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Full text of "Glossaire datînois"

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GLOSSAIRE  DATlNOIS 


GLOSSAIRE  DATÎNOrS 


PAR 


Le  Comte  de  LANDBERG 


TROISIEME  YOLUME 


(;-^) 


PUBLIE    PAR 


K.  V.  ZETTERSTEEN 


7.     /      52. 


LEIDEN 

E.  J.  BRILL 

1942 


Printed  in  the  Netherlands 


IMPRIMERIE  ci-devant  E.  J    BRILL  à  LEYDE 


AVANT-PROPOS 


Il  y  a  longtemps  que  j'ai  promis  au  Comte  de  Landberg 
de  publier  les  manuscrits  qu'il  laisserait  après  sa  mort;  il 
en  parle  lui-même  dans  la  préface  de  son  dernier  ouvrage  '), 
écrite  environ  une  année  avant  qu'il  mourût.  A  cet  effet, 
ses  héritiers  ont  mis  à  la  disposition  de  l'Université  d'Upsal 
une  somme  considérable  ^j,  dont  les  revenus  selon  les  statuts 
de  cette  fondation,  nommée  Grève  Carlo  Landbergs  stiftelse, 
devront  être  employés  avant  toutes  choses  à  la  publication 
du  Glossaire  Datînois,  vol.  III,  et  du  grand  dictionnaire  arabe 
de  Naéwân  ^)  ;  en  second  lieu,  c'est-à-dire  lorsque  les  stipu- 
lations susmentionnées  auront  été  exécutées,  le  revenu 
annuel  sera  réservé  pour  l'encouragement  des  études  sémiti- 
ques à  l'université  d'Upsal,  eu  égard  en  particulier  à  la 
langue  arabe.  C'est  grâce  à  cette  munificence  obligeante  que 
les  matériaux  recueillis  dans  le  cours  des  années  par  le 
Comte  de  Landberg  pour  la  continuation  de  son  grand 
Glossaire  Datînois  ont  échappé  à  rester  dans  l'obscurité  et 
à  tomber  dans  l'oubli. 


')  Glossaire  Datînois  II,  p.  V. 

2)  Voyez  Zetterstcen,  Uber  Abu  Mahratiia's  ^•^'A-c  ji-i  ^^,Jj  (Fest- 
schrift  Moinhof,  Ilaiiiburg,  1927),  p.  365,  note  8. 

3)  Voyez  Ze.tterst(';en,  On  a  proposée!  édition  of  the  Shaiiis  al-'ulûni 
of  Nasiiwân  bin  Sa'îd  al-IIiniyarî  (Oriental  Studies,  publ.  in  commé- 
moration of  the  40th  anniversary  (1883 — 1923)  of  P.  Haupt  as  Director 
of  the  Oriental  Seminary  of  the  Johns  llopkins  University,  Baltimore, 
1920),  p.  402.  Cf.  aussi  Glossaire  Datînois  11,1102,  note  2. 


VI  AVANT-PROPOS 

Il  est  fort  regrettable  qu'il  n'ait  jamais  trouvé  le  loisir 
de  rédiger  définitivement  ses  notes  préliminaires  dans  leur 
ensemble  '),  et  il  n'y  a  pas  là  de  quoi  s'étonner,  attendu  que 
son  ouvrage  allait  toujours  s'accroissant  suivant  le  progrès 
de  la  publication.  Un  coup  d'œil  rapide  sur  les  deux  volumes 
déjà  parus  nous  montrera  que  128  pages  sont  consacrées  à 
la  première  lettre  de  l'alphabet  arabe  et  environ  700  à  la 
dernière  dans  le  vol.  II  (j),  tandis  que  dans  le  glossaire  du 
dialecte  du  Hadramoût,  publié  en  1901,  l'espace  réservé  à 
ces  deux  lettres  est  dans  le  rapport  d'à  peu  près  un  à  deux 
(8,  respectivement  15  pages).  Et  pourtant  son  glossaire  avait 
originairement  été  conçu  sur  un  plan  encore  plus  vaste  ^). 

Dans  certains  cas,  le  Comte  de  Landberg  a  soumis  un  mot 
ou  tout  un  groupe  de  mots  congénères  à  une  analyse  appro- 
fondie, ce  qui  a  quelquefois  fourni  matière  à  un  article  très 
détaillé  et  étendu,  voyez  par  exemple  Jli  et  Jaij,  mais  en 
général  les  matériaux  confiés  à  mes  soins  ne  contiennent 
que  des  références  à  ses  propres  publications  ou  à  celles 
d'autres  savants,  arabes  ou  européens  ^).  Il  m'est  donc  échu 
la  tâche  de  tout  rédiger,  en  ajoutant  la  traduction  des  mots 
arabes  et  en  donnant  des  extraits  des  publications  citées, 
à  moins  qu'un  simple  renvoi  ne  suffise.  C'est  pourquoi  le 
présent  volume  se  compose  de  deux  parties  bien  distinctes, 
mais  reliées  au  fond  par  le  sujet  commun,  d'un  côté  les 
exposés  détaillés  dus  entièrement  à  la  plume  du  Comte  de 
Landberg,  de  l'autre  les  articles  succints  écrits  par  moi-même 
à  l'aide  des  cahiers  laissés  par  lui  et  qui  se  trouvent  main- 
tenant dans  la  Bibliothèque  de  l'Université  d'Upsal. 

')  Zettcrsti'îen,  (iucilques  mots  sur  les  manuscrits  arabes  laissés  par 
le  comte  Carlo  de  Landberg  (Mémoires  de  l'Institut  tVan(.;ais  LXVIII.  — 
M(''langes  Maspero  HT,  Le  Caire,  1934),  p.  49. 

2)  Voyez  Glossaire  Datînois  I,  p.  V. 

3)  Cf.  Quelques  mots  sur  les  manuscrits  arabes,  etc.,  p.  50/1. 


AVANT-PKOPOS  VII 

La  plupart  de  ces  notices  lexicographiques  sont  tirées  des 
manuscrits  Landberg  nos  32 — 34  '),  qu'il  a  lui-même  pris 
pour  base  de  son  glossaire.  Il  y  a  enregistré  non  seulement 
les  mots  qui  se  rencontrent  dans  son  grand  ouvrage  sur  le 
dialecte  de  Datînah,  mais  encore  beaucoup  d'autres  qui 
appartiennent  au  vocabulaire  datînois,  en  y  ajoutant  aussi 
de  nombreux  renvois  à  l'arabe  classique  et  à  la  plupart  des 
dialectes  modernes.  Quant  à  la  riche  collection  de  fiches, 
contenue  dans  le  Ms.  n°  80  ^j,  elles  étaient  originairement 
destinées  au  glossaire  encore  plus  détaillé  et  qu'il  s'était 
proposé  de  publier,  mais  auquel  il  a  dû  renoncer  de  peur 
qu'une  telle  entreprise  ne  fût  au-dessus  de  ses  forces.  En 
comparant  ces  fiches  aux  deux  volumes  du  glossaire  déjà 
parus,  on  trouve  qu'il  n'en  a  utilisé  qu'une  partie;  j'ai  donc 
suivi  son  exemple,  et  en  général  je  n'en  ai  pris  que  ce  qu'il 
y  a  d'important  pour  la  connaissance  du  dialecte  datînois, 
en  laissant  le  reste  de  côté. 

Parmi  les  autres  dialectes  de  l'Arabie  méridionale  c'étaient 
en  premier  lieu  ceux  du  Hadramoût  et  du  Yémen  qui 
l'intéressaient  ^).  Après  avoir  achevé  son  beau  volume  sur 
le  Hadramoût,  il  ne  s'en  tint  pas  là,  mais  il  continua  ses 
recherches,  en  enrichissant  son  glossaire  de  nouvelles  addi- 
tions,  tirées  de  son  propre  fonds  ou  des  ouvrages  de  Van 

')  Zetterstéen,  Die  arabischen,  persischen  und  tùikisclien  Hand- 
schriftea  der  Universitatsbibliothek  zu  Uppsala  veizeichnet  und  be- 
schrieben  (Le  Monde  oriental  XXII),  nos  ns — 117. 

2)  Die  arabischen,  persischen  und  tiirkischen  Handschriften,  etc.  n°  120. 

3)  A  propos  de  son  arrivée  à  Aden,  nous  lisons,  Arabica  111,9: 
„Schon  am  ersten  Tage  hatte  ich  eine  stattliche  Schaar  von  Leuten 
aus  Hadramût  und  Yeman  um  mich  versaminelt  und  konnte  meine 
Sprachstudien  sofort  beginnen.  Der  Dialect  von  Yeman  ist  uns  fast 
vollig  unbokannt,  denn  das,  was  Dr.  Glaser  darûber  mitgetheilt  hat, 
ist  wenig  und  ungenùgend.  Da  ich  aber  nicht  zwei  Dialecte  zugieich 
studiren  wollte,  .so  beschloss  ich,  mich  zunachst  dem  interessanteren 
derselben,  namlich  dem  von  Hadramût,  zu  widmen". 


Vm  AVANT-PROPOS 

den  Berg  et  de  Snouck  Hurgronje,  et  qu'on  trouvera  dans 
les  trois  volumes  du  Glossaire  datînois.  Quant  au  parler  du 
Yémen,  il  s'était  instruit  auprès  des  Yéménites  qui  le 
fréquentaient  à  Nice  '),  ©t  en  outre  il  avait  soigneusement 
dépouillé  non  seulement  le  vocabulaire  de  Stace^),  mais 
encore  les  publications  différentes  de  Glaser,  malgré  le  peu 
d'estime  qu'il  professait  pour  les  travaux  de  celui-ci.  A 
présent,  les  sources  principales  sont  les  savants  ouvrages 
de  Goitein  et  de  Rossi;  aussi  en  ai-je  fait  de  nombreux 
extraits  pour  illustrer  les  formes  et  les  significations  yéménites 
relevées  par  le  Comte  de  Landberg. 

Pour  ce  qui  est  des  autres  dialectes  arabes,  il  avait  déjà 
porté  son  attention  sur  le  parler  des  Bédouins  "Anazeh  bien 
avant  d'étendre  ses  études  jusqu'au  Sud  de  l'Arabie^).  Il 


')  Voyez  ci-dessus,  p.  1291,  note  2  et  Rossi,  App.,p.  232:  „I1  Landberg 
nei  cinque  fascicoli  di  Arabica,  in  La  langue  arabe  et  ses  dialectes  e 
uegli  Études  sur  les  dialectes  de  VA^'abie  méridionale  ha.  fornito  materiali 
l'icchissimi  e  scelti  per  la  conoscenza  dei  dialetti  del  Hadramût  e  dei 
territori  immediatamente  a  sud-est  e  a  sud  del  Yemen  odierno  con 
osservazioni  geniali,  talora  un  po'  ardite,  e  un'esposizione  frammentaria, 
persino  caotica,  digressioni  e  polemiche,  che  ravvivano  la  materia,  ma 
rendono  disagevole  la  consultazione  dei  suoi  scritti.  Per  quanto  riguarda 
il  Yemen  sono  iniportantissimi,  sia  dal  lato  geografico  che  da  quello 
più  propriamente  filologico,  il  fascicolo  V  di  A^'ahica  con  le  notizie 
sul  Baihân  e  su  Harîb  e  alcune  note  degli  Études,  citate  qui  avanti 
a  loro  luogo,  dalle  quali  risulta  que  il  Landberg  nel  suo  soggiorno  a 
'Aden  e  anclie  a  Nizza  aveva  occasione  di  conversare  con  Arabi 
yemeniti  di  el-Hodeidah,  di  MohtV,  di  Ta'izz,  del  territorio  di  el- 
Hogeiriyyah  e  di  ôiblah:  in  questi  ultimi  territori  egli  segnalava 
giustamente  la  sopravvivenza  di  forme  dialettali  con  tracce  himyarite". 

2)  Cf.  Rossi,  AS,  p.  V  n.:  „Si  riferisce  specialmente  all'arabo  parlato 
a  'Aden  e  nel  suo  territorio,  ma  non  è  una  vera  raccolta  dialettale  e 
l'uso  dei  carattei'i  arabi  non  rende  esattarnente  la  ])ronunzia". 

3)  Sur  le  premier  feuillet  du  IMs.  Landberg  n°  19,  qui  contient  le 
récit  d'el-Heutreubi,  nous  lisons:  „Carlo  Landberg.  Sayda  Mars  1883", 
et  selon  LB'A,  p.  II,  l'éditeur  avait  envoyé  ce  récit  imprimé  il  y  a 
bien  longtemps  à  11.  L.  Fleischcr  (f  en  1888),  qui  lui  écrivit  que 
^c'était  la  plus  jolio  histoire  bédouine  qu'il  eût  jamais  lue".  Ci-dessus, 
p.  1555,  c'est-à-dire  en  1923  au  plus  tard,  il  parle  d'une  théorie 
liiiguistiijuc  qu'il  avait  déjîi  e.xjjosée,  il  y  avait  40  ans,  dans  son 
commentaire  sur  sa  LB'A,  „non  encore  publié". 


AVANT-PROPOS  IX 

s'était  aussi  proposé  d'ajouter  un  glossaire  et  un  commentaire 
détaillé  à  son  recueil  de  textes,  mais  il  ne  trouva  jamais 
le  temps  de  publier  ses  matériaux.  En  revanche,  il  les  a 
utilisés  pour  son  Glossaire  Datînois  ;  maintenant  que  le  glos- 
saire ^anazî  a  paru,  j'ai  pu  me  borner  à  y  renvoyer  dans 
ce  qui  suit,  et  ce  n'est  que  rarement  que  j'ai  jugé  à  propos 
de  donner  quelques  extraits  de  ces  textes.  Il  y  a  cependant 
à  remarquer  qu'ils  ne  représentent  pas  le  pur  dialecte  des 
Bédouins.  Comme  le  fait  observer  le  Comte  de  Landberg 
lui-même  dans  l'introduction,  son  informateur  principal  était 
un  paysan  chrétien  du  Haurân  '),  non  pas  un  Bédouin, 
quoiqu'il  eût  pendant  toute  sa  vie  fréquenté  les  ""Anazeb; 
et  fixés  enfin  sur  le  papier,  les  textes  ont  été  revisés 
plusieurs  fois  non  seulement  avec  des  ^'Anazeh,  mais  encore 
avec  „d'autres  gens  de  l'Intérieur,  surtout  des  Qasîmites"  ^). 
Dans  ces  circonstances,  le  résultat  ne  put  pas  devenir  un 
exposé  absolument  exact  du  parler  des  ""Anazeh  ^).  Aussi 
Littmann  a-t-il  signalé  des  différences  dialectales  et  des  in- 
conséquences relatives  à  la  transcription,  et  ce  n'est  pas 
à  tort  qu'il  ajoute:  „Es  ist,  wie  man  sieht,  doch  nicht  ge- 
lungen,  in  allen  Einzelheiten  einen  einheitlichen  Dialekt 
horzustellen". 

Cette  critique  ne  convainquit  pas  le  Comte  de  Landberg, 
et  pour  défendre  sa  méthode  ou  plutôt  son  défaut  do  méthode, 
il  répondit  à  propos  de  quelques  formes  étranges  du  verbe 
4^i=>,  ci-dessus,  p.  1006:  „Je  relève  cela,  à  cause  de  la 
critique  de  Littmann,  DLZ  13  Dez.  1919  N°  49/50,  de  ma 
LB^A,  à  propos  de  la  variation  des  suffixes  de  la  III  p.  m.  s.  : 
-ah,  -eh,  -uh,  -oh,  -u.   Cette  variation  peut  se  constater 


')  Sur  ce  dialecte  cf.  Cantineau,  Enquête  préliminaire  s-ur  le  dialecte 
arahe  du  Haurân  (BSLP  XXXIV,  173  ss.). 

2)  Cf.  GLB^A,  p.  III,  n.  2. 

3)  Il  en  résulte  qu'il  faut  prendre  ,/Anazi"  dans  un  sens  assez  large. 
Quand  le  Comte  de  Landberg  parle  d'une  forme  attribuée  à  ce  dialecte, 
il  se  peut  qu'en  effet  elle  a])partienne  à  un  autre  parler  bédouin. 


X  AVANT-PROPOS 

chez  la  même  personne  dans  le  même  récit,  et  l'on  se  gardera 
de  donner  des  règles  générales  et  surtout  d'avoir  une 
'méthode'  dans  la  fixation  d'une  dictée.  Ce  serait  là  une 
falsification".  Soit!  ')  Mais  cette  objection  ne  regarde  pas  les 
différences  dialectales  relevées  par  Littmann.  Sur  la  Langue 
des  Bédouins  "Anazeh,  nous  lisons  chez  Cantineau,  Et.  I,  3  : 
„Nous  avons  certes  là  des  documents  précieux,  mais  dont 
il  faut  se  servir  avec  prudence.  Il  n'est  jamais  recommandable 
d'utiliser  un  informateur  sédentaire  pour  étudier  les  langues 
des  nomades;  si  bien  qu'il  les  connaisse,  il  commet  fatalement 
des  erreurs.  Les  mélanges  de  dialectes  (un  texte  des  Slût 
revu  avec  des  Rwala  !)  ne  sont  pas  non  plus  dignes  d'éloges.  — 
C'est  seulement  si  l'on  a  des  notions  précises  sur  les  dialectes 
des  nomades  qu'on  peut  utiliser  les  textes  de  Landberg:  il 
est  alors  possible  de  séparer  les  faits  véritablement  nomades 
des  faits  empruntés  aux  dialectes  sédentaires,  et  d'éliminer 
les  contradictions  linguistiques  qui  pullulent  dans  ces  textes". 
Lorsque  le  Comte  de  Landberg  commença  ses  études  sur 
les  dialectes  arabes,  on  n'avait  pas  les  mêmes  prétensions 
à  la  précision  minutieuse  au  point  de  vue  phonétique  et 
dialectal  que  cinquante  ans  plus  tard,  oîi  Cantineau  se 
mit  à  examiner  les  parlers  bédouins,  et  il  n'y  a  pas  lieu 
de   s'étonner   que   celui-ci   ait   pu   nous  fournir  nombre  de 


')  Cf.  Socin,  Die  neu-aramaeischen  Dialekte  von  Urmia  bis  Mosul, 
p.  XI:  „Uljer!iaupt  ist  l)ei  solchen  Trauscriptionstextea  Conscquenz 
nach  nieiner  Ûberzeugung  ein  Anzeichen  von  kùnstlicher  Zurecht- 
luachung;  denn  gerade  aus  den  Inconsequenzen,  die  ini  Drucke 
stehen  bleiben  mùssen,  kônnen  und  sollen  Schliisse  auf  die  Eigenthûm- 
lichkeiten  der  Sprache  gezogen,  und  erst  vermittelst  derselben  kann 
entKchieden  werden,  was  etwa  von  Gehôrfehlern,  die  ja  nie  ganz 
ausgesclilossen  sind,  mit  untergelaufen  ist";  aussi  Littinann,  1.1.: 
„Jedenfalls  ist  es  besser,  dass  er  uns  die  Texte  geschenkt  hat,  so  wie 
er  sic  vor  vielen  Jahren  aufgezeichnet  bat,  als  wenn  er  sie  nachtriiglich 
'vcrbessert'  batte". 


AVANT-PROPOS  XI 

renseignements  précieux  sur  les  dialectes  des  nomades  du 
désert  syro-arabique,  quoique  nous  possédions  déjà  beaucoup 
de  travaux  sur  ces  parlers  ').  On  en  trouvera  plusieurs 
exemples  ^)  utilisés  dans  ce  volume  du  Glossaire  Datînois  ^). 
Pour  ce  qui  est  du  commentaire  dont  la  Langue  des 
Bédouins  ^Anazeh  devait  être  accompagnée,  le  Comte  de 
Landberg  l'a  commencé,  mais  son  travail  fut  bientôt  inter- 


')  Voyez  la  bibliographie  critique,  Cantineau,  Et.  1,  1,  n.  1. 

2)  Ce  sont  surtout  les  nuances  de  la  prononciation  de  O  et  de  ci) 
dans  les  parlers,  bédouins  qui  ont  causé  des  embarras;  ces  nuances 
le  Comte  de  Landberg  les  avait  observées,  mais  il  ne  réussit  jamais 
à  en  reconnaître  ni  la  véritable  nature  ni  la  répartition  dans  les 
dialectes  différents.  Aussi  ses  renseignements  sur  ce  point  sont-ils 
assez  incomplets,  cf.  ci-dessous,  p.  2449  n.  1  et  GLB'A,  p.  71  n. 
Dans   le   manuscrit   original  de  LB'^A,  il  exprimait  le  o  affriqué  par 

^,  p.  ex.  ciddfim  («liAi,  p.  2,1:^,  'acîd  ^AaSc,  p.  2,17  (par  exception 
yerzigna  ^^jr!  avec  g^  4,8)  et  le  ti)  affriqué  par  r/,  p.  ex.  màgilnu 
wLsO),  p.  3,9,  begi  ,^c^^  P-  H,  21,  ou  aussi  par  f,  p.  ex.  maciinuh 
xibLo ,  p.  2, 1.3,  ric'ibha  l-f^i^,  p.  3,9,  cf.  ci-dessous,  p.  2531  n.  1, 
mais  n'étant  pas  satisfait  de  cette  méthode,  qui  témoignait  d'un 
certain  manque  de  précision,  il  trancha  le  nœud  gordien  dans  son 
édition  du  texte,  en  rendant  le  O  affriqué  par  r/  (o)  et  le  ^  affriqué 
par  ii.  (J),  ce  qui  a  motivé  cette  remarque  de  Cantineau,  Et.  1,30: 
„Les  textes  de  Landberg  ne  fouinissent  rien  car  sa  notation  étymologique 
k  et  q  dissimule  la  véritable  prononciation". 

Il  y  a  d'ailleurs  quelques  petites  inconséquences  dans  le  texte  transcrit 
en    caractères    arabes,    comme    v^i'   ergâb   {\A.  de   i^\),  p.  38,11   à 

côté  de  Lolî.  ërgâbena,  p.  45,20  et  ^O^i   qèddamom    (=:|yîiAi), 

p.  38,22  à  côté  de  [J^>3^  rauwahom,  p.  .39,  5,  mais  elles  s'expliquent 
par  la  remarque,  p.  37  n.  1. 

3)  Dans  l'article  ,,  ci-dessus,  p.  1040  ss.,  le  Comte  de  Landberg 
discute  en  détail  le  tafhîm  et  le  tarqiq,  mais  dans  les  cahiers 
lais.sés  par  lui,  je  n'ai  rien  trouvé  sur  ce  point,  exception  faite  pour 
J;  c'est  pourquoi  je  l'ai  mis  de  côté,  en  renvoyant  une  fois  pour 
toutes  aux  ouvrages  de  Marçais,  de  Cantineau,  etc. 


XII  AVANT-PROPOS 

rompu  par  la  mort;  le  fragment  que  nous  en  possédons  ne 
contient  que  les  pages  1 — 3,  15  du  texte  arabe  ').  En  revanche, 
ce  fragment  est  d'autant  plus  riche  en  détails  intéressants, 
et  c'est  de  cette  source  que  proviennent  la  plupart  des 
exposés  détaillés,  mentionnés  plus  haut.  Aussi  dans  plusieurs 
autres  cahiers  j'ai  trouvé  des  renseignements  qui  ne  manquent 
pas  d'intérêt  pour  le  présent  ouvrage.  Que  j'aie  pris  en 
considération  les  autres  publications  du  Comte  de  Landberg, 
les  Proverbes  et  Dictons,  Arabica,  Hadramoût,  Festgabe,  etc., 
soit  qu'il  y  ait  renvoyé  ou  non,  cela  s'entend  ;  il  en  va  de 
même  de  son  exemplaire  interfolié  de  Cuche,  Dictionnaire 
arabe-français.  Parmi  les  ouvrages  consultés  par  moi  et  qui 
ont  paru  après  sa  mort,  il  faut  en  premier  lieu  nommer  les 
publications  de  Goitein  et  de  Rossi  sur  le  dialecte  yéménite, 
Barthélémy,  Dictionnaire  arabe-francais  (en  voie  de  publi- 
cation), Kindermann,  „Schiff"  im  Arabischen  (thèse  pour  le 
doctorat  à  l'université  de  Bonn,  1934),  les  études  de  Cantiueau 
sur  les  parlers  des  nomades  arabes,  et  Musil,  The  Manners 
and  Customs  of  the  Rwala  Bédouins  ^). 


')  Ms.  Landberg  n°  39  (=  n°  86  dans  le  catalogue). 

2)  Il  est  cependant  regrettable  que  la  transcription  employée  par 
Musil  ne  satisfasse  pas  toutes  les  prétensions  bien  fondées;  voir 
Cantineau,  Et.  1,3:  „Ce  bel  ouvrage  ethnographique,  la  plus  grosse 
monographie  qu'on  ait  consacrée  à  une  tribu  arabe,  contient  beaucoup 
de  mots  du  parler  des  Bwala  C^anàze),  beaucoup  de  phrases  entières,, 
et  de  nombreuses  poésies.  Mais  la  valeur  de  tout  cela  est  rendue 
douteuse  |)ar  le  seul  fait  de  la  transcription  qui  contredit  tout  ce 
qu'on  sait  par  ailleurs  sur  les  parlers  des  '^anàze:  le  yhn  est  rendu 
par  y  (au  lieu  de  yy,  du,  y),  le  dâd  et  le  tja'  confondus,  sont  notés 
sifflants:  z  (au  lieu  de  l'interdentale  (/),  l'ancien  qâf  est  noté  par  la 
sourde  /t  ou  par  la  chuintante  2  (au  lieu  de  y,  g  =  d^);  kâf  alfriqué 
noté  c  (au  lieu  de  î==t-<).  Cela  fait  craindre  que  l'auteur  ait  mal 
entendu  les  nombreux  textes  qu'il  a  notés  ou  qu'il  ait  transcrit 
longtemps  a])rès  des  notes  prises  en  caractères  arabes.  On  n'usera 
donc  de  cet  ouvrage,  dans  un  but  linguistique,  qu'avec  une  extrême 
prudence  —  et  c'est  dommage,  car  si  Ton  j>ouvait  faire  fond  sur  les 
nombreux  textes  qu'il  donne,  on  aurait  là  les  éléments  d'une  mono- 
graphie complète  de  ce  parler". 


AVANT-PROPOS  XIII 

En  général  j'ai  mis  tous  mes  soins  à  maintenir  tout  ce 
qu'il  y  a  dans  les  manuscrits  32 — 34,  sans  rien  supprimer. 
Cela  ne  veut  cependant  pas  dire  qu'il  faille  tout  imprimer 
sans  critique.  Plusieurs  des  notices  du  Comte  de  Landberg 
ont  déjà  été  utilisées  par  lui-même  dans  les  volumes  précé- 
dents et  il  y  en  a  aussi  quelques-unes  qui  contiennent  si 
peu  de  nouveau  qu'elles  ne  méritent  pas  d'être  imprimées  '). 

En  outre  il  a  souvent  consulté  les  grands  dictionnaires, 
Lisân  el-'arab  et  el-Mohassas,  comme  aussi  les  commentaires 
philologiques  des  Arabes.  Quelquefois  il  aurait  cependant 
suffi  de  renvoyer  au  dictionnaire  de  Lane,  qui  n'a  été  mis 
à  contribution  que  rarement.  Quant  au  Supplément  de  Dozy, 
cette  source  n'a  pas  été  utilisée  constamment  non  plus, 
quoiqu'elle  soit  citée  par  occasion. 

La  valeur  principale  du  grand  glossaire  du  Comte  de 
Landberg  consiste  dans  la  richesse  des  matériaux  lexico- 
graphiquos  qu'il  a  rassemblés,  mais  il  ne  s'est  pas  arrêté  à 
cela;  son  ouvrage  contient  encore  une  foule  de  remarques 
grammaticales,  plus  ou  moins  détaillées,  quoique,  à  en  juger 
par  ses  propres  paroles,  la  grammaire  l'intéressât  „infiniment 
moins  que  la  lexicographie"  ^).  11  s'est  aussi  imposé  la  tâche 


')  P.  ex.  la  référence  (sui)  ^)  :i  Resclier,  I^a  „Mo^allaqa"  «le  ^Antara, 
Rivista  degli  studi  orientali   VJ,  351/2,  où  est  expliquée  la  construction 

des  particules  ^^,  "^i  et  L«^  avec  le  parfait  ou  l'imparfait;  comme 
on  le  sait,  tout  cela  se  trouve  d(''jii  dans  Wright,  Grammar  II  §109. 
Au  demeurant,  quelques  combinaisons  étymologiques  ont  été  omises, 
parce  que  les  résultats  en  sont  si  douteux  que  l'auteur  ne  les  aurait 
probablement  |»as  fait  imprimer,  s'il  avait  lui-même  publié  ses 
mat(''riaux. 

2)  Datînah  III,  p.  X,3  d'en  bas.  Cf  ibid.,  [i.  VIII:  „Comme  dans  les 
langues  sémitiques  la  lexicographie  est  pour  nous  plus  importante  à 
bien  connaître  que  la  grammaire,  que  nous  connaissons  assez,  il  est 
de  la  première  nécessité  pour  nous  de  recueillir  des  textes  qui  augmentent 
notre  connaissance  de  l'immense  vocabulaire  arabe.  Nous  pouvons  le 
recueillir,  car  la  langue  est  encore  vivante,  vibrante  et  exub(''rante 
de  richesses". 

Quant   à   la   répartition    des    matériaux    lexicographiques    entre    les 


XIV  AVANT-PROPOS 

d'éclaircir  le  développement  des  racines  verbales  sémitiques 
au  point  de  vue  formel  et  sémasiologique  '),  et  sur  cette 
matière  il  a  fait  des  recherches  minutieuses,  souvent  assez 
hardies,  mais  toujours  remplies  d'érudition.  Comme  il  ne 
s'est  pas  borné  au  vocabulaire  datînois,  mais  qu'il  a  étendu 
ses  études  non  seulement  aux  dialectes  arabes  hors  de  la 
Péninsule  arabique,  mais  encore  aux  autres  langues  sémiti- 
ques, nous  lui  devons  beaucoup  de  renseignements  importants 
sur  le  développement  de  la  langue  arabe,  et  quand  même 
ses  théories  sont  parfois  discutables,  on  étudiera  sans  doute 
ses  recherches  comparatives  sur  ce  point  avec  grand  intérêt. 
Pour  ce  qui  est  de  l'affinité  supposée  des  langues  sémitiques 
et  des  indo-européennes,  il  se  ralliait  en  principe  à  l'opinion 
de  Hermann  Môller.  Voici  ce  qu'il  en  dit,  1236:  „ L'ouvrage 
de  Môller  nous  tombe  comme  une  tuile  sur  la  tête.  Il  y  a 
certainement  beaucoup  d'imagination,  mais  on  aurait  tort 
de  le  traiter  avec  suffisance,  car  notre  insuffisance  est,  à 
l'heure  qu'il  est,  encore  plus  grande  que  le  miroitement 
de  ce  livre  extraordinaire  et  nouveau.  Depuis  les  derniers 
cinquante  ans,  toutes  nos  idées  de  jadis  sont  révolutionnées, 
bouleversées  et  en  partie  évanouies  pour  toujours.  La  science 
a  aussi  ses  'possibilités  illimitées'.  La  linguistique  comparée 
est  encore  un  enfant  dans  les  langes  ^)". 


dialectes  différents,  il  faut  observer  cette  remarque,  ci-dessus,  p.  1261  n.2: 
„.le  fais  une  fois  pour  toutes  observer  que  lorsque  j'attribue  un  mot 
à  Dt,  Hdr.,  Syrie,  Soudan,  etc.,  c'est  parce  que  j'ai  relevé  son  existence 
dans  ces  dialectes,  mais  cela  n'exclut  pas  qu'il  puisse  se  trouver  dans 
d'autres  dialectes".  Cf.  Glossaire  Datînois  I,  p.  VI. 

')  Sur  sa  méthode,  voyez  Glossaire  Datînois  I,  p.  VII  et  suiv. 

2)  Sur  l'explication  des  rapports  entre  les  idiomes  sémitiques  et  les 
indo-européens  qui  s'offre  par  le  fait  que  les  deux  familles  de  langues, 
sépariîment,  ont  pu  emprunter  h  d'autres  langues,  maintenant  perdues, 
voyez  l'article  intéressant  de  Cohen,  intitulé  „Sur  le  nom  d'un  contenant 
il  entrelacs  dans  le  monde  méditerranéen"  (BSLP  XX Vil, 81  et  suiv.). 


AVANT-PROPOS  XV 

Il  n'y  a  cependant  pas  de  doute  que  le  Comte  de  Landberg, 
ébloui  par  une  ressemblance  fortuite  et  insignifiante  en 
elle-même,  ne  pousse  quelquefois  ses  combinaisons  étymo- 
logiques à  l'excès  '),  ce  qui  aussi  a  été  relevé  par  Nôldeke, 
NBSSW,  p.  159  n.  2.  Sa  critique  n'est  pas  restée  sans 
réponse,  voyez  ci-dessus,  p.  292  et  la  longue  dissertation 
sur  les  onomatopées  sub  -Lii,  oii  le  Comte  de  Landberg 
renvoie  aux  autorités  sur  lesquelles  il  s'appuyait  et  soutient 
qu'il  y  a  certaines  racines  communes  aux  langues  sémitiques 
et  aux  indo-européennes,  mais  en  parlant  des  onomatopées, 
il  ne  considérait  pas  que  ces  mots  se  forment  spontanément 
dans  différentes  langues  et  ne  prouvent  rien  au  sujet  de 
l'affinité  linguistique. 

Quant  à  mes  additions,  mises  en  crochets,  je  n'ai  en  général 
ajouté  que  ce  qu'il  y  a  de  plus  nécessaire,  sans  m'enfoncer 
dans  les  détails.  En  certains  cas  oià  je  ne  saurais  partager 
l'opinion  de  l'auteur  j'ai  formulé  mes  réserves  ^). 


')  Cf.  ci-dessous,  p.  2642  et  n.  1. 

2)  Bien  entendu,  je  suis  en  désaccord  avec  lui,  quand  il  dit,  1559  n.: 
„Si  nous  écrivons  fqôlbi  avec  Marçais  et  tant  d'autres,  nous  le 
prononçons  feqôlbi,  parce  que  f  est  par  nous  prononcé  comme  nom 
de  lettre  avec  une  voyelle  suivante:  fe  ou  précédente:  ef."  Dans  le 
compte  rendu  de  LLA  (ZDMG  L1X,416),  Nôldeke  fait  remarquer: 
,,Warum  der  Verfasser  die  Angaben  der  besten  Beobacliter  iiber  die 
harten  Konsonantenverbindungen  in  maghrebinischen,  naraentlicli 
marokkanischen,  Dialekten  bezweifelt  (S.  23),  sehe  ich  nicht  ein". 
Cela  s'explique  suffisamment  par  le  fait  qu'il  ne  pouvait  jamais  se 
débarrasser  de  l'idée  qu'une  consonne  ne  peut  pas  se  prononcer  sans 
une  voyelle  auxiliaire,  voir  p.  ex.  LLA,  p.  23  et  ci-dessus,  p.  86  ss. 
Dans  l'exemplaire  interfulié  de  LLA,  donné  à  la  Bibliothèque  de 
l'Université  d'Upsal  (Ms.  Landberg  n°  12,  dans  le  catalogue  n°  9), 
p.  23,  il  renvoie  aussi  à  Kônig,  Lehrgebiiude  II,  i,  456/7,  qui  regardait 
la  théorie  de  Sievers  sur  les  liquides  et  les  nasales  comme  inutile  et 
erronée.  Cf.  Cohen,  .TA  CCII,  115:  „M.  de  Landberg  nie  la  possibilité 
de  consonnes-voyelles  en  arabe:  elles  existent  pourtant  au  Maghrib 
occidental;  c'est  une  question  de  fait  et  non  de  graphie  (en  Arabie, 
le   vocalisme   étant   beaucoup   moins  réduit,   elles  n'opt  pas  de  raison 


XVI  AVANT-PROPOS 

En  citant  des  ouvrages  écrits  en  allemand  ou  en  anglais 
le  Comte  de  Landberg  traduisait  généralement  les  mots 
étrangers  en  français,  p.  ex.  1524  en  bas;  j'ai  préféré  tout 
citer  textuellement,  soit  mots  isolés,  soit  phrases  entières, 
que  de  donner  une  traduction  tout  inutile.  En  outre,  il 
avait  le  principe  de  ramener  la  transcription  d'autres  auteurs 
à  la  sienne,  ce  qui  a  eu  le  désavantage  que  certaines  nuances 
n'ont  pas  été  rendues  ').  Je  n'ai  suivi  son  exemple  sur  ce 
point  que  dans  les  articles  rédigés  par  lui-même,  comme 
pp.  2663—2671  et  2790—2804;  pour  tout  le  reste,  la  tran- 
scription des  auteurs  cités  a  été  maintenue,  conformément 
au  principe  de  rendre  les  mots  cités  littéralement.  Il  en 
résulte  que  la  même  lettre  a  quelquefois  été  employée 
différemment  ^),  mais  les  différents  systèmes  de  transcription 


d'apparaître)".  —  La  théorie  sur  le  haraza  prête  aussi  à  la  critique; 
voyez  Cohen  1.1.:  „I1  est  affirmé,  p.  88,  que  deux  voyelles  en  hiatus 
sont  séparées  par  un  hamza  'dans  toutes  les  langues  du  monde':  cette 
méconnaissance  du  caractère  de  l'occlusive  glottale,  qui  en  arabe  joue 
le  rôle  de  consonne,  rend  malheureusement  inutilisables  les  notations 
de  l'auteur  à  son  sujet,  ainsi  entre  autres,  p.  328  et  p.  391.  Pourtant 
des  passages  de  l'occlusive  glottale  à  la  spirante  laryngale  '^  ^ ,  qui  ne 
se  comprennent  que  comme  échange  de  consonnes,  sont  notés  page  573 
haut.  P.  214,  il  est  dit  qu'une  graphie  saqqWi  'porteur  d'eau'  rend 
bien  la  prononciation  algérienne;  ceci  est  inexact;  voir  bennai  'maçon'; 
etc.,  dans  Marçais,  Dialecte  des  Ulâd  Brâhîm  de  Saïda,  p.  112". 

')  Voyez  Stumme,  GGA  1909,  p.  889. 

2)  P.  ex.  g,  en  général  =  o,  mais  =  —,  Reinhardt  et  Rôssler; 
?*  =  ^,  Landberg,  mais=:  .  emphatique,  Marçais,  Feghali  et  Cantineau, 

y  =:  {^,  Landberg,  mais  =  „leicht  nacli  ii  getriibtes  r",  Stumme,  et  =  î, 
Reinhardt  et  Rôssler. 

Sur  la  transcription  de  Musil,  voyez  ci-dessus,  p.  XU  n.  2;  celle  de 
Sachau  n'est  pas  non  plus  très  instructive,  voyez  A  V  L  M,  p.  20  n.  1: 
„Die  Beduinenlaute  o  und  ^  in  palatalcr  Aussprache  sind  hier  aus 
praktischen  Riicksichten  beide  oime  Unterschied  durch  —  bezeichnet. 
Es  dûrfte  sich  empfehien  in  Zukunft  das  palatale  li)  durch  ein  neu 
herzustellendesZeichen  —  a  im  Gegensatz  zu  —  c  und  -  i' auszudrucken"; 
p.  02,  rem.:  „RucksichtIich  der  Einmischung  von  Lauten  des  Beduinen- 


AVANT-PROPOS  XVII 

étant  assez  connus,  ce  manque  de  conformité  ne  dérangera 
certainement  pas  le  lecteur. 

Pour  ce  qui  est  de  la  transcription  '),  voyez 

Proverbes  et  Dictons,  p.  XLIX  ^). 

Arabica  111,16  3);  y^  p_  xiL 

Hadramoùt,  p.  XIX '*). 


Idioms  in  den  Vortrag  dieser  Lieder  ist  zu  bemerken,  dass  das  o, 
wo  es  nicht  als  c  gesprochen,  durchweg  als  g  wiedergegeben  ist,  wahrend 
z.  B.  in  Mosul  ein  emphatisches  k  gesprochen  wird,  und  dass  im  Ûbrigen 
O  und  é  kritikios  bald  nach  Hadari-,  baid  nach  Bedawî-Art  behandelt 
worden  sind". 

')  Dans  l'indication  du  hamzah  à  l'initiale,  le  Comte  de  Landberg 
n'était  pas  toujours  conséquent;  il  écrivait  souvent  la  voyelle  sans 
hamzah,    comme    le    font    aussi    quelques    éditeurs    orientaux,    p.    ex. 

^L^\yo\  et  %jX  ci-dessus,  p.  H08,  à  côté  de  ^v',  p.  1109,  et  quelquefois 

j'ai  laissé  passer  cette  orthographe  simplifiée  sans  ajouter  le  hamzah. 

2)  Cf.  GLB'A,  p.  IV. 

3)  Les  deux  signes  û  et  à  sont  employés  sans  conséquence.  Dans 
LB'A,  oii  ils  ne  sont  pas  expliqués,  on  trouve  indifféremment  kull 
et  kùll,  p.  57  et  suiv.  seulement  kull;  p.  80,11  sùdd  et  p.  4,15, 
etc.  bùl  (=bùll,  Datînah  30,17,  comme  bùrzi  (bùrze),  ibid.  32,7, 
17,  18),  mais  Datînah,  1219,10  sudd  et  ci-dessus,  p.  6  buU.  Dans 
Hadramoùt,  je  n'ai  trouvé  que  sùdri  à  côté  de  sudrak,  p.  39,1, 
hûttef,  p.  66  v.  18  et  'ùzz,  p.  217.  Quant  à  à,  nous  lisons  LB'A, 
p.  72,8  ufcàn  et  p.  72,23  ukân;  ibid.  1.  19  gà'ham  et  1.  12 
gâ'ham;  dans  Hadramoùt,  ce  signe  ne  semble  se  trouver  nulle  i)art, 
quoiqu'il  soit  mentionné  p.  XIX.  Dans  GLB'A,  le  point  placé  sur  la 
voyelle  a  été  omis. 

■»)  Cf.  Stumme,  ZDMG  LVI,  422  n.  1:  „Vielmehr  erscheint  uns 
besonders  unangebracht  die  Wahl  des  schwedischen  a  fur  das  auf  altes 
au  zurûckgehende  ô;  denn  erstlich  wissen  die  wenigsten  Nichtschweden, 
dass  das  schwedische  â  wie  geschlossenes  o  gesprochen  wird  (und 
werden  Das  auch  aus  der  Anmerk.  auf  S.  XX  nicht  redit  deutlich 
ersehen,  vielmehr  bei  der  Fabel  verharren,  dass  das  schwedische  â 
wie  ein  'dumpfes  a'  ausgesprochen  werde;  gegenFundamentalirrtûmer 
ist  eben  schwer  ankâmpfen)".  En  titre  de  suédois  je  suis  tout  h  fait 
de  l'avis  de  Stumme  sur  ce  point;  qu'il  y  ait  dos  idées  erronées  de 
la  nature  de  l'a  suédois,  c'est  ce  que  j'ai  aussi  appris,  cf  p.  ex. 
Islamica  IV,  587.  Dans  les  volumes  sur  le  dialecte  de  Datînah,  l'a  a 
d'ailleurs  été  remplacé  par  o. 

Landberg,  Glossaire  Datînois  * 


XVIII  AVANT-PROPOS 

Datînah  I,  p.  X  '). 
„       m,  p.  XIV. 

Quant  aux  abréviations,  j'en  ai  fait  un  usage  plus  ample 
que  mon  prédécesseur.  Une  liste  complète  s'en  trouve  ci- 
dessous,  p.  XIX  et  ss. 

Qu'il  me  soit  permis  en  terminant  d'adresser  l'expression 
de  ma  vivo  reconnaissance  aux  fonctionnaires  de  la  Biblio- 
thèque de  l'Université  d'Upsal.  En  premier  lieu,  je  suis 
fort  redevable  à  mon  très  regretté  ami,  Ernst  von  Dôbeln, 
qui,  lui-même  arabisant,  avec  une  bienveillance  infatigable 
a  mis  ses  vastes  connaissances  à  ma  disposition  pour  faciliter 
mon  travail.  Je  dois  également  des  remerciements  spéciaux 
à  Mlle  Eugénie  de  Roisin,  Stockholm,  qui  a  bien  voulu  revoir 
une  épreuve  de  tout  l'ouvrage. 

Upsal  le  25  juillet  1942.  K.  V.  Zetterstéen. 


')  Dans  l'exemplaire  interfolié  (Ms.  Landberg  n°  5,  dans  le  catalogue 
n°  93),  l'auteur  a  ajouté  en  marge:  „.q=:c^". 


ABRÉVIATIONS  ') 

Âbû  Hilâl  =  Rescher,   Abu  Hilâl  el-'^Askerî,  Das  Kitâb  ,,el- 

mu'gam  fî  baqîjati   'l-esjâ="  (M SOS  XVIII,  103— 130). 
Abii-l-Walîdj    el-Usûl  =  Abu    '1-Walîd    Marwân    ibn    Janâh, 

The    Book    of  Hebrew    Roots,    éd.   by   Ad.   Neubauer. 

Oxford,  1875. 
Add.  =  Abu  Bekr  ibno-'l-Anbâri,  Kitâbo-'l-Adhdâd,  éd.  M.  Th. 

Houtsma.  Lugduni  Batavorum,  1881. 
^Ag-g.  =  Das   erste  Gedicht  aus  dem  Dîwân  des  arabischen 

Dichters   al-^Aggâg,  hrsg.  von  M.  Bittner.  Wien,  1896. 
Ahhvardtj  Div.  =  The    Divans    of   the    six    ancient    Arabie 

poets,  éd.  by  W.  Ahlwardt.  London,  1870. 
,  Rûba  iibs.  =  Dlwân  des  Regezdichters  Rûba   ben   el 

"Aggâg.   Aus  dem  Arabischen  raetrisch  ûbersetzt  von 

W.  Ahlwardt.  Berlin,  1904. 
,  Samml.  =  Sammlungen  alter  arabischer  Dichter,  hrsg. 

von  W.  Ahlwardt.  I— III.  Berlin,  1902—3. 
^j.S'L^The  American  Journal  of  Semitic  Languages  and 

Literatures. 
Almkvistj    Kl.    Beitr.  =  Kleine   Beitrâge   zur   Lexikographie 

des  Vulgârarabischen.  I  (Actes  du  8e  Congrès  Internat. 

des   Orientalistes).   Leide,    1891.    II,   hrsg.   von   K.   V. 

Zetterstéen  (MO  XIX).  Uppsala,  1926. 

1)  Cette  liste  comprend  aussi  plusieurs  publications,  déjà  mentionnées 
dans  Datînah  111,1885  ss.  ou  ci-dessus,  p.  1038,  parce  qu'elles  y  figurent 
sans  date  ni  lieu  d'impression.  D'ailleurs,  quelques  ouvrages,  cités 
dans  Datînah  ou  les  premiers  volumes  du  Glossaire  Datînois,  ont  été 
échangés  contre  des  éditions  plus  modernes. 


XX  ABREVIATIONS 

el-Amâlî  =  el-Qâlî,  el-Amâlî.  I— II  avec  Supplément.  2e  éd. 

Le  Caire,  1344/1926. 
Ain  R  =  Ameen  Rihani,  Ibn  Sa'oud  of  Arabia.   His   people 

and  his  land.  London,  1928. 
el-Asbâh  =  el-Anbârî,  Alfâz  el-aabâh  wa-nnazâ'ir.  Constanti- 

nople,  1302. 
Barsîsâ  =  I.  Goldziher  und  C.  Graf  v.  Landberg-Hallberger, 

Die  Légende  vom  Mônch  Barsîsâ.  Kirchain  N.-L.,  1896. 
Barthj  iJ5=  Etymologische   Studien   zum  semitischen  ins- 

besondere  zum  hebrâischen  Lexicon.  Leipzig,  1893. 
,  NB  =  Die   Nominalbildung  in  den  semitischen  Spra- 

chen.  I— IL  Leipzig,  1889—91. 
,  PB  =  Die  Pronominalbildung  in  den  semitischen  Spra- 

chen.  Leipzig,  1913. 
,  S?7=  Sprachwissenschaftliche  Untersuchungen   zum 

Semitischen,  I — IL  Leipzig,  1907 — 11. 
Barthélémy  =  Dictionnaire     Arabe-Français.     Dialectes     de 

Syrie:    Alep,   Damas,    Liban,   Jérusalem.    Fasc.    1 — 2. 

Paris,  1935  s. 
Bâsim  =  de    Landberg,    Bâsim    le    forgeron    et   Hârûn    er- 

Rachîd.  I.  Leyde,  1888. 
Bauer,  Ehe  =  Bauer,  H.,  Von  der  Ehe  (Islamische  Ethik  nach 

den  Originalquellen  ûbersetzt  und  erlâutert  II).  Halle 

a.  S.,  1917. 
Bauer,  PA  =  Bauer,  L.,  Das  Palâstinische  Arabisch.  2.  Aufl. 

Leipzig,  1910. 
BBRAS=T\\Q  Journal  of  the  Bombay  Branch  of  the  Royal 

Asiatic  Society.  Vol.  XXI  (1904). 
Bel,  Djâzya  =  La  Djâzya,  chanson  arabe  (J  A  Ser.  IX,  T.  19, 

289—347;   T.  20,    169—236;    Sér.  X,  T.  1,  311—366). 

Aussi  tirage  à  part.  Paris,  1903. 
Bent,  SA  =  Bent,   Théodore   and    Mrs   Théodore,    Southern 

Arabia.  London,   1900. 


ABREVIATIONS  XXI 

Bergstràsser,  ^Z>  =  Zum  arabischen  Dialekt  von  Damaskus. 
I  (Beitrâge  zur  semitischen  Philologie  und  Linguistik  1). 
Hannover,  1924. 

Bevan  =  Some  Contributions  to  Arabie  Lexicography  (A 
Volume  of  Oriental  Studies  presented  to  E.  G.  Browne 
on  his  60th  birthday,  éd.  by  T.  W.  Arnold  and  R.  A. 
Nicholson).  Cambridge,  1922. 

B'ittner^  M S=  Studien  zur  Laut-  und  Formenlehre  der  Mehri- 
Sprache  in  Sùdarabien,  I — V  (Sitzungsber.  d.  philos.-hist. 
Kl.  d.  Kais.  Ak.  d.  Wiss.  in  Wien,  Bd.  162,  168,  172, 
174,  176).  Wien,  1909—16. 

-,  Sh  ^=  Studien  zur  Sljauri-Sprache.  I — IV  (ibid.  Sitzungs- 
ber. 179  &  183).  Wien,  1915—17. 

Boh.  =  el-Bohârî,  Sahîh.  I— IX.  Boulaq,  1814—15. 

Boisacq,  D£'Zr(?  =  Dictionnaire  étymologique  de  la  langue 
grecque  étudiée  dans  ses  rapports  avec  les  autres  langues 
indo-européennes.  3e  éd.  Heidelberg  &  Paris,  1938. 

Bondi.  =  de  Boucheman,  Matériel  de  la  vie  bédouine  re- 
cueilli dans  le  désert  de  Syrie  (tribu  des  Arabes  Sba^a) 
(Documents  d'Études  orient,  de  l'Institut  français  de 
Damas  III). 

Bravmann^  ilf  f  ^  Materialien  und  Untersuchungen  zu  den 
Phonetischen  Lehren  der  Araber.  Diss.  Breslau,  1934. 

Brônnle,  ilf^PiZ'=  Monuments  of  Arabie  Philology.  I— IL 
Cairo,  1911. 

BSLP  =  Bulletin  de  la  Société  de  Linguistique  de  Paris. 

j5Z^  =  Beitrâge  zur  Assyriologie  und  vergleicli.  semit. 
Spraebwissenschaft. 

Canaan,  ^  F  =  Aberglaube  und  Volksmedizin  im  Lande  der 
Bibel  (Abhandl.  des  Hamburgischen  Kolonialinstituts, 
Bd.  XX.  Reihe  B.  Bd.  12).  Hamburg,  1914. 


XXII  ABREVIATIONS 

Cantinemi^  DA  =  Le  dialecte  arabe  de  Palmyre.  I,  Grammaire. 

II,  Vocabulaire  et  textes  (Mém.  de  l'Institut  français  de 

Damas  2).  Beyrouth,  1934. 
,  Et.  =  Études  sur  quelques  parlers  de  nomades  arabes 

d'Orient.  I  (Annales  de  l'Institut  d'Études  orientales  de 

la  Faculté  de  Lettres  de  l'Université  d'Alger  II,  1  —  118). 

II  (ibid.  m,  119—287).  Paris,  1936—87. 
Carbou  =  Méthode  pratique  pour  l'étude  de  l'arabe  parlé  au 

Ouaday  et  à  l'est  du  Tchad.  Paris,  1913. 
CD  =  Notice  sur  les  corporations  de  Damas  par  Elia  Qoudsî, 

publiée   avec   une   préface  par  C.  Landberg  (Actes  du 

6e  Congrès  Internat,  des  Orientalistes  tenu  en  1883  à 

Leide,  2e  partie,  sect.  1,  p.  1 — 34). 
Cohen,  SV  =  Le  système   verbal   sémitique   et  l'expression 

du  temps (Publ.  de  l'École  des  langues  orientales  vivantes. 

Sér.  V,  Vol.  XI).  Paris,  1924. 
Deflei's,  FF  =  Voyage  au  Yemen.  Journal  d'une  Excursion 

botanique  faite  en  1887  dans  les  montagnes  de  l'Arabie 

heureuse.  Paris,  1889. 
Delitzsch,    Gen.  =  Delitzsch,    Franz,    Commentar    ûber    die 

Genesis.  4.  Ausg.  Leipzig,  1872. 
,  lob  =  Das  Buch  lob.  2.  Aufl.  (Bibl.  Comm.  ûber  das 

Alte   Testament,   hrsg.  von  Keil  und  Delitzsch  IV,  II). 

Leipzig,  1876. 
,  Jes.  =  Biblischer    Commentar    ûber    den    Propheten 

Jesaia.  3.  Ausg.  (ibid.  III,  I).  Leipzig,  1879. 
Delitzsch,  HWB  =  Delitzsch,  Friedrich,  Assyrisches   Hand- 

wôrterbuch.  Leipzig,  1896. 
,  P7-ol.  =  Prolegomena   eines    neuen  hebrâisch-aramâi- 

schen  Wôrterbuchs  zum  Alton  Testament.  Leipzig,  1886. 
Diw.  Hod.,  éd.  Kosegarten  =  Carmina  Hudsailitarum  —  The 

Hudsailian  Poems.  I.  London,  1854. 


ABREVIATIONS  XXIII 

Diio.   Hod.,   éd.   Wellhauseti  =  Letzter   Teil   der   Lieder   der 

Hudhailiten  (Skizzen  und  Vorarbeiten  1).  Berlin,  1884. 
Di  =  Deutsche  Literaturzeitung. 
Doutté,  TO  —  Vn  texte  .arabe  en  dialecte  oranais  (Mém.  de 

la    Société    de    Linguistique    de   Paris   XII,  335 — 370; 

373-406). 
Durrah  =  el-Harîrî,  Durrat    el-rauwâs    fî  auhâm   el-hawâss 

avec  le  commentaire  d'el-Hafâgî.  Constantinople,  1299. 
Dussaud  et   Mader,   Rapport  =  Rapport   sur    une    mission 

scientifique  dans   les   régions   désertiques   de   la  Syrie 

moyenne  (Nouvelles  archives  des  missions  scientifiques 

X,  411— 744). 
^/=  Encyclopédie  de  l'Islam  (éd.  allem.). 
£'-S'F  =  de  Landberg,  Étude  sur  les  verbes  Joù  publiée  par 

K.  V.  Zetterstéen  (Uppsala  uni versi têts  ârsskrift  1939  : 6). 
Euting,  iVI  =  Nabatàische  Inschriften  ans  Arabien.  Berlin, 

1885. 
,  T B  =  Tagbuch  einer  Reise  in  Inner- Arabien.  I.  Leiden, 

1896.  II,  hrsg.  von  E.  Littmann.  Leiden,  1914. 
el-Fâhir  =  The   Fâkhir   of  al-Mufaddal   ibn   Salama,   éd.  by 

C.  A.  Storey.  Leyden,  1915. 
Falk-Torp^  iVZ)£'IF  =  Norwegisch-Dânisches  Etymologisches 

Wôrterbuch  (Germ.  Bibl.  1.  Samml.  IV.  Reihe.  I).  Heidel- 

berg,  1910—11. 
Farina.,  G  A  =  Grammatica   araba   per  la  lingua  letteraria 

con  un'  appendice  sul  dialetto  tripolino.  Heidelberg,  1912. 
el-Farq  =  Kitàb-al-Fark  von  Alasma'î  hrsg.  von  D.  H.  Mûller 

(Sitzungsber.   d.   philos. -hist.  Cl.  d.  Kais.  Ak.  d.  Wiss. 

in  Wien,  Bd.  83).  Wien,  1876. 
Feghalij  Contes  =  Contes,  légendes,  coutumes  populaires  du 

Liban  et  de  Syrie.  Texte  arabe,  transcription,  traduction 

et  notes.  Paris,  1935. 


XXIV  ABREVIATIONS 

Feghali,  K^A  =  Le  parler  de  Kfar'abîda  (Liban-Syrie).  Essai 
linguistique  sur  la  phonétique  et  la  morphologie  d'un 
parler  arabe  moderne.  Paris,  1919. 

,  PI)  =  Proverbes  et  Dictons  Syro-Libanais.  Texte  arabe, 

transcription,  traduction,  commentaire  et  index  analyti- 
que (Travaux  et  Mémoires  de  l'Institut  d'ethnologie 
XXXI).  Paris,  1938. 

^  Synt.  =  Syntaxe  des  parlers  arabes  actuels  du  Liban 

(Bibl.  de  l'École  des  langues  orientales  vivantes  IX). 
Paris,  1928. 

ForsMl  =  FloYSi  Aegyptiaco- Arabica.  Havnise,  1775. 

Fraenkel,  AFW  ='Die  aramâischen  Fremdwôrter  im  Ara- 
bischen.  Leiden,  1886. 

,  lf5  =  Beitràge   zur  Erklârung  der  mehrlautigen  Bil- 

dungen  im  Arabischen.  Leiden,  1878. 

el-Gâsûs  =  Ahmed  Fâris  Efendi,  el-Gâsûs  "alâ  el-Qâmûs. 
Constantinople,  1299. 

Gerir  =  Dîwân  ôerir  b.  "Atîyah.  I — IL  Le  Caire,  1313. 

Geyer,  AD  =^  Altarabische  Diiamben.  Leipzig  &  New- York, 
1908. 

,  ZG  =  Zwei   Gedichte   von   Al-'A'^sâ,   hrsg.,    ùbs.  und 

erlâut.  IL  Waddi'  Hurairata  (Ak.  d.  Wiss.  in  Wien. 
Philos.-hist.  Kl.  Sitzungsber.,  Bd.  192).  Wien,  1919. 

Gez.  =  Al-Hamdânî's  Géographie  der  arabischen  Halbinsel 
zum  ersten  maie  hrsg.  von  D.  H.  Mùller.  I— IL  Leiden, 
1884—91. 

G  G  .4  =  Gôttingische  Gelehrte  Anzeigen. 

(rtoser,  ^iV  =  Altjemenische   Nachrichten.  Mûnchen,   1906. 

,  Mitth.  =  Mittheilungen  ûber  einige  aus  meiner  Samm- 

lung  stammende  sabâische  Inschriften  nebst  einer 
Erklârung  in  Sachon  der  D.  H.  Mûllerschen  Ausgabe 
der  Géographie  Al  Hamdânî's.  Prag,  1886. 


ABREVIATIONS  XXV 

Glaser,    Skizze  =  Skizze    der    Geschichte    und    Géographie 

Arabiens   von   den   àltesten  Zeiten  bis  zum  Propheten 

Muhammad.  II  (le  seul  paru).  Berlin,  1890. 
G LB^Â  =  Aq  Landberg,  Glossaire  de  la  langue  des  Bédouins 

"Anazeh  publié  par  K.  V.  Zetterstéen  (Uppsala  universi- 

tets  ârsskrift  1940:2). 
Goitein,  Jem.  =  Jemenica.  Sprichwôrter  und  Redensarten  aus 

Zentral-Jemen  mit  zahlreichen  Sach-  und  Worterlâute- 

rungen.  Leipzig,  1934. 
,  J  (7  =^  Jemenische   Geschichten   (ZS   VIII,  162 — 181; 

IX,  19—43). 
Grohmann^  S^  =  Sûdarabien  als  Wirtschaftsgebiet.  I  (Osten 

und   Orient  1, 4).   Wien,   1922.  II  (Schriften   der  Phil. 

Fak.  der  Deutschen  Univ.  in  Prag  XIII).  Brùnn-Prag- 

Leipzig-Wien,  1983. 
Gumahi  --^  Muhammad  ibn  Sallâm  al-Gumahî,   Die   Klassen 

der  Dichter,  hrsg.  von  J.  Hell.  Leiden,  1916. 
Hafàgî  -=  Sarh   durrat   el-rauwâs  f  î  auhâm  ol-hawâss  dans 

l'édition  de  la  Durrah.  Constantinople  1299. 
Haffner^  AL  =  Texte  zur  arabischen  Lexikographie.  Leipzig, 

1905. 
Hazra^î  =  The    Peaii-strings  ;   a   History    of   the    Resûliyy 

Dynasty  of  Yemen,  éd.  by  Browne,  Nicholson,  etc.  I — V 

(Gibb    Mem.    Ser.    Vol.    III,  1  —  5).    Leyden  &   London, 

1906-  ]8. 
H B  =  Van  den  Berg,  Le  Hadhramout  et  les  colonies  arabes 

dans  l'Archipel  indien.  Batavia,  1886. 

//D=Halim  Dammous,  j.|ytii  u^^^ï.  Dictionnaire  Populaire. 

Damas,  1923. 
Hirsch,  Reisen  =  Reisen   in   Sud-Arabien,   Mahra-Land    und 

Hadramût.  Leiden,  1897. 


XXVI  ABREVIATIONS 

Hommel,  NST=  Die  Namen  der  Sâugethiere  bei  den  sûd- 
semitischen  Vôlkern  als  Beitràge  zur  arabischeu  und 
âthiopischen  Lexicographie,  etc.  Leipzig,  1879. 

Hnbcr,  Journal  =  Journal  d'un  voyage  en  Arabie  (1883 — 
1884)  p.  p.  la  Société  asiatique  et  la  Société  de  géo- 
graphie sous  les  auspices  du  Ministère  de  Tinstr action 
publique.  Paris,  1891. 

Hofni  =  Hofnî  Efendi  Nâsif,  Mnmeyyazât  lurât  el-'^arab. 
Boulaq,  1804. 

/,  elQûL  =  Il  libre  dei  verbi  di  Abu  Bakr  Muhammad  B. 
""Uraar  B.  ''Abd  al-^'Azîz  Ibn  al-Qûtiyya  pubbl.  da  L  Guidi. 
Leida,  1894. 

/.  es-Sikkît  =  La  critique  du  langage  par  Ibn  as-Sikkit  avec 
les  commentaires  du  Cheikh  Abou-Yahia  Zakariah 
at-Tibrizi  suivis  de  notes  critiques  et  de  tables  par 
le  P.  Louis  Cheikho  S.  J.  Beyrouth,  1896—1898. 

Jacob^  SAD^=  Studien  in  arabischen  Dichtern.  1  —  4.  Berlin, 
1893—97. 

,  Schanf.  =  Schanfarà-Studien.    I — II    (Sitzungsber.    d. 

Kgl.  Bayer.  Ak.  d.  Wiss.  Philos.-philol.  und  hist.  Kl. 
Jahrg.  1914—15). 

Jaussen,  C^  =  Coutumes  des  Arabes  au  pays  de  Moab. 
Paris,  1908. 

Jayakar^  0D  =  The  O'mânee  Dialect  of  Arabie  (JRAS. 
New  Ser.  XXI,  649-687;  811—880).  London,  1889. 

Ji^^S'  =  The  Journal  of  the  Royal  Asiatic  Society  of 
Great  Britain  and  Ireland. 

el-Kâmil  =  The  Kâmil  of  el-Mubarrad,  éd.  by  W.  Wright. 
I— IL  Leipzig,  1874—92. 

Kasd.  =  Kasdorff",  Haus  und  Hauswesen  im  alten  Arabien 
(bis  zur  Zeit  desChalifen  Othman).  Inaugural-Dissertation. 
Halle  a.  d.  S.,  1914. 


ABREVIATIONS  XXVII 

Kincl.  =  Kindermann,  ,,Schiff"  im  Arabischen.  Untersuchung 

ûber  Vorkomraen  uud  Bedeutung  der  Terraini.  Inaugural- 
Dissertation.  Bonn,  1934. 
de  Lagarde,  Û B  =  Uebersicht   ûber   die   im    Aram.,    Arab. 

und    Hebr.    ùbliche   Bildung   der  Nomina  (Abhandl.  d. 

Kgl.     Ges.     d.     Wiss.     zu     Gôttingen.     Bd.     XXXV). 

Gôttingen,  1889. 
L  Am  =  Wetzstein,     Die      Liebenden     von     Amasia.     Ein 

Damascener  Schattenspiel,  hrsg.  von  G.  Jahn  (Abhandl. 

•     fur  die  Kunde  des  Morgenlandes  XII,  2).  Leipzig,  1906. 

Lammens^  Rem.  =  Remarques  sur  les  mots  français  dérivés 

de  l'arabe.  Beyrouth,  1890. 
Laqit  =  Nôldeke,  Beitrâge  zur  altarabischen  Litteratur  und 

Geschichte.  1.  Laqît  b.  Ya^mar  (Orient  und  Occident  I, 
689—718). 
Leslmt  =  Lexique     soqotri     (sudarabique     moderne)     avec 

comparaisons     et     explications     étymologiques     (Coll. 

linguistique   p.  p.  la  Société  de  Linguistique  de  Paris 

XLI).  Paris,  1938. 
Lethefïi,  (7^  =  CoUoquial  Arabie.  Shuwa  Dialect  of  Bornu, 

Nigeria  and  of  the  région  of  Lake  Chad.  London,  1920. 
Lewu,  SFW=:  Die  somitischen  Fremdwôrter  im  Griechischen. 

Berlin,  1895. 
Littmann,  B  E  ^  ArsLhische  Beduinenerzàhlungen.   I.  Arabi- 

scher  Text.  IL  Ûbersetzung  (Schriften  der  wissenschaftl. 

Gesellschaft  in  Strassburg.  H.  2—3).  Strassburg,  1908. 
,  MW=  Morgenlândische  Wôrter  im  Deutschen.  2.  Aufl. 

Tûbingen,  1924. 
,  iV ^  FP=  Neuarabische  Volkspoesie  gesammelt  und 

ûbersetzt  (Abhandl.  d.  Kgl.  Ges.  d.  Wiss.  zu  Gôttingen. 

Philol.-hist.  Kl.  N.  F.  Bd.  V).  Berhn,  1902. 
,  THI=^  Zur    Entzififerung    der    thamudenischen     In- 

schriften  (Mitteil.  der  Vorderasiat.  Ges.  1904,  1). 


XXVIII  ABREVIATIONS 

Littmann^  7'i/.S"=  Thamûd  und  Safâ.  Studien  zur  altnord- 
arabisclien  Inschiiftenkunde  (Abhandl,  fur  die  KuDde 
des  Morgenlandes  XXV,  1).  Leipzig,  1940. 

,  Z Ar  =  Zigeuner-Arabisch.  Wortschatz  und  Gramma- 

tik  der  arabischen  Bestandteile  in  den  morgenlândischen 
Zigeunersprachen.  Bonn-Leipzig,  1920. 

LLA  =  ^Q  Landberg,  La  langue  arabe  et  ses  dialectes. 
Communication  faite  au  XlVe  Congrès  International  des 
Orientalistes  à  Alger.  Leide,  1905. 

MacJmel,  Méth.  =  Méthode  pour  l'étude  de  l'arabe  parlé 
(idiome  algérien).  Alger,  1887. 

Manzoni^  Yèni.  =  El  Yèmen.  Tre  anni  nell'  Arabia  Felice. 
Escursioni  fatte  dal  Settembre  1877  al  Marzo  1880. 
Roma,  1884. 

MAP  =  M.]is'û,  Arabia  Petraea.  IIL  Ethnologischer  Reise- 
bericht.  Wien,  1908. 

ilf  ^.4/^  =  Rescher,  La  „Mo''allaqa"  de  'Antara  avec  le  com- 
mentaire d'Ibn  el-Anbâri  (RDSO  IV,  301—381;  VI, 
317—352;  931—959).  Aussi  tirage  à  part.  Roma,  1915. 

Marâtî  =  Riyâd  el-adab  f î  marâtî  sawâ^ir  el-^arab,  éd.  le 
P.  Louis  Cheikho  S.  J.  I.  Beyrouth,  1897. 

Marçais,  T'A  T  =  Textes  arabes  de  Tanger.  Transcription, 
traduction  annotée,  glossaire  (Bibl.  de  l'École  des  langues 
orientales  vivantes  IV).  Paris,  1911. 

,  Tlemcen  =  Le  dialecte  arabe  parlé  à  Tlemcen.  Gram- 
maire, textes  et  glossaire  (Publ.  de  l'École  des  Lettres 
d'Alger,  Bulletin  de  correspondance  africaine  XXVI). 
Paris,  1902. 

,  TTA  =  Y7.  Marçais   et  Jelloûli   Farès,   Trois  textes 

arabes  d'el-Hâmma  de  Gabès  (JA  avril— juin  1931, 
pp.  193-247;  oct.-déc.  1932,  pp.  193— 270;  juilL— 
sept.  1933,    pp.  1—88). 


ABREVIATIONS  XXIX 

Marçais,  ÏJlàd  =  Le  dialecte  arabe  des  Ûlâd  Bmhîm  de  Saïda 

(département  d'Oran)   (Extrait  des  Mém.  de  la  Société 

de  Linguistique  de  Paris,  XIV  et  XV).  Paris,  1908. 
Merveilles  =  Css^\  v^Lr^  v^  ou   Livre    des   Merveilles  de 

l'Inde.   Texte   arabe   publié   par   P.   A.   van  der  Lith; 

traduction  française  par  L.  Marcel  Devic.  Leide,  1883. 
Meyclâni,  MA  =  Magma'  el-amtâl.  I— IL  Boulaq,  1284. 
Mitfwoch,   ADJ^  Aus   dem  .Jemen.    Hermann  Burchardts 

letzte  Reise  durch  Sùdarabien  bearbeitet.  Festgabe  fur 

den    vierten    deutschen   Orientalistentag  in   Hamburg. 

Leipzig  s.  a.  [1926]. 
,  EG  =  Z\iY    Entstehungsgeschichte     des     islamischen 

Gebets   und  Kultus   (Abhandl.   d.   Kgl.   Preuss.  Ak.  d. 

Wiss.  Jahrg.  1913.  Phil.-hist.  Cl.  Nr.  2). 
MMC=^Mus,i\,   The   Manners   and   Customs   of  the  Rwala 

Bédouins  (American  Geogr.  Society.  Oriental  Explorations 

and  Studios  No.  6).  New  York,  1928. 
if  0  =  Le  Monde  oriental. 
Mordtmann-Mittwoch^  S/=Sabâische  Inschriften  bearbeitet 

(Hamburgische   Universitàt.   Abhandl.  aus  dem  Gebiet 

der  Auslandskunde,  Bd.  36.  Reihe  B.  Bd.  17,  Rathjens- 

V.   Wissmannsche   Sûdarabien-Reise   Bd.  1).  Hamburg, 

1931. 
Mordtmann-Mûller,  SD  =  Sabâische   Denkmâler  (Denkschr. 

d.    Kais.    Ak.   d.   V^iss.   Philos.-hist.    Cl.  Bd.  XXXIII). 

Wien,  1883. 
Moritz,   SK  =  J)eY   Sinaikult   in  heidnischer  Zeit  (Abhandl. 

d.    Kgl.    Ges.    d.   Wiss.   zu   Gôttingen.   Philol.-hist.  Kl. 

N.  F.  Bd.  XVI).  Berlin,  1917. 
,   Zanzibar  =  Sammlung  arabischer   Schriftstùcke   aus 

Zanzibar   und   Oman   mit   einem   Glossar  hrsg.  (Lehrb 

des  Seminars  fur  Orientalische  Sprachen  zu  Berlin  IX). 

Stuttgart  &  Berlin,  1892. 


XXX  ABREVIATIONS 

Millier,  BS  =  Die    Burgen  und  Schlôsser  Sùdarabiens  nach 

dera  Iklîl  des  Hamdâni.  I— II  (Sitzungsber.  d.  philos.- 

hist.   Cl.   d.   Kais.   Ak.   d.   Wiss.  in  Wieri,  Bd.  XCIV, 

XCVII).  Wien,  1879—81. 
Môller,  S I  =  Semitisch  und  Indogermanisch.  I.  Konsonanten. 

Kopenhagen,  1906. 
Naswân  =  ^AzTmuddîn   Ahmad,   Die  auf  Sûdarabien  bezûg- 

lichen  Angaben  Naswân's  ira  Sams  al-'ulGra  gesamraelt, 

alphabetiscii  geordnet  und  herausgegeben  (Gibb  Mem. 

Ser.  Vol.  XXIV).  Leyden  &  London,  1916. 
Nôldeke,  NBSS  W  =  Neue  Beitrâge  zur  semitischen  Sprach- 

wissenschaft.  Strassburg,  1910. 
,   Z  G=^  Zur    Grammatik    des    classischen    Arabisch 

(Denkschr.  d.  Kais.  Ak.  d.  Wiss.  in  Wien.  Philos.-hist. 

Cl.  Bd.  XLV).  Wien,  1896. 
Per.  =  Fabricius,    Der   Periplus   des  Erythrâischen   Meeres 

von  einem  Unbekannten.  Leipzig,  1883. 
Philby,  E  Q  =  The   Empty   Quarter  being   a   description  of 

the   Great    South    Désert    of  Arabia   known    as   Rub"" 

al  Khali.  London,  1933. 
,  H  A  =  The   Heart   of  Arabia.   A   record  of  travel  & 

exploration.  I — IL  London,  Bombay,  Sidney,  1922. 
P  M  ^  Petermanns  Mitteilungen. 
Rdbah  =  Decorse   et  Gaudefroy-Demombynes,  Rabah  et  les 

Arabes    du    Chari.    Documents   arabes   et  vocabulaire. 

Paris  s.  a.  [1905]. 
Raéid  "Atîyah  =  ed-Delîl    ilà    murâdif  el-^âmmî   wa-d-dahîl. 

Beyrouth,  1898. 
7^  D  S  0  =  Rivista  degli  studi  orientali. 
Recke?idorf,  AS  =  AraJoische  Syntax.  Heidelberg,  1921. 
RhodokanakiSj  S  L  =  Studien  zur  Lexikographie  und  Gram- 
matik   des    Altsudarabischen.    I— III    (Sitzungsber.    d. 

Kais.  Ak.  d.  Wiss.  in  Wien.  Philos.-hist.  Kl.  Bd.  178; 

185;  213).  Wien,  1915—31. 


ABREVIATIONS  XXXI 

Rhodokanakis,   Zur    Formenlehre  =  Zur    Formenlehre    des 

Mehri  (ibid.  Bd.  165).  Wien,  1910. 
Eonzevalle  =  Notes    de    dialectologie    arabe    comparée.    Le 

dialecte  de  Tanger  et  celui  de  Syrie  (Université  Saint- 
Joseph,    Beyrouth    (Syrie),    Mélanges    de    la    Faculté 

Orientale  VII,  23— 66). 
Rossi,  ^j;p.  =  Appunti  di  dialettologia  del  Yemen  (RDSO 

XVII,  230 — 265)  et  Nuove  osservazioni  sui  dialetti  del 

Yemen  (ibid.,  pp.  460—472). 
,    ^5^L'Arabo   parlato  a  San'â\  Grammatica,  Testi, 

Lessico  (Pubbl.  dell'Istituto  per  l'Oriente).  Roma,  1939. 
,   Voc.  =  Vocaboli  sud-arabici  nelle  odierne  parlate  arabe 

del  Yemen  (RDSO  XVIII,  299—314). 
Rnéicka,   K  D  ^  Konsonantische  Dissimilation  in  den  semi- 

tischen  Sprachen  (B  Z  A  VI,  4).  Leipzig,  1909. 
Scerbo  =  Dizionario  ebraico  e  caldaico  del  Vecchio  Testamento. 

Firenze,  1912. 
Schmidt-Kahle^     V EP    (ou     VE)  =  Volkserzâhlungen    aus 

Palâstina  gesammelt  bei  den  Bauern  von  Bir-Zet  und 

in   Verbindung   mit  Dschirius  Jusif  in  Jérusalem  hrsg. 

(Forsch.    zur   Religion    und    Literatur   des   Alton    und 

Neuen    Testaments,    H.    17;     18).     I — IL    Gôttingen, 

1918—30. 
Schidthess,  iï  IF  =  Homonyme  Wurzeln  im  Syrischen.  Fin 

Beitrag  zur  semitischen  Lexicographie.  Berlin,  1900. 
Schwally^  5^i>  =  Beitrâge   zur   Kenntnis   des   Lebens   der 

mohammedanischen   Stâdter,   Fellachen   und  Beduinen 

im  heutigen  Àgypten  (Sitzungsber.  d.  Heidelberger  Ak. 

d.  Wiss.  Phil.-hist.  Kl.  Jahrgang  1912). 
Schweinfurth,  ^P  =  Arabische  Pflanzennamen  aus  Aegypten, 

Algérien  und  Jemen.  Berlin,  1912. 
Shakespear  =  A    Dictionary,   Hindûstânî   and   English,    and 

English  and  Hindûstânî.  4th  éd.  London,  1849. 


XXXII  ABREVIATIONS 

Sicldiqi^  Pi^  TF=  Studien  ûber  die  Persischen  Fremdwôrter 
ira  klassisciien  Arabisch.  Gôttingen,  1919. 

S  N  =  é\i'?Lrsi'  en-nasrânîyah,  éd.  le  P.  Louis  Cheikho  S.  J. 
I— Vl.  Beyrouth,  1890. 

Socin,  Mar.  =  Zum  arabischen  Dialekt  von  Marokko  (Abhandl. 
d.  philol.-hist.  Cl.  d.  Kgl.  Sachs.  Ges.  d.  Wiss.  Bd.  XIY). 
Leipzig,  1893. 

Socin-Stumme,  Houw.  =  Der  arabische  Dialekt  der  Houwâra 
des  Wâd  Sus  in  Marokko  (ibid.  Bd.  XVj.  Leipzig,  1894. 

Spiro  =  Arabic-English  Dictionary  of  the  modem  Arabie  of 
Egypt.  2nd  éd.  Cairo,  1923  (par  exception  la  première 
éd.  de  1895). 

Stace  =  An  English-Arabic  Vocabulary  for  the  use  of  Students 
of  the  Colloquial.  London,  1893. 

Stappers^  D*S  =  Dictionnaire  synoptique  d'étymologie  fran- 
çaise, donnant  la  dérivation  des  mots  usuels  classés 
sous  leur  racine  commune  et  en  divers  groupes.  7e  éd. 
Paris  s.  a. 

Sti'eitfragen  =  Abu  '1-barakât  Ibn  al-Anbâri,  Die  gramma- 
tischen  Streitfragen  der  Basrer  und  Kufer  hrsg.,  erklàrt 
und  eingeleitet  von  G.  Weil.  Leiden,  1913. 

Stumme,  GTA  =  Grammatik  des  tunisischen  Arabisch  nebst 
Glossar.  Leipzig,  1896. 

,  iVT'»S  =  Neue   tunisische   Sammlungen  (Zeitschr.  fur 

afrikanische  und  oceanische  Sprachen  II,  97 — 144). 

,  TMG  =  Tunisische  Mârchen  und  Gedichte.  I.  Transcri- 

bierte  Texte  nebst  Einleitung.  IL  Ûbersetzung.  Leipzig, 
1893. 

Ta  TK  =  W.  Marçais  et  Abderrahraân  Guîga,  Textes  arabes 
de  Takroûna.  Transcription,  traduction  annotée,  glos- 
saire. I  (Bibl.  de  l'École  des  langues  orientales  vivantes 
VIII).  Paris,  1925. 


ABREVIATIONS  XXXIII 

Tihrizl,  Comm.  =  A   Commentary   on   Ten  Ancient  Arabie 

Poems  éd.  by  Ch.  Lyall  (Bibl.  Ind.  N.  S.  Nos  739,  840). 
Torczyner,  ESS  =  D\e  Entstehung  des  semitischen  Sprach- 

typus.   Ein   Beitrag  zum   Problem  der  Entstehung  der 

Sprache.  I.  Wien,  1916. 
rr=  Trois  traités  d'anatomie  arabes  par  Muhammed  Ibn 

Zakariyyâ  al-Râzï,  'Ali  Ibn  al-'^Abbâs  et  ''Ali  Ibn  Sînâ. 

Texte  inédit  de  deux  traités.  Traduction  de  P.  de  Koning. 

Leide,  1903. 
Uhud  =  Schaade,  Die  Kommentare  des  Suhaill  und  des  Abu 

Darr  zu  den  Uhud-Gedichten  in  der  Sîra  des  Ibn  Hisâm 

(éd.  Wûstenfeld  I,  611—638),  hrsg.  und  bearb.  Inaugural- 
Dissertation.  Leipzig,  1908. 
VMVW  =  D.    van    der   Meulen    and    H.    von   Wissraann, 

Hadramaut.   Some   of  its   mysteries   unveiled  (Printed 

for  the  Trustées  of  the  „De  Goeje  Fund"  IX).  Leyden, 

1932. 
Walde,  L  i;  IF  =  Lateinisches   etymologisches   Wôrterbuch. 

3.  Aufl.  (Indogerm.  Bibl.  Erste  Abteil.  IL  Reihe.  Erster 

Band).   L  Heidelberg,  1938   (dès  la  lettre  M  la   2e  éd. 

de  1910). 
Weidner,  BBA  =  Beitrâge    zur   babylonischen  Astronomie 

(BZA  VIII,  4).  Leipzig,  1911. 
Weissbach,  IA  =  Beitrâge   zur  Kunde  des  Irak-Arabischen 

(Leipziger  Semitistische  Studien  IV).  Leipzig,  1908—30. 
Wetzstein,  RB  =  Reisebericht  ûber  Hauran  und  die  Trachonen. 

Berlin,  1860. 
Winckler,  ASO  =  Arabisch-Semitisch-Orientalisch.   Kultur- 

geschichtlich-mythologische   Untersuchung  (Mitteil.  der 

Vorderasiat.  Ges.  1901,4). 
,  GH  =  J)iQ  Gesetze   HammurabiS;   in   Umschrift  und 

Ûbersetzung  hrsg.  Leipzig,  1904. 


XXXIV  ABREVIATIONS 

WZ KM  =  Wiener  Zeitschrift  fur  die  Kunde  des  Morgen- 

landes. 
Z  Z)  P  r  =  Zeitschrift  des  Deutschen  Palâstina-Vereins. 
Zinimeni,  AFW ■=  Akkadische  Fremdwôrter  als  Beweis  fur 

babylonischen  Kultureinfluss.  2.  Ausg.  Leipzig,  1917. 
ZS=  Zeitschrift  fur  Semitistik  und  verwandte  Gebiete. 

Un  chiffre  non  précédé  de  p.  renvoie  aux  trois  volumes  de 
Datînah  ;  un  *  devant  le  thème,  au  Glossaire  de  Hadramoût. 

Les  autres  abréviations  se  comprendront  sans  doute 
d'elles-mêmes. 


1815 


* 
) 

j  permute  avec  ^_y,^  315;  634  n.  1;  7T9  n.  ;  1359;  ci-dessus, 
p.  401,   où  l'on   pourrait   ajouter^  et  ^j^:^]  ^  et  ^-^; 

jë^  et  ;^-.^:?^;  voir  LA  VII,  257:_^3  lt-?^''  i3  '^  )^^^ 

^!;  p.  259:  (j^J^iT  oL*   'J^  j^y^  J^î;  p.  290:   iLÀj  ]^! 

jC_Ifti^J!  8l11;!  ^5  u— ^'  j;  I-  Sîdah  XIII,  279;  Littmann, 
NAVP,  p.  4;  Marçais,  RM  TA,  p.  436  [Brockelmann,  VGSS 
I,  153;  156;  162;  167;  Cantineau,  DA  I,  50]. 
j^u^,  1025;  1247;  1691;  1755  n.;  Hdr,  p.  239;  I.  Sîdah 
XIII,  271;  273;  Meydânî,  MA  II,  119  n.  3;  Littmann 
1.1.;  Sag'ân,  M  SOS  V,  54  n.  1;  Marçais  1.1.  [Mittwoch, 
ADJ,  p.  68  n°34;  Brockelmann,  VGSS  I,  160;  162;  167; 
Cantineau,  DA  I,  59]. 
j  <^,  Littmann  1.1. 

<Jj,  1^))  =  ^?  67  n.  3;  Nôldeke,  BSSW,  p.  10  n.  3,  s'il 
faut  regarder  ces  deux  mots  comme  identiques,  ce  qui  est 
nié  par  Barth,  ZDMG  LVII,  800. 

>  (_^«.  >  5,  315;  1106  [sur  j,  en  soqotrî,  voyez  Leslau,  §20]. 
l/~3,  314;  651  n. 

v-jl;,  hoire  avec  avidité^  variation  phonétique  de  v^— ^''i  1359. 

-,1- 
joyl^,  ijyl;,  ijy^j,  tourbillon  de  vent  avec  poussière^  Eg.,  592. 

Cf.  le  classique  v^>^  >  s->^5  Regen,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  278. 

Landberg,  Glossaire  Datînois  114 


y) 


1816 

[LA  I,  428,1:     'J^Jci;  L.^  ^J;.    o'   J->^'  Vj-   Les   deux 
thèmes  v_j^  et  w-'^-cj  sont  synonymes,  LA  I,  432,  3:  ^-.^-^^ 

spUj    ij:'    ê^<-ii    jJ"   V'-£^^    V^-=^|;     -^5    ''^     ^    *^j?    ëJ^Î  j    ibid. 

L  10:  i^y.^  '-^^^jr'.  c)""^  ''"^  ^^-  *^^-'^   1^5  ^■♦■^'^'  ^y^'  v-^;3 
îs^Ju^  'tjL»^"^  (^'].  Cf.  hébr.  fll?î,  Ges.-BuhL  s.  v. 

.^,  rugii\  '>/)•>  1281;   Feghali,   K^A,   p.  12  [Brockelmann, 
VGSS  I,  52].  })>  y^)  (za'ar),  Feghali  LL 


*    ï- 

n 


*';  mourir,  lld>  n.  Ce  verbe  a  été  inséré  dans  le  Sihâh  sur 
la  foi  d'el-Farrâ'  (t  207)  ;  L  A  s.  v.  ÙÇ^  U^  ^y^  j^^^!  ^Tj 
û=>^  \jy>  o'^,  d'après  el-Lihj'ânî.  En  outre  il  y  a  une  forme 

^îj,  u,  avec  le  même  sens,  LA  s. v.  Quelle  relation  y  a-t-il 
entre  ce  verbe  ^|j,  le  substantif  j.L«,  mort,  778  n.,  LA XV, 
206,4  et  J\,  u,  a,   monter  la  garde,  surveiller,  patrouiller, 

qui  est  mentionné  Hclr,  p.  601?  Cf.  j.y  =  o>i',  LAs.  v. ') 
Dans  la  lurah,   ^.'y   est  effrayer,   I.  el-Qût.,   p.  147, 4,   et 
mugir,  rugir,   ibid.,  p.  302, 10=.'^.   Que   ce  soit  une  ono- 
matopée, cela  est  évident,  cf.  iU';J' ^  J>u>AxiJ'  ^y^\  Sihàh; 

[')  D'après  Landberg,  »\  se  rencontrerait  aussi  en  soqotri,  voir  pour- 
tant Leslau,  p.  353:  ,,.sv(me,  mourir;  ar.  .c*'*^  ftamU.  'tomber  roide  mort, 
<'tre  tué  sur  place'.  11  convient  de  corriger  ici  la  faute  que  Landberg 
a  commise  en  croyant  que  la  racine  de  ce  mot  est  zûm  (Gloss.  578, 
Dal.  lis  n.,  lladr.  602).  11  est  vrai  que  ce  verbe  se  rencontre  aussi 
avec  z  à  la  place  de  s  suitout  dans  SAE  IV,  mais  les  formes  zâmik 
I  1492,  6t,  zâme  I  14923,  4^1^  Landberg  cite  dans  MJM.  p.  54,  prouvent 
malgré  le  «  long  que  la  rac.  est  :m/y  ou  plus  correctement  .<>»?/  (pour 

z  et  .V,  V.  §20d  et  21  b).  Les  verbes  *';  za'ama  et  *';  zâina  (sur  les- 
quels Landb.  lladr.,  p.  802  et  Dai.  IIS  n.)  qu'on  rencontre  dans  les 
dictionnaires,  ont  peut-être  une  parenté  avec  le  soq.  et  ar.  •?»»//."] 


1817 

LA;  Qâmûs  s. v.,  et  j.rj  =  pî^,  mourir,  doit  donc  être  d'une 
autre  provenance,  à  moins  que  ce  ne  soit  à  cause  du  râle- 
ment  du  moribond  eu  égard  au  sens  onomatopéique  que  ^\y 
2l  pris  la  signification  de  mourir.  Cf.  d'ailleurs  ^j,  ci-dessous. 

j.iyi  est  aussi  paraphrasé  par  ^yù\,  Geyer,  AD,  p.  t^A,  v.  63 
et  n.  [Ahlwardt,  Samml.  III,  n°  52,  vs.  27  ss.]  Le  poète  dit: 

[•'j-î'   r^y  ^^"-*-^  ^-^~^r^  O"^  ""r^  U^'^'   Ow^»^ 

j*>C2i»    .Li2>L=>Lj  (^.LswVJ!  {ji2£.       (^  -lÀJiîî    jJ'-^-^'   v_jLii*.s    1A.31J5 

[Selon  Ahlwardt,  Rûba  ûbs.  p.  192,  vs.  27—30: 
Die  Sàulen  ilirer  Hoheit  simi  nicht  morsch; 
Sie  îcûnschen^  icenn  die  Lôiven  schrecklich  brilUen 
Uncl  wenn  die  gierigen  Hengste  lauthin  imehern^ 
Des  Feindes  Ohren  vôllig  abzubeissen]. 

Dans  le  commentaire,  nous  lisons,  Geyer  1. 1.  :  ^jxl\  ^\^\  JLi 

(2*Jt^!  J  sJJ\  Job  ,y^!. 

ûj,  pénis,  867  n.  3;  965  n.  1;  Meissner,  NAGI,  p.  125 
zibb;  Stumme,  G  TA,  p.  40  zybb  [Rossi,  AS,  p.211  zubb, 
zibb,  pi.  azbâb;  Cantineau,  Et.  II,  221  zôbb,  zubb,  pi. 
zbâb].  Cf.  ci-dessus,  p.  1656  et  sur  V^j,  être  levé,  pointu,  se 
dresser,  être  saillant,  ci-dessus,  p.  915.  —  Loj  ujj  »L:^j,  964. 


')  D'après  le  commentaire  chez  Geyer  =  iùA^i'  «yii" [Ahlwardt  j»^']. 

[2)  Au  lieu  de  ^-xojtj"  et  \i^,  il  faut,  sans  doute,  lire  *-**2*J  et  '»^j 

voyez  LA  XV,  153,2:    j.Tj_5    f^'^^>^    ^    i'^/\    ^1    f^^    cJ*^    k^a\^\^ 


1818 


iij;,  =  v_jj,  867  n.  3. 

ioyK,  voir  ci-dessus  sub  ^\y 


^) 


sJo:  zubdah,  he^irre  frais,  HB,  p.  68,  n.  2;  MAP,  p.  144 
zibde  [Bouch.,  p.  92  n.  zebdé;  Cantineau,  Et.  II,  213 
zôbde,  zôbda];  RO,  p.  24  zùbde,  avec  suffixe  zbitto 
«  zbidto);  Meissner,  NAGI,  p.  125  zib(e)d. 


* 


^\,  pénis,  867  n.  3;  1163  n.;  ci-dessus,  p.  771,14;  Stumme, 
G  TA,  p.  166;  Vollers,  ZDMG  L,  333;  Feghali,  K'A,  p. 
77  n.  2:  zabr  et  zambûra.  Étymologie  probable  chez 
Rûzicka,  KD,  p.  112:  yj,  grand,  fort^);  j^j^  ="  f-^U  ^^^"^■i 
se  dresser,  se  hérisser  (poil,  cheveux 2)).  En  Hogarîeh,  yj 
est  clitoris;  on  y  dit  dV^t  y;  ^ytJu  =  Dt  'x^-s^^.  Pénis  y  est 

Joi.  —  D'après  Huber,  Journal,  p.  121,  yj  est  aussi  „borne 

allongée  dans  les  maisons,  au  Sammar,  et  surtout  dans  les 

<5haouah,   toujours  en  tîn  pour  appuyer  le  coude  lorsqu'on 

est  assis." 

-^^\,  pic,  2')Qrforateur,  1691;  1755  n.  ;  cf.  Hdr  s.  v.  —  »jj  est 

aussi  le  nom  d'une  étoile,  ci-dessus,  p.  1097. 

[.yU,  muro  di  fango,  Rossi,  Voc,  p.  304;  Goitein,  Jem.  n°  80], 

.y;,  memhrum  mulieris,  Stumme,  G  TA,  pp.  56;  166.  Cette 
forme  est  diminutif  de  j;,  et  le  sens  originaire  doit  être 
clitoris,  Vollers,  ZDMG  L,  333.  Cf.  1163  n. 


■iaj\ 


Ja-jj,  u,  donner  un  coup  de  pied,  &  Îtjj,  Aden,  705;  Stace, 
p.  93  [Rossi,  AS,  p.  197  calciare]. 

[')  Zibr,  saldo,  fermo,  forte,  Rossi,  A  .S,  p.  234.] 
2)  En  'omânais,  il  y  a  aussi  un  verbe  y;  avec  le  sens  de  saiires  Ge- 
sicht  machen,  argerlich  tverden,  RO  §236. 


1819 
-LoJ,  violently,  Ja^jj  ^ç>X*w«,  îte  seized  me  violently^  Stace,  p.  217. 

Joj,  jeter ^  lancer,  Dt  [aussi  déranger^  einem  làstig  sein^  Goitein, 
JG,  p.  43;  stancarsi^  mmoiarsi,  Rossi,  AS,  p.  239].  Cf.  akkad. 
zabâlu,  tragen,  bringen,  Delitzsch,  Assyr.  Gramm,,  p.  251; 
le  même,  Prol.,  p.  62;  Ges.-Buhl  s.  v.  ^3D. 
&Jbj  zybla,  Mistliciufen,  Stamme,  G  TA,  p.  45,  voyez  aussi 
Marçais,  T  A  T,  p.  316.  Dans  la  lurah  Joj,  iJbj,  ^^^  fumier. 

Les  Bédouins  n'avaient  pas  et  n'ont  pas  de  tas  de  fumiers; 

ceux-ci  n'existent  que  dans  les  centres  agricoles. 

[Joj  zebil,  scJtlecht,  scldimm,  sduoierig^   Mittwoch,  ADJ, 

p.    62    n°    32c,    zâbâl,    difflcUe   di    carattere,   Rossi,  AS, 

p.  204]. 

Jwoj  ou  J-J3,  voyez  ,}^j. 

yiy^,    pi.    Jo'jx,    Lijjpe,   Praetorius,   ZDMG   XXXIV,  218  ; 

RO,  p.  75. 

JJb;  glisser,  amplification  de  Jalj,  794. 

j^j  =  «jj,  pousser,   repousser,   705;   voir   el-Amâlî   I,   12: 

^!   :o>-^!   Q^   O^y^i   .LJ^!^->aj!   :^o!^î^    '^,^5^.0   r^^^'Ac 
^J!  l\^£  i^-^',  cf.  aussi  I.  Sîdah  VI,  111;  VII,  42;  Socin, 

[')  Les  vicissitudes  du  sort  m'ont  empêché  de  veràr  la  voir. 
Et  une  guerre  enragée  s'est  opposée  à  une  visite  chez  elle.^ 


1820 

Diw.  Gl.  s.  V.  ^^,  Scliutz  suchen.  [Cantineau,  Et.  11,188: 
hâda  had-dîb  itarred  hal-bent  u-zôbni  'alêh 
u-fâkkah,  voici  qu'un  loup  ijoursuivait  une  jeune  fille; 
elle  se  réfugia  (m.  à  m.  „réfugie-toi")  auprès  de  lui  (un 
bédouin)  et  il  la  sauva^).] 

^j,  défendre,  donner  asile,  705  [M  M  C,  pp.  80,  v.  3;  490]. 
^;î,  soutenir,  aider,  secourir  qn  en  lui  fournissant  le  z  i  b  n, 
qui  consiste  en  hommes  et  en  munitions  de  guerre,  705;  706. 
^^y,  demander  asile  et  ijrotection,  702;  704,  jj-e  ^;j',  chercher 
asile,  705;  ^y^  j^y,  se  défendre  de,  ibid.  [jinhâsûn  jamm 
al-^arab  jetazabbenûnhom,  "they  put  themselves 
under  the  protection  of  a  powerful  chief",  M  M  C,  p.  138].  — 
xj'a^lj  bitzûbbâne,  gezioungener  Weise  =  v^aIsLIL,  R  0, 
p.  170. 

^j,  secours,  aide, protecteur,  704;  705  ;  706;  847  n.;  1252  n.  2; 
1576;  ci-dessus,  p.  1484  n.  [G  L  B 'A,  p.  25;  M  M  C,  pp.  227, 
V.  8;  503;  563,  5  d'en  bas];  Socin,  Diw.  Gl.  ^j  et  ^yj, 
Beschiltzer  ^) ;  RÇ  11,23  zeben,  Gefolge,  Schutz  (an  Leuten). 

G 

—  t'u^ï  ^-    847  n. 

o  _  o  ^  o 

^j/î,  soutien,  706;  KL^iLlt  ^y,  ^^^^  un  tel  est  le  soutien  de 
la  tribu,  il  lui  fournit  le  zibn,  ibid. 


[')  Sur  cet  exemple,  Cantineau  fait  une  remaïque  intéressante:  „Dans 
un  récit,  quand  survient  une  situation  que  le  narrateur  considère  comme 
scabreuse  ])Our  une  femme,  il  a  tendance  à  employer  l'impératif  au 
lieu  du  mode  narratif  usité  jusqu'alors  —  souvent  sans  se  soucier 
d'étaljlir  un  accord  de  peisonne  tout  à  fait  rigoureux".  On  trouvera 
plusieurs  exemples  à  l'endroit  cité,  et  comme  le  lait  observer  l'auteur, 
„cet  emploi  de  l'impératif  paraît  être,  dans  la  bouche  du  narrateur, 
une  sorte  d'encouragement  à  un  acte  que  la  femme  devrait  hésiter  à 
accomplir  d'elle-même".  Cf.  Brockelm;>nn,  OLZ  1940,  col.  31G.] 

[^)  ^^)^j  est  aussi  nom  d'un  vêtement,  MMC,  p.  119.] 


1821 

iC>ujx),  asile^  705;  BB,  p.  264. 

,^,Lj,   la  partie   au-dessas  du  nombril,  abdomen,  631  et  n.; 

Stace,  p.  1.  En  tigrina  zâbân  est  Rucken,  Bergrûcken^  Litt- 

mann,  ZA  XXI,  70,  n»  148. 

^Lj ,  nom  d'une  étoile,  ci-dessus,  p.  1098. 

jLoLj,  les  bourreaux  de  VEnfer^   cf.  les  -.-^,  „Bratkôche, 

d.  h.  die  nach  islamischem  Glauben  die  Verdammten  im 
Hôllenfeuer  peinigenden  Folterengel",  Fleischer  apud  Levy, 
NHWB  II,  209,  proprement  ceux  qui  poifssewHe  condamné 
dans  le  feu  de  l'Enfer,  si  la  racine  en  est  ^j,  jjoiisser,  ou 
balanciers^  s'il  faut,  avec  Winckler,  ASO,  p.  195,  en  cher- 
cher l'origine  dans  l'akkad.  zibanîtu,  balance.  706;  707; 
1394. 

^^^Ljj,  corne  du  Scorpion^  707  n.;  853;  965  n.  1  ;  au  figuré  = 

Xàii,  prépuce,  853,  d'après  Hommel,  ZDMG  XLV,  597  d'ori- 
gine akkadienne  [Cf.  Zimmern,  A  F  W,  p.  62  :  „Die  arab. 
Bez.  az-znbunajâni  fur  ^,  /3  librae,  die  zwar  spâter,  unter 
dem  Einfluss  von  griech.  %>f/.^/,  die  Bed.  Scheren  (des 
Skorpions)  erhalten  haben,  urspr.  aber  das  entlehnte  akk. 
zibanîtu  Wage,  sein  werden"]. 

i^ij",  demander  un  prix  élevé,  706;  715.  En  général,  on  fait 

venir  la  forme  ^jî^  de  l'araméen  .^i,  acheter,  Pa.  vendre, 
Fraenkel,  A  F  W,  p.  189;  Nôldeke,  N  B  S  S  W,  p.  76  et  n.  3, 
et  ,^1  se  rencontre  aussi  quelquefois  chez  Euting,  N I, 
p.  ex.  p.  25  n'^  2,  6,  mais  il  est  plus  vraisemblable  que 
le  mot  arabe  tire  son  origine  de  la  même  racine  qui  se 
trouve  dans  l'akkadien  zibanîtu,  706;  cf.  Rùzicka,  KD, 
p.  93.  [Selon  toute  probabilité,  ^^i  se  dérive  de  zibanîtu, 
Hommel,  ZDMG  XLV,  597  ;  Brockelmann,  Lex.  Syr.^  s.  v.. 


1822 

cf.  Zimraern,  AFW,  p.  16:  ,,Aram.  zdban  kaufen,  zabben 
verkaufen  (>  arab.  zâbana)  geht  wahrsch.  auf  akk.  zibcm'itit 
Wage  zurùck,  also  eig.  ,rait  der  Wage  umgehen',  obgleich 
einerseits  weder  im  Akk.  selbst  ein  von  zibanltu  denom. 
Verbum  zabânu  kaufen  od.  verkaufen  vorliegt,  noch  auch 
andererseits  das  akk.  zibanltu  Wage  als  Subst.  ins  Aram. 
ûbergegangen  ist'*]. 

i^oj,  fém.  io^j,  =  j^^''ji,  de  bonne  qualité^  chei%  685,6:  706; 
1467;  ci-dessus,  p.  573;  Stace,  p.  45;  Jahn,  M  S,  p.  237.  — 
Un  adjectif  ^oj,  rétifs  p.  ex.  une  chamelle  rétive,  a  déjà 
été  mentionné  p.  1819;  Nôldeke,  Fûnf  Mo'all.  111,31'), 
cf.  MAP,  p.  246  V.  3  zabni,  die  Unridiige\  chez  Nôldeke, 
N  B  S  S  W,  p.  76,  nous  trouvons  aussi  ^^*^\  (j.iàsT);  acheteur^ 

vendeur^  client^),  et  le  persan  j^oj,  imbécile.  —  Comme 
substantif,  ^»^j  est  Daraufgebot,  R  0  §  42. 

-3,  u,  dans  la  lurah,  frapper  qn  avec  le  bout  inférieur  de  la 

lance;  lancer,  1674  n.^);  LA  III,  110:  ly'  î^Aj  ^^  ^^jA^^  -j^ 

dV-v^  ^  M  „y  ^l5"^''^  "^^j  -y^i)  ^  Lf^j  ^3  '  Laqît,  p.  708 
en  bas  : 

oL:^!^    iwAjboCî    ,-,v^;J         'i-àit    r)Y'^    I»  i  *-^    *jLj1 

Erreicht  haben  Euch  von  ihnen  sechstausend  Mann, 

Welche  die  Schaaren  gleich  den  Heuschrecken  umherstreuen. 


')  Sur   ^v?;,   voyez    I.  Sîdah  VI,  84,4:   Lxj'lxi   ^^^    tj»!    iCi^j    ^jj    xi' 

2)  Selon  Prov.   et  Dict.,  p.  378,  ^-,0;  est  amant,  hahilur,  chaland. 

3)  =^^;,  Ra?.icka,  KD,  p.  212. 


1823 

Selon  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  272,  _j  est  tverfen,  aiisschiitten; 
en  Dt  ce  verbe  a  le  sens  de  boire  d'un  trait  '). 

vu     > 

„j,  pi.  J-=>-j,  fer  à  la  partie  'inférieure  de  la  lance^  892  n.  ; 
1743;  1751;  Bauer,  Ehe,  p.  76  n.  1  [I.  Sîdah  dans  LA  l.L: 

Zoheyr  dans  sa  Mo'allaqa  dit: 

Voyez  sur  ce  vers  LA  1.1.;  MZR,  p.  186;  Lane  s.  v. 
Cf.  l'akkad.  ziqtu,  aram.  1^^,  «j-ipr,   892  n.;   voir  aussi 

Holma,  0  L  Z  1910,  col.  492  [et  Zimmern,  A  F  AV,  p.  42  : 
„Akk.  ziqtu  Stachel,  auch  zum  Anspornen  von  Tiereu: 
>  wohl  aram.  ziqtâ^  zeqtci  Stachel,  spez.  Ochsenstachel  (vieil, 
auch  noch  in  iraq-arab,  zih(e)t)"]  ^j. 

Dans  le  Nord,  „  ;  est  jiroduire  un  bruit  sourd,  murmurer, 
faire  du  vacarme,  905  n.;  (^-flL>  'ulJlc  „:,  il  nous  parlait  en 
criant;  X:>j,  bruit  confus  de  voix  =  '6.^  ou  ,'^x^;  (j^Uij!  i^j 

:^  ^jJSj\     -^uyO.      Cf.      ;^3. 

y>j,  métathèse  de  j:?-,,  ci-dessus,   pp.  1135   et   1138,   taper, 
stossen,    1196;    Socin,   Diw.  Gl.,   p.   272   stossen,   anfachen, 
angreifen.  —  RO§268  jzûgro,  Wasser  schôpfen;  ibid.  §34 
»-i»::  zëgra,  Wasserschôpfstelle. 
^\\,  opident,  riche,  Dt. 

Jc>3,   u,  dans  la  lurah,  repousser  et  ^\,  a,  élever  la  voix. 


')  Sur  ^3<.^^w,  Lehm,  RO,  p.  10,  voyez  ci-dessous  sub  ^^^. 

[2)  A  propos  des  emprunts  akkadiens  dans  les  autres  langues  sémitiques, 
Haupt,  WZKM  XXXI,  16  n.  dit,  sans  doute  avec  raison:  „Im  allge- 
meinen  niochte  icli  bemerken,dass  in  vielen  Fiillen,  in  denen  Z  i  m  mer  n 
Entlehnung  annimmt,  mir  parallèle  Entwicklung  vorzuliegen  sclieint".] 


1824 

crier  et  chanter^  aussi  murmurer  (démons),  roucouler 
(tourterelles),  etc.,  1672;  bourdonner  =  ^•^^^  1462  et  ci- 
dessus,    pp.   893    et   1138;    LA    s.  v.  :    xJL>-j^   ^cjA-'    S^'j 

woJxJ'  w  u^^3  oy^'  «;5  '^yJ^^'î  et  ensuite:  ^5L>;  Jo>:  lAïj 

-  G  G         _ 

=  lXx.  ^i,  ci-dessus,  p.  1138;  c_fi^^'  à^j-,  ^^  roucoulement  de 

la  tourterelle^  Diw.   Hod.,  éd.  Wellhausen,  p.  79,  n°  251,2. 
Cf.   le   vers  suivant  d'el-A'sâ,  Geyer,  Der  Islam  VII,  115 
[=  Dîwàn   éd.   by   Geyer   (Gibb   Mémorial  N.  S.  Yl)^  p.  ff, 
n°  6,31]: 

5 _  ci  wO  _  >  oi  ù,  c  _o_ 

Trar  mcmches  Land,  dem  Schildesrûcken  gleicJi,  wûst^ 
An  dessen  Rdndern  in  der  Nacht  die  Jinnen  ein  Gelieid  erheben. 
Du-r-Rumma,  Goldziher,  Abhandl.  1,211  [=  Dîwân  éd.  by 
Macartney,  p.  575,  n°  75,  33]  .• 

TFze  c?a.s  Gesàusel  des  Riedgrases  an  einem  ivindigeji  Tage. 
Jw=-j,  bourdonnant',  S^r>^  viv^S  ^"^^  abeilles  bourdonnantes^ 
1462,  7. 

,^5  u,  parler  tout  bas,  marmotter  ;  en  Dt  gronder,  grogner, 
tonner,  faire  du  bruit,  884;  1613,  où  l'on  trouvera  beaucoup 
d'exemples  [chanter,  at-tayr  âlli  bi-yizgim,  l'uccello  che 
canta,  Rossi,  App.,  p.  248]  ;  peut-être  variation  phonétique 
de  ^,  884;  1614. 

r^-j,   1614. 

^^y,  1612;  1613. 


1825 

iU>j,  hruit^  grondement^  son  sourd.,  cri,  673;  1613.  Cf.  iU:>-, 

et  'iU{y 


* 


L:>3,   être  vigoureux.  68,  7  ;  402,  4  d'en  bas  ;  1699  ;  Hdr,  p.  596; 

LA  s. V.  =  j.'Lii:Cw?_5  y-^j. 

^^j  et  j^^y  =  ou«,  cf.  Laqît,  p.  710,7: 

J.6er,  0  Du  Reiter,  der  Du  so  schnell  daliin  eilst 
Zum  Bo'p'pelstromland,  Lager-  und  Weideplàtze  siicliend. 
Le  commentaire  porte:  vji^-^^o  t_cÀjî  ^c^r-pi  comme  Uhud, 
p.  27. 

Qays  b.  el-Hatîm  XIII,  16: 

TFz'r  hesuchten  sie  offen  mit  einem  filnfteiligen  (Heere), 
Indem  loir  zum  Tode  fulirte^i  eine  màddige,  tobende  Schar. 

Selon  le  commentaire,  ^c^p  =  oy^o. 

'Amir  b.  et-Tofeyl  XV,  3  : 

TF/iew  ^/<e  cr/ers  of  ivar  call  lier  cry,  then  forth  ride 
The  Sons  of  "Âmir,   leading  along  steeds,  each  one  of  them 

the  hest  of  its  stock. 
Dans   le    commentaire,    nous    lisons:     ^j}i  ,^c-^j^  *-^3 

C/_  ___>_£<;  --O^OÊ  >o£j_fi  5»_ 


^_^|3,  /br^,  impétueux,  p.  ex.  Jyy*,  torrent,  Dt;  s^'row^',  Stace, 

p.  166. 

tL=>j,   vigueur,   77,19;  506,2  d'en  bas;  Hdr,  p.  596;  Stace, 


1826 

p.  128  (Béd.).  Min  qall   ez-zegâ'   qall   el-hayâ'',   celiû 
qui  a  peu  de  force  a  aussi  peu  de  hoiite,  proverbe. 

Sur  ^  ïcjjlXx   q^F  '^^P'  ô  Kjr^'f.   ^5   clans  l'inscription 
d'en-Namârah,  voyez  sub  .-^-J>,  ci-dessus,  p.  336. 

-v,    classiquement  écarter^   éloigner^   600   s.,   métathèse  de 

y>j,  soupirer^  ^^-  J")  ^^  f}-   MAP,   p.  242   v.  12: 
'Atejs  mitl  àn-nimr  tisma'  zehîre, 
"Atejs  ist  wie  ein  Pmithe?;  du  Itorst  sein  Gehridl. 

_,  j_>  ; ,    intensif  de  -,  ; ,   écarter^  éloigner  '),   600  s.  ;   ziehen, 
zerren,  Spitta,  p.  190.  Cf.  le  vers  suivant  cité  Uhud,  p.  24: 

Du,  der  du  aus  meiner  Seele  den  Lebensodem  ernpfàngst, 

icenn  er  stirbt, 
Und  die  Siinde  verzeihst,  Imite  midi  fern  vom  HoUenfeuer. 
■^y>-fi  aufhrausen,  RO,  p.  255  [s' éloigner yFegh^W,  PD  n°  1470]. 


Ui>;,   être   fatigité,    12,19;    1027;   Hdr,  p.  596;  RD  11,23; 

Hein,  SAE  IX,  10,  n°  6.  —  En  'omânais  zhuf  est  s'en  aller, 
iceggehen,  RO,    p.  135. 


')  p-j-^  6st  1.  Mer  de  sa  place;  2.  remuer  un  peu  une  chose  qui 
n'est  pas  solidement  fixée,  comme  p.  ex.  une  pierre;  moins  fort  que 
^-^'j  qui  renferme  l'idée  d'une  chose  solide  et  difficile  h  remuer  [cf  Spiio: 

iij^-^"  taUa\  to  move  a  heavy  thing,  move  with  difficulty.  ^>aj''  to  be 
moved;  move  one  self  with  difficulty"].  ^ 


1827 

vji>:,  tailler  pour  donner  la  forme  voulue  =  jJL«  et  v^-^i 

class.  et  dial.  aussi  v^>  1036. 

^À:>y,  fatiguer^  ermilden^  Festgabe,  p.  15,  18. 

^:>j,  chaleur  étouffarite,  comme  avant  un  orage,  Dt,  p.  ex. 

v_À:>j3,  fatigué,  541  ;  HB,  p.  266  n.  16;  Stace,  p.  185  ^v_>^, 

1460,  en  Hogarîeh  wà^v. 

^^L:>j,  fatigue,  1283. 

;_;'l.:>j,  pi.  ^J>j=>\  et  'iss>\^  pour  iCft:>j',  pzc,  l'étançon  qui  retient 

le  soc  à  l'âge,  50,  3  ;  1036. 

J^  =  ^j,  1761  ;  voir  aussi  Jj- 

vjiJb>j,  glisse?^,  975;  peut-être  contamination  de  deux  thèmes, 
Joj  et  vjjjj  [dans  le  sens  de  glisser,  on  a,  en  Syrie  „ia:>j, 
iaLs-^  et  «_iJi:>j  avec   la  5e  forme,  en   plus,   pour  les  deux 

derniers",  Ronzevalle,  p.  41]. 
■* 

iU:>j,  profond  soupir  d'une  femme  en  mal   d'enfant,   673. 

Cf.   iL^^    et   'lUSy 

,^=>j,  écarter,  ôter  de  sa  place  =  ^\,  1761. 

* 

o 

8L>jxi,  espèce  de  besoche,  employée  pour  remuer  le  sol  =: 
sL<:Uv«,  Hdr,  p.  597;  HB,  p.  81  n.  5;  d'après  Jahn,  M  S, 
p.  238  me-zahôt.  Cf.  ^_^  et  ^j,  1761. 


1828 
f>\=  My  clrhorder  (torrent),  763  [GLB'A,  p.  25]. 
oj>j,  pousser  des  yon-you  (femmes),   Carbon,   p.  190.  Cf. 

Ojèj    et    oiij. 

o'^^j,  you-yoïi  des  femmes^  ibid. 

^\j  sentir  mauvais^  =  *=>i  1109;  L  es-Sikkît,  p.  499:  J^iù^ 

iC«^    ^as    ♦^wA,'    -tV"^    i-w^  i')*^    im'  ^3*    ^'<-*^'    *^3'    (*^3    (*-^>^ 

[*w_=>j  zhâm,  ordures^  Feghali,  PD  n"  252] 
&-=>j^  muzhum,  grausig-dunkel  Stumme,  TTBL,  v.  527; 
cf.  Beaussier,   p.   264   ,^c^j    tacifiirtie,    misanthrope,   froidy 
morose,  sombre,  triste  et  x«L>:  tacitiirnité,  misanthropie. 

Cf.  Holma,  Quttulu  (Ann.  Acad.  scient.  Fenn.  B  XIII,  2)^ 
p.   47,   où   ^\   est  combiné  avec  ^^^-^   (=  n:r,  r\''^'\7\)^  y^  et 

jHï-    Sur   :^\,    métatlièse   de  y^,  voyez  ci-dessus,  p.  653; 
d'après  Fegliali,  K^A,  p.  41,  n.  5  -oj  < -a*.. 

j.j'j,    attaquer  (algér.),   1614   n.;   cf.   ^^\    zdum,    angreifen,. 
.    durchdringen,  Stumme,  G  TA,  p.  8;  TTBL,  p.  142  «pJua, 
voyez  Dozy  s.  v.).   Ce   verbe  n'a  aucun  rapport  avec  (•>>,/»■> 
grogner,  gronder. 

*  * 

^j,  u,  serrer,  lldr,  p.  597;  Stace,  p.  172;  RD  II,  23;  Meiss- 
ner,    MSOS    VI,  108    n"  34:    liif(e)t   lumman    'aleiia 


* 


1829 

zârr  ''einâh,  ich  fûrchtete  mich,  als  sie  au f  midi  ihr  Auge 
richtete.  iJ^/j   .:,  pisser^  une  goutte  après  l'autre  (chameau 

seulement),  Dt  =  class.  v  p-j^?  1245.  —  ^^  ^j,  vorheiziehen, 
ci-dessus,  p.  1680. 

Ce  verbe  est  aussi  onomatopéique,  .  .j  et  ^^^j",  stridere, 
Schiaparelli,  Vocabulista,  p.  593  et  Dozy  s.  v.  Sur  la  racine 
^j,   voyez   314;   632;  651  n.;  1099;  1154  n.  1;  1254;  1341; 

1614;   cf.   aussi  ^^^,  y^,  ^^j,Jo,  joL 

^j,    pi.    ..j,    boutonnière,  Jayakar,  BBRAS,  p.  261.  —  ij.:, 

pression  (littéralement  serrement),  Hdr  =  Ax:,  1029.  f>-f^^  »;; 
zàrrat  el-mèhyum,  la  pression  de  la  ventouse,  49,  1,13. 
.j,  pi.  ^^^j,  bouton,  class.  et  nord-arabique;  le  pi.   Xy  =  les 

tétins,  les  mamelons  (Damas),  1340  n.  Dans  le  Sud  .!.;,  pi. 
o|;î;j,    1232   n.  2;  aussi  Rabah,  p.  40  et  Meissner,  NAGl, 

p.  125;  voyez  aussi  ci-dessus,  p.  1328  n.  —  .j,  .:,  Vos  de  la 
hanche   [GLB^A,  p.  25;   zerr,  pi.  zrûr,  zrâr,  Cantineau, 

Et.  II,  220]. 

Jjj,  urine  des  chameaux,  Dt. 
/^y,  Speichel,  RO  §52. 

jjA,  corde.  Tau,  MJM,  p.  14  [Dozy  sur  la  foi  de  Bocthor 
.jA,  tirant,  cordon  qui  sert  à  ouvrir  et  fermer]. 

^;; 

^»j.j,  se  dresser  (les  poils  du  corps),  zarab  sa^ar  dîmeh 
ya^ni  yitràkkez  es-sa''ar  min  em-fazà'',  cela  lui  fit 
venir  la  chair  de  poule,  c'est-à-dire,  les  poils  se  dressent  sur 
la  peau  (*jo)  par  la  peur,  655.  —  Dénominatif,  entourer  de 

zarb,  enfermer  dans  un  enclos  de  zarb,  avec  J  ou  ^^Jlc, 


1830 

p.  ex.  ,jJd}  v_j.;  OU  (*JLiiî  ^JLc  y^j,  mettre  du  zarb  pour  lés 
moutons,  652,  653;  enfermer,  p.  ex.  zàrabu  el-mà'^az 
b  i  s  -  s  î  r  i,  ils  enfermèrent  les  chèvres  dans  l'enclos  (Haurân),  654 
[Feghali,  Sj'nt.,  p.  320:  uhal-'anzât  ''a  m  en  m  h  al  lî  y  on 
m  a  z  r  û  b  î  n  k  e  1 1  e  n  -  "  h  â  r,  et  ces  chèvres,  pour  qui  les 
laisses-tu  enfermées  toute  la  journée  ?]  ;  z  r  ù  b  t  i  y  à  b  a  k  f  i  m  - 
sahhârah,  enferme  tes  habits  dans  la  caisse,  654,  quoique 
cet   emploi  de  v^j  ne  soit  pas  approuvé  par  les  Datînois  '). 

y.;,  intensif  de  ^.j,  654.  —  ^.^  jtii,  cheveux  hérissés,  Dt. 
uj.jt  se  dresser,  îzrabet  sa^àrati  minha,  cela  me  fait 
venir  la  chair  de  poide,  655.  Avec  ^^,  faire  ime  hariière 

2')0ur,  1295.  —  Vjj^i  iJO^issayit   vers   le   haut  (branche   d'un 

arbre),  Arabica  V,  294. 
v^ys,  class.,  652. 

v_^jj   (et  Hdr.  v^j)  n.   gen. ;    iù^j    n.    unit;  pi.    V3;ji   iiOQ 

seulement  Rosa  Inclica,  mais,  dans  le  Sud,  tout  arbre  ou 
tout  arbuste  ayant  des  épines,  branchages  épineux,  ronces, 
23,3,7;  86,26;  92,12,13;  650.  D'après  les  dictionnaires, 
Vjj   ou   ^_j.j   est  la   même  chose  que  'i-^.yj-,  enclos,  mais  à 

présent  i_;.j  ne  s'emploie  pas  pour  '^.^y  Ce  dernier  mot 
signifie  aussi  bien  tout  V enclos  que  le  mur  en  zarb,  23,2; 
24,23;  75,24;  563;  650—653;  666;  Carbou,  pp.  48;  63; 
187.  —  RD  I,  92, 15:  "^âd  el-ganam  ma  dhâl  ez-zârb. 
Noch  ivar  clas  Kleinvieh  nicht  in  die  Hiirden  gefreten;  lisez 
Hilrde. 

Pour  les  dialectes   de   l'Afrique   du   Nord,  voir  l'exposé 
détaillé   chez   Marçais,   TAT,  p.  317,  qui  aboutit  aux  con- 


')  D'après  651  n.,  Vn    n'a    pas  de   rappoi't   avec   l'akkad.    zarâbu 
[voyez  cependant  Brockelmann,  Z  S,  VIII,  113]. 


1831 

clusions   provisoires   suivantes:    „Le   sens  primitif  de  y.j 

est  jbroussaille  épineuse  coupée  pour  faire  une  clôture'.  Le 
sens  de  ,haie'  pris  par  le  mot  dans  certains  parlers  serait 
secondaire;  d'abord  , clôture  de  branches  sèches  épineuses' 
(la  plus  répandue);  puis  ,toute  clôture  végétale',  ,haie  vive' 
aussi  bien  que  ,haie  sèche'". 

Il  semble  donc  que  le  sens  originaire  de  i_j.j  soit  quelque 
chose  qui  se  dresse,  savoir  les  épines.  Cf.  ^.o,  être  pointu, 
et  p~n,  Stachel,  Ges.-Buhl  s.  v. 
>^.j,  stores  en  cannes,  657;  cf.  ci-dessus. 
iLo,;,  haie,  Rabah,  p.  47;  parc,  ibid.,  p.  50;  cf.  ci-dessus. 
v_j.jxi,  haie,  el-Hogarîeh. 
ljL;^,  r endroit  où  se  trouve  du  zarb,  654. 
v_j.;'  vj,  lo7ig  pénis,  Dt. 

^.\,  a,  coider  =  ^y^,  656;  Prov.  et  Dict.,  p.  379,  cf.  Dozy. 
Ce  verbe  appartient  à  la  langue  littéraire,  mais  il  se  trouve 
encore   en   Syrie,   p.  ex.   ^jj^  ^J^  ^y^,  i^y-^S   ^^s  dettes  lui 

coulent  du  cid  =  My^  ^y^  ya^,,  ^ç>à\  (Haurân),  il  est  criblé 
de  dettes,  656  [voir  aussi  Barthélémy,  p.  309  zarah,  „1°  couler, 
fuir,  perdre  son  contenu  (:  vase);  2°  au  fig.  manquer  à  sa 
parole"  et  zarhe,  „pluie  qui  dure  toute  une  journée",  ibid.], 
cf.  Feghali,  Emprunts,  p.  48, 10:  „Dans  le  syriaque  zâri^tâ 
lA-CL^Ïi,  zârJCptâ  ]'Ls^]\  ,turbo,  imber  vehemens,  pluvia', 
c'est  le  (p  qui  est  originaire  ainsi  que  le  montre  l'hébreu 
zarzl0  (même  sens).  Il  y  a  eu  confusion  de  cp  et  de  (2  d'où 
b  dialectal  sous  l'influence  évidente  du  classique  zariba 
,elle   coula  (eau)'   v^j-   On  a  dans  le  dialecte:  zéo'bé  , pluie 

LaxNdbkrg,  Glossaire  Datinois  115* 


1832 

continuelle  pendant  toute  la  journée'.  Pourtant  le  verbe 
dialectal  est  zdraf  ,il  coula'  et  non  *zdrab."^). 

Cf.  v_î,v3,  i,  couler,  s'échapper  des  yeux  (larmes)  et  l'hébr. 
Dir,  pluie,  [voyez  aussi  Brockelmann,  ZS  VIII,  113,  où  >-j,^ 
est  combiné  avec  ég.  snf,  sang,  saigner}, 
^jj ,  avoir  la  cholérine,  656  ;  Meissner,  NAGI,p.  125  zârreb, 
cacare  [cf.  Barthélémy  1.1.  abu  zrëbe,  choléra,  cholérine]. 
^•)jh,  pi.  -rV^'iJ'  ruelle,  Syr.,  Dozy  [Barthélémy].  — D'après 
Socin,  Diw.  Gl.,  p.  272,  V3;|;  ®st  aussi  der  zum  Riickzug 
aufforclert ;  vjiji  ■^^^'^  Riickzug  antreiben,  ibid,,  p.  274. 

û 

v_;(.ix!,  gouttière,   canal,    656;    Prov.    et  Dict.,    p.    379.    Les 

formes  vj/*?  -^H^  ^^  j^.i^v^  en  sont  des  métathèses,  656. 

^.\  z  r  e  b ,  se  dépêcher,  656  ;  peut-être  variation  consonantique 
de  ^.\,  ci-dessus,  p.  1251. 

Voyez  Kampffmeyer,  M  G,  pp.  5  et  89  et  avant  tout 
Marçais,  TAT,  p.  318.  [^^j  se  rencontre  aussi  en  syriaque, 
Brockelmann,  Lex.   Syr.,  où  est  cité  Testamentum  Domini 

')  Voyez  Fleischer  apud  Levy,  NHWB  I,  564:  ,,V;3  erklàren  die 
Quellenwerke  durch  J'-*«,  d.  h.  einfach  fliess  en,  rinnen  (nicht  ,auf- 
wallen')   und   als  gleichbedeutend  mit  ^y*>\  dièses  aber  wird,  nacb 

einer  Anfiihrung  aus  Zamachscharî's  Asâs  im  tùrkischen  Kûmûs,  be- 
sonders    von    dem    Durchsickern   des   Wassers   durch   die   Nàhte  eines 

Scblauches  gebraucht;  ubereinstiramend  damit  der  Inf.  Vt**'  ^^  con- 
creter  Bedeutung  von  dem  durch  den  Schlauch  heraussickernden 
Wasser".    [Dans    le    Qâmûs    nous    lisons:    d^wJJ    î*.y    *Jjl-o   iik^u«î 

"^;r^   CP  j^  l5^';  Asâs,  I,  283:  ^Àj5  tù'  ^^  ioyiJ!  ^^  Jl^^ 

-  )  ~      >   -  o   _  û 


1833 

Nostri  Jesu  Christi  éd.  Rahmani,  p.  118.  Nous  y  lisons: 
lA^É^  -iiaiJ?  wS^o  *S(5iîA^Iic,  festinans  currit,  ut  suscipiat 
baptismum]. 

i^jj-i  pi.  ^\)i  tapis  velouté,  d'origine  obscure,  Stumme, 
G  TA,  p.  66;  TMG  1,80,9.  On  a  voulu  le  dériver  de  v^j, 

nom.  gen.,  stores  en  comies,  656,  du  persan,  Fraenkel,  A  F  W, 
p.  92  et,  d'une  manière  différente.  Sir,  p.  77,  et  aussi  de 
l'éthiopien,  Nôldeke,  NBSSAV,  p.  53:  „i^jj  scheint  HCA^ 
'Teppich'  zu  sein  ;  es  sei  denn,  dass  umgekehrt  das  âthio- 
pische  Wort  aus  dem  Arabischen  aufgenommen  und  nach- 
tràglich  in  alte  Texte  gedrungen  ist".  Sur  la  fréquence  de 
ce  mot  dans  les  dialectes  maghribins,  voyez  Marçais, 
TAT,  p.  318. 

j*>^ji',  gronder^  grommeler^  145, 13;  487;  661;  1612;  ci-dessus, 
p.  1161.  Cf.  p-^jj^',  p.  1834  et  le  classique  ^^X 

-.^j,,  class.  avecj<(^v.,  o.j,  u,  fabriquer  (une  cotte  de 
mailles)  =  Oy.v,  u,  et  o,j,  u,  o.j,  a,  avaler  =  -b^, i,  u,  -b^,  a; 
Jo,y  A  propos  de  o.:,  cotte  de  mailles  et  oi.j,  fabricant  de 
cottes  de  mailles^  nous  lisons  LA  IV,  177:  ê^^  j.  ^^-j^  ^*, 

^j^^su  j  w^Aiîxj  p  ,uVj'  oii=>.  L'identité    de    o.;,    avaler   et   du 

synonyme  -b.*«  est  aussi  constatée  par  I.  Sîdah  XV,  63  et 
LA  IX,  179;  cf.  Feghali,  K^A,  p.  41  n.  5.  Sur  la  combinaison 
de  o^j  avec  V~jj,  voir  314;  632;  651  n.;  1221  n.;  1614  n. 

j.Ojj,  class.,  serrer  le  gosier^  étrangler,  6bln.;  1614;  LA  XV, 


1834 

155:    iU-oJl*-' ')  iUO,;-^»    AJiL>    .AiC   \/«0,;  «   ^jS  KiJ>r,%   \iLc>   \/«J>,; 

^j.^",  gronder,  grogner,  gueuler,  faire  du  vacarme,  usité  en 
'Oman,  1614. 

fi^jji  Qorge,  œsopliage,  Mésopotamie,  1163  n.  ;  1614;  Socin, 
Diw.  Gl.  s.v.  [Barthélémy,  p.  810;  Cantineau,  Et.  11,218]. 
i-cjO.;,   1163  n. 

^))\i  P<^^'lc^',  par  rapport  aux  petites  bulles  qui  se  forment, 
lorsqu'on  verse  un  liquide,  class.  vL^;  p.  ex.  ^j^^  "^f-"' 
^_^y.L<i!  ^5  [Voir  d'ailleurs  Dozy  et  Barthélémy,  s.v.]. 

h) 

-b.;,   i,   Dt  -b.j,    a,    avaler   sans   mâcher,    1113;    1221  n.; 

1614  n.;  1770  [Rossi,  AS,  p.  215  zurut,  ingoiare];  voyez 
ci-dessus  sub  o^j.  —  Aussi  arracher,  LB^A,  pp.  15, 18;  80,26 
[GLB'A,  p.  25  2j]. 

c,^,   a,   être  couvert  de   c^.j,  jn'odim'e  des  cérécdes,  13,25; 

528;  Hdr,  p.  190.  Semer  se  dit  ^.c>  ou  ^,j,  528;  voir  aussi 
1341  et  ci-dessus  sub  ^.3,  surtout  pp.  937;  938;  940.  Dans 
le  dialecte  de  Dofàr  c.j  est  semer,  RD  1,48, 18, 19,  comme 
dans  le  Nord,  p.  ex.  Dalman,  PD,  p.  5,7  d'en  bas:  ta 
jizra''  fën  ma  kân,  dass  er  sde,  ivo  es  auch  set  ;  Meissner, 
NAGI,  p.  125  [coltivare,  Rossi,  AS,  p.  200]. 

Sur  le   sens  de  ^.j  et  de  ses  dérivés,  voir  I.  Sîdah  XI, 
49  p,ù'  'sJL'o;  cf.  sur  ce  thème  aussi  IMarçais,  TAT,  p.  319. 


')  Larynx,  1014. 

o  -  o  _ 

^)  Sur  -b.;  <^  -^t^,  voii-  Stiice,  p.  02:  ,,Fart.  -b.;   .J^j^:' 


1835 

^.;,  champ  prêt  à  recevoir  la  semence^  Jaussen,  CA,  p.  326. 

iii:.;,  faire  retentir  des  trilles  de  joie,  31,  13;  1225.  Ce  mot 
correspond  à  iaiij,  Syrie  et  Palestine  du  Nord;  cf.  o^j,  -b^; 
et  ^f>y 

^)) 

vi  j,  voyez  ci-dessus,  p.  1251. 

wî.:,  ci-dessus,  p.  1252. 

iLàj^j,  650;  990  n.;  Saciiau,  Am  Euphrat  und  Tigris,  p.  56 
zarîfa,   Rolirhiltte,  voyez  icàj^o. 
* 

0\ 3 ,  repousser  =  ;, jj» ,  ci-dessus,  p.  807  ;  lancer,  jeter ^ 
13,19,20;  519;  655  n.  1;  1307  n.  ;  1770;  Stace,  p.  172; 
MJM,  p.  22;  RD  11,23;  avec  ^  de  l'objet  jeté,  cf.  Hdr, 
p.  597  et  oJo,  ci-dessus,  p.  385.  Aussi  rend7'e  les  excréments 
(oiseau),  Cuche  s.  v.  ')  —  Si  o,j  est  intransitif,  il  signifie 
se  glisser  \  Prov.  et  Dict,  p.  379;  MAP,  p.  299,12  d'en 
bas:  Ana  min  hattani  zerrâk  w  azrok  alêhenn, 
Wer  muchte  midi  zum  ZerrâJf.  machen,  um  unter  der  Titre 

zu  ihnen  zu  kriechen? 
Cf.  aussi  1341;   1769;  1770;   Ges.-Buhl   s,  v.   pir;  OS,  p. 
1024;  KAT,  p.  602. 

o\jJ',  se  glisser  avec  vitesse,  rejaillir,  1245;  1769;  Rôssler, 
M  SOS  III,  41:  winzaraqt  "an  nu  miS-1  nnissâb,  und 
ich  entlief  ilim  wie  der  Pfeil. 

AJsU,  espèce  de  serpent,  nommé  ainsi,  parce  qu'il  se  lance, 
1246  n.;  Hdr,  p.  137  n.  La  forme  masculine  vjjî,;  se  trouve 


')  Class.  \Jiy*)Ci,  LA  XII,  5. 
2)  Cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  272. 


1836 

dans  MAP  1.1.,  voyez  Huber,  Journal,  p.  579:  „Zerrâq  (oL;). 
Serpent  de  1  mètre  à  1  m.  50;  diamètre,  2  centimètres. 
Gris  clair  avec  des  lignes  noires,  inoffensif.  Tête  comme 
une  forte  datte.  Très  nombreux.  Se  trouve  aussi  en  dehors 
du  Nefoud  dans  le  gebel  et  sur  le  Geled". 
oLj/i,  lance  courte  chez  les  Bédouins  du  Nord,  519  [cf.  Dozy]. 

vj5J,S  hleu^  mais  ce  thème  implique  aussi  l'idée  de  gris  ou 
de  noir,  voyez  Dozy  s.  v.  et  ci-dessus  sub  :r,  P-  487,  et 
.^,  p.  510.  o\j'  est  donc  Grauschimmel^  Socin,  Diw.  Gl., 
p.  272  [Brockelmann,  VGSS  I,  1211;  Carbou,  p.  87:  ^>Jî 
^LLA.ciJî  ^  vj^jjî  inté  azreq  misel  ech  chèïtân,  tu 
es  noir  comme  un  démon,  et  p.  224  : 

nadem  'j  ah  mer,  qui  a  le  teint  cuivré. 
„  akhder,  „     „  „      „     brotizé. 

„  azreq,      „     „  „      „     très  foncé. 

asued,     „     „  „      „     noir. 
'arab  humer,  Arabes  blancs. 
„      z  u  r  q ,  „       noirs. 

Cf.  BB,  p.  173  et  la  glose  suivante,  Hartmann,  LLW, 
p.  85:  „Das  Kamel  ist  schwarz  wie  der  Sklave,  seine  Farbe 
wird  aber  azrag,  nicht  asivad  genannt,  denn  dièses  Wort 
gilt  fur  unglûckbringend,  auch  ist  az7'ag  wie  asîvad;  be- 
sonders  am  Morgen  nennt  man  eine  schwarze  Sache  nie 
aswad,  sondern  azrag  oder  achdar". 

Voyez  aussi  Vollers,  Ûber  Rassenfarben  (Centenario  di 
M.  Amari  I,  84  ss.)  [et  Hess,  Die  Farbbezeichnungen  bei 
innerarabischen  Beduinenstâmmen  (Der  Islam  X,  74  ss.)  ^]. 


[«)  Cf.  Thomas,  Arabia  Folix,  London,  1932,  p.  254  n.  I  :  'Tlie  Badawin 
(if  the   sands    liave    five  colour.s   in    camels:    wliite,  red,  black,  yellovv, 


1837 


r;) 

-.;,  i,  couper.  inte7'rompre^  faire  cesser^  651  n.  ;  1769  ;  ci-dessus, 
p.  1257  ;  zum  Schiveigen  bringen  (die  Gegner),  Stumme,  T  T  B  L, 
p.  142.   Développement  de   ,j,   serrer,   avec   contamination 

des  deux  thèmes  "j  et  ^j  [selon  Rùziôka,  KD,  p.  98 
dissimilation  de  ^j]. 

U)) 

^y.\,   u,   empoigner  au  cou  et  au  figuré  mettre  le  couteau  à 

la  gorge,  forcer,  Harîb. 

•s.Lj.;  (ou  '!^K\)i  pl-  ;*Ji;j  0^1  ^Ip^^jJ '  bouclc  des  Juifs;  aussi 
a^yjj.   Dans  le  Yémen  ^bj   ou  s^b^',  1283  n.  2;  Glaser,  PM 

1886,  p.  36  zinnâr.  Peut-être  le  même  mot  que^bj,  ce^W^tre, 
•   de  ^ccvixpiov  [cf.  Rossi,  AS,  p.  206  sub  ebreo]. 

<jSj\  ,  class.,  z  i  r  n  û  g,  pi.  z  e  r  â  n  î  d  z,  die  gemauerten  Pfeiler 

je.-" 

des  Brunnens,  Hess,  Der  Islam  IV,  316.  [Sur  oy^j,  voyez 
l'exposé  détaillé  chez  Bràunlich,  Islamica  I,  288  ss.  Aussi 
poriipon  qui  pend  de  la  bride  i,^^)  Bouch.,  p.  54]. 

(j:.j,  i,  class.,  gronder,  1614;  LA  XIX,  75:  iJUc  »Ac  ^y^^ 
\àl£.3  \jj:   bi   [sur  J.C  ^^j  ou  ^j^  ;^^j,  voyez  GLB'A,  p.  25]. 

Cf.  ]y 

85. j,  Tadel,  Socin  s.  v. 

green.  Thèse  are  the  dictionary  équivalents.  In  reality:  white  =  fawny 
cream  colour;  i-ed  =  gazelle  colour;  black  =  a  black-brown  colour; 
yellow  =  betwfcen  fawny  cream  and  gazelle  colour;  green  =  a  dark 
wood-smoke  coloui'".  D'après  MM  C,  p.  329,  zerka  est  "white  but 
with  some  black  or  almost  blue  hairs";  cf.  o.l.,  p.  334  en  bas  et  p.  373]. 


1838 

-Lj,  11,  se  glisser^  Syr.  ;  ^CsJ  ,^  i^*:^^'  c>^j,  rœ?</  a  ^'^fsse 
d^  ma  main;  A1^''  jj^,  v^'i  q^  -b-,,  ï7  a  ftlé par  la  porte, 
par  la  fenêtre;  aussi  trans.,  glisser,  ^yju  ^^  l2-^_  j^,  il  glisse 
?ew  a?z7  rfrtws  Vautre  =  il  est  -bj^v',  louche;  jeter,  mit  Heftigkeit 
icerfen,  schmeissen,  Hartmann,  ZDMGLI,  192  ;  verser  ^  ^\ 
Sur  la  racine  -b^,  voyez  700;  790;  794;  1257;  1612;  cf. 

-^J^    -bi^,     JoLj,    Ja^j,    -b_^;^,    Jj^j. 

J^jlsj ,  se  glisser,  se  faufiler  partout,  plus  intensif  que  J^;,  Syr.^ 
794. 


; 

--ve;,  voir  ci-dessus  sub  ^^\. 

i'^j    zo^bàh,    eine  aus   2 — 3   Hàuten   hergestellte  grosse 

Tasche,  Goitein,  Jem.  n°  277;  zaino,  Rossi,  AS,  p.  246]. 

%^j).  voir  iùy^. 

^\,  coriace  (viande),  Dt. 

^^\,   class.,   agiter,  ébranler,   1705   s.  Diw.  Hod.,  éd.  Well- 
hausen  n°  197,  v.  5. 

[7wfZ  z'c/i  scheiite  vor  einem  Zweige,  den  der  Ost  hewegte, 
Auf  dem  granit felsigen  Pass  von  al-Naqicà". 
En   Dt   avec   le    même  sens,  23,16;  498;   RO,   p.  258: 
tza'zeTi-si  râsek,  loackele  nicht  mit  deinem  Kopfe.  Sur 
la  racine  p-^,  voyez  1389  et  Delitzsch,  Prol.,  p.  33. 


1839 


Ol£\ 


^_^j,  barrer  le  chemin  à  qn  pour  l'attraper,  p.  ex.  J^J!  ^j^-  = 

1^,^,  ^Jii,  o.,  suédois  7Woto,  1335. 

oi^^jj',   revenir.  Mot  vieilli  en  Dt  et  qui  n'est  employé  que 

par  les  vieux  du  pays. 

,Jlcj,  feuilles  de  palmier  nain  [variante  à  initiale  sonore  de 

v_à*^,  Marçais,   TAT,   p.  381];  v_Ji£j>lJ[3,  Carbou,  p.  213. 
Voyez  aussi  MJM,  p.  27. 
*    .. 

^.^j,  a,  class.  =  oijt>o,  crier ^  ci-dessus,  p.  248,2  d'en  bas; 
Hdr,  p.  597;  RO,  p.  95;  Bittner,  Sh  II,  30  shaurî  sa'(e)q, 
mehrî    zâq    [soqotrî    za'^aq   et    sa^aq,    Leslau,    p.    355]; 
MJ]\I,  p.  45. 
[Oi^j>^j  fég.),  Brockelmann,  VGSS  I,  272]. 

Sur  la  racine  c  :  =^  c3  et  le  sens  primaire  de  repousser 
par  un  cri,  voyez  ci-dessus,  p.  910  s.  ;  le  o  peut  provenir 
de  lîj,  crier^  (chouette,  coq,  etc.);  cf.  sur  ce  verbe  Socin, 
JVLar.,  p.  182,  6  ë  z  g  a  -  '^  a  1  ë  h,  cler  erhoh  gegen  ihn  den  Schlacht- 
ruf  et  J\Iarçais,  TAT,  p.  321  ^_^j  zgâ,  c?'ier. 
* 

j*:^j,   garant,  1669  n.   Cette  traduction  est  confirmée  par 

Mofadd.,  éd.  Lyall  II  n°  XVII,  v.  58;  cf.  le  commentaire  I, 
p.  179'). 

')  Quant  a  lAjfjt,  cité  1GG9  n.,  nous  y  lisons:  q^  wo!^!  lAjî^'bS!^ 
kka^  :o-«J'  "^  ^J;^  iU.bo  f^]  sAjcj  ,..^li  iL:>  S^lji  \XA>t,  :*^ljC! 
jtciJ!   (j^jyt-'   J^^wS    !ÂP   (j^_5   :  ^i-o   Vt*^'    ''■^'   Sj*.ii   ^5   o^   ^'   i^^ 


1840 

Voyez  aussi  Lammens,  Berceau,  p.  222. 
iû^jcj,  pi.  r-i^.-^ji  barque^  900  n.  1;  Hdr,  p.  597;  Stace,  p.  21 

[„ein  besonders  in  Sûdarabien,  vereinzelt  auch  in  Agypten 
und  in  Mesopotaraien  gebrauchtes  Wort  fur  ein  'Boot,  Barke, 
kleines  Schiff'/'  Kind.,  p.  34,  où  l'on  trouve  aussi  un  aperçu 
de  la  prononciation  diflférente  de  ce  mot  et  des  renvois  à 
l'élymologie  supposée  par  Deny  dans  El  sub  ze^âmet  et 
à  la  description  suivante  donnée  par  Moritz  dans  Verhandl. 
d.  Ges.  f.  Erdk.  Berlin  XV,  192:  „Ein  Boot  von  âhnlicher 
G  estait  [wie  das  Meéhôf,  cf.  sâhûf]  ist  das  Za'ême; 
nur  besteht  es  nicht  aus  Holz,  sondern  aus  dûnnen  Rohr- 
bùndeln,  die  aneinander  geschnûrt  und  durch  einen  Asphalt- 
ùberzug  wasserdicht  gemacht  werden.  Dies  leichte  Fahrzeug 
trâgt  nur  zwei  Personen";  Rossi,  AS,  p.  195  bastimento]. 

) 

>-A£j ,  avoir  la  chair  de  poule,  avoir  les  nerfs  agacés  ;  se  hérisser 

(cheveux,   poils),   Beaussier.   Dans  certaines  contrées  =  ^ijlj , 
Arabica  V,  223  n.  2;  Barsîsâ,  p.  27,  cf.  ^ty 
w^jï,  marcher  sans  se  reposer^  493==LB'A,  p.  58,9  [voyez 
GLB%  p.  26]. 

My  class.,  déborder  (torrent)^  ^;,  763. 

^/; 

oy^j  =  -^jji  V.  h.  V.,  Béd.  du  Nord,  Egypte,  Palestine  du  Sud, 
1225;   Littmann,   BE,   p.  52  et  NAVP,  p.  87;  Wetzstein, 
ZDMG  XXII,  97  n.  24  [Dozy  et  Cantineau,  Et.  II,  188]. 
Cf.  RD  II,  28  c^j  et  ^cj,  um  Hilfe  bitten. 

AJojij,  'i^^f^ji  trille  de  joie  [GLB'^A,  p.  26]. 
-^/j  =  o/;,  379  n.  [GLB^A  1.1.]. 


1841 
-b5^3'  ^^'^^^^  de  joie,  904  [GLB'A  1.1.]. 

^j£j,   class.,   développement  bilitère  de  ^!j,  601.  iuJ!  ^^j, 

changer  d'avis,  s.L^î  ^. 

'£-f--fi  'karg,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  58. 

wàcj,  d'après  les  dictionnaires  percer  (de  la  lance);  MJM, 
p.  6  coïter,  comme  dans  le  mehrî  zagâf,  den  Beischlaf 
vollzieheîi,  Jahn,  M  S,  p.  238.  Aussi  variation  de  u>ij,  1307: 

iû^L.  AJ  >,;>^«c;,  je  lui  lançai  la  boide  cju'il  attrapa  au  bond. 
Cf.  aussi  R  P  II,  23  z  g  6  f,  ein  geraubtes  Tier  forttreiben, 
peut-être  de  wàïj,  v.  h.v. 

Jsij,  fcdsifier,  frelater,  voyez  ci-dessus,  p.  806  sub  ^o. 
^}^Xà\,  pl.  J^'Lcj,  i^zeii  du  joug,  Hdr.,  p.  597.  —  Aussi  kleiner 
Lastkorb,  RO,  p.  6. 

JaJLcj,  cner;  lou,  loti,  lou,  Cantineau,  D  A  1, 158,  cf.  ci-dessous 
sub  ~l^j]. 

^j,   class.   ^ji",   LA  XV,  159:  mJ^  ^  «£'l£j  oo^  J.4^   ^j:>' 

RO,  pp.  129;  147;  292  zaram,  brïdlen,  sclireien,  ein  Wort 
herausbringen;  414  ^j  zarym,  Plapperei,  GescJncàtz. 
Cf.  Ges.-Buhl  sub  Dpr. 


1842 

^; 

^j,  i,  trottiner  à  petits  pas  y  850;  voyez  ci-dessus,  p.  1251; 

accélérer  le  pas  ^  LA  XI,  36,  7  :  ^y^'y^\  ,;-iJ^  3>  *yi^'  <Jj»i  p.  ex. 
Lebîd,  éd.  Brockelmann  n°  XXVII,  19.  —  Aussi  conduire 
la  mariée  à  la  maison  nuptiale,  LA  XI,  37,  12:  (^^*)f^^  oî; 

^'  ^s^  r^t-^'  ^'^^  J^  L5^  ^P-  ^^.^  ^3  ^j  k=^*>j  ^^ 

^y^.    »'k-^    Lf'^-'    Oj-^i"  q'   j^*^'    q-^'    J'iS    i^    c^'    fJ^^    L»{.*.JLr 

L^jjj  ^1!  L^lX^Î  îoI  Lpji;  en  Dt  a^ys^ùi  |^j,  conduire  la  nouvelle 
mariée  à  la  maison  de  son  mari,  817  n.,  et  en  Mésopotamie, 
819;  Meissner,  NAGI,  p.  108,5:  Jl^^î  c>y^  L^^  ^  L^y^ 
iëziffûnhâ  min  bê(i)thâ  libê(i)t  erreggâl,  on  la 
conduit  de  sa  maison  à  elle  à  celle  de  son  futur  mari.  RD 
II,  24  oj,  mit  Musik  begleiten;  sur  le  thème  03,  métathèse 
de  j,  voyez  1248;  1255;  ci-dessus,  p.   1251,  cf.  aussi  ^j. 

Aij  zeffe,  cortège  nupticd^  haurânien  et  ^omânais,  32,10; 
817;  850;  RO,  pp.  41,5  d'en  bas;  277,2  et  aussi  en  Hdr 
chez  les  Hadar.  Cette  signification  ne  se  trouve  pas  en  Dt; 
«3  (oix>-Ji  i3j)  ou  o^  y  est  le  jeu  et  la  danse  qu'on  y  fait 
dans  les  mariages,  817  n.;  850. 

Sur  riNsr  (oÉ;,  pi.  de  w;),  originairement  le  cortège  nuptial, 
ensuite  die  hei  dieser  Gélegenheit  gesungetien  Lieder,  chez  les 
Juifs  du  Yémen,  voyez  Poznanski,  OLZ  1911,  col.  158. 
[v_î^,  j^onte,  diga,  Rossi,  Voc,  p.  304;  le  même,  AS,  p.  228]. 

^; 

c>.ïi<,  poissé,  613  n. 


1843 


^sb-     i,    verser  tout   à   fmt^    soulever   la  poussière,    blaguer 

i^'fi]  >^j   ou  J.^UiL  g^j),  905  n.;  906;  1010. 
^jijl,  se  ramasser,  sich  Juïufen,  Dt. 

„lî;,  blagueur,  qui  cause  beaucoup,  905  n. 

*    . 

Voyez  ci-dessus,  p.  1015  sub  *i>;  cf.  sur  le  mand.  zapp  û  r, 
zaferâ  Brockelmann,  VGSS  I,  78. 
zefir,  puant,  stinkend,  Meissner,  NAGI,  p.  125;  cf.  Dozy. 

^f\j  class.  s'abattre  ou  déployer  ses  ailes  (oiseau),  Socin, 
Diw.  Gl.  mit  den  Flilgeln  schlagen;  RO,  p.  255,  dzefzef, 
langsam  gehen,  sich  scldeppen.  Sur  ^ji),  synonyme  de  oij, 
voir  601. 

o^jij,  kiihn,  Stumme,  TTBL,  p.  142. 
* 

^j,  d'abord  être  agité  et  ensuite  danser,  817  n.  ;  850;  v^oyez 
surtout  Hdr,  p.  597  s.  En  ^'omânais  zefen,  Schwerttànze  auf- 
filhren,  RO,  p.  418;  d'après  Jahn,  MS,  p.  238  zefôn,  tanzen. 

Éthiop.  HLh,  amhar.  Ht<?.  d'après  Mondon-Vidailhet,  Manuel, 
p.  145  [mais  H<L}  zaffana  selon  Isenberg,  Dict.  I,  159;  II,  57, 
d'Abbadie,  Dict.,  p.  731,  Guidi,  Vocab.,  p.  633  et  Armbruster, 
Initia  Amharica  II,  72]. 

Sur  l'origine  du  verbe  ^j,  développement  de  ^ij  ou 
métathèse  de  ji,  voir  850  et  1255.  D'après  l'hypothèse 
ci-dessus,  p.  1251,9  d'en  bas,  ^j  pourrait  aussi  être  une 
métathèse  de  v^  ;  ==  ^«i;,,  avec  permutation  des  sonores. 

^j  faire  danser  (l'enfant),  1254;  1259,  cf.  Hdr  1.1.  [Goldziher, 
WZKM  II,  165]. 


1844 

^•>i^,  danse^  Hdr.  1.1.;  HB,  p.  91;  RO,  p.  418  Schwej'ttanz, 
^llj,  danseur,  Hdr.  1.1.;  RO,  p.  418  ein  Mann^  der  sicJi  auf 
den  Schîverttanz  versteht]  R  P  II,  24. 
^;,  abri  sur  le  toit,  en  ""omânais,  I.  Sîdah  V,  135,22  :  ._^:>>o  * 


3\i  oidre,  1355;  selon  Landersdorfer,  S  S,  p.  91  de  l'akkad. 

ziqqu    [cf.    cependant    Zimmern,   AFW,   p.    34.    Sur   la 
•  vocalisation,  voyez  Dozy]. 
03,  gemeiner  Kerl^  RO,  p.  325. 
iuïyj-  zqûqyje,  Schlechtigkeit,  RO,  p.  54. 
*   .. 

jj,  a,  prendre,  saisir,  tenir,- tenir  ferme  à,  19,16;  47,4; 
93,16;  423;  547;  691;  716;  818,2');  1011;  1308;  1340; 
1447;  1460;  1617  ;  1630;  Hdr,  p.  598;  Stace,  p.  151  [Mittwoch, 
ADJ,  p.  64,41]. 

J^  jj ,  appeler  en  cria^it,  Rôssler,  M  S  0  S  I,  59,  6  ;  III,  25,  5 
d'en  bas. 

yjjj!,  prendre  de  la  consistance,  ci-dessus,  p.  1396,  10. 
Cf.  j*ij,    nach    etivas   greifen,    Yahuda,   ZA  XXVI,   354 

o  > 

^_cAj  ^  '^jL^\j.a4^\  c>^j,   ich  naJim   das  Buch   in  die  Hand 
^yiyo  ^J^lî,   N.N.   ist  ergriffen  icorden  [Goitein,  JG,  p.  171 
Jem.  nos  41  ;  508;  1297;  1361;  Rossi,  App.,  p.  242]. 
fj,  pi.  j^jljj  et  .^\,  petit  garçon,  voyez  ci-dessus,  p.  663  et 


')  819,4  lire:  Et  avec  elle  monte  un  homme  auquel  elle  se  tient,  voir 
ci-dessus,   p.   127  snb  Lj]. 


1845 

Hdr,  p.  598;  cf.  Snouck  Hurgronje,  Feestbundel  aan  M.  J. 

de  Goeje,  p.  25  n.  1. 

Sjïj,  manche  de  la  charrue^  Dt;  voyez  ci-dessous  sub  ^'yi. 

»^j  ou  »jj,  Jahn,  M  S,  p.  278:  ^Ziikre,  pi.  zukdr,  Zehenring, 
vonden  Weibern  an  den  grossen  Zehen  beider  Fusse  getragen" 
[Hdr],  lisez  zuqrah  ou  zuqurah  de  ^Jsj,  MJM,  p.  30. 

y>i«,   manche  de  casserole  =  ij^^j^ ,   607. 

[^jj/fl  muzgurî,  pi.  m  a  z  agir,  becco^  Rossi,  AS,  p.  195]. 

orï),  n'avoir  pas  de  demeure  fixe^  mais  mettre  ce  qu'on 
prend  dans  une  razzia  chez  un  autre  et  aller  d'un  endroit 
à  un  autre  [voyez  GLB^'A,  p.  26.  Il  faut  cependant  ajouter 
qu'il  y  a,  en  turc,  un  o^y^j  zugûrt  ou  zùyûrt,  pauvre 
avec  les  dérivés  liUj'^^jj,  pauvreté^  et  (iUJij^^ljj,  devenir 
pauvre;  Malinjoud,  Textes  en  dialecte  de  Damas  (JA  CCIV), 
p.  261  fl  nâs  zgœrt  bihlequ  hëk,  de  pauvres  diables  se 
rasent  de  cette  manière,  avec  cette  remarque:  ,,Zgœrt,  mot 
turc  {zugûrt)".  Cf.  ziqirt,  gens  d'armes,  PhiJby,  EQ,  p.  214, 
selon  lui  de  l'ital.  sicurtà,  voyez  aussi  AmR,  p.  136]. 

& 

«jj,    cdlonger   (un    coup)    [GLB^A,    p.    26].    On    dit:    -^jLy^ 

yjtjJ]   JS  Jas  «ij  S^  Q^  ^^^>'3i  Css>^^  A^  ^^^SjuJ>,  hier  nous 

étions  en  soirée  chez  qn;  un  de  ces  hommes  lança  un  pet 
gros   comme    un   chameau,    Béd.    LA    X,  5:    .Ai  libAil  JLib 


aJ3,Ai3    AXii'  '•diix*.    Lae;    0;j    s^-*^  ,o-,   -bi.xaj'  HJ^  V^*»i  ^ 


j 


i\^    ix£\    0;j   ;'-*-^   ^\   JO).Kaj\   svAav   ^r'-^   ^]^  r^ 


«Jio 


^^'V 


oisj,   voyez  LA  XI,  37  en  bas  ^csisj  ==  j/JuCv^l^   jJil2X:>\   et 


1846 

s.]^\  ^  v^bLw•^'3  ^-J2;ci>-^î;   cf.  ^À£j. 

wftï'jj',   -:5^i^  'ïJ  'Jiïîjj,  «OMS  îioz(s  lancions  des  pierres,  1307. 

Jjj ,  je^e?',  Hçlr,  p.  598  ;  Ég.  Spiro  JJsj ,  to  throiv  aside  ;  Carbou, 
p.  203  z  e  g  e  1,  jeter  par  terre;  Rabah,  p.  48;  56.  Cf.  le  class.  Jc^j. 

jij,  itératif,  Arabica  V,  294. 

j^j,  voyez  ys). 

[*Jy>  màzgâm,  pi.  mazâgim,  manico,  Rossi,  AS,  p.  218]. 

^; 

lij,  voyez  ci-dessus  sub  oi^j. 

s^Lij,  (/z^ez^e  cZzt  cog,  ci-dessus,  p.  1242  en  bas. 


V; 


; 

^Sj,  donner  un  rhume  =  ^*,j,  Hclr,p.  599.  Cf.  ibid.,  p.406  n.2. 

&-».^>  2manteur,  ci-dessus,  p.  1418  n.  Le  verbe  correspondant 

avec  le  sens  de  puer  n'est  pas  usité.  —  'x^j^  =  îU^j,  673. 
iUi}   zûkme,    Schnupfen,   RO  §188  et  p.  410  n°  144  =  pbTj 
zkàm,  Stumme,  G  TA  §  54. 
j^ij,  puant,  64,19;  ci-dessus,  p.  1418  n. 

^.jUSj,  verschnupft,  RO  §  73  et  §  101,  5  d'en  bas. 


o^> 


^j,  a,  clsiss.,  apprendre,  considérer,  croire,  juger;  I.  es-Sikkît, 
p.  o47  :  ^^  ^^  _^^  ^j  J^^  (^^  x;:^t^  •  ^c^'  e^Àij^ 
pàj!.  En  Dt  ^^Sj,  a,  u,  pirendre  garde,  faire  attention,  697. 


1847 

^tj,  pi.  Jij  à  cause  de  la  rime,  698. 

^;,  avec  J.C  pers.  rappeler  qch  à  qn,  recommander  qcli  à 

qn,  24,17;  26,19;  697. 

(jOjj",  informing,  mentioning,  Stace,  p.  87. 

a^j'  =  a^J'  698. 

'i^   recommandation,  avertissement^  ibid. 
(j\ij,  reliahle,  Stace,  p.  140. 

/) 

l^j ,    u,  >  ^J'x ,  a,  prospérer,  grandir,    se   dévelopjyer,   voyez 

sub  ^_^So,  cf.  aussi  Socin,  Diw.  GL,  p.  273. 

^^?j,  versteuern,  RO,  p.  339  n.  2.  ^c^^^^  Steuereinnehmer,  ibid.  ; 

BB,  p.  430. 

sl^j    zikâh,    aumône,  167,19;    170,6;  zekâ,  pi.  zekwât, 

tribut,  Steuer,  RO,  p.  339;  RD  II,  24;  BB,  p.  84  [sur  «'^j 
voyez  Horovitz,  Zakât  (Der  Islam  VIII,  137);  la  terminaison 
-ât  par  analogie  avec  tLs>  (de  ]ià^.),  Brockelmann,  ZS  V,  14]. 

\^i^,  taxe,  Arabica  V,  294. 

jj,  i,  \,  a,  class.,  glisser,   trébucher;  errer,   cmymiettre  une 

faute  ;  passer,  s'écoider  (vi«e)  ;  marcher  vite. 

3),  juxtaposé  à  y=>y,  Lebîd,  éd.  Brockelmann  n°  XXXIX, 68: 

Stûnde  ein  Eléphant  oder  sein  Treiber 
An  einem  Platze  loie  deiïi  meinigen,  so  ivUrde  er  abgleiten 

uyid  sicli  zuriickziehen  rniissen. 

Dans  les  parlers   modernes  passer,  Hdr,  p.  599  [MMC, 
p.  8,  3  ;  oltrepassare,  Rossi,  A  S,  p.  223]  ;  chez  les  Bédouins 

Landberg,  Glossaire  Datînois  116* 


1848 

dans  le  district  de  Hadîr  (voir  1516  n.  3),  J-,  est  s'approcher, 
p.  ex.  zill  tâkol  ma^âna,  approche-toi  piour  manger  avec 
nous;  RD  11,24  anfalleii.  C'est  le  contraire  d'el-Hogarîeh^ 
où  jj  est  s'en  aller.  Dans  Jahn,  M  S,  p,  278,  ce  verbe  est 
rendu  par  den  Weg  verfeJilen  (Hdr);  ce  n'est  pas  correct, 
le  sens  en  est  sich  iri'en^  verfehlen,  MJM,  p,  30,  comme 
dans  le  Nord  [Barthélémy,  p.  318  zall,  yzall,  commettre 
une  faute  légère;  zalle,  action  de  glisser,  de  trébucher,  un 
faux-pas;  erreur  de  conduite,  faux-pas.  Cf.  GLB^A,  p.  26]. 
I/-J3,  1612;  1761;  1770;  Nôldeke,  ZDMG  LIV,  157;  cf. 
aussi  J^j.  Sur  ^ji^j,  lisse,  voyez  Jacob,  Schanf.  II,  14; 
\Ji.]\,  glissant;  ^J^\,  gras;  jyJi^v,  qui  glisse,  ibid. 
*];,  faute  [G  LE ''A,  p.  26;  peccato,  Rossi,  AS,  p.  226]. 
jJ^  zelel,   Verstauchung,  RO,  pp.  246;  409. 

J3  signifie  aussi  verser  =  .^x*«  selon  la  glose  originale,  60,  8  ; 
1095.  Socin,  Diw.  GL,  p.  273  ûbergiessen;  Dozy  d'après  M. 
e\-M.  :  „£UJ!  M  verser  doucement  de  Veau,  afin  qu'elle  soit 
pure  et  que  les  saletés  restent  dans  le  vase"  [Barthélémy  s.  v.  : 
„1°  verser  goutte  à  goutte  d'un  vase  d'un  trop  plein; 
2°  décanter  (un  liquide)"]. 


^; 


waJj,  difficile,  d'accès  difficile  (chemin,  montagne),  Dt;  >_^.j  j.^=>, 

charge    lourde.    Appliqué    à    un    homme,    woj    est   Jiabile, 
courageux,  Arabica  V,  294. 


d> 


^j,  avaler  sans  mâcher,  Dt,  1614  n. 


1849 

Jjij,   1705    [en   Syrie   intr.,  Barthélémy  s.  v.  :  „être  secoué, 
ébranlé  par  un  tremblement  de  terre  (sol)"l. 
J^jj"  (Jjjjj%  i>eben,  zittern,  R,0,  pp.  10;  255;  wegen  Nahrungs- 
sorgen  auswandern  milssen^  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  273. 

ialj,  avaler  sans  mâcher^  Syr.  et  Dt,  796  n.  ;  contamination 
de  3j  et  Xj,  794;  1612;  =  o^j,  -b^j,  -b}-,  1221  n.;  1614  n.; 
1770.  [Cf.  aussi  «jj  avec  la  même  signification,  Belot  s.  v.]. 
JaJj,  mi\  Jl>l?  ^''L.3  1j^  *j.*i!  iJuJ!  J^  ,X«  Ja-j  L)  ô  zalt, 
sa/we  ^e  malt!  Aujourd'hui  ici  et  demai^i  là.,  796;  Dozy. 
iaiijlj,  généralement  rendu  par  nu^  Dozy,  mais  ce  n'est  pas 
tout  à  fait  n?(,  parce  qu'on  est  J^iJL.,  ayant  la  chemise, 
Prov.  et  Dict.,  p.  380;  i^i^L.  ,<JlL:>,  hloss  mit  dem  Lehen  davon 
kommen,  leer  ausgelwn.,  Yahuda,  OS,  p.  411.  —  On  trouve 
aussi  la  forme  zunt,  pi.  znât,  Stumme,  G  TA,  p.  167; 
TMG  1,  17,25. 
iaij.^!,  nu  ;  mendiant.,  voir  Yahuda  1. 1. 


&^) 


..LL*];,  voyez  ci-dessus,  p.  1489. 


P^juj    et   iC«j.x.j,    pi.    ^^ji    gosier.,    1615  n.;   LAm,   p.    106; 

Dozy  [Barthélémy;  Feghah,  Synt.,  p.  206]  ;  Feghali,  K'A, 
p.  35  et  p.  257;  formé  de  «Jj,  comme  j.ytJb  est  formé  de  tJ^- 

[Sur   j.^Jj,   iL-«>^j  <  zal'ûm,    trompe   d'éléphant^   voyez 

Barthélémy  s.  v.  ;  Feghali,  K'A,  p.  22.  Ce  mot  i^xjJj  se  trouve 
aussi  en  'Oman  (z  e  1 1  y  m  e),  R  0  §  55,  en  Egypte  et  en  Algérie, 
Spiro  et  Beaussier  s.  v.]. 


iûÀJ^ 


1850 


_Luu';,  faire  retentir  des  trilles  de  joie ^  1225;  LAm,  p.  114 
■    en  bas  [Feghali,  Synt.,  p.  289,  24  ^^j]. 
Jaijy-,  LAm,  pp.  78  et  79  n.  7. 

-bjjiJ:  zalrût,  pi.  zalârît,  trille  de  joie,  Freudsnschrei  der 
Weiber  bei  Hoclizeiten,  Hartmann,  Sprachfûhrer  s.  v.  ;  ii-^j, 
LAm,  p.  153;  Meissner,  MSOSVII,  272;Littmann,  NAVP, 
p.  87;  Dalman,  PD,  p.  XIX;  l^^y,  LAm,  p.  114  en  bas; 
Doughty,  Travels  II,  621  [Dozy.  Aussi  _LJL£j ,  Dozy  ;  Brockel- 
mann,  VGSS  I,  270].  —  KL_ytiî:,  pi.  i2^^L^,  LAm,  p.  84. 

Cf.  iaii,  class.,  variation  de  Jaij  =  oy^;  I-  el-Qût.,  p.  95, 13  : 

liULXï'  LLflj'j   *i«j  ^   Lv:   i^=>'uA3  Î^LiiiL  LLotJ^  Llaii^  Llasti  ^^kfij!  -Lij; 

Ahlwardt,  Samml.  III  n°  31,  v.  17  =  LA  IX,  268  en  haut: 

selon  Ahlwardt,  Rûba  ùbs.,  p.  119: 

Ich  haV  ihn  vor  den  schnatternden  Gatâts 
Betreteii   und  den  schwarzgestreiften  Qatâs; 
Fiqh  el-lurah,  p.  204:  ^jJuS  ^  iu^x^    o^^t  -LiLt;  LÀ    IX, 

267:  jv;ii  ^  iU>JLS^i!3    K-^JL;:^^!    i;*^llit   o|>^^!  iiîLt^   JaiLt  ; 

■dans  Gez.,  p.  172, 21  =  Yâqût  IV,  360  se  trouve  l'hémistiche 
suivant  : 

[Il  accabla  le  Lorât  et  son  torrent  gazouilla] 

M'AR,  p.  71  f»-5:vxJî  jaîl,    le    babil    des    non-arabes  \   Bolj. 

II,  10  (Axj  Q  U^):  (^^r^i  J^Jt  olàXili  ^L^^^i  ^  b>li  Jail, 

<:/e.s   femmes  des  Ansâr  bavardaient  et  je  me  tournai  vers 

elles  pour  les  faire  taire;  ibid.IV,  47:  c:^)l£  \;cJL«^  ^^i  ^.,î  U- 

•)  L  A   "^>^. 


1851 

quand  Héraclius  eut  fini  de  parler,  les  voix  des  notables 
byzantins  qui  étaient  autour  de  lui  s'élevèrent  et  leur  vacarme 
augmenta,  7nais  je  ne  sais  ce  qu'ils  disaient,  et  plus  loin,  p.  54, 
la  même  situation  est  peinte  par  ^^j<^wo.it  ?iJoLc  yc5",  le  vacarme 
était  fort;  I  Sa^cl  I,  i,  149,25:  |>i2ii^,  ils  firent  du  vacarme. 
Nôldeke,  NBSSW,  p.  161  n.  1  combine  J^  avec  ioL'. 
Quoique  Jaii  seul  figure  dans  les  dictionnaires  de  la  lurah, 
Jaij  semble  être  primaire  à  cause  des  dérivés  multiples  de  la 
V~%^,  mais  K^v  a  aussi  donné  UiJ,  >_^,  ikl,  Jaii,  ^kl, 

*jtj,   U>3  et  pyo,  sur  lesquels  voyez  les  dictionnaires. 


<Ji}\ 


wà-K  zelef,  gierig  trinken,  RO  §239. 
oyjx,  g?a  a  ^rès  -soz/,  Dt. 


^) 


oi-j,  u,  en  Syrie  glisser  '),  moins  usité  que  Ji^j,  Meissner,. 
NAGI,  p.  125  zeleg2);  Stumme,  GTA,  p.  8  zluq  [cf. 
aussi  Marçais,  TAT,  p.  322].  En  Dt  enfermer,  mettre,  avec 
>^  jeter,  655  et  n.;  975  [Barthélémy  s. v.]. 
oi^ji' =  o,jJS  se  glisser;  aussi  sich  verleiten  lassen,  einen 
FeJiler  begehen,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  273.  Ici  ^Ij,  de  K~Jj, 
est  sans  doute  primaire,  1769;  1770. 
oiJu^  zëlaq,  Lilrm,  RO,  p.  5  et  §34. 


r^') 


J^^j,  gosier,  1615  n.  ;  LAm,  p.  100  n.  6,  selon  Fraenkel,  MB^ 
p.  23   de  j^j   par  analogie  à  ^Jà.=>i   tandis  que  Torczyner, 

')  Huher,  Journal,  p.  l.'^8  n.:  ,,IjOi"sqiie  le  cheval  glisse  des  mains  ou 
des  pieds  dans  un  terrain  humide,  on  dit  :  'El  faras  zelqet  {o^^j  (j*t*^0  i 
et  s'il  glisse  sur  le  roc,  on  dit:  'El  faras  çaffahat  (^ii^-S^vào    [j^Ji^\y\ 

2)  Par  métathèse  Oj-,  Weissbach,  ZDMG  LVIII,933. 


1852 

ES  S,  p.  197  y  voit  la  mimation,  probablement  à  tort,  et 
Rûzicka,    KD,    p.   214    explique   j.yLj   par  dissimilation  de 

*i;,  mais  cette  forme  pourrait  aussi  être  un  accouplement 
de  oi^j  et  Jil. 

Jj,  couper  ^=  ^.-^^  1769;  stufzen  =  ^J^,  Nôldeke,  Funf  Mo'all. 
II,  81;  selon  Rûzicka,  KD,  p.  102  de  ^jj  par  dissimilation. 

iûlj,  homme^  individu]  homme  viril]  piéton^  en  Syrie,  en 
Mésopotamie  et  dans  le  désert  de  Syrie  et  l'Arabie  centrale, 
emprunté  à  la  langue  des  Nomades,  Prov.  et  Dict.,  p.  252; 
Doughty,  Travels  II,  689  ')  [Barthélémy,  p.  318],  voyez  aussi 
Festgabe,  p.  74  et  surtout  p.  31  s.,  oii  nous  lisons:  ^Man 
kann  es  auch  von  einem  Weibe  brauchen;  ûberhaupt  eine 
Persan.  Meistenteils  meint  man  damit  einen  Mann,  denn 
von  einer  Frau  spriclit  man  ja  nicht".  Nous  en  rencontrons 
plusieurs  formes,  appartenant  à  différents  dialectes:  z  al  ami, 
Festgabe,  p.  31;  zeleme,  zëlème,  Wetzstein,  ZDMG 
XXII,  124  et  LB'A,  p.  6,3;  zlème,  LB^A,  pp.  5,14,16; 
7,26;  8,27;  9,5;  èzleme,  Dt,  29,24;  ezlemi,  Dt, 
35,13;  zlîme,  Hess,  WZKM  XVI,  62  [zalmê,  Fegliali, 
Synt.,  pp.  128,13;  140,11  d'en  bas;  170,10;  270,10  d'en 
bas  ;  316,  6  d'en  bas  ;  340,  12  ;  404,  8  ;  434,  9  ;  478,  7  ;  z  1  ô  m  e , 
zolôme,  zulôma;  duel  zlomtèn,  zôlômtên,  Canti- 
neau.  Et.  I,  14;  46;  61;  63;  ^^c*-J1  S^,  p.  132;  voj'CZ  aussi 
GLB'A,  p.  26].  Le  pi.  est  j^Jj,  j*-j,  j.^j,  j.^jî,  chez  les 
Bédouins  uzlùmmi,  Festgabe,  p.  32 ^j  [zlâm,  Barthélémy 

')  Cf.  Hess,  WZKM  XVI,  02. 

2)  Avec  cette  remarque:  ,.*Jj  ist  Fnssgdngey,  im  Gegensatz  zu  Reiter, 

und  iU>;  _.'.  i.st  in  S3M'ien  er  ist  zu  Fuss  geganr/en"  [naliarliom 
zelerna,  he  approached  them  on  foot,  M  M  C,  p.  044].  Cf.  LAm,)).  141. 


1853 

l.l.;  cf.  MMC,  p.  472].  La  forme  ^j  se  trouve  31,17;  472 
[GLB'A  1.1.];  zilim,  1660,4;  Meissner,  NAGI,  p.  125,  où 
zilim  est  donné  comme  singulier,  et  M  SOS  V,  ii,  124  n.  8. 
Ce  mot  se  rencontre  aussi  dans  le  dialecte  de  IVIa^lûla, 
Nôldeke,  ZA  XXXI,  211;  Bergstrâsser,  Neuaram.  JVIârchen 
1,90,17,18  zalmta. 

iU-J;   zlême,  diminutif,  Prov.  et  Dict.,  p.  244,5. 

Dans  la  langue  littéraire,  *Jj  est  appareyice^  silhouette 
d'homme,  I.  Sîdah  XIII,  282, 13  [Lane  s.v.].  Cf.  d^ï;  ^  = 
^^Jé  (aussi  coll.),  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  137;  MAP, 
p.  132.   Voyez  aussi  J^j. 

iuJj  ou  iUJj  est  aussi  caroticule  (des  brebis  ou  des  chèvres), 
1761.  —  j«.Jj!  et  ^jî,  qui  a  des  caroncides,  ibid.  En  Dt  Jè\\ 
a   aussi  le  sens  de  maigre,  frêle,  cf.  LA  1.1.  :  !jî  J^J^'  JLJM 

'  £  .  -  --  r 

iiV lÂ^    >w«j:>    .Jbcii    >sSljwÎ    '«stkA-È    f^j_5    iiOiAii^     J«_>L^. 

j.*:ij,  effets,  ménage,  attirail  du  tireur,  496;  1689;  1694, 

r) 

-j,  u,  lier,  serrer,  brider  (une  monture),  M^AR,  p.  16,  vs  10 
jjol^.  ^^^Ay  Cf.  Socin,  Diw.  GL,  p.  273  ^\  straff,  stramm 
(von  der  Brust). 

*j  ^  .-x)j,  j»;-^;,  comme  j.j  ^  .-<j>,  j»A/«o  ;  *3  ^  ^xij,  ^Âxi3  ; 
ÂP>^AP,  J.AP.  ^j  =jxi  par  méthathèse,  556  n.  1;  791;  1614. 
Accouplement  du  phonème  ^  et  de  V^^j  >  t»j>,  1254  et  ci- 
dessus,  p.  414.  Sur  la  racine  j.;  =  |.J>,  voyez  d'ailleurs  ci-dessus, 

p.  956  et  p.  1033.  Elle  est  aussi  onomatopéïque,  cf.  'i^\j  «^.ib 
bâgra  zâmma,  elne  brummende  Kiûi,  Stumme,  GTA§63 


1854 

rem.    1,    et   ci-dessous   sub    ^•,,  et   elle   a  encore  le   sens 

de    sentir   mauvais^    voyez    ci-dessous  ^\-^    cf.   *J!j,   sentir 

mauvais,  Cuche  [Lane]. 

iC/oj ,  p?*es5'iow  =  »Jj  (Hdr),  1029'). 

^Uj,  bride,  aussi  fig.  ;  Nasenring^),  Socin,  Diw.  Gl.,   p.  273. 

xJ^jJ!  |.Loj,  chef  de  la  tribu  =  ^y^  ^<^''  i*.j  c5'3,   gzt/  se?Te 

/a  tribu  ensemble,   556   et  n.    1.   Sur  d'autres  sens,   voyez 

Dozy  et  Marçais,  T  A  T,  p.  322. 

*>y«j  chef,  p.  ex.  d'une  bande  de  chanteurs,  Stumme,  G  TA, 

p.  167.  —  u'*y^  f'^J''  voysz  750. 

,i^j   et  ^y^  1    remplir   (une    outre);    ^^j,    e^re   e?i    colère^), 
792;  1614.  Diw.  Hod.,  éd.  Kosegarten,  p.  48,  v.  23: 

[^près  ew  avo?"r  reynpli  mon  outre, 

Je  me  suis  dirigé  vers  différents  chemins  ou  un  passage 

- derrière  une  rnontagne]. 

')  Sur  plusieurs  signitications  de  ce    mot   qui    jn'oviennent   de   *;  = 

Â.;;;,    voyez  Almkvist,  Kl.  Beitr.  I,  289. 

2)  Cf.  Hess,  WZKM  XVI,  (52:  „E-zmâm  ist  bei  den  Gahtûn  ein 
sil  berner  Zierrat,  den  die  Frauen  am  Ilaare  vorne  bei  m  Gesicht  be- 
festigen,  diminutiv  e-zméjim.  Der  Nasenring  heis^t  bei  ihnen  el-fàrde". 

[Sur  <*tV';,  "a  brass  or  silvei-  ring,  about   one    or    two   centimeters    in 
diameter,  worn  in  tlie  left  nostril",  voir  MMC,  pp.   150;  204;  .564j. 

3)  Selon  LLA,  p.  05  n.  4  ^^\  et  O^^v  ofl'riraient   des   e.xemples   de 

la    variation    phonétique,   comme  —vs  et  v_A'9,  ^-^  et  OJ-^,  et  dans  le 
Ms.  Landb.  n°  23,  p.   110  nous  lisons:  ,,CI.  -.^^j  et  02-*v  être  en  colère" 

[mais  ici  il  s'agit  de  dV/oj,  non  pas  de  oi^j,,  voir  Heiot:  ti^j,  reiiijili)' 

(une  outre);  ^J^^    ^•^J)  iyriler,  carciler  qn  contre;  lilLo;',  vire  dans  une 

ijrande  colère-.  *i^j,  colère.  Sur  ■wA'«j,  voyez  ci-dessous  s.  v.] 


1855 

Le    commentaire    porte:    ^yf^.  |»j>5  k^?^j«i  *-^;*  rj^  J^^? 
Xxf    bî:    LA    III,  114:    l_4.-?X5    oî   Ljsoaî;    -ssLilw,  \jLji  ^; 

-^L<iL     ^vo:  =  „'^;,    Dt. 

j.yîit  Ll^Jlc  c>~^jj',  ^e-s  gens  se  ruèretit  sur  nous,  Dt. 

^v*:,  fém.  Kjs^/oj,  insipide  (manger,  café,   langage,   etc.),  Dt. 

s'ufo«:>s'LL:,  673');  Brockelmann,  VGSS  I,  156;  365. 


7^; 


_£^;,   tempêter,   faire   du   bruit,  1614;  Rûziëka,  KD,  p.  204. 

.iU'^;,   eïre   /ier,   orgueilleux,    1614;   ^àjb  .:,\/0j  =  xàju  ;,\^,   ci- 
dessus,  pp.  601  et  622. 

^3   [i,    u,   class.  jouer  de  la   flûte],    Musik    machen^),    RO, 

p.  418, 17  d'en  bas. 

^^j,  pL^ysj,  chalumeau,  flageolet,  Dozy  ;  zemor,  pi,  zmûr, 

Pfeife,  Flôtenspiel,  RO,  §§117  et  311  en  bas. 

^Uj,  pi.  ^Uj   zemâmyr,    musicien,- RO  §210  [Rossi,  AS, 

p.  209  sub  flauto]. 

».L«j<b.Lflj,  ^wte  à  deux  tuyaux,  Dozy;  MAP,  p.  232^). 


[')  La  vocalisation  ^l:^\,    s-S^j    n'est  pas  coi'recte,  voyez   LA  XII, 

321    et  Lane  sub  «i^-^J.] 

2)  Sur  le  développement  de  la  racine  sémitique  z-m  •  et  les  mots 
correspondants  dans  les  langues  indo-européennes,  voir  Môller,  SI  §225. 

•*)  Aussi  »<^"^J,  voyez  Feghali,  K^A,  p.  77  ii.  2:  „Zammtclé  'bec  étroit 
d'un  vase',  doublet  de  zammilra  (moins  usité  que  zotumâira)  'espèce 
de  fifre  composé  d'un  roseau  long  comme  le  petit  doigt  mais  moins 
gros' "et  ensuite:  „Au  sens  obscène,  ce  mot  s'est  croisé  avec  z-b-b  qui 
lui  a  pris  son  r  et  lui  a  passé  son  b.  On  dit  zambùra  et  zabr  'pénis'". 


1856 

^iA,   "einer,   der   das  Mizmâr,  ein  kleines  Instrumentchen, 

das  âhnliche  Tône  erzeugt,  wie  ungefâhr  der  Dudelsack,  zu 
blasen    und    dabei    allerhand   halsbrecherische   Tànze    und 
Kôrperwindungen  auszufùhren  versteht",  Glaser,  PM  1884, 
p.  179  [mizâmmir,  Rossi,  AS,  p.  209  sub  flauto]. 
jjyi,   pi.  ^"j^,    flûte,  HB,  p.  91;  Doughty,  Travels  11,632; 

RO,  p.  356')  [Rossi  1.1.]. 

Un  autre  thème  -*j  a  le  sens  de  couper  [GLB'A,  p.  27]. 

Axjxj,  bruit  sourd,  class.  et  syr.,  882;  1614,  voyez  ci-dessus, 
p.  1298,4  d'en  bas 2)  et  LA  XY,  165,8  d'en  bas;  cf.  aussi 
Socin,  Diw.  Gl.,  p.  273  et  yy,  ci-dessus,  p.  145.  Jklais  ^jAy 
signifie  aussi  humer,  goûter  du  bout  des  lèvres,  suédois  làppja 
pà,  p.  ex.  j^^^>  vjjjt.-!  ij^^  ^i^^j^j;  [selon  Barthélémy, 
p.  318  dénom.  du  nom  du  puits  de  Zemzem]. 


iû.A\ 


-a^j,  u,  se  glisser,  s'échapjjer,  Syr.,  700;  790;  794;  1257; 
1612;  Prov.  et  Dict.,  p.  380  [Feghali,  PD  nos  1051;  1136]; 
développement  de  -bj.  Le  synonyme -b^^,  ci-dessus,  p.  647,4 
d'en  bas,  en  est  provenu  par  méthathèse. 

Ce  verbe  a  aussi  le  sens  de  se  réjouir,  RO,  p.  425  n" 
XXII.  —  zemtâ,  Freudc,  ibid.  —  Jaxi'j  zâmot,  frohlich, 
0.1.  §247. 

-iaxj,  in  prahlerisclier  Weise  von  sicli  reden,  auch  „von  je- 
mandem,  der  starke  Drohungen  gegen  einen  anderen  aus- 
.stôsst,  z. B.  JaxiiXi  ij.\  "as  qcitzdmmet,  was  prahlst  du  da 
mit  deinen  Drohungen?"  Yahuda,  OS,  p.  410. 

')  Sur  le  tigiina  zamiira  et  l'aiiiharique  zenimâri,  cri  de  guerre, 
voyez  1053. 

P)  Ibid.   il    faut   lire  iO«jxJ!.] 


1857 


o  ^ 


ia/iN ,  to  bet,  parier^  Jayakar,  B  B  R  A  S,  p.  260.  —  i-axij) , 
bet,  pari,  ibid. 

%A\  OU  ^j',  être  résolu  cl,  avec  ace.  ou  J^i;  sur  ^^ijî  =  j^i, 
voir  TA  V,  371:  ^^  ^  L^  ^.^y^j  ^,1  L$>Jo!  ^L^:>^  *]  !ÀP 
^>'î  ^L*:>!  ^^  Jlr  ^»_^  ^^  -^A-.  ^_c!^!  ^,^-  J  f^\y, 
cf.  M'AR,  p.  16,  le  commentaire  sur  vs.  10. 
;^\,  pi.  clcj!,  ^e  pied  de  devant  jusqu'à  l'omoplate,  'ds^^sA-, 
chez  l'homme,  r^j  est  l'avant-bras,  1241  n.;  ci-dessus,  p.  1653. 

oi'«3,  -56  glisser,  s'évader  [^  J.^j!,  c>Jli!,  3,  v/'îSI^jP-  132]. 
Dans  C  D,  p.  31  nous  lisons  :  «icCa-^./)"  IjA>L£  (^ioU^l;!  j*.^!  ^,î  jUx! 
0  iLljLLl4J[5    "oi^^î   oL._->to"   (M>^'3   "oLl^j^"   (2  wÀJLLailj 

"Lx^^Si   uoUj^"    (5i:_xî^i_5    "lt^"   ^-^^'^   'V'^^j'  u^-^" 

[Comme  il  y  a  ici  quelques  mots  qui  ne  se  trouvent  pas 
dans  les  dictionnaires  arabes,  je  me  suis  adressé  à  Monsieur 
'Izz  ed-dîn  et-Tanûhî,  secrétaire  de  l'Académie  Arabe  à 
Damas,  qui  a  bien  voulu  m'envoyer  les  renseignements 
suivants  (Homs,   le   7   mai    1939):  ^Ls   «iiLLl^^^"  ^«^  ^' 


')  Prov.  et  Dict.,  p.  123  [Alnikvist,  Kl.  Beitr.  I,  403]. 

2)  l'iov.  et  Dict.,  p.  125  [Almkvi.st,  o.  1.,  p.  399]. 

3)  Prov.  et  Dict.,  p.  120  [Almkvist,  o.  1.,  p.  400]. 

'*)  Prov.    et    Dict.,    p.  126    [Berggren,    Guide    français-arahe,    p.   268 

n"  108  et  Dozy  1,345  iOlLp-;  MAP,  p.  153,  d.l.  Hajtelijje], 

5)  Alinkvist,  o.  1.,  p.  401. 

6)  Piov.  et  Dict.,  p.  118  [Almkvist,  o.  1.,  p.  370  et  n.  3]. 


1858 


C^-^-    çf-^    ^J^^^    ;^    O^'  ->''^ 

'',^^j'  Li^"   cr^'  ^^^^   '^^   "vermicelle":  'i^.^>^  v^i  *^^.3 

.  s  5  _  -  _    û    )  «.I 

.iJ'^j    iJif^Ji     Kvy^    Jv^^    *>*:^^^    '^^^     A*^    C-Vr^'    iT»     *-^*-»^     '^^ 

>    0      J  _  . .  .  c     )         „  s- 

sj«*-:^U:aJ    '3j    a-yw^X-'^     ._fw./_5    j«.j<^JL'_5    ^^*Jou!     «_^    :,^j>^    j«— i    'xJi^. 


1)  oi-;^jJ   ne    se    trouve    cependant    pas    dans    M.    el-.M.    Sur    OMjJ» 
voyez  Dozy. 

2)  Cf.  Aliiikvist,  Kl.  Beitr.  I,  395. 

3)  TA  Vlll,  109,8  d'en  bas  pLxIi!!    ^y,   p^i    -xX^^. 


■    1859 

^^P'Jy^  ^^  "^5^"  LT^*^  ^'j  i-^j^  ^J  l5^'  c?'''^  ^^J  o^ 
{i(^"l^j.>  ,^^.^^)  (jrJu:  Ui3y.  çf-^i'  ^UJ)  -^j  L^JLi  'iCyîLxJ!  &àJuLi 
^  ^   L   :  2uill   J^flj  ^^"^1   qI-J^   '  (-  c>^^-'  ^■''-R*   >:>-<J^   '^^•^^   i^)^^ 

^j,.iAjLo!  Uliiàlj^   (iL^'t-^Ji  (jc:jjLxiï)    :Lo2jt  U-m-avo'  oi-^>->  ,  <J  ii/oljtiîj 
:  L^>L«    I^Jixxiî    <^^    J-Jiâ-'^    'iL^OkiicLï    o^t^    '  «j^t-Li   ^Liijî   ^JJSju":^ 


1)  Sur  c>-^J'    o'^-^,  voir  Dozy  II,  787. 

2)  Bahâ'  ed-dîn  Zolieyr,  éd.  du  Caire  (1934),  p.  31  : 

i,:>Jixi    .•yxXJ    8L.5=^u!.jt    ^1     jJaAiJ       ^_X_wJ    1 — i-':**^'    q-»    |^.:>5J 


CJ 


avec    la    remarque    suivante:    ->-*;^     '-ry>J    ^-t-''--?"33    cy^y^**^     TT^"^' 

L.g^3;    ^_c!    (i»j'i_*JI    (__cAj    L5>Axav    l-^j'_5)    ^-w^..    l,es    mots    cités    se 

trouvent  Qor.  XII,  25,  et  les  vers  signifient: 

Celle  que  f appelle  sitti  m'est  aussi  chère  que  ma  vie, 
Mais  les  grammairiens  me  lancent  des  regards  irrités; 
Ils  croient  que  j'ai  commis  une  faute. 
Comment?   Je  suis  certainement  un  enfant  de  mon  temps, 
Et  c'est  une  jeune  femme  qui  domine  mes  sitt  gihàt 

(toute  ma  personne); 

Il  n'y  a  donc  pas  de  faute,  quand  je  dis  sittî. 


1860 


•r^^'-î  i;'^':'  lt^  L5^y^'  or-^  r^'  -u^^^^^-  o'^^'  "^  0-3 

*JjJiL2J      "*J^J>     _tJ^L"      i-p-«_5      iA-fc>-^^'      Jr^^A*      ^i^     f*-w'!iî     'Â^      'lP^4,>w^ 


')  Dozy    s.  V.    iU3j.fiAaï,    découpure^   taillade,    chose   découpée   d'après 
Boctlior. 

2)  C'est-à-dire     sabt    el-S'izar,    le    samedi    de    Lazare,    veille    des 

Rameaux,  Harfouch,  Le  drogman  arabe,  Beyrouth,  1901,  p.  72.  —  »-!-;> 

se   trouve   dans    la    lurah,  LA  V,    257,13:   (*-AviA-î    ^^    l.«^^wÎ   a_)_::S^w! 

qaL    «;-^^.  i^A-l  oLoAJ'  j^    J^3    oi^A-'3,  cf.  Lane,  Dozy,  Reaus- 

sier,  Barthélémy,  Berggren,  p.  26.5  n°  81,  etc.  (^)uant  à  .Je  »y.j>5 
Almkvist,  Kl.  Beitr.  I,  407  l'explique  par  ,,eine  Art  Brei  von  Keis 
und  Stiirke,  so  lange  in  Wasser  gekocht,  bis  er  ganz  fest  wird".  Il 
ajoute  cependant  qu'il  ne  sait  i)as  ce  que  signifie    <;«. 

3)  Almkvist,  o.l.,  p.  374. 


1861 

^^jyU!  ^,^I>vo^  j  r-afljî  5-Jiî  carreau,  dalle  ^i:,u.«-^î  ^^^  i:»^LJ! 
fouet  du  'ys'Lil  i;_^"  f»^.Jli^j  J^'^L.  byi^  ^.-vJ^  '3i  ('  chou 
j.,J.wj3  |_l:y^i'  p_5^  ^_^àUt3  J^o"^!  icl^'j  icxi.4  Kliai^  '  gouvemeur 
xJ^  ^^v^^^i  (}-^  clous  des  genoux  :  w^ijî  _>>aiL./.^  gruau  J^^-oî 

.balles  des  Maures  :(iij^LiXî  u^Lo^) 

0»-^v33    (X^'3    J>.5  )    -Va^Li   iOjjuî   (^=4^    ^Ji-Xs^O    1^    j^i  î    i}^_5 
iJyii    iLx-JxLl)     ^,U::^0    ^^j^    "pU    jOuJ»    ^'-/.i    ^,Lo    ^^     p^LJal 

^î    J^^^    ,mL-uL*J!    tLfiil    *Jiy*o    fsO^    L>2-*J    J*-^j'3i    iJLÀi^'b^l     '»-^}-^ 

ilX«j,  ^_^>^j,   voyez  sub  ^^y 

^Uj,  dans  la  lurah  marcher  d'une  certaine  façon,  LA  XIII, 
328:  xa-l>  1*5'.   ioJlii  vA>'  ^   Lv^«^   ^ -^'^   '^-^  '^'^   i3^j»  (}*■<_) 


')  Alrnkvist,  o.l.,  p.  309. 

2)  p.  45. 

3)  Yâqût  II,  356. 


1862 


cf.  Lebîd,  éd.  Brockelmann  n' 
XXXIX,  52  =  L  A  IIL  1 29  ;  XIll,  329  et  T  A  II,  63  ;  VII,  359  : 

iJï^i  Schreihals,  ein  ilhermilthiger,  de7'  sich  ûherfressen  hat, 
Ein  sdimalbauchiger,   der,   wenn  er  làiiff,  vor  Ausgelassen- 

lieit  humpelt. 
Aussi  porter;   dans  le   dialecte  des  ""Anazî   \^\^  u,  i,  est 

fournir  au  cavalier,  Juc>,  partant  en  razzia,  une  monture 
qui  porte  les  provisions  et  les  munitions,  533;  1500  en  bas 
[GLB^A,  p.  27].  Dans  le  Sud,  le  verbe  ^\  n'a  pas  le  sens 
de  2^orter,  1653;  ici  c'est  pousser  des  cris  et  des  trilles  ou 
prolonger  la  voix^  comme  on  le  fait  à  la  fin  des  maràgîz, 
et  J^j  ne  se  dit  que  des  hommes,  370;  1652.  Probablement 
ce  thème  tire  son  origine  d'une  onomatopée,  amplifiée  par 
un    Z '),  1652;   sur   l'hémistiche   ^y    aJ  ^j>   j.yiJ^>s",    voyez. 

ci-dessus,  p.  692. 


')  Ou  un  /  <  >■  d'après  Môller,  SI,  p.  250:  ,,Arab.  'a-zmalu"  'a  sound, 
any  mixed  or  confused  sound',  "a-zmalulu"  'twangiiig  sound  (of  a  bow)' 
(dièse  Worter  eher  von  z-in-r-  mit  ryl  nach  Labial  m  als  zum  Verb 
z-m-l-,  das  die  entsprechende  Bedeutung  nicht  hat)."  Un  autre  phonème 
z-m-,  correspondant  à  l'indo-européen  s-m-  'un',  gr.  fTç < *se»i-.s,  gr. 
ccix.ce,  lat.  semel  'une  fois',  etc.,  se  trouveiait  d'après  l'opinion  de  Môller 
1.1.  en  ai',  zanima,  précéder  (proprement  'être  oV/o;«eAfi/3oç  'suivre  la 
même  route');  zamala,  suiv7'e:  zaniilu",  one  who  rides  be/iind  an- 
other.  [D'après  Ruzicka,  le  sens  fondamental  de  ^\  serait  abwayen, 
KD,  p.  93:  „Nun  haben  wir  im  Aiabischen  den  Stamm  ^j,  dessen 
Grundbedeutung  abwàgen  ist;  cf.  die  dritte  Forin  :  d((s  Gleic/xjewicht 
zu  erhalten  suchen,  gleich  schiver  sein  voie  cine  andere  Sache,  sie  auf- 
xoâgen  (als  Last);  cf.  L13, 3G8sqq.  Aus  dei-  Grundbedeutung  imgen 
lassen  sich  die  ùbrigen  ableiten.  Vei'gleichen  wir  nun  beide  Stiimme 
pr  und  ^-«j,  so  ergibt  sich  fur  beide  die  gemeinscliaftliche  Grundform 


1863 

jjj,  composer  ou  chanter  des  zawâmil,  782;  1652;  Arabica. 
V,  229  =  Hdr  J^-o^j,  J^'S^jî.  —  jJôj  eet  aussi  hâter,  charger^ 
1653;  MJM,  p.  30  =  mehrî  zemôl,  SAE  III,  238;  Socin, 
Diw.  Gi.,  p.  374,  heritten  maclten.  —  Sur  y^y  =  ,ij>,  voyez 
503  n.  3  et  Nôldeke-Scliwally,  Gescli.  des  Qor.  I,  87. 
jj;:,-  =  jjj,  27,24;  148;  1652. 
j^M-^j,;^,  Arabica  V,  229. 

J^/flj,  chez  les  Bédouins  de  Syrie  coll.,  des  chameaux  mâles 
qui  peuvent  porter  des  fardeaux,  533  ;  1647  n.  ;  1653  [G  L  B  'A, 
p.  27;  MMC,  p.  262];  Socin,  Diw.  Gl.  s.  v.  —  Chez  les 
Sammar  du  Nord,  ce  mot  est  un  étcdon  en  rut^);  en  Dt 
Jwflj  signifie  les  provisions  qu'on  porte  avec  soi  sur  le  chameau, 
533;  en  Hdr  aussi  bât,  cf.  MJM,  p.  30.  RD  11,24  zamel, 
pi.  z  m  û  1 ,  Sattel,  Satteldecke. 

.}^j,  class.  qui  est  en  croupe,  1664.  Wetzstein,  ZDMG 
XXII,  118:  „Dagegen  sind  J«.>«;^'^j  (collectiv)  und  ys^'ù\  die 
niànnlichen,  das  Gepàck  einer  Niederlassung  tragenden 
Kamele  =  KjuxcJî  J^^jshJî  ^)" . 


|?2Î."  Ce  thème  il  le  retrouve  en  étli.  C^HJ  et  en  arabe  ,-,j»i  <^  rjf** 
Brockelmann,  ZS  VI!I,  113  combine  J-/*;  avec  i'ég.  si/ii", 'vereinigen,  sicii 
gesellen',  et  siii)|)ose  que  le  sens  primaire  en  est  einhicUen,  de  là  vo'bergen, 

sich  ansc/iUessen,  ^^\,  iDunilhibai'  folgend,  mais  gc'MK'rak'iiient  hintcr 

einem  anderen  auf  donselben  Tierce  reitend,  etc.  Alii  aliter.] 

[')  Cantineau,  Et.  11,214:  ,,Les  parlers  nomades  purs  ont  un  pluriel 
de  paucité  (de  3  à  10)  qui  est  zwâmol  Sirhân,  SbaSi,  èammar  et  un 
collectif  employé  sans  précision  de  nombre  qui  est  za)iiel,  zdmli,  ziunluh 
'mes,  tes  chameaux  mâles'";  RIMC,  p.  331.] 

2)    =    jJjil. 

P)  Cela   correspond    à  MMC,  p.  032,  mais  ibid.,  p.  331,  nous  lisons: 
''Zemâjel   are    maie  or  f'emale  camels  tliat  carry  loads,  if  they  do  not 
number  more  than  ten".] 
Landhekg,   Glossaire   Datinois  117* 


1864 

J^iJ,  cri  et  particulièrement  le  cri  de  ralliement  et  de  recon- 
naissance, 152,7;  1181;  1652;  LLA,  p.  31  ;  Festgabe,  p.  29. 
iJuj,  pi.  jJji,  colline,  468  n.  et  ci-dessus,  p.  798  s.  v.  ^^>. 
Jw«'j,  pi.  j^-sî^j,  clmnt  de  marche,  151;  166;  781;  1565;  1653; 
1661;  1672;  Hdr,  p.  143  [Rossi,  AS,  p.  197]. 
Ju^;,  âne,  en  Mésopotamie,  534;  Meissner,  NAGI,  p.  125; 
Socin,  Diw.  Gl.  s.v. 

iJLoJ,  pi.  ^'^^j,  inonture  en  général,  masc.  et  fém.,  538; 
Socin,  Diw.  Gl.  s.v.;  MAP,  p.  204;  Jaussen,  CA,  p.  167. 
'Àjyij,  chamelle,  Jaussen,  op.  1.,  p.  273. 

jû;,  pi.   iCiL/«j,    qui    fournit   un    chameau,  ^anazî,  492;  533 
[GLB^A,  p.  27];  rmdetier,  Dozy.  Avec  le  pi.  jyy«'-oj,  Proviant- 
kamel,  1690  n.  1;  MAP,  p.  376;  BB,  p.  68. 
'^y>ji  voyez  ci-dessus,  p.  1855  n.  3. 
J^jî,  pi.    Uy,   J-^^y  =  ojo,  1652. 
^y!»-l:=  ,^y.^,   1652.    On    trouve    aussi    i^j^ji   pour  &.-^j], 

Lane,  s.v. 

J^^j,  chanter  des  zawâmil,  1652. 

^V^,  ^l^\  =  ^^^,   148;  1652'). 


')  D'autres  exemples  des  verbes  J^s  et  J-*;^*    ^j^^^a^:^,  être  mufle, 
grossier;  J-.^  =  J^-^*,  envoyer  promener-.  c;^-x-o  =  v^.xj  ;    yLo> 

,  O  -  w 

voyez  LA  V,  142, 13;  ^^UId  =  ^Ib,  Dozy:    ^i^    »yio'    «J^J    ^«i'  eUl^ 
—yXM^wî,   c'e.s<  comme  si  tu  faisais  monter  la  vache  sur  les  toits,  Socin, 

ZDMG  XXXVII, '208,  n°  671;  ^^,  var/er  rfe  couleur,  Hauiîin;  dj^  = 

Jjj;  cf.  Hdf,  j).  ;n4  n.  2  [et  Rossi,  App.,  p.  240,  n°  10,  où  est  signalée 
l'abondance  des  foimes  faw'al]. 


