toison  d'or,  etc.,  fut  créé  vicomte  le  12  février  1763.  Ses  armes 


—  127  — 

étaient  :  écartelé,  aux  1  et  4  d'argent  à  la  double  aigle  de  sable;  aux  2  et  3  d'azur 
à  la  tour  de  gueules  (?);  un  arbre  au  naturel  chargé  sur  ses  branches  d'une  étoile  à 
6  rats  d'argent,  brochant  sur  le  parti  (Fig.  212). 

(État  armor.,  p.  &.) 


BEGUE. 

Antoine  Bécue,  seigneur  de  Casterwalle,  fut  anobli  par  lettres  du  30  avril  1646, 
enregistrées  à  Lille. 

{Nob.,  p.  288.)  

DE    BEECKMAN. 

Guillaume  de  Beeckman  épousa  Pétronille  de  Scagier,  dite  SYLVius,#sœur  de 
Grégoire  Sylvius,  de  l'ordre  de  S^Dominique,  évêque  de  Tagaste  et  suffrageant 
de  Liège.  De  ce  mariage  naquit  : 

Jean  de  Beeckman  épousa  Marguerite  Bouxhon,  dont  il  eut  Guillaume,  qui  suit. 

Guillaume  de  Beeckman,  seigneur  de  Vieux-Sart,  Montreville,  Oignies,  etc., 
bourgmestre  de  Liège  en  1608,  1613,  1616,  1618,  1623  et  1630,  mourut  le  29  jan- 
vier 1631,  et  fut  enterré  dans  l'église  paroissiale  de  S^Martin,  à  Liège,  oU  se 
voit  son  sépulture  avec  son  épitaphe.  Il  avait  épousé  Marguerite  de  Bau,  laquelle 
mourut  le  3  février  1630.  Dont,  entre  autres  enfants  : 

Ferdinand  de  Beeckman,  seigneur  de  Vieux-Sart,  Neusart,  Oignies,  Steen,  Ors- 
mael,  etc.,  bourgmestre  de  Liège  en  1654,  mourut  le  12  décembre  1690,  à  76  ans. 
Il  avait  été  marié  à  Anne  de  Fontigny,  morte  le  3  janvier  1712,  fille  de  Guil- 
laume, seigneur  de   Schore,   et  de  Marie  de  la  Rigauderie.  De  ce  mariage  : 

1°  Maximilien-Henri  de  Beeckman,  chanoine  de  l'église  collégiale  de  S*-Paul 
à  Liège. 

2°  Jean-Nicolas,  qui  suit. 

3°  Ferdinand-Isidore  de  Beeckman,  chanoine  de  l'église  collégiale  de  S^Paul  et 
écolàtre  de  S^Barthélemy  à  Liège. 

Et  4°  Philippe-Antoine  de  Beeckman,  seigneur  de  Schore,  fut  créé  chevalier  du 
S^Empire,  lui  et  sa  postérité,  par  diplôme  de  l'empereur  Charles  VI  du  17  décem- 
bre 1714.  Il  fut  fait  conseiller  du  grand  conseil  à  Malines,  par  patentes  du 
21  septembre  1716,  et  se  maria  avec  Louise-Thérèse-Ludgarde  de  Braze,  fille  de 
Henri,  seigneur  d'Avernas  et  de  Bertrais,  et  de  Marie-Isabelle  de  Monceau.  De 
ce  mariage  naquirent  deux  filles  et  deux  fils,  dont  l'aîné,  Jean-Nicolas  de  Beeck- 
man, seigneur  d'Avernas  et  Bertrais,  épousa  Claire-Josèphe  d'UDEKEM,  fille  cadette 
de  Charles-Guislain,  baron  de  Gentinnes,  et  d'Anne-Françoise  baronne  de  Nicolarts. 

Jean-Nicolas  de  Beeckman,   seigneur  de  Vieux-Sart,  Neusart,   Corroy-le-Grand, 


DE    BEELEN. 

Jean-Albert    de    Beelen    obtint    le    titre    de    baron,    décoration    d'armories    et 
rétroaction,  le  2  août  1773  (Fig.  214). 

{Etat  arm.,  p.  &.) 


DE    BEER. 

Jean  De  Béer,  1er  du  nom,  épousa  Marguerite  de  Dixmude.   Dont  : 

II.  Jean  de  Béer,  2e  du  nom,  épousa  en  premières  noces  Marguerite  de  Baenst, 
et  en  secondes  noces  Cornélie  Veyse,  laquelle  lui  apporta  la  seigneurie 
de  Meulebeke  en  mariage.  Il  était  chevalier,  seigneur  de  Merckem, 
Grammene  et  Lendele,  secrétaire  et  audiencier  de  Charles-le-Hardi,  duc 
de  Bourgogne,  et  commissaire  au  renouvellement  des  magistrats  de  Gand 
en  1488,   et  mourut  en   1495.   De   sa  seconde  femme  naquit  : 


—  128  — 

Val-en-Wavre,  etc.,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse,  anobli  tant  que  de  besoin, 
créé  chevalier  du  Saint-Empire,  lui  et  tous  ses  descendants  mâles,  avec  pouvoir 
d'ajouter  à  leurs  armes  une  couronne  d'or,  au  lieu  de  bourlet,  par  diplôme  de 
l'empereur  Charles  VI,  du  17  décembre  1714,  enregistré  dans  la  matricule  de 
l'empire.  Il  épousa  Jeanne-Charlotte-Thérèse  d'Udekem,  fille  de  Charles-Guibert, 
seigneur  de  Gentinnes,  Limelette,  etc.,  et  de  Jacqueline-Robertine-Ernestine  de 
Hellin.  De  ce  mariage  vint  : 

Charles-Guislain  baron  de  Beeckman,  par  patentes  du  8  mai  1774,  seigneur  de 
Corroy-le-Grand,  Vieux-Sart,  Neusart,  Oignies,  Saint-Lambert  et  Libersart,  épousa 
Marie-Thérèse  van  der  Meere,  sœur  de  Philippe-Norbert  comte  van  der  Meere 
et  de  Cruyshautem,  baron  de  Bautershem,  et  fille  de  Jacques-Maximilien  van  der 
Meere,  seigneur  de  Voorde,  etc.,  et  de  sa  première  femme  Florence-Caroline 
de  Grafs.  Ces  époux  eurent  trois  filles  et  deux  fils,  savoir  : 

1°  Jean-Henri-Joseph  de  Beeckman. 

2°  Ferdinand-Charles. 

3°  Anne-Charlotte-Philippine. 

4°  Jeanne-Charlotte-Philippine. 

Et  5°  Eugénie-Charlotte  de  Beeckman. 

Armes  :  de  gueules  à  la  fasce  ondée  d'argent,  accompagnée  de  trois  roses  de  même, 
feuillées  de  sinople,  boutonnées  et  couronnées  d'or,  2  en  chef  et  1  en  pointe  (Fig.  213). 

(Nob.,  p.  6£2;  suite  au  Suppl,  1686-1702,  p.  212;  nouv.  vrai  SuppL,  p.  202;  Étatarm.,  p.  4.) 


—  129  — 

III.  Philippe  de  Béer,  seigneur  de  Meulebeke,  etc.,  mort  en  1525,  ayant  épousé 

Marie  van   Heurne,  décédée  en  1526.  De  ce  mariage  : 

IV.  Charles  de  Béer,  chevalier,  seigneur  de  Meulebeke,  etc.,  lieutenant-général 

de  l'artillerie  en  1566,  mort  en  1578,  ayant  été  marié  :  1°,  en  1548,  à 
Jacqueline  de  Gros,  dame  de  Baudignies  et  de  la  Chapelle,  morte  en 
1559;  2°  à  Isabeau  van  der  Meere,  fille  de  Josse,  seigneur  de  Voorde. 
Du  premier  lit  naquit  Jean  qui  suit  : 

V.  Jean  de  Béer,  3e  du  nom,  seigneur  de  Meulebeke,  Baudignies  et  la  Chapelle, 

bourgmestre  de  Bruges,  mort  le  2  mai  1608.  Il  avait  épousé,  en  pre- 
mières noces,  Anne  van  der  Gracht,  morte  sans  enfants,  et  en  secondes 
noces  Robertine  d'Aubermont,  fille  de  Pontus,  et  de  Madeleine  de  Bor- 
chove.  De  cette  dernière  femme  vint  : 

VI.  Adrien  de  Béer,   seigneur  de  Meulebeke,  grand-bailli  de  Courtrai,   mort  en 

1627,  ayant  été  marié,  en  1612,  à  Agnès  d'Aubermont,  sa  cousine, 
décédée  en   1644,  laquelle  fut  mère  de  Nicolas-Ignace  qui  suit. 

VII.  Nicolas-Ignace  de  Béer,  grand-bailli  de  Gand  et  colonel  au  service  d'Es- 

pagne, obtint  du  roi  Philippe  IV  des  lettres,  en  date  du  13  août  1655, 
par  lesquelles  la  terre  de  Meulebeke  fut  érigée  en  baronnie  en  sa  faveur. 
Il  avait  épousé,  en  1649,  Anne-Marie  de  Calvart,  dame  de  Zeveren, 
dont  il  eut  Gaspard-Ignace  qui  suit. 

VIII.  Gaspard-Ignace  de  Béer,  baron  de  Meulebeke,  seigneur  de  Zeveren, 
mort  en  1728,  avait  épousé  Catherine-Elisabeth  Morrhe,  veuve  de  Jean- 
François  Dennetières,  seigneur  de  Arlebois,  décédée  en  1701.  De  ce 
mariage  naquirent  : 

1°  Gaspard-Robert,  qui  suit. 

Et  2°  Philippe- Joseph  de  Béer,  seigneur  de  Zeveren  et  de  Beveren. 
Il  mourut  en  1746,  ayant  épousé  :  1°  Marie-Anne  d'Overloope;  2°  en 
1722,  Jeanne-Régine  Pullaert. 

Du  1er  Lit  naquirent  : 

t 

a.  Marie-Liévine  de  Béer,  morte  en  1741,  ayant  été  mariée  à  Philippe- 
Alexandre-Joseph  baron  de  Béer,  son  cousin-germain. 

Et  b.  Marie-Camille  de  Béer,  morte  en  1743,  ayant  été  mariée,  en  1734, 
à  Charles-Joseph  comte  de  Lalaing  et  de  Thildoncq,  chambellan  de  Leurs 
Majestés  Impériales  et  Royales.  De  cette  union  vint  Charles,  dit  le  comte 
de  Lalaing,  page  de  S.  A.  R.  le  duc  Charles-Alexandre  de  Lorraine  et 
de  Bar. 
Tome  I.   -  17 


—  130  — 

Du  2d  Lit  vinrent  : 

c.  Jean-François  de  Béer. 

d.  Marie-Régine  de  Béer,  mariée,  en  1751,  à  François- Antoine,  fils  de 
François-Gebliard  baron  de  Plotho,  d'Ingelmunster  et  de  l'Empire. 

Et  e.  Jeanne-Josèphe  de  Béer,  non  mariée  en  1756. 

'.,  Gaspard-Robert-François  de  Béer,  baron  de  Meulebeke,  capitaine  de  cava- 
lerie, épousa,  en  1706,  Françoise- Camille  Dennetières,  fille  de  Jacques- 
François-Hippolyte,  marquis  de  Mottes,  décédée  en  1745.  Leurs  enfants 
furent  : 

1°  Gaspard  de  Béer,  mort  sans  alliance. 

2°  Jean-Joseph  de  Béer,  chanoine  d'Harlebeke. 

3°  Philippe-Alexandre-Joseph,  dit  le  baron  de  Béer,  épousa  :  1°,  en  1732, 
Marie-Livine  de  Béer,  sa  cousine  germaine,  morte  en  1741  sans  enfants; 
2°  Charlotte  d'Overschie;  3°,  le  12  mai  1754,  Christine-Barbe  van  der 
Hemm,  fille  d'Herman-Gisbert  baron  van  der  Hemm  de  Nider-Stein, 
mort  le  10  avril  1758,  et  d'Isabelle  Snoy,  sa  seconde  femme.  Il  n'eut 
point  d'enfants  de  ces  trois  mariages. 

4°  Pierre-Charles  de  Béer,  capitaine  aux  gardes  wallonnes  en  Espagne, 
où  il  mourut. 

5°  Liévine-Hippolyte  de  Béer,  dame  de  Morsele,  fut  mariée  à  Nicolas 
de  Lens,  seigneur  d'Oyghem,  maréchal-héréditaire  de  West-Flandre. 

Et  6°  Marie-Hyacinthe  de  Béer,  alliée,  en  1750,  à  Nicolas-Joseph  van 
Vilsteren,  baron  de  Laerne,  son  cousin  sous-germain,  reçu  chevalier  de 
Malte  en  1723. 
Armes  :  d'or  à  Uours  passant  de  sable,   emmuselé  et  lié  de  gueules.   Cimier  :  un 
ours  naissant  de  sable,  entre  un  vol  à  V antique,  componé  d'or  et  de  sable  (Fig.  215). 

{Nob.,  p.  536;  vrai  Suppl.,  p.  160;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  123;  Mèlang.  de  Géncal ,  p.  104. 


DE    BEHAULT, 

Louis  de  Behault  fut  anobli  par  lettres  de  l'an  1662. 
{Nob.,  p.  417.) 


DE    BEHAULT, 

François-Jean  de  Behault  fut  anobli  par  lettres  du  Roi  Catholique  de  l'an  1678. 

(Nob.,  p.  497.) 


—  131 


DE    BEHAULT. 

Dominique  de  Behault,  lieutenant-prévôt  de  la  ville  de  Mons,  avocat  au  conseil 
souverain  du  Hainaut  et  receveur-général  des  vingtièmes,  fut  anobli  par  lettres  du 
26  avril  1726. 

Armes  :  d'azur  à  deux  fasces  d'argent,  accompagnées  au  milieu  de  Vécu  d'un  léopard 
d'or,  tenant  de  sa  patte  dextre  un  sabre  recourbé  de  même,  garni  d'or  (Fig.  216). 

(Nob.,  p.  712.) 


DE    BÉJAR. 

Juan  de  Véjar,  mort  le  31  mars  1482,  épousa  Mencia  Martinez,  laquelle  mourut 
le  30  janvier  1524.  Dont  : 

Bélasco  de  Béjar,  décédé  le  22  janvier  1524,  avait  épousé  Clara  de  Soria,  dame 
de  Westacker  et    Oosthoven,  morte  à  Bruges  en   1519.   De   cette  union  naquit  : 

Bélasco  de  Béjar,  seigneur  de  Westacker  et  d'Oosthoven,  décédé  le  3  mai  1553, 
avait  eu  pour  femme  Catherine  de  Cocquiel,  dont  il  naquit  Bélasco  qui  suit. 

Bélasco  de  Béjar,  seigneur  de  Westacker  et  d'Oosthoven,  fut  créé  chevalier  par 
lettres  du  22  avril  1598.  Il  fut  premier  bourgmestre  d'Anvers.  N'ayant  pu,  à 
cause  d'une  indisposition,  assister  à  l'inauguration  des  archiducs,  à  Anvers,  le 
15  décembre  1599,  il  se  fit  transporter  vers  le  soir  du  même  jour  sur  le  théâtre, 
qui  avait  été  construit  devant  l'hôtel-de-ville,  oti  il  sortit  de  sa  litière  et  tomba 
aux  pieds  de  LL.  AA.,  en  leur  baisant  les  mains,  et  prêtant  en  même  temps  le 
serment  de  fidélité  qu'il  n'avait  pu  prêter  avec  les  autres  membres  du  magistrat. 
Son  Altesse  lui  parla  en  ces  termes  :  «  Monsieur  Béjar,  vos  mérites  et  les  fidèles 
services  de  vos  ancêtres  ont  été  jusqu'à  présent  en  si  grande  réputation  et  crédit, 
tant  en  Espagne  qu'aux  Pays-Bas,  que  si  notre  honorable  père,  le  roi  d'Espagne, 
ne  vous  eût  fait  chevalier,  nous  vous  eussions  admis  au  nombre  d'iceux,  espérant 
néanmoins  que  jamais  ne  dégénérerez  de  la  fidélité  de  vos  pères,  et  que  conti- 
nuerez jusqu'à  la  fin  de  vos  jours.  Dieu  vous  donne  pleine  santé.  »  Béjar  prit 
ensuite  respectueusement  congé  de  LL.  AA.  et  se  retira.  —  Biaise  de  Béjar 
mourut  en  1630,  étant  veuf  depuis  1623  de  Jossine  de  Gemert.  Leur  fils  Jean  suit. 

Jean  de  Béjar,  seigneur  d'Oosthoven,  échevin  de  la  ville  d'Anvers  en  1621, 
1622,  1624,  1628,  1630,  1631  et  1632,  premier  bourgmestre  en  1633,  fut  créé 
chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  IV,  du  24  mars  1629.  Il  épousa  Anne  But- 
kens,  dame  de  Craeyenhove  et  de  Ransbeeck,  morte  le  4  octobre  1625.  De  cette 
union  vint  : 

François  de  Béjar,  seigneur  de  Westacker,  d'Oosthoven,  de  Craeyenhove  et  de 
Ransbeeck,  fut  échevin  d'Anvers,  et  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  5  juin  1654. 
Il  mourut  le  31  octobre  1660,  ayant  épousé,  en  1646,  Jeanne-Hélène  della  Faille- 
de  Nevele,  décédée  le  3  septembre  1657.   Dont  : 


—  132  — 

Anne-Elisabeth  de  Béjar,  dame  de  Westacker,  d'Oosthoven,  de  Craeyenhove  et 
de  Ransbeeck,  mourut  le  25  juillet  1715,  à  64  ans.  Elle  avait  été  mariée  en 
premières  noces,  le  20  juin  1668,  à  Pierre  Coloma,  premier  baron  de  Moriensart, 
mort  le  12  juin  1676,  et  en  secondes  noces,  le  16  décembre  1679,  à  Jean-Baptiste 
de  Hanyvel,  dit  le  baron  de  Fresney,  décédé  à  Bruges  le  9  novembre  1723. 

Armes  :  de  gueules  à  une  croix  fleuronnée  d'or,  écartelé  d'azur  au  croissant  renversé 
d'argent;  le  tout  bordé  d'une  bordure  componée  d'azur  et  de  gueules  de  4  pièces,  sur 
l'azur  une  épée  et  une  clef  d'argent,  élevées  l'une  sur  l'autre,  et  sur  le  gueules  une 
épée  et  une  clef  d'or,  dans  la  même  position.  Cimier  :  une  croix  de  Vécu,  naissante  du 
timbre  couronné  (Fig.  217). 

(Nob.,  pp.    111,  252  et  530;   vrai  Suppl.,  pp.  61   et  62;   nouv.   vrai  Suppl.,  p.   48;   Mclang. 
de  Généal.,  pp.  40  et  125  ) 


VAN    DER    BEKE. 

Balthazar  van  der  Beke,  conseiller  en  Flandres,  épousa  N....  Uten-Eechaute, 
dont  naquirent  : 

1°  Jean  van  der  Beke,  né  à  Gand,  anobli  par  lettres  du  14  mai  1641,  enregis- 
trées à  Lille. 

Et  2°  Pierre  van  der  Beke,  conseiller  du  conseil  de  Flandres,  anobli  par  lettres 
du  2  mars  1657. 

Armes  :  de  sable  à  3  épées  d'argent,  garnies  d'or,  les  pointes  hautes,  posées  en  pal, 
et  rangées  sur  une  même  ligne.  Cimier  :  mie  épée  de  Vécu  entre  un  vol,  dont  une 
partie,  à  droite,  est  de  sable,  et  l'autre,  à  sénestre,  est  d'or  (Fig.  218). 

(Nob.,  pp.  265   et   346;  vrai   Suppl.  p.  161;  nouv.  vrai  Suppl.,  pp.   100  et   125;    Mclang.  de 
Généal.,  pp.  87  et  105. 


VAN    DER    BEKEN. 

Jean  van  der  Beken  épousa  Barbe  de  Vrechem.   Dont  : 

Thierry  van  der  Beken,  seigneur  de  Neuf-Rue  et  d'Ophem,  conseiller  et  rece- 
veur-général des  états  de  Brabant,  mourut  le  15  décembre  1602,  à  57  ans.  Il 
avait  épousé  Marie  de  Gilbert,  laquelle  décéda  le  24  mai  1602,  à  49  ans.  De 
ce  mariage  naquit  : 

Jean  van  der  Beken,  seigneur  de  Neuf- Rue,  gentilhomme  de  la  maison  de 
l'archiduc  Albert  en  1621,  puis  conseiller  et  commis  des  domaines  et  finances 
des  Pays-Bas  en  1624,  qui  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  IV,  du 
27  septembre  1623.  Il  obtint  confirmation  de  supports  et  concession  d'une  couronne 


—  133  — 

d'or  au  lieu  de  bourlet,  par  lettres  du  même  souverain  du  27  mai  1642.  Il  épousa 
Anne  de  Hertoghe.  Dont  : 

Philippe-Engelbert  van  der  Beken,  seigneur  de  Gouy,  honoré  de  la  dignité  de 
chevalier  par  lettres  du  21  janvier  1642. 

Armes  :  écartelé;  aux  1  et  4  d'azur  à  3  carreaux  d'or,  rangés  en  bande,  qui  est 
van  der  Beken  ;  aux  2  et  S  bandé  d'or  et  d'azur  de  6  pièces,  à  la  bordure  de  gueules, 
chargée  de  12  besants  d'argent,  qui  est  de  Vrechem   (Fig.  219  et  220). 

(Nob.,  pp.  208,  269  et  192.) 


BELHOMEMEE. 

Marie-Thérèse  Rouillon  de  Castaigne  obtint  rétroaction  de  noblesse  en  la 
personne  de  feu  son  époux  Antoine  Belhomme,  en  son  vivant  seigneur  de  Bois, 
Ophain  et  Seigneur-Isaac,  prévôt  de  Louge  et  conseiller-receveur-général  des 
aides  et  subsides  du  comté  de  Hainaut,  par  lettres  du  22  février  1730. 

Armes  :  d'azur  à  la  bande  d'or,  accotée  de  deux  lions  de  même  (Fig.  221). 
(Nob.,  p.  729.) 


VAN    BELLE. 

Jean  van  Belle,  maître  des  comptes  du  roi  Philippe  I,  fils  de  Michel,  épousa 
Agnès  Boele,  fille  de  Jean,  receveur-général  de  Flandre,  et  de  Marie,  fille  de 
Bavon  Lauwereyns  ou  Laurin.  Il  mourut  le  3  avril  1549;  elle  le  24  février  de 
la  même  année;  ils  gisent  à  Termonde.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Philippe,  qui  suit. 

2°  Marie  van  Belle,  alliée  :  1°  à  Herman  de  Corte,  et  2°  à  Ferdinand  de 
Mérendré. 

3°  Marguerite  van  Belle,  épouse  de  Jacques  de  Frutier,  échevin  du  Franc  de 
Bruges. 

Et  4°  Liévin,  rapporté  après  la  postérité  de  son  frère. 

Philippe  van  Belle  épousa  Jossine  d'Heer,  qui  portait  :  deux  aigles  en  chef  et 
une  rose  en  pointe  (Fig.  222).  Dont  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

Et  2°  Marie  van  Belle,  alliée  à  Jean  van  der  Hagen. 

Jean  van  Belle,  grenier  de  Bruges,  épousa  Jeanne  Grauzée  ou  Grouze,  qui 
portait  trois  fleurs-de-lis  au  pied  coupé  (Fig.  223).  De  ce  mariage  : 

1°  Nicolas  van  Belle,  eut  pour  femme  Isabeau-Christine  Meyne,  sans  postérité. 

Et  2°  Marie  van  Belle,  morte  le  22  octobre  1632,  et  enterrée  dans  l'église  de 


—  134  — 

S*-Donat  à  Bruges,  avec  Pierre  de  Meulenare,  son  époux,  greffier  de  Bruges, 
décédé  le  17  août  1615. 

Livin  van  Belle,  fils  cadet  de  Jean  et  d'Agnès  Boele,  ci-devant,  épousa  Guis- 
laine  d'Hont.  —  On  croit  que  c'est  lui  qui  mourut  le  8  décembre  1575,  et  gît 
à  St-Gilles,  au  pays  de  Waes.  Ses  enfants  furent  : 

1°  Adrien   van   Belle,   qui    épousa    Claire   Roessel,  fille  d'André,  et  de  Cécile 

ROELANTS. 

2°  Cécile  van  Belle. 

3°  Jeanne  van  Belle,  femme  de  Nicolas  de  Bourgogne-Fallais,  seigneur  de  Lizel. 

Et  4°  Charlotte  van  Belle. 

Les  armes  de  van  Belle  sont  :  d'azur  au  lion  d'or  armé,  lampassé  de  gueules,  à 
la  bordure  componée  de  gueules  et  d'argent  (Fig.  224). 

{Fragm.  généal.,  t.  III,  p.  106.) 


VAN    BELLINGHEN. 

Antoine-Joseph  et  Raymond-Augustin  van  Bellinghen,  frères,  furent  anoblis  par 
lettres  du  19  juillet  1749  (Fig.  225). 

{Suite  au  Suppl.,  1686-1762,  p.  244;  État  armor.,  p.  4.) 


DU    BELLOY. 

Ferdinand  du  Belloy,  demeurant  à  Mons,  en  Hainaut,  fut  anobli  par  lettres  du 
22  septembre  1727.  Ses  armes  furent  :  d'azur  au  chevron  accompagné  de  3  molettes 
d'éperons,   le  tout  d'or  (Fig.  226).    ' 

{Nob.,  p.  717.) 


DE    BELLOY. 

Louis  de  Belloy,  chevalier,  seigneur  de  Landertun,  Attin,  etc.,  capitaine  de 
chevau-légers,  épousa  Marguerite  du  Bosc,  fille  d'Isembart,  chevalier  de  l'ordre 
de  Saint-Michel,  seigneur  de  Boisdannebourg,  Martignies,  etc.,  gouverneur  du 
Ponthoise  ;  et  de  Marguerite   de  la  Rez.  De  ce  mariage   vint  : 

Charles  de  Belloy,  chevalier,  seigneur  de  Landertun,  Attin,  Yueren,  Belloy,  etc., 
eut  pour  femme  Jeanne  de  Halewin,  dont  il  eut  sept  enfants,  savoir  : 

1°  Claude  de  Belloy,  seigneur  d' Attin,  etc.,  marié,  en  1633,  à  Gabrielle  de  Pier- 
revive,  morte  en  1634. 


-  135  — 

2°  Marguerite  de  Belloy,  femme  de  Gabriel  de  Calonne,  chevalier,  seigneur 
et  baron  de  Courtebourne  et  Bouvlinghen,  mort  lieutenant  de  la  ville  de  Calais 
en  1637. 

3°  Jeanne  de  Belloy,  épouse  de  Jean  du  Bosc,  chevalier,  seigneur  du  Boisdan- 
nebourg,  Nielles,   etc. 

4°  Marie  de  Belloy,  femme  de  Nicolas  de  la  Fontaine,  chevalier,  seigneur  de 
la  Nœufville. 

5°  Louis  de  Belloy,  seigneur  de  Londefort. 

6°  Isembart  de  Belloy,  seigneur  de  la  Motte,  dont  on  ignore  l'alliance. 

Et  7°  Charles  de  Belloy,  seigneur  d'Yveran. 

Les  armes  de  Belloy  sont  :  écartelé;  aux  1  et  4  d'argent  à  3  fasces  de  gueules; 
aux  2  et  3  contre-écartelé,  aux  1  et  4  d'argent  à  l'aigle  éployée  de  sable,  aux  2  et  3 
d'argent  à  3  fleurs-de-lis  au  pied  coupé  de  gueules,  2  et  1  (Fig.  227). 

(Fragm.  généal.,  t.  II,  p.  264.) 


DE    BELMONTE. 

Emmanuel  de  Belmonte,  résident  d'Espagne  à  Amsterdam,  obtint  le  titre  de 
chevalier  applicable  sur  telle  terre  qu'il  choisirait,  par  lettres  du  roi  Charles  II, 
du  11  juin  1693. 

{Nob.,  p.  879.) 


DE    BELVALET. 

I.  Agneul  de  Belvalet,  seigneur  dudit  lieu,  au  village  de  Humières,  bailliage 
d'Hedin,  épousa  Jeanne  de  Wavrans,  et  en  eut  3  enfants  qui  suivent  : 

1°  François,  rapporté  plus  bas. 

2°  Guillaume  de  Belvalet,  dit  Bultel,  mort  sans  postérité  de  ses  deux 
épouses  Françoise  de  Bosquel  et  Catherine  Bertoul. 
Et  3°  Bon  de  Belvalet,  époux  de  Barbe  Blocquel. 

II*  François,  seigneur  de  Belvalet,  Belvâl,  fut  déclaré  noble  par  sentence  de 
l'an  1501.  Il  eut  pour  femme  Blanche  Loucher,  et  en  procréa  Jean,  dont 
l'article  suit. 

III*  Jean,  seigneur  de  Belvalet  et  Belval,  homme  d'armes  très  vaillant,  mourut 
à  l'âge  de  70  ans  en  1553,  ayant  épousé  en  secondes  noces  Françoise 
Tesson,  qui   était  morte   en  1537,  et   qui  gît   avec   lui   en   l'abbaye   de 


—  136  — 

Choques.  Elle  était  fille  de  Pierre,  seigneur  de  Montergon,  et  de  Ponce 
d'Oresmeaux.  Trois  enfants  naquirent  de  cette  union,  savoir  : 

1°  Jacques  de  Belvalet,  seigneur  de  Belvalet  et  de  Belval,  homme- 
d'armes  de  la  compagnie  du  comte  de  Rœux,  mourut  en  1554,  et  gît  à 
Choques. 

2°  Louis,  qui  suit. 

Et  3°  Pierre  de  Belvalet,  conseiller  d'Artois  en  1583. 

IV.  Louis,  seigneur  de  Belvalet,  guidon  de  la  compagnie  d'ordonnance  du  seigneur 
de  Morbeque,  épousa  Claude  de  Harpin,  et  en  eut  Jacques  de  Belvalet, 
qui  suit. 

"V.  Jacques  de  Belvalet,  seigneur  de  Humercuilles,  fut  marié  par,  contrat  du 
5  mai  1612,  avec  Anne  de  Bayart,  dite  Gantau,  fille  de  Philippe,  seigneur 
de  Gantau,  Marquais,  etc.,  et  de  Marie  du  Bois.  De  ce  mariage  naquirent 
3  enfants,  savoir  : 

1°  Jacques,  rapporté  plus  bas. 

2°  Hélène  de  Belvalet,  épouse  de  Norbert  du  Hot,  seigneur  de  la  Collerie. 

Et  3°  Anne  de  Belvalet,  femme  de  N....  de  Rune  ou  Rume.  Dont  Anne- 
Madeleine  de  Rune,  qui  était  veuve  d'Antoine  de  Rune,  seigneur  de 
Marquais,  l'an  1701. 

VI.  Jacques  de  Belvalet,  seigneur  de  Humercuille,  épousa  :  1°  par  contrat  du 

17  octobre  1635,  passé  au  château  de  Coisne,  Anne  de  Preudhomme, 
douairière  de  Charles  d'Anneux,  seigneur  de  Manniers,  et  fille  de  François, 
chevalier,  seigneur  de  Coisne,  la  Motte,  Boschamp,  et  de  Madeleine  de 
Croix;  2°  par  contrat  du  17  octobre  1645,  Marie-Jeanne  de  Noyelles, 
fille  d'Antoine,  seigneur  de  Vuisselat,  Fonte,  et  de  Rictrude  le  Clercq. 
De  ces  deux  femmes  naquirent  : 

(Du  1er  Lit.) 
1°  Jacques-Onuphre,  qui  suit. 

(Du  2d  Lit.) 

2°  Charles-Philippe  de  Belvalet,  chanoine  de  S*-Pierre  à  Cassel. 
3°  Norbertine  de  Belvalet,  morte  sans  postérité, 

VII.  Jacques-Onuphre  de  Belvalet,  seigneur  de  Humercuil,  épousa  :  1°  Eléonore- 

Francoise  du  Grospré,  fille  de  François,  seigneur  de  Gorguehel,  Lesto- 
quoy,  et  d'Anne  de  Belvalet;  2°,  par  contrat  du  24  juillet  1674,  Marie- 
Catherine  de  Cerf,  fille  de  Jacques,  seigneur  du  Metz,  et  de  Marie  du 
Candas.  Cinq  enfants  naquirent  de  ces  deux  mariages,  savoir  : 


—  137  — 

(Du  lor  Lit.) 

1°  Marguerite-Jeanne-Françoise  de  Belvalet  testa  le  30  avril  1686,  et 
mourut  le  4  mai  suivant,  âgée  de  23  ans,  sans  postérité. 

(Du  2d  Lit.) 

2°  Jacques-Onuphre,  qui  suit. 

3°  Marie-Catherine  de  Belvalet,  épouse  de  Louis  de  la  Porte,  seigneur 
de  Waux,  Brouilly  et  de  la  Motte. 
4°  Bernard-François. 
Et  5°  Henri-François  de  Belvalet. 

VIII.  Jacques-Onuphre  de  Belvalet,  seigneur  de  Humercuil,  épousa,  par  contrat 
du  5  juillet  1712,  Marie-Françoise  le  Vaillant,  fille  de  Jean,  seigneur  de 
Villers-sous-Ailly,  Beaucour,  Villers-l'Hôpital,  et  de  Marguerite  du  Gardin. 

Armes  :  d'argent  au  lion  de  gueules  (Fig.  228). 
(Fragm.  géndal.,  t.  I,  p.  72  ) 


DE    BELVOIR. 

N de  Belvoir,  fut  honoré  de  la  dignité  de  chevalier  par  lettres  données  à 

Lisbonne  le  31  mars  1582. 

Armes  :  de  gueules  à  trois  quintefeuilles  d'or  (Fig.  229). 
(Nob.,  p.  67.) 


BENAULT. 

Guillaume  Benault,  né  en  Artois,  fut  anobli  en  considération  des  services  rendus 
par  ses  ancêtres,  par  lettres  de  novembre  1500,  enregistrées  à  Lille. 

(Nob.,  p.  21.) 


BENAULT. 

Une  famille  de  ce  nom  porte  pour  armoiries  :  écartelé;  aux  1  et  4  de  gueules,  à 
la  fasce  ondée  d'argent;  aux  2  et  3  d'argent  à  une  aigle  de  sable  (Fig.  230). 

(Vrai  Suppl.,  p.  18;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  12;  Mélang.,  p.  9.) 
Tome  I.  18 


—  138 


BENOIT. 

Vincent  Benoit,  écuyer,  obtint  du  roi  Philippe  II  des  lettres  patentes  de  confir- 
mation de  noblesse  et  d'armes,  expédiées  à  Aranjuez  le   2  mai  1583. 

Armes  :  d'argent  à  la  fasce  de  sable,  accompagnée  de  deux  jumelles  de  gueules  (Fig.  231). 

(Nob.t  p.  71.) 


BERBIS. 

Pierre  Berbis,  conseiller  de  Philippe,  duc  de  Bourgogne,  et  lieutenant  du  chan- 
celier de  Dijon,  fut  anobli  par  lettres  patentes  données  à  Arras  le  7  octobre  1433, 
enregistrées  l'an  1445.  Il  portait  pour  armes  :  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné 
en  pointe  d'une  brebis  passante  d'argent  (Fig.  232). 

(Vrai  Stippl.,  p.  &\  nonv.  vrai  Suppl.,  p.  4;  Mêlang.  de  Géncal.,  p.  112.) 


DE    BERCHEM. 

I.  Constantin  de  Berchem,  chevalier,  mort  le   17  mars  1477,  épousa  Marguerite 

van  Coelput,  fille  de  Constantin  et  de  Marguerite  Bode.  Dont  : 

II.  Constantin  de  Berchem,  deuxième  du  nom,  chevalier,  mort  le  18  mai  1512, 

épousa  Jeanne  Hinckaert,  et  en  secondes  noces  N Du  premier  mariage 

naquit  : 

III.  Adrien   de   Berchem,    chevalier,  épousa   Marguerite   de  Schoonhoven,  fille 

de  Henri,  seigneur  de  Waenrode  et  Nieuwrode,  et  de  Jeanne  de  Cotereau. 

IV.  Henri  de  Berchem,  fils  aîné  d'Adrien  qui  précède,  fut  chevalier  et  acquit  la 

seigneurie  de  Berchem.  Il  eut  pour  femme  Marguerite  van  de  Werve, 
morte  en  1597,  fille  d'Arnould,  chevalier,  et  d'Adrienne  de  Lierre-d'Im- 
merseele,  sa  seconde  femme.  De  cette  union  naquirent  : 

1°  Antoine,  dont  l'article  suit. 

2°  Marie  de  Berchem,  morte  le  6  octobre  1569,  âgée  de  28  ans,  ayant 
été  mariée  à  Louis  Perez,  mort  le  13  décembre  1602,  à  l'âge  de  70  ans. 
Il  était  fils  de  Louis  Perez  et  de  Louise  Seguera,  et  portait  pour  armes  : 
écartelè;  aux  1  et  4  d'argent  à  l'aigle  de  sable,  à  la  bande  d'azur  brochante 
sur  le  tout;  aux  2  et  3  fascé  d'or  et  d'azur  de  6  pièces  (Fig.  241). 


—  139  — 

3°  Marguerite  de  Berchem,  mariée  à  Alexandre  de  Zoete,  puis,  en 
secondes  noces,  à  Jacques  de  Maldere,  seigneur  des  Hayes,  de  Popieul, 
de  Bros  et  d'Amion. 

Et  4°  Constance  de  Berchem,  fut  mariée  en  premières  noces  à  Gosuin 
de  Varick,  chevalier,  marckgrave  d'Anvers,  et  en  secondes  noces  à  Fré- 
déric Perrenot,  chevalier,  baron  de  Renaix,  seigneur  de  Champagney, 
de  Beaujeu,  de  Saint-Loup,  etc.,  gentilhomme  de  la  chambre  du  roi, 
gouverneur  de  la  ville  d'Anvers  en  1571  et  1577,  conseiller  d'état  et  chef 
des  finances  aux  Pays-Bas  en  1587  et  1591,  chevalier  d'honneur  au  dépar- 
tement de  Dole,  en  1592  (Voyez  l'article  Perrenot). 

V.  Antoine  de  Berchem,  seigneur  de  Berchem,  échevin  d'Anvers  en  1594,   1595, 

1596  et  1597,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  4  avril  1598.  Il  fut  encore 
échevin  d'Anvers  en  1602  et  en  1604,  et  épousa  Marie  de  Bocholt,  dame 
de  Tongelaer,  dont  il  eut  les  trois  enfants  qui  suivent. 

1°  Arnould  de  Berchem,  seigneur  de  Berchem,  chevalier  de  l'ordre  teu- 
tonique  et  commandeur  de  Beeckevoort  en  1607. 

2°  Henri,  dont  l'article  se  trouve  ci-après. 

Et  3°  Jeanne  de  Berchem,  mariée  à  Jean  de  Romrée,  chevalier, 
seigneur  de  Fraipont,  de  Vichenet  et  du  tiers  de  la  Chapelle-en-Condroz, 
gentilhomme  de  la  maison  des  archiducs  Albert  et  Isabelle. 

VI.  Henri  de   Berchem,  seigneur  de  Tongelaer,    devint    seigneur    de    Berchem 

par  le  don  que  lui  en  fit  Arnould,  son  frère,  et  fit  hommage  de  cette 
terre  au  duché  de  Brabant,  le  23  avril  1609.  Il  eut  pour  femme  Isabelle 
de  Rovelasca,  fille  de  Gaspard,  bourgmestre  d'Anvers  en  1605,  et 
d'Elisabeth  van  Kestelt.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

1°  Henri  de  Berchem,  qui  suit. 

2°  Gaspard  de  Berchem. 

3°  Isabelle  de  Berchem,  dame  de  Ranst  et  de  Milleghem,  mariée,  par 
contrat  du  20  avril  1629,  à  Philippe-François  de  Fourneau,  créé  premier 
comte  de  Cruyckenbourg,  baron  de  la  Chapelle- S*- Ulric  et  du  S'-Empire, 
chevalier  de  l'ordre  militaire  de  S^Jacques,  gentilhomme  de  la  bouche 
du  cardinal-infant. 

4°  Antoine  de  Berchem. 

5°  Florent  de  Berchem,  auteur  de  la  seconde  branche,  dont  il  sera 
parlé  ci-après. 

Et  6°  Marie  de  Berchem. 

VII.  Henri  de  Berchem,  seigneur  de  Berchem,  rendit  hommage  pour  sa  terre 

et  seigneurie  de  Berchem,  le  23  août  1635.   Il  épousa,   par  contrat   du 
25  février  1636,  Marie  de  Tassis,  fille  unique  et  héritière  d'Antoine   de 


—  140  — 

Tassis,  échevin  d'Anvers,  et  de  Marie  Scholier.  Il  eut  de  cette  alliance, 
entre  autres  enfants  : 

Marie-Anne  de  Berchem,  mariée,  par  contrat  du  23  avril  1653,  à  son 
cousin-germain  Philippe-Théodore  de  Fourneau,  comte  de  Cruycken- 
broeck,  baron  de  la  Chapelle-S^Ulric  et  du  S^Empire,  seigneur  de  Ranst, 
Milleghem,  Campenhout,  Wildere,  Lombeke,  Wambeke,  Ternath  et  la 
Vichte,  premier  maréchal  héréditaire  de  Flandres,  mestre-de-camp  d'un 
terce  d'infanterie  wallonne,  et  capitaine  d'une  compagnie  libre  de  cuiras- 
siers, dont  il  y  eut  postérité. 


Seconde  branche. 

"VII.  Florent  de  Berchem,  fils  cadet  de  Henri  et  d'Isabelle  Rovelasca,  fut 
seigneur  de  Tongelaer,  bourgmestre  d'Anvers  en  1655,  1657,  1658,  1670, 
1671,  1672,  1673,  1678,  1680,  1682,  et  mourut  en  1687.  Il  avait  épousé 
Anne-Placide  t'Serclaes,  fille  de  Jean-Baptiste,  seigneur  d'Ophalfen,  chef 
et  capitaine  de  500  Allemands,  pour  le  service  de  l'empereur  et  du  roi 
d'Espagne,  mort  le  2  septembre  1631,  et  d'Innocence-Vivine  de  Altuna. 
De  cette  alliance  vint  : 

Vin.  Henri-Antoine  de  Berchem,  seigneur  de  Tongelaer,  mort  à  Utrecht  le 
10  janvier  1729,  avait  épousé  Agathe-Clémence  Kieffel,  morte  le 
21  juillet  1705.  Elle  était  fille  de  George  Kieffel,  seigneur  de  S'-Peeters- 
Woluwe,  de  S^Lambrechts-Woluwe,  de  S^Stevens-Woluwe,  de  Crain- 
hem,  etc.,  mort  le  24  octobre  1678,  et  d'Agathe  van  der  Burch.  De 
cette  alliance  est  venue  : 


.  Marie-Anne-Florence-Thérèse  de  Berchem,  dame  héritière  de  Tongelaer,  de 
Crainhem,  S^Peeters-Woluwe,  etc.,  morte  le  31  décembre  1697,  et 
inhumée  dans  l'église  de  S^Jacques  à  Tongres,  où  l'on  voit  son  tombeau 
orné  de  16  quartiers.  Elle  avait  épousé  François  comte  de  Hinnisdael, 
par  patentes  du  10  février  1723,  seigneur  de  Betho,  Oley,  Grantaxhe, 
Soumagne  et  Melin,  qui  embrassa  l'état  ecclésiastique  après  la  mort  de 
sa  femme,  et  fut  chanoine  de  la  cathédrale  de  Liège  et  prévôt  de  Tongres. 
Il  mourut  d'apoplexie  à  Malines,  le  6  juillet  1728,  et  ne  laissant  qu'un 
fils  et  une  fille. 
Les  armes  de  Berchem  sont  :  d'argent  à  trois  pals  de  gueules  (Fig.  233). 
(Nob.f  p.  108;  Suite  au  Suppl.,  années  Î555-16U,  pp.  12  et  90.) 


—  141  — 

Antre  fragment  généalogique. 

VAN  (ou  DE)  BERCHEM.  —  Adam  van  Berchem,  écujer,  épousa  Catherine 
van  Ypelaer,  dont  il  eut  trois  enfants  légitimes,  et  de  sa  maîtresse  Lucie  Bloc 
Schoenmackers  il  eut  trois  bâtards.  Ces  divers  enfants  suivent  : 

1°  Woutier  van  Berchem. 

2°  Jean. 

3°  Elisabeth. 

4°  Roland  bâtard  van  Berchem,  qui  suit. 

5°  Elisabeth  bâtarde  de  Berchem. 

Et  6°  Simon  bâtard  de  Berchem,  laissa  un  fils  nommé  Pierre. 

Roland  bâtard  de  Berchem,  épousa  Marie  van  Santhoven,  dame  de  Laer, 
qui  portait  :  d'or  à  la  fasce  bretessée  et  contre-bretessée  de  sable  (Fig.  234).  De  ce 
mariage  naquirent  cinq  enfants,  savoir  : 

1°  Marguerite  van  Berchem,  femme  de  Pierre  van  Dusseldonck. 

2°  Roland  van  Berchem,  marié  à  Christine  Brugmans.  Dont  : 

a.  Roland. 

Et  b.  Elisabeth  van  Berchem. 

3°  Catherine  van  Berchem,  femme  de  Jean  van  Pulle. 

4°  Gilles,  qui  suit. 

Et  5°  Jean,  aliis  Gilles  van  Berchem,  épousa  Jeanne  Pels.  De  cette  union 
vinrent  : 

A.  Anne  van  Berchem,  mariée  à  Jean  de  Hertoghe,  seigneur  de  Moesbroeck, 
mort  en  1584. 

B.  Aert  van  Berchem,  mort  sans  postérité. 
Et  C.  Roland  van  Berchem,  décédé  le  29  octobre  1534,  avait  épousé  Philippotte 

Laurin.   Dont  :    Marie    ou    Marguerite   van  Berchem,    mariée    à   Jacques    Suys, 
seigneur  de  Grisenoirt,  et  un  autre  enfant. 

Gilles  van  Berchem,  4e  enfant  de  Roland  bâtard  de  Berchem  et  de  Marie  van 
Santhoven,  fut  seigneur  de  Laer,  et  mourut  en  1528,  ayant  épousé  Josine  Mieres 
(ou,  selon  quelques-uns,  Cornélie  Meuws  ou  Meuix,  fille  de  Corneille  et  de  Gertrude 
van  Teylinghen),  morte  en  1516.  De  cette  union  naquirent  : 

1°  Jeanne  van  Berchem,  dame  de  Laer,  femme  de  Jean  Scheyf. 

Et  2°  Josine  van  Berchem,  mariée  à  Josse  Hoons,  écujer  1522. 

Les  armes  sont  comme  ci-devant. 

(Fragîn.  gcnéal.,  t.  I,  p.  108,  d'après  les  mémoires  du  sieur  de  Grouls,  à  Anvers.) 


DE    BERCH. 

Jean  de  Berch,  écuyer,  épousa  Pasquine  de  Courterville,  et  en  eut  : 
Jacques  de  Berch,  échevin  du  Franc  de  Bruges,  allié  à  Aclrienne  van  der  Gracht, 


—   142  — 

dame  de  Plaucques,  fille  de  Jean,  bourgmestre  du  Franc,  et  de  Barbe  van  der 
Ryne.  Leur  fils  Jean  suit. 

Jean  de  Berch,  seigneur  de  Plaucques,  etc.,  eut  pour  femme  Anne  de  la  Cha- 
pelle, fille  de  Claude,  seigneur  de  Bacquerolles,  Desports,  etc.,  contrôleur  et 
conseiller  de  l'empereur  Ferdinand,  et  de  Marie  van  Temseke.  De  cette  alliance 
vinrent  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Antoinette  de  Berch,  mariée  à  Gilles  de  Clichthove,  bourgmestre  de  la  ville 
de  Furnes. 

3°  Jeanne  de  Berch,  femme  de  Ludovico  de  Visaly,  capitaine  de  chevaux,  mort 
au  siège  d'Ostende. 

4°  Adrienne  de  Berch,  mariée  à  Roland  de  Schinckele,  seigneur  d'Oudewerfve. 

5°  Claude  de  Berch,  mort  sans  alliance  le  7  janvier  1651,  âgé  de  85  ans. 

Et  6°  George  de  Berch,  mort  sans  alliance. 

Jean  de  Berch,  seigneur  de  Plaucques,  épousa  Adrienne,  fille  d'Arnou  Clays, 
dit  Zegers-Cappelle,  et  de  Catherine,  fille  d'Everard  van  Meeckeren,  chevalier, 
vice-amiral  de  la  mer  de  Flandres.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Jean  de  Berch,  seigneur  de  Plaucques,  échevin  du  franc,  épousa  en  1630, 
Gertrude-Isabelle  Rym,  dite  de  Hundelghem,  fille  de  Charles  et  de  Marguerite  Norman. 

2°  Anne  de  Berch,  religieuse  à  l'abbaye  du  nouveau  cloître  à  Berghes  S'-Winox. 

Et  3°  Catherine  de  Berch. 

Armes  :  d'or  à  la   bande  endentée   d'azur  et   d'argent,    les  pièces    d'argent   chargées 
chacune  d'une  moucheture  d'hermines  (Fig.  235). 
(Fragm.  gcnéal ,  t.  III,  p.  167.) 


VAN    BERCEEL. 

Jacques  van  Berckel  épousa  Marguerite  de  Buren,  dont  il  eut  Roland,  qui  suit. 

Roland  van  Berckel,  né  à  Tiel,  au  duché  de  Gueldres,  eut  pour  femme  Jeanne 
Antheunis.  De  cette  union  : 

1°  Jérôme,  dont  l'article  suit. 

Et  2°  Jacques  van  Berckel,  né  à  Anvers  le  14  mai  1597,  décédé  à  Gand  le] 
24  janvier  1683,  avait  épousé  en  secondes  noces  Anne  de  Roberdel,  laquelle 
mourut  le  17  novembre  1654.  Leur  fils,  Jean  van  Berckel,  naquit  à  Paris  le 
23  novembre  1646,  et  mourut  à  Gand  le  17  décembre  1726,  sans  laisser  de  pos- 
térité. Il  avait  épousé,  le  24  février  1675,  Marie  van  Berckel,  sa  cousine-ger- 
maine, dont  il  sera  parlé  ci-après,  morte  sans  enfants  à  Gand  le  14  février  1619. 

Jérôme  van  Berckel,  naquit  à  Anvers  le  19  janvier  1590,  et  mourut  le  14  oc- 
tobre 1654,  ayant  épousé  Anne  van  Bouchout,  dont  il  eut  Marie  et  Jeanne,  qui 
suivent. 


—  143  — 

1°  Jeanne  van  Berckel,  dont  il  sera  parlé  ci-après. 

Et  2°  Marie  van  Berckel,  née  à  Anvers  le  15  août  1619,  décédée  à  Gand  sans 
enfants  le  14  février  1703.  Elle  avait  été  mariée  en  premières  noces,  en  1661,  à 
Martin  de  Weer,  mort  le  10  juillet  1665,  et  en  secondes,  en  1675,  à  son  cousin- 
germain  Jean  van  Berckel,  mentionné  ci-dessus. 

Jeanne  van  Berckel,  fille   de  Jérôme  et  de  Anne  van  Bouchout,   naquit 

à  Anvers  le  24  février  1624,  et  mourut  le  15  juin  1701.  Elle  avait  été  mariée  à 
Corneille  van  de  Zande,  dont  elle  fut  la  seconde  femme.  De  ce  mariage  naquit  : 

Jeanne-Thérèse  van  de  Zande,  décédée  le  20  janvier  1709,  ayant  été  mariée  à 
Pierre  Van  Heurck,  veuf  de  N....,  mort  le  20  novembre  1699,  fils  de  Jean  van 
Heurck,  mort  le  7  novembre  1660,  et  de  Dimphne  van  Standonck,  décédée  le 
12  avril  1658  (Voyez  l'article  van  Heurck).  Ils  eurent  pour  enfants  : 

1°  Catherine  van  Heurck,  née  à  Anvers  en  1681,  mourut  fille  en  1733. 

2°  Jean-Charles  van  Heurck,  baptisé  en  la  cathédrale  d'Anvers  le  13  septem- 
bre 1683,  fut  aumônier  de  la  ville  d'Anvers  en  1712,  et  y  mourut  en  1719.  Il 
avait  épousé,  en  1705,  Claire-Rebecca  van  der  Aa,  née  en  1686,  morte  en  1761. 
De  cette  union  naquirent  deux  fils  et  une  fille;  le  fils  aîné  fut  : 

Jean-Charles-Joseph  van  Heurck,  né  à  Anvers  le  10  avril  1708,  fut  échevin 
de  cette  ville  le  24  août  1737,  premier  trésorier,  conseiller  député  aux  affaires 
du  commerce  des  Pays-Bas,  etc.  Il  obtint,  par  lettres  patentes  du  4  sept.  1734, 
anoblissement  et  permission  de  porter  les  armes  de  la  famille  éteinte  de  van 
Berckel,  et  mourut  à  Anvers  le  22  janvier  1766,  ayant  épousé  à  Delft,  le 
30  août  1734,  Elisabeth-Marie  Wittert,  née  à  Rotterdam  en  1713.  Ces  époux 
laissèrent  de  la  postérité  (Voir  la  famille  van  Heurck). 

Les  armes  de  la  famille  van  Berckel  sont  :  cCor  à  deux  fasces  bretessées  et  contre- 
bretessées  d'argent,  bordées  de  sable.  Cimier  :  un  griffon  naissant  d'or,  armé  et  lam- 
passé  de  gueules  (Fig.  236). 

(Nob.,  p.  751  ;  Suite  au  Suppl,  4686-1762,  p.  187.) 


BERCKMANS. 

Martin  Berckmans  épousa  Catherine  van  der  Tommen.  Dont  : 

Gérard  Berckmans,  échevin  de  Bruxelles  en  1477,  qui  épousa  Catherine  Smet, 
fille  de  Jean  et  de  Catherine  van  Zeebroeck,  fille  de  Jean  et  de  Catherine  de 
Leeuw  (selon  d'autres  Catherine  t'Smeets,  fille  de  Jean  et  de  Catherine  Seyns 
ou  Feyns).  De  cette  alliance  vint  : 

Nicolas  Berckmans,  seigneur  d'Itterbeke.  Il  épousa  Catherine  Waffelaerts, 
morte  le  26  avril  1506,  et  en  eut  : 

1°  Jacques,  qui  suit. 


—  144  - 

Et  2°  Catherine  Berckmans,  dame  d'Itterbeke,  laquelle  mourut  en  1538,  ayant 
été  mariée  à  Thierry  de  Cruninghen,  qui  mourut  le  20  juillet  1558,  et  gît  avec 
son  épouse  aux  Augustins  à  Louvain. 

Jacques  Berckmans  épousa  Claudine  Charles  et  en  eut  Martin,  qui  suit. 

Martin  Berckmans,  allié  avec  Anne  de  Léchy,  en  eut  Wilhelmine,  qui  suit. 

Wilhelmine  Berckmans  fut  femme  de  Jean  Rombouts,  qui  portait  pour  armes  : 
d'azur  à  3  coquilles  d'argent  (Fig.  237),  fille  de  Nicolas  et  d'Isabelle  Gemts  (ou 
Genits).  Leur  fils  Jean  suit. 

Jean  Rombouts,  mari  de  Jeanne -Isabelle  de  Vroey,  fille  de  Guillaume  et  d'Isa- 
belle de  Vroey.  De  cette  union  : 

Jeanne-Françoise-Josèphe  Rombouts,  mariée,  le  18  avril  1741,  à  Jean-François- 
Joseph  de  Plaines,  seigneur  de  Ter  Elst.  Dont  : 

Charles-François- Joseph-Basilius  de  Plaines. 

La  famille  Berckmans  porte  pour  armes  :  de  à  une  clef  antique  contournée 

de  (Fig.  238). 

(Fragm.  gcncal.,  t.  III,  p.  269.) 


DE    BERG. 

Sophie,  fille  et  héritière  de  Frédéric,  seigneur  de  Berg  ou  S'Heerenberg,  fut 
mariée  à  Otton  de  Polanen,  seigneur  de  Heel,  mort  en  1428,  à  qui  elle  porta 
en  dot  la  petite  ville  et  seigneurie  de  Berg,  au  comté  de  Zutphen.  Leurs  descen- 
dants, seigneurs  de  Berg,  ont  abandonné  leurs  armes,  pour  prendre  celles  de  la 
maison  de  Berg  qui  sont  :  d'argent  au  lion  de  gueules,  la  queue  passée  en  sautoir, 
armé  et  lampassé  d'or,  à  la  bordure  de  sable,  chargée  de  onze  besants  d'or  (Voyez 
Polanen)  (Fig.  239). 

(Suppl ,   pp.  55,  189;  vrai  Suppl.,   p.  13;  nouv.  vrai  Suppl.,   p.  11.) 


VAN    DEN    BERGHE. 

Robert  van  den  Berghe,  écuyer,  seigneur  de  Dycke  et  de  Lucque,  fut  honoré 
du  titre  de  chevalier  par  lettres  du  8  novembre  1657. 

A  la  même  famille  appartenait  Ignace- Joseph  van  den  Berghe,  baron  de  Potte- 
ghem,  chanoine  du  chapitre  de  S^Gomar,  pléban  et  archiprêtre  du  district  de 
Lierre,  en  Brabant,  mort  le  11  juin  1763.  Il  fut  le  dernier  hoir  mâle  de  son  estoc, 
et  portait  pour  armoiries  :  d'azur  au  chevron  d'or  accompagné  de  3  coquilles  de  même, 
aliis  d'argent,  Vécu  sommé  d'un  bonnet  ou  couronne  de  baron,  et  supporté  de  2  lions 
d'or,  armés  et  lampassés  de  gueules  (Fig.  240),  telles   qu'elles  se  trouvent    en    tête 


—  145  — 

de  son  épitaphe,  posée  dans  le  circuit  du  chœur  de  l'église  de  S^Gomar,  du  côté 
gauche.  Cette  épitaphe  est  ainsi  conçue  :  D.  0.  M.  Hic  jacet  prœnobilis,  reverendus 
admodum  ac  Amplissimus  Dominus  Ignatius-Josephus  van  den  Berghe,  Baro  de  Potte- 
ghem,  hujus  Ecclesiœ  36.  Annis  Canonicus  30.  Plebanus  et  5.  Archipbr.  Districtus 
Lyrani,  ultimus  suœ  familiœ  Mas,  obiit  11  Junii  1763.  Nunc  Pulvis,  Cinis,  Nihil. 

(Nob.,  p.  350;  vrai  Suppl.,  p.  162;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  125.) 


Un  Michel  van  den  Berghe,  né  à  Courtrai,  anobli  par  lettres  du  20  novembre  1661, 
portait  comme  ci-dessus  :  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  de  3  coquilles  d'argent. 
Cimier  :  un  aigle  naissant  d'or. 

(IVob.,  p.  404;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  139;  Mélang.,  p.  107.) 


VAN    DEN    BERGHEN 

Henri-Germain  van  den  Bergen,  ou  plutôt  van  den  Berghen,  seigneur  de  Hou- 
them-Ste-Margùerite,  Bunsbeke,  Wissenacken,  S*-Martin,  etc.,  conseiller-pension- 
naire de  la  ville  de  Tirlemont,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse,  et  créé  chevalier 
du  Saint-Empire,  avec  ses  deux  frères  Paul-François  et  François-Joseph,  tant  pour 
eux  que  pour  leurs  enfants  et  postérité  mâle,  nés  et  à  naître  en  légitime  mariage, 
par  diplôme  de  l'empereur  Charles  VI,  du  20  octobre  1715,  enregistré  dans  la 
matricule  de  l'empire. 

Armes  :  d'azur  au  lion,  d'argent  couronné  d'or,   armé  et  lampassé  de  gueules;   Vécu 
timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti   de  ses  lambrequins 
d'azur  et  d'argent.  Cimier  :  un  lion  naissant  de  Vécu  (Fig.  242). 
(Nob.,  p.  646;  vrai  Suppl.,  p.  214;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  206.) 


VAN     DEN     BERGHE-DE     LIMMINGHE 

I.  Godefroid  van  den  Berghe,  mort  en  1322,  et  enterré  aux  Dominicains  à  Lou- 

vain,  épousa  N....,  dont  il  eut  : 

II.  Godefroid  van  den  Berghe,  2e   du  nom,  épousa  Hermengarde   Heim.  Dont  : 

III.  Jean  van  den  Berghe,  bourgmestre  de  Louvain,  est  nommé  avec  son  père 

entre  les  nobles  vassaux  de  Brabant,  sous  le  règne  du  duc  Jean  III.  Il 

Tome  I.  19 


—  146  — 

mourut  en  1366,  ayant  été  allié  à  Catherine  van  Raetshoven.  Leur  fils 
Godefroid  suit. 

IV.  Godefroid  van  den  Berghe,  3e  du  nom,  bourgmestre  de  Louvain,  fut  tué  dans 

une  émeute  populaire  en  1379.  Il  avait  épousé  Gertrude  van  Everweghe. 
De  cette  union  vint  : 

V.  Godefroid  van  den  Berghe,  4e  du  nom,  bourgmestre  de  Louvain  en  1389,  1391, 

1393,  1395  et  1397.  Sa  femme  fut  Catherine  de  Vos,  morte  en  1409.  Dont  : 

VI.  Godefroid  van  den  Berghe,  5e  du  nom,  épousa  Elisabeth  van  Bocxhorn,  et] 

en  eut  entre  autres  Pierre,  qui  suit. 

VII.  Pierre  van  den  Berghe,  lr  du  nom,  mort  en  1453,  avait  eu   pour  femme ! 

Mathilde  Davidts.  De  cette  union  vint  : 

VIII.  Pierre  van  den  Berghe,  2e  du  nom,  fut  marié  en  premières  noces  avec! 
Marie  van  den  Brugghen,  et  en  secondes  noces  avec  Hélène  de  Hondt.I 
Du  second  sortit  entre  autres  Augustin,  qui  suit. 

IX.  Augustin  van  den  Berghe,  échevin  de  Louvain  en  1505,  1507,  1508,  1509,  etc.J 

mourut  le  26  janvier  1533,  ayant  été  marié  à  Gertrude  Saverneel,  ditel 
%  Waerseggher,  laquelle  mourut  le   16   septembre  1545,   et   fut   inhumée   enfl 

l'église  de  S'-Martin  à  Louvain,  avec  son  mari.  De  ce  mariage  : 

X.  Daniel  van  den  Berghe,  conseiller  du  conseil  de  Flandres,  mourut  le  22  fé-« 

vrier  1554,  ayant  eu  pour  femme  Marie  de  la  Tour-Tassis,  morte  lel 
6  avril  1601,  fille  de  Jean-Baptiste,  chevalier,  seigneur  de  Hemessen,! 
grand-maître  des  postes  de  l'empire,  et  de  Christine  de  Wachtendonck.1 
De  ce  mariage  vint  : 


Jean-Baptiste  van    den  Berghe,  président  de   la   chambre   des   comptes  en 
Brabant,  mort  le  4  novembre  1623,  avait  été  marié  à  Anne  Baert,  mort 
le  10  mars  1618,   fille  de  Nicolas,  conseiller  et  receveur-général  des  do 
maines  et  finances  des  Pays-Bas  en  1572,  et  d'Anne  van  den  Heetvelde, 
morte  le  1  octobre  1573.  Cette  dame  fut  mère  de  Lamoral,  qui  suit. 


: 


XII.  Lamoral  van  den  Berghe,  seigneur  de  Pieterbais,  échevin  d'Anvers  en  1617, 

1618  et  1619,  et  trésorier  de  la  même  ville  en  1620,  1621  et  1622,  allié 
à  Catherine  de  Tassis,  fille  de  Charles,  chevalier,  maître  des  postes  de  la 
ville  d'Anvers,  et  de  Catherine  de  Sicclers.  Dont  : 

XIII.  Lamoral-François  van  den  Berghe,  seigneur  de  Pieterbais,  président  de 
la  chambre  des  comptes  en  Brabant,  obtint  du  roi  Charles  II,  en  consi- 


147  — 


dération  de  l'ancienneté  de  sa  noblesse,  des  lettres  patentes,  portant  per- 
mission pour  lui  et  sa  postérité  de  porter  dorénavant  les  armes  pures  et 
pleines  de  la  maison  Uten-Limminghe,  qui  sont  :  d'or  à  3  pals  d'azur,  au 
chef  de  gueules  :  Vécu  supporté  par  deux  lions  léopardés  d'or,  armés  et  lam- 
passés  de  gueules,  la  queue  passée  entre  les  jambes,  tenant  chacun  une  ban- 
nière, à  droite  aux  émaux  du  même  blason,  et  à  gauche  d'argent  à  la  croix 
de  gueules.  L'écu  aussi  posé  sous  un  grand  pavillon  de  gueules,  doublé  de 
pourpre,  ceintré,  houppe  et  frangé  d'or,  le  comble  aussi  rayonné  d'or,  les 
courtines  retroussées  et  liées  d'azur.  Ces  lettres  patentes,  dont .  voici  la 
teneur,  sont  datées  du  17  février  1678. 

«  Charles,  par  la  grâce  de  Dieu  roy  de  Castille,  de  Léon,  d'Arragon,  etc.; 
"  comme  de  la  part  de  notre  cher  et  féal  messire  Lamoral  van  den  Berghe, 
"  président  de  notre  chambre  des  comptes  en  Brabant,  fils  de  Lamoral 
"  van  den  Berghe,  seigneur  de  Pieterbais  et  Bie,  aussy  conseillier  et 
"  président  de  ladite  chambre,  Nous  a  esté  remontré  qu'il  serait  issu  d'une 
«  des  plus  anciennes  noblesses  militaires  de  notre  duché  de  Brabant,  et 
«  que  ses  ancestres  auraient  esté  alliez  à  des  maisons  pareillement  nobles 
«  et  illustres  de  nos  Pays-Bas,  et  deservy  de  toute  ancienneté,  tant  en 
»  temps  de  paix  que  de  guerre,  en  ville  que  dehors,  des  charges  et  dignitez 
"  considérables,  soubs  Nos  Augustes  Prédécesseurs;  si  comme  d'échevins 
"  et  bourgmestres  de  Louvain,  presque  perpétuels  dez  l'an  onze  cents 
»  nonante  huict,  et  en  oultre  de  prêteurs  ou  gouverneurs,  mayeurs,  dé- 
«  putez  et  envoyez  d'icelle  ville,  vers  les  empereurs  et  princes,  de  sene- 
»  schaux,  abbez  et  abbesses  de  notre  duché  de  Brabant;  et  qu'ils  auroient 
»  aussi  eu  leurs  rangs  et  séances  es  conseaux  de  justices  et  finances;  et 
»  que  la  famille  de  van  den  Berghe  prennent  leur  origine  en  ligne  directe 
»  et  masculine  de  la  maison  d'Utterliminge,  qui  seroit  la  première  des 
"  sept  nobles  et  privilégiées  de  notre  dite  ville  de  Louvain,  dont  comme 
«  branche  puisnée  ses  prédécesseurs  auroient  brisé  au  chef  les  armes  d'un 
»  lion  issant  d'argent,  armé,  lampassé  et  couronné  d'or,  la  queue  passée  en 
«  saultoir,  et  porte  le  nom  le  van  den  Berghe  d'un  certain  fief  qui  leurs 
«  seroit  tombé  en  partage  situé  en  notre  dite  ville  de  Louvain,  et  d'autant 
»  que  la  branche  aisnée  seroit  piéça  estainte,  par  le  décès  de  Philippotte 
»  d'Utterlimminge,  dame  de  Wange,  épouse  de  messire  François  van  der 
"  Gracht,  il  nous  a  très-humblement  supplié  de  lui  permettre,  et  à  ses 
»  enfants  et  successeurs  de  porter  les  armes  pleines  de  ladite  maison 
"  d'Utterlimminghe,  qui  seroient  d'or  à  3  pals  d'azur,  au  chef  de  gueules, 
"  supportez  de  deux  lions  léopardez  d'or,  armez  et  lampassez  de  gueules,  la 
»  queue  entre  les  jambes,  tenans  chasqu'un,  celuy  à  droite  une  bannière  au 
»  blason  desdites  armes,  et  celuy  à  gauche  une  d'argent,  à  la  croix  pleine  de 
»  gueules,  les  lances,  franches,  et  cordons  d'or,  de  gueules  et  d'azur,  au  fer 
»  d'argent,   icelles  posées  soubs  un  pavillon  des  émaux  desdites  armes,  comme 


—  148 


elles  seroient  dépeinctes  en  diverses  places  publicques  de  notre  dite 
ville  de  Louvain.  Pour  ce  est-il,  que  Nous,  ce  que  dessus  considéré, 
et  ayans  favorable  esgard  à  la  susdite  noble  extraction,  services  et 
mérites  dudit  messire  Lamoral    van  den  Berghe,  luy  avons  octroyé, 

>  accordé  et  permis,  octroyons,  accordons  et  permettons  par  cestes  qu'il, 

-  ses  enfans  et  descendans  légitimes,  puissent  et  pourront  doresnavant 
porter  les  armes  plaines  de  ladite  maison  d'Utterlimminge,  ainsy  qu'elles 
sont  spécifiées  au  milieu  de  ces  présentes,  nonobstant  quelconcques 
placcarts  ou  règlements  à  ces  contraires,  auxquels  Nous  avons  quanti 
à  ce,  et  pour  ceste  fois  dérogué,  et  dérogeons  par  ces  présentes.  Si 
ordonnons,  etc.  Car  ainsy  nous  plait-il,  etc.  Donné  en  notre  ville  de 
Madrid,  royaume  de  Castille,  le  dix-septiesme  jour  du  mois  de  febvrier 

»  l'an  de  grâce  seize  cens  septante  huict,  et  de  nos  règnes  le  treiziesme. 
Paraphé  C.  de  Bergh.  Vt.  Signé  Charles.  Et  scellé  du  grand  scel  en 

»  cire  rouge.  » 
Ledit  Lamoral,  ou  plutôt  Lamoral    François   van  den  Berghe,  épousa 

Marie-Barbe  de  Varick,  fille  de  Nicolas,  vicomte  de  Bruxelles,  et  d'Anne 

Micaut.  De  ce  mariage  vinrent  : 
1°  Gertrude-Rogère  van  den  Berghe-de  Limminghe,  mariée  à  son  cousin 

Philippe-Adrien  de  Varick,  baron  de  Libersart. 
Et  2°  Charles,   qui  suit. 


XIII-  Charles  van  den  Berghe-de  Limminghe,  seigneur  de  Pieterbais,  Grez  et 
Nieuw-Cappelle,  mestre-de-camp  de  cavalerie  au  service  d'Espagne,  puis 
bourgmestre  de  Bruxelles  en  1703,  1704,  1705  et  1706,  et  député  de  l'état 
noble  de  Brabant  en  1725,  fut  élevé  à  la  dignité  de  comte  par  lettres  du! 
roi  Charles  II,  du  7  juillet  1694,  avec  faculté  d'affecter  ce  titre  sur  und 
terre  et  seigneurie  qu'il  possédait,  ou  qu'il  pouvait  acquérir  dans  le  Bra- 
bant. Il  mourut  le  30  novembre  1756,  âgé  de  96  ans,  7  mois  et  18  jours, 
ayant  épousé  :  1°  Anne-Isabelle  Arazola-de  Onate,  fille  de  Jean  et 
d' Anne-Isabelle  de  Renialme,  dite  de  Cordes,  sa  seconde  femme,  et 
2°  Jeanne-Thérèse-Josèphe  de  Massiet,  fille  de  Philippe-François,  seigneur 
de  Beausart,  lieutenant-colonel  de  cavalerie,  et  d'Agnès-Christine  VANj 
Pulle.  Leurs   enfants  furent  : 


(Du  1er  Lit.) 


1°  Charles-Joseph  van   den  Berghe-de  Limminghe,   épousa  sa  cousine 
germaine  N Arazola-de  Onate,  et  mourut  sans  postérité  le  9  août  1744. 

2°  François-Joseph  van  den  Berghe-de  Limminghe,  comte  de  Limminghe, 
brigadier  des  armées  de  Sa  Majesté  C,  et  capitaine  de  grenadiers  dans 
les  gardes  wallonnes,  épousa  Eléonore  O'Brien-Olonergain,  dont  il  n'eut 
qu'une  fille. 


—  149  — 

3°  Guillaume-François-Joseph  van  den  Berghe-de  Liraminghe,  fut  élevé 
à  la  dignité  de  comte  pour  lui  et  ses  descendants  mâles  et  femelles,  par 
lettres  de  l'impératrice-reine  du  6  décembre  1761.  Il  avait  été  échevin 
de  Bruxelles  en  1737  et  1744. 

4°  Philippe-Charles-Lamoral  van  den  Berghe-de  Limminghe,  chanoine 
du  chapitre  de  S^Pierre  à  Anderlecht  en  1728. 

5°  Marie-Barbe  van  den  Berghe-de  Limminghe,  morte  en  1750,  sans 
postérité,  avait  été  mariée  deux  fois  :  1°  à  Jean-Ferdinand  comte  de 
Nostitz  et  du  Saint-Empire,  chambellan  de  l'empereur  Charles  VI;  et  2°  à 
Ferdinand  comte  de  Nostitz  et  du  S*-Empire,  cousin  de  son  premier  mari. 

6°  Catherine-Augustine-Josèphe  van  den  Berghe-de  Limminghe,  mariée 
à  Jean-Guillaume- Anne  baron  de  Waes  et  du  Saint-Empire,  libre  seigneur 
de  Kessenich.  De  ce  mariage  vint  Anne-Salomé-Josèphe,  mariée,  le 
19  mai  1756,  à  Louis-Gabriel  des  Acres,  comte  de  l'Aigle,  lieutenant- 
général  des  armées  de  France,  dont  elle  fut  la  troisième  femme. 

.  (Du  2d  Lit.) 

7°  Philippe-Joseph  van  den  Berghe-de  Limminghe,  seigneur  de  Wom- 
merson,  capitaine  de  cavalerie  au  service  de  France,  échevin  de  Louvain 
en  1754,  1755  et  1756,  épousa  Françoise-Caroline-Josèphe  d'UDEKEM,  fille 
de  Charles-Guislain,  baron  de  Gentinnes,  et  d'Anne-Françoise,  fille  de 
Robert-Henri  baron  de  Nicolarts. 

8°  Anne-Philippe  van  den  Berghe-de  Limminghe,  épousa  Pierre-Eugène 
Fusco-de  Mataloni,  seigneur  de  Sart. 

Et  9°  Justine-Norbertine  van  den  Berghe-de  Limminghe,  chanoinesse  à 
Andennes  depuis  1754. 

Les    armes    de  van    den   Berghe-de   Limminghe  sont  :  d'or  à  3  pals  '  d'azur,  au 

chef  de  gueules;  Vécu  timbré  d'une  couronne  de  comte,  et  supporté  de  deux  lions  léopardés 

d'or,   tenant  chacun  une  bannière,  à  droite  aux  armes  de  Vécu,  et  à  gauche,  d'argent  à 

la  croix  de  gueules;  le  tout  posé  sur  un  manteau  d'écarlate,   bordé  d'or,  et  couvert  d'un 

baldaquin  de  même  (Fig.  243). 

(Nob.,  pp.  499  et  587;  Suite  du  Suppl.,  1661-1686,  p.  170;  Suite  du  Suppl,  1686-1762,  p.  304; 
vrai  Suppl.,  p.  197;  nouv.   vrai  Suppl.,  p.  182;  Fragm.  généal.,  t.  I,  p.  6.) 


DE    BERGHES-SUR    LEZ.OOM, 

I.  Jean  II,   duc  de  Brabant,  eut  d'Isabeau  de  Gortygin   ou   Cordekin  un    fils 

naturel,  qui  suit. 

II.  Jean  de  Gortygin  ou  Cordekin,  bâtard  de  Brabant,  sire  de  Glimes,  légitimé 


—  150  — 

par  l'empereur  Louis  de  Bavière,  le  27  août  1344,  fut  bisaïeul  de  Jean  IV, 
qui  suit. 

III.  Jean  II,  sire  de  Glimes 

IV.  Jean  III,  sire  de  Glimes 


V.  Jean   IV    de  Glimes,   sire    de   Felpes,   mort   en    1427,    avant   son   père,    fut 

drossard  de  Brabant  en  1422.  Il  épousa,  en  1418,  Jeanne  de  Bautershem, 
dame  de  Berghes,  Grimberghes,  Walhain,  etc.  Voyez  l'article  de  la 
seigneurie  de  Grimberghes.  De  ce  mariage  naquirent  sept  enfants,  savoir  : 

1°  Jean  V,  sire  de  Glimes,  qui  suit. 

2°  Antoine  de  Glimes,  sire  de  Walhain,  mort  sans  hoirs,  épousa  Marie 

DE  SEVENBERGEN. 

3°  Henri  de  Glimes,  sire  de  Melin  et  de  Felpes. 

4°  Philippe,  estoc  de  la  branche  des  sires  et  comtes  de  Grimberghe. 
Son  article  se  trouve  après  la  postérité  de  son  frère  Jean. 

5°  Jacqueline  de  Glimes,  mariée,  en  1438,  à  Henri  de  Witthem, 
seigneur  de  Beersele. 

6°  Elisabeth  de  Glimes,  mariée  à  Adrien,  seigneur  de  Cruyninghen 
et  de  Heenvliet,  vicomte  de  Zélande. 

Et  7°  Gertrude  de  Glimes,  religieuse  Clarisse  à  Bruxelles. 

VI.  Jean,  Ve  de  ce  nom,  sire  de  Glimes,  Berghe-sur-le-Zoom,  Walhain,  Brecht, 

épousa  Marguerite  de  Rouvroy-de  S^Simon,  et  mourut  en  1494.  De  ce 
mariage  naquirent  neuf  enfants,  qui  suivent  : 

1°  Philippe  de  Berghes,  chevalier,  capitaine  d'une  compagnie  d'archers 
pour  le  service  de  Charles-le-Hardy,  duc  de  Bourgogne,  se  trouva  au 
siège  de  Nuys  et  fut  tué  devant  Nancy  en  1475. 

2°  Henri  de  Berghes,  abbé  de  S^Denis  en  Hainaut,  puis  évêque  de 
Cambrai,  mourut  le  7  octobre  1502,  décoré  de  toutes  les  vertus  qui  font 
les  saints  évêques. 

3°  Jean.  Son  article  suit. 

4°  Antoine  de  Berghes,   abbé  de  S^Bertin  à  S^Omer. 

5°  Corneille  de  Berghes,  seigneur  de  Grevenbroeck ,  chevalier  de  la 
toison  d'or,  échanson  de  l'empereur  Maximilien,  épousa  :  1°  Madeleine 
de  Stryen,  fille  et  héritière  d'Arnould  de  Stryen,  seigneur  de  Seven- 
berghe,  en  Brabant,  et  de  Marie  de  Vianen,  dame  de  Noordeloos  et 
de  Heemskercke,   en  Hollande.  De  ce  mariage  vinrent  4  enfants,  savoir  : 

a.  Maximilien  de  Berghes,  seigneur  de  Sevenberghe,  Noordeloos  et 
Heemskercke,  chevalier  de  la  toison  d'or,  mourut  en  1544,  sans  enfants 
de  Anne  van  der  Gracht,  dame  de  Leeuwerghem  et  de  Stavele,  vicom- 
tesse de  Furnes,   son  épouse. 


—  151  — 

b.  Corneille  de  Berghes,  évêque  et  prince  de  Liège. 

c.  Marie  de  Berghes,  femme  de  Louis  de  Ligne,  baron  de  Barbançon, 
pair  du  Hainaut. 

Et  d.  Marguerite  de  Berghes,  mariée  à  Florent  d'Egmont,  comte  de 
Buren  et  de  Leerdam,  seigneur  d'Ysselstein ,  S*-Maertensdyck,  Cranen- 
donck,  Jaersvelt,  Grave  et  du  pays  de  Cuyck,  chevalier  de  la  toison 
d'or,  lieutenant  et  capitaine  général  pour  l'empereur  Charles  V,  en  ses 
Pays-Bas. 

6°  Michel  de  Berghes,  tué  devant  Huy,  1482. 

7°  Isabelle  de  Berghes,  religieuse  au  monastère  de  Béthanie,  près  de 
Malines. 

8°  Hélène,  morte  sans  alliance. 

Et  9°  Jeanne  de  Berghes,  mariée  à  Adrien  de  Mailly,  seigneur  de 
Conty,  Talmas,  Bertricourt,  Blangy  et  S^Huyn,  qui  mourut  le  2  septem- 
bre 1513. 

VIL  Jean  VI,  sire  de  Glimes,  de  Berghes,  de  Walhain,  de  Brecht,  de  Felpes, 
Wavre,  Opperbais,  fut  chevalier  de  la  toison  d'or,  conseiller  et  cham- 
bellan des  empereurs  Maximilien  et  Charles  V.  Il  mourut  le  20  janvier  1531, 
ayant  épousé  Adrienne  de  Brimeu,  fille  de  Guy,  comte  de  Megem,  sei- 
gneur de  Humbercourt,  chevalier  de  la  toison  d'or,  conseiller  et  cham- 
bellan de  Charles-le-Hardi,  duc  de  Bourgogne,  son  lieutenant-général 
dans  le  pays  de  Liège  et  comté  de  Looz,  gouverneur  de  Namur,  et 
d'Antoinette  de  Rambures.  Du  dit  mariage  naquirent  cinq  enfants  qui 
suivent  : 

1°  Jean  de  Berghes,  seigneur  de  Walhain,  mort  sans  enfants  de  Anne 
de  Bourgogne,  son  épouse,  fille  unique  de  Philippe  de  Bourgogne,  sei- 
gneur de  Beveren  et  de  Tournekem,  chevalier  de  la  toison  d'or,  amiral 
de  la  mer,  gouverneur  d'Artois,  et  d'Anne  van  Borsselen,  dame  de  la 
Vere,  Flessinghe,  Brouwershaven,  Westcappelle  et  Duyveland. 

2°  Philippe,  mort  en  Espagne,  sans  hoirs. 

3°  Antoine,  qui  suit. 

4°  Anne  de  Berghes,  décédée  le  15  juin  1541,  mariée  à  Adolphe  de 
Bourgogne,  seigneur  de  Beveren,  la  Vere,  Flessinghe,  Brouwershaven, 
Westcappelle,  Duyveland,  Tournehem,  etc.,  chevalier  de  la  toison  d'or, 
conseiller  et  chambellan  de  Charles-Quint,  et  amiral  de  la  mer,  mort  à 
Beveren  le  7  décembre  1540. 

Et  5°  Adrienne  de  Berghes,  femme  de  Philippe  comte  de  Nassau-Wis- 
baden,  qui  avait  pour  sixième  aïeul  Adolphe  de  Nassau,  élu  empereur 
l'an  1292  et  mort  en  1298. 

VIII.  Antoine  de  Berghes,  sire  de  Berghes,  comte  de  Walhain,  chevalier  de 


—  152  — 

la  toison  d'or,  lieutenant-gouverneur  et  capitaine-général  du  duché  de 
Luxembourg,  couseiller  et  chambellan  de  l'empereur  Charles  V,  fut  créé 
comte  de  Walhain  par  lettres  patentes  données  à  Gênes  par  ledit  em- 
pereur, le  ..  avril  1532,  en  récompense  des  services  qu'il  avait  rendus 
à  l'état  (Voyez  la  seigneurie  de  Walhain).  Charles-Quint  le  créa  ensuite 
marquis  de  Berghes-sur-le-Zoom,  par  autres  lettres  données  à  Barcelonne 
en  mai  1533.  —  Antoine  de  Berghes  épousa  Jacqueline  de  Croy,  fille  de 
Henri  sire  de  Croy,  comte  de  Château-Porcean  et  de  Seneghem,  baron 
de  Renty,  sire  d'Araynes;  et  de  Charlotte  de  Chateau-Briant,  baronne 
de  Longny-en-Perche.  De  ce  mariage  naquirent  six  enfants  qui  suivent. 

1°  Jean  VII,  fils  aîné,  fut  marquis  de  Berghes  et  comte  de  Walhain, 
conseiller  et  chambellan  de  Philippe  II,  roi  d'Espagne,  gouverneur  et 
grand-bailli  du  Hainaut  en  1560,  chevalier  de  la  toison  d'or  et  grand- 
veneur  de  Brabant  en  1556,  gouverneur  de  Valenciennes,  etc.  Il  mourut 
sans  enfants,  en  Espagne,  le  22  mai  1567,  et  ses  biens  passèrent  à  sa 
nièce  Marguerite  de  Mérode.  Il  avait  épousé  Marie  de  Lannoy,  dame  de 
Molembais  et  de  Solre-le-Château,  fille  de  Jean  de  Lannoy,  seigneur  de 
Molembais  et  de  Solre-le-Château,  chevalier  de  la  toison  d'or,  gouverneur 
et  grand-bailli  du  Hainaut,  et  de  Jeanne  de  Ligne-Barbençon. 

2°  Robert  de  Berghes,  élu  coadjuteur  de  Liège  le  18  décembre  1549, 
devint  évêque  et  prince-évêque  de  Liège  le  7  mai  1557,  et  mourut  le 
26  janvier  1564. 

3°  Louis  de  Berghes,  comte  de  Walhain,  mourut  sans  postérité. 

4°  Anne  de  Berghes,  épousa,  en  1543,  Robert  III  de  la  Marck,  créé 
premier  comte  d'Arenberg.  Elle  convola  en  secondes  noces  avec  Henri  de 
Montfort,  seigneur  d'Abbenbroeck,  et  mourut  sans  enfants. 

5°  Marie,   mourut  sans  alliance. 

Et  6°  Mencie  suit . 

IX.  Mencie  de  Berghes,  fut  la  première  femme,  en  1558,  de  Jean  de  Mérode, 
comte  d'Oelem,  baron  de  Westerloo  et  de  Petershem.   Dont  : 

Marguerite  de  Mérode,  marquise  de  Berghes,  épousa,  en  1578,  Jean 
de  Witthem,  baron  de  Beersele,  grand- veneur  de  Brabant  en  1577  et 
1578,  baron  de  Bautersem,  seigneur  de  Sébourg,  Boesinghe,  Braine- 
l'Alleud,  etc.  Leurs  enfants  furent  : 

a.  Marie-Mencie  de  Witthem,  marquise  de  Berghes,  comtesse  de  Wal- 
hain, etc.,  mariée  :  1°  à  Herman  comte  de  Berg-en-Zutphen  et  du 
S^Empire,  chevalier  de  la  toison  d'or,  etc.;  2°  à  Guillaume  de  Melun, 
prince  d'Epinoy,  etc.  (Voyez  ce  nom.) 

b.  Marguerite  de  Witthem,  dame  de  Bautershem,  mariée,  en  1611,  à 
Henri  de  Berg,  seigneur   de   Stevenswaert   et   de    Heel,   gouverneur  et 


—  153  — 

capitaine-général  du  duché    de  Gueldres,  conseiller  d'état  et   mestre-de- 
camp-général  des  armées  du  roi  aux  Pays-Bas. 

Et  c.  Ernestine  de  Witthem,  vicomtesse  de  Sebourg,  dame  de  Boe- 
singhe,  morte  à  Bruxelles  le  24  janvier  1649,  avait  épousé  Claude-François 
de  Cusance,  baron  de  Belvoir.  Dont  postérité. 


Branche  des  Sires  et  Comtes  de  Grimberghe. 

VI.  Philippe    de    Glimes,    sire   de    Grimberghe,   épousa  Jeanne  de  Hamal  (Voir 

ci-devant  au  degré  V,  4°).  De  cette  union  naquit  Jacques  qui  suit. 

VII.  Jacques  de  Glimes,  sire  de  Grimberghe,  épousa  Elisabeth  van  Bosschuy- 

sen.  Dont  : 

VIII.  George  de    Glimes,    sire    de    Grimberghe,    eut   pour   femme    Philippotte 
TSerclaes,  dont  il  eut  : 

IX.  Ferry  de  Glimes,  sire  de  Grimberghe,  épousa  Anne  Sterck,  dame  de  Sta- 

broeck,  etc.,  laquelle  mourut  le  5  mars  1605.   Leur  fils  Gérard  suit. 

X.  Gérard  de    Berghes,  seigneur  de  Stabroeck,  gentilhomme  de    la  bouche    de 

l'archiduc  Matthias,  épousa  Anne  de  Hamal,   morte  à  La  Haye  en  1617, 
âgée  de  63  ans.  Dont  : 

.  Godefroid  de  Berghes,  baron  de  Stabroeck,  capitaine  d'une  compagnie  de 
cuirassiers  au  service  d'Espagne.  La  seigneurie  de  Grimberghe  fut  érigée 
en  comté  en  sa  faveur  par  lettres  du  15  février  1625,  et  celle  d'Arquennes 
en  baronnie  par  d'autres  lettres  en  date  du  23  avril  de  la  même  année. 
Il  mourut  en  1635,  ayant  épousé,  en  1616,  Honorine  de  Hornes,  dame 
d'Arquennes  (Voyez  les  seigneuries  d'Arquennes  et  de  Grimberghe).  De 
cette  alliance  naquirent  : 

1°  Eugène  de  Berghes,  qui  suit. 

Et  2°  Jean  de  Berghes,  baron  d'Arquennes,  prévôt  de  Clèves,  qui  obtint 
le  titre  de  comte  applicable  sur  telle  terre  qu'il  choisirait,  par  lettres  du 
roi  Charles  II  de  l'an  1679. 

.  Eugène   de  Berghes,  comte   de  Grimberghe,   baron   d'Arquennes,  mort  en 
1670,  avait  été  allié,  en  1641,  à  Florence-Marguerite  de  Renesse  de  War- 
fusée,  dame  de  Feluy  et  d'Ecaussines.  Leurs  enfants  furent  : 
1°  Philippe-François,   qui  suit. 

Et  2°  George-Louis  de  Berghes,  prince-évêque  de  Liège. 
Tome  I.  20 


—  154  — 

Philippe-François,    créé   prince    de   Berghes    par   le   roi    Charles  II,  le 
23  mai  1686,  fut  chevalier  de  la  toison  d'or  et  gouverneur  de  Bruxelles. 
Il  mourut  le  12  septembre    1704,   ayant  été   allié  à  Marie-Jacqueline  de 
Lalaing,  comtesse  de  Rennebourg.   De  ce  mariage  vinrent  : 
1°  Alphonse-Dominique-François,  qui  suit. 

Et  2°  Madeleine-Marie-Honorine-Charlotte  de  Berghes,  laquelle  mourut 
le  3  novembre  1744,  ayant  été  femme  de  Louis-Joseph  d'Albert  de  Luynes, 
grand  écuyer  de  l'électeur  de  Bavière.  Ces  époux  eurent  une  fille,  mariée 
à  Marie-Charles-Louis  d'Albert  duc  de  Luynes  et  de  Chevreuse. 

XIV.  Alphonse-Dominique-François  prince  de  Berghes,  vendit  le  comté  de  Grim- 
berghe  à  son  beau-frère  Louis- Joseph  d'Albert  de  Luynes,  dont  il  a 
été  parlé  ci-dessus.  Il  mourut  le  4  avril  1720,  sans  enfants  de  son  ma- 
riage (1710)  avec  Anne-Henriette-Charlotte  de  Rohan-Chabot,  née  le 
18  janvier  1682,  morte  en  mai  1751. 

(Nob.,  pp.  33,  37,  198,  204  et  504;  Suppl.  au  Nob.,  pp.  184  et  244;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  24.) 


Antre  fragment. 

Jean  de  Glimes,  chevalier  de  la  toison  d'or,  seigneur  de  Berghes-op-Zoom,  etc., 
conseiller  du  conseil  privé,  mort  en  commission  à  Barcelone  en  1514,  eut  de 
N sept  enfants  naturels,   savoir  : 

1°  Hubert,  bâtard  de  Berghes,  drossard  de  Wouw  et  d'Oudenbosch,  mari  d'Anne 
van   Grevenbroeck,  sans  postérité. 

2°  Dismas  suit. 

3°  Agnès,  bâtarde  de  Berghes,  mariée  à  Jacques  de  Sanzelles,  seigneur  de 
S^Martin. 

4°  Catherine,  bâtarde  de  Berghes,  femme  d'Augustin  van  den  Eynde,  seigneur 
d'Eynthout.  —  On  trouve  que  la  mère  de  cette  Catherine  était  Agnès  van  Dyck. 

5°  Achille,  bâtard  de  Berghes,  épousa  N de  Juppleu. 

6°  Jossine,  bâtarde  de  Berghes,  religieuse. 

Et  7°  Antoine,  bâtard  de  Berghes,  doyen  à  Lierre. 

II.  Dismas,  bâtard  de  Berghes  (ex-matre  van  der  Elst  d'Anvers,  morte  béguine 
à  Louvain),  épousa  en  1510  Marie  Laurin,  fille  de  Jérôme,  chevalier, 
seigneur  de  Klinkerland,  Waterland,  Watervliet,  etc.  De  cette  union 
naquirent  trois  enfants,  savoir  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Maximilien  de  Berghes,   mort  archevêque   de   Cambrai   en  1570  (1). 

(I)  Voyez  Carpentier,  en  Y  État  ecclésiastique  de  Cambrai,  p.  414. 


—  155  — 

Et  3°  Cécile  de  Berghes,  décédée  le  9  septembre  1548,  et  enterrée  aux 
Augustins  à  Malines,  avec  son  époux  Louis  Vilain,  seigneur  de  la  Bou- 
charderie,  conseiller  du  grand  conseil,  mort  le  19  mars  1546. 

III.  Jean   de  Berghes,   chevalier,    seigneur  de    Waterdyck,  conseiller  en  1548, 

puis  président  du  grand  conseil  à  Malines  en  1560  (il  fut  en  1560  pré- 
sident de  Hollande),  et  mourut  en  1584,  ayant  épousé  Catherine  Wyts, 
fille  de  Josse,  seigneur  de  Berentrode,  morte  le  24  août  1583.  Leurs 
enfants  furent  : 

1°  Jean  de  Berghes,  capitaine  dune  compagnie  de  lanciers,  gentilhomme 
de  la  bouche  de  don  Juan  d'Autriche,  mort  avant  son  père,  sans  alliance. 

2°  Dismas  de  Berghes  ou  van  den  Berghes,  seigneur  de  "Waterdyck, 
gentilhomme  de  la  maison  du  roi  Philippe  II,  capitaine  d'une  compagnie 
de  hauts-allemands,  et,  en  1593,  gouverneur  de  Geertruydenberg,  mort  sans 
avoir  été  marié,  mais  laissant  une  fille  bâtarde,  nommée  Florence  de 
Berghes,  mariée  à  Martin  van  den  Houte,  fils  de  Jean,  grenier  de  la 
chancelerie  de  Brabant,  dont  Dismas  van  den  Houte,  qui  épousa  Anne- 
Éléonore  de  Grisperre,  fille  de  Guillaume,  seigneur  de  Heghem. 

3°  Jacqueline,  qui  suit. 

Et  4°  Marie  de  Berghes,  morte  sans  alliance. 

IV.  Jacqueline    de    Berghes,   dame  de   Waterdyck,  après  son  frère,  fut  mariée 

à  Antoine  van  Oss,  chevalier,  seigneur  d'Heembeeck  et  de  Ransbeeck, 
amman  de  Bruxelles  et  châtelain  de  Vilvorde.  De  ce  mariage  naquirent  : 
1°  Charles-Philippe  van  Oss,  seigneur  de  Waterdyck,  etc.,  mort  le 
8  octobre  1649,  fut  enterré  aux  Annonciacles  à  Bruges,  avec  son  épouse 
Catherine  de  la  Matanca,  morte  le  10  février  1617,  fille  de  Ferdinand 
et  de  Marie  de  Pardo.  Dont  : 

a.  Matthieu  van  Oss,  seigneur  de  Waterdyck,  Philippine,  etc.,  capitaine 
pour  le  service  de  S.  M.   C,  mort  sans  alliance  le  14  février  1660. 

b.  Jean- Antoine  van  Oss. 

Et  c.  Maximilien  van  Oss,  seigneur  de  Waterdyck,  etc.,  capitaine  d'une 
compagnie  d'infanterie  au  service  de  S.  M.  C,  mort  le  22  août  1671, 
enseveli  avec  ses  armes,  étant  le  dernier  de  sa  famille,  aux  dites  Annonciades. 

2°  Maximilien  van  Oss,  conseiller  et  maître  de  la  chambre  des  comptes 
de  Brabant. 

Et  3°  Anne  van  Oss,  mariée  à  Grégoire  Hopperus,  seigneur  de  Dae- 
lem,  conseiller  du  conseil  privé.  Dont  Joachim  Hopperus. 

La  maison  de  Berghes  porte  pour  armes  :  d'or  à  3  pals  de  gueules,  qui  est  Bert- 
hout,  au  franc  quartier  de  Brabant,  qui  est  de  sable  au  lion  d'or,  armé  et  lampassé  de 
gueules;  coupé  de  sinople  à  3  macles  d'argent,  qui  est  Bautershem.  (Fig.  244). 

(Fragm.  généal.,  t.  II,  p.  173.) 


156 


DE    BERGH-SAINT-WINNOC. 

I.  Jean  de  Bergh-Saint-Winnoc,  seigneur  de  Cohen  et  de  Marquillies,  chevalier, 

conseiller  et  chambellan  de  Jean-sans-Peur,  duc  de  Bourgogne,  comman- 
dait à  cent  hommes  d'armes  et  à  cent  hommes  de  trait,  qui  étaient  en 
garnison  dans  les  villes  de  Pontoise,  Mantes  et  Meulan,  en  1417.  Il  fut 
pourvu  de  la  charge  de  grand-veneur  de  France,  par  lettres  données  à 
Paris  le  2  juin  1418,  et  confirmées  le  31  août  suivant.  Il  commandait 
les  troupes  qui  allèrent  mettre  le  siège  devant  Montleri  la  même  année 
et  fut  depuis  gouverneur  d'Abbeville  et  capitaine  de  la  ville  de  Rue.  Il 
fut  aussi  conseiller  et  chambellan  de  Philippe-le-Bon,  duc  de  Bourgogne, 
et  vivait  encore  en  1424.  Sa  femme  fut  Jeanne  de  Nielles,  dame 
d'Olhain,  dont  il  eut  Pierre  et  Marie. 

1°  Pierre  suit. 

Et  2°  Marie  de  Bergh-Saint-Winnoc,  alliée  à  Jacques,  sire  de  Ram- 
bures,  fait  chevalier  au  siège  de  Ponteau-de-Mer  en  1449. 

II.  Pierre  de  Bergh-Saint-Winnoc,  seigneur  de  Cohen,  du  Maisnil,   d'Olhain  et 

de  Cancourt,  gouverneur  et  capitaine  de  la  ville  d'Aire,  épousa,  le 
12  août  1445,  Jossine  de  Ghistelles,  dame  de  Wesquehal  et  d'Axele 
en  partie,  fille  de  Guy  de  Ghistelles,  dit  le  Vieux,  chevalier,  seigneur 
de  Wasquehal,  grand-bailli  de  Tenremonde  en  1417,  et  de  sa  seconde 
femme  Marguerite  de  Vos  de  Pollaer,  dame  d'Axele  en  partie.  De  ce 
mariage  naquirent  entres  autres  : 

1°  Jean,  dont  l'article  suit. 

2°  Catherine  de  Bergh-Saint-Winnoc,  dame  de  Wasquehal,  mariée  à 
Robert,  seigneur  de  Ranchicourt  et  de  Divion.  Elle  mourut  en  1524. 

Et  3°  Isabeau,  femme  d'Antoine,  seigneur  du  Biez  et  d'Escouelles, 
dont  elle  eut  des  enfants. 

III.  Jean    de   Bergh-Saint-Winnoc,    seigneur    de    Cohen   et    d'Olhain,   l'un    des 

chambellans  ordinaires  de  Charles  VIII,  roi  de  France,  épousa  Claudine 
d'Azincourt,  dame  de  Seneghen.  Il  vendit  la  seigneurie  de  Cohen  et 
mourut  en  1494. 

De  son  mariage  naquirent  : 

1°  Pierre,  qui  suit. 

Et  2°  Jeanne  de  Bergh-Saint-Winnoc,  mariée  à  Joachim  de    Failly,  ' 
seigneur  de  Rumilly. 

0 

IV.  Pierre  de  Bergh-Saint-Winnoc,   seigneur  d'Olhain,  épousa  Jeanne  de  Bail- 

leul,  dame  de  Plantin,  Fromentel  et  Boulers,  dont  il  eut  quatre  enfants, 
savoir  : 


—  157  — 

1°  Eustache  de  Bergh-Saint-Winnoc,  seigneur  d'Olhain,  tué  à  un  assaut 
devant  Thérouanne,  sans  alliance. 

2°  Adrien,  qui  suit. 

3°  Philippe,  qui  fut  l'estoc  de  la  seconde  branche  ci-après. 

Et  4°  Marie,  qui  fut  mariée,  en  premières  noces,  à  George  de  Nédon- 
chel,  seigneur  d'Hannescamp  et  de  la  Vicongne,  puis  de  Bouvignies,  par 
le  retrait  qu'il  en  fit  du  chef  de  sa  femme.  Elle  convola  en  secondes 
noces,  le  23  décembre  1603,  avec  Antoine,  seigneur  de  Wignacourt, 
d'Ourton  et  de  Weudin,  créé  chevalier  par  lettres  du  20  avril  1593,  dont 
elle  fut  la  seconde  femme,  étant  veuf  de  Claire  de  Hornes. 

V.  Adrien  de  Bergh-Saint-Winnoc,  seigneur  d'Olhain,  fut  héritier  de  son  frère 
aîné.  Il  épousa  Marie  de  Houchin,  fille  d'Isembard,  seigneur  de  Lou- 
gastre,  et  d'Antoinette  de  Lens.  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Louis  de  Bergh-Saint-Winnoc,  seigneur  d'Olhain,  mort  sans  alliance, 

2°  Jean,  dont  l'article  suit. 

Et  3°  Marie,  décédée  fille. 

"VI.  Jean  de  Bergh-Saint-Winnoc,  héritier  de  son  frère  aîné,  seigneur  d'Olhain, 
eut  pour  femme  Antoinette  de  Rambures,  fille  de  Jean  IV,  sire  de 
Rambures  et  de  Hornoy,  et  de  Claudine  de  Bourbon-Vendôme,  dame  de 
Ligny  et  de  Lambercourt,  et  de  Françoise  d'Anjou-Mezières,  sa  seconde 
femme.  Ces  époux  eurent,  entre  autres  enfants,  Charles,  qui  suit. 

VII.  Charles  de  Bergh-Saint-Winnoc,  chevalier,  seigneur  d'Olhain,  de  Verduel 
et  de  Quamemont,  épousa  :  1°,  en  1628,  Catherine  de  Coupigny,  fille 
d'Antoine,  chevalier,  seigneur  de  Coupigny,  d'Hersin,  de  Bellefourrière  et 
de  Foucquières,  et  d'Anne  de  la  Haye,  dame  de  Caillevent  et  de  Bre- 
bières,  et  petite-fille  de  Jean  seigneur  de  Coupigny,  de  l'illustre  maison 
de  Coupigny  dit  Mallet,  et  de  Jacqueline  de  Rouck;  2°  Claudine  de 
Carnin,  fille  de  Jean,  Ve  du  nom,  chevalier,  seigneur  de  S*-Léger,  Fon- 
taines, Gommecourt,  Aussimont  et  Senlis;  et  d'Isabeau  Morel,  dame  de 
Nedonchel,  de  Lillers  et  d'Escaluz.   De  ces  deux  mariages  naquirent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Anne  de  Bergh-Saint-Winnoc,  dame  de  Coupigny  et  d'Hersin,  mariée, 
en  1647,  à  Pierre  de  Bergh-Saint-Winnoc,  seigneur  de  Nonain,  son  parent. 

2°  Jeanne,  mariée  à  Maximilien-Adrien-François  de  Carnin,  seigneur 
de  Saint-Léger  et  d'Escaluz. 

(Du  2d  Lit.) 
3°  Jean,  seigneur  d'Olhain,  Verduel,  etc.,  mort  en  1678,   sans  alliance. 


—  158  — 

Et  4°  Isabeau  de  Bergh-Saint-Winnoc,  qui,  par  contrat  du  14  février  1654, 
fut  mariée  à  Philippe- Albert  seigneur  de  Wignacourt  et  d'Ourton,  baron 
de  Pernes,  dont  elle  a  eu  des  enfants.  Il  était  fils  de  Maximilien,  sei- 
gneur de  Wignacourt  et  d'Ourton,  et  de  Françoise  de  Cuinchy,  baronne 
de  Pernes,  en  Artois. 


Seconde   Branche. 

V.  Philippe  de  Bergh-Saint-Winnoc,  3e  fils  de  Pierre  et  de  Jeanne  de  Bailleul, 
mentionnés  éi-devant  au  IVe  degré,  fut  seigneur  de  Boubers,  de  Plantin, 
de  Vachar  et  de  Rache,  et  gouverneur  de  Lillers.  Il  épousa  Hélène  de 
Longueval,  fille  de  Robert,  seigneur  de  la  Tour  et  de  Warlaing,  et  de 
Louise  de  la  Fosse-de  Givenchy.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Charles  de  Bergh-Saint-Winnoc,  capitaine  de  200  chevaux  carabi- 
niers au  service  de  l'empereur,  mourut  à  la  guerre  de  Bohême  en  1620, 
sans  avoir  été  marié. 

2°  Philippe  suit. 

Et  3°  Pierre,  qui  forma  la  3e  branche. 

VI»  Philippe  de  Bergh-Saint-Winnoc,  chevalier,  baron  de  Zétrude,  seigneur  de 
Rache  et  de  Boubers,  porta  la  bannière  d'Artois  à  la  pompe  funèbre  de 
l'archiduc  Albert,  le  12  mars  1622.  Il  épousa,  le  29  octobre  de  l'année 
suivante,  Marie-Françoise  de  Halewyn,  fille  de  Charles-Maximilien  de 
Halewyn,  seigneur  de  Hames  et  de  Wailly,  gouverneur  de  Rue,  capi- 
taine des  gardes  de  Gardes  de  Gaston  de  France,  et  de  Catherine  du 
Gué,  dame  de  Lully  et  de  Saint-Sauffiieu,  en  Picardie.  Ils  eurent  quatre 
enfants,  savoir  : 

1°  Eugène-Louis  de  Bergh-Saint-Winnoc,  baron  de  Zétrude,  seigneur 
de  Boubers,  d'Auberlieu,  de  la  Tour  et  de  Plantin,  colonel  d'un  régiment 
d'infanterie,  etc.,  obtint  érection  en  comté  en  sa  faveur,  par  lettres  de  1665, 
et  la  baronnie  et  pairie  de  Zetrud  ou  Zetru,  au  pays  de  Namur,  fut  érigée  en 
principauté  en  sa  faveur,  sous  le  nom  de  Rache,  par  lettres  du  roi  Charles  II 
du  31  décembre  1681,  enregistrées  le  30  janvier  de  l'année  suivante.  Ce 
seigneur  fut  fait  grand-bailli  du  Hainaut  le  10  mai  1682,  et  chevalier  de 
la  toison  d'or  le  9  octobre  1687.  Il  mourut  à  Mons  le  14  avril  1688,  sans 
laisser  d'enfants  de  sa  femme  Marguerite-Louise  de  Millendonck,  fille 
de  Herman-Claude,  baron  de  Pesch  et  de  Marie  de  Failly,  dame  de 
Bernissart. 

2°  Charles- Alexandre.   Son   article   suit. 

3°  Charlotte-Thérèse  de  Bergh-Saint-Winnoc,  mariée  à  Philippe,  seigneur 
de  Tramecourt  et  de  Werchin,  puis  à  Jacques  des  Maisières,  baron 
d'Isière,  fils  de  François  et  de  Marie-Marie  de  Fraipont. 


—  159  — 

Et  4°  Marie-Claire,  femme  de  Maximilien-François  Bernard,  chevalier 
par  lettres  du  6  mai  1642,  seigneur  d'Esquehnes,  de  Florent,  de  Luchin, 
de  Jollain,  de  Bettignies,  du  Mont  et  de  Tendal.  Dont  postérité. 

VII.  Charles-Alexandre  de  Bergh-Saint-Winnoc,  dit  le  baron  de  Zetrude,  grand- 
prévôt  et  capitaine  d'Arlon,  fut  prince  de  Rache,  après  son  frère,  et  de 
plus  seigneur  de  Sept-Fontaines  du  chef  de  sa  femme  Lucie  de  Brouc- 
hoven,  fille  de  Jean-Martin,  seigneur  de  Hollenfeltz  et  d'Arendonck, 
membre  de  l'état  noble  du  duché  de  Luxembourg,  et  de  Claude-Margue- 
rite de  Raville,  chanoinesse  d'Espinal,  dame  de  Sept-Fontaines.  (Voyez 
Brouchoven.)  Leurs  deux  filles,  Marie-Françoise  et  Marguerite-Charlotte, 
suivent. 

1°  Marie-Françoise  de  Bergh-Saint-Winnoc,  princesse  de  Rache,  dame 
de  l'ordre  de  la  croix  étoilée,  mariée,  en  1683,  à  son  cousin  issu  de 
germain  Philippe-Ignace  de  Bergh-Saint-Winnoc,  seigneur  de  Nomain 
et  d'Olhain,  mentionné  ci-après. 

Et  2°  Marguerite-Charlotte,  dame  de  Sept-Fontaines,  d'Auberlieu  et  de 
Vallers,  mariée  en  premières  noces,  le  4  avril  1685,  à  son  cousin-germain 
Louis-François  Bernard,  qualifié  comte  de  Bailleul,  seigneur  d'Esquelmes, 
Florent,  Bettignies,  Calonnes,  etc.  Elle  convola  en  secondes  noces  avec 
Michel-Maximilien  de  Gand,  marquis  de  Hem,  mort  en  1721. 


Troisième  Branche. 

VI.  Pierre  de  Bergh-Saint-Winnoc,   chevalier,  troisième  fils  de  Philippe   et  de 

Hélène  de  Longueval,  mentionnés  ci-devant  au  Ve  degré,  2e  branche, 
fut  seigneur  de  Nomain,  Roupy,  Marets,  etc.  Il  épousa,  en  1623,  Anne 
d'Aubermont,  fille  d'Adrien,  chevalier,  seigneur  de  Masnuy-SVPierre, 
Rockeghem,  Elseghem,  et  d'Anne  de  Corenhuuse.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Pierre,   dont  l'article  suit. 

2°  Adrienne,  mariée  à  Antoine  de  Lannoy,  seigneur  de  Lesdaing  et 
d'Esplechin. 

Et  3°  Anne-Marie,  mariée,  en  1648,  à  François-Louis-Balthazar  d'Ongnies, 
baron  de  Courières  et  d'Ourges,   dont  elle  fut  la  première  femme. 

VII.  Pierre  de  Bergh-Saint-Winnoc,  seigneur  de  Nomain,  épousa,  en  1647, 
sa  parente  Anne  de  Bergh-Saint-Winnoc,  dame  de  Coupigny  et  d'Hersin, 
dont  il  a  été  parlé  ci-devant,  laquelle  hérita,  en  1678,  par  la  mort  de 
Jean  de  Bergh-Saint-Winnoc,  son  frère  consanguin,  de  la  seigneurie 
d'Ohain.  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Philippe-Ignace  de  Bergh-Saint-Winnoc,  fils  aîné,  seigneur  de  Nomain, 


—  160  — 

et  d'Olhain,  épousa,  en  1683,  sa  cousine  issue  de  germain,  Marie-Françoise 
de  Bergh-Saint-Winnoc,  princesse  de  Rache,  ci-devant  mentionnée,  reçue 
dame  de  l'ordre  de  la  croix  étoilée.  Il  obtint  avec  sa  femme,  pour  eux 
et  pour  leurs  héritiers  mâles  et  femelles,  par  lettres  du  roi  Louis  XIV, 
du  mois  d'avril  1701,  l'érection  en  principauté  de  ses  terres  de  Boubers 
et  de  Rache.  Il  eut  quatre  filles,  dont  deux  seulement  furent  mariées, 
savoir  : 

a.  Louise-Alphonsine  de  Bergh-Saint-Winnoc,  princesse  de  Rache,  mariée  : 
1°  à  Charles  Portia-de  Lens-de  Blendecques,  dit  le  baron  de  Lens; 
2°,  le  4  février  1713,  à  Louis  de  Montesquiou,  dit  le  chevalier  d'Artagnan. 
Elle  mourut  sans  enfants,  au  mois  de  septembre  de  la  même  année. 

Et  b.  Marie- Josèphe-Isabelle,  qui  devint  princesse  de  Rache,  par  la 
mort  des  enfants  de  sa  sœur,  et  qui  fut  mariée,  le  24  avril  1715,  à  son 
oncle  paternel,  Jean-Joseph,  dit  le  vicomte  de  Bergh-Saint-Winnoc,  dont 
il  sera  parlé  ci-après. 

Et  2°  Jean-Joseph  de  Bergh-Saint-Winnoc,  qui  suit. 

VIII.  Jean-Joseph  de  Bergh-Saint-Winnoc,  dit  le  vicomte  de  Bergh-Saint-Winnoc,  I 
seigneur  de  Nomain,   épousa  sa  nièce  Marie-Josèphe-Isabelle  de  Bergh- 
Saint-Winnoc,  comme  il  a  été  dit  ci-devant;  et  en  secondes  noces  made- 
moiselle de  Créquy-Canaples,  qui  ne  lui  donna  point  d'enfants.  Du  pre- 
mier lit  vinrent  : 

1°  Philippe-Charles-Joseph  de  Bergh-Saint-Winnoc,  dit  le  comte  de 
Rache,  né  le  31  mars  1716,  mourut  sans  alliance. 

2°  Maximilien-François-Joseph  de  Bergh-Saint-Winnoc,  appelé  d'abord 
baron  de  Zetrude,  puis  prince  de  Rache,  naquit  le  19  novembre  1719,  et 
épousa  Andrée-Armande  de  Monchy,  chanoinesse  de  Maubeuge,  fille  aînée 
de  Nicolas  de  Monchy,  dit  le  marquis  de  Sénarpont,  et  de  Marie-Made- 
leine-Josèphe  de  Monchy,  dame  de  Sénarpont  et  de  Guimerville,  et  petite-  I 
fille  de  François  de  Monchy,  baron  de  Vismes,  seigneur  de  Sailly,  l 
Pontoile  et  Flibaucourt,  et  d'Isabelle  de  Saint-Blimont.  Il  mourut  sans 
postérité. 

3°  Eugène-Louis-Joseph,  né  le  24  janvier  1724,  mourut  sans  alliance. 

4°  Philippe-Pierre-Joseph  de  Bergh-Saint-Winnoc,  prince  de  Rache  après 
son  frère,  premier  pair  du  pays  et  comté  de  Namur,  naquit  le  29  août  1725. 
Il  épousa,  en  juillet  1768,  mademoiselle  de  Castellane,  d'une  des  plus 
anciennes  maisons  de  Provence,  et  mourut  sans  postérité. 

5°  Marie-Andrée-Josèphe,  née  le  18  février  1718,  chanoinesse  de  Mau- 
beuge, fut  mariée,  en  1734,  à  Louis-Albert-François-Joseph  de  Houchin, 
marquis  de  Longastre  et  de  Berthe,  vicomte  de  Hautbourdin  et  d'Em- 
merin,  baron  de  Broeck  et  de  Claerhout,  seigneur  d'Annezin,  d'Ardoye,  etc., 
député-général  et   ordinaire   du  corps  de  la  noblesse  des    états    d'Artois, 


—  161  — 

remarié  depuis  lors  à  Marie- Antoinette-Eugénie- Josèphe  de  Béthune- 
d'Hesdigneul,  et  mort  le  30  mars  1758,  à  lage  de  47  ans. 

6°  Marie-Françoise-Eugénie- Josèphe,  princesse  de  Rache,  née  le  24  dé- 
cembre 1720,  chanoinesse  de  Maubeuge. 

7°  Marie- Albertine- Josèphe ,  née  le  14  novembre  1726,  chanoinesse  de 
Nivelles,  morte  sans  alliance. 

Et  8°  Ernestine- Françoise -Josèphe  de  Bergh- Saint -Winnoc,  née  le 
15  avril  1729,  chanoinesse  de  Nivelles,  morte  sans  enfants,  ayant  été 
mariée,  en  1746,  à  Joseph-Ignace  van  der  Linden,  baron  d'Hooghvorst, 
membre  de  l'état  noble  de  Brabant,  remarié,  en  1755,  à  Marie-Catherine- 
Philippine-Ghislaine  de  Brune  de  Willecomme,  née  le  14  juin  1719, 
reçue  chanoinesse  de  Moustier  le  24  juin  1736,  et  morte  le  20  avril  1762. 

La  maison  de  Bergh-Saint- Winnoc  porte  pour  armes  :  d'or  au  lion  de  gueules, 
armé  et  lampassé  d'azur;  cimier  :  un  coq  hardi  d'or,  crête  et  barbé  de  gueules;  sup- 
ports :  deux  lions  d'or  (Fig.  245). 

(Nob.,  pp.  Ml  et  816;  Suite  au  Suppl.,  années  1661-1686,  pp.  67  et  2U.) 


DE  BERLAERE  ou  PONTHIEURE-DE  BERLAERE. 

Nicolas-Alexandre  Ponthieure  de  Berlaere,  colonel  au  service  du  roi  d'Espagne, 
obtint  le  titre  de  chevalier  et  la  permission  de  faire  supporter  l'écu  de  ses  armes 
par  deux  lions  d'argent,  armés  et  lampassés  de  gueules,  tenant  chacun  une  ban- 
nière, à  droite  aux  armes  de  Bretagne  (qui  sont  d'hermines  pur),  et  à  gauche  à 
celles  de  Ponthieure-de  Berlaere  (savoir  :  fascé  d'argent  et  de  gueules  de  six 
pièces)  (i),  par  lettres  du  roi  Charles  II  du  12  février  1686. 

Ses  armes  étaient  :  fascé,  ou  burellé,  d'argent  et  de  gueules  de  six  pièces,  les 
fasces  d'argent  chargées  de  12  mouchetures  d'hermines  de  sable,  savoir  :  la  lre  de  cinq, 
la  2e  de  quatre  et  la  3e  de  trois  (Fig.  246). 

(Nob.,  p.  535.) 

Charles-Pierre  de  Berlaere,  parent  de  Nicolas-Alexandre  Ponthieure-de  Berlaere 
ci-dessus  (2),  docteur  ès-droits  et  amman  héréditaire  de  la  ville  de  Gand,  fut 
maintenu  dans  sa  noblesse,  anobli  en  tant  que  besoin  serait,  et  créé  chevalier 
du  Saint-Empire,  lui  et  tous  ses  descendants  mâles,  par  diplôme  de  l'empereur 
Charles  VI  du  4  octobre  1717,  enregistré  dans  la  matricule  de  l'empire. 

(1)  La  famille  de  Berlaere,  ou  Ponthieure-de  Berlaere,  est  issue  des  anciens  ducs  de  Bretagne 
et  de  l'illustre  maison  des  Berthout,  princes  et  seigneurs  de  Malincs,  comme  nous  le  prouvons  dans 
notre  Complément  au  Nobiliaire  des  Pays-Bas. 

(2)  Nicolas-Alexandre  Ponthieure-de  Berlaere  et  Charles-Pierre  de  Berlaere  avaient  tous  deux  pour 
quartaïeul  Guillaume  de  Berlaere,  écuyer,  seigneur  de  Berlaere,  décédé  à  Gand   le  8  juin  1552. 

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Ses  armes  étaient  comme  celles  dudit  Nicolas-Alexandre,  avec  cette  seule  dif- 
férence que  la  lre  fasce  de  gueules  était  chargée  d'un  lambel  d'or,  pour  brisure. 

Le  cimier  des  armes  de  la  maison  de  Berlaere  est  un  buste  d'Ethiopien,  la 
tête  tortillée  d'or,  habillé  de  gueules,  bordé  d'argent,  par  devant  semé  d'hermines,  le 
rabat  de  même. 

(Nob.,  p.  659;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  211.) 


DE   BER1ATMONT. 

I.  Michel  de  Berlaymont,   seigneur  de   Floyon,   de   Kermpt,   de   Haultepenne  et 

d'Engis-sur-Meuse,  épousa  Marie  de  Barault.  De  ce  mariage  vint  : 

II.  Charles  baron  de  Berlaymont,   seigneur  de  Floyon,  de  Hierges,  de  Haulte- 

penne, de  Kermpt,  de  Peruwez  et  d'Engis-sur-Meuse,  chevalier  de  la 
toison-d'or,  grand-veneur  de  Brabant,  de  Flandres  et  de  Namur,  con- 
seiller d'état  et  chef  des  finances  aux  Pays-Bas,  gouverneur  et  souverain- 
bailli  du  pays  et  comté  de  Namur,  etc.  Il  obtint  en  1574  des  lettres  du 
roi  Philippe  II,  par  lesquelles  la  baronnie  de  Berlaymont,  en  Hainaut, 
fut  érigée  en  comté  en  sa  faveur.  Il  mourut  en  1578,  ayant  épousé  Adrienne 
de  Ligne,  fille  de  Louis,  baron  de  Barbançon,  pair  de  Hainaut,  et  de 
Marie  de  Berghes.  De  ce  mariage  naquirent  entr'autres  enfants  : 

1°  Gilles,  comte  de  Berlaymont,  seigneur  de  Hierges,  qui  servit  glorieu- 
sement dans  les  troubles  des  Pays-Bas  à  Oudewater,  à  Schoonhoven  et 
autres  places  en  Hollande,  où  il  était  gouverneur  et  stadhouder  des  villes 
attachées  au  parti  du  roi.  Il  fut  tué  au  siège  de  Maestricht  en  1579, 
sans  laisser  d'enfants  de  Lamberte  de  Croy,  son  épouse. 

2°  Jean  de  Berlaymont,  protonotaire  apostolique,  prévôt  de  S^Servais 
à  Maestricht,  et  chanoine  de  Liège. 

3°  Charles  de  Berlaymont,  reçu  chevalier  de  Malte  en  1554. 

4°  Louis  de  Berlaimont,  archevêque  et  duc  de  Cambrai,  mort  à  Mons 
le  15  février  1596,  et  enterré  dans  l'église  des  sœurs-noires  de  la  même 
ville,  en  la  chapelle  de  Ste-Marie-Madeleine,   qu'il  avait  fait  bâtir. 

5°  Lancelot,  comte  de  Berlaymont,  qui  épousa  Marie  de  Brimeu,  comtesse 
de  Meghem,  de  laquelle  il  n'eut  point  d'enfants.  Elle  se  remaria,  en  1583, 
avec  Charles,  sire  de  Croy,  duc  d'Arschot,  et  mourut  à  Liège  le  18  avril  1605. 
Son  second  mari  fut  depuis  créé  duc  de  Croy,  et  épousa  en  secondes  noces 
Dorothée  de  Croy-Havré,  sa  cousine. 

6°  Florent,  qui  suit. 

7°  Claude  de  Berlaymont,  seigneur  de  Haultepenne,  gouverneur  de  Breda, 


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qui  se  rendit  maître  de  Lierre,  pour  les  Espagnols,  le  1  août  1582,  et  mourut 
sans  enfants,  en  1587,  d'un  coup  d'arquebuse.  Il  avait  été  marié  à  Adrienne 
de  Brimeu,  sœur  de  Marie  ci-dessus  mentionnée. 

8°  Marie  de  Berlaymont,  femme  de  George,  seigneur  et  baron  de 
Beauffort,  en  Artois,  gentilhomme  de  la  chambre  de  l'empereur  Charles  V 
et  gouverneur  de  l'Écluse,  mort  en  1556,  sans  enfants.  Il  était  fils  aîné 
de  Philippe  de  Beauffort,  IIe  du  nom,  chevalier,  seigneur  et  baron  de 
Beauffort,  seigneur  de  Ransart,  Montenancourt,  Reusines  et  Grincourt, 
chambellan  de  l'empereur  Charles  V  et  grand-bailli  de  Tournai;  et  de 
Jeanne  de  Halewyn. 

9°  Adrienne  de  Berlaymont,  mariée  à  Jean  de  Brandenbourg,  seigneur 
d'Esclayes. 

Et  10°  Yolende  de  Berlaymont,  qui  fut  femme  de  Gérard  de  Croy, 
seigneur  de  Fromesen  en  Boulonnais,  maître  d'hôtel  des  archiducs  Albert 
et  Isabelle,  duquel  elle  n'eut  point  d'enfants. 

III.  Florent,  comte  de  Berlaymont,  seigneur  de  Floyon,  Hierges,  Haultepenne 
et  Peruwez,  chevalier  de  la  toison  d'or,  bouteiller  et  chambellan  héré- 
ditaire du  Hainaut,  gouverneur  des  provinces  d'Artois  et  de  Namur  en 
1599,  et  ensuite  de  la  province  du  Luxembourg,  mourut  en  1620.  Il  avait 
épousé  Marguerite  comtesse  de  Lalaing,  qui  lui  apporta  le  comté  de 
Lalaing,  la  baronnie  d'Escornaix  et  la  seigneurie  de  Waurin,  à  laquelle 
était  attachée  la  dignité  de  sénéchal  héréditaire  de  Flandres.  Cette  dame 
fonda,  en  1627,  pour  des  chanoinesses  régulières  de  l'ordre  de  S*-Augustin, 
le  monastère  de  Berlaymont  à  Bruxelles,  où  elle  fut  inhumée.  Elle  était 
fille  aînée  et  principale  héritière  de  Philippe  comte  de  Lalaing,  baron 
d'Escornaix,  seigneur  de  Waurin,  sénéchal  de  Flandres,  grand-bailli  de 
Hainaut  et  gouverneur  de  Valenciennes  en  1574,  général  d'infanterie  des 
états  en  1577  et  1578,  conseiller  d'état  aux  Pays-Bas  en  1580,  etc.;  et 
de  Marguerite  de  Ligne  (Voyez  de  Lalaing).  Du  mariage  de  Florent  de 
Berlaymont  et  de  Marguerite  de  Lalaing  sortirent  deux  fils,  morts  jeunes, 
et  deux  filles,  qui  suivent. 

1°  Marie-Marguerite  comtesse  de  Berlaymont,  baronne  d'Escornaix, 
morte  à  Bruxelles,  le  17  mars  1654,  qui  avait  été  mariée  :  1°  le  ...  jan- 
vier 1610,  à  Antoine  de  Lalaing,  comte  de  Hoogstraeten  et  de  Renne- 
bourg,  baron  de  Borsselen,  Zuylen  et  Leuze,  chevalier  de  la  toison  d'or, 
mort  sans  enfants,  le  26  septembre  1613,  âgé  de  25  ans;  2°  en  1621,  à 
Louis  comte  d'Egmont,  prince  de  Gavre,  chevalier  de  la  toison  d'or, 
grand  d'Espagne  de  première  classe,  mort  à  S^Cloud,  près  de  Paris,  le 
27  juillet  1654,  dont  elle  a  eu  des  enfants. 

Et  2°  Isabelle-Claire  de  Berlaymont,  comtesse  de  Lalaing,  morte  le 
9  août  1630,  avait  épousé  Philippe  prince  d'Arenberg  et  du  S*-Empire, 


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duc  d'Arschot  et  de  Croy,  marquis  de  Montcornet,  baron  de  Sevenbergen 
et  autres  terres,  chevalier  de  la  toison  d'or,  grand  d'Espagne  de  la  pre- 
mière classe,  dont  elle  fut  la  seconde  femme. 

Les  armes  de  Berlaymont  sont  :  fascé  de  vair  et  de  gueules  de  six  pièces  (Fig.  247). 

(Suppl.  au  Nob.,   1420-1555,  p,  101;  Suite  au  Snppl.,   1555-1614,  p.  16.) 


DE    BERLO.   Famille 


CHAPITRALE. 


Ferdinand  de  Berlo,  seigneur  d'Abyes  ou  d'Abbayes,  épousa  Anne-Louise  de 
Guernonval,  fille  de  Julien,  seigneur  de  la  Motte,  de  Blecquin,  etc.  De  ce 
mariage  vinrent  : 

1°  Adrien,  qui  suit. 

2°  Marie-Paule-Claire  de  Berlo,  religieuse  à  Messines. 

3°  Une  fille,  religieuse  à  Bourbourg. 

Et  4°  Marie-Albertine  de  Berlo,  mariée  à  Paul  comte  de  Berlo,  seigneur  de 
Franc-Douaire. 

Adrien  comte  de  Berlo,  seigneur  d'Abbayes,  épousa  Claude  de  la  Pierre,  fille 
de  François-Philippe,  baron  de  Bousies,  et  d'Hélène-Alberte  Picard-Montreuil. 
Leurs  enfants  furent  : 

1°  Philippe-Godefroid  comte  de  Berlo,  seigneur  d'Abbayes,  époux  de  Marie 
baronne  de  Beck,  fille  d'Eugène  et  d'Anne  de  Boetselaer. 

2°  Hélène-Marie,  religieuse  au  calvaire  à  la  Fer. 

3°  N....  de  Berlo,  aussi  religieuse  à  la  Fer. 

4°  Marie-Maximilienne-Adèle  de  Berlo,  religieuse  à  Messines. 

Et  5°  Philippine,  carmélite  à  Charleville. 

(Fragm.  géndal.,  t.  III,  p.  113) 

Paul  de  Berlo,  baron  de  Berlo,  etc.,  grand-mayeur  de  Liège,  épousa  :  1°  Marie 
de  la  Fontaine;  2°  Marie- Catherine  de  Carondelet.  Du  premier  lit  vinrent: 

1°  Jean  baron  de  Berlo. 

2°  Philippe-Claude  baron  de  Berlo. 

3°  Marguerite-Caroline-Gertrude  de  Berlo,  chanoinesse  de  Moustier,  mariée,  en 
1659,  à  Philippe-Charles-Barthélémi  de  Recourt,  marquis  de  Licques. 

4°  Maximilienne-Ferdinande-Adrienne  de  Berlo,  chanoinesse  de  Nivelles. 

5°  Marie-Hélène-Thérèse  de  Berlo,  chanoinesse  de  Moustier. 

Et  6°  Engelbertine-Marie-Ernestine  de  Berlo,  chanoinesse  de  Nivelles. 

(Fragm.  gcnéal.,  t.  III,  p.  113.) 

A  cette   famille   appartenait  Godefroid   de  Berlo,   évêque  de   Namur,   mort  en 


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1773.   Il   était  frère  d'Ursule-Antoinette  de  Berlo  de  Franc-Douaire,   abbesse  du 
chapitre  de  Ste-Gertrude  à  Nivelles,  et  princesse  du  S.  E.  R. 

{Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  IM;  vrai  Suppl.,  p.  18£.) 


Le  baron  N....  de  Berlo  obtint  érection  de  comté,  par  lettres  du  roi  catholique 
de  l'an  1668. 

{Nob.,  p.  US.) 
La  maison  de  Berlo  porte  pour  armes  :  d'or  à  deux  fasces  de  gueules  ;  supports  : 
deux  lions  d'or;  cimier  :  un  vol  armé  de  Vécu  (Fig.  248). 


BERNARD. 

I.  Michel  Bernard,  vivant  en  1348,  épousa  Marie  Blandin.  Dont  : 

II.  Michel  Bernard,  IIe  du  nom,  mari  d'Agnès  Brassart.  De  ce  mariage  vint  : 

III.  Michel  Bernard,  IIIe  du  nom,  souverain-prévôt  de  Tournai.  Il  épousa  Quinte 

Velaine,  fille  de  Marc,  grand-prévôt  de  Tournai.  Ces  époux  eurent  cinq 
enfants,  savoir  : 

1°  Jean  Bernard,  qui  suit. 

2°  Michel  Bernard,  doyen  de  la  cathédrale  de  Tournai,  mort  le  6  sep- 
tembre 1448. 

3°  Guillaume  Bernard,   chanoine  de  Tournai,  mort  le  12  juin  1467. 

4°  Marc  Bernard,  prévôt  de  Tournai  en  1457,  époux  de  Jeanne  de  Saint- 
Genois,  dont  il  eut  : 

a.  Arnould  Bernard. 

b.  Michelle  Bernard,  mariée  à  Jean  le  Louchier,  seigneur  de  Courcelles. 
Et  c.  Quinte  Bernard,  mariée  à  Guillaume  de  Failly,  seigneur  de  Ber- 

nissart. 

Et  5°  Marie  Bernard,  morte  le  12  janvier  1500,  ayant  été  mariée  à 
Pierre  de  Cottrel,  seigneur  de  Bettignies,  prévôt  de  Tournai,  puis  con- 
seiller-civil du  roi  au  baillage  de  Tournai  et  du  Tournaisis,  mort  le 
18  juillet  1490. 

IV.  Jean  Bernard,  seigneur  d'Esquelmes,  décédé  en  1445,  avait  épousé  Jeanne 
de  "Wadripont.  Leur  fils  Arnould  suit. 

V.  Arnould  Bernard,  seigneur  d'Esquelmes,  Beaudignies,  Lomprés,  acheta  la  terre 
de    Florent    le  7  juillet  1483.  Il  acquit   aussi  en  1484    la  seigneurie  de 


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Taintignies,  en  Tournaisis,et  épousa  Jacqueline d'Anthoing,  dite  de  Rocques, 
dame  du  Mont,  fille  de  Gislebert,  seigneur  de  Rocques,  près  de  Lille, 
et  de  Jeanne  de  S^Pierre-Maisnil,  dite  de  Hingettes.  Ces  époux  eurent 
huit  enfants,  savoir  . 

1°  Michel,  qui  suit. 

2°  Agnès  Bernard,  femme  de  Gérard  de  Cuinghien,  seigneur  de  Pecq. 

3°  Guillaume  Bernard,  chanoine  et  doyen  de  la  cathédrale  de  Tournai. 

4°  Jacqueline,  alliée  à  Guy  du  Péage. 

5°  Simon,  qui  forma  la  2e  branche  ci-après. 

6°  Antoinette  Bernard,  morte  le  6  novembre  1540.  Elle  avait  épousé 
Antoine  de  Liedekercke,  fils  puîné  de  Rasse  de  Gavre,  dit  de  Liede- 
kercke,  chevalier,  haut-  et  souverain-bailli  des  ville,  pays  et  comté  d'Alost 
en  1477,  et  de  Jeanne  de  S^Omer,  dite  de  Moerbeeck,  dame  de  Hees- 
tert  et  de  Zulte. 

7°  Ours  Bernard,  mort  en  célibat. 

Et  8°  Jeanne  Bernard,  qui  fut  mariée  à  Jean  dit  Griffon  de  Masnuy, 
seigneur  de  la  Tenre,  Tirissart,  Longpréz,  Raduez  et  Beauffort,  bailli 
du  chapitre  royal  de  Ste-Waudru  à  Mons  en  1546,  vivant  encore  en  1554. 
Il  était  fils  de  Tassard  de  Masnuy,  seigneur  de  la  Tenre,  Tirissart, 
Longpréz  et  Raduez;  et  de  Claire  de  Pottes. 

VI.  Michel  Bernard,  seigneur  d'Esquelmes,  Florent  et  du  Mont,  épousa,  le 
14  mars  1510,  Antoinette  de  Croix,  fille  de  Bauduin  de  Croix  dit  de 
Drumez,  seigneur  de  Wasquehal,  la  Haverie,  la  Fresnoye,  etc.,  mort 
le  20  mai  1516;  et  de  Marguerite  de  Landas,  dame  du  Bus,  morte  le 
24  août  1545.   Trois  enfants  naquirent  de  cette  union,  savoir  : 

1°  Michel,  qui  suit. 

2°  Simon  Bernard,  seigneur  du  Mont,  membre  du  conseil  d'état  à 
Bruxelles  en  1573,  marié  à  Catherine  de  Landas,  sœur  de  Barbe,  femme 
de  son  frère,  et  mort  sans  enfants  en   1575. 

Et  3°  Ourse  Bernard,  mariée  à  Jean  de  Cottrel,  seigneur  d'Esplechin. 

VIL  Michel  Bernard,  seigneur  d'Esquelmes  et  de  Florent,  épousa  Barbe  de 
Landas,  sœur  de  Catherine  ci-dessus,  femme  de  son  frère  Simon,  et 
comme  elle  fille  d'Arnould  de  Landas,  seigneur  de  Chin  et  de  Piéronne- 
lez-Anthoing,  mort  en  1556;  et  de  Jacqueline  Henneron,  morte  en  1541.  — 
Barbe  de  Landas,  ayant  survécu  à  son  mari,  se  remaria  avec  Jacques 
de  Bonnières,  seigneur  de  Fresne.  Du  premier  lit  naquirent  deux  fils  et 
deux  filles,  et  du  second  une  fille,  savoir  : 

(Du  1er  Lit.) 
1°  Florent  Bernard  suit. 


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2°  Maximilien  Bernard,  tué  à  la  tête  de  son  escadron  dans  un  combat 
contre  les  Français. 

3°  Catherine,  mariée  à  Louis  du  Bois,  seigneur  de  Longrie  et  du  Molinet. 

Et  4°  Jeanne  Bernard,  mariée  à  Antoine  de  la  Broyé,  chevalier, 
seigneur  du  Bois  à  Gondecourt,  de  Vieux-Sailly  et  de  Marchenelle,  mort 
le  25  février  1622,  fils  de  Jean,  seigneur  du  Bois  à  Gondecourt,  et  de 
Vincente  le  Seneschal,  dame  de  Vieux-Sailly. 

(Du  2d  Lit.) 

Hélène  de  Bonnières,  dite  de  Souastre,  dame  de  Loz  et  de  Fresne, 
femme  de  Claude  de  Lannoy,  chevalier,  seigneur  de  Moulin. 

VIII.  Florent  Bernard,  seigneur  d'Esquelmes,  de  Florent  et  du  Mont,  servit 
en  Hongrie  et  aux  guerres  de  France  en  qualité  d'enseigne.  Il  épousa, 
le  28  mai  1576,  Catherine  Bernard,  dame  de  Luchin,  Jollain  et  Bettignies, 
sa  cousine,  fille  de  Gérard  Bernard,  seigneur  de  Luchin,  et  de  Marie 
Villain,  dame  de  Bettignies  et  en  partie  de  Jollain.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Gérard  Bernard,  seigneur  d'Esquelmes  et  du  Mont,  mort  en  1618, 
sans  enfants,  de  Madeleine  de  Mamez,  dame  de  Cohen,  son  épouse,  fille 
de  Walerand,  seigneur  de  Cohen,  Lampernesse,  Morcamp  et  Wissche;  et 
de  Jeanne  de  Steenbeke,  dame  d'Ebbeghem. 

2°  Maximilien  Bernard  suit. 

Et  3°  Marie  Bernard,  femme  d'Arnould  de  la  Haye,  chevalier,  seigneur 
de  la  Haye  et  de  Caples,  fils  aîné  de  Jean,  seigneur  de  la  Haye  à  Fiers, 
et  de  Marie  de  le  Cambe  dite  Ganthois,  dame  de  la  Haye  en  Los,  sa 
seconde  femme. 

IX.  Maximilien  Bernard,  seigneur  de  Florent  et  de  Bettignies  ;  puis  d'Esquelmes, 

Jollain  et  du  Mont,  après  son  frère,  fut  créé  chevalier  le  1  septembre 
1612,  et  assista  à  la  pompe  funèbre  de  l'archiduc  Albert,  le  12  mars  1622. 
Il  épousa,  le  19  juin  1602,  Marie  de  Cordes,  sa  cousine,  fille  de  Charles, 
seigneur  de  Guisegnies,  et  de  Barbe  de  le  Cambe,  dite  Ganthois.  Dont  : 

X.  Maximilien-François  Bernard,  seigneur  d'Esquelmes,  Florent,  Luchin,  Jollain, 

Bettignies,  du  Mont,  Buxeron  et  de  Tendael,  créé  chevalier,  par  lettres 
du  6  mai  1642,  mort  en  mai  1653.  Il  avait  épousé  Marie-Claire  de 
Bergh-S^Winnoc,  fille  de  Philippe,  seigneur  de  Rache,  Boubers,  etc.,  et 
de  Françoise  de  Halewyn.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Louis-François,  qui  suit. 

Et  2°  Marie-Alexandrine  Bernard,  femme  de  Louis-Joseph  de  Brias, 
créé  premier  marquis  de  Royon,  député-général  et  ordinaire  pour  le  corps 
de  la  noblesse  des  états  d'Artois.  Dont  postérité. 


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.  Louis-François  Bernard,  titré  comte  de  Bailleul,  seigneur  d'Esquelmes, 
Florent,  Bettignies,  Calonne,  etc.,  capitaine  d'infanterie  au  régiment  de 
Zétrude,  épousa,  le  4  avril  1685,  Marguerite- Charlotte  de  Bergh-SAiNT- 
Winnoc,  dame  de  Sept-Fontaines,  d'Auberlieu  et  de  Vallers,  sa  cousine- 
germaine,  fille  de  Charles-Alexandre,  prince  de  Rache,  baron  de  Zétrude, 
et  de  Lucie  de  Brouchoven,  dame  de  Sept-Fontaines.  Elle  était  veuve 
le  10  août  1696,  et  se  remaria  avec  Michel-Maximilien  de  Gand,  marquis 
de  Hem,  dont  elle  n'eut  pas  d'enfants.  De  Louis-François  Bernard 
naquirent  deux  fils,  savoir  : 

1°  Charles-Alexandre  Bernard,  comte  de  Bailleul,  seigneur  d'Esquelmes 
et  de  Bettignies,  épousa,  le  5  juillet  1706,  Marie-Françoise-Alexie  de 
Lannoy,  fille  de  Charles-François  comte  de  Lannoy,  baron  de  Wasnes, 
et  de  Marie-Catherine-Alexie  du  Bois,  dite  de  Fiennes.  Elle  se  remaria 
en  secondes  noces,  à  Douai,  le  27  mai  1716,  avec  Charles-Joseph 
Schynckele,  seigneur  de  Westbrouck,  dont  elle  n'eut  point  d'enfants. 
Elle  eut  de  son  premier  mari  Marie-Marguerite-Caroline  Bernard,  com- 
tesse de  Bailleul,  dame  d'Esquelmes,  qui  fut  femme  de  Charles-Antoine- 
Alexandre  d'Esclaibes,  comte  de  Hust  et  du  S^Empire,  seigneur  de 
Cuinghien,  Rollencourt,  etc.,  dont  elle  fut  la  première  femme. 
Et  2°  François-Eugène,  qui  suit. 

XII.  François-Eugène  Bernard,  qualifié  comte  de  Calonne,  seigneur  de  Souverain- 
Moulin,  d'Auberlieu  et  de  Vallers,  capitaine  d'infanterie  au  régiment  de 
Boufflers,  en  1706,  épousa  :  1°  Marie-Claire-Josèphe  de  Lannoy-d'Her- 
pinghien,  fille  de  Robert,  seigneur  d'Amilville  et  Royaume,  et  d'Anne 
Way-de  Roosendael  ;  2°  le  25  mai  1744 ,  Jeanne-Josèphe-Florence- 
Adrienne  de  le  Val,  fille  aînée  et  principale  héritière  de  François, 
seigneur  de  la  Marche,  d'Athin,  de  Butin,  Hignaucourt,  etc.,  mort  le 
30  août  1754,  le  dernier  hoir  mâle  de  son  nom;  et  de  Florence  Roger- 
d'Ignicourt,  morte  le  14  décembre  1755.  Du  second  mariage  vinrent  : 

1°  Marie-Louis-Eugène-Joseph  Bernard,  né  le  28  août  1749,  reçu  page 
de  la  reine  de  France,  sur  ses  preuves  de  noblesse,  le  25  août  1764, 
premier  page  en  1767,  officier  dans  le  corps  des  carabiniers  en  1771, 
retiré  du  service  en  1774,  vivait  en  célibat  en  1775. 

Et  2°  Marie-Françoise-Josèphe  Bernard,  mariée,  le  1  juin  1767,  à  Adrien- 
Joseph-Amélie  de  Béthune,  dit  le  comte  de  Béthune,  mestre-de-camp  de 
la  3e  brigade  des  carabiniers,  et  chevalier  de  S^Louis.  Il  était  fils  de 
François-Eugène-Dominique  de  Béthune-des  Plancques,  comte  de  S*- Ve- 
nant, vicomte  de  Lières,  seigneur  de  Lierette,  Nedon,  Auchel,  Westrehen, 
Malfiance  et  Penin;  et  de  Marie-Ernestine-Josèphe  de  Houchunt-de  Lon- 
gastre,  chanoinesse  de  Maubeuge,   sa  seconde  femme. 


—  169  — 


IIe   Branche. 


VI.  Simon  Bernard,  troisième  fils  d'Arnould  et  de  Jacqueline  d'Anthoing,  dite 

de  Rocque,  fut  seigneur  de  Taintignies,  Luchin,  Beaudignies,  et  grand- 
prévôt  de  Tournai.  Il  épousa  Jeanne  de  Landas,  fille  de  Guillaume, 
seigneur  de  Chin,  et  de  Jeanne  Dimenche.  De  cette  union  vinrent  neuf 
enfants,  savoir  : 

1°  Gérard,  qui  suit. 

2°  Michel-Bernard,  qui  forma  la  3e  branche. 

3°  Antoine,  auteur  de  la  4e  branche. 

4°  Guillaume,  qui  forma  la  5e  branche. 

5°  Jérôme  Bernard,  mort  le  22  janvier  1602,  sans  alliance,  et  enterré 
à  S^Jacques  à  Louvain. 

6°  Antoinette  Bernard,  qui  fut  mariée  à  Simon  de  Maldere,  seigneur 
des  Hayes  et  de  Popieulles,  et  mourut  en  1597. 

7°  Geneviève  Bernard,  femme  de  Jean  Bacheler,  seigneur  de  Roissard. 

8°  Jacques  Bernard,  seigneur  de  Bercourt.  Sa  postérité  est  éteinte. 

Et  9°  Agnès  Bernard,  mariée  à  Jérôme  de  Wadripont,  dit  de  Cordes, 
seigneur  de  Guisignies. 

VII.  Gérard  Bernard,  seigneur  de  Luchin,  second  prévôt  de  Tournai,  en  1578, 
mourut  le  25  novembre  1586,  et  fut  inhumé  dans  l'église  de  S*-Piat  à 
Tournai.  Il  avait  épousé  Marie  Villain,  dame  de  Bettignies  et  en  partie 
de  Jollain,  laquelle  mourut  le  4  octobre  1584,  et  fut  également  enterrée 
à  S^Piat,  auprès  de  son  époux.  Elle  était  fille  de  Jean  Villain,  seigneur 
de  la  Boucharderie,  et  de  Catherine  de  Cottrel,  dame  de  Bettignies.  Dont  : 

1°  Un  garçon  mort  sans  postérité. 

2°  Un  autre  fils  aussi  mort  sans  hoirs. 

Et  3°  Catherine  Bernard,  dame  de  Luchin,  Jollain  et  Bettignies,  mariée 
le  28  mai  1576,  à  son  cousin  Florent  Bernard,  seigneur  d'Esquelmes, 
Florent  et  du  Mont,  ci-devant  mentionné. 


IIIe  Branche. 

VII.  Michel  Bernard,   second   fils   de  Simon  et  de   Jeanne   de    Landas,   men- 
tionnés à  la  deuxième  branche,  fut  seigneur  de  Beaudignies.   Sa  femme 
fut  Marie  de  Savary,  fille  de  Jacques,  seigneur  de  Warcoing,  et  d'Anas- 
tase  de  Cottrel.  Leurs  enfants  furent  : 
1°  Philippe,  qui  suit. 
Et  2°  Ourse  Bernard,  qui  fut  mariée  à  Antoine  de  Preys,  seigneur  de 

Barisseau. 
Tome  I.  22 


—  170  — 

Vm.  Philippe  Bernard,  seigneur  de  Beaudignies,  lieutenaut  des  archers  de  la 
garde  du  roi  pendant  neuf  années.  Il  épousa  Isabeau  le  Hornu,  dame 
de  Bourbecq  et  de  Semerpont,  fille  de  Pierre  et  d'Isabeau  de  Grenut, 
dame  de  Bourbecq.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Pierre,  dont  l'article  suit. 

2°  Marie  Bernard,  mariée,  en  premières  noces,  à  Jacques  le  Louchier, 
seigneur  de  Popieulles;  et,  en  secondes  noces,  à  Bartholomé  Hangouart, 
seigneur  de  le  Court  et  de  Piette. 

Et  3°  Isabeau  Bernard,  dame  de  Baudignies,  Bourbecq  et  Semerpont,  J 
après  son  neveu.  Elle  fut  femme  d'Antoine  de  Maulde,  chevalier,  seigneur  1 
de    Famillereux,   fils    de   George,  chevalier,    seigneur  de   Mauroy,  et  de 
Jossine  de  Courteville,  dame  de  la  Buissière. 

IX.  Pierre  Bernard,  chevalier  par  patentes  du  22  mai  1602,  seigneur  de  Bau- 

dignies, épousa  Catherine  de  Haussy.  Dont  : 

X.  Jean-François  Bernard,  seigneur  de  Beaudignies,  Bourbecq,  Semerpont,  mourut 

à  Paris  en  1631,  sans  alliance. 


IV*  Branche. 

VIL  Antoine  Bernard,  troisième  fils  de  Simon  et  de  Jeanne  de  Landas,  dont  il 
a  été  parlé  à  la  deuxième  branche,  fut  seigneur  de  Taintignies.  Il  épousa 
Gertrude  d'ARRE,  de  laquelle  vinrent  les  trois  enfants  qui  suivent. 

1°  Pierre  Bernard  suit. 

2°  Jeanne,  qui  fut  femme  de  Charles  le  Cappelier,  seigneur  de  Bailly. 

Et  3°  Marie,  qui  fut  mariée  à  Henri  du  Mortier,  seigneur  du  Chartel. 

VIII.  Pierre  Bernard,  seigneur  de  Taintignies,  épousa  Madeleine  Hangouart, 
fille  de  Guillaume,  seigneur  de  Piètre  et  des  Pomméreaux,  et  d'Antoinette 
des  Croix,  dame  de  le  Court.  Dont  : 

IX.  Guillaume  Bernard,  seigneur  de  Taintignies  et  Lannoy,  fut  créé  chevalier 

par  lettres  du  1  août  1630,  enregistrées  à  Lille,  et  mourut  à  Tournai  le 
21  juillet  1642.  Il  avait  épousé  Marie  du  Bois,  fille  de  Nicolas  et  d'Anne 
de  Cambry.  De  cette  union  vint  : 

X.  Nicolas-François  Bernard,  seigneur  de  Taintignies,  institué  héritier  ^universel 

de  Michel  du  Bois,  son  grand-oncle,  à  condition  qu'il  ajouterait  le  nom 
de  du  Bois  au  sien.  Il  obtint  l'érection  en  baronnie  de  sa  terre  et 
seigneurie  de  Taintignies,  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du  17  octobre  1661. 
Sa  femme,  Marie-Caroline  Damman,  était  fille  de  Gilles-François,  chevalier, 
seigneur  de  Warnoyze,  et  de  Marie  de  Landas,  sa  première  femme.  Elle 


—  171  — 

se  remaria  avec  Jacques  de  Maulde,  seigneur  de  Condete.  Du  premier 
mariage  vinrent  entr'autres  : 

1°  Françoise-Albertine  Bernard,  dite  du  Bois,  mariée  à  Gédéon-Clément 
du  Wault,  seigneur  de  l'Héraulle. 

Et  2°  Marie-Elisabeth,  selon  d'autres  Isabelle-Françoise  Bernard  du 
Bois,  femme  d'Antoine-Ignace  van  der  Gracht,  seigneur  de  Fertin,  grand 
bailli  de  Tournai  et  du  Tournaisis,  dont  elle  fut  la  première  femme. 


Ve  Branche. 

VII.  Guillaume  Bernard,  4e  fils  de  Simon  et  de  Jeanne  de  Landas,  mentionnés 

à  la  seconde  branche,  fut  gouverneur  et  capitaine  de  la  ville  de  Damme. 
Il  épousa  Marie  Wyts,  laquelle  mourut  le  8  juin  1615.  Elle  était  fille  de 
Josse,  seigneur  de  Berentrode,  Wildenburch  et  Wytsvliet,  watergrave  de 
Flandre,  et  de  Catherine  Villain,  dite  de  la  Boucharderie.  De  ce 
mariage  vinrent  : 

1°  Maximilien,  qui  suit. 

Et  2°  Jeanne  Bernard,  qui  fut  mariée  à  Jean  de  la  Fosse,  dit  Pitthem, 
seigneur  de  Robersart. 

VIII.  Maximilien  Bernard,  gouverneur  et  capitaine  de  la  ville  de  Damme, 
épousa  Isabelle  de  Valencia,  dame  d'Eecke,  fille  de  don  Pedro  de  Va- 
lencia,  seigneur  d'Eecke  par  achat,  et  de  Marie  de  Bailleul-d'Eecke. 
Ces  époux  eurent  trois  enfants,  savoir  : 

1°  Pierre  Bernard,  seigneur  d'Eecke,  mort  sans  alliance,  le  28  octo- 
bre 1620,  et  enterré  en  l'église  d'Erps. 

2°  Éléonore  Bernard,  dame  d'Eecke,  après  son  frère,  mariée  par  con- 
trat du  1  août  1615,  à  Jean  Wouters,  chevalier  par  patentes  du  15  juil- 
let 1626,  seigneur  de  Vinderhoute,  de  Meerendré  et  de  Belseele. 

Et  3°  Barbe  Bernard,  femme  de  Pierre  van  Hecke,  fils  de  Charles, 
seigneur  de  Hautpontlieu,  et  de  Marie  de  Grysperre  (i). 

Les  armes  de  la  famille  Bernard  sont  :  de  gueules  à  une  épée  d'argent  en  pal,  la 
jointe  en  bas,  la  garde  d'or,  accotée  de  deux  étoiles  de  même.  Cimier  :  un  homme 
laissant  au  naturel,  tenant  entre  les  mains,  élevées  au-dessus  de  la  tête,  les  deux  extré- 
nités  d'une  épée  emmanchée  d'or,  rompue  par  le  milieu  (Fig.  249). 

{JVob.  des  P.-B.,  pp.  155,  2M,  269  et  403;  Suite  du  Suppl.,  1555-1614,  p.  186;  vrai  Suppl., 
pp.  15  et  77;  nouv.  vrai  Suppl.,  pp.  12  et  61  ;  Mélang  de  Généal.,  p.  9.) 

(1)  Cette  famille  Bernard,  du  Tournaisis,  aujourd'hui  éteinte,  et  celle  des  de  Bernard,  de  la 
lesbaye  (actuellement  de  Bernard-de  Fauconval-de  Deukem)  semblent  avoir  la  même  origine.  —  Ce 
e  fut  que  lorsque  les  Bernard  du  Tournaisis  devinrent  seigneurs  d'Esquelmes,  qu'ils  adoptèrent 
;s  armoiries  de  cette  seigneurie  (l'épée  accompagnée  de  deux  molettes  d'éperons).  —  Leurs  armoiries 
irimitives,  que  la  branche  dite  de  Hesbaye  porte  encore,  sont  :  de  sable  à  la  croix  polencée  d'or, 
iccompagnée  de  &  croisetles  de  même.  Ces  dernières  armoiries  sont,  sauf  les  émaux,  celles  de  Jérusalem. 


—  172  — 


BERNARTS. 


Léopold-Antoine   Bernarts,  conseiller-assesseur   du   Mont-de-Piété   à   Mons,  fut 
anobli  par  lettres  du  9  septembre  1752  (Fig.  250). 

{Suite  du  Suppl.,  1686-1762,  p.  256;  État  arm.,  p.  3;  Mélançj.  de  Géncal.,  p.  9.) 


DE    BERNEMICOURT. 

I.  Jean  de  Bernemicourt,  seigneur  de  Bracquemont,  épousa  Antoinette  de  Bon- 

nières,  dame  de  la  Theuloy,  dont  il  eut  entr'autres  : 

1°  Charles  de  Bernemicourt,  chevalier,  seigneur  de  la  Thieuloy,  etc., 
maître-d'hôtel  de  la  reine  de  Hongrie,  qui,  par  Florence  le  Fevre,  fille 
de  Roland,  chevalier,  seigneur  de  Tamise,  etc.,  son  épouse,  fut  père  de  •" 

a.  Robert  de  Bernemicourt,  seigneur  d'Ottelant-lez-Gorcum,  mort  en  1556, 
sans  postérité. 

b.  Anne  de  Bernemicourt  mariée  à  don  Ferdinand  de  la  Cerda,  fils  du 
duc  de  Médina  Celi,  en  Espagne. 

Et  c.  Philippe  de  Bernemicourt,  seigneur  de  la  Thieuloy,  époux  de 
Louise  de  Cantileu,  héritière  de  Douvrain.  De  cette  union  vinrent  : 

A.  Robert  de  Bernemicourt,  seigneur  d'Ottelant,  qui  épousa  Agnès  Schetz, 
fille  de  Gaspard,  baron  de  Wesemael,  etc. 

Et  B.  Jean  de  Bernemicourt,  seigneur  de  la  Thilloy. 

Et  2°  Philippe,   qui  suit. 

II.  Philippe  de   Bernemicourt,  seigneur  de   Maisnil,  Villers,  etc.,  fils  cadet  de| 

Jean  et  d'Antoinette  de  Bonnières,  épousa  Maurice   Savary,  fille  d'Eus-| 
tache.  De  ce  mariage  naquirent  : 

1°  Jean  de  Bernemicourt,  seigneur  de  Villers-au-Bois  et  du  Maisnil, 
époux  d'Antoinette  de  Marquais.  Dont  Florence  de  Bernemicourt,  femme 
de  Charles  de  Bonnières,  chevalier  (Voir  de  Bonnières). 

2°  Jacques,  qui  suit. 

Et  3°  Charles  de  Bernemicourt,  qui  épousa,  en  premières  noces,  N 

Hibert,  et,  en  secondes  noces,  Antoinette  Haghuet.  Dont  postérité. 

III.  Jacques  de  Bernemicourt,  seigneur  de  Foucquières,  épousa  Louise  Geudin, 

et  en  eut  Claude,  qui  suit. 

IV.  Claude  de  Bernemicourt,  seigneur  de  Foucquières,   Épinoy,  etc.,  marié  â 


—  173  — 

Francken,  en  Frise,  l'an  1574,  avec  Haze  Hillema,  fille  de  Foie  et 
d'Henriette  de  Hamrotte,  d'où  sortit  Jacques,  qui  suit. 

V.  Jacques  de  Bernemicourt,   seigneur  de  Foucquières,  épousa,  en  1601,  Hélène 

de  la  Broyé,  fille  d'Antoine,  seigneur  de  Boys,  Pronville,  Vieusailly, 
mort  le  27  février  1622,  et  enterré  à  Hondecourt;  et  de  Jeanne  Bernard. 
De  ce  mariage  vint  : 

VI.  Marie  de  Bernemicourt,  chanoinesse  à  Denain  en  1619. 

Armes  :  écartelé;   aux  1   et  4  d'azur  au  chef  d'argent;   aux  2  et  3  de  sable  semé 
de  fleurs-de-lis  d'or  (Fig.  251). 

(Fragm.  généal.,  t.  I,  p.  35.) 


BERQUELT. 

Nicolas  Berquelt  fut  créé  chevalier,  par  lettres  du  roi  Charles  II  de  l'an  1667. 

(Nob.,  p.  U6.) 


BERTELLY. 

Jean- André  Bertelly  épousa  Anne  Liégeois,  dont  vint  : 

François-Dominique  Bertelly,  seigneur  de  Poucxke,  né  à  Carignan  et  domicilié 
en  Flandres,  qui  fut  réhabilité  et  rétabli  dans  l'état  de  noblesse  de  ses  ancêtres, 
par  lettres  du  roi  Charles  II  du  19  mai  1666. 

Armes  :  de  sinople  à  la  bande  échiquetée  de  trois  tires  d'or  et  d'azur,  accompagnée 
de  2  étoiles  à  5  rais  d'or.  Cimier  :  une  licorne  issante  de  (Fig.  252). 

(Nob.,  p.  442;  nouv.   vrai  Suppl.,  p.  150.) 


BERTHEAU. 

Antoine  Bertheau,  seigneur  de  Perroy,  guidon  de  la  compagnie  d'ordonnance 
du  comte  de  Bucquoy,  fut  anobli  par  lettres  du  3  juillet  1606,  entérinées  en 
finances  le  29  du  même  mois,  et  en  la  chambre  des  comptes  à  Lille,  le  13  juin  1607. 
Il  épousa  Catherine  de  Rebreviette. 

(Nob.,  p.  145,  nouv.  vrai  Suppl. }  p.  59  ) 


174  — 


BERTHOLF    ou    BERTOLF. 

Corneille  Bertolf,  écuyer,  seigneur  de  Schilthove  et  Seerost,  fut  créé  chevalier 
par  lettres  du  24  mars  1629.  Ses  armes  étaient  :  de  sable  à  la  licorne  effarée  d'or 
et  accornée  de  même.  Cimier  :  une  licorne  naissante  de  Vécu  (Fig.  253). 

(Nob.,  p.  233;  vrai  Suppl.,  p.  106;  nouv.  vrai   SuppL,  p.  83;  Mélang.  de  Géncal.,  p.  76.) 


DE    BERTHOUTj    oit    VAN    MECHELEN. 

Un  Nicolas  van  Mechelen,  échevin  d'Anvers,  fut  créé  chevalier,  par  lettres  du 
22  avril  1598. 

Cette  ancienne  et  noble  famille  de  Berthout,  dit  van  Mechelen,  a  possédé 
anciennement  en  souverain  domaine  une  partie  de  la  ville  de  Malines,  au-delà 
de  la  Dyle,  qu'elle  avait  usurpée,  à  ce  que  l'on  prétend,  sur  les  anciens  évêques 
de  Liège,  ses  légitimes  souverains,  ses  membres  n'étant  simplement  qu'avoués  de 
Malines,  et  que  ces  évêques  ne  leur  avaient  concédé  que  pour  avoir  la  paix  (l). 
Quoi  qu'il  en  soit,  à  cette  maison  appartenait  Robert,  qui  suit. 

Robert  Berthout,  dit  van  Mechelen.  Il  épousa  Rebecck  van  Eeckeren,  fille  de 
Robert,  IIIe  de  ce  nom,  et  d'Elisabeth  Fernandes,  petite-fille  de  Robert  van 
Eeckeren,  IIe  du  nom,  et  de  Gratiane  van  Lemens;  et  arrière-petite-fille  de 
Robert  Ier,  et  d'Anne  della  Faille. 

Ces  époux  eurent  entr'autres  enfants  : 

Claire- Albertine  van  Mechelen  fut  mariée  à  Marie- Antoine  de  Madrid,  fils  de 
Nicolas  et  de  Françoise  de  Villegas.  De  ce  mariage  vint  : 

Marie-Claire  de  Madrid,  femme  de  Michel  Servati,  écuyer,  issu  de  l'ancienne 
et  illustre  famille  de  ce  nom,  originaire  de  Gênes,  et  alliée  avec  l'illustre  maison 
de  Lampugnani,  une  des  huit  patrices  et  nobles  de  la  cité  de  Milan,  où  ceux  de 
Servati  s'établirent  pour  y  servir  les  princes  de  l'auguste  maison  d'Autriche;  ce 
qu'ils  ont  fait  fort  dignement  et  utilement,  en  y  exerçant  diverses  charges 
distinguées,  tant  politiques  que  militaires.  Ledit  Michel  Servati  était  cousin- 
germain  de  Michel  Servati,  conseiller  et  maître  de  la  chambre  des  comptes  du 
roi  aux  Pays-Bas;  et  fils  d'Hubert  Servati  et  de  Louise-Françoise  Renier, 
qui  avait  épousé,  en  premières  noces,  Jean  Ollimaert.  De  ce  dernier  mariage 
était  née  Marie-Anne  Ollimaert,  mariée  à  Pierre  de  Vos,  fils  de  Jean,  écuyer, 
et  de  Marguerite  Timmerman,   dont  elle  eut  quatre  enfants,  savoir  :  a.  Charles- 


(1)  Voyez  la  Description  historique,  chronologique  et  géographique  de  Brabant;  Bruxelles,  17...,  chez 
J.-J.  Boucherie,  avec  privilège. 


—  175  — 

Jacques  de  Vos;  b.  Thérèse  de  Vos;  c.  Jeanne-Marguerite  de  Vos';  et  d.  Thomas- 
Maximilien  de  Vos,  religieux  à  l'abbaye  de  S^Pierre-lez-Gand,  dont  il  fut  receveur 
en  1780.  —  Ledit  Hubert  Servati  était  fils  de  Jean  Servati,  bailli  du  pays  de 
Kessenich  et  de  Marie  de  Coninck,  et  petit-fils  de  Jean-François  Servati,  capi- 
taine de  cavalerie,  qui  vint  aux  Pays-Bas  avec  le  prince  Alexandre  de  Parme, 
et  qui  mourut  au  pays  de  Gueldres,  où  il  avait  épousé  Marie  Hendrickx  de 
Lichtembourg.  —  Michel  Servati,  époux  de  Marie-Claire  de  Madrid,  mourut 
à  sa  campagne  à  Halle,  le  9  janvier  1746,  à  lage  de  49  ans,  et  fut  inhumé  en 
l'église  paroissiale  de  Uccle-lez-Bruxelles,  sous  une  pierre  sépulcrale  bleue,  sur 
laquelle  se  voit  son  épitaphe,  surmontée  de  ses  armoiries  incrustées  en  chef;  ses 
enfants  furent  : 

1°  Jean-François  Servati,  IIe  du  nom,  encore  célibataire  en  1780.  Il  portait 
pour  armes  :  écartelé,  aux  1  et  4  de  gueules  à  deux  fasces  d'argent,  qui  est  Servati; 
aux  2  et  S  d'azur  à  la  bande  échiquetée  d'argent  et  de  gueules  de  deux  tires,  au  chef 
d'or  à  l'aigle  naissante  de  sable,  qui  est  Lampugnani.  Le  heaume  d'argent  doublé 
d'azur,  grillé,  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'argent  et  de 
gueules.  Cimier  :  une  aigle  naissante  de  Vécu  (Fig.  254  et  255). 