1865 


^L«j   ou  ^j  '),  tem2)s  =  judéo-RYam.  ]12\  (aussi  en  hébr.),  syr. 

U^l,  éth.  Hff""},  sans  doute  de  l'akkad.  si  manu  avec  as- 
similation partielle  de  s  en  2  sous  l'influence  de  la  sonore 
711,  Zimmern,  KAT,  p.  650  et  n.  5;  le  même,  AFW,  p.  63; 
Weidner,  BBA,  p.  91;  Brockelmann,  VGSS  1,170;  230; 
Nôldeke,  NBSSW,  p.  44  ^j.  Une  explication  différente, 
fondée  sur  la  supposition  d'une  racine  sémito-indoeuropéenne 
z-m  is-)n)  'einseitig'  >  'halb',  d'où  proviendrait  gr.  '^jtt/-,  lat. 
sëmi;  etc.,  a  été  proposée  par  Môller,  SI,  p.  252^).  Sur 
zaman  et  ses  formes  dans  les  langues  sémitiques,  voir 
Nôldeke,  1.  1.;  RûziSka,  KD,  p.  92;  Bittner,  WZKM 
XXIII,  248. 

j^ysj,  sentir  mauvais^  Dt;  ^^^y  *.:5^JU!,  la  viande  sent  mauvais  y 
cf.   ^y 

^j,  supposer^  avec  un  j  qui  n'est  pas  emphatique,  mais 
on  dit  aussi  dann  avec  le  3  ordinaire  sans  aucune  em- 
phaticité.  Peut-être  =  ^,  voir  ci-dessus,  p.  1815. 


[')  a  en  analogie  avec  r)'-^  d'api  es  Joiion,  Môl.  de  la  Fac.  Or_ 
Beyrouth  \'I,157.| 

2)  Nôldeke  l'avait  auparavant  déiivé  du  persan  zarvan  temps,. 
Mand.  Gramm.,  p.  152,  mais  ensuite  il  changea  d'avis. 

3)  Nous  y  lisons:  ,,Semitisch  z-m-n  in  arab.  zarnaniv^  und  zamânu'^ 
'a  period  of  six  months,  a  half-year  (=summer  or  winter),  >  season 
(season  of  hcat  or  cold,  season  of  fruit  etc.),  >any  of  the  four  quarters 
of  the  yeai',  a  period  of  two  months,  a  time,  a  long  time',  ilthiop. 
zaman^   'tempu.s   anni,   tem{)us    statutum,    tempus',    syr.    z^man,    hebr. 

z'mân  'bestiinmte    Zeit,    Festzeit' ;    hierher    wohl    auch  assyr. 

simûnu  'festhestimmte,  ûbliche  Zeit'." 


1866 


iuj  z  e  n  n  e,  engàrmelige  Jacke  =  m  e  d  r  a  "  a,  Glaseï',  P  M  1886, 
p.  3.  [Quant  à  medra^a,  cf.  ^>^>^,  peut-être  cotte  démailles 
chez  les  "Anazeh,  308  n.  2,  quoiqu'il  soit  enregistré  ci-dessus 
p.  758  comme  synonN^me  de  p',^v«,  lionime  portant  une  cotte 

de  mailles].  —  Winckler,  ASO,  p.  98  cite  Hosân  Abu 
zen  ne,  nom  d'une  colline  funéraire  dans  la  presqu'île  de 
Sinaï,  voyez  Baedeker,  Palestine  et  Syrie,  4e  éd.  franc., 
p,  187;  d'après  les  dictionnaires,  p.  ex.  le  Qâmùs,  s.v., 
&JJ  jji  est  singe,  mais  l'origine  du  nom  de  cette  colline 
est  obscure. 

^^j  ^^y),  clitoris  <  ^yt^,  867  n.  3;  1163;  Hdr,  p.  600; 
Rûziôka,  KD,  p.  112;  ci-dessus,  pp.  922  et  1818  2). 

.mjj  <  ,^>jj,  aussi    'u».jj  et  Sx^Jj,  guépe^  frelon^  I.  Sîdah  VIII, 

186,  cf.  ci-dessus,  p.  692  sub  ,jj>  et  p.  920  ss.  Onomatopée, 

apparentée  à  V'^^j  ;  jj  >  W^j  par  dissimilation,  Rûzicka, 
KD,  p.  112. 

Au    demeurant,    .^J)    appartient   à   la   langue   littéraire, 

Rasîd  ''Atîyah,    p.    144:  j.?.  ^*^^y  vV^Îî  '^^y>  '^f-  j»^->^ 

ci  > 

'»jc>Jij  Z  ti  m  b  e  ^  a,  2'^etite  barbe,  R  0,  p.  55  ;  Rûzicka,  K  D,  p.  116. 

')a>tt   par   liannonie   des    voyelles,    Ru/.iékii,    Kl\  p.  112;    Noldeke, 
ZAXXXI11,12, 11.2.  _,- 

2)  El-Aiiiâli,    Dî'l,   |).  1)1,5    d'en    l.;is:    .^jJ>    ^j^    --^^'   *^  • -r^jjj-' 


^y3-b   ^j^   \4j>    :  ,jj^''_ 


1867 


C^AJ 


Js-^j,  panier,  grande  corbeille  cV osier,  Snouck  Hurgronje^ 
M  S,  p.  51  eine  aus  Palmhlâttern  geflochtene  Tasche;  Stumme^ 
G  TA,  §  80  a  Kamelsack  [Rossi,  AS,  p.  199  cesto  di  viinini]; 

LA    XIII,  320:   s^  j^*-^J  *^>-j'  ^-^^  v';^'  d^^^^3   J-t^js 

^L  J-JiA2  j»XC'  J,  ^v^  w"^  jyy-jj  i';  ibid.,  p.  332:  ioti  Jy^jiîj, 

J^jj)  ^;  peut-être  de  Takkad.  z  a  b  b  1 1  u  ,  voyez  de  Genouillac^ 

OLZ,  1908,  p.  470,  où  ce  mot  est  rendu  par  bêche  ^)\ 
Zimmern,  AFW,  p.  34:  "Akk.  zabbllu  Korb  (falls  ge- 
sichert^)):  (dann)>aram.  zebb'da  (>  arab.  zabU,  zibbi.l,  desgL 
pers.  zanbll)  ;  Ges.-Buhl  s.  v.  ^ID  [Brockelmann,  Lex.  Syr.  s.  v. 
jL*^^].  La  forme  zibbîl>zimbll,  écrit  zinbll,  par 
dissimilation,  en  Syrie  zambîl,  Feghali,  K^A,  p.  66  [Bar- 
thélémy, p.  320,  pi.  znëbll].  C'est  aussi  en  vain  qu'on  en 
a  cherché  l'origine  dans  le  persan,  Rûziôka,  KD,  p.  110  et 
Siddiqi,  PF,  p.  68.  [Après  tout,  l'étymologie  de  ce  mot  est 
incertaine,  voir  de  Hemmer  Gudme,  1. 1.1. 


Jo\ 


Ajj,  dial.  aussi  o\ij,  poignet,  avant-bras,  ci-devant,  pp.  1649 
et  1654    [zând,   pi.    znûd,    Cantineau,  Et.  II,  219;  zând, 


1)  Cf.  Muss-Arnolt,  Assyi'.-Engl.-Doutschcs  Ilandwôrterb.,  p.  274:  "An 
instrument  to  carry  something;  often  mentioned  together  with  m  ami 
hoe"  and  Bezold,  Babyl.-Assyr.  Gloss.,  p.  112:  „Spaten,  Giabs-clieit; 
Tragkorb(?)". 

[2)  De  Hemmer  Gudme,  Arabie  Excavation  Tei'minology  in  Iraq  and 
Syria  (Acta  Orientalia  XVI),  p.  112:  ''In  Akkadian  zr(66i7(e  is  not  found 
in  the  sensé  of  basket  in  spite  of  the  cautious  remaik  (^iiils  gesichcrt'), 
Zimmern  34"]. 


1868 

braccio  dal  gomito  alla  sjmlla,  Rossi,  AS,  p.  196].  —  Aussi 
briquet^},   ci-dessus,   p.   840,   sub  _^o  [Barthélémy,  s.v.]. — 

^XJjJL,  ;;«?•  force^  1084. 

o 

^i.'Ajj,  voyez  ci-dessus,  p.  1019. 

.Jj,  ceinture,  de  Çwj/^p/ov,  Prov.  et  Dict.,  p.  380  [zennâr, 
Feghali,  PD,  p.  776;  zanner,  ceindre,  ibid.].  Voyez  aussi 
ci-dessus,  sub  '^J^sj- 

Jojj,  empoigner  au  cou,  Dt;  to  stifle,  Jayakar,  BBR  AS,  p.  269. 
iaioj',  to  choke,  Jayakar,  BBR  A  S,  p.  262. 
Ja^j,  -^y^yii  tigJU  (coat,  &c.),  Stace,  p.  172. 

Ji^j  =  d^j,  Dt,  voyez  [Dozy  et]  IVlargais,  TAT,  p.  323. 

50  3 

8^j,  crête  du  coq,  Dt,  ci-dessus,  p.  1242  en  bas. 

* 

^ij,   1761;  1769,  voyez  ci-dessus,  sub  >j. 

[ij,  forniquer,  étli.  H<«'œ,  Colien,  BSLP  XXX,  144] 

^c^j,    beleidigen,   ausschimpfen,   R  0,   pp.  226  et  355. 
Sj,  zîna  et  zinâ'',  610;  721;  cf.  ci-dessus,  p.  1204  ss.,  parti- 
culièrement p.  1206  n.  et  Additions,  p.  1677.  On  peut  ajouter 
Uhud,  p.  1    en   bas   i^Âj,  ^-'aj  et  p.  37  en  bas  'Joi,  iiâ^s. 


')  Cf.  aussi  Hartmann,  LLW,  p.  91,  8. 


1869 

yj,  _^ij,  bâtard,  171,  v.  16;  434;  944;  Stace,  p.  18;  fera. 
3^j,   1739;  Stace,  1. 1.  ;  pi.  q'^j,  Arabica  IV,  27 '). 

^j,  être  prêt,   Hdr,    p.    600;    RÇ    II,  24;   ^^j,   prépare^ 

Jayakar,  BBRAS,  p.  268.  —  ^^\j  zâhub,  prêt,  RO,  pp.  43; 

62;  284;  307;   Rôssler,  MSOS  1,85,4  d'en  bas;   111,23,2; 

Stace,  p.  136;  RD  11,24. 

^ij,  Hdr,   p.  427  apprêter,  finir;  RO;  pp.  307;  395  fertig- 

stellen,  hereit  macheyi.  Chez  les  Bédouins  du  Nord,  .^j  est 

X)réparer  les  provisions  de  route,  ^^j  ou  iu^j,  et  les  wettre 

dans  le  sac  de  voyage,  iLofy»,  Hdr,  p.  427  n.  1  [cf.  Barthélémy, 

s.  V.  réunir  des  munitions,  des  provisions].  —  v^j^î  fabricant 

de  fourreaux,  Hdr,  p.  427. 

^s>y,  Rôssler,  MSOS  I,  78,  7;  85, 10  d'en  bas,  sicli  bereiten. 

iLoîj,  provisions  de  voyage,  785  n.  5;  Hdr,  p.  427  n.  1  [Bar- 
thélémy munitions  de  guerre,  provisions  de  bouche]  cf. 
GLB%  p.  28  et  n.  1]. 

<J<s-j,  provisions  de  voyage,  785  n.  5;  793;  Wetzstein,  ZDMG 
XXII,    120    [Barthélémy,    p.    321];    Littmann,    BE,    p.    52 
Wegzehrung;  MAP,  p.  374,1    Vorrdte;  ibid.,  p.  381,17: 
Marhaban  hajj  ar-racâb   nakkâlâten  li-z-zahâb, 

Gruss  und  Heil  den  Reitkamelen,  die  oft  sur  Beute  eilen, 
où  zahâb  signifie  Proviant,  non  pas  Beute  [MMC,  pp.  29,  7 
d'en  bas;  367,  v.  2;  473,  v.  6  food;  supplies];  Meissner, 
NAGI,  p.  125  Ausstattung;  Huber,  Journal,  p.  161,  où  il 
faut  lire  <_;lPj  au  lieu  de  ^\J>J>  [selon  Rossi,  AS,  p.  236 
sella  per  cammelli].  —  Chez  les  'Awâliq  et  les  Beyhânites, 


'j  Sur  n^r  chez  les  Arabes,  voyez  Kraiiss,  ZDMG  LXX,  329. 


1870 

v_jLPj,  pi.  iUPj'  (ezhàba)  est  charrue,   H(lr,   p.    297;   en   Dt 

v'^^3  ou  v^>3,  pi.  wvjî;   signifie   ^«ôre   rfe    la   charrue^    1123; 

1390,  voyez  ci-dessous,  sub  ^'yi. 

v_jLi?3,  fourreau  en  bois^  Hdr,  pp.  62;  600;  aussi  en  mehrî, 

Jahn,   M  S,   p.  238   zihôb,   Scheicle  des  Dolches;  ED  II,  24 

Scheide  (Dolch,  Schwert). 

x^jxi,  pi.  v^j'*:  ^'^^  de  provisions,  785  et  n.  5  [voirGLE^A, 

p.  28;  MMC,  p.  308]. 

l\Pj,  a,  renoncer,  comme  dans  la  langue  littéraire,  LAm, 
p.  58  j^^  ;jvj'APj  =  ^^jA>!j,  sie  loollen  mich  nicht  haben;  en 
Dt  deviner,  évaluer,  estimer,  reconnaître,  comprendre  '),  43,  9  ; 
61,11;  74,17  (avec  ^);  149,20;  544,7;  X5^.*it  cr'-"^!;  ^' 
vous  qui  estimez  la  connaissance;  yôm  kunna  fil-markab 
hûi  Sâlih  zehîd  el-bâlàd,  lorsque  nous  étions  sur  le 
bateau,  mon  frère  S.  reconnaissait  le  pays  (=  ^>^). 

aAPj,  Einsamkeit,  986  et  n.,  non  pas  Sclimacli,  comme  ce 
mot  est  traduit  par  Socin,  Diw.,  n°  61,  6. 

7*; 

f-j  <J),  rum>;  1281. 

sjpj,  avoir  du  lustre  (étoffe)  [Spitta,  p.  190  voU  leuclden, 
glànzen;  Spiro  ^o  shine  brilliantly;  M.  el-M.:  Kxut-"  a>Lc  >»jP^.! 
j^l^^!   (^   oyU'    Lj=^y'!  Dozy  couleur  éclatante]. 


')  Aussi  à  Allen,  iA>^j,  /je  twiyyed  (perceived),  Stace,  p.  178. 


* 


1871 


LPj  [u,  class.,  être  dans  un  état  fleurissant  (plante);  briller], 
Hein,  SAEIX,5,14  wa-d-dunyâ  tazhi,  das  Irdische 
erbWit;  Meissner,  MSOS  YI,  102,  n°  22:  sib(e)h  ^ûd  el- 
kubbar  iizhï  bilâ  moi,  gleich  dem  Kapernstrauch,  der 
ohne  Wasser  gedeiht;  Socin,  Diw.  GL,  p.  274  glânzen,  etc.; 
RO,  p.  220,  13  d'en  bas  giit  anstehen;  Hdr,  p.  600  être  orné^ 
enjolivé;  RD  II,  24  mit  etwas  (>__>)  geschmilckt  sein;  avec 
J,  plaire,  'anazî,  1219  [GLB'A,  p.  28]. 
■^],  Feiertag,  RO,  p.  42,  cf.  Stumme,  TTBL,  v.  585 
zahwut  elbâl,  die  Freude  des  Herzens. 

V') 

^jj,  se  fiancer  aussi  bien  que  se  warier,  822.  On  dit  en  Dt 
J^  „3j,  marier,  849,12  ou  ^^  ^^j,  comme  dans  la  lurah, 
R.  Hartmann,  Der  Islam  IX,  264;  -^^  se  construit  avec  Jsc 
ou  Ly,  Snouck  Hurgronje,  Mekka  II,  187  n.;  HB,  p.  285. 
Voyez  aussi  Jahn,  M  S,  p.  278  zûwij,  zauwaj  (Hdr.)  et 
MJM,  p.  .30:  „Zûwij  und  zauv^aj  sind  zwei  verschiedene 
Aussprachen  desselben  Wortes.  Zauwag  bedeutet  sowohl 
heirateyi  (^=  t  a  z  a  u  w  a  gj  als  verheiraten". 

Sur  jy>,  métathèse  de  -^j,  et  ses  dérivés,  voyez  Prov. 
et  Dict.,  p.  355  [Barthélémy,  p.  129;  Feghali,  Contes,  p.  73 
n.  2;  Cantineau,  DA  I,  60]. 

Le  thème  -»;  est  répandu  partout  dans  le  Sud.  En  général, 
on  le  fait  venir  du  grec  ^evyoc,  Nôldeke,  NBSSW,  p.  44 
[Brockelmann,  Lex.  Syr.,  p.  191,  et  c'est  aussi  le  plus 
probable].  Chez  Abraham  ben  Ezra  (1092—1167),  Jir  est 
jong,  Z  D  ]\I  G  LVII,  459.  Cependant,  Hommel  a  proposé  une 


1872 

autre  étyinologie:  de  l'akkad.  zai,  les  deux  petits  Jumeaux 
de  l'Écliptique,  313;  1419 'j. 

On  comparera  pourtant  cojijungo,  conjux  et  coiijugium, 
Walde,  L  E  W,  p.  2ôl  et  notre  conjoint.  Voir  Boisacq, 
DEL  G,  p.  307,  dont  l'exposé  n'est  pas  précisément  en 
faveur  de  l'étymologie  de  Hommel. 

Sur  .j  =  _.j,  voyez  1419;  Wellhausen,  Zaww  al-manijja 
(ZDMG  LXVI);  Fischer,  ZDMG  LXVII,  113  et  le  vers 
suivant,  Naqâ'içl,  p.  cl: 

J..-^w!     ^LyUJî    ^j     ^^        %     -r^r^o"^'     wJliLÎ     Jys^wi 

[Le  rusé,  l'habile,  l'industrieux, 
Mais  les  ruses  ne  détournent  'pas  le  z a  u  w  e  1  -  m  a  n  î  y  a  h]. 
L'expression  iÇyU-î  33  a  d'après  Bevan  le  sens  de  the  doom 
of  deatli,  mais  elle  pourrait  aussi  indiquer  les  deux  anges, 
le  coiq^le  qui  préside  au  trépas.  Quant  au  verbe  ;j:.;, 
employé  au  Qasîm  et  cité  314,  il  est  serrer  fortement,  lier, 
cf.  ci-dessous,  p.  1878.  Chez  MAP,  p.  289,9,  jâ  hâwîhenn 
jâ  zâwîhenn  est  traduit  par  0  icer  sie  beicaJtrt  iind  verhirgt, 
mais  cette  interprétation  de  ^^j  n'est  pas  bien  sûre;  cf. 
Fleischer,  Kl.  Schriften  II,  305  et  Ges.-Buhl,  s.v.  mr.  On 
peut  aussi  supposer  que  ^*-^  est  une  variation  de  V~^j, 
qui  veut  dire  serrer,  presser,  métathèse  de  ;^,  314;  556, 
n.  1;  651  n.;  791;  cf.  *;^,  ci-dessus,  p.  414.  Sur  la  per- 
mutation de  IV  et  m,  voir  ci-devant,  pp.  1590  et  1713. 


')  Une  troisième  liypotlièse  a  été  lancée  par  Mollei-,  SI,  j).  189. 
Nous  y  lisons:  „Uispi\  Sfi-«-fl'2")  semit.  z-«r/->syr.  arab.  iithiop. 
'-?<■&-  'jungere'  (nicht  wie  meist  angenoinmen  wird,  deni  giiecli.  ^evy- 
enllehnt,  was  ans  don  Ableitungen  und  aucli  sclion  ans  der  Existenz 
des  àlter'en  z-u(u)  mit  Erwciterungen  deutlicli  liervorgelit,  wenn  aiich 
namentlicli  im  Syrisclien  die  Bedeutungsentwickliing  vom  griech. 
^euyvviJLi  beeinflusst  soin  kann)". 


1873 

^^3  époux.  Les  Bédouins  du  Nord  ne  disent  ni  -jj  ni  ic>5j; 
la  femme  appelle  le  mari  J.>^,  jjco  ^^\^  ou  ^^^-^^  ^\]  et  le 

Ci      3 

mari,  sa  femme  i4-<y=>,  en  parlant  l'un  de  l'autre.  En 
s'adressant  la  parole,  ils  disent  »>)  L  et  ^^^  Ai^  [>.  Abu 
'Obeyd  dans  el-Rarib  el-mosannaf  (Ms.  Landb.  74,  fol.  37) 
dit  d'après  el-Asma^î:  ^^y^^  *.jJLb  l^  ^^  \j"îyit  j«.>yJ  i<^> 

,^^'"^1  ^cov,  ^^  li^  i^Jl  ÎÀ>  o\axc  _^!  JIî;  el-Qâlî  (t  356), 
dans  el-Amâlî  I,  20,  6,  dit  :  Jyi-j'   vj*^'   '^'-^'  "^^  •  tjr»-*^'^'  Jiï 

[Mais  Vhoïnme  qui  cherche  à  séduire  mon  épouse 

Est  aussi  insensé  que  celui  qui  courrait  aux  lions  de  Chéra 
recevoir  leur  urine  dans  la  main. 

el-Farazdaq,  éd.  Boucher  I,  \^  avec  quelques  variantes  et 
Lane,  s.v.  Jy.]   I  Sîdah  XVII,  23  en  bas:   (l^Jî)  dUo  ^^ 

Jj^t  Jys  'A^  O*^"^  ""-53  ^-^^  ^-^^  -5  3  C)"^  ^^"^  '-^^-i^'.^  y^. 
^Lj^li    qJ^sj    iA:S^    J^!^    (i  tik>5j    viUic    lA-^v^i    ^X'lju'    aU!    Jb  jL^^Vil 

C_  5  w  ù  _  J 

sAxxi    Jc^Ij    gsAai)    ^^"^5*3     .-^j     ^j^    ^5  !    _^Pj     Jls    ^^Ls    i<::>3j 
(2!^J^-    ;Lj    jj'î    ^^y/^'3       u;^^3)i    ej4'^^    ^^'  c^^ 

J:iv^  S  J'^  -5j  J^"  cr-5  ^'^ij  j^l^  i3  J^   ^-^3j  ô^  cr^ 


[•)  Qor.  XXXIII,  37.] 

[2)  Mes  /t^/es,  «m  femme  et  les  parents 

Pleurèrent  amèrement  devant  moi;  ensuite  ils  se  séparèrent.^ 


1874 

{^^yfSA^];  cf.  aussi  el-Muzhir  I,  106.  En  Dt,  ^•.j^  est  mari., 
iU^J^-JI  _jj,  7,5;  RO,  p.  277,  4  et  RD  II,  24  zôg. 
Sur  ^  ^^j,  ^  ^^j  et  /3  ^^j,  voyez  824. 

Dans  certains  dialectes,  -.j,  -^  est  (:/e«f.r,  voir  Marçais, 
TAT,  p.  254. 

J^j,   mariage,   Hdr,   p.  432,5  d'en  bas;  RD  II,  24  zu'âg; 
RO,  p.  293,  14  zwâge. 

S'j,    manger,    nourriture   en   général,    ci-dessus,    p.  1254   n. 

[GLB'A,   p.    28];    RD   II,    24;  ixite,   62,18.   Voyez  sur  ce 

mot  et  son  étymologie  ci-dessus,  p.  1254. 

o'^j,  bj»'^;,  provisions  de  voyage,  Festgabe,  p.  57;   ci-dessus, 

p.  1254;  Reckendorf,  Paronomasie,  p.  28. 

O31X1,    sac    de  voyage   [voyez    Dozy],    mezwed,    RO,   §61; 

mezwede,   MAP,  p.  264  [MMC,  p.  308;  Boucli.,  pp.  40; 
98  et  pi.  V];  mizwud,  Stumme,  G  TA,  p.  58. 
Sur  o|^,  u,  =  j>îj,  i,  voyez  ci-dessous,  sub  o^,y 


W 


.';  visiter;  en  Dt  visiter  le  sanctuaire  et  aussi  rendre  visite, 
pourvu   qu'il  s'agisse   de   femmes;  ,|j  n'est  pas  usité  poui 

les  hommes,   en   ce   cas  on  se  sert  de  y^,  rendre  visite, 

1075  n.  2. 

.^j  jointée,  Damas,  702  n. 

eXr>  '^jj^   quelquefois,   609;    1103;    1132  [talora,  Rossi,  AS, 

p.   241].  On  trouve  aussi  '^M  seul,  Arabica  V,  141  :  ^^  '■àj\^ 


[')  Qor.  XXX m,  59.1 


1875 

J^  Lo  s.h^    -^xc^xXjî  J^sj,   tantôt   7m   ivelî  accepte  les   salves, 

tantôt  il  ne  les  accepte^  pias  '). 

^,jj   admirateur  des   femmes,   847  n.  ;   I.    es-Sikkît,   p.  539: 

III,   179,8  d'en  bas:  ^:>-<j  ^Ji^^»)  ë'w>*o    ^j  or^o^). 

b.bj,  visite]   sur  les  visites   faites    aux    sanctuaires,   voyez 

458;  HB,  p.  14. 

^'^j  zû  wâr,  pi.  «v'^j,    ,5j,  pèlerin,  1780  et  n.  =  j|j,  Meissner, 

NAGI,   p.  125.   Le  pi.   .^j,    visiteurs,    se    trouve    dans    la 

langue  classique,  p.  ex.  I.  Sa^d  I,  i,  45. 

.^jx),  Filhrer  beim  Besuch  des  Friedhofs,  Snouck  Hurgronje, 

M  S,  p.  92. 

-b^j!,  loucJte,  qui  a  la  vue  de  travers,  voyez  -bj. 

jc'j,  u,  en  Dt.  intrans.  trembler,  être  agité,  =  héhv.  n*,  syr. 
"^o"!;  trans.  secouer,  agiter,  56,20;  157,  v.  4;  1705  [Goitein, 
Jem.  n°  27];  à  el-Makallâ,  à  es-Sihr  et  en 'Oman  î;omîr,  1706, 


')  A  propos  de  B.U,  Nôldeke  ("crit  (le  2.  1  1904):  „Ich  setze  voraus, 

dass  das  fi'agliclie  a,';  ungefahr  so  viel  wie  3^  bedeutet.  Dann  inôc.lite 
icli  es  ZU  der  Grundbedeiitiing  von  n^v  zielien,  die  im  hebr.  "nf  noch 
deutlich  ist  (wahrend  im  Arabischen  die  Spezialisierung  zu  'besuchen' 
mehr    hervortritt):    etwa    'wenden'.    AIso   'in    einer  Wendung'  abnlich 


lichen 
das 


mit  »-/«;  und  atich  die  synonymen  uJ^  und  »,J'  scheinen  zn  illmli( 
Auffassiingen    zu    gehôren.    Hebr.    DP9     niai'   ist  eigentlich  'Tritt'; 

ist  freilich  deutlicher". 

2j  Outre  les  mots  énumérés  847  n.,  il  faut  ajouter  ^-^i    f-^t    -r*--^f^ 
el-AmâliI,24,  et  -r*-^,  I-  es-Sikkit  1.1. 


1876 

et  dans  le  Nord  fder  à  toutes  jambes^  courir  ventre  à  terre^ 

s'en  aller  avec  précipitation,  1366,  n.  2. 

^^j,  en  Dt  secouer,  faire  t7'emhler,  1706;  *Jl=>  ^^j,  sich  an- 

strengen,   Festgabe,   p.  59;   en   'Iraq   vomir,  1706;  chez  les 

Bédouins  du  Nord  =^U,  marcher  d'un  pas  rapide,  s'envoler 

rapidement  1366,  n.  2. 

^Çj,  rapide,  Dt  1366  =  LB'A,  p.  73,23. 

c^^,   strong,    Stace,   p.   166;    littéralement   celui   qui   fait 

trembler,  1706. 
*  . 

è'v,  u,  dévier,  s'écarter,  601;  cf.  pj^j- 

,}mÙ)  ^^j,   toqué,   Hdr,    p.  109,  cf.  zâr  "aqlo,  er  verlor  die 

Besinnung,  RO,  p.  303,  11  et  Socin,  Diw.  Gl.,  s.v. 

o^j,  u,  se  tramer  en  marchant,  traîner  à  terre  ses  ailes  et 
sa  queue  (pigeon),  601,  cf.  wîjsj,.  En  ^omànais  r/e'^orcZer;  dzûf,. 
es  fliesst  liber,  RO,  p.  9. 

Sj'  —  J^  ^  est  dans  tout  le  Sud  tant  que  =  j.b  Lo  en  Syrie 
et  en  ''Oman,  RO,  p.  122  en  bas  et  p.  210;  aussi  avec  les 
suffixes,  p.  ex.  Dt  kul  burr  yibni  ma  zal  (ou  zâlah) 
hâli,  Hdr  kul  bur  y  a  wàladi  ma  zâluh  hàli,  mange 
du  froment,  mon  fils,  tant  qu'il  sera  doux,  79,  2,  exactement 
comme  en  'Oman,'  p.  ex.  aJ^^  Le,  RO,  p.  252,6  d'en  bas  et 
p'o  U  =  J_^  L)  en  Syrie  (mais  non  pas  en  Hdr,  oii  pb  U^ 
contrairement  à  J^  U,  n'admet  point  qu'on  y  ajoute  des 
pronoms  personnels  suffixes,  HB,  p.  250),  1200,  n.  2;  Wetz- 
stein,  ZDMG  XXII,  155.  Dans  J^j  U,  le  verbe  est,  du  reste, 
conjugué,  voyez  1608,  n.  1.  D'ailleurs  nous  pouvons  ren- 
voyer  à   l'exposé   détaillé,    1200   ou   Hdr,  p.  600;  cf.  aussi 


1877 

531,  n.  5  [et  Barthélémy  s. v.].  —  MAP,  p.  260:  mâ.zâl 
a  1  -  m  i  h  â  1  i ,  das  Wasser  bleibt  nicht  frei,  lisez  :  solange 
das  Wasser  frei  bleibt,  comme  ibid.,  p.  316:  ma  zâl  el- 
hagar  galmad,  solange  de?'  Stein  hart  bleibt;  p.  879:  ma 
zâl  kîfi  birâsi,  solange  die  Einsicht  in  meinern  Kopfe  nicht 
aufhôrt  [et  MMC,  p.  608,  v.  27  ma  zâl,  as  long  as].  Mais 
dans  l'exemple  cité  1291  en  bas  =  Hartmann,  LL  W,  p.  171,  1, 
JU   Ix)  =  il  est  eticoî'e. 

Sur  J|j  Le,  encore,  voyez  Carbou,  p.  94;  Stumme,  G  TA, 
p.  139;  Marçais,  TTA,  p.  325  [Cohen,  S  V,  p.  269],  cf.  aussi 
Streitfragen,  p.  70  n°  17  [^j  L  dans  le  sens  de  sc/îow,  Socin- 
Stumme,  Houw.,  p.  46,14:  Al  »^^  Sj  ^i  <^^^^  loerde  ich 
dir  schon  noch  bringe^i,  Brockelmann  VGSS  I,  494]. 
J|;  et  Jj,  1761. 

J^j,  quelque  chose  d'indistitict  au  loin,  400;  490;  1296  [voyez 
GLB^A,  p.  28]. 

[J03J  zwêl,  diminutif,  the  outlines  ofahumcmfigitre  ohserveà 
from  afar,  MMC,  p.  206.] 

Sur  Jj5j,  ombre,  voyez  ci-dessous  sub  J.^.  —  MAP,  p.  4 
zôl,  Scmdhose  =  'iJo^j,  ibid.,  p.  407  pi.  zôlât,  Staubwolken. 
^*,j,  pi.  ^^''j5;,  latrine,  Stace,  pp.  32;  185. 
iul.j,  pi.  (^ç-î'^j,  tapis,  37,14;  Yâqût  IV,  144,  7;  Bibl.  geogr. 
Arab.  IV,  Gloss.,  p.  216,  s.  v.  '^jf^;  Huber,  .Journal,  p.  125; 
Meissner,  NAGI,  p.  125  [Barthélémy,  p.  324];  Rôssler, 
M  SOS  III,  7,8  d'en  bas;  RO,  p.  32  et  p.  352, 11  ;  ibid.,  p.  46 
en  bas  le  diminutif  iuL^j  zwëlyja;  RD  II,  24  zûliy  y  a 
[le  pi.  zuwâli  aussi  en  soqotrî,  Leslau,  p.  151].  Cf.  VoUers, 
ZDMG  XLIX,  503:  "Zôlîje,  der  persische  Knûpfteppich, 
erklârt  sich  aus  zôlîden,  verwickelt,  verworren  sein". 


1878 


^|3,  u,  mourir:  LA  XV,  171:  oLo  ti'  j.>jî  j.^  ^^y^t  ^(, 
voyez  ci-dessus  sub  j.'j.  —  En  Hdr,  j.|^  est  monter  la  garde, 
surveiller,  patrouiller^  H(h\  p.  601  ;  Barsîsâ,  p.  24  s.  Cf.  Socin, 
Diw.  GL,  p.  274. 

J^  j.jij',  circonvenir,   guetter,   Hdr   1.1.;   Barsîsâ   1.1.;    aussi 
en  Dt,   voyez   ci-dessus,   p.  633   sub  (j>.^i3.. 
^tj,  ^w?ps,    778  n.  ;    Hdr,    p.  602;    ^1^'    ,'j    ,^,    157,   v.  2; 
J^^!   ^'^î  ^,   945;  1106;   JcAÎit    j^'J:  ^  (^=  ^-r-AitO,    Hol; 
J!,jJi  ^t^  ^,    157,  V.3. 
Un  poète  a  dit: 

(        ^^J  ^_-Lfi_J         'O*-*-''        (.'*')         ^>-^        ;•«-» 

[Voici  un  proverbe  de  l'ancien  temps: 
Qui  voit  la  tête  de  mort  se  résigne  à  la  maladie]. 
Aussi   la   ronde,  la  garde,  Hdr,  1. 1.  ;  Stace,  p.  194  KiCss^*, 
KA^j  ^  *j'o,  I  found  him  asleep  on  icatch;  .Jahn,  MS,  p.  239 

zôin,  Nachthdlfte,  pi.  abivechselnder  Wachdienst;  RD  11,24 
zâm,  pi.  zu^âm  Wachdienst,  Nachtwache,  "insofern  sie  eine 
bestimmte  Zeit  bis  zur  Ablosung  dauert",  A^ar/^^^e/^f,  -hàlfte. 
iL^»j,  nigaud,  Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  233,  n.  4: 
'•'■Zûyyièh,  Plur.  zëicèm,  dummer  Kerl,  meistens  von  Sklaven, 
seltener  von  Arabern  gesagt". 

f^^\,  class.  réunir,  serrer  et  aussi  détourner  de  (,^),  dans 
le  Negd  serrer  fortement,  314  etn.;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  274. 
Voyez  aussi  Marçais,  TAT,  p.  325. 

')  Sic  au   lieu  de  [<^J.\i. 


1879 
^j,<fjj    d'après   el-Asma'î,   LA  I,  86.    Ibid.:    s'j    .^.^  _^î 

èl;   c^^'î  ^,  et  oJjil  3J,  313  n.  4  =  Ahhvardt,  Div.,  p.  52 

serait  donc  oo|^il  ^_;^Laj^  Sur  bUi!  ^j,   voyez   ci-dessus  sub 

„3j,  p.  1872  et  Festschrift  Hommel  11,25,  n.  1. 

iù^U,  fom,  angle,  aussi  j}«n  (:r?e?i  vêtement,  I.  Sa'd  I,  i,  94,  13 

*»jyj(  Ijtjj  ,j^  Kj. j  ;  selon  toute  probabilité  emprunt  à  l'aram. 

yp^o]j  Fraenkel,  AFW,  p.  11  et  p.  168  et  Nôldeke,  Z  D  M  G 

LIV,  154,  contrairement  à  Schulthess,  HW,  p.  22.  —   Sur 

ce   mot   en  Dofàr,   voyez  R  Ç  II,  24  [cf.  Rossi,  A  S,  p.  192 

z  û  \v  e  h,  pi.  z  u  w â w,  angolo]. 

^3jx  mezwi,  manteau  [voir  GLB'A,  p.  29;  MMC,  pp.  123 

et  1581. 

^bi^,  auge  de  'petite  dimension,  appliquée  au  mur,  pour  les 

ablutions  partielles,  HB,  p.  66;  métathèse  de  v'j^i  gouttière, 

656;    ci-dessus,    p.    75    [Rossi,    AS,    p.    213    mîzâbî,    pi. 
m  a  y  â  z  ï  b,  grondaia]. 


"■J 


c>o-,,  gezmetak  tizîyit,  ta  chaussure  craque,  1395. 


Jj,  i,  class.,  s'écarter,  s'éloigner  ^  J^ y,  en  Syrie  écarter, 
54,18;  601  [cf.  Barthélémy,  s.v.].  De  y~'^y  métathèse  de 
f>,  couper,  601;  1761. 


tXjv 


otj,  i,  augmenter;  sur  ce  mot  en  pofâr,  voyez   RD  II,   24. 
Au  Waddây,  encore  =  de  plus,  de  nouveau  est  rendu  à  l'aide 

Landbkrg,  Glossaire  Datîtiois  118* 


1880 

du  verbe  o'j,  p.  ex.  idc  ^  o^  j>'j  _^,  il  m'a  encore  volé 
du  grain;  io-wj  i>:^l2jù'  l>u;j'  (gursâya),  tu  me  donneras 
encore  un  tlicder,  Carbou,  p.  95.  Cf.  ^Vj^  <  J>j5,  ajoutez^  dans 
le  sens  de  gleichfalls,  auch,  Stumme,  TTBL,  p.  142  et 
Machuel,  Méth.,  pp.  311  et  385. 

jjj,  ,^.j<^-"'  J,  Ajjj,  littéralement  = -5^^L.  i^rJal'i  ^j,^  racler 
la  terre  avec  le  racloir,  au  fig.  provoquer  une  émeute^  543; 
544,  n.  1  ;  ci-dessus,  pp.  389  et  392. 

Aj'v,  dessus;  eVJ  lAj'i!',  tu  as  le  dessus^  874,  cf.  SAE  IV, 
147,  15  zidti  "^alaya,  du  hast  mich  ilheriounden.  [Sur 
jo^j,  voyez  aussi  GLB^A,  p. 29]  —  uVj^  uzèyd  ou  uzè'yd 
avec  hamzah  en  Dt  of  course^  parfaitement^  très  bien,  mais 
certes,  89,  21  et  dans  le  colloque  suivant,  rapporté  par  un 
Datînois.  Un  homme  dit  à  une  femme:  ,,Bâ  te^arrîni 
a  r  k  a  b  "aies,  me  laisseras-tu  te  f.  ?"  Elle  répond  :  ,,U  q  r  ù  b  ! 
Màrhaba!  Uzè'yd.  Approche!  Très  bien!  Entendu!''  Dans 
la  qasîdah  d'Ahmed  el-^Aulaqî  à  l'honneur  du  comte  de 
Landberg  (Ms.  Landb.  n°  65),  nous  lisons: 

A-jj^    x_J    ijJs^    x-Ji^  ^JLc    kHj       Lo  i3L>  Le  ..-*.aJ>  (iU  (l;.i:^ju«  cXi 

[Je  vous  ai  envoyé  deux  lettres  et  je  n'ai  pas  reçu  de  nouvelles. 
Vous  n'avez  qu'à  dire  un  ynot;  dites-le-moi,  et  ce  sera  hon\. 
En  "omânais,  on  dit  min  zid  nnâs,  mehr  als  Andere, 
p.  ex.  â%ûi  àhôbbo  min  zid  nnâs,  meinen  Bruder  liebe 
ich  mehr  als  andere  Leute,  et  aussi  zidi  nte  a%ass  bo 
'a  n  n  y  n  e ,  bist  du  (etiva)  mehr  dazu  berechtigt  als  ich  ? 
Cependant,  le  comparatif  peut  aussi  être  exprimé  par  ezj  ed, 
zSid,  ek^ar:  ànâ  zùkmân  ezjedminhe,  ich  habe 
nocJi  mehr  Schnupfen  cds  sie,  RO,  p.  65. 


[')  Cf.  ci-dessus,  p.  821.] 


1881 

boU,  dans  la  phrase  iià^^,  s^'jjj,  heureux  et  cotitenf,  Hauràn, 
30,14.  —  sobj  >  aot^  zâda,  aussi,  auch,  Stumme,  G  TA, 
p.  166. 

Sur  le  thème  uV;>->3;,  voyez  Meissner,  NAGI,  p.  125 
z  â d  ;  impf.  i  ë  z  û  d ,  zmiehynen  ;  z  a  u  u  e  d,  viel  neJunen  ;  a  z  u  â  d 
=  aziad,  mehr  als;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  274  Oj^jî,  mehr; 
Dozy  sLib  L>3j  [Barthélémy,  p.  325  et  Schmidt-Kahle,  VEP 
II,  218]. 

y^,  jan-e,   Hdr,   p.   603;  grand  vase,   Jaussen,   CA,  p.  73; 

Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  47  n.  3;  Dozy,  s.v.  [Almkvist,  KL 
Beitr.  11,49];  Jahn,  M  S,  p.  238. 

Le  verbe  y^  a  le  sens  de  serrer,  emhanxisser,  voyez  Dozy, 
Belot  et  Socin,  Diw.  GL,  s.v.;  yy,  être  serré,  tourmenté^ 
Prov.    et  Dict,  p.  381.  Cf.  Jj  et  l'hébr.  i^D,  Ges.-Buhl,  s.v. 

[jjij,  i,  class.,  orner,  embellir]. 

^^j,  embellir,  LB'A,  p.  11,15  [Feghali,  PD,  p.  777];  aussi 
raser,  rasieren,  Dozy  ;  MAP,  p.  161  [Meissner,  N  A  G I,  p.  126]  ; 
se  raser  (se.  *jL:>),  Prov.  et  Dict.,  p.  381. 

^^y,   faire  sa  barbe,  Dozy;  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  45: 

„Ûberhaupt  'sich  schmùcken*,  aber  gewôhnlich  'sich  rasireii 

und    die   ûberflûssigen  Haare  und  Nâgel  (von  Hânden  und 

Fùssen)  abschneiden  lassen". 

(^.j,  subst.  devenu  adj.  dans  les  dialectes  arabes, j/'o^z  [voyez 

G L B 'A,  p.  29].  —  Stumme,  GTA,  §37  mézjenu,  wie schôn 

ist  er!  [cf.  "azyan,  meglio,  Rossi,  AS,  p.  219]  et  mésjenu, 

wie  hàsslich  ist  er! 

*j|3,  1°  métier  de  tisserand,  pi.  oijjji^i^j,  pL  ^.y,  2°  yyiu- 


* 


1882 

nitions  de  guerre  =  w|j|  en  Hogarîeh,  575;  706;  1689  et  n.  1. 
Jayakar,   OD,  p.  660  &j^,  a  tool,  cm  instrument',  RO,  p.  253,4 
{Kriegs-)Gerate,    cf.    Socin,    Diw.   Gl.,   p.  272.    —   Aussi   au 
Soudan,  voyez  1689  n.  1. 
jLXj,ja  ou  ic>uj^,    couteau  avec  lequel   on  se  rase^   Arabica   V, 

164,  n.  2. 

^,y>,  voyez  Marçais,  TAT,  p.  327. 

^^^,    schon   gebaut   (von    Menschen    und    Tieren    gesagt), 

Wetzstein,  Z  D  M  G  XXII,  126. 

^^jx,   harhier^  Dozy  ;  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  45  [Meissner, 

NAGI,   p.  126;    Rossi,  AS,  p.  142];   Glaser,  PM  1884,  p. 
179.  —   Sur   un    sens    tout  à  fait   différent,    voyez    Hess, 
W  Z  K  M  XAa,  48. 
x;^;^  ==  i(L>yJi«,  V.  h.  V.,  Snouck  Hurgronje  1.1. 


>  o,  voyez  ci-dessus  sub  o  et  p.  812  sub  «o;  Hartmann, 
LLW,  p.  178,4. 
>j,  voyez  ci-dessus   sub  j. 

>tjo,  478,  6  d'en  bas;  550,6;  1089;  1195,  3  et  n.  2;  1691; 
Hdr,  p.  603;  L  L  A,  p.  60  n.  ;  Arabica  V,  163  n.  1  ;  Fraenkel, 
MB,  p.  5;  Vollers,  ZDMG  XLIX,  493;  Meissner,  MSOSVI, 
98  n°  10  {^  >  ^)\  Brockelmann,  VGSS  1, 155  s.;  161  /^ 
[166b;  167c;  Cantineau,  DA  1,50;  Goitein,  Jem.,  p.  xv; 
Rossi,  App.,  p.  236];  I.  Sîdah  XIH,  271-273. 
<uo,  421,  n.  2;  722,7;  1731,  n.  2;  ci-dessus,  p.  1041  ;  Mar- 
inais, RM  TA,  p.  439;  Feghali,  K  "^A,  p.  36'). 


')  Cf.  aussi  w^^>*-,  variation    de  w^>a3,    LA  I,  44i,  3   d'en    bas, 
j.Lc:^Ju    oly^"^î    -bbUi>ij    i^^Wai!,    LA  11,9. 


c 


1883 

>ui,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  136  en  bas;  Fleischer,  KL 
Schriften  II,  587  [Cantineau,  Et.  II,  135  (,,des  prononciations 
fautives  individuelles")];  I.  Sîdah  XIII,  278. 
>8,  315;  420  n.  2;  Bittner,  M  S  III,  92  n.  3;  Vollers,  ZA 
XXIII,  104;  ZDMG  XLIX,  501. 

w 

Lw,  préfixe  pour  le  futur  dans  le  Hogarîeh  [aussi  employé 
dans  l'arabe  parlé  à  Souakin],  ci-dessus,  p.  50  [et  Cohen, 
SV,  p.  66.  —  Sur  le  préfixe  sa-  en  maltais,  voir  ibid.,  p.  72]. 

E- 

v_jtJiJî  ^y^  >«jt*v  OU   w^î-w  =  ;_=».,   boire  à  sa  soif,  peut-être 

métatlîèse  de  L*..^  (cf.  nNtr,  pisser)  ou  dénominatif  de  v_j'lav  ou 

^L**^  (Hdr  u^^^xi)  =  ^  vj5j,    outre  pour   le    vin,  1358,   cf. 

ujj-  —   En  Hogarîeh,  ujLw,    impf.  v^.  y  i s"* â b  est  po?'^er 

l'eau  dans  une  grande  jarre  {J^^)  .à  la  maison. 

v»jlLv  sa^'âb,  celui  qui  porte  l'eau  à  la  maison,  Hog.  Bédouins. 

Les   citadins  du  Hog.  disent  oL^. 

wiw*w«,   outre  à  miel;  >  *^L.*^  en  poésie,  LAI,  438,  7. 

_.L«  ou  Juo,  plateau  de  tôle  oîi  l'on  cuit  le  pain  chez  les 
Bédouins  du  Nord  et  les  habitants  de  la  Syrie,  591;  1042; 
Prov.  et  Dict.,  p.  14;  Jaussen,  CA,  p.  316;  BB,  p.  46; 
eiserner  Deckel,  ScJiiissel,  JVIAP,  pp.  148;  153;  293;  Tallqvist, 
A  S  S,  p.  98  [Bouch.,  p.  95  avec  planche  ;  Id  M  C,  pp.  72;  91; 
Feghali,  Contes,  p.  34,  n.  1  ;  Barthélémy,  p.  423.  Comme 
le  fait  remarquer  Barthélémy,  -Lv  est  de  provenance  turque, 
voyez  Samy,  Qâmûs-i-tùrkî,  p.  697  :  sj>-y  ^j>.^o  J^;  IVEahmûd 


>         G     O^  C 


cl-Kâsrarî,  Dîwân  lurât  et-turk  III,  108,  10  :  a^iijj!  Ju^]. 


1884 

.Lw,    a,    class.,    laisser   un   peu    de   boisson   ou   d'un   mets 

(dans  un  vase). 

.y».,  IJdr;  ,v*  AÎ  o;y«,  je  /?<?  a?  laissé  qch  pour  manger. 

jy^i  1.  manger  ou   6o/re   ^e   reste;    2.  achever   qn,    en    lui 
donnant  le  coup  de  grâce;  on  crie  alors  al  a  tsauwarûh 
et   dans  le  Yémen   ala  fnûh,  ^yi'  "^5'.  La  première  forme 
n'existe  pas  dans  ce  sens. 
.y«,  reste,  résidu  (d  un  mets,  etc.);  >sûr,  627. 

(_^«-w,  base,  ci-dessus,  p.  683;  <(j^Lwt,  v.  h.  v. 

J.A«>Juv,  667;  Hdr,  p.  4,  v.  1  et  surtout  ci-dessus,  p.  1768; 
I.  Sîdah  XIV,  14, 15:  ^^3  ^L,  JUL.  jL^  ^^yb   ^ytJ'  jii^î^ 

^l^î  ^^  ïCaUja/a  oi-i"^'î  ^'^.  ^-î'^  Jyij  Us'  JwA^j  J-*«  Jyi).  q^; 
Brônnle,  MAP  H  II,  281  cite  l'hémistiche  suivant: 

iUij>l3      xLj!      J_y^y       J>».JkÀP      V^J^'uw 

[Les  Hodeyl  dema^idèrent  une  turpitude  au  messager  de  Dieu]  ; 
Brockelmann,   VGSS  I,   50.   Sur  ^.,^11  dans  l'hémistiche: 

_       _        ,       .  !L        Oc.     _ 

voyez  I.   Sîdah  XIV,  17:  ^3  Lp^yî-!  !o!  ^cJt  h^î  I^Âï  lJ^_5 

Jjyij"  Us'  UJî  LfJlï  *-«jM  Uj[5  sjH^'  L_;À:>  *>iJIj  *i  ...jJlwlj  \^ài> 
^_^j  Jyb  ^.j!  x^^;b  Uxiflj  jj  _^3  ^_^^r,  (j..r,  ^3.  A  propos  du 
changement  du  hamzah  en  ^  au  commencement  d'un  mot 
chez  les  Tamîm  et  les  Qays,  Hôfnî,  p.  13  en  bas  remarque: 


1885 

3oê  O  -  o  „ 

c 

Sur  le  tunisien  J«-^  shel<Jwwv,  voir  850  n.  ;  987; 
1281;  Stumme,  G  TA,  p.  169;  Brockelmann,  VGSS,  I.I.; 
cf.  aussi  les  deux  noms  propres  Sâhûl  et  Dâhûd  en  Syrie, 
Feghali,  K'A,  p.  14.  Cf.  d'ailleurs  Feghali,  o.l.,  p.  146.  Socin, 
Diw.   Gl.,   p.    275   cite   la  forme  JoLv.  En  Dt,  le  verbe  J-w 

n'est  pas  usité;  on  y  dit   ^',  1029. 


w-y.*-,  encore  usité  chez  les  Bédouins  du  Nord  et  de  la  Syrie, 
forc/e,  1123;  Fiqh  el-lurah,  p.  259  en  bas:  w  Aauaj  Js^  wv-j-lJî 
^Âis'^^uj;  el-Fàhir,  p.  208,  13:  LC<^  ^s  l^^  ^t  8>jyo  ^>  U  ^^S^ 

nV^   t^tf-*-^  ^r^-y*  J>"^^>^  J'^  ^3  ^  V*-^^:^.  ^iC^'  ^  '-^-^  J^*^  >^J 

ioA:s^   i^^_^   ^3.    PL    v'-^^S    choses,    objets,    37,12;  Rossler, 

MSOS  I,  68,  11;  "ala-sbâb  Ail-âh,  selon  les  dispositions 
de  Dieu   [GLB'A,   p.  29]  ').  —  Sur  ^'.4-^''  v-t-^',  voyez  ci- 
dessus,  pp.  1377  et  1419  2). 
v-y»«  combiné  avec  nno,  ci-dessus,  p.  1689. 

w*-w,  cause;  >_,^^  J^,  à  cause  de,  67,  10;  Arabica  V,  78,  1; 
Hdr,  p.  603;  afin  que,  86,22;  87,22;  1332;  1334  [Goitein, 
JG,  p.  172];  Z^  ^^),  wegen,  iceil,  RD  II,  25  [Rossi,  AS, 


')  Von  Kremer,  Die  sudarab  Sage,  p.  73  n.  1  :  ,,Asbâb:  Stricke  bedeufet 
zugleich  die  Mittel,  die  Behelfe,  die  zum  Leben  erforder lichen  Dinge"; 
Nôldeke,   Fùnf  Mo'ail.  III,  36:  ,,Das,  wodurch  man  zu  etwas  gelangt". 

[2)  Selon  Margoliouth,  JRAS  Jan.1939,  p.  58,  v^',  Qor.  XL,  38— 39 
(cf.  XXVIII,  38)  serait  l'éth.  ^'îflO'fl-,  excubiae,  excuhitores,  staliones, 
Diilmann,  Lex.,  p.  ex.  Jér.  LI,  12  (XXVIIÎ,  12)  h'}^V9>a^  ([hi\(\(lV , 
DnÇt^  10''pn,  eyeipxre  ((.v^xkxç,  cf.  Isaïe  XXI,  8]. 

3)    Ou    ^-y*      (JvC. 


1886 

pp.  199  et  226  sub  percio]',  'a  sebb,  icegen,  RO,  §  183  = 
-,^  ^^  1659  et  RO,  p.  103  en  bas.  Cf.  ic^^o,  à  cause  de, 
Prov.  et  Dict.,  p.  382;  i^-w  J^,  «  cause  de,  11,6;  'âj^  J^, 
um  —  willen,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  275,  cf.  Marçais,  TAT,  p.  327. 
^^,llw,  gouvernail^  Hdr,  pp.  172;  173  n.;  202  n.  ;  ci-dessus, 
p.  1060'). 

Ç^,  sac  de  peau,  outre,  628;  741;  1076;  1241  ;  1358,  n.  1  ; 
Hdr,  p.  603  [Goitein,  Jem.,  n°  277  ;  Rossi,  AS,  p.  234  s«cco]. 


'wx*v,  acheter  du  vin  pour  le  boire,  1356  et  n.,  Nôldeke,  Fûnf 

Mo'all.  II,  85,  tandis  que  ^^  signifie,  selon  l'opinion 
générale,  transporter  le  vin,  faire  le  marchand  de  vin,  1358; 
I.  Sîdah  XI,  90;  'Âmir  b.  et-Tofeyl,  p.  T,  le  commentaire 
sur  n°  II,  V.  2  et  Lebîd,  éd.  Brockelmann  n°  XLI,  15: 

Edler  Cabinetsicein,  den  ein  Schiff  hertransportiert  hat. 
Cet  liémisticiie   se  trouve  aussi  chez  I.  es-Sikkît,  p.  228 
avec  le   commentaire   suivant:  J^'  _^j  'iSl^  x.^  oliX^oî 

OÊ G  o '  .. 

LjJj'La^     J>^-:^    r\      ic*t-*^    n'^     &-L.ÀW     H-»:*.^    ^y-^     r*^    CT»    1)^;^*^    ^ 

iij-fcàvv  ^3  c>^U->3  c>o,>iii)  L^î  o'.'^  i«-i.'t  ^J  *JX,_5  ii>Lfcà*w.  Cette 
remarque  s'explique  par  le  fait  que,  selon  l'avis  d'el-Fay- 
yûmî,  il  fallait  employer  L.^,  non  pas  ^_çj^  dans  le  sens 
de  transporter  du  vin,  voir  TA  1,75:  c>o;ci;'  îjîj  ^^w^X'  J5 


[')   Ce    mot   a   été    placé   sous   le    tiièiue    ^jr^-*^,    I.Ii.li",  p.  004,  mais  il 

n'est  niilleinent  certain   que    Vn  soit   ladical;   sur   q'-î-^',  voyez  aussi 
Hess,  ZA,  XXXF,3I]. 


* 


1887 

-♦ii    ^3,    jLflJ^    Jiî    *JLj    -tI-*^'    w*.>'uo    j^/«^-ÙjÎ    "b5t     ^^-v-iytiJ!    jA^LivO 

[Cf.  Lane,  sub  Lx*-]. 

Il  se  peut  que  L*v  soit  dénorainatif  de  LlJ.  ou  ^L-w,  vm, 
qui  pourrait  être  un  emprunt  à  l'akkad.  sabû,  une  espèce 
de  vin^  de  même  que  l'hébr.  x^b  '),  vin  et  le  verbe  cor- 
respondant K2D,  hoire  du  vin  (rendu  en  arabe  tantôt  par 
v^i^,  tantôt  par  Lw,  Poznanski,  ZDMG  LXX,  467),  1356; 
Zimmern,  K  A  T,  p.  650;  le  même,  A  F  W,  p.  39  ;  ZA 
XXXII,  166.  Selon  une  hypothèse  fondée  sur  L^v»,*  =  oùy.» 
et  sL.^.  =  lXaju  ,jLw,  1358,  L>^  aurait  le  sens  de  voyager 
pour  faire  le  commerce]  voyez,  cependant,  Hartmann,  ZA 
X,  307. 

L-^,  iL-w,  i:^*x*«,  ^'m,  1356;  la  variation  ïCa^-w  est  à  présent 
dans  le  Nord  une  boisson  faite  de  riz  fermenté,  ibid. 
^Lw  et  i^Lww  =  ;Ui>,   1356. 

L.*^    (sab.),    ivatering  place,  1358    [Conti    Rossini,    Chrest., 
p.  193  iter  aquae,  prob.  canalis]. 

u>>-«-w,  se  reposer,  nntr,  congénère  de  l\*^,  c;^>.i  et  ..^j^ ,  1012. 
ijo3]  o*j'^  ou  (j:^,"^!  o>>^  (pi.  de  oy-v.),  Ze5  us  et  coutumes 
du  pays  ^  cJ^  ou  (j-o|^,  proprement  ce  gz«'  est  fixé,  1013. 
!,  célébrer  le  sabbat"^),  1012. 


[')  Seulement  avec  les  suffixes,  T|X3D,  DN3D.] 

2)  Sur  nsir,    voyez    Langdon,    ZDMG    LXII,  29    et    surtout    Maliler, 
ibid.,  f).  33  ss. 


1888 


,  a,  nager,  108,  U;  1487;  RD  11,25;  Meissner,  NAGI, 
p.    126.    Voir   aussi   Lammens,   Berceau,   p.  27  [et  sur  les 
habiles  nageurs  parmi  les  Arabes,  Philbj^,  HA  1,78  et  ci- 
dessous,  sub  ^. 
Jwcw,  nageur,  1486  s. 

i-4^';  la  plaine  saline  dans  l'Abyan,    145,13;    1611    [Dans 

c  _  

la  lurah  iL5^.>-«  ou  iL^^^  est  terrain  salin], 

Jy-«-,  i,  se  tenir  coi,  tranquille  sans  bouger  ni  parler,  se  tapir, 
43,2;  1010  ss.;  1374  n.  1;  avec  J,  1630. 

c\a.wJ',  se  mettre  en  embuscade,  1012. 

JÔw^vO',  s'attaquer  en  se  cachant  derrière  qch,  1012. 

Ju.w>j,  S?Y.3,  1012  en  bas. 

Sans  doute  variation  phonétique  de  c^-f---,  reposer.  Dans 
la   lurah,    ce   verbe   a   un   sens  tout  à  fait  différent;  Aa*« 

y    signifie   raser,   synonyme    de  uW,   1.  Sîdah   XIII,  285: 

.A^,  u,   i,   procurer   des  provisions,    \^,  et  des  munitions 

pour  la  guerre,  .L^L  ou  ij^;  e7?'e  en  ordre,  se  trouver  en  bon 
état,  expliqué  1688  ss.  ');  Hçlr,  pp.  473;  474  [co7ive?iire,  Rossi, 


[')  1690,13  il  faut  lire  ,,Haiipt  ZDMG  64  p.  706"]. 


1 

AS,  p.  201;  riusciye,  esse?'  fatiibile,  ibid.,  p.  233].  —  .iLw, 
en  bon  état,  1690;  Hdr,  p.  473  [Rossi,  AS,  p.  197  buono]. 
yu^,  s'approvisionner-,  bourrer  la  pipe  ou  le  narghilé,  1205; 
1689;  commencer  ou  peut-être  mieux  s'app?'eïer,  Hdr,  pp.  227 
en  bas,  411,3  et  474,10,  peu  usité  en  Dt;  mais  en  mehrî 
sôber,  commencer,  1691.  [Au  Yémen  le  mot  usuel  pour 
faire,  Rossi,  App.,  p.  242;  voyez  aussi  Goitein,  JG,  p.  31]. 
-»-w,   class.,   aspect,   mine;   en   Syrie   coutume,  1690  [mâhu 

sobret  halq,  il  n'est  pas  comme  tout  le  monde,  c'est  un 
original,  Barthélémy,  p.  330],  cf.  Schulthess,  HW,  p.  41  n. 
.'laa«,  provisions,  munitions  =  ^A\Ylaql  b.Lyl,  et  Beyhân  o>5, 
12, 19  ;  13,  23  ;  153.  4  ;  1689.  Ce  mot  est  quelquefois  prononcé 
,Lo,  1690  n.  1. 


«.A<)A/ 


,j^,   u,  class.  sonder,  examiner^),  p.  ex.  Ahlwardt,  Samml. 
III,  n°  XIII,  V.  40  et  Rûba  ubs.: 

^^J:%  jJl;!  ^U^  ^i, 

Und  luenn  sie  pràfen,  was  im  Schooss  der  Naclit. 

En  'Oman    ,>.*«  est  icaclien,  épier,  RO,  §  30;  1691.  Selon 

Schulthess,   HW,   p.  40,   le   sens  primordial  de    _*-w  serait 

stechen;  voyez  cependant  la  critique  de  Praetorius,  DL  1900, 

p.  1696. 

yu^,  „eine  Vorhut  von  30—40  Reitern",  welche  der  Armée 
der  Wahaby  vorausgeht,  BB,  p.  442. 
'^y^,  5.>-w,  79ZC,  2'^^^fo't'Citeur,   avec  lequel   on   fait  des  trous 

dans   la   pierre,   aussi  prononcé  s^j  et  '^y^,    70,  2;    1691; 
MJM,  p.  27:  „Sabarah  ist  eine  Eisenstange,  womit  man 


')  Barth,  ES,  p.  25  le  compare  avec  l'hébreu  "13D,  en  général  zaA/en, 
mais  aussi  sorgfàllig  mustern,  messend  hesiimtnen. 


1890 

den  Stein  durchlôchert".  —  Un  autre  a^  signifie  en  "Oman 
Morgenkcilte,  froid  matinal,  R  0,  p.  264,  2  ;  Vollers,  Z  D  M  G 
XLIX,  509  et  en  Hdr  terrain  froid  =  ùJj  [JdJ,  1691. 

is.cAAv  sebbâra,  ScJiopfloffel,  RO  §51;  cf.  aussi  Schulthess^ 
HW,  p.  40. 


,,  béte  fauve  qui  attaque  les  hommes  et  les  animaux, 
aussi  appelée  J^'^,  402  n.  2.  Selon  Dozy  I,  625,  ^^.vL^ 
est  chat  sauvage. 

JaAAv,  adhérer,  to  stick,  intr.,  1040;  Stace,  p.  166. 
JiA^,   faire  adhérer,  fixer  avec  de  la  colle,   to  stick,  trans. 
1040;  Stace,  p.  166:  JJ>>A  J^  sl^j^^  _y-,    he  stuck  it  on  the 
icall  (as   a  notice). 

Cf.   I.  el-Qût.,  p.  77:  ^Lj   id^^-^   jt^'3   xIdLJ*  ,^^^  Jalwj 

^    ..  c  E 

>»;.A:2-i  'tiJ^Xi;   LA   IX,  182    en    bas:    Ij)  (J:c.^5!  ^js^  _1ia-w'  JJb 

— xv.*^'    ÎOÎ    Lb'u*jw]    L^^r-'    JjAAv'»!    (j^<^  i'    '-r'-^    Cr»    '"-^^    '-r;^    '^i 

v_j^,*:2w'  ^j^  l\x«'^  c^;"^'   *^3  ci^;  ibid.,  p.  183,7:  }>=>S'  J^u^^*) 

Ja^-w'^    iLL:>    ^^i    ^    L_iJ    ojJ    (j^o^^Li    -i^*-'^    ^j    ^3'    qC    -yj£ 

o^J  ^!^  c^Cw  Lc^i  j^yi.   Cf.    Bittner,  Sh.  II,  17,8;  voyez 

aussi  2^. 

iaxA«,  plough  (Béd.),  Stace,  p.  125. 

En  sabéen  il  y  a  un  lu^  qui  doit  signifier  bâton,  1750, 
n.  2  [Conti  Rossini,  Chrest.,  p.  193  :  „t:3D  (03iy  virga,  flagellum, 
t^iiA,  si b tu):  —  subst.ver&er";  voyez  aussi  PetrusHispanus, 


1891 

éd.  de  Lagarde,  p.  425:  cïbt  azbât  uara  real\  Dozy  I, 
625:  J2>-w,  (hébr.  t^ni^),  pi.  ±>\.j^\  sceptre^  Aie.].  Ce  mot  paraît 

être  congénère  du  verbe  ii*.>o,  frapper,  dans  le  Yémen  et 
à  Aden,  en  mehrî  sabôt,  donner  un  coup  de  bâton  ^),  et 
du  substantif  -Lyl^,  gros  marteau  avec  lequel  on  frappe 
sur  le  ii-yi  ^'^yj'  barre  de  fer,  pour  couper  le  rocher  ou  la 

pierre,  J^Jî  t^.,  Beyhân;  sur  s>s  à  cause  du  t  suivant, 
voyez  Brockelmann,  YGSS  I,  161  ^a;  1755  n. 

«-«-w,  dénominatif,  être  le  septième  de.  Mais  il  y  a  aussi  un 
autre   ^v*-?   mordre,   injurier;   LA  X,  12:   \ju^  **^^.  *>*•^^ 

\>Ls«j    *.An£    Li2jl    »JLkM*^   ^^r^'   Jj^'j   *^   (*^33   x«-X^_5   wlcj   ^A)x•   (^7*^7 

I.  Sîdah   XII,  174:    l^iâ)j   J^^!   ^>   ôj^J  oV*-^'   v^^Lo 

Mofaddalîyât,  éd.  Thorbecke  XXIII,  4  : 

L**-w  jjyo  i'ijlij!  (Ç-*^^  iA3t.*w !lj    . iA— 4 — i'  (*— j'' — *--j'  lX_*-wwx_s 

[Heureux  qui  dort,  entouré  de  bonheur; 
Le  malheur  atteint  qui  est  déchiré] 
Cf.  Goldziher,  Abhandl.  I,  101  :  ,,,•0^,  beissen  (wie  ein 
Raubtier),  welchesWort  in  dersyrischen  Wûste  noch  heute 
so  viel  wie  fluchen  (^)  bedeutet"  2).  D'après  l'opinion  de 
Pedersen,  Der  Eid,  p.  5,  c'est  de  cette  signification  que 
provient  l'hébreu  Vii'^},  jurer.  Il  dit  à  propos  de  la  connexité 
supposée  entre  ynt^^i  et  ynir,  sept:  „Mehr  Gewicht  muss  man 


')  Jahn,  M  S,  p.  226. 

2)  MAP,  p.  324  raconte  que,  selon  la  croj^ance  populaire,  un  démon, 
qH^aw ,  se  trouve  dans  chaque  serpent.  C'est  pourquoi,  en  voyant  un 
serpent,  on  le  tue  et  crache  sur  lui  en  disant:  seb'eki  es-sejtân 
fî  batniki,  beissen  soll  dich  der  èejf/in  in  deinem  Bauche. 


1892 

sicher  darauf  legen,  dass  saba'^a  im  arabischen  fluchen 
bedeutet,  und  dieser  Sinn  hat  sich  nicht  aus  der  Bedeutung 
sieben  entwickelt,  sondern  aus  der  Bedeutung  beissen  icie 
ein  Rauhtier,  ein  Bedeutungsûbergang,  der  sich  bei  âhn- 
lichen  Ausdrûcken  auch  sonst  findet".  Mais  en  général,  on 
est  disposé  à  combiner  V^t'}  avec  le  nombre  sept,  voyez 
Pedersen  l.L;  MO,  XII,  161;  Littmann,  Der  Islam  VU,  138; 
Ges.-Buhl,  s.  V.  ;  Wellhausen,  Reste,  pp.  186;  248. 

En  vérité,  la  malédiction  aU'  eW^J?  qu'on  entend  souvent, 

trouve  son  origine  dans  une  croyance  populaire  ainsi  ex- 
pliquée : 

El-insân  ma  ta  ma  sâf  ed-çlabâ''  u  fiza'  bigî  ed- 
dàbâ"  binhàss  fîh  u  biyirtabit  lisânu  u  bedia" 
mahùlîtu')  u  bigmad  u  bigî  ed-daba'  min  wàrâ 
m  i  n  n  u  b  i  l' à  k  k  i  b  u  b  i  y  â  h  o  d  "a  1-m  o  r  à  r  a  u  i  z  â  k  â  n  e  t 
bâb  el-moràra  wàtie  bidùqq  gubhatu  bil-bâb 
binzal  ed-damm  u  min  sâ^etha  b  i  s  h  â.  U  min 
kâfat^)  el-uhûs  ma  bidba"  illâ  ed-dabâ""  u  ma 
yihrob   ed-dabâ'  rêr  min-nâr  u   el-hagar. 

Lorsqu'un  homme  voit  l'hyène  et  qu'il  s'effraie^  l'hyène  vient 
et  le  frôle;  la  langue  de  l'homme  est  liée,  il  jjerd  la  boussole 
et  il  est  figé  d'effroi.  L'hyène  lui  vient  alors  sus  par  derrière, 
l'enlève  sur  le  dos  et  le  porte  à  la  grotte.  Si  la  porte  de  la 
grotte  est  basse,  l'homme  heurte  du  front  contre  la  porte  et 
le  sang  coide,  ce  qui  le  fait  guérir  sur  l'heure.  Le  tous  les 
animaux  sauvages,  il  n'y  a  que  V hyène  qui  ensorcelle;  elle  ne 
prend  la  fuite  cpie  devant  le  feu  ou  la  p)ierre. 

Du  substantif  ^cj^,  béte  féroce,  telle  que  le  lion,  le  loup, 


1)      -X^j^   =   jji£. 

2)  =  -â'^. 


1893 

la  panthère,  le  guépard,  etc.,  les  anciens  Arabes  ont  formé 
le  verbe  ^^,  qui  se  dit  du  loup,  lorsqu'il  déchire  sa  proie. 
Une  vache  est  appelée  &£^>-v^^,  si  %^^  a  mangé  son  petit. 
De  là  ce  verbe  a  aussi  pris  la  signification  ù.' effrayer^  .ci, 
qui  fut  aussi  appliqué  à  l'homme.  Comme,  avec  le  temps, 
les  bêtes  féroces  furent  de  plus  en  plus  exterminées,  l'hyène 
restait  seule  maître  du  champ,  et  celle-ci  joue  à  présent 
le  rôle  d'ensorceleuse.  Elle  est  très  commune  dans  tout 
l'Orient,  où  elle  est  de  mauvais  augure.  ^U)  liVjty^o  ')  ou 
j-ua!i  (i\jty*o  est  une  malédiction  commune.  Dans  l'ancienne 
langue,  ^^  et  ^^^  ont  aussi  la  signification  de  mallieur^ 
méchanceté.  Mais  dans  le  Haurân  et  chez  les  Bédouins,  on 
évite  de   se  servir  de  ce  verbe,  et  l'on  y  substitue  ^<v-  et 

le  substantif  iL<^.f^  par  ^*\Ju.  Une  autre  malédiction  est 
aU!  e^w'*^^,  que  Dieu  te  change  en  monstre.  Un  tel  est  alors 
^^.Av.^.  On  dit  ç_yy^yo  Q^î,  qn  est  interdit.,  trcmsi  de  frayeur  ; 
^À-î  Q-,  lX*^.  =  j^y^oi  i^bls.  Un  proverbe  très  commun  dit: 
1^5^  J-Jj'    j>\*,    ^.j^   JyJU!   Jj(   i^**^'? 

L'hyène  est  dans  la  preynière  partie  de  la  miit 
Une  béte  féroce,  et  dans  la  dernière  un  chien, 

et  cela  ^asinnu  bihgom  awwal  el-lêl  u  âhir  el-lêl 
bïyihrob,  parce  (pi' elle  attaque  dans  la  première  partie  de 
la  nuit  et  prend  la  fuite  dans  la  dernière. 

Voyez  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  177,  n.  1;  Marçais,  OS 
I,  438  2).  Cf.  aussi  le  verbe  Joû,  être  interdit,  étonné,  Tabarî 


')  Bauer,  PA,  p.  228,3  d'en  bas:  sab^ak,  Gott  muge  dich  verun- 
fjliicken  lassen.  Son  explication:  ,,7  gilt  als  Unglùckszahl"  est 
cependant  erronée. 

[2)  Sur  l'euphémisme  ^~>*«,  iC^^^x-w  ou  ^-«-w,  '!L:$^^^jm  ^onv  sept,  y  oyez 
aussi  Cantineau,  Et.  I,  105;  II,  206  et  M  M  C,  p.  390.] 


1894 

m,  929,19;  el-Kâmil,  p.  791,4;  Wûstenfeld,  Die  Famille 
el-Zubeir,  p.  84,  16;  Nôldeke,  ZDMG  XL,  174;  de  Lagarde, 
Uebersicht,   p.  74,  et  ^^î,  LA  1,381,4:  ^..^jCL.  jo>Jî  Z^S 

•  Ojîaj    *ii    nÀjj£    j,    ^♦iTr    '6JJS  ^j^    ^f^    ^r'i    *^^ 

-,  expliqué  805. 


tJv,  sejjf,  nombre  sacré,  1870,  où  il  faut  ajouter  1618,  12 
et  M  A  P,  p.  203  s  a  b  Sa  t  e  k  1  â  b  e  n  s  o  w  d  1  u  m  m  u 
d  a  h  i  j  j  e,  sieben  schioarze  Huncle  seien  seiner  Mutter  Opfer 
(am  Totengedàchtnistage). 

J  Cl   - 

^^yu-w,  166,  n.  3;  nombre  conventionnel,  1720,  n.  2. 
«-jLmJ',  nom  d'une  étoile,  637;  ci-dessus,  p.  1095. 
c^wx*v,  expliqué  805. 

w  7 

^L*«,   épithète    d'une    étoffe   qui   vient   des    Indes   et   de 

Maskate,  Hdr,  p.  236.  —  i^'-^^ ,  fille  vêtue  de  cette  étoffe, 
ibid.  —  En  Dofâr  s  b  û "é  y  y  e,  s  e  b  â^é  y  y  e,  Lendentuchy 
R  P  II,  25  ;  en  mehrî  s  e  b  a  M  y  y  e  t ,  s  e  b  â  M  y  e  t,  pi. 
sebaMyyôt  (hdr.  seba^îyye,  pi.  seba^iyyât),  „Lenden- 
tuch^  bunt  gewirkt  in  der  Mitte,  hâufig  aus  Seide  und  am 
Rande  mit  Gold  verziert,  dient  bisweilen  zur  Bedeckung 
des  ganzen  Kôrpers",  Jahn,  M  S,  p.  222;  voyez  aussi  MJM, 
p.  27:  „Seba''îyye  als  Substant.  kenne  ich  nur  in  der 
Form  subâ'î,  PI.  subâMyât;  s.  AM  [=  Hdr],  S.  236. 
Es  ist  nicht  eben  genau  Lendentuchy  sondern  wird  wie  der 
radîf  (oder  râdi,  s.  A  M,  Gloss.  s.v.)  gebraucht.  In  diesem 
Worte  steckt  ohne  Zweifel  ein  indisches  Nomen  loci." 

Sur  ,j:Low-  comme   épithète   d'un  fusil,  voyez  Socin,  Diw. 
Gl,  p.  275. 


1895 

tiU^,  u,  mêle}^  ensemble,  1079. 

tiUXv-î,  se  mélanger,  56,6;  1079. 

ïoCax*-  sbyki,  Stange  (Goldes),  RO,  p.  314,2. 

[Ce    mot    avec    le    pi.    dUt^-w   se   trouve    aussi   dans  la 

lurah  et  les  autres  dialectes  modernes,  Spiro,  Beaussier, 
Barthélémy,  s.  v.]. 

J-».*-,  peut-être  accouplement  de  w-^  et  ^  ;  sens  fondamental 
s'allonger,  voyez  Ges.-Buhl  s.  v.  i?nir ').  La  première  forme 
n'est  pas  très  usitée  dans  la  lurah,  1606,  mais  elle  se 
trouve  dans  le  dialecte  moderne  de  la  Syrie  [p.  ex.  «ytà  J^^-w, 
laisser  retomber,  laisser  flotter  ses  cJteveux,  Barthélémy  s.  v.], 
cf.  ^/uyi  JoLw    chez  Hartmann,  1606.  —  JoL*-  se  rencontre 

aussi  dans  jol>>«  vj:>^*^,  1606. 

jJL«  s'élever,  monter,  1606.  En  Hadr.  herahfliessen;  Snouck 
Hurgronje,  OS,  p.  103: 

Udèm'î  ^ala  M-awjân  mèthl  ès-sebâlî 
KamaHh-tho\arjômjîngetib  min  genîfèh 
Meine  Trànen  flossen  mir  ilber  die  Wangen  wie  ein  Regenguss, 
Wie  ein  Schauer,  loenn  er  sich  aus  cler  Wolke  losreisst 
avec   les   remarques   suivantes:   „Sebâl  ist    sonst    unge- 
bràuchlich ;  wohl  sagt  man  sèbbelèt  (tèsbîl)  vom  Herab- 
fliessen    des    Regens    aus    einer    schwarzen,     drohenden 
Regenwolke:    sèbbelèt    ès-sehâb,   èl-matar,   sèbbèl 
èl-ghêth.    —    Genîfèh,    Plur.   gonfân.    —    Ingatab 


')   Jy-w,    fallen,    herabhângen,    combine    avec    hébr.    et    aram.    73D, 
trarjen,  Vollers,  ZA  IX,  197. 
Landberg,  Gloss.aire  Datînois  119* 


1896 

el-habl,   ingatbèt  èl-chirgèh,   das  Seil,  das  Tuch  ist 

zerrissen". 

JJLw  =  J-<ww,  91,13.  Vo\'ez  ci-dessous,  p.  1981. 

J-y*',   class.  épie?-;  laisser  tomber  (un  voile,   etc.),    1606,   cf. 

MAP,   p.  244  sa^arha-l-musbal,   ihr  aufgelôstes  Hacu\ 

mais    cette   forme   peut  aussi   être   intransitive;   TA    VII, 

366,10    d'en   bas:   L«-3   ui^j'  xjui^i^  (*!*,')  ^^  (\*xij)  J-^i 

JiiP  j__c'  xjwj»  yjy^'  JJù.  En  Dt,  J.-^'  a  le  sens  de   s'élancer 

dans  l'hémistiche   suivant,   où   il  faut  sous-entendre  vr^^^ 

d'après  554,  n.  4: 

La  traduction  littérale  serait  donc:  licous  avons  mis  aie 
dessus  de  sa  tête  des  crâties  qui  se  sont  élancés  dans  la  guerre, 
J«.a:Cw',  se  procurer  le  blé,  1606. 

J.X*-,  pi.  Jy-w,  hangar,  toit  élevé  sur  des  perches  et  sur 
lequel  on  met  le  v^-^,  368  en  bas,  où  ce  mot  est  écrit 
jwLi,  pi.  Jv^,  voyez  aussi  ci-dessus,  p.  936  [asilo  per 
viandanti,  Rossi,  Yoc,  p.  308]. 

*JL**w,  en  Hdr  flamme;  ^'  icJu*-,  le  courant  du  fleuve,  1606, 
cf.  l'hébreu  rhnt,  fleuve-,  en  ''Oman  Empfangsrcmm,  Gast- 
zimmer,  pi.  û**  sbel,  1605;  ci-dessus,  p.  799.  Le  même 
sens  aussi  en  Dofâr,  1605')-  [Au  Yémen:  \.  asilo;  2.pioggia,. 
Rossi,  Voc,  p.  308]  ;  en  Egypte  xJlL«  est  loose  overgoion  for 
ladies,  Spiro;  voyez  Almkvist,  Kl.  Beitr.  I,  344. 
J--«-  =  ^àLv,  coutume,  1605;  Stace,  p.  44  (Béd.). 


')  Selon  R  p  II,  25,  ce  mot  est  prononcé  se  bel  a,   subi  la;  la  vraie 
forme  est  pourtant   *J^ ,    1605  n. 


1897 

iJlLw,  progéniture^  143,11;  168,8;  1605. 

iJLyw,  queue  de  mouto7i,  pi.  o^-w,  J>^a«,   1605;  Stace,  p.  169 

[Rossi,  AS,  p.  200]. 

^  y 

oc  o  — 

Js.x*«,  pi.  J'uav!,  endroit  où  naissent  les  cils^  Dt  =  class.   ^Ài;. 
JoLw,  class.,  voyageur]  coll.  iJbLw,  pi.  Jo|^-w,  caravane,  1358; 
Socin,  Diw.  Gl.,   p.  275.  —  icLu-  a  aussi  le  sens  de  chemin, 
JyjxAv,   1358  [Lane,  s.  v.]. 
JL-w  sebâl,  pi.  o^5L-w,  ^.,X.*-  syblân,  singe,  Jayakar,  OD, 

p.  661;  RO,  pp.  69;  228;  Praetorius,  ZDMG  XXXIV,  218; 

cf.  ci-dessus  sub  ^.. 

Jm-w,  J^>-w,  nom.  gen.,  céréales,  blé  en  épis,  316;  1605;  ci- 
dessus,  p.  180;  Hdr,  p.  604;  Stace,  p.  54  [Rossi,  AS,  p.  239]; 
RD  II,  25.  —  i^^>>-w,  nom.  unit.,  un  épi  ou  une  partie  de  blé, 
Stace,  1.1.;  RD,  1.1.  [Goitein,  Jem.  n°262].  D'après  Stumme, 
G  TA,  §60  sbûla  est  épi  ou  poignard,  et  chez  Beaussier, 
s.v.  nous  lisons:  „'!>>\y^  pi.  o'  et  ('  jouL*^*.  s.f.,  Petite  bouteille 
longue,  flacon.  ||  Epi,  coll.  ^y^.  \\  Faible  d'une  lame.]]  Espèce 
de  long  poignard,  de  couteau  de  chasse  (Sah.  et  Tun.),  syn. 
jcit*^.  Il  Mèche  de  cheveux  coupée.  K^liJI  xJ^x*«,  Orge  des  murs, 
hordeum  murinum.  ||  j*^!  ôy^t  Maïs".  Ces  significations  dif- 
férentes sont  très  intéressantes,  parce  qu'elles  cadrent  très 
bien  avec  le  sens  primordial  supposé  du  verbe  Jo-w,  c'est- 
à-dire  s'allonger. 

*JLIw  sebbâla,  fontaine,  Springbrunnen,  [Dozy]  ;  Beâussier, 
p.  286;  Stumme,  G  TA,  pp.  55;  87;  Nicolas,  Dict.  ar.-fr., 
p.  106;    pi.    J^Low,   Beaussier;    JoLx>w«   sbâbel,    Nicolas  et 


[')  Lisez  Jj.Lj-w,   Nicolas,   Dict.   ar.-fr.,   p.   106].    La    forme  ij^.L*^  se 
trouve  aussi  en  Dt.  =  rfes  épis,  une  certaine  quantité  d^épis. 


1898 

Stumme  et,  d'après  Stumme,  aussi  o"^-^*-.  —  Le  diminutif 
est  sbîblà,  Stumme,  p.  72. 

>  o    _ 

^J^JUM^  ^    lo7o. 


* 


.,L1w,  gouvernail,  voyez  ci-dessus,  p.  1886. 


o 


\x*-  avec  ace.  ou  ^j^,  oublier,  1659.  Dans  la  lurah,  xow  ou 
>lwv    est    radoter    (vieillard);    LA    XVII,  388:    U^c>  ^ulvJt 

JJùtJî    ^^'o    *JA^     8LxA«_5     \xAw^^    8^x.«*x    J*^<3    (•j-f''    rt-»    v}-^'» 

(jr,*«  a  dans  la  langue  littéraire  deux  significations  qui 
proviennent  sans  doute  du  même  sens  primitif:  emmener 
avec  soi,  transporter  dans  un  pays  étranger,  exporter ,  à 
savoir  1.  traiisporter  le  vin,  faire  le  marchand  de  vin,  1358 
et  ci-devant  sub  L-w,  2.  faire  qn  captif,  emmener  en  captivité, 
syr.  îli>,  hébr.  tmw,  1359,  cf.  I.  es-Sikkît,  p.  576:  U   JJij, 

«jJu  ^^  iJli!  »j.£  ^i  »!!!  h'^-^  a],  voir  aussi  LA  XIX,  88  en 
bas.  [D'après  Barthélémy,  p.  333,  en  Syrie  aussi  au  figuré 
captiver,  séduire]  cf.  M^AR,  p.  20,  v.  13  et  L^j>*£  cr*"^ 
^jLfi£  (_5:>.v^.,  to  beauté  de  ses  yeux  me  captive  l'esprit,   1359. 

Dans  le  Sud,  ce  verbe  a  deux  sens:  1.  impf.  i,  attaquer  par 

surprise;  2.  impf.  a,  avec  (J^J  =  ^J^J  ,iil>^\,réco7icilier,  arranger 

un  différend  entre,  1359. 

i-'u.*-,   le  bois  qui  se  transporte  d'un  pays  à  l'autre  ou  celui 

que  charrie  le  torrent,  1358. 

Jxl,    voyez   LA    XIX,  89,3   ou    I.    es-Sikkît,    p.    576,2: 


1899 

-,  captive^  Lammens,  Berceau,  p.  303;  dans  les  dialectes 
modernes  troupe  de  cavaliers^  de  chevaux,  i)\.[}.jy^^  1252  n.  2; 
1359;  Socin,  Diw.  Gl.,  s.v.  ;  Meissner,  MSOS  VI,  82,  3;  ibid., 
p.  114,  n°  10,1  [MMC,  p.  554J. 
i^^A-w^,   attaque  par  surprise,   315,  n.  3;  1359,  9  =  Arabica 

V,  296,  d.  1. 

Cf.  Nax,  faire  la  guerre,  éth.  R-n;i,  e-O^i,  Ges.-Buhl,  s.  v., 
Kônig,  Wôrterbuch,  p.  380  [Conti  Rossini,  Cbrest.,  p.  193 
La«,  hélium  gessit]. 


*Jlc  '\X^  o^y^»  J^   m'en   fiche!  n'importe!   expliqué   LLA, 
p.  78;  sur  soixante  comme  nombre  sacré,  voyez  aussi  1002 
et  l'hémistiche  suivant,  451  : 
La  hî'   ^alal-qâmah   wa   la   settîne   ''ûd. 
Il  ne  se  mesure  pas  d'après  la  taille  (du  qabîlî),  m'  d'après 

soixante  piques. 

yi^,  i,  u,  pouvoir,  25,5;  69,15;  394;  458  n.  ;  463;  945; 
Festgabe,  pp.  14,18;  46  [Goitein,  J  G,  p.  171;  Rossi,  App., 
p.  242];  oser  =  ,j:,:srùv!  <  î.:^!,  Hdr,  'Awl.  et  U8ir\\),^^J^\ 
en  Syrie,  ci-dessus,  p.  280. 

y:*v,    .x^,  protection,  sotUien,  L  B  ""A,  pp.  15,15  et  75,3. 
yycw,  en  éahhî  courtyard,  pi.  .L;:^,  Jayakar,  BBRAS,  p.  251; 

mur,  Hçlr,  p.  604;  H  B,  p.  66;  en  'Oman  der  hinter  dem 
Imâm  Betende,  R  0,  §  87. 

Jj^,  star,  Briistung,  pi.  o'  — ,  RO,  §109;  Hiiiterwanddes 
Zeltes,  Socin,  Diw.  GL,  p.  275  [rideau  tendu  d'un  mur  à 
l'autre  par  une  ficelle,  Barthélémy,  p.  334  ;  pan  de  la  tente 


1900 

arabe   qu'on   relève  avec  des  piquets  comme  une  portière, 
Beaussier,  p.  287]. 

a. j:*-  s  t  â  r  a,   Voi'hang,    R  0,   §  38  [parapet  de  terrasse^  Bar- 
thélémy, p.  334,  cf.  Dozy;   curtain,  covering,  Spiro,  p.  215; 
rideau,  j^ortière,  store;  couverture  de  selle  en  cuir  ;  rebord  de 
terrasse;  garde- fou,  prt^-a^^^e^,  mur  d'appui,  Beaussier,  p.  288; 
aussi  b.LLo,  voyez  Marçais,  T  A  T,  p.  355]. 
,y^  setûr,   Milchstrasse,  Stumme,  T  T  B  L,  v.  678  avec  la 
remarque  suivante  p.  142:  „Vielleicht  Reimform  fur  y:*-.'* 
.y:.-^  [nascosto,   Rossi,   A  S,    p.  222],    bescheiden,   JVLeissner, 
N AGI,  p.  126;  Prov.  et  Dict.,  p.  382,  aussi  prononcé  mastûr; 
Qasîdat  es-Sahgah  [Ms.  Landb.  n°  64],  fol.  3: 
Hâdî    el-kiswa,   yâ  mastûr, 
Ilbis,    ma   minhâ    sî    fat') 

».y:.v^,  Hebamme,  Meissner,  NAGI,  p.  126. 


oi^,  empiler  <C  ^l^ljij^\ ,  Vollers,  Z  D  Ikl  G  L,  330  ou  plutôt 
de  l'ital.  stivare,  ,charger  un  navire',  Prov.  et  Dict.,  p.  382; 
cf.  Marçais,  RMTA,  p.  439. 

,yx^,  expliqué  ci-dessus,  p.  1122. 

—   o  - 

[jjLv.^,  luogo  di  riunione,  Rossi,  Voc,  p.  308]. 


^i)"*"^ 


_  cî 


^^yi^\t    voyez    ^i>.jU«i    sub    ^J^. 


•  )  yY^*^  =  wJ,j-L    .yL*~wo,    (j^rli;    c:j^   ^    ^-f*^    ^  ^  il  n'y  a  rie 
qui  manque.  Sur  le  mètre,  voyez  802. 


1901 

^sAM,  class.,  avoir  la  diarrhée  ^=  dU-,   el-Muzhir  I,  224:  ^oJ>\ 
*->^  (^5^   bt  (i'L-j  *Ji2j  j  ^^'^  673;  1384.   Aussi  enduire  de 


boue,  LA  III,  119:  -^^    >->i-:^-^    '^'   1-^?^   ^^^?^-*^   t-^^^   ^■^•i 


xLfh  Jwçsj  oUïJi  ij^v  i-^.^*^  L.s^^  ^^^?^-**j  Jjj'Ji.;  cf.  ci-dessus 
-  5  <  ,£s*«,  p.  1823  n.  1  —  Dans  le  Nord  ^-^^  i,  est  frapper,  1260; 

1389  [GLB'A,  p.  29].  En  Iraq,  J^  (ou  2^?)  a  le  sens  de 
voyager  ou  travailler  nuit  et  jour,  1389. 
^^:5\svv«,  délaissé,  1388. 

^,  voir  MSOS  VII,  272,  4  d'en  bas. 

ïj^u-,  pi.  o' — ,  co?/p,  1389. 

^^,  sens  primordial  sans  doute  iiousser  un  son  plaintif, 
883  en  bas;  884;  1384.  Dans  la  lurah,  rf^-s^u*  est  roucouler 
(tourterelle),  mais  ce  thème  (^^j^^w)  signifie  aussi  être  bien 
proportionné,  doux,  dégagé,  p.  ex.  : 

-0)5  O 

f^-*:^^  ^Jfà~>  =  }.iu^  ^,  LA  III,  303.  Nous  y  lisons:  ^  0^55 


[')  Gardez-vous  bien  de  la  lenteur,  et  marchez  d'un  pas  égal; 
Les  hommes  sont  énergiques  et  vaillants]. 


1902 

En    'Oman   a^  est  herunterhàngen  (Zweige),  RO,  §  236. 
iL:s^:^u«,  biiiit,  clcimeur^  aussi  en  Syrie,  1384. 

>      _      et 

^»;^u«l,  en  Dt  qui  a  les  pieds  tortiis,  c'est-à-dire  qui  marche 
les  pieds  en  dedans  et  les  jette  en  avant  presque  comme 
les  perclus,  tandis  que  ^>:f^î  est  celui  qui  marche  les  pieds 
en  dehors  et  les  jette  en  avant  presque  comme  les  perclus. 
C'est  de  là  que  provient  le  nom  des  deux  signes  A  et  X 
appelés  *ios^«^^^t  et  employés  par  les  Bédouins  pour  marquer 
leurs  chameaux,  Huber,  Journal,  p.  177. 

Jos",  se  prosterner,'^ ^jJs^^  792;  lA^  en  "omânais,  RO, 
p.  282  n. 

ijoL^xv,  tapis ',  ce  mot  n'est  pas  connu  des  Bédouins,  364. 
Sur  la  forme  ic>'Jww,  voyez  Marçais,  TAT,  p.  331;  en  Syrie 

ic>!jw  se  trouve  plus  souvent  que  sjL^^av  [Elle  signifie  non 
seulement  tapis  de  prière^  mais  encore  toute  sorte  de  tapis 
à  surface  veloutée^  Barthélémy,  p.  3351. 
O'.^C^   masîd,   635;   Brockelmann  VGSS  I,  123.  —  Sur 

^ji^'^\  Jc^n.»*^,  voyez  Horovitz,  Der  Islam  IX,  161  ss.  ;  A:sn.v*^ 
anciennement  Betort,  mais  aussi  Versammlimgsort^  ibid., 
p.  163,  n.  3.  —  Voyez  aussi  Dussaud  et  Macler,  Voyage 
archéologique,  pp.  162;  168. 

*^ 

je^^  sens  primordial  murmurer^  parler  en  sourdine.  Dans 
la  langue  littéraire,  ce  thème  est  non  seulement  le  terme 
technique  de  la  prose  rimée,  mais  encore  l'expression 
consacrée  du  roucoulement  des  tourterelles  et  il  s'emploie 
même  pour  le  cri  du  chameau,  882;  883;  884;  1384; 
LLA,   p.   71.   Dans  le   Sud,  ,t^,  a,  est  coider,  couler  avec 


1903 

un  léger  murmure  ou  faire  couler,  trans.  882  ;  Hdr,  p.  604, 
mais  il  peut  aussi  signifier  dire  des  balivernes^  661. 

Cf.  Hommel,  Die  altisr.  Ûberlief.,  p.  312  ;  Dillmann,  Gramm., 
p.  56;  Nôldeke,  ZDMG  LVII,  418;  Vollers,  ZA  IX,  199; 
le  même,  VS,  p.  55;  Ges.-Buhl,  s.  v.  wc^  et  la  critique  de 
Delitzsch,  OLZ  1916,  col.  171.  Sur  ^<^  en  Syrie, 
voyez  %^. 

«-s^Ua.  ,  raconter  des  balivernes^  blaguer^  dire  des  fanfaronnades, 

Hdr,  p.  604. 

^'l.^',  laisser  couler  des  larmes  (yeux),  882. 

%ff^,  prose  rimée,  882  s.;  LLA,  p.  71.  Les  discours  de 
Quss  b.  Sâ'idah  sont  en  prose  rimée,  SN  1,212;  l'oracle 
de  Galsad  l'était  aussi,  Yâqût,  s.  v.  ;  Wellhausen,  Reste, 
p.  54;  Winckler,  ASO,  p.  181. 

J.>^,    quasi-synonyme    de    t^,    classiquement   Q'yji!  J^, 

réciter  le  Qorân  continuellement^  883;   en  Dt  =  |^,  pousser 
un  son  sourd  et  prolongé  (chameau)  et  bourdonner  (abeilles), 
mais    aussi    coider   avec  bruit,  plus   fort  que  5^;  dans  le 
dialecte  "omânite  purement  et  simplement  couler^  882. 
Js-ç5a>w,  bourdonnement  (des  abeilles),  Dt. 

J^*js-\*«  et  ry*^^^^  avec  permutation  de  l  et  n,  1761  ;  Boh. 
VI,  73  en  bas:  ^^l^=>^  e'-^**'^  î*^'^  cr^*^^  S-^'^- 

j«.>y,  d'après  les  dictionnaires  coider,  p.  ex.  les  larmes.  Le 
sens  originaire  est,  cependant,  faire  du  bruit,  ce  qui  est 
prouvé  par  l'akkad.  saga  mu,  hurler,  et  cette  signification 
se  trouve  encore  dans  le  Sud,  où  ^2>f,  u,  est  gronder 
(tonnerre,   eau,   torrent,   pluie),   bruire,   murmurer,  retentir, 


1904 

résonner^  tandis  que  couler  y  est  rendu  par  *^,  39,6; 
75,23;  881;  882;  1384,  voir  ci-dessus,  p.  1159.  Cf.  r^  et 
^■àf]  d'ailleurs,  *^  pourrait  aussi  être  une  variation  de 
j^,  gronder^  v.  h.  v.  Quant  à  l'autre  signification  de  ,.^, 
Schulthess,  HW,  p.  72  a  signalé  un  thème  syriaque  >a^.A,î 
représenté  par  l'expression  ly-^l^ï  jv/r"^..  c'/^ppo;  è^xio-ict  et 
qui  correspond  exactement  au  verbe  arabe,  fliessen,  strômen. 
D'après  Barth,  ES,  p.  2  et  Ges.-Buhl,  p.  150,  l'hébr.  Dir;i, 
pluie  s'expliquerait  par  métathèse  de  ,,^. 
j»j^u-,  in  sich  versunken  sein^  Socin,  Diw.  GL,  s.  v. ;  MAP, 
p.  178  bewirten  [d'après  Rossi,  A  S,  p.  223  socchiudere  gli  occhi]. 
|,Lrsy  -sgâm,  Bett^  RO,  p.  406  en  bas. 

^^^j^js^*-,  voyez  sub  Josi-. 

Lsi-,  gémir  (chamelle),  883s.;  1384;  TA  X,  170;  Ahlwardt, 
Samml.  III,  n°  XIII,  v.  22,  23  et  Rûba  ûbs.  : 

Sie  regen  mit  geschminkter  Augen  Schmachten 
Die  Sinne  auf  des  Lehemanns^  des  Faslers. 

Cf.  LA   XIX,  92:  l\^\^  ^1^'  ^y^   \y^  ^-i!   ^^j 

Selon  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  275,  ^j^  est  sicJt  freuen. 

,<î^,  u,  class.,  verser \  coule7%  1682  et  n. 

*,    ^^,    class.,    da^^es   diires^   sèches;    aussi    en  "^omânais 


c^' 


1905 

sûhh,  662;  Rôssler,  MvSOS  I,  58,2  d'en  bas;  63,8;  64 
passim;  sôhh,  R  0,  p.  259,  11;  cf.  ci-dessus,  p.  170  en  bas.  — 
shêhât,  kleine  Stûcke  Dattelspeise,  Rôssler,  M  SOS  1,62,8 
d'en  bas. 

^r'^^^i  attire?',  59,23  [Rossi,  AS,  p.  242];  avec  J,  labourer 
jjoiir  qn,  allécher,  1340;  intr.  se  glisser,  699  s.;  voyez  aussi 
Marçais,  T  A  T,  p.  328.  Ce  thème  semble  être  une  variation 
consonantique   des  deux  synonymes  v_à^^  et  ^ys^^,  588. 

(-.-^js^w^o",  sich   mûhsam    fortschleppen,    699  ;    R  0,    p.   255,  8 

d'en  bas. 

i-.^^s^ww,    soc,  88,2,4;   voyez  aussi  Hdr,  s.v.  ;  ci-dessous  sub 

^y^;  Stace,  p.  125  (Béd.)  [d'après  Rossi,  AS,  p.  193  grosso 

aratro]. 

iuLsi",  Eegenscliirm,   Sonnenschirm,   Stumme,   G  T  A,   p.  168 

[Dozy]. 

^l^ww,  tirant  [voyez  GLB'A,  p.  29]. 

^i-j^,  faire  une  rnasse,  une  pelote,  p.  ex.  la  pâte  en  gros 
morceaux,  au  lieu  de  l'aplatir,  1121.  D'après  les  dictionnaires, 
l'adjectif  Jy-^ww  est  gros,  large  (seau,  outre,  ventre)  et  le 
verbe  correspondant  signifie  '^^  yo  j^i^l,  TA  VII,  378. 
^y^^,  pi.  Jya'i^^Lw,  bloc  de  pierre,  plus  long  que  large,  68,  10; 
69,2;  1121. 

^^^,   danser   la   satigah,   800;    ]\IAP,    p.  221;    remarque 

étymologique,  800. 

'S>s\^^  (Haurân),  X:s\:<^^  (Damas)  avec  s>s  à  cause  du  h 


1906 

suivant,  espèce  de  clanse^  31,  n.  2  ;  800  et  ss.  ;  996  n.  2  ;  1013  ; 
ci-devant,  p.  747. 

iL^\^^!  5A,voi,  802;  1013. 

iL^Ls^ww,  coll.,  danseurs,  802. 

ys^*-,  dénominatif,  die  Zeit  des  shûr,  des  letzten  Naàitessens 
im  Ramadan,  von  der  Moschee  ausriifen,  RO,  p.  160. 
,^^,   sorcellerie,  HB,  p.  85  [Rossi,  AS,  p.  217].  Ce  mot  se 

trouve  partout;  sur  les  formes  maghribines,  voyez  Marçais, 

TAT,  p.  329;  cf.  ci-dessus,  p.  722  n. 

Js^,  fî  shâr,  Mitternacht,  Glaser,  PM,  1886,  p.  8. 

jy^^i    repas  qu'on  fait  au  point  du  jour,   prononcé,  par 

harmonie   vocalique,   suhûr  dans  les  dialectes,  629,  n.  1; 

en  'Oman  shùr,  RO,  p.  160  [cf.  Dozy,  s.  v.] '). 

,:5^uw.   s  ê  h  0  r ,    pi.  s  h  0  r ,    Zauberer,    R  0,  pp.  71,3;   347,  3 

et  n.;  395,7. 

b.L^v^,  caisse  (Aden),  654  et  n.  4;  Ildr,  p.  604;  RO,  §  51; 

a.lJ^ww,  pi.  ^-^'^i^,  Stace,  p.  22;  b.l^ww  ou  »^'l3^>>o,  Hartmann, 
ZDMG  LI,  210  [et  Barthélémy,  p.  336]. 
y5\w.xî,  j)restidigitateur,  Dt. 

^._^vj<i^.>^",  classique,  tomber  de  haut  (eau);  aussi  en  'Oman, 
tsahsah  avec  les  variations  tsensah  et  tsarsah,  lier- 
imtergleiten.  La  forme  te  se  r  sa  h  se  trouve  aussi  en  'Iraq, 
RO,  §  397;  Meissner,  NAGI,  p.  126;  Rûziôka,  KD,  p.  226. 

[')  Feghali,  PD  n°  2589:  Sammûk  msahhar  helç  s  rem  dâ  n, 
on  Va  nommé  msahhar,  le  ramadan  est  fini,  avec  cette  remarque: 
„Le  msahhar  est  le  nom  de  celui  qui  prend  le  dernier  repas  matinal 
avant  de  commencer  le  jeûne  pendant  le  ramadan.  On  dit  ce  proverbe 
à  quelqu'un  (jui  arrive  trop  tard:  la  cérémonie  terminée,  le  repas 
fini,  etc."  —  Sur  m  s  ah  lier,  voir  naitli<''leiiiy,  p.  3'M.] 


1907 

*  Sa^ 

Ja^,  égorger,  Hdr,  p.  388,  hébr.  ^n^;  en  mehrî  s  a  liât, 
Jahn,  M  S,  p.  223;  cf.  SAE  VII,  138,  18;  Z  A  XX,  145,  n.  3. 
1^^,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  158. 

wàsi~,  synonyme  de  (^c^^,  588. 

^:>'uw  sâhef,  trinkeii  machen  =  ^.^^  RO,  p.  418  en  haut. 

oi^",  broyer^  ^nilvériser ;  frotter;  user  qch  par  le  frottement^ 
Nôldeke,  Fûnf  Mo'all.  II,  82  ;  apparenté  à  A^  et  ,is^,  I.  Sîdah 

XIII,    277    en    bas  :  \x-g.-w3  wlrs^ww  JJb  oi^^t  -H^'^  Af^i^ 

*:^>W3.   En  Dt  moudre  fin,  1374  n.  2;  6m/e?-,  127,  11;  1582, 

ULl   LoAi)  oiiî^  iai',   la   -pluie  a   emporté  toute  la  terre,  Dt. 

sji=>L«,  frotter,  909  en  bas. 

sJLs^v^î,  s'écrouler;  Ax:>  ^loJLc  oL^^-svJt,  un  rocher  s'est  écroulé 

sur  eux,  Dt. 

vjLs^î,  é^re  trituré,  Dt. 

oi^'w*«  sâhoq,  trutzig,  R  0,  p.  338,  n.  2. 

Xji:>Lv  sâhqa<&AcLo,  E^zYs;,  Kampffmeyer,  M  G,  p.  41. 

oi-2^  shâq,  Kohlenstaub,  Stumme,  G  T  A,  pp.  48;  168. 

vj5^.A«,  Zow^,  liaiU,  p.  ex.  I.  Sa'^d  I,  i,  9,  26  oj-^î^  g.1^; 
prononcé,  par  harmonie  vocalique,  suhûq  dans  les  dialectes, 
cf.  629,  n.  1. 

oy>L*«  dans  l'imprécation  oy>'.*«  é^  Lw^,  expliquée  par 
o^Lw  dUt^Aj!,  qu'il  te  donne  un  sâhûq,  c'est-à-dire  quHl 
te  réduise  à  une  chose  broyée,  voyez  592  n.  et  aussi  Fest- 
gabe,  p.  75:  „oy>Lv  s^i..^,  ein    Fluch,    14,  1—2;  39.  I.  es- 

Sikkît  sagt  in  seinem  Tahdîb  el-Alfâz,  S.  574:  ^  oy^-^-^ 


1908 

\JL<^ww'^  iJJî  bA*j!  v.>^  ^'^^  o.làj.  Nach  LA  XII,  19  ist 
oLaî"  =  lXxj,  und  das  bekannte  aj  Lfc5^*w,  LA  XII,  19  = 
aJ  'Joç.  Aber  in  dem  sûdarabischen  Fluch  liegt  nur  die 
Bedeutung  zermalmen,  und  ich  bezweifle  vorlâufig,  dass 
Uiii~  wirklich  =  Jau  ist,  und  vermute,  dass  dièses  nur  eine 
semasiologische  Erklàrung  von  jenem   enthâlt."    [Cela   est 

5 

bien  possible,  mais  sans  compter  le  verbe  Ji^^,  cité  LA  XII, 

19,  12:  Oyju  ^^\  vjLx^vA^  _^^  ,^{j  ^,_ç^'  .jÀs<^^^  '-''^^?  nous 
lisons  dans  le  Qorân  XXII,  32:  ^^  y>  L«JL>o  aUu  iiJyco  ^^ 

wftï^  qL</«  est  synonyme  de  a**j   ^,Lx^,  XXXIV,  51,  52; 

XLI,  44.   Il  ne   faut  cependant  pas  nier  que  l\;ou  ne  soit 

sujet  à  diverses  interprétations  au  sens  figuré,  cf.  Pedersen, 

Der  Eid,  p.  84,  n.  1.  Sur  l'identité  supposée  de  ^c-*-^  '^t  niry, 

592  n,,  voyez  Brockelmann,  VGSS  II,  514  n.]. 

iUL:s:u^,  espèce  de  pierre,  expliquée  1582. 

o^iLï^^,  petit  éclat  de  roseau,  ci-dessus,  p.  703,  s.v.  -uX>o. 

J*22~,  peler,  écorcher,  limer,  ce  qui  est,  d'après  Lane  s.v., 
le  sens  primitif.  Ce  verbe  a,  cependant,  plusieurs  significations 
dans  la  langue  classique,  cf.  Nôldeke,  Fùnf  Mo'all.  III,  27  n  : 
„In  J^*  sind  ùbrigens  mindestens  2,  wahrscheinlich  3  ver- 
schiedene  Wurzeln  zusammengeflossen".  En  "Oman  feilen, 
entbasten,  RO,  §260.  Aussi  se  gf^mer;  dans  quelques  contrées 
du  Sud,  JviS-  est  se  glisser  sur  le  ventre  pour  surprendre  qn,. 
Arabica  V,  92  et  n.  1. 

'A:<-^,  Gefdss  aiis  Kupfer,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  150; 
=  iJL^ww,    MAP,    p.    139    avec    le    diminutif  iJUj<.*«,    ibid., 


1909 

p.  176,  —  il^vAv    ou   (^,JL^^,    pi.    i^^Lsu,    litière   à   dos  dit 

chameau,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  87  •)• 

Jj>Lw,   littoral,   ci-dessus,   p.  715,1  [Rossi,  AS,  p.  233].  ^ 

J>.2>LJi  Js>L*Jt,  am  Strande  entlang,  comme  l'italien  costa  costa^ 

Rôssler,   MSOS   111,16,12    [cf.   J^5^-«-,  to  sait  along  the  sea- 

coast,  Bibl.  Geogr.  Arab.  VII,  353,20;  Bevan,  p.  71]. 

j.=>|^vw,  suaheli,  RO  §  75,   mais  la  forme  correcte  est  sans 

doute    i}^\y^    sans    tesdîd,    cf.    bissawâhilyje,    auf 

Suaheli,  Rôssler,  1.1.  16,8,11. 

'iû'^s£^<^,  Holzabfâlle,  RO,  §  52  =  class.  xlL^^^w,  limaille. 

Jw^^u^,  Feile,  RO,  p.  205,5;  aussi  dans  la  lurah. 

_  o    .- 

Jo>»;w,  prendre  la  route  de  la  côte,  498,  4. 

I 

û      > 

'lUrs^^,  Flusskiesel,  RO,  pp.  4;  373,8. 

^^ 

^;y^1   moudre  fin  (Aden),  1374  n.  2;   aussi  dans  la  lurah 

[et  en  Syrie,  Barthélémy,  s.  v.]. 

rj>^  avec  ^^,  être  habitué  à,  s'être  fait  à,  1374  [sur  ^^^ 

avec  ace,  voyez  Lane,  s.  v.]. 

'iSs<='w*^,  voyez  RD  II,  25. 


')  Ibid.:  „Die  syrischen  Pilger  i-eisen  vielfach  im  hôdag  (phir.  ha- 
wâdig),  die  Aegypter  im  sahl3i  oder  sahleh  (plur.  sahâlï),  beides 
modificirte  Formen  des  im  Higâz  nur  als  Bettgestell  gebrauchlichen 
serir,  mit  oder  ohne  eine  als  Sonnenschirm  dienende  UeberdachuDg. 
Jedes  hOdag  und  jedes  sahleh  bilden  also  ein  Ganzes;  sie  werden  auf 
den  Riicken  der  Kameele  festgemacht  und  gewàhren  einer  oder  mehrerea 
Personen  Raum,  wenn  nur  das  Gleichgewicht  erhalten  bleibt" 


1910 

Jtj^^.^^,  prolixe,  1668  en  bas  ');  LA  VI,  16:  ^e^S^  ^ù^.m^\ 

lAxU'  'u02jj  _^3   5-j-^-î'  et  ensuite  Ui_w^  ur*^^  '-^'  J-^^y  Jù<:<:^\ 


.\XI, 


i_,_>^,  enlever  en  racloMt,  synonyme  de  U>->^,  588.  Sur  l^^^ 
et  nno,  ""nD  et  nno,  voyez  Yahûda  ibn   Bal'âm:    vt*^'  J^^^î 

XJJjî^    sJ.J^    ^àJt^    C:/>^'    Oj-i=^    et    '^^^^i^    o^i^    V;*^'    r"^    i35 

aJOj!^  ^^j^r-  cf-J^  t:;:^^''^?  Poznaiîski,  ZDMG  LXX,  464,  n.  4. 
3'Lj<^„.*va  m  i  s  h  â  h,  bêchot,  20,  5  ;  588  ;  aussi  en  Mésopotamie,  en 
"Oman  (mishâ)  et  en  Tunisie  (mishâ),  Meissner,  NAGI, 
p.  126;  RO,  p.  361,  n.  3;  Stumrae,  G  TA,  pp.  46;  97;  voyez 
encore  Socin,  Diw.  GL,  p.  275.  En  Hdr.  et  en  Harîb  &i:>^, 

588;  Hdr,  pp.  302;  597  [cf.  de  Hemmer  Gudme,  Acta 
Orientalia  XVI,  111]. 

En  'Oman,  il  y  a  un  substantif  j_52"  sa  ho,   Verschàyntheit^ 
RO,  p.  42,2. 

g- 

.iï^,  i,  se  gâter^  791,  =  (j/^;  sur  le  sens  de  noir^  impliqué 
pour  les  Hadramites  dans  les  dérivés  de  V-^^^  voyez  1100 

et  Hdr,  p.  357.  —  ILw  ^,  viande  gâtée  et  qui  pue;  aussi 

chair  morte  de  la  plaie,  Dt;  Jo  u^j-w^  J-j^^  ^^c^^>^.  -Lv.  j,L*yî 

Ljil',   le  blé  est  s  a  h  =  vieux  et  des  vers  Vont  mangé.,  Dt.  La 

phrase  .^^^u  c>y^'  fut  paraphrasée  par  ;.n— j,  sale. 


[•)  l'uur  „MS  I"  lisez  „Abhandl.  z.  iirub.  Pliil.  I".] 


1911 


y;^^^,,  espèce  d'arbre,  "Azzân  et  Balhâf.  [Ce  mot  se  trouve 
déjà  dans  la  lurah,  voyez  Lane]. 

'^. . 

^^  et  Hdr  ,^^,  sous  l'influence  de  a,  en  Hdr  charbon 
de  bois;  en  Dt  culot  de  tabac  brûlé  qui  reste  dans  la  pipe; 
nicotine,  61,18;  439  n.;  1100;  Hdr,  p.  631. 

Hébr.  "intr,  s\'r.  i-^^,  être  noir;  mehrî  sàher,  sîher, 
KoJde,  Jahn,  M  S,  p.  227  ;  p.  152,  8  [sahâr,  fuliggine,  Rossi, 
AS,  p.  2101. 

~    o    _      ) 

iu -^js^  s  h  a  3'  r  i  3'  y  e ,  pi.  o!  — ,  espèce  de  coucou  montagnard, 

Hdr,  Jahn,  M  S,  p.  275,  cf.  '^,s^^,  class.,  moqueur,  railleur, 

de  Js^^j^,  se  moquer. 

On  sait  que  ^^*»  a  le  sens  de  faire  travailler  qn  ;  \jWj  .^ 
est  pousser  un  son  prolongé,  370. 

■^ 

:^^^.*s^  [trans.  deturpare,  Schiaparelli,  Vocabulista,  p.  342  et 
Dozy,  s.  V.  ;  injurier,  invectiver,  Beaussier  ;  intrans.  commencer 
à  fo7idre  (neige),  Beaussier;  to  liave  a  fainting  fit,  Spiro], 
être  épuise  jiar  la  cJialeur,  se  morfondre  de  fatigue,  se  fondre, 

p.     ex.     .Lu!    ^}si    ^.-s-w.jS^uwj    (-j-*-*^'    =   Vi-^'   —   Kj<,.m*J^..vvv«   sSyfl, 

femme  chaleureuse. 

*  h^ 

-ki^-w,   dans  la  lurah   s'emporter,  s'irriter  contre  qn,  avec 

ace.  ou  Jwc;  en  Dt  721  n  3.  ;  voyez  sur  ce  thème  Marçais, 
TAT,  p.  329.  Cf.  ^-  et  1l^. 

oi^>*«,  dans  la  lurah,  être  faible  (intelligence);  cf.  ^=>  et  u^--^^- 

Landiîerg,  Glossaire  Datinois  120* 


1912 

iCsLi^ww,  dbsurclity^  stupidity,  Stace,  pp.  2  et  166. 

v.Jl^ww,  faible,  boiiié,  487,  6  ;  dull,  stupid,  Stace,  pp.  53  et  166  ; 

Socin,  Diw.  GL,  s.  v.  schmal,  zierlich. 

JJ^ww  nom.  gen.  ;  ^J^^  nom.  unit.  masc.  ;  id^^  nom.  unit, 
fém.;  pi.  ^^ij<^S^^  agneau  ou  chèvre,  25,2;  708;  712;  Hommel, 

Die  Namen  der  Sâugeth.,  p.  239;  Haffner,  AL,  p.  112,14'). 
En  "omânais  ^^  ça^il,  RO,§424,  comme  Meissner,  NAGI, 
p.  130;  ëJ^^  sa%le,  kleine  Ziege  iveibL,  RO,  p.  59  en  bas; 
JLs^^o  s%âl,  pi.  Zkklein,  RO,  p.  331,16;  405  n°  85.  Burck- 
hardt  écrit  iJL<2^,  die  Ziege  in  ilirem  ersten  Jahr,  BB,  p. 
163  ;  la  vraie  forme  est,  cependant,  'iSà^  ou  xLb^  sous 
l'influence  de  -v  [Cantineau,  Et.  II,  212  shala  (sljala),  pi. 
de  paucité  shalât,  pi.  au-dessus  de  10:  shâl  en  général, 
mais  encore  shûl,  chevrette.  Aussi  sôhle,  pi.  shâ}]. 
J^^,  passage  en  pierre  pour  l'eau  dans  les  digues  des 
champs,  ouverture  dans  le  ^^^  entre  les  champs,  Beybân  et 
Harîb  =  «Li^*,  Dt,  ^jJw,  'Awl.,  1143  n.  ;  Arabica  V,  96  n.  4. 

i*j5i~,  synonyme  de  ^..^s^^-,  syr.  >a4#A,  être  noir,  Schulthess, 

HW,  p.  75;  Nôldeke,  ZDMG  LIV,  157;  ZA  XIX,  400 
[Brockelmann,  Lex.  Syr.,  p.  7691. 

j^uw,  noircir,  I.  Sîdah  XII,  183  en  bas:  ^j^  k^^  \Jli!  ^^ 
.jsjiJI  j>^  y?^  j.'u<>^î.  Dans  la  lurah  ^^^s^  est  aussi  puer^ 
cf.  ^j,  1109;  TA  VIII,  333:  ^3  ^\  U^^-  jl^JU!  ^^^^ 
[En  Syrie,  cette  forme  signifie:  1°  salir  avec  quelque  chose  de 


[')  Sur  les  sens  de  idii*'  dans  la  langue  classique,  voir  aussi  Bevan,p.  71.] 


1913 

noi7\  barbouiller  de  suie,  noircir;  2°  déshonorer^  déflorer^ 
lat.  stiqyrare;  S°  lat.  comprimerez  futuere  (une  femme,  un 
giton),  Barthélémy,  p.  337]  voyez  aussi  Prov.  et  Dict.,  pp. 
150;  310,  1;  Dozy  s.v.  ;  Meissner,  NAGI,  p.  126;  Merveilles, 
p.  198;  Spiro  s.v. 

^^.>^  [1°  se  barbouiller  le  visage  de  suie  en  signe  de  deuil, 
2°  se  mal  conduire.,  lat.  stiqwari  (femme,  cinède),  3°  ré- 
fléchi de  fv^vw,  Barthélémy  1.1.]  voir  Prov.  et  Dict.,  p.  129,1; 
Meissner,  NAGI,  p.  126.  Cf.  Bauer,  PA,  p.  212,13:  u-gâl 
lamârato:  gûmi,  faffari  u-tsahhami,  er  sprach  zu 
seiner  Frau:  Wohlan^  icirf  Erde  auf  dich  und  schwàrze 
dein  Gesichtl 

j.L^«*«,  class.  et  Hdr  357,  fumée^  suie;  L  Am,  p.  90  et  n.  1 
j^Li^ww,  Russ,  Kummer,  Sorge  [Barthélémy,  p.  337  sGhhàra, 
suie,  noir  de  fumée,  au  fig.  cliose  détestable,  existence  misérable]  ; 
en  Egypte  s  u  h  h  â  m,  cJiarbon,  439  n.  ;  en  'Oman  Ji^^ 
s%àm,  Kohleii,  RO,  p.  10  (Meissner,  NAGI,  p.  126  sëhâm, 
Uuss)  et  j.IJ^.a:3  §52;  Rossler,  MSOSIII,  24passimaussi  [.Li^.>o; 
voyez  Brockelmann,  VGSS  l,  161b  |C/-;  Vollers,  ZDMG 
XLIX,  507. 

1^4S^  =  ^~M.,  jjjlj,  Ég.,  Spiro,  p.  217;  Littmann,  Der  Islam 
X,  210,  3;  Rûziôka,  KD,  p.  208. 

Is^^^A  mesahmat,  Lumpenkerl,  gemeiner  Mensch,  Spitta, 
p.  191;  Rûziëka  1.1.  ')• 


1)  jp^^v.»AwOj  cité  par  Ru^icka,  pi.  Jx^>.av^,  est  me<awio)'/»/îOsed  (parce 
que  Jaisy',  dans  le  dialecte  égyptien,  signifie  non  seulement  s'irriter^ 
mais  encore  métamorphoser)  ;  monster;  miserahly  small;  t'doi,  Spiro  s.v. 


1914 


.,v^>o  s z  e k  h  u  n,  clas  aussetzende  Fieher  avec  t>3  dû  à  ^,  B  B, 

p.  75. 

ij^ww,    /ïèi-re,    Prov.    et   Dict.,    p.  383;    Meissner,   NAGI, 

p.  126. 

'lûiy^  s;:i^ïinyje,  Hitze,  RO,  p.  25,8. 

ic;J^„,.^^  =  x^ y ,  marmite^  831  en  bas.  Comme  non  seulement 
iwo^,  mais  encore  'ix^^^A  se  trouve  parmi  les  objets  que 
donne  le  père  à  sa  fille,  il  faut,  cependant,  qu'il  y  ait 
quelque  différence  entre  ces  deux  mots.  En  mehrî,  mshân 
est  die  Stelle,  an  ivelcher  dus  von  drei  Steinen  eingegrenzte 
Holzfeuer  brennt,  Jahn,  M  S,  p.  223. 

JLw,  fermer,  boucher,  cf.  ^-wo,  ci-dessus,  p.  778,  et  ^o^, 
^  (o>:^),  317  n.  2;  1141  n.  ;  1221  n.  1  ;  1508;  Meissner, 
NAGI,  p.  126;  aussi  concilier  (=*iJLA^'),  s'entendre,  convenir 
de  qch,  26,11;  976;  1681  n.;  s'arranger,  vider  un  différend 
à  l'amiable,  HB,  pp.  268,11;  282,3  d'en  bas;  S  AE  IV,  160 
n°  72;  û  sâddû  hu  u  ssultân  min  taht  suhûd,  und 
er  und  der  Sultan  trafen  ein  Abkommen  vor  Zeugen,  Jahn, 
M  S,  p.  6,19;  suffire  avec  ace,  Rp  I,  44, 15;  Rôssler,  MSOS 
I,  65,7;  J>^v*o  Lo  ^Sj-,  dièses  geniigf  mir  7iicht,R0,  \).  1S1,1. 
Dans  RD  1,87,14  nous  lisons: 

Kûllin  yihâwis  û-yisîddah  néddah 
Min  gayr  Sléyyim  lï  smîlah  séddah 
avec  la  glose  s'iài"  sA>w. 

Jeder  kâmpft  und  ihm  geniigt  sein  Gegner, 
Ausser  Sléyyim,  den  sein  Stock  beschàftigt, 

où   il   faut  traduire   dem  sein  Stock  geniigt,  c'est-à-dire  den 

sein  Stock  beschiitzt. 


1915 

Dans    les    dialectes    des    Bédouins    de   l'Arabie   centrale, 
y  i  s  i  d  d  est  assez  !  genug  !  =  ,^v^ ,  Hess,  Z  A  XXXI,  32. 
^J'^   Âa«  =  class.  ^^•^J   tj:^A-w!,  réconcilier^  mettre  la  paix  entre^ 
Hdr,  p.  605.  —  4J  iÂ*v,  se  fiancer^  821.  —  so^oV-^wX),  fiancée, 
ibid.  —  sâdd,  sâdde,  genug ^  RO,  p.  117  en  bas. 
Âaa«î  stedd,  Frieclen  7nachen,  RO,  §207;  avec  ,j-,,  se  /"a/?'e 
payer  par  qn,  LAm,  p.  108,5  d'en  bas. 
L>ww,  cX^y,  class.,  pi.  o^A^î,  l>3u\a»/,  sA*-',  en   général   toî(^  ce 
qui   obstrue  le  passage^  barrière,  digue,  1145;  sedd,  digue, 
RO,    p.   366,8;    sudd,    rempart,    1219,10    [voir    GLB'A, 
p.  30;  dans  le  Yémen  sâdd  (sidd),  diga,  Rossi,  AS,  p.  204]. 
—   ujjU  J^,  1146,  n.  —  JLw,  vis  à  vis,  devant,  160,2;  879; 
5dr,  p.  605. 

b'J^,  dans  la  lurah  vestibide  ou  toit  saillant  au-dessus  de  la 
porte,  d'après  l'opinion  de  quelques-uns  aussi  porte,  Lane, 
s.  V.  ;  LA  IV,  192  en  bas;  Kasdorfif,  Haus,  p.  44  [en  Syrie 
s  8  d  d  e,  pi.  -â  t,  trône  ;  banc,  siège  ;  dignité,  Barthélémy,  p.  338]  ; 
selon  Beaussier,  s.  v.  :  ,, Plancher  large  de  2  mètres,  à  1  m,  50 
du  sol,  placé  au  fond  du  côté  des  chambres  mauresques 
qui  sont  longues  et  étroites.  Ce  plancher,  caché  par  an 
rideau,  sert  de  lit.  ||  Banc  de  bois  large  tenant  à  un  mur"  ; 
Stumme,  MGT,  p.  302  siddâ,  Himmelbett;  Balkon;  voyez 
aussi  Dozy  et  Marçais,  TAT,  s.  v.  En  Dt  »Âav,  yJLv,  eiitrée, 
accès;  rempart,  499,5;  692;  1476;  \&1^\  porte,  Festgabe, 
p.  39,3  d'en  bas;  Hdr,  p.  605;  HB,  pp.  62  et  64;  Hirsch, 
Reisen,  p.  15. 

Un  poète  a  dit: 


1916 

L_g-Jj«i3    LjLjt^jw    Lo    ^>Jl࣠   w>-:>[5       bAvw.-'   J,    cj.-^*'^   oAàj    ._j-iXc 

[Vingt  fusils  tirèrent  des  salves  à  Ventrée^ 
Mais  nous  étions  inattentifs  et  nous  n'entendîmes  pas  leurs 

coups]. 
Dans  une  poésie  à  l'honneur  du  gouverneur  d'Aden,  nous 

lisons  : 

+ 

[Tu  as  voyagé  sous  la  protection  de  Dieu.,  o  gouverneur  d'Aden, 
0  toi  qui  domines  la  terre  et  la  vaste  mer\ 
Avec  vous  est  Mohammed  dans  tordes  les  affaires; 
Il  les  met  en  train  par  sa  main,  et  c'est  son  i?itelligence  qui 

les  administre. 
0  toi  cpii  as  pris  les  tribus  et  les  sultans  pour  amis 
Et  qui  as  fait  leur  seuil  devant  la  montagne  d'el-Radîr]. 
Hirsch,  Reisen,  p.  294: 

Du  bist  der  Pfosten  der  Tilr  und  die  Schwelle 
Und  der  Stiltzpfeiler  der  Tilr  und  iJir  Hauptbalken. 
o'A^,  arrangement,  accord,  821  [GLB'A,  p.  30]. 

AjJ^  =  V^r^i^,    V.  11.  V.,    822. 


C^' 


-^<A.^u«,  792;  Marçais,  TAT,  p.  331. 


0  =  iu^bj. 

2)  =y.Joi]i.  399,10. 

1'*)  '*j^'*^*J  ne  se  trouve  pas  dans  les  dictionnaires.] 


1917 

-J^-w,  a,  étendre  à  terre,  jeter  par  terre,  à  plat,  faire  toynber, 
^3,    10,12;   405   et   n.  2  ;   cf.   ^^,  ^J^L-,   405,   n.  3,  et 

aussi  -A^  =  ^j;  j«^Jî  ^^^'^  =  ^aLj^^ ,  LA,  s. v. 
^jlXavw«,  couché,  ital.  sdraiato,  405;  583. 
-Jc^î,   s'étendre,  405;   n  se  cl  ah,   s/c/<   2;?<r  fô(/<e  legen,  RO, 
p.  276;  RD  II,  25,  se  jeter  sur  (oy). 

-Âav,    cdlongé,   ausgestreckt  ;   la   forme   courbée   du  poignard 

s'appelle  ainsi  en  Dt;  „J^  j-t^?  ^<«  ^ow^  fourreau. 

*       V 

.Aa«,  jujubier,  Zizyphus  Spina  Christi  '),  Hdr,  pp.  280;  344 

et  ci-dessus,  p.  890;  Meissner,  NAGI,  p.  126.  Comme  le 
fait  observer  Dozy  I,  641,  on  se  sert  des  feuilles  d'une 
certaine  espèce  de  sidr  en  guise  de  savon,  866,4  d'en  bas; 
868  et  n.  2.  —  I.  Sîdah  XI,  194  en  bas: 

,jNE._5     ^r^^^    '-r-^    L^L^aax    i^JoCJ    c>-è-^'    '^3!    iO*^     î^.3    *Jlx>    L^jt^ 

X:>Jl;c«    ïJlvwoL;!    *    .^iixùî   Jla    *    v^**"  lX:>|^'  ^=>»,^   (iî  j^^-JaJ^^Jtj 

—  ;JjC/«     .-■>£.    ;j-v*^l    i'L^i    ^A.^    «-x_5    O^liLj!    Q^    éLio     T-A^î    j^Lio!^    ya<-. 

[')  Selon  Scln\einfurth,  AP,  p.  48.] 

[2)  Voir  LA  et  TA  sub  v^*^,   j>  et  t^]- 


1918 
En  'Oman  sidra,  sdor,  sdôr,  RO,  pp.  163, 10;  416  n.  1. 


.lXw<.>a>o,   voyez  ci-dessus,  p.  1041;  Marçais,  tJlâd,  p.  65 

et  TAT,  p.  331. 

s  a  d  â  r  i  e  h ,    421  n.  2  ;    s  a  d  ê  r  i  e  h,   722,  7,   gilet   sans 

manc]ies,=  î;.jJ1^,  pi.  ^o.^,  1731,  d.  1.  et  n.  2;  ci-dessus, 
p.  1041. 

*  V 

ij^o^^,  nom  cVune  étoile,  637  ;  ci-dessus,  p.  1095. 

OtXuw 

oA-w,  pi.  ^'A^ï,  tempe,  Dt,  =  class.  ^u\>o. 

id)A.«-,  en  "omânais  peser  sur,   drûcken,   beschiceren;  masser^ 
630,10  d'en  bas');  727;  RO,  §  239,  255,  p.  149,  1. 
ïSô^  sedke,  Beschivernis,  RO,  p.  6. 

JlX*-,  délier  et  faire  tomber  les  cheveux,  synonyme  de  qA^; 
permutation  de  l  et  w,  1761  [cf.  aussi  le  synonyme  y\^^ 
(=  syr.  ^11,,  envoyer),  Brockelmann,  VGSS  I,  223]. 
Jj^**.^,  ynesdel,  en  "onikuâis  fourchette;  flân  jidrub  ''a  mes- 
del  walâ  'a  jid,  schiesst  N.  aitfgelegt  oder  freihàndig? 
RO,  p.  97,4  d'en  bas. 

j.JUv,    fermer,   317,  n.  2;  1221  n.;    1222;    voyez    ci-dessus 

sub   *-wj>,  p.  778.   D'après  Ges.-Buhl,    p.  553,  puX*-  pourrait 

aussi  être   combiné  avec  hébr.  dpd,  bouclier  [cf.  cependant 
Brockelmann,  ZS  V,  37]. 

[')  Lisez  „R0  S  255,16"  ibid.] 


1919 

*l\^  sdem,  Staub,  Schmutz,  RD  II,  25,  où  l'auteur  renvoie 
à  *w\--w  'iL-fS.^  versandeter  Brunnen  [voyez  Brâunlich,  Is- 
lamica  I,  312]. 

j^jA^w,   voyez  JA/^. 

iuîj^,   jTnt/ie  aus  Ton^  Meissner,  NAGI,  p.  126. 

_  o  ^ 

j^o^^,  verdreht  machen^  Meissner,  o.  1.,  p.  127. 
^^,Oj..*«j',  verdreht  sein,  ibid., 

'A*v,    (^A*-,    dans    la  lurah   étendre   la   main    (l\-o1j),    !Aa« 

.  _   o    - 

ScXi'^Ajw,  5-e  proposer  qcJt;  en  Dt  (jr^Vw,  a,  ai'oz'r  /  zc/ê'e  c^e 
/a/re,    l'intention    de  ;    LVa«    ^    ^_c<X^  =  (^^-wL.    !J>Lp    ,,ii.-joL« 

r2We    de   partir]    ^^y^\  J;>o  ^^^jî   LVw  ^   'Â^^j,  jVu"    rzVZf'e   de 

descendre  au  Yémen  (Lahig). 

j^oL*w  avec  J,  se  trouver  en  face  de  qn,  655  ;  avoir  l'intention  de, 

voyez  ci-dessus. 

^_cJL^v:)■  =  ^j:Jol,  i^o'l^w,   voyez   ci-dessus. 
iîj^  >  Lv^,  610  '). 

y^,  sens  primitif  de  V^    ^  lier,  serrer,  1099. 

^,   secret,   aussi   centre,   la   meilleure  partie   de  qch,   p.  ex. 


')  On  sait  que  le  mot    ,  ^--^î    t^'"^-^  peut  aussi  signifier  chaîne  d'un 

tissu,  liébr.  ""nî^,  syi*.  j  ^A  #,..  Ces  formes  ont  été  combinées  avec  v.:>-w', 

Ptî',  JA^l,    derrière,    [mais   sans   doute   elles   n'y   ont  aucun   rapport, 
Ges.-Ruhl  s.  V.  nPl^;  Brockeimann,  VGSS  1,154  en  haut;  p.  334 /,  rem.]. 


1920 

«^  (i^LJicS,  je  vous  en  ai  donné  la  meilleure  partie^  Lane,  s.  v.  ; 
en  sabéen  wâdi,  1014  n.  1.  [Conti  Rossini,  Chrest,,  p.  200: 
„1D   (conf.    ^  terra  nobilis^  optima,  pi.  a^'  melior  et  médius 
locus  in   valle)  subst.  vallis^  campus  in  valle"  ;  Rossi,  Voc, 
p.  308  „la  parte  migliore  del  ïccidi"].  Hirsch,  Reisen,  p.  159  n. 
cite  r^  dans  le  sens  de  iwo>.  [voyez  Lane,  s.  v.  :  i^^y  iU:>. 
et  iJCxi>.  the  part  of  tlie  valley  in  wliich  its  nater  flores  into 
it  from  its  two  sides]. 
^  i:JLJ,  7iuit  sans  clair  de  lune,  991. 
.1^,  voyez  ci-dessus,  p.  1096. 
Jy^  (=  ^),  ligiie  de  la  wain  et  du  front^  1099. 
»y*^  msarra,   Vergnngen,  RO,  §  185. 
ioy^  sôrryje,  pi.  serâri,  Kebsiceib,  RO,  p.  332,11. 

uj^,  s'e7i  aller  en  général  ou  selon  quelques-uns  s'en  aller 
le  jour,  I.  SîdahlII,  113  après  plusieurs  verbes  qui  signifient 

tous    ^^*j?3  :      )'-^'     TîV*    ^    '^r^    tJ*^^-5      .3t*^    V""**^    Vt^    d^^XS^j 

D'ailleurs    ce    verbe    est   sujet   à    diverses   interprétations, 
vo.yez    ci-dessus,    p.  1709;    dans   Add,    p.  49   nous   lisons: 


(A_ï     iOyJ    jjj^    (^.^^!  v_;.L/*Jî     ,-)V^    ol(Aito"bJt    ^yt    l-*iaj'    «wJ.LwJîj 

V  J^-^^    '^J-^3    d^^  v_Jiji^.X.w^    _^    ^_5    Jj>^    j£    aIÎ!    Jû    ^UoJÎ 

^.LJi    -P'JoJî   _^_?    JJb^  1^^)'^^'  >^    '-''•^    ^-^    O*^-^^    V;'-^'    tV«-^' 
')  Qor.  X11I,11. 


1921 

En  Dt,  v-j.*-,  u,  est  couler  placidement^  sans  hruit;  rôder ^ 
herumschleicheny  656;  1630  s.;  ci-dessus,  p.  1709.  Cf.  v-j.;, 
656  et  ci-dessus,  p.  1831  ;  sur  les  mots  correspondants  en 
syr.,  voyez  el-Farq,  p.  271;  Schulthess,  HW,  p.  85  et 
Nôldeke,  ZDMG  LIV,  162. 

*^^-w,  s'en  retourner^  rentrer  chez  soi,  après  une  journée  de 
travail,  Prov.  et  Dict.,  p.  217,8;  MAP,  p.  299  [trans.  faire 
partir;  faire  réussir,  faire  marcher  (une  affaire);  laisser 
passer  (un  abus)  ;  fermer  les  yeux  sur  (un  manquement), 
Barthélémy,  p.  339;  cf.  Dozy].  ^J^  ^y^=>)  ^^]  ^XsJi\ 
(•■^-Jjtjî  oA*aii,  Haurân. 

^,.v^',  marcher  sans  hruit;  passer  sans  voidoir  être  aperçu, 
s'esquiver,  656;  1631  {partir  par  les  intrigues  de  qn;  s'en 
cdler,  se  retirer  les  uns  après  les  antres,  quitter  le  cha?itier 
ou  Vcdelier  les  uns  après  les  autres  (ouvriers),  Barthélémy,  s.v.l. 
v_jy*,  tour  ==  ^*^ô,  1631.  —  serb,  tamère,  =  class.  vr^? 
pi.  v'-^C    KO,  P-  407  n°  105. 


')  Var.    \:^ijf*i. 

]})  Le    vers   se   trouve    dans   le  diwan  de  Qays  b.  el-Hatim,  p.  0,  où 
il  est  ainsi  traduit: 

Wie  hast   du  dich  herverirri?    Du   warst  ja  nicht  gewohnt,  weit 

herumzuirren, 
Fredich  pflegen   die  Truume  auch  einen  nicht  Nahen  nahe  her- 

beizufùhren]. 

^)    i_j.-w.xi  =  ^^IhjJ,);    ^^i/«    ^^jSli  w*.S^';   --Jjw  =  _^j.i/«,    tordu. 


1922 

Cl     > 

io^,    un    certain    nombre^    troupe^    311  n.;    1216    [GLB^A, 

p.    30;    MMC,    p.  536].   En   Hdr   w^,   Hdr,   p.  632;  aussi 

RD  11,33  sorba,  Sdiar  (Kinder);  en  'Oman  zurbe,  grosse 

Zahl,  RO,  p.  10. 

^îy*,,  voyez  ci-dessus,  pp.  1589  n.  et  1709  [cf.  Wiedemann, 

Ûber  die  Fata  Morgana  nach  arabischen  Quellen  (Meteoro- 

logische  Zeitschr.  XXX,  246—248]. 

Kj'^  srâbe,  pi.  sarâjib,  rangée  ou  ^«s de ^er&es (Palestine), 

voyez   Canaan,   ZDMG   LXX,    175.    —    Aussi   Schale  der 

Piniemiuss,  Tallqvist,  A  S  S,  p.  149. 

i_A.j^,  loup,  150,3;  1630. 

Jo^,  dans  la  lurah,  vêtir,  habiller.  M^'AR,  p.  89: 

Le 

avec   la   remarque  suivante:  ,^  JL.^  aJ  ,.>o  ^,Xx^  j^-*^'  %* 
(j^-A^ili  JL.^'.  *aJ';  Fraenliel,  AFW,  p.  47. 

En   Dt   jo^  signifie   laisser  les   bras  pendre   aux    côtés; 
s^Li!'  (3  Jo,^  LjLr^J,  nous  laisso7is  les  bras  pendre  en  priant. 

J^,  syr.  C ^.à  ,  <  pers.  ^'fr-,  lampe,  153,18;   1692;   1782; 
Kasdorff,  Haus,  p.  58  n.  5;  Siddiqi,  FF,  p.  72  [Rossi,  AS, 
p.  216].  En  'Oman  Jyo,   RO,  p.  10;    Brocl^elmann,  VOS  S 
I,  168,5.  —  :.^^Jus..J^,  1692;  Jaussen,  CA,  p.  365. 
iL>iy*/,   farcin,   Wurrnbeulen  oder  HautKurm,  BB,  p.  174  = 


(l*t>Jlj       J^-^'       l^-^'^       ^^^  H^^       »>ij       f**^^'       '-^j 


[')  Nôldeke,  Fuiif  M(/;ill.  11.21  : 
UnaufhurUch  Hess  ich  seine  Ualscjrnbe  und  seine  Drust  atif  sie  stossen, 
Bis  f.r  mil  einem  Ueberwiirf  von  Blut  behleidcl  ivar.l 


1923 

x>(^,  Dozy;  M.  el-M.,  p.  943,4:  £j^,   'iJ^ri   '^ft^^  J^!  lX;^ 

iC>l^^,    A'/eme    Lampe,    Snouck   Hurgronje,   M  S,   p.   110; 
Glaser,  PM  1886,  p.  3. 

-     O     - 

^:>--v^,   g?(z   a  les  j)ieds  tortus  =  ^i^s^^^ ,  Dt. 
* 

^^,  a,  cf.  ^yw  et  .l-w,  5o?"^/r  Ze  matin,  avant  le  midi,  10,2; 
27,17;  36,20;  39,9,13;  64,1;  114,  6  d'en  bas;  157, 16;  569 
et  n.  1;  684;  687;  1165;  1211;  avec  ace.  de  l'endroit  1084,  2 

d'en  bas;  avec  ^  563,12;  1295  ((ji^'  ^i^^  ^^-t-ii  -ww  = 
sortir  le  matin  pour  inspecter  le  bétail);  Ildr,  p.  606  et  ZA 
XXVI,  231, 11  d'en  bas;  MAP,  pp.  79;  288.  Dans  les  dialectes 
modernes,  ce  verbe  signifie,  en  général,  s'en  aller  au  pâturage, 
ce  qui,  du  reste,  correspond  à  la  lurah  aussi  bien  que  le 
sens  donné  ci-dessus  [voyez  Barthélémy,  s.  v.  erî'er,  paître 
en  liberté]  errer  dans  la  campagne];  RÇ  11,26  davongehen, 
abzieUen  [au  Yémen  anclare,  partire,  Rossi,  AS,  pp.  192  et 
225];  Meissner,  NAGI,  p.  126  iceiden,  beaufsichtigen;  Spiro, 
s.  V.  to  rave;  to  go  to  jiasUire;  to  go  to  one's  icork;  Carbou, 
p.  231  faire  aller  au  pâturage,  s'en  cdler  au  pâturage;  Beaussier, 
p.  2^?>  paître,  pacager, pâturer;  faire  j)aitre,  garder  un  troupeau 
avec  ^  [Nicolas,  Dict.  franc. -ar.,  p.  251  paître  ..,,*«  srah]. 
D'ailleurs,  il  est  à  remarquer  que  ce  thème  est  souvent 
prononcé  _yo,  voyez  478,6  d'en  bas;  1195,3  {^xp>^  et  L;.:>.L2X)) 

et  n.  2;  ci-dessus,  p.  1497  n.  1. 

-,yw,  faire  sortir  le  matin,  conduire  le  matin,  apporter,  em- 
porter, 25,1;  27,27;  32,16;  114,6  d'en  bas;  123;  563; 
569;    685;   895,11;    1182  n.;    1777;    intr.    sortir,    521,10; 


1924 

j^!  _y«,  il  fit  sortir  les  chameaux  le  matin,  mais  J^L.  -y^«, 
il  est  sorti  avec  les  chameaux,  Dt;  cf.  iserrih,  il  mène  paître 
les  troupeaux,  L  B  "A,  p.  61,3  et  j  i  s  r  a  h  b  i  1  b  i  1,  er  iceiclete 

eine  Herde Kamele,  Socin,  Diw.  III,  233 f.  En  Hdr.  xx^-.;  ^^ 
est  répudier,  si  c'est  le  matin,  Hdr.,  p.  208,  cf.  Boh.  VII,  43. — 
Stumme,  G  T  A,  p.  24  sârrah,  erlauhen,  fortlassen;  RO, 
p.  163:  ene  ems  msarroh  seba^it  %iddâm,  ich  hahe 
gestern  sieben  Sclaven  die  Freiheit  gegeben. 
_^',  être  apporté,  772,  5. 

_yw,  bétail,  troupeau  au  pâturage,  comme  dans  la  lurah^ 
687;  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  160;  cf.  ci-dessus,  p. 
1497  n.  1. 

'^^y^,  sortie  matinale  des  troupeaux  au  pâturage,  masdar 
de  „^,  Negd,  687. 

^^  ou  -,^,   nom.  gen.,    un   arbre  sans  épines,  23,4;  658; 
Nôldeke,    Fûnf   Mo'^all.  II,  41  ;    voj^ez    aussi    la    description, 
chez  Lane,  s.  v.  et  Hirsch,  Reisen,  p.  127'). 
_^L«,  berger,  Carbou,  p.  231;  Meissner,  NAGI,  p.  126;  pi. 

_!^,  Stumme,  GTA,  §105^).  —  i^^,  dans  le  Sud  les  bête» 

qu'on  fait  sortir  le  matin  =„'^^  JLI',   MAP,  p.  341. 

f^.^,  pi.  s  or  h  a,  freigélassener  Sclave,  RO,  p.  74, 1;  Rôssler,. 

MSOS  111,2. 

^[=>y^,  loup,  lion;  sur  le  suffixe  -an,  voyez  1412. —  Aussi 

Wasserbehàlter,  pi.  Jy^,  Moritz,  Zanzibar,  p.  39. 

^'J^,   voir  1776. 

J^ — 9,  so7-tie,    1182  n.  ;    MAP,    p.    454,  17    misrâhhen 


0    p'/*'5   VorraiDii  [==  — y^],    R  0,  p.  136,8. 


2)   Cf. 


^7- 


1925 

limikdem,  où  la  traduction  „sie  [die  Hennen]  picken  vor 
dem  Zelte"  est  erronée  [MMC,  p.  259  pasturé].  —  Jy^l,\  .L^j, 
le  jour  du  ?nariage,  825.  —  Ce  mot  signifie  aussi  colonne 
du  milieu  qui  supporte  dans  une  fourche  la  perche  trans- 
versale, 19,  16;  569. 

j>ww,  u,  arranger  avec  art  (les  parties  du  discours);  aussi 
répéter,  réciter  =  ^Lj',  L  L  A,  p.  73  [cf.  aussi  Lane,  o-w. 
et  o-w]. 

„L>^',  herumUegen,  Rôssler,  MSOS  I,  88,6;  Rùzicka,  KD, 
p.  162. 

iL:>by^,  7-ase  campagne,  1446;  cf.  LA  III,  311:  ^IX«  Jolj! 

^otyJj)    ^^    iJLsr^it,    ,^*^[5    iC^jS^Î    ci-y^    rj^. 

^yj.  =  ^j'i,  Meissner,  MSOS  V,  110,  4  d'en  bas: 
siftâh  ^ala^lmes'ûdl 
(e)msersah  gesâ^'ib  sûdï 
Ich  sali  sie  auf  dem  Mes'ûdi,  ') 
Wie  sie  schwarze  Locken  Jierabhàngen  Hess, 
^y^,  von  oben  herunterrutschen,  RO,  §397;  Rûziôka,  KD, 
p.  226;  Meissner,  N AGI,  p.  126;  MSOS  VI,  120,  n°  25: 
ôâtilnî  iabû  uorde^)  bil^'ansâf^) 
tesârsihen  ''ala  zulûf^elrauîie. 
Es  tôtet  mich  dus  Màdchen  ynit  dem  Nasenringe  durcit  die 

goldenen  halhen  Lirastiicke, 
Die  herahhàngen  auf  die  Locken  der  Sussen. 

')  Nom  du  vieux  mur  à  Bagdad. 

2)  Anneau  de  nez,  ressemblant  à  une  fleur. 

3)  PI.  de  nuss,  pièce  de  demi-iira. 


1926 


I^JMyA 


j.^-«,  1683,  voyez  JvwJL<. 


-b^,   avale?-,   1221  n.  ;  1770;  RD  II,  26;  cité  avec  *«-',  o  ; 

et   ^   dans   le    ^y^L  Jjj-o  \>i    ItI»  >  L«^   o^Jj^  J^  *^  i-«  v-j1j, 

I.  Sidah  XV,  63,  cf.  aussi  -b.j  et  -aJj.  En  "Oman  sa  rat 
et  salât,  R  0,  p.  10  ;  en  Maghrib  -byo,  Marçais,  T  T  A,  p.  354. 

-b^^,  Krehs,  =  ^-/^j-^,  RO,  p.  332,  5  d'en  bas.  —  Surj^^Lb^, 
vo\-ez  ci-dessus,  p.  14:90. 
* 

^y^  s  a  r  a%  épilepsie,  R  0,  p.  295,  6  d'en  bas. 
ç^  sur  a";  3^  a  sur  a",  vite  [GLB'A,  p.  301. 

0 

^f*^^  Atemzug,  RO,  p.  418. 
^'^■<j:'^,  lutte,  ci-dessus,  p.  393. 

^y^,  dévie?',  s'égarer,  s'écouler,  se  tromper,  370;  497;  1388; 

1513;  1535;  1631  n.  ;  1634;  Arabica  Y,  152,7  d'en  bas; 
vJLiIiIi  v_3^,  he  missecl  the  road,  Stace  (Béd.),  p.  208;  etwas 
oline  Mass  und  Ziel  ^h«  =  class.  ^^',  RO,  §  268. 

^^,  faire  dévier,  1513  n.;  cf.  lettre  de  Marçais  (8/11  1913): 

„s_îj*«,  faire  dme?' l'eau  ;  sud  algérois  v_î^,o,  mais  nord  oranais 
o^;  mesref,  déversoir  nwbile". 

^^,  empiétement,  égarement,  12^  ;  \'S>b  \  Al^)^^  s-l=>,  dévier, 

piasser  à  côté,  370. 

Ajww,  planche,  Dt,  <3^,  Iblr.,  v.  h.  v.,  791. 

*i,.*v«,  io,^*^,  i^ateau  rond  en   "azaf  pour  manger,  ''AwL, 

624;  858. 


1927 


rr 

|.^,  toujours  prononcé  s  u  r  m ,  orifice  du  rectum^  cmus,  656,  5  ; 
ci-dessus,  p.  1656;  Brockelmann,  VGSS  1,168. 


--y^y^ ,  pantoufle^  Dt  [du  persan  ^j^'«j*«,  Vollers,  ZDMG  L,  61 1]. 


Z^T 

ô 


l\xi^,  class.,  éternel^  de  J^*,  rester^  1374  n.  ;  voyez  Rùziôka, 
KD,  p.  81. 

_    O  -  c 

'duJ'^  »y!,  femme  grosse  et  grmîde  =  '!U^,  1770;  Rûziôka, 
KD,  p.  223. 


o^y«,  pi.  oi^!^^,  citerne,  72,11;  expliqué  1154. 

j^,  élévation  de  terrain;  y^*^  ^^^  =  ^J^LJ  Jj^!  selon  M'AR, 

p.  34,  7;   cf.   LA  XIX,  102,  12:  _^^    Ul^   3^  ^i^o.jJl  j^ 

L^jJbs^  ^  3^  J^3  ^ju^Jîj  ^ftjtJt;  sur   la   tradition    en 

question,  voyez  ibid. 

^yw,  fém.  85^,  pi.  q'^j*-,  agneau  qu'on  engraisse  à  la  maison, 

715;  Arabica  V,  173. 

aîww,  comme  dans  la  lurah,  quasi-pl.  de  i^y*,  6rave,  grand 

chef,  557;  1166  en  bas. 

Landberg,  Glossaire  Datînois  121* 


1928 

y ^^,  pantalon,  du  persan  ^^lÎ,  Fraenkel,  AFW,  p.  47; 
HB,  p.  100  [Bouch.,  p.  13  et  planche  I];  dans  le  'Oman 
S'i-^i  RO,  pp.  55,4;  163,7  d'en  bas;  aussi  en  Maghrib 
avec  >jo,  Marçais,  T  A  T,  p.  354;  pi.  ^^.^'y^  ou  qJ^'-^  avec 
n  <l,  1761. 

(^^,  voyage?'  la  nuit,  Hdr,  p.  607;  RD  11,26,  comme  dans 
la  lurah,  voyez  el-Amâlî  I,  12,  4  d'en  bas:    ,^ÀJ':    (^^LvJ'^ 

3     O  ,   C  £  5    Cl  3     C_    _ 

Aussi  dans  le  Nord,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  96,  n.  21; 
102,  n.  38;  LB'A,  p.  58,4;  MAP,  p.  190,10  d'en  bas; 
Hartmann,  LLW,  pp.  149,6  d'en  bas;  150,3;  185,6  d'en 
bas  et  avec  le  sens  de  faire  une  maraude  nocturne  238  = 
ci-dessus,  p.  801;  MJM,  p.  5.  Cf.  ^^  et  ^Lw,  569,  n.  1,  et 
ci-dessus,  p.  1496,  n.  3. 

(3^,  faire  partir  dans  la  nuit  ou  le  soir,  conduire  (la  mariée 
à   la   maison    nuptiale)    dans   l'après-midi,    7,  13;    817  n.; 
Socin,   Diw.   Gl.,   p.  275;    aussi   vor  Tagesanbruch   auf  die 
Weide  treiben,  Kampffmeyer,  M  G,  p.  45  n.  1. 
Ahmed  'Alî  ed-Diyêbî  a  dit: 


>  > 


[Tu  fen  es  allé  dans  l'obscurité;  tes  yeux  étaient  somnolents 
T%i   ne  pus  pas   te   réveiller,    lorsque   nous   conduisîmes  la 
mariée  à  la  maison]. 

')  Le  vers  suivant  (— w'   x^Li   ^.-yij')  se  trouve  ci-dessus,  p.  898. 


1929 

j^.Uvj",  voyager  la  nuit,  Dt,  ci-dessus,  p.  1169;  se  promener, 
Kampffmeyer,  o.l.,  p.  68  et  surtout  Marçais,  TAT,  p.  332, 
aussi  ci-dessus,  p.  1496  n.  3. 
^y:*-',  ynarcher  la  nuit,  170,4. 

i^y>*>,  nom.  gen.,  sauterelle;  nom.  unit.  »!^,  lllOn.Dans  la 
lurah  i^  est  œuf  (de  sauterelle,  de  poisson)  ;  la  sauterelle 
s'appelle  ^•,^,  quand  elle  pond,  LA  I,  88. 

o  s  o  _ 

ity*.^,  cortège  nuptial,  850,3;  masdar  =  class.  ^y*^,  ci- 
dessus,  p.  1522.  En  Syr.  ^.m^  est  conduite,  manière  de  procéder. 

_trt  V,- 

iyliv^ ,  iCxLAax) ,  'lijJa*^ ,  banc,  estrade,  aussi  une  partie  de  l'âtre, 
Prov.  et  Dict.,  p.  455;  d'origine  obscure.  On  a  voulu  le 
dériver  du  persan  et  du  grec;  ce  qu'il  y  a  de  plus  certain, 
c'est  que  ce  mot,  appartenant  selon  ez-Zamahsarî  au  dialecte 
de  Bagdad,  a  été  emprunté  à  l'araméen,  où  nous  trouvons 
le  synonyme  ]£c:lJJiI>  ou  IzC^.^^'.^.  Quant  au  persan,  Fraenkel, 
AFW,  p.  21  s.  combinait  iuLAax  sur  l'autorité  du  "Ârûch 
avec  NiosN,  miDDN,  ,,ein  etwa  eine  Elle  breiter  und  4—5 
Handbreiten  hoher  Platz,  auf  den  man  die  Waaren  hinlegt; 
dergleichen  richtet  man  vor  allen  Laden  ein.  Dasselbe  be- 
deutet  VDD  und  ND^np  (ypxloxrov).  Und  manchmal  richtet  man 
es  auch  zu  einem  Sitze  fur  Menschen  her".  Il  en  trouvait 
la  forme  originaire  dans  le  synonyme  vtoD,  qu'il  dérivait 
du   persan   lXj^'uoL,    selon    Vullers,    Lex.   Pers.-Lat.   II,  222 

^.ji  OU  j^jj^lj  iOC;i!ii  j  dV^  *^^^  'y'  wft«-w  iS  \ft>o.  La  forme 
VDD   est,  cependant,   sans   doute   fausse;   editio  princeps  a 


1930 

pD,  mais  il  faut  probablement  lire  moDN  ').  L'm  préfixé 
s'expliquerait,  d'après  Fraenkel,  o.  1.,  p.  15  et  VoUers,  ZDMG 
LI,  293  par  des  formes  analogues,  comme  Sik»,  oblL  = 
JcJLii,  clef  <^iiy^\^i<  <K>,siç,  kKii^iov,  et  N^Dn^JD  =  i^'J^^^^,  carrière, 

<^  ^.XTÛfjl,ix    ou    KXTOlJLSlOV. 

Fleischer,  Kl.  Schr.  II,  596,  était  convaincu  que  x*iu^ 
provient  de  aTi(3ixç,  (rnlBx^icv,  couche  de  foin,  de  paille,  de 
roseau,  etc.,  qu'on  aurait  placée  sur  le  banc  pour  être  mieux 
assis,  mais  cette  étymologie  est  avec  raison  mise  en  doute 
par  Fraenkel  et  Vollers,  parce  que  le  sens  de  aniSxt;  ne 
correspond  pas  à  celui  de  iCxkcixi.  Vollers  fait  remarquer 
qu'il  penserait  plutôt  à  arvTroç,  bûche,  s'il  faut  expliquer  le 
mot  arabe  par  le  grec.  C'est  peut-être  la  vraie  étymologie; 
en  tout  cas  elle  est  supportée,  en  quelque  mesure,  par 
xaIi^î,  étoupe<i(jrv7rvi,  a-rvTTTry!,  voyez  sur  ce  mot  Lane,  s.  v.  ; 
Fleischer,  1.1.;  Fraenkel,  o.l.,  p.  230. 

Sur  le   sens  de    'xJa*^    nous  lisons  LA  I,  450:  ^^^L^Jî 

iwlc   (j^Uj'   lA-jtib   ..jblxJli   jLiu^;   11,11:    .j'A>Lw   w*.L*aJi 
t^   ^!    aI    j.oLi-  Jjjîj  b.îjs    ,_co    ^J^  Lo'ji^l   c>Jt<--  cJ^j^J*^'  ô^  >3lÂiI 

aJL^^Î     j^-j.,    aJ     ^«  J     JyJuLi     Ujt4^     ^-'V^'     &->i2>^3»     (J-^;"^'    '-VV**^    17^    ^ 

Ja  J-^L-  fW  cr  '4^  ur^  ^j"^'  cr  £'/  ^^  ^j^  o^'^  ^ 
iLftiLi  KftLcuJt  'ij;',.^^  iJi^iL>  j^  ^y^  ^]  o-*-f*3,  et  ibid.,  p.  12: 

_     o     >  >  «     ..  )  - 

L^Jlc  ijJl^;   Qâmûs  I,   100:   xUJtj   ^^otJdi-   ^.c>'J^    wJ^L^^jt 


[')  Aruch  completum,  éd.  Koliut  1,167  vdD  avec  cette  remarque  en 
crochets:  niDDN  ^"\^  V\DD  T2'^2^\  ""DlStl  n'D]-  Voir  Krauss,  ZDMG 
LXVI,  272. 


1931 

_.*v<j3  iLxk**^x)  j-*^  L^aJLt  i.>^jtflj  (jv.s'I^lAJÎj  -lX-^!  et  p.  112: 
aJLc  jj*y.5riJLj  ^LiJsJl^  j«-4'  j^  iolwlj!;  Muqaddimat  el-adab,  éd. 
Wetzstein,  p.  21:  «LXjL^  j^^UAii'  >s'ljv.'l>  (^^L-h-^  Li=^  iC-Ja^axi 

iooîJob,  p.  132  xenoclochium;  diversoriimi  puhlicum  recipiendis 
viatorihus  et  pcmperibus  serviens]  Harîrî,  Séances,  2.  éd., 
Maqâmah  n°  XXX,  p.  375:  J^.*-.;^!  J,^  iLjLjî  ^,13-  ïLxluaiî 
Jls5  ^_cJII2J!  ^  iLjL-*^   L\_=>yi  L>^.^u4t  J_^:>  ^■o'i'Jut    ;_^L^! 

Lane,  s.  v.  iLçLiAax  :  "^  /ezwc?  o/"  î(;t(Ze  bench,  of  stone  or  brick 
dtc,  gêner  cdly  built  against  a  walL  for  the  pur  pose  of  sitting 
upon  it".  Dans  le  dire  d'un  homme  des  Banû  Fazârah,  LA 
II,  11  (voj'ez  ci-dessus)  et  aussi  TA  1,334,  'iLdj*^  est  mal 
traduit  par  Lane;  ce  mot  ne  veut  pas  dire  a  square,  flat- 
topped  pile  of  earth,  comme  il  est  rendu  par  Lane,  mais 
seulement  banc  pour  s'asseoir.  Dans  le  texte  d'I.  el-Mogâwir, 
le  pi.  ^^Lax)  semble  signifier  des  magasiyis  pour  l'encens 
et  la  myrrhe,  voyez  ci-dessus,  p.  827  ss.  —  Cf.  du  reste 
Vollers,  1.1.  et  Krauss,  ZDMG  LXVI,  271  ss.  —  Sur 
iLsiS  et  ^}^^->  ci-dessus,  p.  830,  voyez  aussi  Snouck  Hurgronje, 
WZKM  1,74  s. 

^^kw,  étendre,   cf.  -.Ju«,   405;  Socin,  Diw.  Gl.,  s.  v. 

^Ji**,   toit  [f^^,  Rossi,   App.,   p.  237];   sur  le   dos,    p.  ex. 

,^  ^13,  Syr.,  1223;  Prov.  et  Dict.,  p.  104. 

iJiLvi*,  voyez  s.  v.  iLwLb. 


1932 

^Z"-,  fermer  =  ^ô^,  317,  n.  2;  1221,  d.  1;  dans  le  Nord 
>  *l2o,  ci-dessus,  p.  778. 

LLu«  (lisAi»),  marcher  à  grand  pas,  losziehen,  iiberfallen,  Meissner, 
NAGl,  p.  126  =  hébr.  et  aram.  tûiir,  e7Ter,  rôder,  courir 
par  ci,  par  là,  500  n.  —  »^Llw,  assaut,  élan  impétueux,  selon 
Hess,  WZKM  XVI,  61  aussi  Schicertwunde. 

ft*w,  particule  avec  les  pronoms  personnels  suffixes;  nahnu 
ma  nahnùs  sà^ukum,  nous  autres  nous  ne  sommes  pas 
comme  vous,  1516  n.  ;  an  a  m  an  a  s  sa^ak,  je  ne  suis  pas 
ton  égal;  entah  maant  sàM,  tu  (masc.)  n'es  pas  mon  égal; 
enti  maantîs  saM,  tu  (fém.)  n'es  pas  mon  égale;  en  tu  m 
maèntum  sa'^âna,  vous  n'êtes  pas  nos  égaux.  —  s  a  ^  m  a 
(bédouin)  =  Dt  u^  [cf.  sâ%  corne,  Rossi,  AS,  p.  40;  Goitein, 
Jem.,  nos  577 — 584].  —  tiUJL**«,  sagaie ik  (masc),  sa^alêk 
(fém.)  signifie  cela  ne  fait  rien,  cf.  Glaser,  AN,  p.  56  n. 
Est-ce  le  même  mot  que  ^? 

wyji>*«,    baver,   Dt;    aussi    vy-**--    ^^    ^-r-^**"?   ^^^jju^*^  q^-**^'? 

qui  bave. 

v_;^>jt*«,  bave  [cf.  Lane]. 

lXx*.,  nom  d'une  étoile,  637  ;  ci-dessus,  p.  1093  [voyez  Lane].  — 

ii)oJocw  dans  *i)aJocw3  *iCp5  expliqué  382  [cf.  Brockelmann, 
VGSS  I,  497].  Cf.  1422.  Sur  l'expression  correspondante  en 
pofâr,  voyez  RD  II,  135. 


1933 

»A5Lw,  bois  de  la  lance,  Dt;  voir  Glaser,  Skizze  II,  367. 

bA;Ou«,  Sklavin ioriginsLirement  nom  propre),  SnouckHurgronje, 

M  S,  p.  78. 

^!u\x*«,   pi.  ^oljt^,   singe,  Syr.  [Nôldeke,  NBSSW,  p.  89; 

Liltmann,  ZAr,  p.  73;  Barthélémy,  p.  343];  MAP,  p.  228; 
Yahuda,  OS,  p.  408.  —  Ce  mot  est  aussi  le  nom  d'une  plante, 
Neurada  procumbens,  Hess,  Der  Islam  VII,  104. 
JoLv^,  heureux,  Sachau,  AVLM,  p.  23,  n°  XVIII: 

(^  t^*^'i     ej^HvLi    u^o'l:^ 

Maliâbis  biljemîni  walbihammî 
Wannâsu  mis'^ada  wânî  bihammî 

Ringe  (trâgt  sie)  an  der  Rechten  und  am  Baumen,^ 

Und  die  Leute  (bei  ihr)  sind  begliickt,  wàhrend  ich  in 

Knmmer  bin. 

Jut.v«s^,   mur  de   soutènement  du  sôm,   levée  de  terre,  pour 

empêclier  l'affouillement  des  eaux,  1331. 

-  o  _ 

jjJou«,  marcher  vite,  s'empresser  =  class.  Qjtiu^,  LA  XVII,  82 ; 
1353  n.;  1366  n.  ;  Festgabe,  p.  54. 
j^.jJot^' >  ^^^!,  se  dépêcher,  Dt. 


r 


^at-w,  a,  vendre  à  qn,  l\:>!  (J«c,  et  acheter,  ck:>\  ^J^,  parce  que 
le  sens  originaire  est  faire  le  jwix,  117,30;  1541.  Dans  le 
Sud,  ce  verbe  ne  s'applique  qu'au  prix  des  céréales  ^)  ;  selon 


2)  Cf.  Marçais,  TAT,  p.  356. 


1934 
1541,  c'est  un  vieux  mot  cultural  sémitique,  contrairement 

o 

à  Fraenkel,  A  F  W,  p.  189  qui  dérivait  yi*w,  taxe,  de  Taraméen. 
jLv.  =  jL^,  1541   [Goitein,  Jem.  n°  18]. 
^Lv,  allei-  à  la  foh^e,  en  "Oman,  1541. 
.ju^,    .xJCwi,  acheter.  1541. 

ï    ,  C>  O  _ 

jt*-  (class.  ,3Cw),  pi.   ,'Licw!,  ^a:re,  mot  usité  dans  tonte  l'Arabie, 

ibid.    [voyez   Marçais,    TAT,   p.  356   et  Ronzevalle,  p.  43; 

GLB'A,  p.  30]. 

8^L«-«,  commerce,  dans  le    Oman,  1541. 

jLv.,   attiser  (le   feu),  1541.  —  De  là  ._^jt.*^,   enragé,  MAP, 
p.  414. 

._^'u*,   éructation,   592;   schmerzhaftes  Aufstossen  un  Halse, 
■    RO,  §57. 

.'jt.*>^,   bâtonnet,  pelle  ou   fourgon  avec  lequel  on  attise  le 

feu,  1541;  1737.  Au  figuré  v^  jju**^,  ibid.  —  Le  pi.  ^L»^ 
dans  le  sens  de  Feuersbriinste,  Socin,  Diw.  GL,  p.  276. 
En  J\iaghrib  ^,  Marçais,  TAT,  p.  355. 

u>» ... 

Jax^,   a,  u,  class.,  injecter  qch  dans  le  nez,  p.  ex.  Boh.  III, 

31  en  bas. 

-byt*w,  méclicament  injecté  dans  le  nez;  tabac  à  priser.  [Voir 

Kowalski,    ISIase    und   Niesen   im   arabischen  Volksglauben 

und  Sprachgebrauch,  WZKM  XXXI,  203]. 

Jajtv^  ou   -lox-vw^,  instrument  à  injecter  un  remède  dans  le 

nez,  438,  n.  3');  cf.  ci-dessus,  p.  863. 


[•)  Lisez  „L  A  XIV"  pour  „L  A  XIII"  ibid.  '»1^6^  ne  se  trouve  pas 
dans  Sîbawèyh,  i^d.  Derenbourg  II,  357  =  éd.  du  Caire  11,328.] 


1935 


v_ÀJtw,  a,  accoynpagner,  1731;  Hdr,  p.  607.  —  Infinitif  u^, 
p.  ex.  dans  le  vers  suivant  de  Dô'an'): 

,^iJLiIj    liloLc    c>^[5    *i)v_^    ;>**^'        r^    't'    '^    j-XJixm    ^5    ^— ^-»'    *-^ 

[*Sz  tu  veux  nous  tenir  compagnie^  je  ne  me  refuserai  pas; 
Ton  conseil  est  bon,  et  tu  sais  bien  ce  cpCil  faut  faire]. 

Cette  forme  ^jix^  est  aussi  employée  comme  adv.,  ensemble, 
Hdr,    p.  204,    ou    préposition,    eyi   compagnie   de,    155,15; 
338,  9  ;  478,  6  d'en  bas  ;  Festgabe,  p.  75. 
oitLw,  accompagner,  158,  v.  11  ;  522,  v.  4  ;  ci-dessus,  p.  1076,  6. 
^jixjj^^,  aller  ensemble,  Hdr,  p.  93. 

wft**w,  compagnon,  117,26;  pi.  ^y^,  Hdr,  p.  204.  Enmehrî 

sâf,  Jahn,  M  S,  p.  223. 

AÀJi*-,    Beitrag,    Beisteuer,    Zuschuss,    Wetzstein,    ZDMG 

XXII,  162. 

v«»A**«,  compagnon  de  route,   auxiliaire,  42,13;  1649,4;  pi. 

iLà*l,  91,  17  [GLB'A,  p.  30]. 

vjutw,  class,,  pi.  v_îyu^,  rameaux  ou  feuilles  de  palmier,  nom.. 

unit.  -iJLx^,  Hdr,  p.  607;  Meissner,  NAGI,  p.  126;  RD  II, 
26;  Stace,  p.  118  [cf.  aussi  Marçais,  TAT,  p.  381  en  bas]  2). 
Sur  la  signification  de  ^jJt^,  voyez  I.  Sîdah  XI,  106 
[Lane,  s.  v.]  ^). 


')  Le  vers  précédent  (y^À/>    qJ    Ij)  est  cité   Hdr,  p.  93. 

2)  Vollers,  ZA  IX,  198  combine  Oi**-  avec  hébr.  r|>yp,  msyp,  cf. 
Ges.-Buhl,  p.  548.  .  :  -  : 

3)  D'après  Jahn,  MS,  p.  275  oix^  signifierait  Stroh,  ce  qui  n'est  pas 
correct;  c'est  le  nom  des  feuilles  de  palmier  non  effeuillées,  MJM, 
p.  27;  Huber,  Jouinal,  p.  124  [non  pas  724,  comme  on  le  lit  chez  Jahn, 
1.1.  et  Ges.-Buhl,  s.  v.  C\VD]- 


1936 

xa*«.,  Annbancl,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  79. 

Juum 

jatw,   tousser,  comme  dans   la  lurah,  RO,  p.  144,3  [Rossi, 

AS,  p.  242]. 


*ju*,  a,  marcher  vite,  LA  XV,  179;  couler  avec  vitesse,  72,10; 
1154;  Arabica  IV,  29  n.  3;  cf.  ^  et  ^4^;  Jyy-^-î  j-otj  li 
*jt>*o  Llp,  lorsque  le  to7'rent  vient  ici,  il  coule  avec  rapidité-, 

pLsLw  ^  [a  'iù  ^j>  J^x.^  _^  ^^,'3,  e^  s'z7  coule  tout  lentement, 

il  n'est  pas  sa'^âm,  rapide. 

i*ju*<  (j*x>o),  nom  d'un  arbre,  86,  26. 

*yt*«,  expliqué  1154. 

^yu«,  class.,  pi.  iJjtAv,  oxitre  [LA  XVII,  71];  en  ''Oman  se  "in, 

pi.  se 'an,  RO,  p.  277,  17  d'en  bas;  406  n°  99;  Rôssler, 
MSOS  I,  64,  6  d'en  bas  se 'in;  Lethem,  p.  476  siMn; 
Jaussen,  CA,  p.  68,4  aussi  se 'in;  MAP,  p.  138  se 'en; 
cf.  Vollers,  ZDMG  XLIX,  514.  Selon  Lethem,  p.  390,  ^^yu«  o' 

est  pélican,  ci-devant,  p.  1218. 
* 

^^,  a,  class.,  aller,  courir  =  ^.^^),  courir,  cf.  *x^,  ^^, 
«-w^;  sur  la  combinaison  de  ^_^  avec   hébr.  nyir,  regarder, 

voir  la  critique  bien  fondée  de  Delitzsch,  Prol.,  p.  39. 
j;.^,  bétail,   bestiaux,  probablement  =  ce  qui  marcJte,  Bozy  ; 


[')  TA;  Wahriiiund  i^ww  ;    M.  el-M.    'Ac  (ij:*Ij)   tJU«  ^_c'u*o   (j:'uw, 
mais  ce   sens   est  aussi  mentionné  sub  '^^tertiae^l  Belot  'L*«,    Î^Lw*]. 


1937 

Beaussier,  s.  v.  [Marçais,  T  T  A,  p.  239]  :  Farina,  G  A,  p.  353, 
cf.  S^  et  t>JS,  Hdr,  p.  180. 

iiAcLv,  pi.  ^c^l^,  vaisseau  de  construction  arabe,  900  n.  ;  Hdr, 
p.  608;  HB,  p.  73;  Stace,  p.  24  huggaloiv,  ibid.,  p.  181  vessel 
[Kind.,  p.  39  qui  renvoie  à  Siegfried  Langer's  Reiseberichte 
aus  Syrien  und  Arabien,  éd.  D.  H.  Mùller,  AVien,  1883,  p.  xix]. 
Sur  la  forme  incorrecte  sa  y'  pour  sa 'y  eh  [Rossi,  AS,  p. 
195  sub  harca  sâyi'ah]  chez  Jahn,  M  S,  p.  275,  voyez 
MJM,  p.  27  '). 


')  Un  autre  nom    de    vaisseau,   usité   dans   les   mêmes  parages,   est 

û  - 

iUi:>,  „grande  barque  ou  gondole,  faite  de  planches  jointes  avec  des 
cordes  de  fibres  de  cocotier;  gelve  des  voyageurs  modernes",  I.  Battûtah 
II,  158.  Sur  l'emploi  des  filaments  du  cocotier  {^fp^jj)  pour  joindre 
les   planches   de   navire  et  servir  de  câbles,  nous  lisons,  op  1.,  p.  207" 

w'-i'tji'    L^    ...^*2-ç:>?.   'b5'u*:>    \À/*    ^ytJÙjjLi_   j?^    -jt^-'î    Xfc-ù     wà*^    L.^*if j 

[Sur  ce  type  de  vaisseau,  Kind.,  p.  19  donne  une  fuule  de  précieux 
renseignements.  Nous  empruntons  à  sa  description  les  détails  suivants 

à  l'exclusion  des  mots  mis  en  parenthèses:  ,,KAk>,  pi.  o',  v^-r"?  ^r^^ 
ist  das  port,  'gelba',  'gelva',  àlter:  'gelua',  alt-it.  'gelfa'  od.  'guelfa', 
das  'Gelve'  der  moderneren  Reisenden.  Eine  andere  Form  des  VVortes 
ist  'gallevat',  'galwet',  'Galwette',  das  direkt  auf  sp.,  port,  'galeota' 
zurûckgehen  soll  und  wahrscheinlich  anderseits  iiber  Formen  wie 
'galleywatt'  u.  'gellywatte'  zu  engl.  'jolly-boat'  wurde.  L.  de  Eguilaz 
u.  Lammens,  84  wolleu  sogar  von  diesem  'galba'  od.  'goulba"  das  Wort 
'chaloupe',  Schaluppe,  ableiten".  Pour  ce  qui  est  de  la  construction, 
nous  apprenons  ibid.  d'après  I.  Gubèyr,  éd.  de  Goeje,  p.  70, 13:  „Die  Dj., 
welche  sie  in  diesem  'Pharaonischen  Meere'  verwenden,  sind  bzgl. 
ihrer  Herstellung  zusammengenaht.  Kein  einziger  Nagel  wird  dabei 
verwendet.  Sie  sind  vielmehr  mit  Seilen  aus  'Kunbâr',  d.  i.  Fasern  der 
Kokosnussschale,  genâlit,  die  sie  schlagen,  sodass  sie  zu  Faden  werden. 
Daraus  flechten  sie  Seile,  mit  denen  sie  die  Schiiïe  niihen.  Sie  dichten 
sie  mit  Pflôcken  aus  Dattelpalmenholz  ab,  und  wenn  sie  auf  dièse 
Weise  mit  der  Herstellung  der  Dj.  fertig  sind,  trânken  sie  sie  mit 
'Samn'  oder  Rizinusol  oder  Kirsh-Tran,  was  am  besten  ist  —  der 
•Kirsh'   aber    ist   ein    grosser    Fisch    im    Meere,   der   die   Ertrunkenen 


1938 

^y^  sù'^î,  espèce  de  vaisseau  en  Mésopotamie,  Ritter,  Der 
Islam  IX,  137.  11  est  cependant  possible  que  ce  mot  tire 
son  origine  de  ^. 

,*i*v,  voyez  sub  ._^\^. 


V  sjuw,  se  mouvoir  légèrement  (par  le  vent),  cf.  Hçlr,  p.  608; 
thèmes  congénères:  oL-,  ^^,  f-Jt^,  ^JJà^,  618;  621;  905  n. 
En  Dt  ouv,  u,  est  siffler  (vent),  passer  com77ie  le  vent,  en  toute 

hâte;^"e^e;-  avec  l'ace,  ou  v_j,  p.  ex.  iiU«L  yjè^  ^j^  &^*J^'  ^Ju^"  '^^K 
der  Wind  blâst  die  Miitze  von  deinem  Kopf  iveg,  621  ;  dans 
la  lurah  {j^j'^\  »^»,  ^}^  ouvi  ou  wJu«,  raser  la  terre  en  volant 
(oiseau),  s'approcher^   Harîrî,   Séances   2e  éd.,  p.  206:  oi^li 

AJ^Àr.     3->^     ;^'     ^'j'-^'     ci-     (jr*^=^i    '^^i'-V    ^'   j'^    ;4^    'i^'^     aVCC 

le    commentaire   suivant:   ^c^Sl\   »^LJ  ^à*^'  J^j  1j->  (^'  ^^juvlà 


et  iU^^^Li  ,1*15  (_^w'lJ  u\Jiu1  ;^!  u'^'  v3L<'at  |C')'->"^'  j'-*^'  p';^'  S 
procher  l'un  de  l'autre,  L  A  XI,  54,  5  :  _;*Ai:ï=^l  u;Ju^  tX**£.  _^î 


verschlingt.  Dies  EiDÔlen  geschieht  deshalb,  um  das  Holz  weich  u. 
elastisch  zu  machen  wegen  der  zahlreichen  im  Wege  stehenden 
Korallenriire  io  diesem  Meere.  Und  aus  dem  Gruiide  verwenden  sie 
keine  mit  Nageln  verfertigten  ScliilTe.  Das  Holz  dieser  Dj.  wird  aus 
Indien  u.  dem  Yemcn  iinportiert  u.  ebenso  das  erwahnte  Kunbâr. 
Das  Merkwùrdigste  aber  ist,  dass  die  Segel  der  Dj.  aus  den  HIattern 
des  Mukl-Baumes  gewebt  sind."J 


1939 

aa.^U«o  *Jb  ^«Ujw  i01àftA«!^  \xà2>y«3  jCCLo.!^  et  1.  10:  ;jo^  c;/>»ÂÀwî 
jxc  jj^  liUÂS'j  Vy^'i  JsLaoJ'^^M  ^j^  \A,J^    L>^i*^    (J-»    *^>i2XJ    o;^,S    Ls.iw| 

00^,  cf.  TA  VI,  140, 6  d'en  bas:  Ji*^^  Ux^ii  ^^  ^^  j^s^ 
Aax£  j^\  aIiï  ^Ju«^  _^  *j.  Merveilles,  p.  96,3:  Jua^  ^'  Jl^_ 
4jo^^  ^'Lftiji!,  lisez  wà-^j.  —  Ce  verbe  signifie  aussi  mettre 
dans  la  bouche,  prendre  une  poudre  médicinale,  LA  XI,  53: 

xX^^^ï    xXààilw'j    [Juh    x-ft^î     y-vwXIlj    'l*.Pj.^^    êÎjiAjÎj   oijy*^'    c>-àà^ 

;3^j  o^y'  ^^"^^  ^y^  ^  uv^';  M'^AR,  p.  17;  Jacob, 
Schanf.  II,  20. 

En  'Oman,  ^ju»  signifie  tresser,  RO,  §303;  p.  180,11 
d'en  bas;  416,  15  [en  Syrie  ce  verbe  est  non  seulement 
intr.,  marcher  très  vite,  mais  encore  trans.,  prendre  (un 
médicament)  en  poudre,  avaler  (du  café)  en  poudre  ;  prendre 
p)lein  le  creux  de  sa  main  de  pois  chiches  grillés  et  se  les 
mettre  dans  la  bouche  pour  les  croquer,  Barthélémy,  p.  344; 
aussi  au  Yémen,  ingoiare,  Rossi,  AS,  p.  215.  Beaussier 
le  rend  par  manger,  prendre  quelque  chose  de  pulvérulent, 
comme  semoule,  farine,  etc.  à  l'état  sec;  Spiro  par  ta  siualloiv 
(without  previously  chewing)!;  Stumme,  NT  S,  p.  104, 
n°  3   v.  7   séff  énnuhhâla,  stopf  den  Mund  voll  Kleie. 

iow.j   ^fisu^   ou    Q^^'  \àiyw,    seinem    P fer  de   den    Zawn    ins 
Maul    stecken,    Wetzstein,   ZDMG   XXII,  138,   cf.  TA  VI, 
140,15:  x^  ^  ''^'  l5'  r^^'  ^?^^  ^'• 
iLiw,  d'après   "Wetzstein,   1.1.   „eine   kleine  Hand  voll  (z.  B. 
MUai    'gerôstete   Kichererbsen'    oder  dergl.),  die   man   auf 

einmal  in  den  Mund  nimmt,  oder  eine  Quantitât  Brot  oder 
ausgekernte  Datteln,  die  der  Reiter  auf  einmal  seinem  Pferde 


1940 

reicht,   also  eine   buccella".  À  Tlemcen  '»Ju*,  est  cousscouss 

au  sucre  et  aux  raisius  secs  '),  Marçais,  Tlemcen,  p.  309  = 

v_j^*.*vsx,  Beaussier,  p.  298. 

Si,  Korb,  RO,  p.  348,  1. 

■ilL,   Geflecht,  Rôssler,   M  SOS  III,  9,5,6,11  d'en  bas;  cf. 

class.  'ÂÀj^,  coussin  qu'on  met  sur  la  selle  [<iZ£o  storea, 
Brockelmann,  Lex.  Syr.,  p.  634],  cf.  Schulthess,  H  W,  p.  59. 
En  Hdr  'M^^,  '^'-^^■fA^,  bande  tressée  de  folioles  de  palmier,  ^(\\\ 
p.  633. 

'iÀfSu^  [en  général  sangle  plate,  ruban,  lanière,  Bouch.,  p.  136], 
spécialement  =  iJij^,  expliqué  580;  d'après  BB,  p.  30  ein 
schniales  Stilck  ziegenhàrenen  Stoffes  (welches  man  lângs  der 
Reihe  der  mittleren  Pfâhle  quer  ûber  die  Decke  nâht).  Selon 
Wetzstein,  ZDIVIG  XXII,  138,  'îJuàj*.  est  ,,der  eine  Hand 
breit  aus  buntem  Wollengarn  geflochtene  Gùrtel,  den  die 
Weiber  und  jungen  (niemals  aber  die  alten)  ]\Iânner  tragen, 
und  eine  %à.v^  *ijA>  ist  eine  sehr  in  die  Breite  geflochtene 
Haarflechte;  auch  iJL^  selber  braucht  man  in  dieser  Be- 
deutung";  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  276  icâ^,  pi.  wÀjLà-w,  Troddel; 
jyieissner,  NAGI,  p.  126  sefîfe,  Band;  MAP,  p.  219 
safâjef  avec  s,  bunte  Bander,  p.  204  safâjef  avec  s, 
expliqué  au  hasard  par  7nit  Safa^  geschmilckt: 

M  â-n  i    bâj  e  f 
mâ-ni   hâjef 
ek  rûn   ez-z  ê  n 
j  â-s-s  a  f  âj  e  f. 


['j  Sur  ^-**0\..s«.J ,  _j..wA^,  voir  Marçais,  TAT,  p.  335.] 


1941 

Ich  fûrchte  mich  nicht^ 

Ich  fûrchte  mich  nicht 

Vor  clen  Zôpfen  der  Schônea^ 

Ben  mit  Safa"  geschmûckten. 
Comme  le  prouve  ekrûn,  safâjef  a  ici  le  sens  de 
Haarflechten,  tresses  [M  M  C,  pp.  158  ;  292  ;  475  safâjef, 
„variegated  woven  ribbons,  often  five  to  eight  centimeters 
wide  and  over  a  meter  and  a  half  long,  fastened  behind 
the  saddle  and  hanging  down  the  sides  of  the  animaFs 
belly".  Cf.  Wetzstein,  o.  1.,  p.  103]. 
AÀ^^,  pe^^Ye  pierre  plate^  Dt. 


c;^àA«,  i,  envoyer,  Hartmann,  LLW,  p.  38  en  bas;  ibid.  p.  41: 
^^tisfit:  Den  Àgyptern  vôllig  unbekannt;  in  Marokko  das 
fast  ausschliesslich  gebrauchte  Wort  fur  'schicken'";  voyez 
Socin,  Mar.,  p.  180  (32)  n.  44:  „Zu  c^Âyo  schicken  ygl. 
Lerchundi,  Rudim.  p.  263  sâifet  ;  Vocab.  p.  276  s.  despachar 
iaàx^w,  andere  c^^^tv^;  Meakin  p.  181saïflt;  Beaussier  p.  380 
c>^à;vo  (Ouest  et  Maroc)  ;  Dolphin  hat  auch  Ja&jj  z.  B.  p.  307. 
Mit  sêfet  hângt  natr  Psalm  22,16;  Jesaia  26,12  wohl  kaum 
zusammen";  Marçais,  Tlemcen,  p.  308  zîfôt,  envoyer. 


r 

..^sXàw.  sefteg,  Landbrûcke,  RO,  pp.  4;  317,  n.  2. 
'ij.yju^,  cassette,  RO,  p.  391,6,7  et  2  d'en  bas. 

.£Ju»,  i,  faire  du  tapage,  en  suédois  larma,  Dt,  cf.  ^j;; 
^'^\  (3  (^.jkjfuwj  ;?,  ils  font  du  tapage  en  jMflant,  cf.  LA 
III,  123:  ^/  ^  vJoC!  jllil. 


1942 


fji^,  sur  V  ^Jl-.,  voyez  ci-dessus  sub  ^jo^;  dans  la  lurah, 
.*si«  signifie  répandre,  verser  (des  larmes,  du  sang)  ou  être 
versé,  couler  (larmes).  Tarafah  apud  Ahlwardt,  Div.  dit, 
n°  XVIII,  V.  1  : 

1    _  -     >    -     o    .  >    ,    o  j  ce  0-ù-  >  C    -     _  -.     ,  w 

Sur  la  construction  sans  pronom  relatif:  „bei  den  heiligen 
Steinen,  zwischen  denen  Blut  ausgegossen  wird",  voyez 
Nôldeke,  ZG,  p.  101. 

En  Hdr,  ,^jo^  a  le  sens  de  jeter,  verser,  répcmdre,  Hdr, 
p.  249;  en  Dt,  ce  verbe  est  se  répandre,  72,13;  1204,9 
d'eu  bas;  1510,6. 

,<s^Lw,  chaîne  d'un  tissu,  Arabica  Y,  192  n.  1. 
_àm-,  épanchement  de  sang,  j.w\i)  ^Jo^  =  »^'1j,  c'est-à-dire,  en 
répandant  le  sang,  147,5;  1619;  Stace,  p.  217:  Jà>^  lPÀî>^, 
lie  took  lier  by  violence  (illegally). 
[.sÀ**^,  ten'eno  sii  cui  scotTe  acqua,  Rossi,  Yoc,  p.  308]. 

^.-sSam,  a,  se  blottir;  éclabousser,  42,  21  ;  1010  [gettare  alla  ri^ifusa, 
Rossi,  AS;   p.   211].   Cf.  ^^jÀ^,    ^sÀ>w,   ^j    et  aussi   akkad. 
éapâhu,  Weidner,  BBA,  p.  94. 
*    . 

Às~,  dans  la  lurah  voyager^  quoique  cette  forme  soit  très 
rare  dans  ce  sens,  1365.  I.  Sidah  n'en  mentionne  que  les 
dérivés,   XII,  36:    ^l  ^.-sa^Jt   J^L~>  pJjl  ^-^^   ^^^'^ 

•Lra^ij    j-a*w_5    »JLm    *y5_5     j..s^X3     Jww     J>-r*;i     .Là.A«'     «-♦->-     o-*->^>*^' 
..Là^!   iiL;w\.ij    .JoJ)^')    «V^'    jà.**^'    iAj;  _^!   .uL«!^ 


1943 

En  Hogarîeh  on  dit:  jL-^'  'iiXsioj]  ^_ci=>,  laisse?'  la  caravane 
partir',  -ou  Js:.  jLv,  u,  est,  dans  tout  le  Sud,  faire  le  chamelier 
et  gagner  son  pain  par  là,  90,  16  ;  1364  ss.  ;  en  'omânais  p.  ex. 
ma'^hum  herayr  h  est  u  surlhum  jsufro  ^aly-hin, 
sie  besitzen  viele  Esel,  tmd  ihr  Geschàft  ist  es,  auf  ihnen 
Ladmig  zu  machen,  RO,  p.  335  en  bas.  —  ^^>^î  f^  et^i, 
voyez  1368;  cf.  sur  ce  thème  Socin,  Diw.  GL,  p.  276. 

Sur  le  sens  primitif  supposé  de  ce  verbe,  à  savoir  faire 
partir,  son  développement  sémasiologique  et  son  identité 
avec  akkad.  sapa  ru,  envoyer,  expédier,  voyez  1368.  En 
Maghreb,  le  (j*  initial  de  Ju»  a  fréquemment  passé  en  o^, 
Marçais,  TAT,  p.  357. 

jLw  [en  Syrie  faire  voyager  (qn),  envoyer  (qn)  faire  un  voyage, 
Barthélémy,  s.  v.],  activer  la  marche,  1367  [GLB'A,  p.  30]. 
j'uw-,  marcher,  voyager  =  jbL=>,  1366;  1369,  ^,>jij  J^  i^  =  à^ 
^  Jo^,  1365;  1369;  cf.  Prov.  et  Dict.,  p.  384  [Barthélémy, 
p.  344].  —  ^LvJi,  Meissner,  NAGI,  p.  126;  Festgabe,  pp.  13,3 
et  21  en  bas. 

J..^,  voir,  distinguer,  betrachten,  'Oman,  1368;  RO,  p.  413, 
n°  166. 

JLj*,,  voyageurs,  140,16;  257  n.;  1600;  sur  jÀm.  =  j^,^^^wv^, 
voyez  aussi  1365  et  n.  2;  Jacob,  Schanf.  I,  48;  el-Ahtal, 
Dîwân,  p.  196,3: 

avec   ce   commentaire:   ^^^J^y^   [sic]  f^^^^  ^J^  y.>->3  u^^j»  jic 

D'après  une  autre  explication,  ^^  ou  ^  safër,  140,16, 
serait   le   nom  d'un  oiseau,  c'est-à-dire  l'aigle,  =  ^ào,  1600. 

liANDHERG,  Glossîiire   Datîiiois  122* 


1944 

o 

ji^^  livre,  combiné  avec  l'akkad.  sipru,  écrit,  de  sa  paru, 
envoyer  et  aussi  écrire,  selon  Meissner,  ZDMG  LXXII,  53, 
n.  3,  et  de  l'autre  côté  avec  a^,  planche,  c'est-à-dire 
tablette  pour  écrire,  comme  akkad.  duppu,  1368;  Hdr,  p.  344. 
Ce  qu'il  y  a  de  probable,  c'est  sans  doute  que  sipru > 
aram.  Nnsp,  ]J.ai,  hébr.  -isd,   livre,  et  que  ^  est   un   mot 

d'emprunt  à   l'araméen,    voyez    Fraenkel,    AFW,    p.  247; 
Halévy,  OS,  p.  1019;  Ges.-Buhl,  s.v.  nsD;  Nôldeke,  ZDMG 
LIV,  160;  Zimmern,  AFW,  p.  19. 
s^,  mot  obscur,  peut-être  radeau,  687,  2  d'en  bas;  688  et  n. 

»À*«,  pl.  Àw,  morceau  de  peau  de  mouton  ou  de  chèvre, 
47,4;  1025;  1029;  bougette  àe  voysigeur  ;  table  mise,  expliqué 
623  s.;  Prov.  et  Dict.,  p.  203  [Rossi,  AS,  p.  226  sfràh, 
pelle  d'animali  con  pelo  et  p.  241  sfreh,  tavolo  da  pranzo'. 
Feghali,  PD  n°  1537  sefra];  voyez  aussi  Marçais,  TAT, 
p.  333.  Cf.  ij^,  ci-dessus,  p.  1926. 

^SA*aJ!   Juh,  chez  les  Bédouins  du  Nord  llieure  avant  le  lever ^ 

aurore  matinale,  1368. 

^_c.i-w,   frayé;  ^f^  oîjy^,  route  battue,  890. 

.*À^,  envoyé^  messager^   médiateur,   1368,   p.  ex.  Naqâ'id  I, 

9  V.  10,  où  j*À^  est  expliqué  par  ^yu!  ^j\j  ^isL^\. 

.LL-,  Reisender,  MAP,  p.  249;  Buchbinder,  Stumme,  G  TA, 
p.  54. 

'vu^,   a,   dans   la  lurah,  souffleter.  [Ce  verbe  est  aussi  hâler 

(vent  chaud   qui   brûle   le   visage);   «*«,  'èJdi^,  teint  altère, 

hâlé]  ksom],  noir,  brun,  comme  dans  le  vers  suivant,  el-Amalî 
I,  45,  2  d'en  bas,  cité  ci-dessus,  p.  1393  sub  'éôS\y. 


1945 


'  '  ^  -    " 


avec  cette  remarque 


^Lwo',  sM  ofirfeigen,  RO,  p.  171. 

vjiàv-,  frapper^  81  n. 
*    I  . 

3^*-  [class.,  baisser^  abaisser]^  dans  le  Nord,  tomber  dans  le 
dos  (terme  de  guerre);  cf.  [Barthélémy,  p.  345:  „dissimuler 
la  mauvaise  marchandise  sous  la  bonne"  et]  Marçais,  TAT, 
p.  334:  „chercher  à  discréditer  quelqu'un  par  des  propos 
qui  attaquent  l'honneur". 
ji^,  magashi,  Arabica  V,  202.  Dans  la  lurah,  ji*-,  jslw,  jCJLàAv 

est  le  bas,  la  partie  inférieure,  le  dessous,  cf.  Kasdorff,  Haus, 
p.  25  n.  2  [et  Bevan,  p.  72]. 

idâ*w,  pi.  sfel,  gemeiner  Kerl,  RO,  p.  374  et  n.  3  [sôfle, 
personne  insolente  et  sotte,  Barthélémy,  p.  345;  =  class. 
'»Ssun,  'ilsu»,    pi.    J.^Av,    p.  ex.    )Ju^  j._^5  (j^  aJLjIw  Jc>.,   quoique 

l'emploi  de  'sMl^  soit  désapprouvé,  quand  il  s'agit  d'une  seule 
personne,  Lane,  s.  v.  Cf.  ^j}^,  Beaussier,  p.  298  et  Marçais» 
TAT,  p.  334:  „grossier  et  insolent,  qui  injurie  sans  crainte 
du  scandale"]. 
J^Lw,   Sud  en  ^Omân;  mil  ""âli  u  ssâfil,  im  Norden  und 

Sûden,  RO,  p.  359,3. 

icJLsLw,  enclume,  1691  n.  [Rossi  AS,  p.  214  suflë,  incudine], 

iJlÀw  se f aie,  ein  Stilck  aller  Mantel  (beim  Zelt  verwendet), 

BB,  p.  30;  ci-dessus,  p.  1603  et  n.  1. 


1946 

J^iw'  >  e  s  s  à  1 ,  avec  l'article  massai  ou  m  a  s  s  à  1 ,  le  bas, 
71,8;  1139.  La  même  réduction  sf^ss  (s)  se  trouve  aussi 
en  andalou  et  en  tangérois,  Marçais,  TAT,  p.  383. 

^-yjb^,  u,  class.,  souffler,  619;  congénère  de  ^^,  ^^,^^»., 
<*À«.,   621. 

.^jsi^,  pi.  uJu.,  pestle  (stone),  Jayakar,  OD,  p.  660;  BBRAS, 

p.  267  [crsp;^^,  VoUers,  ZDMG  LI,  298]. 

iJu^,  pi.  ^^a^,    ^s^^)t    e/::»^-),    vaisseau,    Sîbawèyh    [éd. 

Derenbourg  II,  325],  édition  du    Caire  II,  297;    RD  II,  26; 

Meissner,   NAGI,   p.  126   [et  avant   tout  Kind.,   p.  40s.]; 

mot  araméen,  Fraenkel,  AFW,  p.  216  [Brockelmann,  Lex. 

Syr.,  s.  v.]. —    ^Ait    iUxiv.,    le    vaisseau    du    désert,  1406^). 

J^AP,  p.  247,  V.  2  en  bas  à  propos  d'un  chameau: 
s  a  f  î  n  e    s  â  f  a  r  a  t   w  a  s  t    e  1  -  b  h  û  r 
sa  fi  ne    talakat   kiT    er-rafî'", 
Ein  Segelschiff",  das  sich  bewegt  auf  holier  See, 
Ein  Segelschiff,  das  ausgehreitet  hat  die  dûnnen  Segel. 


')  Stace,  p.  181    ,^f^. 

[2)  Comiiie  le  fait  remarquer  Kindermann,  cette  forme  peut  aussi 
se  réftîrer  à  un  seul  vaisseau]. 

3)  Cf  Jacob,  Globus  LXIV,  :^56:  ,.Auch  der  Vergleich  mit  Scliiflen 
ist  haulig,  wiewohl  die  Araber  nicht  fur  gewohnlich  etwa  das  Kamel 
Schiff  der  Wùste  nennen.  Dieser  Irrtum  ist  darauf  zuriickzufiihreii, 
dass  im  Arabischen  derselbe  Stainni  (rakib,  wovon  das  Subst. 
merkeb)  ,zu  Dromedar  reiten'  und  ,zur  See  fahren'  bedeutet,  wobei, 
wenn  eine  Bedeutung  aus  der  andern  abgeieitet  werden  muss,  die 
erste  als  den  Arabern  naherliegend  die  ursprùngiiche  sein  wird.  Der 
Vergleich  wird  weiter  ausgefùhrt,  indem  Hais  und  Kopf  des  Kamels 
mit  eirier  langen  Bambusstange  vergliclien  wird,  die  eine  Pechkugel 
tragt,  wie  sie  dem  Kupliratscliiffer  von  heute  zum  Lenken  seines 
Rohrfalirzeuges  dient". 


1947 


«Àwv,  class.,  être  sot,  impetiinent ;  Socin,  Diw.  Gloss.,  p.  276- 
s'làw  ,   Liebestollheit  ;  Ge?nemheit. 

w'lamj",  être  insolent,  Dt,  comme  dans  la  lurah  [aussi  Bar- 
thélémy, s.  V.],  m  os  lâzim  yitsâfah  el-wâhed,  il  ne 
faut  pas  qu'on  soit  insolent;  Stace,  p.  2:  j^^  wLvo",  he 
abused  me.  Cette  forme  est  bien  réciproque,  mais  il  n'est 
pas  nécessaire  qae  l'action  soit  des  deux  côtés;  il  faut 
seulement  deux  parties;  cf.  Nôldeke,  Fûnf  Mo^all.  III,  27,  v,  19. 
«-À**/,  insolent  [GLB'A,   p.  30;   cattivo,  ignobile,  Rossi,  AS,. 

p.  1991. 

* 

,^jÀ^,  i  (Hdr.   (^^À*«j),    soulever  (la  poussière),  comme   dans 


la  lurah,  p.  ex.  Uhud,  p.  27, 17  :  v'/^'  J^^^'  l5^'  rkr'  i!>^Î5 
(jr.^t  ^y^  J-^/S;  wit  dem  Schicanze  (ace.)  wedelnd  schlagen^ 
621;  Hartmann,  LLW,  p.  92.  Ce  verbe  est  congénère  de 
wï-,  ^,  ^,  ^Lv,  616;  620  s.;  1010;  Hdr,  p.  608;  il 
se  trouve  aussi  chez  Mûller,  EDA,  p.  37  et  passim;  Mùller 
le  rend  par  zerstôren,  mais  il  faut  dire  disperser  [Rossi,  A  S, 
p.  211  gettare,  huttar  via].  Aussi  intrans.  être  soidevé  par 
le   vent;   ^\^\  est   sable   ou    terre    soulevée    par    le    vent^ 

poussière,  sable  mouvant,  Hdr,  1. 1.  ;  voyez  aussi  [Marçais,. 
TTA,  p.  239  et]  l'exemple  cité  ci-dessus  sub  ^^ô,  p.  929, 10 

d'en  bas. —  i^i-^,    Erhohung    von   Sand,    Socin,    Diw.    GL, 

p.  276.  Cf.  hébr.  nSD,  nsiD- 

^jsu^  (pass.),  sich  hin  und  lier  scJtivingen,  flattera,  Hartmann, 

LLW,  pp.  82,8;  108. 
j^^À.^',  se  répandre,  621. 


1948 

oi*v,   tire  froid,  Yémen,  cf.   «Jiw. 
Kilw,  froid. 

froid. 


^ — *,  pi.  ^-v^-  [sic],  chib,  a  heavy  stick,  sahhî  =  ^  en 
'omânais,  Jayakar,  BBRAS,  pp.  251;  262. 


.  cE 


^JL«'  OU  fJi^\    chauve,   mot  yéraénite,   LA  III,  316;   348; 

en   ^Omàn  ^JL-  s  q  a  h   ou  ^iu-jc*   m  i  t  s  a  q  q  ô  li ,  barhmiptig, 
RO,  pp.  4;  304,9  et  n.  3. 