Et  2°  Marie-Louise  Servati,  encore  non  mariée  en  1780.  Ses  huit  quartiers, 
comme  ceux  de  son  frère,  sont  :  Servati,  de  Coninck,  Renier,  Maulde;  Madrid,  de 
Villegas,  Berthout-van  Mechelen  et  van  Eeckeren. 

Berthout,  dit  van  Mechelen,  porte  pour  armoiries  :  d'or  à  3  pals  de  gueules,  au 
franc  canton  d'argent,  chargé  de  3  fleurs-de-lis,  au  pied  coupé  de  sable  (Fig.  256). 
(Nob.,  p.  H;  Correct,  intdres.,  p.  i.) 


BERTHOUT    DE    GRIMBERGHE,    dit    VAN    ASSCHE. 

I.  Wauthier  Berthout,  seigneur  de  Malines,  épousa  N....,  dont  il  eut  deux  fils, 

savoir  : 

1°  Wauthier  Berthout,  seigneur  de  Malines,  épousa   la  fille  de  Louis, 
comte  de  Looz. 

Et  2°  Gérard,  qui  suit. 

II.  Gérard  Berthout,   seigneur  de  Grimberghe  en  1167,   épousa   Mechtilde,   fille 

héritière    de  Gérard,  seigneur  de  Ninove  et  de  Gisle,   fille  d'Ingelbert, 
seigneur  de  Peteghem.  Dont  : 

III.  Gérard  Berthout,  seigneur  de  Grimberghe.  épousa  Adelise  de  Rosoy,  dont 

il  eut  : 

1°  Guillaume,  qui  suit. 


—  176  — 

Et  2°  Wauthier  ou  Gérard,  seigneur  de  Grimberghe,  en  partie,  et  de 
Ninove  en  1229,  épousa  Agnès  N 

IV.  Guillaume  de   Grimberghe  épousa   Elisabeth,  dame    héritière    d'Assche.    [1 

porta,  en  1234,  le  guidon  de  Brabant  en  la  guerre  contre  les  Statindgs 
ou  Stadinghers,  où  il  se  signala  avec  toute  réputation  et  gloire.  Il  eut 
de  son  mariage  : 

1°  Guillaume,  qui  suit. 

Et  2°  Henri  de  Grimberghe,  seigneur  de  Moerseke  et  de  Castelle,  qui 
épousa  Sibille  Wavrin,  fille  de  Hellin,  seigneur  de  Wavrin,  sénéchal  de 
Flandres.   De  cette  union  vint  : 

Gérard  de  Grimberghe,  seigneur  de  Moerseke,  Castelle  et  Berleghem, 
mort  le  5  février  1352,  ayant  épousé  Claire  de  Haelen,  dite  de  Mira- 
belle. Leur  fille  Marie  suit. 

Marie  de  Grimberghe,  dame  de  Moerseke,  Castelle  et  Berleghem,  mariée 
à  Philippe  de  Maldeghem,  chevalier,  seigneur  de  Maldeghem,  de  Haye- 
ghem  et  de  Lyscoote. 

V.  Guillaume,  IIe  de  ce  nom,  seigneur  d'Assche  et  d'Opdorp,  par  donation  faite 

par  Guy  de  Dampierre,  comte  de  Flandres,  en  1258  (selon  l'Espinoy, 
en  1255).  Il  se  retira  en  religion  des  chevaliers  de  l'ordre  teutonique  du 
consentement  de  sa  femme  Sibille,  fille  de  Robert,  sire  de  Wavrin,  veuve 
du  seigneur  de  Cisoin,  béer  de  Flandres.  Ces  époux  eurent  : 

1°  Isabeau,  dame  d'Opdorp,  femme  de  Gérard  de  Marselaer,  chevalier. 

Et  2°  Robert  suit. 

VI.  Robert  de  Grimberghe,  seigneur  d'Assche,  de  Mollem,  fit  valoir  son  mérite 

à  la  bataille  de  Woeringhe,  en  1288,  où  il  fut  avec  son  étendard.  Il 
épousa  :  1°  Marie  de  Berghes;  2°  Isabeau  de  Blois;  et  3°  Marie  de 
Barbençon,  laquelle  était  sa  veuve  en  1335.  Du  premier  mariage,  ou,  selon 
Christophe  Butkens,  du  troisième,  vint  Robert,  qui  suit. 

VII.  Robert,  IIe  de  ce  nom,  seigneur  d'Assche,  fit  le  relief  de  la  charge  de 
guidon  héréditaire  de  Brabant,  au  duc  Jean  III.  Il  épousa  Isabeau,  fille 
de  Florent,  seigneur  de  Borsele.  Dont  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

Et  2°  Robert  de  Grimberghe,  seigneur  de  Mollem,  qui  épousa  Ide  Cos- 
ters,  dite  Cortray.  Leur  fils  Jean  suit. 

Jean  de  Grimberghe,  dit  van  Assche,  mort  en  1421,  avait  épousé  Béatrix 
t'Serclaes.  Dont  : 

Robert  de  Grimberghe,  dit  van  Assche,  épousa  Marie  de  Floren ville. 
De  cette  union  naquirent  : 


—  177  — 

A.  Adrien  de  Grimberghe,  dit  van  Assche,  acquit  la  terre  d'Assche, 
le  12  juin  1478.  Il  épousa  :  1°  Jeanne  de  Groote,  fille  de  Jean,  chancelier 
de  Brabant;  et  2°  Marguerite  Absolons. 

Et  B.  Marie  de  Grimberghe,  dite  d'Assche,  mariée  à  Ywains  d'Ophem, 
seigneur  de  Moerseke  et  de  Castelle,  par  achat  et  prochaineté. 

VIII-  Jean,  seigneur  d'Assche,  porta,  en  1356,  contre  Louis  de  Maele,  comte 
de  Flandres,  à  la  bataille  de  Scheut,  le  guidon  de  Brabant,  pour  le  duc 
Wencelin.  Il  épousa  Agnès  de  Leefdael,  fille  de  Rogier,  chevalier,  et 
d'Agnès  de  Clèves.  De  cette  union  vint  : 

IX.  Jean,   IIe  de  ce  nom,  seigneur  d'Assche.  Il  fut  fait  amman  de  la  ville  de 

Bruxelles  en  1400,  et  mourut  six  ans  après.  On  ignore  son  alliance, 
mais  on  sait  qu'il  eut  pour  fils  Guillaume  III,  qui  suit. 

X.  Guillaume  III,   seigneur   d'Assche,  etc.,   fut   amman   de   Bruxelles  en  1413, 

1417  et  1418.  En  cette  dernière  année,  il  fut  emprisonné  par  décret  des 
états  du  pays,  assemblés  à  Vilvorde,  dégradé  et  exilé  avec  d'autres 
gentilshommes  de  la  même  province,  avec  confiscation  de  tous  leurs  biens. 
La  seigneurie  d'Assche  fut  ensuite  donnée  à  Philippe  de  Bourgogne,  comte 
de  S^Pol  et  de  Ligny,  mort  en  1426,  duc  de  Lothier  et  de  Brabant,  après 
le  duc  Jean  IV,  son  frère  germain,  auquel  il  succéda.  Pierre  de  Pipenpoy, 
l'ayant  reçue  en  fief  de  ce  prince,  le  27  septembre  1442,  la  restitua  à 
Jean  III,  dit  de  Grimberghe,  fils  de  Guillaume  III  susdit  et  d'Aleyde 
de  Heetvelde.  Ce  Jean  III  suit. 

.  Jean  III,  dit  de  Grimberghe,  reçut  en  fief  la  seigneurie  d'Assche  de  Pierre 
de  Pipenpoy,  comme  il  vient  d'être  dit,  et  mourut  en  1474.  Il  avait 
épousé  Cornélie  de  Bautersem,  dite  de  Berges,  dame  de  Brecht,  Mercxem, 
Scoote,  Rumme,  Hamme,  Beverloo,  Westwesele  et  Quaedmechelen,  fille 
de  Gérard,  chevalier,  et  d'Isabelle  de  Launays,  seigneur  et  dame  desdits 
lieux.  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Jeanne,  qui  suit. 

2°  Digne  de  Grimberghe,  mariée  à  Wautier  van  der  Noot,  chevalier, 
seigneur  de  Ryst,  Westwesel. 

3°  Cornélie  de  Grimberghe. 

Jeanne  de  Grimberghe  fit,  du  vivant  de  son  père,  le  11  octobre  1471, 
relief  et  hommage  de  la  seigneurie  d'Assche,  étant  devenue  veuve  de 
Gilles  de  Jauche,  seigneur  de  Hierges,  son  mari. 

Jeanne  de  Jauche,  dame  d'Assche,   fille  des  précédents,  par  droit  de 
retrait,  fait  le  8  janvier  1479,  en  fit  le  relief  et  l'hommage,  et  fut  mariée 
à  Guillaume,  seigneur  de  Hierges,  dont  elle  eut  : 
Tome  I.  23 


—  178  — 

Marguerite  de  Hierges,  dame  de  Wideux,  Estraye,  Assche,  guidonne 

héréditaire  de  Brabant,  etc.,  fut  femme  de  Jean  de  Coutereau,  chevalier, 

seigneur    de   Puissieux,   etc.,  par  droit   de  retrait,   fait  l'an    1417,  titré 

baron  de  Jauche,  cousin  sous-germain  de  Jeanne  de  Jauche  susdite. 

Les  armes  des  Berthout  de  Grimberghe,  dits  van  Assche,   sont,  comme  il  a 

été  dit    ci-devant    à    l'article    van    Assche  :    cVor  à  la  fasce  d'azur,  au  sautoir  de 

gueules  brochant  sur  le  tout. 

(Fragm.  généal ,  t.  III,  p.  129) 


DE    BERTI    ou    BERTY. 

I.  Michel  de  Berti  épousa  Nicole  Alberti,  fille  de  Bernard,  des  comtes  d'Alberti 

et  de  Celtardo,  et  de  Lucrèce  Guicciardini.  Elle  mourut  sa  veuve  le 
24  octobre  1557,  âgée  de  53  ans  (Voyez  Grand  Théâtre  sac.  de  Brabant, 
t.  II,  p.  80).  Dont  : 

II.  Jean-Baptiste  de  Berty   épousa  N....  Steyvoort,   dont  il  eut  deux  enfants, 

savoir  : 

1°  Théodore,  qui  suit; 

Et  2°  Isabelle  de  Berty,  femme  d'Arthus  de  Ghistelle. 

III.  Théodore  de  Berty,   secrétaire  du    conseil  privé,  par  patentes  données  en 

la  ville  de  Tournai  le  12  mai  1584,  épousa  Agnès  de  Boisschot,  fille  de 
Jean,  mort  conseiller  du  conseil  privé,  et  de  Catherine  van  den  Troncke. 
Elle  mourut  en  1633,  laissant  cinq  enfants  qui  suivent. 

1°  Edouard  de  Berty,  seigneur  de  Lint,  secrétaire  du  roi  en  son  con- 
seil privé  et  de  la  chambre  des  archiducs,  mourut  le  26  août  1676,  et 
gît  en  l'église  de  Notre-Dame,  sur  le  Sablon,  à  Bruxelles,  avec  sa  femme 
Catherine  Clockman,  dont  il  était  veuf  depuis  le  23  août  1657.  Elle  était 
fille  de  Henri  Clockman  et  de  Jacqueline  Maes.  Leur  épitaphe  avec  leurs 
huit  quartiers  se  remarquent  dans  ladite  église. 

2°  Albert- Wallerand  de  Berty,  échevin  de  Bruxelles  en  1652,  1653, 
1654,  1655  et  1659,  épousa  Isabelle-Marie  van  den  Cruyce,  fille  de  Mel- 
chior,  trésorier-général  des  états  de  Brabant,  et  d'Anne  de  Camarena. 
De  ce  mariage  vint  : 

Isabelle-Louise,  aliis  Susanne  de  Berty,  mariée  à  Bruxelles,  le  18  no- 
vembre 1665,  avec  Philippe-Emmanuel  Triest,  baron  d'Auweghem,  seigneur 
de  Cortewille. 

3°  Dorothée  de  Berthy,  femme  de  Christien  de  Broechoven,  échevin, 
puis  conseiller  pensionnaire  de  la  ville  d'Anvers,  mort  le  8  octobre  1663, 


—  179  — 

et  enterré,  soit  à  Rumpst,  soit  à  la  cathédrale  d'Anvers,  selon  les  deux 
épitaphes  rapportées  ci-après.  De  cette  union  naquirent  : 

A.  François-Paulin  de  Broechoven,  dit  de  Berty,  seigneur  de  Novion, 
échevin  d'Anvers  en  1656,  1657,  1658,  1662,  1669,  1670,  1671,  1673  et  1675. 

B.  Edouard  de  Broechoven,  dit  de  Berty,  seigneur  de  Novion,  par 
adoption  de  son  oncle,  épousa  Lamberte-Ernestine  Garnier.  Dont  :  a.  Fran- 
çois-Paula  de  Broechoven;  b.  Jean-Baptiste  de  Broechoven;  et  c.  Hélène- 
Marie  de  Broechoven  (Voyez  Broechoven). 

4°  Bonne  de  Berty,  femme  de  Jérôme  du  Quesnoy,  chevalier,  bourg- 
mestre de  Bruxelles  en  1628,  fils  de  Jean,  échevin  de  cette  ville,  et  de 
Jacqueline  de  Langhe. 

Et  5°  Jossine  de  Berty,  morte  le  16  novembre  1665,  ayant  été  mariée 
à  Corneille  de  Mesdagh,  fils  de  Jean,  secrétaire  du  roi  en  son  conseil 
privé  et  en  Brabant,  et  de  Marie  de  Langhe. 


Epitaphes  diverses  de  la  famille  de  Beuty. 

Dans  l'église  de  Notre-Dame  du  Sablon,  à  Bruxelles,  contre  un  pilier  de  la  cha- 
pelle de  l'autel  de  S'- Antoine,  sur  un  monument  de  marbre,  avec  de  beaux  ornements. 
Cy  devant  le  grand  chœur  gist  noble  homme  Edouard  de  Berty,  escuyer,  seigneur 
de  Lint,  filz  de  Theodor,  et  petit  filz  de  Jean-Baptiste  de  Berty,  vivant  secrétaire  du 
roi  en  son  conseil  privé,  et  de  la  chambre  des  archiducx,  lequel  deceda  le  26  d'aoust  1676. 
Et  dame  Catharine  Clockman,  sa  femme,  decedée  le  23  d'aoust  1657.  Il  ordonna 
par  son  testament  du  2  d'aoust  de  Van  1676  susdit  que  son  corps  fut  enterré  dans  une 
■  tombe  couverte  d'une  pierre  de  marbre  blanc  contenant  ses  armes,  et  de  sa  femme,  qui 
;  l'a  fait  construire  au  dit  chœur,  et  y  fonda  une  messe  journalière  de  requiem  suivi  du 
de  profundis  et    d'un  pater  noster  à   l'intention  du  fondateur,    constituant   à    cet   effet 
1 25  florins  par  an,  et  une  fois  100  florins  pour  célébrer  annuellement  une    messe    en 
I  musique  à  l'honneur  de  SP-Joseph  pendant   l'octave,   ayant  enchargé  les    exécuteurs   de 
son  testament  d'en  faire  mention  dans  cette  épitaphe.  Requiescant  in  pace. 

Quartiers  : 
de  Berty,  Steyvoort,  Boisschot,  van  der  Tronche,  Clockman,  Stercke,  Maes,  Boisschot. 


Dans  l'église  cathédrale  d'Anvers  se  trouvent  sur  une  pierre  sépulcrale,  près  de 
la  montée  du  grand  choeur,  l'épitaphe  et  les  16  quartiers  qui  suivent. 

D.  O.  M.  Monumentum  Nobilis  Viri  D.  Christiani  de  Broeckhoven  D.  Rogierii  filii  ex 
familia  de  Staeckenborch  qui  obiit  8  octobris  1663  œt.  64  et  nob.  D.  Dorotheœ  de  Berti 
ejus  conjugis  Theodor  ici  filiœ  quœ  obiit Requiescant  in  pace. 


—  180  — 

Quartiers  : 

de  Broeckhoven,  van  Doerne,  van  Weerdt  dict  van  der  Stegen,  van  den  Oever,  Ho- 
renbeeck,  van  Reeck,  Wolff,  Moons,  de  Berti,  de  Certaldo,  Steyvoirt,  Butkens  van  d. 
Eem,  Staeckenborch,  van  Doerne,  van  den  Tronck,  van  Heetvelde  dict  van  Oudenhagen. 


Dans  l'église  paroissiale  de  Rumpst,  au  grand  chœur,  sur  une  pierre  bleue,  se 
trouve  l'épitaphe  et  les  16  quartiers  qui  suivent. 

Hier  rust  den  wel  edelen  joncheer  Christiaen  van  Brouckhoven  uyt  de  familie  van 
Stakenbourgh,  schepen  der  stadt  Antwerpen  ende  daer  naer  eersten  raedt  en  pensionaris 
der  selve  stadt,  die  was  outsten  sone  wijlen  joncheer  Rogier,  sterft  den  8  october  a0  1663 
oudt  64  jaeren  9  maenden.  Ende  d'edele  vrouwe  Dorothea  de  Berti  sijne  huysvrouwe 
dochter  wylen  joncr  Theodoor,  secretaris  ordinaris  in  syne  Majts  secreten  raede  en  van 
vrouwe  Agnès  de  Boisschot. 

Quartiers  : 

Brouckhoven,  van  Borne,  van  Wert,  van  Over,  Horenbeck,  van  Reeck,  Wolff,  Moons, 
de  Berti,  Certaldo,  Moys,  de  But,  Boisschot,  van  Doerne,  van  Troncke,  Audenhaghe. 


Dans  l'église  cathédrale  de  Saint-Jean,  à  Bois-le-Duc,  se  trouve  l'épitaphe  sui- 
vante, avec  quartiers. 

Hier  leyt  begraven  den  edelen  heer  Rogier  van  Broeckhoven,  sterft  den  16  february  1656, 
en  vrouwe  Joanna  van  Hoorenbeeck,  sterft  den  17  august.  1652. 

Quartiers  : 

Broeckhoven,  van  Delst,  van   Weert,  Cock. 

Il  est  à  remarquer  que  les  quartiers  de  ces  trois  épitaphes  ne  correspondent  pas 
bien  les  uns  avec  les  autres. 

(Fragm.  gcncal.,  t.  V,  p.  H2.) 


DE    BETHISY. 

Léger  de  Bethisy,  chevalier,  seigneur  de  Millefaut,  épousa,  par  contrat  du  29  jan- 
vier 1622,  Marie  de  Massiet,  dame  de  Ruysschuere,  fille  de  Denis,  chevalier, 
baron  de  Raversberghe,  seigneur  de  Stapele,  Moulle,  Ruysschuere,  Diependael, 
Ochtezelle,  etc.,  et  de  Marie  d'AssiGNiES.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Arthus,  qui  suit; 

Et  2°  Isabelle-Thérèse  de  Bethisy,  dame  de  Ruysschuere,  qui  fut  mariée  en  1652 
à  Jacques  Accary,  dont  les  armes  étaient  :  d'or  à  ïaigle  éployée  de  sable  (Fig.  257). 
Il  était  seigneur  de  Maneghem,  chevalier,  lieutenant-colonel  et  capitaine  des  chevau- 


—  181  — 

légers  au  régiment  de  Montcravel,  fils  de  Jean,  seigneur  de  Maneghem,  et  de 
Louise  de  Blaisil.  Dont  : 

Louis  Accary,  seigneur  de  Maneghem,  qui  vendit  la  terre  de  Ruysschuere,  et 
épousa,  par  contrat  du  4  février  1681,  Marie- Austreberthe  de  le  Warde,  veuve 
de  Jean  de  Montelezun,  chevalier.  De  cette  union  vint  :  A.  Marie-Louise  Accary, 
femme  de  Marie- Jacques  des  Cajeuls,  chevalier,  lieutenant-général  des  armées 
du  roi  très-chrétien;  B.  Benoite-Thérèse  Accary,  mariée,  en  1712,  avec  Charles- 
François  de  Baynast;  C.  Anne-Elisabeth  Accary;  et  D.  Jacqueline- Austreberthe 
Accary. 

Arthus  de  Bethisy,  seigneur  de  Millefaut,  Couvigny,  épousa,  en  1650,  Marie 
de  la  Tour,  dont  il  eut  Charlotte,  qui  suit. 

Charlotte  de  Bethisy,  dame  de  Millefaut,  etc.,  fut  mariée,  en  premières  noces, 
en  mars  1681,  à  Claude  de  Baynast,  seigneur  de  Septfontaines,  fils  de  Honoré, 
chevalier,  seigneur  dudit  lieu,  et  de  Madeleine  de  la  Mire,  et  en  secondes  noces 

baron  de  Velde.  Du  premier  lit  naquirent  :  1°  Charles-François  de  Baynast- 

Septfontaines,  allié,  en  1712,  à  Benoite-Thérèse  Accary,  sa  cousine  issue  de 
germaine,  rapportée  ci-dessus,  par  laquelle  il  fut  père  de  Baynast- Septfon- 
taines, capitaine  de  carabiniers,  encore  à  marier  en  1757,  d'un  fils  abbé  de  Sept- 
fontaines, d'un  fils  qui  fut  lieutenant  de  carabiniers,  de  Josèphe- Austreberthe  de 
Baynast,  alliée  à  Alexandre-Denis  de  Roussel,  chevalier,  seigneur  de.  Resouastre- 
lez-Boulogne,  et  de  deux  autres  enfants. 


BERTOUT    DE    CARILLO. 

Alexandre  Bertout  de  Carillo,  seigneur  de  Cauwenbourg,  Ottignies,  Quenon- 
ville,  etc.,  obtint  des  supports  et  le  titre  de  vicomte,  applicable  sur  une  terre 
acquise  ou  à  acquérir  dans  les  Pays-Bas,  par  lettres  du  6  mars  1737. 

Ses  armes  sont  :  d'azur  au  chevron  d'argent  accompagné  en  chef  de  deux  étoiles 
d'or.  Vécu  timbré  d'une  couronne  de  vicomte,  supporté  de  deux  levrettes  d'argent, 
colletées  de  gueules  et  annelées  d'or  (Fig.  258). 

(Nob.,  p.  780;  vrai  Suppl.,  p.  280;  nom.  vrai  Suppl.,  p.  267.) 


DE    BETHUN.    —   Voyez    Pinchart. 


DE    BETHUNE. 

I.  Michel  de  Plancques,  seigneur  d'Hesdigneul,  en  Artois,  épousa  Antoine  de 
Bours,  sœur  de  Jean  de  Bours,  évêque  et  duc  de  Laon,  pair  de  France, 
de  laquelle  il  eut  Pierre,  qui  suit. 


—  182  — 

II.  Pierre  des  Plancques,  seigneur  d'Hesdigneul,  des  Préaux,  d'Yselle,  de  Baraffe 

et  d'Estrée-Cauchie,  épousa  Jacqueline  le  Hibert,  fille  de  Jean,  seigneur 
de  la  Motte,  et  de  Marie  de  Grault.  De  cette  alliance  vinrent  entr'autres  : 
1°  Jean,  qui  suit. 

Et  2°  George  des  Plancques,  qui  forma  la  branche  de  Saint- Venant, 
ci-après. 

III.  Jean   des   Plancques,   chevalier,  seigneur  d'Hesdigneul,   de   Tencques,    des 

Préaux,  d'Yselle  et  d'Estrée-Cauchie,  épousa,  par  contrat  du  mois  de 
mars  1593,  Françoise  de  Flechin,  fille  d'Adrien,  seigneur  de  Flechinel, 
Reclinghem  et  Carnoye,  et  de  Marguerite  de  Herin.  De  cette  alliance  vint  : 

IV.  Jean  de  Bethune,   dit  de  Plancques,    chevalier,   seigneur  d'Hesdigneul,   de 

Tencques,  des  Préaux,  d'Yselle,  d'Estrée-Cauchie  et  de  Reclinghem.  Il 
épousa  :  1°  par  contrat  du  10  février  1641,  Marie-Charlotte  de  la  Broyé, 
qui  ne  lui  donna  pas  d'enfants;  2°  en  1643,  Marie  de  Cottrel,  dame  de 
la  Mayrie,  fille  de  Jean-François,  seigneur  de  Tronchiennes,  et  d'Adrienne 
de  Havrech.   De  cette  seconde  femme  naquirent  : 

1°  Charles- Jacques-François,  qui  suit. 

Et  2°  Madeleine-Françoise  de  Bethune,  dite  de  Plancques,  qui  fut  mariée 
à  Jean-Philippe-René  d'YvE,  seigneur  d'Ostiche,  mestre-de-camp  d'un  terce 
d'infanterie  wallonne  au  service  d'Espagne,  commandant  dans  Douai, 
en  1667,  et  gouverneur  de  la  ville  de  Condé,  en  1676,  mort  lieutenant- 
général  des  armées  du  roi,  et  gouverneur  de  Bruges. 

V.  Charles-Jacques-François    de    Bethune,  dit  des  Plancques,    qualifié  marquis 

d'Hesdigneul,  seigneur  de  Tencques,  Tencquettes,  des  Préaux,  Estrée- 
Cauchie,  Yselle,  Reclinghem,  etc.,  premier  capitaine  au  régiment  royal 
wallon,  cavalerie,  au  service  S.  M.  C,  mourut  en  Allemagne,  en  1673, 
à  28  ans.  Il  avait  épousé,  le  20  septembre  1670,  Anne-Marie-Marguerite- 
Françoise- Josèphe  de  Noyelles,  dame  de  l'Espesse,  le  BefVre  et  le  Wal, 
fille  d'Eugène  de  Noyelles,  marquis  de  Lisbourg,  seigneur  de  Bay encourt, 
Coigneux,  Flechin,  Boncourt,  Nielles-lez-Boullonnois,  la  Cliqueterie,  etc., 
et,  de  sa  première  femme,  Louise  de  Noyelles,  dame  de  Bailleul-Val, 
la  Cauchie,  l'Espesse,  le  Befvre  et  le  Wal.  De  cette  union  : 
1°  Eugène-François  de  Bethune,  qui  suit. 

Et  2°  Marie -Alexandrine- Charlotte  de  Bethune,  dite  des  Plancques, 
chanoinesse  de  Maubeuge,  mariée  à  Maximilien-François  de  Carnin, 
marquis  de  Neudonchel,  seigneur  de  Lillers,  Bonrecourt,  etc.,  député 
ordinaire  de  la  noblesse  à  l'assemblée  des  états  d'Artois,  en  1709,  mort 
le  28  août  1710. 


—  183  — 

VI.  Eugène-François  de  Bethune,  marquis  d'Hesdigneul,   seigneur  de  Tencques, 

Tencquettes,  des  Préaux,  Yselle,  Reclinghem,  l'Espesse,  le  Befvre,  etc., 
mort  en  décembre  1761,  avait  été  marié  à  Camille-Marie-Guislaine  de 
Pietra-Santa,  vicomtesse  de  Nielle-lez-Boulonnois,  dame  de  Bailleul-Val, 
la  Cauchie  et  la  Cliqueterie,  sa  cousine  germaine,  morte  en  octobre  1760. 
Elle  était  fille  unique  de  Fabrice-François  comte  de  Pietra-Santa  et  de 
Cantu,  dans  le  duché  de  Milan,  et  d'Adrienne-Thérèse-Éléonore  de  Noyel- 
les,  vicomtesse  de  Nielle-lez-Boulonnois,  dame  de  Bailleul-Val,  la  Cauchie 
et  la  Cliqueterie.  De  ce  mariage  naquirent  : 

1°  Joseph-Maximilien-Guislain,  qui  suit. 

Et  2°  Marie-Antoinette-Eugénie-Josèphe  de  Bethune,  seconde  femme  de 
Louis-Albert-François-Joseph  de  Houchin,  marquis  de  Longastre  et  de 
Berthe,  vicomte  de  Hautbourdin  et  d'Emmerin,  baron  de  Broeck  et  de 
Claerhout,  seigneur  d'Annezin,  Arda  je,  etc.,  député  général  et  ordinaire 
du  corps  de  la  noblesse  des  états  d'Artois,  mort  le  30  mars  1758,  à 
lage  de  47  ans. 

VII.  Joseph-Maximilien-Guislain  de   Bethune,  marquis    d'Hesdigneul,   comte   de 

Noyelles,  ancien  capitaine  de  cavalerie,  gouverneur  de  Marie  depuis  1750, 
épousa,  en  1745,  Jeanne-Louise  le  Vasseur,  dite  de  Guernonval,  née 
en  juillet  1725,  morte  en  couches  le  7  août  1746,  fille  de  Philippe-Maxi- 
milien-Ernest  le  Vasseur,  dit  de  Guernonval,  baron  d'Ekelsbeke,  sei- 
gneur de  Guernonval,  Ledringen,  la  Motte,  Rosemont,  la  Comté,  etc., 
mayeur  de  S^Omer  en  1731  et  1732,  mort  à  Paris  en  1744,  et  de  Jeanne- 
Madeleine  Durey,  morte  à  S^Omer  en  1736.  (Voyez  la  famille  le  Vasseur, 
dit  de  Guernonval.)  Joseph-Maximilien-Guislain  de  Bethune  épousa,  en 
secondes  noces,  en  1748,  Madeleine  du  Fay-d'Athies,  comte  de  Silly, 
seigneur  de  la  Neufville-Beaumont,  commandeur  de  l'ordre  royal  et  mi- 
litaire de  S^Louis,  maréchal  des  camps  et  armées  du  roi,  —  et  de 
Claudine  de  Boham.  De  ces  deux  mariages  naquirent  quatre  enfants,  savoir  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Eugène-François-Léon  suit. 

(Du  2A  Lit.) 

2°  André-Maximilien-Guislain,  dit  le  comte  de  Bethune-d'Hesdigneul,  né 
à  Arras,  le  10  Avril  1749,  capitaine  dans  le  régiment  dauphin  cavalerie, 
puis  guidon  des  gendarmes  de  la  garde  du  roi,  par  la  démission  de  son 
frère  aîné,  en  1774. 

3°  Claude- François -Guislain,  appelé  vicomte  de  Bethune,  né  le  30  dé- 
cembre 1750,  officier  dans  le  corps  des  carabiniers,  puis  capitaine  dans  le 
régiment  dauphin  cavalerie. 


—  184  — 

Et  4°  Marie-Josèphe-Julie  de  Bethune,  née  à  Arras,  le  23  mars   1754, 
vivante  en  août  1775,  sans  alliance. 

VIII.  Eugène-François-Léon,  marquis  de  Bethune  d'Hesdigneul ,  né  à  Saint- 
Omer,  le  30  juillet  1746,  mestre-de-camp  de  cavalerie  et  guidon  des 
gendarmes  de  la  garde  du  roi,  puis  chambellan  de  Leurs  Majestés  Imp., 
de  la  création  de  1776.  Il  épousa  à  Tournai,  en  1772,  Albertine-Josèphe- 
Eulalie  le  Vaillant-de  Wadripont,  dont  il  eut  les  deux  enfants  qui 
suivent. 

1°  Marie-Josèphe-Charlotte  de  Bethune,  née  le  22  mars  1773. 

Et  2°  Maximilien-Guillaume- Auguste,  qui  suit. 

.  Maximilien-Guillaume-Anguste  de  Bethune,  né  le  17  septembre  1774. 


Branche  de  Saint-Venant. 

III.  George    de  Plancques,  fils  cadet  de  Pierre    et    de  Jacqueline  le  Hibert, 

épousa  à  Ypres,  le  22  janvier  1606,  Hélène  Taccoen,  fille  de  Ferdinand, 
seigneur  de  Zillebeke,  et  de  Florence  de  Penin.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Jean,  qui  suit  : 

2°  N...  de  Bethune  des  Plancques,  seigneur  de  Baraffe,  mort  sans  alliance. 

3°  Florence. 

Et  4°  Louise- Antoinette,  mariée  à  Philippe  de  Coupigny,  seigneur  de 
Foucquières  et  de  Salau,  et  morte  sans  postérité. 

IV.  Jean  de  Bethune  des  Plancques,  seigneur  de  Penin,  de  Berlette,  du  Hazoy 

et  de  Baraffe,  épousa  Catherine  de  Gherbode,  fille  de  François,  seigneur 
d'Espaing,  et  de  Marie  de  Vicq,  sa  seconde  femme.  Ces  époux  eurent 
onze  enfants,  savoir  : 

1°  Antoine-Joseph  de  Bethune  des  Plancques,  seigneur  de  Berlette,  mort 
sans  alliance. 

2°  Jean-Philippe,  abbé  de  S*-Bertin  à  S^Omer,  mort  à  Paris  en  1705. 

3°  George-Louis,  capucin. 

4°  Charles-Lambert,  mort  en  célibat. 

5°  Léopold-Joseph,  religieux  à  l'abbaye  de  S^Vaast  d1  Arras,  et  prévôt 
de  Gorge 

6°  Adrien-François,  qui  suit. 

7°  Léon-Philippe,  chanoine  de  SMDmer. 

8°  Marie,  religieuse  au  couvent  des  dames  de  la  paix,  à  Arras. 

9°  Lamberte-Scholastique,  religieuse  aux  dames  de  la  paix  avec  sa  sœur. 


—  185  — 

10°  Caroline  -  Philippine ,  religieuse  aux  dames  nobles  de  l'hôpital 
d'Audenarde. 

Et  11°  Antoinette-Eugénie  de  Bethune  des  Plancques,  abbesse  de 
Bourbourg. 

V.  Adrien-François  de  Bethune  des  Plancques,   seigneur  de  Penin,  etc.,  épousa 

Marie-Madeleine-Gillette-Dominique  d'Ostrel-de  Lières,  fille  de  Maxi- 
milien,  comte  de  Saint- Venant,  vicomte  de  Lières,  baron  du  Val,  seigneur 
de  Nedon,  d'Auchel,  etc.,  mestre-de-camp  d'un  terce  de  dix  compagnies 
wallonnes,  gouverneur,  grand-bailli  et  capitaine  de  la  ville  de  S^Omer, 
et  conseiller  du  conseil  de  guerre  de  S.  M.  C,  et  de  Françoise-Thérèse 
de  Fiennes,  sa.  première  femme.  Ses  enfants  furent  : 

1°  Maximilien-Marie  de  Bethune  des  Plancques,  mort  sans  alliance. 

2°  Léopold-Louis,  aussi  mort  sans  alliance. 

3°  François-Eugène-Dominique,  qui  suit. 

4°  Adrien-François  de  Bethune  des  Plancques,  dit  le  comte  de  Bethune, 
maréchal  des  camps  et  armées  du  roi,  le  10  février  1759,  et  chevalier 
de  l'ordre  militaire  de  S^Louis,  vivant  en  août  1775. 

5°  Marie-Jacqueline,  femme  d'Alexandre-George-Joachim,  seigneur  de 
Tramecourt,  de  Werchin  et  de  Beaurepaire. 

6°  Marie-Charlotte,  abbesse  de  Bourbourg. 

Et  7°  Marie-Eugénie  de  Bethune  des  Plancques,  mariée  à  Charles- 
Louis  d'Auxbrebis  de  S^Marc,  baron  de  Neufville  et  de  Wassignies, 
seigneur  de  Forez. 

VI.  François-Eugène-Dominique  de  Bethune  des  Plancques,  comte  de  S*- Venant, 

vicomte  de  Lières,  seigneur  de  Lierette,  Nedon,  Auchel,  Westrehen, 
Malfiance  et  Penin.  Il  épousa  :  1°  en  1724,  Françoise-Louise  de  Croix, 
veuve  de  Charles- Alexandre,  marquis  de  Beaufremez,  baron  d'Esnes, 
pair  de  Cambresis,  seigneur  de  Brimeu,  et  fille  cadette  de  Charles-Adrien 
comte  de  Croix,  seigneur  de  Preseau,  Pottes,  Wayenbourg  et  Trietres, 
et  de  Marie-Philippine  de  Croix,  héritière  de  Croix  et  de  Wasquehal 
(Voyez  les  familles  de  Croix  et  de  Beaufremez);  2°  Marie-Ernestine- 
Josephine  de  Houchin  de  Longastre,  chanoinesse  de  Maubeuge.  Il  n'eut 
des  enfants  que  de  ce  second  mariage,  savoir  : 

1°  Louis-Eugène-Ernest    de    Bethune,    capitaine    au    régiment   du    roi, 
infanterie,  qui  n'était  pas  marié  en  1779. 

2°  Adrien- Joseph- Amélie,  dont  l'article  suit. 

3°  Marie-Ernestine-Françoise,  chanoinesse  de  Maubeuge,  mariée  à  Charles 
de  Raimond,   seigneur  de  Modène,  au  comtat  vénaissin. 

Tome  I.  24 


—  186  — 

Et  4°  Marie-Antoinette-Eugénie  de  Bethune,  chanoinesse  de  Maubeuge, 
femme  de  Louis-Auguste,   marquis  de  la  Viefville  de  Steenvoorde. 

VII.  Adrien-Joseph- Amélie,  dit  le  comte  de  Bethune,  mestre-de-camp  de  la 
troisième  brigade  des  carabiniers,  et  chevalier  de  l'ordre  de  S^Louis, 
épousa,  le  1  juin  1767,  Marie-Françoise-Josèphe  Bernard,  fille  de  François- 
Eugène,  comte  de  Calonne,  seigneur  de  Souverain-Moulin,  d'Auberlieu  et 
de  Vallers,  et  de  Jeanne-Josèphe-Adrienne  de  le  Val,  sa  seconde  femme 
(Voyez  la  famille  Bernard).  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Marie-Louis-Joseph-François  de  Bethune,  né  le  13  juin  1771. 

2°  Amélie-Ernestine-Françoise-Josèphe,  née  en  novembre  1769,  reçue 
chanoinesse  à  Maubeuge  en  juillet  1771. 

3°  Marie- Adrienne-Aldegonde,  née  le  28  mai  1773. 

Et  4°  N....  de  Bethune,  née  à  Penin  le  8  juin  1774. 

La  famille  de  Bethune  des   Plancques  porte  pour  armes  :  d'argent  à  la  fasce 
de  gueules,  le  canton  dextre  chargé  d'un  écusson  de  Saveuse,  qui  est  :  de  gueules  à 
la  bande  d'or,  accompagnée  de  6  billettes  de  même  (Fig.  127,  259  et  260). 
(Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1SS5-16U,  pp.  156,  178  et  195.) 


BETTE. 

La  maison  Bette  est  reconnue  pour  une  des  plus  anciennes  et  des  mieux  alliées 
de  Flandre. 

Un  Gérolf  Bette,  général  de  Robert  I,  comte  de  Flandres,  dit  le  Frison,  à 
la  bataille  de  Mont-Cassel,  y  fut  tué  le  dimanche  de  la  Septuagésime,  20  février  1071. 
De  lui  est  descendu  Gérolf  II,  qui  suit. 

I.  Gérolf  Bette,  IIe  de  ce  nom,  épousa  Adelise  de  Bergh-Saint-Winnoc  ,   dont 

il  eut  : 

II.  Gérolf  Bette,   IIIe,  chevalier,    seigneur  de  Zekelaer,  signa  comme  témoin  à 

une  donation  faite  aux  religieux  de  l'abbaye  de  S^Bavon-lez-Gand,  par 
Thierry,  seigneur  d'Alost,  l'an  1162.  Il  se  croisa,  en  1175,  avec  Philippe 
d'Alsace,  comte  de  Flandre,  et  vivait  encore  en  1188.  Sa  femme  fut 
Gertrude  de  Haveskercke,  dame  de  Westackere,  Mullem,  Knievelt,  Eer- 
lyck,  Annequin.  De  cette  union  vint,  entr'autres  enfants,  Roger,  qui  suit. 

III.  Roger  Bette,  chevalier,  seigneur  de  Westackere-lez-Gand,  guidon  de  Flan- 

dre et  de  Hainaut  en  1200,  fut  tué  à  la  bataille  de  Bouvignes,    donnée 


—  187  — 

contre  les  Français  le  dimanche  27  juillet  1214.  Il  avait  épousé  Yolende 
de  Comines.  Dont  un  fils  unique,   savoir  : 

IV-  Gérolf  Bette,  Ve,  chevalier,  seigneur  de  Westackere,  se  croisa  au  voyage 
de  la  Terre-Sainte  avec  Roger  son  père.  Il  épousa  Agnès  de  Ghistelles, 
veuve  de  Jean  de  Belseele  et  fille  de  Jean  seigneur  de  Ghistelles, 
et  de  Griele  de  Lichtervelde.  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Gérolf  Bette,  VIe,  chevalier,  seigneur  de  Westackere.  Sa  postérité 
s'éteignit. 

2°  Simon,  qui  suit. 

Et  3°  Elisabeth  Bette,  qui  fut  mariée  à  Florent  d'Arnemuyden. 

V.  Simon  Bette,  chevalier,    épousa  Agnès  de  Gavre,    fille  de  Jean,   surnommé 

Mulaert,    et  d'Isabeau    d'Axele,   dame    d'Exaerde.  Ces   époux    eurent, 
entr'autres  enfants,  Simon   qui  suit. 

VI.  Simon  Bette,  IIe  de  ce  nom,   chevalier,  mort  le  21  décembre    1307,   avait 

épousé  Elisabeth  van  Uytkercke,  dont  il  eut,  entr'autres  enfants,  Guil- 
laume, dont  l'article  suit. 

VII.  Guillaume  Bette,  mort  en  1350,    ayant  eu  pour  femme  Catherine  de  la 

Hamaide.  Dont  : 

VIII.  Simon  Bette,  IIIe,  chevalier,  seigneur  de  la  Hamaide,  vivait  encore  en  1382. 
Sa  femme  fut  Catherine  Rym,  dont  il  eut  les  quatre  enfants  qui  suivent. 

1°  Gérolf.   Son  article  se  trouve  ci-après. 
2°  Elisabeth  Bette,  femme  de  Jean,   seigneur  van  de  Walle. 
3°  Judith,  mariée  à  Wauthier  de  Halewyn,  chevalier,  seigneur  de  Borre. 
Et  4°   Livine    Bette,  femme   d'Ingelram  Hauweel,   seigneur   de  Haes- 
broeck. 

Gérolf  Bette,  seigneur  de  la  Hamaide,  vivait  en  1412.  Il  épousa  :  1°  Judith 
de  Vaernewyck,  fille  de  Simon,  chevalier,  et  de  Quintine  van  den  Sande  ; 
2°  Elisabeth  Caroens,  laquelle  n'eut  pas  d'enfants.  Du  premier  lit  vinrent  : 

1°  Simon,  qui  suit. 

2°  Marguerite  Bette,  mariée  à  Louis  van  den  Holle,  deuxième  com- 
missaire au  renouvellement  des  magistrats  de  Flandres  en  1421,  fondateur 
du  monastère  de  Melle,  près  de  Gand,  l'an  1431,  mort  le  29  décembre  1448. 

Et  3°  Judith  Bette,  qui  fut  femme  :  1°  d'Oudard  Blondeel,  chevalier, 
et  2°  de  Mathieu  Damman,  chevalier. 

X.  Simon  Bette,  IVe,  seigneur  de  la  Hamaide,  vivait  en  1423  et  en  1445.  Sa 
femme  fut  Marguerite  de  Gruutere,  dame  de  Muysbroeck  et  de  Huesdene. 
Cinq  enfants  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 


X- 


188 


1°  Guillaume  suit. 

2°  Marguerite,  femme  de  Jean  van  den  Zype,  chevalier. 

3°  Antoinette,  mariée  à  Jean  de  Liedekercke ,  chevalier,  seigneur 
d'Herleghem,  fils  de  Richard  et  de  Marguerite  van  der  Donck,  dame 
d'Herleghem. 

4°  Isabeau,  alliée  à  Jean  de  Nevele,  dit  van  der  Meersche. 

Et  5°  Simon  Bette,  Ve,  seigneur  de  la  Hamaide,  dont  on  ignore  l'alliance. 

XI*  Guillaume  Bette,  seigneur  de  Muysbroeck  et  de  Huesdene,  épousa,  en  1459, 
Elisabeth  Triest,  fille  de  Christophe  et  d'Isabeau  Borluut,  sa  première 
femme.  Il  vivait  encore  en  1481.  Leur  fils  Josse  suit. 

XII.  Josse  Bette,  seigneur  de  Muysbroeck  et  de  Huesdene,  mourut  le  18  jan- 
vier 1511,  et  fut  inhumé  aux  Dominicains  à  Gand.  Il  avait  épousé  : 
1°  Jossine  Soetamis,  morte  sans  enfants;  et  2°  Gudule  de  Nevele,  dite 
van  der  Meersche,  fille  de  Jean  et  d'Isabelle  van  den  Eeckhoute,  dite 
d'Angrelles.  Elle  vivait  encore  en  1520.  Du  second  mariage  vinrent  : 

1°  Adrien.  Son  article  suit. 

2°  Elisabeth  Bette,  mariée  à  François  van  der  Gracht,  chevalier, 
seigneur  de  Schardau,  conseiller  et  chambellan  de  l'empereur  Charles  V, 
et  grand  bailli  de  Gand.  Sans  hoirs. 

3°  Simon  Bette,  seigneur  de  Bottele,  mort  le  2  novembre  1554,  ayant 
épousé  Eléonore  de  Wadripont,  dame  de  Haut-lieu,  dont  il  était  veuf 
le  2  septembre  1547.  Ils  eurent  de  la  postérité. 

4°  Josse,  mort  sans  lignée. 

Et  5°  Louis  Bette,  allié  :  1°  à  Catherine  van  der  Brugghen,  et  2°  à 
Antoinette  Ruffelaert,  dont  il  eut  un  fils  et  une  fille,  Catherine  Bette, 
mariée  à  Jacques  de  Blasere,  conseiller  au  conseil  de  Flandre  (Voyez 
de  Blasere). 

XIII.  Adrien  Bette,  seigneur  d'Angrelles,  d'Autreppes,  Schellebelle ,  Welle, 
Hollebeke,  Eesseghem,  Wanneseele ,  Muysbroeck,  grand-bailli  de  Tenre- 
monde,  le  12  mai  1518,  capitaine  de  Ruppelmonde  et  gentilhomme  de  la 
maison  de  l'empereur  Charles  V.  Il  fut  armé  chevalier  en  1544,  par  le 
même  empereur,  et  mourut  le  19  mars  1547,  comme  le  constate  son 
épitaphe.  Il  avait  épousé,  en  1514,  Jacqueline  de  Verdière,  laquelle  tré- 
passa le  4  décembre  1529.  Cette  dame  était  fille  de  Jean  de  Verdière, 
chevalier,  seigneur  de  Péronne  en  Mélanthois,  Fontaine,  Warwane,  Lamont 
et  Croix,  et  de  Jossine  Colins,  dame  de  Gosette.  De  ce  mariage  naquirent 
six  enfants,  qui  furent  : 

1°  François  Bette,  mort  sans  hoirs. 
2°  Jacques  qui  suit. 


—  189  — 

3°  Liévine  mariée  à  Antoine,  sire  du  Quesnoy  et  de  la  Loire,  et 
morte  en  1559. 

4°  Jeanne,  femme  de  François  de  Halewyn,  chevalier,  seigneur  de 
Sweveghem  et  de  S^Jooris,  fils  de  Josse,  seigneur  de  Roosebeke,  Merckem, 
et  d'Aclrienne  de  Blasere. 

5°  Gudule,  morte  sans  alliance. 

Et  6°  Éléonore  Bette,  morte  le  21  août  1561,  ayant  été  mariée  à  Jean 
le  Poyvre,  IVe,  seigneur  de  Hellibus  et  de  van  der  Haghen,  lequel  mourut 
le  23  janvier  1599. 

XIV.  Jacques  Bette,  chevalier,  seigneur  d'Angrelles,  Autreppe,  Hollebeke, 
Schellebelle,  Wanneseele,  Muysbroeck,  Warwane,  Péronne  en  Mélanthois, 
en  la  châtellenie  de  Lille,  Fontaine,  Croix,  Gosette,  Claireau  et  Eesseghem, 
mourut  le  21  juin  1591.  Il  avait  épousé  Isabeau  de  Gruutere,  dame  de 
Lede,  fille  de  Jean,  chevalier,  seigneur  de  Gruutere,  et  de  Catherine 
Brugmans.  Ces  époux  eurent  trois  enfants,  savoir  : 
1°  Jean,  dont  l'article  suit. 

2°  Jeanne  Bette,  mariée  à  Adrien  de  Montoya,  seigneur  de  Doorent, 
capitaine  du  Vieux-Château  de  Gand.  Elle  mourut  le  25  juillet  1576, 
comme  le  témoigne  son  épitaphe  au  bas  de  la  fenêtre  de  la  chapelle  de 
Saint-Machaire,  en  l'église  de  SVBavon  à  Gand. 

Et  3°  Adrien  Bette,  qui  épousa  Adrienne  de  Mérode  de  Rummen.  Il 
fut  seigneur  de  Fontaine,  Schellebelle,  Warwane,  gentilhomme  de  la 
chambre  de  l'archiduc  cardinal  André,  gouverneur  des  Pays-Bas  et  pre- 
mier commissaire  du  prince  au  renouvellement  des  magistrats  en  Flandres, 
en  1599.  Le  titre  de  chevalier  lui  fut  accordé  par  lettres  du  15  mai  1596. 
De  son  mariage  naquirent  : 

a.  Jacques  Bette,  mort  sans  hoirs  en  1616. 

b.  Jean,  décédé  jeune. 

c.  Isabeau,  dame  de  Fontaine,  Schellebelle,  "Warwane,  etc.,  mariée,  en 
1621,  à  Ernest  de  Rivière  d'Arschot,  baron  de  Houffalise. 

Et  d.  Françoise  Bette,  abbesse  de  Forêts. 

X*V.  Jean  Bette,  seigneur  de  Lede,  Angrelles,  Autreppes,  Péronne,  Angereau, 
Eesseghem,  Croix,  Gosette,  Hollebeke,  Claireau,  Impen,  Muysbroeck,  etc., 
fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  II,  du  26  mars  1598,  et 
obtint  en  sa  faveur  l'érection  en  baronnie  de  la  terre  et  seigneurie  de 
Lede,  par  lettres  des  archiducs  Albert  et  Isabelle  en  1607.  Il  mourut 
le  10  juin  1620,  ayant  épousé,  par  contrat  de  1598,  Jeanne  de  Berghes, 
fille  de  Ferry  de  Glimes,  sire  et  baron  de  Grimberghe,  seigneur  de 
Buggenhout,   et    d'Anne  Sterck,    dame    de  Bucquoy,    Stabroeck,   Hooft- 


—  190  — 

vunder,  Pulle,  Deurne,  Casterlé  et  Lichtert.  De  ces  époux  vinrent 
Guillaume  et  Adrien,   qui  suivent. 

1°  Guillaume  Bette.  Son  article  suit. 

Et  2°  Adrien  Bette  de  Péronne,  page  de  l'archiduc  Albert,  assista  en 
cette  qualité  à  la  pompe  funèbre  de  ce  prince,  le  12  mars  1622.  Il  fut 
ensuite   capucin  sous  le  nom  de  père  Onésime. 

XVI.  Guillaume  Bette,  marquis  de  Lede,  seigneur  d'Angrelles,  Angereau, 
Autreppes,  Eesseghem,  Croix,  Gosette,  Hollebeke,  Claireau,  Impen,  Hof- 
stade,  Muysbroeck  et  de  la  Gruute  de  Gand,  chevalier  de  l'ordre  mili- 
taire de  S*- Jacques  et  commandeur  de  Biezma,  du  conseil  de  guerre  de 
S.  M.  C.,  colonel  d'un  régiment  d'infanterie,  et  grand-bailli  de  Gand, 
obtint  du  roi  Philippe  IV  l'érection  de  la  baronnie  de  Lede  en  marquisat, 
par  lettres  du  3  août  1633.  Il  fut  depuis  amiral  de  la  mer,  gouverneur 
de  Dunkerque  et  des  duchés  de  Limbourg  et  de  Gueldres,  surintendant 
des  villes  maritimes  et  de  celles  du  westquartier  de  Flandres ,  ambassadeur 
extraordinaire  à  Londres,  en  1655,  et  mourut  à  Dunkerque,  le  23  juin  1658, 
des  blessures  qu'il  avait  reçues  à  la  défense  de  cette  place,  attaquée  par 
le  maréchal  de  Turenne.  Il  avait  épousé  Anne-Marie  de  Hornes,  fille  de 
Gérard,  comte  de  Baucignies,  baron  de  Boxtel,  gouverneur  de  Malines, 
et  d'Honorine  de  Witthem,  dame  d'Yssche  et  d'Arquennes.  Cinq  enfants 
naquirent  de  cette  union,  savoir  : 

1°  Ambroise-Augustin-François,  dont  l'article  suit. 

2°  François. 

3°  Ignace. 

4°  Eugène-Ernest  Bette,  qui  fut  abbé  commandataire  de  N.  D.  de  Rose- 
riis  de  S*-Pierre  à  Cassel,  en  1675. 

Et  5°  Honorine-Marie  Bette,  qui  fut  reçue  chanoinesse  à  Mons  le 
12  juin  1646. 

XVII.  Ambroise-Augustin-François  Bette,  marquis  de  Lede,  chevalier  de  l'ordre 
militaire  de  S^Jacques,  chambellan  de  don  Juan  d'Autriche,  épousa  Dorothée- 
Brigitte  de  Croy,  dame  de  l'ordre  de  la  croix  étoilée,  et  grande  maîtresse 
de  la  maison  de  l'électrice  de  Bavière,  morte  à  Malines,  le  27  janvier  1706, 
fille  de  Philippe-Emmanuel-Antoine-Ambroise  de  Croy,  comte  de  Solre, 
baron  de  Molembais  et  de  Beauffort,  chevalier  de  la  toison  d'or,  mestre- 
de-camp  d'un  régiment  d'infanterie  wallonne,  capitaine  d'une  compagnie 
d'hommes  d'armes,  et  d'Isabelle-Claire  de  Gand,  dite  Vilain.  De  cette 
union  naquirent  : 

1°  Jean-François  Nicolas,   qui  suit. 

2°  Philippe -Emmanuel  Bette,  dit  le  chevalier  de  Lede,  lieutenant-gé- 
néral des  armées   d'Espagne,  qui   se  trouva  à  la  bataille  de  Melazzo,  en 


-  191  — 

Sicile,  où  il  fut  blessé  très  dangereusement,  le  15  octobre  1718.  Il  servit 
depuis  à  la  victoire  remportée,  le  15  novembre  1720,  devant  Ceuta,  en 
Afrique,  par  l'armée  d'Espagne,  commandée  par  le  marquis  de  Lede,  son 
frère,  contre  les  Maures,  fit  des  prodiges  de  valeur  dans  le  combat,  et 
y  reçut  un  coup  de  fusil  au  visage.  On  ignore  s'il  fut  marié. 

3°  Ignace  Bette,  tréfoncier  de  Liège,  mort  avant  l'année  1723. 

4°  Honorine-Marie  Bette,  mariée,  en  1685,  à  Charles-François-Louis 
de  Bourgogne,   comte  de  Wacken,  mort  sans  enfants  le  16  juillet  1707. 

Et  5°  Marie-Thérèse  Bette,  chanoinesse  de  Mons,  mariée,  en  1700,  à 
François-Claude  Coloma,  comte  de  Bornhem,  décédé  sans  enfants  le 
30  novembre  1704.  Elle  mourut  le  9  mars  1735. 

XVIII.  Jean-François-Nicolas  Bette,  marquis  de  Lede,  chevalier  de  la  toison 
d'or,  grand  d'Espagne  de  la  première  classe,  et  l'un  des  plus  grands 
capitaines  du  XVIIIe  siècle,  mourut  à  Madrid  le  11  janvier  1725,  âgé 
de  57  ans  6  mois.  Il  avait  rempli  successivement  les  premiers  emplois 
de  la  guerre,  où  sa  valeur  lui  acquit  beaucoup  de  gloire,  ayant  été 
capitaine-général  des  armées  d'Espagne,  président  du  conseil  suprême  de 
guerre,  directeur-général  de  toute  l'infanterie  du  royaume,  commandant- 
général  en  Arragon  et  dans  l'île  de  Majorque,  vice-roi  et  capitaine- 
général  de  Sicile.  Il  avait  épousé,  en  1722,  Anne-Marie  de  Croy,  fille 
de  Philippe-François  duc  de  Croy,  comte  de  Rœux,  prince  du  S.  E., 
grand  d'Espagne  de  première  classe,  et  d'Anne-Louise  de  la  Tramerie, 
marquise  de  Forêts,  sa  première  femme.  Dont  : 


Ferdinand-François  Bette,  fils  unique,  marquis  de  Lede,  grand  d'Espagne 
de  première  classe,  était  le  dernier  de  sa  maison  en  1779,  et  n'était  pas 
marié  à  cette  époque.  Il  servit  en  Espagne,  où  il  fut  colonel  du  régiment 
d'Afrique,  infanterie.   En  ladite  année  1779,  il  était  maréchal   des  camps 
et  armées  de  France,   depuis  le  25  août  1749.    (Le    Nobiliaire  des  Pays- 
Bas,  p.  249,  dit  qu'il  avait  eu  un  frère.) 
Armoiries  de  la  famille  Bette  :  d'azur  à  3  taux  ou  béquilles  de  ^-Antoine  d'or. 
Cimier  :  une   tête  de  léopard  de  gueules,  au  milieu  d'une  queue  de  paon  au  naturel, 
sortant  d'un  mortier  d'azur,  chargé  de  3  taux  de  Vécu  (Fig.  261). 

{Nob.}  pp.  102,  107,  119  et  249;  Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  16U-1630,  pp.  \U  et  188;  Suite 
du  Suppl.,  1630-1661,  p.  9;  Vrai  Suppl.,  pp.  60  et  119;  Nouveau  vrai  Suppl.,  pp.  47  et  93; 
Mélang.  de  Ge'ne'al.,  p.  39.) 


DE    BETTENCOURT. 

Philippe  de  Bettencourt,  seigneur  de  Carenci,    Lacque  et  Penin,  pair  d'Aix,  en 
Artois,  conseiller  du  conseil  de  guerre  de  S.  M.  C,  fut  créé  chevalier  par  lettres 


—  192  — 

données  à  Madrid  le  29  décembre  1595.  Il  avait  épousé  Catherine  Damant,  de 
laquelle  il  eut  : 

Marie  de  Bettencourt ,  dame  de  Carenci,  etc.,  paire  d'Aix,  mariée,  en  septem- 
bre 1626,  à  Jacques  Toustain-de  Frontesbosc  (voyez  ce  nom),  vicomte  de  Vau- 
chetain.  Leur  fils  Nicolas -Philippe  fut  créé  marquis  de  Carenci  (Voyez  la  terre 
de  Carenci). 

Bettencourt  portait  anciennement  :  échiqueté  d'or  et  d'azur.  —  Ses  armes  modernes 
sont  :  d'argent  à  la  bande  de  gueules  chargée  de  3  coquilles  d'or  (Fig.  262  et  263). 

(Nob.,  p.  99  j  vrai  Suppl.,  p.  57;   nouv.  vrai   Suppl.,  p.  4&;  Mélang.  de  Gènéal '.,  p.  55.) 


BETTENHOVEN. 

François  Bettenhoven  fut  anobli  par  lettres  du  roi  Charles  II,  de  Tan  1681. 
(Nob.,  p.  518.) 


DEL    BEUF    ou    LE    BEUF. 

I.  Claude  del  Beuf,  ex-matre  Truulaers,  épousa  Isabelle  du  Bois,  dit  de  Fiennes, 

fille  d'Adrien,  seigneur  de  Droogenbosch,  et  de  Marguerite  de  la  Forge, 
sa  deuxième  femme.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Maximilien,  qui  suit. 

Et  2°  François  le  Beuf,  né  le  3  février  1565,  gouverneur  des  forts 
Sainte-Marie  et  de  la  Perle,  au  pays  de  Waes  (on  le  dit  être  fils  dudit 
Claude),  qui  épousa  Anne-Marie  Spruyt,  morte  le  24  mai  1671.  Leur  fils 
François  suit. 

François  le  Beuf,  mort  le  18  février  1680,  épousa,  le  19  décembre  1651, 
sa  cousine  Susanne-Wilhelmine  Spruyt,  morte  en  1687,  fille  d'Antoine  et 
de  Jeanne  Weyner.  Dont  : 

François  le  Beuf,  mari  d'Elisabeth  Aert-Briers,  dont  il  eut  Marie, 
qui  suit. 

Marie  le  Beuf,  née  le  17  janvier  1697,  alliée,  le  11  décembre  1723,  à 
François-Gaspard  de  la  Gardye,  duquel  elle  eut  plusieurs  enfants. 

II.  Maximilien  del  Beuf,  seigneur  de  Bacquelrode,  fut,  en  sa  jeunesse,  page  du 

roi  Philippe  II,  et  ensuite  gouverneur  de  la  ville  de  Weert,  où  il  mourut 
en  1607.  Il  avait  épousé  Françoise  Laurin,  dame  de  Watervliet,  Water- 
landt,  Klinkerlande,  etc.,  laquelle  mourut  le  21  avril  1631.  Elle  était  fille 
de  Guy,  seigneur  desdits  lieux,  bourgmestre  de  la  commune  du  franc  de 


—  193  — 

Bruges,  mort  en  1588,  et  de  Françoise  de  Deurnagele,  morte  au  mois 
de  mai  1610,  Huit  enfants  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Jean-Baptiste  del  Beuf,  capitaine  d'infanterie,  mort  célibataire  le 
17  novembre  1617,  enterré  à  Watervliet. 

2°  Claude  del  Beuf,  seigneur  de  Watervliet,  bourgmestre  du  franc  de 
Bruges,  mort  sans  alliance  le  25  mai  1630. 

3°  François  del  Beuf,  seigneur  de  Watervliet,  mort  aussi  sans  alliance 
le   10  juillet  1635. 

4°  Maximilien,  mort  jeune. 

5°  Alexandre,  mort  jeune. 

6°  Jacques,  également  mort  jeune. 

7°  Albert,  dont  l'article  suit. 

Et  8°  Jeanne  del  Beuf,  prieure  des  Carmélites  à  Louvain. 

III.  Albert  del  Beuf  fut,  après  ses  frères,  seigneur  de  Watervliet,  Clinkerlande, 

Bacquelrode,  etc.  Il  épousa  en  1630,  contre  le  gré  de  sa  mère,  Louise  de 
Brune,  fille  de  Louis,  et  de  Radegonde  Reffect.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  François  del  Beuf,  seigneur  de  Watervliet,  lequel  épousa  :  1°  l'an  1656, 
Philippote  van  der  Meere,  fille  de  Philippe,  seigneur  de  Voorde,  etc.,  et 
d'Anne  de  Croix,  et  2°  Mazin. 

2°  Philippe,  qui  suit. 

3°  Maximilien. 

4°  Catherine. 

5°  Marie-Thérèse. 

Et  6°  Anne-Claire  del  Beuf. 

IV.  Philippe  del  Beuf,  seigneur  de  Watervliet,  Waterlandt,  etc.,  épousa  Angeline 

van  der  Beke,  fille  de  Jean,  commis  des  impôts  au  quartier  de  Gand, 
et  de  Marie  de  Meulenaere.  Dont  : 

V.  Marie-Thérèse  del  Beuf,  dame  de  Watervliet,  Waterlandt,  etc.,  décédée  en 
1719.  Elle  avait  épousé,  en  premières  noces,  Jean-François  de  Massiet, 
seigneur  de  Bièvre,  colonel  de  cavalerie,  et  en  secondes  noces,  Jacques- 
François  baron  de  Spanghen,  seigneur  de  Baudries,  capitaine  au  service 
du  roi  d'Espagne,  mort  en  1735.  Les  enfants,  nés  de  ces  deux  mariages, 

furent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Jean-François  de  Massiet,  seigneur  de  Watervliet,  Waterlandt,  etc., 
allié  à  Marie-Thérèse,  libre  baronne  de  May,  dame  de  la  cour  palatine, 
fille  de  George,  conseiller  aulique  de  S.  M.  I.  et  chancelier  de  l'électeur 
palatin.  Leur  fille  unique,  Angélique-Françoise  de  Massiet,  dame  de 
Watervliet,  Waterlandt,  etc.,  fut  mariée,  le  17  août  1756,  à  Jean-Joseph 

Tome  I.  25 


—  194  — 

Veranneman,  seigneur  de  Gendtbrugge,  fils  de  Louis,  chevalier,  seigneur 
de  Lannoy. 

2°  N....  de  Massiet,  femme  de  N....  Bayens  de  Diekelvende. 

3°  N....  de  Massiet,  femme  de  N....  Verranneman,  oncle  du  susdit, 
sans  enfants. 

(Du  2d  Lit.) 

Et  4°  Charles-François-Pierre  baron  de  Spangen,  seigneur  de  Baudries, 
épousa,  en  175.,  N....  de  Croix,  fille  de  Sébastien  de  Croix,  dite  de 
Drumez,  comte  de  Clerfait  et  de  Calonne,  colonel  et  gouverneur  de 
Binche,  et  de  Marie-Anne-Josèphe  le  Duc,  dame  d'Onnezies. 

(Fragm.  géncal.,  t.  V,  p.  172  ) 


VAN    BEUGHEM. 

François  van  Bodeghem,  dit  van  Beughem,  grand-fauconnier  des  Pays-Bas, 
épousa  Claire  van  den  Troncke.  De  ce  mariage  vint  : 

Jérôme  van   Beughem  épousa  Livine  de  Leeuwe,   dont   il  eut  Jean,  qui  suit. 

Jean  van  Beughem,  seigneur  d'Ottignies  et  de  Houthem,  commissaire  ordinaire 
des  montres  aux  Pays-Bas,  fut  réhabilité  et  rétabli  dans  l'état  de  noblesse  de 
ses  prédécesseurs  et  anobli  de  nouveau  en  tant  que  besoin  serait,  par  lettres  du 
roi  Philippe  IV,  du  14  décembre  1654.  —  Par  d'autres  lettres  du  même  roi,  en 
date  du  13  mai  1661,  il  fut  créé  chevalier. 


Un  Mathieu  van  Beughem,  seigneur  d'Ottignies,  conseiller  et  maître  de  la 
chambre  des  comptes  en  Brabant,  épousa  Constance-Marie  Rubens.  Ces  époux 
eurent  un  fils,  nommé  Hyacinthe-Joseph-Albert,  qui  suit. 

Hyacinthe- Joseph- Albert  van  Beughem,  seigneur  d'Ottignies,  Houthem,  Capelle- 
op-den-Bosch  et  Ramsdonck,  conseiller  et  maître  de  la  chambre  des  comptes  en 
Brabant,  mourut  le  4  janvier  1735.  Il  avait  épousé  Marie-Lucie-Gaspardine-Thérèse 
de  Villegas  d'Hovorst,  par  contrat  du  18  décembre  1706.  De  ce  mariage  vint  : 

Jean-Joseph-Hyacinthe  van  Beughem,  fils  aîné,  seigneur  de  Capelle-op-den- 
Bosch,  Ramsdonck,  grand-forestier  de  Brabant.  Il  obtint  des  supports  avec  ban- 
nières, et  le  titre  de  vicomte  de  Beughem  applicable  sur  quelque  terre  dans  les 
Pays-Bas  autrichiens  pour  lui  et  tous  ses  descendants,  par  lettres  de  l'impératrice- 
reine  du  4  septembre  1756.  Il  avait  épousé  le  30  avril  1735,  Marie-Jeanne  du 
Bois,  fille  d'Arnould-Martin-Louis,  chevalier,  seigneur  de  Vroeylande  et  d'Aische- 
en-Refail,  mort  le  5  mai  1745,  et  de  Marie-Catherine  Vecquemans-de  la  Verre, 
décédée  le  20  décembre  1730,  dont  des  enfants  des  deux  sexes. 

La  famille  van  Beughem  porte  pour  armes  :  bandé  d'or  et  d'azur  de  six  pièces;  à 


195  — 


la  bordure  de  gueules  chargée  de  huit  quintefeuilles  d'argent.  Timbre  :  un  casque  d'ar- 
gent, grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'or  et  d'azur,  et  au-dessus, 
en  cimier,  un  buste  de  vieillard,  vêtu  de  gueules,  à  une  cravatte  d'argent,  et  portant 
sur  la  tête  un  bonnet  de  gueules  rebrassé  d'or  ou  d'argent  (Fig.  264). 

{Nob.,  pp.  333  et  398;  Suite  du  Suppl.  1686-1762,  p.  28S;  État  armoriai,  p.  B.) 


DE    SEVERE. 

N de  Bevere,  épousa  N Rootaert,  dont  il  eut  : 

Germain  de  Bevere,  avocat,  épousa  Isabeau  Roose,  fille  d'Olivier,  maître  de  la 
chambre  des  comptes  à  Lille,  et  d'Isabeau  van  Troyes.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Pierre  de  Bevere,  qui  suit. 

2°  Isabelle  de  Bevere,  décédée  en  1574,  avait  été  mariée  à  Antoine  van  der 
Varent,  lieutenant  civil  à  Gand.  Ces  époux  furent  inhumés  en  l'église  de  S^Michel 
à  Gand,  sous  une  sépulture  ornée  de  ces  huit  quartiers  : 

1°  van  der  Varent.  1°  Bevere. 

2°  Rechem.  2°  Rootaerts. 

3°  van  der  Donckt.  3°  Roose. 

4°  Baerts.  4°  van  Troys. 

3°  Anne  de  Bevere,  mariée  à  Guillaume  Caluwaert  ou  Calvaert. 

Et  4°  Une  fille,  mariée  :  1°  à  Thomas  de  Broucke,  et  2°  à  Antoine  de  Cerf. 

Pierre  de  Bevere,  greffier  de  Courtrai  en  1555,  puis  du  conseil  de  Flandres,  et, 
en  1576,  conseiller  dudit  conseil  et  député  de  la  part  des  états  généraux  à  la 
1  pacification  de  Gand.  Il  épousa  Jossine  de  Velaere.  Les  enfants  issus  de  cette 
union  furent  : 

1°  Denis,  qui  suit. 

2°  Isabeau  de  Bevere,  mariée  à  Pierre  de  Proost,  fils  d'Adrien,  conseiller  du 
conseil  en  Flandres.  * 

3°  Marie,  femme  de  Gérard  d'Hane,  chevalier,  seigneur  de  Caneghem. 

4°  Barbe,  mariée  à  Jean  Stercke,  conseiller  de  la  chambre  des  comptes  en  1586, 
décédé  à  Dole  en  1602,  sans  laisser  de  postérité. 

Et  5°  Marguerite  de  Bevere,  femme  de  Jean  de  Bloys,  chevalier,  conseiller  en 
Flandres. 

Denis  de  Bevere,  seigneur  de  Zeveren,  de  Termandel,  et  bailli  du  Vieux-Bourg 
de  Gand  en  1593,  épousa  Marguerite  de  Croonendael,  fille  de  Paul,  seigneur  de 
Vlieringhe,  conseiller  et  commis  des  finances,  et  de  Catherine  Gillis.  Dont  : 

1°  Jean  de  Bevere,  mort  sans  postérité. 

2°  Isabeau,  religieuse  à  Sion,  à  Audenarde. 

3°  Catherine,   mariée  à  François  Bets. 


—  196  — 

4°  Marie,  religieuse  à  Sion,  à  Audenarde. 

Et  5°  Jossine  de  Bevere,  femme  de  Charles  van  der  Varént,  dit  Kerchove. 

Armes  :  de  gueules  au  chevron  d'argent  (Fig.  265). 
{Nob ,  p.  234;  Fragm.  généul.,  t.  Il,  p.  228.) 


BEYENS. 

François  Beyens,  surintendant  et  receveur  des  droits  de  licentes  sur  le  Rhin  et 
la  Lippe,  fut  anobli  par  le  roi  Philippe  IV,  par  lettres  du  7  septembre  1647. 

Armes  :  d'argent  au  lion  d'azur,  allumé,  lampassé  et  armé  d'or,  la  queue  fourchue  et 
passée  en  sautoir  (Fig.  266). 

{Nob.,  p.  292.) 


DE    BEYER. 

Jean-Frédéric  de  Beyer,  conseiller  et  receveur  des  aides  et  subsides  du  duché 
de  Luxembourg,  obtint  de  l'empereur  Charles  VI,  en  considération  de  ses  services 
et  de  ceux  de  son  père  Jean  de  Beyer,  receveur-général  des  états  du  duché  de 
Luxembourg,  puis  conseiller  et  receveur  des  aides  et  subsides  du  même  duché,  le 
titre  de  baron  pour  lui  et  ses  descendants  mâles  et  femelles,  par  lettres  du 
6  juillet  1725,  avec  faculté  d'appliquer  ledit  titre  de  baron  sur  quelque  terre  dans 
les  Pays-Bas  autrichiens.  —  Le  baron  de  Beyer  mourut  en  1750,  étant  conseiller 
et  maître  de  la  chambre  des  comptes  à  Bruxelles.  Il  avait  épousé,  en  1728,  Marie- 
Suzanne-Josèphe  Fraula,  de  laquelle  il  eut  un  fils,  mort  jeune,  et  six  filles, 
savoir  : 

1°  Anne-Élisabeth-Josèphe  baronne  de  Beyer,  née  le  1  octobre  1730,  mariée,  le 
13  décembre  1753,  à  Jean- Joseph  de  Félines,  baron  d'Ussac  et  de  Vergy,  seigneur 
de  la  Renaudie  en  Limousin. 

2°  Suzanne-Élisabeth-Josèphe  de  Beyer,  née  le  19  octobre  1731,  mariée,  le 
18  décembre  1748,  à  Jean-Baptiste-Joseph  de  Sahuguet-Damarzit,  chevalier,  baron 
de  Cazillac,  seigneur  d'Espagnac,  brigadier  des  armées  de  France  et  lieutenant- 
général  au  gouvernement  d'Issoudun,  né  le  25  mars  1713.  Dont  :  Frédéric-Guil- 
laume de  Sahuguet-Damarzit,  né  le  3  mars  1750;  —  Léonard-Marie,  né  le 
24  mars  1751  ;  et  Marc-René-Marie  de  Sahuguet-Damarzit,  né  le  28  sept.  1752. 

3°  Jeanne-Begge-Josèphe  de  Beyer,  née  le  12  décembre  1733. 

4°  Marie-Jeanne-Catherine  de  Beyer,  née  le  25  mars  1736. 

5°  Élisabeth-Anne-Rosalie-Josèphe  de  Beyer,  née  le  15  juillet  1737. 

Et  6°  Charlotte-Louise  de  Beyer,  née  le  15  juin  1746. 


—  197  — 

Jean-Frédéric  baron  de  Beyer  avait  pour  sœurs  : 

1°  Anne-Élisabeth  de  Beyer,  morte  en  1743,  ayant  été  mariée  à  Joseph-Philippe- 
Hyacinthe  duc  de  Corswarem-Looz. 

2°  Hélène  de  Beyer,  morte  en  1738,  ayant  été  femme  de  François  de  Maringh, 
au  pays  de  Luxembourg. 

3°  Marie  de  Beyer,  qui  survécut  à  son  mari,  Jacques  baron  de  Libot  et  du 
Petit-Rechaire,  au  pays  de  Limbourg. 

4°  Anne-Marie  de  Beyer,  qui  vivait  en  1760,  étant  veuve  de  Guillaume  comte 
de  Brias  et  d'Hollenfelt. 

5°  Anne-Marguerite  de  Beyer,  qui  mourut  femme  d'Antoine  baron  de  Haen  et 
de  Scheweisdorff,  dans  la  Lorraine  allemande. 

Les  armes  de  la  maison  de  Beyer  sont  :  écartelé,  aux  1  et  4  d'argent  au  lion 
de  sable,  couronné  d'or,  la  queue  fourchue  et  passée  en  sautoir;  aux  2  et  S  contre- 
écartelé  en  sautoir,  d'or  et  d'azur;  l'or  chargé  d'un  chapeau  à  la  matelotte  de  sable, 
et  l'azur  chargé  d'un  ruban  noué  en  lacs  d'argent;  Vécu  timbré  d'un  bonnet  ou  couronne 
de  baron,  et  supporté  de  deux  lions  d'or,  armés  et  lampassés  de  gueules  (Fig.  267). 

(Nob.,  p.  706;  vrai  Suppl.  p.  236;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  228.) 


BICHIN. 

Jacques  Bichin  obtint  réhabilitation  de  noblesse,  par  lettres  de  l'an  1660. 
(Nob.,  p.  396.) 


BIDAULT. 

Gilles  Bidault,  auditeur  de  la  chambre  des  comptes  à  Lille,  fut  anobli  en 
considération  de  ses  services  et  de  ceux  rendus  par  ses  ancêtres,  par  lettres 
du  17  avril  1598,  entérinées  le  13  décembre  1599.  Ses  armes  étaient  :  de  gueules 
au  barbeau  d'argent  posé  en  bande,  accoté  de  deux  étoiles  de  même  (Fig.  268). 

(Nob.,  p.  109.) 


BIDE    DE    LA    GRANDVILLE. 

Cette  famille  obtint  le  titre  de  comte  avec  décoration  d'armoiries,  par  lettres 
du  30  avril  1772  (Fig.  269). 

(État  armor.,  p.  S.) 


198 


BILLARD. 


Simon  Billard,   francomtois,  fut  anobli  par  lettres  du  21  juillet  1618. 
(Nob.,  p.  173.) 


DE    BILLEHE. 

I.  Jacques  de  Billehé,  chevalier,  épousa  Jeanne  de  Bische.  Dont  : 

II.  Jean  de  Billehé  épousa  à  Cambrai,  en  1480,  Jacqueline  de  Gaudry,  dont  il 

eut  Jacques,  qui  suit. 

III.  Jacques  de  Billehé  épousa  Jossine  Gommer.  De  cette  union  vint  : 

IV.  Barthélémi  de  Billehé,  mort  le  12  janvier  1556,  ayant  épousé  Maximilienne 

de  Couwenberghe,  dite  Rollebuck,  laquelle  mourut  le  8  septembre  1570. 
Leur  fils  Charles  suit. 

V.  Charles    de    Billehé,    conseiller    d'Ernest    de    Bavière,    prince   électeur    de 

Cologne,  évêque  et  prince  de  Liège,  fut  créé  chevalier  du  S*-Empire, 
par  diplôme  de  l'empereur  Rodolphe  II,  donné  à  Ratisbonne  au  mois 
d'août  1594.  Il  fut  depuis  baron  de  Vierset  et  haut-voué  de  Huy,  et 
épousa  Louise  Perez,  fille  de  Marc  et  d'Ursule  Lopez  de  Villanova, 
dont  il  eut  les  huit  enfants  qui  suivent. 

1°  Ferdinand  de  Billehé,  baron  de  Vierset,  seigneur  de  Hardesteyn, 
haut-voué  de  Huy,  gentilhomme  de  la  chambre  du  prince  de  Liège, 
mourut  sans  laisser  de  la  postérité  de  Marguerite  de  Glimes  de 
Florennes,  son  épouse. 

2°  François  suit. 

3°  Maximilien  de  Billehé,  lieutenant-feld-maréchal  des  armées  de  l'em- 
pereur Ferdinand  II,  fut  tué  à  la  bataille  de  Nortlingen,  donnée  contre 
les  Suédois,  le  6  septembre  1634. 

4°  Ernest  de  Billehé,  chanoine  de  la  cathédrale  de  Liège,  archidiacre 
de  la  Campine  et  prévôt  de  Tongres. 

5°  Marguerite  de  Billehé  n'eut  pas  d'enfants  de  son  mariage  avec 
Érard  de  Brion,  seigneur  de  Furnemont. 

6°  Marie  de  Billehé,  alliée  à  Gabriel  de  Glimes,  baron  de  Florennes. 

7°  Renée  de  Billehé,  religieuse  Clarisse  à  Liège. 

Et  8°  Anne  de  Billehé,  mariée  à  don  Ochoa  Gomez  de  la  Torre 
Butron  y  Muxica,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de  S'-Jacques,  commis- 


—  199  — 

saire-général  de  la  cavalerie  de  S.  M.  C.  aux  Pays-Bas,  et  gouverneur 
d'Hérenthals,  en  Brabant,  mort  en  1629  (Voyez  l'article  Gomez  de  la  Torre). 

VI.  François   de  Billehé,  baron  de  Vierset,  seigneur  de  Hardesteyn  et  Calck- 

hoven,  haut-voué  de  Huy,  épousa  Maximilienne  légitimée  de  Bavière, 
fille  naturelle  du  prince  Ernest.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Ferdinand,  qui  suit. 

2°  Guillaume  de  Billehé,  seigneur  de  Hardesteyn,  capitaine  d'infanterie 
au  service  de  l'empereur. 

3°  Ernest  de  Billehé,  prévôt  de  S^Séverin  à  Cologne  et  du  Petit  S^Pierre 
à  Strasbourg. 

4°  Charlotte  de  Billehé,  mariée  à  N....  Coene,  colonel  de  cavalerie 
pour  le  service  de  S.  M.  L,  et  commandant  de  la  garnison  d'Aix-la-Chapelle. 

Et  5°  Catherine  de  Billehé,  morte  sans  avoir  été  mariée. 

VII.  Ferdinand  de  Billehé,  baron  de  Vierset,  haut-voué  de  Huy,  gentilhomme 

de  la  bouche  de  Maximilien-Henri  de  Bavière,  électeur  de  Cologne, 
évêque  et  prince  de  Liège,  colonel  et  commandant  de  sa  cavalerie,  et 
capitaine  de  ses  gardes  du  corps.  —  Il  épousa  Marguerite  de  Glimes, 
fille  de  Gabriel  baron  de  Florennes,  et  de  Marie  de  Billehé,  mentionnés 
ci-devant.  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Guillaume. 

2°  Ferdinand. 

3°  Maximilien. 

4°  Ernestine. 

5°  Catherine. 

Et  6°  Isabelle  de  Billehé. 

Les  armes  de  Billehé  sont  :  d'azur  à  la  fasce  d'or,  chargée  d'une  tête  de  maure 
de  sable,  tortillée  d'argent;  la  fasce  accompagnée  de  3  annelets  d'or,  2  en  chef  et 
1  en  pointe.  Cimier  :  une  étoile  à  6  rais  d'or,  entre  un  vol  adossé  par  les  ailerons, 
dont  une  partie  à  droite  est  d'azur,  et  l'autre  à  sénestre  d'or;  bourlet  et  lambrequins 
d'azur  et  d'or  (Fig.  270). 

{Nob.,  p.  93;  Suite  du  Suppl.,  1S3S-16U,  p.  63;  vrai  Suppl.,  p.  56,  et  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  ia  ) 


DE    BISEAU. 

Emmanuel  de  Biseau-de  Beusdael,  domicilié  à  Malines,  obtint  une  couronne  au 
lieu  de  bourlet  et  des  supports  avec  bannières,  par  lettres  datées  de  Madrid  du 
24  mai  1690.  Il  portait  pour  armes  :  écartelé,  aux  1  et  4  d'azur  au  chevron  d'or, 
accompagné  de  3  treffles  d'argent,  qui  est  de  Biseau  ;  aux  2  et  3  de  gueules  à  la  croix 


—  200  — 

d'or,  qui  est  de  Beusdael.  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé,  liseré  et  couronné 
d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'or  et  d'azur,  et  au-dessus,  en  cimier,  une  biche  nais- 
sante au  naturel.   Supports  :  deux  biches  au  naturel,  tenant  chacune  une  bannière,  à 
droite  aux  armes  de  Biseau,  et  à  gauche  à  celles  de  Beusdael  (Fig.  271  et  272). 
(Nob.}  p.  563.) 

Pierre  de  Biseau,  domicilié  à  Mons,  en  Hainaut,  obtint  des  supports  et  une  cou- 
ronne au  lieu  de  bourlet,  par  lettres  du  24  mai  1690. 
(Nob.,  p.  564.)  

Pierre-Philippe  de  Biseau,  conseiller  et  receveur-général  des  aides  et  subsides 
de  la  province  du  Hainaut,  fut  honoré  de  la  dignité  de  chevalier,  par  lettres  du 
roi  Charles  II  du  1  juillet  1695. 

(Nob  ,  p.  596.)  

DE    BISTHOVEN.  I 

Jean-Charles  de  Bisthoven,  d'Anvers,  fut  anobli  par  lettres  du  4  février  1724.  Il 
portait  pour  armes  :  écartelé,  aux  1  et  4  d'or  à  3  arbres  de  sinople;  aux  2  et  3  d'azur 
au  lion  d'argent,  à  la  bordure  aussi  d'argent,  chargée  de  huit  étoiles  à  6  rais  de  gueules. 
Cimier  :  un  arbre  de  Vécu.  (Fig.  273).  Voyez  Janssens-de  Bisthoven. 

(Nob.,  p.  700;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  224.) 


DE    LA    BISTRATE. 

Charles  de  la  Bistrate,  mort  le  25  mai  1644,  avait  épousé  Françoise  de  le 
Disme,  laquelle  mourut  le  12  septembre  1652.  Dont  : 

Charles  de  la  Bistrate,  natif  d'Anvers,  fut  anobli  et  obtint  la  permission  de 
porter  les  armes  que  ses  ancêtres  avaient  portées  de  tous  temps,  par  lettres  datées 
de  Madrid  du  11  février  1682.  Ces  armes  sont  :  de  sinople  à  la  tour  d'argent,  don- 
jonnée  de  trois  pièces.  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de 
son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'argent  et  de  sinople,  et  au-dessus,  en  cimier,  un 
lion  naissant  d'argent,  armé  et  lampassé  de  gueules  (Fig.  274).  Il  mourut  le  20  mai  1685, 
ayant  épousé  Cornélie  Doncker,  dont  il  était  veuf  depuis  le  1  juillet  1680.  De 
cette  union  vint  : 

Jean-Charles  de  la  Bistrate,  fils  aîné,  seigneur  de  Laer  et  de  Neerwinden,  an- 
cien échevin  d'Anvers,  sa  patrie,  obtint  le  titre  de  chevalier,  deux  lévriers  pour 
supports  et  une  couronne  au  lieu  de  bourlet,  par  lettres  du  roi  Charles  II  du 
10  septembre  1699.  Il  fut  admis,  le  13  juin  1701,  dans  la  noble  famille  de  Cou- 
denberghe,  une  des  sept  patriciennes  de  Bruxelles. 
(Nob,  pp.  521  et  611.) 


—  201  — 

LE    BLANC. 

Guillaume  le  Blanc,  conseiller  et  maître  de  la  chambre  des  comptes  à  Lille,  fut 
anobli  par  lettres  de  juin  1529,  entérinées  en  ladite  chambre  le  21  du  même  mois. 

Il  portait  :  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  de  3  quintefeuilles  de  même,  au  chef 
d'or,  à  l'aigle  de  sable.  Cimier  :  une  licorne  issante  d'argent,  à  la  corne,  barbe  et  cri- 
nière d'or  entre  un  vol  d'azur  (Fig.  275). 

(Nob.,  p.   31;  Vrai  Suppl.,  p.  28;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  22;   Mèlang.  de  Gcnêal.,  p.  16) 


BLANCHE. 

Nicolas  Blanche  fut  anobli  par  lettres  du  roi  Charles  II  de  Fan  1680. 

{Nob,  p.  507.) 


DE    BLASERE. 

I.  Jacques  de   Blasere,  conseiller  au   conseil  de   Flandres,   épousa   Adrienne    de 

Vos-de  Pollaer,  dame  d'Yedewalle  et  de  Beaupré,  fille  de  Jacques,  sei- 
gneur d'Yedewalle,  et  d'Isabelle  de  Halewyn.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Jacques,  qui  suit. 

2°  Barbe  de  Blasere,  dame  de  Beaupré,  qui  mourut  le  11  octobre  1580, 
ayant  épousé,  en  1527,  Jean  de  Vos,  chevalier,  seigneur  de  Herlebaut, 
lequel  trépassa  le  25  avril  1571.  Dont  postérité. 

3°  Jean  de  Blasere,  vice-président  du  conseil  de  Flandres,  qui  épousa 
Catherine  van  Erpe.  Ils  eurent  deux  filles,   savoir  : 

a.  Marie  de  Blasere,  mariée  à  Philippe  de  Dongelberghe,  chevalier, 
grand-majeur  de  Vilvorde  et  gruyer  de  Brabant. 

Et  b.  Isabelle  de  Blasere,  femme  de  Guillaume  d'Enghien,  secrétaire 
du  conseil  privé  du  roi  aux  Pays-Bas. 

Et  4°  Adrienne  de  Blasere,  femme  de  Josse  de  Halewyn,  seigneur  de 
Roosebeke,  Sweveghem  et  Merckem. 

II.  Jacques  de  Blasere,  conseiller  au  conseil  de  Flandres,  mort  le  5  juin  1558, 

âgé  de  52  ans,  avait  épousé    Catherine   Bette,   fille    de    Louis,    premier 
échevin  des  Parchons  de  Gand  en  1545,  et  d'Antoinette  Ruffelaert,  sa 
seconde  femme  (Voyez  Bette,  XII  degré,  5°).  Leurs  fils  Louis  et  Gérard 
suivent. 
Tome  I.  26 


—  202  — 

1°  Louis  de  Blasere.  Voyez  son  article  après  la  postérité  de  son  frère 
Gérard. 
Et  2°  Gérard  suit. 

III.  Gérard  de  Blasere,  seigneur  de  Vossenpoorte,  premier  échevin  de  la  keure 

de  Gand,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  II,  du  11  octo- 
bre 1592.  Il  épousa,  en  1582,  Florence  le  Poyvre,  laquelle  devint  sa  veuve 
en  1593.  Elle  était  fille  unique  de  Jean  le  Poyvre,  IIIe  de  ce  nom,  sei- 
gneur de  Hellibus  et  van  der  Haghen,  mort  le  23  janvier  1599,  et  d'Eléonore 
Bette,  morte  le  21  août  1561  (Voyez  le  Poyvre).  De  ce  mariage  naquirent  : 

1°  Guillaume,  qui  suit. 

2°  Jean  de  Blasere,  qui  vivait  le  15  septembre  1593. 

3°  Lambert  de  Blasere,  qui  vivait  également  le  15  septembre  1593. 

4°  Gérard  de  Blasere,  chanoine  de  la  cathédrale  de  Gand,  mort  à  Rome 
le  20  novembre  1617,  à  24  ans. 

Et  5°  Anne  de  Blasere,  décédée  en  1650,  ayant  été  mariée  à  Jean- 
Baptiste  Maes,  seigneur  de  Steenkercke,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de 
S^Jacques,  conseiller  et  commis  des  domaines  et  finances  du  roi  au  Pays- 
Bas,  mort  le  27  juin  1667,  à  81  ans,  sans  laisser  de  postérité.  Il  était 
fils  d'Engelbert  Maes,  chef  et  président  du  conseil  privé  des  Pays-Bas, 
mort  le  9  octobre  1630,  à  85  ans,  et  de  Pauline  Schoyte,  dame  de  Laec- 
ken,  morte  le  2  octobre  1618,  à  65  ans. 

IV.  Guillaume  de  Blasere,  seigneur  de  Vossenpoorte,  Castre,  Hellibus,  premier 

échevin  de  la  keure  de  Gand  en  1623,  puis  grand-bailli  de  la  ville  et 
château  d'Audenaerde,  et  commissaire  au  renouvellement  des  magistrats 
de  Flandres,  en  1646  et  1647.  Il  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  8  août  1623, 
testa  par  acte  passé  devant  Jean  de  Kegele,  notaire  à  Gand,  le  4  juin  1653, 
et  mourut  la  même  année,  sans  alliance. 


III.  Louis  de  Blasere,  fils  aîné  de  Jacques  et  de  Catherine  Bette,  ci-devant, 
fut  chevalier  du  S^Sépulcre,  seigneur  d'Yedewalle  et  de  Walenbossche, 
conseiller,  watergrave  et  moermaître  de  Flandres.  Il  mourut  en  1612,  ayant 
épousé  Livine  Triest,  dite  d'AuwEGHEM,  laquelle  mourut  en  1624.  Elle 
était  fille  de  Nicolas,  chevalier,  seigneur  d'Auweghem,  mort  le  21  mai  1570, 
et  d'Anne  de  Bourgogne.  De  cette  alliance  vinrent  : 
1°  Louis,  dont  l'article  suit. 

Et  2°  Anne  de  Blasere,  qui  fut  femme  de  Juste  Damant,  chevalier, 
seigneur  de  Diestvelt,  Nazareth  et  Smaecks,  gentilhomme  de  la  bouche 
de  Maximilien,  duc  de  Bavière,  du  conseil  de  guerre  de  S.  M.  C,  grand- 
bailli,  capitaine  et  châtelain  des  ville,  château  et  châtellenie  de  Courtrai. 


—  203  — 

IV.  Louis  de  Blasere,  seigneur  d'Yedewalle ,  watergrave  de  Flandres,   et  pre- 

mier échevin  des  parchons  de  Gand,  en  1619  et  1626,  vivait  encore  le 
1  février  1639.  Il  épousa,  en  1623,  Anne  de  Varick,  fille  de  Jacques, 
conseiller  au  grand  conseil  à  Malines,  et  de  Sibylle  della  Faille.  De  ce 
mariage  naquirent  : 

1°  Jean-François,  qui  suit. 

2°  Guillaume-Ignace  de  Blasere,  chanoine  de  la  cathédrale  de  Gand, 
mort  le  15  mars  1675. 

3°  Louis  de  Blasere,  capitaine,  mort  sans  alliance. 

Et  4°  Anne-Marie  de  Blasere,  qui  fut  mariée  à  Laurent  de  Hovine, 
seigneur  de  Steenkercke,  Gouvernies,  Granbray,  Winckele,  Rattendael,  etc., 
conseiller  au  conseil  privé  à  Bruxelles.  Leur  fille  Barbe-Marie-Brigitte  de 
Hovine,  dame  de  Steenkercke,  Bourgel,  Gouvernies,  Winckele,  Granbray 
et  Rattendael,  fut  femme  de  Philippe-Ignace-François  de  Gottignies,  sei- 
gneur de  Woudenbroeck. 

V.  Jean-François  de  Blasere,  seigneur  d'Yedewalle,  épousa,  par  contrat  du  30  mai 

1657,  Marguerite- Antoinette  d'Hane,  dame  de  Caneghem,  fille  de  Jean 
d'Hane,  seigneur  de  Caneghem,  et  de  Charlotte  de  Coudenhove-de  Gendt- 
brugghe.  De  cette  union  vint  : 

VI.  Marie- Charlotte  de  Blasere,   dame  d'Yedewalle,   et  dernière  de  sa  famille, 

fut  mariée,  par  contrat  du  9  octobre  1677,  à  François-Joseph  d'Ongnies, 
baron  de  Courières  et  d'Ourges,  colonel  de  cavalerie,  général  de  bataille, 
gouverneur  de  Courtrai,  dont  elle  fut  la  première  femme. 

Armes  :    d'argent   au   chevron  de   gueules,    accompagné   de    trois   cornets    de   sable, 
embouchés  et  viroles  d'or,  posés  en  pal,  2  en  chef  et  1  en  pointe  (Fig.  276.) 

{Nob.,  pp.  91  et  190;  Suite  au  Suppl.,  1S5S-16U,  p.  88;  Suite  du  Suppl.,  1614-1630,  p.  121.) 


DE    BLENDE. 

François  de  Blende,  premier  conseiller-pensionnaire  de  la  ville  Bruges  et  greffier 
de  la  chambre,  mort  le  20  février  1666,  avait  épousé  Anne  van  Caloen,  morte  le 
3  mai  1655.  Elle  était  fille  de  François  van  Caloen,  premier  conseiller-pensionnaire 
du  Franc  de  Bruges,  mort  en  1646,  et  de  Claire  Desquien,  morte  le  31  mars  1675 
(Voyez  van  Caloen).  Ces  conjoints  eurent  dix  fils  et  quatre  filles,  parmi  lesquels  : 

1°  Charles-Etienne  de  Blende. 

2°  Pierre-Sabin  de  Blende. 

Et  3°  Marie-Dorothée  de  Blende. 

A  cette  famille  appartenait  Pierre-Sabin  de  Blende,  échevin  de  Bruges,  anobli 
par  lettres  du  11  février  1684  (i). 

(1)  11  était  fils  de  Charles-Etienne,  ci-dessus,  et  d'Anne-Pétronillc  de  Ranst,  lille  de  Josse  et  de 
Jeanne  de  Aranda. 


—  204  - 

Armes  :  écartelè;  aux  1  et  4  de  sable  au  chevron  d'or,  accompagné  de  2  feuilles  de 
houx  d'argent,  et  en  pointe  d'une  tête  arrachée  d'aigle  de  même,  couronnée  d'or  (tête 
arrachée  de  coq,  crêtée  d'or);  aux  2  et  3  d'argent  au  chevron  de  sable,  chargé  de 
3  coquilles  d'argent,  accompagné  de  3  merlettes  de  sable.  Cimier  :  une  aigle  naissante 
de  sable,  couronnée  d'or  (Fig.  277). 

(Nob.,  p.  526;  Suite  au  Suppi,  1630-1661,  p.  103;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  175  ) 


BLEREAU. 

Etienne  Blereau,  bourgmestre  de  Jodoigne   et  chef-mayeur  d'Orp-le-Grand,  au 

roman  pays  de  Brabant,  fut  anobli  par  lettres  du  roi  Philippe  IV,  du  3  février  1653. 

Il  épousa  N....J  dont  il  eut  : 

Charles-Etienne  Blereau,  seigneur  de  Vaudrenghien,  épousa  N....  De  ce  mariage: 

Charles-Lancelot  Blereau,  seigneur  de  Vaudrenghien,  qui  fut  honoré  du  titre  de 

chevalier,  par  lettres  du  10  janvier  1684. 

Armes  :  d'argent  au  chevron  d'azur,  accompagné  de  trois  tourteaux  de  même,  chargés 
chacun  d'une  étoile  à  6  rais  d'or.  L'écu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré 
d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'argent  et  d'azur,  et  au-dessus,  en 
cimier,  un  blaireau  naissant  au  naturel  (Fig.  278). 

(Nob.,  pp.  523  et  526.) 


BLEUCHATEL    —    Voyez    du    Chastel. 


BLIER, 

Nicolas  Blier,  capitaine  et  prévôt  de  Durbuy,  obtint  des  lettres  de  noblesse 
des  archiducs  Albert  et  Isabelle,  le  20  juillet  1618.  Voyez  les  terres  de  Blier 
et  de  Hassele. 

(Nob.,  p.  153.)  _J 

DE    BLITTERSWICK. 

Antoine  de  Blitterswick,  de  Melisey,  gentilhomme  francomtois,  fut  créé  cheva- 
lier par  lettres  du  18  juin  1593.  Il  portait  pour  armes  :  coupé  et  émanché  de  gueules 
et  d'or  de  trois  pointes  et  deux  demi. 
(Nob.,  p.  92.) 


—  205  — 


DE    BLITTERSWYCK. 

Josse  de  Blitterswyck,  natif  de  Bruxelles  et  originaire  de  Gueldres,  obtint, 
des  archiducs  Albert  et  Isabelle,  des  lettres  patentes  de  réhabilitation  de  noblesse, 
le  10  mai  1610. 

A  cette  famille  appartenaient  Jacques  de  Blitterswyck,  protonaire  apostolique 
et  chanoine  de  l'église  de  S^Hermès  à  Renaix,  et  Adam  de  Blitterswyck,  frères, 
qui  obtinrent  réhabilitation  de  noblesse  par  lettres  des  archiducs  Albert  et 
Isabelle,  datées  de  Bruxelles  du  14  février  1619. 

Josse  de  Blitterswyck,  conseiller  et  fiscal  des  domaines  et  finances  des  Pays- 
Bas,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  IV,  du  15  juillet  1626. 

Armes  :  de  gueules  au  chef  émanché  d'argent  de  trois  pointes.  Vécu  timbré  d'un 
casque  d'argent,  grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'argent  et  de 
gueules,  et  au-dessus,  en  cimier,  un  âne  naissant  au  naturel  de  couleur  de  châtaigne, 
portant  entre  ses  dents  un  rameau  d'olivier  de  sinople,  fruité  au  naturel  (Fig.  279). 

(Nob.,  pp.  m,  175  et  2U  ) 


BLOCQUET. 

Guillaume  Bloquet,  seigneur  de  Lamby,  natif  de  Cambrai,  fut  anobli  par  lettres 
du  21  novembre  1626,  enregistrées  en  la  chambre  des  comptes  à  Lille. 
Armes  :  d'argent  au  chevron  de  gueules,  accompagné  de  3  merlettes  de  sable  (Fig.  280). 
(Nob.,  p.  216;  nouv.   Vrai  Suppl.,  p.  78;  Mélang.  de  Généal.,  p.  70.) 


DE    BLOIS. 

Jean  de  Châtillon,  comte  de  Blois  et  de  Dunois,  eut  de  Sophie  van  Daelhem, 
de  la  maison  d'Arckel,  un  fils  naturel  qui  suit,  auquel  il  donna  la  terre  et 
seigneurie  de  Trêlon,  en  Hainaut,  avec  celles  de  Cabau  et  Benthuysen,  en  Hol- 
lande. 

Jean  de  Blois,  fils  naturel  de  Jean  de  Châtillon  et  de  Sophie  van  Daelhem 
qui  précèdent,  fut  conseiller  de  la  cour  de  Hollande  en  1434.  Il  épousa  Marie 
van  Heemstede,   dont  il  eut  entr'autres  Adrien  qui  suit. 

Adrien  de  Blois,  chevalier,  seigneur  de  Trêlon,  eut  pour  femme  Isabeau  de 
Hennin-Liétard.   De  cette  alliance  vint  : 

Louis  de  Blois,  Ier  de  ce  nom,  épousa  Jeanne  de  Ligne.  Dont  : 


—  206  — 

Louis  de  Blois,  IIe  de  ce  nom,  épousa  Charlotte  de  Humières,  dont  il  eut 
Jeanne  et  Louise   qui   suivent. 

1°  Jeanne  de  Blois,  fille  aînée,  survécut  à  son  mari  Philippe  de  Croy,  III, 
duc  d'Arschot. 

Et  2°  Louise  de  Blois,  devint,  en  1605,  héritière  de  la  seigneurie  de  Trêlon, 
par  la  mort  de  sa  sœur  Jeanne.  Elle  fut  alliée  à  Louis  baron  de  Mérode,  de 
Houfalise  et  du  S*-Empire,  seigneur  de  Buri  et  de  Beaucarmez,  fils  de  François 
et  de  Yolande  de  Hennin-Liétard  (Voyez  de  Mérode.).  Plusieurs  enfants  na- 
quirent de  ce  mariage. 

A  cette  famille  appartenait  Louis  de  Blois,  qui  fut  armé  chevalier  par  Phi- 
lippe-le-Bon,  duc  de  Bourgogne,  à  la  guerre  contre  les  Gantois,  en  1452,  avec 
Jean  de  Wassenaer,  vicomte  de  Lejde,  et  Rutger  van  den  Boetzelaer. 

Un  Jean-Louis  de  Blois,  natif  d'Ath,  fut  anobli  par  lettres  du  roi  Charles  II, 
données  à  Madrid  le  27  août  1698. 

La  famille  de  Blois  porte  pour  armes  :  de  gueules  à  3  pals  de  vair,  au  chef 
d'or  chargé  de  3  roses  de  gueules.  Cimier  :  une  rose,  tigée  et  feuillée  au  naturel 
(Fig.  155  et  281). 

(Nob.,  pp.  218  et  609;  Suppl.,  1420-1555,  p.  27;   Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  187.) 


BLOMMAERT. 

Maximilien- Jean- Joseph  Blommaert  obtint  anoblissement  et  décoration  d'armoi- 
ries le  2  juin  1774  (Fig. 

(Etat  armoriai,    p.    5.) 


BLONDI  E. 

Pierre  Blomme,  écuyer,  seigneur  de  Campaigne,  Campaignette,  Cansadrie  et 
Oudewalle,  ancien  échevin  de  Furnes,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  21  avril  1643. 
Il  portait  pour  armes  :  de  sable  au  chevron  d'or,  accompagné  de  3  fleurs  de  souci  d'or, 
tigées  et  feuillées  de  même  (Fig.  283). 

(Nob.,  p.  275;  Vrai  Suppl.,  p.  158;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  103;  Mèlang.  de  Généal.,  p.  90) 


LE    BLON. 

Nicolas  le  Blon,  conseiller  et  receveur  général  de  l'extraordinaire  de  la  pro- 
vince de  Flandres,  fut  anobli  par  lettres  du  20  septembre  1729.  Il  portait  :  d'azur 
à  une  sirène  d'argent  sur  une  mer  de  même,  couronnée  dor,  peautrée  et  lorrée  de 
gueules  (Fig.  284). 

(Nob.,  p.  728;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  241. 


—  207  — 

DE    BLONDEL-DE    CUINCHT. 

Antoine  Blondel,  seigneur  de  Manchicourt,  épousa  Agnès  Oudart,  dame  de 
Cuinchy-le-Prévôt.   Dont  : 

Jacques  Blondel,  seigneur  de  Manchicourt,  Cuinchy-le-Prévôt,  Sanssoy  et  Wer- 
quigneul,   épousa  Philippotte  le  Blanc.  De  ce  mariage  vint  : 

Antoine  Blondel,  seigneur  de  Manchicourt,  Cuinchy-le-Prévôt,  Sanssoy  et  Wer- 
quigneul,  fut  créé  baron  de  Cuinchy-le-Prévôt,  en  Flandres,  par  lettres  du  roi 
Philippe  II,  du  20  septembre  1585,  enregistrées  à  Lille.  Il  épousa  Madeleine  de 
Bercus,  fille  de  François,  seigneur  de  Bercus,  et  de  Jeanne  de  Preudhomme.  Dont  : 

Louis  Blondel,  seigneur  de  Werquigneul  et  de  Ghilenghien,  haut-justicier  de 
Lille  et  bailli  de  Waurin,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  20  mai  1614,  entéri- 
nées en  la  chambre  des  comptes  à  Lille,  le  28  du  même  mois.  Il  portait  pour 
armes  :  écartelé;  aux  1  et  4  de  Blondel,  savoir  :  de  sable  à  la  bande  d'or;  aux  2  et  S 
d'or  fretté  de  gueules  au  franc  canton  de  Waurin,   savoir  :  d'azur  à  l'écusson  d'argent. 

Armoiries  de  la  famille  de  Blondel,  de  Cuinchy  :  de  sable  à  la  bande  d'or. 
Cimier  :  une  aigle  naissante  s' essorant  de  sable,  languêe  de  gueules  (Fig.  285). 

(Nob.,  pp.  7J)  et  166;  Vrai  Suppl.,  p.  82;  Nouv.  vrai  Snppl.,  p.  65;  Mêlang.  de  Gênéal.,  p.  58). 


BLONDEL    D'OUDENHOVE. 

Pierre  Blondel,  épousa  Anne  Reynbouts,  dont  il  eut  Pierre,  qui  suit. 

Pierre  Blondel,  seigneur  d'Oudenhove-Ste-Marie,  de  Michelbeke  et  de  Rye, 
d'abord  conseiller  du  conseil  de  Flandres,  puis  du  grand  conseil  de  Malines,  par 
patentes  du  2  décembre  1648,  ensuite  du  conseil  privé  en  1652,  et  enfin  con- 
seiller d'état  et  du  conseil  de  l'amirauté  suprême.  Il  fut  chevalier  par  lettres 
du  30  janvier  1655,  et,  par  autres  lettres  du  roi  Philippe  IV  de  l'année  1661, 
il  obtint  deux  griffons  d'or  pour  supports.  Enfin,  par  lettres  du  roi  Charles  II, 
du  28  décembre  1675,  la  seigneurie  d'Oudenhove-Ste-Marie,  en  Flandres,  fut  érigée 
en  baronnie  en  sa  faveur,  avec  union  de  celles  de  Michelbeke  et  de  Rye.  Il 
épousa  Marguerite  Grassis.  De  ce  mariage  : 

Jacques-Horace  Blondel,  conseiller  et  commis  des  domaines  et  finances  du  roi 
aux  Pays-Bas,  épousa  Isabelle-Françoise  le  Clercq,  dite  d'Olmen.  De  cette 
union  virent  : 

1°  Marie-Emérentiane  Blondel,  mariée  à  Jean-Joseph-Lopez  Rodriguez-d'Evora 
y  Vega,  marquis  de  Rodes,  baron  de  Berleghem,  souverain  pannetier  de  Flan- 
dres, etc.  (Voir  Rodriguez.) 

Et  2°  Jean-Baptiste-Bernard  Blondel  obtint,  par  acte  de  l'empereur  Charles  VI,  du 
28  juillet  1717,  confirmation  du  titre  de  baron  de  Meere,  en  Flandres,  pour  lui 
et    ses   descendants.    Il  mourut  le   11  juillet   1724,   ayant  épousé  Marie-Josèphe- 


208  — 


Gabrielle- Agnès  du  Bosch,  baronne  de  Meere,  dame  d'Overham,  Erembodeghem , 
ter  Alphen,  Weys,  Ruart,  fille  de  Charles-Philippe  du  Bosch,  baron  de  Meere, 
seigneur  d'Overham,  etc.,  et  de  Marie-Françoise  de  la  Torre,  morte  le  17  mai  1719. 
(Voyez  la  famille  du  Bosch).  Leur  fille  Marie- Josèphe  suit. 

Marie- Josèphe  Blondel,  baronne  de  Meere  et  d'Overham,  dame  d'Erembode- 
ghem,  ter  Alphen,  Weys  et  Ruart,  morte  le  11  avril  1771,  avait  été  mariée  à 
François-Philippe-Joseph  de  Vicq,  baron  de  Cumptich,  seigneur  de  Vissenaecken, 
Meulevelt,  etc.,  né  le  2  mars  1696,  mort  le  6  décembre  1762.  Dont  postérité  (Voir 
la  famille  de  Vicq  et  la  seigneurie  de  Cumptich.). 

(Nob.f  pp.  533,  408,  480  et  658;  Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1630-1661,  p.  218;  Nouveau  vrai 
Suppl.,  p.  172.) 


Pierre  de  Blondel,  chevalier,  baron  d'Oudenhove-Ste-Marie,  Michelbecke,  Rye, 
Gore  et  Lillers,  conseiller  des  conseils  privés  et  de  l'amirauté,  mort  chef-président, 
épousa  Anne-Isberghe  de  Blondel,  dame  de  Manchicourt.  Dont  : 

Charles-Claude-François  de  Blondel,  écuyer,  seigneur  de  Lillers,  épousa 
Catherine- Josèphe  d'Alverado  y  Bracamonte,  fille  de  Jean-Guillaume  d'Alverado 
y  Bracamonte,  vicomte  de  ce  nom,  conseiller  et  receveur-général  des  domaines 
et  finances  des  Pays-Bas,  et  de  Claire-Pétronille  Rubens,  fille  d'Albert  Rubens, 
secrétaire  du  conseil  privé  des  Pays-Bas,  et  de  Claire  del  Monte.  De  ce  mariage 
naquit  une  fille  unique,  savoir  : 

Catherine  de  Blondel,  dame  de  Lillers,  etc.,  mariée,  en  1725,  à  Ferdinand- 
Philippe- Antoine  baron  de  Boneem,  fils  unique  de  Ferdinand-Philippe  baron  de 
Boneem,  par  lettres  du  26  février  1699. 

Armes  :  de  sable  à  l'aigle  d'or,  becquée,  membrée  et  languée  de  gueules  (Fig.  286). 
(Nob.,  pp.  613,  614  et  615;  Nouv.   vrai  Suppl.,  pp.  189  et  211.) 


BLOOTACKER. 

Ferdinand-François  Blootacker,  né  à  Bruges,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse, 
anobli  si  besoin  était,  et  créé  chevalier  du  S^Empire,  lui  et  toute  sa  postérité 
mâle,  par  diplôme  de  l'empereur  Charles  Vf,  du  7  juillet  1715,  enregistré  dans 
la  matricule  de  l'empire. 

(Nob.,  p.  6*5.) 


VAN    BLOOTACKER. 


Jean-Baptiste    van    Blootacker,    échevin   du   Franc   de    Bruges,  fut   anobli  par 
lettres  du  3  mars  1724.  Il  portait  pour  armes  :  de  sinople  à  deux  bandes  d'or  (Fig.  287). 

(Nob.,  p.  700.) 


—  209  — 

BOCCABELLA. 

Mario  Boccabella  épousa  N....,  dont  il  eut  : 

Julio  Boccabella,  cavalier  romain,  qui  eut  pour  femme  Claudia-Santina  Colona. 
De  cette  union  vint  : 

Jules  Boccabella,  chevalier,  conseiller  et  maître  de  la  chambre  des  comptes  en 
Brabant,  enterré  dans  l'église  de  Notre-Dame-du-Sablon,  à  Bruxelles,  avec  son 
épouse  Marie  Olimart.  Leur  fils  Jules  suit. 

Jules  Boccabella,  épousa  Marguerite  de  la  Tour,  dame  de  Mariencourt,  de 
Steenwerve  et  de  Op-Hombeke.  De  cette  union  naquirent  : 

1°  Charles  Boccabella,  seigneur  d'Op-Hombeke,   en   1649. 

2°  Jean-Baptiste,  qui  suit. 

3°  Renier  Boccabella,  qui  épousa  Jeanne-Marie  van  der  Borch. 

Et  4°  Jeanne-Marie  Boccabella,  femme  d'Antoine  van  der  Laen,  seigneur  de 
Neerissche,   d'Onezies  et  de  Hagelstein,  bourgmestre    de   Malines,  mort  en  1693. 

Jean-Baptiste  Boccabella,  seigneur  de  Steenwerve,  épousa  Marguerite  Descham- 
brun.  Dont  : 

1°  Marie-Félicie  Boccabella,  mariée  à  N....  Colins,  seigneur  de  Termeeren, 
capitaine  de  cavalerie. 

2°  Caroline-Françoise,  femme  de  François-Gabriel  Prévost,   comte  de  le  Val. 

Et  3°  Étienne-Marie  Boccabella,  décédé  à  Moerseke  en  17.... 

Armes  :  d'argent  à  2  lions  adossés  de  gueules,  le  lion  contourné  posé  derrière  l'autre, 
se  tenant  chacun  par  la  queue  devant  eux;  en  chef  un  joug  de  même;  cimier  :  une 
tête  et  col  de  lion  de  même  (Fig.  288). 

{Fragm.  généal ,  t.  I,  p.  15.) 


BODDENS. 

Louis  et  Pierre  Boddens,  frères,  natifs  de  Thielt,  en  Flandres,  furent  anoblis 
sans  finances  par  lettres  du  30  avril  1598,  entérinées  en  la  chambre  des  comptes 
à  Lille  le  5  janvier  1600.  Il  portaient  pour  armes  :  de  gueules  à  la  bande  d'or, 
accompagnée  de  six  étoiles  de  même,  posées  en  orle  (Fig.  289). 

(Nob,  p.  m.) 


BOELE. 

Jean-François  Boele,  né  à  Gand,  fut  anobli  par  lettres  de  l'année  1674. 
Armes  :  de  gueules  à  3  maillets  d'or,  au  chef  de  même  (Fig.  290). 

(Nob.}  p.  473;  Nouveau  vrai  SuppL,  p.  159.) 

Tome  I.  ■  27 


—  210  — 

VAN    DEN    BOETZELAER.  j 

I.  Rutger  van  den  Boetzelaer,  seigneur  d'Asperen,  de  Langerack,  de  Nieuwpoort, 

de  Merwede  et  de  Carnis,  épousa  Agnès  de  Bailleul,  fille  de  Pierre, 
seigneur  d'Eecke,  de  Schoonewalle,  etc.,  et  de  Philippine  de  la  Bricque, 
dame  de  Steenvoorde.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Rutger-Wenceslas,  qui  suit. 

2°  Wernier-Adolphe  van  den  Boetzelaer. 

Et  3°  Gédéon,  qui  forma  la  branche  des  van  Boetzelaer-Langerack, 
ci-après. 

II.  Rutger-Wenceslas  van  den   Boetzelaer,   seigneur  d'Asperen  et    de  Merwede, 

fut  élevé  à  la  dignité  de  libre  baron  du  S^Empire,  conjointement  avec 
ses  frères  "Wernier-Adolphe  et  Gédéon,  par  diplôme  de  l'empereur  Mathias, 
du  14  octobre  1612,  dans  lequel  ce  monarque  s'exprime  ainsi  :  «  Edocti 
n  itaque,  Rutgere-Wenceslœ,  iis  te  majoribus  ortum  esse,  qui  celebrem  a 
»  multis  jam  annis  in  Ducatu  Clivensi  inter  Equestris  ordinis  viros  locum 
»  obtinuerint,  et  egregiam  cum  in  toga  tum  in  armis  erga  Principes  suos 
»  Sacrumque  Romanum  Imperium  fidem  et  observantiam  probarint,  unde 
«  nomen  sibi  decusque  singulare  peperint,  et  prsecipuis  Provintise  illius 
»  dignitatibus  ornati,  primariis  diversorum  comitum  familiis  per  matri- 
»  monia  jungi  meruerunt,  etc.  Proinde  ex  certâ  nostra  scientiâ,  animo- 
">  que  bene  deliberato,  sano  accedente  consilio,  et  de  Csesarese  potestatis 
»  nostrse  plenitudine,  te  prsedictum  Rutgerum-Wenceslaum  à  Boetzelaer,  fra- 
•»  tresque  tuos  germanos  Wernerum-Adolphum  et  Gideonem  tuosque  et 
»  illorum  collatérales  liberos  haeredes  et  successores,  legitimo  matrimonio 
«  natos  et  naScituros  utriusque  sexus,  et  ex  eis  in  infinitum  descendentes 
»  et  descensuros,  nostros  et  Sacri  Romani  Imperii  regnorumque  ac 
»  ditionum  nostrarum  hsereditariarum,  Liberos  Barones,  fecimus,  creavi- 
»  mus,  etc.  »  —  Rutger-Wenceslas  van  den  Boetzelaer  épousa,  en  pre- 
mières noces,  en  1598,  Amélie  de  Marnix,  sa  cousine-germaine,  fille  de 
Philippe  de  Marnix,  seigneur  de  Mont-Ste-Aldegonde,  et  de  Philippine 
de  Bailleul,  sa  première  femme;  et  en  secondes  noces  Marie  van 
Zuylen,  veuve  de  Jean  van  Uchtenbroeck,  sans  enfants.  Il  fut  aussi  du 
corps  de  la  noblesse  de  la  province  de  Hollande  et  de  la  West-Frise, 
et  mourut  en  1632,  à  l'âge  de  66  ans.  Du  premier  mariage  de  Rutger- 
Wenceslas  van  den  Boetzelaer  naquirent  les  trois  enfants  qui  suivent. 

1°  Rutger  baron  van  den  Boetzelaer,  mort  sans  alliance. 

2°  Philippe-Jacques,  mentionné  ci-après. 

Et  3°  Louise,  baronne  van  den  Boetzelaer. 

III.  Philippe-Jacques  baron  van  den  Boetzelaer,  seigneur  d'Asperen,  épousa  :  1°  en 


-  211  — 

1631,  Anne  van  der  Noot,  veuve  de  Guillaume  de  Nassau,  seigneur  de 
la  Leck,  vice-amiral  de  Hollande  et  de  West-Frise,  et  fille  de  Charles 
van  der  Noot,  seigneur  de  Hoogwoude  et  de  Aertswoude,  capitaine  des 
gardes  du  prince  Maurice  de  Nassau,  puis  colonel  d'un  régiment  d'infan- 
terie, gouverneur  d'Ostende  en  1601,  ensuite  châtelain  et  gouverneur  de 
l'Écluse  et  lieutenant  du  prince  Henri-Frédéric  de  Nassau  au  gouverne- 
ment de  la  Flandre  hollandaise,  et  d'Anne  de  Manmacker;  2°  Geneviève 
van  der  Noot,  veuve  de  Jacques  van  Randwyck,  seigneur  de  Rossum, 
et  fille  de  Lamoral  van  der  Noot,  seigneur  de  Risoir,  capitaine  de 
cavalerie  au  service  des  états  généraux  des  provinces-unies,  et  d'Anne 
de   Hertaing.    De  la   première   union   naquirent   deux  fils  et  une   fille, 

savoir  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Philippe-Jacques  suit. 

2°  Charles,  souche  de  la  branche  des  de  Boetzelaer-Nieuwveen,  qui 
se  trouvera  ci-après. 
Et  3°  Amélie-Louise  baronne  van  den  Boetzelaer. 

IV.  Philippe- Jacques  baron  van  den  Boetzelaer,  seigneur  d'Asperen,  de  Hoogwoude 
et  de  Aertswoude,  président  du  corps  des  nobles  de  la  province  de 
Hollande  et  de  la  West-Frise.  Il  naquit  le  5  août  1634  et  mourut  le 
24  mars  1688,  ayant  épousé,  le  12  janvier  1656,  Cornélie  van  der  Myl, 
dame  de  Raephorst,  morte  le  24  juin  1703,  fille  d'Adrien,  seigneur  van 
der  Myl,  de  Baccum,  de  Dubbeldam,  d'Alblas,  de  Bleskynsgraef  et  de 
S^Anthonis-Polder,  colonel,  gouverneur  de  Willemstad  et  hoog-heemraad 
(haut  inspecteur  des  digues)  de  Delftland,  —  et  d'Agathe  van  Raephorst, 
dame   de  Raephorst,   sa  première  femme.  Dont  : 

1°  Philippe- Jacques  baron  van  den  Boetzelaer,  seigneur  de  Raephorst, 
député  de  la  part  du  corps  des  nobles  de  Hollande  à  l'amirauté  d'Am- 
sterdam, mort  en  1686.  Il  avait  épousé  Jacqueline-Marguerite  van  Har- 
denbroeck,  dont  il  n'eut  pas  de  postérité. 

2°  Agathe-Pétronille  baronne  van  den  Boetzelaer,  morte  en  1712,  sans 
avoir  été  mariée. 

3°  Anne-Adrienne,  décédée  jeune. 

4°  Anne-Madeleine  baronne  van  den  Boetzelaer,  dame  d'Asperen  et  de 
Raephorst,  morte  sans  alliance. 

5°  Marie-Cornélie  baronne  van  den  Boetzelaer,  dame  de  Hoogwoude, 
Aertswoude  et  Raephorst,  qui  fut  femme  de  Lamoral  baron  van  der  Noot, 
colonel  d'infanterie  au  service  de  la  république  des  provinces-unies.  Elle 
mourut  en  1714. 

6°  Anne-Charlotte,  morte  jeune. 

7°  Adrienne-Charlotte,  morte  jeune. 

Et  8°  Anne-Flore,  morte  jeune. 


212  — 


Branche  de  Boetzelaer-Langerack. 

II.  Gédéon,    baron   van    den  Boetzelaer,   fils  cadet  de   Rutger    et   d'Agnes    de 

Bailleul,  mentionnés  ci-devant,  fut  seigneur  de  Langerack,  gouverneur 
de  Louvestein,  de  Worcum  et  d'Altena,  et  ambassadeur  des  états  géné- 
raux des  provinces-unies  à  la  cour  de  France.  Il  mourut  en  1634,  ayant 
épousé  :  1°  Jeanne  de  Pallant;  2°  en  1625,  Elisabeth  de  Clermont, 
laquelle  se  remaria  à  Jacques-Nompar  de  Caumont,  duc  de  la  Force, 
pair  et  maréchal  de  France,  dont  elle  fut  la  troisième  femme.  Elle  était 
fille  de  George  II,  seigneur  de  Clermont,  en  Anjou,  marquis  de  Galerande, 
et  de  Marie  Clutin-de  Villeparisis.  De  ces  deux  mariages  vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Un  fils,  mort  sans  laisser  de  postérité. 
2°  Un  autre  fils,  également  mort  sans  hoirs. 

(Du  2d  Lit.) 

3°  Frédéric-Henri,  qui  suit. 

4°  Une  fille,  morte  sans  alliance. 

Et  5°  Une  autre  fille,  également  morte  en  célibat. 

III.  Frédéric-Henri  baron  van  den  Boetzelaer,  seigneur  de  Langerack,  du  corps 

des  nobles  de  la  province  d'Utrecht,  et  colonel  du  régiment  de  Langerack- 
cavalerie.  Il  fut  tué  à  la  bataille  de  Seneffe,  donnée  contre  les  Français, 
le  11  août  1674.  De  son  mariage  avec  Julienne  Ferens,  naquit  Frédéric- 
Gédéon,  qui  suit. 

IV»  Frédéric-Gédéon  baron  van  den  Boetzelaer,  seigneur  de  Langerack,  épousa 
Anne-Marie  van  Huninga-d'Oostwald.  Dont  : 
1°  Frédéric-Henri,  qui  suit. 
Et  2°  Marie-Sidonie  baronne  van  den  Boetzelaer. 

"V.  Frédéric-Henri  baron  van  den  Boetzelaer,  seigneur  de  Langerack  et  de  Schoot, 
né  le  15  mars  1688,  fut  lieutenant-colonel  et  capitaine  des  gardes  à  che- 
val, colonel  d'un  régiment  d'infanterie,  député  de  la  part  de  la  noblesse 
aux  états  de  Hollande  et  au  conseil  d'état  des  provinces-unies,  hoogheem- 
raad  du  Delftland,  etc.  Il  épousa  :  1°  Ottiliana-Philippine  van  Dorp; 
2°  Elisabeth  Pauw.  De  ces  deux  femmes  naquirent,  entr'autres,  les  trois 

filles  qui  suivent. 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Julienne  baronne  van  den  Boetzelaer,  fille  unique  du  premier  mariage, 
naquit  le  13  octobre  1713. 


—  213 


(Du  2d  Lit.) 


2°  Anne-Elisabeth  baronne  van  den  Boetzelaer,  morte  jeune. 

3°  Anne-Marie-Elburg  baronne  van  den  Boetzelaer,  qui  naquit  le  7  avril  1725. 


Brauche  de  Boetzelaer-Nieuwveen. 

IV.  Charles  baron  van  den  Boetzelaer,  seigneur  de  Nieuwveen,  —  fils  puîné  de 
Philippe-Jacques  et  d'Anne  van  der  Noot,  dont  il  a  été  fait  mention 
ci-devant,  —  naquit  le  30  août  1635.  Il  fut  du  corps  des  nobles  et  maître 
de  la  chambre  des  comptes  de  Hollande,  et  mourut  à  La  Haye  le  28  jan- 
vier 1708.  Il  avait  épousé  :  1°  Anne  van  Mus,  dame  de  Waelsdorp,  et 
2°  Anne  Ferens.  Six  enfants  naquirent  de  ces  deux  femmes,  savoir  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Philippe-Jacques  baron  van  den  Boetzelaer,  seigneur  de  Waelsdorp, 
épousa  Pauline  Heman,  dont  il  eut  : 

Philippe-Jacques  baron  van  den  Boetzelaer,  seigneur  d'Asperen,  né  le 
23  mars  1690,  qui  épousa  Constance-Marie  Dutry,  fille  de  Benjamin,  sei- 
gneur de  Haeften.  On  ignore  s'il  a  eu  postérité. 

2°  Cornélie  baronne  van  den  Boetzelaer,  morte  sans  alliance. 

3°  Elisabeth-Philippine  baronne  van  den  Boetzelaer,  morte  à  Londres 
en  1692,  ayant  été  mariée  à  George-Albert  comte  de  Limbourg-Styrum- 
Bronchorst,  colonel  au  service  des  états  généraux  des  provinces-unies, 
tué  à  la  bataille  de  Fleurus  le  1  juillet  1690.  De  ce  mariage  vint  : 

Marie  de  Limbourg-Styrum-Bronchorst,  née  le  24  octobre  1689,  mariée 
à  Philippe,  landgrave  de  Hesse-Philippsthal,  et  décédée  le  15  décembre  1759. 

(Du  2d  Lit.) 

4°  Jacques-Godefroid.  Son  article  suit. 

5°  Anne  baronne  van  den  Boetzelaer. 

Et  6°  Louis  baron  van  den  Boetzelaer,  lieutenant-colonel  et  capitaine 
d'une  compagnie  dans  le  régiment  des  gardes  à  cheval,  puis  hoogheem- 
raed  de  Schieland.  Il  épousa  Agathe  Slicher. 

V.  Jacques-Godefroid  baron  van  den  Boetzelaer,  seigneur  de  Nieuwveen,  prési- 
dent du  corps  des  nobles  de  la  province  de  Hollande  et  de  la  West-Frise, 
hoogheemraed  de  Rhynland,  bailli  de  La  Haye,  directeur  de  la  compagnie 
des  Indes  orientales,  etc.  Il  épousa  Madeleine-Elisabeth  de  Jonge,  fille 
de  Nicolas,  seigneur  d'Ellemeet,  de  Schipluiden  et  de  Hodenpyl,  receveur- 
général  des  provinces-unies.  Leurs  enfants  furent  : 


—  214  — 

1°  Jacques-Philippe,  dont  l'article  suit. 

2°  Charles  baron  van  den  Boetzelaer. 

3°  Nicolas. 

4°  Charlotte. 

5°  Anne. 

6°  Marie. 

Et  7°  Elisabeth  baronne  van  den  Boetzelaer. 

VIi  Jacques-Philippe  baron  van  den  Boetzelaer,  seigneur  de  Nieuwveen,  nommé 
par  le  corps  des  nobles  de  la  province  de  Hollande  et  de  la  West-Frise 
à  la  charge  de  conseiller  et  d'intendant-général  de  l'abbaye  de  Rhynsburg, 
en  novembre  1774.  On  ignore  s'il  a  été  marié. 


N.  B.  Un  Rupert,  ou  Rutger,  van  den  (ou  van  der)  Boetzelaer,  fut  armé  che- 
valier par  le  duc  de  Bourgogne,  Philippe-le-Bon,  à  la  guerre  contre  les  Gantois 
en  1452,  avec  Jean  de  Wassenaer,  vicomte  de  Leyde,  et  Louis  de  Blois. 


Les  armes  de  la  famille  van   den  Boetzelaer  sont  :  de  gueules  à  trois  crochets, 
cramponnés  et  contre-cramponnés  d'or. 

{Nob  .,  p.  7;  Suppl.  au  Nob.,  U20-1555,  p.  27;  Suite  du  Suppl.,  1555-16U,  p.  198;  Vrai  Suppl., 
p.  6,  et  le  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  5;  Mélang.  de  Géne'al.,  p.  3.) 


VAN    DEN    BOGAERDE, 

André  van  den  Bogaerde,  ancien  échevin  et  trésorier  de  la  ville  de  Bruges, 
fut  anobli  par  lettres  du  20  avril  1705. 

(Nob.,  p.  622.) 

Pierre  van  den  Bogaerde,  ancien  échevin  de  la  ville  de  Bruges,  fut  anobli  par 
lettres  de  l'empereur  Charles  VI  du  24  juillet  1717.  Il  portait,  comme  André  qui 
précède  :  d'or  au  chevron  d'azur  accompagné  de  trois  arbres  de  simple  (Fig.  291). 

{Nob.,  p.  6S8.) 


VAN    DEN    BOGAERDE,    alias    DU   verger. 

I.  N...  van  den  Bogaerde,  épousa  une  dame  dont  le  nom  nous  est  inconnu.  De 
ce  mariage  : 

1°  Gilles,  qui  suit; 


—  215  — 

Et  2°  Corneille  van  den  Bogaerde,  qui  fut  anobli,  en  même  temps  que 
son  frère  Gilles,   en  1555. 

II.  Gilles  van  den  Bogaerde,  né  à  Anvers,  fut  anobli  par  l'empereur  Charles  V, 

par  patentes  du  17  septembre  1555.  Il  épousa  Catherine  du  Prier,  dont 
il  eut  six  enfants  qui  suivent. 

1°  Gilles  van  den  Bogaerde,  épousa  Catherine  Verdonck,  dont  il  eut  : 

A.  Marie  van  den  Bogaerde,  femme  de  Gilles  Rysheuvels.  De  ce  ma- 
riage :  1°  Marie  Rysheuvels,  qui  fut  mariée  à  messire  Jean  van  der  Boven, 
et  2°  Antoine  Rysheuvels. 

et  B.  Catherine  van  den  Bogaerde,  alliée  à  François  de  Bruyne, 
d'Alost.  Dont  Claire  de  Bruyne,  femme  de  Jean  Andràda  van  der 
Wilden. 

2°  Corneille,  mort  sans  hoirs. 

3°  Maximilien,  mort  également  sans  postérité. 

4°  Jacques,  dont  l'article   suit. 

5°  Catherine,   décédée  en  célibat. 

Et  6°  Anne  van  den  Bogaerde. 

III.  Jacques  van  den  Bogaerde,   épousa  Elisabeth  de  Meyer,   dont  il  eut   sept 

enfants,  savoir  : 
1°  Gilles  van  den  Bogaerde. 
2°  Melchior-François,  qui  suit. 
3°  Jacques. 
4°  Catherine. 
5°  Jossine. 
6°  Elisabeth. 
Et  7°  Émérentiane  van  den  Bogaerde. 

IV.  Melchior-François  van  den  Bogaerde,  dit  du  Verger  (i),  épousa,  en  1657,  Phi- 

lippine-Thérèse de  Bourgogne,  dite  de  Fallais,  douairière  de  messire 
Octavio  de  Banchy,  seigneur  de  Vyvere,  du  conseil  de  guerre,  etc.  De 
ce  mariage  vint  : 

Vm  Adrien-Barthélémy  du  Verger,  dit  van  den  Bogaerde,  seigneur  de  Vyvere  à 
Elversele,  au  pays  de  Waes.  Il  mourut  en  1716,  ayant  épousé  :  1°  Jossine- 
Marie  van  Hecke,  fille  de  Philippe  et  de  Marie  van  Moirtel;  2°  Jos- 
sine van  de  Velde.  De  ces  deux  femmes  naquirent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Philippe- Jacques  du  Verger,  seigneur  de  Vyvere,  qui  épousa  Marie 
Ingels. 

(1)  On  trouve  un  Melchior  van  den  Bogaerde,  lieutenant-mayeur  de  Louvain ,  selon  commission  du 
|3  février  1657. 


—  216  — 

2°  Melchior-Bauduin  du   Verger,   allié   à   N....  de  Smet,  fille  de    Bar- 
thélémy. 
3°  Jean-Mathieu,  mort  jeune. 
4°  Jossine-Thérèse,  décédée  en  bas-âge. 

(Du  2d  Lit.) 

5°  Claire-Françoise  du  Verger,  femme  de  Jean-Pierre  van  de  Voorde, 
mayeur  de  la  paroisse  de  S'-Nicolas. 

6°  Jean   du  Verger,   stadhouder  de  Vrachene   et  de    St-Gilles,   épousa 
Jeanne  de  Roy.  Ils  eurent  une  fille,  nommée  Thérèse. 

7°  Alexandre  du  Verger,  mayeur  de  Belcele  en  1732,  mort  sans  alliance 
en  1735. 

8°  (Selon  quelques-uns).  Maximilien  du  Verger,  mayeur  de  Belcele. 

9°  Marie- Antoinette,  décédée  sans  alliance  en  1738. 

Et  10°  Jeanne-Martine  du  Verger,  qui  fut  femme,  en  1733,  de  Grégoire 
de  Schepber,  mayeur  de  Belcele. 
Armes  de  van  den  Bogaerde  :  de  sable  à  trois  chevrons  d'argent  (Fig.  292), 
(Fragm.  géncal.,  t,  I,  p.  104.) 


DE    BOHORQUES. 

Don  Diego  de  Bohorques,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de  S^Jacques,  seigneur 
de  S^Remy-Gest,  de  Herbais  et  de  Pietermael,  mestre-de-camp,  et  gouverneur 
de  Stevens-Weert,  obtint,  par  lettres  du  13  novembre  1662,  érection  en  comté 
de  la  seigneurie  de  S^Remy-Gest,  dans  la  mairie  de  Jodoigne,  unie  à  celles  de 
Herbais  et  de  Pietermael,  et  ce  en  considération  de  ses  services  et  de  sa  noble 
extraction. 

Ce  comté  fut  acquis  à  la  cour  féodale  de  Brabant,  le  4  décembre  1686,  par 
Marie-Isabelle  des  Mares,  veuve  de  don  Augustin  Pacheco,  général  de  bataille, 
gouverneur  et  grand-bailli  de  Tenremonde,  etc.  (Voir  les  familles  des  Marets, 
de  Triest,  d'Olmen,  et  la  seigneurie  de  S^Remy-Gest.) 

Le  1er  Suppl.  aux  Trophées  de  Brabant,  p.  386,  donne  les  armes  de  Bohorques 
et  celles  de  Pacheco,  p.  388. 

(Nob.,  p.  415;  Suite  du  Suppl.  1661-1686,  p.  36;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  142  ) 


DU    BOIS. 

Philippe  du  Bois,  né  à  Lille,  domicilié  à  S'-Sébastien,  en  Espagne,  fut  anobli 
par  lettres  du  roi  Philippe  IV,  du  4  septembre  1660.  Ses  armes  étaient  :  d'azui 
au  chevron  d'argent,  accompagné  en  chef  de  deux  roses  d'or  et  en  pointe  d'une  croix 


—  217  — 


pattëe  de  même.  L'écu  timbré  d'un  casque  d'argent,   grillé  et  liseré  d'or,   orné  de  ses 
lambrequins  et  de  son  bourlet  d'or   et  d'azur,  et   au-dessus,  pour  cimier,    trois    plumes 
d'autruche  d'or,  d'argent  et  d'azur  (Fig.  293). 
(Nob.,  p.  588.) 


DU    BOIS. 

I.  Pierre  du  Bois,  épousa  Jeanne  de  Lovendeghem.  Dont  : 

II.  Corneille   du  Bois,   allié  à  Catherine  de  Facuez,  fille  de  Jean  et  de  Barbe 

de  Ridder.  De  cette  union  naquit  : 

III.  Mathieu"   du    Bois,    qui   épousa    Catherine    de    Walsche,   fille    de    Pierre, 

échevin  de  la  ville  de  Bruxelles,  et  de  Jossine  de  Meulenbeke.  Dont  : 

IV.  Louis  du  Bois,  que  l'on  trouve  être  venu  s'établir  de  Courtrai  à  Anvers. 

Il  épousa  Gertrude  Pellicorne,  fille  de  Jean  et  d'Anne  Embert  (Voir 
Carpentier,  Histoire  de  Cambrai,  p.  875).  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Mojsio  ou  Aloysio,  qui  suit. 

Et  2°  Catherine  du  Bois,  alliée,  le  23  août  1594,  à  Gaspard  van  Colen, 
né  le  17  décembre  1560,  conseiller  à  Aix-la-Chapelle  en  1595. 

V«  Moysio  ou  Aloysio  du  Bois,  épousa  Anne  de  Heuvel,  fille  de  Gilles  et  de 
Catherine  Tholincx,  fille  d'Ambert  et  d'Anne  Pellicorne.  De  ce  mariage 
vint  : 

VI.  Gilles  du  Bois,    domicilié  à  Anvers,   seigneur  d'Aissche,   anobli  par  lettres 

du  24  avril  1672,  qui  épousa  Marie  Tholincx,  fille  d'Embert  et  de  Mar- 
guerite van  Colen.  Trois  enfants  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Louis,  qui  suit. 

2°  Jean- Joseph,  mort  à  marier  en  1732. 

Et  3°  Marie-Susanne  du  Bois,  morte  le  13  avril  1725,  ayant  été  mariée 
à  Louis  de  Heuvel,  seigneur  de  Calfene,  mort  le  16  février  1727. 

VII.  Louis  du  Bois,  seigneur  d'Aische,  fut  créé  chevalier  et  obtint  des  supports 
avec  bannières,  par  lettres  du  roi  Charles  II,  du  7  janvier  1676.  Il 
mourut  le  25  mars  1725  et  fut  inhumé  à  S*- Jacques.  Il  avait  épousé 
Marie- Anne  van  Hoorenbecke,  morte  le  30  août  1682.  Elle  était  (peut-être) 
fille  de  Martin,  échevin  de  Bois-le-Duc,  et  d'Agnès  Maillard.  De  ce 
mariage  vinrent  : 

1°  Arnould-Martin-Louis,   dont  l'article  suit; 
Tome  I.  28 


—  218  — 

Et  2°  Jeanne-Marie  du  Bois,  femme  de  Jean  Hellincx,  fils  de  Jean 
et  de  Marguerite  van  Colen. 

VIII.  Arnould-Martin-Louis  du  Bois,  seigneur  d'Aissche,  Walhain  et  Vroy- 
lande,  fut  honoré  de  la  dignité  de  chevalier  le  13  juillet  1701,  et  mourut 
le  5  mai  1745.  Il  gît  à  Saint-Jacques  avec  sa  femme  Marie-Catherine 
Vecquemans,  morte  le  20  décembre  1730,  fille  de  Jean,  baron  de  la  Vere, 
et  de  Régine  van  Hoorenbecke.  Neuf  enfants  naquirent  de  cette  union, 
savoir  : 

1°  Louis-Joseph  du  Bois,  seigneur  d'Aissche,  Walhain,  etc.,  mort  le 
24  juillet  1739,  épousa  Barbe-Anne-Philippine  van  Halmale,  morte  le 
4  août  1737,  fille  d'Alexandre-Joseph  et  d'Isabeau-Philippotte  van  der 
Bruggen.   De  ce  mariage  : 

Philippine-Josèphe  du  Bois,  d'Aissche,  etc.,  morte  le  24  janvier  1762, 
ayant  épousé,  en  1755,  Simon-Joseph-Charles  de  Neuf. 

2°  Arnould-Louis  du  Bois,  seigneur  de  Vroy lande,  mort  le  17  septem- 
bre 1757,  enterré  à  Saint-Jacques  avec  son  épouse  Catherine-Louise- 
Josèphe  van  Colen,  morte  le  3  août  1744,  fille  de  Charles,  seigneur  de 
Bouchout,   et  de  Marie-Catherine  Vinck.  Dont  : 

Jeanne  du  Bois,  dame  de  Vroylande,   fille  unique. 

3°  Jacques  du  Bois,  chevalier  de  l'ordre  de  S^Jacques,  capitaine  aux 
gardes  walonnes,  en  Espagne,  épousa  Marie-Thérèse  Knyff,  veuve  de 
Jean-Charles  Bosschaerts,  fille  de  Jacques-Gérard,  bourgmestre  d'An- 
vers,   et  de   Marie- Agnès  Verbist.  Sans  postérité. 

4°  Marie  du  Bois,  alliée,  le  4  septembre  1756,  à  Jean-Joseph-Hyacinthe 
van  Beughem,  seigneur  de  Capelle-op-den-Bosch,  Ramsdonck,  grand- 
forestier  de  Brabant,  créé  vicomte  de  Beughem  par  l'impératrice-reine, 
le  4  septembre  1756,  fils  de  Hyacinthe-Joseph- Albert  van  Beughem, 
seigneur  d'Ottignies-Houthem,  Capelle-op-den-Bosch  et  Ramsdonck,  con- 
seiller et  maître  de  la  chambre  des  comptes  en  Brabant,  mort  en  1735,  et 
de  Marie-Lucie-Gaspardine-Thérèse  de  Villegas-d'Hovorst  (Voyez  l'article 
de  van  Beughem).  De  ce  mariage  plusieurs  enfants  des  deux  sexes. 

5°  Susanne  du  Bois,  morte  sans  enfants  de  Philippe  Sandelin,  son 
époux,  chevalier,  seigneur  d'Herenthaut,  dit  vicomte  de  Fruges. 

6°  Régine  du  Bois,  mariée,  en  premières  noces,  à  Melchior-Joseph  van 
Susteren,  et,  en  secondes  noces,  en  1755,  à  Alexandre  della  Faille. 

7°  François  du  Bois,  mort  sans  alliance. 

8°  Joseph- Antoine.  Son  article  suit. 

Et  9°  N du  Bois,  femme  de  Jean-Baptiste  vicomte  van  den  Putte, 

demeurant  à  Bruxelles. 

IX.  Joseph-Antoine  du  Bois,  épousa,  en  premières  noces,  Thérèse-Jeanne-Josèphe 


—  219  — 

van  Colen,  sœur  de  la  susdite  Catherine,  décédée  le  18  mars  1753,  et, 
en  secondes  noces,  Dymphne-Françoise-Adrienne  della  Faille,  fille  de 
Pierre-Engelbert-Martin,  baron  de  Nevele,  et  d'Anne -Catherine  della 
Faille.  De  ces  deux  mariages  vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Marie  du  Bois,  née  le  9  octobre   1751. 

(Du  2d  Lit.) 

2°  Anne-Henriette,  née  le  17  juillet  1756. 
3°  Charles-Joseph,  né  le  1  août  1757. 
4°  Jeanne,  née  le  12  octobre  1758. 
Et  5°  N du  Bois,  né  le  16  mai  1764. 

Les  armes  de  cette  famille  du  Bois  sont  :  coupé;  au  premier  de  sable  au  lion  d'or, 
armé  et  lampassé  de  gueules,  chaussé  d'or,  à  deux  trèfles  du  champ,  qui  est  bordé  de 
deux  bâtons  noueux  au  naturel;  au  second  d'azur  à  la  bande  de  sable,  chargée  de  trois 
étoiles  à  6  rais  d'or,  et  accompagnée  de  deux  branches  de  chêne  fruitées  d'or.  L'écu 
timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins 
d'or  et  de  sable,  à  dextre,  et  d'or  et  d'azur  à  sénestre.  Cimier  :  un  lion  naissant  d'or, 
armé  et  lampassé  de  gueules,  entre  deux  bâtons  noueux  au  naturel  (Fig.  294). 
(Nob  ,  pp.  460,  482  et  615;  Fragm.  généal.,  t.  V,  p.  173.) 


DU    BOIS-DE    FIENNES. 

I.  Thomas  du  Bois,  épousa  Marguerite  Boulants  ou  de  Boulant.  De  ce  mariage  : 

II.  Adrien  du  Bois,  né  à  Bapaume,  en  Artois,  en   1537,   châtelain  du  château 

de  Louvain  pendant  plus  de  trente  ans,  seigneur,  par  achat  du  24  oc- 
tobre 1548,  de  Droogenbosch.  Il  servit  l'empereur  Charles-Quint  tant  en 
qualité  d'aide  de  sa  chambre  qu'autrement  dans  ses  voyages  et  entreprises 
par  mer  et  par  terre  l'espace  de  trente  ans  et  plus,  et  fut  confirmé 
pour  autant  que  de  besoin  dans  sa  noblesse  avec  concession  de  nouvelles 
armoiries,  sans  finances,  par  lettres  patentes  données  à  Augsbourg  le 
1  mai  1551,  signées  Bave.  Dumont  dit  qu'il  a  trouvé  dans  un  manuscrit 
que  ledit  Adrien  fut  créé  chevalier  en  1558.  La  patente  de  réhabilitation 
de  noblesse  blasonne  ses  armes  ainsi  :  l'écusson  écartelé  en  quatre  quartiers, 
dont  le  premier  et  dernier  quartier  portent  d'argent  à  ung  lion  de  sable  à  la 
bordure  de  gueules,  armé  et  lampassé  de  même  (d'argent  à  un  lion  de  sable, 
armé  et  lampassé  de  gueules,    à  la  bordure  de  gueules),   avec    une  note 


—  220  — 

d'azur,  le  second  quartier  d'azur  à  une  croix  d'or,  aiant  au  milieu  un  saultoir 
de  gueules,  et  en  chacun  quartier  d'icelle  croix,  cinq  croixettes  d'or  recroixettez, 
le  troisième  quartier  de  sinople  à  une  fasce  d'argent  et  par  dessus  cinq  saultoirs 
de  gueules  et  sur  le  chef  trois  croisants  d'or  avec  les  pointes  en  hault,  aiant 
les  escussons  au-dessus  lesdits  quartiers  un  chef  d'or  au  demy  aigle  à  deux 
testes  de  sable,  l'heaume  ouvert  les  hachements  et  burelet  d'argent  et  de  sable, 
et  sur  le  timbre  ung  demy  lion  de  sable  entre  deux  bois  (Fig.  295).  Ledit 
Adrien  du  Bois  épousa  en  premières  noces  Marguerite  Morreau,  et  en 
secondes  noces  Marguerite  de  la  Forge,  1555,  1558,  nommée  aussi  van 
der  Smissen.  Du  second  mariage  vinrent  : 

1°  Maximilien  du  Bois,  châtelain  du  château  de  Louvain,  comme  son 
père,  1561. 

2°  Jean-Baptiste,  qui  suit. 

3°  Isabelle  du  Bois,  laquelle  posséda  aussi  la  même  châtellenie,  et  qui 
fut  mariée,  en  premières  noces,  à  Claude  le  Beuf  ou  del  Beuf,  ex 
matre  Truulaers  (voir  ci-devant  le  Beuf);  et  en  secondes  noces  à 
Thimothée  Mouquet  ou  Mocquet,  anglais,  1577. 

Et  4°  Françoise  du  Bois,  femme  de  Roland  de  Boufflers. 

III.  Jean-Baptiste  du  Bois,  seigneur  de  Droogenbosch  et  de  Mambre,  fut  créé 
chevalier,  par  lettres  du  28  mai  1587.  Il  fut  aussi  gouverneur  de  la  ville 
et  château  de  Weert,  commissaire-général  des  monstres  pour  S.  M.  C, 
en  1597.  Lesdites  lettres  patentes  de  chevalerie  sont  ainsi  conçues  : 

»  Philippe,  parla  grâce  de  Dieu,  etc.,  sçavoir  faisons,  qu'aiant  favorable 
»  considération  aux  bons,  agréables  et  fidèles  services,  que  notre  amez  et 
"  féal  Jean-Baptiste  du  Bois,  sieur  de  Droogenbosch,  membre,  aide  de 
»  notre  chambre,  nous  a  fait  actuellement  en  la  ditte  qualité,  l'espace  de 
»  dix  années  et  plus,  avec  grand  soing,  fidélité  et  assiduité,,  et  dont  nous 
»  avons  bien  bonne  satisfaction,  même  que  depuis  retiré  avec  congé  et 
»  licence  en  nos  Pays  d'en  Bas,  il  a  continué  à  nous  y  faire  autres  bons 
»  services,  tant  en  la  charge  de  gouverneur,  capitaine  et  chatelein  de 
»  nôtre  ville  et  château  de  Weert,  comme  à  toutes  occasions  en  fait  de' 
"  guerre  et  autrement,  qu'il  a  été  employé  par  de  là,  signament  à  l'en- 
"  droit  de  l'entreprise  de  nôtre  -ville  d'Eyndhoven,  et  autres  occurences. 
»  Nous  par  ces  causes  aussi  certioré  par  nôtre  très  cher  et  très  aimé 
»  bon  Neveu,  chevalier  de  Nôtre  Ordre,  le  Duc  de  Parme,  de  Plaisance, 
»  pour  nous  lieutenant  et  capitaine-général  de  Nos  Pays  d'en  Bas  et  de 
»  Bourgogne,  des  devoirs  et  bon  comportement  en  divers  endroits,  con- 
»  cernans  nôtre  service  ;  prenant  aussi  égard  aux  dits  bons,  agréables  et 
»  fidèles  services-longs,  ci-devant  renduz  à  feu  de  très  haute  mémoire, 
"  l'Empereur  mon  Seigneur  et  Père,  que  Dieu  absolve,  par  feu  Adrien 
»  du  Bois,  son  père,  ayant  servi  et  suivi  Sa  M.  I.  en  même  état  d'aide 


221 


de  sa  chambre  en  touts  ses  voyages  et  entreprises,  tant  par  mer,  que 
par  terre;  même  que  les  dit  Adrien  du  Bois  et  Thomas  du  Bois  père 
d'icelui,  de  leur  vivant  écuiers,  et  le  dit  Thomas  commis  pour  capitaine 
et  garde  de  nôtre  château  de  Bapaulme,  auroient  en  leur  temps  été 
tenus  et  réputez  pour  gentillhommes  de  nom  et  armes  et  joui  de  tous 
privilèges  de  noblesse,  selon  qu'est  apparut  par  certifications  sur  ce 
exhibées  et  que  toujours  auroient  vécu  et  eux  comporté  noblement  et 
vertueusement.  Et  afin  d'avantage  extimuler  le  dit  Jean-Baptiste  du 
Bois,  à  plus  grande  vertu,  désirant  partant  favorablement  le  traiter  et 
honorer  et  élever,  l'avons  fait  et  créé  chevalier,  comme  le  faisons  et 
créons  par  les  présentes  patentes;  veuillant  et  entendant,  etc.  Donné 
en  Aranjuez,  royaume  de  Castille,  le  28  jour  du  mois  de  May,  l'an  de 
Grâce  1587.  —  Porte  d'argent  au  lion  de  sable,  armé  et  lampassé  de 
gueules,  à  la  bordure  de  même;  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé,  liseré 
et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'argent  et  de  sable,  et  au-dessus, 
en  cimier,  un  lion  naissant  de  Vécu,  entre  un  bois  de  sinople.  »  (Fig.  295). 


Le  susdit  Jean-Baptiste  du  Bois  épousa  Marie- Angéline  de  Ligne,  dite 
de  Berello,  laquelle  était  sa  veuve  en  1602.   De  cette  union  vinrent  : 

1°  Jean-Nicolas,  qui  suit. 

2°  Adolphe  du  Bois,  seigneur  de  Moorsele,  au  pays  de  Gaesbeke,  qui 
mourut  sans  alliance. 

3°  Alexandre. 

4°  Philippe. 

5°  Marie  du  Bois  alliée  à  René  de  Sercler,  comte  de  Horne. 

Et  6°  Innocence  du  Bois. 

Ledit  Jean-Baptiste  du  Bois  laissa  aussi  un  enfant  bâtard,  nommé 
Henri  du  Bois,  lequel  fut  légitimé  au  mois  de  mai  1625. 

IV.  Jean-Nicolas  du  Bois,  seigneur  de  Bohan  et  de  Droogenbosch,  1607,  1617, 

épousa  :  1°  Lucrèce  Corrardin,  1610;  2°  N van  Oncle,  et  3°  Jeanne 

Pynappel,  veuve  en  1645.   Du  troisième  mariage  vinrent  : 

1°  Jean- Alexandre,  qui  suit. 

Et  2°  François-Thomas  du  Bois,  qui  mourut  sans  alliance  en  1673. 

V.  Jean- Alexandre  du  Bois,  seigneur  de  Droogenbosch  1673,  est,  en  1677,  nommé 

du  Bois-de  Fiennes,  et  seigneur  de  Moorsele,  Bohan.  Il  mourut  le 
27  août  1679,  ayant  épousé,  en  premières  noces,  Charlotte  Zanches,  aliis 
Jeanne-Théodore  Zanches-de  Renteria,  fille  d'Alonzo  Zanches  et  d'Eli- 
sabeth Zanches,  morte  en  1672;  en  secondes  noces,  l'an  1674,  Barbe 
d'Alverado,  décédée  en  1677,  et,  en  troisièmes  noces,  l'an  168...  Made- 
leine N....,  sa  servante.  De  ces  trois  mariages  vinrent  : 


(Du  1er  Lit.) 
1°  François-Thomas,  qui  suit. 

(Du  2d  Lit.) 

2°  Guillaume-Joseph  du  Bois-de  Fiennes,  né  le  6  août  1677,  en  1713 
capitaine  de  Bruxelles,  épousa  Isabelle-Gomarre  de  Berrio  y  Barnubo, 
baptisée  le  9  mai  1666,  morte  le  9  février  1762.  Dont  : 

A.  Guillaume- André- Joseph  de  Fiennes,  né  en  1703. 

Et  B.  Honoré-Joseph  de  Fiennes,  né  en  1706,  lieutenant-major  et  capi- 
taine des  bourgeois  à  Bruxelles,  allié  à  Marie-Josèphe  Dumont-de  Buret, 
morte  le  19  mai  1761,  enterrée  aux  Dominicains  dans  la  sépulture  d'Alve- 
rado,  fille  de  Paul-Joseph  Dumont,  seigneur  de  Buret,  et  d'Anne-Liévine 
de  Craesbecke,  dame  de  Francquenies.  Leur  fille  unique,  Isabelle-Gom- 
mare-Josèphe  de  Fiennes,  mourut  sans  alliance. 

(Du  3me  Lit.) 

3°  Marie  du  Bois-de  Fiennes,  alliée  à  Jean  Schaep,  paysan,  à  Droo- 
genbosch. 

4°  Jean  du  Bois-de  Fiennes. 

Et  5°  Jean-Baptiste  du  Bois-de  Fiennes,  lieutenant  au  service  des  états 
de  Hollande,  mort  à  Malines  le  25  octobre  1754,  et  enterré  à  S'-Rom- 
baut.  Il  avait  épousé  en  premières  noces  Marie- Jeanne  de  la  Motte, 
fille  de  Philippe-Charles,  secrétaire  du  grand  conseil,  et  de  Marie-Made- 
leine Geens,  et  en  secondes  noces  Isabelle-Jeanne-Gabrielle  Geens,  morte 
le  28  janvier  1755,  et  inhumée  à  S'-Rombaut.  De  ces  deux  femmes  na- 
quirent : 

(Du  1er  Lit.) 

A.  Philippe-Charles  du  Bois-de  Fiennes,  mort  sans  alliance  au  mois 
d'octobre  1740,  et  enterré  à  Muysen,  près  de  Malines. 

(Du  2a  Lit.) 

B.  François-Jean  du  Bois  de  Fiennes,  mort  à  Muysen  le  25  mars  1761, 

avocat  au  grand  conseil.  Il  avait  épousé,  le  11  décembre  1765,  N de 

Mesemacre,  fille  de  Charles-Henri-Hyacinthe,  échevin  de  Bruxelles  en 
1703  et  1704,  drossard  de  Hérenthals,  mort  le    15  février  1759,  âgé  de 

91  ans,   et  de  N Espinosa,  dame  d'Audenhove  et  de   Bortmeerbeke. 

Ladite  de  Mesemacre  se  remaria,  le  17  février  1762,  à  N de  Franc- 

kenbergh,  son  cousin  au  second  degré,  capitaine  au  régiment  de  Ligne 
infanterie,  et  eut  de  son  premier  mari  deux  fils,  dont  l'un  naquit  à  Ma- 
lines le  6  décembre   1757,   et  mourut  peu  de  temps  après. 


-223  - 

VI.  François-Thomas,  aliis  Thomas-François-Alphonse  du  Bois-de  Fiennes,  lieu- 
tenant-colonel de  cavalerie  du  régiment  du  marquis  de  Westerlo,  seigneur 
de  Droogenbosch,  etc.,  le  25  février  1690,  épousa  Barbe,  aliis  Barbe- 
Jeanne  Caproens,  fille  de  Jean,  et  de  Jeanne  Gyger.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Thomas-François-Alexandre  du  Bois-de  Fiennes,  vendit  Droogenbosch 
à  la  duchesse  douairière  d'Arenberg;  il  fut  cornette  au  régiment  de  Wes- 
terlo, et  épousa  Anne  de  Groef. 

2°  Jacques. 

3°  Joseph. 

4°  Jean. 

5°  Thérèse  du  Bois-de  Fiennes,  alliée  à  Philippe-François  Helman,  sei- 
gneur de  Ferro. 

Et  6°  Anne- Joséphine,  aliis  Isabelle-Françoise-Josèphe  du  Bois-de  Fiennes, 
morte  le  5  décembre  1745,  et  enterrée  dans  l'église  de  Ste-Catherine  à 
Bruxelles,  avec  François-Joseph-Bruno-Georges  baron  de  Gruutere, 
seigneur  en  Yedeghem,  qu'elle  avait  épousé  le  15  avril  1731,  fils  de 
Léonard-François  baron  de  Gruutere,  1696,  seigneur  en  Yedeghem,  et 
de  Jeanne- Antoinette  van  Holthausen,  sa  deuxième  femme.  Dont  : 

Marie-Françoise  baronne  héritière  de  Gruutere,  dame  en  Yedeghem, 
dernière  de  son  nom  et  armes,  alliée,  le  22  décembre  1753,  à  Philippe- 
Marie  van  der  Stegen,  baron  de  Putte,  etc. 

(Nob.,  p.  77;  vrai  Suppl.,  pp.  33  et  £2;  nouv.  vrai  Stippl.,  p.  27;  Mélang.  do  Géne'ul.,  pp.  28 
et  121  ;  Fragm.  généal.,  t.  V,  p.  199.) 


Un  Walerand  du  Bois,  seigneur  de  Beaufremez,  échevin  de  Lille,  fut  armé 
chevalier  par  l'archiduc  Albert,  le  7  février  1600.  Il  portait  ses  armes  comme 
celles  de  Jean-Baptiste  du  Bois  ci-devant. 

(Nob  }  p.  121;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  M.) 


Un  George  du  Bois,  seigneur  de  Honseeck  et  de  Putte,  domicilié  à  Gand, 
obtint  des  supports  avec  bannières,  par  lettres  du  1  décembre  1692.  Il  portait 
également  :  d'argent  au  lion  de  sable,  armé  et  lampassé  de  gueules;  cimier  :  un  lion 
naissant  de  Vécu;  le  timbre  couronné  d'or. 

(Nob.,  p.  b73;  nouveau  vrai  Suppl.,  p.  181.) 


Antre  fragment  concernant  la  famille  dn  Bois-de  fiennes». 

I.  Eustache  de  Fiennes,  premier  du  nom,  baron  de  Lune,  épousa,  en  1050, 
Adèle  d'ARDRES,  qui  portait  pour  armes  :  d'argent  à  l'aigle  de  sable,  becquée 
et  membrée  de  gueules  (Fig.  296).  De  ce  mariage  vinrent  : 


—  224  — 

1°  Gouon,  qui  suit. 

Et  2°  Warnier  de  Fiennes,  qui  épousa  Alix  d'Emelghem.  Cette  dame 
portait  pour  armes  :  écartelé;  aux  1  et  4  burelé  d'or  et  de  gueules  de 
8  pièces;  aux  2  et  3  d'argent  au  sautoir  d'azur  (Fig.  297).  Leur  postérité  se 
fixa  en  Angleterre. 

II.  Gouon  de  Fiennes,  baron  de  ce  lieu,  chevalier,  épousa  Yolente  de  Stavelle, 

dont  les  armes  étaient  :  d'hermines  à  la  bande  de  gueules  (Fig.  298).  Dont  : 
1°  Eustache,  qui  suit. 
Et  2°  Rogier  de  Fiennes. 

III.  Eustache  de  Fiennes,  chevalier,  baron  de  Fiennes,   deuxième  du  nom,   dit 

le  Viel,  épousa  Françoise  de  Miraumont,  dame  du  Bois  en  Ponthieu. 
Il  fonda  l'abbaye  de  Beaulie'u.  Ses  enfants  furent  : 

1°  Eustache  baron  de  Fiennes,  dit  le  Hardi,  épousa  Marguerite  de 
Guines,  fille  d'Arnould,  dit  le  Grand,  comte  de  Guiesnes,  qui  portait 
pour  armes  :  vairé  d'or  et  d'azur  (Fig.  299). 

2°  Enguerrand,  qui  suit. 

3°  Guillaume  de  Fiennes,  chevalier,  seigneur  de  Beautrain. 

4°  Raoul  de  Fiennes,  chevalier,  seigneur  de  Slamerselle,  épousa  Adèle 
de  Campagne,  dame  d'Ardres,  dont  les  armes  étaient  :  vairé  d'or  et  d'azur, 
à  la  bande  d'argent  (Fig.  300). 

Et  5°  Adèle  de  Fiennes,  femme  de  Bauduin  de  Hames,  chevalier, 
seigneur  de   Hames,   dit  de  Campagne.  Il  portait  :  vairé  d'or  et  d'azur. 

IV.  Enguerrand  baron  de  Fiennes,  seigneur  du  Bois,  par  la  mort  de  son  frère 

aîné.  Sa  femme,  Sibille  de  Tingry,  dame  de  Ruminghen,  portait  pour 
armes  :  fascé,  bretessé  et  contre-bretessée  d'argent  et  de  gueules  de  six  pièces 
(Fig.  301).  Leur  fils  Thomas  suit. 

V.  Thomas  baron   de    Fiennes,    seigneur  de    Tingry    et   de   Ruminghen,   épousa 

Agnès  de  Dammartin,  sœur  du  comte  Regnault.  Elle  blasonnait  ses 
armes  :  fascé  d'argent  et  d'azur  de  six  pièces,  à  la  bordure  de  gueules 
(Fig.  302).  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Enguerrand,  qui  suit. 

2°  Bauduin. 

3°  Michel. 

Et  4°  Mahault  de  Fiennes,  femme  de  Bauduin,  comte  de  Guynes,  châ- 
telain de  Bourbourg. 

VI.  Enguerrand,  IIe  du  nom,   seigneur   de  Fiennes,  de    Tingry,   de    Rumingen, 

d'Enchin,  de  Colemberg,   etc.,  décédé   en  1265,    avait    épousé,   en    1245, 


—  225  — 

Isabeau  de  Condé,  sœur  de  Jacques,  et  fille  de  Nicolas  de  Condé,  sei- 
gneur de  Fontaines,  et  d'Isabeau  de  Moriamez.  Ces  époux  eurent,  entr'autres 
enfants,  Enguerrand  qui  suit. 

VII.  Enguerrand  baron  de  Fiennes,  seigneur  de  Tingry,  du  Bois  et  de  Rumin- 

ghen,  général  en  Italie.  Sa  femme  (selon  plusieurs  généalogistes,  tout  ceci 
sonne  un  peu  fabuleusement)  fut  Marie,  fille  du  roi  d'Ecosse,  l'an  1206. 
Cette  princesse  portait  pour  armes  :  d'or  au  lion  et  au  double  trescheur, 
fleuronné  et  contre- fleur onné  de  gueules  (Fig.  303).  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Pierre  de  Fiennes,  chevalier,  seigneur  de  Colemberg,  qui  épousa 
Béatrix  de  Montigny,  dont  les  armes  étaient  :  burelé  d'argent  et  d'azur 
de  12  pièces   (Fig.  133). 

3°  Isabeau  de  Fiennes,  femme  de  Guillaume  de  Mortaigne,  seigneur 
d'Ossemer.   Il  portait  :  d'or  à  la  croix  de  gueules  (Fig.  304). 

Et  4°  Robert  de  Fiennes,  chevalier,  seigneur  de  Heuchin,  épousa  Colle 
de  Luxembourg,  dame  du  Bois,  fille  de  Gaulus,  seigneur  de  Forêt  en  1260, 
et  d'Alix  de  Wavrin.  Cette  dame  portait  pour  armes  :  d'argent  au  lion  de 
gueules,  la  queue  "passée  en  sautoir,  à  la  bordure  d'or  (Fig.  305).  Leur  pos- 
térité suivra  après  celle  de  son  frère  Jean. 

VIII.  Jean  de  Fiennes,  nommé  Morel,  baron  de  Fiennes,  de  Tangry  et  de 
Ruminghen,  étant  issu  de  sang  royal,  épousa  Isabelle  de  Flandres, 
deuxième  fille  de  Guy,  comte  de  Flandres,  et  d'Isabelle  de  Luxembourg, 
1248.  Ladite  Isabelle  portait  :  d'or  au  lion  de  sable,  armé  et  lampassé  de 
gueules  (Fig.  306).  De  ces  époux  naquirent  : 

1°  Guy  de  Fiennes,  archevêque  de   Lyons. 

2°  Robert,  qui  suit. 

3°  Mathilde,  femme  de  Jean  de  Bournonville,  dit  le  Grand,  lequel 
portait  :  de  sable  au  lion  d'argent,   armé  et  lampassé  d'or  (Fig.  307). 

Et  4°  Jeanne  de  Fiennes,  mariée,  en  premières  noces,  en  1329,  à  Jean 
de  Chastillon,  comte  de  S^Pol,  seigneur  de  Bouchain,  de  Dourlens  et 
de  Lacheu;  et,  en  secondes  noces,  à  Jean  de  Mortaigne,  dit  de  Landas, 
baron  de  Landas  et  de  Bovegnies.  Les  armes  de  Chastillon  sont  :  de 
gueules  à  trois  pals  de  vair,  au  chef  d'or,  et  celles  de  Mortaigne  :  écartelé, 
aux  1  et  4  d'or  à  la  croix  de  gueules,  et  aux  2  et  3  émanché  d'argent  et 
de  gueules. 

lX.    Robert    de    Fiennes,  dit   Moreau,    seigneur    de  Fiennes,    de   Tangry  et  de 

Ruminghen,  connétable  de  France  en  1364,  épousa  :   1°  Béatrix  de  Gavre, 

laquelle   mourut  sans   hoirs;    et   2°  Marguerite  de    Melun,   comtesse  de 

Joigny.  —  De  Gavre*  porte  :  d'or  au  lion  de  gtmiles,  à  la  bordure  en  grêlée 

Tome  I.  29 


—  226  — 

de  onze  pointes  de  sable  (Fig.  308).  Melun  porte  :  d'azur  à  sept  lésants  d'or 
3,  3  et  1,  au  chef  de  même  (Fig.  309).  Robert  de  Fiennes  eut  de  sa  seconde 
femme  Alix  qui  suit. 

X.  Alix  de  Fiennes,  dame  de  ce  lieu,  de  Tingry  et  de  Ruminghen,  comtesse  de| 
Joigny,  fut  mariée  à  Guillaume,  fils  de  Jean  d'Avesnes,  qui  portait  i 
bandé  d'or  et  de  gueules  de  six  pièces  (Fig.  310).  Elle  mourut  sans  enfants! 
et  ses  grands  biens  et  seigneuries  passèrent  par  succession  à  la  maison 
de  Luxembourg. 

Ledit  Guillaume  d'Avesnes  convola  en  secondes  noces  avec  Jeanne  dh 
Valois,  dont  les  armes  étaient  :  d'azur  à  trois  fleurs-de-lis  d'or. 


Postérité  de  Robert  de  ï ieunes  et  de  Colle  de  Luxembourg. 

VTII.   Robert  de  Fiennes,    chevalier,    seigneur   de    Heuchin,    épousa    Colle   m 
Luxembourg.  Voyez  ci-devant  au  degré  VII,  4°.  De  cette  union  vinrent 

1°  Robert  de  Fiennes,  seigneur  de  Heuchin.  Il  épousa  Ide  de  Jauche 
qui  portait  :  de  gueules  à  la  fasce  d'or  (différent  des  armoiries  que  nous 
avons  données  figure   144).  Dont  : 

A.  Robert  de  Fiennes,  chevalier,  seigneur  de  Heuchin,  épousa  Marit| 
de  Montigny,  qui  portait  comme  ci-devant.   De  cette  union  vint  : 

Lion  de  Fiennes,  chevalier,  seigneur  de  Souverain-Moulin  et  de  Rebecque 
époux   de  Marie   Bernieul,    laquelle    portait  :    d'or  à  la  croix  ancrée  d\ 
gueules  (Fig.  311).  Dont  : 

Une  fille,  qui  fut  dame  de  Heuchin  et  mariée  à  Jean  Quieret,  don 
les  armes  étaient  :  d'hermines  à  trois  fleurs-de-lis,  au  pied  nourri  de  gueu 
les  (Fig.  312). 

Et  B.  Jacques  de  Fiennes,  seigneur  de  Plancques,  époux  de  Barbe  d« 
Rancheval,  laquelle  portait  :  échiqueté  d'or  et  de  gueules  (Fig.  313).  De  o 
mariage  vint  : 

Jean  de  Fiennes,  seigneur  de  Plancques,  marié  à  Marguerite  de  Melun 
qui  portait  comme  ci-devant.  Dont  : 

Hugues  de  Fiennes,  qui  épousa  Anne  de  Hallewin,  dont  les  arme 
étaient  :  d'argent  à  trois  lions  de  sable  (Fig.  314).  De  cette   union  vint  : 

Marguerite  de  Fiennes,  femme  de  Jean  de  la  Broyé,  qui  portait 
d'argent  à  la  croix  de  gueules,  chargée  de  cinq  coquilles  du  premier  (Fig.  315 

2°  Henri  de  Fiennes,  chevalier,  seigneur  du  Bois.   Son  article  suit. 

Et  3°  Gaule  de  Fiennes,  seigneur  d'Attiche,  prit  pour  armes  :  d'argei 
a  sept  lions  de  gueules  en  orle;  en  abîme  de  Fiennes,  de  même  que  son  fils 
Il  épousa  Marie  d'Amiens,  qui  portait  :  de  gueules  à  trois  chevrons  à 
vair  (Fig.  316).  Leur  fils  Jean,  chevalier,  épousa  Jeanne  de  Brimeu. 


—  227  — 

.  Henri  de  Fiennes,  chevalier,  seigneur  du  Bois,  quitta  le  nom  de  Fiennes 
et  prit  celui  de  du  Bois,  à  cause  qu'il  en  était  seigneur.  Il  épousa  Marie 
de  Saint- Venant,  laquelle  portait  pour  armes  :  d'azur  à  Vécusson  d'argent, 
surmonté  d'un  lambel  de  gueules  (Fig.  317).  De  ce  mariage  naquirent  : 

1°  Henri,  qui  suit. 

Et  2°  Tristan  du  Bois,  dit  de  Fiennes,  chevalier,  seigneur  de  Rain- 
cheval,  gouverneur  de  Lille,  de  Douai,  d'Orchies,  de  Tournai  et  du  Tour- 
naisis.  Il  épousa  Flourye  Termaignil,  laquelle  portait  :  de  gueules  au  chef 
d'hermines  (Fig.  318).  De  ces  époux  vint  : 

Mansart  du  Bois,  seigneur  de  Raincheval,  époux  de  Jeanne  de  Créquy, 
dont  les  armes  étaient  :  d'or  au  créquier  de  gueules  (Fig.  187). 

X.  Henri  du  Bois,  dit  de  Fiennes,  chevalier,  seigneur  du  Bois,  épousa  Jacqueline 

de  Beaufremont,  laquelle  portait  :  vairé  d'or  et  de  gueules  (Fig.  208).  Dont  : 

XI.  Sohier  du  Bois,  dit  de  Fiennes  et  Morlette,  chevalier,  seigneur  du  Bois, 

épousa  Marie  d'Azincourt,  dont  les  armes  étaient  :  d'argent  à  une  aigle  de 
gueules,  becquée  et  membrée  d'azur  (Fig.  319).  Leur  fils  Jean  suit. 

XII.  Jean  du  Bois,  seigneur  du  Bois,  baron  d'Esnes,  seigneur  d'Esquerdes  et 
de  Vermeille.  Sa  femme  fut  Jeanne  de  Lens,  fille  héritière  de  Baudouin, 
chevalier,  seigneur  d'Ennequin,  gouverneur  de  Lille,  de  Douai  et  d'Orchies. 
Elle  portait  :  écartelé  d'or  et  de  sable  au  bâton  de  gueules  brochant  sur  le  tout 
(Fig.  320).  De  ce  mariage  naquirent  : 

,  1°  Henri  du  Bois,  qui  épousa  Marie  de  Wavrin,  dont  les  armes  étaient  : 

d'azur  à  Vécusson  d'argent  (Fig.  321).  De  cette  union  : 

Jeanne  du  Bois,  femme  de  Louis  de  la  Viefville,  qui  portait  :  burelé 
d'or  et  d'azur  de  huit  pièces,  à  trois  annelets  de  gueules  brochant  sur  les  deux 
premières  burelles  (Fig.  322). 

2°  Jean  du  Bois,  dont  l'article  suit. 

Et  3°  Bauduin  du  Bois,  dont  la  postérité  suivra  après  celle  de  son  frère  Jean. 

XIII.  Jean  du  Bois,  seigneur  de  Vermeille,  épousa  Catherine  de  Poix,  dame 
de  Bincque.  Ils  eurent  les  trois  enfants  qui  suivent  : 

1°  Philippe,  qui  suit. 

2°  Béatrix  du  Bois,  dame  du  Val,  mariée  à  Guillaume  de  Gavre,  qui 
portait  comme  ci-devant. 

Et  3°  Jeanne  du  Bois,  femme  de  Jean  de  Noyelles,  seigneur  dudit 
lieu,  dont  les  armes  étaient  :  écartelé  d'or  et  de  gueules  (Fig.  323). 

XI V.  Philippe  du  Bois,  seigneur  d'Annequin,  de  Vermeille  et  de  Raincheval i 
épousa  Jeanne  de  la  Trimouille,  qui  portait  :  d'or  au  chevron  de  gueules, 
accompagné  de  trois  aigles  d'azur  (Fig.  324).  Dont  : 


—  228  — 

XV.  Jean  du  Bois,  chevalier,  seigneur  du  Bois,  de  Vermeille,  et  baron  d'Esne, 

épousa  :  1°  Catherine  dame  de  Baumaisnil  et  de  Tencq,  dont  les  armes 
étaient  :  gironné  d'or  et  de  gueules  de  8  pièces  (Fig.  325);  2°  Jeanne  du  Bois, 
dame  de  le  Bourse.  Ses  enfants  furent  : 

(Du  1er  Lit.)    • 

1°  Jean  du  Bois,  chevalier,  seigneur  d'Annequin,  baron  d'Eulle,  épousa, 
en  premières  noces,  Louise  de  Crêvecœur,  qui  portait  :  de  gueules  à  trois 
chevrons  d'or  (Fig.  326),  et,  en  secondes  noces,  Guyotte  de  Brimeu,  qui 
portait  :  d'argent  à  trois  aigles  de  gueules  (Fig.  327). 

2°  Catherine  du  Bois,  femme  d'Artus  de  Moreul,  qui  portait  :  d'azur 
semé  de  fleurs-de-lis  d'or,  au  lion  naissant  d'argent  (Fig.  328). 

3°  Marguerite  du  Bois,  mariée  à  Jean  de  Roye,  chevalier,  dont  les 
armes  étaient  :  de  gueules  à  la  bande  d'argent  (Fig.  329). 

4°  Anne  du  Bois,  dame  de  Lochon,  alliée,  en  1483,  à  Jean  de  Coupigny, 
seigneur  dudit  lieu.  Il  portait  :  d'azur  à  l'écusson  d'or  (Fig.  188). 

(Du  2d  Lit.) 

5°  Charles  du  Bois;  son  article  suit. 

Et  6°  Barbe  du  Bois,  femme  de  François  comte  de  Rochefoucault, 
dont  les  armes  étaient  :  burele  d'argent  et  d'azur  de  dix  pièces  (Fig.  330). 

XVI.  Charles  du  Bois  portait  ses  armes  pleines.  Il  fut  seigneur  d'Annequin, 
comte  de  Chaumont,  vicomte  de  Fruges,  baron  d'Eulle,  seigneur  d'Esquerdes, 
quitta  le  surnom  de  du  Bois  et  reprit  celui  de  Fiennes.  Il  épousa  Claude 
de  Lannoy,  dame  de  Noyelles,  qui  portait  pour  armes  :  d'argent  à  trois 
lions  de  sinople   (Fig.    184).  Cinq  enfants  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Eustache,  dont  l'article  suit. 

2°  Guislain  de  Fiennes,  seigneur  de  Lumbres,  qui  brisait  ses  armes  d'une 
bordure  engrêlée  de  gueules. 

■  3°  Philippe   de  Fiennes,  seigneur  de  Bienecque,   qui  brisait  son  écusson 
d'une  bordure  engrêlée  d'azur. 

4°  Antoine  de  Fiennes,  chevalier,  seigneur  de  Vermeille,  qui  portait  ses 
armoiries  pleines.  Sa  femme  Baudouine  Lionne,  dont  les  armes  étaient  : 
de au  lion  de 

Et  5°  Jeanne  de  Fiennes,  dame  de  Noyelles,  laquelle  fut  femme  de  Jean 
d'Estourmel,  chevalier,  seigneur  de  Vendeville  et  de  Douxlieu,  qui  portait  : 
de  gueules  à  la  croix  engrêlée  d'argent  (Fig.  331). 

XVII.  Eustache  de  Fiennes,  chevalier,  vicomte  de  Fruges,  baron  et  seigneur 
d'Eulle,  d'Esquerde  et  de  Heuchin,  portait  ses  armes  pleines.  Il  se  maria 
deux  fois;   1°  avec  Jeanne  de  Sainte-Aldegonde,  et  2°  avec  Gillette  de 


—  229  — 

Revel.  De  Sainte-Aldegonde  portait  :  écartelé;  aux  1  et  4  d'hermines  à 
la  croix  de  gueules,  chargée  de  cinq  quinte  feuilles  d'or;  aux  2  et  3  d'or  à  la 
bande  de  sable,  chargée  de  trois  coquilles  d'argent  (Fig.  332).  de  Revel 
portait  :  d'azur  au  chevron  d'or,  au  chef  de  même  (Fig.  333).  Du  premier 
mariage  vinrent  : 

1°  Guislain,  qui  suit. 

2°  Charles  de  Fiennes,  qui  portait  ses  armes  pleines. 

Et  3°  Un  autre  Charles  de  Fiennes,  seigneur  de  Vermeilles,  qui  portait 
ses  armes  écartelées  avec  de  Lannoy,  et  qui  eut  pour  femme  Barbe  de 
Beaufremez. 

XVÏSI.  Guislain  de  Fiennes,  chevalier,  vicomte  de  Fruges,  baron  et  seigneur 
d'Eule,  d'Esquerde,  de  Heuchin,  de  Lumbre,  de  Biencq,  etc.  Il  porta 
ses  armes  pleines,  ainsi  que  sa  postérité,  et  eut  pour  femmes  :  1°  Jeanne 
de  Longueval,  qui  portait  :  bandé  de  gueules  et  de  vair  de  six  pièces  (Fig.  180), 
et  2°  Françoise  de  Faye,  fille  du  seigneur  d'Espesse,  dont  les  armes 
étaient  :  d'or  à  la  bande  d'azur,  chargée  de  trois  têtes  de  licornes  d'argent 
(Fig.  334).  Du  premier  mariage  vinrent  : 

1°  Vedast  de  Fiennes,  carme. 

2°  Marc,  qui  suit. 

3°  Léandre  de  Fiennes,  seigneur  de  Biencq,  portait  son  écusson  écartelé 
de  Longueval.  Il  épousa  Catherine  de  Six,  dont  les  armes  étaient  :  d'or 
à  deux  bandes  d'azur,  à  la  bordure  de  gueules,  au  franc  quartier  d'hermines 
(Fig.  335). 

Et  4°  Candile  de  Fiennes,  chanoinesse  de  Mons,  mariée  à  Lancelot 
Dessus  le  Moustier,  chevalier,  seigneur  de  la  Motte,  qui  portait  : 
d'argent  à  deux  bandes  de  sable  (Fig.  336). 

,  Marc  de  Fiennes,  chevalier,  vicomte  de  Fruges,  baron  et  seigneur  d'Eule, 
Lumbre,  etc.,  épousa  Madeleine  d'Ongnies,  laquelle  portait  :  d'Ongnies 
brisé  d'un  écusson  d'argent  à  trois  lions  de  sable  sur  la  fasce  (Fig.  32  et  158). 
De  ce  mariage  naquirent  : 

1°  Charles-Guislain  de  Fiennes,  baron  d'Eule,  épousa  N....  Godines, 
laquelle  portait  :  écartelé;  aux  1  et  4  d'azur  à  cinq  besa)its  d'or,  posés  en 
sautoir;  aux  2  et  3  d'azur  au  croissant  d'argent  (Fig.  337). 

2°  Eustache-Francois  de  Fiennes,  seigneur  de  Gruson.  Ses  armes  étaient 
écartelées  avec  Ongnies. 

3°  Maximilien  de  Fiennes,  seigneur  de  Lumbre,  épousa  Catherine-Cécile- 
Jeanne  le  Quieu-de  Guernonval,  laquelle  portait  :  d'azur  au  chevron 
accompagné  de  3  gerbes  d'or  (Fig.  338). 

4°  Un  fils. 

Et  5°   Françoise-Thérèse  de  Fiennes,  qui  portait  ses  armoiries  pleines. 


—  230  — 

.  Baudouin  du  Bois,  troisième  fils  de  Jean  du  Bois  et  de  Jeanne  de  Lens, 
mentionnés  ci-devant,  surnommé  de  Berghes,  fut  seigneur  de  Boyeffle, 
et  épousa  Jeanne  de  Montigny,  laquelle  portait  :  de  sinople  au  lion  d'argent, 
armé  et  lampassé  de  gueules  (Fig.  339).  Dont  : 

1°  Lancelot  du  Bois,  qui  épousa  :  1°  Jacqueline  d'Aix,  dont  les  armes 
étaient  :  gironné  d'or  et  d'azur  de  dix  pièces  (Fig.  340);  2°  Antoinette  de 
Carnin,  qui  portait  :  de  gueules  à  trois  têtes  de  léopards  d'or  (Fig.  341). 

2°  Mathieu,  qui  suit. 

X.IV*  Mathieu  du  Bois  portait  ses  armes  écartelées  avec  celles  de  Lens,  ainsi 
que  son  père,  son  frère  et  sa  postérité.  Il  fut  seigneur  de  Boyeffle,  et 
épousa  Tasse  de  Sains.  Cette  dame  portait  :  de  gueules  au  chef  échiqueté 
d'argent  et  d'azur;  en  abîme  un  écusson  de  gueules  à  la  croix  d'or  (Fig.  342). 
De  cette  union  vinrent  : 

1°  Philippe,  qui  suit. 

2°  Mathieu  du  Bois,  épousa  N Boubers,  qui  portait  :  d'argent  à  trois 

écussons  de  gueules  (Fig.  343). 

3°  Jacqueline,  femme  de  Robert  de  Saveuse,  dont  les  armes  étaient  : 
de   gueules  à  la  bande,  accompagnée  de  six  billettes  en  orle  d'or  (Fig.  260). 

Et  4°  Une  autre  fille,  N du  Bois,  qui  fut  mariée  à  Baudouin  de 

Mailly,   qui  portait  :  d'or  à  trois  maillets  de  gueules  (Fig.  344). 

XV.  Philippe  du  Bois-de  Fiennes,  seigneur  de  Renauville  et  de  Boyeffle,  épousa 

Jeanne  d'Amiens,  laquelle  portait  :  de  gueules  à  trois  chevrons  de  vair  (Fig.  316). 
Ils  eurent  deux  fils,  savoir  : 

1°  Pierre,  qui  suit. 

Et  2°  Jean  du  Bois,  seigneur  de  Bourse,  allié  à  Claire  Mieure,  dame 
de  Blangerval,  laquelle  portait  :  écartelé  d'azur  et  d'or,  à  trois  hures  de  san- 
glier de  sable  (Fig.  345). 

XVI.  Pierre  du  Bois-de  Fiennes,  seigneur  de  Boyeffle  et  de  Renauville,  eut 
pour  femme  Jeanne  de  Bournonville,  dame  de  Mourière  et  de  Château- 
Bricon,  laquelle  portait  :  de  sable  au  lion  d'argent,  armé  et  lampassé  d'or,  la 
queue  passée  en  sautoir  (Fig.  307).  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Adrien  du  Bois,  seigneur  de  Boyeffle  et  de  Mourier,  épousa  Mar- 
guerite de  Framicourt,  dont  les  armes  étaient  :  écartelé;  1  et  4  de  gueules 
au  chef  d'argent;  2  et  3  de  gueules  à  3  coquilles  d'or  (Fig.  346).  De  cette 
alliance  naquit  : 

Jeanne  du  Bois,  dame  héritière  de  Boyeffle,  épouse  de  Jacques  de  Ber- 
ghes, seigneur  de  Bevere,  de  Bailleul  et  de  Marquilly,  dont  les  armes 
étaient  :  d'or  au  lion  de  gueules,  armé  et  lampassé  d'azur  (Fig.   183). 

2°  Marguerite  du  Bois,  femme  d'Alain  de  Longueval.  Il  portait  comme 
ci-devant. 


—  231  — 

3°  Gilles.  Son  article  suit. 

Et  4°  Jeanne  du  Bois,  dame  de  le  Bourse,  mariée  à  Jacques  du  Chastel, 
seigneur  de  Termaignil,  qui  portait  :  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  de 
trois  croisettes  r ecroisettées  au  pied  fiché  de  même  (Fig.   190). 

XVII-    Gilles   du   Bois,  seigneur   d'Hestru  et    d'Ernonville,    épousa   Robertine 

Gavrain  ou  Jawin,  laquelle  portait  :  d'azur  à  quatre  annelets  d'or  posés  en 

croix;  sous  celui   du  chef  un   croissant,  et  au-dessus  de  celui  de  la  pointe  un 
croissant  renversé  de  même.   Dont  : 

XVIII.  Maximilien  du  Bois,  seigneur  d'Hestru  et  de  Renauville,  épousa 
Françoise  de  Bryas,  laquelle  portait  :  écartelé,  1  et  4  d'or  à  la  fasce  de 
sable,  surmontée  de  trois  cormorans  de  même,  becqués  de  gueules;  2  et  3  d'ar- 
gent à  3  doloires  de  gueules,  2  en  chef  adossés,  et  l'autre  en  pointe;  sur  le 
tout  un  écusson  d'argent  fretté  de  sable  (Fig.  347).  Ces  époux  eurent  trois 
enfants,  savoir  : 

1°  Gilles,  qui  suit. 

2°  Éléonore  du  Bois,  épouse  de  Philippe  de  Hennin,  seigneur  de  la 
Vallée,  de  Wavrans  et  de  Pontingale.  Il  portait  :  écartelé;  1  et  4  d'or  à 
la  croix  engrêlée  de  gueules;  2  et  S  de  gueules  à  la  bande  d'or  (Fig.   150). 

Et  3°  Marguerite  du  Bois,   religieuse  à  la  Thieuloye. 

XIX.  Gilles  du  Bois,  dit  de  Fiennes,  seigneur  de  Renauville,  de  Hestru,  de 
Capelle  et  de  Guigny.  Sa  femme,  Anne  de  Bryas,  lui  donna  trois  fils. 

Armes    de    la   famille  du   Bois-de  Fiennes  :    d'argent  au  lion  de  sable,  armé  et 
lampassé  de  gueules   (Fig.  295). 

(Fragm.  gcnéal.,  t.  III,  p.  23$;  Suite  au  Suppl.,  1661-1686,  p.  3;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  115.) 


DU    BOIS,    dit    VAN    DEN    HOUTE. 

Jean  du  Bois,  dit  van  den  Houte,  épousa  Gertrude  de  Masmines,  laquelle 
devint  dame  d'Uutberghe  et  d'Overmeere,  après  la  mort  de  son  frère  Jacques. 
Elle  était  fille  d'Ogier  de  Masmines,  seigneur  desdits  lieux,  mort  le  16  mai  1494, 
et  de  Marguerite  van  der  Linden.  Ces  époux  furent  enterrés  à  Uutberghe.  Leurs 
enfants  furent  : 

1°  Damoiselle  N....  du  Bois,  dit  van  den  Houte. 
2°  Damoiselle  N....  du  Bois,  dit  van  den  Houte. 

Et  3°  Maillard  du  Bois,  seigneur  d'Uutberghe  et  d'Overmeere,  mourut  en  1555, 
ayant  épousé  :  1°  Godelieve  de  Dixmude,  fille  de  Josse,  chevalier  de  Jérusalem, 


—  232  — 

et  de  Jossine  van  Hole;  2°  Marguerite  van  der  Moere,   fille  de  Jacques   et  de 

Liévine  de  Seclers.  Il  fut  enterré  en  l'église  de  Uutberghe.  De  ces  deux  mariages 

vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

A.  Josse  du  Bois,  mort  sans  hoirs. 

(Du  2d  Lit.) 

B.  Pierre  du  Bois,  mort  sans  alliance. 

C.  Jacques,  mort  sans  alliance. 

Et  D.  Liévin  du  Bois,  seigneur  d'Uutberghe  et  d'Overmeere,  décédé  le 
3  octobre  1580,  enterré  dans  l'église  d'Uutberghe.  Il  avait  épousé  Marguerite 
Pels,  dont  naquirent  dix  enfants,  parmi  lesquels  Pierre,  qui  suit. 

Pierre  du  Bois,  seigneur  d'Uutberghe  et  d'Overmeere,  qu'il  vendit  à  Nicolas 
de  Coudenhove,  seigneur  de  Gendtbrugghe.  Il  mourut  le  20  août  1641,  et  fut 
enterré  en  l'église  d'Uutberghe,  avec  sa  femme,  Anne  de  Figueroa,  fille  d'Antoine, 
comme  le  témoigne  leur  épitaphe,  mentionnée  ci-après.  Ces  époux  eurent  deux 
filles,  savoir  : 

1°  Éléonore  du  Bois,  morte  le  5  janvier  1621,  enterrée  à  Uutberghe,  ayant  été 
femme  de  Charles  van  den  Heetvelde,  lequel  mourut  le  27  décembre  1624  et 
fut  enterré  à  Wommelghem. 

Et  2°  Madeleine  du  Bois. 

La  famille  du  Bois,  dite  van  den  Houte,  porte  pour  armoiries  :  de  sable  à  la 
croix  échiquetée  de  gueules  et  d'argent  de  deux  tires,  accompagnée  au  premier  canton 
d'un  lion  d'or  (Fig.  348). 

N.  B.  On  remarquait  sur  une  verrière  de  l'église  d'Overmeere  ces  huit  quartiers  : 

1.  du  Boys.  1.  Cornhuse. 

2.  Masmines.  2.  Hazebroeck. 

3.  vr.  Moere.  3.  Costre. 

4.  Siclers.  4.  Steenstraete. 


Selon  D.  Lindanus  de  Teneraemonda,  se  trouvait,   avant    les  troubles  du  pays, 
dans  l'église  d'Uutberghe,  une  pierre  sépulcrale,  portant  cette  épitaphe  : 


Hic  situs  est  Angerius  Masminius, 
Vytbergce  dominus,  qui  obijt  xvj 
Maij,  anno  M.  CCCC.  XCIV,  et  jacobus 
Masminius,   Vytbergce  dominus,  qui 

obijt  febr.  anno  M.  D et 

Gertrudis  Masminia  Angerii  fiïia 
M 


—  233  — 

Dans  la  même  église  se  lisait  également  cette  épitaphe 

Hier  liggen  begraeven  joncher  Ogier 
van  Massemen,  overleet  1494,  jonckr 
Maillard  du  Bois  fs  jans  overleet 
1555.  jonck?  Lieven  du  Bois  fs 
Maillard  overleet  3  october  1580. 
jonckr  Pieter  du  Bois,  f&  lievens 
overleet  20  augusti  1641.  Aile  geweest 
heeren  van  Vutbergen  en  Overmeere 
ende  jonckvr.  Anna  Figueroa  fa 
Anthonij,  huysv.  van  joncher  Pieter 
du  Bois,  overleet  den 

1.  du  Bois.  1.  Figueroa. 

2.  Pels.  2.  Léon. 

3.  van  der  Moere.  3.  Kerckhoven. 
■    4.   Wemaer.  4.  Bausel. 

(Fragm.  généal.,  t.  I,  p.  251.) 


DU    BOIS. 

Mathieu  du  Bois,  avocat  au  conseil  de  Flandres,  mort  le  3  juillet  1700,  fut 
:nterré  dans  l'église  de  S*-Bavon  à  Gand,  avec  Jacqueline-Sabine  Codde,  son  épouse, 
ille  de  Josse,  avocat,  morte  le  15  août  1737.  Cette  dame,  étant  veuve,  fit  anoblir 
on  mari,  vingt-quatre  ans  après  son  décès,  ainsi  que  ses  enfants,  le  16  novem- 
re  1724.  Huit  enfants  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 
1°  Josse-Mathieu,   qui  suit. 

2°  Jean-Baptiste  du  Bois,  avocat,   échevin  de  Gand. 
3°  Une  fille,  morte  capucine  à  Gand. 

4°  Marie-Colette  du  Bois,  morte  le  3  juin  1728,  enterrée  dans  l'église  de  S'-Nicolas 
Gand.  Elle  avait  été  mariée   à  Mathieu-Xavier   de   Ghellinck,  chevalier,  sei- 
neur  de  Nockere. 

5°  Sabine-Jeanne  du  Bois,  morte  le  14  mars  1765,  ayant  été  mariée  à  Jacques 
[aelcamp,  dont  elle  était  veuve  depuis  le  24  février  1741,  et  qui  gît  en  l'église 
3  S^Bavon. 

6°  André-François  du  Bois,  qui  épousa  Isabelle  de  la  Villette.  De  cette  union 
nrent  : 

A.  Isabelle-Claire  du  Bois,  femme  de  N...  van  Zuylen,  maître  des  postes  à  Bruges. 
Et  B.  Jeanne  du  Bois,  alliée,  le  26  novembre  1759,  à  N...  Rappaert  (i). 

(1)  Selon  d'autres  Mathea-Françoise  du  Bois,  alliée,  le  27  (et  non  le  26)  novembre  1756,  à  Joseph - 
bert  Rapaert,  seigneur  du  Vieux-Château,  échevin  du  franc  de  Bruges  en  1793.  Dont  sept  enfants- 

Tome  I.  30 


—  234  — 

7°  François-Hyacinthe  du  Bois,  mort  sans  alliance  le  31  janvier  1745. 

Et  8°  Mathieu-François  du  Bois,  conseiller  du  conseil  de  Flandres,  mort  sans 
alliance  le  11  février  1750,  inhumé,  ainsi  que  son  frère  François-Hyacinthe,  dans 
1  église  de  S^Bavon  à  Gand. 

A  leurs  funérailles  furent  peints  les  huit  quartiers  suivants  : 

1.  du  Bois.  1.  Codde. 

2.  Nivegheer.  2.  de  Vos. 

3.  Marre.  3.   Wymeersch. 

4.  du  Bus.  4.  d'Hauwe-Redickhove. 

Josse-Mathieu  du  Bois,  seigneur  de  Schoondorp,  Groenvelde,  etc.,  mort  h 
27  février  1765,  avait  épousé  Marie- Anne  Buens,  fille  de  Balthazar,  morte  1( 
31  octobre  1751,   et  inhumée  à  S'-Michel.  Dont  : 

1°  André-Augustin  du  Bois. 

2°  Isabelle-Marie  du  Bois,  morte  en  1753,  ayant  été  mariée  à  Charles-Ignac< 
Vilain,  seigneur  de  Welle,  etc. 

Et  3°  Marie  du  Bois,  alliée  à  Jean- Jacques  Vilain,  premier  échevin  de  Gand 

Cette  famille  du  Bois  porte  pour  armes  :  d'or  à  l'arbre  arraché  de  sinople  (Fig.  349) 

(Nob.,  p.  702;  Fragm.  généal.,  t.  II,  p.  49.) 


DU    BOIS    D  ESTIEZ. 

Michel  du  Bois,  seigneur  d'Estiez  et  de  Lassus,  né  à  Tournai,  fut  anobli  pa 
lettres  du  roi  Philippe  IV  du  12  août  1624,  enregistrées  à  Lille. 

Armes  :  d'azur  à  trois  fasces  d'or.  Cimier  :  une  tête  et  col  de  chien-lévrier  d'argent 
colleté  de  gueules,  bordé  et  annelé  d'or  (Fig.  350). 

{Nob.,  p.  198;   Vrai  Sttppl.,  p.  97;  Nom.  vrai  Suppl.,  p.  76;  Mèlang.  de  Généal.,  p.  68.) 


DU    BOIS-DU    MOULINET. 

I.  N...  du  Bois,  épousa  N...,  dont  il  eut  Gérard  et  Jeanne  qui  suivent. 

1°  Gérard.  Son  article  suit. 
Et  2°  Jeanne  du  Bois,  mariée  à  Michel  d'ÛNGNiES,  chevalier,  seigneu 
dudit  lieu. 

II.  Gérard  du  Bois,  seigneur  d'Anchoine,  vivait  en  1305.  Il  épousa  Marie  de  l 

Douve,  laquelle  se  remaria  avec  Simon  Bisperceval,  de  Gand,  qui  por 
tait  :  de  sable  au  chef  d'argent,  chargé  de  trois  merlettes  du  champ,  rangé* 
en  fasce  (Fig.  351).  De  ce  mariage  vint  : 


—  235  — 

III.  Gérard  du  Bois-Grenier,  épousa,  en  premières  noces,  Jeanne  de  Waren- 

ghien,  morte  en  1367,  et,  en  secondes  noces,  Isabeau  Tieffries,  laquelle 
décéda  en  1404.  Il  gît  avec  ses  deux  femmes  à  S^Pierre  à  Lille.  De 
Warenghien  porte  :  d'or  à  trois  lionceaux  de  gueules  (Fig.  352);  et  les 
armes  de  Tieffries  sont  :  bandé  d'azur  et  d'or  de  six  pièces,  au  franc  canton 
d'argent  (Fig.  353).  Dont  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Isabeau   du  Bois,  femme  de  Robert  le  Courtresien,  seigneur  de 

Wambrechies. 

(Du  2d  Lit.) 

Et  2°  Guillaume,  qui  suit. 

IV.  Guillaume  du  Bois,  seigneur  d'Ancoisne,  épousa  :  1°  Jeanne  de  Guiselins; 

2°  Florence  van  Hove,  veuve  du  seigneur  Deswez,  morte  sans  laisser 
de  postérité.  De  la  première  alliance  vinrent  cinq  enfants,  savoir  : 

1°  Robert,  qui  suit. 

2°  Guillaume,  mort  sans  alliance. 

3°  Isabeau  du  Bois,  femme  de  Pierre  de  Lobel,  roi  de  l'Epinette. 

4°  Jeanne,  mariée  à  Jacques  de  Samion. 

Et  5°  Catherine  du  Bois,  femme  de  Guillaume  de  Bailleul. 

V.  Robert  du  Bois,  épousa  Marie  Scaillebert,  fille  de  Pierre,  laquelle  portait  : 

de  gueules  à  trois  coquilles  d'or  (Fig.  354).  Dont  : 

1°  Louis,  dont  l'article  suit. 

Et  2°  Isabeau,  laquelle  fut  mariée  à  Chrétien  de  Clugny,  seigneur  de 
la  Cessoye. 

VI.  Louis  du  Bois,  seigneur  d'Anchoisne,  épousa   Madeleine   de   Croix,  morte 

en  1520,  enterrée  dans  l'église  de  S^Pierre  à  Lille.  Ces  époux  eurent  six 
enfants,  savoir  : 

1°  Charles  du  Bois,  époux  de  Madeleine  de  Croix,  dite  Drumez,  en 
eut  un  fils,  nommé  Louis,  lequel  mourut  jeune. 

2°  Hippolyte  du  Bois.  Son  article  suit. 

3°  Catherine,  femme  de  Jean  Ganthois,  sans  postérité. 

4°  Marguerite  du  Bois,  dame  de  la  reine  de  France,  fut  mariée  à  François 
de  Beauvoisin,  chevalier,  baron  de  Courtaumez. 

5°  Louis  du  Bois,  page  de  l'empereur  Charles  V,  qu'il  accompagna 
en  Espagne,  fut  depuis  gentilhomme  de  sa  bouche.  Il  fut  aussi  gentil- 
homme de  la  bouche  du  roi  Philippe,  et  alla  en  cette  qualité  aux  Indes, 
qu'il  conquit  avec  ses  compagnons  et  où  il  fut  fait  commandant  des  In- 
diens. Il  y  demeura  en  la  cité  de  S*-Sauveur  et  mourut  en  1584,  à  l'âge 
de  80  ans.  Il  avait  eu  trois  femmes,  savoir  :  1°  Catherine  de  Chiminy; 


—  236  — 

2°  Isabeau  de  Salasart;   et  3°  Catherine  de   Salasart,  sa   belle-sœur 
dont  la  mère  était  une  Catherine  Cirmos.  Ses  enfants  furent  : 

A.  Hippolyte  du  Bois,  fils  bâtard,  demeura  aux  Indes. 

(Du  2d  Lit.) 

B.  Don  Martin  du  Bois,  commandeur  des  Indiens,  mort  en  1588,  âg* 
de  38  ans,  ayant  épousé  Catherine  de  Mandoça,  laquelle  mouru 
vers   1578.   Dont  : 

Don  Carlos  du  Bois,  commandant  des  Indiens,  épousa  dona  Maria  di 
la  Quadra,  fille  d'Ignace-Cotta.  Dont  : 

Don  Martin  du  Bois,  né  en  1598,  en  la  cité  de  S*-Sauveur,  aux  Indesl 

C.  Dona  Joanna  du  Bois,  aux  Indes. 

D.  Dona  Hiéronima  du  Bois,  alliée,  en  1575,  à  don  Joseph  de  Pas] 
chevalier,  natif  de  Séville.  De  ce  mariage  vinrent  :  1°  don  Rodrigo  db 
Pas,  et  2°  dona  Maria  de  Pas. 

E.  Dona  Louisa  du  Bois,  femme  de  don  Francisco  de  Baira  ou  Buira 
commandant  des  Indiens,  mort  en  1587.  De  cette  union  vinrent  :  1°  Loped 
de  Buira,  commandant  des  Indiens;  2°  Isabelle  de  Buira  ;  et  3°  Catherind 

de  Buira. 

(Du  3me  Lit.) 

F.  Dona  Agnès  du  Bois,  mariée,  en  1587,  à  don  Gaspar  de  Gusman 
commandeur  aux  Indes,  mort  en  1599.  Leurs  enfants  furent  :  1°  Don 
Louis  de  Gusman,  commandeur  aux  Indes;  2°  Gaspard;  3°  Pierre; 
4°  Jacques;  5°  Léonor;  6°  Catherine  de  Gusman. 

Et  G.  Dona  Maria-Magdalena  du  Bois,  mariée  à  don  Alonse-Alvare2 
de  Sant-Jago,  commandant  à  Gontemalo. 

Et  6°  Jean  du  Bois,  épousa  Guillemette  de  Sivery,  laquelle  le  fit  père  de  : 

a.  Marguerite  du  Bois,  alliée  à  Charles  de  Lannoy,  seigneur  de  Haupont. 

Et  b.  Louis  du  Bois,  seigneur  de  la  Fennerie,  époux  d'Antoinette  de 
Massiet.  Dont  un  fils  et  une  fille. 

VIL  Hippolyte  du  Bois,  seigneur  de  Longherie,  Anchoisne,  etc.,  deuxième  fils 
de  Louis  et  de  Madeleine  de  Croix,  épousa  Jeanne  de  Canal,  fille  de 
Jacques,  grand-écuyer  du  duc  de  Savoie,  et  de  Catherine  de  Buisson, 
dame  de  la  cour  de  la  duchesse.   De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Louis,  qui  suit. 

2°  Baudouin,  mort  sans  alliance. 

3°  Engelbert  du  Bois,   également  mort  sans  avoir  été  marié. 

4°  Marguerite  du  Bois,  femme  de  Jean  de  Varennes,  seigneur  de 
Hautmez. 

Et  5°  Catherine  du  Bois,  alliée  à  Mathias  de  le  Flye,  seigneur  de 
Sapignies. 


—  237  — 

VIII.  Louis  du  Bois,  seigneur  de  Longherie,  de  Hauteval,  d'Anchoisne,  etc., 
épousa  Catherine  Bernard,  fille  de  Michel,  chevalier,  seigneur  d'Esquermes, 
et  de  Barbe  de  Landas.  Quatre  enfants  naquirent  de  cette  alliance,  savoir  : 

1°  Jeanne  du  Bois,  alliée  à  George  de  la  Cornhuse,  seigneur  de  Ber- 
quigny. 

2°  Florent,  dont  l'article  suit. 

3°  Catherine  du  Bois,  morte  le  3  juillet  1637,  gît  à  l'Estren  avec  son 
mari  Philippe  de  Jouglets,  chevalier,  seigneur  de  Moyenville. 

Et  4°  Marie  du  Bois,  décédée  le  30  octobre  1655,  ayant  été  mariée  à 
Antoine  de  Varennes,  chevalier,  seigneur  du  Bois-Grenier,  Rolandrie,  etc., 
mort  le  9  octobre  1641. 

IX.  Florent  du  Bois,   chevalier,  seigneur  de  Beaumanoir,  Houplin,  Anchoisne, 

Mollinet,  etc.,  épousa  :  1°  Jeanne  de  Mamez,  fille  de  Walerand,  et  de 
Jeanne  de  Steenberghe;  2°  Bonne  de  Sainte-Aldegonde,  fille  de  Jean, 
baron  de  Celles,  chevalier  de  l'ordre  de  Calatrava,  commandeur  de  Cimeine 
et  de  Rectine,  morte  le  12  février  1643.  Lui  mourut  en  1641.  Deux  filles 
vinrent  du  premier  mariage.  Ledit  Florent  du  Bois  avait  été  créé  che- 
valier par  lettres  du  2  mars  1613. 

Cette  famille  portait  pour  armes  :  de  gueules  au  lion  d'argent,  écartelë  d'or  à  quatre 
chevrons  de  sable.  Cimier  :  deux  tonnelets  d'argent  mis  en  chevron  renversé.  Le  timbre 
couronné  (Fig.  355). 

(Nob.,  p.  156;  Fragm.  géncal.,  t.  II,  p.  75;  Mélang.  de  Généal.,  p.  56;  nouv.  vrai  Suppl.,  p.  C2.| 


DU    BOIS    D'INCHY. 

Jean-Baptiste-Ignace  du  Bois  d'Inchy,  seignr  de  Wadenlencourt,  la  Failleries,  etc., 
député  ordinaire  des  états  de  Tournai  et  du  Tournaisis,  fut  déclaré  noble  et  main- 
tenu dans  sa  noblesse,  conjointement  avec  Antoine-Guillaume  du  Bois  de  Harnes, 
son  neveu,  par  lettres  de  l'empereur  Charles  VI  du  12  août  1722.  Ce  même  prince 
lui  accorda  des  supports  le  4  juin  1729,  et,  par  lettres  du  8  août  1731,  ils  obtinrent 
des  bannières  et  furent  tous  deux  créés  chevaliers. 

Leurs  armes  étaient  :  écartelë,  au  1  d'argent  au  chevron  de  gueules,  accompagné  de 
trois  arbres  de  sinople;  au  2  d'argent  à  la  bande  losangée  de  gueules;  au  3  de  gueules 
à  la  croix  de  vair,  brisé  en  chef  d'un  lambel  à  3  pendants  d'azur,  aliis  d'or;  au  4e  d'azur 
.  à  une  coquille  renversée  d'argent,  accompagnée  de  3  étoiles  à  6  rais  d'or.  Sur  le  tout, 
d'argent  à  deux  fers  de  moulin  de  gueules,  un  en  chef  sur  le  second  quartier,  et  l'autre 
sur  la  pointe;  au  franc  quartier  de  Trazegnies  (Fig.  356). 

(Nob.,  p.  693;   Vrai  Suppl. ,  p.  228;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  222.) 


—  238  — 

DU    BOIS,    dit    VAN    DEN    BOSSCHE. 

Antoine  du  Bois,  dit  van  den  Bossche,  commissaire  ordinaire  des  gens  de  guerre, 
mourut  le  7  décembre  1690.  Sa  veuve,  Marie-Claire  Jacobs,  obtint  pour  elle  et 
pour  ses  enfants,  procréés  légitimement  de  son  dit  mari,  réhabilitation  de  noblesse 
avec  supplément  à  tout  défaut,  par  lettres  datées  de  Madrid  du  29  février  1704. 

Armes  :  d'or  à  la  fasce  de  gueules,  chargée  de  trois  étoiles  d'argent  et  accompagnée  en 
chef  de  trois  merlettes  de  gueules.  Timbre  :  un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or, 
orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'or  et  de  gueules.  Cimier  :  un  carreau  com- 
posé des  émaux  de  Vécu,  et  paré  d'une  aigrette  de  plumes  de  héron  au  naturel  (Fig.  357). 


Pierre-Antoine  du  Bois,  dit  van  den  Bossche,  épousa  Anne-Philippine  de  Don- 
gelberghe,  laquelle  fut  sa  seconde  femme.  De  cette  alliance  vint  : 

Guillaume-Dominique  du  Bois,  dit  van  den  Bossche,  épousa,  le  7  juin  1740,  Marie- 
Louise-Colette-Scholastique  van  der  Haghen,  dame  du  pays  de  Rotselaer,  de 
Meere  et  de  Wulfsberghe,  baronne  de  Herdessem,  au  pays  d'Alost,  etc.,  veuve 
depuis  1737  d'Ignace-François  de  Tassis,  seigneur  de  Baleghem.  Cette  dame 
mourut  le  29  novembre  1742,  ayant  eu  pour  fils  unique  du  second  lit  : 

Pierre-Liévin-Louis  du  Bois,  dit  van  den  Bossche,  né  le  4  avril  1741,  marié, 
le  24  avril  1773,  à  Isabelle-Françoise-Colette  Rooman. 

(Du  2d  Lit.) 

1°  Charles-Ignace- Juste  de  Tassis,  baron  de  Herdersem,  seigneur  du  pays  de 
Rotselaer,  de  Meere,  etc.,  né  le  6  avril  1736. 

2°  Marie-Madeleine-Adrienne  de  Tassis,  née  le  8  février  1732,  mariée,  le  29  sep- 
tembre 1758,  à  Ferdinand-Joseph  Coolman,  fils  de  Jean-Baptiste,  seigneur  de  Ter- 
Cameren,  et  de  Thérèse-Albertine  Stalins. 

3°  Constance-Antoinette  de  Tassis,  morte  sans  enfants,  d'une  suite  de  couches, 
le  14  février  1762,  avait  épousé,  le  25  juin  1760,  Emmanuel-Jean-Baudouin 
de  Kerckhove,  seigneur  d'Oesselghem,  de  Gotthem,  etc.,  dont  elle  fut  la  pre- 
mière femme. 

(JVob.,  p.  617;  Suite  du  Suppl.  16U-1650,  p.  23.) 


BOISOT. 

De  sable  à  trois  annelets  d'argent,  au  chef  d'or,  chargé  de  trois  pals  d'azur  (Fig.  358). 
(Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  190.) 


—  239  — 

DE    BOISSCHOT. 

Jean-Baptiste  de  Boisschot,  épousa  Elisabeth  van  Doorne,  laquelle  mourut  le 
18  juillet  1558.  De  ce  mariage  vint  : 

Jean  de  Boisschot,  conseiller  du  conseil  privé  et  garde  des  chartes  de  Brabant, 
mort  à  Anvers  le  4  novembre  1580,  qui  avait  épousé,  en  1557,  Catherine  van  den 
Troncke.   Dont  : 

Ferdinand  de  Boisschot,  chevalier  de  l'ordre  de  S*-Jacques,  seigneur  d'Erps,  de 
Nosselghem,  de  Quaderebbe,  de  Fontaine,  du  Ban-d'Anthée,  de  Saint-Stevens- 
Woluwe,  de  la  Grande-Bygaerde,  de  Saventhem  et  de  Sterrebeke,  auditeur-général 
des  armées  des  Pays-Bas  en  1598,  conseiller  du  conseil  privé  en  1608,  et  ambas- 
sadeur de  LL.  AA.  SS.  en  Angleterre  et  en  France.  Il  obtint  des  archiducs  Albert 
et  Isabelle,  le  27  mars  1621,  des  lettres  d'érection  en  baronnie  en  sa  faveur  de 
la  seigneurie  de  Saventhem,  en  Brabant,  avec  union  de  celle  de  Sterrebeke.  Il  fut 
nommé  conseiller  d'état  le  13  novembre  1623,  chancelier  de  Brabant  en  1626,  lieu- 
tenant de  la  souveraine  cour  féodale  du  même  duché  en  1629,  et  fut  créé  comte 
d'Erps,  en  Brabant,  par  lettres  du  roi  Philippe  IV,  en  date  du  31  décembre  1644. 
S.  M.  C.  le  nomma  son  ambassadeur-plénipotentiaire  au  fameux  traité  de  West- 
phalie  en  1648.  Le  comte  d'Erps,  baron  de  Saventhem,  mort  à  Bruxelles  le  24  oc- 
tobre 1649,  ayant  épousé,  en  1607,  Anne-Marie  de  Camudio,  de  laquelle  il  eut, 
entr'autres  enfants,  François  qui  suit. 

François  de  Boisschot,  comte  d'Erps,  baron  de  Saventhem,  etc.,  chambellan  de 
l'empereur  et  lieutenant  de  la  cour  féodale  de  Brabant.  Il  épousa,  en  1649,  Anne- 
Marguerite  de  Lannoy,  fille  de  Valentin  et  d'Isabelle  de  la  Loo.  De  ce  mariage 
naquit  : 

Charles-Ernest-François  de  Boisschot,  comte  d'Erps,  etc.,  conseiller  d'état  de 
S.  M.  I.  et  lieutenant  de  la  cour  féodale  de  Brabant.  Il  épousa  Adrienne-Florence 
de  Lannoy,  fille  d'Albert,  baron  de  Leeuwerghem.  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Eugène-Ghislain-Valentin-Joseph  de  Boisschot,  comte  d'Erps,  etc.,  lieutenant 
de  la  noble  garde  du  corps,  dite  archers,  mort  sans  alliance. 

2°  Hélène-Hyacinthe-Valentine-Thérèse  de  Boisschot,  dame  de  l'ordre  de  la  croix 
étoilée,  héritière  des  comté  d'Erps  et  baronnie  de  Saventhem,  etc.,  épousa,  en  1720, 
Charles-Ferdinand  comte  de  Konigsegg-Rottenfels  et  du  Saint-Empire,  lequel,  en 
vertu  du  fidéi-commis  perpétuel,  établi  en  la  famille  de  Boisschot  par  le  testament 
du  chancelier  du  15  septembre  1645,  a  pris  le  nom  et  les  armes  de  Boisschot, 
qu'il  écartela  de  Konigsegg.  Ce  seigneur  fut  fait  chevalier  de  la  toison  d'or  le 
6  janvier  1744,  et  mort  à  Vienne  le  19  décembre  1759,  dans  sa  64e  année,  étant 
conseiller  d'état  privé  actuel,  président  de  la  chambre  aulique  des  finances,  et 
conseiller  depée  d'état  des  Pays-Bas.  Il  avait  aussi  été  ministre  plénipotentiaire 
aux  Pays-Bas  et  grand-maître  de  la  maison  de  l'impératrice  Elisabeth-Christine 
de  Brunswick- Wolfenbuttel. 


—  240  — 

Et  3°  Marie-Henriette-Françoise-Thérèse  de  Boisschot,  dame  de  l'ordre  de  la 
croix  ètoilée,  épousa,  en  1721,  Jean- Antoine-Marie  de  Castelli,  comte  de  Corni- 
lian,  chambellan,  lieutenant-général  et  capitaine  des  gardes  au  service  du  roi  de 
Pologne,  électeur  de  Saxe.  Ils  eurent  un  fils,  nommé  Frédéric-Auguste-Joseph 
de  Castelli. 

Armes  :  d'or  à  trois  fers  de  moulin  d'azur  en  sautoir,  alèses,  pattes,  anches  et  ouverts 
en  losange  (Fig.  359). 

Voyez  les  articles  Brouckhoyen   et  Konigssegg-Rottenfels. 

(Nob.,  pp.  180,  279,  684;  Suite  du  Suppl.,  1661-I68C,  pp.  58,  93) 


BOLARTE. 

Jean-Bolarte,  seigneur  d'Over-Heembeke,  grand-aumônier  de  la  ville  d'Anvers, 
fut  anobli  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du  1  octobre  1659. 

Armes  :  de  gueules  à  la  fasce,  accompagnée  en  chef  d'une  main  gantée,  tenant  une 
épée,  le  tout  d'argent,  la  garde  et  poignée  d'or,  accotée  de  deux  lions  affrontés  aussi 
d'or,  tenant  chacun  un  besant  d'argent,  l'un  de  sa  patte  sénestre  et  l'autre  de  sa  dextre. 
Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses 
lambrequins  d'or  et  de  gueules,  et  au-dessus,  en  cimier,  un  lion  naissant  d'or,  tenant 
de  sa  patte  dextre  un  besant  d'argent  (Fig.  360). 

(Nob.,  p.  571.) 


BOLEMBERG. 

Jacques  Bolemberg  fut  anobli  par  lettres  de  Fan  1665. 
(Nob  ,  p.  U\ .) 


BOLS. 

Norbert-François  Bols,  seigneur  d'Arendonck,  domicilié  à  Turnhout,  en  Brabant, 
fut  anobli  par  lettres  du  7  novembre  1733.  Il  épousa  Isabelle  van  Laer,  dont  il  eut  : 

Thérèse-Françoise  Bols-d'Arendonck,  dame  de  la  franchise  d'Arendonck,  de  Drae- 
kenhofF,  en  Vorsselaer,  Lille,  Rhety,  et  dame  libre  en  Turnhout.  Elle  fut  mariée, 
en  premières  noces,  à  Jean-Baptiste  de  Herckenrode,  seigneur  de  Steenberghen, 
Ste-Anne-Vaelbeeck-ten-Waevere,  etc.,  chef-mayeur  de  la  ville  de  Louvain,  mort 
le  21  mai  1758,  enterré  à  Steenberghe,  fils  de  Simon  de  Herckenrode,  seigneur 
de  Halmael,  Gest-à-Gérompont,  Offus  et  en  Laecken,  échevin  de  la  ville  de  Lou- 
vain en  1713,  etc.,  mort  en  1742,  enterré  dans  l'église  de  S^Michel,  et  de  Claire- 


—  241  — 

Thérèse  Jacobs,  dame  de  Steenberghe,  St0-Anne-Vaelbeeck-ten-Waevere.  Dont  pos- 
térité :  Thérèse-Françoise  Bols-d'Arendonck  se  remaria,  le  30  mai  1773,  à  Louvain, 
avec  Philippe-Norbert-Marie  van  der  Stegen,  baron  de  Putte,  seigneur  de  Schrieck 
et  de  Grootloo,  veuf  de  Marie-Françoise  baronne  de  Gruutere.  (Voyez  les  articles 

DE    HERCKENRODE    et    VAN    DER    STEGHEN.) 

Armes  :  de  gueules  à  deux  lions  d'or,  affrontés  et  jouant  de  la  patte,  posés  sur  une 
[terrasse  de  sinople;  au  chef  cousu  d'azur,  chargé  de  trois  lésants  d'or  (Fig.  361). 

(Nob.,  p.  lii;  Correct,  intércs.,  p.  35.) 


VAN    BOIBERGHE. 

I.  Daniel  van  Bomberghe  épousa  N dont  il  eut  : 

II.  Corneille  van  Bomberghe,  qui  épousa  Agnès  Vrancx,  1517.  De  cette  alliance 

vinrent  : 

1°  Daniel,  qui  suit. 

2°  Françoise,  femme  de  N....  de  Renialme,  1533. 

3°  Marie  van  Bomberghe,  mariée  :  1°  à  Arnould  Preunen,  et  2°  à 
Henri  van  Achelen. 

4°  Isabeau  van  Bomberghe,  femme  de  Ferdinand  de  Bernuy,  échevin 
d'Anvers. 

5°  Antoine  van  Bomberghe,  épousa,  en  1533,  Isabeau  de  Renialme, 
fille  de  Jean.  De  ce  mariage  vinrent  : 

A.  Marie  de  Bomberghe,  mariée  à  Jacques  d'Eeden  (Voyez  Carpentier, 
Histoire  de  Cambrai  et  du  Cambresis,  p.  428). 

B.  Isabeau  de  Bomberghe,  femme  de  Jean  de  Cordes,  seigneur  de  la 
Marlière. 

Et  C.  Catherine  de  Bomberghe,  mariée  à  Jean  de  Haesdonck. 
Et  6°  François  de  Bomberghe. 

III.  Daniel  de  Bomberghe  épousa  Marie  de  Clercq,  fille  de  Charles,  chevalier, 

seigneur  de  Bouvekercke.  Dont  : 
1°  Charles,  qui  suit. 
Et  2°  Philippotte  de  Bomberghe. 

IV.  Charles  de  Bomberghe,   seigneur  de  Hare,   etc.,   docteur  en  droit  et  com- 

munimaître  de  Malines,  épousa  :  1°  Anne  de  Cordes,   fille  de  Jacques  et 
d'Isabeau  de  Bernuy;  2°  Jeanne  Spleyters. 

Armes  :  de  gueules  à  la  fasce  d'or,  chargée  de  trois  fleurs-de-lis  d'azur  (Fig.  362). 
(Fragm.  gcnéal.,  t.  IV,  p.  55.) 
Tome  I.  31 


—  242  — 

BOMMAERE. 

Pierre  Bommaere,  natif  d'Ypres,  fut  anobli  par  lettres  du  3  décembre  1601, 
enregistrées  à  Lille. 

Armes  :  d'argent  au  chevron  de  sable,  accompagné  de  trois  fers  de  moulin  de  même 
(Fig.  363). 

(Nob.,  p.  IM.)  

LE    BON. 

Antoine-Philippe  le  Bon,  licencié  ès-lois,  en  Hainaut,  fut  anobli  par  diplôme  de 
l'empereur  Charles  VI,  du  23  mai  1723,  enregistré  dans  la  matricule  de  l'empire. 
Il  épousa  N....,  et  ses  enfants  obtinrent  confirmation  de  noblesse  avec  rétroaction, 
au  23  mai  1723,  ci-dessus,  par  lettres  du  10  mars  1736. 

Armes  :  d'or  à  la  fasce  d'azur;  au  chef  de  même,  à  un  chevron  d'or,  accompagné 
de  deux  étoiles  de  même  en  chef,  et  d'une  merlette  de  sable  en  pointe  (Fig.  364). 

(Nob,  pp.  699  et  773;  Nouveau  vrai  Suppl,  p.  223.) 


BONAERT. 

J.  Floryn  Bonaert  épousa  N....,  dont  il  eut  Alard,  qui  suit. 

II.  Alard  Bonaert,  allié  à  Cornélie  van  der  Beke,  en  eut  Olivier,  qui  suit. 

III.  Olivier  Bonaert  épousa  Jacquemine  van  der  Meersch.  Dont  : 

IV.  Alard  Bonaert,  2e  de  ce  nom,  épousa  N....  de  Zomere.  De  ce  mariage  vint: 

V.  Jean-Baptiste    Bonaert,   premier  conseiller-pensionnaire   et    greffier    criminel 

de  la  ville  d'Ypres.  Il  épousa  Jeanne  de  Wrée,  fille  d'Olivier  et  d'Annf 
Maritzal,  dite  Halle.  Cette  dame  obtint,  le  1  juin  1676,  des  lettre.' 
d'anoblissement,  en  faveur  des  enfants  issus  de  son  dit  mariage. 

Le  Vrai  Supplément  au  Nobiliaire  et  le  Nouveau  vrai  Supplément  font 
remarquer  à  ce  sujet  que  :  «  Comme  ladite  Jeanne  de  Wrée  était  d( 
»  Bruges,  réputée  à  faire  les  choses  avec  trop  de  précipitation  et  san; 
»  consulter  ceux  de  sa  famille  plus  éclairés  en  ces  sortes  de  matières 
»  on  n'a  point  su  l'idée  qu'elle  eut  pour  impétrer  cette  mercède,  qu 
»  paraît  inutile,  d'autant  plus  que  François  Bonaert,  frère  d' Alard,  étai 


—  243  — 

»  noble.  Voici  un  extrait  (disent-ils)  du  chapitre  des  nobles  gradués  :  Die 
«  5  martii  1649.  Electus  fuit  in  novum  collegam  loco  D.  Penitentiarii  Fentem, 
»  pro  prcebenda  reservata  nobili  diœcesano,  per  mortem  ipsius  vacante,  reve- 
»  rendus  et  nobilis  D.  Franciscus  Bonaert,  U.  J.  L.  »  De  Jean-Baptiste 
Bonaert  et  de  Jeanne  de  Wrée  naquit  Joseph  dont  l'article  suit. 

VI.  Joseph  Bonaert,  épousa  Josèphe  Cocle  (selon  le  Vrai  Supplément),  ou  Marie- 

Sophie  Cocle  (selon  la  Suite  du  Suppl.  au  Nob.  1686-1762,  p.  275),  fille 
de  Jean  et  de  Cornélie,  fille  de  Jean  de  Ghellinck  et  de  Marie  Marre, 
petite-fille  de  Jean  Cocle  et  de  Jacqueline  Wavrans.  Dont  : 

VII.  Messire  Jacques- Joseph-Liévin  Bonaert  (selon  la  Suite  au  Suppl.  citée),  ou 

Jacques-Liévin  Bonaert  (Vrai  et  Nouveau  vrai  Suppl.),  aide-major  des 
gardes  wallonnes  et  lieutenant-colonel  en  Espagne,  puis  conseiller,  rece- 
veur-général de  la  Flandre  rétrocédée,  fut  créé  baron,  ainsi  que  sa  pos- 
térité selon  l'ordre  de  la  primogéniture,  par  diplôme  de  l'impératrice- 
reine  du  30  septembre  1755.  Il  obtint  en  même  temps  des  supports  et 
des  bannières.  Sa  première  femme  fut  D.  Louise-Françoise  Immeloot, 
dame  de  Brunault,  —  fille  de  Jean-Baptiste-Guilain,  seigneur  dudit  Bru- 
nault,  et  de  Marie-Isabelle  de  Revel,  —  petite-fille  de  Jean-Baptiste 
Immeloot,  seigneur  de  Torre,  et  de  Marguerite,  fille  de  Josse  Bulteel, 
seigneur  de  Brunault,  et  de  Marie  Crivelli,  —  et  arrière-petite-fille  d'Oli- 
vier Immeloot,  seigneur  de  Trois-Tours,  et  de  Marie-Marguerite  Lansaem. 
—  Du  côté  maternel,  elle  était  petite-fille  de  Jean-Baptiste  de  Revel  et 
d'Isabelle,  fille  de  Charles  van  Lille,  et  de  Catherine-Thérèse  van  der 
Stichele,  —  arrière-petite-fille  de  Philippe  de  Revel  et  de  Catherine 
van  den  Broucke.  —  De  Louise-Françoise  Immeloot  naquirent  : 

1°  Jacques-Louis-Joseph,  qui  suit. 

2°  Françoise-Maximilienne  de  Bonaert,  née  le  27  novembre  1744. 

3°  Louise-Josèphe  de  Bonaert,  née  le  13  novembre  1745. 

4°  Joseph-François  (Jean-François?),  né  le  21  août  1748,  échevin  d'Ypres, 
mort  sans  alliance,  en  1775. 

Et  5°  Joseph  de  Bonaert,  échevin  d'Ypres  en  1776,  1777,  1778  et  1779. 

VIII.  Jacques-Louis-Joseph  baron  de  Bonaert,  né  le  30  septembre  1741,  licencié 
ès-droits,  seigneur  de  Brunault,  ter-Poorte,  Torre,  etc.,  grand-bailli  des 
ville,  salle  et  châtellenie  d'Ypres.  Il  épousa  à  Vienne,  en  Autriche,  le 
3  août  1768  (selon  la  Suite  du  Suppl.  citée),  ou  en  1767  (selon  le  Vrai  et 
le  Nouveau  vrai  Suppl.  cités),  Marie-Thérèse  van  Swieten,  fille  de  Gérard 
baron  van  Swieten,  commandeur  de  l'ordre-royal  de  S*-Etienne,  conseil- 
ler, premier  médecin  de  l'empereur  et  de  l'impératrice-reine,  et  de  Marie- 
Lambertine-Thérèse  Terbeeck-van  Coesfeld. 


—  244  — 

Cette  famille  Bonaert  porte  :  d'azur  à  une  fasce,  accompagnée  en  chef  de  deux  étoiles 
à  six  rais,  et  en  pointe  d'un  croissant,  le  tout  d'or.  Supports  :  deux  lions  d'or,  armés  et 
lampassés  de  gueules,  les  têtes  contournées,  tenant  chacun  une  bannière,  à  droite  aux 
armes  de  Bonaert,  et  à  gauche  à  celles  d'Immeloot,  qui  sont  :  échiqueté  d'or  et  d'azur 
de  cinq  tires.  Vécu  timbré  d'une  couronne  de  baron  (Fig.  365). 

(Nob.,  p  iU;  Suite  au  Suppl.,  1686-1702,  p.  275;   Vrai  Suppl.,  p.  189;  Nouv.  vrai  Suppl., 
p.  162;  Etat  armoriai,  p.  jj.) 


DE    BONAERT. 

Une  famille  du  nom  de  Bonaert  porte  :  d'or  à  quatre  fasces  de  sable,  au  chef  de 
gueules,  à  un  lion  passant  d'argent  (Fig.  366). 

(Nouv.  vrai  StippL,  p.  135.) 


BONDIEU,    dit    VAUDTY. 

Cette  famille  a  été  anoblie  par  lettres  du  roi  Charles  II,  de  l'an  1673,  en  la 
personne  de  Jean  Bondieu,  dit  Vaudty. 
(iYob.,  p.  466.) 


DE    BONEEM. 

Noble  et  ancienne  famille  du  comté  de  Flandres. 

I.  Charles  de  Boneem,  bourgmestre  du  Franc  de  Bruges  en  1602,  1605,  1609,  etc., 

épousa  Jacqueline  van  Themseke,  fille  de  Jean,  écoutête  de  Bruges  en  1572, 
et  de  Jeanne  van  der  Laen.  Dont  : 

II.  Jean-Érard   de  Boneem,  bourgmestre  du  Franc  de  Bruges  en  1628,   épousa 

Catherine  Spronckholf.  De  ce  mariage  vint  : 

III.  Jean-Philippe  de  Boneem,  bourgmestre  de  la  ville  de  Bruges,  fut  honoré 

de  la  dignité  de  chevalier  par  lettres  du  roi  Charles  II,  du  18  juin  1679. 
Il  épousa  Jeanne-Marie  Anchemant,  de  laquelle  il  eut  : 

IV.  Ferdinand-Philippe  de  Boneem,  seigneur  de  Werve,  Horzele,  Meulenackers, 

grand-bailli  du  pays  de  Waes.  Le  roi  catholique  le  créa  baron  de  Boneem, 
ainsi  que  ses  descendants,  avec  faculté  d'appliquer  ce  titre  sur  telles  terres 


—  245  — 

ou  seigneuries  qu'il  possède  ou  pourrait  posséder  dans  les  Pays-Bas,  par 
lettres  du  26  février  1699.  Il  épousa  :  1°  Louise-Éléonore  Volcaert,  fille 
de  Philippe,  chevalier,  seigneur  de  Weldene,  et  de  Catherine  Nieulant; 
2°  Catherine-Françoise  van  Schaverbecke,  dame  d'Orzeele  (ou  Horzele)  et 
de  Meulenacker,  fille  unique  de  Jacques- Augustin,  seigneur  de  Meulenacker, 
haut-échevin  du  Pays  de  Waes,  anobli  en  1671,  et  d'Isabelle  van  der  Elst. 
Il  eut  de  ces  deux  femmes  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Thérèse  de  Boneem,  mariée  à  Antoine  Sersanders,  dit  de  Luna, 
chevalier,  seigneur  de  la  Woestine,  mort  président  du  conseil  en  Flandre 
le  30  septembre  1721. 

(Du  2d  Lit.) 
Et  2°  Ferdinand-Philippe- Antoine  baron  de  Boneem,  qui  suit. 

V.  Ferdinand-Philippe- Antoine  baron  de  Boneem,  épousa,  en  1725,  Catherine  de 
Blondel,  dame  de  Lillers,  etc.,  fille  unique  de  Charles-Claude-François 
de  Blondel,  écuyer,  seigneur  de  Lillers,  et  de  Catherine-Josèphe  d'Alve- 
rado-y-Bracamonte  (Voyez  l'article  de  Blondel).  Sans  enfants. 


Un  Corneille  de  Boneem,  Antoine  de  la  Vichte,  maréchal  de  Flandres,  Jean 
van  Nieuwenhove,  bourgmestre  de  la  commune  de  la  ville  de  Bruges,  Jean  Dade- 
zeele,  seigneur  dudit  lieu,  Georges  Ghistelin,  seigneur  de  Boesbeke  et  de  Was- 
tines,  Antoine  d'AucHY  et  Louis  de  Baenst,  furent  armés  chevaliers,  avec  Jacques 
de  Vooght,  panetier  et  porte-étendard  de  Charles-le-Hardi,  duc  de  Bourgogne, 
par  l'archiduc  Maximilien,  après  la  bataille  de  Guinegate,  donnée  le  7  août  1479, 
et  ce  en  récompense  des  actions  éclatantes  de  valeur  qu'ils  avaient  faites  à  cette 
glorieuse  journée. 

Armes  :  d'or  au  chevron  de  sable;  cimier  :  un  cygne  naissant  au  naturel,  à  deux 
têtes  passées  en  sautoir  (Fig.  367). 

(Nob.,  pp.  12,  409,  500  et  61S;   Vrai  SuppL,  p.  M;  Nonv.  vrai  Suppl.,  pp.  9,  168  et  188- 
M  étang,  de  Généal.,  p.  8.) 


BONIVER. 

Lambert- Joseph  Boniver  fut  anobli  par  lettres  du  10  mai  1762  (Fig.  368). 

(Suite  du  SuppL,  1C8G-17C2,  p.  oO'o;  État  armor.,  p.  V.) 


—  246  — 

BONNEAU. 

Jean-Louis    Bonneau,    du    pays    de    Luxembourg,    fut    anobli    par    lettres    du 
29  juin  1701. 

{IVob.,  p.  615.) 

DE    BONNIÈRES. 

Noble  et  ancienne  maison  qui  rapporte  son  origine  aux  anciens  comtes  de  Guines. 

I.  Guillaume,    seigneur  de  Bonnières  et  de  la  Thieuloye,  accompagna  le  duc  de 

Brabant,  la  comtesse  du  Hainaut,  l'évêque  de  Tournai  et  les  députés  des 
trois  états  de  Flandres  à  Compiègne,  à  Senlis,  à  S*-Denis  et  à  Paris, 
pour  la  conclusion  du  traité  de  paix  commencé  par  le  roi  devant  la  ville 
d'Arras,  en  janvier,  février  et  mars  1414.  Deux  ans  après,  il  mit  en  la 
main  du  duc  de  Bourgogne  la  terre  et  comté  de  Boulogne,  par  faute  de 
dénombrement  nonbaillé,  suivant  la  commission  qu'il  en  avait.  Il  était 
chevalier,  conseiller  et  chambellan  de  Jean-sans-Peur,  duc  de  Bourgogne, 
et  gouverneur  d'Arras.  Il  était  aussi  conseiller  et  chambellan  du  roi 
Charles  VI,  qui  lui  accorda  une  pension  de  1000  francs  par  an,  suivant 
un  compte  de  Pierre  Goremont,  receveur-général  de  France  en  1418.  Il 
fut  ensuite  conseiller  et  chambellan  de  Philippe-le-Bon,  duc  de  Bour- 
gogne, mourut  le  17  août  1423,  et  fut  inhumé  en  la  cathédrale  d'Arras. 
Il  avait  épousé  :  1°  Jeanne  de  Fiennes,  dame  de  Loches  ;  2°  Isabeau 
de  Ghistelles,  veuve  de  Hugues,  seigneur  de  Neufville  et  d'Allennes, 
tué  à  la  bataille  d'Azincourt  le  25  octobre  1415,  et  fille  de  Gérard  de 
Ghistelles,  seigneur  de  Broeck  et  de  Wasquehal,  et  d'Isabeau  dame 
van  der  Moere.  De  ces  deux  alliances  vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Jeanne  de  Bonnières,  mariée  à  Jean  de  Mailly,  dit  le  Bègue  de 
Hauteville,  seigneur  de  la  Brecque,  chevalier  et  chambellan  du  duc  de 
Bourgogne  en  1417. 

(Du  2d  Lit.) 

Et  2°  Jean,  dont  l'article  suit. 

II.  Jean  de  Bonnières,  seigneur  de  la  Thieuloye,  chevalier  et  chambellan  du  duc 

de  Bourgogne,  épousa  Jeanne  de  Bayne,  dame  de  Souastre  et  du  Maisnil, 
fille  de  Jean,  seigneur  des  mêmes  lieux,  et  d'Anne  de  Wignacourt. 
Leurs  enfants  furent  : 

1°  Philippe.  Son  article  suit. 


—  247  — 

2°  Sébastien  de  Bormières,  nommé  dans  des  titres  de  1457  et  1474, 
tué  en  combattant  contre  les  infidèles. 

3°  Hustin  de  Bormières,  dit  de  la  Thieuloye,  chevalier,  seigneur  de 
Dours,  d'Angre  et  d'Agny,  était  veuf,  en  1497,  de  Marie  de  Hainaut, 
dame  de  Dours,  dont  la  postérité  n'a  pas  duré. 

Et  4°  Jeanne,  chanoinesse  d'Andennes,  mentionnée  dans  des  lettres  de 
l'an  1463,  morte  le  10  septembre  1488. 

III.  Philippe  de  Bonnières,  seigneur  de  Souastre,  du  Maisnil  et  de  la  Thieuloye, 

chevalier  et  chambellan  du  duc  de  Bourgogne,  épousa  Marguerite  Fremault, 
dame  de  Los  et  de  Fiers,  fille  unique  de  Philippe,  seigneur  de  Fresne, 
et  de  Perrette  de  Croix.  De  cette  union  naquirent,  entr'autres,  les  six 
enfants  qui  suivent,  savoir  : 

1°  Jacques,  mentionné  ci-après. 

2°  Pierre.  Son  article  se  trouve  après  la  postérité  de  son  frère. 

3°  Philippe  forma  la  branche  des  seigneurs  d'Auchy,  que  nous  donnons 
plus  loin. 

4°  Marguerite  de  Bonnières  fut  mariée  à  Pierre  du  Ponchel,  seigneur 

de  Meurchin.  Sans  enfants. 
5°  Antoinette  de  Bonnières,  dite  de  Souastre,  dame  de  la  Thieuloye  et 

de   Fiers,   fut   femme,   en   premières   noces,  de  Jean  de   Bernemicourt, 

chevalier,  seigneur  de  Ricquencourt,  de  Fremin  et  de  Rimay,  en  Artois. 

Son  second  mari  fut  Jean  de  Houchin,  seigneur  de  Longastre. 

Et  6°  Jeanne  de  Bonnières.   dite   de   Souastre,   fut  mariée  à  Guy  de 

Beaufremez,  seigneur  de  Caurelus. 

IV.  Jacques  de  Bonnières,   seigneur  de  Fresne,  mourut  avant  son  père,  ayant 

épousé  Marie  de  Bailleul,  fille  de  Josse,  chevalier,  seigneur  de  Douxlieu 
et  de  Steenwerck,  et  d'Adrienne  de  Halewyn,  dame  de  Borre.  Dont  : 

1°  Charles,  qui  suit. 

Et  2°  Péronne  de  Bonnières,  dite  de  Souastre,  qui  fut  mariée  à  Josse 
de  Bréderode,  fils  de  Jean,  bâtard  de  Bréderode,  et  d'Elisabeth  van 
Zoutelande.  Leur  fils,  Jean  de  Bréderode,  fut  député  aux  états  de 
Hollande  en  1559. 

V.  Charles   de   Bonnières,   seigneur  de  Fresne,   épousa  Jeanne  de  Thieulaine. 

De  ce  mariage  : 

1°  Jacques  de  Bonnières.  Son  article  suit. 

2°  Othon,  mort  sans  lignée. 

Et  3°  Henri  de  Bonnières  épousa  :  1°  Agnès  de  le  Val,  et  2°  Mar- 
guerite de  Croix,  laquelle  mourut  sans  enfants.  Du  premier  mariage  vint 
Jeanne  de  Bonnières,  qui  fut  mariée  à  Folquin  Didier,  seigneur  de 
Jumelles,  lieutenant-colonel  du  régiment  d'Egmont,  mort  en  1626, 


—  248  - 

"VI*  Jacques  de  Bonnières,  seigneur  de  Fresne,  épousa  Barbe  de  Landas,  veuve 
de  Michel  Bernard,  seigneur  d'Esquelmes,  et  fille  d'Arnould  de  Landas, 
seigneur  de  Chin,  et  de  Jacqueline  de  Henneron.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Charles,  mort  jeune. 

2°  Antoine,  mort  jeune. 

3°  Hélène  de  Bonnières,  dite  de  Souastre,  dame  de  Loz  et  de  Fresne, 
femme  de  Hugues  de  la  Trameries,  seigneur  du  Maisnil,  puis  de  Claude 
de  Lannoy,  seigneur  du  Moulin,  armé  chevalier  à  Lille  par  l'archiduc 
Albert,  le  7  février  1600. 

Et  4°  Éléonore  de  Bonnières,  dite  de  Souastre,  femme  de  Michel  le 
Mahieu,  seigneur  d'Avesnes. 


Postérité  de   Pierre  de   Bonnières,  second  fil»  de  Philippe  et  de 

Marguerite   Freina  ni  t. 

IV.  Pierre  de  Bonnières,  dit  de  Souastre,  mourut  en  1530.  Il  avait  épousé,  en 

premières  noces,  Françoise  de  Bailleul,  et,  en  secondes  noces,  Marguerite 
de  Wignacourt,  fille  de  Sohier,  seigneur  de  Wignacourt  et  d'Ourton,  et 
d'Alix  de  Bernemicourt.  De  la  seconde  alliance  vint  : 

V.  Jean  de  Bonnières,  seigneur  de  Souastre  et  du  Maisnil,  mort  en    1531,  gou- 

verneur d'Arras,  qui  épousa  Jeanne  de  Lannoy,  dame  d'Ogimont  et  des 
deux  Treilles,  fille  de  Pierre,  seigneur  d'Ogimont,  et  de  Marie  de  Heri- 
mez,  dite  le  Monnoyer.   Dont  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

Et  2°  Marie  de  Bonnières,  dame  d'Ogimont  et  des  deux  Treilles,  fille 
d'honneur  de  Marie,  reine-douairière  de  Hongrie.  Elle  fut  mariée,  par 
contrat  du  5  février  1546,  à  Jacques  de  Marnix,  baron  de  Pottes,  seigneur 
de  Toulouse,  commissaire-général  des  Montres,  aux  Pays-Bas,  dont  elle 
fut  la  seconde  femme,  étant  veuf  de  Marie  de  Hemricourt. 

VI.  Jean    de   Bonnières,    seigneur   de   Souastre  et    du    Maisnil,    gouverneur    et 

capitaine  de  Dunkerque  en  1559,  épousa,  le  5  janvier  1558,  Claudine  de 
Hallewyn,  fille  de  Claude,  seigneur  de  Nieurlet,  gouverneur  et  capitaine 
de  Dunkerque,  et  de  Louise  de  Houchin.  De  ce  mariage  vint  : 

VII.  Charles  de  Bonnières,  chevalier,  seigneur  de  Souastre,  du  Maisnil  et  de 
Nieurlet,  gouverneur  et  capitaine  des  ville  et  château  de  Béthune,  puis 
gouverneur,  grand-bailli  et  capitaine  des  ville  et  château  de  S^Omer.  Il 
fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  II,  du  15  mai  1596,  et 
mourut  le  28  janvier  1632.  Il   avait  épousé,  par  contrat  du  26  septem- 


-  249  — 

tembre  1582,  Isabeau  de  Buissy,  dame  de  Noulettes,  Chiracourt,  Villers- 
Brulin,  Agny,  Ingolselles  et  Villerotte,  morte  le  16  mars  1602,  fille  de 
François  de  Buissy,  seigneur  de  Noulettes  et  de  Villers-Brulin,  et  de  sa 
seconde  femme  Claire  Asset,  dame  d'Agny,  Cracourt,  Naves,  Chira- 
court, etc.  Ces  époux  eurent,  entr'autres  enfants,  les  deux  qui  suivent. 

1°  Philippe-Albert  qui  suit. 

Et  2°  Marie -Françoise  de  Bonnières,  décédée  sans  alliance,  le 
30  août  1658,  enterrée  dans  l'église  de  la  Madeleine  à  Arras,  en  la  chapelle 
des  seigneurs  de  Bonnières,  où  se  voit  son  épitaphe. 

VIII.  Philippe -Albert  de  Bonnières,  seigneur  de  Souastre,  du  Maisnil,  de 
Nieurlet,  de  Griboval,  etc.,  gouverneur  de  Binche,  en  Hainaut.  Il  épousa, 
par  contrat  du  18  janvier  1624,  Marie  de  Beauffort,  fille  aînée  de 
Louis,  chevalier,  seigneur  de  Boilleux,  Warlaincourt  et  de  Mercastel, 
gouverneur  du  Quesnoy,  en  Hainaut,  et  d'Antoinette  de  Gongnies,  sa 
seconde  femme,  dame  de  Vendegies-au-Bois,  d'Erquesne  et  de  Beaurain. 
De  cette  union  naquirent  : 

1°  Charles-Ignace,  qui  suit. 

2°  Dominique-Patrice  de  Bonnières,  auteur  de  la  branche  des  comtes  de 
Nieurlet,  que  nous  donnons  ci-après. 

Et  3°  Antoinette-Caroline  de  Bonnières-de  Souastre,  femme  de  Charles 
comte  d'Argenteau,  seigneur  de  Peissant,  Saliermont,  Lamery,  etc.,  fils 
de  Jacques,  seigneur  de  Velaine,  de  Grandpré  et  de  Bossut,  et  de  Charlotte 
de  Hertaing,  sa  deuxième  femme,  dame  de  Peissant,  Saliermont,  Lamery 
et  Ancre. 

IX.  Charles-Ignace  de  Bonnières,  seigneur  de  Souastre,  du  Maisnil,  Noulettes, 

Vendegies-au-Bois,  Beaurain,  Erquesne,  etc.,  mourut  le  8  juillet  1676. 
Il  avait  épousé,  par  contrat  du  5  mars  1658,  Jeanne-Marie-Anne- 
Thérèse  de  Créquy,  dame  de  Raimboval,  de  Rotheleu,  etc.,  reçue 
chanoinesse  de  Maubeuge,  fille  d'Antoine  de  Créquy,  seigneur  de  Villers- 
Brulin,  et  de  Marie  du  Chastel-de  Hautbourdin.  De  cette  union  : 

1°  Charles-Eugène-Jean-Dominique,  qui  suit. 

Et  2°  Marie-Brigitte  de  Guines-de  Bonnières-de  Souastre,  chanoinesse 
de  Maubeuge. 

X.  Charles-Eugène-Jean-Dominique  de  Guines,  comte  de  Souastre  et  de  Pas,  en 

Artois,  mestre-de-camp  de  cavalerie,  député-général  et  ordinaire  du  corps 
de  la  noblesse  des  états  d'Artois.  —  Sa  terre  de  Souastre  fut  érigée  en 
comté  en  sa  faveur,  par  lettres  du  mois  de  mars  1676.  Il  mourut  à  Arras 
en  1721,  ayant  épousé,  par  contrat  du  22  janvier  1689,  Marie-Françoise 
de  Montberron,  fille  unique  de  François  comte  de  Montberron,  chevalier 
Tome  I.  32 


—  250  — 

des  ordres  du  roi,  lieutenant-général  de  ses  armées,  gouverneur  de 
Cambray  et  du  Cambresis,  lieutenant-général  au  gouvernement  de  la 
Flandre  française,  et  ancien  capitaine-lieutenant  de  la  2e  compagnie  des 
mousquetaires,  mort  à  Cambray  le  16  mars  1708,  et  de  Marie  Gruin- 
de  Valgrand.  Ces  époux  eurent  six  enfants,  savoir  : 

1°  Jean-François  de  Guines  de  Bonnières,  reçu  chevalier  de  Malte  le 
27  avril  1714. 

2°  Charles-Marie  de  Guines  de  Bonnières,  comte  de  Souastre,  reçu 
chevalier  de  Malte  le  29  mai  1715,  commandeur  de  Villegast,  en  Aqui- 
taine, et  d'Yvry-le-Temple,  en  1768,  et  appelé  le  commandeur  de  Guines. 

3°  Guy-Louis.  Son  article  suit. 

4°  Marie-Louise-Ursule,  mariée,  le  21  mai  1725,  à  Jean-Baptiste-Charles 
Chomel,  conseiller  honoraire  au  grand  conseil  à  Paris. 

5°  Louise-Dorothée,  mariée,  en  1731,  à  Jean-François-Joseph  de  Cerf. 
marquis  de  Wintershoven,  seigneur  de  Vlamertinghe,  de  Tryne,  de  Steene, 
de  Hauwe,  de  Haeghedooren  et  d'Isenberghove,  grand-bailli  de  la  ville, 
salle  et  châtellenie  d'Ypres. 

Et  6°  Françoise-Dorothée  de  Guines,  dite  de  Bonnières,  morte  en 
couches  le  1  avril  1720,  ayant  été  mariée,  le  8  janvier  1719,  à  Charles- 
Philippe- Joseph  d'Yedeghem,  comte  de  Wattou,  lequel  se  remaria,  en 
secondes  noces,  le  3  septembre  1735,  à  Jeanne-Thérèse-Françoise  de  la 
Viefville,  et  mourut  sans  enfants  le  3  août  1753. 

Guy-Louis  de  Guines-de  Bonnières-de  Souastre,  né  le  2  août  1703,  reçu 
d'abord  chevalier  de  Malte  de  minorité,  le  4  avril  1705,  devint  comte 
de  Souastre.  Il  épousa,  le  6  juillet  1734,  Adrienne-Louise-Isabelle  de 
Melun,  fille  d'Adrien-Frédéric  de  Melun,  marquis  de  Cottes,  en  Artois, 
et  de  Marie- Anne-Françoise  de  Melun.  Il  mourut  à  Paris,  au  mois  de 
janvier  1763.  Son  fils  Adrien-Louis  suit. 

.  Adrien-Louis  de  Guines-de  Bonnières-de  Melun,  comte  de  Souastre,  mar- 
quis de  Cottes,  dit  le  comte  de  Guines,  naquit  le  14  avril  1735,  fut 
successivement  colonel  aux  grenadiers  de  France,  colonel  du  régiment  de 
Navarre  en  1761,  brigadier  des  armées  du  roi  le  25  juillet  1762, 
maréchal-de-camp  le  3  janvier  1770,  lieutenant  du  roi  au  gouvernement 
général  d'Artois,  et  inspectenr-général  d'infanterie.  Il  épousa,  le  28  no- 
vembre 1753,  Caroline-Philippine-Louise-Françoise  de  Montmorency,  née 
le  20  février  1733,  fille  de  Louis-François  de  Montmorency,  dit  le  prince 
de  Montmorency,  comte  de  Logny,  vicomte  de  Roulers,  seigneur  de 
Neuville-Wistache,  en  Artois,  mort  à  Gand  le  25  juillet  1736,  et  de 
Marie-Anne-Thérèse  Rym,  baronne  de  Bellem,  dame  de  Schuervelde, 
Eeckenbeke,  etc.,  morte  le  17  août  1738.  De  ce  mariage  vinrent  deux  filles, 
vivantes  en  1769. 


—  251  — 

Branche  des  seigneurs  «TAuchy. 

IV.  Philippe  de  Bonnières,  fils  cadet  de  Philippe,  seigneur  de  Souastre,  et  de 

Marguerite  Fremault,  fut  seigneur  d'Auchy,  de  Dours,  du  Biez  et  de  la 
Vichte,  et  premier  maréchal  héréditaire  de  Flandres.  Sa  femme  fut 
Jacqueline  de  Thiant,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Thiant  et  d'Aubry,  et 
de  Catherine  de  Haynin.   Leurs  enfants  furent  : 

1°  Charles,  dont  l'article  suit. 

2°  Jean  de  Bonnières,  seigneur  de  la  Vichte,  premier  maréchal  héré- 
ditaire de  Flandres,  gouverneur  et  grand-bailli  de  Tenremonde.  Il  épousa  : 
1°  Marie  de  Lattre,  sans  enfants,  et  2°  Jeanne  de  Baenst.  De  cette 
dernière  union  vinrent  :  a.  Jean  de  Bonnières,  seigneur  de  la  Vichte, 
mort  en  1596,  sans  enfants  de  sa  femme  Florence  de  Loyaucourt;  et 
b.  Anne  de  Bonnières,  laquelle  fut  mariée  à  Antoine  de  Bourgogne, 
seigneur  de  Wacken,  vice-amiral  de  la  mer. 

Et  3°  Jacqueline  de  Bonnières,  qui  fut  femme,  en  premières  noces,  de 
François  de  Pottelsberghe,  chevalier,  seigneur  de  Vinderhoute,  Meerendré 
et  van  den  Brouck,  grand-bailli  de  Termonde,  dont  elle  n'eut  pas  d'enfants, 
et,  en  secondes  noces,  Adolphe  de  Bourgogne,  seigneur  de  Wacken,  Cattem 
et  Capelle,  vice-amiral  de  la  mer,  gouverneur  de  Zélande  et  grand-bailli 
de  Gand,  mort  à  Middelbourg,  le  22  mai  1568,  sans  laisser  de  postérité. 

V.  Charles  de  Bonnières,  chevalier,   seigneur    d'Auchy  et   de  Dours,  fut  établi 

gouverneur  de  la  Gorgue,  et  grand-bailli  du  pays  de  la  Leu  en  1554. 
Il  épousa  Florence  de  Bernemicourt,  dame  de  Villers-au-Bois,  fille  de 
Jean,  seigneur  de  Villers-au-Bois  et  du  Maisnil,  et  d'Antoinette  de 
Marquais.  Cinq  enfants  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Jean,  dont  l'article  suit. 

2°  Philippe  de  Bonnières,  seigneur  de  Biez,  gouverneur  et  capitaine 
de  la  ville  de  Damme,  en  Flandres,  mort  à  Bruges  le  25  octobre  1605. 
Il  avait  épousé  Marie  de  Tournay,  fille  du  seigneur  de  Noyelles-sous- 
Bellone,  dont  il  eut  Marie  de  Bonnières,  abbesse  de  Bourbourg,  et 
Charlotte  de  Bonnières,  qui  fut  femme  de  Philippe  des  Prêts,  seigneur 
de  Chiply  et  de  Beaumont. 

Et  3°  Honorine  de  Bonnières,  dite  d'Auchy,  chanoinesse  de  Maubeuge, 
puis  femme  de  François  de  Polinchove,  seigneur  de  Westoutre,  en 
Flandres. 

4°  Anne  de  Bonnières,  mariée  à  Jean  de  Ghiselin,  chevalier,  seigneur 
de  Bousbeke.  Sans  hoirs. 

Et  5°  Françoise  de  Bonnières,  religieuse   aux  Annonciades  à  Béthune. 

VI.  Jean   de   Bonnières,    qualifié   chevalier  du   conseil  d'Artois,   baron    d'Auchy  et 


—  252  — 

seigneur  de  Dours,  dans  un  acte  original  du  16  août  1597,  fut  gouverneur 
de  Lens  en  1609,  et  député  du  corps  de  la  noblesse  des  états  d'Artois. 
Il  mourut  en  1614,  ayant  épousé  Marie  de  Gosson,  dame  de  Mercastel, 
Rullecourt,  Houvigneul  et  Houvin,  dont  il  avait  eu  trois  enfants,  savoir  : 

1°  Charles.   Son  article  suit. 

2°  Jean  de  Bonnières,  mort  sans  enfants  de  sa  femme  Marie  de  Melun- 
de  Cottes. 

Et  3°  Philippe  de  Bonnières,  jésuite,  mort  en  1630. 

VII.  Charles  de  Bonnières,  chevalier,  baron  d'Auchy,  seigneur  de  Dours,  Mer- 
castel, etc.,  capitaine  d'une  compagnie  de  chevau-carabins,  gouverneur  et 
capitaine  des  ville  et  château  de  Bapaume,  et  ambassadeur  auprès  du 
roi  et  de  la  république  de  Pologne.  Il  épousa,  en  1616,  Ursule  de  Man- 
ctctdor,  fille  de  Jean,  conseiller  du  conseil  de  guerre  de  S.  M.  C,  et 
son  secrétaire,  et  d'Eugénie  de  Vogler,  et  sœur  de  Françoise  de  Man- 
cicidor,  femme  d'Alexandre  de  Robles,  comte  d'Annapes,  puis  de  Claude 
de  Croy,  baron  de  Clarque.  Dont  : 

1°  Jean  de  Bonnières,  baron  d'Auchy,  mort  sans  alliance  en  1642. 

2°  Françoise,  morte  sans  alliance. 

Et  3°  Eugénie,  morte  jeune. 


Branche   des»   Seigueurs   et   Comtes   de   Nienrlet. 

Dominique-Patrice  de  Bonnières,  second  fils  de  Philippe-Albert,  seigneur 
de  Souastre,  etc.,  et  de  Marie  de  Beauffort,  mentionnés  ci-devant,  fut 
créé  comte  de  Nieurlet,  terre  et  seigneurie  dans  la  châtellenie  de  Cassel, 
avec  union  des  seigneuries  de  Gannay,  Buisschuere,  Sainte-Aldegonde  et 
Griboval,  par  lettres  du  roi  Charles  II  du  16  novembre  1669.  Il  épousa  : 
1°  avec  dispenses  du  pape,  Caroline  d'Argenteau,  sa  nièce,  fille  de  Charles, 
comte  d'Argenteau,  et  d'Antoinette-Caroline  de  Bonnières-de  Souastre, 
mentionnée  ci-devant.  Elle  mourut  sans  enfants.  —  2°  Marie-Madeleine 
le  Mestre,  dite  de  la  Tour,  dont  il  eut  Charles-Philippe-Brigitte-Domi- 
nique, qui  suit. 

X.  Charles-Philippe-Brigitte-Dominique  de  Guines,  dit  de  Bonnières,  comte  de 
Nieurlet,  mort  à  S^Omer  le  1  juillet  1743.  Il  avait  épousé  en  premières 
noces,  en  1699,  Jacqueline-Thérèse  de  Trazegnies,  veuve  d'Ignace  de 
Rubempré,  dit  le  comte  d'Aubigny,  morte  le  19  juin  1735,  et  fille  d'Eugène- 
François-Charles  marquis  de  Trazegnies,  et  de  Catherine-Charlotte  de 
Mérode,  dame  de  Villemont,  Clermont  et  Emersbach  ;  et  en  secondes 
noces,  le   11    septembre   1737,  Marie-Florence-Françoise  de  Corswarem, 


—  253  — 

morte  le  27  décembre  1760,  fille  de  Jean-Théodore,  comte  de  Niel  (ou 
Nyle),  seigneur  de  Landelis,  Bomerée,  etc.,  colonel  d'un  régiment  de 
cavalerie  au  service  des  États-Généraux  des  Provinces-Unies,  et  de  Marie- 
Florence  Coloma,  comtesse  de  Bornhem.  Ces  deux  femmes  moururent  sans 
enfants. 

La  maison  de  Bonnières  porte  pour  armes  :  vairé  d'or  et  d'azur  (Fig.   369). 

Les  armes  des  seigneurs  d'Auchy,  de  la  famille  de  Bonnières,  étaient  :  écartelé; 
aux  1  et  4  de  Bonnières;  aux  2  et  3  d'or  fretté  de  gueules,  qui  est  de  Neufville  (Fig.  370). 

(Nob.,  pp.  102  et  450;  Suite  du  SuppL,  1661-1686,  p.  118;   Vrai  Suppl.,  p.  60.) 


DE    BOOT    ou    BOODT. 

Jean  de  Boot,  secrétaire  du  roi  en  ses  conseils  d'état  et  privé  aux  Pays-Bas 
le  8  décembre  1589,  fut  honoré  de  la  dignité  de  chevalier  par  lettres  du  9  décem- 
bre 1588.  Il  portait  pour  armes  :  écartelé,  aux  1  et  4  de  gueules  à  huit  besants  d'or, 
posés  3,  2  et  3  ;  au  2  et  3  d'azur  à  trois  fleurs-de-lis,  au  pied  coupé  d'argent.  Cimier  : 
un  chien  naissant  d'argent,  tenant  de  sa  patte  dextre  un  besant,  tige  et  feuille  d'or  (Fig.  371). 

(Nob.,  p.  79;  Vrai  Suppl.,  p.  45;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  35;  Mélang.  de  Généul.,  p.  29.) 


DE    BOOT. 

François  de  Boot,  seigneur  de  Lisseweghe,  créé  chevalier  par  lettres  du  29  sep- 
tembre 1618,  portait  pour  armes  :  d'argent  au  chevron  de  sable,  accompagné  de  3  na- 
celles de  même  (Fig.  372).  Il  fut  père  de  Guillaume  de  Boot,  écuyer,  échevin  du 
Franc  de  Bruges,  créé  chevalier  par  lettres  du  11  février  1613. 

(Nob.,  pp.  174  et  274;  Vrai  Suppl.,  p.  157;  Nouv.  vrai  Suppl.  p.  100;  Mélang.  de  Gènèal.,  p.  90.) 


DE    BOOT, 

Charles-François  de  Boot,  seigneur  de  Corbeeck-Over  Loo,  fut  créé  chevalier 
par  lettres  du  5  février  1648.  Ses  armes  étaient  :  d'or  au  cerf  élancé  au  naturel, 
au  chef  d'azur  à  3  étoiles  à  6  rais  d'or.  Cimier  :  une  sirène  de  carnation,  tenant  en 
sa  dextre  un  miroir  à  l'antique,   et  se  peignant  de  la  sénestre,  le  tout  d'or  (Fig.  373). 

(Nob.,  p.  294;  Vrai  Suppl.,  p.  144;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  108;  Mélang.  de  Gènèal.,  p.  96,) 


254  — 


LA    BOQUET. 

Antoine  la  Boquet,  écuyer  de  cuisine  de  Madame  la  duchesse  de  Bourgogne, 
fut  anobli  avec  son  frère  Odot,  en   1437,  moyennant  150  livres. 
(Suppl.  au  Nob.,  U20-155S,  p.  6.) 


DE  BORCHGREEF  ou  BORCHGRAVE. 

Théodore  de  Borchgreef  ou  de  Borchgrave,  sergent-major  de  la  ville  de  LouvainJ 
fut  armé   chevalier  par  l'archiduc  Albert,  le   25  novembre  1599.  Il  portait  pourl 
armes  :  d'argent  à  deux  bars  adossés  de  sable  (Fig.  374). 
(Nob.,  p.  lie.) 

VAN    DER    BORCHT. 

Adrien  van  der  Borcht,  seigneur  d'Elverdinghe,  Waesten  et  Spière,  né  à  Anvers 
et  domicilié  à  Cassel,  fut  anobli  avec  confirmation  d'armes,  par  lettres  du  roi 
Philippe  IV  du  2  mars  1633,  et  créé  chevalier  par  autres  lettres  du  20  février  1650. 
Ses  armes  étaient  :  d'argent  au  chevron  d'azur,  chargé  de  3  macles  d'or;  Vécu  timbrt 
d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  assorti  de  son  bouriet  et  de  ses  lambrequim 
d'argent  et  d'azur.  Pour  cimier  :  un  château  d'argent,  coulissé  d'or  (Fig.  375). 

(Nob.,  p.  248;  Vrai  Suppl.,  p.  118;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  920;  Mélang.  de  Gcnéal,  p.  83. 


VAN    DER    BORCHT. 

Un  François  van  der  Borcht,  natif  d'Anvers,  fut  anobli  par  lettres  du  ro: 
Charles  II  du  28  octobre  1693.  Il  portait  pour  armes  :  d'or  à  3  maillets  de  gueules; 
Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bouriet  et  de  se: 
lambrequins  d'or  et  de  gueules  ;  cimier  :  une  tour  de  gueules  soutenue  d'un  cygne  d'argen 
(Fig.  376).  I 

(Nob.,  p.  mi.)  

VAN    DER    BORCHT.  —  Voyez  Huldenberghe. 


BORDEY. 

Pierre  Bordey,  seigneur  de  Saulcy,  gouverneur  et  capitaine  de  Faucognez    ei 
Franche-Comté,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  20  mars  1584. 
(Nob.,  p.  73.) 


BORLUUT    ou    BORLUT. 

I.  Henri  Borluyt,  épousa  N....,  dont  il  eut  Baudouin  qui  suit. 

II.  Baudouin  Borluyt,  épousa,  en  1274,  Trune  Vutbeege,  avec  laquelle  il  gît  dans 

l'église  de  S^Nicolas  à  Gand.   De  ce  mariage  : 

1°  Baudouin,  qui  suit. 

Et  2°  Jean  Borlut,  capitaine  de  Flamands  en  1302,  mort  sans  enfants 
en  1314. 

III.  Baudouin  Borlut,  eut  de  sa  femme  N...  Ryvisch  les  trois  enfants  qui  suivent. 

1°  Gérolin.  Son  article  suit. 

2°  Baudouin  Borlut,  épousa  :    1°  Isabelle  Muys-Conincx,  fille  de  Gisle- 

bert,  et  2°  Agnès  van  Putte,  fille  de  Baudouin,  mort  en  1336.  Ses  enfants 

furent  : 

(Du  1er  Lit.) 

A.  Salomon,  aliis  Simon,  Borlut,  qui  épousa  Marguerite  S'Rycken.  — 
Leur  fils  Daniel  Borlut  épousa  N....  d'Iseghem,  fille  de  Jean  et  de  Mar- 
guerite de  Poucques  ,  dont  il  eut  Isabelle  Borlut ,  mariée ,  en  1388 ,  à 
Gérard  de  Tollenare. 

(Du  2d  Lit.) 

B.  Pierre  Borlut,  selon  titres  de  1352. 

C.  Folewine  Borlut,  mariée  à  Jean  de  Gavere,  dit  Mulaert,  seigneur 
d'Exaerde. 

Et  D.  Agathe  Borlut,  mariée  à  Ragon  de  Mayeghem. 

Et  3°  Juste  Borlut,  épousa  Marguerite  N....,  1318,  dont  il  eut  les  quatre 
enfants  qui  suivent. 

a.  Jean  Borlut,  dit  de  Vos,  épousa  Alysse  (Alice)  Schouwers,  1353. 
Leurs  enfants  furent  :  1°  Jean  Borlut,  dit  de  Vos,  1356;  —  2°  Baudouin 
Borlut,  dit  de  Vos,  1366;  —  et  3°  Catherine  Borlut,  dit  de  Vos. 

b.  Avezoete  Borlut,  mariée  à  Gilles  de  Ryvisch,  1319. 

c.  Alite. 
Et  d.  Marguerite  Borlut,  mariée,  en  premières  noces,  en  1321,  à  Jean 

Parys,  et,  en  secondes  noces,  à  Louis  van  Houtere,  seigneur  de 
Santberghe. 

IV.  Gérolin  Borlut,  mourut  le  1  mars  1321,  ayant  épousé  Marguerite  S'Rycken, 

fille  de  Jean,  décédée  le  16  septembre  1321.  Ils  furent  inhumés,  avec 
épitaphe,  devant  le  maître-autel  des  Augustins  à  Gand.  Leurs  enfants 
furent  : 

1°  Jean  Borlut,  mort  en  1374,  étant  veuf,  depuis  1342,  de  Marguerite 


—  256  — 

Masch.  Ces  époux  gisent,  avec  épitaphe,  devant  le  maître-autel  de 
l'église  des  Augustins  à  Gand. 

2°  Baudouin  Borlut,  religieux  de  S^Bavon  à  Gand,  en  1350. 

3°  Catherine  Borlut,  mariée  à  Pierre  van  den  Heede,  fils  de  Jean. 

4°  Gérolin,  qui  suit. 

Et  5°  Marguerite  Borlut,  femme  de  Jean  Rym,  fils  de  Jean,  1330, 
enterré  à  Ste-Claire,  lez-Gand. 

V.  Gérolin  Borlut,  mort  le  23  octobre  1373,  fut  inhumé  aux  Augustins  à  Gand.] 

Son  épouse,  Isabelle  de  Gruutere,  fille  de  Baudouin,  lui  survécut  jusqu'au 
4  septembre  1386,  et  fut  enterrée  auprès  de  lui.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Gérolin,  qui  suit. 

Et  2°  Henri  Borlut,  qui  épousa,  en  premières  noces,  Catherine  Ryvisch, 
et,    en  secondes  noces,   Catherine   van  der  Biest,   laquelle    convola,  enl 
secondes   noces,    avec    Jean    van   den   Steene,   1392,   ayant   eu   de    son 
premier  mari  Gérolin  Borlut,  époux  de  N....  van  der  Schaegen,  1438. 

VI.  Gérolin  Borlut,  épousa  Marguerite  Sersanders,  fille  de    Simon  et  d'Haeyle 

Haex.  Il  mourut  en  1407,  elle  en  1388,  et  gisent  aux  Augustins  à  GandJ 
laissant  les  cinq  enfants  qui  suivent. 

1°  Gérolin  Borlut,  épousa  Marguerite  de  Vaernewyck,  sans  généra- 
tion, 1447. 

2°  Baudouin  Borlut,  mort  en  1450,  ayant  épousé  Marguerite  de  Her- 
selle,  laquelle  lui  survécut  jusqu'en  1459.  Dont  : 

a.  Simon  Borlut,   mort  en  1479,  enterré    dans  l'église  de  S*-Nicolas  è\ 
Gand,  avec  son  épouse  Isabelle  de  Vaernewyck,  fille  d'Alexandre,  morte 
en  1485.  Leur  fille,  Jossine  Borlut,  morte  sans  alliance  le  12  février  1482 
laissa  une  fille  bâtarde,  nommée  Anne,  laquelle  fut  religieuse  à  Grandmont 

b.  Catherine  Borlut,  mariée  à  Louis  Soetanays,  avec  lequel  elle  gît  è 
S1- Jean. 

Et  c.  Gérolin  Borlut,  époux  de  Marguerite  Sersanders,  1446. 
3°  Isabelle  Borlut,  mariée  à  Louis  Vyts,  fils  de  Nicolas. 
4°  Simon,  qui  suit. 

Et  5°  Marguerite  Borlut,  femme  de  Jean  Sersimons,  seigneur  de  Seri 
mons. 

VII.  Simon  Borlut,  épousa  :  1°  Isabelle  de  Raveschot,  fille  de  Jean  et  d< 
Catherine  Scaeghen,  et  2°  Barbe  van  de  Perre,  morte  en  1466,  fill* 
de  Jean  et  de  Catherine  van  der  Heyden.  De  ces  deux  mariages  naqui 
rent  les  cinq  enfants  qui  suivent.  —  Simon  Borlut  laissa  aussi  un  fil 
bâtard,  nommé  Gaspard. 


—  257  — 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Simon  Borlut,  1444,  mort  en  1488,  fut  enterré  au  Béguinage.  Il 
avait  épousé  Isabelle  de  Gruutere,  fille  de  Gislebert. 

2°  Isabelle  Borlut,  dame  de  Raveschot,  mariée  à  Christophe  Triest, 
fils  de  Josse,  et  de  Marie  de  Lovendeghem. 

3°  Catherine,  morte  en  1431. 

(Du  2d  Lit.) 
4°  Jérôme,  qui  suit. 

Et  5°  Liévin  Borlut,  mort  le  27  janvier  1481,  sans  postérité  de  sa 
femme  Jossine  d'Ailly.  Il  gît  à  Leeuwerghem. 

VHS.  Jérôme  Borlut,  mort  en  1506,  avait  épousé  Marguerite  d'Ailly,  laquelle 
lui  survécut  jusqu'en  1517.  Elle  était  fille  de  Jean,  seigneur  de  Formelles, 
et  de  Gertrude  d'Estrepy,  dame  d'Oostkercke.  De  ce  mariage  naquirent 
huit  enfants,   savoir  : 

1°  Jérôme,  dont  l'article   suit. 

2°  Antoine  Borlut. 

3°  Simon  Borlut,  dont  l'article  suivra  après  la  postérité  de  son  frère 
Jérôme. 

4°  Jean. 

5°  Jeanne. 

6°  Liévin,  dont  il  sera  fait  mention  après  la  postérité  de  ses  deux  frères 
Jérôme  et  Simon. 

7°  Gilles  Borlut. 

Et  8°  Baudouin  Borlut,  chevalier,  seigneur  de  Schoonberghe,  1477,  lequel 
épousa  Marguerite  't  Serclaes,  dit  Vincke.  De  cette  union  vinrent  quatre 
enfants,  savoir  : 

A.  François  Borlut,  seigneur  de  Schoonberghe,  allié,  en  premières  noces, 
à  Catherine  Bacx,  1532,  veuve  de  Mr  de  Saemslach,  et,  en  secondes 
noces,  à  Wendeline  van  Zyl.  Leur  fils  Baudouin  Borlut,  seigneur  de 
Schoonberghe,  bailli  d'Escornaix,  mourut  sans  alliance. 

B.  Philippe  Borlut,  chanoine  de  Liège,  mort  en  Hongrie. 

C.  Josse  Borlut,  seigneur  de  Schoonberghe,  dont  il  fit  le  retrait,  fut 
pensionnaire  de  la  ville  de  Gand  et  mourut  en  1578,  ayant  épousé  Adrienne 
Nieulande,  laquelle  le  rendit  père  des  huit  enfants  qui  suivent,  savoir  : 

a.  Jacques  Borlut,  seigneur  de  Schoonberghe,  laissa  un  fils  bâtard,  nommé 
Isaac  Borluut,  et  épousa  Isabelle  Borlut,  fille  d'Adrien,  laquelle  le  rendit 
père  :  1°  de  Baudouin  Borlut,  seigneur  de  Schoonberghe,  allié  à  Jacqueline 
de  Rodoan,  fille  du  seigneur  de  Berleghem;  —  2°  de  Louis  Borlut, 
jésuite,  1612;  —  3°  de  Jacqueline  Borlut,  dévotaire;  —  et  4°  de  Jacques 
Borlut,  chevalier,  seigneur  de  Schoonberghe,  allié,  en  premières  noces,  à 

Tome  I.  53 


—  258  — 

Caroline  Schyf,  dont  il  eut  :  Charles  Borlut,  seigneur  de  Schoonberghe, 
époux  de  Catherine-Thérèse  Stalins,  —  Ferdinande  Borlut,  —  et  Isabelle 
Borluut,  femme  d'Alexandre  Bronswyck,  seigneur  de  Terdeck,  —  et,  en 
secondes  noces,  à  Jeanne-Marie  Prévost,  dite  de  Basserode,  dont  il  eut  : 
Adrien  Borlut,  mort  sans  postérité,  —  et  Jacqueline  Borlut. 

b.  Adrien  Borlut,  mort  sans  génération. 

c.  Louis  Borlut,  mort  sans  génération. 

d.  Charles  Borlut,  mort  sans  génération. 

e.  Philippe  Borlut,  roi  d'armes. 

f.  Catherine  Borlut,  maîtresse  du  grand  hôpital. 

g.  Agnès  Borlut,  morte  dévotaire. 

Et  h.  Isabelle  Borlut,  morte  à  marier  le  18  mars  1646. 
Et  D.  Jean  Borlut,  capitaine  de  vaisseau  en  1560,   allié  à  Jossine  de 

Stavele,  fille  de  Jean.  Dont  Frédéric,  mort  en  1562;  Jean,  mort  sans 
génération,  et  Josse  Borlut,  qui  épousa  à  son  plaisir  Catherine  le  Meyre, 
et  en  eut  Théodore,  Jean  et  Marie  Borlut,  morte  sans  alliance. 

.  Jérôme  Borlut  (fils  aîné  de  Jérôme  et  de  Marguerite  d'Ailly,  mentionnés 
ci-devant),  épousa,  en  1469,  Catherine  Boulet,  fille  de  Jean  et  de  Mar- 
guerite de  Meere.  De  ce  mariage  naquirent  neuf  enfants,  savoir  : 

1°  Jérôme  Borlut,  que  son  épouse  Jeanne  Beyts,  roturière,  rendit  père 
de  Catherine  Borlut,  mariée,  en  premières  noces,  à  Gisbert  Taccoen  de 
Zillebeke,  et,  en  secondes  noces,  à  Josse  de  Quevyn,  seigneur  de 
Wybrouck,  tous  deux  sans  génération,  —  de  Marguerite  Borlut,  mariée, 
en  premières  noces,  à  Gérard  Triest,  et,  en  secondes  noces,  à  Daniel  de 
Stoppelaere,  —  et  de  Jeanne  Borlut. 

2°  Louis  Borlut,  mort  sans  génération. 

3°  Antoine  Borlut,  mort  également  sans  laisser  de  postérité. 

4°  Un  autre  Antoine  Borlut,  prêtre. 

5°  Baudouin  Borlut,  augustin. 

6°  Jean,  dont  l'article  suit. 

7°  Marguerite. 

8°  Agnès,  religieuse  de  Ste-Claire. 

Et  9°  Catherine  Borlut,  alliée,  en  premières  noces,  à  Jean  Sallaert, 
et,  en  secondes,  à  François  de  Courtewille. 

X.  Jean   Borlut,  seigneur   de   Volander,    épousa    Marguerite  Cabillau,    fille   de 
Philippe  et  de  Catherine  Colyns.  De  cette  union  vinrent  : 
1°  Jean,  mort  en  célibat. 

2°  Philippe  Borlut,  seigneur  de  Volander,  mort  en  1605,  ayant  épousé  : 
1°  Marguerite  van  Ryne,  1568,  —  et  2°  Agnès  van  Braekele,  fille  de 
Rasse,   1599.    Dont  trois  enfants,   savoir  :  1°  Marguerite   Borlut,  mariée 


—  259  — 

à  Claude  de  Brune,  fils  de  Jean,  —  2°  George,  —  et  3°  Josse  Borlut. 
Ces  deux  derniers  moururent  jeunes. 

3°  Gérard  Borlut,  moine. 

4°  Jérôme,  également  moine. 

5°  Guillaume,  dont  l'article  suit. 

6°  François,  religieux  à  S^Winoc. 

7°  Pétronille,  religieuse  à  Nonnen-Bossche. 

8°  Catherine,  religieuse  de  Ste-Claire. 

9°  Anne,  abbesse  de  Tussenbeke. 

10°  Marie,  morte  sans  alliance. 

Et  11°  Jeanne  Borlut,  mariée  :  1°  à  Jacques  Gilleman,  et  2°  à  François 
de  Havre,  premier  conseiller  de  Flandres. 

Guillaume  Borlut,  épousa  Catherine  de  Arnedo,  dont  il  eut  quatre  enfants 
qui  suivent. 
1°  Jacques.  Son  article  suit. 
2°  Catherine,  religieuse  de  Ste-Claire. 
3°  Josse,  mort  sans  postérité. 
Et  4°  Marie  Borlut,  mariée  à  Antoine  le  Roy,  avocat. 

XII.  Jacques  Borlut,  épousa  Madeleine  Velaere,  dame  d'Asschenbourg.  De 
cette  alliance  naquirent  trois  enfants,  savoir  : 

1°  Philippe,  mort  en  Allemagne. 

2°  Gérolin,  mort  enfant. 

Et  3°  Jean  Borlut,  dont  l'article  suit. 

XIII.  Jean  Borlut,  seigneur  d'Asschenbourg,  épousa  Madeleine  de  Dongel- 
berghe,  fille  de  Philippe  et  de  Quintine  Borlut,  1630.  Il  fut  créé  che- 
valier par  lettres  du  17  juillet  1640.  Ses  enfants  furent  : 

1°  Jacques-Philippe,  qui  suit. 

Et  2°  Jeanne-Françoise  Borlut,  mariée  à  Henri  Borlut,  seigneur 
d'Hoogerwaerde. 

XIV.  Jacques-Philippe  Borlut,  seigneur  de  Noortdonck,  épousa  Cécile-Angéline 
de  Heylweghen.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Anne-Françoise. 

2°  Marie-Philippine. 

3°  Anne-Théodore. 

4°  Charles-François. 

5°  Isabelle-Louise. 

Et  6°  Jean-Philippe  Borlut. 


—  2G0  — 

IX.  Simon  Borluut  (3e  fils  de  Jérôme  et  de  Marguerite  d'Ailly,  cités  ci-devant 

au  degré  VIII),  1468,  épousa  Catherine  S'Jagers,  fille  d'Olivier,  enterrée 
avec  son  père  au  Croc  de  S1- Jean,  à  Gand  (aujourd'hui  l'église  souter- 
raine de  la  cathédrale  de  S^Bavon).  Ces  conjoints  eurent  cinq  enfants, 
savoir  : 

1°  Adrien,  qui  suit. 

2°  Philippine  Borlut,  alliée  à  Jean  de  Walbrouck. 

3°  Jean,  mort  sans  alliance. 

4°  Simon,  avocat. 

Et  5°  Marguerite  Borlut,  enterrée  à  S^Nicolas  à  Gand,  avec  son  époux 
Guillaume  de  Hembise,   1550. 

X.  Adrien   Borlut,  mort  à  Paris  en   1549,    ayant    épousé  Isabelle   Sersanders, 

fille  de  Jean.  Il  eut  de  ce  mariage  les  deux  fils  qui  suivent,  et  laissa 
aussi  deux  bâtards,  nommés  Judith  et  Hercule  Borlut. 

1°  Adrien.   Son  article  suit. 

Et  2°  François  Borlut,  épousa  Agnès  Taccoen,  dite  Zillebeke,  dont 
il  n'eut  pas  d'enfants. 

XI.  Adrien  Borlut,  mourut  en  1578  et  gît  dans  l'église  de  S*-Jacques  à  Gand, 

avec  sa  femme  Guillelmine  Triest,  dont  il  était  veuf  depuis  1576.  Leurs 
enfants  furent  : 

1°  Philippine  Borlut,  morte  le  10  août  1605,  inhumée  à  Boucle  avec 
son  époux  Josse  Borlut,  chevalier  de  Jérusalem,  décédé  le  21  juillet  1591. 

2°  Isabelle  Borlut,  alliée  à  Jacques  Borlut,  seign1-  de  Schoonberghe,  1585. 

Et  3°  Adrienne  Borlut,  dame  de  Zillebeke,  mariée  à  Henri  de  Dongel- 
belghe,   seigneur  de  Herlaer,  chevalier. 




..  Liévin  Borlut  (cinquième  fils  de  Jérôme  et  de  Marguerite  d'AiLLY,  mentionnés 
ci-devant  au. degré  VIII),  fut  seigneur  de  Boucle,  1472,  et  mourut  en  1540. 
Il  avait  épousé  Marguerite  de  Gorges,  fille  de  Pierre  et  de  Quintine  van 
Holle.   Dont  : 

1°  Liévin,  qui  suit. 

Et  2°  Quintine  Borlut,  laquelle  fut  mariée  à  Louis  Triest,  seigneur  de 
Lovendeghem  et  de  Ruddershove,  1579. 

X.  Liévin  Borlut,  seigneur  de  Boucle-S^Denis,  dont  il  fit  le  retrait,  fut  chevalier 
de  Jérusalem,   1549.   Il  épousa  Marie  Damman,  fille  de  Jean  et  d'Oncom- 
mere  de  la  Kethulle.   De  ce  mariage  vinrent  trois  enfants,  savoir  : 
1°  Louis  ou  Josse,  qui  suit. 

2°  Liévine  Borlut,  laquelle  fut  mariée  :  1°  à  Henri  van  der  Cameren, 
et  2°  à  Pierre  de  Mol,  seigneur  de  Hoogevorst,  grand-fauconnier  du  roi 
Philippe. 


-  261  — 

Et  3°  Gilles  Borlut,  chevalier,  qui  épousa  Isabelle  S'Dobbelers,  dite 
de  Waele,  ou,  selon  d'autres,  Isabelle  de  Waele,  fille  de  Louis,  sei- 
gneur d'Axpoele.  De  cette  union  vinrent  : 

a.  Nicolas  Borlut,  jésuite. 

b.  Philippine  Borlut,  morte  sans  alliance. 

c.  Quintine  Borlut,  mariée  à  Philippe  de  Dongelberghe. 

d.  Jossine,  morte  sans  enfants. 

e.  Barbe,  morte  sans  enfants. 

f.  Jeanne,  morte  sans  enfants. 

Et  g.  Isabelle  Borlut,  morte  aussi  sans  hoirs. 

XI.  Louis  ou  Josse  Borlut,  seigneur  de  Boucle-S^Denis,  chevalier  de  Jérusalem, 

mourut  en  1597,  ayant  épousé  Philippine  Borlut,  laquelle  lui  survécut 
jusqu'en  1605.  Elle  était  fille  d'Adrien,  seigneur  de  Zillebeke.  Louis  ou 
Josse  Borlut  avait  eu  de  sa  dite  épouse  les  cinq  enfants  qui  suivent,  et 
il  avait  en  outre  une  fille  bâtarde,  nommée  Catherine  Borlut,  béguine  au 
grand  Béguinage  à  Gand. 

1°  François  Borlut  mourut  sans  génération. 
2°  Un  autre  François,  qui  suit. 

3°  Isabelle  Borlut  mourut  sans  alliance  et  fut  enterrée  à  Liège. 
4°  Jossine  Borlut  fut  mariée  à  Adrien  Prévost,  seigneur  d'Enghien. 
Et    5°    N....    Borlut,    seigneur   d'Eenode,    ou  Eenoide,    épousa   Jeanne 
Seclyn,  1602.  De  cette  union  vinrent  : 

A.  Caroline  Borlut,  mariée,  en  1645,  à  Jérôme  Borlut,  seigneur  de 
Boucle,  etc. 

B.  Philippe  Borlut,  seigneur  d'Hooghstraete,  allié,  en  1683,  à  Jeanne 
Seclyn,  fille  de  Jean  et  d'Isabelle  de  Schietere.  Dont  postérité. 

Et  C.  François  Borlut,  seigneur  d'Eenode,  épousa  Valérie-Robertine 
Mazin,  fille  de  Victor- Robert,  et  de  Valérie  Triest.  De  ces  époux  vin- 
rent deux  enfants,  savoir  : 

a.  Robert-Joseph  Borluut,  seigneur  d'Eenoide. 

Et  b.  Florence-Isabelle  Borluut,  mariée  à  Philippe- Joachim  Wyckhuuse, 
seigneur  de  Fontigny. 

XII.  François  Borlut,  seigneur  de  Boucle,  chevalier,  épousa,  en  1608,  Isabelle 
Triest,  fille  de  Josse.  Trois  enfants  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Henri  Borluut,  qui  suit. 

2°  Anne  Borlut,  mariée  à  Jean  de  Gras,  seigneur  de  Nokeren. 

Et  3°  Jérôme  Borlut,  seigneur  de  Boucle,  1647,  allié  à  Caroline  Borlut, 
fille  d'Adrien.  De  cette  union  naquit  : 

Jérôme-Joseph  Borlut,  né  le  19  mars  1654,  lequel  épousa  Marie-Philippe 
van  der  Gracht,  chanoinesse  d'Andenne,  fille  de  Philippe-Robert,  seigneur 


de    Swyveghem,    Liers,    Bailliscourt,    et    de    Barbe-Madeleine    van    der 
Gracht,  dame  de  Dadizeele.  Leurs  enfants  furent  : 

a.  Guillaume-François-Joseph   Borluut,   seigneur  de   Boucle,   etc.,   mort  I 
sans  alliance. 

Et  b.  Madeleine-Louise  Borluut,  chanoinesse  de  Nivelles,  1720,  mariée  j 
à  Albert- Joseph  de  Dongelberghe,  marquis  de  Resves. 

[.  Henri  Borlut,   seigneur  d'Hoogerwaerde,    épousa  :   1°  Marie-Anne  Ser 
sanders,   fille  de  Jean  ;   —  2°  Jeanne-Françoise    Borluut,  fille   de   Jean,  \ 
seigneur  d'Assenborch.  De  ces  deux  femmes  vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°   Anne-Géroline    Borluut,    épouse    de   François    Ballant,   major    de 

cavalerie. 

(Du  2d  Lit.) 

2°  Henri  Borluut,  mort  en  1741. 
3°  Catherine  Borluut,  morte  en  1709. 

4°  Ferdinand  Borluut,  mort  en  1713,  ayant  épousé  Anne-Marie  Daneels. 
5°  Marie-Anne-Borluut,  religieuse  à  Deynse. 

Et  6°  Adrien-Philippe  Borluut,  seigneur  d'Assenbourch,  allié  à  Hélène 
la  Roye. 

La  noble  et  ancienne  famille  Borluut,  de  Flandres,  porte  pour  armoiries  :  d'azur 
à  trois  cerfs  courants  d'or.  L'écu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné 
de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'or  et  d'azur,  et  au-dessus,  en  cimier,  un  cerf, 
naissant  d'or  entre  un  vol  d'azur  (Fig.  377). 

(Nob.,  p.  257;  Fragm.  généal.,  t.  I,  p.  2£0.) 


BORREKENS. 

Engelbert-Zeger  Borrekens,  domicilié  à  Anvers,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse,! 
anobli  en  tant  que  besoin  serait,  créé  chevalier  du  Saint-Empire,  lui  et  tous  sesj 
descendants  mâles,  avec  pouvoir  d'ajouter  à  leurs   armes  une  couronne   d'or   ai 
lieu  de  bourlet,  par  diplôme  de  l'empereur  Charles  VI  du  15  octobre  1716,  enre- 
gistré dans  la  matricule  de  l'empire. 


Engelbert-Marie-Joseph  Borrekens,  également  natif  d'Anvers,  obtint  confirmatior 
de  noblesse  et  du  titre  de  chevalier  avec  rétroaction  de  la  susdite  date  du  15  oc- 
tobre 1716,  par  lettres  du  10  novembre  1734. 

Ses  armes  étaient  :  écartelé;  aux  1   et  4  d'azur  à  trois  fleurs-de-lis  d'argent;  ai 
2  et  3  d'or  au  sanglier  rampant  de  sable,  posé  sur  une  terrasse  de  sinople.  L'écu  timbre 


—  263  — 

d'un  casque  d'argent,  grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'azur  et 
d'argent;  au-dessus,  en  cimier,  cinq  plumes  d'autruche,  d'argent  et  d'azur  (Fig.  378). 
(Nob.,  pp.  654  et  753;   Vrai  Suppl.,  p.  261  ;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  251.) 


DE    BORSELLI. 

Pierre  et  Augustin  de  Borselli,  frères,  furent   créés    chevaliers  par  lettres  de 
l'an  1664. 

(Nob.,  p.  436.) 


VAN    BORSSELEN. 

Henri  van  Borsselen,  seigneur  de  la  Vere  et  de  Sandenbourg,  gouverneur  de 
Ziericzee,  fut  armé  chevalier  par  Philippe-le-Bon,  duc  de  Bourgogne,  à  la  bataille 
de  Ziericzee,  Fan  1425,  avec  François  van  Borsselen  (dont  il  sera  parlé  ci-après), 
seigneur  de  Zuylen  et  de  S^Maertensdyck,  son  cousin,  —  Jean  van  Praet,  — 
Jean  seigneur  d'Egmont,  —  et  Jean  de  Halewyn. 

Ledit  Henri  van  Borsselen  fut  comte  de  Grandpré,  en  Champagne,  lieutenant- 
général  du  roi  de  France,  au  fait  de  la  guerre  de  la  Mer,  chevalier  de  la  toison 
d'or,  etc.  Il  vint,  en  1452,  secourir  le  duc  de  Bourgogne  contre  les  Gantois,  avec 
3000  combattants,  et  mourut  le  17  février  1470.  Sa  femme,  Jeanne  de  Halewyn, 
dame  de  Hemsrode,  lui  avait  donné  un  fils,  nommé  Wolfart,  qui  suit. 

Wolfart  van  Borsselen,  le  dernier  hoir  de  la  première  branche  de  sa  famille, 

comte  de  Grandpré  et  de  Boucan,   en  Ecosse,    seigneur  de  la  Vere,   Flessingue, 

Brouwershaven,  "Westkapelle,  Domburg,  etc.,  est  nommé  maréchal  de  France  dans 

un  compte  de  Mathieu  Beauvarlet,  de  l'an  1464,  au  chapitre  des  Dons.  Il  fut  fait 

stadhouder  de   Hollande  en    1477,   et   chevalier  de   la  toison  d'or,   à  Bruges,  en 

1478.  Il  vendit  son  comté  de  Grandpré  à  Louis  de  Joyeuse,  seigneur  de  Bothéon, 

et  mourut  à  Gand  en  1487,  ayant  été  marié  deux  fois  :  sa  première  femme  avait 

été  Marie,  fille  de  Jacques  Ier,  roi  d'ÉcossE,  et  sa  seconde  Charlotte,  fille  de  Louis 

de  Bourbon,   1er  du  nom,    comte  de  Montpensier.    Ledit   Wolfart   van   Borsselen 

portait  pour  armes  :  de  sable  à  la  fasce  d'argent  (Fig.   379).    De  ses  deux  femmes 

naquirent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Un  fils,  mort  jeune. 

2°  Un  autre  fils,  également  mort  en  bas-âge. 

(Du  2d  Lit.) 
3°  Un  fils,  décédé  jeune. 
4°  Une  fille,  mariée  à  N.... 
5°  Une  fille,  mariée   à  N.... 


—  264 

6°  Une  fille,  mariée  à  N.... 

Et  7°  N....  van  Borsselen,  femme  de  N.. 


François  van  Borselen,  armé  chevalier  à  la  bataille  de  Ziericzee,  en  1425,  avec 
son  cousin  Henri  van  Borsselen  et  autres,  comme  il  a  été  dit  ci-devant,  fut  fait 
stadhouder  de  Hollande  en  1428,  obtint  le  titre  de  comte  d'Ostrevant  en  1434, 
et  reçut  l'ordre  de  la  toison  d'or  des  mains  du  duc  de  Bourgogne,  au  chapitre 
que  ce  prince  tint  à  Gand  en  1445.  Il  mourut  le  19  novembre  1470,  ayant  épousé, 
en  1433,  Jacqueline  de  Bavière,  comtesse  de  Hainaut,  de  Hollande  et  de  Zélande, 
dame  de  Frize,  laquelle  mourut  sans  enfants  au  château  de  Teylingen,  en  Hol- 
lande, le  jour  de  S*-Denis,  en  1436.  Ledit  François  van  Borsselen  avait  un  bâtard, 
Florent  van  Borsselen,  seigneur  de  Cortgene,  de  Welle  et  de  Pamele,  lequel 
épousa,  en  1478,  Barbe  de  Wassenaer,  fille  de  Jean,  vicomte  de  Leyde,  et  de 
Catherine  de  Craon,  sa  première  femme. 


Un  Nicolas  van  Borssele,  chevalier,  seigneur  de  Clerversckercke  (ou  Clevisckercke) 
et  de  Sandyck,  mort  en  1420,  avait  épousé  Anne  van  Heenvliet  (i).  De  cette 
union  vint  : 

Jacques  van  Borssele,  seigneur  de  Clevisckercke,  qui  épousa  Anne  Ruychrock, 
dite  van  de  Werve,  laquelle  fut  sa  première  femme  et  le  rendit  père  d'Adrien 
qui  suit. 

Adrien  van  Borssele,  chevalier,  seigneur  de  Cleversckercke  et  de  van  der  Hoo- 
ghen.  Il  obtint  le  9  mai  1485,  des  archiducs  Maximilien  et  Philippe,  permission 
de  porter  le  nom  de  van  der  Hooge,  conjointement  avec  celui  de  van  Borssele  (2). 
Il  portait  ses  armes  comme  celles  de  Wolfard  van  Borssele,  blasonnées  ci-devant, 
mais  la  fasce  accompagnée  en  chef  de  trois  étoiles  d'argent  pour  brisure. 

(Nob.,  pp.  3  et  12;  Suppl.  au  Nob.,  U20-I555,  p.  i.) 


DU    BOSC. 

I.  Isembart  du  Bosc,  chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Michel,  seigneur  de  Boisdan- 
nebourg,  Martignies,  etc.,  gouverneur  de  Ponthois,  épousa  Marguerite  de 
la  Rez.  De  ce  mariage  vinrent  : 

(1)  Ce  Nicolas  van  Borssele  était  fils  de  Racs,  seigneur  de  Sandyck,  Clevisckercke,  chambellan  du 
comte  de  Hollande,  —  petit-fils  de  Nicolas,  seigneur  desdits  lieux  et  de  Bredam,  et  héraut-d'armes 
en  1353,  —  et  arrière-petit-fils  de  Wcstfard  van  Borssele,  seigneur  de  la  Vere,  de  Sandenburg,  etc.; 
—  ledit  Westfard  fils  de  Henri  van  Borssele,  armé  chevalier  aux  Croisades,  et  de  Ada  d'Egmont. 

(2)  Ledit  Adrien  van  Borssele-van  der  Hooghen  avait  épousé  Adriennc  van  der  Hoogiien-Deure, 
dame  de  Spreeuslcin.  Leur  postérité  s'est  établie  d'abord  en  Zélande,  puis  à   Bruges. 


—  265  — 

1°  Pierre  du  Bosc,  chevalier  seigneur  de  Rebes,  etc.,  qui  fut  tué  à  la 
bataille  de  S^Denis.  Il  avait  épousé  Marie  de  la  Porte,  dame  de  Suses, 
laquelle  portait  pour  armes  :  d'azur  au  chevron  d'argent,  accompagné  de  trois 
roses  de  même  (Fig.   380).  Leurs  enfants  furent  : 

A.  Jeanne  du  Bosc,  mariée  à  Claude  de  Landres,  chevalier,  seigneur 
de  Beaurepaire,  décédée  sans  hoirs. 

Et  B.  Marie  du  Bosc,  femme  de  Jean  de  Fouqueroll.es,  chevalier, 
seigneur  de  Cantelou. 

2°  Isembart,  qui  suit. 

3°  Jean  du  Bosc,  chevalier,  seigneur  de  Préans,  près  de  Passy,  enseigne- 
colonel  de  toute  l'infanterie  française,  sous  le  maréchal  de  Brissac.  Il 
épousa  N....  d'Aumont,  héritière  de  la  maison  d'Austigny,  près  d'Amiens. 
Sans  hoirs.    • 

4°  Nicolas  du  Bosc,  seigneur  de  Préans,  dans  la  forêt  de  Lyons,  mort 
à  marier. 

5°  Marie  du  Bosc,  femme  de  Jean  de  la  Garenne,  chevalier,  seigneur 
de  S*- Vincent,   en  Normandie,  décédé  sans  enfants. 

6°  Marguerite  du  Bosc,  mariée  à  Louis  de  Belloy,  chevalier,  seigneur 
de  Landertun,  d'Attin,  etc. 

7°  Jeanne  du  Bosc,  femme  de  Pierre  de  Monchy,  chevalier,  seigneur 
de  Camusville. 

Et  8°  Louis,  dont  la  postérité  suivra  après  celle  de  son  frère  Isembart. 

II.  Isembart  du  Bosc,  chevalier,  seigneur  de  Boisdannebourg,  Tassencourt  et 
Martignies,  baron  de  Lottebarne,  gouverneur  de  la  ville  d'Ardres  et  du 
comté  de  Guines,  maître-d'hôtel  du  roi  très-chrétien.  Il  épousa,  en  1564, 
Marguerite  du  Biez,  dame  de  Cauroy,  Nielles,  Alletun,  Smalbrouc,  etc. 
Dix  enfants  naquirent  de  cette  alliance,  savoir  : 

1°  Gédéon  du  Bosc,  capitaine  de  chevau-légers,  mort  à  Ardres  en  1574. 

2°  Jean,  dont  l'article  suit. 

3°  Gabriel  du  Bosc,  capitaine  d'infanterie,  mort  à  Bologne  en  1577. 

4°  Louis,  décédé  sans  alliance. 

5°  Claude  du  Bosc,  seigneur  de  Cauroy,  mort  à  Calais  en  1636,  ayant 
épousé  N....   de  Tiercelin,  dont  il  avait  eu  des  enfants. 

6°  Guislain  du  Bosc,  baron  de  Lottebarne,  décédé  le  10  janvier  1634, 
enterré  à  Nielles. 

7°  Jacqueline  du  Bosc,  morte  le  22  août  1637,  ayant  été  mariée  à 
Antoine  de  Pippemont,  chevalier,  seigneur  de  Croix,  Werchocq,  etc. 

8°  Anne  du  Bosc,  femme  de  Samson  de  Pippemont,  seigneur  dudit 
lieu,  etc.,  mort  à  Croix  le  18  août  1625.  Elle  lui  survécut  jusqu'au 
10  septembre  1638,  et  fut  inhumée  à  Isbergue. 

9°  Marguerite  du  Bosc,  décédée  le  27  février  1633,  fut  inhumée  à 
Tomb  I.  3i 


—  266  — 

Notre-Dame   d'Aire  avec  son  époux   Louis   de   la    Cornhuse,   chevalier, 
seigneur  de  Berquigny,   Griffonnerie,  etc.,  mort  le  3  novembre  1639. 
Et  10°  Antoine  du  Bosc,  seigneur  de  Tassencourt,  mort  en  juin  1653. 

III.  Jean  du  Bosc,  chevalier,  seigneur  de  Boisdannebourg,  Nielles,  etc.,  épousa 
Jeanne  de  Belloy,  fille  de  Charles  et  de  Jeanne  de  Halewyn.  Cinq 
enfants  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  François  du  Bosc,  seigneur  de  Boisdannebourg,  Nielles,  etc.,  mort 
en  1645. 

2°  Marie-Jeanne  du  Bosc,  femme  du  marquis  de  Houville,  comte  de 
Meulx  et  d'Allinthun,  pair  et  baron  de  Nielles  et  Lottebarne,  seigneur 
d'Ainecourt,  Canly  et  des  fiefs  d'Aumont,  maréchal  du  camp  des  armées 
du  roi  et  gouverneur  de  la  ville  d'Ardres  et  du  comté  de  Guines. 

3°  Marguerite. 

4°  Madeleine. 

Et  5°  Charlotte  du  Bosc,  décédée  en  1634. 


Postérité  de  Louis  du  Bosc,  huitième  enfant  d'Iscmbart  et  de  Marguerite 

de  la  Rez,  mentionnés  ci-devant. 

II.  Louis  du  Bosc,  chevalier,  seigneur  d'Espines,  capitaine  de  200  hommes  d'in- 

fanterie, épousa  Louise  de  Cugnace,  fille  du  baron  d'Aymonville.  Dont 
six  enfants,  savoir  : 

1°  Claude,  qui  suit. 

2°  Pierre  du  Bosc,  mort  au  siège  de  Saint-Jean-d'Angely. 

3°  Jean  du  Bosc,  tué  au  siège  de  Montpellier. 

4°  Isembart  du  Bosc,  chevalier  de  l'ordre  de  S^Jean  de  Jérusalem. 

5°  Antoinette  du  Bosc,  mariée  à  Jean,  chevalier,  seigneur  de  Fameçon. 

Et  6°  Marie  du  Bosc,  femme  de  Jean  de  Mouy,  chevalier,  seigneur  de 
Ricbourg. 

III.  Claude  du  Bosc,  chevalier,  seigneur  d'Espines,  épousa  N....,  dont  il  eut  les 

trois  enfants  qui  suivent  : 

1°  Claude  du  Bosc,  chevalier,  seigneur  d'Espines,  capitaine  d'infanterie. 
Il  épousa  Jeanne  de  la  Pommerie,  veuve  de  Jean  de  Rembauville,  sei- 
gneur de  Bertonsel. 

2°  Marie  du  Bosc,  ursuline  à  Gisors,  en  Normandie. 

Et  3°  Jean  du  Bosc. 

Les  armes  de  la  famille  du  Bosc  sont  :  de  gueules  à  la  croix  e'chiquetée  d'argent 
et  de  sable  de  deux  tires,  cantonnée  de  quatre  lionceaux  d'or  (Fig.  381). 
(Fragm.  genéal.,  t.  II,  p.  188.) 


—  267  — 

DU    BOSCH. 

I.  Jean  du  Bosch  épousa  Anne  van  Dorp,  dame  de  Maesdam,  en  Hollande.  Dont  : 

II.  Philippe  du  Bosch,  seigneur  de  Maesdam,  d'Overham,   etc.,  gentilhomme  de 

la  maison  de  l'archiduc  Albert,  qui  le  créa  chevalier  par  lettres  du  29  sep- 
tembre 1618.  Il  épousa  Hélène  de  Herthoghe,  dame  d'Erembodeghem,  de 
"Welle,  dTderghem  et  de  Ter-Alphen.  De  ce  mariage  vint  : 

III.  Philippe-Jacques  du  Bosch,  seigneur  de  Meere,  d'Overham,  d'Erembodeghem 

et  de  Ter-Alphen,  etc.  Le  roi  Philippe  IV,  par  lettres  du  28  avril  1658, 
érigea  la  seigneurie  de  Meere,  au  pays  d'Alost,  en  baronnie  en  sa  faveur 
(Voyez  la  seigneurie  de  Meere).  Il  épousa  Jeanne-Marie  Verreycken,  fille 
de  Louis-François,  chevalier,  baron  de  Bonlez  et  de  Gesves,  seigneur  de 
Hamme,  Sart-sur-Thyl,  Impden  et  Ruart,  du  conseil  de  guerre  et  audien- 
cier  de  S.  M.  C.  aux  Pays-Bas,  et  d'Anne-Marie  de  Busleyden,  dame 
de  Doorne.  Cette  dame  ayant  survécu  à  son  mari,  épousa,  en  secondes 
noces,  Marie-Jacques-Ignace  Blondel,  baron  de  Cuinchy,  seigneur  de 
Manchicourt,  mestre-de-camp  de  cavalerie,  dont  elle  fut  la  seconde  femme; 
elle  avait  eu  du  premier  lit  les  deux  enfants  qui  suivent. 

1°  Charles-Philippe.  Son  article  suit. 

Et  2°  Justine-Louise  du  Bosch,  mariée  à  Antoine-François  d'Yedeghem, 
seigneur  de  Wastines,  de  Hembise,  de  Foulant,  etc.,  fils  aîné  de  Charles- 
Philippe  d'Yedeghem,  seigneur  de  Wastines,  de  Hembise,  de  Foulant,  des 
Plancques,  etc.,  et  de  Marie-Françoise  d'Yedeghem-de  Wattou. 

IV.  Charles-Philippe  du  Bosch,  baron  de  Meere,  seigneur  d'Overham,  etc.,  épousa, 

en  1674,  Marie-Françoise  de  la  Torre,  morte  le  17  mai  1719,  fille  de 
Gabriel  de  la  Torre,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de  S1- Jacques,  gou- 
verneur des  ville  et  château  de  Cambrai,  et  capitaine-général  du  Cam- 
bresis,  —  et  d'Agnès  de  Valdez-de  Herderssem.  De  cette  alliance  vint  : 
Marie-Josèphe-Gabrielle-Agnès  du  Bosch,  baronne  de  Meere,  dame  d'Over- 
ham, d'Erembodeghem,  de  Ter-Alphen,  de  Weys  et  de  Ruart.  Elle  fut 
mariée  à  Jean-Baptiste-Bernard  Blondel,  baron  de  Meere  du  chef  de  sa 
femme,  et  par  acte  confirmatif  de  l'empereur  Charles  VI  du  28  juillet  1717. 
Il  était  fils  de  Jacques-Horace  Blondel,  conseiller  et  commis  des  domaines 
et  finances  du  roi  aux  Pays-Bas,  et  d'Isabelle-Françoise  le  Clercq,  dite 
d'Olmen,  —  et  petit-fils  de  Pierre  Blondel,  chevalier,  créé  premier  baron 
d'Oudenhove-Sainte-Marie,  et  de  Marguerite  Grassis.  — Ledit  Jean-Baptiste- 
Bernard  Blondel  mourut  le  11  juillet  1724,  laissant  de  son  mariage  Marie- 
Josèphe  Blondel,  baronne  de  Meere  et  d'Overham,  dame  d'Erembodeghem, 
de  Ter-Alphen,  Weys  et  Ruart,  morte  le  11  avril  1771,  étant  veuve  depuis 
le  6  décembre  1762  de  François-Philippe-Joseph  de  Vicq,  baron  de  Cump- 


—  2G8  — 

tich,  seigneur  de  Vissenaecken,  Meulevelt,  etc.,  né  le  2  mars  1696,  dont 
il  y  eut  des  enfants.  (Voyez  les  articles  Blondel,  famille;  et  Cumptich, 
seigneurie.) 

Les  armes  de  du  Bosch  sont  :  d'argent  à  trois  tourteaux  de  gueules  (Fig. 

(Nob.,  p.  174;  Suite  au  Siippl.,  1630-1661,  p.  217. 


DE    BOSCHUYSEN. 

Selon  les  mémoires  de  M.  de  Geloes,  chanoine  de  Ste-Gertrude  à  Louvain, 
Guillaume  de  Boschuysen,  dit  de  Guines,  épousa  Isabelle  de  Noorden,  et  en  eut 
les  quatre  enfants  qui  suivent. 

1°  Floris.  Son  article  suit. 

2°  Guillaume  de  Boschuysen,  bailli  de  Rynlant,  1489,  mort  en  1518,  ayant 
épousé  Isabeau  Coppiers  de  Calslage,  morte  en  1505. 

3°  Jacques  de  Boschuysen,  vivant  en  1504,  époux  d'Alix  Herman  d'Oostergeest. 

Et  4°  Willemette  ou  Vendelmont  de  Boschuysen,  mariée  à  André  Bronckhorst, 
chevalier,  seigneur  de  Straet,  etc. 

Floris  de  Boschuysen,  épousa  Cornélie  van  der  Duyn  ou  Duynen.  Dont  : 

Guillaume  de  Boschuysen,  époux  de  Rodolphine  de  Beerwouts  a  Rosmael.  De 
ce  mariage  vinrent  Rogier  qui  suit  et  Guillaume  de  Boschuysen. 

Rogier  ou  Rutgen  de  Boschuysen,  épousa  Isabelle  de  Haften.  Il  gît  à  Saint- 
Michel-Gestel.  Dont  : 

Guillaume  de  Boschuysen,  épousa  Gertrude  de  Berckel,  à  Dinter,  fille  de  Jean, 
seigneur  de  Dinter,  et  de  Gilandina  van  Erp.  De  ce  mariage  vint  : 

Nicolas  de  Boschuysen,  époux  de  Marie  de  Moninx,  fille  de  Jean,  seigneur  de 
Brecht,  et  de  Marie  van  Doorne.  Dont  : 

Éverard  de  Boschuysen,  seigneur  de  Croy,  Stiphout,  etc.,  marié,  en  1626,  avec 
Wiberte  de  Leefdael,  à  Waeswyck. 


Quelques  auteurs  disent  qu'un  Floris  de  Boschuysen  épousa  Ursule  Vroen,  dont 
il  eut  Nicolas,  qui  suit. 

Nicolas-Cors  de  Boschuysen,  seigneur  de  Wendelmont,  épousa  Isabelle  de 
Noorden,  fille  de  Maximilien  et  de  Marguerite  Bleeswyck.  Leur  fille  Willemette 

suit. 

Willemette  ou  Wendelmont  de  Boschuysen  fut  mariée,  en  premières  noces,  à 
Renier  de  Jonghe,  seigneur  de  Baartwyck,  et,  en  secondes  noces,  à  André  de 
Bronckhorst,  chevalier,  seigneur  de  Straet,  Schooten,  etc.,  bailli  de  Briel  en 
1527,  conseiller  du  conseil  de  Hollande  en  1540;  elle  était  sa  veuve  en  1554. 

La  famille  de  Boschuysen  porte  :  de  vair  (Fig.  383). 
(Fraijm,  généal.,  t.  IV,  p.  70.) 


—  269  — 

BOSSCHAERT. 

Corneille  Bosschaert,  né  à  Anvers,  fut  anobli  par  lettres  du  roi  Charles  II, 
données  à  Madrid  le  16  août  1685.  Il  portait  pour  armes  :  d'or  à  l'arbre  sec  de 
sable,  accompagné  de  trois  merlettes  de  même,  2  en  chef  et  1  en  pointe.  L'écu  timbré 
d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins 
d'or  et  de  sable;  cimier  :  une  merlette  de  sable  (Fig.  384). 
(Nob.,  p.  534.)  

Charles-François  Bosschaert,  domicilié  à  Anvers,  fut  anobli  par  diplôme  de 
l'empereur  Charles  VI,  en  date  du  8  juillet  1714,  enregistré  dans  la  matricule  de 
l'empire.  —  Sa  veuve,  Anne-Marie-Catherine  van  den  Brande,  obtint  confirma- 
tion de  noblesse,  avec  rétroaction  au  dit  8  juillet  1714,  des  supports  avec  ban- 
nières, une  couronne  au  lieu  de  bourlet,  et  le  titre  de  chevalier  pour  ses  deux 
fils  Nicolas  et  Joseph-Henri  Bosschaert,  par  lettres  de  l'impératrice-reine,  en  date 
du  20  novembre  1756.  Ledit  Charles-François  Bosschaert  portait  comme  ci-dessus, 
mais  écartelé  d'argent  à  la  croix  de  sable,  cantonnée  de  quatre  clefs  de  gueules. 

(Nob.,  p.  641  ;  Suite  au  Suppl,  1686-1762,  p.  200;  Nouv.  vrai  Snppl.,  p.  200;  État  urmor.,  p.  5.) 


Jean-Charles  Bosschaert,  ancien  grand  aumônier  de  la  ville  d'Anvers,  fut  anobli 
par  lettres  du  7  mai  1729.  Il  écartelait  ses  armes  comme  Charles-François  ci-dessus, 
mais  avec  cette  différence  que  les  quatre  clefs  étaient  de  sable  sur  un  champ  d'or. 
(Nob.,  p.  727.) 

BOSSCHARTS. 

George  Bosscharts,  seigneur  de  Boom,  conseiller  et  maître -général  des  monnaies 
aux  Pays-Bas,  fut  anobli  par  lettres  du  16  décembre  1665,  et  créé  chevalier  par 
autres  lettres  du  7  octobre  1670,  lesquelles  lui  accordèrent  en  même  temps  deux 
lions  pour  supports,  et  une  couronne  au  lieu  de  bourlet. 

Ses  armes  étaient  :  écartelé,  aux  1  et  4  d'or  à  la  tour  de  gueules,  surmontée  d'une 
aigle  de  sable,   membrée  de  gtieules;  aux  2  et  3  d'azur  au  lion  d'argent,  couronné  d'or, 
armé  et  lampassé  de  gueules  (Fig.  385). 
(Nob.,  p.  u\.) 

TAN    DEN    BOSSCHE. 

Raphaël  van  den  Bossche,  seigneur  de  la  Vichte,  fut  créé  chevalier  par  lettres 
du  18  mars  1634,  enregistrées  à  Lille.  Ses  armes  étaient  :  d'or  au  chevron  de  sable, 
accompagné  de  3  merlettes  de  même;  cimier  :  deux  brassarts  d'argent,  enrichis  d'or 
(Fig.  386). 

{Nob.,  p.  252;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  95;  Mélang.  de  Gcncal,  p.  H.) 


—  270  — 
VAN    DEN    BOSSCHE.  —  Voyez  Goetsbloets. 


DU    BOSQUIEL. 

Marguerite  Vrediere,  veuve  de  Jean  du  Bosquiel,  fut  anoblie  avec  sa  postérité 
par  lettres  de  l'an  1459,  enregistrées  à  Lille. 


Jacques  du  Bosquiel,  seigneur  d'Esclobes,  président  de  la  chambre  des  comptes 
à  Lille,  fut  anobli  sans  finances,  en  considération  de  ses  services,  par  lettres  du 
13  juillet  1564,   enregistrées  en  ladite  chambre. 

Les  armes  de  la  famille  du  Bosquiel  sont  :  d'azur  au  canton  d'argent;  cimier  : 
une  licorne  issante  d'argent  (Fig.  387). 

(Nob.,  pp.  7  et  SS;  Nouveau  vrai  Suppl,  p.  30;  Mélang.  de  Généal.,  p.  23.) 


BOSSIER    (*). 

François  Bossier,  seigneur  de  Hufferzeele,  fut  anobli  par  lettres  du  18  mai  1G24, 
enregistrées  en  la  chambre  des  comptes  à  Lille. 
(Nob.,  p.  197.) 


DU    BOST-D'ESCH. 

Charles-Bernard  du  Bost,  seigneur  d'Esch,  en  la  province  de  Luxembourg,  épousa 
Marie-Marguerite-Charlotte  de  Stassin,  dont  il  eut  Christophe-Charles,  qui  suit. 

Christophe-Charles  du  Bost,  seigneur  d'Esch,  de  Thiaumont,  du  Pont-d'Oye  et 
autres  lieux  en  la  susdite  province,  fut  créé  marquis  par  lettres  de  l' impératrice- 
reine  du  16  octobre  1748,  avec  permission  d'affecter  ce  titre  sur  la  terre  et  seigneurie 
du  Pont-d'Oye,  au  duché  de  Luxembourg,  érigée  en  marquisat.  Il  épousa,  le 
3  mai  1742,  Louise-Thérèse  de  Lambertye,  chanoinesse  de  Rémiremont,  fille  de 
Nicolas-François  marquis  de  Lambertye,  lieutenant-général  des  armées  de  France, 
capitaine  des  gardes-du-corps  du  roi  de  Pologne,  duc  de  Lorraine  et  de  Bar; 
et  d'Elisabeth  de  Ligneville;  —  et  petite-fille  de  George  de  Lambertye,  baron 
de  Cons-la-Grandville ,  maréchal  de  Lorraine  et  de  Barrois,  conseiller  d'état  du 
duc  de  Lorraine,  bailli  et  gouverneur  de  Nancy;  et  de  Catherine  de  Lenoncourt- 
de  Bl ain ville.  Dont  postérité  (Fig.  388). 

(Suite  au  Suppl.,  1686-1762,  p    243;  État  armoriai,  p.  5'  ) 

(1)  C'est  par  erreur  que  le  Nobiliaire  des  Pays-Bas,  par  De  Vegiano,  écrit  ce  nom  Cossier.  La 
même  faute  se  retrouve  dans  le  Théâtre  de  la  Nobl.  de  Flandre,  etc.,  par  Le  Roux;  mais  la  FI.  illust., 
édition  de  1713,  et  les  lettres  patentes  originales  de  Philippe  IV,  écrivent  Bossier.  Ces  lettres  portent 
la  date  de  1629  et  non  1624. 


—  271  — 

DE    BOUBAIS. 

Adolphe  de  Boubais,  seigneur  d'Auwaing,  en  Cambresis,  fut  armé  chevalier  à 
Valenciennes  par  l'archiduc  Albert,  le  22  février  1600.  Il  portait  pour  armes  : 
de  sinople  à  la  fasce  d'argent,  chargée  de  trois  merlettes  de  sable;  cimier  :  une  mer- 
lette  de  Vécu  entre  un  vol,  dont  une  partie  à  dextre  est  d'argent,  et  l'autre  à  sénestre, 
de  sable  (Fig.  389). 

(Nob.,  p.  125;    Vrai  Suppl.,  p.  70;  Notiv.  vrai  Suppl.,  p.  55;  Mélang.  de  Généal.,  p.  -46.) 


VAN    BOUGHAUT. 

François  van  Bouchaut,  avocat  au  conseil  de  Flandres,  fut  anobli  avec  sa  nièce 
et  ses  neveux,  Jean-Baptiste  et  Michel-Thomas-Martin  van  Bouchaut,  par  lettres 
du  28  décembre  1737. 

Armes  :  de  gueules  à  un  dextrochère  sortant  d'une  nuée  d'argent,    mouvant  du  flanc 
sénestre  de  Vécu,   la  main  et  le  poing  de   carnation;  le  bras  couvert  d'une  chemise  à 
manchettes,  empoignant  trois  épis  de  blé  d'or  (Fig.  390). 
(Nob.,  p.  782;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  267.) 


LE    BOUCHEL. 

Philippe-Albert  le  Bouchel,  seigneur  de  Bienne,  Happart  et  Montfait,  fut  élevé 
à  la  dignité  de  baron,  avec  faculté  d'orner  l'écu  de  ses  armes  d'une  couronne  à 
perles,  par  lettres  du  12  février  1749. 

Armes  :  d'azur  à  une  croix  pattée  et  alésée  d'or,  accompagnée  de  trois  besants  de 
même  (Fig.  391). 

(Suite  au  Suppl.,  1686-1762,  p.  2U.) 


DE    BOUGHOUT   ou   BOUCKHOUT, 

Jean-François-Nicolas  de  Bouchout,  seigneur  de  Wavre-Ste-Marie,  fut  créé 
chevalier  par  lettres  du  14  février  1659.  Par  autres  lettres  du  roi  Charles  II, 
du  10  mai  1676,  la  seigneurie  de  Wavre-Ste-Marie  fut  érigée  en  baronnie  en  sa 
faveur.  Il  portait  :  d'or  à  un  dextrochère  mouvant  d'une  nue  au  naturel  du  second 
parti,  vêtu  de  gueules,  la  manchette  d'argent  et  la  main  de  carnation,  tenant  trois 
plantes  de  lin  avec  ses  fleurs  d'azur  au  naturel. 

(Nob.,  pp.  365  et  i%i;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.   129.) 


LE    BOUCQ. 

Henri  le  Boucq,  seigneur  de    Camcourgean,    fut  créé  chevalier  par   lettres  de 
l'an  1659.  Il  portait  d'azur  à  trois  ruches  d'or  (Fig.  392). 
(Nob.,  p.  37S.) 


—  272  — 

LE    BOUCQ. 

N....  le  Boucq  obtint  le  titre  de  comte  avec  décoration  d'armes,  le  26  novem- 
bre 1769.  Ses  armes  étaient  :  échiqueté  d'azur  et  d'argent  de  sept  tires  (Fig.  393). 
(Etat  arm.,  p.  6  ) 


BOUDINS. 

Bernard-Xavier  Boudins,  conseiller-pensionnaire  de  la  ville  de  Bruges,  fut 
anobli  par  lettres  du  21  juillet  1758.  Il  portait  :  d'azur  au  chevron  d'argent,  au 
franc  canton  d'or  chargé  d'un  lion  de  sable  (Fig.  394). 

(Suite  au  Suppt.,  16SG-1762,  p.  284;  État  arm.,  p.  6.) 


DE    SOUFFLER  S.   —  Voyez  les  articles  de  Montmorency  et  de  Rym. 


BOUHON. 

Nicolas  Bouhon,  seigneur  censal  du  grand  fief  de  Selles,  à  Vedrin,  au  pays  de 
Namur,  fut  anobli,  conjointement  avec  son  frère  Lambert  Bouhon,  échevin  de 
Namur,  et  sa  sœur  Marie-Adrienne  Bouhon,  par  lettres  du  27  mars  1745.  Il 
portait  :  parti  d'argent  au  lion  contourné  de  gueules  et  d'azur,  à  la  bande  d'or, 
accompagnée  de  deux  fleurs-de-lis  de  même  (Fig.  395). 
{Suite  au  Suppt.,  1686-1762,  p.  239;  État  arm.,  p.  6.) 


BOUILLE. 

Maximilien-Henri  Bouille,  né  à  Fleurus,  au  comté  de  Namur,  fut  anobli  par 
lettres  du  9  juin  1692. 

(Nob.,  p.  572.)  

LE    BOULANGER. 

Jean  le  Boulanger  obtint  des  supports  par  lettres  de  l'an  1679.  Il  portait  : 
coupé,  d'or  à  l'aigle  naissante  de  sable,  mouvante  du  coupé,  et  d'azur  à  trois  besants 
d'or  (Fig.  396).  Quelques-uns  croient  qu'il  descend  de  Baudouin  de  Boulanger, 
qui  fut  anobli  en  1440  et  portait  d'azur  à  trois  besants  d'or,  au  chef  de  même  à  une 
aigle  naissante  de  sable. 

(Nob.,  p.  SOi;   Vrai  Suppt.,  p.   195;  Nouveau  vrai  Suppt,  p.  169.) 


—  273  — 

BOULE. 

Antoine  Boule,  seigneur  de  Farvacq,  du  Châteler  et  autres  lieux  en  Hainaut, 
fut  anobli  par  lettres  du  16 -février  1729.  Ses  armes  étaient  :  d'azur  au  chevron, 
accompagné  en  chef  de  deux  besants,   et  en  pointe  d'un  lion,  le  tout  d'or  (Fig.  397). 

(Nob.,  p.  726  ) 

<  BOULENGIER. 

Jean  Boulengier  obtint  deux  griffons  d'or,  armés,  lampassés  et  allumés  de 
gueules,  pour  supports,  par  lettres  du  19  octobre  1679.  Il  portait  :  bandé  d'or  et 
d'azur  de  4  pièces,  au  lion  d'or,  armé  et  lampassé  d'argent,  rampant  au  côté  sénestre 
de  Vécu,  surmonté  d'un  timbre  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  et  sommé  d'un  lion  naissant 
du  champ,  au  bourlet  et  lambrequins  d'or  et  d'azur  (Fig.  398). 

(Noitv.  vrai  Suppl.,  dans  l'Errata.) 


DE    BOURBON  (Bâtard). 

Jacques,  bâtard  de  Jean  de  Bourbon,  comte  de  Vendôme,  seigneur  de  Bonneval, 
gouverneur  du  Valois  et  du  Vendômois,  épousa  Jeanne,  dame  de  Rubempré, 
veuve  de  François,  seigneur  de  Crêvecœur.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Claude  de  Bourbon,  chevalier,  seigneur  de  Ligny,  mort  en  1595,  à  lage  de 
80  ans,  avait  épousé  Antoinette  de  Bours,  vicomtesse  de  Lambercourt,  dont  les 
armes  étaient  de  gueules  à  la  croix  d'or.  Leur  fille,  Claudine  de  Bourbon,  dite 
Vendôme,  fut  mariée  à  Jean,  sire  de  Rambure  et  Dompière,  maître  des  eaux 
et  forêts  de  Picardie,  qui  portait  :  d'or  à  3  fasces  de  gueules. 

2°  Jean  de  Bourbon,  abbé  de  Cuisi,  près  de  Laon. 

3°  André  de  Bourbon,  seigneur  de  Rubempré,  eut  pour  femme  Anne  de  Ron- 
cherolles,  dont  les  armes  étaient  :  d'argent  à  deux  faces  de  gueules.  De  cette  union 
naquit  Marguerite  de  Bourbon,  dame  de  Rubempré,  mariée  à  Jean  de  Monchy, 
seigneur  de  Montcavrel,  qui  portait  :  de  gueules  à  3  maillets  d'or. 

Et  4°  Catherine  de  Bourbon,  femme  de  Jean  d'Estrée,  seigneur  de  Walière, 
dont  les  armes  étaient  :  d'argent  fretté  de  sable,  au  chef  d'or  à  3  merlettes  de  sable 
(Fig.  399). 

Armes  :  d'azur  à  trois  fleurs-de-lis  d'or,  une  cotice  de  gueules  brochante  sur  le  tout. 
(Fig.  400). 

(Fragm.,  gcnéal.,  t.  I,  p.  38  ) 

DE    BOURBON-GONDÉ. 