_   _  o  _  >  ;   _ 

_iLw.jùv,  fienter   (oiseau),    LA  XII,  25:    oi--^*^»  ^^8*0*]'  oi-^ 


£> 


.xi 


iÀ=>   oî  dVJ^. 


En  "omânais  oi-vJLw  est  Diarrhoe  haben,  R  0,  p.  254  en 
bas.  [En  Syrie,  ce  verbe  a  deux  significations  différentes: 
1°  intr.  dans  l'expression  hfâçlât  msâqesqa  ^langes  collés 
les  uns  sur  les  autres  par  l'urine  ou  les  déjections  de 
l'enfant",  2°  trans.  graisser  (son  pain);  hôbze  msâqsaqa, 
„pain  fendu  en  deux,  et  entre  les  tranches  duquel  on  a 
introduit  un  morceau  de  fromage  ou  de  viande  grasse,  et 
qu'on  chauffe  ensuite,  afin  que  la  mie  soit  imprégnée  de 
la  graisse,  approx.  sandivich",  Barthélémy,  p.  346]. 

iaJL.,  tomber;  >  Josu^   [GLB'A,  p.  31]. 

iaîw,  fallen  lassen,  niederwerfen,  RD  II,  26;   sur   ce  verbe 
comme  terme  de  cuisine,  voyez  Prov.  et  Dict.,  p.  384. 


1949 

_bLiuv  sqât,  eine  grosse  Ameisenart^  RO,  p.  6. 

et  >   3 

t^jà\  J^^iLw,  Sonnenuntergmig,  RO,  p.  166. 

X%iLw,  ^cgî^e;*  en  bois,  Syrie,  591;  Tallqvist,  A  S  S,  p.  55 
[voyez  Almkvist,  Kl.  Beitr.  II,  18  s.  et  Barthélémy,  s.  v. 
xijlio  p.  440]. 

Ji^iLw,  kleme  Feigen,  die  hinter  den  Blâttern  bleiben  und 
bald  abfallen,  MAP,  p.  15  [selon  Lane,  s. v.  the  small 
tubercles  that  compose  the  root  of  the  cyperus  escalentus 
or  that  plant  itself.  Cf.  Barthélémy,  p.  440  iiJio,  fruits 
tombés  des  arbres]. 

^jlw,  a,  dans  la  lurah  chanter  (coqj;  aussi  en  'omânais,  RO, 
pp.  302,3;  402,  n°  55.  Aussi  ^du^;  LA  X,  22:  ^5  /Ju  L«  jj' 

LiLaJlj    c^-J'^    iJu.2X<i!    ,-)V-ILo    ^    'Ouo    L^JLx^.    (j^    iOLx3    'i^V^    HJ'^*^. 

AjiiLw,  nom  d'un  oiseau,  Stumme,  TTBL,  p.  143;  cf.  <iL«^5î, 
LA  1.1. 

AÀam 

^jlw  [a,  en  Syrie,  être  gelé,  être  desséché  par  le  gel  (végétal), 
Barthélémy,  p.  346];  class.  tao,  être  couvert  de  gelée  blanche 
(sol),  littéralement  être  frappé  par  la  gelée  blanche,  de 
«jÙ3  =  *jixA:3,  frapper,  cf.  oi*«,  être  froid  '). 


')  Sur  «ju«<C«JCa«,  voyez  ci-dessous,  p.  1957. 


1950 

Ajtil--,  gelée  nocturne  [Barthélémy,  1.1.;  saq'a,  sqâ'^a,  sqî\ 
Feghali,  PD,  p.  779]  MAP,  p.  9  [MMC,  p.  11];  Sag^ân, 
M  SOS  V,  67  en  bas  =  class.  ioiûo. 

^ww    sàqa',    gelé.    —    jJLw.î   ^^   (i^^^l:?  ^   ÎA^  JLa^ 

iLi.*J!  j  ^',  wia?i  sagt  das  von  diesen  beiden  Monaten,  iceil 

sie  die  kàltesten  im  Jalire  sind,  Sag'ân,  o.l,  p.  70  —  eVjiil*!  U, 
que  tu  es  gelé. 


wÀiJ^,  s'élever  au  dessus  de,  1336,  cf.  ^^^,  être  haut,  Hdr, 

p.  514,  et  ^^^  <  Lii;,  pousser  (dent),  o-ii,  partie  saillante 

d'une  montagne,  TA  X,  201  :  JoJaiî  ,«-^11-!  Ax^  Ji-*^'  ^r  i3^^ 

«jJïj^t  ^LLa;^  "^-  Pourrait-on  combiner  ■u^si^  avec  v^,  long 
(branche),  pilier  (de   tente)'?  Voyez  sur  ce  mot  LA  11,13: 

JjJaj!  -àJjt-'  et    après:  _^  JwJs^  u.>y^-'  v  ^-^-♦^ri  ->^^c  ^j.AJùaJ'^ 

\«.    ^^3    f'uLji    w-^^io^    v>^    '^-♦■T'-i    O^:^^^'    Ja-v-5    ^5     J^--**^'     ^^'^' 

iî  uv—''  ,cr  L-^-^''  ^'^^  '^'^  cr^''  o'^^  1>-*^^  ^'-^'  g^ 
Jo'^  \:>^  ^j^  J^ï  C)^^  oL-b'ii  j,  v_iwiiL'  iciiî|y«.  —  En  ^Omân 
^àiLv,  u,  est  fangen,  schnappen,  RO,  p.  263,3. 
iii^,  Obdach,  pi.  ^iL«,  wàJLJù«,  en  lldr,  Snouck  Hurgronje, 

ZA  XXVI,  223;  chez  Peaussier,  p.  300  -^Jus^,  pi.  wwLilw, 
vestibide,  antichambre;  Stumme,  TTBL,  v.  416  ^j4-a>^i 
Hausfluren  [voyez  aussi  Dozy].  A  Dofàr,  le  pi.  sgâMf 
signifie  „die  zwei  aufrechten  Steine,  der  Kopf-  und  Fussstein 


')  U  s'agit  ici  de  ^y^^   ^-jy^    et    j>iJoî    ^yl^- 


1951 

auf  den  Grâbern,  an  deren  statt  die  Hâlften  eines  ent- 
zweigebrochenen  Schwertes  aufgepflanzt  werden",  RD  II,  26. 

*  I .. 

JJlw,  <JsAo,  fourbirj  337  [GLB'A,  p.  31];  lancer  (une 
boulette)  dans  la  bouche,  30, 18;  795,  mais  ici  la  leçon  n'est 
pas  certaine  (JJi*«  ou  }.a*^).  La  traduction  empêcher,  retenir^ 
399  n.  1;  Arabica  V,  320  paraît  être  due  à  une  erreur, 
voyez  p.  337  et  n.  1,  où  ^^^'^  ^^  oyc  ji/I-  _^3  est  correcte- 
ment rendu  par  Qui  a  fourbi  la  pique  de  B.  Larwas?  au 
lieu  de  Qui  a  empêché  "Aud  b.  Z.,  comme  nous  lisons  Arabica 
V,  1. 1.  —  A  Aden,  JJtw  est  mentir,  399,  n.  1. 

ji.w,  polir  [GLB'A,  p.  31]. 

xJijJA-,  eine  Art  Gerste,  Glaser,  PM  1886,  p.  45. 

idiiw,    pi.    JJLw   sëqèl,   petits   enfants,    Snouck   Hurgronje, 
Feestbundel  aan  M.  J.  de  Goeje,  p.  24;  Hdr,  p.  609. 
ji*-,  aloès,  Dt. 

JLilw  saqâl,  RO,  §  39  [sqâl,  polissage,  fourbissage,  Bar- 
thélémy, p.  347]. 

JLLL  [appréteur,  lustreur  d'étoffes,  Barthélémy,  1. 1.],  à  Aden 
menteur,  399  n.  1,  comme  français  fourbe,  de  fourbir  =  polir, 
et  suédois  slijmd^rasé,  cf.  Stappers,  DS,  n°  3110. 

y 

fjlw,  class.,  être  malade. 

^,  chez  les  Bédouins  du  Nord  synonyme  de  (ji-^,  nourrir 
ou  se  nourrir  [GLB'A,  p.  31;  MMC,  p.  90]. 

[(jîLw  avec  ^,  nicht  essen  kônnen,  Socin,  Diw.  Gl ,  p.  276]. 
^Ji:Cwi  staqam,  krank  werden,  RO,  p.  394,7  d'en  bas. 

(*j!*v,   „pas   maladie  en   général,  mais  une  maladie  spéciale 


1952 

de  l'estomac,   se   manifestant   par  un  manque  d'appétit  et 
une  exténuation  du  corps",  HB,  p.  253. 
*jL«   est  aussi  Ficus  sycomorus^  ci-dessus,  p.  204;  Schwein- 
furth,  AP,  p.  140.   [Cf.  Sj^,  LaneJ 

iUJLw,  provisions  de  route ^  en  général  nourriture,  =  o>s 
[GLB%  p.  31]. 

^^^,  coupable,  Arabica  V,  166, 16. 

j.Ljiw,  mangeant  pour  soutenir  la  vie  [GLB^A,  p.  31]. 

J,L4Jlww,  Fusssoldat,  IVIeissner,  NAGI,  p.  126. 

yt^,  saqo,  sqëu,  pi.  sôqwân,  Kilcldein,  RO,  §  44;  124. 

s^LJiw,  morve,  Dozy;  Spiro,  s.  v.  ;  BB,  p.  175;  IMAP,  p.  277, 
oîi  ce  mot  est  rendu  par  Erkàltung  comme  nom  d'une 
maladie  de  cheval.  Cf.  Ji^,  être  froid. 

^a^,  donner  à  boire,  voir  Hdr,  p.  514;  IVIarçais,  T  AT,  p.  334. 

[Aussi  tirer  de  l'eau,  Brâunlich,  Islamica  I,  502]. 

^jj^,  arroser,  Arabica  IV,  24.  —  i»*i«o',  sacrifice  de  l'abreuve- 

ment,  1775.  —  ^yi-*-^,  expliqué  ZA  XXVI,  224  n.  2;  voj'ez 

aussi  ci-dessus,  p.  1237. 

,yj;c^!,  étancher  la  soif,   RO,   p.  371,  n.  6  [tirer  (de  l'eau), 

Brâunlich,  Islamica  I,  502]. 

j_c^Lv  sâgî,   der  Arbeiter,  icelcher  das  Wasser  des  Grabens 

au f  die  Felder  leitet,  ]\Ieissner,  NAGI,  p.  127. 

iCxîww,   pi.   (_^y«,  en  Datînah  rigole  dans  les  champs');  en 


')  Chez  les  Dayyân  (Arabica  IV,  48),  il  y  a  benucoiip  de  ,2>ly^,'>'>9oles 
rreau  de  sél,  aussi  appelées  w*.*ii-«,  et  de  j-ji-w^^^  pour  Veau  de  puits. 


1953 

Beyhân  canal  de  dérivation,  86,23;  87,2;  107,17;  1092; 
1313  ');  geyyiauerter  Brunnen,  Hartmann,  LLW,  pp.  37;  189; 
aussi  r appareil  qui  monte  Veau  en  haut,  Hdr,  p.  609,  n.  1 
[Lane,  Manners  and  Customs,  éd.  de  Londres,  1890,  pp.  301 
€t  524  ;  Spiro,  s.  v.  ;  Littmann,  Z  D  M  G  XCIV  (N.  F.  XIX),  296  ; 
le  même.  Die  Sâqiya  (Zeitschr.  f.  Agypt.  Sprache  und  Alter- 
tumskunde  LXXVI,  45  ss.)  ]. 
-cLilw,  outre  en  peau  de  mouton  ou  de  chèvre,  613;  1749  n.; 

MAP,  p.  137. 

XjUIw,  réservoir  d'eau  potable,  HB,  p.  76  ^j.  —  Ce  mot  signifie 

-aussi  une  espèce  cV oiseau,  Glaser,  PM  1886,  p.  37. 

aLjLv^,    la    plus    petite    outre   pour   l'eau    en   peau   de   *>Li:, 

608;  720. 


[')  Cf.  Rossi,  A. S,  p.  229:  „II  bacino  in  cui  l'acqua  si  versa  è  detto 
mànjaw  pi.  màrâgyû;  di  qui  l'acqua  scorre  nei  canali  (sâgiyeli  pi. 
sawâg'i)  fino  a  una  vasca  più  grande  (hàràk  o  bh'k  o  hàrth  pi.  hàrwàk 
o  birwàky']. 

[2)  V  M  V  W,  p.  43:  "The  siqâyas  are  small  buildings,  generally  five 
feet  square  and  six  feet  higli,  with  a  dôme- shaped  roof,  made  ofnatural 
stone  or  dried  mud  and  whitewashed.  About  five  feet  from  the  ground 
there  are  square  or  ti-iangular  holes,  througli  which  by  nieans  of  a 
cup  one  can  scoop  water  out  of  the  masonwork  cistern,  about  six  inches 
deep,  which  has  been  placed  at  that  height  in  the  siqâya.  The  fiUing 
of  the  cistern  is  attended  to  daily  by  one  who  is  paid  for  doingso  by  the 
pious  foundation  (waqf)  endowed  for  that  purpose.  Tn  one  of  the  openings 
in  the  walls  of  the  siqâya,  there  is  to  be  found  the  half  of  a  coco-nut 
shell,  a  rusty  tin,  or  an  oblong  wooden  cup,  with  which  one  scoops 
out  the  water  and  from  which  one  drinks.  One  must  accustom  oneself 
as  soon  as  possible  to  the  fixed  habit  in  this  country,  of  drinking  one 
after  the  other  out  of  the  same  cup  or  bowl.  Even  among  the  very 
rich  and  the  Sultans,  the  big  earthenware  drinking  cups  are  passed 
from  guest  to  guest.  One  sees  the  soldiers  and  slaves  diink  outofthem 
too.  The  water  in  the  siqâyas  is  often  dirty,  with  a  variety  of  odeurs 
and  tastes;  it  also  swarms  with  larvae  and  the  like,  but  thirst  soon 
teaches  one  not  to  notice  them  and  the  aversion  diminishes  in  course 
of  time  !  "J 


1954 

(dLw,  u,  class.  et  Ég.,  fermer,  =  syr.  et  maghr.  ^^,  317; 
aussi  ydr,  p.  261  ;  SAE  IV,  81,  n°  59;  Socin,  Diw.  Gl., 
p.  276.  (iU.  avec  ,J^  (Dt)  ou   ace.   ou   ^  (Hdr)  signifie  é\jy 

Jahn,   M  S,   p.   6,  20,  21,  22.  En  Dt,  eV-^  est  aussi  heurter, 

317,  n.  4;  1195;  en  Haurân,  donner  un  coup  de  jned  (hète). 

Sur  é^  =  ^^  avec  permutation  de  -  et  de  d),  voyez  673 

et  ci-dessus  sub  -■^,  p.  1901.  Cf.  aussi  ~i3d  et  i;d. 

'fS^,  chemin,  rue,  Aden,  Arabica  V,  295,  aussi  au  Waddày, 

Carbou,   p.  208  &Xw,  sentier,  piste,  et  en  ''Oman,  RO,  §129 

s  û  k  k  e,  pi.  s  k  y  k,  Strasse  an  den  Hâusern  ;  Rôssler,  M  S  0  S 
111,13,5,6  sukke,  Laden  [selon  Rossi,  AS,  p.  231  aussi 
quartiere  di  città  nell'  uso  dei  gabili].  —  En  Hdr  i4L«  signifie 
le  haut  du  front,  le  toupet;  en  Dt  cela  s'appelle  iuaàï.  Aussi 
soc  et  par  synechdoche  charrue,  Prov.  et  Dict,,  p.  384  [cf. 
d'ailleurs  Dozy  et  Barthélémy,  s. v.];  Meissner,  NAGI, 
p.  127:  sic  ce,  ,,Weg,  dann  aber  auch  das,  wodurch  ein 
Weg  hergestellt  wird,  z.  B.  eine  Eisenbahnschiene,  die 
eiserne  Spitze  am  Pflage"  [plutôt  deux  mots  différents]. 
Selon  Nôldeke,  NBSSW,  p.  52  i<:L«,  rue,  est  emprunté  à 

l'éthiop.  rth-1*,  rtf»^,  platea,  viens;  sur  'â}^,  soc,  cf.  aussi 
Holma,  ZA  XXXII,  44. 

^.^i^,  barre  du  gouvernail,  gouvernail^),  691;  760;  Hdr, 
p.  609;  HB,  p.  73  n.;  RO,  §52^);  en  'Iraq  sikkân, 
Meissner,  NAGI,  p.  127  et  Weissbach,  ZDMG  LVIII,  933.  — 
Akkad.    sikkânu,    syr.    Usair,    voyez    Fraenkel,    AFW, 


')  Selon  el-Moqad(lasî  (Bibl.  geogr.  Aiab.  111),  p.  31,3  d'en  bas  =  J^^- 
2)  IID  I,  124,2  à  toit  skûn. 


1955 

p.  222;  Zimmern,  AF  W,  p.  45  et  ci-dessus,  p.  1060.  D'après 

l'opinion  généralement  admise,  s  i  k  k  â  n  u  >  Usaïc  >  o^  ^)^ 
dont  la  vocalisation  pourrait  s'expliquer  par  analogie  avec 
^L.  et  qLx*«.  (^,1a*w  est  usité  seulement  en  Mésopotamie, 
dans  le  golfe  Persique,  sur  les  côtes  du  Sud  et  rarement 
dans  la  mer  Rouge,  où  le  gouvernail  s'appelle  ordinairement 
i3->2).  [Comme  le  fait  remarquer  Kind.,  p.  28,  iiavis  est 
rendu  par  ^LL«,  Schiaparelli,  Yocabulista,  p.  489J. 

wOCw,  u,  verser,  47,14;  49,5;  56,18,19;  57,4;  428;  1075 
n.  6;  1103;  1119;  Prov.  et  Dict,  p.  384;  RO,  p.  328  en  bas; 
Rôssler,  M  SOS  111,26;  Stace,  p.  127  [Rossi,  AS,  p.  233 
rovesciare]  ;  incliner,  Hartmann,  LLW,  p.  93;  intv.  se  verser, 
se  jeter,  p.  1678,  7  d'en  bas. 

Contamination    de    Â^    et    ZS,    cf.    ^J:.S,    «^,    «^^,    ou 

élargissement  de  V~^  avec  ,^y.  causatif,  cf.  ,Ju«  <  ^  +  (j^, 
à  en  juger  par  les  significations  de  ces  deux  verbes, 
^  =  couvrir  et  ^Ju^  =  combler,   surcharger,   l.A  XV,  179: 

iJo^j   U^j   (•'-*-^^i    ^^   o^''    ^■^•♦■**^  ^t  aussi    tULi    ^.^î    ^.ju- 
cio^L  .^L^t^.  Cf.  ci-dessus,  p.  288/9. 
^-Xl-,  camomille  (fleurs),  coll.,  Dt. 

^^,  ?'m  de  dattes,  1357  n. 


')  Dcins   les   dictionnaires,   ce   mot   est    placé   sous   le    thème  q^^î 
cf.  cependant  Noldeke,  Mand.  Gramm.  §117. 

2)  Cf.    Jacob,    S  AD    1,31;    ses    doutes   sur  le  sens  de  r}-^^  ne  sont 
pourtant  pas  justifiés. 


7 


1956 

Xw,   fermer^  Syr.,  317;  Prov.  et  Dict.,  p.  384  [Barthélémy 

s.  V.];  aussi  en  "omânais,  J)>:>"^i  .x^v,  f//(?  Sadie  auf  sich 
beruhen  lassen,  Rôssler,  MSOS  I,  69, 9  ;  dans  le  Maghreb 
barrer^  fermer  une  porte  avec  un  verrou  ou  une  barre,  mi& 
en  travers,  Beaussier,  p.  302;  Stumme,  TMG  I,  10, 13  Âad 
avec  .?.  Mais  dans  le  Negd,  ce  verbe  ne  s'emploie  pas;  on 
n'y  dit  que  dU«,  comme  en  Egypte.  Aussi  SjS*,^  342. 

Sans  doute  emprunt  à  l'araméen;  syr.  j.^:^»,     -Jclsoi   hébr. 
-iDD,  et  syr.  j,^,  hébr.  "ij;d  probablement<akkad.  sekèru,. 
verstopfen^  verschliessen,  Zimmern,  AFW,  p.  30;  Ges.-Buhl,. 
s.  V.  iDD  [Brockelmann,  Lex.  Syr.,  p.  475]. 
sXw,   serrure  de  bois^  Syr.  [pi.  ^LCw,  Barthélémy,  p.  349; 

/'lXa«,  Almkvist,  Kl.  Beitr.  II,  19],  probablement  <  j^aa? 
<sikkuru,  Barth,  NB,  §14  n.;  Zimmern,  AFW,  1.  L 
[Brockelmann,  1. 1.]  ;  aussi  »VjlxI«,  Beaussier,  p.  302. 


«iA>A*( 


Xw,  siicre^  446;  HB,  p.  68;  d'après  l'opinion  généralement 

admise  malgré  certaines  difficultés  <  pers.  Xà,  ^  <  prakrit 
sakkarâ<  sanscrit   çarkarâ,  Schwarz,  ZDMG  LXXIV^ 

_   Cj     > 

244  [en  Syrie  sokkar,  Barthélémy,  p.  441];  aussi  y^Lw,. 
446;  1075'),  comme  s^'Jj  et  »y^j,  ci-dessus,  p.  1242. 
Voyez  aussi  Marçais,  TAT,  p.  335.  —  Xw  (^-.y  Zuckerhuty 
Snouck  Hurgronje,   M  S,  p.  33.  —  ^5/^  ^i  gewôhnlicher 


( 


[')  Cf.   amhar.   Tilh'C,    TithC,  ^uidi,  Yocabolario  amarico-italiano, 
p.  '220]. 


1957 

Z'ucker  ')  „im  Gegensatz  zum  braunen  Zucker,  den  man 
^JJS>  nennt",  ibid.  Sur  les  espèces  différentes  de  sucre  ^), 
voyez  d'ailleurs  Schwarz,  ZDMG  LXXIV,  238  ss. 

_L^  eUvXw,  Syr.  s'esquiver  ^  s-'i:^^  ijr^t  1682;  cf.  io^.  d^, 
expliqué  par  iiJL^\*iL.  j^j,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  151.  Dans 
cette  expression,  éV-^Xw  n'est  pas  employé  seul.  —  Ce  verbe 
est  aussi  trans,,  faire  reculer  (une  voiture,  un  cheval),  suédois 
stryka  tillbaka.  Dans  la   lurah  iiUvX*o'  a  le  sens  de  c^"3), 

TA  VII,  143, 13  d'en  bas;  ibid.  1.  19:  ^  ^x^'^  ■^x.J^^^ 
.^jt  e^î  ^t  ^  J.'>.£'ucl!'  .vJliLi  AiL^wJ'  Loj'^  -iA^vwv  qJ) 

ci 

oCw,  a,  dans  la  lurah  errer  à  l'aventure)  ,oCw  ^yj  ^.^!  Le, 
.y'e  ?ie  sais  où  il  est  allé,  ce  qu'il  est  devenu.  On  peut  aussi 
dire  ^di^  ^}  ou  «jL^  ^}  avec  o  au  lieu  de  ^.  En  Syrie, 
cette  signification  est  devenue  trébucher  [Barthélémy,  p.  349] 
et  en  "Oman  sinken^  sich  versenken,  RO,  pp.  319  n.  1; 
417  n°  190. 

tL«,  en  "Oman  tauchen,  tremper,  Rôssler,  M  S  OS  111,3. 
Sur  ce  verbe  en  Dofâr,  voyez  RD  II,  26. 

^yCww,  rester,  658  n. 


[')  Barthélémy,   |).  441  i^-*^^^    Aao,  sacre  de  canne,  tandis  que  sucre 

candi  est  o^J    Sj<s   (Xw),  ihid.;  Almkvist,  Kl.  Ijeitr.  I,  3G4  et  Bouch., 
p.  32  (sukker  nebbât)]. 

2)  MSOS  III,  27  il  s'agit  de  j»^'  j^,  Candiszucker,  et  j-i'y^^   r^t 
Streuzucker ;  voir  RO,  p.  351   n.  1. 
P)  La  méiiie  forme  est  citée  par  Barthélémy,  s.  v.  comme  mot  savant]. 


1958 

^^•,  en   général   lieu  d'habitation^  ensuite  habitat,  village, 

campement,  9,  19  ;    12,  3  ;    19,  14  ;  26,  2  ;   72, 3  ;    75,  22  ;   452  ; 

o66s.;  Mûller,  B  S  I,  410. 

KiL-,   Wohnung;  skintek,  deine  Wohnung,  RO,  p.  24. 

^Xw   sûknî,  pi.  s  11  k  un,  démon,  Hess,  WZKM  XVI,  47; 

en    Pofâr    sîkenî,    fém.    sikniyye,    RD   II,  26;    voyez 

Marçais,   OS,   p.  437;   YoUers,   ZA  XXII,  229  qui  renvoie 

à   KAT,    p.  636;   Wellhausen,   Reste,   p.   151;    I.    Hiéâm, 

p.  258,  19;    Tabarî    III,  257,  2;  Bekrî,    p.    792,  17  s.    et    à 

l'égypt.  ^^yCv»*^,  ensorcelé,  p.  ex.  ^^,v5C — o  ,j^wo  [haunted  house, 

Spiro]. 

^.,yCww,  calme,  1711, 

iJ-jC*o,  loith  qidetness,  Stace,  p.  135. 

^,lXw,  ba7Te  de  gouvernail,  voyez  ci-dessus,  p.  1954. 

{jSj^,  couteau,  760;  HB,  p.  68;  Boh.  IV,  42;  Hôfnî,  p.  45, 

où  l'on  trouve  l'anecdote  racontée  LLA,  p.  44;  masc.  ou 
fém.  selon  I.  Sîdah  VI,  36;  voyez  aussi  ci-dessus  sub_^j, 
p.  840.  Ce  mot  n'est  pas  usité  partout;  on  le  remplace  par 
sufrah,  MJM,  p.  36.  En  "Iraq  il  est  devenu  siccîna  à  la 
différence  de  sikkân,  gouvernail',  au  pi.  sëôâ5în  = 
couteaux  ;  s  ë  k  â  k  î  n  =  gouvernails ,  Weissbach,  Z  D  M  G 
LVIII,  933;  Brockelmann,  VGSS  1,206.  Aram.  NrsD,  U-a^, 

hébr.  pir,  Fraenkel,  AFW,  p.  84;  Ges.-Buhl.  s.  v.  pir; 
Zimmern,  AFW,  p.  35  n.  Que  la  forme  arabe  soit  un  mot 
emprunté  à  l'araméen,  c'est  évident,  et  d'après  l'opinion 
de  Zimmern,  1. 1.,  l'aram.  n^sd  tirerait,  au  moins  indirectement, 
son  origine  de  l'akkad.  sikkatu,  clou,  de  même  que 
l'aram.  «nsD,  ]Aàip>  clou-,  soc;  coin. 
^^Lwwo,  demeure  [GLB^A,  p.  311. 


1959 

j^,  dégainer  (le  sabre),  Harîb,  1680  [GLB^A,  p.  31];  ré- 
pandre, verser  dans  le  Sud,  892,  et  aussi  en  Haurân,  1682; 
enlever,  ôter,  =  ]^,  Carbou,  p.  234;  en  général  intr.  dans 
le  Sud,  dégoutter,  se  glisser,  couler,  1681.  Sur  le  sens 
fondamental  de  l/~  J^,  presque  synonyme  de  V~^,  à 
savoir  leicht  und  sanft  ziehen  ou  plutôt  avancer  lentement 
en  glissant,  vorwàrts  gleiten,  voyez  1683.  C'est  de  cette 
racine  que  provient  JLw,  peut-être  aussi  likLv,  1869  n.  Cf. 
d'ailleurs  Schulthess,  HW,  p.  80  et  Nôldeke,  ZDMG 
LIV,  162. 

jJLo",  s'esquiver  sans  bruit,  sich  icegschleichen,  700. 
J-^(,  =  jJL^-,  700;   1682. 
^\,  =  ^^,  1682. 

J-w,  lit  de  fleuve,  Fliissbett  {^JiÀJJ\  J.^),  1169;  RO,  p. 
319,11. 

Ji-,  icLw,  panier,  basket  (long  and  round),  Stace,  p.  17 
[Almkvist,  Kl.  Beitr.  1,271;  II,  63J.  Sur  l'étymologie,  voyez 
Fraenkel,  AFW,  p.  75;  Ges.-Buhl,  s. v.  ^d;  Haupt,  OLZ 
1915,  col.  297  et  surtout  Zimmern,  AFW,  p.  34:  „Akk. 
sellu  Korb:>wohl  hebr.  sal,  sali-,  aram.  sallà  u.  salMâ, 
silldtâ  Oarab.  scdl  u.  sallat,  sowie  armen.  salai).  —  Ebenso 
wohl  akk.  sussulu  Korb>(bezw.  aus  einem  àlteren  *salsilu) 
neuhebr.  salsilW. 

jww,  class.  aussi  J—,  J^U,  phtisie,  1680;  1683;  HB,  p.  90; 
RO,  §28.  —  Voyez  L  A  II,  57:  ^  U^  il  ^  l]s  *  ï/^^  Je 

LANDiiERO,  Glossaire  Datînois  123* 


1960 

^3    i^     'y«     sJC>w'     Jw.*J'     8.t^'     j,     w^A^J    fj,^    J'bL^J!    JîA^    *^V^3    iUoiJ» 

^UJl^,   le  milieu   d'un  7vàdi,  où  se  trouve  la  majeure  partie 
de    l'eau,    I.    Sîdah    X,    112:    ^j,^-^^    >^-'>-^'    -^^^*)    oW^-*^^ 
*i'  ,Jî*x  Jyy-^   [temporary   torrent^   MMC,   p.  255;   vena   di 
minérale^  filone,  pi.  silwâl,  Rossi,  AS,  p.  244]. 
iJLJLw,  coursier  noble,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  142. 


[•)  Ahlwardt,   Samml.   III.  5   n°  II,   vs.  9   avec   les   variantes  bU-  et 

^\u3juj   q,,  selon  Rûba  iibers.,  p.  19: 

Wie  Schwindsucht  ist  mein  Leiden,  aber  schmerzlos, 
Doch  ist   Verhrauchtsein  dieser  Plagen  ârgste]. 

[2)  Durrali,    p.  214:    JJb    ^,'    J^iC'    ^:>^^    }^   \j    U^;^    Oy^--5 
Le  commentaire  porte:  S^   '^^   (_f-'L*i)J   aàL!'   xas    j^^    i^'uc    ÎA5= 

[3)  Dans  *jJlxs  ,*i:  JvC  \axi  Jois  i-w:>  Le  k_jL>,  Sibawèyh,  éd.  Deien- 
bourg  II.  253;  édition  du  Caire  II,  238.  Nous  y  lisons:  ^j>  j^  é^S 
^\^   A**^   et   ensuite:   *^    ■}-*:>■    i^-^^ry^    ^"^"^    >^^3   O"^   ^ 

[J3^j  J.^3  ^.,^i=>   I^S  Lo"  >^'j  or^^ 

•)  Fiqh  el-lurah,  p.  120. 
**)  Ibid.,  p.  120. 


1961 

(jSU,  dégainant^  LB'A,  p.  60,  v.  6. 

JvJLv^,  always  ailing  (consumptive),  Stace,  p.  193. 

u^JLv,  de  l/^J-w,  tirer  dehors^  hébr.  c^^iy,  Schulthess,  HW^ 
p.  8o;  Noldeke,  ZDMG  LIV,  162;  Ges.-Buhl,  s.v.;  Brockel- 
mann,  VGSS  I,  153;   aussi  s' armer  =^  ^;A^^ ^  1611'). 

^^Lw,  piller^  plundern^  Meissner,  NAGI,  p.  127  [Barthé- 
lémy, s.v.]. 

wJLCwt,    dénominatif,    s'armer^    Hdr,    p.  610;   en    'Oman    se 
désarmer^  RO,  p.  304,  4  et  3  d'en  bas. 
[En  Syrie  ^j-J-w  a  aussi  pris  le  sens  de  fder  la  soie  écrue-,. 

de  là  >-JLî  '^^^^  fi^''^i  Barthélémy]. 

vJ^,  pl-  v^S  «''«^es,  168, 14;  1738;  Hdr,  p.  611;  Arabica,. 
IV,  20;  V,  295;  Stace,  p.  185  (Béd.);  RD  11,26;  SAE  IV, 
153,  n°  25;  wJUJ!  Jo?',    voyez    ci-dessus,   p.  358.    Dans   la 

lurah,  -^*«  signifie  butin^  p.  ex.  Qays  b.  el-Hatîm,  p.  31,. 
n°  Xm,  V.  23: 

Die  BanU  'l-^Aus  sagten  in  ihrer  Enthaltsamkeit : 
Gehet  vorhei  und  nehmet  ihnen  keine  Beute  ah! 
wJLw  est  aussi  le  nom  d'une  plante,  Sanseviera  Ehrenhergii 
Schweinf.2),  dont  les  feuilles  contiennent  des  fibres,  employées 
pour  la  fabrication  de  cordes,  ci-dessus,  p.  1268  et  n.  [Lane;. 
Dozy;  Brâunlich,  Islamica,  I,  482]  et  c'est  pourquoi  ce  mot 
est  usité  dans  le  sens  de  cordes^  Stricke^  Schàfer,  Lieder 
eines  âgypt.  Bauern  n°  X,  1,3;  Vollers,  ZDMG  L VIII,  229. 
[Nom.  unit.  xJuv]. 


')  Sur  le  vers  de  Lebid  XXXIX,  6,  qui  contient  une  forme  de  v^^, 
voyez  ci-dessus,  p.  1706. 

[2j  Hyacinthus   aporus   Forsk.,    Lane    et   Schvveinfurth,  A  P,  p.  143]. 


1962 

>  ci 

v_;_^    slub,  class.  v.^S,  manière  d'agir^  v:>J^  ^c^  ^  ^^i 
N.  liât  keine  Manieren,  RO,  §317  [cf.  syr.  ^_j^'b5u,  avec  une 
lenteur  méthodique,  Barthélémy,  p.  351]. 
^^lL,  =  ^L^j,  v.h.v. 

^yS^,  -^jr*^  OU  -;._^Joo,  ^_^J0o,  espècG  de  pierre   plus  dure 

que  le  3.^,  usitée  pour  battre  le  feu,  Dt;  Stace,  p.  66  (Béd.). 
Cf.  ^ySj.s>]  aussi  A_>jj>o.  [D'après  Rossi,  AS,  p.  170 — 171 
pietra  focaia  est  hagar  sawra^]. 

c>Jl*«,  glisser  de  la  main;  s'esquiver^  Syr.  =  class.  o-X^J'. 
[Sur  les  autres  significations  de  ce  verbe,  voyez  Barthélémy, 

s.  V.]. 

o^,  in  kleine  Stùckchen  zerschnittenes  gerôstetes  Schafs- 
fleisch  ohne  Knochen,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  52. 


C^ 


„Ju,  u,  ausgleiten,  RO,  p.  415,  n°  177. 

^Juw,   a,   cacare,   cf.   class.  i\Jij,  AJà,  -Lii,   464  n.  3;  voyez 

aussi  1081. 

*«Xw,  excréments  d'homme,  464. 

-^Lw,  arme,  Hdr,  p.  611  ;  =:  hébr.  nby;,  Delitzsch,  ProL,  p.  182  ; 

masc.  ou  fém.,  voyez  l'exposé  détaillé  I.  Sîdah  XVII,  20. 
D'après  les  dictionnaires,  -,Xw  peut  signifier  une  seule  arme 
<sabre,  bâton),   mais   en   général  le  sens  en  est  collectif), 


•)  Cela  n'empêche  pas  qu'on  ne  trouve  souvent  le  pi.  l<-ï^i-w/',  p.  ex. 
<jor.  IV,  io:i 


1963 

p.  ex.  Tabarî  1, 1608,  4  ;  1620,  8  ;  1637, 13  et  les  vers  suivants^ 
el-Amâlî,  Peyl,  p.  31  : 

[Je  ne  suis  pas  un  de  ceux  qui  amassent  des  biens ^ 
Excepté  mes  armes  et  ce  que  soigne  le  porteur  d'une  bonne 

nouvelle^ 
Des  armes,  des  chevaux  et  une  cuirasse  blanche, 
Voilà  les  grands  biens  du  généreux.] 

Meissner,  NAGI,  p.  127  (i)slàh,  Wa/fen  [Feghali,  PD, 
nos  1717;  1752  si  a  h,  armes;  Rossi,  AS,  p.  193  silâh^ 
pi.  -àt,  arma].  En  ""omânais,  ce  mot  est  masc.  sing.,  mais 
il  a  le  sens  de  pi.,  RO,  pp.  57;  267.  —  Dans  ce  dialecte,  on 
trouve   aussi  le  thème  ^?Jlw<*sn1o;  ^Ni:o*!,  Frieden  macheny 

p.  365,4;   iLis'JLLo,    Vorteilhaftes,  p.  413,  n°  162. 

;,JLw,  class.,  écorcher  ;  enlever  (un  vêtement),  aussi  en  sahhî, 
pull  off  (clothes)  '),  Jayakar,  BBRAS,  p.  268  [dans  le  Yémen 
strappare,  Rossi,  A  S,  p.  240]  ;  en  Dt  rompre,  briser  qch  sans 
le  détacher  complètement;  plaisanter,  avec  J,  38,3;  75, 18; 
870;  1179. 
;^,  déshabiller,  870;  Meissner,  NAGI,  p.  127  (aussi  ^'^)' 

.i,Jl*o,  se  déshabiller,  870;  Meissner,  1.1. 

;^'JLwj!,  se  briser,  870. 
c 

^Lo   sâlo%  avec  ^JO<C^J^,  sans  habits,  RO,  «5  98,1. 
'iij>%alj  tsillâ^a,  RO,  p.  169  n. 


')   Chez    les    Hadar,    ^U^    est   ccorcher   une    bétc   et  ^sJ^  ôter   les 
vêtements  d'après  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  129. 


1964 

ijJl*,   de   V    y^  avec   répétition   de   la  première  radicale, 
originairement  coider  facilement  ^couler  involontairement  {\iY\nQ\ 
glisser  bien  (vin);  après  être  doux  et  maniable^  1684;  cf.  aussi 
Rûziôka,  KD,  p.  40. 
ijJLw,  nom.  gen.,  pi.  ^_,w^L-,  chaînette  [Rossi,  AS,  p.  198  sais]  ; 

jujL,   nom.  unit.,  ceiriture,   parce  qu'elle   est  composée  de 
plusieurs  petites  chaînettes,  1684  n.  1. 
(jJLw,    bon    c\    boire,    qui   glisse   bien    (vin),  1684.   —    j^J^, 
gracieux,  1684,  n.  3;  Stumme,  TTBL,  p.  143. 

J-aJu^,  intensif  de  j^,  intrans.,  p.  ex  -/S  j>.>Ju«,  s'esquiver. 

Comme   trans.   il   est   usité   dans   le   sens  de  clôturer  avec 

une  haie,  "Akkah  en  Syrie,  1681  ;  1682. 

J^>-Juo",   se  glisser  furtivement,  lat.  obrepere  (froid,  sommeil); 

avancer  en  se^'pentant  et  en  sautillant  entre  les  pierres  dans 

le  lit  d'un  fleuve  (eau),  1682. 

jw^lw,  vent  coulis,  1680;  1682. 

xJLvJlw  ou   aL..J^,    pi.    \J%^,  pendeloque   en   cuivre  jaune, 

1684.  Cette  dissimilation  de  /  >  n  se  trouve  aussi  en  ""omânais 
s  i  n  s  1  e ,  ""iraqien  s  i  n  (  i  )  s  1  e ,  tlemcénien  et  marocain  sensla  ') 
et  éthiopien  ^lA^,  Brockelmann,  VGSS  I,  224  et  226; 
Rûziëka,  KD,  p.  48.  Selon  quelques-uns  &JuJL.,  chaîne,  a 
été  emprunté  à  l'araméen,  1683  ;  la  forme  araméenne  xn^it^^tr 
s'est  maintenue  en  néo-hébr.  n^irW,  tandis  qu'elle  est  devenue 
en  syr.  fXvl .  ^^  Brockelmann,  VGSS  I,  247.  Sur  akkad. 


[')  Aussi  en  libanais,  Feghali,  Contes,  p.  52  n.;  le  tnt'-me,  P  I),  n'' 2870]. 


1965 

sarsarratu,  hébr.  nniritr,  voyez  Ges.-Buhl,  s. v.  nitihir* 
et  Zimmern,  AFW,  p.  35. 

J^^JXw,  épine  dorsale,  1683;  dans  le  Maghrib  Jy-JL*  selsûl, 
Stumme,  TMG  I,  91,  n°29,3;  TTBL,p.  143;Beaussier,p.305; 
J^A^-w,  1683  et  ^j.>*^J^,  ibid.  et  Beaussier,  p.  814. 

Dans  le 'Oman,  Jj-wj.*«   est   un  poisson,  RO,  §448;  p.  828 
n.  2;  Rûziùka,  KD,  p.  48. 

iaLv,  souvent  >-Uo,  Hdr,  p.  634,  voyez  Marçais,  TAT, 
p.  358. 

JoL-  [dans  la  lurah  rendre  qn  maître  de  {^)i  GLB'^A,  p.  31  ; 
msallat,  maître,  Feghali,  PD,  n°  1784];  sur  ce  verbe 
exprimant  une  malédiction,  voir  Haitmann,  LLW,  p.  124. 
JaiLw>J3iLo,  la  x>etite  vérole,  1116  n.;  Hdr,  p.  634. 

J3Juv>  JaJLs,  Hdr,  1.1.  [Rossi,  App.,  p.  237]  ;  ixJLw  est  huile 
de  sésayne  au  Yémen,  huile  d'olives  partout  ailleurs,  1446; 
ci-dessus,  p.  446.  I.  Doreyd,  el-Istiqâq,  p.  69  prétend  le 
contraire:  ^JC'  ^y^p  ioéJb^  o^jj"  q^'  i^  -LuJuJ'^,  mais 
son  opinion  n'est  pas  confirmée  par  les  autres  auteurs,  voyez 
I.  Sîdah  XI,  216:  ^^.  J^>^^  o^jj!'  vy^'  ''^^  '^'^  iaJÛJ! 
*>«*.4j*o!  ^j»  Q^Jî,  ce  qui  est  répété  par  el-Muzhir  I,  183 
en  bas.  'Alqamah   apud  MûUer,  B8  I,  57;  Yâqût  III,  812: 

iJSj-Jî    ^Lc^-iLi'    ,  ^-««♦J     !->!       x-o    Q"^^J^.    -b^wMji    ^N-UbAO^ 

[Les  lampes  à  ] tuile  y  luisent, 
Quand  le  jour  tombe,  comme  l'éclat  des  éclairs] 
H  B,  p.  68  huile  ;  p.  284  n.  4  philtre;  cf.  Jacob,  S  A  D  I,  51.  — 
^^JtxfLa  jir,  stupidité,  Dummkôpfigkeit,  552;  Festgabe,  p.  54. 


1966 

En  "omânais  c^^Ju-  sel\'t  avec  o  < -1^  Oel  (Sesam  oder 
Palmen),  RO,  p.  46. 

^.^jliaJLw,  sultan,  297;  1449.  Ce  titre  est  encore  courant  au 
Waddây,  Carbou,  p.  188;  cf.  &àaJL=>.  Sur  le  sens  de  QÎiaJu*^ 
voyez  Seybold,  ZDMG  LXIII,  329  ss. 

Souvent  ^.jLyUo,  Hdr,  p.  634;  Bauer,  PA,  p.  8  [Barthélémy, 
p.    443;    Rossi,    AS,    §9b];    Bel,   Djâzya,    p.    129,   où   est 

o         5 

mentionnée  la  forme  ioLiJoo  au  pL,  moins  usitée  que  i^^'^^o, 

iaJLww 

i3Lv<-b^,  avaler^  "omànais,  1770;  aussi -b.j.  —  i3JL«<ia!^ 
dans  l'expression  silt  milt,  ganz  nackt,  RO,  p.  XXIll 
en  bas. 

^^«I2JLw  =  ^^i2*«,  405  n.  3;  Rûzicka,  KD,  p.  173;  Brockelmann, 
VGSS  I,  244. 

^,  fente,  30,20;  795;  MAP,  p.  2,  7  =  Sjl^,  v.h.v.,  p.  550. 

Go  w    w  M 

1.  Sîdah  X,  74:  k3u=>^  «JLw  J^  ^  J^Lsi  JJb  *  c:^*^^!  ^t 

> 

tJuv,  dommages-intérêts  pour  homicide,  voyez  BB,  p.  123: 
,,Wenn  ein  Aeneze  einen  andern  Aeneze  getôdtet  hat,  so 
ist  der  Preis  50  weibliche  Cameele,  ein  delul  (ein  Cameel, 
welches  zum  Reiten  geeignet  ist),  eine  Stute,  ein  schwarzer 
Sclave,  ein  Panzer  und  eine  Flinte.  Die  letztgenannten  fûnf 
Artikel  machen  die  sogenannte  sola  (^)  aus". 
wiLw  si  Ta,  sila'a,  Ware,  pi.  «L-  si  a',  RO,  f5ll2;  330; 
p.  413,  n°  165;  Vollers,  ZDMG  XLIX,  511.  Souvent  mau- 


1967 

vaise  marchandise;  sur  ce  mot  et  ses  significations  différentes, 
voyez  Prov.  et  Dict.,  p.  188. 
c!_^,  ^JLv«.^,  expliqué  795. 

^ytJLw,  class.,  jnarcher  vite,  =  Q^Vjt*-,  Festgabe,  p.  54. 

oJLw  [voir  GLB%  p.  31].  Selon  Jayakar,  B  B  R  A  S,  p.  259, 
^j>L^  est  to  arhitrate,  signification  qui  ne  se  trouve  pas  ailleurs. 

[^*.,  prêter,  Feghali,  PD  no»  1504;  1520;  clare  in  prestito, 
Rossi,  AS,  p.  229.] 

oïL^',  emprunter  de  (^,  LLA,  p.  69,  5  d'en  bas  [prendere 

in  prestito,  Rossi,  1. 1.]. 

oJuv,    sans    pi.,   coutume,   27,  13;    40,6;    743;  944,4;  945; 

973;  1605  [Goitein,  Jem.,  n°  596;  Rossi,  AS,  p.  190]. 

wfti**-,   coutume,   434,3   d'en   bas;  prêt,  829  n.  1  [as  -  s  al  a  f 

ual-ga(îâ^    bain    an-nâs,    Borgen    und   Zahlen   ist 

Menschenbrauch,   Goitein,   Jem.,   n°    560;    sâlàf,   prestito^ 

Rossi,  AS,  p.  229]. 

o^L.w  [voyez  GLB'A,  p.  31]. 

KftJLw,   histoire  [ibid.;  Cantineau,  Et.  11,189].  Dans  un  récit 

o  > 

haurânien    expliquant   le   proverbe    bédouin   Oiiiyj'    ^    é^ 

^^^^JLJÎj  ^_^y*o),  un  Bédouin  raconta  son  aventure  à  Damas: 

u   sâr  yehki  el-bedawi  bisâlèftu  illi  gâret  'alîh, 
qâl:    kaleyt    qataltûni,    sali  a  ht  uni    el-^abâye    u 

qumt  harreyt u  ana  ma  a'^rifhad-dîri  u  heyk 

en  tu   tetràhhabu   hidu.yu.fku  m,  et  le  Bédouin  se  mit 
à    raconter   l'histoire   qui   lui  était  arrivée,   en   disant:  j'ai 


1968 

mangé^  et  vous  m'avez  frappé^  et  vous  m'avez  dépouillé  démon 

manteau  ;  je  suis  allé  faire  mes  besoins ,  et  je  ne  connais 

pas  cette  contrée  et  c'est  ainsi  que  vous  recevez  vos  hôtes.  — 
D'après   RO,   pp.  44,3  et  176,6,  sâlfe  est  aussi  trêve  de 
gueire,   Waffenstillstand. 
[jSy.,  raco7iter,  GLB'A,  p.  32;  MMC,  p.  497]. 

oJlwv,  u,  griller  de  façon  que  la  viande  ne  soit  ni  ni",  crue, 
ni  nâgih,  à  point,  mais  entre  les  deux;  donner  au  x>ain 
une  cuisson  légère^),  20,11;  594;  598  s.;  aussi  semer  la 
3^3   dans   le   Jsil\^,   sillon  =  i^,J> ,    v.  h.  v.,  1776;  ci-dessus, 

p.  929  ;  he  ciUtivated,  ploughed,  tilled  (Béd.),  Stace,  pp.  43  ;  125  ; 

173  [sur  ce  thème  et  ses  dérivés,  cf.  aussi  Barthélémy,  s.  v.]. 

ijïL,,   pi.   vjjlw,   à   Aden.  mais  en  Hdr  et  chez  les  "^Awâliq 

AJijL,  pi.  oïIa-,  natte  de  folioles  de  j^cdmier,  20,  12;  605;  Hdr, 

p.  611;  Stace,  p.  104. 

oi^Lw,   pi.   oiJ^-w,   le  siUo7i  où   se  trouve  déjà  la  semence 

du  j.L3tIj>. 

i3^Lw,  cultivation,  tillage,  Stace,  pp.  43  et  173  (Béd.). 

>jîXl-«,  ruines,  Dt. 

o>Jl^,  expliqué  599.  [Feghali,  PB  n°  1077:  baidët  el- 
maslûqa  baida  ubai(Jet  el-mesw^îyé  ne  s  s  baida 
y  baidët  el-meqlîyé  baidtâin,  un  œuf  dur,  c'est  un 
œuf;  un  œuf  cuit  sous  la  cendre,  ce  n'est  qu'un  demi-œuf; 
un  œuf  sur  le  plat  en  vaut  deux]. 

iaoJLu 

-LiiiL«,  variation  do  JaiLw,  Ég.  ;  cf.  Spiro,  p.  225  :  „iiiiUi3  ioiiL- 


[•)  Cf.  Almkvist,  Kl.  Ik'itr.  1,307.] 


1969 

salqaf  îve  mcdqat  (mesinmg  unkno\\n)',  J^sLi»)  iaiiJL.  ^^  xJLc  o,^^ 
I  looked  for  him  eveiy  where,  I  tried  to  find  him  in  every 
possible  place". 

JayiJLw  silgût,  pi.  J2S^Lw  S 1  agit,  voleur^  ci-dessus,  p.  1089. 
Selon  Kampffmeyer,   M  G,  p.  62,  n.  3  le  sing.  est  silgût. 

liUiM.,    réflexions    indécises   sur   l'étymologie    de   ce   thème, 

1369  n.;   sur  akkad.   J.xà^,   inf.   de  saf" el,  comme  subst. 

ou  adj.,  p.  ex.  sûluku,  gangbar^  jjassencl,  voyez  Delitzsch, 

Assyr.  Gramm.,  p.  182;  mais  il  n'est  pas  probable  que  ^U*- 

provienne  de  l'akkadien. 

él^,  faire  marche^'  ;  j  i  s  a  1 1  e  k  e  1  •  b  â  t  n  e,  abfi'Oirend  wirken, 

MAP,  p.  145. 

<i)Jb:*v!,    se   rencontrer   et    s'entrechoquer;    stalàkna,    nous 

nous  sommes  entrechoqués^  Dt,  cf.  sur  la  prononciation  Socin, 

Diwan  III,  156,  2. 

eOL,    class.,    cordon   à   enfiler   les  perles;  ^iUJ'^  viU.«Ji,   he- 

weglicher  ivie  unbèiceglicher  Besitz,  MAP,  p.  183. 

^iJylLv,  mcd  de  ti'de^  1502. 

fjll,    sens    primitif   être   sain   et   sauf,   être  ititact,   complet, 

voyez  Ges.-Buhl,  s.  v.  dW,  ou  plutôt  baisser^  opposé  de 
yu^  et  ^,  être  haut,  cf.  Rôssler,  M  SOS  I,  63,5  d'en  bas 
jôm  silimet  ssems,  als  die  Sonne  unterging  et  akkad. 
salamtu,  cadavre^). 


')  Mais  d'après  ropioion  de  Zimmern,  AFW,  p.  48  salamtu  vient 
de  sala  mu,  „viell.  i.  d.  Bed.  fertig  sein",  et  selon  Jeremias,  Hôlleund 
Paradies,  p.  32  salamtu  est  „der,  mit  dem  es  aus  ist".  [Les  raisons 
alléguées  ici  pour  le  sens  de  baisser  ne  paraissent  cependant  pas 
bien  persuasives]. 


1970 

JL«    [dans   la   lurah    conserver  sain  et  sauf;   de   là]   JL^^ 

protecteur^  1792.  —  Aussi  saluer^  [GLB'A,  p.  32;  Rossi^ 
AS,  p.  234];  payer,  RO,  pp.  160;  293,9;  Stace,  p.  120, 
cf.  pagare,  payer  <ipacare^  Dauzat,  La  philosophie  du  langage, 
p.  91;  selon  Vollers,  ZDMG  XLIX,  514  et  Yahuda,  ZA 
XXVI,  354  n.,  jJ**-,  payer,  a  été  emprunté  à  l'hébr.  à?t\ 

fJLw',  livrer^  remettre^  comme  syr.  y>K^^L  p.  ex.  Lebîd,  éd, 
Brockelmann  n°  XLI,  13: 

^r  ?rrtr  Kônig  ûber  cîas  ganze  Land  der  Ma'^add, 
Und  die  "Ihàd  insgesamt  liessen  ihm  freien  Willen  ûber  siclu 
Zoheyr,  éd.  Landberg,  p.  156: 

—  o£o;  Sî  o_-  t.        _5  s, 

il—ii— *l    i.g-»-Ji,w!  _^tX.i    i^y^       l5>P'      <rP    icï-<"^!    L^    ,^J^ 

=  Ahlwardt,  Div.,  p.  76.  Halef  el-Ahmar,  éd.  Ahlwardt, 
p.  351a  i^_^,  et  la  traduction,  ibid.,  p.  357  porte: 

Da  durchstrich  er  mit  ihnen  die  Kiesgriinde,  da  stilrzten  sieforty 
Rasch  icie  das  Eimer,  das  der  Strick  loslàsst. 

Ici  Jïiit  ihnen  doit  être  mit  ihr,  c'est-à-dire  avec  la  femelle 
du  .*£..  L'explication  dans  Zoheyr  ')  est  sans  doute  erronée. 
Lyall,  .IRAS  1903,  p.  781  traduit  ^1  chez  Zoheyr  par 
let  go  et  p.  782  le  vers  suivant  cité  par  el-Asma*^!: 

par  like  pearls  which  hâve  been  let  go  from  the  string;  il 


£0-  .     > 

.L^JU«*3    'l^Ij^    ftlaiuij    (_cbU    vi:^^j^'    '^^ 
2)  Cl'.  SN,  j),  150: 

v^y*.-'   lg»i.<w!  _^iA-'  (j>>P      c_">^-  ^^>*-'  v'-^  [^'-«' 


1971 

cite  aussi  Zoheyr,  éd.  Landberg  p.  89/90,  où  ^J — o  a,  d'après 
le  commentaire,  son  sens  habituel;  voyez  aussi  Lane,  p.  1413. 
^,  Acacia  Ai'abica,  Lammens,  Berceau,  p.  65;  Acacia 
Ehreyibergiana  Hayne,  Hess,  Der  Islam  lY,  316  [et  Schwein- 
furth,  AP,  pp.  3;  82;  cf.  aussi  Lane].  La  forme  sillima,  pi. 
slîm,  Doughty,  Travels  11,664  est  erronée,  lisez  slime, 
pL  se  le  m,  Hess,  WZKM  XVI,  61. 
kJL,  bâton,  1748. 

xJLw,  pi.  j*.Lw,  j.U>.^,  dalle,  Nôldeke,  Fûnf.  Mo'all.  11,65. 
|.^Lw,  salut,  salutation,  d'après  l'hypothèse  de  Torczyner, 
ES  S,  p.  243  de  l'adv.  \^,  unbesorgt,  getrost,  mais  en 
réalité  inf.  de  *.JÛ,  Lane,  p.  1412;  Barth,  Der  Islam  VI, 
119  n.,  parce  qu'on  se  prosterne,  se  baisse  pour  saluer. 
—  J,£.  pX-.,  Nôldeke-Schwally,  Gesch.  d.  Qor.  1,33  n.  4; 
123  n.  2,  3,  5  ;  Streitfragen,  p.  53,  7  d'en  bas  ;  eUJi£  ^^U,  788  ; 
eUJLc  j.XvJt,  ibid.;  ^JLc  ^'^,  776s.;  786;  J^  J.^U:i,  777  s.  ; 
^X^t  j^iCJLc,  776  ss.;  ^^UJî  ^^^ir^,  778;  -^i^^^  é^  ^^UJî 
^j-l^y^  jJLj'!,  779  [voyez  TATK,  p.  322];  sur  la  salutation 
aux  chrétiens  et  aux  juifs,  voir  I.  SaM  V,  393  et  VI,  203; 
salutations  en  'Oman,  RO,  p.  293  en  bas.  —  p^Lwj  signifie 
tind  damit  Punktiim,  404;  la  traduction  LAm,  p.  4  n.  3 
(„und  damit  gut")  est  erronée.  —  -^  est  aussi  appliqué 
au  Roi  Suprême,  Dieu,  qui  est  le  salut  par  excellence, 
787.  —  Au  Waddây  j.^L-  signifie  don,  présent  (à  un  sultan), 
Carbou,  pp.  188;  241.  —  [Voyez  d'ailleurs  Lidzbarski, 
Salâm  und  Islam  dans  ZS  1,85  ss.].  —  Sur  Salambo, 
vraisemblablement  =  ^yn^^ï,  voyez  Hoffmann,  ZA  XI,  244, 
cf.  sur  le  y  Schrôder,  Die  phôniz.  Sprache,  p.  91.  D'après 
Hommel,   Aegyptiaca,   Festschrift   f.   Ebers,   p.  29,   rem.  1, 


1972 

la  forme  originaire  serait  ^ns-di^i:'  >  in'Di^i:',  comme  en 
sud-arabique  J.*=>yi  >  X^^^. 

iCcU^,  salut  [GLB'A,  p.  32]. 

J•^L«],  pacification  '),  344.  —  Aussi  collectif  =  les  ynusulmans 
[GLB'^A,  p.  32;  Dozy,  s.v. ;  Bergstrâsser,  AD,  p.  51: 
Ssâm   flha  sukkân   ktîre   'aktarhon  'islam,  wfih 

kamân  nasâra  wjehûd l'islam  minhon  sija*^ 

ktïre  et  ibid.  l'islam  bisallu  bizzawâme^  Cf.  Dozy 

1,689  'sJ^^  pour  iC>LvJt  J«^'];  voyez  aussi  RD  11,27:  islam,. 

Menschheit  (im  Gegensatz  zu  den  Ginnen). 

jju,  échelle^  masc.   ou   fém.,   MZR,   p.  188,  proprement  la 

place    oii    l'on   descend^    non    pas   monte^   comme  dans  les 

dictionnaires,  Kasd.,  p.  43;  Hommel,  A  A,  p.  20;  Horovitz,. 

Der  Islam   IX,  164;   en  "^Omân  sillum,  Treppe^  RO,  §50. 

Voyez  Hçlr,  p.  611  s.  et  ci-dessus,  p.  1377  s. 

*^U,,  Aden  [sillàm,  Rossi,  AS,  p.  235],  *^Lw  et  *^,  échelle^ 

Hdr,  p.  612;  ci-dessus,  p.  1378,  n.  1;  Beaussier,  p.  308; 
Marçais,  RJ^TA,  p.  442. 

En  "omânais,   j.^*-   signifie  Innenkern,  RO,  p.  416,  n.  1; 
Vollers,  ZDMG  XLIX,  515. 

^^UJLv  s  i  1  m  â  n,   couché  ;   s  s  e  m  s   s  i  1  m  à  n  e,   die   Sonne   ist 
untergegangen^  RO,  p.  57,9. 
Ju«w«,  taxe,  Stace,  p.  170  (Béd.). 
fX>^*^^   sur  la  différence  entre  ,Ju^   et  ^y-,  voyez  776  n. 


')  Un  terme  religieux  correspondant  se  trouve  encore  dans  la  doctrine 
de    Buddha,    oii    l'on    parle   de   yoga,  Hingebung  ou  Anspannung,  K. 

Schmidt,  Der  Buddlia,  p.  8.  [Cf.  Littmann,  M  W,  p.  61  *^^1,  die  Hin- 
gabe  (an  Gott)  ou  der  He'dszustand \  Lidzbarski,  1.1.  et  Kiinstlinger, 
„Islâm",  „Muslirn",  ,,aslama''  im  Kurân,  Rocznik  Orjentaiistyczny 
XI,  128  ss.] 


1973 

D'ailleurs  jJL-î  peut  aussi  être  appliqué  aux  personnes   qui 

ont  vécu  avant  le  prophète;   voyez  la  tradition  suivante, 

I.  SaM  I,  I,  30:  jJLvî  Ai  ^^1^  *jii  ^  |>^*^'  "^  (*-»J^  *J^î  J.^*;  J>î. 

j^^JU^   mislemî,   fém.   iuJu«-4,  Mensch,  opposé  de  jJ^  = 

^^,  RD  11,27. 

^_lLJLww«,  pi.  icJUJi,  converti  à  l'islam,  Arabica  V,  99. 

^\*-iiJ!  |*tJL^',  ^e  coucher  du  soleil,  Hdr,  p.  611;  Brockelmann, 

VGSS  II,  66. 

j._^Llj",  inf.,  537  ;  affranchissement  (d'une  lettre),  H  B,  p.  289,  4. 

MjL^  m  i  si  û  m  a,  Gelûbde,  R  D  II,  27;  Vollers,  Z  A  XXII,  230. 

^;.-4iw,   zuspitzen   (eine   Klinge),    RO,    §191    et   397;   selon 
Reinhardt  et  Brockelmann,  VGSS  I,  244  de  v*-^5  d'après 
Vollers,  ZDMG  XLIX,  506  saf'al  de  ^. 
w^  grand,  1770;  Rûziëka,  KD,  p.  224. 

,.^,^.^Lm>»  (^.jLwJî,  homme  vigoureux,  Dt. 

^Lw,  (^^,  class.,  se  consoler,  Hartmann,  ZDMG   LI,   209, 

cf.  1417  [silî,  confortarsi,  Rossi,  AS,  p.  201].  —  uç^'-**? 
content,  545  =  ^^,  1481,9  [sâlî,  felice,  Rossi,  AS,  p.  208J. 
i^Jlw,  consoler,  distraire,  p.  ex.  Sachau,  AVLM,  p.  20  n°  I,  4 
[confortare,  Rossi  1.1.]. 

D'autres  formes  de  ce  thème,  Sachau,  o.  1.,  p.  53  n°  XXIV. 
_^<_jJlw,  coutume  des  ancêtres,  743;  cf.  Socin,  Diw.  GL, 
p.  277  :  i  1  â  gît  b  i  1  â  d  h  i  d  s  a  1  w  e  h  u  m,  wenn  du  in  ein 
Land  kommst,  so  nimm  die  Gewohnheiten  der  Eimvohner  an. 


1974 


^,  u,  suinter,  1681.  V  ^  di  deux  significations  opposées, 

1°  percei\  comme  le  prouve  ^  =  ^^,  LA  XV,  195,8; 
2"  boucher  et  au  figuré  arranger,  concilier^  1681  n.  Selon 
Fleischer,  le  sens  primitif  est  probablement  durchdringen, 
mais  il  y  a  aussi  une  autre  signification  rattachée  à  la  racine 
i«^,  c'est-à-dire  être  haut,  1374  n.  1,  cf.  ^. 
^,  poison,   venin,   comme   syr.   j.£o.s^  emprunté  à  l'akkad. 

sammu,  „Pflanze,  spez.  Arzeneipflanze,  und  Medikament", 

Zimmern,   AFW,   p.  56').   Quant  à  l'hébr.  wmi,  imrfums^ 

il  faut  selon  Zimmern  l'en  séparer,  contrairement  à  Landers- 

dorfer,  S  S,  p.  50. 

^,  chas,  trou  cV aiguille,  1681  n. 

iu-w,  anus,  1681  n. 

iû-w,    Matte^   Rôssler,   M  SOS   111,7,4   d'en   bas;    u^y=>  iU-«. 

su  m  mit  %ôs,   Palmziveigmatte,  RO,   p.  352,10;   pi.  ^^, 

Rôssler,  o.l.,  p.  8,2;  1360,9. 

iUww,  trou,  1681. 

^'^,  Brilcke,  pi.  oL,  RO,  §109;  p.  317,13. 

|._j4-*,   ve7it  brûlant,   LA   XV,  196,14:  ^•,  •.i^jp"  ».lil  ^^! 
jJL<v.  j-4^3  Kfto^  U*!  c)^^'  î;'^  -5'  C)'^  ^  s>-VjLJ!  ^,    proba- 
blement =  ^e  Ijénétrant;    voyez    Snouck    Hurgronje,    M  S, 
p.  116  s. 
pL.*^,  pi.,  pores,  ]681  n. 

u>><-*,   i,   6/c/<   ?'?Jaz^  verhalten,   RO,  §262;  tighten,  Jayakar, 
BBRAS,  p.  270. 


[')  Cf.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  95J. 


1975 

u>-*-w,  ruhiges  BeneJmien,  RO,  §188. 

,is4-w,   dans  la  lurah,   être   vilain^    hideux,    p.    ex.    Gumahî, 

p.  19,17. 

vi^«-y*o"  t  Se  me  g,  sich  lâstig  machen,  RO,  p.  247  en  bas. 

,i^.«-w,  no7i  salé,  Dt;  ^JU*«  est  insipide  et  ne  se  rapporte  pas 

au  sel. 

iHsfu^,  insipidité;  langue  étrangère,  dialecte  = 'si^u^  icii,  Dt. 

r£sf^  s  mu  g,  fém.  sumge,  nicht  zum  Loswerden,  eine  Persoti, 

die  man  nicht  los  loerden  kann,  RO,  §24;  p.  63,2. 

,*v«L<,    sans   sel;    fade,  insipide,   se   dit  aussi  des  hommes, 

p.  ex.  A:^<-wt  Le,  el-lqd  el-ferîd  III,  245,9  d'en  bas. 

f^é^,   classique,  étj'e  bon,  doux,  nachgiebig  sein,  Schulthess, 

H  W,  p.  76  ;  aussi  dans  les  dialectes  modernes  [Barthélémy, 

S.V.],  Marçais,  TAT,  p.  336. 

f^^,  corriger,  135  [drizzare,  Rossi,  AS,  p.  2061. 

^Lw,    [Barthélémy,   s.  v.l    Marçais,  1.1.;  erlauben,  verzeihen, 

RO,    §291   et    423;    billig   lassen,    einem  eticas  nachlassen, 

Rôssler,    MSOS    111,10   en   bas;   Snouck   Hurgronje,  M  S, 

p.  64  n.  5  :  ,;iL<:^^.,.>^  ist  die  Behandlung,  bei  welcher  man 

nicht  zu  genau  rechnet,  gern  etwas  nachsieht  und  verzeiht, 

so   wie   Gott  die  Menschen  behandelt;  ihr  steht  die  ic>Lcivo 

gegenûber,  welche  den  Verkehr  der  Menschen  miteinander 

beherrscht.  Mesâmah,   vom  Preise   einer  AVaare   gesagt, 

heisst  also:   so  billig,   als  hâtte  man  die  Festsetzung  dem 

Kàufer  selbst  ûberlassen". 

rf^,   doux;   droit,   890;    1573   [voir   aussi   GLB'A,  p.  32; 

Landberg,  Glossaire  Datînois  1^4 


1976 

diritto,  non  storto^  Rossi,  AS,  p.  204].  Au  Waddày,  ^* 
semé  h  est  beau^  joli,  Carbou,  p.  11,  comme  si  m  eh, 
apparemment  =  kwaiji s,  chez  Hartmann,  LLW,  p.  169 
et  ^^^,  Carbou,  pp.  12;  18,1,  12;  29;  30;  34;  36;  111;  169; 
Rabah,  p.  39.  Sur  ,£^fw  et  ^-sf*,  voyez  Stumme,  TTBL, 
p.  143,  qui  les  combine  avec  ^-y>^,  spécialement  ^s^f^^u^s. 
Dans  RO,  p.  63,7,  nous  trouvons  la  forme  smôh,  fém. 
sûmha,  freigebig. 

Selon   Doughty,   Travels  1,312/3,   .^^^  est  aussi  le  nom 
d'une  plante. 

_i.fw  sâmâh,  Entschuldigung,  Stumme,  G  TA,  p.  48  en  bas. 
ic>L<^ ,  Verzeihung,  R  0,  §  39, 
,<NA4-^,  nachgelassen  (im  Handel),  RO,  p.  401,  n°  44. 

^\.^*>J  t  se  m  h  al,  bedàchtig  vorgehen  (um  Bôses  zii  tun), 
RO,  p.  255,9. 

^->-*-w,  coll.  fourmis,  Dt.  Dans  la  lurah  --^^  est  sortir  de 
terre  (semence);  TA,  s. v.  "bS^I  ;<JLb  ^^^\  ;^-^».<w ,  =  l'hébr.  njsx; 
selon  LA  III,  504,  .i:;^^  <;.-^4X5.  En  akkad.  samâhu  est 
mischen,  mengen,  Meissner,  GGA  1904,  p.  749. 

Jw*,  dans  la  lurah  être  haut,  porter  la  tète  haute,  1374  n.; 
sur  V^,  voyez  ci-dessus,  p.  1374.  En  Dt  cW*,  u,  est 
rester  longtemps,  1374  n.  1  ;  en  "Oman  fumerie  champ,  dilngen, 
=  ^o,  701;  RO,  §262  et  p.  402,  n°  52,  comme  Js^, 
Moritz,  Zanzibar,  p.  42.  Ce  sens  correspond  au  classique 
A^*  OU  ôZ^;  LA  IV,  204,  7  d'en  bas:  JotAi  ^^\  [jcp)^  u\s-v*J' 


1977 

L^tA_«-w5    L^JLg«w!     'iA*Av    (ji2,"^5    t\.4-w-5    ^L*;_5    rr^T*"  _>^3   oL«-»*Jî   L^-ô 

Jjt  lA^Lw,  être  habitué  «,  1374. 

I- 

-4-u.,    ei're  &nm  foncé^  être  fauve^   peut-être   originairement 

avoir  la  couleur  de  la  hme,  993;  d'ailleurs,  une  forme  yoL«, 

flambant^  se  trouve  dans  le  dialecte  des  Bédouins  de  Tripoli, 
991.  En  arabe  classique  et  dialectal  «fw,  u  '),  Q^t  s'entretenir 
en  causant  le  soir,  p.  ex.  Lebîd,  Mo^allaqaii  58  2),  et  de  ce 
sens  ^  a  pris  celui  de  veiller  en  général,  cf.  l'hébreu  iDir, 
garder,  788  n.;  993;  voyez  l'exposé  détaillé  991  et  ss.  ;  cf. 
aussi  ci-dessus,  p.  1442^)  sub  ^^^.  et  Marçais,  TAT, 
p.  337'').  —  Sur  ^-.w  et  J^jw,  crever  (un  œil  à  qn),  voir  1770. 

-♦-vMJ',  causer  le  soir,  992  ;  993. 

-♦-w  réunion  du  soir,  992. 

»^,  soirée;  danse,  20,  25;  43,  4,  6;  803;  991;  996  n.  2; 
1013;  ndchtliche  Unterhaltung,  RD  II,  27.  Jahn,  M  S,  p.  16,  7: 
û  ^àd  kèf  samréthâ?  selon  Jahn  :  „wie  mag  es  nun  sein, 
wenn    man    eine    Nacht  mit  ihr  zubringt?"  Voyez  MJM, 


')  En  mehiî  semôr,  die  Nacht  wachend  und  tnit  Gespràch  zubringen, 
994  n.;  Jahn,  M  S,  p.  225. 

2j  L^^ÎAJj    L?^'    tXjiJJ    ^ftJlb       iJLJ   ^   ^  <J^-y^  ^  ^^'  ^ 

.:^\  L^.xL«   ^,:^   (Ai 

[3)  A  l'endroit  cité,  Landberg  parle  seulement  de  ^j*»» .  <^ ^<w ,  non 
pas  de  l'autre  alternative  (j<'*' <C  y*^^),  cf.  Brockelmann,  1.1.] 

*)  Comme  le  fait  remarquer  Noldeke,  ZA  XXXI,  209  n.  2,  ce  sens, 
s'entretenir  ie  soir,  est  représenté  par  501.^1  dans  le  dialecte  de  Ma'lûla, 
mais  ici  c'est  le  sens  de  veiller  qui  est  le  primaire,  cf.  Barth,  ES,  p.  43, 
n.  2  et  Noldeke,  NBSSW,  p.  87. 


1978 

p.    9:    „u   'âd   kêf  samrethâ?   bedeutet  und  icas-  mag 
dann  die  Abend{^âGht)plmiderei  mit  ihr  seinP' 
-^,   la  coideur  de  la  lumière  de   la  lune^  993;  -♦JjJI^   rf^'? 
expliqué   995')-   —    r^,  causerie  du  soir,  992;  993;  995; 
999,   p.   ex.   Boh.    V,  92,  5:    j  ^^<^  «JU^   'yj^i  ^|^  _^!  ^^ 

yiL;',  pi.,  chants  nationaux  des  femmes  bédouines,  BB,  p.  66. 

o'>Jr*^   01^1    o'-j^-^l-w,    993;    cf.    AVetzstein    apud    Hartmann, 

LLW,  p.  242:  „In  den  Dôrfern  der  sùdlichen  Hàlfte  Syriens 
sitzen  die  Burschen  und  Màdchen  am  Abend  zusammen 
und  es  werden  sutnrïjctt  gesungen  und  geredet". 

5   _  5   3 

jtj^  OU  -4-^  23,  3,  Acacia  etbaïca,  992  ^)  ;  Ac.  spirocarpa,  Hess, 
Der  Islam  IV,  316  [et  Schweinfurth,  AP,  p.  3];  Ac.  mellifera., 
Lammens,  Berceau,  p.  65;  Ac.  tortilis^  Deflers,  VY,  p.  96. 

iî^4-w,  café,  993. 

-xî'uw,  clair  de  lune,  989;  991;  994;  1014  n.  2  ;  aussi /e?*  f7a)i5 

une   chambre   ou   en  dehors,   pi.    .-«V*:   992.  —  ^^^,  Tanz, 

MAP,    p.    198;    en   outre,   qui  monte  la  garde  la  nuit,  pi. 

^Ui,  996.  —  Aussi  Plauderer,  Nôldeke,  Funf  Mo'all.  II,  29 

et  =  ii)Lo,    ce   qui    est   encore    une    preuve   du   rapport  de 

la  lune  avec  l'amour,  ci-dessus,  p.  1442,  n.  2. 

jf:4^,  synonyme  de  j^j>  dans  le  serment  ,*4-wJ'  .^-^  L«  xUs'  U, 

995  ;  sur  des  serments  analogues,  voyez  L  A  VI,  43  et 
Lane,  s.  v.  ^x<v.. 

^^'u«,  feu  de  branchage,  991  en  bas;  Stumme,  TTBL, 
v.,34;  756;  759;  953. 

')  Cf.  el-Fâhir,  p.  27. 

2)  D'après  Jayakar,  BBRAS,  p.  269,  la  forme  y*^,    r*^  est  soot. 


1979 

J-JL^,    clou,    151,  20;     1639;     1770    [Rossi,    AS,    p.    199; 

mismâr>besmâr,    Cantineau,    DA    I,  46].    —    .U-l*!î, 

l'étoile  polaire,  785,  n.  6.  —  Jot  ^U-*>-«,  a  good   manager'  of 

camels,  993;  Lane,  s.  v. 

Ji^,  nom.  propre,  995.  Sur  •rau'  en  sabéen  dans  des  noms 

théophores,  voyez  OLZ  1907,  col.  148. 


y^,  pi.  ^U-^,  Herherge,  Glaser,  PM  1884,  p.  208;  1886, 

p.  6;  Manzoni,  Yèm,  p.  8  [Goitein,  JG,  p.  35;  le  même, 
Jem.,  nos  61;  1084;  1307;  Rossi,  AS,  p.  143;  Mittwoch, 
ADJ,  p.  67  n°  29:  ,,'5,.*^*  bel  Niebuhr  hâufig  als  simsare, 
so  von  Dozy  ûbernommen;  Burchardt  schreibt  immer  samsare. 
Die  Bedeutung  ist  'Chan'  "]. 


j.j-.*^.*^,  SAE  VII,  15,  26  rijjâl  se  m  su  m,  ein  guter  Mann, 
lisez  ein  tilchtiger  Mmm;  la  même  faate  aussi  SAE  IX, 
11,10   et   13,12   (pi.  semâsîm),  voir  I.  es-Sikkît,  p.  149: 

^^\   U-^^J!   JL>y'  o-  r^-^^^'î  LAXV,  197,10:  pUvJ? 

Qt  *  \n\j\    \,Jl*sij>-    \J,j      ^Ji,»,w,«.w.nj     ..1  .«iw.t.wiUj    ^•.awl.^.avu'^^    .«Lw^^wjI^ 

*L.w,.«.^.wj  >„.w4,w^  ^-^^)  ~y*^  ^—-CC^/S  'oî  jw>..j)  ^w.«.w<  -ji_cj5i  ..»j> 
iJlft^J    wUiiJî  ;    cf.    SUb    *Aa«jo. 

J3U*«>J3Ujo,  to&fe,  LAm,  p.  54  n.  8. 
ijJ^ji]   ^}x.  g^.«v/^,  e'cowte'  avec  plaisir,  30,27. 


1980 


«,   dans  le   Sud,   être   avide  de,   avec  J,,  =  j,  ^«^L.   En 
Hadramoût  aussi  Jii^,  Barsîsâ,  p.  27. 
oU.*mo',  ('/?'e  avide;  \jé  oU-v-^'  "^5  =  iyj  ,<-».jli'  "^5. 
oU*«,  avidité. 
oLé-w,  avide.  PL  (j^Jù-w. 

oL*---  OU  oi^jo,  résine,  657.  C'est  sans  doute  le  classique 
;i^,  ,^:«Lo,  selon  Arabica  V,  16,  rem.  2  [et  Barthélémy, 
358]  j,-*. 

tiU*,  développement  de_^-*,  ci-dessus,  p.  1640  n.-2. 
ii)..4-w,  poisson;  Meissner,   NAGI,   p.    127   si  mec.   Ce  mot 
est   inconnu    dans   le   Sud,    1238;    1867;   Hdr,   p.  613;  ci- 
dessus,  p.  1100. 

<i)U-,  class.,  ^^*^,  Dt,  nom  de  deux  étoiles,  ci-dessus,  p.  1097  s. 
[MMC,  p.  8]. 

^^^,  épithète  de  la  pluie,  causée  par  le  Simâk,  p.  ex. 
Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen,  n°  257,  v.  35: 

wA-jJj^f    kJ-a    ^i'U-w    fc^^.        '^    y^    '^^l    ^-^^r";    c>y>^    '3! 

[Quand  tu  es  absent,  nous  espérons  que  tu  reviendras, 
Comme  est  espérée  une  pluie,  appelée  Simâkî  et  que  font 

tomber  les  vents  du,  Sud]. 

CM-»*» 

y^^,  u,  dans  la  lurah  intrans.  être  vieux,  usé  et  trans.  crever 
(l'œil  à  qn),  1373;  1770;  en  Dt  ^4^,  \,  u,  être  vieux,  20sé, 
1373.  Cf.  cU-  et  j.*i. 


1981 

JmIIw,   orclnen,   MAP,  p.  252  en  bas  et  Festgabe,  p.  27,19: 

Hâ  ar-ragol  al-battâl 

jahreg  ma  jusammel  si, 

Dies  ist  ein  Maulheld., 

Der  viel  plappert^  aber  nichts  ordnen  kann. 

Sur  1*.^  J^j  =  j*^o^,  voyez  1374. 

JwflLw,  avec  Jj:,  être  habitué  «,  proprement  être  vieux  dans 

une  chose,  91,12;  1374;  =  ^^  A/iLw  à  Aden. 
Js^jLw,  ancien,  hérité,  520,2;  1373. 

Js^*.*-w,  vieux,  1373. 

Jll*-;    voyez   TA   VII,  381,  13  d'en  bas:  ^^  otJL^5"  JÛ^J! 

iJUc    ^}^.4-^    ^:>.    fjai    liS^    *j    ,  <;.*^    ^'«^'^V!-^    J^'     ^•*^S    *^^  i     Selon 

MAP,  p.  251  sa  m  m  aie  est  zerlumpte  Wassersucher,  mais 
peut-être  il  faut  lire  sa  m  m  aie,  cf.  ci-dessous  JwK.«joet(JL*jo. 
jJiiUo',  se  glisser  à  pas  de  loup,  24,  21  ;  699.  Sur  les  rapports 
de  ce  verbe  au  synonyme  jX*o",  voir  700. 

..iJU-w,  selon  Rùziëka,  KD,  p.  49    dissimilation  de  -JLw. 
,£ltj^,  insipide  (eau  qui  n'a  pas  de  goût),  506;  1096,  cf.  LA 

G       -     O       , 

XVII,  393  :  \aU  ioJL. ,  insipide  ;  sur  les  explications  différentes 
de  ^JU-w,  voir  LA  III,  125. 

.is.^.*-^,  class.,  tordre  fort,  1385. 

(j-f-,  a,  avec  ^_j,  <»7re  appelé,  avoir  le  nom  de;  «A^  c-c*-^? 
z7  es^  grand  par  son  aïeul,  1737. 


* 


1982 

^j;.^^   nommer,  825;    1261    [GLB*^A,  p.  33];  aussi  nommée' 
à    un    emj^loi,    p.    ex.    Abu-1-Mahâsin,    Annales    I,i,  312/3: 

Sur  j_,-#-w«!  avec  les  pronoms  personnels  suffixes  en  'omânais^ 
voyez  RO,  §228,6;  âsâmmyh  saddâ'ani  f.,  niin,  niich 
liât  N.  schôn  helàstigt ;  § 433  esemmyk  dâri  derâ  hossa 
tgy-si  1  bët,  filrwahrî  du  hast  dir  eine  eklige  Angeivohnheit 
angeicôhnt,  du  kom^nst  nicJit  zu  Haus. 
i^,_«jc^',  désigner,  40,4;  944;  945. 

^^4-**^,  nommé,  renommé,  825  ;  fém.  iu^-v-^,  p.  ex.  ic^4-w^''  ^jrn^^^ 

^^.-♦-w-o  mësamma,  bien  connu,  1261. 
m  es  me,   Beiiennung,  Beziehung,  Meissner,  NAGI,  p.  127. 
Tout  cela  est  dérivé  de  ^\,  nom,  pi.  il<v«'  [cf.  Brockelmann, 
VGSS  1,333;  Nôldeke,  NBSSW,  p.  140]. 
tUl,   ciel]   samâ''>sama '),  ci-dessus,  pp.  1206  et  1677; 
sur  la  signification  et  l'étymologie  de  ce  mot,  voyez  1322  ss. 
D'après  Torczyner,  ESS,  pp.  71/2;  289,  ^.^v.  serait  originaire- 
ment un  adverbial  „in  der  Hôlie,  oben'.  —  ^.^w.!!  ^J^  =  vj^  ou 
vjî^  ^^,  dessus,  en  haut,  86,25;  87,21,22;  1322;  ci-dessus^ 
p.  714  sub  Q==Ooî,  cf.  LfwJI   j.,  616.  Voyez  aussi  ci-dessus, 
pp.  571  n.  et  1371  ss. 
ay-w  s  m  û  w  e,  Herstammung,  R  0,  p.  5. 

^,   class.,  aiguiser,   comme   RO,   p.   184;   Laqît,   p.  711: 

Jec?ew  Tag  schàrfen  sie  fiir  Euch  die  Speere, 
Nicht  schlafend,  wàhrend  ein  Sorgloser  schlaft. 


[')   Cantineau,    Et.     1,45     sème;     sôme;    sjime;    sâmii;    sumii; 
sema';  sa  m  a.] 


1983 

ùùy^  ^^,  tracer  ime  route^  S90  ;  !yy*J!  ^-w,  activer^  accélérer 
la  marche,  891  =  ttAxii  ^,  133,12;  1592.  —  ^  ^^•^J1«  j^î 
vjbiajî,   ?es   chameaux   ont  suivi  la  route,  891;  1286.  Quant 

à  la  signification  de  ^^,  d'où  vient  'iJ^^  direction,  route^ 
manière  d'agir,  Nôldeke  est  d'avis  que  c'est  diriger,  tourner 
vers,  richten,  lenken,  mais  c'est  plutôt  former,  .Lo,  voyez  892  s. 
^y-w,  tracer,  890;  obJajî  y-^,  ils  ont  marché  sur  la  route, 
expliqué    892;    9sj    ^'AjlJ!  ^^^^J-vv^-* ,    il    accélère   leur  marche, 

étant  devant  eux,  891  et  s.;  \^^  -r*^/'  c^  wot^ij'!  q^? 
dresser  le  jeune  chameau  à  être  monté  coynme  il  faut,  c'est- 
à-dire,    pour    qu'z7    marche   droit   sur   la    route,    892;   j^S 

oijJiî'    j    OV-^  =  OMyait    J,    (^-yLw    J^',   891. 

^y-*o',  avec  J^,  suivre  la  routine,  la  coutume,  892. 

Q*«,   fém.,   rfew^,   ci-dessus,   p.  1653  ').  Les  noms  des  dents 

se  trouvent  M'AR,  p.  25  [où  il  faut,  cependant,  ajouter 
>-^LP-  J,  !À5;>_5  ^^^;"::^î  entre  ^^  j,  et  À=>l33  -«o^î]  et  Lane, 
s.  V.  [Aussi  âge,  fém.  dans  la  langue  littéraire,  I.  Sa'dlII,  i, 
25,21;  IV,  II,  30,5;  I.  el-Atîr,  el-Kâmil  IV,  124;  el-Ya^bî 
II,  384,  14  ;  462,  11  ;  I.  =Abd  el-Hakam,  Futûh  Misr,  éd.  Torrey, 
p.  14,5;  Fiqh  el-lurah,  p.  84,9;  LA  XVII,  85,  11  d'en  bas; 
I.  Hazm,  Tauq  elhamâma,  éd.  Pétrof,  pp.  8,  9;  32,  18;  56,  12; 
Brùnnow-Fischer,  Chrestomathie,  p.  30  en  bas  et  Lane,  s.  v., 
"because    meaning  yJxx";    M.    el-M.   I,   1013,13   d'en   bas: 

rarement  masc,  voyez  I.  Sa'd  VI,  231, 10,  rem.  On  voit 
que  la  remarque  de  Schulthess  sur  ce  mot,  ZDMG  LXX,  416 


[')  Cantineaii,  Et.  Il,  217:  ,,'Dent'  sen",  pi.  sn?m  dans  tous  les  parler?. 
Un  nom  d'unité  senne  a  été  noté  chez  les  Rwala"]. 


1984 

est  erronée.  Dans  les  parlers  maghribins,  ^^^  âge,  est  du 
genre  masculin,  Beaussier,  s.  v.]  sur  ^^  dans  le  Maghrib, 
voyez  Marçais,  TAT,  p.  337;  cf.  sur  ce  mot  aussi  Socin, 
Diw.  Gl,  p.  277. 

ajL*-,  class.,  l'Oîite  battue,  routine,  coutume,  manière  d'agir  ou 
forme,  aspect,  p.  ex.  i^y\  Xi*-  =  t^^'^  hy^"»  <^'^st-à-dire  selon 
LA  XVII,  88,8  i>s>^\  yls^j  Schliff  des  Gesichts,  feature  of 
tUe  face,  voyez  639  ;  890  et  ss.,  oîi  il  y  a  plusieurs  exemples, 
tirés  de  la  langue  littéraire;  1478  et  s.;  I.  Sîdah  XII,  43,  8: 

I    'ii,^\:^,^\    jwJii    x-^io^j   xJio^   xJJuw^   i^AJ-Lu)    ,-<tAaw 

OM^I^J'  aUJî,  cf.  hebr.  •^il^. 

Dans  le  Sud,  ce  mot  se  prononce  iu*-;  si n net  wùgheha, 
la  forme  de  son  visage,  39,24;  890;  sinnit  Tarab  jlebso 
wtaje,  la  coutume  des  Arabes  est  de  porter  des  sandales, 
891  =  110,  §  430  c;  RD  II,  27. 

Peut-on  comparer  akkad.  sullû,  su  lu,  l'ue?  Sur  ce  mot, 
emprunté   au  sumérien  et  dont  provient  peut-être  l'hébreu 
nVpû,  h^DQ,  route,  voir  Landersdorfer,  S  S,  p.  94  et  Zimmern, 
AFW,  p.  43. 
iJ-<.L^,  flacher,  langgezogener  Bergriicken,  MAP,  p.  1. 

_  c  .- 

^'wL*«,  fer  de  la  lance;  chef,  891  et  s.,  ïlç»juî  ^L^^,  chef  de 
la  tribu,  1156;  1545. 

^^yL»*^,  affilé,  abgeschliffen,  160,3;  893;  s:>yi\  oT""^''  ^' 
Qoteybah,  éd.  de  Goeje,  p.  335,  3  [voyez  Lane,  s.  v.  :  ^y^*^  J^^ 
io^',  „A  man  beautiful  and  smooth  in  the  face"]  et  Add., 
p.  255,  où  sont  mentionnées  les  explications  différentes  des 
savants  arabes. 


1985 


^-A.>L*«,  se  lever,  ci-dessus,  p.  1720  [être  debout,  Goitein,  Jem., 
nos  349,  574;  Rossi,  App.,  p.  242]. 


o^xj^  ou  ■JiyJ^,  pi.  oLo'..>La«,  vJLo'Jjo,  barque,  1325,15; 
Hdr,  p.  420  n.  2;  Stace,  p.  181  [VMVW,  p.  14;  Mittwoch, 
ADJ,  p.  69,  82],  voyez  Dozy,  s.  v.  :  «C'est  une  grande  barque 
entièrement  découverte,  de  80  à  180  tonneaux,  pointue  en 
avant,  très  large  en  arrière,  et  avec  une  énorme  voile  latine"  ; 
selon  Moritz,  Zanzibar,  p.  51  „Name  einer  Schiffsgattung 
von  ca.  50  Tonnen  Tragkraft",  selon  Jahn,  M  S,  p.  225 
„Segelschiff,  gebaut  wie  die  sayt  (voyez  la  planche),  doch 
grôsser".  Euting,  TB  II,  281,  rend  vjj^x^Lw  par  Scliuner  et 
l'illustre  par  une  planche  représentant  un  petit  bâtiment  à 
deux  mâts.  [Selon  Rossi,  AS,  p.  195  „bastimento  piatto  e 
grosso,  proprio  del  Mar  Rosso,  a  vêla";  voyez  surtout  le 
long  article  dans  Kind.,  p.  43,  oîi  nous  trouvons  la  description 
suivante  d'après  Burton,  Personal  Narrative:  "with  narrow, 
wedge-like  bows,  a  clean  water-line,  a  sharp  keel,  undecked, 
except  upon  the  poop,  which  was  high  enough  to  act  as  a 
sail  in  a  gale  of  wind.  She  carried  two  masts,  raking  im- 
minently  forwards,  the  main  being  considerably  larger  than 
the  mizzen  ;  the  former  was  provided  with  a  huge  triangular 
latine,  very  deep  in  the  tack,  but  the  second  sail  was  un- 
accountably  wanting". 

Comme   le   fait   remarquer  Kindermann,  «jj^-y-w  est  sans 

doute  le  persan  eÇ>i-w,  „navicula  s.  cymba  parva  {ê^>iS\jJJ^) 
navem  comitans",  Vullers,  Lex.  Pers.-Lat.,  dérivé  peut-être  du 


1986 

sanscrit  çambûka'),  Muschel,  Schnecke^).  D'autres  hypo- 
thèses étymologiques  ibid.]. 

Cf.  HB,  p.  73,  n.  1:  ,,Les  plus  gros  vaisseaux  de  con- 
struction arabe  s'appellent  baghlah;  puis  on  a  la  ghandjah, 
puis  le  dâw  et  enfin  le  sanbouq  ou  chaloupe;  c'est  la 
plus  petite  espèce.  Ces  vaisseaux  ont  tous  la  même  forme 
connue". 

_   5  O  J 

&Ju>L*w,  éjn;  iJu^L-J',  La  Vierge  (signe  du  Zodiaque)  [Brockel- 
mann,  VGSS  I,  243];  Rûziôka,  KD,  p.  110  s.;  Snouck 
Hurgronje,  M  S,  p.  115  ss.;  Meissner,  N  AGI,  p.  127  simbil. 
o^:i^>^  sùmbelât,  ^\.,  piidenda^  RO,  p.  269,18  d'en  bas  ^). 

Jj-aJ^,  j^énis,  RO,  p.  55;  cf.  1163  n.;  ci-dessus,  p.  146. 


î,  voir 


UT*— 


[')  D'après  Cappeller,  Sanskrit- Wôrterbuch,  çambin  est  Buderer, 
Fàhrmann,  mais  je  ne  sais  pas  si  ce  mot  a  quelque  rapport  à  çambûka.] 

[2)  En  Suède,  il  y  avait  autrefois  un  certain  t3'pe  de  bateaux  qui  se 
nommait  snàcka.] 

3)  Isaïe  47,2  porte:   ^at^-isiîTI  "nn»X   "'v'^,    où    le    xTce^   ^syoïisvov  ^liy 

est  en  général  rendu  par  traine,  J^P,  p.  ex.  Kautzsch:  „Tliue  den 
Schleier  ab,   hebe   die   Schleppe  auf!";  la  traduction  des  missionaires 

américains  à  Beyrouth:  }^y>^^  ^f^  dVjJiJ  (^^^^  '  [mais  la  version 
des  Septante:  xviCKx>^vi/xi  txç  7ro/,i«ç].  Perles,  OLZ  1905,  col.  181;  1918, 
col.  70  le  combine  avec  l'akk.  su  pil  u,  weibliche  Scham,  qui  correspondrait 
à  ^lur  comme  parzillu  à  ^n3,  et  l'on  pourrait  alors  retrouver  supilu 
dans  xLà-w^  avec  le  sens  mentionné  ci-dessus.  [Mais  il  y  a  à  remarquer 
que  le  sens  traîne  s'accorde  très  bien  avec  le  précédent  "[H^ï  vJ; 
cf.  Jérémie  13,  20:  '^''iS"!?!?  "^'•^W  TlSirn  ^:N]  voir  aussi  Wellliausen, 
Reste,   p.  90. 


1987 


.i^Iw!,  pi.  ,-s>L«.,  schwerhôrig,  7iicht  ganz  taub,  MJM,  p.  28'), 
cf.  Qj'-^',  ci-dessus,  p.  768. 
* 

^5^^w,   soutenir,   ajjpiti/er,  étayer,  1331. 

En  ^omânais,  ,^J^  (ou  ..iN^)  a  le  sens  de  lierunterliàngen 
(branches),  RO,  §  236;  selon  Socin,  Diw.  Gl.,  s.v.  in  Reïhe 
und  Ordnung  gestëllt  sein  (chameaux). 

,£j^,  chauffe}',  1332. 

^^>Lwj",  se  chauffer,  ibid, 

^*jJCwt,  se  chauffer,  Beyhàn,  Harîb,  ""Awâliq  ;  voyez  un  exemple, 

Hdr,   p.  588   sub   j.j,,   cf.  Glaser,  AN,  p.  180.  Ce  sens  est 

inconnu  en  Dt,  1332. 

,*^,   1331    [selon   Lôfgren,   Arab.  Texte  zur  Kenntnis  der 

Stadt  Aden,  Uppsala  1936,   I,  11,   rem.  3  *?J-w,  gutes  Omen, 
concr.  Schutz,  (C^iJ,  cf.  Glaser,  1. 1. 

,     O     -.  -     û     - 

^M^,  mur  de  soutènement  du  sôm,  levée  de  terre  =  Csj^^*^ , 
87,19;  1331. 

iaLw,   u,   jj-«,   a,   class.,   avec   ^i,  s'appuyer  sur.   avec  i5, 
ynonier  sur;  voyez  sur  ce  verbe  ci-dessus,  p.  1686  et  ss. 


[')  Dans  le  Ms.  Landb.  n°  2M,  p.  212  nous  lisnns:  vi^'n"-^'  <ï"'  ''"tfnd 
peu,  lomhôrd,  moins  que  ^^»-wi,  pi.  ^■^^'^• 

^  o  -  o   > 

,!£n*a«Î  sourd  tout  à  fait,  pi.  .i^sÀ^",  ce  qui  ne  cacir»'  pas  avec,  la 
remarque  dans  MJM.  Cette  remarque  semble  dnnc  ie|).isei-  sui  de 
nouveaux  renseignements  dont  le  contrôle  nous  échappe.) 


1988 

JOL-**,  avec  ace.  et  .Js.,  attribuer  d,  Dt,  444  n.  3,  cf.  Socin, 
Diw.  GL,  p.  277  aL.  c.  J^,  ein  Gedicht  an  Jemanden  7'ichten. 
j^-vj',  monter,  539;  A^  j,  aI-v^',  monter  dans  la  montagne^ 
Dt;  être  escarpé^  1607,  Inf.  jj.*^",  539. 
^\i»wû',   Marâtî,   p.  23,2   avec   cette  glose:  _.^.    .J  sAi^v^l 


O    - 


.  .  '  1    ■-    - 

^^jtA^   J^  *-v-i   [cf.   Lane:   "*yL'  Jo-^'   means   The  people 

Kent  forth,  every  commander  of  them  with  a  (separate)  corps]. 
ju;^',   avec  a-lc,  arriver  r/,  ci-dessus,  p.  403,3. 

a;^.,  nom  d'une  plante  =  wJL,  Miles,  JRGS  XLI,  233. 

A-L-.,  pi.  ^'uLv-i,    montée^  escarpement,   143,15;    1607;    [talus, 
Beaussier]  Aufstieg,  Socin,  Diw.  GL,  p.  277  ;  la  pente  d'un  des 
côtés  d'une    chaîne    de    montagnes,    Dozy,    Recherches   sur 
l'hist.  de  l'Espagne,  3.  éd.  I,  345  ;  I.  Battùta  IV,  392. 
Cf.  aussi  le  vers  suivant: 

j,  f,  -^JC»^)    *j.£.^    J*-^3    "A-Lw       'A<JJ/8     .wi*^"    J_fc— '    >-^    1  f^' 

[Nôldeke,  Fûnf  Mo'^all.  II,  18  : 

Die  lange  Reise  hat  ihr  (doch  noch)  einen  festgemauerten 

Riicken  gelassen 
Und  (Beine)  icie  die  Pfosten  eines  Mannes,  der  ein  Zelt 

aufschlâgt.] 

M'^AR,   p.  50,   où   le   commentaire  porte;   o''  'aL«  aJ^^ 

)     c    ,  5     0, 

J.a;-«,    fém.    aJ.aLa-,    pi.     \^ùj^,    Mitsklave,    peut-être    de 
avv^ouhoç,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  112. 


1989 


.LLw,   ,Llw,  ;y^,  chatte^  1138,  n.  1;  aussi  .y^o,  Nôldeke,  ZA 

XXIX,  243;  en  'Oman  sennùra,  RO,  p.  7;  Rôssler, 
MSOS  1,88,6  d'en  bas;  en  Dofâr  sennàra,  RD  11,27; 
mehrî  sennôret,  Jahn,  M  S,  p.  225,  sinôret,  Bittner, 
M  S  I,  43  ;  shaurî  s  i  n  u  r  t,  S  A  E  VII,  70.  Sans  doute  emprunté 
à  Taram.  ;  en  syr.  il  y  a  plusieurs  formes,  ]-.jo"a,  ]^lo.jk.^  f^^Lk.  ; 
[surânu  se  trouve  aussi  en  akkad.,  Meissner,  Klio  XIX, 
98  n.  2]  et  le  syr.  ^^J-^  est  cité  dans  le  Qâmùs,  voyez 
TA  m,  317:  iUL^t  ^o^^]  j^L^^  ^Ut   ^J^  l5;^^  l5j^- 

ci  O  i 

Quant  à  jv^,   ce   mot  est  façonné   sur  le  diminutif  Jots, 

qui   se   rencontre  dans  Jysn^,  petit  veau^  et  u^ji^-,  cochoyi 

de  lait.  Probablement  nous  avons  ici  une  onomatopée,  et 
en  ce  cas  surànu  doit  être  la  forme  primitive  '),  qui  est 
devenue  par  métathèse  j^ja^,  voyez  Fraenkel,  AFW, 
p.  112;  Hommel,  NST,  p.  314  [Brockelmann,  Lex.  Syr., 
s.  V.];  d'après  Hommel,  1.1.  \-^yn  ^  serait  dérivé  de  (txjvovdqc;, 
remuant  la  queue,  ce  qui  n'est  guère  vraisemblable. 

aJL*J-w,  voir  idUJLw. 
ijfc>**-iL<w,  voir  jy^JLw. 

■■— <**j^w,  voir  (j«*jLvwj. 

jfcL^o",  Dt,  paraphrasé  par  ,-*o.. 

«>uj:xi,    injuste,  prévaricateur,  menteur,  qui   ne  donne  pas 


')  Contrairement  à  Rôïicka,  K  D,  p.  22. 


1990 

au  monde  ce  qui  lui  est  dû.  Selon  I.  Doreyd,  el-Iàtiqâq, 
p.  307  Â>a>.M>.J'  en  himyarite  est  =  j.'Aï'litî  »'^^S  cf.  Mordt- 
mann,  ZDMG  XXXV,  438. 

wJi-Uo',  avec  j,  ou  '^,  sich  ersehne7i,en''0nvdn,R0^])p.lS;  100. 
Cf.  le   synonyme   oi.f*;   dans  la   langue   classique,    di^^ 

a  un  sens  tout  à  fait  différent,  LA  XII,  31:  _^t  ♦x^j!  oi^L*J) 

s^Àam/k     oLa^w      «-^      wAÀam      ^\j>- ,j^     ^.Àxav     a-^<>U>'I>^     ....JKaÀwJ!     ^,ÀÀ.<maJ)     i.AjyJ 

^^lw=^Xw,  fermer,  v.  h.v. 

yCLw,  Hdr=  Xw,  Dt,  S2<cre,  v. h.v. 


.LU*-,  nom  de  la  lune,  750;  I.  Sîdah  IX,  27,5  d'en  bas. 
—  Selon  RO,  p.  383,  n.  2  sinmâr  est  WUdkatze. 

}    )   y 

y_y^,  nom.  gen.,  espèce  d'hirondelle  dans  le  Nord  et  en 
Syrie,  1019;  Fraenkel,  AFW,  p.  118  [Dozy;  Spiro^  s.v.  ; 
Barthélémy    écrit  j-XJ.^    sonanâw,    sananâw    et    le 

G  J  )       i 

rend    par   martinet)    M.    el-M.    I,   1016:    ^^  ^_^  _^_^_>L>*.Jt 

_>J  _Jî>  w  Gjj-  ,»G  g 

Akk.  sinuntu  (peut-être  emprunt  ou  onomatopée),  syr. 
lAliàla»»  Zimmern,  AFW,  p.  51;  Brockelmann,  Lex.  Syr., 
p.  4831  cf.  aussi  Landsberger,  OLZ  1914,  col.  262. 


1991 


<5' 

j^^,   a,  être  droite  Hdr,  p.  613.  Cf.  _^--  et  l\>Lw.  Aussi    ^, 

élevey^,  twer  l'outre  en  haut,  Hdr,  p.  613,  cf.  Socin,  Diw.  GL, 
p.   277   [snî,   cavar  l'acqua  dal  pozzo,  Rossi,  AS,  p.  228 

ii.Y.-  POZZO]. 

^jr^-^^i  attendre,  voyez  ci-dessus,  p.  1720.  —  Aussi  travailler 

à  la  noria,  ^j^^^^^^,  Dt. 

^j^i  Kôder  irgend  einer  Art,  MJM,  p.  28. 

^ç>^,   nom.   gen.  ;   i^v^,  nom.  unit.,  arbuste  inconnu,  1124. 

,^^5Lw,  droit,  98,17;  852;  892;  1448;  1634;  ne  s'emploie  pas 

dans  ce  sens  en  Dt.  RO,  p.  223,9  d'en  bas:  Iqyto  sânje 

^âno,   ich  traf  ihn  mit  geschlossenen  Augen.  —  Sur  ^^Lw 

-dans  le  sens  de  celui  qui  fait  monter  Veau  en  vaquant  à 
•ce   travail,   Hdr,   p.    613    [VMVW,    p.    108    n.  2],    voyez 
Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  223;  225. 
XoLw,  pi.  ^^_y*^,  drarc-wheél  frames  of  the  wells  of  irrigation 

in  Nejd   oases,   Doughty,   Travels  II,  669;   das  Kamel,  das 

das    Wasser   ans   einem   Brunnen  scliôpft,   Hess,   WZKM 

XVI,  61  [Bouch.,  p.  62;  voir  aussi  Bràunlich,  The  Well  in 

Ancient  Arabia  (Islamica  I,  41  ss.),  surtout  pp.  476;  5141; 

aussi  jardin   [Beaussier,   s.  v.],  Stumme,  G  TA,  p.  54,  voir 

-d'ailleurs  Dozy. 

XjLu-,  Erhabenheit,  RD  1,91,17;  cf.  II,  151. 

sjU**,  le  métier  de  tirer  Veau  en  haut,  Hdr,  p.  613;  Snouck 

Hurgronje,  ZA   XXVI,  223  et  ss.  [VMVW,  p.  108  n.  21. 

^LIw,  celui  qui  conduit  la  bête  de  la  noria,  RDI,  104. 

(^^jU^x,  noria,  Arabica  V,  92;  Hdr,  p.  613;  ci-dessus,  pp.  885; 
^17;  Socin,  Diw.  GL,  p.  277. 

Landbeeg,  Glossaire  Datînois  125* 


1992 

Sur  le  verbe  ^^.J^:^^  istanna,  attendre,  voyez  ci-dessus, 
p.  1718  ss. 

De  iUAv  on  a  fait  le  dénominatif  c>>-^',  avoir  ime  mauvaise 
année,  430;  I.  SaM  I,  i,  43,  23;  155,  17;  Tabarî  I,  1089;  Usd 
el-râbah  1,376;  378;  I.  Sîdah  XIII,  288;  TA  1,555  [Vollers, 
VS,  p.  158].  On  trouve  aussi  la  forme  j^jX^*,' avec  métathèse, 
TA  IX,  231,4:   ^^^l^'   -^Jlï  _^.   iL>L^''  ^    Ui-o  J^J'  ^yi^^ 

^^^,  a,  classique,  p.  ex.  Uj'o  !.**«  '^.lav  *^:JlJ  ^î  „.^, 
voyager  toute  la  nuit  sans  s'arrêter,  1383.  Chez  les  ""Anazeli 
et  dans  le  Negd  passer  devant,  vorbeigehen  et  pousser  = 
o-w;  ;jiij2-'  v.:>^Hi^,  je  suis  passé  devant  le  troupeau,  1382 
[GLB'A,  p.  33];  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  277;  1260  n.  ;  en  Dt 
1°  courir  ajyrès  qn  pour  l'attraper;  ^^^j^^^^^  >j^  c^^^çs:^,  je 
me  suis  enfui  de  chez  lui,  et  il  m'a  couru  après  pour 
m' attraper;  aussi  chasser,  wegjagen,  ij  \X5^v*«,  je  Vai  chassé^ 
et  il  s'est  enfui,  1381;  2°  faire  le  bruit  qu'on  entend,  lorsque 
plusieurs  personnes  parlent  ensemble,  murmurer,  bourdonner 
[soqotrî   -^j,   Leslau,  p.   150]  =  *js^>w,  1384;  882;  ^°  tordre 

une  corde,  une  ficelle,  comme  l'intensif  -w-^^,  tordre  forty 
qui  se  trouve  déjà  dans  la  langue  littéraire,  1124;  1384; 
4°  j^  --r*^,  P-  6x.  ^5wj  ^.^  '^^v-'  'ÀP,  ce  médicament  m'a 
nettoyé  le  ventre,  et  ^^Jcs^^  J^i  Z*^'*  ^^*  diarrhée,  1384.  En 
Hdr,  ^.^  est  gaspiller;  Jl^^  ^>^?V*«5  noîts  awws  gaspillé 
notre  argent,  1383;  dans  le  'Oman,  aufs  Gerateioohl  gehen^  RO,. 
pp.  4;  146;  §239;  1384. 

Sur  l'étymologie  de  ^■^^,  voyez  1384;  cf.  aussi  800; 
1381   et  ss.,  où  l'on  trouvera  plusieurs  exemples  des  signi- 


1993 

fications    différentes,    et   ci-dessus,    p.    1305.    D'ailleurs   ce 

verbe  pourrait  aussi  être  une   métathèse   de  ^j^-^,  1567. 

iLs^L^,  gaspillage,  1384. 

(^Ls^^,  gaspilleur,  prodigue,  1384. 

,.N-L^,  tordu,  1124. 

„^^^-v«.x),  viel  begangen  (vom  Weg),  dans  l'expression  ^^f«^  J, 
o'jjI^"^î,  1382. 

„»k*v,  diarrhée,  592;  1384. 

„L^-w,  pi.  .^.*^!j^,  pensée,  souci  qui  passe  par  l'esprit,  1382 
et  s.  [GLB'^A,  p.  33;  MMC,  p.  175];  se  prononce  aussi 
Jjys,  1383, 

„iL^-v^,   cité   comme  exemple  de  la  permutation  de  -  et  J, 
673;  el-Muzhir  1,224:  oAjA.^  «i|H-i:*«5  ^y^rf^  f-^.y 
.^\.j^\,  expliqué  1385. 

J^vw,   a,   class.,  veiller,  variation  phonétique  de  j^  =  o.', 

997  n.  1.  —  [Selon  Beaassier,  A^  signifie  ^^re  entièrement 
absorbé].    Hartmann,    LLW,    p.    141:   „sahad  ist:  jemand 
prùfend   ansehn,   ob   er's  ist,   nach  langer  Trennung;  man 
sagfc  hu  saliad  fije  (er  musterte  mich)". 
oA^/«  qL*o',  homme  imbécile,  Dt. 

^,   a,  veiller,  syr.  551.^,,   996  et  ss.,   où  l'on  trouvera  des 

réflexions  étymologiques,  cf.  aussi  1727  '). 

')  Sur  le  mandéen  "iNHlt',  dormir,  à  côté  du  terme  ecclésiastique 
NINHNiy,  vei7/ewr=  ]^^i^,  voyez  Nôldeke,  NBSSW,  p.  87;  dans  le 
dialecte    de   Ma'lûia,    ^(ji^,   qui  originairement  signifie  veiller,  a  pris 

le  sens  de  s'entretenir  en  causant,  comme  yf*i  en  arabe,  Noldeke,  Z  A 
XXXI,  209  n.  2;  cf.  ci-dessus,  p.  1977. 


1994 

iÇj-j^,    veillée,  soirée  où   l'on   se  divertit,   réunion   de  soir^- 

Prov.  et  Dict.,  p.  386. 

o^ww,  l'enveloppe  de  la  lune,  lorsqu'elle  est  éclipsée,  998  n. 

.yfww,  expliqué  998. 

V.JU*-,    a,    class,,   éprouver   une   soif  violente-,    en   'omânais 

shuf,  jishef,  RO,  §  266,  =  hébr.  t^m,  Vollers,  VS,  p.  97; 
Brockelmann,  VGSS  1,53;  ci-de.ssus,  p.  1805. 
v^L-,  anhaltend  durstig  machen,  RO,  §  293. 

id)^iAAv,  voyez  -v^e^  sub  -s^. 

j4*-,   uni,  égal;  bas,   vil,   1466  n.  —  él^  J^,  doucement, 

ci-dessus,  p.  1558. 

J.-^^,  facile,  1483. 

J.*il,  Canope,  ci-dessus,  p.  1094  [GLB'A,p.  33;  MMC,  p.  7  ss.] 

J^wAv,    /7z*:r   f^e   ventile,    592    [cf.    sur   les   dérivés   de    J^^ 

Dozy,  s.  V.]. 

J-fv*^  [mushil,  piirga,  purgante,  Rossi,  AS,  p.  230],  Meiss- 

ner,  NAGI,  p.  127  mis  h  il. 

j,tXjf  J-^p^o',  dissenteria,  Manzoni,  Yèm.,  p.  43  n.  '). 

De  bl^  on  a  fait  un  dénominatif  J^^^;  I.  Sîdah  XII,  189,  7  : 

'^i^^     '-^^^y*     (*^1>^     Cr»    ^;i^J4^*^3    ^'    ^iX-AJ>-*     cX-J.O     CT^''      *^^*       ^^' 

dessus,  p.  1176. 


[')  Sur  les  noms  des  maladies  dans  le  dialecte  de  San'â',  voj'ez  Rossi, 
A. S,  p.  175  ss.] 


1995 

J4*«  shel<JLw,  demander^  en  Tunisie,  850  n. ;  987;  1281; 
Brockelmann,  VGSS  I,  52. 


* 


j«^,   colonne  en  bois  d'une  pièce,  Hdr,  p.  614;  HB,  p.  63; 
sehem,   pi.   shûme,  Anteil,  RO,  §  130;  p.  387,4. 
(».^.mkxi  musham,    mushim,    misham,    quote-part,   LE ''A, 
pp.  3,  13,  14;  4,29. 

* 

^^^,  espérer,  attendre,  Hdr,  p.  614;  HB,  pp.  263  n.  6;  275,  3; 
281,7;  284,  4  d'en  bas;  288  en  bas. 
^^Lw,  attendre,  Hdr,  p.  614;  HB,  pp.  270,5,6;  278,10. 
Cf.   le   synonyme  ^^\,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  148. 

Lp-,  u,  class.  >|^^,  être  pensif,  inattentif,  1679  [non  far 
caso  a  qualcosa,  Rossi,  AS,  p.  214]  ;  880  =  Meissner,  M  SOS 
VI,  112, 1  sehê(i)t,  ic?t  tcar  in  Gedanken,  avec  la  glose: 
sir(e)t  bi^afkâr. 

^yjù^  (jt^Lm,,   liehlich,  Meissner,   MSOS   VI,  88;   xJls  ^i*^, 

sich  vergessend  =  ^l£,  RD  I,  56,15.  —  ^"^  l<^^  sâhi 
lâhi,  ohne  an  etwas  zu  denken,  plôtzlich,  RO,  §  231. 

j»^^/*^,  sommeillant,  ni  dormant,  ni  éveillé,  =  o_oirs^. 

-Lw,  u,  class.,  marcher  doucement,  sich  hin-  und  herbewegen, 
Socin,  Diw.  Gl.,  p.  277;  cf.  ^.^,  1384. 


1996 

zr 

ik:>-w,  lilace^  cour  entre  les  maisons;  t_v->o^,  bisâht  el- 
mîdân,  dans  le  champ  de  course,  31,14;  800,  voyez 
Beaussier  et  Dozy.  En  Dofâr  'is>^  est  (icoUene)  Decke,  RD 
11,25,  cf.  Dozy  d'après  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  100  n.  31  : 
„to  toile  qui  sépare  la  demeure  de  la  famille  de  celle  des 
étrangers";  BB,  p.  31;  MAP,  p.  128.  [Sur  ég.  sh.t,  copte 
cojujç,  voir  Brockelmann,  ZS  YIII,  113]. 

-ww,  u,  s'enfoncer  dans  un  bourbier  =  ^j,  u,  i,  I.  Sîdah  XIII, 
280:  I>JLi>J   13!   i>^ti3  ^o^^5î  j  xb>;   I>-i>— • 


*ô 


oj^,  noircir,  é^i^.  jyw,  956;  RDII,  27,  cf.  LA  XV,  175,  12 

d'en  bas:  >ijy^  ^'  ki:>^  ^i^-w  js^^;  Ihâge  swëdit  wugh, 
die  Not  liât  mir  das  Gesicht  geschwàrzt,  Rôssler,  MSOS  III, 
32,2,  où  swëdit  ne  peut  pas  être  correct,  559  n.  1  ;  ^_^:>i  Sy^, 

lie  calumniated  me,   Stace,   p.  196;  ^'^   M   j^^  sàuwid 

Alla  garâk   (garâkum),  que  Dieu  noircisse  votre  nom, 

308;  505  [GLB%  p.  33]. 

iu:>3  ^y^,  se  compromettre,  165, 10. 

w^3  w>^A«',  expliqué  559  ')• 

oy*,  charbon  de  bois,  439;  570;  652;  Arabica  V,  8,  n.  1; 
Ildr,  p.  614;  Glaser,  Mitth.,  p.  84;  le  même,  A.  N.,  p.  161 
[Rossi,  AS,  p.  198]. 

oî^-*,  couleur  noire,  noirceur,  7,10;  318  [iris,  Cantineau, 
Et.  II,  216;   aussi   swâdet  el-^ên,  ibid.],  x>yi  ^1>*«,  559 


[')  559,9  lisez  III,  102  pour  II,  102.] 


1997 

et  o[y^  seul,  déshonneur  [GLB'^A,  p.  33].  —  Aussi  objets 
individu  visible  de  loin,  1296;  Tabarî  I,  1520,8;  1599,1; 
Gumahî,  p.  53, 8  ;  Nôldeke,  ZDMG  LXI,  232.  —  Enfin  pâturage 
succulent  et  dense,  pays  cultivé,  ci-dessus,  p.  1449;  Hdr, 
p.  614.  —  La  forme  oî^*«  est  Ficus  populifolia  Vahl  =  Ficus 
religiosa  Forsk.,  ci-dessus,  p.  204  ;  cf.  Schweinfurth,  AP,  p.  140. 
boî^,  contours  indistincts  au  lointain  d'un  objet  qui  ne  bouge 
pas,  étant  attaché  à  la  terre. 
<a11,  maître,  1498;  >  sîyid  (comme  oLL  >  s î y  â d ,  346  n.  3) 

>sîd,  170, 1  ;  fém.  sîttah  (non  sittah),  527.  Sur  l\1w  et 
^juyi,  voyez  Arabica  V,  67  et  M  J  M,  p.  55  [ci-dessous,  p.  2043 
n.  1;  Grohmann,  SA  1,80];  sîd,  titre  donné  à  qn,  lorsqu'on 
lui  adresse  la  parole,  527.  En  'Oman  seijid,  pi.  sâde, 
sâdât'),  sejâide,  seigneur,  RO,  §  109. 

Sur  Joj^,  lion  ou  loup,  comme  el-Amâlî  I,  41,6  d'en  bas, 

voyez  1237  et  s. 

o^*w!,  fém.  ib_^-w,  pi.  jy*,  Qf->_>-w,  noir,  70,  4  et  n.  2;  481  ;  520; 
sur  le  pi.,  voyez  1133,  et  sur  ^ioy*Jî  dans  le  sens  de  la 
population   du   Soudan,   Hdr,   p.  23,   n.  2;   Oj-w   swed,   pi. 

o^,  Qb_^,  nègre,  RO,  §  124.  —  o^-w!  est  aussi  noirâtre, 
bleu  foncé,  832;  vert,  ^:o=>\,  Lane,  s.  v.  ;  schwarzbraun,  Socin, 
Diw.  Gl.,  p.  277.  Cf.  ci-dessus,  pp.  487  et  1836,  sub  o^ji. 

La  couleur  noire  est  de  mauvais  augure  2)  [voyez  GLB 'A, 
p.  36  sub  ii^  et  MMC,  p.  451],  cf.  aussi  le  vers  cité  ci- 
dessus,  p.  1894,  8. 


')  Comme  le  fait  remarquer  Huart,  JA  juillet-août  1919,  p.  345, 
à  propos  de  Feghali,  K'A,  p.  211,11,  le  pi.  sâdût  se  rencontre  déjà 
dans  la  langue  classique. 

2)  Selon  Canaan,  A  V,  p.  89,  on  emploie  n/'anmoins  des  pierres  noires 
de  Nebi  Mûsâ  comme  amulettes  portant  le  bonheur,  qu'elles  soient 
pourvues  d'inscriptions  ou  non. 


1998 

o^-«i  wJb",  terme  injurieux,  MAP,  p.  358').  —  »s>jl^  j>j^\  U 
jeswëd   1  wugh,   du   Schandkerl,   RO,  p.  296   [(^«.r,  c>y^\ 

ingrat,  Feghali,  PD,  n°  1452].  —  jy«'  >-^=*5  montagne  vol- 
canique, 1446;  aussi  o^^'  J>.a:>,  Gez.,  pp.  143,  26;  149,8  et 
souvent;  Wetzstein,  Zeitschr.  f.  allg.  Erdkunde  N. F.  XVIII, 
245.  —  o'>-y*  ^5' 5  ^^^  quatre  mois  noirs,  ci-dessus,  p.  1449. 

8b_^*«  <  ib^Av,  foie,  Hogarîeh. 

oy*wc,  charbonnière  pour  faire  le  jy*-,  charbon,  Hog.  :cf.  645. 

^^bj.*--*  msûdâwi,  schwarzsilchtig,  RO,  §  80. 

c>j-wv«,  646,  voyez  Glaser,  AN,  p.  161. 

L^>*^,  ci-dessus,  p.  850  [1°  ver  qui  ronge  le  bois;  2°  bois  de 
réglisse;  3°  boisson  faite  de  jus  de  réglisse,  Barthélémy,  p.  366  ; 
Lane,  s. v.],  Silssholzbaum,  Meissner,  NAGI,  p.  127,  cf. 
GGA  1904,  p.  740. 

Sachau,  AVLM,  p.  53  n°  XXIII: 


Muhtâge  lissabri  haith  ^innî  hawâk  lî  sus 

Wasgêtenî    gâs   geder   bigâsi   ^yrg-essûs 

Temmèt  ''edârî  khawâtir  walkhalag  'esûs 

Ich  muss  Gedidd  ilben,  da  die  Liébe  zu  dir  mich  peinigt  wie 

ein  bohrender  Wurm. 
In  einem  Bêcher  von  Siissholz-Saft  hast  du  mir  den  Bêcher 

der  Trilbsal  kredenzt. 
Ich  habe  fortgefahren  fil  r  die  anderen  zu  sorgen  und  die  Leute 
(meines  Stammes)  zu  lenken. 

')  Sur   q'Oj-*vJ'    <-r*^  1  voyez  Marçais,  Tlemcen,  p.  291. 


1999 

Xa«^-ww,  nom.  unit,  [selon  Barthélémy  1°  „(un)  ver  qui  ronge 
le  bois,  vrillette,  taret,  lime-bois";  2°  „passion,  monomanie, 
marotte,  goût  exagéré  pour  un  genre  de  récréation  tel  que 
la  chasse,  la  pêche,  l'équitation,  la  timbromanie,  la  photo- 
graphie, le  dressage  des  pigeons,  le  jeu,  ou  pour  l'usage 
des  liqueurs  spiritueuses,  du  tabac"],  RO,  p.  190:  ^y^»,^ 
LçoJly'Lo  'x^j^^  drûsi  ssûse  mâklît-nhé,  meine  Zàhne 
hat  die  Caries  zerfressen;   Stumme,   NT  S,   p.   125   n°  41: 

Qâllâ^lek   lârb^a   zrûs 
Wulbqyjà  kemmelhalek   essùs, 
Vier  Backzàhne  hat  clifs  herausgerissen^ 
Und  ihren  Rest  hat  der  Wurm  zernagt. 

(j*^-v^ ,  exad^  habile  ou  bon  politique,  Sey  bold,  Z  D  M  G  LXIII,  336. 

En  sahhî,  il  y  a  un  i^y-y^i  pi.  ^^L^-yw,  po«Yrme,  Jayakar, 
BBRAS,  p.  261. 

Sur  le  dénominatif  ij^y^^  fonder^  voyez  ci-dessus  sub 
^J,  p.  76. 

cLw,  u,  class.  se  disperser^  paître  librement^  sans  berger. 

«jLw,  pi.  ^M«,  dispersé  [GLB^A,  p.  33]. 
ikcLw,  heure.  Selon  Marçais,  TAT,  p.  338,  sa' a  est  1° bientôt, 
tout  à  Vheure  (en  parlant  de  l'avenir);  2°  mais.,  toutefois'., 
sa  ""a  sâ'a,  de  temps  en  temps.,  tout  à  coup,  en  parlant  d'un 
incident  survenu  d'une  façon  brusque,  inattendue  et  aussi 
prématurément  [cf.  MM C,  p.  4].  La  forme  es-sâ''  =  hâlan, 
à  présent,  tout  de  suite  est  courante  dans  le  Haurân,  1521,  3 
d'en  bas  et  ed-Dâhir,  MJM,  p.  51  [Feghali,  Synt.,  p.  466: 
„Dans  quelques  régions  libanaises,  ■  surtoutdans  le  Liban 


2000 

du  Sud  chez  les  Druses,  la  particule  'éssa  ou  léssa  est 
à  peu  près  synonyme  de  hâlleq  et  signifie  'maintenant, 
tout  à  l'heure'  et  dans  une  proposition  négative  'alors,  pas 
encore'"!.  Aussi  h  es  sa",  ^'^,  à  présent^  Meissner,  M  SOS 
VI,  122,8,  ou  hessâ'(a),  le  même,  NAGI,  p.  127;  cf. 
syr.  hâââ,  mand.  h  as  ta,  jetzt^  Brockelmann,  VGSS  1, 119. 
Au  Waddây  '^  a  s  sa  ou  b  L^î  a  s  sa  dâ,  maintenant, 
Carbon,  pp.  98;  99;  101;  assâ  assâ,  tout  de  suite^  ibid., 
p.  99  et  s.  ;  ma  i  s  s  a  "  >  m  a  s  s  a  ^  Hartmann,  L  L  W,  p.  1 1 5. 
Dans  le  Sud,  à  l'exception  du  Yémen  '),  fî  sa'  ou  fî  sâ'a, 
à  l'instant,  MJM,  p.  51  [fissa",  Cohen,  Le  parler  arabe 
des  Juifs  d'Alger,  p.  374];  fissa,  Stumme,  G  TA,  §179, 
]80;  Farina,  G  A,  p.  362.  —  ^JiS  \[  s  s,  â%  cependant  [G  LB"  A, 

p.  33];  lissa,  encore;  lissa  —  ma,  pas  —  encore;  comme 
réponse  à  une  demande,  p.  ex.  akalt,  as-tu  mangé?,  lissa, 
pas  encore,  1521  ;  Prov.  et  Dict.,  p.  437  [et  Feghali, 
Synt.,  1.1.]. 

^-w,  u,  a,  class.,  flairer;  être  atteint  de  maladie  épidémique 

(bestiaux);   en  'anazî  s'amaigrir,  1361  n.  3  [GLB'A,  p.  34]  ; 

peut-être  se  soidever,  616;  combinaisons  étymologiques,  621, 

cf.  aussi  hébr.  cjxir. 

v_3i-w',  616. 

Aïj'ww,  iioussière  fine,  616. 

&iu*wc,    distance,    I.    Sîdah    X,  115:    Aju   xi'w^f   A-j^^^   q-J' 


[')  Cela  n'est  pas  confirmé  par  Goitein,  .1  G,  p.  172,  qui  cite  fîsâ', 
sofort,  schnell  et  renvoie  à  Mittwoch,  ADJ,  p.  63,37:  sirt  el-jaûm 
fî  sa"  fi  sa*,  ich  bin  heute  schnell  gegangen.] 


2001 

Ù       ^  s         > 

\        _  t  _     V      ^ 


Oyaiî    o^i    o'iJ^'    j^^'     '«^^ 

[When  the  guide  smells  the  ?iatures  of  the  roads,  Lane, 
sub  o>*«.] 

Cf.  H.  el-A.  I,  188,14  [^  Lane,  s.  v.  ioL>*«.xi]  ;  ci-dessus, 
p.  549;  Krauss,  ZDMG  LXX,  334  en  bas;  Lebîd,  éd. 
Brockelmann,  n°  XL  v.  8: 

Da  witterte  es  (d.  Kamel)  e/wew  taw^e  nzc/i^  me/îr  besuchten 

(Weide-  und  Trânkeplatz), 
Der  duftete,  ivie  îve?in  altei'  edler  Weinessig  mit  Geivûrzen, 

sich  mischt.  '). 

^^jiy*|^,  infinitif  de  ol-*«,  u  (>.Jl^,  i),  s'amaigrir^  1361  n.  3. 

oL*,,    u,   class.,  pousser  en  avant^  1662  et  s.;  1666;  1672; 

Dt  envoyer,   p.  ex.   JU^jJt,  156,3;  1668;  xiL-yL,  ci-dessus, 

p.  821,3;  aussi  apporter,  Marçais,  TAT,  p.  338;  an  a  suqt 
ma'^ak  iial-melîha,  je  vous  ai  rendu  ce  service,  Haurân, 
voyez  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  157:  ,,Der  Ausdruck  oL« 
^^  ^  ,£^\  ist  dem  Nomadenleben  entlehnt:  man  zweigt 
einen  Theil  von  der  eigenen  Heerde  (aJLc  ^  ab  und  lâsst 
ihn  zu  (^X!)  und  mit  (^)  der  eines  Andern  treibon;  daiier 
sagt  man  ^^  ^J^  LloI  oL*«  und  Low  \ïu«-  im  Sinne  von  i}.^ 
Jy^  Ujw".  On  dit  aussi  sJyj^  o'l«*,  1668,  et  (AjU^ïL'Ij  oL-, 
Hdr,  p.  614.  Ce  verbe  peut  encore  signifier  payer,  37,7,9; 
^\  ou-,  833;  1668;  ^Lri!  ol-,  26,  13;  833;  cf.  Socin, 
Diw.   GL,   p.  278  ;   Wellhausen,   Skizzen   VI,  158.   —  Avec 


')  Comme  on  le  sait,  le  sens  de  l'odorat  est  aussi  développé  chez  les 
Bédouins  que  celui  de  la  vue  et  de  l'ouïe. 


2002 

Js.  em-ba'îr  yisûq  'alêha,  le  chameau  s'accouple  à  la 
chamelle^  93,  21. 

o^*w,  charger,  laden;  MAP,  p.  444:  jâ  hamlo  takîl 
sawwaketo  niswân,  schioierig  ist  sein  Transport;  es 
begleiten  ihn  Weiher,  où  hegleiten  est  erroné  ;  cf.  ouw^  et, 
par  rapport  à  la  métathèse,  &ji;**«^,  Herde,  et  sji^jX^^,  sich 

treiben  lassen,  Brockelmann,  VGSS  1,272. 

vjî>«,    marché,   selon   Fraenkel,   AFW,    p.  187   emprunt  à 

l'araméen  jjsa^;   masc.   ou   fém.,   'Agg.,   p.  34,3  d'en  bas 

[cf.  Vollers,  VS,  p.  211.  —  'oLUt  o^*w,  le  marché  du  trépas^ 

1311  =  LB%  p.  61,13'). 

vjjLv,  cuisse,  ci-dessus,  p.  1649  2). 

oijLAM,   pi.  vjîj.>w,   conducteur,  chamelier,   1663;    1665;   1670; 
1675  3).   _  ^Lctyj!  ouL^,  ci-dessus,  p.  1454. 
iuji'uw,  Stumme,  TMG  I,  102,  n°  79,3: 

oOu;«-!    * A_s     __5^uA_U  o»-pj    lW^    iJJjL*v    o^-^ 

zât  sây qt  elhîl  tinhât       lilbhâr   fîh   ézziâda 
Da  kam  ein  Trupp  Rosse  und  sprengte  dem  Meere  zu,  das 

stiirmisch  war. 
Cf.  Aiuw.  [arrière-garde,  Dozy],  Truppe,  Kamelherde,  Socin, 

Diw.  Gl.,  p.  278,  et  iis^,  Ziehende,  Marschierende  (pi.), 
Socin,  1. 1. 


[')  Sur  les  espèces  différentes  du  marché  à  San'^â^  comme  sûg  àl- 
milVi,  mercato  del  sale,  sûg  ul-gabbâneh  (<gabhâneh),  mercato 
délie  forniture  mililari,  robe  vecchie  ecc,  sûg  àl-htiim,  mercato  dei 
venditori  di  Corani,  etc.,  voir  Rossi,  AS,  p.  146]. 

[2)  Cantineau,  Et.  II,  220  sâg  dans  tous  les  parlers;  pi.  sâgât, 
sâgâh  (voir  ibid.,  pp.  20  et  133),  sigân,  sïgân,  sî^ân  (voir  ibid., 
p.  141),  sïgân.] 

P)  Sur  le  conducteur  de  la  bête  qui  fait  tourner  la  rouo  à  irrigation, 
voir  Uraunlich,  Islamica  I,  514  s.] 


2003 

oijy«,  Mehlbrei,  susse  Mehlsuppe.,  324,  n.  4  ;  Snouck  Hurgronje, 

Mekka  I,  31,  n.  3   [d'après  Barthélémy,   p.  368,  oLy*  est 

maintenant  un   ,,mets  fait  de  ^j^jo,  de  neige  et  de  jus  de 

citron  ou  d'orange"]. 

oL*«  ou  iCiU^,  prix  de  mariage^  30,23;  31,  11;  37,8;  796; 

819;  833;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  278;  Meissner,  NAGI,  p.  127; 

MAP,  p.  185  [MMC,  p.  139];  Jaussen,  CA,  p.  49. 

o!^  =  v^'uw,  1675  [cf.  Dozy;  sawwâg,  condiicente,  Rossi, 

AS,    p.  201;    ^.4^   oîy«    sîiwâq    zâmel,    conductem^   de 
chameau,  Fegiiali,  PD,  n°  2791].  Selon  J\Iarçais,  T  AT,  p.  338, 

conducteur  de   bêtes  est   sûuâg,   tandis   que  vjj^>w  sûuiq 

signifie  getis  qui  viennent  vendre  aii  marché. 

•Jiy^^,  bâton  un  peu  plus  long  que  le  matraq,  1748. 

^j. — 0,  piquant,  1668. 

\^^^,^A,  Landstreicher,  Goitein,  Jem.,  n°  1108]. 

J.U-,    u,  préméditer,  avoir  l'intention  de,  104  n.  8;  1134;  de 
l/~*-w,  bouclier,  peut-être  métathèse  de  _^<-w. 

^^,  levée  de  terre,  10,  7  ;  80,  23  ;  87,  17,  24  ;  536,  11  ;  544  n.  1  ; 
1141;  1153;  1681;  1775;  voyez  ci-dessus,  p.  1375.  En  Hdr 
■^vc'uo,  Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  224  [Rossi,  Voc, 
p.  308].  —  Aussi  prix  [Dozy  et  Beaussier,  s.  v.],  Bel,  Djâzya, 
p.  111  en  bas:  „Les  ruraux  emploient  plus  fréquemment 
iu^,  pi.  o'-.  Le  mot  ^y*.  est  même  inconnu  dans  cer- 
taines régions". 
M^jf^,   Rauchloch,  Euting,  TB  II,  90.  —  Ce  mot  a  aussi  le 

sens  de  paire  de  boeufs  ==  ^y\J^. 

Sur  J.L-,  mort,  trépas,  voyez  778  n.  1. 


2004 


♦ 


^_^,  venir  tout  droit,  1535. 

^_^,  faire,  628;  820,4;  1710,6  d'en  bas;  Hdr,  p.  614; 
Festgabe,  p.  75  [Cantineau,  DA  1,247];  Meissnor,  NAGI, 
p.  127;  Weissbach,  ZDMG  LVIII,943;  RD  11,28;  SAE 
IV,  156,  3;  160,36;  Barth,  ES,  p.  66  [Barthélémy,  p.  369; 
GLB'A,  p.  33;  Hillelson,  Sudan  Arabie,  Engl.-Ar.  Voc, 
p.  183;  Rossi,  App.,  p.  242].  Sur  le  'omânais,  voyez  RO,  §374 
et  Jayakar,  0  D,  p.  683,  où  l'on  trouvera  aussi  un  paradigme 
complet  de  ^^_y^:  „Another  peculiarity  of  this  dialect  is 
the  universal  adoption  of  the  verb  ;^_^-w  {ta  do,  fo  jnake, 
originally  ta  make  level  or  straight)  and  its  8th  conjugation 
^y^^  (to  become,   originally  ta  become  level  or  straight)  for 

expressing  actions  of  ail  kinds,  the  meaning  of  the  par- 
ticular  action  being  conveyed  either  by  the  context  or 
the  noun  denoting  the  object  which  follows  it,  or  by  the 
existing  circumstances.  It  primarily  carnes  with  it  the 
sensé  of  making  or  doing,  and  in  government  with  sub- 
stantives  does  away  with  the  necessity  of  expressing  an 
action  by  its  proper  verb.  Thus  there  is  no  action  which 
cannot  be  expressed  by  its  application,  provided  the  speaker 
and  person  spoken  to  hâve  the  same  object  in  view.  It 
and  its  derived  form  closely  correspond  to  the  English  verb 
to  do  and  to  become,  owing  to  the  numberless  shades  of 
meaning   they    are   employed   to   convey,   thus  _î^!  ^cy« 

might  mean  one  of  several  actions  according  to  existing 
circumstances,  that  is  to  say,  if  the  konp  is  ready  and  it 
is  time  to  light  it,  it  would  necessarily  mean  light  the  lamp  ; 
but  if  it  is  not  time  to  light  it,  and  if  it  is  not  ready,  it 
would  simply   mean  prépare  the  lamp;  thus  also  if  a  dish 


2005 

of  food  be  placed  before  a  person  the  order  ^y^  would 
necessarily  mean  eat^  whilst  J^sl^'^  ,^y>*>  would  mean  cook 
fhe  rice.  The  8th  conjugation  i^y^\  beside  being  the  reflective 
voice  of  the  primary  verb  in  ail  its  shades  of  meaning, 
sometimes  conveys  a  sensé  of  possibility  in  the  third 
person  singular  of  the  aorist;  thus  ^y:.^  used  alone  may 
mean  it  is  possible^  and  corresponds  in  sensé  to  ^ys-^j 
and  Js^:c5^/'. 

Tesûwi,  elle  fait,  316,7  d'en  bas;  yisûwûn  ""ukkâs, 
ils  portent  un  bâton,  363,  7;  lisiwîh  =  H^*^,  19,  16; 
dû^^  _^Av  '),  fais  selon  ton  devoir,  548  ;  ^-^^  Ui  ^^  <J-y^  ^ 

hî^  mesinnah  kamat-têri,  elle  se  le  figurait  comyne  im 
oiseau,  722;  wuééehom  di  hom  musûwiyîninnah, 
qui  sont  ceux  qui  l'ont  fait?  722. 

Par  métathèse  ^_^*w  >  ^^^a^^  ,  628. 

Il  y  a  aussi  une  forme  '^,  exphquée  différemment,  voyez 
1313  et  Arabica  V,  296,  oîi  l'on  en  trouvera  la  conjugaison  ; 
sa",  7,  7;  315;  660  n.;  p-^L»  =  ^  ks^^i  559  en  bas;  sey  t, 
83,14;  123,11;  sû^  111,20;  1840;  saw  bàla  =  ^b  \^^, 
ils  s'émeutèrent,  1622;  L>Ly*,  554,2;  ^,-^.  yesâ^  172,8; 
^)J-«JÎ  tjr^Jî  y isil-mùnkur,  il  coynmet  des  actions  reprou- 
vables, 117,27;  1540;  ^.--^  L  > -^^^^,  403;  Lu  ^^' > 
tesinna,  39,26;  726;  894;  asîha>slha,  saha  = 
\j^.y^^,  125, 1  et  n.  1  ;  1562;  kj^^^  ^!  =  aj  ^y*,^  ,ji,î,  118  n.  1  ; 
1531;  yesûn,  19,  13;  817;  1295;  yesèyn  =  ^j^,  50,3; 

')  Ou  ^-. 


2006 

nisôh,  no^is  le  faisons^  1334;  lesî'leh,  Dt,  ne  s î"  le  h, 
Beyhân,  86,  20;  1313;  bâMàsîMak  =  e)u  ^'^  L,  452,  12; 
bâlsîlha  dehn,  nous  allons  la  graisser  (proprement  lui 
faire  de  la  graisse)^  1395;  misîn  ou  misiyîn,  part.  pL, 
Dt  et  "^Awâliq. 

Des  formes  pareilles  se  rencontrent  aussi  au  Waddây  à 
côté  du  thème  régulier  ^j^,  Carbou,  p.  186:  parfait  sawa, 
sowa,  séèta  (,j/wu«),  etc.;  imparfait,  iseï,  teseï  (i^c-^j), 
etc.;  imp.  so,  sow;  ibid.,  p.  46  isôw  dwâs  (j_^«.>jo),  ils  se 
battent,  cf.  Rabah,  p.  46  sawé,  imp.  so '). 
^fi^uw,  faire  [GLB'A,  p.  33];  >  ^^^i,  790  [GLB'A,  p.  94]; 
sâwe  bën  nnâs,  er  schlichtete  zivischeî^  den  Leuten,  RO, 
p.  386,9. 

^».^j,  devenir  tout  uni,  51,  5  [s'égaliser,  Feghali,  PD,  n°  2382]  ; 
cf.  dV-«.-«J",  devenir  consistant,  50,  6. 

^y^^,  55,  1,  3  ;  59,  25  ;  85  n.  8  ;  483  n.  2  ;  1080,  expliqué  1046. 
Cf.  aussi  SAE  IV,  158,5:  estuwwet  ''a  II  y  a  qâssa, 
mir  ist  eine  Geschiclite  j^^ssiert;  p.  160,17  ^ës  îstuwa 
''a  1  a  i  k ,  tvas  ist  dir  geschehen  ?  ibid.  îstuwa  qassakabîra, 
es  passierte  mir  eine  ivichtige  Geschiclite;  Bittner,  JVTS  II,  151  ; 
IV,  39;  JVIarâtî,  p.  22,2: 

{Nous  lui  comptâmes  vingt  cinq  ans, 

Et  lorsqu'il  les  eut  accomplis,  il  devint  un  seigneur  puissant] 

avec  ce  commentaire  :  U^^^  ^^  ^  ^uo  ^'  UJ^^  LvL  ^yj^\ 

t^,   exacte,  juste;  exactement,  892;  ^y^  '^  ^^A  ^)  ^'^«^^^  ^^^ 


•)  Sur  swi,  i  s  \v  i  <  ^a^  dans  le  dialecte  de  Ma'lûla,  voyez  Noldeke, 
ZA,  XXXI,  221. 


2007 
s'est  mTangé,   157,   v.    8  [cf.  Barthélémy,  s.  v.]  —  -tt^.»^  ;caj 

S-'iy^    =   ^j'lv-Jo,     51,  5. 

Ti]y^  ;   w  â  s  a   e  s  w  â  t   e  1  -  m  a  n  à  h  ,   il  disposa  le  campement 
pour  la  bataille,  1274  =  LB'^A  p.  79,16  [GLB'A,  p.  33]. 

»j-w|,  modèle]  le  verbe  >_;  ^^j",  ^<..*^',  imiter ,  est  sans  doute 
dénominatif.  Hazragî  I,  11: 

j.^i    L^xlc   ^^   y^Uj         »^]   ^^^^-J^"   d'i   ^^c'i 

^îid  herein  is  an  example  for  him  icho  profits  thereby, 
As  also  Md'rih,  over  ivhich  tlie  inundation  swept. 
»U^,  miroir,  Dt,  ci-dessus,  p.  1056, 

ïcIa*-,    pl.    v^tv--,    Verschanzung,    RO,    §28;   §112;  Rôssler, 
MSOS  I,  87,5. 
w*-v*-^,  expliqué  1779. 

x^*v,  trépied,  585;  du  persan  u  \av,  Fleischer,  Kl.  Schriften 
II,  566. 

iCùuw,  mot  malais  emprunté  au  hollandais  citatie  dans  le  sens 

de  (^_^c^.  De  ce  substantif  on  a  fait  le  verbe  ^i>y^  pour  ^j!, 
HB,  p.  235. 

Jla«,  i,  couler ^^,  1682  n. 

^,A*-,  arroser  [GLB'^A,  p.  34]. 

^N-v«-,  mw   courante,  877.  Ce  mot  a  aussi  le  sens  de  désert^ 

Jayakar,   BBRAS,   p.  263;   ^^a^  (vulg.  pour  f^fj^),  J^oritz^ 

Landbeeg,  Glossaire  Datînois  126* 


2008 

Zanzibar,   p.    43;    se  h,   RO,    p.   297,2;    syh,    o.  1.,    §28; 
Rôssler,  M  SOS  I,  67,8;  aussi  en  Dofâr,  RD  II,  28. 
^-yl  {=  ^_^),  pi.  f^,  ânesse  en  chaleur,  1398. 
* 

.Lw,  i,  aller,  voyager,  marcher,  82,5;  83,5;  84,6;  116;  1268; 
1292  [GLB'A,  p.  34;  andare,  Rossi,  AS,  p.  192];  aller 
à  pied,  SAE  IV,  113,4;  114,25;  avec  l'ace,  yesîr  bèteh, 
818,  comme  nsyr  bujùtna,  Rôssler,  M  SOS  111,31,13'). 
Congénère  de  „^  et  de  ^j:^,  569,  n.  1;  voyez  ci-dessus, 
p.  1496,  n.  3. 

jl*.,  trans.  faire  marcher,  ejwoyer,  expédier-,  ^le  ^,  pisser, 
Dt.  Aussi  accompagner,  guider,  27,  26  ;  pincer  le  luth,  Hdr 
p.  615.  L'infinitif  est  .lI^,  cortège  nuptial,  817,  n.  1;  850; 

,yy«o"  dans  le  sens  de  pincer  le  hith,  537.  Mais  ^a-«  est  aussi 
intrânsitif,  spazieren  gehen,  Meissner,  NAGI,  p.  128;  heriim- 
ziehen,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  278,  cf.  aussi  Dozy.  Chez  les 
"Anazeh,  ^  ,**«  est  rendre  une  visite  à  qn,  ci-dessus,  p.  1512; 
LB'A,  p.  5,4.  —  Sur  S^^^,  voyez  MJM,  p.  47. 
^,  courroie,  cordelette,  748;  combiné  par  Nôldeke  avec  le 
grec  (Tf/pâ,  hypothèse  incertaine,  1099;  ceinture,  Rabah,  p.  41, 
où  la  forme  ser  est  à  tort  dérivée  de^jî;  d'après  Glaser, 
Mitth.,  p.  53,  dans  le  Yémen  „ein  Abzeichen,  das  die  un- 
beschnittenen  Jûnglinge  oder  Knaben  um  den  Hais  tragen". 
Dans  le  vers  ;^\  i^w\;-c  ^j^   ..^^  [>,  ô  toi  qui  pars  de  chez 

moi,  519,  .;<*-  est=  juw. 
j^,  pi.   q';-^-',  martre,  Dt. 


[•)   RoDzevalle,   p.  41  :  „En  Syrie  la  racine    X*»,   i,   a  donné    (;)'j-**^ 

'promenade'  [Barthélémy  s.  v.  aussi  s  Bran],  prononcé  en  turc  seyrân, 
€t  en  turco-grec  (riftûvt,  d'où  le  verbe  tripixvi^^u  avec  le  double  sens  de 
*8e  promener'  ou  de  'regarder  passer  les  gens'  "J. 


2009 

s^La-w,  accompagneynent  en  route^  aussi  VJiomme  ou  les  hommes 

qui  accompagnent ^  1514;  Hdr,  p,  615;  HB,  p.  75  et  s.  [VMVW, 

p.  208  n.  2;  Bent,  SA,  p.  104]. 

.LIw  sîyâr,    -^j^  sîyîr,   y*^  sîyir,  qui  accompagne^  qui 

guide,  conducteur^  347;  521,3;  552;  1786;  Hdr,  p.  615;  H  B, 

p.  75  et  s. 

^-ywv.x),  Abort,  dans  le  Sud,  MJM,  p.  47. 

■».Ly*.x!,  „eine  jedermann  unentgeltlich  zugângliche  ReiniguDgs- 

anstalt  in  der  Nâhe  grosser  Sammelplâtze,  wie  speziell  der 

Moscheen. Heute  ist  die  Bedeutung  des  Wortes  schon 

etwas  profaner  geworden.  An  anderen  jemenischen  Orten 
wird  statt  b.'u — o  das  Wort  ^^U-<  ')  gebraucht",  Glaser, 
Mitth.,  p.  53. 

.jçM^,  pl.  ^.U*^,  visiteur,  311,  n.  1;  LB'A,  p.  72,  19  [sur  le 
pL,  voyez  GLB'A,  p.  34]. 


^.ju*-:    class.,    rivage%    486;    1124;    Arabica    V,  87;    Hdr, 

p.  615.  Comme  on  dit  ^«Jî  ^a*-^,  P-  ex.  I.  Sa'd  III,  i,  4, 19, 
on  trouve  aussi  l'expression  vpLJl  ^jo^  J^^)i  à  la  bordure 
du  désert,  el-Istahrî  (Bibl.  geogr.  Arab.  I),  p.  82, 13  = 
AjoLii  ^^  J^,  I.  Hauqal  (Bibl.  geogr.  Arab.  Il),  p.  163, 19. 

^_^À-o*J!,  nom  d'un  livre,  1617. 


[')  Voir  Rossi,  A. S,  p.  210  gabinetto  di  moschee,  mimsâyeh,  pl. 
mamâsï.] 

2)  Nous  lisons  S  A  E  IV,  137, 20:  telaqéthu  al-'ajûz  'ala  es- 
slf,  es  traf  ihn  die  Alte  im  Hafen,  mais  'a la  es-sif  signifie  sans 
doute  sur  le  rivage,  am  Ufer. 

3)  Var.  iuoLJî    ^y^    J^. 


2010 


.,   nom   de   la  gorge   étroite   qui  donne  accès  à  Petra, 

expliqué  LLA,  p.  60.  Ce  mot  serait  donc  d'origine  purement 
sémitique,  contrairement  à  de  Goeje,  ZDMG  LIV,  336  et 
ss.  et  à  Brockelmann,  GGA  1906,  p.  591,  qui  le  dérivent 
de  o-j^xoç,  couvent  ou  plutôt  laura^  cf.  Hartmann,  ZA  XXIII, 
266  n.  2.  Cette  étymologie  a  déjà  été  proposée  par  Wright, 
voyez  Seybold,  DL  1908,  p.  3235  [cf.  Payne  Smith,  Thésaurus 
Syriacus  sub  Ua^,  où  nous  lisons:  \£xz)  U-»r-c?  î-oa-à^, 
èv  Tîfl  (ji.o)/Yi  rov  xyiov  Zx(3(2x,  Lww   .Le  di^^  J.].  En  Hadramoût 

il  y  a  un  village  nommé  oLy^f  es-Sêg,  mais  on  l'entend 
aussi  prononcer  avec  (j^.  Cf.  Doughty,  Travels  II,  664. 

jww,  i,  couler,  collatéral  à  jww,  1681  et  ss. 
Lv-,  pi.  J_^,  torrejit,  148;  1333  [VMVW,  p.  37;  Rossi, 
AS,  p.  2021;  RP  11,28;  en  'Oman  p^me,  RO,  pp.  5;  263 
en  bas  ;  Rôssler,  M  S  G  S  1, 84, 1  et  7  d'en  bas  ;  Glaser, 
PM  1884,  p.  173  n.:  „Seil  ist  ein  Flussbett,  das  nur  im 
Falle  eines  Regengusses  Wasser  fûhrt,  also  etwa  dem 
deutschen  Giessbach  entsprechend,  hingegen  bedeutet  Ghail 
ein  s  têts  fliessendes  Wasser,  gleichwie  ob  bloss  Quelle, 
Gràblein,  kleiner  oder  grosser  Bach".  Lorsque  le  sêl  vint, 
on  crie:  ^La«  Xy-  (^  ou  bien:  UJa:>  ^Llao  i^,  mais  on  ne 
savait  pas  dire  pourquoi  on  crie  le  dernier.  C'est  bien 
parce  que,  auparavant,  il  y  avait  plus  de  forêts  et  que  le 
sêl  charriait  alors  du  bois,  cf.  Ilçlr,  p.  121. 
^^'^  J-M«,  898,  n.;  1145;  Hazragî  1,8  en  bas:  «.^j-Ju^  ^JJ'  ^Ji 

Aj->^'  ^'  rf^^i  f/^'  d-*:^   et    ibid.,    p.    11:    j^-w  ^^^  ^'if.j) 


2011 

JL*A«,  ligne  de  tatouage^  c'est-à-dire  une  ligne  tatouée  depuis 
•  la   lèvre    inférieure  jusque    dessous   le    menton    et    qu'on 

entoure  de  fioritures,  de  lignes  ondulées  ressemblant  à  un 

mîm   final,   qui,   selon  les  Arabes,  est  la  plus  jolie  lettre; 

nous  lisons  dans  Qasîdat  es-Sahgah: 

Mo'^àrgni   "al-lehyèh')    seyyâl 
.    hurûf  el-mîm    mo^'addalât 
Elle  a  tracé  sur  son  menton  une  ligne 
entourée  de  lettres  mim  ajustées  et  précises. 

Voir  iijLlw,  Marçais,  TAT,  p.  339. 

J-owvwo,   lit  d'un  cours  d'eau,  I.  Sîdah  X,  107;  cf.  le  classique 

ij^>*vc  dans  le  même  sens  et  le  verbe  dénominatif  J-^^x»,  coûter. 

iO^,  lit  de  rivière,  Hdr,  p.  120  ;  H  B,  p.  14  [V  M  V  W,  p.  156]. 

JL — 0,  lit  de  rivière,  généralement  à  sec,  Snouck  Hurgronje, 

ZA  XXVI,  223;  RD  11,28. 

L»-^,  cormoran.  Arabica  IV,  65.  Ces  oiseaux  se  trouvent  en 
quantité  sur  les  îles  ^)  et  toute  la  côte. 

ijyuw,  pi.  ^^^^,  Zopf,  MJM,  p.  28. 

Chez   Carbou,    pp.    183   et   205   figure   un  mot  ^^jj^  sîn 
qu'il  rend  par  outre  [c'est  apparement  qx-.v,  v.h.v.]. 


')  '^•*~'  est  menton  sans  poils\  aussi  la  barbe  s'appelle-t-elle  chez 
les  Bédouins  &-ç5=^JJÎ  -*^,  cf.  Prov.  et  Dict.,  p.  258.  En  Haurân  et 
chez   les   Bédouins,   la  mouche  de  la  lèvre  inférieure  porte  le  nom  de 

xwÂc  'ongu  fah. 

2)  Cf.  Per.  ,^27  à  propos  de  Kcevvj  (=Balliâf):  koct'  xvtviv  'é^vifioi  vviroi 
Svo,  fjiicc  (iiv  il  Tuv   'Opvéwv,  if    Si  eV«p«  ^eyoj^é^/yi  TpovAA«ç. 


2012 

^>,  Brockelmann,  VGSS  I,  128;  permute  avec  y^,  I.  Sîdah 

Xin,  278. 

>,j.,  395  n.  2;  Jayakar,  BBRAS,  p.  250:  "The  Béni  Hamm 

''Abeid  invariably  pronounce  the  letter  (ji  as  (j*.". 

<^_^w..,  ci-dessus,  p.  1883. 

^o,  ci-dessus,  p.  905. 

<^i],  ci-dessous,  sub  >ij'). 

^^,  ci-dessus,  p.  545;  cf.  cependant  1629. 

Sur  le  (ji  arabe  ^),  correspondant  à  un  ir  hébreu,  voyez  499  s. 

(ji<w^<iuii,  préfixe  futural,  ci-dessus,  pp.  49  s.  et  332 
sub  Js-^  [Cohen,  SV,  p.  66]. 

v_;_^_^,  _p^me,  1751;  Qays  b.  el-Hatîm  n°  11,7;  sur  ce  mot, 

5    0- 

voir  1.  Sîdah  IX,  115  [et  Lane,  s. v.].  Aussi  v.>>Jt^,  1751; 
^_^x^,  Jayakar,  BBRAS,  p.  249;  ^^^  1751  [ci-dessous, 
p.  2014  n.]. 

(^oLii,  singe,  Beaussier,  p.  329;  Yahuda,  OS,  p.  408,  mais 
i^oui;,  Meissner,  NAGI,  p.  128;  d'après  Yahuda  du  persan 
^Owii,   gai,  réjoui,   mais   aussi  singe  par  antiphrase  euphé- 


')  Sur  la  iUiXoiy,  voir  I.  Ya'^is,  \i.  1245  et  Sibawèyh  trad.  par  Jalin 
1,11,48;  Howell,  Gramm.  11,726  [Vollers,  VS,  p.  11;  Brockelmann, 
VGSS  I,  280;  Nôldeke,  WZKM  IX,  177;  Barth,  Das  arabische  i-Suffix 
2.  P.  Sg.  fem.,  ibid.   XXIV,  281]. 

(2j  Cf.  Leslau,  Der  .s-Laut  in  den  raodernen  sùdarabischen  Sprachen, 
WZKM  XLIV,  211  ss.]. 


2013 

mistique '),  comme  le  syrien  ^\Jsju^,  ^proprement  bien  faisant, 
qui  porte  bonheur,  parce  que  le  singe  est  en  général  regardé 
comme  étant  de  sinistre  augure.  Marçais  a  pensé  à  l'arabe 
oLi,  malfaisant,  RMTA,  p.  446.  Cf.  ci-dessus,  p.  1063,  n.  1. 


yjj.  OU  (j*^,  class.,  être  raboteux,  me^a/ (sol),  634  n.  1;  1634. 

^Ju^,  s'effrayer,  haïr,  cf.  ^àx^,  ci-dessus,  p.  912. 

LJUi  =  uî^,  montrer,  1370. 

& 

■•VmCw 

Jl^î  ,  sur  le  sens  de  ce  mot  dans  le  Sud,  voyez  556  n.  5  ; 
868  n.  1;  cf.  Hdr,  p.  615;  Naswân,  p.  76  en  bas. 

j^Li,  événement,  746  s.;  ^^  ^j^,   Hdr,   p.   615;   RO  §197  i 
[GLB^A,  p.  341;  q1-^  i^i  regarding  which,  Stace,  p.  139. 


Za^,  être  haut,  monter"^);  grandir,  devenir  grand,  ci-dessus, 
p.  479,6  d'en  bas  [crescere  in  età,  Rossi,  AS,  p.  202]  ;  aussi 
se  lancer,  faire  un  bond,  flamber,  1298  et  ss.  ;  Hdr,  p.  136 
ss.;  =  J.x;c^S  Meissner,  MSOS  VI,  105,  n.  6;  RD  II,  28 
[cf.  Cantineau,  Et,  II,  192];  Lebîd,  Mo'all.  v.  31: 

Lw'.X3    wA-Ciii-j    iJut-iX^    ,..Lj>(-Xj 
>  _      •       '■    ,  ^} 

[Gleich  dem  Eauch  eines  Feuers  mit  hoch  lodernder  Flamme, 
Nôldeke.  Fûnf  Mo'all.  H,  59]. 


[')  Cf.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  90,  n.  1J. 

i)  xL^t  V^^  ^^  ^i')  voyez  ci-dessous  sub  lA^  [cf.  Lane  sub  v'-î-**' '. 


2014 

Aussi  regarder  d'en  haut,  regarder,  1298  ss.;  Stumme, 
TMG  1,90,  n°  23, 1  :  'a'inîk  sebbû  gëdâjà,  deine  Augen 
blickten  zu  mir  lier.  —  Non  seulement  intr.,  mais  encore 
trans.  raviver.,  attiser.,  468;  640;  890;  Hdr,  1.1.;  Arabica  V, 
298  ;  R  0,  §  304  ;  I.  Sîdah  XI,  30  en  bas  [et  Lane  s.  v.]. 

Ce  verbe  a  enfin  le  sens  de  jouer  de  la  flûte,  Hdr,  p.  138, 
cf.  ci-dessus,  p.  769  sub  s^o  [selon  Barthélémy,  p.  374  v*-!-^> 
dénominatif  de  ii-jL^],  voyez  Marçais,  TAT,  p.  341  [et 
Ronzevalle,  p.  41].  —  Sur  .^  en  mehrî,  voyez  1298,  n.  2. 

Combinaisons  étymologiques  317,  n.  2;  1300,  cf.  Barth, 
ES,  p.  50. 

w*-ii,  pi.  v-^^',  hâton,  en  Iraq,  1751. 
^y>^,  Rohrstock,  chez  les  Bédouins  de  Syrie,  1751. 
.Ijj'  ^^,^xi^,  attiseur  du  feu,  Jaussen,  CA,   p.  319,  n.  3. 
xj^  msebbe,  Fâcher,  RO,  p.  58'). 

^sjjii,  a,  dans  la  lurah  1°  se  présenter,  s'offrir  à  qn,  avec  J; 
2°  étendre,  1296;  dans  le  Sud  1°  regarder,  surtout  d'en 
haut,  1294;  Hdr,  p.  640;  MJM,  p.  18;  Hartmann,  LLW, 
pp.  36;  134;  182;  Stace,  p.  77  he  guarded;  he  watched  (Béd.) 
[GLB'^A,  p.  34;  Rossi,  App.,  p.  242];  avec  J^,  surveiller; 
2°  faire  U7i  >:s^,  une  barrière  en  bois  dans  la  zarîbah 
pour  séparer  les  différents  genres  de  bétail,  ou  barrière, 
fermeture  en  général,  1295;  aussi  lier,  synonyme  de  Jaj^, 
1295.  [Barthélémy,  p.  375  en  donne  les  significations 
suivantes:    1°  suspendre   qn  en  l'air  par  dessous  les  bras; 


')  Sur  v>*^'  pluie,  <  v_j^_^,  1751  ;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  278;  Hartmann, 
LLW,  p.  122;  Stumme,  TTBL,  v.  301,  voyez  ci-dessus,  p.  2012. 


2015 

2°  placer  (un  élève  puni)  les  bras  étendus;  3°  sabah  'Tdëh, 
étendre  les  bras  pour  prier  (chr.)]. 

Combinaisons  étymologiques  incertaines,   .^s^  parent  de 
iu-ii,  1296,  ou  contamination  de  ^.^  et  de  ^i^,  1301. 
^Li,  faire  une  barrière,  1295. 

,^\xxi  ou  ,*~»-i;,  objet  aperçu  de  loin,  fantôme^  silhouette,  syno- 
nyme de  u^^^oi,  1296  [Lane,  s.  v.  ;  Barthélémy,  p.  375] 
el-Amâlî  1,25:   ^LxiJ!  JS  i^y^i^^.^\  : 'ljl-mj>  ^n-^-^J'^   ^•^^'î 

_o_  os  o_o^  _  .C>  J     i£      ,      C    _         5         ,      0,  G  >   -    _ 

(jiû^j    ^^«-oiJlj    *^<Àj^£    J.    ,»j   I  c^       *— ^'    — r^    \_Aw-fij   l   ^  aLc   |._^_:^\P 

[IZ  /"owd  5î«r  elle,  si  ce  n'est  qu'il  se  lève, 
Quand  quelque  chose  s'offre  à  sa  vue  de  loin] 

En  sudarabique  1°  surveillance,  1295;  2°  barrière,  1295  s.; 
1695  n.;  aussi  cible,  en  'Oman,  817;  1297;  Socin,  Diw.  GL, 
p.  278  ,<N-^.  Sur  ,^i^,  *;^,  haute  porte,  voir  [Lane,  s.  v.  et] 
1296.  [Cf.  aussi  Feghali,  Contes,  p.  100,  n.  1:  „Le  dial. 
sab^h  signifie  'une  chaîne  en  fer  ou  une  corde  qu'on  attache 
aux  deux  pieds  de  devant  du  cheval  pour  lui  apprendre  à 
galoper'  et,  par  extension,  'entraves'  en  général  ;  ce  mot 
dial.  provient  du  verbe  mbqh  'il  galopa',  (cheval);  'il  courut 
comme  un  cheval  au  galop  (enfant)'  ;  cf.  sabh  'galop'  et 
sabha  'un  galop'  et,  par  extension,  'chaîne  ou  corde  attachée 
à  un  piquet  fixé  en  terre  et  terminée  par  un  bracelet  de 
feutre  que  l'on  referme  sur  le  paturon  d'un  pied  Cid)  de 
devant  du  cheval  soit  pour  le  faire  paître,  soit  pour  le 
dresser  au  galop'",  Lane  &^ix^i)]. 


1)  Sur  ^^,  ruc/îe  =  ^-*.:>,  voir  1464,  n.2;  Marçais,  RM  TA,  p.  423. 


2016 

*£oLi;,  '^aynuh  éàbhe  ma'^abûh,  son  œil  était  fixé  su?'  son 
père  [GLB'A,  p.  34]. 

û 

_Lxi-c,  Spasme,  en  "omânais,  1297. 
„_^>-ci-<,  louche^  1295. 


:.^,  LA  s. V. :  w^J^ûiJLr  wJii^J!  JOLc  ^-Juî  o_y^  .i^^^xiJt,  meta- 


>     o   _ 

c 
thèse  de  w^-i;.  1627. 


ji-^,  U,  i,  dans  la  lurah  mesurer  à  l'empan^  comme  en 
''oraânais,  RO,  p.  223  en  bas;  dans  le  Sud  ^,  u,  est  voir^ 
^wui,  a^,  en  mehrî  sâbûr,  91,22;  1297;  1299  en  bas; 
1800;  ci-dessus,  p.  1349  n.;  MJM,  p.  18.  On  serait  porté 
à  croire  que  le  yjj.  dialectal  serait  un  dénominatif  de  ^, 
empan.1  comme  le  français  toiser  qn  =  le  regarder  attenti- 
vement '),  mais  ce  qu'il  y  a  de  plus  probable,  c'est  qu'il 
faut  combiner  ce  verbe  avec  ^,  perspicace,  éth.  vao^^ 
hébr.  inû^,  bien  examiner,  Pi.  espérer,  syr.  ^La»?  croire, 
espérer,  1800;  Brockelmann,  VGSS  I,  230  [Lex.  Syr.,  p.  456]. 
yjj^,  avec  J,  se  tourner  vers  qn,  1297;  Beaussier,  s.  v. 
[sa b bar,  mirare,  Rossi,  AS,  p.  220;  en  Syrie  „passer  la 
paume  d'une  main  sur  l'autre  pour  montrer  qu'il  ne  reste 
rien",  Barthélémy,  p.  875]  ;  cf.  LAm,  p.  85,  n.  7;  voyez  aussi 
IVIarçais,  TAT,  p.  342. 
Xj^,    pi.   ^j^,    litière   d'hoynme,   S"-^^^  ^^^'^y.  ^f^  ~^^i 


')  Sur  l'explication  de  yJ^  comme  saTel  de  l'akkad.  barû,  Hommel, 
GGG,  p.  131,  voir  1297  et  1300. 


2017 

LLA,  p.  71  n.  ;  BB,  p.  370  [cf.  Dozy]  ;  peut-être  du  persan 
^b  Js^,  Yollers,  ZDMG  L,  644  ')• 

Jax^i,  u,  serrer;  j_^'  -^^',  serre  le  pagne,  Dt  [Goitein, 
Jem.,  n°  266]  ;  se  prendre  à,  s'attacher  À,  escalader^  Ég.  = 
ixijr.;;-o-,  Ég.,  1247,  voyez  aussi  Marçais,  TAT,  p.  342. 
—  J:j^>J;>-<,  serre,  étroit^  Dt^liyJ:^^  Os^-^. 
ixiii,  serrer,  Dt  ;  Rôssler,  M  S  0  S  I,  63, 6  d'en  bas  [Goitein,  1.  L]. 
■laiy^i  sich  anstrengen^  RO,  p.  250. 

.,  congénère  de  Lxxi,  Arabica  III,  89. 


.•tlio',   eïre   insolent  =  Ja^J ^  ci-dessus,  p.  177  [Dozy:  rnanger 

encorde    quand    on    est   déjà   rassasié^    satisfaire  son   appétit 

jusqu'à  la  satiété^  jusqu'au  dégoût]. 

^Llci.j  t  s  u  b  b  â  ",  Zwang,  R  0,  §  432. 

«^.i;,  sauciness,  Stace,  p.  148  (Béd.). 

^L*^,   Wohlstand,  Yahuda,  ZA  XXVI,  353. 

3-J!  %jJ^,   celui  qui  rassasie  les  chameaux.  Arabica  IV,  43. 

^J^x-i;^<«,  13,28,  expliqué  534. 

oi.*-i:,  corde,   Dozy   I,    722;  Jaussen,  CA,  p.  67  en  bas;  M. 
el-M.  I,  919:  L\>jiiÎ3  -^Ijjj'i  'l^'^   ^^  ^^  ^^  ^A.^   ol*-sJ1 

.iU-:^^'    U'.'r*^'':'    0^<!-^    i3y^-^     i*^^'^ 

îLis^'ui,  long  6â^on  pour  chasser  les  poules,  Syr.  [dejAxiaja-*,]- 


[')  Sur  AJr*-^,  poignard,  voyez  GLB'A,  p.  34.] 


2018 


«iU;;:,  u,  prendre  au  filet,  Iblb  [rasch  an  sich  raffen,  Socin, 

Diw.  GL,  p.  278  ;  engager,  empêtrer  (qn)  dans  une  difficulté, 

etc.,  Barthélémy,  p.  376]. 

eÇi;  =  j."SlXJ!  ^  ijjc  ^_5^*v,  Dt;   embrouiller,  mêler,  Prov.  et 

Dict.,   p.  389   fldë,  joindre  les  deux  mains  en  passant  les 

doigts  de  l'une  entre  ceux  de  l'autre,  Barthélémy,  1.1.]. 

iè^l^,  dans    la   langue   littéraire    être   entrelacé,    enchevêtré, 

embrouillé;   en    Syrie    et   dans   le    Haurân   avoir  une  forte 

courbature,   p.  ex.   lafahni  el-hawa  u  etsabbakt,  l'air 

m'a  frappé  et  j'ai  reçu  une  forte  courbature. 

Ajy-ii,  peau  qui  se  forme  sur  les  substances  liquides,  Hdr, 

p.  616. 

liû^,   nom.   gen.,   fdet  de  chasseur,  1515;  nom.  unit.  &X^, 

pi.  (i)'»^,   respectivement  o^V^,   Arabica  V,  298.  —  aXxu^, 

traduction  de  niDntp,  treillis,   Poznanski,  Z  D  M  G  LXX,  468  ; 

aussi  Kopftuch,   fait  en  guise  de  réticule,  832  =:  's.i^,  HB, 

p.  101. 

iXo-i:  sbyke,  Falle  (zum  Fangen),  RO,  p.  215. 

êyi^,  fouet,  Aden;  »j)^LiJ!  ^ji,  faire  claquer  le  fouet. 

*i)Llii,  fenêtre  grillée  [voyez  Dozy  et  Almkvist,  Kl.  Beitr.  Il, 

1  et  3];  yèÇÀ  èôrbâk,  RO,  §338;  Vollers,  ZDMG  XLIX, 

493  et  LI,  292  [Brockelmann,  VGSS  I,  244]. 


^,  être  haut,  Hdr,   p.   616;   développement   de    l/~w^, 

317  n.  2;  1298  n.  2;  ci-dessus,  p.  1112. 

j^L-u,  hauteur,  nom  de  villes,  Hdr,  1.1.  ;  iJUAJ)  ^U^,  expliqué  701. 


* 


2019 


sjyiu.'j^  ressembler,  939. 

sjj^ijj^\,  concevoir  des  soupçons,  Arabica  V,  298. 

xa^,  ressemblance,  infinitif,  quoique  la  première  forme  du 
verbe  n'existe  pas  dans  la  lurah,  Fleischer  [contrairement 
aux  dialectes  modernes,  vo3"ez  Dozy  et  Barthélémy,  s.  v.  ; 
RO,  §  266  sboh,  jisbeh,  àhnlich  sein;  Rossi,  AS,  p.  193 
s  a  b  a  h ,  asso  migliare] . 

1^^,  a,  monter,  trans.  et  intrans.,  Arabica  III,  89;  Hdr, 
p.  124  s.,  oii  il  y  a  de  nombreux  exemples;  Socin,  Diw. 
Gl.,  p.  278;  Meissner,  NAGI,  p.  128  sebâ,  impf.  iisbî, 
bespringen  (vom  Pferde,  etc.)  [cf.  aussi  Barthélémy,  p.  377]  ; 
sur  V~^^  cf.  ,^.  Bat  ni  sabîyet,  j'ai  le  ventre  bal- 
lonné, 320');  MAP,  p.  78:  inna-1-kdîs  murâdo  jisbi 
"ala-l-asîl,  ein  gewôhnlicher  Hengst  will  die  Rassestute 
bespringen. 

i^A.^,  /azre  monter,  faire  saillir  l'étalon,  Hdr,  p.  616  [istigare, 
Rossi,  AS,  p.  215],  cf.  ci-dessus,  p.  1082  sub  j.j^. 

L^,  ascension;  _s^Jî  'lx^,  l'envolement  de  l'aigle  [GLB^A,  p.  35]. 


.,  831;  1085,  voyez  ixi;.  [D'après  Goitein,  Jem.,  n°  604, 

àat,  pi.  stût  est  „ein  bùchsenfôrmiges,  etwa  12  cm  hohes 
Kôrbchen  mit  konischem  Deckel,  dessen  Farben  oft  mit 
reicher  Phantasie  zusammengestellt  sind,  mzauuag, 
mrangas"]. 


>)  Cf.  Hdr,  p.  185  n.  1. 


2020 


ji^,  i,  couper,  tailler,  M.  el-M.  s.  v.;  einschneiden,  RO,  §410, 
cf.  y)'^,  scharf  (vom  Sâbel),  Socin,  Diw.  Gl ,  p.  278, 

J-Li;,  3^,  pi.  y^,  jci;,  toron,  316;  1122  et  ss.,  peut-être 
emprunté  à  l'indien  suttar,  cordelette. 

Un  autre  .x^,  a,  <  :^'  <  jc:>',  ruminer,  Brockelmann, 
VGSS  I,  161,  se  trouve  chez  Weissbach,  lA,  p.  183,  voyez 
ci-dessus,  p.  1122. 

^SL^,  déchirer  \q  papier  en  long')  [cf.  wàki:,  voyez  Dozy,  s.  v. 
d'après  M.  el-M.:  „oiIii:,  couper  le  bois  en  petits  morceaux"]. 
^Juj::.,  morceau  de  papier,  1160  [cf.  Dozy:  „iiàki:,  morceau 
de  bois  mince  et  pointu"]. 

j^,  a,  se  lever  (pâte),  627. 

j^,  faire  lever  la  pâte  cm  soleil,  627. 

jS-ci-«,  levé  (pâte),  ibid. 

Sur  ^^^  <  ^_cr^^  désirer,  ci-dessus,  p.  64,  4  d'en  bas, 
voyez  Arabica  III,  110;  Hdr,  p.  627;  Marçais,  RM  TA,  p.  445 
[Goitein,  JG,  p.  171;  Rossi,  AS,  p.  245;  Cantineau,  Et.  II, 
198;  Beaussier,  p.  326]. 


jJu:;  =  ^^yLii,  être  potelé,  1761. 

jiii'!  qLvo',   (jui  a  le  bras  perclus  («Jul  ci^-ye)  et  ne  peut  le 

mouvoir,  Dt. 


•)  Sur  un  autre  \.JoJ^   (<  ^Juiii})^  voyez  ci-dessus,  p.  H 22, 5  d'en  bas. 


2021 


C 


,is^,    u,    briser^  1106  n.  2  ;  1286;    variation  de  ^iLic,   LLA, 
p.  65,  n.  4. 

Ls^ui  ou  ^;,A„^u;sx,  grand  trépied  de  bois,  585. 


*  ^.^ 


>^,   arbres,  voyez  RD  II,  28;   L  Sîdah  X,  211    en   bas: 

verdure  en  général,  Arabica  V,  298;  Hdr,  p.  32,  n.  3;  Hartmann, 
LLW,  p.  47;  selon  HB,  p.  254  un  arbre  s'appelle  »y^, 
pl.  .Ls^t,   tandis   que  y^  signifie   „herbe" ')  [Rossi,  AS, 

p.  227  sigareh,  coll.  sigar,  inanta].  Au  Waddây,  ce  mot 
se  prononce  seder;  Carbou,  p.  209:  „Arbres  chèder;  sing. 
chèdera,  chèderUya;  il  y  a  beaucoup  d'arbres  chèder  ketir 
fih";  au  demeurant,  on  trouve  a.^s^^  <  '^^  en  Syrie,  en 
Egypte  et  au  Maghreb,  voyez  Feghali,  K^A,  p.  45;  Brockel- 
mann,  VGSS  1,235;  cf.  Silberberg,  ZA  XXV,  64  et  Hess, 
ZA  XXXI,  27. 

Sur  »yioc'  o'r^^,  o-^o'  o'.:^^,  etc.,  voyez  922. 

<^ui,  être  brave,  courageux,  1730;  çy^,  brave,  1811,  n.  8, 
synonyme   de   iu.^,   ci-dessus,    p.  217  ^j;    Add.,  p.  5:    JUj^ 


Ut 


>)  M.  el-M.  I,  1054:    ^    A-iJ     -.:sru:Jî^    .jj^\    _.    3^.5^-^:    »Aj>1^ 
sL    j»_^   J'JuL    JwiJ!    Jliij    Ai^.  j,^^'    ol-^    j~?^'-    Cf.    Hdr, 

p.  32  et  ci-dessus,  p.  258. 
2)  Voyez  el-Asbâh,  p.  63,  XcL^uiJ!   ^L. 


2022 

A^ix.  jJoJi  <-ïfcJ  ss>-^  (^î  1^  Lr;-V.  "^  ^Jù■Jts  .j"bJ  x*.ij  p!.:^uiJlj; 
el-Amâlî   1,52,1:    '(J:<Aj    "^    ^^jsAjÏ   ;cu:S^-i-'  jJ^^    'iL«^    «.«^    f^'i 

X--J  sJ^  ^j^  :  j.^  ^t  jj^,  cf.  1250  et  ci-dessus,  pp.  194  et 
958  en  bas.  La  signification  de  fou  qui  se  trouve  dans  ce 
thème  semble  être  le  sens  primordial,  Seybold,  ZDMG 
LXII,  568:    <.:s^^,    ^-^^^,    kj^j^^    fou.    D'après    l'avis    de 

Nôldeke,    500,    n.  1;   ZDMG   LVII,  418,   t^^  avec  u^<^j^ 

devant  le  -.  correspond  à  l'hébr.  yjtir,  d'oîi  y;irQ,  fou,  et  à 

l'éth.  zange'^a'),  radoter,  cf.  Ges.-Buhl,  s. v.  d""!?  et  surtout 

ci-dessus,   p.   1498,   n.  3,   tandis   que  Vollers,  ZA  IX,  199, 

combine    î;;t:'   avec    «^-^    ,,von   den  gurgelnden   Tônen   des 

Kamels  und  der  Taube  ùbertragen  auf  die  des  begeisterten 

Redners". 

<-^  =  »y,    Diw.    Hod.,    éd.    Wellhausen    n°    220;    voyez 

ci-dessus,  p.  1085  ^). 

pw^î  eSgâ",  Lieder,  RO,  p.  418. 

Sur   <^''<r^    [voyez    Barthélémy,    p.    335:   ^-«,    en- 
courager;    5^^-o",    j)re?ic??'e    courage;     ,'«-*':sa^,    courageux; 

&£l:$^*v,  courage],  cf.  Feghali,  K'^A,  p.  45.  —  rjsn^>5^, 
ci-dessus,  p.  258. 

ry^^,  aussi  class.,  être  soucieux,  triste,  1398,  n.  2. 

^^y^^^i  rendre  soucieux,  triste,  ibid. 

Jx  ^^-.s^-io',  être  en  peine  pour  qch,  être  inquiet  de  qch, 
1398  et  n.  2. 


')  Sur  zange'a,  voyez  Brockelmann,  VGSS  1,169;  244. 

[2)    Scolie,    ZDMG     XXXIX,    452:    |^/  î^»i^^    ^^x^^'i  c^^^:--^ 


2023 

^y:f^,  tristesse,  chagrin,  1398  n.  2;  1722;  pi.  ^^,ys^,  LAm, 

p.  82  n.  6. 

kj'lj^,  spider,  Stace,  p.  161. 

^,  peut-être  iwir.  Sur  ce  verbe,  assez  douteux,  voir  488; 

1301    [cf.  ^].  On  sait  que,  dans  la  langue  littéraire,  ^, 

a,   i,   u,   signifie   êtî'e  avare;  ^^^  ou  ^.js^-iJOs,  avaricions, 

Stace,  p.  194/5. 

Sachau,  AVLM,  p.  20  n°  111,4: 

jâ  zêtî  shah  wusrâgî  "intafâ  bâ, 
Denn  meiyi   01  ist  vertrocknet  und   meine  Lampe  erloschen. 
[Cf.  Feghali,  PD,  nos  406;  2183;  2195.] 

-pi^,  voir  sub   .^. 

viA^ï^,  a,  criailler,  injurier,  blasphémer,  faire  de  l'esclandre, 
Arabica  III,  60  s.;  Hdr,  p.  617;  cf.  Marçais,  RMT  A,  p.  445. 

c:a:>U:,    pi.    ^s>.:<^^,   OU   ol-^-ii,   braillard,    mendiant^),  818, 

n.  2;  1014;  1730;  Arabica,  1.1.  ;  Hdr,  p.  617  ;  ci-dessus,  p.  883; 
Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  49  [Grohmann,  SA  1,97,  n.  3]. 
—  Les  philologues  arabes  dérivent  à  tort  ce  mot  de  Jc^, 

Arabica  III  et  Hdr  1.1.  Sifâ'  el-ralîl,  p.  133:   JJLJU  (o'iirui) 

xLiLo    ^Juv*Ji    S^    ^J^    aoLsi*'^    ôL<^Ji^    ^|>*^3    iCiiiiLi    'àjL^    \y-*^i 

et  ensuite  :  yiï  Us"  ^aJ!  J.£  ^^..^  Jj  î^iï  bJjJ!  ^y:;  ^3  ^ 

')  cjL^s^wi;    J^r,    c^-^'^i:*-:^  ,  begging,  man  going  about,  Stace,  p.  195. 
Landberg,   Glossaire   Datînois  127* 


2024 

xîiJl:**!  ^3  ;:Jo  ^^^  iOiAï^  ^,_c*^'  c>>-»^j  '^>5  '^  avec  cette 
glose  marginale  :  i-iiii!  3,!  J' JJS  ^^^  J'Jo'  j^  ■3l>lUL  oL:^-^  »-«( 
^_^.vLJi!î  j  A^  «jL«  "^^1  cf.  aussi  Durrah,  p.  210.  Quant  à 
j^,  ce  verbe  signifie  aiguiser,  affiler  '),  mais  aussi  importuner 
par  ses  demandes,  mendier;  Lane,  s.  v. :  „i_,-.uoi  <Jsj<^^j,^  ^^li^ 
sitc/i  a  one  begs  importiinately  of  men."  VoUers,  ZDMG 
LI,  292,  veut  l'expliquer  par  le  syr.  ]^a^,  don,  présent: 
„um  eine  Gabe  bitten,  wie  tunesisch  zedded,  um  einen 
zedîd  bitten". 

js^,  voyez  ci-dessus. 

JoU;,  mendiant,  165,12;  1789;  pi.  oL<->.i;,  ci-dessus,  p.  569. 
Après  le  vers  de  Dô'^an  cité  401,  nous  lisons: 

[Je  recours  au  fusil;  je  ne  recours  pas  à  toi; 
Tu  vis  d  l'étroit;  moi,  je  suis  à  mon  aise.] 

oLs^-ii,  orgelet  à  la  paupière  inférieure,  cf.  J^^^,  ci-dessus, 
p.  295. 

^,  a,  class.,  ouvrir  (la  bouche),  1300  [en  Syrie  „arracher, 

enlever  avec  ses  griffes  ou  ses  mains;  extraire  (la  charge 

d'un  fusil);  vider,  curer  (un  puits),  arracher  (un  œil  à  qn)", 

Barthélémy,  p.  380]. 

.^>^,  fixer  du  regard  et  de  près,  regarder  fixement,  Dt,  voyez 

sur  cette  forme  1300. 

j5^,  milieu  d'une  vallée,  t_co|^t  ^,  474  =  Rôssler,  MSOS 

')  Inusité  dans  le  Sud,  où  l'on  dit  q*«,  Hdr,  p.  618. 


2025 

I,  67,  16;    ibid.,   pp.   65   en   bas  et  66,  7;    cf.    Schulthess, 

HW,  p.  43. 

ays^,  ravin,  Hdr,  p.  618. 

^_^J^^,  pl.  s,'»-^,  Jicibitant  d'eé-Sihr,  Rossler,  M  SOS  III,  37; 

38.  On  trouve  aussi  L5;Li>^j  pl-  ^^^^.^5  ci-dessus,  p.  1001. 

y^^,  noircir,  mdchurer  de  suie;  dénigrer  =  syr.  i^a-,  Prov. 
et  Dict.,  p.  93;  ci-dessus,  p.  722  [Barthélémy,  p.  380;  Feghali, 
PD,  n°  1179];  u>-*«^ï  'làis  ^j^  r*-H^3  [5/^-^1  ^^^^^  se  noir- 
cissent la  figure  de  suie  de  marmite,  c'est-à-dire  les  femmes 
se  noircissent  en  signe  de  deuil. 

Il  y   a   aussi   une  forme  ,j^  (<  ,^.^),  noircir,  dénigrer, 
Prov.  et  Dict.,  1. 1.  ;  ci-dessus,  p.  722. 
•Ls^ui,  suie,  terre  noirâtre,  <  syr.  j^^o^,  charbon,  ci-dessus, 
p.    722   [Barthélémy,    1.1.];   Feghali,  K'A,    p.    197    en   bas 
sûlihàr  [le  même,  PD,  n°  844  sehhâr,  malheur]. 

7^ 

8y<'v.i;,  enrouement,  HB,  p.  253. 

^ys^xiv«,  enroué,  ibid.  Cf.  tsahreg,  Hustenheklemmung haben., 

RO,  p.  255. 

*  Ja^ 

Ja^,  a,  égorger,  voyez  Hdr,  p.  388.  Dans  la  langue  classique, 
Jajï^ui,  a,  Signifie  aussi  être  distant,  éloigne  et  _bj<u:v«  est 
distance,  Ahlvs^ardt,  Samml.  III,  n°  XXXI,  v.  36  ss.  et 
Rûba  ùbs.  : 


2026 


G       - 


Ja^wi^^'    i^aJU    ij^Jtl'  ^i^y^  q^       _b^_a_j    .« — .    L    ...'    ,»ijLJ'^    ^LiLc 

Gleiclimuth  geicinnst  du,  icenn  du  an  dicJt  hdltst 
Verstàndig  und  bedenkst,  toenn  nicht  von  dir 
Die  Wahrung  deiner  Elire  kommt,  sie  fern  ist. 
[Pour  la   langue   moderne  de  Syrie,  Barthélémy,  p.  380 
donne  ces  significations:  ,,1°  traîner,  tirer  par  terre  ;  2°  tirer 
une  bouffée  de  tabac  {j*Jo  '»li^);  3°  emmener  malgré  lui, 
traîner  par  force  ;  4°  tirer  un  trait,  tracer  une  ligne  ;  intrans. 
traîner  jusqu'à  terre  (robe,  toute  chose  trop  longue);  cf.  aussi 
Dozy,  s.  V.]. 

iLbL^,  schwarzer  Pantoffel  ohne  Hinterleder,  aber  mit  einem 
sehr  niedrigen  Absatz,  Almkvist,  Kl.  Beitr.  I,  335. 
jcLLjs^,  'iu3^^  (aussi  sahhêta),  allumette  chimique,  Dozy 
[Barthélémy].  Meissner,  NAGI,  p.  128  a  sihhâta,  mais 
selon  Weissbach,  ZDMG  LYIII,  937  il  faut  l'écrire,  dans 
ce    dialecte,    avec    ^,    sihhâta.    Aussi   ïi^s^ui,    allumette, 

Arabica  Y,  131. 

> 
Aipj^'ui,  scie  pour  scier  la  pierre,  Syr.  ;  aussi  7-âle  de  la  mort, 

Syr.,  591  s.;  Dozy,  s. v.  [Barthélémy,  p.  380]. 

ia=»^,  Grewia  popidifolia  '),  583  n.  1  ;  999  n.  1  ;  ci-dessus, 

p.  1257;   Glaser,  Skizze  11,367.  Voyez  I.  Sîdah  XI,  142,  3; 

Lane,  s.  v.  et  I.  Ginnî,  De  flexione,  éd.  Hoberg,  p.  15  2). 


>)  De  là  le  nom  de  la  ville,  Millier,  BS  1,369. 

2)  Comme  le  fait  observer  Lôw,  OLZ  1912,  col.  556,  c'est  probablement 
la  forme  hébraïque  de  ce  mot  que  nous  trouvons  dans  Jér.  9,  7.  Le  texte 
porte  Dnw,  que  les  raassorètes  ont  changé  en  Dinu^,  parce  qu'ils  ne 
l'ont  pas  compris,  et  les  mots  uywh  DHItt'  ^*n  doivent  donc  signifier: 
flLeur  langue  est  une  flèche  de  sauhat". 


2027 


Li>^Li:,   pi.   ^^}y^,    barque,    1382  =  LB'A,    p.    76,1;  cf. 

o^AiLo,  ibid.n.  4;  Socin,  Diw.  Gloss.,  p.  279;  Meissner,  NAGI, 
p.  128  [d'après  Kind.,  p.  100,  où  l'on  trouvera  de  plus 
amples  détails,  „ein  langes,  aber  ganz  schmales  Boot  von 
kaum  ùber  einem  Meter  Breite,  das  in  neuerer  Zeit  fur 
den  unteren  Euphrat  u.  Tigris  charakteristisch  isf'l. 

é^t  voyez  iA^:>,  Hdr,  p.  358  et  ci-dessus,  p.  420  ;  RD  II,  29  ; 
Rhodokanakis,  WZKM  XXIX,  353. 

^j^,   charger,   163,13;   RD   II,  29;   ci-dessus,   p.    1225  n.  ; 

expliqué  ci-dessus,  p.  213  '). 

^wciit,  attendre,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  148. 

Ki^ui,  charge,  1398;  ci-dessus,  p.  213. 

^^,  chez  les  Bédouins  du  Nord  descendre,  Jy  [GLB^A,  p.  35]. 

^_^.js:uiv«,  terrain,  territoire  [ibid.;  MMC,  p.  IM:  „Mesâhi  is  an  ex- 
pression used  of  anything  that  lies  in  varions  directions,  such 
as  pastures,  watering  places,  camping  grounds,  people,  etc."]. 
[Dans  la  langue  littéraire,  \^,  u,  est  faire  un  pas,  marcher; 

^^.^,  faire  de  gravides  enjambées  ;  a^^rsui ,  j9a5,  enjam.bée,  p.  ex. 

bAaoLjIc  ^3  v,y$^\  lA-ou  ^. ,  a  mcin  îvJio  strides  along  in  his 

pursuits,   Lane,   s.  v.].   En   Dt  il   y   a   aussi  un  mot  -^y?^, 

pénurie,  s^ui  L^  o^-)^,   terrain  où  il  y  a  pénurie  de  toute 


[')  Je  regrette  de  n'avoir  pas  retrouvé  le  dessin  d'un  fusil  hasanî  qui 
serait  reproduit  ici,  voyez  ci-dessus,  p.  213]. 


2028 
chose,  où   il   y   a   peu  d'eau,   où  tout  est  cher,  ^-^^y^  '^' 

000.0,0 

Cf.    fj^:^  et  ^nxïc^;   la  III,  327,6:    aA^ju   ajc^^-'^    .swjs^'wi;  »^Ls 

î%^,  u,  uriner^  voyez  ci-dessus,  Préface,  p.  IX;  Hdr,  p.  618; 
Snouck  Hurgronje,  MS,  p.  77;  Meissner,  NAGI,  p.  128 
[Barthélémy,  p.  381  ;  Feghali,  Contes,  p.  181  n.  1  ;  Rossi, 
AS,  p.  224].  L'infinitif  est  i^^^  ou  ^iJ^.^;  ^^^  est  aussi 

substantif,  urine^  Snouck  Hurgronje,  1. 1.  [cf.  Goitein,  Jem., 
nos  119,  607—609]. 

>.r^t  expliqué  ci-dessus,  Préface,  p.  IX;  shof,  boire,  éhaurî, 
SAE  VII,  123  §  4. 

o       J  >        ? 

w«^ui,  pi.  v_j^wii,  goutte,  jet  de  lait  ou  de  tout  liquide  qui 
coule  avec  bruit  et  à  jet,   148;   1626  [IdlklC,  p.  88].  Aussi 
w^j^ui,  infinitif  et  substantif. 
'f^Jj^,  jet  de  lait,  ci-dessus,  p.  1217  n. 

^,  de  ^,  ronfler,  1300;  Dozy;  Meissner,  NAGI,  p.  128; 
Prov.  et  Dict.,  p.  389,  où  est  citée  aussi  la  forme  r^-^, 
cf.   ^.  Inf.  ^,  RO,  p.  46. 


;i^ci.^ïA^,  2^i'oduire  un  cliquetis,  tinter^  Hdr,  p.  618.  —  Aussi 
immer  urinieren,  RO,  §  398. 


^J.2Jï^Jxx,  dick  und  krdftig  (Kamel),  Festgabe,  p.  29, 


2029 

(joi^ui^,  pièce  de  monnaie  d'or,  MJM,  p.  28;  RD  II,  29 
[Lane  ^j.^-s^ui-*;  Dozy  (j^^^/i;  Socin,  Diw.  GL,  p.  279  u^vcL]; 
t-^Pi  u^js^wis-fl,  Canaan,  AV,  p.  69. 

iaiii^  avec  l'itératif  Ja^ui  expliqué  Arabica  V,  131  ;  Hdr, 
p.  618.  On  en  retrouve  les  mêmes  significations  [en  Syrie, 
Barthélémy,  p.  382]  en  Dofâr,  RD  II,  29  et  en  'Oman, 
Ja:^,  Jai^ui,  Uniieven,  RO  §  235;  289;  Stace,  p.  207:  1^ 
c>«.JjîJCî,  lie  struck  tlie  match. 

Joi^ùi,  coll.  cdliimettes,  Jai^  o^,  iine  alhcmette,  Arabica  III,  36  ; 
V,  131;   7natch  or  mcdches  (Béd.),  Stace,  p.  104;  iii^,  pi. 
JaLjbwi:,  match,  Jayakar,  BBRAS,  pp.  251  et  266. 
Jjjs^ui,  pi.  Jb'L^>^',  -bLs^^,  Jûy^>^,    tracé,   ligne,   raie,   dans 

quelques  contrées,  p.  ex.  Harîb-Beybân,  ligne  droite,  dans 
d'autres  une  ligne  cjuelconque  ;  stripe  (in  cloth),  Stace,  p.  166; 
Zeile,  Streifen,  RO,  pp.  105  et  243;  Furche,  Rôssler,  M  SOS 
I,  89, 13  [se ht,  pl.  «hût,  rainure,  Bouch.,  p.  85;  pi.  shûta, 
raie,  trait  de  plume,  Barthélémy,  p.  382]. 
ick^^,  coup,  Stockhieb,  Rôssler,  M  SOS  1,86,5;  111,19,8. 
-bL^ui,  allumettes,  voyez  sub  Ja^. 

Jai^,  couper,  Syr.  =  ^ki;,  816. 

ojirsi^i,  pl.  ^j^'J^^x^j ,  pointe  rude  de  pierre,  pierre  rude  qui 
blesse  le  pied,  Dt,  cf.  ^^wUi. 


2030 

*J^,  sentir  mauvais^  métathèse  de  |*-i^,  v.  h.  v.  ci-dessus, 
pp.  598  et  639  n. 

^yjs^^^  pl.  w^L^wi,  métathèse  du  classique  v^j^-L^i,  pic 
de  montagne^  ci-dessus,  p.  1586  et  n.  1. 

Jji  JLi,  mettre  le  bât  sur  le  chameau  pour  y  monter,  19,  7; 
Hdr,  p.  619;  seller^  740,  puis  sans  complément  jpar^tr,  comme 
^yu?,  proprement  charger^  et  J^>,  proprement  se/^er,  ensuite 
décamper,  partir,  12,1  \  498  n.;  cf.  Nôldeke,  ZDMG  XLIX, 
719.  Avec  ace.  hâter,  |*^1^  '3^?  ^'^<5  bâtèrent  leurs  montures, 
1489;  voyez  ci-dessus,  p.  1194.  — ^L^'  Jci;  [^/ze  da?/  became 
advanced,  the  sun  being  high,  Lane  s.  v.],  M^AR,  p.  80: 

(^  ,jLaxJlj    \a«!.^    d'"^'    s_«-C2;>       'u^ity  )L-g^'    lA— «    A—j    (__pA_g£ 

LxiLl!  iU-J^,  repftô  ^e  réception,  expliqué  306. 

tJui,  adv.  beaucoup,  72,5;  1150;  1444. 

isJU,    6«i/o^,    1327    [tappa   di  viaggio,   Rossi,   AS,   p.  241]; 

gros  soidier  des  paysans,  Prov.  et  Dict.,  p.  390. 

ol^Xù,   pl.   aJL:;!    iSidde,  selle  de  chameau  [GLB'^A,  p.  35; 

Bouch.,  p.  36]. 


[')  Nôldeke,  Funf  Mo'all.  11,20: 

So  sah  ich  ihn  (zuletzt)  in  der  Tageshitze, 

Ah  oh  ihm  Kopf  iind  Finger  mit  '^Izlim  gefàrbl  wâren.'] 


2031 

L>3A^,  expliqué  1753;  LAm,  p.  68  en  bas. 

oJs^,  class.,  coin  de  la  bouche,  l'intérieur  de  lajoite;  éidig^ 
Arabica  V,  166;  ci-dessus,  p.  1653. 

JJui,  Arabica  111,37,  expliqué  ci-dessus,  p.  1122. 

vJLJlX^  J^t,  parias  dans  le  pays  des  Murâd;  ce  sont  des 

savetiers,  des  ouvriers,  des  tanneurs,  en  un  mot  des  hommes 
de  métiers.  Dans  le  pays  des  "^Awâliq,  il  n'y  a  pas  de 
parias,  parce   que   les  métiers  n'y  sont  pas  déconsidérés. 

^Axi,  i,  emporter,  1270');  impf.  a,  i,  ressembler  [voyez 
GLB'A,  p.  35;  d'autres  exemples  MMC,  pp.  102,  v.  1; 
328,  v.  2;  500,  v.  1;  623,  v.  3;  tsâdi,  p.  177,2]. 

^Àii,  sauter,  p.  ex.  en  selle,  904;  1219  n.  6;  1344;  Hdr, 
p.  619  [GLB%  p.  35]. 

v_juXJ:,  effiler  la  plume,  Dt.  Dans  la  lurah  v_jÀ^  et  v'^? 
tailler  (un  arbre),  cf.  ujÀ^. 

jjsjj.,  voyez  Dozy  sub  ^l>u;;  Sachau,  AVLIVI,  p.  22  n°  XII: 

Gefûfak  bîdu  mahlâ  lî  shadarhum, 
Beine  Hdnde  sind  weiss.  Wie  schôn  ist  ihre  Farbe 

(Tâttowirung)  ! 

')  Sur   iuXui,  u,  voyez  d'ailleurs  ci-dessus,  p.  381. 


2032 

jS^,  plaid  rayé  rouge  et  vert  sur  fond  bleu,  155, 17;  1697; 
H  B,  p.  99  ;  von  Maltzan,  Reise  nach  Sùdarabien,  p.  369  ;  Stace, 
p.  154:  juxJi,  pi.  j^^j^,  sheet  (ordinary  for  a  bed)  [=  .3^, 
du  persan  ,j>'^,  Lane  et  Dozy  s.  v.  ^Jui];  en  "Oman  .3 J;, 
pi.  ,>3t^,  a  slœet,  a  mantle,  Jayakar,  OD,  p.  662;  cf.  (CjO^, 

ci-dessus,  p.  271  [et  Hess,  Z  A  XXXI,  29,  où  les  formes 
différentes  de  ce  mot  sont  énumérées].  I.  es-Sikkît,  p.  660: 


^ioLiJî,    le    patron    du    café.    Arabica   V,  160  et  s.;    1070; 

Marçais,  RM  TA,  p.  445;  le  même,  Ûlâd,  p.  201;  Jaussen, 
CA,  p.  302. 

^^.oUiJ!  ou  iUJJwiJ),  café^  1072. 

;i.v>l-iJ'  j>j,  cafetière,  1070. 

r  ^Ê 

ijO^,  s'enfuir,  1219,  n.  6.  Cf.  le  classique  (^A^i,  éloigner. 
L>Ji,  class.,  mouche  du  chien,  etc.  ;  en  Dt  'Axi  [sic],  nom.  gen., 
îj'A^,  nom.  unit,  mouche  du  cheval. 

^,  u,  class.  et  dans  les  dialectes  du  Nord,  suspendre  pour 
sécher,  exposer  au  soleil,  687;  Meissner,  NAGI,  p.  128; 
[Cantineau,  DA  I,  159]  I  Sîdah  XIV,  241,  en  bas:  ^^^ 
^jLs^  *Jik^  13!  ^û.yi'i  tyi  U^yiï  ^y^'^  i^JJ!,  aussi  répandre, 
Uhud,  p.  12:  ^J-*-J'   o^yi  JJM  o^    i^'  ^^yi^  gr^  cr  *i^^3 


* 


2033 

.Là,  sich  aufklàren  (Wetter),  =  biP,  oyi,  RO,  §405,  rem. 
La  racine  yi,  d'où  viennent  aussi  ^y):,  oyi  et  oyi,  paraît 
signifier  être  hmit,  voyez  987. 

yi,  guerre,  Arabica  V,  140  n.  2  ;  ^S*^  .^,  guerre  et  inimitié^  345. 
jLii,  «r/c/  (land),  Jayakar,  BBRAS,  p.  259. 
.yi,   étincelles,  715.  Nom.  unit.  3,îyi,   RO,   §39;    p.   382,5; 

Stumme,   G  TA,   §56   [sarâreh,   pi.   -ât,   scintilla,  Rossi, 

AS,  p.  235]. 

.tyix,  Trockenleine,  Meissner,  NAGI,  p.  128. 

L-iyi,   6o/re;   sur  la  forme   >— y^î   voyez  ci-dessus  sab  w*/j, 

p.  1380  ').  —  jj'Li>L>J!  ^yCi,  fumer  du  tabac  [Belot,  Spiro, 
Barthélémy,  Rossi,  A  S,  p.  210,  etc.,  cf.  Barthélémy  s.  v.  : 
^^^y^  V/^  'fumer  du   tabac,   fumer',   en  ce  sens  l'inf.  un. 

n'est  pas  àoyi,  mais  Kk^^ui  'action  de  tirer  une  bouffée  de 
tabac  ou   de   tombac   ou   tabac   de   Perse'".  Aussi  en  turc 
iiU.5^ut   Qvi^J],  comme  jadis  en  Suède  dricka  tobak  ^). 
wyi,  faiî'e  boire;  oby'^î  Vr^i  ve7'ser  dans  le  pot,  60,4,15. 
v_jjcii!,  se  laisser  fumer  (cigarettes),  1286. 
vy^î  pi-  de  Vî^i  1365,  n.  2  [cf.  Lane,  s.  v.]. 
J^,  infinitif,  87,12;  LB'A,  p.  16,13. 
^X^,   moustache  [voyez  GLB'A,  p.  35;  Rossi,  AS,  p.  194 

baffi;  Cantineau,  Et.  II,  217  àâreb,  pi.  §uwâreb  dans 
tous  les  parlers  étudiés].   Dans  Add.,  p.  223  nous  lisons: 


')  Sur   l'existence    supposée    de    la    racine    indo-européenne    sr-bh 
(gr.  fo<^éoi,  lat.  sorbeo)^  voyez  Môller,  ZDMG  LXX,  149. 
2)  Voyez  ci-dessus,  p.  870. 