Louis-Joseph   de  Bourbon,  prince  de  Condé  et  du  Sang,  duc  du  Bourbonnais, 
pair  et  grand-maître  de  France,  chevalier  des  ordres  du  roi,  lieutenant-général  de 
Tomk  I.  35 


—  274  — 

ses  armées,  colonel  et  mestre-de-camp  de  deux  régiments  de  son  nom,  gouver- 
neur de  Bourgogne,  né  à  Paris  le  9  août  1736.  Il  épousa,  le  3  mai  1753, 
Godefride-Élisabeth  de  Rohan-Soubise,  née  le  7  octobre  1737,  morte  dans  la  nuit 
du  4  au  5  mars  1760,  fille  de  Charles  de  Rohan,  prince  de  Soubise  et  d'Espinoy, 
duc  de  Rohan-Rohan,  pair  de  France,  etc.,  et  de  sa  première  femme  Anne-Marie- 
Louise  de  la  Tour-d'Auvergne  (Voyez  de  Melun,  famille).  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Louis-Henri-Joseph  duc  de  Bourbon,  né  le  13  avril  1756,  épousa,  le  24  avril 
1770,  Louise-Marie-Thérèse-Mathilde  d'Orléans,  nommée  Mademoiselle,  née  le 
9  juillet  1750,  fille  de  Louis-Philippe  duc  d'Orléans,  prince  du  Sang,  premier 
pair  de  France,  chevalier  des  ordres  du  roi  et  de  la  toison  d'or,  colonel  et  mestre- 
de-camp  de  trois  régiments  de  son  nom,  gouverneur  du  Dauphiné,  et  de  Louise- 
Henriette  de  Bourbon-Conti,  princesse  du  Sang.  Le  contrat  avait  été  signé  le 
23  avril  au  soir,  dans  le  cabinet  du  roi,  par  Sa  Majesté  et  par  la  famille  royale, 
et  la  bénédiction  nuptiale  leur  fut  donnée  par  l'archevêque  de  Rheims,  grand- 
aumônier  de  France,  dans  la  chapelle  du  château  de  Versailles. 

Et  2°  Louise-Adélaïde  de  Bourbon-Condé,  née  le  5  octobre  1757. 

(Nob.,  p.  799;  Suppl.  au  Nob.,  1420-1855,  p.  248.) 


DE    BOURGEOIS    (BOURGOIS). 

Charles  de  Bourgois,  seigneur  dudit  lieu,  conseiller  du  conseil  de  Brabant,  fut 
créé  chevalier  par  lettres  du  15  septembre  1629.  Il  épousa  Adrienne  van  der 
Noot,   dont  il  eut  : 

Marc-Emmanuel  de  Bourgois,  conseiller  du  conseil  de  Brabant,  créé  chevalier 
par  lettres  du  5  juillet  1649. 

Armes  :  d'azur  à  la  fasce  d'or,  accompagnée  en  chef  de  deux  étoiles  d'argent,  et  en 
pointe  d'un  croissant  de  même  (Fig.  401). 

(Nob.,  pp.  237  et  501;  Vrai  Suppl.,  p.  107;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  8i;  Mêlang.  de  Gc'ncal.,  p.  70.) 


DE    BOURGOGNE    (Bâtard). 

Godefroid  de  Bourgogne,  seigneur  d'Amerval,  Montrecourt  et  pair  de  Cambresis, 
eut  de  Jeanne  de  Créquy  un  fils  bâtard  qui  suit. 

Gédéon  bâtard  de  Bourgogne  est  (d'après  Carpentier,  p.  1085)  la  souche  de  ceux 
du  surnom  de  Bourgogne  qui  demeurent  à  Enghien.  Il  eut  de  Jeanne  de  Meyere 
(d'argent  à  trois  fasces  de  sable,  au  premier  canton  d'or,  à  une  fleur-de-lis  de  sable) 
(Fig.  402)  les  bâtards  suivants  (i)  : 

(I)  Carpentier  dit  qu'il  épousa  ladite  de  Meyere. 


—  275  — 

1°  Simon.   Son  article  suit. 

2°  Philippe  de  Bourgogne,  prêtre. 

Et  3°  Adrien  de  Bourgogne,  mort  jeune. 

Simon  bâtard  de  Bourgogne,   épousa  Jeanne  Rosseau.  Dont  : 

1°  Nicolas,   qui   suit. 

2°  Pierre  de  Bourgogne,  mort  sans  postérité. 

Et  3°  Jacques,  dont  l'article  suit  après  la  postérité  de  son  frère. 

Nicolas  de  Bourgogne,  qui  épousa  Anne  Robyns,  dame  de  Rockelberg.  De  cette 
alliance  vinrent  cinq  enfants,  savoir  : 

1°  Nicolas  de  Bourgogne,  qui   suit. 

2°  Josse  de  Bourgogne,  haut-bailli  du  pays  et  de  la  baronnie  d'Escornaix,  qui 
épousa  Marguerite  de  Baronage. 

3°  Gilles  de  Bourgogne,  allié  à  Catherine  du  Meyne,  mort  sans  postérité. 

4°  N de  Bourgogne,  alliée,  en  premières  noces,  à  Jacques  le  Poyre,  licencié 

ès-droits,  par  lequel  elle  fut  mère  de  Marie  le  Poyre,  femme  d'Adrien  Fiefvetz, 
et  d'Anne  le  Poyre,  aînée,  femme  de  Remacle  van  Schoone  (d'argent  à  3  treffles 
de  sinople),  conseiller  du  conseil  en  Flandre,  mort  en  1664,  fils  de  Remacle,  et 
de  Catherine  Thys.  D'Adrien  Fiefvetz  sont  issus  Anne-Marie  Fiefvetz,  que 
Jean-Baptiste  Coolman,  son  époux,  rendit  mère  de  Jean-Baptiste  et  de  Marie- 
Anne  Coolman,  et  Luc-François  Fiefvetz,  allié  à  Lucrèce  Putseys. 

Et  5°  Anne  de  Bourgogne,  épouse  de  Philippe  Petit,  greffier  de  la  ville  d'Enghien. 

Nicolas  de  Bourgogne,  chevalier,  seigneur  de  Rockelberg  et  de  Miloi,  conseiller 

du  conseil   de  Brabant,   épousa  :  1°  Liévine   de  Wesemale,  et  2°  N laquelle 

convola,  en  secondes  noces,  avec  N Verbeelen,  docteur  en  médecine.  Sa  pre- 
mière femme  le  rendit  père  des  quatre  enfants  qui  suivent. 

1°  Galéas.  Son  article  suit. 

2°  Josse  de  Bourgogne. 

3°  Gilles  de  Bourgogne. 

Et  4°  Antoinette  de  Bourgogne,  alliée  à  Jean  Millot,  dont  le  fils,  Philibert 
Millot,  fut  héritier  des  enfants  de  Galéas  de  Bourgogne. 

Galéas  de  Bourgogne,  avocat  au  conseil  de  Brabant,  épousa  Anne  van  der 
Reest,   fille  de  Marc.   De  cette  union  vinrent  : 

1°  Marc-Aurèle  de  Bourgogne,  mort  sans  hoirs. 

Et  2°  Une  fille,  morte  également  sans  postérité. 


Jacques  de  Bourgogne  (3e  fils  de  Simon  bâtard  de  Bourgogne,  et  de  Jeanne 
Rosseau,  mentionnés  ci-devant)  épousa  Jeanne  Carlier,  et  en  eut  (!)  :  «  Jeanne 
de  Bourgogne,  alliée  à  Mre.  Guillaume  Moin  ou  Mon,  bourguemestre  de  la  ville 

(1)  Tout  ce  qui  suit  ici,  est  la  copie  littérale  de  ce  qui  se  trouve  au  bas  de  la  page  15%  du  tome  V  des 
Fragments  généalogiques,  édition  de  1860.  On  remarquera  que  les  filiations  y  sont  fautives. 


—  276  — 

d'Enghien,  lequel  épousa  Marie  Nechelput,  de  laquelle  vint  Jacques  de  Bourgogne, 
échevin  d'Enghien,  époux  de  Gertrude  van  de  Vyvere,  dont  Jacques  de  Bourgogne, 
qui  épousa  Dorothée  Moin,  fille  de  Guillaume,  échevin  d'Enghien,  et  de  Jeanne 
de  Bourgogne.  De  ce  mariage  naquit  Charles  de  Bourgogne,  lequel  s'allia  avec 
Marie-Louise  Perrin,  et  en  eut  :  1°  Louis-Joseph  de  Bourgogne,  officiai  de  la 
chambre  des  comptes  de  S.  M.  Impériale;  2°  Jacques- Joseph  de  Bourgogne,  mé- 
decin, que  Marie-Josèphe  Engelbeen,  son  épouse,  rendit  père  de  Michel-Jacques 
de  Bourgogne,  encore  à  marier  en  1763,  et  d'Isabelle-Josèphe  de  Bourgogne, 
alliée....;  3°  Joseph-Charles  de  Bourgogne,  chanoine  régulier  de  l'abbaye  de  Bel- 
lingen,  mort  curé  de  ladite  abbaye,  et  4°  Marie-Josèphe  de  Bourgogne. 

(Fragm.  généal.,  t.  V,  p.  153.) 


DE    BOURGOGNE. 

Charles  de  Bourgogne,   comte  de  Charolois,  né  à  Dijon  le  10  novembre  1433, 
fut  créé  chevalier  par  le  duc  son  père,  le  jour  de  son  baptême. 

(Vrai  Suppl.,  p.  4;   Nouv.  vrai  Suppl ,  p.  4;  Mélang.   de  Généal,  p.  111.) 


DE    BOURGOGNE    (Bâtard). 

I.  Philippe-le-Bon,  duc  de  Bourgogne,  eut  divers  bâtards,  parmi  lesquels  les  trois 

qui  suivent,  savoir  : 

1°  Antoine,  dont  l'article  suit. 
*&  2°  Baudouin,  qui  forma  la  branche  des  de  Bourgogne-de  Fallais,  que 

nous  donnons  après  la  postérité  de  son  frère  Antoine. 

Et  3°  Corneille  de  Bourgogne,  tué  au  combat  de  Rupelmonde. 

II.  Antoine  bâtard  de  Bourgogne,    surnommé  le   Grand,  fils    de    Philippe-le-Bon, 

due"  de  Bourgogne,  et  de  son  amie  Jeanne  de  Presle,  s'acquit  une  grande 
réputation  par  son  courage  et  par  ses  exploits  militaires.  Il  commença 
par  se  distinguer  au  combat  de  Rupelmonde,  où  Corneille  fut  tué,  —  se 
trouva  à  la  bataille  de  Gavre,  en  1453,  et  fut  fait  chevalier  de  la  toison 
d'or  en  1456.  Étant  passé  en  Afrique  avec  Baudouin,  son  frère,  il  fit 
lever  le  siège  que  les  Maures  avaient  mis  devant  la  ville  de  Ceuta.  A 
son  retour,  le  duc  de  Bourgogne,  son  père,  lui  donna  le  comté  de  la 
Roche,  en  Ardenne.  —  Il  se  trouva,  en  1465,  à  la  bataille  de  Monthléri, 
servit  depuis  au  siège  et  prise  de  Dinant  en  1466,  à  la  bataille  de  Saint- 
Trond  (de  Brusthem)  en  1467,  et  fut  premier  chambellan  de  Charles-le- 
Téméraire  et  chef  de  son  armée  dans  ses  pays  de  Bourgogne,  en  1475. 
—  Il  commanda  ensuite  l'avant-garde  à  la  bataille  de  Granson,  donnée 


—  277  — 

contre  les  Suisses  le  2  mars  1476;  se  signala  encore,  cette  année  même, 
au  combat  de  Morat,  et  se  trouva  l'année  suivante  à  la  bataille  de  Nancy, 
où  il  demeura  prisonnier,  et  où  Charles-le-Téméraire  perdit  la  vie.  — 
Depuis,  étant  entré  au  service  de  Louis  XI,  roi  de  France,  il  en  reçut 
en  don  les  comtés  et  seigneuries  de  Grandpré,  Ste-Menehould,  Passy,  Pas- 
savant, Château-Thierry  et  Châtillon-sur-Marne,  par  lettres  du  20  août  1478. 
Le  roi  Charles  VIII  lui  accorda  des  lettres  de  légitimation  au  mois  de 
janvier  1485,  et  le  fit  chevalier  de  l'ordre  de  S^Michel.  Enfin,  il  mourut 
en  1504,  à  l'âge  de  83  ans,  et  fut  enterré  à  Tournehem,  en  Artois.  — 
Il  avait  épousé,  avant  1454,  Jeanne  de  la  Viefville,  fille  unique  de 
Pierre,  seigneur  de  la  Viefville,  Tournehem,  Nedon  et  Blaisel,  vicomte 
d'Aire,  chevalier,  conseiller  et  chambellan  de  Jean  et  de  Philippe,  ducs 
de  Bourgogne,  et  ambassadeur  en  Angleterre  et  en  Lombardie,  —  et 
d'Isabeau  de  Preure.  —  De  cette  alliance  vinrent  les  deux  enfants  qui 
suivent.  Il  eut  également  un  fils  bâtard,  dont  l'article  se  trouve  à  la 
suite  de  ces  enfants. 

1°  Philippe  de  Bourgogne,   qui  suit. 

Et  2°  Jeanne  de  Bourgogne,  morte  le  9  février  1511,  mariée  à  Gaspard 
sire  de  Culembourg  et  de  Hooghstraeten.  Dont  postérité. 

Et  3°  Antoine  bâtard  de  Bourgogne,  estoc  de  la  branche  de  Bourgogne- 
de  Wacken.  Voyez  ci-après. 

III.  Branche  de  Bourgogne-de  Beveren.  Philippe    de  Bourgogne,    seigneur  de 

Beveren  et  Tournehem,  conseiller  et  chambellan  de  l'empereur  Maximilien  I 
et  de  Philippe-le-Bel,  son  fils,  amiral  de  la  mer,  gouverneur  d'Artois 
et  ensuite  de  Flandres.  —  Il  fut  honoré,  en  1478,  du  collier  de  l'ordre 
de  la  toison  d'or,  et  mourut  à  Bruges  le  4  juillet  1498.  —  Il  avait 
épousé  Anne  van  Borsselen,  laquelle  mourut  le  8  décembre  1518;  elle 
était  fille  aînée  et  principale  héritière  de  Wolfard  van  Borsselen,  comte 
de  Grandpré,  en  Champagne,  et  de  Boucan,  en  Ecosse,  seigneur  de  la  Vere, 
Flessingue,  Brouwershaven,  Westkapelle,  Domburg,  chevalier  de  la  toison 
d'or,  maréchal  de  France,  et  de  Charlotte  de  Bourbon-Montpensier,  sa 
seconde  femme.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Adolphe  de  Bourgogne,  qui  suit. 

2°  Madeleine  de  Bourgogne,  laquelle  fut  mariée  à  Josse  de  Cruyninghen, 
seigneur  de  Voorhoute. 

Et  3°  Anne  de  Bourgogne,  mariée  à  Jean  de  Berghes,  seigneur  de 
Walhain.  Sans  enfants. 

IV.  Adolphe  de  Bourgogne,  seigneur  de  Beveren,  la  Vere,  Flessingue,  Brou- 
wershaven, Westkapelle,  Duyveland,  Tournehem,  etc.,  chevalier  de  la 
toison  d'or,  conseiller  et  chambellan  de  l'empereur  Charles  V,  et  amiral 
de  la  mer.  Ce  seigneur  est  loué,  pour  ses  bonnes  qualités,  par  le  fameux 


—  278  — 

Érasme,  qui  lui  dédia  son  livre  de  la  Vertu.  Il  mourut  à  Beveren,  le 
7  décembre  1540,  et  fut  inhumé  à  Zandenburg,  en  Zélande.  —  Sa  femme, 
Anne  de  Berghes,  mourut  le  15  juin  1541,  selon  son  épitaphe;  —  elle 
était  fille  de  Jean,  seigneur  de  Berghes,  Walhain,  Brecht,  Felpes,  Glimes, 
Wavre,  Opperbais,  etc.,  chevalier  de  la  toison  d'or,  et  d'Adrienne  de  I 
Brimeu.  Ledit  Adolphe  de  Bourgogne  portait  pour  armes  :  écartelé;  aux 
1  et  4  contr 'écartelé;  aux  1  et  4  d'azur  semé  de  fleurs-de-lis  d'or,  à  la 
bordure  componée  d'argent  et  de  gueules,  qui  est  Bourgogne  moderne;  aux  2 
parti,  bandé  d'or  et  d'azur  de  six  pièces,  à  la  bordure  de  gueules,  qui  est  J 
Bourgogne  ancien;  et  de  sable  au  lion  d'or,  armé  et  lampassé  de  gueules,  qui 
est  Brabant;  au  3  parti,  de  Bourgogne  ancien,  et  d'argent  au  lion  de  gueules, 
couronné  et  armé  d'or,  la  queue  fourchue,  nouée  et  passée  en  sautoir,  qui  est 
Limbourg;  sur  le  tout  des  premier  et  dernier  grands  quartiers,  d'or  au  lion 
de  sable,  armé  et  lampassé  de  gueules,  qui  est  Flandres;  aux  2  et  S  grands 
quartiers  d'azur  à  3  fleurs-de-lis  d'or,  au  bâton  de  gueules  mis  en  bande,  brisé 
en  chef  d'un  carreau  d'or,  chargé  d'un  dauphin  pâmé  d'azur,  crête  et  oreille 
d'argent,  qui  est  Bourbon-Montpensier .  Sur  le  tout  de  grandes  écartelures  de 
sable  à  la  fasce  d'argent,  qui  est  van  Borsselen;  supports  :  deux  lions;  cimier: 
une  chouette  (Fig.  403). 

D'Adolphe  de  Bourgogne  et  d'Anne  de  Berghes  naquirent  six  enfants, 
savoir  : 

1°  Philippe  de  Bourgogne,  mort  jeune. 

2°  Maximilien.  Son  article  suit. 

3°  Henri  de  Bourgogne,  mort  jeune. 

4°  Anne  de  Bourgogne,  morte  le  25  mars  1551.  Elle  avait  été  mariée, 
en  premières  noces,  à  Jacques  III,  comte  de  Hornes,  chevalier  de  la 
toison  d'or,  et,  en  secondes  noces,  à  Jean  de  Hennin,  créé  premier 
comte  de  Boussu,  aussi  chevalier  de  la  toison  d'or,  dont  elle  a  eu  des 
enfants. 

5°  Antoinette  de  Bourgogne,  mariée  à  Charles  sire  de  Croy,  duc 
d'Arschot,  prince  de  Chimay  et  du  S.  E.,  comte  de  Beaumont,  baron  de 
Quiévrain,  etc.,  puis  à  Jacques  d'Anneux,  seigneur  d'Abencourt,  de  Par- 
fonval  et  de  la  Couture,  et  gouverneur  d'Avesnes.  Elle  mourut  le  29  mai  1588, 
et  fut  inhumée  dans  la  chapelle  des  jésuites  à  Tournai. 

Et  6°  Jacqueline  de  Bourgogne,  morte  en  couches  en  1556.  Elle  avait 
été  femme  :  1°  de  Jean  de  Flandres,  seigneur  de  la  Woestyne,  mort  sans 
enfants  le  10  décembre  1545,  fils  de  Louis  de  Flandres,  seigneur  de 
Praet,  de  la  Woestyne,  d'Elverdinghe,  de  Vlamertinghe,  de  Spiete  et  van 
der  Meersch,  chevalier  de  la  toison  d'or,  mort  en  1555,  et  de  Jossine 
van  Praet,  dame  de  Moerkercke;  —  2°  de  Jean  seigneur  de  Cruynin- 
ghen,  Heenvliet,  Haserwoude,  Steenkercke,  puis  de  Beveren  et  Tourne- 
hem,  mort  le  24  avril  1559,  enterré  à  la  Vere 


—  279  — 

Lesdits  six  enfants  eurent  un  frère  bâtard,  nommé  Philippe,  né  d'une 
demoiselle  Anne  de  Ranter,  lequel  fut  seigneur  de  Fontaines,  et  fut 
légitimé  par  lettres  de  l'empereur  Charles  V,  données  à  Bruxelles  en 
juin  1534.  Il  épousa  Jeanne  de  Hesdin,  dont  il  eut  six  enfants,  savoir  : 
1°  Adolf  de  Bourgogne,  seigneur  de  Fontaines;  —  2°  Jean  de  Bourgogne; 
— 3°  Anne  de  Bourgogne,  mariée  à  Jacques  de  Smidt,  seigneur  de  Beer- 
landt;  —  4°,  5°  et  6°  trois  autres  enfants,  encore  mineurs  en  1567  (Voyez 
le  marquisat  de  la  Vere  et  la  famille  de  Nassau). 

V.  Maximilien  de  Bourgogne,  créé  marquis  de  la  Vere  (ville  et  seigneurie  en 
Zélande),  avec  jonction  de  Flessingue  et  autres  fiefs  et  seigneuries,  par 
lettres  de  l'empereur  Charles-Quint  de  l'an  1555,  était  seigneur  de  Beveren, 
la  Vere,  Flessingue,  Brouwershaven,  Westcapelle,  Duyveland,  Tournehem, 
Crêvecceur,  Arleux,  Rumilly  et  Saint-Souplet,  premier  noble  et  représen- 
tant la  noblesse  dans  les  États  de  Hollande,  châtelain  de  Cambrai,  pre- 
mier pair  du  Cambresis,  conseiller  et  chambellan  de  S.  M.  I.,  amiral  et 
capitaine-général  de  la  mer,  stadhouder  de  Hollande,  de  Zélande  et 
d'Utrecht.  Il  épousa  Louise  de  Croy  et  mourut  sans  enfants  le  1  juin  1558. 
Cette  dame  convola,  en  secondes  noces,  avec  Jean  de  Bourgogne,  seigneur 
de  Fromont  et  de  Han-sur-Sambre  ;  elle  était  fille  de  Philippe  II,  sire 
de  Croy,  créé  premier  duc  d'Arschot,  et  d'Anne  de  Croy,  princesse  de 
Chimay,   sa  première  femme. 


BraucBie   de    Bourgogtie-de    fallait. 

II.  Baudouin  bâtard  de  Bourgogne,  surnommé  de  Lille,   seigneur  de  Manilly,  un 

des  fils  naturels  de  Philippe-le-Bon,  duc  de  Bourgogne,  mentionné  ci- 
devant,  reçut  en  don  de  l'empereur  Maximilien  I,  en  1502,  la  seigneurie 
de  Fallais.  Il  mourut  en  1508,  ayant  épousé  Marie  Manuel  de  la 
Cerda,  dont  il  eut  quatre  enfants,  savoir  : 

1°  Philippe  de  Bourgogne,  seigneur  de  Fallais,  S^Adolfsland  et  Soute- 
lande,  mort  sans  alliance. 

2°  Charles,  qui  suit. 

3°  Maximilien  de  Bourgogne,  abbé  de  Middelbourg,  en  Zélande,  puis 
de  S^Guislain,  en  Hainaut,  mort  en  1534. 

Et  4°  Marguerite  de  Bourgogne,  mariée  à  Philippe  de  Lannoy,  seigneur 
de  Molembais  et  de  Solre,  chevalier  de  la  toison  d'or,  dont  elle  fut  la 
première  femme. 

III.  Charles  de  Bourgogne,  premier  du  nom,  seigneur  de  Bredam,  puis  de 
Fallais,  après  son  frère,  chambellan  de  Charles  V  et  de  son  conseil 
d'état.  Il  épousa  Marguerite  de  Werchin,  morte  en  1558,  fille  de  Nicolas 


—  280  — 

baron  de  Werchin,  sénéchal  du  Hainaut,  et  d'Yolende  de  Luxembourg, 
dame  de  Roubaix.  Huit  enfants  naquirent  de  cette  alliance,  savoir  : 

1°  Jacques  de  Bourgogne,  seigneur  de  Bredam  et  de  Fallais.  Il  épousa  : 
1°  Yolende  de  Brederode,  morte  en  1557,  fille  de  Walrave,  seigneur  de 
Brederode,  de  Vianen  et  de  Ter  Ameide,  et  d'Anne  de  Neuenaer,  sa 
seconde  femme;  et  2°  Isabelle  de  Rommerswael,  fille  d'Adrien,  seigneur 
de  Lodyck,  Nieuw-Stryen,  Weidene  et  dans  Severghem,  et  de  Jeanne  de 
Glimes.  Il  mourut  en  1557,  ayant  eu  de  sa  première  femme  deux  fils,, 
morts  jeunes,  et  de  sa  seconde  une  fille,  Isabelle  de  Bourgogne,  morte 
sans  alliance  à  Cologne. 

2°  François  de  Bourgogne,  mort  sans  postérité. 

3°  Jean  de  Bourgogne,  seigneur  de  Fromont  et  de  Han-sur-Sambre, 
gouverneur  de  Namur,  conseiller  d'état  et  chef  des  finances  aux  Pays- 
Pas.  Il  épousa  Louise  de  Croy-d'Arschot,  veuve  de  Maximilien  de  Bour- 
gogne, marquis  de  Vere.  Du  second  mariage  naquit  une  fille  unique, 
Anne  de  Bourgogne,  laquelle  mourut  en  bas-âge. 

4°  Pierre  de  Bourgogne,  protonotaire  apostolique. 

5°  Charles,  dont  l'article   suit. 

6°  Antoine  de  Bourgogne,  qui  forma  la  branche  des  seigneurs  de  Bredam, 
rapportée  ci-après. 

7°  Françoise  de  Bourgogne,  abbesse  de  Ste-Claire  à  Lille. 

Et  8°  Hélène  de  Bourgogne,  mariée,  en  1541,  à  Adrien  de  Lille,  sei- 
gneur de  Fresnes,  Gueulesin,  Haucourt,  etc. 

IV.  Charles  de  Bourgogne,  IIe  de  ce  nom,   seigneur  de  Sommelsdyck,  mort  en 

1582,  avait  épousé  Jeanne  de  Culembourg,  dame  de  Sevenhuysen  et  de 
Segwaert,  décédée  la  même  année.  Elle  était  fille  puînée  de  Jean  de  Cu- 
lembourg, chevalier,  écoutête  d'Utrecht,  —  et  d'Agathe  van  der  Coulster, 
dite  Alckemade,  dame  d'Opmeer,  de  Rynsaterwoude,  Soeterwoude,  Seven- 
huysen, Segwaert,  Lier,  etc.  Dont  : 

1°  Herman  de  Bourgogne,  dont  l'article  suivra  après  la  descendance 
de  son  frère  Jean. 

Et  2°  Jean,  qui  suit. 

V.  Jean  de  Bourgogne,  seigneur  de  Fromont,  Sevenhuysen  et  Segwaert,  épousa, 

en  premières  noces,  Catherine  d'Oyenbrugge-de  Duras,  vicomtesse  de 
Looz,  dame  de  Budingen  et  de  Bergilez,  veuve  de  Pierre  de  Bourgogne, 
seigneur  de  Bredam,  de  Saint-Adolfsland  et  de  Soutelande,  —  et,  en 
secondes  noces,  Wilhelmine  van  Gent,  veuve  de  Frédéric  de  Renesse, 
seigneur  de  Dorp.  Du  premier  mariage  naquirent  les  six  enfants  qui  suivent. 

1°  Charles.  Son  article  suit. 

2°  Herman  de  Bourgogne,  seignr  de  Segwaert,  mort  dans  la  ville  d'Hulst. 


—  281  — 

3°  Maximilien  de  Bourgogne,  religieux  de  l'abbaye  de  S*-Vaast  à  Arras, 
nommé  abbé  par  le  roi  Henri  XIII,  en  1642,  et  mort  le  11  septembre  1660, 
à  l'âge  d'environ  60  ans. 

4°  Marie  de  Bourgogne,  chanoinesse  de  Nivelles. 

5°  Eléonore  de  Bourgogne,  morte  sans  alliance. 

Et  6°  Jeanne  de  Bourgogne,   également  morte  sans  alliance. 

VI.  Charles  de  Bourgogne,  baron  de  Sevenhuysen,  épousa  :  1°  Ermelinde  d'Oyen- 

brugge-de  Duras,  chanoinesse  de  Moustier,  morte  le  4  avril  1621,  fille 
de  Guillaume,  baron  de  Meldert,  seigneur  de  Roost,  et  d'Anne  de  Cors- 
warem,  de  laquelle  il  n'eut  pas  d'enfants;  et  2°  Louise  de  Robles,  fille 
de  Jean,  créé  premier  comte  d'Annapes,  et  de  Marie  de  Liedekercke, 
dame  de  Wevelghem.  De  cette  seconde  alliance  vint  : 

VII.  Anne  de  Bourgogne,  fille  unique,  baronne  de  Sevenhuysen.  Elle  fut  mariée 

à  Jean  de  Corswarem,  comte  de  Niel,  seigneur  de  Landelis,  dont  elle 
fut  la  seconde  femme. 


V.  Herman  de  Bourgogne,  fils  aîné  de  Charles  et  de  Jeanne  de  Culembourg, 
dont  il  a  été  parlé  ci-devant,  fut  créé  comte  de  Fallais,  le  8  février  1614, 
par  les  archiducs  Albert  et  Isabelle.  Il  était  alors  baron  de  Fallais,  sei- 
gneur de  Sommelsdyck  et  Ste-Anneland,  en  Zélande,  gouverneur  et  capi- 
taine-général de  la  province  du  Limbourg.  —  Il  servit,  en  plusieurs 
occasions,  le  roi  Philippe  II  et  l'archiduc  Albert,  et  mourut  le  16  juin  1626. 
—  Sa  femme,  Yolande  de  Longueval,  était  fille  de  Maximilien  de  Lon- 
gueval,  comte  de  Bucquoy,  seigneur  de  Vaulx,  conseiller  d'état  d'épée, 
et  chef  des  finances  aux  Pays-Bas;  et  de  Marguerite  de  Lille,  dame 
de  Fresne,  Gueulesin,  Haucourt,  Ruaucourt,  Marets,  Bellone  et  Thimo- 
gies.  Du  dit  mariage  naquirent  sept  enfants,    savoir  : 

1°  Philippe,  jésuite. 

2°  Félix,  également  jésuite. 

3°  Marguerite  de  Bourgogne,  comtesse  de  Fallais,  dame  de  Ste-Anneland, 
mariée  à  Hugues  comte  de  Noyelles,  maître  d'hôtel  des  archiducs  Albert 
et  Isabelle,  gouverneur  et  capitaine-général  de  la  province  du  Limbourg, 
conseiller  d'état  d'épée  et  chef  des  finances  aux  Pays-Bas.  Dont  postérité. 

4°  Claire,  morte  jeune. 

5°  Isabelle  de  Bourgogne,  mariée  à  Charles-Emmanuel  de  Gorrevod, 
duc  de  Pontdevaux,  prince  du  Saint-Empire,  marquis  de  Marnai,  chevalier 
de  la  toison  d'or,  du  conseil  de  guerre  de  S.  M.  C,  gentilhomme  de  la 
chambre  des  archiducs  Albert  et  Isabelle,  chef  et  capitaine  de  50  hommes 
d'armes  des  ordonnances,  mestre-de-camp  d'un  terce  de  quinze  compagnies 
Tome  I.  56 


—  282  — 

d'infanterie   wallonne,    gouverneur   de    Limbourg    et   de  Namur,   mort  le 
4  novembre  1625. 

6°  Hélène,  morte  jeune. 

Et  7°  Yolende  de  Bourgogne,  chanoinesse  à  Mons,  décédée  en   1630. 


Branche    de    Bourgogne-dc    Wacken. 

III.  Antoine  de  Bourgogne,  IIe  du  nom  (bâtard  d'Antoine  bâtard  de  Bourgogne, 

surnommé  le  Grand,  seigneur  de  Beveren,  comte  de  Sainte-Aldegonde, 
de  Grandpré,  de  Château-Thierry  et  de  la  Roche,  etc.,  etc.,  dont  il  a 
été  parlé  ci-devant  au  degré  II),  fut  seigneur  de  Capelle.  Il  épousa 
Claire  Andries,  fille  et  héritière  d'André  «Andries,  seigneur  de  Wacken, 
conseiller  et  receveur-général  de  Flandres  ;  et  d'Agnès  de  Haversckercke, 
dame  de  Catthem.   De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Adolphe  de  Bourgogne,  chevalier,  seigneur  de  Wacken,  Catthem  et 
Capelle,  vice-amiral  de  la  mer,  gouverneur  de  Zélande  et  grand-bailli 
de  Gand.  Il  mourut  à  Middelbourg,  le  22  mai  1568,  sans  enfants  de 
Jacqueline  de  Bonnières,  fille  de  Philippe,  seigneur  d'Auchy,  de  Dours, 
du  Biez  et  de  la  Vichte,  premier  maréchal  héréditaire  de  Flandres;  et 
de  Jacqueline  de  Thiant. 

2°  Antoine.  Son  article  suit. 

Et  3°  André  de  Bourgogne. 

IV.  Antoine  de  Bourgogne,  IIIe  du  nom,  chevalier,  seigneur  de  Wacken,  Catthem 

et  Capelle,  après  son  frère  Adolphe,  vice-amiral  de  la  mer  et  gouverneur 
de  Zélande,  fut  tué,  en  1573,  sur  la  digue,  entre  Rammekens  et  Mid- 
delbourg, d'un  coup  de  mousquet  qui  partait  d'un  bateau.  Il  avait  épousé 
Anne  de  Lumene,  dite  Marcke,  fille  de  Louis,  seigneur  de  Wevelghem, 
et  de  Jeanne  de  Culembourg.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Antoine,  dont  l'article  suit. 

2°  Isabelle  de  Bourgogne,  laquelle  fut  mariée  à  Jean  de  Cottrel,  sei- 
gneur de  Bois-de-Lessines  et  de  Tronchiennes. 

3°  Anne  de  Bourgogne,  morte  le  2  juillet  1561,  à  l'âge  de  12  ans, 
enterrée  à  Assenede. 

Et  4°  Marie  de  Bourgogne,  mariée  à  Jeoffroy  d'Esté,  chevalier,  seigneur 
de  Rhéon,  Humont,  Lussy  et  Voorde,  capitaine,  prévôt  et  gouverneur 
de  Damvilliers,  au  pays  de  Luxembourg. 

V.  Antoine  de  Bourgogne,   IVe  du  nom,  seigneur  de  Wacken,  vice-amiral  de  la 

mer,  mort  en  Espagne,  avait  épousé  Anne  de  Bonnières,  fille  de  Jean, 
seigneur  de  la  Vichte,  premier  maréchal  héréditaire  de  Flandres,  gou- 
verneur et  grand-bailli  de  Tenremonde;  et  de  Jeanne  de  Baenst,  sa 
seconde  femme.  Ces  époux  eurent,  entr'autres  enfants,   Charles   qui  suit. 


—  283  — 

VI.  Charles  de   Bourgogne,    seigneur  de  Wacken,  chevalier  de  l'ordre  militaire 

de  S*-Jacques,  grand-bailli  de  Gand  en  1618,  capitaine  dune  compagnie 
de  lanciers  à  cheval  en  1626,  colonel  d'un  régiment  de  Wallons  de  vingt 
compagnies,  et  enfin  lieutenant-général  d'une  armée  navale  à  Dunkerque. 
Il  fut  créé  baron  de  Wacken,  en  Flandres,  par  lettres  des  archiducs 
Albert  et  Isabelle  du  8  février  1614  ;  puis,  par  autres  lettres  du  15  août  1626, 
comte  du  même  lieu.  (Voyez  la  seigneurie  de  Wacken.)  Il  mourut  le 
28  septembre  1631,  ayant  épousé  :  1°  Marie  Pardo,  fille  de  François, 
seigneur  de  Fremicourt,  Bencourt  et  Bilandrie;  et  de  Jossine  de  la  Torre; 
et  2°,  en  1626,  Marie-Anne  de  Bronchorst.  Du  second  lit  vint  : 

VII.  Guillaume-Charles-François  de    Bourgogne,  comte  de  Wacken,   obtint   du 

roi  Charles  II  la  permission  de  porter  les  armes  pleines  de  Bourgogne 
brisées  en  pointe  d'or,  par  lettres  du  16  décembre  1665.  —  Il  fut  com- 
missaire au  renouvellement  des  magistrats  de  Flandres,  et  mourut  le 
28  octobre  1667.  Il  avait  épousé,  par  contrat  du  12  août  1658,  Marie- 
Anne-Scholastique  van  den  Tympel-de  Brabant  (Voyez  ce  nom),  com- 
tesse de  Mulert,  de  Hautreppe  et  du  Saint-Empire,  dame  de  Horst, 
S^Peeters-Roye,  Lubbeeck,  Willebringen  et  Gageldonck,  —  fille  de  Louis- 
Charles  van  den  Tympel-de  Brabant  et  de  Guillemine  Mulert.  Elle  se 
remaria  avec  Philippe-Antoine-Dominique-François  prince  de  Rubempré 
et  d'Everberghe,  chevalier  de  la  toison  d'or,  dont  elle  était  veuve  le 
6  juillet  1713.  Du  premier  mariage  vinrent  : 

1°  Charles-François-Louis.  Son  article  suit. 

Et  2°  Philippe-François-Joseph  de  Bourgogne,  mort  peu  après  son  père. 

VIII.  Charles-François-Louis  de  Bourgogne,  comte  de  Wacken,  épousa,  en  pre- 
mières noces,  Marie-Jeanne  de  Rubempré,  chanoinesse  de  Mons,  sœur 
de  son  beau-père,  et  fille  de  Charles-Philippe  de  Rubempré,  comte  de 
Vertaing,  baron  d'Everberghe,  colonel  de  cavalerie  et  grand-veneur  de 
Brabant,  —  et  de  Marie  dame  d'Averhoult,  de  Helfaut  et  de  Winne- 
zeele  ;  en  secondes  noces,  Honorine-Marie  Bette,  fille  d'Ambroise-Augustin- 
François  Bette,  marquis  de  Lede,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de 
S^Jacques,  chambellan  de  don  Juan  d'Autriche,  —  et  de  Dorothée-Brigitte 
de  Croy,  dame  de  l'ordre  de  la  croix  étoilée  et  grande-maîtresse  de  la 
maison  de  l'Electrice  de  Bavière.  Il  mourut  sans  enfants,  le  dernier  mâle 
de  sa  maison,  le  16  juillet  1707.  Il  eut  pour  héritier  de  son  comté  de 
Wacken  son  cousin  Charles-Donat  comte  de  Haudion. 


Brauche  de  Bourgogne-de  Bredam. 

IV.  Antoine  de  Bourgogne  (sixième  fils  de  Charles  de  Bourgogne,  1er  du  nom, 
et    de  Marguerite  de  Werchin,   mentionnés   ci-devant  à   la  branche  de 


-  284  — 

Bourgogne-de  Faillais),  fut  seigneur  de  Bredam  ou  Brigdam.  Il  épousa 
Michelle  de  Gavre-de  Frezin,  morte  le  27  juillet  1611,  fille  de  Louis  de 
Gavre,  chevalier,  seigneur  de  Frezin,  OUignies  et  Inchy,  et  de  Jeanne 
de  Rubempré,  dame  d'Ugies.  De  cette  alliance  vinrent  les  quatre  enfants 
qui  suivent. 

1°  Pierre.  Son  article  suit.  * 

2°  Charles  de  Bourgogne  prit  le  titre  de  seigneur  de  Bredam  et  fut 
lieutenant  de  la  souveraine  cour  féodale  de  Brabant.  Il  mourut  à 
Bruxelles,  le  15  avril   1629,  sans  alliance. 

3°  Yolende  de  Bourgogne  fut  mariée,  le  25  février  1582,  à  Jérôme 
d'Oyenbrugge,  comte  de  Duras,  baron  de  Thyne,  seigneur  de  Gorssem, 
Nieuwerckercke,  "Wilre,  Rumkelen  et  S^Hubermont,  haut-voué  de  Conneu, 
maréchal  héréditaire  du  pays  de  Liège  et  du  comté  de  Looz,  et  souverain 
drossard  du  pays  de  Montenacken,  mort  en  1639. 

Et  4°  Jean  de  Bourgogne,  dont  la  postérité  suivra  après  celle  de  son 
frère  Pierre. 

V.  Pierre  de  Bourgogne,  seigneur  de  Bredam,  S*-Adolfsland  et  Soutelande, 
mourut  à  S^Trond,  le  6  mars  1589,  à  l'âge  de  29  ans.  Il  avait  épousé 
Catherine  d'Oyenbrugge-de  Duras,  vicomtesse  de  Looz,  dame  de  Budingen 
et  de  Burgille  (Bergilers),  laquelle  convola,  en  secondes  noces,  avec  Jean 
de  Bourgogne,  seigneur  de  Fromont,  Sevenhuysen  et  Segwaert,  et  mourut 
le  6  juin  1605.  Cette  dame  était  fille  aînée  et  principale  héritière  de 
Jean  d'Oyenbrugge-de  Duras,  seigneur  de  Budingen,  Graesen  et  Orsmael, 
et  de  Jeanne  de  Mérode,  vicomtesse  de  Looz,  dame  de  Moumale,  Herck- 
S^Lambert,  etc.  De  Pierre  de  Bourgogne  et  de  Catherine  d'Oyenbrugge- 
de  Duras  vinrent  les  quatre  enfants  qui  suivent  : 

1°  Antoine  de  Bourgogne,  seigneur  de  Fromont,  servit  dans  les  armées 
des  Pays-Bas  sous  l'archiduc  Albert  et  le  roi  Philippe  IV,  premièrement 
en  qualité  de  capitaine  d'infanterie,  puis  de  cavalerie.  Il  mourut  sans 
enfants  de  Dorothée  de  t'Serclaes,  son  épouse,  fille  de  Jacques,  comte 
de  t'Serclaes  et  du  Saint-Empire,  seigneur  de  Tilly,  et  de  Dorothée 
d'Oostfrise.  Elle  mourut  le  27  janvier  1643. 

2°  Jean  de  Bourgogne,  seigneur  de  Bergilers,  gentilhomme  de  la  chambre 
de  Ferdinand  de  Bavière,  électeur  de  Cologne  et  prince  de  Liège,  mourut 
sans  hoirs  de  son  mariage  avec  Anne  de  Celles,  fille  de  Louis,  seigneur 
de  Ville-sur-Lesche,  et  de  Barbe  de  Mérode. 

3°  Adrien-Conrad  de  Bourgogne,  seigneur  de  Bredam,  chanoine  et 
pénitencier  de  l'église  cathédrale  de  Liège,  prévôt  de  l'église  collégiale  de 
N.-D.  de  Maestricht.  Il  s'est  rendu  recommandable  par  son  mérite. 

Et  4°  Jeanne  de  Bourgogne,  vicomtesse  de  Looz,-  mariée  à  Charles 
Dandelot,    seigneur   de  Hoves-lez-Enghien  et  de  l'ETsclatières,   chevalier 


-  285  — 

de  la  cour  souveraine  de  Hainaut,  mort  le  9  juillet  1652,  dont  elle  a  eu 
des  enfants. 

V.  Jean  de  Bourgogne,  dit  Fallais  (3e  fils  d'Antoine  de  Bourgogne  et  de  Michelle 

de  Gavre,  dont  il  a  été  parlé  ci-devant),  fut  seigneur  de  Lizel  et  gou- 
verneur d'Hérenthals.  Il  mourut  de  ses  blessures,  dans  une  entreprise  en 
Frise,  le  2  mars  1602.  Sa  femme,  Catherine  Strickhaers,  était  fille  de 
Nicolas  Strickhaers,  qui  portait  d'azur  à  une  fleur-de-lis  d'or  et  deux  étoiles 
de  même  en  chef,  et  de  Christine  Blyleve;  elle  mourut  le  15  août  1607, 
ayant  eu  les  quatre  enfants  qui  suivent. 

1°  Jean,  récollet  à  Rome. 

2°  Nicolas.  Son  article  suit. 

3°  Jeanne-Marie  de  Bourgogne,  mariée  à  N....  Bentinck,  à  Anvers, 
mort  sans  hoirs. 

Et  4°  Antoine  de  Bourgogne,  mort  sans  alliance,  le  13  août  1650, 
enterré  dans  l'église  de  Ste-Catherine  à  Malines. 

VI.  Nicolas  de  Bourgogne,   dit  Fallais,  seigneur  de  Lizel,  capitaine  d'infanterie 

pour  le  service  de  S.  M.  C,  mourut  de  ses  blessures  reçues  au  siège  de 
Chainy,  en  Picardie,  le  3  août  1652,  et  gît  aux  Carmes  à  Valenciennes. 
Il  avait  épousé  Jeanne  van  Belle  (Fig.  224),  morte  en  1645  et  enterrée 
aux  Pauvres  Claires  à  Bruges.  Elle  était  fille  de  Jean  et  de  Claire  Roussel. 
De  ce  mariage  naquirent  cinq  enfants,  savoir  : 

1°  Charles-Ignace,  qui  suit. 

2°  Marie-Isabelle  de  Bourgogne,  laquelle  mourut  sans  alliance,  à  l'âge 
de  26  ans,   en  1650.   Elle  fut  enterrée  aux  Récollets  à  Nieuport. 

3°  Philippe-Thérèse  de  Bourgogne,  qui  fut  mariée  :  1°  à  Octavio  de 
Banchy,  créé  chevalier  le  15  janvier  1633,  capitaine  d'une  compagnie 
franche  et  seigneur  de  Vyvere,  mort  sans  hoirs,  à  70  ans,  le  11  dé- 
cembre 1653,  et  inhumé  à  Elverseele,  au  pays  de  Waes;  —  2°  à  Melchior- 
François  van  den  Bogaerde,  dit  du  Verger,  fils  de  Jacques  et  d'Elisabeth 
de  Meyere  ;  leur  fils  Adrien-Barthélémy  du  Verger,  dit  van  den  Bogaerde, 
épousa  :  1°  Jossine-Marie  van  den  Hecke,  et  2°  Jossine  van  de  Velde. 
(Voyez  ci-devant  page  215,  au  degré  V.) 

4°  Angeline- Victoire  de  Bourgogne,  qui  fut  mariée  à  Erasme  Sanders, 
dont  les  armes  étaient  d'or  à  trois  trèfles  de  sinople  (Fig.  404).  Leur  fille 
Thérèse  Sanders  fut  femme  de  don  Francisco  de  Ortego,  mort  adjudant 
du  fort  de  Dam  à  Anvers. 

Et  5°  Encore  une  fille. 

VII.  Charles-Ignace  de  Bourgogne,  dit  Fallais,  capitaine  d'infanterie  au  service 

de  S.  M.  C,  épousa  Jeanne  Bruggemans,  laquelle  portait  pour  armes  : 
de   gueules  à   trois   paniers   d'argent    (Fig.   405).   Elle  était  fille   de    Liévin 


—  286  — 

Bruggemans  et  d'Isabelle  Pellemans,  mourut  le  21  octobre  1691  et  full 
inhumée  dans  l'église  de  S^Bavon  à  Gand.   De  cette  alliance  naquirent \ 

1°  Charles- Jean- Albert  de  Bourgogne,  dit  Fallais,  capitaine  de  bourgeois 
à  Bruges,  mort  sans  alliance  en  1733. 

2°  Jeanne  de  Bourgogne,  morte  sans  alliance. 

Et  3°  Agnès-Louise  de  Bourgogne,  aussi  décédée  en  célibat. 


Ce  dernier  fragment  généalogique  (commençant  par  Jean  de  Bourgogne,  époua 
de  Catherine  Strickaert)  est  rédigé  d'après  les  Fragments  généalogiques,  t.  111,1 
p.  199,  où  il  est  dit  :  »  qu'il  est  dressé  sur  les  mémoires  de  Charles-Jean- Albert 
de  Bourgogne,  mort  en  1733,  dans  lesquels  cette  branche  porte  les  armes  écartelées 
de  Gavere,  et  pour  timbre,  au  lieu  d'un  oiseau  duc  d'or,  un  mortier  d'or  surmonté! 
d'un  lion  de  gueules,  à  la  queue  double  passée  en  sautoir,  couronné,  armé  d'or  etl 
lampassé  d'azur.  »  (Fig.  406). 

(Nob.,  pp.  1S7  et  159;  Suppl.  au  Nob.,  U20-I555,  p.  268;  Suite  au  Sttppl.,  1555-1614,  pp.  211  i 
215  et  222;  Suite  au  Suppl.,  1630-1661,  p.  101;  Mélung.  de  Gcnéal.,  p.  129;  Fragm.  généal.A 
t.  111,  p.   199.) 


LE    BOURGUIGNON,    —   Voyez   le   Waitte. 


DE    LA    BOURLOTTE. 

Claude  de  la  Bourlotte,  seigneur  de  Topagna,  colonel  et  commandant  des 
troupes  wallonnes  au  service  d'Espagne,  un  des  plus  grands  hommes  de  guerre 
du  XVIe  siècle,  fut  anobli  sans  finances,  en  considération  de  ses  services,  par 
lettres  du  13  juillet  1597,  et  créé  chevalier  par  d'autres  lettres  du  9  août  suivant. 
Il  était  Lorrain  de  naissance,  vaillant  soldat,  et  fut  tué,  au  siège  d'Hulst,  d'un 
coup  de  mousquet,  le  24  juillet  1600.  L'épitaphe  suivante  fut  mise  sur  son  tombeau, 
dans  l'église  de  Loupoigne. 

«  Icy  gist  noble  et  illustre  seigneur  messire  Claude  de  la  Bourlotte,  seigneur 
»  de  Berlestein,  de  Boncourt,  la  Vallée,  Loupoigne,  Baisy,  lequel  a  esté  tuez  lez 
«  Ostende,  pour  le  service  de  Sa  Majesté,  le  24  juillet  1600.  Prie  Dieu  pour  son 
»  âme.  » 

Ledit  Claude  de  la  Bourlotte  avait  épousé  Anne  d'Oyenbrugge,  fille  de  Philippe- 
René  et  de  Louise  van  der  Noot  (Voyez  d'Oyenbrugge,  famille).  Il  portait  pour 
armes  :  d'azur  à  la  fasce  d'or,  chargée  de  3  têtes  de  léopards  de  gueules  et  accom- 
pagnée de  3  besants  d'or.  Cimier  :  un  lion  naissant  de  gueules,  tenant  de  la  patte 
dextre,  sur  Vépaule,  un  gonfanon  d'azur,  la  lance  d'or.  Devise  :  à  tout  hazard  (Fig.  407). 

(Nob.,  p.  107;  Suite  au  Suppl.,  1630-1661,  pp.  170  et  171;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  47.) 


—  287  — 

DE    BOURNONVILLE, 

Eustache  comte  de  Guines  eut  un  second  fils,  nommé  Guillaume,  lequel  eut  en 
partage  la  seigneurie  de  Bournonville,  en  Boulonnais,  dont  sa  postérité  conserva 
le  nom.  Ce  dernier  vivait  en  1071  et  fut  douzième  aïeul  de  Jean,  qui  suit. 

I.  Jean  de  Bournonville,  dit  Despert,  chevalier,  sire  de  Câpres,  baron  de  Houle- 

fort,  châtelain  de  Hardelot,  capitaine  d'hommes  d'armes,  louvetier  d'Artois, 
et  grand-veneur  du  Boulonnais,  qui  mourut  en  1515.  Sa  femme,  Hélène 
Sucquet,  était  dame  et  héritière  de  Montigny,  de  Louvain  et  de  Huar- 
guetel,  et  mourut  en  1530.  De  cette  alliance  vint  : 

II.  Guy  de  Bournonville,  chevalier,  baron  de  Câpres  et  de  Houlefort,  gouverneur 

d'Abbeville  et  grand-veneur  du  Boulonnais,  mort  en  1544.  Il  avait  épousé 
Anne  de  Ranchicourt,  dame  dudit  lieu  et  de  Hennin-Liétard  (Voyez  cette 
seigneurie  au  tome  II).  Leur  fils  Oudart  suit. 

III.  Oudart  de  Bournonville,  chevalier,  baron  de  Câpres,  de  Barlin  et  de  Houle- 

fort,  seigneur  de  Hennin-Liétard  et  de  Ranchicourt,  fut  gentilhomme  de 
la  bouche  de  S.  M.  C,  chef  d'une  bande  d'hommes  d'armes,  capitaine 
d'une  compagnie  de  chevau-légers,  gouverneur  de  Malines  en  1572  et  gou- 
verneur de  la  ville  d'Arras.  La  petite  ville  et  seigneurie  de  Hennin- 
Liétard,  en  Artois,  fut  unie  à  la  portion  de  la  baillie,  et  au  fief  de  Gouy- 
Servien,  et  érigée  en  comté  en  sa  faveur,  par  lettres  du  roi  Philippe  II 
du  7  septembre  1579,  signées  le  19  mai  1582.  Il  fut  ensuite  conseiller 
d'état  d'épée  et  chef  des  finances  des  Pays-Bas  et  mourut  le  28  décem- 
dre  1585.  Sa  femme,  Marie-Christine  d'Egmont,  fut  créée  duchesse  de 
Bournonville,  en  France,  et  Grande  d'Espagne.  Elle  était  fille  de  Lamoral 
comte  d'EGMONT,  prince  de  Gavre  et  de  Steenhuysen,  chevalier  de  la 
toison  d'or,  —  et  de  Sabine  de  Bavière.  Elle  convola,  en  secondes  noces, 
avec  Guillaume  de  Lalaing,  comte  de  Hooghstraeten  et  de  Rennenbourg, 
—  et,  en  troisièmes  noces,  le  fameux  Charles  comte  de  Mansfeld,  prince 
du  Saint-Empire,  général  de  l'armée  chrétienne  et  impériale  de  Hongrie 
contre  les  Turcs,  duquel  elle  mourut  veuve  en  1622,  sans  en  avoir  eu 
d'enfants.  Du  premier  mariage  naquit  Alexandre,  qui  suit. 

IV.  Alexandre  de  Bournonville,  comte  de   Hennin-Liétard,  créé  Duc  et  Pair  de 

France,  en  1600,  par  le  roi  Henri  IV,  et  chevalier  de  la  toison  d'or  par 
Philippe  IV,  roi  d'Espagne.  Il  fut  aussi  vicomte  de  Barliu,  baron  de 
Houlefort,  seigneur  de  Câpres,  Divion  et  autres  lieux,  colonel  d'un  régi- 
ment d'infanterie  wallonne,  gouverneur  de  Lille,  Douai  et  Orchies.  Il 
mourut  à  Lyon,  le  21  mars  1656,  à  l'âge  de  70  ans,  ayant  épousé  Anne 
de  Melun-d'Espinoy,  fille  de  Pierre  de  Melun,  prince  d'Espinoy,  marquis 
de  Richebourg,  baron  d'Antoing,  de  Werchin  et   autres  terres,  sénéchal 


—  288  — 

du  Hainaut,  gouverneur  de  Tournai,  —  et  d'Hippolyte  de  Montmorency- 
Bours,  sa  seconde  femme.  Elle  mourut  le  18  octobre  1666,  ayant  eu 
quatre  enfants,  savoir  : 

1°  Alexandre-Hippolyte-Balthazar.   Son  article  suit. 

2°  Ambroise-François,  créé  duc  de  Bournonville  et  pair  de  France  par 
le  roi  Louis  XIV  en  1652,  fut  chevalier  d'honneur  de  la  reine  Anne 
d'Autriche  et  gouverneur  de  Paris.  Il  mourut  le  12  septembre  1693,  ayant 
épousé,  en  1655,  Lucrèce-Françoise  de  la  Vieuville,  fille  de  Charles 
duc  de  la  Vieuville,  chevalier  des  ordres  du  roi,  grand-fauconnier  de' 
France  et  surintendant  des  finances,  —  et  de  Marie  Bouhier  de  Beau- 
marchais. Leur  fille  unique,  Marie-Françoise  de  Bournonville,  fut  mariée, 
le  13  août  1671,  à  Anne- Jules  duc  de  No  ailles,  pair  et  maréchal  de 
France,  chevalier  des  ordres  du  roi,  capitaine  de  la  lre  compagnie  des 
gardes  du  corps,  gouverneur  et  lieutenant-général  pour  S.  M.  des  comtés 
de  Roussillon,  Confians,  Cerdagne,  etc.,  gouverneur  des  ville  et  citadelle 
de  Perpignan,  mort  le  2  octobre  1708,   à  59  ans. 

3°  Wolfgang-Guillaume  de  Bournonville,  vicomte  de  Barlin,  général- 
major  et  gouverneur  de  Bruxelles,  en  1670,  épousa  Marie-Bonne  de 
Harchies,  dame  de  Sars,  en  Hainaut,  dont  il  paraît  qu'il  n'eut  pas  de 
postérité. 

Et  4°  Jean-François-Benjamin  de  Bournonville,  estoc  de  la  seconde 
branche,  que  nous  donnons  ci-après. 

V.  Alexandre-Hippolyte-Balthazar  de  Bournonville,  né  le  5  janvier  1616,  comte 
de  Hennin-Liétard,  baron  de  Caumont,  seigneur  de  Themsche,  Divion, 
Maisnil,  chambellan  de  l'empereur,  général  de  bataille  des  armées  de 
S.  M.  C,  colonel  d'un  régiment  d'infanterie  allemande,  capitaine  d'une 
compagnie  d'hommes  d'armes  des  anciennes  bandes  d'ordonnance,  et  gou- 
verneur de  Valenciennes.  La  seigneurie  de  Buggenhout,  en  Brabant,  fut, 
sous  le  nom  de  Bournonville,  érigée  en  principauté  en  sa  faveur,  par  let- 
tres du  roi  Philippe  IV  du  12  juillet  1658.  —  Il  fut  depuis  gouverneur 
et  capitaine-général  de  la  province  d'Artois,  grand-bailli  du  pays  de  Waes, 
en  1662,  général  de  l'armée  impériale  sur  le  Rhin  en  1672,  chevalier 
de  la  toison  d'or  en  1673,  par  le  roi  Charles  II,  maréchal  de  camp- 
général  des  armées  en  1674,  et  commandant  des  armées  en  Sicile  en 
1678.  —  Il  fut  vice-roi  de  Catalogne  en  1684,  et  mourut  à  Pampelune 
le  20  août  1690,  à  l'âge  de  74  ans,  étant  vice-roi  de  Navarre.  —  Il 
avait  épousé,  en  1656,  Jeanne-Ernestine-Françoise  d'Arenberg,  laquelle 
mourut  en  couches  le  20  octobre  1663.  —  Cette  dame  était  fille  de  Phi- 
lippe prince  d'Arenberg  et  du  S.  E.,  duc  d'Arschot  et  de  Croy,  chevalier 
de  la  toison  d'or,  et  d'Isabelle-Claire  de  Berlaimont,  comtesse  de  Lalaing, 
sa  2e  femme.  De  cette  alliance  vinrent  quatre  enfants,  qui  suivent. 


—  289  — 

1°  Alexandre-Albert-François-Barthélémi  duc  et  prince  de  Bournonville. 

Son  article  suit. 

2°  Anne-Marie-Françoise  de  Bournonville,  mariée,  en  1672,  à  Philippe- 
Emmanuel-Ferdinand-François  de  Croy,  créé  premier  prince  de  Solre, 
chevalier  des  ordres  du  roi,  lieutenant-général  de  ses  armées,  gouverneur 
et  grand-bailli  de  Péronne  et  de  Roye,  lieutenant-général  au  pays  de 
Santerre,  mort  le  22  décembre  1718. 

3°  Isabelle-Thérèse  de  Bournonville,  née  le  20  mai  1660,  chanoinesse 
de  Mons,  mariée,  en  1678,  à  Cùme-Claude  d'Ongnies,  comte  de  Coupigny, 
baron  de  Blaesvelt,  seigneur  de  Pamele,  Ledeberg  et  autres  lieux,  chevalier 
de  la  toison  d'or,  mestre-de-camp-général  des  armées  du  roi  Charles  II, 
mort  en  1709. 

Et  4°  Marie-Françoise  de  Bournonville,  née  le  20  septembre  1663, 
chanoinesse  de  Maubeuge,  femme  de  Claude  de  Richardot,  prince  de 
Steenhuysen,  comte  de  Gamarage,  baron  de  Lembeke,  seigneur  de  Gruut- 
huyse,  Herzelles  et  Ottignies,  gentilhomme  de  la  chambre  de  l'électeur 
de  Bavière,  gouverneur  des  Pays-Bas  espagnols,  mestre-de-camp  d'un 
régiment  d'arquebusiers  à  cheval,  et  inspecteur-général  de  la  cavalerie 
de  S.  M.  C.  aux  Pays-Bas,  mort  sans  enfants,  le  dernier  mâle  de  son 
nom,  le  13  avril  1701. 

VI.  Alexandre- Albert-François-Barthélémi,  né  le  16  avril  1662,  duc  et  prince 
de  Bournonville,  comte  de  Hennin-Liétard,  porta  longtemps  le  nom  de 
prince  de  Bournonville.  Il  fut  enseigne,  puis  sous-lieutenant  des  gendar- 
mes de  la  garde  du  roi,  et  maréchal  des  camps  et  armées  de  France.  — 
Il  épousa,  le  29  avril  1682,  Marie-Charlotte- Victoire  d'Albert,  morte  le 
22  mai  1701,  à  Paris,  fille  de  Louis-Charles  d'Albert,  duc  de  Luynes 
et  de  Chevreuse,  pair  et  grand-fauconnier  de  France,  chevalier  des  ordres 
du  roi,  —  et  d'Anne  de  Rohan-Montbazon,  sa  deuxième  femme.  —  Leurs 
enfants  furent  : 

1°  Philippe- Alexandre,   duc  et  prince  de  Bournonville.  Son  article  suit. 

2°  Angélique-Victoire,  princesse  de  Bournonville,  comtesse  de  Hennin- 
Liétard,  baronne  de  Caumont,  dame  de  la  Broyé  et  de  Themsche  (Tamise), 
née  le  23  janvier  1686,  fut  mariée,  le  5  janvier  1706,  à  Jean  de  Durfort, 
duc  de  Duras,  maréchal  de  France,  chevalier  des  ordres  du  roi,  gouver- 
neur du  comté  de  Bourgogne  et  des  ville  et  citadelle  de  Besançon,  né 
le  28  janvier  1684,  décédé  à  Paris  le  8  juillet  1770,  à  l'âge  de  87  ans.  — 
Elle  fut  nommée  dame  d'honneur  de  Madame  Victoire  de  France  en  1748, 
et  de  Mesdames  Sophie  et  Louise  en  octobre  1750,  et  mourut  à  Paris  le 
30  septembre  1764,  âgée  de  79  ans. 

Et  3°  Victoire-Delphine,  mariée,  en  1728,  à  Victor-Alexandre  sire  et 
marquis  de  Mailly,  né  le  10  décembre  1696,  brigadier  des  armées  de 
France  en  1734. 

Tome  I.  57 


—  290  — 

VII.  Philippe-Alexandre,  duc  et  prince  de  Bournonville,  comte  de  Hennin-Liétard, 
mestre-de-camp-lieutenant  du  régiment  de  Condé,  cavalerie,  mort  sans  hoirs 
en  1727.  Il  épousa,  le  18  mars  1719,  Catherine-Charlotte-Thérèse  de  Gram- 
mont,  laquelle  convola,  en  secondes  noces,  avec  Jacques-Louis  de  Rouvroy- 
S^Simon,  duc  et  pair  de  France,  par  démission  de  son  père,  dès  1722, 
et  appelé  duc  de  Ruffec,  mort  sans  enfants  mâles,  le  16  juillet  1746.  — 
Cette  dame  mourut  le  21  mai  1755,  âgée  de  48  ans.  Elle  était  fille 
d'Antoine,  duc  de  Grammont,  pair  et  maréchal  de  France,  mort  le 
16  septembre  1725,  à  53  ans,  et  de  Marie-Christine  de  Noailles,  morte 
le  14  février  1748,  à  l'âge  de  77  ans. 

La  famille  de  Durfort-Duras  porte  pour  armes  :  écartelé;  aux  1  et  4 
d'argent  à  la  bande  d'azur,  qui  est  de  Durfort;  aux  2  et  3  de  gueules  au  lion 
d'aiyent,  qui  est  de  Lomagne  (Fig.  408). 

Le  duc  et  prince  Philippe-Alexandre  de  Bournonville  eut  ses  deux  soeurs 
pour  héritières. 


Seconde  branche. 

V.  Jean-François-Benjamin  de  Bournonville,  troisième  fils  d'Alexandre,  duc  de 
Bournonville,  et  d'Anne  de  Melun,  mentionnés  ci-devant,  fut  baron  de 
Câpres,  et  connu  sous  le  nom  de  marquis  de  Bournonville.  Il  fut  chevalier 
de  l'ordre  militaire  de  S*-Jacques,  lieutenant-général  des  armées  de  S.  M.  C, 
gouverneur  de  Lierres,  puis  grand-bailli  et  gouverneur  d'Audenaerde  en 
1704.  Il  mourut  à  Namur,  au  commencement  du  mois  d'avril  en  1719, 
âgé  de  près  de  cent  ans.  Il  avait  épousé  en  premières  noces,  en  Cata- 
logne, Marie  de  Perapertussa,  fille  et  héritière  du  vicomte  de  Johe;  et 
en  secondes  noces  Marie-Ferdinande-Thérèse  de  Sainte-Aldegonde,  fille 
de  François-Lamoral,  comte  de  Sainte-Aldegonde,  baron  de  Noircarmes, 
vicomte  de  Wisque  et  de  Zudausque,  seigneur  de  Bugnicourt,   Hordain, 

Gosselies,  Tubise  et  autres  terres,  et  d'Agnès  de  Davre,  dame  de  Mire- 
mont,  Onoz,  Masy,  Bois-Seigneur-Isaac  et  autres  lieux.  —  De  Jean- 
François-Benjamin  de  Bournonville  et  de  ses  deux  femmes  vinrent  les 
trois  enfants  qui  suivent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  François- Antoine  de  Bournonville,  marquis  de  Rupit,  épousa  Emma- 
nuelle Eril. 

(Du  2d  Lit.) 

2°  Wolfgang-Guillaume.  Son  article  suit. 

Et   3°  Michel-Joseph,  créé   duc  de   Bournonville   par   Philippe  V,   roi 
d'Espagne,  chevalier  de  la  toison  d'or  et  de  S^Janvier,  grand  d'Espagne 


-  291  — 

de  première  classe,  gentilhomme  de  la  chambre  de  S.  M.  C,  en  exercice, 
capitaine-général  de  ses  armées  et  capitaine  de  la  compagnie  flamande 
des  gardes  du  corps.  Il  fut  envoyé  comme  ambassadeur  extraordinaire 
d'Espagne  à  la  cour  de  Vienne  et  ensuite  ministre  plénipotentiaire  au 
congrès  de  Soissons.  Il  mourut  à  Madrid  le  2  octobre  1752,  à  80  ans. 

VI.  Wolfgang-Guillaume  de  Bournonville,  baron  de  Câpres,  seigneur  de  Sars, 
capitaine  de  cavalerie  dans  les  armées  de  S.  M.  C.  aux  Pays-Bas,  obtint 
en  sa  faveur  l'érection  en  marquisat  de  sa  terre  et  seigneurie  de  Sars, 
par  lettres  du  roi  Charles  II  du  1  septembre  1689.  Il  était  colonel  du 
régiment  de  Sars,  infanterie,  en  1705  et  1706,  fut  depuis  général  de 
bataille  des  armées  de  l'empereur  Charles  VI,  et  colonel-propriétaire  d'un 
régiment  d'infanterie  à  son  service.  Ce  régiment  ayant  été  incorporé, 
en  1725,  dans  celui  de  Los-Rios,  il  fut  nommé  la  même  année  gouver- 
neur de  Tenremonde,  et,  en  1728,  gouverneur  et  capitaine-général  du 
duché  de  Limbourg  et  pays  d'Outre-Meuse.  Il  mourut  fort  âgé,  le  17  sep- 
tembre 1754,  étant  général  d'infanterie  de  l'impératrice-reine,  conseiller 
d'état  d'épée  au  gouvernement  des  Pays-Bas  autrichiens,  et  chambellan 
actuel  de  LL.  MM.  IL  —  Le  marquis  Wolfgang-Guillaume  de  Bournon- 
ville avait  épousé,  en  premières  noces,  en  1694,  Marie-Madeleine  de 
Haudion,  fille  de  Nicolas-Philippe,  seigneur  de  Wyneghem,  colonel  et 
commandant  de  la  ville  de  Damme,  et  d'Anne  de  Cottrel;  —  et,  en  secondes 
noces,  en  1708,  Angélique- Florence  d'Ursel,  fille  de  François  comte  d'Ur- 
sel,  de  Milan,  de  Seneghem  et  du  Saint-Empire,  vicomte  de  Vive-S^Eloy, 
baron  de  Hoboken,  seigneur  de  Hinghene,  grand-veneur  et  haut-forestier 
de  Flandres,  colonel  et  général  de  bataille  au  service  du  roi  Charles  II, 
et  d'Honorine-Dorothée  de  Hornes.  Sept   enfants  naquirent  de  ces  deux 

mariages,  savoir  : 

(Du  1er  LU.) 

1°  Jean-Joseph  marquis  de  Bournonville  et  de^  Sars,  né  en  1701,  cham- 
bellan actuel  de  LL.  MM.  IL,  général  de  cavalerie  de  l'impératrice-reine, 
conseiller  d'état  d'épée  au  gouvernement  des  Pays-Bas  autrichiens  et  gou- 
verneur de  Charleroy,  mourut  en  juin  1768,  sans  enfants.  Il  avait  épousé, 
en  1722,  Lucie-Thérèse-Antoinette  van  de  Velde,  morte  en  mars  1762, 
fille  de  noble  Pierre  van  de  Velde,  mort  le  1  juillet  1720,  à  62  ans, 
et  de  Béatrix-Josèphe  de  Villegas,  —  et  petite-fille  de  David  van  de 
Velde,  chevalier,  et  de  Madeleine  van  Cortbemde.   sa  seconde  femme. 

(Du  2d  Lit.) 

2°  François- Albert-Charles  de  Bournonville,  né  le  15  février  1710,  duc 
de  Bournonville  et  grand  d'Espagne  de  la  Ie  classe,  en  vertu  de  l'adoption 
faite  en  sa  faveur  par  le  duc  de  Bournonville,  son  oncle,  duquel  il  a  été 


—  292  — 

l'unique  héritier,  chevalier  de  la  toison  d'or  et  de  Saint-Janvier,  lieutenant- 
général  des  armées  de  S.  M.  C,  capitaine  de  la  compagnie  flamande  des 
gardes  du  corps,  mourut  à  Madrid,  en  octobre  1769,  sans  enfants.  —  Il 
avait  épousé,  le  5  décembre  1738,  Bénédicte-Charlotte  d'Ursel,  sa  cousine- 
germaine,  née  le  5  février  1719,  morte  à  Gand  le  11  mars  1778,  —  fille 
de  Conrard-Albert-Charles  duc  d'Ursel  et  de  Hoboken,  grand  d'Espagne 
de  la  première  classe,  gouverneur  de  la  province  de  Namur,  et  d'Élisabeth- 
Éléonore-Christine  Wild  et  Rheingrafin,  dame  de  l'ordre  de  la  croix  étoilée. 

3°  Maximilien-Casimir  marquis  de  Bournonville  et  de  Sars,  né  le  4  oc- 
tobre 1713,  chambellan  actuel  de  LL.  MM.  IL,  général-major  des  armées 
de  l'impératrice-reine  et  gouverneur  de  Charleroy  depuis  1768.  Il  était 
célibataire  en  1779. 

4°  Wolfgang-Joseph  de  Bournonville,  né  le  30  novembre  1715,  fut  appelé 
d'abord  comte  de  Flegnies,  puis  titré  de  comte  de  Bournonville.  Il  fut 
lieutenant-général  des  armées  du  roi  d'Espagne,  premier  lieutenant  de  la 
compagnie  flamande  des  gardes  du  corps,  gouverneur  de  la  province  de 
Guipuscoa,  capitaine-général  du  royaume  d'Arragon  en  avril  1768,  grand 
d'Espagne  et  capitaine  de  la  compagnie  flamande  des  gardes  du  corps,  en 
remplacement  du  duc  de  Bournonville,  son  frère. 

5°  Anne- Françoise -Albertine  de  Bournonville,  née  le  1  janvier  1712, 
dame  chanoinesse  de  Mons,  reçue  dame  de  l'ordre  de  la  croix  étoilée,  le 
3  mai  1769. 

6°  Anne -Marie -Charlotte  de  Bournonville,  née  le  6  juin  1717,  dame 
chanoinesse  de  Mons. 

Et  7°  Marie-Lydie  de  Bournonville,  née  le  10  juillet  1720,  mariée 
en  1746,  à  Frédéric-Charles-Philippe,  comte  du  S*-E.  R.  et  de  Bentheim, 
colonel  au  service  de  France,  né  le  17  mars  1725,  mort  sans  hoirs  le 
9  mai  1753.  Il  était  fils  d'Herman-Frédéric ,  comte  du  S*-Einpire  romain, 
et  de  Bentheim,  mort  en  décembre  1731,  et  d'Éléonore-Bernardine  de 
Hesse-Rheinfels-Wanfried. 

La  famille  de  Bournonville  porte   pour  armoiries  :    de   sable    au  lion  d'argent, 

arme,  lampassé  et  couronné  d'or,  la  queue  fourchue  et  passée  en  sautoir  (Fig.  409). 

(Nob.  des  P.  B.,  pp.  63,  558  et  557;  Suite   au  SuppL,  1555-1614,  p.  23;  et  Nouveau  vrai 
Suppl.,  p.  128.) 


BOUSCHERON. 

Jean  Bouscheron,  seigneur  de  Schailmont,  Bois  et  Ménage,  agent  de  l'ordre  de 
Malte,  à  Bruxelles,  fut  anobli  par  lettres  du  30  octobre  1726. 

Ses  armes  étaient  :  de  gueules  à  un  canon  sur  son  affût  d'or,  au  chef  d'argent  chargé 
de  3  tourteaux  d'azur  (Fig.  410). 
Nob.,  p.  714. 


—  293  — 

DE    BOUSIES. 

I.  Guillaume  de  Bousies,  chevalier,  seigneur  de  Romeries,  épousa  Guillemette  de 

Heule,  fille  de  Rogier-Boutelin,  seigneur  de  Heule,  et  de  Marie  de  Nevele. 
De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Eustache,  qui  suit. 

Et  2°  Jacqueline  de  Bousies,  dame  de  Premesque,  femme  de  Jean,  sei- 
gneur de  Nouvelles  et  de  Warigny. 

II.  Eustache  de  Bousies,  chevalier,  seigneur  de  Vertaing,  Romeries,  etc.,  épousa, 

en  1446,  Isabeau  de  Polanen,  dite  de  la  Lecke,  fille  de  Henri,  cheva- 
lier, seigneur  de  Heeswyck,  etc.,  et  de  Jeanne  de  Ghistelles.  Dont  cinq 
enfants,  savoir  : 

1°  Eustache  de  Bousies,  seigneur  de  Vertaing,  Romeries,  Felluy,  1454, 
épousa  Jeanne  de  Mailly,  fille  de  Ferry  et  de  Marie  de  Brabant,  dite 
Clignet.  Leurs  enfants  furent  : 

A.  Eustache  de  Bousies,  chevalier,  seigneur  de  Vertaing,  Felluy  ou 
Felhuy,  Gosselies,  etc.,  épousa  :  1°  Marie  de  Humières,  et  2°  Jeanne 
Van  der  Eycken,  laquelle  portait  :  d'argent  à  3  feuilles  de  gueules,  au 
chef  d'or,  à  3  pals  de  sable  (Fig.  411).  Du  premier  mariage  naquit  Jeanne 
de  Bousies,  héritière  de  Vertaing,  Felluy,  Gosselies,  etc.,  morte  le 
5  juillet  1549,  enterrée  à  Rêves,  auprès  de  son  mari  Charles  de  Rubembré, 
chevalier,  vicomte  de  Montenacken,  seigneur  de  Bièvre,  Rêves,  etc.,  mort 
le  22  avril  de  la  même  année.  Voyez  l'article  de  Rubempré. 

B.  Isabeau  de  Bousies,  femme  de  Jean  de  la  Hamaide,  seigneur  de 
Condé  et  de  Renaix. 

Et  C.  Florence  de  Bousies,  dame  de  Fremerville,  épouse  de  Jean  sei- 
gneur de  Rivery  et  de  Villers. 

2°  Jean  de  Bousies.  Son  article  suit. 

3°  Isabelle  de  Bousies-Vertaing,  femme  de  Jean  comte  d'Ootinghen, 
seigneur  de  Condé,   1409. 

4°  Jeanne,   chanoinesse  de  Mons,  morte  en  1522. 

Et  5°  Marguerite  de  Bousies-Vertaing,  également  chanoinesse  de  Mons, 
décédée  en  1503. 

III.  Jean  de  Bousies,  dit  Vertaing,    brisa   ses   armes    d'un   croissant  de   sable  en 

abîme.  Sa  femme,  Isabelle  de  Moerkercke,  fille  de  Louis,  chevalier,  est 
nommée  sa  veuve  dans  des  actes  de  1464  et  1474.  De  cette  union  vint  : 

IV.  Eustache  de  Bousies,  seigneur  d'Auclierbois,  brisait  ses  armes  comme  son  père. 

Il  épousa  Barbe  le  Poyvre,  dont  il  eut  : 
1°  Claude  qui  suit. 
Et  2°  Charles,  qui  fut  chanoine  de  Soignies. 


—  294  — 

V.  Claude  de  Bousies,  seigneur  d'Audierbois  et  d'Escarmaing,  1538,  épousa  Isabeau 

de  Trasegnies,  fille  de  Trophes  et  d'Antoinette  de  Quarouble.  Les  cinq 
enfants  qui  suivent  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Isembart.  Son  article  suit. 

2°  Jeanne  de  Bousies,  dame  d'Audierbois,  1574,  morte  en  1621,  était 
veuve,  depuis  1617,  de  Philippe  de  Hoves,  seigneur  d'Estiennes,  fils  de 
Jean,  seigneur  de  Hundelghem,  et  de  Marie  de  Licques,  chanoinesse  de 
Maubeuge.  Ces  époux  eurent  deux  enfants,  savoir  :  a.  Robert  de  Hoves, 
seigneur  de  Sole  et  d'Audierbois,  et  b.  Isabeau  de  Hoves,  mariée  :] 
1°  à  Antoine  de  Martigny,  2°  à  Thomas  Ruffin,  et  3°  à  Jean  de  Dave. 

3°  Robert  de  Bousies,  mort  jeune. 

4°  Antoinette. 

Et  5°  Charlotte  de  Bousies,  femme  de  don  Augustin  de  Bella-Bocca. 

VI.  Isembart  de  Bousies,  seigneur  d'Escarmaing,  Préau,  1574,  épousa  Margue- 

rite de  Briart,  vicomtesse  de  Rouveroy  et  de  Fayon,  fille  d'Antoine  et 
de  Claire  de  Sivry,  1600.  Leur  fils  Jean  suit. 

VII.  Jean  de  Bousies,  vicomte  de  Rouveroy,  seigneur  d'Escarmaing,  Préau, 
Fayon,  etc.,  épousa,  en  premières  noces,  Marguerite  de  Barau  de  Magny 
(ou  Maigny),  dame  dudit  Magny,  Vaulx,  Olignon,  S^Symphorien,  Pont, 
la  Haye  et  Malprouve  (ou  Malprovin),  fille  de  François  et  de  Marie  de 
Crohin;  en  secondes  noces  Anne  Cabiliau,  veuve  de  David,  seigneur 
d'Argenteau  et  de  l'Écluse,  et  fille  de  François  Cabiliau,  seigneur  de 
Mullem  et  d'Audegoede,  et  d'Agnès  de  Saint-Génois,  dame  de  Melle; 
et,  en  troisièmes  noces,  Charlotte-Claudine  de  Massiet,  fille  de  Guibert, 
chevalier,  seigneur  de  Gruutersaele,  gouverneur  et  grand-bailli  de  Chimay, 
et  de  Mahaud  de  la  Marck-d'Arenberg.  Des  premier  et  troisième  ma- 
riages vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Philippe.  Son  article  suit. 

(Du  3me  Lit.) 

2°  Jean-Baptiste  de  Bousies.  Il  sera  mentionné  après  la  postérité  de  son 
frère  Philippe. 
3°  Philibert-Isembart  de  Bousies,  chanoine  de  Notre-Dame  à  Cambrai. 
4°  Gillebert,  mort  jeune. 
5°  Charlotte. 
Et  6°  Dorothée  de  Bousies. 

VIII.  Philippe  de  Bousies,  vicomte  de  Rouveroy,  seigneur  de  Saint-Symphorien, 
Fayon,  Pont,  Dudzeele,  la  Haye,  Malprouve,  par  avis  de  père  et  de  mère, 


—  295  — 

en  1655,  épousa  Elisabeth  de  Grassis,  fille  de  Basile  et  d'Ide  de  Bruhese. 
De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Ferry-Basile.  Son  article  suit. 

Et  2°  Marie-Marguerite  de  Bousies,  dame  de  Malprouve,  mariée  :  1°  à 
Ferry  de  Wazières,  seigneur  de  Rebreviettes  ;  2°  à  Érasme  van  der  Dilft, 
seigneur  de  Ten-Broeck,  capitaine  au  régiment  de  Garcias,  au  service  de 
S.  M.  C. 

IX.  Ferry-Basile  de  Bousies,  vicomte  de  Rouveroy,  seigneur  d'Escarmaing,  Saint- 

Symphorien,  Fayon,  Pont,  etc.,  épousa,  le  6  juillet  1660,  Marie-Françoise 
de  Rocca,  fille  de  Claude  et  de  Louise  de  Villeneuve.  Ils  eurent  cinq 
enfants,  savoir  : 

1°  Léon-Claude,  qui  suit. 

2°  Isabelle-Claire- Victoire  de  Bousies,  mariée,  en  1683,  à  Charles-Ignace- 
Florent  Verreycken,  vicomte  de  Breucq,  mort  en  1699.  Elle  lui  survécut 
jusqu'au  11  avril  1752.  Dont  postérité. 

3°  Claude-Henri. 

4°  Philippe,  mort  jeune. 

Et  5°  Eustache  de  Bousies,  aussi  décédé  jeune. 

X.  Léon-Claude  de  Bousies,  vicomte  de  Rouveroy,   seigneur  de  S^Symphorien, 

Fayon,  Pont,  etc.,  épousa  à  Fiert-le  Petit,  le  9  août  1709,  Marie- Anne 
le  Brum,  née  à  Maubeuge  le  2  octobre  1682,  fille  de  François-Lamoral, 
seigneur  de  Fiert-le  Petit,  et  de  Françoise-Marie  Rivard  de  Martigny. 
Voyez  l'article  le  Brum.  Ces  époux  eurent  huit  enfants,  qui  suivent  : 

1°  Charles-Léon-Joseph.  Son  article  suit. 

2°  Henri-Hyacinthe- Joseph  de  Bousies,  religieux  à  la  noble  abbaye  de 
Ste-Gertrude  à  Louvain,  ordre  de  St-Augustin. 

3°  Maximilien-Emmanuel-Joseph  de  Bousies,  religieux  en  la  même  abbaye. 

4°  Jean-Louis-Joseph  de  Bousies,  religieux  à  l'abbaye  d'Eename,  près 
d'Audenarde,  ordre  de  Se-Benoit. 

5°  Isembard-Joseph  de  Bousies,  né  à  Rouveroy,  près  de  Mons,  le  7  juil- 
let 1716,  prêtre,  chanoine  de  S^Bavon  à  Gand,  en  1759,  puis  de  Ste-Waudru 
à  Mons,  en  1759,  se  retira  dans  le  désert  des  pères  Carmes-déchaussés 
à  Marlaigne,  près  de  Namur. 

6°  Ferry-François-Alexandre  de  Bousies,  seigneur  de  Chanvans  lez-Gray, 
épousa,  en  1735,  Anne-Éléonore  de  Sounier,  dame  de  Villers-Chemin  et 
d'Estrelle,  en  Franche-Comté.  Ces  époux  eurent  cinq  enfants,  savoir  : 

A.  Claude-Joseph  de  Bousies,  religieux  à  l'abbaye  de  Ste-Claude,  en 
Franche-Comté,  où  l'on  n'était  reçu  qu'en  faisant  preuve  de  huit  quartiers 
de  noblesse  d'épée,  quatre  paternels  et  quatre  maternels. 

B.  Charles-Joseph  de  Bousies,  dit  le  comte  de  Rouveroy,  capitaine  d'une 


—  296  — 

compagnie  de    dragons,  dans    le    régiment    de    mestre-de-camp    général, 
en  1761  et  1763. 

C.  Alexandre-Eugène  de  Bousies,  dit  le  chevalier  de  Bousies,  cornette 
de  dragons  dans  ledit  régiment. 

D.  Anne-Charlotte-Françoise  de  Bousies,  chanoinesse  de  Montigny,  en 
Franche-Comté. 

Et  E.  Alexandrine-Françoise-Pétronille  de  Bousies,  reçue  dame  de  l'ordre 
de  la  croix  étoilée  le  14  septembre  1770,  mariée  en  1763,  avec  François- 
Bonaventure-Joseph  du  Mont,  marquis  de  Gages,  par  érection  du  9  dé- 
cembre 1758,  seigneur  de  Ghilenghien,  de  la  Puissance,  de  Salles,  Bachanti 
et  d'Ausnoit,  chambellan  actuel  de  LL.  MM.  IL  depuis  1767,  son  cousinJ 
germain,  fils  unique  de  Charles-Antoine-Joseph  du  Mont-de  Rampemont, 
titré  comte  de  Gages,  baron  de  la  Puissance,  seigneur  de  Ghilenghien, 
d'Ausnoit,  de  Bâchant,  etc.,  et  de  Victoire-Isabelle-Josèphe  de  Bousies, 
mentionnés  ci-après. 

7°  Marie-Victoire-Josèphe  de  Bousies,  abbesse  de  Forets,  près  de  Bruxel- 
les, en  1760. 

Et  8°  Victoire-Isabelle-Josèphe  de  Boisies,  mariée  à  Antoine-Joseph  du 
Mont  de  Rampemont,  titré  comte  de  Gages,  baron  de  la  Puissance j 
seigneur  de  Ghilenghien,  d'Ausnoit,  de  Bâchant,  etc.  Voyez  l'article  du 
Mont,  famille. 

XI.  Charles-Léon-Joseph  de  Bousies,  vicomte  de  Rouveroy,  seign1"  de  Fayon,  etc.  I 
député  de  l'état  noble  du  Hainaut.  Il  épousa  :  1°  N....  d'Espiennes,  sana 
enfants  ;  ■ —  2°,  le  26  novembre  1746,  Marie-Joséphine- Alexandrine  de  CorsJ 
warem,  dame  de  Houtain-le-Mont,  morte  le  1  janvier  1757,  fille  de  Joseph 
seigneur  de  Faux  et  de  Mozet,  grand-veneur  de  la  principauté  de  Liège 
et  chambellan  de  l'électeur  de  Cologne,  et  de  Marie-Barbe  de  Glimes 
sa  seconde  femme.  —  Du  second  mariage  naquirent  quatre  enfants,  savoir 

1°  Ferry-François-Joseph  de  Bousies,  vicomte  de  Rouveroy,  seigneui 
de  Fayon,  etc.,  gentilhomme  de  la  chambre  de  la  noblesse  des  états  du 
pays  et  comté  de  Hainaut. 

2°  Charles-Ferdinand- Joseph- Alexandre-Maurice. 

3°  Bonaventure-Hy acinthe- Joseph . 

Et  4°  Marie-Barbe-Louise- Josèphe  de  Bousies. 


VIII>  Jean-Baptiste  de  Bousies,  seigneur  d'Escarmaing  et  de  Préau,  1655  (fib 
aîné  de  Jean  de  Bousies,  vicomte  de  Rouveroy,  et  de  sa  troisième  femm< 
Charlotte-Claudine  de  Massiet,  dont  il  a  été  parlé  ci-devant  au  degré  VII) 
épousa,  en  premières  noces,  Anne  de  Tramecourt,  laquelle  mourut  san: 
enfants.   Il  se  remaria,  le  8  mars  1006,  avec  Marie-Michelle  d'Esclaiiîes 


—  297  — 

fille  de  George,  seigneur  d'Amerval,  et  de  Marie-Isabelle  de  la  Hamaide. 
De  la  seconde  alliance  vinrent  : 

1°  Lancelot,  qui  suit. 

2°  Marie-Philippine  de  Bousies,  femme  de  Nicolas-François  de  Buignies, 
seigneur  du  Petit- Wargny,  en  Ormigny,  et  de  Willausart,  capitaine  de 
cavalerie  au  service  de  France.  Il  était  fils  de  Jean-Charles  de  Buignies, 
seigneur  de  Willausart,  et  de  Marie-Madeleine  de  Brassart,  dame  du 
Petit- Wargny. 

IX*  Lancelot-Joseph  de  Bousies,  seigneur  d'Escarmaing  et  de  Préau,  épousa,  le 
5  septembre  1699,  Isabelle-Claire-Émérentiane  Maes,  fille  de  François- 
Hermès,  major  du  régiment  d'Arenberg,  et  d'Antoinette-Claire-Agnès 
de  Buignies,  sœur  de  Nicolas-François,  dont  il  a  été  parlé  ci-dessus.  De 
ce  mariage  : 

X.  Adrien-François-Joseph  de  Bousies,  titré  comte  de  Bousies,  seigneur  d'Escar- 
maing, mort  le  17  juin  1766,  à  l'âge  de  65  ans.  Il  avait  épousé,  le 
27  juin  1745,  Ernestine-Jeanne-Constance  de  Carondelet-de  Potelles, 
cousine-germaine  de  Marie-Michelle  de  Carondelet-de  Potelles,  née  le 
20  octobre  1746,  reçue  chanoinesse  à  Denain  le  25  septembre  1758,  et 
fille  de  Charles-François-Dominique  de  Carondelet,  chevalier,  baron  de 
Potelles,  et  de  Marie- Josèphe-Émérentiane  de  Pronville.  —  Dont  : 
1°  Ferdinand-Joseph-Constant,  qui  suit. 

Et  2°  Nathalie-Josèphe-Alexandrine  de  Bousies,  née  le  6  février  1757, 
mariée  à  Paris,  le  17  juin  1775,  à  André-Claude  Patu,  chevalier,  sei- 
gneur et  baron  de  Mello,  seigneur  de  Cirez-lez-Mello,  de  Meyelle,  de 
Saint-Vaast,  de  Cramoisy,  etc. 

■  Ferdinand-Joseph-Constant,  comte  de  Bousies-d'Escarmaing,  né  le  27  février 
1748,  commença  à  servir,  en  1764,  dans  la  compagnie  des  chevau-légers 
de  la  garde  ordinaire  du  roi  très-chrétien,  et  fut  reçu  chevalier  de  Malte 
le  15  juillet  1771,  sur  la  preuve  de  ces  8  quartiers  :  Bousies,  — d'Esclaibes, 
Maes,  —  Buignies,  —  et  Carondelet,  —  d'Esclaibes,  —  Pronville,  —  et 
Druhot. 


Antre  fragment  généalogique, 

extrait  d'une  généalogie  dressée  par   Théodore- Augustin  Casetta,   écuyer,   à  Bruges.  (Ce 
fragment  ne  s'accorde  nullement  avec  celui  que  nous  venons  de  donner.) 

Eustache    de    Bousies,    seigneur    de    Vertaing,    Felluy,    Gosselies,    Rommeries, 
Hériaumont,    etc.,   mourut  en   1464    et  fut   enterré   à  Felluy,  ainsi  que  Elsbenne 
de  Polanen,  dite  de  la  Lecke,  dame  de  Gosselies,  son  épouse,  laquelle  lui  sur- 
vécut jusqu'en   1484.   Elle    était   fille  de  Henri,  chevalier,  seigneur  de  Heeswyck, 
Tome  I.  58 


-  298  — 

Linter,  Asten,  Gestel,  et  maître-d'hôtel  du  duc  Jean   de  Brabant  en  1424;  et  de 
Jeanne  de  Ghistelles.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Eustache,  qui  suit. 

2°  Pierre  de  Bousies,   qui  épousa  Jeanne  de  Rouveroy. 

3°  Jean,  qui  épousa  Isabeau  de  Moerkercke. 

4°  Isabeau,  mariée  à  Arnould  de  la  Hamaide,  chevalier,  seigneur  de  Condé, 
Renaix,  Fresnes,  Vignion,  Varelle  et  NeufVemaison,  par  traité  du  4  janvier  1454. 

5°  Jeanne,  chanoinesse  de  Mons  en  1521. 

6°  Marguerite,  chanoinesse  du  même  chapitre. 

Et  7°  Antoinette  de  Bousies,  chanoinesse  de  Ste-Gertrude  à  Nivelles. 

Eustache  de  Bousies,  chevalier,  seigneur  de  Vertaing,  Feluy,  Gosselies,  etc., 
épousa  Jeanne  de  Mailly,  veuve  de  Guy,  seigneur  de  Roye  et  chevalier,  et  fille 
de  Ferry  de  Mailly,  baron  de  Contay,  seigneur  de  Lorsignol,  et  de  Marie  de 
Bourbant.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Eustache,  dont  l'article  suit. 

Et  2°  Florence,  laquelle  fut  dame  de  Fremeville,  et  épouse  de  Jean,  seigneur 
de  Revery,  Villers,  Bretenove,  etc.,  en  1481,  capitaine  pour  le  roi  de  France  à 
Térouane. 

Eustache   de    Bousies,   chevalier,  seigneur   de  Vertaing,   Feluy,   etc.,    maréchal 
de  l'armée  de  l'empereur  Charles  V,  épousa  Marie  de  Humières,  fille  de  Philippe, 
seigneur  dudit  lieu,   et  de  Blanche  de  Flavy.   Ledit  Eustache    de   Bousies    eut,  I 
outre  une  fille  née  de  son  dit  mariage,  un  fils  et  une  fille  illégitimes,  qui  suivent. 

1°  Jeanne  de  Bousies,  fille  légitime,  héritière  de  Vertaing,  Feuilly,  Gosselies,  etc., 
morte  le  5  juillet  1549,  inhumée  à  Rêves,  sous  une  très  belle  tombe  avec 
16  quartiers,  auprès  de  son  époux  Charles  de  Rubempré,  chevalier,  vicomte  de 
Montenacken,  seigneur  de  Bièvres,  Rêves,  etc.,  dont  elle  était  veuve  depuis  le 
22  avril  précédent. 

2°  Eustache,  bâtard  de  Bousies,  qui  suit. 

Et  3°  Charlotte,  bâtarde  de  Bousies,  femme  d'Antoine,  bâtard  de  Maximilien 
de  Witthem,  baron  de  Bautersem,  seigneur  de  Bersele,  etc. 

Eustache,  bâtard  de  Bousies,  épousa  Barbe  de  Nivelles,  dont  il  eut  : 

Claude  de  Bousies,  seigneur  de  Haudierbois,  époux  d'Isabeau  de  Trasegnies, 
héritière  d'Escarmaing,  veuve  de  Charles,  bâtard  de  Rubempré,  seigneur  de 
Hauperbois,  —  et  fille  de  Triolus,  bâtard  de  Jean,  seigneur  de  Trasegnies,  et 
d'Antoinette  de  Quarouble,  dame  d'Escarmaing.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Robert  de  Bousies,  mort  sans  alliance. 

2°  Isembart  de  Bousies,  seigneur  d'Escarmaing,  époux  de  Marguerite  de  Bryart 
ou  Briatre,  héritière  de  Rouveroy. 

(Voyez  la  suite  au  fragment  précédent.) 

Les  armes  de  la  famille  de   Bousies  sont  :  d'azur  à  la  croix  d'argent  (Fig.  412). 

{Suite  du  Suppl.  au  Nob.  des  P.-IS.,  1630-1661,  p.  209.  —  Fragm.  gcnéal.,  t.  III,  p.  50, 
d'après  une  généalogie  signée  en  1700  par  les  hérauts-d'armes  van  den  Lcene,  de  Grez, 
d'Ursel  et  Beydacls,  —  et  même  tome,  p,  S4,  d'après  Théodore-Augustin  Casctta,  écuyer.) 


299  — 


DE    BOUSSU. 

Jean-François  de  Boussu,  seigneur  de  Mur,  en  Escoudain,  fut  anobli  conjointe- 
ment avec  son  frère  Gilles-Joseph  de  Boussu,  échevin  de  Mons,  par  lettres  du 
30  juillet  1717.  Leurs  armes  étaient  :  d'argent  à  3  feuilles  de  céleri  de  sinople 
(Fig.  413). 

(Nob.,  p.  658;    Vrai  Suppl.,  p.  218;  Nouv.  vrai  Suppl ,  p.  211  ) 


DE    BOUTECHOUX. 

Antoine  de  Boutechoux,  seigneur  de  Batterans,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du 
roi  Philippe  II,  du  8  juin  1594.  Il  portait  pour  armes  :  d'argent  à  3  losanges, 
rangées  en  fasce  de  gueules;  coupé  d'azur  à  une  ombre  de  soleil  d'or,  ou  plutôt  coupé 
d'argent  et  d'azur,  l'argent  chargé  de  3  losanges  de  gueules,  et  l'azur  d'un  soleil  d'or 
(Fig.  414). 


BOUTON. 

Jacques  Bouton,  seigneur  de  Mol,  Balen,  Desschele,  Stalle,  Cappelle-op  den 
Bosch  et  Ramsdonck,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Charles  II,  de  l'an  1666. 
Il  fut  depuis  greffier  des  états  de  Brabant  et  conseiller  et  avocat  fiscal  du  conseil 
de  Brabant.  Il  épousa,  en  premières  noces,  Marie-Christine  van  den  Eede,  fille 
de  Henri,  conseiller  au  conseil  de  Brabant,  et  de  Marie  Foxius,  —  et,  en  secondes 
noces,  par  contrat  du  12  mai  1666,  Marie-Robertine  des  Pomereaux,  née  le 
2  juin  1633,  morte  le  19  mars  1702,  à  68  ans,  —  fille  de  Guillaume  des  Pome- 
reaux, bourgmestre  d'Anvers  en  1665,  et  de  Catherine  van  Hove.  Il  n'y  eut  point 
d'enfants  de  ce  second  mariage,  mais  du  premier  naquirent  les  sept  qui  suivent  : 

1°  Jacques-Arnould  Bouton,  conseiller,  receveur-général  des  états  de  Brabant  au 
quartier  de  Louvain,  vivant  en  1696. 

2°  Pierre-François  Bouton,  capitaine  au  service  d'Espagne  en  1676. 

3°  Jean-Charles  Bouton,  jésuite,  vivant  en  1676. 

4°  Agnès  Bouton,  mariée  par  contrat  du  29  mars  1663,  à  son  cousin  Philippe- 
Vincent  Franckheim,  conseiller  au  conseil  de  Brabant  par  patentes  du  4  juin  1661 . 
Il  était  fils  de  Marcel  Franckheim,  docteur  en  droit  civil  et  en  droit  canon  de 
l'université  de  Bâle,  chevalier  de  l'éperon  d'or  et  comte  du  Sacré  Palais  Latran, 
par  bref  du  pape  Paul  V  du  6  février  1619,  et  conseiller  de  l'amirauté  suprême 
par  patentes  de  l'infante  Isabelle-Claire-Eugénie  du  4  décembre  1631,  mort  le 
7  mai  1644,  à  60  ans,  et  de  Marie  van  den  Eede,  mariée  le  10  juin  1626. 

5°  Jeanne-Florence  Bouton,  vivante  le  1  juin  1676. 


—  300  — 

6°  Marie- Catherine  Bouton,  mineure  le  1  juin  1676. 

Et  7°  Isabelle-Dorothée  Bouton,  aussi  mineure  le  1  juin  1676. 

Armes  :  de  gueules  à  la  fasce  d'or  (Fig.  415). 

{Nob.,  p.  W3;  Suite  au  SuppL,  1661-1686,  p.  116;  Vrai  SuppL,  p.  183;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  152.) 


BOUVET. 

Gilles  et  Charles  Bouvet,  frères,  natifs  de  Ste-Gertrude  au  pays  de  Luxembourg, 
furent  anoblis  par  lettres  du  17  mars  1608. 
(JVob.,  p.  149  ) 


BOUWENS    (BAUWGNS). 

Jean-Joseph  Bouwens,  domicilié  à  Anvers,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse,  anobli 
de  nouveau,  si  besoin  était,  et  créé  chevalier  du  Saint-Empire,  lui  et  tous  ses 
descendants  mâles,  par  diplôme  de  l'empereur  Charles  VI  du  21  janvier  1715, 
enregistré  dans  la  matricule  de  l'empire. 

Ses  armes  étaient  :  d'arge?U  à  une  tête  et  col  de  bœuf  de  sable,  posés  de  front  (Fig.  416). 
(Nob.,  p.  6U  ) 

DE    BRÀBANT. 

Antoine  de  Brabant,  domicilié  en  Hainaut,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi 
Charles  II  du  29  août  1692.  Il  portait  :  d'azur  à  la  fasce  d'argent,  accompagnée  de 
deux  molettes  en  chef  et  d'une  croix  ancrée  en  pointe  de  même;  cimier  :  un  cygne  issant 
au  naturel  (Fig.   417). 

{Nob.,  p.  572;  Nouv.  vrai  SuppL,  p.  181  ) 


DE    BRACLE. 

Rasse  de  Brade,  seigneur  du  Bois,  Autrive,  Morsele,  etc.,  épousa  Agnès  de 
Cuinghien,  alias  Coyeghem,  dame  de  Varenbeke  et  Croix,  dernière  de  sa  famille. 
De  ce  mariage  : 

Guillaume  de  Brade,  seigneur  de  Croix,  mort  en  1580,  qui  épousa  Catherine 
van  der  Hoffstadt,  dame  de  Mullem  et  Willecomme.  Dont  : 

George  de  Brade,  seigneur  de  Willecomme,  Priems,  Croix,  Varembeke,  etc., 
haut-échevin  du  pays  de  "Waes.  Il  eut  de  sa  femme  Catherine  de  Gruutere  les 
trois  enfants  qui  suivent  : 

1°  George  de  Brade,  seigneur  de  Willecomme,  Priems,  etc.,  créé  chevalier  par 


—  301  — 

lettres  du  roi  Philippe  IV  de  l'an  1664,  commissaire  au  renouvellement  des  ma- 
gistrats de  Flandres,  puis  1er  échevin  de  la  ville  de  Gand,  mort  à  marier  le 
27  septembre  1701,  étant  le  dernier  de  sa  maison  et  armes,  avec  lesquelles  il  fut 
enterré  publiquement  en  l'église  de  S^Michel  à  Gand. 

2°  Pierre  de  Brade,  seigneur  de  Varembeke,  haut-échevin  du  pays  de  "Waes, 
marié  à  Marie-Florence  Deynart,  mort  le  8  novembre  1653,  sans  enfants. 

3°  Jeanne  de  Brade,  dame  de  Varembeke,  après  son  frère,  alliée,  en  1653,  à 
Henri-Florent  Laurin,  chevalier,  seigneur  de  la  Haye,  mort  conseiller  du  grand 
conseil  à  Malines  le  13  septembre  1677.  Dont  postérité. 

Et  4°  Françoise  de  Brade,  mariée,  en  1643,  à  Jacques  le  Prévost,  dit  Basse- 
rode,  seigneur  d'Inghien,  mort  le  8  décembre  1651.  Dont  aussi  postérité. 

Armes  :  de  gueules  à  4  chevrons  d'argent;  couronne  d'or,  au  lieu  de  bourlet,  lambre- 
quins d'argent  et  de  gueules;  et,  pour  cimier,  une  chèvre  naissante  d'argent,  colletée  de 
gueules,  bordée  et  annelée  d'or  (Fig.  418). 

(Nob.,  p.  436;  Vrai  Suppl.,  p.  181;  Nouv.  vrai  Stippl.,  p.  148.) 


BRAEM. 

George  Braem,  fils  de  Jean,  épousa  Elisabeth  Geeraerts,  et  en  eut  Jean  qui  suit. 

Jean  Braem,  échevin  de  la  ville  de  Gand  en  1452,  épousa  Marguerite  van 
Gelder.  Dont  : 

Liévin  Braem,  échevin  de  la  ville  de  Gand  en  1479  et  1482,  époux  de  Catherine 
Fiaels.  De  ce  mariage  naquit  : 

Pierre  Braem,  échevin  de  la  keure  et  des  parchons  de  la  ville  de  Gand,  es 
années  1499,  1500,  1514,  1517,  1522,  1527,  1530  et  1534,  commissaire  au  renou- 
vellement des  lois  en  1512,  1516  et  1519;  grand  doyen  des  métiers  en  1520,  et 
mambour  de  l'hôpital  de  Wenemare  en  1529.  Il  eut  de  sa  femme  Marie  Laeps 
les  six  enfants  qui  suivent  : 

1°  Jean  Braem,  chanoine  de  Ste-Pharaïlde  et  receveur  de  l'hôpital  de  Wenemare 
en  1529. 

2°  Pierre  Braem. 

3°  Dominique  Braem,  qui  épousa  Liévine  Sanders,  dont  il  eut  Amelberge  Braem, 
mariée  à  Josse  de  Waesberghe,  et  Claire  Braem,  alliée  à  François  van  der  Sare. 

4°  Anne  Braem,  femme  de  Pierre  Verswalmen. 

5°  Catherine  Braem,  femme,  en  premières  noces,  de  Nicolas  de  Lamme,  et,  en 
secondes  noces,  de  Sébastien  de  Potter. 

Et  6°  Claire  Braem,  mariée  à  Laurent  van  der  Haghen.  Dont  : 

A.  Laurent  van  der  Haghen. 

B.  Dominique  van  der  Haghen,  époux,  en  premières  noces,  d'Isabelle  Doedins, 
et,  en  secondes  noces,  de  Catherine  Helaut. 


—  302  — 


C.  Jossine  van  der  Haghen,  mariée  à  Guillaume  Doedins.  Ils  eurent  deux  fils, 
Jean  Doedins,  et  Dominique  Doedins,  époux  de  Catherine  De   Moor. 

Et  D.  Amelberge  van  der  Haghen,  alliée  à  Jean  de  Groote,  dont  Claire  et 
Pauline  de  Groote. 

(Fragm.  généal.,  t.  V,  p.  95.) 


DE    BRAGARDE. 

Jean-François  de  Bragarde,  ci-devant  procureur-général  au  pays  et  duché  de 
Limbourg,  fut  anobli  et  obtint  une  couronne  d'or  au  lieu  de  bourlet,  par  lettres 
du  22  février  1741. 

(Suite  au  Sappl.,  1686-1762,  p.  204;  État  arm.,  p.  6.) 


DE    BRAINE.  —  Voyez  Brayne. 


BRAKELMAN. 

Michel  Brakelman,  échevin  de  la  keure  de  Gand,  mourut  le  4  septembre  1592. 
Il  avait  épousé  Walburge  de  Ruddere,  laquelle  mourut  le  12  décembre  1610.  De 
ce  mariage  : 

1°  Philippe,   qui  suit. 

2°  Marguerite  Brakelman,  qui  fut  mariée  à  Jean  de  Maerschalck,  fils  de  Gilles, 
haut-échevin  du  pays  de  Termonde. 

3°  Walburge  Brakelman,  qui  fut  femme  de  Josse  de  Vleeschauwer. 

Et  4°  Isabelle  Brakelman,  qui  fut  mariée  à  d'Albyn  de  Vilain. 

Philippe  Brakelman  épousa  Jeanne  van   Crubeke.  Dont  : 

Walburge  Brakelman,  qui  fut  alliée  à  Pierre  Verbercht.  Leur  fille,  Marie- 
Walburge  Verbercht,  fut  femme  de  Jacques  Coppieters,  avocat  à  Gand,  et  mère 
de  Pierre-François  Coppieters,  avocat,  lequel  épousa  Jeanne-Barbe  Thyerin. 

Armes  :  de  sable  à  3  anilles  d'argent  (Fig.  419). 
(Fragm.,  généal.,  t.  III,  p.  26  ) 


BRAME. 

Alard  Bramé  fut  anobli  par  lettres  de  l'an  1665. 
(Nob.,  p.  U2.) 


—  303 


DE    BRANGAS. 

Louis-Antoine  de  Brancas,  duc  de  Villars,  pair  de  France,  comte  de  Lauraguais 
et  de  Maubec,  chevalier  des  ordres  du  roi  et  de  celui  de  S^Janvier  de  Naples, 
ancien  colonel  du  régiment  d'Orléans,  infanterie,  mort  à  Paris,  le  29  février  1760, 
à  l'âge  de  78  ans.  Il  avait  épousé,  le  14  décembre  1709,  Marie-Angélique  Fremyn- 
de  Moras,  nommée,  en  1744,  dame  d'honneur  de  Madame  la  Dauphine.  De  ce 
mariage  vint  : 

Louis  de  Brancas,  duc  et  pair  de  France,  par  démission  de  son  père,  sous  le 
nom  de  Lauraguais,  chevalier  de  la  toison  d'or,  lieutenant-général  des  armées 
du  roi.  Il  épousa,  en  premières  noces,  Adélaïde-Geneviève-Félicité  d'O,  marquise 
de  Franconville,  comtesse  de  Manicamp,  morte  à  Paris  le  26  août  1735,  à  l'âge 
de  20  ans.  Leur  fils  aîné  Louis-Léon-Félicité  suit. 

Louis-Léon-Félicité  de  Brancas,  dit  le  comte  de  Lauraguais,  né  le  7  juillet  1733, 
fut  nommé  mestre-de-camp-lieutenant  du  régiment  Royal-Roussillon ,  cavalerie, 
en  1749.  Il  épousa  à  Paris,  le  11  janvier  1755,  Elisabeth  Pauline  de  Gand-de 
Mérode-de  Montmorency,  princesse  d'Isenghien  et  de  Masmines,  comtesse  de 
Middelbourg,  etc.,  née  le  20  août  1737.  Cette  dame  était  fille  aînée  d'Alexandre- 
Maximilien-Balthazar  de  Gand,  comte  de  Middelbourg,  maréchal  des  camps  et 
armées  de  France,  gouverneur  de  Bouchain,  et  d'Elisabeth-Pauline  de  la  Roche- 
foucauld-Roye  (Voyez  l'article  de  Gand,  dit  Villain,  famille).  De  cette  alliance 
naquit  : 

Antoinette-Candide-Pauline  de  Brancas,  née  le  24  octobre  1758,  mariée  à  Paris, 
le  19  janvier  1773,  à  Louis-Pierre-Engelbert  prince  héréditaire  d'Arenberg,  cham- 
bellam  de  LL.  MM.  IL,  né  le  3  août  1750,  duc  d'Arenberg,  d'Arschot  et  de 
Croy,  depuis  le  17  août  1778 

(Suite  au  Suppl.,  1 535-16 14,  p.  47.) 


VAN    DEN    BRANDE. 

Jean  van  den  Brande,  secrétaire  du  grand  conseil  à  Malines,  et  grenier  de  la 
cour  féodale  de  la  même  ville  et  province,  fut  anobli  par  lettres  du  roi  Charles  II, 
datées  de  Madrid  du  6  juillet  1689.  Il  fut  créé  chevalier  par  d'autres  lettres  du 
29  mai  1691,  et  obtint  deux  dragons  d'or  qui  vomissent  du  feu,  pour  supports, 
par  de  nouvelles  lettres  patentes  du  25  octobre   1692. 

Ses  armes  sont  :  écartelé,  aux  1  et  A  d'or  à  3  pals  de  sable,  au  chef  cousu  d'ar- 
gent, chargé  d'une  étoile  à  6  rais  de  gueules;  aux  2  et  3  parti,  au  lr  d'azur  à  la 
demi-aigle  de  l'empire  d'or,  becquée  et  membrée  de  gueules,  mouvante  de  la  partition 
à  dextre,  —  au  2  vairé  d'argent  et  de  gueules.  —  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent, 
grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'or  et  de  sable,  et  au-dessus, 


—  304 


en  cimier,  une  étoile   à  6  rais  de  gueules  entre   un  vol,  dont  une  partie  est  d'or  et 
Vautre  de  sable   (Fig.  420). 

(Nob.,  p.  556.)  

Corneille-Jean-Marie  van  den  Brande,  seigneur  de  Reeth  et  de  Laer,  domicilié 
à  Malines,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse,  anobli  en  tant  que  besoin  serait,  et 
créé  chevalier  du  S^Empire,  lui  et  tous  ses  descendants  mâles,  par  diplôme  de 
l'empereur  Charles  VI  du  31  mai  1717,  enregistré  dans  la  matricule  de  l'empire. 

Ses  armes  étaient  comme  ci-devant. 

(Nob.,  p.  657.) 


Voyez  aussi  à  l'article  Bosschaert,  ci-devant  à  la  page  269. 


DE    BRÀNDENBOURG. 

Charles  baron  de  Brandenbourg,  vicomte  d'Escley,  fut  créé  chevalier  par  lettres 
données  à  Aranjuez  le  23  mars  1596. 

Armes  :  de  gueules  à  l'écusson  d'argent;  cimier  :  deux  mains  de  carnation,  les  manches 
de  gueules  (Fig.  421). 

(Nob.,  p.  101  ;  Mélang.  de  Généal.,  p.  35.) 


DE    BRANDT    ou  PRANT. 

Josse  de  Prant  (le  Vrai  Supplément  au  Nobiliaire  des  Pays-Bas,  p.  143,  dit  qu'il 
faut  lire  de  Brandt)  épousa  Rostre  van  Nieuwenhuys.  Dont  : 

Josse  de  Prant,  chevalier,  premier  écuyer  et  chambellan  de  l'empereur  Maximi- 
lien  I,  acquit  de  Jean  van  der  Brugghen  la  seigneurie  de  Blaesvelt,  en  Brabant 
(Voir  Blaesvelt,  seigneurie,  au  tome  II).  Il  eut  de  son  mariage  avec  Anne  van 
den  Brande,  morte  en  1506,  entr'autres  enfants,  Adolphe,  qui  suit. 

Adolphe  de  Prant,  seigneur  de  Blaesvelt,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de 
S^Jacques,  échanson  de  l'empereur  Charles-Quint,  et  gouverneur  d'Aire.  Il  épousa 
Marguerite  de  Ste-ALDEGONDE,  fille  de  Nicolas,  seigneur  de  Noircarmes,  et  d'Hono- 
rine de  Montmorency.  De  cette  alliance  naquit  : 

Hugues  de  Prant  ou  Brandt,  seigneur  de  Blaesvelt,  allié  à  Claire  d'Affaytati- 
de  Ghistelles,  morte  le  1  novembre  1627.  Dont  : 

Côme  de  Prant,  bourgmestre  de  Malines,  créé  baron  de  Blaesvelt,  par  lettres 
du  roi  Philippe  IV  du  1  avril  1647.  Il  mourut  sans  postérité,  le  16  mai  1650, 
et  sa  veuve,  Marguerite  van  Horne,  décéda  le  22  septembre  1668.  —  Il  avait 
donné,  le  12  mai  1650,  la  baronnie  de  Blaesvelt,  en  dot,  à  Agnès-Bernardine  de 


—  305  — 

Montmorency-Cressi,  sa  nièce  à  la  mode  de  Bretagne,  qui  épousait  Balthazar- 
Guillaume  d'Ongnies,  comte  de  Coupigny  (Voyez  t.  II,  l'article  Coupigny,  comté). 
Armes  de  de  Brandt  ou  Prant  :  d'argent,  aliis  d'or,  à  3  chicots  de  sable,  brû- 
lants d'or,  en  forme  de  flambeaux,  Usant  en  pal,  bande  et  barre,  d'une  montagne  à 
3  coupeaux  de  sinople;  cimier  :  les  3  chicots  de  Vécu  Usant  d'une  montagne  (Fig.  422). 

(Nob.}  p.  290;   Vrai  Suppl.,  p.  145;  Nouveau  vrai  Suppt,  p.  105.) 


BRANDT- 

Guillaume  Brandt,  écoutête  de  Lierres,  fut  créé  chevalier  par  lettres  patentes 
du  9  décembre  1588.  Il  portait  :  écartelé;  aux  1  et  4  de  sable  au  lion  d'or,  armé 
et  lampassé  de  gueules;  aux  2  et  3  d'azur  semé  de  fleurs-de-lis  d'or  (aliis  d'argent); 
sur  le  tout  d'or  (aliis  d'argent)  au  lion  de  gueules  (Fig.  423). 

Jean  dit  Brant,  sire  d'Ayseaux,  fils  naturel  de  Jean  III,  duc  de  Lothier  et  de 
Brabant,  fut  le  6e  aïeul  de  Louis  qui  suit. 

Louis  Brant,  seigneur  de  Dorines,  épousa  Catherine  de  Waha.  Dont  : 

Olivier-François  Brant,  seigneur  de  Dorines,  lieutenant-colonel  réformé  au  ser- 
vice du  roi  d'Espagne,  fut  condamné  au  conseil  de  Namur,  le  3  octobre  1653,  de 
briser  ses  armes  de  Brabant,  qu'il  portait  pleines  et  sans  brisure,  d'une  note 
remarquable  de  bâtardise;  et  ayant  depuis  lors  exhibé  et  fait  conster  que  ses 
ancêtres  ont  toujours  porté  un  écu  de  sable  au  lion  d'or,  armé  et  lampassé  de 
gueules,  à  la  cotice  d'argent,  chargée  de  trois  lionceaux  de  gueules,  brochante  sur  le 
tout,  il  obtint  la  permission  de  pouvoir  porter  les  mêmes  armes,  par  acte  dépêché 
au  conseil  privé  à  Bruxelles,  le  10  avril  1656. 

(Nob.,  pp.  79  et  542;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  55;  Mélang.  de  Géncal.,  p.  28.) 


BRANDT    ou   BRANT. 

Jean  Brandt  ou  Brant,  greffier  de  la  ville  de  S^Omer,  fut  anobli  par  lettres  du 
roi  Philippe  II  du  7  février  1587,  enregistrées   à  Lille.  Il  portait  :  d'azur  à  trois 
flammes  d'or,  ombrées  de  gueules.   Cimier  :  un  chien  assis  d'argent  (Fig.  424). 
(Nob.,  p.  76;   Vrai  Suppl.  p.  42;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.   51.) 


A  la  même  famille  appartenait  Jean  Brant,  écuyer,  qui  épousa  Marie  le  Nort, 
et  en  eut  Jean,  qui  suit. 

Jean  Brant,  seigneur  de  Courcelles,  épousa  Jeanne  de  Ployart.  Dont  : 

Charles  Brant,  seigneur  de  Tilly  et  de  Courcelles,  qui  eut  de  sa  femme,  Jeanne 
Castelain,  Marie-Jeanne,  qui  suit. 

Marie- Jeanne  Brant,  dame  de  Petigny,  morte  en  1705,  fut  mariée,  en  1652,  à 
Edouard  de  Flechin,  seigneur  de  Mamin,  mestre-de-camp  de  cavalerie. 

(Fragm.  géncal.,  t.  I,  p.  155.) 
Tome  I.  59 


—  306  — 

DE    BRÂY. 

Philippe-Joseph  de  Bray,  avocat  au  conseil  de  Hainaut,  obtint  confirmation  de 
noblesse,  avec  rétroaction,  au  5   février  1725,   par  lettres  du  23   avril  1735.  Ses 
armes  sont  :  de  sable  au  chef  émanché  d'or  de  3  pièces  (Fig.  426). 
{Nob.,  p.  763.) 


DE    BRAYNE    ou   BRAINE. 

Jean-Baptiste  de  Brayne,  domicilié  en  Hainaut,  fut  anobli  par  diplôme  de  l'em- 
pereur Charles  VI  du  19  avril  1715,  enregistré  dans  la  matricule  de  l'empire.  Ses 
armes  étaient  :  d'azur  à  un  compas  d'argent,  accompagné  de  3  étoiles  à  6  rais  de 
même.  Cimier  :  une  étoile  de  Vécu  (Fig.  426). 

(Nob.,  p.  QU;   Vrai  Suppl.,  p.  213;  Nom.  vrai  Suppl.,  p.  202.) 


D'BREAU. 

Etienne  d'Bréau  fut  anobli  par  lettres  du  3  février  1653. 
(Nob.,  p.  524.) 


VAN    BRECHT. 

Godefroid  van  Brecht,  chevalier,  épousa  Aleyde  de  Gestel,  fille  de  Jean,  che- 
valier, seigneur  de  Gestel,  en  Brabant.  De  ce  mariage  : 

Jean  van  Brecht,  chevalier,   époux  de  Marguerite  dame  de  Dieghem.  Dont  : 

Godefroid  van  Brecht,  seigneur  de  Dieghem,  allié  à  Hadwige  van  den  Wyn- 
gaerde.   De  cette  union  vint  : 

Jean  van  Brecht,  seigneur  de  Dieghem,  échevin  de  Bruxelles  en  1460,  époux 
de  Thierrette  de  Louwe,  dite  de  Montfort,  fille  de  Godefroid  et  de  Marguerite 
de  Stakenborch  a  Veenhuyse.  Dont  : 

Gosuin  van  Brecht,  qui  épousa  Isabeau  de  Wytfliet,  dame  de  Haeghoort,  dont 
il  eut  Jean,  qui  suit. 

Jean  van  Brecht,  chevalier,  seigneur  de  Haeghoort,  chef  écoutête  de  la  ville 
et  mairie  de  Bois-le-Duc.  Sa  femme,  Isabeau  van  Hunnenbergh,  le  rendit  père 
de  Jean,  dont  l'article  suit. 

Jean  van  Brecht,  second  bourgmestre  d'Anvers  en  1602,  fut  armé  chevalier  par 
l'archiduc  Albert,  à  la  joyeuse  entrée  de  ce  prince  en  la  ville  d'Anvers,  le  12  dé- 
cembre 1599.  Il  épousa  Anne  Peeters,  dite  Vrancx,  veuve  sans  enfants  de  Charles 
de  Renialme,  et  fille  de  Jean  Peeters,  seigneur  de  Vossemaer  et  Bautershem, 
lieutenant  de  la  cour  féodale  de  la  ville  et  province  de  Malines,  et  d'Isabelle  de 
Cordes.  Cette  dame  mourut  en  1603,  laissant  un  fils  et  une  fille,  savoir  : 
1°  Edouard  van  Brecht,  mort  sans  hoirs. 

Et  2°  Anne  van  Brecht,  femme  de  Philippe  Schoyte,  duquel  elle  eut  : 
A.  Marie- Anne  Schoyte. 


—  307  — 

B.  Philippe. 

C.  Marguerite. 

D.  Guillaume. 

Et  E.  Maximilien  Schoyte. 

Armes  :  de  Brabant  brisé  d'une  bande  échiquetée  d'argent  et  de  gueules  de  2  tires 
sur  le  tout  (Fig.  427). 

(Nob.  p.  118;   Vrai  Suppl.,  p.  170;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  133) 


Pierre  van  Brecht,  écuyer,  fut  créé  chevalier  par  lettres  de  l'an  1659.' 
(Nob.,  p.  576  ) 


VAN    BRSDAM. 

Marc,  Antoine,  Corneille  et  Jacques  van  Bredam,  frères,  obtinrent  de  l'archiduc 
Ferdinand  (depuis  empereur,  1er  de  ce  nom),  par  lettres  datées  de  Prague  du 
25  juillet  1534,  la  permission  de  porter  pour  armes  :  un  écu  d'argent  à  2  membres 
d'aigles  de  sable  posés  en  sautoir;  coupé  de  gueules  à  2  bâtons  noueux  passés  en  sautoir 
d'or;  cet  écu  timbré  d'un  casque  de  profil,  assorti  de  ses  lambrequins  d'argent  et  de 
gueules,  et  au-dessus,  en  cimier,  un  membre  d'aigle  de  sable,  empoignant  dans  ses  serres 
un  bâton  noueux  d'or  (Fig.  428). 
{Nob.,  p.  39.) 

[  BRENART 

Jean-Antoine  Brenart,  seigneur  de  la  baronnie  de  Corbeeck-over-Loo,  docteur 
en  antécesseur  primaire  à  l'Université  de  Louvain,  fut  anobli,  créé  chevalier,  et 
obtint  des  supports  et  une  couronne  d'or  au  lieu  de  bourlet,  par  lettres  de  l'em- 
pereur Charles  VI  du  7  janvier  1719.  Ses  armes  sont  :  d'argent  à  la  bande  cousue 
d'or,  chargée  de  3  molettes  d'éperons  de  gueules;  au  chef  cousu  d'argent,  chargé  d'une 
chouette  de  gueules  (Fig.  429). 

(Nob.,  p.  669.)  

[  VAN    BRETEL. 

Jean-François  de  ou  van  Bretel,  seigneur  de  la  Cocquerie,  Broeck,  Rynvisch  et 
Wolfshaghen,  d'abord  guidon  des  gens  d'armes  du  comte  de  Boussu,  puis  conseiller 
et  maître  de  la  chambre  des  comptes  en  Brabant,  fut  créé  chevalier  et  obtint 
deux  lions  d'or  pour  supports,  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du  9  août  1662. 

Ses  armes  étaient  :  d'or  au  chevron  de  gueules,  chargé  d'une  'fleur-de-lis  d'argent, 
et  accompagné  de  3  molettes  d'éperons  d'azur;  au  chef  d'azur,  chargé  d'un  poisson  d'ar- 
gent, nommé  Bretel  (Fig.  430). 

(Nob.,  p.  £13.) 


308 


DE    BRETENOVE. 


Pierre  de  Bretenove,  Francomtois,  obtint  réhabilitation  de  noblesse  par  lettres 
données  à  Tarragone,  sans  finances,  le  29  novembre  1592. 
(Nob.,  p.  91.) 


BRETON. 

Jean   Breton,  seigneur  de  Biarne,  en  Franche- Comté,  fut  anobli  par  lettres  de 
juin  1501,  enregistrées  à  Lille. 

{Nob.,  p.  21.)  

Une  famille  de  ce  nom  porte  d'or  à  une  cottice  d'azur  de  5  pièces  (?). 

(Vrai  SuppL,   p.  15;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  12.) 


BRIALMOWT    (DE    HAMALI. 

I.  Eustache  de  Hamale,  seigneur  de  Brialmont,  où  il  bâtit  une  tour  d'une  struc- 

ture admirable,  épousa,  en  premières  noces,  Mahout  de  Clermont,  fille 
du  comte  d'Esseneux;  —  et,  en  secondes  noces,  Basilie  de  Hemricourt. 
Du  premier  mariage  vinrent  : 

1°  Guillaume  de  Hamale,  seigneur  de  Montfort-sur-Outre. 

Et  2°  Regnaud,  qui  suit. 

II.  Regnaud    de  Hamale,    surnommé    de    Brialmont,   épousa  N....  de  Kerckem, 

dont   il  eut  : 

1°  Julien,  qui  suit. 

2°  Théodore  de  Hamale,  seigneur  de  Flémal. 
3°  Eustache  de  Hamale,  seigneur  de  Gheer. 
Et  4°  Regnaud  de  Hamal,  dit  de  Gheer. 

III.  Julien,  dit  le  Gaillard,  seigneur  de  Brialmont,  épousa  N....  de  Souvegnée, 

fille  de  Jean,  voué  de  Chaynée.  De  cette  alliance  naquirent  : 

1°  Werry,   qui  suit. 

2°  Jean  de  Brialmont,  mort  sans  hoirs. 

3°  Lambusche  de  Brialmont,  échevin  de  Liège,  allié  à  la  fille  de  Gilson 
Chabot,  descendu  de  Gilles,  seigneur  de  Semeries  et  de  Saint-Martin,  en 
Hainaut. 

IV.  Werry,  dit  le  Gaillard  de  Brialmont,  haut-voué  de  Chaynée,  épousa  Anne 

de  Fraypont,  et  en  eut  les  cinq  enfants  qui  suivent  : 


—  309  — 

1°  Gilles  de  Brialmont,  seigneur  de  Vaudemont,  épousa  :  1°  N....  de 
Renesse,  et  2°  Lutgarde  de  Cortis,  par  laquelle  il  fut  père  de  Jean, 
seigneur  de  Brialmont,  par  donation  de  sa  tante  Catherine. 

2°  Renschem,  qui  suit. 

3°  Wérard  de  Brialmont,  allié  à  la  fille  du  seigneur  de  Malsen,  en 
Brabant. 

4°  Jean  de  Brialmont,  époux  de  Jeanne  de  S'Kendremale. 

Et  5°  Catherine  de  Brialmont,  mariée  en  premières  noces  avec  Wau- 
thier  d'Assche,  et  en  secondes  noces  avec  Jean  Surlet. 

V.  Renschem  de  Brialmont,  qui  épousa  N....,  fille  de  Lambert,  seigneur  de  Chan- 
temerle.  Dont  : 

VI-  Jean  de  Brialmont,  chevalier,  qui  épousa  la  fille  de  Sancy  de  S'Kendremale. 
Dont  : 

VII.  Gilles  de  Brialmont,  qui  épousa  la  fille  de  Gilles  de  Xhocé.   De   ce  ma- 

riage vint  : 

VIII.  Thys  de  Brialmont,  haut-voué  de  Xhocé,  époux  de  Marguerite  de  Spar- 
mont.,  Trois  enfants  naquirent  de  cette  alliance,  savoir  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Agnès  de  Brialmont,  femme  de  Jean  d'Antinnes,  dit  de  Millers. 

Et  3°  N....  de  Brialmont,  épouse  d'Adam  Corbeau  d'Antinnes. 

.  Jean  de  Brialmont,  haut-voué  de  Xhocé,  épousa  :  1°  Catherine  d'Antrinne, 
décédée  en  1505,  et  2°  Marie  du  Moulin,  laquelle  portait  pour  armes  : 
de  sable  à  la  fasce  d'or  (Fig.  431).  Du  2e  lit  vint  : 

X.  Ottard  de  Brialmont,  avoué  de  Xhocé,  seigneur  de  Fraiture,  d'Atryn,  etc., 
chevalier,  grand-bailli  du  pays  de  Condros,  épousa  Aldegonde  de  Berlai- 
mont,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Ghesnes  et  de  Haultepenne,  et  de  Marie 
de  Marneffe.  Ils  gisent  à  Huy  aux  frères  mineurs,  dans  la  chapelle  de 
gauche,  comme  le  démontre  leur  épitaphe,  attachée  à  la  muraille,  avec 
leurs  armes  et  quartiers.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  André  de  Brialmont,  mort  sans  hoirs. 

2°  Thys,  aussi  mort  sans  enfants. 

3°  Marie,  mariée  à  Jean  d'Argenteau,  seigneur  d'Oxhain  (d'Ochain), 
Avesnes,  Payve,  Wignée,  Croleuz,  voué  de  Mehaigne. 

Et  4°  Jean,  qui  suit. 

XI.  Jean  de  Brialmont,  haut-voué  de  Xhocé,  seigneur  de  Fraiture,  d'Avesnes- 
sur-Mehaigne,  d'Atrin,  d' Avesnes  en  Geneure,  Brachines,  etc.  Il  fut  tré- 
foncier  de  S^Lambert  à  Liège,  avant  de  se  marier  avec  Louise  van  der 


—  310  — 

Meren,   fille  de  Wauthier,   seigneur  de   Saventhem,  et   de  Catherine  de 
Nassau.  On  voit  leur  sépulture  à  Fraiture.  Leurs  enfants  furent  : 
1°  Othon-Ernest,  qui  suit. 

2°  Constance  de  Brialmont,  mariée  à  François  d'Oultremont,  baron  de 
Han,  seigneur  de  Lintre. 

3°  Aldegonde,  alliée  à  Emile  d'Oultremont,  seigneur  de  Lamimes. 

Et  4°  Anne,  femme  de  Jean  de  Coutereau,  baron  de  Jauche,  seigneur 
d'Assche,  etc.,  mort  sans  hoirs  en  1616,  fils  de  Jean,  chevalier,  seigneur I 
d'Assche,  Wideux,  Staine,  etc.,  lieutenant  de  la  cour  féodale  de  Brabant,] 
et  de   Catherine  de  Brandenbourgh,  dite    Boulan,    dame  de  Gentines,  I 
Steenockerzeel,  etc.,  sa  seconde  femme. 

XII.  Othon-Ernest  de  Brialmont,   chevalier,  seigneur  de  Fraiture,  etc.,    bailli 

du  pays  de  Condros,  gentilhomme  de  la  chambre  de  leurs  altesses  séré- 

nissimes  Ernest  et]  Ferdinand,  princes  de  Liège.  Il  épousa  :  1°  Catherine 

van  der  Gracht,  baronne  de  Mortagne,  dame  de  Melsene,   Walle,  etc., 

morte    sans    enfants;   2°  Françoise   Triest,  morte  en    couches,    fille   du 

seigneur  de  Vroylande  et  de  Segershove,  et  de  Florence  de  Deurnagele; 

et  3°,   l'an  1621,  Anne-Marguerite  de  Linden,  chanoinesse  de  Munster- 

bilsen,  fille  de  Herman,  baron  de  Linden,  comte  de  Reckem,  seigneur  de 

Richolt,    Borsen,   Tiennes,    etc.,   et   de   Marie  de   Hamale.   Ses   enfants 

furent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Ferdinandine-Florence  de  Brialmont,  baronne  de  Fraiture,  etc.,  mariée 
à  Jean-François  de  Coudenhove,  seigneur  de  Tongerlé,  du  Locron,  Usi-J 
carnoy,  etc.,    fils   de   Jean,    seigneur   de    Tongerlé,  Locron,    Beauregard 

Usicarnoy,  etc.,  et  de  Jacqueline  de  Rodoan. 

(Du  2d  Lit.)  - 

2°  Claude  de  Brialmont. 

Et  3°  Anne-Ernestine  de  Brialmont. 

(Fragrn.  géncal.,  t.  VI,  p.  28.) 


DE    BRIAS. 

I.  Hugues,  seigneur  de  Bristel,  acheta,  en  1437,  la  seigneurie  de  Brias,  en  Artois 

à  la  famille  de  Rouvroy-S^Simon.  Sa  femme,  Jeanne  de  Renty,  le  rendi 
père  de  Jacques,  qui  suit. 

II.  Jacques,    seigneur   de  Bristel    et  de  Brias,  épousa  Jeanne  de  Saint-Amand 


—  311  — 

dame  d'Osteux,  et  vivait  en  1463.  Leur  postérité  adopta  le  nom  de  Brias  (i). 
De  cette  alliance  vint  : 

III.  Hugues  de  Brias,  seigneur  de  ce  lieu,  de  Bristel,  etc.,  époux  de  N....  de 

Heuchin,  laquelle  portait  pour  armes  :  d'argent  billeté  de  sable,  au  lion  de 
même  brochant  sur  le  tout  (Fig.  432).  Dont  : 

IV.  Jean  de  Brias,  chevalier,  seigneur  de  Brias  et  de  Bristel,  fut  tué  à  la  bataille 

de  Montleheri,  en  1465,  contre  le  duc  de  Bourgogne.  Il  avait  épousé, 
en  1448,  Jeanne  de  Créquy,  dame  de  Royon,  en  Artois,  veuve  de  Bernard, 
dit  Lancelot,  seigneur  de  Gransart,  et  fille  d'Oudart  de  Créquy,  seigneur 
de  Royon,  et  de  Jeanne  de  Renty.  Trois  enfants  naquirent  de  ce  ma- 
riage, savoir  : 

1°  Jacques,  qui  suit. 

2°  Charles  de  Brias,  estoc  de  la  branche  des  marquis  de  Royon,  ci-après. 

Et  3°  Claire  de  Brias,  chanoinesse  de  Maubeuge,  morte  le  20  mars  1510. 

V.  Jacques,   Ier   du   nom,  seigneur   de  Brias,  Coisy,   Bristel,   Grincourt,  etc.    Il 

épousa,  en  1489,  Jeanne  du  Plessis  ou  Plessy,  dont  la  mère  était  de 
BovRBON-bâtard.  Dont  : 

VI.  Jacques,  IIe  du  nom,  seigneur  de  Brias,  Coisy,  Bristel,  etc.,  gouverneur  de 

Renty,  en  1549,  qu'il  défendit  contre  les  Français,  puis,  en  1558,  colonel 
d'un  régiment  d'infanterie  wallonne,  du  conseil  de  guerre  de  S.  M.  C,  et 
enfin  gouverneur  de  Marienbourg  en  1563.  Il  vivait  encore  en  1593.  — 
Sa  femme,  Jeanne  de  la  Cressonnière,  qu'il  avait  épousée  en  1536,  était 
dame  de  Hernesse,  mourut  en  1584,  et  fut  enterrée  à  Marienbourg.  Elle 
était  fille  de  Floris  de  la  Cressonnière  et  de  Françoise  de  Trie,  dit  le 
Grand,  fille  de  Jean,  qui  portait  :  d'or  au  sautoir  de  gueules,  accompagné  de 
4  lions  de  sable  (Fig.  433),  et  de  Jeanne  de  Sempy.  De  cette  union  vinrent  : 

1°  Jacques,  qui  suit. 

Et  2°  Françoise  de  Brias,  épouse  de  Frédéric  de  Wissocq,  seigneur 
de  Bomy.  Sans  enfants. 

VII.  Jacques,  IIIe  du  nom,  chevalier,  seigneur  de  Brias,  Bristel,  Grincourt, 
Valtencheux,  etc.,  colonel  d'un  régiment  wallon,  gouverneur  et  capitaine 
de  Marienbourg  en  1609,  du  conseil  de  guerre  et  premier  pair  de  Liège. 
Il  épousa,  en  1584,  Adrienne  de  Nédonchel,  dame  de  Molanghien  (Molen- 
ghien  ou  Molenghem),  en  Artois,  Isberghe,  Sivelyn,  etc.,  fille  de  François, 


(1)  La  Suite  du  Supplément  au  Nobiliaire  des  Pays-Bas,  1650-1661,  p.  116,  dit  que  la  maison  de 
Brias  tire  son  nom  de  la  terre  de  Brias,  et  est  issue  de  Henri,  seigneur  de  ce  lieu,  qualifié  de  miles 
dans  des  actes  de  1199  et  1202,  par  lesquels  il  fit,  avec  sa  femme  Harvidis,  des  donations  aux  reli- 
gieux de  Clairmarais. 


—  312  — 

seigneur  d'Isberghe,  et  d'Isabeau  du  Biez.  Leurs  enfants  furent,  entr'autres  : 

1°  Charles.  Son  article  suit. 

2°  Guislain  de  Brias,  seigneur  de  Molenghien,  chevalier  de  Tordre  mili- 
taire de  Calatrava,  commandeur  de  Molinos  et  de  la  Guarota,  conseiller 
au  conseil  suprême  de  guerre  de  S.  M.  C.  et  capitaine-général  de  la 
cavalerie  légère  de  son  armée  de  Portugal.  —  Le  roi  Philippe  IV,  par 
lettres  patentes  du  20  juin  1645,  érigea  la  terre  et  seigeurie  de  Molen- 
ghien en  marquisat,  pour  lui  et  ses  hoirs  mâles  et  femelles.  —  Étant  mort 
sans  postérité,  ce  marquisat  échut  à  son  neveu  Englebert. 

3°  Henri  de  Brias,  baron  de  Granges,  mestre-de-camp  et  du  conseil  de 
guerre  de  S.  M.  C.,  gouverneur  et  capitaine  de  Marienbourg,  en  1657, 
épousa,  en  premières  noces,  Philippotte  de  Fourneau,  et,  en  secondesj 
noces,  Renée  de  Glimes,  fille  de  Gabriel,  baron  de  Florennes,  et  de 
Marie  de  Billehé.  Leurs  enfants  furent  : 

(Du  1er  Lit.) 

A.  Anne  de  Brias,  chanoinesse  de  Nivelles. 

(Du  2d  Lit.) 

B.  Ernest. 

C.  Ferdinand. 

D.  Octave- Alexandre. 

E.  Marie-Thérèse. 

Et  F.  Adrienne  de  Brias. 

Ces  5  derniers  enfants  se  prouvent  par  un  acte  du  5  mai  1657. 

4°  Anne  de  Brias,  mariée  à  Gilles  du  Bois,  dit  de  Fiennes,  seigneur 
de  Regnauville,  fils  de  Maximilien,  seigneur  d'Estrée  et  de  RegnauvilleJ 
et  de  Frauçoise  de  Brias-Royon. 

Et  5°  Adrienne  de  Brias,  femme  de  Charles  de  Bierne,  seigneur  de 
Halle  et  de  Hoymille,  sans  enfants,  fils  aîné  de  Charles  de  Bierne, 
seigneur  de  Halle,  et  de  Françoise  de  Lens-de  Blendecques. 

VIÏI.  Charles  de  Brias,  fils  aîné,  chevalier,  seigneur  de  Brias,  devint,  par 
succession  maternelle,  baron  de  Moriamez,  fut  premier  pair  de  Liège, 
seigneur  de  Lannoy,  de  Gauchin,  etc.,  après  la  mort  de  Gilles  de 
Nédonchel,  chanoine  et  archidiacre  de  Tournai,  qui  vivait  encore  le 
9  mars  1633.  —  Ce  fut  en  sa  faveur  que  la  seigneurie  de  Brias  fut 
érigée  en  comté,  avec  union  de  celles  de  Bristol,  Croisneaux,  Grossart, 
Rolancourt,  Hernicourt,  S'-Martin,  Glise,  Betonval,  Lannoy  et  Gauchin, 
sous  le  nom  de  Brias,  par  lettres  patentes  du  roi  Philippe  IV  du 
30  mai  1649,  et  ce  en  considération  de  sa  noblesse  et  de  ses  services 
militaires.  Il  était  gouverneur  et  capitaine  de  Marienbourg  en  1637  (selon 
le    tome   I    des   Fragments  généalogiques,    en    1649),    et    mourut    avant   le 


—  313  — 

8  mai  1657.  —  Il  avait  épousé,  en  1626,  Anne-Philiberte  de  Lierre- 
d'Immerseele,  fille  de  Thierry,  baron  de  Boeckhoven,  seigneur  de  Loon, 
et  de  Marie  de  Renesse.  Les  enfants  nés  de  ce  mariage  furent  entr  autres  : 

1°  Engelbert,  qui  suit. 

2°  Jacques-Théodore  de  Brias,  chanoine  de  la  cathédrale  de  Tournai, 
conseiller  ecclésiastique  au  grand  conseil  de  Malines,  par  patentes  du 
mois  de  décembre  1666,  puis  évoque  de  S^Omer,  et  ensuite  archevêque 
et  duc  de  Cambrai  en  1675.  Il  mourut  le   16  novembre  1694. 

3°  Anne-Adrienne,  chanoinesse  à  Nivelles,  puis  carmélite  à  Anvers. 

Et  4°  Hélène  de  Brias,  chanoinesse  à  Mons. 

IX.  Engelbert  de  Brias-Nédonchel,  chevalier  de  Malte,  comte  de   Brias,  baron 

de  Moriamez  et  d'Hernicourt,  marquis  de  Molenghien,  ainsi  qualifié  dans 
un  acte  original  du  8  mai  1658,  premier  pair  de  Liège.  Il  quitta  la  croix 
de  Malte  et  se  maria,  en  1664,  avec  Isabelle-Albertine  d' Argenté au- 
d'Esseneux,  sa  cousine  issue  de  germain,  fille  de  Jean,  comte  d'Esseneux 
et  du  Saint-Empire,  et  d'Isabelle  de  Thiennes.  Ces  époux  eurent  entr  au- 
tres enfants  les  cinq  qui  suivent  : 

1°  Engelbert-Frédéric-Ferdinand.  Son  article  suit. 

2°  Anne-Isabelle,  fut  chanoinesse  de  Maubeuge  en  1681. 

3°  Marie-Catherine,  fut  aussi  chanoinesse  de  Maubeuge  en  la  même 
année  1681,  puis  se  maria  avec  Rasse-François  de  Gavre,  marquis  d'Ayseaux. 
Elle  fut  reçue  dame  de  l'ordre  de  la  croix  étoilée  en  1718. 

4°  Une  fille  chanoinesse. 

Et  5°  Une  autre  fille  également  chanoinesse. 

X.  Engelbert-Frédéric-Ferdinand  comte  de  Brias,  marquis  de  Molenghien,  baron 

de  Moriamez,  premier  pair  de  Liège,  épousa,  en  1695,  Wilhelmine,  née 
comtesse  de  Mérode,  de  Groesbeeck  et  du  S'-Empire.  De  ce  mariage  vint  : 

XI.  Engelbert-Frédéric-Ferdinand  comte  de  Brias,  marquis  de  Molenghien,  baron 

de  Moriamez,  seigneur  des  terres  franches  de  Fumay  et  de  Revin,  pre- 
mier pair  de  Liège  et  membre  du  corps  de  la  noblesse  des  états  d'Artois 
en  1749.  Il  épousa  Marie-Françoise,  née  comtesse  de  Hamal  et  du 
S^Empire.   Dont  postérité. 


Branche  des  Marquis  de  Royon. 

V.  Charles  de  Brias  (second  fils  de  Jean,  seigneur  de   Brias,    et    de  Jeanne   de 
Créquy,  dont  il  a  été  parlé  ci-devant),  fut  seigneur  de  Royon.  Il  épousa, 
en  1492  ou   1497,    Françoise  de    Humières,  fille  de   Hugues,  seigneur  de 
Tome  I.  40 


—  314   - 

Wittermont,  bailli  de  Namur,  et  d'Isabelle  de  Bailleul.  De  cette  alliance 
vinrent  : 

1°  Antoine,  qui  suit. 

Et  2°  Marguerite  de  Brias,  chanoinesse  de  Maubeuge,  morte  le  27  dé- 
cembre 1555. 

VI.  Antoine  de  Brias,  seigneur  de  Royon,  vivant  en  1547,  épousa  Marie  de  Zin- 

neghem,  fille  de  Bernard,  seigneur  de  Willecourt,  grand-bailli  de  Cassel, 
et  de  Jacqueline  de  Palme.  Elle  convola,  en  secondes  noces,  avec  Léon 
ou  Jean  Penel-de  Lalaing,  seign1'  de  la  Barre.  Du  premier  mariage  vint  : 

VII.  Bernard  de  Brias,  seigneur  de  Royon  et  des  Préaux,  gouverneur,  capi- 
taine et  grand-bailli  d'Hesdin.  Il-  épousa  Marguerite  de  Peussin,  dite 
de  Willecourt,  morte  en  1611,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Willecourt, 
et  de  Marguerite  de  Bierne.  Trois  enfants  naquirent  de  cette  union, 
savoir  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Jacques  de  Brias,  seigneur  de  Willecourt,  qui  épousa  Marguerite 
de  Lannoy,  dame  de  Mets.  Dont  : 

A.  Marie  de  Brias,  première  femme  de  François-Bernard  de  Brias, 
seigneur  de  Royon,  son  cousin-germain,  dont  il  sera  parlé  ci-après. 

Et  B.  Antoinette  de  Brias,  mariée  à  Gilles  de  Dion,  seigneur  de 
Louvignies,  fils  aîné  de  Jean  de  Dion,  chevalier,  seigneur  de  Wandosme, 
et  de  Marie  de  Sommaing,  dame  de  Louvignies. 

Et  3°  Françoise  de  Brias,  laquelle  fut  femme  de  Maximilien  du  Bois, 
dit  de  Fiennes,   seigneur  d'Estrée  et  de  Regnauville. 

VIII.  Jean  de  Brias,  seigneur  de  Royon,  Linselle,  etc.,  chef  et  capitaine 
d'une  compagnie  de  200  lances  au  service  d'Espagne.  Il  épousa,  en  1587, 
Anne  de  Dion,  fille  d'Adrien,  seigneur  de  Dion,  de  Wandosme  et  de 
Couppelles,  et  d'Anne  de  Lens,  dite  d'Aix.  De  cette  alliance  vint  : 

IX.  François-Bernard  de  Brias,   seigneur  de  Royon,  des  Préaux,   de  Bourg  et 

Linselle.  Il  épousa  :  1°  Marie  de  Brias,  sa  cousine-germaine,  fille  de 
Jacques,  seigneur  de  Willecourt,  mentionnée  ci-devant;  2°  Françoise 
d'Ongnies,  fille  de  François,  baron  de  Courières  et  d'Ourges,  gouverneur 
de  Philippeville,  et  d'Odille  de  Noyelles,  sa  seconde  femme.  De  ces 
deux  femmes  naquirent  les  deux  enfants  qui  suivent. 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Marie- Angélique  de  Brias,  mariée  à  François- Louis -Balthazar 
d'Ongnies,  baron  de  Courières  et  d'Ourges,  gouverneur  et  grand-bailli 
d'Audenaerde,  dont  elle  fut  la  seconde  femme.  Il  était  fils  de  François 
d'Ongnies,  baron  de  Courières  et  d'Ourges,  cité  ci-devant,  et  d'Hélène 
de  la  Pierre-de  Bousies,  sa  3e  femme. 


—  315  — 

(Du  2d  Lit.) 
Et  2°  Louis-Joseph.  Son  article  suit. 

X.  Louis-Joseph  de  Brias,  seigneur  de  Royon,  etc.,  député  général  et  ordinaire 

pour  le  corps  de  la  noblesse  des  états  d'Artois.  La  terre  de  Royon  fut 
érigée  en  marquisat  en  sa  faveur,  par  lettres  patentes  de  1692.  —  Il 
épousa  Marie- Alexandrine  Bernard,  fille  de  Maximilien-François,  chevalier, 
seigneur  d'Esquelmes,  de  Florent,  de  Luchin,  de  Jollain,  de  Bettignies, 
du  Mont,  de  Buxeron  et  de  Tendal,  et  de  Marie-Claire  de  Bergh- 
Saint-Winnoc,  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Charles-Louis-François,  qui  suit. 

Et  2°  Françoise- Alexandrine  de  Brias,  laquelle  épousa  Louis-François- 
Tranquillain-Isidore  de  Dion,  chevalier,  baron  de  Ricquebourg,  seigneur 
de  Wendosme,  Couppelles,  Wailly  et  Monteville,  dont  elle  fut  la  2e  femme. 

XI.  Charles-Louis-François  de  Brias,  marquis  de  Royon,  seigneur  d'Embry, 
vivant  en  1756,  ancien  député-général  et  ordinaire  pour  le  corps  de  la 
noblesse  des  états  d'Artois.  Il  épousa  Marie-Eugénie-Brigitte  de  Croy, 
chanoinesse  de  Maubeuge,  fille  de  Balthazar-Charles- Joseph  de  Croy,  dit 
le  marquis  de  Molembais,  et  de  Marie-Philippine-Anne  de  Créquy,  héri- 
tière de  Vroylande  et  d'Erain.  Dont  : 

1°  Ferdinand-Philippe-Bernard,   qui  suit  : 

Et  2°  Aime-François-Eugène,  dit  le  chevalier  de  Brias,  capitaine  de 
cavalerie  au  régiment  Royal-Roussillon. 

XII.  Ferdinand-Philippe-Bernard  de  Brias,  marquis  de  Royon,  dit  le  marquis 
de  Brias,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  S^Louis,  ci-devant 
capitaine  au  régiment  du  roi,  infanterie.  Il  épousa,  en  1750,  Marie-Fran- 
çoise-Robertine  d'Esclaibes,  comtesse  de  Bailleul,  d'Hust  et  du  Saint- 
Empire,  dame  d'Esquelmes,  morte  le  15  novembre  1753.  Elle  était  fille 
de  Charles- Antoine- Alexandre,  comte  d'Hust  et  du  Saint-Empire,  seigneur 
de  Cuinghien,  Rollencourt,  etc.,  et,  de  sa  première  femme,  Marie-Mar- 
guerite-Caroline Bernard,  comtesse  de  Bailleul,  dame  d'Esquelmes.  —  Il 
mourut  en  décembre  1775,  ayant  eu  de  son  mariage  un  fils  unique,  qui  suit. 

XIII.  Charles-Eugène-Bernard  de  Brias,  marquis  de  Royon,  comte  de  Bailleul, 
d'Hust  et  du  Saint-Empire,  seigneur  d'Embry,  d'Esquelmes,  etc.,  membre 
du  corps  de  la  noblesse  des  états  d'Artois,  né  à  S^Omer,  le  6  février  1751 . 
Il  épousa  N....  de  Bérenger,  fille  de  Raimond-Pierre,  marquis  de  Bé- 
renger,  comte  de  Gua,  chevalier  d'honneur  de  Madame  la  Dauphine,  bri- 
gadier des  armées  du  roi,  et  de  Marie-Françoise-Camille  de   Sassenage. 

Armes  de  la  famille  de  Brias  :  d'or  (et  non  d'argent)  à  la  fasce  de  sable,  accom- 
pagnée en  chef  de  3  cormorans  de  même,   becqués  et  membres  de  gueules  (Fig.  434). 

(Nob.,  pp  28b  et  298;  Suite  au  Suppl.,  1630-1661,  p.  116;  Frag.  généal.,  t.  I,  p.  96;  Mélung, 
de  Généal ,  p.  97.) 


-  316 


DE    BRIERS 

Simetre-Ferdinand  de  Briers,  seigneur  de  Meensele,  né  à  Louvain,  avocat  au 
grand  conseil  à  Malines,  conseiller,  juge  et  assesseur  des  monnaies  des  Pays-Bas, 
fut  anobli  par  lettres  du  21  juin  1681,  et  créé  chevalier  par  d'autres  du  12  mai  1682. 
Il  portait  :  parti  d'or  et  d'azur,  semé  de  fleurs-de-lis  de  l'un  en  Vautre  (Fig.  435). 

{Nob.,  p.  313.) 


VAN    BROECHEM 

Roger  van  Broechem,  domicilié  à  Mons,  en  Hainaut,  fut  anobli  par  lettres 
patentes  de  l'empereur  Charles  VI  du  8  août  1718.  Ses  armes  étaient  :  d'argent  à 
la  croix  de  sable,  chargée  de  5  besants  d'argent,  et  cantonnée  au  canton  dextre  du  chef 
d'une  merlette  de  sable,  et  au  canton  sénestre  d'une  étoile  de  gueules  (Fig.  436). 

{Nob.,    p    662.) 


VAN    DEM    BROECK. 

Nicolas  van  den  Broeck,  natif  d'Ypres,  fut  anobli  par  lettres  du  23  juillet  1641 
(Ces  lettres  ne  furent  point  levées,  à  cause  de  son  décès). 

{Nob,  p.  5266.) 


Pierre  van  den  Broeck,  conseiller-pensionnaire  et  greffier  des  états  de  Brabant, 
obtint  une  couronne  au  lieu  de  bourlet,  et  des  supports  avec  bannières,  par 
lettres  dépêchées  à  Madrid  le  23  avril  1699.  —  Il  était  fils  de  Gérard  van  den 
Broeck,  ancien  échevin  de  Breda,  mort  en  1631,  et  de  Marie  Doncker.  —  Par 
autres  lettres,  du  21  septembre  1701,  il  fut  créé  chevalier.  —  Il  épousa  Livine- 
Cornélie  de  Vaegere,  dont  il  eut  Henri-Guillaume,  qui  suit. 

Henri-Guillaume  van  den  Broeck,  adjoint-conseiller-pensionnaire  et  greffier  des 
états  de  Brabant,  fut  honoré  de  la  dignité  de  chevalier,  par  lettres  du  21  sept.  1701. 

Leurs  armes  étaient  :  d'or  à  la  fasce  bretessée  et  contre-bretessée  de  sable,  accom- 
pagnée en  chef  d'un  fer  de  falot  de  même,  accoté  de  deux  gerbes  de  sinople,  portant 
des  fleurs  au  naturel,  et  en  pointe  de  3  mouches  à  miel  de  même.  Timbre  :  un  casque 
d'argent,  grillé,  liseré  et  couronné  d'or.  Lambrequins  :  d'or  et  de  sable.  Cimier  :  un 
vol  d'or,  chaque  aile  chargée  d'une  bande  bretessée  et  contre-bretessée  de  sable.  Supports  : 
deux  griffons  d'or  tenant  chacun  une  bannière,  à  dextre  aux  armes  de  van  den  Broeck, 
et  à  sénestre  à  celle  de  Roevere.  Devise  :  Tranquille. 
{Nob.,  pp.  266,  6!0  et  6l5bis.) 


—  317  — 

VAN    DEM    BROECKE. 

Pierre  van   den   Broecke,   écuyer,   seigneur   de    Haulteseynt    et  de   Walackere, 
conseiller  du  grand  conseil  à  Malines,  par  patentes  du   9  octobre  1628,  obtint  le 
titre  de  chevalier,   des  supports  et  une  couronne  au  lieu  de  bourlet,  par  lettres 
du  22  décembre  1629,  enregistrées  en  la  chambre  des  comptes  à  Lille. 
(Nob.,  p.  240.) 

Un  Guislain  van  den  Broecke  (ou  van  den  Broucke),  natif  d'Ypres,   fut   anobli 
par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du  24  avril   1640. 

{Nob.,  p.  256;  Nouv.  vrai  Suppl.,  pp.  86  et  98.) 


Armes  :  d'argent  à  l'aigle  de  gueules,  au  chef  coupé  et  émanché  d'or  et  d'azur  de  deux 
pointes  et  de  deux  demies  (Fig.  437). 

(Vrai  Suppl.,  p.  109;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  86) 


VAN    DEN    BROECKE. 

Alexandre  van  den  Broecke  épousa  Marguerite  Vecquemans.  Dont  : 

Jean- Alexandre  van  den  Broecke,  seigneur  de  Bousval,  Eyndonck,  Calemont,  etc., 
domicilié  à  Anvers,  sa  patrie,  fut  anobli  avec  confirmation  de  ses  anciennes 
armoiries,  par  lettres  dépêchées  à  Madrid  le  20  novembre  1646.  —  Il  épousa 
Isabelle  de  Donck,   dame  de  la  Loux,  de  laquelle  il  eut  : 

Isabelle  van  den  Broecke,  dame  de  Bousval,  Eyndonck,  la  Loux,  etc.,  mariée, 
le  13  novembre  1648,  à  Hubert  de  Corswarem,   premier  baron  de  Longchamps. 

Armes  :  écar télé,  aux  1  et  4  de  gueules  à  3  croissants  d'argent;   aux  2  et  3  d'argent 

à  la  fasce  d'azur,    chargée   d'un   sautoir  de  gueules.    L'écu  timbré  d'un  casque  d'argent, 

grillé,    liseré   et   couronné  d'or,    assorti   de   ses  lambrequins  d'argent  et  de  gueules,   et 

au-dessus,  en  cimier,  un  croissant  d'argent  entre  un  vol  de  gueules  et  d'argent  (Fig.  438). 

(Nob.,  p.  289.) 


BROECKMANS.    —    Voyez    de    Man. 


DE    BROETA. 

Joseph-Guillaume  de  Broëta  fut  anobli  par  lettres  patentes  du  13  décembre  1768 
(Fig.  439). 


—  318  — 

DE    BROGLIE. 

François-Marie  duc  de  Broglie,  maréchal  de  France,  chevalier  des  ordres  du 
roi,  mort  le  22  mai  1745,  épousa  Thérèse-Gillette  Locquet-de  Grandville,  morte 
le  4  mai  1763.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Charles-François,  dit  le  comte  de  Broglie,  né  le  20  août  1719,  d'abord  mestre- 
de-camp  d'un  régiment  de  cavalerie  de  son  nom,  puis  brigadier  des  armées  le 
20  mars  1747,  premier  colonel-général  des  grenadiers  de  France,  à  la  création  de 
ce  régiment  en  1749,  nommé  ambassadeur  de  France  auprès  du  roi  et  de  la  répu- 
blique royale  de  Pologne  en  1752,  maréchal  de  camp  le  23  juillet  1756,  chevalier 
des  ordres  du  roi  le  2  février  1757,  lieutenant-général  des  armées  de  Sa  Majesté 
le  18  mai  1760,  seigneur  du  ci-devant  duché  de  Ruffec  en  Angoumois,  dont  il  avait 
fait  l'acquisition,  et  gouverneur-général  de  Saumur  et  de  Saumurois.  —  Il  épousa, 
le  21  mars  1759,  Philippine-Augustine  de  Montmorency,  née  en  janvier  1735,  — 
fille  de  Louis-François  de  Montmorency,  appelé  prince  de  Montmorency,  comte 
de  Loigny.  vicomte  de  Roulers,  etc.,  mort  à  Gand  en  1736,  et  de  Marie-Anne- 
Thérèse  Rym,  baronne  de  Bellem,  morte  en  1738  (Voyez  de  Montmorency,  famille). 

2°  Victor-François  duc  de  Broglie,  prince  du  Saint-Empire,  maréchal  de  France, 
chevalier  des  ordres  du  roi,  gouverneur-général  de  Metz  et  pays  Messin,  Verdun 
et  Verdunois. 

{Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1630-1661,  p.  183.) 


DE    BROIDE. 

Philippe  de  Broïde  fut  anobli  par  l'archiduc  Albert,  par  lettres  du  21  mars  1600, 
enregistrées  en  la  chambre  des  comptes  à  Lille.  Il  portait  :  d'argent  à  l'aigle  de 
sable,  becquée  et  membrée  de  gueules,  la  tête  contournée  (Fig.  440). 

(Nob.,  p.  126.) 


VAN  ou  DE  BRONCKHORST  ou  BROMGHORST. 

ï.  Herman  de  Bronchorst,  seigneur  de  Battenburg  et  de  Stryn,  épousa  Pétronille 
de  Praet,  et  en  eut  les  9  enfants  qui  suivent  : 

1°  Catherine  de  Bronckhorst,  mariée  à  N....  d'Elteren,  seigneur  de 
Vogelsanck. 

2°  Guillaume  de  Bronckhorst,  baron  de  Battenburg  et  de  Stryn,  époux, 
en  premières  noces,  de  Jeanne  de  S^Omer-Moerkercke,  et,  en  secondes 
noces,   d'Érica  de  Manderschaid-Blanckenheim  et  Biernenberg.  Dont  : 

Herman-Théodore  de  Bronckhorst,  baron  de  Battenburg  et  Stryn,  mort 
en  1602. 


—  319  — 

3°  Charles,  dont  l'article  suit. 

4°  Susanne,  chanoinesse  à  Mons. 

5°  Isabelle-Marguerite  de  Bronckhorst,  mariée  à  Gérard  de  Luxem- 
bourg, seigneur  de  Hollogne,  au  pays  de  Liège.  Dont  : 

Baudouin  de  Luxembourg,  seigneur  de  Hollogne,  époux  de  Gertrude  de 
Clout. 

6°  Théodore,  mort  à  Bruxelles  en  1588. 

7°  Gisbert,  tué  à  Bruxelles  en  1568. 

8°  Anne,  mariée  à  Joseph  de  Malagambe. 

Et  9°  Pétronille  de  Bronckhorst,  mariée  à  Martin  Bentinck. 

II.  Charles    de   Bronckhorst,    seigneur   de    Berendrecht,    épousa    Alphérade    de 

Flodorp,  dame  de  Bicht,  au  pays  de  Clèves.  De  cette  alliance  vint  : 

III.  Maximilien  de  Bronckhorst,  seigneur  de  Steyn,  épousa  :  1°  Anne  de  Kettler, 

et  2°  Anne  Sturm.  Dont  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Anne-Marie-Sidonia  de  Bronckhorst,  dame  d'honneur  de  l'archidu- 
chesse Isabelle,  mariée  à  Florent  de  Mérode,  seigneur  de  Steyn.  De  ce 
mariage  vint  : 

Maximilien  de  Mérode,  marquis  de  Westerloo,  seigneur  de  Steyn,  qui 
épousa  Isabelle-Marguerite  de  Mérode.  Elle  fut  mariée  en  secondes  noces 
à  Joachim-Ernest  duc  de  Holsteyn. 

(Du  2d  Lit.) 
2°  Frédéric-Guillaume  de  Bronckhorst,  seigneur  de  Steyn,  tué  à  Paris 
en  1659. 

(Fragm.  généal.,  t.  I,  p.  46.)  

Autre  fragment  généalogique, 

qui  n'a  rien  de  commun  avec  celui  qui  précède.  Voyez  Batavia  illustrata,  far  Sim. 

van  Leeuwen,  folio  892  et  suiv. 

I.  Thierry,   seigneur  de   Bronckhorst  à  Anholt,  épousa  Jeanne,  fille  héritière  de 

Gérard  seigneur  de  Battenburg.  Son  frère,  Gisbert  van  ou  de  Bronck- 
horst, vint,  en  1359,  au  service  du  duc  Albert  de  Bavière,  comte  palatin 
du  Rhin,  comte  de  Hainaut  et  de  Hollande,  au  siège  de  la  ville  de  Delft. 
Il  épousa  Jeanne  van  Voorn,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Voorne,  et  en 
eut  Jacques  qui  suit. 

II.  Jacques  de  Bronckhorst,  épousa  une  dame  dont  nous  ignorons  le  nom,  mais 

dont  il  eut  un  fils  qui  suit. 

III.  Jacques  de  Bronckhorst,  demeurant  à  Delft,  épousa  Machtilde  van  der  Made, 


—  320  — 

fille  de  Jean.  Il  acquit  d'Otton,  seigneur  à  Bronckhorst  et  Borculo,  le 
document  de  sa  tige  datée  de  l'année  1446,  le  samedi  veille  des  Rameaux, 
écrit  sur  parchemin  avec  un  sceau  en  cire  verte  y  appendant,  dans  lequel 
le  dit  Otton  se  nomme  son  parent  et  cher  neveu  ou  cousin  (neve).  De 
ladite  alliance  vinrent  : 

1°  Jean  de  Bronckhorst. 

2°  Gisbert,  qui  suit. 

IV.  Gisbert   de   Bronckhorst,    surnommé    de  Harrek,   gît  aux  frères-mineurs    à 

Delft.  Il  avait  épousé  Wilhelmine  de  Sutven,  dont  il  eut  Guillaume, 
qui  suit. 

V.  Guillaume  de    Bronckhorst,    bailli  de  Putten,  épousa,   en    1508,   Ewoude  de 

Moermont,  selon  d'autres  van  Steenhuyse.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  André,  qui  suit. 

Et  2°  Josse  de  Bronckhorst,  dont  la  postérité  suivra  après  celle  de  son 
frère  Josse. 

VI.  André    de    Bronckhorst,    chevalier,    fut    conseiller    à   la   cour   de   Hollande 

en  1540,  auparavant  bailli  du  Briel  en  1527.  —  Il  épousa,  en  premières 
noces,  Marie'  Sonke,  à  Delft,  et,  en  secondes  noces,  Wedelmonde,  fille 
de  Nicolas  Corf  van  Boschuysen,  à  Alkmaar,  veuve  de  Rayer  de  Jonge; 
elle  vivait  veuve  de  son  second  mari  en  1554. 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Laurent  de  Bronckhorst  épousa  :  1°  Elisabeth,  fille  de  Floris  van  der 
Coulster,  bourgmestre  de  Dortrecht,  et  de  Soete  van  Slingeland,  morte 
sans  enfants;  et  2°  Marguerite,  fille  de  George  Mol  et  d'Elisabeth  van 
Ameronge,  à  Dortrecht.  Dont  : 

A.  André  de  Bronckhorst,  mort  sans  enfants. 

B.  Marie  de  Bronckhorst,  mariée,  en  premières  noces,  à  François  van 
Rumst,  drossard  de  Vianen,  et,  en  secondes  noces,  à  François  van  Souhay, 
de  Liège. 