2034 

0       3  _  -    O    _.    > 

.,JUàj    ^i     JùJ'    ,-)^.i      ^LyaJ'j    yila^J'   JC*w.;L*L?]l     ..L^V*^^   'i^Jp^ 

v_;'^,  boisson  par  excellence,  vin,  1356. 

iù'"^,  le  ^ocow  ou   la  houppe  qui  est  attachée  au  bout  du 

ruban,  1282,  n.  2;  Tarbuschquaste,  Haffner,  WZKM  XVIII, 

184;  en  Ég.  souvent  surrâbe,  voyez  Almkvist,  Kl.  Beitr. 

1,  325. 

^J^,   Trinkgefàss,  RO,   pp.  329,12  et  412,  n°  152;  aussi 

pipe,  Jayakar,  OD,  p.  857;  petit  tuijau  de  10  à  15  centimètres 

de  long  pour  les  petites  pipes  forme  de  Stamboul,  Huber, 

Journal,  p.  128;  Mundstilck  der  Pfeife,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  279 

[hoccMno  per  sigarette,  Rossi,  AS,  p.  196]. 

ia  J:^  m  i  s  u  r  b  a  Ji,  pi.  ^ .U^x)  ou  m  i  s  u  r  b  à  t,  grand  bol,  607. 

ji^^J^,  pi.  o^'*^'  ^^  floco7i  OU  la  houppe  qui  est  attachée 
au  bout  du  ruban,  1282,  n°  2.  Cf.  sub  w^^. 

eûlî,  compliquer,  embrouiller,  embarrasser,  Prov.  et  Dict., 
p.  391  ;  L  Am,  p.  6  ;  Dozy,  s.  v.  ;  Rûziôka,  K  D,  p.  123  ;  Feghali, 
K'A,  p.  28  [Barthélémy,  p.  384],  de  eÇii  avec  attraction  de 
syr.  ]2i^xa£)i^,  lacet.  [En  syr,,  il  y  a  aussi  un  uioîAaJ, 
intricatus  est,  Brockelmann,  Lex.  Syr.]. 

^J^,  prononcé  éâri,  selon  le  Ms.  Landb.  n°  22,  p.  54  „un 
petit  endroit  oià  il  n'y  a  ni  boutique  ni  commerce  ni  eau 
pour  arroser  les  champs".  On  boit  des  o_>iï  et  oy  (smg. 


2035 

.^y=  'îS^)    et  des  puits  creusés  dans  le  roc  d'une  grande 

profondeur,  parce  que  le  -yi  n'est  arrosé  que  Jasl)  ^}^, 
2)ar  la  pluie,  et  qu'il  n'a  pas  de  J,'u»^,  norias.  Snouck 
Hurgronje  ZA  XXVI,  225  parle  de  GrundstUcke  (sèrj,  pi. 
sërûj,  _^,  -^^.^),  ,,die  unregelmâssig  durch  das  aufgestaute 
Wasser  von  Regenflûssen  fruchtbar  gemacht  werden,  mit 
schnell  emporwachsenden  Getreidearten  oder  anderen  nûtz- 
lichen  Pflanzen".  Hirsch,  Reisen  fait  aussi  renaarquer  que 
— -i:  se  prononce  souvent  se  hé  ri,  p.  294,  n.  5  et  le  rend 
par  Ziifluss,  p.  176,  ou  Ort,  wo  Wasser  fliesst,  p.  150,  n.  2, 
oîi  il  ajoute:  „Bei  den  Beduinen  ist  mit  dem  Wort  stets 
der  Begriff  des  Anbau's  verbunden,  und  sie  sagten,  ein 
Scherg  (Scherdj)  sei  ein  'Ort,  wo  gesât  wird  und  Te"^âm 
wâchsl'";  HB,  p,  276,  n.  5  champ;  Moritz,  Zanzibar,  p.  45 
FelcL  I.  Sîdah  X,  111,  18:   ^Lii  J.j'l.^  L^J^\^  JyiJ!  *  uW  _^jt 

Jyii^    iA:>î^     ,*^j-^    3-    ^r^'-^i'    — 'jCi'    'c>Jt*A:>'    '^;i    iiwï=^Aw.fi>L/9    «Ju    Î3t 

[Voir  Ahlwardt,  Samml.  II,  11,  n°  V,  v.  1391. 

&:>^,   pi.  J^,    Bàchleiîi,    RO,   pp.   260;    276;   cf.    Vollers, 

ZDMG,  XLIX,  506. 

[^ayi,  pi.  -5j^,  canale  nel  Yemen  occidentale,  Rossi,  Voc, 

p.  313]. 

Le  verbe  -yi  signifie  mêler,  1106,  n.  2. 

^yi,  fta^^re  la  mesure  avec  les  deux  mains  en  cJiantatit,  Hdr, 
p.  619;  proprement  être  cofitent,  se  réjouir,  1014.  —  Aussi  = 
he  guarded,  Stace,  p.  77  ;  he  deposited  (money,  &c),  ibid.,  p.  199. 
-yio',  danser,  1014. 


2036 
^^\  être  content  (cœur),  proprement  être  dilaté,  1014. 

_yi,  danse,  proprement  réjouissance,  1014;  1513;  1653; 
RÇ  II,  29. 

_yi  sroh,  fém.  sorha,  découvert,  luftig,  RO,  p.  63;  en 
Syr.  et  en  Ég.  si  ri  h. 

is^J^,  deposit  (of  money)  (Béd.),  Stace,  p.  199. 

_^Li,  pi.  p-'yi,  gardien  des  champs,  lorsque  le  blé  est  déjà 

grand,  ou  gardien  de  bestiaux  en  général,  563;  Stace,  p.  92, 
cf.   TA   II,  171,9   d'en   bas:    J^î   ^^Lr'  ^  y>^   JàiLil        'uiJv 
L^^^  ^^^'  cr  ^^i-'  -^'l>  q**^';   décimateur,  HB,  p.  79. 
K:>^^,  rf?me,  HB,  p.  79. 

^J^,  déchirer,  fendre,  casser,  606;  700;  1381;  Hdr,  p.  619; 

RO,  §  265;  RD  II,  29;  Stace,  p.  41. 

^yi,  1243,  n.  2  'j. 

p.yio',   être  déchiré,   Stace,   p.  41;    diSdâsti    minsor^a,. 

ynein  Hemd  ist  zerrissen,  RO,  p.  31,5  d'en  bas. 

-  -  o 

^yuil,  it  cracked  (intrans.),  Stace,  p.  41. 

^ji:,,  crevasse,  fente,  Dt,  1160  n. 

p.^,  morceau  en  général,  Hdr;  aussi  crevasse,  fente,  1160 n.; 
Hdr,  p.  619;  MJM,  p.  8;  opening,  fissure,  Stace,  p.  115 
[fessura,  Rossi,  A  S,  p.  2081  ^)- 


')  Cf.  tdlyi,    Marçais,   Tlemcen,   p.   227,2:    serrekt    tiyitbi    'alîk 
pour  toi  j'ai  déchiré  mes  fiabils. 

2)  Dans  l'exemplaire  interfolié  d'Arabica  IV  [Ms.  Landb.  n°  2],  p.  50 

se  trouve  la  notice  suivante:  „I1  y  a  à  Ansâb  un  puits  'èydie  [=Xjo(c  ^aj], 

appelé  *-^j    t*J,  dont  Veau  ne  diminue  jamais  (LpU    |J>.«Xi    Lo).   11  est 

construit  en   dedans   en   grosses  pierres  dont  les  jointures  {-^^f^i  sg 

p.jii)  sont  reliées,  iùa*:ûJw,  avec  du  mortier  très  dur". 


2037 


X3yi,  morceau,  1243  n.  2;  Arabica  V,  31  n.  2. 
j^3-à.x,  déchiré^  1381;  Stace,  p.  41. 


oyi,  s'enfuir,  1791  et  ss.;  RD  11,29;  RO,  p.  97,3;  §191,7; 
p.  263,6;  Meissner,  NAGI,  p.  128.  Sur  la  différence  entre 
o^  et  i,  voyez  1792  en  bas;  cf.  Marâtî,  p.  9,2: 

[Les  £eA;r  prirent  la  fuite  et  quittèrent  leur  habitation; 
Us  s'enfuirent  comme  des  autruches  effarouchées] 

j>y:;,,  Siussi prolonger,  allonger T  Sivec  ^,  ''anazî,  1793  =  LB "A, 

p.  80,26. 

Oyio',  chercher  protection  auprès  de  qn,  avec  ace,  1791. 

o.Ui,  pi.     j-ii,  réfugié,  1791;  1792;  ci-dessus,  p.  403,8. 

o'-ii  i^iljiyi  i^^jt^  =  tiLdLoj  ^jr**-^î   ''^^  ^o^'<^^'  devant  toi,  1792. 

wV.-^j  /brce  et  fuir,  1792. 

o'^ci-o,  expliqué  1793. 

3^,   espace  entre  les   deux  premiers   doigts  écartés,  1634,  8 

d'en  bas. 

j-ii,  coriace  (viande),  Hdr  et  Yémen,  1633. 


iji.^,  voyez  sub  iaJ. 


[w*-ii^,    effilocher,    effiler,    effranger    (une    étoffe),   dénom. 
Barthélémy,  p.  386.] 


2038 
iûî^,    1282,   n.  2  =  ^^'ii,   V.  h.v.;  Socin,  Diw.  GL,  p.  279 

«•    ,    G 

iL^yi,  troddelartige  Zierraten  des  Kamels;  MAP,  p.  172,2 
à  i  r  s  i  b  e. 

^yj^jj.^  Zôttélclien^  Socin  1.1.  [iùyi^,  pi.  ^^,.-»^tyi,  effîlocJmres, 
franges,  Barthélémy;  Bouch.,  p.  74];  le  pi.  sarâsîb, 
Flocken,  M  A  P,  p.  433, 11  d'en  bas;  io-i:^,  pi.  »^x;î^,  bouffette, 
Beaussier,  s.v. 

fJ^yi^,  déchirei',  Syr.,  360  n.  3. 

_^yi  [^7*ès  négligé  dans  sa  mise,  Barthélémy,  s.  v.],  Lump, 
LAm,  p.  91  n.  7  [Feghali,  PD  n°  2925  ma  fî&  qerqa  ta 
lehâ   sarsûh,  toide  poide  couveuse  a  un  poussin  délicat^). 

}    Cl- 

iCs^yi,  savate,  vieux  soulier,  Bocthor  chez  Dozy.] 


y^y^,  répandre  une  chose  liquide,  Syr.  et  Eg.,  465  n.;  pisser, 
Prov.  et  Dict.,  p.  391  [cf.  Dozy;  Barthélémy:  1°  dégoutter 
(vêtements  ou  linges  mouillés);  2°  suinter  (vase  poreux); 
3°  pendre  au  nez  (mucosité);  4°  être  chassieux  (yeux)]. 


v»iu;yi  [du  persan  ,^.L:>  <  w*..ii  j^^i  rion  seulement  drap 
de  lit,  Dozy  et  Almkvist,  Kl.  Beitr.  I,  273,  mais  encore 
un  vêtement  de  femme],  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  88: 
„Nur  zum  gelegentlichen  Notbehelf  oder  aus  Armut  hûllt 
sich    die    Mekkanerin    in    ein    (vielfach    weisses)    èèrèèf 


[')  Avec  cette  explication:  „Parmi  les  nombreux  poussins  d'une  poule 
couveuse,  il  y  en  a  toujours  un  plus  délicat  que  les  autres.  Il  en  est 
de  mt''riie  dans  les  familles  où  on  rencontre  souvent  un  petit  ôtre  plus 
faible  que  ses  frères  et  sœurs".] 


2039 

(sèrsèfeh)  d.  h.  ein  einfaches  Tuch,  welches  nicht  wie  die 
melâjah  mit  einem  weiten  Saume  und  schonen,  mit 
Golddraht  gestickten  Quasten  versehen  ist". 


JOyMj 


-byi,  i,  u,  class.,  1°  avec  ace.  scmifier,  faire  des  incisions 
à  qn;  2°  avec  J^  poser  des  conditions  à  qn.  Le  sens 
primordial  est  sans  doute  déchirer^  360,  cf.  -k^-;c,  ainsi  que 

'ihy>yj.  OU  icby^yi,  cMffon^  Huart,  JA  XI  sér.  XIV,  349; 
cf.  aussi  ^,  RD  11,30  [Barthélémy,  p.  386  J^yi,  1°  dé- 
chirer en  deux  morcecmx\  2°  si  ""ala  h  ad  a,  poser  qcli  comme 
condition  à  qn];  Carbou,  pp.  116  ;  199  cherret,  -bli:, 
déchirer,  ynettre  en  lambeaux;  cf.  Hartmann,  LLW,  p.  155,6. 
Le  sens  de  poser  qch  comme  condition  à  qn  doit  s'être 
développé  de  scarifier  et  s'explique  par  l'ancien  usage  de 
faire  une  alliance  en  mélangeant  le  sang  avec  le  contractant, 
L  L  A,  p.  74  ;  Wellhausen,  Reste,  p.  125  :  „Nur  Spuren  davon  ') 
lassen  sich  finden  in  dem  Worte  -byi,  welches  stipuliren, 
eigentlich  aber  einritzen  bedeutet";  Huart,  Hist.  des  Arabes 
I,  12;  Pedersen,  Der  Eid,  pp.  21;  25. 
En  Dt  i^^,  u,  a  aussi  le  sens  de  battre  =  ^^  avec  n'im- 
porte  quoi;  cf.  JJui,  Hartmann,  LLW,  p.  92:  „salat  ist 
ein  gutes  Wort  fur  ,schlagen',  so  sagt  man  weddï  nislut 
elhusân". 

'Àjjj^,  fenêtre  en  haut,  ci-dessus,  p.  1338. 
Jayisxi,   1030   [a   lancet  ivith   whicli   the  cupper  scarifies;  as 
also  -blyis>»,  Lane,  s.  v.j. 


')  C'est-à-dire  de  la  fraternisation,  Verbrùderung  (»L>lfc^).  Cf.    von 
Kremer,    Stud.    zur    veigl.    Ciilturgescli.    (Sitzb.    d.    Phil.-hist.    Cl.    d. 
Ak.  d.   Wiss.  in  Wien  CXX)  I,  II,  35. 
Landberg,  Glossaire  Datînois  128* 


2040 

f^r^i  déchirer^  Syr.,  360,  n.  3. 
* 

c^,  a,  expliqué  Hdr,  p.  501  et  ss.  ;  de  V~y^^  être  haut, 
987;  ci-dessus,  p.  1437  n.  2.  La  troisième  radicale  peut 
venir  de  ^fjjjjuj.^  voyez  el-Azharî,  MO  XIV,  73. 
cyi,  relever-,  w^i  ^j^,  hisser  les  voiles  du  bateau,  Hdr^ 
p.  574,  voyez  sur  ce  verbe  1390  et  Hdr,  p.  505  ss.,  où  il  y  a 
de  nombreux  exemples;  \^>3  ^r^  -r^'S  ^^  chien  dresse  sa 
queue;  se  dit  aussi  d'un  homme  qui  marche  avec  orgueil.  —  En 
Algérie,  ouvrir  une  porte  toute  grande^  Marçais,  T  AT,  p.  344. 
^yi,  pi.  55j^,  sentiment  d'honneur^  dignité,  14,4;  21,4; 
41,18;  47,23;  104,7;  111,1;  434  et  surtout  543  ss.;  1390; 
routine,  coutume^  891;  893;  1481  ').  Une  autre  signification, 
monture^  Aufsatz,  92,11,  est  expliquée  1390  et  Hdr,  pp.  317  ; 
506.  —  Sur  ^yi  >  ^^,  voyez  Festgabe,  p.  79  et  Littmann, 
DL  1909,  col.  3098. 

iCcyi,    corde    qui    lie    le   joug    à    l'âge,   1390    [Dozy,    s.  v.  ; 
Barthélémy,  p.  387];  dans  la  lurah  iCc^,  corde  de  l'arc. 
^  .Lxi,  rue,  ci-dessus,  p.  731  ;  7'oute,  manière  d'agir,  coutume, 
893;  1478. 
[ïx.Lù.,    Brautputzerin,    Goitein,    Jefn.,   n°  83.   Cf.   le   verbe 

ôjr^  =  o-^»  ibid.l. 

^îyi,  1°  pi.  ^J^,   c-;i,  oîc'r^,  corde  à  deux  torons  pour  lier 


')  fc^j^   >«îi^i    ^ine   den    Vorschriftcn   des    Geselzes   entsprechende 
Wohiiung,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  81. 


2041 

le   joug  à  l'âge  de  la  charrue  =  iLcyi  \),  1123;  2°  pi.  iic^iî, 

voile,  1390,   voir   Hdr,   p.  513;   Nôldeke,   NBSSW,  p.  61; 
3°  outre,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  279;  MAP,  p.  137. 


1  B^j.     2  ^!^3.     3  v^Ji  Meissner,  NAGI,  p.  143  ^Livo. 
4  ^_.cS^Uv.     5  ^'r*^,  corde.     6  -i^,  JOK^. 

ijuyi,   pi.  ^«j'yi,  flaque]  dans  la  lurah  cJtemm  de  l'abreuvoir, 
abreuvoir,  339;  voir  Hdr,  p.  512. 

c -i»^,    local  où   se   trouve  le  métier,   Arabica  V,  192.  Aussi 
smoking-pipe,  Stace,  p.  123  [masra'^ah,  Rossi,  AS,  p.  227] 
Kt-^,  pi.  ^  J^-^,  corde  pour  lier  les  parties  de  la  charrue,  1123 
iju-cio'  ou  iC£3y;:o",  pi.  %^.X^,  1390  ;Z  A  XXVI,  224  ;  expliqué 
Hdr,  pp.  317;  506.  Sur  le  pluriel  de  l'infinitif,  cf.  ci-dessus 
p.  172   sub  ^^Lj-.    I.    Sîdah   XII,  147:  J--:>l*îl  J<J^  j^'  Jo 


[')  Cf.  Rossi,  Voc,  p.  313:  „,srtn^  e  masra''  tij)!  di  'aratro'  a  San'â' 
e  nel  Yemen  settentrionale";  voyez  aussi  sur  la  charrue  Goitein,  Jem. 
n°  159.  —  Sur  les  grandes  différences  des  divers  types  des  charrues 
et  la  nomenclature  variée,  voir  TATK,  p.  187]. 

[2)  Les   jeunes    gens   périrent    dignes   d'éloge,   en    faisant   des   choses 
admirables  ; 
Ils  périrent,  voilà  un  résultat  qui  n  était  pas  désirable]. 


2042 


\:>-^  ,J>x  .;.7i  i^-^j'  ry-*'  '-^'^  CJ-^^J'  ?V^'^3  tS-Mju\  .-k^'uù'»  j^o.^Ji 
.^ÀJ<v>o    <Ssé    t'ùJLi    s [5.    (j^3i  *    Jj"    *  j^^J    L^A^ij    Q**''^    J^^"^^»!' 

[Cf.  LA  VI,  362;  TA  III,  471  en  bas;  Lane,  sub  ^l^J. 

5jr  =  ^ct^S  RD  II,  29. 

iCxiyi  éirgibâh,   bâton   enfoiurJw]   Goitein,    Jem.,    n°  159; 
surgubeh,  fionda,  Rossi,  AS,   p.  209]. 
* 

ui-^,  i,  regarder  d'en  Jicmt^  1298;  RO,  §263  [sur  ce  thème 
et  ses  dérivés,  voyez  d'ailleurs  Dozy,  s.  v.].  De  V^j:^,  être 
haut,  987;  selon  Vollers,  ZA  IX,  208,  n»  13'),  ce  sens 
serait  secondaire,  mais  voyez  Hdr,  p.  620  n.  2.  En  shaurî 
serôf  est  anzilnden,  hrennen  =  ^'^^  SAE  VII,  142  §24  et 
p.  146  §7;  Bittner,  Sh  II,  5. 

J^  .-j-^,  regarder  d'en  liant,  RO,  p.  298,  3  d'en  bas.  Comme 
verbe  transitif  cette  forme  signifie  en  général  illustrer, 
honorer^  mais  elle  a  aussi  le  sens  de  munir  de  créneaux 
{to  put  to  it  oyi,  Lane],  Schwarz,  ZDMG  LXXIII,  93. 
^^',  être  en  haut,  dominer  sur,  monter,  avec  J^,  986  n.  2; 
Hdr,  p.  620  [J^  ^y^',  herankommen,  erreiclien,  IVIittwoch, 
ADJ,  p.  66,  9];  ]\IAP,  pp.  179;  221;  cf.  Festgabe,  p.  57; 
faire  la  vigie,  468  n. 


')  Nous  y  lisons:  „rj"iD  und  C]"ii^  decken  sich  mit  LJy^  im  Grund- 
begriffe:  'Feuei-,  Flamme'.  In  den  liebraischen  Verben  wurde  die 
verzebrende  Macbt,  im  arabisclien  Stamme  dio,  leuclitende  Kraft 
einseitig  entwickeit".  Au  demeurant,  Langdon,  JRAS  1921,  p.  573 
combine    r|"iit',   akk.    sarâpu,   |)ar   m('tatbèse   avec  Cil^n,  akk.  rasub- 

ba  t  u,  flamme. 


2043 

oyio',  regarder  cVen  hcmt,  voyi  ohen  sehen^  1297;  MJM,  p.  18. 
Inf.  ^!yiù-,  539. 

Asyi,   bahistrade,  Hdr,  p.  400  n.;  Kasd.,  p.  28,  n.  7.  —  Aussi 

précipice,  Âhgrund,  RO,  §27. 

ui-i:,  hauteur,  comme  chez  'Abid  b.  ol-Abras  n°  II,  12,  s.: 

U,A_^'        P-fitV'        ^T-^        ^C^         jLj  (*-f^[^5         I^^^JL'Î       LLw        ^^      ^ 

Nay,  there  is  7io  avoiding  the  encounter  of  noble  knights  — 
When  they  are  called  to  an  alarm,  at  once  they  ride  forth. 
High-nosed  are  they,  and  the  sheen  of  their  helmets'  crests 
Is  like  a  fire  kindled  on  a  tcdl  mountcmi  top. 

Voyez  d'ailleurs  Hdr,  p.  399  s. 
^j^,  7ioble,  HB,  p.  32')  [Grohmanii,  SA  1,77]. 

,  o  _  C     -  O   1  0    5 

v_3yiî,    fém.    li-^i,    pi.    o^,    ^li^,    qui    a    les    oreilles  pro- 
éminentes, Dt. 
&iîyi,   belvédère,   p.   ex.  KA  11,76,7  d'en  bas,  voyez  Lane; 

>-!!^,  1471. 

v^  U^,    pi.,    voyez     1198    n.    [et    GLB'A,    p.  36].    Selon 

MAP,  p.  1,  ^!-ix^  est  „spitzer  Gipfel,  der  ans  einer  Zahra^) 
emporragt"  =  m  e  r  k  â  b. 

vjjyi,  u,  dans  la  lurah  1°  se  lever  (soleil),  cf.  I.  Sidah  IX,  24  ; 
aussi   en   Dt,    cf.   Marçais,    TAT,   p.  344;   Socin,  Diw.  Gl., 


')  Arabica  V,  67  n.  1  il  faut  lire:  „Ce  n'est  pas  seulement  dans  le 
Sud  ([u'on  fait  une  distinction  entre  seyyid  et  sai-if;  celte  distinction 
se  trouve  aussi  au  Maroc  et  en  Algérie,  Doutté,  Les  Mai-abouts,  p.  45n." 
Voyez  Snouck  Hurgronje,  Mekka  I,  56  s.;  cf.  aussi  Lammens,  Berceau, 
p.  208;  Fischer,  ZDMG  LXXI,212,  n.  4. 

2}  Zahra,  {lâcher  Bergriicken,  ibid. 


2044 

p.  279;  RD  11,30;  2*^  cueillir  (un  fruit),  fendre,  couper  en 
deux  (l'oreille  d'une  brebis),  cf.  o-^,  déchirer^  Beaussier, 
p.  333;  Rabah,  p.  44;  soqotrî  mesëriq  (mesôriq),  SAE, 
IV,  74, 12  et  29  =  -^3^,  aiguilles^),  et  syr.  ^xi^a»»  peigner, 

Krauss,  ZDMG  LXX,  348  [Leslau,  p.  435]. 

Si  vjjyi.,  se  lever,  vient  de  Vy^,  être  haut,  987,  il  faut 
supposer  pour  les  autres  significations  un  thème  d'une 
origine  tout  à  fait  différente. 

jî-i;,   exposer    au    soleil,    80,  10,  11  ;    aussi    aller    vers   l'est, 
ci-dessus,    p.    1549;    Meissner,    NAGI,    p.    128  ^j,    comme 
v_jyi,  aller  vers  l'ouest^),  cf.  I.  Sîdah  XII,  50,  9  d'en  bas. 
iCïyi,  lever  du  soleil,  Dt. 
^_^yi,  oriental,  chez  les  auteurs  grecs  2::x/3;e;c"<^vî^;  piD,  Krauss, 

ZDMG  LXX,  323  [j^oj.o'  serqâyâ,  Maclean,  Dictionary, 
p.  232];  sarqôi,  Bergstrâsser,  Neuaram.  Mârchen,  p.  31,  25; 
Nôldeke,  ZA  XXXI,  226.  'Lxpxy.yivvi  était  le  nom  de  la  partie 
la  plus  septentrionale  de  la  péninsule  de  Sinaï;  Moritz, 
SK.  p.  9:  ,,Vom  3.  Jahrhundert  an  wurde  der  Name  Sara- 
kenen  auf  aile  arabischen  Nomadenstâmme,  selbst  die  von 
Jemen,  ausgedehnt.  Noch  heute  hat  sich  der  alte  Name  in 
der  ursprùnglichen  Heimat  bel  dem  kleinen  Beduinenstaram 
der  Sawârke  (&ij|^-«.  oder  'iS.\y>^  sg.  ^j^)  erhalten,  der  in 
dem  Kùstenstreifen   von   Pelusium   bis  Ghazza  haust;  der 


')  Sur  ce  mot,  voyez  ci-dessus,  p.  068. 

2)  Selon   Weissbach,  MSOS  VII,  272  slromahwàrts  ziehen  (^_^yi  = 

Sudostwind).  [Bevan,  p.  73  a  aussi  signalé  le  sens  de  to  corne  from 
the  Easl,  d'après  MMC,  pp.  8;  45;  205;  210,  encore  to  go  into  the 
inner  désert]. 

^)  Selon  Weissbach  1.1.  stroniaufivàrls  ziehen  {f}^Ji-=^  Nordweslwind). 


2045 

Wechsel  von  o  und  é  wâre  der  gleiche  wie  in  ^àxx^  (ait) 
und  éJuJ^  (modem)". 

oyLfl,  Orient,   Festgabe,   p.  39,  3  d'en  bas.  En  général,  on 
dit    oyi^   meâârriq,  toujours  sans  l'article,  67,13;  1116, 
voyez  aussi  Festgabe,  p.  76  '). 
[^^yixi,  Goitein,  Je  m.,  n°  61]. 

dr 

«yi,  tomber  qn  (terme  des  lutteurs)  =  .^iU-ci  ;  passer  par  dessîis 
les  jambes  de  qn,  9,  12  =  î^/^  ^t  l^^j^'  ^-  ^-  ^•'  ^^^'  ^^^  ^^* 
Cf.  ^  et  surtout  ci-dessus,  p.  1686. 


UAA 


oiî.-ii,  fendre,  casser  tout  à  fait  =  ~.jiSL;:^,  360. 


*  J^ 


t<)-i:,  dépecer,  voyez  Hdr,   p.  620;   déchirer,    1243  n.  2;   ci- 
dessus,  p.  2036  n.  1;  Marçais,  RM  TA,  p.  446. 
èj^^,  1243;  Meissner,  NAGI,  p.  128. 
kijjciiî,  liéterikha  arba'a  suhûm,  nous  le  dépècerons  en 
quatre  lots,  1081,  mais  en  ^anazî  intr.,  'agluh   mistarilj 
bihîibâl,  son  intelligence  frise  la  folie,  LB'A,  p.  59,27. 
^yi,  lot,  1243  n.  2. 
xsyi,  lot,  jmrtie,  1243^). 

&yi_i;    serâkeh,  espèce  de  pain,  Jaussen,  CA,  p.  64;  MAP, 
p.  148. 

L')  Ibid.  p.  76,4  „Dt  673",  lii^ez  „Dt  64.3"]. 

2)  Sur  le  danger  de  passer  par  dessus  un  individu,  voir  360,  n.  2 
[et  surtout  TATK,  p.  369]. 

[3)  Mittwoch,  ADJ,  p.  67, 18:  „Fur  'Fleisch'  sagt  man  in  San'â  nicht 
lahm,  sondern  sirke  (x5yù.);  verbal:  nisi-ak  'wir  kaufen  Fleisch'"]. 


2046 

(iUyi,  pi.  eVj^'yc,   „ein  Biindel  von  einer  Anzahl  (bis  zehn) 

sebîb,  d.  h.  Stràhnen;  im  Schwanz  des  Pferdes  sind  vielleicht 
60  solcher  sirnk'\  Hartmann,  LLW,  p.  92;  621. 
ii}^^,  boucher,  Hdr,  p.  620;  HB,  p.  78  (mochirrik). 
ici'.wi^  msârke,  Miticeib,  RO,  pp.  24;  401,  n°  47. 


J^i'-i:,  empêtrer,  1770;  Dozy,  s.  v.  ;  Rûzicka,  KD,  p.  209 
[Barthélémy,  p.  389:  J^5''_i;  sarkel,  1°  donner  un  croc-en- 
jambe  à  cpi^  du  syr.  sargel;  2°  embrouiller,  de  JjCio,  ac- 
crocher,  et  JJ'-i:  sargal,  „faire  chopper  (qqn)  par  un  croc- 
en-jambe  (personne)  ou  en  faisant  obstacle  à  l'un  de  ses 
pieds  (chien,  chat  ou  petit  enfant  ou  branche  d'arbre),  syr. 
sargel,  dén.  de  re^lâ  pied".  En  syr.  ^^^1,  est  corriipit, 
induxit  (in  errorem,  peccatum),  ii^os-^ ,  corruptela,  illecebra^ 
Brockelmann,  Lex.  Syr.,  p.  807]. 
* 

^J^,  i,  dans  la  lurah  fendre,  déchirer. 

^"^  =  ^1^,  L  L  A,  p.  48;  LA  XV,  214,  6  d'en  bas  :  aI^I  ^J^ 

[Effrayés^  lorsqu'il  dirigea  les  armes  vers  eux, 
Soit  tuant,  soit  blessant] 

LAibid:  c>J^.  ^-^  •'(.^  *-^   ..LlwJ!  Asj  o\i  ^j»ji>^^  [cf.  Lane, 

sub  ^^]. 

iio-i;,  déchirer,  360;  Prov.  etDict.,p.  391  [Dozy,  s.v.];  Rûziëka, 
KD,  p.  33;  Spitta,  p.  191  ;  Willmoro,The  spoken  Arabie,  p.  189. 


2047 

»ltj^-ù.  ou  icki^-ii,  lambeau  d'étoffe^  voyez  Marcais,  TAT, 
p.  344. 

*Lyiyi,  torchon-^  femme  publique,  Prov.  et  Dict.,  p.  392  [Dozy, 
s.  V. ;  Ronzevalle,  p.  41;  Rossi,  AS,  p.  230]. 

^-i;   n'est  usité   dans  notre  dialecte   que  dans  le  sens  de 

démanger,  class.  i^yi,  a,  1242  [cf.  ^^^  avoir  une  éruption 

rougeâtre  accompagnée  de  prurit,  Barthélémy,  p.  390],  mais 
chez  les  Bédouins  du  Negd  et  au  Waddây,  (^-ii  signifie 
acheter,  Carbou,  p.  96.  Sur  la  signification  de  ^J^  dans  la 
lurah,  vendre  ou  acheter,  voyez  Nôldeke,  NBSSW,  p.  75. 
Cf.  ^yi. 

^CJU:,  vendre  en  plusieurs  lots,  1242. 

^^LcG",   acheter  qch  en  le  partageant  en  plusieurs  lots,  1248. 
^_cyLi;l,   acheter-,  bîyâ^  misteri,   s' occupant  du   commerce, 
82,4  [sur  le  sens  de  mistri,  voyez  Goitein,  Jem.,  n°  236]. 
iSyi,  (^yi-  sire,  lot,  1243. 
(^yi,  1211,  sens  inconnu. 

(ji5^  =  JcLo '),  Lane,  s.  v.;  R,0,  p.  118  en  bas;  Jayakar, 
OD,  p.  685;  ci-dessus,  p.  519  sub  o^:>;  RD  I,  127,10. 
I.  Sîdah  XI,  93,  6  :   ^\  ^J^  \  \-j^%  U--1  ^y^K  '3!  J^  ^^} 

^^byi,  nom  d'un  arbre,  583  n.  1  [voyez  Lane]. 


')  Cf.    ^^j^-    LA    X,42,12:    ^^^   ^!   O^J^    ^^    '"^   t/^    '^ 

^•"  p  r^'  voyez  aussi  Lane]. 

[2)  Sîbawèyh,  éd.  Derenbourg  11,426;  édition  du  Caire  11,384]. 


2048 


oL 


c  o 

oljyi,    coll.,    feuilles   de   roseau  =  u>-i.  ;    nom.    unit,    icàbyi, 
Dt,  ci-dessus,  p.  1635  [aussi  ^'jyi,  voyez  Lane,  sub  ^j^]. 

■Jj.,  u,  i,  aller  de  travers^  dévier^  151,  voyez  1634. 

v}^,  1633;  1634.  [Cf.  Brockelmann,  YGSS  1,167]. 

j^,  class.  et  dialect.,  regarder  de  travers^  1634. 

,y;,   espace  entre  les   deux  premiers    doigts    écartés  =  j-ii, 

^S,  1634. 

^^^ii,  1633  [sol  dur]. 

;j.2^<pers.  c>>-*^,  hameçon,  749  n.  3;  Sir,  p.  100;  VoUers, 
ZA  XXII,  218. 


r 

.xî-;c,   u,   labourer  la  terre  avec  la  charrue,  Hogarîeii,  1448 

n.  2;  1581.  Après  ^.a-iJ',  ?e  preynier  labourage,  on  laisse  le 

champ  reposer  deux  mois;  vient  ensuite  >^^^^'t,  le  second 
labourage,  voyez  1448,  n.  2. 

i^A^xi;,  digue^  jetée,  brise-lames,  1142,12,16,18;  1143  n.;  Hdr, 
p.  244  n.  [Conformément  aux  manuscrits,  ce  mot  est  partout 


2049 

écrit    iu^juv,    mais   en    vérité   il  faut  lire   '»Ju^,  comme  le 
prouvent  le  sabéen  ^^yo^  ')  (pas  q*^*-,  comme  on  le  lit  1142,  4 
et   1143n.,  6  d'en  bas;  cf.   Conti  Rossini,   Chrest.,   p.   252) 
et  la  forme  arabe  j^yjui^]^). 
^yoxi^,  espèce  de  digue,  expliquée  1142. 

-L;i,  u,  fendre,  couper,  décliirer,  360  et  n.  3  ;  Stace,  p.  170 
[stracciare,  Rossi,  A  S  p.  240]  ;  aussi  passer,  Dt  =  ^-f^  ;  ^ 
^j:Jo£  Jo^.,  un  tel  passe  devant  moi. 
iiLi,  éparpiller,  465. 
Ll^],  Hre  décliiré. 


')  Praetorius,  ZDMG  LUI,  6  a  proposé,  avec  une  certaine  hésitation, 
de  combiner  ry^^  avec  l'éthiopien  •Vîî.'î,  caisse,  coffre,  qui  a  aussi 
passé  en  arabe  dans  la  forme  yy^|^,  quoique  les  savants  arabes  n'en 
connussent   pas    bien  la  vraie  signification;  Nôldeke,  NBSSW,  p.  55: 

vljy^î^*'  als  dessen  Sg.  xJj-oL;i  angenommen  wird,  erklitrt  Abu  'Amr 
durch  ti'j*^'-  Wie  unbekannt  das  Wort  den  meisten  arabisclien  Ge- 
lehrten  war,  zeigt  sich  darin,  dass  Azharî  nicht  vvusste,  ob  jener 
damit  die  'Glasgefasse'  oder  'die  Kiihne'  meinte.  S.  Lis.  17,  "103.  In 
Wirkliclikeit  ist  es  der  PI.  von  "VX.!  'Kiste,  Kasten,  Koffer' ".  [Lisez 
„die  Hiihne"  pour  „die  Kiihne",  Lane,  s.  v.;  LA,  1.1.  porte:  ^^y^^   Jiî 

L^   oLÎ   Le   (CjO!   ■%   J'j"  i;^.jJf  oy^3  y^;^'    O^  S^y^^-  Sur  ^'j*-î', 

voyez    aussi    LA   XVI,   194:   J^î-Jî   JyJs^    ïoGlXj!   Jc^t-^'   (i?'/^"^'    O^' 

iLo-J|j    i^jJ    Uj'A:>[5    liJ.iAJ"   (j>P"    .Lixai!    iOCjiAiî    o'j*j'    i3^!    a*1-^ 

iL*.**^)     ...L<^>ij)     rJ^|»-SJ''    (J-»    c>-J'>-^  ^;3     s!y>:2~.    iU^u^^    a.Li^s    *u-ii 

[2)  Voyez  maintenant  aussi  Lofgren,  Arab.  Texte  zur  Kenntnis  der 
Stadt  Aden,  Uppsala  1936,  I,  î^"»,  n.  6.  D'ailleurs  la  leçon  ii-Lci^  est 
confirmée  par  un  manuscrit  qui  se  trouve  ii  San'^û',  Rossi,  Oriente 
moderno  XVII,  470]. 


2050 

,a^  ou  -1j^,  corbillon,  57,11;  91,2,8;  1353,  expliqué  1085; 
se  dit  tout  aussi  souvent  .i;^. 

f.^,  a,  faire  de  longues  enjambées;  ^^j'ui  ^^,    oïc  courez- 

vous  si  vite?  .^^^-j^.!^  ^,  pour  quel  |9«?/5  Hes-vous  parti? 
Pourquoi  êtes- vous  si  absent?  (au  figuré,  si  qn  est  ^Lê 
.jsi^O;    aussi    sauter   en  lisant;   ïLrî^vbLii  <s^^i   î'?<^^  montre 

marche  trop  vite;  x^bbo  .^î^Ii^,  ajouter  de  son  crû  en  racon- 
tant.  A  Jérusalem   faire  une  promenade;  .^^^^^  'Jjo,  nous 

allons  faire  une  promenade  [Littmann,  BE  I,  52  „sicU  er- 
gehen.  Hâufiges  Wort  in  Sûdpalàstina"  ;  Barthélémy,  p.  891 
y  attribue  ces  nuances  de  signification:  1°  s'étendre;  2°  faire 
de  grands  pas;  3°  s'éloigner;  s'écarter;  4°  faire  une  sortie, 
une  excursion;  5  au  fig.  aller  loin];  voyez  aussi  Dozy  I,  757. 
^^kii  [faire  coucher  sur  le  dos,  cdlonger,  coucher,  étendî^e  et 
^Nii-ij",   se  coucher,  s'étendre  sur  le  dos,  Barthélémy!  selon 

Vollers,  ZDMG,   LVIIl,  236,   .^îJiii   signifie  en  Egypte  sich 
schlafen  legen;  testîha  est  donc  ein  Schlàfchen. 
x^^iiio,  promenade,  =  ^^  .ju^ ,  Syr.  ;  sXj  iLs^J^ci  Jv=J  ^-Vî  ^^^'f* 
allons  faire  une  excursion  demain,  Jérusalem  [Schmidt-Kahle, 
VE  1,283;  Barthélémy,  1.1.1. 

Dans  le  Maghrib,  ce  verbe  a  pris  le  sens  de  danser,  Dozy 
1.1.;  Beaassier,   p.  336;   Stumme,  G  TA,  p.  8.  —  ^^IsJ:^  est 

donc  faire  danser;  iCj<^.ki;,  danse,  ballet;  -^i-Ia-ii,  fém.  à-, 
danseur,  Beaussier;  sâttâha,  danseuse,  Stumme,  G  T  A, 
p.  78. 

Jxcw 

_li--i,   en  Syrie  couper,   cf.  Kp  II,  30;   en  Dt  passer  à  côté 


2051 

de,  passer  devant^  vorheigehen^  816  [Rossi,  AS,  p.  193  arram- 

picarsi]. 

liXi,  faire  passer,  37,14;  816. 

JaÀ,  partie,  848;  vers,  817. 

Biaxi,   pi.  ^xi,  51,  11,  expliqué  1040. 

^^,  1°  tranchant;  2°  habile  [GLB'A,  p.  36]  ;  sâtor,  Arzt, 

RO  §83. 

•a.Lkii,   Gewancltheit,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  114. 

^,  capable,  Dt,  1374   [voir  GLB'A,  p.  36]. 

i^,  petites   sauterelles    avant    qu'elles    volent,    Dt  =   ^^>, 
ci-dessus,  p.  697. 

^jL^,   171,11;  275  n.  1;  expliqué  1738. 

j^L-i^  dans  le  sens  de  Ixiixévm,  1568;  cf.  Bauer,  Ehe,  p.  35, 
n.  3;  Schwarz,  ZDIMG  LXXIII,  92.  —  oiiùl)  ^^LkvciJ!,  voyez 
ci-dessous,  s. v.  oiJû>.  —  reggâl  sytân,  Teufelskerl,  RO, 
p.  319,8  d'en  bas,  cf.  Dozy  s.  v.  ;  Prov.  et  Dict.,  p.  395; 
]\Ieissner,  NAGI,  p.  129.  [Barthélémy,  p.  420;  Rossi,  AS, 
p.  204  sub  diavolo].  Sur  ce  mot,  voyez  d'ailleurs  Praetorius, 
ZDMG  LXXII,  343  et  Nôldeke,  NBSSW,  p.  47. 
o   tsëtin,  sich  Mut  zusprechen,  RO,  p.  248,3. 


%J^,  voyez  sub  ^j^. 
* 

vJ«-^  su'^ub,  zornig  sein^),  RO  §  183  [sa'^b,  avère  mania 
di  fare  qualcosa,  Rossi,  AS,  p.  218]. 


[')  Sur  wOLii,  fendre,  voir  Nôldeke,  NBSSW,  p.  105]. 


2052 

;,  class.,  pi.  >»j.*x;^),  chemin  dans  les  montagnes;  voie  cVeau 
dans  la  terre,  voir  I.  Sîdah  X,  75;  110;  el-Amàlî  I,  44,7 
d'en  bas  [Lane,  s.  v.];  en  Hdr  woui,  ravin,  Hdr,  p.  252; 
aussi  récif  de  pierres,  rocher,  comme  dans  la  lurah,  1360, 
correspondant  au  mehrî  sayb,  sâb,  cf.  Jahn,  M  S,  p.  239. 
D'après  M  A  P,  p.  1  s  a  "^  e  b,  s  e  '  î  b  est  flaches  Seitentcd  ;  Hirsch, 
Reisen,  p.  150,  n.  1  :  „Unter  'Scha'b'  (wot^)  wird  hier  ge- 
wôhnlich  der  Oberlauf  eines  Wadi's  verstanden  ;  oft  steht 
das  Wort  auch  ganz  gleichbedeutend  mit  Wadi.  Zugleich 
bezeichnet  man  damit  die  kurzen,  oft  schluchtartigen  Regen- 
rinnen,  die  den  Wadis  das  Wasser  zufùhren,  und  die  von 
den  Beduinen  hâufiger  'Saga'  genannt  werden". 

;,  branche  d'une  tribu  =  class.  w^*.ii,  307. 

o    3       w 

:,  fonrche,  569;  1751.  I.  Sîdah  II,  8,  9  d'en  bas:  iCoci:  yi 

^      il  .M  >)  O,  _0_ 

^   ^cw'    w^-x^'î    Jv£    ^Uè    ^    ^3^^    ^-*♦>3    ^j^    ""r^i)    Jr^^i    à> 

^^juX:.',  pi.  ^'L-otii,  113,22,  expliqué  1509;  comme  épithète 

d'un  bâton,  v^*^',  fém.  ^l^jt^,  pi.  woui,    signifie    ai/atit   une 

fourche  en  haut,  421;  1751. 

^_jytii,  Grtôe^  7W2Y  -szm  Zinken  (zum  Dreschen),  MAP,  p.  303. 

v-i^Ui,  pi.  wy^Ui,  chemin  dans  les  montagnes,  1645. 

u,otci-«,   rigole,  1372.   [Aussi   cowr^  6r?to>î  crochu  des  bergers 

de  moutons  =  iCxxxi^ ,  Bouch.,  p.  103]. 

iCxjt-ixx),  6rt^ow  az/cm^  une  fourche  en  haut,  1751 2)  s.  ;  M  J  M,  p.  18. 

v_jljti.-<,   pi.  wv^'w^,   6rt^o>i  de   la   forme  1,  Hess,   WZKM 


>)  v!^*.^,  1058,  n.  2. 

[2)  Ibidem  iji>.^iXxi,  lisez  iojt-ive]. 


2053 

XVI,  49   [MMC,   p.  189,  v.  1].   —   Une   autre  signification 
en  est  chemin^  Pfad,  MAP,  p.  8,3. 
:,  pluie,  voyez  vj^^"- 


iiotii,  1247,  voyez  Ja^-ci.  En  ^Omân  eimvickeln,  RO,  p.  390 
en  bas. 

* 

ytii,  le  Ms.  Landberg  n°  40  :  „D'après  les  Arabes,  jui  serait 
l'infinitif  du  verbe  w  ju:  ou  *j  jui  =  jJlc,  LA  VI,  76,  ce 
qui  s'applique  aussi  à  jti;,  forme  qu'on  entend  le  plus 
souvent  dans  le   Sud.   Tout   savoir  serait  un  jti;,  cf.  LA 

5  o 

VI,  77,  12  d'en  bas:  qJvL»  hsj^  kÀ£.  ^_JLè  Jyijl  p>^»*^  yt^!^ 
lytii  fjLt  jJ"  ^.jl^  qÏj  i^Lfi^lî  ;  rf^Ve  ou  faire  des  poésies  est 
yui,  et  jti!,  /"mre  savoir  =  ^,ol,  Qor.  VI,  109:  j*^/^  LÀ 
^•jy^j^.  ^  osL>  b]  L^f,  expliqué  par  *X3.l\j  Le,  el-Beydâwî. 
Le  j:Li  serait  selon  Sîbawèyh  pour  ,aju;,  LA  VI,  77,5  d'en 
bas,  à  l'instar  de  j»^,  qui  ne  provient  pas  directement 
d'un  verbe  .>uo.  Il  serait  ainsi  nommé  à  cause  de  son 
intelligence  et  de  son  savoir,  ijdLai,  ibid.,  p.  77,  d.l.  El-Ahfas 
disait  que   ^U:  était  iLA-»*Jj!  Jk£,  comme    ^Ij"   et   ^"^5 1),   et 


')  LA  VI,  78,4:  dUys    Â^    ^iJ:    ^«^    jtxcjt    !ÀP   ^Ui    ^yj    Lct^ 
w*.^>aJ    ,<Ury5    ;3    JtXijf    'uX^    Ujyj    u-yJli    jtXiJi   \Sj>   jcLi   LoLi   lAxX* 


2054 

signifiait    jt^   .^=>^.   Il  doutait  donc   de   l'existence  d'un 

verbe  ^,  faire  ou  dire  des  poésies,  ce  qui  paraît  aussi  se 
déduire    de   l'observation  citée   ci-dessus.  D'autre  part,   le 

^'-ii   aurait   reçu  ce  nom,  Jl*j  ^'  ^^   jixio  '^  !»   jlïxj  xj>J, 

LA  A'I,  77,  7  d'en  bas. 

Déjà  dans  Arabica  III,  44^  j'ai  renvoyé  à  l'hébreu  w, 
chanter.  Ce  verbe  se  rencontre  aussi  dans  le  plus  ancien 
document  de  la  littérature  hébraïque,  le  cantique  de  Débora, 
V.  3  '),  où  il  y  a  un  verbe  synonyme,  "isî,  qui  se  trouve 
non  seulement  en  hébreu,  mais  encore  en  akkadieo,  Langdon, 
JRAS  1921,  pp.  174  et  1792).  Quant  k  ju^,  je  l'ai  rap- 
proché de  l'hébr.  t^  et  de  l'akkad.  si  ru,  oracle,  sentence 
d'oracle,  1434/5,  et  ce  n'est  qu'après  coup  que  j'ai  vu  que 
Haupt   avait   déjà   proposé  la   même   étymologie  ^).  Cela  a 


'                 ■             ,            '           '  '           '          . 

C.                 Oc                                w'                               .  '                    'j                            I      _   .                          >  ,  cî 

-cLi    jti:   i*.>^   i-X^»   ^^   ÎAP   ^j*^*'^   *^   .-v**^-^'   ^f'    '^^   rr»    j**^' 

>  -  c   c                                       .  ..                                                                                                                      - 

xjU    ,3t.i:'    Aj\ï     W*^    ^LJtî    idlJJî:  ,.,'    ^    wVi      i;.ài>'^'     ,m«^    ,m'    "^^ 

.xJJ.    r^*.    iJ^S    ~>L^    3-»^'    '*-^P  (ji._ài>"^'    ,mOo    ,•,'    jy-^T.    •-'^i    V^ 

■>-•■-%  •       ^   .  , .           .      .                     ^      ' 


')  Cf.  Haupt,  Kestschrift  Wellliausen,  p.  225. 

2)  Comme  le   fait   remarquer  Langdon  p.  174  n.  3,  l'akkad.  zamar 
séri  correspond  exactement  à  l'hébr.  Tl^  "IIQÎQ,  Ps.  G7, 1  et  68,1. 

3)  The  Amer.  Jouin.  of  Sem.  Langu.  XXIV,  170. 


2055 

donné  le  dénominatif  ik',  i,  chanter^  jouer,  comme  le  pense 
aussi  Nôldeke,  BSSW,  p.  43,  quoiqu'il  déclare  ne  pas 
trouver  de  relation  étymologique  pour  ce  thème,  y^i;  est 
collectif,  Gesang  '),  comme  yt^i,  avec  le  nom.  unit.  nTit*  '^j, 
Lied  '),    Ps.    18,  1,    II   Sam.    22,  1,    et    le    pi.    on^îr,  chants^ 

o  oc 

comme  jujj^  pi.  .Ljtx;!.  La  glose  Ttt^n  "iSD,  I  Rois  8, 12  ss., 
citée  par  Eisler,  Festschrift  Hommel  II,  52  ^),  est  précisément 

o  s- 

le  titre  du  livre  d'I.  Qoteybah  jt^î  ^^^  et  du  ^^'^^-  v^^l 
on  pourrait  même  dire  ici  f^\  ^  pour  avoir  l'équivalent 
exact.  Cette  dérivation  de  jtJ^  est  plus  probable  que  celle 
de  "iw,  andare  aitorno^  venire^=jL»,  i,  Arabica  111,44. 

Il  est,  en  outre,  à  noter  que  l'arabe  et  l'hébreu  ont 
conservé  la  voyelle  du  prototype  supposé  akkadien  yîru> 
jtii  et  Tir.  Cela  ne  doit  pas  être  fortuit. 

Dans  les  dialectes  du  Sud  de  l'Arabie,  ^^  a,  u,  est 
faire  ou  débiter  des  j^oe'sies^  43,  6;  1013  =  \^X  Je,  cf.  Bauer, 
P  A,  p.  156,  n°  39  :  e  s  -  s  â  M  r  s  â  r  j  i  s  '  i  r  (fell.  j  u  s' u  r), 
der  Dichter  begcmn  su  rezitiereyi.  Ce  n'est  nulle  part  savoir, 
connaître,  comme  dans  la  lurah.  On  dit:  u^-^j  y^l-^',  il 
se  sent  la  veine  iioétique,   et  alors  ^jl^j  f^^\   il  fait  des 


')  Bauer-Leander,  Gramiii.,  p.  511. 

-)  Comme  lA-yai  et  3iA-y.iS. 

3j  Comme  le  fait  remarquer  Eisler,  la  version  des  Septante  contient 
la  glose  suivante,  qui  ne  se  trouve  pas  dans  le  texte  massorétique  : 
ohn  ISov  xi/m  yéyfxxTxi  ev  (3t(2Aîca  tJjç  w^î??,  ce  qui  serait  en  hébreu: 
Tli'r.  1DD  bv  nnnD  «"TI  X'^n  njin  [L'authenticité  de  la  leçon  supposée 
"V^n  "ISD,  reconstruite  d'après  le  texte  grec,  a,  cependant,  été  mise 
en  d(''bat,  voir  Eisler,  1. 1.]. 
Landbeeg,  Glossaire  Datînois  129* 


2056 

vers^).  Ed  'Oman,  .5u;  est  chanter,  RO,  §169  et  265,  et 
^Lii  y  est  chanteur,  ibid.  §  115  et  p.  418, 17,  de  même  que 

.Lju;  en  Mésopotamie,  voir  ci-dessous.  Cela  coïncide  avec 
l'hébreu.  Le  sens  classique  de  yti:,  quoique  dénominatif, 
peut  être  ancien  et  comme  tel  conservé  dans  la  lurah,  et 
il  se  peut  que  l'akkad.  si  ru  provienne  d'une  racine  analogue 
au  même  sens,  gui  a  été  transmise  telle  quelle,  sans  le  ^ 
médial  que  les  Akkadiens  n'avaient  pas,  à  l'hébreu,  mais 
qui  a  reparu  en  arabe.  L'hébreu  a  du  reste  aussi  lyt:', 
pensare,  stimare,  Scerbo,  s.  v.,  qui  doit  être  l'arabe  Jt*-, 
1541.  Probablement  ,x;j.  est  sentiment,  sensation,  1434  s.  2). 
L'arabe  aurait  alors  mieux  conservé  le  sens  premier  que 
les  langues  sœurs  ;  c'est  le  ^^:>^  des  poètes  du  Sud  <  u*^^, 
sentir,  ressentir,  1383;  Hdr,  p.  730;  RO,  pp.  274,10  et 
276,6.   En   tout  cas,  jeui,  être  velu,  d'où  jï^,  cheveux,  poil, 

est  d'une  autre  racine,  qui  probablement  veut  dire  être 
haut,  debout'^).  Les  Arabes  du  temps  de  ""Abîd  b.  el-Abras 

')  Cf.  Nallino,  L'Arabo  parlato  2e  éd.,  p.  159  n.  2:  „sâ^iV,  pi.  .su^anî, 
è  chi  narra  nei  cafTé  le  avventure  cavalleresche  di  Abu  Zéd  el-Hilâlî, 
accompagnando  le  parlate  dei  vari  personaggi  (che  sono  sempre  in 
versi)  colla  ribâba  (^vioiino  arabo).  Gli  altri  narratori  o  rapsodi  si 
chiamano  rnehadditâli,  pi.  mehadditdtij/e^\ 

2)  Les  Bédouins  de  la  TransJordanie  appellent  n.lXi  la  réjouissance  ii 
l'occasion  d'un  mariage,  lorsque  les  femmes  chantent  et  les  hommes 
font  la  fantasia,  MAP,  p.  190.  Ce  mot  ne  peut  venir  de  '^J-^l- 

[•■')  Canney,  The  Goat-song  (Zeitschr.  fur  die  alttestamentliche 
Wissenschaft.   N.  F.   1,  145 — 148)  croit  que  la  chèvre  a  étt-  déifiée  par 

les  anciens  Sémites    et   combine    je^   poésie    avec    jtxiî,   bouc   couvert 

de  poils,  hébr.  Tyiî'  en  rappelant  le  grec  rfxymlîx.  Quant  aux  sifflantes 

différentes,  il  ajoute  p.  147  n.  2:  „Although  Ar.  s/(=  Hebr.  sh  is 
against  the  gênerai  rnle,  I  cannot  help  thinking  tliat  Hebrew  sh'ir 
must  be  identical  with  Arabie  shi^r^  the  'Ayin  having  fallen  out 
in  Hebrew".] 


2057 

ayant  reçu,  par  transmission  directe,  ,xui.<sîru,  où  ils  ne 
pouvaient  reconnaître  ce  vieux  mot  cultural  sémitique,  ont 
cru  que  jti;  était  en  rapport  avec  l'autre  thème  ,x^  qui 
4eur  était  plus  familier,  et  cela  forme  la  pointe  de  l'anecdote 
concernant  la  première  inspiration  du  poète  ^Abîd  qu'on 
pourra  lire  dans  l'Introduction  du  Dîwàn  de  ""Abîd  b.  el-Abras. 
Nous  y  trouvons  (p.  i — 0  une  jolie  histoire  qui  est  d'une 
grande  importance  pour  juger  de  l'origine  de  ce  mot  jt^. 
"Abîd  avait  été  giflé  par  un  homme  mâlikite.  Il  s'en  alla 
tout  penaud  avec  sa  sœur  et  se  mit  à  dormir  sous  quelques 
arbres.  Il  croyait  alors  entendre  le  mâlikite  lui  lancer  un 
ragaz  très  injurieux,  du  reste  fort  mauvais  comme  mètre. 
Cela  fit  une  grande  impression  sur  ''Abîd  qui  leva  la  tète 
vers  le  ciel  et  dit:  ytciJ!  Jyij  é\j>  jZ^Î,  6  mon  Dieu!  Il  dit 
des  vers,  celui-là!  Et  il  se  remit  à  dormir.  On  suppose 
qu'un  spectre,  o!,  vint  donner  à  "Abîd,  dans  son  sommeil, 

ujjtj)     _Jti!     cv^^    liLj'Àj    Lo    Ji    Jlî_5    \a5    ^5    L^Ujli    yiui    ^j^    iUS', 

une  pelote  de  cheveux  qu'il  lui  mit  dans  la  bouche  en  disant: 
,,Dis  ce  qu'il  y  a  là  dedans,  et  tu  seras  le  plus  grand  poète 
des  Arabes".  Lyall  a  vocalisé  jtii  ^y,  iOJ,  mais  deux  éd. 
portent  je^:^,  et  il  fait  lui-même  observer  que  .«.i;  convient 
mieux  à  io.5',  pelote.   Les  Arabes  croyaient  donc  que  ^ 

provenait  de  la  même  racine  qui  a  donné  jl^:,  cheveux^ 
"lyiî',  éth.  RT^C  et  qu'il  y  avait  une  relation  entre  les  deux 
mots.  Il  n'en  est  rien  cependant,  car  dans  le  thème  yt^i. 
deux  sens  différents  se  sont  donné  rendez-vous.  Si  nous 
vocalisons  ^  'LS,  toute  la  pointe  de  cette  anecdote  dis- 
paraît. Elle  prouve  que  les  Arabes  cherchaient  l'origine  dans 
leur  propre  langue". 


2058 

yiLci,  ])oète,  158,4;  1013;  1357  n.  2;  1665;  MAP,  p.  435 
[d'après  Bouch.,  p.  108  celui  qui  joue  de  la  rebâba]  ;  aussi  = 

J'u«j,   qui   compose  ou   chante  des  zawâmil,  pi.  ^Ijui,  Ildr, 
p.  622;  en  ""Oman  s  a  "or,  sâ'^ôr,  pi.  s^âr,  Dichfer,  Sdnger, 
RO,  §§115;  437;  p.  418. 
.Lx^,  class.,  cri  de  guerre,  1181  '). 

y^,  chanteur,  409, 19;  880,  18  =  Meissner,  M  SOS  VI,  84,  1. 
Le  sa^'^âr  est  un  petit  gamin  auquel  on  met  des  boucles 
de  cheveux  de  femme  et  qui  se  produit  ainsi,  habillé  en 
femme  dans  les  réunions  (lettre  de  Meissner).  C'est  que  ce 
^iLio  est  en  même  temps  danseur,  Meissner,  NAGI,  p.  128, 
Tânzer  zur  Musik  [selon  Barthélémy,  p.  394  médisant,  litté- 
ralement faiseur  de  vers]. 

.jjui,  poétetau,  1163.  Cf.  ^3J^=>,  outardeau  et  jf^>^i  côté, 
flanc  dans  la  langue  classique  ^). 

ju;,  coll.  2yoils,  cheveux,  64,10;  655;  Hdr,  p.  76;  ci-dessus, 
p.  1649;  nom.  unit.  »ytii,  655^)  [Cantineau,  Et.  II,  216  0*^01" a 
dans  tous  les  parlers  étudiés  sauf  s  *  a  r  e,  Sammar  ;  pi.  s  à  ""  a  r]. 

juiî,  fém.  ^îytii,  pi.  ytii,  i^)^f^i  Qui  a  de  la  laine,  velu, 
64, 11.  Cf.  oy>',  ci-dessus,  p.  277. 

\ytÀ,  pluie,  Jaussen,  CA,  p.  324  n.  2. 

alksui,    orgelet,    Dozy    et   ci-dessus,    p.  295    sub   }.^(^.   Cf. 

^Uâjus  et  .t^ï. 

^;*ii,  expliqué  634. 

[•)  .Ijt^t  736  est  faute  d'impression  \)Our  j-i^^  do   -^^^,  faire  un 

tnariage  par  compensation.  Il  faut  aussi  lire  aly*'  pour  si^'  et  ,J. 
Sidah  IV"  pour  „I.  Sidah  III",  ibid.] 

[2)  Cf.  Brockelmann,  VGSS  1,366]. 

')  Sur  la  coupe  des  cheveux,  voir  Bel,  Djazya,  p.  175;  cf.  aussi 
Koschaker,  Rechtsvergl.  Stud.,  pp.  205;  200;  208." 


2059 


«-cijtii,  Syr.,  divulguer^  répandre  un  bruit,  465;  601;  dans 
toute  l'Algérie  et  dans  le  Nord  tunisien  „égayer  et  étourdir  ; 
donner  une  pointe  d'ivresse  (en  parlant  d'une  boisson  alco- 
olique ou  du  kif)"^  Marçais,  ï  AT,  p.  345  [aussi  intr.  ra?jonnery 
resplendir,  Dozy  ;  Barthélémy;  éblouir,  Ronzevalle,  p.  41]. 

i«^,    verser,    répandre,    disperser,    465;    762;    1118,   Dt^ 

aussi  intr. 

JaxJ^,  pass.,  465;  621;  1050. 


wÀiti;,  s'enfuir,  s'en  aller  éperdu,  affolé,  1712;  trans.  oi*^ 

^Lli,   battre  avec   la  pierre  appelée  ^y^  sur  la  '»^\j>  pour 
faire  sortir  le  feu,  Dt.  Cf.  ^^. 

oix;i,  montrer,  Trip.,  1371. 

'»jnuj.,  oL*^  et  Kâc'L.^:,   touffe  de  cheveux  qu'on  laisse  sur  le 
devant   de    la   tête,    Prov.    et    Dict.,   p.  392;   Stace,   p.  78 
icâ*^,  liair,  long,  unkempt  and  tangled,  as  worn  by  Bedawins 
[cf.  Dozy  and  Socin,  Diw.  Gl.,  s.v.]. 
v«À£L;i,  étourdi,  qui  bat  la  campagne. 

LiLJti:,  prompt  ci  agir. 

o^x-ci-*,  réveillé,  prompt,  Dt;  ahuri,  Hdr,  p.  310  n.  1  [cf.  Dozy]  ; 

LA  XI,  79,  7  d'en  bas:  q^^j  ~?^>  J^'3  v^siî  J.^lJui  ^_ytcUt 

o^Uo,  oragre  azjgc  pMe,  39,  5  ;  593. 


r 

^.a*^,  répandre,  verser,  465;  1118;  aussi  intrans. 


2060 

^âsuio",    être   répandu^    dispersé,    13,6;    621;    637;    mit   den 
Handen  schlenkern,  RO,  p.  348,6  d'en  bas. 
*    .. 

oi*^,  dkhirer,  Dt,  715;  RD  II,  30;  leuchten  (vom  Blitz), 
Socin,  Diw.  Gl.,  p.  280;  amplification  de  ^S^,  Hdr,  p.  389. 
^wt^,  trou,  déchirure,  Dt;  Hdr,  p.  622  ;  so'eg,  RD  1, 136  n.  3. 

jot^,  a,  i,  trans.  allumer,  Dt,  51,6;  53,4;  54,16;  125,9; 
intr.   Joui,   a,   brûler,   être   incandescent,   51,7;    593;    1038; 

briller,  RO,  p.  274  en  bas;  cf.  vi. 

jôtii,  allumer,  54,16,  Damas;  Prov.  et  Dict.,  p.  71. 

Jsju;',  allumer,  52,  7. 

jot:ci;(,  être  attristé,  se  fâcher,  1399  n. 

Jl*^,  luisant,  LB^A,  p.  61,23. 

Jjtiif,  fém.  t^i3t.i;,  gaucher,  852;  mauvais,  fichu,  890,13;  ci- 
dessus,  p.  248.  —  D'après  Hartmann,  LLW,  p.  113  Jot-iiî 
est  „.*>o!,  doch  nicht  ganz  blond";  cf.  aussi  Socin,  Diw. 
GL,  p.  280;  MAP,  p.  180  le  rend  par  iceiss  et  p.  255 
par  schivarzhraun,  voyez  Lane  et  L  A  XIII,  376,  5  :  JsjuiJ! 
i — ^  'ï^-jj::^^  J,  \_j:xo1j  ^\  (j^jàj!  w^JJ>  ^3  ijr>'i-^î  iLJuuiJ!_5  et 
1.   13:    ^^  ^._,^   Jcî   J.    ^^î   u:^-'ux^'î    iiJLi.    tjt   ^4^^l   Jû5 

.iJi.jt»i:J!     .-o    Jotii'    (_^iAjàj[j,    bLbuiJ!    liXJAi 

Sur  ^^Jj.  ou  J^cL^,  voyez  1570  et  ss.,   cf.   aussi   Snouck 
Hurgronje,  OS,  p.  100. 


JCyi 


-byui,  1247;  cf.  -b^.  Selon  Doz}^,  -bytii  est  flamber,  ^Sissev 
sur  ou  par  le  feu  [Spiro,  p.  244:  „j^jjui  sa\vata,  act  of 
singeing,  burning  slightly"]. 


2061 

(.5*'**' 

^c*^i  voir,  regarder;  J  ^_c*^',  naclisehen,  499.  Cf.  J 
1371. 


isjijuco   tsô^aje,  d«s  Sich-bemuhen,  RO  §439. 

^,  24,16;  38,5;  75,20;  76,5;  85,15;  90,16;  105  n.  1; 
118  n.  2;  121  n.  2;  146;  434;  472;  495;  1301;  1340;  1483; 
1601;  1689;  1792;  Festgabe,  p.  76. 

5 

Voici  le  résultat  de   l'analyse  de   ce  mot:  „wui  me  fut 

O  —  -  ^ 

toujours  expliqué  par  *£.,  le  voilà^).  Cet  impératif <;c^', 
usité  comme  interjection,  n'est  employé  qu'en  Syrie  et 
dans  l'Arabie  du  Sud.  Je  ne  l'ai  jamais  observé  chez  les 
Bédouins  du  Nord.  Les  savants  de  Syrie  me  l'ont  toujours 
expliqué  comme  un  impératif  de  j^,  voir^),  et  cette 
manière  de  voir  a  aussi  été  adoptée  par  quelques  savants 
européens  qui  supposent  que  le  o  est  devenu  hamzah. 
Mais  alors  on  aurait  dit  dans  le  Sud,  où  le  o  ne  devient 

a  mais  hamzali,  \x^i  ou  iot.iiJït,  ce  qui  n'est  pas  le  cas. 
Pourtant  la  chose  n'est  pas  loin  de  la  vérité,  car  k^ 
pourrait   être    un    élargissement   du   thème    «-;;,   qui   nous 


')  -',  (comme  il  faudrait  l't'crire)  est  devenu  ^cK,  selon  des  douzaines 
d'analogies,  avec  le  même  sens,  dans  les  dialectes  bédouins  du  Nord 
de  la  Péninsule. 

[2)  Cf.  Harfouch,  Le  drogman  arabe,  4e  éd.,  p.  308,  n.  1  :  „Le  mot 
voici  se  rend  quelquefois  par  chahhoûh,  le  voici;  chahhîh,  la  voici.  Il 
est  peut-être  composé  de  iqcha'^,  impératif  d'un  verbe  vulgaire  qui 
signifie  voir,  et  du  pronom  affixe  hou,  hi.  Il  serait  donc  employé  pour 
iqcha'^hou,  iqcha'^ha.  Plusieurs  même  disent  yahlioi'ifi,  yahhW\ 

Dans  la  première  édition  de  1901,  il  s'était,  du  reste,  exprimé  plus 
positivement;  nous  y  lisons  p.  268:  „I1  est  composé  de  iqcha'^"  et  ,,I1 
est  donc  employé  pour  iqcha'^hoii,  iqcha'^/ia"]. 

Stace,  p.  101  :  „Look  («njj.).  <_j^  .  ^i  .  Lx^  (Béd.)";  cf.  Bauer,  P  A 
§70,5  si -in  ni,  s  in  ni,  p.  ex.  sinni  futt,  ich  bin  eben  eingelreten 
[voyez  aussi  Bergstriisser,  Sprachatlas,  p.  44.] 


2062 

reste  en  hébreu  sous  la  forme  nyt^  '),  akkad.  se'û,  regarder. 
Il  est  venu  en  Syrie  avec  les  tribus  du  Sud,  dont  la  langue 
a  laissé  beaucoup  de  traces  dans  les  dialectes  des  Hadar. 
Voj'ez  l'exposé  détaillé  dans  LLA,  p.  62  ss.  ;  496  ss.  ;  1370; 
ci-dessus,  p.  1317  s.;  cf.  aussi  Feghali,  K'^A,  p.  23,  qui 
dérive  âahhu  de  v^j  ou  de  l'hébreu  nyiy  et  fait  remarquer 
que,  dans  quelques  régions,  notamment  à  l'est  de  Homs, 
on  prononce  actuellement  iqsahhu"  [Feghali,  PD  n°  129: 
qal-lu  kef  hâl  ulâdek  qal-lu  sahhon  qeddâmek, 
il  lui  dit:  Comment  vont  tes  enfants?  Il  répond:  Ils  sont 
devant  toi]. 


i,   dans   la  langue  classique  se  révolter  contre  (J^);  en 
'Oman  regarder,  srab  "a  fOq,  sieh  in  die  Hôhe^  RO,  §  179; 
trans.,  bange  machen^  Snouck  Hurgronje,  OS,  p.  101. 
En  Syrie,  -.ou;  <  w^  [signifie  jaillir^  gicler  (lait,   sang), 

Barthélémy],  de  là  v^i^?  J^^  ^^^  ^^"^i  ci-dessus,  Préface,  p.  IX 
[éegb,  Feghali,  PD  n°  2184]. 

^ix^',  Hre  mécontent  cZe,  HB,  p.  284  n.  3. 

i:,  effets^  Jtardes^  bagage,  1694;  Hdr,  p.  622. 


cr* 


JoLw 

joiJw.'  ;   u  s  t  e  g  h  cl  1   m  ô  n  h  o  m,  er  îvurde  ihretiuegen  besorgt, 
Snouck  Hurgronje,  OS,  p.  100;  beicegt  werden,  RO,  p.  368,  5. 
Cf.  aussi  ci-dessus,  p.  2060  sub  Jou:. 
AJ^iljLi;,  occupation,  job;  bother,  annoyance,  Spiro,  p.  244. 

[')  Cf.  -499.] 


2063 


oi^,  oî^^.^'^  !^«^î  traduction  incertaine,  1566  ');  V  wà^,  1370. 

wjui,  pi.  v_îji-ii,  c^mV,  besoin,  affaire,  76,12;  329  n.  ;  1492; 
Liebessehnsticht,  R  0,  p.  4 1 1 ,  n°  1 47  ;  s  â  f  <  s  a  f  f,  Vergnilgen  = 
u  u  n  s  a,  Meissner,  M  S  0  S  VI,  80  en  bas  ;  voyez  sur  v_jui 
Hdr,  p.  187  s.  et  Yahuda,  ZA  XXVI,  355,  cf.  aussi  Socin, 
Diw.  GL,  p.  280. 
iC»xi<iAi:,  pi.  [WÀ^i  Barthélémy,  p.  396]  aussi  oUxi  sefâf, 

Meissner,  NAGI,  p.  128;  ^U^ii  safâjef,  LAm,  p.  40, 9; 
MAP,  p.  244,  V.  9,  lèvre,  voyez  ci-dessus,  p.  1653  2) 
[Brockelmann,  VGSS  1,92;  332]. 

le      .    ... 

^,  aufheben,  RO,  pp.  265  et  269;  laboure?',  Hogarîeh. 

»Àii,  couteau,  il,  7;  73,11,12;  LLA,  p.  44^sÀ;i,  Hdr, 
p.  362  (avec  planche),  HB,  p.  68,  n.  3;  RD  11,30;  sefra 
gettâla,  tôtliche  Schneicle,  Stumme,  TTBL,  v.  99;  pi.  sfâr, 
doppelte  Schneicle,  ibid.,  v.  97.  —  sÀ^  esc  aussi  cil,  ci- 
dessus,  p.  1279,  n.  2  [cf.  Dozy   JlL]. 

Ju^  mesfar,  lèvre,  HB,  p.  232;  en  Dt  et  ^Omân  aussi 
mersef,  RO,  §  9;  voyez  ci-dessus,  p.  1278.  Comme  le 
fait  remarquer  VoUers,  ZDMG  XLIX,  511,  f^:^  se  trouve 
aussi  chez  les  Juifs  yéménites  à  Jérusalem  [mas  fi  r, 
Goitein,  Jem.  n°  613;  mibfir,  Rossi,  AS,  p.  216]. 
.Lft.cc^xi,   babine,   Hogarîeh. 


[')  Ibid.  nous  lisons:  ,,Le  mètre  est  en  désordre".  Le  texte  porte 
;iNjt     ..Lji»\j!    î^à.ii    c5^;    ^^    faut-il    pas    lire    dî    saffaw -ed  dî  wân, 

etc.  ( ^-/  — ,  etc.)?  Cf.  Socin,  Diw.  III,  158  gâlaw-aslihh  u  m 

([*"f:ï^»ioi    V^),  *"i<î  sagten:  schliesse  Friede  tnit  ihnen.] 

[2)  Ibid.  p.  1654,  1.  3  lire  „N6ldeke  p.  127".] 


2064 


^j>^,  coll.,  grenouille,  frog,  sahhî,  Jayakar,  BBRAS,  p.  264 
[emprunté  à  l'hébr.  y-nsï]. 

v_i.,ixà^,  class.,  pZ?«e  froide,  pi.  ^ju^Lii;  [GLB^A,  p.  36]. 

u-ià^,  packen,  RO,  p.  318,12. 

(jipLaii,  rhume  de  cerveau,  Schnupfen,  Dt. 

^1^,  pi.  de  (j^-^,  chafé^ite,  522;  1195. 

oi^à^,  u,  «l'ofr  intié  de  [GLB'^A,  p.  36]. 

jjLAi:],  ?es  soms  gi^'ow  a  de  son  prochain,  les  soucis  pour  le 
bien  des  autres,  remarque  de  Fleischer  dans  le  cours. 
Kfiij-i;^  msefqa,  Sympathie,  RO,  p.  350  en  bas. 

^,  ampoides  sur  la  langue  ou  les  lèvres,  Dt,  cf.  Barth, 
ZD]\IG  XLI,  632. 

♦     .  . 

v5 

^t^sj^,  i,  être  en  haut,  327;  1370;  Jldr,  p.  503  ss.  Dans  la 
lurah  guérir,  assouvir  '),  aussi  dans  les  parlers  modernes, 
[Barthélémy,  Rossi,  AS,  p.  213],  Spiro,  Beaussier,  etc. 
'Âmir  b.  et-Tofeyl  n°  VIII,  8  : 


')  D'après  Vollers,  ZA  IX,  204  plutôt  Icraftigen,  stàrken  avec  cette 
remarque:  „Wenn  der  Hiindler  seine  Speisen  mit  sifâ  oder  jis/i  el-bàiiàn 
lobt,  will  er  sie  nicht  den  Kranken  als  Arznei,  sondern  Allen  ohne 
Unterschiod  als  gesunde  oder  erfrischende  Nahrung  empfehlen". 


2065 

^wd  7  /iSrtve  assuaged  m.y  thirst  for  vengeance  on  Fazârah  — 
Verily  they  are  folk  of  deecls  and  meyi  of  sturdij  thick- 

7iecked  glory. 
^^1  dotmer,  RO,  p.  85  en  bas. 

^J!^U  dénominatif  de  xàxi,  Vollers,  VS,  p.  157  et  Z  A  IX,  208, 
o>I'  (j^  L5^''  '^'^  Bande  (Abgrunde)  des  Todes  stehen  [aussi 

endanger^  ^J.Juii^.  J^  ^^y*^^-,   they  (i.  e.  the  years  of  famine) 
endangered  tJie  lires  (of  men),  I.  Sa'^d  I,  i,  54,  Bevan,  p.  73]. 
^^îLio',    visiter   un    malade,    LLA,    p.   63   n.   5;    Meissner, 
NAGI,  p.  128. 
sLft^  §ife,  Heihmg,  RO,  §  88. 

O     5 

iUsU;,  bord;  '6Ji:<^'}  &-owi;  J^,  sur  le  bord  du  trou,  Dt. 
iuàxi  sfyje,  pi.  sefâje,  don,  'présent,  RO  §128. 

oL^,  iT,  class.,  pousser  (dent,  plante)  ; /è>ic/re,  6mer,  aJL>  oui, 

Selbstmord  begehen,  Festgabe,  p.  59.  l/"sJixi  a  donné  iJùi^), 
ws.fi.i:,   585,  ^^fi^,  5Ji^,  *-«^,  317  n.  2,  xHù.^).  Une  variation 

phonétique  de  oui  est  ..i^,  LLA,  p.  65  n.  4. 


s    >    >  £-.,      i,c 


')  Lsli;  >  bCci,  LA  I,  94:  yf.^.o^    xiSj   IXi;^   [^^3    ^-^   ^■^^^   *^^   '■^ 
et  aussi  (ci^,  el-Amâlî    I,  21,   d.I.:   LîJLci^    të^JLi;    I ftxi_j   xjLj    LiLii 

2)  el-Gâsùs,  p.  27  :  ^j1^^\    ^jL>^'t    ^    Jj'    ^!  JiLftJ^!    J^î    j,LiJ! 

iiii:^    Jixij    oi^ >s:^'   -^^c    ^    LJLi:    oljù';  cf.  LA  XVII,  402  sub 

xfi.^  :    iLp   tLil   j^  J^li   ^-î'^   ^sui'   Q^  _^ . 


2066 

wiLi:,  pi.  vjj^ij^,  fosse  d'une  tombe^  1796;  au  pi.  Russi  contrées, 
iùJsyiJ'  yjjyLiJî,  ^66'  contrées  orientales,  497  ;  670;  sAjl«-»Jî  jjyLiJ!, 
fes  contrées  éloignées,  1689.  —  oJ-^  "^j  ^o?«^  «  /(«Y;  ^>h  Ij' 
oui  ^,  je  s?62:"s  tout  éi  fait  rendit]  ^JLii  "^  ^.3  ^^^  U,  je 
n'ai  rien  du  tout  sur  moi. 

'isjj.,  fente,  795;  morceau  cV étoffe,  581;  817,  pi.  oJii;,  LB^A, 
p.  4,33;  pan  d'un  vêtement,  423.  La  suqqah  joue  un  rôle 
important  dans  l'appareil  d'une  tente,  voj^ez  579;  ci-dessous 
sub  ijjjJ:)  [Bouch.,  p.  109  et  surtout  MMC,  p.  61  ss.  ;  sur 
b_^*w  iiiici,  voyez  GLB'A,  p.  36]. 

iijLJii;,  coup  de  soleil,  migraine,  1502;  voyez  Boh.  VII,  125 
^tL>u>lj|5  KfixiiiJI  ^^  *^^  v^.  Sui'  les  autres  significations 
de  ce  mot,  cf.  Lane  et  Nôldeke,  Fùnf.  Mo'all.  II,  77. 

^.;^Js^,  fendre,  V~^fij:^;  inni  ma  sukebt  w  iâ  rukebt, 
ich  Un  icecler  gespcdten  noch geritten  worden,  MAP,  p.  343, 18. 
wAJui,  avec  J,  accrocher,  saisir  avec  un  croc,  aussi  au  figuré, 
585.  Dénominatif  de  v_;'Ji.^. 

v^ili;,  guignard,  Aden,  585;  Stace,  p.  106:  w^iui,  pi.  ;j-s>Jti;» 
misérable,  unfortnnate;  Yahuda,  ZA  XXVI,  355:  Jyù  ^»,JiciJ' 
^'w*j!  lXxc  Aa*J',  rfer  PecJivogel  sagt  sicJt:  ein  Fest  ist  das 
i^e*^  fZer  Gesundlieit]  «Ijc  y>!  ^1!  v_,Jli;  v_,JlciJi,  der  Pechvogel 
bleibt  ein  Pechvogel  bis  ans  Ende  seines  MissgescMcks.  [D'après 
Belot,  w».iii;  ou  ^sJj.  est  /en^e  entre  deux  rochers  ;  creux  de 
rocher  où  les  oiseaux  nichent,  ce  qui  correspond  à  l'ex- 
I)lication  dans  LAI,  487]. 


2067 

^_,^ilii,  tendons  de  la  jambe  de  derrière  qu'on  coupe  en  tuant 
l'animal,  Dt,  cf.  ^^^  et  Jic. 

Xj'Jii,  guigne^  misforttine,  Aden,  585;  Stace,  p.  107, 

^_jIjlL«,  croc  en  hois^  19,24;  585. 

v_x5^  sOqab,  ScJmlterbein,  RO,  p.  44. 

,^jiX^jexcréme7tts  des  oiseaux  et  de  petits  animaux  sauvages,  Dt. 

>    Ci    >  c 

oiAii^,  ^AiLii,  litière,  LLA,  p.  72  ;  Dozy  ;  Snouck  Hurgronje, 
M  S,  p.  37. 


;' 


Ji.iij",   dénom.,  s'orner  de  fleurs;  les   hommes  les  mettent 
sur  la  tête  derrière   l'oreille;   les   femmes,  dans  la  }ij>j.t^A 
(collier  de  ^f^^»,  pi.  de  3LJb>)  au  cou,  les  femmes  des  Ma^'n 
sâhit  aussi  dans  les  cheveux;  cf.  ci-dessus,  p.  839'). 
.iiii,  ^iixi,  coll.  fleurs  odoriférantes,  520;  1635  n.  ;  nom.  unit. 

O  5  3    5 

jjyii;,  Byùi,  602;  d'après  Hirsch,  Reisen,  p.  308  schôgor 
est  Ocimum  hasilicum.  Dans  le  Sud,  les  Bédouins  et  souvent 
aussi  les  citadins  dans  l'intérieur  qui  n'ont  pas  encore  quitté 

les  anciennes  habitudes  font  une  couronne,  iC-oUé,  de  p'-i^j, 

s'en  ceignent  la  tête  et  mettent  une  sJlii,  bouquet,  derrière 
l'oreille,  en  se  frottant  les  dents  avec  le  bisâm,  „ce  qui 
donne  une  odeur  agréable".  Cf.  Stace,  p.  79  sub  ,,head" 
[et  Schweinfurth,  AP,  p.  XXI]. 

[')  y^J    est   aussi  gucken,   Goitein,   JG,    p.  42;   spiare,  gicardare  di 
soppiaffo,  Rossi,  A  S,  p.  239]. 


2068 

,  Bhimenschmuck,  Goitein,  JG,  p.  86  n.  1;  Jern.  n°  281. 
i^jH^^  musgLirî,  pi.  masàgir,  il  mazzolino  di  fiori  portato 
suUa    testa   dagli    uomini,   civili   e   soldati,   suU'   altipiano, 
Rossi,  Voc,  p.  313]. 
^yui;,  hache^  591  ;  du  lat.  securis,  Stumme,  GGA  1909,  p.  890. 

Aussi  ^yii:,  pl.ys!^,  Dozy;  Stumme,  G  TA,  pp.  57  et  85  en  bas. 

(j-ifl^,  u,  liineintreihen,  RO,  §  264;  avec  J>£,  zielen  auf,  ibid., 

p.  196;  Rôssler  M  SOS  I,  81,13. 

^v^,  attiser  (le  feu),  640;  648;  Arabica  V,  249  n.  3. 

(j,ûji^,  petits  morceaux  de  bois,  ibid. 

^^,  lot,  1243  n.  2  [Rossi,  Voc,  p.  313]. 

(jo'JLcisx,   bâtonnet,  pelle  ou  fourgon  avec  lequel  on  attise  le 

feu  =  .LjlmIx»    et   ijiLé.:$^A,    1737;    flambeau,   (jo'Jiwi    ^^,  la 

guerre   est   un   flambeau,    1572;   v_jji-  ^oLilcis»,    1541.   Aussi 
Driicker  der  Flinte,  Socin,  Diw.  GL,  p.  280. 

*  ..  . 

fs^,  passer  par  dessus,  en  faisant  une  longue  ioùu;,  enjambée^ 
360;  ci-dessus,  p.  1686.  En  Hdr  ^  est  fendre,  Hdr,  p.  623; 
en  Egypte  abfliessen,  Festgabe,  p.  76  [suinter,  couler  (gar- 
goulette, oatre,  vase  poreux),  Barthélémy,  p.  398]. 
^,  outrager,  Festgabe,  p.  76;  Tallqvist,  A  S  S,  p.  43 
[Barthélémy  1. 1.]. 
;diiLi',  platzen,  ]\1J]VI,  p.  9. 

*  .... 

.jiÀ;:^:.,  fendre,  briser,  360;  1160  n.  ;  1336. 

wàiu:,   terme  forestier,  écuisser,  abattre  les  branches,  Prov. 
et  Dict.,  p.  393. 


2069 

v.jLîLi:ù",  se  rencontre}'^  s' entrechoquer ^  660. 

.jiilcio!  et  v_^iiA^t,  se  casser^  1336. 

^j>ji^   sqOf,  pot  à  fleurs;  aussi  dans  le   sens   collectif  de 

tessons  de  2Ms^  Marçais,  Tlemcen,  p.  310. 

iCàiui   ou   iUfl^,   morceau^  Prov.   et  Dict.,  p.  393;  ci-dessus, 

p.  345;  sigfe,  pi.  sugaf,  Meissner,  NAGI,  p.  129;  expliqué 
1160  n.  [cf.  sugfï,  coccio^  Rossi,  AS,  p.  2001. 

Le  maghribin  oîa^,  Stumme,  G  TA,  p.  43  sqâf;  TTBL, 
V.  533  sagef;  TMG  1,23  n.  3  pi.  sqàif,  navire,  vient  du 
grec  (TKx(po;  par  l'intermédiaire  de  l'espagnol  esquife,  900  n.  2 
[voyez  l'exposé  détaillé,  Kind.,  p.  50,  cf.  ci-dessous  .^ju^]. 

Dans  le   Sud,  il  y  a  un  antre  ^jJii:,  a,  retenir,  empêcher 
de  s'en   aller,    87,28;    1335;    1631    n.  2;   sur  sa  formation, 
voyez  1336. 
^àLi,  541;  585;  1335. 

^jiilci,   adj.   "omânais,   qui  empêche  d'avancer,   1335;   cf.  ci- 
dessus,  p.  1500  n. 


v^^,  retonrner,  472;  sauter,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  139, 
^Jx«J!  ^j^  -r^J^^î  il  se  jeta  du  toit,  ibid.  ;  j^^li  Jvc  ^^^, 
sauter  sur  qn,  ibid.;  iu«j  Jx.  ,^,JJiii,  il  sauta  sur  le  chevcd, 
Hdr,  p.  125  en  bas.  Ce  verbe  se  dit  pour  la  plupart  des 
bêtes;  le  sens  primitif  est  „se  retourner  avec  vitesse  vers 
qn  pour  se  jeter  sur  lui",  ^jSlc  qLwJL  'uulx  ^^Jiiii,  il  tomba 
sur  nous  en  nous  disant  des  choses  mauvaises;  aussi  trans. 
xJiitcivfl  y;  LJ5  ^^^L5  »_j^  ^^s,  un  tel  frappa  im  tel  (de  IsLlsince) 

et  le  voilà  qui  l'a  renversé  à  terre;  ^^e^/^^  ^^  ur-^-^yJ^)  ^<^ 
m'as  renversé  de  la  chaise;  Stumme,  G  TA,  p.  37,  umwerfen  = 
class.  v^iiuw  [GLB'A,  p.  37]. 


2070 

wJlilcco",  être  culbuté,  dégringoler^  stolpern^  Koholz  schiessen, 
[Barthélémy,  Spiro,  Beaussier]  Yahuda,  OS  1,405;  Meissner, 
NAGI,  p.  139;   ij^fà]  ^^  ^;Jliti:u",  il  fut  désarçonné. 

^,  briser,  317  n.  2. 
*    ..  . 

j_^,  i,  travailler,  1558;  1571;  1678;  Arabica  111,74;  Hdr, 
p.  623  [Goitein,  Jem.  nos  616 — 619;  sage,  sigî,  Rossi, 
AS,  p.  216],  voyez  aussi  Marçais,  TAT,  p.  347;  bâ  tsigà'' 
""andi,  veux-tu  travailler  cliez  moi?  L'idée  de  fatigue  est 
toujours  rattachée  à  ce  thème  '),  cf.  -TrhoiJixi,  travailler,  et 

'n-évoç,  peine,  Walde,  LE  W,  p.  573.  —  Sur  Ji;;;  =  •3^,2wusser 

(dent),  et  ^^^t  hai(t^),  voyez  ci-dessus,  pp.  1462  et  1500  n., 

cf.  sur  vj^  et  ^  Haupt,  ZDMG  LXIV,  712. 

^^^,  faire  travailler,  voyez  Hdr,  p.  623. 

^_^U;,  terme  technique  dans  le  jeu  de  balle,  avec  ace.  jeter     1 

la  balle  en  l'air,   M.   el-M.   et  Dozy,  s.  v.  ;  Tallqvist,  A  S  S, 

p.  126/7;  ci-dessus,  p.  1462. 

^'^,  pi.  »wii;i,  travailleur,  ouvrier,  serviteur,  114, 18  ;  169,  21  ; 

Stace,  p.  95  [lavoratore,  operaio,  Rossi,  AS,  pp.  216  et  224]. 

!-[^,  travail,  produit  du  travail,  paiement,  réimmération,  1558; 

1678;  Hdr,  p.  623  [lavoro  2^esante,  Rossi,  AS,  p.  216;  _2w^rt, 


<)  Da'ûd  Sag'ân,  MSOS  V,49:  ÏMbna  skina,  iï  ma    Ikîna,   loir 
sind  miide  geworden,  haben  uns  angestrengt,  nichts  haben  iviv  erreichl. 

2j   (j^iui  ou  iUfl^ivo  aussi  Zôpfchen   anf  der   Slirn,    MAP,    p.  1(50.2; 

&    _  c  -  o  , 

Sociu,    Diw.    Gl.,    j).  281    Lfi,.iXxi  =  dass.    Lii^xî,    Ifaarscheitel,   raie  entre 
les  cheveux. 


2071 

ibid.,  p.  225]  ;  L»^  ^^j^  ^^^^  ^  ^^  y^^JWi!  ^  j^j  likiilil, 

je  veux  que  tu  yne  raccommodes  mon  soulie?',  combien  veux-tu 

2^our  ta  peme^?  Hdr. 

^^Ulii,  hart  geplagt,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  280. 

iLxiii;,  gages ^  1448  n.  2. 

iuLaiwfl,  gages^  47,22;  Stace,  p,  120. 

Â^i  u,  enfiler^  65,13;  604,13;  Hdr,  p.  624  [infilare,  Rossi, 

AS,  p.  215];  RO,  p.  181;  zusammennàhen,  ibid.,  §303;  cf. 

dUio-,    1254   et  ci-dessus,   p.  420.  Sur  l/~dUi,  voyez  aussi 

Haupt,  ZDMG  LXIV,  712. 

^iVXii,  être  super stitieiix^  croire  une  chose  néfaste,  de  mauvais 

augure^  535. 

<i)L^,  inf.,  de  mauvais  augure^  superstition^  535  et  n.  —  Selon 

Jayakar,  BBRAS,  p.  260  blister. 

lilxLc,  pi.  dUs'wi^^,  Bratspiess,  RO,  pp.  103;  181. 

yCx;,    U,    21,4,    expliqué    634,    voyez    aussi    Dozy    I,    777; 
Marçais,   TAT,   p.  347.  Carbou,  p.  247  cheker,  remercier^ 
louer ^  flatter^)]  chekkâr,  flatteur. 
^^^ci.^,  voyez  635. 

Un  autre  ^  signifie  lier.,  1770;  LB'A,  p.  3,8. 

ijxy'Li,  expliqué  591. 


')  Stace,    p.   128:  (j/.'uxjt    (j^>'    Km^    t^^,    the    self-praiser    is    Ihe 
ivorsl  of  7nen.  é^ 

Landberg,  Glossaire  Datînois  130* 


2072 


«x^ 


Oci;,  ficher  dans,  enfiler,  synonyme  de  dV-ii  et  eU;j>,  19,  20; 
576;  aussi  être  ennuyé  de,  être  dégoûté  de,  sens  surtout 
courant  à  l'est  de  Datînah,  cf.  (^.jCi,  ibid.  Sur  ce  thème 
dans  la  langue  classique,  voyez  576;  dans  le  Nord  surtout 
se  plaindre  d'une  douleur,  être  malade,  oll  ;  aussi  trans. 
fatiguer  (maladie),  ibid.  Un  autre  sens  est  celui  de  luire, 
briller,  scintiller,  voyez  577.  Combinaisons  étymologiques 
576  et  s. 
J'^xjï^J'   <î"'^,  lier  ensemble  les  cordes,  576. 

oCi;!  =  »_,»-»acî ,  class.,  576. 
«/L-iiJ',  expliqué  576. 

%SJ;^,  ennui,  443,11;  576. 

;ti'Uo,  ennuyé,  576;  aussi  en  chaleur  (chienne),  ibid. 

^^'mili:,  ennuyé,  576. 

cbCive,  mcdade,  b77. 

cyw-«,  souffrant,  oll. 

o'Ji^xi  ou  'ijt^'J^,  chienne  en  chaleur,  576;  1398. 

oitjCii,  canot,  espagnol  esquife,  900  n.  2:  Marçais,  RMTA, 
p.  447  [Kind.,  p.  50:  „v-Âfi^,  ^Jixii,  das  in  mehreren  Schrei- 
bungen  und  in  verschiedenster  Aussprache  im  ganzen 
Maghrib  anzutreffen  ist,  bedeutet:  Schiff  im  allgemeinen 
und  geht  ùber  span.-port.  'esquife'  auf  it.  'schifo'  zurûck". 
Sur  la  forme  wàx^'  askif,  nom  du  canot  réservé  à  l'usage 
personnel  du  sultan,  nous  y  trouvons  les  détails  suivants 
d'après  Brunot  :  „Le  canot  impérial  'askif  est  de  construction 
européenne.  Le  kiosque  de  l'arrière  dans  lequel  se  tient  le 
Sult&n  s'appelle  :  'qubba'  =  coupole.  Ce  canot  est  plus  souvent 


2073 

sous   son    hangar   que    sur  l'eau".   Pour  ce   qui  est  de  la 
forme,   a  est  l'article   berbère,  El  III,  347  et  Kind.  Voyez 
d'ailleurs  Kind.,  1.1.]. 
oj.>C^,  voyez  1382  n.  4. 

JjCi:  et  JCic,  lier,  1770;  J^îCi:,  u,  lier  un  pied  de  devant  et 
un  de  derrière  ensemble,  se  dit  en  Dt  de  l'âne  seulement; 
pour  les  chameaux  c'est  lxIï. 

[bCii^  se  plaindre;  >^_pCii,  i,  querelarsi,  Rossi,  AS,   p.  231; 

raconter j  Goitein,  JG,  p.  171.] 

liJ::^,  endroit  de  la  plainte^)  [GLB^A,  p.  37]. 

Sur  ijCi;  combiné  avec  oCii,  voyez  576  s. 

B^^i:,  pi.  skàw,  Hdr  et  (rarement)  Dt;  a>^,  Dt,  2)etite  outre 

à  lait,  20,  19;  61,9;  608;  expliquée  614,  cf.  aussi  1163  n.  1 
et  Hdr,  p.  255,  où  l'on  en  trouve  une  description  [Bouch., 
p.  78  sekwa,  un  petit  se  mil  servant  de  gourde  à  laitage 
pour  les  bergers;  Cantineau,  Et.  11,213  sôkwa,  outre  à 
baratter  dans  la  plupart  des  parlers;  pi.  scô,  Mawâli]. 

*  r .-. 

J^,  i,  prendre,  enlever,  emporter,  apporter,  27,4;  600; 
1547;  1683;  HB,  p.  268  n.  11;  RD  11,30;  Praetorius, 
ZDMG  XXXIV,  218;  Moritz,  Zanzibar,  p.  46;  Rôssler, 
MSOS  1,65,8;  66,2;  111,4,4;  6,4  [Goitein,  JG,  p.  171; 
I      Rossi,    App.,    p.  242];    tm^môew  =  oL^ ,    IVleissner,    ]\ISOS 


')  Cf.  'Uyûn  el-ahbâr,  éd.   Brockelrnann,  p.  104: 

(^fcJLJfj    i^AJua^j'i    \_â.^^  'JlXj    i3»i       (^kXxcJI    ^u^OyA    xj|  _^X.i;i    *Jjl    ^\ 


2074 

VI,  110  n.  1;  fortjagen,  MAP,  p.  194,10  d'en  bas;  aussi 
entonner^  chanter^  p.  ex.,  ^^'Jj!  }.^,  chanter  sur  un  toti,  ci- 
dessus,  p.  683;  p-yD  JJco  Liy;,  allons  chanter  un  chant,  ibid., 
p.  1136;  RO,  p.  418.  En  Tunisie  avoir  la  diarrJiée,  Stnmme, 
G  TA,  p.  170  (cf.  j-ciJî).  Sur  les  significations  dififérentes  de 
3>-ii,  voyez  d'ailleurs  Hdr,  p.  624  s.  Ce  verbe  se  trouve 
aussi  en  mehrî,  p.  ex.  ci-dessus,  p.  602,7  d'en  bas;  Jahn, 
M  S,  p.  241  holen,  davontragen,  abfûhren,  nehmen,  ivegnehmen.  — 
^u«|.  J^,  lever  la  tête,  1276;  iL^X^l  J^,  rendre  le  jugement^ 
109,17;  244  n.;  JJiJJij  j^^,  devenir  pleine  (chamelle),  687. 

Chez  les  "^Anazeh,  J-^i,  i,  signifie  donner  des  soucis,  p.  ex. 
h  an  n  a.  in  gafèyna  yasillëna  halàlna  u  'ayâlna, 
si  nous  retournons,  nos  bétes  et  nos  familles  nous  donneront 
beaucoup  de  soucis,  1270  (=LB'A,  p.  58,  17)  et  n.  2,  oij.  il 
y  a  plusieurs  exemples;  aussi  couper,  ibid. 

Combinaisons  étymologiques,  1683. 
jXii,  irriter,  reizen,  RO,  p.  418,3  d'en  bas. 
JLci,  aider  à  porter,  Rossler,  M  SOS  111,17,4  d'en  bas. 
JJLiio',  être  situé  en  haut,  Hdr,  p.  625. 

J-iiô!,  couler  avec  violence  (torrent),  Carbou,  p.  207  [le  même 
sens  se  trouve  dans  la  langue  littéraire]  ;  en  'anazî  être 
soucieux,  tourmenté  ou  être  coupé,  1270  n.  2. 
jjciif,  partir,  aufbrechen,  Hdr  1.1.;  R0§311;  pp.  124  en 
bas;  210,2  d'en  bas;  353,4  (infln.);  Rossler,  MSOS  1,61,5 
d'en  bas;  SAE  IV,  147,21;  RI)  1,116,8;  en  shaurî  SAE 

VII,  128,  15').  Cf.  JJu:,  ci-dessus,  p.  1122. 

')  Canaan,  AV,  p.  119  dans  une  formule  d'exorcisme  intschill 
(pas  intschil,  comme  dans  le  texte)  j  â  u  ad  se  h  a'  min  Odschéna 
bint  Kattûb,  werde  du  Krankhcil  von  Eugénie,  Tochter  der  Kaltnb, 
miageschôpft  fcf.  RO  §392]. 


2075 

J-î,  recette^  27,  3. 

j^,  couverture  de  se^/e,  d'après  l'opinion  généralement  admise 

dérivé     du     turc     J^:;^;    selon     1232    n.    2,    J^    serait    de 

provenance  arabe. 

idu  selle,  pi.  slel,  chant,  1445;  16-54;  RO  §112;  p.  418; 

Hdr,  p.  625  [modulazione,  tono  di  canto,  Rossi,  AS,  p.  245 

sub  voce]. 

isÛJLci,  ''omànais,  chant  avec  tapotement  des  pieds,  1654. 

j^lci,  tourment,  souci,  inquiétude j  'anazî,  1270  n.  2. 

S±^  selâl,    Traglast,   RO,    pp.  149,2;    336,9;   57,12   d'en 

bas  :   s  s  1  â  h  s  e  1  a  1  o  d  ô  m  u  h  â  g  t  o  s  ë  ^  a,  die  Waff'en,  ihr 

Tragen   ist   iimner,    ihr   Gehrauch   eine  Stunde.   En   Tunisie 

slâl  est  diarrhée,  Stumme,  GTA,  p.  170. 

J^Jû,  pan  de  la  jupe,  robe  retroussée,  861  n.  5;  1118;  1232  n.  2 

Ivoyez   GLB'A,   p.  37  ').   Aussi  queue,  tail,  MMC,  p.  513]. 

}»:]^U;,   courant,  Carbou,  p.  207;  wasserfiihrendes  Tal,  Bach, 

MAP,  pp.  1  ;  251  [S^,  cataracte,  Dozy  1,781;  Barthélémy, 

p.  406]. 

,}j^  msell,  pi.  Jw.^,  Ohrringheber,  RO,  p.  388  n.  1. 

u;jLi,    U,   pousser,    chasser,    wegjageyi,    43,12;    637;    1022; 
1659.  —  Inf.  wyJUi,  43,  12. 

o 

v-JLi,    orge  pamelle,  Hdr,  p.  625;  Reis,  RO,  pp.  57,14  d'en 


[')  Bouch.,  p.  13:  i,Puui-  forcer  son  adversaire  —  en  cas  de  con- 
testation —  à  produire  des  témoins,  le  Bédouin  étend  vers  le  sol  le 
pan  de  son  vêtement  ou  sa  manche  et  dit:  'Hâda  selJli',  voici  le  pan 
de  mon  vêtement.  'Hâda  redni',  voici  ma  manche. 

C'est  une  sorte  d'adjuration;  l'adversaire  doit  alors  |)roduire  des 
témoins  ou,  s'il  n'en  a  pas,  piéter  seiment"]. 


2076 

bas;  346,5,6;  silib,  Reispflanze^  Meissner,  NAGI,  p.  129; 
Reis  in  der  Schale,  Sachau,  Am  Euphrat,  p.  60. 

JaJuiJ)',  s'accrocher,  s'élancer  sur,  799^  LB'A,  p.  4,  13.  [Sur 
JaJLi,  bégayer,  balbutier,  voyez  Dozy  I,  781  ;  Rûzicka, 
KD,  p.  126]. 


^^^^Ji^,  rendre  joli,  parer,  raser  ;  embellir,  enjoliver  [Barthélémy, 

p.  403];  selon  Festgabe,  p.  76,  cette  forme  serait  réflexive, 

sicli  putzen,  sich  élégant  machen. 

^^^Juij'î  rjP^'K  Syr.,  en  Ég.  aussi  Q>iiiî,  réfl.  ;  aussi  être  rasé, 

Festgabe,  1.1.  [Barthélémy;  Spiro,  p.  247]. 

'isAÂ,  élégance  = '!)JsA:> ,   Prov.    et   Dict.,   p.    393;    Festgabe, 

p.  52;  LAm,  p.  54  en  bas. 

Tout    cela    est   dénominatif  de  ^c*^?   f^^^-   ^t   pi.  'aÇj^ 

(turc  ^c4^  '))?  J'^^h  élégant,  gentil,  [Dozy  I,  781]  Prov.  et  Dict., 
p.  393  ;  ci-dessus,  p.  994  [Barthélémy,  Spiro.  Selon  Barthélémy 
salabi  est  joli,  élégant;  et  salbi,  barbier]. 


^ 


*:^JU:  et  .i-Xw  sont  inconnus  dans  le  Sud,  Hdr,  p.  389;  voyez 
624,  870  [et  GLB'^A,  p.  37]. 

^JLio,    sich   hoch   schiirzen,    RO,    p.    367,  12;    Socin,    Diw. 
GL,  p.  281. 

oi3^^Li  =  ^jJtL^,  agité,  763. 


[')  D'origine  incertaine;  sur  les  ('-tymologies  dillVrentes,  voir  VoUers, 
ZDMG  LI,  307;  Barthold,  El  I,  866;  Martinovitch,  Journ.  of  the 
American  Oriental  Societ}'  LIV,  194  ss.] 


2077 


^jilii,  voyez  sub 
JaLi,  voyez  sub  Jj^. 

^JUi,  arracher  ^  rXi  [voyez  GLB^A,  p.  38]. 

^Li,  briller^  leuchten,  Hartmann,  LLW,  p.  91;  dans  ce  sens 
aussi  ^JUi,  probablement  métathèse  de  Jot^,  Socin,  Diw.  Gl., 
p.  281.  Voyez  aussi  Prov.  et  Dict.,  p.  393. 
iotUi,  troupe  de  moutons  ou  de  chèvres^  679,  1  [Barthélémy, 
p.  404:  „Proprement  ce  qu'on  arrache  du  sol  ou  à  une 
autre  tribu",  voyez  GLB'^A,  p.  38  n.  2]. 

wàiJui  =  wà^î^,  763  [aussi  ,ji*Li]. 


iCàJUi,   jjiqite,    92,7;    Arabica    V,  147;    selfe,   La?ize,   RO, 

pp.  199;  305;  lange  Beduinenlanze,  Meissner,  NAGI,  p.  129 
[silfé,  lance,  Bouch.,  p.  105  n.  1];  s  al  fa,  lange  und  breite 
Lanzenspitze,  MAP,  p.  372  [M  M  C,  p.  133];  cf.  Hess, 
W  ZKIVI  XVI,  60  à  propos  du  dialecte  de  la  tribu  de  Qahtân  : 
„E-ëelfe  bezeichnet  nicht  die  Lanze  und  ist  daher  nicht 
synonym  mit  e-rumh,  sondern  die  eiserne  Lanzenspitze, 
sofern  sie  breit  d.  h.  schneidenartig  ist.  Die  runde  Lanzen- 
spitze heisst  el-harbe,  das  Eisen  am  untern  Ende  der  Lanze 
ePakktiz,  bei  einigen  Stâmmen  el-guntâr".  [Selon  Barthélémy, 
p.  405,  salfe  est  un  jet,  une  x>ortée  d'arme  et  longue  lance 
des  nomades  de   Idésopotamie,  tandis  que  s  elfe,  du  syr. 


2078 

}  oV  A .    couteau,   signifie    1°  stylet,  poignard  affilé]    2°   fer 
de  lance]. 


vjîJ^,  vent  chaud,  sirocco,  593  [selon  Barthélémy,  p.  405 
du  syr.  .  n'^'»-  ;  cuire,  chauffer]. 

Jwic,   i,   scarifier,  faire  une  incision,  terme  technique  dans 
le  métier  du  ventouseur,  =  ,li-i;i,  47,  7,  9;  91,  n.  1  ;  1025/6; 
MJM,  p.  29. 
i^JU:,    pi.   lJ^U:,    chez    les   Bédouins   du   Nord,   troupeau  de 

moutons  ou  de  chèvres  au  dessus  de  cinquante,  679, 1  ; 
693,2  d'en  bas  [voyez  GLB'A,  p.  381.  L'étymologie  de 
iûixi  n'est  pas  claire.  C'est  un  xloé  comme  'm^j,  qui  ne  se 
dit  que  des   chameaux.    LA   XIX,  173,10:   ci^3   ^V)  jj' 

.'ww.  Il  est  évident  que  J'-e  est  ici  troupeau  et  l'on  pourrait 
y  trouver  l'origine  de  notre  KJUi  qui  cependant  ne  signifie 
pas  un  reste  de  troupeau.  Mais  ^^^J;}  a  aussi  un  autre  sens 
qui    conviendrait   mieux;    LA    ibid.,   p.    174,1    dit:   o^' 

1 1  g  i  1  ^'jJ  l.«gJL« L.  'l^>cj>  'o'  iiw-0'3  SL-ijJ',  avec  des  sawâhid,  et 

I.  el-Qût.,  p.  174,8:  xjy^.^  ^i_5^'  o>yJ^'.  Ce  sens  s'est 
encore  conservé  en  Mésopotamie,  où  il  y  a  wi  ^,  appeler 
une  bf'te.  Meissner,  M  SOS  VI,  118  n°  17: 


2079 

anâ  ddaiia^(e)t  rîmï  uoslî  bîha 
u  b  a  '  (a)  d  h  a  i  h  â  t  r  î  m  î  i  e  '  û  d  i  1  î  i  e 
J'ai  égaré  ma  gazelle  et  je  l'appelle^ 
Mais  ma  gazelle  ne  reviendra  jamais  à  moi. 
Ici  ^^  fut  expliqué  par  „Lo.  Le  poète  n'a   pas   employé 
un    mot   inconnu    ou    littéraire,    mais   il   parle  un  langage 
compris  de  tout  le  monde.  C'est  ainsi  que  la  langue  parlée 
illustre   les  dictionnaires.   On  est  donc  un  peu  embarrassé 
pour  trouver  l'étymologie  de  icJL.ù.,  et  il  faudrait  s'adresser 
aux  Bédouins  mêmes  pour  résoudre  la  question. 
!l«ji3  X£jt,   HB,   p.  277,11:   ^U'j  ^L-ikJî  a>L£  >i)LuiEj,  je  vous 

ai  relevé  dans  les  yeux  des  Jiommes,  tant  individuellement 
que  pris  en  entier. 

j^JLL),  pi.  ^^Lixo,  l'endroit  scarifié,  47,  17. 

^ILis^  que  donne  Dozy  s.v.  n'est  pas  tatouage,  mais  le 
pluriel  de  ^^l^;  ce  pluriel  désigne  les  trois  incisions  que 
font  souvent  les  Bédouins  à  leurs  enfants  contre  le  mauvais 
œil.  Les  Bédouins  des  Bâ  Kâzim  qui  se  trouvaient  à  Nice 
avant  la  guerre  mondiale  les  avaient.  On  les  voit  quelquefois 
aussi  en  Egypte.  Ce  n'est  pas  seulement  une  coutume 
africaine;  voyez  Dozy  s.v.;  M.JM,  p.  29;  Snouck  Hurgronje, 
Mekka  II,  120. 
^.JUi^,  instrument  avec  lequel  on  scarifie,  1025;  1080. 

j^,  flairer;  baiser,  quoique  ^  ne  soit  pas  la  môme  chose 
que  jlï,  voyez  775  n.  2  et  surtout  Hçlr,  p.  109,  cf.  Barth, 
ES,  p.  47  [ainsi  que  Barthélémy,  p.  409:  „samm  nidn  ^and 
hada,  faire  sa  cour  à  qqn  de  l'autre  sexe,  coqueter  avec 
qqn,  lit.  flairer  l'odeur  de  la  joue  de  qqn  pendant  le  baiser. 


2080 

habitude  des  Nomades"];  icU  ^^*  iû-^  cf-*^?  KA  XIX, 
132,  9;  îj^f  *-i;,  prendre  l'air,  se  promener,  se  récréer,  Prov. 
et    Dict.,    p.   394.   Dans  el-Hogarîeh,   ^  est  intrans.,  sentir 

(bon   ou   mauvais),   voir  *3>,  1109  et  ci-dessus,  p.  639;  cf. 

aussi  *-ccJ,  MO  VII,  166. 

t^î  |Ji,  promenade]  Sachau,  AVLM,  p.  21,  n°  VIII: 

^  e  m  û  t  u  w  a  h  t  e  r  i  m  s  h  e  m  m  -  e  1  h  a  w  à  b  â, 
Ich  sterhe  imd  werde  herauht  des  Lehensgenusses. 

&^,  odeur  (bonne  ou  mauvaise),  Hogarîeh;  cJiique  de  tabac 

dans   la    bouche,  =ïiXj,^'j,  Aden.  On  dit  à  Seyb  'Otmân') 

à  une  femme  en  passant:  "andis  sammah?  voulant  dire: 

'  ,je   veux   te   baiser"   (=  ^ilj).    [Selon  Dozy,  s.  v.  aussi  tabac 

à  priser;  prise  de  tabac']. 

j.ûci,   Stace,  p.  185  i;jv«ûii  (Béd.),  water-findey-s  (,,said  to  be 

by  smoke  issuing  from  the  ground"). 

j^j'-4-ii,   odorcd,   Beaussier,  p.  346;   ^.^û-i;  o.^  iS>j>*^x=>^  wah- 

dndehâ   warde  semmân,  iJire  Wangen  gleicken  duften- 

den  Rosen,  Stumme,  TTBL,  v.  361. 

^_y*^^i  pi-  ■cj^»r*^^i  f^^^^  m  sa  me  m;  bouquet,  Dozy  I,  784; 
Beaussier,  p.  346;  Marçais,  TAT,  p.  349;  le  pi.  *^'^^, 
îcohlriechende  Pflanzen,  Glaser,  PM  1886,  p.  45.  —  Diminutif 
msîmem,  Blumenstrauss,  Stumme,  G  TA,  p.  72. 

>  (^   >  J  c-  >  _ 

}.^,  ci-dessus,  p.  1633,  mieux  J«-^>Lii,  pi.  Jo'J^,  mesure  qui 

contient  six  ou  huit  mudds,  voyez  Doughty,  Travels  II,  663 
[GLB=A,  p.  39;  Feghali,  Contes,  p.  120  n.  2]. 

')  Voyez  270,  n.  1. 


2081 


,£^t^,  class.,  métathèse  de  -s^i^,  mêler,  1106. 


o  - 


iC^u^,  Schivàgerin,  RO,  p.  16,6  d'en  bas. 

Xx>^  smûgyje,   VerscJuvàgerung,  RO,  §§  77;  206. 

;ï..«-ii,  ^^re  haut,  élevé. 

,>^Ui,  é^'^ez^É^,  72,9;  99,  15;  RO,  p.  338,5;  nom  de  personne, 

LB'A,  p.  72,18;  pi.  xZ^,  147;  :.^^y:^,  1476,  hauteurs. 

Un  autre  .1^*.^;  a   le   sens  d'égratigner^^^  ^J:^.4.=>,  voir  ci- 
dessus,  p.  64 7'';  RO,  p.  410,  n°  143;  Rôssler,  M  S  OS  I,  88. 
gwy«Li-c,  Krallen,  RO,  §  408. 

* 

y^,    hisser   la    voile,    rnettre    à    la    voile,    segeln,   SAE   IV, 
148,17,30;  fortgehen,  Meissner,  MSOS  VI,  114  n°  5. 
^,   retrousser   (les   habits),    501  ;   Prov.   et  Dict.,   p.  394  ; 
hisser  les  voiles,  ci-dessus,  p.  1712;  aussi  préparer  la  guerre; 
au  Soudan  arabe  mépriser,  ci-dessus,  p.  1221  n.  2. 
'  [^j*>io,  alzare  le  vesti  fmo  aile  ginocchia  per  speditezza,  comme 
dans  la  lurah,  Rossi,  AS,  p.  192J. 
* 

^y*^,  abzupfen,  Socin,  Diw.  GL,  p.  281;  LA  III,  509 
kJL^!  ^^  =  \j'y^  JdJ>.  De  u^^  avec  un  r  épenthétique 
sous  l'influence  de  -u^  ou,  selon  700  et  Riizicka,  KD,  p.  25, 

dissimilation  de  -^  [sur  ^^  et  :..Xù.,  cf.  Brockelmann, 
VGSS  I,  223]. 

jrj*.^,  s'élever  dans  l'air,  Hdr,  p.  626;  en  ''omânais  Trauben- 
hiXschel  bilden,  RO,  p.  259. 


2082 


ou 


^^^,    pi.    -o^U^ci,   2^i(\    Dt,    700;    Hdr,   p.   626; 


)  c  > 


-3-^   aussi   créneau,   Hdr,   1.1.;   selon  1605,   chaque  partie 
d'un  épi  est  un  -*,^',  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  281  p-'r*-^,  Stengel, 
an  dem  die  Datteln  sitzen. 
^..f^ii^  «-Vo-,  montagne  à  hauts  pics,  700;  H'^i"?  P-  626. 

* 

A.vv-«.^  '),  coiqj  de  soleil  ^j,  Dt. 

j^j-w^,  Sonnenhitze,  RO,  p.  133. 

(^wv'u^isx,  c'0?ir  ouverte  pour  le  bétail,  =^^Ux!,  Hog^i'î^h. 

ii»^,   class.,  mêler,  mélanger,  métathèse  de  Jaxisx    [racler  et 
Xmgner,  Lane),  1106. 

Une  signification  tout  à  fait  différente  est  celle  de  tirer 
du  fourreau,  dégainer,  1113;  Meissner,  NAGI,  ]).  129 
[d'après  Barthélémy  du  syr,  ^^\Lû^];  aussi  cdionger  (un 
coup  à  qn)  et  intr.  devenir  long,  grandir,  p.  ex.  \J-i;  U 
^Jj}s-  aJJ'  Jû^,  comme  .l'enfant  a  grandi,  comme  ça  (on 
montre  avec  la  main)  [voyez  Dozy,  Spiro,  Barthélémy,  s.  v.j. 
_:u-io'  in  s  lî  mat,  Jœrausfallen  (d.  Schwert  aus  d.  Scheide), 
Meissner,  NAGI,  p.  129. 

Ji^,    (dlongement;    (^A;-i^i  -l2.*ui,    l'allongement   d'un    sabre 
indien  [voyez  l'exemple  cité  GLB'^A,  p.  87]. 


')  Sui-  i^*^*^,  voyez  Rûiiôka,  K  D,  \>.  179  [lîiockelinann,  VGSS  1, 
1.59;  2.34  J. 

[2)  Selon  1430  (_^««*-^  serait  soleil.  Il  faut  bilVer  ce  mot;  le  passage 
cité  a  sijmïs,  comme  ci-rlessus,  p.  977.] 


2083 


-;i,  cirer]  (jr-^-^'  ^^^  rapiécer^  réparer  de  la  porcelaine 
cassée^  réunir  les  morceaux  avec  du  fil  de  cuivre  jaune,  Dt. 
«^,  dre,  HB,  p.  82. 

Xxli,  Liclit;  Querbalken  beim  Schôpfgerât,  Meissner,  NAGI, 
p.  129  [vgl.  Dozy  s.  v.  mince  pilier  sur  lequel  repose  un  pont]. 

^■♦.ix»  *^Ls',  576;  n^x^'»  i>Uxij>  Js>j»î   ^.«-c^'  -'blio"  t'^o'  "bJ  ^Vj  Jlï, 

î7  te  dit:  si  tu  veux  du  havardage^i  entre  en  Dt  et  écoide,  où 
cette  expression  fut  expliquée  par  ^ji}JiL9  p^l/:  attraper  des 
choses  par  ci  par  là  et  en  faire  une  histoire  ;  [cf.  Barthélémy, 
p.  408:  &A,4..ix.«  '^è-^i  Uistoi7'e  empreinte  d'exagération,  et 
Rossi,  A  S,  p.  214  :  musamma"",  impermeabile  (propriamente  : 
incerato)  ]. 

Jou^,  de  ij-'n^N  VQ^i  pyiev-,  se  dit  de  la  recitation  publique 
des  prières  et  aussi  de  la  prière  individuelle,  Schulthess, 
ZA  XIX,  134.  [Comme  le  fait  remarquer  Bevan,  p.  74, 
ce  verbe  peut  se  référer  non  seulement  aux  juifs,  mais 
encore  aux  chrétiens]. 

^.♦..ci,  dénominatif,  prendre  à  gauche,  485  [cf.  Barthélémy  et 

Spiro,  s.  V,]. 

xUxi,  manteau,  proprement  ce  qui  entoure  le  corps  ou  dont 

on  s'entoure  le  corps,  1232;  sac  de  nattes,  1074  n.  2. 

Ju-ii,    ynain  gauche,   côté  gauche;   aussi   vent  du    nord;    en 

'Oman   Ostwind,   RO,  p.  57,  dans  le  Sud  le  vent  de  S.S.O., 

157,20;   1708;  Hdr,  pp.  31  et  626,  cf.  Nôldeke,  NBSSW, 


2084 

p.    81     [Tallqvist,     Himmelsgegenden    und    Winde   (Studia 
Orientalia  II),  p.  126]. 
Dans  la  lurah,   Jl^  est  en  outre  hotte^  faisceau^  poignée 

cVépis,  I.  Sîdah  XI,  53  :  "^'ué^x;  ^^^Xï  l\oL^  l^Jx  ij^  iCcaxï  J^f, 

cf.  Jaussen,  CA,  p.  252  et  n.  3;  Canaan,  ZDMG  LXX, 
174:  „Was  wàhrend  des  Erntens  der  Schnitter  an  Stroh 
in  einer  Hand  fassen  kann,  nennt  raan  (jliamda.  Einige 
ghamdât  zusammen,  die  man  aber  noch  mit  einer  Hand 
halten  kann,  werden  ischmal  genannt.  4 — 5  6c/î?wâ/â^  werden 
auf  einen  Haufen  gelegt  und  machen  einen  gliimr".  Les 
Bédouins  du   Nord  disent  )L^^  smalah,  voyez  702,  n.  1; 

chez  M.  el-M.  [Belot  et  Barthélémy]  on  trouve  iJu^,  mais 
d'après  702,  n.  1,  cette  forme  serait  une  erreur,  due  à  la 
prononciation  smèli  avec  une  forte  i  m  aie  h  [aussi  HD, 
p.    158    désapprouve    {j,:,..*^:.^)  idu^  au    lieu    de    iCsiaxï    ou 

^3U^].  En  Hdr,  iJl!^  est  bracelet  au  bras  gauche,  H  B,  p.  102. 
Une  autre  signification  de  x^'i^  est  coussinet  qu'on  porte 
dans  la  main  gauche,  1753. 
j^î>  jy:î,  fém.  bUî>^ji,  gauche,  852  et  s.;  1447;  1684. 

.i^,  sortir  pour  regarder,  Dt,  expliqué  379  n.  2. 
,^^-iij',  même  sens,  cf.  y^,  700. 

sinn-  avec  les  suffixes,  voyez  ci-dessus,  p.  1317  en  bas. 

^^,  laver  des  habits,  Dt;  aussi  saupoudrer  de  poussière, 
LAm,  p.  106,  n.  10  [sann,  crivellare,  Rossi,  AS,  p.  202]; 
Haftner,  WZKM  XVIII,  178. 


2085 

AjLii,    pi.   qL;-^:,  class.  vieille  outre,  RD  11,31;  cf.  Hartmann, 

LLW,  p.  156;  RO,  p.  406  n°  99;  MAP,  p.  135;  Hess, 
WZKM  XVI,  60. 

^^^A>Li;  [voir  GLB'A,  p.  38  et  Bouch.,  p.  92  n.  1;  Cantineau, 
Et.  II,  149  sànîna]. 

^^,   hébr.  N:ir,   syr.  ji^,  haïr,  830;  RD  11,31;  x«^  ^^^ 

ou  jj-^î^,  détester  sa  propre  personne,  en  faire  bon  marché 
au  point  de  ne  pas  se  soucier  d'un  danger,  328  n.  5;  isin 
nefsak,  sois  courageux,  328.  Cf.  lettre  de  Marçais  du 
30  janvier  1909:  „LLii  chez  les  Bédouins  d'Oranie  'amour 
propre',  cf.  Delphin,  Recueil  de  textes  p.  130  note  1');  il 
donne  le  synonyme  ifjt^;  or  ce  ic*-^  est  aussi  employé 
dans  des  phrases  comme  celles-ci  ma-ddîr  ^aliia  sfa  'ne 
t'enorgueillis  pas  à  mes  dépens',  qui  a  pour  équivalent 
à  Tlemcen  mâ-ta^mel  "aliia  sen^a  iJt-ui;  ça  se  dit  à  quelqu'un 
qui  vous  ayant  rendu  un  petit  service,  prétend  avoir  droit 
à  une  grande  reconnaissance  de  votre  part;  on  dit  dans 
le   même   sens  à  Alger  ma  tetmennen  "aliia,  ^y-«^'  =  à  peu 

près  classique  j^l  avec  une  nuance  indiquant  la  simulation, 
la  mauvaise  foi".  —  Chez  MAP,  p.  229  sana'  est  Schande. 
[Sur  sun'a,  voir  Seybold,  ZDMG  LXII,  566]. 
K-yL^,  intrépides,  329  n.;  722. 


ws.-Li;,    moustaches,    Snouck  Hurgronje,    M  S,    p.  107;   voyez 
ci-dessus,  p.   2033   [et  GLB'A,  p.  35].  Selon  Haupt,  Fest- 


')  Nous  y  lisons:  i>**-ii    *i)u\-*x    U    ,_5^Jtj.    '-*^    lilAÀc    Le,    Ma    a'ndek 
ehena,  „tu  n'as  pas  d'amour  propre". 


2086 

schrift  Wellhausen,  p.  220  de  v/^i  ce  qui  n'est  pas  probable. 
iLùwii    sâmbe,  pi.  ^[^^   Villa,  Plantage,  RO,  §§167;  429; 
p.  345,11;   Praetorius,  ZDMG  XXXIV,  218.  —  Diminutif 
xijyi  swëmbe,  Gàrtchen,  RO,  §44. 


,  c  -  -  o  . 


,  ^.--  [voyez  GLB'A,  p.  38,  MMC,  p.  124  et  Bouch., 
p.  29  s.]. 

,i>-j-i;,  u,  accaparer,  zii  sicJt  rûcken,  Dt. 


j.:>U;,  déchirer  à  belles  dents,  1342;  zerreissen,  RO,  p.  254,7 
d'en  bas.  Selon  Festgabe,  p.  76  de  yo  +  js.,  cf.  le  synonyme 

:;j^,  Ég-');  selon  Rùzicka,  KD,  p.  154  yj^< yco;. 

[^jjX,  pi.  cenci,  Rossi,  AS,  p.  240  sub  straccio]. 

fJ^,   a,   lever,    «i. ,  Dt;  oAixji  ^J-ii',  ^ti'e  Ze  fnsd:  k>^K  ^^sJj^, 

lever  la  tête;  JoJî  ^^^i  lever  la  main  en  position  de  prière, 
cf.  Socin,  Diw.  01.,  p.  281. 

v_;^jL^,  pi.  ,_.vP-J-i;,  sommet  de  montagne,  Dt  =  class.  ujj^u^, 

1463;  ci-dessus,  p.  1586,  n.  1  [senhûba,  MMC,  p.  385, 
V.  2],  cf.  ^yi^J;.,  ci-dessus,  p.  2029.  Selon  Rùzicka,  KD, 
p.  207  ^.^JJ;.  <  .^^jX. 

:,  divulguer,  répandre,  Syr.,  465. 


L')  f^  n'est  apparemment  qu'une  imitation  (Jey->-^,  cf. -^aj^  et -uLo .] 


2087 


jwiJ-ci,  tomber  goutte  à  goutte  [GLB^A,  p.  39]. 

0 

JU^j^,  exiguë.,  en  très  petite  quantité  (eau)  [ibid.], 

Jyij^,  pi.   jwiilji:,   kleine  Ringeln^   Socin,   Diw.  Gl.,   p.  281; 

Wetzstein,   ZDMG  XXII,   98  n.  26  ;   MAP,   p.  170   (avec 

planche). 

'iLlyùJjj:,    torclion,    toute   chose  dédm'ée,   comme  habit,  tapis, 

linge,   etc.  ;   Diamantgehànge,  Almkvist,   Kl.   Beitr.   I,  353  ; 

pi.    J^-^LUi,    breloques;    Troddeln   (eiserne)   an   der   Lanze, 

Meissner,  N  AGI,  p.  129. 

_■  h  ^  /.•■ 
^J:ii.  '),  2^ic  de  montagne,  700  n.  1  ;  ci-dessus,  p.  1586  n.  1  ^). 
Selon  Rûziëka,  KD,  p.  158  ._^L^  <  u,^Ilii. 

e       ... 

.^jiXXi,  s'en  aller  imr  dépit,  Dt;  ^^  x^î  ^^ju-ii^  xJj'j  jJ»  >i]jccl 
nJJLc  =  ?5A>ai  (^  .L«;  L^3j  ^j-,  iU'u-o'bS!  ^^:^Jùjjj ,  la  femme  aban- 
donna le  domicile  conjugal;  idU>IJ!  c>^à>Lic,  Za  chamelle  s'est 
enfuie.   Voyez   aussi  L  A  XI,  85,  5  :  ui^i-^i'  (A^y^lj  ^...ju-ccJtj 

j^\j  icJlL^  JJCfl  _^j  u>y^>CvJ!;  cf.  wà*.^,  synonyme  de  yJ. 
ouUi,  pi.  ^^juLii!,  7'ang,  ligne,  554,5. 


J     o       J                                                                                                                                                                                                                            7                                  KM  7 

')  Aussi    ^^xJLi;,  I.   Sidah    X,72,  9  d'en  bas:  ^ÀaêLUJ!  *  Ax>j:  _^i 

[2)  Ibid.,  1.  6  d'en  bas,  lisez  ^ya^.ù,  pour  Oj^ii»-^.] 

Landberg,  Glossaire  Datînois  131* 


2088 


360=  o^,  V.  h.  V. 
<ii>Lio",  sich  langstrecken^  Dt;  mtf  dem  Rûcken  liegen,  RO^ 
§395  =  ^jCU,  Stumme,  G  TA,  p.  170;  selon  R  0  et  Rùziôka, 
KD,  p.  202  de  ^  [Goitein,  JG,  p.  174,1  gàmat  sallit 
n  a  f  s  h  à"  u  t  s  a  n  g  a^a  t  1  a-l-g  u  b  â^  =  sie  machte  sich  auf  und 
kletterte  aufs  Bach  (ibid.,  p.  20,  27);  ibid.,  p.  35  combiné 
avec  ^  (voyez  ci-dessous,  s.  v.);  cf.  aussi  Rossi,  AS,  p.  193 
arrampicarsi  (su  muro)  tsânka^  En  outre,  Goitein  fait 
remarquer  que  ^JaàJL^"  steht  rj!;.ciû"  in  der  Bedeutung  sehr 
nahe"]. 

w>^,  allumer^  brûler,  hcller,  604;  1039;  cf.  ^J^. 

jUfii,  lehmgébrannte  Festimg^  RO,  p.  274. 

i_;^Li,   pi.  u,*-.^]^,  tison  incandescent^  51,7;  593;  1038. 

v_jLç/i>/«  =  v_j^uw,  1038. 

V4-^',  pi.   v4-*^5  ô'^^^j  1492  n.  2. 

a^,  a,  gémir  en  pleurant,  râler,  Dt;  cj^'  ^.^^-^  k^v/jJL  .^^ 
ou  o^-ii,  r«7e/"  en  mourant,  cf.  le  class.  .^j^,  p.  ex.  Boh. 
V,  7,  5:  ^yCo  ^jJu^]  ,^^i:JS,  690. 

wJUii  lXjj^UïJî  jLj^,  1789  n.  3. 

o^^^^,  présence,   67;    voyez    aussi    1116;   Hdr,   p.   484;   cf. 

l'hébreu  nnxD  et  OLZ  1912,  col.  125. 


2089 

* 

^,  a,  être  Jtcmt,  avec  js^s,  monte?',  985;  avec  J^,  être  levé 
sur,  dominer,  39,  16;  379;  avec  ^c,  ilber  etivas  erhaben  sein, 
986;  ci-dessus,  p.  1507  n.  1;  trans.,  dégainer,  987.  Dans  le 
Nord,   M^,  a,  est  se  lever,  se  dresser,  379.  Sur  V    yi,    qai 

paraît  signifier  être  haut,  voir  987. 

^xi,  dresser,  lever,  379;  986;  dégainer;  au  figuré,  /a/re  cow- 

naitre,  ans  Licht  bringen,  987. 
ji^!=  -^,  voyez  986. 

rf^',  monter  sur  une  hauteur  "Çionv  voir  ;  sortir  pour  voir,  100. 
,^jJj.\  avec  J^,  s'élever  au  dessus  de,  985. 

^,  ?zme;  mofs,  42;  376  ss.  ;  635;  984  ss.  ;  JbLP  ^,  381'). 

inc^,    nom.  propr.  =  Sahîîr  selon   Littmann,   THI,   p.  35 

[Sahr,  Sâhir  ou  Sahir,  le  même,  THS  I,  nos  39  et  59]. 

j?Ui,  élevé;  levé;  luisant,  955;  985  s. 

^^r^t    épithète   de    certaines   divinités    méridionales,   379, 

n.  2;  955. 

s^Ui^,   gages,    Hdr,    p.  627;    ci-dessus,    p.  64,5   d'en  bas; 

Stace,  p.  120  pay  (monthly). 

5     O     ^ 

jK^J^ ,  connu,  célèbre,  635. 

^1^,  gross,  hervorstehend,  379  n.  2  ;  Hartmann,  LL  W,  p.  120. 
^_5^,  éclat,  splendeur,  988,  n.  2. 
* 

wft^.^,  brûler,  variation  phonétique  de  vH^5  ^U  1039.  [Rossi, 


')  Les  noms  des  mois  cliez  les  Bédouins  du  Sud,  au  Soudan  et  en 
Barnou  se  trouvent  ci-dessus,  p.  1449  ss.  Voyez  aussi  Littmann,  Ûber 
die  Ehrennamen  und  Neubenennungen  der  islaniischen  Monate,  Der 
Islam  VIII,  228  ss.  et  Ilorovitz,  ibid.  XIII,  281. 


2090 

AS,  p.  190  sâhàf,   ahhriistoUre \   „in   gergo:   sàhàf  al-hunn 
'abbrustolire  il  caffè'  nel  senso  di  'guardare  una  bella  donna'"]. 
>,ju-i:,  parch    (coffee),    Stace,    p.    118.    —    ^J^-c:^,  parched, 
ibid.,  p.  209. 
wftf^',  se  hniler^  s'échaiidei',  1039,  n.  1. 

>.J4-i-«,   pi.  _àPJ;x/«,  bol  en  terre  cuite  (,A/«),  Hogarîeh. 

v_i^.^-i:-«,  ja/^e  e«  terre  cuite,  plus  petite  que  «Asti  (avAxS'), 
Hogarîeh. 

sJLj-ii,  a,  râler  (moribond),  1095;  ci-dessus,  p.  1305.  Ce  verbe 
signifie    aussi   braire   (âne);    sur   oi^   ou    vJi^,    braire, 
combinaison    des   deux   formes   classiques   o^-ii   et    oifi, 
braire,  voir  Feghali,  K'^A,  p.  198  n.  4. 
iCag-ii  OU  iiïL^,  râlement,  Canaan,  AV,  p.  43. 

j4^  [Cuche:  „dégager  un  travail  de  tout  ce  qui  peut  en 
empêcher  la  prompte  exécution;  mettre  en  train;  accélérer 
un  ouvrage";  Barthélémy:  „mettre  en  mesure,  par  le 
paiement  d'un  acompte,  un  fournisseur  d'envo^^er  de 
nouvelles  marchandises  (  :  commissionaire)  ;  2*^  fournir  à 
(qqn)  les  moj^ens  de  faire  un  voyage;  3°  subventionner 
l'entreprise  de  (qqn);  4°  émonder,  élaguer,  ébrancher  (un 
arbre)";  Spiro:  „to  hurry  on,  urge  to  do  a  thing;  ^^j^^-U^^ 
attend  to  my  business  and  let  me  go  !"  ;  selon  Fleischer, 
Kl.  Schriften  II,  587  de  J^^],  p.  ex.  tiUiii  J^-ii,  fais  vite 
ta  besogne;  i^A>3  ^y)ù\  &Ju:  oJ^,  j'ai  expédié  la  boite  de 
lait  caillé  tout  seul  =  je  l'ai  mangé;  UJL*^  ^-^J^j  nous  avons 
expédié  vite  notre  affaire;  intrans.  À*>J  'isX^  oJ^,  hi  bouteille 
de   vin   est   bientôt   finie;    -^y  Ij3o  J^t  J>^,    allons,   vite! 


2091 

Habille-toi,  il  faut  partir]  Hartmann,  LLW,  p.  165,4  d'en 

bas:  sa  h  h  il,  madi  schnell! 

j4^'  [Dozy  :  'x^'Jl  c^^JL^Li;^",  la  chose  est  faite,  prête,  terminée  \ 

J^^xJli  J«^Jt  à-^A^i   '^'i^^  P>'^i  pour   le   travail;   voyez  aussi 

Barthélémy,  sv.l.  Cette  forme  n'est  cependant  pas  courante  ; 

elle   est  généralement  remplacée   par  XjjX,  parce  que  le  t 

est  souvent  élidé. 

J^uii,  frapper  du  mauvais  œil,  Dt.  Part.  J^J^L.^. 

J^Li^  ou  J^j-i^i^^,  frappé  du  mauvais  œil  (homme  ou  objet). 

Les  autres  significations   de   ce   thème  sont  inconnues  en 

Dt,   On   sait   que  dans  la  lurah  J^  signifie  Hre  bleu  foncé 

et  mêlé  de  rouge  (œil),  et  ji^Li  avec  ace,  injurier. 

^^^Li  =  ^^,i£i:^x ,  Hartmann,  LLW,  p.  135,19. 
i^^_^!,  voîdoir,  désirer,  Hdr,  p.  627;  RD  H,  81;  Meissner, 
NAGI,  p.  129;  MAP,  p.  357,4  istahi  karâhom,  ich 
wiinsche  sie  zu  beivirten;  RO,  p.  409,  n°  133:  bint  ssâjor 
mustohje  ssôr,  die  Tochter  des  Silberschmieds  seJmt  sich. 
nach  dem  Geschmeide  (d.  h.  hat  keins).  —  Sur  ,^^.^!>^^S 
oiî  le  h  est  tombé  entre  deux  voyelles,  contrairement  à 
Brockelmann,  VG  S  S  I,  410  n.  1,  voyez  Hdr,  p.  627  ;  Marçais, 
RM  TA,  p.  445  et  TAT,  p.  351  '). 

^v^1,    Syr.,>j^,^^t,    Eg.,    auf  etwas   begierig   sein,   Fest- 
gabe,  p.  76. 

[')  Selon  Rossi,  A  s,  p.  35  sté'  viendrait  de  su';  sur  l'emploi  de  sté, 
voir  Goitein,  Jem.  n°.  290.] 


2092 

■> 
yij..   pronom  interrogatif,  voyez  398  et  s.;  Fischer,  ZDMG 

LIX,  808.   —  ^j>  y;,   9,16;   24,15;    42,18,19;    398;   415; 

426;    627;    721:    722;    1215;    1451;    1635.   —  'i  y:,  9,16; 

398;  ^  Î3  _j-i;,  422.  —  syi  yJJ.^  733  et  s.  —  ^^^u;  slôn,  733. 
[Cantineau,  Et.  I,  108  snû,  sônû,  usnû,  wusenhû.  Fém. 
snîu,  wu.senhî]. 

*«j^,  u,  mdler.  Sur  des  thèmes  probablement  congénères  et 
revenant  tous  à  l'idée  de  mî'ler^  voyez  565  et  Nôldeke, 
ZDMG  L IV,  160;  NBSSW,  p.  187.  Cf.  'Abîd  b.  el-Abras, 
n°  II,  28: 


7      Z, 


Patience  for  what  was  clone  in  fhepast  by  ou?'  confederates  — 
Musk  and  washing  of  the  heads  icitli  malloïc  mixed  together . 

^_^,  vy^i  pl-  vl^*^?  v!^^^  ^n  ""omânais  pièce  de  qch,  sur- 
tout quand  il  s'agit  de  petits  fruits,  comme  limons,  figues, 
etc.,  p.  ex.  ^^v  vî>^'  o^',  trois  figues^  Jayakar,  OD,  p.  663, 
cf.  R 0,  p.  328,  11  3-elâS-it  swâb  ;^ubz,  drei  Fladen 
Brot.  —  v^-^?  aussi  saletés  qui  se  trouvent  avec  le  blé, 
Arabica  V,  239  n. 


C^ 


-.Li:,  u,  roider  (intr.),  voyez  799;  800;  MAP,  p.  244,7: 
nahla  tawîla  w  sâjeha  bigrûdha,  eine  lange  Palme 
iceitreichend  mit  ihren  Ziveigen  [Barthélémy,  p.  415:  „sortir 
souvent  de  la  maison,  vagabonder,  courir  (femme  légère)"]. 


')  Le  commentaire  porte:  (j-«ix5^J'   J-*^ol!^j 
c'est-à-dire  le  parfum  emj)loyé  en  lavant  un  corps  inort. 


2093 

,^,  bî'andir^  =  ^^ ^  800  et  n.  1  ;  1252;  1577  ;•)  aussi  courir 
en  étendant  les  mains^  dénominatif,  800;  Dozy  s.  v. 
_jLii,  misstrecken,  MAP,  p.  246,  v.  5. 

„j-cio",    s'enroider  une  ïL^.v^i,   ceinture^   autour   de   la  taille, 

voyez  800. 

K=>^,  31,9;  LB'A,  p.  4,13;  expliqué  799;  cf.  le  classique 

i:!^^,   ceinture,  800;   Wetzstein,  ZDMG  XXII,  94  n.  17: 

„ein  4  Finger  breiter  mit  bunter  Stickerei  von  lebhaften 
Farben  bëdeckter  v^oUener  Gurt,  den  sich  die  Weiber  3  bis 
4  mal  uni  den  Leib  schlingen";  baumwoUener  Giirtel,M.AF, 
p.  165;  Socin,  Diw.  Gloss.,  p.  281.  [Bouch.,  p.  26  avec 
planche:  „Sweihi,  c'est  une  sorte  d'épaisse  ceinture,  de 
sangle,  toujours  achetée  aux  commerçants.  Elle  atteint 
2  m.  de  longueur  et  est  prolongée  aux  deux  extrémités 
par  des  franges  de  0  m.  :30.  Large  de  0.  10  environ,  elle 
est  en  laine,  toujours  rouge,  parfois  ornée  de  quelques 
dessins.  Elle  s'enroule  plusieurs  fois  autour  du  corps  au- 
dessus  du  'tôb  asmar'. 

On  la  nomme  encore  'Môhzem  sweilii'.  Beaucoup  de  jeunes 
filles  portent  le  sweihi  pour  être  belles  et  se  faire  remarquer 
des  jeunes  gens.  Les  femmes  les  portent  encore,  mais  un 
bon  nombre  s'en  dispense.  Elles  portent  de  plus  en  plus  le 
'kemer',  d'importation  européenne"]. 


')  Cf.  'Âmir  b.  et-Tofeyl  n"  XVIII,  5: 

We  slew  Mâlik  and  Abu  Razin, 

On  the  inorning  of  the  hollow  plain,  when  the  scout  signalled  to  us. 

Dans    le    commentaire:    Lï-LJoj    L-LX^aj.    ^L    Uj    [,^1]    Jw^Ji^ji    k-4-i 

'-'    Lui!   rj 


2094 


^'wi:,   u,   voyez   ci-dessous,   p.  2106  s.v.  c^^.  —  [Un  autre 

thème  juyi  est  =  :-sx:;,  Rossi,  AS,  p.  224  sub  orina]. 

u-yi:,  voyez  ci-dessous,  p.  2106  s.v.  A>^. 
* 

j^j  imparf.  ^yio  ou  ^y^,, pouvoir  et  savoir  faire,  proprement 
être  à  la  hauteur  de,  mais  non  pas  savoir  =  ^j^,  463;  987; 
HB,  pp.  245,6;  281,5  et  surtout  ci-dessus,  p.  1711,  cf.  *|^, 
ci-dessus,  p.  1607.  —  l/~^,  être  haut. 
.yi,  se  placer  sur  le  bord  d'un  lieu  élevé  (vy^),  p.  ex.  d'un 
toit,  Dozy  et  ci-dessus,  p.  1711;  se  retrousser,  MAP, 
p.  438,10;  ci-dessus,  p.  1712;  au  Wâdi  Meyfa^ah  lier  un 
fardeau  sur  le  chameau  avec  la  corde  appelée  Jy^,  ci-dessus, 
p.  1711  en  bas. 

À  côté  de  ces  significations  dénominatives,  ,vii  peut  aussi 
avoir  le  sens  de  donner  un  signe  =jJ;^\  ci-dessus,  p.  1713 
en  bas. 

.yUi',  woM^er,  >  .yi',  ci-dessus,  p.  1712. 
.yi,  berge  élevée,  ci-dessus,  p.  1711;  RO,  p.  239,13. 
^^i,  hauteur,  463;  987;  RO,  §162. 

.!yi,  montagne  à  pic,  le  haut  d'un  mur,  parapet  d'un  enclos, 
Syr.,  987;  aussi  bord  d'un  lieu  élevé,  Dozy,  s.v,;  bcd  et  tout 
le  harnais  d'un  chameau,  1122,5;  1195,  n.  2;  Hdr,  p.  627, 
voir  aussi  ci-dessus,  p.  1711. 

En  '^Omân,  ^J.^  }y^  est  houle  de  la  mer,  Hochgang  des 
Meeres,  463;  RO,  §415,  mais  en  Dt,  ,yi  est  cabne  plat. 

Aussi  but,  sens  inconnu   dans  la   langue   littéraire.  Bel, 


2095 

Djâzya,  p.  77  :  „  ,î^  vient  de  ,U:  , montrer,  indiquer  de  la 
main';  il  signifie  proprement  le  'but'  vers  lequel  on  tend 
et  la  phrase  ij^'^y  Jy^  l^K  se  traduirait  littéralement  'ils 
partirent,  le  but  (étant)  Tunis',  c'est-à-dire  'vers  Tunis'". 

Dans  tous  les  dialectes,  .Lii,  u,  est  conseiller^  Hdr,  p. 
371  ').  —  En  Mésopotamie,  ce  verbe  a  aussi  le  sens  de 
lever  l'ancre^  ci-dessus,  p.  1711. 

Jyd,  conseil,   639,   n.  3;   LB=A,  p.  15,23;   HB,  p.  283,1 

[Rossi,  AS,  p.  201];  (Cjv^  j^r^''  -^^  ^^^^  ^^^^^  ^^  ^^'^  ^^  ^^^^ 

faire,  661;  question,  affaire,  1483;   1609. 

yyî,  hant,  en  'Oman,  463;  987;  RO  §  99. 

8^U;<3VjU],  signe,  Dt;   Meissner,   NAGI,   p.  129   [Feghali, 

K'A,  p.  4;  le  même,  Synt.,  p.  134];  ^^î  ^J^  3,Lii  Low,  nous 

avons  un  signe  de  protection  du  santon,  cf.  le  vers  suivant, 

continuation  des  vers  cités  ci-dessus,  p.  661  : 

[Et  V éclair  et  la  pluie  dans  la  nuit 

Sont  le  signe  de  pcdronage,  ô  protecteur,  ô  bienveillant!] 
Zeichen  der  gôttlichen  Gnade,  Wunderkraft,  Festgabe,  pp. 
22  en  bas;  39;  cible,  ci-dessus,  p.  881,5  d'en  bas;  Beaus- 
sier,  p.  352. 

-     Û  ,    O    ^ 

.yi^x,  289  n.  et  ,y^,  461,  signification  inconnue. 

-8^^,  conseil,  159;  affaire,  108,11;  398;  639;  1139;  1371; 

1443;     1486;    proprement    inf.    de    ^V^,    LA    V,  298,8: 


1)  .^Lio,  sich  beraten,  R  0,  pp.  283,  7  d'en  bas;  347,2  d'en  bas  [con- 
sidtarsi,  Rossi,  A  S,  p.  201]. 


2096 

j\y^i  prononcé  muswâr,  pi.  Jiwi;vs,  promenade^  1389; 
Festgabe,  p.  76;  Prov.  et  Dict.,  p.  394.  —  Sur  un  autre 
sens,  instmit,  moment^  Weile,  Weilchen^  voyez  Socin,  Diw. 
GL,  p.  282  ;  Meissner,  N  A  G I,  p.  129  ;  Beaussier  s.  v.  ;  Stumme, 
G  AT,  p.  170.  —  C'est  de  ce  mot  que  provient  le  verbe 
jy^,  Mn  uncl  her  gehen^  Syr.  [Feghali,  Synt.,  p.  420  en  bas]  ; 
,yc^",  sich  ergehen,  Festgabe,  p.  77. 

(^y.wii,  u,  et  'j^y^,   a,  class.,  avoir  le  regard  dédaigneux. 
(^wv^f,   qui  7-egarde  de  travers  en   baissant  les  jmupières  '), 
Dt,  à  peu  près  =  Jk:>i,  louche. 

^^,  U,  devenir  mg?<2e;'  =  dlys^',  1311  =  LB^A,  p.  61,  v.  11 
[Sur  le  sens  de  ce  thème,  voyez  Dozy  s.  v.]. 
^jiyi,  [troubler^  cause  to  shy^  MMC,  p.  382]  faire  ses  pré- 
paratifs de  départ  (en  parlant  d'une  tribu),  sens  à  rapprocher 
de  celui  de  courir  rà  et  là  pour  chercher  ses  armes  (faire 
ses  préparatifs  de  combat),  donné  par  Dozy,  Bel  Djâzya,  p.  102. 
icii^,  touffe  de  cheveux,  1311  n.  8  [s use,  sowse,  ]VIJ\IC, 
pp.  116;  247/8J;  Stumme,  G  TA,  p.  47;  TTBL  v.  28: 


')  Mutalanimis,  éd.  VoUers  (Beitr.  z.  Assyr.  V)  n"  IV,  11: 

Cf.   le    coiiiiiientuire:    ,^uX>.2i!    ^^^    et    d^v^    y^.    t_5^'    U':^^"^'^ 

o  )  

^   o'jC   "bJ   Jl,  da  voir  hein  'Iraq  fiaben,  Noldeke,  Zur  Gramiii.,  p.  29. 


2097 

s^'ar  sûseta  '"arzûne  fûg  zerîda, 
Das  Haar  seines  Schopfes  gleicht  dem  Fruchfbuschel  ûber  clen 

Zweigen  der  Palme  '). 
NTS,   p.   109   n°    14,16:   sûstû   milwîjâ,   bîddëhéb 
mutlyjâ»    6^    ^''Ci-i  seinen  Haarzopf  zusammcngerollt ;   der 
ist  vergoldet. 

^^,  inf.,  1311  n.  2. 

tjo^,    a,    class.,    être   louche  (œil)    [LA   VIII,  317, 8:  _^!  Jli' 

•  L>^j-^t  (jj.  j-^i''  eJ^'  ^  uv^lj  u^y^^  jy^^^ 
xJ_**j  ijo^-ii,  loucher^  Dt. 
(js3^^,  louche^  Dt. 
[Ce  thème  se  trouve  aussi  en  Syrie,  voir  Barthélémy,  p.  416] 

Le  verbe  i^Li,  u,  courir  (class.),  est  inusité  dans  les 
dialectes  de  l'Arabie  méridionale,  quoiqu'on  dise  en  Dt 
Jj^  ôd>^  OU  -b|Ux.<  Ai>t,  /azre  ime  promenade,  500  n.  =  -bj-ci^", 
Festgabe,  p.  77;  cf.  RD  I,  114  n.  11  ;  Rôssler,  M  S  OS  I,  60,  7 
d'en  bas  et  Meissner,  NAGI,  p.  129  àât,  Icmfen. 

[Sur  -bLc^t,  compcrare^  voir  Rossi,  Voc,  p.  312  et  AS, 
p.  219  sub  mercante\. 

Quant  au  sens  de  hrùler^  propre  à  ce  verbe,  647,  il  se 
retrouve   non    seulement   dans   la    langue    classique,   mais 


')  Stumme   rappelle    le   Cantique    des  Cantiques  V,  1 1  :  rs  DPD  It^NI 
D''v'n!>n  vnwp,  et  Imi-u'  el-Qays,  Mo'all.  v.  35: 


OC.       -    o„ 


JjCoCcJ!   iLi^sAjl  yJsi^  ^i>yyi'       (*-=>^    ^_>^'    Cr^'    CT^j^-    F  fi 


* 


2098 

encore  dans  plusieurs  dialectes  [voyez  Lane,  Dozy,  Beaussier, 
Marçais,  TAT,  Barthélémy];  aussi  en  shaurî,  SAE  VII, 
151  §33  et  en  mehrî,  siwôt,  Feuer,  Jahn,  M  S,  p.  242; 
Rp  11,31.  Cf.  -bLi,  i. 

cLii,  u,  aller  par  ci,  par  là,  umhergehen,  =^  ^Jl=> ,  u,  26,  14; 
719;  RO,  p.  182;  surtout  aller  de  maison  en  maison  pour 
inviter  au  mariage^  719.  Sur  ce  thème,  voyez  601;  648; 
719  et  s.;  1549. 

pyi,   lever  en  l'air,  sans  agiter,  Dt;  ^^y^J^^i  py^,  il  leva  la 

chaise  en  l'air,  800  n.  1. 

iLcU,   class.,   épouse,   720;   Festgabe,   p.  77;   LA  X,  54,10 

d'en    bas:    iLxjLclx^J!   ^6Jt^   ^   \.juX.^:>   ^^>^   k3\^\   J^^   iLcUc. 

tU  L^;i  (•i^^'i-  En  sabéen  nrtr,  épouse,  Hartmann,  Die  arab. 

Frage,  pp.  196;  292  [Conti  Rossini,  Chrest.,  p.  248],  cf. 
Grimme,  OLZ  1913,  col.  79. 

^y.,  fiancé,  aussi  ami  du,  fiancé  invité  au  mariage,  pi.  iCc^, 
27,1;  121,6;  719;  1549.  Dans  MAP,  p.  205,  le  cortège  de 
la  fiancée  est  appelé  ^iLii'. 

^yi!,  dans  la  lurah  celui  qui  a  les  cheveux  hérissés,  mais 
en  Dt  chiche,  sordide  [cf.  Goitein,  Jem.,  n°  175;  Rossi,  AS, 
p.  196  âû",  fera,  sû^ah,  hriUto]  et  aussi  très  grand  et 
mince,  720. 

^lyi^,  class.  fourgon  du  four,  648.  —  En  ""omânais,  cl^-ix^ 
est  lever  du  soleil,  720;  ci-dessus,  p.  1522. 

v_îLii,  u  '),  dans  la  langue  classique  polir,  fourbir,  cf.  M'A R, 


')  Sur  ririiparfait  v_^x^,  voyez  H<l'"i  P-  •^'4- 


2099 

p.  61  ;  dans  les  dialectes  modernes  voir^  37,  2  ;  ci-dessus,  pp. 
1053;  1564,  rarement  en  Dt,  où  ^^  est  le  verbe  ordinaire, 
1370;  ma  suft  (sûf)  illâ,  voilà  que,  "anazî,  489  n.;1222. 
En  sahhî  ^'ui;  est  attendre,  330  n.  2;  1370.  Cf.  oui^- 

<_j^  ou  o'»-ii,  7nontrer  =  i^^j,  Dt,   1370;  Meissner,   NAGI, 
p.  129  [Fegiiali,  Synt.,  pp.  258;  329;  voir  aussi  ïi^]. 
^U:t  =  oyi',  1370,  voyez  Lane  s.  v. 

^J>y^,  regarder  d'en  haut]  s'occuper  de,  regarder  aux  intérêts 

c?e=^jî-v^",  1371;   sich  gegenseitig  erhlicken,  RO,  p.  369,5; 

hinschauen,  RD  11,31. 

oLxxiJi,    en    ""omânais,    être   vu,    RO,    p.    263,14:   lôhsin 

jinstyf  min  be'^yd,  7nan  sielit  die  Festung  von  Weitem ; 

ibid.,  1.  2   d'en  bas  ma  jinstyf  1  haue,  der  Horizont  ist 

nicJit   sichtbar.    Sur   des    formes   verbales   hybrides,   voyez 

RO  §  392. 

^'jccit  =:  uiyiî,  1370,  cf.  Lane  s.  v. 

o>^,   dans   la    lurah    fourbissage,   M'^AR,    p.  61  :    ë^)L:>  J.i' 

o^  _^  ;jy*^3,,    à    présent   vue,    1275==LB''A,    p.    79,19 

[MMC,  p.  608,  V.  31]. 

%i;,   vue,   Prov.    et  Dict.,  p.  395  [GLE^'A,  p.  39;  Feghali, 

Synt.,  pp.  122,  3  s  a  u  f  t  u  b  y  e  f  h  e  m,  «7  a  Vair  de  comprendre  ; 

122,5   d'en   bas   sauf  tu    nezel,    il  parait  qu'il  descend; 

140,4  d'en  bas  sai^ftak  bese"  ou   beâ''a,  tu  es  laid]  à 

San^â"*  donna]  .^ju^xco',  protezione  di  una  donna,  Rossi,  Voc, 

p.  312  et  AS,  p.  205];  Ahsicht,   Wunsch,  Hartmann,  LLW, 

p.  238  en  bas. 

iià^  =  siJ,  1716  ;  RD  II,  31  ;  Ansicht,  RO,  p.  323,  4  d'en  bas. 

ijyi,   Ûberwachung,  RO,  p.  246  d.  1. 

ciLis»  ou  ^wCis/4,  visière,  guidon  du  fusil,  Dt,  ci-dessus,  p.  213  ; 


2100 

Socin,    Diw.    Gl.,    p.    282  =  ^yi-«,    Hdr,    p.    219;    mehrî 

meàwôf,  Bittner,  M  S  IV,  54. 

Ajyiix  msaufe,  Anblick^  RO,  p.  301,  12. 

En  mehrî,  sauq  est  brûler  (trans.),  allumer,  et  satâq, 
être  allumé,  ce  qui  paraît  indiquer  un  sens  primitif,  disparu 
en  arabe,  647  n.;  Brockelmann,  VGSS  1,611;  voyez 
cependant  Bittner,  M  S  II,  §  60  et  64  n.,  oîi  mehrî  sauq 
est  expliqué  comme  un  thème  mediae  ^'). 
vjjyiô",  brûler  du  désir,  sich  sehnen,  avec  ^  ou  ^n  (^^i),  comme 
dans  la  lurah,  Littmann,  THI,  p.  24  [THS  I,  nos  118—123; 
II,  no3  39—40  et  p.  114]. 

*  t    .-. 

J-i;,   u,  class.,   se  dresser  (queue);   L^o^  c^-^i-ii,  dresser  la 
queue  (chamelle),  1405,  n.  1. 
Jyi,  dans  le  Sud,  biaiser,  852. 

Jyi,  852.  La  remarque  de  Hommel  qui  y  est  citée  est 
conçue  en  ces  termes:  „Daher  heisst  Jv^  speciell  vom 
Skorpion:  er  hob  den  Schwanz  auf,  und  J!^!  as-sawwâl'^) 
ist  geradezu  der  Skorpion.  So  heisst  auch  der  10.  arabische 
Monat,  der  ursprûnglich  in  den  Juni  oder  Juli  fiel",  etc.  ; 
sur  le  sens  de  jyi,  devenir  iJULi  (chamelle),  avoir  une 
petite  quantité  de  lait,  être  en  petite  quantité  (lait),  etc.,  voyez 
Lane  s.  v.  LA  XIII,  400,4  d'en  bas  sur  le  mois  de  sauwâl  : 


[')  Sur  OJl-ii  et  riiébr.  np'lK'n,  voyez  Brockelmann,  VGSS  1,167.] 
2)  Sur  J[^,  voir  aussi  Marçais,  TAT,  p.  352. 


2101 

Jj"^!    JL>    (iUAJ^    Sjij'^l^    ^^'  yS   lW^'  qI-î-^'   l^-J^^-^   (jr*^   Ly-.-^* 
iCîLLjt    ^^)^y^    dUJu    ,_^-»-w    tl^l    Jlîj    w«-bJî    ciyiJlj    ^    OÎJ^OUii    j, 

J^  =  }ôyjiî   ^  iUt  iuijj,  Abu  Hilâl,  p.  119,  n°  42. 

J^^,  5mzs,  Jyi  oi-:>,  e^/e  (la  pierre)  es^  allée  en  biais ^  de  côté^ 

852.   En  outre,  JvîJ!  est  nom   d'une  étoile,  synonyme  du 

classique  SC-yiJ',  ^a  queue  du  scorpion  ou  ^e  scorpion  lui-ynême^ 

appelé  aussi  i:Jf^,  852;  ci-dessus,  p.  1093;  Snouck  Hurgronje, 

ZA  XXVI,  229. 

JoL.i;  et  iJljui,  dans  la  lurah,  voyez  1405,  n,   1 . 

Jyil,  gauche  =  }^^,  fém.  "^.ii,  852  s.;  SAE  IV,  83,  11  avec 

la  glose:  ^J'i^i!  J^  j^.;  MJM,  p.  40. 

j^,yi,  mettre  en  monceaux,  Dt;  aussi  préoccuper,  voir  ci-dessus, 
p.  573  s.  V.  v/>-  [Dénominatif;  cf.  Spiro  s.  v.]. 
xj^,  pl.  ^yi,  monceau  de  blé,  coupé  sans  les  épis,  botte  de 
paille   après   la    coupure   des    épis,   Dt   [du  copte    «jçTrti, 
magasin,  Vollers,  Z  D  M  G  L,  654] . 

«Lii,  u,  être  laid,  956;  Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen,  p.  31, 14: 

8^,   enlaidir,   956;  ^J^J^  o^y^,  LAm,  p.  128,9;  I.  Sidahi 
XIII,  265, 10  dans  ^Sjwi?^!  v_;L;:j':   JLJu  %  'iLiM^  ^Ijyî  ^-.i 

~r  _  >  3   _    _      DÉ  ùw        _      3  -^7 

30-  j:  >_ùg  -ù_3_;_  D5  ^ 

^Lp^   btyctj  »^î  J^ji  «j'J^  ^'^^  !>^  '-^  J^  f^'  i-î  Magànî 


2102 
el-adab    V,  126,    en   parlant   d'une  mule:   ^î^lXj!  s^ii  •^i 

bU;,  pi.  »'_^,  chèvre:  mais  dans  ed-Dâhir,  s'-ii  (avec  suffixe 
^_^"'ui)  est  6?-e6/.s  et  chèvre^  712  et  n.  2;  LB'A,  p.  72, 16,  20 

mouton.    En     "Oman     »wii,     chèvre^    pi.    o'-^^y^,    RO    §92 
[Brockelmann,   VGSS  1,333;   Nôldeke,   NBSSW,  p.  170]. 
Sur  le  sens  de  swi;  dans  l'ancienne  poésie,  voir  Noldeke, 
Fûnf  Mo'all.  II,  43. 
^^Lù,  pi.  t_fiî|^,   Schafhirt^   RO   §123;   p.  206,  7  d'en  bas 

et  p.  369,  3.  Cf.  Meissner,  M  SOS  VI,  86  n.  6:  ,,Sâuie  •)  sind 
Halbbeduinen,  die  besonders  Schafe  (sLi:)  halten"  et  après: 
„Hiernach  hat  auch  die  marokkanische  Provinz  Schauia 
(s.  S.  1  ff.)  2j  wahrscheinlich  ihren  Namen  ;  vergl.  Hartmann, 
Islam.  Orient  I,  29". 

;^yi,  rôtii\  non  pas  courant,  604. 
^^,  rôti,  648  n.  ;  1684. 
(^j^iix  miswi,  648. 

o 

iilyiwo,  ât7'e  pour  rôtir,  l'endroit  où  Von  fait  rôtir  la  viande 
sur  des  pierres  ou  une  tôle  en  fer,  Dt  602;  1470  en  bas. 


'^,  voidoir,  dans  la  Tihâmah,  Glaser,  PM  1886,  p.  8  et  au 
Waddây,    Carbon,    p.    222;    ma    nesîé,   je   ne   veux  p)as, 


[')    Le    mot   tjfjL^   se    trouve   aussi   dans  la  hirah,  LA  XIX,  180,3: 

s'uiJt   v_,A.;>;.o    ^^LxJ';  Lane  i^^^  et  ^g^\s^•,  Dozy  i^5^-«^',  f?^s  peuples 

pasteurs.  —  Sur  swâja  (sûjân),  voir  MMC,  p.  44  et  Index,  p.  709]. 
[2)  C'est-a-dire   Kampffmeyer,  ésuia   in   Marokko;  voyez  El  IV,  367 
ShRwiya]. 


2103 

Hogarîeh,  cf.  ^^^l  de  L«<^_^.  —  Sur  ^^^  ^^  ^^,  voir 
Jacob,  S  AD  11,93. 

£^^^>sf,  si,  s,  mais  ce  hamzah  n'est  pas  le  hamzah 
classique;  c'est  une  occlusive  glottale  causée  par  la  voyelle 
longue  et  accentuée,  Brockelmann,  VGSS  1,48  et  93.  — 
t^jri    quelque   cJtose^    uana    dûwir   li   si',  pendant   que  je 

cherche  quelque  chose,  1516,2;  umâ'  sindèythaula 
s  i  n  d  â  h  a,  t  à  '  1  i  b  m  i  n  n  e  h,  et  je  ne  lui  ai  rien  donné;  et 
s'il  (=  si  on)  lui  donne  quelque  chose,  elle  refuse  de  l'accepter, 
40,2;  cf.  Bauer,  PA,  p.  77  isi  'agîb,  etwas  Wunde7'bares ; 
isi  rarîb,  etwas  Seltsames;  flh  sï  muhimm,  giht  es 
etivas  Intéressantes  ?  k  u  1 1  s  î  ou  k  u  1 1  isi,  ailes  ;  m  â 
firhûs    "^ala    isi,    sie   haben    sich    iiher  nichts  gefreut.  — 

(_c^  (^' >  lA.V  >  L>'.î  734;  ci-dessus,  p.  124.  —  Sur  ^  i^y, 
se,  si,  si,  usité  comme  pronom  indéfini,  voyez  1359; 
Snouck  Hurgronje,  OS,  p.  101;  Brockelmann,  VGSS 
11,86  et  n.  1;  RO,  p.  29;    Bittner,   M  S   III   §63.   —   ^^, 

il  y  a,  1293;  voyez  Hdr,  p.  628:  „I1  est  à  remarquer  que 
ijri:  n'est  ainsi  employé  qu'après  une  conjonction  et  dans 
une  proposition  interrogative  ou  négative";  in  kân  si 
kara",  s'il  y  a  de  Veau  de  pluie,  24,12;  el-qabwalah 
ma  si'  lamàrsàha  taraf,  l'iionneur  de  la  tribu  n'a  pas 
de  limites,  451;  AjAÎ  dU  ^J^i  'u*,  tu  n'as  pas  de  pareil, 
1579;  ma  sî'  'andehom  "usûr  fim-huyûd,  il  n'y  a 
pas  de  Calotropis  chez  eux  dans  les  ?nontagnes,  64,11;  ma 
si  hànaq,  il  n'y  a  pas  de  brouille,  136,6;  ^à^^^  ^^  L^, 
il  n'y  a  pas  d'empressement,  1595  ');  f^S'A-^  ^k:>  ^_5^i,  y  a-t-il 
des   chevaux   chez   vous?   1635,   1.   2   d'en   bas;  si"  kamâ" 


')  En  'omânais,  sysi  ou  mamys,  es  giht  nichts,  R  (),  p.  264. 
Iandberg,  Glossaire  Datîiiois  132'' 


2104 

h  a  d  a  e  1  -  w  a  1  a  d,  ?/  en  a-t-il  comme  ce  jeune  homme  ?  1636, 1  ; 
HB,  pp.  260;  281,7;  Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  232, 
n.  4;  cf.  d'ailleurs  Hdr,  p.  628.  —  jj.  si,  s,  renforcement 
de  la  négation,  comme  pas  Qt  point  en  français,  Brockelmann, 
VGSS  II,  §57f  et  §  105  f;  ma  bâlhorùgsi,  nous  ne 
sortirons  pas,  12,  8,  cf.  450  ;  in  k  â  n  m  a  s  i  1  q  î  t  m  à  ^,  si  tu 
ne  trouves  point  d'eau,  24,13;  ma  bât  î  à 'a  ksi,  tu  ne  le 
peux,  1516,10;  ^f>  ^^  ^^  jjri  <jb  L  olc  U,  /.'  n'y  aura 
plus  d'abri  contre  leur  guerre,  1603;  avec  les  pronoms 
mâna  si  dâri  esû'  di-ksèrha,  moi,  je  ne  sais  pas  qui 
l'a  cassé,  24,  15;  L^  t^yj>  ^j^  U  ^c^'Jj,  sans  que  le  pâtre 
en  eût  connaissance,  686,  voyez  568  et  surtout  695  et  s.  — 
Sur  si,  s  comme  particule  interrogative,  voyez  Brockelmann 
VGSS  II,§lllk;  si  sitt  ba'îr  giza'  fit-tarîq  hâda, 
as-tu  rencontré  un  chameau  passant  par  ce  chemin?  1516,  2  '); 
cf.  90,16;  733  n.  4;  1359.  —  aÎ  ^>sîleh,  ma  'àuwadu 
sîleh  =  AJ  ^  ^^  ^1  i^s  '^6  le  purent  pas,  12,24;  463. 
En  sahhî  ^Ljj,  est  rien,  463;  Jayakar,  BBRAS,  p.  267.  — 
sinhu,  sinhi,  etc.  733;  Nôldeke,  BSSW,  p.  6. 
xlii,  voyez  ci-dessus,  p.  453  s.  [Barthélémy,  p.  422  ;  Cantineau, 
Et.   I,  109].  —   Dans  la  lurah   iiX^,  ï^  est  volonté,  Lane 


')  Et-Tantâwî,  Traité  de  la  langue  arabe  vulgaire,  p.  86: 

„Est-ce    qu'il  a  faim  ?    (ji^L*-o> 

Est-ce   qu'il   est  levé?    \Ji^'^i 

Est-ce  que  quelqu'un  est  venu  ?    l:>    (^l\:> 

11   n'a   pas  faim    ^^^-^-^r^    lA>^    ^ 

Il  n'est  pas  levé  (jiw«li>   t« 

Personne  n'est   venu    i->    uxA>    Lo". 


2105 

s.  V.,  p.  ex.  Cod.  Monacensis  238:  ^mu  ^^\  ^ULv!  ^^-^J  ^-JS 
dUlci  %  ^^,  Rômer,  ZA  XIX,  125. 

»_jLi,   i,  grisomier,  LB'A,   p.  74,17.   Sur  quelques  thèmes 

congénères  et   revenant  tous  à  l'idée  de  Jali»,  voyez  565. 

wu^,  faire  grisonner,  LB^A,  p.  61,15;  grauwerden,  Socin, 

Diw.  Gl.,  p.  282  [Goitein,  Jem.,  n°  66]. 

^-j<*^,  être  perplexe,  étonné  =^y^,  Dt. 

x*-^,    vieillard,    573,2;    578,3    [Rossi,    AS,    p.   244;    aussi 

terme   de    mépris    quand    on    parle    d'un   vieillard,  Dozy]; 

souvent  adulte,  erioachsen  par  opposition  à  un  jeune  homme, 

ûlêd,  RD  11,32. 

iCoyi  swëbe,  greisenhaft,  RO  g  90. 

uj^Ui,  vieillard,  LB^A,  pp.  3,  29,  30,  etc.;  sâib,  pi.  siâb, 

Stumme,  GTA  §  100 d);  sâjûb,  pi.  sjûbe,  RO,  §130. 

wv^l,  pi.  vv^5  9''^^i  LB'A,  p.  78,9. 

[Juii,  i,  dans  la  lurah,  être  attentif,  circonspect  =  ^lXi>,  -.Loî, 
Lane],  Uhud,  p.  24: 

lO^fJJ^   liXi]   f^^^'   y^   c;^-^J.L^^      I* — f-i:JL«-AMJ   j«_P'!i_5!   ^Xt   0;*A-j 

Du  eiltest  zu  ihrem   Vortrab  und  kamst  ihnen  zuvor, 
I     Und  du  handeltest  vordem  vorsichtig.  Wahrlich,  du  warst 

vorsichtig. 
a^  [class.  rendre  attentif,  circonspect],  trocknen  (trans.), 
Stumme,  GTA  §  26,3). 


2106 
^^-i,  Trockenheit,  Stumme,  TTBL  v.  174: 

Sie  hetraten  die  Landschaft  der  Trockenheit  und  Versengtheit  '). 
Aussi  nom  d'une  plante,  Artemisia^  hébr.  rç'^^  740  ;  Carbou, 
p.  214  [et  Schweinfurth,  AP,  p.  7]  Artemisia  herba  alba 
[Lane  s.  v.  Artemisia  Judaica,  Absinthium  Ponticum  ;  Bar- 
thélem}',  p.  419:  „1°  arbuste  épineux  employé  pour  chauffer 
les  fours  de  boulangers;  2°  branchages  disposés  pour  per- 
mettre aux  vers-à-soie  de  filer  leurs  cocons"];  MAP,  p.  140; 
Bel,  Djâzya,  p.  1B7  n. 

:,"^,    pi.    -.-owci^,    457;    1127;    1351;    Arabica  V,    84    n.    1 

[Grohraann,  SA  I,  84];  ==  (j^'wLiL-,  I.  Battûtah  II,  182  ;  Heiliger, 

Jahn,  M  S,  p.  228. 

Dans  le   Sud,   il  y  a  un  verbe  ^i-ii,  u,  dominer^  prendre 

o 

le  dessus,  commander,  selon  p.  900  n.  1  ci-dessus;  cf. 
cependant  RO,  p.  214,5  d'en  bas:  i^^^^  j.>i  -l^v^'  »>^î 
jsl)  *JL£,  der  Kaffee  làuft  ilber,  wenn  das  Feuer  die  Ober- 
hand  bekommt. 


* 


o'^,  i,  être  haut,  s'élever,  Arab.  111,63;  voyez  Hdr,   p.  628. 
cxlii,  élever,  exalter,  ibid. 

Cf.  o^,  L  Sîdah  IX,  23,  8  d'en  bas:  cz^owjy  ^«..«uiJ!  o^^- 


')  C'est-à-dire  le  Sahara,  Stumme  1.1.  avec  cette  remarque:  ,,Vgl. 
den  (in  Tunis)  hàufigen  Ausdruck  bliid  essîh  unih  'das  Land  der  Diirre 
und  des  Windes'  fur  die  Sahara".  [Comme  le  fait  remarquer  Feghali, 
Sj'nt.,  I».  407  n.,  l'expression  sîh  brih,  „le  flamboiement  de  branchages 
secs  dans  le  vent",  dont  il  ne  reste  rien,  signifie  au  pair;  sa)is  profit 
dans  un  échange  de  services,  d'objets;  si  ma  si  h  brih  est  donc  nous 
sommes  quittes]. 


2107 

Il  faut  bien  distinguer  ce  verbe,  en  'Oman  bàtir^  RO, 
p.  281,1:  ^el  bêt  mseijid  tesjyd  qauwi,  dièses  Haus 
ist  sehr  stark  gehaut^  de  oLi,  i,  et  A^yio,  crépir,  dénominatif  de 
Cs^,   revêtement  en  plâtre,  en  chaux  =  syr.  ]^^,  hébr.  Tç^, 

Arabica  III,  63  ss.;  Hdr,  p.  629;  Barth,  ES,  p.  55  n.  ;  cf. 
NTir,  Gipser  (Nôldeke)  dans  une  inscription  nabathéenne, 
Lidzbarski,  Ephemeris  III,  88. 

Chez  Naswân,  p.  81,  7  (cf.  p.  67,  17)  nous  lisons: 

L^Î^XJ!    C5^L:^     'A-^A^;,    AJ^\       »JoJs>     .Aai    ^    o''^''^    "^i   Q^A^i^, 

[Et  Romclân,  puisqu'il  n'y  a  pas  de  château  comme  Romdân 
En  grandeur  et  hauteur,  étant  vis-à-vis  des  étoiles]. 

1.    Sîdah    V,   122,    1.    3    d'en    bas:   ^LlJ!   *   A^  ^\ 

D'après  I.  Sîdah  1.  ].,  el-Kisâ^'î  référait  «Axxc^  au  sing.  et 
lX-I^  au  pi.,  p.  ex.  u\-ycX«  >^*,  (Qor.  XXII,  44),  a^xJ:^  ^^y  ^^^ 
(Qor.  IV,  80),  tandis  que  Abu  ''Ali  ne  reconnaissait  aucune 
différence  entre  les  deux  formes,  en  renvoj^ant  à  oAxUl  '»^^j> 

iLàjLLi!    **«[.    J>X!t_5    JJvJi    *-w1j    xijLkl!    ,_c*-^'    '-^-^    ^'^-^"^Nii     cf. 

1.  Keysàn,  Comm.  sur  la  Mo^allaqah  d'Imru'  el-Qays,  éd. 
Bernstein,  Z  A  XXIX,  59. 

^iÀa^,  voir  ci-dessus,  p.  2032. 

ytr^,  lancer,  430,  dénominatif  de  3\Ui,  dè^e,  Socin,  Mar., 
p.  190,  n.  95;  die  Luft  durchschneideyi  (Schwert),  Stumme, 
TTBL,  p.  144. 


2108 

0^,  singe,  Carbou,  p.  235. 

.LIï,  die  Luft  durchschneidendes  Schivert,  Stumme,  TTBL, 
V.  297. 

;Li,  i,  aller  de  travers,  en  biais,  1634. 
j^,  de  travers,  en  biais,  ibid. 

-bLii,  i,  class.  être  brûlé;  postclass.  s'irriter,  s'emporter,  Dozy 
[et  Barthélémy,  s.  v.].  Cf.  -b'wi;,  u. 

Ja^,  brûler,  consumer  par  le  feu,  faire  frire  légèrement. 
Ahlwardt,  Samml.  III  n°  XXXI,  15,16  et  Rûba  ùbs.  : 

Worauf  vom  KehricUt,  liingeiceht  in  Streifen, 
Ein  Dunst  liegt  ivie  von  Fleisch,  das  halbgar  faïUf". 
Hartmann,  LLW,  p.  114,13  -iL::  =  tJ^. 

^Ui,  i,  class.,  se  répandre  (bruit),  LB^'A,  p.  59,  21;  Meissner, 
NAGI,  p.  130;  cf.  le  synonyme  ^'o,  i,  ci-dessus,  p.  905; 
aussi  en  "omànais:  min  àâ''  râh,  seitdem  es  ôffentlich  icurde, 
war  es  dahin,  RO,  p.  404,  n°  73.  Sur  ^yi  et  k^,  voyez 
647  et  719. 

K^,  accompagner  ');  aussi  en  "^omânais,  RO,  pp.  89, 14  d'en 
bas;    217,8.    Mais  '^JÔ\  «^  est  allumer  le  fen,   mettre  du 

bois  au  feu,  648.  —  o^L  %J:^,  Stumme,  TTBL  v.  19, 
voyez  ibid.,  p.  144. 


[')  Aussi   to   cause  a   tliiiig   to   be  folloived  by  soniething  else,  ^^^ 
jyb    ^b    liUo,  Bevan,  74]. 


2109 

Sur  ^<^,  voir  ci-dessus,  p.  258. 

jjLi;  [class.,  accompagner]  être  partisan  de  qn]^  Stumme, 
GTA  §28,3  sâja=,  fortgeleiten  ;  Rôssler,  M  SOS  1,88,12 
men  sSjaMium,  wer  zu  ihnen  Jiielt.  —  Sur  'iJu^j^,  voyez 
Wetzstein,  ZDMG  XXII,  95  n.  21. 

<j^,   647;  *JJ!  «^xi   et  o^'  ,^^,   noms  de   personne,  450. 
Cf.    nabathéen    Dipi'Xrir,   probablement   ,,der   Beistand   der 
Leute",  nom  d'un  dieu,  Lidzbarski,  Ephemeris  1,332. 
^jLii,  ahl  Sâya^  455. 

cLyLo,   648. 

v_jLi;,  i,  voir,  Dt,  1658,3,4,  cf.  ci-dessus,  p.  2098  n. 
'^joj^  avec  J,  s'occuper  de,  regarder  aux  intérêts  de,  1371,  6: 

J^;Aj!_5      JoL>JiL     \,Jlm^     {}  i.i>\-y*wO  î_5 

Et  alors  je  me  suis  mis  à  regarder  aux  intérêts  des  tribus 

et  des  dôlah. 

E 

JLii,  i,  <J'L-ii!  soidever,  enlever  de  terre  (un  fardeau),  dans 
les  dialectes  du  Nord,  463  [voyez  GLB'^A,  p.  40]. 

Au  Waddây   ce   verbe   signifie  j^'^'^^^dre,  Carbou,  pp.  16; 
17;  41;  95;  220,5  d'en  bas;  Rabah,  p.  29. 
^,  charger,  1647  =  LB'A,  p.  58,25  [GLB'A  1.1.]. 
J^lii,  charge  [GLB'^A  1.1.]. 

iJuui,  kleine,  leichte  Ladung,  Wetzstein,  ZDJS^IG  XXII,  131  ; 
aussi  motte,  ci-dessus,  p.  1492. 
Un  autre  iJu^,  pi.  j4^,  est  mantle,  Jayakar,  OD,  p.  662; 
I     RO  §  112  sële,  pi.  sjel,  Frauenmantel ;  RD  II,  32  ,, Turban, 


[')  Lisez  Uitw**^'j  sans  +]. 


2110 

Kopftuch  (îer  Frau,  bis  zu  den  Fùssen  reichend"  [de 
l'hindoustani  X^  shelâ  ou  ^U-  se  la,  "a  fine  sort  of  silk 
cloth,  fine  linen,  lawn,  muslin  :  a  pièce  of  muslin  worn  as 
a  do-patta",  Shakespear,  col.  1368;  do-pat  ta  \iLj  •  j  ^  "a 
kind  of  veil  or  a  pièce  of  linen  in  which  there  are  two 
breadths;  a  cloth  thrown  losely  over  the  shoulders",  ibid.^ 
col.  1069.  Vullers,  Lex.  Pers.-Lat.  II,  369  :  „*Jlv-  {.(')  Img.  hind.  : 
genus  panni,  alias  etiam  Ju-^c  dictum,  sic  descriptum  :  ^i-fwwj. 

iuLui  [nom.  unit,  de  Jui;  (persan)],  manteau,  "^  a  baye  h,  MAP^ 
p.  166  s.  et  p.  426  [voyez  d'ailleurs  Dozy  s.  v.  et  Almkvist,. 
Kl.  Beitr.  1,312]. 

Juçi,    portefaix,     Prov.     et    Dict.,    p.    395,    cf.    Wetzstein^ 
ZDMG  XXII,  131.   —   Aussi  Masthaum,  Meissner,  NAGI, 
p.  LSO. 
&JL.io  ikïlj,  533. 

pL.i:',  i,  ficher  [=(_^-ciJ!  j,  2^^'  *J^],  788  n. 

'f^4^,  pi.   ^,   dans  la   lurah   disposition   naturelle,   qualité 

[cf.  MMC,  p.  471];  en  "oraânais  aide,  assistance,  Hilfe,  RO, 
pp.  230;  300,8  d'en  bas;  409  n°  125;  iU^^   iU^^^,  filr  Geld 

und  gute  Worte,  ibid.  §  231  ;  ^_5c:  QJiaJ>j  iU-^'^  ic>.il  1  -  h  â  g  e 
uèèyme  jûtufqân-si  (ou  j  itwâfqân-si),  fZ^■e  Not  und 
die  Gastgeherei  passen  nicht  zu  einander,  ibid  §331. 
[  j«-v^io:xî    mutsayyim,    persona    d'onore    {==  m  u  t  n  à  m  i  s), 
Rossi,  Voc,  p.  313]. 


,    i,    rendre   vilain,    déshonorer,   class.,  l'opposé  de  ^ 
1,221: 


2111 


o^         Go- 


j^^_;k.^i^j    J|^_«Jî  (ji:i*j    Ui'    e^^î       H-r"^    iJ"-^    l.^y'^    O^^^    U*Vi^3 

[T'o?^  dow  e-si  un  honneitr  pour  un  homme,  si  tu  le  donnes 

généreusement, 
Mois  tout  don  n'est  pas  un  honneur. 

La  générosité  d'un  homme  envers  toi  n'est  pas  un  déshonneur, 
Comme  le  sont  certaines  demandes]. 
^^  =  ^U,  MAP,  p.  178,2. 

^•y*:^',  hâsslich  icerden,  RO,  §351. 

,j\x;,    inf.,    usité    comme    épithète    [voyez    GLB^A,   p.  40; 
MMC,   p.   615:   „Jâ  sén,   0   rascal!  an  expression  used  in 
jest  even  with  a  person  dear  to  one"]. 
^^,  déshonorant,  MAP,  p.  387,23. 

* 

ijo>j,  voyez  ci-dessus  sub  j. 

<j,  ibid. 

>(j*,  voyez  ci-dessus  sub  tj^. 

<^J.,  ibid. 

Sur  (jo  correspondant  à  ijo  dans  certains  thèmes,  voyez 
ci-dessus,  p.  1286  et  n. 

Lo 

Lo  avec  suffixes  en  ''omânais,  499;  ci-dessus,  p.  1052  n.  ; 
sa- ni  m  ad  bût,  sieh'  ich  bin  pilnktlicli,  RO,  p.  272,6  d'en 
bas;  Sselâl  bu  râfa'^etnîbbo  jùfsâ^ani  sâk  sâduk 
■"aly],  die  Traglast,  ivelche  du  mir  aufgelegt  hast,  driickt 
mich,  ja  ivohl!  sie  driickt  mich  nieder,  ibid.,  p.  149,  2;  sâni 
b  â  r  i  a  s  î  r,  c'est  que  je  veux  partir,  662  ;  Rôssler,  M  S  0  S 
III,  9,  4. 


2112 
j^Jwo,  voyez  ci-dessous  sub  ^y^. 
„uo,  voyez  Ju^,  ci-dessus,  p.  1883. 

(z-  (^ 


-.•)j^,  chaux  vive^  Ziegelstein,  1154;  RO,  p.  360,4  d'en  bas. 
jîj^Lj.,  'plâtre^  voyez  1155. 


^))^ 


.,  u,  class.  verser,  1119;  en  Dt  58,23;  59,4;  60,10,11; 
dans  le  Haurân,  616;  aussi  Socin,  Diw.  Gl,  p.  282;  Meissner, 
NAGI,  p.  130;  RD  11,32. 

Synonyme  de  v^^,   u,  qui  dans  la  lurah  signifie  verser^ 
répandre,  cf.  aussi  ii^o  comme  ^..^  et  Ja*3.. 

iwjs  =  3 ..oLo   'iè^.   354  n.   3. 

1^^'  iCx>o,  ^e  mauvais  œil,  MAP,  p.  314. 
iu>j,  tas,  tas  de  blé,  1048;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  282;  Dalman, 
PD,  p.  20;  Jaussen,  CA,  p.  254  [hlé  mondé)-,  MAP,  p.  304; 
RO,  pp.  400  n°  27;  401  n°  39.  —  ^.1^  'il^,  nom  de  lieu 
dans  le  Haurân,  1048. 

f^t   en   général   faire  qch   le   matin,  74,15;  1027;  1651; 
RD  II,  32;  Qays  b.  el-Hatîm  IV,  16: 


2113 

Wir  ilherfielen  init  ihnen  in  cler  Frillie  die  Burgen  rings 

um  Muzahijn, 
Die  kegelfôrmigen  Spitzen  der  ersten  Reihe  unserer  Helme 

glitzerten  loie  Sterne. 

^\>jo   sboh,   es   lourde   Morgen^    RO,  p.  7  [Goitein,  Jem. 

n°  625  ss.,  où  l'on  trouvera  plusieurs  dérivés  de  ce  thème]. 

f^j^^  souhaiter  le  bon  jour,  629  n.  3;  cf.  I.  Sîdah  IX,  48,  7 

d'en  bas:  .a^j  aIÎ!  é^^^^  d^^J^  ^'-^■*i7    venir    chez    qn    le 

matin,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  282;  RD  11,32;  attaquer  le  rnatin, 

1400,14;    1448,   n.  2;    1650;    LB'A,    p.  57,17;    donner  à 

manger  le  matin,  461. 

^U3,   rencontrer  le  matin  ^);   attaquer  ci  la  pointe  du  jour, 

1650;  Dozy  s.  v.  Ai\  fMs,  arriver  à  Veau  le  mati^i,  1648  = 

LB=A,  p.  58,5. 

^^>jo!,  1650;  ^^A^oJJ  «A>Lc  |^a.ot,  ils  restèrent  chez  lui  jusqu'au 

matin,   LB'^A,   p.    2,33;   j*.^  *swj!  ^  U,   ils  ne   concluent 

rien,  ils  ne  sont  capables  de  rien,  Dt. 

-^aaJ!  f-^'î  boire  le  vin  le  matin,  1358. 

^^^^\,  déjeuner,  RD  11,32;  Glaser,  PM  1884,  p.  180  [Rossi, 

AS,  p.  200  sub  colaziotie]. 

iC^vxAS,   don  du  lendemain  des   noces,   Morgengabe,  838,  cf. 

Snouck  Hurgronje,  Mekka  II,  186:  „Bald  dient  als  Çabhah 

ein   Pâckchen   feinsten   Kleiderstoffs   (z.  B.    Eëzah  oder  ein 

anderes  indisches  Zeug,  Zamïndâr  genannt),  bald  ein  Siegel- 

ring   mit  Diamanten  oder  was  die  Verhâltnisse  gestatten". 

^s^xyo,  tronc  d'arbre,  91,4,6;  Hdr,  p.  630. 


>)  wv;^  «^J  J>»-i^  ^  ^-y^''  S  ^^^^  "^  *^[î,  par  Dieu,  s'il  la 
trouve  le  matin,  il  ne  trouvera  pas  de  bonne  journée,  dit  Fadl,  en 
voyant  une  femme  laide. 


2114 

_LjÔ,  attaque  matinale^  1650,  voyez  Hell,  ZDMGLIX,604; 

cf.  o'i^,  ci-dessus,  p.  222.  —  -Lyo,  pi-  o'-,  est  aussi  ijorte^ 
RO  §  109  et  p.  96,4;  Jayakar,  OD,  p.  661. 
x^'woo,  déjeuner  le  lendemain  des  noces,  Aden,  838.  En  Dt, 
ce  repas  s'appelle  -,^pyo. 

„^^,  premier  repas  au  café  après  la  prière  du  matin,  838; 
1072  [MMC,  p.  87;  colazione  ciel  mattiiio,  Rossi,  AS,  p.  200]. 

Sur  la  prononciation,  voyez  629  n.  1.  —  ^  -r'yt^,  Iciit 
matinal j  76, 15. 

-Lya/c,  pi.  ^Lxsx),  lampe^  flambeau,  999;  1446;  1692;  1706; 
Kasd.,  p.  58,  n.  5;  voyez  aussi  ci-dessus,  p.  1522. 

l<.5^-^AAiJ'  =  iiL:S^>A>o,    838. 

_*.*^,  prendre  patience,  1451  en  bas;  avec  J^,  attendre,  LB'^A, 
p.  16,17  [Dozy  s.  V.];  RD  11,32;  aussi  supporter,  ertragen, 
RD  1.1.  —  Aussi  entasser,  hébr.  "idï,  1048  s.;  cf.  Socin, 
Diw.  Gl.,  p.  272  j;,  Sandhàufchen  macJien. 

yj^,   entasser,   faire  un   tas,   55,11;    355  et  n.  4;  1048  s.; 

1050;  Naéwân,  p.  97,  voyez  ci-dessus,  p.  882. 

yLO,  égaler,  482. 

^xAoXwwî,  s'amonceler,  des  nuages,  1048. 

jJo,  crédit;  .^^L.,  à  crédit,  Hdr,  p.  630;  RO  §162  bisabor; 
p.  115,3  d'en  bas  bissabor');  MJM,  p.  54. 

o     »  ù    J 

,x>o,  flanc,  (^L>y!  .*o  J^,  sur  le  flanc  du  Wàdi,  le  Sud,  1049. 

»,*;o,  tas,  surtout  de  blé,  1048  s.;  I.  Sîdah  XI,  56,  9  [et  Lane 
s.v.].  Cf.  Haupt,  ZDMG  LXIV,  707. 

[')  RO  1.1.  „bismho)'  baar,  bil  liûdor  auf  Crédit",  mais  c'est  apiiarom- 
rnent  tout  l'inverse]. 


2115 

—  o   - 

rj^   OU    en    vers    ^o,    aloès    [vovez    Lane    s.  v.],    Sachau, 

AVLM,  p.  22  n°  XIII. 

jIjo,    la    courhure   au-dessus   du   fronts   commencement   du 

devant  de  la  tête,  Haurân,  1049;  Schlàfe,  pi.  s  u  â  b  i  r, 
Meissner,  NAGI,  p.  130;  MAP,  p.  419  [sâber,  Sammar, 
Cantineau,  Et.  II,  217;  sâbur,  Backe,  Goitein,  Jem.  n»» 
470;  969]. 

[îijL-o,   dans   la   lurah  pierre,   voir   Lane]  selon  Arabica  V, 
244  et  247,  bVjLyo  est  parapet^  barrière. 
^^,  tas,  55,  11;  1049. 
.y.>o,  pi.  ^'^>Jo,  monceau,  1049  =  hébr.  ~nnx- 
J^J!  p,  1618. 

Sur  ti-yo,  |«c,  de  a^,  voyez  1691;  1755  n.;  ci-dessus, 
p.  814,3  d'en  bas;  MJM,  p.  27.  —  ^Lx>o  pour  ^L*.^  ci- 
dessus,  p.  1889. 

En  Syrie,  mais  seulement  sur  le  littoral,  il  y  a  un  autre 

_Lo,  lester  un  navire,  dénominatif  de  &Wt>o,  1049;   1050  n. 

»._^'uo,  'iJ.yi'^,   lest,   saburre,  de   l'italien  zavorra,    1049  s. 

[Lane;  Dozy],  Torrey,  OS,  p.  219  n.  6;  cf.  Haupt,  ZDMG 
LXIV,  707. 

w-^x^o^  tropfenweise,  langsam  laufen,  RO,  p.  254,  5  d'en  bas. 

Joyo,  frapper,  Yémen,  Aden,  1755  n.  ;  Hdr,  p.  630,  cf.  ii>.A«. 
iiyo,  =  wX.3,  criailler,  1589. 

iiyox),  marteau,  1755  n.;  ci-dessus,  p.  814,2  d'en  bas. 

1       *     ^  ' 

1     -bLAox,  long  bâton  un  peu  courbé,  Hdr,  p.  630. 


2116 


t>^,  ,v^!,  fZoîô'^,  315,4  d'en  bas;  1024,5  d'en  bas;  voyez 
ci-dessus,  pp.  1599  et  1649;  Marçais,  ÏAT,  p.  353  [Rossi, 
AS,  p.  205  sbû';  Cantineau,  Et.  II,  219  'osbe',  '6sba% 
pi.  'asâbe^  dans  tous  les  parlers.  Aussi  sôbô^  pi.  sbâ*^^ 
'asbâ';  en  Syrie  ^.y^',  pi.  ^l>o,  j^aa>o<5.xjuo',  Ronzevalle, 

p.  42].  Sur  l'étymologie,   voyez  Delitzsch,  Prol.,  p.  171  ss. 
[quant  à  la  vocalisation,  voyez  Brockelniann,  VGSS  1,201]. 
*  . 

t^,  pitance^  ed-Dâhir,  =  .'u.ai>,  ci-dessus,  p.  602. 

jyjo,  pi.  JjA^o,  plateforme  sur  quatre  perches  pour  y  mettre 
le  roseau  de  dura  h,  .368  n.  3. 
* 

^y^^  u,  dénominatif,  laver  et  /bît^er  l'étoffe  après  la  teinture, 

Hdr,  p.  630. 

^jj^  [laver;  savonner,  Cuche;  Dozy;   Beaussier]   Ildr,  p.  630 

[Rossi,  A  S,  p.  234  sub  sapone]  ;  he  loashed  (clothes),  Stace, 

p.    184;    Socin,    Mar.,    p.    176,13:    wullât   ka-tnâwul- 

h  û  h  â,   t  e  t  b  â  h   w  u  t  e  s  a  b  b  a  n,  sie  hegann  ihrem  Bruder 

die   Hausgeschàfte  zii  besorgen,  zu  kochen  nnd  zu  waschen, 

[Aussi  qJ^,  Cuche;  Dozy;  Barthélémy]. 

^y^,  SAEIV,  84, 1:  wa- tsâbbanat ')  el-hurma,  imd 

es  wusch  sich  das  Weib,  avec  la  glose:  ^i^Jlwju'  ^e^.- 

yu-sjj^^,  he  got  ivashed,  Stace,  p.  184. 

^Lo,  savon  [du  lat.  sapo,  Vollers  ZDIVIG  LI,  311],  inconnu 


•)  Conjecture;  le  texte  porte  wa-tsù  bah  at,  voir  MJAI,  ji.  40. 


2117 

dans  le  Sud,  excepté  Aden  selon  Hdr,  p.  630  [mais  ce  mot 
est  employé  en  'Oman,  RO  §219  et  à  San^â^  Rossi,  AS, 
p.  234]. 

^J^^■*^  msbn,  Waschstelle  (ausgehôhlte  Steine)  au  Maroc, 
Kampffmeyer,  M  SOS  XI,  57. 

e 

j^^-yo,  i,  sur  les  significations  différentes  de  ce  thème, 
rattachées  à  l'idée  de  tranquillité  et  de  silence,  voyez  Hdr, 
p.  51  s.;  cf.  sur  V~^^  Nôldeke,  NBSSW,  p.  183  en  bas. 

Stace,   p.   67   c>y^,  I  floated^  cf.  Hdr,  p.  52. 

^j.Jaxoî,  chez  les  Bédouins  du  Nord  regarder  d'en  haut  [voyez 

GLB'A,  p.  40]. 

iùjLo,  rang^  ligne  =  w^,  Haurân,  31,13;  800  [cf.  GLB'A, 

p.  40]. 

^^^j^i   jeune   garçon;    qLaxaoj!   *!,    1017;   expliqué    1618;   cf. 

Bauer,  Ehe,  p.  102  n.  6  [Goitein,  Jem.,  nos  150,  151,  656; 
Rossi,  AS,  p.  184]. 

^JJ^^  est  aussi  domestique^  Boh.  IV,  35,  d.l.  Iji  ^  >_jLi 
iuJ^Jli  '^^K^\  Hdr,  p.  631;  Glaser,  PM  1886,  p.  7,  cf.  hoy 
et  garçon.  Sur  les  subyân,  voyez  LLA,  p.  73  s.;  Hdr 
1.1.;  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  10.  —  ^y^  signifie  aussi 
la  pupille  de  l'œil,  LA,  XIX,  183  en  bas:  (jytJÎ   Jb\j  .e^'*) 

M\jtS\  ^\  ç\^  ^(^3  [Cantineau,  Et.  11,216  sobi,  dimin. 
sbwây,  sbwôy;  asbwéi];  Hartmann,  LLW,  pp.  123  et  134 
sbaij  <  Jc**^  ');  Meissner,  M  S  0  S  V,  102  n.  19  usbei  'einî, 
die  Pupille  meines  Auges  =  class.  ^j^lII  qL«j!,  hébr.  ]ir  pt^"'N. 
Cf.  ^,-^*j,  ci-dessus,  p.  221  et  Nôldeke,  NBSSW,  p.  135  n.  5. 


')  ^_5-^*^  auHs'i  =  garço7i.,  jeune  homme,  RO,  p.  316,11;  RD  11,32. 


2118 

iUyo,  pi.  ijLjo,  jeime  fille;  sur  le  sort  de  la  belle-fille^  voyez 
Yahuda,  ZA  XXVI,  357. 


,  regarder,  RO  §  303;  RD  11,32. 
* 

^s^j  signer,  RO  §219  sa  h  h  lumkatibe,  er  imterzeidinete 

clen  Kontrakt. 

^^',  AH  a  la  y  esôh  h  lak ')  badan!  malédiction,  Haurân, 

Festgabe,  p.  15,  6. 

^îx^^ixailj,  pour  tout  de  bon,  LB'^A,  p.  54,4  d'en  bas. 

^^ 

wolo,  ennemi,  144,17;  xjyjjî  .-^=>'w^,  y.cc!Jt.xpx''^ç,  maître  du 
village,  ZA  XX,  76.  Sur  le  sens  de  ^^^^^^  voyez  457  n.  ; 
675  en  bas;  cf.  ^jr^J;^). 

aj$tj5^wo,  31  n.  2,  voyez  ':Lf<;<^'^.  | 

^,   u,  glisser,  Hogarîeh   [Dans  la  lurah    y^'    Hre   vaste]. 


M  7 


[2)  Pour  ce  qui  est  de  l'emploi  de  sàhib  comme  titre,  quand  on 
adresse  la  parole  à  quelqu'un,  nous  lisons  dans  Philby,  HA  1,18  n.  1: 
,,The  word  Sahib  is  rapidly  acquiring  the  spécial  meaning  it  lias  in 
India";  cf.  de  l'autre  côté  de  Hemmer  Gudme,  Acta  Oriental ia  XVI,  117: 
„Inspired  by  the  nationalist  movement,  the  people  of  Iratj  refused  to 
use  the  word  sâhib  introduced  by  the  Indian  troops,  partly  becausî 
it  is  fait  to  be  Indian,  and  partly  because  the  use  of  the  title  of 
'mastcr'  is  felt  to  be  humiliating  for  the  speaker".] 


2119 


*  ^â^P 


■iÂ^,  pl.  oLiîP,  écuelle,  606  et  s.;  1042;  Hdr,  p.  631. 

^js^v/ax,  cahier^  1467-  —  o^^^^^  >-:>^,  expliqué  1467  n.  3 
[cf.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  49]. 

J^,  voyez  J^^. 

^^^■,  assiette,  Prov.  et  Dict.,  p.  396;  Meissner,  NAGI, 
p.  130  [Bouch.,  p.  94;  Rossi,  AS,  p.  198  catino]]  HB, 
p.  66  n.  2;  RD  11,33;  RO,  pp.  208;  328;  Stumme,  GTA, 
p.  83  [sur  les  formes  correspondantes  dans  les  autres  langues 
sémitiques,  voyez  Brockelmann,  VGSS  1,220]. 
i;-L^^,  hol  en  cuivre  jaune,  Hogarîeh;  diminutif  de  ^^y^^, 
voyez  ci-dessus,  p.  851.  Cf.  'iH^xf. 

l^^  shà'Oî   ^^  «  cesse  <^i?  pleuvoir,   39,9;   Prov.   et  Dict., 

p.  396:  „LiîP,  a,  devenir  beau  (temps).  L^va£i'  Ijpjo  LojJ!, 
le  temps  va  être  beau".  —  ^j~^^^i  s'éveiller,  Caire,  492  ;  Stace, 

p.  151  Ls^uaj  U,  if/iew  /ie  î(;z7Z  corne  ta  lus  sensés.  —  ur^^^'j 
garde-toi!  attention!  Prov.  et  Dict.,  p.  397;  Feghali,  K^A, 
p.  4  ""ôslia  (class.  isha);  LAm,  p.  6  n.  4,  cf.  aussi  MJM, 
p.  51  [et  Feghali,  Synt.,  p.  86.  Sur  ce  thème,  voyez  aussi 
Barthélémy  s.  v.]. 