Et  C.  Elisabeth  de  Bronckhorst,  alliée  à  Melchior  van  Culemburg. 
Dont  :  Améline  van  Culemburg,  femme  de  Thierry  Vyg,  seigneur  d'Est; 
—  Anne  van  Culemburg,  mariée  en  premières  noces  à  Jean  van  Dron- 
gelen,  et  en  secondes  noces  à  Jean  van  Naaltwyck;  —  Elisabeth  van 
Culemburg,  mariée  avec  Hugues  Ruysch  ;  —  et  Melchiore  van  Culemburg, 
épouse  du  capitaine  Wigmonde,  Anglais. 

2°  Machtilde  de  Bronckhorst,  alliée  à  François  van  de  Werve,  seigneur 
de  Gyssen-Oudekercke,  lez  Dortrecht,  mort  en  1541. 

(Du  2d  Lit.) 

3°  Nicolas.  Son  article   suit. 


—  321  — 

4°  Gisbert  de  Bronckkorst,  chevalier,  seigneur  de  Schoote,  mort  en 
1576,  ayant  épousé,  en  1545,  Livine  de  Bryarde,  fille  de  Lambert, 
chevalier,  président  du  grand-conseil  à  Malines,  et  de  Marguerite  Michaut; 
elle  mourut  en  1574  et  gît  dans  l'église  de  S*- Jean  à  Malines.  De  cette 
union  vint  : 

A.  Lambert  de  Bronckhorst,  seigneur  de  Schoot,  qui  épousa  Lucie  van 
Espelbach,  de  la  Frise,  et  en  eut  sept  enfants,  savoir  :  a.  Livine; 
b.  Gisbert;  c.  Catherine;  d.  George;  e.  Gertrude  ;  f.  Andrée;  et 
g.  Guillaume  de  Bronckhorst. 

B.  Livine  de  Bronckhorst,  laquelle  eut  pour  mari  Jacques  Sandelin, 
seigneur  de  Herenthout  et  de  Herlaer. 

C.  Gertrude  de  Bronckhorst,  femme  d'Antoine  van  Vliet,  seigneur  du 
Coulster-lez-Alkmaar,  mort  en  1596.  Elle  mourut  en  1614,  sans  enfants, 
et  fut  inhumée  avec  son  mari  à  Haarlem. 

Et  D.  Adrien-Jean-Charles-Mathilde  de  Bronckhorst. 

5°  André  de  Bronckhorst,  mort  sans  hoirs  en  1579,  enterré  à  Lierre. 

6°  Pierre  de  Bronckhorst,  conseiller-privé  de  Delftland  en  1570,  allié, 
en  premières  noces,  à  Gertrude  van  Sonnevelt,  d'Alkmaar,  et,  en 
secondes  noces,  à  Marie  van  Heerjansdam.  Ses  enfants  furent  : 

(Du  1er  Lit.) 

a.  André  de  Bronckhorst,  seigneur  de  Vliet-lez-Ouwater,  allié  avec 
Anne  van  Vliet,  dame  de  la  maison  de  Bouckhorst,  à  Noortwykerhout. 

b.  Jossine  de  Bronckhorst,  femme  de  George  van  Schoonhoven,  che- 
valier, d'Anvers.  Dont  :  Olivier,  —  Charles,  —  et  Marie  van  Schoonhoven, 
mariée  avec  Louis  van  den  Tempel,  mayeur  de  Louvain. 

c.  Wilhelmine  de  Bronckhorst,  mariée  à  Louis  del  Rio  (dont  le  père 
était  un  gentilhomme  de  Castille,  conseiller  du  sang,  dit  van  den  bloede, 
en  1567,  ensuite  du  conseil  privé  à  Bruxelles.  Leurs  enfants  furent  : 
Pierre,  —  Antoine,  —  et  Marie  del  Rio,  alliée,  en  1608,  à  Jean  Mulard, 
d'Utrecht,  capitaine-lieutenant  de  l'archiduc  Albert,  à  Bruxelles. 

(Du  2d  Lit.) 

d.  Guillaume  de  Bronckhorst,  époux  de  Marie  de  Warluzel,  du  pays 
wallon.  Dont  naquirent  :  André,  —  Catherine,  —  et  Marie-Anne  de 
Bronckhorst,  mariée  à  Charles  de  Bourgogne,  comte  de  Wackene. 

Et  e.  Gertrude  de  Bronckhorst,  qui  posséda  la  maison  à  Weer-lez- 
Wassenaer,  femme,  en  premières  noces,  d'Arent  t'Serclaes,  de  Brabant, 
mort  sans  hoirs,  —  et,  en  secondes  noces,  de  Henri  van  de  Werve, 
d'Anvers,   mort  à  sa  maison  de  Gyssenborg-lez-Dortrecht  en  1606. 

Et  7°  Wilhelmine  de  Bronckhorst,  mariée,  en  premières  noces,  à  Alexis 
de  Nassau,  chevalier,  seigneur  de  Canroy,  fils  bâtard  du  comte  Henri, 
Tome  I.  /k\ 


—  322  — 

stadhouder  de  Hollande.  De  ce  mariage  vinrent  :  Renier  de  Nassau, 
seigneur  de  Canroy  ou  Conroy,  —  et  Andrée  de  Nassau,  femme  de 
Denis  de  Marbais,  seigneur  de  Leure.  —  Wilhelmine  de  Bronckhorst 
fut  mariée,  en  secondes  noces,  à  Jean  de  Lannoy,  fils  bâtard  du  seigneur 
de  Mingoval,  gouverneur  de  Damme;  —  et,  en  troisièmes  noces,  à  Jean 
Casimbroot,  seigneur  de  Bakkerseel,  gentilhomme  de  Bruges,  qui  fut 
tué,  en  1568,  à  Vilvorde,  étant  conseiller  du  comte  d'Egmont.  De  cette 
dernière  alliance  vint  Anne  Casimbroot,  mariée  :  1°  avec  Barthélémi 
de  Toralva,  espagnol,  et  2°  avec  André  de  Miranda,  gouverneur  de 
Meurs,  aussi  espagnol. 

VII.  Nicolas  de  Bronckhorst,  seigneur  de  Stad,   épousa  Jacqueline  van  Poel- 

geest,  fille  de  Géry,  chevalier,  et  d'Hélène  Thaye.  De  cette  alliance  vinrent  : 
1°  Gérardine  de  Bronckhorst,  morte  en  1571,  ayant  été  mariée  à  Jean 
van  Mathenesse  de  Wibisna.  Dont  :  un  fils  N....  van  Mathenesse,  sei- 
gneur de  Hafertswaude. 
2°  Nicolas  de  Bronckhorst,  qui  suit. 

VIII.  Nicolas  de  Bronckhorst,  seigneur  de  Stad,  mort  en  1579,  époux  de  Gis- 
berte  van  Schagen,  fille  de  Guillaume  et  d'Elisabeth  de  Bronckhorst. 
Leur  fils  Nicolas  suit. 


..  Nicolas  de  Bronckhorst,  seigneur  de  Stad,  mort  en  1606,  épousa  Josine,  fille 
de  Josse  van  Aamstel,  de  Mynden,  seigneur  de  Loendersloot,  et  de  Wilhel- 
mine van  Voorst  de  Dorenburg.  De  ce  mariage  : 

X.  Nicolas  de  Bronckhorst,  seigneur  de  Stad,  mort  à  Douai  aux  études  en  1616, 
étant  âgé  de  18  ans.  —  Il  avait  une  sœur,  nommée  Marie. 

VI.  Josse  de  Bronckhorst  (second  fils  de  Guillaume  et  d'Éwoude  de  Moermont), 
est  nommé,  en  1535,  seigneur  de  Bleiswyck-lez  Delft,  maître  des  comptes 
à  la  Haye,  demeurant  dans  la  suite  au  Briel.  Il  épousa  Ida  Ruygrok, 
fille  de  Guillaume.  De  ce  mariage  naquirent  : 

1°  Guillaume  de  Bronckhorst,  doyen  d'Oostvoorn  près  du  Briel. 

2°  Gisbert  de  Bronckhorst,  mort  sans  enfants  de  ses  deux  femmes 
Adrienne  van  Duvenvoorde,  fille  de  Jean  et  de  Marie  van  Matenesse, 
et  Émérence  van  Vliet,  fille  d'Hubert  et  d'Anne  van  Nyvelt,  héritière  de 
Couster  et  Heilo-lez-Alkmaar. 

3°  Nicolas  de  Bronckhorst,  chanoine  à  Oostvoorn. 

4°  Laurent,  qui  suit. 

5°  Marie  de  Bronckhorst,  épouse  de  Corneille  van  Dorp,  fille  de  Jacques 
et  de  Mechtilde  van  der  Does. 

Et  6°  Elisabeth  de  Bronckhorst,  alliée  à  Guillaume  seigneur  de  Schagen, 
fils  de  Jean,  chevalier,  et  de  Catherine  de  Schagen.  Elle  mourut  en  1592, 
ayant  été  près  de  44  ans  veuve. 


—  323  — 

VII.  Laurent  de  Bronckhorst,  chevalier,  seigneur  de  l'office  de  Werkendam  sur 
le  Merwede,  en  Zud-Hollande,  épousa  :  1°  Anne  Segers-de  Wassenhove, 
fille  de  Gelin,  chevalier,  conseiller  à  la  Haye;  2°  Anne  de  Chimay.  Dont  : 

(Du  1er  Lit.) 
1°  Jossine  de  Bronckhorst,  alliée  à  Jean  Grauwert,  à  Embden. 

(Du  2d  Lit.) 

2°  Ide  de  Bronckhorst,  dame  de  l'office  de  Werkendam,  mariée  à  l'âge 
de  douze  ans,  en  premières  noces,  à  Otton  van  Erkel,  né  à  Dortrecht, 
mort  en  1602,  et,  en  secondes  noces,   à  Henri  van  Eck,  d'Utrecht. 

La  famille  de  Bronckhorst  porte  pour  armes  :  de  gueîiles  au  lion  cVargent,  armé, 
lampassé  et  couronné  d'or.  Cimier  :  deux  pattes  de  lion,  la  dextre  d'argent,  tenant  un 
tourteau  de  gueules,  et  Vautre  de  gueules,  tenant  un  besant  d'argent  (Fig.  441). 

{Vrai  Suppl.,  p.  75;  Nouv.  vrai  Suppl,  p.  59;  Fragm.  généal.,  t.  I,  p.  46,  et  t.  VI,  p.  58.) 


Un  Guillaume  de  Bronckhorst,  seigneur  de  Rollandt,  domicilié  à  Gand,  fut  créé 
chevalier  par  lettres  du  1  février  1610.  Il  portait  comme  ci-dessus. 

{Nob.,  p.  150) 


BRONGNIART. 

Antoine  Brongniart,  seigneur  de  Canroy,  avocat  au  conseil  d'Artois,  fut  anobli 
par  lettres  des  archiducs  Albert  et  Isabelle  du  20  mars  1610,  entérinées  en  la 
chambre  des  comptes  à  Lille  le  19  mars  1611.  Il  portait  :  d'or  à  trois  têtes  de 
léopards  d'azur  (Fig.  442). 

{Nob.,  p.  150;  Vrai  Suppl.,  p.  75;  Nouv.  vrai  Stippl.,  p.  59;  Mélang.  de  Généal.,  p.  55.) 


DE    BROUCHOVEN. 

I.  Edmond  de  Roover,  seigneur  de  Rode,  dans  la  mairie  de  Bois-le-Duc,  vivant 
en  1179  et  1217,  portait  pour  armes  :  de  gueules  à  3  fers  de  moulin  d'ar- 
gent en  sautoir  (c'est-à-dire  2  et  l)  alésés,  parés,  anches  et  ouverts  en  lo- 
sange (Fig.  443).  —  Il  était  mort  en  1220,  et  avait  eu  pour  femme  Hedwige, 
fille  de  Godefroid,  seigneur  de  Rhenen,  dans  la  province  d'Utrecht.  Dix 
enfants  naquirent   de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Henri  de  Roover,   seigneur  de  Mierlo,    Bakel  et  Rixtel.  —  Il  est 
la  tige  des  vicomtes  de  Montfort. 

2°  Arnulphe    de   Roover,    seigneur   de    Straeten,   de   Vlierden    et    de 
Breugel.  De  lui  descendent  les  seigneurs  de  Straeten  et  Vlierden. 


—  324  — 

3°  Gerlache  de  Roover,  seigneur  de  Stackenborch.  Son  article  suit. 

4°  Edmond,  chanoine  de  S*-Lambert  à  Liège,  et  de  S*-Sauveur  à  Utrecht. 

5°  Thierry,  chanoine  de  l'église  de  N.-D.  d'Aix-la-Chapelle,  mort  en  1230. 

6°  Otton  de  Roover,  époux  d'Aleyde  de  Buren.  Dont  postérité. 

7°  Henri,  abbé  de  Marienwaert-lez-Culembourg,   mort  en  1276. 

8°  Roland. 

9°  Jean,  dont  on  ignore  la  postérité. 

Et  10°  Walburge  de  Roover,  abbesse  de  S*-Servais  à  Utrecht. 

II!.  Gerlache  de  Roover,  seigneur  de  Stackenborch,  vivait  encore  en  1243,  car 
cette  année  il  donna  une  partie  de  la  dîme  de  Someren  au  monastère 
de  Postel.  Il  fut  chevalier,  et,  comme  puîné  de  sa  maison,  il  changea 
les  émaux  de  ses  armes,  en  portant  :  d'or  à  3  fers  de  moulin  d'azur,  ce 
que  ses  descendants  ont  continué.  Il  épousa  Ade,  fille  de  Guillaume  de 
Meghem,  dont  il  eut  5  enfants,  savoir  : 

1°  Guillaume.  Son  article  suit. 

2°  Edmond. 

3°  Hedwige,  femme  de  Gosuin  de  Héverlé,  chambellan  du  duc  de  Brabant. 

4°  Gérard. 

Et  5°  Adelise  de  Roover,   religieuse  à  Munster. 

III.  Guillaume  de  Roover,  chevalier,  seigneur  de  Stackenborch  et  de  Liédorp, 
aumûna,  en  1266,  le  monastère  de  Postel  de  son  moulin  de  Someren,  qui 
dépendait  de  la  seigneurie  de  Stackenborch.  Il  vivait  encore  le  12  fé- 
vrier 1292.  Sa  femme,  Béatrix  de  Cuyck,  dame  d'Asten  et  d'Esscheren, 
lui  donna  les   quatre  enfants  qui  suivent. 

1°  Gerlache  de  Roover,  seigneur  de  Stackenborch,  vivant  en  1301.  Il 
épousa  Walburge  de  Doerne,  de  laquelle  il  eut  Walburge  de  Roover, 
dame  de  Stackenborch,  femme  de  Rodolphe  de  Kessel,  avec  qui  elle 
vivait  en  1341,  —  et  Marie  de  Roover,  religieuse  à  Binderen,  ordre  de 
citeaux,  en  Brabant. 

2°  Béatrix  de  Roover,  qui  fut  mariée  :  1°  à  Guillaume  seignr  de  Doerne, 
chevalier,  avec  qui  elle  vivait  le  15  septembre  1308;  et  2°  avec  Lambert 
van  den  Bossche,  chevalier,  vivant  en  1314. 

3°  Guillaume.   Son  article  suit. 

Et  4°  Aleyde  de  Roover,  femme  de  Daniel  de  Beveren,  qualifié  miles 
(chevalier)  dans  un  acte  original  de  1308,  tiré  des  archives  du  monastère 
de  Postel. 


Braucue   de   Stackenborch. 


IV.    Guillaume    de  Roover,  chevalier,  seigneur  d'Asten,  Esscheren  et  Liédorp, 
quitta  le  nom  de  Roover  pour  prendre  celui  de  Stackenborch.  Il  donna 


—  325  — 

le  mercredi  après  la  nativité  de  Notre-Dame,  en  1306,  le  droit  de  patro- 
nage des  églises  d'Asten  et  de  Liédorp  au  monastère  de  Postel.  Il  mourut 
l'année  suivante  et  fut  enterré  au  chœur  de  l'église  de  Postel,  sous  une 
belle  sépulture  ornée  de  son  effigie  et  de  ses  quatre  quartiers.  —  Sa 
femme,  Marguerite  de  Boisschot,  était  fille  de  Mathieu,  seigneur  de 
Boisschot  en  Hilverenbeeck,  dans  la  mairie  de  Bois-le-Duc.  —  Elle  con- 
firma, avec  ses  trois  enfants,  la  donation  ci-dessus,  le  17  des  kalendes 
d'octobre  1308.  Dont  : 

1°  Henri  de  Stackenborch,  chevalier,  seigneur  d'Asten,  Esscheren  et 
Liédorp,  entreprit  le  voyage  de  la  Terre-Sainte.  A  son  retour,  il  se  fit 
religieux  dans  l'abbaye  de  Floreffe,  et  mourut  en  1355,  après  avoir  été 
proviseur  du  monastère  de  Postel  qu'il  dota  considérablement,  ce  qui  causa 
un  grand  procès  entre  son  frère  Guillaume  et  Jean  de  Perweys,  provi- 
seur de  Postel,  lequel  procès  se  termina  le  10  janvier  1359. 

2°  Guillaume.  Son  article  suit. 

Et  3°  Mathieu  de  Stackenborch.  Souche  de  la  branche  des  Stackenborch- 
Veenhmjse,  dont  il  sera  parlé  ci-après. 

/".  Guillaume  de  Stackenborch,  né  en  1292,  fut  tenu  sur  les  fonds  baptismaux 
par  Guillaume  de  Roover,  son  aïeul,  qui  lui  donna  une  trompe  de  chasse 
en  vermeil,  sur  laquelle  on  lisait  ces  mots  :  Anno  M.  CC.  nonagesimo 
secundo,  duodecima  februarii.  Guillelmus  de  Roover,  dominus  de  Stackenborch, 
miles,  dono  dédit  in  fonte  baptismali  Guillelmo  de  Stackenborch  nepoti  suo.  — 
Il  fit  le  voyage  d'outre-mer  avec  Mathieu  de  Boisschot,  son  frère,  et  se 
fixa  plus  tard  à  Bruxelles,  oU  il  épousa,  vers  1357,  étant  âgé  de  65  ans, 
Mechtilde  de  Hertoghe,  fille  de  Guillaume,  échevin  de  Bruxelles  en  1340, 
1346,  1351  et  1356,  et  de  Marguerite  de  Boete.  —  Il  autorisa  de  son 
seing  la  charte  de  donation  de  la  seigneurie  d'Ayseaux,  faite  à  Jean, 
dit  Brant,  par  Jean  III,  duc  de  Brabant,  la  veille  de  S^Simon  et 
S^Jude,  1353.  —  Il  plaidait  contre  Jean  de  Perweys,  proviseur  de  Postel, 
en  janvier  1357,  et  vivait  encore  en  1371.  Son  sceau  est  aux  armes  de 
Stackenborch,  ayant  pour  cimier  une  tête  de  coq,  et  pour  légende  :  S.  Wil- 
helmi  de  Stackenborch.  —  Guillaume  de  Stackenborch  et  Mechtilde  de 
Hertoghe  eurent  9  enfants,  qui  suivent. 

1°  Alix  de  Stackenborch,  religieuse  à  Binderen. 

2°  Jeanne ,  mariée  à  Orner  van  den  Broucke.  Sans  enfants. 

3°  Guillaume  de  Stackenborch,  épousa  Amelberge  van  Uden,  fille  de 
Gérard.  Dont  : 

A.  Guillaume  de  Stackenborch,  vivant  en  1480  avec  sa  femme  Gertrude 
de  Kersbeke. 

B.  René  de  Stackenborch,  chanoine  de  Ste-Gudule  à  Bruxelles,  vivant 
le  8  mai  1480. 


Et  C.  Catherine  de  Stackenborch,  morte  avant  le  8  mai  1480.  Elle 
avait  été  mariée  :  1°  à  Gerlache  van  Erp;  et  2°  à  Michel  Neels,  dont 
elle  avait  eu  des  enfants. 

4°  Marie  de   Stackenborch,  femme  d'Herman  van  Berckel. 

5°  Catherine,  mariée  à  Henri  van  Erp. 

6°  Amelberge,    femme  de  Henri  van  Oppendorp. 

7°  Henri  de  Stackenborch,  époux  de  Catherine  Prochiaens.  Dont  : 

a.  Catherine  de  Stackenborch,  mariée  à  Jean  Mechelman,  secrétaire 
de  la  ville  de  Bruxelles,  avec  qui  elle  vivait  le  8  mai  1480. 

b.  Elisabeth. 

Et  c.   Marguerite    de    Stackenborch,    femme    de  Jean    Mercelis.   Ces  j 
époux  eurent  trois  filles  ••  Catherine,  Jeanne  et  Marie  Mercelis. 

8°  Marguerite  de  Stachenborch,  mariée  :  1°  à  Jean  de  Corselaer;  2°  à 
Jean  de  Kessel;  et  3°  à  Pierre  Verreycken. 

Et  9°  René,  qui  suit. 

"VI.  René  de  Stackenborch,  vivant  en  1421,  épousa  Anne  van  den  Broecke, 
de  laquelle  il  eut  les  deux  enfants  qui  suivent. 

1°  Henri.  Son  article  suit. 

Et  2°  Catherine  de  Stackenborch,  mariée  à  Jean  de  Coudenberghe, 
dit  Rollebeeck,  échevin  de  Bruxelles,  mort  1  septembre  1434.  Il  est  fait 
mention,  dans  un  acte  de  partage  du  8  mai  1480,  de  leurs  trois  enfants 
Jean  de  Coudenberghe,  alias  Rollebeeck,  —  Catherine,  —  et  Anne. 

VII.   Henri  de  Stackenborch,  épousa  Jeanne  Meerte,  fille  de  Guillaume.  De 
ce  mariage  naquirent  : 
1°  Herman  de  Stackenborch,  mort  sons  hoirs. 
2°  Henri,  mort  sans  hoirs. 
3°  Nicolas,  également  mort  sans  postérité. 
4°  Dorothée,  mariée  à  Philippe  Coenen,  chevalier. 
Et  5°  Marguerite  de  Stackenborch,  femme  de  Jean  de  Kessel,  à  Someren. 


Branche    de   Stackentoorch-Veenhuyse. 

"V.  Mathieu  de  Stackenborch  (3e  fils  de  Guillaume  de  Roover  et  de  Marguerite 
de  Boisschot,  mentionnés  ci-devant),  fut  seigneur  de  Boisschot,  prit  le 
surnom  de  Boisschot  et  conserva  les  armes  de  Stackenborch.  Il  mourut 
avant  le  20  janvier  1357,  ayant  épousé  Madeleine  van  Hennegrave.  Leurs 
enfants  furent  : 

1°  Arnould  de  Stackenborch,  dit  de  Boisschot,  époux,  en  premières 
noces,  de  Christine  van  Oppendorp,  et,  en  secondes  noces,  Gondel  van 
Huffele. 


—  327  — 

2°  Henri.  Son  article  suit. 

3°  Mathieu  de  Stackenborch,  dit  de  Boisschot-d'Asten,  mentionné  dans 
un  titre  de  1364. 

4°  Etienne  de  Boissohot,  tige  de  la  Branche  de  Stackenborch,  dit  Boisschot. 
Voyez  ci-après. 

5°  Agnès  de  Boisschot,  femme  de  Jean  de  Bruhèse. 

Et  6°  Marguerite  de  Boisschot,  mariée  à  Guillaume  de  Jeger,  chevalier, 
avec  lequel  elle  vivait  en  1362. 

VI»  Henri  de  Stackenborch  a  Boisschot,  brisa  ses  armes  d'un  franc  canton  d'argent 
à  3  coqs  de  gueules,  armés,  crêtes  et  barbés  d'or  (Fig.  444),  qui  forme  lecusson 
de  Madeleine  van  Hennegrave,  sa  mère.  Il  épousa  Marguerite  van  den 
Veenhuyse.  De  cette  alliance  vinrent  les  quatre  enfants  qui  suivent. 

1°  Hubert.  Son  article  suit. 

2°  Godefroid  de  Stackenborch,  qui  forma  la  Branche  de  Stackenborch- 
Brouchoven.  Voyez  ci-après. 

3°  Henri  de  Stackenborch,  chanoine  de  Liège,  mort  avant  le  29  mai  1425. 

Et  4°  Marguerite  de  Stackenborch,  mariée,  en  premières  noces,  à  Jean 
de  Cranendonck,  et,  en  secondes  noces,  à  Henri  de  Gemert.  Du  premier 
lit  vint  Jean  de  Cranendonck,  lequel  vivait  le  29  mai  1425,  et  du  second 
lit  Gosuin  van  Gemert,  qui  vivait  le  29  mai  1425. 

VII.  Hubert  de  Stackenborch  a  Veenhuyse,  épousa  Marguerite  Verreycken. 
De  ce  mariage  : 

1°  Gisbert,  qui  suit. 

2°  Henri  de  Stackenborch- Veenhuyse,  vivant  le  29  mai  1425. 

Et  3°  Marguerite  de  Stackenborch- Veenhuyse,  mariée  :  1°  à  Godefroid 
de  Louwe,  dit  Montfort;  2°  à  Jean  de  Berlaer,  seigneur  de  Helmont 
et  de  Keerberghen.  De  ce  dernier  mariage  vinrent  :  Gisbert,  —  Margue- 
rite, —  Gertrude  —  et  Agnès  de  Berlaer. 

VIII.  Gisbert  de  Stackenborch-Veenhuyse,  mort  avant  le  29  mai  1425.  Il 
épousa  Marie  Sprouts.   Dont  : 

1°  Henri   de    Stackenborch-Veenhuyse,    nommé   avec   son  frère  Jean 
dans  un  acte  de  partage  de  1425. 
Et  2°  Jean  de  Stackenborch-Veenhuyse. 


Branche   de   Stackenborch,    dit   Boisschot. 

VI.   Etienne  de   Boisschot  (quatrième  fils  de   Mathieu   de  Stackenborch,    dit 
Boisschot,  et  de  Madeleine  van  Hennegrave,  mentionnés  ci-devant),  épousa 


—  328  — 

Windel  van  Uden,  laquelle  vivait  encore  le  17  avril  1385.  Cinq  enfants 
naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Guillaume,  dont  l'article  suit. 

2°  Marguerite  de  Boisschot,  mariée  à  Arnould  Dickbier. 

3°  Marthe  de  Boisschot,  religieuse  à  l'abbaye  de  Herckenrode. 

4°  Etienne  de  Boisschot,  tué  à  la  bataille  de  Bas-Wilre  le  22  août  1371. 

Et  5°  Windel  de  Boisschot,   femme  de  Gilbert  Monix,  chevalier. 

VII.  Guillaume    de   Stackenborch,    dit  de  Boisschot,   est  mentionné  dans  un 

acte  du  4  mai  1394.  Il  épousa  Mechtilde  van  Eyl,  nièce  de  Rodolphe 
de  Flodorp,   chevalier,  seigneur  de  Bicht.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Henri  de  Stackenborch,  dit  Boisschot,  vivant  le  15  juillet  1435. 
2°  Jean.  Son  article  suit. 

3°  René  de  Stackenborch,  dit  de  Boisschot,  mentionné  avec  son  frère 
Henri  dans  un  acte  du  15  juillet  1435. 
4°  Mathieu. 
Et  5°  Marguerite  de  Boisschot. 

VIII.  Jean  de  Stackenborch  ,  dit  Boisschot,  surnommé  Spykerman  ,  ou  van 
den  Spycker,  vivait  le  6  septembre  1426,  comme  conste  par  un  titre 
original  des  archives  de  Postel.  Il  épousa  Gertrude  de  Kessel,  fille  de 
Ludolphe,  chevalier,   de  laquelle  il  eut  les  trois  enfants  qui  suivent. 

1°  Mechtilde  de  Stackenborch,  mariée  à  Guillaume  de  Cuyck,  à  Vors- 
selaer. 

2°  Gertrude  de  Stackenborch,  dite  van  den  Spycker,  femme  de  Henri 
de  Thulden,  dont  elle  fut  la  seconde  femme. 

Et  3°  Mathieu,  qui  suit. 

IX.  Mathieu    de  Boisschot,   surnommé   Callenbaert,  plaida,   en  1455,   contre 

les  religieux  du  monastère  de  Postel,  et  perdit  son  procès  le  27  avril  1456. 
Son  sceau  est  aux  armes  de  Stackenborch,  brisées  d'une  étoile  sur  le  milieu 
de  Vécu.  Il  vivait  encore  le  13  septembre  1457.  —  Sa  femme,  Catherine 
de  Heusden,  était  fille  d'Arnou  de  Heusden,  dit  van  Sluyse,  et  de 
Guyette  de  Rommerswael.  De  cette  union  naquirent  six  enfants,  savoir  : 

1°  Gisbert,  qui  suit. 

2°  Jean  de  Boisschot,  chanoine  de  l'église  collégiale  de  S'-Pierre  à  Oirschot. 

3°  Jossine  de  Boisschot,  religieuse  au  monastère  de  Ste-Catherinendael, 
à  Breda,  en  1496. 

4°  Guyette  de  Boisschot,  religieuse. 

5°  Catherine  de  Boisschot. 

Et  6°  Arnould  de  Boisschot,  dont  on  ne  connaît  pas  la  postérité. 

X.  Gisbert  de  Boisschot,  écoutête  d'Oosterhout,  près  de  Breda,  épousa  Mechtilde 


—  329  — 

Back,  fille  de  Henri  Back,  chevalier,  écoutête  d'Oosterhout.  Huit  enfants 
issurent  de  ce  mariage;  ce  furent  : 

1°  Jean,   qui  suit. 

2°  Guillaume  de  Boisschot,  qui  fut  chanoine  de  l'église  collégiale  de 
S'-Pierre  à  Turnhout. 

3°  Léonard  de  Boisschot,  qui  fut  chanoine  à  Hilverenbeeck. 

4°  Gérard. 

5°  Catherine  de  Boisschot,  laquelle  fut  mariée  à  Jean  van  Dintere, 
sans  enfants. 

6°  Jean-Baptiste,  qui  forma  la  Branche  des  de  Boisschot-d'Erps.  Voyez 
ci-après. 

7°  Gisbert  de  Boisschot,  qui  fut  religieux  de  l'ordre  de  S^François. 

Et  8°  Mechtilde  de  Boisschot. 

XI.  Jean  de  Boisschot,  écoutête  d'Oosterhout,  épousa  Catherine  van  Dooren.  Dont  : 
1°  Jean,  qui  suit. 

Et  2°  Léonard  de  Boisschot,  qui  fut  chanoine  de  l'église  collégiale  de 
S^Pierre  à  Turnhout. 

XIIB  Jean  de  Boisschot,  épousa  à  Bruxelles,  où  il  avait  fixé  sa  demeure, 
Christine  van  den  Wouwere.  Ces  époux  eurent  six  enfants,  savoir  : 

1°  Jean  de  Boisschot,  mort  sans  postérité. 

2°  Marie  de  Boisschot,  femme  de  Jean  Reynbouts,  capitaine  et  sergent- 
major  d'un  régiment  de  cuirassiers  en  1644. 

3°  Ferdinand  de  Boisschot,  mort  sans  lignée. 

4°  François. 

5°  Philippe  de  Boisschot,  chanoine  d'Anderlecht  en  1636. 

Et  6°  Jeanne  de  Boisschot,  morte  en  célibat. 


Branche  de  Stackenborch-Broticboven. 

VII.  Godefroid  de  Stackenborch  (second  fils  de  Henri  et  de  Marguerite  van 
den  Veenhuyse,  dont  il  a  été  parlé  ci-devant),  changea  ses  armes  et  prit 
d'azur  à  trois  fers  de  moulin  d'or  (Fig.  445).  —  Il  épousa  Amelberge  de 
Bruhese,  dame  de  Brouchoven,  dans  la  mairie  de  Bois-le-Duc,  et  transmit 
le  nom  de  cette  seigneurie  à  sa  postérité,  laquelle  porte  encore  aujourd'hui 
le  nom  de  Brouchoven.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Éverard  de  Brouchoven.  Son  article  suit. 

2°  Gosuin  de  Brouchoven,  fut  l'estoc  de  la  Brandie  de  Brouchoven- 
Hollenfeltz,  rapportée  ci-après. 

3°  Gilles  de  Brouchoven,  vivant  le  29  mai  1425,  paraît  être  décédé 
sans  alliance. 

Et  4°  Elisabeth  de  Brouchoven,  morte  avant  le  29  mai  1425,  avait 
Tome  I.  42 


—  330  — 

épousé  :  1°  Martin  de  Thulden,  chevalier,  et  2°  Gérard  yan  Gerwen.  Il 
y  eut  postérité  de  ces  deux  mariages. 

VIII.  Éverard  de  Brouchoven,  chevalier,  fît  deux  voyages  en  Terre-Sainte. 
Il  mourut  le  12  mars  1402,  et  fut  inhumé  en  la  principale  église  d'Oir- 
schot,  dans  la  mairie  de  Bois-le-Duc,  avec  cette  épitaphe  gravée  en  lettres 
gothiques  autour  de  la  pierre  sépulcrale  : 

Hier  leyt  begraven 
H.  Evert.  die  men  heyt  van  Brouchoven, 

Ridder, 
die  tweemael  is  geweest  ten  heylige  landen, 

die  sterft  in  't  jaer 
M.  CCCC.  ende  twee,  den  XII  dach  mart. 
Bidt  voor  syn  siel. 
Quartiers  :  Stackenborch  et  Veenhuyse, 

Bruhese  et  de  Bie. 

Ledit  Everard  de  Brouchoven  avait  épousé  Marguerite  van  Uden,  de 
laquelle  il  eut  les  quatre  enfants  qui  suivent. 

1°  Godefroid.  Son  article  suit. 

2°  Jean  de  Brouchoven,  vivait  en  1425. 

3°  Gilles,  vivait  aussi  en  1425. 

Et  4°  Marguerite  de  Brouchoven  fut  mariée  à  Gérard  van  Vlierden. 
Dont  :  Daniel  et  Géri  van  Vlierden,  vivants  le  29  mai  1425. 

IX.  Godefroid  de  Brouchoven,  vivant  le   29  mai    1425,   épousa,   en   premières 

noces,  Elisabeth  de  Beveren,  et,  en  secondes  noces,  Agathe  de  Heusden, 
dite  de  Sluyse,  laquelle  mourut  sans  hoirs.  Du  premier  lit  vint  : 

X.  Marguerite  de  Brouchoven,  fille  unique,  décédée  sans  enfants  le  4  mars  1466, 

enterrée  à  Oirschot.  —  Elle  avait  été  mariée  :  1°  à  Alexandre   de  Her- 
laer,  et  2°  à  Josse  de  Blaesvelt. 


Branche  de  Boisscliot-Erp». 

XI.  Jean-Baptiste  de  Boisschot  (5e  fils  de  Gisbert  et  de  Mechtilde  Back,  dont 
il  a  été  parlé  ci-devant),  fut  écoutête  d'Oosterhout,  après  son  frère  Jean. 
Sa  femme,  Elisabeth  van  Doerne,  mourut  le  18  juillet  1558;  elle  était 
sœur  de  Jeanne  de  Doerne,  femme  d'Arnould  de  Gavre,  chevalier,  sei- 
gneur de  Liefferinghe,  en  Flandre,  —  et,  comme  elle,  fille  de  Gérard  de 
Doerne,  seigneur  de  Ravestein,  et  d'Elisabeth  de  Dielbeke.  De  ce  mariage 
naquirent  quatre  enfants,   savoir  : 

1°  Jean-Baptiste  de  Boisschot,  qui  suit. 

2°  Gisbert  de  Boisschot,  religieux  de  S^François. 

3°  Catherine  de  Boisschot,  religieuse  à  Ste-Catherinendael  à  Breda. 

Et  4°  Mechtilde  de  Boisschot. 


—  331  - 

Jean-Baptiste  de  Boisschot,  conseiller-pensionnaire  de  la  ville  de  Bruxelles, 
puis  conseiller  et  avocat  fiscal  au  conseil  de  Brabant,  ensuite  garde  des 
Chartres  de  Brabant,  par  patentes  de  1573,  et  enfin  conseiller  du  conseil 
privé.  —  Il  mourut  à  Anvers  le  4  novembre  1580,  ayant  épousé,  en 
1557,  Catherine  van  den  Troncke,  fille  de  Michel  et  d'Elisabeth  van 
Oudenhaghe.  Les  neuf  enfants  qui  suivent  issurent  de  cette  alliance. 

1°  Ferdinand.  Son  article  suit. 

2°  "Walburge,  mourut  jeune. 

3°  Marie  de  Boisschot  fut  mariée  à  Jean-Baptiste  Maes,  seigneur  de 
Bousval  et  de  La  Loux,  conseiller  et  avocat  fiscal  au  conseil  de  Brabant. 

4°  Agnès  de  Boisschot  épousa  Théodore  de  Berty,  secrétaire  du  roi  en 
son  conseil  privé,  par  lettres  données  en  la  ville  de  Tournai  le  12  mai  1584. 

5°  Jean-Baptiste,  mort  en  1582. 

6°  Charles  de  Boisschot,  religieux  de  S^Augustin,  docteur  en  théologie, 
nommé  abbé  d'Eechoute,  à  Bruges,  par  l'infante  Isabelle,  en  1623,  mort 
à  Bruxelles,  le  18  mai  1641,  à  68  ans. 

7°  Philippe  de  Boisschot,  chevalier,  seigneur  de  la  Grande-Bygaerde, 
grand-prévôt  de  l'hôtel  du  roi,  épousa,  en  premières  noces,  Marie  de 
"Wïnghene,  dame  de  Linth,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Linth,  au  pays 
de  Grimberghe,  vice-chancelier  de  Brabant,  et  de  Marie  Wouters  ;  et, 
en  secondes  noces,  Jeanne  de  Horion,  chanoinesse  de  Maubeuge,  morte 
sans  hoirs.  —  Du  premier  lit  naquirent  Godefroid  de  Boisschot,  seigneur 
de  la  Grande-Bygaerde,  qui  épousa  Marguerite  de  Brihé,  fille  du  gou- 
verneur de  Maubeuge,  morte  sans  enfants;  Catherine,  femme  de  Sébastien 
van  Schagen,  dit  de  Goudriaen,  capitaine  de  cavalerie;  Anne,  alliée  à  Jean 
de  la  Folie,  chevalier,  seigneur  de  Sequites;  Ferdinandine,  mariée  à  Renier 
de  Grysperre,  chevalier,  seigneur  d'Eeghem,  capitaine  de  cavalerie;  et 
Antoinette  de  Boisschot,  femme  de  Pierre  de  Bryer,  capitaine  de  cavalerie. 

8°  Catherine  de  Boisschot,  morte  sans  alliance. 

Et  9°  François  de  Boisschot,  mort  jeune. 

XIO.  Ferdinand  de  Boisschot,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de  S^Jacques, 
comte  d'Erps,  baron  de  Saventhem,  seigneur  de  Nosseghem,  Sterrebeke, 
Quarebbe,  Fontaine-Château,  Ban  d'Hantée,  Woluwe-S^Étienne  et  Grande- 
Bygaerde,  auditeur  des  armées  du  roi  aux  Pays-Bas  en  1598,  puis  con- 
seiller du  conseil  privé  des  archiducs  Albert  et  Isabelle  en  1608,  et  leur 
ambassadeur  en  Angleterre  et  en  France,  ensuite  conseiller  d'état  le 
13  novembre  1623,  chancelier  de  Brabant  en  1626,  lieutenant  de  la  sou- 
veraine cour  féodale  de  la  même  province  en  1629,  et  enfin  ambassadeur 
plénipotentiaire  de  S.  M.  C.  au  fameux  traité  de  Westphalie  en  1648. 
—  Ce  fut  en  sa  faveur  que  les  archiducs  Albert  et  Isabelle  érigèrent  la 
seigneurie  de  Saventheim  en  baronnie,  par  lettres  du  27  mars  1621.  — 
Il   obtint,   le  31   décembre   1644,  l'érection  de  la  terre   d'Erps  en    comté, 


—  332  — 

et  mourut  à  Bruxelles  le  24  octobre  1649,  après  avoir  testé  le  15  sep- 
tembre 1645.  —  Ferdinand  de  Boisschot  avait  épousé,  en  1607,  Marie 
de  Camudio,  dont  il  eut  six  enfants,  qui  suivent. 

1°  Albert  de  Boisschot,  mort  à  Paris. 

2°  Elisabeth,  morte  à  Londres. 

3°  Charles,  décédé  à  Londres. 

4°  Jeanne  de  Boisschot,  mariée  à  Alexandre  de  la  Tramerie,  chevalier, 
seigneur  de  Givenchy  et  d'Héraucourt,  et  capitaine  de  cavalerie.  Deux 
filles  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  :  a.  Jeanne- Alexandrine  de  la 
Tramerie,  morte  le  17  septembre  1688,  enterrée  dans  l'abbaye  de  la 
Grande-Bygaerde  ;  —  et  b.  Claire-Eugénie  de  da  Tramerie,  religieuse  à 
la  Grande-Bygaerde,  ordre  de  Saint-Benoit,  en  Brabant,  décédée  le 
26  juin  1713,  à  66  ans. 

5°  Béatrix-Thérèse  de  Boisschot,  mariée,  par  contrat  du  27  avril  1646, 
à  Guillaume  d'Enghien,  seigneur  de  Kestergate,  vicomte  de  Sante-Cruz 
et  de  la  Pandry,  —  fils  de  Jacques,  chevalier,  seigneur  de  Kestergate 
et  de  Wambroeck,  et  de  Barbe  de  Reverset,  sa  seconde  femme. 

6°  François  de  Boisschot.  Son  article  suit. 

Et  7°  Anne. 

XIV.  François  de  Boisschot,  comte  d'Erps,  baron  de  Saventhem,  seigneur  de 
Nosseghem,  Sterrebeke,  Quarebbe ,  Fontaine-Château,  Ban  d'Anthée, 
Woluwe-S^Étienne  et  Grand-Bygaerde,  chambellan  de  l'empereur  et 
lieutenant  de  la  souveraine  cour  féodale  de  Brabant.  —  Il  épousa  Anne- 
Marguerite  de  Lannoy,  sœur  d'Hélène-Jacqueline  de  Lannoy,  chanoinesse 
de  Nivelles,  et  comme  elle  fille  de  Valentin  de  Lannoy,  du  conseil  de 
guerre  de  S.  M.  C.  et  gouverneur  d'Hulst,  et  d'Isabelle  de  la  Loo, 
dame  de  la  baronnie  de  Leeuwerghem.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Marie-Adrienne  de  Boisschot,  religieuse  de  la  congrégation  de 
Notre-Dame,  appelée  en  religion  Marie-Angélique. 

2°  Isabelle-Philippine  de  Boisschot,  religieuse  carmélite  à  Namur,  nom- 
mée en  religion  Isabelle  de  St0-Spiritu. 

3°  Charles-Ernest-François.  Son  article  suit. 

4°  Albert-Ferdinand. 

5°  Hélène- Valentine-Thérèse  de  Boisschot. 

6°  Ferdinand-Philippe. 

Et  7°  Alexandre-Valentin. 

XV.  Charles-Ernest-François  de  Boisschot,  comte  d'Erps,  baron  de  Saventhem, 

seigneur  de  Nosseghem,  Sterrebeke,  Quarebbe,  etc.,  conseiller  d'état  de 
l'empereur  Charles  VI  et  lieutenant  de  la  souveraine  cour  féodale  de 
Brabant.  Il  épousa  Adrienne-Florence  de  Lannoy,  sa  cousine-germaine, 
fille  de  Claude-Albert,  baron  de  Leeuwerghem,  et  de  Marie-Adrienne 
van  den  Eeckhoute.  —  Leurs  enfants  furent  : 


—  333  — 

1°  Eugène-Guislain-Valentin-Joseph  de  Boisschot,  comte  d'Erps,  baron 
de  Saventhem,  seigneur  de  Sterrebeke,  Nosseghem,  etc.,  lieutenant  de 
la  noble  garde  du  corps,  dit  archers,   mort  sans  avoir  été  marié. 

2°  Hélène-Hyacinthe- Valentine.  Son  article  suit. 

Et  3°  Marie-Henriette-Françoise-Thérèse  de  Boisschot,  dame  de  l'ordre 
de  la  croix  étoilée,  morte  vers  1730.  Elle  avait  été  mariée,  en  1721,  à 
Jean-Antoine-Marie  de  Castelli,  comte  de  Cornillan,  chambellan,  lieute- 
nant-général, capitaine  des  gardes  du  roi  de  Pologne,  électeur  de  Saxe. 
Ces  époux  eurent  un  fils,  nommé  Frédéric-Auguste-Joseph  de  Castelli. 

XVI.  Hélène-Hyacinthe-Valentine-Thérèse  de  Boisschot,  comtesse  d'Erps,  ba- 
ronne de  Saventhem,  dame  de  Nosseghem,  Sterrebeke,  Quarebbe,  Woluwe- 
S*-Etienne  et  Grande-Bygaerde,  fut  reçue  dame  de  l'ordre  de  la  croix 
étoilée  le  14  septembre  1721,  et  mourut  à  Vienne  le  26  mai  1776. 
— -  Elle  avait  été  mariée,  le  3  avril  1720,  à  Charles-Ferdinand  comte  de 
Konigsegg-Rotenfels  et  du  S^Empire,  qui  prit  le  nom  et  les  armes 
de  Boisschot,  quoiqu'il  fut  l'aîné  de  sa  maison.  Il  en  usa  ainsi  à  cause 
du  fidéi-commis  perpétuel  établi  en  la  famille  de  Boisschot,  par  le  tes- 
tament du  chancelier  de  Boisschot,  en  date  du  15  septembre  1645.  — 
-L'empereur  Charles  VI  lui  accorda,  par  acte  du  2  octobre  1720,  la  per- 
mission de  se  nommer  à  l'avenir  Charles-Ferdinand  de  Boisschot,  comte  de 
Konigsegg-Rotenfels  et  Erps,  et  de  porter  ses  armes  écartelées  avec  celles 
de  Boisschot,  l'écu  timbré  de  la  couronne  dont  la  maison  de  Konigsegg 
se  sert,  en  qualité  de  comte  du  S^Empire,  et  supporté  par  deux  lions 
d'or,  tenant  chacun  une  bannière,  à  droite  aux  armes  de  Boisschot,  et 
à  gauche  à  celles  de  Konigsegg.  —  Il  fut  créé  ensuite  marquis  de  Bois- 
schot par  lettres  du  11  novembre  1741,  avec  faculté  d'appliquer  ce  titre 
sur  sa  terre  et  seigneurie  de  Grande-Bygaerde,  en  Brabant.  Ces  lettres 
portent  aussi  dispense  de  l'obligation  de  quitter  le  nom  de  Konigsegg 
pour  prendre  celui  de  Boisschot,  et  permission  de  porter  les  armes  de 
Boisschot,  comme  il  voudra,  soit  dans  son  écu,  soit  dans  ses  bannières, 
soit  sur  le  repli  de  son  manteau  comtal.   (Voyez  Konigsegg,  famille.) 


Branche  de  Brouchoven-Hollenfeltz. 

VIII.  Gosuin  de  Brouchoven  (second  fils  de  Godefroid  de  Stackenborch  et 
d'Amelberge  de  Bruhese,  mentionnés  ci-devant  à  la  branche  de  Stacken- 
borch-Brouchoven),  chevalier,  mourant  le  29  mai  1425,  ayant  épousé 
Aleyde  van  Berckel,  laquelle  portait  :  d'azur  à  trois  étoiles  d'or  (Fig.  446). 
Quatre  enfants  naquirent  de  cette  alliance,  savoir  : 

1°  Godefroid  de  Brouchoven,  chevalier.  Il  épousa  Agathe  van  de  Wou- 
were,  qui  était  sa  veuve  en  1428. 


—  334  — 

2°  Henri  de  Brouchoven.  Son  article  suit. 

3°  Jean  de  Brouchoven,  à  Beeck,  vivant  le  1  juin  1428  avec  son  épouse 
Catherine  de  Haeften. 
Et  4°  Gilles  de  Brouchoven,  à  Rode,  vivant  en  1428. 

IX.  Henri  de  Brouchoven  brisa  ses  armes  d'une  trompe  d'argent  virolée  d'or  sur 

le  milieu  de  reçu.  —  Il  épousa  Elisabeth  van  Dintere,  avec  qui  il  vivait 
le  1  juin  1428.  Dont  : 

1°  Gilles,  qui  suit. 

2°  Hilclegarde  de  Brouchoven,  mariée  à  Goyard  van  Eyck,  chevalier, 
vivant  en  1471  et  1498. 
Et  3°  Sophie  de  Brouchoven,  non  mariée  en  1471. 

X.  Gilles  de  Brouchoven,  qualifié  de  joncher  (messire,  —  écuyer,  —  damoiseau), 

dans  une  charte  de  l'abbaye  de  Binderen,  du  jeudi  avant  la  Purification 
de  N.-D.  de  l'année  1471.  —  Il  épousa  :  1°  Marie  de  Drongelen,  qui 
vivait  encore  en  ladite  année  1471,  —  et  2°  Elisabeth  Mélissen,  qui  ne 
vivait  plus  le  12  juin  1498.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Gilles,  qui  suit. 

2°  Henri  de  Brouchoven,  échevin  de  Bois-le-Duc,  mort  sans  enfants  de 
son  épouse  Mathia  van  Driel.  Cette  dame  était  fille  de  Jacques,  fils  de 
Henri,  fils  de  Gérard  de  Vladeracken,  chevalier,  comme  il  conste  par 
deux  actes  passés  par  devant  les  échevins  de  Bois-le-Duc,  l'un  le  pénultième 
jour  de  décembre  1510,  l'autre  le  28  janvier  1513. 

3°  Gertrude  de  Brouchoven,  morte  en  1513,  mariée  à  Nicolas  van 
der  Beeck. 

4°  Emilie,  dont  on  ne  connaît  point  l'alliance, 

Et  5°  Guillaume  de  Brouchoven,  qui  épousa  Christine  van  Overmeer, 
dont  il  eut  Elisabeth  de  Brouchoven,  fille  unique,  mariée  à  Laurent 
van  Gorop,  chevalier. 

XI.  Gilles  de  Brouchoven  épousa,  avant  le  12  juin  1498,  Henriette  van  Aerle, 

fille  de  Henri  et  d'Aleyde  van  der  Heyden,  avec  laquelle  il  vivait 
encore  le  24  décembre  1545.  De  ce  mariage  vinrent  trois  enfants,  savoir  : 

1°  Wauthier    de   Brouchoven,    époux  de  ,    dont  il    eut  Judith  de 

Brouchoven,  mariée  à  René  Loyen. 

2°  Pierre,  qui  suit. 

Et  3°  Elisabeth  de  Brouchoven,  morte  le  1  septembre  1583,  enterrée 
dans  l'église  des  récollets  à  Bois-le-Duc.  Elle  fut  mariée  à  Jean  van 
Henxtum,  alias  van  Delft,  décédé  en  1574. 

Pierre  de  Brouchoven,  qualifié  edele  en  vrome  Joncher  (noble  et  vaillant 
Damoiseau),  dans  son  testament  fait  a  Bois-le-Duc  le  26  mars  1567.  — 


—  335  — 

Il  mourut  le  6  mai  1570  et  fut  inhumé  dans  l'église  des  récollets  à  Bois- 
le-Duc.  Sa  femme,  Judith  van  Doerne,  lui  survécut  jusqu'au  13  sep- 
tembre 1593,  et  fut  enterrée  auprès  de  lui.  Elle  était  fille  de  Roger  et 
de  Mechtilde  van  Henxtum,  alias  van  Delft.  Leurs  enfants,  au  nombre 
de  six,  furent  : 

1°  Henri,  qui  suit. 

2°  Angéline  de  Brouchoven,  femme  de  David  de  Cort. 

3°  Aleyde  de  Brouchoven,  mariée  à  Gisbert  de  Lohoes,  capitaine  d'in- 
fanterie. 

4°  Roger  de  Brouchoven,  qui  forma  la  Branche  de  Brouchoven-Milhese, 
dont  nous  parlerons  ci-après. 

5°  Gilles  de  Brouchoven,  époux  de  Marie  van  der  Hoeven. 

Et  6°  Mechtilde  de  Brouchoven,  mariée  à  Jean  van  Wieringhe,  laquelle 
ne  vivait  plus  le  14  février  1595. 

XIII.  Henri  de  Brouchoven,  premier  échevin  de  Bois-le-Duc,  puis  conseiller- 
receveur-général  des  aides,  au  quartier  de  Bois-le-Duc,  en  1595,  testa  le 
6  octobre  1598,  et  mourut  le  19  juillet  1604,  à  l'âge  de  59  ans  9  mois. 
Il  avait  épousé  Jeanne  van  Weerdt,  alias  van  der  Steghen,  qui  mourut 
-l'année  suivante  le  10  octobre.  Cette  dame  était  fille  de  noble  Chrétien 
van  Weerdt,  dit  van  der  Steghen,  et  de  sophie  van  den  Oever,  — 
et  petite-fille  de  noble  Jean  van  Weerdt  et  d'Elisabeth  van  Polaenen, 
issue  de  la  maison  de  Wassenaer.  —  Ces  époux  furent  inhumés  dans 
l'église  paroissiale  de  Rumpst.  L'inscription  suivante  fut  gravé  sur  leur 
monument  funéraire  contre  la  muraille  de  droite  : 

In  novissima  Tuba, 
Immutationis  diem  hic  expectat 
Antiqui  Stemmatis  Nobile  par  conjugum 
D.  HENRICUS  DE  BROUCHOVEN,  Pétri  ex 
Judith  de  Doorne  films,  J.   U.  L. 
Urbis  Buscoducensis  sœpius  Senator  ac  Con- 
sul. Illustriss.  Brabantiœ 
Ordinum  Assessor,  deinde  Regiorum  vecti- 

galium  in  dicta  Urbe  ejusq. 
Distr.  Quœstor  Gêner alis.  Qui  Bursis  in 

Academia  Lovaniensi 

Fundatis  aliisque  Avitce  Religionis  Monu- 

mentis. 

Obiit  19  Julii  anno  1604,  œtatis  59.  mens.  9. 

Et 
D.  JOANNA  DE  WEERDT  dicta  VANDER  STEGHEN 
Marilum  secuta  10  Oct.  1605. 
R.  I.  P. 

Quartiers  :  Brouchoven.  van  Weerdt. 

van  Doerne.  van  Oever. 


—  336  — 

De  Henri  de  Brouchoven  et  de  Jeanne  van  Weerdt  naquirent  les  huit 
enfants  qui  suivent. 

1°  Pierre.  Son  article  suit. 

2°  Roger  de  Brouchoven.  Souche  de  la  Branche  de  Brouchoven-Vechel, 
ci-après. 

3°  Gérard.  Souche  de  la  Branche  de  Brouchoven-Bergeyck. 

4°  Gilles  de  Brouchoven,  protonotaire  du  Saint-Siège. 

5°  Jean,  capucin  à  Bois-le-Duc,  mort  à  Louvain  en  1647. 

6°  Sophie,  religieuse  urbaniste  à  Bois-le-Duc. 

7°  Mechtilde,  morte  le  6  décembre  1656,  ayant  été  mariée  à  Gojard 
van  Eyck,  seigneur  de  Blaerthem,  fils  de  Goyard,  seigneur  de  Velthoven, 
Helst,  Blaerthem,  —  et  de  Marie  Raessen. 

Et  8°  Chrétien  de  Brouchoaœn,  conseiller-pensionnaire  de  Bois-le-Duc, 
mort  le  12  avril  1612  à  Bruxelles,  fut  enterré  aux  récollets.  Il  avait 
épousé  Anne  van  Assche,  fille  de  Daniel  et  de  Barbe  van  Schore.  Leurs 
enfants  furent  : 

A.  Henri  de  Brouchoven,  capitaine  au  service  d'Espagne,  tué  au  siège 
de  Sevenbergen,  sans  avoir  été  marié. 

Et  B.  Barbe  de  Brouchoven,  femme  de  Jean  Boschmann,  dit  Sylvius. 
chevalier,  seigneur  de  Rouxmiroir  et  Haqueda,  conseiller-pensionnaire  de 
la  ville  de  Louvain. 

XIV,,  Pierre  de  Brouchoven,  conseiller-receveur-général  des  aides  au  quartier 
de  Bois-le-Duc,  vivait  le  13  mai  1617.  Il  épousa  Lucie  de  Hohenstein, 
dame  d'Arendonck  (par  engagère  du  30  avril  1630),  et  de  Hollenfeltz 
(comme  héritière  unique  ex  testamento  de  noble  Sébastien  Tynner,  son 
beau-frère),  morte  au  château  de  Hollenfeltz,  au  pays  de  Luxembourg. 
—  Ledit  Pierre  de  Brouchoven,  seigneur  d'Arendonck,  par  sa  femme, 
fut  anobli  (?),  conjointement  avec  ses  frères  et  sœurs,  par  diplôme  de 
l'empereur  Rodolphe,  donné  au  château-royal  de  Prague,  le  10  févr.  1607, 
puis  de  nouveau  anobli  (?),  par  lettres  des  archiducs  Albert  et  Isabelle, 
datées  de  Bruxelles  le  13  février  1620,  avec  ses  frères  Gilles,  Jean, 
Rydere  et  Gérard  de  Brouchoven  (Nob.  p.  177).  Leurs  armes  étaient  : 
coupé,  au  1er  d'azur  à  3  fers  de  moulin  d'or,  posés  2  et  1;  au  2e  fascé  d'or 
et  d'azur  de  4  pièces.  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé,  liseré  et 
couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'or  et  d'azur,  et  au-dessus,  en  cimier, 
trois  bannières  de  pourpre  à  bâtons  de  sable,  ferrés  d'or,  les  cordons  houpés 
d'argent,  mal  ordonnées,  accotées  de  deux  demi-vols,  l'un  à  dextre,  coupé 
d'azur  et  d'or,  et  l'autre,  à  sénestre,  d'or  et  d'azur  (Fig.  447).  —  De  Pierre 
de  Brouchoven  et  de  son  épouse  Lucie  de  Hohenstein  vinrent  les  trois 
enfants  qui  suivent. 
1°  Jean-Martin.  Son  article  suit. 


—  337  — 

2°  Catherine  de  Brouchoven,  mariée  à  Guillaume  Berwouts,  seigneur 
de  Neutel,  Rosport,  Raillen  et  Reynich,  du  conseil  de  guerre  de  S.  M.  C, 
mestre-de-camp  entretenu  à  son  service,  premier  sergent-général  de  bataille 
de  ses  armées  aux  Pays-Bas,  gouverneur,  grand-bailli  et  capitaine  des 
ville  et  château  d'Aire. 

Et  3°  Marie-Anne  de  Brouchoven,  mariée  :  1°  à  Jean  de  Tellin,  sei- 
gneur de  Martigneul,  la  Motte  et  Hailly,  —  et  2°  à  Edouard,  seigneur 
de  Raville,  chevalier-justicier  des  nobles  du  duché  de  Luxembourg,  et 
député  de  l'état  noble  de  la  même  province. 

XV.  Jean-Martin  de  Brouchoven,  seigneur  de  Hollenfeltz  et  (par  achat  absolu 
du  2  décembre  1643)  d'Arendonck,  membre  de  l'état  noble  du  duché  de 
Luxembourg,  assista  aux  états  de  1646,  1649,  1654,  1656,  1657,  1658, 
1660,  1662,  1667  et  1671,  ce  qui  est  constaté  par  un  certificat  des  députés 
de  l'état  noble  de  Luxembourg,  donné  le  31  juillet  1770,  signé  F. -A.  baron 
de  Boland,  J.  d'Orsainfaing,  D.  baron  de  Soleuvre,  et  cacheté  de  leurs 
armes  sur  cire  d'Espagne,  contre-signe  par  ordonnance  Merjai,  et  scellé 
du  sceau  des  états  sur  hostie  vermeille.  —  Il  épousa  Claude-Marguerite 
de  Raville,  chanoinesse  d'Espinal,  en  Lorraine,  dame  de  Sept-Fontaines, 
au  pays  de  Luxembourg,  d'une  illustre  famille  de  ce  pays.  —  De  cette 
alliance  naquirent  : 

1°  Lucie  de  Brouchoven,  dame  de  Sept-Fontaines,  femme  de  Charles- 
Alexandre  de  Bergh-Saint-Winnoc,  dit  le  baron  de  Zétrude,  grand-prévôt 
et  capitaine  d'Arlon.  En  1688  prince  de  Rache  par  la  mort  de  son  frère 
aîné  Eugène-Louis,  etc.  (Voyez  à  l'article  de  Bergh-Saint-Winnoc , 
ci-devant  page  159,  VII6  degré.) 

Et  2°  Anne-Marie-Hyacinthe  de  Brouchoven,  mariée  à  Othon-Ferdinand 
comte  de  Dietrichstein.  —  Dont  postérité. 


Branche  de  Broiiclioven-Milhcse. 

XIII.  Roger  de  Brouchoven  (second  fils  de  Pierre  et  de  Judith  van  Doerne, 
mentionnés  ci-devant  à  la  Branche  de  Brouchoven-Hollenfeltz),  fut  échevin 
de  Bois-le-Duc  et  mourut  le  14  septembre  1624.  Il  était  veuf,  depuis  le 
6  janvier  1578,   d'Elisabeth  van  Jabeeck.  Dont  cinq  enfants  : 

1°  Nicolas  de  Brouchoven,  chanoine  de  l'église  cathédrale  de  Bois-le- 
Duc,  vivant  encore  le  2  août  1658. 

2°  Arnould.  Son  article  suit. 

3°  Jossine  de  Brouchoven,  femme  d'Arnould  van  Hoorenbeke. 

4°  Elisabeth  de  Brouchoven,  mariée  à  Pierre  Maes. 

Et  5°  Henri  de  Brouchoven,  capitaine  d'une  compagnie  de  300  hommes 
Bas-Allemands,  tué  au  siège  de  S^Omer  en  1638.  Célibataire. 
Tome  I.  4.3 


—  338  — 

XIV.  Arnould  de  Brouchoven,  échevin  de  Bois-le-Duc,  épousa  Jeanne  Reys, 
,yJ                         fille  de  Guillaume,  conseiller-pensionnaire  de  Bois-le-Duc.  De  ce  mariage  : 

1°  Roger,  qui  suit. 

2°  Gérard-Guillaume,  mort  célibataire. 

Et  3°  Marie-Isabelle  de  Brouchoven,  aussi  morte  sans  alliance. 

XV.  Roger  de  Brouchoven,  seigneur  de  Milese,  épousa  Jacqueline  van  der  Camme. 

Dont  : 

1°    Marie-Anne   de    Brouchoven,   morte    le    27  septembre    1663,    sans 
alliance,  enterrée  à  Lierre,  en  l'église  de  S'-Gomar. 
2°  Guillaume-Arnould. 
3°  Jacques-Didacus. 
Et  4°  Marie-Isabelle  de  Brouchoven. 


Brauche   de  Bronchoven-Yechel. 

XIV.  Roger  de  Brouchoven  (2e  fils  d'Henri  et  de  Jeanne  van  Weert, 
mentionnés  ci-devant  à  la  Branche  de  Brouchoven-Hollenfeltz),  seigneur 
de  Vechel  et  d'Erp,  mourut  le  16  février  1656.  —  Il  était  veuf,  depuis 
le  27  août  1652,  de  Jeanne  van  Hoorenbeke,  fille  d'Arnould,  mort  le 
2  janvier  1603,  et  d'Hélène  de  Wolf,  morte  le  18  sept.  1609.  —  Ces 
époux  furent  inhumés  dans  l'église  cathédrale  de  S^Jean  à  Bois-le-Duc, 
avec  cette  épitaphe  : 

Hier  light  begraven 

den   wel   edelen    heer 

heer  ROGIER  VAN  BROUCHOVEN, 

sterft   den    16   dach   Februarii   anno   1656. 

Ende  vrouwe 

JOANNA  VAN   HOORENBEKE 

syne  huysvrouwe, 

sterft  den  27  Augusti  in  den  jaere 

1652. 

Quartiers  :  Brouchoven.  van  Weerdt. 

van  Doerne.  van  Oever. 

De  Roger  de  Brouchoven  et  de  Jeanne  van  Hoorenbeke  naquirent 
les   six  enfants  qui  suivent  : 

1°  Chrétien.  Son  article  suit. 

2°  Pierre  de  Brouchoven,  chanoine  de  l'église  collégiale  de  S*- Victor  à 
Santen. 

3°  Isabelle  de  Brouchoven,  mariée  à  Guillaume  Absolons,  échevin  de 
Bois-le-Duc. 


—  339  — 

4°  Henriette  de  Brouchoven,  femme  d'Adrien  Diricx,  capitaine  d'une 
compagnie  de  cuirassiers  au  service  d'Espagne. 

5°  Jeanne,  mariée  à  Mathieu  van  Cannaert. 

6°  Aldegonde  de  Brouchoven,  mariée  ;  1°  à  Oudart  Garnier,  seigneur 
de  Novion,  Schelle  et  Niele,  fils  aîné  de  Flaminio  Garnier,  seigneur  de 
Novion,  Schelle  et  Niele,  secrétaire  des  conseils  d'état  et  privé,  par  patentes 
du  15  juin  1581,  et  de  Barbe  de  Reverset;  2°  à  François  de  Berty, 
seigneur  de  Berlaer  et  de  Berthem. 

XV.  Chrétien  de  Brouchoven,  seigneur  de  Vechel  et  d'Erp,  échevin,  puis  pre- 
mier conseiller-pensionnaire  d'Anvers,  mourut  le  8  octobre  1663,  à  64  ans 
et  9  mois.  Il  avait  épousé  Dorothée  de  Berty  (Voyez  à  l'article  de  Berty, 
ci-devant  page  178,  IIIe  degré,  3°).  Ces  époux  furent  inhumés  au  chœur 
de  l'église  de  Rumpst,  dans  un  tombeau  portant  une  épitaphe  que  nous 
avons  donnée  ci-devant  à  la  page  180,  —  et  dont  l'orthographe  des  quar- 
tiers diffère  un  peu  de  celle  que  l'on  trouve  dans  la  Suite  du  Supplément 
au  Nobiliaire  des  Pays-Bas,  1661-1686,  page  69.  —  Ce  dernier  ouvrage  les 
écrit. ainsi  : 

1°  Brouchoven,  —  2°  van  Doeme,  —  3°  van  Weerdt,  —  4°  van  den  Oever, 
—  5°  van  Hoorenbeke,  —  6°  van  Reeck,  —  7°  Wolf,  —  et  8°  Moons.  Et  : 
1°  de  Berty,  —  2°  Gertaldo,  —  3°  Moys,  —  4°  de  But,  —  5°  Boisschot,  • — 
6°  van  Doerne,  —  7°  vanden  Tronche,  —  et  8°  van  Oudenhaghe;  —  tandis 
que  les  Fragments  généalogiques,  t.  V,  les  orthographie   de   cette  manière  : 

1°  Brouchoven,  — ■  2°  van  Borne,   —  3°  van   Wert,  —  4°  van  Over,  — 

Ï5°  Horenbeck,  —  6°  van  Reeck,  —  7°  Wolff,  —  et  8°  Moons.  Et  :  1°  de  Berti, 
—  2°  Certaldo,  —  3°  Moys,  —  4°  de  But,  —  5°  Boisschot,  —  6°  van  Doerne, 
7°  van  Tronche,  —  et  8°  Audenhaghe. 
A  l'entrée  du  caveau,  on  lit  ces  mots  : 


Ostium  Monumenti 

Nobilis  ac  Equestris  familiœ 

de  Brouchoven. 

Des  dits  Chrétien  de  Brouchoven  et  Dorothée  de  Berty  naquirent  les 
deux  fils  qui  suivent  : 

1°  François-Paulin  de  Brouchoven,  dit  de  Berty,  seigneur  de  Vechel, 
Novion,  neuf  fois  échevin  d'Anvers,  de   1656  à  1675  inclus. 

Et  2°  Edouard,   dont  l'article  suit. 

XVI.  Edouard  de  Brouchoven,  dit  de  Berty  (par  adoption  de  son  oncle  ma- 
ternel), lut  seigneur  d'Erp  et  de  Novion,  bourgmestre  d'Anvers  en  1691 
et  1697.  Il  épousa  Lambertine-Ernestine  Garnier,  sa  cousine-germaine, 
fille  unique  et  héritière  d'Oudart,  seigneur  de  Novion,  Schelle  et  Niele; 
et  d'Aldegonde  de  Brouchoven,  mentionnée  ci-devant. —  Edouard  de  Brouc- 


—  340  — 

hoyen  portait  pour  armes  :  écartelé,  aux  1  et  4  d'azur  à  3  fers  de  moulin 
d'or,  qui  est  de  Brouchoven;  aux  2  et  3  d'or,  au  griffon  de  sable,  qui  est 
de  Berty;  sur  le  tout  parti  échiqueté  d'argent  et  d'azur,  coupé  de  gueules  à 
une  étoile  à  8  rais  d'argent,  et  parti,  fascé  d'or  et  d'azur  de  8  pièces,  qui 
est  Gertaldo  (Fig.  448).  —  Il  eut  de  son  mariage  : 

1°  François-Paula  de  Brouchoven. 

2°  Jean-Baptiste. 

Et  3°  Hélène-Marie  de  Brouchoven. 


Branche  de  Bronchoven-Bergeyck. 

XIV»  Gérard  de  Brouchoven  (3e  fils  d'Henri  et  de  Jeanne  de  Weerdt,  men- 
tionnés ci-devant  à  la  Branche  de  Brouchoven- Hollenfeltz),  fut  seigneur  de 
Bergeyck,  Westerhoven  et  Rythoven,  échevin  de  Bois-le-Duc  en  1618, 
puis  conseiller-receveur-général  des  aides  au  quartier  de  Bois-le-Duc.  Il 
mourut  le  7  février  1638,  ayant  épousé,  par  contrat  du  13  mai  1617, 
Catherine  Maes,  laquelle  testa  le  25  septembre  1658,  et  mourut  le  2  no- 
vembre 1660.  Cette  dame  était  fille  aînée  de  Jean-Baptiste  Maes,  seigneur 
de  Bousval  et  de  la  Loux,  conseiller  et  avocat  fiscal  au  conseil  de  Brabant, 
et  de  Marie  de  Boisschot,  sœur  de  Ferdinand,  comte  d'Erps.  —  Ces 
époux  furent  inhumés  dans  le  chœur  de  l'église  collégiale  de  S'-Gomar 
à  Lierre,  avec  l'épitaphe  et  les  huit  quartiers  que  voici  : 

Hier  leet  begraven 

joncher 

GERAERDT  VAN  BROUCHOVEN, 

in  syn  leven  Heere  van  Bergeyck, 

Westerhoven,  Rythoven,  &a., 

sterft  den  7  feb.  1638. 

En  jouffrouwe 

Catharina  Maes, 

syne  huysvrouwe,  sterft  den  

Bidt  voor  de  siele. 

Quartiers  :  Brouchoven.  Maes. 

van  Doerne.  Tassis. 

van  Weert.  Boisschot. 

van  Oever.  van  Tronche. 

De  Gérard  de  Brouchoven  et  de  Catherine  Maes  naquirent  : 
1°  Jean-Baptiste,  qui  suit. 

Et  2°  Antoine-Ferdinand,  qui   forma   la   Branche    de    Brouchoven- Putte. 
Voyez  ci-après. 

XV.  Jean-Baptiste  de  Brouchoven,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de  S4- Jacques, 
seigneur  de  Bergeyck  et  de  "Westerhoven,  créé  baron  de  Bergeyck  le 
1  juin  1665,  fut  conseiller  de  courte-robe,  du  conseil  suprême  des  Pays-Bas 


—  341  — 

et  de  Bourgogne,  près  de  la  personne  de  S.  M.  C,  et  de  ses  conseils 
d'état  et  des  finances  aux  Pays-Bas;  son  envoyé  extraordinaire  deux  fois 
en  Angleterre,  et  son  ambassadeur  plénipotentiaire  à  Aix-la-Chapelle  en 
1668.  —  Il  fut  depuis  employé  en  diverses  négociations  et  ambassades 
importantes,  entr'autres  auprès  des  états-généraux  des  Provinces-Unies, 
puis  auprès  des  électeurs  et  princes  de  l'empire,  où  il  réussit  à  la  satis- 
faction du  roi,  son  maître,  et  des  princes  avec  lesquels  il  traita.  —  Le 
roi  Charles  II  érigea  pour  lui  la  baronnie  de  Bergeyck  en  comté,  par 
lettres  datées  du  9  décembre  1676,  et  remarque  dans  les  lettres  de  cette 
érection  que  c'était  «  en  considération  de  son  ancienne  noblesse  du  côté 
»  de  père  et  de  mère,  et  en  récompense  des  services  qu'il  avait  rendus  à  l'état 
»  en  diverses  commissions  et  négociations  importantes,  entr'autres  d'avoir 
«  signé  à  Aix-la-Chapelle  la  conclusion  de  la  paix  entre  l'Espagne  et  la 
»  France,  en  qualité  de  seul  plénipotentiaire  d'Espagne.  »  —  Ce  seigneur 
testa  à  Madrid  le  3  octobre  1681,  et  mourut  à  Toulouse,  en  Languedoc, 
le  13  novembre  de  la  même  année,  à  l'âge  de  60  ans.  Son  corps  fut 
inhumé  à  S^Étienne  de  cette  ville,  et  son  cœur  à  Lierre,  dans  l'église 
collégiale  de  S*-Gomar.  —  Jean-Baptiste,  comte  de  Bergeyck,  épousa,  en 
-.premières  noces,  Hélène  Forment,  l'une  des  plus  belles  femmes  de  son 
temps,  veuve  du  célèbre  Pierre-Paul  Rubens,  chevalier,  seigneur  de 
Steen,  gentilhomme  de  la  maison  de  l'infante  Isabelle  et  envoyé  plénipo- 
tentiaire du  roi  Philippe  IV  en  Angleterre,  etc.  (Voyez  Rubens,  famille). 
Hélène  Forment  était  dame  d'Attevoorde  et  de  Steen  en  partie.  —  Sa 
seconde  femme  fut  Marie-Françoise  Dennetières,  qu'il  épousa  par  contrat 
du  10  avril  1674;  elle  était  fille  de  Jacques  Dennetières,  chevalier,  baron 
de  la  Berlière,  seigneur  de  Harlebois,  conseiller  d'état  et  trésorier  général 
des  domaines  et  finances  des  Pays-Bas;  et  de  Marie  de  Baudequin;  — 
et  veuve  de  Henri  de  Croonendael,  chevalier,  seigneur  de  Beveren,  la 
Bruyère  et  Sourbise;    —  elle  mourut  le  2  mai  1700,   sans  enfants. 

Six  enfants  issurent  de  Jean-Baptiste  de  Brouchoven,  comte  de  Ber- 
geyck, et  de  sa  première  femme  Hélène  Forment  ;  ce  furent  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Hyacinthe-Marie  de  Brouchoven,  tige  de  la  Branche  de  Brouchoven- 
Spy,  mentionnée  ci-après. 

3°  Nicolas  de  Brouchoven,  qui  forma  la  Branche  de  Brouchoven-Hove, 
dont  il  est  parlé  après  la  postérité  de  son  frère  Hyacinthe-Marie. 

4°  Catherine  de  Brouchoven,  mariée  à  Gilles-Dominique  de  Pape, 
seigneur  de  Glabbeeck,  conseiller  au  conseil  de  Brabant,  garde  des 
chartes  de  la  même  province,  —  fils  de  Léon-Jean,  chef  et  président  du 
conseil  privé.  —  Leur  fille  unique,  Marie-Éléonore  de  Pape,  mourut 
sans  alliance  le  16  mars  1710. 

5°  Marie-Ferdinandine,  religieuse  carmélite. 


—  342  — 

Et  6°  Hélène-Isabelle  de  Brouchoven,  qui  fut  femme  de  don  Emmanuel- 
Joseph  de  Portugal-Cortizos,  chevalier  de  l'ordre  de  Calatrava,  marquis 
de  Villa-Florès,  du  conseil,  contador-mayor  des  domaines  du  roi,  grand 
protonotaire  et  conseiller  de  la  croisade,  etc.  (Voyez  de  Portugal-Cortizos, 
famille.) 

XVI.  Jean  de  Brouchoven,  né  à  Anvers  le  9  octobre  1644,  comte  de  Ber- 
geyck,  baron  de  Leefdael,  surintendant-général  des  finances,  ministre  de 
la  guerre,  du  conseil  royal  aux  Pays-Bas,  de  tous  les  conseils  du  cabinet 
du  roi,  à  Madrid,  et  son  ambassadeur  extraordinaire  et  plénipotentiaire 
au  congrès  d'Utrecht,  fut  créé  baron  de  Leefdael,  par  lettres  du  15  juin  1079. 
—  En  avril  1714,  il  se  retira  dans  ses  terres  aux  Pays-Bas,  du  consen- 
ment  du  roi  Philippe  V.  —  Il  testa  à  Malines  le  2  août  1724,  mourut 
le  21  mai  1725,  et  fut  enterré  à  Leefdael.  —  Il  avait  épousé  :  en  premières 
noces,  Anne-Françoise  Helman,  morte  en  1682,  fille  unique  de  Philippe, 
seigneur  de  Leefdael,  et  de  Barbe  Vecquemans  ;  et,  en  secondes  noces,  par 
contrat  du  3  mars  1685,  Liévine-Marie  de  Béer,  fille  de  Nicolas-Ignace, 
baron  de  Meulebeke,  seigneur  de  Cauborne,  Haselenbossche  et  Halewyn, 
colonel  au  service  d'Espagne,  grand-baill  i  de  Gand,  et  d'Anne-Marie  de 
Caluwart,  dame  de  Zeveren,  alors  veuve  de  Gérard  van  Vilsteren, 
baron  de  Laerne,  morte  le  28  avril  1741.  —  De  ces  deux  mariages 
naquirent  cinq  enfants,  savoir  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Catherine-Ferdinandine  de  Brouchoven,  —  fille  unique,  —  baronne 
de  Leefdael,  morte  le  17  novembre  1757,  sans  alliance.  Elle  gît  à  Leefdael. 

(Du  2d  Lit.) 

2°  Jean-Philippe- Joseph  de  Brouchoven,  dit  le  baron  de  Bergeyck, 
mestre-de-camp  d'un  régiment  de  cavalerie  de  son  nom,  au  service 
d'Espagne,  mort  célibataire  le  21  août  1719,  à  Mons,  où  il  fut  enterré 
en  l'église  de  Ste-Waudru. 

3°  Nicolas-Joseph.  Son  article  suit. 

4°  Marie-Catherine-Caroline  de  Brouchoven,  morte  sans  enfants  au 
mois  de  mai  1731,  ayant  épousé,  en  1718,  Pierre-Engelbert-Martin  della 
Faille,  baron  de  Nevele  et  d'Estempuis,  dont  elle  fut  la  première  femme. 

5°  Marie-Thérèse-Caroline  de  Brouchoven,  décédée  au  mois  d'avril  1763, 
avait  été  mariée,  en  premières  noces,  par  contrat  du  21  février  1716,  à 
Philippe-Théodore-François  de  Fourneau,  comte  de  Cruyckenbourg,  baron 
de  la  Chapelle-S^Ulric  et  du  S*-Empire,  seigneur  de  Campenhout,  Wil- 
dere,  Berchem,  Lombeke,  ter  Nath  et  la  Vichte,  premier  maréchal  héré- 
ditaire  de   Flandres,  mort  en  mai   1724;  —  et,   en  secondes   noces,  en 


—  343  — 

1731,  à  André  de  Licques,  dit  le  comte  de  Licques,  chevalier,  comman- 
deur, grand'croix  de  l'ordre  de  S^Michel  de  Cologne,  chambellan  actuel 
de  Leurs  Majestés  impériales,  colonel  commandant  le  régiment  wallon  de 
Smissaert,  au  service  de  la  république  des  Provinces-Unies,  mort  à  Malines, 
sans  postérité,  le  8  octobre  1752,  à  l'âge  de  48  ans. 

XVÏI.  Nicolas-Joseph  de  Brouchoven,  comte  de  Bergeyck,  baron  de  Leefdael, 
né  à  Bruxelles  le  27  octobre  1691,  devint  baron  de  Leefdael  par  dona- 
tion de  Catherine-Ferdinande  de  Brouchoven,  sa  sœur  consanguine,  le 
16  avril  1718,  et  mourut  à  Malines  le  4  août  1765.  —  Il  avait  épousé, 
par  contrat  du  5  février  1720,  Marie-Charlotte-Albertine-Louise  de  Vis- 
scher,  laquelle  mourut  au  château  de  Leefdael  le  12  octobre  1742.  Elle 
était  fille  aînée  de  Guillaume-Louis,  baron  de  Celles,  seigneur  de  Schip- 
laecken,  Pottes  et  Traulez,  conseiller  aulique  et  échanson  de  S.  A.  E.  de 
Bavière,  et  son  envoyé  extraordinaire  deux  fois  en  Pologne,  mort  le 
22  mars  1712,  et  de  Jeanne-Albertine  Stalins,  dame  de  Rolleghem,  Capelle, 
ten  Daele,  Neufville,  Voorde  et  Nieuwerbourg,  décédée  le  17  janvier  1746, 
âgée  de  71  ans.  —  De  ce  mariage  naquirent  les  onze  enfants  qui  suivent  : 

1°  Jean-Baptiste.  Son  article  suit. 

2°  Ferdinand-Joseph-Xavier-Gillon  de  Brouchoven,  né  à  Malines  le 
26  mars  1722,  fut  capitaine  d'infanterie  au  service  de  l'impératrice-reine, 
dans  le  régiment  de  Platz,  et  mourut  sans  alliance  à  Leitmeritz,  en  Bohême, 
le  31  janvier  1758. 

3°  Louis-Joseph-Xaxier-Gillon  de  Brouchoven,  né  à  Malines  le  26  dé- 
cembre 1725,  mort  le  20  juillet  1727. 

4°  Hyacinthe-Charles-Guislain  de  Brouchoven,  né  le  22  février  1727, 
comte  de  Bergeyck,  chanoine  gradué  noble  de  la  métropolitaine  de  Malines, 
sa  patrie,    mort  le  8  août  1767. 

5°  Ladislas-François-Joseph  de  Brouchoven,  né  le  19  janvier  1728  à 
Malines,  décédé  le  jour  suivant. 

6°  Pierre-Philippe-Xavier-Gillon  de  Brouchoven,  né  le  15  mars  1729, 
fut  comte  de  Bergeyck,  chef  des  nom  et  armes  de  Brouchoven,  capitaine 
de  cuirassiers  dans  le  régiment  d'Anhalt-Zerbst.  Il  épousa,  le  14  févr.  1764, 
Marie-Elisabeth-Jeanne-Thérèse-Victoire  Dormer,  dame  de  Wytvliet,  nièce 
de  sir  Jean  Dormer,  lord-baron  Dormer  de  Wenge,  baronnet  et  pair 
d'Angleterre,  —  cousine-germaine  d'Elisabeth  Dormer,  femme  de  George 
Talbot,  comte  de  Shrewsbury,  et  fille  de  Jacques  Dormer,  mort  à 
Londres  le  24  octobre  1758,  et  de  Jeanne-Thérèse  Goubau,  sa  seconde 
femme.  —  De  cette  alliance  vinrent  : 

A.  Charles-François-de  Paule  de  Brouchoven,  fils  aîné,  né  à  Anvers 
le  2  août  1766. 

B.  André-François  de  Brouchoven,  né  à  Malines  le   17  janvier  1768. 


—  344  — 

Et  C.  Marie-Isabelle-Josèphe  de  Brouchoven,  née  à  Malines  le  17  oc- 
tobre 1773. 

7°  Joseph-François-Hippolyte-Ghislain  de  Brouchoven,  appelé  Comte 
Joseph,  né  le  16  mars  1731,  épousa,  le  26  juin  1768,  Marie-Françoise- 
Henriette  de  Richterich,  veuve  de  Thomas-Barthélémi  Bruitsma,  et  fille 
de  Joseph-Théodore  de  Richterich,  conseiller  au  grand  conseil  à  Malines, 
mort  le  21  janvier  1762,  et  de  Cornélie-Marie-Jeanne  ô  Donnoghue, 
morte  le  1  juillet  1774.  Sans  enfants. 

8°  André-Charles-Joseph-Gillon  de  Brouchoven,  appelé  le  Comte  André, 
né  le  16  octobre  1732,  n'était  pas  marié  en   1779. 

9°  Alexandre-Honoré-Louis-Gillon  de  Brouchoven,  septième  fils,  né  le 
5  mai  1735,  mort  le  27  octobre  1736. 

10°  Catherine-Charlotte-Xavière-Ghislaine  de  Brouchoven,  née  le  27  juin 
1723,  décédée  le  30  du  même  mois. 

Et  11°  Marie-Thérèse-Colette-Ghislaine  de  Brouchoven,  née  à  Malines 
le  22  juin  1724,  morte  à  Anvers  le  27  décembre  1767.  Elle  avait  été 
mariée  :  1°,  le  2  décembre  1749,  à  Maximilien-Emmanuel  de  la  Kethulle, 
seigneur  du  comté  de  Rupelmonde  et  de  la  baronnie  de  Wissenkercke, 
en  Flandres,  appelé  Comte  de  Rupelmonde,  mort  sans  enfants  le  29  no- 
vembre 1756;  —  2°,  le  18  octobre  1763,  Jacques-Albert-Paul-Joseph  Dormer, 
né  le  25  janvier  1736,  mort  à  Louvain  le  16  mai  1776,  fils  de  Jacques 
Dormer,  dont  il  a  été  parlé  ci-dessus,  et  de  Marie-Madeleine  Emptinck, 
sa  première  femme  (Voyez  Dormer,  famille). 

XVIII.  Jean-Baptiste- Albert-Marc-Gillon  de  Brouchoven,  comte  de  Bergeyck, 
baron  de  Leefdael,  par  le  don  que  son  père  lui  en  fit  le  2  septembre  1745, 
naquit  à  Malines  le  25  avril  1721,  et  y  mourut  le  18  janvier  1758.  — 
Il  avait  épousé,  par  contrat  du  2  septembre  1745,  Thérèse-Françoise-de 
Paule  de  Brouchoven,  baronne  de  Hove,  dame  de  Linth,  dAltena  et  de 
Vryhout,  sa  cousine  issue  de  germain.   —  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Catherine-Henriette-Françoise-de  Paule-Ghislaine  de  Brouchoven, 
baronne  de  Leefdael,  née  à  Malines  le  21  avril  1749,  fut  mariée,  par 
contrat  du  20  janvier  1773,  à  Charles-François-Ghislain  de  Cassina,  des 
comtes  della  Martesana,  chevalier  du  S'-Empire  romain,  comte  de  Wons- 
lieim,  baron  de  Boulers,  et,  en  cette  qualiié,  béer  de  Flandres,  seigneur 
banneret  du  pays  d'Alost,  seigneur  de  Schendelbeke,  Promelles,  Vieux- 
Genappes,  Glabbais,  Toulifaut,  Eerlyck,  Assche,  Diependaele,  Sl-Jaiis- 
Hemelveerdeghem,  etc.,  né  le  16  janvier  1751  (Voyez  de  Cassina,  famille). 

Et  2°  Lucie-Thérèse-Marie-Antoinette-Ghislaine  de  Brouchoven,  née  à 
Malines  le  17  février  1755,  reçue  chanoinesse  à  Andennes  le  14  novem- 
bre 1771,  installée  le  10  mai  1772.  Elle  épousa,  en  premières  noces,  par 
contrat  du  21  janvier,  et  célébration  du  2  février  1775,  Gérard  Assuérus- 


—  345  — 

Louis  comte  de  Liedekercke,  seigneur  de  Pailhe,  d'Aveinst,  de  Borsut, 
en  Condros,  et  co-seigneur  de  la  Joncière.  Il  était  fils  unique  de  Jacques- 
Ignace  comte  de  Liedekercke,  baron  de  Celles,  près  de  Dinant,  voué 
héréditaire  de  Furfooz,  grand-majeur  de  Maestriclit;  et  d'Anne-Marie- 
Isabelle-Guillelmine  baronne  de  Méan,  sa  première  femme,  dame  en  partie 
de  la  Joncière.  Dont  postérité. 


Branche  de  Brouchoven-Putte. 

XV.  Antoine-Ferdinand  de  Brouchoven  (second  fils  de   Gérard  et  de  Catherine 

Maes,  mentionnés  ci-devant),  fut  seigneur  de  Schrieck,  Grootloo  et  Ryt- 
hoven,  écoutête  de  Lierre  par  patentes  du  10  janvier  1650,  puis  bourg- 
mestre de  Bruxelles.  Il  acquit,  en  1660,  de  Thierry  comte  van  der  Nath, 
la  terre  et  seigneurie  de  Putte,  en  Brabant,  qui  fut  érigée  en  sa  faveur 
en  baronnie,  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du  4  avril  1664.  —  Il  épousa 
Marie  de  Caluart  (ou  Calvaert  et  Caluwaert),  fille  de  Jacques,  seigneur 
de  Buysermaeten,  conseiller  au  grand  conseil  à  Malines,  mort  le  23  oct.  1657, 
et  de  Catherine  van  der  Goes,  morte  le  19  décembre  1631  (Voir  ci-après 
l'article  de  Calvaert).  —  Ledit  Antoine-Ferdinand  de  Brouchoven  portait 
pour  armes  :  d'azur  à  trois  fers  de  moidin  d'or,  en  sautoir,  alésés,  pattes, 
>  anches  et  ouverts  en  losange,  à  la  bordure  dentelée  de  même.  L'écu  timbré 
d'un  bonnet  ou  couronne  de  baron.  Supports  :  deux  lions  léopardés  d'or,  tenant 
chacun  une  bannière,  à  dextre  aux  armes  de  l'écu,  à  sénestre  d'argent  à  trois 
pals  de  gueules;  une  bande  de  sable  chargée  de  trois  coquilles  d'argent,  posée 
dans  le  sens  de  la  bande,  brochante  sur  le  tout  (Fig.  449).  Dont  : 

1°  Jean-Jacques,  qui  suit. 

2°  Gomarine-Hélène  de  Brouchoven,  femme  de  Jean-Pierre  Christyn, 
chevalier  de  l'ordre  du  Christ,  par  bref  du  pape  Alexandre  VIII,  du 
22  novembre  1690,  et  chevalier  par  lettres  du  roi  Charles  II  du  10  avril  1693, 
secrétaire  du  conseil  de  Brabant,  mort  le  24  mai  1717. 

Et  3°  Jean-Baptiste  de  Brouchoven,  seigneur  de  Schrieck  et  Grootloo, 
épousa  Agathe-Hélène-Eléonore  Bont.  Il  testa  à  Bruxelles  le  26  septem- 
bre 1696,  et  mourut  sans  hoirs. 

XVI.  Jean-Jacques  de  Brouchoven,  baron  de  Putte,  seigneur  de  Rythoven, 
épousa,  par  contrat  du  21  décembre  1690,  Marie-Claire-Louise  van  Riet- 
wyck,  morte  le  24  avril  1739,  fille  aînée  d'Alard- Adrien,  seigneur  de  Roc- 
quignies,  Lingehem  et  Fontaines,  mort  le  8  février  1694,  et  d'Antoinette- 
Marie  Absolons,  morte  le  10  juin  1715,  —  petite-fille  d'Hélenus-Mancius 
van  Rietwyck,  mort  le  12  octobre  1654,  et  de  Louise  de  Bernage,  dame 
de  Poddeghem,  morte  le  14  juin  1684,  —  et  arrière-petite-fille  de  Charles 

Tome  1.  44, 


—  346  — 

van  Rietwyck  et  d'Hélène-Mancie  de  Mérode,    morte   le    14  mai  1618, 
enterrée  aux  chartreux  à  Bruxelles,   avec  cette  épitaphe  : 

•  Hic  jacet  Helena-Mancia  ex 

Joanne  et  Margareta  Palenda  à 

Culemburgo,  Merodœ,  Petersheimice, 

Perwesiœ  filia.  Carolus  de  Riedtivyck 

Maritus,  Helenus-Mancius  films 

mœsti  posuere.  Obiit  14  die  Mai 

Anno  1618. 

De  Jean-Jacques  de  Brouchoven  et  de  Marie-Claire-Louise  van  Riet- 
wyck naquit  : 

XVII.  Marie-Madeleine-Claire-Nicole  de  Brouchoven,  fille  unique,  baronne  de 
Putte,  dame  de  Schrieck,  Grootloo,  Lingehem  et  Fontaines,  née  le 
13  août  1698,  morte  le  16  février  1743.  —  Elle  avait  été  mariée,  le 
1  juin  1725,  à  Charles-Louis  vander  Steghen,  lequel  convola,  en  secondes 
noces,  le  17  juin  1743,  avec  Florence-Caroline  vander  Meere,  sa  cousine- 
germaine,  et  mourut  le  22  juin  1748.  Il  était  fils  puîné  de  Jean- Adolphe 
comte  vander  Steghen,  seigneur  de  Ste-Waltrude  et  de  "Wachene,  grand 
drossard  de  Brabant,  et  de  Marie-Françoise  vander  Meere. 


Branche  de  Bronchoveu-Spy. 

XVI.  Hyacinthe-Marie  de  Brouchoven  (second  fils  de  Jean-Baptiste  et  d'Hélène 
Forment,  mentionnés  ci-devant  à  la  Branche  de  Brouchoven-Bergeyck),  fut 
chevalier,  seigneur  de  Steen  et  de  Spy,  chanoine  de  la  cathédrale  de  Gand 
en  1673,  puis  conseiller  au  conseil  de  Namur  en  1678,  ensuite  conseiller 
au  grand  conseil  à  Malines  le  7  juin  1680,  conseiller  au  conseil  suprême 
des  Pays-Bas  et  de  Bourgogne,  près  de  la  personne  de  S.  M.  C,  en  1690, 
conseiller  d'état  et  président  du  grand  conseil  à  Malines  le  7  mai  1699, 
et  enfin  l'un  des  deux  commissaires  du  roi  catholique  pour  le  traité  des 
limites  avec  la  France,  fait  à  Lille  le  3  décembre  de  la  même  année  1699. 
—  Il  épousa,  par  contrat  du  1  décembre  1678,  Marie-Adrienne  Zualart, 
fille  de  Ferdinand,  écuyer,  chaîner  de  S.  M.  aux  Pays-Bas  et  comté  de 
Namur,  et  de  Constance- Yolende  de  Monin.  —  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Guillaume-François,  qui  suit. 

Et  2°  Marie- Jeanne  de  Brouchoven,  morte  le  21  mars  1708,  mariée, 
par  contrat  du  1  mai  1700,  à  Charles-Antoine-Honoré  de  Zevecote,  sei- 
gneur de  Soetschore,  Maete  et  Ten  Bossche,  mort  le  29  mars  1727. 

XVII.  Guillaume-François  de  Brouchoven,  seigneur  de  Spy,  mestre-de-camp 
d'un  régiment  de  dragons  pour  le  service  du  roi  d'Espagne,  mort  le 
5  décembre  1714,   sans  avoir  été  marié. 


—  347  — 
Branche  de  Bronchoven-Hove. 

XVI.  Nicolas  de  Brouchoven  (3e  fils  de  Jean-Baptiste  et  d'Hélène  Forment, 
dont  il  a  été  parlé  ci-devant  à  la  Branche  de  Brouchoven-Bergeyck)  naquit 
à  Bruxelles  le  21  avril  1653.  Il  fut  seigneur  d'Attevoorde  et  de  Linth, 
conseiller  et  intendant  des  finances  de  S.  M.  C.  et  directeur-général  des 
affaires  de  la  province  de  Flandres,  en  1709.  Il  mourut  à  Bruxelles  le 
19  avril  1716,  après  avoir  testé  le  20  mars  précédent.  —  Il  avait  épousé, 
par  contrat  du  23  décembre  1684,  Marie-Isabelle-Madeleine  des  Pomereaux, 
baptisée  à  Bruxelles  le  12  novembre  1661,  morte  le  1  juin  1715,  ayant 
testé  le  13  octobre  1694.  Elle  était  fille  de  Guillaume  des  Pomereaux, 
dit  van  Hove,  baron  de  Hove,  S^Laurent,  seigneur  d'Altena  et  de  Vryhout, 
qui  mourut  le  28  janvier  1679;  ce  Guillaume  arrière-petit-fils  de  Mathieu 
des  Pomereaux,  chevalier,  et  de  Cornélie  van  der  Voort,  sœur  de 
Béatrix  van  der  Voort,  femme  de  Philippe  du  Chesne,  chevalier,  sei- 
gneur de  Rognon,  de  Bourdeaux  et  de  la  Motte.  —  Dudit  Nicolas  de 
Brouchoven  et  de  son  épouse  Marie-Isabelle-Madeleine  des  Pomereaux 
naquirent  les  5  enfants  qui  suivent  : 

1°  Jean-Nicolas  de  Brouchoven,  seigneur  de  Linth,  mestre-de-camp, 
lieutenant  d'un  régiment  de  cavalerie  au  service  d'Espagne,  baptisé  à 
Bruxelles  le  12  octobre  1685,  mort  à  Paris,  après  son  père.  Sans  alliance. 

2°  Hyacinthe-Joseph  de  Brouchoven,  capitaine  d'infanterie  au  service 
d'Espagne,  au  régiment  de  Treffert,  tué  au  siège  de  la  citadelle  de  Tournai, 
le  jour  de  S*-Louis,  25  août  1709,  y  enterré  dans  l'église  de  la  citadelle. 

3°  Henri.  Son  article  suit. 

4°  Hyacinthe-Joseph  de  Brouchoven,  le  jeune,  chevalier  de  l'ordre  royal 
et  militaire  de  S^Louis,  d'abord  nommé  chevalier  de  Bergeyck,  et  capitaine 
de  dragons  dans  le  régiment  de  Vitry.  Il  eut  commission  de  mestre-de- 
camp  au  même  régiment  le  11  septembre  1739,  fut  fait  colonel  du  régi- 
ment royal  wallon-infanterie  en  1745,  brigadier  l'année  suivante,  et  appelé 
Comte  de  Bergeyck,  maréchal  du  roi  le  17  décembre  1759.  —  Il  mourut  à 
Paris  le  2  décembre  1767,  et  y  fut  enterré  à  S^Roch,  sans  avoir  été  marié. 

Et  5°  Marie-Thérèse  de  Brouchoven,  qui  épousa,  en  premières  noces,  par 
contrat  du  18  février  1716,  Léandre  de  Rossy,  marquis  de  Montvibian- 
le  Vieux,  conseiller  du  roi  Très-Chrétien  et  son  ministre  à  la  cour  de 
Bruxelles;  elle  fut  mariée,  en  secondes  noces,  à  Charles-Thiébaut  comte 
de  Dongelberghe,  lieutenant-général  des  armées  du  roi  des  Deux-Siciles 
et  gouverneur  de  Porto-Longone,  dans  la  mer  de  Toscane. 

XVII.  Henri  de  Brouchoven,  baron  de  Hove,  seigneur  d'Altena,  Vryhout, 
Linth,  appelé  baron  de  Brouchoven,  naquit  à  Bruxelles  le  16  sept.  1690, 
et   y  mourut  le  29   avril    1761.   Il    avait   épousé    Marie-Isabelle-Béatrix 


—  348  — 

van  de  Velde,  —  sœur  aînée  de  Lucie-Thérèse- Antoinette  van  de  Velde, 
femme  de  Jean-Joseph  marquis  de  Bournon ville  et  de  Sars),  et  comme 
elle  fille  de  Pierre  van  de  Velde,  mort  le  1  juillet  1720,  à  62  ans,  et 
de  Béatrix- Joseph  de  Villegas,  —  et  petite-fille  de  David  van  de  Velde, 
chevalier  par  patentes  du  20  avril  1671,  et  de  Madeleine  van  Cortbemde, 
sa  seconde  femme.  —  De  Henri  de  Brouchoven  et  de  Marie-Isabelle- 
Béatrix-Antoinette  van  de  Velde  vint  Thérèse-Françoise-de  Paule,  qui  suit. 

XVIII.  Thérèse-Françoise-de  Paule  de  Brouchoven,  baronne  de  Hove,  dame 
de  Linth,  Altena,  Vryhout,  fut  mariée,  en  premières  noces,  par  contrat 
du  2  septembre  1745,  à  Jean-Baptiste-Albert-Marc-Gillon  de  Brouchoven, 
comte  de  Bergeyck,  baron  de  Leefdael,  son  cousin  issu  de  germain, 
mentionné  ci-devant,  —  et,  en  secondes  noces,  le  15  juillet  1765,  à  Honoré- 
Ferdinand-Ignace-Ghislain  de  Visscher-de  Celles,  chevalier  de  Malte,  qui, 
à  cause  d'elle,  fut  baron  de  Hove  et,  en  cette  qualité,  membre  de  l'état 
noble  de  Brabant.  Il  naquit  le  31  juillet  1739,  servit  dans  le  régiment 
du  duc  Charles  de  Lorraine,  où  il  fut  volontaire,  —  fut  ensuite  lieutenant 
au  régiment  d'Arberg,  infanterie,  —  combattit  à  la  bataille  de  Prague,  le 
6  mai  1757,  —  et  fut  blessé  à  l'action  du  7  septembre  suivant,  entre  l'armée 
impériale  et  celle  des  Prussiens,  près  de  Gorlitz,  en  Lusace.  —  Ledit 
Honoré-Ferdinand-Ignace-Ghislain  de  Visscher-de  Celles  était  frère  puîné 
de  Joseph-Albert-Ferdinand-Ghislain  de  Visscher,  baron  de  Celles,  membre 
de  l'état  noble  de  Brabant,  et  chambellan  de  Leurs  Majestés  Impériales, 
et,  comme  lui,  fils  de  Ferdinand-Philippe-Ignace  de  Visscher,  baron  de 
Celles,  seigneur  de  la  haute  ville  et  franchise  de  Traulez,  Pottes  et  autres 
terres;   et  de  Constance-Honorée-Thérèse  vicomtesse  van  der  Haghen. 

(ATo6.  pp.  1771>'%  430,  433  et  500;  Vrai  Sappl  ,  p.  180;  Nouveau  vrai  Suppl.,  pp.  146  et  U7; 
Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1661-1686,  pp.  51  et  59;  Fragm.  ydnéal.,  t.  V,  p.  114.) 


VAN   DBH   BROUCKE,   aussi  VAN   DEN   BROUCK. 

I.  Jacques  van  den  Broucke,  échevin  de  la  ville  d'Audenarde,  —  fils  de  Jean,  — 

mourut  le  10  avril  1612  et  fut  enterré  dans  l'église  de  St9-Walburge  de 
ladite  ville,  avec  sa  femme  Jacobe  van  Plancken,  morte  le  19  août  1609. 
—  Cette  dame  était  fille  de  Gillain,  dit  Marote,  et  de  Walburge  ou 
Catherine  de  Rudder.  De  ce  mariage  naquirent  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Catherine  van  den  Broucke,  épouse  de  François  Delvael. 

3°  Isabelle,  femme  d'Adrien  Delvael. 

Et  4°  Guillain  van  den  Broucke,  époux  de  N....  Carbonel. 

II.  Jean  van  den  Broucke,  conseiller-pensionnaire  de  la  ville  d'Audenarde,  épousa 


llU 


—  349  - 

Anne  van  Bocholt,  fille  d'Ingelbert  et  de  Barbe  de  Camferbeke.  Elle 
mourut  à  Gand  et  fut  enterrée  à  Audenarde  auprès  de  son  père. 

III.  Antoine  van  den  Broucke,  fils  des  époux  qui  précèdent,  seigneur  de  Ter- 

beken  et  receveur-général  de  la  châtellenie  d'Audenarde,  fut  anobli  par 
lettres  du  11  février  1668.  Il  épousa,  en  premières  noces,  Guillelmine 
de  "yVael  (i),  et,  en  secondes  noces,  Marie-Thérèse  Jacobs,  fille  de  Guil- 
laume, conseiller  à  Gand.  —  Ils  gisent  à  Audenarde.  Des  dites  alliances 
vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Catherine-Françoise  van  den  Broucke,  mariée,  en  1661,  à  Léon- 
François  de  Mahieu,  conseiller  et  lieutenant-civil  de  la  ville  de  Gand,  fils 
de  Léon,  aussi  conseiller  et  lieutenant  civil  de  Gand,  et  d'Isabelle  van 
Rhode  (ou  Rode).  (Voyez  l'article  de  Mahieu). 

(Du  2d  Lit.) 

2°  Guillaume- Antoine.  Son  article  suit. 

Et  3°  François  van  den  Broucke,  seigneur  de  Diesvelt,  bourgmestre 
d'Audenarde,  époux  de  Barbe  de  Leurene,  morte  le  19  décembre  1698. 
Il  mourut  le  7  février  1702,  et  gît,  avec  sa  femme,  à  Ste-Walburge  à 
Audenarde,  laissant  deux  fils,  savoir  : 

A.  François  van  den  Broucke,  seigneur  de  Diesvelt,  receveur  de  la 
châtellenie  d'Audenarde,  mort  subitement  le  19  juillet  1765.  Sans  alliance. 

Et  B.  Michel  van  den  Broucke,  aussi  mort  sans  alliance. 

IV.  Guillaume-Antoine  van  den  Broucke,  seigneur  de  Terbeken,  Smeyersberge  et 

Rollecote,    bailli   de    Schoorisse,    épousa  :  1°   N Terlinden,  morte  le 

24  mars  1682,  et  enterrée  à  Schoorisse;  —  2°  Marie-Antoinette  de  Saint- 
Vaast,  fille  d'Alard,  conseiller  du  grand  conseil  à  Malines.  Ils  gisent  à 
Elseghem.  Leurs  enfants  furent  : 

(Du  1er  Lit.) 
1°  Jean-François,  qui  suit. 

(Du  2d  Lit.) 
Et  2°  Jacques  van  den  Broucke. 

V.  Jean-François   van  den    Broucke,    seigneur   de    Terbeken,    épousa    Isabelle- 

Françoise  de  Jobar.  Dont  : 
1°  Jean-François,  qui  suit. 
2°  Barbe,  femme  d'Antoine-Ignace  Jarens,  échevin  de  la  ville  d'Alost. 

(1)  Le  tome  I  des  Fragm.  généal.  la  nomme  Willelmine  Delvael. 


—  350  - 

3°  Marie-Thérèse,  à  marier  en  1765. 

Et  4°  Joséphine-Hélène  van  den  Broucke,  aussi  sans  alliance  en  1765. 

VI.  Jean-François  van  den  Broucke.  Nous  ignorons  son  alliance  et  sa  postérité. 

Armes  :  d'or  au  massacre  de  cerf  au  naturel   et  une  rose  de  gueules,  tigée  et  feuillée 
de  sinople,  entre  les  deux  ramures.  Cimier  :  un  massacre  de  Vécu  (Fig.    450)  (l). 

(Nob.,  p.  446;  Nonv.  vrai  Suppl.,  p.  153;  Fragm.  généal.,  t.  I,  p.  21b,  et  t.  II,  p.  S5.) 


Rose-Barbe  van  den  Broucke,  veuve  de  Jean-Baptiste  Wullems,  en  son  vivant 
échevin  de  la  ville  d'Ypres,  fut  anoblie  avec  rétroaction  de  noblesse  en  la  per- 
sonne de  feu  son  mari,  par  lettres  du  3  septembre  1761. 

{Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1686-1762,  p.  304.) 


BROUWET. 

Alexandre-Thomas  Brouwet,  receveur  des  états  de  Hainaut,  fut  anobli  et  obtint 
des  supports  avec  bannières  et  une  couronne  d'or  au  lieu  de  bourlet,  —  et  le  titre 
de  chevalier  pour  son  fils  Jean-François-Joseph  Brouwet,  conseiller-receveur-général 
de  S.  M.  en  la  même  province,  par  lettres  de  l'impératrice-reine  du  12  décembre  1760. 

Armes  :  d'argent  au  lion  de  sinople,  armé,  lampassé  et  couronné  d'or  (Fig.  451). 
(Suite  du  Suppl.  au  Nob.,   1686-1762,  p.  303;  État  arm.,  p.  6.) 


DE    BROSSE-DISON. 

Jean  de  Brosse,  ou  Dison,  épousa,  en  1484,  Jeanne  de  la  Haye,  et  fut  enterré 
avec  elle  dans  l'église  de  N.-D.  de  Thérouanne.  Dont  : 

Jean  de  Brosse-Dison,  chevalier,  seigneur  de  Blankenbergh,  mort  le  6  janvier  1556, 
inhumé  dans  la  grande  église  à  S^Omer,  où  il  s'était  retiré  après  la  destruction 
de  Thérouanne  l'an  1553.  —   Il  avait  épousé  Jeanne  de  la  Motte,   dont  il  eut  : 

Jean  de  Brosse,  seigneur  de  Blankenbergh,  mort  le  13  décembre  1613,  et 
inhumé  aux  Dominicains  à  Anvers,  laissant  de  sa  femme,  Marie  van  Assche,  une 
fille,  Péronne  de  Brosse,  dame  de  Blankenbergh,  laquelle  fut  mariée  à  Adrien 
Happart. 

Armes  :  d'azur  à  trois  gerbes  d'or,  liées  de  gueules  (Fig.  452). 
(Fragm.  gc'néal.,  t.  I,  p.  187.) 

(1)  Notre  écusson  gravé  représente  la  dite  rose  tigée  et  feuillée  de  sinople.  —  Voyez  Francquen, 
Recueil  généalogique  des  Pays-Bas. 


—  351  — 

DE    BROTART. 

Luc  de  Broyart,  seigneur  de  Grimeny,  capitaine  des  gardes  à  pied  de  l'empereur 

Charles  V,  fut  honoré  de  la  dignité  de  chevalier  du  SVEmpire,  pour  lui  et  tous 

'ses  descendants  mâles,  par  lettres  du  24  septembre  1540.  Il  était  fils  de  Pie  de 

,  Broyart,  seigneur  de  Ruisseau,  et  d'Henriette  de  Nassau,  fille  naturelle  de  Jean 

comte  de  Nassau-Dillembourg  et  de  Jeanne  de  Broyart-d'Ingelstadt,  son  amie. 

Armes  :  de  sable  à  la  croix  d'argent  (Fig.  453). 
(Nob,  p.  41.) 

[  BRUCE. 

Thomas  Bruce,  lord,  comte  d'Aillesbury,  pair  d'Angleterre,  épousa  Charlotte 
comtesse  d'Argenteau,  baronne  de  Melsbroeck,  etc.  (Voyez  ci-devant,  p.  55,  à 
l'article  d'Argenteau.) 

(Nob.,  p.  569.)  

î  DE   BRUGES. 

Jean  de  Bruges,  né  à  Gerpinnes,  au  comté  de  Namur,  fut  anobli  par  lettres 
Idatées  de  Madrid  du  7  septembre  1676. 

Armes  :  d'argent  au  coq  hardi  de  sable,  posé  sur  un  tourteau  de  gueules,  et  accom- 
pagné de  2  fleurs-de-lis  de  sinople  (Fig.  454). 

(Nob.,  p.  485.) 


VAN    DER    BRUGGEN- 

Conrad  van  der  Bruggen  (i),  conseiller  du  conseil  de  Flandres,  fut  créé  chevalier 
i?ar  lettres  du  18  février  1663,  et  il  obtint  deux  lions  d'or  pour  supports  par 
'autres  lettres  du  10  décembre  1667.  Ses  armes  étaient  :  d'argent  à  la  fasce  de 
gueules,  chargée  de  trois  marteaux  d'or  et  accompagnée  de  trois  fleurs-de-lis  de  sable 
Fig.  455). 

(Nob.,  p.  418 ;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  13.) 


LA    BRUIÈRE.    —   Voyez  van   der   Heyden. 

,.(1)  Ledit  Conrad  van  der  Bruggen,  né  à  Amsterdam  en  1640,  épousa  à  Bruxelles,  en  1663,  Jeanne-Marie 
»k  Facuwez.  11  est  le  trisaïeul  de  Madame  Albine-Henrictte  van  der  Bruggen,  actuellement  épouse  de 
1.  Jules-Ludgard-Guislain  baron  de  Saint-Genois-Desmottes,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold,  etc.,  etc  , 
Gand. 


—  352  — 


DE    BRUITSMA. 


Henri  de  Bruitzma  fut  créé  chevalier  par  lettres  de  l'an  1681.  Ses  armes  étaient: 
parti,  au  1er  d'or  à  la  moitié  d'une  aigle  éployée  de  sable;  au  2d  d'argent  à  un  arbrel 
terrassé  de  sinople,  le  tronc  chargé  d'une  roue  de  sable. 

(Nob,  p.  518;  Nouv.  vrai  Snppl.,  p.  171.) 


LE    BRUN    DE    MIRA  UNO  NT. 

I.  Jean  le  Brum,  écujer,  seigneur  de  Werquigneul,  Tencques,  la  Vallée,  etc., 

épousa  Jeanne  de  la  Vacquerie,  laquelle  fit  en  justice  une  transaction, 
le  12  août  1506.  De  ce  mariage  : 

II.  Pierre  le  Brum,  seigneur  de  Werquigneul,  marié  à  Jeanne  de  Lucques.  Dont  :[ 

III.  Gilles  le  Brum,  seigneur   de  Werquigneul,   etc.,  allié  à  Marie  le   Comte, 

avec  laquelle  il  testa  le  13  octobre  1559.  De  cette  union  vint  : 

IV.  Jean  le  Brum,  seigneur  de  Werquigneul,  Tencques  et  la  Vallée.  Il  épousa 

Marie  de  Noyelles,  dont  il  eut  Pierre  qui  suit  : 

V.  Pierre  le  Brum,  seigneur  de  Werquigneul,  la  Vigne,  Gouy,  etc.,  épousa  An- 

toinette de  Widebien,  et  testa  le  8  novembre  1603.  Dont  : 

"VI.  Gilles  le  Brum,  seigneur  de  la  Vigne,  Gouy,  etc.,  marié,  le  18  octobre  1614 
avec  Marie-Florence  de  Miraumont,   dame   de   Puisseux-au-Mont,  fille  dé 
Philippe  et  de  Françoise  de  Boffles,  —  et  petite-fille  de  Claude  de  Mirau- 
mont et  de  Marie  de  Longueval-Bucquoy.  De  ce  mariage  vinrent  : 
1°  Maximilien,  qui  suit. 
Et  2°  Lamoral,  dont  la  postérité  sera  rapportée. 

"VII.  Maximilien  le  Brum-de  Miraumont,  écuyer,  seigneur  de  Puisseux-au-Mont 
d'Anvers,  de  Bacquelroy,  de  Luzinghien,  etc.,  lieutenant-colonel  du  régi 
ment  d'Havre,  cavalerie,  au  service  d'Espagne,  né  le  11  septembre  1626 
Il  épousa,  le  12  août  1658,  Françoise-Philippine  de  Hoston,  née  le  5  jan 
vier  1639,  fille  de  Louis  de  Hoston,  chevalier,  seigneur  de  Frezignies 
capitaine  d'une  compagnie  de  50  hommes  d'armes,  mort  le  4  septembre  1642 
et  d'Anne  de  Wignacourt,  héritière  de  Fontaine  et  de  Tatinghem.  (Voye; 
de  Wignacourt,  famille.)  —  Dont  : 

1°  Maximilien-Joseph  le  Brum-de  Miraumont,  qui  suit. 

Et  2°  Ferdinand-Joseph,  dont  il  sera  parlé  ci-après. 

VIII.  Maximilien-Joseph  le  Brum-de  Miraumont,  seigneur  de  Puisseux-au-Mont 
Bacquelroy,  Anvers  et  Luzinghien,  né  le  15  juin  1661,  épousa,  le  3  octo 


—  353  — 

bre  1700,  Agnès  Mode,  fille  d'Arnould,  capitaine  au  service  d'Espagne 
dans  le  régiment  d'infanterie  allemande  du  vicomte  d'Aherée.  De  ce  mariage 
sont  issus  : 

1°  François-Joseph  le  Brum-de  Miraumont,  seigneur  d'Anvers,  de  Luzin- 
ghien,  etc,  lieutenant-colonel  du  régiment  de  Los-Rios,  infanterie,  au 
service  de  l'impératrice-reine,  marié,  le  10  janvier  1753,  à  Marie-Anne- 
Françoise  le  Gillon,  fille  de  Charles-François,  seigneur  de  Wulfsberghe, 
et  d'Anne-Charlotte  de  Kerckhove,  dame  de  Swaenenborch  et  de  Basse- 
ghem.  Sans  hoirs. 

2°  Joachim-Joseph.  Son  article  suit. 

3°  Guillaume-Ferdinand-Joseph. 

4°  Jacques-Joseph  le  Brum-de  Miraumont,  lieutenant  au  régiment  de 
Los-Rios,  épousa,  le  8  janvier  1762,  Anne-Marie  de  Monflin,  fille  de  Jean- 
François,  seigneur  de  Houdelange,  et  d'Anne-Marie  le  Bœuf.  Dont  postérité. 

5°  Éléonor-Emmanuel. 

6°  Jeanne-Agnès,  religieuse  à  la  noble  abbaye  de  Herckenrode,  morte  le 
22  décembre  1756. 

7°  Agnès-Ernestine  le  Brum-de  Miraumont,  religieuse  à  l'abbaye  de  Val- 
des-Vierges,  ordre  de  Citeaux,  près  de  Tirlemont,   en  Brabant. 

Et  8°  Marie-Madeleine  le  Brum-de  Miraumont,  mariée,  le  26  octobre  1748, 
à  Charles-Joseph  baron  de  Fraula,  chef-mayeur  de  la  ville  et  dépendances 
de  Vhvorde. 

IX.  Joachim-Joseph  le  Brum-de  Miraumont,  major  dans  le  régiment  d'infanterie 
de  Saxe-Gotha,  au  service  de  l'impératrice-reine,  mort  le  20  février  1759. 
Il  avait  épousé  N....  Colins,  laquelle  était  morte  dès  1758.  Trois  enfants 
naquirent  de  cette  alliance,  savoir  : 

1°  Jean-François-Martin. 

2°  Jean-Joseph-Christiaen. 

Et  3°  Béatrix  le  Brum-de  Miraumont. 

VIII.  Ferdinand-Joseph  le  Brum-de  Miraumont,  fils  puîné  de  Maximilien  et  de 
Françoise-Philippine  de  Hoston,  fut  seigneur  d'Ostergnies,  capitaine  au 
service  d'Espagne  dans  le  régiment  d'Havre,  cavalerie.  Il  épousa  Marie- 
Anne  le  Bouchel,  fille  de  Dominique,  seigneur  de  Bienne-Léopard.  De  ce 
mariage  vinrent  : 

1°  Maximilien  le  Brum-de  Miraumont,  seigneur  d'Ostergnies,  né  en  1710, 
époux  d'Isabelle-Ignace  de  Fourmanoir,  fille  de  Nicolas-Bernard,  seigneur 
de  la  Caserie  et  d'Archimont,  et  de  Marie-Anne-Françoise-Rose  Scorion. 
—  Leur  fils,  Vincent-Joseph  le  Brun-de  Miraumont,  naquit  en  1748. 

2°  Charles- Albert  le   Brum-de  Miraumont,   épousa  Marie-Anne-Thérèse 
Honzieaux.  Sans  enfants. 
Tome  1.  45 


—  354  — 

3°  Joseph-Emmanuel,  ecclésiastique,  né  en  1714. 
4°  Charles-Joseph,  né  en  1720. 

5°  Hélène,  religieuse  carmélite  à  Marche,  née  en  1696. 
6°  Marie- Josèphe,  née  en  1702. 
7°  Marie-Albertine,  née  en  1704. 

8°  Isabelle-Françoise-Josèphe,  religieuse  carmélite  à  Marche,  née  en  1708. 
Et  9°  Amélie-Josèphe  le  Brum-de  Miraumont,  religieuse  à  Compiègne, 
née  en  1718. 


VIL  Lamoral  le  Brum  (second  fils  de  Gilles  et  de  Marie-Florence  de  Miraumont), 
capitaine  au  service  d'Espagne,  fut  tué  à  la  tête  de  sa  compagnie, 
à  la  défaite  des  ennemis,  entre  Mons  et  Maubeuge.  Il  avait  épousé 
Catherine-Emmanuelle  de  la  Biche,  dame  de  Cerfontaine,  près  de  Mau- 
beuge. De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  François-Lamoral,  qui  suit. 

Et  2°  Anne  le  Brum,  mariée  à  Cerfontaine,  le  8  juillet  1674,  à  Claude 
comte  de  Choiseul,  baron  de  Beaupré,  résident  en  Franche-Comté.  Dont 
postérité. 

VIII.  François-Lamoral  le  Brum,  seigneur  de  Fierd-le-Petit,  épousa,  le 
22  juin  1681,  Françoise-Marie  Rivard  de  Martigny.  Dont  : 

1°  Maximilien-François-Lamoral  le  Brum,  seigneur  de  la  Vigne  et  de 
Fierd-le-Petit,  mort  célibataire  en  1747. 

Et  2°  Marie-Anne  le  Brum,  née  à  Maubeuge  le  2  octobre  1682,  mariée 
à  Fierd-le-Petit,  le  9  août  1701,  à  Léon-Claude  de  Bousies,  vicomte 
de  Rouvroy,  seigneur  de  S^Simphorien,  de  Fayon,  etc.  (Voyez  de  Bousies, 
famille). 

Armes  :  de  gueules,  à  la  fasce  d'argent,  chargée  de  trois  poissons  au  naturel  (Fig.  456). 
(Suite  du  Suppl.  au  Nob.  des  P.-B.,  1630-1661,  p.  201.) 


LE    BRUN. 

Maximilien  le  Brun  obtint  changement  de  nom  et  d'armes,  par  lettres  de 
l'an  1659.  Il  portait  :  d'or  à  3  raisins  (grappes  de  raisins)  de  pourpre,  la  queue  en 
haut  (Fig.  457). 

(Nob.,  p.  378;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  135.) 


Un  Gilles  le  Brun  fut  anobli  par  lettres  du  roi  catholique  de  l'an  1678. 
(Nob.,  p.  m.) 


355 


BRUNAS. 

Jean-Prosper  Brimas,  né  à  Lille,  obtint  du  roi  Philippe  IV  des  lettres  de 
réhabilitation  de  noblesse,  le  12  avril  1653.  —  Il  était  fils  de  Prosper  Brimas 
et  d'Éléonore  Cominetto.  Ses  armes  étaient  :  d'argent  à  la  pointe  de  sable,  au 
lévrier  de  l'un  à  l'autre,  langue  et  accolé  de  gueules,  bordé  et  annelé  d'or,  surmonté 
d'une  aigle  de  sable,  couronnée  d'or,  armée  et  languée  de  gueules  (Fig.  458). 

(Nob.,  p.  327;  Vrai  Suppl,  p.  158;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  122;  Mélang.  de  Généal.,  p.  102.) 


DE    BRUME. 

I.  Jean  de  Brune,  épousa  Claire  de  Pape.  Dont  : 

II.  François  de  Brune,   conseiller  du  conseil  de  Flandres,  marié  à  Anne  van 

den  Zype,  fille  de  Roland  et  d'Anne  van  den  Eede.  De  ce  mariage  vint  : 

III.  Jean  de  Brune,  IIe  de  ce  nom,  qui  épousa  Jeanne  de  Cerf,  fille  de  Louis, 

seigneur  de  Gruutersale,  et  en  eut  Claude,  qui  suit. 

IV.  Claude  de  Brune,   seigneur  de  la  cour  de  Gendtbrugghe,  bourgmestre  du 

Franc  de  Bruges,  en  1643,  1648  et  1652.  Il  épousa  Marguerite  Borluut, 
dame  de  Volandere.  Dont  : 

"V.  Claude-Philippe  de  Brune,  seigneur  de  la  cour  de  Gendtbrugghe  et  Volandere. 
Il  épousa  :  1°  Jeanne  le  Prévost,  dite  de  Basserode,  fille  d'Adrien  et 
de  Jossine  Borluut;  2°  à  Philippotte  de  Kerckhove,  veuve  de  Louis  le 
Poyvre,  seigneur  d'Emaus.  Du  premier  mariage  est  né  François,  qui  suit  : 

!*VI.  François  de  Brune,  seigneur  de  Volandere,  Bouchout,  etc.,  fut  créé  baron, 
par  lettres  du  roi  Philippe  V  du  12  mai  1704,  avec  permission  d'appliquer 
ce  titre  de  baron  sur  telle  terre  et  seigneurie  qu'il  choisirait  sous  le  nom 
de  Brune.  Il  mourut  le  2  janvier  1729,  à  89  ans,  ayant  épousé,  en  1677, 
sa  cousine-germaine,  Marie-Jacqueline  le  Prévost,  dite  de  Basserode, 
dame  d'Enghien,  Willecomme,  Croix  et  Varembeke,  fille  de  Jacques  et  de 
Françoise  de  Bracle,  sœur  de  George  de  Bracle,  seigneur  de  Wille- 
comme, mort  le  27  septembre  1701,  dernier  de  sa  famille,  enterré  à  Gand 
avec  les  armes  de  de  Bracle.  Cinq  enfants  naquirent  de  François  de 
Brune  et  de  son  épouse  Marie-Jacqueline  le  Prévost;  ce  furent  : 

1°  George-Hyacinthe,  qui  suit. 

2°  Catherine-Philippine  de  Brune,  mariée,  en  1704,  à  Jean-François 
Borluut,  chevalier,  seigneur  de  Hooghstraete,  mort  en  février  1729,  fils 
unique  de  Philippe  et  de  Jeanne  de  Seclyn.  —  Dont  : 


—  356  — 

a.  Marie-Philippine  Borluut,   reçue  chanoinesse  de  Nivelles  en  1722. 

b.  Madeleine-Françoise  Borluut,  née  le  24  mai  1709,  reçue  chanoinesse 
à  Nivelles  en  1723. 

c.  Thérèse-Bernardine  Borluut,  née  le  16  juillet  1711. 

cl.  Emmanuel-Joseph-Laurent  Borluut,  né  le  10  août  1717. 

e.  Alfonse-Louis-Martin  Borluut,  né  le  10  novembre  1719. 

Et  f.  Catherine-Françoise-Camille  Borluut,  née  le  17  janvier  1722. 

3°  Emmanuel-Philippe  de  Brune,  chevalier  de  Malte. 

4°  François-Dominique  de  Brune,  seigneur  de  Croix. 

5°  Ange-Louise  de  Brune,  mariée,  en  1718,  à  Henri- Walerand  Gage, 
fils  de  Henri,  colonel  d'un  régiment  d'infanterie  écossaise  au  service  d'Es- 
pagne, et  de  Jeanne  de  Kerckhove. 

VII*  George-Hyacinthe  baron  de  Brune,  seigneur  de  Willecomme,  etc.,  épousa, 
en  1715,  Anne-Lucie  de  Vilsteren,  morte  le  13  décembre  1722,  fille  de 
Gérard,  baron  de  Laerne,  et  de  sa  deuxième  femme  Marie-Liévine  de  Béer. 
Il  mourut  à  Aix-la-Chapelle  le  24  juillet  1729,  ayant  eu  de  son  mariage 
les   cinq  enfants  qui  suivent  : 

1°  François-Joseph-Hyacinthe.  Son  article  suit. 

2°  Nicolas-Tolentin-Claude-Xavier-Ghislain  de  Brune,  né  le  15  novem- 
bre 1721,  reçu  chevalier  de  Malte  en  1723  (ou  1724). 

3°  Gaspard-Louis-Ghislain  de  Brune,  né  le  9  novembre  1722,  reçu  che- 
valier de  Malte  en  1724,  haut-pointre  de  la  châtellenie  de  Courtrai  en 
1758  et  1759. 

4°  Catherine-Josèphe-Ghislaine  de  Brune,  née  le  12  février  1718,  abbesse 
de  Moustier  en  1754. 

Et  5°  Marie-Catherine-Philippine-Ghislaine  de  Brune,  née  le  14  juin  1719, 
chanoinesse  de  Moustier,  mariée,  en  1755,  à  Ignace-François  van  der 
Linden,  baron  d'Hooghvorst,  dont  elle  fut  la  deuxième  femme. 

"VIII.  François-Joseph-Hyacinthe  de  Brune,  né  le  26  décembre  1715,  mort  en 
1752.  Il  avait  épousé,  le  6  février  1745,  Marie-Justine-Caroline  Papejans- 
de  Morchoven,  dite  van  der  Strepen,  fille  de  Philippe-Dominique,  che- 
valier, seigneur  de  Hoetsele  et  Puyhen,  conseiller  du  conseil  en  Flandre, 
et  de  Marie  Valcke.  Dont  : 
1°  Une  fille,  morte  jeune. 
Et  2°  Jaspar-Philippe-Joseph  baron  de  Brune,  né  le  18  mars  1748. 

Armes  :  d'argent  à  la  fasce  de  gueules  chargée  de  trois  rocs  d'échiquier  d'or,  et  accom- 

« 

pagnée  de  trois  merlettes  de  sable,   en  chef  (Fig.  459). 

(Nob.,  p.   618;  Nouv.  vrai  Suppl ,  p.  190;  Fragm.  gènéal.,  t.  I,  p.  131.) 


—  357  — 

DE    BRUNEAU. 

Jacques    Bruneau,    secrétaire    du   conseil  suprême  des    Pays-Bas  à  Madrid,    et 
conseiller  de  la  chambre  des  comptes  à  Lille,  fut  honoré  de  la  dignité  de  cheva- 
lier par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du  20  novembre  1623.  —  Ses  armes  étaient  : 
d'argent  à  la  fasce  de  gueules,  chargée  de  trois  merlettes  d'argent  (Fig.  460). 
(Nob.,  p.  I9i)  

Jacques  Bruneau,  chevalier,  seigneur  de  Wastines,  trésorier  de  l'ordre  de  la 
toison  d'or,  et  amman  de  la  ville  de  Bruxelles,  obtint  en  sa  faveur  l'érection  de 
la  terre  de  Wastines  en  vicomte,  par  lettres  du  roi  Charles  II  du  20  décembre  1683. 
{Nob.,  p.  S2S.) 


DE    BRUYKE. 

Jean-Baptiste  de  Bruyne,  receveur  des  domaines  du  roi  aux  quartiers  de  Ter- 
vueren,  Vilvorde,  la  Hulpe,  Hoolaer,  Over-Yssche,  Over-Zuine,  etc.,  obtint  con- 
firmation d'armes  par  lettres  datées  de  Madrid  du  14  avril  1691.  —  Il  était  fils 
de  Jean  de  Bruyne  et  de  Jeanne  van  Hulsdonck. 

Armes  :  d'or  à  trois  fers  de  cheval  renversés  de  sable.  Timbré  d'un  casque  d'argent, 
grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'or  et  de  sable.  Cimier  :  un 
buste  de  maure  naissant  de  sable,  vêtu  de  même,  le  rabat  d'or  et  la  tête  tortillée  d'ar- 
gent entre  un  vol  à  l'antique  d'or.  Supports  :  un  lion  à  dextre  et  un  griffon  à  sénestre, 
tous  deux  d'or,  armés  et  lampassés  de  gueules  (Fig.  461). 
{Nob.,  p.  570.) 

BRUTNINGK.  —  Voyez  Colins. 


DE    BRYARDE. 

Antoine  de  Bryarde,  seigneur  de  Beauvoorde.  etc.,  épousa  Marguerite  de  Bam- 
poele.  De  ce  mariage  vint  : 

Jacques  de  Bryarde,  seigneur  de  Beauvoorde  et  de  Teteghem,  créé  chevalier  par 
lettres  du  29  septembre  1618,  épousa  Alexandrine  de  Hertoghe,  fille  de  Charles, 
chevalier,  seigneur  de  Moesbroeck,  grand-bailli  de  Furnes,  et  de  Jeanne  de  Crocq 
(ou  de  Croco).  Dont  : 

Pierre  de  Bryarde,  seigneur  de  Beauvoorde,  etc,  qui  épousa,  en  secondes  noces, 
Françoise-Germaine  van  der  Zype.  De  ce  mariage  vint  : 

Philippe  de  Bryarde,  seigneur  de  Beauvoorde,  mort  le  26  août  1735.  Il  épousa 
Marie-Françoise  de  Guernoval,  morte  le  15  mars  1741.  Dont  : 


—  358  — 

1°  Jacques-François  de  Bryarde,  mort  à  marier  en  1740. 

Et  2°  Albert-Xavier  de  Bryarde,  également  décédé  célibataire  le  4  octobre  1741. 
Ces  deux  frères  furent  les  derniers  de  leur  famille. 

Armes  :  d'argent  à  trois  cors  de  chasse  de  sable,  liés  de  gueules  et  viroles  d'or.  Cimier  : 
un  cerf  issant  au  naturel,  le  massacre  d'or  (Fig.  462). 

(Nob.,  p.  174;   Vrai  Sappl.  p.  91;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  71.) 


BUDSIN. 

Adrien  Budsin  fut  père  de  François,  qui  suit. 

François  Budsin,  épousa  Catherine  de  Bourbon,  fille  de  Jean,  chevalier,  bâtard 
de  Bourbon,  ruard  de  Flandres.  De  ce  mariage  : 

Jacques  Budsin,  marié  à  Marguerite  de  Witte,  fille  de  Jean,  chevalier,  dont  il 
eut  Jean,  qui  suit. 

Jean  Budsin,  épousa  Marie  de  Vos,  fille  de  Pierre  et  de  Jacqueline  de  Cappelle, 
fille  de  Martin,   chevalier,  seigneur  dudit  lieu.  Dont  : 

Jacques  Budsin,  marié,  en  premières  noces,  à  Jeanne,  fille  de  Corneille  de 
Clichthove,  et  d'Isabeau  Ghys;  et,  en  secondes  noces,  à  Agnès  de  Polinchove, 
fille  d'Adrien,  sénéchal  héréditaire  de  Loo,  et  de  Jossine  Knibbe.  De  ces  deux 
alliances  vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Jacqueline  Budsin,  morte  sans  alliance. 

2°  Françoise  Budsin,  mariée  :  1°  à  Nicaise  Marchant,  dont  Jacques  et  Pierre 
Marchant;  et  2°  à  Servais  van  Schaghen. 

(Du  2d  Lit.) 

Et  3°  Charles  Budsin.  Son  article  suit. 

Charles  Budsin,  épousa  :  1°  Gérardine  van  Zickelen,  fille  de  Jacques,  chevalier, 
seigneur  de  Nazareth,  et  d'Isabelle  van  Hoyen;  —  2°  Catherine,  fille  de  Jean 
Breydele.  De  ces  deux  alliances  naquirent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Jacques  Budsin,  époux  de  N....  Ommejager,  dont  :  Remy  Budsin,  chanoine 
de  Saint-Donat,  à  Bruges,  mort  le  26  août  1648. 
2°  Agnès  Budsin. 

(Du  2d  Lit.) 

3°  Jean  Budsin,  mort  à  marier. 

4°  Charles,  qui  suit. 

5°  Adrien. 

6°  Jossine. 

Et  7°  Marie  Budsin 


—  359  — 

Charles  Budsin,  docteur  en  médecine,  épousa  Anne  Ryeel,  fille  de  Henri.  De  ce 
mariage  : 

1°  N....  Budsin,  époux  de  N....  van  Sassen.  Dont  : 

Robert  Budsin,  marié  à  Marguerite  van  Marcke,  veuve  de  Jean-Baptiste  Caloen 
avec  ample  génération.  (Voyez  l'article  van  Caloen.) 

Et  2°  Une  fille,  dont  nous  ignorons  l'alliance. 

Armes  :  d'or  à  six  feuilles  de  trèfles  d'azur,  3,  2  et  1  (Fig.  463). 

(Fragm.  généal.,  t.  II,  p.  198,  d'après  T.-A.  Casetta,  et  Suite  du  Suppl.  auNob.,  1630-1661,  p.  103.) 


BUELENS.   —  Voyez  Steenhout. 


VAN    BUGGENHOUT. 

Jean-François-Dominique  van  Buggenhout,  secrétaire  de  la  ville  de  Louvain,  fut 
anobli  conjointement  avec  son  frère  Arnould-Joseph  van  Buggenhout,  recteur  magni- 
fique de  l'université  de  Louvain,  et  professeur  ordinaire  en  droit  canon  et  en  droit 
civil,  président  du  collège  de  Saint-Donat  et  chanoine  du  chapitre  de  Nivelles, 
par  lettres  de  l'empereur  Charles  VI  du  7  juin  1730. 

Armes  :  écartelé,  aux  1  et  4  d'azur,  à  deux  crochets  cramponés  et  contre-cramponés, 
posés  en  sautoir,  d'argent;  aux  2  et  3  d'azur  à  la  bande  d'argent.  —  Sur  le  tout, 
d'argent  à  la  fasce  de  gueules,   accompagnée  en  chef  de  deux  fleurs-de-lis  de  même. 

(Nob.,  p.  730;  Vrai  Suppl.,  p.  280;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  242.) 


DE    BUISSERET*    —   Voyez   de   Sibille. 


DU    BUISSON. 

Nicaise  du  Buisson,  seigneur  de  Hecke,  épousa  Jeanne  de  Bousies,  de  laquelle 
il  eut  : 

Quintin  du  Buisson,  seigneur  de  Hecque  (Hecke),  marié  à  Jacqueline  de  Roisin, 
dite  du  Parcq.  De  ce  mariage  : 

Ferry  du  Buisson,  seigneur  de  Hecque  et  de  la  Puissance,  allié  à  Claire  de 
Masnuy,  fille  de  Jean,  dit  Griffon  de  Masnuy,  seigneur  de  la  Tenre  et  de 
Tirissart,  échevin  de  la  ville  de  Mons  en  1445  et  1473,  et  de  Jeanne  Bernard. 
Leurs  enfants  furent  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

Et  2°  Un  autre  Jean  du  Buisson,  seigneur  d'Oysies,  dont  on  trouve  les  armes 


—  360  — 

écartelées  avec  celles  de  Masnuy,  lequel  épousa  Catherine  de  la  Croix,  fille  d'Antoine, 
seigneur  de  la  Motte,  chef  de  la  ville  de  Mons,  et  d'Hélène  l'Hermite;  et  en  eut  : 

A.  Antoine. 

B.  Marie. 

C.  Jacques. 

D.  Ferry. 

E.  Claire. 

F.  Lambert. 

Et  G.  Hélène  du  Buisson,  épouse  de  Jean  de  Dessus-le  Moustier. 

Jean  du  Buisson,  seigneur  de  Hecque,  de  la  Puissance,  etc.,  épousa  Jeanne 
de  Hesecque,  dame  d'Aubericourt,  fille  d'Antoine,  seigneur  d'Aubericourt  en  partie, 
et  de  Gertrude  de  Herzelles,  fille  de  Jean  de  Herzelles,  seigneur  de  Lillaere, 
et  d'Anne-Péronne  de  Hennin-Fontaine.   De  cette  alliance  naquit  : 

Louis  du  Buisson,  seigneur  de  la  Puissance,  de  Hecque,  etc.,  époux  de  Jeanne 
de  Masselot,  dame  d'Aulnoy,  fille  de  Jean  et  de   Catherine  d'Offegnies.  Dont  : 

1°  Jean,  aliis  Philippe,  du  Buisson,  seigneur  de  la  Puissance,  de  Hesecque, 
d'Ausnoit,  de  Selles,  de  Salles  et  du  Trieu,  allié,  en  premières  noces,  à  Jeanne  (i) 
van  der  Noot,  sa  cousine,  morte  le  20  mars  1640,  fille  de  Jean  van  der  Noot, 
chevalier,  seigneur  de  Carloo  et  de  Duyst,  et  de  Jeanne  de  Masnuy.  ■ —  Il  épousa, 
en  secondes  noces,  Anne  de  Wignacourt,  dame  de  Fontaine  et  de  Tatinghem. 
(Voyez  les  familles  van  der  Noot  et  de  Masnuy.)  De  sa  première  femme  naquirent  : 

a.  Jean-Godefroid-Ferdinand. 

b.  Philippe-Ernest. 

c.  Antoine-Charles. 

Et  d.  Philippe-Guillaume  du  Buisson. 

Et  2°  Catherine  du  Buisson,  mariée  à  Louis  de  Zoomberghe,  seigneur  de  la  Haye. 

Armes  :  d'argent  à  trois  quintefeuilles  de  gueules  (Fig.  464). 

(Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1661-1686,  p.  192;  Fragm.  gênéal.,  t.  Il,  p.  11.) 


BULTEEL. 

Ghislain  Bulteel,  seigneur  de  la  Clyte,  fut  créé  chevalier  par  l'archiduc  Albert 
par  lettres  dépêchées  à  Gand  le  30  janvier  1600.  —  Il  portait  pour  armes  :  d'argent 
à  la  bande  de  gueules,  accompagnée  de  six  billettes  de  même,  trois  en  chef  et  trois  en 
pointe  (Fig.  465).  Son  fils  Jean-Baptiste  suit. 

Jean-Baptiste  Bulteel,  seigneur  de  Reneghelst,  gentilhomme  de  la  maison  des 
archiducs  Albert  et  Isabelle,  en  1621,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Phi- 
lippe IV  du  2  novembre  1622. 

(Nob.,  pp.  120  et  185;  Vrai  Suppl.,  p.  68;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  53;  Mélang.  de  Gcnéal.,  p.  M.) 
(1)  Marie,  selon  la  Suite  du  Suppl.  au  Nob.  des  Pays-Bas,  1661-1686,  p.  192. 


—  361  — 

Un  Michel  Bulteel,  seigneur  de  la  Niepe,  avoué  de  la  ville  d'Ypres,  épousa 
Louise  de  Paz,  dont  il  eut  : 

Michel-Etienne  Bulteel,  écuyer,  seigneur  de  la  Niepe,  lequel  fut  créé  chevalier 
par  lettres  du  21  janvier  1642. 

(Nob.,  p.  268.) 

DE    BURBURE. 

Gaspard  de  Burbure,  seigneur  de  Wesembeke,  commissaire-général  des  poudres 
et  salpêtres,  né  à  Bruxelles,  fut  anobli  par  lettres  du  25  octobre  1692,  et  créé 
chevalier  par  d'autres  du  10  avril  1694. 

Ses  armes  sont  :  de  sable  à  la  croix  ancrée  d'argent.  Timbre  :  un  casque  d'argent  y 
grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'argent  et  de  sable. 
Cimier  :  une  croix  ancrée  d'argent  entre  un  vol  à  l'antique  d'argent  et  de  sable  (Fig.  466). 

(Nob.,  p.  S73.)  

François-Joseph  de  Burbure,  seigneur  de  Wesembeke  et  d'Ophem,  fut  anobli 
par  lettres  du  8  juin  1722.  —  Il  portait  :  de  sable  à  la  croix  ancrée  d'argent,  comme 
ci-dessus. 


(Nob.,  p.  691.) 


VAN    DER    BURGH. 


Antoine-Félicien  van  der  Burch,  seigneur  de  la  Franche-Comté,  d'Hubersart  et 
d'Ecaussines,  en  Hainaut,  obtint  des  supports  et  le  titre  de  comte,  applicable  sur 
telle  terre  qu'il  choisirait,  par  lettres  du  14  juillet  1720.  —  Ses  armes  étaient  : 
d'hermines  à  3  étrilles  de  gueules;  Vécu  sommé  d'une  couronne  de  comte  et  supporté 
de  deux  lions  léopardés  d'or,  armés  et  lampassés  de  gueules  (Fig.  467). 

(Nob.,  p.  683;   Vrai  Suppl,  p.  222;  Nonv.  vrai  Suppl.,  p.  217.) 


BUREAU. 

François-Joseph  Bureau,  écuyer,  seigneur  de  l'Éclaterie  et  de  la  Glisœul,  domicilié 
à  Mons,  en  Hainaut,  obtint  confirmation  de  noblesse  par  lettres  du  13  juin  1707, 
non  enregistrées  par  le  conseiller  et  premier  roi  d'armes. 

Armes  :  d'azur  au  chevron  d'argent,  accompagné  de  3  canettes  de  même.  —  Cimier  : 
une  canette  de  Vécu  (Fig.  468). 

(Nob.,  p.  626;  Nouv.  vrai  Suppl,  p.  193.) 


Tome  I.  i\\ 


—  362  — 

BURGGRAVE  ou  BURGRAVE, 

aussi  BORCHGREEF  et  BORCHGRAVE. 

Voyez  ci-devant,  page  254. 

Thierry  de  Burgrave  épousa  Gertrude  Brandt,  et  en  eut  : 

Arnould  Burgrave,  époux  d'Anne  van  Dale,   fille  de  Gérard,   chevalier,   cham- 
bellan du  roi  de  Castille,  et  de  Catherine  van  Broecke,  alias  Musch.  Dont  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Thierry  de  Burggrave,   époux  de  Catherine  van  der   Noot,   fille    d'Adrien, 
chevalier. 

3°  Adrien. 

4°  Gertrude. 

Et  5°  Catherine  Burggrave. 

Jean  Burggrave   épousa   Isabeau,  aliis    Catherine   Oudaert,  laquelle  le   rendit 
père  de  : 

1°  Arnould  Burggrave,  chanoine. 

2°  Cécile. 

3°  Marguerite,  religieuse. 

4°  Anne  Burggrave,  religieuse. 

5°  Thierry  Burggrave,  chevalier,  mari   de  N....  van   Duffle,   fille   d'Adrien  et 
de  N....  Brandenbourg. 

Et  6°  Engelbert  Burgrave,   qui  prit  femme  à  son  plaisir. 

Armes  :  d'argent  à  deux  bars  adossés  de  sable  (Fig.  374). 

(Fragm.  généal.,  t.  II,  p.    \8<L,  d'après  Théodore-Augustin  Casetta,  écuyer,  fol.  2  et  3.) 


B  URL  EN.    —   Voyez  Burlin. 


BURLET. 

Lambert  Burlet,  avocat  au  grand  conseil,  fut  anobli  le  15  avril  1763.  —  Il 
portait  pour  armes  :  d'azur  au  chevron  d'argent,  chargé  en  chef  d'une  rose  de  gueules, 
feuillée  de  sinople,  et  accompagné  de  trois  croissants  d'or,  deux  en  chef  et  un  en 
pointe  (Fig.  469). 

BURLIN. 

Nicolas  Burlen,  ou  plutôt  Burlin,  fut  réhabilité  et  rétabli  dans  l'état  de  noblesse 
de  ses  ancêtres,  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  de  l'an  1663.  —  Il  portait  :  de 
sinople  au  chevron  d'or,  entrelassé  à    un   autre  chevron   renversé  d'argent,  au  chef  de 


—  363  — 

même,  à  trois  mûriers  au  naturel,  tiges  et  feuilles  de  sinople.  Cimier  :  un  Saint-Esprit 
d'argent,  membre  et  becqué  de  gueules,  rayonnant  d'or. 

(Nob  ,  p.  £28;   Vrai  Suppl.,   p.  179;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p    U5.) 


DU    BUS. 

Robert  du  Bus,  écuyer,  seigneur  du  Fresnel,  ancien  ruward  de  la  ville  de  Lille, 
fut  honoré  du  titre  de  chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du  14  sept.  1648, 
et  ce  prince  lui  accorda,  par  autres  lettres  du  12  avril  1653,  des  supports,  con- 
tinuation d'armes,  et  concession  de  mercède  d'un  heaume  et  d'un  cimier. 

Philippe-Joseph  du  Bus,  receveur-général  des  vingtièmes  de  la  ville  de  Mons, 
fut  annobli  par  lettres  du  17  avril  1734.  Il  portait,  ainsi  que  Robert  qui  précède, 
de  gueules  au  chevron  d'or,  accompagné  en  chef  de  deux  trèfles  et  en  pointe  d'un  crois- 
sant, le  tout  de  même  (Fig.  470). 

(Nob.,  pp.  297  et  7£5;   Vrai  Suppl.,  p.  1£6;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  110) 


BUSEAU. 


Julien  Buseau,  seigneur  de  Vamion,  né  à  Mons,  en  Hainaut,  fut  anobli  par 
lettres  du  12  août  1624,  enregistrées  à  Lille.  Ses  armes  étaient  :  de  gueules  au 
chevron  d'or,  accompagné  de  trois  aigles  de  même.  Timbre  :  un  casque  d'argent,  grillé 
et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'or  et  de  gueules.  Cimier  : 
une  aigle  naissante  d'or  (Fig.  471). 


(Nob.,  p.  198) 


DE    BUSLEYDEN. 


I.  Gilles  de  Busleyden,  secrétaire  et  greffier  de  l'état  noble  du  duché  de  Luxem- 
bourg, fut  anobli  par  Charles-le-Téméraire,  duc  de  Bourgogne,  par  lettres  du 
mois  de  février  1471.  —  Il  épousa  Jeanne  Musset,  dont  il  eut  les  trois 
enfants  qui  suivent  : 

1°  Gilles.  Son  article  suit. 

2°  François  de  Busleyden,  précepteur  du  prince  Philippe,  père  de  Charles- 
Quint,  puis  archevêque   de  Besançon. 

Et  3°  Jérôme  de  Busleyden,  prévôt  de  l'église  d'Aire,  conseiller  au 
grand  conseil  à  Malines  et  à  Cambrai.  Il  se  rendit  célèbre  par  son  esprit, 
par  ses  ouvrages,  par  l'amitié  qu'il  contracta  avec  les  savants,  surtout  avec 
Érasme  et  Thomas  Morus,  enfin  par  ses  ambassades  auprès  du  pape 
Jules  II,  du  roi  de  France  François  Ier  et  de  Henri  VIII,  roi  d'Angleterre.  — 


—  364  - 

En  1517,  il  fut  envoyé  en  Espagne  par  Charles-Quint,  mais  étant  tombé 
malade  à  Bordeaux,  il  y  mourut  le  26  août.  —  Avant  son  départ  des 
Pays-Bas,  il  fonda  à  Louvain  le  collège  des  trois  langues. 

II.  Gilles  de   Busleyden,  vicomte   de  Grimberghe,  seigneur    de    Giersch,    Horst, 

S^Peeters-Roye,  Corteryck  et  van  der  Tommen,  fut  premier  conseiller  et  maî- 
tre de  la  chambre  des  comptes  en  Brabant  en  1510.  Il  mourut  en  1536  et 
fut  inhumé  dans  l'église  de  Ste-Gudule  à  Bruxelles.  —  Sa  femme,  Adrienne 
de  Gondeval,  était  fille  de  Nicolas,  argentier  de  Charles-le-Téméraire,  duc 
de  Bourgogne,  et  de  Gertrude  van  der  Vucht.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  François,   qui  suit. 

2°  Guillaume,  dont  nous  ignorons  la  descendance. 

3°  Jean,  dont  il  sera  parlé  après  la  postérité  de  son  frère  aîné. 

4°  Nicolas  de  Busleyden,  dont  nous  parlerons  ci-après. 

5°  Anne,  mariée  à  Arnould  van  Eynatten,  seigneur  de  Heuckelom  et 
de  Schoonhoven,  dont  elle  fut  la  première  femme. 

Et  6°  Marie  de  Busleyden,  alliée  à  Antoine  van  Oss,  chevalier,  seigneur 
de  Ransbeke,  d'Over  et  Neer-Heembeke,  bourgmestre  de  Bruxelles  en 
1566,  1567  et  1568,  puis  amman  de  la  même  ville  en  1574  et  1585,  duquel 
elle  n'a  point  eu  d'enfants. 

III.  François   de    Busleyden,    seigneur   de   Giersch,  Horst    et   S*-Peeters-Roye, 

premier  écuyer  de  l'écurie  de  la  reine-douairière  de  Hongrie,  gouvernante 
des  Pays-Bas,  épousa  Marguerite  van  der  Stappen,  laquelle,  après  sa 
mort,  convola,  en  secondes  noces,  avec  Louis  du  Chesne,  dit  Malihan, 
seigneur  de  Bourdeaux,  colonel  au  service  du  roi  et  surintendant  des 
confiscations  à  Bruxelles.  —  De  la  première  alliance  vint  : 

IV.  Charles  de  Busleyden,  seigneur  de   Horst,    S^Peeters-Roye   et  Wespelaer, 

épousa  Marie  van  den  Tympel.  Dont  les  deux  fils  qui  suivent  : 

1°  Charles  de  Busleyden,  gentilhomme  de  la  maison  du  comte  d'Egmont, 

mort  en  1616,   sans  avoir  été  marié. 
Et  2°  Antoine,  qui  suit. 

V.  Antoine  de  Busleyden,  mort  en  1611,  ayant  épousé  Marthe  Cools.  Dont  : 

VI.  Marie  de  Busleyden,   fille  unique,  mariée  à  Charles  l'Archier,  conseiller  et 

maître  de  la  chambre  des  comptes  en  Brabant,  dont  elle  n'eut  point  d'enfants. 


III.  Jean  de  Busleyden  (troisième  fils  de  Gilles  et  d'Adrienne  de  Gondeval, 
mentionnés  ci-devant),  épousa  Marguerite  de  Mérode,  fille  d'Arnould,  sei- 
gneur de  Royenborch  et  de  S^Peeters-Hoeck,  et  de  Catherine  de  Gotti- 
gnies.  De  ce  mariage  : 

IV.  Gilles  de  Busleyden,  mort  le  17  janvier  1596,  qui  épousa  Anne  de  Plaines, 


—  365  — 

dame  de  Noorderwyck,  fille  de  Jean,  chevalier,  seigneur  de  Noorderwyck, 
et  d'Anne  Kerreman.  Dont  : 

1°  Adrien  de  Busleyden,  seigneur  de  Noorderwyck,  mort  sans  alliance. 

Et  2°  Marguerite  de  Busleyden,  dame  de  Noorderwyck,  après  le  décès 
de  son  frère,  mariée  à  Jean  de  Tiras. 


III.  Nicolas  de  Busleyden  (quatrième  fils  de  Gilles  et  d'Adrienne  de  Gondeval), 

vicomte  de  Grimberghe  et  seigneur  van  der  Tommen,  fut  conseiller 
au  conseil  de  Brabant  et  mourut  le  30  mars  155...  —  Il  avait  épousé 
Philippote  van  der  Noot,  morte  en  janvier  1581,  fille  d'Adolphe  van  der 
Noot,  chevalier,  seigneur  de  Waudignies,  chancelier  de  Brabant  et  lieu- 
tenant de  la  souveraine  cour  féodale  du  même  duché,  mort  le  31  mars  1543, 
et  de  Philippote  van  Watermale,  morte  le  16  mai  1557.  De  cette  alliance 
sont  issus  les  six  enfants  qui  suivent  : 

1°  Gilles,  qui  suit. 

2°  Adolphe  de  Busleyden,  vicomte  de  Grimberghe,  seigneur  van  der 
Tommen,  mari  de  Philippotte  d'Oyenbrugge,  fille  de  Philippe-René,  sei- 
gneur d'Oyenbrugge,  et  de  Jeanne  d'Engrten-Kestergate,  sa  seconde 
femme.  —  Il  eut  d'elle  : 

A.  Philippe-René  de  Busleyden,  qui  fut  dominicain. 

Et  B.  Jeanne  de  Busleyden,  vicomtesse  de  Grimberghe,  dame  van  der 
Tommen,  laquelle  fut  mariée  à  Jacques  baron  de  t'Serclaes,  mort  le 
29  septembre  1639. 

3°  Guillaume,  mort  jeune. 

4°  Adrienne,  religieuse  à  l'abbaye  de  la  Cambre,  en  Brabant,  ordre  de 
Citeaux. 

5°  Marie  de  Busleyden,  mariée,  le  15  février  1579,  à  Gaspard  de  Mol, 
et  morte  à  Bruxelles  le  10  juillet  1610. 

Et  6°  Anne  de  Busleyden,  religieuse  à  l'abbaye  de  Val-Duc,  en  Brabant, 
ordre  de  Citeaux.' 

IV.  Gilles  de  Busleyden,  bourgmestre  de  Bruxelles  en  1592,   1593,  1608,  1614, 

1615  et  1619,  fut  armé  chevalier  par  l'archiduc  Albert,  à  la  joyeuse 
entrée  de  ce  prince  en  la  ville  de  Bruxelles,  le  30  novembre  1599.  Il 
mourut  le  20  juillet  1623,  étant  le  dernier  mâle  de  sa  famille.  Il  avait 
épousé  Catherine  van  der  Dilft,  dame  de  Leeuwerghem  et  de  Doorne, 
morte  en  1650,  fille  aînée  d'Edouard  van  der  Dilft,  chevalier,  seigneur 

Ide  Leeuwerghem  et  de  Doorne,  bourgmestre  d'Anvers,  et  de  sa  première 
femme  Helwige  Sandelyn.  —  Ces  époux  n'eurent  que  deux  filles,  savoir  : 
1°  Anne-Marie  de  Busleyden,  dame  de  Doorne,  mariée  à  Louis-François 
Verreycken,  chevalier,  baron  de  Bordez  et  de  Gesves,  seigneur  de  Hamme, 


—  366  — 

Sart-sur-Tyl,   Impden  et  Ruart,   du  conseil  de   guerre    et   audiencier  de 

S.  M.  C.  aux  Pays-Bas,  mort  le  6  mai  1054. 

Et  2°  Philippine  de  Busleyden,  dont  l'alliance   ne  nous  est  pas  connue. 

Les  armes  de  de  Busleyden  sont  :  d'azur  à  la  fasce  d'or,  accompagnée  en  pointe 

d'une  rose  de  gueules,  boutonnée  d'or  et  feuillée   de  sinople.   L'écu  timbré  d'un   casque 

d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  ses  lambrequins  d'or  et  d'azur.  Cimier  :  une  tête 

et  col  de  licorne  d'argent,  la  corne,  le  crin  et  la  barbe  d'or,  issante  d'un    mortier  de 

velours  bleu,  bordé  de  deux  galons  d'or  et  chargé  d'une  rose  de  gueules,  boutonnée  d'or 

et  feuillée  de  sinople  (Fig.  472). 

(Nob.,  pp.   10  et  11G;  Suppl.  au  Nob.,  U20-1SS5,   p.  50.) 


DE    BUSTANZY.    —    Voyez   Hoens. 


BUTKENS. 

Alexandre  Butkens  obtint  la  permission  de  porter  les  armes  de  Butkens,  par 
lettres  du  roi  Philippe  IV  de  Fan  1663.  —  Ces  armes  sont  :  d'azur  à  la  bande 
d'argent,  chargée  de  trois  raies  ou  carlettes  (en  flamand  butten)  d'azur,  aliis  de  trois 
poissons  au  naturel,  posés  selon  le  sens  de  la  bande  :  armes  parlantes  de  son  nom 
(Fig.  473). 

(Nob.,  p.  428;   Vrai  Suppl.,  p.  179;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.   143.) 


DE    BUTRON    Y    MUXICA, 

Don  Gonçalo-Gomez  de  Butron  y  Muxica,  mort  en  1520,  avait  épousé  dona 
Maria  Manriquez  de  Lara.   De   ce  mariage  vint  : 

Don  Juan-Gonzalez  de  Muxica  y  Butron,  qui  épousa  dona  Maria  Sanchez  de 
la  Torre,  dont   il  eut  : 

Don  Ochoa-Gomez  de  la  Torre  Butron  y  Muxica,  époux  de  dona  Maria  Perez 
de  Arteaga.  De  cette  alliance  naquit  : 

Don  Ochoa-Gomez  de  la  Torre  Butron  y  Muxica,  chevalier  de  l'ordre  militaire 
de  S*-Jacques,  commissaire-général  de  la  cavalerie  de  S.  M.  C.  aux  Pays-Bas,  et 
gouverneur  d'Herenthals,  en  Brabant,  mort  en  1629.  Il  avait  épousé  Anne  de  Bil- 
lehé,  fille  cadette  de  Charles,  conseiller  d'Ernest  de  Baviève,  prince-électeur  de 
Cologne,  évêque  et  prince  de  Liège,  élevé  à  la  dignité  de  chevalier  du  S*-Empire 
en  1594,  puis  baron  de  Bierset  et  haut-voué  de  Huy,  —  et  de  Louise  Perez.  (Voyez 
l'article  de  Billehé,  famille.)  —  Dudit  mariage  vint  : 


—  367  — 

Don  Juan-Gomez  de  la  Torre  y  Butron  Muxica,  d'abord  capitaine  d'infanterie, 
puis  lieutenant-colonel  de  cavalerie  pour  le  service  de  S.  M.  C,  ensuite  mestre- 
de-camp  de  cavalerie  et  gouverneur  de  Diest.  —  Il  épousa  Barbe-Thérèse  de  Haynin, 
fille  de  Jacques,  chevalier,  général  de  bataille  et  du  conseil  de  guerre  de  S.  M.  C, 
colonel  d'un  régiment  d'infanterie,  gouverneur  de  Dampvilliers,  puis  de  Landrecies 
et  de  Hulst,   —  et  d'Anne  de  Haynin,  dame  d'Ethe.  —  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Jacques-Gabriel  de  la  Torre  y  Butron. 

2°  Henri-Ernest  de  la  Torre  y  Butron. 

3°  Marie-Anne  de  la  Torre  y  Butron. 

4°  Ernest-Ferdinand  Butron-Muxica  de  la  Torre,  seigneur  et  haut-justicier  de 
Remy,  en  Artois,  de  Mont-sur-Marchiennes,  au  pays  de  Liège,  de  S^Ambois,  de 
Chelers  et  de  Beaurepaire  ;  lieutenant-colonel  du  régiment  wallon  d'Isenghien  ;  mort 
en  1735,  et  inhumé  à  Mont-sur-Marchiennes.  Il  avait  été  marié  à  Hippolyte-Caro- 
line  d'Aotjst,  dont  il  était  veuf  depuis  le  14  avril  1730.  —  Cette  dame  gît  à  Remy. 

5°  Alexandre-Eugène,  qui  suit. 

Et  6°  Michel  Butron  Muxica  de  la  Torre,  marié  à  Marie-Désirée  d'Esclaibes, 
dame  d'Amerval  et  du  Fay.  Dont  : 

Jean-François-Alexandre-Joseph  de  la  Torre  Butron  y  Muxica,  baron  de  Remy, 
seigneur  de  Lambourcy,  d'Amerval  et  du  Fay. 

Alexandre-Eugène  Butron  Muxica  de  la  Torre,  seigneur  d'Obies  et  de  Baviseau, 
lieutenant-colonel  au  régiment  de  Mailly,  épousa  Hélène-Thérèse-Josèphe  de  Mo- 
naldy,   de  laquelle  il  eut  les  trois  enfants  qui  suivent  : 

1°  Jacques-André-Joseph.  Son  article  suit. 

2°  Alexandre-Joseph-Gomez  de  Butron-Muxica  y  de  la  Torre,  premier  lieutenant 
aux  gardes  walonnes  de  S.  M.  C. 

Et  3°  Marie-Caroline-Josèphe  de  la  Torre  Butron  y  Muxica,  alliée,  le  20  mai  1759, 
à  François-Ernest-Joseph-Amédée  de  Maizières. 

Jacques-André-Joseph  baron  de  la  Torre  Butron  y  Muxica,  marié  avec  Marie- 
Anne- Albertine-Josèphe  de  Sars.  De  cette  union  naquit  : 

Maximilien-André-Joseph-Gomez  de  Butron  y  Muxica,  baron  de  la  Torre,  seigneur 
de  Lambourcy,  d'Obies,  de  Baviseau,  etc.,  mousquetaire  de  la  garde  du  roi  très- 
chrétien,  dans  la  2e  compagnie,  en  1771. 

Les  armes  de  la  famille  de  Butron-Muxica  sont  :  parti;  de  gueules  à  une  croix 
d'argent  chargée  de  cinq  loups,  passants  de  sable,  et  cantonnée  de  quatre  nasses  ou  bui- 
trones  d'or,  regardant  chaque  angle;  —  et  de  gueules  à  la  bande  d'or  engoulée  de  deux 
têtes  de  dragons  de  même,  mouvantes  des  angles,  accompagnée  en  chef  d'un  écusson 
d'argent  à  trois  fasces  d'azur,  et  en  pointe  d'un  écusson  de  sinople  à  une  tour  donjonnée 
d'argent,  sommée  d'une  couronne  ducale  d'or,  et  accotée  de  deux  lions  de  même  affrontés. 

(Suite  du  Suppl.  au  IVob.,  ISSS-iGU,  p.  67.) 


368  — 


BU  Y  S. 


Alexandre-Joseph  Buys  obtint  confirmation  de  noblesse  par  lettres  du  13  juillet  1757. 
Ses  armes  étaient  :  de  gueules  au  chevron  d'or,  chargé  de  trois  tourteaux  d'azur,  et 
accompagné  de  trois  lésants  d'or  (Fig.  474). 

(Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1686-1762,  p.  292.) 


DU    BUZ. 

L'empereur  Charles  VI,  par  ses  lettres  patentes  du  30  mai  1731,  accorda  des 
supports  avec  bannières  et  le  titre  de  comte  à  Philippe-Emmanuel  du  Buz,  seigneur 
de  Moustier,  la  Motte,  Sempy,  Augimont,  etc.,  pour  lui,  ses  hoirs  et  successeurs 
mâles  et  femelles,  avec  faculté  d'appliquer  ledit  titre  sur  quelque  terre  acquise  ou 
à  acquérir  dans  les  Pays-Bas  autrichiens. 

Armes  :  d'azur  au  chevron  d'argent,  chargé  de  deux  flèches  de  sable  et  accompagné  de 
trois  molettes  d'éperons  d'argent  (Fig.  475). 

(Nob.,  p.  732;  Nouv.  vrai  Suppl,  p.  110;  Mèlang.  de  Génèal.,  p.  96.) 


DE    LA    BYE 

Colard  de  la  Bye  épousa  Anne  Stalins,  et  en  eut  Jean  qui  suit. 

Jean  de  la  Bye,  allié  à  Isabelle  van  der  Becken,  fille  de  Jacques.  Dont  : 

Pierre  ou  Philippe  de  la  Bye,  époux  d'Arnoldine  Piers,  fille  de  Pierre  et  de 
Madeleine  van  de  Wiele.  De  ce  mariage  naquirent  : 

1°  Pierre,  qui  suit. 

2°  Jean  de  la  Bye,  mari  de  Pétronille  Notsbruge,  par  laquelle  il  fut  père  de  : 

A.  Philippe  de  la  Bye,  alliée  à  Philippine  de  Velaere. 

Et  B.  Jacqueline  de  la  Bye,  femme  de  Jacques  van  Castre. 

3°  Philippe  de  la  Bye,  époux  de  Philippine  de  Rantere,  fille  de  Philippe  et  de 
Françoise  du  Bois.  Dont  : 

a.  Philippine  de  la  Bye,  morte  sans  alliance. 

Et  b.  Marie-Jeanne  de  la  Bye,  décédée  le  18  octobre  1738,  sans  postérité  de 
Jean-Bernard  de  Castro  y  Toledo,  qu'elle  avait  épousé  en  1711   et  qui  mourut 

le  8  mai  1739. 
Et  4°  Madeleine  de  la  Bye,  épouse  d'Arnould  Lenenere. 

Pierre  de  la  Bye,  haut-pointre  et  greffier  de  la  châtellenie  d'Audenarde,  épousa 
Barbe  van  der  Meeren  et  en  eut  les  5  enfants  qui  suivent  : 

1°  Guillaume,  mentionné  ci-après. 

2°  Léopold  de  la  Bye,  capitaine  d'infanterie,  époux  de  Marie  Coucke,  fille  de 
Jean.  Dont  postérité. 


-  369  — 

3°  Madeleine-Thérèse  de  la  Bye,  alliée  à  Martin  van  Marcke  de  Lumene, 
capitaine  au  -service  du  roi  d'Espagne. 

4°  Pétronille  de  la  Bye,  femme  de  don  Gonzales  de  Alzega  y  Crusat,  capitaine 
d'infanterie  espagnole. 

Et  5°  Marie  de  la  Bye,  fille  dévote. 

Guillaume  de  la  Bye  épousa  Marie  Boele,  fille  de  Jean.  Dont  : 

1°  Léopold- Victor  de  la  Bye,  licencié  ès-loix. 

2°  Charles  de  la  Bye,  capitaine  au  service  du  roi  de  Sicile. 

Et  3°  Marie  de  la  Bye. 

Armes  :  d'azur  à  3  croissants  d'or  (Fig.  476). 

(Fragm.  généal.,  t.  IV,  p.  I3i.) 


DE    BYNDERE. 

Georges  de  Byndere  épousa  Jeanne  du  Pont  ou  van  Brugghe,  fille  du  seigneur 
de  Kershove.  De  ce  mariage  naquit: 

Alard  de  Byndere,  allié  à  Isabeau,  fille  d'Antoine  Peussin  et  de  Marguerite 
Zuutpeene.  Dont  : 

Adrien  de  Byndere,  seigneur  de  Bogarsvelde  et  de  Zoetenay  en  1580,  époux 
d'Éléonore,  fille  de  Jean  Peussin  et  de  Jossine  de  Kerckhove,  par  laquelle  il 
fut  père  de  : 

1°  Antoine  de  Byndere,  seigneur  de  Bogarsvelde  et  de  Zoetenay,  lieutenant 
d'une  compagnie  de  chevaux  et  ensuite  capitaine  de  300  mousquetaires  au  service 
de  S.   M.  C.,  tué  au  siège  de  Verselle,   le  29  juillet  1617. 

2°  Catherine  de  Byndere,  alliée,  en  1599,  à  Bernard  Quaedjonck,  chevalier, 
seigneur  de  Vierlinckhove,  Vrywalle,  etc. 

Et  3°  Charlotte  de  Byndere,  mariée,  en  1623,  à  Claude  de  Villers,  seigneur 
de  Villers,  Leten,  Grena,  la  Vallée,  Essarts,  Sienets,  etc. 

Armes  :  fascé  de  quatre  pièces  d'or  et  de  gueules,  les  fasces  d'or  chargées  respective- 
ment de  2  et  de  3  petits  sautoirs  alésés  de  gueules;  —  au  franc  canton  d'argent  chargé 
d'un  lion  de  sable  (Fig.  477). 

(Fragm.  généal.,  t.  IV,  p.  2i0  ) 


Tome  I.  47 


—  370 


CABER. 


Henri    Caber,    avocat   au    conseil    de    Luxembourg,    fut   anobli  par   lettres    du 
14  avril  1703,  non  enregistrées  par  le   conseiller  et  premier  roi  d'armes. 
(Nob.,  p.  617  ) 


DE    CAESTRE. 

I.  Guillaume  van  Caestre  épousa  N...  van  Guesene,  dont  il  eut  Jacques  qui  suit. 

II.  Jacques  van  Caestre,  docteur  en  médecine  à  Anvers,  mort  en  1535,   à  l'âge 

de  46  ans,  y  fut  enterré  dans  l'église  de  N.-D.,  avec  épitaphe.  Il  avait 
épousé  Catherine  Ghysebrechts,  laquelle  le  rendit  père  des  deux  fils  qui 
suivent  (!)  : 

1°  Jacques,  mentionné  ci-après. 

Et  2°  Camillius  van  Caester,  docteur  en  médecine  en  1560,  époux  de 
Madeleine  Colins,  fille  de  Jean,  docteur  es  lois,  conseiller  au  conseil  de 
Malines  en  1541,  mort  conseiller  au  conseil  privé  en  1572,  et  de  Made- 
leine van  den  Eede.  Ces  époux  eurent  une  fille  vivante  en  1588. 

III.  Jacques  van  Caestre,  conseiller  et  maître  des  requêtes  au  grand  conseil  du 

roi  à  Malines,  mort  en  1572,  et  enterré  dans  l'église  de  S*-Pierre  de 
ladite  ville,  avec  son  épouse  Marie  Colins,  décédée  en  1576,  sœur  de 
Madeleine  ci-dessus.  Dont  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

Et  2°  Jacques  de  Caestre,  mort  sans  hoirs. 

IV.  Jean   de  Caestre,  conseiller  et  maître  des  requêtes  au  conseil  de  Malines, 

seigneur  de  Bonhaye,  mort  le  16  avril  1627,  et  enterré  à  S^Rombaut  à 
Malines.  Il  avait  épousé  Isabeau  d'iTTRE,  fille  héritière  du  nom  et  des 
armes  d'Antoine,  conseiller  au  conseil  souverain  de  Brabant,  et  de  Jeanne 
Douvrin.  —  Cinq  enfants  naquirent  de  ce  mariage,  ce  furent  : 

1°  Jean-Jacques,  qui  suit. 

2°  Catherine  de  Caestre,  décédée  en  1623,  inhumée  à  "Waesmunster, 
avec  son  mari  Charles  de  Steelant,  seigneur  d'Hoirzele,  haut  échevin  du 
pays  de  Waes,  mort  en  1624. 

3°  Jacqueline  de  Caestre,  seconde  femme  de  Jean-Charles  de  Renialme, 
dit  de  Cordes,  seigneur  de  Wichelen,  etc. 

4°  Adrienne  de  Caestre,  mariée  à  George  de  Brimeu,  amman  de  Bruxelles. 

Et  5°  Agnès  de  Caestre,  religieuse  aux  annonciates  à  Bruxelles. 


(1)  Un  Jacques  van  Caestre,  avocat  au  grand  conseil  à  Malines,  et  Anne  Ghysbrechts,  fille  de  Jean, 
son  épouse,  sont  cités  dans  un  acte  de  1550. 


—  371  — 

V.  Jean-Jacques .  d'Ittre-de  Caestre,   fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Phi- 

lippe IV  du  10  avril  1646.  Il  acquit,  l'année  suivante,  l'ancienne  baronnie 
de  Bautersem,  en  Brabant,  laquelle  fut  confirmée  dans  le  titre  de  baronnie 
en  sa  faveur,  par  lettres  dudit  roi  en  date  du  8  mars  1650.  —  Il  était 
aussi  seigneur  de  Bonheyden,  Ravesteyn,  Steenwinckel,  Hobruges,  etc.  — 
Sa  femme,  Anne-Adolphine  de  t'Serclaes,  héritière  d'Obberghem,  était 
fille  unique  d'Antoine,  mort  en  1626,  en  la  guerre  de  Hongrie,  au  service 
d'Autriche  (Voyez  l'article  de  t'Serclaes).  —  Il  mourut  en  1676,  et  sa 
femme  en  1684.  Ces  époux  gisent  en  l'église  de  S^Rombaut  à  Malines.  — 
De  ladite  alliance  vinrent  : 

1°  Jean-Jacques  de  Caestre,  baron  de  Bautersem,  mort  à  Bruxelles  le 
23  février  1716,  sans  hoirs,  inhumé  à  S^Rombaut  à  Malines. 

2°  Jean-François  de  Caestre,  baron  de  Bautersem,  après  le  décès  de  son 
frère  Jean- Jacques,   seigneur  de  Bonheyden. 

3°  George-Joseph,  qui  suit. 

4°  Charles-François  d'Ittre-de  Caestre,  seigneur  de  Steenwinckel,  marié 
à  Termonde,  avec  Marie-Françoise  Impyns,  née  à  Zèle,  fille  de  Gilles 
et  de  N....,   Clippelaire.  De  ce  mariage  vinrent  : 

A.  Adrienne  d'Ittre-de  Caestre,  fille  dévote. 

B.  Marie-Esther,  religieuse  à  l'abbaye  de  Herckenrode. 

C.  Jean-François  d'Ittre-de  Caestre,  seigneur  de  Steenwinckel,  mort  le 
28  septembre  1726,  sans  hoirs  de  Marie-Thérèse  de  Cock,  qu'il  avait 
épousée  à  S^Nicolas  (pays  de  Waes)  le  23  décembre  1717. 

D.  Isabelle,   fille  retirée. 

E.  Marie-Thérèse,  religieuse  à  Milen. 
Et  F.  Joseph  d'Ittre-de  Caestre. 

Et  5°  Marie-Éléonore  d'Ittre-de  Caestre,  morte  en  1711,  sans  enfants  de 
son  époux  don  Diego  d'Isturis,  gouverneur  de  Syracusa,  au  royaume  de 
Sicile,  et  enterrée  dans  l'église  cathédrale  de  Messine. 

VI.  George-Joseph  baron  d'Ittre-de  Caestre,  en  1706,  obtint  avec  son  frère  Jean- 

François,  le  12  mars  1706,  des  lettres  patentes,  portant  consentement  et 
permission  d'adoption.  Ces  frères  écartelèrent  :  aux  1  et  4  de  simple  au 
lion  d'argent,  couronné,  armé  et  lampassé  d'or;  aux  2  et  3  d'or  au  chef  de 
gueules,  chargé  d'un  lion  passant  d'argent,  couronné,  armé  et  lampassé  d'or; 
sur  le  tout,  d'or  à  deux  bandes  de  gueules,  au  canton  d'or  à  deux  pals  d'azur; 
Vécu  timbré  d'un  bonnet  ou  couronne  de  baron,  et  supporté  de  deux  lions  léo- 
pardés  d'or,  armés  et  lampassés  de  gueules,  tenant  chacun  une  bannière,  à 
dextre  aux  armes  de  Vécu,  et  à  sénestre  aux  armes  de  Bautersem,  qui  sont  : 
.  de  sinople  à  trois  macles  d'argent,  au  chef  d'or,  à  trois  pals  de  gueules 
(Fig.  479).  George-Joseph  d'Ittre-de  Caestre  mourut  en  1719,  ayant  épousé 
Jeanne-Angeline  de  Halame,  dont  il  était  veuf  depuis  169..;  elle  était  fille 


—  372  — 

de  Guillaume,  conseiller  au  grand  conseil  de  Malines.  Du  susdit  mariage 
vinrent  : 

1°  Joseph- Adrien  baron  d'Ittre-de  Caestre. 

2°  Adolphine-Thérèse  de  Caestre,  mariée  à  Joseph-Ignace  du  Hot,  fils 
de  Pierre- Antoine,  conseiller  du  grand  conseil  à  Malines,  mort  sans  hoirs 
en  1719. 

Et  3°  Angéline  de  Caestre,  religieuse  à  l'abbaye  de  Herckenrode. 

De  Caestre  ou  Castre  porte  pour  armes  :  dor  à  2  bandes  de  gueules  franc  au 
canton  d'or,  à  2  pals  d'azur  (Fig.  478). 

(Nob.,  pp.  288,  506  et  624;  Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1614-1630,  p.  37;  Nouv.   vrai  Suppl., 
p.  192;  Fragm.  généal.,  t.  I,  p.  1.) 


CAJAFFA   ou   GAYAFFA. 


Mario  marquis  de  Gayaffa  ou  Cajaffa,  général  de  bataille  et  colonel  de  cavalerie 

au  service  de  S.  M.  C,  mourut  en  1707.  Il  avait  épousé  Marie-Louise  de  Crom- 
brugge.  Leurs  huit  quartiers  furent  : 

Cajaffa.  Crombrugge. 

dello  Judice.  Braem. 

Far  a.  Gruutere. 

Cajaffa.  Waele. 

Vaxalla.  Damant. 

Pansa  delli  Scutieri.  Bave. 

Galotte.  Siclers. 

Claps.  Auxy. 

Dudit  mariage  vinrent  les  quatre  enfants  qui  suivent  : 

1°  Jean,  mentionné  ci-après. 

2°  Marie- Anne  de  Cajaffa,  alliée  à  Baudouin  de  Schietere,  seigneur  de  Lophem. 

3°  Mario  marquis  de  Cajaffa,  époux  de  Marie-Louise  Pardo. 

Et  4°  Jean  Cajaffa,  marié  avec  Isabeau  de  Camargo.  Dont  : 

Charles  Cajaffa,  qui  épousa  Marie  Galle.  Dont  : 

Charles  Cajaffa,  célibataire  en  1763. 

Jean  marquis  de  Cajaffa  (fils  aîné  de  Mario  et  de  Marie-Louise  de  Crombrugge), 
époux,  dès  Tan  1692,  de  Lucie  de  Grass,  en  eut  : 

1°  Louis  ou  Ignace,  qui  suit. 

Et  2°  Marie-Lucie  Cajaffa. 

Louis,  selon  d'autres  Ignace,  marquis  de  Cajaffa,  épousa  Thérèse-Caroline  de 
Tollenaere,  fille  de  Ferdinand,  seigneur  de  Gramez,  et  de  Thérèse  Nieulant, 
fille  de  François-Olivier,  et  d'Anne  Sproncholf.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Félix,  qui  suit. 

2°  Anne  de  Cajaffa,  mariée  :  1°  à  Paul  van  Ophove,  et  2°  à  Pierre  baron  de  Maruzi. 


—  373  — 

Et  3°  Marie-Louise  de  Cajaffa,  mariée  :  1°  à  Antoine  del  Rio,  seignr  d'Eeghem, 
et  2°  à  Pierre  de  l'Espée. 

Félix,  dit  le  chevalier  de  Cajaffa,  conseiller  de  la  ville  de  Bruges  depuis  1752 
jusqu'en  1760,  épousa,  en  1752,  Thérèse  d'Hooghe,  fille  d'Ignace  et  de  Thérèse 
Anchemant.  Dont  : 

Thérèse  de  Cajaffa,  née  en  1754  (Voir  ci-devant,  page  37,  Xe  degré). 

(Fragm.  généal.,  t.  V,  p.  81.) 

DE    CALDENBOURG.    —    Voyez  de    Marselaer. 


DE    CALENDRIES.  -  Voyez  van  der  Stricht. 


, 


VAN    CALOEN. 

.  Antoine  van  Caloen,  épousa  Françoise  de  Wulf,  de  laquelle  il  eut  : 

1°  François  van  Caloen,  époux  d'Hélène  Mesdach,  fille  de  Louis,  con- 
seiller au  conseil  de  Flandres,  et  de  Jacqueline  de  Grammez.  Dont  : 

A.  Louis  van  Caloen,  tué  à  Maestricht  le  25  septembre  1603,  sans 
avoir  été  marié. 

Et  B.  Jacqueline  van  Caloen,  mariée,  le  2  février  1597,  à  Pierre  Bru- 
neel.  Leur  fille,  Jacqueline  Bruneel,  mourut  le  3  janvier  1614. 

2°  Adrien  van  Caloen,  marié  à  Jossine  Bouckaert,  et  mort  sans  enfants. 

Et  3°  Mathieu,  dont  l'article  suit. 

II.  Mathieu  van  Caloen  épousa  Anne  van  den  Bussche,  dont  il  eut,  entr'autres 

enfants,  François  qui  suit  : 

III.  François  van  Caloen,  premier  conseiller-pensionnaire  du  Franc  de  Bruges, 

mort  le  22  mai  1646,  avait  été  marié,  par  contrat  du  3  juin  1604,  avec 
Claire  Desquien,  laquelle  lui  survécut  jusqu'au  31  mars  1675.  De  ce 
mariage  : 

1°  François,  dont  l'article  suit. 

2°  Antoine  van  Caloen,  marié  à  Marie-Anne  Gheerolf,  de  laquelle  il 
ne  paraît  pas  qu'il  y  ait  eu  d'enfants. 

3°  Jacques,  jésuite. 

4°  Marie,  religieuse  urbaniste  à  Ypres. 

5°  Anne,  morte  le  3  mai  1655,  ayant  été  mariée  à  François  de  Blende, 
premier  conseiller-pensionnaire  de  la  ville  de  Bruges  et  greffier  de  la 
chambre,  mort  le  20  février  1666.  (Voir  art.  de  Blende,  ci-devant  p.  203.) 

6°  Jean-Baptiste  van  Caloen,   commis  des  impositions  de  Flandres,   au 


—  374  - 

quartier  du  Franc  de  Bruges,  épousa,  par  contrat  du  19  décembre  1624, 
Marguerite  van  Marcke,  laquelle,  après  sa  mort,  convola  en  2e3  noces 
avec  Robert  Budsin.  (Voir  ci-devant  l'art.  Budsin.)  Du  premier  lit  vinrent  : 

A.  Jean-Baptiste  van  Caloen,  prêtre,  mort  en  1676. 

B.  Marie  van  Caloen,  religieuse  à  Ste-Godelieve  à  Bruges. 

Et  C.  Isabelle  van  Caloen,  mariée  à  François-Joseph  Boddens,  seigneur 
de  Strazeele,  dont  elle  a  eu  des  enfants. 

7°  Claire-Hélène  van  Caloen,  qui  fut  mariée,  en  premières  noces,  le 
30  septembre  1636,  à  Prosper  Lernout,  échevin  de  la  ville  de  Bruges, 
mort  le  25  novembre  1647;  et,  en  secondes  noces,  avant  le  23  août  1652, 
à  Jacques  Anchemant,  seigneur  de  Ponsele,  lieutenant  d'une  compagnie 
d'infanterie,  puis  échevin  du  Franc  de  Bruges  et  bourgmestre,  mort  en 
1693,  étant  veuf  de  ladite  Claire-Hélène  depuis  1680  (Voir  ci-devant  p.  36, 
IXe  degré).  —  Elle  eut  de  son  premier  mari  Marie  Lernout,  qui  suit. 

Marie  Lernout,  morte  le  4  octobre  1678,  ayant  été  mariée  à  Frédéric 
Sweerts,  seigneur  de  Ruddervoorde,  mort  le  9  juin  1699,  avec  qui  elle 
fut  inhumée  dans  l'église  des  Carmes  à  Anvers,  où  l'on  voit  leur  sépulture 
ornée  de  16  quartiers. 

Et  8°  Pierre-Balthazar  van  Caloen,  dont  la  postérité  sera  rapportée  ci- 
après. 

IV.  François  van  Caloen,  échevin  du  Franc  de  Bruges,  créé  chevalier  par  lettres 
du  2  mars  1648,  commis  des  impositions  de  Flandres  au  quartier  du  Franc 
de  Bruges,  mort  le  27  septembre  1670.  —  Il  fut  inhumé  dans  le  chœur 
de  l'église  de  S^Gilles  à  Bruges,  où  l'on  voit  son  cabinet  d'armes,  orné 
de  toutes  les  pièces  d'honneur,  avec  ces  quatre  quartiers  :  Caloen,  van 
den  Bussche,  Desquien,  Bodin.  —  Il  avait  épousé  :  1°,  par  contrat  du 
22  juin  1626,  Françoise  van  Woestwinckel,  morte  le  27  avril  1634  ;  et 
2°  Anne  Rommel,  morte  le  5  octobre  1684,  qui  ne  lui  donna  point  d'en- 
fants, et  qui  fut  enterrée  auprès  de  lui  dans  ladite  église,  devant  le 
maître-autel.  Du  1er  lit  vinrent  : 

1°  Chrétien  van   Caloen.   Son  article  suit. 

Et  2°  Marie-Françoise,  née  le  4  mai  1627,  morte  le  29  octobre  1698, 
ayant  été  mariée  :  1°  le  17  mars  1647,  à  Gérard  van  Volden,  fils  de 
Christophe;  —  2°  à  Jean  Stappens,  seigneur  de  Harnes,  mort  le 
21  juillet  1667;  —  et  3°  à  Anselme  de  Draeck.  —  Elle  n'eut  des  enfants 
que  de  son  second  mariage,  savoir  : 

a.  François  Stappens,  seigneur  de  Harnes,  qui  épousa  Anne-Barbe  van 
der  Woestyne. 

b.  Augusiin  Stappens,  chanoine  régulier  à  l'abbaye  van  den  Eeckhoute 
à  Bruges. 

Et  c.  Brigitte  Stappens,  mariée  à  Jean-Chrétien  Madoets,  seigneur  de 
Bernorisart,  gouverneur  de  la  ville  de  Damme,  mort  le  19  octobre  1724. 


—  375  — 

V.  Chrétien  van  Caloen,  bourgmestre  et  échevin  du  franc  de  Bruges,  naquit  le 
7  octobre  1628.  Il  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du 
3  août  1655,  mourut  le  12  octobre  1668,  et  fut  enterré  au  même  lieu  que 
son  père.  —  Il  avait  épousé,  par  contrat  du  7  décembre  1647,  Jeanne 
Rommel,  laquelle  lui  survécut  jusqu'au  6  novembre  1699.  —  Cette  dame 
était  fille  de  Jean  Rommel,  premier  conseiller-pensionnaire  du  Franc  de 
Bruges,  et  d'Anne  de  Damhoudere.  —  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  François-Ignace  van  Caloen,  dont  l'article  suit. 

2°  Jeanne-Claire  van  Caloen,  née  le  4  février  1643,  morte  à  Bruxelles 
le  11  novembre  1712,  ayant  été  mariée,  le  26  novembre  1672,  à  Olivier- 
Léopold-Noël  Nieulant,  seigneur  de  Voordenhove,  conseiller  et  maître  de 
la  chambre  des  comptes  à  Bruges  par  patentes  du  13  juin  1674,  bourg- 
mestre du  Franc  de  Bruges  en  1688,  mort  premier  conseiller  et  maître  de 
la  chambre  des  comptes  à  Bruxelles  le  23  décembre  1719,  à  71  ans,  dont 
postérité. 

3°  Anne  van  Caloen,  née  le  3  mars  1652,  mariée,  par  contrat  du 
18  janvier  1672,  à  Charles  Maes,  chevalier,  seigneur  de  Noortvelde,  pre- 
mier échevin  de  la  keure  de  Gand,  et  morte  sans  enfants  le  23  oct.  1694. 

4°  Catherine,  morte  fille  le  3  septembre  1693. 

Et  5°  Christine  van  Caloen,  née  le  6  novembre  1664,  mariée,  en  1684, 
à  Isidore  Henrard,  seigneur  de  Ramelot.  Dont  : 

a.  Marie  Henrard. 

b.  Catherine  Henrard. 

c.  Robert  Henrard. 
Et  d.  Rose  Henrard,  femme,  sans  enfants,  de  Pierre-Louis  van  Bors- 

selen-van  der  Hooge,  seigneur  van  der  Hooge,  Nieuwvliet,  etc.,  bourg- 
mestre du  Franc  de  Bruges,  mort  le  6  janvier  1771,  après  avoir  été 
remarié  à  Isabelle-Thérèse-Liévine  van  der  Meersch,  de  laquelle  il  a 
laissé  des  enfants. 

VJ.  François-Ignace  van  Caloen,  seigneur  de  Nieuwenhove  et  de  Noortvelde, 
naquit  à  Bruges  le  28  avril  1650,  et  fut  baptisé  le  lendemain  dans  l'église 
cathédrale  de  cette  ville.  —  Il  fut  bourgmestre  et  échevin  du  Franc  de 
Bruges,  mourut  le  11  janvier  1707,  et  fut  enterré  dans  le  chœur  des 
récollets  de  Bruges.  —  Il  avait  épousé,  en  1609,  Thérèse  van  Volden, 
morte  le  25  février  1742,  et  enterrée  auprès  de  son  mari.  De  ce  mariage  : 

VII.  François-Joseph  van  Caloen,  seigneur  de  Nieuwenhove  et  de  Noortvelde, 
échevin  du  Franc  de  Bruges,  mort  sans  alliance  le  18  décembre  1732, 
et  enterré  auprès  de  son  père  et  de  sa  mère  dans  l'église  des  récollets 
de  Bruges,  où  l'on  voit  leur  sépulture  ornée  de  leurs  huit  quartiers,  avec 
cette  épitaphe  : 


-  376  — 

D.  0.  M. 

Mémento  Viator  Mortis 

Cujus  Mentor  adhuc  Vivus, 

Hoc  Monumentum  extrui  curavit  sibi 

Charissimœ.   Uxori  suisq.  Bescendentibus  solis 

Nobilis  Dominus 

D.  FRANCISCUS  VAN  CALOEN, 

Toparcha  de  Nieuwenhove,  Noortvelde,  etc. 

Senator  et  Consul  Franconatensis, 

Qui  morte  prœvisa  corruptus  est  11  jan.  1707. 

Nobilis  autem  Domina 

D.  THERESIA  VAN  VOLDEN, 

Ejus  uxor  simili  morte  obiit  25  feb.  1742. 

Fundato  perpetuo  Anniversario  in  Ecclesia  Me,  decantando 

die  11""1  cujusque  anni,  pro  felici  utriusque  requie. 

D.  FRANC.  JOSEPHUS  VAN  CALOEN, 

Toparcha  de  Nieuwenhove,  Noortvelde,  etc. 

Senator  Franconatus,  qui  obiit 

18  Xbri°  1732. 

Ora  Ut  Mundo  mortui  Cœlo  vivant,  deoq.  fruantur. 

Quartiers  : 

van  Caloen.  van  Volden. 

Woestwinckel.  Rudders. 

Rommel.  Baltijn. 

de  Damhoudere.  van  Steelant. 


Seconde  Branche. 

IV.  Pierre-Balthazar  van  Caloen  (fils  cadet  de  François  et  de  Claire  Desquien) 
naquit  le  24  janvier  1619.  —  Il  fut  seigneur  d'Erckeghem,  conseiller- 
pensionnaire,  puis  bourgmestre  de  la  commune  du  Franc  de  Bruges,  et 
honoré  du  titre  de  chevalier  par  le  roi  Philippe  IV,  par  lettres  données 
à  Madrid  le  10  juin  1663.  —  Il  mourut  à  Bruges  le  24  août  1702,  à 
83  ans,  et  y  fut  enterré  dans  le  chœur  de  l'église  de  Ste-Walburge,  où 
l'on  voit  à  côté  du  grand-autel  son  cabinet  d'armes,  orné  de  toutes  les 
pièces  d'honneur,  avec  ces  quatre  quartiers  :  van  Caloen,  van  den  Bussche; 
Desquien,  Bodin.  —  Il  avait  épousé,  le  3  novembre  1650,  Christine  van 
Woestwinckel,  laquelle  mourut  avant  lui  le  4  octobre  1693,  et  fut  in- 
humée à  côté  de  lui,  en  ladite  église,  dans  un  caveau  sous  le  grand-autel. 
Ces  époux  testèrent  ensemble  le  2  avril  1689.  Leurs  enfants  furent  : 


—  377  — 

1°  François  van  Caloen,  qui  suit. 

Et  2°  Marie-Isabelle  van  Caloen,  morte  à  Bruges  le  6  août  1703,  ayant 
été  mariée,  par  contrat  du  16  février  1680,  Philippe-François  Wouters, 
seigneur  de  Vinderhoute,  Meerendré,  Belseele,  Eecke  et  Volckeghem,  mort 
à  Gand  le  16  mai  1708,  dont  elle  a  eu  des  enfants. 

V.  François  van  Caloen,  naquit  le  29  juillet  1653,  et  mourut  avant  son  père  le 

15  avril  1688.  Il  avait  épousé,  le  19  septembre  1677,  Barbe-Françoise- 
Antoinette  de  le  Flye,  fille  unique  de  Pierre,  bourgmestre  et  échevin  du 
Franc  de  Bruges,  et  de  Barbe  van  Doorne.  Six  enfants  naquirent  de 
cette  alliance,  savoir  : 

1°  Pierre- Joseph  van  Caloen,  né  le  7  janvier  1679,  et  baptisé  dans 
l'église  de  S^Jacques  à  Bruges,  capitaine  au  service  de  l'empereur,  mort 
en  son  château  à  Jabbeke,  près  de  Bruges,  le  1  février  1722,  sans  avoir 
été  marié. 

2°  François -Balthazar,  qui  suit. 

3°  Jean-Charles  van  Caloen,  né  le  25  octobre  1682,  et  baptisé  dans 
l'église  de  N.-D.  de  Bruges,  mort  le  21  novembre  1759,  sans  avoir  été 
marié. 

4°  Philippe-Ignace  van  Caloen,  mentionné  ci-après. 

5°  Corneille-Ghislain  van  Caloen,  dont  il  sera  parlé  après  l'article  de 
son  frère  Philippe-Ignace. 

Et  6°  Marie-Barbe-Antoinette  van  Caloen,  née  le  17  janvier  1688  et 
baptisée  dans  l'église  de  N.-D.  à  Bruges,  morte  le  30  janvier  1734.  Elle 
avait  été  mariée,  le  17  janvier  1707,  à  François  Wynckelman,  seigneur 
de  Walhove,  Vormezeele,  Steenwerck,  Dampierre,  etc.,  mort  le  20  dé- 
cembre 1759.  De  cette  union  vinrent  : 

a.  François-Hubert  Wynckelman,  né  à  Ypres  le  3  novembre  1710. 

b.  Marie-Catherine-Claire  Wynckelman,  née  le  26  octobre  1712. 
Et  c.  Jeanne-Barbe  Wynckelman,  née  le  26  janvier  1717. 

VI.  François-Balthazar  van  Caloen,  né   le   18  mars   1681,  baptisé  dans  l'église 

de  N.-D.  à  Bruges  et  mort  le  1  mars  1756,  avait  été  marié,  en  jan- 
vier 1707,  à  Isabelle-Claire  Boddens,  dame  de  Strazeele,  laquelle  mourut 
le  19  juillet  1739.  —  Elle  était  fille  aînée  de  François-Joseph  Boddens, 
seigneur  de  Strazeele,  et  d'Isabelle  van  Caloen,  mentionnés  ci-dessus. 
—  Quatre  filles  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Marie-Jeanne-Barbe  van  Caloen,  dame  de  Strazeele,  née  le  16  dé- 
cembre 1707,  et  baptisée  dans  l'église  de  S^Gilles  à  Bruges,  mariée, 
le  19  mars  1738,  à  Jean-François-Idesbalde  de  Grass,  seigneur  de  Bou- 
chaute,  échevin,  puis  major  de  la  ville  de  Bruges.  Leurs  enfants  furent  : 

a.  Alphonse-Emmanuel-Pierre  de  Grass,  qui  épousa  Charlotte-Thérèse- 
Cunégonde-Élisabeth  de  Saint-Génois.  Dont  postérité. 

Tome  I.  /,$ 


—  378  — 

Et  b.  Anne-Thérèse  de  Grass,  mariée  à  Charles-Louis-Léonard  le 
Poyvre,  dont  elle  fut  la  seconde  femme  (Voyez  l'article  de  Grass,  famille). 

2°  Isabelle-Philippine  van  Caloen,  née  le  8  septembre  1709,  qui  mourut 
à  Mons  le  8  octobre  1752,  ayant  été  mariée  à  Jacques  Boddens,  aussi 
décédé  à  Mons  en  1766.  Dont  : 

Marie  Boddens,  fille  unique,  mariée  à  Philippe  Damerin,  seigneur  de 
Ramshove,  Schoondyck,  etc.  Dont  : 

Marie  Damerin,  fille  unique, 

3°  Françoise-Jeanne-Claire  van  Caloen,  née  le  16  septembre  1710,  morte 
à  Bruges  le  26  août  1758,  sans  alliance,  et  inhumée  dans  l'église  de 
N.-D.  de  cette  ville. 

Et  4°  Thérèse-Philippine  van  Caloen,  née  le  8  août  1711,  morte  sans 
enfants  le  11   décembre  1772,  ayant  été  mariée,  le  1  septembre   1756,  â[ 
Hubert  van  Duerne,   conseiller  de  la  ville  de  Bruges  en  1753  et  1754, 
mort  le  1  août  1769  et  enterré  dans  l'église  des  Augustins  à  Bruges. 


VI.  Philippe-Ignace  van  Caloen  (quatrième  fils  de  François  et  de  Barbe- 
Françoise-Antoinette  de  le  Flye,  mentionnés  ci-devant),  naquit  le 
5  juillet  1684,  et  fut  baptisé  dans  l'église  de  Notre-Dame  à  Bruges.  — 
Il  était  seigneur  d'Erkeghem  et  mourut  à  Ypres.  —  Il  avait  épousé,  en 
mai  1719,  Anne-Bernardine  Stappens,  fille  de  François,  seigneur  de 
Harnes,  bourgmestre  de  la  ville  de  Bruges,  mort  le  4  juin  1716,  et 
d'Anne-Barbe  van  der  Woestyne,  décédée  le  10  mai  1711.  —  Ces  époux 
n'eurent  qu'une  fille  unique,  savoir  : 

"VII.  Marie-Anne  van  Caloen,  dame  d'Erkegem,  née  le  24  janvier  1720,  bap- 
tisée le  lendemain  dans  l'église  de  S^Jacques  à  Bruges.  Elle  fut  mariée, 
le  8  décembre  1741,  à  Pierre-François- Vincent  vicomte  de  Vooght,  che- 
valier héréditaire  du  SVEmpire,  seigneur  de  Barizeele,  Cruys-Eecke,  ten 
Dooren,  Buremont,  etc.,  grand-bailli  de  la  ville  et  du  district  de  Bruges  et 
du  pays  et  territoire  du  Franc,  commissaire  de  S.  M.,  l'impératrice-reine 
au  renouvellement  du  magistrat  de  Bruges,  les  1  juillet  1756,  24  no- 
vembre 1767  et  8  avril  1771.  —  Il  était  fils  unique  de  Marie-Charles- 
Xavier  vicomte  de  Vooght,  chevalier  héréditaire  du  S^Empire,  seigneur 
de  Barizeele,  Cruys-Eecke,  etc.,  et  de  Marie-Isabelle  Wouters  de 
Vinderhoute.   —  Sans  hoirs. 


VI.  Corneille-Ghislain  van  Caloen  (5e  fils  de  François  et  de  Barbe-Françoise- 
Antoinette  de  le  Flye),  naquit  le  24  décembre  1685,  et  fut  baptisé  en 
l'église  de  N.-D.  à  Bruges.  —  Il  mourut  le  10  juillet  1757,  ayant  épousé, 
le   2  février   1723,   Marie-Josèphe   Nieulant,   dame    de  Zedelghem,  Pat- 


—  379  — 

Straete,  etc.,  née  le  9  avril  1703.  —  Cette  dame  était  fille  aînée  de 
François-Léopold  Nieulant,  vicomte  de  Furnes,  seigneur  de  Bruane,  etc., 
écoutête  de  la  ville  de  Bruges,  mort  le  16  décembre  1718,  et  d'Isabelle- 
Josèphe  de  Meulenaere,  sa  lre  femme,  dame  de  Zedelghem,  Pat-Straete 
et  Croonvoorde,  morte  le  14  décembre  1707.  —  De  ce  mariage  naquirent 
six  garçons,  qui  suivent  : 

1°  Pierre-Corneille  van  Caloen.   Son  article   suit. 

2°  François-Jean  van  Caloen,  né  le  26  février  1727,  lieutenant  aux 
gardes  wallonnes  en  Espagne.  Il  épousa  à  Bruges,  le  12  janvier  1773, 
Marie-Thérèse  de  Pruyssenaere  ,  dont  il  eut  : 

A.  Marie-Charlotte-Françoise  van  Caloen,  née  le  13  mars  1776,  et 
baptisée  dans  l'église  de  Ste-Walburge  à  Bruges. 

Et  B.  Anne  van  Caloen,  née  le  27  mars  1778,  et  baptisée  dans  la  même 
église. 

3°  Anselme-Eugène  van  Caloen,  né  le  6  juin  1730,  encore  célibataire 
en  1779. 

4°  Charles-Louis  van  Caloen,  né  le  26  mars  1732,  marié,  le  10  jan- 
vier 1764,  à  Justine  Rotsart.  De  cette  alliance  vinrent  : 

A.  Charles-François  van  Caloen,  né  le  8  septembre  1768  et  baptisé  dans 
l'église  de  Notre-Dame  à  Bruges, 

B.  François-Joseph-Albert  van  Caloen,  né  le  3  juin  1770,  baptisé  dans 
la  même  église. 

C.  Anselme- Joseph- Antoine  van  Caloen,  né  le  31  juillet  1772,  aussi 
baptisé  dans  l'église  de  Notre-Dame  à  Bruges. 

D.  Marie- Jeanne-Louise  van  Caloen,  née  le  25  août  1765,  et  baptisée 
dans  l'église  de  Ste-Walburge  à  Bruges. 

Et  E.  Thérèse-Jeanne-Charlotte  van  Caloen,  née  le  18  août  1774,  et 
baptisée  dans  l'église  de  Notre-Dame  audit  Bruges. 

5°  Jean-Corneille-Joseph  van  Caloen,  né  le  7  avril  1734,  conseiller  de 
la  ville  de  Bruges,  encore  célibataire  en  1779. 

Et  6°  Joseph-Jean  van  Caloen,  né  le  13  janvier  1737,  lieutenant  au 
régiment  de  Ligne,  puis  échevin  du  Franc  de  Bruges.  —  Il  épousa,  le 
9  mai  1775,  Isabelle-Thérèse- Jeanne  Boudins,  fille  de  Bernard-Xavier, 
conseiller-pensionnaire  de  la  ville  de  Bruges,  et  de  Marie-Anne  de 
l'Espée.  Dont  : 

A.  Joseph-Bernard-Nicolas  van  Caloen,  né  le  19  octobre  1776,  baptisé 
dans  l'église  de  S*-Jacques  à  Bruges. 

Et  B.  Pierre-Antoine  van  Caloen,  né  le  13  juin  1778  et  baptisé  dans 
ladite  église. 

VII,  Pierre-Corneille  van  Caloen,  naquit  à  Bruges  le  28  mars  1726,   et  y  fut 
baptisé  dans  l'église  de  S*- Jacques.   —   Il  épousa,  le   2  septembre   1760, 


—  380  — 

Anne-Marie-Thérèse  de  l'Espée,  fille  de  Pierre-Ignace  de  l'Espée,  che- 
valier, seigneur  de  Straeten,  et  d'Anne-Marie  de  Gheldere.  De  cette 
alliance  naquirent  : 

A.  Pierre  van  Caloen,    né  le  1  mars  1761  et  baptisé  dans  l'église  de 
S^Jacques  à  Bruges. 

B.  Anselme-Marie-Joseph  van  Caloen,  né  le  19  mars   1762  et  baptisé 
dans  la  même  église. 

C.  Henri-Maurice  van    Caloen,    né   le   18    avril    1764   et    baptisé    dans 
ladite  église  de  S^Jacques  à  Bruges. 

Et  D.  Charles  van  Caloen,  né  le   11  juillet   1767,   aussi  baptisé  en   la 
même  église. 

Armes  :  d'hermines  au  léopard  de  gueules;  cimier  :  un  léopard  de  Vécu  naissant  de 
la  couronne  (Fig.  480). 

(IVob.,  pp.  294,  536  et  419;  Suile  du  Suppl.  au  Nob.,  1650-1661,  p.  102;  Vrai  Supp'.,  p.  U5; 
Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  109;  Mélang.  de  Généal,,  p.  96  ) 


DE    GALONNE. 

Louis  de  Calonne,  écuyer,  seigneur  du  Bois-de-Riex,  grand-prévôt  de  Tournai, 
fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du  8  avril  1623.  —  Ses  armes 
étaient  :  d'hermines  au  léopard  de  gueules,   comme  ci-dessus. 


Charles-Antoine  de  Calonne,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de  S*- Jacques,  du  con- 
seil suprême  de  guerre,  général  d'artillerie  et  gouverneur  des  armes  à  Carthagène, 
obtint,  le  14  mai  1670,  du  roi  Charles  II,  des  lettres  patentes  d'érection  en  comté 
en  sa  faveur,  des  terres  et  seigneuries  de  Bogaerde,  Braiges,  Beringhe  et  Scha- 
melbeeck,  situées  en  Brabant,  unies  sous  la  dénomination  de  Calonne,  et  ce  en 
faveur  et  en  considération  de  ses  services. 


François-Louis  de  Calonne,  seigneur  de  Merchin,  épousa  N....  Charlez,  dame 
de  Blocus,  fille  unique  de  Jean-François  Charlez,  seigneur  du  Blocus,  et  de  N.... 
de  la  Hamaide.  Dont  entr'autres  :  Louis-Joseph-Dominique  de  Calonne,  conseiller 
du  roi  T.  C,  en  tous  ses  conseils  d'état  et  privé,  puis  premier  président  du  par- 
lement de  Flandres.  Il  épousa  Anne-Henriette  de  Francqueville  ,  de  laquelle  il 
eut,    entr'autres  enfants,   Charles- Alexandre  qui  suit. 

Charles-Alexandre  de  Calonne,  comte  d'Anonville,  conseiller  du  roi  en  tous  ses 
conseils,  était,  en  1780,  intendant  de  Metz. 

(Nob.,  pp.  188  et  4SI;  Corrections  infères.,  p.  189.) 


—  381  — 

r  DE    CALVAERT    ou    CALUWAERT. 

I.  Guillaume    de    Calvaert   ou  Caluwaert   épousa   Anne  de    Bevere,   et    en    eut 

Jacques  qui  suit. 

II.  Jacques  de  Calvaert,  seigneur  de  Zeveren,  échevin  d'Anvers,  fut  anobli  avec 

confirmation  et  concession  d'une  couronne  d'or  au  lieu  de  bourlet,  par 
lettres  datées  de  Madrid  du  18  mai  1629.  Il  était  alors  âgé  de  plus  de 
80  ans.  —  Il  avait  épousé,  en  premières  noces,  Marguerite  de  la  Croix, 
laquelle  mourut  le  2  août  1602;  —  et,  en  secondes  noces,  Anne  de 
Wychuys,  décédée  le  16  septembre  1629,  fille  de  Didacus  et  de  Jacqueline 
de  Brune.  —  Ledit  Jacques  de  Calvaert  mourut  le  20  novembre  1633, 
et  fut  enterré  avec  ses  deux  femmes  en  l'église  de  S'- Jacques  à  Anvers. 
De  son  premier  mariage  naquirent  : 

1°  Guillaume  de  Calvaert,  seigneur  de  Zeveren,  échevin  d'Anvers  en 
1640,  1641  et  1643,  créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du 
27  août  1641.  Il  mourut  le  23  juillet  1643,  et  fut  enterré  aux  récollets  à 
Anvers,  avec  Catherine  de  Vulder,  son  épouse,  dont  il  était  veuf  depuis 
le  28  octobre  1632'.  —  Elle  était  fille  d'Antoine  de  Vulder,  chevalier, 
conseiller  du  conseil  suprême  en  Espagne,  et  de  Jossine  de  Proost.  Leur 
fille,   Marie-Anne,   suit. 

Marie- Anne  de  Calvaert,  dame  de  Zeveren,  fut  mariée,  en  1649,  à 
Nicolas-Ignace  de  Béer,  baron  de  Meulebeke  en  1655,  seigneur  de  Cau- 
borne,  capitaine  au  régiment  de  Ribaucourt,  major  au  régiment  d'Havry, 
et  ensuite  colonel  du  temps  de  l'archiduc  Léopold,  grand-bailli  de  Gand,  etc. 
(Voyez  ci-devant  page  129,  degré  VII). 

Et  2°  Jacques  qui  suit. 

III.  Jacques  de  Calvaert,  seigneur  de  Buysermaeten,  échevin  de  la  ville  d'Anvers, 

ensuite  secrétaire,  grenier  et  conseiller  du  grand  conseil  à  Malines,  par 
patentes  du  6  mai  1631,  mourut  le  23  octobre  1657,  et  fut  inhumé  en 
l'église  de  S^Jean,  à  Malines,  avec  Catherine  van  der  Goes,  son  épouse, 
dont  il  était  veuf  depuis  le   19  décembre  1631.  —  Dont  : 

IV.  Jean- Jacques  de  Calvaert,  échevin  de  Malines,  fut  créé  chevalier  par  lettres 

du  8   novembre  1658. 

Armes  :  d'or  à  trois  merlettes  de  sable.  —  L'écu  timbré  d'un  casque  d'argent, 
grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'or  et  de  sable,  et 
au-dessus ,  en  cimier,  deux  bannières,  l'une  à  dextre  d'or  plein,  l'autre  à 
sénestre  de  sable  plein  (Fig.  481). 

(Nob.,  pp.  254,  266  et  562  ;  et  Fragm.  gcncal.,  t.  III,  p.  89.) 


—  382  — 
DE    LA    CAMARA      —    Voyez    del   Campo. 


DE    CAMARÛO 

Théodore  de  Camargo,  colonel  d'un  régiment  d'infanterie  allemande,  au  service 
de  l'empereur  Ferdinand  II,  et  ensuite  sergent-major  de  bataille  de  ses  armées, 
fut  créé  baron  du  S^Empire,  conjointement  avec  ses  frères,  Jean-Baptiste,  — ■ 
Gabriel,  —  Louis,  —  Ignace  et  François  de  Camargo,  et  leurs  descendants  mâles 
et  femelles   à  perpétuité,  par  diplôme  donné  à  Ratisbonne,  le  30  août  1630. 

Armes  :  écartelé,  aux  1  et  4  d'azur  à  3  doubles  fleurs-de-lis  mal  ordonnées  d'or; — 
aux  2  et  3  de  sable  à  3  faucilles  d'argent,  emmanchées  d'or,  couchées  en  fasce,  2  et  1. 
Cimier  :  une  couronne  royale  fermée  d'un  double  cintre  qui  porte  une  fleur-de-lis  d'or. 
Lambrequins  :  à  dextre  d'azur  et  d'or,  et  à  sénestre  de    sable  et  d'argent  (Fig.  482). 

(Nob.,  p.  244;  Vrai  Suppl.,  p.  116;  Nouv.  vrai  SuppL,  p.  91;  Mêlang.  de  Génc'al.,  p.  80.) 


DE    LE    CAMBE,    bit    GANTHOIS. 

I.  Jean  de  le  Cambe,  dit  Ganthois,  bourgeois  de  Lille,   épousa  Jeanne  du  Bos- 

quiel,  dame  de  la  Haye-en-Loz.  —  Il  fonda  dans  la  ville  de  Lille,  le 
22  novembre  1466,  l'hôpital  de  Sl-Jean-Baptiste,  dit  Ganthois,  et  le  8  sep- 
tembre 1481,  la  maison  des  Repenties.  Il  mourut  peu  de  temps  après.  — 
Leur  fils  Baudouin  suit. 

II.  Baudouin  de  le  Cambe,  dit  Ganthois,  épousa  Jeanne  du  Bois.  De  ce  mariage 

III.  Roger  de  le  Cambe,  dit  Ganthois,  seigneur  de   la  Haye   et  de  Basinghien, 

épousa  Marie  Régnier.  Dont  : 

IV.  Bertrand  de  le  Cambe,  dit  Ganthois,  seigneur  de  la  Haye  et  de  Basinghien, 

fut  anobli,  lui  et  sa  postérité,  avec  faculté  de  parvenir  à  la  chevalerie 
par  monseigneur  le  prince  d'Espagne,  archiduc  d'Autriche,  depuis  empereur 
Charles  V,  par  lettres  données  à  Hever  (près  Wespelaer),  près  de  Louvain, 
au  mois  d'août  1515,  enregistrées  en  la  chambre  des  comptes  à  Lille, 
au  registre  des  chartes,  commençant  en  avril  1515,  fol.  29  et  30.  — 
Ledit  Bertrand  de  le  Cambe  ne  vivait  plus  le  13  décembre  1550.  Il  avait 
été  marié  deux  fois  :  1°  avec  Jeanne  d'Ollehain,  dite  d'Estainbourg, 
laquelle  ne  vivait  plus  le  31  janvier  1520;  —  2°  avec  Marie  de  Lannoy, 
dame  de  Templeuve,  de  Vlieringhe  et  d'Accanappes,  morte  à  Templeuve 
le  23  septembre  1571,  après  avoir  testé  le  13  août  1570.  Cette  dernière 
était  fille  puînée  de  Siedrach  de  Lannoy,  écuyer,  seigneur  de  Templeuve- 


—  383  — 

lez-Dossemer,  prévôt  de  Lille  en  1510;  et  de  Marie  Desprez.  De  ces  deux 

mariages  vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Denis  de  le  Cambe,  dit  Ganthois,  seigneur  de  la  Haye,  marié,  en 
premières  noces,  à  Adrienne  de  Varennes,  dont  il  n'eut  point  d'enfants, 
et,  en  secondes,  à  Anne  de  Massiet,  de  laquelle  il  eut  deux  filles,  savoir  : 

A.  Marie  de  le  Cambe,  dite  Ganthois,  dame  de  la  Haye-en-Loz,  mariée 
à  Jean  de  la  Haye,  seigneur  de  la  Haye-à-Flers. 

Et  B.  Barbe  de  le  Cambe,  dite  Ganthois,  mariée  à  Charles  de  Cordes, 
seigneur  de  Guisignies. 

2°  Isabeau  de  le  Cambe,  dite  Ganthois,  mariée  à  François  de  Camiers, 
seigneur  du  Werp,  puis  à  Antoine  le  Petit,  premier  échevin  et  prévôt 
de  la  ville  de  Béthune,  mort  avant  le  7  avril  1565. 

(Du  2d  Lit.) 

3°  Jean  de  le  Cambe,  dit  Ganthois,  seigneur  d'Accanappes,  testa  à 
Lille  le  14  juin  1557,  et  mourut  avant  sa  mère.  Il  fut  enterré  à  Templeuve, 
près  de  son  père  et  de  sa  mère,   et  laissa  deux  enfants  naturels,  savoir  : 

A.  Hercule,  bâtard  de  le  Cambe. 

Et  B.  Marguerite,  bâtarde  de  le  Cambe. 

4°  Arnould  de  le. Cambe,  dit  Ganthois,  abbé  de  Marchiennes,  vivant  le 
19  décembre  1573. 

5°  Mathias  de  le  Cambe,  dit  Ganthois,  seigneur  de  Templeuve,  d'Acca- 
nappes, de  Mausset,  de  Basinghien,  de  Vertbois  et  de  Chisoing,  porte- 
guidon  du  seigneur  d'Ongnies,  mort  le  3  octobre  1572,  à  36  ans,  après 
avoir  fait  donation  des  fiefs  de  Basinghien,  Vertbois  et  Chisoing,  à  Louis, 
Jean  et  Jacques  Alegambe,  ses  neveux,  par  acte  du  16  août  précédent. 
—  Il  avait  épousé  Marie  de  Billau,  de  laquelle  il  n'eut  point  d'enfants. 

6°  Guillaume  de  le  Cambe,  dit  Ganthois,  vivant  le  20  février  1550. 

7°  Nicolas,  dont  l'article  suit. 

8°  Marie  de  le  Cambe,  dite  Ganthois,  mariée,  par  contrat  du  10  no- 
vembre  1541,  à  Quintin  Alegambe,  conseiller  et  avocat  de  l'empereur 
Charles  V,  en  son  bailliage  de  Tournai  et  du  Tournesis.  Dont  postérité. 

9°  Adrienne  de  la  Cambe,  dite  Ganthois,  laquelle  vivait  en  1550. 

Et  10°  Jeanne  de  la  Cambe,  dite  Ganthois,  mariée  à  Hugues  de  Lannoy, 
seigneur  de  Guignies,  dont  elle  fut  la  seconde  femme. 

V.  Nicolas  de  la  Cambe,  dit  Ganthois,  seigneur  de  Templeuve  et  de  Bercquehem, 
servit  fidèlement  Charles  IX,  pendant  la  guerre  civile  contre  les  Huguenots, 
et  mourut  en  France  en  1570.  Il  avait  épousé  Madeleine  de  la  Haye, 
fille  de  Pierre,  seigneur  de  la  Haye-à-Flers ,  et  de  Jacqueline  de  la 
Motte.  Il  eut  de  cette  alliance  : 


—  384  — 

1°  Arnould  de  le  Carabe,  dit  Ganthois,  seigneur  de  Templeuve,  mort 
sans  alliance. 

2°  Bertrand,  religieux. 

3°  Nicolas,  qui  suit. 

Et  4°  Jeanne  de  le  Carabe,  dite  Ganthois,  mariée  à  Jean  de  la  Motte, 
fils  puîné  d'Adrien,  seigneur  de  Baraffle,  grand-bailli  de  Roubaix,  capi- 
taine du  château  de  Tournai;  et  de  Madeleine  de  Haudion. 

VI.  Nicolas  de  le  Cambe,  dit  Ganthois,  seigneur  de  Templeuve,  d'Accanappes  et 
de  Mauffet-à-Nechin,  épousa,  par  contrat  du  16  août  1597,  Anne  de  Mar- 
quais,   fille    de   noble   homme    Jean  de   Marquais,    écuyer,   seigneur   de 

Villers,  Beaurain  et  Werquin;  et  de  demoiselle  Anne  le  Vasseur.  Dont: 

1°  Nicolas  qui  suit. 

Et  2°  Madeleine  de  le  Cambe,  dite  Ganthois,  mariée  à  Roland  de 
Vicq,   chevalier,  seigneur  de  Watermeulen. 

"VII.  Nicolas  de  le  Cambe,  dit  Ganthois,  seigneur  de  Templeuve,  épousa  Hono- 
rine le  Lièvre,  dame  de  Neufville,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Neufville 
et  du  Carne,  et  d'Isabeau  de  Polinchove,  sa  seconde  femme.  De  cette 
alliance  vint  : 

VIII.  Marie-Madeleine  de  le  Cambe,  dite  Ganthois,  fille  unique,  dame  de 
Templeuve,  mariée  à  N....  des  Maisières,  seigneur  de  Try.  Dont  : 

Louis-Joseph  des  Maisières,  seigneur  de  Try  et  de  Templeuve,  vivant 
en  1712. 
Armes  :  de  gueules  au  chevron  d'or  (Fig.  483). 
(Nob  ,  p.  25;  Suppl.  au  Nob.,  p.  80.) 


LE    CAMBIER. 

Nicolas  le  Cambier,  avocat  au  conseil  souverain  de  Hainaut,  fut  maintenu  dans 
sa  noblesse,  anobli  si  besoin  était,  et  créé  chevalier  du  Saint-Empire,  lui  et  tous 
ses  descendants  mâles,  par  diplôme  de  l'empereur  Charles  VI  du  15  novembre  1715, 
enregistré  dans  la  matricule  de  l'empire. 

(Nob.,  p.  6i7.)  . 

VAN    DEN    CAMPE. 

Charles  van  den  Campe,  drossard  du  comté  de  Meeghem,  fut  anobli  par  lettres 
données  à  Madrid  le  23  mars  1650. 

Armes  :  d'azur  au  chevron  accompagné  de  tivis  trèfles,  le  tout  d'argent.  L'écu  timbré 
d'un  casque  d'argent,  grillé  et   liseré  d'or,   orné  de  son  bourlet  et  de  ses    lambrequins 
d'argent  et  d'azur.  Cimier  :  un   trèfle  d'argent  (Fig.  484). 
(Nob.,  p.  307  ) 


-  385  — 

i 

VAN    CAMPEE 

Jean  van  Campen,  natif  de  Lejde  et  domicilié  à  La  Haye,  fut  anobli  par  diplôme 
de  l'empereur  Charles  VI  du  29  octobre  1725,  enregistré  dans  la  matricule  de 
l'empire.  Par  lettres  du  18  février  1736,  il  obtint  confirmation  de  noblesse,  avec 
rétroaction  audit  29  octobre  1725.     - 

Armes  :  de  sable  à  2  demi-vols  accotés  et  adossés  d'argent.  Vécu  timbré  d'un  casque 
d'argent,  grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'argent  et  de  sable, 
et  au-dessus,  en  cimier,  une  -plante  de  3  chardons  de  sinople,  feuilles  et  tiges  de  même, 
fleuris  de  gueules.  Supports  :  une  aigle  au  naturel,  couronnée,  becquée  et  membrée  d'or 
à  dextre,  et  un  griffon  d'or  à  sénestre,  tenant  chacun  une  bannière  chargée  du  même 
blason  (Fig.  485). 

(Nob.,  pp.  710  et  772.) 

DEL    CAMPO    Y    CAMARA. 

Jean-Baptiste  del  Campo  y  Camara,  bourgmestre  d'Anvers,  obtint,  par  lettres 
de  l'empereur  Charles  VI  du  1er  août  1716,  des  supports  et  la  dignité  de  Vicomte 
de  la  Camara,  pour  lui,  ses  successeurs  ou  ayant-cause  en  ligne  directe,  —  titre 
applicable  sur.  quelque  seigneurie  acquise  ou  à  acquérir  dans  le  duché  de  Brabant. 

Armes  :  écartelé,  aux  1  et  4  de  gueules,  au  sautoir  d'or,  à  la  bordure  de  même, 
chargée  de  8  sautoirs  de  gueules;  —  aux  2  et  3  d'argent  au  chef  émanché  d'azur  de 
3  pointes,  et  chargé  de  3  fleurs-de-lis  d'or,  rangées  sur  une  même  ligne,  qui  est  de 
Robiano;  sur  le  tout  d'argent  à  la  tête  contournée  de  carnation,  couverte  d'un  chapeau 
à  la  Suisse,  le  buste  vêtu  à  l'antique;  —  Vécu  timbré  d'une  couronne  à  perles,  et  sup- 
porté par  deux  Suisses  habillés  à  l'antique  (Fig.  486). 

(Nob.,  p.  653;   Vrai  Suppl.,  p.  217;  Nouv.  vrai  SuppL,  p.  209.) 


CAMUZ. 

Jean-François  Camuz,   natif  du  duché  de  Bourgogne,   fut  anobli  par  lettres  du 
roi  Philippe  IV  de  l'an  1660.   —  Il  portait  :  d'azur  à  la  fasce  d'or  accompagnée  en 
chef  de  2  étoiles  d'argent,  et  en  pointe  d'un  oiseau  essorant  de  même  (Fig.  487). 
(Nob.,  p.  3!M;  Nouv.  vrai  SuppL,  p.  137.) 


La  famille  du  même  nom  en  Bourgogne,  éteinte  en  1740,  portait  :  d'azur  au 
chevron  d'argent,  accompagné  en  chef  de  2  étoiles  et  en  pointe  d'un  oiseau,  comme 
dessus  (Fig.  488). 

(Nouv.  vrai  SuppL,  p.  137  ) 
Tome  I.  49 


386 


LE    CAMUS. 

Armand-Marie  le  Camus,  seigneur  de  Beuteghem,  Tevel,  Mudden  et  Terri- 
friessche,  conseiller,  receveur-général  et  héréditaire  de  la  châtellenie  de  Courtrai, 
à  Gand,  second  échevin  de  la  ville,  et  son  frère  Louis-Henri-Emmanuel-Alphonse 
le  Camus,  obtinrent  des  lettres  de  chevalerie  avec  décoration  d'armoiries  et  ano- 
blissement, en  tant  que  besoin  serait,  le  23  octobre  1769.  Leurs  armes  étaient  : 
de  gueules  à  la  fasce  d'or,  chargée  de  3  quintefeuilles  du  champ,  feuillées  de  sinople, 
et  accompagnée  en  chef  de  2  étoiles  et  en  pointe  d'une  tête  de  léopard,  le  tout  d'or 
(Fig.  489). 

{Etat  arm.,  pp.  7  et  45) 

LE    CANDELE.  ! 

Maximilien  de  le  Candele,  seigneur  de  Herbamez  et  de  Dernoual,  fut  créé  che- 
valier en  considération  de  ses  services  militaires,  par  lettres  données  à  Bruxelles 
le  21  décembre  1555. 


Jeanne-Isabelle  Goos,  obtint  rétroaction  de  noblesse  en  la  personne  de  feu  son 
époux  Robert  le  Candele,   par  lettres  du  27  mars  1743. 

Armes  :  d'or  à  trois  chaperons  de  deuil,  finissant  en  pointe  de  sable;  Vécu  timbré 
d'un  casque  d'argent,  grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'or  et 
de  sable,  et  au  dessus,  en   cimier,  un  cygne  d'argent  entre  un  vol  de  sable  (Fig.  490). 

(Nob  ,  p.  56;  Suite  du  Suppl.,  1686-1762,  p.  255;   Vrai  Suppl.,  p.  5b.) 


DE    CAMO. 

Alexandre-Michel-Joseph  de  Cano,  seigneur  de  Bolines,  Mol,  Balen,  Desschel,  etc.» 
ancien  échevin  de  Bruxelles,  obtint  des  supports  avec  bannières  et  le  titre  de 
baron  de  Cano  et  de  Meghem,  pour  lui  et  ses  descendants  mâles  et  femelles,  par 
lettres  de  l'empereur  Charles  VI  du  25  février  1730.  —  Il  épousa  Thérèse  de 
Lasso,  dont  il  eut  une  fille  unique,  Marie,  qui  suit. 

Marie  de  Cano,  mariée,  le  1  juillet  1755,  à  Jean-Charles  Della  Faille,  baron 
de  Nevele,  etc. 

La  famille  de  Cano  porte  :  écartelé,  aux  1  et  4  d'azur  à  une  tour  ouverte  et  don- 
jonnée  d'une  tourette  d'or;  aux  2  et  3  d'or  à  une  fasce  de  sable;  —  sur  le  tout,  d'or 
au  chef  de  gueules,  qui  est  Meghem.  Vécu  sommé  d'une  couronne  ou  bonnet  de  baron, 
et  supporté  par  deux  anges,  vêtus  de  longues  robes  d'or  et  d'azur,  tenant  chacun  une 
bannière  refendue  aux  armes  de  Vécu  (Fig.  491). 

{Nob.,  p.  729;    Vrai  Suppl.,  p.  249;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  241.) 


387  - 


DE    CANONME    ou    LE    CANOINE. 

Nicolas  de   Canonne  ou  le  Canoine,  fut  anobli  par  lettres    de   décembre   1505, 
enregistrées  à  Lille.  —  Il  portait  :  d'azur,  aliis  de  sable,  à  trois  roses  d'argent  (Fig.  492) 

(Nob.,  p.  21;   Vrai  Suppl.,  p.   16;  Mélang.  de  Généal.,  p.  10.) 


DE    CÀPILLAS. 

Philippe  de  Capillas  fut  anobli  par  lettres  du  roi  catholique  de  l'an  1674. 
{Nob.,  p.  473.) 

CAPITAINE. 

Jean-Pierre  Capitaine,  natif  de  Briourge,  au  duché  de  Luxembourg,  fut  anobli 
avec  confirmation  d'armes,  par  lettres  du  29  novembre  1727.  Ses  armes  étaient  : 
d'argent  à  la  fasce  de  sable,  accompagnée  en  chef  de  trois  merlettes  de  même,  et  en 
pointe  d'une  étoile  à  six  rais  de  gueules,  accotée  de  deux  grappes  de  raisins  de  pourpre, 
feuillées  et  tigées  de  sinople,  les  tiges  en  bas  (Fig.  493). 

(Nob.,  p.  718.) 


LE    CAPPELLIER. 

Gilles  le  Cappellier,  seigneur  de  Frize,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  et  anobli 
de  nouveau,  si  besoin  était,  par  lettres  du  15  novembre  1658. 

{Nob.,  p.  363) 


DE    CAPPLE. 

Canis  de  Capple,  chevalier,  demeurant  en  la  châtellenie  de  Berghes-Saint-Winoc, 
épousa  N....,  et  en  eut  : 

1°  Ghislain  de  Capple,  qui  suit. 

2°  Golopien  de  Capple,  chevalier. 

Et  3°  Canis  de  Capple,  dont  nous  ignorons  l'alliance,  par  laquelle  il  eut  une 
fille  unique,  qui  fut  mariée  à  Robert  de  Warrhem,  demeurant  en  la  châtellenie 
de  Berghes-Saint-Winoc. 

Ghislain  de  Capple  épousa  N....,  et  en  eut  : 

Robert  de  Capple,  chevalier,  qui  épousa  Isabeau  de  Parolle.  Dont  : 

Jacqueline    de    Capple,    héritière    de  Westcapple,   mariée    à    Martin   de  Visch, 


—  388  — 

chevalier,  seigneur  de  Capple,  Coucquel,  Nieucapple,  Oustcapple,  etc.,  grand-bailli 
de  Bruges  et  du  Franc. 
Armes  :  d'argent  à  cinq  losanges  de  giieules  posées  en  sautoir  (Fig.  494)  (l). 
(Fragm.  gcnéal.,  t.  III,  p.   192.) 


CARACCIOLO.    —  Voyez  Bruno. 


DE    CAR  AN  A.    —   Voyez  Raes. 


CARBON. 

Jean-François-Joseph  Carbon,  seigneur  de  Hanschin,  en  Hainaut,  fut  anobli  par 
jettres  du  15  juillet  1698,  signées  par  le  roi  Charles  II,  et  obtint  par  d'autres 
lettres  du  roi  Philippe  V,  en  date  du  1  juin  1701,  une  couronne  au  lieu  de  bourlet 
et  deux  dogues  tigrés  pour  supports. 

Ses  armes  étaient  :  de  gueules  à  la  fasce  d'or,  chargée  de  trois  étoiles  de  sable  et 
accompagnée  de  trois  fleurs-de-lis  d'or,  posées  2  et  1.  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent, 
grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'or  et  de  gueules,  et 
au-dessus,  en  cimier,  un  canard  sauvage  essorant  au  naturel  (Fig.  495). 

(Nob.,  pp.  606  et  613.) 


DE    CARDEVACQUE. 

Charles  de  Cardevacque,  seigneur  d'Oppy,  alias  Beaumont,  ancien  avocat  au 
conseil  d'Artois,  fut  anobli  par  lettres  données  à  Tolède,  le  12  juin  1596,  enté- 
rinées en  la  chambre  des  comptes  à  Lille  le  13  mai  1597.  Ses  armes  étaient  : 
d'hermines  au  chef  de  sable. 

(Nob ,  p.  103.)  

CARENNA.  ! 

Jacques-Antoine  Carenna,  aumônier  de  la  ville  d'Anvers,  fut  anobli  par  lettres 
datées  de  Madrid  du  30  décembre  1655.  Par  autres  lettres  du  roi  Philippe  IV  du 
14  mai  1665,  il  fut  créé  chevalier.  —  Son  fils  Jean-François  Carenna,  fut  égale- 
ment honoré  du  même  titre  de  chevalier  par  lettres  patentes  de  même  date. 

Armes  :  tiercé  en  pal;  au  1  de  sinople  à  une  étoile  d'argent;  au  2  d'argent  à  un 
(I)  Selon  d'autres  cette  famille  portait  :  d'argent  à  une  bande  losangée  de  gueules. 


-  389  - 

rameau  d'olivier    de    sinople;    au  3   d'azur  à  une   étoile    d'argent.    L'écu   timbré  dun 
casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,   orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'azur 
et  de  sinople,  et  au-dessus,   en  cimier,  une  aigle  éployée  et  naissante  de  sable,  languée 
de  gueides,  couronnée  et  becquée  d'or  (Fig.  496). 
(Nob.,  pp.  342  et  439  bis.) 

DE    CARILLO.   —   Voyez    Berthout. 


LE    CARLIER. 


tobre  1623,  enregistrées  en  la  chambre  des  comptes  à  Lille.  Ses  armes  étaient  : 
écartelé;  aux  1  et  4  de  gueules  à  une  roue  d'argent;  aux  2  et  3  d'argent  au  lion  de 
sable.  L'écu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et 
de  ses  lambrequins  d'argent  et  de  gueules,  et  au-dessus,  en  cimier,  une  roue  d'argent 
(Fig.  497). 

(Nob.,  p.  192.) 

CARLIER. 

Adrien-Dominique  Carlier  fut  anobli  par  lettres  de  l'an  1678. 
(Nob.,  p.  497.)  

DE    CARNIN. 

I.  George   de    Carnin,   chevalier,    qui   vivait    sous    Philippe    d'Alsace,   comte    de 

Flandres,  épousa  Jeanne,  fille  du  châtelain  de  Gand.  De  cette  alliance  vint  : 

II.  Jacques  de  Carnin,    chevalier,   vivant  encore  l'an  1203,    épousa   Marie,  fille 

du  seigneur  d'Avion,  en  Artois,  de  laquelle  il  eut  : 
1°  Albert,  qui  suit. 
Et  2°  Marguerite  de  Carnin,  femme  de  Simon  de  Landas. 

III.  Albert  de  Carnin   fut    allié   avec  Jeanne  de   Raisse,  dont  il  eut  pour  fils 

Jean,  qui  suit. 

IV.  Jean    de   Carnin,    Ier   du  nom,    seigneur    de   Méricourt,   mort   en    1339   au 

k  service  du  duc  de  Bourgogne.  —  Il  avait  épousé  Anne  de  Wendin,  de 

laquelle  il  eut  Jean  de  Carnin,  qui  suit. 

V.  Jean   de  Carnin,   IIe  du  nom,   seigneur  de  Villers  et  de  Méricourt,   allié  à 

Marie  de  Maresquel,  fille  d'Antoine,  seigneur  de  Maresquel,  et  de  Gudule 
de  Heule.  Leurs  enfants  furent  : 
1°  Jean,  IIIe  du  nom,  qui  suit. 


-  390  - 

2°  Marie  de  Carnin,  mariée  à  Robert  le  Josne,  seigneur  de  Contay. 
Et  3°  Antoinette  de  Carnin,  alliée  à  Lancelot  du  Bois. 

VI.  Jean  de  Carnin,  IIIe  du  nom,  seigneur  de  Villers,  épousa,  en  1385,  Agnès 
de  Rancheval,  dite  Chateau-Villain,  de  laquelle  il  eut  : 
1°  Thomas,  qui  suit. 

2°  Antoinette  de  Carnin,  mariée  à  Pierre,  seigneur  de  Brache-lez-Lens. 
Et  3°  Isabelle  de  Carnin,  femme  de  Jean  Mousel,  demeurant  à  Hesdin. 

VII»  Thomas  de  Carnin,  seigneur  de  Villers  et  de  la  Motte,  partagea  avec  ses 
sœurs    en    1422.    Il    épousa    Michelle    Chucquet,    dite    Sapignies,    fille 
d'Adrien,    seigneur    d'Herseau,    et    de    Jeanne    de    Sapignies,    dame    de 
Plancques.  Elle  était  veuve  de  lui  en  1457.  —  Leurs  enfants  furent  : 
1°  Jean,  IVe  du  nom,  qui  suit. 

2°  Agnès  de  Carnin,  mariée  à  Robert  de  Sacquespée,  fils  d'Antoine, 
seigneur  de  Bauldimont,  et  d'Éléonore  de  Lens. 

-Et  3°  Geneviève  de  Carnin,  mariée  à  Jean  d'Auffay,  seigneur  de 
Lambres-lez-Douai  et  d'Acquembronne. 

VIII.  Jean  de  Carnin,  IVe  du  nom,  seigneur  de  Villers  et  la  Motte,  fut  page, 
puis  échanson  de  Philippe-le-Bon,  duc  de  Bourgogne,  et  ensuite  échevin 
d'Arras  en  1486,  1487  et  1490.  Il  mourut  vers  1498,  après  avoir  été 
marié  avec  Jacqueline  de  Beaufremez,  veuve  de  Michel  de  la  Forge, 
et  fille  de  Louis  de  Beaufremez,  seigneur  de  Caurelus,  et  d'Hélène  de 
Beauffort-de  Bullecourt.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Robert,  qui  suit. 

Et  2°  Antoinette  de  Carnin,  mariée  à  Jean  de  Warluzel,  seigneur  de 
Montigny. 

IX.  Robert  de  Carnin,  seigneur  de  Villers  et  de  la  Motte,  prit  alliance  avec 

Jeanne  de  Flory,  fille  d'Antoine,  seigneur  de  S*-Léger  et  d'Aussimont, 
et  d'Antoinette  de  Senlis.  Dont  : 

1°  Claude,  qui  suit. 

2°  Thomas  de  Carnin,  souche  de  la  Branche  de  Staden,  qui  sera  rapportée. 

3°  Gabrielle  de  Carnin,  mariée  à  Adrien  de  Bouflers,  seigneur  de  Tilloy 
et  de  Bapaulme. 

Et  4°  Jacqueline  de  Carnin,  femme  de  Charles  Dannelle,  seigneur  de 
Maismez  en  Ponthieu. 

X.  Claude  de  Carnin,  seigneur  de  Villers,  Gommecourt,  Fontaine,  S^Léger,  etc., 

épousa,  en  1574,  Marie  de  Marquais,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Villers, 
et  de  Claudine  de  Wadripont,  dite  de  Cordes.  De  ce  mariage  vint  : 

XI.  Jean  de  Carnin,  Ve  du  nom,  chevalier,  seigneur  de  Saint-Léger,  Fontaine, 

Gommecourt,  Aussimont  et  Senlis,  qui  mourut  à  Malines  le  24  février  1621. 


—  391  — 

Il  avait  épousé  Isabeau  Morel,  dame  de  Nedonchel,  de  Lillers  et  d'Escaluz, 
fille  de  Jean  Morel-de  Tangry,  seigneur  d'Escaluz,  et  de  Catherine  Pardo, 
dame  de  Nedonchel.  Dont  : 

1°  Jean-Baptiste,  qui  suit. 

2°  Jacques  de  Carnin-Gommecourt,  reçu  chevalier  de  Malte  le  20  mai  1626. 

3°  Maximilien-Adrien-François  de  Carnin,  seigneur  de  Saint-Léger  et 
d'Escaluz,  auteur  d'une  branche  éteinte  au  commencement  du  dernier  siècle. 

Et  4°  Claudine  de  Carnin,  mariée  à  Charles  de  Bergh-Saint-Winnoc, 
chevalier,  seigneur  d'Olhain,  de  Verduel  et  de  Quamemont,  dont  elle  fut 
la  2e  femme,  étant  veuf  de  Catherine  de  Coupigny. 


XÎId  Jean-Baptiste  de  Carnin,  seigneur  de  Nedonchel,  Lillers  et  Gommecourt, 
fut  allié,  en  1655,  à  Marie-Claire  d'Ostrel,  dite  de  Lières,  fille  cadette 
de  Gilles  d'Ostrel,  créé  premier  vicomte  de  Lières,  baron  du  Val,  seigneur 
de  Nedon,  d'Auchel  et  de  Westrehen,  gouverneur  de  Lens  en  1627,  puis 
gouverneur  et  grand-bailli  de  Saint-Omer,  et  de  Marie-Catherine  de  la 
Tramerie,  dame  de  Berneville.  Quatre  enfants  naquirent  de  ce  mariage, 
savoir  : 

1°  Maximilien-François,  qui  suit. 

2°  Théodore-Marie  de  Carnin,  reçu  chevalier  de  Malte  en  1701. 

3°  Marie-Catherine  de  Carnin,  mariée  à  Philippe  comte  de  Thiennes, 
dont  elle  n'eut  point  d'enfants. 

Et  4°  Marie-Françoise  de  Carnin,  alliée  à  Charles-Maximilien  seigneur 
de  Wignacourt,  d'Ourton,  de  Camblin,  etc.,  baron  de  Pernes. 

XIII.  Maximilien-François  de  Carnin,  seigneur  de  Nedonchel,  Lillers,  Bonre- 
court,  etc.,  obtint  en  sa  faveur  l'érection  en  marquisat  de  sa  terre  et 
seigneurie  de  Nedonchel,  par  lettres  patentes  de  l'an  1694.  —  Il  fut  député 
ordinaire  de  la  noblesse  à  l'assemblée  des  états  d'Artois  en  1709,  et 
mourut  le  28  août  1710.  —  Il  avait  épousé  Marie- Alexandrine-Charlotte 
de  Bethune,  dite  des  Plancques,  chanoinesse  de  Maubeuge,  fille  de 
Charles- Jacques-François,  qualifié  marquis  d'Hesdigneul,  seigneur  de  Tenc- 
ques,  Tencquettes,  des  Préaux,  Estrée-Cauchie,  Yselle,  Reclinghem,  etc., 
et  d'Anne-Marie-Marguerite-Françoise-Josèphe  de  Noyelles,  dame  de  l'Es- 
pesse,  le  Befvre  et  le  Wal.  De  ce  mariage  sont  sortis  huit  enfants,  savoir  : 

1°  Jacques-Gilles-Bonaventure.  Son  article  suit. 

2°  N de  Carnin,  dit  le  marquis  de  Nedonchel,  mort  sans  alliance. 

3°  Albert-François  de  Carnin,  d'abord  appelé  comte  de  Carnin,  puis 
marquis  de  Lillers,  lieutenant-général  des  armées  du  roi  d'Espagne,  et 
commandant  d'un  bataillon  du  régiment  des  gardes  wallonnes.  Il  épousa  : 
1°  N....,  marquise  de  Gironella,  morte  sans  enfants;  —  2°  en  1761, 
Marie-Antoinette  de  Ferrer  y  Pinos,  veuve  de  don  Juan  de  Castro, 
capitaine-général  et  gouverneur  de  la  province  d'Estramadure. 


—  392  — 

4°  Théodore-Marie  de  Carnin,  dit  le  comte  de  Lillers,  chambellan  de 
l'impératrice-reine  en  1749,  colonel  du  régiment  des  grenadiers-wallons 
au  service  de  la  république  des  Provinces-Unies  en  1753,  commandant 
d'Ypres  en  1755  et  1756,  lieutenant-général  des  armées  en  1758,  mort  à 
la  Haye  le  5  mai  1762. 

5°  Albert  de  Carnin,  dit  l'abbé  de  Lillers,  chanoine  et  archidiacre  de 
la  cathédrale  de  Saint-Omer. 

6°  Marie-Claire-Eugénie  de  Carnin,  reçue  chanoinesse  à  Maubeuge  le  5  oc- 
tobre 1695,  puis  mariée,  en  1714,  à  Jean-Herman  de  Hinnisdael,  baron 
de  Fumai,  seigneur  de  Fraiffay  (ou  Ferfay),  Zillebeke,  Cannars,  etc.,  cheva- 
lier de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  brigadier  des  armées 
du  roi,  dont  elle  a  laissé  plusieurs  enfants  (Voyez  de  Hinnisdael,  famille). 

7°  N....  de  Carnin,  dite  Mademoiselle  de  Lillers,  chanoinesse  de  Maubeuge. 

Et  8°  Marie-Françoise  de  Carnin,  chanoinesse  de  Denain,  ensuite  mariée, 
à  N....  de  Bergh-Saint-Winoc,  vicomte  d'Arleux,  duquel  elle  a  eu  des 
enfants. 

XIV.  Jacques-Gilles-Bonaventure  de  Carnin,  marquis  de  Nedonchel,  appelé  mar- 
quis de  Lillers,  capitaine  d'infanterie  au  service  de  France,  dans  le  régiment 
du  roi,  mourut,  le  19  novembre  1734,  des  blessures  qu'il  avait  reçues  à  la 
bataille  de  Guastalla.  —  Il  avait  épousé,  le  31  mai  1726,  Isabelle-Claire- 
Joséphine-Ghislaine  de  la  Tour-S^Quentin,  née  à  St-Omer  le  14  juin  1703, 
et  remariée  en  secondes  noces,  le  16  avril  1735,  avec  Jean-Jacques-Louis 
de  Calonne,  marquis  de  Courtebourne,  lieutenant  du  roi  en  la  province 
d'Artois,  fait  maréchal-de-camp  le  2  mars  1744,  et  ci-devant  capitaine- 
lieutenant  des  gendarmes  bourguignons,  mort  dans  ses  terres  en  Picardie, 
le  11  août  1754,  âgé  de  55  ans.  Isabelle-Claire-Joséphine-Ghislaine  de  la 
TouR-St-QuENTiN  mourut  à  Paris  le  28  novembre  1761;  elle  était  fille 
aînée  de  Charles-Philippe-Joseph  comte  de  la  Tour-S^Quentin,  seigneur 
de  Seneghem,  la  Motte-Blesquin,  Coulomby,  Lumbre  et  Bavinckhove,  mort 
le  20  octobre  1709,  et  d'Anne-Marie-Isabelle  de  Coxie,  morte  en  1735.  — 
Du  premier  mariage  naquit. 

XV.  N....  de  Carnin,  fille  unique,  morte  religieuse  à  la  Visitation  de  Ste-Marie 

à  Paris. 



Branche  de  Stadeu. 

X.  Thomas  de  Carnin  (second  fils  de  Robert  et  de  Jeanne  de  Flory),  fut  seigneur 
de  Lagnicourt  et  en  partie  de  Norenc.  —  Il  épousa  Marguerite  Hibert, 
fille  de  Hermès  et  de  Marguerite  de  la  Fosse.  —  De  ce  mariage  : 

[a  Claude  de  Carnin,  seigneur  de  Lagnicourt,  Bantousel  et  Norenc,  qui  épousa 
Honorine  d'Esclaibes,  dame  de  Monchy,  fille  d'Adrien,  seigneur  de  Peruvez, 


—  393  — 

Avesne-lez-Aubert,  Inchy,  Clairmont  et  Boussières,  et  de  Michelle  de 
Hornes,  dame  de  Cuinghien,  Monchj,  Bretoni  et  Rollencourt.  Leur  fils 
Antoine-Claude  suit. 

XII.  Antoine-Claude  de  Carnin,  seigneur  de  Lagnicourt  et  Bantousel,  acquit 
les  terres  et  seigneuries  de  Staden  et  de  Roosebeke,  au  quartier  d'Ypres, 
pour  la  somme  de  cent  quinze  mille  florins.  —  Il  fut  assassiné  sur  le 
cimitière  de  Staden,  mais  on  ignore  en  quelle  année.  —  Sa  femme,  Éléonore 
de  la  Porte,  dite  des  Pierres,  dame  du  palais  de  l'infante  Isabelle- 
Claire-Eugénie,  était  fille  de  Philippe  de  la  Porte,  dit  des  Pierres, 
baron  de  Slyps,  seigneur  de  Moorslede,  Vertaing,  Rolleghem-Cappelle  et 
Inbacht,  et  de  Bonne  de  Roisjn.  —  De  cette  alliance  naquit  : 

XIII.  Jean-Baptiste-François  de  Carnin,  baron  de  Slyps,  seigneur  de  Moors- 
lede, Bantousel,  Staden  et  Roosebeke.  —  Il  épousa  Marie  Wain,  de 
laquelle  il  eut  Jean,  qui  suit. 

XIV.  Jean  de  Carnin,  comte  de  Staden,  baron  de  Slyps,  seigneur  de  Roose- 
beke, mort  le  13  septembre  1744,  avait  épousé,  le  24  mai  1704,  Marie- 
Anne  le  Poyvre,  fille  de  Louis  le  Poyvre,  IIIe  de  ce  nom,  seigneur  de 
Mullem,  Leemputte  et  Emaus,  et  de  Marie-Anne  van  den  Bogaerde. 
Leurs  enfants  furent  : 

1°  Jean-François-Joseph-Florent,  qui  suit. 

2°  Marie-Louise  de  Carnin,  née  en  1705,  mariée,  le  3  janvier  1734,  à 
Paul-Louis  de  Tenremonde,  comte  d'Estrées,  seigneur  de  Bellone  et  de 
Merignies,  membre  du  corps  de  la  noblesse  des  états  d'Artois,  et  député 
de  la  noblesse  de  Lille  en  décembre  1738,  mort  le  4  novembre  1756.  Dont 
postérité. 

3°  Anne-Michelle  de  Carnin,  née  le  14  février  1709,  abbesse  de  Guillen- 
ghien,  en  Hainaut,  depuis  1768. 

Et  4°  Isabelle-Thérèse  de  Carnin,  née  le  25  avril  1710,  morte  en  couches 
le  14  octobre  1752,  avait  été  mariée,  en  février  1750,  à  Maximilien  de 
Mortagne,  baron  de  Landas,  seigneur  de  Rupilly,  remarié,  le  12  mai  1753, 
à  Françoise-Josèphe  Schynkele,  fille  de  Brunon-Alexandre,  seigneur  de 
Montigny,  bourgmestre  et  landthouder  de  la  ville  et  châtellenie  de  Furnes, 
et  de  Marie-Françoise  Aerlebout. 

XV.  Jean-François-Joseph-Florent  de  Carnin,  comte  de  Staden, . baron  de  Slyps, 

seignr  de  Roosebeke,  Vinderhoute,  Meerendré,  etc.,  naquit  le  17  avril  1712. 
Il  épousa,  le  4  février  1744,  sa  cousine,  issue  de  germain,  Caroline-Jeanne 

Ile  Poyvre,  née  à  Bruges  le  21  avril  1722,  fille  de  Guillaume  le  Poyvre 
et  d'Isabelle-Thérèse  Wouters    (Voyez   l'article    le  Poyvre,  famille).   
Plusieurs  enfants  naquirent  de  ce  mariage. 
... 


—  394  — 

La  famille  de  Carnin  porte  pour  armes  :  de  gueules  à  3  têtes  de  léopards  d'or, 
lampassées  d'azur.  Cimier  :  un  paon  rouant  au  naturel  (Fig.  341). 

(Suilc  du  Suppl.  an  Nob.,  16U-1630,  p.  135.) 


DE    CARONDELET. 

I.  On  trouve  dans  les  archives  de  l'abbaye  de  S^Pierre  à  Gand,  que  Ferry  de 
Carondelet,  ambassadeur  de  l'empereur  Charles-Quint,  abbé  de  Saint-Claude 
en  Bourgogne,  eut  de  Digna  Bauw  un  fils  naturel,  nommé  Paul,  qui  suit. 

Iï.  Paul,  bâtard  de  Carondelet,  épousa  Marie  d'Ally,  fille  de  Jean,  seigneur  de 
Varennes,  et  de  Marie  de  Montenay.  Dont  : 

III.  Paul  de  Carondelet,  seigneur  de  Maulde,  gouverneur  de  Bouchain,  en  Hai- 
naut,  créé  chevalier  par  lettres  données  à  Madrid  le  21  avril  1597.  —  Il 
épousa  Anne  de  Montigny,  chanoinesse  de  Nivelles,  dame  de  Noyelles, 
en  Ostrevant,  Premecque,  le  Hestre,  ou,  selon  d'autres,  Hélène  d'Enne- 
tières,  veuve  de  Pierre  Preys,  morte  de  la  peste  le  4  août  1583.  —  Il 
eut  de  ce  mariage  : 

1°  N....  de  Carondelet,  seigneur  de  Premecque,  gouverneur  de  Bou- 
chain, tué  pour  trahison.  Il  avait  été  marié  avec  N....  de  Carondelet. 

2°  N...,  de  Carondelet,  doyen  de  Cambrai,  mort  à  la  citadelle  d'Anvers, 
accusé  de  trahison. 

3°  Antoine  de  Carondelet,  baron  de  Noyelles,  sergent-major  du  comte 
de  Fresin,  époux  de  Jeanne-Marie  de  Lannoy,  fille  du  seigneur  de  Haupont. 

4°  Catherine  de  Carondelet,  damoiselle  à  Denain,  mariée  à  Nicolas  Bon- 
marché,  seigneur  de  Montifaut. 

Et  5°  Jeanne  de  Carondelet,   alliée  à  N....  du  Chastel. 


Autre  fragment. 

Claude  de  Carondelet,  chevalier,  seigneur  de  Solre-sur-Sambre,  etc.,  épousa 
Jacqueline  de  Joigny.  De  ce  mariage  vint  : 

Ferry  de  Carondelet,  seigneur  de  Pottes,  etc.,  marié  à  Adrienne,  aliis  Catherine 
d'Esne,  dame  de  Marcke.  Dont  : 

Robert  de  Carondelet,  seigneur  de  Marcke  et  de  Croix;  quatrième  fils,  lequel 
épousa  Jeanne  D'Aoust,  fille  d'Eustache,  seigneur  de  Jumelles,  et  de  Catherine  de 
Merchier.  De  cette  alliance  vint  : 

Anne  de  Carondelet,  dame  de  Marcke  et  de  Croix,  mariée  à  François  de  la 
Pierre,  seigneur  de  Nolle,  3e  fils  de  Jacques,  baron  de  Bousies.  Ses  huit  quartiers 


—  395  — 

sont  :  Carondelet,  —  Joigny,  —  d'Esne,  —  Bournonville  ;  —  d'Aoust,  —  Normand,  — 
de  Mercier,  —  et  de  le   Candele. 

Armes  :  d'azur  à  la  bande  d'or,  accompagnée  de  six  besants  de  même  rangés  en  orle 
(Fig.  498). 

(Nob.,  p.  106;  Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1650-1661,  p.  216;  Fragm.  généal.,  t.  I,  p.  79.) 


CARPENTIER. 

Nicolas  Carpentier,  ci-devant  bourgmestre  de  la  ville  d'Ostende,  et  pourvoyeur- 
général  de  l'armée  anglaise,  fut  anobli  par  lettres  du  8  juillet  1747.  Ses  armes 
étaient  :  coupé  d'azur  et  de  simple,  au  caducée  d'argent  sur  le  tout,  les  serpents  d'or 
(Fig.  499). 

(Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1686-1762,  p.  242;  État  armoriai,  p,  7.) 


DE    CARRARA. 

Un  membre  de  cette  famille  fut  anobli  par  lettres  du  28  juillet  1770. 
Armes  :  d'azur  à  une  charrette  antique  d'or,  sur  une  terrasse  de  sinople  (Fig.  500). 
{État  arm.,  p.  7.) 

CARILLO. 

I.  Don  N....  Carrillo,  épousa  N....,  dont  naquirent  les  trois  enfants  qui  suivent, 

savoir  : 
1°  Don  Francisco  Carrillo. 
2°  Don  Fernando,  qui  suit. 
Et  3°  Pierre  de  Palma-Carrillo,  dont  nous  ignorons  l'alliance. 

II.  Don  Fernando  de  Palma-Carrillo,  épousa   dona  Agnès    Fernandez,  fille    de 

Rodrigue  Fernandez,  et  de  Constance  de  Lopez,  veuve  de  Pierre  de 
Chalon.  Ces  époux  eurent  six  garçons   et  quatre  filles,   parmi  lesquels  : 

1°  Alonso  de  Palma,  qui  suit. 

2°  Pierre  Carrillo,  mort  sans  alliance  en  1678. 

3°  Jean  Carrillo,  mort  aussi  sans  alliance  en  1713. 

4°  Claude  Carrillo,  mort  de  même  sans  alliance  en  1683. 

5°  Charles  Carrillo,  décédé  en  1681,  ayant  épousé  une  dame  dont  nous 
ignorons  le  nom,  et  dont  il  eut  : 

Anne-Geneviève  de  Palma-Carrillo,  dame  de  Cauwerbourg,  mariée  à 
Jean-Alexandre  de  Berthout,  seigneur  de  Quenonville. 

6°  Jean  Carrillo,  dit  Jean  le  Cadet,  mort  sans  alliance  en  1680. 


—  396  - 

7°  Catherine  Carrillo,  épouse  de  Philippe-Albert  de  Vicq,   seigneur  de 
Meulevelt. 
Et  8°  N Carillo,   épouse  d'Antoine  de  Cuellar,  échevin  d'Anvers. 

III.  Alonso  de  Palma-Carillo,  marié  à  N....,  de  laquelle    il    eut    François    qui 

suit,  et  encore  deux  fils  et  une  fille. 

IV.  François  de  Palma-Carillo,  seigneur  de  Feuguerolles,  marié  à  N...  (Fig.  501). 

(Fragm.  gènéal.,  t.  II,   p.  62,  d'après  le  testament  de  mossire  don  Alonso  Carrillo,  chevalier, 
seigneur  de  Cauwerbourg,  au  pays  de  Waes,  du  6  avril  1651,  en  la  ville  d'Anvers  ) 


CARTON. 

François-Norbert  Carton,  échevin  et  greffier  de  la  Vierschaere  de  la  ville  d'Ypres, 
licencié  ès-loix,  et  receveur  de  la  forêt  de  Houthulst,  fut  anobli,  conjointement 
avec  son  frère  Jacques-Charles-Antoine  Carton,  licencié  ès-loix,  par  lettres  du 
15  avril  1750. 

Armes  :  cCor  au  chevron,  accompagné  de  trois  roues,  le  tout  de  gueules  (Fig.  502). 
(Suite  du  Suppl.  an  Nob.,  1686-1762,  p.  248;  État  arm.,  p.  7.) 


CARY,    dit    NETTS.  —  Voyez  Neyts. 


CASETTA. 

Engelbert-Viglius  Casetta,  écuyer,  natif  de  Bruges,  obtint  des  supports  et  une 
couronne  au  lieu  de  bourlet,  par  lettres  du  9  février  1674. 

(Nob.,  p.  467) 

DE    CASSAL. 

François  Cassai,  receveur  des  domaines  à  Marche,  en  Famenne,  épousa  N...., 
dont  il  eut  : 

François  de  Cassai,  capitaine  de  cavalerie  au  terce  du  mestre-de-camp  de  Lon- 
gueval,  et  prévôt  de  la  terre  de  Durbuy,  anobli  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du 
20  avril  1645,  enregistrées  à  Lille. 

Jacques-Ignace  de  Cassai,  fils  de  François  qui  précède,  fut  seigneur  de  Rendeux, 
Fisbach  et  Bommal,  conseiller  de  courte-robe  du  conseil  de  Luxembourg,  où  il 
servait  depuis  47  ans,  en  1716,  fut,  en  cette  année,  élevé  à  la  dignité  de  baron 
de  Cassai  et  de  Bommal,  tant  pour  lui  que  pour  ses  hoirs  et  successeurs  mâles 
et  femelles,  par  lettres  de  l'empereur  Charles  VI  du  4  mai  1716. 


—  397  — 

Armes  :  écartelé;  aux  1  et  4  d'azur  au  lion  d'argent,  armé  et  lampassé  de  gueules; 
aux  2  et  3  d'or  à  un  cor  de  chasse  de  sable,  l'embouchure  à  sénestre.  —  Vécu  timbré 
d'une   couronne   de   marquis  et  supporté  par   deux   lions   d'or,   armés   et    lampassés  de 
gueules,  par  concession  dudit  jour  4  mai  1716  (Fig.  503). 
(Nob.,  pp.  284  et  6S0  ) 

DE    CASSINA. 

I.  Jérôme  de  Cassina  eut  de  N....   Annony,  un  fils  nommé  François-Bernardin, 

qui  suit. 

II.  François-Bernardin  de  Cassina  eut  de  Jeanne  Patriarche  (!)  un  fils  bâtard, 

qui  suit. 

III.  Jérôme,    bâtard  de    Cassina,   marchand  et  foucquer   d'Anvers,   chevalier, 

que  l'on  dit  avoir  été  gentilhomme  de  la  chambre  d'Ernest  de  Bavière, 
prince-électeur  de  Cologne,  épousa  Léonore,  ou  Eléonore,  Perez,  ou 
Pères  de  Segure,  que  l'on  croit  fille  de  Louis  Peresius  et  de  Louise 
Segura    De  son  dit  mariage  vinrent  les  deux  enfants  qui  suivent. 

1°  François-Bernardin.  Son  article  suit. 

Et  2°  Louise  de  Cassina,  mariée  à  Louis  Pères  de  Baron,  chevalier, 
seigneur  de  Loenliout,  lequel  testa  à  Madrid  l'an  1634. 

IV.  François-Bernardin  de  Cassina  (2)  acheta,  avant  ledit  du  14  décembre  1616, 

du  comte  d'Orange,  la  terre,  baronnie  et  ancienne  beerie  de  Boulers,  en 
Flandre,  et  en  prit  le  titre.  —  Il  fut  béer  de  Flandre,  seigneur  de 
Schendelbeke,  gentilhomme  de  la  bouche  des  archiducs  Albert  et  Isabelle. 
—  Après  la  publication  dudit  édit,  il  obtint  la  permission  de  continuer 
à  porter  les  titres  de  baron  de  Boulers  et  de  béer  de  Flandre,  et  de 
jouir  de  tous  les  droits  et  prérogatives  y  appartenant,  par  lettres  desdits 
archiducs,  données  à  Mariemont  le  19  mai  1617.  —  Il  mourut  le  9  sep- 
tembre 1653,  à  71  ans,  ayant  épousé,  en  1608,  Robertine  de  Noyelle, 
dame  de  Petit-Rceux,  près  de  Nivelles,  morte  le  18  octobre  1635,  à 
54  ans.  —  Cette  dame  était  fille  de  Pontus  de  Noyelle,  seigneur  de 
Bours,  et  d'Anne  de  Rubempré.  —  De  cette  alliance  naquirent,  entr'autres, 
les  5  enfants  qui  suivent. 

1°  Hugues-Jean-François  suit. 

2° -René- Albert  de  Cassina,  seigneur  de  Schendelbeke,  capitaine  de  cava- 
lerie, épousa  Marie-Madeleine-Julienne-Montane  comtesse  de  Woenshem 
(ou  Wonsheim),  veuve  de  son  frère  aîné.  Dont  : 

(1)  Cette  famille  Patriarche  portait  :  de  sable  au  lion  d'or,  tenant  dans  sa  dextre  un  coutelas  d'argent. 

(2)  Les  Fragm.  gcncal.,  t.  I,  p.  28,  disent  qu'il  fut  légitimé  per  subsequens  matrimonium. 


—  398  — 

A.  Un  fils  vivant  le  27  décembre  1662. 

B.  Un  autre  fils,  vivant  aussi  à  la  même  époque. 

Et  C.  Agnès  de  Cassina,  morte  prieure  de  l'hôpital  à  Audenaerde,  le 
2  janvier  1726,  à  63  ans. 

3°  Anne-Marguerite  de  Cassina,  morte  le  13  avril  1614  et  inhumée  au 
couvent  de  Deynze  à  Gand,  dans  lequel  on  lui  éleva  un  tombeau  avec  cette 
épitaphe  : 

Cy  gist  DamXe 

ANNE-MARGRIETE  DE  CASSINA, 

fille  de  Messire  François-Bernardin, 

chevallier,  Ber  de  Flandres, 

baron  de  Boulers,  et  de  dame 

ROBERTINE   DE   NOYELLES, 

dame  de  Petit-Reux, 
laquelle  trespassa  le  13  avril  1614. 

4°  Philippote  de  Cassina,  mariée  à  Jean  de  Seclyn,  seigneur  de  Hoogh- 
straete,  dont  elle  fut  la  troisième  femme. 
Et  5°  Albertine  de  Cassina. 

V.  Hugues-Jean-François  de  Cassina,  baron  de  Boulers,  béer  de  Flandres,  seigneur 
de  Schendelbeke  et  de  Petit-Rœux,  page  de  l'infante  Isabelle,  puis  colonel 
d'un  régiment  de  cavalerie  au  service  d'Espagne,  et  écuyer  du  prince- 
cardinal  infant.  —  Il  mourut  le  24  octobre  1653,  à  38  ans,  et  fut  enterré 
en  l'abbaye  de  S^Adrien  à  Grammont.  Sa  femme,  Marie-Madeleine-Julienne- 
Montane  comtesse  de  Wonsheim,  était  fille  aînée  et  principale  héritière 
de  Jean-Berthold  comte  de  "Wonsheim,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de 
St- Jacques,  gentilhomme  de  la  chambre  de  l'empereur,  conseiller  de  son 
conseil  de  guerre,  lieutenant-général  du  duc  de  Neubourg,  gouverneur  du 
duché  et  de  la  ville  de  Juliers  et  de  Dusseldorf,  —  et  d'Hermingarde  de 
Ghilenghien,  dame  de  Vieux-Genappe,  de  Glabbais  et  de  Promelles.  — 
Elle  convola,  en  secondes  noces,  avec  son  beau-frère  René-Albert  de 
Cassina,  mentionné  ci-dessus  (Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1555-1614,  p.  15)  (!). 
Les  enfants  issus  de  ce  mariage  furent  : 

1°  Philippe-Guillaume-Ignace,  qui  suit. 

2°  François-Nobert  de  Cassina,  chanoine  d'Harlebeke. 

3°  Albert-Eugène,  mort  sans  alliance. 

4°  Françoise-Catherine-Charlotte  de  Cassina,  dite  de  Boulers,  mariée  à 
Guillaume-Louis  Damant,  seigneur  de  Diestvelt,  fils  de  Nicolas,  seigneur 
de  Diestvelt,  capitaine  d'une  compagnie  au  service  de  S.  M.  C.  et  com- 
mandant du  château  de  Courtrai,  et  de  Catherine  de  Zuylen,  dite  d'Erpe, 
chanoinesse  de  Nivelles.  De  cette  alliance  : 

(I)  Le  tome  1"  des  Fragments  généalogiques  dit,  qu'elle  était  belle-sœur  dudit  René-Albert. 


—  399  — 

a.  Nicolas-Albert-Louis-Charles  Damant,  né  le  21  janvier  1681. 

Et  b.  François-Alexandre-Charles  Damant,  mort  le  dernier  de  sa  famille 
le  28  mars  1766,  à  83  ans. 

5°  Catherine-Marguerite  de  Cassina,  mariée,  par  contrat  du  27  mars  1677, 
à  Charles-Antoine  van  den  Kerckhove,  port-bailli  de  Grammont,  dont 
elle  fut  la  seconde  femme.  Il  était  fils  de  Jacques-Philippe,  aussi  port- 
bailli  de  Grammont. 

Et  6°  Marie- Albertine  de  Cassina,  religieuse  à  l'hôpital  d'Audenarde. 

VI.  Philippe-Guillaume-Ignace  de  Cassina,  comte  de  Wonsheim,  baron  de  Bou- 
lers,  béer  de  Flandres,  seigneur  de  Petit-Rœux,  Promelles,  Vieux-Genappes, 
Glabbais,  etc.,  fit  hommage  de  sa  terre  de  Petit-Rœux  le  5  janvier  1654, 
et  mourut  le  12  janvier  1737.  —  Il  avait  épousé  Marie-Thérèse  van  Cau- 
teren,  fille  d'Antoine,  seigneur  de  Nederbraeckel,  et  d'Isabelle  van  de 
Vyvere.  Neuf  enfants  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Pierre-Philippe-François,   qui  suit. 

2°  Adrien-François  de  Cassina,  abbé  d'Eename,  près  d'Audenarde,  mort 
en  1746. 

3°  Jean-Guillaume  de  Cassina,  page,  puis  directeur  de  chasse  de  S.  A.  E. 
de  Bavière,  et  capitaine  de  cavalerie  au  service  d'Espagne,  mort  en  1719, 
sans  avoir  été  marié. 

4°  René-François-Norbert  de  Cassina,  chanoine-gradué  noble  de  la  mé- 
tropole de  Malines,  mort  le  12  avril  1752,  à  53  ans. 

5°  Marie-Pétronille  de  Cassina,  morte  sans  alliance. 

6°  Maximilienne  de  Cassina,  aussi  décédée  en  célibat. 

7°  Isabelle  de  Cassina,  mariée  à  don  Rodrigo  (ou  Rodericq)  de  Peralta 
y  Cascales,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de  Calatrava,  par  réception  de 
l'an  1685,  colonel  du  régiment  des  chevaux-gris  de  la  garde  de  S.  A.  E. 
de  Bavière,  au  service  de  Philippe  V,  roi  d'Espagne,  et  brigadier  de  ses 
armées  en  1705,  et  ensuite  maréchal  des  camps  et  armées  de  S.  M.  C. 
—  Il  était  frère  puîné  de  don  Alonso  de  Peralta  y  Cascales,  aussi 
chevalier  de  l'ordre  de  Calatrava,  seigneur  de  Bomblasco,  Origuela,  Sal- 
vador et  Hottones,  gentilhomme  de  la  bouche  du  roi  Philippe  V,  et  régidor 
héréditaire  de  Ségovie;  —  et,  comme  lui,  fils  de  don  Antonio  de  Peralta 
y  Cascales,  seigneur  de  Bomblasco,  Origuela  et  Salvador,  régidor  héré- 
ditaire de  Ségovie,  et  de  dona  Isabel  del  Rio  y  Munoz  (fille  de  don 
Francisco  Fratos  del  Rio,  régidor  héréditaire  de  Ségovie,  et  de  dona 
Monica  Munoz  Hinestrosa),  et  petit-fils  de  don  Andrès  Martinez-de 
Peralta,  des  marquis  de  Falces,  au  royaume  de  Navarre,  et  de  dona 
Francisca  de  Cascales. 

8°  Anne-Marie  de  Cassina,  morte  à  Gand  le  1  septembre  1778,  sans 
alliance. 


—  400  — 

Et  9°  Maximilien  de  Cassina,  lieutenant-général,  mort  grand-écuyer  de 
l'électeur  Palatin,  mort  sans  alliance. 

VII.  Pierre-Philippe-François  de  Cassina,  des  comtes  délia  Martesana,  che- 
valier du  Saint-Empire  romain,  comte  de  Wonsheim,  baron  de  Boulers, 
béer  de  Flandres,  seigneur  banneret  du  pays  d'Alost,  seigneur  de  Schen- 
delbeke,  Promelles,  Vieux-Genappe,  Glabbais,  Assche,  etc.  —  Il  fut  capi- 
taine au  régiment  des  chevaux-gris  de  la  garde  de  S.  A.  E.  de  Bavière, 
pour  le  service  d'Espagne,  et  assista  à  l'inauguration  de  la  reine  de  Hon- 
grie et  de  Bohème,  faite  à  Gand  le  27  avril  1744.  —  Il  avait  épousé, 
en  1734,  Marie-Louise-Josèphe  de  Plotho,  sa  nièce  à  la  mode  de  Bre- 
tagne, laquelle  était,  en  1779,  comtesse  douairière  de  "Wonsheim  (Voyez 
l'article  de  Plotho,  famille).  De  ce  mariage  naquirent  huit  enfants,  savoir  : 

1°  Louis-Benoit-François-Ghislain,   qui  suit. 

2°  Maximilien-Hugues-Bernardin-Philippe-Marie-Ghislain  de  Cassina,  né 
le  17  janvier  1741,  mort  le  14  septembre   1753. 

3°  René-Marie-Ghislain  de  Cassina,  capitaine  de  dragons  au  service  de 
l'impératrice-reine,  dans  le  régiment  de  Kollowrath,  né  le  31  juillet  1742, 
mort  sans  alliance. 

4°  Charles-François-Ghislain  de  Cassina,  des  comtes  de  Martesana,  che- 
valier du  SVEmpire  romain,  comte  de  Wonsheim,  baron  de  Boulers,  béer 
de  Flandres,  seigneur  banneret  du  pays  d'Alost,  seigneur  de  Schendelbeke, 
Promelles,  Vieux-Genappe,  Glabbais,  Toulifaut,  Eerlyck,  Assche,  Diepen- 
daele,  Malherde,  Croquet,  S^Jans-Hemelveerdeghem  et  autres  terres.  — 
Il  naquit  le  16  janvier  1751,  et  fut  enseigne,  puis  lieutenant  en  second 
dans  le  régiment  des  gardes-wallonnes  en  Espagne.  —  Il  épousa,  par 
contrat  du  20janvier  1773,  Catherine-Henriette-Francoise-de  Paule-Ghislaine 
de  Brouchoven,  baronne  de  Leefdael,  née  le  21  avril  1749  (Voyez  ci-devant 
à  l'article  de  Brouchoven,  famille). 

5°  Marie-Françoise-Philippine-Ghislaine  de  Cassina,  née  le  26  nov.  1737, 
mariée  au  comte  de  Murat-de  Lestang,  en  Dauphiné,  dont  elle  a  eu 
des  enfants. 

6°  Antoinette-Isabelle-Louise-Ghislaine  de  Cassina,  née  le  1  mars  1744, 
religieuse  à  l'abbaye  de  Guillenghien,  en  Hainaut,  ordre  de  SVBenoît. 

7°  Françoise-Florence-Ghislaine  de  Cassina,  née  le  28  avril  1748,  cha- 
noinesse  du  chapitre  de  Denain. 

Et  8°  Albertine-Théodore-Josèphe  de  Cassina,  née  le  24  juillet  1749, 
reçue  dame  de  l'ordre  de  la  croix  étoilée  le  3  mai  1770.  —  Elle  a  épousé, 
au  château  de  Boulers,  le  22  janvier  1769,  Charles-Joseph-François-Xavier- 
Hyacinthe  comte  de  Lichtervelde,  baron  de  Herzelles  et  de  Heyne,  béer 
de  Flandres,  seigneur  d'Eecke-sur-1'Escaut,  de  Heurne,  etc.,  chambellan 
actuel  de  Leurs  Majestés  Impériales,  dont  elle  fut  la  seconde  femme, 
étant  veuf  de  Marie-Josèphe-Ghislaine  de  Lens. 


—  401  — 

VIII.  Louis-Benoit-François-Ghislain  de  Cassina,  des  comtes  della  Martesana, 

chevalier  du  S.  E.  R.,  comte  de  Wonsheim,  baron  de  Boulers,   béer  de 

Flandres,  seigneur  de  Schendelbeke ,  etc.,  fut  déclaré  chambellan  actuel 

de  LL.  MM.  II.  le  4  mai  1762,  et  mourut  sans  enfants.  —  Il  avait  épousé, 

au  château  des  Prévôtés,  près  d'Armentières,  le  15  octobre  1770,  Amélie- 

Isabelle-Albérique   de   Croix,  chanoinesse  de    Denain,    fille    d'Alexandre- 

Maximilien-Francois   de   Croix,   marquis    d'Heuchin,    etc.,    et    d'Isabelle  - 

Claire-Eugénie  de   Houchin-de   Longastre   (Voyez    ci-après    l'article    de 

Croix).  —   La   comtesse  de  Wonsheim,  son  épouse,   fut  reçue   dame  de 

l'ordre  de  la  croix  étoilée  le  3  mai  1773. 

Les  de  Cassina,  baron  de  Boulers,  portaient  :  écartelé;  aux  1  et  4  parti  d'or  et 

d'argent  à  une  demi-aigle  de  l'empire  de  sable,  mouvante  de  la  partition    à  dextre,  et 

à  deux  demi-lions  léopardés  Vun  sur  l'autre  et  contournés  d'azur,  armés  et  lampassés  de 

gueules,  mouvants  de  la  même  partition  à  sénestre,  qui  est  de  Cassina;  aux  2  et  3 

d'or  à  l'écusson  de  gueules,  qui  est  de  Boulers.  Cimier  :  un  lion  naissant  d'azur,  armé 

et  lampassé  de  gueules  (Fig.  504). 

(Nob.,  p.  170;  Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1535-1614,  p.  M;   Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1614- 
1650,  p.  15;    Vrai  Suppl.,  p.  87;  Nouv.   vrai  Suppl.,  p.   68;  Fragm.  généal.,  t.    I,   p.   27; 

—*-"■■"     - 

Remarque.  Dans  l'encloître  de  l'abbaye  de  la  Cambre,  près  de  Bruxelles,  existait 
une  vitre,  portant  la  date  de  1609,  sur  laquelle  étaient  représentées  les  armoiries 
de  deux  époux  :  celles  du  mari,  pareilles  à  celles  de  Cassina,  avec  une  aigle  pour 
cimier,  —  et  celles  de  la  femme  écartelées,  aux  1  et  4  de  gueules  à  un  poisson 
d'argent  en  bande;  aux  2  et  3  d'or  à  la  fasce  d'azur. 
(Fragm.  généal.,  t.  I,  p.  27.) 

VAN    DEN    CASTSELE,    bit    DU    CHASTEL. 

Pierre  van  den  Casteele,  dit  du  Chastel,  seigneur  de  Trioels,  avoué  de  la  ville 
d'Ypres,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  28  mai  1626,  enregistrées  à  Lille.  Il 
épousa  Anne  de  Steelant,  laquelle  se  remaria  à  Jean  le  Poyvre,  chevalier, 
vicomte  d'Audenarde,  seigneur  de  Mullem  et  Lemputte,  dont  elle  fut  la  seconde 
femme. 

(Suite  du  Suppl.  au  Nob.  des  P.-B.,  1614-1630,  p.  87.) 


TAN    CASTEEL. 

Adrien-Dominique  van  Casteel,  natif  de  la  ville  d'Ath,  habitant  de  Bruxelles, 
issu  d'une  famille  honorable  de  la  Saxe,  commerçant  en  gros,  fut  anobli  le  9  fév.  1764. 

Armes  :  de  gueules  au  chevron  d'or,  accompagné  de  3  épées  d'argent,  la  garde  d'or, 
et  la  pointe  en  bas  (Fig.  505). 

(Etat  armoriai,  p.  7). 


Tome  I.  jjj 


402 


GASTELAIN. 


les 


Nicolas    Castelain,    lieutenant-mayeur   de   S'-Omer,    fut  anobli    par  lettres  de 
archiducs  Albert  et  Isabelle,  du   14  juin   1602,   enregistrées  dans  la  chambre  des 
comptes  à  Lille,  le  3  avril  1604. 

Ses  armes  étaient  :  écartelé;  aux  1   et  4  de  sable  au  château  crénelé  d'argent;  aux 
2  et  3  de  gueules,    à  l'écusson   de  même,    chargé  d'une  croix   d'or,  le  chef  du  quartier 
échiqueté  d'argent  et  d'azur  de  trois  traits  (Fig.  506). 
(Nob.,  p.  139  )  

CÀSTELIN. 

Nicolas  Castelin,  licencié  ès-lois,  mayeur  de  S^Omer,  fut  anobli  le  13  juin  1612. 

(Vrai  Suppl.  au  Nob.,  p.  77;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  61.) 


DE    CASTILLO.   —   Voyez   Fernandez. 


DE    CASTRO. 

Don   Diégo-Enriquez  de  Castro,   seigneur  d'Etterbeke,  du  conseil   de   guerre  et 
pagador-général  des  armées  de  S.  M.  C.  aux  Pays-Bas,   obtint,   en  considération 
de  ses  services,  par  lettres  du  roi  Charles  II  du  20  novembre  1673,  érection  en 
baronnie  en  sa  faveur  de  la  seigneurie  d'Etterbeke,  en  Brabant. 
(Nob.,  p.  466.) 

Selon  le  second  supplément  aux  Trophées  de  Brabant,  p.  116,  le  dit  Diégo-En- 
riquez de  Castro  portait  d'azur  à  7  besants  d'argent,  posés  3-3  en  pal,  et  un  en 
pointe.  Mais  Jacques-Antoine-Joseph-Benoit  Henriquez  de  Castro,  issu  des  barons 
d'Etterbeke,  s'intitulant  marquis  du  dit  lieu,  mort  chanoine  de  S^Bavon  à  Gand, 
le  23  octobre  1751,  porta  ses  armes  :  parti,  au  1er  d'argent  à  6  tourteaux  d'azur, 
posés  3-3  en  pal,  pour  de  Castro  ;  au  2e  d'or  à  4  fasces  de  gueules,  pour  Henriquez, 
comme  se  voit  par  son  blason  funèbre  dans  la  dite  église  de  S^Bavon,  en  la 
chapelle  de  N.-D.,   derrière  le  maître-autel  (Fig.  507). 

(Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  157.) 


Jean-François  de  Castro,  bourgmestre  de  la  ville  d'Audenarde,  mort  le  31  mars 
1743,  épousa  Robertine-Françoise  Ballet,  dame  de  Bairlemont.  Leur  fils  Eugène- 
Ignace  de  Castro,  chanoine  et  chantre  de  S^Bavon  à  Gand,  député  du  clergé  de 
Gand  aux  états  de  Flandres,  mourut  le  12  mai  1762;  —  on  ne  peut  rien  ajouter 
de  plus  fort  à  la  louange  de  ce  savant  homme,  consommé  d'une  profonde  érudition, 
que  le  refus  de  l'évêché  d'Ypres,  que  sa  grande  piété  et  son  humilité  parfaite  lui 
fit  faire,  quoiqu'on  le  lui   offrit  avec  beaucoup  d'instances. 

(Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  85.) 


—  403  — 

Alonso  de  Castro,  habitant  de  la  ville  de  Burgos,  au  royaume  de  Cas  tille, 
issu  de  la  noble  et  ancienne  famille  de  Los  Castros  de  S.  Torivo  de  Livona, 
extraite  des  comtes  de  Lemos,  épousa  dona  Maria  Rodrigue,  et  en  eut  les  deux 
fils  qui  suivent  : 

1°  Jacques  de  Castro,  commissaire  de  S.  M.  C. 

Et  2°  Diego  de  Castro,  aussi  commissaire  de  S.  M.  C,  mort  le  31  déc.  1605, 
enterré  aux  Récollets  à  Anvers.  Il  avait  épousé  Catherine  de  Gordenella,  dite 
Gordegula,  morte  en  1636,  et  inhumée  à  Houthem,  entre  Furnes  et  Honscote. 
Ils  eurent  pour  enfant  : 

Alonso  de  Castro,  créé  chevalier  en  1629,  capitaine  d'une  compagnie  allemande 
de  300  hommes,  puis  commissaire  au  service  de  S,  M.  C,  épousa  Jeanne  Smit, 
morte  le  18  octobre  1657.  Ces  époux  gisent  dans  l'église  de  N.  D.  de  Finistère 
à  Bruxelles,  et  laissèrent  Jean-Baptiste  qui  suit. 

Jean-Baptiste  de  Castro,  capitaine  au  régiment  de  Koninckxmarck,  en  France, 
époux  de  Catherine  Bard,  native  de  Mons  ou  des  environs.  Dont  : 

Jean-Baptiste  de  Castro,  tué  au  service  du  roi  de  France,  à  la  bataille  de 
Parme.  Nous  ignorons  le  nom  de  son  épouse,  de  laquelle  il  eut  : 

N....  de  Castro  y  Lemos,  lieutenant-colonel  d'infanterie  au  régiment  de  Tour- 
nains,  au  service  de  France,  en  garnison  à  Douai  en  1756  et  1757,  lequel  épousa 
N....  de  la  Verdure,  fille  du  seigneur  d'Hallennes,  conseiller  au  parlement  de 
Flandres,   à  Douai. 

Nous  donnons  (Fig.  508)  les  armes  de  cette  branche  de  Castro,  telles  qu'elles 
sont  gravées  au  tome  III,  p.  36,  des  Fragments  généalogiques. 

(Fragm.  gcnéal.,  t.  III,  p.  36.) 

CATERS. 

Guillaume-Ernest  Caters,  échevin  de  Tournai,  fut  anobli  par  lettres  du  22  jan- 
vier 1735,  et  obtint,  par  acte  de  même  date,  la  permission  de  trafiquer  en  gros, 
sans  déroger  à  sa  noblesse.  —  Ses  armes  étaient  :  d'azur  à  3  chats  rampants  d'or, 
2  en  chef  affrontés  et  jouant  de  la  patte,  et  1  en  pointe.  Cimier  :  un  chat  naissant 
de  Vécu  (Fig.  509). 

(Nob.,  p.  760 ;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  260.) 


DE    LA    CÂTTOIRE. 

Baudouin  de  la  Cattoire,   épousa  Waudru  de  Maoffesse,  et  en  eut  : 
1°  Baudouin  de  la  Cattoire,  époux  d'Anne  Vinchant,  mort  en  1564.  Dont  : 
Barbe  de  la  Cattoire,  mariée  à  Claude  de  Clercq,  à  Mons. 
Et  2°  Jean  de  la  Cattoire,  mort  en  1555,  ayant  épousé  Jeanne  Froidmont.  Dont  : 
Baudouin  de  la  Cattoire,  mort  en   1591,  ayant  épousé  Françoise  d'Ocagne,   en 
Espagne,  laquelle  le  rendit  père  de  : 
Jeanne  de  la  Cattoire,  épouse  d'Arnould  de  Fumal. 
Armes  :  d'argent  à  la  bande  de  gueules  (Fig.  510). 
(Fragm.  généal.,  t.  I,  p.  98.) 


—  404  — 

VAN    CATS,    ou    VAN    CATZ. 

I.  Guillaume  van  Cats,  chevalier,  seigneur  de  Cats,  Catshoeck,  vieux  et  nouveau 

Cats,  Catsrack,  Duyveland  et  Catsand,  vicomte  de  Gouda  et  de  Sclioon- 
hoven,  vivait  en  1340.  —  Sa  femme,  dont  on  ignore  le  nom,  lui  donna 
un  fils,  nommé  Renger,  qui  suit. 

II.  Renger    van    Cats,   seigneur   des    mêmes    terres,   vicomte   de   Gouda   et    de 

Schoonhoven,  receveur-général  de  Beooster-Schelde  en  1366,  et  de 
Bewester-Schelde  en  1372,  et  conseiller  de  la  cour  de  Zélande,  épousa 
Agathe  van  Borrendamme,  et  eut  d'elle  les  trois  enfants  qui  suivent  : 

1°  Liévin.  Son  article  suit. 

2°  Guillaume  van  Cats,  chevalier,  mort  sans  postérité  de  son  mariage 
avec  Henriette  van  Rodenburg,  dame  de  Weldamme. 

Et  3°  Helwige  van  Cats,  mariée  à  Henri  de  la  Hamaide,  seigneur  van 
den  Abeele. 

III.  Liévin  van  Cats,  chevalier,  seigneur  de  Cats,  Catshoeck,  vieux  et  nouveau 

Cats,  Catsrack,  Duyveland,  Catsand  et  Simonskercke,  vicomte  de  Gouda 
et  de  Schoonhoven,  fonda  un  canonicat  dans  l'église  de  S'-Liévin  à  Zie- 
riczee,  le  2  juillet  1398.  —  Il  épousa  :  en  premières  noces,  Hermengarde 
van  der  Maelstede,  laquelle  le  rendit  père  de  Laurent  qui  suit;  et,  en 
secondes  noces,  une  dame  dont  nous  ignorons  le  nom. 

IV.  Laurent  van   Cats,   dit  le   Riche,   seigneur    de   Cats,    Catshoeck,  vieux    et 

nouveau  Cats,  Catsrack,  Duyveland,  Simonskercke,  Wolfaersdyck,  Brou- 
wershaven  et  m  Catsand.  Il  fut  père,  par  sa  Ie  femme,  Elisabeth  van 
Heenvliet,  dame  de  Cattendyck,  de  : 

V.  Jacques  van   Cats,    seigneur    de    Cats,   Catshoeck,    vieux    et   nouveau  Cats, 

Catsrack,  Simonskercke  et  Brouwershaven,  conseiller  de  la  cour  de 
Hollande,  par  lettres  de  Philippe-le-Bon,  duc  de  Bourgogne,  données  à 
Anvers  le  7  juin  1447.  —  Il  épousa,  par  contrat  du  16  décembre  1438, 
Marguerite  Oem-van  den  Wyngaerden,  fille  de  Godschalck  Oem,  seigneur 
de  Wyngaerden  et  d'Ysselmonde,  receveur-général  de  Hollande,  de  Zélande 
et  de  Frise,  conseiller  au  gouvernement  des  mêmes  pays,  —  et  de  Mar- 
guerite van  Alckemade.  —  Ils  fondèrent  la  chapelle  dite  de  Cats,  en 
l'église  des  Jacobins  de  la  Haye,  et  eurent,  entr'autres  enfants  : 

1°  Jean  van  Cats,  chevalier,  seigneur  de  Gouda,  qui  épousa  Marguerite 
de  Rymerswale,  fille  de  Philippe,  co-seigneur  de  Lodyck,  —  et  de  Marie 
van  Ostende.  De  ce  mariage  : 

A.  Philippe  van  Cats,  mort  sans  laisser  de  postérité  de  Pétronille 
van  Praet  de  Moerkercke,  son  épouse. 

Et  B.  Marguerite  van  Cats,  mariée  à  Jean  Peeters,  chevalier,  prési- 
dent du  grand  conseil  a  Malines,  fils  de  Corneille  et  de  Marguerite  de 
Meus.  Dont  postérité. 


—  405  — 

2°  Jacques  van  Cats,  qui  suit. 

3°  Lié  vin  van  Cats,  qui  épousa  Claire  van  Borsselen,  et  mourut  sans 
postérité. 

4°  Laurent  van  Cats,  chevalier  de  l'ordre  teutonique  en  Prusse. 

5°  Adrien  van  Cats,  tué  à  Utrecht  en  1483. 

Et  6°  Elisabeth  van  Cats,  laquelle  fut  mariée,  en  premières  noces,  à 
Florent  van  Cralingen,  et,  en  secondes  noces,  à  Adrien  van  der  Does, 
dont  elle  fut  la  première  femme.  —  Elle  mourut  en  1477;  son  second 
mari  convola,  en  troisièmes  noces,  avec  Gertrude  de  Rymerswale,  et 
mourut  en  1502. 

VI.  Jacques  Van  Cats,  seigneur  de  Cats,  Catshoeck,  vieux  et  nouveau  Cats, 
bailli  de  Ziericzee,  et  surintendant  du  pays  de  Schouwen,  fut  armé  che- 
valier, à  Dort,  par  Maximilien,  roi  des  Romains  en  1486.  —  Il  reçut  en 
don  de  ce  souverain,  tous  les  biens  des  rebelles  de  Rotterdam,  situés  dans 
la  ville  de  Gouda,  en  considération  de  ses  services;  —  et  dans  les  lettres 
patentes  de  ce  don,  datées  de  Delft  le  dernier  février  1488;  ce  monarque 
le  qualifie  de  son  amê  et  féal  chevalier,  capitaine  et  châtelain  des  ville  et 
château  de  Gouda.  —  Il  se  maria  avec  Elisabeth  van  Ruyven,  veuve  de 
Guillaume  van  Swieten,  et  fille  de  Guillaume  van  Ruyven  et  d'Agnès 
van  Rietwyck.  —  De  ce  mariage  naquirent  quatre  enfants,  savoir  : 

1°  Guillaume,  qui  suit. 

2°  Jacques  van  Cats,  chevalier  de  l'ordre  teutonique  en  Prusse. 

3°  Catherine  van  Cats,  laquelle  fut  mariée  à  Ysbrancl  van  Schooten, 
bailli  de  Kennemerland,  dont  elle  fut  la  2e  femme. 

Et  4°  Anne  van  Cats,  mariée  à  Costyn  Ruychrock-van  de  Werve,  et 
morte  en  1527. 

VÏI.  Guillaume  van  Cats,  seigneur  de  Cats,  Catshoeck,  Catsrack,  Capelle,  Bie- 
selingen  et  Simonspolder,  fut  amiral  de  Zélande  et  bailli  de  Ter-Goes.  — 
Il  épousa,  par  contrat  du  10  septembre  1509,  Marie  van  Bruelis,  dont 
il  eut,   entr'autres  enfants,  Antoine  qui  suit. 

*VÏIS.  Antoine  van  Cats,  seigneur  de  Cats,  vieux  et  nouveau  Cats,  Catsrack, 
Capelle,  Bieselingen,  Simonspolder  et  Bruelis,  conseiller  de  la  cour  de  Hol- 
lande, mourut  en  1573.  —  Il  avait  épo.usé,  par  contrat  du  1er  février  1539, 
Marie  van  der  Coulster,  fille  d'Abel,  chevalier,  conseiller  de  la  cour  de 
Hollande,  et  d'Isabeau  de  Longin.  Dont  : 
1°  Guillaume,  qui  suit. 

Et  2°  Abel  van  Cats,  dont  la  postérité  sera  rapportée  après  celle  de  son 
frère  aîné. 

.  Guillaume  van  Cats,  seigneur  de  Cats,  vieux  et  nouveau  Cats,  Catsrack, 
Cappelle,  etc.,  fut  marié  deux  fois  :  1°  avec  Marie  de  Fonseca,  veuve  de 
Charles  Boisot,  amiral  de  Zélande  et  gouverneur  de  Flessinghe,  tué  dans 


—  406  - 

l'île  de  Schouwen,  en  1575;  —  2°  avec  Catherine  Sandelyn-de  Herenthout, 
veuve  de  Philibert  van  Tuyl,  seigneur  de  Serooskercke,  receveur-général 
de  Zélande,  Bewester-Schelde,  et  ensuite  gouverneur  de  Berg-op-Zoom  pour 
le  roi  Philippe  II,  mort  à  Anvers  en  1579.  De  ces  deux  alliances  vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 
1°  Marie  van  Cats,  mariée,  en  premières  noces,  à  Jérôme  van  Tuyl, 
seigneur  de  Serooskercke  et  Popgesberch,  —  fils  de  Philibert  et  de 
Catherine  Sandelyn-de  Herenthout,  sa  belle-mère,  dont  nous  avons  parlé 
ci-dessus;  —  et,  en  secondes  noces,  le  4  juillet  1607,  à  Gilles  de  Wissen- 
kercke,  seigneur  de  Couwerven,  Campen,  Olsende  et  Vosmaer.  Elle  mourut 
à  Louvain  le  14  avril  1649,  et  fut  inhumée  aux  Récollets  de  cette  ville. 

(Du  2d  Lit.) 
2°  Théophile,  qui  suit. 

X.  Théophile  van  Cats,  seigneur  de  Heilo,  Coelster  et  Oestdom,  se  maria,  en 

premières  noces,  en  1618,  avec  Deliana  de  Brederode,  fille  unique  et 
héritière  de  Renaud,  baron  de  Wesenberg,  en  Suède,  seigneur  de  Veen- 
huysen,  Spanbroeck  et  Oosthuysen,  président  de  la  cour  souveraine  de 
Hollande,  —  et  d'Adrienne  van  Oldenbarnevelt,  sa  première  femme.  — 
Sa  seconde  femme  fut  Marie  de  Bie,  fille  de  Georges,  trésorier-général 
des  Provinces-Unies,  et  premier  maître  des  comptes  à  la  Haye,  et  de 
Marie  van  Almonde.  —  De  ces  deux  mariages  vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Guillaume  van  Cats,  mort  en  1635,  et  enterré  à  la  Haye  dans  la 
chapelle  dite  de  Cats. 

2°  Catherine,  mariée  à  Albert  van  Raephorst,  seigneur  de  Spanbroeck, 
dont  elle  n'eut  point  d'enfants. 

3°  Gertrude,  morte   sans  alliance. 

4°  Anne,  femme  de  Pierre  de  Wassenaer,  seigneur  de  Sterrenburg, 
colonel  d'un  régiment  de  gardes  et  gouverneur  de  Willemstad,  mort  en  1668. 

(Du  2tl  Lit.) 
Et  5°  Georges  van  Cats,   dont  l'article  suit. 

XI.  Georges  van  Cats,  seigneur  de  Coulster,  épousa  Justine  de  Nassau,  fille  de 

Guillaume-Maurice  et  de  Marie  van  Aerssen-de  Sommelsdyck.  De  ce 
mariage  sont  issus  : 

1°  Guillaume-Maurice.  Son  article  suit. 

2°  Marie-Pétronille. 

3°  Ànne-Wilhelmine-Adrienne. 

4°  Justine-Théophiline. 

Et  5°  Louise  van  Cats. 

.  Guillaume-Maurice  van  Cats,    seigneur   de   Coulster,    ambassadeur  de    la 


—  407  — 

république  des  Provinces-Unies  à  la  cour  de  Philippe  V,  roi  d'Espagne. 
Il  épousa  Catherine  van  der  Noot,  laquelle  ne  vivait  plus  en  1726.  — 
Sans  hoirs. 

Seconde    Branche. 

».  Abel  van  Cats  (second  fils  d'Antoine  et  de  Marie  van  der  Coulster,  men- 
tionnés ci-devant),  seigneur  de  Bruelis  et  bailli  de  la  Vere.  Il  épousa 
Charlotte  van  Tuyl-de  Serooskercke  ,  morte  en  1629,  et  inhumée  à 
La  Haye,  dans  la  chapelle  dite  de  Cats.  —  Cette  dame  était  fille  de  Philibert 
van  Tuyl,  seigneur  de  Serooskercke,  et  de  Catherine  Sandelyn-de  Heren- 
thout,  dont  il  a  été  parlé  ci-devant.  De  cette  alliance  : 
1°  Vérus,  qui  suit. 

Et  2°  Catherine  van  Cats,  mariée,  en  1625,  à  Jean  van  Hesse,  seigneur 
de  Piershil,  et  morte  en  1634. 

X*  Vérus  van  Cats,  seigneur  de  Bruelis,  fut  tenu  sur  les  fonts-baptismaux  par 
le  magistrat  de  la  Vere.  Il  s'allia,  en  1620,  à  Gertrude  van  Duvenvoorde- 
Opdam,  fille  d'Arnould,  dyckgraaf  (intendant  des  digues)  et  bailli  de  Rhyn- 
land,  et  de  Wilhelmine  van  Mechelen.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

.  Philibert   van  Cats,   seigneur  de  Bruelis,  épousa  Anne   de  Brederode-de 
Wesenberg.  Leur  fils  Pierre  suit. 


L.  Pierre  van  Cats,  baron  de  Wesenberg,  seigneur  de  Bruelis,  Maesland, 
Maesland-Sluys,  Sherarentskercke  et  Heinkensand,  vivant  en  1690.  —  Nous 
ne  connaissons  pas  sa  postérité. 

Les  armes  de  la  famille  van  Cats  sont  :  de  sable  à  deux  fasces  ondées  d'or,  accom- 
pagnées de  3  losanges  de  même,   2  en  chef  et  1  en  pointe  (Fig.  511). 
(Nob.,  p.  U;  Sappl.  au  Nob.,  p.  49.) 


G  AUX  1ER. 

Jean  Caulier,  prêtre,  licencié  ès-droits  à  l'université  de  Rheims,  chapelain  de 
haute  forme,  puis  chanoine  de  l'église  cathédrale  de  Tournai,  fut  anobli  en  tant 
que  de  besoin,  par  lettres  du  29  décembre  1744. 

(Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  168G-1762,   p.   238;  État  armoriai,  p.  7.) 


VAN    CAUTEREN.    —   Voyez    Vercauteren. 


de  Jacques-François  Godin,  seigneur  de  Beaumez  et  de  Marlicourt,  baron  de  Godin, 


VAN    CÂUWENHOVE. 


—  408  — 

le  30  septembre   1704,  portait  pour  armes  :  de  gueules  au  lion  d'or,   armé  et  lam- 
passé  d'azur,  le  col  tortillé  d'un  serpent  de  même  (Fig.  512)   (l). 
(Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  190  ) 


VAN    CAUWENHOVEN. 

Louis  van  Cauwenhoven,  natif  de  Bruxelles,  aide  de  garde  joyaux  et  robe  de 
LL.  AA.  SS.,  fut  anobli  par  lettres  données  à  Mariemont  le  18  décembre  1620. 

Ses  armes  sont  :  d'azur  à  la  fasce  chevronnée  de  chevrons  couchés  et  contournés 
d'argent  et  de  gueules  de  6  pièces,  accompagnée  de  3  clefs  d'argent,  2  en  chef  et  1  en 
pointe.  —  L'écu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet 
et  de  ses  lambrequins  d'azur  et  d'argent,  et  au-dessus,  en  cimier,  une  tête  et  col  de  paon 
au  naturel  (Fig.  513). 

(Nob.,  p.  179.) 

GAVÉE. 

Jacques-François  Cavée,  avocat  au  conseil  de  Hainaut,  fut  anobli  par  lettres 
du  roi  Charles  II  du  11  avril  1698. 

Il  portait  pour  armes  :  d'or  au  chevron  d'azur,  chargé  sur  la  pointe  d'une  étoile  à 
6  rais  d'or,  et  accompagnée   de    3  flammes    de  gueules.  —  L'écu  timbré  d'un   casque 
d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et   de  ses   lambrequins    d'or   et   de 
gueules,  et  au-dessus,  en  cimier,  une  aigle  éployée  d'or  (Fig.  514). 
[Nob.,  p.  606.)  _____ 

CAVEREL. 

Etienne  Caverel,  ancien  conseiller  et  avocat  fiscal  du  souverain  bailliage  d'Aire, 
en  Artois,  fut  anobli  par  lettres  du  30  juillet  1612,  entérinées  dans  la  chambre  des 
comptes  à  Lille  le  15  septembre  suivant. 

Ses  armes  sont  :  d'argent  au  chevron  de  sinople,  accompagné  de  3  quinte  feuilles  de 
gueules  (selon  d'autres,  le  chevron  de  gueules)  (Fig.  515). 

(Nob.,  p.  llii;   Vrai  Suppl.,  p.  77;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  61;  Mélang.  de  Généal.,  p.  55.) 


DE    CAVERSON, 

Paul  de  Caverson,  colonel  des  gardes  de  l'empereur  Ferdinand  III,  —  Jérôme, 
son  père,  et  Jacques,  son  frère,  furent  mis  au  rang  des  nobles  de  l'empire,  par 
diplôme  de  ce  prince,  donné  au  château  royal  de  Prague  le  27  mars  1648.  Ce 
diplôme  confirme  et  augmente  aussi  d'une  couronne  d'or  au  lieu  de  bourlet  les 
anciennes  armes  de  la  famille,  qui  sont  :  un  écu  de  gueules  au  dauphin  vif  d'argent, 

(1)  Lisez  :  armé  et  lampassé  d'argent,  le  serpent  d'azur  mordant  la  langue  du  lion.  —  Selon  plusieurs 
généalogistes,  cette  famille  est  issue  des  comtes  souverains  de  Hollande;  elle  s'établit  à  Louvain  vers 
l'année  1520. 


—  409  — 

peaulré,  lorré  et  couronné  d'or;  —  cet  écu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré 
d'or,  orné  de  son  bourlet  et   de  ses  lambrequins  d'argent  et  de  gueules,  et  au-dessus, 
en  cimier,  un  dauphin  vif  d'argent,  peautré,  lorré  et  couronné  d'or  (Fig.  516). 
(Nob.,  p.  294.)  

I  CATRO. 

Luc  Cayro,  lieutenant-général  de  la  cavalerie  légère  des  armées  de  Flandres, 
épousa  N....,  dont  il  eut  : 

Louis  Cayro,  commissaire-général  de  la  cavalerie  légère  des  armées  de  Flandres. 
Il  obtint,  en  considération  de  ses  services,  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du  13  sep- 
tembre 1661,  érection  en  baronnie,  en  sa  faveur,  de  la  terre  et  seigneurie  de 
Morselle,  en  Flandres. 

Ï(Nob.,  P.  m.)  

DE  CAZIER. 
Jean-Baptiste  de  Cazier,  conseiller-régent  du  conseil  suprême  des  Pays-Bas  à 
Vienne,  obtint,  en  considération  de  ses  services,  des  supports,  une  couronne  à  perles, 
et  le  titre  de  baron  de  son  nom,  pour  lui  et  ses  descendants  mâles  et  femelles, 
applicable  sur  telle  terre  ou  seigneurie  qu'ils  auraient  dans  les  Pays-Bas,  par  lettres 
du  16  mars  1743.  Le  baron  de  Cazier  fut  depuis  commandeur  de  l'ordre  royal  de 
Sl-Étienne,  conseiller  d'état  au  gouvernement  des  Pays-Bas  autrichiens,  et  tréso- 
rier-général des  domaines  et  finances  des  mêmes  provinces. 

Ses  armes  sont  :  parti  d'argent  à  la  rose  de  gueules,  coupé  d'azur  à  3  étoiles  à  8  rais 
d'or;  et  parti  d'argent  à  une  aigle  de  sable,  becquée  et  membrée  de  gueules,  mouvante 
du  trait  qui  partit  Vécu  (Fig.  517). 

(Suite  du  Suppl.   au  Nob.,   1686-1762,  p.  252;  Étal  armoriai,  p.  8.) 


CECILE. 

François  Cécile,  procureur-fiscal  du  bailliage  d'Aval,  fut  anobli  par  lettres  du  roi 
Philippe  II,  données  à  S^Laurent-le  Royal  le  8  septembre  1593.  Il  portait  pour 
armes  :  bandé  d'argent  et  de  gueules  de  six  pièces  (Fig.  518). 

(Nob.,  p.  92;   Frai  Suppl.,  p.  S5;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  43;  Mélang.  de  Généal.,  p.  33.) 


Poncet  Cécile,  natif  de  Salins,  en  Franche-Comté,  fut  anobli  par  lettres  données 
à  S^Laurent-le  Royal,  le  4  septembre  1596. 
(Nob.,  p.  104.)  

DE    CERF. 

ï.  Philippe  de  Cerf,  épousa,  en  1330,  Catherine  de  Briarde,  fille  de  Gauwin  à 
Hondeghem,  laquelle  convola,  en  secondes  noces,  avec  Jean  de  la  Corn- 
huuse.  Dont  cinq  enfants,  savoir  : 

1°  Pierre  de  Cerf,  seigneur  de  Briarde,  époux  de  Marie  de  Vicq,  fille 
d'Etienne,  seignr  d'Oosthove,  et  de  Marguerite  de  Steelant.  De  ce  mariage  : 
Tome  I.  52 


—  410  — 

A.  Pierre  de  Cerf,  bailli  de  Bailleul,  mort  sans  postérité. 

B.  Marie  de  Cerf,  héritière  de  son  frère,  alliée  à  François  van  Torre. 

C.  Jeanne  de  Cerf,  femme  d'Elias  de  Caestre. 

Et  D.  Marguerite  de  Cerf,  alliée  à  Jean  de  Plonch,  seigneur  de  Doigs. 
2°  Jacqueline  de  Cerf,  mariée  à  Jean  Tralins,  sans  postérité. 
3°  Jeanne  de  Cerf. 
4°  Jean,  qui  suit. 
Et  5°  Un  autre  Jean  qui  vivait  en  1368,  époux  de  N....  de  Waterleet. 

ÏI.  Jean  de  Cerf,  seigneur  d'Oudenhove  et  de  Mauroy,  épousa  Hélène,  aliis  Marie, 
van  Houtte,  fille  de  Guillaume,  seigneur  dudit  lieu.  De  cette  alliance 
naquirent  les  six  enfants  qui  suivent  : 

1°  Guillaume.  Son  article  suit. 

2°  Jacqueline  de  Cerf,  alliée  à  Jérôme  Wyts. 

3°  Françoise  de  Cerf,  épouse  de  Bernard  van  de  Woestine,  seigneur 
de  Waterleet. 

4°  Jeanne  de  Cerf,  femme  de  Roland  de  Wulf. 

5°  Mathieu,  rapporté  après  la  postérité  de  son  frère  Guillaume, 
degré  III,  lit.  A. 

Et  6°  Pierre,  rapporté  après  la  postérité  de  son  frère  Mathieu, 
degré  III,  lit.  E. 

III.  Guillaume  de  Cerf,  seigneur  d'Oudenhove  et  de  Mauroy,  épousa  Marie  van 

der  Woestine,  et  en  eut  trois  enfants,  savoir  : 

1°  Ingelram  de  Cerf,  lieutenant  de  Lille,  allié  à  Marie  de  Vicq,  fille 
de  Henri,  seigneur  de  Bertholf,  et  de  Jacqueline  de  Meeren,  qui  mourut 
en  1506,   et  gît  à  Ste-Catherine,   à  Lille,   laissant  une  fille  : 

Agnès  de  Cerf,  mariée  à  Jean  de  Lattre,  lieutenant  de  la  gouvernance 
de  Douai. 

2°  Jérôme,   qui  suit. 

Et  3°  Antoinette  de  Cerf,  mariée  à  Pierre  de  le  Candele. 

IV.  Jérôme  de  Cerf,  épousa  Jeanne  du  Wez.   Dont  : 

1°  Pierre  de  Cerf,  époux  d'Agnès  des  Champs,  par  laquelle  il  fut  père 
de  Jean  de  Cerf,  allié  à  Catherine  de  Lannoy,  dont  : 

A.  Pierre. 

Et  B.  Léon  de  Cerf. 
2°  Honach  de  Cerf,  qui  épousa  Bonde  ....  Gillis. 
3°  Péronne  de   Cerf,  alliée  à  Pierre  de  Bave. 
Et  4°  Gilles  de  Cerf,  qui  suit. 

V.  Gilles  de  Cerf,  épousa  Jeanne  Fremault.   De  ce  mariage  : 

VI.  Oste  de  Cerf,  marié  à  Catherine  de  Bay.  Dont  : 

1°  Jérôme. 

2°  Philippe. 

Et  3°  Jacques  de  Cerf. 


—  411  — 

III.  A.  Mathieu   de    Cerf   (second  fils   de  Jean,   seigneur  d'Oudenhove    et    de 

tMauroy,  et  d'Hélène,  aliis  Marie,  van  Houtte),  épousa  Isabeau  de  Gri- 
boval,  fille  de  Hugues,  et  en  eut  : 

IV.  Pierre  de  Cerf,   seigneur  de  Hagedorne,  époux,  en  1409,  de  Catherine  de 

Bavinchove,  fille  de  Guilebert.   Dont  : 

11°  Jean,  qui  suit. 
Et  2°  Robert,  rapporté  après  la  postérité  de  son  frère,  degré  V,  lit.  D. 

V.  Jean  de  Cerf,  seigneur  de   Hagedorne   ou  Haghedoorne,  épousa  Jeanne   de 

Langhemersch,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Rumbeck,  et  de  Marie  de 
Kalckene.  Six  enfants  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Isabeau  de  Cerf,  épouse   de  Pierre  de  "Walincourt,  maître-d'hôtel 
de  Philippe,  duc  de  Bourgogne. 

2°  Jeanne  de  Cerf,  abbesse  de  Ste-Claire  à  Bruges. 

3°  Louise  de  Cerf,  femme  de  Jacques  de  Corenhuyse,  seignr  de  Moninel. 

4°  Jean,  qui  suit. 

5°  Pierre  de  Cerf,  mari  de  Ghislaine-Perynes  van  Peene.  Dont  : 
A.  Jean, 
Et  B.  Jeanne  de  Cerf. 

Et  6°  Jeanne  de  Cerf,  mariée,  en  premières  noces,  avec  François  de 
Borre,  et,  en  deuxièmes  noces,  avec  Philippe  de  Waterleet. 

VI.  Jean  de  Cerf,  né  en  1447,  seigneur  de  Hagedorne,  épousa  :  1°,  l'an   1477, 

Marguerite  van  Hasebrouck,  fille  de  Jacques,  seigneur  de  Hollande,  et 
de  N....  Ricquelinc;  2°,  l'an  1481,  Pétronille  Collins,  fille  de  Thierry; 
3°  Thomasine  Loonis,  et,  en  quatrièmes  noces,  Jeanne  Leyns,  veuve  de 
N....  van  Houcke,   1536.  —  De  ces  quatre  femmes  vinrent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Jeanne  de  Cerf,   dame  d'honneur   de  Marguerite  d'Autriche,  née   en 
1483,  alliée  à  Jean  de  Marnix,  baron  de  Pottes,  seigneur  de  Toulouse. 
2°  Jean,  qui  suit. 

(Du  2d  Lit.) 

3°  Jean  de  Cerf,  mari,  en  premières  noces,  de  Catherine  Ruffault, 
et,  en  secondes  noces,  de  Marie  Denis. 

4°  Marie  de  Cerf,  dame  d'honneur  de  la  duchesse  de  Savoie,  alliée  à 
Selfrid,  comte  de  Mettam,  capitaine  en  Autriche. 

5°  Jeanne  de  Cerf,  épouse  de  Pierre  de  Pypere. 

(Du  3e  Lit.) 

6°  Charles  de  Cerf,  prévôt  de  Condé,  mort  en  1557. 

7°  Pierre  de  Cerf,  prêtre. 

8°  Barbe  de  Cerf,  religieuse  à  Marquette. 

9°  Jacques  de  Cerf,  religieux  à  S*-Bavon  à  Gand,  mort  en  1514. 


—  412  — 

10°  Philippe  de  Cerf,  allié  à  Anne  de  Schoore,   sans  postérité  en  1560. 
11°  Mathieu  de  Cerf,  mort  en  1549. 

(Et  du  4e  Lit.) 

12°  Thierry,  rapporté  après  la  postérité  de  Jean  susdit,  degré  VII,  lit.  C. 
Et  13°  Pierre  de  Cerf,  prévôt  de  S'-Vaast,  à  Arras,  en  1568. 

"VU.  Jean  de  Cerf,  seigneur  de  Hagedorne,  échevin  du  Franc  de  Bruges,  né 
en  1485,  mourut  le  14  sept.  1554.  Il  avait  épousé,  en  premières  noces, 
Jossine  van  Schoore,  fille  de  Josse;  en  secondes  noces,  Jossine  van  den 
Reyne,  veuve  de  Guillaume  de  Bourgogne  et  fille  de  Josse  van  den 
Reyne  et  de  Catherine  van  Nieuwenhove  ;  et,  en  troisièmes  noces, 
Colette  de  Maulde,  fille  de  Hugues,  chevalier,  veuve  de  Jacques  de 
Meetkercke,  chevalier,  etc.  —  Il  gît  aux  Colettes  à  Bruges.  —  Des 
premier  et  second  mariages  naquirent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Jean  de  Cerf,  seigneur  de  Haghedoorne,  mort  en  1555,  sans  postérté 
de  Péronne  de  Corenhuse,  son  épouse. 

2°  Marie  de  Cerf,  née  en  1521,  épouse,  en  premières  noces,  de  Messire 
Jean  Sproncholf,  et,  en  secondes  noces,  de  Jacques  van  Haeghe. 

(Du  2d  Lit.) 

3°  François,  qui  suit. 

4°  Jacqueline  de  Cerf,  morte  le  18  mai  1526,  ayant  été  mariée  avec 
Adolphe  de  Meetkercke,  chevalier,  conseiller  du  conseil  d'état,  président 
du  conseil  de  Flandres,  mort  à  Londres  en  1591. 

5°  Maximilien,  rapporté  après  la  postérité  de  son  frère  François,  degré 
VIII,  lit.  B. 

6°  Marguerite  de  Cerf,  religieuse  à  S*-Trond  lez-Bruges,  morte  en  1613. 

Et  7°  Marie  de  Cerf,  alliée  à  Jean  Sproncholf,  fils  de  Philippe. 

VIII.  François  de  Cerf,  né  le  30  août  1525,  fut  seigneur  de  Haghedoorne  et 
échevin  du  Franc  de  Bruges.  Il  mourut  le  14  décembre  15...,  et  gît  à 
Dudzeele.  —  Sa  femme  Isabeau  Ryncx,  fille  d'Antoine  (aliis  Pierre  de 
Louvain,  —  auparavant  sa  concubine),  et  en  eut  : 

1°  Esther  de  Cerf,  alliée,  en  1577,  à  François  de  Bonmarché,  qu'elle 
rendit  père  de  : 

Françoise  de  Bonmarché,  mariée  à  Jean  de  Ram,  fils  de  Théodore  ex- 
matre  Ghistelles.  Dont  : 

François  de  Ram,  seigneur  de  Haghedoorne. 

2°  Susanne  de  Cerf,  femme  de  Pierre  van  Buerse,  seigneur  de  Rudder- 
voorde,  conseiller  de  Hollande. 

Et  3°  Tobias  de  Cerf,  seigneur  de  Haghedoorne,  épousa  Antoinette  van 


—  413  — 

den  Heede,  fille  de  Jean.  Il  mourut  en  1579,  et  gît  aux  Pauvres  Claires 
à  Bruges.   De    ce  mariage  : 

Jacques  de  Cerf,  seigneur  de  Haghedoorne,  époux  d'Anne  de  Meulant. 
fille  de  François.  Ils  moururent  tous  deux  avec  leur  fils  de  la  contagion. 
—  Ce  fut  par  suite  de  cette  circonstance  que  la  seigneurie  de  Haghedoorne 
passa  à  François  de  Ram,  ci-dessus. 

VIII.  B.  Maximilien  de  Cerf  (fils  de  Jean  de  Cerf,  seigneur  de  Haghedoorne, 
échevin  du  Franc  de  Bruges,  et  de  Jossine  van  den  Reyne,  sa  deuxième 
femme,  mentionnés  ci-devant),  épousa  Antoinette  Loonis,  fille  d'Adrien, 
échevin  du  Franc,  qui  mourut  en  1587,  et  gît  à  S*-Gilles  au  chœur.  — 
Dont  six  enfants,  savoir  : 

1°  Jean  de  Cerf,  né  le  1  juin  1559,  chanoine  de  S^Sauveur  à  Bruges. 

2°  Jossine  de  Cerf,  née  en  1560. 

3°  François  de  Cerf,  né  en  1562,  échevin  du  Franc,  mort  sans  alliance 
en  1640. 

4°  Maximilien  de  Cerf,  époux  de  Marie  van  den  Eechoute,  morte  sans 
postérité  et  enterrée  à  Grandmont. 

5°  Antoinette  de  Cerf,  née  en  1565,  morte  en  1583,  et  inhumée  à  S*-Gilles. 

Et  6°  Marguerite  de  Cerf,  née  en  1569. 


VII.  C.  Thierry  de  Cerf  (fils  de  Jean,  seigneur  de  Haghedoorne  et  de  Jeanne 

Leyns,  sa  4e  femme,  mentionnés  ci-devant),  épousa  Christine  de  Kelnaere, 
morte  en  1564.  Dont  : 

VIII.  Pierre  de  Cerf  épousa  :  1°  Corneille  de  Waeghemaeker,  fille  de  Corneille 
et  d'Anne  de  Bampoele;  2°  Pétronille  de  Zutpeene,  fille  de  Lie  vin  et 
d'Adrienne  Uutenhove.  Du  1er  lit  vint  : 

1°  Philippe,   qui  suit. 

Et  2°  Marie  de  Cerf,  alliée  :  1°  à  Jacques  van  den  Kerckhove,  et 
2°  à  François  de  Moucheron. 

■  Philippe  de  Cerf,  seigneur  de  Leistraete,  épousa  Cornélie  Heurleboudt,  fille 
de  Corneille,  seigneur  de  Noortbrugge  (i).  —  Huit  enfants  naquirent  de 
cette  alliance,  savoir  : 

1°  Cornélie  de  Cerf,  mariée  :  1°  à  Guillaume  van  der  Camere,  seigneur 
de  Cappelbrugge  ;  et  2°  à  Jean-Eustache  de  Burchem. 

2°  Philippe  de  Cerf,  tué  à  Gand  par  le  sr  d'Autrive,  qui  mourut  aussi 
au  même  lieu  de  sa  blessure. 

3°  Marie-Catherine  de  Cerf,  alliée  à  Valentin  de  Clichthove. 

4°  Jean-Baptiste  de  Cerf,  mort  jeune. 

(I)  Voyez  la  note  qui  se  trouve  à  la  fin  de  cette  généalogie. 


—  414  — 

5°  Philippine  de  Cerf,  mariée  à  don  Diego  Salazar,  capitaine  d'infan- 
terie, ensuite  colonel  de  chevaux  au  service  d'Espagne. 

6°  Georges-François  de  Cerf,  seigneur  de  Leistraete,  qui  épousa  Anne 
de  Briarde,  fille  de  N...,  seignr  de  Beauvoorde,  mort  en  1661,  et  en  eut  : 
Charles  de  Cerf,  décédé  enfant  en  1661. 

7°  Philippe-François. 

Et  8°  Isabelle  de  Cerf. 


V.  D.  Robert  de  Cerf  (fils  cadet  de  Pierre  de  Cerf,  seigneur  de  Haghedoorne, 

et  de  Catherine  de  Bavinchove),  grand-bailli  d'Ypres,  mort  à  Caestre 
en  1483.  Il  avait  épousé  Isabelle  de  Griboval,  fille  d'Huwaert  (aliis  Hugues), 
et  en  eut  les  trois  enfants  qui  suivent  : 

1°  Charles.   Son  article  suit. 

2°  Jacques  de  Cerf,  allié  à  Carette  van  Carette,  par  laquelle  il  eut  : 

Louis  de  Cerf,  seigneur  de  Gruytersaele,  échevin  du  Franc,  époux  de 
Barbe  de  Schoore,  fille  de  Jean.  Dont  trois  filles,  Jeanne,  Louise  et 
Catherine,   qui  suivent  : 

A.  Jeanne  de  Cerf,  alliée,  en  1535,  à  Jean  de  Brune,  seigneur  de 
Gentbrugge,  bourgmestre  du  Franc,  mort  le  25  janvier  1591,  enterré 
aux  Annonciates  à  Bruges,  avec  sa  dite  épouse,  morte  le  11  avril  1610. 

B.  Louise  de  Cerf,  mariée  à  Baudouin  de  Massiet,  seigneur  de  Staple, 
échevin  du  Franc. 

Et  C.  Catherine  de  Cerf,  alliée  à  Florent  de  Fiennes,  seigneur  de 
Saint-Martin,  mort  sans  postérité. 

Et  3°  François  de  Cerf,  époux  d'Adrienne  Berthelin,  par  laquelle  il 
fut  père  de  : 

a.  Alard  de  Cerf,  chanoine  de  S^Sauveur  à  Bruges. 

Et  b.  Adrien  de  Cerf,  allié  à  Jacqueline  Tôt.  Dont  : 

Louis  de  Cerf. 

VI.  Charles  de  Cerf,  époux  d'Adrienne  Meux,  fille  de  Jacques,  morte  en  1516. 

Leurs  enfants  furent  : 
1°  Antoine,  qui  suit. 
Et  2°  Bonnette  de  Cerf,  épouse  de  Guillaume  d'Auffay. 

VIL  Antoine  de  Cerf,  créé  chevalier  par  l'empereur  Charles-Quint,  fut  capitaine 
de  200  hommes.  —  Il  épousa  :  1°  Marie  de  Zweene,  veuve  de  Jean  de 
Knibbe,  mort  en  1551;  et  2°  N....,  fille  de  Germain  de  Bevere.  veuve 
de  Thomas  de  Broucke.  Du  premier  mariage  vinrent  : 

1°  Charles,  qui  suit. 

2°  Philippe  de  Cerf,  receveur  du  Franc  de  la  ville  de  Bruges,  allié  à 
Jacqueline  Romains. 

Et  3°  Catherine  de  Cerf,  femme  de  Louis  de  Heurleboudt. 


-  415  — 

VIII.  Charles  de  Cerf,  1573,  épousa  Madeleine  de  Moye,  fille  d'Adrien  et  de 
N....  Colins.  Ces  époux  eurent  quatre  enfants,  savoir  : 
1°  Jean  de  Cerf,  mort  à  marier. 
2°  Jacques,  qui  suit. 
3°  Charles-Antoine,  mort  sans  alliance. 
Et  4°  Marie  de  Cerf,  aussi  morte  sans  alliance. 

Jacques  de  Cerf,  épousa  Anne  de  Brune,  fille  de  Corneille  et  d'Anne 
Roose,  et  en  eut  : 

1°  Charles  de  Cerf. 

2°  Anne-Marie  de  Cerf,  alliée  à  Denis  de  Vaernewyck,  chevalier, 
seigneur  de  Lembeke.  Elle  mourut  le  16  février  1684  et  gît  à  S*-Bavon 
à  Gand. 

Et  3°  Françoise  de  Cerf. 


III.  E.   Pierre  de  Cerf  (fils  cadet  de  Jean,  seigneur  d'Oudenhove,  Mauroy,  etc. 

et  d'Hélène,  aliis  Marie,  van  Houtte),  épousa  Isabelle  de  la  Haye,  et 
en  eut  les  trois  enfants  qui  suivent  : 

1°  Jacques.  Son  article  suit. 

2°  Philippe  de  Cerf,  allié  à  N....  Plaetevoet,  sans  postérité. 

Et  3°  Henri  de  Cerf,  époux  de  N....  van  Allière.  De  cette  alliance  vint  : 

Ingelram  de  Cerf,  allié  à  Marie  de  Corenhuyse,  par  laquelle  il  fut 
père  de  : 

A.  Hélène  de  Cerf,  mariée  avec  Alphonse  Hanneron. 

Et  B.  Isabeau  de  Cerf,  femme  de  Jean  Heins. 

IV.  Jacques  de  Cerf,  épousa  Madeleine  Platiels.  De  cette  alliance  naquit  : 

V.  Guillaume  de  Cerf,  marié,  en  premières  noces,  avec  Jeanne  Valckerave,  et, 
en  secondes  noces,  avec  Jacqueline  Tri.  Du  premier  lit  vinrent  : 

1°  Guillaume  de  Cerf,  chanoine  de  Cassel. 

2°  Pierre  de  Cerf,  mort  à  la  bataille  de  Pante  en  1577. 

3°  Jacques,  qui  suit. 

4°  Ingelram  de  Cerf,  allié  à  Marie  Waels,  dont  :  Marie  de  Cerf, 

Et  5°  Anne  de  Cerf. 

VI.  Jacques  de  Cerf,  seigneur  de  Wintershove,  etc.,  capitaine  de  lances,  épousa  : 

1°  Catherine  de  Cornhuse,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Haesebrouck,  et 
2°  Jeanne  van  den  Houte,  fille  de  Nicolas,  seigneur  de  Nieuwenhove. 
Du  premier  mariage  naquit  : 

VII.  Jean  de  Cerf,  seigneur  de  Wintershove.  Il  épousa  Marie  de  Pollinchove, 
fille  de  François,  seigneur  de  Westoutre,  et  de  Françoise  de  Coele, 
dame  de  Beauvois.  —  Huit  enfants  issurent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  François  de    Cerf,    seigneur   de  Vlamertinghe    et    de   Wintershove, 


—  416  — 

capitaine  de  chevaux,  mort  au  service  de  l'empereur  en  1633;  sans  alliance. 
2°  Charles  de  Cerf,  religieux  à  Eename. 
3°  Jean,  religieux  à  S^Bertin. 

4°  Pierre,  religieux  à  S*-Jean  à  Ypres,  puis  abbé  en  1660. 
5°  Charles-François,  qui  suit. 
6°  Philippe,  dont  nous  ignorons  l'alliance. 
7°  Françoise-Marie. 
Et  8°  Jeanne  de  Cerf,  religieuse  à  "Wevelghem. 

VIII-  Charles-François  de  Cerf,  seigneur  de  Vlamertinghe  et  de  Wintershove, 
capitaine  d'infanterie,  épousa  Marie-Catherine  Immeloot  (aliis  Christine 
Immeloot,  fille  de  Pierre,  seigneur  de  Leghere,  Vlamertinghe,  etc.,  et 
de  Jeanne  Scholiers).   Dont  : 


„■  François  de  Cerf,  marquis  de  Wintershove,  seigneur  de  Vlamertinghe,  Tryne, 
Steene,  Hauwe,  Haghedoorne,  Isenberghove,  etc.  Il  épousa  N...  Herndricx, 
fille  du  conseiller  du  bailliage   de  Tournai.    Leur  fils  Jean-François  suit. 

X.  Jean-François-Joseph  de  Cerf,  marquis  de  "Wintershove,  seigneur  de  Vlamer- 
tinghe, Tryne,  Steene,  Hauwe,  Haghedoorne,  Isenberghove,  etc.,  grand- 
bailli  de  la  ville  et  châtellenie  d'Ypres.  Il  épousa,  en  1731,  Françoise- 
Pélagie  de  Guines  de  Bonnières,  fille  de  Charles-Eugène-Jean-Dominique 
de  Guines  dit  de  Bonnières,  comte  de  Souastre,  —  et  de  Marie-Françoise 
de  Montberon.  —  Ces  époux  eurent  trois  filles,  desquelles  l'aînée  épousa 
N....  de  Harchies,  seigneur  de  Drinckham. 


Philippe  de  Cerf,  seigneur  de  Honschote  et  de  Leystraete,  bourgmestre  et 
landthouder  de  la  commune  de  la  ville  et  châtellenie  de  Furnes,  fut  créé  che- 
valier par  lettres  du  18  mars  1634,  enregistrées  à  Lille.  (Il  est  probablement 
le  même  que  Philippe  de  Cerf,  dont  nous  avons  parlé  ci-devant,  et  qui  épousa 
Cornélie  Heurleboudt.) 

La  famille  de  Cerf  porte  pour  armes  :  d'or  à  la  rencontre  de  cerf  de  gueules  (Fig.  519). 

{Nob.,  p.  2S1  ;  et  Fragm.  géncal.,  t.  IV,  p.  197.) 


LE    CHÂBLE. 

Roland  le  Chable,  receveur  des  aides  d'Artois,  fut  anobli  par  lettres  de  juillet  1505, 
enregistrées  à  Lille. 
[Nob.,  p.  21  ) 


LE    CHABLE. 

Une  famille  de  ce  nom  porte  :  de  sable  à  la  bande  d'or,  chargée  de  3  fers  de  moulin 
de  gueules,  posés  dans  le  sens  de  la  bande  (Fig.  520). 
(Vrai  Suppl.,  p.  15;  Mélang.  de  Généal.,  p.  10.) 