^,  se  taire,  RO  §§  304;  421;  Rôssler,  M  SOS  111,12,9 
d'en  bas  [dans  la  lurah  :,\^  est  généralement  retentir,  résonner 

■        o 

')  40,11  nous  lisons  ^^^^^  =  1^,  être  clair,  serein  (ciel). 
Landberg,  Glossaire  Datînois  133* 


2120 

en  tombant  sur  un  corps  dur,  mais  clans  TA  xolxJ-  ^ 
est  expliqué  par  aJ  ^'lo',  il  ij  prêta  l'oreille,  de  ^.'uo',  se  taire, 
écouter]. 

^^,   charbon  de  bois,  439  n.  ;  570;  1101;  HB,  p.  64  n.  1, 

voyez  .2i~. 

^L>o,  ^>:v^,  mehrî,  voyez  302  n.  4;  439  n. 

plJ^us,  1290,  voyez  j.Ls^^. 

o^Aas,  inf.,  O3c\>o  sJ^  'u»  o^4Jt>^  J»^^,  expliqué  1790. 

-Juo,  cner,  accouplement  de  A>a  et  _Lo,  ci-dessus,  p.  1123; 
d'après  Haupt,  ZDMG  LXIV,  708  n.  4  développement 
de  V<x^. 

^lX/o,  u,  se  rendre  à  (J^),  LB*A,  pp.  2,24;  3,9;  en  parlant 
d'une  lettre,  venir  de,  et  on  commence  très  souvent  une 
lettre  par  ce  verbe,  Hdr,  p.  631;  cf.  HB,  p.  264  n.  1: 
„L'emploi  de  o^Ao  sans  exprimer  le  sujet  est  à  la  rigueur 

licite,  mais  ordinairement  on  ajoute  ^^"^5!"  [comme  on 
pourra  le  constater  en  étudiant  la  collection  de  lettres 
publiée  HB,  p.  263  ss.,  où  ^^"^'^  manque  quelquefois, 
p.  ex.  nos  2,  4  et  9]. 

j^x^D,  envoyer;  dans  le  Nord  faire  7'evenir  et  non  ^âs  envoyer, 
342   n.;    Hdr,    p.  631;   intr.  s'enfuir,  1308,3  [voir  GLB% 
p.  411.  —  Aussi  coucher  en  joue,  viser,  ci-dessus,  p.  213. 
yLo,  extorquer,  Fischer,  ZDMG  LXIV,  481  ss. 


2121 

^iAa3,  2^oitrine,  ci-dessus,  p.  1650  [Cantineau,  Et.  II,  218 
sad^r;  séder,  pi.  sdûr;  aussi  sdûra]. 
iù.tAo,  prononciation  plus  moderne  Kj.lXa2,  gilet^  Dozy  I,  823; 
Beaussier,  p.  363;  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  89;  aussi 
aIlX^  avec  ^^  '),  Stumme,  G  TA,  p.  66  [Barthélémy,  p.  339]. 
io^.Ao?   QÏ^'^i  sctns   mancJœs,    écrit  souvent  avec  ^J^  '),  Hdr, 

p.  631;  HB,  pp.  99;  239;  RO,  p.  181  en  bas;  sorte  de 
corset  que  portent  les  femmes,  Dozy  I,  823.  Cf.  sdir, 
Kampffmeyer,  M  SOS  XI,  57. 

.'Ax2/i,   .LV..VV*,  Rilckweg,  RD  11,33. 

gAAC,  tempe^  voir  ci-dessus,  p.  1656  [Cantineau,  Et.  II,  217 
sâd^g,  pi.  sdûg,  joue,  plat  de  la  joue]. 

^o\>o,  rencontrer,  trouver  par  hasard,  Prov.  et  Dict.,  p.  397  ; 

&JuJL:>  j^ôJs ,  une  bcdle   7n'a  cdteint ;   sadift   Icutàb   fit- 

tarîq,  j'ai  trouvé  un  livre  sur  la  route;  igza^  min  tiâna 
min  gâl  la  tisdafeh   si'',  passe  par  ici,  afin  que  tu  ne 
le   rencontres  pas;    sadaftah    sadfah,  je   l'ai    rencontré 
par  hasard. 
^J><j^,  u,  est  aussi  moudre  fin,  625  s. 

v»iLX>o,  pi.  ^^JsuJ,  tempe,  Dt. 

wAaû,  ynouture,  626. 


oJoo>Jï>o  si  qq,  chez  les  Bédouins  du  Nord,  433;  1217  n.  2. 


')  Voyez  sub  j-^*»,  ci-dessus,  p.  1918. 


2122 

AJjJoô,  class.  ;  sur  les  formes  différentes  de  ce  mot,  voyez 
825  n. 

>jj'A*2,  class.,  voir  825  en  bas  et  s.;  Snouck  Hurgronje,  MS, 
p.  105.  D'après  les  Basrites  vjs'Ao  est  plus  correct  que  jîiAo, 
el-Fâiq   I,  175,  15:   (js-j^x^Jî  jJ^^sp]  lXJLc  ^na^s'   .-^L  JïLVcij'. 

j.Ao,  choquer,  Hdr,  p.  632;  <  jIlsAa!  <  |*:oo'  de  V~^,  ci-dessus, 
p.  1123.  D'après  Haupt,  ZDMG  LXIV,  708  n.  4,  la  racine 

de  *lXaj.  serait  c\>o. 

i 

j,i'ijo,  imhattersi  in,  1^1  [scontrarsi,  Rossi,  AS,  p.  236]. 

^Âa^,  oiseau  de  présage,  755  n.,  expliqué  1015. 

En  "omânais,  il  y  a  un  verbe  (^_cAo  [peut-être  métathèse 
de  o'bo,  i],  RO,  p.  285  suft  benrôr  jisdi  ssadd  min 
dâ%il  1  rël,  icii  saJi  einen  Kranich,  der  den  Sadd-Fisch 
mis  dem  Flussbett  herauspickte. 

^_cJua/>,  Schmutzfink,  Festgabe,  p.  23  en  bas;  Hartmann, 
LLW,  p.  155,  expliqué  par  muwassich  [probablement 
de  (^^x>o,  class.,  être  rouillé;  Feghali,  PD  n°  447  m  s  ad  dé, 
fém.  mseddâyé,  rouillé]. 

yo,  u,  1"  serrer,  faire  un  paquet,  RO  §304;  Rôssler,  MSOS 
III,  7,  5,  cf.  Hartmann,  LLW,  p.  110  en  bas,  =  hébr.  -nï  '); 
2°  onomatopéique,  produire  un  son,  surren,  Hdr,  p.  632 
(impf.  a,  i,  u);  [Goitein,  Jem  nos  646  et  742]  RO  1.1.  (impf.  a); 
Rôssler,  MSOS  III,  30, 12.  V~y^  a  donné  'yj>,  qui  se  trouve 

')  Sur  ~i~ix  et  ses  significations  différentes,  voyez  les  observations 
bien  fondées  de  Delitzsch,  Prol.,  p.  1G4. 


2123 

dans  le   Qâmûs '),   mais  non   pas  dans   LA,   ^yo  et  oyo, 

grincer^    1340.    Cf.   d'ailleurs   ^,  y^L=>   et   ^^,   1099;  11-54 

n.  1;  1254. 

,^,  dans  la  lurah  alley-  en  avant  (chamelle);  voyez  sur  cette 

forme  dans  le  sens  de  serrer  =  y^  Hell,  ZDMG  LIX,  596. 

.*oj  Ficus  7'eUgiosa  i?)^  23,3;  657;  Hdr,  p.  349. 

»^,  paquet^  Hdr,  p.  632;  Meissner,  NAGI,  p.  130;  Jayakar, 

BBRAS,  p.  259;  aussi  =  id^j.o,  794;  voir  ci-dessus,  p.  746. 

.!yo,  petit  morceau  de  bois,  attaché  aux  tétines  de  la  chamelle 

pour   empêcher   le   petit  chameau  de   sucer    tout  le    lait, 
Jaussen,  CA,  p.  275  [cf.  Lane,  s.  v.]. 

^A,   mouchoir,   fichu,   661;  Hdr,  p.  632;  RO,  p.  303,  d.l.  ; 
Glaser,   PM  1886,  p.  3  =  t^  dans  les  montagnes;  ^,  pi. 

j^],   Stace,   p.  78,  voir  Vollers,  VS,  p.  136  [Feghali,  PD 
n°  1700  msarr,  bourse,  cf.  Lane]. 

De  ^  dans  le  sens  de  produire  un  bruit,  grincer,  etc. 
proviennent  »yo,  sifflement,  1652  et  ^\y^  L,  grillon  [^  class. 
J^i  ^Lo],  MJM,  p.  21. 


-y  * 

[')  TA  I,  88:  S'JiX^A  ^.xa  "^3  aÎ  O^Jy^"  "3  wyJ  »^!  ^^  \^ 
Le  I— *-j.-^  cri  l)~î^  rr^  ,ji>.fti>^!  Jli^  BoU:  ?so'_jl  ^!  ^l->^^9.  ^ 
wàj.A^'  "^  wjJo  «jUS^  C)->^-  o'  O'^^  ^-^3  ^■^  '^■^3'  î^^^"  ^'-^' 
Jlî^,  'i-x;èfui  Jj'  L:>jj«;àx  ^uiLi  oi-iaJ  v'r*''  L>^*-*^  '-♦■^'i  soLL'  «^-^ 
iiAc    I  viJU    ^    '— è-»i^*^    V>-*r!    O"-^    ^5r=^    cj    Oy»^'    ii*jî    U^*^ 


^J     U 


?^;-  ^  '.- 


.A3 


Il  est  d'ailleurs  à  remarquer  que  le  texte  de  TA  porto  ~^  ,>£>   avec-,, 
mais  le  Qâmûs  a  ;r-y^î  et  dans  Aqrab  el-mawârid  1,641    nous   lisons: 


2124 


* 


v/^,  couper,  88, 12,  13, 14, 15,  21  ;  333  n.  1  ;  527  ;  Hdr, 
p.  632;  RD  11,33  [Rossi,  Voc,  p.  310].  Ce  verbe  n'est  pas 
exclusivement  appliqué  aux  céréales,  quoique  ce  soit  le 
terme  technique  pour  cette  manipulation,  Hdr  1.1.  Cf.  Gez., 
p.  199,16. 
v^iiiA^t,  être  coupé ^  122  n.  2. 

*_jyo,  fauchage^  88,  18;  ^^  en  sabéen  selon  Hommel,  Sûd- 

arab.  Chrest.,  p.  58  nom  d'une  saison  [Conti  Rossini,  Chrest., 

p.  225  messis^  messio,  pars  anni]. 

jûyo,  troupe  d'hommes  ou  de  bêtes  =  ij^,  Hdr  1.1.  ;  RD  II,  33. 

uj^yo,  l'action  de  couper  ou  faucher  à  la  naissance  de  l'épi, 

641;   Hdr,   p.  632   [Rossi,   AS,   p.  151    sorâb,   raccolto   di 

autunno].  Aussi  j^'^o,  641. 

voj^  =  v'/^î  43,  8;  Hdr,  p.  632. 

Kj.^  .srûbe,  geschlachtetes  Stiick  Vieh,  RO,  §  42. 

^yyo,  Feuerstein,  Rôssler,  M  SOS  I,  78  n.;  nom  de  personne, 
Moritz,  Zanzibar,  p.  49.  Aussi  .ivJoo. 

a^yÔA,  Steinschlossgewehr  '),  Rôssler,  M  SOS  I,  78,  7  d'en  bas; 
84,10  d'en  bas;  RO,  §  109. 


^7- 


_.^^,  voyez  ci-dessus,  p.  2112. 


')  Cf.  Rôssler,  MSOS  1,78  n.:  "Der  Name  mmrhax  ist  auch  auf  die 
den  Omanarabern  bekannt  gewordenen  Gewehre  neuerer  Constiuction 
angewendet  worden,  z.  B.  auf  das  von  der  Kaiseï  lichen  Schutztnippe 
im  Biischiriaiifstand  gobrauchte  Gewelir". 


2125 


'ds>y^,  grosser  Platz^  hreite  Strasse,  Glaser,  Mitth.,  p.  45 
[Rossi,  Voc,  p.  310:  „sarhah  quartiere  nella  città  di  San^â"; 
largo,  spiazzo  tra  case  (a  San'^â");  vestibolo  di  casa  (Hawlân 
orientale)"].  —  Voyez  aussi  _y«. 

^yo,  crier,  1251  n.  2;  1721,10;  Qays  b.  el-Hatîm  n°Vl,  6; 
aussi  lever  la  trihii  pour  faire  une  exjyédition,  Ambicd.  lY ,  17; 
;ti!j  J,c  sis.  ^j^,  '^i-^^  -j>  »yi^  Q^-^^Lo,  le  sultan  de  Soqralt 

s'est   rendu  en  Batinah  ])our  engager  les  "ÔlaJt  à  faire  la 

gim're  au  pa,ys  de    Yâfi'^,  1251,  n.  2;  ^.yo  avec  J  ou  ,«^, 

prêter  aide  et  assistance  à  une  autre  tribu,  Arabica  IV,  17; 

V,  299;  ^^  ^^,   faire  proclamer  la  gueii'e  contre,  11,25. 

Élargissement  de  la  racine  bilitère  y^  par  -;,,  1340;  ci-dessus, 

p.  545.  —  ^yo>^^,  Marçais,  TAT,  p.  332. 

-^î,  class.,  aider,  accorder  un  secours,  1251;  Nôldeke,  Zur 

Gramm.,  p.  28. 

^^Laj",  class.,  C7ier  ensemble  les  uns  aux  autres,  1251,  n.  2. 

^^aol  =  ^  .Lwij"  ;  se  lever  p)our  la  guerre  entre  tribus  amies. 

Arabica  IV,  17. 

^yci;o»«î,  appeler  au  secours,  1251  n.  2, 

^^,    plus    rarement   ^',Aa»,    rcdliement  des  tribus  pour  la 

guerre,  levée  des  boucliers.  Arabica  IV,  17. 

'x=>^,  cri  de  guerre,  cri  de  ralliement,  1181;  1652;  Arabica 

IV,  18;  V,229. 

^^Lo,   criant  au   secours,  1251  n.  2;  1252;  1493;  Nôldeke, 

NBSSW,  p.  79,  où  la  traduction  du  vers  cité  1252  n'est 
pas  correcte.  —  ^jli  ^X*o,  1252. 

f-^f^i  cri,  ibid. 


2126 

àNJyo,  class.  qui  crie  à  la  guerre^  en  Dt  infinitif  seulement, 
1251  n.  2;  voyez  Nôldeke,  NBSSW,  p.  79  [cf.  Dozy]. 
p,iyo,  qui  crie  à  la  guerre^  1251  n.  2. 

bo^,  sardit  1  haue,  die  FrostzeiU  RO,  p.  263,3  d'en  bas; 
du  persan  o^,  Vollers,  ZDMG  XLIX,  503. 

_o^,  voyez  1762. 

^^'uo  [class.  chercher  à  renverser^  à  jeter  qn  à  terre^  lutter 
corps  à  corps  avec  gw]  embrace,  Jayakar,  BBRAS,  p.  263. 

^y^  OU  ff».-^',  rouler  (bateau  en  mer),  Dt.  '). 
£.uaj',   lutter   corps   à   corps,   Aden  =  toty ,  869;  ci-dessus, 
p.  1289.  Voyez  sur  ce  verbe  I.  Sîdah  XII,  115  s. 
ij:yo,   min  sar'^a  la-sar^'a,   von  Mal  zu  Mal,  RD  11,33. 
* 

v_îyo,  A^:^^  v-î,LJ'  v_î^  L»,   536,   selon   n.    1  :   autant  que 

le  sârif  se  fournit  de  munition  de  guerre  [mot  à  mot: 
autant  que  le  sârif  dépense  (consomme)  de  munition  de 
guerre].  Ce  verbe  a  aussi  un  autre  sens,  Hre  en  chaleur  = 

Jai^î,  1398. 

J^y^,  verser,  20,  23  ;  56,  24  ;  627  ;  cf.  ^_,wLi;t  ^j',  ^  Jjo'  J>Jix^ 

dans  KA,  ZDMG  L,  151,  3. 

v_î.*aj",  yitsarrafùn  bukër,  /^s  travaillaient  à  la  moisson 

de  la  doura  rouge,  521. 


[')  Cf.    Rossi,   AS,  p.  235  tsarwa^  shaltere  intr.  di  poi-la,  finestra]. 


2127 

oyi,    dépense^  prix,    822;    Liebessauber,    Socin,    Diw,    Gl., 

p.  283;   Zaïibermittel,  RD  11,33.  —  Aussi  calibre,  expliqué 

Festgabe,  p.  39  n.  2. 

iolllt,  nom  d'une  étoile,  ci-dessus,  p.  1097. 

lJjLo,   munitionnaire,    536.    —   Ce   participe   signifie   aussi 

en  chaleur  (vache),  1397,  2  d'en  bas. 

v_ît^,  chaleur  des  femelles  à  pied  fourchu  et  de  la  chienne,  1396. 

ou^,  calibre,  161. 

Aij.jo,  pi.   sarâMf,  cabane  en  roseau,  voyez  Hilprecht,  Die 

Ausgrabungen  in  Assyrien  und  Babylonien,  pp.  52  et  152, 
figures  11  et  35;  le  même,  Explorations  in  Bible  Lands, 
Philadelphia,  1903,  p.  160  avec  planche;  quelquefois  ^^^j, 
comme  650  et  990  n.  2,  mais  la  forme  originaire  est  iiàj^, 
Ferrand,  JA  1919  mai-juin,  p.  474,  d.l.;  Fraenkel,  AFW, 
p.  185,  en  renvoyant  à  ]"'3nv,  Hiltten  aus  Rohrgeflecht 
d'après  ''Arûch  s.v. ');  Socin,  Diw.  GL,  p.  283;  Levy, 
NHWB  IV,  222:  „Geflochtenes,  insbes.  ein  aus 
Rohr  und  Weiden  geflochtenes  Behàltnis  oder 
Zelt,  Binsenzelt"2). 


[')  Dans  le  Aruch  completurn,  éd.  Kohut  VII,  48,  nous  lisons:  |^3"'~lX 

.[noû^D  ms"'  N^ir  piïp  -iy  \'-wv'^  ^^^  n:n?3i 

2)  Meissner,  Von  Babylon  nach  den  Ruinen  von  Hîra  und  Huainaq, 
p.  8:  ySerifa,  ein  aus  Rohrstauden  und  Rohrmatten  liergesfelltes,  ge- 
wôlbtes  Gebâude,  das  einer  schornsteinlosen  Lokomotive  gleiclit"  [cf. 
Sachau,  Am  Euphrat  und  Tigris,  p.  42:  „Das  Dorf  besteht  aus  Lehm- 
hûtten  und  Zarifas,  d.  i.  lânglichen,  an  ein  Tonnengewôlbe  erinnernden 
Hùtten  aus  Rohrmatten,  der  sait  Alteis  einheimisohen  charakteristischen 
Form  der  Wohnung  dei-  babylonischen  Landbevolkerung.  Die  Ôlfnung 
in  der  Vorderwand  ist  so  niedrig  und  eng,  dass  nian  fast  nur  auf  den 
Knien  kriechend  sich  mûhsam  hindurchzwàngt.  Eine  ahniiche  Offnung 
befindet  sich  auf  der  Riickseite,  die  im  Winter  geschlossen,  im  Sommer 
zur  Herstellung  krilftiger  Zugluft  geoffnet  wird.  Der  f5oden  ist  mit 
Rohrmatten  bedeckt  und  hat  in  der  Mitte  eine  Peuerstelle,  das  Zentrum 
des  Hauses"]. 


2128 

v^^"  OU  wî^y^',  le  travail  de  la  récolte,  77, 10. 

o^y^ax,  pi.  oy^uix,  dépense,  ce  qu'il  faut  poiir  les  dépenses, 

171,  V.  12;  Festgabe,  p.  78  [GLB'A,  p.  41]. 

Lj!yo,   cJiangeur  de   monnaie^),  Nord;   dépensier,  Hogarîeh, 
1624  n.  1. 

i>_i^.x>o,  ibid.  :  ^c'jîv^»  changeur  de  monnaie,  Hogarîeh. 

oiiyo,  &a^^re  c?e5  mains,  =  >jf>Jb^,  oi«>^,  360.  [En  Tun.  Jmjks 
est  summen,  Rûziôka,  KD,  p.  139]. 

o^<o^,  voler,  1195  n.  2;  Arabica  V,  163  n.  1. 
o.^'uo,  voyez  ci-dessus,  p.  2112. 
* 

j.yo,  variation  phonétique  de  ^yo  dans  les  significations  qui 
se  ramènent  à  l'idée  primordiale  de  couper,  retrancher^), 
mais  aussi  comportant  certaines  significations  qui  n'ont 
aucun  rapport  à  ce  sens  primitif.  Dans  le  pays  entre  Hdr 
et  le  Yémen,  j.yo  veut  dire:  1°  réparer,  mettre  en  état; 
2°  frapper;  3°  lier  fortement,  serrer,  voyez  1153  s.,  où  l'on 
trouvera  plusieurs  exemples  des  significations  différentes. 
Cf.  ^  et  aussi  j.^j,  ^j  et  ^j,  1769  s.  [Rûzicka,  KD,  p.  98]. 
j.^  =  ^j..»o,  550  n.  5. 
j.,Aaji,  expliqué  1153  ^). 

')  Aussi  srârfi  (du  pi.  brisé),  Stumme,  G  T  A,  p.  07. 

2j  I.  Sidah  XI,  53, 8  d'en  bas:  Li2jj    ^.f^^^i   Aaoj?^/  ^j    c^jJ'    ^^ 

.(j/.l\5J!    LaIsj!  _^j    ^^    cXî    ^j=Ajf    JJi:^! 

3)  Les    sens    que    donne    Moiitz,    Zanzibar,    p.    50,    («r^»  '.  ~erreissen 

(intr.),   pr^,   zerachneiden,    abschneiden,    (•j*^',    abyeschnilten    werden, 
correspondent  ;i  ceux  de  la  lurab. 


2129 

^yô,  ruine  antique  en  général,  72,7;  en  Hdr  aussi  ewc^os 
en  pierres  à  hauteur  de  taille,  où  les  Bédouins  parquent 
le  jeune  bétail,  voyez  l'exposé  détaillé,  1151  et  s.;  cf. 
ci-dessus,  p.  678. 

M^  [plis  faits  à  une  étoffe  pour  la  rétrécir,  Barthélémy, 
p.  431],  Hartmann,  LL  W,  p.  154:  ,pssarma  bilharlr  ivamiis^a 
bisser,  Stickerei  mit  Seide  nennt  man  sarma,  die  mit  Leder 
nis^a  [il  y  a  aussi  un  My^,  pi.  p^o,  Spiro,  ou  &^yo,  Dozy, 
qui   signifie   soulier  = '^lL ^ ,   p.  ex.  MMC,  p.  122.  Ce  mot 

vient  du   persan   j.y=;-,   cuir,  p)eau,   Fleischer,  Kl.  Schriften 

II,  595]. 

j.^,    expliqué    1152;    voyez    aussi    I.    Sîdah    V,  121    [et 

Lane  s.  v.]. 

^^o<*yw,  656,  voyez  ci-dessus,  p.  1927. 

^'^,   moisson,   proprement    coupure   du    blé  =  ^\yo,    641; 

1153;  I.  Sîdah  XI,  53,  5  d'en  bas:  ^îylit^  ^'yljt  ^  'J/. 

Axî^,  expliqué  1154;  Stace,  p.  204  headstall. 

j«_j^  =  „,Av^,    1624  n.  1  ;   IVIeissner,   N  A  G  I,  p.  130,  voyez 

aussi  1154. 

J     J  «,5 

j.3^^î  J.Î,  expliqué  1618. 

^•),*o.A  ou  >-J3.*^  dans  la  locution  j.^.>^2/*  ^^J^^=>î  expliquée  1153. 

^NJiJ.>o,  1770. 

1^^,  dans  la  lurah,  croupir,  se  gâter  (eau). 

13^,    See,    Sumpf,    Socin,    Diw.    Gl.,   p.  283;   ''Abîd   b.    el- 


2130 


i  5-  > 


Abras,    p.    a,  5:    A:>'   \j    -^   o'Jo   "^   c5>^'    n***^'  ^i-^'  L5y^'^ 

(ji^Ls,  puant,   au   Negd,  ci-dessus,  p.  327  s. v,  (^y>.  [De  là 

io^^,  voir  Bràunlich,  Islamica  1,314]. 

^L>o,    pi.  ^yo,  ?>iâ^  dans  la  lurah  et  les  dialectes  modernes 

[voyez  les  dictionnaires,  Lane,  Dozy,  Beaussier,  Spiro, 
Barthélémy];  Meissner,  NAGI,  p.  130:  sârT,  zerpfluckte 
Palmenfasern,  woraus  Stricke  gedreht  werden. 

Peut-être  de  ^'uo,  i,  par  métathèse:  ji^>^^Lo.  Cf.  JJsJ', 
ci-dessus,  p.  823. 

1,  voir  iLJisw^,  p.  1929. 


Jj>o  <  class.  -ia*.,  ranger  [GLB'^A,  p.  41]. 

^y:j'uo,    co2t^9ere^,  <  class.    ,y^'-w,  591;  Hdr,  p.  632;  Feghali, 
K'A,  p.  41. 

iLj|^o,  pi.  ^.^'lIuo,  colonne,  Hogarîeh.  [Ailleurs  iai^luvî  <  persan 

j^.,y:^,  Qy^',  Lane,  Dozy,  Belot  s.  v.  ;  Prov.  et  Dict.,  p.  383; 
Vollers,  ZDMG  L,  636.  Aussi  ^iA-',  Lane;  Dozy')]. 

^^<class.  'ilivw  [GLB'A,  p.  41]. 

'ijuj>,   boîiillie,  de  blé,  soit  au  lait,  soit  à  Teau  qu'on  mange 
avec  du  beurre,  Yémen  et  tout  le  Sud,  61,  16;  65,9;  1097, 

')  Cf.   d'ailleurs  Goldzilier,  „Saulenmanner"  irn  Arabischen,  ZDMG 
LV,503  ss. 


2131 


cf.  \L1 1  Schûssel,  Brockelmann,  V  G  S  S  I,  423.  Dans  le  Yémen, 
on  dit  aussi  oj-^  [Graupensuppe,  Goitein,  Jem.,  n°  1261]. 


i»,oco,  difficile^  pi.  ^y^,  sauvages,  692.  En  Dt  ~^^.Ajej.3  est  peu 
usité  dans  cotte  acception  et  ne  se  dit  que  des  bêtes,  1483; 
dans  ce  dialecte,  ^^*a3  a  le  sens  particulier  de  chamélon  qui 
n'est  pas  encore  chargé,  mais  peut  porter  un  fardeau  léger, 
=  o^li»,  531;  566;  892.  Dans  le  Yémen,  ,.^*ju^  est  petit  âne 

mâle,  =jss^.  Voir  Qays  b.  el-Hatîm  n°  IV,  13,  ci-dessus, 
p.  1359'). 

u\jt>o,   prononcé  sù^ùd,  pi.  o'uto,  âtre  fait  de  trois  pierres, 

20,9;  52,7;   56,10,14;   597;   1042;   cookingsta^id   for  pots, 

Stace  (Béd.),  p.  40. 

^J^,  127,9;  137,7;  443;  1582,  expliqué  1597. 

i^f^,  =  tj:j*^,  voir  136,  6  et  n.  4;  161,  26. 

s.^jto,  boide  de  fiente,  1163. 

yiA>o  Sê^ar,  nom  pr.,  ci-dessus,  p.  231  n.  2. 

vjuco,  a,  faire  retourner  =  o.,  Dt,  476. 
outîusî,  revenir  à  qn,  J^  =  ^.. 

^  o 

iujua  OU  iCxcLo  çâ^jèh,  pi.  ,^^jt^  Ç^'^âj,  eine  Spanne 
holies    Wullchen  =  ^y^ ,   Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  224. 


')  Commentaire:   JJ^    [J3    à'^^    *>''*^J   l*^    ^5'-^'    i_..\y.*al[^. 


2132 

^f^^),  petit]  diminutif  yjbo>  si "ay y  ir,  siayyir,  siyyir, 
sîyir,  sinyir,  sinyin,  341  et  n.  2. 

-  o  - 

AjJtxa,  enfance^  Festgabe,  p.  53. 

Lào,  Li,  OU  ^c*^i  ^  ^)>  ^^"^^  la  lurah  incliner  vers  le  coucher 

(soleil,  étoile),  se  pencher  et  (^5»^',  incliner  (le  vase);  avec 
^\  se  pencher  pour  écouter,  I.  Sîdah  XII,  115,  11  d'en  bas; 
XV,  166,  7  d'en  bas  [Lane  s.v.].  Sur  ^.jkot  cf.  Z  DM  G  LIX, 
411  ;  455;  Boh.  III,  48, 10;  Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen  n°  171 

V.  7;  el-Amâlî  1,273,10:  'j*-%Jli  JJî  |^^  i^.fJ  cf-W 
Joy  c>vç>  *iCL^  i:£^!  alT;  'Âmir  b.  et-Tofeyl  n°  XV,  6: 

^wcZ  ^/ze  horsemen  sicoop  cloivn  froni  the  valley  of  adh-Dhinâb, 
And  theij  hold  their  lances  inclined,  red  witJi  the  blood  of 

the  neck-veins. 

En  Dt:  ^..;JiS^\  ^  i^[^^  "^^^^i  ^^^  ^^  toujours  penché  sur 
les  livres,  ci-dessus,  p.  864  s.v.  ^3^5  ès'a  râsak,  incline 
la  tête-,  mâlak  musà'i  ràsak,  pourquoi  inclines-tu 
la  tête? 

i^^iLoî,  se  pencher,  em-gûderi  mestaM'  'al a  gemb, 
le  lit  (proprement  le  matelas)  penche  d'un  côté,  ci-dessus, 
p.  271  s.  V.  ^^>>- 

[I)  ^j,  Mittwoch,  ADJ,  p.  68,34;  Rossi,  AS,  p.  227  sub  inccoJo; 
cf.  Brockelmann,  VGSS  1,162]. 

2)  Hébr.  nyx,  cf.  Poznaiiski,  ZDMG  LXX,  465  [et  Ges.-Buhl  s.v.]. 

3)  c^>  Cl  aussi  dans  le.s  exemples  suivants. 


2133 
* 

oi>o,  ranger  en  ordre,  en  général  trans.,  598,  4  d'en  bas, 
mais  quelquefois  intr.  se  ranger,  déjà  dans  la  lurah,  801  n.  1, 
aussi  le  Haurân,  801,3  [GLB'A,  p.  41  et  Feghali,  Contes, 
p.  176  n.  1,  où  nous  trouvons  ^jo^  dans  le  sens  de  rester 
tranquille  sans  bouger  avec  cette  remarque:  "L'emploi  du 
1er  thème  à  la  place  du  Ville,  particulièrement  dans  les 
verbes  à  2e  et  3e  radicales  identiques,  est  courant  au  Liban, 
étant  donné  surtout  que  le  Ville  thème  n'est  plus  vivant 
dans  cette  catégorie  de  verbes"]. 
Juo,  rang,  LB'A,  pp.  10,1;  13,13;  15,14. 
'iJuo,  génération,  220  n.  3.  —  Aussi  hayide  tressée  de  folioles 
de  palmier,  pi.  ^Jtsi^,  o'^ào,  Hdr,  p.  633;  selon  Socin,  Diw. 
Gl.,  p.  283,  Xfto,  pi.  olî>ô  est  Haarstràhne. 

iL:^Lo,  côté,  versant,    Hdr,  p.  633;   page,  pi.  ^\y^  ^'ïà*^, 

Stace,  p.  117. 

'ij^^àjo,  pi.  ^LÂo,  dalle,  602;   1121;   fer  de  cheval,  Stumme, 

GTA  §58   [cf.  Dozy  s.  v.].  —  Diminutif  !L:<:ùuo  sfâ'îjëha, 
Stumme,  o.  1.  §  87. 

_Là>o,  coll.;  nom.  unit.  'ij^\Juo,  rocher  large  et  plat  à  fleur  de 
terre,  Marçais,  TAT,  p.  356. 

i  OJuû,  arranger,  mettre  en  ordre,  enjoliver,  nettoyer,  Hdr, 
p.  633;  LLA,  p.  43;  RO  §285  et  pp.  287,  15  d'en  bas; 
291,  8  d'en  bas  et  416, 11  ;  Rossler,  M  SOS  I,  63,  8  d'en  bas 

l|  einpacken;  1,89,2  machen;  111,4,1;  13,10  d'en  bas;  35,7. 
Hébr.  -isx,  Christian,  OLZ  1914,  col.  396;  sur  le  rapport  de 


2134 

ce  thème  à  ,gS^,    voir  Hdr,  p.  633  et  ci-dessus,  p.  681,7; 

j^,j^>lAào,  comme  Lif,  ^^>  Aàs'. 

*    . 
•Joe 

yb^\   [class.   être  jaune].  —   ,j...^^\  jf^^i   (toucher  du  soleil, 

Hdr,   p.  633;   Socin,   Mar.    182   n.  61.   Ibid.   dans  le   texte 

istifrâr;  ,j-..«-iiJ!  j*^,  697;  Hdr  1.1. 

i*2,  jaunissement,  Gelbwerden,  E^'blassen,  Snouck  Hurgronje, 

MS,  p.  91. 

•Lào,  jaunisse,  RO  §80. 

^à*oî,  pi.  ^,  jaune,   LB'^A,   p.  79,7;   cf.  ^-yLii  [GLB  A,  p. 

38].  Àot  est  d'ailleurs  rendu  différemment:  Socin,  Diw.  GL, 

p.  283  blond;  BB,  p.  173  dnnkelgrau;  MAP,  p.  255  schwarz 

[voyez  aussi  GLB 'A,  p.  42]. 

i'Xli',  or,  1317  n. 

^_5^    sôfrî,   sôfrï,    Wind  der  Sofrlzeit,  RD   II,  33.    Sur 

i^f^   (asfîri,    sferry,    etc.),   cinquante  jours  dans  l'été, 

voyez  Socin  1.1. 

xlio,  Kochtopf,  RO  §127. 

jCjUo,   (Pferd)  von  unreiner  gelber  Farbe,  Stumme,  TTBL, 
p.  14b,  =  ^,yu2,  jaunâtre,  Beaussier. 
._^iAaxi,  jaunisse,  Gelbsucht,  BB,  p.  175. 
^^t^jà>axi  m  s  u  f  r  â  w  i,   gelbsiichtig,  R  0  §  80. 

[Jij^,  i,  class.,  siffler]. 

juo,  siffler,  Prov.  et  Dict.,  p.  398;  Staco,  p.  187;  Marçais, 
TAT,  p.  357:  „toujours  à  la  Ile  forme  comme  il  est  fréquent 
pour  les  verbes  exprimant  l'idée   de   'produire    un   son'". 


2135 

Aussi  ^_^,  Prov.  et  Dict.,  p.  399;  Meissner,  N  AGI,  p.  130.  — 
En  hébr.  iIbs,  oiseau,  Ges.-Buhl,  s.  v. 

G 

^,   sifflement  [GLB'^A,  p.  41].  —  Aussi  un   grand   oiseau 

dont  le  nom  latin  est  inconnu,  peut-être  aigle^  755  n.  ;  1017 
n.  3;  1600;  cf.  257  n.  1. 

JuD.,  Hre  mythologique^  espèce  de  (j:Â;o,  755  n.;  1017  n.  3. 
8^<5^,  najppe^  jnets,  Algérie,  624,  voir  sub  Ju^.  —  >iju2, 
fois,  de  8^,  voyage,  tournée,  Marçais,  TAT,  p.  357  [cf. 
Ronzevalle,  p.  43]. 

owsjiio,  cancrelat,  HB,  p.  82,  n.  3. 

^j„Aa«^,  pi.  ^iuAj)LÀ>o,   Sperling,    RO,    §135;    sparrow,  mais 

aussi  cliicke7i,  Jayakar,  BBRAS,  pp.  262  et  269. 

JasLo,  xjlaisanter,  Aden,  ci-dessus,  p.  595;  Stace,  p.  91. 
Ja\JÛD,  jest,  Stace,  p.  90. 

^À^  [class.  taper  qn  légèrement  à  la  nuque]  frapper,  Yémen, 
Yahuda,  ZA  XXVI,  358;  souffleter,  Rôssler,  MSOS  III, 
13,  11  d'en  bas. 

ïjuuo,  soufflet,  Ohrfeige,  RO,  p.  148  en  bas;  aussi  goujon 
(d'un  bâton),  368;  iotào,  pi.  «>j  signifie  encore  trois  bandes 

transversales  souvent  en  argent  sur  le  canon  du  fusil,  ci- 
dessus,  p.  213. 

*    ..  • 

vJiiA3,  u,  battre  des  mains,  360;   1013. 

Landbeeg,  Glossaire  Datînois  134* 


2136 

oiàA£)  =  Oiio,  Meissner,  NAGI,  p.  130  ')• 
*jë!jo,  pi,  o«y^,  aussi  i3i*àA3,  pi.  oijLÀAD  (prononcé  safêq)  ou 
&JisAax,  pi.  vjis'uaxi,  respectivement  &iLà*^ix,  pi,  oUs'udx,  pierre 
plate  employée  pour  former  le  foyer,  602. 

laX.ô,v) 
Jjll^,  plat,  602.  Cf.  oifii^. 

j^Ls,  pi.  ^y>o,  class.  ;  ^|>>^  ^^^t^  c:^^,  Besitzer  ecller  Pferdej 
Hirsch,  Reisen,  p.  294.  [Le  verbe  qà>o,  i,  J^,  est  dans  la 
lurah  avoir  un  pied  touchant  légèrement  le  sol  (cheval);  et 
(^'l>o,  cheval  dont  un  pied  touche  légèreynent  la  terre,  LA  XVII, 

115,3  d'en  bas:  o^  ^}s.  ^Jsl^  y^   ^y^   cr^'^'"   r'^^'   j 

*    . 

lras,  u,  dans  la  lurah  être  pure,  limpide  (eau),  être  clair,  serein 
(ciel);  ^c«^,  i,  a,  se  clarifier,  60,14  [chiarirsi,  Rossi,  AS, 
p.  199];  ed-dunya  safiet,  le  temps  s'est  éclairci,  320; 
^j;^L>  ^çÀ^5  i^  reprends  mes  esprits,  1652  ;  aussi  trans,  fondre 
(un  métal),  1079.  En  Hdr  ^c«^,  a,  est  être  propre,  finir, 
IJdr,  p.  633;  sur  le  sens  &' atteindre,  monter  à,  voir  Mar- 
çais,  TAT,  p.  357. 

,_^Ào,  nettoyer,  47,19;  RO,  p.  386,  d.  1.  ;  i^-.^>^'!  ^j^i  épurer 
la  souillure,  553;  a^^  7>j  l5^'  expliqué  1451;  v_j'Jd'  ,;,^-^>^j 


[')    Sur    saffaq  >  'zarfaq  >  zaqqaf  >  za"af  >  za^'af,     voyez 
Ronzevalle,  p.  45.] 


2137 

ils  fondent  des  balles  dans  les  m.oules,  537  ;  Socin,  Diw.  GL, 

p.  283:  »^_^  Il  oder  IV  gereinigtes  Pulver  bereiten" '). 

^^Lo,  ehrlich  behandeln^  RO,  p.  228,5  d'en  bas. 

-JoiJl  jyj^î,  vider  la  coupe^  554;  1166  (L>LAà>^3  ==  LoXot^). 

^^Lo,  pur^   entier,  658;    1088;   surtout   quand  il  s'agit  des 

fèves  à  la  différence  de  -c^xi  péricarpe,  56,5,9,10;  58,14, 

16,17,19;  1073;  habb  sâfi,  reines  Korn,  RO,  p.  387. 

i'iH*^,   satisfaction,  plaisir,    30,15;    Sachau,   AVLM,    p.  22 

n°  XIII,  3  [cf.  Lane  s.v.]. 

Isa3,  dalle,  et  '^^J^k),  pi.  ,^^^    si  fi   ou   sifi''   ou    aussi    i^isfi, 

è  s  fi,  en  Dt  et  chez  les  'Aulaqites,  endroit  plat  et  lisse  dans 
la  fnontagne,  où  ne  peuvent  arriver  que  les  singes  et  quel- 
quefois les  chèvres,  1150,  n.;  I.  Sîdah  X,  90: 

uXJiotj  u\:>[j   Lixail^   ..Jyu2J\^  ^-^yual^  *    ^V^  j^^ 

[Par  suite  des  goidtes  ininterrompues  ses  flancs 
Ressemblent  à  une  p)ierre  souillée  par  les  oiseaux^ 

')   Ronzevalle,    p.  43:    „L'acception    semi-littéraire   semi-vulgaire  de 

,j:Ào  'liquider  un  magasin,  une  situation',  a  donné  origine  à  une  acception 
secondaire,   tout-à-fait  vulgaire,  correspondant  à  l'expression  française 

'aller  échouer  quelque  part'  :  ^_càA3    ^^3    ^?;'"^  *)  ^?^'*^  wayn  saffâ  'je 

ne  sais  où  il  est  allé  échouer'  ". 

[2)  Imru'  el-Qays,  Mo'all.  v.  54.  j 

[3)  Var.  ^Jr*^■,  voyez  sur  ce  vers  LA  XX,2HJ. 
*)  Pour  t5;^'    ^' 


2138 

7i^\Juâ,  Ehrlichkeitj  RO,  p.  228,4  d'en  bas. 
^_^Àc2/«,    cafetière,    60,7,9;   cf.   *Jj.   D'après  Huber,  Journal, 
p.  122  ^j!i*^  *-->')  est  la  plus  grande  ;  ic>-J2x  iJo ,  la  seconde  ; 
et  5,'4^  2l;->  la  plus  petite  cafetière. 

■JLo 

yJAj,  pi.  ^yJAS,  a?>/^e,  156,11;  1698;  cf.  ci-dessus,  p.  390,5. 
Qays  b.  el-Hatîm  n°  XIV,  19: 

Wenn  die  Gâta f Un  mit  uns  in  der  FrûIte  kommen,  werden  wir 
Die  Frauen  (der  Hazragiten)  zu  Kruppenreiterinnen  machen 

und  jeden  Raiibvogel  ^)  tôten. 

yio,  nom  d'un  village  à  Râs  el-Fartak,  sur  le  bord  de  la  mer. 

-  o  _ 

'i^yo  (j^L,  Sôgarah,  Syagros.  En  Hdr  toute  montagne  haute 
peut  être  appelée  M^*^;  le  palmier  haut  est  syy^  id^'. 

xsu^,  a,  donne)'  une  gifle  =  ^fij^,  cf.  aussi  ,<->jls  et  (j«i«, 
308  n.  4;  Hdr,  p.  401.  Pour  les  hommes  jao  est  frapper 
n'importe  quel  endroit  du  corps,  mais  pour  les  animaux 
c'est  frapper  à  la  tête^). 

*xilo,  gelée  hlanche,  givre,  froid  intense,  Carbou,  p.  230. 
Cette  signification  se  trouve  déjà  dans  la  lurah,  LA  X,  69,  2, 
où  5-Jto  est  expliqué  par  cX-Jl>,  gelée,  glace;   cf.   ibid.   1.  5: 


[')  Selon  Hess,  Der  Islam  IY,319  n.  9  suSxax.] 

2)  Ici  héros  [yi*^  proprement  oiseau   de  proie,   surtout   faucoti,    voir 
les  dictionnaires,  MMC,  p.  31  et  Bouch.,  p.  99]. 

[3)  Sur  ^Ao  <C  oi*>J,  ^\y^]  pour  «.JLcJ^asJ',  voyez  Vollers,  V  S,  j).  23.] 


2139 

(jT'.'bi!    \:^,>jtÂK3»)    .j^JLLiii    ^-Jj>-vi    J-^b    iL.^vwu'    .-w,    JaJi«.o    ;^iAj!     y.*OAait 

'     ..       (  -  c,      _'of 

Cependant   ^LstLi!!    est   le   soleil   [LA  X,  72, 4  et  Lane]. 

Cf.  ,^,  où  se  trouvent  aussi  les  mêmes  significations  opposées^ 

être  chaud  et  être  froid^  ci-dessus,  p.  389  ss. 

^L*iu3,  cMlly^  Stace,  p.  30, 

^i,  sourd,  Hdr,  p.  634;  HB,  p.  255;  RD  11,34. 

JJj>o,  voir  JJùv. 

^Âo,   frapper,    1153,3  d'en  bas;  \=>5.  dV.>o,  ïOLj^ijiJIj  ôJù,  sich 

rasch  schleichen,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  151.  Aussi  oLo. 

■3X0,  coup,  1558. 

Jj>  é^  sukk  hukk,  d'runter  und  d'rilber  (lârmend),  RO 
§231. 

j^,   dans  la  lurah   1°   sonner,  retentir,  résonner,  cf.  Jacob, 

Schanf.    I,  53;    2°   sentir   mauvais,  puer;   sur  j^  et  ^^, 
voyez  1761  s. 

w  oc  w  w 

J^,  pl.  J^ioî,  serpent,  ,^i^\  J^o  "bJ!  _^  U,  er  zs<  eme  Schlange 
der  Schlangen,  van  Vloten,  WZKM  VII,  177  [cf.  Lane  s.  v.]. 
iJJLi,  pl.  J^Lo,  da^^e,  1539  [Rossi,  Voc,  p.  310]. 
[J^LL«,  pavirnento,  Rossi  1.1.]. 

v_JLo,  e^re  dîir,  solide,  fort,  dans  le  Sud,  1589;  cf.  Rùzicka, 
KD,  pp.  98,  99,  102.  —  ^JLo,  u,  enrhimur,  Dt,  1589. 


2140 

L-Jbo,  bien  serrer  la  corde,  [est  anbinden  '),  Nord  et  'Oman, 
1589;  festnageln,  ibid.;  Hartmann,  LLW,  p.  194  n°  62; 
sallebo  "al  y  hum  f  msalbe,  man  band  sie  an  einen 
Scliandpfahl,  RO,  p.  322,  7.  Dans  le  Yémen,  ^jJuo  est  criailler, 
gueule^',  hurler,  1589.  —  Aussi  dénominatif,  faire  le  signe 
de  la  croix,  sens  courant  dans  le  Nord,  1589  et  n.  2;  cf. 
Hdr,  p.  634. 

o  > 

wJoo,  les  dernières  vertèbres  de  l'épine  dorsale,  854  n.  ;  ci- 
dessus,  p.  1656;  TT,  p.  821;  w>.Joo  ou  xJuo,  reins,  Carbou, 
p.  165. 

wJbo,  terrain  en  jachère,  en  friche,  sodaglia,  148,  23  ;  260  n.  2  ; 
expliqué  1628  ^). 
^bU>  =  ^jL>o,   1628;  Glaser,  PM  1886,  p.  41. 

LjXo,  rhume,  Dt,  1589. 

w*-Joo,   dur,  fort,  solide,  dans  le  Sud,  131;  132;  148;  544; 

1589;  1749.  Aussi  serré,  fortement  lié  (non  pas  angepfàhlt), 
RO,  §415. 

Dans  l'acception  de  croix^),  inconnue  dans  le  Sud,  mais 
courante  dans  le  Nord,  p.  ex.  Nâbirah,  éd.  Derenbourg  IV,  10, 

w^xLo  est  emprunté  au  syr.  |.I:i.é.^.,  Huart,  JA  1919,  sept.- 

oct.,  p.  343. 

wyJoo  slêb,  tribu,   voyez  1822   [El  s. v.  Sulaib;  Philby, 

HA  1,267;  M  MO,  voir  l'index,  p.  708]. 


')  Sur   ^r^^,  to  drniv,  lo  drag  d'après  Jayakar,  voir  1589  n.  1. 

2)  Le  sens  en  est  éclairci  par  la  référence  à  Arlia,  Voci  e  manière 
di  lingua  viva,  p.  318:  „Sodaglia^TerveDO  sodo  e  non  coltivato;  o 
ritornato  sodo  e  insalvatichito  dopo  la  coltura".  [Cf.  sulbï,  salabeh, 
tet'ra  non  coltivala,  Hossi,  A. S,  p.  242]. 

^)  Aussi  stigmate  imprimé  avec  un  fer  chaud  en  forme  de  croix, 
Fleischer,  Kl.  Schriften  1,384  et  croix  de  bois  en  dessus  du  seau, 
Socin,  Diw.  Gl.,  p.  284. 


2141 

iL^,  Kornhaufen,  Canaan,  ZDMG  LXX,  178;  MAP,  p.  304. 

x>lcix  m  s  a  1  b  e,  Schandpfahl^  R  0,  p.  322,  8. 

v_j^JLix,  enrhumé^  Dt,  1589. 

i«Juci.<,  sliameJess,  1589;  Stace,  p.  153. 

wJjci^   ^s^,    von  Stroh  gereinigter  Komhaufen,  Canaan  1.1. 

wJLs.*,  bandoulière  croisée  (X)  des  Bédouins  du  Nord,  1589  n.  3. 

wJL=:o!),  en  forme  de  croix^  Arabica  V,  300. 

^J^Lox,  dieek  (impudence),  Stace,  p.  30. 

^^Juo,   Meissner,   NAGI,   p.  130;   -^^>Xo,   Socin,   Diw.   GL, 

p.  284,  voyez  -ylw  ').  Aussi  -y/^- 

iJolJ,  RD  11,34;  Jahn,  MS,  p.  227,  voyez  ;;o^. 

.iJLa,   synonyme   de  JJuo,  cf.  Nôldeke,  Fûnf  Mo'all.  11,27; 
'Âmir  b.  et-Tofeyl  n°  XIV,  8  : 

-4wd  ^/ia^  we  are  the  swordsmen  of  the  day  of  battle, 
When  the  faint-hearts  hold  back  and  dare  not  advance. 
Commentaire  :  ^JLïb^  :^«,'9'^'  ^^i  u:^^'  ^^  \:S:i^  5^^  o^'Ia^' 

'  ,  .        ,    '  Go  Gù_0'--_  OJ, 

iyj^.*i2-î   j  L>uoLc  ^^  io!  si^-^J^i^  c>^Lo  wàrv--  ©t   eusuite  :  Jc>.^ 

Go    3  Go,  Go_G__  ^  )  Gij,  Go, 

wn.Lj>    iAjAx^    ,^'    iAJLo^    ^i>*.jLo     ,j>\:>^    SuJiLI    oOla:3    ^_c;i    AJooj   c:^JOo 

•  jjjU:^)  jJ^5    .i^   ,<_♦:>    .j^lytj'j    .'.Ij   .vJ  {J   !o!  lXJLo'^  lAii-'  lXJlo  Job^ 


')  Cf.  Meissner,  MSOS  V,295:  „Im  Iraq  brauchen  jetzt  nur  noch 
arme  Leute  den  Feuerstein  (.s«?6(//^),  Stahl  ((e)znarf)  und  Zundschwamm 
(f/tVu)  oder  die  Fasern  von  Palmbliittern  zum  Feueranzùnden.  Man 
findet  ùberali  Zûndhôlzer". 


2142 

eJLo 
^aJI  ^JLo,  expliqué  1790. 

iJbo,  nu.,  Jayakar,  BBRAS,  p,  267.  Voir  ;;Ju«. 

o\Lo,  éire  dz^r,  voir  c>Joo  et  1762,  où  l'on  trouvera  plusieurs 
thèmes  ayant  tous  le  sens  de  dur. 

^jOuo,  plat.,  dur,  1762  ;  selon  Rûzicka,  KD,  p.  171  dissimilation 
de  „v3uo,  comme  aussi  -j>^. 

i*aJLaj",  erklingen,  RO,  p.  259, 12. 

ijwdJbo ,  sonner.,  résonner.,  retentir  ;  tropfenweise,  langsam  laufen, 

5  O    5 

RO,  p.  254,5  d'en  bas  [cf.  j}-cJbo,  remains  of  icater.,  Brâun- 
lich,  Islamica  I,  333]. 

icLûJLÔ,  son.,  (_^wv»s\!^  iJLJuo,  le  son  des  cloches,  503.  —  JL^^Ia^, 

Getôse  des  Donners,  Socin,  Diw.  GL,  p.  284.  —  J..x2JLcixi,inf., 
Klirren,  Nôldeke,  Zur  Gramm.,  p.  19. 

JoLo,  avaler,  1770;  RO,  p.  326,8. 

-LÛa,  rendre  maître  de  =  JaL.,  RO,  p.  305,11. 

JaJUo,    voir  -laJLw,    832. 

'  «JLâ 

iuLfl,  pi.  o'oti^o,  /)-on^,  Dt. 

^!,  chauve,  1310;  Hdr,  p.  634  [MMC,  p.   117]. 


2143 

tULo,  pi.  ^3^û^  [Lane  ^^],  terram  dur  et  stérile^  ci-dessus, 
p.  550,  3  d'en  bas. 

,«Lo,  souffleter^  Yahuda,  Z  A  XXVI,  358  [,r.àJLo  <  taxa,  Rûzicka, 
KD,  p.  139;  Rossi,  AS  §71:  „Non  mancano  esempi  di 
forme  intensive  del  verbo  con  l'inserzione  -l-  dopo  la  prima 
radicale.  Es.  safah  'battere'  ;  salfah  'battere  forte  le  mani'  ; 
safa"  e  salfa'  con  il  senso  de]  verbo  précédente"]. 

oiàJlo,  aplatir^  Dt,  1121. 

AJsLàLo  ==  iJi«;ka.* ,    602. 

&j>yLo,  pi.  oiA5^Lo,  hloc  plat,  plutôt  mince,  dalle,  1121. 
oiîL^,  p^a^,  602;  1040. 

J^yjJLo,  voir  -byjJLv. 

jJuj>,  coz^per,  1270  n.  2;  jJlo  et  pyo,  1770. 

^c\>dlo,  1762  [LA  111,349  sub  ^aJLo   :x>JJJl:>  iLïLi  Ju^j    i^l 

^NilLo,  r/?ri  a  une  forte  voix,  1770.  Cf.  fJ^,  beugler,  Dt. 

^J^,  prier,  99,12;  1417.  —  La  formule  ^iUit  &U!  JUs, 
779;  *JLc  Ju!  o[>.Jl>^  après  le  nom  du  calife  Hàroûn  er-Rasîd, 
Belâdorî,  éd.  de  Goeje,  p.  77,  7. 


2144 

bjjLÔ,  sUo,  mehrî  salôt,  éth.  ^tvH',  jwière^  296;  sur  «>ô, 
voyez  1417.  Selon  l'opinion  généralement  admise  emprunté 
à  l'araméen,  contrairement  à  ce  qui  est  dit  1417,  voyez 
Mittwoch,  EG,  p.  6. 

^}^,    i,    être  en  face  de,   1417   n.  1   [Feghali,  PD  n°  2908, 
sâlyîn    metl    ed-dyûk,    en  position   de   combat   comme 
les  coqs]. 
(^<Juo,   être  en  face  de,   1417   n.   1;    ^^Âc  ^J-*^  s-tv^  Jy-^j 

le  Gehel  Sirah  est  en  face  d'Aden,  Hdr,  p.  320;  J  ^^^,  être 

pareil  à  '),  1417  n.  1. 

J.ki*o!,  être  rompu  à.  Nous  lisons  dans  une  qasîdah  de  Yâft'': 

[Nous  sommes  toujours  romjms  à  l'intensité  des  épreuves]. 
^^û,  en  face  de,  1417  n.  1;  Hdr,  pp.  320;  634. 
^_J'^^^  maître,  supérieur;  ^_j^  jo:  ^^  =  ^}£.  i^J-^,  1417  n.  1. 
JL^,  pi.  ^tfiLox  ou  ^"1^,  le  vêtement  blanc  dont  les  femmes 
s'enveloppent  tout  le  corps,  Dt;  en  "^omânais  m  sa  lie,  pi. 
m.sâlli,  est  Gebetsteppidt,  RO  ^133,  cf.  Stace,  p.  104 

En  sahhî  ^<5lo    est    to   shctve;    et    ^îox,  pi.  o"^ii^, 
barber,  Jayakar,  BBRAS,  pp.  268;  260. 

j4^,  couvrir,  fermer,  joindre  ensemble,  j;resser,  consolider, 
réparer,   aussi  intrans.,   Hdr,  p.  635;  embrasser,  à  l'est  de 


')  Dans  ce  sens  aussi  avec  l'accusatif,  p.  ex.  dans  cet  hémistiche; 

.yoi   \xaav  ^J.c  |^i3   Ljy^xj  Li   Le , 

[//s  ne  seront  pas  pareils  à  celui  qui  possède  sept  châteaujc]. 


2145 

Dt,    voyez    sub    *i>,   ci-dessus,    p.   640.    En   Syr,   iJCuJ.  jwo, 

dresser  les   oreilles,   Haffner,   WZKM  XVIII,  174.  Cf.  Jua^ 

et  ^,  632;  1542. 

*^o,  sich  taub  stellen,  RO,  p.  167  '). 

jJaA^Î,  affluer,  48  d.  1.;  Haffner  1.1.: 

Kommt  Bezemher  imd  Windesheulen, 
Musst  in  der  Kammer  du  ruhig  iveilen 
=  ,,geh  in  deine  Kammer  und  schiiesse  dich  dort  ein   und 
sage  nichts  raehr,  oder:  rûhre  dich  nicht  mehr";  Ja^s>\  imp., 
vulg.  =  c>^';  r»^  =  Windesheulen,  sifflement  du  vent. 
x»jo,  fester  Stein,  Stumme,  TTBL  v.  104. 

jvo),  dur,  solide;  sourd,  Nôldeke,  Fûnf  Mo^all.  II,  68 
[Barthélémy,   p.  4461.   —  Fém.  ^'l^.^  samma,  etitier,  23,9, 

expliqué  190  n.;  pi.  qU^,  56,3.  —  ^^,.^,  so^/d,  Jayakar, 
BBRAS,  p.  269. 

* 

'.l:,'^-*^,  u,  class.,  se  taire,  884. 
o>I^,  ganz  still,  RO  §98,2. 

^-^-*^7  ^1=  ,.Ld.5  "i^^S  attacher,  lier-,  sur  le  sens  de  ce  verbe, 
32,  8,  voyez  803.  —  Aussi  ramasser  du  blé  pour  le  vendre 
cher  plus  tard,  sud-arabique,  632. 

iA,<jo,  amasser  (les  écus),  se  faire  un  pécide,  632;  1749  n.  ; 
Prov.  et  Dict.,  p.  398  [Feghali,  PD  n°  2007]. 


[')  1671,6   „Mo'allaqah   v.  57",   lisez   „v.  54";   ibid.  1.  8    j^iy,  lisez 
^y^',   f*-^,    lisez  |*-»^.,  var.  (•-^^;  f*-^.5  '•  "13  ii>^w^i3;!»|,  lisez  JCj^Uail^]. 


2146 
A*jo;   voyez  Rasîd   ""Ativah,   p.  215:  _^  (ij^  i^-^)  ^vl*^f 
^  j^'aJ'  _^_5  xj'ii-  JsJ^  -ÛàJî  ^^>»-«*^:.  c5^'  ^>*^''  cr^'"^  '"^^^ 

•  iJbfclai!    ..JlXàJ'    »'o'  j.?5      h**^iî    *^|y^5    (cj'J>    JC^^w)    ilÀAvLJt 

lAxLo,  „einer,  der  ma  akal  loamâ  sarW\  ce  qui  correspond 
à  l'explication  de  c\.«jo  dans  les  dictionnaires:  J«.=>J'  uWaJî 
^_;il  J,  p_^.  "^j  o'^'^  ^'  Hartmann,  LLW,  p.  85  n.  2. 
j^.*^,  un  médicament  pour  la  tête,  décrit  RO,  §  406,  selon 
Vollers,  Z  D  M  G  XLIX,  506  proprement  Verband. 
8oL*>^,  fichu  pour  la  tète,  764  n.  2;  803  s.;  1542;  HB,  p.  99; 
Snouck  Hurgronje,  MS,  p.  41  n.;  ZA  XXI,  71. 

j^y>û.fx3,  /br^,  Dt  =  ég.  ^A>. 

Le  classique  ^.j^a.*^  se  trouve  dans  le  vers  cité  ci-dessus, 
p.  490   et   LA  XV,  241,3,   oii   nous  lisons:  JhAà  j*.o.«^  ^e 

Q^    j*Aû.*fc2J|5     J.:^^'    ij,    i>j'*-^'    iJ-V^^'    *j^a^'    (3't^"^'    Cj?'    lXjlX.^; 
.^^Uî    ^^Jl  _^    jLJb3    iiJLiJt    ^^^!    J'u:>yt 

Ji^^a,    u,    consolider,   Hdr;   frappe?-  avec  n'importe  quoi,  Dt, 
1158;  Rasîd  'Atîyah,  p.  214:  \W3  ^-^yl^iy  C^'}^  ^j^)  -^^ 

ialo,  6'o^zd,  Jayakar,  BBRAS,  p.  269. 

iwL^,  sM,  voyez  RD  11,34. 

-b'u.o,  offrande  des  prémices,  voyez  l'exposé  détaillé  Jaussen, 

CA,  p.  364  ss.  —  -bUo,  aussi  Riemen,  um  die  'Abâje  daran 

zu  binden,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  284. 


2147 

,•«.4^0!,  chauve  en  haut  de  la  tête,  1450;  Arabica  V,  188  n.  ; 
Haffner,  AL,  p.  170  en  bas:  iJL^!  ^^*,  Asl^]  ^\S^\  ^^^^ 
.«.♦/ji!   J«^,  dUAS^  ,.jl^  ^  jLfij  (j^tylj  oy^i_5    .Ul2*i2t  *-^5_5  s,jotAiil 

ijwyo,  minaret^  Glaser,  Mitth.,  p.  47;  Manzoni,  Yèm.,  pp.  13 
et  186  [Mittwoch,  ADJ,  p.  68,  44],  voyez  Nôldeke,  NBSSW, 
p.  52;  Marçais,  TAT,  p.  360. 

*  S*^ 

^-♦^,   gourdiner^   1270  n.  2;  1749;  dans  le  Nord  ^,^Ui  y^^ 

porter  Veau  pour  un  tel^  1748  n. 

jJi-o,  ,,c.  ace,   Einem   einen  Schlauch  mit  Wasser  geben", 

Socin,  Diw.  Gl.,  p.  284. 

J-*wo,  dur,  solide^  1589;  1749. 

J^.x4^,  pi.  J^,Ê^ros&âto«,  661;  1748  s.  [Goitein,  Jem.  n°338; 

JG,  p.  167;  sa  mil,  pi.  summâl,  Rossi  AS,  p.  195].  Dans 

le   Nord,   J^ç*^,    pi.   q^I*>o,   est   outre   pour  le  lait  et  l'eau, 

1748  n.;  1749;  LB'A,  p.  58,  19  =  ci-dessus,  p.  1617;  Socin, 

Diw.   Gl.,   p.  284;   TA  ¥11,407,8   d'en   bas  [Bouch.,  p.  77 

avec  fi  g.]. 

Jyjo,  voyez  1749. 

Jy-t.0,  iKtite  outre,  1748  n. 

Ju».o,  homme  qui  porte  l'outre^  1748  n. 

(jyj,    i,    sentir,    bon   ou    mauvais,    1761  s.;    cf.    Praetorius, 
Beitr.  z.  Ass.  I,  31. 


2148 

iJ^,  class.  mauvaise  odeur:  >  s  an  né,  Feghali,  K^A,  p.  103; 
àJjo,  Stace,  p.  164. 

j^j^,  mauvaise  odeur,  class.;  RO,  p.  284,4  d'en  bas. 
* 

olirfeigen,  RO,  p.  254,7  d'en  bas;  Rûzicka,  KD,  p.  113. 


j;.-;^^,  voyez  ^KjJ^, 


_A.uo  et  _Ai>o,  1762. 


Jî»a;jo,  caisse,  malle,  d'origine  obscure,  Feghali,  K^A,  p.  100 
en  bas  [baule,  Rossi,  AS,  p.  195];  selon  Vollers,  ZDMG 
L,  651  d'Inde;  d'après  Huart,  JA  1919  sept.-oct.,  p.  341 
plutôt  de  provenance  grecque.  —  Voyez  aussi  Marçais, 
TAT,  p.  360. 

o   , 

Jsj<XLo,    homme  brave  et  courageux,  Dt;   sur  Ja^Lo,   voyez 

1762;  Rûziôka,  KD,  p.  72. 

* 

rjL/o,  class.,  confectionner  avec  art. 

<kJu^,  orner  la  tente  nuptiale  (Hauràn),  32,6  [Barthélémy 
s.  V.  :  „1°  apprêter,  arranger  avec  un  art  recherché  ;  2°  masquer 
avec  art  les  défauts  de  qch,  truquer,  falsifier,  sophistiquer; 
3°  farder,  maquiller"];  Stumme,  TTBL,  p.  145:  ,,aufladen, 
auflegen  (mit  Jv^)"  '). 


à 


V)  /*-^i  fermer  (une  porte),  Goitein,  JG,  p.  42.] 


2149 

<tlj^^  Ausfuhrung;  sur  la  prononciation,  voyez  Festgabe, 
p.  78  s.  [cf.  Littmann,  DL  1909,  col.  3098]. 
«jLo,  pi.  ^Li^a,  domestique,  garçon  apprenti,  [Dozy  s.  v.]  Prov. 
et  Dict.,  p.  398;  Meissner,  NAGI,  p.  130;  Marçais,  TAT, 
p.  360.  [Selon  Rossi,  AS,  p.  143  les  sunnâ"  sont  ,, opérai, 
specialmente  i  tessitori"  =  h  âM  k  nel  Bassopiano  occidentale, 
ibid.,  p.  242].  Aussi  forgeron,  Socin,  Diw.  GL,  p.  284 
[Cantineau,  Et.  11,214;  Bouch.,  p.  106  n.  1].  Sur  la  position 
sociale  des  forgerons,  voyez  Doughty,  Travels  11,656  [l^MC, 
pp.  136;  281  et  Bouch.  1.1.,  selon  lequel  le  terme  sâni^ 
„désigne  moins  un  métier  qu'une  classe  sociale"]  '). 

1,  fabrique  (Haurân),  354,  4  d'en  bas  [Barthélémy,  p.  447 


factorerie,  pi.  «jLax].  À  DameiS  Siussi  ouverture  dans  l'aqueduc 
pour  puiser  l'eau. 

ijt>LcL<,  grand  édifice  comme  Tutzing,  château,  réunion  de 
bâtiments,  avec  une  ou  plusieurs  'J^y^,  cour,  entourés  d'une 
muraille,  ^.o,  520  ;  555  ;  1504  ;  Arabica  V,  31  n.  1  ;  Praetorius, 
ZDMG  L VII,  275:  „iju»a.«  bedeutet  eigentlich  nur  allgemein 
ein  Kunstwerk,  eine  Kunstbaute,  von  AVurzel  ^^u^,  ^^o  •  Iri 
Arabien,  speciell  in  Sûdarabien  wird  das  Wort  dann  be- 
sonders  auf  Festungen  angewendet,  in  Syrien  auf  Cisternen"  2). 
[Rossi,  Voc,  p.  310:  „Masna''ah  nome  di  molti  villaggi, 
specialmente  in  posizione  montana  fortificata  naturalmente"]. 


[')  Cf.  aussi  Ronzevalle,  p.  43:  „,<.jL3,    cL«.>j 'compagnon  ouvrier'. — 
En  Syrie,  c'est  surtout  le  féminin  qui  est  usité,  au  sens  de  servante: 

iC*jLo   (le   kesra    du   nûn   disparaît  presque),  plur.  p-*-^,  comme  pour 

le  masc."] 
2)  Cf.  D.  H.  Muller,  WZKM  1,28. 


2150 
Dô^an  a  dit  à  l'adresse  de  son  adversaire 'Âtifel-Murqusî: 

.[jS  jA-gJÙwxi^    (^O    JOw^!  vAàc       i3-^j  >-^   i?^"^   *'-^=*'J    V;'-^ 

[j'ifes  paroles  sont  ^^ar^em^e-s  jusqu'au  mur  et  au  territoire 
Des  "Abâdil,  dont  les  bâtiments  sont  grands]. 

^fJo.^,  lance  avec  un  morceau  d'étoffe  comme  guidon,  37, 11  ; 
815  s.;  cf.  Jaussen,  CA,  p.  263  n.  1. 

o   , 

&Â>Lo,  Einfassschnur  (des  Kleides),  RO,  p.  417  en  bas. 

^Jùu.^,  pagne,  Ansâb,  516;  Hçlr,  p.  635=j_j.jw,  Dt;  aussi 
en  tigraï,  Conti  Rossini,  OS,  p.  939:  jjt'oftiÇ:  specie  di  tela 
rigata  che  importasi  da  Massaua". 

jyûj^,  don,  furoncle,  Yémen  et  Aden  [Goitein,  Jem.  n°581]  = 
^_^o ')  •    _^ft>L>o  pi.  ^'J^,  Stace,  p.  21. 

oi;^,  sentir  mauvais,  1762. 

j»vU3,  sentir  mauvais,  1762. 

^,  image,  statue,  selon  D.  H.  Mùller,  WZKM  1,30  un 
vieux  mot  sémitique  commun,  mais  d'après  l'opinion  géné- 
ralement admise  <j.Çali.r 5  o^^  avec  l^n,  Brockelmann, 
VGSS  1,222.  Quant  à  nb'i,  Fleischer  apud  Delitzsch,  Gen., 
p.  532  n.  15  l'a  dérivé  de  ^*o,  p^,    abschneiden,    abhauen 


')  Forskâl,  p.  163  à  propos  de  v^*^,  Croton  villosum  :  „Usus  medicus 
est  in  niorbo  dicto  Sanfur  j.^àxo  vel  Roha,  *^>5)  aliis  Dijmmal,  J^^ 
aliis  Amede;  «A*£  id  est:  furunculo,  apostemate'\ 


2151 

{Schnitziverk,  comme  "^d:,  Gegossenes^  et  ^ds,  Ausgehauenes), 
tandis  que  Schwally  et  Zimmern,  KAT,  p.  475  n.  6  le 
regardaient  comme  emprunté  à  Takkad.  salmu,  voyez 
Ges.-Buhl  s.  V.  d^x  [Brockelmann,  Lex.  Syr.,  p.  630].  —  En 
Hdr  jU^o  signifie  aussi  un  homme  bête  et  taciturne,  en 
suédois  tjurhuvud.  Dans  le  Nord,  ce  mot  a  pris  le  sens  de 
défenseurs,  gimTiers,  M  A P,  pp.  71  ;  132;  Wetzstein,  ZDMG 
XXII,  78,  14:  v'l^  (^>yo  x.*.>U35  J^J^^  eine  Herde,  deren  Ver- 
teidiger  zicei  Greise  ivaren;  ibid.,  p.  137:  „x4Jjo  =  \^b> 
(Orig.)  im  kollektiven  Sinne;  sonst  ist  *jUi!t  =:  (j/..Làii". 
^j.K3.A  ^^L/*o>,  imbécile;  en  Dt  r»r*^- 

^L^  <^'l^!  ^Aoj,    ynidi,    RO,    pp.  113,6   d'en  bas;  383,8 
[Brockelmann,  VGSS  1,261]. 

w*.^,  rôtir ^  ci-dessus,  p.   1293.  —  -r^^*^,  599  n.  1. 

^^ys>,  être  préoccupé,  1383  ;  LB'A,  p.  6,  5  ;  <  _jy*.. 
-.L^_^,  1383  = -.LiÇ^.-.. 

* 

^'iA3,   dans  la  lurah,   s'cdlier  n  (une  tribu),  devenir  gendre 
ou   beciu-frère  d'un   de   cette  tribu,  p.  ex.  ^^i  ui^xj   l^  \ 

LANDitKRG,  Glossaire  Datînois  135* 


2152 

+ 
^\f^  &  ^f^'^  ^/'^  ''^^^'  ^f^ 

ej^^  j^3  j^  t^  '^^u-^-'j 

[Cette  année  je  me  suis  allié  à  Uâdî  bin  "Aîi^ 
Et  el-Munsalim  s'élève  sur  le  sommet  des  ravins. 
Ma  tête  est  comme  cette  montagne,  même  plus  grande  et  plus 

haute  ; 
A  part  Dieu  je  ne  m'humilie  qu'un  moment]. 

yKt^  sëhùr,  pi.  ,4*^',  beau- frère,  cousin,  parent,  7,15; 
28,4;  331;  431;  fém.  a-^^  sehêrah,  sœur  de  la  femme, 
431.  Sur  les  rapports  de  parenté,  cf.  Winckler,  ASO,  p.  215  ; 
Hartmann,  LLW,  p.  19. 

^^ 

_^,   dans   la  lurah,   LA  III,  136:   hIId  (Jc^  ^^;   Lane 

=  05,0,  O  J_ 

S.  V.  :   „  L?\!jè^   l^r-ji*^  ^f^'^y  plctstered   a  -^^^    wWi   -^^Lo 
[or  plaster  of  quick  lime]".  —  -r^^^?  1151  n. 
,£^.M£>,  citerne,  1155;  Ferrand,  JA  1919  mai-juin,  p.  475,  3.  — 
Aussi  -^j^,  Hdr,  1155. 

^Ji^  sahef,  Pferdegeicirr,  RO,  p.  5. 

J4*^,   hennir,   Meissner,  NAGI,  p.  131;  RD  11,34,  comme 
dans  la  lurah,   cf.   ^^,   être  rauque,  être  enroué]  I.  Sîdah 

')  Cf.  1566,1.  2)  =  Jo>L  3)  Cf.  Hdr,  p.  76  n.  4. 


2153 
XIII,  276,7:    ic>^u    ^\    j^^    ^;    LA   XIII,  410:  J^^Ii! 

i_^w^!  o^  jL^'i  J-^e^'  L5/>^  3'*'  J^J^  L^-î-e^'^  o^i  ^5 

J.^!,  hennir,  333  n.  1. 
J.,^,  hennir,  1720. 

>_jL£),  i,  <  >_jL£>i,  atteindre,  frapper,  éprouver,  99,15;  aussi 
atteindre  le  but,  trouver  la  vérité,  avoir  raison,  544  ;  voyez 
Prov.  et  Dict.,  p.  399  [Barthélémy  s.  v.];  Socin,  Diw.  GL, 
p.  284.  Dans  la  lurah  w^Lo,  u,  est  aussi  tomber  sur  (pluie), 
Lebîd,  Mo^all.  v.  4,  ci-dessus,  p.  1485.  Sur  ^\^  et  w^>^, 
cf.  Fischer,  ZDMG  LXI,  927. 

^_jyo,  toiser,  regarder  attentivement  selon  1300  n.  2  [mais 
I.  Sa'd  IV,  1, 164, 10  le  texte  porte:  wv^^  K*i  sl^  «y.  Jots?; 
ce  n'est  donc  pas  '^yo,  mais  la  phrase  entière  j  «^  «i. 
wyjij  ^^  (cf.  wy£>^  ^jLJ!  i^^  Ax^)  qui  signifie  toiser  qn, 
voyez    Lane,    p.  1740].   —   ^^,    blesser,   337;   RD   II,  34. 

Dans  le  dialecte  tunisien,  ^^y3  est,  selon  Stumrae,  1°  heraus- 
fliessen,  TMG  I,  94,  n°  41  v.  4;  2°  eyitgleiten,  ibid.  n°  44  v.  4; 
3°  hervorstûrmen,  TTBL  v.  62,  101,  voyez  TTBL,  p.  145  '). 
\JCLuo],  être  blessé,  67,5;  544;  (vom  Tode)  getroffen  werden, 
RO,  §  346. 


[')  Nicolas,  Dict.  ar.-franç  ,  p.  151:  „^_y^  Il  se  diriger  vers,  aller  à; 
descendre,  tomber  (pluie)"]. 


2154 

I.  Dàbî  a  dit: 

+  ,0,    + 

[Le  seigneur  de  Sarr  a  été  blessé,  mais  Dieu  l'a  sauvé, 
Voilà  qu'il  se  trouve  parmi  les  sommets  et  les  ravins]. 
Le  vers  précédent  (^!  l-^^^?-)  se  trouve  1210. 

Jy^,   blessure,  plaie,   81,10;    105,4;    115,22;    981;    1112; 

1283;   RT^   11,34;   pi.   vV^S    107,19.    Sur   ^Jil\   ^yo   et 
,j,v>.«ii  v.^7  voyez  658. 
I.  Laqwar  a  dit: 

-AvXiî    (*Jâxiî_5    *-:S\U!    ^yi    Ui        ury~H    ^    ^    V.^    j^'^    V.^^    (3 

J'az  iine  blessure,  une  blessure  qui  ne  guérira  pas, 
[Quand  sera  guérie  la  chair;  Vos  est  cassé]. 
*_jjjo   est  aussi  amour  =^^^=>,   Hartmann,  LLW,  p.  84,16 
d'en  bas  et  p.  194  n°  63;  Festgabe,  p.  58;  RD  11,34;  cf. 
v_j  û^,   aimer,   p.   ex.  I.  SaM  I,  i,  75,  25.  ~  Comme  dans 

la  langue  classique,  la  forme  ^yo  est  parfois  =  vV^^» 
rectitude,  170,12;  1734,  voyez  Lane  s. v.  —  Sur  v.>>o  = 
A^:>,  3U=>lj,  voyez  el-6âsûs,  p.  102;  comme  préposition, 
Prov.  et  Dict.,  p.  399;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  284;  Littmann, 
BE  1,58;  RP  11,34;  ^y^  ^,  von  Seiten,  RO  §  197  b).   — 

^yô,  nom.  gen. ;  ^ç^y^,  nom.  unit.;  pi.  qL^v-^,  709,  morpion; 

RD  1,53  en  haut  à  tort  Làuseeier. 

ibyo,    dans    la    lurah    tas,  monceau  (de   blé),   1049;  LeJtm- 

behàlter  fur  Datteln,  Socin,  Diw.  GL,  p.  284. 

'»juj^,  côté,  direction  fanazi),  1216  et  n.  2;  LB'A,  p.  72,5'). 

y^]y^,    Wunde,    Schlag,    Stoss,    Meissner,    NAGI,    p.    131 


')  Selon  Jayakar,  B  B  R  A  S,  i>|..  251  et  203,  a-;-*^  ,  pi.  -r^:^  est  aussi 
fastness,  strouyhold. 


2155 

[MMC,  p.  668];  MSOS  V,  92  n.  4;  ibid.  VI,  99  n.  9;  Ver- 
wundung,  Ungliick,  Dalman,  PD,  pp.  80  en  bas;  87  n°  16. 
v_jLaxi,  blessé^  1530  =  v._j^,y>ax),  pi.  w^.Laû^,  Stace  (Béd.),  p.  191. 
iCjj^/0,  malheur,  104,9. 

5 

XA-v^ax),  voyez  ci-dessus,  p.  1366. 

oj>o,    appeler,   59,22.   Wetzstein,   ZDMG  XXII,  158  o^ 
»j:à>\  ^!,  er  rie f  semer  Schicester;  ^"^  i  o^,  r?«/e  ?w^'r  cZe^t 
îmd  de?i.  [Sur  oj.a;3>  J.?yjj,  voyez  GLB'^A,  p.  42]. 
oj»^,  i^oz.c,  son,  503;  1013;  1611  ;>  .by::^,  490,11. 

__yo  sôh,  Moscheenhof  =  ^yuD',  aussi  -u^axi,  Glaser,  ]\Iitth.^ 
p.  45. 

^_^j,  belauschen,  RO  §343. 

j^Lk-s!  stâ%,    aushorckeny  zuhôren,   ibid.   et  §346;  Rôssler^ 

MSOS    m,  15,  12.   [Voyez  LA  IV,  4:    L^,  aJ  A^]  i-,^^) 

cjy^  ^i:^.xij!^  j-éXv.I  ic>L^!;  aussi  avec  ^j*]. 

Il  3 

bVj_jA£),  image,  1214  n. 
,  I     j.^'^i^,  travesti,  1547.  Cf.  .^j,  falsifier. 

-Ijla^,  u,  umrilliren,  RO,  p.  204,6  d'en  bas;  Weissbach, 
Z  D  J\I  G  LVIII,  947  ;  souffler  le  feu  ;  soî(/7ter  en  parlant  du 
vent,  Marçais,  TAT,  p.  361;  Sirr  el-layàli,  p.  23,3;  -b^lj 
K*ÂkA>  oU:»  tlo  j^  o_y^  _^3i.  Cf.  -bLw  et  -bLi. 


2156 
-b^j^Ai*,  gemischt,  RO,  p.  293, 16  d'en  bas;  ci-dessus,  p.  507 

SUb  (iU:>. 

^^,  u,  tourmenter^  agiter^  remuer^  171,2;  337;  1360;  1736. 

c_yo,  remuer,  1736. 

^^•,  réfléchi,  1736. 

cLLo',  être  tourmenté,  agité,  Arabica  V,  211  n.  3. 

^yo,  pierre,  cf.  s^,  pierre  qui  indique  la  route,  Schulthess, 

HW,  p.  57. 

^Lo,  l'oc  dur,  plat  et  lisse,  Arabica  V,  211  n.  3. 

^y^,  pi.  K^J\Jiyo,  Geschmeide,  RO,  pp.  92,1;  409  en  bas. 
ijtAAO,  Geschmeide,  RO  §414;  Meissner,  NAGI,  p.  131. 
,^wo,   orfèvre,   HB,   p.    78;   RO,   pp.    241,3   d'en   bas;  409 
en   bas;   §414;    Meissner,  NAGI,  p.  131  [class.  aussi  ^|^ 
et  ptyo,  cette  dernière  forme  dans  le  Higâz,  Lane   s.  v.   et 
Vollers,  VS,  p.  21]. 

Juo,  u,  avec  ^}s.,  dans  la  lurah  attaquer,  se  jeter  sur;  en 
Dofâr  andauern,  haften  (Schmerz),  voyez  RD  11,34;  dans 
le  Nord  ^^  jLo,  attaquer  =  f}s.  *.:f^\  ^^  S^,  2^orter  secours, 
1252  n. ;  ci-dessus,  p.  515,5  [voyez  aussi  GLB'^A,  p.  42]; 
MAP,  p.  378: 

Egwâd  sâlat  'a la  gwâd 

wa  gwâdna  al-jôm  rabat 

ma  zall  rejr  el-megâhîl 

rûs  el-megâhîl  sâbat, 


2157 

Pferde  ivarfen  sich  auf  Pferde, 
Aber  unsre  Pferde  sind  heute  abwesend; 
Es  blieben  zu  Hmise  nur  die  Furchtsamen, 
Die  Haare  der  Furchtsamen  sind  iceiss  geivorden. 
En  Dt  iJLo  signifie  éveyiter  le  blé,  soit  en  secouant  sur  un 
plateau,    soit   avec    un   faisceau    d'herbe  (=  J^js^Jb-)   qu'on 
passe   dessus,    Arabica   V,  239   n.   [Dans  la  lurah    -J'  JL>o 
(ou  Jj-zo)  est  lie  swe2')t  aicay,  or  cleared,  the  icheat  from   the 
pièces  of  stick  and   of  rubbish,   Lane   s.  v.];   en  Syrie  J_yo 
est   lave?'   (du    riz,  des  grains   de  blé,   etc.)  à  l'eau  froide 
pour  éloigner  la  poussière  ;  w^Ài!  J^*^  s'applique  à  l'orfèvre 
qui   ramasse  les  limures  de   sa  boutique  pour  en  séparer 
l'or,    et    'i3^A  Joy^"   se   dit,   quand   il   brûle  les  habits  de 
brocart   et  met   après  les  cendres  dans  un  ^^j^^^j"  pour  en 
séparer  l'or  et  l'argent,  ZDPV  XIV,  3. 

Cf.  akk.  s  al  tu,  siltu,  Kamjif,  Delitzsch,  Assyr.  Gramm., 
p.  159  et  W,  verse?-  l'or,  Ges.-Buhl  s.  v. 
Jj>^,  nom.  gen.;  ^^Jy^i  un  oiseau  qui  c?ie  beaucoup,  709. 

&Jy^,  attaque,  Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen  n°  144,5  [voyez 
GLB'A,  p.  42]. 

En   Dt  'xly^  est  tapage;   "^ôrru   m-saulah  minna,  ne 
nous  faites  pas  ce  tapage. 
^Nl^,  ScJmierzen,  RO,  p.  400  n°  33. 

Jî_^  sûwâl,  aide,  auxiliaire,  1251  en  bas  [voyez  GLB'^A, 

p.  42]. 

Jya^,   bassi?i   pour   laver   le  blé,   ZDPV  1.1.  [aussi  dans  la 

lurah,  voyez  Lane.  —  Barthélémy,  p.  451  maswal,  „petite 
surface  de  terrain  entourée  d'un  faible  remblai  de  terre, 
dans  laquelle  on  délaie  le  mortier  appelé  tin"]. 


2158 
iLi^'u*^,  combat^  expliqué  1274  n.  3. 

j._y^,  jeûne,  à  tort  dérivé  de  l'akk.  su  m  mu,  •soz/=xû^, 
OLZ  1918,  col.  70;  selon  Nôldeke,  Funf.  Mo'all.  II,  74,  le 
sens  primitif  de  l'arabe  pLo  est  still  stehen  (vom  Pferde, 
von  der  Wildkuh,  vom  Schiff,  etc.),  tandis  que  *jj^  jeûne 
est  un  terme  religieux,  emprunté  à  l'araméen. 
j.|yj>,  jeûneur,  LB^A,  p.  11,  13. 

* 

^<^,  u,  avoij'  soin  de,  113,21;  1508;  Jtûtoi,  RO,  p.  407 
n"  100. 

^y^i  intensif,  1508. 

^-jUaA^-l,  réfléchi,  se  conserver,  durer,  1508;  RO  1.1. 

^'la^,  solide,  de  bonne  fabrication,  Marçais,  TAT,  p.  361. 

i^j^,  i,  e5_^*5,  a,  dans  la  lurah  se  dessécher,  syr.  ]o  ,  ^0.7 
cf.  l'hébr.  n^x,  sécheresse,  723  ').  En  Dt  ^_^'^,  a,  est  71e  rien 
produire  (terre);  être  exténué,  723  n. 


')  L'arabe  (^_^,syr.  w^o- j,  dénom.  est  érigrec  une  pierre,  ar.  sy^,  pi. 

=  '  .00 

^y£>,   syr.  Uo  ,   Schulthess,    H  W,   p.  57;   iNoldeko,   ZDMG   LIV,  154 

[Lane;  Brockelmann,  Lex.  Syr.,  p.  623],  cf.  Lidzbarski,  Ephemeris  II,  882; 
Ilalfner,  A  L,  p.G9  [Du-r-rummah,  Diwan,  éd.  Macartney,  p. 385,  n°  51,44]  : 

Zé".?  jours  de  /a  chaleur  et  le  long  battement 

Des  sabots  durs  et  sanglants  contre  les  pierres  les  amaigrirent]. 
Un  thème  onomatopéique  est  i^_y^,   Feghali,  K'A,  p.  9:  „s(iuwa  'il 
piaula  (poussin)'  et  svwe'il  siffla  (serpent)' <  cl.  w^'â 'il  j»iaula  (poussin)'" 
avec  cette  note:  „Sans  doute  ici  croisement  avec  cl.  santu"^  'voix',  etc., 


2159 

^_c^Luût,  être  dans  la  pénurie  de  ble\  723  n. 

i^y^^   ci-dessus,   p.  991.   —  t^,  pémirie  de  ble\  affaihlisse- 

ment^  émaciation,  723  n. 

»|yi,  récolte  manqiiée,  171,6;  723  n.;  1737. 

i^y^i  voyez  723  n. 


<s^ 


J.O  <  ^J=Lo,   cf.  Delitzsch,  Prol.,  p.  160  [Brockelmann,  Lex. 
Syr.,   p.  619  ^  j,  impunis  evasit], 

1^^,  dirty^  hlotted,  staitied,  Jayakar,  BBRAS,  pp.  260;  263. 

,  dirt,  0.1.,  p.  263. 


XA/s^ 


Kj^^   semer ^   à   l'est   de   Beyhân,   1341  [Rossi,  AS,  p.  237 
s  a  y  y  a  b,  seminare  ;  s  a  y  y  â  b,  semitiatore] . 
-«^,  progéniture,  Arabica  V,  136. 


s.'O 


^Lo,  i,  crier,  1252  n.  2;  1492;  RO,  p.  418  ;  Meissner,  NAGI, 
p.  131  [gridare,  Rossi,  AS,  p.  213];  sur  les  chants  guer- 
riers dans  le  'Oman,  voyez  RO  1.1.;  v"  -^'^i  1664  s.  Voyez 
aussi  Marçais,  TAT,  p.  361. 

ou  sausa  (même  sens)  mot  d'origine  syriaque:  syr.  sa^sï  3  sg.  raasc. 
parf.  (s-to-.s-y)"  [Dozy  s.  v.  ;  Barthélémy,  p.  452:  „(^j-o  I  sawa  yaswi 
mwi,  V.  intr.  'crier  d'une  voix  suraiguë  en  pleurnichant,  glapir  (:enfant)'". 

LA  XIX,  180:  I^!^  jLltjî  ^Li  ^^JàJ!  oj*^  J-;Oià  J.c  i^-^'  (l5^) 
i^yJ-ïo'    d^' — Ia_S^     -,L*o    j^'    (^slxaj'^    avec    cette    note    marginale: 


2160 

,a^^    crier^    1491    [cantare   (di    gallo),   Rossi,   AS,   p.  198]; 

LyJL.  ,sN-^,  appeler  à  la  guerre^  1577. 

^^o,  cri,  1514  =  JwA*;3,  371. 

^.Lo,   cnewr,   461;    1492;   MAP,  p.  382   [cf.  ^ty_-,  MMC, 

p.  559]. 

^ûo,  cr?m-,  1492;  MAP  1.1. 

gJ^ax,  /ieVmt^,  1251  n.  2;  1491  s.;  1576  s.;  MAP  1.1. 

o'./o,  i,  rencontrer  par  hasard^  Dt,  1515.  De  là  classe?',  p.  ex. 
Meissner,  NAGI,  p.  131,  comme  dans  la  Inrah  [Beaussier 
s.  V.:  ,, arriver,  survenir,  syn.  ^Lo"];  Marçais,  lettre  de  8/11 
1913:  „L>Lo  nordtunisien  's'emparer  de  qn,  en  venir  à  bout', 
sàdni  l  mrôcl  'la  maladie  m'a  mis  à  bout';  sàclah  [lyon, 
^^  so'uo,  'les  djinns  l'ont  rendu  fou'";  aussi  -ijA^^  Marçais, 
TAT,  p.  362. 

Aaa^,  chez  les  Bédouins  du  'Rord  chasse  aux  grands  animaux, 
1238;  aussi  gibier,  LB'A,  p.  57,26;  dans  le  Sud  princi- 
palement pêche  et  aussi  poisson,  Stace,  p.  66,  en  Hdr  encore 
citasse;  dans  les  dialectes  nordafricains  lion,  1237  s.').  — 
L  Am,  p.  22,11:  A^'  ^^Lo',  erfasst  die  Jagd,  lisez 
clas  Wildjyret. 

a^x-^o,  tme  pièce  de  gros  gibier,  1238  n.  1. 
aj-y^    masiade,    Jagdvorrichtung,    Plâtze,    welche    zum 
Jagen   der  Gazellen   eingerichtet  sind,  BB,  p.  178  s.,  où  il 
y   en  a  une   description  détaillée.  La   vraie  forme  est  ap- 


[')  Ronzevalle,  j).  43:  „>-^^^  'chasse'.  —  Le  même  mot,  en  Sj^rie 
comme  ailleurs,  signifie  'chasse'  et  'pêche':  les  formes  veihales  semblent 
toutefois  s'»''tre  dillérenciées:  OLooi  parait  être  spécialisé  pour  la  pêche, 

cXaaoj'  pour  la  chasse".] 


2161 

paremment  saIajix  [dans  la  lurah  aussi  saIaoxi,  aIao^,  csJj^, 
sAjkxa/i,  pi,  AjLxsxi,  pz'è^e,  /ï/e?^,  trappe,  ratière,  voyez  d'ailleurs 
Lane  s.  v.]. 


«.A^ 


^Lo,  i '),  le  sens  primitif  selon  Hommel  sM  i^o/zm«?i/mac/iew, 
selon  Torczyner,  ES  S,  p.  59  n.  1  stehen,  entstehen,  loerden, 
cf.  mehrî  sâr,  zâr,  stehen,  sfe//e?^  ôZez&en,  Jahn,  MS,  pp.  228; 
239;  Bittner,  M  S  IV,  66  et  hébr.  p,  être  debout. 

[Sur  ^Lo  dans  le  Nord,  voyez  GLB^A,  p.  43;   cf.  Cohen, 
SV,  pp.  124;  152;  267;  ^^^  o^'uo,  voir  MMC,  p.  628]. 
.;^,  Tilrangel,  MAP,  p.  135  [dans  la  langue  classique  fente 
d'une  porte,  Lane  s.  v.]. 

'^^,  enclos  de  pierres  à  liauteur  d'homme,  651  ;  654  et  n.  1  ; 
950  n.6;l]52;1214;  Einfriedigimg ,  Meissner,  N  A  G I,  p.  131  ; 
aussi  classique,  Lane  s.  v.  ;  voyez  Wetzstein  apud  Delitzsch, 
Jes.,  p.  705  n.  1  :  „Sira  (s^**^)  ist  heutigentags  bei  Hadar  und 
Bedu  nicht  nur  der  gewôhnliche  sondern  alleinige  Name 
jenes  meistens  mit  grosser  Sorgfalt  gebauten,  gegen  l'/a 
Klafter  hohen  Steinrings,  in  welchen  die  auf  der  Weide 
ûbernachtende  Schafherde  des  Nachts  zur  Sicherung  gegen 
die  Wôlfe  getrieben  und  durch  die  den  Bau  umkreisenden 
Hunde  bewacht  wird.  Im  A.  T.  heisst  sie  rn;p".  Selon 
Delitzsch,  Gen.,  p.  378,  ^^y*fO  serait  synonyme  de  niTD, 
„kreisfôrmige  Complexe  aufgeschlagener  Zelte",  mais  cela 
n'est  pas  tout  à  fait  correct.   Sur  l'affinité   de   s-*^   avec 

^j,  magasin,  voyez    1214  et  Nôldeke,  NBSSW,  p.  204. 


juwû 


j^,  travailler  (pierre  ou  métal),  de  ^Lo,  Arabica  V,  31  ;  35. 


')  Souvent  X^,  u,  Prov.  et  Dict.,  p.  399. 


2162 

[Ja*^,  intr.  acquérir  du  renom^  de  la  célébrité  (en  bien  ou 

en  mal),  dénom.,  Barthélémy,  p.  453. 

Jcu>^,  réputation  (bonne  ou  mauvaise),  ibid.  Du  classique  .u-v^]. 

-1;-l1^,  Hdr,  1495  n.,  selon  Jahn,  M  S,  p.  277  „glocken- 
fôrmiges  Miniaturbecken,  welches  gegen  ein  ausgehôhltes 
Metallstûck   von   entsprechender  Grosse  geschlagen  wird". 

* 

^'l^,  i,  vencelken,  Hartmann,  LLW,  pp.  87,13;  114,4; 
190,5;  192  nos  38  et  39.  Sur  ce  verbe  dans  la  lurah,  voyez 
1.  Sîdah  V,  116,  13:'Àr  ^Lv.   'yij^   kJ:'  \  y^j   ^yiit   ^y 

^À^  ^yt  ,«^^î  i^^»^  !y^)' 


0,05              >        £ 

dv: 

J03  * 

C> 

iLJij!    'sAP 

J^ 

^ 

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ce 

—    O                0 

j^'uO 

Ji" 

oir»./*  3' 

iLxX:' 

^i  'ijc^  yîït  ^1   o 


LS 


_s-^   [to  seek  a  summer  résidence^  Bevan,  p.  751,  (das  Ge- 

treide)  einholen,  RO,  p.  386  en  bas. 

ou*2,   été,  >Scif,    302  n.    1;   Uo^  sêf,   dourah  blanche  ^\ 

88,4,6;   Arabica   V,  34;   Frucht,   RO,   p.  57,15    d'en   bas, 

Getreide,  ibid.,   p.  386   en   bas.   Cf.   aussi   Socin,   Diw.   GL, 

p.  284  et  Marçais,  TAT,  p.  362. 

i:«-wo,  huile  de  poisson^  Hdr,  p.  636.  Voyez  RD  11,34. 

'ïjLmia^  pi.  ^'uaxi,  endroit  où  l'on  prépare  cette  huile,  Hdr  1.1. 

Voyez  Hirsch,  Reisen,  p.  61  ^). 


i 


')  Dourah  rouge  est   Ju,  ci-dessus,  j).  191. 

o 

[2)  Ildr  l.l.  nous  lisons:  „M.  Hirsch  l'-crit  o.  1.  p.  Gl  0^**^*,  ce  qui 
est  incorrect";  mais  cette  remarque  n'est  pas  justifiée,  en  vérité  le 
texte  de  Hirsch  poite  ,,Mes[ïif  (oiJ>.*^'«)"J. 


2163 


^Ji-^   OU  oi;v^,   goj'ge^  flanquée  de  hautes  montagnes,  Dt, 
LLA,  p.  60,  cf.  ci-dessus  sub 


j*xAO,  Schienbein,  RO,  §  85;  p.  252,6  d'en  bas. 

i^^j^yo,  petite  tasse  pour  le  café,  en  porcelaine,  56,  19;  57,4; 

65,  10  ;  608  ;  831  ;  1080  ;  pi.  J,wx^,  20,  18  ;  56,  24  ;  57,  12  ;  1080. 

i:*>Lyo,   plateau^   59,25;   615;   RD  11,34;   Meissner,  NAGI, 

p.  131;  pi.  J,tyo,  Prov.  et  Dict.,  p.  399.  [Cf.  MMC,  p.  104 
et  l'exposé  détaillé  chez  Barthélémy,  p.  454]. 


Sur  la  prononciation  de  cette  lettre  dans  le  pays  de 
Datînah  et  chez  les  tribus  himyarites,  voyez  Hdr,  p.  637 
[pour  ce  qui  est  du  Yémen,  voir  Rossi,  AS,  p.  2;  App.,  p. 
461  ;  selon  Goitein,Jem.,  p.  xv  ^_)r  et  Ji»  sont  j  emphatique  ')]. 
^>o,  704;  1281  n.  ;  1399;  ci-dessus,  pp.  155;  679. 

<  o,  ^  <  jo,  ci-dessus,  pp.  690 ;  1020 ;  Marçais,  R M T  A, 

p.  431  et    TAT,  p.  364  2). 

>3,  93  n.  1;  1288;  1333;  1398  et  n.  1;  1399;  1715. 

<o,  ci-dessus,  pp.  904;  1027. 


[')  Comme  le  fait  remarquer  Cantineau,  DA  1,57,  „la  prononciation 
ancienne  du  dâd  est  une  question  très  controversée".  On  sait  aussi 
que  la  prononciation  de  cette  lettre  varie  considérablement  dans  les 
parlers  modernes  différents,  voyez  Cantineau  1.1.;  le  même,  Et.  1,18; 
11,132;  cf.   aussi   Feghali,  K'A,  pp.  55  et  36s.]. 

2)  Cf.  i^yiJ,  794. 


* 


2164 

>-b,  515  n.  2;  1190  n.  2;  LAm,  p.  110,4, 
>  1,  119  n.  6  ;  138,  7, 10  ;  147,  17  ;  674  n.  2  ;  763  ;  905  ;  1542  ; 
1544,  surtout  1189  ss. ;  aussi  ci-dessus,  p.  1410;  MJM, 
p.  24  s.;  Brockelmann,  VGSS  I,  132;  RD  I,  32,1  garai 
<(jryi;  ibid,  p.  75,  7  mnâhel  <^Jii^LL^);  p.  109,21  y  al  ta  g, 
wird  hekûmmert^  de  ou/;^,  aussi  p.  72,10;  Festgabe,  p.  80; 
El  I,  527, 14  d'en  bas.  —  De  l'autre  côté  Idxld^  Brockel- 
mann, VGSS  I,  162;  cf.  ci-dessus,  p.  284. 
ji^  et  o,  ci-dessus,  p.  244  ')• 

j^'uto  dàn,  toujours  prononcé  sans  hamzali,  cf.  ci-dessus,  p. 
1467,  nom.  gen.  moutons.  Le  nom.  unit,  est  hors  de  Dt 
'ijLo^  un  mouton^  et  en  Dt  ^^j;^^^  dèyni,  déni,  19,  17;  709; 
712  s.  Dans  HB,  p.  81  n.  4  dliân,  la  7'ace  ovine]  Hartmann, 
LLW,  p.  127,5  d'en  bas  zân,  die  Schafe;  SAEVII,  18,  23 
ad- d an  ah,  die  Ziege;  RD  11,34  ^^^  Kleinvieh. 
^^Lto  et  nom.  unit.  iCoLi:,  713;  Nôldeke,  BSSW,  p.  59  n.  5. 
Cf.  j^yS^  et  'iJ^S'. 


I 


>»^^,  Syr.  renfermer  [GLB^A,  p.  44]. 

Sur  w-s^  et  ^  avec  permutation  des  labiales,  voyez  641. 

Ç^,  grand  lézard,  HB,  p.  82;  BB,  p.  180  [MMC,  p.  41]; 
Uromastix  spinipes  Merrem  (=  Q.  aegyptius  Linn.),  Dorn- 
schwanz-Eidechse,  Hess,  Der  Islam  VII,  106  [cf.  Lane 
et  Dozy]. 

iLyi>,  eine  Heerde  Ziegen,  v.  Kremer,  Beitr.  zur  arab. 
Lexikogr.  11,433. 


')  Cf.  aussi  (jii=>  et  c>-=>,  Durrab,  p.  122. 


2165 

k_;Lyto,  pointe^  774, 9  d'en  bas  =  ljIj3,  voyez  ci-dessus, 
p.  1027  ss.  [Bouch.,  p.  38  v'-t^î  plaque  métallique]. 

,is^  dans  la  lurah  renifler  (cheval)  ;  L  A  III,  354,  2  d'en  bas  : 

^  *»'^.>    (J^^^lî    ^_AjLjt>Jl^    ^_c;(A;c2JÎ5     Cyy  3    oL^i-    ,-M    Ofc-w*^)^    i».,0.3)    ^^-i-^ 

oyo  i.>'u*to;  Socin,  Diw.  Gl.  s.  v.  „einen  kurzen  Laut  aus- 
stossen,  vom  Kamel"  ;  en  Dt  être  las^  dégoûté^  576.  On  peut 
bien   dire  qu'un  chameau  est  ^l^,  lorsqu'il  est  fatigué  et 

qu'il  ne  veut  pas  qu'on  le  charge,  mais  ce  verbe  ne  se  dit 
pas    seulement   des   chameaux;    p^UJ!   ^J^  o-.^s^t^  ^  c^Jlc^ , 

je  suis  dégoûté  du  langage;  ^S"^^  !À5^  ^^  c;^».^^^^.  Je  suis 
dégoiité  de  ce  manger.  Hartmann,  LLW,  p.  64  cite  izzâbeh 
„von  dem  guten  f^'^i  das  einen  heisern  Laut  des  Pferdes 
bezeichnet,"  et  ajoute  que,  dans  la  langue  vulgaire,  on  ne 
connaît  que  madbûh. 
^^LsÇto,  dégoûté  =  ^Lis,  576. 

.xAto,  class.  =  ^^3  xjt^  jK^t^  (cheval),  1245. 
^^,  pi.  jy^,  angle,  coin,  498;  ci-dessus,  p.  919  [ctubr, 
Rossi,  Voc,  p.  306].  On  dit  en  Dt:  wâhed  zâmiki  bana 
husn  ^ala  sab^ah  dubûr,  un  zâmiki  bâtit  un  château 
heptagonal.  Dans  la  lurah,  l'infinitif  ,jjo  ou  .:v^*^'  ©st  sc\.;i 
^\1\  -^sjS]^  ^\Jhjù\  ^;^Ju-,  LA  YI,  150,  16.  Dans  Ahlwardt, 
Samml.  III  n°  xxxi,  23,  Rûba  iibs.  nous  lisons: 

5_5  5_-  -  5      0^  -OJ  0_  il    -■ 

Vt  «  **»«!!    v^iULc    L'uLi^Jî  _^.»:a-À;         ^Joa^JLJ    ΗJiil    ...L>yto    -«-Co    (3 

Stramm  sind  des  Riickens  Falten  fur  den  Reiter  ; 
Er  ilherholt  die  andern,  flotten  Trabes, 


2166 

où  ^x^  (var.  ^)  a  le  sens  de  consistance,  solidité,  Festigkeit. 
Var.  ^L>yo,    voir   LA    III,    136:    v'^J^'^   jo^'  ^J^  o'^-V^' 

wJLaûJ!  lAjAxio!  ;   QL>yi3   selon  Ahlwardt,   Samml.  III,  p.  civ 
Windungen,  Falten  im  Riicken,  cf.  LA  III,  141. 
Sur  -Mi5<yj  (ou  yJ»),  voyez  ci-dessus,  pp.  691   et   1020. 

JaA>;2,  a,  /)T/p^;er,  >  iiJ,    389   n.   3;   674   n.  2.  v3A>lJL  wy^ 

iJULpJtj  xl2x>:3j,  z7  hii  tira  un  coup  et  le  toucha  avec  la  balle, 

jS^^^.  x!ay:2,  il  V atteignit  avec  une  pierre,  =^  KÎu<s.  Aussi  mettre 

dedans  dans  une  vente,  Dt. 

-LL:^,    comprimer,  fest  susmnmendrilcken  ;  ^JuL   *.Iit^,   it   ^e 

frappa  de  la  main. 

Jiytoî    âdhbet,    maladie   de  chameau,   caractérisée   par   la 

tuméfaction   des  jambes,   BB,  p.  162;   cf.  'ï^oj^,   GeschwUr 

am  Bein  des  Kamels,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  285. 

^^  et  <t^,  être  en  chaleur,  1397  s. 

^,  hyène,  694;  HB,  p.  82  [MMC,  p.  20J. 

«u>to<«.y:o,  chamelle  en  chaleur,  pi.   ;cwy:2,  ^lm^!  93,  11;  1397. 

iotA/;^,  chaleur  de  la  cliamelle,  ibid. 

j^'ujtycs,  %me  mcî^e,  1412. 

%l*i,  424  n.  2.  Cf.  class.  ^y^^^o,  ^y^,  aisselle. 

* 

^^,  rôtir,  griller  la  viande  ou  cuire  le  pain  sur  une  pierre 
chauffée,  passer  au  feu,  602  s.  ;  ^dr,  p.  637.  Cette  opération 


2167 

est  décrite   Hdr,   p.  327;  SAE  VI,  310  n°  593  et  Vil,  128 
§  5;  cf.  aussi  RD  11,34,  rôsten  (auf  erhitzten  Steinen). 
v_j'uto,  vo3'ez  603. 

i^,j>joû/o,  ri'u^KaA,  foyer  en  pierres  plates^  20,  11;  598;  602;  649. 
I.  Doreyd,  el-Istiqâq,  p.  134, 13:  &-oL*j  'iju  iJUJt  -^yJ>  sLA-oaJ'^, 
pain  cuit  sous  les  cendres;  cf.  Hdr,  p.  127.  —  sLxAia/a  est  aussi 
pierre  ci  feu  (du  fusil),  Hdr  1.1. 

>.vi3,  faire  du  vacarme^  criailler.  Sud  =  ^  (l>û>J)  et  (j:a>, 
Nord  et  Syrie  (métathèse),  674;  790;  905,  voyez  aussi 
Feghali,  K'A,  p.  47.  Cette  signification  se  trouve  déjà  dans 
la  lurah,  p.  ex.  -L^^us,  Ahlwardt,  Samml.  III,  31  n°  XIII, 
V.  32  et  Rûba  ûbs.  : 

Und  iceil  ich  Umgst  die  lust'gen  Brûder  schon 

Vergessen  Hess  ihr  Lilgenmiscligerede. 
^J^  *;vi3  est  en  avoir  assez  de  qch,  en  être  dégoûté^  =  ,^  u,*J»J"; 
aussi  class.,  p.  ex.  el-Gâhiz,  Livre  des  avares,  p.  215,  4,  et 
dans  le   Maghreb,   Beaussier  s.  v.  :  „Répugner,  avoir  de  la 
répugnance,   av.   ^^.  \\  Fuir   quelqu'un,  quelque  chose  ||  ^-^ 
j.^lXI)  j^,  Se  formaliser".  Ce  verbe  peut  encore  signifier  m 
Aufregimg  geraten,   Stumme,   TMG  1,93  (>,:>.A.5a/i2  dâzzît, 
et  l'infinitif  -i^);  LAm,  p.  94,2:  >.>U2  AJLiî  Jj?i  ^^*,. 
iC:s;w»,  hruit^  1384. 
io-^io^s,  Unruhe^  Stumme,  TTBL  v.  152. 

Landberg,  Glossaire   Datînois  136* 


2168 

^^,    class.,    être   ennuyé^    dégoûté,    20,24;    576;    1190.  — 
ys^uo  >  ^.;s-i:>,   Hartmann,   LLW,   p.  88,16   d'en   bas;    790; 
>  ^jc>,    1398   n.    1;    dgor,    sich  langweilen,  R  0,  p.   135; 
dâgàr,  Praetorius,  ZDMG  XXXIV,  225. 
^rf"^  dager,  Langeweile,  RO,  §  444. 

j^'ys^/to,  ennuyé,  576;  dugrân,  dûgrân,  gelangiveilt,  RO, 
§  78;  §  347;  p.  123,7  d'en  bas. 

«j>u^,  mit  jemcmd  zusammenschlafen,  Festgabe,  p.  37. 
ft:ST-iaji,  se  coucher,  RO,  p.  276,  11  ;  >  «-cas:^',  790;  ci-dessus, 

p.  284. 

:>L^::2^^  y  -^IjI',  674  n.  2. 

(iVj^^,  partout  courant,  rire,  Festgabe,  p.  80  [voyez  GLB'^A, 
p.  44;  dhec,  Cantineau,  Et.  1,32]. 

é-^^^ca^,  bouche,  Jayakar,  BBRAS,  p.  266  (mot  bédouin); 
Stumme,  TTBL  v.  475.  —  dWu:^/),  Zdlme,  Socin,  Diw. 
Gl.,  p.  285. 

'^  [u,  ^c^-to,  a,  class.,  ^;a?-az7re;  se  mettre  au  soleil],  ^^^ 

aussi  employé  comme  verbe  auxiliaire,  p.  ex.  MAP,  p.  299  : 

Ahbâbi  kôtarû  v^a  dhejt  wahdî, 
Meine  Lieblinge  zogen  fort,  und  ich  bleibe  in  der  Sonne  allein, 
où  il  faut  biffer  les  mots  „in  der  Sonne". 
oLï?v/i3,  sacrifice  le  jour  de  ^Arafak,  1775. 


2169 

^^^1   schôn,   MAP,   p.  189;   shalloïc,   Jayakar,   BBRAS, 
p.  268;   selon   Jahn,   M  S,   p.  175   en   mehrî  et  en  hadramî 

G 

hervorstehende  Umsàumung  der  Moschee  [cf.  class.  _Uo  jj^iKx, 
an  outer,  exterior  place^  Lane]. 

iU:>U3,    Grundstûck,   Ackerland^   RO,   §  33;    p.  157  en  bas; 
Bmchfeld,  Rossler,  M  S  0  S  I,  89,  6. 


^o  [u,  class.  nuire]^  ^j  U  =  class.  ^Jo  "bJ,  ""Amirb.  et-Tofeyl 

n°  Vin,  2. 

yiD,    sabéen,    guerre^    344,7;    845    [Conti    Rossini,    Chrest., 

p.  228].   Sur    ^,   inimitié  ou   ennemi  dans  les  inscriptions 

arabes,  voyez  Lidzbarski,  Ephemeris  II,  858. 

b-ô,  co- femme,   Schwally,   B  K  L,   p.   17;   sy;^  =  akkad.   sir- 

ritu  <  sarratu,  1418;  Delitzsch,  Assyr.  Gramm.,  pp.  92; 

94;  Meissner,  Assyr.  Gramm.  §  20 d;  hébr.  niï.  Cf.  Huart, 

JA  1911  sept.-oct,  p.  394/5. 

syto,   fourmi  =  a.o,    RO,   p.  403   n°  64;    ci-dessus,   p.   696 

sub  ,ij. 


le 


o 

^y^i  moins  usité  que  .i;>:>j>,  frapper \  ,U^i  v*^?  jouer  de 
la  flûte,  ^o^jli  ^'^1  tirer,  974;  ilL.  Vî'^J'  U^'j  ^^  pleut, 
Arabica  V,  93  n.  1  ;  J\y^  v/^»  faire  un  tour  (une  promenade), 
1389;  accomplir  Vacte  de  la  génération,  p.  ex.  v;*^.  J^-^^^' 
icL>!y!,  le  chameau  étcdon  saillit  la  chamelle,  93,  13,  14;  1396; 
s'en  aller,  partir,  p.  ex.  «À^  iLjJLiP  Jo:  v*^»  ^^  ^''^^^  ^^^  ''^^^'^ 
rfe    ce    côté-ci,    ''anazî  ;    cf.    class.    ^P,"^!   ^   Vr^'    voyager', 


2170 

fUt  ^  v/^j   nager,   et   Socin,   Diw.   GL,   p.  285;   lo  ^}  ^J^ 

v_jytoî  (^^  v_jy^  o-v^î  icoliin  chi  mit  mir  gehen  ivïllst,  gehe! 

Wetzstein,   ZDMG   XXII,  82, 17:    U7  =  ^^,   1260  n.   Sur 

la  phrase  wo  ^S^^  '^^  ^  tjj,.^  je  voudrais  qu'il  fût  à  tous 

les  diables,   voyez  478  et  Arabica  V,  154.  —  Cf.  aussi  RD 

II,  35. 

v_;^^>>»ji,  93  n.   1. 

vy^î  diriger,  ""anazî,  1367  =  LB''A,  p.  73,25;  selon  Socin, 
Diw.  Gl.,  p.  285  schlagen,  versdilagen  ;  coire  c.  ace.  (vom 
Kamel). 

o.Li:,  avec  l'ace,  lutter  contre,  p.  ex.  \_^^y^_  à^^^  q-*^'^-«^ 
M^uoA  j^oJ'  (les  marins). 

v»j.*i2J",  monter  sur  la  chamelle  pour  tâcher  d'entrer  en  action, 

1396:  l'infinitif  ^'J^'  tidàrrâb,  93,10;  539;  1396. 

V^,  flarb  1  medfa^,  Kanonenfeuer,  RO  §407. 

iCo^  (einmal  auch  mit  d  gehôrt),  Socin,  Diw.  GL,  p.  285  = 

iwOjO,  ci-dessus,  p.  746. 

v^u^,   migraine,   496;    1182;    1446  n.  1;   pi.  ^j}yo,  112,9; 

1502;  cf.  Jahn,  M  S,  p.  175  darôb,  schmerzen. 

^'^,  monte,  saillie,  I.  Sîdah  VII,  4  en  bas  dans  le  chapitre  sur 

^'^•j  ijixAiaih  'u:>'l5o  ,*ilj  t^iiî  U/  l.'.-^  ^f?/^)  i^f.  de  la  forme 

Ju«   comme    bU-«  Âî.«,   ibid.,   p.    5,3   et   Lc'Ji    c^,    p.  5,9, 

etc.  —  >_jtyi:>  ou  io'^,  prouoncé  dârâbah,  93,  14.  —  ijSy:^, 
Kampf,  RO,  p.  381  en  bas. 

iCoyto,  pièce  cZe  mouton  ou  de  chèvre  =  iol>5  ci-dessus,  p.  1491. 
v'yi:',  étalon,  93,13;  expliqué  1397.  —  Aussi  teinturier,  pi. 
^'^,  1730,  cf.  Hdr,  p.  637. 


2171 

-   o   , 

^yi^,   fiole,   surtout    pour   parfum,   Dt.   Cf.   Dozy  II,  7.  ^^ 

^j^!  v/i^^i     indigoterie,    Hdr,     p.     638.     —     *^  Vy^j 

r endroit  où  une  étoile  est  tombée,  1710.  —  Aussi  baguette, 

Arabica  V,  6. 

*_;Lyi3/8,  ^zV;  i^^K  oAaj  v_j!y^a^,  à  un  tir  de  bon  fusil,  68,6. 

^•tfoA,  gourdin,  1748  ;  v.  Oppenheim,  Vom  Mittelmeer  II,  103  ; 

Socin,  Diw.  Gl.,  p.  285. 

M^,   matelas,   voyez  Dozy  s.  v.  et  Marçais,  TAT,  p.  368. 

^jyoi  eiterig  werden,  RO,  p.  250, 15. 

f^.fo,  fosse,  1537;  1796;  hébr.  nnï,  unterirdische  Schatz- 
kammer,  Hoffmann,  ZA  XI,  322  [cf.  Ges.-Buhl  s.  v.]. 

(j.vyto  pl.  (j^jyi?,  dent  molaire,  875;  ci-dessus,  p.  1654  [Rossi, 
AS,  p.  208  çturs,  pl.  ^aârâs;  Cantineau,  Et.  11,218  ders; 
dors,  pl.  drus,  drôs,  drâs]. 

J^yto,    class.  peter,    308   n.   4,   avec  J,   faire  fi  de  qn,  auf 

etwas  pfeifen,  681,  cf.  Dozy  et  RD  11,56  n.  1. 

'i^fo,   pet;    'ÂLtyo    ou    -h^r^,   Dirne,   RO,   p.  405  n°  88.  — 

'fLyta  _^',  mot  injurieux,  Meissner,  NAGI,  p.  131. 

^^^/o,  jocrisse,  Dt  et  Hdr,  308  n"  4. 

^y^,  Windelasser,  RO,  p.  408  n°  120. 


^^,  baisser  le  cou  du  chameau,  Rôssler,  M  SOS  1,61,4. 


217â 

O  _  O  5    5 

eyto,   dial.    aussi    ^^,    pi.   ^^yi?,    mamelle,  78,1:  ci-dessus, 

p.  1650. 

^yiM,  pi.  ç^^-^:û^5  trâchtig,  MAP,  p.  181,  d.l. 

p-Nï,    class.,    flaynber,   être  brûlant,    être   embrasé,    ci-dessus, 

p.  434.  —   j.lyto,    incendie,   embrasement,  p.   ex.  Diw.    Hod., 

éd.  Wellhausen  n°  240  v.  5. 

pyi;   [allumer,  attiser],  Brode,  MSOtt  V,  14,  12:  jclerram 

nnâs,  er  schindet  die  Leute. 

i^jto,  un  arbre  odoriférant,  ci-dessus,  p.  434. 

j^jyi?,  une  espèce  de  gomme,  ibid. 

^yto,  déjà  dans  la  lurah,  Hre  habitué,  775  n.  1;  1399;  1477; 
synonyme  de  ^.^;  aussi  être  avare,  Nôldeke,  Fûnf  Mo^all. 
III,  30  ;   cf.   el-Amàli   1,  205,  4   d'en  bas  :  ^U^x^  \j  éJs^  JJjj 

^_5yi3   avec  Jx,   habituer   à,  11  o  et  n.  1;  1399;  Bauer,  PA, 

p.  146,6:  darri  hâlak  'a   hat-tabîh,  geicôhne  dich  an 

dièse  Speise! 

ij:^>(^y^')>^yto',  s'habituer,  11b  n.   1;  1399. 

^^UD,  habitué,  93,14;  543;  578;  1400  s.:  1417  n. 

o^îyto    [Dozy]  >drauua,    habitude,    maltais,    Brockelmann, 

VGSS  I,  59. 


2173 


oi**-to,  pi.  ^_^;i«>i2,  ^f^i  celui  qui  a  un  métier  manuel,  425  ;  978 

Arabica  V,  11  ;  93;  RD  II,  35  et  surtout  Snouck  Hurgronje 
ZA  XXVI,  223;  voyez  aussi  Hirsch,  Reisen,  p.  190:  „Uber 
Wesen  und  Herkunft  dieser  Dha'if  konnte  mich  mein  Be 
gleiter  nur  in  geringem  Masse  aufklâren;  er  bestâtigte  es 
dass  sie  von  Alters  her  den  Beduinen  unterthânig  gewesen 
seien;  wahrscheinlich  besorgten  sie  ihnen  die  Feldarbeit 
Jedenfalls  bilden  sie  einen  eigenen  Stand  oder  eine  Kaste 
die  sicher  nicht  ùber  dem  gekauften  Sklaven  steht,  gesell 
schaftlich  auf  einander  angewiesen  ist  und  eigene  Sitten 
hat;  ich  môchte  sie  fur  Ureinwohner  des  Landes  halten 
wobei  ich  bemerke,  dass  sie  eine  hellere  Hautfarbe  besitzen 
als  die  Mehrzahl  der  allerdings  zum  Schwarzen  neigenden 
sûdarabischen  Beduinen"  [cf.  Grohmann,  SA  I,  95  ;  VM  VW 
p.  108;  sur  le  pi.  da'afât,  voyez  RO,  §  90;  Brockelmann 
VGSS  1,4201. 


'îLo,  lézard,  HB,  p.  82  n.  3;  Hirsch,  Reisen,  p.  126  n.  2 
„Die  kleine  Eidechse,  die  man  in  Aden  die  Wânde  entlang 
laufen  sieht,  heisst  Dhaffa  {^su^o)". 

^  =  ^,  ^   et  jÀi,    1245;    1254;   I.    Sîdah   III,  105,3: 

ib     Jt^     ^*iaj     Jl:o    lA'i^   ^lX*;!    —     Sji\*,    )*p^^i    jàsiaj'.     Mais     jà/to 

est  aussi  trans.,  tresser,  p.  ex.  [Rossi,  Voc,  p.  311]  Stumme, 
TMG  I,  93  n°  36  ^^^,  écrit  ^^. 

En   Hdr  dafar  est  GerôU,  Jahn,  M  S,  p.  269;  en  'Oman 
•jiafr  (dafur)   signifie   Feldmauer.   Rôssler,  MSOS  1,71,7 


2174 

d'en  bas;  72, 10  d'en  bas;  89,  4  [cf.  Rossi,  Voc.,  p.  311  sub 
masraf,  diga  nel  letto  di  un  tor rente]. 

^=^,  ^  et  jài,  1245;  1254. 

;«^3,  a,  cacare,  464;  cf.  éth.  ÔÇO,  6ÇÛ,  hébr.  pi.  cstr.  •'î;>3X 
(Ket.   ""yiax),  excréments  ;   mehrî   d  ô  fa",   Bittner,   M  S   I,  66  ; 
Jahn,  M  S,  p.  174. 
«/:3,  hoiise  fraîche  de  vache,  13,  1  ;  55  n.  2;  464;  679  n.  4; 

701;   Stace,  p.  198;  Glaser,  PM  1886,  p.  3  yjJi  <Jt^^  écrit 
à  tort  daff. 
ioià>to,  464. 

oifl/^j,  puits ^  pi.  o>à>to,  Dt. 

^^  avec  (jvc,  entourer,  enfermer.,  Hdr,  p.  638;  co?«z?r/r,  1646 
n.  2;  cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  285;  RD  11,35  [et  Lanc  sub  Là^]. 
^_^*i3;cw',  avec  ^5,  submerger,  1320. 

«Ji*iw,  7?ert?t  f?e  mouton  travaillée  et  employée  comme  selle., 
BB,  p.  172. 

jJUc,  boiter^),  Meissnor,  NAGI,  p.  131;  MAP,  p.  285; 
Beaussier  s. v. ;  RD  1,51  en  bas;  52,1;  82,7. 


[")  tLo<;KJu?,  Volleis,  V  S,  \k  15,  cf.  Lune.] 


2175 

,«Li?,  côte^  1334  n.;  ci-dessus,  p.  1654  [Cantineau,  Et.  11,218 

dele^  pi.  dlû^]. 

Aussi  coteau^  montée^  el-Amâli  I,  44,  d.  1.  :  «oua-'  J^*^?^-''  jJ^'5 

a  small  mountain  apart  from  others,  Lane  s.  v. 

Le  sens  de  côte  est  partout  courant,  p.  ex.  le  pi.  pvU^, 
RO,  p.  5;  Marçais,  TAT,  p.  365. 

^   o    ,  ^    o    - 

^^JU^  et  ijtJLca^,  digue^  vanne  ^  ^y:aA ^  1334;  HB,  p.  282  n.  7; 
Hdr,  p.  638. 

*  ^Lè 

^tfLo  <  ^JI^  =  class.  et  syr.  J.^,  rester;  continuer,  127,9; 
158,6;  266  n.  3;  327;  573;  1287;  1448  n.  2;  1470;  1581; 
1716;  ci-dessus,  p.  1564;  Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  224 
n.  2.  —  jJÙ:3>j^o,  ci-dessus,  p.  842. 

j^Aiî,  peut-être  congénère  de  Js-f^i?,  632;  1340;  de  Çvto,  641; 

de  j»A3,  1542;  >  jj,  674  n.  2.  Ce  verbe  signifie  dans  le  Sud 
relever,  serrer,  aufbeicahren,  non  pas  cacher,  87,26;  RO, 
pp.  181,13;  316,4;  RD  11,35,  mais  en  Mésopotamie  aussi 
cacher  selon  Meissner,  NAGI,  p.  131  ;  MSOS  V,  296.  Dans 
le  IJaurân  umarmen,  comme  dans  la  langue  classique,  Fest- 
gabe,  p.  14,  25.  Cf.  jJj  et  ^^♦L. 

*i>4^,  class.,  omf^re  =  A.%*^,  LA  s. v. 
t.  c 

j»^^4/to!,  disparaitre,  1762;  Rûzicka,  KD,  p.  226. 


2176 


j^^.*-^',  disparaître^  1762. 


iX*^ 


uV^.'i:  =  akk.  samâdu  [syr.  ^  ,  hébr.  n?2X,  éth.  0«n)^,  Ges.- 
Buhl  s.  V.  n^ï,  Zimmern,  AFW,  p.  42,  Brockelmann,  Lex. 
Syr.,    p.   631];    sur    l'affinité   de   l/^j*^  et  V'^^,  voyez 

1542  s.  et  surtout  Hdr,  p.  639.  Dans  la  lurah,  Ju^  signifie 
panser  (une   plaie)   et  mettre  un  bandage,  tandis  que  Ju-o 

est   synonyme   de    ^^,    se   fâcher,    cf.   hébr.   d^n,   lier  en 

gerbes  et  p,  rassembler,  Ges.-Buhl  s.  v.  ubn.  Dans  el-Araâlî 

1,64,6  nous  lisons:  ».-Ac  •wa-*^^-^   tj='   ^'^'   *-:v^   f*-^'   J'^. 

^♦^'    oy»    ^   g^'i    Jo    ^,1       iuJ^    ('cf^^-^,;    O-^  /-i   '^' 

Cl'  - 

—  o    )  o ,  -     '  f  '  '^'  -  =     -    -  >       )      o  _  ,        o        . 

En  Dt  JW-i:,  u,  est  atteler,  639  n.  3. 
Ax!./i?,  f^e  joindre  à,  convenir,  119,19;  344  n.  4;  1542. 


I')  El-Ahtal,  p.  231.  Le  vers  précédent  est  ainsi  conçu: 
^ju    Lo    v'î'-^    L/**^    LiT**^       L.w.4jS^i«    i^}\    CT^    CT^r** 

Ces  deux  vers  signifient: 

Lorsqu'ils   (les  chiens)  le   virent    irrité, 

Marchant  en  humeur  belliqueuse  sans  se  laisser  inliwider, 

Enragé,  secouant  les  cornes  sur  sa  tête, 

Ils  comprirent  qu'une  mort  sanglante  leur  était  réservée.  | 

p)   Éd.    Derenbourg   n°  I  v.  2.5.  Le  vers  y  est  ainsi  traduit,  p.  106: 
Que  le  rebelle  soit  poursuivi  avec  un  acharnement 
Qui  détourne  le  méchant  de  son  iniquité,  mais  réserve  ta  rancune.] 


2177 

L\*Ai2J',  se  joindre^  1543. 

oCto,    702;    1542    s.,    voyez    Hdr,   gloss.  s.  v.  [Rossi,  Voc, 

p.  310];  uV^oi?,  pi.  Oj-^/to,  a  land  measure  (what  two  biillocks 

can  plough  in  a  day),  Stace,  p.  104. 

l\v«-«?,  conjoint^  1543. 

u\.*Ai2/«,  yoke  (for  oxen),  Stace  (Béd.),  p.  191. 

>io^4-oax>,  collier^  Dt. 

,4^  dans   la   lurah   Hre   inince^   maigre.  —  .♦^j,  s'enfuir  = 

,s,  Dt   et   Yémen,   ou   plutôt   Hre  caché,  1715.  —  En  Dofàr 

d  i  m  i  r,   eng  werden,   RDI,  105,  20   [Rûzicka,   K  D,   p.  99]  ; 

cf.  cependant  RD  II,  123/4. 

-►Aiî!,   dans   la  lurah  faire  maigrir  (un  cheval)  =  ^.4^  ;  aussi 

cacher,  celer;  concevoir  qch  dans  son  esprit \  en  Dt  avoir  de 

la  fortune.,   quoiqu'on   ne   connaisse  jusqu'à  présent  que  le 

participe  895,9  d'en  bas;  1715. 

.xiL/ij,   zart  gebaut  (Kamel),  BB,  p.  68;  au  tiguré  la  sas   la 

harfë  damer,  da  sind  wecler  die  Grundgedanken  noch  die 
Sprache  anmutig,  Stumme,  TMG  I,  103  n°  85. 
.U-o  (ou  ,Uo),  fortune,  c'est-à-dire  argent,  céréales  et  bétail, 
160,4;    1715.    Sur    .Uo    [proprement   ce   qu'il  faut  protéger, 

droit,  honneur,  famille,  demeure],  voyez  ci-dessus,  p.  959  '). 
Quant  à  L^^  [dans  la  lurah  incertaine,  indéterminée  (dette, 

promesse,  etc.)],  voyez  LA  VI,  164,10  [et  Lane  s. v.]. 
.*r*-^,  parapet  en  branchage  d'arbres  qu'on  met  sur  le  barrage 


[')  Le  renvoi  a   LA   V,  176,5   est   erroné;   cf.   au    lieu   de   cela   TA 
III,  229,4  ou  Lane  s.v.] 


2178 

(Beyhân)  ou  tout  le  barrage  (hors  de  Beyhàn),  86,25;  87,9; 
1140;  1313. 

^yjc,     1716. 

y^^^oA^  abgemagert,  1519  n. 

^.j'-«yi?,  ocimiim  canum,  700:  1412,  où  q'^*^  est  erroné; 
Hirsch,  Reisen,  p.  308.  Aussi  ^^^^j*^  [Dozy],  I.  Sîdah  XI, 
193/4:  Jwib^  4^Ji  JJix  y?3  o'j^3  oVi*^'  P'  O^;'  cr^ 

C'    _  _  O  i  -  ^    O  >       O  ) 

^^^,  peut-être  >^,  704. 

i^^,  class.  postérité  nombreuse  ^)^  pi.  ^y.^;  ci-dessus,  p.  390 
i'j^"^',  paraphrasé  par  ^'JS3^^  cf.  dnâ,  Nachkommenschaft, 
Stumme,  G  TA,  p.  44. 

w«4to,  dans  la  lurah  altérer  par  le  feu. 

»_A-jAi3,  dans  la  lurah  griller^  rôtir  (la  viande);  amollir.,  redresser 

au  feu  (un  arc),  599;  602  s. 

i_,;4>i?î;  v'-f^'^'  '^'^5   ^^  ^awce   <??<'on  fait  passer  au  feu.,  608. 

-Lfto,  frapper.,  Dt,  LLA,  p.  59  n. 


[')  D'après  MMC,  p.  50,  ce  mot  "désignâtes  verv  distant  descendants, 
irrespective  of  whether  they  hâve  actually  sprung  from  a  comraon 
ancestor  or  the  relationship  is  due  to  adoption".] 


2179 

_yto,  repoiisser,  selon  les  hommes  de  Bej^hân,  1332. 

^yi3  <  ,:;>wy:3,  class.,  coujJeT  (le  lait)  avec  l'eau.,  1264. 
iU>LAi2,    pi.   ^_^  =  ^|yi3}  S^  et  o'*->l.^,  précipice..  Ad  en, 
Arabica  V,  47  n.  2. 

^y:aA,  palissade  de  branchage,  Beyhân,  87,19;  1331  s. 
* 

pyo,  contribides,  les  gens  de  la  famille  et  de  la  tribu,  8,  16; 
37,20;  41,12;  43,8;  45,21;  120;  Hdr,  p.  640. 

jUo,   u,  zusammengehracht  icerden,  RO,  p.  277,4  d'en  bas. 

Jy;^,  sammeln,  RO,  p.  211,13;  schicàtzen,  quatschen,  fôriciit 

reden,  RD  11,35. 

J^'iAïaii'  ddswel,   sich  vereinigen,   RO,  p.  171,  d.l.  Cf.,  avec 

VoUers,  ZDMG  XLIX,  506,  le  classique  Jy;^,  l'omânais  J^, 

accumulate,  Jayakar,  OD,  p.  814;  sur  le  sens  de  J^o,  voyez 

LA   XIII,   413,3:    4^^   Jlà    îoî   iî^y^jj    '^lo   ]l^_   j^^i   Jy^ 

•    yuo  îoî  &JLo  3y^5   6t   ibid.,   p.  412,5  d'en  bas:  ^^^i!  JeLcaj" 

.(jiaxj    J,!    iui3*J    (**i2J'î    L^-*^"    '>^' 

iJyto,   vacarme,   Dt  =  x550,   cf.   Jayakar,   OD,   p.  830:  xiyo, 

crowd',  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  285:  ^y:o,  Versammlung,  Haufe 
von  Leuten. 

-  O   .- 

^^Us,  class.  Qvyi:»,  c/za#  wîâîe,  1188  ;  cf.  Noldeke,  Fûnf  Mo'all.  II, 
84;M'AR,p.  50:(5Jw:  q^^'j  b^^Ljî_3  ^^LvJî^  iajijî^  a^JS^  ^î 
A>!j.  Cf.  MJM,  p.  37. 


2180 
* 

^^<£'U5,  éclairer,  328;  Fleischer,  ZDMG  XI,  683  [Brockel- 
mann,  V  G  S  S  I,  610]  ;  Sachau,  A  V  L  M,  p.  34  qui  cite  aussi  la 
forme  ^yJo    d'un    thème   synonyme    ^'^  ou    plutôt  ^yo^, 

cf.  Socin,  Diw.  III  §125b;  briller^  éclater,  reluire,  ^Qd^w^^ier, 
p.  387,  voyez  Marçais,  RM  TA,  p.  452:  „ainsi  pour  classique 
^^  dans  tout  le  Maghrib  (cf.  ZDMG,  1857,  p.  683)". 
^yo  =  ^y^,  Dt. 
(^jUj,    clair,    éclatant,   lumineux,    Beaussier    1.1.;    glânzencl, 

Stumme,  TTBL  v.  59. 

Un  autre  ^^yo,  i,  ve7iir  de  nuit,  appartient  à  la  lurah  et 
se  retrouve  en  Hdr  et  en  Dofâr,  voyez  Hdr,  p.  640;  RD 
11,35  [Rossi,  AS,  p.  244  venire  torncmdo].  Sur  ce  verbe 
dans  SAE  IV,  87,25;  88,1,  voyez  MJM,  p.  42;  Hein,  SAE 
IX,  7,  7  ;  12,6  écrit  tawa,  ce  qui  n'est  pas  correct. 

^,  i,  nuire,  9,  14;  12,  14;  1712  «J^-,  Vollers,  VS,  p.  135]. 
Dans  la  lurah  ^uo,   i,   u;   I.   Sîdah  XIV,  20,13:  's^Lo  J'laj^ 

Sjy^?.  %j  Boh.  11,141  en  bas:  Jujj,  ),ao  .a^i^j  .uo  ^j^  ^ 
î^  ,>>:2J  wo^i  Ly:::  .^*aj  ,Lo;  el-Gâhiz,  el-Mahâsin,  éd.  van 
Vloten,  p.  170: 

\^ÂJ'    ajj    ^wLXéli    ?|^>w    ^Lxir       ^y^^*   ^JO   ^  ^JJ*^^'   ^^'    '-^1 

[Rescher,  (Pseudo-)Gâhiz,  1,153: 

,,Bei  deinem  Leben!  Nicht  jede  Trâgheii  scJiadct  dein  Menschen 

Und  nicht  jede  Arbeitsamkeit  bringt  Htm  Nutzen. 


2181 

Ist  der  Lebensunterhalt  in  der  Nàhe  und  der  Ferne  filr 

dich  gleich, 
So  geniesse  die  Annehmlichkeit  der  Geruhsamkeit" .] 

cU^,  2^€'t'i^'i  être  peixlu,  égaré,  Dt  [Rossi,  A  S,  p.  226]  ;  Meissner, 
NAGI,  p.  131;  RD  11,35;  Beaussier  s. v.  [Marçais,  TTA, 
p.  254].  —  ^^^1  dissipé,  gaspillé;  dissipateur,  gaspilleur, 
pauvre,  misérable,  Beaussier  s. v.  [s' égarant  moralement', 
perdu;  propr'e-à-rien,  nonchalant  et  vagabond,  IVtarçais  1,1.] 
^tjyto,  trans.,  LB^A,  p.  73,3  wadeyy'u  rab^àhom  eb- 
h  al  ah  an  eh,  ils  ont  laissé  leur  famille  dans  cette  détresse; 
IVleissner,  NAGI,  p.  131;  RD  11,35;  RO,  p.  380,5  d'en 
bas.  —  Aussi  ^y^,  Sag'ân,  IMSOS  V,  52. 
ijt^,  proprement  bien- fonds;  profession,  métier,  p.  ex. 
iOjt^yO;  Jo-.  J.5',  every  man  should   occupty  himself  with   his 

proper  craft,  Lane  s.  v.  En  Dt  bétail,  grand  et  petit  =^^j; 
aussi  village,  Prov.  et  Dict.,  p.  401. 

v_i'u3,   i,   recevoir  l'iiospitalité  de  qn,  être  l'hôte  de  qn,  p.  ex. 

.  G  o  ,  î 

dans  la  lurah  .^juo  Uil^  ^Lo,  Hâtim  et-Tâ'î,  éd.  Schulthess 

n°  XII;  MAP,  pp.  78  et  310  [MMC,  p.  464];  Meissner, 
NAGI,  p.  131;  ialli  ôunt  dâiifna,  der  du  unser  Gast 
geworden,  Littmann,  N  V,  p.  42  n°  111  ;  Brockelmann,  VGSS 
II,  590.  Au  passif  être  V  objet  de  la  visite  de  qn.  Nord,  1093 
et  n.  9  =  1573,  Hdr,  p.  391  et  LB'A,  p.  76,13.  Carbou, 
p.  189  dâf,  idëf,  être  hôte  chez  quelqu'mi. 
ou/to,    donner    l'hosjyitalité,    bewirten^),    Hdr,    p.    640;    RD 


[')  Cf.  Bevan,  p.  76.] 


2182 

11,35;  RO,  p.  358  en  bas  [Rossi,  AS,  p.  215];  Meissner, 
NAGI,  p.  131:  Caibou,  p.  189;  aussi  en  mehrî,  Jahn,  M  S, 
p.  175. 

ou^,  hôte^  partout  courant,  p.  ex.  Lethem,  p.  338;  Stace, 
p.  77  [R.ossi,  AS,  p.  224  osjnte];  Carbou,  p.  189;  en  mehrî 
dayf,  .Jahn,  M  S,  p.  175.  —  aU'  .Juxd  ou  ^^y*^y^  wà^,  336 
et  ci-dessus,  p.  1381  et  n.,  =  grec  ^io^svog,  ci-dessus,  p.  1692  ; 
Wetzstein,  ZDMG  XXII,  148:  „^)^-^J!  ^_y^  wofûr  man 
gewôhnlicher  sagt:  ^JJ!  i^s'^j  ^}si  ^^j^,  Gâste,  welche  weiter 
nichts  als  das  heilige  Gastrecht  beanspruchen  und  sich 
dann  ohne  andere  Absichten  wieder  auf  den  Weg  begeben" 
[cf.    MMC,    p.  461    en   bas;   Dozy   ,,*]JI  wàï^:^,   nom  que  se 

donne  le  voyageur"].  Aussi  ^ij.  v-àtv^,  ein  von  Gott  gesendeter 
Gast,  Delitzsch,  Gen.,  p.  550;  hajjâl  er-ralimân,  Reiter 
des  Gûtigen,  MAI?,  p.  409  et  be'tak  w  c]ift  ail  à  h,  ic]t 
habe  sie  dir  verkauft  in  Amvesenheit  Gottes,  ibid.  p.  276 
[voyez  surtout  TATK,  p.  374  ss.].  Chez  les  Bédouins  du 
Nord  on  entend  aussi  ^■^^  ^y^^  P-  ^^-  gum  va  hawîi 
er-rahamân  ta  ninhag;  ,^y>  est  ^Ji^p.  [cf.  Barthélémy, 

p.  224:  hawl,  cdlié,  coalisé]. 

Kft*o,  GastmaJd,  RO,  p.  283,  3;  RD  II,  35  [banchetto  d'invitati, 

Rossi,  AS,  p.  195],  cf.  'iJu^^oA  et  Hdr,  p.  640. 

KsLyto,   hospitalité,   Dozy   s.  v.  —  iis'w-M:3J!  .b,  maison  de  VJios- 

pitalité,  163,  8;  expliqué  1725,  ci-dessus,  p.  876.  —  jCsL-y^î  o>s*j, 

la  case  des  gens  de  passage,  Carbou,  p.  189. 

..Juyaa^,  hospice^  1338:  1725;  IMeissner,  NAGI,  p.  131;  Socin, 

Diw.  Gl.,  p.  285  ;  Doughty,  Travels  II,  636. 

AÀx*a/>,   pi.  ^jL/sia/i,   repas   cVliospitalité,    voyez    Bel,    Djâzya, 

p.  85:   „A   Mazouna    (D'ahra),   aà^o  et  ijU^  s'appliquent  à 


2183 

un  'grand  festin',  offert  à  de  hauts  personnages  ;  il  comporte 
un  grand  nombre  de  plats  et  du  mécUici  (rôti).  La  &âv*:2X) 
est  un  repas  beaucoup  moins  somptueux,  qu'on  offre  à  ses 
amis  par  exemple". 

\Juso  dëq,  Betrubtsein,  RO,  205^15  [cf.  (tîg,  aw^n-s^/a,  Rossi, 

AS,  p.  192]. 

XJÙAto,  corridor,  HB,  p.  63. 

AJLy^,  détresse  [GLB^A,  p.  45]. 

^..Sjuia/s  middaijoq,  îinzufrieden,  RO,  p.  311,13. 

^Jijx^ùi-^^  mistdyq,  bedrûckt^  RO,  p.  301,  d.l. 


'^^  o,  ci-dessus,  p.  224. 
<o,  ci-dessus,  p.  244. 

>d  emphatique  (r/),  42,23;  1011;  1160  s.;  1190  n.  2;  Hart- 
mann, LLW,  pp.  132,3;  192  n°  41;  202,8;  Brockelmann, 
VGSS  1, 163;  sur  la  prononciation  de  cl,  cf.  aussi  119  n.  6 
et  1596  [Rossi,  App.,  p.  236  :  „(  è  pronunziato  quasi  sempre 
d  suU'altopiano,  montre  conserva  il  suono  t  nella  Tihâmah. 
La  pronunzia  d  per  t  è  governata  da  leggi  fonetiche  non 
facili  a  définira  e  varia  anche  secondo  le  persone",  p.  ex. 
ostâ,  capo-mast'o,  pi.  asâclï,  ibid.  et  p.  461  :  „Si  tratta  di 
un  fenomeno  di  sonorizzazione  del  t  avvertibile  specialmente 
quando  si  trovi  tra  due  vocali,  oppure  tra  vocale  e  conso- 
nante  sonora,  meno  avvertibile  se  iniziale  seguito  da  vocale. 
La  sonorizzazione,  che  non  si  verifica  quando  il  t  sia  prece- 

Landberg,  Glossaire  Datînois  137* 


2184 

duto  0  seguito  da  consonante  sorda,  è  particolare  a  San'â^ 
e  a  una  larga  zona  circostante  deiraltopiano"]. 
^o,  ci-dessus,  p.  679. 

UoLJs 

LjLI:»,  baisser  (la  tête),  prononcé  par  le  peuple  sans  hamzah, 

ci-dessus,  p.  1684;  Dozy  LbLb,  baisser;  se  baisser;  Beaussier 
^^Lb.    K~tâ,   baisser,    selon   Vollers,  ZDMG  XLIX,  505 

aussi  en  ^^h»,  et  en  ""omànais  ,^,  donner,  RO,  §  385,  =  ^J^•, 
""anazî  ^^^U  hébr.  hd:.  Le  sens  primitif  de  baisser,  qui  se 
rapproche  de  la  signification  de  hd:,  se  retrouverait,  d'après 
Vollers,  en  iuv'    ur^^jw,  kopfsenkend  (chameau). 

s^lL,  poêle  à   frire,   1042;   Meissner,   NAGI,   p.  132   Napf 

fiir  das  Fett.  Aussi  iù'^llj,  iv.l^î^,  iùl^*,  Prov.  et  Dict.,  p.  401  ; 
du  turc  AjLb,  vulg.  «^Lb  (pers.  ^j),  Dozy  II,  19;  Socin,  Diw. 
01.,  p.  286;  Sîr,  p.  111.  C'est  aussi  de  wj  que  provient 
l'arabe  ouLb,  rôtissoir,  Dozy  1.1.;  Vollers,  ZDMG  L,  645; 
dans  le  ^Omàn  tôbeg,  Bratpfanne,  Ofen,  RO,  §37;p.  149,4. 

Jjj;  l/"~wJ:>,  inversion  de  iaj,  ci-dessus,  p.  176,  originaire- 
ment une  onomatopée  indiquant  le  bruit  et  renfermant 
l'idée  de  taper,  palper,  1215,  cf.  Stappers,  DS  n°  4562.  Le 
verbe  w>Jj  est,  dans  le  Sud,  particulièrement  fZonwer?metoi9e 
avec  la  main  plate  sur  le  derrière  de  qn,  80,16;  81,6,7,9; 
1220.  Sur  le  sens  concret  de  taper,  palper  comme  point  de 
départ  pour  la  signification  abstraite  û'être  médecin  et  aussi 
impliqué  dans  le  passif  ^..^L»,  (ire  ensorcelé,  Hre  toçite'etdans 


2185 

le  proverbe  ZJs  wo  ^,  qui  aime  veut  aussi  attoucher^ 
voyez    871   s.;    1228').    Cf.    el-Amâlî   I,  205,7    d'en   bas: 

«_jLo"^'  v^*^'  ^L»-iJ'  -_^^      wOtj  dUo  ...«iJ»  ^  JL=>  l\Ï5 

wa-Lj,  é^?'e  intelligent^  doit  donc  être  un  sens  dérivé,  Hdr, 
p.  136.   Quant  à  l'avis  des  Arabes,  cf.  aussi  M^AR,  p.  58: 

c.  s    _       G  S    ,       O  or 

!3I    v^Axbj    v_^    Jc>.    Jjjj^   v_j).*:2j1j   L^oL:>   ^^1^    bî   ^^^   ,y^   jLfij 

^J^^  cr  ^'  ^^-^  cr^  v^  cr»  ^^  lF^'^  ^  J-^'  J^''^  à' 

Dans  les  dialectes  du  Nord;  ce  verbe  signifie  se  rendre  «, 
se  diriger  vers,  soit  pour  visiter,  soit  pour  attaquer,  avec 
l'ace,  ou  J^,  468  n.  ;  1216  ss.;  1220;  1650;  [GLB'A,  p.  45] 
Socin,  Diw.  Gl.,  p.  286.  On  le  trouve  aussi  avec  d'autres 
prépositions,    comme   J,   1219,5:   &.SytJlj  c^^^^t-^,  je  ?ne  suis 

lancé  dans  le  combat,  où  l^  indique  la  soudaineté,  comme 
dans  la  phrase  umin  tàbbetu  ^ala  el-faras,  dès  quHl 
eut  sauté  en  selle  sur  la  jument,  ibid.  1.  11  =  LB'A,  p.  80, 13; 
MAP,  p.  455  cite  tabbejt  fi-1-bilàd  'omri  ma  masejt 


')  L'hypothèse  de  Vollers,  ZA  IX,  178  que  ^^^,  Heilkunst,  se  serait 
développé  de  la  racine  dont  proviennent  nD,  3tD\  gut,  angenehm^  et 
iwjSyo,  richtig,  vernùnflig,  est  sans  doute  erronée. 

[2)  Éd.   Derenbourg   n°  II   v.  9  avec  les  variantes  ^^y^    S"^-^  pour 

^y^    p^lî-  Il  traduit  ce  vers  ainsi,  p.  109: 

Une  autre  inquiétude  s'est  abattue  sur  mon  cœur  et  Va  envahi 
Comme  une  maladie  que  cherchent  à  guérir  des  mains  habiles.] 


2186 

fîha.  Dans  LB^A,  nous  trouvons  souvent  Zdj,  p.  ex. 
p.  2, 29:  sa  ru  gebàlhom  elyâma  tabbu  gurb  el- 
*^arab  ahàlhom,  ils  marchèrent  en  avant  jusqu'à  ce  qu'ils 
fussent  arrivés  près  de  leurs  contribules ;  3,34:  lâhat  "^ayn 
el-ôerba  tabbat  'al a  el-walad,  el-Ôerba  aperçut 
quelque  ckose^  et  son  œil  s'ar7'êta  sur  le  jeune  homme;  aussi 
MAP,  pp.  7;  220;  298.  En  Mrâqien  1^  est  entrer,  1222; 
selon  Hartmann,  LLW,  p.  147,  11;  1219  n.  3  ce  verbe  est 
synonyme  de  -,Lb;  ibid.,  p.  80,  8  Hartmann  l'explique  par 
^jJ:^ ,  mais  écrit  à  tort  t  a  b  b  a  n  au  lieu  de  t  a  b  b  a  n  = 
mesjen. 

Ce   sens  de  se  rendre  à  qn  s'est-il  développé  de  celui  de 
palper  ou  faut-il  regarder  .^  comme  une  variation  de  ^j, 

nm,  1221?  On  pourrait  aussi  le  combiner  avec  ^  =  w*-?o, 
Naq^id,  p.  113,8. 

Dans  les  dialectes  du  Nord  et  de  la  Syrie,  -^  signifie 
aussi  renverser,  retourner  de  haîit  en  bas,  1222;  Prov.  et 
Dict.,  p.  401;  Tallqvist,  A  S  S,  p.  128  qusîm  m  in  bon 
bitubb,  „ein  theil  von  ilmen  steht  in  vornilbergebeugter 
stellung  mit  den  hànden  auf  den  knieen",  sens  propre  au 
langage  des  enfants.  En  "^Omân,  ^^j  est  auslôschen,  RO 
p.  7  et  verfolgen,  ibid.  p.  181  en  bas,  où  il  faut  probablement 
lire  ^y>^  et  ^J:^^  au  lieu  de  vi^^^  ®t  ^j^^- 
^j-Jl»,  dénom.,  empoisonner,  1494;  heilen,  Meissner,  NAGI, 
p.  131  [Goitein,  Jem.  n°  662]. 

Z^,  inf.,  81,  10.  —  ^^  ^3),  expliqué  1216.  —  wJ:>,  comme 
adv.,  sur  le  ventre,  Syrie,  1223. 

^-^,  aussi  prononcé  tebb  avec  une  voyelle  entre  a  et  e, 
variation  phonétique  de  w*Ij,  poison,  111,2;  486;  1494. 


2187 

^_^  =:  o3L>,  "^Antarah,  Mo^all.  v.  34,  voyez  ci-dessus,  p.  2185, 
1.  9;  Naqâ'id,  p.  142,7: 

=  0,ù,0  S,_  3  5  3 

['^Amr  bin  el-Hutârim  est  versé 

Bans  leur  généalogie  et  peut  confiryner  mes  paroles.] 
wJj   Js^  ^  sudarabique  v'-^i   étalon  qui   connaît  déjà  les 
secrets  de  l'amour,  1397. 

^_^,  attouchement^  ynanipulation  7néclicale,  science  médicale j 
médecine.,  LB'^A,  p.  11,3:  alli  bàk  et-tubb  m  a  us  à  f, 
toi  qui  es  comiu  pour  ta  science  médiccde.  Ensuite  ce  mot  a 
pris  le  sens  de  médicament,  et  comme  le  grec  (pdpf/,xKov  et  le  syr. 
l\^^  peuvent  signifier  non  seulement  médicament.,  mais 
encore  poison.,  Noldeke,  NBSSW,  p.  95,  l'arabe  tabb  est 
aussi  poison.  En  ""omânais,  ^^  tûbb  signifie  médecinCy 
RO,  p.  7. 

xlb,  arrivée^  LB'^A,  p.  3,29:  umin  tabb  et  es-sâib 
""aleyh  èl-wàlad  rikib  bessdad,  dès  le  retour  du 
vieillard,  le  jeune  homme  ynonta  dans  le  bcU.  —  Sur  iL*-b, 
mesure  de  blé,  voyez  Jaussen,  CA,  p.  254  en  bas.  Dans  le 
Maghrib,  lULi  a  plusieurs  significations  différentes,  voyez 
Marçais,  TAT,  p.  366. 

y«A^^,  pi.  *'lx>-L)  en  Dt  ')  et  v^'  ^^  ^^'  ailleurs,  origi- 
nairement celui  qui  pialpe,  qui  tctte  (p.  ex.  le  pouls)  et  puis 
médecin,  eyisorceleur,  872;  1223;  1494;  M'^AR,  p.  58.  Sur 
l'explication  des  Arabes,  voyez  ci-dessus,  p.  2185,  1.  9.  — 
En  poésie  Libl  pour  tCl,!,  Streitfragen,  p.  319. 

[— ^Lw,  metobb  el-halga,  l'emplacement  de  Vanneau, 
Bouch.,  p.  1041. 


[')  Aussi  au  Yémen,  Goitein,  Jem.  n°  241;  Rossi,  AS,  p.  219.] 


2188 
v_j^xÎ2xi,  ensorcelé  =  ^y<:^.^ ,   1223;   ci-dessus,   p.  2185,  1.  10. 

ri^xIp,  bouillir,  60, 13,  Ce  verbe  n'est  employé  dans  le  Sud, 
à  l'exception  du  Yémen  [cucinare,  Rossi,  AS,  p.  202]  et 
des  Hadar  de  Hdr,  que  pour  le  café,  594  ;  en  Dofâr  kochen, 
RD  II,  35.  Dans  les  autres  langues  sémitiques  abattre,  égorger, 
Delitzsch,  Prol.,  p.  175. 

A^^ip,  mets  cuit,  Haurân,  31,20;  sâr  tabha,  être  cuit,  ibid. 
i.-s*>I:>,  infin.,  56,2.  Aussi  ce  qui  est  cuit,  Essoi,  F row  et  Dïct., 
p.  402;  Meissner,  NAGI,  p.  131  [cf.  Dozy]. 
ik~>LL>,  grôsserei'  Kochkessel,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  286. 
iC*i>Lj,  grosses  KUchenmesser,  MAP,  p.  136. 
i-^Ja/î,  60,  3,  8,  15  ou  x=>Li2/o,  dans  le  Nord  la  cafetière  servant 
à  l'ébullition  de  l'eau  du  café,  595;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  286; 
Huber,  Journal,  p.  122  [MMC,  p.  100;  Bouch.,  p.  88/9]. 

^,  class.,  sauter;  se  cacher,  cité  1245  à  cause  de  la 
ressemblance  sémasiologique  à  certains  verbes  dont  la 
première   consonne    est    un    -b    ou    un    js;    LA   VI,  167: 

^,  hache,  pi.  "s.'uIj  ^  pers.  -ô",  Jayakar,  BBRAS,  p.  259; 
Vollers,  ZDMG  L,  645;  Sir,  p.  111  [cf.  Hess,  Der  Islam 
IV,  316]. 

yl^  [LA  VII,  235:  L^jw'l^  (yl^  ^,L=>  J,*^  j^î^;  dans  le  Yémen 
pungerc,  imnzecchiare;  tal>az  bi,  denunziare,  Rossi,  AS, 
pp.  203  et  230]. 


2189 

^  tobz,  Stidi,  Yahuda,  ZA  XXVI,  349,  2  d'en  bas. 
[îjifcxj,  spillo^  Rossi,  AS,  p.  239]. 

jiL«-b,   en   Syrie,   casser  avec  bruit  une  chose  fragile,  975; 
1215  et  n.  1  ;  aussi  =  j^^,   expliqué   359   n.  3;  frapper^ 

Schmidt-Kahle,   VE  11,224.   Sur  K^^-J-»,   voyez  s.v.  Çj^. 

Cf.    J^iu^^. 

(jixxL,  en  Syrie,  jeter  qch  par  terre  et  le  casser]  en  Egypte, 
tâtonner,  marcher  à  tâtons,  comme  l'aveugle,  1215  n.  1. 

j,  se  meurtrir  en  tombant,  1215  n.  1. 

ijî,  se  casser  avec  bruit,  ibid. 
iCc^i»,  vase  à  boire  en  bois,  =  ic*«'_u,  ibid. 

L>^î  fra2:)per  avec  la  main  plate,  Dt,.1191;  1762. 

^'^,  class.,  murmurer,  bruire  (l'eau),  voyez  LA  et  Lane 
s.v.  ;  Stumme,  G  TA,  p.  37  klappsen;  Beaussier  s.  v.  frapper 
I  à  la  porte;  frapper  sur  l'épaule,  tapoter;  bouillir  à  gros 
bouillons  (marmite,  ragoût);  en  Syrie  frapper  sur  l'épaule^ 
Hartmann,  ZDMG  LI,  189  n.  [MMC,  p.  34];  Stace,  p.  209 
to  pat. 

iuk*!:»,   dans  le   Sud,  ^y^  *-^^-!-^,  piétineynent  des  chevaux, 
1215  n.  1. 
kIlIL,  1215  n.  1. 

^llul)  tobtâb,   une   sorte  de   ciment,   Snouck   Hurgronje, 
M  S,  p.  86  n. 
v>^^,  wooden  vessel,  for  water,  Stace,  p.  181. 


2190 

-   o, 

wdaxlM,  cijïienté,  mit  erhdrteter  cementartiger  Masse  belegt, 
Snouck  HurgroEJe,  M  S  1.1. 

^j^^  l/~,«^,  1215.  oJj,  class.,  estamper,  probablement 
dénominatif,  Fraenkel,  AFW,  p.  193;  oIj,  être  rouillé^  sale. 

Le  dernier  sens   provient  peut-être  de  celui  de  s'enfoncer, 

einsinken,  très  commun  dans  les  langues  sémitiques,  p.  ex. 

hébreu  yiD,  comme  le  fait  remarquer  avec  raison  Nôldeke, 

Fûnf  Mo^all.  II,  92.  En  ^omânais,  v-^  6st  zii  Grunde  geJien, 

RO,  p.  417  n°  191. 

«^,   dresser  (des  chevaux),    1510;  Dozy  s.  v.  dompter  (des 

animaux);  RD  11,35  bàndigen,  zuriickhalten. 

^Jl,   k^,  class.,  crasse,  ro?«27^e,  Nôldeke  1. 1.  ;  Stumme,  GTA, 

p.  45  tâb'a,  Schmntz  [Rossi,  AS,  p.  217  macchia]. 

t^Lb,    ^LL,    pi.   ,v!^-^1   class.,   cachet,  sceau,  estampille,  sans 

doute  emprunté  à  l'araméen,  Fraenkel  1. 1.  ;  aussi  dans  les 
dialectes  modernes,  p.  ex.  Beaussier,  p.  391  cachet,  sceau, 
l'objet  et  l'empreinte;  estampille',  Lerchundi,  Voc.  s. v.  sello 
et  marca;  Stumme,  G  TA,  pp.  52;  85  Petschaft,  Briefmarke; 
Carbou,  p.  242  cachet;  Lethem,  p.  425  sea^;  Stace,  p.  150sea7. 
«^x*1j,  dressiert  (Reittier),  RD  11,35. 

^^^,  timb7'e-poste,  Aden=  K^llj,  Ég.,  ci-dessus,  p.  562. 

Ji^;  V~'.^,  1215  =  vJiàL>  =  vjbo,  se  coller  à,  1221  n.  ; 
RO,  p.  360,  1. 

wA>-b,  couvrir,  fermer,  Hdr,  p.  641  ;  helegen,  pflastern,  Meissner, 
NAGI,   p.  131    [nur  einmal  zusammenfalten^  so  dass  die 


2191 

Enden  sich  decken  (Papier,  Zeug),  Almkvist,  Kl.  Beitr.  II,  142]. 
ouiai',  s'adapter,  1522;  Meissner,  NAGI,  p.  132. 

oi^^  =  où^,  glu,  1221  D. 

wA>-b,  plateau,  1699  en  bas,  cf.  Hdr,  p.  641.  —  ^^«,'lIjJs  v-a^Ij, 
Bogen  Papier,  Rôssler,  MSOS  III,  17,  1. 
&ji*-b,  étage,  357  ;  Stockiverk  ;  Lage  oder  £^a^^  (Papier), 
Meissner  1.1.  [scatola  per  sigarette  o  tabacco  da  sigarette, 
Rossi,  AS,  p.  241  sub  tabacco].  —  Aussi  le  haut  du  crâne, 
Dt ').   —   Sur  l'akk.   tubuqtu,  pi.  tubuqâti  et  les  sept 

oLa;^  de  l'image  du  monde  arabe,  voyez  Zimmern, 
AFW,  p.  45. 

js^Ud,  briques  cuites  au  soleil,  591. 

o'l*^,  une  plante,  voir  I.  Sîdah,  XI,  143  [Lane  etDozy  s.  v.]. 

\Juk)^,  chauve,  Dt. 

Ajjxlw,  pl.  o'-^-«,  oij'>-2/i,  hasin  (for  rice,  &c.),  Stace,  p.  195. 

vJïaIw,    pièce  de  pâtisserie,  décrite  par  Snouck  Hurgronje, 
M  S,   p.   52   et  Almkvist,  Kl.  Beitr.  1,395  [Feghali,  Contes, 
p.  35  n.  1]. 
J,LiiIla/i,  vendeur  de  metabbaq,  Snouck  Hurgronje  1.1. 

J^,  de  V^^^,  frapper  avec  la  main  plate,  Dt,  1191; 
1215;  1762. 

}2^,  tambour  %  745;  748;  850;  1014;  1496;  1712;  Hdr, 
p.  642;  RO  §30;  BB,  p.  179;  Meissner^  NAGI,  p.  132; 
LAm,  p.  78,  4;  Hartmann,  LLW,  pp.  55  ;  187;  I.  Battûtah 


')  iJLl),  |)1.  vj5^-*-lj,  llaches  Ilufeisen,  Stumrae,  TTBL,  p.  145 5   iisLJa 

^Ai-,  der-  ganze  Beschlag  von  vier  Hufeisen,  B  B,  p.  176. 

[2)  Sans   doute  de  l'aram.  ]V*^  7  (peut-ôtie  akkad.),  Zimmern,  AFW, 
p.  30;  Brockelmann,  Lex.  Syr.  s.v.;  Littmann,  MW,  p.  91.] 


2192 

II,  188  en  bas;  Dozy  s. v.  ;  Bel,  Djâzya,  pp.  95;  171; 
Marçais,  TTA,  p.  255;  voyez  aussi  la  description  d'un 
tambourin,  ci-dessus,  p.  927.  Les  grelots  qu'on  attache  au 
cou  des  chamelles  qui  donnent  du  lait  sont  aussi  appelés 
joJj  par  les  Bédouins,  BB,  p.  35.  —  J*a^  (^•,'>-^^  nn  homme 
imbécile.  Chez  Rasîd  ^Atîyah,  p.  67  nous  lisons:  (iuiy)  }^*jjj\ 

>  -  o  s 

JJîLjtj'  lXjij  oL/îw^"  iclo^  J^-^'S  mais  le  ^classique"  J-^ 
est  emprunté  à  Kazimirski  11,112:  „fajre  l'ignorant  on 
l'idiot,  se  faire  passer  pour  un  idiot",  d'où  l'a  aussi  M.  el-M. 
C'est  le  même  mot  que  J^^-o'  qu'on  prononce  souvent  avec -b. 
Ce  J-^jL:)  <  .Js-Jj  pourrait  être  primaire  et  alors  y  serait  la 
forme  turque  ^.JJ  empruntée,  mais  d'après  l'opinion  géné- 
ralement admise,  c'est  j^"  qui  représente  la  forme  originaire 
et  qui  a  passé  ensuite  en  arabe.  Cf.  Prov.  et  Dict.,  p.  292 
et  Nôldeke,  NBSSW,  p.  94  n.  2. 
ji:^,  pi.  js-oLL,  Trommler,  RO  §134  [TATK,  p.  404]. 
jJ^,  toben,  Brode,  M  SOS  V,  3,  10  d'en  bas. 

^,  de  T/^v^,  1215;  1762,  frapper,  I.Idr,  p.  643;  dans 
la  lurah  ^^j^-,  a,  être  habile,  intelligent  avec  le  même  déve- 
loppement sémasiologique  que  représente  >-^>^^-',  voir  ce  mot 
et  Hdr  1.1.  I.  Sîdah  XIII,  281,4:  ^=î  ^^  ^  J.>^  Jljù 
o6L=-   ^^;    Naqâ'id,    p.    100,4    ^'lL    avec    l'explication: 

Cf.  Glaser,  AN,  p.  176. 


2193 

^•y^,  jealousy,  Stace,  p.  90. 

^^LL,  bandage  de  fer  autour  de  la  roue,  Ég. 


1  .:;n-*Ixi,  mot/eu. 

2  oi-Jy,  pi.  oi-i'jJ,    rais  [sans  doute  de  TipowxKt,  'Tiipov)iâKt,  forchettina, 

dimin.  de  TrepoCvi,  forchetta  (class.  vepâv^,  agrafe),  Alessio  da  Somavera, 

Tesoro    délia   lingua    greca-volgare  ed   italiana,   Parigi,   1709,    p.  325. 

En  grec   moderne   raggio   di  ruota   est   cependant  àKrlvx  rov  rpaxoC,  le 

même,  Tesoro  délia  lingua  italiana  e  greca-volgare,  p.  380]. 

3  Ja-fc*ajî,   toute  la   circonférence  de  la  roue,  form*>e  par  les  jantes  de 

bois  [du  grec  «-l/ç,  -7Soç]. 

4  Q^— 'î  bandage  de  fer. 


Roue  s'appelle   &Jl^  en   Egypte   et  plutôt  ^%^  en  Syrie. 

^^^A-i,   patron^    Snouck    Hurgronje,    ZA    XXVI,  228;   Hdr, 

p.  643. 

X^uuIj,   co-femme,   Hdr,    p.   643;  MJM,  p.  50  [Goitein,  Jem. 

n°  666;  voir  d'ailleurs  Rossi,  AS,  p.  220]. 

io^'ulj,  expliqué  591  ;  Backtojjf,  Stumme,  TjyiG  I,  109  n°  120; 

G  TA,   p.  57;   diminutif  twybna,   Stumme,  G  TA,  p.  71, 

cf.   Dozy   s.v.   et   VoUers,   ZDMG   L,  632.  —  Aussi  ^yLb, 

four,  Hdr  1.1.;  MAP,  p.  132. 

^^LÎj,  jealous,  Stace,  p.  90. 


219é 

'i^'\^  toubandjah,  pistolet^  HB,  p.  47;  du  persan  *^Lo*, 
fioufflet^  >*^JwJj,  pistolet,  en  turc  *jpL.'J:>  «^'ixl:',  Vollers, 
ZDMG  L,  645. 

è 

^,  sur  certaines  combinaisons  où  entre  V  ^,  voir  1264. 

Dans  la  lurah,  ^  est  étendre^  racler^  égratigner  et  ^! 
/a/re  tomber^  lancer^  LA  III,  360  [Lane  s. v.]. 

Dans  LA  nous  lisons  :  \^I:>^  ^^-Ja^L^  »5^^  ^  ^iir^Ij  Jjb 
A=>)5  ;_cJt^.  /jS^  iASlx55  ov-<^  [aussi  dans  Lane],  ce  qui  est 
très  intéressant,  eu  égard  à  la  variation  des  consonnes 
arabes.  En  '^omânais,  ^  est  faire  tomber^  RO,  p.  416,1. 

^i-^>l3,  casser  en  jetant  par  terre,  Haurân,  975  ;  1 215  n.  ;  1264. 


.s^:^^,  sich  umschauen,  974;  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  122. 
-r^J-»,  class.,  rejeter]  sur  ■l/~_o>^,  voyez  1333  n.  1  '). 

i^--wj^^,  intrans.  avec  J^,  glisser  sur,  Dt,  370,5;  ;^-^^^, 
Stace,  p.  158;  ^Aj  ^j^  c^^'^,  il  slippecl  from  mij  hand, 
0.1.,  p.  213;  cf.  ^v.:i:>o,  glisser,  OS,  p.  256  et  ^^^dj,  I.  Sîdah 

VI,  101,  13:   iÇoUj    LijS^Jj    iJjS^oaj    \AjsrJj    otXJlj    V/^'    si^^^S^^Oaj'. 

^J,.^^^,  /a^Ve  glisser,  oublier  qch  qu'on  a  appris. 


[')  Ibid.  lire  ZDMG  XXXIX,  414  au  lieu  de  „conini.  p.  414".] 


2195 

iji.<-Lb,  Syr.,  se  jeter  sur  (J-c);  ^UJLc  J-Ji  c>-i^^.ij,  les  cavaliers 
se  sont  lancés  sur  eux  ;  '1^3^^$^  .y^  ^j'y«  ^i^  Ji*^'  C^^  !^^ii.j<^u3, 
ils  fondirent  l'année  passée  sur  l'hôtel  de  ville  à  Sour  et  le 
détruisirent]  J_5oLp  y^ci^'ub  (J^ÀI,  où  courent-ils  à  toutes  jambes?; 

trans.  faire  sauter^  dissiper^  »X^  Ju  ,ji^<^.lj,  il  a  dissipé  tous 

ses  biens,  1215  n.  1;  1264. 

fj^:^[L>,  casser  en  petits  morceaux,  1215  n.  1. 

X-cioî^;  Jyp-  iUics^ilD,  piétineynent  des  chevaux,  ibid. 

*iii^i3,   class.  =:o^,   LA  S.V.,  cf.  ci-dessus  ^)  en  Syrie 
herumhûpfen,  1264.  —  ij^^>xij  ^j<^Lb,  strapazzare,  malmener 
sa  santé  en  travaillant  beaucoup. 
^J^x<:^  ttahtah,  einstûrzen,  RO,  §  394. 

-_Jl5^L,  pi.  ^y^lj,  Myrica  gale,  Jayakar,  BBRAS,  pp.  251; 

264    [LA  XI,  115:  ^^L.   ^^   JL:^   ^J^ÏiJt   ^^^\   ^fps^ 

i-'^\  ^  jÂxi-  iLH  joti^  iL^L.  wapiti'  y=  (^/j"^'  ^^'  -"^;  TA 

VI,  186:_j_j!  xUj   ii)j->r.»)  (c'uf.«  cjlJiiJ'  (-*-=  -'-a^'  •''J^  ^^Li  ^à-giaiî 

So!^    '4J'-«->    04^    kA:>'»    i-)*-^^    j-    .:>-«4.^'    'oî   iî^   s^i   AJj   ,  c^y« 


2196 

s-]j:^j^\     l^JijJ^^     ..^./.j^is^)    vJî^^    i^'S  lJî>3»    i^AAii.    o'3    ^3^^    '».mU£. 

|.U/'  J,  .^'.:>  Mpyj^  jr>J^^  oy^^^"  ^^'  ^^^^^  Arabica  V,  213 
n.  3:  ,j.^C'  _^  ^ôg^ii  [voir  Grohmann,  SA  I,  215]. 

J^Jj,  gonfler  (le  ventre),  Dt;  cf.  j^->,  ci-dessus,  p.  712. 

(•js^uLj^  Syr.  et  Pal.,  se  ruer  sur  (Jj^),  1244;  voyez  Dozy  s.v. 

-*^^,  sauter,  798  n.  2;  975,12  d'en  bas;  1244  [voyez 
CtLB'A,  p.  45]. 

^j^^,  moudre,  partout  [Meissner,  NAGI,  p.  132  à  tort 
tohan,  lire  tahan,  Weissbach,  ZDl^G  L VIII,  947].  Cf. 
(ji^,  ci-dessus,  p.  278. 

ij;_5^1>,  farine,  1053  [Goitein,  Jem.  n°  141];  voyez  Marçais, 

TAT,  p.  367.  —  ^-^^^  yj^,  1053. 

^^y>wj,  four  à  chaux,  Yémen;  moulin,  Syrie,  591;  626  n. 
[ta  II  un,  tâhùne,  pi.  towâhîn,  molaire,  Cantineau,  Et. 
II,  218]. 

%>Ll3,  meule  à  bras,  Nord;  Sturame,  G  TA,  p.  71;  dimi- 
nutif twè  h  na,  ibid.  [voyez  TATK,  p.  326  et  la  littérature 
qui  y  est  citée]. 

^.jL^Ij,  meunier,  p.  ex.  RD  II,  35;  mais  en  Tunis  maquereau, 
entremetteur  [Dozy  s.v.],  Beaussier,  p.  392;  Stumme,  TMG  I, 
66  n.  3.  Meunier  y  est  ^c-=>]^  twàhnî,  Stumme  1.1. 


2197 

^J^^',  pl-  (^Liw,   moulin  à  main^  626;    1053.    Voyez   la 
description  dans  Manzoni,  Yèm.,  p.  118  [Goitein,  Jem.  n°  130; 
Rossi,  AS,  p.  221].  —  ^U\  yj>,  1053. 
^^Ui^,  Lcirm,  RO,  pp.  5;  414,4. 

L^^,  dans  la  lurah,  jeter  à  terre  ;  étendre  ;  s'(^>^  a/^er  ; 
s' éloigner  =  1:^0,  1190  n.  2;  1262;  1264.  Cf,  Socin-Stumme, 
Houw.,  p.  16  et  n.  z. 

;,Uj,  onomatopée,  G ewehr donner^  MAP,  p.  380. 

-iajs^,  Blasen  treiben  (Kessel),  RO,  p.  254,6  d'en  bas.  Cf. 

ci-dessus  sub  ^. 

Ls^lL»,  u,  ci-dessus,  p.  723. 


T^ 


!:>,  sur  V    yD  voyez  798;  1245;  1347  n.  ;  ci-dessus,  p.  241  ; 

cf.  y  et    'l).  Le  verbe  1^  est  dans  la  lurah  pousser^  dans 

le   Sud   tirer  vers  soi  ')  et  dans  le  Nord  sauter  de  haut  en 

bas,  LLA,  p.  66;  Hdr,  p.  389. 

ajj,   bord  (d'un    bouclier),    1640;   bord   d'un   vêtement,   RO, 

p.  417  n°  200;  ein  mit  einem  Knoten  versehenes  Tuch,  Snouck 

Hurgronje,  M  S,  p.  110. 

j^:»,  aiguisé,  tranchant,  MAP,  p.   242,  v.  15   [aussi  -dans 

la  lurah]. 


[')  Selon  Rossi,  AS,  p.  235  scacciare]. 


2198 
î^  et  \^ 

£ —  c 

Dans  la  lurah,  ^}s:.  t^:»  est  survenir  d  Vimproviste  (=  J<£  Lo) 
et  3-Îj  e^7-e  /"razs,  juteux^  tandis  que  \Z^  est  î-ewzV  de  loin  = 
J^!,    ^,  (^,^x!,   ce   qui  est,  d'ailleurs,  à  peu  près  la  même 

chose.  Comme  il  est  presque  impossible  de  distinguer  dûment 
toutes  les  formes  qui  proviennent  de  ces  verbes,  vu  que 
î  J:»  peut  perdre  son  hamzah  et  se  confondre  ainsi  avec  SJj, 
les  deux  thèmes  seront  ici  traités  ensemble;  quant  à  ^fr-?, 
souvent  employé  dans  le  Nord  et  chez  les  Bédouins  de  Syrie, 
nous  pouvons  renvoyer  à  Festgabe,  p.  55  ss. 
^^  est  arriver^  apparaître^  erscheinen^  754  n.  ;  Festgabe  1. 1.  ; 
aussi  arriver,  avoir  lieu  en  Afrique  du  Nord,  85,  20  ;  86,  6  ; 
Festgabe,  p.  58.  En  outre,  ce  verbe  peut  signifier,  chez  les 
Bédouins,  faire  ynention  de,  erwàhnen,  ibid.,  p.  56  et  le  même 
sens  se  retrouve  en  Dofâr  et  en  "Oman,  mais  il  reste  à 
décider  si  cette  signification  est  attachée  à  ^j.^  ou  à  ij;^', 
ibid.,  p.  58. 
iî:)>ij:_b,  rafraîchir,  humecter,  auficeichen,  Festgabe,  p.  59. 

Lbl  et  t_crb!,  louer;   LA   I,    109,8:    é^Jù  |*a:>iA/«  fj-^'   '/^^ 

.^Ub  ^^^'. 

Cela  correspond  au  ''omânais  (^y:»',  faire  mention  de,  574  n.  ;i 
sur  l'explication   sémasiologique   de   ce   sens,  qui  présente' 
quelque  difficulté,  voyez  ibidem  et  surtout  Festgabe,  p.  59. 
Le  même  sens  se  retrouve  chez  MAP,  p.  436,9. 
i^l^^  class.,  étranger,  =  J:^Lb  [cf.  Lane],  Festgabe,  pp.  59;  78. 
^.Ùj,  renommh,  Ruf,  Anselien,  Haurân  =  ^J>  et  ^,  Fest- 
gabe, pp.  15,  16;  56. —  iu.Uj  ^  j.yd',   expliqué    349;    Fest- 
gabe, p.  56. 
(j.JaA,   mêle,   parfumé   d'aromates.    —    &'^  'd^,   574  n.; 


2199 

Festgabe,  p.  59  [a  jjreparation  for  washing  tlie  heacl  or 
hand^  rompounded   uifJi   aromatics^  Lane  s.  v.  ^_c-a>«]. 

v«j>1j,  être  émotionnel  se  réjouir^  avoir  etivie,  26,7;  719;  Hdr, 

p.  644;  Nôldeke,  NBSSW,  p.  86  ;  trub,  wilnsclien,  RO, 
p.  135;  ^^,  gefallen,  Praetorius,  ZDMG  XXXIV,  224. 

^j^i  proclamer^  537;  1789;  Hdr  1.  L;  en  Hdr  avec  ^ 
de  la  personne  appeler^  H  B,  p.  246  n.  1  ;  Noldeke  1. 1. 
lârmen;  SAE  IV,  79,5,6  rufen. 

v_j^,  bittarb,  gutiDillig,  RO,  p.  122, 20  =  tarb,  o.  1. 
p.  280,  15  d'en  bas. 

v^jjJa/o,     LAm,     p.     114,     d.  1.     v_j^jî    ioui.    ao^.-Lx)    ^«.aj'lÀxj    IjIj  , 

und  ich  icar  unter  ihnen  in  einem  Taumel  von  Entziicken. 
i_jiw,  prodaimer,  Stace,  p.  130. 

«.«(jiaj",  inf.,  proclamation^  537;  1789;  HB  1.1.;  pi.  ^.^j.LLj, 
Schafsgeblôke,  RO,  p.  5. 

(jii^-ljj  bonnet  rouge  en  laine;  <  pers.  *ter-pûs,  Schiveiss- 
happe,  Vollers,  ZDMG  L,  333;  LI,  308;  Marçais,  TAT, 
p.  368. 

b,  dans  la  \\\m\\  jeter,  rejeter,  mettre  à  part,  placer,  poser  \ 

aussi  donner:  a1  -  J->  ,  cÀi)  ^JLl'  859,2  d'en  bas,  cf.  Littmann, 
BEI,  53:  ^*^  _'lxa3  LiJLc  —  Jj:  •'lil-w^j!  UaJLc:  ^,— >:  ^^s  *.!i.^)  .^,^, 
où  „Jj  =  class.  ,^sù\.  En  Dt  „J->  est  mettre,  donner,  26,18; 

C.>  ^'  ~      C     -^  7  7  7 

43,10;  50,8;  53,14;  161,23;  168,11;  598,4  d'en  bas; 
1750;  1789  n.  2,  cf.  Marqais,  TAT,  p.  369');  en  '^omânais 

[')  Dans  le  Yéiiien  deporre,  scorumetlere,  [{ossi,  AS,  [>.  '235.] 
Landberg,  Glossaire  Datînois  138* 


2200 

soustraire  (un  nombre  d'un  autre),  comme  dans  la  langue 
classique,  RO,  p.  85,  11  d'en  bas,  et  donner  à  faire,  avec 
«^  :  t  a  r  h  û  h  ma'  s  s  a  f  à  f  î  r,  ou  le  donnait  à  faire  aux 
chaudronniers,  littéralement  on  le  i^laçait  chez  les  chciu- 
dronniers,  les  chargeait  de  sa  fabrication,  RO,  p.  306,4 
d'en  bas  =  ci-dessus  p.  1150  s.  v.  ^f.  Sur  les  sens  de 
ce  verbe  en  Dofàr  (jeter,  etc.),  voyez  RD  II,  35  ;  en  mehrî 
-ya  est  quitter,  Jahn,  M  S,  p.  130,3.  —  ^^  et  ^OlL»,  Ges.- 
Buhl  s.  V.  n~iD. 
-^,   laisser,   quitter,  1514;  écarter,  mettre  à  imrt,  Gez.,  pp. 

145,7;  146,16. 

-.Lkj',  îcetten,  MJM,  p.  14,4  d'en  bas. 

_  _L>,  arrlies,  822  ;  ce  qiCon  dojine  aux  nouveaux  mariés,  827, 

8,13;  829  n.  1;  858;  859,  19;  =  «Ai^,  cf.  MAP,  p.  195.  — 

Aussi  ^i:=>-j,  1075,5. 

ic>Jj,  la  quantité  que  contient  la  main,  50,9;  1037.  —  Aussi 

typhus,  MAP,  p.  418. 

rfoyD,   weibliches   Filllen   bis   zum    Ende   des   ersten  Jahres, 

BB,   p.  169;   cf.  JId,  Pferdfilllen,  Socin,  Diw.  Gi.,  p.  286. 

-iw,   campement,  endroit  en  général  [Dozy]  Prov.  et  Dict., 

p.  402;   Stace,   p.  163;   village,  dans  certaines  contrées  du 

Sud  ==  ^i^L^  ou  AjJï,  161  ;  567  ;  816;  Festgabe,  p.  28  en  bas; 

pi.  --,Lk2xi,  156  [tappa  di  viaggio,  Rossi,  AS,  p.  241].    —  En 

""omânais,  Ankerplatz,  RO,  §  60. 


&7^ 


i»i>^'  =  ^j^^t  se  donner  des  airs,   763.   Sur  ^^^,  voyez 
Rùziôka,  KD,  pp.  213;  215. 


2201 

ôJû 

o_j,  courir  après  qn  pour  le  rejoindre,  1793  [voyez  GLB^A, 
p.  45]. 

o.LL»,  attaquer;  galoppieren,  Meissner,  NAGI,  p.  132;  o-Lb 
oly^,    faire    une    fantasia^    Haurân    31,14    [G  L  B 'A    1.1.; 

MMC,  p.  561]. 

[o.'Lk)',  se  charger  les  uns  les  autres^  Cantineau,  Et.  II,  190]. 

[o^.'lL)  „lungo  ingresso,  corridoio  in  case  o  moschee  (San^â'); 
strada  stretta  senza   sbocco   nei  villaggi  (Hawlân)",  Rossi, 
Voc,  p.  306]. 
8oi_b,   grand  bateau  de  marchandises  sur  l'Euphrate,  Socin, 

ZDMG  XXIV,  468  [On  trouve  aussi  les  formes  j.!^,  sAj^ 

et    sJuiij';    sur   ces   quatre   noms,   qui   ne   sont   nullement 
bornés  à  la  navigation  sur  l'Euphrate  et  le  Tigre,  voyez  le 
long  article  dans  Kind.,  p.  56  ss.] 
oJa/i,  lance  courte,  expliqué  1743. 

oîy2/«,  2^02irsuite^  IVIeissner  1.1.;  MAP,  p.  27:  osred  mu.s- 
r  â  d  a  k  w  a  t  r  e  d  m  u  t  v  à  d  a  k,  je  prends  part  à  la  campagne 
avec  toi  et  je  prends  part  à  la  poursuite  avec  toi,  1793.  o^, 
proprement  s'enfuir. 

(j^J^j  effacer,  ;jJl!->,  ^j«-^,  o*^  ^^^^•''  ^^^^  comme  exemples 
de  la  permutation  des  consonnes  en  arabe;  voyez  aussi 
1770  s.,  cf.  ^j^.j>  ci-dessus,  p.  756. 

(j*-i:>  =  s^.^*/fl    xSLf^^AOj    1771. 
wwJs 

(.-w^j,  baisser  les  yeux  et  se  taire;  effacer  ;  s'obscurcir,  1770  s., 
où  l'on  trouve  encore  des  verbes  analogues. 


2202 


J'^ 


Jiéh')  u,  asperger  d'eau,  700  n.  2;  1245;  1548;  éclabousse?', 
blanchir  un  mur,  Prov.  et  Dict.,  p.  402;  Tallqvist,  A  S  S, 
p.  20  weissen,  iveisstûncJien,  cf.  Dozy.  —  Aussi  voyager^  avec 
Tacc.  ou  ^it,  "^Awâliq  et  Harîb,  Arabica  V,  301  ;  aller  vite,  se 
rendre  à,  voyager,  Hdr,  p.  645  ;  Rp  II,  36  ;  ià^\  ^  ij.Jj>  ^Juxols, 
l'hôte  retourna  chez  sa  famille,  Béd.  du  Nord;  vgl.  Socin, 
Diw.  GL,  p.  286  [et  Ronzevalle,  p.  56  sub  :,%kj]. 

^y:>,  envoyer,  KO,  pp.  34,2;  122,6;  288,15  d'en  bas; 
Rôssler,  M  S  0  S  I,  68,  4  d'en  bas  ;  Socin,  Diw.  Gl.  1. 1.  ;  R  D  1. 1. 
(jii^,  bétail,  troupeau,  ""anazî,  1382;  1647;  MAP,  pp.  79; 
243;  Jaussen,  CA,  pp.  266  et  270;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  286; 
pi.  ux.^,  Sachau,  AVLM,  p.  53,5'). 

iui^,   fols,   RO,   pp.  33,8   d'en   bas;    114;   tarse  3-ânje, 
ein  ziveites  (anderes)  Mal,  ibid.  ;  Botschaft,  Botenreise,  Socin, 
Diw.  Gl.  s.v. 
^Ji^Lj,  relui  qui  arrive,  messager,  306;  1091  ;  LB'A,  p.  16,2,4 

et  passim;  Festgabe,  p.  77;  RO  §95;  Sachau,  AVLM, 
p.  20,3;  pi.  j;.\'^.  Arabica  V,  301  et  MAP,   p.  431,    où   il 

faut  vocaliser  turrâben;  pi.  0^3 jJ,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  286; 
Meissner,  NAGI,  p.  132;  Moritz,  Zanzibar,  p.  53  [Philby, 
HA  11,209;  pi.  aussi  tursân,  MMC,  p.  162],  tandis  que 
^^Lj  pi.  iJ^J^yl^  est,  selon  Moritz  1.1.,  Brief. 

J^^.y^  twêreà,  neugeborenes  Kind,  MAP,  p.  215  [jj^^i^ 

iJuaii,  pilgrim  from  the  south.  ■=  the  south  'wind,  which  is 
usually  followed  by  rain,  MMC,  p.  266]. 


[')  Cantineau,  Et.  11,215:  „Pour  dire  'les  chameaux  de  telle  ou  telle 
tribu'  on  emploie  (ârs  ou  débeé  à  l'état  construit  ou  avec  les  pronoms 
suffixes".] 


2203 

^!p3,  Gast,  MAP,  pp.  220  ;  249.  —  A  Aden  lA'/',  pl-  lA^;'/^, 
est  soulier^  sandale^  348  n. 

■J^'Ja^,  fois,  1030. 

iUiJaw  matàrsah,  halai  en  ''azaf,  700  n.  2. 

(jiiî^Lw,  infinitif,  Festgabe,  p.  77,  cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  286. 

ijiub^,  asperger,  éclabousser,  Prov.  et  Dict.,  p.  38;  Rûzicka, 
KD,  p.   190. 

(jx^^,  un  peu,  ein  Spritzer,  ein  Fimke,  LAm,  pp.  10,10; 
122,3  d'en  bas;  aussi  clitoris,  1163  n.;  cf.  Marçais,  RMT  A, 
p.    453:    „j^^-1d  ,jij._j^    'clitoris';    à    Tlemcen    ^^kb; 

Zouaoua  j^>^)  'gland  de  la  verge'  ".  —  ^\y^^  Uh^/^j 
le  bout  des  doigts  de  jned  (lettre  de  Marçais,  13/11  1920). 

^Mi  se  donner  des  airs,  763;  Rûzicka,  KD,  p.  213. 

OjIj,  a,  estimer,  Dt=ji.,  v.  h.v.,  330.  ïo'lIijS  aU.  serait  dont 
les  tireurs  qtii  estiment  (tout),   cpii  prennent  (tout)  en  con- 
sidération =  éprouvés,  qui  ont  fait  leurs  preuves. 
<J^,   s'écarter,   se   mettre   de   côté,   Dt,   cf.   o-ia^,   auf  cler 
Seite  stehend,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  286. 
<jjal\,  nom  d'une  étoile,  ci-dessus,  p.  1096. 

LjJj,    originairement    bord,    extrémité,    la   poche    de   devant 
formée  par  la   rhe?mse  et  la  ceinture,  403  n.  ;  423  n.  1.  — 
Aussi  t?'ousse,  861  n.  5.  —  Sur  o^  voyez  encore  Marçais, 
TAT,  p.  370. 
«^,  poche,  'Awâliq,  =Oj^,  423  n.  1. 


2204 

vi 'lId,  extérieur^  qui  occupe  la  place  extérieure^  9,  9.  Rôssler, 

M  S  OS  1,77  en  bas:  in  wagadu  ah  ad  minhum  târuf 
min  elbeled,   wenn  sie  Einen  von   ihnen  cun  Saume  cler 
Siadt    fànclen.    —    ui.Ll»  Seitenpfahl  des  Zcltes^   Socin,  Diw. 
GL,  p.  286. 
iCs.li:',    banlieue,    Dt;    aussi  piquet  de  tente,  Socin,  Diw.  Gi., 

p.  286;  von  Oppenheim,  Vom  Mittelmeer  11,44. 
^_S,  jyoche  =  Or-J,  403  n.  —  oyJ^  =  \3^  j,,  150,  6. 
XsXo,  sachet  pour  le  plomb,  Dt- 
o^Ja^,  qui  a  un  fétu  da?is  l'œil,  1295. 

o-b,    u,    class.,   frapper,   p.   ex.   v^S  frapper  ci  la  porte; 

venir  de  nuit  chez  rjn,  1222. 

oia,  fournir  (une  tente)  de  tai'âiq,  581. 

vJï-Ij,   p].   03 Jj,   soulier,   348   n.    —   op,   pi.  oîJji,  1382; 

\jè\Jj^\  ^^\^^,  les  pensées  qui  lui  surviennent.  OjIj,  d'ordinaire 

infinitif  do   vjj Jj,   venir  de   nuit,  =  05^!^,  serait  donc  une 

épithète  =  Oji»  _5>3,  OjLI^,  visiteur  nocturne-,  le  pi.  do  o^Lb 

est  d'ailleurs  ^l^b!,  comme  ^Loi!  de  ^Ij,  LA  XII,  87,  8.  — 

o-b,  f/e?-  Lange  nach,  RO  §224. 

ii.LL,  bouclier,  1640;  5ar^,    RO  §33. 

oîj-j,   doublure  de  cuir;  I.  Sîdah  IV,  112,  6  d'en  bas:  oi^b 

^j  03 ^i  *-J^  c>J^-b!  Le  JotiJ!  et  j^JI  OvLb  JL«j  i,_,^j'yJ^  xLs!} 

.î3!  ^j^  U^JVi-'  ^j^  tjl  (^«r^i  o^  ^^'   ^^y^"^  ci-dessus, 

p.  768  [et  Lane  s.  v.]. 

v^^,   chemin;  maniérée,  543;  893;  pi'oprement  „dor  durcli 


2205 

Zerschlagen  der  Steine  imd  Ebnung  hergestellte  Pfad",  cf. 
Oj-j  „(niit  flacher  Hand)  an  die  Tûre  pochen",  Vollers, 
Z  A  IX,  182;  voyez  aussi  ci-dessus,  p.  744  s.  Quant  au  genre, 
voir  ci-dessus,  p.  745  et  RD  11,36  [cf.  Vollers,  VS,  p.  21]; 
en  marocain  et  dans  le  dialecte  de  Kfar  ""Abîda,  Ji^h  est 
du  féminin  selon  Kampffmeyer,  M  G,  p.  7  et  Feghali,  K^A, 
p.  203  [tandis  qu'il  est  du  masculin  à  el-Hâmma  de  Gabès, 
Marçais,  TTA,  p.  255].  —  (j/,LjJi  oïjjb  ^^jb,  gegen  das  Vôlker- 
recht,  BB,  p.  126. 

iCibij,  pi.  vjjjjjb,  bande  d'étoffe  en  iml  de  chameau^  sur  la- 
quelle sont  cousues  ensemble  les  pièces  d'étoffe,  ol-»^, 
dont  se  compose  le  toit  de  la  tente,  580  ss.  [voyez  GLB'A, 
p.  45;  MMC,  p.  62  avec  planche;  Gantineau,  Et.  I,  34 
tarîge]. 

ovjLb,  Wdchter  (im  Palmengarten  zur  Bewachung  vorDieben), 
Meissner,  NAGI,  p.  132. 

ij5.k«,  bâfou  des  cliameliers  du  Nord^  inusité  dans  le  Sud, 
1748  [metreg,  matraque^  petit  casse-tête,  souvent  de  bois 
de   peuplier,   Bouch.,  p.  103].  Dans  la  lurah  ^Joa  et  nïIm 

sont  synonymes,  marteau  ou  bâton  (de  là  le  verbe  oJa^, 
marteler,  Dozy)  ;  en  Tunisie  Ojiw  m  â  t  r  â  rj  est  bâton, 
gourdin;  et  iilw  mâtârqâ'),  7narteait^  Beaussier,  p.  397; 
Stumme,  G  TA,  pp.  58;  59  2).  Lq  diminutif  c^Joa  mtyrâq 
est  donc  Spazierstock,  Stumme,  o.  1.,  p.  72. 

[')  Comme  le  yéménite  matrageli,  martello,  Rossi,  A.S,  p.  218]- 
En  araméen  Np"ipû  a  pi'is  le  sens  de  fouef,  Krauss,  ZDMG  LXX,337. 

[2)  Le  verset  El-iniisâm'ir  si  lia  uel-matâriq  ma"^!,  123,15  est 
ainsi  traduit:  Les  fusils  je  les  fais,  et  les  balles  sont  avec  moi,  mais 
que  jJ/)Im^^  puisse  signifier  fusils,  et  OrL^'«,  balles,  cela  n'est  guère 
probable;  il  faut  plutôt  pi-endre  ces  deux  mots  (clou  et  marteau)  au 
iigVii\i  =  le  petit  et  le  grand,  c'est-à-dire  tout  ce  qu'il  faut,  xî -kw,  martean, 
aussi  Hdr,  p.  646;  sur  oJa/fl,  baguette  de  fusil,  voir  Beaussier  1.1.] 


2206 

pJ=>',  chez  les  Bédouins  de  Syrie  sourd  (=  ^ilo',  Negd)  et 
en  Negd  muet. 

iC«-j,  balcon,  Meissner,  NAGI,  p.  132,  ou  plutôt  galerie^ 
Weissbach,  ZDMG  LVIII,947;  Socin,  Diw.  GL,  p.  287; 
Hdr,   p.  646;   dans   le   ''Iraq  =  p,L*xi/o,   „pièce   analogue   au 

rosen,  mais  ({u'on  peut  traverser,  ayant  deux  portes  ou 
ouvertures  aux  côtés  opposés";  rosen  =  „divan  ou  café, 
ou  même  pièce  ordinaire  mais  toujours  au  premier  étage, 
duquel  lorsqu'on  est  assis  on  peut  apercevoir  le  sol",  Huber, 
Journal,  p.  123.  [Cf.  aussi  ii'«,Lb,  Dozy,  et  iw.!»,  Almkvist, 
Kl.  Beitr.  II,  105  en  bas]. 

Sur  l'étymologie  (de  pers.  p.lj),  voyez  Fleischer,  Kl.  Schriften 
11,614  et  Vollers,  ZDMG  L,  645. 
iu^_b,  Spitze  (Messer),  RO,  §  54. 

oy)-j,  ci-dessus,  p.  552;  I.  Sidah  V,  7,  10:  ^^y^Ias^*^  cyyiJaj! 
iJuJ'  3j!^;  LA  II,  471,5:  <J^y^  oys^^'j  otA**:^-'  o^iaJ'; 
TA  1,631,  d.l.:_^  Ju;j  ^1  Jii;_5  Jcy?^  xL^'  ^Lo^JL  o^^' 
^,^L.  L-_^ii:i^  iJÛ'  ^^  JL:>yi  ^  wÀ^^'-oai!;  ibid.  IV,  178, 11: 
idi'  j-jj>  ^^Li  ^^^yAlsl^*)^  cf.  Landsberger,  Kult.  Kalender, 
p.  121  [MMC,  p.  98  écrit  turmud]. 

i^-^^,  voyez  1770. 

^^,  voyez  yj. 


2207 


LT^ 


correspondant  au  classique  ^J^^  et  au  moderne  (jii.l:',  s'enfuir^ 

753  n.  2. 

;j*Jj    et    iC.wJ_),    cuvette,    écuelle,    749;    752  s.;    cf.    c;a.w.Jj  [et 

Lane  s.  v.]. 

c>v^,  écuelle;  I.  Sidah  111,78  en  bas:  )Uù  j,  JûL!  c>^^^' 
^w^Ij  ^^^3   c>..wl^  ^.,yyij  f?^   o_yaj  \**>5  ^^;    XIII,  281,  9: 

^^  ^^3  i^wJj  ^-iv^iij  j?3,  ce  qui  ne  s'accorde  pas  avec  ce 
qui    précède;    Gawâiiqî,    el-Mo'arrab,    éd.   Sachau,    p.    101; 
Brockelmann,  VG  S  S  1,  §  67  a.  /3.  On  trouve  aussi  la  forme 
tust,  604,7  d'en  bas. 
Sur  l'étymologie  [sans  doute  du  persan  ^j^^j],  voyez  749. 

^jyj  et  ^M^^  =  .f^^  1  1770. 

^jiJj,  dans  le  Nord,  disperser,  répandre;  verser,  jeter, 
asperger;  en  Mésopotamie  ensemencer,  mais  aussi  intrans., 
dans  le  Nord  se  disperser,  s'enfuir,  p.  ex.  ,*-oiii  J^;  en  Dt 
et  en  Hdr  s' égarer,  perdre  la  route;  aussi  saider,  en  ''Oman 
et  en  Dofâr,  RD  I,  120,  17:  tâ««it  'âynak,  dein  Auge  ist 
herausgequoUen,  avec  la  glose  :  jiXi  Lgj'iK/>  ^y^  rj^  '  '^^'^^  "•  ^  ' 
1245  n.  1;  1386  n.;  RO,  p.  103,19.  Cf.  J^I^  et  ^. 


2208 

.j:Jj>,  feiner  Regen,  RO,  p.  412  n°  154. 
x^,  iccnifj,  RO,  pp.  47,2  d'en  bas;  825,6  d'en  bas. 
\j»xiwj,  Kiy^^  ein  icenig^  RO,  p.  47,2  d'en  bas. 
(jù,lIj,  fJeischlos,  RO,  p.  271,4. 

c>>.xi.lj,  écuelle^  749,  =  c>-«^,  v.h.v. 

,-iiIaj'  ^  UîrftJ',  753  n.  2. 

yV)  r>  >'»»!  P 

(jù^Lci-j,  marmite,  1263;  cf.  (ji^^,  1163  n. 

«.Âxib 

-ftxlj,  jeter]  i^ti'  à*!^  ou  t'àL,  verser  l'eau,  465  [disperdersi, 
Rossi,  A  8,  p.  205]. 

U:^,    17H2. 

(*JLJ,  a,   (jouter,  Snouck   Hurgronje,  ZA  XXVI,  232;  aussi 
éprouver,  apprécier,  constater.  Arabica  V,  301. 
j^,  goilt,  1107  [sft^oré',  Rossi,  AS,  p.  234]. 
*jil>,  nom  d'un  mois,  ci-dessus,  p.  1449. 
*jtl:»,  gingembre,  56  n.  6. 

|.L*L>,  nourriture  en  général,  1203;  JVIeissner,  NAGI,  p.  132; 
anciennement  hlé  dans  le  Higâz,  aussi  RI)  11,36  et  Snouck 
Hurgronje,  OS,  p.  101,5,  surtout  by,  832;  MJM,  p.  29; 
Manzoni,  Yèm.,   p.  117   [Goitein,  Jem.  n°  29  rem.  1  pain]. 


2209 

Sur  le  sens  de  ce  mot,  voyez  d'ailleurs  Hdr,  p.  295; 
Marçais,  TAT,  p.  371  [et  TATK,  p.  2591. 

ry*^,  percer^  donner  un  coup  de pique^  il ^li;  c'est  l'hébr.  jyt: 
I  percer^  tandis  que  \v\d  II  (aram.)  =  |î7X,  correspond  à  l'arabe 
^^yu7.  —  JyJi  ,vt-3j,  il  manie  la  lance  contre  les  cavcdiers, 
LB'A,  p.  1,1;  c'est  le  terme  technique  bédouin  du  Nord 
pour  être  brave,  guerrier,  ci-dessus,  p.  1229  n.  2.  Dans  le  Sud, 
il  y  a  peu  de  chevaux,  et  les  longues  lances  des  tribus  du 
Nord  y  sont  inconnues,  el-Find  ez-Zimmâni  dit,  SN  1,242: 

^^}\^    ^..^    'u-IJ-b    J — I^J!  j^oJo  ^l^LLJ, 

J'aurais  donne  des  coups  de  lances 
Vigoureux  aux  poitrines  des  cavaliers. 

Cf.  le  commentaire:  .^Aa^jL  ^Xy.  ^^  jy^-3  q*-*-/^'  }'^À'^  -^Î;' 

Sur  j^ytij  et  JsJtL),  médire  de  la  généalogie  de  qn,  voyez  1762. 
^^|JtÎD,  ballast,  Jayakar,  OD,  \).  818. 
.^ijo,  qui  donne  des  coups  de  lance,  557. 
^j^LLj,  peste,  592. 


yJiio 


^j^\j^  ^'-^  ii',  ich  IV m  es  gern,  RO  §231. 
o^ill^,  815  n.   1. 


*     .t 


^JlJ,  u,  en  Syrie  sauter;  en  Dt  déborder,  surnager,  62,18; 
977;  1245  n.  2;  1258;  Hdr,  p.  646;  Socin,  Diw.  GL,  p.  287; 
en  'omânais  =  jjO,  RO,  p.  403  n°  64  rem.  1. 


2210 

^Àlaj',  erlôschen  selon  RO,  p.  401  n°  48  '). 

.x-wji  ^L>,  hataillon  de  soldats.  Haurân. 

XÀb,   rangée^  masse  (de  maux)  2);  quantité  d'hommes  ou  de 

bêtes  ensemble,   p.  ex.  dans  le  vers  de  Qasîdat  es-Sahgah, 

cité  sub  ^Lï. 

s_îLàl3x,  ouvrage  en  pierre  pour  la  terrasse^  Hogarieh. 


^^ 


fjth,  a,  tomber  raide  mort,  proprement  s'étendre  par  terre, 
41,15;  977.  Le  sens  de  déborder  se  trouve  1510;  1680 
[Rossi,  AS,  p.  192  annegare],  cf.  Socin,  Diw.  Gl.  s.  v. ;LAm, 
p.  151:  kâsî  tâfih)  7nein  Bêcher  ist  iiberfiillt;  Beaussier. 
p.  398:  ^ÀJ,  abonder;  idiJ!  c^^j^^àI:',  il  y  a  abondance  de 
fruits;  Stumme,  TTBL  v.  528:  jetfah  ^alâ  kulle  zâla, 
es  wallt  nacli  allen  Seiten  ilber  sein  Ufer;  Sachau,  AVLM, 
p.  48  n°  VIII: 

,.jLj     \kA      y»f-'^»)      ;^V^      <iN.à^     ^^^^ 

Wughak  tafah  ""albeder  wannùru  minhû  bàn, 
Bein  Antlitz   ilberstrahlt  den  Mond,  von  deinem  Antlitz 

strahlt  das  Licht  ans. 

Le  développement  sémasiologique  de  ,^Jlj  et  de  quelques 


( ')  Pourvu  que  cette  forme   soit   correcte   et   qu'il    ne   faille   pas   la 
corriger   en   ,  ^jÂliJ',   ce   verbe   doit   avoir  été   moulé  sur  v-À-J,   ce  qui 

n'est  pas  probable,  cf.  ci-dessus  sub  ,^-^  et  o.  1.,  p.  423  n°  XIV: 
JS  iëx^n^  niinno  1  gebâl  tek  esse  rit 
min  hëbeto  nâr  1  hârajoq  tintaffi, 
Ja,  unser  Scheich  !    Vor  ihm  yehen  die  Berge  entzwei, 
und  vor  seinem  Ansehen  ersiickt  das  Feuer  der  Brànde. 

Le     nii'tre     est ^-/ «^-/iii-^-;     il    faut    donc    lire:    nSr 

1  11  araj  oq  tin  taf  ï.J 
[2)  Les  mots  masse  de  maux  sont  presque  illisibles  dans  le  manuscrit.] 


2211 

verbes  analogues  a  été  discuté  par  Haupt,  Z  A  XXX,  97  s. 
rfoLu,  dze  stîimpfe  Seite  der  einschneidigen  Schwertklinge, 
RD  11,36. 

^,   sauter^   de  l/~^sl:>,  qui  renferme  la  même  idée,  1245 

et  n.  2;  1254;  1258;  1386  n.;  Meissner,  NAGl,  p.  132  hm- 

ûberspringen -j   Socin,   Diw.   Gl.  s.  v.  zimehinen,  steigen  (vom 

Fluss).   Mais   ce   verbe   a  aussi  le  sens  d'être  épuisé  (puits, 

argent),  Hdr,  p.  646. 

àI:),  faire  lever  en  effrayant,  aufscheuchen,  1245  n.  2;  Rôssler, 

MSOS    I,  79,  10  ;    aussi   pàdei'astieren ,    Stumme,    G  T  A, 

§§  25,2;  75. 

^,  pauvreté,  Prov.  et  Dict.,  p.  403. 

^y>f-^f  (lui  n'a  pas  le  son,  ibid. 

JjL,  Pàderast,  Stumme,  G  TA,  §  64,1. 

.^J^,   se  sauver,   fuir,   Syrie  et  Egypte,  1385  n.  ;  Prov.  et 

Dict,  p.  403. 

j^^J>^,  faire  partir  qn,  1385  n. 

^^LiiL»,   q^d  s'est  sauvé,   qui   a  disparu,  ibid.  Aussi  ^J^àl^, 

Hartmann,  LLW,  p.  182,3. 

.^Jdsàh,  mettre  l'un  s^ir  Vautre,  p.  ex.  des  petites  pierres  sur 
un  mur. 

olLIu,  les  petites  pierres  qu'on  met  sur  le  mur  pour  pouvoir 
entendre  si  un  voleur  vient,  Haurân. 


•2212 

^sùj^^^ji^.  Jiij>,  1221   n. 

jÀj,  79t//Y  agneau  mâle,  pi.  J^àl?',  712;  720. 

J^àI:»,  enfant,  pi.  JLib^  LB^A,  p.  61,15.  Combiné  avec  hébr. 

c]D,  Haiipt,  ZA  XXX,  98,  cf.  Bittner,  M  S  111,87  n.  4. 

iciiS,  //?>ioîz  que  charrie  l'eau  et  qu'elle  laisse  sur  le  sol, 
Dt,  =r  AiÎD,  Hdr,  p.  646,  cf.  >i. 

Aj'LàL,    Lehm,    Rôssler,    M  SOS    1,60,13;    Ziegelstein,    RO, 
pp.  376,  d.l.;  415,  n°  182. 
t^Lii  idlîb,  ci-dessus,  p.  1065. 
Js.al2Ai,  expliqué  1537  n.  1. 

Le  sens  primitif  du  thème  J>à1>  est  c(jller  à,  cf.  syr.  ^  ^  ;, 
souiller,  néohébr.  ^sd,  enduire,  ajouter,  n^SD,  n^sd,  cr^^p/,  /V/rc/, 
voyez  Noldeke,  ZDMG  LVII,  415;  Barth,  ES,  p.  37. 

j^^,   a,   s'éteindre,   <^yl!j,  et  ^^^,  i,  éteindre,  <Uijî,  320; 

322  s.;  328;  639;  Meissner,  NAGl,  p.  132;  Brockelmann, 
VGSS  1,523;  Marçais,  Olâd,  p.  95  [et  TTA,  p.  256].  Sur 
^^  avec  le  sens  de  disparaître,  voyez  1386  n. 

j_^àlijl,  s'éteindre,  voyez  ci-dessus  s.  v.  ^1^;  Meissner,  NAGl, 

p.  132. 

^'l1>  antonyme  dt^  J^^,  1038  n.  2. 

oil^;    LA    Xll,    95:     .-^^^^    J^    5-23    .^?^^^    o^  iv.-^^^  ^-^ 


2213 

juiij    -^?*-=»-  o^  ^.^-J^    s-A-Ij    '«lA-y*    q.j!    v^iilaalj    Ji-ii:^    v_Àcyi2     .J^ 

^_c^:^î    O^-»^    j^^   f*-f^^^    oiJaftla*.:^    j^li    't-*J,_5    K-J^î    (jr."^î    J^c 

oil2flLx:>    o>.L,pI3x:>       ■c;^'lûs    J^^>^'    O--^ 

Voyez  Lane  s. v.  En  Dt  oLL)  est  tomber;  ^js.  \Jih,  accoster^ 
658;  1221  s  ;  Jayakar,  BBRAS,  p.  263;  en  Mésopotamie 
et  dans  le  Nord  battre  [GLB'^A,  p.  4:6],  verenden,  Weissbach, 
lA,  p.  21,  9;  ziisammenstossen,  Hartmann,  L  L  W,  p.  132.  Cf. 
sub  kJ>j>. 

oia-^,  faire  battre,  LB^A,  p.  13,9. 

^Jh^  bruit  du  dégouttement,  Prov.  et  Dict.,  p.  403;  Geknatter, 
Meissner,  MSOS  VI,  122  v.  14;  124  v.  25. 

Chez  Huber,  Journal,  p.  172  nous  lisons  que  ,,rien  n'est 
impatientant  la  nuit  comme  d'entendre  le  bruit  de  la  goutte 
d'eau,  le  cri  de  l'enfant  ou  la  punaise  :  vJiJ'^  oiij!^  UÎkl!", 
mais  oUj!  n'est  pas  le  cri  de  l'enfant,  c'est  le  croassement 
de  la  grenouille  [le  même  proverbe  Feghali,  PD  n°  T62, 
où  vjij  est  rendu  par  'querelles']. 

oiLaL»,    voyez   s. v.   ^Jàl?;   en   Egypte  d'après  Almkvist,  Kl. 

Beitr.  1,434:  ,,1°  klappern  mit  Holzpantoffeln  ;  2°  schnalzen 

mit  der  Zunge;  3°  knallen  mit  einer  fd't/a;  4°  rasseln  mit 

einer   fa" ta" a"  ;   ^'uo>5î  Jilaiilj,   se   tirer   les   doigts  pour  les 

faire  craquer,  Prov.  et  Dict.,  p.  403. 

Joç>  'sJiL£j,  piétinement  des  chevaux,  Syr.,  1215  n. 

iCftxIapl)  toHê^'a,  to^ê^a,  Erbsen-  oder  Luftbilchse  Almkvist,  1.1. 


2214 

}e^lia.'?  ta^tû'a,   Kinderklapper^  ibid.;  Spielerei,  Masses  Ge- 

klingel  (,Jtj),  LAm,  p.  17  n.  9. 

^^jutaiilj,  ^yïjuaiil:-  J.3,    Flcittevrose^   aufgeschlossene   Rose,  0. 1., 

pp.  6  n.  6;  17  n.  9. 

oi-2iilw,  aimable^  gnter  GeseUsdtaftfi',  LAm,  p.  6  n.  6. 

<Jil>,  pf/'e?',  rtz'o?'?*  j^eM?',  '^anazî,  808  n.;  LB'^A,  p.  9,26, 

'aJtsùf,  pet,  308  n.  4. 

eJlb,  peteur,  qui  a  la  vesse,  peureux,  ibid. 

^,L*il>,  =  ^^ii:^,  ibid.;  LB'A,  p.  80,31. 

[Voyez  aussi  Marçais,  TTA,  p.  256].  En  éthiop.  mf^O  est 
die  Tromp)ete  blasen,  =  héhr.  ypn,  Barth,  ES,  p.  37. 

jjj,  u,  avec  (i^,  regarder  d'en  haut,  1298;  Hdr,  p.  139  [Rossi, 
AS,  p.  213];  MAP,  p.  441  ;  Prov.  et  Dict.,  p.  403;  cf.  Bauer, 
P  A,  p.  246:  biddi  ôcla  fit-tabal>:a  il-auualânîje 
i  1 1  i  Iji  t  u  1 1  ''a  s  -  s  u  1 1  â  n  i,  ich  miJchte  ein  Zimmer  im  ersten 
Stock,  dus  anf  die  Strasse  geJit;  J^  J.l>,  nadi  jemandem 
sehen  =  besuchen,  Wetzstein,  ZDIVIG  XXII,  143;  Stumme, 
TJVIG  I,  19,14:  nimsî  ntull  'alahwâtî,  idi  muss  rneine 
Schîcestern  besudte?r,  y^  aussi  avoir  soin,  =  <syj,  1038  et  n.  ; 
1508.  —  L^Ji  y^,  expiiqué  1576. 
JJx*,  einsamer  Hiigel  in  einer  Ebene,  ]\IAP,  p.  1. 

,jJL_>,  mendier,  1<)7,  19  [Rossi,  AS,  p.  219]. 
^'Jj,  rt'ddiner,  310. 


2215 


e^ 


^sJLJ  [a,   class.  être  lasse,  fatiguée  (monture);  trans.  fatiguer 
(une  monture)].  —  ..sJLb  et  „^,  Ges.-Buhl  s. v.  niD. 

^JX>!,  se  balancer,  Dt, 

^JlL>,  Mimosa  gummifera,  878  n.  1;  Acacia  seyal  Del., 
Schweinfurth,  AP,  p.  3  et  Hess,  Der  Islam  IV,  316;  Acacia 
mimosa,  VoUers,  Uber  Rassenfarben  (Centenario  délia  nascita 
di  M.  Amari  Ij,  p.  86;  Acacia  stenocarpa,  Carbou,  p.  212; 
Mimosa  fruticosa,  Manzoni,  Yèm.,  p.  5.  Sur  la  grande  utilité 
de  cet  arbre,  voyez  Doughty,  Travels  II,  678. 
'i^"^,  halançoire,  Sclumkel,  Dt. 

;,-JLb,  voyez  ;,^L.!. 

^yJLb,  class.,  effacer,  1762;  1770;  dans  le  Sud  déborder, 
dégoutter;  mentir,  1404.  Cf.  u-J^. 

yJlIj,    1771. 

jj^JLL»,  ci-dessus,  p.  888. 

^^.AI^^^^^Ij,  1770  [Rùzicka,  KD,  p.  87]. 

«Jlj,  de  V^y^,  être  haut,  dominer,  surplomber,  monter,  hin- 
aufsteigen,  168,6;  985;  ci-dessus,  p.  856,8  d'en  bas,  en 
'omânais,  RO,  p.  299,1,12;  Brode,  MSOS  V,  16,  4  [Rossi, 
AS,  p.  234],  mais  en  Syrie  et  dans  le  Sud,  ce  verbe  a 
généralement  pris  le  sens  de  sortir,  comme  scdir  (du  latin 
salire)    en    espagnol    et    saillir    en    patois    français,    voyez 

Landbero,  Glossaire   Datînois  139* 


2216 

ci-dessus,  p.  1368  n.  2;  cf.  Plattner,  Gramm.  d.  franzôs. 
Sprache  II,  ii,  15.  Sur  ^ib  dans  le  sens  de  sortir  ou  de 
résulter,  voyez  30,15;  31,22;  570;  639;  700;  U45;  1450 
(^=^Lo);  U62,  9;  Moritz,  Zanzibar,  p.  54  ;  SAE,  IV,  84 
n°  73  [GLB'A,  p.  46];  Festgabe,  p.  78  et  surtout  Prov.  et 
Dict.,  p.  404  s.,  où  l'on  trouvera  beaucoup  d'exemples.  %1L> 
<AjIj,  Aj  v3  ou  Aj  ^j^  signifie  être  à  même  de,  pouvoir  s' acquitter 

de,  533;  1450;  Prov.  et  Dict.  1.1.  Dans  la  phrase  q1-^>  *âLu, 
il  devient  fou,  698,  le  verbe  est  transitif  avec  l'accusatif  de 
la  personne,  cf.  Prov.  et  Dict.  s.v.  Mais  -cLL)  peut  aussi  être 
synonyme  de  Jp;  ci-dessus,  p.  1368  n.  2;  cf.  Marçais,  OS, 
p.  434.  Cette  signification  se  trouve  déjà  dans  la  lurah, 
p.  ex.  el-Gâhiz,  Tria  opuscula,  éd.  van  Vloten,  p.  54,  7  : 

y^  JvC  oLaIj  O^Ij  ^^  ^^^'3  'j^^^  (*-^"  ^^  t_<«;'  ^^^^"  e^^ 
^_^J!    J-a:^!^    (3h^^'    à>    «y.l^'       l5j^^[î    "^'^  Lf*/^^  LT-^  C-)^'^' 

[Sz  je  /ance  des  projectiles  en  m'avançant  et  en  )ne  retirant 
Et  cpie  faille  à  chevcd  du  haut  d'un  rocJier  glissant, 
Toujours  Hûqân  est-il  mon  aïeul;  sache-le  et  t'en  souviens! 
Je  lutte  de  supériorité  avec  lui  dans  la  plaine  et  sur  la 

montagne  abrupte]. 

Voyez  le  commentaire  d'el-Gâhiz  sur  ce  passage,  cité  ci-dessus, 
p.  1368,  n.  2;  cf.  aussi  LA  XIX,  324,  8  d'en  bas:  [j.'^\  ^ 

Lp_jCcawv«  >J!  e5^'  '^-^  JL^r*^'  ry^  (J'^'  ^^t  donc  proprement 
se  lever  du  chevcd  j^our  descendre,  cf.  steigen  à  Berlin  = 
iveggehen,  Littmann,  ZA  XXI,  57.  Sur  les  significations 
différentes  de  «JlIj,  voyez  encore  Tallqvist,  A  S  S,  )).  23. 
^1=>,  herausziehen,  heraushringen,  verladen  (aus  dem  Magazin 
ins  Schiff),  RO,  pp.  300,7  d'en  bas;  361,  9;  Moritz,  Zanzibar, 


2217 

p.  54.  En  Hdr  %11j  est  ynettre  (la  cafetière  sur  le  feu),  58,  22, 
expliqué  ci-dessus,  p.  1368,  tandis  que  le  vulgaire  de  Syrie 
emploie  le  même  verbe  dans  le  sens  &'ôter^  comme  le 
français  enlever <ilevare^  soulever^  élever;  j.^i<iî  «ib  est  lever 
la  voix,  Dt,  1679;  cf.  v_j'lv*...=>  «ib,  faire  attention,  Marçais, 
TAT,  p.  372');  «Ib,  ein  Ràtsel  aufgeben,  Stumme,  G  TA, 
§67  [ta lia'  âl-kâj'f,  divertirsi,  Rossi,  AS,  p.  205]. 
tlLb,  fai7-e  monter,  Dt,  Hdr,  p.  505  ;  L  Am,  p.  96,  8  ;  apercevoir^ 
voir,  LB^A,  p.  4,10;  clurclisehen,  prilfen,  imtersuchen,  RO 
§351;  Moritz,  Zanzibar,  p.  54  [cf.  Dozy  s.v.]. 
«IbS,  faire  sortir,  apporter,  servir,  616;  LB^A,  pp.  4,  10,  29; 
7,30;  8,16,22;  14,21;  hervorhringen,  vorzeigen,  Moritz  1.1. 
^ILj,  considérer,  regarder  avec  attention,  p.  ex.  Uhud,  p.  30,  3; 

sicJt  liinhegehen,  Festgabe,  p.  78. 

«Jlki!,  être  accessible,  oit  l'on  peut  monter,  143,  15. 

«JlLî,  Jànschauen,  Festgabe,  p.  78. 

,TJlkCw!,  examiner  et  par  là  découvrir  le  secret,  Hdr,  p.  647. 

ijtJlb,    avant-garde,    édaireurs,    pi.    <i^,    comme    dans   la 

lurah,  MAP,  p.  382. 

«JÎL^,   ])ièce    de    terre,    Dt;    Oiiten,   Moritz,   Zanzibar,    p.  54; 

à  Tunis  „Tiire  (zum  Glaspavillon  auf  dem  Dache),  auch  der 

Pavillon    selber",   Stumme,   TMG   1,110    v.  21;   le  même, 

TTBL,  p.  145. 

^^lL*,  steU  aufsteigend  (Weg),  RO,  p.  411  en  bas. 

,<Jl11j,  faire  sortir,  ci-dessus,  p.  888  [Feghali,  Synt.,  pp.  396,  14  ; 

423,13;   407,15:    taile'   baqrçk    barra   d-dâr,    il   fait 


[')  En  Syrie  «i-^  tout  seul  est  regarder;  ^.^a  comme  y^>-<  signifie 
diseur  de  bonne  aventure,  Ronzevalle,  p.  44.) 


2218 

sortir  ton  troupeau  de  bœufs  de  VétaUe  (pour  leur  faire 
passer  la  nuit  en  plein  air)];  Haflfner,  WZKM  XVIII,  171: 
.îaJlI  *i)o'!yij   tLJ:>  ,'oLo,  z»i  Màrz  lass  deine  Kûhe  in  den  Hof 

(denn  die  Hauptkâlte  ist  vorbei)  ;  aussi  gagner^  verdienen 
[Feghali,  Synt.,  p.  483,7]  Tallqvist,  A  S  S,  p.  22;  voyez 
aussi  Rûziôka,  KD,  p.  44. 

oiJLb,  cf.  oiio,  lâcher^  abandonner^  Beaussier  s.  v.  ;  Marçais, 
TAT,  p.  372;  Prov.  et  Dict.,  p.  406;  RO,  §  182:  flân 
jrûmsy  johsid  hôso  tâlqilhin  "a  la  rïlshin  m  in  Un 
jebâijen  jesyran,  N.  kann  seine  KfiJie  nicJit  im  Zaum. 
halten,  er  lâsst  sie  fret  nach  ihren  Kôpfen^  ivoliin  sie  u'ollen, 
gehen;  MAP,  p.  255  talak  ^a-n-nâka,  dus  Kamel  belegte 
die  Kamelin.  [Aussi  intransitif,  déjà  dans  la  lurah,  être 
répudiée  (femme),  comme  Meissner,  NAGI,  p.  132]. 
vJlLl:»,  délivrer^  libérer  en  général,  347  [scarcerare^  Rossi, 
AS,  p.  235];  faire  courir  ventre  à  terre^  Hdr,  p.  298  n.  1; 
loslassen  (Gefangene),  Hartmann,  LLW,  p.  134;  répudier 
(sa  femme),  p.  ex.  Meissner,  NAGI,  p.  132;  RD  II,  37 
[Rossi,  AS,  p.  233]. 

oJJù:'',  laisser  courir,  Dt;  r}^^^  vJiJLLt,  il  laissa  courir  son 
cheval,  452;  aussi  maudire,  Yahuda,  ZA  XXVI,  345  s.: 
„oLUaJ!  j^.jLkvicJ',  der  'verfluchte,  von  Gott  ausgestossene 
Teufel',  oii-j!  wird  auch  im  Sinne  von  'vorbannen,  exkom- 
munizieren'  gebraucht.  ^^^  heisst  auch  ein  Bosewicht". 
Le  proverbe  cité  par  Yahuda  1.1.  est  ainsi  conçu:  v'-^■^' 
oiiLj!  ^.^Lkycioî  o^  odij!,  littéralement  ,,die  gescidossene 
Tare  hait  fern  den  losgelassenen  Teufel,  d.  h.  bel  verschlossener 
Tûre  hat  man  niemanden  zu  fûrchten". 


2219 

oillaj,    iveggeschickt   iverden,    Meissner,   NAGI,   p,  132,   cf. 

RD  11,37. 

•Jilllu  =  *-wUb',  sich  iinter  eincmder  verteilen^  Tallqvist,  A  S  S, 

p.   128  s. 

vJiJUaiî,  se  sauver ^  LB^A,  p.  3,7. 

oilL,   libre,   flottant,   se  dit  de  cheveux  qui  ne  se  tressent 

pas,  'anazî. 

^JilD,  oUo,  ouvert,  RO,  §  28. 

oiJLLj,  libre,  non  mariée,  pi.  vJj^î,  8,9;  347. 

oiJLL,   7'épudiée,  divorcée,   Meissner,  NAGI,  p.  132,  comme 

dans  la  lurah;  iLsilc  J'l>Ju^  iCijJLI:»  é\^,  formule  que  pro- 
noncent les  Bédouins  du  Nord  à  la  femme  qu'ils  répudient. 
iOuJLl:»,   femme  divorcée,   Dt;  &,>oJ'  est  veuve,  RO,  p.  57,  d.l. 

^JsSLa,  452;  dULa:>  sJài^,  autant  de  distance  que  pourra 
courir  ton  cheval. 

JlL>,  voir  ci-dessus,  p.  555,  3  d'en  bas. 

ïJlÎd,  ci-dessus,  p.  552;  LA  XV,  262  :  ^^  Sjl^u!  |1^L,  iulLs 

Js,»,j    ijSJt    LsLs    LTi.w.sJ    8-«^vii    j«.-wl    kU'    UiSj    iCUJï    L/"^-^'    '-è**-^'    L?^' 

JyJuJî^  »j*-^^'^  iUiyi  ^_^^  L^as  [selon  Gauharî  J^j';  cf.  Lane]. 
^w.4l!_)  =  y^/«^,  1770;  Rûziôka,  KD,  p.  87. 

o  o 

iUv.4i-^  =  ^Lv»^,i:>,    1771. 

,^^,  chevreau,  pi.  bUpi  et  ^-judl:»,  712;  720;  en  Hdr  petit  de 
chèvre  ou  de  mouton,  Hdr,  pp.  605  et  647;  ''Anazeh  ,^«11^, 
iûlia,    mouton  d'un   cm,   712  n.  3;    Socin,   Diw.  Gl.,  p.  287 


2220 

tilî,  pi.  tiljân,  neugeborenes  Lamm,  avec  plusieurs  renvois 
à  la  littérature.  Sur  les  noms  du  menu  bétail  dans  le  dialecte 
raecquois,  voyez  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  53  n.  3:  „Schaafe' 
heissen  (^,L/i^,  ein  Hammel  ^^,  tèli  pi.  tuljân,  ein  (weibl.) 
Schaaf  x5^*J,   pi.   Jljù;  —  Ziegen  sind  jûc,  ein  Bock  ^j^ 

tes,  pi.  tijûs,  eine  Ziege  x«Jji".  Quant  au  classique  ^, 
Nôldeke  fait  observer,  à  propos  de  Lebîd,  Mo'all.  v.  7,  Fùnf 
Mo'all.  11,67:  „^ist  zunâchstdas  Schaaf- oder  Ziegenlamm, 
steht  aber  nicht  selten  vom  Jungen  der  Gazelle  oder  der 
Wildkuh,  und  zwar  besonders  von  dem  neugebornen". 

(^,  boire  jusqu'à  la  dernière  goutte,  vider  tout  à  fait  en 
buvant,  et  chez  les  Bâ  Kazim  boire  en  général  ;  aussi  class. 
et  dialectalement  enfouir;  cf.  jtlj,  enfouir,  engloutir^  317; 
1246;  1581.  Dans  le  sens  de  courir  rapidement^  ce  verbe 
a  déjà  été  combiné  avec  ^^  par  I.  Sîdah  III,  113,  2  d'en  bas: 

lAxco'^  .ç4-^.  ,ç*^  "*^.'  iJ'-^3  U,*.»I"'ti  U-3  fJ^i  r^  ,<j-w.-'  v_^LPiÂJ!  ^jjSj 

[/^  désirait  une  liaison;  ensuite  il  changea  d'avis, 

Se  ravisa  et  s'empressa  de  l'abandonner]. 

En   Mésopotamie   enfouir,   verscliarren,  Meissner,  NAGI, 

p.  132;   bedecken,  le  même,  M  SOS  VI,  110  n°  42.  Le  sens 

de  courir  rapidement  se  trouve  chez  MAP,  p.  220: 

Jàbadrmâsufetha  tudawwi'a-1-wagèn 

W  in  tamm  at  fi-l-mru  wij  j  0     ma    nùkedha    bil'^ên 

0  Volhnond,  hast  du  sie  ')  nicht  gesehen,  nie  sie  schimmert 

auf  felsigem  Boden, 

Und  icenn  sie  dahineilt  auf  bewàssertem  Terrain,  kônnen  wir 

sie  im  Auge  nicht  behalten. 

•)  Die  Stute. 


2221 

iclip,  grandi  haut,  'Awàliq,  Habbân  et  les  districts  adjacents 
on  dit  iui^  i3^^;5  ^^'^  grand  homme,  '»^  J^o>,  x*jo  S±i. 
iuLb,  vorace,  Aden. 


^t 


^^,  a,  class.,  avec  ^t,  s'élever  vers  (regard),  ^i  »^jA.io  g^, 
jjorter  ses  regards  vers;  désobéir  à  son  époux  (femme);  LA 

m,  366  :  ^'ulii'^  L^Ji*o  oji^i  ^^  3^  L^'^-»>^  ^^  ^U '  ^^^ 

jL>^i,  cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  287. 

-^^i?,  dans  le  Nord,  désobéissante,  rebelle  à  son  mari,  pi. 
^jL^,  830  U^,  MMC,  pp.  475;  554;  pi.  ^'ul^  (de  x^-ÛL), 
p.  323;  voyez  aussi  Dozy  s.v.l. 


*v*i5 


j*1j,  dans  le  Nord  enfouir,  enterrer,  combler,  remplir, 
aussi  dans  la  lurah,  30,21;  317;  1044;  1246;  Nôldeke, 
NBSSW,  p.  140  [Rûziëka,  KD,  p.  lOO].  —  ^^,  dans  le 
Sud  srt^fto- =  class.  ^,  82,22;  317;  975;  1244;  1253  n.  1; 
^w^i  Jj:  ^,  sauter  en  selle;  ^Uî  o^*^,  j'ai  sauté  par 
dessus  l'eau,  Dt.  En  Hdr,  ^  est  tomber,  Hdr,  p.  389,  sens 
inconnu    en    Dt.   Cf.    I.    Sîdah   111,114,  10:    ! j.r  o^b  ^t  ^ 

■^    j^Ài'  ^    Jyçîj    iAaJU    ^    t\oij    (^i    yiLJ    ^.J    ^LlJ    \;^_5    u^^O 

^,  5-a?(^er  r<  |??>ds  >/?ife  sur  qch  ;  si  les  pieds  ne  sont  pas 

joints,  on  dit  ,oyi,  Dt. 

-♦Liji,  être  fourré,  Hauràn,  1044. 

^  =  vjàLs^jî  v^^'j  aussi  J-*I^,  1771. 


2222 

jyl),    prononciation    bédouine    pour    s^,    la    manière   de 

sauter^  1244. 

'■éyt^oA  mtamra,   Kerkerverlicss,   RO,   p.    117,19  d'en   bas; 

p.  228, 13  d'en  bas. 

c-i2^,  713  n.;  715.  Cf.  Rûzi('ka,  KD,  p.  26. 

^v^,    s'effacer:    trans.    effacer;    obliterate,   rub  ouf,   Stace, 
pp.  113;  146;  188  [cancellare,  Rossi,  AS,  p.  197];  berûhren, 
quetschen^  Socin,  Diw.   GL,   p.  287  ;   sur  des  verbes  affinis, 
voyez  753  n.;  1221  n.  ;  1762;  1770  s. 
En  Dt  (j««^  est  j^^onger  dans  l'eau. 
ij^^^iù',  verschîcindenj  RO,  p.  403,  n°  67. 

(jiwflj,  2i,  palper^  tâter,  do7ine7' une  tape  avec  la  main,  arracher, 
402  n.  2;  1046;  1725. 

i^i^,  gagner  sur  qn  cm  jeu,  antonyme  de  ,>*..->,  perdre,  Dt; 
J>c  J':^,  plaisanter  avec,  ""Oman,  1725. 

xi:Uip,  fusée,  Aden  et  Dt,  164,  12;  voyez  1725;  iC^Uiai!  (jis.!, 

pays  dit  plaisir,  ibid. 

'èJjj^Jali,  expliqué  1725. 

ij:^\  qui  a  rophihalmie,  H.  ');  qui  n'a  pas  de  sourcils,  Dt. 

jJiéJp,  voyez  ci-dessus,  p.  159. 

j.^»'-»,   7Z«'  prononce  mcd  Varcée  =  ^^.^Ij*!-);  ^^gJ>.»L* .  ■> ;  M^AR, 

p.  39:  -^ba!  j^  ^  J^  bl  ^^l»kS  j^^'j  I^IoIl  j^i^t  [Lane]. 

[')  Probablement  =  Haiib].  •» 


2223 

Jo^Ij  tumium^  Junges  Schaaf  mànnl.  RO,  §92,  cf.  VoUers, 
ZDMG  LVIII,  237  [Lane]. 


*  «♦io 

^,  piller,  13,25;  564. 

,t*l:>,  seine  Hahgier  beftiedigen,  RO,  p.  403,  n°  64. 

5^LLj  >  «^'l^jI  >  ^LL)',  être  avide  de,  Haurân,  795;  RO,  p.  13. 

j^i,  enlever,  849;  1243  n.  3. 

5^,    avidité,    Hçlr,   p.   379,4;  j>n'.^   de   mariage,    26,9,13; 

27,16;   821    ss.  ;   833;   841;   butin    qu'on    prend    dans   une 

razzia,  dans  toute  la  péninsule,  824  ;  Hdr,  p.  647  ;  Festgabe, 

p.  78;  RO,  pp.  205  en  bas;  317,  4  d'en  bas;  370,  4  d'en  bas; 

j^,    pi.    ^^♦Ij',   plimder,   Stace    (Béd.),   p.    125;  ^^î  J^î, 

ceux  qui  ont  été  pillés.  Vollers,  ZDMG  XLIX,  505  rappelle 

l'hébr.  pn;  sur  la  rapacité  des  Arabes,  cf.  Krauss,  ZDMG 

LXX,  827. 

txîLI:»,  plunderer,  Stace  (Béd.),  p.  125. 

cUL,    amde,  enleveur,  849;  Prov.  et  Dict.,  p.  406. 
^y*^i  celui  à  qui  qcJi  a  été  enlevé,  849. 

ji=  I:.,  1771. 


L> 


1j,  expliqué  1771. 


^^j*^,  se  courber,  s'incliner  1  voyez  GLB'^A,  p.  46]. 


2224 

^jr*^,  a,  déborder^  inonder^  comme  dans  la  lurah,  108,14; 
1488;  RO,  p.  427  n°  XXX;  aussi  trans.  couvrir^  151,6; 
1638  =  ^,  1581. 

^,  i,  sauter^  jaillir^  Dt,  798;  1244  s.;  MJJ\I,  p.  9;  sur  le 
développement  morphologique  et  sémasiologique  des  deux 
racines  ^^  et  iaj,  dont  l'une  est  la  métathèse  de  l'autre, 
voyez  ibid.  —  ^^  peut  aussi  signifier  résonner.  Ce  sens 
onomatopéique  se  trouve  déjà  dans  la  lurah,  voyez  les 
dictionnaires. 

Les  lexicographes  ont  enfin  enregistré  le  sens  de  mourir., 
p.  ex.   LA  XVII,  139,5   d'en  bas:  oLc  j^^'  (^^ '). 

v^?  <'i>'(^i  pl-  v>^?  celhiles  dont  le  rayon  est  formé, 
104,  14;  1462. 

,:,A_yLLj,  prfAéijé,  MAP,  p.  72  en  bas,  littéralement  „quelqirun 
attaché  à  la  corde  ou  au  i)iquet  de  la  tente  (,^,aJ^)",  voyez 
l'exposé  détaillé  chez  Jaussen,  CA,  p.  215  ss.  [cf.  Lane  sub 
^^  et  Schmidt-Kahle,  VEP  1,2871. 

^_^>jlj,  JntJt,  guitare,  744;  du  pen^an  ^-ôo  [sy  \xJo,  queue  de 

')  Aussi    Môller,   ZDMG   LXX,  148,  n.  1   a-t-il   identifia  Y    in  avec 
la  racine  indo-européenne  dhen,  représentée  par  le  grec  'é^cuov. 


2225 

ïyiouton^  Lane  s. v.],  VoUers,  ZDMG  L,  645;  cf.  Fischer, 
ZDMG  LXVm,  311  [et  TATK,  p.  338]'). 

iClL^,  chaudron^  749  n.  1  :  H  B,  p.  66  n.  2  ;  de  Jy_b,  Lammens, 

Rem.,  p.  234.  On  a  d'ailleurs  voulu  dériver  timbale  du  grec 
TÙ!J.7rxvov^  Stappers,  DS  n°  2934  bis. 

yh^  jaillir^  rejaillir^  gicler^  sjmtzen^  schizzare,  798;  1244  s.; 
1259  n. 

u-^5  effacer^  =  u-j^:  1"62. 

jJh,  =^,  798;  1244  et  n.  3;  1245. 

>.JùL>,  adj,,  difficile  en  toute  chose,  pour  le  manger,  le  boire, 
avec  (j^,  Dt  [cf.  le  classique  ^Ji>Lj,  one  icho  eats  little  et 
i>Jiilj\   Lo,  how  abstinent  is  lie,  Lane  s.  v.].  En  ^omânais,  nous 

')  Ruzicka,  K  D,  p.  109  pense  un  persan  r*>«J',  mais  c'est  un  autre 
instiunient  musical  [tijmpanum  œnctiin,  J*-»-^3i  ^si-^Jj  (j^y^^  i>-^"^5 
Vullers,    Lex.    Pers,-I.at.   I,  423];    cf.   pourtant   Laiinaeus,   p.  233   n.  2, 

où  il  signale  Bâsini,  p.  5,2:  (j*^jy  oy^J  e<r^*:^-  l5"'''^'-5  '^^^'î^*^  U*^"^' 
le  son  d'un  tambour  accompagné  de  la  voix  d'une  personne  qui  chantait 

lien  [mais  probablement  «^v!-*-^  a  ici  le  sens  ordinaire  de  guitare, 
quoiqu'il  puisse  aussi  signifiei-  tambourin,  cf.  Schmidt-Kahle,  VEP  I, 
96,18:  „Tanbûra  (tambïlra  gesproclien)  ist  dasselbe  wie  daff, 
ein  Tamburin  mit  Scheilen;  die  Zigeunei-  tanzen  danacli"].  —  Selon 
Bork,  OLZ  1907,  p.  635  jvy»-^  et  TrxvSoCfx  se  rattacheraient  à  un  groupe 
de   mots   composé   de   "Il2i3,   KiSrdpx  et   xivvpx,   dont   la   forme  originaire 

serait  *kindvara  ou  *kidn'vara. 


2226 

trouvons  l'exemple  suivant  de  ce  thème  chez  RO,  p.  181,  9 
d'en  bas:  1  bôs  jhannen  jôm  jtanfen  fissjnh,  die 
Kamele  hrilllen^  wenn  sie  auf  clem  off'enen  Lande  fret  lierum 
gelassen  werden.  En  Dofâr  Jj:  ^JlxIj  est  garder  =  ij^f> 
[correspondant  au  classique  v«ji>L3,  garnir  (un  mur)  d'épines, 
etc.],  RD  11,37. 

^,   nettoyer  en   général,   Hogarîeh.    —  ^fl^^a,  nom.  propr., 

sur  la  prononciation,  voyez  115  n. 

a.LgIaJi   c^yj,  chambre  de  bain,  HB,  p.  66. 

.'4IM,  .'l^,  pi.    ^^î'lLw,    latrines,    ci-dessus,    p.  637;    Stace, 

pp.  32  et  185  [muthâr,  Goitein,  Jem.  n°  1008;   gabinetto, 

Rossi,  AS,  p.  210]. 

j^,  dans  le  Sud,  glisser,  butter,  680;  MJM,  p.  29  [cf. 
tahas,  scivolare,  Rossi,  AS,  p.  235]. 

j^-b,  arracher,  enlever  avec  force,  402  n.  2. 

j^'ilo,  hyène,  pi.  Ji.^,  '^Ui),  402  n.  2;  1469  n.  1;  1734 

et  n.  3.  Cf.  ci-dessous  sub  %ff<^^. 

wÂi-j,  voir  sub  ^jl^I:>. 

jiil>,  marcher  vite,  Yém.;  voyez  ici  sub  oi:>L>,  p.  709  en 
bas.  Cf.  Hartmann,  L  L  W,  p.  47, 10. 


2227 

j4^,  ilher  etwas  springen,  798  n.  2;  1244  n.  1  ;  Socin,  Diw. 
GL,  p.  287,  voir  ^sIj. 

L^,  stark  kochen  (trans.)  comme  dans  la  lurah,  Socin,  Diw. 
Gl.,  p.  288.  —  Sur  «Lb,  voyez  603. 

j>eLI:>,  vase  noire  autour  du  x^iiits,  originairement  piétinement^ 
1083  et  n.;  1098. 

>_j>b,  canon,  1723  =  LB'A,  p.  58,  31;  pi.  vî^-^5  i^i*-^-  P-  ^^^i  10; 
du  turc  top. 

Un  autre  *_j^  (du  copte  tio&)  signifie  pietites  pierres, 
Prov.  et  Dict.,  p.  61  [baked  bricks,  Lane);  Erdkloss,  Htumme, 
G  TA,  p.  41;  Vollers,  ZDMG  L,  654. 

^Lb,  u,  s'en  aller,  1262;  1264;  *iJ!  J^  Jdj,  =  ^)  ^^  «5, 
aJJ!  ^i.c  J.=>o,  impÂorer  l'assistance  de  Dieu,  332  n.;  1262, 
aussi  sauter,  82  n.  8  ;  même  transitif,  p.  ex.  chez  les  Druzes  : 
'i^.^  c>-^-b,  j'ai  baisé  la  femme,  1263,  Sur  -LL>,  s'égarer  <C 
^\i,  voyez  1262.  Il  y  a  d'ailleurs  à  remarquer  que  „»^  et 
,p^  sont  synonymes,  1264;  I  Sîdah  XIV,  20,  7  :  c^^^^J'  S^.i 

L«    *    A->;-^  _yJ    *    \_:C_5^uA_b3    \_X.:>;^    ^iLiÀ-S'^     *J.Li^J3     S-^T^^ 

„  _  3 o£> 0É3 û£ 

>«^>»,vc<^\j  ;l^.v^  J>..i^  f^'^  ^^^  [voyez  aussi  Lane  sub 
AL,   u   et  -LL»,  i]. 


2228 

-,Jj,  chez  les  Bédouins  de  Syrie  partir,  1264;  ^^Lo^Ji  ^^, 
laisser  les  rênes  sur  le  cou  du  cheval,  le  laisser  courir  les  rênes 
abattues,  "Anazeh,  1263. 

Sui'  -v^,  laid  machen,  laut  erschallen  lassen,  voyez  Socin, 
Diw.  GL,  p.  288  [cf.  MMC,  p.  457]. 


>^ 


.^-j,  =sy«,  îSjij',  aussi  en  mehrî,  Jahn,  MS,  p.  234;  variation 

phonétique  de  ,3,0,  ci-dessus,  p.  241. 

s.^  =  »._^',  69,17;   voyez   l'exposé   détaillé    1130   et   aussi 

ci-dessus,  p.  240. 

._jl?,  Bergspitze,  Rp  I,  76,  18  [=  syr.  js'a^j.  Quant  à  la  ville 

appelée    .j^\  au   golfe   de  Suez,    Hess,  Der  Islam  YII,  105 

fait   remarquer  que  ce  nom  se  prononce  toujours  et-Tûr, 

quoiqu'il  soit  partout  écrit  al-Tûr,  et  que  /-oc^e?- est  appelé 

par  les   Bédouins  taur,  \r)Y,  comme  l'écrit  aussi  Jaussen, 

CA  p.  302. 

.Lb<.Ll:>j,   tambour   de  basque,  Arabica  111,35;    H  B,   p.  91 

[sur  la   forme    J^,  voyez  Marçais,  TAT,  p.  367]. 

,j*Lb,  u,  dénominatif,  être  beau,  751. 

,^w.j_!j,  parer,  751;  class.  =  ij-.*!?,  c'est-à-dire  ^^^,  753  n.  2. 

{j^j^,  se  parer,  se  faire  beau,  751. 

(j^^,    lune,    ^,   ou   nouvelle  lune,  J"^,  pi.  l.'*!>^'  ^u  (j/.î^, 

750;  751;  752;  758;  899;  1002. 

(j^'lL»,  bol  en  bois,  =iUvLl:>,  749  ;  d'après  Bol,  DJâzya,  p.  112 

(j^Lb,  pi.  ^.jLwuJj,  est  „pot,  on  verre,  en  faïence  ou  on  terre, 

dans   lequel   on   boit",  quelquefois  mis  pour  iL^'Jj,  à  cause 

de  la  rime;  voyez  l'exemple  qu'en  cite  Bol. 


2229 

iUvLb,  de  (j*>b,  lune  selon  758;  899;  1495,  contrairement  à 
une  autre  étymologie  [plus  probable],  selon  laquelle  l'origine 
de  ce  mot  est  à  chercher  en  pehlevi,  749,  écuelle,  bol, 
tasse,  744  ;  749  ;  758  ;  899  ;  H  B,  p.  66  n.  2  ;  Meissner,  N  AOI, 
p.  132;  Stumme,  GTA,  p.  47.  Ce  sens,  qui  est  courant 
chez  les  Hadar,  n'est  pas  connu  chez  les  Bédouins  du  Sud  ; 
ici  iwwLL  est  seulement  le  bassin  de  la  thnbaJe,  744  ss.  ;  749  ; 

Arabica  III,  34;  pi.  ^J^_^  >  (_v^,  timbales,  111,  21  ;  (44  et  ss.  ; 

1495;  Arabica  1.1.  [cf.  Rossi,  AS,  p.  241   tâsâh,  tamburo]. 

Wetzstein,  ZDMG  XXII,  150  s.  nous  renseigne  que  „die 
Haurânier  nennen  die  metallene  iL^-Ll»  ta  se  und  dio 
hôlzerne  ^C<i  (nicht  -,l\Î)";  Socin,  Diw.  GL,  p.  286  l'ond 
'isAL  par  Koclttopf.  Chez  Bel,  Djâzya,  p.  112  nous  lisons: 
,,Le  mot  iCwLl)  (quelquefois  iU^LL)  désigne  le  vase  assez  large 
et  d'une  capacité  d'environ  un  demi-litre,  en  cuivre  rouge 
ouvragé,  dont  les  femmes  se  servent  (dans  les  villes)  pour 
aller  au  bain.  C'est  dans  ce  vase  qu'elles  mettent  le  peigne 
et  la  terre  argileuse  (Jj-wLc  dans  les  dialectes  ruraux,  \à1j 
à  Tlemcen),  qu'elles  mélangent  au  savon  pour  se  laver  le 
corps.  On  appelle  encore  iU«LL>  une  coupe  en  cuivre  que 
les  pèlerins  rapportent  de  la  Mekke".  Dans  la  note  ibid. 
il  ajoute:  ^^iLJd^  est  le  vase  sans  poignée;  celui  qui  a  une 
poignée  se  nomme  idit-w  (latin  siiula)  et  désigne  un  vase 
en  métal  (cuivre  ou  fer)  qu'on  emploie  pour  le  bain  ou  dont 
on  se  sert  pour  boire".  Quant  à  la  forme  '»^ib,  1495,  on 
lira  les  détails  importants  que  nous  fournit  Marçais, 
TAT,  p.  373. 

Sur  iCwiL»  comme  ornement  de  la  tête,  voyez  Almkvist, 
Kl.  Beitr.  1,349;  cf.  aussi  MAP,  p.  171  en  bas.  Ce  mot 
est    enfin  casque   de  fer,   pi.    tj^j^,    308  =  LB'A,  p.  9,25; 


2230 

eiserne  oder  kupferne  kesselfôrmige  Sturmliaahe^  MAP, 
p.  372  =  5>3ki>,  ci-dessus,  p.  658. 

jU^vL!".  ein  kleiner  (8 — 5  Liier)  Kujiferl-essel,  MAP,  p.  139. 

ij^l^'j  L*!^^  *^)ii  voyez  750. 

^^*3^lJ>^^wv53Jj,    argent;   beauté;  paon^   750;    751    n.;    754; 

756;   1018;    pi.   (_,«.^S  ^^i*}jflj^   751.    Sur   l'étymologie    de 

(jé.»)^d^i  représenté  comme  un  mot  arabe,  dérivé  de  ^^Jo^  lune 
et  que  les  Grecs  auraient  reçu  de  l'Orient  ')  [mais  sans  doute 
emprunté  au  grec  {txôoi;)]^  voyez  754  et  ss.  ;  quant  à  l'identi- 
fication proposée  avec  Tammûz^  il  suffit  de  renvoyer  à  756. 
(_^*53'l1j  peut  aussi  signifier  chef^  voir  1709  en  bas. 

Cf.  aussi  Laufer,  Der  Pfau  in  Babylonien,  OLZ  1913,  col.  539. 
lj/.^LIj,  espèce  de  chameau^  voir  la  description  détaillée  chez 
BB,  p.  158. 
^^■y^t  expliqué  751. 


&y^ 


(ji^,  Syr.  <uiiV5  v.  h.v.,  cf.  aussi  ci-dessus,  p.  331. 
(jiijjj,   étourdir',   Dozy,   en    s'appuyant   sur   Bocthor:   „iji^ 

(et  aussi  ^^^),  étourdir  les  oreilles".  La  forme  J^y^  se  trouve 

déjà  chez  Cuche. 

(ji^!,  être  étourdi,  abasourdi,  Syr. 

J^.'^,   léger   d'esprit,   étourdi.   Peut-être   de  ^Ji.LL■>,  i,  v.h.v. 

chez  Lane  et  Dozv. 


[')  L'opinion  de  Helin  sur  l'origine  orientait;  du  nom  du  paon  (p.  755) 
est  partagée  par  les  lexicographes,  selon  lesquels  ce  mot  repose  siu- 
l'onomatopée.  Voyez  Roisacq,  DELG,  p. 946  et  Walde,  LEW  s.v.  yjauo: 
'•wie  gr.  Tflîâç,  T^wç  'f'fau'  aus  dem  Osten  stammend.  Im  letzten  Grunde 
jiMletifails  scliallnaclialimend  ;  bes.  das  lat.  /)-  boiuht  mû'  Verquiclumg 
von  Ktit  lelinmifi  und   scliallmalender  Neuschopfung"J. 


2231 

iCii^I:),   rixe^  vacarme,  1261  n.  2;  iUc^!  j.jj  est  le  massacre 
de  1860,  ci-dessus,  p.  1422  n. 
j^.^Liij.L3  =  j^'uijo ,  ci-dessus,  p.  883. 

cLb,  du  classique  ^\,  obéir,  Prov.  et  Dict.,  p.  11.  [11  faut, 
cependant,  remarquer  que  la  forme  pLL>,  i,  a,  =  ^LL?,  u,  obéir, 

se  trouve  déjà  dans  la  lurah,  Lane  s.  v.]  J-UL'  ^Lb  est  être 
bon  pour  faire  le  travail  des  champs  (bête),  1510  et  ci-dessus 
sub  ^,:>.  De  là  s'est  développé  le  sens  de  pouvoir,  p.  ex. 
'4-0  Jc>o!  u>.*-b  L«,  je  ne  puis  y  entrer,  Hdr,  p.  271; 

i;"/  /e  soldat  n'est  pas  de  force  à  ouvrir  sa  porte, 
678,6  d'en  bas;  ma  ta''  ^î''  yinfatah,  on  n'a  pas  pu 
l'ouvrir  (la  boîte),  1084,15;  en  Hdr  ma  bâtia"^  oktob 
et  en  Harîb  mâtîa'^  ôktob,  je  ne  saurais  écrire,  1453. 
Mais  ^LL>,  i,  a,  semble  aussi  être  employé  impersonnellement 
[avec  l'ace,  dans  le  sens  dV^?-e  po5sz6/epo?/rgw],  cf.  ci-dessus, 
p.  1575,  ^J^  ps^'^  L«,  ils  n'étaient  à  même  de  rien  faire,  Hdr, 
p.  271;  ma  bitâ^nîsi  ou  ma  bitî^ânisi,  je  ne  peux 
2MS,  463;  ma  beytî''âni  ôktob,  Dt,  1453;  ma  bàtiâ^'ak 
si,  tu  ne  le  peux,  1516;  L^-wL  ^^y^  >^:>Li;t  c^-^LL  L»,    l'ami 

ne  p)eut  lui  faire  baisser  la  tête,  1684;  Rossler,  M  SOS  HI, 
32,  7  d'en  bas:  ma  tâ*^  jitkellem,  er  icollte  nicht sprechen, 
mais  il  ressort  de  la  situation  qu'il  faut  traduire:  er  konnte 
nicht,  parce  qu'il  s'agit  d'un  malade  qui  s'était  évanoui.  — 
Sur  la  phrase  JoLc  cJj,  être  l'apanage  de,  être  le  fait  de, 
voyez  Marçais,  TAT,  p.  376.  —  Avec  négation  ^lL>  est 
refuser,  verweigern  d'après  RO,  p.  379  n.  3;  LB'^A,  p.  5,  21  : 
umâ^  ta'',  il  n'en  a  pas  fait  cas. 

Landhkko,  Cilossiiire  Datîiiois  140* 


2232 

«^.Lb  avec  négation,  refuser^  sich  verweigern,  RO,  p.  395,6. 

^^Lb,  persuader,  7,  7. 

^^L,  Sachau,  AVLM,  p.  53  n°  XXIII: 

^m   ^^  X^   c>^:>  £>^  cr 
Min   tûM   gahlî    fi'^âlî   gassarat   limnâM, 
Aus  eigener  Torlieit  liai  mein  Tun  mein  Lebenslos  verkurzt. 
[j^\  ^vb,   305;  sur  ^yj  dans  des  expressions  semblables, 
voyez  [Lane  s.  v.  et]  Nôldeke,  Fùnf  Mo^ll.  II,  23.  L'hémistiche 
cité  se  trouve  dans  Mofaddalîyât,  éd.  Lyall  n°  XL VIII,  11  : 

Carrying  a  icarrior  lean  of  frame  and  a  quick  business, 

And  a  sharp  sivord,  bright  as  sait.,  tliat  obeijs  liis  right  hand. 

c»j1d  tào^  Calotropis  procera,  41,7. 

iLc^    tô'^a,    ScJilagstock    zum    Obstpflûcken,    RO,    p.    41,2 

d'en  bas. 

jcc'lIj,  dialectalement  =  vi'Lb,  827  n.  1.  Sur  l'affinité  de  ^J^ 

avec  oVb,  voyez  Hdr,  p.  271. 

^'lId  :=  ^^,  Hartmann-,  LL  W,  p.  129,  25  [Rossi,  AS,  p.  243 

sub  ubbidiente]. 

o'oj,  u,  class.,  tourner  autour  de  [girare,  Rossi,  AS,  p.  211]; 
to  pass,  Jayakar,  BBRAS,  p.  267. 

ojl»,  système  a  irrigation  pratiqué  surtout  dans  la  Rûtah 
et  qui  consiste  à  répartir  un  fleuve  entre  des  rigoles  in- 
nombrables afin  d'inonder,  de  temps  en  temps,  la  surface 
d'un  jardin,  Delitzsch,  Gen.,  p.  535;  irrigation  d'un  dattier, 
aussi  usité  au  sens  obscène,  Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI, 
228  n.  1.  —  Aussi  tournée,  fois,  Hdr,  p.  325;  dans  le  Nord 
rang,  expliqué  par  ^ô,  ibid.  =  LB^A,  p.  13,3. 


2233 

'i!3lh  =  isLï'Jj,  Hdr,  p.  647;  quantité  siifflsmite,  86,  24. 
[^^àJLb,   der   Beamte,  der  die  jungen  Saaten  auf  ihren  ver- 

mutlichen  Ertmg  abschâtzt,  Goitein,  Jem.  n°  786]. 

^^\i^  dans  le   Qorân,   prononciation   archaïque,   et  dans  le 

Sud  ij^,  ouragmi,  391;  1423;  1659;  selon  Lammens,  Rem. 
du  grec  TuCp<5y  [cf.  Littmann,  MW,  p.  134]. 


Jiib,   u,   et  vJî'lLj',   class.  pouvoir,   aussi   dans  les  dialectes 
modernes    (avec    l'accusatif   ou    une    préposition),   p.    ex. 
i^h  olIj!    "^   ^^   ^j^,  von  Wunden,  der  en  Schmerz  er  nicht 
venneint,  ertragen  zu  kônnen,  Stumme,  T  J\IG  I,  103,  n°  84,  2  ; 
Beaussier,   s.  v.  :   „aor.   Uà-^Iaj,   rég.   oJsj";   Dozy   11,69  ne 
mentionne   que   l'aor.    /,   en    s'appuyant    sur    l'autorité    de 
Bocthor:  „wul:)!  U,  je  ne  puis  le  souffrir  \  oi>^j  ^^  impatient, 
qui   ne   peut   supporter   le  joug",  cf.  Prov.  et  Dict,  p.  11: 
„vJ5'lI:«,   i,   pour  oJ:>î,   supporter".   En  Hogarîeh:  ma  atîq 
uktub,  je   7ie   saurais  écrire,   1453;   en   Hdr:    ma  tîqtu 
laha,  je  n'ai  pas  eu   la   force,   ci-dessus,  p.  131  sub  c:aj; 
en   ""Oman:   h  ad  si  jetyq   ^a   btûry'to,   kein  MenscJt  liait 
sein  Jiitziges  Wesen  ans,  RO,  p.  98,6.  IVCAP,  p.  434: 
D  a  b  a  h  h  a  w  1  a  k  k  â  h  a  ^  a  - 1  -  '^  a  m  û  d 
Lahazha  b'^èno  ma  tatùk 
L  a  h  k  e  1  -  r  a  n  a  m  w  a  r  d  e  t  ""  a  - 1  -  m  à, 
//  regorgea  et  la  pendit  à  la  perche, 
Il  la  regarda  de  son  œil,  elle^)  ne  suffisait  pas, 
Il  courut  au  menu  bétail  qui  allait  à  l'abreuvoir. 
Dans  les    dialectes  de  l'Afrique  du   Nord,   vJslL»  a  aussi  le 
sens   de   commander,   donner  sur,   dominer,   avoir  vue  sur, 
Beaussier,   s.  v.   De   là   proviennent  quelques  autres  signifi- 

')  La  chèvre. 


2234 

cations  qui  se  rattachent  au  sens  général  de  herausgucken, 
regardei-  en  dehors^  faire  planée'  ses  regards  sur  qch,  p.  ex. 
v_;LJî  ^J^  ~^ùs,  sie  blickte  aus  der  Haustûr  Jie7'aus,yitumme, 

TMG  1,88  n°  11,1;  ]yij^.  ^j'^  c>^'  i^  ^^  ^^,  dem 
Mddchen  schauen  sechs  Zôjyfchen  iinter  dem  Kopftuche  hervor, 

ibid.,  p.  94  n°  41,5;  o^  sJy>  J,  -s'u  ^^  o',  icer  liât  icohl 
deyijenigen  'j  gesehen^  icelcher  in  seinen  Wolken  erschien?  le 
même,    TTBL    v.    237;    o-^^  *yii!  ^i^  ^  ^J.}i   .Ui, 


am 


Tage,  wo  sich  der  Rosser eiter  gegen  die  Schar  der  Feinde 
richtete^  ibid.  v.  847;  mil'^asr  tâgan  'alënâ  sdâra,  a7n 
Nachmittag  stiegen  sie  ^)  gerade  vor  uns  auf  Hartmann, 
LLW,  p.  148  str.  6,4;  mabrak  nehâr  illi  'alëhâ 
jtûgu,  gesegnet  ist  der  Tag,  an  dem  sie  zu  ilinen  kommen^ 
ibid.,  p.  187,  n°  137,2  avec  la  glose:  „kommt  jemand  zu 
mir  ins  Zimmer,  so  sage  ich  jtûg  ''alëji".  Sur  le  dernier 
exemple,  cf.  Beaussier,  p.  71:  „o.j  aor.  o^..  Aller  voir 
quelqu'un,  av.  Jj:  (Ar.)  ^j  ||  »iUJi£  o>o  ^ôJ^.  Demain  j'irai 
te  voir",  voyez  aussi  Dozy  s.v.  oli'  et  Stumme,  TTBL, 
p.  145  s.  En  Hdr,  oJs  est  se  promener^  faire  un  t02ir,  Hdr, 
p.  648. 

vjj^,  ersclieinen,  Stumme,  TTBL,  p.  145. 

oLLi';  ^Siù\  ^J^  oilu.j  Lo  ,L>.*>J'  'ÀP,  in  diesem  Hause  ist  es 

vor  Feuchtigkeit  nicht  auszuhalten^  RO  §353. 

v3>^,    class.    collier,   LB'A,   p.  11,19,   cf.   Dozy   s.v.;  Griff 

(des  Dolches),  RO,  p.  319,5;  RD  11,37. 

vjjLlc»,  pi.  qIJù^,  Lage^  Lagerimg^RO  %S79.  Ce  sens  se  trouve 

déjà  dans  la  lurah,  voyez  Lane  s.v. 

iijsll?,  puissance^  pouvoir  de  faire  qch,  827  et  n.  1. 


')  Der  Blitz.  ^)  Die  Eiliuhungen. 

3)  C'est-à-dire   „mot  employé  par  les  Arabes,  peu  compris  ou  même 
pas  compris  dans  les  villes". 


2235 

JLLp,  u,  être  long;  ,ji^^yi  ^^^^  tes  lois  sont  élevées  et  sans 
fin,  545;  aussi  tarder,  mâlak  tult?  =  o^:^^',  Hogarîeh  ; 
avec  J.C,  pouvoir,  'anazî,  mais  ^^is.  Jlb  ^^^  est  un  certai^i 
m'a  fait  du  bien  [comme  dans  la  langue  classique,  voir 
Lane].  Avec  l'accusatif  ce  verbe  est  gagner,  atteindre, 
erreichen  =  f}£.  ^^ ,  lô  ntûlha  nmnt,  hekàm  ich  sie, 
so  stilrhe  ich,  Hartmann,  LLW,  p.  33,  str.  13  et  p.  37 
avec  cette  remarque:  „Das  Wort  ist  auf  dem  Lande  all- 
gemein  bekannt";  glose:  insallah  tetûlî  illi  ghâïï 
'alëkî,  ibid.  p.  141,31,  cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  288;  Prov. 
et   Dict.,    p.  44  et  Dozy  s.v.  \JI  i_cJo  J_j.k)'  U  avec  ^\,  cela 

n'est  pas  à  la  portée  de  ma  main  et  ,^lXj  ioJLI?  L«  avec  ace, 

l'argent  que  j'ai  en  ce  moment. 

^yû,  tarder,  Syr.  =  ^^Jaj!,  ci-dessus,  p.  179;  Prov.   et  Dict., 

p.  406  [Ronzevalle,  p.  42,  6]  ;  avec  ^  avoir  du  penchant  pour, 

HB,  p.  275  et  n.  9,  où  nous  lisons:  LLxs  iù^Lxi  L^'lXj]  L#j>3-'^ 

L^  i^jl^  ^J^'  U  S-'J^;  en  ^omknsiis  dépasser  to2.ites  les  bornes, 

RO,   p.  222,7,   où   la  phrase   citée   ci-dessus,   p.  1487:  el- 

hâdum,  etc.   est  ainsi  continuée:   u   heijetauwel,   und 

ûber  die  Str  ange  schlagen. 

S^LiS,  l'infinitif  aJ^LL/a  =  xl^,  empiétement,  ""anazî. 

J^'lLj",  empiéter,  'ijyo  j^U   ^-Jj^kil  =  (^A*j"   ^^Ic  c>jAxj'',  tu 

as  empiété  sur  mes  droits,  "anazî.  Un  autre  exemple  se 
trouve  ci-dessus,  p.  472,  7. 

J^,  longueur;  j^  JyJ^!,  toute  la  nuit,  638.  —  wiqfat  al  a 
tôlha,  elle  se  dressa  de  toute  sa  taille,  LB^A,  p.  14,  18.  [Sur 
J^  Lfl  =  L«  ^^,  voyez  GLB'A,  p.  47]. 


2236 

jci^,  longueur^  langer  Weg,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  288;  id^i  J^, 

à  la  longue,  Prov.  et  Dict,  p.  406. 

idy?,  puissance,   RO,   p.  427,9;   0*%^,    Verdienste,    Socin, 

Diw.  Gl.,  p.  288  [voyez  GLB^A,  p.  47]. 

gSAlû y  puissance,  RO,  p.  427,  4  =  iiJ^;  exploit,  action,  ''anazî, 

xJjLL  ta  oui  ah,   écurie,  Huber,  Journal,  p.  124;  tôle  mal 
el-hè(i)l,  Meissner,  NAGI,  p.  132  [=iUy^,  Dozy]. 
J*jy3,  pi.  Jî^,  long-,  j.j.fiii  J|^  sont  les  birwes,  magnanimes, 
généreux    de    la   tribu,    parce    qu'ils   peuvent    tout   faire, 
^  J.S'  Jw£  y_^.  =  Jji  (jrij'^^j  'anazî  [cf.  GLB'A,  p.  47]. 

^Judailvw.^  =  ^^xAwo ,    Dt. 

^_^,  parcourir  avec  vitesse,  1042  ;  Hdr,  p.  648  ;  Socin,  Diw. 
Gl.  s.v. 

[Dans  la  lurah,  ^^_y'iD  a  aussi  le   sens   de  maçonner  (un 
puits),  Bràunlich,  Islamica  I,  68;  Rossi,  Voc,  p.  306  scavare 
(il  pozzo);  nom.  act.  twâyah]. 
^_CJ.kj!,  sich  biegen,  flach  werclen,  RO,  p.  384,  7. 
_^;  sâret  "^ala  tauweha,  sic  ging  ihres  Weges,  sie  ging 
fort,  MJM,  p.  8  [de  I^L,  LA  I,  110]. 
^^,   Mauening,   gemaiierte    Wancl  (eines   Brunnens),  Hess, 
Der  Islam  IV,  318,  1  [Bràunlich,  Islamica  1,68;  329]. 
^^ya  [dans  la  lurah  p)uits  maçonné  à  Tm^M^î^r,  cf.  Bràunlich, 
1.1.];  en  Harîb  et  en  Beyliàn  un  tel  puits  se  dit  K^,  Hdr, 
p.  648   et   en    "^Omàn,    tawi    ou    t\N\,   pi.   tûwjân,   RO, 
§  124;  p.  374,6. 

^^,    i,    être    bon;  >  v^^l»  par  imàleh,  301;  J  l.jLI-',   plaire, 
1500  =  LB'A,  p.  3,25,26  [GLB^A,  p.  47]. 


2237 

^./^,  retidre  bon,  30,  14. 

D'ailleurs  ^-^-^  est  vanner,  nettoyer  le  blé,  Hdr,  p.  648. 
Cf.  Jaussen,  CA,  p.  254:  ,, Pendant  que  le  blé  est  trituré 
sous  les  pieds  des  animaux,  il  est  appelé  kesâr  (  v'ui.0  ;  un 
peu  plus  tard,  lorsqu'il  est  battu  davantage,  il  est  appelé 
qors  ((jo,î).  On  se  sert  du  mot  tayijnb  {^ÇId)  pour  indiquer 
le  blé  battu,  mais  mélangé  encore  avec  la  paille,  avant 
d'être  vanné;  enfin  le  blé  mondé  est  désigné  sous  le  nom 
de  sobbeh  (xyo).  Pour  avoir  du  grain  très  pur,  on  le  passe 
au  kirbal  (Jo^O;  ensuite  on  le  mesure".  Canaan,  ZDMG 
LXX,  176  nous  renseigne  que  le  premier  acte  du  battement 
du  blé  s'appelle  et-takslr,  ,,das  grobe  Brechen  des  Strohes". 
La  paille  obtenue  par  là  se  dit  el-kassâr.  Vient  ensuite 
et-tan'''im,  et  le  résultat  du  tmtlm  porte  le  nom  de  na^^Um 
ou  taijab. 


*     U 


S^,  i,  synonyme  de  AIj,  u,  1264,  dans  tous  les  dialectes 
arabes,  tomber,  36,  17;  550,  1,2;  1204;  1218  n.  ;  1219  n.  3; 
1260;  1299;  Socin,  Diw.  GL,  p.  288;  MAP,  pp.  131;  379; 
435;  LB'A,  p.  59,1,5;  RD  11,37;  Snouck  Hurgronje,  M  S, 
p.  108  n.  3;  Carbou,  p.  94;  Stace,  p.  61;  ^:>-^x)  JÙp,  1260; 
J.C  _L^,  tomber  sur,  attaquer,  1262;  aussi  barrer  le  chemm 
à  qn,  Stumme,  TMG  I,  27,27;  &)iîî  ^  -IL,  avoir  recours 
à  Dieu,  1566  =  LB'A,  p.  58,24;  ^  r^^^  survenir  à,  iiher- 
fallen,  1261;  chez  les  Bédouins  et  les  Hadar  de  Syrie  aussi 
descendre,  1262;  sur  le  sens  de  courir,  voyez  ibidem;  aussi 
sauter,  82  n.  8;  1244;  1263. 

f^,  faire  tomber,  faire  sauter,  jeter,  faire  courir,  voyez 
1263;  Snouck  Hurgronje,  MS,  p.  108,3;  RD  11,37;  Socin, 
Diw.  Gl.,  p.  288  herunternehmen  (das  Segel). 


2238 

*j^Ujt7,  tombée,  chute,  Ildr  s.v.  ;  LB  A,  p.  75,  20;  >iaut,  1264.  — 

ai^ij  ^^^^aJcs^vaI^ ,  je?t  cZe  saute-mouton,  1264;  Almkvist,  Kl.  Beitr. 

I,  429  et  431. 

..îoLl?,   tombé,  1733;  ^'l1?,  pi.  _LII?,  aussi  brigand,  voleur  de 

grand  chemin,  1262. 

-LJ^,  67i?t^e  frea?^,  Hauràn,  1262. 


^aJs 


.Ù3,  i,  i?o/er;  wi^H   .l1>,  la  guerre  éclata,  1492;  Hdr,   p.  649. 
|4-gJyic  0;1^,  ?^'S  devinrent  ahuris,  LB'^A,  p.  9,20'). 

-y?,  éparpiller,  disperser,  465;  Hdr,  p.  649;  RO,  p.  382,9; 

épancher  (le  courroux),  799;  jeter,  RD  II,  37;  t'Ul  ^,  uriner, 

ibid.,  cf.  [Dozy  s.v.  et]  Mariais,  OS,  p.  430.  —  Aussi  intr. 

couler,  R  p  1.1.  -). 

yKaS,  o]ml^£ubxi,  Nôldeke,  NBSSW,  ]).  64. 

yflo,   coll.   et   nom.   unit,   {un  oiseau   ou  des  oiseaux),  1018 

n.  3;  pi.  ^^,  160,7,  voir  Brockelmann,  VGSS  1,427  n.; 

II,  57;   Périer,  Gramm.   ar.,  p.  85.   Ce    mot  est  aussi  fém. 

dans  la  lurah,   660  n.   [voir  d'ailleurs  Lane  s.v.]  ;  I.  Sîdah 

VIII,  136:  Jo^  ^^^  _^t  ÛI3   X^  ^  JJJ\  J'Ja  .o^x,v-  ^' 

JwcUlj    yi^^    ,tx4->T.ij    ^'    îsJOLc    J'ilai'j    Lx.«j>   ^^'   et  vj;'cài>    ^ 

-UlP-,   2m   oiseau  qui  secoue  son  aile,  147.  Cf.    Qor.  XII,  36: 
»J<A   -iLi!  ijo^li',   les  oiseaux  en  mangent;  Reckendorf,  Synt. 


[')  Comme  le  fait  remarquer  Bcvan,  p.  77,  on  peut  aussi  employer 
le  simple   <^^  jiour  *Iiic    ,*-^,  /us  j-eason  /ierf,  he  was  beside  hiinself.] 

[2)  Selon  Mittwocli,  ADJ,  p.  68, .%,  ^1?  peut  aussi  signifier  e>Teû7i<?H, 
[t.  ex.  "^^y  «-«*.f/.  ^Tt^5  it">'  kehrtcn  i)i  eiiict-  grossen  S((mf<(tra  ein; 
cf.  Rossi,  A. S,  p.  193  arrivare.] 


2239 

Verhâltnisse,  p.  70.  En  datînois,  le  nom.  unit,  est  çf^? 
709;  722.  Un  poussin  se  nomme  aussi  ^^j*^-,  m.  et  fém.  ; 
pi.  .^;   de   là  vs^t^  Lf-^i  "'^  P^^^^  oiseau  étranger^  43,  7, 

expliqué  1015  ss. 

Jal\,  l'oiseau  par  excellence,  est  Tm/^^e  ;  selon  M  A  P,  p.  444 
le  vautour)  e\*^i'  ^aI?,  der  Vogel  des  Glûcks,  985;  o>i'  r:*^, 
l'oiseau  de  la  mort,  ci-dessus,  p.  528. 

Sur  le  rôle  que  jouaient  les  oiseaux  dans  les  croyances 
superstitieuses  des  anciens  Arabes,  voir  Wellhausen,  Reste, 
pp.  185  et  203;  Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen  n°  224,  1.  6; 
^alef  el-Ahmar,  éd.  Ahlwardt,  p.  50: 

^xl\  ^^  J_^  ^JSi^  ^i-<£  ^^^  ^     aJOuo    j^-^'^    ^^-i~=^>-J"    j^^-»-*^? 

Vôgel  kûndeteri  uns  —  U7id  Vôgel  sind  zuverlàssig  — 
Von  herrlichem  und  langem  Leben.  —  El-Fâhir,  p.  32: 

[Les  biens  ne  me  rendront  ims  éternel^  qu'ils  soient  inanimés  — 
Malheur  à  toi  —  ou  qu'ils  soient  doués  de  voix  et  de  vie. 
Laisse-moi  en  rafraîchir  ma  hâmah. 
Tant  que  je  vivrai;  tu  m'as  assez  bkmié]. 

>3     0  55. 

Le  commentaire  porte:  ^J>  ^=>  qA^JU  jLaj^  \*a^>  kxA$> 

J,_5Ji^î     JvJL:    J^pj    ^Lî     jwl:)    '5_>Ji    ^y,    _.y>    \/)Jo    wJjj    ^3    J-r=-j-' 

iwAj  Ai>jj  ^_^^'^;  voyez  d'ailleurs  1015  ss. 

Sur  j_^f^^  qL«J,  voir  ci-dessus,  pp.  999  et  1295  [cf. 
Littmann,  ZAr,  p.  84  sub  .yxic], 

ï.^;!:),  opacity  (of  the  eye),  Jayakar,  BBRAS,  p.  267. 

jiij,   ce  dont  on  tire  un  présage,  Noldeke,  NBSSW,  p.  64 


2240 

avec  plusieurs  renvois  à  la  littérature.  On  pourrait  ajouter 

I.  Qoteybah,  éd.  de  Goeje,  pp.  347, 12  et  360,  6. 

.'ukli  t  a  y  y  â  r,  fi  y  y  '^^  i'?  (proprement  volant,  rapide  à  la  course) 
prêt,  bereit,  fertig,  Hdi",  p.  649;  aussi  en  "omânais,  RO  §58; 
p.  307,  3  d'en  bas  ;  Rôssler,  M  SOS  I,  67,  12  ;  85,  4  d'en  bas  ;  III, 
36, 12  d'en  bas;  Brode,  MSOS  V,  3,  2  d'en  bas  ;  Stace,  p.  136  '). 
j3-y3^,  chameau  atteint  cVune  maladie  décrite  comme  „Steifheit 
und  Hârte  des  Halses,  welcher  sich  nach  einer  Seite,  oder 
nach  der  andern  bewegt",  BB,  p.  161. 

^,  cid,  derrière,  Prov,  et  Dict.,  p.  407;  Meissner,  NAGI, 
p.  133  [Rossi,  AS,  p.  192  tîs,  pi.  "atyâs,  ano],  rarement 
usité  dans  le  Sud  d'Arabie,  voyez  d'ailleurs  ci-dessus,  p.  1654; 
selon  VoUers,  Z  D  M  G  L,  645  <  pers.  jjÇï,  piet,  cf.  l'onomatopée 
arabe  j^,  Marçais,  TAT,  p.  373.  —  Sur  ^  ^^  chez  Jahn, 
M  S,  p.  278,  voyez  742  et  MJM,  p.  29  en  bas.  [Dans  les 
parlers  de  nomades   en   Syrie    vulve,  vagin,  Cantineau,  Et. 

II,  221]. 


[')  Le  sens  de  pri't,  coui-ant  en  'Omi'in,  tire  appareniiiient  son  uriginc 
de   la   Perse   ou   de   l'Jnde;   en   persan  et  en  liindoustani  il  y  a  aussi 

une  forme  j-*^  <C  ^-i^i  />''''^  recuhj,  prepared,  (inis/œd,  coinpletcd,\).  ox. 

..Oji  )'-^-)  pi'cpurer,  avec  le  nom  abstrait  (^.u-o",  yeadUicss,  Viiliers, 
Lex.  Pers.-Lat.  1,485;  11,552;  Shakcspear,  col.  71G;  1440.  Selon  les 
lexicographes  orientaux,  ce  sens  serait  emprunté  à  la  terminologie  de 
la  iauconnerie,  VuUers  II,  552:    \.i    c:,^-w>ji.^wi»Js    _^LIio!   J^o!  ^J> 

icj'lXj!    .IXio   ^_cLx^_5   ^oLo!    «Axii    ^    p^    \\  jLVJ!   .Lx^   î^-^'-r"  i^\y^ 


2241 
;>li3,  i,  voyez  sub  oi^. 
id2Al>,   voyez  1178  et  n. 
cLI^,  i,  a,  voyez  sub  ^lIj,  u. 
xILl^,  timbale,  1611  [probablement  de  provenance  étrangère]. 

^.jll?,  i,   apparemment   dénominatif,   enduire   d'argile,   luter, 

glaiser;   créer  (^  J^.:^),  1082  s.  —  j*^  J«e  ^Uî  \jl4;'  ou  \a\^ 

[God  created  ïiim  ivith  cm  adaptation  to  that  icJtich  is  good], 

I.  Sîdah  XIII,  283, 10  d'en  bas  [Lane  s.v.]. 

^^j^,  enduire   de  gâchis,   d'argile   [cf.   Lane   s.v.  et  Bevan, 

p.  77]. 

^^.Ll^,  trans.  et  intr.  rendre  conforme,  anpassen,  57,7;  ^y.'J^ 

5L.>i'  Jsi:  ^l'jii',  fais  le  piloyi  sur  la  grandeur  de  la  meule] 
uj^ij  ^^  ry.'^'  L»,  veux-tu  me  prendre  la  mesure  d'un  vête- 
ment?  (_y.'L>L!l  qJ^  I-»,   z7   îze  s  accommode  pas   des  geyis,  er 

passt  sicJi  den  Leuten  nicht  a?i,  1081  s.,  où  il  y  a  plusieurs 
exemples  ;  ^  ^j'ù?  =  J.£  oixkj'  dans  la  lurah   et  dans  le 

Nord.  On  trouve  aussi  la  forme  i^-,;'^-^,  57  n.  3. 
i-yf^i  quantité  suffisante,  = '»Sùs,   86  n.  4;   ^i^  Js^,   d'après 
la   quantité  de,   sur  la    mesure   de,   sur  la  forme  de,  selon, 
Hdr,   p.  649;   ^ala  teyn   ed-damm,   selon  la  quantité  de 
sang,  47, 16;  'a la  teyn  em-mîfâ,  selon  la  forme  du  four, 


2242 

51,3;    ^ala    teyn    el-binn,    selon   la   quantité   du    rafe, 
57,7;=^^  J^,   55  n.  4.   Sur  (j^-J:',  voyez  aussi  1082.  Le 
mot  éthiopien  correspondant  est  ovaxij  Praetorius,  ZDMG, 
LXII,  751. 
^jJis,  terre^   ^1,4;   selon   Hçlr,   p.  403,   c'est   tout   ce  qui  est 

dans  le  sol  (^j^  Jj  o^j"^'  j  (jr^')?  en  général  expliqué  par 
argile^  boue,  limon  [Bràunlich,  Islamica  I,  490].  Sur  la  création 
do  l'homme  et  du  chameau  ijJ'^  ^J^,  voyez  620  n.;  1082  s. 
et  MAP,  p.  254.  En  mehrî  teyn,  Jahn,  M  S,  p.  232; 
Meissner,  NAGI,  p.  133  écrit  ton,  comme  t^'z,  ce  qui  est 
dû  sans  doute  à  l'influence  de  la  consonne  précédente.  — 
En  aram.  jlx^,  Fraenkel,  AFW,  p.  8;  en  hébr.  D"'D<akkad. 
tittUi  Ges.-Buhl  s.  v.  [Brockelmann,  Lex.  Syr.] '). 
i-ul?,    nature  in?iée,  naturel,  voyez  Xane  s.  v.  et  Huart,  JA 

1911,  mars-avril,  p.  353:  ,,nature  innée  (de  [j^  limon  ayant 

servi  à  la  création  de  l'homme)". 

^^Ùd,    forme    dialectale    de    ^^v',    1082;    aussi    adjectif  = 

^^i  Us;  ibid.;  LA  XVII,  140,  13:  j^_^^  ^\  '^  ^^  ^^. 

(jviiJî   k^'i  h:ÙD  ^<^j^   ^Lls   qL^j  ^  ^^.  L5_r^>^;  voyez 
d'ailleurs  1082. 


')  Ms.  Landb.  n°  33,  p.  221:   „Cf.   Ton   (Thon)   par   lequel    Fleischer 
Kl.  Schiiftcn  111  p.  195  traduit  ,^ ,  cf.  Kluge,  EW  [=  Etymologisches 

Wôrterbuch,  ■  6.  Aufl.,  1905]  s.v."  [Mais  il  n'en  ressoi't  point  qu'il  y 
ait,  d'après  l'opinion  de  Fleischer,  une  affinité  étymologique  entre  ces 
deux  mots.  Quant  à  l'article  de  Kluge,  il  ne  contient  que  les  formes 
correspondantes  dans  les  anciens  dialectes  geimaniques  et  (dans  la 
H.  éd.)  (luelques  renseignements  sur  les  mots  congéoiM-es  dans  les 
autres  langues  indo-européennes,  comme  lit.  Itinku-s  'dicht':  russe  ti'ica 
«.*tonli}â)  'diclite  Masse,  Haufen';  sanscr.  â-tanakti  'zusammenziehen'J. 


2243 


iê 


Vollers,  The  System  of  Arabie  Sounds  (Transact.  of  the 
Ninth  International  Congress  of  Orientalists  II),  p.  147'); 
Arabisch  und  Semitisch  (ZA  IX),  p.  175;  Nôldeke,  BSSW, 
p.  10  avec  n.  3;  Brockelmann,  VGSS  1,128;  Socin,  Diw. 
III,  192  2);  Feghali,  K'^A,  p.  36;  el-Gâsûs,  p.  159  3). 

Ms.  Landb.  n°  22,  pp.  10  et  67,  suppléé  par  Ms.  Landb. 
n°  20,  p.  34:  „En  Dt  Jà  n'a  pas  de  son  particulier,  mais 
comme  signe  graphique  il  est  souvent  employé  pour  ^<c. 
Jo  est  partout  prononcé  comme  (j^.  Chez  les  Bédouins  la 
différence  existe,  mais  il  est  fort  difficile  de  la  saisir.  La 
prononciation  de  Jj  n'est  nullement  comme  on  l'enseigne 
et  le  prononce  en  Syrie  et  parmi  les  savants.  Ce  ne  sont 
que  les  Hadar  de  la  Syrie  et  de  l'Egypte  (jui  prononcent 
Je  comme  un  ;  emphatique.  Dans  le  Sud  de  l'Arabie,  c'est 
un  o  emphatique  sans  sifflement  et  assez  doux,  un  peu 
plus  plein  que  ^,  où  la  base  est  J,  tandis  que  celle  de 
Jo  est  o.  Mais  cette  prononciation  de  Jo  est  le  plus  souvent 
peu  observée.  J'ai  passé  en  revue  tout  le  vocabulaire  du 
Mohît  el-Mohît  en  Jb,   avec  de  nombreuses   personnes  de 


')  „J3  bears  the  same  relation  to  O  as  -b  to  O  and  as  (jo  to  (_/.". 

[2)  Comme  le  fait  remarquer  Cantineau,  Et.  1,18,  l'exposé  de  Socin 
n'est  pas  tiès  clair.  En  tout  cas  il  s'ensuit  de  sa  description  qu'il  est 
très  difficile  de  distinguer  entre  le  ^  et  le  -Jà,  que  le  {J^  est  souvent 
prononcé  cl  (,,als  sogenanntes  emphatisches  d"),  quoiqu'il  devienne 
quelquefois  une  spirante,  et  que  le  Js  est  plus  souvent  senti  comme 
spirante,  mais  est  quelquefois  prononcé  d,  c'est-à-dire  le  d  ordinaire 
ou  plutôt  un  troisième  son,  signalé  par  Doughty  et  VVallin,  qui  le 
rendait  par  dh.] 


2244 

contrées  différentes,  réunies  en  même  temps  chez  moi, 
souvent  plus  de  vingt,  et  tous  ont  prononcé  le  Jb  comme  ^. 
Ceux  qui  ont  appris  à  écrire  selon  la  manière  je  dirais 
koufique  n'ont  qu'une  seule  lettre  pour  Jp  et  ^,  à  savoir 
J:>  avec  un  point  en  haut  (J2)  =  ^o,  tandis  que  -b  avec 
un  point  en  bas  (-b)  signifie  -b  et  que  ^c?  comme  lettre 
n'existe  pas  du  tout"  '). 

[D'après  Cantineau,  Et.  I,  13,  Jb,  transcrit  (/,  est  une 
spirante  interdentale  sonore  emphatique,  correspondant  à  J, 
spirante  interdentale  sonore  simple.  Cf.  ibid.  p.  18:  «L'ancien 
d  (quelle  qu'ait  été  sa  prononciation  véritable)  est  complète- 
ment confondu  avec  l'ancien  d  dans  une  seule  et  même 
prononciation  cV'.  C'est  ainsi  à  Palmyre  aussi,  voir  Cantineau, 
DA  1,58:  „Dans  tout  le  domaine  sj'ro-palestinien,  le  dâd 
et  le  dâ'  sont  confondus;  quant  à  la  prononciation  spirante 
des  deux  phonèmes,  son  extension  est  indiquée  par  la  carte 
de  Bergstraesser"]. 

Sur  le  dialecte  de  Bagdad,  Yahuda,  0  S,  p.  400  n.  2 
remarque:  „Zwischen  Js  und  ijo  sowie  zwischen  o  und  S 
ist  wohl  ein  hôrbarer  Unterschied  wahrzunehmen,  aber  nur 
fur  das  scharfe  Ohr  des  Bagdaders  vernehmbar". 

[Rossi,  App.,  p.  236:  ,jZ  è  pronunziato  in  maniera  da  non 
distinguersi,  per  lo  meno  a  San'â",  da  d;  un  indigeno  del 
Gebel  Reimah  mi  fece  perô  osservare  che  il  s  è  nel  suo 
paese  pronunziato  come  enfatica  délia  rf,  esattamente  come 
ha  sentito  il  Goitein,  Jem.,  p.  XV,  nella  parlata  degli  Ebrei 
di  San'â'". 


')  Festgabe  p.  80:  ,,Das  klass.  Jb  existiert  niclit  in  Arabien  als 
besondere  Ausspraclie;  in  den  wenigen  Wôrtern,  die  khiss.  Jà  haben, 
wie  /..  15.  ^Ju,yb^  wiid  es  als  em})liat.  ;  gesprochen,  wenn  es  niclit  zu 
(ji3  wird",  cf.  aussi  07,12;  Arabica  V,  i:5()  n.  li;  Ildr,  pp.  IIS  et  049; 
ci-dessus,  pp.  952  n.  1  et  1028  avec  n.   I. 


2245 

Sur  le  son  sonore  de  f,  voir  ci-dessus,  p.  2183  et  Rossi,  App., 
p.  461,  21:  „Effettivamente  si  ha  qui  un  suono  sonoro  enfatico, 
da  intendersi  corne  una  sonorizzazione  del  f  o  un'enfatica 
del  cl.  Ma  allora  dovrà  rendersi  con  d\\  suono  del  ^e?,  che  sul- 
l'altopiano  è  spirante  e  si  puo  deflnire  Tenfatica  del  d 
(e  sostituisce  in  quasi  tutto  il  Yemen  anche  il  ?]". 

Il  s'ensuit  de  ce  qui  précède  que  le  J3  et  le  ^  sont 
souvent  confondus;  dans  ZDMG  XXXIV,  688  n.  2,  Loth  a 
signalé  un  exemple  intéressant  de  cette  confusion,  à  savoir 
JJii  pour  J-C2i;  de  même  ^c^^.  pour  ^^^-ai^j,  Nôldeke, 
NBSSW,  p.  161,  n.  2. 
J2>J>,   608,5   d'en  bas;  ci-dessus,  pp.  905;  928;  956  s.  v. 

^J>^>•,  el-Gâsûs,  p.  161  '). 

>o,  Prov.  et  Dict.,  p.  372  j*b  <  Jlj;  cf.  sur  i2>  j^>o> o 
1287  et  1288. 

^;,*-v!-^,  expliqué  ci-dessus,  p.  1028. 

v_;LàIb,    LA    11,57,9    d'en    bas:    ^^;^\  ^^^  ^  «.iJi  UJàjSàl) 
Jci.tX:$^i'  (__^>Aj",  cf.  „A:>o,  ci-dessus,  p.  703  et  b,;Ou;,  p.  2058. 

^,   Strebejjfeiler,  Ecksaule,  von  Kreraer,  Beitr.  zur  Lexikogr. 
II,  439,  cf.  Glaser,  AN,  p.  244.  Cf.  aussi  .xo,  ci-dessus,  p.  2165. 


')  Ibid.  (luelques  exemples  (le  la  perniutation  de  -i?  avec  -b,  ijo  et  j. 
Comme  le  fait  observer  I).   11.  MCilIer,  ZDMG  XXXVIT,  :^53  n.  1,  ^■^•^ 

est  synonyme   de   v*^i;    ^'^    I^  297,10:    ^"i))    J-s-    J^y!    v^*^^    J-^. 
En  mchri  ii'>-b,  Bittner,  M  S  IV,  12  s. 


2246 

A-Jj,  trancJuint  du  glawe,2:)ointe  d'une  flêcJie^ci-desnus^p.  1028; 
Magânî  el-adab  V,  124: 

.>   jUv.»    _bL_JL/«    Lj'u-ç>'    ,«_l2i!J3       Igj'L)?  >î^J"  '-^■H-'  '«-ij^y*   d'Ai 

[^/?isz  s'émoussent  les  tranchants  des  sabres  indiens, 
Et  parfois  ils  coupent  l'endroit  où  sont  suspendues  les 

amidettes]. 
PI.   aussi   Q^,   Ulîud,   p.  16   [sur  les  autres  formes  en 
pi.,  voyez  Lane  s.  v.]. 

iL^   zebijje,  tajyis,  MAP,  p.  135. 


JIj^,  voir    \\jjà. 


Ovis 


r 

^^,  dans  la  lurah,  rtre  gracieux^  élégant. 

[v_5^  >  ^vj  avec  j ')  1°  rendre  gentil,  gracieux,  élégant] 
2°  atténuer  la  grossièreté  {A' muq  parole),  dénom.  de  zarîf; 
3°  mettre  sous  enveloppe  (une  lettre),  dénom.  de  zarf, 
Barthélémy,  p.  311]. 

s_jiij,  faire  des  p)olitesses  à  (pi,  avec  tjn,  Peaussier,  p.  411. 
o.liaj'  [en  Syrie  dzâraf,  faire  l'élégant,  Barthélémy  1.1.], 
sic]i  fein  henehmen,  Stumme  G  TA,  p.  29;  le  même,  NT  S, 
p.  123  n°  37: 


[')  Cf.  cepondiiiit  Fogliali,  K'^A,  j).  ;î7]. 


"J 


2247 

j  a  -  m  î  m  t  i  é  1  "^  a  r  b  î 

h  d  a  n  î  w  u  h  a  m  m  e  ii  n  î  ! 

1  â  j  a'  r  e  f  j  y  d  d  à  r  e  f, 

;_î  .LJtlL.  J_5  L  ^  1  a  j  â  k  u  1  b  y  1  m  rare  f. 

MnttercJien,  der  Beduine 

liât  midi  gelieiratet^  imd  jetzt  vernachlâssigt  er  midi! 

Er  kennt  keine  feinen  Sitten, 

er  versteJit  nidit  mit  Lôffeln  zn  essen. 
o^kcwi  [en  Syrie  avec  ^],  être  poli^  homiPte,  Beaussier  1.1. 
[to  consider  élégant,  nice,  loitty,  Spiro,  p.  282;  trouver  élégant  ; 
dwisir  te  plus  élégant,  Barthélémy  1.1.]. 
iwî^,  pl.  v-iji?,  vase,  rédpient  en  général,  613;  I.  SaM  VIII, 
359,  5,  où  il  s'agit  de  vases  dans  lesquels  on  préparait  du 
nebîd.  Ibid.  IV,  i,  114,  20  et  ss.  plusieurs  vases  différents 
sont  énumérés,  savoir  r-?.J^^^  q-.  -r^^i  (^,'tA_xj:  ^^  ^lXJs, 
jy^i  .:j^.^  et  ï^..  [En  Syrie,  zarf  est  aujourd'hui  1°  petit 

vase  de  métal,  cuivre,  argent  ou  or  filigrane,  en  forme  de 
coquetier,  qui  sert  de  support  à  la  tasse  à  café  ;  2°  enveloppe 
de  lettre,  Barthélémy  1.1.;  (tarf,  busta,  Rossi,  AS,  p.  197], 
voir  Feghali,  K^A,  p.  37;  Huart,  JA  sept.  — oct.  1919,  p.  346. 
o^  signifie  aussi  outre,  Jaussen,  CA,  p.  259;  ]\iAP,  p.  137, 
où  ce  mot  est  vocalisé  zirf ');  Harfouch,  Drogman,  p.  327 
(4me  éd.,  p.  370  en  bas):  Ad-darf  la  yendah  illa 
mimma  fîh,  l'outre  ne  laisse  suinter  que  ce  qu.  elle  renferme, 
c'est-à-dire  le  discours  indique  le  cœur  de  l'homme  [cf.  aussi 
Dozy].  Aussi  sJji,  voyez  ci-dessus,  p.  928.  —  Cf.  darfe, 
Korh,  RO,  p.  398  n°  17. 

MÎ.27  [mot  c\a,^^\qnQ, gentillesse,  élégance,  aussi  chez  Barthélémy 
1.1.    (avec   z)  et  Beaussier,  p.  411;  Lerchundi,  Vocabulario, 


')  =miclhene,  „ein  Sclilaiicli   lïii'  '20—30  Rotol   Hutteischnialz'. 
Landbkrg,  (Jlossaire  Datînoi»  X'iV 


2248 

p.  299:  elegantemente,  w'^aiL.  belderâfa;  Stumme,  TMG 
1,51,25  byddrâfa,  auf  eine  freundliche  Art  und  Weise]; 
TTBL  V.  422:  'Ji^J^:^  j^î  ehl  edderâfàt,  rfas  Volk  der 
feinen  Sitten. 

^yilb,  a,  se  mettre  en  route,  partir,  561;  MAP,  p.  1:32;  aussi 
en  Dofâr,  RD  I,  15,  5  da^ânnâ,  luir  Jiaben  uns  fortgemacht 
et  ibid.  1.  33:  û-béyt  abû  zéyd  kûllhom  da^anâw, 
und  aile  Ahil  Zêdschen  icanderten  ans.  Le  sens  primitif  est 
cliaryer  les  bêtes  de  somme,  voyez  Nôldeke,  ZDMG  XLIX, 
719  n.  [Brockelmann,  Lex.  Syr.,  p.  283  s.  v.  —^^.^^i  —^ 
„h.  ]î;ï,  ar.  ^^i  aeth.  sa^ana,  ace.  smii,  imponere,  deinde 
proficisci";  Meissner,  NAGI,  p.  131  da^Cajn,  Karawane; 
aussi  MMC.  p.  557]. 

yyi^,  convoi  de  clunncaux  de  charge,  1273. 
iouJU7,  dans  la  lurah  litière  à  dos  de  chameau  ou  femme  en 
litière;  comme  le  fait  remarquer  Nôldeke,  ZDMG  XLIX,  719 
„als  Sache  'das  Aufgeladene'  (die  Sanfte),  als  Person  'die 
Aufgeladene'  (die  Frau)"  [mais  aussi  chameau  sur  lequel  on 
voyage,  LA  XVII,  141,  lOd'en  basetLane  s. v.].  Le  pi.  ^^}^*^^^ 
chameaux  de  somme,  551  [M  M  C,  p.  625]  ;  ^.sùs  M  A  P,  p.  259  : 

J  à   1>  a  1  î  b   a  t  - 1  a  s  1  ù  m  i 

è  a  w  k    a  z  -  z  a  '  â  j  e  n    t  ù  m  i , 

0  Brunnen  von  at-Taslûmi, 

PjS  kam.en  zu  dir  nickende  Kamelinnen. 
^^y^,  caravane,  voir  MAP,  p.  80  [selon  LA  XVII,  142, 12 
et  Lane  s.  v.  a  camel  used  for  ivork  and  for  bearing  burdens 
or  a  camel  thcd  is  ridden  by  a  ivoman]. 


2249 

Jù>,  atteindre^  obtenir^  1246  n. 

1^,    JÙ:>,   pi.    Xs^),   -t^^',   ongle,   ci-dessus,   p.  1656;   Socin, 

Diw.   GL,   p.  288  ^]   [Meissner,  NAGI,  p.  131  idfir,  pi. 

adâfir;  Cantineau,  Et.  11,220  'ôdfer,  'ôdfar,  dôf^r, 
pi.  'adàfer,  adfàr,  dfàr;  Rossi,  AS,  p.  243  çtafar,  pi. 
'açtfâr,  'açtâfîrl.  La  forme  j»^\  écrite  jfxo^,  est  citée 
comme  pi.,  894  [elle  se  trouve  déjà  dans  la  lurah,  mais 
elle  y  est  regardée  comme  sing.,  Lane  s.  v.]. 

Selon  VoUers,  ZA  IX,  180  non  seulement  ^,  die  Krcdle 
einsddagen,  heimUigen,  mais  encore  J>h>,  springen  (um  zu 
packen)  serait  dénominatif  de  .à2>,  akk.  supru,  syr.  ]\,siîl i 
hébr.  \-m,  ce  qui  est  peu  probable,  1246  n. 

[Sur  io  dfer  avec  d  non  emphatique,  voir  Marcais, 
TAT,  p.  299]. 

J.^,  a,  rester^  durer,  pendant  le  jour  seulement,  Hdr,  p.  638 
[FtD  11,37];  Mufaddalîyàt,  éd.  Lyall  n°  IV  v,  6;  contimier, 
[GLB%  p.  48]  '). 

1/^J.i?  >  jjLi>,   comme   V  Jai*  >  j*lîi>  et   V^u^j'>  ^j, 
ci-dessus,  p.  621. 
JJJij  >  J>loaJ' >  ,j..I*i2jî  >  J^Lî:!,  se  mettre  à  t'ombre,  682. 

jJi»,   ombre.   Hartmann,   LLW,  p.  130:  „Fûr  zill  sagt  man 

auch  zôl;  fat  in  der  Bedeutung  'Schatten'  ist  dem  Volke 
nicht  bekannt". 

')  La  forme  classique  >i>Ai?  est  due  à  l'analogie  avec  c>-J  de  ov, 
passer  la  nuit,  selon  Rarth,  ZA   XXIV,  330. 


2250 

jlIû?  dalle,  ombre,  en  'omânais,  RO,  p.  333,2  d'en  bas. 
i^Iî?,  parasol  [RD  11,37],  HB,  p.  102  en  bas  =  ill2xi. 

'ssÎjs,  palanquin  pour  les  femmes,  1274  n.  3;  Jaussen,  CA, 
p.  173:  „La  forme  générale  représente  une  barque  placée 
sur  le  chameau;  la  longueur  totale  est  de  cinq  mètres,  la 
largeur  d'un  mètre  et  la  hauteur  moyenne  d'un  mètre 
cinquante  centimètres.  Au  milieu,  perpendiculairement  à  la 
bosse  du  chameau,  se  trouve  la  place  réservée  à  la  personne 

qui   monte   la  dollah. Les  Eben  Sa'^alân  se  servent  de 

|a  dollah  dans  leurs  longues  pérégrinations  à  travers  le 
désert  pour  transporter  commodément  leurs  femmes;  les 
Sammâr  en  usent  aussi".  Voyez  les  photographies  10  et  11 
1. 1.  et  sur  la  différence  de  la  ':k\^  avec  le  ^'.^  ibid.,  p.  174. 
Cf.  aussi  ci-dessus,  p.  508. 
xJ^l^   [voir  GLB^A,  p.  48]. 

xlàx),  dans  la  lurah  grande  tente]  dais,  baldaquin;  parasol, 
ombr,elle]  HB,  p.  102  en  bas  mathillah,  2Jrt?'rtso^Beaussier, 
}).  412  isLili/î,  pi.  o'S  parasol,  ombrelle  et  y^,  pi.  Jujw, 
grand  chapeau  de  feuilles  de  palmier;  Nicolas,  Dict.  ar.-fr., 
p.  168:  „Jiiw  et  iillà/c  [sic]  pi.  ot  Ombrelle;  grand  chapeau 
arabe  en  feuilles  de  palmier"  ;  le  même,  Dict.  fr.-ar.,  p.  253 
parasol,  kLa/i  m  dalla];  Stumme,  G  TA,  p.  59  et  TMG  I, 
90  n°  21, 3  mdâlla,  mùdaUa,  Strohhut  [maÇtallah, 
ombrello,  Rossi,  AS,  p.  223]. 
icJLÎIiw  madallalyje,  parasol,  RO,  p.  356,19. 

iJLb 

[v^l?,  dans  la  lurah  Hre  dur  (soi);  être  p)''nihle  (vie)]. 
v^Li?',  mit  eitumder  streiten,  RO,  p.  327,6. 


2251 

icàllj  çlâlfa,  Kaktusblattj  Stumme,  G  TA,  p.  172  [Beaussier, 
p.  412]. 

Jù>    [JCb,    i,    class.,   faire   du   tort;   jju?,  être  obscur]  >  jjo, 

1287. 

JOi/c  me  dalle  m,   triibe^   .Stumme,   TTBL   v.  530;  obscur, 

sombre,  Beaussier. 

J.^Q>!  (11  âm,  clunkel  sein,  Stumme,  G  TA,  p.  31;  voir  aussi 

Beaussier  s.v. 

*^,  écrit  j.^Lo,  ténèbres,  691  =  ci-dessus,  p,  822,  7  d'en  bas. 

^  'j  Lpl.  ^.jUlL,  ^,Uiî7,  iU.Jû?1],  autruche  mâle  [MMC,  p.  38]. 

Le  pi.  ^.,UJlîp  daim  an,  Stumme,  TTBL  v.  353. 

ii^Jû?,   dans  la  lurah  généralement  ce  qui  a  été  ravi  injuste- 

ment  =:  iuJùw  et  'lU^;  en  Syrie  injustice,  p.  ex.  j^J^  écs^ 

xéJlIàJi^,  veux-tu  me  faire  cette  itijustice? 

J^  >  J^,  rester,  durer,  =  y^  dans  la  langue  classique  et 
en  Syrie,  167  n.  2;  327;  1581.  Cf.  LA  XVIII,  316:  JI\J 
^j.»_Jiiiî    ol-«^i    o-î^    J"-^^'  ^i.'ot^    )Y^^  J~^^   ^'^    «>^|>j"    ''->'   Q^ 

^^,  a,  amr  so^■/;  289  n.;  402,14  [GLB'A,  p.  48]. 


1)  BB,  p.  176  écrit  (*>J^i. 


2252 

La  continuation  des  vers  citi'S  1618')  est 

+ 


vj^J!    ^^    («OÙt'L'    ^A^    ^ji       (-LVJ^    ^^    j^^K,   ^^V^   ^3-^  CP 

+  ■■       ■■    + 

[Ces  vers  semblent  signifier: 
En  outre  deux  cents  tireurs  à  Hadâ 
Et  quatre  cents  à  el-'^Aqci^  qui  est  exposé  à  tous  les  vents. 
0  vous  qui  voidez  que  Ihlis  s'en  empare; 
Il  n'y  a  de  dieu  qu'Allah;  que  de  péchés  vous  avez  commis \ 
L'esprit  de  tribu  ne  protège  pas  Fun  à  l'exclusion  de  Vendre, 
Deux  Jours  le  vieillard^  une  nuit  les  jeunes  hommes. 
Que  ferez-vous  de  celle  qui  va  chercher  de  l'eau., 
Si  elle  n'a  pas  d'outrés  pour  les  altérés  ?] 
j^L4u?  >  i^,U»;î> ,  altéré^  qui  a  soif.,  Festgabe,  p.  23,  4;  ci-dessus, 
p.  2243. 


[')  Lisez  ^y^^i"  pour  *-_iu:^i^  ;  voyez  aussi  ci-dessus,  p.  501.  Cette 
(jasidah  se  compose  des  fVagnients  cités  C92,  1210,  ci-dessus,  p.  2154  sub 
«-jyo,   l)t  653,  671,  1618  et  ici]. 

[2)  Pi-obablement  le  village  de  lladâ,  le  giand  iiiarclié  des  Qunu'is, 
Arabica  V,  171]. 

[3)  M.s.   ^À«ij.    Comme    le    ms.    a    ^*j'    ^^*^    SA-w   dans   la  même 

qasiflali    et    que    'wàxi!    a    été    l'endii    par    oi*>^',    cl-^Afj(j,    1)92,    il    est 
probable  qu'il  s'agit  ici  de  la  montagne  appelée  el-'^Aqq;  en  tous  cas, 

^yj^\    ^^ÙA    va    bien    avec    le    nom    d'une  montagne,  c\\  riioim-rique 

[*)  La  formule  &li'  "^^  aI'  "^^  ne  cadre  pas  avec  le  métré;  peut-être 
faut-il  lire: 

1  â  1  i'i  11  ï  I  a  1  j  1  â   m  â  '  a  1  è  y  |  k  u  m  m  in  d  u  n  l'i  b. 
Cf.  654  n.  2]. 

[5)  De  (^^ii^'j. 


2253 


*..vib 


qY^,  puits  qui  a  peu  d'eau,  el-Araâlî,  Dêl,  p.  62,  6  [Bràunlich, 

Islamica  1,327;  341]. 

JJJd  zannân,  Prov.  et  Dict.,  p.  407;  zunnân,  1217  n.  1. 

^,  monter,  272  n.  2;  SAE  IV,  78,  16:  Mn  kân  (kunt) 
tuhibbenâ  tézhar  ^alâ  hâdâ  es-sajara,  ivemi  du 
mich  liebst,  icirst  du  diesen  Baum  heaufsichtigen;  MJM, 
p.  39:  „Tezhar  ist  =  mehr.  tedhôr;  man  kônnte  es  wohl 
sagen,  obwohl  dahar  Idnaufsteigen  ist;  die  gewôhnliche 
Form  ist  aber  tedahhar  ''alâ  =  tebassar  ^al â". 
Cf.  ^^^]  Naqâ'id  1,8,  13: 

^       i,  O  ,  _  _       O      O  _  O     _  3     ^ 

V^ylJo    iL-kj   i^]    jr?H^'   A' 

[Des  gazelles  qui  7'estent  le  matin  dans  la  cachette 
Jusqu'à   l'heure  la  plus  chaude,  en  attendant  les  ombres  qui 

tardent  à  se  montrer] 
avec    cette    explication:    c^_ci:   ^J-^-==•   q-.   d^-rv-'   J4^   J^  S-^. 

.^ibi,  faire  sortir  [voyez  GLB^A,  p.  48]. 
^ji,  sicli  trenyie7%]  JVIAP,  p,  178: 

Al-hegen  jâ-mkâ'^ed   an-niswân 
ni  â  j  i  n  z  a  h  e  r   min   g  i  z  a  "^  h  e  n  n  e 
Amsan  bidîret  al-^adwân 
wasbalianbidjârahalhenne 

Reitkamele^  o  die  ihr  nur  bei  clen  Frauen  sitzet, 

man  kann  sicîi  nicht  trennen  von  ihnen. 

Gestern  abencls  ivaren  sie  im  Gebiete  der  Feinde, 

heute  frûh  in  Gebieten  ihres  Stammes. 


2254 

^^,  dos,  1223,4;  ci-dessus,  p.  1650  [Rossi,  AS,  p.  235 
schietia];  LB'A,  p.  80,23,31  [Cantineau,  Et.  II,  218  dahar, 
pl.  dhîir  dans  tous  les  parlers  étudiés].  —  ^^iliu,  sur  le  dos 
de,  sîir  [voyez  GLB'A,  p.  48].  —  j^  c>  =  J-^^  950  n.  2. 
En-Nihâyah    I,  173,4:     &]  ^i  (iULc  àJJ»  ^_^    ^c  .i>_jA.:>  ^) 

KX/«    ^X'    A:^    obviai    j«-wi  _j^    J^^L:>    -f^    (J-c    kX*.^    -^..laiiiJ!    J^,; 

la  suite  de  cette  tradition  se  trouve  Yâqùt  II,  97, 1,  qui 
ajoute:  ijt*^::^!  .L.'i'  tiûiJ!^  icXxxiJt^.  —  4^  dahër,  sur, 
80,23;  81,5;  121;  521,5;  817,  d.  1.  ;  1017  n.  2;  1224; 
1775,6  d'en  bas;  1776,2  d'en  bas;  1777,1. 

En  mehri  tar<^,  p.  ex.  tar  satali,  sur  le  toit,  avec 
suff.  tîr  (tayr,  teyi'),  Bittner,  M  S  IV,  12  s.  Cf.  akl^. 
se  ru,  dos;  sêr,  sir,  prép.  sur,  Delitzsch,  Assyr.  Gramm., 
p.  30*;  le  même,  Handwôrterb.,  p.  556;  Knudtzon,  Die  El- 
Amarna-Tafeln,   Gloss.,   1504.   —  Sur   la   forme  ^  tha,r, 

voyez    Marçais,   TAT,   p.   373.   —   ,hj.^  i^,  ^^J^  lW, 

1^^!  (j-o,   429.   D'autres   exemples:  mjï  i^-i^  a^J?  Tabari 

1, 1296,  2;  ^.A^  ^.^  ^o,  0. 1.,  p.  1083, 13;  J..J^  l^^  ^^•^^, 

Diw.   Hod.,   éd.   Wellhausen,   p.  59,  13.  —  iJ^  i^^j?'  U^> 

Tabarî   1,1237,17;   ^wvUJî  ^^t^  ^-o,   ibid.,   p.   1621,10.    — 

*:?^i  e;o,  ibid.,  1230,20;  1245,3;  1587,2,5;  1596,3; 
1627,8  (cf.  1644,1);  1725,8;  Diw.  Hod.,  p.  59,14;  Well- 
hausen,  Skizzen  IV,  1^,  5. 

ii^,  Bergrûcken,  MAP,  pp.  1  et  288. 

j^,  midif  dans  la  lurah  et  les  dialectes,  p.  ex.  Bauer,  BA, 
p.  91  n°  23;  LB'A,  p.  15,15:  yôm  sâret  ed-duhr, 
quand  il  fut  midi.  —  dhur,  nachmittags,  RO,  p.  113,6 
d'en  bas. 


2255 

o^jjf-?   a<.l-(l  Lihrijâ  t,    mittags^  Bauer  1.1.  Cf.  x^jw  [sunset 

time,  evening,  Spiro  s.v.]. 

-#llj,    timo^   fhgm,   Manzoni,  Yèm.,  p.  123,  19  d'en  bas.  [Le 

mot  habituel  pour  thgm  est  ^xcj  (Jot-w,  ^.xjtAj',  au  Caire  aussi 

^3Ù>  ^))<isatureja^  Vollers,  ZDMG  L,  615;  LI,  814;  voyez 
Haifouch,  Drogman,  4e  éd.,  p.  82  ;  Barthélémy,  Spiro,  Beaus- 
sier,  Nicolas,  Dict.  ar.-franç.  s.  v.  ;  Berggren,  Guide,  pp.  767 
et  875;  Schiaparelli,  Vocabulista,  p.  129  (yjt>o  sans  tra- 
duction); Nallino,  L'arabo  parlato,  2e  éd.,  265].  —  c>^^!'  r^L^, 
die  Bedeckung  eines  Zeltes,  BB,  p.  29:  „Besteht  aus  Stùcken 
eines  Stoffes,  welcher  aus  schwarzem  Ziegenhaar  gewebt, 
etwa  ^/4  Englische  EUen  breit  und  gerade  so  lang,  als  das 
Zelt  ist.  Je  nach  der  Tiefe  des  Zeltes  werden  10  oder  mehrere 
dieser  Stùcke  (schauke  genannt)  zusammengenàht". 
jyf:^',  ZDMG  VI,  378:  »^^f^  oder  j^-j'jô!  werden  die  Kamelo 
genannt,  wenn  sie,  mit  Hausgeràten,  den  Kindern  und  den 
Weibern  des  Stammes  beladen,  nach  einem  andern  Lager- 
platze  ziehen";  Wetzstein,  ilid.  XXII,  130:  ^^yi^^a^  (atatt 
j»ji^),  plur.  ,x>.a:2xi  in  der  Bedeutung  von  ^lx^^^  und  (j^yt-^ 
(=  ^.,L*Ij'  und  ^■^*;3L^),  wôrtlich  :  'das  auf  den  Rùcken  derJoUj 
Geladene'.  Es  ist  die  gewôhnliche  Bezeichnung  fur  das  ganze 
Eigentum  des  Nomaden  w  à  li  r  e  n  d  der  W a  n  d  e  r  u  n  g,  mit 
Inbegriff'  der  Menschen  und  Tiere.  Man  braucht  daftir  auch 
J-JJî  'der  Transport'  (hier  im  Sinne  des  Transportierten)"  ; 
Socin,  Diw.  Gl.,  p.  288  [MAP,  pp.  71,4;  132,8;  MMC, 
p.  199];  BB,  p.  28. 
^zj  dhar,   menstruatioti,  Stumme,   TMG  1,74,35  et  n.  2. 


[')  Dans  l'Arabie  centrale  ze'âtar,  Hess,  ZS  11,221]. 


2256 


* 

e 


voyelle  inhérente  au  ^p,  Festgabe,  pp.  40  et  80;  1583; 
Farina,  G  A,  p.  346;  Weissbach,  ZDMG  LVIII,  936  et,  d'un 
autre  côté,  Littmann,  DLZ  1909,  col.  3098;  Feghaii,  K'A, 
p.  19,  —  Faiblesse  de  la  prononciation  du  p,  caractéristique 
pour  le  Sud,  285  s.;  1726  [cf.  Bergstrâsser,  AD,  p.  40  et 
Rossi,  App.,  p.  235:  „"  è  in  générale  molto  affievolita  in 
tutto  il  Yemen;  tende  a  ridursi  a' a  Reimah,  a  Zebîd  e 
nella  Tihàmah"  ']. 

ç  >  hamzah,  I.  Sîdah  XIII,  274,  oii  il  y  a  plusieurs  exemples 
de   tj-ot;'  ^j^  J^i^jJîj  b-^^\  ^yt  (j-ot-'  J'Aj'-    Quelques  exemples 

dans    la    lurah  :    *.c2i>  >  L\i>,    LA    1,57;    ^c*^^    courir  > 

'lj^av    ^^.^,   ci-dessus,   p.  1936;    5->^  >  '^,  LA  1,119:  ^.]^ 


[')  Sur  la  jtrononciation  à  el-Hodèydah,  Rossi,  ibid.,  p.  464  remarque  : 
„Più  frequentcmente  in  alcuni  vocaboli  e  nel  parlare  di  alcuni  si 
osserva  il  niutamento  inverso  di  "^  in^;  es.:  ^Ali  per  ^AU]  Vf/ùn  per '«/im 
'dotto';  ^alaijh  per  ^alayh  'su  di  lui'.  NeU'ottobre  del  1937  trovai  a 
el-Hodeidah  un  sayijid  di  èahàrah,  nota  località  del  Yemen  setten- 
trionale,  una  délie  cittadelle  dello  Zeidisnio,  il  quale  mi  partccipava 
il  suc  sf^omento  per  questa  pronuuzia,  clie  rendeva  difficile  ai  maestri 
di  el-Hodeidah  l'insegnare  ai  bambini  l'esatta  recitazione  del  Corano; 
per  (juanti  sforzi  si  facessero,  non  si  riusciva  a  correggei-e  la  loro 
prununzia,  di  modo  che,  recitando,  ad  esempio,  la  prima  sûrah  del 
Corano,  avevano  imparato  a  dire  rabbi  l-'^âlamln,  ma  persistevano  a 
pronunziare  'an^amia  \ilayhim  invece  di  ^an'^amta  ^ilayhim^  con  grande 
scandalo  dei  pii  insegnanti"]. 

[2)  Le  premier  hémistiche  se  trouve  dans  le  diwan  d'Abu  Miligan, 
éd.  Landberg,  p.  01,  dans  l'édition  publiée  par  Abel,  p.  14;  le  second 
ibid.,  p.  00,  respectivement,  p.  13. 

Traduction  d'après  Abel: 

AUquando  liberulis  sîoji,  dum  ojiibus  non  abundo., 

El  conserva  arcanum,  quod  (si  lœdatur)  cervices  (meas)  franyat]. 


2257 

kJÎ    tjïJu    JiLsJ"^!    J,    ^yJXJ    ioV^.  En  OUtre   <-:^>l:S^>:,   1726; 

^v.L£>(^Jlj',  Uhud,  p.  58:  ^^  wv.Jutj  (j=Aw'  Joo\xc.jî  ^j^^L  (_v.lj^U; 
.,L£>^,y  et  '^J^^'^^yiùS,  1108  n. ;  cf.  aussi  Vollers, 
VS,  p.  9.  —  Allongement  d'une  voyelle  yoisine  par  suite 
de  la  chute  du  ^,  tarr  >  ta""]- >  ta'r  >  târ,  368;  J.:$\aj> 
J^:>L,  quicUy  ;  cf.  J^xî,  a  slioe  >  J-J,  Jayakar,  B  B  R  A  S,  p.  250. 
Le  même  affaiblissement  du  p  se  produit  aussi,  à  ce  qu'il 
semble,  dans  ^j>>^j^,  ^^5>,^js,  1255,  s'il  ne  faut  pas 
regarder  le  ^c  dans  ^j:>  et  ^jï  comme  un  renforcement  de 
la  voyelle  à  la  fin  de  la  forme  verbale  comme  jJî^j<^3_jj", 
Hdr,  p.  650  et  ,rLx~><L.:^,  Marçais,  TAT,  p.  275;  I.  Sîdali 
XIII,  274,  13:  ^ÛJ^iî  J,  :\iJ  ^«I^ijL  —  Chute  complète  du 
hamzah,  433  n.  1  ;  711  n.  2;  JJixii>  Js-iu,  cler  Verstcuid, 
Hartmann,  LLW,  p.  206  n°  159  et  p.  207  n°  166;  iou^'> 
M.i,  four;  ii:5t>.Av>x»-w,  seven^  Jayakar  1.1. 
< hamzah,  Brockelmann,  VGSS  I,  155;  167;  ci-dessus, 
p.  1304;  Vollers,  VS,  p.  9;  le  même,  ZDMG  XLIX,  492  '); 
Barth,  ES,  p.  16  [Hess,  Ûber  das  pràfigierte  und  infigierte 


')    Ibid,:   „Die    Neigung   des   Elif,    in  p    (iberzugehen,  heisst  bei  den 

AlttMi  'isijù.c  (nach  ^an  =  ,•,')  iind  wiid  u.  A.  den  Stiimmen  Temîm  und 
Keis  'Ailân  zugeschrieben.  Beide  Stamnie  sind  genealogisch  Nordaraber, 
aber  man  vei'gesse  nicht,  dass  die  Art.  wie  bei  den  Gianimatikern 
Temiin  deni  Higâz  sprachlich  gegeniibergesetzt  wird,  daraiif  schliessen 
lasst,  dass  T.  hier  nicht  mehr  den  Stamm  als  solchen  meint,  sondern 
dass  T.  hier  ein  Sammelname  fiir  den  iiberwiegend  sabaisirten  (jemeni- 
sirten)  Negd  ist,  wiihrend  der  Higâz  den  iiberwiegend  nordarabischen 
Westen  und  Nordwesten  der  Halbinsel  bezeichnet". 

Sur  la  tendance  de  changer  un  liamzah  en  p  dans  le  dialecte '^omânais, 

]).  ex.  i}'.*^'>  ^asl,  origine;  ,<J,!>  '  ar  ba',  quatre^  voyez  RO  ^' 6,  2,  a 
[cf.  liittmann,  o.  1.  p.  274.  A  el-Hodèydah  on  n'observe  ce  changement 
que  rarement,  p.  ex.  ra^ykum  pour  ra'ykum,  (7  vostro  parère,  Rossi, 
A  pp.,  p.  464]. 


2258 

cira  Arabischeu,  ZS   11,219  ss.  ;   Littniann,   ^\in    und    die 

emphatischen  Laute,  ibid.,  p.  274  s.]. 

>-,    8,25;    500;    771    en   bas;   Festgabe,   p.  81;   I.  Sidah 

XIII,  275;   Sîbawèyh,   éd.  Derenbourg  II  §567,  p.  463;  éd. 

du   Caire  11,413:  Vernier,  Gramm.  ar.  1,89;  Brockelmann, 

VGSS  1,161;  en  mehrî  1360  n.  1  ')• 

>^,  I.  Sidah  1.  L;  Brockelmann,  VGSS  I,  15o.  Cf.  ci-dessous 

sub  ^. 

<)=,  voyez  ci-dessous  sub  ^. 

<^  en  mehri,  1360  n.  1. 

c  prostéthique,  voyez  1771. 

Sur  des  thèmes  verbaux  formés  de  racines  bilitères  par 
l'insertion  ou  l'addition  d'un  ^,  comme  «J<l/^«^, 
v^'<l/~w^',  etc.,  voyez  1180  s.;  ci-dessus,  p.  227. 


..^.^  [u,  dans  la  lurah  se  remplir  d'eau  (seau);  humer,  boire 
en  aspirant;  s'élever  et  se  gonfler  (mer)],  Prov.  et  Dict.,  p.  408: 
„boire  en  humant  et  en  mettant  la  bouche  sur  l'eau  sans 
le  secours  des  mains",  voyez  d'ailleurs  Jacob,  Schanf.  I,  58 
[et  Braunlich,  Islamica  1,505;  517  s.].  Chez  les  Bédouins 
du  Nord  remplir,  873.  —  En  Hogarîeh  wo:  est  aboyer 
[onomatopéique]. 

Ce  thème  est  congénère  de  >_^£,  395:  677. 

^^£,  Syr.,  la  place  entre  le  caftan  et  la  poitrine,  au  dessus 
de  la  ceinture  et  dont  on  se  sert  comme  poche,  394  n. 
423;  1329  n.  2;  1425;  Hdr,  p.  119  n.;  Prov.  et  Dict.,  p.  408 
Meissner,  NAGI,  p.  138  'ybb  [FeghaH,  Contes,  p.  175  n.  1] 
Syr.  î^olik,  hébr.  *2n,  avec  suff'.  ""nn,  Barth,  ES,  p.  22.  PI 
^^^  (var.  vw^t),  Sachau,  AVLM,  p.  47,3  d'en  bas. 

[')  Sur  le  groupe  <f^i  voyez  aussi  Cantineau,  DA  1,  05], 


2259 

O         5  0     3 

Cf.  sj:s^>,  ci-dessus,  p.  369  et  Ka>3-,  expliqué  sub  ^^^.. 
iUc,  j^^'o fondeur ^  beaucoup  d'eau,  vagues  gonfU'es^  Dt  et 
mehrî  =  i^>c,  395;   1425. 

iç^,  orgueil^  I.  Sa'd  II,  i,  103,  13;  de  l'étli.  'tOn-îl',  Nôldeke, 
NBSSW,  p.  59. 

wc*£,  Croton  lohatum  et  vUIosum,  64,  12,  19;  1111  ;  Manzoni, 
Yèm.,  p.  37;  Withania  somnifera^  Grolimann,  SA  1,221; 
Adenium  obesum^  Bury,  The  Land  of  Uz,  p.  313  [Jatropha  lo- 
bâta,  Schweinfurth,  AP,  p.  109  ')]  ;  Dozy  sub  J_^i>  :  ^  ^  w^xc 

...lJiv*.j^'  x^tL^S''    ,.w,  tJJt^M   uCij*   3.^LiLL  tl\.jÂj   ^jtj»   -înaS  IjJ'   »,.^>^j 

^;,a.a£:    ^Lië    jfA^Lc    x*-w)    L«    ^J.5^bCj!     ^     .-£    ;^La«    (j'.'r==-    i^;5>5'i^'» 

—  Fém.  iixli,  64,  13. 
^'lxc,  inf.,  expliqué  282. 

v^>>^,  class.,  expliqué  395;  1425;  Mofaddalîyât,  éd.  Lyall 
n°  XL  V.  106: 


«liLL    fc^r^.    r^--'     In*'>         >^J>3'    lA-j;     Iwj'l_>-x:    ^3 

^e  is  a  surging  sea  ivith  foaming  ivaves, 

With  proudly-sivelling  crests,  that  casts  up  rocks  (upon 

the  shore). 
Avec   le    commentaire    suivant:    -J!    ot-i'^-O    v«jL_>LjtJ! 

'u^  Juxli-   «Lis  j^'î^  'u-Aïaji   „_jlî    .L^x^'_5   3^    et   après:    ,^3^'_5 

Voyez   ^L.î,   ci-dessus,    p.   2;   cf.    Zimmern,    Zuni    babyl. 
Neujahrsfest,  p.  146  n.  4. 


[')  Cf.  ci-dessus  sub  .ksIas], 


2260 
:,   nom   de    personne,   el-Araâlî,   Dêl,  p.  149   n.  4:   14JÎ3 


>  > 


Sur  l'adverbe  'omànais  ;«.*^  <  .^r^ ,  voir  432;  1544. 

*^ 

Lac,  s'occuper,  peut-être  variation  phonétique  de  w',  091  n.  1. 

ïtLAf:  >  i;j_^,  manteau  de  laine,  610;  'abâtak,  L  B ''A, 
p.  14,  7.  Cf.  ci-dessus,  pp.  1204  et  1239,  oi^i  '3^-^  est  dérivé 
de  (_5.-£  [voir  aussi  Bouch.,  p.  19  s.]. 

,i>>^,  voyez  Festgabe,  p.  81. 

u-W,  esclave,  serviteur;  indique  le  prophète  lui-même,  Qor. 
LXXII,  19  d'après  Barth,  Der  Islam  VI,  11(1.  —  ^i]î  Ax^, 
SN'nonyme  de  ^^,  lorsqu'on  s'adresse  à  un  inconnu,  836  n.  4; 
I.  SaM  VI,  129,  11;  Nôldeke,  NBSSW,  p.  234,  d.  1.; 
Brockelmann,  VGSS  11,73,  cf.  \JJ'  'm^  b.  ci-dessus,  p.  115. 
On  pouvait  aussi  employer  nU'  l\x£,  en  adressant  la  parole 

au    calife,    I.    Sîdah   V,  127, 11:   \il!  c>^:0  xotxJ'  j.  ^J^i  l^'j 

V  .         u    ..  .>  .  ..  _7-  ,    ••  ^ 

(iJ^LiL)'  &i]'  i.,-*'  Q^  j.^Lw,^'  ^.j^  j.X.vJî.  —  Sur  Owx£,  voyez  678; 
Rothstein,  Die  Dynastie  der  Lahmiden  in  al-l.ltra,  p.  18  ss. 
[Le  pi.  Axx£  s'applique  aux  esclaves  d'aujourd'hui  dans 
l'Arabie  méridionale,  Grohmann,  SA,  1,89]. 
oj-^,  291  n.  3;  sur  le  proverbe  ^kj-sl  iUjJ  *lj,  voyez  el-Fâhir 
n°  239;  Meydânî,  MA,  II,  245;  éd.  Freytag,  II,  755. 

(ij  Siii'  Aa£.  dans  lo  sens  de  m'-yre,  voyez  Meissnei-,  NAGI,   \>.    liîM; 
.\..l<leke,  HSSW.  |..  SX  n.  :]  ot  Maroais,  TAT,  p.  377.] 


2261 


* 
7^ 


.>£,  a,  u,  passer^  111,  20;  658  n.  1  ;  1513;  J.c  ,a£  =  J.£  J>^o, 
Wetzstein,  ZDMG  XXII,  146;  148;  zu  Ende  sein,  RO, 
p.  176,6. 

^£,   faire  passer^  passer  (trans.),  Arabica  V,  166,  15;  servir 
(le  café),  627 ;  1088 ;  1092;  =  J3o,  Wetzstein,  ZDMG  XXII, 
162;   mit  etivas  fertig  sein,  RO,  p.  345,  7  ;  zu   Ende  filhren, 
p.  285,  12  d'en  bas. 
yjd,  passer,  1504. 

^,  canal,  87,2;  1314;  1465  n.  1;  aussi  yl,  89,7;  1307; 
1335;  1513;  1690,  pi.  ^l^\  ^l^,  1307;  1335,  et^^  '),  661,  8; 
Stace  (Béd.),  pp.  41  et  184  y^,  pi.  ,L*.c).  Ce  mot  se  trouve 
aussi  en  sabéen  avec  le  sens  de  rive,  bord,  comme  y^~} 
dans  la  lurah,  h>Mh  I  >no  =  nn^n  nny,  D.  H.  Mûller, 
WZKM  1,31;  Glaser,  Mitth.,  pp.  25  et  70  [Conti  Rossini, 
Chrest.,  p.  201  1°  ripa,  regio  opposita;  2°  ager,  prob.  ager 
litoralis  ab  aqua  rigatns,  vel  ainid  cursum  aguae;  d'après 
Rossi,  Voc,  p.  308  „''abr  pi.  \i^bUr  terreno  a  terazzi  coltivato 
(nel  Yemen  occidentale)"]. 

•iy^,  passage,  HB,  p.  271  n.  5;  Meissner,  NAGI,  p.  133; 
considéraiion,  comme  dans  la  lurah,  255  n.  3.  Aussi  ce  qui 
tient  le  mizàn,  le  support  sur  lequel  il  pivote,  ^î  ^.,j^, 
le  poids  constaté  par  les  balances,  745.  —  Synonyme  de 
jxjw,  mesure  dans  le  col  de  la  corne  à  poudre,  255  n.  3; 
Hdr,  p.  651. 


[')  PI.   selon    Ms.    Landb.   n°  33,  p.  224;    cette    forme    pourrait  aussi 
être  sing] 

2)   Sur   '^-O.V  =  Bédouin,    voyez   Spiegelberg,   OLZ   1907,  col.  618  ss.  ; 

cf.  sur  -iiy  et  l-W  Haupt,  OLZ   1909,  col.  103  n.  2. 


2262 

s.-^,  avec  l'article  nom  d'une  tribu,  urobablement  la  m^me 
dont  les  descendants  s'appellent  maintenant  "Abri,  PlO 
§75,2,  pi.  "abrijyn,  p.  339,3  d'en  bas,  voyez  Yollers, 
ZDMG  XLIX,  513  et  n.  2.  —  ^-^  est  aussi  nom  d'/ine 
espèce  de  banjue  dont  il  y  a  une  description  chez  Hirscli, 
Reisen,  p.  81:  ^.^.  pi.  i^j^,  signifie  Passagier,  RO  §110. 
.-.jxc,  extrait  de  safran,  Geyer,  ZG,  p.  82  et  Qays  b.  el-Hatîm, 
VII,  4,  cité  ci-dessus,  p.  394. 
,^£,  inf.,  658. 
b^',  pi.  ^L,  passage  (in  ship),  Stace,  p.  119. 

.>jw,  class.,  endroit  où  Von  p)asse  un  fleuve^  passage-,  nom. 
propre,  Manzoni,  Yèm.,  p.  85  Màber,  „un  paesotto  di  una 
ventina  di  case"').  —  y^xA  aussi  =  b^c,  ci-dessus. 
,jjLA  =  \as   .jju,  (j=^-'  '-r^^iS  ci-dessus,  p.  1438. 


^^ac,   -s-fl/e^e  qui  s'attache   au  derrière,  à  la  queue  et  aux 
jambes  des  animaux.  La  femelle  fait  surtout  cela  ,^  ^  o!c 

^JUxc,  si  elle  est  encore  pleine^  Bâ  Kâzim. 

^_^«.'LIc,  voyez  ci-dessus,  p.  2257,2. 

^-.i^,  u,  embrasser^  Hdr,  p.  651  ;  Festgabe,  p.  47;  ^nvy^/É'fecApw, 
kneten  (Datteln),  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  289. 

Ja>j:,    voyez    iaj'. 

*l2>x,  (las  tâglicho  Quantum  Getreide,  das  die  Schnitter  be- 


i|  ll)i<].,  |).04  el-iMâhre  [cf.  Meissner,  NAGI,  p.  13:5.  m  a'(a)  bcra, 
y"«>7  1. 


2263 

kommen,  um  sich  wâhrend  der  Arbeit  zu  bekôstigen,  Haurân, 
Festgabe,  p.  47. 

oi^c,  u,  vesse7%  308  n.  4.  Verbes  synonymes  ibid.  ;  cf.  'oi>.>. 

eUc  ou  eVx£,  se  répandre,  LB^'A,  p.  14,32. 

^4^>jw,  expliqué  793;  BB,  p.  160:  „Die  Syrischen  Bauern  imd 
die  Turkomannen  geben  ihren  Cameelen  jeden  Abend  eine 
Pille  aus  Gerstenmehl  und  Wasser.  Dièse  Pille  heisst 
maabuk  (^^jw)"  [cf.  Dozy  s. v.]. 

J^ac,  amonceler,  1780. 

kJuc,   pi.  J>.x£,  tas  de  blé, '169b  n. 

Cf.  le  class.  Kl],  grand  fagot  de  bois;  L  A  XIII,  5, 2  d'en  bas. 
jdLx£,  ci-dessus,  p.  390  en  bas. 


,0 


».jCl».£:,  hermaphrodite,  ed-Dâhir  =  »JoLx:>,  Hdr. 

^J:J^,  i,  /azre  atte^ition,  691  n.  1. 

^^Ic,  rem:plir,  873;  Meissner,  NAGI,  p.  133  [Ronzevalle, 
p.  441;  ^'6  packed  (as  a  box,  &cj,  Stace,  p.  117;  q^:^  c^^j 
bourrer  une  jripe,    1689    [MMC,  p.  285,  v.  6];  ^-^^   ^y^^, 

/«f   cZzt   respect  pour   toi,    Syr.    Voyez  sur  j^^>-£  ci-dessus, 
pp.  237   et    1366;   ce    thème   dans   les   parlers  maghribins, 
Marçais,  TAT,  p.  376. 
^  =  (_^,  873. 

Landberg,  Glossaire  Datîaois  142* 


2264 

jsL^A£,    pi.    Lj'ufcc,    coffm   pour   les   dattes^    Dt;    'abitak    ou 

'  a  b  y  e  t  a  k ,  ton  coffln. 

'x^c  ''âbje,  pi.  ^ii'^r:,  unbepflanzter  Boden^  RO  §  123. 


:,  masser,  Stace,  p.  153,  où  nous  lisons:  .,Shampoo,  corne 
and  s.  me.  ^^l  ^^-^s  J'ju'.  ^^  o"  j-*j'  Bed.  Shampooed,  he. 
y^'.  o'  B."  La  forme  verbale  o'  doit  être  o'  <  w^c  <  .^^^; 
sur  o*x.,  Dt,  voir  680. 


w^:^,  avec  J^,   gronder,   reproclier,   Dt    [Rossi,   AS,  p.  233 

rimproverare]\    é^"^  ^^^  tiUir   c>.>jce,  je  t'ai  reproché  ton 

langage  [cf.  Brockelmann,  VGSS  I,  r332]. 

^;,*JoL)",   avec   J^,   contrefaire  qn,  eineni  nacJimacJien,  suédois 

efterhârma. 


* 


j^,   a,   tourner  les   mèches  de  cheveux  avec  lesquelles  on 

doit  tresser,  Dt. 

.;^,  petits  pois,  Dt,  Arabica  V,  302;  dans  el-Hogarîeh  on  dit 

^  [Cohen,  JA  CCII,  117:  „Pour  j^  'petit  poisVcité  p.  480 
(dans  le  dictionnaire  arabe  de  Kazimirski:  'câpre'),  voir  le 
guèze  O-fC'-  "atar  'fève,  pois'  ou  'pois  chiche'  "]. 
a^joài,  les  petits  morceaux  de  viande  frite  qu'on  distribue  aux 
enfants  au  jour  de  'Arafab,  1227  n.  2;  Hdr,  p.  461  n.  1 
[Dans  la  lurah  -i^*;^  est  brebis  immolée  aux  idoles]. 

vjulc,  pl.  oi.j|^£,  jeune  fdle  en  âge  d'être  mariée,  Bel,  Djàzya, 
p.  83;  voyez  Mandais,  TAT,  p.  377. 


2265 


ijX 


jjj;  et  j^y^,  1762;  cf.  aussi  jAc. 

JL;cc,    class.,    pi.    iv!L;c£,   portefaix^    Prov.    et    Dict.,    p.   408; 
Feghali,  K'A,  p.  208. 

Kbjw,  perche  que  deux  hommes  se  mettent  sur  les  épaules 
pour  porter  un  lourd  fardeau,  1506  n.  3;  Hçlr,  p.  402. 


*    .. 


j»:ài,  pi.  j,yj^,  rigole,  1112;  Hdr,  p.  651;  HB,  p.  81;  Snouck 

Hurgronje,  ZA  XXVI,  224.  Cf.  Jahn,  M  S,  p.  165. 

pUi:,    le  temps   après   le   coucher  du   soleil  et  avant  la  nuit, 

1386=  LB'A,  p.  57,26;  ibid.  p.  4,23. 

,*-y:£,    das    allerletzte   Abendgebet,    Socin,    Diw.   GL,    p.    289; 

8—10     Uhr   Abends,    RO,    pp.    113,4    d'en    bas;    317,10; 
Abendgebet  =  % ti e  la%or,  ibid.,  p.  352,  n.  6. 

Cf.  mehrî  hâtûm,  die  Nacht  verbringen,  Jahn,  M  S,  p.  189; 
Bittner,  M  S  111,66'). 

^  et  Jocc,  1762. 

'i^is.,   class.,  pi.  e>.£,  e>.ic,  teigne,  mite]  >^,  pi.  e-^,  Stace, 

p.  108  2j;  e>.c,  pi.  o'uic',  Dt,  ci-dessus,  p.  270.  En  hébr.  tv, 
Poznanski,  ZDMG  LXX,  451  n.  1. 

'xjsxàs^,  flocon  sur  Vépaule,  Habbân,  ci-dessus,  p.  779;   voir 
sub  Jooi. 


')  Sur  l'"iN  Dny^,  Isaïe  9,  18,  oii  onyj  fi^t  expli(|né  comme  synonyme 

de  jJl^i,  voyez  Poznanski,  ZDMG  LXX,  462. 
[2)  Rossi,  AS,  p.  241  'ottiyyeh,  tarlo.] 


2266 


7^ 


^,  i,  u,  ;i£,  a,  Jcc,  u,  class.,  trébucher. 

^'yjû  &)Jî  ou    .yjw  L,  imprécation  chez  les  Bédouins  du  Nord, 

class.  e)yi*j,  1195.  Cf.  Prov.  et  Dict.,  p.  408  et  Socin,  Diw. 

Gl.,  p.  289. 

yju'>  Ji*j'»,  trébucher,  LAm,  p.  108  n.  1. 

^L*j',  se  disputer,  en  venir  aux  mains,  1194. 

_i!c,  blessant,  offensant  (mot),  ibid. 

b-ii!c,  dispute,  rixe,  émeute,  11,  10;  1194:. 

,isc,    dans   la   lurah    crier,    p.    ex.   Uhud,   pp.  3.5,4;  38,14 

[Brâunlich,  Islamica  1,516  s.],  comme  .^Jtjs^;  aussi  5ow/ez;er 
la  poussière   (vent).    Cf.   AVetzstein,   ZDMG   XXII,  147   et 
Christian,  OLZ  1919,  col.  208. 
.isjs^,  souJever  la  poussière,  1275  n.  2;  Stumme,  GTA,  p.  25,2, 

comme  dans  la  langue  classique,  oii  ^s:^\£.  est  aussi  remp)lir 

de  fumée,  I.  Sîdah  XI,  41, 12. 

i^,  poussière,  1275,4  [GLB'A,  p.  48]. 

'iL^>  'ayye,  Pulverdampf,   1275  n.  2;  Meissner,  M  SOS 

VI,  120  n°  27,  d.l. 

„L5^vc,  poussière,  class.  et  dial.  syr.,  voyez  1275  n.  2;  1711; 

1721;  MAP,  p.  433  [MMC,  p.  567]. 

iL>L:^,    Staubicolke,    1275    n.    2;   Stumme,   TTBL   v.   68; 

Rabah,  p.  51  ;  aussi  dans  la  lurah  [Moritz,  Arabien,  p.  17  n.  5  ; 

MMC,  p.  19]. 

-L:^,    expliqué    1275  n.  2    [sur   ce   mot,   voyez   d'ailleurs 

Lane]. 


2267 

^^^  avec  J^,    trouver  joli,   avoir  plaisir  r),  120,1;  1544; 
avec  uj  Cligner,  voyez  1544. 

^^:#!,  avec  l'ace,  plaire  à,  127,6;  144,16,17;  1570. 
v_^^L*:)",  1705  ;  ci-dessus  sub  c  ^  [p.  2041.  Lane  s.  v,  ^Cxa:^]'). 

*;^ 

,r^   et    .jCc,   673,   cf.   hébr.   "ijn   [voir  aussi  Christian,  OLZ 

1919,  col.  208]. 

y^Û£i,se  voiler;  el-Fâhir,  p.  33,3: 

o  j  s  -CI  o 

avec  la  remarque;  -L.w^Jî  A.^^  i^./.tyî  uX^  ^Lj^u^"^!. 

s.:5^,  noyau,  Hdr,  p.  651;  voir  aussi  sub  J^^ii. 

.^c,  getrocknete  Stengel  von  Pflanzen,  Glaser,  PM  1886,  p.  3. 

rS\xA,  pl.  yr-'^J^i  icaistcloth,  Stace,  p.  182  (class.  yf^j^),  „ein 

langes,   meistenteils  rotes,  um  den  Leib  gewundenes  TucJl 

Nur  selten  und  2^'^f'f'  caprice  um  den  Kopf",  MJM,  p.  20^). 

^ysojij,   pl.   ^L*j,  espèce  d'oiseau,  710. 

V 

i^,  synonyme  de  ^^,  1481  ;  1484. 

j^\£,  ci-dessus,  p.  1654. 

^^'r,   pl.  j^L,    invalide,   905, 3  =  LB'A,    p.    58,22    [Rossi, 

AS,  p.  203  debole]. 


')  Sui'  l'adverbe  'oniânais  w*..:^c  ou  wv^,  voyez  1544. 

2j  Selon  Ms.  Landbeig  n°  32,  Continuation  des  mots  Cahier  VIII  du 
dialecte  de  Datînah,  p.  14  „fichu  qu'on  ceint  à  la  ceinture  et  à  Aden 
et  en  Hdr  on  le  met  autour  de  la  tête". 


2268 

j^js^Lc,  pl.  yLj^£>''agôz>'^agîz,  pi.  aussi  j^:?^,  r2ez7^e 
femme^  523  et  n.  2;  680.  —  jyf^'^  r*^''  voyez  sub  ^<s^. 

5 

jy>!c,  l'/ef/^e  femme,  Eg.  et  Palest.,  529;  593. 

[8j:5axxi,  class.,  miracle.  Dans  le  Yémen  ma'gizàh,  énigme, 

Goitein,  JG,  p.  165  n.  2]. 

Jw#',  revenir  vite,  170,1;  ^V-s^icT,  Dt  =  Jjtj"  à  Aden. 
iJu^,  allegro,  terme  de  musique,  Dt. 

o  c,  '  3       5  )    )  5 

id:S^>idb-'>bJl:>,    pl.    J_j.:^c  >  J_^:>1  >  J_j.>,   géniSSe,    711. 

J^>j.:^>J^,  /es^e,  1093,  6  =  LB'A,  p.76,13;  1093  n.  6. 
idjs;^,  pl.  Js^c,  poulie,  14,1;  497;  534;  iJi:^,  Hdr.  p.  651  ; 
HB,  p.  81. 

^y^\c-,  chamelle  qui  a  perdu  son  petit,  1672  et  n.  2. 
Jysrjw,  pressé,  452,  13. 

*^î,  nom  de  la  timbale  du  sultan  d'Ansâb,  145,  13;  153,  3; 
1611;  1688.  —  Aussi  muet,  HB,  p.  255  [Rossi,  AS,  p.  2211; 
'âgé m,  fém.  'âgme,  RO,  p.  63. 

^^,  être  incapable  de,  ne  j;«s  être  à  même  de,  être  difficile, 
dans  le  Sud  et  le  Yémen,  1481  ss.,  synonyme  de  y^,  cf. 
aussi  ^e^^  et  ^^j^. 

^^:s^,  affaiblir;  seulement  dans  l'imprécation  t>.V.xj5.\xj  aU', 
que  Dieu  te  rende  incajxible,  1482;  1485. 


2269 

^^'c,  1484'). 

i^^js^i,    représenté    seulement    par   la    formule   iA>cs^  *il!, 

1485,  et  le  participe  ^c^*^,  1482.  —  Lf^^  =  ^,^s^'^  U»,  1476,8. 

^c^^^  avec  Jji  ou  J,  être  difficile,  1482. 

^c^^i   être  en   difficulté,  en  désaccord,  ne  pas  savoir  faire, 

avoir  de  la  difficidté  à  faire,  1482;  ci-dessus,  p.  785. 

:^!,    ne    pas    pouvoir    faire,    ne  pas   être   à   même   de, 
170,13;  1483. 
L#,  difficidté^  171,14;  1483;  Festgabe,  p.  39,2  d'en  bas. 

't;^^-;  pl-  ov^F^  ou  i>U:5nx',  difficile,  107,  16;  506,  3  d'en  bas; 
1466    n.    1;     1483.    —    J^î  '^^^^    expliqué    1484.    — 

..L\xi  ^_c^?^^  l'endroit  le  plus  difficile,  ibid. 

En  Haurân,  ^_c^?^j  pl-  cM^^  ®^^  -^^^^^  enfant  ["up  to  its 
seventh  year",  MMC,  p.  244];  ce  sens  se  trouve  déjà  dans 
la   lurah,    LA  XIX,  255:  »>^'  L^jJ^'  |1^!  o-^  ^/>^  J^' 

\£.^    CJr>'    î>^?^    ^-^'    ^V'    ^i>^^    J^-rV^3    o•^^'    ^^    '^^'    !^=?^ 

^^*^  j_$^l    J>juiji3    s^jS^'    iiw>Lx>    ^.M^'*^    vo'     ^    ^^-L/«    AjÔ      g.^*^    ..jl 
£L^i£    ijr'^^^'3    L'^^^'    ^^>^'    *^^'^     l^*^^"     ^0^^^'    -^§'    P-    ^1^    ^^^^ 


[')  Nous  y  lisons:  „Abu  Hâtim,  dans  Abu  Zeyd  Nawàdii'  p.  85,  avait 
déjà  juxtaposé  |£j>u>  et  j^^jq>Ic".  Ici  il  ne  s'agit  pouitant  jias  de  (^^«5 
mais  de  Lj'c;  le    texte    porte:    8'L:>L.5^.*i'3    "è^^P    \è^p>^:>-  ^^J:>  _jJ)    J6" 

buLaJI,  cf.  d'ailleurs  Fieisclier,  Kl.  Scliriften  111,487,  où  ce  })assage  est 
traduit,  comme  l'a  fait  déjà  remarquer  l'auteur  lui-même,  Hdr,  p.  C68.] 


2270 

latte:    „Allattare   "cidâi   [td''yl)\   radcCat  {tarda");  succhiare  il 
latte  '^ày'i  [ya^ya")"^  p.  195  mi'^giyeh,  halia]. 


*  \ 


l\c  ou  wVeAc,  faire  le  panégyrique^  '.lX^Aju  3'  '.Jou  ^^^y*JÔ^ 
c>Il'  (j»£,   les  femmes  font  le  panégyrique  dii  mort',  dans  la 
lurah   «Âx   ou   jAc,   citer ^   énumérer  les  mérites  (d'un  mort), 
inf.  oîjJj,  816  '). 
wVe,  nombre,  quantité^  .y^\  Ax  Joi,  autant  qu'il  y  aura  des 

après-midi,  445;  cf.  784: 

""udde  ma  bal-rîne  nâli  al-wargî-), 
Sovielmal  als  im  Palmengarten  Turteltauhen  girren. 
MAP,  p.  407: 

e  1  -  h  ê 1  e  z - z  u  r  k  r  a  d  a  t  sud 
''eddak  dâhenha  bkutrân, 
Die  Schimmel  ivu7'den  schivarz, 
gleich  oh  du  sie  mit  flilssigem  PecJi  bescJuniertest. 
[Voyez  aussi  Marçais,  TTA,  p.  260]. 
bJsÎ,    pi.    ^^3^^    un   paiement,    de    Âc,    compiter   l'argent, 
]21,9;  1550. 
j^x,   pi.  j'Ac',   vieux  puits  de  l'antiquité,  ci-dessus,  p.  1715 

n.  2  3),  voyez  aussi  RD  11,38  [et  Brâunlich,  Islamica  1,59]. 
aÂx,  pi.  o'Âc,  oÂc,  corne  à  poudre,  Stace,  p.  128;  HB, 
p.  99;  Hdr,  p.  651.  Sur  d'autres  sens,  voyez  IJdr  1.1. 


[')  Cf.  Fegliali,  Contes,  p.  81   n.  'A]. 

2)  Ibid.    "^adad     inâ     yas^il    al-'al)de    maulâli,     i^oviehnal    als 
Menschen  ihren  Gott  anflehen. 

[■■"j  Ibid.    nous    lisons:    ,,Zetterst<'en  :   o'Ac],   ce    qui   est   assurément 

erroné";    l'auteur    n'a   cependant    |)as  remarqué  que  j'avais  moi-même 

oi 
corrigé   cette    leçon,   voir   o.  1.,  p.   lUG  n.  7:  „S.  7,9  1.  oLVjtt"]. 


2271 
Jv£<A£,  432')  [Rûziôka,  KD,  pp.  61  et  89]. 

jo>u\£,  la  pomme  d' Adam  =  f»^j>j\  dans  le  Nord,  1282. 

so'u^t  J»-^,  expliqué  857. 

XJu\£,  le  sac  qu'on  charge  sur  la  bête  de  somme,  Dt;  ailleurs 
jAr,  171,  11;  1738;  ci-dessus,  p.  1185  n.  Sur  jAc,  pi.  ^^.Âc, 
p.  ex.  LB'A,  p.  58,31,  voyez  [Bouch.,  p.  98]  Socin,  Diw. 
Gl.,  p.  289;  selon  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  150,  JvL.  est 
„der  gewebte  Sack,  kein  Schlauch,  da  in  diesem  das  JVlehl 

o 

verdirbt".  Quant  au  genre  de  JuXoi,  voyez  1582  n.  1  et  1738, 
cf.  Holma,  Kôrperteile,  p.  xvii.  —  Aussi  jduAc,   pi.  J.jL\£, 

Boppelsack^  Prov.  et  Dict,,  p.  409;  Stumme,  GTA  §§  58  et 
109;  TMG  I,  81,31;  NTS,  p.  121  n°  32: 

b.LLxjt    'i  fàr   el'-'attâi'a 

a^ljCcij  icLAc  ^X  ^y^^  wusrâqli   'âdîlà   wuskâra 

■îlLjlJC  v^  j>  sJ.^p>  ^^  m  i  n  h  î  n  u   d  â  b  b   1  i  1  m  ù  r  â  r  a 

j^'^,.»^J!  ij,  js>jt.ci.j  lXxï  q'ad  i.^a'^^al  finnîran 

Bie  Spezereihàndlerm mis 

stahl  mir  einen  doppelten  und  emen  einfachen  Sack. 

BaMn  marschierte  sie  gleicJt  in  ilir  Loch 

und  hrannte  sich  Licht  cm. 
^3'cXx  ou  icitAc,  „eine  bestimmte  Anzahl  von  Waffen",  welche 
der    Schiedsrichter    bel    Streitigkeiten    von    beiden    Teilen 
verlangt,  Glaser,  PJ\1  1884,  p.  177  [Goitein,  Jem.  n°  879]. 


[')  Ibid.  „Rossler,  MSOS  VI,  ii,  p.  86";  pour  „Rdssler"  lire  „Meissner"]. 


2272 

J'Âc,  Gepàcktrâger,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  131.  —  En 
""omânais,  J'Âc  a  le  sens  de  gerade  gegenûber,  ""ôddâl 
Z  ù  n  g  i  b  â  r  "  ô  d  n  e,  wir  sind  scho7i  Zanzibar  gegenûber 
(angelangt),  RO  §  224;  hefore  (a  place)  =  ^LvJï,  Ja^^akar,  OD, 
p.  685. 


^<\ê 


i^^Ae,  confection^  314. 

io'Ai:,  colline  de  sable,  ci-dessus,  p.  464'j;  RD  II, 38  [Socin, 

Diw.    Gl.,    p.    289    q'^^,    Sandaiifhàiifung]]    selon    Hess, 

WZKM  XVI,  46  K^îA£. 

j^'Âc,   temps,   emprunté   au  syr.  jj^;  Kôldeke,  N'BSSW, 

p.  44  n.  2;  Feghali,  Emprunts,  p.  59.  Sur  la  forme  q'^, 
sept  années,  voyez  Huart,  JA  1919  sept. — oct.,  p.  349  et 
Nôldeke  1.1.  —  o''^  ^^  o"^^  P^*  cy-^'^^'  répartition  du 
temps  où  une  chose  commune  sera  distribuée  à  chaque 
particulier,  Cuche  s.  v. ;  voir  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  161: 
,,eine  periodisch  wiederkehrende  Erscheinung;  im  Ostjordan- 
lande  fâllt  der  Tau  immer  in  drei  aufeinander  folgenden 
Tagen,  dann  setzt  er  fûnf,  zehn,  funfzehn  Tage  aus;  des- 
gleichen  kommt  der  Donner  drei  Tage  hintereinander,  und 
zvvar  aile  drei  Tage  entweder  Morgens  oder  Mittags  oder 
Abends  oder  Nachts.  Die  Zeit,  in  welcher  dièse  Natur- 
erscheinungen  eintreten,  ist  ihr  'Addân,  und  die  ûbrigen 
Tage  sind  das  'Addân  ihres  Wegbleibens.  So  hat  auch  das 
unter  den  Nomaden  hàufige  Wechselfieber  (wj.j<^^î  und 
vom  Hadarî  iip^'  genannt),  sein  doppeltes  ^Addân:  das 


[')  Ibid.  AJiAc;  lisez  iu'At.J 


2273 

eine  sind  die  Wochen,  in  denen  es  kommt,  das  andere  die, 
wo  der  Mensch  gesund  ist".  Ibid.  dUjoLVc  (J^  =  e^^,o  J^ 
soLxJî,   ,,im   Zustande   deiner  zumckgekehrten  Gesnndlieit". 

L\£,    passer]     attaquer^     120,9;    yJAjJt    ^'^    L\c,     attaquer 

violemment,    1698;   LB'A,    p.    80,18.    J^  (/^^'A^'  U  ^^ij-^! 

^^^ ,   les  aigles  attaquent  beaucoup  les  petits  moutons,  1698. 

^Jotj,  dépasser,  311;  786  n.  ;  LB'A,  pp.  16,1;  73,27. 

s^lXc,  tjjAc  'li^.^S,  expliqué  310;  311  et  n.  [cf.  G LB 'A,  p.  49]. 

i^pt,  pi.  i^o!^,  bête  fauve,  670,  12. 

^LVc,  warc/ïe,  133,12;  1592. 

ioAc,    quartier,    xjJs^\  j^!,    Bewohner    des    Viertels,    LAm, 

p.  76,4  d'en  bas  2). 

^l\£,   pi.    Lvc,   ennemi,  427,  4  =  LB'A,  p.  79,5  [Rossi,  AS, 

p.  222  "aduw,  pi.  'a'^dê^  nemico]. 

^j:w\xxi    mi'dà,   pi.    më'âdî,  canal,  Snouck  Hurgronje,  ZA 

XXVI,  224.  —  s'lXxx),  passerelle  entre  les  champs,  ci-dessus, 

p.  390,6  d'en  bas. 

C'est  peut-être  de  ce  thème  que  provient  le  nom  de 
l'ancien  peuple  ^Ad  (=  vergangen  ou  freveUid),  Vollers,  V  S, 
p.  141;  cf.  El  s.  V.  ;  ci-dessus,  p.  828  en  bas;  Nôldeke, 
Fûnf.  Mo^all.  III,  31;  ;^olc,  préislamicpie,  urcdt;  H  el-A  I, 
155,  7:  J:o'c  ^^'.\  l\>Lc  ^jAï  t^^x;  J-i",  ;  Lebîd,  éd.  Brockelmann 
XL,  88  : 


')  Prononcé  ma'dâhen. 

2)  D'après  une  notice  dans  ZDMG  LXX,341,  le  hulin  (Nn?2)  serait 
appelé  Nnny  en  Arabie,  mais  comme  le  fait  remarquer  Krauss  1.1., 
il  ne  s'agit  apparemment  que  de  l'araméen  NH'^ny. 


2274 

Uralte  Sïtte  ist  es,  de?'  icir  folgen 

Und  die  cmcli  unseren  Nachkommen  vorschreibt  Worthalten 

und  Freigebigkeit. 
Sur  ^oc  et  ^Aa£,  voyez  Arabica  V,  90  n.  6. 

v^,   en   sabéen,   mettre  en  étcd,  herstellen,  666  n.  1  ;  1144 
[m  mtegrum  restituit,  Conti  Rossini,  Chrest.,  p.  203,  comme 
le   substantif  correspondant  XflNo,   reparatio,   in  integrum 
restitutio,  ibid.]. 
v_;>3a:,    dans  le   Sud,   tailler  pour   donner  la   forme  voidue, 

paraphrasé    par    .sl^,    583;    666  n.  1;  1036;  1366  n.  1  = 

^_jj^ '),   synonyme   de    ^^  et  AjLi,   Cf.    aussi   w^*:ac,   hébr. 
lîfî;;  'Amir  b.  et-Tofeyl  XVIII,  9: 

And  on  the  Dag  of  the  Befde  ice  left  Laqit  lying  slain 
By  a  gleaming,  keenedged,  j^olished  sword. 
Commentaire:  Jijb3  r^t-Jwiiji  uisji  ..^^^^^  .kIj'Jïj^  o^v---'  n'^'î» 

s  G      o    _ 

Aussi  affiler,  1565. 
w-Joù",  se  fatiguer,  Dt  et  el-Hogarîeh. 

iowNx.,  voyez  sub  Ju^  et  ci-dessus,  p.  779  [Rossi,  AS,  p.  216 
''adabeh,  pi.  ^adâMb,  lemho  del  turbante  sulla  nuca]. 
XjiÀc,  le  petit  trot  ^'ïj^^^,  Jaussen,  CA,  p.  263. 

')  Cf.  Marçais,  lettre  du  'AO  janvier  1909:  ,,A  Mascara  i'addeb 
el-bcrrii'is  'il  a  son  buDious  toujours  propre,  avec  les  pans  (-,^a>) 
tombant    bien    et    la    broderie    de    devant   (&.LV-o)    bien   à    sa  place'; 

probablement  =:  v—J-'V?,  comme  vous  l'indiquez  p.  1036". 


2275 

woÀ£,     Glûhstein,    RD    I,  107.    Par    le    sens    d'êti'e    chaud 

s'explique  v'^?  tourment  et  ^Js^,  tourmenter^  selon  Vollers, 

ZA  XXII,  228. 

aj^lXÎ,  nom  propre,  411. 

v_j>À3w,   pi.  ^.^.oljw,  1310  n.  1. 

v_;À3w,  expliqué  136(5  n.  1. 

^Àc,  u,  couper^  87,8;  1320;  sur  ce  verbe,  voyez  Hdr, 
pp.  169  et  ss.;  652. 

^Àc  avec  J  „dem  Kamel  mit  dem  Ziigel  Kopf  und  Vorder- 
beine  zusammenbinden",  dénominatif,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  289. 
Sur  le  sens  de  ce  verbe  dans  la  lurali,  cf.  ZDMG  LIX, 
390  et  453. 

.iÀ*j",    s'excuse}'^    Dt;    Rôssler,    MSOS    I,   83,  15:    mata 
t  a  ^  a  5  5  a  r   min   s  o  h  b  i  t  h  u  m ,   als   er  sidi  dem  entzog,  sie 
zu  geleiten;  se  retirer^  LB'A,  p.  4,19. 
iî^Ac,   pi.  ^^Ù£,  vierge,  77,14;  347;  840'). 
yt  et  Jo'r,   1771. 

.îlXc  (plus  correct  .ÎlXc),  corde  pour  lier  les  animaux,  1154; 
Hdr,  p.  653;  BB,  p.  176. 
.^uXc,  524;  traduction  incertaine. 
a.vAjtj",  em'pêchement^  impasse^  536  d.l.  ;  1361,1. 

,Àx/^,  expliqué  1141  n.  4;  Arabica  V,  96  n.  4;  Rhodokanakis, 
SL  11,63  [muretto  a  protezione  di  campi,  argine  di  giardino  ; 
pi.  ma^àdir,  gli  cmgoli  di  un  campo,  Rossi,  Voc,  p.  309]. 


[')  MMC,  p.  197:  ^'•'AMm  is  the  natne  for  ail  young  woinen,  whetlier 
virgins  or  not.  A  virgin  is  called  bikr;  a  female  who  has  lost  lier 
virginity,  mâfiùAt'']. 


2276 

r  û  - 

b.LXxA,  moyen  cV échapper^  empêchement^  raison  valable,  555,  17  ; 
1228;  (^  s^Ajw  ^^ù.  Lo  ou  ,^  ^Ac  ^^  U,  il  faut  bien. 
b.ojtxi  [ifalsclie)  Entschuldigimg,  Waihnnunû^  Handwôrterbuch], 
bdûn  mu'âdere,  MAP,  p.  213. 
jotxi,  prolifique  (femme  et  femelle), 

,    o 

.îAsw,  expliqué  1141  d.l. 
ïi.'Asw,  excuse^  347,  5  d'en  bas. 

-I.?jjwXx:,  _b».jA£,  -bj-iyoar,  _bj.xl࣠,  l^iccryjç,  1399;  ci-dessus, 
p.  1410  n.  Aussi  -b^Àc,  Lane  s.  v.  ;  [Hess,  ZS  l'1, 219; 
Brockelmann,  VGSS  I,  167]   Nyrop,  Gramm.  franc.  IV,  130. 

* 

^  a  plusieurs  significations  dans  la  lurah,  entre  autres 
crier^  pousser  un  cri  (autruche),  peut-être  le  sens  primordial, 
voyez  d'ailleurs  Lane.  Dans  le  Nord  et  en  Syrie  crier^ 
brailler  ou  mugir ^  comme  aussi  y:^;  avec  ^}.s.  en  Dt  faire 
fi  de,  se  moquer  de,  à  Aden  prendre  le  mors  aux  dents 
(cheval),  137,8;  1597. 

^,  dans  le  Sud  montagne  isolée,  1149  n.  1;  Hçlr,  p.  192  n.  3; 
ci-dessus,  p.  1041/2;  cf.  Meydànî,  MA  1,271:  \3\  {v,'^^  ^^) 

iU*/',^    'i^^i    j»i.JLvw.j'^     ^^     b^,£.»     \av'.     v.^.     JlAJ    ,♦5     'iA:?3    \fli3-    s-'t^ij 

L  A  VI,  235. 

v_;j:  avec  J,  ^'/re  6o?i  j002<?',  voir  1455;  dans  le  "Onicân,  ^^ 
signifie  Idar  sprechen,  sens  qui  se  trouve  déjà  dans  la  lurah, 
1497;    KO,    p.  129,7.   Aussi   Hre  glouton,   grand  mangeur, 


2277 

Dt,  671  ;  1497,  peut-être  meta  thèse  de  lyi,  ci-dessus,  pp.  1084 
et  1300;  chez  les  Bédouins  du  Yémen  le  verbe  ordinaire 
pour  éj.  Sur  ^^  et  ses  dérivés,  voyez  d'ailleurs  1497  ss. 
et  Hdr,  p.  470. 

Hypothèses  étymologiques  1499. 
^-c,  trcwailler^  1497;  Hdr,  p.  471,  cf.  Arabica  V,  302. 
v^j'î  expliqué  1497. 

^_j^,   ^^,  ordre,  arrangement,  convenance,   résultat,    112,  1  ; 
1496;  Hdr,  p.  471. 
iLo^,  «me;  bonbon,  Dt. 

^^,  dans  le  Sud  les  citadins,  la  popuUdion  S(klentaire,  189  n.; 
1497;  1509;  1686  [Grohmann,  SA  1,64],  pi.  ^.,L,}^>^.,y, 
1109  n.;  *i]l  ^IjII  b  =  *l]î  oii^  [>,  1498'). 

w        '■■£ 

Quant   à  ^c?'^',    nous   lisons   chez   I.  Sîdah  XIII,  247,  12 

v^  r  :^  Cl  £  c  ■£ 

d'en  bas  :  uV>'_5  ^I  u^^J  w^  u^'j^'  v' /^"^'  i5  Jv^'i  *  ^J^■^:v^  Jli" 
^^-ou'  (Aiv3  (J.C.  .-jvV.  ^^  ^Jt-'  Jyij  dU'  (^j  "^S  I  c*^'  '^^  cj"^ 
'^j^^^   cr   i-:v^«^'   '^^  cr*  o'^  cr  Vj-*-'  o'  Li^*^-  '^■f^-   '"^^ 

^       •  •  >«  •      LU    ••       •  >•  i-  ■    >  i--^ 

,*.*w"^l     O^J     L.cJ;t     v'/^i     ^'    ^^^X'J     ^     c>-J^   _)-j"  *  ^c-^^-à^'     J^  *   «-♦^ 

»=  S  .7         5  oS  o£  ,,  s 

^j^,  dévorateur,  671,3;  ci-dessus,  p.  1300. 

')  Dans  l'Ancien  testament,  l'Arabie  s'appelle  2"iy,  mais  dans  la 
littérature  rabbinique,  ce  nom  a  été  remplacé  par  N''2"iy,  "Apoi^ix, 
Krauss,  ZDMG  LXX,.32I. 


2278 

Xj,^,  avant  l'islam  vendredi,  voyez  Mittwoch,  EG,  p.  28  n.  2. 
^^.j.L3tj',  iJierres  équarries,  1145  n.  2,  cf.   ^^  et  ,«j,Li:o". 
io.jtx!   ^Lvc,  femme  enfdée,  Hogarîeh. 

Ojjjz,  expliqué  1051. 

(Aajj:,  pi,  A*j*yi,  vipère,  Meissner,  NAGI,  p.  133  [cf.  class. 

Jw:  iÂj^,  serpent -j  Rûzic^ka,  KD,  p.  123]. 

o^,  frotter,  gratter,  au  figuré  /a?re  des  recherches,  n.  act. 
iiiy:,  HB,  281  n.  10  [LA  11,474:  Ai^  \:Cb  ^t  M::;Xji  Liy;  \j^ 
Ki .c  y^i  et  11,364,4:  lj'j£  ^j.*^^  ^«^j  ^'   -^7^3  dVJAiî  O;*^' 

.[\X,iA5     «AaJ     xJ^jLaJ" 

s/' 

c-  3 

iL>^,    rangée  de  monnaies,  ornement,  décrit  ci-dessous  sub 

(j^;  MAP,  p.  169  ss. 

[^^,j^  'arayg,  hijène,  Goitein,  Jem.  nos  693,  749  s.,  928, 1207]. 

Jj)u>,  échelle,   Aden=*"iA*-.    Sur    -'r*J',    voyez    ci-dessus, 

pp.  1379  et  1689. 

„^^,  faire  en  zigzag.  Arabica  V,  302.  —  -^j^^,  en  zigzag, 

Festgabe,   p.  34;  ci-dessus,  p.  377;  mu'arwage  bidakk 

el-abar,  tcltowiert  durch  Nadelstiche,  IkLAP,  pp.  374  et  380. 

-3,jù',  courir  en  zigzag,  Arabica  V,  302. 

^^^^  broder  =  j::Jij  [ci-dessus  sul)  Js-^-w,  p.  2011]. 

3      0, 

(^^»j^f-i  pl-  uVr-'"^»    rameau    du   pcdmier,    iStumme,    TTBL 


2279. 

V.  28,  cité  ci-dessus,  p.  2097.  Sur  ce  mot,  voyez  Hartmann, 
LLW,  p.  108,  cf.  aussi  Sachau,  AVLM,  p.  91. 

o^,  galoper^  Dt;  s'enfuir^  Carbou,  pp.  104;  110;  234;  241; 
Rabah,  p.  46.  Aussi  dans  la  lurah;  o^^  j,  1.  Sîdah  XII, 
129,  3  d'en  bas  dans  le  chapitre  intitulé  Qlè^pii  j'/'''  Lebîd, 
Mo'allaqah  v.  33;  Ôumahî,  p.  20,22: 

)  ;  >         i  _  i   _  O  o    _  o  >  J        o,         r,  i  .         _      o   _        _      >    c-, 

J^-oUXji     >3^_w.iî     O^     'J>i     '^.Jo        j«-J*;ci*J     -Piii     J'uii     (^^-«^     O^*^- 

Aussi  chez  I.  Qoteybah,  éd.  de  Goeje,  p.  68,  20  avec  la  var. 
^\  pour  S>^\. 

[Ce  vers  se  trouve  dans  la  Bânat  So'^âd,  voyez  I.  Hisâm, 
Comm.  in  carmen  Ka'bi  ben  Zoheir,  éd.  Guidi,  p.  202; 
Basset,  La  Bânat  So^àd,  p.  168.  Basset  le  traduit  ainsi  (p.  49)  : 
,,//§  s'avancent^  majestueux  comme  des  chameaux  blancs^  et 

se  cUfenclent 
Far  des  cowps  lorsque  les  nègres  de  petite  taille  prennent 

la  fuite"]. 

t,c,  coriace  (viande),  Hdr  et  Yémen,  1633. 

(j/.^  avec  J.C  a  le  sens  de  éj  (=  le  class.  ^  (j*^0  chez  les 
Bédouins  de  Syrie,  822  n.  Combinaisons  étymologiques,  823. 
(j^jc  avec  J,  marier j  donner  en  ynariage^  74,20,22;  ^J^.c 
est  aussi  dormir  à  la  pointe  du  jour  =  ^:$\sù\  pli,  Negd.  Le 

terme  'i^iJu:  (_^-.-e,  usité  chez  les  Bédouins  de  Syrie,  en  Syrie 
et  dans  le  'Oman,  n'est  pas  employé  dans  le  Sud,  822,  vgl. 
Vollers,  ZDMG  XLIX,  510  n.    3  et   Nôldeke,   Fûnf  Mo'all. 

Landbekg,  Glossaire  Datînois  143* 


2280 

111,22,  selon  lequel  ^_-.^  est  verweilen.,  Hait  wac/ze?z,  ensuite 

sicli   zur   Eiilie  lagern,   surtout  après   un  voyage  nocturne 

vers  le  matin. 

y^^f,  consommer  le  mariage,  822  n.  1. 

(_^y..jtj",  plaisanter,  822  n.;  Meissner,  ÎSÏAGI,  p.  133, 

iU-y:,  pi.  o^rc,  u*'/^î  o^/^'  P^'  P^"  o'^-'j^'  pi''5noncé'' ares, 

chevrette,  712  s.;  agnelle,  840;  Hdr.,  p.  654. 

(_^v.^,   époux,   épouse,  847  n.  ;   Nôldeke,  Fûnf  Mo'all.  111,22; 

Fischer,  WZKM  XXIX,  429  n.  1;  .Jacob,  Schanf.  1,59. 

1^^^,   pl.  (^v.î^i,   ol-*«-£,  noce,  festin  de  noce,  859;   860   n.  4 

[Mrs,   ""ors,   Rossi,   AS,   p.   223].    —    ^j^^'^  u^-^i  ^«  ^^oce 

du  soleil,  ci-dessus,  p.  1104. 

^^wvjji,   épousé,   épousée,   fém.   aussi  ^^jjC,  859  n.  4  [Bevan, 

p.  78:  „i_^w5^,  bridegroom  is  construed  with  J^  ofthe  bride, 

whereas  ,j^*f^,  bride  is  construed  with  ^  ofthe  bridegrooin"l. 

jO*oy:,  fiancée,  HB,  p.  246. 

3 
5  C  _ 

^^y.3,yù',  voir  586  n.  2. 

(jiy:,  broyer,  1304. 

jiyi,   o&erc   Handflàclie,   RO  §85.  [Sur  ^^-c,   ,>^,  surface 

supérieure  dupjied,  voir  L  A  VIII,  205,  3  d'en  bas  ou  Lane  s.v.]. 

iL^j:,    Vorzimmer,   RO,   p.  227;  Rolirgeriist  ilher  dem  Boot, 

Socin,  Diw.  Gl.,  p.  290. 

'»^f^,  petite  hutte  en  pierres  empilées  ou  en  bianchage  ou 

en   bois   avec  toit   en   branchage  de   nattes.   La  différence 

entre    la    i^^   et   la   ^^  est  que   la   première   est   faite 

seulement  de   branchage   et   de   nattes,   tandis  que  la  ^^' 


2281 

a  le  toit  couvert  de  trâb  et  les  parois  tapissées  de  hulub, 
mortier  en  terre,  et  que  la  dernière  protège  contre  l'eau, 
ce  que  ne  fait  pas  la  iiUi^,  Dt. 

^i.j^,   pi.   o^^,c,   L>^ir£,  (j^.'-c,    hutte  faite  de  nattes  ou  de 

branchage^  1152  ;  Hdr,  p.  655  ;  ci-dessus,  pp.  678  ;  887  ;  Glaser, 
PM  1886,  p.  7  Wohnhutte;  RO  §199  Strohhiitte,  p.  228,1 
Weinlauhe ').  Cf.  Dozy  s.v.;  Nôideke,  NBSSW,  p.  51. 

iOoj:,     marché^    j.!jsii  iUoji,    Sklavenmarkt^    RO,    p.    199,2; 
jardin,  verger,  Dozy,  cf.  aussi  Socin,  Diw.  GL,  p.  290. 
iCo^<is;.w^,  prostituée,  714.  Voyez  -Prov.  et  Dict.,   p.  410. 

i4o.jw,  entremetteuse,  LAm,  p.  102  n.  2  [sur  (jo,3w  et  '\K2Jt^, 
voir  Dozy]. 

ij£>f^,  district,   l'espace  que   couvre   un   objet,  Hdr,  p.  655; 

(jr-^  à  peu  près  synonyme   d'une  préposition,   J,  ou  l\>Lc, 

903  ;  1598.  Cf.  Wetzstein,  Z  D  M  G  XXII,  155  :  ^,^-1^!  ^P^  ^  = 

(j/.ljJî  i:U:>  ^^.    „El-'ard    ist    eigentl.   die  Reihe  (otxoJî), 

denn   man   sagt:    ,jv./iDjtX^  t^iAjii,  sie  sassen  zu  einer  Reihe 

geordnet  (Orig.)".  Voir  aussi  sub  j*:>,  ci-dessus,  p.  330.  Le 
pi.  ij£:\f.^,  alentours,  MO  X,  84,  4. 

{j£>^,  honneur  [Rossi,  AS,  p.  224  ^ u  rft,  onore],  voyez  Jaussen, 

CA,   p.  45  n.  3:   „Du   côté   de   Mosoul   on  dit  aussi  ^eredy 


')  Il  est  à  remarquer  que  les  Bédouins  du  Sud  n'habitent  pas  de 
tentes  de  poil  comme  ceux  du  Nord.  Ils  ont  des  huttes  de  branchage 
ou  de  nattes  ou  des  cabanes  de  pierre,  voir  1872  [Defïers,  VY,  p.  98 
et  surtout  Grohmann,  SA  1,65  n.  2,  où  l'on  trouve  la  description  d'un 
'ai'îs  d'après  Glaser]. 


2282 

{^^^),  pour  'ma  femme',  c'est-à-dire  'mon  honneur'".  [Cf. 
Littmann,  ZAr,  p.  84]. 

[iCtoy:,  la  danse  guertière  des  Bédouins,  Dozy,  qui  cite  Burton  ; 
„a  row  of  warriors  riding  in  front  of  the  cliief  and  shouting 
the  battle  cry,  nahâica''\  MMC,  p.  81]. 

O  5 

iCto^,  dans  le  Sud  embonpoint,  ci-dessus,  p.  1673  '). 

^jsi  =  ^'^^,  569. 

iUsî^,  pi.   o'-,  poteau,   23,  10.   Dans   le    îlaurân   iUstyi   est 

salve,  fusillade  de  réjouissance,  31,  18  [d'après  Dozy  et  Belot 

'»j:o\^.  Rossi,  AS,  p.  225  "arâctâh,  parafa,  rivista  militare^)]. 

(jrîjw,  perche  transversale,  19,16;  569. 

iu>to^,  ^_c^^.£,  voyez  Festgabe,  p.  54  et  n. 

^^,  mugir,  Syr.,  1597. 

Sur  ce  thème,  voyez  d'ailleurs  sub  j^. 
♦ 

OrC,  sentir  (bon  ou  mauvais),  ^,*j"  si',  la  femme  sent  bon, 

Aden;  aussi  Ojcî,  p.  ex.  Or*xî  ^,  viande  qui  sent  mauvais, 

Hogarîeh,  voyez  ci-dessus,  p.  973.  Ce  thème  rappelle  à  un 
certain  degré  le  latin  sapere,  avoir  le  goût;  sentir,  nach 
eticas  riechen;  être  sage,  intelligent,  Walde,  LEW,  p.  677; 
Stappers,  DS  nos  1552  et  1567.  Une  autre  explication  du 
développement  sémasiologique  a  été  proposée  par  Vollers, 


1)  ii'iSjC-,  sangle,  voir  iOiSjC. 

[*)  MMC,  p.  .501:  '■'•'- Arâza  has  notliing  in  coinmon  with  trâd.  In 
'^arâza  the  warriors  défile,  one  by  one,  before  the  standing  cliief,  assure 
him  of  their  fidelity,  and  by  uttering  their  war  cry  raise  one  another's 
war  sj)irit"]. 


2283 

ZA  XVII,  311;  selon  lui  la  plupart  des  significations  diffé- 
rentes du  thème  o^  s'expliqueraient  par  nuage  de  pluie^ 

comme  o'^c,   devin^   qui   correspond   à  l'hébr.   piy  de  py, 

nuage,  le  sens  primitif  de  ^^^£,  odeur,  serait  donc  dégoutte- 

ment,  Tropfen,  d'oîi  dériverait  celui  d'odeur.  —  o^^,  avoir 

de  la  pudeur,  170,  9. 

OjXJ",  se  parfumer,  Ad  en. 

v_j^,  class.,  parfum;   smell   (good   or   bad),   Stace,   p.  158; 

voyez  aussi  MJM,  p.  20. 

'Çif^,  pi.  Lc*'_;^5  Festopfer,  SAE  IV,  92  et  s. 

OrC,    class.   crinière^);   m  arfeïn  <  (j-jy;  j.',   /i//èwe   (qui    a 

deux  crinières),  Carbou,  p.  235  ^). 

LJ^t,  class.,  g^a■  a  ?me  crinière  (cheval),  Jacob,  Schanf.  I,  59. 

Le  fém.  ^li^  se  dit  aussi  d'une  chamelle,  Lane  s.v. ;  hâdem  - 

'arfa  (liyî),  ces  chameaux-ci^),  448;  MAP,  p.  386  'are fa, 

starkhcdsige  Kamelstute. 

'diJs:,  pi.  K-Sj^jsi,   celui   qui   décide  les  questions  de  loi  sans 


')  VoUers,  ZA  IX,  183  n.  3  fait  remarquer  que  „^j^  gehort  zii 
n~lî;  und  *.îj*/«  'Mâhne'"  [sans  rien  dire  sur  la  provenance  de  i<3j*/9. 
Les  lexicographes  hébreux  font  cependant  la  distinction  entre  deux 
thèmes  O^,   cf.  Ges.-Ruhl:  „I.  f^ny  Sir.  43,22  C]ir?D  das  Trâufeln,  etc. 

II.C]"iy  davon  OrC    herabwallende    Miihne,    C]ly,   j.-a.    N3"iy,    Nacken, 
Genick"]. 

2)  lJjC  =  O^T»-»,  etc.  dans  la  phrase  dVx-o:^  dVi^c  <-\:>  ÎA^  c>J^ 
HB,  p.  289,2. 

3)  b-c  désigne  la  chamelle  et  aussi  la  totalité  des  chameaux,  mais  il 
n'est  usité  que  lorsqu'il  s'agit  d'un  nombre  au  dessus  de  10.  Le  pluriel 

OjC  n'est   pas  employé.  Cf.  'j*^,  coll.  les  chèvres.  Dalman,  P  D,  p.  49 
hallib  ma'zâk,  melke  deine  Ziegen. 


2284 

avoir  étudié  le  fiqli  dans  une  école,  815  n.  ;  944;  Meissner, 
NAGI,  p.  133;  Arabica  V,  133;  cf.  Weissbach,  lA,  p.  75 
n.  2;  MAP,  p.  377  [MMC,  p.  426]  et  L  Sîdah  111,132  le 
chapitre  sur  xitytiL 

oy^,  l(t  première  pluie,  Jaussen,  CA,  p.  323  n.  3. 
v_jîy^,  arbitre,  815  n.  ;  Lammens,  Berceau,  p.  369  [cf.  aussi 
Lane  s.  v.  :  "Owe  iclio  smells  the  grouncL  and  tlius  knoivs  the 
places  of  îvater,  and  knoivs  in  ichat  counh'y,  or  district,  he  is"]. 
ui  jw,  der  den  Pilgern  Eeittiere  vermietet,  Socin,  Diw.  GL,  p.  290. 

^jc,  Anvillea  radiata,  1273  [Lane  s.  v.]  ;  Nôldeke,  Fùnf 
Mo'all.  II,  75. 

vjî^,  artère,  TT,  p.  82J,  voN'ez  ci-dessus,  p.  1654.  [Cantineau, 
Et.  1,39  'erg,  pi.  '«rûg;  Rossi,  AS,  p.  244  'erg,  Mrg,  pi. 
'urûg,  vena\.  —  '^'.:<^^jjJ^^  o^,  veine  idérine,  1771. 

*      .. 

^y:,  dans  certaines  contrées  du  Sud  =yix:,  couper  les 
jarrets  de  derrière  d'une  jDête,  1779. 

uj^^,  voyez  ci-dessus,  p.  1342  s.;  cf.  aussi  ibid.,  p.  1692; 
ÏT,  p.  821  [et  Marçais,  TAT,  p.  379.  Cantineau,  Et.  II,  221 
"argûb,  pi.  '■''râgîb,  '-M-âgîb]. 

{jQJéye. 

(j^^,  froncer,  492;  ci-dessus,  p.  1344  n.  1  [Rûzicka,  KD, 
p.  211]. 


2285 

Jo^,     ci-dessus,    p.    1344    n.    3    [Rûzicka,    KD,    p."  210; 

Brockelmann,  VGSS  I,  244]. 

idiï^,  pi.  j«j!^,  difficulty,  Stace,  p.  199. 

M,. 

lijyi,  lisse^-^  polir,  Hdr,  p.  655.  —  ^f.  et  ^Ic,  1771. 

^'!c,   attaquer,   38,9;    Hartmann,  LLW,  p.  90,32;  tirailler, 

LB^\,  p.  1,8. 

tij.ljù',  s'attaquer,  85,  12;  Meissner,  NAGI,  pp.  32,4  et  134; 

Stumme,  G  TA,  p.  29. 

é^U  guerroyer,  8,1;  85  n.  4. 

x/^,  combat,  740;  LB'A,  p.  61,15. 

ioCi i:  =  J^^mjiJIj  q^^'',   millet   avec   du  miel,   LLA,   p.   69,6 

d'en  bas. 

^w^'^,  1772')  [Rûzicka,  KD,  p.  209]. 

*.£,    a,    1°    boucher:    2°    ronger    un    os,   manger   le  peu  de 
viande  et  de  moelle  qui  y  reste  encore,  classique  et  coïncidant 
avec  le  class.  p^',  1146  s. 
|,^,  amasser,  entasser,  1147  ^j. 


[I)  Sub  Xii  et  J.^,  lier,  1770,  nous  lisons  „cf.  J»^",  mais  un   tel 
verbe  n'existe  pas,  à  en  juger  par  TA    VIlï,  14:  ^^^j,^    l^^    (J^J^xj!) 

Pj  Uonzevalle,  p.  45:  „Kn  arabe  de  Syrie,  («-c  et  *jC  s'emploient  au 
sens  de  'relier',  comme  iALj-  ;    *î^  'relieur'  ".] 


2286 

j..'w*j,  se  mordre^  Dt,  1147. 

^1^  pl.  j.^yi,  j.'^^  j.'^,  rfzgrîfe,  19,10;  72  passim  ;  223  n.  1, 
expliqué-  1140.  Sur  la  signification  de  »^  en  Hdr,  voyez 
1143;   différence   entre  ^^  et   *^,    1151.  Voyez  d'ailleurs 

1144  s.  et  1360  n.  1.    —   Aussi   en   sabéen   [d"ii;,  pl.  onyx, 

moles,  munimentum  aquanun,  Conti  Rossini,  Chrest.,  p.  212], 

cf.  Grimme,  ZA  XXVI,  159. 

iU-c,  bonde;  bondon^  Hdr;  voyez  1140  et  s.;  1681  n. 

J.J:,  nom.  gen.  :  mj^,  nom.  unit.,  os,  expliqué  1147. 

iu^^,  iOî^,  iixîji,   tas  de  6^e,    expliqué    1147;    ic«^,    MAP, 

p.  304  et  Jaussen,  C  A,  p.  353,  n.  3  ;  le  pl.  oU^  Dalman,  PD, 

p.   20.   [Ce   mot  se   trouve   d'ailleurs  aussi   dans  la  lurah, 

M^,  M^,  pl.  *^,  Lane  s.  v.]. 

j,^,  digue,  1141;  1144;  el-Amâlî  1,5,3  d'en  bas:  5w>u^(  |.ytil 

^^^'  3jtL    ^'   j^^'  i^jjs^L.  Voyez  aussi  ci-dessus  sub  j.>ww. — 

j,^  dans  l'acception  de  rcd,  1145  n.  4. 

j»j^    [pl.    j.^^^,    cZz^ra,   argine  piccolo  o  grande,  Rossi,  Voc, 

p.  809],  Glaser,  Mitth.,  p.  70. 

j.(jw,  expliqué  1147. 

^ff^i  1147  [A  l'endroit  cité,  ^^^  dans  la  Mo^'allaqah  de 
"Antarah  v.  45  est  expliqué  par  ^5^,  cf.  Nôldeke,  Fûnf 
Mo^all.  II,  38]. 

^^f■1  pl.  er^'-t^î  class.,  os  fZ?<  nez,  cartilage  du  nez.  Qasidat 
es-Sa^gah  : 


2287' 

U'arnînhâ  tamr  el-'^arâg, 
ëdbâb  el-hôsm  el-mashûrât, 
«Son  nez  est  comme  les  dattes  du  "Iraq, 
Comme  le  tranchant  des  épées  renommées. 
C'est-à-dire  le   nez  est  un  peu  courbé  comme  un  sabre; 
wjLx;^,  pointe  du  sabre  \  j*-*^,  pi.  de  j.Lwj>,  eptee. 

^îGy.!,  1772. 
* 

^^f.^  a,  class.,  être  mi,  315  '). 

^c}.,  laisser  =  J^,  7,6;  12,3,19;  19,7;  24,22;  39,21; 
50,12;  53,16;  56,21;  61,9;  63,19;  64,8,20;  65,9;  75,20; 
76,1;  327;  512;  849;  1547;  Arabica  V,  302;  Festgabe, 
p.  15,2;  ci-dessus,  pp.  705;  798;  861;  1119;  1394;  Stace 
(Béd.),  p.  98  2).  Sur  cette  signification,  voyez  315. 
(^yw,?iM,  631  [Rossi,  AS,  p.  223  nudo  'àrl,  fém.  'âriyehl. 

Une  autre  forme  est  ^^,  i,  filer  au  fuseau,  1123. 
1^.:^:!,  ftre  tressé,  1123. 
^^,  pi.  (Cj'jC,   cluu  sauvage,   Dt;  Stace,  p.  28  i^j^;  Jahn, 

M  S,  p.  164:  arrîyy,  pi.  arôrî  [Rossi,  AS,  p.  237:  „selva- 
tico,  animale  o  planta  (selvatica  o  stérile)  'arrï  f.  "àrriyeh"]. 
sîjtxi  mâ^râh,  pi.  i^j^^i  corde,  316;  1123. 

*  " 

•c,  i,  ==  ,«.,  9, 11  ;  20,  3,  expliqué  368;  aussi  avoir  soin  de, 
1038  n.  r. 


')  Sur  la  forme   i^r^,  voyez  ci-dessu.s,  p.  1362. 
2)  Avec  la  remarque  "also  unloaded". 


2288 
^^-oJxi'J  (^',  serment  discuté  ci-dessus,  pp.  474  et  1006. 

vj£,   pi.  ij'jc,  -r^^j'jc,  servant^  Jayakar,  OD,  pp.  661;  865; 

Socin,  Diw.  Gl.,  p.  290:  ^^^f■  oder  'iJjc  (wohl  iù'^)  Dienerin, 
welche  das  Melken  besorgt"  ;  selon  Snouck  Hurgronje,  M  S, 
p.  105,  MjC  est  die  Braut,  wenn  sie  schon  frùher  verheiratet 
gewesen  ist,  cf.  ibid.  n.  1  :  „Das  entsprechende  mânnliche 
Wort  ist  "azab,  seltener  ''âzib,  Plur.  immer  "uzzâb". 
Dans  Bel,  Djâzya,  p.  83  nous  lisons:  „Quand  la  jeune  fille 
est  en  âge  d'être  mariée,  elle  s'appelle  io;(c,  pi,  oL  (n'est 
pas  employé  à  Tlemcen,  où  l'on  se  sert  pourtant  du  masculin 
v_jj!c,  pi.  v'j^)"  [Rossi,  AS,  p.  199  ''azâb,  celïbe,  comm-e 
dans  la  lurah;  ''azabeh,  7mbile,  p.  223]. 
v_ji3w,  maUre  de  la  tente;  hôte,  30,12,13,24;  307;  310;  pi. 
i^Jxx,  31,1  etwu^'L*:c,31,10;703  =  LB'A,p.8,16;1647n.2; 

LE 'A,  p.  5,6,12;  Festgabe,  p.  81  ;  Meissner,  NAGI,  p.  134; 
MAP,  pp.  178;  353  [M M C,  pp.  153  v.  3;  306  v.  3].  Sur  ce  mot, 
qui  appartient  aux  dialectes  bédouins  du  Nord,  voyez  Socin, 
Diw.   GL,   p.  290  et   surtout   Hdr,  p.  655  s.  [Quant  au  pi. 

..^j'ljw,  voyez  GLB'A,  p.  34  sub  ^].  —  o^y'^  v/"» 
amphitryon  du  Bahmân,  488;  cf.  Wetzstein  ZDMG  XXII, 
88,18:  ^^^'  iojjw  L,  liebe   Wirtin. 

ioijtx»,  maîtresse  de  la,  maison,  Hdr,  p.  461  n.  3  =  (j:_yij!  j.î, 
LA  III,  335,  10;  el-Amâlî  I,  20,  2  d'en  bas:  ^li^î  -^f^^  >^^ 
[L  A  II,  86, 6  :  ^^^^  à>  {j^^^  o^  xx^w^  Vj*:^  L>-r-y'  io'j*JI 
(cf.    Lane    s.  v.)    et   1.   8  :   xa^Lojs^v/o^  i^*i2J,^  ^f^^  3*>y'  ^3^5 

vi:A-«l5    *«^jc^    *^T*J'    *-^f^j    iu*'_«fl!    wL^J^    xXJblî^  \ax«;3'l:>3    \;Cw^^.>3 

jj>y'  *^j*^i  Lfî^j"^'  i3^  ^j^  '^'  '^j*^^  o^  "^-^  '-r^^  ^^  'l>y*''^ 


2289 

..XàJ    Le    jLiîJ^    *Jj'LM    J3à=>_5    S-^ijeLi    ^^LoLi '-jiiXs    L^î    c?^'^.    *j"'y«' 

—bCJLi    XXj_5iC:    l-^lXj     (^i    \JJtj'    3'^'    ..,^U;    tj^    J^r^i    «lAxiiJ"    iojtx 

>  -  -  î 

* 

Ojc,  sifflement  sourd  qui  retentit  dans  la  solitude,  Jaussen, 
CA,  p.  320;  dans  la  lurah  ^;^  ou  ^àj^,  en  parlant  des 
génies  du  désert. 

^j£,  nom.  gen.,  palmier  nain,  91,3;  605;  615  s.;  622;  831; 
1353;  1738;  Hdr,  p.  656;  palm-leaves,  Stace,  p.  118  =  CAa- 
maerops  humilis,  Hehn,  Kulturpflanzen,  8.  éd.,  p.  275  ;  voyez  les 
renseignements  détaillés  chez  Marçais,  TAT,  p.  381.  Cf. 
^h  <  wÀ£j  <  OIX.W,  feuilles  du  palmier-doum^  servant  à  faire 
de  la  corde,  Carbou,  p.  213. 

xJic,   hameau,  Hogarîeh  ;  campement  isolé,  Eg.,  1151  [Rossi, 
AS,    p.    243    'ôzleh,    tribu]  \    dans    la    langue    classique 
retraite,  solitude. 
* 

J.1C,  i,  u,  vouloir  partir,  se  mettre  en  route  0,  164,  3  ;  165,  4  ;  ci- 
dessus,  p.  1547  ;  bâkir  na'zim  ila  "A dan,  Dt;  ^y>f^  L  ^a, 
quand  voulez-vous  partir?  ^\»,Csjj:^  L  (se.  jUi^  ^}^).  Ce  verbe 
a  bien  le  sens  de  se  proposer,  mais  j.je  est  aussi  devenu 
le  terme  technique  pour  préparer  les  chameaux  =  ^^  ; 
^azamtu  ba  tesiddu  ou  bâ  tehammilu?  avez-vous 
l'intention  de  charger? 


')  HB,  p.  278  n.  28  inviter  (aussi  j.jcl). 


2290 

La  qad')  '^azàmtû  qûlû  "^azanizam 
en-nôme  hâlî  wes-sêre  ahkam^j, 

Lorsque  vous  avez  décidé  de  décami^er^  dites  :  ""  A  z  a  m  z  a  m  ; 

Le  sommeil  est  doux,  mais  la  marche  est  plus  juste. 

iC;^,  pi.  *..jîjc,  prononcé  "azeym,  'azêm,  amidette,  7,7, 
expliqué  315;  HB,  p.  85  [Rossi,  AS,  p.  192]. 

!ic,  class.,  faire  remonter  l'origine  de  qn  à  (^'),  peut-être 
apparenté  à  ^c^,  Nôldeke,  NBSSW,  p.  166  n.  2;  cf.  aussi 
^\,  RD  11,23.  —  ^_c^,  Schwerttdnze  cmffiihren,  RO,  p.  418. 
^j£,  s'appeler,  Dt,  iLcu  ^^lu  ^^\,  ma  mère  s'appelle  Umm 

Sâlih. 

^Jjù",  sich  Jiennen  (im  Kampfe  und  sonst,  prahlend  sich  und 

seine  Ahnen  nennen),  RD  11,40. 

^_c:'lxj",  sich  unterhalten,  Yahuda,  ZA  XXVI,  356. 

^_cjXct,  décliner  son  nom  et  seÈ  qualités,  76,3;  1181  ;  Arabica 

IV,  19  ;  28  n.  2  ;  Hçlr,  p.  657  ;  Festgabe,  p.  29  ;  R  0,  p.  420  n.  1  ; 

Schutz   suchen,    ibid.,    p.   426,2;    cf.  I.  Sa'd  I,  i,  4,  10;  5,8; 

Gumahî,  p.  22,  6  et  ci-dessous  sub  _^s^. 

ajic  [class.]  et  a3jc,  rapport  cV Origine,  fdiation; CTÏ  de  ralliement, 

457  ;  1181  ;  Arabica  V,  214  ;  229  ;  Ildr,  p.  657  ;  Kriegsgesang  an 

Festen,  RO,  p.  25  ;  Schivertertanz,  ibid.  § 26,  cf.  ci-dessus,  p.  906. 

—  »3^,    Verwandtschaft,  Familie,   Socin,   Diw.   GL,   p.   291 

[MIWLC,   p.   263:    ^'-^Azive   dénotes   kinship    on    tho   father's 

side",  cf.  ibid.,  pp.  300,  v.  1;  302,  v.  3;  310,  v.  16]. 


')  Var.  wahï. 

2)  Mètre:  -- ^-/--/-v.- -//- _w -/--/- 


2291 

^jc,   Kampfruf,   Socin   1.1.:   cf.  Dalman,  PD,  p.  203  n.  4; 
Socin,  Diw.  1,63  n.  4  et  134  n.  10. 
(^I;£:,  Schwerttànzei\  RO,  p.  418. 

^_^v.a:,  u,  i,  palper,  tâte?\  46,26;  «vXo  ^J.Ju  >-«.c'^',  the  blind 
feels  icifJi  hïs  hand,  Stace,  p.  68;  'esseni  bina,  tàte-moi 
ici;  cliercher^  non  seulement  la  nuit,  comme  l'indiquent  les 
dictionnaires,  mais  encore  n'importe  quand  et  n'importe  oià 
[Goitein,  Jem.  n°  459;  Rossi,  AS,  p.  242  toccare\  avec  J, 
"ess  lat-tarîq,  cherche  la  route,  370 ;  506  ;  wachen,  Stumme, 
GTA,  p.  16,  avec  J^,  NTS,  p.  116  n°  22,  v.  3-4: 

i^\^»,  •->>^j.  A^^  nâsék  ihûd  wunsâra 

é)v.-Jic  Iv**^-  ^.)^  dîmê-'ëssù  'âlîke 

Beine  Angehôrigen  sind  Juden  und  Christen^ 
sie  beivachen  dicJi  imaiisgesetzt. 

I.Sîdah  Vin,  67,6:  ^iJu  iJ  e^'J-^  ^l*>lc  ^jJJU  JJù  *  Aa>ji  _^' 

^w_c    ïCajJ'    J^Î    ,-*-c    J~-Jli'    (ji^ÀJ    ^J*^*JÎ    iJ^>o'_5    Sj^    ^^.Ailaj^    J"*^-'V 

*_Av'    _'cXj'_5    Jt^li"    y^Lxî'^    i^.,*^^    jj*sv*jtj!    ^j    u**-^!^    ^••*^    U"^. 

J^^L  ^,li>LJ'  ^.,L^_^!3  u-'^-*-j'3  lMI^  ^5  cf.  Jacob,  Scbanf. 

1,60;  11,36. 

^--^5   chercher,   avec   J,   368,    "assis   lil-kitâb,    cherche 

le  livre. 

^_^wJ:,  pi.  t^-.j..'*'.^ ,  aussi  ^wL^xi,    Dt,    secm   pour    le    lait,    607 

[voyez  d'ailleurs  Lane]. 


2292 

(_^Llr:,  pi.  K^'o-vj;,  espion,  Festgabe,  p.  37;  Stumme,  TMG 
1,47,19,20. 

,  o  ^ 

^N>w^,  Lycium  Europœum,  L.  [Lycium  Arabicum,  Schf., 
Schweinfarth,  AP,  p.  29),  86,27;  1624  n.  1;  voyez  L  Sîdah 
XI,  186, 10  [et  Lane  s.v.]. 

..w^,  i,  tuer,  13,26;  83,25;  85,13;  92,10;  1515;  expliqué 
528.  En  Hogarîeh  ..«..c  est  couper  les  tendons  de  la  jambe 
de   derrière   aux    bêtes,    tandis    que    .ac  y  signifie   égorger 

et  non  couper  les  tendons.  —  Stace,  p.  190  ..^'^.jt.^ ,  slaughte7'ed. 
Cf.  ^',  ci-dessus,  p.  78. 

_w>jL)",  être  prise  de  douleur  de  parturition,  Dt. 

^..^,  difficile,  99,15;  113,18;  692,6  [Rossi,  AS,  p.  204]. 

3,*^,  ceinture  en  étoffe,  HB,  p.  100. 

^wjt.sv^,    voyez    sub    ^j>^   et   I.    Sîdah    IX,  47, 4    d'en   bas: 

J        :  >    _    _   o    _ 

w»-*^,  i,  plier,  courber-,  au  figuré  prendre  par  le  plus  court 
pour  barrer  la  route  à  qn  et  l'attraper,  jDrécéder,  1336; 
1631  n.  2,  où  l'on  trouvera  des  exemples;  dompter,  appri- 
voiser (un  chameau),  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  291.  L  Sîdah  X,  117, 2  : 

,-<X.      ^J»C      >.i>lAS.      LiXÂAvOtj"^      L^JkftwwjLcl^      LSawX     LjÀwv^i!     a;l-à*j!     o>"Àv.^£ 


[')  Cf.  Noldeke,  NBSSW,  p.  G8]. 


2293 

^Aj'  -^  ^J^  ./«'i'  Vj-^  —  wft.-^^'î  i^Sj>  ;  cf.  el-Amâlî  I,  53,  5  : 

x^}jsj>  y^  J.C  oùiiJ!  ^y.  ;^Àjî  :  i^j'ulxit^  et  Jacob,  Schanf.  1, 60. 

-^juvjù',  se  plier ^  1631  n.  2. 

^.v^ji,  se  plier ^  ibid. 

^•v^jicî,  se  plier ^  dévier  de  la  route,  1249;  1631  n.  2. 

^ju.v^,  expliqué  ibid. 

^j..v.otx),  7>Z/e,  courbe^  homme  et  objet,  ibid. 

oJ-vv.c,  pi.   o^.w.ii,   ..,Lfi..^^,  pe^/Y  des  serpents^  Dt. 

iciuv.c    Msqa,    'ôsqa,    pi.   oi--c,   Fruchtast^   RO,   p.  306,9; 

Dattelbîbidel,  ibid.,  p.  70,4  d'en  bas;  116,4  d'en  bas;  386,4 
d'en  bas;  bunch  (of  dates),  Jayakar,  OD,  p.  660.  —  Socin, 
Diw.  Gl.,   p.  291    oi^t,  coll.,  Keime  der  Àhren\  nom.  unit. 

S^^  pi.    /L«^,   armée^   troupes    [voyez   GLB'A,  p.  50  et 

Grohmann,  SA  1,86]. 

sXsv^,  camp^  170,3;  1545. 

(j:Xvlx,  soldat,  militaire,  fém.  ioX*.c,  femme  du  soldat,  146; 

1618,  où  la  traduction  n'est  pourtant  pas  tout  à  fait  correcte, 

voyez  ci-dessus,  p.  501  sub  K>yo.. 