—  417  — 

DU    CHÀMBGE, 

Jean  du  Chambge,  natif  de  Tournai,  receveur-général  de  la  châtellenie  de  Cassel 
et  du  Bois-de  Niepe,  fut  anobli  par  lettres  du  10  janvier  1645,  enregistrées  à 
Lille.  —  Il  portait  :  d'argent  au  chevron  de  gueules,  accompagné  en  chef  de  deux 
merlettes  de  sable,  et  en  pointe  d'un  trèfle  de  sinople.  Cimier  :  un  lion  naissant  de 
sinople,  armé  et  lampassé  de  gueules;  une  merlette  de  Vécu  assise  sur  la  patte  dextre 
du  lion  (Fig.  521). 

Nicolas  du  Chambge,  échevin  de  Lille,  épousa  N...,  dont  les  deux  fils  qui  suivent  : 

1°  Pierre-François  du  Chambge,   conseiller  honoraire  et  auditeur  de  la  chambre 

des  comptes  à  Bruges,  obtint  le  titre  de  chevalier,  une  couronne  au  lieu  de  bourlet, 

des  supports  avec  bannières,  et  changement  de  cimier,  par  lettres  du  roi  Charles  II 

du  8  juin  1695. 

Et  2°  Séraphin  du  Chambge,  seigneur  de  Liesart,  mayeur  de  Lille,  créé  che- 
valier par  lettres  du  roi  Philippe  IV,  de  l'an  1662. 

(JYob.,  pp.  282,  415  et  S93;  Vrai  Suppl.,  p.  U\  ;  Mélang.  de  Génèal.,  p.  93) 


DE    CHAMBLEY. 

César  de  Chambley,  conseiller  et  secrétaire  de  l'empereur  Ferdinand  III,  obtint 
de  ce  prince,  en  considération  de  ses  services,  le  titre  de  chevalier  du  S^Empire 
et  la  confirmation  de  ses  armes  et  de  son  ancienne  noblesse,  par  diplôme  donné 
à  Ratisbonne  le  9  janvier  1641. 

Armes  :  écartelé  d'or  et  d'azur,  à  la  croix  d'argent  brochante  sur  le  tout;  chaque 
canton  d'or  chargé  d'une  aigle  de  sable,  couronnée  d'or  et  langnée  de  gueules,  et  chaque 
canton  d'azur  d'une  fleur-de-lis  d'argent.  L'écu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé,  liseré 
et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'or,  d'azur,  d'argent  et  de  sable  ;  et  au-dessus, 
en  cimier,  une  aigle  de  sable,  couronnée  d'or  (Fig.  522). 
(JYob.,  p.  263  ) 

CHAMBRIER. 

Sébastien  Chambrier  fut  anobli  par  lettres  de  l'an  1675. 
{Nob.,  p.  481.) 


CHAMBRIER. 

Une  famille  de  ce  nom,   en  Franche-Comté,  éteinte  en  1740,  portait  :  d'azur  au 
chevron  d'or,  accompagné  de  3  croisettes  alésées  d'argent  (Fig.  523). 

(Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  161.) 


DE    CHAMPAGNE. 

Voyez  de  Vergy  (famille)  et  Champlite  (seigneurie). 

Tome  I.  53 


—  418  — 
DE    CHAMPLITE.    —    Voyez  de  Vergy  (famille). 


DES    CHAMPS. 

Albert-Jules  des   Champs,   écuyer,    capitaine   des  bourgeois  et  lieutenant-major 
de  la  ville  de  Bruxelles,  obtint  une  couronne  au   lieu  de  bourlet  et  deux  lions 
d'or  pour  supports,  par  lettres  dépêchées  à  Madrid  le  3  décembre  1696.  Il  était  : 
Fils  de  Charles  des  Champs  et  de  sa  première  femme  Isabelle  del  Rio; 
Petit-fils  de   Charles   des  Champs,  lieutenant  d'infanterie  au  régiment  du  prince 
de  Barbançon,   tué   au   siège    de  Maestricht,    en  1634,   et   de    Marguerite 
le  Febure; 
Et  arrière-petit-fils  de  Nicolas  des  Champs  et  de  Nicole  le  Bailly. 

Armes  :  d'argent  au  chevron  d'azur,  accompagné  de  3  roses  de  gueules.  Vécu  timbré 
d'un  casque  d'argent,   grillé  et    liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet   et  de  ses   lambrequins 
d'argent  et  de  gueules,  et  au-dessus,  en  cimier,  une  rose  de  gueules  (Fig.  524). 
(Nob.,  p.  601.) 


DE    CHANCLOS. 


Charles-Urbain  de  Chanclos-de  Rets-Brisuila,  écuyer,  seigneur  de  Lesues,  membr 
de  l'état  noble  du  comté  de  Namur,  feld-maréchal-lieutenant  des  armées  de  l'em- 
pereur, et  gouverneur  d'Ostende,  puis  feld-maréchal  des  armées  de  l'impératrice- 
reine  et  commandant  en  chef  de  ses  troupes  aux  Pays-Bas,  fut  élevé  à  la  dignité 
de  comte,  pour  lui,  ses  hoirs  et  successeurs,  par  lettres  du  18  juin  1740. 

Ses  armes  sont  :  d'azur  au  chevron  d'argent,  accompagné  en  chef  de  deux  étoiles  à 
six  rais  d'or,  et  en  pointe  d'une  ëpée  d'argent,  garnie  d'or,  posée  en  pal,  la  pointe  en 
bas.  L'écu  timbré  d'un  cercle  d'or,  enrichi  de  pierreries  et  de  perles,  rehaussé  de  huit 
fleurons,  entre  chacun  desquels  il  y  a  une  perle,  par  concession  dudit  jour  18  juin  1740. 
Supports  :  deux  lions  d'or,  armés  et  lampassés  de  gueules,  les  têtes  contournées  (Fig.  525). 

Ledit  comte  de  Chanclos  mourut  à  Bruxelles  le  19  février  1761. 
(Nob.,  p.  808;   Vrai  Suppl.,  p.  282;  Nonv.  vrai  Suppl.,  p.  270.) 


» 


DE  LA  CHAPELLE  DE  BEAUFAIT. 

Louis  de  la  Chapelle,   seigneur  de  Beaufait,  fut  créé    chevalier  par  lettres  du 
30  avril  1598.  —  Il  portait  :   de   gueules  à  la  croix  ancrée  d'or,  cantonnée  de  quatre 
crancelins  de  même.  Cimier  :  une  aigle  naissante  d'or,  couronnée  de  même  (Fig.  526). 
(Nob.,  p.  113;   Vrai  Suppl.,  p.  63;  Mélang.  de  Généal.,  p.  43.) 


DE  LA  CHAPELLE  DE  MALLERIE. 

Nicolas  de  la  Chapelle,  seigneur  de  Mallerie,  né  à  Valenciennes,    fut  anobli  le 
30  octobre  1623,  par  lettres  enregistrées  à  Lille.  Ses  armes  étaient  :  écartelé,  aux 


—  419  — 

1  et  4  de  gueules  à  une  croix  pattée  d'or,  accompagnée  de  4  annelets  de  même;  aux 

2  et  3  fascë  d'argent  et  de  gueules  de  6  pièces.  Timbre  :  un  casque  d'argent,  grillé  et 
liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'or  et  de  gueules.  Cimier  :  un 
dragon  naissant  d'or  (Fig.  527). 

{Nob.,  p.  192) 

Un  Nicolas  de  la  Chapelle,  écuyer,  seigneur  de  Mallerie,  peut-être  le  même  que 
celui  qui  précède,  fut  créé  chevalier  le  20  septembre  1645. 
(Nob.,  p.  286  ) 

Ignace  de  la  Chapelle,  né  à  Valenciennes,  fut  créé  chevalier  en  1666. 

(Nob.,  p.  U5;   Vrai  Suppl.,  p.  181.) 


LA    CHAPELLE. 

Il  y  a  plusieurs  familles  de  ce  nom  qui,  cependant,  n'ont  aucune  affinité  entr'elles. 
Par  exemple  : 

La  Chapelle  :  parti  d'or  et  d'argent,  une  croix  ancrée  de  gueules,  brochante 
sur  le  parti. 

La  Chapelle  :  de  sable  fretté  d'argent,  les  claire-voies  semées  de  fleurs-de-lis 
de  même. 

La  Chapelle  :  parti  d'or  et  d'argent;  une  cotice  d'azur,  brochante  sur  le  parti. 

La  Chapelle  :  d'or  coupé  d'azur;  une  bande  de  gueules,  brochante  sur  le  tout. 

La  Chapelle  :  de  vair  au  sautoir  de  gueules;  au  franc  canton  sénestre  d'or,  au 
chef  d'azur. 

(Vrai  Suppl ,  p.  182.)  

CHAPELLE. 

Jean-Pierre  Chapelle,  directeur  des  postes  de  la  province  de  Namur,  fut  anobli 
avec  pouvoir  de  porter  le  nom  de  la  Chapelle,  par  lettres  du  18  juillet  1739.  Il 
portait  :  de  gueules  à  une  herse  d'or,  liée  de  même. 
(Nob.,  p.  791.)  

LA    CHAPELLE,    alias    VISCH. 

D'après  Le    Roux,   cette  famille  porte  :   d'argent   à   2   barbeaux  adossés  de  sable, 
Vécu  semé  de  croix  recroisettées,  aux  pieds  fichés  de  même. 
(Vrai  Suppl.,  p.  182.) 

LA    CHAPELLE    bit    WYTS, 

ou  plutôt  Wyts  dit  la  Chapelle. 

Ce  nom  figure  dans  l'église  de  N.-D.  sur  S^Pierre,  à  Gand,  au  nombre  des 
16  quartiers  de    François  de  Meulenare,  mort  conseiller    du    conseil    provincial 


—  420  — 

de  Flandre,  ordonné  dans  ladite  province.  —  Les  armes  en  sont  :  de  sinople  à  la 
tête  de  lion  arrachée  d'or  et  lampasse'e  de  gueules.  —  Ledit  Wyts,  dit  la  Chapelle, 
avait  pour  femme  une  Sedano  ,  laquelle  portait  :  de  gueules  au  renard  élancé  d'ar- 
gent, percé  d'une  épée  d'argent,  garnie  d'or,  passée  en  barre. 

(Vrai  SuppL,  p.  182)  

DE    LA    CHAPELLE. 

Jean  de  la  Chapelle,  seigneur  de  Bacquerolles  et  des  Portes,  etc.,  grand-bailli 
de  Wervy,  demeurait  à  Lille,  en  1490,  et  était  maître  des  deniers  de  l'archidu- 
chesse d'Autriche.  Il  épousa  Jeanne  Blondel,  fille  de  Jean  et  de  Catherine  Gran- 
train,  et  en  eut  : 

1°  Claude,  qui  suit. 

Et  2°  Jean  de  la  Chapelle,  chevalier,  seigneur  de  Bacquerolles,  maître-d'hôtel 
de  la  reine  de  Portugal,  Eléonore  d'Autriche.  Il  épousa  Béatrix  Montfrand  de  Liège, 
demoiselle-servante  de  ladite  reine.  Leur  fille,  Eléonore  de  la  Chapelle,  dame  de 
Bacquerolles,  etc.,  fut  au  service  de  la  reine  de  France,  mariée  à  Louis  de  Moutier, 
comte  de  Sarragosse,  en  Berrj,  gentilhomme  au  service  du  roi  de  France  et  capitaine 
de  50  hommes  d'armes.  Il  vendit  toutes  les  terres  et  seigneuries  qu'il  avait  par-deçà. 

Claude  de  la  Chapelle,  par  droit  de  retrait  seigneur  de  Bacquerolles,  Desports,  etc., 
épousa  Marie  van  Temseke,  fille  de  Jacques  et  de  Françoise  van  den  Berghe.  Dont  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Françoise  de  la  Chapelle,  alliée  à  Jérôme  du  Mortier. 

3°  Anne  de  la  Chapelle,  épouse  de  Jean  de  Berch,  seigneur  de  la  Plancke. 

4°  Claude  de  la  Chapelle,  qui  épousa  N...  Damast;  sans  hoirs. 

5°  Claire. 

Et  6°  Barbe  de  la  Chapelle,  religieuse  à  l'Abiette  à  Lille. 

Jean  de  la  Chapelle,  seigneur  de  Bacquerolles,  etc.,  épousa  Louise  d'Ittre,  et 
en  eut  : 

1°  Maximilien  de  la  Chapelle,  seigneur  de  Bacquerolles,  mariée  avec  N....  de 
Waes,  à  Lille. 

Et  2°  Louise  de  la  Chapelle,  sourde  et  muette,  morte  sans  alliance. 

Armes  :  d'azur  au  chevron  d'or,  accompagné  de  trois  trèfles  d'argent  (Fig.  528). 

(Fragm.  gêtidal.,  t.  III,  p.  186.) 

CHARLÉ. 

Philippe-Albert-Joseph  Charlé,  avocat  au  conseil  de  Hainaut,  fut  anobli  par  let- 
tres du  21  octobre  1739.  —  Ses  armes  sont  :  d'azur  au  chevron,  accompagné  en  pointe 
d'un  trèfle,  le  tout  d'or;  au  chef  cousu  du  champ,  chargé  de  4  bandes  d'or  (Fig.  529)  l1). 
(Nob.,  p.  792) 

(I)  Il  était  frère  d'Ignace-François-Joseph  Charlé,  seigneur  de  Tybcrchamps,  aïeul  de  Mr  Ignace- 
François-Joseph  Charlé  de  Tybcrchamps,  ancien  juge  au  tribunal  de  Namur,  admis  dans  la  noblesse 
du  royaume  des  Pays-Bas  en  1822,  auteur  de  plusieurs  ouvrages  remarquables  et  généalogiste  judicieux 
et  savant. 


—  421  — 

CHARLÉ. 

Une  famille  nommée  Charlé  fut  anoblie  le  7  mai  1770,  en  la  personne  de  Jean- 
François  Charlé,  né  à  Amsterdam  et  résidant  à  Anvers.  Les  lettres  patentes 
disent  que  cette  famille  est  originaire  d'Ath,  d'où  elle  s'est  expatriée  depuis 
environ  deux  siècles,  et  lui  reconnaissent  les  mêmes  armoiries  que  celles  de  la 
famille  Charlez,  dont  nous  parlerons  plus  bas  (i). 

(Corrections  infères.,  p.  193;  Etat  arm.,  p.  8.) 


CHARLES. 

Gilles  Charles,  seigneur  de  Puyembeke  et  de  Nieuwenhove,  haut-échevin  du 
pays  de  Waes,  fils  puîné  de  Gaspard  Charles  et  de  Catherine  Stalins,  sa  2e  femme, 
obtint,  par  lettres  de  l'an  1664,  deux  griffons  d'or  pour  supports,  et  une  couronne 
au  lieu  de  bourlet.  Ses  armes  sont  :  de  gueules  au  chevron  d'or,  accompagné  de  trois 
merlettes  de  même,  brisé  d'un  fer  de  fusil  de  sable  sur  le  chevron.  Cimier  :  une  mer- 
lette  de  Vécu  entre  un  vol  coupé  d'or  et  de  gueules  (à  dextre),  et  à  sénestre  de  gueules 
et  d'or  (Fig.  530). 

(Vrai  Suppl.,  p.  181;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  149.) 


CHARLET. 

Jean  Charlet,   seigneur  de  Pontilas,  domicilié  à  Namur,   fut  anobli  par  lettres 
du  20  août  1630,  enregistrées  en  la  chambre  des  comptes  à  Lille. 
(Nob.,  p.  244)  

CHARLET. 

Une  famille  de  ce  nom  fut  anoblie,  par  lettres  patentes  de  l'empereur  Charles  V, 
le  20  juin  1545,  en  la  personne  d'Antoine  Charlet,  trésorier  des  troupes  (Stipen- 
diariorum  Quœstor)  à  Luxembourg,  au  port  d'un  écu  de  sinople  à  3  étoiles  à  6  rais 
d'or;  au  chef  de  même  à  l'aigle  de  sable,  languée  d'azur;  bourlet  et  lambrequins  de 
sinople  et  d'or;  cimier  :  une  aigle  naissante   de  Vécu  (531). 

(Corrections  intéres.,  p.    193.) 

CHARLEZ    ou    CHARLÉ    DE    WASPICK. 

Martin  Charlez,  vivant  noblement  à  Ath,  où  il  mourut  vers  l'an  1612,  épousa 
Isabeau  Haillot,  dont  il  eut  Bonaventure,  qui  suit. 

(1)  Ledit  Jean-François  Charlé,  né  en  1747,  mort  à  Anvers  en  1786,  était  fils  de  Pierre-François, 
né  à  Amsterdam  en  1711,  et  de  Gornélie-Marie  Clumper,  de  Rotterdam,  et  petit-fils  de  Paul  Charlé, 
échevin  et  grand-aumônier  d'Anvers  en  1699,  et  d'Isabelle  de  Nolet.  —  Il  épousa  à  Anvers,  en  1770, 
Marie-Elisabeth -Thérèse  de  Roode.  —  Son  fils  Alexandre-Théodore- Joseph,  dit  le  baron  de  Charlé  de 
Waspick,  né  en  1775,  a  été  admis  dans  la  noblesse  du  royaume  des  Pays-Bas  en  1823,  nommé  conser- 
vateur du  Musée  des  tableaux  en  1827,  président  d'honneur  de  ce  Musée  par  arrêté  royal  de  1846,  et 
créé  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold  en  la  même  année. 


—  422  — 

Bonaventure  Charlez,  fils  unique,  propriétaire  du  Blocus  à  Wambecq  et  de 
Gromont  à  Chapelle-à-Wattines,  près  d'Ath,  fut  pensionnaire  de  la  dite  ville,  et 
mourut  en  1684.  Il  avait  épousé  Marie  de  Braine.  Us  eurent  huit  enfants,  parmi 
lesquels  les  deux  fils  qui  suivent. 

1°  Jean-François  Charlez,   seigneur  du  Blocus,  marié  à  N....  de  la  Hamaide. 

—  Leur  fille  unique,  N....  Charlez,  dame  du  Blocus,  fut  mariée  à  François-Louis 
de  Calonne,  seigneur  de  Merchin,  qu'elle  rendit  père,  entr'autres,  de  Messire 
Louis- Joseph-Dominique  de  Calonne,  conseiller  du  roi  T.  C,  en  tous  ses  conseils 
d'état  et  privé,  puis  premier  président  du  parlement  en  Flandres,  marié  à  Anne- 
Henriette  de  Francqueville.  —  De  cette  dernière  alliance  vinrent,  entr'autres, 
Messire  Charles-Alexandre  de  Calonne,  comte  d'Anonville,  conseiller  du  roi  en 
tous  ses  conseils,  intendant  de  Metz,  etc. 

Et  2°  Nicolas-Gilles  Charlez,  plusieurs  fois  bourgmestre  d'Ath,  puis  conseiller- 
dépositaire-général  du  Hainaut,  propriétaire  de  Gromont,  anobli  par  lettres  du 
19  juillet  1728,  mort  le  3  juillet  1736.  Il  avait  épousé,  en  lres  noces,  Marie  de 
Bacre,  fille  de  Grégoire,  seigneur  du  Flaschy,  morte  en  1705,  ayant  eu  plusieurs 
enfants,  parmi  lesquels  deux  fils,  qui  suivront.  —  Il  épousa,  en  secondes  noces, 
Anne-Ferdinandine  le  Poyvre,  douairière  de  George,  baron  de  Jauce-Mastin,  de 
laquelle  il  n'eut  point  de  postérité;  elle  mourut  à  la  noble  abbaye  de  Ghislenghien, 
près  de  sa  fille  du  premier  lit,  abbesse  du  dit  monastère. 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Antoine-Florent  Charlez  (fils  aîné  de  Nicolas-Gilles  et  de  Marie  de  Bacre), 
mourut  le  18  octobre  1740,  ayant  épousé  Christine-Isabelle  Martin,  fille  unique 
d'Hubert,  seigneur  de  Serlet,  près  d'Enghien,  mayeur  d'Ath,  et  d'Isabelle  du  Mont, 
dame  d'Elteracque.  —  Leur  fils  Bonaventure-Hubert-Florent  Charlez,  seigneur  de 
Seclez  et  d'Elteracque,  mourut  le  23  juillet  1761,  ayant  épousé  Marie- Albertine 
van  Mertens,  dite  de  Martin.  —  De  ces  derniers  époux  vint  Jean- Antoine- 
Florent-Joseph  Charlez,  seigneur  des  dits  lieux,  né  à  Ath  le  20  juin  1756,  cadet 
au  régiment  de  Murray  en  1780. 

2°  Charles- Albert  Charlez,  seigneur  de  l'Aulnoit,  propriétaire  de  Gromont,  mort 
le  12  janvier  1759  (second  fils  de  Nicolas-Gilles  et  de  Marie  de  Bacre),  épousa 
Isabelle-Josèphe  le  Poyvre,  fille  unique  et  posthume  de  Philippe-Albert,  seigneur 
de  Vrechem  ou  Vrequem,  capitaine  de  dragons  au  régiment  du  prince  de  Steen- 
huys,  mort  des  blessures  qu'il  reçut  à  Bossut-sur-Walcourt,  —  et  de  Maximilienne- 
Philippine-Godelive  de  Ghistelles,  dame  de  Thy,  nièce  d'Anne-Ferdinandine  le 
Poyvre,  ci-dessus  mentionnée,  décédée  le  21  décembre  1761.  Dont  deux  fils,  savoir: 
•  1°  Robert-Charles-Marie  Charlez,  seigneur  de  Vrechem,  du  comté  d'Autreppe, 
et  propriétaire  de  Gromont,  —  du  magistrat  d'Ath  en  1760,  1761,  1762,  1763  et 
1764.  Il  épousa,  le  23  juin  1772,  Françoise-Josèphe-Aldegonde  Pollaert,  fille 
de  François-Joseph  et  de  Marie-Marguerite-Josèphe  Cuvelier,  dame  de  Groen- 
straet,  nièce   du   comte  de  Cuvelier,  surintendant  de  Tournai  et  du  Tournaisis. 

—  Leur  fils  Louis-Charles-Joseph-Dominique  Charlez  naquit  le  8  septembre  1774. 


—  423  - 

Et  2°  Hippolyte-Joseph-  Edouard-Ferdinand  Charlez,  conseiller,  receveur-général 
des  domaines  de  S.  M.  au  quartier  d'Ath,  seigneur  d'Argenteau,  près  de  Lille, 
et  du  Flaschy.  Il  épousa  Marie-Célestine  Baudry,  de  laquelle  il  eut  un  fils, 
nommé  Joseph-Alexandre-Auguste  Charlez,  né  le  15  novembre  1773. 


Dans  ce  fragment  généalogique,  tiré  en  partie  des  patentes  de  noblesse  du 
19  juillet  1728,  et  d'après  des  documents  authentiques,  on  n'a  pas  trouvé  à-propos 
de  parler  des  filles  qui,  en  s'établissant,  perdent  leur  nom,  ni  de  Jean-François 
Charlez,  seigneur  de  Leveranghien,  mort  célibataire  à  Mons  en  février  1744. 

Armes  :  d'argent  au  chevron  d'azur,  chargé  en  chef  d'une  étoile  à  6  rais,  et  sur 
chaque  branche  d'un  gland  tige  et  feuille,  le  tout  d'or.  Cimier  :  une  licorne  naissante 
d'argent.  Devise  :  je  maintiendrai  Charlez  (Selon  les  Corrections  intéressantes  au  Nobil. 
des  Pays-Bas,  le  chevron  est  chargé  en  chef  d'une  étoile  à  6  rais  d'or,  et  accoté 
de  deux  glands  tiges  et  feuilles  de  même)  (Fig.  532). 

(Nob.,  p.  722;  Nouv.  vrai  Suppf.,  p.  237;  Correct,  intéres.,  p.  189.) 


CHARLIER,    dit    DE    RENAULD. 

Jacques  Charlier,  dit  de  Renauld,  hallebardier  de  la  garde  royale  à  Bruxelles, 
obtint  déclaration  que  l'état  d'hallebardier  ne  déroge  point  à  la  noblesse,  par  acte 
du  12  février  1649. 

(Nob.,  p.  298.)  

CHARRETON. 

Benoit  Charreton,  seigneur  de  Chassey,  fut  créé  chevalier  par  lettres  données 
à  Madrid  le  31  octobre  1583.  Il  portait  :  coupé,  au  1  d'azur  semé  de  billettes  d'or; 
un  sautoir  d'or  brochant  sur  le  tout;  —  au  2  d'or  au  lion  de  gueules,  armé  et  lampassé 
d'azur.  Cimier  :  un  lion  de  Vécu  entre  un  vol  d'argent  (Fig.  533). 

(Nob.,  p.   72;    Vrai  Suppl,,  p.  40;  Nouv.  vrai  SuppL,  p.  32.) 


DU    CHASTEL. 

Robert  du  Chastel,  demeurant  à  Turcoing,  fut  anobli  par  lettres  de  janvier  1431, 
enregistrées  à  Lille. 
{Nob.,  p.  i.) 


DU    CHASTEL    DE    BLANGERVAL. 

I.  Antoine  du  Chastel,  seigneur  de  Cheville,  d'Emmerin  et  de  Theumaisnil  (petit- 
fils  de  Gilles  du  Chastel,  conseiller  de  Louis,  dit  de  Maie,  comte  de  Flan- 
dres, et  de  son  beau-fils  Philippe-le- Hardi,  mort  en  1403).  Il  épousa 
Béatrix  Caverel  ou  de  Gavarelle,  dame  de  Marconville,  laquelle  fut 
nourrice  de  François  d'Autriche,  frère  aîné  de  Philippe-le-Bel.  Leur  fils 
Jean  suit. 


—  424  — 

II.  Jean  du  Chastel,  seigneur  de  Marconville,  épousa  Catherine  van  den  Brande, 

dit  Bousquel.  Dont  : 

III.  Jacques  du  Chastel,  seigneur  de  Marconelle  ou    Marconville,  gentilhomme 

de  Charles-Quint,  grand-bailli  et  châtelain  de  Lille,  fut  employé  en  diverses 
ambassades  et  mourut  en  1574.  Il  avait  épousé  Jeanne  du  Bois  de  Fiennes, 
dame  de  Bourse  et  de  Vacquerie,  morte  en  1559,  fille  de  Jean,  seigneur 
de  Bourse,  en  Artois,  et  de  Claudine  de  Mièvre,   dame  de  Blangerval. 

IV.  Philippe  du  Chastel,  chevalier,   seigneur  de  Blangerval,  de  la  Vacquerie,  de 

Noyelles,  de  Rolleghem,  etc.,  gentilhomme  de  la  maison  de  Philippe  II, 
roi  d'Espagne,  créé  chevalier  par  ce  souverain,  l'an  1563,  capitaine  de 
chevau-légers,  gouverneur  et  grand-bailli  d'Audenarde  en  1607.  Il  acheta 
la  terre  de  Rolleghem  de  Charles  de  Croy,  prince  de  Chimay,  etc.,  où  il 
donna  avec  sa  femme  une  belle  verrière,  l'an  1600,  avec  leurs  seize  quar- 
tiers, savoir  :  du  Chastel,  Caverel,  Bousquiel,  du  Pré,  du  Bois,  Mieure, 
Amiens,  Marquais,  —  et  de  la  Salle,  Brious,  Boudant,  S^-Maxence,  Turpin, 
de  Hub,  Lupart,  Floury.  —  Sa  dite  femme  était  Marie  de  la  Salle,  dame 
de  Terremaisnil,  laquelle  mourut  en  1626,  fille  de  Pierre,  seigneur  dudit 
lieu  et  de  Beauraing,  —  et  de  Colette  (ou  Nicole)  Turpin.  —  De  cette 
alliance  vinrent  : 

1°  Maximilien,  qui  suit. 

2°  Marguerite,  abbesse  de  Beaupré,  près  de  Grammont,  morte  en  1618. 

3°  Charles  du  Chastel,  baron  d'Ere,  près  de  Tournai,  seigneur  de  Terre- 
maisnil (aussi  Termaisnil  et  Termigny,  etc.),  grand-bailli  du  pays  d'Alost 
et  commissaire  au  renouvellement  de  la  loi  de  Flandres.  Il  épousa  Isabeau 
d'Andréa,  seconde  fille  de  Jéronimo,  riche  marchand,  seigneur  de  Pétrieu, 
—  et  d'Isabelle  de  Moucheron.  Dont  : 

A.  Susanne-Thérèse  du  Chastel,  baronne  d'Ere,  dame  de  Termigny, 
mariée  à  Gauthier  van  der  Gracht,  seigneur  de  Passchendaele,  Severen, 
Hulst,  Bavinchove,  Curembrugghe,  Espierres,  etc,  —  fille  de  Guillaume  et 
de  Madeleine  de  S*- Venant. 

Et  B.  Éléonore  du  Chastel,  femme  de  Jacques  d'Ostrel,  baron  de  Fiers, 
en  Artois,  mort  sans  hoirs.  Il  était  fils  aîné  de  Robert  d'Ostrel,  baron 
de  Fiers,  seigneur  de  Cambligneul,  etc.,  et  de  Bonne  de  Lannoy.  —  Les 
Fragments  généalogiques,  tome  VI,  disent  que  cette  Eléonore  du  Chastel 
était  la  seconde  fille  de  Charles  et  d'Isabeau  d'Andréa,  tandis  que  la  Suite 
du  Supplément  au  Nobiliaire  des  Pays-Bas,  années  1661-1686,  ne  donne  à 
ces  derniers  époux  qu'une  fille  unique,  savoir,  Susanne-Thérèse  du  Chastel, 
dont  nous  avons  parlé  plus  haut. 

Et  4°  Anne  du  Chastel,  mariée,  le  8  juillet  1588,  à  Jacques  van  der 
Meere,  seigneur  de  Huysgrave,  Bruwaen,  Knesselaere,  Voorde,  bourg- 
mestre d'Audenarde  en  1592,  1593,  1597  et  1609,  mort  le  21  avril  1609. 


—  425  — 

—  Il  était  fils   de  Josse  van  der  Meere,   seigneur    de   Voorde,   Landt- 
schoof,  Huysgavere,  etc.,  et  d'Anne  de  Chasteler,  sa  2e  femme. 

V.  Maximilien  du  Chastel,  seigneur  de  Blangerval,  Rolleghem,  Bourse,  Annekin, 
Noyelles,  etc.,  créé  chevalier  par  lettres  des  archiducs  Albert  et  Isabelle 
de  l'an  1615,  colonel  d'infanterie  en  1621,  puis  gouverneur  et  grand-bailli 
d'Audenarde,  où  il  mourut.  —  Sa  femme,  Susanne  d'Andréa,  dame  de 
Huuse,  Pétrieu,  Lovenhove,  Halle,  etc.,  était  fille  aînée  de  Jéronimo,  dont 
il  a  été  parlé  plus  haut.  —  De  cette   alliance  : 

1°  Philippe-Jérôme,  dont  l'article  suit. 

Et  2°  Claire  du  Chastel,  mariée  à  Jean  van  der  Gracht,  chevalier, 
seigneur  de  Brehault,  Sluys,  Kellenaere,  etc.,  capitaine  de  chevaux  (tome  VI 
des  Fragm.  généal.;  —  la  Suite  du  Suppl.  au  NobiL,  1661-1686,  la  nomme 
Claire-Éléonore,  et  la  marie  à  Jacques  d'OsTREL,  comme  il  a  été  dit  ci-dessus). 

"VI.  Philippe-Jérôme  (ou  Jérôme-Philippe)  du  Chastel,  chevalier,  seigneur  de  Blan- 
gerval, Marconvilie,  Rolleghem,  la  Vacquerie,  Hannequin,  Noyelle,  Huuse, 
Halle,  etc.,  colonel  d'infanterie,  conseiller  du  conseil  suprême  de  guerre, 
gouverneur  et  grand-bailli  d'Audenarde,  etc.  Il  fut  créé  comte  de  Blan- 
gerval, en  Flandres,  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  de  l'an  1661  (Voyez 
Blangerval,  seigneurie).  Il  épousa  :  1°  Louise- Alexandrine  de  Bellefou- 
rière,  chanoinesse  de  Nivelles,  morte  sans  enfants  en  1666,  fille  d'Alexandre, 
seigneur  de  Bellefourière,  chevalier,  —  et  d'Anne-Catherine  de  Ste-ALDE- 
gonde,  dame  du  palais  de  l'infante  Isabelle  ;  —  2°  Marie-Anne  de  Gand,  dite 
de  Hem,  fille  de  Jacques,  marquis  de  Hem,  —  et   de  Michelle-Françoise  de 

Varennes.  Dont  : 

(Du  2d  Lit.) 

1°  N....  du  Chastel,  comte  de  Blangerval,  époux  de  N....  de  Varennes, 
sa  cousine-germaine,  fille  de  Philippe,  seigneur  d'Houplines,  et  de  Philippote- 
Françoise  de  Gand-de  Hem.  De  ce  mariage  : 

A.  Un  fils,  mort  sans  alliance. 

B.  Un  autre  fils,  également  mort  célibataire. 

Et  C.  Marie-Philippine- Albéricque  du  Chastel,  comtesse  de  Blangerval, 
mariée,  le  24  juillet  1714,  à  François-Eugène  marquis  d'Assignies,  seigr 
de  Werquin. 

Et  2°  Albéric-Adrien-François-Joseph,  qui  suit. 

VII.  Albéric-Adrien-François-Joseph  du  Chastel,  comte  de  Pétrieu,  seigneur 
d'Houplines  et  de  la  Vacquerie,  épousa  Ernestine  de  Houchin,  fille  de 
Charles-Claude,  chevalier,  seigneur  de  Longastre  et  d'Annezin,  —  et  de 
Béatrix-Jeanne-Claire-Thérèse  du  Chastel,  vicomtesse  de  Hautbourdin  et 
d'Emmerin.  Dont  : 

1°  Albéric-Albert-François-Eugène-Joseph,   qui  suit. 

2°  N du  Chastel,  enseigne  aux  gardes  wallonnes  en  Espagne. 

3°  N ,  chanoinesse  à  Denain. 

Tome  1.  M 


—  426  — 

4°  N ,  chanoinesse,  puis  abbesse  à  Denain. 

Et  5°  N ,  chanoinesse  à  Moustier. 

VIII.  Albéric-Albert-François-Eugène-Joseph  du  Chastel,  comte  de  Pétrieu, 
seigneur  de  Beaumanoir,  de  la  Vacquerie,  etc.,  membre  du  corps  de  la 
noblesse  des  états  d'Artois.  —  Il  épousa,  en  mai  1763,  Marie- Albertine 
de  Lannoy,  née  en  1737,  fille  de  Pierre-Maximilien,  comte  de  Lannoy  et 
d'Annapes,  baron  de  Wasnes,  seigneur  d'Estrée,  Espierres,  Maufait,  Outre-' 
becq,  Regnauville,  Wardrecq,  Ghistede,  Lannoy,  Cappel,  Guigny,  Rond, 
la  Pré  et  Zuuthove,  —  et  de  Marie-Françoise-Éléonore  d'Angeville. 
Armes  :  (Voir  Fig.  190). 

(Nob.,  pp.  58,  168  et  406;  Suite  du  [Snppl.,  1661-1686,  p.  3;   Fragm.  généal,  t.  VI,  p.  53.) 


DU    CHASTEL    DE    LA    HOVARDERIE. 

I.  Jacques  du  Chastel,   seigneur  de  la  Hovarderie  (i),  épousa  Saincte  de  Marce- 

nelle  (ou  plutôt  de  Marchenelles,  dame  de  la  Vigne,  fille  de  Jean,  un 
des  principaux  seigneurs  de  la  cour  de  l'empereur  Charles-Quint,  son  pane- 
tier,  —  et  d'Agnès  de  Cuinghien  ou  Cuinghem,  dite  de  Hem).  De  cette 
alliance  vint  : 

II.  Nicolas  du  Chastel,  chevalier,  seigneur  de  la  Hovarderie,  d'Aix,  l'Assessoye 

et  Cavrines,  acheta,  en  1603,  de  Henri  IV,  roi  de  France,  les  terres  et 
seigneuries  de  Hautbourdin  et  d'Emmerin,  en  la  chàtellenie  de  Lille,  au 
quartier  de  Wespe,  lesquelles  terres  furent  érigées  en  vicomte  en  sa  faveur, 
par  lettres  des  archiducs  Albert  et  Isabelle,  en  date  du  3  octobre  1605. 
Il  en  fit  hommage,  le  20  février  1606,  à  LL.  AA.  SS.  —  Il  épousa  : 
1°  Barbe  d'Ongnies,  laquelle  mourut  sans  hoirs;  elle  était  fille  de  François 
d'Ongnies,  seigneur  de  Beaurepaire  et  de  Pérenchies,  —  et  de  Bonne  de 
Lannoy,  dame  de  Willerval,  Allennes-  et  Beaumont,  sa  seconde  femme. 
—  Sa  seconde  épouse  fut  Antoinette  d'Averhoult,  dite  d'Helfaut  (ou 
plutôt  d'Avroult).  —  Ses  enfants  furent  : 

(Du  2d  Lit.) 

1°  Antoine,  son  article  suit. 

2°  Jeanne  du  Chastel,  mariée  à  Antoine,  seigr  d'Averhoult,  d'Helfaut, 
de  Winneseele  et  de  Tilcques,  baron  de  la  Watines,  en  Artois,  vicomte  de 
St-Donas,   son  cousin-germain. 

3°  Marie  du  Chastel,  alliée  à  André  de  Lannoy,  seigneur  d'Esplechin 
et  de  Lesdaing. 

Et  4°  Robert  du  Chastel  (2).  Sa  postérité  suivra  après  celle  de  son  frère 
Antoine. 

(1)  La  terre  de  Hovarderie  passa  de  la  maison  de  Lalaing  en  celle  de  du  Chastel,  par  le  mariage  de 
Jean  du  Chastel  avec  Péronne  de  Lalaing,  au  commencement  du  XIVe  siècle.  11  est  le  5°  aïeul  de 
Jacques  du  Chastel,  par  lequel  nous  commençons  cet  article. 

(2)  Lisez  :  Robert-Antoine-Joseph. 


—  427  — 

III.  Antoine   du    Chastel,    chevalier,   seigneur   de    Hovarderie    et    de    Cavrines, 

vicomte  de  Hautbourdin  et  d'Emmerin.  Il  épousa  :  1°,  en  1594,  Anne  de 

Recourt,    dite   de   Lens,  fille   de  François,   seigneur  de  Recourt  et  de 

Camblin,  châtelain  héréditaire  de  Lens,  —  et  d'Isabeau  de  S'-Omer,  dame 

de  Waelsch-Capelle  ;   —   2°  Jeanne-Lamberte  de  Croy,  fille   d'Eustache, 

seigneur  de  Crecque,  Clarcque,  Rebecque  et  Wisch,  gouverneur  de  Tournai, 

et  d'Anne  de   Noirthout,  baronne  de  Bayeghem,  dame  de  Melissant,  sa 

seconde    femme.  De    ces   deux  femmes  naquirent  les   quatre   enfants  qui 

suivent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Jean-Marc- Antoine.   Son  article  suit. 

2°  Marie  du  Chastel,  mariée,  par  contrat  du  7  juin   1629,   à  Antoine 
de  Créquy,  seigneur  de  Villers-Brulin. 
3°  Jeanne  du  Chastel,  dont  l'alliance   est^  ignorée. 

(Du  2d  Lit.) 

Et  4°  Robert  (l)  du  Chastel  de  la  Hovarderie,  baron  d'Espierres,  époux, 
le  21  septembre  1640,  de  Jeanne  de  Coudenhove,  dite  du  Quesnoy, 
remariée  depuis  à  Robert-François  du  Chastel  de  la  Hovarderie, 
seigneur  d'Engelghem,  ci-après. 

IV.  Jean-Marc-Antoine  du  Chastel,  vicomte  de  Hautbourdin  et  d'Emmerin, 
seigneur  de  la  Hovarderie  et  de  Cavrines,  épousa  Claire-Eugénie  de 
Robles,  fille  d'Alexandre,  comte  d'Annapes,  baron  de  Billy,  seigneur  de 
Wevelghem,  gouverneur  de  Landrecies,  —  et  de  Françoise  de  Mancicidor. 
Dont  : 

1°  N....   (2)  du  Chastel,  mort  sans  postérité. 

Et  2°  Béatrice-Jeanne-Claire-Thérèse  du  Chastel,  vicomtesse  de  Haut- 
bourdin et  d'Emmerin,  mariée,  en  1688,  à  Charles-Claude  de  Houchin, 
chevalier,  seigneur  de  Longastre  et  d'Annezin,  issu  d'une  ancienne  maison 
d'Artois,  reçue  dans  tous  les  chapitres  nobles  des  Pays-Bas  (Voir  de 
Houchin,  famille). 

III.  Robert  (Robert-Antoine-Joseph)  du  Chastel,  dit  de  la  Hovarderie  (second  fils 
de  Nicolas  et  d'Antoinette  d'Averhoult),  chevalier,  seigneur  d'Engelghem, 
Holisien,  Espincelles,  l'Assessoy,  Desmasure  et  le  Bausoit,  mourut  le  4  no- 
vembre 1622,  et  fut  inhumé  à  Boussoit-sur-Haine,  où  se  voit  son  tombeau. 
Il  avait  épousé,  'par  contrat,  à  Mons,  le  7  octobre  1604,  Jeanne  de  la 
Croix,  dame  de  Mairieu,  la  Gliseul,  Lissereul,  Boussoit-sur-Haine,  d'Es- 
trepy  et  Mouvaux,  laquelle  lui  survécut  jusqu'au  2  décembre  1627.  —  Elle 
était  fille  aînée  de  Jean  de  la  Croix,  chevalier,  seigneur   de  Mairieu ,  la 

(1)  Lisez  :  Robert-François. 

(2)  Lisez  :  François,  tué  en  duel  en  1666. 


—  428  — 

Gliseul,  Lissereul,  Aspremont,  mort  le  30  novembre  1604,  —  et  de  Louise 
de  Ruffault.  —  De  ce  mariage  : 

1°  Jeanne  du  Chastel,  mariée  à  Philippe  de  Berlaymont,  seigneur  de 
Borminville.  Dont  postérité. 

Et  2°  Robert-François,  qui  suit. 

IV.  Robert-François  du  Chastel  de  la  Hovarderie,  seigneur  d'Engelghem,  Boussoit- 

sur-Haine,  Estrepy,  Mairieu,  etc.,  épousa  :  1°  Jeanne  de  Coudenhove, 
dite  du  Quesnoy,  veuve  de  son  cousin-germain  Robert  du  Chastel  de  la 
Hovarderie,  dont  il  a  été  parlé  ci-devant,  morte  sans  hoirs  ;  2°  Marie- Anne 
de  Buirette.  —  Du  2d  lit  vinrent,  entr'autres,  les  deux  fils  qui  suivent  : 

1°  Robert-François.  Son  article  suit. 

Et  2°  Joseph-Isidore  du  Chastel,  dit  de  la  Hovarderie,  seigneur  de  Mai- 
rieu, la  Gliseul  et  Lissereul.  Il  fut  reçu  chevalier  de  la  cour  souveraine 
de  Hainaut,  le  15  octobre  1696,  et  mourut  le  9  décembre  1724. 

V.  Robert-François  du  Chastel  de  la  Hovarderie,  seigneur  d'Engelghem,  Boussoit- 

sur-Haine,  Estrepy,  etc.,  épousa  Anne-Marie  de  la  Hamayde,  dame  de 
Henripont.  Dont  : 

"VI.  Marie-Catherine-Louise  du  Chastel  de  la  Hovarderie,  fille  unique,  dame  de 
Boissoit,  Engelghem,  Estrepy,  Brucquenies,  etc.,  fut  mariée  à  Antoine- 
Adrien  de  Rodoan,  baron  de  Fontaine-l'Évêque,  haut-avoué  de  Souverez, 
mort  en  1756,  fils  puîné  de  Michel-Luc-Camille,  baron  de  Fontaine-l'Evêque, 
—  et  de  Marie-Madeleine  de  la  Rivière,  dame  de  Romblay  et  de  la  Carnoy. 
Armes  :  de  gueules  au  lion  d'or,  armé,  lampassé  et  couronné  d'azur  (Fig.  534). 

(Nob.,  p.  IU;  Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1355-1614,  pp.  37  bis   et  16(i;   Vrai  Suppl.,  p.  7i\ 
Mélang.  de  Géne'aL,  pp.  32  et  52.) 


DU    CHASTEL    DE    TRIOLS. 

Pierre  du  Chastel,  seigneur  de  Triols,  avoué  de  la  ville  d'Ypres,  fut  créé  che- 
valier par  lettres  du  28  mai  1626,  enregistrées  à  Lille.  Ses  armes  étaient  :  d'argent 
à  3  lions  de  sable,  armés  et  lampassés  de  gueules,  une  tour  d'azur  en  abîme.  Cimier  : 
un  lion  de  Vécu,  naissa?it  du   timbre,  couronné  (Fig.  535). 
(Nob.,  p.  211;   Vrai  Suppl,  p.  98.) 


DU    CHASTEL    ou    BLEUCHATEL. 

I.  Jean  du  Chastel  ou  Bleuchatel,  épousa  N....,  dont  il  eut. 

II.  Jean  du  Chastel,  marié  à  Jeanne  de  la  Haye.  De  cette  union  vint 

1°  Jean,  qui  suit. 

Et  2°  Gilles  du  Chastel. 

III.  Jean  du  Chastel,  épousa  Catherine  Gommer.  Dont  : 


—  429  — 

IV.  Baudouin  du  Chastel  épousa  Jeanne  van  der  Stock.  De  ce  mariage  : 

1°  Matthieu,  qui  suit. 

Et  2°  Baudouin  du  Chastel. 

V.  Matthieu  du    Chastel,   seigneur   de  Bleuchatel,   épousa  Marie  de  Halewyn, 

sœur   de   Josse,   laquelle  convola,  en    secondes   noces,   avec  Jacques  des 
Prés.  Leurs  enfants  furent  : 
1°  Wauthier  du  Chastel. 

2°  Otton  du  Chastel,  époux  de  Jeanne  du  Passy  ou  Pay.  Dont  : 
A.  Jean. 

Et  B.  Gérard  du  Chastel,  allié  à  Jeanne  de  Tenremonde. 
3°  Béatrix. 
Et  4°  Jean,  qui  suit. 

VI.  Jean  du  Chastel,  dit  Walleran,  épousa  Catherine  de  Cuinghem,  et  en  eut  : 

1°  Wauthier,  qui  suit. 

Et  2°  Sohier  du  Chastel,  époux  de  Marguerite  de  Sacherie. 

VII.  Wauthier  du  Chastel  épousa  Catherine  de  Woestine.  Dont  : 

VIII.  Guillaume  du  Chastel,  seigneur  de  Vischout,  allié  à  Jeanne  de  Provier. 
De  ce  mariage  : 

1°  Pierre,  qui  suit. 
2°  Gérard  du  Chastel,  prêtre. 

Et  3°  Hugues  du  Chastel,  qui  fut  allié  à  Anne  Waerhem.  Dont  : 
Guillaume  du  Chastel,  époux  de  Marie  Wissocq. 

IX.  Pierre  du  Chastel  épousa  Catherine  de  Meuninck,  et  en  procréa  : 

1°  Gérard,  qui  suit. 

2°  Jean  du  Chastel,  mari  d'Anne  le  Roy. 
3°  Gérard,  époux  de  Willemette  Bonté. 

Et  4°  Denis  du  Chastel,  qui  épousa  Jeanne  Deston  ou  Hoston,  et  en  eut  : 
Adrien  du  Chastel,  seigneur  de  Courcelette. 

X.  Gérard  du  Chastel,  épousa  Marie  le  Prévost.  Dont  : 

1°  Pierre,  qui  suit. 

Et  2°  N du  Chastel,  femme  de  François  Mesureur. 

XI.  Pierre  du   Chastel,  épousa  Marie  de  Lalaing. 

(Fragm.  généal.,  t.  VI,  p.   62.) 

DU    CHASTELER. 

I.  Thierry  du  Chasteler,  chevalier,  seigneur  de  Moulbaix,  grand-bailli  du  Hainaut 
en  1308,  vivait  encore  en  1322.  —  Les  Fragments  généalogiques,  tome  II, 
le  disent  fils  de  Hugues  du  Chasteler,  seigneur  de  Moulbais,  qui  fit  en  1201 
le  voyage  de  la  Terre-Sainte  :  nous  ne  pouvons  admettre  cette  filiation, 
Vu  l'énorme  espace  de  temps  de  107  ans  qui  se  serait  écoulé  entre  ce 
voyage  et  la  dite  date  de  1308.  —  On  trouvera,  à  la  suite  de  cet  article, 


—  430  — 

un  fragment  généalogique  qui  établit  différemment  les  premières  filiations 
de  cette  famille.  —  Thierry  du  Chasteler,  épousa,  en  1260,  Marie  de  Ville- 
Estrepy,  de  laquelle  il  eut  les  trois  fils  qui  suivent  : 

1°  Jean  du  Chasteler,  chevalier,  gouverneur  de  Tournai  en  1337,  vivant 
encore  en  1340. 

2°  Jacotin  du  Chasteler,  dit  le  Clercq,  chevalier,  épousa  Marie  d'Es- 
caussines.  De  cette  union  descendent  tous  ceux  du  surnom  de  le  Clerck. 

3°  Guillaume.  Son  article  suit. 

Et  4°  Bertrand  du  Chasteler,  chevalier,  vivant  en  1340. 

II.  Guillaume  du  Chasteler,  chevalier,   seigneur  de  Moulbaix,  etc.,   châtelain  et 

gouverneur  d'Ath  en  1346,  épousa  :  1°  Béatrix  de  Mortaigne,  et  2°  Mar- 
guerite de  Loozchini  (de  Looz-Chiny?),  morte  sans  hoirs.  —  Il  vivait 
encore  en  1351,  et  fut  surnommé  le  Sarrasin.  Dont  : 

1°  Jean,   qui  suit. 

Et  2°  Jeanne  du  Chasteler  (d'autres  la  croient  descendue  de  la  maisoi 
de  Chastelet),  qui  fut  femme  de  Gérard  de  Barbançon,  dit  aux  yeux  rouges. 

III.  Jean  du  Chasteler,  chevalier,  seigneur  de  Moulbaix  et  de  Beaulain,  châtelaii 

et  gouverneur  d'Ath  en  1356,  épousa  Marie  de  Simousie.  De  cette  alliance 
naquirent  : 

1°  Isabelle  du  Chasteler,  reçue  chanoinesse  à  Mons  le  8  avril  1358, 
décédée  en  1396. 

2°  Arnould,    qui  suit. 

IV.  Arnould  du   Chasteler,  chevalier,   seigneur  de   Moulbaix,  Frasne,  Ergnault, 

Ellignies,  La  Haye,  etc.,  épousa  Jeanne  de  Pottes,  dont  la  mère  était 
une  de  S*-Simon,  descendue  de  la  maison  de  Vermandois.  Dont  : 

1°  Willaume  du  Chasteler,  mort  en  1432,  ayant  épousé  Marie  de 
Wadripont,  fille  de  Jean  et  d'Isabelle  de  la  Hamaide.  —  Leur  fille, 
Jeanne  du  Chasteler,  fut  mariée  à  N....  de  Buillemont. 

2°  Michel,  dont  l'article  suit. 

Et  3°  Gertrude  du  Chasteler,  reçue  chanoinesse  en  1399,  décédée  en  1460 
à  Andennes  ou  à  Denain. 

V.  Michel  du   Chasteler,  chevalier,   seigneur  de  Moulbaix,  fut  tué  à  la  bataille 

d'Azincourt  en  1415.  Il  avait  épousé  :  1°  Marguerite  d'Oisy,  et  2°  Gertrude 
de  Gavre,  fille  de  Guillaume  de  Gavre,  dit  Hérimez,  seigneur  de  Steen- 
kercque,  —  et  de  Jeanne  de  Berlo,  dame  de  Frezin.  Dont  : 

(Du  1er  Lit.) 
1°  Jean,  qui  suit  (1). 
Et  2°  Simon  du  Chasteler,  échanson  du  duc  Philippe-le-Bon. 

VI.  Jean  du  Chasteler,  fut  créé  chevalier  en  1452.  Il  fut  seigneur  de  Moulbaix, 

Frasnes,   Carnin  et  Ansermont,  gouverneur  de  Lille,  et  périt  en  1465,  à 

(1)  Selon  quelques  auteurs,  ce  Jean  était  né  du  2d  lit. 


—  431  — 

la  bataille  de  Montlhéri.  —  Il  avait  épousé,   en  1432,  Jeanne  Bourlinet 
de  Bersée,  dont  la  mère  était  une  de  S*-Simon.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Philippe,  qui  suit. 

2°  Jeanne  du  Chasteler,  chanoinesse  à  Nivelles. 

3°  Une  fille,  chanoinesse  à  Andennes. 

Et  4°  une  autre  fille,  également  chanoinesse  à  Andennes. 

VII.  Philippe  du  Chasteler,  chevalier,  seigneur  de  Moulbaix,  Frasnes,  Carnin 
et  Ansermont,  épousa  Jeanne  de  Proisy,  vicomtesse  héritière  de  Bavay, 
dont  la  mère  était  une  de  Lannoy.  De  cette  alliance. 

VIII.  Jean  du  Chasteler,  vicomte  de  Bavay,  seigneur  de  Moulbaix,  Frasnes, 
Carnin  et  Ansermont,  lieutenant  des  hommes  d'armes  de  l'empereur 
Charles-Quint,  gouverneur,  capitaine-général  et  grand-bailli  de  Tournai 
et  du  Tournaisis,  mort  le  7  mai  1568.  —  Il  avait  épousé  :  1°  Gillette 
de  Harchies,  dame  d'Audignies  et  de  Wadempreux,  fille  de  Gérard, 
seigneur  de  Bellignies,  et  d'Anne  de  Reez;  —  2°  Barbe  de  Hun;  —  et 
3°  Marie  de  Lannoy.  —  Des  deux  premiers  mariages  vinrent  les  quatre 
enfants  qui  suivent.  —  On  plaça  dans  l'église  de  Moulbaix,  au-dessus  de 
la  porte  du  chœur,  cette  inscription  : 

Oultre  ave  Ave 

Messire   Arnoul   DE   CHASTELLER  Messire  Michel  DE 

aliè  à  dame  Jenne  de  CHASTELLER  aliè  à  dame 

PûTTES.  GERTRUDE    DE    GAVERE. 

Grand-Père  Père 

Messire  Jean  DE   CHASTELLER  Messire  Philippe  DE 

aliè  à  dame  Jenne  de  CHASTELLER  aliè  à  dame 
Bersée.  Jenne  de  Proisi. 

Messire  Jean  DE  CHASTELLER 

aliè  en  1  noces  à  dame  Gillote 

de  Harchies  ;    2  à  dame   Barbe 

de  Hun;  3  à  dame  Marie 

de  Lannoy,  mort  le  27  de  may  1568. 

(Du  1er  Lit.) 
1°  Gabriel,  qui  suit. 

2°  Anne  du  Chasteler,  dame  d'honneur  de  Marie  d'Autriche,  mariée  à 
Josse  van  der  Meere,  seigneur  de  Voorde. 

3°  Henriette  du  Chasteler,  alliée  :  1°  à  Gilles  Resteau,  dit  de  Roult, 
seigneur  de  Roven,  etc.,  —  et  2°  à  Georges  de   Thiant. 

(Du  2d  Lit.) 
Et  4°  Anne  du  Chasteler,  chanoinesse  à  Maubeuge,  femme  d'Alard  de 
Brion. 

.  Gabriel  du  Chasteler,  seigneur  de  Wadimpréau,  Moulbaix,  Bersée,   Anser- 
mont, Bois-Louvignies,  créé  chevalier  le  21  avril  1597,  chevalier  d'honneur 


—  432  — 

du  conseil  de  Mons,  vicomte  de  Bavay,  député  de  la  comtesse  du  Hainaut, 
capitaine  de  200  hommes  d'armes  et  grand-bailli  provisionnel  de  la  province 
et  comté  du  Hainaut.  —  Il  épousa,  en  premières  noces,  Marie  de  Haudion, 
fille  de  Rasse,  seigneur  de  Ghiberchies,  et  de  Marguerite  de  Roisin;  et^ 
en  secondes  noces,  Isabeau  de  Berlaymont,  chanoinesse  à  Mons,  fille  de 
Henri,  seigneur  de  Floyon,  et  nièce  de  Charles,  comte  dé  Berlaimont, 
chevalier  de  la  toison  d'or.  —  Leurs  enfants  furent  : 

(Du  1er  Lit.) 
1°  Jean  du  Chasteler,  seigneur  de  Wadimpréau  et  de  Bellignies,  épousa, 
en    1601,    Françoise    de    Carondelet,  chanoinesse  à  Maubeuge,  fille   de 
Charles,   seigneur  de  Champuans,  Relegem,  et  vicomte  de  Harlebeke,  et 
de  Jeanne  de  Harchies.  De  cette  alliance  vinrent  : 

A.  Gabriel  du  Chasteler,  qui  épousa  Gertrude  Dandelot,  chanoinesse 
de  Nivelles.  —  Leur  fille,  Bonne  du  Chasteler,  chanoinesse  de  Maubeuge, 
fut  mariée  :  1°  à  Philippe  de  la  Tramerie,  et  2°  à  Claude  de  Lannoy. 

B.  Marguerite  du  Chasteler,  chanoinesse  à  Munsterbilsen,  fut  femme  de 
Guislain  de  la  Tramerie,  seigneur  de  Hertaing. 

Et  C.  Pierre-Philippe  du  Chasteler,  épousa  1°  Hélène  de  Hainin,  morte 
sans  hoirs,   et  2°  Marie  d'Estourmel,  chanoinesse  à  Mons.  Dont  : 

a.  Caroline  du  Chasteler,  chanoinesse  à  Mons,  mariée  à  Alexandre  comte 
de  Vehlen. 

Et  b.  Jeanne  du  Chasteler,  chanoinesse  à  Maubeuge  (nommée  dans  la 

liste  des  chanoinesses  Marie-Françoise).  Elle  fut  femme  de  Charles  comte 

de  Mastaing. 

(Du  2d  Lit.) 
2°  Gabriel,  qui  suit. 

3°  Philippine  du  Chasteler,  chanoinesse  de  Nivelles,   mariée  à  Martin 

de  Wissocq. 

4°  Anne  du  Chasteler,  femme  de  Charles  de  Harchies. 

5°  Une  fille,   chanoinesse  à  Andennes. 

Et  6°  Une  fille,  chanoinesse  au  même  chapitre. 

X.  Gabriel  du  Chasteler,  seigneur  de  Moulbais,  Bersée,  Ansermont,  Bois-Lou- 
vignies,  etc.,  mestre-de-camp  et  colonel-propriétaire  d'un  régiment  de 
3000  fantassins  wallons,  député  de  la  noblesse  du  Hainaut.  —  Il  épousa 
Mechtilde  d'Adda  ou  Dada,  italienne,  d'une  maison  alliée  aux  Borromée, 
Visconti,  Trivulce,  etc.  De  ce  mariage  vinrent  : 
1°  François,  qui  suit. 
Et  2°  Gabriel  du  Chasteler,  tué  au  fort  de  Lincx. 

!.  François  du  Chasteler,  seigneur  de  Moulbais  et  d' Ansermont,  épousa,  en  1646, 
Caroline  d'Yve,  chanoinesse  à  Susteren,  fille  de  Philippe-René,  et  de  Marie 
d'Enghien-de  Kestergate.  —  Il  fut  aussi  député  de  la  noblesse  du  Hai- 
naut. Leurs  enfants  furent  : 


—  433  — 

1°  Antoine,  qui  suit. 

Et  2°  Philippine  du  Chasteler,  chanoinesse  à  Munsterbilsen,   mariée   à 
Jean-François  de  t'Serclaes-Tilly. 

!.  Antoine-Chrétien  du  Chasteler,  seigneur  de  Moulbais,  etc.,  député  extra- 
ordinaire de  la  noblesse  du  Hainaut  au  congrès  d'Utrecht,  mourut  le 
15  septembre  1722.  Il  avait  épousé,  en  1683,  Marie-Catherine-Josèphe  de 
Franeau,  fille  de  Maximilien,  —  et  de  Marie  Dervillers.  Cette  dame 
mourut  le  10  janvier  1752,  ayant  eu  un  fils,  Jean-François,  dont  l'article 
suivra.  —  Lesdits  époux  furent  inhumés  dans  l'église  de  Moulbaix,  avec 

cette  épitaphe  : 

D.    0.    M. 

Ici  gisent  les  corps  des  très  nobles  et  illustres 

seigneurs  messire  Antoine  Chrétien 

DE  CHASTELER,  seigneur  de  Moulbais, 

décédé  le  15  septembre  1722, 

et  de  dame  Catherine  de  Franeau,  son  épouse, 

décédée  le  10  janvier  1752. 

Requiescant  in  pace. 

[.  Jean-François,  seigneur  de  Courcelles,  de  Moulbaix,  de  Carnières,  d'An- 
sermont,  de  la  Cattoire,  de  la  Tenre,  d'Anvaing,  de  Boulant,  etc.,  fut 
membre  de  l'état  noble  de  la  province  du  Hainaut  et  successivement  con- 
seiller d'état,  d'épée,  chevalier  d'honneur,  puis  président  de  la  noble  et 
souveraine  cour  à  Mons.  —  Il  fut  créé  marquis  du  Chasteler,  ainsi  que 
ses  descendants  mâles  et  femelles,  avec  permission  d'affecter  ce  titre  sur 
telle  terre  et  seigneurie,  qu'il  viendrait  à  acquérir  sous  la  domination  de 
S.  M.  I.  et  C,  par  lettres  du  15  mars  1725  (i).  Ses  armoiries  étaient  : 
d'argent  à  la  bande  de  gueules,  accompagnée  en  chef  d'un  lion  de  sable,  armé, 
lampassé  et  couronné  d'or.  —  Vécu  timbré  d'un  cercle  d'or,  enrichi  de  perles 
et  de  pierreries,  rehaussé  de  huit  grands  fleurons,  entre  chacun  desquels  il  y 
a  une  perle,  et  tenu  par  deux  anges  revêtus  de  longues  robes  blanches  (Fig.  536). 
Jean-François  du  Chasteler,  épousa  :  1°  Claire  du  Sart,  laquelle  mourut 
sans  hoirs;  et  2°  Marie-Claire-Josèphe  du  Sart,  nièce  de  sa  Ie  femme, 

en  1743.  Dont  : 

(Du  2d  Lit.) 

1°  Julie  du  Chasteler,  née  en  1745,  mariée,  en  1759,  à  Guillaume 
comte  de  Baillencourt,  commandeur  de  l'ordre  de  Calatrava,  brigadier 
des  armées  de  S.  M.  C,  colonel  du  régiment  de  Flandres,    infanterie. 

Et  2°  François-Gabriel-Joseph,  qui  suit. 

XIV-  François-Gabriel-Joseph  marquis  du  Chasteler  et  de  Courcelles,  né  en  1744, 
fut  seigneur  de   Carnières,  Ansermont,  Bois   de   Louvignies,  la  Cattoire, 

(1)  Par  lettres  de  la   même  date,  Philippe-Claude   du    Chasteler,  de   la    même    maison,  obtint    des 
supports  et  le  titre  de  marquis,  applicable  sur  telle  terre  qu'il  choisirait. 

Tome  I.  S5 


—  434  — 

Janvieux,  Anvaing,  la  Tenre,  Rianvez  et  Boulant,  chambellan,  lieutenant 
des  hallebardiers  de  la  garde  royale  des  Pays-Bas,  membre  de  l'état  noble 
de  la  province  et  comté  du  Hainaut.  —  Il  obtint,  par  lettres  patentes, 
dépêchées  à  Vienne  le  28  mars  1769,  de  l'impératrice-reine,  douairière 
apostolique,  pour  lui  et  tous  ses  descendants  légitimes  des  deux  sexes, 
le  titre  de  marquis,  la  couronne  ducale  fermée,  et  de  porter  ses  armoiries 
comme  il  est  dit  ci-devant  à  l'article  de  son  père.  —  Il  épousa,  en  1762. 
Albertine-JosèpRe-Dorothée  de  Thurhein,  chanoinesse  à  Mons,  morte  en 
couches  en  1765,  et  enterrée  à  Moulbais. 

(Nob.,   pp.  106  et  705bis;    Vrai  SuppL,   p.   251;  Nouveau  vrai  Suppt.,  pp.   46  et  224;   État 
armoriai,  p.  8.) 

Dans  l'église  de  Moulbaix,  contre  la  muraille  de  droite  en  entrant,  se  trouve 
l'épitaphe  suivante  : 

D.  O.  M. 

Ici  devant  reposent,  en  attendant  la  résurrection,  les  corps  de  très  nobles  seigneurs  Messire 
François-Gabriel  marquis  DE  CHASTELER,  seigneur  de  Moulbais  et  de  Bois  de 
Louvignies,  etc.,  décédé  le  12  décembre  1757,  âgé  de  67  ans,  et  de  très  noble  dame 
Marie- Josèphe-Catherine  DE  PLUNKETT,  son  épouse,  fille  de  noble  seigneur 
Joseph  de  Plunkett,  chevalier,  baronnet  d'Angleterre,  laquelle  finit  sa  carrière  après 
avoir,  conjointement  avec  son  mari,  rebâti  cette  église,  1750. 


Une  autre  épitaphe  se  remarque  devant  l'autel  du  chœur,  en  la  même  église  : 

D.  0.  M. 

Ici  gît  le  corps  de  très  noble  dame  Marie  DE  MALDURE,  douairière  de  Josepi 
de  Plunkett,  chevalier,  baronnet  d'Angleterre,  mère  de  la  très  illustre  dame  m 
Chasteler,  épouse  de  messire  François-Gabriel  du  Chasteler,  seigneur  de  Moul- 
bais, d'Ansermont,  etc.,  etc.,  etc.,  décédée  le  24  décembre  1756.  Requiescat  in  pace. 

(Nob.,  pp.   106  et  705bis;   Vrai  SuppL,   p.   231;  Nouv.  vrai  SuppL,  pp.  46  et  224;  Fragm. 
généaL,  t    II,  p.  157;  Mélang.  de  Généal.,  p.  38.) 


Antre  Fragment  généalogique, 

D'après  le  Vrai  Supplément  au  Nobiliaire  des  Pays-Bas,  p.  251,  et  le  Nouveau  vrai  Supplément,  p.  224. 

Thierry  ou  Frédéric,  comte  de  Bitche,  épousa  Ludomille  de  Pologne,  dont  il  eut  : 

Thierry,  surnommé  d'Enfer,  seigneur  du  Chasteler,  vivant  en  1225.  Il  épouse 
Gertrude  de  Montmorency.  De  cette  alliance  vint  : 

Ferry  du  Chasteler,  époux  d'Isabelle  de  Joinville.  Leur  fils  Thierry  suit. 

Thierry  du  Chasteler,  seigneur  de  Moulbaix,  d'Ellemmes  et  d'Oisy,  grand-bailli 
du  comté  de  Hainaut  en  1308.  Sa  femme  Marie  de  Harchies  le  rendit  père  de  : 

Guillaume  du  Chasteler,  seigneur  des  dits  lieux,  châtelain  et  gouverneur  d'Ath 
en  1346,  époux  de  Béatrix  de  Mortaigne.  De  ce  mariage  : 

Arnould  du  Chasteler,  seigneur  des  mêmes  lieux,  vivant  en  1387,  qui  épousa 
Jeanne  de  Pottes.  —  La  suite  comme  au  fragment  qui  précède,  au  degré  IV. 


—  435  — 

DE    CHASTILLON. 

Charles  de  Chastillon,   fut  créé  chevalier  par  lettres  de  l'an  1663.  Il  portait  : 
écartelé,  aux  1  et  4  d'argent  au  chef  de  gueules  ;  aux  2  et  S  de  gueules  à  8  couronnes 
à  l'antique  d'or,  posées  3,  2  et  3  (Fig.  537). 
(Nob.,  p.  4-28;  Vrai  Suppl,  p.  179.) 


DE    CHÀTILLON. 

Louis  de  Châtillon,  comte  de  Blois,  tué  à  la  bataille  de  Créci  en  1346,  avait 
épousé  Jeanne  de  Hainaut,  comtesse  de  Soissons,  dame  de  Chimay  et  de  Beau- 
mont,  fille  de  Jean  de  Hainaut,  seigneur  de  Beaumont,  —  et  de  Marguerite 
comtesse  de  Soissons,  dame  de  Chimay  et  d'Argies.  —  Cette  dame  convola,  en 
secondes  noces,  avec  Guillaume  Ier,  comte  de  Namur,  dont  elle  fut  la  première 
femme;  elle  eut  du  premier  lit  les  trois  fils  qui  suivent  : 

1°  Louis  de  Châtillon,  IIe  du  nom,  comte   de  Blois,  mort  sans  hoirs  en   1372. 

2°  Jean  de  Châtillon,  IIe  du  nom,  mort  aussi  sans  postérité  en   1384. 

Et  3°  Guy  de  Châtillon,  IIIe  de  ce  nom,  aussi  comte  de  Blois  et  seigneur  de 
Chimay,  qui  mourut  sans  lignée  le  22  décembre  1397. 

(Voyez  les  articles  de  Blois,  famille,  —  et  Chimay,  ville  et  seigneurie)  (Fig.  155  et  281). 
(Suppl.  au  Nob.,  p.  29.) 



DU    CHATELET. 

Charles-Gabriel  marquis  du  Châtelet,  seigneur  de  Lomont,  épousa  Anne-Éléonore 
de  Thomassin,  dame  et  baronne  de  Montboillon  (Voyez  de  Thomassin,  famille).  De 
ce  mariage  vinrent  : 

1°  Ferdinand-Florent  marquis  du  Châtelet,  seigneur  de  Lomont,  retiré  du 
service  avec  une  pension  de  3000  livres,  et  marié,  en  1712,  à  Marie-Emmanuelle 
de  Poitiers. 

2°  Jean-Baptiste-François  du  Châtelet,  dit  le  marquis  d'Haraucourt,  lieutenant- 
général  des  armées  françaises  depuis  le  1  janvier  1748,  commandeur  de  l'ordre 
royal  et  militaire  de  S*-Louis. 

Et  3°  Thérèse  du  Châtelet,  veuve  sans  enfants  de  Nicolas  de  Villers-la  Faye, 
comte  de  Vaulgrenant. 

(Nob.,  p.  m.)  

CHAUVIN    DE    LA    FRENIÈRES. 

Le  titre  de  comte  fut  accordé  à  un  membre  de  cette  famille  par  lettres  du 
20  décembre  1771.  —  Ses  armes  sont  :  de  gueules  à  9  besants  d'or,  3,  3  et  3  (Fig.  538). 

(Etat  armoriai,  p.  8).  

r  CHAVEAU. 

Jean-Baptiste  Chaveau,  lieutenant-bailli  des  eaux  et  forêts  du  comté  de  Namur, 
fut  anobli  par  lettres  de  l'an  1671.  —  Il  obtint  deux  sauvages  armés  de  leur  massue 


—  436  — 

pour  tenants,  par  autres  lettres  du  23  novembre  de  la  même  année,  et  le  titre  de 
chevalier  par  de  nouvelles  lettres-patentes  du  5  août  1677. 

Ses  armes  sont  :  d'or  à  la  bande  de  gueules,  accompagnée  de  6  merlettes  de  sable, 
rangées  en  otie;  au  franc-quartier  d'argent  à  l'étrier  de  gueules;  au  chef  de  gueules, 
chargé  d'une  aigle  éployée  d'argent.  L'écu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré 
d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'or,  d'argent  et  de  gueules,  et  au-dessus, 
en  cimier,  une  aigle  éployée  d'argent  (Fig.  539). 
(Nob.,  p.  W7.)  

CHEEUS. 

Jean  Cheeus,  épousa  Marie  Verspreet,  dont  il  eut  : 

Nicolas  Cheeus,  né  à  Anvers,  lequel  fut  anobli  par  lettres  du  10  avril  1679, 
et  créé  chevalier  par  d'autres  du  19  octobre  de  la  même  année.  Ses  armes  sont  : 
d'azur  à  3  cloches  d'argent,  bataillées  de  même.  L'écu  timbré  d'un  casque  d'argent, 
grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'argent  et  d'azur,  et  au-dessus, 
en  cimier,  une  cloche  d'argent,  entre  un  vol  d'argent  et  d'azur  (Fig.  540). 
{Nob.,  p.  502.)  

DE    CHERF. 

Pierre  de  Cherf,  écuyer,  seigneur  de  Beauvoir,  épousa  Marie  le  Jeusne,  et  en  eut 

1°  Jean  de  Cherf,  seigneur  de  Croix,  époux  de  Marguerite  de  Sauteux,  veuve 
de  Hugues  du  Candas,  seigneur  de  la  Chapelle.  —  Leur  fille,  Marie-Catherine 
de  Cherf,  fut  mariée,  en  premières  noces,  à  Pierre  de  Belvalet,  seigneur  de 
Lallimont,  —  en  secondes  noces,  à  N....  de  Saint-Martin,  seigneur  de  la  Motte, 
gentilhomme  du  Boulonois,  —  et,  en  troisièmes  noces,  à  Robert-François  di 
Belvalet,  seigneur  de  Bellacourt,  Rumigny,  Pomeras,  etc. 

2°  Jacques,  qui  suit. 

Et  3°  Ignace  de  Cherf,  mort  à  Humercuil,    sans   postérité. 

Jacques  de  Cherf,  seigneur  du  Metz,  épousa  :  1°,  par  contrat  du  11  janv.  1642, 
Marie  du  Candas,  fille  de  Florent,  licencié  ès-lois,  —  et  de  Marie  de  France, 
dite  de  la  Chapelle  de  Plancques;  —  2°,  par  contrat  du  28  avril  1657,  Anne 
de  Sauteux,  veuve  de  Jean-Baptiste  Brandt,  greffier  de  la  gouvernance  de 
Béthune,  sœur  de  Marguerite  de  Sauteux,  veuve  de  Hugues  de  Candas.  —  La 
dite  dame  Anne  de  Sauteux  se  sépara  de  son  mari,  Jacques  de  Cherf,  quinze 
jours  après  avoir  été  mariée,  et  fit  casser  son  mariage  du  chef  d'affinité  ai 
quatrième  degré,  par  rapport  à  Marie  du  Candas,  première  femme  du  dit  de  Cherf; 
—  et,  en  troisièmes  noces,  Claire  Biurois,  fille  de  Jean,  seigneur  de  Haludet,  et 
de  Marie  Baudelle,  morte,  sans  postérité.  —  Du  premier  lit  vint  : 

Marie- Catherine  de  Cherf,  mariée  à  Jacques-Onuphre  de  Belvalet,  seigneur  de 
Humercuil,  veuf  d'Eléonore-Francoise   du  Grospré. 

Les  armes  de  cette  famille  de  Cherf  sont  les  mêmes  que  celles  des  de  Cerf, 
mentionnées  ci-devant  (Fig.  519). 

{Fragm.  gcnèul.,  t.  II,  p.  239.) 


—  437  — 

DU    CHESNE. 

Claude  du  Chesne,  docteur  en  droit  civil  au  comté  de  Bourgogne,  fut  anobli  par 
lettres  du  1  février  1590.  Il  portait  :  d'argent  à  la  fasce  de  sable,  chargée  d'un  lion 
d'argent,  armé  et  lampassé  de  gueules  (Fig.  541). 

(iVoô.,  p.  83;  Vrai  Suppl.,  p.  S'2;  Mélang.  de  Gêncal.,  p.  31.) 


DU    CHESNE,    dit    MALIHAN. 

Alliance.  —  Voyez  de  Wachtendonck. 


LE    CHEVALIER. 

I.  Guillaume  le  Chevalier,  natif  de  Thérouanne,  licencié  ès-lois,  épousa  Baudouine 
Jouts,  qui  portait  :  d'azur  à  un  pal  d'or,  chargé  de  trois  chevrons  de  sable 
(Fig.  542).  Dont  : 

1°  Guillaume,  qui   suit. 

Et  2°  Jean  le  Chevalier,  licencié  ès-lois,  lequel  épousa,  à  Cassel,  Chris- 
tienne  Couvoets  (de  gueules  à  3  pieds  de  vache  d'argent)  (Fig.  543).  De  ce 
mariage  vinrent  : 

A.  Corneille  le  Chevalier,  prêtre  et  chanoine  de  S^Pierre  à  Cassel. 

B.  Baudouine,  mariée  à  Jean  Pintaflour,  frère  de  Pierre,  évêque  de 
Tournai. 

C.  Jacqueline,  alliée  à  Antoine  Pours,  bailli  d'Hazebroeck. 

D.  Jean  le  Chevalier  (cadet),  époux  de  Nicaise  N....,  dont  :  Christienne 
et  Baudouine  le  Chevalier,  mortes  sans  hoirs. 

Et  E.  Louis  le  Chevalier,  licencié  ès-lois  (aîné),  lequel  épousa,  à  Lou- 
vain,  Barbe  Baetens,  et  en  eut  :  a.  Michel  le  Chevalier,  greffier  du  Franc 
de  Bruges,  père  de  Corneille,  —  de  Jean,  allié  à  Claire  Cuellart,  —  et 
de  Philippe  le  Chevalier;  b.  Marie  le  Chevalier,  morte  sans  alliance; 
c.  Liévine  le  Chevalier,  aussi  morte  sans  alliance;  et  d.  Pierre  le  Che- 
valier, dit  de  Ruddere,  qui,  par  sa  femme  N ,  fut  père  de  Michel  de 

RUDDERE. 

IX.  Guillaume  le  Chevalier,  licencié  ès-lois,  épousa  Marie  Petit,  dite  de  la 
Personne  (de  sinople  à  la  bande  d'argent),  fille  de  Jean  et  de  Louise  le 
Berquier.  De  ce  mariage  naquirent  : 

1°  Louis  le  Chevalier,  chanoine  et  archidiacre  d'Arthois  à  S^Omer, 
seigneur  d'Acquenbronne,  Abundame,  Champaigne,  etc.,  mort  le  14  août  1579, 
âgé  de  74  ans,  et  inhumé  à  S^Omer.       » 

2°  Baudouine  le  Chevalier,  femme  de  Simon  Prévost,  homme  d'armes 
sous  le  comte  de  Rœux.  —  Leur  fille,  Péronne  Prévost,  fut  mariée,  en 
les  noces,  à  Christophe  de  Rummel,  allemand,  chevalier,  seigneur  de 
Blancquenbourg  ;  —  et,  en  2es  noces,  à  Antoine  de  Cayeu,  seigneur  de 
Biemont,   sans  enfants. 


—  438  — 

3°  Baudouin,  qui  suit. 

4°  Louise,  mariée  à  Philippe  Pollehoy,  homme  d'armes  du  roi  de  France. 
Leur  fils  Robert  Pollehoy,  seigneur  de  Lotteghem,  épousa  Anne  Vrients. 

Et  5°  Péronne  le  Chevalier,  mariée  à  Charles  le  Thieullier,  seigneur 
de  Berquigny  lez-Bommy,  en  Artois.  Dont  :  Ferry  le  Thieullier,  cha- 
noine à  S'-Omer,  et  Haduige  le  Thieullier,  femme  de  François  de  la 
Cornhuse,  seigneur  de  Samblethun. 

III.  Baudouin   le    Chevalier,   licencié  ès-lois,  naquit  à  Térouanne  en   1507,   et 

mourut  le  21  septembre  1570.  —  Sa  femme,  Marguerite  de  l'Espinoy,  lui 
survécut  jusqu'au  7  octobre  1586;  elle  était  fille  d'Etienne,  seigneur  de 
Linge,  et  de  Catherine  le  Noir.  Dix-sept  enfants  naquirent  de  cette 
alliance,  savoir  : 

1°  Catherine  le  Chevalier,  mort  sans  alliance. 

2°  Jeanne,  aussi  décédée  sans  alliance. 

3°  Jean,  dont  l'article  suit. 

4°  Philippe,  mort  sans  hoirs. 

5°  Catherine,  morte  sans  alliance. 

6°  Jean,  mort  en  célibat. 

7°  Antoine  le  Chevalier,  né  le  18  août  1540,  chanoine  d'Harlebecke, 
puis  de  Courtrai,  où  il  mourut  le  11  novembre  1590. 

8°  Philippe  le  Chevalier,  né  le  8  septembre  1571,  chanoine  d'Harlebecke, 
et  ensuite  écolàtre  de  Furnes,   où  il  mourut  en  1599. 

9°  Marguerite  le  Chevalier,  née  le  28  octobre  1542,  alliée  à  François 
Langemeersch  (ou  Languemersch),  seigneur  de  Jeudemoele,  bailli  de  la 
salle  et  châtellenie  d'Ypres,  mort  le  24  avril  1600. 

10°  Charles,  dont  l'article  suivra  après  la  postérité  de  son  frère  Jean. 

11°  Claude  le  Chevalier,  diacre,  mort  à  Rome  le  5  août  1569. 

12°  Marie,  morte  jeune. 

13°  Barbe,   morte   enfant. 

14°  Henri,  décédé  aussi  en  jeunesse. 

15°  Anne  le  Chevalier,  mariée,  en  premières  noces,  à  Nicolas  Immeloot, 
—  en  secondes  noces,  à  François  van  den  Sweerde,  —  et,  en  troisièmes 
noces,   à  Henri  de  Codt,  greffier  de  la  ville  d'Ypres. 

16°  Catherine  le  Chevalier,  née  en  1553,  mariée,  en  premières  noces, 
à  Jean  de  la  Palme,  seigneur  de  Crophove,  mort  le  20  mai  1589,  et, 
en  secondes  noces,  à  Antoine  de  Hannon. 

Et  17°  Louis  le  Chevalier,  né  le  20  juin  1555,  mort  le  8  mai  1596,  à 
marier. 

IV.  Jean    le    Chevalier,    seigneur    d'Arquenbronne,    Ribrœur,    etc.,    naquit    le 

22  septembre  1536,  et  mourut  à  son  château  d'Arquenbronne,  le  9  déc.  1613. 
Il  gît  à  Lumbres.  —  Il  avait  épousé  à  Bailleul,  le  28  mai  1566,  Jeanne 
Lottin  {d'azur  à  deux  faces  d'argent),  fille  de  Nicolas,  seigneur  de  Terde- 
ghem,  et  de  Françoise  Masselis.  De  ce  mariage  : 


—  439  — 

1°  Françoise  le  Chevalier,  née  à  Cassel  en  1567,  morte  en  1590,  ayant 
été  mariée,  en  1585,  à  Jean  van  den  Steene. 

2°  Louis,  qui  suit. 

3°  George  le  Chevalier,  né  en  1570,  mort  en  1590,  et  inhumé  à  Lumbres, 
auprès  de  son  père. 

4°  Baudouin,  né  le  15  juin  1572,  mort  sans  alliance. 

5°  Marie  le  Chevalier,  alliée,  en  premières  noces,  à  Etienne  Carnel, 
et,  en  secondes  noces,  à  Barthélémi  Caboche. 

6°,  7°,  8°,  9°,  10°  et  11°,  Gilles,  —  Charles,  —  Jean,  —  Julienne,  — 
Marie,  —  et  Guillaume  le  Chevalier,  tous  morts  jeunes. 

V.  Louis  le  Chevalier,  seigneur  de  Ribrœur,  épousa,  le  14  octobre  1591,  Nicaise 
Rouchourt,  de  laquelle  il  eut  : 

1°  Jean  le  Chevalier,  seigneur  d'Aquenbronne  ou  Arquenbronne. 

2°  Jeanne,  née  le  16  février  1594. 

3°  Marie,  née  le  7  juin  1596. 

4°  Sainte  ou  Anne  le  Chevalier,  née  le  17  octobre  1597,  alliée,  en  1634, 
à  Nicolas  van  den  Leene. 

5°  Louis. 

Et  6°  Alexandre^  le  Chevalier. 


IVo  Charles  le  Chevalier,  seigneur  de  Marnez  (sixième  fils  de  Baudouin  et  de 
Marguerite  de  l'Espinoy,  dont  il  a  été  parlé  ci-devant),  naquit  le 
2  juillet  1547.  Il  épousa  Claire  Andrieu,  fille  de  Claude,  lieutenant- 
majeur  et  premier  échevin  de  S^Omer;  —  et  de  Jeanne  de  Delft. 
Leurs  enfants  furent  : 

1°  Louis,  qui  suit. 

2°  Marie  le  Chevalier,  née  en  1576,  morte  jeune. 

3°  Charles,  né  en  1577,  mort  en  1592. 

4°  Louise,  née  le  3  décembre  1579,  religieuse  de  Ste-Claire,  à  Sl-Omer. 

5°  Marguerite  le  Chevalier,  née  le  15  mars  1589,  épouse  de  Laurent 
Hannon,  capitaine. 

6°  Philippe,  né  le  6  février  1597. 

Et  7°  Marie  le  Chevalier,  née  le  7  septembre  1582,  mariée  à  Jean  d'Aix, 
fils  de  Maximilien  et  de  Cécile  de  la  Barre. 

V.  Louis  le  Chevalier,  naquit  à  S^Omer  le  18  décembre  1574.  Il  épousa,  le 
2  mai  1600,  Marie,  fille  de  Robert  d'Ausque,  capitaine  au  régiment  du 
seigneur  de  la  Motte.  De  cette  alliance  sortirent  : 

1°  Louis  le  Chevalier,  né  à  Wisnes  le  7  septembre  1601. 

2°  Catherine,  morte  en  célibat. 

3°  Bertin,  mort  à  marier. 

4°  Marguerite,  née  le  29  août  1605. 


—  440  — 

5°  Béatrix,  née  à  S'-Omer  le  19  février  1607. 
Et  6°  Catherine  le  Chevalier. 

(Fragw.  ycncal.,  t.  VI,  p.  5£.) 


GHOCKIER. 


Voyez    Surlet. 


CHRISTYN. 

Jean-Baptiste  Christyn,  chevalier,  seigneur  de  Meerbeek,  conseiller  des  conseils 
d'état  et  privé  des  Pays-Bas,  surintendant  de  la  justice  militaire,  ambassadeur  plé- 
nipotentiaire du  roi  d'Espagne  à  la  paix  conclue  à  Nimègue  en  1679.  Il  obtint  des 
supports  avec  bannières  et  une  couronne  au  lieu  de  bourlet,  par  lettres  datées  de 
Madrid  le  22  juin  1671.  —  Il  obtint  plus  tard,  par  lettres  du  roi  Charles  II  du 
11  janv.  1687,  érection  en  baronnie  en  sa  faveur  de  la  seigneurie  de  Meerbeek,  en 
Brabant.  —  Il  mourut  chancelier  de  Brabant  au  mois  d'octobre  1690.  Ses  armes 
étaient  :  écarlelé;  aux  1  et  4  d'or  à  3  pals  d'azur,  au  chef  de  gueules  chargé  d'une  aigle 
d'argent,  qui  est  van  Hove  ;  —  aux  2  et  3  contr' écarlelé  d'argent  à  l'aigle  de  gueules,  et  de 
gueules  à  la  croix  ancrée  d'or,  qui  est  de  la  Cousture;  —  sur  le  tout  de  sable,  au 
chef  d'argent,  chargé  de  2  losanges  d'azur,  qui  est  Christyn.  L'écu  timbré  d'un  casque 
d'argent,  grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'argent  et  de  sable, 
et  au-dessus,  en  cimier,  un  lion  naissant  d'or,  couronné  de  même,  armé  et  lampassé  de 
gueules,  tenant  de  la  patte  dextre  une  épée  haute,  et  de  la  sénestre  un  cœur,  le  tout 
au  naturel.  —  Supports  :  deux  griffons  d'or,  couronnés  de  même,  armés  et  lampassés 
de  gueules,  tenant  chacun  une  bannière  à  dextre  aux  armes  de  Christyn,  et  à  sénestre 
à  celles  de  van  Hove  (Fig.  544)  (i). 


Libert-François  Christyn,  conseiller  du  conseil  de  Brabant  et  de  l'amirauté 
suprême,  frère  de  Jean-Baptiste  Christyn  qui  précède,  acquit  en  1690  le  vicomte 
de  Tervueren  et  la  seigneurie  de  Duysborch,  en  Brabant.  —  Le  roi  lui  permit  de 
porter  le  titre  de  vicomte  de  Tervueren  et  de  Duysborch,  par  acte  dépêché  à  Madrid 
le  1  avril  1690.  —  Il  mourut  sans  enfants  en   1718. 


Jean-Pierre  Christyn,  autre  frère  du  chancelier  Jean -Baptiste  Christyn,  fut  che- 
valier de  l'ordre  militaire  du  Christ  par  bref  du  pape  Alexandre  VIII  du  22  no- 
vembre   1690,  et    secrétaire  du    conseil  de    Brabant.   Le    roi   Charles  II  le    créa 
chevalier  par  lettres  du  10  avril   1693. 
(Nob.,  pp.  455,  U7,  562  et  576.) 


(1)  Dudit  Jean-Baptiste  Christyn,  baron  de  Meerbeek,  et  de  son  épouse  Catherine  de  Pretere,  est 
issu  Prosper-Jean-Joseph  Christyn,  comte  de  Ribaucourt,  ancien  membre  de  l'ordre  équestre  sous  le 
royaume  des  Pays-Bas,  ancien  membre  des  états  provinciaux  du  Brabant,  ancien  bourgmestre  de 
Lacrne,  membre  du  congrès  national,  marié,  en  1827,  à  la  comtesse  Marie  de  Thibnnes-de  I.ombise. 


—  441  — 

VAN    CHRISTTNEN. 

I.  Pierre  van  Christynen,  procureur  du  grand  conseil  à  Malines,  épousa  N....  Dont  : 

1°  Jeanne  van  Christynen. 
Et  2°  Paul,  qui  suit. 

II.  Paul  van  Christynen,  1585,  pensionnaire  de  la  ville  de  Malines,   mourut  en 

octobre  1632,  ayant  épousé,  par  contrat  du  9  janvier  1585,  passé  par 
devant  le  notaire  Edouard  Regnard,  Charlotte  de  Par,*'  laquelle  'fit  son 
codicille  à  Malines,  par  devant  le  notaire  Jean  Rombauts,  le  3  janv.  1636. 
Ils  testèrent  sous  leur  signature  le  18  juillet  1626,  ordonnant  d'être  enterrés 
dans  la  chapelle  du  Saint-Sacrement  à  S*- Jean,  à  Malines.  De  ce  mariage 
vinrent  : 

1°  Jean-Baptiste  van  Christynen,  prêtre  de  la  Société  de  Jésus. 

2°  Charles,  aussi  de  la  même  Société. 

3°  Antoine  van  Christynen,  religieux  à  Afïlighem. 

4°  Jeanne,  religieuse  annonciate  à  Bruxelles. 

5°  Sébastien,  qui  suit. 

Et  6°  Anne-Christine  van  Christynen,  béguine,  déjà  morte  le  3  janv.  1636. 

III.  Sébastien  van  Christynen,  seigneur  de  Buecken,  Assent  et  en  Saint-Laurent, 

ten  Hove,  conseiller  pensionnaire  de  Malines,  déjà  mort  le  15  sept.  1649, 

avait  épousé  :  1°  Claire  Lassenotte  (Lasschinot  ouLaschmot),  et  2°  Susanne 

Dorchi.  Dont  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Claire-Anne  van  Christynen,  vivait  le  22  octobre  1655. 

2°  Charles-Louis,  vivait  le  25  mars  1651. 

3°  Denis. 

4°  François  van  Christynen,  avocat  au  grand  conseil,  vivait  le  8  avril  1651. 
Il  est  sans  doute  le  même  qui  épousa  Marie  van  Zoutelande  {prob.  coram 
scab.  Mech.  2  may  1634). 

(Du  2d  Lit.) 
Et  5°  Charlotte  van  Christynen. 

On  trouve  encore  une  Claire- Anne  van  Christynen,  dame  de  Beyssem, 
Buecken,  Assent,  etc.,  alliée  à  François-Othon  de  Haze. 


On  trouve  aussi  Jeanne  van  Christynen,  vivante  le  17  janvier  1660;  —  Madeleine 
van  Christynen,  alliée  à  Alard  van  den  Kerckhove,  avec  lequel  elle  vivait  le 
11  décembre  1663;  —  et  Louis  van  Christynen,  vivant  à  la  même  date,  —  frère 
et  sœurs. 

Extraits  des»  registres  de  la  ville  de  Malines,  sur  les  années  comme  suit. 

1545.  Pauwels  de  Costere,  alias  van  Cristynen  en  Elisabeth  Cockroels,  syn 
huysvrouwe. 

Tomk  I.  56 


—  442  — 

1550.  Jan,  Pauwels  en  mr.  Peeter  van  Christynen,  gebroeders,  hebben  geconsen- 
teert  dat  Anna  en  Barbara  van  Christynen  heurls  susters  met  hemlieden  gelycke- 
lyck  sullen  deylen  de  goederen  hen  by  de  doot  van  Jaspar  van  Cristynen  haerliede 
broeder  verstorven  syn.  Item  Steven  Hébert  Huys  en  de  voors.  Barbel  van  Cris- 
tynen syn  huysvre. 

1557.  Mr.  Peeter  van  Cristynen,  alias  de  Costere,  procureur  &*  en  jouff5  Joanne 
van  Candries  syn  huysvre. 

1562  en  1563.  Mr.  Peeter  Cristynen  als  rentmeester  van  den  heer  Melchior 
Schetz,  ridder  heer  van  Rumst,  Willebroeck,  &\ 

1572.  Mr.  Peeter  van  Cristynen  en  jouff3  Marie  van  Achele  syn  huysvre. 

1579.  Mr.  Peeter  van  Cristynen  procureur  en  mr.  Pauwels  advocaet,  synen  sone. 

1585.  Den  17  augusti  heeft  mr.  Pauwels  van  Kristynen  den  behoorelycken  eedt 
gedaen  als  pensionnaris  deser  stadt. 

1590.  Heer  ende  mr.  Pauwels  van  Cristynen  en  jouff5  Charlotte  de  Par  syne 
huysvre. 

La  famille  van  Christynen  porte  pour  armes  :  de  gueules  à  2  épées  nues  d'argent, 
garnies  d'or,  passées  en  sautoir,  les  pointes  en  bas,  accompagnées  en  chef  d'un  cœur 
d'argent  (Fig.  545). 

{Fragm.  gènéal.,  t.  i!I,  p.  57  ) 

CHUCQUET. 

I.  Jean  de  Chucquet,  seigneur  de   Herseau,  épousa  Jeanne  de  Sapignies,  dame 
des  Plancques.  Dont  : 

1°  Charles,  qui  suit. 

2°  Jeanne  Chucquet,  dame  des  Plancques  et  de  Herseau  en  Wambrechies, 
mariée  :  1°  à  Antoine  du  Payage,  chevalier,  seigneur  du  Payage,  qu'elle 
rendit  père  de  Guy  du  Payage,  chevalier,  seigneur  dudit  lieu,  marié 
Michelle  de  Tenremonde.  —  De  ces  derniers  vint  François,  seigneur  di 
Payage,  Herseau,  Langlé,  époux  de  Louise  de  Ghistelles,  fille  de  Louis, 
seigneur  de  la  Motte,  et  de  Hélène  de  Baenst,  sans  postérité.  —  Elle 
fut  mariée  :  2°  à  Jean  de  Longueval,  seigneur  d'Escovavre,  fils  de  Bau- 
douin, bâtard,  et  de  Marie  de  Bugnicourt,  dite  Pinchon,  dame  d'Esco- 
vavre, qu'elle  rendit  père  de  Philippote  de  Longueval,  dame  du  Maisnil, 
alliée  à  Jean  seigneur  de  la  Tramerie,  —  et  de  François  de  Longues 
(qui  portait  Longueval  écartelé  de  Sapigny,  de  même  que  sa  postérité), 
seigneur  d'Escoivre,  des  Plancques,  etc.,  mari  de  Jacqueline  de  Bournel, 
laquelle  lui  donna  Renon  de  Longueval,  chevalier,  seigneur  d'Escoivre  et 
des  Plancques,  allié  à  Françoise,  dame  héritière  de  Herin  et  de  Breuze. 
—  De  ces  derniers  conjoints  naquit  Louis  de  Longueval,  seigneur  d'Es- 
coivre et  des  Plancques,  qui  épousa,  en  1589,  Anne  de  Croy,  fille  d'Eus- 
tache,  seigneur  de  Clarcq,  etc.,  et  d'Anne  baronne  de  Noirthout,  sans 
postérité. 

Et  3°  Michelle  Chucquet,  épouse  de  Thomas  de  Carnin,  seigr  de  Villers. 


—  443  — 

II.  Charles  Chucquet,  chevalier,  seigneur  de  Montigny,  épousa  :  1°  une  dame  dont 

nous  ignorons  le  nom,  et  2°  Isabelle  d'Allene,  qu'il  épousa  le  12  juil.  1446. 
De  cette  alliance  naquit  : 

III.  Hélène  Chucquet,  dame  de  Montigny,  Lauvin,  Huarguetel,  morte  en  1530, 

étant  veuve  depuis  1515,  de  Jean  de  Bournon  ville,  dit  Despers,  seigneur 
de  Cappres,  grand  louvetier  d'Artois.  Leur  fils,  Guy  de  Bournonville, 
chevalier,  seigneur  de  Cappres,  Roullefort,  Montigny,  etc.,  mourut  en  1544, 
ayant  épousé  Anne  de  Ranchicourt,  dame  dudit  lieu,  Divion,  Fourne,  etc., 
morte  en  1542,  fille  de  Pierre,  seigneur  desdits  lieux,  et  d'Isabeau  de 
Noyelles. 
Armes  :  d'azur  à  la  fasce  d'or,  accompagnée  en  chef  de  2  étoiles  à  6  rais  de  même, 
et  en  pointe  d'une  quintefeuille  d'argent  (Fig.  546). 

(Fragm.  généal.,  t.  II,  p.  81.) 


CISNEROS.    —  Voyez  de  Ximenes. 


DE    CLAERHOUT. 

I.  Segher,  châtelain  de  Gand,  épousa  Pétronille  d'Enghien,  gironné  d'argent  et  de 

sable  de  dix  pièces,  le  sable  chargé  de  3  croisettes  recroisettées  au  pied  fiché 
d'or  (Fig.  154).  De  ce  mariage  : 

1°  Segher,  châtelain  de  Gand. 

Et  2°  Gilles,  qui  suit. 

II.  Gilles  de  Gand  quitta  le  surnom  de  Gand,  et  prit  celui  de  Claerhout.  Nous 

ignorons  son  alliance  de  même  que  celles  de  plusieurs  de  ses  descendants 
directs.  Son  fils  Arnould  suit. 

III.  Arnould  de  Claerhout  fut  père  de  : 

IV.  Rogier  de  Claerhout  épousa  N ,  dont  : 

V.  Gilles  de  Claerhout  qui  eut  pour  fils  : 

VI.  Olivier  de  Claerhout,  père  de  : 

VII.  Rogier  de  Claerhout.  Il  épousa  N ,  dont  il  eut  Daniel,  qui  suit  : 

VIII.  Daniel  de  Claerhout  eut  pour  fils  : 

IX.  Jean  de  Claerhout,  seigneur  de  Pitthem,  père  de  Oudart,  qui  suit  : 

X.  Oudart  de  Claerhout,   seigneur  de  Pitthem  et  de  Bernem,  épousa  une  dame 

dont  nous  ignorons  également  le  nom,  et  dont  il  eut  : 

.   Adrien   de    Claerhout,   seigneur  de   Pitthem  et  de   Coolscamp,   qui    épousa 
Jossine  de  Scack,  échiqueté  d'or  et  de  gueules  (Fig.  547),  et  en  eut  : 
1°  Jean,  qui  suit. 


—  444  — 

Et  2°  Une  fille,  mariée  à  Philippe  de  Duernaghele  ou  Deurnagele 
d'hermines  au  chevron  de  sable  (Fig.  548). 

XII.  Jean  de  Claerhout,  seigneur  de  Pitthem  et  de  Coolscamp,  épousa  N...., 
et  en  eut  : 

XIII.  Guillaume  de  Claerhout,  seigneur  de  Pitthem  et  de  Coolscamp,  épousa 
Catherine  de  Hallewin  (dont  les  armes  étaient  comme  ci-devant  à  la 
figure  314,  mais  écartelées  aux  1  et  4  cantons  de  gueules  au  chevron 
d'hermines).  —  De  cette  alliance  naquit  : 

XIV.  Guillaume  de  Claerhout,  seigneur  de  Pitthem  et  de  Coolscamp,  époux,  en 
les  noces,  de  Marguerite  de  Baenst  (Fig.  106),  —  et,  en  2es  noces,  de 
Jeanne  de  Hallewin,  écarielé,  aux  1  et  4  d'or  à  la  croix  de  gueules,  accom- 
pagnée de  12  merlettes  en  orle  de  même;  aux  2  et  3  d'argent  à  2  fasces  de 
gueules;  —  sur  le  tout  un  écusson  d'argent  à  3  lions  de  sable  (Fig.  549), 
baronne  de  Maldeghem.  Dont  : 

(Du  2d  Lit.) 

XV.  Jacques  de  Claerhout,  baron  de  Maldeghem,  seigneur  de  Pitthem,  épousa  : 

1°  Françoise  d'Escornaix,  d'or  au  double  trescheur  fleuronné  et  contre-fleu- 
ronné  de  sinople,  au  chevron  de  gueules  brochant  sur  le  tout  (Fig.  550),  dame 
de  Nockere  ;  et  2°  Anne  de  Mérode,  écartelé,  aux  1  et  4  d'or  à  4  pals  de 
gueules,  à  la  bordure  engrêle'e  d'azur;  aux  2  et  3  burelé  d'argent  et  d'azur  de 
dix  pièces,  au  lion  de  gueules,  brochant  sur  le  tout  (Fig.  551).  Du  premier 
lit  vinrent   : 

1°  L amoral,  qui  suit. 

Et  2°  Odille  de  Claerhout,  mariée  à  Jacques-Philippe  de  Gand,  dit 
Vilain,  de  sable  au  chef  d'argent  (Fig.  552),  comte  d'Isenghien,  baron  de 
Rassenghien,  etc.  Dont  : 

Philippe-Lamoral  de  Gand,  dit  Vilain,  comte  d'Isenghien,  baron  de 
Rassenghien,  etc.,  qui  épousa  Marguerite-Isabelle  de  Mérode  (écartelé 
comme  ci-devant,  mais  brisé  aux  2  et  3  d'un  canton  d'or). 

XVI.  Lamoral  de  Claerhout,  baron  de  Maldeghem,  seigneur  de  Pitthem, 
Coolscamp,  Wtkercke,  épousa  Françoise  d'Ongnies  (Fig.  158),  fille  de 
François,  mort  en  1590,  et  dAnne  de  Renty,  dame  d'Aix,  en  Boulon- 
nais. —  Elle  se  remaria,  en  secondes  noces,  à  Adrien  de  Noyelles, 
chevalier,  seigneur  de  Croix,  Lisbourg,  etc.,  lequel  était  veuf  d'Anne 
de  Gand,  dite  Vilain  (Voyez  d'Ongnies).  Lamoral  de  Claerhout  eut  de 
son  dit  mariage  les  deux  filles  qui  suivent  : 

1°  Anne  de  Claerhout,  baronne  de  Maldeghem,  dame  van  den  Guyse, 
Wtkercke,  Pitthem,  Couchy,  au  quartier  de  Bruges,  mariée  à  Jacques 
de  Noyelles,  chevalier,  marquis  de  Lisbourg,  comte  de  Croix,  seigneur 
de   Fiers,   Boncourt,   etc.,  chef  des    Finances    aux    Pays-Bas.    Il   portait 


—  445  — 

comme  à  la  figure  323,  ci-devant,  mais  contr'écartelé,  aux  2  et  3  d'or  à 
3  maillets  de  sable,  et  sur*  le  tout  d'argent  au  lion  de  sable.  De  ce  mariage 
vint  :  Marie-Françoise  de  Noyelles,  morte  sans  alliance  en  1630. 

Et  2°  (Mille  de  Claerhout,  épouse  de  Don  Balthazar  de  Zuniga,  d'argent 
à  la  bande  de  sable  et  une  chaîne  d'or  en  orle  sur  le  tout  (Fig.  553),  am- 
bassadeur d'Espagne  en  France  et  à  Vienne,  et  président  du  conseil 
d'Italie  à  Madrid.  Elle  mourut  à  Madrid  l'an  1624,  laissant  une  fille, 
Marie  de  Zuniga,  laquelle  fit  deux  alliances,  que  nous  ignorons. 
Armes  de  la  famille  de  Claerhout  :  de  sable  au  chef  d'argent,  chargé  de  deux 
molettes  de  gueules  (Fig.  554). 

(Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1614-1650,  p.  76 ;    Vrai  Suppl.,  p.  58;  Nom.  vrai  Suppl,  p.  50; 
Fragm.  généal.,  t.  111,  p.  264;  Mélang.  de  Généal.,  p.  24.) 


Un  Samson  de  Claerhout,  fils  naturel  d'Adrien  et  de  Marguerite  Wedie,  fut 
légitimé  par  lettres  du  roi  Philippe  II,  de  mars  1578,  enregistrées  à  Lille.  Ses 
armes  étaient  comme  ci-dessus. 

(Nob.,  p.  64;   Vrai  Suppl.,  p.  58.) 

CLAES1ÂE 

Jacques  Claesman,  épousa  Christine  de  Crits,  fille  d'Adrien  et  de  Marie  van 
Wambeke,  et  sœur  de  Jean-Baptiste  de  Crits,  marié  à  Anne  de  Crits,  père  et 
mère  de  Marie-Jacqueline  de  Crits,  dont  il  sera  parlé  ci-après.  De  ce  mariage  vint  : 

François  Claesman,  conseiller-pensionnaire  de  la  ville  de  Bruges,  épousa  Marie- 
Jacqueline  de  Crits,  laquelle,  étant  sa  veuve,  fut  anoblie  avec  ses  enfants 
légitimes,  par  lettres  du  roi  Charles  VI,  données  à  Barcelonne  le  29  nov.  1709. 
Leurs  fils  François  et  Albert  suivent  : 

1°  François  Claesman,  fils  aîné,  acheta  la  terre  de  Maie,  près  de  Bruges,  et 
obtint  en  sa  faveur  la  confirmation  du  titre  de  baronnie  à  cette  seigneurie,  par 
lettres  de  l'empereur  Charles  VI  du  1  juin  1712.  Il  fut  aussi  seigneur  de  Vyve 
et  bourgmestre  de  la  ville  de  Bruges  en  1725,  1726,  1727,  1728  et  1729.  Il 
mourut  sans  postérité,  et  après  sa  mort  Albert  Claesman,  son  frère  cadet,  hérita 
des  terres  de  Maie  et  de  Vyve. 

Et  2°  Albert  Claesman,  échevin  du  Franc  de  Bruges,  héritier  des  terres  de 
Maie  et  de  Vyve  à  la  mort  de  son  frère  François,  obtint  la  confirmation  du 
titre  de  baron  de  Maie,  par  lettres  du  11  mai  1735,  avec  clause  qu'au  défaut  de 
sa  postérité  ce  titre  passerait  à  ses  plus  proches  parents  de  la  famille  de  Claes- 
man. Il  mourut  le  26  mai  1750,  ayant  épousé  Isabelle-Josèphe  Trappequiers, 
fille  de  Jacques-Bernard,  anobli  par  l'empereur  Charles  VI  le  4  avril  1721,  et 
d'Anne-Félix  Neyts,  fille  de  Thomas  Neyts  et  d'Anne  Spanoghe.  —  Il  ne  vint 
de  cette  alliance  qu'une  fille,  Isabelle  Claesman,  baronne  de  Maie,  dame  de  Vyve, 
qui  fut  mariée  à  Assebrouck-lez-Bruges,  le  14  juillet  1760,  avec  Charles-Jean 
d'Hont,  trésorier  et  receveur  de  la  ville  de  Damme,  Houcke  et  Munickenreede, 


—  446  — 

lequel  obtint  des  lettres  de  noblesse  et  de  chevalerie  en  la  dite  année  1760.  — 
Isabelle  Claesman  mourut  sans  enfants  le  25  octobre  1768,  et  son  mari  fut  son 
héritier  universel. 

Les  armes  de  Claesman  sont  :  tranché  d'or  et  de  sable;  l'or  chargé  d'un  membre 
de  lion  de  sable,  et  le  sable  d'une  bande  d'or.  —  L'écu  timbré  d'un  casque  d'argent, 
grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'or  et  de  sable,  et 
au-dessus,  en  cimier,  un  membre  de  lion  de  sable.  —  Supports  :  deux  lions  d'or,  armés 
et  lampassés  de  gueules  (Fig.  555). 

(Nob.,   pp.   629,  65a  et  763;  Suppl.,   p.   13£;  Suite  du  Suppl.,   1555-16H,  p.  6.) 


DE    CLAIRVÂUX.    —    Voyez  de  Lannoy. 


DE    CLAISSONNE. 

Charles-Ignace  de  Claissonne,  ancien  échevin  de  Gand,  fut  créé  chevalier  par 
lettres  du  6  décembre  1682.  Ses  armes  étaient  :  de  gueules  au  chevron   accompagné 
en  pointe  d'une  étoile  à  8  rais,  le  tout  d'argent  (Fig.  556). 
(Nob.,  p.  525.)  

CLAISSONNE. 

Le  Nouveau  vrai  Supplément  au  Nobiliaire  des  Pays-Bas,  p.  174,  blasonne  ainsi 
les  armoiries  d'une  famille  de  ce  nom  :  d'azur  à  2  épées  d'argent,  les  pointes  hautes, 
garnies  d'or,  posées  en  pal.  Cimier  :  un  sauvage  tenant  une  massue  sur  l'épaule  (Fig.  557). 


DE    CLARIS. 

Pierre  de  Claris,  seigneur  de  Clastre,  mort  en  février  1542,  épousa  Jeanne 
de  Vienne,  morte  le  15  juillet  1536.  Dont  : 

Louis  de  Claris,  seigneur  de  Clastre,  épousa  Marie  le  Batteur.  De  ce  mariage  : 

Roger  de  Claris,  seigneur  de  Dielbeke,  fondateur  du  couvent  des  Capucins,  à 
Lierre.  —  Il  épousa  Sara  Breyl,  laquelle  mourut  le  30  novembre  1634,  l'ayant 
rendu  père  de  : 

Louis  de  Claris,  vulgairement  Clarisse,  écuyer,  seigneur  de  Dielbeke,  Becker- 
seele,  Berchem,  Cobbegem,  etc.,  araman  de  la  ville  d'Anvers  en  1630.  —  Il  fut 
créé  chevalier  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du  20  octobre  1632.  Sa  femme  fut 
Marie  Noirot.  Il  obtint  aussi,  du  roi  Philippe  IV,  déclaration  que  la  permission 
d'armoiries,  faite  par  les  archiducs  Albert  et  Isabelle  en  faveur  de  Roger  de 
Claris,  son  père,  a  pu  et  peut,  au  dit  Roger  et  ses  descendants  légitimes,  valider 
le  titre  de  noblesse,  nonobstant  les  lettres  patentes  à  lui  (Louis)  dépêchées  par  le 
même  roi,  en  l'an  1624,  par  acte  du  12  mai  1641.  —  Il  portait  pour  armes  : 
écartelé,  aux  1  et  4  d'argent  à  la  fasce  d'azur,  pour  Claris;  aux  2  et  3  d'azur  à  la 
croix  d'argent,  chargée  d'une  autre  croix  de  sable,  surchargée  d'un  soleil  d'or,  que  l'on 


—  447  — 

veut  faire  passer  pour  Vienne.  —  Sa  femme  fut  Marie  Noirot,  de  laquelle  il  eut 
Louis-Roger,  qui  suit. 

Louis-Roger  de  Claris,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de  S'-Jacques,  seigneur  de 
Dielbeke,  Beckerseele,  Berchem,  Cobbeghem,  Montfort,  Zellick  et  Bygaerde,  con- 
seiller d'état  et  du  conseil  des  finances  aux  Pays-Bas.  —  La  terre  de  Clairmont 
ou  Galli  de  Claramonte,  en  Sicile,  fut  érigée  en  comté  en  sa  faveur,  par  lettres 
du  roi  Philippe  IV  du  19  février  1653.  —  Il  mourut  le  6  juillet  1663,  ayant 
épousé  Anne-Marie  de  Meulenaere-Cortewyle,  laquelle  lui  survécut  jusqu'au 
7  décembre   1704.   Il  eut  de  ce  mariage  : 

Louis-Antoine  de  Claris,  comte  de  Clairmont,  libre  baron  d'Argenteau  et  de 
Hermalle,  seigneur  de  Monteléon  et  de  Meerbeke,  conseiller  d'état,  premier 
audiencier  du  roi  aux  Pays-Bas,  grand-bailli  de  la  ville  et  du  pays  de  Tenremonde, 
mort  le  26  mars  1715.  —  Il  était  veuf,  depuis  le  10  février  1713,  de  Christine 
de  Deckere-de  Dudzeele.   —  De  cette  alliance  sortit  : 

Philippe-Louis  de  Claris,  comte  de  Clairmont,  libre  baron  d'Argenteau  et  de 
Hermalle,  conseiller  du  conseil  de  guerre  et  premier  audiencier  du  roi  aux  Pays- 
Bas.  Il  épousa  Anne-Françoise  marquise  de  Laverne  de  Rodes,  fille  unique  et 
héritière  de  Ferdinand  marquis  de  Laverne  de  Rodes,  lieutenant-général  des 
armées  de  l'empereur  Léopold,  etc.,  et  de  Madeleine  de  Steenberghe  (Voyez 
de  Laverne  de  Rodes).  —  Des  dits  époux  vint  : 

Louis-Ferdinand-Joseph  de  Claris,  né  en  1696,  marquis  de  Laverne  de  Rodes, 
comte  de  Clairmont,  libre  baron  d'Argenteau  et  de  Hermalle,  conseiller  d'état 
d'épée  et  chambellan  de  Leurs  Majestés  Impériales  et  Royales,  lieutenant  de  la 
souveraine  cour  féodale  de  Brabant,  grand-bailli  de  la  ville  et  du  pays  de  Tenre- 
monde. Il  épousa,  en  1731,  Marie- Anne  de  Hohenlohe-Bartenstein,  née  le 
4  août  1701,  reçue  dame  de  l'ordre  de  la  croix  étoilée  le  3  mai  1733,  décédée  le 
16  septembre  1758,  fille  de  Philippe-Charles-Gaspard,  prince  du  S.  E.  R.  de 
Hohenlohe-Bartenstein,  et  de  Sophie-Léopoldine,  princesse  de  Hesse-Rhinfels- 
"Wanfried,  sa  seconde  femme.  De  ce  mariage  naquit  : 

Marie-Elisabeth- Walburge-Anne-Louise  de  Claris,  née  le  27  novemb.  1736,  mariée, 
le  17  octobre  1751,  à  Charles-Joseph- Auguste  comte  régnant  du  S.  E.  R.  de  Lim- 
bourg-Styrum-Bronchorst,  seigneur  de  Wisch  et  de  Borckeloe,  enseigne  héré- 
ditaire du  duché  de  Gueldres  et  du  comté  de  Zutphen,  vice-amiral  de  Frise,  de 
Groninghe  et  d'Ommelande,  chambellan  actuel  de  LL.  MM.  IL,  mort  au  château 
d'Argenteau  le  15  février  1760.  Dont  postérité. 

La  maison  de  Claris  porte  :  d'argent  à  la  fasce  d'azur.  Supports  :  2  griffons  d'or 
(Fig.  558). 

(Nob.,  pp.  247,  324   et   S£3;   Vrai   Suppl.,    p.    117;   Nouv.  vrai  Suppl.,  p.   92;  Mêlang.  de 
Généal.,  p.   82.) 

CLARISSE. 

Roger  de  Clarisse,  natif  de  la  ville  de  Lille,  obtint,  par  lettres  du  30  août  1614, 
des  archiducs  Albert  et   Isabelle,    permission   de    porter    un  écu  d'azur  à  la  croix 


—  448  — 

d'argent,  chargée  en  cœur  d'un  soleil  d'or,  entre  un  miroir  de  sirène,  enchâssé  d'or, 
entre  un  vol  de  sable  (Nouveau  Vrai  Suppl.,  p.  65).  Ce  blasonnement  est  évidemment 
fautif.  Les  Mélanges  de  Généalogies  le  donne  ainsi  :  d'azur  à  la  croix  d'argent,  chargée 
d'une  autre  croix  de  sable,  surchargée  d'un  soleil  d'or;  cimier  :  un  miroir  de  sirène, 
enchâssé  d'or,  entre  un  vol  de  sable. 

CLAUDEFEYT. 

Jean  Claudefeyt  fut  créé  chevalier  par  lettres  de  l'an  1664. 

(Nob.,  p.  436  )  


CLAUDEY. 

François  Claudey  fut  anobli  par  lettres  de  l'an  1663. 
(Nob.,  p.  428  ) 


CLAUWEZ-BRIÀNT. 

Charles-Joseph-Thomas  Clauwez,  dit  de  Briant,  conseiller,  maître-général  et 
intendant  des  monnaies  des  Pays-Bas,  obtint  confirmation  du  titre  de  baron,  pour 
lui  et  ses  descendants  mâles  et  femelles,  par  diplôme  du  18  juillet  1716,  enregistré 
dans  la  matricule  de  l'empire.  —  Par  autres  lettres  du  20  février  1740,  il  obtint 
des  supports  avec  bannières  et  le  titre  de  comte,  applicable  à  telle  terre  qu'il  choi- 
sirait. —  Ses  armes  étaient  :  coupé,  au  1er  d'or  à  3  grenades  de  gueules,  tigées  et 
feuillées  de  sinople,  au  2d  de  gueules  à  2  demi-vols,  accotés  et  adossés  d'argent;  le 
coupé  chargé  en  abîme  d'un  écusson  d'azur,  au  chevron  d'or,  accompagné  en  chef  de  deux 
clous  d'argent,  qui  sont  les  armes  parlantes  de  Clauwez.  Vécu  sommé  d'une  couronne  de 
comte  et  supporté  de  deux  griffons  d'or,  armés  et  lampassés  de  gueules,  tenant  chacun 
une  bannière,  à  dextre  aux  armes  de  Clauwez,  et  à  sénestre  à  celles  du  coupé  (Fig.  559). 
(Nob.,  pp.  653  et  806;   Vrai  Suppl ,  p.  281;  Nouv.  vrai  Suppl.,  pp.  209  et  269  ) 


DE    CLEIS    ou    DE    CLAIS. 

Jacques  de  Cleis  ou  de  Clais  fut  créé  chevalier  par  lettres  de  l'an   1661. 
(Nob.,  p.  405  ) 

CLÉMENT. 

Jean  Clément,  francomtois,  fut  anobli  par  lettres  du  roi  Philippe  II,  du  2  mars  1590. 
Il  portait  pour  armes  :  de  gueules  à  3  trèfles  d'or,  au  chef  d'argent  à  3  merlettes  de 
sable  (Fig.  560). 

(Nob.,  p.  85;    Vrai  Suppl.,  p.  52;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  41;  Mélang.  de  Généal.,  p.  51.) 


CLEMENT. 

Alexandre-Théodore   Clément,    chef-officier   de   Genappe  et   de  son  district,   au 


—  449  — 

Brabant  wallon,  fut  anobli,  avec  décoration  d  une  couronne  d'or,  au  lieu  de  bourlet, 
par  lettres  patentes  de  S.  M.  l'impératrice  et  reine,  du  8  octobre  1758,  au  port 
d'un  écu  d'argent  à  la  croix  de  gueules,  chargée  aux  quatre  coins  d'une  tête  de  léopard 
d'or,  tenant  chacune  en  sa  gueule  un  anneau  de  même;  la  dite  croix  cantonnée  de  cinq 
mouchetures  d'hermines  de  sable,  en  chaque  canton,  posées  en  sautoir,  et  sur  le  tout  écar- 
telé,  aux  1  et  4  d'argent,  semé  de  fers  de  lance  à  l'antique  de  sable,  un  lion  de  même, 
armé  et  lampassé  de  gueules,  brochant  sur  le  tout,  aux  2  et  S  d'argent  à  une  étoile  de 
sable.  Timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lam- 
brequins d'or  et  de  gueules.  Cimier  :  une  tête  de  léopard,  annelée  de  Vécu,  entre  un  vol 
adossé  par  ses  ailerons,  dont  une  partie,  à  dextre,  est  d'or,  et  l'autre,  à  sénestre,  de 
gueules  (Fig.  561). 

{Suite   du  Suppl,    1686-1762,    p.  298;    Vrai  Suppl.,  p.   52;   Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  41;   État 
armoriai,  p.  8.) 

DE    CLENCQUEMEURE. 

Mathieu  de  Clencquemeure  fut  anobli  par  lettres  de  novembre  1450,  enregistrées 
à  Lille. 

(Nob.,  p.  6.)  


LE    CLERC. 

Jean  le  Clerc  fut  anobli  par  lettres  de  l'an  1659. 

(Nob.,  p.  576.) 


LE    CLERCQ,    bit    D'OLMEN. 

Charles  le  Clercq,  dit  d'Olmen,  seigneur  de  la  Court-au-Bois,  premier  échevin 
de  Mons,  épousa  Isabelle  Boote,  dame  de  Chaufontaine.  De  ce  mariage  : 

Philippe-Charles  le  Clercq,  dit  d'Olmen,  seigneur  de  la  Court-au-Bois  et  Chau- 
fontaine, trésorier  des  Chartres  du  pays  et  comté  de  Hainaut.  Il  fut  maintenu 
dans  sa  noblesse  et  déclaré  noble  et  d'ancienne  extraction,  par  lettres  du  roi  Phi- 
lippe IV  du  20  avril  1648.  —  Il  portait  pour  armes  :  d'argent  au  chevron  d'azur, 
chaîné  de  cinq  fleurs-de-lis  d'or  et  accompagnées  de  3  coqs  de  sable,  membres,  barbés  et 
crêtes  de  gueules.  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son 
bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'argent  et  de  sable,  et  au-dessus,  en  cimier,  un  coq  de 
sable,  membre,  barbé  et  crête  de  gueules,  accoté  de  2  demi-vols  d'azur,  semés  de  fleurs- 
de-lis  d'or  (Fig.  562). 

Eugène-Joseph  le  Clercq,  dit  d'Olmen,  seigneur  de  la  Court-au-Bois,  Ottignies 
et  Walle,  devint  seigneur  de  la  baronnie  de  Poederlé,  par  son  alliance  avec  Marie- 
Hélène  de  Steenhuys,  fille  unique  de  Jean-Erard,  baron  de  Poederlé,  —  et  petite- 
fille  de  Philippe-Guillaume  de  Steenhuys,  premier  baron  de  Poederlé,  et  de  Wal- 
burge  Snoy.  —  Il  obtint  confirmation  du  titre  de  baron  de  la  baronnie  de  Poederlé, 
par  acte  du  14  juillet  1717. . 
(Nob.,  pp.  293  et  526.) 
Tome  I.  57 


—  450  — 

LE    CLERCQ    ou    LE    CLERC. 

I.  Piérard  le  Clercq  épousa  Marguerite  dE  Landas,  et  en  eut  Simon  qui  suit. 

II.  Simon  le  Clercq,  allié   à  Marguerite  Hanneton,   fille   de  Philippe,   chevalier 

et  audiencier  de  S.  M.  I.,  et  de  Marguerite  Numan.  Dont  : 

III.  Daniel  le   Clercq,  trésorier  de  guerre  de  Charles  V,  mort  le  2  juin  1524, 

et  enterré  dans  l'église  de  S*-Jean,  à  Malines.  Sa  femme,  Jeanne  Mar- 
ceels,  fille  de  Jean  et  d'Isabelle  van  Wechteren,  convola  en  2es  noces 
avec  Hugues  Zouastre,  ayant  eu  les  deux  enfants  qui  suivent  de  son 
premier  mariage  : 

1°  Philippe.  Son  article  suit. 

Et  2°  Anne  le  Clercq,  mariée  à  François  Pieters,  en  1534,  fils  de 
Guillaume  et  de  Marguerite  Vrancx. 

IV.  Philippe  le  Clercq,  bourgmestre  de  Malines,  commissaire   des  monstres  des 

gens  de  guerre  du  roi  Philippe  II,  et  capitaine  de  300  hommes,  mourut  le 
17  février  1565.  Il  gît  à  S^Rombaut  à  Malines,  avec  Marguerite  d'Ar- 
denne,  son  épouse,  fille  de  Remacle,  conseiller  et  secrétaire  de  S.  M.,  et 
de  Catherine  de  Langhe.  Elle  mourut  le  4  mars  1587.  De  ce  mariage 
vinrent  : 

1°  Jean  le  Clercq,  docteur  en  l'un  et  l'autre  droit,  doyen  de  S^Rombaut 
en  1584,  puis  chanoine  d'Utrecht  l'an  1593.  —  On  le  dit  mort  chanoine 
d'Arras  le  29  novembre  1629. 

2°  Philippe,  qui  suit. 

3°  Mathias  le  Clercq,  premier  échevin,  puis  pensionnaire  de  Malines. 

4°  Cornélie  le  Clercq,  morte  le  14  août  1627. 

5°  Daniel  le  Clercq,  chanoine  de  Breda,  mort  le  7  août  1631. 

Et  6°  Pétronille  le  Clercq,  morte  sans  alliance  le  9  octobre  1626. 

V.  Philippe  le  Clercq,  écoutête  de  Malines  et  trésorier  de  guerre  de  l'archiduc, 

mourut  le  14  juillet  1614,  et  gît  dans  l'église  de  la  Chapelle  à  Bruxelles, 
avec  Machtilde  van  Hooff,  son  épouse,  morte  le  26  novembre  1604.  Ils 
eurent  pour  enfants  : 

1°  Philippe  le  Clercq,  mort  sans  alliance. 

2°  Un  autre  Philippe  le  Clercq,  alfier  des  cuirassiers  à  cheval  sous  le 
comte  Jean-Jacomo  Belliogousa,  tué  au  siège  du  château  de  Shepasur, 
en  Hongrie,  1604. 

3°  Guillaume,  qui  suit. 

4°  Marie  le  Clercq,  morte  le  16  octobre  1634,  et  inhumée  à  Ste-Catherine 
à  Malines,  épouse  de  Pierre  le  Comte,  commissaire  des  montres. 

Et  5°  Marguerite  le  Clercq,  morte  le  5  décembre  1613,  et  enterrée  à 
l'abbaye  de  S^Winox.  Elle  avait  été  mariée  à  Philippe  de  Horosco. 

VI.  Guillaume  le  Clercq,  lieutenant  de   la   compagnie   du   prince   d'Espinoy   le 

7  septembre  1623,  épousa  Anne-Marie  de  Zuutpeene,  et  en  eut  : 


—  451  — 

1°  Philippe   le  Clercq,  mort  sans   postérité   de  N de   Meulenaere, 

son  épouse. 
Et  2°  Guillaume,  qui   suit. 

VII.  Guillaume  le  Clercq  épousa  Anne  de  Vos,  morte  le  20  juillet  1639,  en  cou- 
ches de  deux  filles.  Il  alla  visiter  la  Terre-Sainte  en  1647,  sans  que  l'on 
ait  jamais  eu  de  ses  nouvelles.  Ses  enfants  furent  : 
1°  Charles  le  Clercq. 

2°  et  3°  Deux  filles,  mortes  jeunes  et  enterrées  avec  leur  mère  à  Bruxelles. 
Armes  :  d'argent  à  la  bande  de  gueules,  accompagnée  de  deux  lions  de  sable  (Fig.  563). 
(Fragm.  généal.,  t.   III,  p.  £0  )  

LE    CLERCQ    ou    DE    CLERCQUE. 

I.  Liévin  de  Clercque,  natif  de  Bruges,  fut  anobli  par  lettres  du  roi  Philippe  IV 
du  20  février  1641.  Il  paraît  avoir  eu  un  frère,  nommé  Valentin  le 
Clercque.  Ses  armes  étaient  :  parti  et  émanché  d'or  et  de  sable  de  3  pièces. 
Timbre  :  un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or;  bourlet  et  lambrequins  d'or  et 
de  sable.  Cimier  :  un  coq  de  sable,  barbé,  crête  et  membre  de  gueules  (Fig.  564). 
On  ignore  le  nom  de  son  épouse,  mais  on  trouve  qu'il  eut  pour  enfants  : 

1°  Liévin,  qui  suit. 

2°  Ignace  de  Clercque,  créé  vicomte  de  Wissocq,  en  Artois,  par  lettres 
du  roi  Philippe  IV  du  13  juin  1659.  Il  était  chevalier  de  l'ordre  militaire 
de  S*- Jacques,  mestre-de-camp  d'une  terce  d'infanterie  wallonne.  —  Ayant 
remontré  qu'il  avait  trouvé  que  les  véritables  armes  de  sa  famille  sont 
d'argent  au  chevron  d'azur,  accompagné  de  trois  roses  de  gueules  (Fig.  565), 
il  obtint  du  roi  Charles  II  ce  nouveau  port,  par  acte  dépêché  à  Madrid 
le  10  mai  1675. 

3°  Marie  de  Clercque,  mariée  à  Philippe  de  Jauche,  dit  Mastaing,  comte 
de  Cruyshautem,  grand-bailli  du  pays  de  Waes.  —  Elle  mourut  sans  pos- 
térité en  1672,  et  gît  avec  son  frère  dans  l'église  d'Oost-Eecloo  à  Gand. 

4°  Guillaume  de  Clercque,  capitaine  d'infanterie,  tué  à  la  prise  du  fort 
de  Schenck. 

5°  François  de  Clercque,  capitaine  de  cuirassiers,  tué  à  la  bataille  de 
Lérida,  en  Catalogne. 

Et  6°  Gabriel  de  Clercque,  mestre-de-camp,  tué  aux  attaques  de  Flix, 
aussi  en  Catalogne. 

II.  Liévin  de  Clercque,  seigneur  de  Blochuyse,  épousa  Anne-Marie  Veranneman, 

morte  en  1681,  fille  d'Adolphe,  chevalier,  seigneur  d'Appels,  etc.,  et  de 
Marie  Triest.  Dont  : 

III.  Liévin-Philibert  de  Clercque,  vicomte  de  Wissocq,  seigneur  de  Bonningue  ou 

Bonninghe,  mort  en  1719,  et  enterré  dans  l'église  de  S*-Jacques  à  Gand, 
avec  son  épouse  Jeanne-Marie  van  der  Burgh  de  Hollande,  dame  d'Eden 
et  de  Sousberghe,  morte  en  1717.  —  De  cette  alliance  naquirent  : 


—  452  — 

1°  N de  Clercque,  vicomte  de  Wissocq,  seigneur  de  Bonninghe  ou 

Bonningue,  Wiese,  etc.,  mort  sans  alliance. 
Et  2°  Médard-Eugène,  qui  suit. 

IV.  Médard-Eugène   de   Clercque,   seigneur  de    Sousberghe,  trésorier    de  Gand, 

mourut  en  1730,  et  fut  enterré  dans  l'église  de  S^Jacques,   ayant  épousé 

Pétronille  Ghyselinck,  par  laquelle  il  fut  père  de  deux  fils  qui  suivent  : 

1°  Eugène-François  de  Clercque,  vicomte  de  Wissocq,  seigneur  de  Wiese, 

Bonninghe. 

Et  2°  Sébastien-François  de  Clercque,  dit  le  chevalier  de  Sousberghe  (1). 

(IVob.,  pp.  263,  370  et  477;  Fragm.  généal.,  t.  V,  p.  b6. 


DE    CLERMONT, 

I.  Aynard,  souverain  seigneur  de  Clermont,  vivant  en  1040,  épousa  une  dame  dont 

le  nom  nous  est  inconnu,  et  laquelle  le  rendit  père  de  Sibault  qui  suit. 

II.  Sibault,  Ier  de  ce  nom,  portait  pour  armes  :  de  gueules  à  un  soleil  sur  une  mon- 

tagne d'or,  mais  le  pape  Calixte  II,  en  récompense  des  grands  services  qu'il 
avait  rendus  à  l'église  et  à  la  hiérarchie  du  S'-Siége  apostolique,  lui  ac- 
corda, en  1120,  pour  armes  :  deux  clefs  d'argent  passées  en  sautoir,  sur  un 
champ  de  gueules  (Fig.  566  et  567).  Ce  souverain  pontife  lui  concéda  de  plus 
une  tiare  papale  au-dessus  de  l'écusson,  ce  que  le  pape  Boniface  VIII  concéda 
aussi,  par  son  bref  de  l'an  1296,  à  Aynard.  —  Sibault,  Ier  de  ce  nom,  épousa, 
en  1094,  Adelis  Dauphine,  de  laquelle  il  eut  les  quatre  enfants  qui  suivent  : 

1°  Aynard,  IIe  de  ce  nom,  conduisit  le  pape  Calixte  II  à  Rome,  à  ses  dépens. 

2°  Sibault.  Son  article  suit. 

3°  Guillaume  de  Clermont,  fut  archevêque  de  Vienne. 

Et  4°  Amédic,  mourut  sans  enfants. 

III.  Sibault,  IIe  de  ce  nom,  seigneur  de  Clermont,  vivait  en  1139  et  1150.   Il 

épousa  N....  Dont  : 
1°  Guillaume,  dont  l'article  suit. 

2°  Geoffroy,  dont  la  postérité  suit  après  celle  de  son  frère  Guillaume. 
3°  4°  5°  6°  et  7°  Cinq  autres  fils. 

IV.  Guillaume  I,  vivait  en  1203  et  1208.  Il  épousa  N...  Dont  il  eut  : 

V.  Guillaume  II,   sire  et  souverain  de  Clermont,  qui,  de  son  épouse   N....,  eut: 

VI.  Sibault  III,  vivant  en  1220,   épousa  Béatrix  de  Vivien,  laquelle  le  rendit 

père  d'Aynard,  qui  suit. 

VII.  Aynard  II  (aliis  III),  1243,  mari  d'Alix  de  Villars.  Le  pape  Boniface  VIII 

lui  concéda  aussi  la  tiare  papale  au-dessus  de  l'écusson,  par  bref  de  l'an  1296. 

(1)  Il  fut,  après  son  frère,  vicomte  de  Wissocq,  etc.  Il  fut  aussi  échevin  aux  Parchons  de  Garni, 
puis  de  la  Keurc.  Par  sa  femme,  Marie-Anne  van  Hamont,  de  S'-Trond,  il  fut  bisaïeul  de  Charles- 
Auguste-Ghislain  vicomte  de  Clercqije-de  Wissocq,  né  à  Gand  en  1816,  marié,  en  1838,  à  Céline 
baronno  de  Loen  d'Enschede. 


—  453  — 

VIII.   Geoffroy  de  Clermont,   qui  épousa  Beatrix  de  Savoye,  1306.    De  cette 
alliance  : 


..  Aynard  III,  de  Clermont,  époux  d'Agathe  de  Poithiers,  en  eut  : 

X.  Geoffroy  de  Clermont,  qui  épousa  :  1°  Isabelle   de  Montoison;   et  2°  Agnès 

de  Bourgoigne.  De  la  lre  alliance  naquit  : 

XI.  Aynard  de  Clermont,  IVe  du  nom,    1411,  qui  épousa,  en  premières  noces, 

Alix  de  Sleisse;  et,  en  secondes  noces,  Louise  de  Briseux.  Du  second  lit 
vinrent  : 

1°  Antoine.  Son  article  suit. 

Et  2°  Claude,  rapporté  après  la  postérité  de  son  frère. 

XII.  Antoine  de  Clermont,  vivait  encore  en  1494.  Sa  femme  fut  Françoise  de 
Sassenage,  par  contrat  de  1439.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Louis  de  Clermont,  dont  la  postérité  s'éteignit  à  la  36  génération. 
Et  2°  Bernardin,  dont  l'article  suit. 

XIII.  Bernardin  de  Clermont,  testa  en  1521.  Il  avait  épousé  Jeanne  de  Husson, 
héritière  de  Tonnerre.  Ils  eurent  plusieurs  enfants,  parmi  lesquels  : 

1°  Antoine,  qui  suit. 

Et  2°  Julien,  rapporté  après  la  postérité  de 

XIV.  Antoine  de   Clermont,    comte    de  Tonnerre,    testa    en    1578.    Sa  femme, 
Françoise  de  Poitiers,  le  rendit  père  de  : 

XV.  Henri  de   Clermont,   comte   de  Tonnerre,   époux  de  Diane  de  la  Marck, 

par  contrat  de  1570.  —  De  cette  alliance  vint  : 

XVI.  Charles-Henri,  comte  de  Tonnerre,  allié  à  Catherine-Marie  des  Loubleau 
de  Sourdei,  et  en  eut  : 

1°  François,  qui  suit. 

2°  Roger  de  Clermont,  marquis  de  Creuzy,  qui  épousa  Gabrielle  de 
Perne.  Dont  : 

Charles-Henri  de  Clermont,  marquis  de  Creuzy,  chevalier  des  ordres 
du  roi. 

Et  3°  Charles  de  Clermont,  duc  de  Luxembourg. 

XVII.  François,  comte  de  Tonnerre,  épousa  Marie  Virpilier.  Dont  : 
1°  Jacques,  qui  suit. 

Et  2°  François,  évèque  de  Noyon. 

XVIII.  Jacques  de  Clermont,    comte  de  Tonnerre,    épousa  Françoise-Virginie 
Flear,  et  en  eut  : 

XIX.  François-Joseph  de  Clermont,  comte  de  Tonnerre,  allié  à  Marie-Danielle 

de  Manne-Vilette.  Dont  : 


Philippe-Ainard  de  Clermont,  comte  de  Tonnerre. 


—  454  — 

Postérité  de  Claude  de  Clermont,   fils  puiné   d'Aynard  IV,  et  de  Louise 

de  Briscsix,  sa  deuxième  feinme. 

XII.  Claude  de  Clermont,  seigneur  de  Montoison,  épousa  :  1°  Jeanne  de  Groslée, 

et  2°  Jeanne  de  Talaru.  D'une  de  ces  deux  femmes  vint  : 

XIII.  Antoine,  seigneur  de  Montoison,    qui  épousa  Catherine  Adhémar.  Dont  : 

XIV.  Claude,  marquis  de  Montoison,  allié  à  Hélène  de  Sassenage.  De  ce  ma- 
riage : 

XV.  Antoine  de  Clermont,  époux  de  Marguerite  de  Simianne,  laquelle  le  rendit 

père  de  : 

XVI.  Antoine    de   Clermont,    3e  marquis    de    Montoison,    époux  de  Gasparde 
d'Hastun.  Dont  : 

XVII.  François  de  Clermont,    marquis  de  Montoison,   qui  épousa  Marguerite 

DE    LA    BOUTIERRE. 


Postérité  de   Julien  de   Clermont,   fils   pniné  de   Bernardin   et  de 

Jeanne  de  Husson. 

XIV.  Julien  de  Clermont,  baron  de  Thovry,  épousa  Claude  de  Rohan,  et  en  eut  : 

XV.  Gabriel  de   Clermont,   baron  de  Thovry,  allié   à  Françoise    de    Noailles. 

De  ce  mariage  : 

XVI*  Jacques  de  Clermont,  baron  de  Thovry,  époux  de  Gabrielle  de  Glisy, 
héritière  de  Bertangle,  veuve  en  1629,  lorsque  la  baronnie  de  Thovry  fut 
érigée  en  comté,  le  dernier  novembre  1629.  Charles  de  Clermont,  leur 
fils,   suit. 

XVII.  Charles  de  Clermont,  comte  de  Thovry,  épousa  Catherine  de  Senicourt- 
Sacsteval,  et  en  procréa  : 

XVIII.  Louis  de  Clermont,  comte  de  Thovry,  allié  à  Marie-Madeleine  de  Bou- 
cher. Dont  : 

1°  Louis-Joseph,  qui  suit. 

Et  2°  Marguerite-Madeleine    de    Clermont,    veuve    de    François-Joseph 
comte  de  Lannoy  et   de  Beaurepaire.  Sans  hoirs. 

XIX.  Louis-Joseph,  marquis  de  Clermont,  comte  de  Thovry,  épousa  Françoise- 
Charlotte  dé  Lannion.    De  cette   alliance  naquirent  : 

1°  Charles-Louis-Joseph,  marquis  de  Clermont. 
2°  Louis-François-Gabriel  de  Clermont,  comte  de  Thovry. 
3°  Louise- Catherine,  mariée,  en  1736,  à  Charles-Joseph-Guislain  le  Cocq, 
comte  de  Humbeeck  et  de  Dieval. 
Et  4°  Madeleine-Charlotte  de  Clermont. 


—  455  — 
Postérité  de  Geoffroy  de  Clermont,  second  fils  de  Sibaut  II. 

IV.  Geoffroy  de  Clermont,   seigneur  de  Chastes,   épousa  Gertrude  de  la  Tour. 

Il  eut  de  ce  mariage  : 

V.  Amédée  de  Clermont,  seigneur  de  Chastes,  épousa  Hélène  Dauphine,   de  la- 

quelle vint  : 

VI.  François  de  Clermont,   seigneur  de   Chastes,    mari  de    Béatrix   de    Saint- 

Priest.  Dont  : 

VII.  Amédée  II,  de  Clermont,  seigneur  de  Chastes,  allié  à  Philippine  de  Sas- 

senage,  par  laquelle  il  fut  père  de  : 

VIII.  Jean  de  Clermont,  seigneur  de  Chastes,  épousa  Alix  de   Monchenu.   Il 

eut  de  ce  mariage  Geoffroy  qui  suit. 

IX.  Geoffroy  de  Clermont,  seign1"  de  Chastes,  épousa  :  1°  Françoise  de  S^Quintin, 

et  2°  Eaudouine  Pargental.  D'une  de  ces   deux  femmes  il  eut  : 

X.  Libaut  de  Clermont,  seigneur  de  Chastes,  qui  épousa  Françoise  de  Brésieu, 

de  laquelle  il  eut  : 

XI.  Amédée  III  de  Clermont,   seigneur  de  Chastes,   allié,   en  premières   noces, 

à  Marguerite  de  Monchenu,  et  en  secondes  noces  à  Françoise  de  la  Tour- 
Vinay.  —  D'une  de  ces   deux  alliances  naquit  Arland  qui  suit. 

XII.  Arland  de  Clermont,    seigneur  de  Chastes,    épousa  Marguerite  de  Saint- 
Chaumont.  Dont  : 

XIII.  Humbert  de  Clermont,  seigneur  de  Chastes,  mari  de  Louise  de  Saint 
Germain-Dalon.  Leur  fils  Jacques  suit. 

XIV*  Jacques  de  Clermont,   seigneur  de  Chastes,  épousa  Jeanne  Deslars,  dont 
il  eut  : 

XV.  François  II  de  Clermont,  seignr  de  Chastes,  lequel  épousa  Paule  de  Joyeuse, 

et  en  eut  : 

XVI.  François  III  de  Clermont,  seigneur  de  Chastes,  allié  à  Françoise  de  Mont- 
morin.  De  ce  mariage  : 

XVII.  Charles  de  Clermont,  seignr  de  Chastes,  époux  de de  la  Sierre.  Dont  : 

XVIII.  François  de  Clermont,  comte  de   Chastes,  époux,  en  premières  noces, 
de  Catherine  de  Villers,  et,  en   secondes  noces,  de  Claire  de  Morges. 


—  456  — 

Les  16  écussons  composant  le  pennon  d'alliances  de  la  maison  de  Clermont- 
Tonnerre,  de  la  branche  de  Thovry,  sont  : 

1°  de  France.  9°  du  duché  de  Bourbon. 

2°  de  l'empire  d'Allemagne.  10°  du  duché  de  Bretagne. 

3°  de  l'empire  de  Constantinople.               \{°  du  duché  de  Bourgogne  ancien. 

i°  de  Navarre.  12°  du  duché  de  Milan. 

S0  d'Angleterre.  13°  du  duché  de  Savoye. 

6e  d'Arragon.  14°  du  comté  de  Poitiers. 

7°  de  Caslille.  13»  de  Chdlon-Tonnerre. 

8°  de  Hongrie.  16°  du  duché  de  Bohan. 

Et  sur  le  tout  de  Clermont-Tonnerre,  surmonté  d'une  tiare  papale.  Ces  16  partitions  s'expliquent 
comme  suit  : 

Royaume  de  France. 

I.  Le  premier  écusson  des  armes  de  la  maison  de  Clermont-Tonnerre,  de  la  branche  de  Thovry, 
est  du  royaume  de  France,  qui  est  :  d'azur  à  3  fleurs-de-lis  d'or,  à  cause  qu'elle  descend  de  6  rois 
de  France  de  la  3e  race,  comme  conste  par  les  6  tables  que  voici  : 

PREMIÈRE  TABLE. 

A.  Robert-le-Dévôt,  roi  de  France,  fils  de  Hugues-le-Capet,  épousa,  en  secondes  noces,  Constance 
d'Arles.  Dont  : 

B.  Robert,  duc  de  Bourgogne,  lor  du  nom,  troisième  fils  de  Robert-lc-Dévôt,  épousa  Ermengarde 
de  Semur.  Dont  : 

C.  Henri,  duc  de  Bourgogne,  épousa  Sibille  de  Bourgogne,  fille  de  Renaud,  comte  de  Bourgogne, 
et  d'Alix  de  Normandie.  Dont  : 

D.  Eudes  1er,  duc  de  Bourgogne,  après  Hugues  Ier,  son  frère,  épousa  Machtilde  de  Bourgogne,  fille 
de  Guillaume,  dit  le  Hardi,  comte  palatin  de  Bourgogne,  et  sœur  de  Calixte  II.  Dont  : 

E.  Hugues  II,  duc  de  Bourgogne,  épousa  Mahaud  de  Turenne.  Dont  : 

F.  Eudes  II,  duc  de  Bourgogne,  épousa  Marie  de  Champagne.  Dont  : 

G.  Hugues  III,  duc  de  Bourgogne,  épousa  Alix  de  Lorraine.  Dont  : 
//.  Eudes  III,  duc  de  Bourgogne,  épousa  Alix  de  Vergv.  Dont  : 

/.    Hugues  IV,  duc  de  Bourgogne,  épousa  Yolende  de  Dreux.  Dont  : 

K.  Eudes  de  Bourgogne,  mort  avant  son  père,  épousa  Mahaut  de  Bourbon,  comtesse  de  Troyes,  de 

Nevers  et  d'Auxerre. 
L.  Alix  de  Bourgogne,  comtesse  d'Auxerre  et  de  Tonnerre,  épousa  Jean  de  Chalons,  seigneur  de 

Rochefort.  Dont  : 
M.  Guillaume  de  Chalons,  comte  d'Auxerre  et  de  Tonnerre,  épousa  Éléonore  de  Savoye.  Dont  : 
N.  Jean  de  Chalons,  comte  d'Auxerre  et  de  Tonnerre,  épousa  Agnès  de  Montbéliard,  des  comtes 

de  Bourgogne.  Dont  : 
O.  Jean  de  Chalons,  IIe  comte  d'Auxerre  et  de  Tonnerre,  épousa  Marie  de  Crépin.  Dont  : 
P.  Louis  de  Chalons,  comte  d'Auxerre  et  de  Tonnerre,  épousa  Marie  de  Partenay.  Dont  : 
Q.  Marguerite  de  Chalons,  comtesse  de  Tonnerre,  épousa  Olivier  de  Husson,  grand-chambellan  de 

Charles  Vil.  Dont  : 
R.  Jean  de  Husson,  comte  de  Tonnerre,  épousa  Catherine  de  Rocdefoucault.  Dont  : 
S.  Charlotte  de  Husson,  comtesse  de  Tonnerre,  épousa  Bernardin  de  Clermont,  vicomte  de  Tallard, 

grand-chambellan  de  France.  Dont  : 

T.  Julien  de  Clermont,  baron  de  Thovry  et  comte  de  Tonnerre,  en  partie,  épousa  Claude  de  Rohan. 

(Voyez  la  suite  dans  le  Fragment  généalogique,  rapporté  ci-devant.) 

DEUXIÈME    TABLE. 
maison  de  Dreux. 

a.  Louis  VI,  dit  le  Gros,  roi  de  France,  épousa  Adèle  de  Savoye.  Dont  : 

b.  Robert,  comte  de  Dreux,  épousa,  en  3e»  noces,  Agnès  de  Braine.  Dont  : 

c.  Robert  11,  comte  de  Dreux,  épousa  Jolande  de  Coucy.  Dont  : 

d.  Robert  111,  comte  de  Dreux,  épousa  Aliénore  de  Saint-Valéry.  Dont  : 

e.  Yolande  de  Dreux  épousa  Hugues  IV,  duc  de  Bourgogne. 

(Voyez  la  suite  ci-devant,  à  la  lie  table,  lettre  /.) 


—  457  — 

TROISIÈME    TABLE. 
Maison  de  Courtenay. 

A.  Louis  VI,  dit  le  Gros,   roi  de  France,  épousa  Adèle  de  Savoye.  Dont  : 

B.  Pierre  de  France,   premier  seigneur  de  Courtenay,  cinquième  fils,   épousa    Elisabeth  de   Cour- 
tenay.  Dont  : 

C.  Pierre  II  de  Courtenay,  comte  d'Auxerre,  empereur  de  Constantinople,  épousa  Agnès  de  Nevers,  etc. 

(Voyez  la  suite  ci-après,  au  3e  écusson,  savoir  de  l'Empire  de  Constantinople,  lettre  b.) 

QUATRIÈME    TABLE. 
Maison  dMrtois. 

a.  Louis  VIII,  roi  de  France,  épousa  Blanche  de  Castille.  Dont  : 

b.  Robert,  1er  du   nom,  comte  d'Artois,   épousa  Mahaut  de  Brabant. 

(Voyez  la  suite  ci-après,  au  2e  écusson,  savoir  de  l'Empire  d'Allemagne,  lettre  D  ) 

CINQUIÈME    TABLE. 
Maison  de  Bourbon. 

A.  Louis  IX,  dit  le  Saint,  roi  de  France,  épousa  Marguerite  de  Provence.  Dont  : 

B.  Robert,  comte  de  Clermont,   en    Beauvoisis,  cinquième  fils,  épousa  Béalrix  de  Bourgogne,   héri- 
tière de  Bourbon.   Dont  :  Louis  I,  duc  de  Bourbon. 

(Voyez  la  suite  ci-après,  au  9°  écusson,  savoir  du  Duché  de  Bourbon,  lettre  a.) 

SIXIÈME    TABLE. 
Maison  d'Evreux. 

a.  Philippe  III,  roi  de  France,  dit  le  Hardi,  épousa,  en  2e*  noces,  Marie  de  Brabant.  Dont  : 
6.   Louis  de  France,  comte  d'Evreux,  épousa  Marguerite  d'Artois. 

(Voyez  la  suite  ci-après,  au  2e  écusson,  savoir  de  l'Empire  d'Allemagne,  lettre  G.) 


Remarque.  Il  est  évident,  par  les  tables  ci-dessus  rapportées,  que  la  maison  de  Clermont-Tonnerre, 
de  la  branche  de  Thovry,  descend  de  6  branches  royales  de  la  maison  des  rois  de  France,  dont  les 
noms  sont:  de  Bourgogne-ancien,  par  Robert,  duc  de  Bourgogne,  fils  du  roi  Robert-le-Pieux  ;  — 
de  Dreux,  par  Robert,  comte  de  Dreux,  fils  du  roi  Louis  VI;  —  de  Courtenay,  par  Pierre  de 
Courtenay,  fils  du  même  Louis  VI;   —  d'Artois,   par  Kobert,  comte  d'Artois,  fils  du  roi  Louis  VIII; 

—  de  Bourbon,  par  Robert,  comte  de  Clermont,  fils  de  Saint-Louis,  qui  a  fait  la  branche  de  Bourbon; 

—  et  enfin  d'Evreux,   par   Louis,   comte  d'Evreux,   fils   du  roi   Philippe   III,  dit   le  Hardi,  qui  a  fait 
la  branche  d'Evreux. 


Empire  d'Allemagne. 

II.  Le  deuxième  écusson  est  des  armes  de  l'Empire  d'Allemagne,  qui  est  :  d'or  à  l'aigle  épfoyée 
de  sable,  becquée  et  membréc  de  gueules,  les  têtes  entourées  chacune  d'un  annelet  d'argent,  à  cause  de 
Madame  Mahaut  de  Souabe,  fille  de  Philippe,  duc  de  Souabe,  empereur,  et  petite-fille  de  Frédéric  I, 
aussi  empereur,   de  laquelle  est  descendu  le  même  comte  de  Thovry,  comme  conste  par  ce  qui  suit  : 

A.  Frédéric  I,  duc  de   Souabe,   empereur,   épousa  Marguerite,   comtesse  de  Bourgogne.  Dont  : 

B.  Philippe,  duc  de  Souabe,  empereur,  épousa   Irène  Lange,   ou   de  Constantinople.  Dont  : 

C.  Mahaut  de  Souabe,  épousa  Henri   II,  duc  de  Brabant.  Dont  : 

D.  Mahaut  de  Brabant,  épousa  Bobert  de   France,   comte  d'ARTOis.  Dont  : 

E.  Robert  II,  comte  d'Artois,    épousa  Amicie  de  Courtenay,  dame  de  Conches.    Dont  : 

F.  Philippe  d'Artois,  seigneur  de  Conches,  épousa  Blanche  de   Bretagne.   Dont  : 

G.  Marguerite  d'Artois  épousa  Louis  de  France,  comte  d'Evreux.  Dont  : 

H.  Philippe,  comte  d'Evreux,  épousa  Jeanne  de  France,  reine  de  Navarre.   Dont: 

/.    Jeanne  d'Evreux  ou  de  Navarre,   mariée  à   Jean  II,  vicomte  de   Rouan.  Dont  : 

K.  Charles  de  Rohan,  seigneur  de  Guimené,  épousa  Catherine  du   Guesclin.  Dont  : 

L.  Louis  de  Rohan,  seigneur  de  Guimené  et  de  Gié,  épousa  Françoise  de  Panhoi.  Dont  : 

M.  Pierre  de  Rohan,  seigneur  de  Gié,  maréchal  de  France,  épousa  Marie  de  Montauban.  Dont  : 

Tome  I.  58 


—  458  — 

A'.  Charles  de  Rouan,  seigneur  de  Gié  et  du  Verger,  épousa  Jeanne  de  S'-Séverin,  fille  de  Ber- 
nard, prince  de  Bisignano,   et  d'Eléonore  d'Arragon.  Dont  : 
O.  Claude  de  Rouan,  mariée  à  Julien  de  Clermont,  baron  de  Thovry. 
(Voyez  la  suite  ci-devant  dans  le  fragment  généalogique.) 


Empire  de  Constantinople. 

III.  Le  troisième  écusson  est  des  armes  de  I'Empire  de  Constantinople,  qui  est  :  de  gueules  à  la 
croix  d'or,  cantonnée  de  A  B  grecs,  ou  fusils,  adossés  aussi  d'or,  non-seulement  à  cause  de  Madame 
Mahaut  de  Courtenay,  fille  de  Pierre  de  Courtenay,  empereur  de  Constantinople,  mais  aussi  à  cause 
de  Madame  Marie,  fille  d'Emmanuel  de  Commcnc  et  de  Madame  Irène,  fille  d'Isaac  Lange,  tous  deux 
empereurs  de  Constantinople,  desquelles  est  issu  le  comte  de  Thovry,  comme  on  le  verra  par  les  trois 
tables  suivantes. 

PREMIERE  TABLE. 

a.  Pierre  de  Courtenay,  empereur  de  Constantinople,  épousa  en  premières  noces  Agnès,  comtesse 
de  Nevers,  Auxcrrc  et  Tonnerre.  Dont  : 

6.  Mahaut  de  Courtenay,  comtesse  de  Nevers,  Auxerre,  Tonnerre,  etc.,  épousa  Hervé,  baron  de 
Donzy,  seigneur  de  Saint-Aïgnen.  Dont  : 

c.  Agnès  de  Donzy,  comtesse  de  Nevers,  Auxerre  et  Tonnerre,  mariée  à  Guy  de  Cbastillon,  comte 
de  S'-Pol.  Dont  : 

d.  Yolande  de  Chastillon,  comtesse  de  Nevers,  etc.,  épousa  Archambaud,  sire  de  Bourbon.  Dont: 

e.  Mahaut  de  Bourbon,  comtesse  de  Nevers,  Auxerre  et  Tonnerre,  mariée  à  Eudes  de  Bourgogne 
comte  de  Nevers.  Dont  : 

f.  Alix  de  Bourgogne,  comtesse  d'Auxerre  et  de  Tonnerre,  mariée  à  Jean  de  Chalon,  seigneur  de 
Rochcfort,  fils  de  Jean,  comte  de  Bourgogne,  et  d'isabeau  de  Courtenay,  sa  seconde  femme.  Dont  : 

g.  Guillaume  de  Chalon,  comte  d'Auxerre  et  de  Tonnerre,  épousa  Élconore  de  Savoye.  Dont  : 

h.  Jean  de  Chalon,  comte  d'Auxerre  et  de  Tonnerre,  baron  de  S*-Agnan,  épousa  Agnès  de  Mont- 
beliard,  de  la  maison  des  comtes  de  Bourgogne.  Dont  : 

i.  Jean  de  Chalon,  comte  et  baron  comme  dessus,  épousa  Marie  de  Crépin.  Dont  : 

k.  Louis  de  Chalon,  comte  de  Tonnerre  et  d'Auxerre,  baron  de  S'-Agnan,  épousa  Marie  de 
Parthenay.  Dont  : 

l.  Marguerite  de  Chalon,  comtesse  de  Tonnerre,  mariée  à  Olivier  de  Husson,  grand-chambellan 
du  roi  Charles  VII.  Dont  : 

m.  Jean  de  Husson,  seigneur  du  dit  lieu  et  comte  de  Tonnerre,  épousa  Catherine  de  la  Roche- 
foucault.  Dont  : 

n.  Charles  de  Husson,  comte  de  Tonnerre,  épousa  Antoinette  de  la  Tremoille.  Dont  : 

o.  Anne  de  Husson,  comtesse  de  Tonnerre,  mariée  à  Bernardin  de  Clermont,  vicomte  de  Tallard, 
grand-chambellan  du  roi  François  I.  Dont  : 

p.  Julien  de  Clermont,  baron  de  Thovry,  etc. 

(Voyez  la  suite  ci-devant,  dans  le  fragment  généalogique.) 

DEUXIÈME  TABLE. 

A.  Marie  Commène,  mariée  à  Bêla  III,  roi  de  Hongrie.  Dont  : 

B.  André  II,  roi  de  Hongrie,  épousa  Béatrix  d'Est.  Dont  : 

C.  Yolande  de  Hongrie,  mariée  à  Jacques  I,  roi  d'Arragon. 

(Voyez  la  suite  ci-après,  au  6°  écusson,  savoir  le  Royaume  d'Arragon,  lettre  A.) 

TROISIÈME  TABLE. 

a.  Isaac  Lange,  empereur  de  Constantinople,  épousa  N...  Dont  : 

b.  Irène  Lange,  ou  de  Constantinople,  mariée  à  Philippe,  duc  de  Souabc,  empereur  d'Allemagne. 

(Voyez  la  suite  ci-devant,  au  2°  écusson,  savoir  de  l'Empire  d'Allemagne,  lettre  .4.) 


Royaume  de  Navarre. 

IV.  Le  quatrième  écusson  est  des  armes  de  Navarre,  qui  sont  :  de  gueules  aux  rais  d'escarboucle, 
ou  doubles  chaînes  d'or  en  sautoir,  et  en  orle,  non  seulement  à  cause  de  la  reine  Jeanne  de  Navarre, 


—  459  — 

femme  du  roi  Philippe-lc-Bel,  mais  aussi  à  cause  de  Madame  Jeanne  de  Navarre,  fille  de  Philippe, 
comte  d'Évreux,  desquelles  descend  le  même  comte  de  Thovry. 

A.  Henri  1,  roi  de  Navarre,  épousa  Blanche  d'Artois.  Dont  : 

B.  Jeanne,  reine  de  Navarre,  épousa  Philippe-le-Bel,  roi  de  France.  Dont  : 

C.  Louis  X,  roi  de    France  et   de    Navarre,    dit  Hutin,    épousa,  en    lre»    noces,    Marguerite   de 
Bourgogne-Duché.  Dont  : 

D.  Jeanne  de  France,  reine  de  Navarre,  épousa  Philippe,  comte  d'Évreux.  Dont  : 

E.  Jeanne  de  Navarre,  ou  d'Évreux,  mariée  à  Jean  II,  vicomte  de  Rohan. 

(Voyez  la  suite  ci-après  au  10e  écusson,  lettre  E.) 


Royaume  d'Angleterre. 

V.  Le  cinquième  écusson  est  des  armes  d'Angleterre,  qui  sont  :  de  gueules  à  3  léopards  d'or, 
l'un  sur  l'autre,  armés  et  lampassés  d'azur,  non  seulement  à  cause  de  Madame  Ëléonore  d'Angleterre, 
sœur  de  Jcan-sans-Terrc,  roi  d'Angleterre,  mais  aussi  à  cause  de  Madame  Béatrix  d'Angleterre,  fille 
de  Henri  III,  roi  d'Angleterre,  desquelles  est  pareillement  descendu  le  dit  comte  de  Thovry,  comme 
conste  par  ce  qui  suit. 

a.  Henri   II,   roi  d'Angleterre,  épousa  Éléonore,  héritière  de   Guyenne.  Dont  : 

b.  Jean,  surnommé  Sans  Terre,  roi  Angleterre,  épousa  Isabeau,  comtesse  d'Angoulème.  Dont  : 

c.  Henri  III,  roi  d'Angleterre,  épousa  Éléonore  de  Provence.  Dont  : 

d.  Béatrix  d'Angleterre,  mariée  à  Jean  II,  duc  de  Bretagne,  de  la  maison  de  Dreux.  Dont  : 

e.  Blanche  de  Bretagne,  mariée  à  Philippe  d'Artois,  seigneur  de  Conches.  Dont  : 

f.  Marguerite  d'Artois,  mariée  à  Louis  de  France,  comte  d'Évreux.  Dont  : 

g.  Philippe,  comte  d'Évreux,  épousa  Jeanne  de  France,  reine  de  Navarre. 

(Voyez  la  suite  ci-devant,  au  1er  écusson,  savoir  du  Royaume  de  France,  6°  table,  lettre  6.) 


Remarque.    De  Henri  II    et   d'Éléonore  de   Guyenne  est  venue,    outre   Jean-sans-Terre,  Aléonore 
d'Angleterre,  femme  d'Alphonse  IX,  roi  de  Castille,  d'où  est  sortie  Blanche  de  Castille,  femme 
de  Louis  VIII,  roi  de  France. 
(Voyez  au  7e  écusson.) 

Royaume  d'Arragon. 

VI.  Le  sixième  écusson  est  des  armes  du  royaume  d'Arragon,  qui  sont  :  d'or  à  &  pals  de 
gueules,  à  cause  de  la  reine  Isabeau  d'Arragon,  femme  de  Philippe  III,  roi  de  France,  de  laquelle 
est  issu  le  comte  de  Thovry. 

A.  Jacques  1,  roi  d'Arragon,  épousa  Yolande  de  Hongrie.  Dont  : 

B.  Isabeau  d'Arragon,  mariée  à  Philippe  III,  roi  de  France,  dit  le  Hardi.  Dont  : 

C.  Philippe  IV,  roi  de  France,  dit  le  Bel,  épousa  Jeanne,  reine  de  Navarre.  Dont  : 

D.  Louis  X,  roi  de  France,  dit  Hutin,  épousa,  en  lres  noces,  Marguerite  de  Bourgogne. 

(Voyez  la  suite  au  2e  écusson,  lettre  F.) 


Remarque.  De  plus  est  à  remarquer,  que  l'aïeule  maternelle  de  Claude  de  Rohan,  aïeule  paternelle 
du  dit  comte  de  Thovry,  était  de  la  maison  d'Arragon,  et  s'appelait  Éléonore  d'Arragon,  épouse  de 
Bernard  de  Saint-Séverin,  prince  de  Bisignano,  au  royaume  de  Naples,  tellement  que  le  comte  de 
Thovry,  à  cause  de  la  dite  Éléonore,  avait  le  droit  de  porter  les  armes  d'Arragon. 


Royaume  de  Castille. 

VII.  Le  septième  écusson  est  des  armes  du  royaume  de  Castille,  qui  sont  :  de  gueules  au  château 
d'or,  maçonné  de  sable,  sommé  de  3  tours  ou  crénaux  de  même,  fermé  d'azur. 

a.  Alphonse  IX,  roi  de  Castille,  épousa  Éléonore  d'Angleterre.  Dont  : 

b.  Blanche  de  Castille,  mariée  à  Louis  VIII,  roi  de  France,  dit  le  Lion.  Dont  : 

c.  Saint-Louis,  roi  de  France,  IXe  du  nom,  épousa  Marguerite  de  Provence.  Dont  : 

d.  Philippe  III,  roi  de  France,  dit  le  Hardi,  épousa,  en  lro9  noces,  Isabeau  d'Arragon. 

(Voyez  la  suite  au  lor  écusson,  savoir  du  Royaume  de  France,  6e  table,  lettre  a.) 


—  460  — 

Royaume  de  Hongrie. 

VIII.  Le  huitième  écusson  est  des  armes  de  Hongrib,  qui  sont  :  burelé  d'argent  et  de  gueules 
de  8  pièces,  à  cause  de  la  reine  Yolande  de  Hongrie,  femme  de  Jacques  I,  roi  d'Arragon,  de 
laquelle  est  descendu  le  dit  comte  de  Tiiovry. 

A.  André  II,  roi  de  Hongrie,  épousa  Béatrix  d'Est.  Dont  : 

B.  Yolande  de  Hongrie,  mariée  à  Jacques  I,  roi  d'Arragon.  Dont  : 

C.  Isabeau  d'Arragon,  mariée  à  Philippe  III,   roi  de   France,  dit  le  Hardi. 

(Voyez  la  suite  au  premier  écusson,  savoir  du  Royaume  de  France,  sixième  table,  lettre  a  ) 


Duché  de  Bonrbon. 

IX.  Le  neuvième  écusson  est  des  armes  de  Bourbon,  qui  sont  :  d'azur  à  trois  fleurs-de-lis  d'or, 
au  bâton  de  gueules,  péri  en  bande,  à  cause  de  Marguerite  de  Bourbon,  autrement  de  Clermont, 
deuxième  fille  de  Louis  1,  duc  de  Bourbon,  comte  de  Clermont,  en  Beauvoisis,  de  laquelle  est  aussi 
descendu  le  dit  comte  de  Thovry. 

a.  Louis  I,  duc  de  Bourbon,   comte  de  Clermont,  fils  de  Robert,  épousa   Marie  de  Hainaut.   Dont  : 

b.  Marguerite  de  Bourbon,  ou  de  Clermont,  épousa  Jean,  sire  de  Sully.  Dont  : 

c.  Louis,  sire  de  Sully,  épousa  Isabeau,  héritière  de   Craon.  Dont  : 

d.  Marie,  dame  de  Sclly  et  de  Craon,  mariée  en  2es  noces  à  Guy,  scignr  de  la  Trimouille.  Dont  : 

e.  Georges,  seignr  de  la  Trimouille,  épousa  Catherine   de  l'Isle-Bouciiart.  Dont  : 

f.  Louis,  seignr  de  la  Trimouille,  épousa  Marguerite  d'Amboise.  Dont  : 

g.  Antoinette  de  la  Trimouille,  mariée  à  Charles  de  Husson,  comte  de  Tonnerre.  Dont  : 

h.  Anne  de  Husson,  héritière  de  Tonnerre,  mariée  à  Bernardin  de   Clermont,  vicomte  de  Tallard. 
Dont  : 
t.    Julien  de  Clermont,  baron  de  Thovry,  comte  de  Tonnerre,  en  partie,  épousa  Claude  de  Rohan. 
(Voyez  la  suite  ci-devant,  dans  le  fragment  généalogique.) 


Duché  de  Bretagne. 

X.  Le  dixième  écusson  est  des  armes  de  Bretagne,  qui  sont  :  d'argent  semé  d'hermines,  à  cause 
de  Blanche  de  Bretagne,  fille  de  Jean  II,  duc  de  Bretagne,  de  laquelle  descend  le  dit  comte  de 
Thovry,  comme  conste  par  ce  qui  suit. 

A.  Jean  II,   duc  de  Bretagne,  cadet  de  la  branche  de  Dreux,  épousa  Béatrix  d'Angleterre    Dont: 

B.  Blanche  de  Bretagne,   épousa  Philippe  d'Artois,  seignr  de  Couches.  Dont  : 

C.  Marguerite  d'Artois,  épousa  Louis  de  France,  comte  d'Evreux.  Dont  : 

D.  Philippe,  comte  d'EvREux,  épousa  Jeanne  de  France,  reine  de  Navarre.   Dont  : 

E.  Jeanne  d'Evreux  ou  de  Navarre,  épousa   Jean  II,  vicomte  de  Rohan. 

(Voyez  la  suite  au  deuxième  écusson,  savoir  de  l'Empire  d'Allemagne,  lettre  //.) 


Duché    de    Bourgogue. 

XI.  Le  onzième  écusson  est  des  armes  de  Bourgogne-ancien,  qui  sont  :  bandé  d'or  et  d'azur  de 
six  pièces,  à  la  bordure  de  gueules,  non-seulement  à  cause  d'Alix  de  Bourgogne,  fille  d'Eudes  de  Bour- 
gogne, comte  de  Nevers,  mais  aussi  à  cause  de  la  reine  Marguerite  de  Bourgogne,  femme  de  Louis- 
Hutin,  Xe  du  nom.  roi  de  France,  desquelles  est  pareillement  issu  le  dit  comte  de  Thovry. 

a.  Hugues  IV,  duc  de  Bourgogne,  épousa  en  premières  noces  Yolande  de  Dreux,  sœur  de  Jean  I, 
comte  de  Dreux.  Dont  : 

b.  Eudes  de  Bourgogne,  mort  avant  son  père,  en  1269,  et  Robert,  son  puîné,  lui  succéda.  Il  épousa 
Mahaut  de  Bourbon,  comtesse  de  Nevers,  d'Auxerre   et  de  Tonnerre.  Dont  : 

c.  Alix  de  Bourgogne,  comtesse  d'Auxerre,  etc.,  épousa   Jean  de  Ciialon,  seignr  de  Rochefort. 

(Voyez  la  suite  ci-devant  au  troisième  écusson,  savoir  de  l'Empire  de  Constantinople,  lettre  F.) 


Remarque.  Marguerite  de  Bourgogne,  femme  du  roi  Louis-Hutin,  était  fille  de  Robert,  duc  de 
Bourgogne,  frère  puîné  d'Eudes  de  Bourgogne,  fils  de  Hugues  IV,  duc  de  Bourgogne,  et  d'Agnès  de 
France. 


—  461  — 

Duché  de  Milan. 

XII.  Le  douzième  écusson  est  aux  armes  du  duché  de  Milan,  qui  sont  :  d'argent  à  une  yuivre 
ou  serpent  d'azur,  couronnée  d'or,  issant  un  enfant  de  gueules,  à  cause  de  Bonne,  vicomtesse  de 
Milan,  fille  de  Carlo,  vicomte  de  Milan,  de  laquelle  est  aussi  issu  le  comte  de  Tiiovry,  comme  conste 
par  ce  qui  suit. 

A.  Carlo,  vicomte  de  Milan,  épousa  Béatrix  d'Armagnac,  sœur  de  Jacques  et  de  Bernard,  comtes 

d'Armagnac.  Dont  : 

B.  Bonne,  vicomtesse  de  Milan,  épousa  Guillaume,  seigneur  de  Montauban  et  de  Candal,  en  Bretagne. 

Dont  : 

C.  Jean,  seigneur  de  Montauban,  amiral  de  France,  épousa  Anne  de  Kacraurais.  Dont  : 

D.  Marie  de  Montauban,  fille  unique,  mariée  à  Pierre  de   Bohan,  seigneur  de  Guimcné  et  de  Gié, 
maréchal  de  France. 

(Voyez  la  suite  ci-devant,  au  2e  écusson,  savoir  de  l'Empire  d'Allemagne,  lettre  L  ) 


Duché  de  Savoie. 

XIII.  Le  treizième  écusson  est  des  armes  de  Savoie,  qui  sont  :  de  gueules  à  la  croix  d'argent, 
non  seulement  à  cause  d'Éléonore  de  Savoie,  fille  D'Ame,  IVe  du  nom,  comte  souverain  de  Savoie, 
mais  aussi  à  cause  de  Madame  Béatrix  de  Savoie,  fille  de  Louis  de  Savoie,  I™  du  nom,  baron  de 
Vaux,  seigneur  de  Bugey  et  de  Bresse,  desquelles  est  pareillement  descendu  le  dit  comte  de  Thovry, 
comme  il  se  verra  par  les  deux  tables  suivantes. 

PBEM1ÈBE  TABLE. 

a.  Thomas,  comte  souverain  de  Savoie,  épousa  Béatrix  de  Flisco.  Dont  : 

6.   Amé  IV,  comte  de  Savoie,  épousa  Isabeau,  dame  de  Bugey.  Dont  : 

c.    Éléonore  de  Savoie,  mariée  à  Guillaume  de  Chalon,  comte  de  Tonnerre  et  d'Auxerre. 

(Voyez  la  ^suite  ci-devant,  au  38  écusson,  savoir  :  de  l'Empire  de  Constantinople,  lettre  g.) 

DEUXIÈME  TABLE. 

A.  Thomas,  comte  et  souverain  de  Savoie,  épousa  Béatrix  de  Flisco.  Dont  : 

B.  Louis  de  Savoie,  Ier  du  nom,  baron  de  Vaux,  seigneur  de  Bugey  et  de  Bresse,  frère  cadet 
d'Ame  IV,  épousa  Jeanne  de  Montfort.  Dont  : 

C.  Béatrix  de  Savoie,  mariée  à  Geoffroy  de  Clermont,  1er  baron  du  Dauphiné. 

(Voyez  la  suite,  ci-devant  dans  le  fragment  généalogique.) 


Comté  de  Poitiers. 

XIV.  Le  quatorzième  écusson  est  des  armes  de  Poitiers,  qui  sont  :  d'azur  à  6  besants  d'argent, 
3,  2  et  1,  au  chef  d'or,  à  cause  de  Madame  Agathe  de  Poitiers,  fille  du  comte  de  Valcntinois,  de 
laquelle  est  encore  issu  le  dit  comte  de  Thovry. 

a.  Agathe  de  Poitiers,  mariée  à  Étinard  de  Clermont,  1er  baron  souverain,  capitaine-général  des 
armées  du  Dauphiné.  Dont  : 

6.  Geoffroy  de  Clermont,  11°  du  nom,  épousa  Isabeau  de  Montrisson  ou  Montoison. 
(Voyez  la  suite  ci-devant,  dans  le  fragment  généalogique.) 


Comté   de  Cbâlon-Tonuerre. 

XV.  Le  quinzième  écusson  est  des  armes  du  Comté  de  Chalon-Tonnerre,  qui  sont  :  de  gueules  à 
la  bande  d'or,  non-seulement  à  cnusc  de  Marguerite  de  Chalon,  comtesse  de  Tonnerre,  femme  d'Oli- 
vier, seigneur  de  Husson,  grand-chambellan  de  France;  mais  aussi  à  cause  d'Anne  de  Tonnerre, 
femme  de  Bernardin  de  Clermont,  vicomte  de  Talard,  grand-échanson  de  France,  desquelles  est  aussi 
descendu  le  dit  comte  de  Thovry,  comme  conste  par  ce  qui  suit. 

A.  Louis  de  Chalon,   comte  de  Tonnerre,   épousa  Marie  de  Partenay.  Dont: 

B.  Marguerite  de  Chalon,  comtesse  de  Tonnerre,  épousa  Olivier,  seigneur  de  Husson,  etc. 

(Voyez  la  suite  ci-devant  au  troisième  écusson,  savoir  l'Empire  de  Constantinople,  lettre  /.) 


—  462  — 

Dnché  de   Rohan. 

Et  XVI.  Le  seizième  et  dernier  écusson  est  des  armes  de  Rohan,  qui  sont  :  de  gueules  à  neuf 
macles  d'or,  3,  5  et  3,  à  cause  de  Claude  de  Rohan,  dame  de  Gié,  de  laquelle  est  aussi  descendu  le 
dit  comte  de  Thovry,  comme  conste  par  ce  qui  suit. 

a.  Charles  de  Rohan,  seigneur  de  Gié  et  du  Verger,  épousa  Jeanne  de  Saint-Séverin,  fille  de 
Bernard,  prince  de  Bisignano,  et  d'Eléonore  d'Arragon.  Dont  : 

b.  Claude  de  Rohan,  mariée  à  Julien  de  Clermont,  baron  de  Thovry,  comte  de  Tonnerre,  en  partie, 
gentilhomme  de  la  chambre  du  roi. 

(Voyez  la  suite  ci-devant,  dans  le  fragment  généalogique.) 
(Fragm.  ge'néal.,  t.  III,  p.  205.) 


CLERMONT-D'AMBOISE. 

Cette  famille  porte  pour  armes  :  écartelé,  aux  1  et  4  d'azur  à  3  chevrons  d'or,  celui 
du  chef  brisé,  qui  est  de  Clermont;  aux  2  et  3  pallé  d'or  et  de  gueules  de  6  pièces,  qui  est 
d'Amboise  (Fig.  568).  —  Un  de  ses  membres,  Louis  de  Clermont-d'Amboise,  épousa, 
en  1621,  Diane  de  Pontaillier,  comtesse  de  Champlite,  seconde  fille  de  Jean- 
Louis  de  Pontaillier,  comte  de  Champlite,  et  d'Anne  de  Vergy.  —  De  ce  ma- 
riage vint  : 

François  de  Clermont,  comte  de  Champlite,  qui  épousa  Anne  de  la  Rochette, 
laquelle  le  rendit  père  de  : 

Marie-Françoise-Justine  de  Clermont,  fille  unique,  comtesse  de  Champlite,  mariée, 
en  1700,  à  Jean-Baptiste  de  Toulonjon. 

Voyez  les  articles  de  Vergy,  famille,  et  de  Champlite,  seigneurie. 

(Suite  dw  Suppl.  au  Nob.  des  P.-B.,  15S5-16U,  p.  22.) 


DE    CLERMONT. 

Une  autre  famille  de  Clermont  porte  pour  armes  :  de  gueules  à  la  clef  d'argent, 
mise  en  pal  (Fig.  569).  Un  de  ses  membres,  Gaspard-Sigismond,  comte  de  Cler- 
mont,  épousa  Marie  de  Munsterlit,  dont  il  eut  : 

Marie  de  Clermont,  mariée  à  Wolfroid  de  Herckenrode,  IIIe  de  ce  nom,  che- 
valier, haut-officier  du  pays  d'Augsbourg,  grand-écuyer  des  ducs  de  Bavière,  en 
1299.  Leur  fils  aîné,  Wolfroid  de  Herckenrode,  dit  le  Jeune,  chevalier,  fut  tué 
par  son  valet  de  chambre  au  village  de  Yeuck  (ou  Goyer),  au  pays  de  Liège, 
le  3  octobre  1283,  et  y  fut  inhumé  au  chœur  de  l'église  de  ce  lieu,  sous  une 
pierre  bleue  portant  ses  armoiries,  une  épitaphe  que  nous  donnerons  à  l'article 
de  Herckenrode,  et  ces  huit  quartiers  : 

Herckenrode.  Clermont. 

Werdenberg .  *  .  Lechy. 

Stoltenberg.  Munsterlit. 

Manderscheit.  Clettenberg. 

[Correct,  intéress.  au  Nob.,  p.  19.) 


—  463  — 

DE    CLÈVES. 

Adolphe,  duc  de  Clèves,  comte  de  la  Marck,  seigneur  de  Ravesteyn,  etc., 
épousa  Marie  de  Bourgogne,  dame  de  Wienendaele.  De  ce  mariage  naquirent  : 

1°  Jean,  duc  de  Clèves,  comte  de  la  Marck,  chevalier  de  l'ordre  de  la  toison 
d'or,  mort  en  1481,  ayant  épousé  Elisabeth  de  Bourgogne,  comtesse  de  Nevers. 

Et  2°  Adolphe.  Son  article  suit. 

Adolphe  de  Clèves,  seigneur  de  Ravesteyn,  Wienenlande,  etc.,  chevalier  de  la 
toison  d'or,  mourut  le  28  septembre  1492.  Il  avait  épousé  :  1°  Béatrix  de  Portugal, 
fille  de  Jean,  duc  de  Coymbre;  et  2°  Anne  de  Bourgogne,  fille  bâtarde  de 
Philippe-le-Bon,  morte  le  17  janvier  1501,  veuve  d'Adrien  de  Borssele,  seigneur 
de  Brigdam,  sans  postérité.  Ces  époux  gisent  aux  Dominicains  à  Bruxelles. 
Adolphe  de  Clèves  eut  de  son  premier  mariage  un  fils,  Philippe,  qui  suit;  — 
il  eut  aussi  deux  enfants  bâtards,  savoir  :  A.  Jean  de  Clèves,  dit  de  Ravesteyn, 
gouverneur  de  Wienendaele,  mort  en  1504,  ayant  épousé  Jeanne  de  Lichtervelde, 
dame  de  Roulers  et  Isendyck-Ambacht,  morte  en  1526,  avec  laquelle  il  gît  à 
Roulers.  De  ces  derniers  conjoints  vint  Jeanne  de  Clèves,  dite  de  Ravesteyn, 
mariée  à  Charles  de  Bailloeul,  seigneur  de  Douxlieu,  Steenwerk,  etc.;  et 
B.  une  fille  bâtarde,  dont  nous  ignorons  le  nom. 

Philippe  de  Clèves  et  de  la  Marck,  seigneur  de  Ravesteyn,  Enghien,  Wienendaele, 
Rumst,  Breskens-Sant,  Huden,  etc.,  mourut  le  28  janvier  1527,  sans  postérité 
légitime.  —  Il  avait  épousé  Françoise  de  Luxembourg,  fille  de  Pierre,  comte  de 
S^Pol,  seigneur  de  Ghistelles,  etc.,  morte  le  5  décembre  1523.  Ses  bâtards  furent  : 

1°  Hector,  qui  suit. 

Et  2°  Marguerite  de  Clèves,  dite  de  Ravesteyn,  légitimée  en  1527.  Sa  mère 
se  nommait  Jeanne  Willems. 

Hector,  bâtard  de  Clèves,  dit  de  Ravesteyn,  seigneur  de  Breskens-Sant,  avait 
pour  mère  Paschyne  van  der  Marcke,  et  fut  légitimé  en  1525.  Il  épousa  Guille- 
mette  de  Maulde,  dame  du  dit  lieu,  et  en  eut  les  deux  filles  qui  suivent  : 

1°  Guillemette  de  Clèves,  dame  de  la  Court-à-Moustier,  fut  mariée  à  Arnould 
de  Harchies,  chevalier,  seigneur  de  Millomez  et  de  Hallennes. 

Et  2°  Anne  de  Clèves,  fut  femme  :  1°  de  Philippe  de  Heuchin,  seigneur  de 
Staple,  —  et  2°  de  Bongiano  de  Thadei. 


On  trouve  aussi  que  Jean,  duc  de  Clèves,  eut  un  bâtard,  nommé  Adolphe  de 

Clèves,  seigneur  de  Groensteyn,  lequel  épousa  Sandrine  Tignagel,  ou  Tynagel, 

et  en  procréa  :  Anne  de  Clèves,  mariée  à  Antoine  d'Ailly,  dit  de  Sains,  chevalier. 

•  Armes  :  de   gueules   à   l'écusson  d'argent  en   abîme,  chargé   d'un    rai    d'escarboucle, 

pommeté  et  fleuronné  d'or  (Fig.  570). 

(Nouv.  vrai  Stippl.  au  Nob.,  p.  172;  Fragrn.  généal.,  t.  III,  p.   il.) 


—  464  — 

DE    CLÈVES. 

Jean-Joseph    de    Clèves,     habitant    de    Bruxelles,    fut    anobli    par    lettres    du 
10  février  1740.   —  Il  portait  pour  armes  :   de  simple  au  chevron  d'or,   chargé  de 
3  clefs  de  gueules  et  accompagné  de  3  roses  d'argent  (Fig.  571). 
(Nob.,  p.  806)  

CLEYMAKS,    dit    DE    REYDT. 

Adam-Ignace  Cleymans,  dit  de  Reydt,  domicilié  à  Turnhout,  dans  la  Campine, 
obtint  des  supports  et  une  couronne,  au  lieu  de  bourlet,  par  lettres  du  29  avril  1679. 
(Nob.,  p.  S00)  

CLICQUET. 

Vincent  Clicquet,  fut   anobli   par  lettres  de  mai   1473,    enregistrées  à  Lille.  — 
Ses  armes  étaient  :  de  gueules  à  3  clefs  des  moines  d'argent. 

(Nob.,  p.  10;   Vrai  Suppl.,  p.  9;  Nonv.  vrai  Snppl.,  p.  7;  Mélang.  de  Génial.,  p.  5.) 


DE    CLOOTS. 

Paul-Jacques  Cloots,  originaire  de  la  province  de  Limbourg  et  domicilié  à  Anvers, 
obtint  le  titre  de  baron  de  Cloots,  applicable  sur  telle  terre  qu'il  choisirait,  par 
lettres  de  l'empereur  Charles  VI,  du  24  octobre  1718.  —  Ses  armes  étaient  :  d'or 
à  la  fasce  de  sable,  chargée  de  3  besants  d'or,  et  accompagnée  en  chef  d'une  aigle  (double) 
éployée  de  sable.  L'écu  timbré  d'une  couronne  de  comte,  et  supporté  par  deux  tigres  au 
naturel,  tenant  chacun  une  bannière,  à  dextre  d'or,  à  l'aigle  éployée  de  sable,  et  à  sènestre 
d'or,  à  la  fasce  de  sable  chargée  de  3  besants  d'or  (Fig.  572),  par  concession  du  dit 
jour  24  octobre  1718. 

Il  épousa  Jeanne  de  Prêt,  laquelle,  étant  sa  veuve,  obtint  de  l'empereur  Charles  VI, 
par  lettres  du  10  avril  1726,  la  confirmation  du  susdit  titre  de  baron  de  Cloots,  en 
faveur  de  son  beau  frère  Jean-Baptiste  Cloots,  tant  pour  lui  que  pour  ses  hoirs 
et  successeurs  mâles  et  femelles,  avec  faculté  d'appliquer  ce  titre  sur  quelqu'une 
des  terres  qu'il  possède  dans  les  Pays-Bas  ou  qu'il  pourrait  y  acquérir  dans  la  suite. 


Thomas-François  Cloots,  natif  d'Amsterdam,  obtint  des  supports  avec  bannières, 
et  le  titre  de  baron  pour  lui  et  ses  hoirs  et  successeurs  mâles  et  femelles,  par 
lettres  du  20  octobre  1756.  —  Ses  armes  étaient  comme  ci-dessus. 

(Nob.,   pp.   063  et  712;  Suite  du  Suppl.  au  Nob.,   1686-1762,  p.  288;  État  arm.,  p.  8.) 

VAN    DER    CLUSEN. 

Hubert  van  der  Clusen  fut  anobli  et  créé  comte  du  Sacré  Palais-Latran,  par 
diplôme  de  l'empereur  Charles  V,  donné  à  Binche,  en  Hainaut,  le  10  oct.  1543. 
Ses  armes  sont  :  écartelé,   aux  1  et  4  de  sable  à  3  glands  feuilles  et  tiges  d'or,  posés 


—  465  — 

2  et  1,  les  tiges  en  bas;  aux  2  et  3  d'azur,  à  3  étoiles  de  6  rais  d'or;  au  chef  d'or 
brochant  sur  l'écartelé,  chargé  d'une  aigle  naissante  de  sable.  Vécu  timbré  d'un  casque 
d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins  d'or  et  de  sable,  et  au-dessus, 
en  cimier,  un  vol  adossé  par  ses  ailerons  de  sable,  et  au  milieu  un  sautoir  bretessé  et 
contre-bretessé  d'or  (Fig.  573). 

(Nob.,  p.  i2;   Vrai  Suppl ,  p.  32;  Nouv.  vrai  SuppL,  p.  26.) 


DE    COBENZL. 

Jean-Philippe,  comte  de  Cobenzl  et  du  Saint-Empire,  conseiller  d'état  intime  de 
l'empereur,  grand-dapifer  et  landshaupmann  du  comté  de  Gorice.  Il  mourut  en  1702, 
ayant  épousé  Jeanne,  fille  de  François,  comte  de  Lanthiéri.  De  cette  alliance  vint  : 

Jean-Gaspard,  comte  de  Cobenzl  et  du  S^Empire,  chevalier  de  la  toison  d'or, 
conseiller  intime  d'état  actuel  et  grand-chambellan  de  l'empereur,  mort  le  30  avril 
1742,  époux  en  2es  noces  de  Charlotte-Sophie,  fille  de  Wolfgang-Albert,  comte 
de  Rindsmaul,  morte  le  4  décembre  1756.  De  ce  mariage  : 

Charles- Jean-Philippe,  comte  de  Cobenzl  et  du  S^Empire,  baron  de  Proseck, 
Saint-Daniel,  Mosla  et  Leitenburg,  seigneur  de  Hasperg,  Stegberg,  Loitsch,  Lueg, 
Reissemiz,  Isernico,  Flambruzzo  et  Sivigliano,  grand-échanson  du  duché  de  Car- 
niole  et  de  la  Marche  des  Vandales,  grand-fauconnier  héréditaire  et  grand-dapifer 
du  comté  de  Gorice,  chevalier  de  la  toison  d'or,  grand'croix  de  l'ordre  royal  de 
S^Etienne,  chambellan,  conseiller  intime  d'état  actuel,  et  ministre  plénipotentiaire 
de  LL.  MM.  I.  et  R.  dans  les  Pays-Bas,  mort  à  Bruxelles  le  27  janvier  1770. 
Il  avait  épousé  Marie-Thérèse  de  Palfy-Erdody,  dame  de  l'ordre  de  la  croix 
étoilée,  morte  le  25  décembre  1771.  Dont  : 

Marie-Thérèse  de  Cobenzl,  fille  puînée,  née  à  Nanci,  en  Lorraine,  en  1739,  mariée 
à  Bruxelles,  le  16  décembre  1759,  à  Philippe-Roger-Joseph  de  Varick,  comte  de 
Sart,  vicomte  de  Bruxelles,  baron  de  Bonlez,  seigneur  de  Weys,  etc.,  chambellan 
actuel  de  LL.  MM.  IL,  grand-maître  des  cuisines  à  la  cour  du  duc  Charles- 
Alexandre  de  Lorraine,  membre  de  l'état  noble  du  duché   de   Brabant,   etc.,  etc. 

Elle  mourut  sans  enfants  le  17  juin  1778.  (Voyez  de  Varick.) 

(Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1686-1762,  p.  111.) 


COBERGHER. 

Wenceslas  Cobergher,  seigneur  de  S^Antoine,  architecte-général  des  archiducs 
Albert  et  Isabelle,  et  surintendant-général  des  monts-de-piété  des  Pays-Bas,  épousa 
Susanne  de  Francquart,  dont  il  eut  Augustin  qui   suit. 

Augustin  Cobergher,  seigneur  de  S*-Antoine,  second  fils,  fut  créé  chevalier  par 
lettres  du  roi  Philippe  IV,  du   14  octobre  1654. 

(Nob  ,  p.  532.) 
Tome  !.  59 


—  466  — 

COBRYSE. 

Jean-Baptiste  Cobryse,  chevalier  de  l'ordre  du  S*-Sépulcre,  natif  de  Bruges,  fut 
anobli  par  lettres  du  roi  Charles  II,  du  6  avril  1671. 
(Nob.,  p.  433.) 


DE    COCK. 

Jean  de  Cock,  premier  officiai  du  conseiller  et  receveur-général  des  états  de 
Brabant  au  quartier  de  Bruxelles,  fut  anobli  par  lettres  du  8  juin  1676.  Ses  armes 
sont  :  écartelé,  aux  1  et  4  de  gueules  au  chef  d'argent;  aux  2  et  3  émanché  d'argent 
et  de  gueules  de  10  pièces;  sur  le  tout  de  gueules  à  2  têtes  d d'argent.  Lambre- 
quins et  torque  d'argent  et  de  gueules.  Cimier  :  un  pennon  armoirié  du  1er  quartier  du 
du  dit  écu,  la  lance  d'or  et  le  fer  d'argent,  entre  un  vol  de  même  et  de  gueules. 
(Nob.,  p.  681;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  163.) 


COCKAERTS. 

Gaspard  Cockaerts,   seigneur  de  Curgies,  conseiller  et  commis  des   domaines  et 

finances  des  Pays-Bas,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  15  juillet  1626.  Il  obtint 

des  supports  et  une  couronne  au  lieu  de  bourlet,  par  autres  lettres  de  l'an  1659. 

(Nob.,  pp.  2U  et  378.) 


COCKUYT. 

Abraham-Charles-Joseph  Cockuyt,  avocat  au  conseil  de  Flandres,  fut  anobli  par 
lettres  du  5  août  1769.    Il  portait  :  d'azur  au  chevron  d'argent  chargé  de  cinq  quinte- 
feuilles  de  gueules  et  accompagné  de  3  étoiles  à  6  rais  d'or  (Fig.  574.) 
(Etat  armoriai,  p.  8). 

LE    COCQ. 

I.  Hugues  le  Cocq,  chevalier,  épousa  Charlotte  l'Hermite.  De  ce  mariage  vint 

II.  Jean  le  Cocq,  chevalier,  seigneur  de  Sarcus  et  de  Beaurepaire,  qui  vint  de 

Normandie  s'établir  dans  les  Pays-Bas,  où  il  épousa  Michelle  de  Mamez. 
Dont  : 

III.  Luc  le  Cocq,   écuyer,   seigneur  de   la  Motte,   guidon  d'hommes  d'armes  au 

service  de  Philippe-le-Bon,  duc  de  Bourgogne,  en  1466.  Il  eut  de  sa  femme, 
Marie  de  Limoges,  Hugues  qui  suit. 

IV.  Hugues  le  Cocq,  seigneur  de  la   Motte,   la  Haye  et  Lionne,   secrétaire  du 

grand  conseil  de  Philippe-le-Bel,  roi  de  Castille,  en  1498,  puis  conseiller 
et  maître  de  la  chambre  des  comptes  à  Lille,  en  1507.  Il  épousa  Anne 
de  Lestoret,  de  laquelle  il  eut  Baudouin  qui  suit. 


—  467  — 

V.  Baudouin  le  Cocq,  seigneur  de  la  Motte,   Groenhoven   et  Winterpoele,  con- 

seiller et  procureur-général  du  grand  conseil  à  Malines,  mourut  le 
25  avril  1558,  ayant  été  marié  à  Marguerite  de  Gortere,  alias  van  Som- 
beke,  dont  il  était  veuf  depuis  le  26  mai  1556.   De  ce  mariage  : 

VI.  Pierre  le  Coq,   seigneur   de   Wulverghem,    Groenhoven,   etc.,  conseiller  du 

conseil  de  Flandres,  mort  le  16  avril  1593,  étant  veuf,  depuis  le  5  avril  1577, 
de  Catherine  de  Wyts,  dame  de  Waerde.  Leur  fils  François  suit. 

VII.  François  le  Cocq,  seigneur  de  Wulverghem,  Groenhoven,  Waerde,  etc., 
mourut  le  9  juin  1602,  ayant  été  allié  à  Anne-Isabelle  Damman,  laquelle 
lui  survécut  jusqu'au  3  septembre  1638.  Elle  était  fille  aînée  de  Jean, 
seigneur  d'Oomberghe,  mort  le  5  juillet  1581,  et  de  sa  2e  femme  Jeanne 
van  Waelbroeck,  dame  de  Houthage,  morte  le  24  novembre  1605.  — 
De  cette  alliance  vint  : 

VIII.  Baudouin  le  Cocq,  seigneur  de  Wulverghem,  Groenhoven,  Waerde,  Schilt- 
hove  et  Humbeke,  qui  mourut  le  18  novembre  1655.  Il  avait  épousé 
Françoise  van  Laethem,  dame  de  Liefkenrode,  décédée  le  24  sept.  1652, 
fille  de  Philippe,  bourgmestre  de  Malines  en  1619,  et  de  Jeanne  Baert, 
sa  Ie  femme.  Dont,  entr'autres  : 

IX.  Côme  le  Cocq,  seigneur  de  Humbeke,  Wulverghem,  Waerde,  la  Motte,  etc., 

lequel  mourut  le  10  mai  1673,  ayant  épousé,  à  Malines,  le  31  mars  1658, 
Pétronille-Charlotte  de  Schietere,  sa  cousine  sous-germaine,  laquelle  lui 
survécut  jusqu'au  15  septembre  1703.  Leur  fils  Jacques-François  suit  : 

X.  Jacques-François  le   Cocq,  seigneur  de  Humbeke,  Wulverghem,  Waerde,   la 

Motte  et  Groenhoven,  fut  créé  comte  de  Humbeke,  en  Brabant,  par  lettres 
du  roi  Charles  II  du  24  novembre  1694.  Il  mourut  le  4  décembre  1724, 
ayant  épousé  Barbe-Jacqueline  de  Varicq,  dame  de  Dieval,  de  laquelle 
il  eut  : 

.  Charles-Baudouin  le  Cocq,  comte  de  Humbeke,  etc.,  allié,  en  1710,  à  Thérèse- 
Charlotte  de  la  Tour-Saint-Quentin,  fille  de  Julien-Joseph,  comte  de 
Seneghem,  et  de  Théodore-Geneviève  de  Thiennes,  sa  2e  femme.  Leur  fils 
unique  suit. 

■  Charles-Joseph-Guislain  le  Cocq,  comte  de  Humbeke  et  de  Dieval,  mourut 
de  la  petite-vérole  à  l'abbaye  de  Messines  le  2  juin  1747,  ayant  épousé, 
en  1736,  Louise-Catherine  de  Clermont-Tonnerre,  dont  il  n'eut  qu'une 
fille,  savoir  : 

.  Marie-Louise-Guislaine  le  Cocq,  mariée,  le  26  mars  1753,  à  Eustache- 
Joseph  de  Tournay-d'Assignies,  marquis  d'Oisy,  capitaine-lieutenant  des 
gendarmes  d'Orléans,  fils  aîné  de  Charles-Joseph-Eugène  de  Tournay- 
d'Assignies,  chevalier  de  l'ordre  de  S^Lazare,  comte  d'Oisy,  colonel  d'in- 


—  4C8  — 

fanterie,   et  de  Bénigne  de  Massuau,  fille   de   Jean-Louis  de    Massuau, 
marquis  d'Arcelot,  président  au  grand  conseil  à  Paris,  et  d'Elisabeth  de 
Gueribout. 
Les  armes  de  le  Cocq  sont  :  d'argent,  au  coq  hardi  de  sable,  crête,  becqué,  barbé 
et  membre'  de  gueules  (Fig.  575). 

(Nob.,  p.  S9i.)  

COCQUEAU. 

Pierre-Louis- Alexis  Cocqueau,  seigneur  d'Audenaerchen,  Westbroeck  et  Bisselin- 
ghe,  domicilié  à  Tournai,  obtint  confirmation  de  noblesse  et  d'une  couronne  au  lieu 
de  bourlet,  par  lettres  du  24  janvier  1739.  Il  épousa  Gertrude-Françoise  Schync- 
kele,  fille  de  Charles-Dominique,  seigneur  de  Westbroeck,  échevin  de  la  ville  de 
Tournai,  et  de  Marie-Catherine  Hannart.  De  cette  alliance  vint  : 

Pierre-Albert  Cocqueau,  seigneur  d'Audenaerchen,  qui  épousa  Yvone  Talingant. 

Armes  :  d'argent  à  deux  fasces  de  sinople  (Fig.  576). 
(Nob.,  p.  790;  Nouveau  vrai  Suppl.,  p.  268) 


DE    COCQUELLE. 

Antoine  de  Cocquelle  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  13  avril  1596.  Ses  armes 
sont  :  de  sinople  à  deux  fasces  d'argent  (Fig.  577). 
(Nob.,  p.  102)  

CODDE. 

Voyez  du  Bois,  ci-devant  page  233. 


DE    CODT. 

Henri-Louis  de  Codt,  échevin  de  la  salle  et  châtellenie  d'Ypres,  fut  anobli,  avec 
confirmation,   s'il  en  échoit,  par  lettres  du  3  juillet  1756.   Il  portait  :  d'argent  au 
chef  échiqueté  de  sabte  et  d'argent  de  trois  rangs  de  carreaux  (Fig.  578). 
(Suite  du  Suppl.  au  Nob.,   1686-1762,  p.  284;  État  armoriai,  p.  8) 


COECK. 

Pierre  Coeck  épousa  Claire  Verspreet.  Dont  : 

Pierre  Coeck,  chevalier  de  l'ordre  du  S^Sépulcre,  époux  d'Anne  De  Backer.  Dont  : 

Pierre  Coeck,  natif  d'Anvers,  anobli  par  lettres  du  roi  Charles  II,  du  15  mars  1691. 

Armes  :  d'or  à  la  fasce  ondée  de  sinople,  accompagnée  de  3  coqs  de  sable,  becqués 
et  membres  de  gueules.  —  Timbre  :  un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de 
son  bourlet  et  de  ses  lambrequins  d'or  et  de  sinople,  et  au-dessus,  en  cimier,  un  coq 
de  sable,  becqué  et  membre  de  gueules,  entre  un  vol,  dont  une  partie  est  d'or  et  l'autre 
de  sinople  (Fig.  579). 
(Nob.,  p.  569.) 


—  469  — 

COEMANS. 

Corneille  Coemans,  drossard  de  Buggenhout,  fut  anobli  par  lettres  du  10  fév.  1685. 
—  Il  portait  :  d'argent  à  3  roses  de  gueules,  boutonnées  d'or  et  feuille'es  de  sinople.  Vécu 
timbré  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses  lambrequins 
d'argent  et  de  gueules.  Cimier  :  un  vol,  dont  une  partie  est  d'argent  et  Vautre  de  gueules 
(Fig.  580). 

(Nob .,  p.  530.)  __ 

COENE    ou    DE    COENE. 

Pierre  Coene,  secrétaire  de  la  ville  d'Anvers,  obtint  le  titre  de  chevalier  du 
S^Empire,  pour  lui  et  ses  descendants  mâles,  avec  confirmation  et  approbation 
d'armes,  et  concession  d'une  couronne  d'or  au  lieu  de  bourlet,  par  diplôme  de 
l'empereur  Charles  VI  du  8  juillet  1714,  enregistré  dans  la  matricule  de  Tempire. 
Il  portait  pour  armes  :  de  sinople  à  une  dextrochère  de  carnation,  tenant  une  épée 
d'argent,  garnie  d'or,  en  pal.  Cimier  :  la  pièce  de  Vécu  (Fig.  581). 
(Nob.,  p.  641  ;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  200.) 


COENE    ou    DE    COENE. 

André-Charles  Coene,  bailli  de  Rodes  et  député  ordinaire  du  pays  d'Alost,  fut 
anobli  par  lettres  du  6  septembre  1729.  Ses  armes  sont  :  d'argent  à  la  fasce  de 
sable,  chargée  de  trois  tours  d'argent,  et  accompagnée  en  chef  de  3  merlettes  de  sable. 
Vécu  surmonté  d'un  casque  d'argent,  grillé  et  liseré  d'or,  orné  de  son  bourlet  et  de  ses 
lambrequins  d'argent  et  de  sable.  Cimier  :  un  sauvage  naissant  de  carnation,  couvert  et 
couronné  de  feuilles  de  lierre  de  sinople,  tenant  de  la  main  dextre,  sur  l'épaule,  une 
massue,  et  de  la  main  sénestre  un  bouclier  d'acier,  bordé  de  pointes  d'or  (Fig.  582). 

A  cette  famille  appartient  Jean-Ignace  Coene,  capitaine  d'une  compagnie  bour- 
geoise de  la  ville  de  Gand  efr  agent  de  l'ordre  de  Malte,  anobli  par  lettres  du 
12  juillet  1738.  Il  portait  comme  ci-dessus. 

(Nob.,  pp.  728   et   787;   Vrai  Suppl.,   p.  248;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.   241.) 


COENE. 

Pierre-Ignace  Coene,  seigneur  de  Calckers,  du  Pilloy,  de  Pâtures  et  de  la 
Blanche-Motte,  natif  de  Séville,  et  domicilié  à  Lille,  obtint  réhabilitation  de 
noblesse  avec  supports  et  couronne  au  lieu  de  bourlet,  par  lettres  du  5  août  1730. 
Il  portait  :  écartelé,  aux  1  et  4  de  gueules  à  un  fer  de  moulin  d'argent  en  sautoir, 
alésé,  paré,  anché  et  ouvert  en  losange;  aux  2  et  3  d'argent  à  la  fasce  de  gueules, 
chargée  de  3  tours  d'argent  et  accompagnée  en  chef  de  3  merlettes  de  sable  (Fig.  583). 
(Nob.,   p.  730;    Nouveau  vrai  Suppl.,  p.   242.) 


—  470  — 

COENS. 

Honorio  Coens,  gentilhomme  de  la  chambre  du  marquis  de  los  Balbeses,  fut 
anobli  par  lettres  données  &  Madrid  le  28  juillet  1629.  Ses  armes  sont  :  coupé, 
au  1  d'argent  à  deux  roses  de  gueules,  boutonnées  d'or  et  feuillées  de  sinople;  au  2  de 
sable  à  un  lion  léopardé  d'argent,  tenant  de  la  patte  droite  une  hache  d'armes  de  même 
(Fig.  584). 

(Nob.,  p.  236)  

COGELS. 

Isabelle-Jacqueline  Simons,  veuve  de  Jean-Baptiste  Cogels,  aumônier  et  caissier- 
général  de  la  compagnie  impériale  des  Indes,  à  Anvers,  fut  anoblie,  avec  rétroaction 
de  noblesse  en  la  personne  de  feu  son  mari,  par  lettres  du  20  octobre  1753.  Ses 
armes  sont  :  d'or  à  3  molettes  de  sable  (Fig.  585). 

(Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1686-1762,  p.  263;  État  armoriai,  p.  8.) 


COGET. 

Jean- Antoine  Coget,   licencié  en   droit  et   ancien   échevin   d'Anvers,   fut    anobli 
avec  une  couronne  sur  l'heaume,  par  lettres  du  28  août  1743  (Fig.  586). 

(Suite   du  Suppl.  au  Nob.,    1686-1762,    p.  233;  État  armoriai,  p.  9.) 


COLBRANT. 

Jacques  Colbrant,  colonel  d'infanterie,  fut  créé  chevalier  et  obtint  des  supports 
et  une  couronne  au   lieu  de    bourlet,   par   lettres   du    29    mai   1652.    Ses    armes 
étaient  :   d'argent  à  3  aigles  de   sable,    membrées    de  gueules.    Cimier  :  deux  bâtons 
noueux  de  sable,  brûlants  d'or,   posés  en  forme  de  chevron  renversé  (Fig.  587). 
(Nob.,  p.  320;    Vrai  Suppl.,   p.  157;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  121.) 


Jean-Martin  Colbrant,  conseiller  et  commis  des  domaines  et  finances  des  Pays- 
Bas,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  8  juin  1657. 
(Nob.,  p.  3£7.)  

t 

VAN    COLEK. 

I.  Jean  van  Colen,  originaire  d'Aix-la-Chapelle,  seigneur  de  Berchem,  Beckerseele, 
Cobbeghem,  Bygaerde  et  Zillebeke,  anobli  le  26  mars  1680,  épousa  Susanne 
Hureau  (ou  de  Auréau),  dont  il  eut  les  3  enfants  qui  suivent  : 

1°  Louis.  Son  article  suit. 

2°  Gisbert  van  Colen,  natif  d'Anvers,  obtint  confirmation  de  noblesse 
par  lettres  datées  de  Madrid  du  12  juin  1686.  Il  avait  épousé,  en  1668. 
Marie  Forment. 

Et  3°  Marguerite  van  Colen,  mariée  à  Jean  Hellincx,  seigneur  de 
Sibbe,  anobli  le  1   octobre  1689. 


—  471  — 

II.  Louis  van  Colen,  seigneur  de  Broechem,  Oeleghem,  Burcht,  Sibbe,  etc., 
domicilié  à  Anvers,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse,  anobli  en  tant  que 
besoin  serait,  créé  chevalier  du  S'-Empire,  lui  et  tous  ses  descendants 
mâles,  avec  pouvoir  d'ajouter  à  leurs  armes  une  couronne  d'or  au  lieu 
de  bourlet,  par  diplôme  de  l'empereur  Charles  VI,  du  14  octobre  1716, 
enregistré  dans  la  matricule  de  l'empire.  Il  obtint  des  supports  avec  ban- 
nières, et  la  confirmation  du  titre  de  chevalier,  avec  rétroaction  de  la 
date  du  14  octobre  1716,  par  lettres  du  10  novembre  1734.  De  son  ma- 
riage avec  Marguerite  Hellincx  vinrent  les  quatre  enfants  qui  suivent  : 

1°  Servais.  Son  article  se  trouve  ci-après. 

2°  Louis  van  Colen,  seigneur  de  Broechem  et  Oeleghem,  mort  en  fé- 
vrier 1753,  avait  épousé  Hélène-Claire  Lunden,  fille  de  Guillaume-François 
et  de  Susanne-Thérèse  Hellincx.  De  cette  alliance  naquit  : 

A.  Hélène-Thérèse  van  Colen,  dame  de  Broechem  et  Oeleghem,  alliée, 
en  1745,  à  Engelbert  de  Neuf,   seigneur  de  Burcht,  par  achat. 

B.  Thèrèse-Claire-Josèphe  van  Colen,  morte  le  23  mars  1761,  épouse 
de  Pierre-François  Geelhandt,  fils  de  Henri. 

Et  C.  Susanne-Hortense  van  Colen,  mariée,  en  1760,  à  Thomas  vicomte 
de  Fraula. 

3°  Jean  van  Colen,  chevalier,  seigneur  de  Burcht,  mort  le  7  juillet  1724, 
ayant  épousé  Anne-Marie  de  Heuvel,  fille  de  Louis,  chevalier,  seigneur 
de  Calfene,  et  de  Marie-Susanne  du  Bois.  Leurs  enfants  furent  : 

A.  Marie-Susanne  van  Colen,  alliée  à  Simon-Charles  de  Neuf,  seigneur 
de  Hooghelandt. 

Et  B.  Anne-Marie-Louise  van  Colen,  mariée  avec  Thomas-Augustin- 
Joseph  de  Fraula,  fils  de  Thomas,  conseiller  d'état  de  S.  M.  L,  et  direc- 
teur-général des  finances  des  Pays-Bas,  et  de  Marie-Alexandrine  Antoine. 

Et  4°  Marguerite  van  Colen. 

III.  Servais  van  Colen   épousa   Marie-Catherine  Courtois,  et  en   eut   Charles- 

Joseph  qui  suit. 

IV.  Charles-Joseph  van  Colen,  seigneur  de  Bouchout,  mourut  le  19  déc.   1736. 

Il  avait  épousé  :    1°  Marie-Catherine-Susanne   Vinque;    et   2°   Catherine- 
Thérèse  Emptinck,  fille  de  Gaspard  et  de  Catherine  Ullens. 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Catherine- Louise-Josèphe  van  Colen,  morte  le  3  août  1744,  ayant  été 
mariée  avec  Arnould  du  Bois,  décédé  le   15  octobre  1758. 

2°  Thérèse-Jeanne-Josèphe  van  Colen,  morte  le  18  mars  1753,  ayant  été 
femme  de  Jean-Antoine  du  Bois. 

(Du  2d  Lit.) 
3°  Charles-Joseph  qui  suit. 


—  472  — 

Et  4°  Marie-Madeleine-Josèphe    van  Colen,   alliée,  le  18  avril    1756,  à 
.    Paul-Jacques -Joseph  de  Witte. 

V.  Charles-Joseph  van  Colen,  seigneur  de  Bouchout,  épousa,  le  20  décembre  1759, 
N...  de  Fraula  (i),  fille  de  Thomas  et  de  Louise  van  Colen.  Dont  postérité. 
Armes  :  coupé,  au  1er  de  gueules  à  2  bourdons  de  pèlerin  d'or,  passes  en  sautoir; 
au  2e  cousu  d'azur,  à  2  grelots  d'or,  mis  en  fasce.  Vécu  timbré  d'un  casque  d'argent, 
grillé,  liseré  et  couronné  d'or,  assorti  de  ses  lambrequins,  à  dextre  de  gueules  doublé 
d'or,  et  à  sénestre  d'azur  doublé  d'or;  au-dessus,  en  cimier,  un  ange  de  carnation,  vêtu 
d'or,  tenant  de  la  main  dextre  un  bourdon  de  Vécu,  et  supporté  aussi  de  deux  anges 
de  carnation,  vêtus  d'or,  les  cotillons  et  brodequins  de  gueules,  tenant  chacun  une  ban- 
nière, à  dextre  aux  armes  de  Vécu,  et  à  sénestre,  écartelé  aux  1er  et  4e  d'or  au  sanglier 
rampant  de  sable,  terrassé  de  sinople;  au  2e  et  3e  d'argent  à  la  fasce  d'azur,  accom- 
pagnée de  3  sautoirs  de  gueules,   deux  en  chef  et  un  en  pointe  (Fig.  588). 

(Nob.,  pp.  SiO,  6o<£  et  753;    Vrai  Suppl.,  p.  2C0;  Nouv.  vrai  Suppl  ,  p.  231;  Fragm.  généal., 
t.  IV,  p.  136.) 

COLENBUEN. 

André-Augustin  Colenbuen,  échevin  de  la  ville  d'Ypres,  fut  anobli,   par  lettres 
du  2  juin  1756,  aux  armes  d'argent  à  3  arbres  arrachés  de  sinople  (Fig.  589). 
(Suite  du  Suppl.,  1686-1 702,  p  284.) 


COLIBRANT. 

I.  Henri  Colibrant,  bourgmestre  d'Anvers  en  1435,  épousa  Aleyde  van  Mechelen, 

fille  de  Henri  et  de  Catherine  van  Immerseele,  et  en  eut  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

Et  2°    Catherine   Colibrant,  mariée  :  1°  à  Roland   Vlemincx,   dit  van 

Oostenryck;  et  2°,  l'an  1456,  à  Jean  van  Hove.  Leurs  enfants  furent  : 

(Du  1er  Lit.) 

a.  Elisabeth  van  Oostenryck,  épouse  de  Jean  Kerreman,  seigneur  de 
Waesbeke,  bourgmestre  de  Malines  en  1481,  mort  vers  l'an  1514, 

(Du  2d  Lit.) 

Et  b.  Jean  van   Hove,  échevin  d'Anvers,   mort  en  1504,   ayant  épousé 

N....  Wilmaerts. 

II.  Jean  Colibrant  épousa  Jeanne  van  Heffene  (ou  van  Hessene),  fille  de  Jean 

et  de  Catherine  van  Muysen,  et  en  procréa  les  trois  enfants  qui  suivent. 
1°  Georges.  Son  article  suit. 

(i)  Jeanne-Marie-Simone  de  Fraula.  Ce  mariage  fut  célébré  à  Anvers.  Leur  petit-fils  Charles- 
Scrvais-Joseph  van  Colen,  mourut  à  Anvers  en  1859,  et  fut  inhumé  à  Bouchout,  laissant  par  testament 
la  terre  de  Bouchout  à  la  famille  de  son  beau-frère,  Jean-Paul-Joseph  Moretus. 


—  473  — 

a.  Jossine  Colibrant,  mariée  à  Jean  Berrewouts. 
Et  b.  Jeanne  Colibrant,  épouse  de  Lucas  Moninckx. 
Et  B.  Georges  Colibrant,  mort  à  Jérusalem. 

III.  George  Colibrant,  épousa  Anne  van  der  Straeten,  fille   de  Guillaume   et 
de  Jeanne  Eynhout.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Jeanne  Colibrant,  mariée,  en  1517,  à  Henri  de  Wachtendonck. 
2°  Anne,  épouse  de  Libert  de  Fresne. 
3°  Catherine,  alliée  à  Jean  van  der  Poorten. 
Et  4°  Antoine  Colibrant. 
Armes  :  d'argent  à  2  fleurs-de-lis  de  sable,  une  au  canton  sénestre  du  chef  et  une 
en  pointe;  au  franc  canton  d'or  à  3  merlettes  de  sable  (Fig.  590). 
(Fragm.  généal.,  t.  II,  p.  27b  )  

DE    COLIGNY. 

Philibert  de   Coligny,    seigneur  de   Cressia,   fut    créé   chevalier   par   lettres   du 
20  mars  1584.   Ses   armes  étaient  :  de  gueules  à   l'aigle  d'argent,   becquée,   membrée 
et  couronnée  d'azur  (Fig.  591). 
(Nob.,  p.  73.) 

COLIN. 

Guillaume  Colin,  natif  de  Salins,  en  Franche-Comté,  fut  anobli,  par  lettres 
données  à  Madrid  le  24  mars  1592.  Il  portait  :  de  gueules  à  la  bande  d'argent, 
accompagnée  en  chef  d'une  étoile  de  même  (Fig.  592). 

(Nob.,  p.  89;   Vrai  Suppl.,  p.  M;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  4SI.) 


COLIN. 

Une  famille  de   ce  nom,  en  Bourgogne,  porte  :  d'or  à  3  têtes  d'aigles,   arrachées 
de  sable,  languées  de  gueules  (Fig.  593). 

(Vrai  Suppl.,   p.   S4;  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  43.) 


COLINS. 

I.  Jean  Bruyninck,  dit  Colins,  est  le  premier  de  cette  maison  dont  on  ait  con- 
naissance. Il  vivait  en  1356  et  1382,  et  était  mort  en  1396.  Ses  armes 
étaient  :  d'azur  au  chevron  d'or  (Fig.  594).  Il  avait  épousé,  avant  1363, 
Avezoete  d'Yedeghem,  de  sable  à  2  fasces  d'or  (Fig.  595).  De  ce  mariage 
vinrent  : 

1°  Jean,  qui  suit. 

2°  Philippe  Bruyninck,   dit  Colins,  qui  fit  le  voyage  de  Hongrie  avec 
Jean,  comte  de  Nevers,  depuis  duc  de  Bourgogne,  et  fut  tué,  le  28  sep- 
Tome  i.  60 


—  474  — 

tembre  1396,  à  la  bataille  de  Nicopolis,  où  ce  prince  fut  fait  prisonnier. 
Il  n'était  pas  marié. 
Et  3°  Robert,  auteur  de  la  Branche  des  seigneurs  de  Rechem,  ci-après. 

II.  Jean   Bruyninck,   dit  Colins,    servait   en    qualité    d'écuyer    dans    l'armée   de 

Jean-sans-Peur,  duc  de  Bourgogne,  et  fut  tué  à  la  bataille  d'Othée, 
contre  les  Liégeois,  le  23  septembre  1408.  Il  armoriait  son  écu  comme 
son  père.  Sa  femme,  Catherine  de  Sicclers,  portait  de  gueules  au  lion 
d'argent  (Fig.  596),  et  lui  donna  quatre  enfants,  savoir  : 

1°  Jean  Colins,  qui  suit. 

2°  Un  autre  Jean  Colins,  dit  le  jeune,  qui  forma  la  Branche  des 
Comtes  de  Mortagne,  ci-après. 

3°  Guillaume  Colins,  estoc  de  la  4e  Branche. 

Et  4°  Maurice,  tige  de  la  5e  Branche,  aussi  rapportée  ci-après. 

III.  Jean  Colins,    quitta  le  nom  de  Bruyninck  et  était,  sous  Philippe-le-Bon, 

au  nombre  des  nobles  de  la  châtellenie  de  Fûmes,  convoqués  à  l'arrière- 
ban  de  Flandres,  pour  aller  en  France,  l'an  1421,  venger  la  mort  de 
Jean-sans-Peur,  duc  de  Bourgogne,  qui  avait  été  assassiné  à  Montereau- 
Faut-Yonne  le  10  septembre  1419.  —  Il  vivait  encore  en  1430,  et  avait 
épousé  Jeanne  de  Visch,  laquelle  portait  d'argent,  semé  de  croix  recroiset- 
tées  aux  pieds  fichés  de  sable,  à  deux  bars  adossés  de  même  sur  le  tout  (Fig.  597), 
fille  de  François,  chevalier.  Ses  armes  étaient  aussi  comme  celles  de  son 
aïeul  et  de  son  père.  Dudit  mariage  naquirent  : 

1°  Adrien,  qui  suit. 

Et  2°  Guislain  Colins,  grand-bailli  des  ville  et  châtellenie  de  Bergh- 
Saint-Winnoc,  en  1472,  époux  de  Catherine  van  Royen,  fille  de  Michel, 
chevalier,  seigneur  de  Paddeschoot,  et  de  Jacqueline  de  Milse.  Cette 
dame  portait  :  d'azur  à  3  chevrons  d'or  (Fig.  598).  On  ne  connaît  pas  leur 
postérité. 

IV»  Adrien  Colins,  chevalier,  président  du  conseil  de  Flandres  en  1465,  seigneur 
de  la  Verre,  au  pays  de  Waes,  en  1469,  comme  conste  par  un  acte  du 
8  février  de  cette  année.  —  Il  prit  pour  armes  :  d'argent  à  la  bande  de 
gueules,  accompagnée  de  6  tourteaux  de  même,  mis  en  orle,  et  pour  cimier, 
un  vol  aux  armes  de  l'écu  (voyez  à  la  fin  de  cet  article).  —  Il  fut  le 
3e  commissaire  du  prince  au  renouvellement  du  magistrat  de  Gand,  en 
1477,  mourut  à  Malines  en  1480,  et  y  fut  enterré  à  S^Rombaut.  —  Il 
avait  épousé  Jacqueline  de  Groote,  dame  de  Gosette,  de  sable,  à  l'aigle 
à  deux  têtes  d'argent,  becquée  et  membrée  d'or  (Fig.  599).  De  cette  alliance 
vinrent  : 

1°  Jossine,  qui  suit. 

Et  2°  Elisabeth  Colins,  mariée  à  Jean  dr  la  Bouverie,  seigneur  de 
Wiere  et  de  Bierbeke,  second  président  du  parlement,  établi  à  Malines 


—  475  — 

en  décembre    1473,  puis   chef  du   même   parlement  en    1478,    et   ensuite 
chancelier  de  Brabant.  —  Sans  enfants. 

V.  Jossine  Colins,  dame  de  Gosette,  fut  mariée  à  Jean  de  Verdière,  chevalier, 
seigneur  de  Péronne,  en  Melanthois,  de  Fontaine,  de  Warwane,  de  Lamont 
et  de  Croix,  fils  de  George,  chevalier,  seigneur  des  dits  lieux,  et  de  Marie 
de  Bouvines,  dont  elle  eut  : 

Jacqueline  de  Verdière,  morte  le  4  décembre  1529.  Elle  avait  été 
mariée,  en  1514,  à  Adrien  Bette,  chevalier,  seigneur  d'Angrelles,  etc. 
(Voyez  ci-devant,  p.  188,  degré  XIII).  De  ce  mariage  descendent  les 
marquis  de  Lede,  grands  d'Espagne  de  la  lre  classe. 


Seconde  Branche.  —  Seigneurs  de  Rechem. 

II.  Robert  Bruyninck,  dit  Colins   (seigneur    de   Rechem,    fils  cadet  de   Jean  et 

d'Avezoete  d'Yedeghem),  vivait  en  1398.  Il  épousa  :  1°  Marie  de  Coren- 
huuse,  qui  portait  d'or  à  3  trèfles  d'azur  (Fig.  600),  fille  de  Jean,  seigneur 
de  Bredemeersch,  et  de  Marie  de  Halewaert;  et  2°  Charlotte  de  Bronc- 
horst  (Fig.  441).  Ses  enfants  furent  : 

(Du  1er  Lit.) 
1°  Robert  qui  suit. 

(Du  2d  Lit.) 

2°   Charles  Colins,   dit  de  Rechem,  marié   à    Hildebrand,  seigneur    de 
Louvestein,  près  de  Gorcum,  chevalier. 
Et  3°  Françoise  Colins,  dite  de  Rechem,  religieuse. 

III.  Robert  Colins,  seigneur  de  Rechem,  épousa  Waudru  de  Thiennes  (d'or  à 

la  bordure  d'azur,  à  l'écusson  d'argent,  bordé  d'azur,  chargé  d'un  lion  de  gueules, 
armé,  lampassé  et  couronné  d'or,  la  queue  fourchue  et  passée  en  sautoir)  (Fig.  601). 
De  ce  mariage  : 

1°  Jean  Colins,  qui  vendit  la  seigneurie  de  Rechem,  et  se  fit  religieux 
dans  l'abbaye  de  S^Denis,  ordre  de  S^Benoit,  en  Hainaut. 

Et  2°  Robert  qui  suit. 

IV.  Robert  Colins,  dit  de  Rechem,  s'allia  avec  Madeleine  Oem-van  Wyngaerden, 

qui  portait  :  d'argent  à  la  fasce  de  gueules,  chargée  d'un  lion  naissant  d'or, 
armé  et  lampassé  d'azur  et  accompagné  de  15  gazons  de  sinople,  9  en  chef, 
5  et  4,  et  6  en  pointe,  3,   2  et  1  (Fig.  602).  Dont  : 

1°  Charles  qui  suit  : 

Et  2°  Robert  Colins,  dit  de  Rechem,  marié  à  Marguerite  van  Teilingen. 
On  ignore  s'il  en  a  eu  des  enfants. 

V.  Charles  Colins,  dit  de  Rechem,  épousa  Berthe  van  Poelgeest.  Leurs  enfants 

furent  ; 


—  476 


1°  Engelbert.  Son  article  suit. 


Et  2°  Charlotte  Colins,  dite  de  Rechem,  femme  d'Antoine  von  Haghen- 
stein,  gentilhomme   allemand. 

VI.  Engelbert  Colins,  dit  de  Rechem,  épousa  Catherine  de  Bie,  et  vivait  en  1569, 
comme  il  paraît  par  un  titre  de  ce  temps-là.  Sa  postérité  nous  est  inconnue. 


Troisième  Branche.  —  Comtes  de  Mortagne. 

III.  Jean    Colins,    dit   le    Jeune,   chevalier   (second  fils  de  Jean   Bruyninck,  dit 

Colins,  et  de  Catherine  de  Sicclers),  reçut  plusieurs  blessures  à  la  ba- 
taille de  Mons-en-Vimeu,  l'an  1421,  en  combattant  pour  le  duc  de  Bour- 
gogne, son  légitime  souverain.  Il  se  trouva  au  siège  de  Compiègne  l'an  1430, 
et  mourut  peu  après.  Il  avait  épousé  Isabeau  de  Bavedamme,  qui  portait 
de  sable  à  la  fasce  émanchée  de  gueules  et  d'argent  de  8  pièces  (Fig.  603). 
Elle  était  sœur  de  Victor  de  Bavedamme,  grand-bailli  du  pays  de  Waes 
en  1421,   et  vivait  encore  1442.  Leur  fils  unique  Guillaume  suit. 

IV.  Guillaume  Colins,  qualifié  noble  homme  et  valeureux  seigneur  Guillaume  Colins, 

chevalier,  dans  son  testament  du  26  octobre  1478,  signala  son  courage  en 
diverses  occasions,  et  mourut  en  1482,  après  avoir  suivi  Charles-le-Hardi, 
duc  de  Bourgogne,  dans  toutes  ses  guerres.  —  Il  avait  épousé  :  1°  Adrienne 
van  der  Straeten,  qui  ne  lui  donna  point  d'enfants;  et  2°  Catherine 
de  Herzelles,  laquelle  vivait  encore  le  26  octobre  1478.  —  Sa  première 
femme  portait  :  fascé  d'azur  et  d'argent  de  8  pièces,  au  chef  d'or  chargé  de 
3  pieds  de  griffons  de  sable  (Fig.  604);  et  les  armes  de  sa  deuxième  femme 
étaient  :  de  gueules  au  chevron  d'or  (Fig.  605).  Du  second  lit  naquit  un  fils 
unique,   savoir  : 

V.  Engelbert  Colins.  Il  acquit,  en  1510,  la  seigneurie  et  mairie  de  Ter-Meeren, 

en  la  paroisse  de  Pepinghen,  et  était  mort  en  1516.  Il  portait  pour  armes  : 
d'argent  à  la  bande  de  gueules,  accompagnée  de  6  tourteaux  de  même  en  orle, 
et  pour  cimier,  un  vol  aux  armes  de  Vécu,  ce  qui  a  été  continué  par  ses 
successeurs.  Il  épousa,  du  vivant  de  son  père,  en  1478,  Claire  de  Wargnies, 
d'une  ancienne  maison  du  Hainaut,  laquelle  portait  :  d'argent  à  3  hures  de 
sanglier  de  sable,  défendues  d'argent  (Fig.  606).  On  ne  leur  connaît  d'autre 
fils  que   Pierre  qui  suit. 

VI.  Pierre   Colins,  seigneur  de  Ter.-Meeren,   se  maria  avec  Marguerite   Heyms, 

laquelle  ne  vivait  plus  le  12  janvier  1540.  Elle  était  fille  d'Arnould  et  de 
Marie  de  Bronckhorst,  et  portait  :  d'argent  à  l'étoile  à  6  rais  de  gueules 
(Fig.  607).  Il  mourut  le  16  septembre  1572,  dans  un  âge  fort  avancé,  et 
fut  inhumé  dans  l'église  du  béguinage  d'Enghien,  laissant  de  son  dit  mariage  : 
1°  Jean,  qui  suit  : 


—  477  — 

Et  2°  François  Colins,  chanoine  régulier  de  la  noble  abbaye  de  Ste-Ger- 
trude  à  Louvain. 

VII.  Jean  Colins,  seigneur  de  Ter  Meeren,  fut  recommandable  par  ses  vertus 
guerrières  et  civiles.  Il  fit  hommage  de  sa  terre  et  mairie  de  Ter-Meeren 
le  26  janvier  1577,  servit  fidèlement  Philippe  II  pendant  les  troubles  des 
Pays-Bas,  et  conserva  la  ville  d'Enghien,  dont  il  était  capitaine  et  garde 
pour  le  roi  au  service  de  Sa  Majesté.  —  Il  se  signala  en  plusieurs  autres 
occasions,  en  exposant  sa  vie  et  ses  biens  pour  le  service  de  son  prince, 
et  mourut  le  7  mai  1605  à  75  ans.  —  Sa  femme,  Jeanne  Huysmans,  por- 
tait :  d'or  à  une  tour  ouverte  et  crénelée  de  gueules,  sommée  d'un  lion  naissant 
de  sable,  tenant  de  la  patte  droite  une  épée  d'argent,  garnie  d'or  (Fig.  608). 
—  Ledit  Jean  Colins  fut  inhumé,  avec  son  père,  dans  l'église  du  béguinage 
d'Enghien;  —  leur  épitaphe  est  ainsi  conçue  : 

D.  0.  M. 

Monumentum 

Nobilium 

D.  D.  Pétri  et  Joannis  Colins, 

Petrus  avi  Pétri  Colins,  Patrisque  Joannis, 

Corpora  juncta  sub  hoc  marmore  condit  humo. 

Quœ  prius  in  Templo  jacuere  sepulta  vetusto 

judicii  expectant  hic  tumulata  diem. 

Ponebat  tristi  sed  pia  in  parentes  recordatione 

Petrus  Colins  Eques  auratus  Heetveldensis 

Anno  1642.  ^Etatis  suœ  82. 

Petrus  obiit  16  septembris  1572. 

Joannes  vero  7  maii  1605. 

De  Jean  Colins  et  de  Jeanne  Huysmans  naquirent  : 

1°  Pierre,  dont  l'article   suit. 

2°  Jeanne  Colins,  mariée  à  Philippe  d'Auxy,  seigneur  de  Launoy,  dont 
elle  fut  la  Ie  femme,  sans  enfants. 

3°  Anne,  alliée  à  Jean  Scokart,  et  veuve  de  lui  avant  le  3  janv.  1624. 

4°  Charles,  auteur  de  la  Branche  des  seigneurs  de  Quiéverchin,  ci-après. 

Et  5°  Josse,  tige  de  la  Branche  des  seigneurs  de  Bouchoute,  aussi  men- 
tionnée ci-après. 

VIII.  Pierre  Colins,  seigneur  d'Heetvelde,  fut  créé  chevalier  par  lettres  du  roi 
Philippe  IV,  en  date  du  31  juillet  1630,  délivrées  à  Madrid,  et  ce  en 
considération  qu'il  avait  servi  le  roi  aux  sièges  de  Tournai,  d'Audenarde, 
de  Menin  et  de  Ninove,  sous  la  conduite  du  duc  de  Parme,  à  l'exemple  de 
Jean  Colins,  seigneur  de  Ter-Meeren,  né  en  1530,  qui,  en  qualité  de  capi- 
taine, a  maintenu  la  ville  d'Enghien  en  la  due  obéissance  contre  les  entre- 
prises et  attentats  des  rebelles  de  la  couronne,  mort  en   1605,  époux  de 


—  478  — 

Jeanne  Huysmans,  son  père  et  sa  mère,  —  outre  que  la  famille  de  Colins 
serait  trouvée  dans  la  liste  des  nobles  du  comté  de  Flandres,  dressée  par 
ordre  de  feu  l'archiduc  Albert,  l'an  1615,  de  laquelle  famille  il  était  issu 
en  ligne  directe  masculine  avec  plusieurs  notables  personnages,  entre  les- 
quels aucuns  auraient  été  honorés  du  titre  de  chevalier,  et  dernièrement 
feu  Messire  Adrien  Colins,  président  du  conseil  provincial  en  Flandre. 
—  Ledit  Pierre  fut  aussi  bailli  des  bois  d'Enghien  pour  le  roi  Henri  IV. 
Il  aima  les  lettres  et  a  laissé  une  Histoire  de  la  Maison  d'Enghien  de- 
puis 1130  jusqu'au  XVIIe  siècle.  —  Il  mourut  le  3  décembre  1646,  âgé  de 
86  ans,  ayant  épousé  :  1°  Anne  Tricart,  dame  de  Thy  et  de  Wavre-à-Lens, 
en  Hainaut,  laquelle  portait  d'or  au  chef  d'azur,  chargé  de  3  molettes  d'éperons 
du  champ  (Fig.  609),  et  mourut  le  10  avril  1610,  âgée  de  55  ans;  elle  était 
fille  de  Jean  Tricart,  seigneur  de  Marpigneau,  et  de  Nicole  Joy,  dame 
de  Thy,  sa  Ie  femme.  —  Pierre  Colins,  épousa  :  2°  Jeanne  d'Offignies, 
laquelle  mourut  le  10  mars  1633,  et  fut  enterrée  à  Montigny-lez  Lens,  en 
Hainaut;  —  elle  était  fille  aînée  de  Jean  d'Offignies,  seigneur  de  More- 
court,  et  en  Marche-lez-Ecaussines,  chef  de  la  ville  de  Mons,  et  de  Nicole 
de  Boucq.  Voici  leurs  épitaphes  : 
En  l'église  paroissiale  d'Enghien  : 

Monumentum 

Nobilis  Viri 

Pétri  Colins, 

equitis  Aurati 

Toparchœ  Heetveldensis, 

qui  Patrice  suce  Monumenta  scripsit. 

Et 

D.  Ann^e  Trickart, 

primœ  ejus  Conjugis. 

Obiit  iile  anno  1646.  3  decembris. 

Illa  1610.  10  aprilis. 

En  l'église  paroissiale  de  Montigny-lez-Lens  : 

Cy  gist 

le  corps  de  vertueuse  et  noble  Dame 

Madame  Jenne  d'Offignies, 

en  son  vivant  espouse  à 

Messire  Pierre  Colins, 

chevalier,  seigneur  de  Heetvelde, 

laquelle  trespassa  le  10  mars  1633. 

Priez  Dieu  pour  son  ame. 

Pierre  Colins  n'eut  des  enfants  que  de  sa  première  femme;  ce  furent  : 

(Du  1er  Lit.) 
1°  Engelbert   Colins,    né   le    3  janvier    1585,    baptisé    dans   l'église    de 
Sfe-Élisabeth  à  Mons,  mort  le  11  juin  1587,  et  enterré  à  Enghien. 


—  479  — 

2°  Philippe  Colins,  seigneur  d'Heetvelde  et  de  Wavre,  né  à  Enghien 
le  8  avril  1586,  marié,  par  contrat  du  10  avril  1616,  à  Charlotte  de 
Feroz  (ou  Ferroz),  et  mort  sans  hoirs. 

3°  Anne  Colins,  née  à  Enghien  le  1  janvier  1588,  mariée  à  Jacques 
Prévost,  seigneur  de  le  Val,  chevalier,  châtelain  de  Genappe,  fils  de 
Gilles  et  de  N....  Lambert.  Elle  portait  :  d'argent  à  la  bande  de  gueules, 
accompagnée  de  6  tourteaux  de  même,  rangés  en  orle;  cimier  :  un  vol  armorié 
de  Vécu,  adossé  par  ses  ailerons.  Ce  cimier  est  distingué  de  celui  d'une  autre 
branche  de  Colins,  qui  porte  pour  cimier  :  une  licorne  naissante  d argent,  et 
écartèle  ordinairement  ses  armoiries  de  celles  de  van  Royen,  qui  sont 
d'azur  à  3  chevrons  dor.  —  Leur  fille,  Pétronille-Antoinette  Prévost-de 
le  Val,  est  prouvée  par  un  acte  de  Tan  1648. 

4°  Charles.  Son  article  suit. 

5°  Gabriel  Colins,  né  à  Enghien  le  24  janvier  1592,  religieux  de  l'abbaye 
de  Ninove,  ordre  de  prémontré,  en  Flandre,  et  prévôt  de  Renissart,  près 
de  Nivelles 

6°  Un  autre  Engelbert  Colins,  né  à  Enghien  le  2  janvier  1594,  auteur 
de  la  Branche  des  comtes  de  Colins,  rapportée  ci-après. 

7°  Maximilien  Colins,  né  à  Mons  le  4  février  1596,  et  baptisé  en  l'église 
de  S^Germain,  religieux  à  Heylissem,  ordre  de  prémontré,  en  Brabant. 

Et  8°  Antoine  Colins,  estoc  de  la  Branche  des  barons  de  Colins,  ci-après. 

Charles  Colins,  seigneur  de  Thy  et  d'Heetvelde,  après  la  mort  de  son  frère 
aîné,  naquit  à  Enghien  le  10  juin  1590,  et  fut  admis  à  l'état  noble  du 
comté  de  Namur  en  1643.  Il  testa  le  18  septembre  1660  à  Tarsienne,  et 
mourut  le  7  septembre  1661,  à  71  ans.  (D'après  le  Vrai  Suppl.  au  Nob., 
p.  110,  et  le  Nouv.  vrai  Suppl.,  p.  87,  il  mourut  en  1667).  Il  avait  épousé, 
en  premières  noces,  Anne  de  Feroz,  et,  en  secondes  noces,  par  contrat 
passé  au  château  de  Cour-sur-Heur,  par  devant  T.  Scaillet,  notaire,  le 
12  août  1624,  Jeanne  (ou  Anne)  de  Bourlers  (ou  Bourletz  et  Bourlez), 
dite  Virelles,  dame  de  Blamont,  Cour-sur-Heur,  alors  veuve,  en  premières 
noces,  d'Antoine  de  Glimes,  seigneur  de  Cour-sur-Heur,  et,  en  secondes 
noces,  de  Jean  de  Kessel,  seigneur  de  Blamont,  et  fille  de  Thomas  de 
Bourlers,  dit  de  Virelles,  seigneur  et  vicomte  d'Aherée,  mort  le  8  juillet 
1605,  et  de  Jacqueline  de  Hannoy,  dite  de  Fanuelz,  dame  de  Fanuelz, 
morte  le  12  juin  1641.  —  Jeanne  de  Bourlers  mourut  en  1665,  et  fut 
enterrée  auprès  de  son  troisième  mari,  Charles  Colins,  en  l'église  parois- 
siale de  Tarsienne,   avec  cette  épitaphe  : 

Icy  gist 

Noble  et  généreux  Homme 

Charles  Colins, 

seigneur  de  Thy  et  dHeetvelde, 

qui  trespassa  le  septième  septembre  1661. 


—  480  — 

Et  Noble  Dame 

Madame 

Jenne  de  Bourlez, 

sa  compaigne, 

laquelle  trespassa  le  14  de  Dec.  1665. 

Priez  Dieu  pour  leurs  âmes. 

Quartiers  :  Colins,  —  Heyms,  —  Huijsmans,  —  Coudenberghe ,  —  Trickart,  —  Vehj, 

—  Joy,  —  et  Berlaymont. 

Virelles,  dit  Bourlez,  —  Lagny,  —  Pondremy,  —  de  Hanry,  —  Fanuelz, 

—  Namur,  —  Landas,  —  et  Hangouart. 

Les  enfants  de  Charles  Colins  furent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Pierre-Gaspard  Colins,  seigneur  de  Thy  et  d'Heetvelde,  capitaine  de 
cavalerie,  entretenu  du  roi  d'Espagne,  le  25  janvier  1666,  mort  sans 
postérité.  —  Il  avait  épousé  Hélène-  (ou  Jossine)  Aldegonde  Colins,  sa 
tante  à  la  mode  de  Bretagne,  fille  de  Josse  Colins,  seigneur  de  Bouchaute, 
et  de  sa  2e  femme,  Marie  de  Herzelles. 

2°  Jeanne-Marie  Colins,  femme  de  Nicolas  le  Royer,  seigneur  d'Andilli, 
lieutenant-colonel  de  cavalerie  au  service  d'Espagne  en  1662. 

3°  Anne-Caroline  Colins,  religieuse  à  l'abbaye  de  Florival,  ordre  de 
Cîteaux,  en  Brabant. 

(Du  2d  Lit.) 

4°  Isabelle-Gabrielle  Colins,  née  à  Cour-sur-Heur  le  14  mai  1625,  reli- 
gieuse à  l'abbaye  de  Soleilmont,  ordre  de  Cîteaux,  diocèse  de  Namur. 

5°  François.  Son  article  suit. 

6°  Philippe  Colins,  né  à  Cour-sur-Heur  le  21  janvier  1629,  mort  le 
31  août  1680. 

7°  Maximilien  Colins,  né  à  Cour-sur-Heur  le  12  juillet  1631,  mort 
cornette  du  baron  d'Ossery. 

8°  Charles-Ignace,  souche  de  la  Branche  des  seigneurs  de  Tarsienne. 

9°  Alexandre  Colins,  seigneur  et  vicomte  d'Aherée,  par  achat  du  10  juin 
1662,  né  à  Cour-sur-Heur  le  26  avril  1636,  cornette  de  la  compagnie  de 
son  frère,  puis  colonel  au  service  de  la  république  des  Provinces-Unies 
en  1673,  et  ensuite  colonel  d'un  régiment  d'infanterie  allemande  pour  le 
service  d'Espagne.  —  Il  épousa,  par  contrat  du  13  avril  1681,  Aurélie 
de  Recourt,  dite  de  Licques,  veuve  de  Guillaume  de  la  Kethulle,  sei- 
gneur de  Haverie,  —  et  fille  de  Servais  de  Recourt,  dit  de  Licques, 
baron  de  Wissenkercke,  seigneur  d'Audenthun  et  de  Beaufort,  capitaine 
d'une  compagnie  de  chevau -légers,  grand-bailli  du  pays  de  Waes,  et  de 
Marguerite  de  Robles-d'Annapes.  On  ignore  s'il  a  eu  lignée. 


—  481  — 

X.  François  Colins,  seigneur  de  Rochefontaine  et  de  S*-Pierre  à  Ronnet,  naquit 
à  Cour-sur-Heur  le  18  février  1627.  Il  fut  cornette  de  cuirassiers  dans  le 
régiment  de  Bredimus,  cavalerie  allemande  au  service  d'Espagne,  ensuite 
capitaine  au  même  régiment  par  commission  du  7  août  1652,  puis  colonel- 
lieutenant   du    régiment  de  "Waldenborg,   aussi  cavalerie  allemande,  capi- 
taine de  cuirassiers  dans  le  même  régiment,   par  commission  du  27  no- 
vembre 1655,  et  lieutenant-colonel  entretenu  dans  les  armées  de  S.  M.  C, 
dès  le  5  juin  1664.  —  Il  fut  aussi    chef  et  capitaine  d'une  compagnie  de 
200  hommes  de  gens  de  pied  wallons,  de  nouvelle  levée,  par  commission 
du  2  mai  1667,  et  lieutenant-colonel  entretenu  dans  le  régiment  de  cava-  * 
lerie  du  duc  de  Holstein  en  1671.  —  Il  se  trouva  dans  ces  différents  em- 
plois aux  sièges  de  Gravelines  et  de  Dunkerque  en  1652;  à  celui  de  Rocroy, 
où  il  eut  une  jambe  cassée  d'un  coup  de  mousquet,  en  1653;  à  la  retraite 
d'Arras,  en  1654;  à  l'attaque  des  lignes  de  Valenciennes,  où  il  reçut  trois 
coups  de  feu,  en  1656;  et  au  siège  de  Saint-Guislain  en  1657.  Il  fut  blessé  à 
la  tête   de  son  régiment,  chargeant  les  ennemis,  et  fait  prisonnier  devant 
Montmédi,  assiégé  par  le  maréchal  de  la  Ferté,  en  la  même  année  1657; 
il  paya  sa  rançon  et  se  trouva  encore  à  la  fameuse  bataille  des  Dunes, 
donnée  contre  les  Français  le  14  juin  1658.  —  Il  mourut  le  20  mai  1698, 
à  71  ans,  ayant  été  marié  trois  fois  :  en  les  noces,  en  l'église  de  Ste-Wau- 
dru  à  Mons,  le  4  novembre  1658,  à  Marguerite-Florence  de  Haudion,  née 
à  Malines  le  27  mai  1636,  morte  à  Namur  le  31  août  1667,  à  31  ans,  et 
enterrée  à  Flawenne,  —  fille  de  Conrad  de  Haudion,  seigneur  de  Grauw, 
mort  à  Malines  le  5  juillet  1693,  et  de  Marie  de  Mol,  mariée  par  contrat 
du  13  janvier  1623,  et  morte  à  Mortagne  le  4  février  1641  ;  —  en  2es  noces, 
en  l'église  de  Notre-Dame  à  Maestricht,  le  1  février  1670,  à  Ursule-Agnès 
de    Hoensbroeck,   morte    sans    enfants    le  31    août   1680,   et   enterrée    à 
Oetinghen;  cette  dame  était  fille  de  Conrad  Hoen-de  Hoensbroeck,  sei- 
gneur de  Geul  et  de  Bunde,  et  d'Isabelle  de  Haudion,  et  était  cousine- 
germaine  de  feue  sa  Ie  femme;  —  en  3es  noces,  par  contrat  du  21  avril  1684, 
à  Marie-Gabrielle  Colins,  sa  cousine-germaine,  lors  veuve  de  Charles  de 
Zevecote,    seigneur    de    Soetschoore    et    Ten-Bossche,    laquelle    testa    le 
3  février  1733,   par  acte  passé  devant  J.-B.  Jacobi,  notaire  à  Bruxelles, 
et  mourut  peu  après  le  12  février  suivant.  —  François  Colins  eut  de  sa 
première  et  de  sa  troisième  femmes  les  huit  enfants  qui    suivent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Philippine-Josèphe  Colins,  née  à  Namur  le  6  mars  1660,  et  y  baptisée 
en  l'église  de  S*- Jean,  fut  mariée  sans  enfants,  avant  le  30  octobre  1700, 
à  son  cousin-germain  François-Ignace  Colins,  seigneur  de  Tarsienne,  capi- 
taine de  cavalerie  au  service  de  France,  dont  elle  fut  la  Ie  femme. 

2°  Philippe-François-Ferdinand  Colins,  né  à  Namur  le  31  février  1661, 
et  y  baptisé  en  l'église  de  S*-Jean,  fut  étouffé  par  sa  nourrice  dans  la  nuit 
Tome  I.  61 


—  482  — 

du   28    au  29  mars  suivant,  et  enterré  dans  le  chœur  de  ladite  église. 

3°  Antoine-François-Gaspard,  qui  suit. 

4°  Anne-Thérèse-Gabrielle  Colins,  née  à  Ronnet,  près  de  Namur,  le 
19  mai  1663. 

5°  Madeleine-Françoise  Colins,  dame  de  Manicour,  née  à  Namur  le 
12  mars  1665,  et  baptisée  à  S^Jean  de  cette  ville.  Elle  vivait  non  mariée 
le  30  octobre  1700. 

6°  Charles-Ignace  Colins,  né  à  Namur  le  10  novembre  1666,  baptisé  en 
l'église  de  Notre-Dame,  mort  à  Oetinghen  le  24  août  1674  (i). 

(Du  3e  Lit.) 

7°  Antoine-Philippe  Colins,  né  à  Bruxelles  le  4  février  1685,  et  baptisé 
à  S*- Jacques  de  Coudenbergh  de  cette  ville.  Il  partagea  la  succession  de 
sa  mère  le  5  juillet  1734,  et  mourut  sans  alliance. 

Et  8°  Un  autre  Charles-Ignace  Colins,  qui  forma  la  Branche  des  vicomtes 
de  Ham,  rapportée  ci-après. 

Antoine-François-Gaspard  Colins,  comte  et  seigneur  de  Mortagne,  seigneur 
de  Ham  et  d'Oetinghen,  naquit  à  Namur  le  17  janvier  1662,  et  fut  baptisé 
en  l'église  de  Ste-Catherine  à  Bruxelles,  le  20  janvier  1663.  —  Il  fut  che- 
valier de  l'ordre  royal  et  militaire  de  S*-Louis,  guidon  des  gendarmes 
Dauphins  en  1689,  puis  sous-lieutenant  des  chevau-légers  de  la  reine 
en  1690,  ensuite  capitaine-lieutenant  des  gendarmes  de  Bourgogne  en  1694, 
premier  écuyer  de  Son  Altesse  Royale  Madame  Elisabeth-Charlotte  de 
Bavière,  femme  de  Philippe  de  France,  duc  d'Orléans,  frère  de  Louis  XIV, 
en  1695,  et  ensuite  son  chevalier  d'honneur  en  1717.  —  Il  mourut  à  Paris 
le  24  mars  1720,  ayant  été  marié  deux  fois  :  en  les  noces,  par  contrat 
passé  devant  Bailly  et  Sainfray,  notaires  au  châtelet  à  Paris  («  en  pré- 
sence de  nobles  et  puissants  seigneurs  Joseph-François-Ancezune  duc  de 
Caderousse,  —  Philippe-Emmanuel  de  Croy,  comte  de  Solre,  chevalier 
des  ordres  du  roi,  —  Alexis-Henri  de  Chatillon,  chevalier  des  ordres  du 
roi,  premier  gentilhomme  de  la  chambre  de  Monsieur,  frère  unique  de 
S.  M.,  et  autres  »),  le  27  janvier  1698,  Susanne  de  Montgommery,  lors 
veuve  sans  enfants  de  Henri  Goyon,  marquis  de  la  Moussaye,  comte  de 
Quintin  et  de  Ploùer,  —  et  fille  de  Louis  de  Montgommery,  chevalier, 
comte  et  seigneur  de  Ducé,  près  d'Avranches,  et  de  Marguerite  du  Mas; 
en  2es  noces,  par  contrat  du  5  février  1717,  Charlotte  de  Rohan,  née  le 
2  septembre  1680,  fille  de  Charles  de  Rohan,  prince  de  Guemené,  duc  de 
Montbazon,  pair  de  France,  mort  le  10  octobre  1727,  à  72  ans,  —  et  de 
Charlotte-Elisabeth  de  Cochefilet,  sa  2e  femme,  morte  le  24  sept.  1719, 
à  62  ans.  —  Antoine-François-Gaspard  Colins  n'eut  point  d'enfants  de  sa 


(1)  Le  t.  V  des  Fragm.  généal.  donne  encore  une  fille  du  1er  lit,  mariée  à  N....  Michiels. 


—  483  — 

Ie  femme  Suzanne  de  Montgommery,  et  Charlotte  de  Rohan,  sa  veuve,  se 
remaria,  en  1729,  à  Hugues  comte  de  Créquy,  ayant  eu  de  son  premier 
mariage  une  fille  unique  qui  suit. 

(Du  2d  Lit.) 

Elisabeth-Louise  Colins,  —  fille  unique,  —  comtesse  de  Mortagne,  naquit 
le  4  février  1718.  Elle  fut  mariée,  par  contrat  des  5,  10  et  12  mai  1733, 
à  Philippe-Claude  de  Beaufort-Canillac-Montboissier,  comte  de  Mont- 
boissier,  lieutenant- général  des  armées  du  roi  en  1748,  capitaine-lieutenant 
de  la  2e  compagnie  des  mousquetaires.  —  Il  était  fils  aîné  de  Philippe- 
Claude  de  Beaufort-Canillac-Montboissier,  marquis  de  Montboissier, 
aussi  lieutenant-général  des  armées  du  roi,  et  capitaine-lieutenant  de  la 
2e  compagnie  de  ses  mousquetaires,  et  de  Marie-Anne-Geneviève  de  Maille. 
—  Elle  mourut  le  31  octobre  1756;  son  testament  fut  reçu  par  Maréchal 
et  Aléaume,  notaires  à  Paris,  le  26  dudit  mois. 


Quatrième  Branche. 

III.  Guillaume  Colins  (3e  fils  de  Jean  Bruyninck,  dit  Colins,  et  de  Catherine 

de  Siclers,  ci-devant)  vivait  en  1442  et  tenait  sa  demeure  à  Reninghe, 
dans  la  châtellenie  de  Furnes.  —  Il  épousa  Marie  de  Visch,  de  Furnes, 
laquelle  ne  vivait  plus  l'an  1453  (Fig.  595).  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Guislain,  qui  suit. 

2°  Péronne  Colins,  mariée  à  Arnould  van  Ginderboven,  dit  van  der 
Beken,  —  fils  de  Gilles  et  de  Catherine  van  der  Eycken.  —  Il  est 
qualifié  «  Docteur  ès-droits,  maître  ès-arts,  conseiller  et  maître  des  requêtes 
de  Maximilien,  roi  des  Romains,  »  dans  son  testament,  fait  à  Bruxelles  le 
14  octobre  1488.  —  Il  confirma  ce  testament  à  Paris,  le  17  juillet  1492, 
et  ne  vivait  plus  le  14  juillet  1493.  —  Sa  veuve,  Péronne  Colins,  vivait 
encore  le  21  novembre  1494  et  fut  mère  d'Ide,  qui  suit. 

Ide  van  Ginderboven,  dite  van  der  Beken,  fut  mariée  à  Corneille 
van  Thienwinckel,  seigneur  de  Ste-Gertrude-Machelen,  chef-mayeur  de 
la  ville  de  Vilvorde.  Il  ne  vint  de  cette  alliance  que  Pétronille,  qui  suit. 

Pétronille  van  Thienwinckel,  dame  de  Ste-Gertrude-Machelen,  mourut 
la  veille  de  S*-Laurent  de  l'an  1553.  —  Elle  avait  été  mariée,  par  contrat 
du  18  juillet  1531,  à  Gilles  de  Gottignies,  chevalier,  seigneur  de  la  Haye, 
de  Rogeri  et  de  Queni,  en  Hainaut,  d'où  descendent  les  barons  de  Gottignies. 

Et  3°  Guillaume  Colins,  prêtre,  chanoine  de  l'église  collégiale  de  Sainte- 
Walburge  à  Furnes,  qui  testa  le  28  janvier  1520,  et  mourut  peu  après, 
dans  un  âge  fort  avancé. 

IV.  Guislain  Colins,  écartela  ses  armes  de  celles  de  sa  mère,  et  ne  vivait  plus 

en  1488.  Il  avait  épousé  Catherine  d'Oye,  fille  unique  de  Jean,  et  de 
Christine  de  Jonghe.  Dont  : 


—  484  — 

V.  Françoise  Colins,  fille  unique,  mariée  à  Rasse  van  de  Werve.  De  cette 
alliance  : 

Guillaume  van  de  Werve,  chevalier,  seigneur  de  Schilde,  d'Immerseel 
et  de  Vremdyck,  capitaine  d'une  compagnie  de  gens  de  pied  Hauts- Alle- 
mands pour  le  service  de  l'empereur  Charles  V,  et  ensuite  marckgrave 
d'Anvers.  Il  épousa  Marguerite  Scheyf,  de  laquelle  il  eut  : 

Anne  van  de  Werve,  alliée  à  Philippe  de  Schoonhoven  (d'Arschot  de), 
seigneur  de  Waenrode.  De  ce  mariage  sont  nées,  entr'autres  : 

1°  Philippote  de  Schoonhoven,  reçue,  le  24.  juin  1590,  chanoinesse  de 
l'illustre  chapitre  de  Susteren,  au  pays  de  Juliers. 

2°  Lucrèce  de  Schoonhoven,  reçue  au  dit  chapitre  en  même  temps  que 
sa  sœur.  Les  quartiers  de  ces  deux  damoiselles  sont  :  Schoonhoven,  — 
Cotereau,  —  Nassau,  —  van  Haeften,  —  van  de  Werve,  —  Colins,  —  Scheyf, 
—  van  der  Merwede. 


Cinquième  Brauche. 

III.  Maurice  Colins  (4e  fils  de  Jean  Bruyninck,  dit  Colins,  et  de  Catherine  de 

Siclers,  ci-devant),  fit  le  voyage  de  la  Terre-Sainte  et  mourut  vers  l'an  1449. 
—  Il  avait  épousé  Béatrix  de  Watuwe  (d'argent  à  3  losanges  de  gueules, 
posées  en  bande)  (Fig.  610),  fille  de  Colard  et  de  Jeanne  de  Waerhem.  — 
Il  portait  :  d'azur  à  3  chevrons  d'or.  —  Son  fils  Jean  suit. 

IV.  Jean  Colins  portait  ses  armes  :  écartelé;  aux  1   et  4  d'argent  à   la   bande  de 

gueules,  accompagnée  de  6  tourteaux  de  même,  mis  en  orle;  aux  2  et  3  d'azur 
à  3  chevrons  d'or.  Cimier  :  un  vol  armorié  de  la  bande  et  des  tourteaux,  comme 
au  1er  quartier.  —  Sa  femme,  Catherine  Voets  de  Houteckercke  (d'azur 
à  trois  plantes  de  pieds  au  naturel)  (Fig.  611)  i}).  Elle  était  fille  de  Jacques 
Voets  et  d'Albine  Bels.  —  De  leur  mariage  vint  Guillaume,  qui  suit. 

"V.  Guillaume  Colins,  né  à  Rexpoede,  en  la  chàtellenie  de  Bergh-S^Winnoc,  le 
1  novembre  1462,  et  décédé  le  7  octobre  1522.  Il  portait  comme  son  père. 
Sa  femme,  Catherine  de  Patvoorde  (d'or  à  3  lions  de  sable)  (Fig.  612),  lui 
survécut;  elle  était  fille  de  Rasse  et  de  Péronne  van  der  Gareest.  — 
Huit  enfants  naquirent  de  ce  mariage,  savoir: 

1°  Guillaume  Colins,  époux  de  Jossine  van  Eessene,  veuve  de  Jean 
S'Pluymcoopers,  échevin  du  Franc  de  Bruges.  Dont  : 

Jacqueline  Colins  (et  non  Jossine),  fille  unique,  mariée,  en  premières 
noces,  à  Jean  Wouters,  seigneur  de  Vinderhoute,  Meerendré  et  Halle- 
bast,  et,  en  secondes  noces,  à  Antoine  Uutenhove. 

2°  Orner  Colins,  mort  le  4  octobre  1529,  enterré  dans  l'église  de  Notre 
Dame  à  Bruges.  Il  avait  épousé  Cornélie  van  Hille.  De  cette  alliance  vint  : 

Christine  Colins,  fille  unique,  mariée  à  Adrien  de  Moy. 

(1)  Lisez  :  d'azur  à  5  pieds  d'hommes,  coupés  au  naturel. 


—  485  — 

3°  Jean,  qui  suit. 

4°  Péronne  Colins,  mariée,  en  les  noces,  à  Jacques  de  Gotthem,  —  et, 
en  2es  noces,  à  Jean  van  Royen,  seigneur  de  Paddeschoot,  dont  elle  fut 
la  2e  femme. 

5°  Jacqueline,  mariée  à  Silvestre  Râpe. 

6°  Gilbert,  époux  d'Aleyde  de  Baersdorp,  de  laquelle  il  n'eut  point 
d'enfant. 

7°  Jeanne,  religieuse  à  Biervliet. 

Et  8°  Cornélie  Colins,  aussi  religieuse  à  Biervliet,  ou  elle  vivait  encore 
le  6  mars  1571. 

VI.  Jean  Colins,  docteur  ès-droits,  conseiller  au  grand-conseil  à  Malines,  par 
patentes  données  à  Louvain  le  27  août  1543,  mourut  le  7  février  1572. 
—  Il  avait  épousé  Madeleine  van  den  Eeden  (d'or  au  lion  naissant  de 
sable,  armé,  lampassé  de  gueules  et  couronné  d'or)  (Fig.  613),  fille  de  Cor- 
neille et  de  Marie  Schats.  —  Ledit  Jean  Colins  portait  pour  armes 
comme  son  père  et  comme  son  aïeul.  Il  fut  inhumé,  avec  sa  femme, 
dans  un  tombeau  en  la  chapelle  du  nom  de  Jésus  de  l'église  de  S^Pierre, 
à  Malines.  —  Leur  épitaphe  est  ainsi  conçue  : 

D.  0.  M. 

Clarissimo  Viro 

Joanni  Colins 

U.  J.  Doctori, 

Quondam  D.  Caroli  Imp.  ac  deinde  Philippi 

Catholici  Régis,  t'um  in  secretiori,  tum  summo 

Senatu  Mechliniœ  Consiliario  Primario 

ac  Libellorum  Supplicum  Magistro, 

Vitâ  defuncto  anno  M.  D.  LXXII,  consiliariatus  xxx 

vu.  Id.  febr. 

Parenti  Soceroq.  Pientissimo  Liberi,  Generiq. 

cum  dote  in  divini  Officii  subsidium  posuere 

Anima  JEternà  Fruatur  Requie. 

Quartiers  :  Colins.  van  den  Eeden. 

Patvoorde.  Schats. 

Voets.  Ysenbrant. 

van  der  Gareest.  Vrancx. 

De  Jean  Colins  et  de  Madeleine  van  den  Eeden  naquirent  les  5  enfants 
qui  suivent  : 

1°  Corneille  Colins,  épousa  Barbe  van  der  Ouwermeulen  ,  de  laquelle 
il  eut  : 

Nicole  Colins,  mariée  à  Etienne  de  Steelant. 

2°  Marie  Colins,  qui  suit. 


—  486  — 

3°  Catherine,   femme   de   Jean-Baptiste   Kerremans,    fils    d'Antoine    et 
d'Anne  de  Rommerswael,  dite  Caluwaert. 
4°  Madeleine,  mariée  à  Camille  van  Caestre. 
Et  5°  Anne  Colins,  morte  sans  alliance  en  1597. 

VII.  Marie  Colins  (fille  de  Jean  et  de  Madeleine  van  den  Eeden),  mourut  le 
26  décembre  1576,  à  41  ans.  Elle  était  veuve,  depuis  le  4  nov.  1572, 
de  Jacques  van  Caestre,  fils  de  Jacques  et  de  Catherine  Gysbrechts. 
—  Ces  époux  furent  enterrés  dans  la  chapelle  du  Nom  de  Jésus  de  l'église 
de  S*-Pierre  à  Malines,  où  l'on  mit  cette  épitaphe  : 

Jesu  Redemptori  Sacrum 

et 

Memorice  Viri  Clari 

Jacobi  van  Caestre, 

Jac.  fil.  Guil.  N.  qui  vice  Soceri  A.  R.  C.  M. 

Supremi  Senatus  Senator  designatus,  œtat. 

ann.,  LU.  obiit  prid.  Non.  ixbris 

CIO.  10.  LXXII. 

Et  illius  conjugis 

D.  Marle  Colins, 

Joan.  F. 

Quœ  cet.  ultra  ann.  XLI. 

Obiit  vu.  Kal.  Jan.  CIO.  10.  LXXVI. 

Parentib.  cariss.  liberi  P. 

Vove  Viator  gaudium  quiescentib. 

Quartiers  :  Caestre  Colins. 

de  Gheusere.  Palvoorde.  ' 

Gysbrechts.  van  den  Eeden. 

Romerswael.  Schats. 


Sixième  Branche.   —  Seigneurs  de  Quiéverchin. 

VIII.  Charles  Colins  (second  fils  de  Jean,  seigneur  de  Ter-Meeren,  et  de  Jeanne 
Huysmans,  dont  il  a  été  parlé  ci-devant  à  la  3e  branche,  degré  VII),  fut 
seigneur  de  Ter-Meeren  et  de  Leembossche.  —  Il  fit  hommage  de  sa 
terre  et  mairie  de  Ter-Meeren  le  25  mai  1607,  —  mourut  le  1  mars  1637, 
et  fut  inhumé  dans  la  chapelle  de  S^Nicolas  de  l'église  paroissiale 
d'Enghien,  sous  une  sépulture  portant  cette  épitaphe  : 

Monumentum 

Nobilis  Viri 

Caroli  Colins, 

Toparchce  de  Leembossche  et  ter-Meeren, 

qui  obiit  prima  Martii  anni 

Millesimi  sexcentesimi  trigesimi  Septimi. 

Orate  pro  Defuncto. 


—  487  — 

Ledit  Charles  Colins  avait  épousé  :  1°  Marie  Pletinck;  et  2°,  par  contrat 
du  22  octobre  1602,  Guillemette  de  Hérissem,  fille  de  Philippe,  seigneur 
de  Carency,  dit  Toulifaut  en  Glabbais,  et  d'Isabelle  de  Baillencourt  ;  — 
ladite  Guillemette  mourut  en  1642,  et  fut  enterrée  en  l'église  paroissiale 
d'Enghien,  avec  cette  épitaphe  : 

Cy  gist 

Damoiselle 

Guillemette  de  Hérissem 

veufve  de  feu  Sr. 

Charles  Colins, 

vivant  Seigneur  de  ter-Meeren,  Leembosch, 

écuyer,  etc. 

Laquelle  trépassa  le  4  mai  1642. 

Prié  Dieu  pour  son  ame. 

Quartiers  :  Hérissem.  

Gadan.  

Baillencourt.  


Charles  Colins  n'eut  point  d'enfants  de  son  second  mariage,  mais  il 
eut  les  quatre  qui  suivent  de  son  premier  : 

1°  Charles.  Son  article  suit. 

2°  Jacques,  estoc  de  la  Branche  des  Seigneurs  de  Stryhout,  ci-après. 

3°  Renelle  Colins,  mariée  à  Philippe  de  le  Samme,  seigneur  de  Quié- 
verchin,  duquel  elle  était  veuve  le  16  mars  1639. 

Et  4°  Catherine  Colins,  alliée  à  Jean  Bruneau,  écuyer,  avec  qui  elle 
vivait  le  16  mars  1639. 

IX.  Charles  Colins,  seigneur  de  Leembossche  et  Ter-Meeren,  fut  créé  chevalier 
par  lettres  du  roi  Philippe  IV,  données  à  Madrid  le  13  janvier  1650,  et 
mourut  le  18  juillet  1653.  —  Il  fut  inhumé  dans  l'église  paroissiale  d'Her- 
felingen,  près  d'Enghien,  où  l'on  plaça  son  cabinet  d'armes,  orné  de  toutes 
les  pièces  d'honneur,  avec  cette  épitaphe  : 

Icy  gist 

Noble  homme 

Messire 

Charles  Colins, 

chevalier, 

Sr.  de  Leembossche  et  ter-Meeren, 

Trépassé  le  dixhuictiesme  du  mois  de  Juillet  de  Van 

M.  D.  C.  LUI. 

Priez  Dieu  pour  son  ame. 


-  488  — 

Ledit  Charles  Colins  avait  épousé,  par  contrat  du  27  octobre  1616, 
Angeline  de  Herbais,  nièce  de  Marie  de  Herbais,  dame  de  Hontoye, 
abbesse  de  Moustier,  au  comté  de  Namur,  —  et  fille  de  Pierre  de  Her- 
bais, seigneur  de  Milleghem  et  de  Pépinglien,  et  de  Florence  de  Succre. 
—  De  ce  mariage  vinrent  : 

1°  Maximilien,  qui  suit. 

2°  Charles,  tige  de  la  Branche  des  seigneurs  de  Ter-Meeren,  ci-après. 

3°  Pierre  Colins,  qui  forma  la  Branche  des  seigneurs  d'Heetvelde,  ci-après. 

4°  Jean-Philippe  Colins,  chanoine  de  l'église  collégiale  de  S*-Amé  à  Douai, 
en  1650. 

Et  5°  Anne-Marie  Colins,  religieuse  à  l'abbaye  de  la  Grande-Bygaerde, 
ordre  de  S*-Benoit,  en  Brabant. 

X.  Maximilien  Colins,  seigneur  de  Leembossche,  capitaine  au  Terce  de  Don  Juan 

de  Monroy  en  1650,  servit  en  cette  qualité,  cette  même  année,  aux  sièges 
de  Guise  et  de  la  Capelle,  et  à  la  bataille  de  Réthel.  —  Il  fut  depuis 
capitaine  d'une  compagnie  de  gens  de  pied  Hauts-Allemands,  se  signala  au 
siège  de  Dunkerque  en  1652,  et  obtint,  tant  en  considération  de  son 
extraction  que  de  ses  services,  le  titre  de  chevalier,  par  lettres  du  roi 
Philippe  IV  du  22  avril  1654.  —  Il  avait  épousé  Marguerite  de  le  Samme, 
dame  de  Quiéverchin,  de  laquelle  il  eut  les  deux  fils  qui  suivent  : 

1°  Pierre.  Son  article  suit. 

Et  2°  Maximilien  Colins,  seigneur  de  Quiéverchin,  décédé  le  17  mai  1733, 
sans  enfants  de  son  épouse  Catherine-Françoise  de  le  Val,  dame  de 
Biastre,    morte  le   14  décembre  1736. 

XI.  Pierre    Colins,    seigneur    de   Leembossche,   contracta   alliance  avec  Marie- 

Madeleine  Bady.  De  ce  mariage  naquit  : 

XII.  Philibert- Antoine  Colins,  seigneur  de  Quiéverchin  et  de  Leembossche,  époux 

de  Gaspardine-Caroline-Michelle  Colins,  sa  cousine  issue  de  germain,  — 
fille  aînée  de  Pierre,  seigneur  d'Heetvelde  et  de  Thy,  et  de  Jacqueline 
de  Leefdael.  —  Dont  trois  enfants,  savoir  : 

1°  Jean-Pierre,  qui  suit. 

2°  Philippe-Pierre-Jacques-Edouard-Joseph  Colins,  lieutenant  aux  gardes 
wallonnes  en  Espagne. 
Et  3°  Charles   Colins,  aussi  lieutenant  aux  gardes  wallonnes. 

.  Jean-Pierre  Colins,  seigneur  de  Quiéverchin,  épousa  Marguerite-Marie- 
Louise  Colins,  sa  parente,  fille  de  Joseph-Gaspard-Toussaint  Colins,  sei- 
gneur de  Tarsienne,  et  de  Thérèse-Françoise-Marie  t'Serclaes.  —  Nous 
ignorons  si  ces  époux  ont  eu  postérité. 


—  489  — 

Septième  Branche.  —  Seigneurs  de  Bouchante. 

VIII.   Josse  Colins  (3e    fils   de   Jean,   seigneur  de   Ter-Meeren,    et  de    Jeanne 

Huysmans,  dont  il  a  été  parlé  ci-devant  à  la  troisième  branche,  degré  VII), 

fut   seigneur  de    Bouchaute    (brisait  ses   armes  d'un   annelet  d'or  sur  la 

bande).  Il  épousa  :  1°  Anne  Clipels,  —  et  2°  Marie  de  Herzelles,  fille 

de  Guillaume,   seigneur  de  Braeckel,  et   de  Jossine   de  Clercq.  —    Ses 

enfants  furent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Benoît  Colins,  seigneur  de  Bouchaute,  colonel  d'un  régiment  d'infan- 
terie au  service  d'Espagne,  tué  d'un  coup  de  pistolet  dans  les  guerres 
d'Allemagne,  sans  avoir  été  marié. 

2°  Engelbert  Colins,  guidon  dans  le  régiment  de  Motiamez,  mort  d'une 
blessure  à  la  jambe,  sans  avoir  été  marié. 

3°  Charles  Colins,  prieur  des  Guillelmites  de  Beveren,  au  pays  de  Waes. 

4°  Pierre  Colins,  capitaine  d'une  compagnie  de  chevau-légers,  et  gouver- 
neur pour  le  roi  d'Espagne  de  la  ville  et  du  château  d'Erkelens,  au  pays  de 
Juliers.  —  Il  épousa  Anne  de  Azevedo,  de  laquelle  il  a  laissé  des  enfants. 
Elle  était  fille  de  don  André  de  Azevedo,  mestre-de-camp  d'un  régiment 
de  vingt  compagnies  de  gens  de  pied,  et  capitaine  d'une  compagnie  de 
cuirassiers  espagnols,  et  de  Marguerite  van  der  Noot. 

5°  Jeanne-Adrienne  Colins,  mariée  à  don  Joseph  de  Ribera,  duquel  elle 

,a  eu  des  enfants. 

(Du  2d  Lit.) 

6°  Hélène- Aldegonde  Colins  (i),  mariée  à  Pierre-Gaspard  Colins,  che- 
valier, seigneur  de  Thy  et  d'Heetvelde,  capitaine  de  cavalerie  entretenu 
au  service  de  S.  M.  C.  le  25  janvier  1666,  son  neveu  à  la  mode  de  Bretagne. 

7°  Marie-Caroline  Colins,  mariée  :  1°  par  contrat  du  18  février  1656,  à 
Pierre  Colins,  seigneur  de  Bevinghe,  capitaine  au  terce  du  comte  de 
Gamarage,  fils  de  Charles,  seigneur  de  Leenbosch,  et  d'Angeline  de  Her- 
bais;  —  et  2°  à  noble  Michel  de  Crâne,  écuyer,  seigneur  de  Wyngaerde, 
bourgmestre  de  Grammont,  duquel  il  ne  paraît  pas  qu'elle  a  eu  des  enfants. 


Huitième  Branche.  —  Comtes  de  Colins. 

.  Engelbert  Colins  (5e  fils  de  Pierre,  seigneur  d'Heetvelde,  et  d'Anne  Trickart, 
mentionnés  ci-devant  à  la  Branche  des  Comtes  de  Mortagne,  degré  VIII), 
fut  seigneur  de  Hautbois,  lieutenant  d'une  compagnie  libre  de  300  alle- 
mands, pour  le  service  de  S.  M.  C,  en  1623,  puis  capitaine  au  régiment 
de   Grobbendonck,  infanterie  liégeoise,   en   1627.   —  Il  épousa  Françoise 

(1)  Selon  le  tome  V  des  Frag.  gcnéal.,  p.  £8,  elle  se  nommait  Jossine-Aldegonde. 

Tome  I.  f>2 


—  490  — 

d'Auxy,  sœur  germaine  d'Edouard  d'Auxy,  chevalier,  seigneur  de  Launoy, 
lieutenant-colonel  réformé  et  capitaine  d'une  compagnie  de  cuirassiers 
pour  le  service  d'Espagne,  —  et  fille  de  Philippe  d'Auxy,  son  oncle, 
seigneur  de  Launoy,  veuf  de  Jeanne  Colins,  sa  tante,  et  de  Françoise 
de  Malanoy,  sa  2e  femme.  De  ce  mariage  vint  : 

X.  Claude    Colins,    capitaine    d'une    compagnie    de    cavalerie    pour   le    service 

d'Espagne,  en  1655,  qui  épousa  Anne-Adrienne  de  Vindere,  fille  de 
Jean-Baptiste,  sergent-major  au  service  d'Espagne,  et  de  Marie  van 
Swieten,  dont  il  eut  les  deux  fils  qui  suivent. 

1°  Adrien-François.  Son  article  suit. 

Et  2°  Gabriel-Alexandre  Colins. 

XI.  Adrien-François,  comte  de  Colins,   seigneur  de  Sausel,  major,  commandant 

les  grenadiers  du  régiment  du  prince  Charles  de  Lorraine,  au  service 
d'Espagne,  en  1693,  et  ensuite  colonel  d'un  régiment  de  dragons  au  service 
de  la  République  des  Provinces-Unies,  fut  honoré,  par  lettres  du  roi 
Charles  III,  depuis  empereur  Charles  VI,  du  15  mars  1709,  du  titre  de 
comte  de  Colins,  pour  lui  et  ses  hoirs  mâles  et  femelles,  avec  faculté 
d'appliquer  ce  titre  sur  quelque  seigneurie  acquise  ou  à  acquérir  dans 
les  Pays-Bas  catholiques,  et  ce  en  considération  des  services  rendus 
tant  par  lui  que  par  les  siens.  —  Ce  comte  obtint  aussi,  par  les  mêmes 
lettres,  la  permission  de  faire  supporter  ses  armes  décorées  d'une  couronne 
de  marquis,  par  deux  lions  d'or,  armés  et  lampassés  de  gueules,  tenant 
chacun  une  bannière  aux  armes  de  Colins.  —  Il  avait  épousé  :  1°  Philippine- 
Gertrude  de  Rop;  et  2°  Lucie  van  den  Broeck,  fille  de  Pierre  van  den 
Broeck,  chevalier,  conseiller-pensionnaire  et  greffier  des  états  de  Brabant, 
et  de  Liévine-Cornélie  de  Vaegere.  —  Ses  enfants,  au  nombre  de  neuf, 

furent  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Alexandre-Nicolas  Colins,  mort  dès  1693. 

2°  Françoise-Philippine,  aussi  morte  dès  1693. 

3°  Angélique- Alexandrine. 

4°  Ignace-François. 

5°  Anne-Marie-Charlotte. 

6°  Charlotte-Jacqueline-Constance  Colins. 

(Du  2d  Lit.) 

7°  Heriri-François-Guillaume  Colins,  chanoine, 
go  pierre-Philippe,  qui  suit. 

Et  9°  Charles-Henri-Guillaume  Colins,  capitaine  au  service  de  l'impé- 
ratrice-reine,  mort  à  Luxembourg  et  enterré  aux  Dominicains  de  cette  ville. 

L,  Pierre-Philippe,  comte  de   Colins,   seigneur  de  Lisseweghe,  lieutenant  de 
la  garde  impériale  et  royale   des  hallebardiers  à  Bruxelles.  —  Il  épousa 


—  491 


Marie-Pétronille-Alexandrine  le  Prévost,  comtesse  de  le  Val,  fille  unique 
de  Joseph-François,  comte  de  le  Val,  et  de  Cornélie-Alexandrine  Voet, 
de  laquelle  il  a  eu  des  enfants,  parmi  lesquels  une  fille,  qui  suit. 

,  N....,  comtesse  de  Colins,  fille  aînée,  mariée,  en  1764,  à  François-Joseph 
de  Stassart,  alors  capitaine,  puis  major  au  service  de  l'impératrice-reine, 
—  fils  de  Jacques-Joseph  de  Stassart,  seigneur  de  Corioulle,  conseiller 
d'état  et  président  du  conseil  de  Namur  (Voyez  de  Stassart). 


Acnvièine  Branche. 


Barons  de  Colins». 


Antoine  Colins,  chevalier  (7e  fils  de  Pierre,  seigneur  d'Heetvelde,  et  d'Anne 
Trickart,  sa  lre  femme,  dont  il  a  été  fait  mention  ci-devant,  à  la  Branche 
des  Comtes  de  Mortagne,  degré  VIII),  naquit  à  Mons,  le  20  janvier  1598, 
et  fut  baptisé  en  l'église  de  S*-Nicolas  de  cette  ville.  —  Il  brisa  ses  armes 
d'une  molette  d'éperon  d'or,  au  haut  de  la  bande,  et  eut  la  seigneurie  de 
Wavre  en  partage.  —  Il  fut  reçu  docteur  ès-droits  à  Louvain,  en  1630; 
fait  conseiller.de  la  cour  souveraine  de  Hainaut,  à  Mons,  le  1  mars  1639; 
conseiller  au  grand-conseil  à  Malines,  en  juin  1650;  président  du  conseil 
d'Artois,  par  patentes  du  14  août  1653;  commissaire  député  par  S.  M.  C, 
pour  l'exécution  du  traité  de  paix  des  Pyrénées  et  l'établissement  des 
limites  entre  les  deux  couronnes  d'Espagne  et  de  France,  en  1660  et  1661  ; 
nommé  conseiller  au  conseil  privé  du  roi  aux  Pays-Bas,  le  24  juin  1663. 
—  Il  prêta  serment  en  cette  qualité,  le  4  août  suivant,  mourut  le  16  oc- 
tobre 1666,  âgé  de  68  ans,  et  fut  inhumé  dans  la  chapelle  de  S^Corneille, 
de  la  prévôté  de  Renissart,  près  de  Nivelles,  avec  cette  épitaphe. 

D.  0.  M. 

Icy  gist  noble  Seigneur 

Messire 

Antoine  Colins, 

chevalier,  conseiller  et  maistre  au  Requestes 

de  Sa  Maj.  en  son  Conseil  privé,  lequel 

après  avoir  esté  commis  à  l'exécution 

du  traité  de  paix  de  l'an  1659, 

et  establissement  des  limites  entre 

les  deux  couronnes.  Dieu  qui 

avoit  aussi  limité  ses  jours 

fat  appelle  de  ce  monde 

le  16  d'Octobre  1666. 

Requiescat  in  Pace. 

Amen. 


Quartiers  : 

Colins. 

Trickart. 

de  Vroey. 

Everard. 

Heyms. 

Velu. 

de  Smets. 

Gorop. 

Huysmans. 

Joy. 

Gecx. 

Staes. 

Fromont  (1). 

Berlaymont. 

van  den  Bossche. 

Roosen. 

(1)  Froidmont?  Coudcnberghe. 


—  492  — 

Antoine  Colins  avait  épousé,  en  1631,  Catherine  de  Vroey,  née  le 
10  septembre  1611,  fille  d'André  de  Vroey,  secrétaire  de  la  ville  de 
Louvain,  et  de  Philippote  Everard.  —  Elle  mourut  le  20  mars  1697,  et 
fut  enterrée  à  Bruxelles,  où  elle  gît  dans  le  chœur  de  l'église  paroissiale 
de  Notre-Dame  de  la  Chapelle,  avec  cette  épitaphe  : 


de  Vroey. 

de  Smets. 

Gecx. 

van  den  Bossche 


Icy  gist  Everard. 

Dame  Gorop. 

Catherine   de    Vroey,  Staes. 

veufve  de  feu  Messire  Roosen. 

Antoine  Colins, 
chev.  sgr.  de  Wavre,  consr.  du  conseil 
privé  de  Sa  Malé,  son  commissaire 
pour  l'exécution  des  Traitez  de  paix  des  années 

1648  et  1659. 
Décédé  le  16  8bre  1666,  âgé  de  68  ans,  enterré 

à  Renissart  près  de  Nivelle. 

Elle  mourut  le  20  mars  1697,  âgée  de  86  ans. 

Priez  Dieu  pour  leurs  âmes. 

D'Antoine  Colins  et  de  Catherine  de  Vroey  naquirent  dix  enfants,  savoir  : 

1°  Péronne-Philippote  Colins,  née  à  Louvain  le  20  janvier  1632,  et 
baptisée  en  l'église  de  S^Michel;  mariée,  par  contrat  du  30  avril  1655, 
passé  par  devant  Charles  Bonduel,  notaire  à  S^Omer,  à  Charles  Colins, 
seigneur  de  Ter-Meeren,  conseiller  fiscal  du  conseil  d'Artois,  puis  con- 
seiller de  la  cour  souveraine  de  Hainaut,  à  Mons,  son  cousin  issu  de 
germain.  —  Elle  testa,  étant  veuve  de  lui,  à  S*-Omer,  le  8  mai  1659, 
par  devant  J.  Cardocq  et  J.  Girardot,  notaires  royaux  d'Artois,  et  mourut 
le  3  juin  de  la  même  année  1659.  Elle  fat  enterrée  aux  Dominicains  de 
S^Omer,  où  se  voit  sa  sépulture  avec  son  épitaphe. 

2°  Jeanne-Marie  Colins,  née  à  Louvain  le  9  mars  1633,  et  y  baptisée 
en  l'église  de  S^Michel,  mourut  à  S^Omer  le  31  mai  1681.  Elle  avait 
été  femme  de  Jean-Baptiste  de  Laben,  seigneur  de  Cambreni,  dont  elle 
eut  deux  filles,  savoir  : 

a.  Marie-Louise-Antoinette-Félix  de  Laben,  née  à  S^Omer  le  6  novem- 
bre 1660,  et  baptisée  en  l'église   paroissiale  de  S*-Denis  de  la  dite  ville. 

Et  b.  Marie-Catherine-Louise  de  Laben,  née  à  S'-Omer  le  30  juillet  1671, 
et  y  baptisée  en  l'église  de  S^Denis. 

3°  Philippe-François,  qui  suit. 

4°  Joseph-Lambert  Colins,  né  à  Malines  le  11  septembre  1636,  et  y 
baptisé  en  l'église  de  S^Rombaut,  mort  le  26  mai   1639. 

5°  Guillaume  Colins,  né  à  Malines  le  23  juin  1639,  et  y  baptisé  à 
SVRombaut,  mort  à  Mons  le  26  janvier  1640.  Il  fut  enterré  en  l'église 
de  Ste-Waudru  de  cette  ville. 


—  493  — 

6°  Anne-Gabrielle  Colins,  née  à  Mons  le  7  décembre  1641,  et  y  baptisée 
à  SMjrermain,  morte  le  11  janvier  1643,  et  fut  enterrée  en  l'église  de 
Ste-Waudru  au  dit  Mons. 

7°  Antoine-Pierre  Colins,  seigneur  de  la  Croix,  né  à  Mons  le  4  juin  1644, 
et  y  baptisé  à  S'-Germain,  épousa  Anne  van  Assche,  et  mort  après  le 
27  septembre  1726.  Dont  : 

Catherine-Norbertine  Colins-de  la  Croix,  fille  unique,  mariée  à  don 
Emmanuel-André  Solares,  chevalier  de  l'ordre  militaire  de  S^Jacques, 
lieutenant-colonel  du  régiment  du  duc  d'Arscliot  en  1707,  depuis  créé 
marquis  del  Campo,  mort  gouverneur  d'Ostende. 

8°  Marie-Gabrielle  Colins,  née  à  £Mons  le  17  juillet  1647,  et  baptisée  à 
SMjrermain,  mourut  le  12  février  1733.  Elle  avait  été  mariée  .  en  pre- 
mières noces,  le  30  octobre  1670,  à  Charles  de  Zevecote,  seigneur  de 
Soetschoore  et  Ten-Bossche,  capitaine  d'une  compagnie  de  200  hommes 
de  gens  de  pied  wallons,  de  nouvelle  levée,  pour  le  service  d'Espagne, 
par  commission  du  15  juin  1635,  commandant  pour  le  roi  à  S^Pol  en  1636, 
et  à  Bohain  en  1637,  mort  le  1  septembre  1675,  fils  d'Antoine  de  Zeve- 
cote, seigneur  de  Ten-Bossche,  mort  le  29  août  1640,  et  de  Marguerite 
Everard,  dame  de  Soetschoore,  morte  le  29  octobre  1608;  —  et  en 
deuxièmes  noces,  par  contrat  du  21  avril  1684,  à  François  Colins,  sei- 
gneur de  Rochefontaine  et  de  S^Pierre-à-Ronnet,  son  cousin-germain. 

9°  Jean-François-Maximilien  Colins,  jésuite,  né  à  Mons  le  23  avril  1650, 
et  y  baptisé  à  S^Germain. 

10°  Pierre-Ignace  Colins,  conseiller  au  conseil  de  Brabant,  et  ensuite 
au  conseil  privé  à  Bruxelles,  né  à  Malines  le  5  mai  1654  et  y  baptisé 
à  S'-Pierre.  Il  épousa,  en  les  noces,  Anne-Caroline  van  Altère,  fille  de 
Jean  et  de  Prisca  Gloribus;  —  et,  en  2es  noces,  Marie-Anne-Madeleine 
della  Faille,  veuve  de  François  de  Moncheau,  conseiller  au  conseil  de 
Flandres,  et  fille  d'Engelbert  della  Faille,  baron  d'Esteinpuis,  et  de 
Marguerite-Frédericque-Hiéronime  de  Marselaer.  Il  testa  le  31  août  1726, 
et  mourut  peu  après,  la  même  année.  —  Sa  veuve  lui  survécut  jusqu'au 
2  janvier  1730,  et  fut  enterrée  à  Ste-Gudule  à  Bruxelles,  avec  cette  épitaphe  : 

Dame  Marie- Anne-Magdalaine 

della  Faille, 

fille  de  Messire  Engelbert  et  de  Dame 

Marguerite  de  Marsselaer, 

Epousa  en  1  nopces  noble  homme  F.  de  Moncheaux, 

conseiller  du  conseil  de  Flandres, 

et  en  2  nopces  Messire  Pierre-Ignace  Colins, 

conseiller  du  souverain  conseil  de  Brabant, 

mort  conseiller  du  conseil  privé  de  S.  M.  I.  et  C. 

aux  Pays-Bas,  décédée  sans  hoirs 

le  2  janvier  1730. 


—    494    -r- 

Pierre-Ignace  Colins  n'eut  que  deux  filles  de  son  premier  mariage, 
savoir  :  Catherine-Françoise  et  Anne-Marie-Philippine  Colins,  toutes  deux 
mortes  avant  lui. 

X.  Philippe-François  baron  de  Colins,  seigneur  de  Wavre  à  Lens,  en  Hainaut, 

et  de  Wayenesse  à  Rymenam,  en  Brabant,  naquit  à  Malines  le  18  sept.  1634, 
et  y  fut  baptisé  en  l'église  de  S*-Rombaut.  —  Il  fut  élu  d'Artois  en  1658, 
ensuite  conseiller  au  conseil  de  Namur  en  1664,  puis  conseiller  et  avocat- 
fiscal  au  grand-conseil  à  Malines.  En  considération  de  ses  services  et  de 
sa  noble  extraction,  le  roi  Charles  II  lui  accorda  le  titre  de  baron,  et  pour 
supports  de  ses  armes,  deux  griffons  d'or,  tenant  chacun  une  bannière  aux  émaux 
de  son  blason,  par  lettres  du  25  octobre  1693.  —  Il  testa  le  10  octobre  1695, 
par  devant  Jean  de  West,  notaire  à  Malines,  et  mourut  avant  le  7  novem- 
bre 1696.  —  Il  avait  épousé,  en  'les  noces,  Jeanne-Catherine  de  Alcan- 
tara,  fille  unique  de  don  Pedro  de  Alcantara,  gouverneur  de  Lierre,  et 
de  Catherine  van  der  Dilft  ;  en  2es  noces,  Barbe-Thérèse  van  der  Laen, 
veuve  de  Jean  Vecquemans,  seigneur  de  Bodeghem,  conseiller  au  conseil 
de  Brabant,  laquelle  testa  à  Malines  le  2  novembre  1702,  et  mourut  peu 
après,  le  28  novembre  suivant.  —  Elle  était  fille  de  Jean-Baptiste  van  der 
Laen,  chevalier,  seigneur  de  Lassus,  colonel  d'un  régiment  d'infanterie 
wallonne,  et  de  Barbe-Philippote  de  Camargo,  baronne  du  S*-Empire.  Il 
n'eut  des  enfants  que  de  son  1er  mariage,  savoir  : 

(Du  1er  Lit.) 

1°  Pierre-Antoine,  qui  suit. 

2°  Ladislas-Philippe  Colins,  cornette  de  cavalerie  au  service  de  S.  M.  C, 
lequel  testa  à  Luxembourg  le  23  décembre  1700,  et  mourut  avant  le 
4  juin  1701,  sans  avoir  pris   d'alliance. 

Et  3°  Charlotte-Catherine  Colins,  mariée,  en  les  noces,  à  Jean-Laurent 
de  Vroey,  son  oncle  à  la  mode  de  Bretagne,  fils  de  Jean-François,  sei- 
gneur de  Linden,  et  de  Marie  Lintermans,  et,  en  2es  noces,  à  François 
Verhoeven,  chevalier,  seigneur  de  Steldershoven,  avec  lequel  elle  vivait 
le  24  novembre  1703. 

XI.  Pierre-Antoine    baron  de    Colins,    seigneur  de    Wavre    et    de   Wayenesse, 

puis  de  Ste-Gertrude-Machelen,  par  l'acquisition  qu'il  en  fit,  mourut  le 
10  août  1742.  —  Il  avait  épousé  Anne-Eléonore  Edwards,  dite  Trevor, 
laquelle  mourut  le  3  décembre  1763,  fille  de  Thomas-Everard,  seigneur  de 
Santberghe,   et  d'Isabelle-Jacqueline  van  Cranevelt.    De  ce  mariage  : 

XII.  Marie- Josèphe-Ferdinandine-Rose  baronne  de  Colins  et  de  Ste-Gertrude- 
Machelen,  dame  de  Wavre,  Wayenesse  et  Sandtberghe,  en  Flandres,  fille 
unique,  naquit  à  Bruxelles  le  20  mars  1708,  et  morte  le  2  juin  1778.  — 
Elle  avait  été  mariée,  en  1729,  à  Jean-Baptiste-Victor,  légitimé  de  Ba- 
vière,  comte  de   Grosberg,  chambellan   de  l'électeur  de  Bavière,   du  feu 


—  495  — 

électeur  de  Cologne,  et  du  feu  cardinal-évêque,  prince  de  Liège,  etc.,  etc. 
(Voyez  ci-devant,  page  117,  article  de  Bavière). 


Dixième  Branche.  —  Seigneurs  de  Tarsienne. 

X.  Charles-Ignace  Colins  (4e  fils  de  Charles,  seigneur  de  Thy  et  d'Heetvelde,  et 
de  sa  2e  femme  Jeanne  de  Bourlers,  dont  il  a  été  parlé  ci-devant  à  la 
Branche  des  comtes  de  Mortagne,  degré  IX),  naquit  à  Cour -sur-Heur  le 
3  mars  1634,  et  fut  seigneur  de  Tarsienne  et  de  l'état  noble  de  Namur. 
Il  mourut  le  13  mars  1696,  à  62  ans.  —  Il  avait  été  marié  à  Anne-Gertrude 
de  Nollet,  fille  de  Gilles  et  d'Aleyde  de  Pastour.  Trois  enfants  naqui- 
rent de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Gaspard-Charles  Colins,  baptisé  à  Tarsienne  le  18  août  1670,  chanoine 
de  l'église  de  S*- Vincent  de  Soignies,  le  1  novembre  1692,  puis  chanoine 
et  chancelier  de  Tournai  dès  le  5  août  1719,  vivant  encore  le  4  nov.  1729. 

2°  François-Ignace,  qui  suit. 

Et  3°  Philippe-Louis  Colins,  dit  le  chevalier  de  Tarsienne,  qui  vivait 
en  1700,  comme  conste  par  un  acte  du  30  octobre  de  cette  même  année. 

François-Ignace  Colins,  seigneur  de  Tarsienne,  de  l'état  noble  de  Namur, 
capitaine  de  cavalerie  au  service  de  France,  épousa,  en  les  noces,  avant 
le  30  octobre  1700,  Philippine-Josèphe  Colins,  sa  cousine-germaine,  fille 
aînée  de  François  Colins,  seigneur  de  Rochefontaine  et  de  S^Pierre-à- 
Ronnet,  et  de  Marguerite-Florence  de  Haudion,  sa  Ie  femme;  et,  en 
2es  noces,  Isabelle-Pétronille  Colins,  sa  parente,  fille  d'Antoine-Charles 
Colins,  seigneur  de  Ter-Meeren,  capitaine  de  cavalerie  au  service  d'Espagne, 
et  de  Marie-Félix  de  Boccabella.  —  Sa  Ie  femme  mourut  sans  hoirs,  et 
sa  2e  lui  donna  trois  enfants,  savoir  : 

1°  Joseph-Gaspard-Toussaint,  dont  l'article  suit. 

2°  Marie-Pétronille-Susanne  Colins,  morte  le  13  août  1778,  ayant  été 
mariée,  le  16  juillet  1746,  à  Henri-Antoine-Gaspard  t'Serclaes,  né  le 
6  novembre  1717,  trésorier,  puis  surintendant  du  rivage  de  la  ville  de 
Bruxelles,  frère  de  Thérèse-Françoise-Marie  t'Serclaes,  mentionnée  plus  bas. 

Et  3°  Marie-Jeanne-Josèphe  Colins,  mariée  à  Charles-François-Albert 
Vertegans-de  Miraumont,  prévôt  d'hôtel  de  la  cour  de  Bruxelles. 

■  Joseph-Gaspard-Toussaint  Colins,  seigneur  de  Tarsienne,  épousa  Thérèse- 
Françoise-Marie  t'Serclaes,  née  le  29  juillet  1722,  fille  de  Joseph-François- 
Philippe  et  de  Marie-Barbe-Josèphe-Françoise  Marulli.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Alexandre-Joseph,  qui  suit. 

2°  Landelin-François-Joseph  Colins,  né  le  20  octobre  1750,  enseigne  aux 
gardes  wallonnes.* 

3°  Charles-Philippe-François,  né  le  31  mai  1752,  chanoine  de  Tournai 
et  de  Leuze. 


—  496  — 

4?  Alexandre-Charles-Philippe  Colins,  né  le  30  octobre  1753,  capitaine 
au  régiment  d'infanterie  de  Deynse,  plus  tard  Kaunitz. 

5°  Henri-Marie-Philippe  Colins,  né  le  22  avril  1759,  enseigne  au  régiment 
d'infanterie  de  Vierset. 

6°  Ferdinandine-Marie-Flore. 

7°  Marguerite-Marie-Louise  Colins,  mariée  à  Jean-Pierre  Colins,  seigneur 
de  Quiéverchin,  fils  aîné  de  Philibert-Antoine  Colins,  seigneur  de  Quié- 
verchin  et  de  Leembossche,  et  de  Gaspardine-Caroline-Michelle  Colins- 
d'Heetvelde. 

8°  Anne-Marie-Rosalie  Colins. 

Et  9°  Ferdinandine-Alexandrine-Marie-Josèphe  Colins. 

XIII.  Alexandre-Joseph  Colins,  seigneur  de  Tarsienne,  né  le  20  avril  1749,  fut 
enseigne  de  grenadiers  au  régiment  des  gardes  wallonnes,  en  Espagne. 


Onzième  Branche.  —  Vicomtes  de  II. un 

Charles-Ignace  Colins  (fils  cadet  de  François  et  de  sa  3e  femme,  Marie- 
Gabrielle  Colins,  mentionnés  ci-devant  à  la  Branche  des  Comtes  de  Mor- 
tagne,  degré  X),  naquit  le  15  janvier  1687  et  fut  baptisé  en  l'église 
paroissiale  de  S^Jacques  de  Coudenbergh,  à  Bruxelles.  —  Il  devint 
seigneur  et  vicomte  de  Ham,  par  la  donation  que  lui  en  fit  Antoine- 
François-Gaspard  Colins,  son  frère  consanguin,  par  acte  du  21  août  1716. 
—  Il  servit  en  qualité  de  cornette  de  cavalerie  à  la  bataille  de  Mal- 
plaquet,  le  11  septembre  1709,  -et  fut  capitaine  d'une  compagnie  de 
dragons  arquebusiers  à  cheval,  au  régiment  d'Aquaviva,  au  service 
d'Espagne,  par  commission  du  1  avril  1710.  —  Il  épousa  Jeanne-Marie- 
Ignace  de  Vroey,  sa  nièce  à  la  mode  de  Bretagne,  veuve  de  Jean- 
Philippe  de  Alvarado  y  Bracamonte,  et  fille  de  Jean-Laurent  de  Vroey 
et  de  Charlotte-Catherine  Colins.  —  Cinq  enfants  naquirent  de  cette 
alliance,  savoir  : 

1°  Antoine-Charles-François  Colins,  qui  suit. 

2°  Jean-Guillaume  Colins,  dit  le  chevalier  de  Ham,  chevalier  de  l'ordre 
militaire  de  Marie-Thérèse,  d'abord  colonel-lieutenant,  commandant  le  régi- 
ment de  Murray,  infanterie  wallonne,  puis  colonel  avec  pension,  cham- 
bellan actuel  de  LL.  MM.  IL,  lieutenant  de  la  garde  impériale  et  royale 
des  hallebardiers  à  Bruxelles,  et  gentilhomme  de  la  chambre  de  la  noblesse 
des  états  du  pays  et  comté  de  Hainaut.  —  Il  fit  les  campagnes  de  1757, 
1758,  1759,  1760,  1761  et  1762,  et  se  trouva  à  la  bataille  de  Prague, 
comme  aussi  à  la  défense  de  cette  ville,  pendant  son  blocus,  sous  les 
ordres  du  duc  Charles- Alexandre  de  Lorraine,  —  au  combat  de  Gorlitz  où 
il  entra  le  premier,  à  la  tête  de  sa  compagnie,  dans  les  retranchements 
des  ennemis,   —  à   l'attaque   des    retranchements  du  prince   de    Bevereu 


—  497  — 

devant  Breslau,  —  aux  batailles  de  Lissa,  de  Hochkirchen  et  de  Lignitz, 

—  au  combat  d'Adelsbach,  où,  par  ses  belles  actions,  il  mérita  detre  fait 
chevalier  de  l'ordre  de  Marie-Thérèse,  —  au  combat  de  Lietmansdorf,  — 
et  à  l'action  qui  eut  lieu  entre  l'armée  impériale  et  celles  des  Prussiens, 
sur  une  montagne  nommée  Haydberg,  en  Silésie,  l'an  1762.  —  Il  n'était 
pas  marié  en  1779. 

3°  Marie-Pétronille-Ignace  Colins,  morte  religieuse  ursuline,  à  Mons. 

4°  Jeanne-Louise  Colins,  mariée  à  François-Joseph  de  Viron-d'Oost- 
kercke,  dont  elle  devint  veuve  sans  enfants  en  1764. 

Et  5°  Anne-Charlotte  Colins,  religieuse  aux  dames  nobles  de  Berlaimont, 
à  Bruxelles. 

Antoine-Charles-François  Colins,  seigneur  et  vicomte  de  Ham,  capitaine 
au  régiment  de  Ligne,  infanterie  wallonne,  né  à  Bruxelles  et  y  baptisé 
dans  l'église  de  Ste-Marie  de  Finis-Terrse,  le  12  décembre  1721,  fut  tué  pour 
le  service  de  l'impératrice-reine  à  l'action  qui  eut  lieu  le  7  sept.  1757 
entre  l'armée  impériale  et  celle  des  Prussiens,  près  de  Gorlitz,  en  Lusace. 

—  Il  avait  épousé,  par  contrat  passé  le  12  novembre  1749,  par  devant 
A.  Roquet,  notaire  à  Namur,  Marie-Félix-Françoise  Colins,  sa  nièce  à 
la  mode  de  Bretagne,  baptisée  à  Tarsienne  le  21  avril  1719,  décédée  en 
décembre  1756,  fille  de  Pierre-Albert,  seigneur  de  Ter-Meeren,  et  de 
Marie-Gabrielle-Caroline  de  Zevecote,  dame  de  Soetschoore.  —  De  ce 
mariage  vinrent  : 

1°  Pierre-Albert-Antoine  Colins,  qui  suit. 

2°  François-Joseph-Philippe-Léopold  Colins,  né  et  baptisé  à  Bruges,  le 
18  juin  1754. 

Et  3°  Jeanne-Louise- Agathe  Colins,  dite  Mademoiselle  de  Ham,  baptisée 
en  l'église  de  S^Gilles  à  Bruges,  le  26  avril  1753;  reçue  chanoinesse  à 
Andenne,  après  avoir  fait  preuve  de  16  quartiers,  le  21  avril  1771. 

,  Pierre-Albert-Antoine  Colins,  seigneur  et  vicomte  de  Ham,  baptisé  en 
l'église  de  S*- Jean  à  Namur,  le  25  décembre  1751,  sous-lieutenant  aux 
gardes  wallonnes  en  Espagne. 


Douzième  Branche.  —  Seigneurs  de  Stryhont. 

Jacques  Colins  (second  fils  de  Charles,  seigneur  de  Ter-Meeren,  et  de  Marie 
Pletinck,  sa  première  femme,  dont  il  a  été  parlé  ci-devant,  sixième 
Branche,  seigneurs  de  Quiéverchin,  degré  VIII),  fut  seigneur  de  Stryhout, 
et  bourgmestre  de  la  ville  de  Grammont,  en  Flandre.  Il  fut  créé  cheva- 
lier par  lettres  du  roi  Philippe  IV,  du  6  mars  1651,  et  eut  de  Marie 
Daelman,  sa  femme,  les  neuf  enfants  qui  suivent  : 
1°  Charles  Colins,  seigneur  de  Stryhout. 
Tome  I.  6S 


—  498  — 

2°  Louis  Colins,  capitaine  d'infanterie  au  service  d'Espagne,  mort  au 
siège  de  Mouzon,  et  enterré  dans  l'église  du  faubourg  de  cette  ville,  le 
17  octobre  1650,  sans  avoir  pris  d'alliance. 

3°  Jean. 

4°  François. 

5°  Anne. 

6°  Gabrielle. 

7°  Marie-Philippine. 

8°  Thérèse. 

Et  9°  Marguerite  Colins. 


Treizième  Branche.  —  Seigneurs  de  Ter-Meeren. 

X.  Charles  Colins  (second  fils  de  Charles,  seigneur  de  Leembossche,  et  d'Angéline 
de  Herbais,  cités  à  la  sixième  Branche,  seignrs  de  Quiéverchin,  IXe  degré), 
fut  seigneur  de  Ter-Meeren,  conseiller  fiscal  du  conseil  d'Artois,  puis  con- 
seiller de  la  cour  souveraine  de  Hainaut,  à  Mons,  où  il  mourut  en  octo- 
bre 1658.  —  Il  avait  épousé,  par  contrat  du  30  avril  1655,  Péronne- 
Philippote  Colins,  sa  cousine  issue  de  germain,  morte  le  3  juin  1659,  — 
fille  aînée  d'Antoine  Colins,  chevalier,  seigneur  de  Wavre,  président  du 
conseil  d'Artois,  et  de  Catherine  de  Vroey.  —  De  cette  alliance  naquirent 
trois  enfants,  savoir  :   ■ 

1°  Antoine-Charles,  qui  suit. 

2°  Catherine-Françoise  Colins,  née  à  SMDmer  le  16  avril  1657,  et  bap- 
tisée à  S^Denis  de  cette  ville. 

Et  3°  Pierre-Albert  Colins,  né  à  S^Omer,  après  la  mort  de  son  père, 
le  15  novembre  1658,  et  baptisé  en  la  dite  église  de  SVDenis.  —  Il  épousa 
Isabelle-Marguerite  Blondel,  de  laquelle  il  paraît  ne  pas  avoir  eu  d'enfants. 

Antoine-Charles  Colins,  seigneur  de  Ter-Meeren,  capitaine  de  cavalerie  au 
service  d'Espagne,  né  à  S^Omer  le  1  mars  1656,  y  fut  baptisé  en  l'église 
paroissiale  de  SVDenis.  —  Il  porta  les  armes  avec  distinction,  et  rendit 
hommage,  le  9  octobre  1687,  de  sa  terre  et  mairie  de  Ter-Meeren.  —  Il 
avait  épousé,  par  contrat  du  25  mai  1682,  Marie-Félix  de  Boccabella, 
baptisée  à  Hombeeck,  près  de  Malines,  au  mois  d'octobre  1659,  fille  de 
Jean-Baptiste  de  Boccabella,  seigneur  de  Steenwerve,  et  de  Marguerite 
de  Mahy-de  Chambrun.  —  Quatre  enfants  naquirent  de  ce  mariage,  savoir  : 

1°  Pierre-Albert,  dont  l'article  suit. 

2°  Marie-Isabelle  Colins,  qui  fut  femme  de  François  Courtin,  écuyer, 
seigneur  de  Nanteuil,  lieutenant-colonel  du  régiment  de  la  Luserne,  avec 
lequel  elle  vivait  le  23  avril  1706.  —  Il  était  fils  de  Jacques  Courtin, 
écuyer,  seigneur  de  Nanteuil  et  de  la  Grange-rouge,  et  de  Marie  de  Court, 
sa  deuxième  femme. 


—  499  — 

3°  Isabelle-Pétronille  Colins,  mariée  à  son  parent  François-Ignace  Colins, 
seigneur  de  Tarsienne. 
Et  4°  François-Alexandre  Colins,  vivant  le  23  avril  1706. 

XII.  Pierre-Albert  Colins,  seigneur  de  Ter-Meeren,  né  à  Namur  et  y  baptisé  le 
29  avril  1684,  en  l'église  de  S*-Nicolas,  fut  capitaine  d'infanterie  au  service 
de  S.  M.  C.  —  Il  prêta  hommage  pour  sa  terre  et  mairie  de  Ter-Meeren, 
le  23  mars  1716,  et  fut  admis  dans  l'état  noble  de  Namur  le  8  juin  1723. 
—  Il  avait  épousé  Marie-Gabrielle-Caroline  de  Zevecote,  dame  de  Soet- 
schoore,  sa  cousine  issue  de  germain,  baptisée  le  8  août  1701,  en  l'église 
de  Ste-Pharaïlde  à  Gand,  —  fille  unique  de  Charles-Antoine-Honoré  de  Zeve- 
cote, seigneur  de  Soetschoore,  Maete  et  Ten-Bossche,  mort  le  29  sept.  1727, 
et  de  Marie-Jeanne  de  Brouchoven,  sa  première  femme,  morte  le  21  mars 
1708.  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Antoine-Philippe  Colins,  seigneur  de  Ter-Meeren,  Maete  et  Soetschoore, 
chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  S*-Louis,  capitaine  au  service 
de  France  dans  le  régiment  royal  allemand,  cavalerie.  —  Il  n'était  pas 
marié  en  1779. 

2°  Eugène-Philippe-Joseph-Dieudonné. 

3°  Joseph-Dominique,  officier  d'infanterie  au  régiment  de  Ligne,  en  1763. 

4°  Philippe-Antoine-François,  aussi  officier  au  régiment  de  Ligne,  infan- 
terie, en  1763. 

5°  Pierre-Joseph. 

6°  Marie-Félix-Françoise  Colins,  baptisée  à  Tarsienne  le  21  avril  1719, 
morte  en  décembre  1756.  —  Elle  avait  été  mariée,  par  contrat  du  12  no- 
vembre 1749,  à  Antoine-Charles-François  Colins,  seigneur  et  vicomte  de 
Ham,  son  oncle  à  la  mode  de  Bretagne. 

Et  7°  Josèphe-Alexandrine-Albertine  Colins. 


Quatorzième  Braucbe.  —  Seigneurs  «THeetvelde. 

X.  Pierre  Colins  (troisième  fils  de  Charles,  seigneur  de  Leembossche,  et  d'An- 
géline  de  Herbais,  mentionnés  à  la  sixième  Branche,  seigneurs  de  Quié- 
verchin,  IXe  degré),  fut  seigneur  de  Bevinghe,  capitaine  au  terce  du 
comte  de  Gamarage,  et  se  trouva  aux  sièges  et  prises  de  Courtrai  et  de 
Fumes  en  1648,  —  à  la  bataille  de  Réthel,  où  il  fut  blessé  en  1650,  — 
aux  sièges  et  prises  de  Gravelines  et  de  Dunkerque  en  1652,  —  et  à  la 
retraite  d'Arras  en  1654.  —  Il  mourut  avant  le  10  novembre  1669,  ayant 
épousé,  par  contrat  du  18  février  1656,  Marie-Caroline  Colins,  sa  tante 
à  la  mode  de  Bretagne,  fille  cadette  de  Josse  Colins,  seigneur  de  Bou- 
chaute,  et  de  Marie  de  Herzelles,  sa  seconde  femme.  —  Cette  dame 
survécut  à  son   mari  et  convola,  en   secondes  noces,  avec  noble  Michel 


—  500  — 

de  Crâne,  écuyer,  duquel  elle  paraît  ne  pas  avoir  eu  d'enfants;  elle 
avait  eu  de  son  premier  mari  les  six  enfants  qui  suivent  : 

1°  Élisabeth-Marie-Angéline  Colins,  baptisée  le  20  mai  1660. 

2°  Pierre,  qui  suit. 

3°  Gaspard. 

4°  Hélène- Aldegonde. 

5°  Caroline. 

Et  6°  Jeanne- Adrienne  Colins. 

Pierre    Colins,    seigneur   d'Heetvelde   et   de    Thy,   naquit    à   Bruxelles    le 

10  juin  1661,  et  y  fut  baptisé  en  l'église  paroissiale  de  Ste-Catherine.  — 

11  épousa  Jacqueline  de  Leefdael,  fille  de  Jacques,  seigneur  de  Lieffe- 
ringhen,  major  et  commandant  de  Bois-le-Duc,  et  de  Jacqueline-Marguerite 
Uutenhove  (Voyez  de  Leefdael,  famille).  De  ce  mariage  naquirent  : 

1°  Philippe-Pierre-Jacques,  qui  suit. 

2°  Michel  Colins,  seigneur  de  Thy,  aide-major  de  la  compagnie  flamande 
des  gardes  du  corps  du  roi  d'Espagne.  Il  épousa  Marie-Crescense  de 
Villa  Plana,  de  laquelle  il  n'eut  qu'une  fille  unique,  savoir  : 

Marie-Jeanne  Colins,  mariée  au  marquis  de  Mouy,  d'une  maison  illustre 
de  Picardie,  laquelle  remonte  son  origine  à  Goulhard  de  Mouy,  chevalier, 
vivant  en  1150,  et  dont  la  branche  aînée  a  eu  l'honneur  de  donner  une 
femme  à  la  maison  de  Lorraine,  en  la  personne  de  Claude,  marquise 
de  Mouy,  laquelle  fut  mariée,  en  1585,  à  Henri  de  Lorraine,  frère  de 
Louise  de  Lorraine,  femme  de  Henri  III,  roi  de  France,  dont  elle  fut, 
par  cette  alliance,  la  belle-sœur.  —  Ils  eurent  pour  fils,  Louis,  marquis 
de  Mouy. 

3°  Gaspardine-Caroline-Michelle  Colins,  mariée  à  Philibert-Antoine  Colins, 
seigneur  de  Quiéverchin  et  de  Leembossche,  son  cousin  issu  de  germain. 

4°  Pierre-Joseph-Antoine  Colins,  chanoine-régulier  de  la  noble  abbaye 
de  Ste-Gertrude,  à  Louvain,  et  pléban  d'Arschot,  né  à  Heetvelde  le 
2  mars  1713,  décédé  le  18  avril  1754,  à  41  ans. 

5°  Charles-Joseph-Bonaventure-Benjamin  Colins,  abbé  d'Eenaeme,  près 
d'Audenarde,  et  conseiller  d'état  de  l'impératrice-reine  au  gouvernement 
des  Pays-Bas  autrichiens. 

6°  Catherine-Isabelle  Colins,  prieure  de  l'hôpital  à  Grammont. 

Et  7°  Marie- Aimée  Colins. 

Philippe-Pierre-Jacques  Colins,  seigneur  d'Heetvelde  et  de  Liefferinghen, 
en  Flandres,  chevalier  de  la  cour  souveraine  de  Hainaut,  à  Mons,  et 
gentilhomme  de  la  chambre  de  la  noblesse  des  états  du  pays  et  comté 
de  Hainaut.  —  Il  épousa  Marie-Anne  de  Schrevel,  dont  naquirent  : 

1°  Maximilien  Colins,  fils  aîné. 

2°  Philippe,  second  fils. 

3°  Marie- Antoinette,  unique  fille. 


—  501  — 

La  maison  de  Colins  porte  pour  armes  :  d'argent  à  la  bande  de  gueules,  accom- 
pagnée de  6  tourteaux  de  même,  mis  en  orle.  —  Vécu  timbré  d'une  couronne  de 
marquis  et  supporté  par  deux  lions  d'or,  armés  et  lampassés  de  gueules,  tenant  chacun 
une  bannière  chargée  du  même  blason  (Concession  du  15  mars  1709).  (Fig.  614). 

(Nob.,  pp.  312,  580  et  628;  Suite  du  Suppl.,  1614-1630,  p.  18S;    Vrai  Suppl.,  p.  109;  Nouv. 
vrai  Suppl.,  pp.  83  et  183;  Fragm.  généal.,  t.  V,  p.  48.) 


COLLIN. 

Les  enfants  de  Jean  Collin  furent  anoblis  avec  rétroaction  de  noblesse  en  la 
personne  de  feu  leur  dit  père,  par  lettres  du  12  février  1744. 

Armes  :  écartelé,  1  et  4  d'argent  à  3  fasces  de  sinople,  au  lion  de  gueules  brochant 
sur  le  tout,  armé,  lampassé  et  couronné  d'or;  2  et  3  d'argent  à  3  fusées  accolées  en 
fasce  de  gueules  (Fig.  615). 

(Suite  du  Suppl.  au  Nob.,  1686-1762,  p.  236;  Étal  armoriai,  p.  9.) 


COLOMA, 

Famille  originaire  du  Dauphiné,  nommée  primitivement  Colombe,  établie  en  Cata- 
logne avant  l'année  1282. 

I.  Don  Francisco  Coloma,  capitaine-général  des  galères  de  Martin  d'Aragon,  roi 

de  Sicile,  en  1409,  épousa  Guillena  de  Moncada.  De  cette  alliance  vint  : 

II.  Don  Gaston   Coloma,   chevalier   de   l'ordre   de   Montesa.  Sa   femme,    Maria 

Galceran-y  Alagon,  le  rendit  père  de  Juan,  qui  suit. 

III.  Don  Juan  Coloma,   seigneur  d'Alfajarin,  épousa,  en  secondes  noces,  Juana 

de  Heredia.  Dont  : 

1°  Don  N....  Coloma,  fils  aîné.  —  De  lui  descendent  les  comtes  d'Elda 
et  les  marquis  d'Espinar. 

Et  2°  Don  Francisco,  qui  suit. 

IV.  Don  Francisco  Coloma,  chevalier  de  l'ordre  de  S^Jacques,  et  veedor-général 

du  royaume  de  Sicile,  épousa  :  1°  Teresa  Davila,  et  2°  Lucrecia  del  Balzo. 
Du  premier  lit  vint  : 

"V.  Don  Juan  Coloma,  qui  épousa  Teresa  Sarmiento-de  Sotomayor,  de  laquelle  il 
eut  Juan,  qui  suit. 

VI.  Don  Juan  Coloma,  chevalier  de  l'ordre  de  S^Jacques,  marié,  le  9  nov.  1548, 

à  Maria  Fernandez,  fille  et  héritière  de  don  Pedro,   seigneur  de  Boba- 
dilla.  De  ce  mariage  naquit,  entr'autres,  Pedro  qui  suit. 

VII.  Don  Pedro  Coloma,  seigneur  de  Bobadilla,  escrivano-mayor  du  royaume  de 

Cordoue,  contador  mayor  de  l'armée  aux  Pays-Bas  et  du  conseil  de  guerre 


—  502  — 

de  S.  M.  C,  acheta,  le  29  juillet  1586,  la  baronnie  de  Bornhem  de  don 
Félice  d'Avalos  Arragon  Alonso  y  Aquino,  marquis  de  Pescara  et  del  Vasto. 
—  Il  avait  épousé,  le  28  janvier  1585,  Jeanne  l'Escuyer  (ou  l'Escurier), 
vicomtesse  de  Dourlens,  dame  de  Brestel,  Terna,  Allennes,  Moriensart  et 
Seroulx  (ou  Seroux),  fille  de  Robert  et  d'Éléonore  le  Vasseur,  qui  mourut 
le  22  octobre  1645,  à  81  ans.  —  Il  mourut  le  27  décembre  1621,  à  65  ans. 
Ses  enfants  furent  : 

1°  Alexandre  Coloma,  baron  de  Bornhem,  capitaine  de  cavalerie  légère 
et  commissaire-général  de  celle  commandée  par  le  duc  de  Nemours  pour 
l'état  de  Milan  contre  le  duc  de  Savoie.  Il  mourut  sans  enfants  en  1625. 

2°  Don  Diego  Coloma,  seigneur  de  Bobadilla,  gentilhomme  du  roi  Philippe. 

Et  3°  Pierre,  qui  suit. 

VIII.  Pierre  Coloma,  baron  de  Bornhem,  vicomte  de  Dourlens,  seigneur  de 
Brestel,  Terna,  Allennes,  Moriensart  et  Seroulx,  commissaire  du  roi  au 
renouvellement  des  magistrats  de  Flandres  en  1646,  1647  et  1649,  mourut 
le  9  octobre  1656,  au  château  de  Bornhem.  Il  avait  épousé,  le  11  octobre  1629, 
Cornélie  de  Vos,  dame  de  Beaupré,  Hamme  et  Hendecordel,  laquelle  lui 
survécut  jusqu'au  26  juin  1636.  Cette  dame  était  fille  de  Pierre  de  Vos, 
créé  chevalier  le  28  novembre  1600,  seigneur  de  Beaupré,  et  de  Catherine 
Cabillau,  dame  de  Ham.  —  Leurs  enfants  furent  : 

1°  Jean-François,  qui   suit. 

Et  2°  Pierre  Coloma,  dont  la  postérité  suivra  après  celle  de  son  frère 
Jean-Frânçois. 

Jean-François  Coloma  obtint,  par  lettres  du  roi  Philippe  IV  du  2  mai  1658, 
l'érection  en  comté  de  sa  baronnie  de  Bornhem.  —  Il  fut  aussi  comte  de 
Mariackercke,  vicomte  de  Dourlens,  seigneur  de  Bretel,  Terna,  Allennes, 
Beaupré,  et  mourut  le  24  juin  1700.  —  Il  avait  épousé,  le  28  juin  1654, 
Marie-Thérèse  d'Ongnies,  chanoinesse  de  Maubeuge,  laquelle  mourut  à 
Malines  le  7  décembre  1712.  Cette  dame  était  fille  de  Claude  d'Ongnies, 
chevalier,  par  érection  du  6  mai  1624,  comte  de  Coupigny  et  de  Morchoven, 
seigneur  de  Pamele,  Beyerlant,  Bachendorp,  etc.,  chef  des  domaines  et 
finances  aux  Pays-Bas,  conseiller  d'état  d'épée,  —  et  de  sa  2e  femme  Anne 
de  Croy-Solre.  De  cette  alliance  sont  sortis  neuf  enfants,  savoir  : 

1°  François-Claude  Coloma,  qui  suit. 

2°  Charles-Joseph  Coloma,  seigneur  de  Terna  et  d'Allennes,  comte  de 
Bornhem,  mort  sans  hoirs. 

3°  Alexandre  Coloma,  seigneur  de  Beaupré,  mort  en  1714,  sans  enfants 
de  son  épouse  Thérèse-Isabelle  d'Oosterlinck,  fille  de  Philippe,  seigneur 
de  Bousdael,  et  de  N....  de  Romrée. 

4°  N....  Coloma,  mort  sans  postérité. 

5°  Marie-Françoise  Coloma,  alliée  à  Ignace -Philippe  comte  de  Lannoy 
et  de  Beaurepaire. 


—  503  — 

6°  N....  Coloma,  fille. 

7°  N....  Coloma,  fille. 

8°  N....  Coloma,  fille. 

Et  9°  Marie-Florence  Coloma,  fille  cadette,  dame  de  l'ordre  de  la  croix 
étoilée,  laquelle  hérita,  le  15  novembre  1724,  du  comté  de  Bornhem  et 
de  la  vicomte  de  Dourlens,  et  mourut  à  Bruxelles  le  16  novembre  1759.  Elle 
avait  été  mariée  :  1°  à  Jean-Théodore  de  Corswarem,  comte  de  Niel, 
seigneur  de  Landelis,  Bomerée,  Mercenéau,  etc.;  colonel  de  cavalerie  au 
service  des  États-Généraux  des  Provinces-Unies,  mort  le  29  sept.  1713; 
—  2°  en  1714,  à  Jean-Jacques-Alexandre  de  Corswarem,  seignr  du  Vivier, 
chambellan  actuel  de  l'empereur  Charles  VI,  et  grand-maître  de  l'argen- 
terie de  l'archiduchesse  Marie-Elisabeth,  gouvernante-générale  des  Pays-Bas 
autrichiens,  duquel  elle  n'eut  point  d'enfants.  (Voyez  de  Corswarem.) 

IX-  Pierre  Coloma,  IIe  du  nom  (second  fils  de  Pierre  Ier  et  de  Cornélie  de  Vos, 
ci-devant),  fut  créé  baron  de  Moriensart  par  lettres  du  30  juillet  1657,  et 
mourut  le  12  juin  1676.  —  Il  avait  épousé,  le  20  juin  1668,  Anne-Elisabeth 
de  Bejar,  dame  de  Westacker,  Oosthove,  Crayenhove  et  Ransbeeck,  la- 
quelle mourut  le  25  juillet  1715,  à  64  ans.  De  cette  alliance  vinrent  : 

1°  Marie-Isabelle-Thérèse  Coloma,  morte  à  marier  le  19  décembre  1689. 

2°  Jean-Pierre,  qui  suit. 

3°  Jeanne-Isabelle-Claire  Coloma,  morte  le  4  mai  1742,  sans  enfants, 
ayant  été  mariée,  en  les  noces,  à  Jérôme-Théodore  baron  de  Copis  et 
du  S^Empire,  seigneur  de  Bindervelt,  mort  en  1721;  et,  en  2es  noces, 
à  Joseph-Benoît-Casimir  le  Roy,  libre  baron  du  S^Empire,  seigneur  de 
Libertange,  remarié,  le  2  juillet  1742,  avec  Marie-Elisabeth  Arazola  de 
Onate. 

4°  Jean-François  Coloma,  mort  en  bas-âge  le  3  mai  1676. 

Et  5°  Jean- Alphonse,  dont  l'article  suivra  ci-après. 

X.   Jean-Pierre   Coloma,    baron  de  Moriensart,  né  à  Anvers   le    15   mai   1670 
mourut  à  Malines  le  5  mai  1714.  Il  avait  épousé,  le  31  août  1706,  Marie- 
Claire -Philippine  de  Romree,  dame  de  l'ordre  de  la  croix  étoilée,  laquelle 
se  remaria  au  frère  de  son  mari,  dont  elle  avait  eu  les  5  enfants  qui  suivent  : 

1°  Pierre-François-Engelbert.  Son  article  suit. 

2°  Alphonse-François-Joseph  Coloma,  capitaine  d'infanterie  au  régiment 
de  Konigsegg,  né  à  Malines  le  22  février  1709,  mort  à  Péterwaradin, 
en  Hongrie,  le  13  novembre  1739. 

3°  Rose-Alexandrine  Coloma,  née  à  Malines  en  mai  1710,  mariée,  le 
8  avril  1744,  à  Nicolas-Jean-Eugène  van  der  Dilft,  bourgmestre  de 
Bruxelles  en  1755,  1756,  1757  et  1758. 

4°  Jeanne-Cornélie  Coloma,  née  en  juin  1711,  morte  sept  semaines 
après  sa  naissance. 


—  504  — 

Et  5°  Antoine-François  Coloma,  chanoine   et  écolâtre  de  la  cathédrale 
de  Tournai,  le  15  septembre  1738. 

.  Pierre-François-Engelbert  Coloma,  baron  de  Moriensart,  membre  de  letat 
noble  du  duché  de  Brabant,  naquit  à  Malines  le  12  mars  1708.  —  Il 
n'était  pas  marié  en  1759. 

X.  Jean-Alphonse  Coloma  (troisième  fils  de  Pierre  II  et  d'Elisabeth  de  Béjar, 
mentionnés  ci-devant),  naquit  à  Anvers,  après  la  mort  de  son  père,  le 
28  janvier  1677.  Il  fut  successivement  conseiller  au  grand-conseil  à 
Malines  le  13  novembre  1711,  avocat-fiscal  en  août  1714,  conseiller-régent 
du  conseil  suprême  à  Vienne  en  1725,  créé  comte  de  Coloma  le  3  août  1728, 
chef  et  président  du  conseil  privé  aux  Pays-Bas  et  conseiller  d'état  le 
31  mai  1733.  —  Il  mourut  à  Bruxelles  le  7  janvier  1739,  ayant  été 
marié  deux  fois  :  1°,  le  29  décembre  1705,  à  Barbe  le  Poyvre,  née  à 
Bruges  le  1  décembre  1678,  et  morte  à  Malines  le  21  octobre  1724;  — 
2°,  le  21  février  1729,  à  Marie-Claire-Philippine  de  Romrée,  veuve  de 
son  frère  aîné,  de  laquelle  il  n'eut  point  d'enfants  (Voyez  de  Romrée 
et  le  Poyvre).  De  son  premier  mariage  vinrent  : 

1°  Pierre- Alphonse,  qui  suit. 

Et  2°  Charles-Vital-Alexandre  Coloma,  né  à  Malines  le  28  février  1718, 
élevé  page  de  l'archiduchesse  Marie-Elisabeth,  puis  chambellan  honoraire 
de  l'impératrice-reine.  Il  mourut  le  21  novembre  1758,  ayant  épousé,  le 
11  juillet  1745,  Eugénie-Françoise-Ignace  Roose,  baronne  de  Leeuw- 
•  S*-Pierre,  etc.,  fille  unique  et  héritière  de  Philippe-François-Pierre  Roose, 
baron  de  Leeuw-S^Pierre,  seigneur  de  Froidmont,  Ham-sur-Sambre,  etc., 
et  de  Marie-Caroline-Françoise  van  der  Gracht  (Voyez  Roose).  De  cette 
alliance  naquirent  : 

A.  Marie-Philippe-Guislaine  Coloma,  née  à  Malines  le  13  juin  1746. 

B.  Jean-Ernest-Guislain-Xavier  Coloma,  né  à  Malines  le  4  décembre  1747. 
Et  C.  Une  fille  posthume,  née  le  20  mars  1759. 

XI-  Pierre- Al phonse-Liévin,  comte  de  Coloma,  né  le  12  novembre  1707,  épousa 
à  Malines,  le  2  mars  1745,  Agathe  van  der  Laen,  morte  en  couches 
le  16  février  1754,  fille  de  Henri-Jean-Baptiste,  seigneur  de  Lassus, 
écoutête  de  Malines  depuis  le  7  août  1743,  et  de  Françoise-Josèphe  de 
Robiano.  Dont  : 

1°  Henri-Pierre-Philippe  Coloma,  né  le  26  juin  1748. 
2°  Jeanne-Agathe-Marie  Coloma,  née  le  17  mars  1750. 
3°  Régine-Marie-Agathe  Coloma,  née  le  18  septembre  1751. 
Et  4°  Rose-Marie-Agathe  Coloma,  née  le  16  février  1754. 
Armes  de  la  maison  de  Coloma  :  d'azur  à  la  bande  d'or,  accotée  de  deux  colombes 
d'argent,   becquées   et  membrées  de  gueules;  —  à  la  bordure  d'or,  chargée  de  8  taux,  ou 
béquilles  de  S1- Antoine,  d'azur  (Fig.  616). 

(IVob.,  pp.  348,  352,  566  et  723;  Suite  du  Suppl.  au  Nob  ,  1614-1630,  p.  132;  1686-1762,  p.  80; 
Fragm.  gcnéal.,  t.  III,  p.  142) 


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