J^^,  miel,  77,20;  1199;  Abu  Hilàl  n°  5;  Jacob,  Schanf. 
11,24  [Rossi,  AS,  p.  219].  Sur  l'hydromel,  nous  lisons  cette 
tradition    chez    Boh.    VI,  53,    d.L:    ^j^  ^^^  ^ii  j*j^   Jjj  wl 

.Jjbtjl    ^13»  U    .^•f    .A*^!^  iCl2>L<'jIj  J^Awjtji_5    r«^ï»i  w*-»Jtj!  Q^  iiLvw~*3- 


2294 

iJu^,  1199;  Boh.  111,168,5  d'en  bas;  LA  XI,  402,  7  :  J'i 

vi_      ^        .     ..         ^  .  Lc-  =       -..      (.^  y         ..  i-^    •  > 

.^w>  w^J  dVJÀi'  \;Juy»*s£:  ,^  c>^Oj,   voyez  d'ailleurs  l'exposé 
détaillé    LA    XIII,  471    et   s.    [Lane   s. v.],   cf.   l'expression 
jC*J!  ^^^  chez  les  Bédouins  du  Nord,  Socin  Diw.  I,  275  n. 
a/,  et  le  français  lune  de  miel. 
* 

*-^,   i,  cuire,  courant  surtout  dans  le  pays  des  'Awdillah, 
en  Daman  et  en  Hdr,  594;  726;  1097. 

jjL.^,  pi.  iJ..*^',  chat;  fém.  iowM.^c,  voyez  1545. 

^,-wj.,  identifié  à  na^y,  592  n.  et  1028;  Vollers,  ZAIX,  201; 
214.  Voyez  cependant  Hartmann,  ZA  XXI,  7  n.  1  et  surtout 
Brockelmann,  VGSS  11,514  et  n.  —  Plusieurs  exemples 
de  l'expression  &)Ji  ^_c■^**^5  161,24;  1459;  Socin,  Diw.  GL, 
p.  291;  LB'A,  pp.  1,  15;  3,  16;  ^^.^  sans  *)J!,  1028;  LB'A, 
p.  12,17;  avec  suffixe  ibid.,  pp.  8,2;  16,19;  Meissner, 
NAGI,  p.  134  ^asâk  biluuga^Ca),  môchtest  du  krank 
icerden-,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  146  ..;^  ^è^^^^^s^,  j'espère 
que  tu  te  portes  bien;  Yahuda,  OS,  p.  409  n°  21  sagret 
(ijlmâ^tkâlkel  ""ala  ^ahlâ  ""asâha  tîbas,  der  Baum, 
der  den  Seinigen  (d.h.  den  unter  ihm  Sitzenden)  keinen 
Schatten  spendet,  môge  verdorren!  —  Sur  ^iJ-^^,  voyez 
d'ailleurs  Marçais,  TAT,  p.  382.  —  Aussi  "asan,  Weissbach, 
lA,  p.  15,8;  Torczyner,  ES  S,  p.  10. 
*    " 

iLv:^,    pi.    j^^^^,   cabane  faite   de   nattes   et  de  branchage, 
H(lr,   p.  657   [Rossi,  AS,  p.  198  capanna  (nella  Tihâmah)]; 


2295 

Socin,  Diw.  Gl.,  p.  291;  aussi  en  Eg.  Mése,  Brockelmann, 
VGSS  1,421.  Cf.  i:iLJ>. 


w^-^Lxj  [pi.  de  w^x^xj,  qui  n'est  pas  employé,  scanty, 
scattered,  disimited  (herbs),  Lane  s.  v.]  ;  voyez  [Lane  et] 
ci-dessus,  p.  172  sub  rv^Lj'. 

*    .. 

^£,  imposer  à  (pi  la  dune^  131,9;  payer  la  dîme,  167,8; 
170,  16;  cf.  hébr.  Ti'i?,  Nôldeke,  NBSSW,  p.  76.  Aussi  JL. 
-xisc,  tirer  ime  salve  de  joie,  817;  Arabica  Y,  303;  ci-dessus, 
p.  785  n.  3;  Stace,  p.  170;  mehrî  oser,  Jahn,  MS,  p.  166. — 
J:^  est  aussi  devenir  pjleine,  retenir,  trâchtig  werden,  RO, 
p.  331,6  d'en  bas;  Hartmann,  LLW,  p.  132,6  d'en  bas. 
J,:^,  pi.  jy^i  diine,  455;  457;  Arabica  IV,  31  n.  1;  RO, 
p.  411,  14  d'en  bas.  —  -^c  ^ o^r  est  Siussi  Calotrojns pj'ocera, 
Arabica  V,  39  [Schweinfurtli,  AP,  p.  10];  selon  Jahn,  M  S, 
p.  166  asôr,  nom  d'une  plante. 
••5.xc^£  ''esera^^  .xix,  Calotropis  procera,  1520;  RD  11,40. 

b.A/i:ai,   famille,   tribu,   Hartmann,   Die   arab.   Frage,  p.   617 

'•i.jJ,:^   îjVon  dem   gemeinsem.   ''s(s)r,  welches  das  Wort  fiir 

'zehn'  als  die  'Gruppe'  par  excellence  lieferte"');  Glaser, 
PM  1884,  p.  172;  BB,  p.  27;  Jaussen,  CA,  p.  112,  où  il 
s'agit  de  a-v^  et  de  iJ^,  cf.  ce  mot  ci-dessus,  p.  497. 

.^>co>x,  pi.  oKy^,  dime,  redevance,  452;  1331;  Ildr,  p.  657. 
En  hébr.  'wv'û. 

')  Le  sens   primitif  de    ,/ii-c  semble   être   lier,  ramasser,   Delitzscli, 
Gen.,   p.   558   n.   101  ;   sur   la   signification   symbolique  du  nombre  10, 
voyez  ibid. 
liANLiiiKRu,  Glossaire  Datînois  144* 


2296 

*  ,    > 

s-^J:^    "^uéurâ^    class.    ^^i^,   94,7;   expliqué    1404  s.   Cf. 

MAP,  p.  256. 

.ULc,  qui  fait  payer  la  di)iie,  nom  de  la  timbale  du  sultan 

de  Lahig,  747. 

^^!c,  1547  et  n.;  ci-dessus,  p.  1449;  voyez  Nôldeke-Schwally, 

Gesch.   d.   Qor.   1,179  n.  1   et  Marçais,   TAT,   p.  383.   Cf. 

Winckler,  ASO,  p.  98. 

Syijw,  plateau  en  cuivre^  59,4;  1088. 

B,;sJaxj',  salve^  coups  de  fusil  10,10:  456;  1786;  Arabica  V, 

303;  319;  Stace,  p.  148,  cf.  Hartmann,  LLW,  p.  91. 

Jjow,  ayijt^,  1405.  PI.  ^tv^Lx^,  Prov.  et  Dict,  p.  411. 

oi-ciu::,  proprement  =  Ui-^j  et  de  là  être  suspendu  à^  comme 
vJïJlc,  avec  le  sens  (Vaiuier  (cours  Fleischer).  Cf.  oiiiic, 
lierre^  Syr. 

vjLcij::,  sich,  ncUiem,  anlegen,  nicht  nur  von  Booten,  wie  in 
H(lr  Gloss.  ungenûgend  definiert  ist,  M  J  M,  p.  20.  Cf.  Dozy  s.  v. 
'Ji.C:>je:j,  être  volontaire,  ffre  gâté  (enfant),  Dt  =  ^,;Xa^j ;  la  gibt 
libnek  tiyâb  u  qâl  hâdeh  ma  bà^ha  walla  a  bu  h 
gâb  lah  bàdalha  h  ad  a  yitsamma  mit^assiq,  si  tu 
donnes  à  ton  fils  des  habits  et  il  dit:  y^ceci  je  ne  le  veux 
pas",  son  père  va  alors  lui  en  pivcurcr  d'autres.  Cet  enfant 
s'appelle  oi.xijt:C/o  =  ^^xx> . 


-i^,   es/x'rer;   LA   XV,  296:  t^kî!  j»..iijtj[5  ^-icou'l,  cf.  J^îc  et 
j^c,  qui  suppose,  1762. 
--ci^,  confidence,  li^AJ  ^^^^^  ^^  ^  trust  in  y  ou,  Stace,  p.  37. 


2297 


i^^xc^,  souper^  1779.  Ailleurs  ^<:Aj>^^  RO,  p.  415  n°  178 
IRp  11,40;  Meissner,  NAGI,  p.  134,  comme  dans  la  lumhl. 
svx;;^,  regard  coquet  d'amour,  cf.  oix^;  toit  su )•  des  colonnes, 
Hogarîeh,  voyez  ci-dessous  sub  Jj^^. 

tU;^  ou  ^^'i^,  soir,  voyez  I.  Sîdah,  le  chapitre  sur  o^s^'  -U-»-' 
xx5  \^Î5  j.^!]!,  IX,  44  s.  ')  et  Marçais,  TAT,  p.  384. 
iu.,;cs£,   souper    comme    dans    la    lurah    [Cantineau,   Et.  1, 45 
^ase,  ""ase,  ''a  s  a,  ^asa];  repas  le  lendemain  des  funérailles, 
1779;  aussi  cVnue,  offrande  en  ncdure,  1579;  Arabica  IV,  81  n. 
La   redevance   a   reçu   le   nom  de  Li:^,  parce  que  le  ""âqH 
était  obligé   de   fournil'  le  repas  du  soir  aux  étrangers  qui 
arrivaient,  Arabica  1.1. 
■!Û^%  pi.  L'-xi^,  soir,  1273;  RD  11,40. 
.  ,lty^ ,   1414. 


* 


;j.2£,  p)resser  ;  tordre,  7,9;  316;  -i^^kA  ^s^  ij^*J.5  il  presse 
sur  les  narines  pour  en  faire  sortir  la  morve,  comme  font 
les  gens  de  la  campagne  qui  n'ont  pas  de  mouchoir.  C'est 
là  la  signification  de  l'exemple  cité  par  Dozy  ;  voyez  aussi 
Hdr,  p.  336. 
Combinaisons  étymologiques,  316. 

')  Sur  le  duel  q'^i-'Ï^^^j',    voyez  Torczyiier,    ESS,  }).  191.    Cf.  sur    les 
formes  liébi'aïques  D""!!"!];  et  D^HX  Bauer,  OLZ  1914,  col.  7. 

2j  M'AR,   p.   29:    Liu-^yCi-yi^c^i    liL-j-CO^^    sLJi._£,^    )Lj^£.    \-X-o1    Ju.«j 


2298 


* 


«,-^c,  liei\  317  [Rossi,  AS,  p.  195  hendaré]]  aussi  lier  les 
cheveux  avec  le  qasâl,  1549.  En  mehrî  asôb,  azôb, 
Jahn,  M  S,  p,  165. 

w^AiJtJ',  se  ceindre  la  tête  d'un  bandeau,  1697. 
y^AjLXi:'  [c.  v_;  se  ranger  sous  la  bannière  de  quelqu'un,  ad- 
hérer à  une  opinion,  à  un  parti,  Dozy],  RO,  p.  349,6  d'en 
bas:  „bny  bah  ri  bîi  mo^tosbyn  bubny  rijâm,  die 
Beny  Bahri,  icelclie  sich  in  die  Schutzherrscliaft  der  Beny 
Eijâm  hegehen  liahen". 

:,  gerhe^  Dt. 
=  JwAii,  lanière  pour  lier  les  cheveux^  Ye.sbom. 

:,  pi.  ,.y>.Jwv.2x,  tribu,  520  [voyez  d'ailleurs  Dozy  s.v.]. 
v_^y^jtN-  OU  io_^-ojt^,    52,11,    expliqué    1043;    selon   Manzoni, 
Yèm.,   p.  218   j.pezzi   di   pane   messi   a  ricocere  con  burro 
e  miele". 

Aao^,   brasser  la  'a si d ah   avec   le  bâtonnet  appelé    Lc\x), 

Dt,  V.  h.  V.  Cf.  A>o^. 

wVyoi^ 'j,   aussi   dans  la  lurah,  bouillie^  61,16;  1053;  1097; 

MAP,  pp.  153;  214;  RD  11,40;  Glaser,  PM  1884,  p.  179: 
„grober  Teig  aus  Durramehl"  [voyez  aussi  Dozy  s.  v.  et  avant 
tout  TATK,  p.  193];  Stumme,  NT  S,  p.  134  n°  71  v.  1-2: 

&w\-^-AJi.^   L5r^-=^  ^'  ^'        ^"^^^  ^^  hâbbi  ""as^-da 
^S'.A  'j  J-svjl;;  v_jwi.3         uràb  eTtlsél,  jâ  niuràdi 
Meine  Liebe  ist  Butterbrei, 
U7id  der  ,^Honig"  ist  fort,  o  Erselinte! 


[')  Goitein,  Jem.  n"  705  'asit]. 


2299 


yo£,  serrer^   presser^    tordre^    317;    1099   n.  ;   Hdr,   p.  658; 
RO,   p.  328,  5   d'en    bas;  y^^r,  lie  twisted  (cloth,  &c.),  Stace, 

p.  178;  iu«L  yac,    he  turned  lus  head   (to   look,   &c.),   ibid. 
[Rossi,  AS,  p.  242  torcere]. 

Thèmes  congénères,  317  [sut^ajlc,  cf.  aussi  Joûon,  Mélanges 
de  la  Fac.  Or.,  Beyrouth  VI,  155]. 
yac,  sérum ^  Hdr  et  Beyhân,  49,8;  1030. 
3-A.iE,  turn  (in  the  road),  Stace,  p.  178. 
ywAac,  jus  pressé  de  sésame^  1738. 

^,  [voyez  GLB'A,  p.  50;  MMC,  pp.  4;  406;  473,  v.  5]. 
.yO£,  douleurs  de  ventre^  592;  aussi  toîtrlrillon  de  vent,  593. 
^x),  a^jw,  pi.  yo'tx^,  pressoir  à  l'huile,  170,5. 
.Lxsjw,  pi.  ^o'wx.<,  tourhillon  de  veut,  Hess,  AVZKM  XVI,  56. 
ii.vA^^,  pi.  -v^Lx^,  tourelle  ronde  aux  coins  des  châteaux, 
Hdr,  p.  658;  HB,  p.  65. 

Sur    .^xi^   voyez    ci-dessus,    p.  377    et    Festgabe,    p.  34. 

ii.yjuw  ov.'-^5   f^  '"Ortf^  ')(^'ith>   iiiany  turns,   Stace,   p.  178.  — 
Un  autre  verbe  dérivé  est  i^,y2«j,  manger  dans  l'après-midi. 

oyj>'£,  vent  violent,  593. 

.fiAJic,  presser  ou  ^'oyrfye  jusqu'à  en  faire  sortir  tout  le  liquide, 
^fm2  auspressen,  Dt,  317  n.  3. 

^v.*ai:,  u,  couper,  'anazî  [GLB^'A,  p.  50]. 


2300 

Jwci£,  nom.  gen.,  xL^ic,  nom.  unit.,  Rosenlorbeer,  RD  11,40; 
Glaser,  PM  1886,  p.  2;  Deflers,  VY,  p.  25  [Lane  s.v.]; 
Uhud,  p.  6:   JljCJ^  xils'l   loi  }S^\  lll^.  JiJ^^  o'^  J.^i 

* 

J4JS.2C,  u,  lier,  serrer,  nouer,  Hdr,  p.  658;  constiper,  Marçais, 
TAT,  p.  385  [cf.  Ronzevalle,  p.  451. 
Thèmes  congénères,  317;  1387  n.  1. 

Lo£,   u,  panser,  317;  frapper,  1753. 

Li£,  pi.  ^c^'^i^i    bâton,    1743;    1753   ss.    [Rossi,   AS,   p.  195 

^osyoh,    voir  aussi   Bouch.   Index,   p,  123];    le    bâton    du 

chamelier,  el-Ahtal,  p.  198,  3. 

LA^ijt^!  Ck*^,  1754.  —  (js.4.L*^i!  LAi£.,  1755. —  swcix;  .c'^i  1<0,  16, 

expliqué    1758.    —   pj^^coi  i^j'u^c '),  1752,  cf.  Hess,  Der  Islam 

IV,  316  n.  1.  —  Diminutif  J^,  i^oc,  RO  §  48. 

(jiac,  a,  class.,  mordre,  911  n.  2.  A  Tanger  Xc,  Marçais, 
TAT,  p.  386. 

o'wAiac   "odâd,  bracelet,  Hdr,  p.  658;  H  B,  p.  102. 

iA*iat/«  mi'dad,  maS.lod,  pi.  Aojw,  oin  èinziges  Annbancl, 

welches  am  rechten  Oberarme  getragen  wird,  Snouck  Hur- 
gronje,  M  S,  p.  79  n.  1;  Hess,  WZKM  XVI,  57. 


I)  Sur  SLAOt  et  ii.J.^Ajix:,  voyez  Wetzsteiii,  /DM  (i  XXII,  173  et  Noldeke, 
IJSSVV,  |).  70  n.  9  [Stumme,  GTA,  p.  G9  ^asjli].  —  Sur  IVmi.loi  du 
bâton,  cf.  Marçais,  TAT,  p.  190  n.  '2. 


2301 


ij^xxac,  mâcher,  kmien,  RO,  p.  258. 

K/iîLxA^xj",  Heruinkcmerei,  Nagerei,  RO,  p.  258. 

ij^juasCi  avec  J.C,  mordre  avec  les  dents  supérieures  la  lèvre 

inférieure  pour  faire  un  signe  d'amour,  Dt. 

^^Lc:c,  voyez  ^^y^s^. 

>  O     _       - 

iUac,  dans  ed-Dâhir  'udah,  pi.  v.*:2£,  (^y^^v^i:^^ 5  dans  le  Sud 
arbre  ou  a,r&?6ste  en  général,  23,9;  64,13;  86,21;  87,20; 
670;  684  n.  1;  1099;  1628;  ci-dessus,  p.  337;  Lammens, 
Berceau,  p.  64  n.  8;  expliqué  668  et  ss.  Sur  les  mots 
correspondants  dans  les  autres  langues  sémitiques,  voyez 
Delitzsch,  Prol,  p.  43  [Brockelmann,  VGSS  1,334]. 

Dans  la  lurah  V-^i^i^,  nom.  unit,  k^wais^,  k^ais^,  iCcoc,  comprend 
selon  el-Amâlî  I,  10,  5  ^xj  é^  a)  y^  J.i',  et  les  variétés 
les  plus  connues  en  sont:  ^Jilii!,  ,«-L^i',  Jl-^av.^',  Joi^xil, 
_«.Av.]î,  (^.jU/JiJ!  et  ^jJJi\.  Sur  les  arbres  différents  qui  comptent 
parmi  ^.-si2*Jt,  Lebîd,  éd.  el-Hâlidî,  p.  103,  Diw.  Hod.,  éd. 
Kosegarten  n°  74,  24,  voyez  I.  Sîdah  XI,  181;  LA  IX,  52/3 
et  XVII,  410  et  ss.  ;  Lane  s.  v.,  cf.  aussi  l'exposé  des  formes 
détaillé  chez  Nôldeke  NBSSW,  p.  145  et  n.  2;  I.  Sîdah 
XIII,  237,  8  d'en  bas. 
'LAiytxi,  expliqué  671. 

_bj-fui2c,    J.^^>;*i3£.,   'lèiocryjç^  voyez  Jjj.jo\.c. 


2302 

-Le,  318;  1253  n.  ;  voyez  ci-dessus,  p.  1674  et  Hdr,  p.  658; 
le  sens  de  se  répandre  (odeur)  aussi  Socin,  Divv.  Gl.  s.  v. 

.^Lt,   faire  mal  en  touchant  un  endroit  blessé  ou  malade, 

Beaussier,  p.  437  ;  avec  J  einein   eine  tiefe  Wunde  schlagen, 

Socin,   Diw.   Gl.,   p.    292;   ^^c  xo'uo.,  das  Blei  schlug  ein, 

Stumme,  TTBL  v.  815.  Cf.  Dozy  et  Fleischer,  Kl.  Schriften 

11,639.  —  Aussi  être  reconnu  coupable^  Arabica  V,163n.  4. 

i^^ia'jtj',  signification  incertaine,  906. 

v^ioc,   comme   dans  la  lurah  coton^  88,6  et  passim;  1053; 

HB,  pp.  80, 10;  102  [Rossi  AS,  p.  202  'otob,  cotone]  aussi 

muffa^  ibid.  p.  221]. 

[K*Lr.,  ouate,  Goitein,  Jem.  n°  709]. 

iuLic,  cotonnier,  88,  20,  23. 

io'i2c,  pi.  schwergetroffen,  Stumme,  TTBL,  p.  146.   Comme 

le    fait    remarquer   Stumme,    probablement   ,^Lk2c,   pi-   du 

sing.  ^^^' 

^^xlic,  v>^''î   iiiot  injurieux  populaire,  Hartmann,  LLW, 
pp.  91  et  183. 

L-^L*/),  moelleux  comme  le  coton,  1053;  rotten  (with  mould), 
Stace,  p.  146. 

'^.    u,   i,  tordre,   318;   604  n.;  709;  Stace,  p.  178  =  ij:_^. 
Jic,  class.  exhcder  de  bonnes  odeurs. 

^,  ficelle,  Hdr,  p.  659. 

^_c^I3£  OU  ^f^,  pi.  i>L£,  f celle  en  fUaiitents  de  '^azaf,   604 

et  n.  1;  709;  1123  s. 


2303 

^aIjc,  rope  made  of  palm-leaves,  Stace,  p.  145. 

Dans  la  Inrah  .lir:  est  parfum^  comme  RO  p.  402  n°  61 

[et  Rossi,  AS,  p.  230],  cf.  ^âtri,  duftig^  Stumme,  NT  S, 
p.  131  n°  60  V.  2.  —  [^U:  Jac,  Zenker,  Dictionnaire  ou] 
sLi  -Le,  Beaussier,  huile  de  géranmni]  de  là  ^^J^s^^ 
^  u  t  r  s  H  n,  =  JiL_ii  ij-E ,  1309  n.  1  ;  a  t  r  a  c  h  a  n,  expliqué  par 
odeur,  Rabah,  p.  50. 

i^.jL^>2c,  pL  ^Ikc,   cdte'ré;   ''itâs>  ^atâs,  1480;  1658  n.  4. 

JjtJtLc  et  ia^c,  601;  sur  ia^lsc,  voyez  MO  XIV,  91  ;  ci-dessus, 
p.  1163  n.  1. 

v-ftlag 
>_à-2£,  i,  dans  la  larah  intr.  pencher^  incliner  vers  et  trans. 
tourner,  diriger;  en  ""Oman  hespringhar  iverden,  RO,  p.  331,  14. 
xfilic,  d'après  Hess,  WZKM  XVI,  48:  „der  eigentûmliche 
Sattel  mit  sammt  dem  Màdchen",  1274  n.  3;  ci-dessus, 
p.  1386;  Socin,  Diw.  Gl,  p.  292;  Jaussen,  CA,  p.  174; 
MAP,  p.  377  incorr.  'Atfa'  [MMC,  p.  540,  cf.  p.  571  ss.]. 
^Ij'x:,  en  cJudeur  (àncsse,  jument),  1398. 

J«.l2£,  e-s'/yoyy/ey,  521,13.  —  Sur  l'expression  ma  si  ya^tal,  ça 
ne  fait  rien,  voyez  ci- dessus,  p.  243  sub  yj.  Ce  thème  se 
trouve  aussi  dans  les  parlers  maghribins;  sur  les  sens 
différents,  voyez  Marqais,  TAT,  p.  386. 
Jiaxj",  être  détériore,  gâté,  347;  Cire  châtré,  SAE  IV,  156 
n°  49. 


2304 

Jwi£,  pi.  J'u.2£i,   sac  fait  de   tresses  de  foliole  de  'azaf  = 

Hflr   iLàLui,    12,20;    462;    1074  n.  2;   1738;  basket,  big  and 
open,  Stace,  p.  17. 

jvl2c,  nom  d'un  arbre,  583  n.  1. 

^£,    dans   la   lurah  prr parer,   faire   macérer   (des   peaux), 
1112,5;  1114  '). 

En  Dr  eniporter,  wegtragen  (un  blesse,  un  mort),  1530. 
isLL3£,  pi.  Q-2£,  dehors,  Dt.  C'est  le  contraire  du  o>^j,  c'est- 
à-dire   ^LaJî,  iotijxiî,   p.  ex.   fim-'otnah,  e?î  dehors,  hors  de 


')  Fleisclier  npud  Delitzscli,  lob,  p.  283  n.:  ,,Das  V.  ry^^ ,    von    deii 

Orientalen  selbst  mit  dem  laut-  und  sinnverwandten  rj-^^  ziisamnien- 

gestellt,  liât  die  Grundbed.  festliegen  und  festlegen,  wie  denn  q^j 
Lageroit    von   Kanielen,   Scliafen    und   Ziegen    uni    die    Triinke  iierum, 

nur  spezifiscli  von  q-^jj  Vielihof,  Vielistall  verschieden  ist.  Dergemein- 
scliaftliclie  Gattungsbegrilf  ist  immer  Lagerort,  vvoshalb  der  Kanius 
'^ulan   dui'ch    ivatan   wa-mebrek,  naml.  uni  die  Triinke  lieruni,  erkliirt. 

Gleiclibed.    ist    q-^*-^    {m'^atén    bei    Bartli,    Wanderungen    S.  100    vgl. 

DMZ  IV,  275)  als  n.  loci.  D;is  V.  rj^  lm[>f.  fafunu,  auch  fa linti, 
Inf.  ^iitt'in,  ein  v.  inlrans  ,  bed.  namlicb  von  Kamelen  u.s.  w.  sich  uni 
die  Tranke  lagei'n,  nachdeni  sie  daraus  gesolfen  liaben,  oder  auc.b  voi-lier. 

Dagegen  ry^^  Inipf.  fafinu,  auch  faliinu,  Inf.  V(fn,  ein  v.  Irans.  vom 
Geiber:  die  Felle  in  die  Lobe  oder  Beize  legon  (l'ranz.  confire,  mittel- 
lateiniscli  tanare,  tannarc,  wolier  fianz.  tcovter,  gerben,  tan,  Lobe), 
bis    sie    gar    sind    und    die    Haare    leicbt   abgescbabt   werden    konnen. 

Daber  ry-^^  Inipf.  fulami,  Inf.  \(lan,  ein  i\  i)ilyans.  von  Fellen:  dnrcb 

Liegen  in  der  Beize  niùrbe  werden  iind  nui  tien,  stiiiken,  was  dann 
ancb  auf  Mensciicn  und  Tiere  iibeitragen  wird  ;  stinken  wie  ein  Fell 
in  dci"  Beize,  vgl.  silus,  Scbimniel,  Moder,  Rost". 


2305 

la  zarîbah,  tandis  que  le  classique  ^jLî.  signifie  le  lieu  oit 

se   rejwseni  les  troupeaux   près   de  l'abreuvoir  =  Jj'^5i  i)^, 

Boh.  V,  9,  16,  cf.  K>Ll2£,  das  sich  Lagern  am  Wasser  et  ^j^, 
skh  am    Wasser  lagern^  Socin,  Diw.  GL,  p.  292. 

i^^£ '),  i,  donner'^),  depuis  longtemps  la  forme  usuelle  dans 
toute  l'Arabie,  Hçlr,  p.  659;  Prov.  et  Dict.,  p.  412;  Meissner, 
NAGI,  p.  134;  RD  11,40  (aussi  J^^)]  J^^  ou  plutôt 
^^î,  Littmann,  BE  gloss.,  p.  53;  ^^  ta,  PtO  §  385; 
Rôssler,  M  SOS  111,7,11  tajûny  (parf.);  ibid.,  p.  6,4 
tùjnny  (impér.),  mais  p.  6,3  ja^tûs  et  p.  7,3  a'tyny; 
en  maltais  ta,  Nôldeke,  ZDMG  LVIII,  911. 
^^Ljù-,  mendier,  LB'A,  p.  80,27. 

b>L£,  Waffenstillstand,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  129;  MAP, 
p.  362;  cf.  cj^^r^î  Frist,  Littmann,  BE  1,7,1. 

^:^  et  lLc,  doublets,  610. 

j*Iâ£,  05,   ci-dessus,   p.  16.50   [Cantineau,  Et.  11,222  ^ad^m, 
pi.    ''"dâm;  Rossi,  AS,  p.  224  "uctmî,  pi.  "uctmân]. 


-b«.>^Iic,  l^iÛTij^,  voyez  JjijwVc, 


')  Selon  Vollers,  ZDMG  XLIX,505  de  ]/~ta,  senken;  Ms.  Laiulberg 
n°  38,  j).  7:  „Je  ne  doute  pas  que  i^^^^i  i^^^  et  (3'  ne  soient  des 
]nononciations  de  la  même  racine.  Le  p  est  souvent  chez  les  Bédouins 
prononcé  sans  gutturalité  qu'on  dirait  un  alef,  et  je  pourrais  citer  des 
exemples  dans  tous  les  dialectes  ai'abes  sur  la  permutation  de  —.3 
et  de  cj  dans  ce  mot.  Socin,  Zuiii  arab.  Dial.  v.  Marokko  a  très  bien 
pu  entendre  '^atâhu  au  lieu  de  ^atâhu  (p.  158,  1.  8)". 

[2)  Proprement  L^si.  prendre;  ^ç^^ ,  donner,  cf.  Noideke,  NBSSVV, 
|).  70.1 


2306 

«.JVC 

^c,  pi.  ^J.c^,  sourcil,  Dt. 

iAâ£,  sauter,  dans  le  Sud,  1253  n.  1;   'afid,  inf.,  RO  §30; 

Vollers,  ZDMG  XLIX,  511;  RD  11,40;  voyez  aussi  MJM, 

p.  37  et  ci-dessus,  p.  837.  LA  IV,  287;  I.  Sîdah  III,  104,  11 

d'en  bas:  'ùLvic  <jJut-i  cxic  iuj.*!.   .iùil'  —  lXsjLL.   —  Trans. 
••  •■     •    >  ^ 

chasser,  icegjagen,  aussi  dans  le  Sud,  1253  n.  1. 

o\Σ,  uberspriiigen,  RO,  p.  329,4  d'en  bas. 

lX^jù",  sich  schlenkern,  ibid.,  p.  298,  10. 

jsÀXc',  sich  in  einer  Behausung  einschliessen  miel  vor  Hiinger 

îimkommen,  Mordtmann,  ZDMG  XLIY,  200,  oi^i  il  donne  la 

traduction  du  passage  correspondant  dans  le  Qâmùs  turc  ') 

et   fait    observer    que    ce    sens   est  mentionné   dans  Lane 

sub  Aiic. 

o'Làxxi,  petite  jarre  en  terre  cuite,  généralement  plus  petite  que 
8y>,  Hogarîeh. 

o 

M,  poussière,  1020  n.  3,  hébr.  nsî?.  —  ^  aussi  terrain  qui 


[>)  Nous  y  lisons:    ^->^J.^•^î'    ;^AJ.i    j.JÎ    y    sA;Jj5    J--*^'    oUXc'^^Jt 
j^.,AJjLiiJL:>'    VVîA^'   Jl^**   Q->^>i-»*^♦^    ^^J^ùJjU.^*.^»    c>v^    '_=-V.'   j^;'-V.' 


2307 

a   été  arrosé,   mais   dont  l'eau  a  été  tellement  absorbée  qu'il 

est  à  sec,  289  n.  et  ci-dessus,  p.  1618  n.  8  '). 

s^,  sachet,  26, 16. 

(j:^   'éfrl,   pi.   (CjLàc,  'li-^Xàs.  'afârje,   „kleine  langhalsige 

Gazelle   von   hellgrauer  Farbe",   Hess,   WZKM   XVI,  47; 

voyez  ci-dessus,  p.  1010. 

^£Î>ôfer,  roîige,  mehrî,  Maltzan,  ZDMG  XXVII,  294. 

Jixj,  nom  propre,  ci-dessus,  p.  1078. 

^^s.,  écraser,  presser,  <C^y^i£^,  317;  voyez  aussi  Socin,  Div^. 
GL,  p.  292  et  Belot  s.v. 

^i;^j  j^iJis^,  fatras  de  rlioses,  Syr.,  1717. 

j::Jic^  =  J,i^ ,   qui  a   les   yeux  faibles   et   chassieux,    1258; 

^ixàc!   correspond  d'ailleurs  au  class.  J^^^''. 

^oàc,   écraser,  presser  avec  la  main,  Syr.,  316  n.  5  et  317. 

Cf.    (j^àc . 

Jaàt,  cliasser,  mettre  à  la  porte,  synonyme  de  Joe;  jeter, 
avec  ^  wegschleudern,  1022;  1253  n.  1;  Hdr,  p.  659; 
MJM,  p.  42. 


[')  Cf.  Feghali,  Contes,  p.  135  n.  1  :  „Le  dial.  Y?r  dt'signe  'un  sol  sec 
et  sans  humidité'  (cf.  '^ci/fer  'il  n'a  plus  d'humidité,  il  devint  soc') 
tandis  que,  on  l'a  dit,  le  mot  ba'l  indique  'un  terrain  non  aiTOsé 
artificiellement';  en  d'autres  termes,  Yîr  est  l'opposée  de  réfeV  'sol 
conservant  de  l'humidité  en  été'  et  baH  est  l'opposé  de  saqi  'sol  airosé 
artificiellement'  ",  cf.  sur  J**j  ci-dessus,  p.  186]. 


2308 

-Làc,  he  turnecl  ont  =  j>/^,  Stace,  p.  178  (Béd.).  —  *j>-\o  ialc, 
mit  clen  Hdnden  scJilejikeni^  K  0,  pp.  ."US,  6  d'en  bas  ; 
353,  6  d'en  bas.' 

idiflc,  Hommel,  Silugethiere,  p.  246  n.  2:  ji^  Klafi^:  ^y,  ^^^] 
b^L,  levior  quam  crepitus  venins  caprae  in  regione  petrosa. 

oia^,  u,  vesser^  308  n.  4;  f.XCL.  oia*j,  /^  dit  des  halivernes  = 

class.  j.":^<Jî  dUxj. 

vjiàc,  faire  des  pétarades. 

iCsàc  pe;f  sans  bmit,  'i^^  avec  bruit. 

o^à£,  m.  et  fém.  égaux,  proprement  vieux  qui  est  imbécile 

par  l'âge,  qui  ne  sait  pas  même  lorsqu'il  pète,   en  général 

aussi  d'un  jeune. 

d^ài=,  308  n.  4  [LA  Xll,  355:   ^j  j^'i  ,^y^.  ^  iûlî  3^^ 

,c^^  'A^'3  *Xj  "il*,  J0Î3  ^i>o>\:>  J>£  c:^-y^J  "^  \-S>-T''  l}>^3  dVàxJ) 
.S'     J.    Ai>o    et    \^fiJ    *J     JKÛS.    \XSJtJ     *Xv'    dW:]. 

^^^  être  pourri  [voyez  GLB^\,  p.  51]. 

j8c,  fém.  b\ac,  ^je^zY  «w«,  711:  j£  ou  .^ar,  fém.  b^àc,  Glaser, 
PM    1886,   p.    7;   proprement   exempt  de  travail.    —    Fém. 
ij^àc,    pi.    ol^àc     cJiamelle   exemptée  de  travail,  Hdr,  p.  391; 
LB'A,  p.  75,22. 
^5lc,  pi.  b.à£,  /y/>«  portant  =  ^j(jj> .,  1460. 


2309 

iJi!c,  pi.  J.U.C,  bonne  santé^  ibid.  [voyez  GLB^A,  p.  51  ')  ]. 

vjj^,  u,  class.,  fendre^  déchirej']  sur  oie  et  «i,  voyez  Azharî, 
MO  XIV,  51  ss.;  cf.  LA  XII,  130,  10;  Marâtî,  p.  10,13 
[Lane  s.  v.  et  Bevan,  p.  80].  Dans  le  Sud  frapper,  305; 
en  "émanais  couper,  RO,  p.  137,4,  mais  aussi  je/'t^r,  loeg- 
werfen,  souvent  avec  uj,  RO,  pp.  395,8;  396  n°5;  Rôssler, 
M  SOS  111,20,4  d'en  bas;  23,7  d'en  bas;  29,7;  Brode, 
MSOS  V,  5,  11. 

oi;a:i,  se  déchirer,    1158   n.    2.    Voyez  aussi  MJM,  p.  9  et 
ci-dessus,  p.  1006  n.  1. 
iJùfic,  expliqué  1777. 

w^iii^,   U,   comme   dans   la    lurah,  succéder  à,  suivre,  88,11; 

en  'anazî  1091,2  d'en  bas  =  LB'^A,  p.  73,18. 

^^jic,   laisser,    LB'A,    p.    4,17;    Socin,    Diw.    Gl.,    p.    292; 

MAP,  p.  116,  13  =  ^I=>;  en  ""omânais  werfen,  RO,  p.  364,  10 

d'en  bas;  verwerfen,  ibid.,  p.  415  n°  180. 

^ît,  punir,  507  [Rossi,  AS,  p.  230]. 

w^sL*j,  se  succéder   l'un   à   Vautre,   Snouck   Hurgronje,  ZA 

XXVI,  224  n.  2  ;  trans.  laisser  se  succéder  Vun  éi  l'autre,  550,  9. 

^..«jtj^t,  se  reposer,  Hçlr  et  ^Aulaq.,  1582;  RO  11,40. 

^£,  v^Jb,  talon,  ci-dessus,  pp.  1343;  1650  [Cantineau,  Et. 
11,221  'âg'^b,  'agob,  'âgeb,  pi.  '"gùb,  a'gâb,  'agâb]. 
4^«£,   ^^,  fin,  el-Amâlî  1,185,8  d'en  bas:  c>^X=*  :Aj;  _j.j'  Jiï 


o  _ 


1)  ^â«j',  merci  ou  je  vous  présente  mes  excuses,   HT3,   p.  259  en  bas- 


2310 

wJic,  L^»c  est  aussi  préposition,  après,  1362,  4,  voyez  1338; 
cf.  class.  ^^^3£.  ou  ^y^ijc  J.  Brockelmann,  VGSS  11,424  et 
705,  en  hébr.  ipp,  ibid.,  p,  5,49.  —  'ÀP  --^«c,  «/)?'6^s  cete, 
37,8;  88,3;  299  n.;  de  même  'o  ^ij^,  1216;  *3  w^ar  ^, 
1274;    4^,  311  n.  1;  Ul^,    37,13;    60,7,    cf.    Wetzstein, 

ZDMG  XXII,  153;  aussi  ^^jic  sans  le  pronom,  472,4  d'en 
bas.  —  U  waJïc,  conjonction,  «pr^s  r/i^e,  581;  L>  >^iic  ^j.,, 
696  n.  2  [Cf.  GLB'A,  p.  51]. 

^Lsc,  ensuite^  299  n.;  Bauer,  PA,  p.  91  n°  14  ''ukbën, 
""ukbëne,  cf.  ci-dessus,  p.  182  ss.  sub  ^ju\*j. 

■xJjc,  suite^  conséquence^  Dt,  ci-dessus,  p.  1215. 

iuib,  pi.  v'^^S  montée,  71,7;  1466  [Rossi,  AS,  p.  220 
valico  tra  i  vionti]. 

iixïc,  pi.  WV.ÏU.C,  postérité,  enfant,  comme  dans  la  lurah, 
41,5;  974. 

3 

v_;Uic,  aigle  ^)',  guerrier^  homme  courageux,  1239;  drapeau, 
1431;  'Âmir  b.  et-Tofèyl  XVI  a,  7;  ^e  drapeau  du  Prophète, 
460;  aussi  /e  drapeau  des  boutupies  (fém.),  I.  Sîdah  XVII,  10; 
cf.  Lane  s. v.  —  Chez  Hartmann,  LLW,  p.  83  'ugâb  est 
expliqué  par  bâz  aswad  dilis;  d'après  Jalin,  M  S,  p.  163 
et  Bittner,  M  S  IV,  54,  aqabît  est  en  mehrî  oiseau 
en  général. 
w^Aflc,  expliqué  1447;  Snouck  Hurgronje  Z  A  XXVI,  224  n.  2. 


')  Sur  l'aigle  comme  symbole  du  dieu  suprême  et  surtout  du  dieu 
du  soleil  chez  les  Grecs,  les  Hoinains  et  les  Orientaux,  voir  Ualman, 
Palastinajahrbuch  11,45  [cf.  Levi  délia  Vida,  RDSO  VI,  753  et  Conti 
Rossini,  ibid.  1X,8G5]. 


2311 

Asc,  i,  incoier,  27,23;  32,3.  —  ^%•i^lj  <\'^,  1267,  voyez  de 
Goeje,  ZDMG  LXI,  460;  Goldziher,  ibid.,  p.  756;  Huart, 
JA  1906  nov.-déc,  p.  566;  Fischer,  Abh.  d.  philol.-hist.  Kl. 
d.  Sachs.  Ak.  d.  Wiss.  XLII  n°  IV,  15  ss.  et  Islamica  VI, 
48  ss.  avec  la  littérature  qui  y  est  citée,  p.  52. 
lAiic',  conclure  un  mariage,  marier,  faire  épouser,  }îB,]).2S6. 

ïAae,  Kopftucli,  fichu,  en  soie  des  Indes,  832. 

0  3  _  5 

sAJi^,  pi.  Ah£,  tresse  mince,  HB,  p.  101. 

oV^fli;,  cltef  iV expéclition  militaire  ou  de  razu,  505  =  LB''A, 
p.  2,  17;  1523;  LB'A,  pp.  1,14,15;  2,15;  3,2;  Carbou, 
p.  188.  Burckhardt  a  bien  expliqué  les  fonctions  d'un 
^aqîd,  Voyages  en  Arabie  111,213  et  ss.  ;  voyez  aussi 
MAP,  p.  371;  Dozy  s.v.  Une  dictée  de  'Abd  Allah  Mizyad 
de  ^Onèzah  se  trouve  ci-dessus,  p.  1339;  la  continuation 
est  ainsi  conçue:   ^yc  sSi  J;jtj!   'À->   ^.A..:5^I'  jr^*^-'   C'-?"^'^- 

ÎlXj!  ^^^,  on  apjielle  ce  chameau  hâté  el-'^azl,  parce  qu'il 
leur  est  retiré.  Le  cJœf  est  celui  en  qui  on  a  pleine  confiance 
pour  rincursio7i,  et  l'on  ne  le  contrarie  jamiiis  en  rien.  Vient 
ensuite  ce  qui  a  été  reproduit  Hdr,  p.  462.  Le  pluriel  est 
tL\i£>'AAc,  MAP,  p.  375,6  d'en  bas,  où  cette  forme  est 
écrite  'ukda',  cf.  ci-dessus  sub  ^,  p.  1339;  RO  §125: 
'aqîd,  pi.  'uqde,  officier;  RD  gl.  s.v.  Ce  mot  n'est  usité 
ni  en  Dt  ni  en  Hdr  (sur  Js.5^  =  oWic,  voir  ci-dessus,  p.  781). 
Dans  le  Sud  algérois,  c'est  cltef  de  bande  de  voleurs,  selon 
Marçais  (lettre),  qui  cite  I.  Haldùn,  où  c'est  encore  chef  de 
razu:  ^^^.'h  J^rs^  li'^  (=  LPOj.:iî).  Dans  la  grande  con- 
fédération  des   Ma'n  et  des  Hawâgir,  au  pays  des  'Awâliq 

LANDJiKRG,  Glossaire   Datîuois  145 


2312 

Supérieurs,  c'est  un  membre  de  la  célèbre  famille  d'I.  Roweys 
el-Yislamî,  voir  Dt,  Index,  p.  1818  et  s.  v.  Subâhî,  p.  1820. 
Cette  famille  qui  réside  à  Yeébom,  Dt,  Index  s.  v.,  est 
ma'^nite,  ibid.,  p.  1837  et  sans  doute  une  descendante  des 
anciens  ^^^^ot/»,  Arabica  V,  24.  D'après  les  Ma^nites,  ^yw 
serait  leur  premier  aïeul,  J^'bJî  ÂAl;  il  aurait  eu  un  fils 
Ahmed  qui  eut  trois  fils,  "Ali,  Mohammed  et  Subâh.  Les 
Subfih,  à  présent  es-Sabbêhah  (Sabbîhah),  Dt,  Index,  p.  1822, 
seraient  donc  issus  des  Ma^n,  comme  aussi  les  Subâhî,  Dt 
Index,  p.  1820,  Une  tradition  qui  a  cours  chez  les  Ma'^n 
prétend  que  sept  pères  cousins  émigrèrent  „du  côté  de 
Mârib",  oii  ils  auraient  tué  sept  hommes,  après  quoi  ils 
vinrent  se  fixer  à  Yesbom,  dont  ils  s'emparèrent.  Les  Ma^n 
étaient  très  répandus  dans  l'antiquité,  même  dans  l'ile 
d'Owâl,  Mas'ûdî,  Murûg  I,  239.  C'était  une  subdivision  des 
Tayyi^  I.  Sa'd  III,  i,  27  ;  Wellhausen,  Skizzen  IV,  111  et 
163.  Les  Ma^n  sont  sans  doute  ce  qui  reste  des  anciens 
sabéo-himyarites,  et  c'est  à  cause  de  cela  qu'ils  sont  entourés 
de  la  vénération  générale.  Chez  les  Wâhidî  Supérieurs  nous 
trouvons  le  fameux  Muhsin  comme  chef  militaire,  choisi 
par  ses  frères  et  les  tribus,  parce  que,  quoique  le  plus 
jeune,  il  était  le  plus  intelligent.  —  ^\^  n'est  pas  un  mot 
classique;    Marçais    propose   (lettre)   avec   hésitation:   ^JJI 

i|^)Jî  *]  ^Aiixj,   mais   nous   pourrons   plutôt   en  trouver  l'éty- 

mologie  dans  le  texte  rapporté  plus  haut  de  ''Abd  Allah 
Mizyad  :   xo  ^.j^LXibtiLv^  ^J:À-'.   On   pourrait    aussi    penser   à 

une  métathèse  de  uV;*ï,  puisqu'on  dit:  Lfjîyst  L^  lI^  v/^  '-^^ 
LA  IV,  362,  5,  où  l'on  trouve  d'autres  phrases  analogues.  Il 
ne  serait  pas  non  plus  impossible  de  s'imaginer  ce  mot 
comme  une  amplification  de  j'ï,  u,  en  un  verbe  médise  c, 


2313 

mais  cette  idée  paraît  bien  éloignée  du  fait.  Voir  Jaussen, 
CA,   p.    166   et   s.,   dont   l'explication  ne  résout  cependant 
pas  la  question. 
*   .. 

^iic,  i,  class.,  couper  les  jarrets  à  une  bête,  1779;  Diw.  Hod., 
éd.  Wellhausen,   p.  11,8   d'en   bas;   RD  11,40,  voyez  Hdr, 
p.  459  [Nôldeke,  NBSSW,  p.  1021. 
^.ft£,  tuer,  égorger,  LB'A,  pp.  3,15;  4,31;  RD  1.1. 

Jic,   le  milieu   de  la  demeure  (.b)  [voir  Lane  et  Bràunlich, 

Islamica   1,492].  —  Selon   BB,   p.   174,  ^  est  aussi  nom 

de  deux  maladies  de  cheval. 

^sr  ou  ^ïî,  stout,  tliick,  Jayakar,  BBRAS,  pp.  269  et  270. 

ii^Jic,  pi.  ^Ji,    111,17;    135,4;    Glaser,  PM  1884,  p.  176; 

Jacob,  Schanf.  I,  63,  expliqué  Hdr,  p.  459, 

.yic,    umnd    reihen,    Bauer,    P  A,    p.    244    [blesser  partout^ 

Feghali,  PD,  p.  800]. 

oiiic!,  courbé^  tUilc  L>.2£,  bâton  courbé  en  hcmt,  1746. 

JJJc,  lier,  451;  JJJ£>J.)Ci=,  1772. 

Sur  JJic,  se  souvenir  de,  voyez  Marçais,  TAT,  p.  387,  et 
sur  ce  verbe  dans  le  sens  de  payer  le  prix  du  sang  [Lane 
et]  el-Amâlî  1,74,9:   vu^^jï   b!  ij^s  c:Jisc  J-sj   'iùAii   :  JJjxjÎ^ 

.J.:>jî    iCjo    Q^   oi>^Àii    (i-^    »'-ti   i^J.>->    O;''-'^   &.jJo!    ^i>Jj    JJj*>!    «Ij 
(•7:^   o^'   ,-v^   iA>.-w-jÎ   s,Aa^.    ,_A;3wftjl  ^i/.^  U  k^^ji./.v  :    «:^*-o'b)i  JS^ 


2814 

Jo:  Aj^  'li-i"^'  ^wxxi  (JvC  .j^  _^>o  :  J'wJJj^  'xJLs'vxJ!  rj^^ji  iuO 
.'La^    -"J-SJ,}    'KiliU/fl     i.j?oV=>'3    'iLJL?ulI    ^5    'l^JU;    i^i     jrJ'    o'jAJ'    JL> 

J^",  r/?;o?r  le  droit  à  devenir  Jilc,  Arabica  R^,  23  n.  3;  voir 

aussi  Lane. 

idiic,   pi.   J^ac,   crew^'   ou   bassin  dans  le  radier  ou  ^e  ravin^ 

24,13;    1155;    1488;    expliqué    694    [Rossi,    Voc,  p.  309: 

^''oglaJi   piccola  valletta  o  forra  montana,  da  cui  scende  il 

torrente  durante  la  pioggia"],  voyez  <\^,  ci-dessus,  p.  252. 

Cf.  ^. 

Jsic,  cJœf  de  fribu,  hors  de  I.Idr,  où  ce  mot  a  conservé  son 

sens  ordinaire  de  sage,  intelligent,  ci-dessus,  p.  621;  Hdr, 
p.  97  [Rossi,  AS,  p.  198  capo  viUaggio  et  p.  2lb  intelligente^); 
cf.  aussi  Goitein,  Jem.  nos  1S8,  487,  879,  1059]. 

Le  pi.  est  jvfl£,  HB,  p.  256;  Stace,  p.  7. 
Jw«c>J.iic,  cordon  dont  on  se  ceint  la  tète,  441  n.  3  [Bouch., 

p.  16  avec  pi.];  Hess,  Der  Islam  IV,  315  n.  7  'ôgâl;  RO 
§124  "ôqâl,  pi.  'oqlân;  Stace,  p.  79:  „Head-rope,  of  string, 
round  turban.  JJic.  J^J,  \^".  [Cf.  Ronzevalle,  p.  46]. 
iJJic,  la  dignité  du  Wqil,  535;  ci-dessus,  p.  621. 

J^lc,  corde,  Fes-selstrick,  JîklAP,  p.  198  en  bas.  Aussi  nom 
d'une  plante,  „eine  Stachelpflanze,  die  besonders  als  Brenn- 
material  dient",  J\Ieissner,  NAGI,  p.  134;  cf.  [Lane  et] 
von  Oppenheim,  Vom  Mittelmeer  II,  376. 


[')    Sur    Jjfc,    tranquille,   sage,   en    parlant    des    enfants,    et    J^iic, 
inlelliyence,  voir  Ronzevalle,  p.  45.] 


2315 

JsS*^',  Klîjt^,   pi.   J^s'jw,   la  charge  du  "âqilj  39,18;  1505  n.  ; 
Stace,  p.  8.  —  K>L^io   icJix^,  expliqué  1505  u. 
iiJiflxx  =  j.^ ,  Harîb,  1505  n.;  Arabica  V,  6. 
icLix.^,  crossiUon,  1745;  Festgabe,  p.  51. 
*    .. 

<».«£,  i,  obstruer,  1508;  voyez  ci-dessus,  p.  1345. 

[^ji:ài(,  terme  technique  propre  à  la  construction  d'un  puits, 

Brâunlich,  Islamica  I,  75j. 

[f».!ic,   cosfrusione^  edificio  in  génère  nel  paese  dei  Hamdân, 

Rossi,  Voc,  p.  309]. 

iUJic,  pi.  *ji£,  *.2£:,  digue,  ci-dessus,  p.  1345  ;  hund,  embankment 

(of  a  field),  Stace,  p.  24. 

*ixx),  pi,  *iL*^,  digue  pour  faire  entrer  l'eau  dans  le  champ, 

113;    123;    1507;   Hdr,   p.  660.    Aussi    Tûrpfosten.,    Glaser, 

Mitth.,  p.  37;  seuil  de  la  porte  =  j.o^^,  ci-dessus,  p.  1345  [Rossi, 

Voc,  p.  309]. 

'slL,  pi.  êd^,  êJ^,  petite  outre,  608;  852;  1130;  Diw.  Hod., 
éd.  Kosegarten  n°  20.  3;  Boh.  VII,  69,  12;  Kasd.,  p.  58  n.  2; 
Socin,  Diw.  Gl.,  p.  292;  décrite  Hdr,  p.  256  [et  Bouch., 
p.  78].  —  y^xl'''  iL\c  comme  sobriquet,    Gumahî,  p.  25,  22. 

j.jJ^,  pi.  ,:o'l5Cc,  souris,  expliqué  1546  n.  1;  en  Dt  et  chez 
les  Bédouins  de  la  montagne  aussi  gros  rat.  En  hébreu  nn^y, 
"iinDî?,  Nôldeke,  BSSW,  p.  81;  cf.  shaurî  'arqéb,  Bittner, 
Sh  I,  46  ;  Torczyner,  Z  D  M  G  LXX,  560. 


2316 

e7-^«^>,  1747. 

tXJCt 

(AXc,  accouplement  des  deux  thèmes  ajC^  et  aJLc  >  l)Jl.<£  ,  1771. 

yCc  et  y#,  673;  yCc  et  j.-<£,  1772. 
.jsjtxi<^^<^NjKxi,  6?'e6is  671  chaleur,  1397. 

oAc,  accouplement  des  deux  thèmes  lX^  et  c>_c,  1771. 

>^ 

jCc,  dans  la  lurah  s'appuyer,  ci-dessus,  p.  1398;  en  Dt  bien 
afférer,  festhalte^i. 
d^  =  i<c,  ibid. 

jb^c,  M^ow,  671,3  d'en  bas;  1743;  expliqué  1751;  Marçais, 

TAT,  p.  388. 

8jL^  =  jw^,  1751  ;  ci-dessus,  p.  1398;  Meissner,  NAGI,  p.  134. 

;^^,  das  Ëisen  am  untern  Ende  der  Lanze,  Hess,  WZKM, 
XVI,  60. 

*      «^ 

^jJJic  <ij^,  363,  8;  cf.  u^>î£,  aiguillon,  ci-dessus,  p.  1398  n.  ; 
Feghali,  K'^A,  p.  41. 
y/-L<*j',  minauderie,  540. 

v_ji>Cc,  Zzer  les  cheveux  avec  le  Mkâf,  1549;  Hdr,  p.  661; 
courber,  ci-dessus,  p.  661;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  292;  RO, 
p.  330,9;  cf.  Prov.  et  Dict.,  p.  413. 


2317 

>_>K£,  MAP,  p.  250:  krûnu  mu^akkafe,  seine  Schlàfen- 
zôpfe  sind  ziisammengeflochten. 

5 

O,  O)  _5  C^ 

'iJiS^  OU  ioL<c,  pi.  oi^  (peut-être  pour  ^àXc),  coiffure  =  &JLoï, 

121n.  4;434;435n.  1  ;  ci-dessus, p.  779;  'ôkfe,  pi.  'akâkyf, 
wœ?fd,   Knoten^   RO,   p.  416   n°  186.  —  Jayakar,  BBRAS, 
p.  269:  iLàXc,  pi.  oi^,  ou  Kin,  pi.  ^^^,  s^/c/c  (walking,  with 
a  curved  handle). 
vjLxc,  voyez  sub  J.-^. 

oi>^,  inf.,  ci-dessus,  p.  661,  3. 

._ji^£',  pl.  (^Lâ)Cc,  j)^/e,  to?T/?<,  113,  22;  ^o?(nz^^e?z  arr/ère,  1509; 

Hdr,  p.  661. 

Jw<£<^.<£,  1772;  <J.«c,  ibid. 

Js-kx-,  //er  la  jambe  de  devant  du  chameau  en  la  relevant,  Dt. 

J.>ai,  nom  propre,  H.  el-A.  L  156,  10;  de  là  ^J^. 

i;L<c,  prononciation  inintelligible  ^'iSSj:>^  ci-dessus,  p.  995. 

j..3^/o,  bâton  recourbé^  1745  n. 

lXKc,   accouplement  de   ajCc  et  Aie,    1771    [Rûziôka,   KD, 
p.  213]. 

-LJuC£  =  aJlxc,  1771. 

j»Xc,  eyitasser^  1048.  Cf.  j*.5^.    —  p^jt-*,  stuffed  up  (as  pipe), 

Stace,  p.  166. 

j*X£,  entasser^  ibid.;  Hdr,  p.  284,3  d'en  bas. 


2318 

^^xr:,  entasser,  amasser^  1047  s.;  Hdr,  p.  296. 

^-^•,  intensif  de  qJ^,  1048;  aussi  affaisser^  atterrer^  Hdr, 
p.  296. 

[>A£,  u,  dans  la  lurali  replier  et  nouer,  LA  XIX,  314,2 
d'en  bas:  bj-^î^,  «Js.^  _^3  w«.jJC  yCc  dj.^*^  l\^  o'  'lXc  lXJî^ 

JyjJl   ^»    byVc    <-«.:>    'lJCrJ!    ^.aaj    j^Aj'    J';xi'    j^^S"jtJ'3    nI^UJ    Ja-wJî 

Dans  le  Sud  ^_cX£,  i,  Qst  s'élever  en  tourbillonant^  au ficirheln, 
faire  de  la  fumée,  1308;  Hdr,  p.  476;  RD  1,102,15  [cf. 
LA  1.1.,  p.  315,12:  ï,su.k:>  ^\  ^  tL^i  ^  AjuIS'  ^^J>.\1^  ^J^^]- 
»^^,  pi.  ^^cj'.jCc,  /e-s-se,  Hogarîeh  =  ^.ï,  Dt  [LA  XIX, 
314,6:  ^  wJÀj!  j^5  b;^<xi!3  iiAXjtJt  yis'''::^'^  ^^,,u^'  Jvo!  bycil! 

j^^^Ac,  fumée,  Dt,  20,10;  (;,Li>->  n'est  pas  usité,  cf.  ci-dessus, 
p.' 724. 

j^,    i,   connaître   avec   ^i  de  l'objet.  Arabica  V,  137  n.,  sans 

doute  de  j^,  v.  h.  v.  Sur  les  rapports  do  JLc  à  J.^,  voyez 
1.571  n. 

[Il  y  a  d'autres  sens  qui  se  rattachent  au  thème  jlc. 
Dans  la  lurah  jLc,  Jjicl  est  être  malade]  icJLc,  maladie].  Selon 

Moritz,  Zanzibar,  p.  61,  Jj:,  i,  est  felderhaft  sein;  jJc, 
fehlei'haft  maàien,  tàuschen;  RO,  p.  169  n.  l'infin.  t^ôllâle, 
sich  krank  slellen. 


2319 

Le  verbe  J^,  i,  u,  est  dans  la  langue  classique  boire 
une  seconde  fois;  de  là  idc,  Je  retour  à  l'eau  pour  boire, 
Jaussen,  CA,  p.  271.  [Voir  aussi  GLB'A,  p.  52]. 


iwA, 


^^Ic,  jujubier^    7,13;    23,3;    331;    ci-dessus,   p.  890;   Hçlr, 

p.  661;  HB,  p.  80;  Hirsch,  Reisen,  p.  65  n.  1;  selon  Glaser, 

Mitth.,  p.  76=^l\-w. 

xJle,   seau  pour   le  lait^  Damas,  607  [Cantineau,  Et.  II,  213 

'ôlba,  pi.  'ôlôb;  Bouch.,  p.  84  'alba,  pi.  'aleb,  récipient 

cylindrique  pour  les  laitages];  selon  Stumme,  G  TA,  p.  173 

Fussstock. 

„Jl£  et  d)^,  1771;  ^Jlc,  verrouiller  la  porte^  Hogarîeh. 

^o(c,  travailler  à  une  chose  avec  peine,  Moritz,  Zanzibar, 
p.  61,  expliqué  1369;  ijJal\  ^L  ou  (j^-LJ'  J.,  travailler  la 
terre,  la  défricher,  iliid.,  cf.  Usd  el-râbali  111,191,16:  ^^jSi 
iUi  ^  ^  ^"î  Uo^î  „Jlxj  ^,  cité  ZDMG  LXI,  452. 
*îJLc,  gros  et  robuste,  p.  ex.  dans  ces  vers,  contenant  un 
bon  exemple  du  tasmît,  Marâtî,  p.  85: 

(2*b5'^l    O^'J    c:^y>    >wà.tV^3       c>-^-*->    i3^-tV=>5    vi>-J^    J^ 


')  Commentaire:   .LàXJl    jj^  3,'  ^lX-*^'    q,   *~.i=^*A::?   Lii>^    J^^i    ,i^l*i! 

.(j:_^iii!  ^jv^^   o'*"-^'^'  }^  ^''^^ 
2)  Commentaire:  ^a^-Jî   ^À^  j^'  (^t  ^^^a:^!^  ^^^'3)    Oi«^!    J'>^' 


2320 

iLsnLtx!,  verrou. 
^Jjw,  1369. 

cXJic,  accouplement  des  deux  thèmes  JJLc  et  JOslc>  axJlc,  1771. 

^-Ji£,  1202;I.BattûtahII,  197::>;iùfiil  J.  _»;.  ,^U*J'  xJ.Z-o  ^ 
c>«lwJ(  ^  py  ;  Yâqût  III,  714  :  -.♦L'î  j.  |^.,y<j  .s^'^^  ^^^  ^y^  lt*^' 
^^^j^î  'i!^,=>'j^  (^.,0Cj  ^j)-:'^  ^>^  ;  Bibl.  geogr.  Arab.  VII,  111, 11  : 

«..ciJï  ,c_i>"^'»  KijJ.Aw^'  b^ci^ï  .4-i-;w\->*  ,.,j_XOjï  Li^Jx.  iCbxi^  ,V-5"«-«' 
k^A.-^—)'  x^^t-j  A:>fc>j   ;j^^^  ..wjs^-lîj^  ÀJ'/ixJî    .„   j^ii;^  3^*-^'    -^^  ^)^^ 

iii>Lil  ^:^  ^jtlj  ^,  cf.  Nôldeke,  ZDMG  XLIX,  714;  Lammens, 
Berceau,  p.  83  n.  5  [voyez  en  outre  Goitein,  Jem.  n°  859]. 
;j^(c,  blunt,  knife,  etc.  Stace,  p.  21. 

jJl  =  j2^J^\   u-;Lftiî,  1275  n.  1. 

(j^"!i£,  combat .1  ibid. 

iOuo'SU,  bravoure,  ibid. 

(jJbJo,  combat,  127b  [GLB'^A,  p.  52]. 

Sur  le  thème  (jJlr  en  sabéen,  voyez  Praetorius,  ZDIVIG 
LXIV,  484  [et  Conti  Rossini,  Chrest.,  p.  207];  cf.  aussi 
Rûzièka,  Die  Wurzel  /■'  in  don  semitischen  Sprachen,  Z  A 
XXV,  114  ss. 

^jljtJLc  'ôrâl,  nom  d'un  oiseau  en  'onicânais,  797  [D'après 
Lane  s.  v.,  JL*ic  est  the  maie  lark  (^s)]. 


2321 

oili,   dans   la   lurah   fourrage^   foin^    Stace,    p.    68;    aussi 

Glaser,  PM  1886,  p.  3. 

oJ.*^,  cour  ouverte  pour  les  chameaux^  Hogarîeh  =  ,^v.U-ci.xi . 

*    ..  I 

oii^,  intr.  s'accrocher,  s'entortiller ,  578;  Hçlr,  p.  661  ').  — 
wslt,  i,  trans.,  fixer,  attacher,  allumer  (le  feu),  55,  12;  64,2; 
578^);  Js^ïs.  et  o-£  dans  quelques  locutions,  1772.  Cf.  oiJii. 
oiLc,  fixer,  suspendre,  allumer,  55,12;  59,21;  65,14;  578; 
Hdr,  p.  590;  Arabica  V,  217  n.  2  [Rossi,  AS,  p.  194  attaccare]; 
cf.  Fleischer,  Kl.  Schriften  11,644  [GLB'A,  p.  52].  De 
s^lJS->J!  oiic,  suspendre  le  sac  à  fourrage  vient  l'expression 
oii^  pour  donner  la  nourriture  à  sa  jument,  Jaussen,  CA, 
p.  264;  „''allaqtu  (c>JiL)  'j'ai  suspendu',  dit  l'Arabe  à  l'étranger 
qui  vient  d'arriver  sous  sa  tente,  pour  l'inviter  à  ne  pas 
se  préoccuper  de  sa  monture  :  elle  a  savouré  sa  ration  d'orge"  ; 
cf.  ci-dessus,  p.  1415  n.  1  ^). 
oiJit',  allumer  le  feu,  556. 

&.iilE,  Prilgel,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  pp.  57  et  108  n.  4. 
JiJi£,  sangsue,  151,20;  expliqué  1639. 


[')  Au  Liban  oi^  est  employa'  comme  verbe  auxiliaii-e,  commencer, 
u'eleq  yesrab  'araq,  et.  il  commença  à  boire  de  Varak,  Fegliali, 
Synt.,  p.  49] 

2)  Cf.  ci-dessus,  \^.  1281   n. 

[3)  Ronzevalle,  p.4G:  „La  2<=  forme  ^i^  avec  ou  .sans  J  est  le  terme 

presque    exclusivement    employé;  pour  dire:  'donner  à  une  monture  sa 

ration,  son  picotin'.  Le  régime  direct  ry:^i    '^■^  a  totalement  disparu, 

et    le   mot   s'emploie,    même    quand    la    ration  n'est  pas  suspendue  au 
cou  de  la  bête".] 


2322 


obU,  Stace,  p.  134  o^Lc   '.v^,  they  quarrel. 
*i"^U:,  voyez  64,  4,  7  et  sur  la  prononciation  218,  n.  1. 
UiJlc  'alîg,   Futter^   Futterbeutel,  Meissner,  NAGI,  p.  134 
'     [Belot  S.V.;  Feghali,  PD,  p.  801]. 

iCflJic,  sac  à  fourrage,  Haurân  et  Bédouins  du  Nord  =  Hadar 
iu^li:I^,  ci-dessus,  p.  1415  et  n.  1;  BB,  p.  36;  MAP,  p.  283. 
vjiLù-,  ci-dessus,  p.  454  n°  9;  Goldziher,  ZDMG  XXXV, 
522:  ,,Sîrat  Sejf  Bd.  Il  p.  l^r,  2  ^,^^'  ^^  ^J^  ^^...Jd^] 
'das  Barett  des  Philosophen  Plato',  vgl.  ibid.,  p.  .-^i,  11 
d^jï  jdxii  dVU'^  ^^'i  'das  Land  und  die  Herrschaft  gehôrt 
deinem  Vater'  ". 

i;flI*^<iCa*U,  cuiller^  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  23  [Belot]. 
oU*^,  corde,  65,16;  =/ô,  Snouck  Hurgronje,  ]\IS,  p.  27; 
JVlîhâ'îl   Sabbâg's  Gramm.,    éd.  Thorbecke   p.  1n,1'):  o^)Ux> 

o^U^,  pi.  v^ajIjixi,  r/i05e  suspendue  au  chameau  en  voyage, 

1273  et  n.  7.  Voyez  d'ailleurs  sur  le  sens  de  ce  motSocin, 

Diw.  Gl.,  p.  293. 

iLiLÎk:,    Euffianis)!!,    die    Eigenschaft   eines    oiL,    Lilmmel, 

Bengel,  Ruffian,  Festgabe,  p.  53. 
oîi^c,  expliqué  1687.  —  i_ç^>c,  1686. 

iS±i  j  dUc,  /;/c/c/<e/- ses ^;aro^e5,  parler  d'une  manière  confuse, 
Dozy.  Cf.  é"^  dans  le  Sud. 


[«)  ^^LJW,  Belot  S.V.;  Feghali,  PD  n°  194.] 


2323 

liUc,    haliverner,    bavarder^    Dozy.    —    Inf.    e^-J^',   radotage, 

LAm,  p.  128  n.  13. 

eUc,  pi.  tii^lc!,  radotage,  774. 

eUi:,    a    kind    of  ^?(?«    caoutchouc,  juice   of  a  Nefûd  plant 

el-inôttî    (^^Lxii),   Doughty,  Travels  11,575  [dans  la  lurah 

résine  cine  Von  mâche,  voir  Lane]. 

dUjw,  radotage,  LAm,  p.  104  n.  4. 


^y.c- 


jjt,  comme  dans  la  lurah,  apprendre,  105,4;  1480.  —  Dans 

les  paliers  maghribins,  Ju.  représente  aussi  la  forme  classique 
jjlct,  informer,  Marçais,  TAT,  p.  388.  —  Sur  la  dérivation 
de  ^JLc,  voyez  1571  n.  ;  d'après  VoUers,  ZA  IX,  183  n.  3, 
Jlc  serait  dénominatif  de  'liJ^,  signe  indiquant  la  route,  qui, 
à  son  tour,  ne  serait  originairement  que  la  proposition 
interrogative  Lo  ^,  oit  [cûlez-vous]?  employée  substantivement, 
hypothèse  assez  hardie. 

fji,  erscheinen  (l'éclair),  proprement  sein  Zeiclien  geben,  sich 
anzeigen,  Stumme,  TTBL  v.  188.  [Cf.  ^}s.  *L,  signer  (un 
acte),  y  mettre  son  visa]. 

O  5 

j*k:  "^ ô  1  m,  plus  rarement  M 1  m,  indice,  505  ^  L  B "A,  p.  2,  23  ; 
'ôlmak?  qu'est-ce  qu'il  g  a  de  nouveau?  152,23,  mot 
conventionnel,  expliqué  1688;  voyez  aussi  775  et  ci-dessus, 
pp.  449;  995;  1539  n.  2  [MMC,  p.  54  ma  min  'ulùm,  tliere 
is  no  neivs;  p.  458,6  hât  'o  lu  m  ah,  give  me  neivs  ofJier; 
p.  598,  V.  3  eh  c  i-l-'^el  ù  m,  rekUe  tJie  tidings].  —  JLc  J«.5'^ 
isLolcj  ^~>,  „je  n'ai  que  d'agréables  nouvelles  à  vous  com- 
muniquer et  on  y  jouit  d'une  bonne  santé",  HB,  p.  263,  5, 
cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  293  [GLB'A,  p.  52]. 


2324 

i^Ljli,  pi.  JLc,  (^cole  p7i7naire,  HB,  p.  86. 

^,  subvention,  171  v.  12;  457;  drapeau,  pi.  ,.^',  459. 
j.'ic,  expliqué  ci-dessus,  p.  449,  voyez  aussi  p.  995.  D'après 
Littmann,  BE  1,54  de  U  J^,  "alâmak,  îfas  is-^cZzr,  i(;a?7^)yv? 
cf.  Brockelmann,  VGSS  II,  265.  Torczyner,  ES  S,  p.  155  n.  2 
le  combine  aussi  avec  L«  interrogatif,  comme  n?3  ^v  en  hébreu. 

^ic,  inf.,  542. 

P^îjtj",  inf.,  539  [ti'^îllâm,  Goitein,  Jem.  n°  7131. 

Jl*xi,  capitaine  de  vaisseau;  maître  d'école;  crieur  qui  appelle 

à  la  prière,  Hçlr,  p.  662.  D'après  H  B,  p.  147,  le  jJjw 
(mo'illim)  est  le  second,  tandis  que  le  capitaine  y  est 
appelé  iL\i>'j.  —  [Sur  les  sens  différents  de  ,Sxa,  voyez 
Dozy].  —  Le  fém.  xJjw  est  maîtresse  d'école,  p.  ex.  iulxi'    b, 

selon  Beaussier  école  des  fdles,  à  Tunis  seulement  Sclmle 
fur  weihliche  Handarbeiten  ;   Sturame,  NT  S,  p.  135  n°  72: 

"ândha  zùz  ulâd,  ulid  ubnëîjâ,  lulîd  fil-kuttâb 
wulbnëïjâ  fi  dâr  elm^allëma,  sie  hatte  zicei  Kinder, 
eine?i  Jungen  und  ein  Màdchen.  Der  Junge  ging  in  die 
Schreibsclmle  und  das  Màdchen  in  die  Stricksclmle. 

iC/«^Lx.«,  pi.  o'-o^L*^,  J^,  école,    Stace,    p.  213    [Rossi,   AS, 

p.  236  mi'^lâmeh,  scuola]  = 'iuic ;  en  Htjr  '»^.Js^  est  école 
où.  l'on  apprend  le  fiqh  =  HocJischiUe. 

,  ^sjl^  et  -  wjvj^,  1772. 

u>yJ^  'a lit,  tu  es  en  sûreté,  formule  par  laquelle  le  fugitif 
est  admis  dans  la  trilm,  Glaser,  PM  18S4,  p.  178. 


2325 

Jr,  monter  sur^  1311,1;  avec  ^^  emporter^  Arabica  IV,  43. 

joù',  RO  §  361. 

^l-xj,  sur  la  formule  ^\jlS  .sJJ',  vo\^ez  ci-dessus,  pp.  108  et  564; 

cf.  aussi  ^X"'^17,  El  ist  erhahen^  Euting,  NI,  p.  67. 

bjx,    surcJiarge,    cJ/arge   siippléii/entaire,    127,  10;    168,  17; 

expliqué  1582. 

^-_^L,  Hogarîeh  ^iiIL,  1491.  Cliez  Meissner,  NAGI,  p.  135, 

nous  trouvons  s^,  Hochstrasse. 

^_^)l£,  sav]  >^Lc  avant  les  pronoms  personnels  suffixes,  p.  ex. 
'\J>ks.  pour  UJl£,  Abu  Zeyd,  Nawâdir,  p.  58, 6  ;  Hôfnî,  p.  22, 14  ; 
Hdr,  p.  662.  Dans  le  'Oman  et  au  Waddày,  Jv^;  se  prononce 
""alî  avec  tous  les  pronoms  affixes,  RO  §  175etss.;  Carbon, 
p.  38;  «^  ^alôh,  'alûh  pour  xJ^,  SAE  IV, 96  n°  19; 
107  nos  61,  62.  _  j^>j^>^,  ^x  bfilu  31,24;  'a  lisiini, 
35,22;  'an-nâr,  60,5,9,13;  1088;  1095;  Hdr,  p.  662'), 
voyez  Brockelmann,  ZDMG  LIX,  630  et  n.  1;  VOS  S  I, 
263;  497  rem.  5  2);  Hôfnî,  p.  35,11.  [Cf.  GLB'A,  p.  52]. 

Yôhrôtu  'aie h  fim-tîn,  on  lalmure  la  terre  avec  lui-, 
1447,6  d'en  bas.  —  ^.k*^'^  ^}s^^  le  matin^  31,6;  sur  a  la 
'a bas  (var.  lama  ou  X^mmd,),  jusqu'à  la  pointe  du  jour, 
76,  11,  voir  1185;  Brockelmann,  VGSS  II,  701  'al a  'abas. 
—  A;>!5  Jo-'^  J.C,  l'un  après  l'autre^  65,12.  —  'al a  reyr 
ma  tâb,  d'une  façon  inconvenante^  LB'A,p.  74,  21.  —  Lo  ^i^, 
dans  la  lurah  proprement  pourquoi^  p.  ex.  M  0  X,  99,  3  ; 
Qays  b.  el-Hatîm,  n°  XVIII,  v.  1: 


')  Cf.  aussi  409,8. 

2j  La  forme  abrégée  "^a  se  rencontre  cependant  non  seulement  avant /, 
mais  encore  avant  plusieurs  autres  consonnes,  RO  §176  et  ss. j  Lolir, 
D-l  §19'2,  1;  Tallqvist,  ASS  n°  8. 


2326 

Es  sagt  die  Tochter  des  ^Amriten  gegen  Ende  der  Nacht: 
Wantm  iceisest  du  den  Scldaf  zuriick  iind  ivarum  ist  deine 

Nacht  schlaflos  ? 
le  ji^,  selon  ce  qui,  64,9;  LB^A,  p.  72,15;  à  cause  de  ce 
qui,   après  ce  qui,  85,21;  since,  Stace,  p.  157:  Le  (i>£  dVJ  *5 

-.i>*-o>i,  Jiow  long  is  il  since  you  came?  u>^'  vjî,:>  L  ^  ^^ 
since  (from  the  time)  tlie  house  was  burnt;  aussi  synonyme 
de  L«  ^i.',  jusqu'à  ce  que,  1630  n.  1.  —  J^,  j^oiir,  127,  11.  — 
ma  ""alyh,  es  maclit  nichts  ^  ^i:.^^.  Le  en  Ég.,  RO  §178; 
wus  "aie h,  quel  mal  y  a-t-il?  LB^A,  p.  7, 12.  —  J^c  b  U, 
comme  dans  ce  vers  de  Qays  b.  el-Hatîm,  n°  V,  1  : 

Der  gemischte  (zusammen  lagernde  Beduinenhaufe)  trieb  die 
Kamele  zuriick,  alsdann  zogen  sie  fort. 
Was  hdtte  es  ihnen  geschadet,  wenn  sie  sicli  (langer) 

aufgehcdten  hàtten  ? 

Sur  JvTi   îJ.  L«,  voyez  ibid.,  p.  39.  —  ^^^  J^,  conjonction, 

pour  que,  14-47,4  d'en  bas;  en  ^omânais  *^asân,  RO  §  447 'j. 

^c,  pilon,  partie  supérieure  du  moulin  à  bras,  D'à,  13;  57,  12; 

1053;  1079;  1082,  expliqué  625. 

icilc,  pi.  or^^,  belvédère,  ed-Dâhir.  109,15:   110  n.  1,  voyez 

357  et  1490;  Kasd.,  p.  42  n.  3  ;  Rossler,  M  SOS  III,  20,  12  d'en 
bas  Mlijât   râsu,   das  Kopfende;  I,  87,12  jôm  wasilu 
"ôlyjâthum,  cds  sie  oberhalb  von  ihnen  angekommen  waren. 
LJic,  le  haut  du  husn,  1678. 
(^.juJLc,  nom  propre,  407. 

^^1^,  adresse,  H  B,  p.  276  n.  11  [Rossi,  AS,  p.  214  'ilwân, 

I)  ijii'^,  parce  que,  Marrais,  T  A  T,  p.  389.  —  j^^^lic,  7»oiry»<',  Sacliaii, 
AVLM,  p.  2:i  n»  .\VI. 


2327 

indirizzo];  <,^,[^,   Rûzic^ka,   KD,   p.  70,   cf.   Grimme,  ZA 

XXVI,  163. 

^ié,   utùiam,  voyez  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  293. 

Jjw,  nom  du  grand  cimetière  à  la  Mecque,  Snouck  Hurgronje, 
M  S,  p.  10. 

^  „, 

♦,♦£,  être  pris  pour  die f=  J>^,  ci-dessus,  p.  787. 

*;^',  ai^oir  la  figure  couverte  d'un  fichu,  769  et  n.  '). 

Ix,  oncle  [cf.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  78].  —  ^U  ^S  10,12; 
11,11;  voyez  431.  cf.  Jacob,  SAD  11,92  [et  MMC,  pp.  46 

et  137J. 

iCxiw4.c,    pièce    d'étoffe,    fieliu   dont    on   s'enveloppait   la   tête; 

turban,  769  n.  2;  1280:  RO,  p.  356  ^j,  cf.  Lammens,  Berceau, 

|).  307  n.  3  et  ci-dessus,  pp.  225  et  778  ss.  sub  ^li  et  Jl**-^ . 

Sur  Haudah  b.  ''Alî,  mentionné  ci-dessus,  p.  225,  nous  lisons 

el-Kâmil,  p.  441,9:  *j  c>J'^i  J'^  ^^i   '3  ^J^   ^   si^    ^^1^^ 


')  Sur  la  coide  des  Arabes,  voyez  aussi  Kiauss,  ZDMG  LXX,332  s. 

2)  Sur  ^^Axi   i:x.'.4£,  voyez  Scliwarz,  ZDMG  LXXIII,  125.  —  Chez  les 

Gahtan,  &>iL.^  est  =  jLjic,    Hess,   WZKM   XVI,  47    [cf.    aussi    Goitein, 
Je  m.  n"8  1083;  1412]. 

3)  Ce   vers  se   trouve  aussi  avec  quelques   variantes   dans   el-Kâmil, 
p.  239,18;  'Âmir  b.  et-Tnfeyl,   p.118,  10  [LA  11,291,3;  Diwân  el-A'sâ, 

éd.  Geyer,  p.  a1,  1,  oii   w».aJ08    ^  est  expliqué  par  ^^^^Ji^i   "^j. 

Landbseg,  Glossaire  Datîaois  146* 


2328 

Selon  KA  XVI,  57,6  les  Banu  Sulèym  voulaient  orner 
""Abbâs  b.  Anas  d'une  couronne  {s^^.  J-c  -'lxJ!  a«c  I^oM  ^xï) 

dans  l'époque  antéislamique,  mais  comme  un  cousin  plein 
d'envie  lui  fit  subir  de  mauvais  traitement,  il  se  réfugia  à 
Banu  Fazârah  avec  plusieurs  de  ses  contribules.  Tabarî  I, 
1645, 5  raconte  que  le  Prophète  avait  garanti  la  sécurité 
à  Safwân  b.  Omeyyah,  et  lorsque  'Omèyr  b.  Wahb  lui  en 
demanda  une  preuve,  le  Prophète  lui  donna  son  turban 
(>jcx)».  Selon  el-(jâhiz,  el-Bayân  II,  78,  9  la  remarque  suivante 

est  attribuée  à  'Alî  b.  Abi  Tâlib:  ^.lif^  L^  j  «Si'  Jl.«^  pLr 

*>^*^  3>  J^'-'  Jl-^-  Ibid.,  1.  8  d'en  bas  nous  lisons:  .*£.  Jiïj 

^jU^  J^îj  JS  vjJ^î  ^.,L:^-  ^l,«.i!  ioLc  ^Ljù'  aJJ!  ^^^  ^LLii  ^jI 

J.V-J    ,•)'     rî^V^    '^^^•'[î  5-»^î  ^;^  L^A^ii    .j!  Jo  i4xiL.,sJl  ^j^xi    JOCJ  likiî 

oL\j>"^'     Q.,     iLfcïL^     (j:vAÀi!     j,     )'^.;^     r^'     rp     «Iii-X'93      -^     ry*     iLÀX/03 

ujjfj!  o'->!c  ^^  so!c  Aij'  ^3  iColii!)  j.  soIj;^.  Dans  la  description 
des  cérémonies  par  lesquelles  fut  célébrée  la  conversion  du 
roi  des  Bulgares  à  l'islam  en  l'an  310  de  l'hégire,  Yâqût 
I,  723  s.,  nous  apprenons  aussi  qu'il  fut  vêtu  d'une  iC«Uc. 
Lorsque  les  Médinois  se  révoltèrent  contre  Yazîd  I,  ils 
jetèrent  les  turbans  en  signe  de  rébellion,  Wellhausen, 
Reste,  p.  187  n.  1;  Aug.  Mûller,  Der  Islam  1,366. 

Cf.  aussi  Mordtmann,  Zu  den  himjar.  Inschriften,  ZDMG 
XXXV,  436;  Hommel,  Kthnol.  und  Geogr.  des  alten  Orients, 
p.  155;  Rothstein,  Die  Dynastie  der  Lahmiden,  p.  128/9; 
Jacob,  Leben  der  vorisl.  Beduinen,  p.  44;  Burton,  Personal 
Narrative  of    a   Pilgrimage,   I,  345  ;    von  Kremer,  Cultur- 


2329 

geschichte    II,  221  ;    W.    Max    Mûller,    Die     Kopf  binde    als 
Kônigszeichen  bei  den  Semiten,  OLZ  1913,  col.  16'). 
J.UC,  V action  d'investir^  535;  769  n.  2. 

^LbJLaii  f*^",  le  couronnement  du  sidtan,  1483. 

*^,  soqotrî,  préposition  et  conjonction  temporelle,  selon 
471  et  n.  2  peut-être  métathèse  de  %a  [mais  en  réalité  dérivée 
de  ^jj,  jour,  voir  Leslau,  p.  312]. 

A*£,  i,  lutbiter,  rester,  avec  v_j,  J.  ou  i'accus.  de  l'endroit, 
104,8;  143,15;  446;  670;  1462;  1504  =  ci-dessus,  p.  12  ; 
aussi  civoir  Vintention  de  partir,  476;  ci-dessus,  p.  1547/8; 
voyez  ci-dessus,  p.  1676  n.  ]  et  Hdr,  p.  662;  aussi  en 
soqotrî,  S  AE  VI,  85, 19;  105,  4  ^).  Cf.  Schulthess,  H  W,  p,  45. 
Js^\j,  intentionellement,  496:  Hdr,  p.  663  =  'amâde,  RO 
§  144  en  bas. 

o^.*£,  colonne,  connu,  quoique  ce  mot  ne  soit  pas  usité  dans 
le  Sud,  569  et  n.  2. 

jyc,  colonne,  Nord,  593  [Feghali,  K'A,  p.  2601. 
* 

-♦Ji,   corps,  9,8:  aussi  remplaçant  le  pronom  réfléchi,  Hdr, 

[')  Voir  pourtant  les  iviTiarques  de  L[evi]  n[ella]  V[i(ia]  sur  l'article 
de  Mûller,  RDSO  VI,  557  :  ,,N(m  sembra  che  gli  esenipi  citati  dal  M- 
(il  racconto  di  uq  indigeno  del  Dâiflir  inlorno  al  copiicapo  usato  dal 
sultano  del  suo  paese,  e  la  sentenza  che  il  M  toglie  dal  lessico  del 
P'reytag  Vt*-''  v}"^^  t*^'~»'^')  *''aiio  molto  conclusivi;  il  primo  puo 
riferirsi  a  una  costumanza  africana,  non  seuiitica;  il  seconrlo  (un  detto 
frequentissimo  nella  letteratura  araba  e  attribuito  a  Omar)  non  è 
prubabilmente  che  un  bon  mot,  coniato  per  conti'aporre  le  semplici 
abitudini  dei  Beduini  al  fasto  délia  corte  persiana".] 

[2)  Le  thème  soqotrî  vient  de  iA*c,  non  pas  de  iAv=.  voir  Leslau,  p.  313.] 


2330 

p.  668;  Festgabe,  p.  15, 19.  —  Dans  une  proposition  négative, 
jamais  de  ma  vie  [voir  GLB^A,  p.  53;  Ronzevalle,  p.  46]. — 

G O 1'  ,  - 

(j:^4Jt!,  Brockelmann,  VGSS  I,  180;  ^«JUxj?  1764;  aussi  ^^^, 

I.  Sî.iah  XIV,  27,  2  d'en  bas. 

B_«£,  la  visite,  le  petit  pèlerinage,  913. 

o-**j",  avec  J^,  se  moquer  de:  aussi  emprunter  et  ne  pas 
payer,  Dt  =  <*J;^',  v.  h,  v. 

>0    >  0-0 

o^^,  fe/^(^■  g?a'  emprunte  et  ne  rend  pas  =  j> y*s:ÀA .  [Dans  la 
lurah  >.>3r**J'  ou  j>^^  est  j^.j_^'  ou  vJjJl<Jî  ^^J^^,  <j^^^i 
LA  IV,  300,  cf.  Rûziël^a,  KD,  p.  26]. 

^j/.-*ke.  et  ,^w>i*£.,  1771. 
j_^^^^,  agneau,  713  et  n. 


_  c  $  o  e 

1258. 


r 

3     o  _  >     O, 

.ya.«£  <  .yaxi!,  pi.  yjoUc,  }>o!/au,  676;  Hdr,  p.  663;  Stace, 
p.  205.  Cf.  ^yiui  et  »';yj>!j:,  ci-dessous,  p.  2336. 

X.WÀJ  js^,  6?'c/i  ausgeben  fiir,  8nouck  Hurgronje,  ]\IS,  p.  80, 
voyez  Dozy;  j^,  faire,  dans  le  Nord,  comme  dans  la  lurah, 
Prov.  et  Dict.,  p.  414;  Sag'ân,  M  SOS  V,  53;  mais  dans  le 
Sud  seulement  labourer  la  terre,  88,4;  1268,  cf.  MJIVI, 
p.  10.  —  Sur  ^  y^,  régir,  gouverner  un  mot,  voyez  Weiss, 
ZDMG  LXIV,382. 


2331 

iJUc,  pi.  Jo'ufé,    action    (généralement   mauvaise),    Marçais, 

TAT,  p.  891. 

idUx,  fabrication^  préparation^  60,  16. 

J.*£,  labourage^  639  n.  3;  1165  [Rossi,  AS,  p.  216  ?ayo?-o]  ; 

aussi  das  aaf  clem  Felcle  stehende  Getreide,  Snouck  Hurgronje, 

ZA   XXVI,  229   n.;    232   n.    2;   Saaf,   Saatfeld,   Jahn,  M  S, 

p.  163,  cf.  MJM,  p.  45. 

iL^il*£,   7néthode,   Snouclc   Hurgronje,   M  S,   p.   80  [operazione 

chirurgica^  Rossi,  AS,  p.  224]. 

Jy£,  lahoureur^  1608,  d.l. 

[^"^1  bceuf  de  travail,  Cantineau,  Et.  Il,  213]. 

[ii^ûc,  Geschàftsfrau,  eine  Frau,  die  die  typisch  weiblichen 

Arbeiten  um   Lohn   far  fremde   Leute   verricritet,  Goitein, 

Jem.  n°  1093]. 

iJLU><!,  terrain  labouré,  148,  d.l.:  1628. 

aj^t   J-v^ijt'fl,    les    ustensiles    du    café,    32,  12;    59,  20;    804 

[GLB'A,  p.  53]. 

o^i^x,  1686. 

'u«x:,  i^L4Si,    brouillard    dans   la   lurah   et   dans   tout   le   Sud, 
1060  n.;   Glaser,   FM  1886,  p.  43  =  ^^^  dans  le  Nord  [cf. 
'omâyânî,  nebbia,  Rossi,  AS,  p.  222]. 
^sAAû^î  i^j>4x,  1060  n.;  aussi  el-Fâ'iq  11,11,9  d'en  bas. 
ëmmîjà,  schwerer  Nebel,  Stumme,  GTA  §  67. 


2:382 


^c;  iU^UJ'  ^,  tu  es  hors  de  protection^  553. —  El-yaum 
^an  tlêt  sinîn,  clieser  Tag  ist  mehr  icert  als  drei  Jahre, 
SAE  IV,  155,  4  d'en  bas.  —  En  shaurî,  ^  est  employé 
après  le  comparatif  =  ^^,  que,  als,  Bittner,  M  S  IV,  12  n.  1 
[cf.  les  exemples  chez  Feghali,  Synt.  p.  151]  ').  —  Dans  les 
Gribâl  on  dit:  ^^^  ^^  j^,  est-ce  qit'îin  tel  est  venu?  Réponse: 
iL:>  ^^,  il  est  venu.  On  dit  aussi  en  jurant:  iilî  ^jo  ^ 
et  ^^  Ij  ^  :=  Dt  ^^  U  Ij,  ohé,  un  tell 

^,  échapper,  Dt. 

En  "anazî  brider,  comme  dans  la  lurah,  LB^A,  p.  80,6. 
iOc,  class.  ^JLc,  enclos,  voyez  ci-dessus,  p.  1396;  Misthaufen, 
RO,  p.  402  n°  50. 

j^jIj;^,  pi.  iJLci,  rêne,  812,  16  [Bouch.,  p.  66  avec  pl.J. 
(j-yLc,  impotent,  Hogarîeh  =  v^'laiic  (de  ^Lx^^?). 
^yw,  class.,  1669. 

^.jUc,  raisin,  Hogarîeh.  —  ujLlc  oUjlc,  grappe  de  raisin, 
Hogarîeh. 

-jJLc,  prononcé  ''ambar,  ambre  gris,  1714;  1721;  mot 
^arabe  qu'on  a  voulu,  à  tort,  dériver  du  grec  &[z(ipo(rix, 
ce  qui  n'est  naturellement  qu'une  étymologie  populaire. 
Cependant,  Holma,  OLZ  1914,  col.  495  et  Zimmern, 
AFW,   p.  58   ont  fait  remarquer,  avec  hésitation,  que  les 


')  é^  ^^   li^"   '^^  CT^j   Socin,  Mar.,  p.  171  n.   K^. 


2333 

Akkadiens  avaient  une  épicerie,  appelée  amru,  et  que 
ce  mot  pourrait  représenter  la  forme  primitive  de  _*.>a:. 
Sur  la  forme  arabe,  -»Jj:  ou  ^,  voyez  LA  VI.  288:  (y^) 

JLc'  J1JJÎ5  iJ^/o   ..iju.^^  j,  L^jt  ^j:AJLe3  «Aa^  ^i  Jï ;  ibid.  (,>>>!.£) 

'ÀJ?  yS-  ^^.Ji  5_*«0  '^J^-*-  «r-^  ^'  J-^  .>Jjt-i  iiLij  ^^  J^  «jf 
*!   dLo    -I^g^l    i^;*^'    ^     -J'-^    cj^    L/"^    cy'    ^^^^i    '^^i,;**'    ^r^^^' 

y.>L£  ,<.<vo  J  ^'3  ■&.S^J^^Cx  ^jyCî  Iaj^^^  ajï;  I.  Sîdah  XIII,  284,  9  : 

^J-,_5    j_ç5o    ^^    J.    ii)j    <».^3    ^^>o    j»yo    p_^yii^  JjoÀL«jt    d^A-S^    Ojia«i 

db.  Selon  Rûziôka,  KD,  p.  114  '^<y^,  probablement  de 
,xc,  couler  (larmesj.  D'après  LA  1.1.  et  Dozy-Engelmann, 
Glossaire,  .*^î  était  à  l'origine  le  nom  du  poisson  dont 
on  recevait  l'ambre  gris;  voyez  encore  ci-dessus,  p.  133 
en  haut.  LA  dit:  ^^^  àJ^.;o  \j"i  vikJÀj  ^^.^^-w  Ui^j  ^^X>^  y>:^S 
-^I*jl  l^i  jLftj  -ù^.  'iS..k^  jJi^,  cf.  L  Doreyd,  el-Istiqâq,  p.  129 
à  propos  de  jxiii'  y-^  '■  ^À*i'  ,^  LJ«'  ^ly^  cr»  J^'^^'  o-ii^^i^ 
,lli;i  ^^,-Uo  ^_^-.  jJt  ^^^  ^_^l*yo'  ^^  .!  j.y^t  et  Nôldeke,  B  S  S  W, 

p.  85,  qui  fait  observer  que  les  -LLjtLont  probablement  reçu 
leur  nom  du  cachalot.  On  a  aussi  trouvé  11:1;  dans  une 
inscription  sabéenne,  ne  contenant  que  ce  mot,  D.  H.  MûUer, 
Sitz.-ber.  d.  Ak.  d.  Wiss.  zu  Berlin  1886  II,  856  [et  comme  nom 
propre  ce  mot  a  été  enregistré  par  Conti  Rossini,  Chrest., 
p.  210]     L'éthiopien   connaît  OinC  ou  Oin<5,  hellua  marina. 


[')  §  507,  éd.  Derenboiirg  II,  464;  éd.  du  Caire  II,  414.] 


2334 

cetus,  Dillmann,  Lex.  s.v. ;  îSIôldeke,  NBSSW,  p.  62,  et 
'a  m  bar  se  retrouve  aussi  en  somali,  SAE  11,59  [cf. 
Littmann,  M  W,  p.  81].  Sur  l'apparition  de  ce  mot  dans 
d'autres  langues,  voir  Jacob,  ZDMG  XLIII,  388. 

Il  faut  distinguer  entre  l' ambre  gris,  ->-^,  „ concrétion 
intestinale  des  cachalots,  de  couleur  cendrée,  tenace  et 
flexible,  qui  exhale  une  odeur  analogue  à  celle  du  musc" 
selon  Larousse  s.v.,  et  ambre  jaune,  résine  fossile,  appelée 
encore  succin,  '^^^1^,  mais  ces  deux  espèces  différentes  sont 
souvent  confondues  par  les  Arabes.  Sur  le  commerce  de 
l'ambre  gris,  voyez  Hirsch,  Reisen,  p.  88  s.,  cf.  du  reste  ci- 
dessus  s.v.  qLJLj,  P-  132s.,  et  El  s.v. 

^j^  ou  ^î,  magasin,  Meissner,  NAGI,  p.  118.  Sur  les 
significations  différentes  de  ce  mot,  voyez  Fleischer,  Kl. 
Schriften  II,  646  [Almkvist,  Kl.  Beitr.  II,  65].  En  renvoyant 
au  persan  .Ljî,  ZDMG  L,  686,  Vollers  a  dérivé  ySs.  du 
grec  ifiTTÔpiûv  par  l'intermédiaire  du  turc  .yj',  o.  1.  LI,  299, 
mais  selon  toute  probabilité  .^  provient  du  persan  ^Ujt, 
voyez  Huart,  JA  1919  sept.-oct.,  p.  347  et  n.  'j. 

jiic,  donner  un  croc  en  jambe,  faire  tomber  =  ^,  341. 


* 


iA>^,  i,  1548,  expliqué  Hdr,  p.  166  et  ss. 

Lxi(c,  se  révolter  contre,  1543  s. 

Ajujù",  se  clisjmter,  Sud  et  Nord;  être  vis-à-vis,  Sud,  1544. 

u\jji;u«!,  wettrennen,  Stiimme,  GTA  §  36. 


[')  Lorsque  Huait  dit  à  propos  des  ét3'mnlogies  proposées  par 
Vollers:  ,,qiii,  après  l'avoir  dérivé  du  gi'ec,  le  rattache  au  persan",  il 
a,  cependant,  tort;  en  vérité  Vollers  avait  d'abord  proposé  de  dériver 
la  forme  arabe  du  persan  et  ensuite  a  changé  d'avis]. 


2335 

JOLc,  préposition;  \>^î  A-Lc,  lorsqu'il  s'agit  de  son  wagh, 
554,  6;  conjonction  temporelle,  Yahuda,  OS,  p.  410  n° 
28  :  ^li  J^_>ii  ^  J^  'AvLc  'end  i  g  g  a  m  a  1  h  a  m  a  1 
(i)  1  m  û  h  e  1  n  â  h,  kauni  hatte  das  Kamel  das  Sieb  getragen^ 
da  kniete  es  sclion  nieder;  ibid.  p.  415  n°  47:  ^yii  i^-vyjoî  lX;^ 
fcj  ,j  v^  L  ,  cLo  'end  i  1 1  ë  s  1  â  q  a  muai  bail  (i)  s  u  ë  r  i  b  û, 
rt7-s  cZe/-  BocA'  endlich  Wasser  gefunden,  henetzte  er  bloss 
seinen  Schniirrbart.  —  liUjO  <i)JuLc,  vorwcirts,  in  der  grôssten 
Eile^  RO,  p.  118.  Sur  JJs^Lc,  jjrends  garde,   voyez  Marçais, 

TAT,  p.  391.')  —  JoLc>Âc,  ci-dessus,  p.  2271. 
ol^,  à  côté  de,  119,19:  497,7;  1543. 

o^;-c,  opiniâtre,  Hdr,  p.  664;  aussi  Leittier  der  Gazelleyiherde, 
Socin,  Diw.  GL,  p.  293;  1261. 

■Js.,  être  malade  d'hydroi)hobie  (chien),  J-logarîeh. 

J^c,  chèvre  [Cantineau,  Et.  II,  212],  mot  inconnu  dans  le 
Sud,  715,  mais  usité  dans  le  'Oman,  RO,  p.  331,  13;  Nôldeke. 
BSSW,  p.  82;  selon  Vollers  ZDMG  XLIX,  498  Yn  en 
;j.£  pourrait  être  secondaire:  l'hébreu  ry  serait  donc  plus 
originaire  que  l'arabe  y^. 

3^,  bâton,  428  n.  2:  1743;  1751;  1752.  —  Aussi  nom  de 
tribu;  dans  ce  sens  sjlx:  ou  s^-lc,  Vollers,  ZDMG  XLIX,  501. 

;w>L£,  hydrophohie,  Hogarîeh. 
•^>L*Ai,  qui  a  Vhydrophobie  (chien). 

j^^Jx:,  a,  s'emporter,  perdre  la  boussole,  être  toqué,  Dt- 
^j*._yjt^,  h^ors  des  gonds,  suédois  vriden. 
[•)  Cf.  Ronzevalle,  p.  47]. 


2836 


^j!.w.^j.  expliqué  1631  n.  2. 
*    .. . 

vjUc,  H(lr,  886  en  bas. 

vjLLc,  co?t,  ci-dessus,  p.  1656. 

s'iÂisi,  der  schwarzkôpfige  Reiher,  Ardea  melanocephala,  Hess, 
ZDMG  LXIX,  387;  Der  Islam  VIL  108. 

^.Xc  ->Jui;,  grappe  de  raisin^  Hogarîeh  ["^ingâd,  grappolo 
di  vite,  Rossi,  AS,  p.  212];  Rûziôka,  KD,  p.  202.  ' 

jOàc 

s.JLLc,  nuque,  Haurân  =  iSyr.  s^,  1163  n.;  ^»^,  Socin, 
Diw.  GL,  p.  294 ;  cf.  Rùziôka,  KD,  p.  202.  —  Sur  le  verbe  ytLc, 
voyez  Marçais,  ÏAT,  p.  392. 

iCftiLLc,  mouche,  Bart  unter  der  f/w^eWz^^^^e,  chez  les  Haurâniens 
et  les  Bédouins;  MAP,  p.  159  'anfaka. 

dUi,  i.  Sîdah  V,  132,  10  d'en  bas:  w;'^!  ^-Jlc.  *  Jo^J  ^^\ 
sjjùl}  —  iijoCLcIj;  ci-dessus,  p.  730. 

dUi:,  I.  Sîdah  V,  131,8:  iuj'u-  ^wJ'  eUst!',  voyez  ci-dessus, 
p.  729:  LA  s.v. 

o>>j«jLc,  en  Hdr  toile  d'araignée,  non  pas  araignée  [dans  le 
Yémen  ragno,  coll.;  'ankabûteh  nom.  unit;  gûffâyeh, 
ragnatela,  Rossi,  AS,  p.  2311.  Voir  aussi  Rûzicka,  KD,  p.  200. 


283^ 


*    . 


uLc,  u,  class.  s'himiilier;  dial.  |_c.c,  i,  aller  vers,  être  messager, 
Hdr,  p.  664;  Stumme,  TTBL,  p.  147.  Voyez  sur  ce  thème 
Hdr,  1.1.  ;  I.  Sîdah  XIV,  26, 5  d'en  bas  :  ,^:^3ua=>  —  ^î  oj.-^  ^vï^ 

u>.i£  ^Aij  \^^  ;^!  —  Lit  ^*i  ^^  tj'  —  ^^.,^Ls  .J^_  ^  o^c  Ai, 
•o^-yx.    AÏ5    ._<^    "bJ   _5[j-Li    'À^    4-^    -17^    '-^'  — _j.xxj    o^>.aJIj    j:!?."^' 

^^^1JSJ  ^j^li;   ibid.    XII,  118,8   d'en  bas:   ic^'j'  J\o  —  J^'3 

£Là*J|     c>«ryJtJ'     1AJÎ3    ijjlji     ii.LJiA.5_5     *JiLotj"!3     wAJtJ    _j-^     ^-**-''     V^' 

ii_Àxi    «i>.:^j    iLilCiv^JÎ    1^5    iL>Lc    \JLjk-i_C3      ..y*"^'    ^3     O-ry-c^    \>;^Xi>..^j' 

alAvLiùil  îjljljuitj  sl^  ^t  —  iÇJx;  vgl.  Socin,  Diw.  GL,  p.  294.  — 
u*jjl    u^^^jj'   Le  ^y£.   jL^Jij,  /fô   honiiiies   ne   touchent  pas  les 

femmes,  815,6  d'en  bas;  ici  ^c  est  superflu. 

^-Lc,  envoyer,  522,6;  voyez  Arabica  III,  72  ss,  :  Hdr,  p.  664  : 

Meissner,  MSOS  VI,  120,  n°  26. 

J,lc,  faire  des  efforts,  lutter,  se  débattre,  merkeb  nasârâ 

fl  gharlg  te^ânî,  Hartmann,  LLW,  p.  186  en  bas. 

igSjù,   se    rendre,    se    diriger^),  481;    Arabica  III,  78  ;    Hdr, 

p.  664  ;  RI)  II,  41  ;  S  A  E  VII,  8,  16  =  IX,  6,  2  -). 

^^Jic)  =  |^;jtj",   Stumme,  TTBL,  p.  147. 

^^!c,  pi.  ^_cUlc,  messager,    Hdr,    p.  664;    Snouck    Hurgronje, 

OS,  p.  101,4. 

(^,1^,  message;  aussi  qI^J^,   v.  h.  v.    Voyez    aussi    Grimrae, 

ZA,  XXVI,  163. 


L$" 


>aX.>0 


b,  c'est-à-dire,  57,8;  1041. 


')  Cf.  tâ'ib,  expliqué  par  m  a  â  ï,  Hartmann,  L  L  W,  p.  184,10 
d'en  bas. 

2)  MAP,  p.  220,  d.l.  w  illi  ta'anna  lu,  und  fïtr  jeden,  der  vor 
ihm  ersc/]einf,  lisez  dev  sich  dorthin  hegibt. 


2338 


^^',  fém.  ^L=>^,   1504,  expliqué  1738. 

j>!c,  u,  revenir  =  ^),  1281  n.  ;  p.  ex.  j;.Sc  Lo  >  m5'âd.s> 
mâ^aôs^  il  n'est  pas  revenu,  Feghali,  K^A,  p.  106;  redevenir 
et  devenir  =J^,  708;  854;  1200;  ci-dessus,  p.  1140  [G LB=A, 
p.  53];  Wright,  Graram.  II,  102;  Nôldeke,  Zur  Gramm.,  p.  38 

et  n.  2;  el-Muzhir  1,157,8:  ^^,  *J  _^^  ^:^jX  ^^  Sa  Q^yM 

Jaï  ,*^:dLo  ^5  ^\j  ♦^3;  1.  Sa^d  I,  i,  125,  6:  .^^i^»^  ry  i^l^  ,•)' 
Lc.^  wà-<A«  ->Aj  i3;  Gumahî.  p.  17,20: 

Cf.  retourner  et  redevenir  en  français,  Plattner,  Gramm. 
d.  franz.  Sprache  III,  223/4.  Voyez  sur  ce  verbe  aussi 
1521  s.  —  ->(c,  trans.,  ivieder  gebrauchen,  RO,  p.  139,3. 

o^,  pouvoir,  12,24;  458  n.;  1483;  1633;  voyez  463,  où 
l'on  trouvera  plusieurs  exemples.  Cf.  ci-dessus,  p.  277  sub 
^_-.y>.  —  En  Hdr  faire  une  chose  de  nouveau.,  employé 
comme  verbe  auxiliaire.  Hdr,  p.  665.  —  Aussi  retourner, 
intrans.,  Nord,  ci-dessus,  p.  1512,  et  devenir  vieux,  homme 
et  animal,  1022. 
->.lc,  expliqué  1522  s. 
Oc,  employé  adverbialement,  encore.,  27,  15,  16;  68,  19;  69,  1; 


')  Qor.  XXXVI,  Uy.  2)  Qor.  VII,  87. 


2339 

71,5;  79,5,8;  117,21,22;  147,4;  161  passim  :  1339:  1504; 
1531;  1631;  1637;  LB'A,  p.  14,2;  ZA  XX,  137  n.  1;  144; 
Brockelmann,  VGSS  11,512  [Cohen,  SV,  p.  269;  Mittwoch, 
ADJ,  p.  53].  Voyez  l'exposé  détaillé  1517  ss.  [cf.  cependant 
Leslau,  p.  302];  Marçais,  TAT,  p.  393  [le  même,  J  A  1932 
oct.— déc,  p.  267;  Ronzevalle,  p.  48')]. 

Avec  les  suffixes 'âd ni,  1460  2);  'âdak,  Hdr,  p.  164;  'ùdah, 
114,21;  ^Ideh,  1447;  FestgalDe,  p.  14,28;  ^àduh,  79,9; 
SAE  IV,  112,  2;  115,11;  ^âdeha.  147,1;  161,27;  1545,5 
d'en  bas;  'âdliom,  69,5;  Festgabe,  p.  14,15;  voyez  1520 
et  Brockelmann,  VGSS  11,264;  512. 

j>k  ^,  1307;  1481;  1521;  1728;  o!c  '^>j.*:>A*J,  522,11 
d'en  bas.  —  jt  Lo,  71,5;  142,17;  1139;  1521;  1603. 

Sur  Se  ":i  ou  o!c  Lo  conjugué  comme  les  verbes  en  général, 
voyez  1521  et  Farina,  G  A,  p.  197^).  Littmann.  NAVP, 
p.  70  V.  18:  otv^rJ  -^^^  '-*3  w'.^j  friht  umâ  'itt  in- 
hammait,  froh  ward  ich  und  litt  7iii)inier  Pein^Hûr^p.  188: 
umâ  "al  lu  h  (=  *j  o!c  U)  seff  'andi,  Je  n'en  ai  jdus  besoin. 

En   mehrî,   nous  trouvons  àd,  respectivement  lAd,  dans 
ce  sens,  Bittner,  ]\IS  IV  §§  30  et  37;  1518. 
o^c,   vieux,   vieillard,   expliqué  1022'*)   [GLB'A,   p.  54].   — 
Fém.  bo^,   43,5,10;  523  n.2;  527;  680.  Sur  le  pi.,  voyez 


')    SAE     VII, 11, 21     (=IX,8,31)    Sid    correspond   à    "bJ!,    excepté: 
da  bah  lien    kallahéa  'âd  tés,  er  lôtele  sie  aile  ausser  einen  Bock. 

2)  Voyez  aussi  RD  11,140  et  n.  4. 

3)  Dans   le   Nord,  il  y  a  aussi  un  oL*J,  où  J  est  iAaS'uJ!    «"bJ,  voyez 
152.3  en  bas. 

*)  R  D  1, 47, 1  :  y  a  m  y  6  m  b  e  -  n  w  â  s  r  â  k  e  b  '  a  1  â  '  e  w  d  ,  eines  Tageii 

ritl  Abu  Nuwâs  auf  einem  Stecken;  ce  serait  <^_^,  parce  que  '^ewd  est 
cheval,  cf.  Jahn,  M  S,  p.  110,  33,  où  figure  Abu  Nuwâs  monté  sur  un  âne. 


2340 

1022.  —  ào^,  vieux  cheval,  MAP,  p.  274'). 

^^to^,  ensuite,  299  n. 

o^,   bâtonnet,    13,20;    56,6;    519;    521;    Stace.    p.  189   pi. 

^ot^,  ^-j^'^-W  [Rossi,  AS,  p.  216  'ûd  (coll.),  pi.  'îdân,  legno\ 

^ùdî,  j)ezzo  di  legno].  Voyez  surtout  1078  [et  GLB'A,  p.  54]. 
Axe,  fête,   dans  le  dialecte  de  Hdr  masc.  ou  fém.,  quoique 

le   fém.   soit   le   plus   usité,  H  B,  p.  272  n.  3.  —  ^ii'  A^ 

ou  «yt  L.W,  carnaval,  748. 

Aj!c,  HB,   p.  284  n.  4:   „Celui  qui  vient  féliciter  quelqu'un 

le  jour  de  la  fête,  s'appelle  Aj'c,  et  la  félicitation  ordinaire 
consiste  dans  les  mots  ^.AjIjl!'  ^y,  -je  suis  de  ceux  qui 
viennent  vous  féliciter'.  Souvent  on  ajoute  ^j^X'^". 

j>i*£,  ftiicifation,  14^  B  1.1. 


J>lc,  u,  se  réfugier,  1479! 
* 

Je,  u,  insulter,  blesser,  482. 

.^,  abirner,  détériorer,  ilbel  zurichten,  419  n.  1;  avec  J^, 
insidter,  1717;  Hdr,  p.  666;  schmerzen,  RO,  p.  12;  verletzen, 
weh  tun,  picken  (Dorn),  Meissner,  NAGI,  p.  135,  tandis 
que  ^  est  beleidigen,  beschimpfen,  ibid.;  MJM,  p.  12  en 
bas:  jj'^auw^ar  bedeutet  in  Aden  verletzen  und  in  Hd  Eineni 
Schaclen  zufiigen,  Einerii  seine  Elire  verletzenden  Schmach 
zufûgen  ("a là),  voyez  aussi  Snouck  Hurgronje.  M  S,  p.  68 
n.  2.  Cf.  Dozy  s.  v. 


')  Étalon   ou   jument   après    la    quinzième   année;  jument   d'un  an. 
èeda'.  de  deux  ans  teni,  etc.;  voyez  MAP  1.1. 


2341 

.yu",  BeleicUgung  oder  Schaden  erleiden,  Snouck  Hurgronje 
l.L;  avec  Js:  soigner,  entretenir  qn,  fournir  à  ses  besoins.  Vit. 
.!c,  ce  dont  on  est  responsable,  responsabilité,  Hçlr,  p.  173  : 
famille,  1717  n.  Ce  mot  peut  aussi  signifier  opprobre,  1079; 
voyez  Marçais.  TAT,  p.  396;  Snouck  Hurgronje,  MS,  p.  21 
n.  2  èn-nâr  welâ  '1-^âr,  lieber  die  Hôlle  als  Scliande. 

Aj  le  <  io  !c  =  'li.:^:)^,    1394. 

,y:,  pi.  B.kc],   mesure  de  blé,  etc.,  745. 
Après  le  vers  cité  1590,  nous  lisons: 

[Cherche  le  mesurevr  de  grains  qui  a  a/jjjorfr, 

L'année  jKissée,  son  sac  et  qui  a  apporté  la  mesure  de  blé] 

,^,  bnlhire,  357,3  [cf.  class.   ^^,  tout  ce  qui  cause  u,ne  lésion 

à  Vœil,  cendre,  paille,  etc.]. 

3,xc,  insidte,  1717, 

K»jC,  pi.  jyc,  femme  nue,  Hogarîeh. 

a.yw,    pi.   j»,'^A,    femme,    Hdr,    p.     173;    aussi     instdte  = 

b,xc,  AiL^l,  1717. 

jy:,  i,  avoir  besoin  de,  avec  }  de  l'objet,  721;  722;  Hdr,  p. 
262  [cf.  Rossi,  AS,  p.  196  sub  bisogno:  ,,mancare  di  qualcosa 
^aiouz  0  'iiwiz  iya^wiz)"]. 


[')  ïci  (^v3  pourrait  désigner  \e  gémiif  (le  mesureur  de  l'année  passée), 
comme  dans  la  construction  araméenne  bien  connue  ^K^^TH  HH^X, 
contrairement  à  ce  qui  est  dit  ci-dessus,  p.  451,  mais  si  cette  con- 
struction n'est  pas  possible  en  Dt,  il  faut  regarder  (^j  comme  anti- 
cipation des  deux  pronoms  relatifs  suivants.  —  Ka/ao!  lilu  est  Vannée 
passée,  ci-dessus,  p.  226]. 


2342 

jyù",  rouler  le  [jagne  autour  du  corps^  Hdr,  p.  262.  Inf.  ;|yù" 
ta'^ûwâz,  539. 

bj!c  =  K>w:>;  o^ic  i',  itN  Not/alle,  Meissner,  M  SOS  VI,  109 
n.  10;  Rp  1,72,18;  RO,  pp.  215,11  d'en  bas:  376  n.  1; 
aussi  =  JoLii,  Rp  1,128,6  blâ  'âza,  oJuie  Beschàftigung . 

3yw,  pi.  3^ljw,  pagne  blanc  avec   bordure,   365   n.    3;    1876; 
Hdr,  p.   262;    l'ancien  ^y,  Schwarz,   ZDMG   LXXIII,  103 
en   bas:   Slace,   pp.  68  et  182.  Cf.   aussi   ci-dessus,  p.  783 
et  MJM,  p.  54/5. 
♦ 

^co^,  charger  h  fusil,  Hdr.  ci-dessus,  p.  213. 

^^ 

^yu,  manger  au  ""asi-,  Ho^-arîeh. 

v_j|^,  ce  qu'on  mange  à  cette  heure,  Hogarîeh. 

En  pofâr  o^  est  malheur,  z  m â  n,  w (3  g e t  'a  w  f,  Hungers- 
not,  Teuerung,  RD  11,42  [cf.  aussi  GLB^A,  p.  54  et  Rossi, 
AS,  p.  199,5:  .,^Awf,  'ôf  (nell'uso  dei  gabill,  per  ogni 
cosa  sgradevole,  odori  ecc.")]. 

o^,    clavicule,   9,10.   —  En  "omânais  maladie,  RO,  pp.  6; 
102,8;  221,5.  Aussi  peste!  1363  [voyez  GLB'A,  p.  54]. 
Jàj^/c,  malade,  RO  §§98,3:  294. 

(3^,  avec  ^,  q^  ou  Jsi,  se  soucier  de,  1401;  Hdr,  p.  666; 
HB,  p.  266  n.  21;  RD  11,42. 

J^  'ôl,  esp)èce  d'oiseau,  „taubenartigo  Vogel,  weiche  die 
reifende  Hir.se  fressen",  Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  229. 
Jyw,  pique,  dans  le  Sud;  jyi.<,  pioche,  LAm,   p.  68,3  et  6 


2343 

d'en  bas,  comme  J^xx  dans  la  lurah,  ZDMG  LUI,  10. 
Jl^xx,  7;?V,  Dozy;  Stumme,  TTBL  v.  178:  ^  oi^L  «UiJLj 
Jtjjtlî  nilgàhe  râseg  fîjâ  el-maSvâl,  da  sehe  ich 
plôtzlicli^  loie  jener  den  DolcJt  auf  midi  zilckt. 

j,!c,   u,   nager^   31,23;    1487    [Rossi,   AS,   p.  223];  boire,  ci- 
dessus,   p.  289;  Glaser,   PM    1886,  p.  7  [cf.  j.'*,  i,  a,  class. 
avoir  soif  de  lait]. 
j._^,  donner  à  boire,  Hogarîeh. 

ic«y;,  shadoio,  Stace,  p.  153. 

j^^,  aide,  secours,  1423;  Meissner,  NAGI,  p.  135. —  ^iki^c, 
Gott  helfe  dir,  Meissner,  1. 1.  —  ^»^  b,  o  dass  docli,  Weiss- 
bacli,  ZDMG  LVIII,  939;  Hartmann,  LLW,  p.  128,8  d'en 
bas;  1423.—  <è^y^  L,  réponse  à  celui  qui  appelle  qn,  corres- 
pondant à  eUli  dans  tous  les  pays  du  Nord  et  chez  les 
Bédouins  de  Syrie  et  de  Mésopotamie,  1423;  MAP,  p.  355: 
dir  zu  Diensten,  cf.  Doughty,  Travels  II,  12.  —  oy^^J?  ^^^  ^^^^ 
Hillfe  Gottes  =  ^^V^^,,  beim  lielfenden  Gott,  Wetzstein,  ZDMG 
XXII,  156;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  294;  1423. 
^^^W::^  bint   Ton,  Tochter   der  Hidfe,  werte  Dame,  RO, 

p.  314  n.  3. 

io^,  MAP,  p.  388:  jâ  'awnet  alla  h  jâ  kerîm,  o  Eilfe 

Gottes,  0  Gûtiger! 

[j^y:,  coll.  femmes,  Hillelson,  Sudan  Arabie.  Engl.-Ar.  Vocab., 

p.  338;  Lethem,  CA,  p.  484]  Carbou,  p.  136,  où  ce  mot  est 

écrit  j^.^fc  'âwin  (cité  ci-dessus,  p.  41j.  [Dans  la  lurah,  ^[^ 

JjANiJiiKiiG,  Glossaire   Uatînois  147 


2344 

est   icomcin  ivho  lias  hacl  a  hnsband^  Lane  s.  v.].  Carbou  a 
aussi  enregistré  la  forme  y^J:  ^aïn,  femme^  p.  175. 

^^ 

^_c^,  hurler^  149, 19;  ci-dessus,  p.  248  ['owî  (yiSvïj,  guaire 

di  bestie,  Rossi,  AS,  p.  216  sub  lainentarsi]^  cf.  Socin,  Diw. 
Gl.,   p.  294;    Hafifner,   AL,   p.  81,13:  %   j.^!   ^^   JJb^ 

[Diwan,  éd.  Macartney,  p.  515,  n°  67,  61]  : 

[Là  56  trouve  le  loup^  si  triste  que  son  glapissement 
Ressemble  au  gémissement  d'un  enfant  sevré  et  mal  nourri 

à  la  fin  de  la  nuit]. 
* 

i^^x£,  refuser,  ne  pas  pouvoir,  avec  ^^,   664,7  d'en   bas  = 
LB'A,  p.  3,  23  [voir  GLB'A,  p.  54];  MAP,  p.  259,3  et  12 
d'en  bas  [MJVIC,  pp.  34,  434  et  passim];  avec  J^,  empjêcher^ 
retenir,  1484  s.  —  ^^Wm  *)J',  expliqué  1485. 
j_^'jo',   voir  1484  n.  4. 

i^ilî,  malade,  Prov.  et  Dict.,  p.  417  ;  miide,  RO,  §§  72  et  843; 

pp.  305,8  et  355,  d.l. 

^_^,  pi.  L'jw,  schwach,  schlecht^  ermUdet,  Socin,  Diw.  01. ,  p.  295. 


v^c,  i,  trahir,  avec  ^"5  manquer  de  probité  à  l'égard  de  qn, 
avec  (j^,  543;  1371;  sich  schmàhlich  benehmen,  RD  11,42. 
Cf.  MJ]\1,  p.  19. 

wvï«j,  garantir,  assumer  la  responsabilité  de,  avec  j,  ci- 
dessus,  p.  633. 


2345 

u^aÏ,  lionte^   ci-dessus,    p.  403,7;   Zank,   Hartmann,  LLW, 
p.  84;   grosses  Verbrechen^   Glaser,   PM  1884,  p.  175')    [di- 
fetto,  Rossi,  AS,  p.  204]. 
w^jIc,  traître,  ci-dessus,  p.  821,3. 

oW,  sardine,  Arabica  V,  90n.6;  SAE  VII,  122,12;  Hirsch, 
Reisen,   pp.  24;    40;    85;   selon   Stace,  pp.  66  et  162  «vAxr; 
en   mehrî  Idît,  Bittner,  M  S  1,33;  en  shaurî  cerôg,  SAE 
VII,  120  n.  5  ;  Bittner,  Sh  I,  §  30. 
(^wW  =  ^o!c,  Arabica  V,  90  n.  6;  ci-dessus,  p.  2274  ^). 
* 

Je,    i,    courir   à    toutes  jambes,  s'enfuir  (homme   ou   bête), 
'Azzân  et  partout  en  Arabie,  1717;  Hdr,  p.  666  [GLB^A, 
p.  54]. 
^,  s'enfuir,  1717;  Hdr  1,1.;  comme  dans  la  lurah  insidter, 


Meissner,    NAGI,    p.    135;    Carbou,    p.    176.    —    1 


■30  r*S^. 


taxer  d'improbité,  547,13;  cf.  J\IarQais,  TAT,  p.  397. 

jfju,    sich   selbst   schànden,    RO,    p.    397    n°   8;    avec   Jj^ 

carotter,  1364.  —  Cf.  j»^,  ci-dessus,  p.  2340. 

^,  brûlure,  357,  3. 

3^<3jlc,  grand  coureur,  charnelle  rapide,  428,2=  LB^A, 

p.  78,  11.  [Voyez  GLB'A,  p.  54;  MMC,  pp.  187,  17;  292,  v.  1; 
293,  V.  10]. 


')  Sur  la  prononciation  â'êb  ou  a^îb,  voyez  ci-dessus,  p.  2256  et  sur 


>  v^:  302  n.  1. 

^)  Sur  o(c,  i,  =  (jlï  en  maltais,  proprement  itérer  (<  o!c'  du  thème  '-^^)j 
et  raconter  en  oranais,  voyez  ci-dessus,  p.  1557. 


* 


2346 

J^,  pi.  yJ^,  Schlauberger,  Schwindler^  RO,   pp.  76;   397; 

Jayakar,  OD,  p.  661  [d'après  Feghali,  Contes,  p.  54  n.  2, 
"^îyâr  désigne  dans  le  dialecte  libanais  „un  homme  énergique 
qui  ne  cède  pas  par  amour-propre;  une  bête  forte  et  résistante 
qui  ne  se  laisse  pas  dépasser  par  une  autre  ou  qui  bouscule 
méchamment  une  autre  bête  pour  la  dépasser  (jument  de 
course,  bœuf  attelé)"]. 
iù._^AC,  Schwindelei,  RO,  p.  397. 

^ji>-<£,  dans  l'Arabie  méridionale  nourriture,  manger  en 
général,  et  non  pas  pazn  comme  en  Egypte,  303.  Ce  mot 
peut  donc  se  rapporter  à  différentes  espèces  de  nourriture, 
Socin,  Diw.  GL,  p.  295;  en  "omânais  c'est  surtout  le  riz, 
Rôssler,  M  S  OS  111,3  n.  2;  d'après  BB,  p.  46  „Mehl  und 
sauere  Cameelsmilch  in  einen  Teig  verwandelt  und  gekocht", 
cf.  Almkvist,  Kl.  Beitr.  1,393  n.  3  et  Vollers,  ZDMG 
XLIX,  507. 
K-oxxc,  vie,  LB'A,  p.  16,23. 

icicoc  ^  iUw-sc ,  525. 

Jalr,  en  Syrie  crier,  appeler  par  un  cri,  avec  J;  gronder^ 
avec  JU:,  Meissner,  NAGI,  p.  135  ');  Kampffmeyer,  MG,  p.  66; 
synonyme  de  isxiiE,  601;  ci-dessus,  pp.  1163  n.  1  et  1675. 

Dans   la  lurah,   ia^c   est    crier   'îti    'îti,    LA    IX,  233, 1. 


[')  Ronzevalle,  p.  48:    „ la.^r.   avec  ^   veut   toujouis   dire   en   Syrie 
'gronder   fortement,   en   criant',  jamais:    'appeler',   qui   est  rendu   par 

Ia*r  avec  J  :    *J    — 2-<£  "^diijf.tlu  'appelle-le'.  Le  substantif  X-aA£  signifie 

plus  fréquemment  une  'gronderie'  qu'une  'criaillei'ie'  ".] 


2347 

Sur  ce  verbe,  voir  [GLB'A,  p.  54]  Marçais,  TAT,  p.  398; 
Rabah,  p.  43  crier;  Bel,  Djâzya,  p.  117:  „i3lc  'appeler, 
annoncer  le  départ'.  Quand  chez  les  nomades  les  notables 
réunis  (xcUJ.)  ont  décidé  que  la  tribu  devait  émigrer,  la 
décision  prise  par  cette  assemblée  est  annoncée  dans  tous 
les  dicârs  par  un  crieur  public  -^'tj";  RO,  p.  419,20,21 
anspornen  '). 

Jajic,  scUreien,  Stumme,  G  TA,  p.  27. 
JajLxJ',  sich  ausschùnpfen^  ibid.,  p.  29. 

o!c,  i,  détester,  trouver  répugnant^  797,  expliqué  Hdr,  p.  667 
[refuse,  MMC,  p.  216];  laisser,  Weissbach,  I  A,  p.  5,3: 
lumman  istahbârit,  Mft  il-rarâd  uud-dâbba  iam 
"  a  m  h  a,  als  ich  das  erfulir,  Hess  ich  die  Sachen  und  das 
Rentier  bei  ihrem  Oheirn ;  abgeben,  RO,  p.  304,6  d'en  bas: 
wallâh  ma  min  m  13-11  bû  je'yf  selbo  u  jirkuçl 
qafâh  jtilbo,  bei  Gottl  nicht  von  meinesgleichen  gescJiieht 
es,  dass  er  seine  Beutestûcke  abgiebt  und  ilmen  nachlàuft  und 
daruni  bettelt;  aussi  avoir  peur  [GLB'^A,  p.  54]. 
Cf.  Barth,  ES,  p.  28. 

oi.*Ji,  verhôJmt  werden,  MAP,  p.  180,2. 

iiftAi:,  mauvaise  odeur,  64,  10. 

v_^j!c,   „gesagt   von   élfaras,   emûlga   u.s.  w.,   wenn  sie  nicht 

trinken   will,    weil   das  Wasser  schmutzig  ist",  Hartmann, 

LLW,  p.  162,  13. 

^à^î,  pi.  ^ju^,  effrayé,  1271  =  LB'A,  p.  76,21. 


')  MJM,  p.  18  par  rapport  à  Jahn,  M  S,  p.  53,20:  „ayyat  ist  nur 
in  Aden  und  Syrien  schreicn,  rufen,  aber  in  Hd,  Datînah  und  Aegypten 
laut  weinen"  [mais  à  l'endroit  cité  'ayyat  a  sans  doute  le  sens  de 
rufen,  schreien]. 


2348 


'èiAj^  a  g  a,  „Bodendepressioii,  zu  der  die  Wasser  der  zahl- 
reichen  nôrdlichen  kleinen  Wadis  in  der  Regenzeit  iiiren 
Weg  nehmen",  à  peu  près  synonyme  de^Ai,  Hirsch,  Reisen, 
pp.  77;  94.  Voyez  aussi  o.  1.,  p.  45:  „Das  Wort  Âga  hat 
hier  nicht  die  in  den  Wôrterbûchern  gegebene  Hauptbe- 
deutung  von  'Meeresufer',  das  allgemein  nur  mit  Sîf  (v_>a.v/) 
bezeichnet  wird,  und  seine  zweite  Auslegung  als  'weiter 
Vorhof  'j,  im  Sinne  eines  Vorgelândes,  dûrfte  dem  Sach- 
verhalt  nâherkommen". 

d^Ic  et  dCjù',  pousser  des  cris  de  joie  (hommes),  Hdr,  p.  667.  — 
Inf.  ^'-Ijù-,  539. 

^^-Ic,  regarder^  remarquer^  75,23;  1635  n.;  1679. 

^J^i:,  œil]  personne^  ci-dessus,  p.  1650  [voir  GLB'A,  p.  55 

et]  ci-dessus,  p.  1065  sub  u^^. 

^^,  éclaireiirs,  799  =  LB=A,  p.  4,  12;  MAP,  p.  376. 

Sur  le  mauvais  œil,  voir  Bel,  Djâzya,  pp.  179—184 
[Goldziher,  Sprûche  gegen  den  'bôsen  Blick'  (WZKM  XVI, 
140);  Westermarck,  Sex  âr  i  Marocko,  Stockholm  1918, 
pp.  213—234;  TATK,  pp.  269;  323;  338;  371;  385;  396; 
MMC,  p.  407  ss.  ;  Seligmann,  Der  bôse  BHck  and  Ver- 
wandtes  I— II,  Berlin  1910]. 

'filÇjùl,  mit  Vorsatz^  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  80  n.  1. 
idl^,    diminutif,    kleines   Auge,    RO,    §  44;   Baddein,  ibid. 
§  107,  5.  —  Aussi  monnaie  qu'on  suspend  sur  le  front  des 

[')  Cf.  Lane  s.  v.] 


2349 

enfants  et  quelquefois  des  femmes  pour  empêcher  le 
mauvais  œil  [Almkvist,  Kl.  Beitr.  1,353].  Dans  Qasîdat 
es-Sahgah   nous  lisons: 

Uminhâ    gînâ   ''as-sârah') 
usahnâ^):   wên   el-hawâgât? 
Unâdânâ   se  h   es-sârah 
galli:   ta^  sûf  el-âlât^). 
G  u  1 1  ù  1 1  u  :   d  u  g  g  ^)   h  a  y  â  s  a  h  ^) 
u  k  u  r  m  â  1  i  ^j   z  î  d   e  n  -  n  a  q  s  â  t . 
Duggûhâ   bi'arba^t   ikjâs^) 
usensilhâ^)    biganzarlîyât^). 

Et  ensuite: 

D  u  g  g   e  t  - 1  a  r  â  k  î  "^)  g  ô  z  ê  n 
abrîz   bilôn   et-târât^') 


[1)  ^«jLo,  pi.  iC^Lo,  orfèvre.] 

[2)  =LL5^.>o^.]  3)  =les  pièces. 

[*)  De  OO,  frapper,  battre,  \>.  ex.  les  métaux  (Duzy):    fabriquer,   cf. 
MMC,   p.  314,    V.  7    dakk   al-frangi,   made  in  Europe;    p.  630,  v.  3 

dakk  al-'^agam,  of  Persianmake;  Marçais,  T  A  T,  p.  299  •Ji^]  ^^^i 
„joaillier  qui  fabrique  des  bijoux  d'argent".] 

[5)  ^'iL/A.jp',  ceinture.^ 

6)  Prov.  et  Dict.,  p  432:  „iiXJLo,S"ou  ii)J^'i3>  JLoi^  par  amour  pour  toi". 
Tj  |j«-^i ,  sac,  bourse,  somme  de  500  piastres. 

[8j  Js..i:J-;ij  sans  doute  dénominatif,  orner  de  Jy*^-»-^,  petits  anneaux, 
V.  h.  V.] 

9)  XaJ.ja>,  petite  monnaie  en  or,  j)eu  usitée  à  présent. 

['")  PI.    tarâkî,    ,, pendants    d'oreilles    en    or    que     portent    encore 
aujourd'hui  les  paysannes  de  Syrie  et  les  bédouines",  Barthélémy,  p.  84]. 
")  „En  forme  de  cerceaux  d'or  pur";  b  i  1  ô  n  =  J-J^-^ . 


2350 


Yilùgin')   fôg   ehdûd   ez-zên^) 
min   malbûs  es-suhnîyât^) 
Wal-'^ôrgi'*)  'a   hamsi  fwâg^) 
fôg  el-hâmi^j   eg-gahâdîyât^) 
Ehlâl»)   ufarag  Allâh^) 
u'as-sâbir '°)  gôz   'awaynât. 


')  o"^,  i,  u,  convenir,  gut  stehen.  ^)  =^  les  belles  joues. 

3)  C'est-à-dire  les  filles  d'es-Suhneh,  petite  ville  au  Nord  [Baedeker, 
Palestine  et  Syrie,  4»  éd.,  p.  348;  de  Boucheman,  Une  petite  cité 
caravanière  (Documents  d'études  orientales  de  l'Institut  français  de 
Damas  YI]. 

O  J 

*)  ic>^,  ci-dessus,  p.  2278;  voir  la  planche  ici. 

' '-Lj   «[u'on  nccroclie  (dv.*^) 

•l.u 


.>---ih 


Cf.  MAP,  pp.   169;  171. 
On  fait  cet  ornement  de  J.a^j,  très  petites  perles,  jy>,  sur  lesquelles 

on    place    cinq 'rangées   (—_*')   de   petites  monnaies  on    or,  oLî^S-^- 

Chaque  monnaie  doit  paraître  et  la  dernière  pendille  au  bout  de 
chaque  fil  de  perles.  Au  milieu  se  trouve  un  halâl  avec  ses  breloques, 
sanâsil.  On  le  met  sur  le  front. 

')  — _>^,  rangée.  ^)  iCcw?  ==  y/.), . 

\J)  Barthélémy,    p.    120:    ^Dj/tàdi,   pi.   djhâdlyôt,    n.    d'une    monnaie 
d'or  frappée  par  un  sultan  ottoman".] 

[8)  =  J^Lp.] 

8)  a\J1   „  j,  monnaie  autrichienne  en  or,  évaluée  h  500  piastres. 
10^   Jl^,  la  courbure  au-dessus  dti  front,  ci-dessus  p.  2H5. 


2351 

^'u*^,  pi.  ^^j^jLjw,  eau  coîircmte,  296 ',  Hdr,  p.  667  [cf.  m  a' y  an, 

sorgente^  Rossi,   AS,   p.  238;   ma'^yaneh,  le  même,  Voc, 
p.  309]. 

5  O  _  5  ù  - 

j^^^jotxi,  frappé  par  le  mauvais  œil,  Arabica  V,  304  ^  [j^^f^i 
MAP,  p.  317. 


*  . 


^  est  prononcé  en  datînois  comme  ^,  Hdr,  p.  668;  dans  les 
autres  dialectes,  c'est  un  /•  grasseyé,  Datînah  III,  p.  xv  ou 
selon  quelques-uns  [p.  ex.  Feghali,  K'A,  p.  31  et  Berg- 
strâsser,  AD,  p.  36]  une  spirante  vélaire,  correspondante 
sonore  de  p.,  voir  l'exposé  détaillé  chez  Fischer,  Zur  Laut- 
lehre  des  Marokkanisch-Arabischen,  p.  5  n.  2  [et  Bravmann, 
MU,  p.  45]  '). 


[')  D'après  la  théorie  de  Ruzicka,  h  ne  se  serait  pas  trouvé  en 
sémitique  commun,  mais  se  serait  développé  secondairement  de  ^ 
en  arabe  à  l'exclusion  des  autres  langues  sémitiques,  voir  les  articles 
suivants:  Ueber  die  Existenz  des  g^  im  Ilebriiischen  (Z  A  XXI,293ss.); 
Die  Wurzel  r*^  in  den  semitischen  Sprachen  (ZA  XXV,  114  ss.);  Zur 
Frage  der  Existenz  des  g  im  Ursemitischen  (WZKM  XXVI,  9G  ss.); 
Zur    Etymologie    von    "inP   —  j^>^  (ZA    XXVII,  309  ss.);  ISy  —  ISJ; 

(OLZ  1913,  col. 250);  Zur  Etymologie  von  ^  (WZKM  XXVI],lss.); 
Die  Wiedergabe  des  nordsemitischen  y  durcli  h  im  Assyrischen  als 
eine  Parallèle  der  TransUription  von  y  durcli  y  bei  den  LXX  (Biblische 
Zeitschr.  XI, 342);  Zur  Etymologie  von  v^*i=i,  (Z  A  XXVIII,  280  ss.); 
Nochmals  zur  Frage  der  Existenz  des  g  im  Ursemitischen  (WZKM 
XXVIII,  21  ss.;  contre  Kônig,  Ûber  den  Lautwert  des  hebraischen  y, 
ibid.  vol.  XXVlI,G5ss.);  Einige  Fàlle  des  Typus  'af'al,  ^afa^al,  hifail 
im  Arabischen  (WZKM,  XXIX,  420);  On  the  etymology  of  "aZaAi-iato/o 
io  Arabie  (Philologica  I,  77);  Ein  Fall  des  kausativen  .s-Prafixes  im 
Arabischen  (OLZ  1923,  col.  5);  L'échange  de  ^ — ^  en  arabe  d'après 
les  témoignages  des  grammairiens  et  lexicographes  arabes  (Actes  du 
XVIIIe  Congrès   International    des   Orientalistes,    p.  176    et   dans   une 

forme  élargie   JA   CCXXI,  67  ss.);    Die    Etymologie    von    oI*j— cyLij 


2352 

^>£,  665;  668;  Brockeimann,  VGSS  I  §45 a  et  f.  x; 
Marçais,  R  M  T  A,  p.  457;  cf.  .^i^o  >  o>^£o ,  cité  par  de 
Goeje,  ZDMG  LXI,  454,  28 '). 

>|C>  hamzah,  ye'zû%  8,16;  tà'lib,  40,3;  443  n.  1; 
746  n.;  1108  n.;  1228  n.  1  et  2. 

>^>  hamzah  qui  donne  naissance  à  une  vo3'elle  longue 
ou  même  disparaît  totalement ^j,  adrat,  13,19;  âzi,  140,9; 
uzâh,  13,13,15;  42,11,26;  Ucâru,  41,11;  368;  663^);  715; 
1110;  1321  n.  2;  ci-dessous  sub  w>.Ji£;  RD  11,76  et  n.  6. 
>^î  762  s.;  ci-dessus,  p.  545;  Feghali,  K'A,  p.  33  et  n.  1. 
[Goitein,  Jem.,  p.  xiv]. 

>o,  ^M>^^,  170  n.  3;  585;  746  n.  ;  878  n.  1;  1584; 
Festgabe,  p.  45,  2  d'en  bas  [Cantineau,  Et.  I,  39  s.,  II,  144]; 
cf.  Marçais,  Ûlâd,  p.  12  n.  1;  Manzoni,  Yèm.,  p.  18  n.  1  qêl 
<js.xi:,  corso  perenne  d'acqua.  Dans  le  dialecte  de  "Ayn 
Mâdî  et  de  Géryville,  étudié  par  Kampffmeyer,  Sùdalgerische 
Studien,  M  S  OS  VIII,  225,  ^  passe  constamment  à  o; 
Marçais,  RM  TA,  p.  493  sub  jJLj  signale  un  dialecte 
saharien  oii  ^  est  régulièrement  prononcé  o,  et  ZA  XXIV, 
381  et  XXV,  214  Rescher  énumère  plusieurs  exemples  de 
^>o  qui  se  trouvent  chez  Mohammed  ben  Cheneb,  Pro- 
verbes arabes  de  l'Algérie,  comme  ^^  =  ^^,  ^iio  =  ^jajLo, 


(ZS  X,  14ss.);  î  als  Erweiteiungselement  in  ai-abischcr  Staminbiidung 
(OLZ  1935,  col.  599);  Un  cas  de  préfixe  verbal  ^ — ^c  en  arabe  (J  A 
CCXXVII,  177  ss.).  —  Cf.  IHashar,  Das  Ghain  in  der  Septuaginta 
(Zeitsclir.  fur  die  alttestameiitliche  Wissenscliaft  XXVIII,  194— 220; 
303 — 313),  qui  caractérise  le  traité  "Ueber  die  Existenz  des  è  im  He- 
bràischen"  comme  eine  Abhandlung,  "die  im  schàrfsten  Widerspruch 
zu  den  von  mir  entwicUelten  Resiiltaten  stelit"  (p.  219).] 
')  La  forme  >^cO  ne  se  trouve  pas  dans  LA. 

2)  Sur    le   traitement   analogue   du  ^è  dans  l'Afrique  centrale,  voyez 
Kampiïmeyer,  MSOS  11,196. 

3)  Cf.  665. 


2353 

^Ai,  etc.;  voyez  aussi  Doutté,  TO,  p.  383.  Un  exemple  très 
intéressant  est  cité  par  Littmann,  Abessinisclie  Glossen, 
ZA  XXI,  63,  *Ay",  chèvre.,  <  râla  m  <  ranam;  sur  la 
forme  ^iî  ou  ^Jli,  usitée  chez  les  Bédouins  à  l'ouest  de 
l'Egypte,  voyez  715  et  Kampffmeyer,  MSOS  VIII,  229  n.  1. 
On  lira  aussi  ce  que  dit  Littmann,  DLZ  1909,  col.  3098 
à  propos  de  ^>o:  „Das  ist  bekanntlich  in  Abessinien 
zur  Regel  geworden.  Schon  im  Ge'^ez  haben  wir  haql,  und 
sowohl  im  Tigre  v^ie  im  Tigrina  tritt  fur  arab.  g  ein  q  ein, 
trotzdem  das  Tigrina  in  seinem  qh  (d.  i.  q  zwischen  Vokalen) 
einen  Laut  hat,  der  dem  arabischen  g  ziemlich  nahe  steht 
vgl.  auch  Brockelmann,  Grundriss,  §  45,  f,  /S".  Cf.  Hommel 
Sâugethiere,  pp.  113  et  429,  où  il  renvoie  à  Praetorius,  Die 
Amhar.  Sprache,  p.  71  pour  *  <  ^  dans  les  mots  d'emprunt  ') 
<o,  1716;  Festgabe,  p.  45;  ci-dessus,  p.  1004;  voir  aussi 

SUb    yjî. 

>^,  voir  Littmann,  NAVP,  p.  4  [le  même,  ZAr,  p.  89  sub 
cjo^l;  1045,2  d'en  bas;  1432.  Ce  ^  peut  ensuite  passer  à  J, 
Jayakar,  BBRAS,  p.  250:  "The  letter  ^  is  sometimes 
converted  into  ^  or  J,  as  in  jcLu^  or  'sJoA  (nmd),  v^hich  is  a 
corruption  of  iilui:". 


boire  directement  de  Veaii^  en  se  pliant  et  mettant  la 
bouche  dans  l'eau,  Prov.  et  Dict.,  p.  27  ;  variation  phonétique 
de  ^.^^   395,   cf.   w*.iJ.   —   ^cM  J-c:  ^^^   es   erstarrte   mein 
Herz,  LAm,  p.  108  n.   10. 
ZI,  infinitif,  1223. 


[')  Sur  la  confusion  générale  de  ces  deux  sons  en  Perse,  voir  Mann, 
Kurdisch-persische  Forschungen  11,105  n.  1:  "In  der  A.usspraclie  des 
vjj  und  ^  herrscht  selbst  bei  gebildeten  Persern  heillose  Verwirrung"; 
cf.  Ivanow,  Islamica  IV,  591.] 


2354 

iyi,  confusion,  Jayakar,  BBRAS,  p.  262. 

Ç.i:,  vague;  I.  Sîdah   X,  18,  3   d'en  bas  et  LA  11,128,12: 

^i     ^     ^^,    ^^X>    ^Jt    ^    ^^'L^t    J^ijî;    ^p^    l^i,    ^0^/e 

d'Aden,  1638.  —  ^î  w^,  ci-dessus,  pp.  1002  et  1508.  — 

j._^!  ^^  J.,  /"rt-s-^  asleep,  Stace,  p.  194.  —  Sur  le  pi.  v>^^5 

voyez  1638. 

iUc,  l'immensité  des  eaux^  y^^'  ^»•^^,  et  par  là  profondeur^ 

151;    394    s.;    1425;    1637;    Socin,    Diw.    Gl.,    p.    295.    — 

^1  iLub,=^l  w^,   394;   ci-dessus,   pp.    1001    en   bas  et 

1508.   Ce   nom  est  souvent  appliqué  à  tout  l'Océan  Indien^ 

1637. 

x^i:  en  Mésopotamie,   Untiefe,  1638. 

w^^,  laii  caillé,  MAP,  pp.  137;  143.  —  [Sur  la  forme  x>-oi, 

voyez  Lane.] 

j^.^'uac  =  ^wCi>!iE,  Hogarîeh;  Stace,  p.  118. 

^^L:vkr  vj-t-^^i  ^orn  Fieber  des  Durstes  geplagt,Stumïne,TM.G 

1,  94  n°  44. 

^,  passer,  s'écoîder  ^),  en  mehrî  rabôr,  variation  phonétique 

de  v^,  677. 

Stumme,  NT  S,  p.  132  n°  65: 

sAjii!  oÂ.:>3  — ^i,i  J^^rkib  uzédded  eTëdda 

J^"^]  o'^j  oi-^i  wëlhâq  bënfit  elâkiïber. 

!sAx!  ^^tJ!  ^5  liJ^Ajy  I  z  î  d  11  k  f  i  1  ^  6  m  ë  r  m  û  d  d  a, 

y  ,£  o:^^  !i!  «ilvv>?.  j  à  1,1  j  û  k,  il  il  k  u  n  t  r  â  b  e  r. 


(')  Cf.  Noldeke,  NBSSW,  p.  G8.] 


2355 

Steig  aiif^  nimm  icieder  cleine  Waffen  hei' 

und  folge  den  hehren  Màdchen  nachî 

Die  kôtmen  dein  Leben  verlângern 

und  dich  wieder  aufivecken^  ivenn  du  sclion  im  Grabe  lagst. 

li    marsouin^  aussi  appelé  ^UJ-^  j*J"L>,  ci-dessus,  p.  565; 

Stace,  p.  126. 

tj-Çî  ou  »,xi:,  class.,  poussière^  dans  les  dialectes   modernes 

»^  ou  s^,  voyez  Marçais,  TAT,  p.  399.  —  ï^^  ou  ày'-i^, 

sobriquet  de  la  belle-mère  "mit  boshafter  Anspielung  auf 
den  tadelnden  Ausdruck,  welchen  der  Qurân  siebenmal  auf 
die  unglâubige  Frau  Loths  ')  anwendet",  Snouck-Hurgronje, 

M  S,  p.  56/7. 

ij/^,  class.,  variation  phonétique  de  ij^^  870;  I.  Sîdah 
XIII,  278, 5  :  u^î^    j-^Llî    [j^    *->-î5    oi^!    [J^^i   Lr•■^*J'5 

y^,  dimkel,  miverstdndlich^  Socin,  Diw.  GL,  p.  295. 

(j;x>ji:,  s'en  aller  le  matin,  après  la  prièi'e  du  fagr  et  avant 
le  lever  du  soleil,  entreprendre  qch  à  cette  heure,  Hçlr, 
p.  453. 

^J^^  partir  avant  l'aube^  37,  20;  870;  Stace,  p.  200;  I.  Sa'd 
V,  20,  25,  où  la  correction  proposée  par  de  Goeje  n'est  pas 
nécessaire. 

J^J^->  avec  v;  détenir  injustement,  Jaussen,  C  A,  p.  191  n.  2, 
cf.  class.  iux>ju",  lie  made  a  false  daim  upon  hini,  Lane  s.  v. 


(j**, 


•)  Qor.  Vil,  81;  XV, GO;  XXVI,  171,  etc. 


2356 

liiukjic'  =       Oi_»^  ,     870. 

^ci^,  la  iwinte  du  jour,  76,  11;  91,9;  99,  12;  125,  10;  870; 
1185;  ala  ^abas,  76,11,  cité  par  Brockelmann,  VGSS 
II,  701,  voyez  ci-dessus,  p.  802.  —  'J^  =  o'^^^^'  ^^^^î  1188.  — 
(ji^,  1185.  I.  Sîdah  IX,  38,  5  d'en  bas:  J^'^^y  *  t^-'y^"^'  qj' 
J^JL)  ^J\  'j*^-î^l5  ^H-^'  ci".^  ^  iU~?^  i^^j-x^L,  voir  d'ailleurs 
Lane;  Abu  Hilâl,  p.  125  n°  62.  —  Aussi  iw^c,  ci-dessus, 
p.  802;  Stace,  p.  108  .UJ'  iuc^  J.,  /?i  ?'/ie  earUj  morning 
(about  6  or  7  a.  m.). 

isUi^,  l'heure  avant  l'aube  en  ''Oman  et  en  Mésopotamie,  870. 
iLyi:.^,  cZe  6i9?i  matin^  1185;  Meissner,  MSOS  V,  104  d.l. 


6 

2j],  aisselle^  676;  voir  Festgabe,  p.  47. 


^^^  =  ,^j^,  raccourcir  un  vêtement  en  faisant  un  pli  \  mettr'e 

en  réserve^  762. 

^yjt^t  avec  3-,  sM  wUnschen,  RO  §187  d.l. 

* 

^^,    eYre   caché,   invisible,    Arabica   111,87;    congénère    de 

.-•x-,  ««jLc  et  v^î  677. 

j^^,  cacher,  Arabica  111,87. 

^^'j^,  trahir,  Hartmann,  LLW,  p.  122,8. 

fjliCi,  sich  verstecken,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  295. 

J^^,  imbécile.  Arabica  1.1. 


2857 

u>j^,  u,  avec  J,  masser^  Dt  et  'Awâliq,  630;  cf.  c; 
c>.xc  =  c>-c,  ibid. 

yci:=^JuL,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  295;  RO,  p.  129,9. 
Jjit,  Betrûger,  RO,  p.  76,2. 
*   .-.  • 

o  - 

Jii,  Ue^  jr'sidu,  1080;  1108  n.;  voir  Hdr,  p.  669, 

* 
<5^ 


^^iè,   é^re   ennuyé  de,   dégoûté  de,  576;  RD  11,42  [advrarsi, 

Rossi,  AS,  p.  191]. 

iciè,  7iauseoiisyiess  ^=  ^^.^ ^  Stace,  p.  110. 

t'JÏ  =  |>,    Meissner,    MSOS    VI,  104    n°    27    [gatê%    ira, 

Rossi,  AS,  p.  215]. 

j^Lii,  fâché,  dégoûté,  de  mauvaise  humeur,  576;  Stace,  p.  10. 


7^ 


y^,  expliqué  923. 
^^,^1,  923;  924. 


.Ai:'),  U,  trahir,  ^=  ^,  v.  ti.  v.,  et  ,:c>,  762;  cf.  yJsà>,  yJd>, 
ténèbres,  ci-dessus,  p.  567,  akk.  adâru,  être  sombre  (jour), 
Boissier,    OLZ    1910,    col.    74    n.    2;    Rhodokanakis,    Zur 


')  .lAc  se  prononce  <o!,  ^Ou;  le  ç^  est  ici  remplacé  par  un  hamzah, 
cf.  MJM,  p.  38. —  A  Tanger,  le  O  de  ce  thème  devient  toujours  em- 
phatique, j*i2i-5    ^L*^^  etc.,  Marçais,  TAT,  p.  404  [cf.  Ronzevalle,  p.  49]. 


2358 

Formenlehre,  p.  2  n.  3;  Weidner,  BB  A,  p.  84.  Selon  Rûziôka, 
Zur  Etyraologie  von  iny  —  ^o\£,  Z  A  XXVII,  309  ss.,  de  V^ 
{sich  entfernen)  avec  f^  h 

.Âc,  devenir  sombre,  Hdr,  p.  669  [cf.  Goitein,  JG,  p.  173,16 
lilmâh  gaddarti,  warurn  hast  du  dicJi  verspàtet?  avec 
cette  remarque,  p.  32:  ,. gaddarti.  Tatsâchlich  nur  fur 
Zuspâtkommen  am  Nachmittag  und  Abend,  was  sich  ja 
aus  der  Grundbedeutung  von  .Ai  'dunkel  werden  (Nacht)' 

von  selbst  ergibt".  Selon  Goitein  1.1.,  Rossi,  AS,  p.  241  sub 
tardare  et  Mittwoch,  ADJ,  p.  65  n°  46,  Zuspâtkommen  am 
Vormittag  est  rendu   par  ^M.  —    Sur   une    signification 
tout  à  fait  différente  et  probablement  dénominative  de  jJ^, 
étang:   épaissir   un   liquide;  remplir  un  vase  jusqu'au  bo7'd^ 
voyez  Marçais,  TAT,  p.  400. 
..Ai,  prononcé    adr,  sombre,  obscur. 
jjsj.,   .l\c.  <  <Ac,  trahison,  1732  et  n.  2. 
b' Jcc,  darkness,  Stace,  p.  44  [Goitein,  JG,  p.  32]. 
.Âî,  obscurité. 
jaI,  sombre,  1321. 

^AÎ,  pi.  o|;A1,  étang,  308,  4  =  LB'A,  p.  9,25;  1488;  RD 
II,  42;  Meissner,  NAGI,  p.  136  [MMC,  p.  15]. 
'3J:,   traître,  perfide,   p.  ex.  Stumme,  NT  S,  p.  116,  n°  22 
""âjûnek    sud    raddâra,    deine    schwarzen   Augen   sind 
triigerisch. 

jôJtÂ,  der  Ort,  wo  etioas  fliesst,  Stumme,  NT  S,  p.  131  n°  62,  3 
pJol  ^Jow  ^  L^'«o  c^.j'j    l'ït    m  ah  a    fimârdar    eddilmm, 
ich  sah  Wasser  da,  wo  sonst  Blut  rinnt. 
^Jow,  dunkel  (Wolke),  RP  11,42. 


2359 


v^jAc  ')  semble  renfermer  deux  sens,  être  noir  et  couvrir^ 
ci-dessus,  p.  804  [Dans  la  lurah  tLIaxJI  ^  ^o\i  signifie  être 
gemreux,  Lane,  ce  qui  cadre  bien  avec]  overfloio^  cross  over, 
Jayakar,  OD,  p.  856.  Selon  RO,  pp.  372,  d.l.  et  427,4 
d'en  bas,  ^JsJl  est  ûberschreiten,  aussi  in  die  Hôlie  springen^ 
ibid.,  p.  129.  Comme  le  fait  remarquer  Vollers,  ZDMG 
XLIX,  514,  v^îAc  est  à  peu  près  identique  avec  rini;  [p.  ex. 
Ex.  26, 12:  hr\iir[  nirT3  c)-ti;n  wp],  cf.  le  class.  oA£',  laisser 
tomber  (le  voile)  sur  le  visage^  ci-dessus,  p.  804;  M^AR, 
p.  57,  3  d'en  bas. 

En  Hdr,  oAc  est  aussi  pêcher  avec  une  &i3ow,  filet  qu'on 

jette  à  la  main,   Hdr,  p.  669. 

,_î£,  blasphémer^  proprement  noircir^  ci-dessus,  p.  804. 

v_;Âi:)",  sich  enthiillen,  MAP,  p.  204. 

v_iA£,  ilber^  jenseits,  RO,  p.  112. —  min  radf  min  qa'ad, 

voïî  oben  bis  unten,  ibid.,  p.  318,  3. 

J-AÎ,  supérieur,  oberst,  ibid.  §  76. 

ijAÈ,  fichu    que   les   femmes   mettent   sur    la    tête,    Negd 

[Lane;  ioJ^,  Dozy  ;  ioAi,  Socin,  Diw.  GL,  p.  295;  cf.  aussi 

RD  11,42].  —  Aussi  ce  que  prend  le  p)êcheur  dans  un  coup 

de  filet,  Hdr,  p.  669. 

^*,JJ^,  rame,  aviroii,  'Oman,  Vollers,  ZDMG  XLIX,  511. 

J.i£,  long;  à  longue  queue  (bête),  1761;  1763. 


')  lJ<Ac<;^l\c,  ci-dessus,  p.  1500  n. 
Lanuberg,  Glossaire  DatÎDois  148* 


2360 


^^Ai.  =  JiiA£,    1763. 

^wVc,  s'en  aller  le  matin^  Hdr,  p.  669;  ci-dessus,  p.  1500; 
s'égarer^  être  perdu^  LB'A,  p.  5,  27;  Meissner,  M  SOS  V,  90 
n.   4;  Socin,    Diw.   Gl.,   p.    295;    ^ù.    ^^    'Aè  *j)-Jî  ^=  cuo, 

Afii,  1^^  -r^'»^->)  ^anazî.  Aussi  =:  ,.^,  dei^en/r,  1219  et  n.  4  = 
LB'A,  p.  80,11;  Meissner,  MSOS  VI,  80  n.  1;  Socin  1.1.; 
MAP,  p.  407;  el-hôl  ez-zurk  radat  sud,  die  Schimmel 
wurden  schivarz;  Stumme,  TTBL,  p.  147;  ibid.  v.  113,  114: 
(^c^   i^c-^j   '-:^-^    '"^jjr^  ^f   cr» 

Min   farde   Ijazra  ^utte   nimsi   mâhni, 
In    zàdenî   nardî    remâd    liariga, 
Von  einem  einzigen  solchen  Blicke  werde  ich  schlaff; 
■  sieht  sie  mich  noch  langer  an,   so  bin  icJi  hald 

[ausgébrannte  Asche. 

Avec  J^,  j9«5se?'  rt,  ci-dessus,  p.  455  en  bas:  weé 
râdiyan  ^aleylv  min  hugûgilv,  que  s'est-il  passé  à  ion 
égard  ? 

j_cÂi:,  conduire,  envoyer,  RO,  pp.  94,9;  95,6  d'eu  bas;  322,9; 
ci-dessus,  p.  1500  n.  1. 
!Âi,  demain,  737;  1185;  Torczyner,  ES  S,  p.  6. 

_  -   O       5 

s^Ac,  aujourdliui  dans  la  matinée,    1185;   1188;    1414,    — 
bjAii,  expliqué  1188.  —  Selon  Glaser,  PM  1886,  p.  8,  demain 

Ci  o     J 

est  en   général  b^,   mais  dans  la   montagne  ï^Ac   [Rossi, 
AS,  p.  205  godweh,  domani].   Cf.  Marçais,  TAT,  p.  401, 


* 


2361 
olJLjJvi^,  1414;  I.  Sîdah  IX,  52,  1  :  J.£  oLjQÂi  ^^'î^  d>-lS>xl]^ 

^j:OLc,  f/e   l'autre   côté,  là-has,  à  l'écart^  Farina,  G  A,  p.  362; 

Meissner,  NAGI,  p.  136;  RO,  pp.  101;  113;  Carbou, 
pp.  29;  80;  Beaussiei',  p.  469;  Stumme,  G  T  A,  p.  174.  Mot 
d'origine  purement  arabe,  non  pas  berbère,  comme  l'avait 
supposé  Stumme,  voir  Vollers,  ZDMG  L,  333  et  Marçais, 
RMTA,  p.  459.  On  trouve  aussi  la  forme  Olc,  p.  ex.  ^ji\ 
oli  ^^^1  maclie  dicli  von  mir  fort,  1255;  1275  =  LB'^A, 
p.  79,20  [GLB'A,  p.  55].  —  ^oLi  ^jL£,  lentement,  R  0, 
p.  118,8. 
Kj^'ic,  Geschwûr,  RO,  p.  115,  18. 

yi,  u,   dégoutter  ^ y>-,   590;  selon  MAP,  p.  423  aussi  „dem 

Sterbenden  tropfenweise  Wasser  in  den  Mund  fallen  lassen" 

[ce   qui   correspond  au  class.  sLl'  sAc   ^,  he   poured   upon 

Idni  the  ivater,  LaneJ. 

syi,  trou  par  où  l'eau  dégoutte,  Hçlr,  590. 

s.î^,  pi.  jf^,  sac  en  laine   noire   pour    le    blé,    etc.,    462; 

1074  n.  2;  1202,2;  Stace,  p.  16  [Rossi,  AS,  p.  234];  aussi 

nom   d'une    mesure   qui   variait   suivant   les  lieux.  D'après 

Lane   s. v.,   la   forme  correcte  est  s^Li;  tandis  que  bMyi  est 

regardé   comme  vulgaire;   .Jaussen,    CA,   p.  257   écrit  aJM 

agrârah.   Sur   l'origine  de  ce  mot,  voir  Fraenkel,  AFW, 

p.  203  et  Marçais,  Tlemcen,  p.  311. 

j*i^i.A,  bmit,  Festgabe,  p.  57,8  d'en  bas. 

Jbo,  étourdi,  LE 'A,  p.  3,24. 


23(52 


[*_j.£,    aller  vers   l'occident^  mais   chez  les  Bédouins  aussi 
go    into   the  inhàbitecl  régions^   MMC,  p.  36;  ibid.,  p.  162: 
„The  verb  rarrabow  is  einplo^^ed  with  référence  to  Bédouins 
going  to  the  settled  territory  in  whatever  direction"). 
v_jjtLwî,    trouver  étrange^  comme  dans  la  lurah,  RO,  p,  177; 

aussi   synonyme    de    wJlx^w!  =  A;c;ii  dans  la  phrase  ^^ujj 
(iik^^Uaji   kAs^,   1772  '). 
v_j^,  ouest ^  1699. 

v_j^,  pi.  v^jj^»  1^  P^us  grande  outre  pour  V eau^  ^énéïalQmQut 
en  peau  de  ^  ou  de  chameau,  20,17;  64,11;  607  s.; 
1710,8;  Hdr,  p.  669;  Hirsch,  Reisen,  p..74  [chez  les  Sba'a  un 
énorme  delu,  contenant  plus  de  60  litres,  Bouch.,  p,  62; 
voyez  aussi  Hess,  Der  Islam  IV,  317  et  surtout  le  long 
exposé  de  Brâunlich,  Islamica  1,4-66  ss.];  pi.  woyi^,  Snouck 
Hurgronje,  ZA  XXVI,  224. 

y^'LC,  pl.  y;^î,  garrot^  428  =  LB'A,  p.  78,9.  —  Fém. 
iù.Lc,  Einsenkung  auf  deni  Riicken  des  Kamels,  Socin,  Diw. 
GL,  p.  295.  —  Sur  le  pl.  v;!^,  voyez  RD  11,43  et  1678. 
v_.U,  ^^Û,  pl.   ^.,L,^,  corbeau,  709;  1018;  LB'A,  p.  14,22 

[MMC,  p.  36;  guràbl,  gurrâbï,  coll.  gurâb,  gurrâb, 
Rossi,  AS,  p.  202].  Sur  le  rôle  du  corbeau  dans  les  croyances 
superstitieuses  des  Arabes,  voir  Bel,  Djâzya,  p.  177;  cf. 
aussi  Bauer,  Ehe,  p.  76.  —  Aussi  vaisseau,  Jahn,  M  S,  p.  184 
[voyez  l'exposé  détaillé  apud  Kind.,  pp.  68  et  108]. 
v*J/^5  ]3l.  v'/^'î  étranger,  1699,  d.l.;  synonyme  d'Iblîs,  1709 


')    Selon     Ruiicka,    KD,    p.    100   v_j^<C!-*x.    pui-    inétathèi^e    et    le 
développement  m  >  h. 


2363 

[proprement  „rhabitant  noir  de  l'Afrique  orientale,  l'Occi- 
dental" selon  Vollers,  VS,  p.  190]. 

G-  O  - 

i-j^">i— jjw,  1776. 

oljlj-r^x^,    1414. 

kJÔ^x^,  /'^^szY  yéménite^  138;  255  n.  2;  aussi  ^^f^i  Socin, 
Diw.  GL,  p.  296. 

[Jo.£,  cribler^  Rùziôka,  KD,  p.  20]. 

JLijb,  pi.  J.:ot^,   m6Ze,   probablement  de  crihellum  [garbîl, 

Christian,  Volkskundliche  Aufzeichnungen  (Anthropos  XII — 
XIII),  p.  1019];  kurbàl  ou  zurbâl,  JVIAP,  p.  304  en  bas. 
Voir  Wetzstein,  Ûber  die  Siebe  in  Syrien,  ZDPV  XIV,  1  ss. 

S^^  pi.  L>3  j,  dnne^  Dozy  II,  206  d'après  quelques  récits  de 
voyage;  le  pi.  j»^^  se  trouve  chez  Hartmann,  LLW,  p.  80 
en  bas  avec  la  glose  er-raml. 

Ju-ij',  définition  d'après  Fiqh  el-lurah  [p.  215,  7],  1673. 
03.a£,  Beduinen-Lied,  RO,  p.  285,  11  d'en  bas. 

\Jùyà 

jîoy:,  ci-dessus,  p.  804. 

)/^ 

;^,  u,   i,   enfoncer  le  qasab   dans  la  bouche  du  chameau 

pour  le  faire  manger,  Yémen,  722  et  n.  1;  1165. 

j/,   1117  [voyez  GLB^A,  p.  55]. 

3j^^,  jointée,  poignée^  les  doigts  étant  plies  en  dedans,  Nord, 


2364 

703  n.;  1103,  —  Aussi  „ein  Schaaf  oder  eine  Ziege  zur  Zeit, 

wo  sie  ihre  Milch  verliert",  BB,  p.  163, 

j)^,   Tiefe,  RO  §  193. 

sj^^,  vo3^ez  Almkvist,  Kl.  Beitr.  I,  275. 

^jyi:<^^,  profond,  RO,  p.  298,  d.l.;  Jayakar,  OD,  p.  654; 
cf,  Stace,  p,  46,  —  Selon  Glaser,  PM  1886,  p.  4,  ^^  a  aussi 
le  sens  de  kurze  Lanze. 
j  jtx),  pi.  j^'-Jt^t   candlestick,   Stace,  p,  26. 

(jii^,  de  l'allemand  Groschen,  585  et  ss, 

iUiyi;,  pi.  (jii^,  bouteille,  RO,  pp.  24;  57;  78;  Jayakar,  OD, 
p.  660;  HB,  p.  66  n,  2;  dans  le  Negd  et  à  Bagdad  narguilé, 
Huber,  Journal,  p,  126;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  296,  où  l'on 
trouvera  plusieurs  renvois  à  la  littérature, 

*  .   , 

iU2,i,  sangle,  qui  retient  le  bât  par  derrière,  pi,  [j^f-,  I.Idr; 

en  Dt  isUoyi,  pi,  L)^y=,  1123  et  ci-dessus,  p.  463, 

[jo^^  pi.  {jo\J:.\,  besogne,   Prov,  et  Dict.,  p.  418;   Festgabe, 

p.  82;   Wunsch,  RO,  p,  6. 

(^LcD^   rordân,  toll,  ilbenmltig,  RO  §  344. 

*.Lytj",  maronner  entre  ses  dents,  in  seinen  Bart  brummeln, 
740;  Rôssler,  M  SOS  III,  13,  17. 

*  .   , 

\^^  [i,  u,  puiser  de  Veau,  class.  =  ^,i^',  Brâunlich,  Is- 
lamica  1,503;  attingere  liquidi,  Rossi,  AS,  p,  194]  Wasser 
scho'pfen,  RO,  p,  99;  in  cin  anderes  Gefàss  umgiessen,  ibid., 


2365 

p.  129;  (das  Nachtmahl)  auftragen,  SAE  IV,  161,3,  cf.  Dozy 
6.  V.  :  ,^tirer  ou  prendre  du  pot  pour  servir"  et  MJM,  p.  56. 
LJ-É,  nom  d'une  étoile,  637;  ci-dessus,  p.  1094  n°  11. 
iCj^,  „rothgahre  Caraeelshaut",  B  B,  p.  34. 
'iil,  pi.  oyi,  tasse  en  bois,  607;  609;  1080;  1455;  Stace 
(Béd.),  p.  127;  LA.  XVIII,  192,9  d'en  bas:  J,L^JiJt-  Jlj 
iA:>'3  ,jNX^.  io^3  Kj^c^  ■iy^=>^  bj_v.o.  Dans  la  luj'ah,  ici^  est 
cuillerée,  ce   qu'on   prend   avec  la   main;  Stace,  p.  78  *.syi, 

_    O      )  ^  Cl 

liandsfid  (if  with  botb  hands  together);  s^.^:>  =  j*AJt   ijw«. 

iot^   rirrâfa,   Ruder,    Meissner,    NAGI,    p.    136  =  o'jé, 
Socin,  Diw.  Gl.,  p.  296. 

5  o  5 

Li.st^,  pi.  o,Li/«,  gobelet,  Hdr,  p.  670;  po/' (tin),  Stace,  p.  127; 

pl.  mgârîf,  Bêcher,  Topf,  Gefâss,  RD  11,43;  k_iybo  et  Kj^i.^, 

diminutif,  ci-dessus,  p.  851. 

'Mjt.A,   dans   la   lurah    ustensile   à  puiser  fde   l'eau);  grande 

cuiller;  dans  le  Sud  ïoà^,  pl.  ujjow,  6o/,  écuelle  pour  pmiser 

de  l'eau,  vase  à  anse,  1547;  IIB,  p.  66.  En  Tunisie  mrârfa, 

pl.   mrâref,    Lôffel,   Stumme,  GTA   §  72;   NTS  n°  37,4, 

ci-dessus,  p.  2247  sub  ^i?. 

^'yt^  =  iCîyw,  IIB,  p.  66;  selon  MAP,  p.  139  „ein  kleines 

(0,5 — 1  Liter)  rundes  Gefâss  mit  einem  Griffe", 
oyjw,  vencickelt,  nicht  klar,  RO,  p.  183:  tu%dnsi  1  %aber 
môrtruf  qabil  hâqqaqo,  ni  mm  die  Mitteilung  nicht  (aii, 
wenn  sie)  verwickelt  (d.  h.  nicht  klar)  ist,  verificire  sie  erst. 
Cette  signification  s'est  probablement  développée  du  sens 
de  prendre  une  chose  entière,  attribué  à  v_îju"  dans  la  lurah, 
et  v»3yjw  serait  donc  ou  actif,  en  V embrassant  dans  son 
ensemble,  ou  bien  passif,  comme  la  huitième  forme  générale- 


2366 

ment  en  "omâni,  embrassé  clans  son  ensemble^  c'est-à-dire 
sans  vérification  des  détails. 

o-c,  a,  class.,  se  noyer]  rarag,  Meissner,  NAGI,  p.  136; 
bryne  nôrraq,  wir  tcàren  beinahe  ertrunken^  RO  §  193. 
Aussi  en  maghribin,  Marçais,  TAT;,  p.  403.  [Dans  leYémen 
oyi,  a,  est  zilrnen,  Goitein,  J  G,  p.  171;  Rossi,  AS,  p.  191 
adirarsi,  mais  aussi  affondare  et  naufragare]. 
vjjLc,  bassin,  RO,  p.  112,7  d'en  bas. 
oi_j-c,  assiette  à  soupe,  Dt. 

[j^lïjc,  noyé,  Dozy]  ene  rurqân,  icU  hin  ant,  Ertrinken, 
R  0  §  362  ;  rurqân  m  i  1  li  u  m  m  e ,  vom  Fieber  betàubt, 
Rôssler,  MSOS  III,  33,3. 

iJ^  >  ij!c  >  &j.t,  prépuce,  1108  n.  I.  Sîdah  II,  32,4  d'en  bas: 

Jj^  et  ^yi:,  1763. 

^^^,  pi.  j^^Lix,  fou,  HB,  p.  256;  ^^  (j.^)  =  JJj*JI  j^.lj, 
Cogite,  pour  p..jtxi  à  cause  de  la  rime  [selon  Belot  adonné  pas- 
sionément  à=  ^^jkA,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  296],  I.Idr,  p.  109; 
Stumme,  T  T  B  L  v.  935  :  ^^yw  ^^  er  l^  -^î  e,^  er^^"  ^ 

Là  temmens  elmelâhe,  jâ  menhu   marrûm, 
Vertraue   den  Schônen  nicht,  du   Verliebter! 


2367 

5   ù  5  O 

Jyîyi,  gros  pénis^  966  n.;  1163  n.  [Ruziôka,  KD,  p.  33]; 
T.   Sîdah   II,  31/2;    Add,   p.  37:  ^^  \S  ^  oiJ'uài!  Jojdii^ 

.L^Aji     nJUiC     Or— ''     .  ^~2^  *jLa1     Jv'rij'     cr-'"      '-Vv^^*^3 

Dans  el-Farq,  p.  257,  nous  lisons:  ^Ll^ii  ^^  ^^  ^t  ^^\^  LJ 
D'après  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  296,  ày^f-  est  klemer  Sandberg. 
O^/  =  J^/î    1763. 

]£,  u,  31,14;  37,11;  73,14;  700;  800  n.;  889;  1165;  1252; 
1257,  ficher  dans,  enfoncer  clans,  planter,  en  Hdr,  aussi 
dans  le  Nord,  oi^i  c'est  encore  lever  en  l'air;  Socin,  Diw. 
GL,  p.  296  in  clen  Boclen  stecken,  cf.  ci-dessus,  p.  374,  4. 
En  Dt  "i>,  d'après  Feghali,  K'A,  p.  32  la  forme  originaire 
(Ii.>j£);   dans   ce  sens  aussi  \j£,   ci-dessous   p.  2368;    cf. 

j^.  ^  "le.  rizz  bû  bhër,  pi.  j^.  _^  j_5j£,  Marcler,  Ichneumon, 

RO,  pp.  79;  300  et  n.  D'après  RO  1.1.,  jà  est  synonyme  de 

kisre,  wenig. 

\^\  jLè,  celui  qui  élève  le  clrapeau,  %nazî,  800,  2. 

]i,   profondeur,    72,12;    1155;    Stace,    p.  47    [Rossi,   AS, 
p.  190  ahhondanza  comme  dans  la  lurah].  Aussi  ^j£. 


2368 


^jj£,  xjrofond,  1155;  1638;  Jayakar,  BBRAS,  p.  262  [Rossi 
1.1.  abhondante]^  cf.  ;jyi. 

jyc.!,  dénom.,  mettre  au  monde  de  jeunes  gazelles^  936  et  e., 
cf.  Schwarz,  ZDMG  LXXIII,  124. 

Jjc,  fd^  19,18;  RO,  p.  288;  Zwirn  aus  Baumicolle^  MJM, 
p.  12;  aJ^  Ja*.j5^Jlj",  Eg.  =  &Ij£  -^j^',  Syr.,  être  hors  des 
gondSj  aufgébraclit  sein,  Festgabe,  pp.  53  et  82  [cf.  Goitein, 
Jem.  n°  251]. 

^_^^^î  o'^^ijc,  expliqué  ci-dessus,  pp.  802  et  986. 

jji^,  prononcé  ma^zal,  fuseau,  19,18  [MMC,  p.  67]; 
o^î  Jji^,  Spinnrocken,  BB,  p.  54. 

»^ 

!^,  u,  attaquer,  8,16,   cf.   LA  VII,  257  :  ic.«.:>y  ^  ^fp>'^  3^ 

Selon  ]\IAP,  p.  222  aussi  x>lanter  =  it. 

31C,  prononcé  razû,  expédition  militaire,  Wetzstem,  ZDJVIG 

XXII,  170;  BB,  p.  128. 

»!j£,  prononcé  uzilh,  attaqiie,  7,20;  13,15;  339  s.  La  forme 

.yi  est  rarement  usitée  en  Dt,  ibid. 

^j'uc,   monnaie   d'or,   Socin,  Diwan  I,  292,  où  l'on  trouvera 

des  renvois  à  la  littérature.  Snouck  Hurgronje,  Mekka  II, 
166  dit  à  propos  des  pièces  de  monnaie  dont  s'ornaient  les 
femmes  mecquoises:  „Zu  diesem  Zwecke  dienen  meistens 
zwei  Mûnzarten,  die  zur  Zeit  des  Sultans  Mahmûd  gepràgt 
wurdeu  und  die  Jahreszahl  1223  (1808  — 9j  zoigen;  man  nennt 
sie  hier  resp.  Ghatvâzï  (Sing.  Ghâzijjeh)  und  Mahrnûdijjât" 
et   n.  2:   „GhâzijjeJi's  des   Sultans  Abd  èl-Hamid  kommen 


2369 

auch  vor;  si©  heissen  so,  weil  das  Wort  Ghâzî  ('der  den 
heiligen  Krieg  gefùhrt  hat')  einige  Maie  darauf  steht.  Eine 
Ghâzijjeh  ist  gewôhnlich  fur  etwas  mehr  als  1  Dollar,  eine 
Mahmûdijjeh  fur  etwas  mehr  als  4  zu  haben".  —  (=3!^^? 
Gekl,  Kleingelcl,  RO,  pp.  28,14;  328,10;  ^yyxl\  -ai,  Gelcl- 
mangel^  ibid.  §  193. 
iCjjli:,  pi,  (^jl^,  danseuse^  764;  952.  [Dozy  s.  v.]. 

?   o  - 

^f-'^^  expédition,  p.  e.  el-A.mâlî,  Dêl,  p.  111,6  d'en  bas 
[voyez  GLB'A,  p.  56]. 

(_^wy*si,  non  pas  Zizyj^hus  spina  Christi,  comme  le  traduit 
Jahn,  mais  une  espèce  de  sucre  qui  provient  des  Indes.  A 
Aden,  on  dit  sukkar  razûs.  En  arabe  Zizyphus  spina 
Christi  est  'ôlb,  MJM,  p.  17. 

._ÀAv^,  ténèbres,  =  j*-wji:,  1258. 
*  I     . 

JwM.^£,  laver  (une  honte),  H,  3;  535  [Rossi,  AS,  p.  216];  Socin, 
Diw.  GL,  p.  296;  Meissner,  NAGI,  p.  136. 
Jww.£  =  wJLc    et    ,lX-w,   Zizyphus   spina    Christi,    ci-dessus, 
p.  890;  ^)-^,  f/nimauve,  Dozy  d'après  Bocthor. 

J^.wi;  >  J^Avji,  lavage  d'un  corps  mort,  629  n.  1  ;  Socin, 
Diw.  Gl.,  p.  296;  Meissner  1.1. 

Jy-Li:,  terre  argileuse  qu'on  mélange  au  savon  pour  se  laver 
le  corps,  =  jiij  à  Tlemcen,  Bel,  Djâzya;  p.  112/3. 

L/*sc,    g^à,  voyez  sub  .^.i^. 


2370 

j^^  dans  la  lurah  tromper,  duper,  cf.  Marçais,  TAT,  p.  404 
et  Fleischer  apud  Delitzsch,  Jes.,  p.  165  n.:  „^Ld,  zunâchst 
verwandt  mit  ^JA^1  ;jr^i>É,  bed.  mit  dem  Ace.  eines  Dinges: 

dasselbe  darch  einen  unâchten  Ueberzug  fâlschen  fwie 
MûDzen),  ùberhaupt  verfâlschen  (wie  Milch  durch  Zuguss 
von  Wasser);  mit  dem  Ace.  einer  Person:  sie  durch  Simu- 
liren  oder  Dissimuliren  tâuschen,  hintergehen.  Daher 
3te  Form:  xii'^,  er  suchte  ihn  zu  hintergehen,  besonders 
ihm  heimlich  zuvorzukommen,  und4teForm:  *..cix',  er  fûhrte 
dies  wirklich  aus,  mit  ^  einer  Sache  :  er  kam  ihm  so  ziivor, 
dass  der  Geprellte  dazu  zu  spât  kam,  sie  versàurate,  verlor 
u.  dgl.";  dans  le  Sud  salir,  beschmutzen,  MJM,  p.  47. 
uixi,  Betriig,  R  0,  p.  228,  4  d'en  bas  ;  Sclimutz,  ibid.,  p.  416,  15. 
Sur  j^  en  Dofàr,  voyez  RD  11,43,  cf.  aussi  Socin,  Diw. 
Gl.,  p.  296. 
j;..^^,  voj'ez  ci-dessus,  p.  805. 

,J^,  congénère  de  dï^f^ao^  Praetorius,  ZDMG  LXII,  750. 

«.-v^cj;,  ungelehrt  (esclave),  pi.  jv-i-i,  Snouck  Hurgronje,  M  S, 

p.  111  avec  la  note  suivante:  "Mit  diesem  Adjectiv  be- 
zeichnet  man  gleichfalls  die  fremden  Pilger  oder  megâ- 
wirîn,  welche  mit  der  Sprache  und  den  Sitten  der  Mek- 
kaner  noch  nicht  genûgend  bekannt  sind,  und  deswegen  auf 
dem  Markte  und  sonst  die  Hùlfe  anderer  Leute  brauchen" 
[cf.  Dozy]. 
j^jUiLc,  unJcûndig,  MAP,  p.  406,  v.  2. 


2371 

iJc^i:,  ^^^xc.£,  class.,  couvrir  [GLB^A,  p.  56];  cf.  L^£,  I.  Sîdah 

oc  _    ce  .  ,  î   O  _       5  _  w 

,o,   _      -f         ù  ,_i  ;;£       5    o_cc  o_ 

1^,-xc^,    couvrir,    en    ''omânais,    817,  5    d'en    bas;    Meissner, 

NAGI,  p.  136. 

[■'jyX.i,  bj-^ii;,   byixc,    class.,   voz'Ze]   «^.cii,   i'oz7e,   HB,   p.  101; 

Olmmacht,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  296  =  «yi^é,  Dozy. 

^Lixc,    courroie  de  fusil,  ci-dessus,  p.  213  [Cf.  Dozy;  „iu^£ 
la  couverture  en  cuir  d'un  fusil,  Burton,  Personal  Narrative 
of  a  Pilgrimage  II,  104  n.  (gushatj"]. 
j-^L-ixè,  heimtsstlos,  RO  §74. 

j^LIè,  nom   d'une   timbale   du   'âqil  d'es-Sa^ah,   145;  1611; 
1621;  Hdr,  p.  642.  Peut-être  de  ^^. 

[s-^^AjLÈ,    i,    class.,    forcer,    contraindre',    Rossi,    AS,    p.  223, 

ohhligare  con  la  forza  o  l'imposizione]. 

L.^>aaXc!,  he  raped  lier,  Stace,  p.  136. 

^L«4^  Jji  sLx)!  -r*-*^?  râpe,  Stace,  1.1.  —  rasban  ^alêh  ou 

raseb   ''a  le  h,   à   son   corps   défendant,   ci-dessus,  p.  5;  cf. 

Prov.  et  Dict.,  p.  418  et  Torczyner,  ES  S,  p.  8. 

w^Aiai:,  class.,  se  fâcher,  hébr.  yiv,  Rûzicka,  Zur  Etymologie 
von  .^.^  (Z  A  XXVIII,  280). 


')  Aussi  LA  V,  234;  ^y\^^::>,   ^Syp>,  ^yP>  j.),  etc.  =  iUi^b,  ibid. 
[(3)'    calumily,  misfortime,  LaneJ. 


2372 

v_.-cai^,  1886  n.  =  LB'A,  p.  57,  13  [GLB'A,  p.  56;  cf.  Dozy]. 
^..yysioc,  der  Zorn  verdient,  AbscheidicJier,  Socin,  Diw.  GL,  p.  296. 
■w>«.*i3ix>,  facile,  Hdr. 

ijà.iuiàc. 

(jiiiAisix),  touffu,  Syr.  =  j.iiix),  674  n.  2.  Cf.  ^,  i<=^-,  (j?^^- 

u*i2£,  Calligomim  comosum,  668  et  surtout  Hess,  Der  Islam, 
VII,  104. 

Joi:  [u,  i,  class.,  trans.  plonger  (dans  l'eau),  mais  aussi  intr., 
voir  Bevan,  p.  82],  taudien,  Meissner,  NAGI,  p.  136.  — 
U'attet  'a  le  h  bim-mâhtiimeh,  elle  la  couvre  avec  le 
couvercle,  604  [probablement  de  ^J^,  quoique  -Lu.  se  trouve 
en  mehrî  dans  le  sens  de  couvrir,  Jahn,  M  S,  p.  185 ')]. — 
Jai:  est  combiné  avec  Jaij,  690  [mais  comme  LiJ,  v.  h.  v., 
est  une  onomatopée,  il  faut  qu'il  s'agisse  ici  d'un  sens 
onomatopéique  joint  au  thème  Lt.  Aussi  ce  verbe  peut-il 
signifier  ronfler,  râler  dans  la  lurah]. 

o^,  pousser  des  trilles  de  joie,  Yémen  ^ -Lé^j,  -Lii^, 
1225,  cf.  Socin,  Diw.  GL,  p.  297. 

^j-^Lt,  plonger,  comme  dans  la  lurah,  73, 13. 


'j  Cf.  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  145:  „ilic  ,eia  Augenblick'.  Man  ruft 
dem  schlàfrigen  Hirten  zu  :  vV.^'  ';i^'nV=*^r!  d^^^^  Lxj  "^  '.scliliess  das 
Auge  nicht!  es  wird  der  Wolf  kommen.' " 


2373 


^jJac.  =  t_/.*l2i^    52,  9. 


(^L^vlji:,  Eg.  ^^,'j' j,  Syr.  ["^^i  ^.^^.'^^^  o^^,  whero  hâve  y  ou 
been  hiding  yourself?  where  the  devil  hâve  you  been?" 
Spiro  s.  V.]. 

,jiJ!iÈ,  être  sombre  (nuit);  accouplement  de  VJ^  et  de  K[^, 

ci-dessus,  p.  805. 

^jjU  JyJ  ou  (j^-^l^,  I.  Sîdah  IX,  41,6  d'en  bas. 

iL-co^i:  ï^Ls,  Wilste  der  Diinkelheit,  „d.  h.  eine  unbekannte 
Wûste  ohne  Zeichen  und  Wegweiser,"  Poznanski,  ZDMG 
LXX,  472,  3,  lisez  ditnkle  Wilste. 

JaiL£,    cf.    -Lii,   682;    sur   le  sens  de  JaiLé,  voir  el-Muzhir 

1,27:  i^Iastlaiilj  Lp^5   L_j,ll  ^3   o^^o":^!  ,^l:o'  ^x^»   JuifL.   Klî3tl2*i) 

rf^    .-Aiij'     M^J^    Ok*^    (•' 


xijoii)    Le»    ,-Aiij'     ..LaIx.    Ok*^    ^i-:?-"!iL 


•.lac 

LL£,  u,  class.,  couvrir. 

^j^i  couvrir.,  62,  15. 

tLLc,   class.,   couvercle^   en  Dt  ^utà,  62,16;  chez  les  Hadar 

le  couvercle  du  four.,  cf.  ci-dessus,  p.  81. 

JiÂf  petit  du  chamois^  720. 

sÀc,  prononcé    afrah   en   Dt,  pi.   .Lai:  ou  oUc,  peau  dun 

^     1  Cl  _ 

petit  agneau  ou  cZ'z^w  pe^!'^'^  chevreau,  26,  16;  720.  —  ^\  s^, 
sachet  à  café,  ibid. 
^,  z^m^^,  720. 

^-^-j  nom  d'une  étoile,  ci-dessus,  p.  1097. 


2374 
^,  289  n.;  lire  Ji&,  voir  ci-dessus,  p.  1618  n.  3. 
^j^fii,  Beschûtzer,  BB,  p.  294. 
^jAài,  Gemslein^  MAP,  p.  200. 

^.ài.^,  SUC  de  certaines  plantes^  438  n.  3  ;  cf.  ci-dessus,  p.  863  sub 
^Axi;  sur  la  forme  ,^ft*^,  voyez  [Lane  s.  v.  et]  L  Sîdah 
XIV,  199. 

^i£,  terrine,  HB,  p.  66  n.  2. 

J^  [selon  Rûzicka,  KD,  p.  105  de  J^],  é^re  inattentif,  ^0^ 

p.    402,    n°  57;    RD    11,44.    [Dans   le   Yémen   J^  ou  J^, 

abwesend  sein,  Goitein,  Jem.  n°  78]. 

jic,   Totenklage   anhehen,   Snouck    Hurgronje,  OS,  p.  101,4 

avec   cette   remarque:   ,.Das  AVort   taghfil  bedeutet  eigent- 

lich  :   aus   Anlass   einer   Unglûcksnachricht   rufen:  là  ilâJia 

illaHlâh  jd  ghâfdinU   wird    aber    sodann    auf    Wehklagen 

aller  Art  angewendet". 

Jili:,  ûberraschen,  RO,  p.  172,9. 

Ji'uij',   7iicht   auf  seiner  Hut  sein,   sich  ilherraschen  lassen, 

RO,  pp.  51;  172,9;  295,6. 

jÀ3t;Cw',  ne  se  douter  de  rien,  365. 

'»Skt,  Gelegenheit,   RO,   p.  211,5   d'en  bas  [fî  gafleh,  im- 
provviso,  inatteso,  Rossi,  AS,  p.  214]. 
jili,  asleep,  Jayakar,  BBRAS,  p.  259. 
iJiâi:  =  idas,  prépuce^  MAP,  p.  223. 

[Lfti:^   u,   et    ^c^i    a,    class.,    sommeiller,   s'e^idormir;    aussi 


2375 

Feghali,    Synt.,    pp.  426;   445.   —  ^^àè,  i,  nettoyer^  monder 
(le  blé)],  reinigen,  rein  sei7i,  Moritz,  Zanzibar,  p.  66. 
^_Ji£,  einschlàfern,  RO  §249;  p.  227,13  d'en  bas. 
i;Ji,   à  l'état  construit  rafyt,   ScJdaf,   RO,   p.  406  n°  99 

[class.  byi:,  sommeil  léger,  Lane;  Dozy]. 

^^Lé,  endormi,  RO  §249;  Jayakar,  BBRAS,  p.  259;  aussi 

shallow,  ibid.  p.  268.  —  Aussi  rein,  Moritz,  1.1. 

jLc,  i,  charrier,  878;  filgen,  aneinanderfiigen,  Socin,  Diw.  Gl., 
p.  297.  —  Aussi  connaître,  voyez  jlc,  ci-dessus,  p.  2318. 
JoLX/.^!,  Sj-^-i»  Jvi:   ')ju.M^  j^^x:>Lo  (j-,  Joccxi,^  Ij',  je  suis  soucieux 

de  mon  ami,  je  désire  avoir  de  ses  nouvelles,  voir  1571. 
j^,   chagrin,   Wetzstein  ZDMG  XXII,  148,  13.   —   jLc  ^, 

je  désire  savoir,  1571  n. 

JJir:,    class.,    pi.  S^à\,    eau    coulant   entre    les    arbres,    877; 

878  n.  1  ;  cf.  S^,  I.  Sîdah  X,  106,  7  d'en  bas  :  jliJ!  *  Ax>i  o! 

iJU,  Kamyner,   R 0,   pp.  23  et   316,  6  ;    r  â  1 1  e  t    ib  â  r  û  t, 
Pulverschuppen,    Rossler,    MSOS   III,  16,2   d'en    bas;    pi. 
rwâll,  RO  §  206. 
yf\^}i]  JyJ^5  Waldesdickicht,  RO,  p.  62,7. 

^Jl£,  enlever '^ '^l^ ,  762  [selon  Rûziëka,  K  D,  p.  102  de 
^<^£].  -  Refuser,  12,16;  40,3;  110,23;  353;  544;  907; 
cf.  RD  11,44;  ^^  >  ^^Jic  >  w^it,  et  le  participe  mâlib  est 

LANUitKKC,   Glossaire  Datinois  149* 


2376 

à  ^J^  comme  mâkil  est  à  J^',  p.  ex.  an  a  mâlib  min 
nâda  ma'  bàh,  je  refuse  cela,  je  ne  le  veux  ■pas,  cf.  ci- 
dessus,  p.  661,  SAE  IV,  93, 10  (en  bas)  la  taglibï  avec 
la  glose:  ^  ^^jàn  ^  ^jnxj,  voyez  aussi  Snouck  Hurgronje,  ZA 
XXVI,  233,  n.  6  et  ci-dessus,  p.  21.  [Voyez  d'ailleurs 
Ronzevalle,  p.  49]. 
wJjtx*-',   sicli  zum  Siéger  machen,  RO,  p.  395  ;  =  ^JtX^',  1772. 

v_J!i:,   guérite,   belvédère,   Hdr,   p.  671;   HB,   p.  65;   Hirsch, 
Reisen,  p.  42  n. 

iLJLc,  (_c*J^5  -^^5  ur4^   [d'après  Lane  s.  v.  aussi  xAâ,  ilAâ, 
)UÎc.  ')]  =  v*^î  souvent  vainqueur,  610  et  n.  2. 

aJU:,  kurze,    weisse   Straussfeclern,   mit   welchen   der   obère 

Bûschel  der  Lanze  verziert  ist,  B  B,  p.  42  [Socin,  Diw.  GL, 

p.  297  wJii,   pi.  ^J^l£;   cf.  MMC,  p.  309]. 

'iCal  rilbyje,  Geivùm,  RO,  p.  377. 

^_c^LJlÎ,  Eg.;  Schwàtzer,  Sag'ân,  MSOS  V,  52  [Spiro,  p.  319]. 

xAi^  mrilbe,  Rdtsel,  RO,  p.  246. 

J^A£,    1399;   TA  II,  572:   ...L^Lî  ^:>^.    ,c^.il   s^)   ÀJiij! 

J.Jl'  (^-Jli:,  ^rt  n?</Y  tomba  (non  pas  cZer/H/6'0)»6re),  Hdr,  p.  110. 
^j^Ai.  [ou  ^-vdcï,  dans  la  lurah,  voyager  ou  /"«/re  r/r/^  vers  la 
fin  de  la  nuit],  I.  Sîdah  IX,  48,  11:  ^-LL'  L-LwJLd  *  c>.aX>.J'  ^^ji 
(jJisb  Là:>  .i>  U.vJj:^  Lr«i*J  »'-^"  '  î  6  V  u  a  r  a  1 1  a  S  t  e  1  - 1  e  y  1  a  ? 
où  as-tu  été  ce  soir?  Hoi^rarieh. 


')  (T.  Fisclior,  ZDMG  L1X,669. 


2377 

■  (^vJlÎj,  au  grand  matin  =  ^.JiJi'  J,,   1188. 

Kjyvvyii ,   r  e  1  ë  s  y  t    1  ù  '  s  e  j  ô  m ,    A hendclâmmerung^   Rôssler, 

M  SOS  1,74,5. 

^w.Ux),  renfrogné  (20-5,  figure),  Hoir. 

■U^^  ^y  ulUis  LA  VIII,  328;  16U  n. 
^CxiLd  >  ii^Jic,   vertèbre  du  cou,  Dt,  1614  n. 

^■^^ 

f,.*JLc.,  couper  le  iC**Ji,  1614  n. 
iC^/J^,  larynx,  1614  n.  [Lane  s.  v.]. 

Js.iJLJL«  =  •j.^ix^ji^,  touffu,  674  n.  [Sur  le  sens  de  J^iiè,  voyez 
Lane  et  Dozy  s.  v.]. 

xaû,  prépuce  =  iiaJLi,  I.  Sîdah  II,  33,  2. 

oJJ^,  /?«//•,   intr.,   Arabica  V,  304;  Stumme,  TMG  1,18,1; 

correspondant  à  Téth.  "Sh^,  Praetorius,  ZDMG  LXI,  624. 
[Sur  ^ïs.  et  ^jii£  voyez  Rûziôka,  Un  cas  de  préfixe  verbal 

c — p,    JA    1935    oct.-déc,    p.  177   s.    —    oiii,    s'en    aller, 

Lane  s.  v.]. 

^jlU,  /^wfr,   trans.,   mais  presque  toujours  au  parfait  pour 

sjilij',  /î;i/r,  intr..  Arabica  V,  304;  ci-dessus,  p.  1102.  Sur 
la  Ile  forme  des  vei'bes  qui  marquent  le  mouvement  vers 
un  endroit,  voyez  LLA,  p.  48;  ci-dessus,  p.  310  sub  j|^q> 
et  p.  1512  sub  _,j^;  cf.  aussi  LA  XVII,  456,  7. 


2378 

vJiJlc  rluq,  fém.  rilqa,  dunkel,  difficile  à  comprendre^  class. 
oiiî,  RO,  pp.  63,6;  120,4  d'en  bas. 

*^ 

^,   trans.  jeter,  RO,  pp.  263,3;  305,2;  419,14,  cf.  class. 

^uJLi  ^,  diriger  la  flèche  aussi  loin  que  possible. 

^_^Lc,  clier,  précieux  (prix,  matière,  etc.)  ;  au  flg.  aimé,  noble, 

considérable,  en  Hdr,  en  Dofâr  et  aussi  dans  le  Nord,  170, 16; 

1736  [costoso,  Rossi,  AS,  p.  202].  Sur  l'expression  sL^ic  J^'^i 

voyez  1736  et  1758. 

^Lé  avec  ^,  acheter  cher,  153. 

^jj^î,  faire  enchérir,  acheter  trop  cher,  ('s'lxaJ!  l^''  ci-dessus, 

p.  317,  voyez  les  dictionnaires,  p.  ex.  Lane  sub  ^o:  I  buy 
icine  at  a  high  price;  cf.  Fleischer,  Kl.  Schriften  11,658. 

^^fcJii:,  pipe,  HB,  p.  80;  du  persan  ^}^-,  Q^r^?  Vollers, 
ZDMG  L,  646  [Almkvist,  Kl.  Beitr.  11,43;  Bouch.,  p.  34 
avec  fig.]. 


^  [u,  class.  couvrir],  cf.  oU=>,   .^.^.«i:,  l\^  et  ^_^,  762. 


c>-«-c   [i,   class.   fatiguer  qn  (nourriture)],  cf.  vji*=>,  j^,  A^ 
et  ^^,  762. 

cWt  [u,   i,   class.   couvrir,  réparer;  mettre  dans  le  fourreau 
(sabre)],  cf.  oUi>,  Zc,  etc.,  762. 


[•)  tLy*Jt  est  faute  d'impression]. 


2379 

(A^,  pi.  aA^t  [class.  pi.  >->j.*£,  oUc!,  ,^.jÎJ.-«i:],  sca6&ard,  Stace, 
p.  149;  voyez  aussi  Marçais,  TAT,  p.  406. 

-»£  = -♦.i>,  couvrir^  763.  —  ^,  einsinken  (in  ein  Loch); 
fém.  gamerat,  /îie/',  vo?^  Wasser'  sein  (Brunnen),  RD  11,44. 
_Ic,  mettre  en  tas,  eîigerber,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  297  [Feghali, 
Contes,  p.  56  n.  1]. 

y«Li:,  engager  une  lutte  acharnée  avec  qn  (ace.)  =  .^L£,  el- 
Amâlî,  Dêl,  p.  148,1. 

c-  ^ 

^c,  masse  cVeau. 

-♦i,  haine  sourde,  763. 

Jji,  pi.   .Ucl,   ^fer&e,  brassée  [Feghali  1.1.].  Cf.  Jaussen,  CA, 

p.  252   n.    3:    „Ce   n'est  pas  une   simple   première   gerbe, 

disons   plutôt  une  poignée  de  blé,  semât,  mais  une  réunion 

de  plusieurs  petites  gerbes,  rassemblées  en  un  faisceau  pour 

être  emportées  au  haijdar.  C'est  la  signification  de  l'hébreu 

n:ii;  T?::y   (Mich.  4, 12j,   la  gerbe  qu'on  emporte  sur  l'aire". 

Cf.  aussi  JUii. 

y^LJl   .Ui,  cohue,  763. 

^jj*^,  hewusstlos,  RO,  p.  67,4  d'en  bas. 

[b.ljù",  Einherstilrmen,  Goitein,  Jem.  n°  951]. 

^♦x,  piquer,  cf.  -J^,  700;  1257;  faire  un  signe  à  qn,  cf.  u^^, 
ci-dessus,  p.  1444. 

^jlî;  ^I^  ^^'  [ou  (jJU  ^j,  a  formai  oath,  Bevan, 
p.  82],  voir  [Lane  et]  L  A  VIII,  85,  d.  1.  Cf.  ci-dessus,  p.  475.  — 


2380 

(_«»♦£    est    aussi    Linsen   oder   Bolinen    in    Wasser  gekocht^ 
MAP,  p.  154. 

u-.7»r,  cf.  ^"^ji  1045  et  (j-^<,  ci-dessus,  p.  1444. 

(ja.»r. ,   a?;oz?'  Zes  ?/e2t.T   bandés,   ci-dessus,  p.  359;  fermer  les 

yeux,    Stumme.  GTA,  p.  23    [Goitein,  Jem.  n^  851;  Rossi, 

AS,  p.  223]. 

(jii«*;cw',  sz67((  àrgeni,  RO,  p.  313, 11. 

x*a».f ,  voir  s.  V.  jL-i:. 

(j::um/,  àrgerlich,  Rôssler,  MSOS  III,  20,9  d'en  bas. 

^.%4f,  class.,  miirmeln,  brummen^  Nôldeke,  Fûnf  Mo'^all.  II  45;, 
M^AR,   p.   86:   k»^  \  sjt^*^J  o_^  j*jt«jt:^j';  cf.  *ij. 
X4.iuà,  bruit  sourd,  1652  [incorrect pronundation,  Bevan,  p.  82]. 
*    ..   • 

oi4x>  Ji^,  665;  Socin,  Diwan  III  §171d  et  p.  297. 
vjsUè,   voile  qui   couvre   tête   et  figure,  Hogarîeh,  ^  o>.*i>. 
oi-^i,  profoyid,  Hdr,  p.  312  [Rossi,  AS,  p.  230];  IVIeissner, 
NAGI,    p.  136;    Prov.    et   Dict.,   p.  418;   Socin,  Diw.  GL, 
p.  297  [selon  Brockelmann,  VGSS 1, 168  assimilation  (p>  è)]. 

3^,   préparer   les  peaux  pour  le   tannage,  1763  [Rûziëka, 
KD,  p.  105]. 

^  =  ,V^,  1763. 


2381 


'^,  u,  et  j_^,  i,  couvrir^  1638  [voyez  GLB^A,  p.  57],   cf. 

*£,     c;.^.♦i:    et    JS-«i;,    762. 

tUî,  prononcé  'a ma",  brouillard. 

^^1  parler  ou  pleurer  d'une  voix  nasillarde  =  ^z> ^  cf.  aussi 

^,  743;  763. 

iUc,  î'o/x-  nasillarde,  =  isU3-,  I.  Sîdah  II,  142,  16:  'i.X:<:.l\*.  ^^iJ^Jî 

iL5a>Lc:,  gfro5  vaisseau   de  construction  arabe,  HB,  p.  73  n.; 

vessel  (witli  curved  prow),  Stace,  p.  181  [=  ic^jjj,  pi.  o'u:5:ui, 

..iJi,  ^s-L»  (Spiro  -iJi),  bateau^  gondole.,  galiole,  Dozy  II,  409. 

Comme  le  fait  remarquer  Vollers,  ZDMCt  LI,  309,  ce  mot 
provient,  d'après  l'opinion  générale,  du  turc  j^U  ^'ï,  "sorte 
de  barque  à  proue  très  recourbée,"  de  ^:>^iî,  croc,  crochet, 
crampon,  Kélékian.  Selon  Dozy  1. 1.,  jx,^  i^\i  est  la  barque 
que  le  sultan  ottoman  montait  pour  aller  sur  le  Bosphore, 
et  qui  était  exclusivement  destinée  à  cet  usage.  En  effet, 
l'étymologie  de  K:s^s,  qui  a  aussi  passé  en  français  sous 
la  forme  de  cange  („barque  légère,  employée  sur  le  Nil", 
Larousse),  est  encore  incertaine;  voyez  Kind.  p.  84,  oîi  l'on 
trouve  une  foule  de  renseignements  sur  le  sens  de  ce  mot 
avec  la  description  suivante  de  la  cange,  tirée  de  Jal,  Glos- 
saire nautique,  Paris  1848:  „Nom  d'un  bateau  léger,  étroit 
et  rapide,  qui  sert  aux  voyages  sur  le  Nil.  La  longueur 
commune  des  Canges  est  de  16  à  20  mètres.  Ces  em- 
barcations ont   une   carène  très-tine;  une  particularité  sin- 


2382 

gulière  de  leur  construction,  c'est  que  leur  quille  est  fort 
arquée  du  milieu  à  l'avant,  de  telle  sorte  que  la  proue  du 
navire,  au  lieu  de  se  redresser,  tombe.  Les  Canges  vont  à 
la  voile  et  à  l'aviron  ;  elles  ont  un  ou  deux  mâts,  selon 
leur  grandeur;  leurs  voiles  sont  à  la  latine;  celle  de  l'avant, 
quand  il  y  a  deux  voiles,  s'amure  sur  Tetra ve,  c'est-à-dire 
qu'un  cordage  frappé  à  l'extrémité  inférieure  de  l'antenne 
passe  dans  une  poulie  établie  à  la  tête  de  Tétrave,  et  rap- 
proche cette  extrémité  du  cap  du  navire  autant  que  le 
commande  la  circonstance.  Les  bancs  des  rameurs  sont  au 
nombre  de  3,4  ou  davantage;  deux  hommes  rament  sur 
chaque  banc.  Il  y  a  des  Canges  pontées  et  d'autres  ouvertes. 
A  l'arrière,  mais  non  pas  tout  à  fait  sur  l'extrême  poupe, 
est  construite  une  dunette  de  3  à  4  mètres  de  longueur, 
sous  laquelle  les  passagers  trouvent  un  abri,  dans  une 
chambre  nommée  Ocîa . . .  Des  Canges,  élégamment  peintes 
et  bien  emménagées,  sont  les  navires  de  plaisance  des 
personnes  riches  qui  voyagent  sur  le  fleuve  sacré",  etc.]. 

_^Lc  rânzu,  Riegel,  Stumme,  G  TA,  p.  65  [voyez  Marçais, 
TAT,  p.  406  j.:snjLc,  crochet,  espagnol  gancho^  ital.  gancio. 
Selon  Huart,  Der  Islam  IV,  151  et  Ronzevalle,  p.  49,  yf^>^ 
viendrait  du  turc  ^^ô',  croc,  crochet,  mais  alors  la  forme 
arabe  ne- se  terminerait  pas  en  û]. 

>     G  _ 

^3l\>Lc  [coquet,  clameret;  brave,  vaillant,  Beaussier  s.  v.,  voyez 
Dozy  11,229]  selon  MAP,  p.  248  fett  (Kamel): 

Jâ   râkiban   min  'endana   fôk  randûr, 
0  der  du  von  uns  reitest  auf  einem  fetten  Kamel. 
^^^ÀIî,  Stutzer,  RO  §  75  n°  4. 


2383 


yJ^  renz,  Backe^  RO,  p.  241,8;  ■i^5él\  -^  rinz  1  fuqra, 
Hinterbacken,  ibid.  §85.  [Dans  la  lurah  Je;  LA  VII,  255,  7 
d'en  bas  :  jk  \$^=>\*)  ^.^lïJuiJî  ^^i^']  sur  zz  >  nz,  voyez 
Vollers,  ZDMG  XLIX,  497  s. 

(j/.j-wJi,  ?(9w^  museau^  Hartmann,  LLW,  p.  127,3. 

yi^jJu,  hewusstlos  umfallen^  RO  §  395  [Rûziôka,  KD,  p.  153]. 

j^,  [dans  la  lurah,  s'emparer  de  qch  comme  d'une  proie] 
p.  ex.  'Âmir  b.  et-Tofeyl,  p.  134,  n°  XVIII,  11: 

J^J'^5!    L^I^O    u:::;^-^!    O^^       'tJL.àJO.«'     Uj    ^^^-x-^JLc     I — oli 

^nd  ?t'e  returned  hoïue,  ricîi  icith  plunder  and  captives^ 
Leading  along  ichite  tvomen  crying  and  la^nenting. 

*j'l£,  victorieux,  noble,  491  =  LB'A,  p.  78,  13  [GLB'A,  p.  57]  ; 

en  'Oman  ivohlbehalten,  RO,  p.  149,  4  d'en  bas;  voir  aussi  ^xà. 

JS,  en  général  tout  le  petit  bétail,  moutons,  brebis,  chèvres, 
Jaussen,  CA,  p.  277  [Cantineau,  Et.  11,212  ganàm;  aussi 
qanàm].  Les  Bédouins  à  l'ouest  de  l'Egypte  disent  jJLî, 
715;  Hartmann,  LLV^,  p.  58,7;  Marçais,  RîkITA,  p.  460; 
cette  forme  se  trouve  aussi  en  sahhî,  Jayakar,  BBRAS, 
p.  264  jji.,  goat.  Au  ]\Iaroc  iC^-Li,  chèvre,  à  Tanger  yélma, 

brebis,  IVIarçais  (lettre  du  30  janv.  1909). 

Chez  les  Bâ  Kâzim   *jLc  avec   un  ^  très  faible,  j«.jliiî> 
j^L*^l>  lânim,  715  [cf.  Brockelmann,  VGSS  I,  224]. 


2384 
* 

^^^,  class.  être  riche;  ^_^<^^,  ci-dessus  p.  1466,  cf. 
Vollers,  VS,  p.  135. 

Inf.  ^^  ou  i'uLc,  I.  Sîdah  XV,  136/7,  comme  \1^  et  t'^, 
ibid.,  p.  119,  22  ;  cf.  610  et  1660;  ci-dessus,  p.  1466.  [Sur  ^JLi, 
chant^  voyez  Marçais,  TAT,  p.  406  et  Ronzevalle,  p.  49]. 
1^^,   liche;    pi.    irniya,    Dt   et    rinya,   Hdr;   en   ''oraânî 
rinje,  rinjâne,  RO  §126. 
i^'uLÎ,   chanteur,   cf.  (^lL,  ci-dessus,  p.  214  et  p.  1466  n.  2. 

^yà,  étalon,  1519;  Hess,  WZKM  XVI,  52;  Festgabe,  p.  82. 
* 

y£,  i,  =^Li:!,  co?mr  e?z  avant  ^),  92,13;  492,3;  799;  LB'A, 
p.  15,10;  se  jeter  sw%  Jv^,  Hdr,  p.  671;  Socin,  Diw.  Gl., 
p.  297;  RO,  p.  422  n°  X  rârit  1  %ële;  ibid.,  p.  423 
n°  Xni  jôm  da%alna  dijâr  1  l<:ufri  ru  me,  als  wir 
in  die  Ortschaften  der  Unglâubigen  eindrangen,  plUnderten 
îvir,  voir  Vollers,  ZDMG  XLIX,  515  en  bas;  Brockelmann, 
VGSS  1,610.  Sur  le  verbe  .Li,  voir  l'exposé  détaillé  dans 
el-Amâlî  I,  58,  3  d'en  bas. 

^J^   .yi,  J'te  came  to  my  Jielj),  1250  n.  1  ;  Stace,  p.  204. 
^V^,  cacher,  1113;  RO,  p.  212;   Rôssler,  MSOS  III,  18,  15. 
Cf.  ^Lc,  ci-dessus,  p.  2379. 
,.Ju",  se  cacher,  RO  §  344;  p.  315,9  d'en  bas. 

.^,    terraifi   encaissé,   golfe,   crique,  grand  trou=^y>,  763; 
1024  [cf.  Fischer,  Streitberg-Festgabe,  p.  55]. 


')  Accourir  poiii'  allaquer  ou  pour  aider,  1250  n.  1. 


2385 

Jik^,  plôtzlich,  ZA  XXII,  229. 

.Li«,  incursion,  ceux  qui  accourent^  481. 

B^li^,  grotte,  Tripol.  82,  14;  1244;  Prov.  et  Dict.,  p.  419  ^^Li^; 

Tun.    mrâra;    Stumme,    GTA,    p.    59;    voyez    le    même, 

MGT  §  86. 

8^^,  corps  principal,  799  =  LB'A,  p.  4,  12  [GLB'A,  p.  57]. 

[^y:,  Nest,  Goitein,  Jem.  n°  747;  gows,  pi.  'agwâs, 
niclo,  Rossi,  AS,  p.  222]. 

j;._ykA  m  a  g  h  w  a  b,  ou  m  a  g  h  w  a,  Beutelnest,  Glaser,  P  J\l 
1886,  p.  33. 

_bld,  class.,  terrain  spacieux,  encaissé;  aussi  ravi7i,  vallée, 
dépression,  Carbou,  p.  206. 

_LuL£>-1jaÎ,  champ,  525;  Arabica  111,38  n.;  V,  41,  76,  85; 
I.  Sîdah  X,  129  en  bas;  XIII,  236,  4  d'en  bas. 

JU,   11,  assassiner  dans  un  guet-apens,  ci-dessus,  p.  806  sub 
J^o;  cf.  aussi  Barth,  ES,  p.  63. 
jy.,  pi.  jy,  expliqué  878;  882. 
idy,  878  n.  1. 

jy,  serpent,  RO  §  27;  Jayakar,  CD,  p.  868.  Comme  le  fait 
remarquer  Vollers,  ZDMG  XLIX,  509,  c'est  probablement 
de  ce  sens  que  proviennent  les  croyances  superstitieuses 
rattachées  à  jy.  [Voir  aussi  Littmann,  ZAr,  p.  89]. 


2386 


■^_}S^^   i,   égarer,   séduire,  ^dr,   p.  671.    —   ^^i  en  Dt  êti'e 

dans  V erreur,  s'égarer,  errare,  1389;  1733  [Rossi,  AS,  p.  226 
gwî,  perdere  la  strada;  gâwî,  chi  a  smarrito  la  strada] 
si  dice  anche  del  bimbo  inesperto,  ingenuo].  ^y^  (^-.^^-iJ!, 
le  soleil  s'est  caché  dans  les  nuages,  Hogarîeh  ;  ^^_yà  > 
^y.  >  ^cV,   363  n. 

Dans  le  Nord,  c'est  désirer,  1733;  Socin,  Diw.  GL,  p.  297 
avec  les  citations  nécessaires. 
^_C5U,  schôn,  RO  §§  98,  1;  100;  Jayakar,  OD,  p.  819;  Socin, 

Diw.  Gl.  1.1.  [aussi  enfant,  Goitein,  Jem.  n°  758].   —  Fém. 

iù^U,  coquette,  Prov.  et  Dict.,  p.  419. 

'»Jy^,  égarement,  1749. 

^^.y^t  qui  est  dans  l'erreur,  Dt  et    omânais,  1733. 


<5^ 


iUc,   noise  (loud),  Jayakar,  BBRAS,  p.  267. 

ib'uc,    synonyme    de    ïCjV,,    460;    1432;   cf.    Uhud,  p.  52,12: 

iuîyt  iùLotil  ^^yCj'  lAs^  io'wj<^.^l  ^'^S  ^^'^'j  ;  el-Gâsûs  p.  39,  19: 
-J!  Xj^!  ^!  ijiJL'!^  '^^'  e?'  £j^'  Ô-^'J^  ^5  U^iJtJ;  M'AR, 

p.    78:     .l3    OU335    wO»i    ^'    Jys    A-iCo'^    (^^'^•^    ^';    ^j'y    ^'.^' 
UjJif:     (•'î^'^'     (J-^t^"     ^■•'')      *^ 

Le   même  hémistiche  se  trouve  dans  I.  Sîdah  XVII,  10, 
où  le  texte  porte  après  une  remarque  sur  le  genre  féminin 


2387 


5J,  0-*^_  i-_&  r  5? 


♦  ;^-*^     ^r^';    c  <r^*- 


vLcj  i,  a,  cZfsparmïre,  antonyme  dey,  989;  sur  les  congénères 

radicaux,  voyez  677. 

wv^è,    être   absent^    443;    éloigner,   LB^A,   p.  59,13;   durcJt- 

bringeti,  raiihen,  berauben^  RO,  pp.  396,4;  414,4;  verlieren^ 

RD  11,44. 

^-oU,  absent^  pi.  ^'^   Tîyâb,  904  =  LB''A,  p.  80,  8;   ibid., 

p.  80,14,  cf.  Feghali,  K^A,  p.  222. 

vi^xi:,  houe^  voyez  sur  e>A£  et  1^  877.  —  Aussi  pluie; 
Stace,  p.  135;  HB,  p.  233  n.  2:  ,,Le  mot  cja^c  est  employé 
spécialement,  quand  on  veut  parler  d'une  pluie  bienfaisante" 
[cf.  ^ya^,  Marçais,  TAT,  p.  407]. 

[^U,  a,  class.,  être  jaloux]. 

^,  détruire^  1142  n.  [cf.  Dozy  ;  Rossi,  A  S,  p.  203  danneggiare]; 

^  JCw  j^,  918,  9  sens  obscur.  Voyez  ibid.  —  Aussi  attaquer, 

MAP,  pp.  77  et  384. 

-<£,   L»   _<i:,   p.  ex.  (^ybto  U   »^,  o/me  (irgendwélchen)   Hass, 

665  ;  Nôldeke,  Zur  Gramm.  §  51  ;  en  Hdr  à  peu  près  =  l'allem. 
doch  nicht,  ""ajâlî  ghèr  ma  behom  se,  ghêr  ma 
gètèlôhom  âl  Kethîr?  Memen'lSôhnen  ist  doch  (hoffent- 
lich)  nichts  (Ûbles)  begegiiet,  die  Leute  von  Kethir  haben  sie 
doch  nicht  etiva  getôtet?  Snouck  Hurgronje,  OS,  p.  101.— 
^y!)   ":^  jf^  ^y^   avec   un  "^  explétif  =  (j:^yî    ^  u^,  665.  — 


2388 

^ac  ^j^,  seulement,  Hartmann,  LLW.  p.  82,  19.  —  .^  L», 
•^Awàliq  et  ^  mèr '),  Dt,  p.  ex.  ^Jolc  'àp -yi,  je  n'ai  que 
ceci,   663;   ^,  accotnjKigné  de  -^  dans  l'hémistiche: 

^XC^>J  -îV^  ^aÀv  Î       J>3»i  I         ,-<.£.        _«./5 

>Sz  ce  n'est  les  enfants  du  Propliète,  le  ineillem'  du  genre  humain, 
664;  ^  ,j^  =  sans,  p.  ex.  .^f^^  rv«  q^,  s«ws  erreur,  659,4 
d'en  bas.  Sur  l'emploi  de  la  particule  mêr  ou  mâr^)  chez 
les  Bédouins  du  Nord  dans  le  sens  de  mais,  cependant, 
seulement,  voyez  664.  Comme  ^  >  h  a  r  en  mehrî,  Jahn, 
G  M  S,  p.  69,  j*i^>  ,r^>'ar  >  er  dans  le  dialecte  de  Dofàr, 
1430;  Rpil§37,c,  d.  Sur  ^ji>'êr  ou  'er  en  maghrébin, 
voyez  Marçais,  T  A  T,  p.  397.  Cf.  mehrî  ar,  qu'identifie 
Jahn,  M  S,  p.  164  à  tort  avec  j,  filrwaJtr.  Dans  arînâ, 
jedocJi  sie,  ibid.  p.  185,  13,  nâ  n'est  pas  le  pronom  suffixe, 
car  le  suffixe  de  la  3e  pers.  du  fém.  sg.  est  -se;  ce  nâ  est 
plutôt  une  particule  démonstrative.  —  ^c,  durciMus,  p.  ex. 
wuddi  ghër  es  se  fer,  icli  will  durcJuuis  7-eisen,E.B.i'tnvàmi, 

LLW,  p.  127.  —  Sur  s,/?  ^  ^!  sJ.\  '^  pour  b-o  ^'  ^j^, ;  o<, 
je  ne  l'ai  visité  qu'une  seule  fois,  voyez  Fleischer,  Kl. 
Schriften  III,  636.  a..*  Lo  .>^  avec  Le  pléonastique  (cf.  ci- 
dessus),  Hartmann,  OLZ  1900,  col.  302.  ~  ^  [>,  pléonas- 
tique [voyez  GLB'A,  p.  57]. 

(ji,t  <  o'^r^î  seidonent,  !y  ;^i>jtJLk)'  'u«  ^I   ,i>.JLï  J^^à,  je  lui  ai 
seulement  dit  de  ne  pas  sortir,  Tantâwî,  Traité,  p.  88. 
.^,   défectuosité,   536;   Stace,   p.   198    .^,   damage   [tlossi, 

A§,  p.  203:  „danno  in  terreni,  coltivazioni  prodotto  da 
terzi  yayyâr]. 

'  r-  j-  >■         ^    r- 

2)  De  jxi.    Lo,    non  pas  de    .^  q-»,   coninio,  le  ci'oit  Socin.  Diwaii  III 
§  54  e. 


2389 

^Li,  agresseur^  MAP,  p.  74,  où  il  s'agit  de  trois  groupes 
de  cavaliers,  „el-Rajjâre,  welche  Pferde  reiten,  d'ie  feind- 
lichen  Herden  ùberfallen  und  fortreiten  —  el-Kemîn,  die 
sich  verstecken  und  den  verfolgenden  Feind  aus  dem  Hinter- 
halte  bedrângen  —  und  es-Sabûr,  Kamelreiter,  welche  weit 
vom  Feiude  halten,  die  erbeuteten  Tiere  von  den  RajjAre 
ûbernehmen  und  in  Sicherheit  bringen  sollten". 
b^>;ij,  sobriquet^  RO  §  65. 


IvwC ,      XL2-^£ 


>^,  voyez  877. 


Js-^c,  pi.  J^,  eau  courante^  qui  coule  toujours^  cours  d'eau^ 
39,  4  ;  72,  6,  10  ;  877  ;  Arabica  IV,  29  ;  M  J  M,  p.  22  ;  ci-dessus, 
pp.  885  et  2010  sub  ^*.^  [conduttura  d'acqua  perenne^ 
Rossi,  AS,  p.  197  sub  cancde];  souvent  usité  dans  le  sens 
de  source^  HB,  p.  81  n.  1;  dans  le  'Oman  Flnssbett,  RO, 
p.  285,3  [cf.  Dozy  s.v.]. 
x.Jul,  boue,  en  'omânais,  877. 

J.x£,  Dickicht,   Hell,   ZDMG   LIX,  610,   v.  10    [Dozy   s.  v.l  ; 
1.  Sîdah  XI,  45,  10  :  'L^'i)\  *  Ji^  *  ^^A^aJ!  KtL*:^-  y^l\  *  iCà:y->  _^ji 

J.^£,  e«?«  fZe  la  rivière^  SU;  1112. 

^'^à^   scJuUfiger   Palnienwakl,   784;   Socin,   Diw.   Gl.,  p.  298. 
[Dans   la   lurah,   iJ.^   est   arbres   ('pais   sans   eau  ;   et  ,^ 
fém.  iL>ui:,  pi.  ^jv.£,  touffu  et  vert  (arbre)]. 

Sur  *-ui  >  1^^,  nuages^  cf.  Vollers,  VS,  p.  188. 


2390 


♦ 


o  permute  avec  cj,  768;  1109  n.;  1721;  Hdr,  p.  538; 
ci-dessus,  p.  244  [Brockelmann,  VGSS  I,  130;  Vollers, 
ZA  XXII,  225;  Cantineau,  Et.  1,18;  11,131];  el-Amâlî 
I.  18,  5  d'en  bas:  [j>^j^^  ^L\J!  iJi  JJjj;  plusieurs  exemples 
dans  I.  Sîdah  XIII,  286;  Haffner,  AL,  p.  34  ;  el-6âsùs,  p.  163; 
x!U:>z=  iJLi-.,  Naqâ'id,  p.  97,  16. 
<  ^,  1257  s. 

>^    743;  ci-dessus,  p.  1683  [Cantineau,  Et.  11,131]'). 
sf^ss,  asfal>assal,  99,16;  133  n. 


;^ 


.b,  coll.;  b.lî  nom.  unit.,  souris^  Dt.  De  là  probablement  ».li, 
mollet,  Wade,  en  tunis.,  Stumme,  G  TA,  p.  47,7  d'en  bas, 
voyez  Vollers,  ZD]\IG  L,  331  ;  cf.  lat.  miisculus,  Walde, 
LEW,  p.  503.  —  b.là  aussi  7'abot,  p.  ex.  Snouck  Hurgronje, 
M  S,  p.  95. 

LT-li,  hache,  760  [Rossi,  AS,  p.  236],  cf.  ci-dessus,  p.  840sub 
jjj  [Zimmern,  AFW,  p.  12]. 

ois,  class.  sangloter.  Combinaisons  -étymologiques,  1095. 


[')  Sur  les  labiales  allViquées  (6«",  w' et  rarement /"«"),  p.  ex.  su  bb^ék, 
fenêtre  ;  y  i  r  m  *  i,  qu'il  lance;  6  ô  f  «'  e  i,  du  Ôôf,  voir  Brockelmann,  VGSS 
1,208;  Cantineau,  DA  1,35  et  surtout  le  même,  Et.  1,10]. 


2391 

JU 

Jls,  dans  la  lurah  augure]  chez  les  Bédouins,  Jli  est  un  bon 
ou  un  mauvais  augure  [cf.  MMC,  p.  3911;  chez  les  Hadai 
le  plus  souvent,  un  mauvais.  Il  faut  donc  corriger  Stumme, 
TTBL,  p.  148,  qui  dit  que  JLs  est  toujours  usité  dans  un 
bon  sens;  pour  préciser,  on  dit  tayyib  el-fâl,  RD  I,  135,  3; 
fâl  tajjeb,  MAP,  p.  309.  C'est  en  général  un  omen,  qui 
était  aussi  chez  les  Romains  bon  ou  mauvais.  De  Jlî, 
augure.,  provient  un  dénominatif  qui  a  reçu  plusieurs 
spécialisations,  rapportées  Hdr,  p.  679  s.,  Jli,  u,  se  sauver., 
s'écarter  =  j^yj,  Hdr,  p.  9  d.l.;  RO  §338:  lûlêd  dâr 
jôhbi  'a  idëh  u  ruglëh  ilyn  fâl  'anhum,  le  petit 
garçon  commençait  à  ramper  à  quatre  pattes.,  juscpi'à  ce 
qu'il  se  sauvât  d'eu.c,  et  Jli,  i,  effrayer  qn  par  un  mouvement 
brusque  et  à  l'improviste  pour  voir  si  ceux  qui  s'approchent 
sont  amis  ou  ennemis.  On  est  l'objet  d'une  ï^as  de  la  part 
de  l'ennemi;  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  154  donne:  ^»X*siS  \J 
iduilî^,  poiirquoi  m'effrayez-vous  comme  ça?  et  ibid.  icL-j,  frayeur, 
kJlIî  est  l'action  de  se  lever  brusquement  et  inopinéynent  pour  voir 
ce  qui  se  passe.  Cf.  Schmidt-Kahle,  VEP  1,293:  fâl,  durcJi 
Schreien  verjagen,  avec  fi  jem.  cmfahren,  et  ibid.,  p.  92,  18: 
minha  fêle,  minne  fêle,  von  ihr  ein  Aufschrei,  von  ihm 
ein   Aufschrei.   De   là  J^î,  s'enfuir,  1216  =  LB''A,  p.  2,9. 

Sur  la  phrase  g-Jià  44-3  cr  t^  ^''''  ^^^^  ^^'^  ^"^^^'^  ^^'^^^ 
bon  augure)  par  im  joli  visage,  voyez  Hdr,  p.  304  ;  cf.  aussi 
Jaussen,  CA,  pp.  343  n.  2  et  384/5.  Quant  à  jy,  nous 
lisons  dans  Bâsim,  p.  50,  2  d'en  bas  :  ^^  o^-^  "^  f^  ^^^ 
JJjL*j!  J'uàii  SJ^j,  je  vous  ai  dit:  „Ne  me  faites  pas  ces  mauvais 

Landberg,  Glossaire  Datînois  1^" 


2392 

présages"  ;  ibid.,  p.  59,  5  :  JlàJÎ  'j^j  J^'  "^  ê^  ^^yJJi  U  Ijî  ; 
ibid.  p.  16,  9:  w^l  i^J^\  ^'^'^  ^^^-^  (Jk  J^r^  ^  v^  J^" 

?«e  /"«îY  rien.  Pour  vous  être  agréable,  je  lui  ')  pardonne  pour 
cette  fois,  mais  ne  le  laissez  pas  me  dire  une  seconde  fois  des 
choses  de  mauvais  augure  et  dans  de  pareils  termes  ;  ibid., 
p.  27, 4  d'en  bas:  i^^Jy^î  U  ^^  ov^'"^'  ^'  u^^'^^"  ^  j*^L.  j^  JJ» 
;?Ji  Jk  ^yu_  xcLv  Js/  J.!  j«X»-=>'>^  r»>^'  (jiij  ^',  Bâsim  leur 
dit:  ,,Waijez  pas  peur,  vous  deux,  je  ne  vous  frapp)e7'ai  pas, 
mais  bien  cette  figure  malencontreuse  de  votre  ami  qui  présage 
Cl  tout  moynent  quelque  m.alheur'" ;  ibid.,  p.  28,3  d'en  bas: 
iupy!  é^':^Jii  ^jls:.  (~^^\^'  Uj  i^^Loj  jj^  eU  'o-J^i  ii',  je  fc«'  dit 
depuis  longtemps:  „Ne  me  fais  pas  de  mctuvais  présages", 
voyez  Beaussier  s.  v.  ;  L  Am,  p.  20  :  v^,^'  ^y,  Al  .^yis  j<j^  [>, 
ma  fille,  tu  t'es  tiré  un  mauvais  jorésage  du  lièvre. 

Voyez  aussi  737  n.  4  =  Hdr,  p.  6580,  où  ^  S'^  ^st  con- 
sidérer comme  icn  bon  augure,  et  1311, 1  =  LB^A,  p.  61,  7. — 
^^^Is  iA>Lc  [xl^lsu,  nous  avons  bu  le  café  et  mangé  chez  un  tel, 
"anazj;  ^Jù\  a^i  est  le  café  qu'on  boit  en  partant  le  matin, 
1072  ;  Arabica  V,  161  ;  le  déjeûner  s'appelle  en  sahhî 
j4^',  pi.  o^^',  Jayakar,  BBRAS,  p.  261.  En  Dt  on 
l'appelle  j^^àx^'  aj-^i,  et  ^JUj"  y  est  boire  le  café  le  matin;  -^b 
est  le  rep)as  avant  l'aube  en  Ramadan,  Tldr,  p.  678. 

Mais  j^LàJ"  peut  aussi  signifier  un  mauvais  augure  : 
yiJ!  o^'  \JJ>^  'lxi  \j  'jJ^Uj'  J.JJ  y^,    depuis    que    nous    V avons 

')  C'est-à-dire  le  calife. 

[2)  Cf.  Goitein,  Jem.  n°800:  Lîï  tfa  u  u  u  Is  'a  là  nafsak,  sprich  nicht 
fur  dich  ungûnstiges  Ominoses  aus;  Rossi,  AS,  p.  214  fawwal, 
cercure  di  itidovinare  In  sorte;  miifawwil,  indovino.  Cf.  ibid.,  p.  184.] 


2393 

renco7itre\  7ious  n'avons  vu  que  du  mal^  ""anazî,  Hdr,  p.  680. 
Ce  verbe  est  encore  tirer  un  augure  pour  l'avenir,  R  0 
§  441,  comme  J^ài!  ^ic  est  Vart  de  tirer  l'augure,  de  prévoir 
l'avenir,  ibid.  Il  faut  donc  traduire  J^Uis'  de  plusieurs  façons 
selon  l'idée  rattachée  à  l'action  à  laquelle  se  rapporte 
le   fâl. 

^3^1i,  donner  à  manger,  p.  ex.  Schmidt-Kahle,  VEP  1, 120,10 
d'en  bas,  la  fa  G  allai  ""inde,  kahuanûh  ufâualûh, 
Gallàl  arriva  chez  lui;  07i  lui  donna  à  boire  du  café  et  à 
manger  [cf.  aussi  11,170,14:  gâbû-le  fuâle  tfàual,  sie 
hrachten  ihyn  das  Essen,  und  er  ass].  Dans  le  glossaire, 
Kahle  rendait  J^li  par  „zu  essen  geben  (eigentl.  wohl  mit 
Fûl,  Saubohnen,  speisen)"  ')•  H  ne  connaissait  pas  bien 
l'origine  de  ce  verbe  et  il  renvoyait  à  Littmann,  BEI, 
44, 9  :  J^*^!  *JcLi£l5  vJ^Xc  ^^Jot  lj^îv^  iJ!^s  ij^Jj>  '^^  l.;,a1-j 
^^yu^\  X-i.  o-^  er,  Gureys  lui  demanda  du  manger  pour 
les  hôtes  qui  étaient  chez  lui  et  elle  lui  donna  le  manger  par 
dessous  le  rideau  de  la  tente.  On  ne  saurait  le  traduire 
autrement. 

JoLà;c>wî,  désirer,  Stumme,  GTA  §  36  et  TTBL,  gloss.  s.v. 

Le  pluriel  de  Jli,  prononcé   fâl   dans  quelques  dialectes, 

est  0^:^13,  comme  nous  venons  de  le  voir  dans  un  exemple 

cité  ci-dessus;  ^.^.^a^j.]!  J^"^^  6y^^i  ^oiis  êtes  venus  chez 

moi  avec  vos  malencontreux  présages,  Bâsim  p.  70/1  note. 
En  Hdr,  Jli,  pi.  Jj^l,  est  gens  de  mauvais  augure,  gredin, 
Hdr,  pp.  66,  17  et  88.  D'après  Socin,  Diw.  GL,  p.  298,  Jli 
est  Aî-t  und  Weise  des  Handelns,  Beschàftigung .  Il  y  a  aussi 


[')   Dans  Vol.  II    l'allusion    k  J^s  a  été  biffée;  le  renvoi  à  Ijttmann 
y  iiiiinqiK;   aussi,  et  *J|^2  y  est  rendu  par  Essen  seulement]. 


2394 
une  forme  id^,  qui  est  un  3^  ^^  de  Jli;  Bâsim,  p.  41,1  : 

^1   Lf^    il|»J'  jtJé    \Usù'^    v_î-E   cjw:>   O^^   isLx^.o   \àJiii   ^.^^   '^J, 

?e  caZ//e,  voyant  venir  la  propriétaire  du  bracelet^  comprit  le 
fin  mot  de  l'affaire  et  fit  un  signe  au  gouvernetir  de  la 
faire  partir. 

Dans  le  livre  S'js^^',,  ^^^  de  Pseudo-Gâhiz,  éd.  v.  Vloten, 
p.  69,  nous  lisons: 

J'u^î      ^-*.^J       'l4.X!       V^I^J       ^l  i^^^^-AJlJ      Lfl      bLy      i-«Jt      JL*J     ^ 

jLàil  v4î^'  o^^-î  oy^^     r^^'  o^^''"^  /?-p^^  ^'^^-î 
L'homme  ne  sait  p)as  le  soir  ce  qui  lui  arrivera  le  matiti, 
Si  ce  n'est  les  mensonges  que  raconte  le  présage. 
Et  le  présage.1  V auspication  et  les  devins,  tous 

Vous  égarent.,  car  devant  le  monde  invisible  il  y  a 

[des  verrous. 

Si 

L'éditeur  a  bien  fait  d'imprimer  Jli  au  lieu  de  J13,  car 
le  hamzali  n'a  rien  à  faire  à  la  racine;  d'ailleurs  Jli  est 
exigé  par  la  rime.  Ce  mot  a  été  combiné  avec  N^a,  merveille., 
Ges.-Buhl  s.  V.  ;  Wellhausen,  Reste,  p.  205,  et  JB  serait 
alors  une  métathèse  oi^i  le  n  aurait  changé  de  place.  Pour 
plus  de  renseignements  sur  Jli,  voyez  Beaussier  s.  v., 
Marçais,  TAT,  p.  415/6  [qui  a  signalé  la  forme  jj,  et 
Ronzevalle,  p.  52].  Voir  aussi  Wellhausen  1.1.;  Doutté, 
Magie  et  ReUgion,  pp.  363  s.  et  518/9;  Dolphin,  Recueil 
de  textes,  p.  145. 


ij-yls 


^j^yià.1   lanterne   [Rossi,   AS,  p.  216];  fânûs  el-bedu,  ex- 
pliqué 999.  Du  grec  cpxvéç,  Vollers,  ZDMG  LI,  299. 


* 

0.5 


^5,   émietter,   20,  21  ;   Hdr,  p.   672,   comme   dans  la  lurah, 


2395 

p.  ex.  Boh.  VII,  69,  10  d'en  bas  ').  Selon  Landersdorfer,  S  S, 
p.  81,  J^5  serait  d'origine  sumérienne. 
^-^^  fatït,  appelé  aussi  f atout,  fait  avec  chi  pain,  coujjé 
ou  émiette]  sur  lequel  on  répand  du  beurre  fondu,  Jaussen, 
CA,  p.  66;  BB,  p.  46:  „Ftîta,  ungesâuerter  Teig  aus  Mehl 
und  Wasser,  welcher  in  der  heissen  Asche  des  Cameelraistes 
gebacken  und  nachher  mit  ein  wenig  Butter  vermischt  wird". 

*  ..  . 

C 

*j'Lii  2jj,  ouvrir  le  cachet,  836. 

^!,  s'ouvrir,  1084. 

,pJu^\,  einnehmen  (eine  Stadt)^);  friihstiickeii,  RO  §302. 

^^\  iLr^Xs  ou  \q>^!  iC:sr;s,  expliqué  834. 

^"Ij  = -,_^A«/) ,  1166;  =  ^^lï,  Hôfnî,  p.  46,1:  ^  ^»,^.^\  ^J> 

(^  .yçS^'Uit    -ç>   c^oîj   oijSAJLi    UL/0^    j^-o^    L<LLo    ^s^î    Uj.    ^.Lxj"   aJ^î 

^^'lil!!  ^!  iiiJ  S  ^''^5  o''  ^^-  '^^  11,195,2. 

^Jcàx»,  (2?"'  f*  ^(^*  vue  claire,  Hdr,  p.  672  ;  Meissner,  NAGI,  p.  136. 

;,-o:5,  a,  plaisanter,  Dt,  1035. 


c 
*    ... 


oj  ^  .-s:cs,  ibid. 


r 

yi,  faiblir,  se  reîàcJœr,  >  ,l\3,  1580;  Stace,  p.  185. 

Jd,  (aussi  fitur),  pi.  ^bit  ëftâr,  20,19;  831;  1088;  1356; 
ci-dessus,  p.  1042;  expliqué  622. 


')  Sur  le  verset  522,9,  voyez  ci-dessus,  p.  922,  en  bas. 

[2)  Aussi   to  seek  an  omen  froin   a    book,  especially  the  QurWn,  by 

opening  it  at  random,    wà:S^Aail    J,    "^li    £«àX.wl,  Bevan,  p.  83.] 

[3)  Qor.  VII,  87.] 


2396 

»yi,  nom  d'une  étoile,  637. 
^^lyi,  languid,  Stace,  p.  95. 

^JisJc,  i,  examine?',  LB^A,  p.  73,11  [Sur  les  altérations  que 
subit  ce  thème  en  maghribin,  voir  Marçais,  TAT,  p.  408]. 
ijiJi,  inspecter,  fouiller,  1326,11. 
(jijcs.^,  inspecteur,  ibid. 
*    


oi^,  u,  aiguiser,  Dt;  fendre,  crever,  Hdr,  p.  672;  Meissner, 
NAGI,  p.  136. 

(i\^:o  <  dUî*,  se  déverser,  envahir,  1029;  1177;  Hdr,  p.  672. 
SAE  IV,  143  d.l.  fâkkû  as-sundûq  u  ftek,  sie  ôffneten 
den  Kasten  und  er  icar  offen.  Cf.  Dozy  sub  ^èJ^,  Vollers, 
VS,  pp.  132,  136  et  a;^,  être  prêt,  de  Joie';  de  là  uWc, 
pré^,  p.  ex.  Qays  b.  el-Hatîm  X,  v.  7. 

JJ3,  tordre,  tresser,  569. 

J-yis,  mèc/ie  dw  /z«s27.  Arabica  V,  127  n.  2;  AVetzstein,  ZDMG 

XXII,  122. 

aJUas,    cordelette,    mèche,    569;    HB,   p.  99   [fiJo,   Rossi,   AS, 

p.  208];  Lampendocht,  Wetzstein  1.1.;  mèche  du  fusil,  H(}r, 
p.  672;  RO,  pp.  288,4  d'en  bas;  411  n°146;  424  n°  XVIII. 
Stumme,   T  T  B  L,  v.  472  :  idLyisJ!  J^iu   I^_^-c2j  j  a  d  w  u  m  e  1 1 1 
elfe tî la,  die  wie  ein  Licht  glànzen. 
^^J:i,  procurer  (jmnp),  Stace,  p.  130. 


2397 

Jyiàxi,  nmder  Tunn,  Meissner,  N  AGI,  p.  136  [Philby,  HA  II, 
318;  Hilprecht,  Die  Ausgrabungen  in  Assyrien  und  Babylonien, 
p.  59  avec  figure  (tour  carrée)].  —  Jy:»^  Q'-^^  homme 
gaillard,  Dt. 

[j^,  i,  dans  la  lurali,  éprouver;  séduire;  exciter  à  la  révolte], 

iiiJi,  épreuve;  séduction;   discorde,    1648    [rissa,   Rossi,  AS, 

p.  233];   intrigue,   RO  §  28;   p.  326,13;  gât  minnahum 
èl-fitneh  mâu  se  barrânï,  die  Unordnung  ist  von  ihnen 
selbst   verursacht   worden,    es  ist  keine  von  cmssen  her  ge- 
kommene  Sache,  Snouck  Hurgronje,  ]\IS,  p.  29. 
^•li,   Sachau,  AVLM,  p.  48  n°  VIII,  6: 

,.jLJ!    ry'^^    *-^^.    iS^^    \i    Jv^    ^^ 

Du  hast  eine  Gestcdt,  o  du,  der  du  mich  quàlest,  àhnlich 

einem  Weidenzweige. 
^bià,  intrigant,  RO  §  51. 
^^^yis^,  in  Intriguen  verwickelt,  o.l.,  p.  326,  d.l. 

^^,  a,  Hre  jeime,  vigoureux;  être  clair  (langage);  voyez  sur 

ce   thème   et  sa  correspondance  en  hébreu  501  s.,  où  l'on 

trouvera  plusieurs  exemples. 

(j>_>  Jli,   éclaircir   un  point  litigieux,   se  prononcer  sur  une 

question  juridique,  501. 

^^\,  parler  d'une  fctçon  claire,  p.  ex.  ift  kàlilmak  lî^  ou 

b  i  k  a  1  a  m  a  k,  parle-moi  clairement,  mais  aussi  simplement  = 

oiLi,  prononcer  un  mot,  parler,  13,18;  328;  501. 

Csj^  (_<^\  demander  l'explication  de  qch  à  qn,  501. 


2398 

^^,  502.  Sur  NTS  dans  la  littérature  rabbinique,  voir  Krauss, 

ZDMG  LXX,  342. 

^c,  clair j  langage  ou  homme  en  parlant,  501. 

^Juc  =  ^jJé  ;  aussi  habile,  soit  en  parlant,  soit  en  travaillant  ; 

seulement  à  Aden  dans  ce  dernier  sens;  actif,  501  ;  1*99  n.  1. 

^'^,  502;  ZA  XXIII,  92. 

yi,  minéen,  622;  624. 

.yij,  plateaM  en  marbre,  en  or  ou  en  argent,  peut-être 
de  sum.  bansur>akk.  passuru,  syr.  j^ÔA^?  table  ^), 
622  s.  ;  1356.  Cf.  aussi  Jaussen  et  Savignac,  Mission,  p.  257. 
b.y'c,  coupe,  760. 


^i,  pi.  -y^,  chemin  enù'e  deux  montagnes,  défile',  recoin, 
156;    1721;    Stace    (Béd.),    p.  119;    selon  el-Amâlî   I,  90,5 

f^^î,  fém.  ^^1  large,  plat  {\)\Q^),  Dt;  >^^  y',  une  large 
empreinte  de  pied.  —  ^^^',  pi.  qL^»^  aussi  (pii  a  les  pieds 
plats  ou  qui  a  les  pieds  tournés  en  dehors,  cf.  ^^î.  Cf. 
aussi  ^sîl,  Socin,  Diw.  GL,  p.  298. 


[')  Selon  622  n.  2  paiera  viendrait  de  *patar,  arab.  futur,  ce  qui 
n'est  pas  proljable,  cf.  Zimmern,  A  F  W,  p.  33  sur  akk.  passuru: 
,,Dazu  darf  schwerlich,  wie  mehrfach  geschehen,  lat.  paiera  gestellt 
werden";  il  faut,  sans  doute,  combiner  ce  mot  avec  lat.  pateo,  Walde, 
LEW,  p.  565.] 


2399 

7^ 

^,    déchirer^    percer^    éhrécher^     7,  20;     1153;     1630.    Cf. 

Rhodokanakis,  WZKM  XXIX,  353. 

yS\s3,  avoir  des  trous ^  583, 

ys^xsî,  éclater  (fusil),  1596;  synonyme  de  J^:^:^',  inventer  un 

mensonge^  1773. 

^,  V^.  j^^,  trou,  brèche,  47,3;   91,6;  590;  1295;  1581. 

ys^,  voyez  ^\,  ci-dessus,  p.  66. 

'iï^Jl^s,  subtilité,  Dt. 

G 

;j«^àxi,  finot,  rusé. 

&  . 

[fc^,  a,  dans  la  lurah,  frapper,  accabler]. 

^ji^LkJf  ^J^  5-^?^' 5  ^'^  resta  interdit  devant  l'hyène,  Hogarîeh. 

'ij^,  Gefràssigkeit,  Festgabe,  p.  83  [cf.  ,^^^«j(,  Dozy]. 

idx^  =  wcsni,  Festgabe,  p.  83  [Dozy  s.  v.]. 

^LxJ:\i,  gefrdssig,  ibid. 

iiljL*:^^  =  iotjsaî,  Pi'ov.  et  Dict.,  p.  419. 

J^:^),  synonyme  de  y^S  1773;  l_;À)CjLi  ^:^^^^^&a,  il  invente 
un  mensonge,  Dt. 

J.:5n.s,   radzs,   940;   941   n.   Akk.   pu  glu,  syr.  ^^s,  radis, 
Delitzsch,   ProL,   p.  84  n.  2;  Zimmern,  AFW,  p.  58. 

8^:5^,  surprise,  309,4  d'en  bas;  whisper,  Jayakar,  BBRAS, 
p.  270;  Loch,  Wunde,  pi.  figâwï,  Hartmann,  LLW,  p.  129. 


2400 


^,   u,   i,   se  répayidre  (parfum);   siffler.   Sur  le  thème  ^s, 
voyez  570  et  601. 
p^^  sifflement^  570. 

o:a;c^,  émiette)\  zerhrôckéln,  Dt. 

ci^jc^Âj",    s'éinietter.   —   c>.:cjs^>à:^.j.  QLwJ"bJî,    l'homme  est  brave, 

courageux. 

c>.:5?,  variation  plionétique  de  (j.^,  570. 

(j^,  a,  frotter,  rouler,  tourner,  7,8;  47,19;  65,10;  316; 
569;  570;  629;  633;  1115;  LLA,  p.  74;  LA  IV,  324, 2 
d'en  bas:  bLi  oLi!  LgJ  o^Li^  u^^,"^!  J,  oj-»-^Ji  c>>.A.i^i  JULj 

o>->'^  J'^i  '-^^^'^  U'^^''^'  i^3  Jy^'  (J^  '-^'lî  u^^^^^  lAJw'^'j 

VIII,  87,  21:  ^>^x^lil  u^^-^t  ^^^ii  ;  el-6âhiz,  Bayân  II,  24,  6  : 
o'««y  ^  u^js^vàaJ  iC:>b>Aif  j^.,'.  —  ^>^  est  aussi  commettre 
les  fils  en  les  entortillant  avec  la  paimie  de  la  main  sur  le 
genou,  569;  ci-dessus,  p.  1542,  cf.  Jahn,  M  S,  p.  176  ').  Sur 
le  développement  de  la  racine  ^,  voyez  570;  wà-^^^', 
synonyme  de  u^,  el-Asbâh,  p.  97, 12. 

-L^,  frotter,  316;  570. 


')  Bittner,  8h  TI,  7  dérive  à  tort  nichri  fhâs,  shaurî  fines  de  ^j*.- 
au  lieu  de  u^i=^- 


2401 

^j^,  souffler  en  dormant^  601. 

Sur  la  forme  ifhelu,  voyez  793,  et  sur  cette  métathèse 
de  ^Jli,  790. 

J.j^i,  pi.  Jv^vs,  étalon;  nulle;  homwe  énergique,  1668;  surnom 
du  Prophète  à  cause  de  sa  sensualité,  855.  En  mehrî  et  en 
shaurî  J^  est  aussi  pénis  ^\  Jahn,  M  S,  p.  176;  SAE  VII, 
70,9,14,21;  130,14. 
Z^  J^,  expliqué  1397;  ^JùId  J^àJ',  945;  Arabica  IV,  27. 

iJL<^s,  gland  du  imiis,   Dt   [fa  h  al  eh,   testicolo,  Rossi,  AS, 

p.  242]. 

^,  pi.  {jl^  fahlîn,  courageux,  Carbou,  p.  48. 

^^é,  a,  tordre  un  seul  fil  sur  le  genou,  19,18;  569. 

*.js^i,  être  très  noir. 

A  ce  qu'il  semble,  deux  racines  tout  à  fait  différentes  se 
rencontrent  dans  le  thème  ^,  à  savoir  ^j,  sur  laquelle 
voyez  316  et  569  ss.,  et  -,j>,  571  ss. 

^js^i,  charbon  de  bois  et,  maintenant  aussi,  houille.  Dans  le 
Sud,  ce  mot  n'est  usité  que  dans  le  Yémen,  570  s.  [Rossi, 
AS,  p.  198].  I.  Sîdah  XI,  39:  '^l^\  —  ^îiî  *  e;.^i  ^=>l^ 

i*.j^iJlj  *-j'o_^^.  —  En  hébreu  dhb,  selon  l'opinion  généralement  ad- 


')  En   mehrî   ta  liai   ou   faliàl  est  pisser,  Bittner,  M  S  III,  87  n.  3. 


2402 

mise  de  *pahhâm,  contrairement  à  l'hypothèse  de  Torczyner, 
ESS,  p.  96.  Sur  Jjé,  cf.  ci-dessus,  p.  296  sub  (j-^jb>. 
(•-^i,  inf.,  569. 
A~^ÀA  OU  j.'ljs^à<,  sabéen,  autel,  571;  645. 

^^l:^è,  caméléon;  J^é,  nom.  gen.,  mehrî  fahâh,  710. 

L)^i>Aj<"i,  cuisse,  ci-dessus,  p.  1650  [Cantineau,  Et.  II,  220 
fâljod,  fôljod,  fôhed,  foljoçl,  pi.  fhâd,  fhûd].  —  ô^é, 
pi.  >3^i,  subdivision  d'une  tribu,  911=sAj^i^i,  pi.  Aj'ti?, 
39,12;   HB,   p.  34   [cf.  Brockelmann,   VGSS  1,155,  b.  x]. 

jJ^é,  voyez  Lidzbarski,  ZDMG  LXXII,  189  et  Fischer, 
ibid.,  p.  328. 

ij^_y^:^é^  punaise^  Dt,  1305  n.  2. 


p.Jo,  class.,  casser,  briser,  763;  1580.  Thèmes  congénères,  763. 

r 


*    \  • 


.As,   u,   détacher,   faire  cdler  seul;  aussi  intr.  se  détacher  = 
jO^^,   expliqué  d'une   manière  détaillée,   1580.  —  Thèmes 
congénères,  763. 
^iAi,  pi.  j^od,  brèche  dans  un  mur,  une  lame,  160,  3. 

(Xi 

^A5  =  ^Jo,  763;  1580. 


2403 
vjîAÎ,  mm^ée  hasse^  Dt;  cf.  792  n. 

iuLvi,  pi.  jJtAs  >  fadey  m  >  fadêm  >  fadîm,  muselière, 
523  s.;  Stace,  p.  110;  fdèm,  RD  11,45.  D'après  Nôldeke, 
Fûnf  Mo'all.  II,  37  de  p  a  n  d  à  m  a,  ,,das  Mundtuch  der  Pârsen". 

j^L\s,  paire  de  bœufs  avec  lesquels  on  laboure^  inconnu  dans 
le  Sud,  Hdr,  p.  673;  ^^'JU,  702;  Hdr,  p.  639,2.  [De  {.j^i, 
Fraenkel,  AFW,  p.  129;  Brockelmann,  Lex.  Syr.,  p.  558]. 

^Aà,  i,  class.,  racheter^),  liébr.  ms,  akk.  padû,  en  Dt  ^_5Aî, 
a,  avec  ^,  apporter  comme  sacrifice  d'amitié^  27,10;  743; 
cf.  Socin,  Diw.  GL,  p.  298  et  Marçais,  TAT,  p.  409  [Rossi, 
AS,  p.  223  fâdê,  offrire^  immolare]. 

^lXs  2),  sacrifice  d'amitié  ou  d'accouchement^  27,12;  1777, 
où  l'on  trouvera  les  détails  nécessaires;  voir  aussi  l'exposé 
intéressant  chez  Jaussen,  CA,  pp.  361 — 363. 

t'As  ou  ;j=Aî,  I.  es-Sikkît,  p.  672:  {^y^^)  Uii-^  lAài!  dU  ^y^^j 

j,  s'enfuir^  ^^c^ss.  !j^,  z7s  se  son^  enfuis  à  Aden,  Dt,  cf.  Socin, 
Diw.    GL,    p.    298.    Comme    le    fait    remarquer  Praetorius, 

[•)  Cf.  Goitein,  Jem.  nos  807,  808.] 

[2)  A  SanV^Ai;  Rossi,  Voc,  p.  310:  „fidw  vittima,  offorta,  sacrificio; 

si  usa  immolare  vittime  (buoi,  cammelli,  ovini)  per  completamento  di 
casa,  fine  di  raccolto  eco."  Voir  aussi  le  rnéme,  AS,  p.  489.] 


2404 

ZDMG  LXII,  749,   le   sens  primitif  de  i  semble  être  auf- 
sprmgen,  anspringen^  fliegen^  d'où  s'est  spécialisée  la  signi- 
fication  de   fuir^   cf.   les  exemples   allégués   par  lui  et  en 
shaurî,  SAE   VII,  140  n°  10:    Fer   min    sunût  be-dîq 
bob,   ^oSr,  er  sprang  vom  Schlafe  auf,  klopfte  an  das  Toi' 
uncl  sp)rach.   Quant  à  ^,  s'effaroucher^  s'enfuir^   ce  verbe 
est  probablement  un  développement  de  ^  avec  n  augmentatif, 
1269;  Nôldeke,  NBSSW,  p.  186.  Sur  K~^,  voyez  d'ailleurs 
601  ;   1254   et  ci-dessus,   p.  1330,   cf.   aussi  (O^i^  in  agros 
exiit,  ruri  fuit^  Praetorius,  BZA  1,37'). 
Js  est  aussi  synonyme  de  Ji,  I.  Sîdah  VI,  81,5:  ^^)  Jiit 
J^îi  <f^*^  j^jv^j^';  voir  ci-dessous,  sub  (>i. 
Jl3,  pi.  ^.si,  fugUif,  1579. 
».!j,  agneau^  715. 

iJiJ^,  diercher  =  ^i:^i  360. 

JèJJi,  défaire,  délier,  Carbou,  p.  205,  cf.  o^. 

^iU"j,  couper,  Hartmann,  LL  W,  p.  116  [Rûzicka,  KD,  p.  165]. 
*  . 

oî>oi,    matière   fécale,    1109    n.;    RD    11,45;    Marçais, 
RM  TA,  p.  422. 


')  D'après  Moller,  SI,  p.  34  ss.  et  Indoeur.-semit.  sammenlign. 
Gloss.,  p.  110  s.,  Y  j  serait  identique  avec  la  racine  indo-européenne 
p-r,  p.  ex.  gr.  vpô,  TrféTepoç,  lat.  j)rior,  prïmus,  sanscr.  prsthd-,  dos, 
sanscr.  p  :i  r  v  a  t  a  -,  montagne,  etc. 


2405 


j«-iy,  émietter  le  pain,  Dt. 

* 

^^,   vulve,   838;  853;  Bauer,  Ehe,  p.  89  n.  3.   Cf.  Nôldeke, 
Fûnf  Mo'all.  II,  82  et  ci-dessus,  pp.  77  et  755. 
i4>^,   fenêtre,    1303;   Socin,   Diw.   Gl.,   p.  298;   firge   bên 
el-byût,  intervalle  entre  les  tentes,  LB^A,  p.  6,28. 
*JJI  _  j,  voir  sub  ii>o_^,  ci-dessus,  p.  2350  n.  9. 
i^>j,   montrer  =  t^.*),   Prov.   et   Dict.,   p.  419;   Socin,  Diw. 
GL,  p.  298  ;  Tallqvist,  A  S  S,  p.  142,  2  ;  L  Am,  pp.  64  n.  2  ;  68,  5 
d'en    bas   (lisez  *Xo>jÎ5)   et  90,10   (lisez  eU^rsO  ;   Sagan, 
MSOS  V,  52,  53,  54    [Almkvist,   Kl.  Beitr.  11,148];  0strup, 
Contes,  p.  143,  dont  les  règles  ne  sont  cependant  pas  con- 
firmées par  les  exemples  cités  par  Sag^ân.  Cf.  ^^ç^,  Prov.  et 
Dict.,  p.  403;  ^^,  in  den  Mimd  stecken,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  285. 
* 

^i,  pi.  Jji],  fête,  réjouissances,  Hdr,  p.  673;  Marçais,  TAT, 
p.  410;  (j^U'j  -'iî,  fêtes  de  faynille  et  noces,  827,  8;  859, 10; 
860  n.  4.  —  ilul^  _^  =  xLxI^  ^^^j:,  1178. 


* 


^i,  pi.  .i^j,  coq  poussiyi,  mais  plus  souvent  eVjo;  fém. 
'iJ>jS,  Dt;  ^Lyt!!  j.^^,  corhillats,  LB^A,  p.  14,22.  —  ^i 
signifie  aussi  Palmschoss,  Socin,  Diw.  GL,  p.  298  [rejeton, 
Feghali,  PD  n°  2104]  et  bâtard;  dans  le  'Oman,  sur  toute 
la  côte  d'Est  et  à  Basra  jeune  homme.  Arabica  III,  62  ;  Hdr, 
p.  673;    RO,   pp.  21,12   d'en   bas;    72,8;    121,7  d'en  bas; 


2406 
427,2,  où  nous  trouvons  le  pi.  ^-,.-==.3;  voyez  Marçais,  TAT, 

p.  410.  —  u^'^^  P^-  o^'''  P^^^^^^' 

iL==-j^  frë%a,  Dirne,  RO,  pp.  245,8  d'en  bas;  405,3  d'en 
bas.  Vollers,  ZDMG  XLIX,  505:  „frêha,  Dirne,  zu  erklâren 
ans  dem  in  Westarabien  und  im  Sudan  gebrâuchlichen  farh, 
Bursche;  farha,  Màdchen,  in  der  Kunstsprache  der  Sclaven- 
hàndler.  Wir  haben  es  hier  mit  einer  ursprùnglich  wohl 
verâchtlichen  Uebertragung  von  der  Pflanzen-  und  Tierwelt 
auf  den  Menschen  zu  tun". 
Ki-lji,  Blute,  RO  §  52. 

<j>Ji,  pistolet,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  298  [Almkvist,  Kl.  Beitr. 
11,981;  Stumme,  G  TA,  p.  175  Revolver  avec  la  remarque: 
„seltener  allgemein  Pistol  (wie  Dozy  giebt)";  fard  bsîtt- 
uzûh,  ein  secUslàufiger  Revolver,  Stumme,  o.l.  §  171  [cf. 
aussi  Marçais,  TAT,  p.  411  ;  Ronzevalle,  p.  50;  GLB'A,  p.  581. 
D'après  une  notice  dans  el-'Iqd  el-ferîd,  o^  signifie  cheval 
dans  le  Yémen,  Moritz,  SK,  p.  23  n.  3. 
so^,  Nasenring,  Hess,  WZKM  XVI,  62;  en  Syrie  ballot  de 
marchandises,  une  moitié  de  la  charge  d'une  bête,  Prov.  et 
Dict.,  p.  244, 3  [voir  Bouch.,  p.  981  ;  au  Waddây  pagne, 
vêtement  de  femme  et  aussi  coll.  étoffes,  vêtements,  p.  ex. 
v3>^î  Q^  ri^'^  »oy  |^L:>,  Us  ont  rapporté  beaucoup  d'étoffes 
du  marché,  voyez  Carbou,  p.  198  et  n.;  tappeto,  Manzoni, 
Yèm.,  p.  79  [passatoie  per  corridoi  e  anticamere,  Rossi, 
AS,  p.  2411. 
Oj^s,  garçons  d'honneur,  Brautgefolge,  1549;  MAP,  p.  196. 

iipy,  pi.  o.!^    frâred,   einlàufige  Flinte,    Stumme,   G  TA, 

§  114. 

oit    frad,  f('m.  farde,  borgne,  RO  §  98  n°  6. 


2407 

y 

jj,    séparer^  1809.    Sur  le   class.  j  j  et  sa  double   origine 
(le   thème   sémitique  ji  et  le  dénominatif  de  3^  .s  <  persan 
j^^,  />cirrf),  voyez  Marçais,  TAT,  p.  411. 
bjj,  béchot,  Beyhân  =  bL.^ww./fl,  588. 

jj^,  avec  Jan,  gronder^  Dt,  307  n.  4. 
fârzezzu,  guêpe,  Stumme,  GTA  §81. 

KTf 

fj^^^   i,    dans    la   lurah   déchir.ei\  dévorer  (bête   féroce),  de 

V~_f,  comme  ij^^,  1309. 

ij^^,  jument^)   [cf.  GLB'A,  p.  58;  Cantineau,  Et.  11,213]. 

ij^^',   avec  Jvc,   s'entendre  à,    1592;  selon  Siddiqi,  PFW, 

p.  92  du  persan. 

id^.Jj!  u^î^  ou  uo'^,  133,11;  166,16,  voyez  1592. 

:~^f,  écarter  les  jambes,  360  [Rûzi^ka,  KD,  p.  186]. 

icUt^,  pi.  J^!^,  un  poids,  1689;  HB,  p.  77;  RO,  p.  196  n.  1; 

IMoritz,    Zanzibar,    p.   68    [Rossi,    AS,   p.    152;    Grohmann, 
SA  11,99;  100]. 

L'étymologie  proposée  par  Vollers  ZDMG  XLIX,  511, 
selon  laquelle  *.Lwîj  viendrait  de  Jj^,  cejjs,  entraves  =  héhr. 
hn2,  fer,  est  sans  doute  erronée. 


')  Sur   la   difficulté   de   trouver  une   sûre  étymologie  de  ij^À  et  du 
mot  correspondant  en  hébreu  t^"i3,  voir  Delitzsch,  Prol.,  p.  95  n.  i. 
Landbeeg,  Glossaire  Datînois  151* 


2408 


^^,  u,  étendre^  Hdr,  p.  673;  RD  11,45;  Prov.  et  Dict., 
p.  420;  fuir,  Hartmann,  LLW,  p.  237  n.  4. 

■f^fi^  écarter  les  jambes^  64,  22;  93, 15;  360;  Prov.  et  Dict., 
p.  420.  Chez  I.  Sîdah  III,  104, 6  nous  trouvons  la  forme 
f^f  avec  _:  L'iax^  Loj  wo^  —   J^*^'  ^^^^f»   [comme  aussi 

LA  111,376;  voyez  Dozy  11,254;  Rûziëka,  KD,  p.  189].  Cf. 
jciii  et  -Lie  j  de  (^ii,  c'is,  Fleischer  apud  Delitzsch,  lob,  p.  337. 

uoi,  fendre,  V'f,  1309;  LA  VIII,  332,  7  d'en  bas  [et  Lane]. 
(jol  j  =  class.   (joLftxi,   emporte-pièce,   1592.   Sur  KJ^jJ)  (joij, 
133;  166;  1720,  voyez  ibid. 
*     .   . 

^À,  faire  tine  entaille,  faire  une  crevasse,  percer,  hébr.  i*i3, 

akkad.  parâsu,  1309;  1323. 

'»^f,  87,  17,  20  ;  1190,  voyez  les  amples  détails,  Hdr,  p.  673  s. 

et  1323  ss.,  =  otAi>,  1322;  selon  RO,  pp.  42;  109;  279 
Zollhaus,  mais  cf.  1331. 

-bi,  de  V  i,  1309  [dans  la  lurah  devancer,  dépasser', 
l'emporter  sur;  cf.  d'ailleurs  sur  ce  verbe  Fischer,  ZDMG 
LXII,  282  et  Brâunlich,  Islamica  I,  498  s.];  hû'  fârtan 
'ômruh,  il  rendit  l'âme,   1260,  d.l.  =  LB'A,  p.  59,5. 

i3Jl5=JaH5,    1772. 

J?^',  fallen  (Stern),  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  299;  s'éparpiller, 
Prov.  et  Dict.,  p.  420. 


2409 

J;»^,  pi.  -b^^,   ein   hervorragender   Gipfel  am  Rande  eines 
grôsseven  Gebirges,  Snouck  Hurgronje,  OS,  p.  104  n.  2. 
2j±^  Eg.,  intérêt^  Sulâfat  en-nedîm  1,86,21;  Prov.  et  Dict., 
p.  116  [interest  on  money^  Spiro  s.  v.]. 

f^f-)  élargir  =  ,^^Uè^  voyez  1772. 

(j^j,   77iufle,   sur  les    formes  différentes,   voyez  I.   Sîdah 

VIII,  74  :  ^-j^^\it  ^  —  -^jLjd]^  !L..^LjiJ\  *  ^^!   v^^'l^ 

iU^ALifiJIj  iCv^^JLàil  ^^  LpU  «oVÂ  iLwi^-iJ!^    [cf.    Dozy   s. V.    et 

Rûziôka,  KD,  pp.  169  et  174]. 
* 

^^,  a,  1° séparer^  délivrer;  2° s'etifuir;  S° saisir^),  voyez  1307  s., 
où  il  y  a  plusieurs  exemples.  Nous  pouvons  originairement 
distinguer  trois  sens  différents  dans  ce  thème,  savoir:  1°  être 
Itaut,  monter^  92, 15, 16  ^j  et,  comme  Â^,  descendre^  cf.Nôldeke, 
NBSSW,  p.  92.  Quant  au  premier  sens,  dû  probablement 
à  une  métathèse  de  «i^,  792,  peu  s'en  est  conservé  dans 
les  dialectes  modernes  ;  il  se  rencontre  cependant  en  mehrî, 
1309;  Bittner,  MS  II,  71  n.  4  et  IV,  9;  58,  tandis  que  l'autre 
a  tout  à  fait  disparu.  2°  séparer^  correspondant  à  l'hébr.  yis, 
laisser  libre,  et  en  arabe  à  ^^s  et  aussi  à  o^,  dont  c^ 
semble    n'être    qu'une    variation    phonétique,    575.    3°  c  j, 


[')  Aussi  déflorer,  Lane  sub  ^y^^  =  ^,  Cohen,  BSLP  XXX,  144]. 
2)  Lebîd,  éd.  Brockelniann  n°  XXXIX,  v.  55: 


Nur  auf  ilim  halte  ich  meine  MitUtgsrast 

Oder  atif  einer   Warte,  welche  die  BergspUzen  ûherracjt. 


2410 

class.,  avoir  toute  sa  chevelure^  signification  développée,  à  ce 
qu'il  semble,  du  sens  d'être  haut,  1310.  Pour  tout  cela  il 
suffit  de   renvoyer  à  l'exposé  détaillé  1308  ss.  —  ^-^j  c  j, 

573,1;   el-Amâlî   1,57,18:  ^^:k\s>  ^\  p^^î  ^-rj  c>>-c^  J'lJLj 

^XcAï  ^t  ^cjî   ^^i  c>^ii  z^-^'  ^='  Uf^o  ^il^;  el-Fâ'iq  II, 

129:   i.:^^  J.iù  Ui    «ii^^^    Oj^    b!   ci^CjS^   p_^'  (jvj  c>^i  J-iv. 

c:^^^  j^î  ^^■^J.  —  ^J^  ^^,   trans.  séparer,  1071,5;  intr.  se 

séparer,  1391,  3. 

^^,  dépouiller  (l'arbre)  de  ses  branches,  1312;  se  découvrir, 

1309  n.;  1310;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  299;  Weissbach,  ZDMG 

LYIII,944;  cf.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  92. 

^Ji,  avec  (j>j,  424;  cf.  1307;  1482,  séparer. 

^^î,  s'enfuir,  1308,  voyez  aussi  Kôldeke  1.1. 

ç^JG,    sabéen,  666.    [En   sab.  c^^"  est  la  forme  réflexive  de 

c  j,   ad  sununitatem,  ad  summum  perduxit,  Conti  Rossini, 

Chrest.,  p.  220;   en   Haulân   oriental  cercare  di  colpire  da 

sopra;  andar  contro  il  nemico,  Rossi,  Voc,  p.  310]. 

c^à:c«l,  déflorer  =  class.  ^yj',  834. 

c  j,  cifne,  sommet,  hébr.  i?"T3,  les  cheveux  de  la  tête;  Jtxijî  ^^, 
sommet   des   cheveux,    1310;    1312;    ci-dessus,   p.    1650.   — 

0_  5  3 

cj,  pi.  pp±,  montagne,  Hogarîeh;  el-Amâlî  1,146,10  d  en 
bas:    ^  (>t   g^   iL£^   ^^   tj^^^'^  ^-  ^^^^^  ^'  71,13: 

—    Pj\i    J>.*J>    ^    xlxi_5    ^^    ^*^3    oM^    (i^'    iCc^'    *    cW^  _^î 

^  c         ^ 


<_) 


2411 

[xci,  pianticina  germogliata  da  tronco;   radice  cli  pianta^ 

Rossi,  Voc,  p.  310]. 

iLc'î,  pi.  cj,   ci,   c!i,  kJ^^^  pâturage  au  pied  d'une  montagne 

ou  sur  le  versant  d'une  montagne,  690;  1139;  Kc^s  ou  Kcy, 

selon  Hess,  Der  Islam  VII,  107  n.,  la  plus  haute  partie  du 

Wâdi  ou  son  cours  supérieur. 

iCc.li,  source,  Syr.,  1308;  dans  le  Sud  une  resme  odoriférante 

qui  vient  des  Indes,  peut-être  le  mastic,  ibid.  I.  Sîdah  XII, 

43,  13  :  «^Ul  —  \iLc  1-3  «^-7   —   OM^i'  '^ji  *  o^^'  ^-^?î 

î,  grand  canal  qui  porte  les  eaux  directement  du  wâdi, 


»^ 


86,23,24;  87,2,8;  1307. 

iotji,  nom  de  femme,  voir  Nôldeke,  BSSW,  p.  89  n.  5. 

cû,  forme  incertaine,  voir  543. 

Ax:!Î,  petite  cognée,  1312  n. 

c^'li,  pi.  T.i}_^,    hache,  voir  la  description   chez   Hess,   Der 

Islam  IV,  316. 

iCcj'li,  grande  cognée,  1312  n. 

^^t,  expliqué  1310. 

cJla,  raie  des  cheveux,  ""Anazeh,  1309. 

^Aa,  pi.  %j.Xàa,  se  découvrant,  1310  n.   1. 

e^,  expliqué  1311  n.  8. 


iacyi 


Jocj,  voyez  1312. 


2412 

^^■,  expliqué  ci-dessus,  p.  657. 

ii,  voyez  ci-dessus,  p.  1330;  aussi  Prov.  et  Dict,,  p.  420; 
RD  11,45;  RO,  pp.  58  et  110;  Stumme,  G  TA,  p.  37. 
s.^j,  caritatif  du  classique  b.'^,  agneau,  715. 
^sffi   Porzellan^  Meissner,  NAGl,  p.  137  [pour  ^jf^  de 
.^ft«,  titre  de  l'empereur  de  Chine;  voir  Lane]. 

o-i,    fendre  =  ^^  et  oiJls,  575.  —  l-^£  vjs^^,  er  entschied 

zwischen   tms,   SAE   IV,  153, 34;   slX>L£  vJî^j   Lo,    fa    /?«'   esi 

égal,  Prov.  et  Dict.,  p.  420. 

(jy,  pi.  05  i,  longue  natte,  emploj^ée  pour  en  faire  des  sacs 

pour  le  blé,  le  café,  etc.,  Aden,  6ez.,  p.  194,  23. 

^i,  pi.  034,   troupe,   essaim,   31,17;    1213.   Ce   mot   est 

aussi  longueur  d'étoffe,  364. 

yvjjj  j  jj  bïi  fryqën,  Boppélflinte,  RO  §  141. 

*iùi,  pi.  vjb'i,   prononcé   farêq,   longueur  d'étoffe,  bande, 

19, 19, 20  ;  43, 8  ;  583  ;  1545,  voyez  surtout  575.  A  el-Hodeydah, 
icib  j  est  bâton,  575  n.  1. 

^•i^^  pi.  qIï^,   mwa^   d'irrigation,  Beyhân,  87,3;  1142  n.; 

1814. 

o^,  l'endroit  où  l'on  divise  la  aJjo  sur  le  front,  1309.  — 

Scheideweg,  RO,  p.  50. 

«i^,    1°  dissimilation   de  %sè,  faire  craquer  les  doigts,  361; 


2413 

1309;  2°  accouplement  de  ^^  et  o^,  éparpiller^  répandre^ 
1309;  Rûziôka,  KD,  p.  211  [cf.  Dozy;  Goitein,  Jem.  n°  777]. 
«tijàj',  craquer^  ^J^.sX^,  J>Lx>jo,  7nes  doigts  craquent;  vW^' 
riiij,  i!/ie  f/oor  creaks^  Stace,  p.  198.  —  Aussi  auseinander- 
stelien  (Beine),  RD  11,45. 


j,i 


^/j,  a,  826,  10;  827,  6,  7  ;  829;  830,  détester  ');  RD  I,  132,  9: 
wâheda  mrâ  ferkât  em  fôg  ben  'âmmhâ,  eine  Frau, 
die  ihres  Vetters  iïberdrilssig  icar]  ibid.,  p.  126,13:  û-tâli 
mrâtah  ferkât  min  fôgali,  dann  wiirde  sei^i  Weib seiner 
iïberdrilssig.  Voyez  sur  ce  thème  829  ss.  ;  cf.  Ta'lab,  el- 
Fasîh,  p.  0,8  et  p.  21.  —  El-Medâinî  a  écrit  un  i-l^J  v_jb:^ 
tiJ.Ui!,  Brockelmann,  G  AL  1,141;  Goldziher  dans  la 
préface  de  son  édition  du  diwan  d'el-Hotey'ah,  ZDMG 
XLVI,  40.  Il  y  a  aussi  un  o'j^'l^^'  ^L^t  ^Us"  du  même 
auteur,  Brockelmann,  1.1. 
éJÀ,  831. 
^Ji,  830. 

éi),  831. 

^r^À^,  826,10;  829;  831. 

ti)^^,  829  ss. 

Chez  les  auteurs  arabes  nous  lisons  ce  qui  suit:  Ibn  es- 
Sikkît,  p.  356,  d.  1.  *J  ;i-i«II''  ^^^'3  avec  la  note  suivante: 
L>ù2jj  tiJ^iil^;  el-Mowassâ,  p.  44: 


[')  Sur  l'emploi  particulier  du  veibe  éf  avec  le  suffixe  neutre  -â 
ou  -hd  comme  régime  direct  dans  le  sens  de  partir  sans  crier  gare, 
déguerpir,  s'esquiver,  voir  Feghali,  Contes,  p.  110  n.  2]. 


2414 


ii)3^  J^y'3  "èXi  S^»)  ia*i2*j|  îjl  *.s^";  Marâtî,  p.  48,  5  d'en  bas: 
«^r  ^w^j;  KA  XVI,  159, 12  d'en  bas:  ,v>/   ^H  -^^'  o'^ 

i  ^j  ^j■^  j^_<.w^"  'c-f-L/i  ^^-^-^J^v   c:^'^   '->'    (^  LV:>I   j^^«J'î  '4^Li> 
tiU   'wJi-    l^J'Jls   ^^yC^^u-co^    t^^'i   «^î   o^U   8_^  ^   iJlà 

r/ 

*j,  i,  couper,  hacher,  de  K    3,  1309;  cf.  jji,  j.yi,  etc.,  1765. 

[')  Je  faime;  il  n'y  a  ni  action  suspecte  entre  nous, 
]Si  relation  intime  entre  moi  et  toi. 
Je  t'aime;  si  j'apprends  que  tu  t'indisposes, 
Par  ma  vie,  je  suis  jjassionyiné  pour  celles  qui  s'indisposent 

contre  leurs  cpour. 
Je  trouve  bon  qu'une  jeune  femme  prenne  son  mari  en  aversion. 
Même  si  je  n'obtiens  que  cela  de  la  liaison  avec  elle.] 

[2)  Je  suis  celui  contre  lequel  s'indisposent  ses  femmes; 

N'y  a-t-il  pas  un  jeune  homme  passionné  avec  qui  je  puisse 

me  mesurer?] 

[3)  Cf.  Beydâvvî,  éd.  Fleischer  11,421,8.] 


2415 

j.jè,  ballast  =  ^'^^,  Stace,  p.  195  [Rossi,   AS,   p.  246   târm, 
zavorra]. 

icJUi,  jaquette  des  paysans  du  Hauràn,  ci-dessous  sub  ^àlai; 

Almkvist,    Kl.    Beitr.    1,317;    cf.    idû^î,    veste,    o.l.    p.  341, 
farmla,  Stumme,  GTA,  p.  63,  dimin.  frîmla,  ibid.,  p.  72 
[Rûziôka,  KD,  p.  105]. 
*     1 

^.jLcX  pl-  uv'/î  vergue,  Ralie,  Hdr,  p.  140  n.  ;  Stace,  p.  191; 
aussi  fârmen,   Hess,  ZA  XXXI,  31  n.;  Dozy  qLo/;  Socin, 

Diw,  GL,  p.  299  et  Ritter,  Der  Islam  IX,  135  Jwô^;  en  mehrî 
formel,  Jahn  M  S,  p.  223;  voyez  aussi  ci-dessus,  p.  823/4. 
D'après  Vollers,  ZDMG  L,  651  d'origine  indienne  [sans 
doute  de  l'hindoustani  ^^^•>^.,  Shakespear,  col.  525.  En  persan 
vergue  est  far  m  an,  farvand,  Wollaston,  An  Engl.-Pers. 
Dict.,  p.  426  sub  yard]. 

^j,   class.,  four  à  cuire  le  pain  [fi  m,  Goitein,  JG,  p.  36; 

Feghali,  Contes,  p.  37  n.  1]. 

(^.jfi,  patron  de  four  ou  four^  voyez  Marçais,  TAT,  p.  412. 


ri 


^^,  européen,  536;  658;  1400  [selon  VMVW,  p.  7  n.  1 

moins  odieux  que  le  nom  de  nasrânî];  dans  le  sens  de 
fusil,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  162;  Socin,  Diw.  GL,  p.  299. 


tXtf^i 


AP^,  jeune  homme  gras  =  J^Jls,  1772.  Cf.  Duval,  Gramm. 
syr.,  p.  111  n.  2:  „Dans  l'arabe  o^  jeune  homme  gras  ou 


2416 

contr.  o^',   le  lam   est  permutation  du  ra  de  ap  j  qui  a 
le  même  sens  et  est  une  forme  étendue  de  la  racine  Aji". 

OjJ^i  [lionceau,  etc.)],  715  [Rûzicka,  KD,  p.  223]. 
* 

[i^f,  a,  class,,  être  étonné,  stupéfait]. 
(^^li,  Savage,  Jayakar,  BBRAS,  p.  268. 

^,  trans.  ou  intr.  dans  la  lurah;  intr.  dans  les  dialectes, 
faire  un  mouvement  brusque,  sauter,  32,18;  1246  et  n.  ; 
1248;  1281;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  299;  Stace,  p.  163  ;>o^, 
1025;  1247,  cf.  pji,  1181,^,  690  et  ^à:>,  ci-dessus,  p.  443. 
Voyez  1248  [mais  aussi  Lane,  qui  cite  le  sens  intrans.]. 
làj  o^*J',  le  mourant  tremble,  ayant  les  spasmes  de  la  mort, 
Dt,  1248;  v  ^,  jeter,  ibid. 

j^  Weissbach,  Festschrift  Hommel  II,  234  n°  5  : 
"^  â  n  e  h  a  \â  n  i  1  -  h  a  r  â  m  I 
ufazzizatnî  min  manâmï 
gûmû  efîz"'ii  iâ  "amâmî 
Ihr  Auge  ist  das  Auge  des  Diebes 
Und  hat  midi  von  meinem  Lager  aufgeschreckt. 
Auf,  helft,  même  Verioandten! 

yz,  class.,  déclarer,  crever-,  y^,  avoir  une  bosse  au  dos  ou  à 

la  poitrine)  .js,  u,  dans  le  Sud,  plier,  courber  (objet,  dos  de 
l'homme,  de  l'animal,  etc.). 

jài!,    être   déchiré,   crevé;   LAm,    p.  130,4    d'en  bas   bjj*^' 
^Xù2*j  v^Jis  (_|x:,  verréckt  ilbereinander  ! 
.jil,  dans  le  Sud  p)lié,  courbé.  • 


2417 


c js,  originairement  se  lever  d'un  boncl^  sens  que  les  diction- 
naires ne  mentionnent  pas;  dans  la  lurah  et  aussi  dans  le 
Sud  et  les  dialectes  hadar  hors  de  \k  s'effrayer  en  tressaillant, 
chez  les  Bédouins  du  Nord  accourir,  s'éveiller,  etc.  '),  19, 14; 
92, 13  ;  380  ;  498  ;  567  ;  voyez  sur  les  significations  différentes 
surtout  1248  ss.  et  Nôldeke,  NBSSW,  p.  80,  cf.  aussi 
Hdr,  p.  675  et  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  299. 
d  ^f,  aider,  secourir,  1249  =  LB''A,  p.  54,4  d'en  bas; 
MAP,  p.  333,  de  même  que  p^  avec  l'ace,  1251;  avec 
J^,  poursuivre,  1251,  tandis  que  i.'  ^^  est  accourir,  se 
réfugier  auprès  de,  demander  secours  à,  1249;  1251.  Cf. 
ji,  1181  et  ^J,  690. 

Ce   verbe  figure  aussi  parmi   les   addâd,   1251  n.  2,   cf. 
^iji.  pf;î^>,  I.  Sîdah  XII,  121s. 

^js,  effrayer,  402;  1248;  1251;  anstûrmen,  MAP,  p.  247,  9; 

aussi  appeler  au  secours,  1252  d.l. 

^ji!,  effrayer;  accorder  un  secours,  1251;  MAP,  p.  382. 

^jUj,    se   craindre   l'un   l'autre,   Arabica   V,  138   [se  porter 

miduellement  secours,  Cantineau,  Et.  II,  190]. 

cjft;Lw!,  demander  secours,   1250. 

^^,  peur,  panique,  655;  1250  et  n.  2;  1252. 

iCcjà,  secours,  1251  d.l.;  1253;  jâ  s  or"  fez'ethom,  o  wie 

rasch  stilrmen  sie  zum  Angriff,  MAP,  p.  250  [Hûlfe,  Hulfs- 

trupp,  RD  II,  45]. 

^^,  craignant;  cjs  ^.l^,  criant  au  secours,  1252. 

iC£'is,  petit  trot,  Jaussen,  CA;  p.  263. 


')  Cf.  I.  Sa'^d  IV,  1,68,2    ^>*jj    ^^    ^à,    il  se  réveilla  de  son  sommeil 
et  fil  un  soubresaut^  4 '249. 


2418 

Ajtjjs,  rixe,  chamailletnent,  1251. 

K£Îj5,  femme  qui  chamaille,  1251. 

^jâ/o,  qui  cqipelle  au  secours,  800  n.;  1250  et  s. 

(j^  <^*v,  vesser,  furzen,  621  ;  Festgabe,  p.  39.  Cf.  ^j;^- 

LMij"  =  Lw.4J',  se  déchirer,  oiiuio",  Qâmûs  seulement,  1258. 
* 

f^^^,  a,  lâcher,  se  désister,  renoncer  à,  faire  grâce  de,  92, 16; 
1280;  1391;  k^a  Ij.:^^^^,  nous  nous  somtnes  séparés  de  lui, 
1391;  SAE  IX,  5,  6;  MJM,  p.  46  [Goitein,  Jem.  n°  812]. 
^>-^5,  ôter,  1321  ');  fassih  hawâj^gak,  lege  deine  (Oher)- 
kleider  ah,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  89. 
..«s-wiL  donner  un  feshah  à,  160,  8. 

^,.w>.âj',  se  promener,  Hdr,  p.  676. 

^^,   pi.  ^i:^^^^,  présent  (gift),  Stace,  p.  129. 

^Ij,  nichtig,  Meissner,  NAGI,  p.  137. 

i;^.wi,  différer,  renvoyer,  disloquer,  détacher,  360;  aussi  ans- 
ziehen,  RO,  p.  144;  verschiessen,  Stumme,  G  TA,  p.  9,  cf. 
Almkvist,  Kl.  Beitr.  1,386. 

if...J6\,  se  défaire,   360  n.  5   [cf.   Marçais,  TAT,  p.  413  et 
Ronzevalle,  p.  51]. 
* 

,.wi,   dans  la  lurah,  expliquer,  cf.  Zimmorn,  AFW,  p.  68-: 

[')  .lîs^  doit  ('-tre  faute  d'impression.] 


2419 

,,akk.  pasïïru  lôsen,  erklâren,  deuten  (z.  B.  vonTrâumen): 
>  wohl  spàthebr.  peser ^  aram,  p9kir  (>  arab.  fasara)"  et 
akk.  pisru,  Erklàrung,  Beutung,  Weiclner,  BBA,  p.  5. 
yls,  expliquer^  510,  sens  inconnu  à  présent  dans  le  Sud, 
où  cette  forme  signifie  être  préoccupé^  pensifs  ruminer  dans 
la  tête^  Hdr,  p.  676. 
yJcS]  Meissner,  M  SOS  V,  98,  9: 

essah(a)r  dàb  utëfessâr  uunbarâ, 
Ber  Stein  zerfloss^  zerging  uncl  verschwand  allmàhlig 
avec  la  remarque  suivante  sur  -wàj':  „G1.  iitkessir.  Hierbei 
scheint  die  Bedeutung  von  •  ^^  =  auflôsen,   mitzuwirken  ; 
also  vielleicht  'sich  auflôsen'".  Peut-être  bien,  s'il  ne  faut 
pas  lire  utëfessâr,  de  y^^JCi,  diminuer^  intr.,  voyez  ci-dessous. 

Ja-v^  =  h^^M^LA^  ce  qui  a  été  coupé  de  l'ongle  trop  long,  1372. 

JJlwi,  dissiper,  1244  [GLB'A,  p.  59]. 


* 


Jwli,  pi.  J^Avi,  vil,  543;  Hdr,  p.  676;  mauvais,  Rabah,  p.  49. 
Jww^^s,  vil,  lâche,  117,24. 

Jwwli,  pi.  ^.  — ,  mauvais,  méchant,  Carbou,  pp.  111;  169. 
J-v*^,  pi.  Xlj,  impudent,  1311  et  n.   Ô^^LB^A;  p.  61,12. 
AJLvi,  pi.  JoLvi>faseyl,  lâcheté,  117,24;  522,11. 

^^^1   i,   vesser,   621   n.;   Stumme,   GTA   §20  [Rossi,  AS, 

p.  208  fsî].  Cf.  ^. 

b>Ii,  621;  ZDMGLXIV,  443  [Goitein,  Jem.  n°814  fusua; 


2420 

Rossi,  AS,  p.  208  fâsweh,  fiato  cli  ventre];  Stumme,  GTA 

§  51a  fésjâ. 

k1^',  Z  D  m  g  LXIV,  443. 

j::^^  u,  verser  en  comprimant  et  avec  hniit^  dégonfler^  her- 
auspressen,  Hdr,  p.  324.  Voyez  aussi  Brunot,  Notes  lexicolo- 
giques  sur  le  vocabulaire  maritime  (Publ.  de  l'école  supérieure 
de  langue  arabe  et  de  dialectes  berbères  de  Rabat  [VI]), 
p.  102  :  ijxs  „être  rendu,  n'en  plus  pouvoir  (poisson  pris  à 
l'hameçon  et  qu'on  a  travaillé  dans  l'eau  avant  de  le  retirer). 
Se  dit  aussi  d'une  personne  essoufflée  qui  s'arrête  et  com- 
mence à  se  calmer.  En  parlant  d'une  outre:  'se  dégonfler'". 
Cf.  Dozy  s.v.  [Ronzevalle,  p.  51]  et  ci-dessous  J^^ji^.  — 
Contraire  de  ^c-c^"?  ^^  gonfler^  329,2. 

iûi,  poumon,  MAP,  p.  150,  cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  299. 
[Cantineau,  Et.  11,221  filsse,  fasse,  pi.  fsàs,  fsûs]. 


t 


Ài^i 


^Tviii,  faire  de  grands  pas^  360;  Prov.  et  Dict.,  p.  421;  cf. 
ci-dessus,  p.  355. 

Jxcio,  u,  i,  scarifier^  faire  une  incision^  en  Hdr  et  chez  les 
'Awâliq,  49,4;  91,4;  1025;  1029,  voyez  surtout  1371.  Cf. 
MJIVI,  p.  36  et  Jj^j. 

iaili,  intensif  de  la  première  forme,  1029. 
Ja.à.ijl,  voyez  1372. 

idixioi,   incision,    1029;    LLA,   p.  74:   y  if  sot   f  est  ah   fi 

drâ'^ak,  il  te  fait  une  incision  au  bras. 

io^i^àx),  instrument  avec  lequel  on  scarifie,  Hdr  =  Js^ii-*,  1025. 


2421 


(jii^,  poumon,  Carbou,  p.  233  n.  1  [cf.  Cantineau,  Et.  II,  222]. 

J^îCcii  <  ^ûA^  5    doymer    im    croc-en- jambe,    Feghali,    K^A, 

p.  62.  Cf.  dkî  et  (ji^O,  faire  trébucher  qn.  —  Js.)Cixsxi  liUi.^;, 
bousillage;  ilîCciÂ*  ^Aj,  ^?t  as  la  main  malheureuse,  tu  fais 
tout  mal  [Sur  \^.a.s  voyez  Brockelmann,  Lex.  Syr.,  p.  612: 
„îia.AkLo  (ar.  JX*j  effecit  ut  retromaneret  Ahtal  89,3')), 
cruribus  distortis  laborans"  et  „|jQ^aa.-à.^  crurium  dis- 
tortio",  ibid.]. 

*  1  .'.  • 

jJi,  tàuschen,  MAP,  pp.  362;  380.  Voir  Dozy;  Hdr,  p.  676. 
Jv.xi.s,  lourd  (fardeau,  charge),  Dt. 

Sur  fêsel,  Geschdft,  Beschàftigimg,  en  mehrî,  voyez  Jahn, 
M  S,  p.  179  et  Bittner,  M  S  IV,  49. 

(j^s,   u,  comprimer,   masser,   316;  317  n.  2;   630;   en   Syr. 
vesser,  621  ;  Festgabe,  p.  39.  Sur  ;-s  >  (j^,  suppurer  (plaie), 
voyez  1025;  1247. 
u^as,  pet,  ci-dessus,  p.  1845  sub  ,<jj. 


)Jû,  >_0>  ^GC--  -  5  £û-  ^OO 


[')  el-Ahtal  1.1.: 

0  ôumèy  !  Tu  as  clé  repoussé  en  esclave  obéissant, 
Et  tu  restes  là  muet  et  étouffé. 

avec  ces  remarques:  Jy^-MJ    ^}^^    v*-^^  CP    ~^"'?')    l?"^-    JîH-t''    *!>-^ 


2422 


yas,  u,  retrancher^  enlever^  diminuer,  trans.,  Dt,  synonyme 
de  (j.^  dans  tous  les  sens,  peut-être  méthathèse  de  L>^i; 
ùfsur  mi  une  h,  ôtes-en  un  peu^  1084, 12  d'en  bas.  Cf.  ^j^^ 

^,  intensif. 

.oli;    ^-Js^AvLaj»    '^j^^  cr^r^-^    [s-^^li^    Jajè^^^i;    o^A-LcJ)    ,mJUj,    on 

7'emplit  la   boite  d'allumettes,   et  ensuite  on  a  ôté  une  partie 

et  en  a  fait  deux  boites,  Dt. 

J   ,Aiîi,  avoir  le  temps,  le  loisir  pour  faire. 

yafij,  intr.  diminuer. 

ayos,  occasion,  dans  le  Sud  =  ioo^ ')  dans  le  Nord,  791.  Cf. 

Ka^ï.,    ^o?(r,  tour  de  rôle,  el-Muzhir  1,231,6  d'en  bas:  ijo^i 

jJis,    diviser,    1041,  13;    Socin,    Diw.    Gl.,   p.    299;    saisir, 

packen,  Rôssler,  MSOS  1,65,15. 

^3   JwtiJo!,  einem  den  Garaus  maclien,  ibid.  p.  70,  15, 16. 

J^,  articidation,  ci-dessus,  p.  1650. 

iJu/.i5,  jugement,  HB,  p.  43. 

Jucai,  Schneider,  Hartmann,  LLW,  p.  171. 

[Voir  aussi  Marçais,  TAT,  p.  414  et  Ronzevalle,  p.  51]. 

i*xiî,  presser,  317  n.  2;  umbiegeyi,  auseinanderbiegen,  Socin, 
Diw.  Gl.,  p.  299.  AJwos  est  à  u^s  comme  j^x^c  est  à  ^_>2c. 

')  On  a  d'ailleurs  voulu  dériver  aasj  de  ySDhCL^ ,  gi".  vôfoç,  Fraenkel, 
AFW,  p.  243;  ci-dessus,  p.  1336. 


2423 


■sy^is,  vesse.,  Syr.,  621;  voir  ^^^^ 

ijàs 

ijas,  casser,  briser,  763;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  299. 
Synonymes  congénères,  763;  (jiiî>Ji,  674  n.  2.  ^J^  ^, 

835,  1,  16. 

(j!L;ol,  déflorer,  834. 

^vi«:cwi,  déflorer,  834;  867,1;  909,8. 
* 


^vcas,  >^,  674  n.  2;  Hdr,  p.  677. 
Cf.  aussi  (jcÀJ,  liébr.  pj. 


.J^S 


;;.*i25,  diviser  {\}iW.Q  chose  creuse);  synonymes  congénères,  763  ')• 
-.»:^i",  se  fendre,  1372;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  299. 
li^*^,  1354. 


,<^c2i,  pe^er,  caquer,  métatlièse  de  %sb:c,  464. 


,^.^125,  >  jii,  casser,  briser,  763,   oii   l'on   trouvera  plusieurs 
thèmes  congénères,  et,  pour  ce  qui  est  du  u^>  J,  674  n.  2. 


^y^h 


(>-oai,  être  de  reste  ;  continuer,  Ég.,  1581  ;  Carbou,  p.  205  :  f  a  d  e  1 


')  D'apiv's  Poznar'iski,  ZDMG  LXX,  465,  les  rabbins  juifs  ont  combiné 
riu'breu  inîf3,  Michée  3,3  avec  l'arabe  ;^*^,  'einc  liohle  Sache  zerteilen 

und     zerbrechen'5     lisez    :.>.<os,    voyez    Abu-1-Walîd,    el-Usûl,    p.    579 

.^yz^^\  ^^c^-î  ^'^  ;,NAi2ftil_5  \_^^.^  -inxs  [sic]  DDTiDïy  pni 

Landberg,  Glossaire  Datînois  152* 


2424 

renemât    tlâta,    il   manque   trois   moutons]    fadel    el- 

d  j  u  r  b  â  n  delà,  il  reste  ces  sacs  de  mil. 

J.*Î2àj',    s'il    vous    plait]    réponse:    tiLd^  J^-c^àXj  idji,    Higâz; 

tfaddal  min  ehsânek,  sei  so  gutl  RO,  p.  341  n.  4. 

■iS2à,  pi.  J-C2S,  expliqué  785  n.  3  [GLB'A,  p.  59]. 

JL^\  oIj^,  1484  n.  2. 

idLyai,  aumÔ7ie^  Hirsch,  Reisen,  p.  30. 

J.i^",  blaguer^  Dt,  ci-dessus,  p.  888  [cf.  tfaydal,  vantarsi, 

Rossi,  AS,  p.  244]. 

^^Ls',  pZa^,  Dt  et  Yémen,  Stace,  p.  66.  Cf.  ^i. 

Sur  -Ls,  fendre,  iwur fendre  et  ,L5,  ^'^re  ou  devenir  mou,  tiède, 

voyez   ci-dessus,  p.  1451  ss.  et  p.  1453  n.  1  [cf.  Schwally, 

ZDMG  LUI,  199  ss.]. 

ias  fitùr,  20,19;  47,14;  voir  622. 

.^s>  .àas,  premier  repas  le  matin,  629  n.  1. 

B^jJas,  pâte  cuite   dans  le   beurre   et  mangée  avec  le  miel, 

Jaussen,   CA,   p.  65,   d.l.  [Voyez  aussi  Dozy  s.  v.,  Feghali, 

Contes,  p.  35  n.  1  et  Marçais,  TAT,  p.  414]. 

jasLA,  pi.  j*h\jLA,   chameau  qui  a  ses  dents,  1198  n.  1,  selon 

Doughty,   Travels  1, 855  eight-year-old  camel,  cf.  ^L^i,  [Lane 

et]  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  299. 

^-.xl^  fitîs,  bête  crevée,  812,12;  934  [GLB'A,  p.  59]. 


«ki 


<aft<- 


2425 


forme  douteuse,  930  n.  5. 


^^Jas,  comprendre^  s' apercevoir^  43,  1,5;  149,  22  ;  Stace,  p.  198  ; 

LB'A,  p.  6,17;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  299. 

^àjl,  réfléchir^  ci-dessus,  p.  1066. 

,J^J3Î,  ente  (sharp),  Stace,  p.  44  [éloquente,  Rossi,  AS,  p.  206]. 

Kj'Joî,  cuteness^  ibid. 

«ÂJti 

tà*2  et  cli,  cités  601  [Ces  deux  verbes  ne  sont  pas  synonymes, 
voir  LA  X,  126:  o|v^"^'  u^-*-^  ^r!^^   «_âjt.«.i!5  i<Lx.à_xJj!  et 

iCoLS>    ixiî    ->;  Kxa*àj!  Jy^^  ;ts    «i  L^  J'iJë  ^j^j   (*>*J^Li  ,^'J'   5^*2^; 

0.1.,   p.  129:  ^cLftj't  jLiij^  aJj!   ««^3   X^\  âcjs  et  w«.Alai!  "î>'3i 

o^ 

•[C''.'t'^'-5    Cl'V^':'    *^^>^5    V^îV'^' 
*    1      . 

J^Lfij',  en  venir  aux  mains,  se  faire  la  guerre^  343. 
Jois  =  JjC2,  ibid. 

_^,  fém.  bL*i'î,  pi.  ^^li  «^lil)'),  i#ère,Dt,  1240;fa',  fa'â, 

pi.  fô'jân,  RO  §§  86  et  124. 

Sur  les  différentes  espèces  de  serpents,  voyez  Jaussen, 
CA,  p.  284  ss. 


')  On    dit    ({lie  y^    n'a    [)as    de    |)liiriel,    parce    que   (^b  est   le   pi. 
du  fém. 


2426 


ôJii 


Aijr,  u,  chercher,  regretter,  r^J^^  éJJ^,  tu  nous  as  manqué 
hier  soir,  822  n.;  LB'A,  p.  5,11. 

J  <Aitt',  avoir  le  mal  du  pays,  désirer,  1570;  Hdr,  p.  677. 
o^sus\  désirer,  1492. 

^\ 

jBs  feggez,  sich  hinkauern,  s  accroupir,   Tun.,   362   n.   6; 

Stumme,  GTA,  p.  23;  métathèse  de  ^,  1247. 

iji.a5,  i,  dans  la  lurali  casser,  briser  avec  la  main  (des  noix, 
un  œuf,  etc.)  et  intr.  éclater,  se  rompre,  cf.  ^j/J»  et  (_>2fli, 
Dozy.  —  RO,  p.  215  [sic]  *^t  Lo  Cs^^l]  r^^^^^j  »î^'  J-  o'^^^*-^^*^'^' 
hatûfqis  fil  haue  u  heijtyr  1  weled  bijemmo, 
das  Junge  entkriecht  sofort  (dem  Ei  noch)  in  der  Liift 
[littéralement:  l'œuf  se  casse  dans  rai7%  und  der  Sprôssling 
fliegt  mit  seiner  Mutter;  LAm,  p.  94,  d.l.  :  L>l  J^&à.^  -yu 
ii^\^j\  w^.*o^  l-f^;?  da  sprànge  er  auf,  schlilge  iJir  den  Kopf 

entzwei  und  verioUnschte  noch  dazu  die  Vermittlerin.  Voir  les 
corrections  ci-dessous,  p.  2542  n.  3. 

wtfJt  \J^:  Kniescheihe,  RO  §85,  cf.  ci-dessus,  p.  1405,20. 
oiA^j  castagnettes,  LAm,  p.  76,9;  Dozy. 
iUilii,  Palmenlwrh,  Rôssler,  MSOS  111,24,2  d'en  bas;  26,8. 
* 

%sé,  a,  casser,  crever,  frapper,  308  n.  4;  361;  1755  n.; 
éclater   (fusil)'),    1596;    erschaïlen   (Musik),    Hirsch,   Reisen, 


[' )  Vo3'ez  aussi  Feghali,  Contes,  p.  18  n.  1:  "Le  verbe  faqa^  signifie 
au  Liban  'il  creva  de  dépit;  il  mourut,  creva  de  rire;  il  produisit  un 
craquement  en  se  brisant  légèrement  (bois,  etc.)',  mais  avec  un  régime 
diiect  'il  (loniKi  une  forte  gifle,  iiiio  claque  à  quelqu'un;  il  dévora  (un 


2427 


p.  293;  s'enfuir^  chez  les  Bédouins  du  Nord,  1386  n.  ');  Hdr, 
p.  404;  LB%  p.  57,14. 

Cf.  class.  (jîLî,   «y  et  hébr.  ypn. 

^^   crever^   faire  éclater^  Prov.  et  Dict,,  p.  423;  1309.  Sur 

la  locution  VkAs.  «âj  et  K^^isûù\  J.  iA:>!,  voir  el-Fâhir,  p.  178 

[ou  Lane  s.  v.]. 

jis,  pi.  jLiJs,  jUî^,  produit  de  la  récolte;  saison,   637;   853; 

Hdr,  p.  678;  ci-dessus,  p.  1093;  cf.  Fell,  ZDMG  LIV,  245 
[Conti  Rossini,  Chrest.,  p.  219;  cf.  Rossi,  Voc,  p.  310 
fa  gai,  ventilare  il  grano]. 

*iJ5,  s'ércinter^  Dt;  5--.^^!  ^^^  Luiii,  nous  sommes  freintes  à 
force  de  marcher. 


*dL, 


s 

tils,  u,  dans  la  lurah  défaire,  disjoindre,  relâcJier,  mettre 
en  liberté,  p.  ex.  Lebîd,  éd.  Brockelmann  n°  XL,  83; 
Marâtî,  p.  52: 


mets)'  et  avec  comme  régime  direct  le  pronom  neutre  de  la  3^  personne 
fcmioia  â  (<cl.  hâ)  'il  devint  toqué,  fou';  d'où  le  participe  passé 
mafqté  (fém.  mafqi'éa)  'toqué,  fêlé,  fou'  pluriel:  mafqûHn  et  mfaqf\ 
cf.  faq/â  'il  est  toqué,  il  est  malade',  et  nfâqcé  (Vll^  thème)  'il  est 
toqué  de  quelqu'un,  il  en  est  épris  jusqu'à  la  folie'  avec  fV\] 
[')  Cf.  GLB'A  p.  IV  n.  1.] 


2428 

[De  grand  matin  vint  l'annonce  de  la  mort  du  meilleur  des 

Banu  Hindif^ 
L'homme  mûr  à  la  fleur  de  Vâge, 

Le  meilleur  d'un  point  de  vue  généalogique^ 

Quand  on  énumère  leur  lignage, 

Le  plus  nuisible  à  leurs  ennemis, 

Le  plus  zélé  pour  l'affranchissement  des  esclaves.] 

Weddak  tefukk  el-ràzu,  veux-tu  rendre  la  razzia 
hredouille?  récit  du  Haurân,  1524;  Ji  passim  dans  LB'A 
[GLB%  p.  59],   cf.   aussi   Wetzstein,   ZDMG  XXII,  136. 

Sur  ^J^.,  démettre,  déboîter,  luxer,  en  face  du  class.  dis, 
comme    (^ci.=>o,    cacher,    fourrer,    en    face    du    class.    -o, 
cacher,  voyez  Feghali,  K^A,  p.  38  n.  3;  et  sur  ^sjCs,  marcher 
en  boitant,  <  syr.  .éÉ..S7  wm^s?  o-I-î  P-  62  en  bas'), 
ttlài',  se  délivrer,  LB'A,  p.  13,20. 
é^,   mâchoire,   ci-dessus,   p.  1650.  —  Ce  mot  signifie  aussi 

alberne  Eeden,  LAm,  p.  72,  1. 

&*<î ,  payement  des  dettes,   497  ;   cf.  liJbo,  dégagement  de  la 

chose  engagée,  Hdr,  p.  678. 

lilxi,  maladie  de  chameau;  „besteht  in  einem  starken  Zittern 

in   den   Hinterbeinen  des  Kamels,  wenn  es  sicli  niederlegt 

Oder  aufsteht",  BB,  p.  373. 

oij^î  ii)yo,  „das  Erôffnen  des  Speichels",  déjeuner,  Snouck 

Hurgronje,  M  S,  p.  51  s. 

iJo,  être  gai,  joiricd. 

i^.S'ls,  fi'uit,  dessert  [Rossi,  A  S,  p.  210],  selon  Fleischer  la  cJiose 

délicieuse  par  excellence,  comme  fructus  de  frui,  cf.  Boydâwî, 


[')  Brockelmann,  Lex.  Syr.  wéé^iC^I  ,  intpeditus  esl\  **é^jjSj  impedivil-] 


2429 

Qor.   LU,  18:    ,^j>3Àb:^  ^y:^^  (jH^^5  H^L5>fâkiye,    31,21 
[fâkyê,  pi.  fwâké  (_ç^|>2,  Feghali,  PD,  p.  811  ;  cf.  fâkyeto, 
fâôyeto,  son  fruit,  Cantineau,  Et.  1,103]. 
[x-îîîlXs,  joie,  Goitein,  Jem.  n°  766] 

Ji 
jv5,  dans  la  lurali  éhréclier,  mettre  en  déroute  \  intr.  s'enfuir. 

Synonymes  de  Ji,  763;  u;:i5>  Ji,  674  n.  2.  En  Dt  ébrécher, 
1580  ;  1591  ;  cf.  ^y,  Jiî,  se  détourner  de,  ne  pas  faire  attetition  à, 
Dt.  Selon  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  300  auflôsen  (Haarstràhnen) 
=  dis  ;  Meissner,  M  S  0  S  VI,  88,  7  d'en  bas  : 

Fel]  zilfâh  uilgu^ûd  uubfeiiihinn  lâdet  ulûf, 
Sie  lôste  ihre  Locken  und  die  Stràhnen,  und  in  ilireyn  Schatten 

nahmen  Tausende  Zuflucht. 

Chez  les  Bédouins  du  Nord   s'enfuir,  aller  =  ^,  31,27; 
Hdr,    p.  324;    ce    sens   se   trouve    aussi    en   mehrî,    1793; 
Jahn,  M  S,  p.  6,21;  Bittner,  M  S  IV,  57. 
Jjiî,  s'ébrécher,  1580/1. 
Ji,  jasmin,  1591. 

^Ji,  expiatoire,  toujours  dans  la  phrase  ïoJàI!  (ji-^yi!',  132,  7; 
135,4;  167,6,  expliquée  1590;  on  dit  aussi  kIIs  tout  court 
sans  ^^3-2,  si  l'on  a  payé  la  rançon.  Dans  le  Yémen  et  en 
Hogarîeh  ^~\è  (jii,   parce   qu'il   y   avait  sur  un  côté  de  la 

pièce  de  monnaie  deux  fleurs  de  jasmin  et  sur  l'autre  un 
aigle  éventé.  C'est  pourquoi  on  l'appelle  aussi  ^  _^t.  Il  n'y 
en  a  pas  aujourd'hui.  On  la  portait  aussi  en  ornement; 
elle  était  avant  les  thalers  de  Marie  Thérèse  encore  en  cours. 
*Jlj  (_p.!,  terre  improductive  et  sans  eau,  1591. 


* 


2430 

[iJuJlî,  pi.  Jo^,  palla  di  mota  o  argilla  cou  cui  si  confezionano 
muretti  di  fango  per  separazione  di  campi,  Rossi,  Voc,  p.  310]. 
Ji',  ébréche\  ci-dessus,  p.  933. 


^j^ii   [i,    dans  la  lurah   trans.   délier,    dégager    et    intrans. 

s'échapper,  s^nfuir],  cf.  hébr.  d^3. 

cJs,    Rôssler,    MSOS   III,  29,6   fallitit    ssekkar,    da 

machte  sie  den  Zucker  auf;   1,89,10   fallat  'ala  &ôru, 

er  bcmd  seinen   Ochsen   los;   RO,  p.  322,9  ''asor  felltû- 

Ihum,  nadimittags  lôste  man  sie  los  [verlassen,  Goiteiii,  JG, 

p.  171  'j;  lasciare,  Rossi,  App.,  p.  242]. 

c>i«j',   RO,   p.  30,5  d'en   bas  f.  gèles  biî  ma  gèles  fil 

habs   u   %lâf  tfellet,  N.  sass  einige  Zeit  im  Gefàngnis, 

dann  ham  er  los. 

c>JLftj,  sicli  trennen,  aiiseinandergehen,  RO,  172,  4  d'en  bas. 

^Ui^  s'esquiver,  1092  =  LB' A,  p.  2,4. 

^Js,  avec  l'ace,   de   l'objet,   gagner  sm'  qn,   avoir  gain  de 

Cl/ 

cause  contre,  réfuter  les  arguments  de  qn,  dans  le  Sud  580, 
cf.  [Goitein,  Jem.  n*^  557  et]  1.  el-Gauzî,  K.  el-adkiyâ",  p.  100: 

Synonyme   de  o^,   575;   d'autres  thèmes  de   la   même 
racine,  763. 
^JLxsî,  avoir  le  dessous,  être  convaincu  d'avoir'  tort,  580, 

oc 

»iJlî,  pi,  _^Iî!  flâg,  ruisseau,  RO,  pp.  8, 12  d'en  bas;  368, 11  ; 
peut-être  de  l'akk.  palgu,  Zimmern,  AFW,  p.  44.  D'après 


[')  Ibid.  lire  „MJ  57,15"]. 


2481 

Landersdorfei-,   S>S,    p.  95,  le  thème   j^s,   *;^Jl»   pourrait  être 

(l'origine  sumérienne. 

„.^,  pi.  iLs:\ii!,  la  pièce  d' étoffe  qui  forme  les  quatre  parois 

de  la  tente,  dans  le  Sud,  19,21;   364  n.  1  ;  575;   580;   583, 

voyez  surtout  579  [cf.  '^^^^ii^  Dozy  s.  v.]. 

xjsnJli  =  ^^xis,  courant  dans  les  dialectes  du  Nord,  579;  580  '). 

^  [voyez  GLB'A,  p.  60]  et  ci-dessus  sub  Jl3. 

\^^^\,   30,15;   voyez    793;   cf.   Doughty,  Travels  11,236  et 

MAP,   p.  394.   La   remarque   de  Jaussen,   G  A.  p.  81  n.  1 

n'est  pas  correcte. 

[Siè^  agriculteur^  dans  le  Sud  débauché,  GLB^A,  p.  60  n.  3; 

voyez    Goitein,    .Jem.    n°  916:    „fdUrdi,   -dh   ist   schwerstes 

Schimpfwort,  bezeichnet  vor  allem  den  Sittenlosen"]. 

^!,  dans  le  Yémen  =  ^L»^.^,  ^À^,  Dt  et  ,=*i2sî. 

i-XJi,    i,   dans   la   lurah  couper  nu  morceau;  sur  des  thèmes 
synonymes  dérivés  de  la  même  racine,  voyez  763. 

^_v.^)L5,   selon   les   dictionnaires   déclarer    qn    msolvcdHe;    mais 
aussi   donner  de  l'argent  à  qn,  I.  Qoteybah,  éd.  de  Goeje, 

p.   376,5:    (^'    &)J!    lA/x.    \>ot    y^àj    làJ^    _«vj     .-jÎ    ^4^i    '^»^    0-:^"' 

y^jlàiî  s-jIjjù;  en  Syrie  /"mre  faillite,  Prov.  et  Dict.,  p.  300,  10  ^). 


[')  Le  passage  cité  p.  580,5  se  trouve  I.  Sidah  VI,  3,  C  d'en  bas]. 
[2)  Ronzevalle,    p.   52:    ^^ij^Aà^    mf ailes    'ruiné,   en    état   de   faillite' 
parfois  aussi  'homme  perdu  de  mœurs'.  Pour  dire  'il  a  fait  faillite',  le 

-   -  o 

Syrien   emploie    de   préférence    -<*Jol"]  —    u*^,    indigence^   'pauvreté^ 
MAP,  p.  392,12  d'en  bas  [voyez  d'ailleurs  Lane]. 


2432 

;jJls',  devenir  pauvre,  I.  el-Qùt.,  p.  180, 10:  ^j^jié  '3  'u>o  i^wJii' 
^i.LXJ'  lXxj  ^  en-Nihâ)' ah  ;  ^^Asm ,  insolvable,  pi.  t^-^^^  [voyez 
Lane  s.  v.];  aussi  délaissé,  sans  chance  de  succès,  1216  = 
LB'A,  p.  2,  9.  Plusieurs  ^*âa  ont  ce  pluriel  irrégulier,  même 
dans  la  lurah,  Dt  1198  n.,  où  il  faut  ajouter  ws^y>,  pi. 
^ji^y»,  Socin,  Diw.  1,142  v.  1  et  n.  a;  y^y>,  pi.  ^l^^, 
LA  VII,  159,  6  d'en  bas;  el-Harîrî  au  début  de  la  33e  ma- 

qâmah  :   j*«JLàx)  byot   «»   ^:^,yJLo  ^^.    ^^Asd   c:JL>0  ^J>f>  oiiJ''l5   [cf. 

ci-dessus,  p.  2288;  voyez  aussi  Marçais,  TAT,  p.  416]. 
y*jàj',  dans  toute  l'Arabie  faire  faillite  [tfillâs,  fallimento, 
Rossi,  AS,  p.  207].  —  Ce  sont  des  dénominatifs  de  ^wJj, 
que  les  puristes  arabes  ont  vocalisé  -Jlî,  mais  en  Syrie  on 
prononce  ,jJls,  Prov.  et  Dict.,  p.  218  [comme  J\Ieissner, 
]\I  S  0  S  IV,  159],  ce  qui  paraît  plus  juste.  D'après  les  savants, 
ce  mot  dérive  de  CbôKKiç,  Blau,  ZDMG  XXI,  672  et  ss.; 
Nôldeke,  ibid.  XXXV,  497;  Dozy  s.  v.;  Vollers,  ZDMG  LI, 
300,  et  selon  les  dictionnaires  (pàKKiç  à  son  tour  vient  du 
latin  follis,  qui  était  une  petite  pièce  de  monnaie.  Fraenkel, 
AFW,  p.  192  suppose  que  ^^J^  tire  son  origine  de  l'araméen 
■  <v>V<^  \%)Kr.%  ^jpJKKic^  follis;  il  vocalise  ^^-Ji,  ayant  le  senti- 
ment que  ^-Ji  n'est  pas  bien  acceptable.  Le  frère  jésuite 
Hava,  dans  son  édition  anglaise  d'el-Farâid,  assigne  à  ^Ji, 
ainsi  écrit,  p.  900,  une  origine  grecque,  JpcAcV,  comme  l'avait 
déjà  fait  Krehl,  voir  Blau  1. 1.  Il  y  a  des  exemples  où 
\'s  final  d'un  mot  grec  ou  latin  est  conservé  en  arabe,  Dt 
1401  et  ss.,  sub  léxoi;.  Il  faut,  cependant,  aussi  envisager  le 


2433 

persan  J^,  argent  =  monnaie^  où  l'on  pourrait  bien  chercher 
l'origine  du  grec  et  du  latin  avec  l'addition  de  la  désinence 
qui  est  aussi  restée  en  arabe  [hypothèse  absolument  in- 
vraisemblable!. D'ailleurs,  follis  en  latin  est  aussi  sac  ^bourse; 
cf.   ^J*^^  et  's.^^,  741  et  s.  Notre  fisc  vient  aussi  du   latin 

fi  se  us,  panier  en  osier  ^  caisse^  caisse  de  l'état,  Walde, 
LEAV  s.  V.,  comme  budget  dérive  par  l'intermédiaire  du 
français  bougette  de  b  u  1  g  a,  sac  en  cuir,  mot  gallique  selon 
Walde,  p.  122,  742  et  qui  correspond  à  l'arabe  id^^Aii  v'j>- 
Après  tout,  il  n'est  pas  impossible  que  -^^li  vienne  de  vpjAA/ç, 

follis,  'sac,  bourse'  ')•  Les  premiers  Arabes  n'ayant  pas  de 
monnaie  à  eux,  ils  ont  adopté  celles  des  nations  plus  civilisées 
en  même  temps  que  les  noms.  C'est  ainsi  que  ^j-ii  a  pris 
le  sens  ù.' argent,  monnaie  au  Levant  et  dans  l'Arabie  du 
Nord,  Snouck  Hurgronje,  M  S  gloss.  s.  v.  ;  en  Egypte  ,^^La^^, 
tandis  que  les  Bédouins  du  Sud  de  l'Arabie  disent  ^r,o  ou 
^^^,  Hdr,  p.  687;  Vollers,  ZDMG  LI,  323;  mais  ceux  qui 
ont  des  relations  avec  Aden  ou  le  ^Omân  emploient  (^-.jJi, 
(_y.jlî  liLoy,  nous  avons  mis  de  l'argent  en  réserve,  Harib. 
Dans  beaucoup  de  langues  européennes,  le  pluriel  sert  pour 
désigner  un  collectif,  p.  ex.  ital.  danari,  quattrini,  suéd.- 
norv.  pengar,  penge,  russe  AenbFH,  pol.  pzmac^^e  ;  le  singulier 
a  ici  partout  le  sens  de  la  plus  petite  unité  monétaire. 
,^wv..ii,  >y/^Jl5,  a  dû  être  courant  bien  avant  l'Islam,  à  en 
juger  par  ses  dérivés  qui  figurent  déjà  dans  les  Traditions. 


[')  Selon  Liddell-Scott,  A  Gieek-Engl.  Lex.,  4.0AA/;  signifie: 

1.  bellows,  comme  en  latin. 

2.  a  small  coin. 

3.  a  sum  of  money.] 


2434 

Le   plus   ancien   exemple  de  ^>^ii  se  trouve  dans  le  Diwan 
de  (jrarîr  11,149,5  d'en  bas;  Naqâ^id,  p.  904,12: 

Ta  trouveras  les  généreux,  lorsqu'elles  seront  demandées  en 
mariage,  quelque  citer  qu'elles  coûtent; 
Mais  le  prix  d'achat  de  la  Tccrlibife  est  de  deux  fi  1  s. 

Aussi  KA  VII,  178,  où  le  dernier  hémistiche  fait  partie 
d'un  autre  verset;  voyez  encore  Tabarî,  Gloss.  et  l'article 
dans  EL 

II  y  a  un  autre  ^-JLs,  anus,  Prov.  et  Dict.,  p.  213/4- 
Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  46.  Ce  mot  doit  venir  de  l'akkad. 
pilsu,  trou,  Delitzsch,  Handwôrterb.,  p.  529;  Muss-Arnolt, 
p.  810  'j.  Ce  qui  confirme  cette  étymologie,  c'est  que  son 
synonyme  arabe  j.ww>*^  est  aussi  de  provenance  akka- 
dienne, ci-dessus,  p.  1656.  On  observera  que  les  deux  mots 
ont  conservé  leur  voyelle  primitive. 

i^iis,   i,   étendre;    aur^si  iutr.  s'étendre,  355  n.  3.  —  jji^h  et 

ij^jiÀA  ont  donc  le  même  sens. 

ijiJi,  eiiireissen,  umstilrzen,  Meissner,  NAGI,  p.  137. 


')  Ges.-Buhl    combine    D^î)    avec    {j^,   être   crevassé  (peau)  qu'il  a 
trouvé   dans   Cuclie,   mais   ce   sens   a   disparu   dans   Belot  et  Hava,  et 

avec  raison,  car  une  peau  (j*Jà<i  est  celle  qui  est  couverte  d'écaillés, 
comme  celles  du  poisson  et  qui  ressemblent  à  de  petits  ronds  comme 
les  i_/^.  Cf.  Vollers,  ZDMG  LT,  300  n.  1  à  propos  de  ij^,  monnaie, 
>(j/<^AA/ç  et  (j^sli,  écaille,  ytpo^/ç:  „Mag  dièse  Trennung  beider  Ausdriicke 
fiir  die  philologische  Analyse  Wert  liaben,  so  fielen  doch  fur  das 
sprachliche  Bewusstsein  der  Araber  beide  zusammen;  vgl.  p.  pûl, 
Rliinzo  uiid  Scliuppe".  [Voii-  aussi  Fleisclier,  Kl.  Schiiften  11,673]. 


2435 

iaJli 

Jjli,  rencontrer  =  djjh^  1772. 

^Ms  =  ^I.j,  1772. 

«.Jli  [class.  fendre,  cf.  Rossi,  AS,   p.  238   ftala'',   spaccarsi 
di  cosa  fragile],  gag,  Jayakar,  B  BR  AS,  p.  264.  Cf.  Ji  et  vjiJ6. 

& 

tiî<r.<:2î,  674  n.  2.  Thèmes  congénères  et  synonymes,  763. 

J-ç^U:l  |l!,  32,11.  Voyez  804. 

wiiJls,  crevice,   Stace,  p.  42. 

vjiiî,  fleuve,    1169.   Sur  le  thème  oiii,  voyez  763,  cf.  aussi 

Zimmern,  AFW,  p.  12. 

dûs,  dénom.,   donner  qch   à  manger,   p.  ex.  ^j^^xi!  dÛs,  /eed 

^/^e  camel,  895;  Stace,  p.  63. 

iiV.Uj',  chercher  qch  à  manger-,  aussi  manger,  paître,  voir  les 

exemples  cités  895. 

'iSSs,  fourche,  569. 

dUi,    sg.    et   pi.,    bateau,   spécialement  l'arche   de  Noé,  898 

et  n.;    899;    I.    Sîdah   XVII,  28.   Le   pi.   est  êy\i,  I.  Sîdah, 


2436 

X,  24,  8,  mais  cette  forme  est  rarement  usitée  ')  [Sans  doute 
du  grec  £3^û?.kio)/,  voyez  d'ailleurs  Kind.,  p.  72  ss.,  oij  il  }'  a 
une  foule  de  renseignements  détaillés]. 
i^giOiî,   bateau,   902   [Var.   dans  le   Qor.   X,  23  d'après  Lane 

et  Kind.]. 

■£sli  [?],  bateau,  902. 

dUs,  sphère  céleste^  ciel^);  tjUâJî  Jir,  astronomie^  V03'ez 
le  long  traité  895  ss.  —  dÛîi',  l'étoile  polaire^  785  n.  6.  — 
ob^,  fesses  (non  pas  „Hûften"),  LAm,  p.  76  n.  7. 

En  Dt  dUs  est  jj1,  ^_^ciy^,  894  s.,  où  il  y  a  plusieurs  exemples 
de  cette  signification;  Stace,  p.  67:  éSi  (j^A^c  j^jè,  L, 
/  liave  no  foocl. 

'iS^^  pi.  iAj^,  sur  la  côte  du  Sud  et  au  Yémen  iCSUs  avec 
tesdîd,  petit  navire^  898  ss.  ;  sur  les  hypothèses  étymologiques, 
voyez  Dozy  ;  900  [et  Kind.,  p.  74,  oi^i  l'on  trouve  d'autres  ren- 
seignements sur  ce  mot].  Diminutif  icClis  flélïkâ,  Stumme 
G  TA,  p.  70. 

^jSSii  flâiki,  batelier,  Stumme  o.l.,  p.  67;  aussi  fiai  lez  i, 
ibid. 


•  )  Sur  ^^jcAa/oupe,  canoi,  peut-être  =  sanscr.  pi  a  va-,  barque^  canot, 
avec  le  diminutif  plavaka-,  et  sjJi,  sorte  de  petite  barque  qu'on 
emploie  dans  la  mer  Roupie,  voyez  Merveilles,  p.  201  ( d'autres  hypo- 
thèses étymologiques  apud  Kiud.,  p.  75]. 

2)  I.  Sidah  X,18,12:  ujiï    -5^'wc    ^i^-o?.  ^^^'  J.  ^y>   —    ■^^^j^^^ 

LX^  liLJlfti'  J^.:^3  "dUi  j,  ,»Aj  \-Jl^  d^Aw  j  c>^5  J„  Jyt.^v^  ^.^  &U' 
x:>y03  .^>xJ'  Ji3  J.^  îsAJLc  <ss>oî  J^'bJ'j  ^'l^v/.^'^  cf.  sur  cette  tradition 
]/.\ut'  s.  V.  d'wii. 


2437 


*     I  . 


fjî,  ébrécher<^,  1337;  1765. 

jjlàjî,  être  ébréché,  ibid. 

jJi:o!,  trans.  =  ^^^r-?  Qâmûs,  1337. 

j^Is,  brèche,  1337. 


L3 


5 

lXJLs  =  uXPi,  yez<?ze  homme  gras^  1772. 

^,  Li,  class.  voyager]  frapper  du  glaive,  =  ^s^  i,  1754 'j. 
^i^s',  class.  brouter,  paître,  avec  ace.  loci. 

[»^Lî,  class.,  pi.  ^U,  o|>J^,  (j;.J^,  '^',  désert]  »bli,  plaine,  1510; 

felâ^   Weideplatz,  MAP,  p.  392. 

^_^JLà^,  pâturage,  36,21;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  300;  MAP, 
p.  238,6  d'en  bas. 

i*i,  bouche,  voyez  ci-dessus,  pp.  623  et  1650,  cf.  Sibawèyh 
trad.  par  Jahn  II,  i,  289  ^)  [éd.  du  Caire  II,  33]  ;  Brockelmann, 
VGSS  1,333. 


')  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  160:  „Das  ZW.  (^^Uj  ^^  bedeiitet  in 
Damask:  Dinge  verschiedener  Art  voneinander  sondern,  z.  B.  Eibsen 
von  Linsen;  die  11.  Konj.  ist:  1,  ganz  allgemein  =  (jiJo,  suclion  nach 
etwas,  2,  von  den  Zollbeamten  gebraucht,  die  Kleider  jemandes  nach 
steuerbaren  Gegenstanden  durohsuchen  und  iUla^J!  ist  die  Leibvisitation, 
3,  die  Kleider  jemandes  nacli  Ungeziefer  durchsucben;  das  Nom.  act. 
ist  in  Hauran  iù^^'  tcflâje.  Die  V.  Konj.  ist  sicli  die  eigenen 
Kleider  nach  Ungeziefer  durohsuchen.  Der  Ausdruck  ij*/-*-CcJî  j,     ^iÀxil 

ist   in   Damask   sprichwortlich   gleichbedeutend   mit   'Faullenzerei' ". 

[2)  'Anazî    film,    avec   les    pronoms    suffixes    fômi,    fàmk,    famé, 

fômo'i,  f  (i  m  h  a,  pi.  fwâh;  les  Sam  ma  r  et  les  gens  d'er-Rass  'ofiJm, 


2438 


^,  spécifier,  26,9;  en  mehrî  parler,  Jahn,  M  S,  p.  177. 
(^,  mode;  JoA:>  ^,  neiie  Mode,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  74. 

wAÀi 

yjLî,  rusé,  malin,  emprunt  malais,  HB,  p.  281  n.  14. 

^L5^>Ls  [du   persan   ^^L^ '),   voyez   GLB'A,  p.  61  ;  Bouch., 

p.  87  (fengâl);  MMC,  p.  109,  v.  22  fingâl;  p.  143,  2  d'en 
bas  fingân]. 

CsSi,  a,  dans  la  lurah  radoter,  meiitir;  Csli  est  langage  non 
compris^  cf.  Uhud,  p.  49,  8:  J.«xj  "i  (^Ài'  j.^l<i!  Ia^jÎ  lAlàJfj. 
aIî,  distinguer,  spécifier,  Gez.,  pp.  136,  10;  168,  25,  voyez  Hçlr. 
p.  678;  jJï,  //.e  explained,  Stace,  p.  60.  —  En  Hogarîeh  ôter 
les  cendres  de  la  cigarette,  de  la  mèche  (iJuxàJi),  de  la  bougie 
(iju/iJi),  avec  ace;  on  dit  '»ju^'^  J^^,  etc. 
JOLs,  cendre  d'une  cigarette,  etc.,  Hogarîeh. 


avec  les  suffixes  ^ôfm^'i,  'ôfmak,  'ofni^ec,  'ôfmo,  ^ôfmai',  pi. 
'ôfâm;  les  petits  nomades  syriens  ^ôtom  (^etôni,  'etem)  avec  pré- 
fixation  d'un  hamzah  et  passage  de  f  h  A  Avec  les  suffixes:  'ôtm«i, 
^ôt  mak,  ot  m  ^ec,  'ôt  m  0,  'ôtô  m  ha  ('ôt  m  a'i).  PI.  '"  tù  m,  Cantineau 
Et.  11,200;  fumm,  Rossi,  AS,  p.  196.] 

o 

[')  (m1-^^  vient  sans  doute  du  persan  liiSÀJ,  cotipe,  gobelet,  Fieischer, 

Kl.  Schriften  111,34  (d'après  Horn  apud  Geiger-Kulm,  Grundr.  d.  Iran. 
Philol.  1,11,6  de  tt/vx^).  Une  autre  étyiiiologie  a  été  proposée  par  Joùon, 
Mél.  de  la  fac.  or.  Beyrouth  VI,  156,  qui  veut  le  dériver  du  tamoul 
pin  g  an,  assiette,  probablement  de  ping-ngân  (tranquillité,  paix), 
inscription  peinte  sur  les  assiettes  et  les  autres  ustensiles  domestiques 
on  Cliiin'.] 


2439 

aJsJi,  branche^  1347,  ci.l.  ;  grande  tribu,  à  peu  près  équivalent 
de  kU;j,  Jaussen,  CA,  p.  114  n.  ;  Sippe,  MAP,  p.  25;  BB, 
p.  27  n.;  Stammesahteilung,  Socin,  Diw.   Gl.,   p.  300  {ji^xa). 

.^L>Ji,  iij^LXjo,  clitoris,  1163  n.  [cf.  Rûzicka,  KD,  p.  151]. 

vjjLXJi  fondog,  grand' ouverte,  porte  [Ce  mot,  de  ttxv^oxsIov 
ou  de  c?)cyv5^^,  Vollers,  ZDMG  LI,  300,  est  autrement  hôtel- 
lerie']. —  Diminutif  fnîdâq,  Gasthof,  Stumme,  G  TA,  p.  72. 

jjii^i  vulve,  1163  n. 

^>Ji;ij",  être  oisif,  Dt. 


<s^' 


^^,  a,  disparaître,  aussi  ^^i,  voyez  ci-dessus,  p.  981  sub 
^yb.  ôumahî,  p.  12  et  Primeurs  arabes  II,  155  [Aiilwardt, 
Div.,  p.  76,  18]  : 

iLi^'b^l»,  \A£.  ..j^LoA^I  ^c3      L    'o|   (jS-=>  »>'i-*^  ^—^r' 

Il  2)assa  le  printemps  à  Sârah,  jusqu'à  ce  que  ^) 

Les  puits  et  les  étangs  tarirent  pour  lui 

Et  il  monta  vers  el-Qanân  et  tout  chemin  entre  les  montagnes 

Bout  l'herbage  et  la  solitude  l'y  menèrent  •^). 


')  Primeurs   arabes  ^^. 

2)  Ci-dessus,  p.  1076  toutes  les  fois  que. 

3)  Ci-dessus,  p.  1324. 

Lanoberg,  Glossaire  Datînois  153* 


2440 

j^Lài?,  mourir^  11,3;  périr  en  masse  par  la  peste,  Nôldeke, 
Fùnf  Mo'all.  III,  27. 

[iUJLS,  canale  nel  Yemen  occidentale,  Rossi,  Voc,  p.  310]. 
iLo,  cour,   Kasd.,   p.  19;   aussi  ^'l^o,   el-Amâlî    I,  18,5    d'en 

bas;  voir  aussi  D.  H.  Muller,  ZDMG  XXXVII,  384  [Conti 
Rossini,  Chrest.,  p.  218]. 

A^,  a,  étenche,  aiisbreiten;  mais  aussi  fendre,  55,12;  1050. 
j4î,  panthère^  HB,  p.  82;  Meissner,  NAGI,  p.  137  [MMC 
pp.  20;  190,  V.  6;  549]. 

*    .. 

045,60,6;  850  n.;  987;  1281,  expliqué  1095  [fa  lia  g,  avère 

il  singulto,  Rossi,  AS,  p.  238]. 

045,  anspornen,  JVTAP,  p.  406  v.  14. 

*i  flium,   comprendre,  RO,  p.  146  [fàhâm,  capire,  Rossi, 

AS,  p.  198]. 

^sî,  être  compris,  Dt,  1045;  ]\IJ]\I,  p.  50. 

^,  i,  se  reposer,  1780. 

[,^î',  riposare,  Rossi,  AS,  p.  233].  —  q^^^?  «^  ease  {com- 

fortable),  Stace,  p.  200  [ricco,  Rossi,  AS,  p.  232]. 


[')  Proprement  guépard,  once,  voyez  Dozy  s.v.  ;  Fleisclier,  Kl.  Schriften 
11,676;  Huiirt,  JA  1909  mars— avril,  p.  307;  Meissner,  MSOS  VII,  270 
en  bas].  Doughty,  Travels  I,  328  rend  tXfs  par  a  wild  cat  [mais  à  en 
juger  par  la  description,  il  s'agit  i)robableinent  d'un  guépard.] 


2441 


»*.j 


■sj.î,  terre  tinctoriale^  1331  n.;  du  persan  -^Ji,  Vollers,  ZDMG 
L,  646  [ôawâlîqî,  éd.  Sachau,  p.  114]. 


* 


oiî,  u,  i^asser,  s'en  aller,  périr,  9,22;  10,11;  aussi  passer 
devant,   vorheigehen,  405    [GLB'A,  p.  61];   Carbou,  pp.  81; 
216;  renoncer  à,  833.  Cf.  Dozy  s.v.  et  Prov.  et  Dict.,  p.  424; 
o'^'  o^j^''   '^^^'(jcingenheit,  Sachau,  AVL]\I,  p.  49  n°  XL 
^ciyi,  tuer,  9,11;  faire  entrer,  LB'A,  p.  6,19. 

o|>5,  inf.;  râsi  fuwât  ou  larâsi  [où  la  est  probablement 
la  préposition],  je  perdrai  ma  tête,  141,  3. 
o^  fûwât,  passant,  LB^'A,  p.  8,4. 

jy  <  malais  ^yi,   chercJter  =  .^o,  HB,  p.  235. 

Jô,  u,  exhaler  une  odeur  ^^  Jb,  690.  Jaussen,  CA,  p.  363  n. 
2:  „Lorsque  le  sang  a  coulé,  les  Arabes  disent:  'le  sang  a 
répandu  son  parfum,  le  mal  est  chassé'  (yiJî  jiyi  j.JJ!  u:^^li)"' 
-_^,  pi.  Jj^,  rangée  de  perles  ou  de  petites  monyiaies,  ci- 
dessus,  p.  2350  sub  iooy:. 
jljOi  i:>y,  voyez  MAP,  p.  361  [MMC,  p.  442]. 
i^>li,  Pferdestall,  RO  §  29. 

Ji,  u,  exhaler  une  odeur,  =  Jb,  cf.  ^  et  ^^à^,  410;  601; 
690;  en  Dt  aussi  se  lever,  p.  ex.  o^i  c>.^li  (em-naud),  Ze 
î;en^  se  leva;  s^^ii!  .^yj'  (cm-metùrah),  le  nuage  s'étend  de 


2442 

façon  à  couvrir   ed-dun^'â;    déborder    ou    houillotter,   62 
n.  6  [voyez  aussi  Marçais,  TAT,  p.  41. S]. 
^_^,  incense,  Stace,  p.  86. 

^y  fwah,  flach  (von  Tellern,  Gefâss),  RO  §  99. 
* 

Js,  u,  souffler,  cf.  i.-^,  690;  se  couvrir  de  cloches  (peau), 
Arabica  V,  306. 

,y=>ysjj>  mitfD;;:i,  die  Beine  auseinande?'  gespreizt  habendj 
RO,  p.  4. 

Oji,  tempe,  ci-dessus,  p.  1650. 
* 

.lî,  u,  bouillir,  bouillonner,  56  n.  7  ;  58,23;  59,2;  60,5; 
73,14,15;  475;  661;  1036;  1320  n.  [Rossi,  AS,  p.  196]; 
avec  w-,   56,  15,  comme  Boh.  VII,  47  d.  1.   ,*.j^Jb   ^vÀj■  *^j>-i'- 

Cf.  i  et  ^À,  601  ;  sur  le  synonyme  .j,  voir  ci-dessus,  p.  254. 
'Agg,  p.  35  [Ahhvardt,  Samml.  II,  n°  XI,  114J: 

[Jusqu'au  moment  où  le  cUaiich'on  de  la  mort  fut  en  ébullition 
et  ils  l'échauff'èrent  et  le  refroidirent  plusieurs  fois]. 

Le  commentaire  porte  qL^^'  Ajj  ^_i'  et  \Jy>  j^^3-  Ce 
verbe  lit  i j  iS  est  probablement  congénère  de  Ji,  Nôldeke, 
NBSSW,  p.  186. 

^c,  faire  bouillir;    .^  '-L,  eau  en  ébullitio7î[Feghï\\i,  Contes, 
p.  120  n.  3]. 
»,y,  ébullition,  Âufioalhing,  60,  5. 


2443 

[ijjsoi  mefwâra,  pi.  rJ^^,  grande  cafetière^  hoiiilloire, 
Bouch.,  p.  88]. 

jlî,  u,  class.,  échapper 'j  Hess,  WZKM  XVI,  51. 
;y,  class.,  s'en  aller ^  fuir;  entrer  dans  le  désert  (bjUxi).  Cette 
forme   est   intéressante,   parce  qu'elle  a  le  même  sens  que 

jlàis',  voyez  LLA,  p.  48  [cf.  aussi  Nôldeke,  NBSSW,  p.  95]. 

(jili,   u,  houillir,  jusqiCci  déborder^  56,22;  62  n.  6;  1320  n.  ; 

cf.  ^Is,  ,ji>.«i,  iji-2^,  690;  1254;  1389  et  shaurî  fhes,  SAE 
VII,  135,  10.  En  ^omânais  être  nombreux;  comme  le  fait 
observer  Nôldeke,  WZKM  IX, 9,  probablement  de  ^li  (Ixio, 
se  répandre);  RO,  p.  264,4  d'en  bas:  kill  sei  fais  Iqynâh, 
ailes  in  Ûherfliiss  fanden  wir;  370,5  d'en  bas:  fâs  ttama", 
viele  Beutestiicke  ivaren  da  =  k  S"  o  r. 
^J.y,  mnch^  Stace  (Béd.),  p.  109. 

iiLy,  pagne^  „descendant  jusqu'aux  chevilles  des  pieds  et 
attaché  au  milieu  du  corps  par  une  ceinture  en  cuir", 
HB  98;  I.  Battûtah  II,  187;  d'après  Vollers,  ZDMG  L,  623 
du  sanscr.  pata. 

^ij,  u,  voir  jÀJts,  ci-dessus,  p.  2425  [GLB'A,  p.  62]. 
*    ..   . 

oli,  u,   surpasser,  Hdr,  p.  679.   Cf.  .Jip,  développement  de 

ois,  850  n.  Aussi  sangloter,  1095;  1281. 

o'l;6!,  avec  J,  désirer,  avoir  envie  de,  avoir  besoin  de,  329; 


2444 

895  —  J.i^SU  oL;>Asi,  je  me  sens  en  appétit.  Cette  forme  est 
synonyme  de  J  Cs3s\  soupirer  après ^  avoir  la  nostalgie  de, 
Hdr,  p.  109  et  ci-dessus,  p.  2426. 

yjî^î  pour  J^,  p.  ex.  o>5  w^/Cid,  vj5»i  J^cj,  se  fâcher.,  s'ir- 
riter contre;  ^Ji.ji  t^^'-^:-^^^,  <Jy  q^<j  fâché,  irrité  contre.,  Car- 
bou,  p.  170;  Rabah,  p.  41.  —  Sur  la  forme  -Àxi^s,  sur  nous., 
voyez  495;  sur  CûJ,  1339. 

bits,  appétit.,  Dt;  '!sJ)Jù\   .i^-,  ci-dessus,  p.  572,6.  En  ^omânais 
iiï'iî    est  freie  Zeit.,   R  0,   p.   28;   ""a   fâqa,    hei   Gelegenheit, 
Mû.,  p.  310,6. 
iil^î,  Schlucken,  1095;  Stumme,  G  TA  §  65. 

iisQ,  Gelegenheit  (=  fekke,  farsa%,  firsa,  fâqa,  nefes, 
rafle),  RO,  p.  211,7  d'en  bas. 
sXf.^3y  Jc>î,  jy fendre  le  dessus^  Damas. 


J^i 


J^,  fève,  1067  et  n.  —  Sur  J'i,  u  et  J'i,  i  <  J^j,  voyez  ci-dessus, 
p.  2391. 

^yu,   bâiller,  Dt. 

'!iJl^,   orifice,  entrée,  1331  n. 

Sur  ^3  >  fïya  ou  fïy,  comme  ^^^  ^  Jy  >  nùwil  fi 
yatraf,   ^L^'   ,j.  >  ^^s'Lw^  !  ^^,    voyez   1559.   —    Avec 

suffixe  j^  pour  J-i,  SAE  IV,  138,25:  qâlat  al-'ajûz 
li-bitthâ  fis  û-lâ  fîh  qâlet  Ihë  al-bint  fini,  die 
Alte  sprach  zu  ihrer  Tochter:  Ihn  oder  clich?  Da  sprach  clas 
Mâdchen  zu  ihr  :  Michî  En  Syrie  J^f  !  ^y^  Lo=  J.l'î  ^J^  ^ 
chez   les  Bédouins  du  Nord,  je  ne  puis  manger,  ci-dessus, 


2445 

p.  129  s.  [Voyez  Feghali,  Synt.,  p.  367].  —  Sur  l'emploi  de 
J.,  voyez  d'ailleurs  1293  [fi  comme  particule  d'existence, 
Cohen,  S  V,  p.  87;  E'eghali,  Synt.,  p.  369,  où  la  forme  fi  h, 
terminant  en  7^,  au  lieu  de  fî,  est  absolument  rejetée]. 


(5^ 


jjrli  fây  ou  &.J.13  fayeh,  l'ombre  de  V après-midi,  causée  par  le 
ij^^xi.]!  J'jj,  ci-dessus,  p.  1503  n.  1.  En  Dt,  ^cls  n'est  pas 
employé  pour  îi.|j.i,  ombre  en  général^  682/3;  mais  à  Bej'hân, 
en  Hdr  et  chez  les  ''Awàliq,  ^à  ou  iCjli  a  le  sens  ù.'ombre^ 
p.  ex.  ».b  ioli  '^■.^  sA^Lc  <jJ";  Stace,  p.  153  shadow  (of 
anything),  sJé  (Béd.),  ibid.:  Ris  talk  is  like  the  moryiing 
shadow  (cornes  to  nothing),  ^N.>-oi!  iùli  Us"  !iS±!>. 


C' 


Ji,   i,   même   sens   que   -,li,    u.  I.  Sîdah  XIV,  22, 6:   ^^:^=>\i^ 

o 

j!    sA^„    i'L:>    t3^'    .^.-JoVy-    ^3^    L.^-:^    jr.>-âj"    \^>J. 


c  •■ 


cr 


1AÏ31  ^^j   -^lij   f^.  <A^^^  Jo    J'JJj^   L:>^   *>^>J;   c>-^li^   ('  "i*-^^^ 

ijix^î,  pi.  t>_^,    ter?-e  qui    n'appartient   à  personne,    Glaser, 
PM  1884,  p.  209  2). 

{jao,   i,   class.,   être   en   grande  abondance,   déborder,  couler, 
564;  1320  n.;  cf.  Hdr,  p.  680;  Socin,  Diw.  Gl,  p.  300. 


[')  en-Nihâyah  III,  221  :  i^^f>   ^   ^>  j^   wL5"  t_=';  cf.  Lane  s.  v.]. 
[2)  J;^    J,  OU  J^^   à>-,  in  freier  Tyuft,  Goitein,  Jem.  nos  198,  424.] 


2446 

^«^2x5,  transporter^  MAP,  p.  422;  Jaussen,  CA,  p.  212;  ^  ijJy>. 
ij^^  prix  de  mariage^  833,  cf.  n.  1  ibid. 
(jcij'û,  intérêt  de  l'argent^  ci-dessus,  p.  1115/6. 

wà:ô,  pi.  oj.>i,  o'^',  class.,  plaine  sans  eau,  désert. 

^i^i  pi.  ^'w^',    cask,    Jaj'akar,    OD,    p.  662;    de  pipe^  RO, 

p.  126. 

^L«Ià,  ^J^,  «Uj,  pi.  LiU5  =  ouî,  1090  n.  8;  1366  =  LB'A, 

p.  73,23;  1367  n.  3;  ci-dessus,  p.  1192;  'Abîd  b.  el-Abras 
nos  III,  8;  XV,  12;  Ahlwardt,  Samml.  III,  n°  II,  56  [Rûba 
ùbs.,  p.  21].  Cf.  aussi  Schwarz,  ZDMG  LXXIII,  96. 

(^li,  i,  être  avare,  lâclte,  Dozy. 

ia>i,  inf.,  vileté,  bassesse,  Dozy;  MAP,  p.  194,  où  fêna 
n'a  pas  été  traduit: 

K  a  w  w  i  k  1  ê  b  a  k  w  là  t  s  u  f  f  i  - 1  -  ^  a  d  w  f  è  n  a. 
Mâche  fest  dein  Herzchen  und  schau  nicht  auf  unsere  Feinde. 
iO^àJ!  ^j,j  dann  und  wann,  Snouck  Hurgronje,  OS,  p.  99  n.  2. 
j^lj,  ^13,  vil,  chiche,  mauvais  parleur,  1180  et  n.  3;  MAP, 

p.  180,2;  Dalman,  PD,  p.  43; 

.1  â  s  c  h  0  g  i  a  '  t  ï  n  i  h  ô  b  b  a  t  i     w  i  1  f  â  j  i  n  ma  j  e  d  û  g  e  h  a, 
0  mein  Liebling,  gicb  mir  meinen  Kuss, 
aber  der  Schwàchling  kostet  ihn  nicht. 

'ijJé,  chicheté  [MMC,  p.  609,  v.  36];  iCÀjLàjL,  chichement,  IhQQ. 

^J^  b,  c'est-à-dire,  Hdr,  p.  18  n.  1.  Cf.  Torczyner,  ES  S, 
pp.  22  n.  3;  67. 


2447 


O 
*    .. 

o 

o,  forme  et  origine,  757.  Sur  la  prononciation,  voyez 
Littmann,  NAVP,  p.  6  („o  weist  mehr  Varietâten  in 
seiner  Aussprache  auf  aïs  irgend  ein  anderer  arabischer 
Buchstabe") ;  Vollers,  ZDMG  XLIX,  494  ss.  ;  Socin,  Diwan 
111,194  [Marçais,  Ulad,  p.  12;  Feghali,  K'A,  p.  25;  Goitein, 
JG,  p.  170:  „v_5  ist  g  (tief  unten  am  Gaumen),  wie  meist 
in  Sûdarabien.  In  verschiedenen  Gegenden  des  eigentlichen 
Jemen  wird  es  ubrigens  §  gesprochen,  wâhrend  „  g  ist"; 
Rossi,  AS,  p.  2:  „La  velare  occlusiva  sorda  q;  si  sente 
davanti  a  sorda  nelia  parlata  deiraltopiano  e  corrisponde  a 
g  in  alcuni  dialetti  délia  Tihâmah";  App.,  p.  2B5:  „La 
pronunzia  del  q  h  g  pospalatale  non  molto  profonde  in 
quasi  tutto  il  Yemen;  a  el-Hodeidah  si  avvicina  a  (/;  nel 
Gebel  Reimah  è  tra  q  e  g,  nel  Yemen  méridionale  tra 
Ibb  e  Ta^izz  è  g. 

In  fine  di  parola  è  accompagnata  da  un  suono  esplosivo, 
quasi  g'K 

Davanti  a  sorda,  sull'altopiano,  suona  g  e  quasi  />•;  es. 
wâkt  'tempo',  miqhchjàh  o  mikhâyàh  'caffe,  luogo  di  ristoro'  '). 

SulFaltopiano  k  q  g  seguite  da  vocale  sono  spesso  labia- 
lizzate;  es.  hilzgioi  o  hdzg"H<Chûzgi  'foro';  gorgmh  'fossetta'".] 

Les  renseignements  sur  la  prononciation  en  Datînah  ne 
sont  pas  très  clairs.  Selon  Hdr,  p.  485,  les  Datînois  prononcent 
toujours  le  jj  comme  un  ^  faiblement  grasseyé;  ci-dessus, 
p.  1004  nous  lisons:  „0n  sait  que  dans  les  dialectes 
méridionaux,  surtout  le  datînois,  le  o  devient  souvent  un  à 


')  Cf.  AS,  p.  5  en  bas  wu(|t<wagt,  pi.  'awgât;  mikliâyeli 
(presque  inikâyeli),  pi.  rnakâhî,  mais  mgàhjvî,  cafetier;  h  uqseA\, 
bukseli,  une  monnaie  (voir  A. S,  p.  151),  pi.  bugas. 


2448 

légèrement  'gargarisé'');  ce  n'est  ni  un  o  arabe  ni  un  è, 
mais  entre  les  deux"  ^). 

[Quant  aux  dialectes  des  Bédouins,  Cantineau,  Et.  I,  27 
a  constaté  ces  faits  importants: ,,  A  la  différence  de  beaucoup 
de  parlers  de  sédentaires  oîi  le  (/c?/ est  une  occlusive  ?a'?f?rtzre 
sourde  emphatique,  et  ne  fait  nullement  paire  avec  le  kâf 
qui  est  une  occlusive  j^ostjxdatale  sourde  simple  ^),  on  ne 
trouve  dans  les  parlers  de  nomades  aucune  trace,  pour  le 
qâf^  de  prononciation  uvulaire^  ni  de  prononciation  sourde^ 
ni  à  proprement  parler  ^.'emphase.  Dans  ces  dialectes,  le 
qâf  (qui  est  en  réalité  un  gâf)  a  même  point  d'articulation 
palatale  que  le  M/,  même  traitement  que  lui  :  il  est  seulement 
la  sonore  du  kâf^  et  les  deux  consonnes  forment  paire. 

Ceci  posé,  leur  traitement  peut  se  résumer  ainsi:  au 
voisinage  des  consonnes  mufakkama  et  des  voyelles  posté- 
rieures, ces  deux  phonèmes  sont  tous  deux  des  occlusives 
postpalatales  mufakkama:  k  et  g  (ou  plus  rigoureusement 
A:  et  .9^'*);  au  voisinage  des  consonnes  muraqqaqa  ou  des 
voyelles  antérieures,  ce  sont  des  occlusives  prépalatales 
affriquées,  soit  par  chuintement:  c  {=P)^)  et  f/  (=  d-),  soit 
par  sifflement:  6  (=  ^)  et  //  (=  d')". 


')  Cf.  Arabica  V,  p.  XII,  où  O,  rendu  par  la  lettre  .7,  est  représenté 
comme  un  „p  quoique  moins  roulant  que  dans  le  Nord";  selon  p.  76, 
0.1.,  .q  est  ,,un  è^  doux". 

2)  Dans  un  texte,  dicté  par  un  ^Aulaqî,  le  vjj  fut  piononcé  tantôt  g, 
tantôt  q,  tantôt  ■q  =  r  faiblement  grasseyé,  Hdr,  p.  494n.,  tandis  que, 
dans  une  dictée  d'un  homme  de  'Oneyzah,  O  était  y,  1710  n.  1. 

3)  Cf.  Cantineau,  Remarques  sur  les  parlers  de  sédentaires  syro- 
libano-palestiniens  (BSLP  XL,  80-88);  DA  1,37—42. 

**)  Dans  la  transcription  employée  par  Cantineau,  /'  est  =  occlusive 
palatale  sourde  mufakkama.,  et,s,'=  occlusive  palatale  sonore  ïriufakkama. 

5)  Quant  à  c  dans  le  parler  de  la  population  sédentaire  du  Haurân, 
Cantineau,  BSLP  XXXIV,  184  dit:  „La  prononciation  c  est  considérée 
comme  paysanne  et  grossière;  on  l'évite  quand  on  parle  à  une  per- 
sonne  supposée   instruite,   à   plus   forte   raison  à  un  Européen  parlant 


2449 

Ibid.  II,  141  nous  apprenons  que  raffrication  par  chuin- 
tement apparaît  chez  les  petits  nomades  syriens,  trans- 
jordaniens et  mésopotamiens,  tandis  que  l'affrication  par 
sifflement  se  rencontre  chez  les  grands  nomades  d'origine 
Negdienne  récente:  "Anazeh  et  Sammar,  chez  les  Slêb  et 
les  sédentaires  Negdiens  du  Gôf  et  d'er-Rass  '). 


arabe.  Il  faut  en  général  insister  pour  eu  obtenir  l'aveu:  on  n'a  qu'une 
réponse  extorquée,  donc  douteuse."  Ibid.:  ,,Eu  somme  la  prononciation 
c  du  kâf  est  une  particularité  en  voie  d'élimination:  l'école  et  la  fré- 
quentation des  autres  populations  syriennes  vont  la  faire  disparaître". 
[')  Pour  ce  qui  est  de  la  palatalisation,  Landberg  l'a  bien  observée, 
et  il  renvoie  aussi  h  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  163  et  à  Weissbach, 
ZDMG  LVIII,932,  mais  comme  le  fait  lemarquer  Cantineau,  Et.  I,  30, 
sa  notation  étj'mologique  h  et  q  dissimule  la  véritable  prononciation, 
qu'il  n'explique  pas;  Arabica  V,  p.  xii  nous  apprenons  seulement  que 
,,0  et  q,  o  et  k  indiquent  la  prononciation  de  ces  lettres  chez  les 
bédouins  du  Nord'].  Dans  le  Ms.  Landb.  n°  18,  p.  54,  nous  lisons: 
,5^  au  Negd  est  prononcé  tg^  je  n'ai  jamais  attrapé  cette  prononciation". 
A  cette  notice  se  rattachent  les  réflexions  suivantes  sur  la  prononciation 
des  voyelles  dans  les  dialectes  des  Bédouins,  ibid.,  p.  111:  „Le  fatlia 
a  souvent  été  mis  là  oii  il  fallait  le  kesra.  On  devait  rendio  le  son  c, 
tout  aussi  fixé  en  arabe  que  dans  nos  langues  européennes,  mais  gra- 
phiquement infixable  dans  l'insuffisante  ti-anscription  arabe.  Nous  avons 
w^.^,  bal'laquin  des  dictionnaires:  si  c'était  qatab,  les  Bédouins  ne 
diraient  point  qeteb,  même  qiteb.  Si  dans  un  mot  composé  de  lettres 
légères,  xcaajS^ixi  i_îjj>,  les  Bédouins  prononcent  le  *i)  et  le  o  comme 

^  et  vjj,  on  peut  être  sûr  que  la  voyelle  est  un  e  (=  i),  car  cet 
écrasement  des  deux  lettres  n'est  possible  qu'avec  un  i  (=  e)  précédent 

ou  suivant,  oi,  prononcé  ferq,  est  donc  O^s,  comme  v'-^i  prononcé 

kelb    (et   kelb   par   les   Hadar),   est   v^i^  (  Wetzstein,  Z  DMG,  XXIJ, 

165).  On  pourra  dire  que  c'est  sous  l'influence  de  l'inu'ile  du  fatha 
et  (jue,  vu  cela,  on  doit  écrire  avec  un  fatha  et  non  pas  avec  un  kesra, 

car  on  écrit  bien  dL^  fekliâ  k  et  non  pas  lA^Xi,  comme  les  Arabes 
de  l'Orient  auraient  pu  le  faire.  A  cela  je  dis  que  l'imâle  est  elle- 
même  motivée  par  un  i  caché.  Dans  i_jîiÂi ,  il  se  trouve  d'une  certaine 
façon  dans  V     >_;Âi  :   i-jiAi ,  i—jAXj.  Les  dictionnaires  ont  bien  tiX.L<, 


2450 

Sur  la  prononciation  de  jj  chez  les  sédentaires  du  Haurân, 
nous  lisons,  Cantineau,  BSLP  XXXIV,  183:  ., D'abord  la 
question  du  traitement  du  qâf  dans  le  Haurân:  dans  tous 
les  villages  où  j'ai  noté  des  prononciations,  j'ai  entendu 
une  occlusive  sonore  postpalatale  (et  non  vélaireîj  g  et  cela 
dans  tous  les  exemples,  aussi  bien  au  voisinage  de  i  ou 
de  e  qu'au  voisinage  des  autres  voyelles:  on  dit  gamig 
'profond',  géd  ,fort  de  l'été',  Fig^  nom  de  village"]. 

Le  passage  de  q  à  k  est  une  particularité  qui  se  rencontre 
à  plusieurs  endroits,  Littmann,  NAVP,  p.  6;  Brockelmann, 
YGSS  I  §  45,  b,  5');  RD  II,  77.  En  Haurân  elle  est  très 
commune,  1311  n.  7^).  Dans  la  ville  de  Burdên,  en  Egypte, 


roi,  mais  la  prononciation  melek  des  Hadar  et  nieleii  des  Bédouins 
prouve  que  l'origine  eu  est  tlvLi".  [Que  les  dictionnaires  aient  likLs, 
cela  n'est  pas  tout  à  fait  correct;  Cuche  dU^  et  iAL«  ;  mais  Lane, 
Walirmund,    Belot   dUxi,    et  M.  el-M.:  ^]^  q^»,  dU-».-'   w^:>'^  dUj! 

[')  A  propos  de  l'influence  turque  à  Damas,  Brockelmann,  VGSS  I, 
26  dit  en  renvoyant  à  Ôstrup,  Contes,  pp.  126  et  128:  „daher  dort 
fj  als  A-,  u  als  v,  u  als  û  gesprochen  wird".  Pour  éviter  des  mal- 
entendus, il  aurait  dû  ajouter  ,,bisweilen",  voir  Ôstrup  1.1.] 

2)  Dans  le  Ms.  Landb.  n°  18,  p.  23,  nous  lisons:  „Le  O  est  souvent 
prononcé  *^,  surtout  dans  ce  mot  [J^J,  je  l'ai  toujours  observé;  J^ 
est  selon  lui  [c'est-à-dire  l'informateur  arabe  de  Landberg]  i3**J) 
Haur.  et  Béd.";  cf.  Meissner,  NAGI,  p.  140:  „kitel  Impf.  iiklil  tôten. 
VII.  incétel  getôtet  werden.  cetCeJl  Tod,  Ermordung";  le  même,  M  SOS 
VI,  116  n°  13:  „ketennl,  hat  mich  getôtet";  Marçais,  RMTA,  p.  466: 
„JJi  'tuer'  prononcé  J^^par  tous  les  Bédouins  de  l'Oranie".  [Hillelson, 
Sudan  Arabie,  Engl.-Ar.  Voc,  p.  165  kill,  J^  katal  (à  côté  de  jiimp, 
yii  gafaz,  jurisprudence,  w»  figh,  etc.),  cf.  Kuentz,  BSLP  XXIX, 
2.57.  Voyez  aussi  Cantineau,  Enquête  préliminaire  sur  le  dialecte  arabe 
du  Haurân  (BSLP  XXXIV,  173  ss.),  où  il  signale  (p.  183)  ces  exemples: 


2451 

et  ses  alentours,  on  prononce  aussi  tout  o  comme  ^i),  lîdr, 
p.  131  n.  1,  tandis  que  ^  =  g  est  déjà  entendu  à  Alexandrie, 
Vollers,  WZKM  VI,  168.  En  Hogarîeh,  o  est  prononcé 
comme  k,  cf.  1455  [et  ci-dessus,  p.  2447  n.].  Il  y  a  aussi  des 
exemples  en  sahliî,  .layakar,  BBRAS,  p.  269  s.:  „Sleeve 
^AjS  pi.  ûS  —  Badawee  word  ^y\.Xi  pi.  ii^î  i)  ;   spoon  K^aï 

pi.  jijii  —  iixcvÂf'  pi.  j^i'^)]  sugar  cane  ^  jjis  pi.  yL.  m"^ 
(the  word  is  also  pronounced  as  if  spelt  with  ^)". 

Le  o  passe  à  hamzah  en  Syrie  et  en  Egypte,  souvent 
aussi  à  Tlemcen  et  dans  le  Nord  du  Maroc,  surtout  chez 
les  juifs  dans  les  villes  de  l'Afrique  septentrionale,  et 
généralement  en  maltais  comme  parfois  en  punique,  Brockel- 
mann,  V  G  S  S  I  §  45  b,  7  et  m, /S;  cf  dans  la  lurah 
«J»  =  ^Li  et  *fi5  =  *«,  j.Ls, 


katal,  il  a  tué;  kal^b,  cœur;  kawwas,  il  a  tiré  un  coup  de  feu; 
kôddîim,  devant,  et  avec  doute  kam»!,  pou;  kûm,  lève-toi.] 

Dans  le  même  cahier  de  Landberg,  p.  40,  où  il  s'agit  du  mot  — ^>i, 
bût,  en  haurânien,  on  lit:  ,,Il  piétendait  absolument  qu'il  fallait  écrire 
iw^i^  et  non  pas  avec  O".  [Voyez  Meissner,  NAGI,  p.  IX:  „Es  scheint, 
dass  emphatische  Konsonanten  speziell  q  sich  vor  einer  folgenden  Tenuis 
in  die  entsprecliende  Tenuis  verwandeln  kônnen.  So  eiklàre  ich  mir 
kitel,  cetel  fui-  qilel  toten,  uâkfijl  fiir  iiâqCeJt  Zeit";  cf.  Cantineau, 
Et.  1,30  n.,  qui,  tout  en  admettant  qu'il  y  a  des  exceptions  de  la 
règle  générale,  par  exemple  avant  un  -t-,  ajoute:  „C'est  ainsi  que  dans 
ces  parlers  le  verbe  'tuer'  parait  avoir  un  ancien  kâf:  /câtal,  viital 
en  face  de  cl.  qatala.  De  même  le  nom  du  'palanquin  (qu'on  place  sur 
les  chameaux  pour  transporter  les  femmes)'  a,  dans  ces  parlers,  un 
kâf:  fetab:  De  Boucheman,  Sba'^a,  p.  44  et  suiv.,  en  face  de  cl.  qatab, 
et  de  même  cétab  K,  N,  F,  kh'Uab,  SI.  On  notera  que  le  passage  de 
qâf  à  kâf,  dans  ces  deux  mots,  est  aussi  attesté  chez  les  sédentaires 
HOrânais". 

Sur  wS^,  voyez  GLB'A,  p.  95.] 

[')  Class.  ,..L»i  =:  (j^A^ftj!   *y,  QâmLis,  selon  TA   mot   yéménite;    LA 
XVII,  229,7  d'en  bas:  »^  iUïj   ^^3    L>^!>r^'   ^}^^-\ 
[2)  Ce  mot  n'est  pas  arabe;  c'est  le  persan  K^^-àS.] 


2452 

o>^,  369;  673;  1025;  1087  n.;  1257;  1270;  1279;  1280  n.; 
1633;  1695;  ci-dessus,  p.  257;  LLA,  p.  65  n.  4;  Hamâsah, 
éd.  Freytag,  p.  244,  11:  ss^J-ii  oj!  icib  ^_y,_y^^J^s>»^  ^_,.^^A^^*i; 
el-Amâlî,  1,28,2  d'en  bas:  ^Jà^î  Jli'  'p-j?^>. •  --^ 

[//s  ne  conservent  pas  sain  et  sauf  le  blessé  qui  est  tombé 

entre  leurs  mains 
Le  jour  du  combat^  ni  ne  font  de  blessures  non  dangereuses 

à  celui  qu'ils  blessent.] 
En  datînois,  il  arrive,  cependant,  rarement  que  o  devienne 
-,,   673  s.  [cf.  Rossi,  App.,  p.  464]. 

o  ^  ^,  ci-dessus,  p.  545. 

>  ;E:,  Hdr,  p.  680;  Festgabe,  p.  45  ^j;  ci-dessus,  p.  1004,  oîi 

est  discuté  non   seulement  le  passage  de  o  à  ^  en  mehrî, 

mais  encore  la  prononciation  adoucie  de  jj,  marquée  par  .q; 

Brockelmann,  VGSS  I,  161^).  Quant  à  la  langue  littéraire, 

voyez   el-Amâlî  I,  37,4  d'en  bas,  ij.^s>y/-^,  et  Nôldeke, 

NBSSW,  p.  61  en  bas,  ^C\iy  ^Ckl. 

>^,  44;  704;  967  n.  1;  1197;  1726;  MJM,  p.  48  n.  2; 

Hdr,  pp.  131  et  680;  el-Gâsûs,  p.  184^). 


[')  Sur  i^y^i  chose  de  peu  de  valeur-^    aussi    parties   du    corjis   dont 

ta  lésion  n'est  pas  mortelle,  et  (^j-^i,  blesser  à  r endroit  dit,  voyez  Lane 
et  Belot,  cf.  LA  XIX,  179, 11  d'en   bas.] 

2)  iuolï,  prononcé  et  écrit  iCjpLc  par  un  lettré  d'Aden,  256  n.  '2. 
D'autres  exemples  semblables,  640  n.    '^  et  1204  n.  3. 

3)  Sur   o<è,  voyez  ci-dessus,  p.  2352. 

*)  Tibr'iz'i,  Comm.,  p.  21,20:  J,^'^|  ^  A-j^L.Jj^  S^  3>  0^5^^^ 
j^-ib  ^^•)*)  ry-^?.  jji-^jî  ^-y-^^  kA-Sj  Loaji  o^ÀS^i!  1^3  a-ÀS_5  5o\.:>ly) 
'Xj,  'S^^    [cf.  LA  XVII,  344.] 


2453 


As,    class.,    manger   ou   hoire^  voyez  1458. 


^j^iU- 


j^Jls,  rèf/?e  [de  xi;ijywv  '),  Vollers,  ZDMG  LI,  300]  ;  aussi  ^-ly.:^, 
27  n.  1,  cf.  Hdr,  p.  578  [Brockelmann,  VGSS  1,254]. 


^i^  wA.x5,  class.,  être  concave^  1456.  Sur  la  racine  l-^ï, 
renfermant  l'idée  de  concavité.,  réciproquement  de  convexité., 
et  ses  ramifications  différentes,  voyez  1456  et  s.,  cf.  361  n.  3; 
1644;  Manitius,  ZA  XXIV,  125  et  aussi  ci-dessus,  p.  1346  2). 
La  même  matière  a  été  discutée  par  Christian,  qui  a  pris 
les  sons  variés  représentés  par  cette  racine  comme  point 
de  départ  pour  illustrer  le  développement  des  sens  divergents, 
WZK]\I  XXIX,  442  [il  ne  faut  cependant  pas  nier  que 
les  résultats  ne  paraissent  souvent  tirés  d'assez  loin].  — 
w^.ï,  i,  se  lever  brusquement  et  se  mettre  sur  ses  gardes 
(gibier),  du  sens  primitif  se  soulever.,  1386  n.  ;  L  B  ^A, 
p.  57,  26. 

wv-^s,  rendre  convexe.,  1457. 

^lï  pi.  ^L>j,  ^'J>  (Dt  w^î,  554  n.  3;  qbyb,  RO  §129), 
cupole^    589;    1457,    voyez    ci-dessus,    pp.   394   et   1017  s.; 


[')  De  son  côté,  kxvuv  tire  son  origine  de  l'akk.  qanù  selon  Zimmern, 
AFW,  p.  56.] 

2)  Quant  au  latin  cûpa,  Walde,  L  E  W,  p.  311,  fait  remarquer  [sans 
doute  avec  raison]  que  ce  mot  n'est  pas  un  emprunt  akkadien.  Cf. 
ci-dessus,  p.  307  en  bas. 


2454 

emprunté  à  l'araméen  |A.riQ-cj  ci-dessus,  p.  1018.  ^Uv/.]!  &I5 
1322;  1328  n.  ').  —  ^1  ^'^\  J^',  589  2). 
* 

,*i^  enterrer^  1134  et  n.  2.  Cf.  Jlo,    .y,    jLi. 
^',  se  laisser  enterrer^  1134,6. 

^^5,  tombeau^  en  shaurî  qor,  qôr,  1017  n.  2;  Bittner,  Sh  T 
§13;  mehrî  qouljcr,  Jahn,  M  S,  p.  203.  —  ^>Jo; 
u*,'lJî  ^  à  Saydà,  432,  3  d'en  bas. 

s^xilo,  pi.  y^jL*,  cimetière^  1134,  5;  1539;  Hdr,  p.  681  ;  Manzoni, 
Yèm.,  p.  129;  mqubra,  RO  §60. 

'i^jJi,  monnaie^  proprement  ce  qui  vient  de  l'île  de  Chj^pre, 

1318;  Vollers,  ZDMG  LI,  305.  Cf.  ^.f^:^,  pl-  ^}^^,  para, 
monnaie  [Dozy]. 

'i.^^^  fer  pour  battre  le  feu,  Dt;  gèbsèh,  Feiterschlag, 
Snouck  Hurgronje,  OS,  p.  106  n.  2. 

Sur   {j^jj^i-,   (j^^jJ^,   ^J/^^-<-♦i,  pl.  ^.^J^,  du   turc  jvjv»,  IkUi^ 

446,  voyez  Arabica  111,29;  992;  MJM,  p.  24;  Hdr,  p.  681; 
HB,  p.  91;  Stace,  p.  202.  Ce  mot  s'écrit  ordinairement  avec  ijo. 


[')  La    traduction    littf'rale    de   kippa  ti    s  a  mi,    1323   n.    n'est    pas 

il<wjt  iLo;  ce  serait  plutôt  sLfwjl  v_jL!i^f,  paice  que  kippâti  vient  de 
rjJD,  cf.  Delitzsch,  HWB,  p.  340:  „kippâti  IM.  die  End  en  d.  i. 
iiussersten  Grenzpunkte  (des  llinimeis  un<i  der  Erde),  vgl.  ymn  niSJ3"- 

Pour  jA^slS  et  ^^^s,  voûte,  ibid..  lisez  jA.ca£  et  ^ii^£,  Brockel- 

mann,  Lex.  Syr-,  p.  640.] 

[^)  Le  vers  qui  y  est  cité  se  trouve  dans  le  diwan   de   'Abîd    b.   ei- 
Abras  n^  XXIX,  2] 


2455 

;ji^5,  hruit  léger ^  froufrou^  Dt. 

(j»:ui,  u,  pincer^  piquer,  1163  n.  ;  Hdr,  p.  681;  MJM,  p.  10 
[pizzicare^  Rossi,  AS,  p.  227;  Goitein,  Jem.  n°  1040];  I. 
Sîdah    XIIJ,  279,  14:  ii^^ii!!  ^  .^^  Kx^aï  ^i;/-^a>i3  'ix^  c>-^i2>.ï 

.bJiy    oi^lj    [j^jJsj]^    ,<j'uo"b5î    ^îj^Li    (js^:Aiij)    il^3i    ii*^i2>ii]î    ^^    Jjj) 
*       •    .. 

(j^ixi,  saisir^  empoigner^  1163  n.  ;  1246,  d.  1.  —  Sur  la  métathèse 

^_,^-^:2Ï,    voyez    Marçais,    R  M  T  A,    p.   466;    cf.  Doutté,    TO, 

p.  351  rem.  5. 

(j:iJiJ',  dO'Lx:>tj  ^j^'ÀA  L)',  je  me  tiens  à  tes  cordes  =  j'attends 

un  don  de  ta  part,  ^anazî,  1512  n. 

^C2>.ï,  abréviation  de  J^a^^  {J=^i  (pnttance,  HB,  p.  275  n.  6  = 

(ji;La;Cw'  stoqbâd,  RO,  p.  8. 

Ja>.ï<^o>.2,  1190  n.  2  [Marçais,  TAT,  p.  420].  Sur  io^i  < 
■^^Liï,  792,   voyez   LA  IX,  248,  11  :  ^Sâ.î  icJ-^  (j-.^j  L«  -^53 

txï,  class,,  /)o?Ve  e?^  mettant  l'outre  à  la  bouche,  comme  <-«^!, 
1359.  En  Dt  t*.î,  a  est  faire  du  hruit,  taper  '),  361,  cf. 
Christian,  WZKM  XXIX,  442. 

fjjtjt]  «^,   lever  la  tête,  Dt, 

ft^!,  /;oz/-e  fc  Voutre  elle-même,  1458. 


')  Sur  l'hébreu  ynp,  voir  Krauss,  ZDMG  LXX,  342. 
Landbekg,  Glossaire  Datînois  154' 


2456 

Ajtxï,  bruit  d'une  chose  qui  tombe,  23  n.  5. 
v^,  Kopftuch,  =  Ia1<,  Glaser,  PM  1886,  p.  3  [Goitein,  Jem. 
n°  1083];   voyez  l'exposé  détaillé  chez  Nôldeke,  NBSSW, 
p.  37  n.  2. 

wJi^i,    /"a/re   du   bruit,   klappern  (moulin,  scierie,  etc.),   Dt; 

^LJ)  v^î  ^^^  knocked  at  the  door,  Stace,  p.  94;  cf.  Nôldeke, 

NBSSW,  p.  147  n.  1. 

>_jlftA5,   socque   en   bois^  361  n.   3;    Prov.    et  Dict.,   p.  425; 

qibqâb,  Manzoni,  Yèm,  p.  114;  qubqâb,  Stumme,  GTA 

§  78. 

>-*iuij^,  etwas  erhaben  (Fusssohle),  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  301. 

Jyi,  accepter,  comme  dans  la  lurah,  LB'A,  p.  6, 10;  Meiss- 
ner,  NAGI,  p.  138;  RD  II,  47.  —  J^i,  aller  vers  le  nord^ 
885,  2  d'en  bas,  cf.  J^jIj. 

[Sur  ce  thème  et  ses  dérivés,  voir  aussi  Franziska  Pol- 
lak,  Beitr.  zum  arabischen  Lexikon  II  (WZKM  XXXVIII, 
100—124)]. 

J.AÏ,  lier,  1645;  en  général  baiser,  embrasser,  cf.  ^,  775  n.  2; 
Jayakar,  BBRAS,  p.  265  [Feghali,  Contes,  p.  77  n.  2]; 
Bel,  Djâzya,  p.  76  (alors  prononcé  qebbel).  Si  ce  mot  est 
prononcé  gebbel,  il  a  le  sens  de  marcher  dans  la  direction 
de  la  Mecque,  c'est-à-dire  en  Algérie  vers  le  sud,  parce 
qu'elle  y  est  supposée  être  vers  le  sud,  ibid.;  mais  Stumme, 
TTBL  V.  69:   in   gebbelet  lilblt,  wcnn  sie  von  Siiden 


2457 

her  loiecler  nach  clem  Zelte  lieimkélirt.  Aussi  se  diriger  en 

général,  p.  ex.  lihèt  ma  gàbbalù,  là  où  ils  se  dirigèrent^ 

Arabica  111,79  [aller  vers  l'occident^  Hclr,  OS,  p.  101  n.  1]. 

Jjlï,   gegenilber  sein,   Meissner,    NAGI,   p.  138;  Bilrgschaft 

leisten,  RO,  p.  378,  1.  Voyez  sur  la  prononciation  Marçais, 

TAT,  p.  437. 

JoLiij',  être  en  face  les  uns  des  autres,  149. 

3>«-jjXjf,  ''omânais,  1  u  m  r  y  m  e  t  i  n  t  q  ë  b  e  1  b  i  d  d  ô  r  b  y  n  min 

lie  ne,  die  ostafricanische  Kûste  lasst  sich  mit  dem  Fernrohr 

von  hier  erblicken,  RO  §393. 

jlï,  class.,  1339;  Festgabe,  p.  35  [GrLB'A,  p.  63,  cf.  Recken- 

dorf,  OLZ  1910,  p.  128];  }lîyZ^,  88,17;  432,3  d'en  bas. 

iUlIï,  direction  vers  lar^uelle  on  se  tourne  pour  la  prière;  ouest 

en   Hadramoût,   Hclr,  pp.  31;  681;  Hirsch,  Reisen,  p.  166; 

Nôldeke,    NBSSW,    p.    81    [Cantineau,   Et.    I,  35    gôble, 

gible,  gibla,  gobla].  —  'L^>«^'  iJus^î,  171,14,  voyez  1738. 

J^,  Nôldeke,  NBSSW,  p.  81. 

jJï',    rendez-vous   des   Bédouins   pour   conférer^    434  n.   2; 

'ljj-.;j  J^-j'  e;^?     où    est    l'endroit    de    notre    rendez-vous? 

Cf.    Uhud,    p.    31,15:    idbLsi'^   i^^S^l  J^'.   —    -i'L.  J^î, 

voyez  326  n.  1.  —  js^,  devant,  47,21;  161,23  (^  J.xï).  — 

j^  ^J^,  tout  droit,  tout  de  suite,  Dt. 

JLÎ,   I.    Sîdah   XIII,  246:    ^Li  j_,m^  ^î  ^^â^'   tjl  dU  ^Lil 

Cr»    i3^;     â>    ^My*    iiVJJ>5    ,<^    "^^    au    u>j'    -J    Oi    ^>uo^    lAi»!^    -(^^^ 

Joli",  expliqué,  1321.  —  %^,  class.,  1185. 


2458 

aJuJC',  demain^  MJM,  p.  7;  i^JuJCi  ou  'xL^al',  Vannée  j^^'ochai ne, 

Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  28/9. 

Jlxï,  en  face  de,  1274  [GLB'A,  p.  63]. 

Jv-Jj  inf.,  voir  I,  Sîdah  XIV,  155;  LA  XIV,  56,  6  d'en  bas; 
cf.  Hrlr,  p.  681. 

iJuJ,  frihu  '),  1499  ;  Arabica  Y,  42.  PL  J.J.J,  J^^  =),  434  n.  2 
[aussi  gabuL  gibil,  Rossi,  AS,  p.  243];  J^-aaî  dans  ce  vers, 
Marâtî,  p.  85,  après  les  deux  versets  cités  ci-dessus,  p.  2319: 

[Combien  de  tribus  ont  eu  peiir  de  toi, 
Même  si  tu  ne  leur  en  as  2)as  voîdu] 
EI-Amàiî    I,  21,  1:   iJu>.ijJ'  ^^   ^i'  ^^^otxiJî:  ^^l'^  ^J-i'  Ji 

is:du>c:î  dVJASj  '^^.^vjj"^'.  —  De  là  ^_c^5  38,11  [Grohmann,  SA 
1,69;  Goitein,  Jem.  n°  1;  Fischer,  Islamica  1,553]. 


')  On  trouve  aussi  la  forme  a.^^v^t'  ="  ^W^?  ITGGn.  Sur  la  généa- 
logie des  Jo-^s,  voir  Sclnvally,  B  K  L,  p.  38.  —  Dans  Uhud,  p.  33,12, 
A,Lj>Jï    est   citi'-   dans  le  sens  de  Jv^=*    ,j-»   ii*-2Ï. 

2)  En  Ut  S^*i  tandis  que  J«J'-^*  signifie  *>->^j'!i',  /es  hommes  qui  ap- 
partiennent à  la  i«Lkxi  (die  adeligen  Raubrittcr,  Snouck  Huigronje, 
ZA  XXVI,  236  n.  3),  1491;  1508;  1727.  D'après  Snouck  Hurgronje,  OS, 
p.  106  n.  3,  gèbvvelèh  serait  le  pi.  de  gèbilèli  et  gabâil  le  })1. 
de  g  e  b  i  1  î . 

3)  Commentaire:  y^^    J»r^5    ^-^    ô~TZy'^3    •^'^^^    *-^    '^-^    u^'î^' 


I 


2459 

kJLaï  (Datînah),  148,2  d'en  bas:  153,2  d'en  bas;  154,2  d'en 
bas;  451  n.  2;  544;  547;  706;  1156;  1466;  1545;  1609')  et 
iCj^  (à  l'est  de  Datînah),  451  n.  2;  538;  545,  toutes  les 
tribus,  KabilenscJiaft,  esprit  de  tribu,  fierté  de  tribu,  courage^ 
^/(eyre,  ndr,p.682;  Glaser,P M  1884,  pp.  175  et  182  gabjîla, 
Korpsgeist,  aussi  Stcunmesgebrâuche  (à  la  différence  do 
gabîla).  Sur  la  forme  :<JÛAi,  cf.  RD  II,  160. 
J^ijxi,  propice  (année),  ci-dessus,  p.  248,3  d'en  bas. 

* 

y>:i,  voûte,  cave,  606;  Marçais,  TAT,  p.  421;  métathèse  de 

v'-i,  ci-dessus,  p.  1018. 

a^ï,  diminutif  de  *^,  606;  ci-dessus,  p.  1018. 

* 

w^AÏ,  pl.  v'j>ï',  biincli,  Stace,  p.  24. 

C  5 

wO:î,   pl.   (j,>>-i3,   bât,   562  (avec  trois  planches):  1123;  Hdr, 

pp.  318;  682;  Socin,  Diw.  1,287;  GL,  p.  :301  [Brâunlich, 
Islamica  1,487];  piakiiKpiin,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  156 
[Bouch.,  p.  44  et  M  MO,  p.  68  avec  plusieurs  planches]  2); 
selon  Hess,  RD  II,  216,  p.  47,  ^^.^5'.  Cette  correction  n'est 
cependant  pas  nécessaire,  vu  la  prononciation  adoucie  du 
o  (ci-dessus,  p.  2450  et  n.  2). 

'iJj^i,  camel-saddle  for  drauglit,  Stace,  p.  196. 


')  De  là  JtVî^S  hâve  respect  for  yourself,  =  jj-^-^^-o',  Stace,  p.  212. 

2)  Ms.  Landb.  n°  18,  p.  4Q:  „Dan.s  le  combat,  les  filles  se  lèvent  sur 
le  katab  (orné  de  plumes  d'autruche  et  d'autres  parures);  il  a  deux 
ailes  en  bois,  ganhân  (ainsi  prononci')  sur  lesquelles  on  peut  étendre 
une  toile  pour  s'abriter;  elles  saisissent  les  deux  ailes  et  poussent 
des  zarânt". 


2460 

;i,   exhaler   une   odeur  (viande   cuite),    1460  n.    [cf.   aussi 
Brockelmann,  VGSS  1, 154,  rem.  1]. 

^,  adv.,  droite  Dt,  synonyme  de  ^_k-w  et  de  ^^-^i  1684  n.  1; 
yi    .•:^^Li  — ^Aj,  ??<  «S-  je^é  la  pierre  tout  droite  404. 

Dans  la  langue  classique,   il  y  a   un   ji,  s\'nonyme  de 
Jâ,  côté,  région  :  I.  Sîdah  XIII,  281,  2  :  ^yJ^^  'jJ^-^.  *  ^,-*4^^5; 

iuL;Us>'j    ,  iA=>'    ,  »'   MJ>i    l\:>'»    xj-lis    lA^'    ,  -le    «i»    .VjLi    ,  _:>'fc;J" 

o,  o)  ,;_  _;_ 

.xj-ai    iA>î    (i>£    bJLj    ^Àx^    Î3)    ^f^3    '^-^ij 


Jji,  inf.,  carnage^  536');  J>-^»  j^,  guerre  à  outrance,  \-^:^'ij\ 

111,18;  535. 

J^,  i7?ri  se  /<?/•«  tuer,  1261  ^j. 

v'-i^>i,  u,  ?'o?<s.se?-,  1086  [aussi  class.,  LA  II,  154:  w>.^.iij'  w«.^i 
JoLv  '3'  L^i^  -Jwj^-s].  Cf.  .:iJ!,  aussi  aS  [Beaussiers.v.J,  tousser. 
iUj^Ji,  initain,  1450  [LA  II,  155,9:  h^U^Î  Xx^Ji))  sA^  ^' 
Aj  ^J  tfjj<^,>LxJ'  ji  Joi.*o'  ^i  f^^U  JjiAvJi  ^y^  .Juj»'^],  cf.  Prov. 
et  Dict.,  p.  100  [Goitein,  Jem.  n^s  81  ;  108;  pi.  gahab,  Rossi, 
AS,  p.  230]. 
.«.A^s^Jù,  hrolhel,  Stace,  p.  196. 


')  Selon  Uhiistian,  OLZ  1915,  col.  138  n.  1  et  WZKM  XXIX, 4413, 
J^  serait  formi-  de  J^  par  l'infixé  t,  hypothèse  inadmissible. 

[2j  Ici  les  deux  rubriques  ont  été  permutées;  1.  i)  lisez  ..{).  40 
N°  111,1",  et  I.  13  „p.  21   N°  VIII  v.  3".] 


2461 

L>^:?.s,  i,  démentir^  Dt,  ^c^'^^"  q^  o^A^'.a,  veux-tu  démentir  ce 
que  je  dis?  Cf.  lX^vS'. 

^^s  <^s ,  V.  h.  V.,  fesse,  362  et  n.  5  (q  a  h  àr  ah)  ;  1526  =  «y^. 

j^:i,  sauter;  tomber,  1256;  Uhud,  p.  17,10:  Liî^jj  j^,ï  Jjb 

^JJlî^   ^^  b!    [cf.    LA   VII,  261] ;    Ahlwardt,    Samml.    III, 

n°  XXIII,  29;  Rûba  ûbs.,  p.  94;  Yahuda,  ZA  XXVI,  353: 
^j=>yi  gôhazë,  Niederhocken  [aussi  Goitein,  Jem.  n°  603]; 
ibid.  :  „;^ï  'niederkauern',  aucli  'schmollen'.  ^y>ysl]  ist 
spezifiscli  fur  die  Art,  wie  Bettler  und  Gefangene  gede- 
mûtigt,  mit  herabhângendem  Kopf  und  niedergeschlagenen 
Augen  auf  den  Knieen  liocken"  [sur  j>y>^  voyez  aussi 
Goitein,  .JG,  p.  40].  Cf.  j^,  Iklarçais,  TAT,  p.  446; 
Kampffmeyer,   J^G,   p.  50  n.  2.  —  ^i,  a,  s'écarter,  1256. 

ij^^^^'i,  se  lever  brusquement,  se  précipiter,  LB^A,  p.  6, 19, 
voyez  1256,  où  l'on  trouvera  plusieurs  exemples. 

i3j5^,î,   u,  faire  le  pai^i  sans  levain,  voir  la  description  625. 

Ja5^v2,  disette,  539  n.  3  [aussi  class. ;  gahtah,  carestia, 
Rossi,  AS,  p.  198]. 

*    •  ^  •• 

.J>^:i,  crâne,  ci-dessus,  p.  1654;  TT,  p.  825;  prononcé  ^J>~^^i, 

nigaud  (proprement  Dickkopf),  492,  4  d'en  bas,  voir  Dozy 
11,310  et  Vollers,  ZDJ\IG  XLI,371. 


2462 

i;À:<>iL<,  omoplate^  1241  n.  4.  [Dans  la  lurah,  '»â:<:^  est  tYm, 

porte-poussière^  LA  XI,  18o,  11]  o^j^^-iw,  Schneeschippe, ^ocm, 
Diw.  Gl.,  p.  301. 

*r5^Jî,  e^ye  mauvaise  (année),  Dt,  iJ.^'  c:^>*^i,  /^  ?/  a  disette. 

En    ""oraânais,    ,«-:5:^.s    est    sauter,    aufspringen,    mais    aussi 

descendre,  1256. 

*.5^^,  /«/re  descendre,  hermiterbringen,  ^omânais,  ibid. 

^^t  sich  blindlings  losstilrzen,  se  précipiter,  ^omân.,  1257; 
anschwellen  zum  tJberlaufen  (von  einem  Bach),  Socin,  Diw. 
Gl.,  p.  301. 

f^^i  disette,  Dt. 

'^^'é,  Platz,  Moritz,  Zanzibar,  p.  73. 

L\i,  en  Hdr  pour  la  plupart  J<i,  Hdr,  p.  683;  Arabica 
111,38;   aussi  I^;   LA  IX,  257, 13  d'en  bas:   ^  ^.^u^!  i^oî^^ 

»A-p3  ^^rv'^  *-A«*^'  (C-^r?  LT'-'^^'  OV^'^^'  f*-'*-'**^  (MV"''  0^J^>->  l-4Jt_5 
tb  \JCJLi>0  b!  Ljr^U!  JotàJ  J«.-=>AJ'  L-^Jtj  iL<-w>5!  J>3AJ'  "^5  (;,v^' 
u-ixJic.    J-xà-'   ^o    ijNjÎ    iL^^J    jJl-w.Xj      ^J-«.b_5      ^J.j.0    dV^flJ    ,«_bOJ,t 

')  Var.  ^1^  et  X«. 


2463 

-^ijtxi  .^£  'Sj-*,  dUliî  vjLijJ  iuJLC!  Jwoî  (j^  oy^''  voyez  aussi 
LA  IV,  345, 12;  Streitfragen,  p.  oi,  cf.  Brockelmann,  VGSS 
1,52  et  MJM,  p.  15.  [Sur  l'étyraologie  de  J^,  voir  Cohen, 
S  V,  p.  62].  —  La  dernière  consonne  de  oVs  peut  quelquefois 
être  assimilée  au  mot  suivant,  p.  ex.  c.:aaxj^^j<^;s,  je  suis 
guéri,  je  vais  mieux.,  Hogarîeh.  On  trouve  aussi  la  forme 
qa,  p.  ex.  qa  akalku  =  ^i'\  Aï,  j'ai  déjà  mange]  ci- 
dessus,  p.  1010,2  d'en  bas;  Yaliuda,  OS,  p.  415,  A^.^ 
sxsc^  'hiAc  , -vico  l\j.j  ^^Uî  L>  y^j>  ^x^^  uëhed  qâtih- 
târiq  dâqnû  gâ  llâh  (i)irld  iisuî  '^lïhâ  ôiftâ,  dem 
einen  brennt  der  Bart  und  der  andre  will  c  i  f  t  â  ')  daran  hraten  ; 
Ritter,  Der  Islam  X,  126,  d.l.  lô  1-islâm  câ  hannau 
''aie je,  Kdr'n  Glàub'ge  sie,  so  Jidtten  sie  Erharmen. 

[Dans  le  dialecte  du  Yémen,  c<i  est  courant,  Goitein, 
JG,  p.  172;  Jem.  nos  834—859;  Rossi,  App.,  p.  241;  AS 
§  61].  Sur  Ai  en  Dofàr,  voir  RD  II,  138  s.,  cf.  Socin,  Diw. 
GL,  p.  301;  en  mehrî  c'est  ber  (bar)  qui  correspond  à  As, 
Bittner,  M  S  IV,  28.  Voyez  d'ailleurs  Brockelmann,  VGSS 
II,  507SS.  [Cohen,  S  V,  pp.  62  et  67]. 

En  Dt,  Ai  fait  le  même  oftlce  que  l'affirmatif  ^,!,  495; 
cette  particule  peut  être  usitée  devant  un  verbe  (aussi  un 
participe),  un  substantif  ou  un  pronom  suffixe,  p.  ex. 
oJi^  Ai  ^,  51,3;  ^s^^  Ai«,  51,7;  ^y^\  Ai  ^,  55,2; 
oÂPj    Ai    "^3,  61,11:     ^_^:>    Ai    "b^^,    62,10;     v,:^-*^?^    Ai    "li^, 

62,18;  cl^fiJ^  Ai,  67,11;  ■^'i''^  ô^,  78,2;  ula  cjad  as- 
sàrha,  1630,  7  d'en  bas;  U^^ô  Ai  "i,  1689,  4  d'en  bas. — 
o^Â^  Ai  ^U,   537,10;  ^^''■:^  Ai  il^,  1460,  3  d'en  bas. — 


')  Pers.  kifte    [iJCs^i  ],  Hamrnelroulude. 


2464 

,^^AÎ,  1460, 10;  1520,  7  d'en  bas;  gid ni,  1598  en  bas;  ^Âi  i), 

536,4;    5Aî,   53,13;    ^Ai    (Hdr   rsAï),   496,2;    -^Âî,    1151,2; 

.J\i,    1166,  d.  1.;   .Ai  "^,  64,16';  J=Jo,  62,5.12;  404,3  d'en 

bas;  423,  d.l.;  *0^,  27,  16;  ^Aï,  1775,  3  d'en  bas;  ^.^AÎ  ^, 

1111,9;  tehsùbuh  dugr  ahdar?  Là",  yâbis  qadeh, 
crois-tu  que  les  haricots  soient  verts  ?  No)i,  ils  sont  cer- 
tainement secs. 

Âï,  dans  le  Nord  de  l'Afrique  suffire,  égaler,  pouvoir,  con- 
traction de  .As  ou  thème  verbal  de  la  racine  Aï,  qui  se 
serait  développée  ensuite  en  .Ai  et  en  (^Ai,  Hdr,  pp.  176 
et  683,  cf.  433  n.  1,  ou  [selon  l'explication  la  plus  probable] 
développement  verbal   de   la  vieille   particule  Ai,  cf.  J-Ai, 

il  me  suffit,  ^ilÂi,  il  te  suffit,  etc.;  Marçais,  RMTA,  p.  467, 
cf.  cependant  Festgabe,  p.  46. 

Dans  le  parler  marocain.  Ai  est  très  fréquent,  Kampff- 
meyer,  M  G,  pp.  6,  7  d'en  bas;  7,6;  17,17;  28,16;  29,1; 
30,4;  35,4  d'en  bas;  50,15. 

Âiw  ou  Âiw  [tranchet  en  fer],  438  n.  3. 

^Ai,    récuser,    309,  d.l.    [cf.    J.  -Ai,    contester,   voyez    les 

dictionnaires]. 

-Ai,    pi.    jAi^   ou  .,.>AÎ,    écuelle  en  bois,   expliqué   606; 

831/2    [Cantineau,  Et.    1,34    gàdab,    gâdah];    dans    le 

Haurân  -Ai,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  151.  En 'omânais  pi. 

c 


•;  HB,  \>.  203,2  den  bns  et  ]>.  2GC,  4  à  tort  kiJAi. 


2465 


i;=>L\5,  RO,  §  131;  avec  un  pronom  suffixe  qdahit-ne,  ibid. 

,  o  - 

-lXjIo,    pi.    -,oLiJ^,    louche 
mets,  607;  Hdr,  p.  685. 


-Julfl,    pi.    -,oLiJ^,   louche   pour   le  0,-0,  bouillon^  et  d'autres 


*  ... 

.Js.i,    estimer    approximativement,    Hdr,    p.    w^,^,  .w.-«-  ^. 

/"cm-e    ?m    si^we    avec   la    main,    1268;   LB'^A,    p.  6,15;   cf. 

,^.l\jL)   î^-lii,  LAm,  p.  84  n.  7.  —  .ô<stA,  environ,  72,12. 

J^,  quantité  déterminée,  valeur,  355, 1.  —  ^«Aib,  soviet  als, 
RO,  §  165.  —  ^'^  ^Aï^  uqâdër  kâfi,  und  damit  basta, 
Stumme,  GÏA,  p.  150. 

.j^>Âï,   p.   ex.   é3â  ^_^Sâ,    ^^3   ':i'iû3,  ich   bin,  Jiabe,  tue, 

leide    dasselbe     wie    du,    Fleischer,    Kl.    Schriften    1,380; 
Brockelmann,   VGSS   1,157;    Vollers,  Z  D  M  G  XLIX,  493  ; 
Marçais,  Tlemcen,  p.  165. 
.l\ï,  class.,  en  Syr.  qudr,  marmite,  ci-dessus,  p.  841  ;  MAP, 

p.  431 , 8  d'en  bas  k  i  d  r  [Cantineau,  Et.  I,  34  g  é  d  e  r,  g  é  d  e  r, 
pi.  gdûr;  cf.  Zimmern,  AFW,  p.  33]. 
s.Jo,  petite  marmite  en  terre  cuite,  Syr.,  ci-dessus,  p.  841  ; 
Manzoni,  Yèm.,  p.  120  [voir  Marçais,  TAT,  p.  422]. 

De  là  soqotrî  q  é  d  0  r,  faire  cuire,  Bittner,  Sh  II,  60  [Les- 
■   lau,  p.  368]. 
^^•^î  J\ôà,  ci-dessus,   pp.   487   et  1008.  —    Sur  les  i-jp  ^:n, 
voyez  Krauss,  Z  D  M  G  LXX,  322  s. 

pAî,  Jtriser,  Aden,  1165. 

*  ... 

[j.Js.is,  class.  marcJier  en  tête;  j.<A]s,  arriver;  piAï,  être  antérieur. 


2466 

ancien^)].  En  "omânais  *Aï  fjdum,  devenir  vieux^  RO,  ^  266. 
-Ai  =  *Âiu-,   LLA,  p.  48,  cf.  Fischer,  ZDMG  LXV,  155. 
iû^^.Ai,   Alter,  RO,  §  77;    Rôssler,  M  SOS  111,40,  d.  1. 
j.'Jc,  infinitif,  537  n.  3;  cf.  542.  —  *Cvs,  prép.  devant^  peut- 
être  originairement  infinitif  [voir  GLB'A,  p.  63;  Cantineau, 
Et.  1,35  geddâm,  èf')ddâm].  —  Selon  I.  Sîdah  111,136.1, 
*!>Aï  serait  aussi  subst.,  cUef^  ê^. 
^*)C\£S  ou  *jAaj",  cltef^  537  s.;  1789  n.  1  [originairement  nom 

abstrait,    indiquant  la  dignité   de   chef;   selon   Dozy   *jAkj" 
est  grande   maUrise^    dignité   de  grand   maître^   marquisat, 
épiscopat,  etc.  Cf.  en  français  excellence,  seigneurie^  etc.].  — 
*^l\«j',  im   Voraus,  RO,  p.  115,  d.  1. 
j,!(Âfij,   j.'ÂaJ'!,  inf.  avancement^  540. 
-.JJJii^  160,10,  expliqué  1717;    ci-dessus,    p.  1093. 
*Âiu),   pi.   'mS^^    1454;    plus    rarement    ^j^Csaa^    clief^    en 
Hadramoùt,  1789  n.  1;  Hdr,  p.  *685;  HB,  p.  34.  Hors  de  Ha- 
dramoût,  j.«/«  a  le  sens  de  contremaUre,  surveillant^  1789  n.  1. 
iCcÂiio,  perron  élevé  et  fortifié  devant  un  château,  HB,  p.  65. 
Sur  mCsàa^  préface^  avant-garde^   prémisses,    voyez   ZDMGr 
LXV,  154. 

'As,   u,  sans   doute   synonyme   do  tj:w\î,   i;    LA   XX,  31,5 
d'en  bas:   bAï   (^ajlj   (^ÂJs^    '^aJ  joVJLj   j.'jtli-'j  j*-:^lî'   ÎAÎ 


[')  D'après  704,  où  d'ailleurs  il  faut  lire  ,^  4  et  12c  i)oiii"  §  13  f  2,  le 
tun.  [«lAi  serait  =  j»iAi^  mordre,  mais  en  vérité,  la  lormc  gdiiii,  beissen, 
citée  par  Stuinme,   n'est   que  le  class.  |»iAi  avec  kd  > gd.] 


2467 

.j^xj;.  ^is''  ^c<i>  (^lXsj  ^av..<j1j  i^aî,,  OÙ  le  vei'be  a  le  sens 
c^eYre  crz«?ie  odeur  agréable.  D'ailleurs,  (^Aï,  i,  est  être  juste, 

droit,  256, 1  ;  Hdr,  p.  685,  cf.  Festgabe,  p.  46  et  Socin,  Diw., 

Gl.,  p.  301.  Aussi  suivre,  MAP,  p.  248,  v.  2: 

Ekdi  Ijatît  ed-darb   là  tatla^   el-bûr, 
Folge  den  Linien  der  Strasse,  tritt  niclit  auf  die 

[Brachfelder  ! 

(^lXs,  suffire,  voyez   Dozy.   En  Hdr  rendre  droit,  équivalent, 

convenable,  etc.,  Hdr,  p.  686. 

^ols,  être   en  face  de,  722;  723;  ;jiws^-x  (igioLiiJ"  Lo  syl  oi3), 

mille  aiguilles   ne  peuvent  pas  faire  une  faucille,  Stace,  pp. 

103;  156;  Hdr,  p.  686. 

^Jsju",  suivre,  330;  être  droit,  équivalent,  convenable,  Hdr  1.1. 

(^o'Jjj,  être  coidant  en  affaires,  330. 

ySi,    droit,   Yém.,    1634  n.  ;    prép.    ^•^Csji,    droit  devant  toi, 

Hammâmî,  1289.  LA  XX,  32,  7  :  ^  «^J^iî  ^AÎIÎ  3=^^'  ^jî 

tLvi,  cô^(',  direction,  Hdr,  p.  686;   ^LvJs  (j:-ci.^!,   ynarchez  tout 

droit.  —  ÎAsj,  iws,  fZ^i  côté  de,  42,25;  1011.  —  ÎAi  ^j^, 
€^24  co7e'  cte,  52,6;  161,20;  426;  RO  §  197b;  ÎJ^  ^  aussi  = 
v3.:.>  er'   1119  n. 

^j:Ai,  contre-vcdeur  exacte,  327,4;  revanche,  1079,5  d'en  bas; 
^oVi  (j:3oi  Lo,  ?7  ne  s'est  pas  laissé  prendre,  545,2  d'en  bas. 
^AÎ,  ancien  =  ^c>^,  1151  n.  1. 

.l\ï,   emporté,  Dt. 


1)  Ou  ^^Laj 


2468 

otXï 

v^jÀs,   i,  jeter,  cf.  ^iÀi>;  I.  Sîdah    X,   100,  10:   c>>ry<— ''  ^î 

y^\>-L.    i^oJii'^    'lx2*,'1j    ^^ji'Jl    v^îJ'isj    ^Jw:>    ^J'^    ^;    injurier, 

comme  ,^oè",  1669,5,  voir  Nôldeke,  XBSSW,  p.  47  n.  3; 
vomir   [cf.  suédois  kasta  npi)],   dans  la  lurah  et  RD  11,48. 

JÀi,  couper  la   queue   et  la  crinière  du  cheval;  couper  la 
main   et  l'enlever  tout  à  fait;  aussi  frapper  qn  à  Vocciind, 
986;  1161;  Socin,  Diw.  GL,  p.  302. 
Aussi  prononcé  Jji. 

JwVJlj",  -se  retrousser  la  jupe  ou  les  manches  pour  être  plus 
libre  au  travail. 

Un  des   'Awâliq   Supérieurs   a   dit   pour  se   moquer  du 
village  de  Labâhah')  (basît): 

iJLs^iXiU    Z^iJu  ,  i;.?^   14!   iJuj    L*      Ki\\àjis)    ci^    ^-r:^   ^3»^*^   ^)^^ 

Une  fille  retroussée  gouverne  le  village  de  Labâhah, 
Il  n'y  a  pas  de  soir  qu'elle  ne  se  soit  enduite  de  collyre  ^) 

[pour  la  guerre. 
iJjë,  touffe,  les  cheveux  qu'on  laisse  descendre  le  long  du  front  \ 

1809  et  n.  1;  1778;  Socin,  Diw.  GL,  p.  802;  Stirnlocke,  MAP, 
pp.  160  et  396,  11;  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  94  n.  18;  ci- 
dessus,  p.  1289  sub  wsu5  . 

^Àî,  la  matière  qui   sort   d'un   œil  malade  de  uV*.,  Dt. 


«)  Voir  1609  n.  .5. 

2)  C'est-à-dire  joyeuse  de  faire  la  guerre. 

3)  Selon   Jaussen,   CA,   p.  54  n.  1    coupure  des  cheveux  de  devant,  à 
la  hauteur  des  yeux,  ce  qui  n'est  pas  tout  à  fait  correct. 


2469 

f 

^,  a,  rester,  8,19;  10,18;  27,28;  28,3;  51,8;  65,1;  76,10; 

1579;  (j^   ,5,  confirmer,  35,20. 

Sur  V^JJ,  vo3'ez  635  n.  1');   les  combinaisons  sémasio- 
logiques    de    Christian,    WZKM    XXIX,  443    sont    trop 
fantastiques. 
yî,  faire  rester,  19,  9. 
Jû',   rester,  Dt. 
.15,  restant,  ferme,  547;  671. 

.^^,   inf.  séjour;    .^X'    uJ,  Jusquà    ce  que   nous   ^missions 

conférer,  328, 1. 

»y.^,  toupie,  Eg.  1231.- 

B.^.B,    flacon,    houteille,   591;    HB,    p.   66   n.  2    [qarôrah, 
Rossi,  App.,  p.  265]. 

*  ".. 

y,  devenir  amer,  79,  4,  6,  7,  9,  17,  20,  21  ;  1204;  Hclr,  p.  687, 
tandis  que  ,5,  i,  est  être  amer  dans  son  essence. 
.lî,  amer,  1204.  1.  es-Sikkît,  p.  672,3:  u^  ^v/^'  cr»  '*';''^  ^ 
(^'L)  "tijJ'  v_j^3  "li^Jî  J.f'!  :  c>JS  .ti)oL;*«[  w*iôl;  cf.  ci-dessus, 
p.  391. 


'/ 


]J>,  lire,  ci-dessus,  p.  1779;  dans  le  Qorân  réciter,  Nôldeke- 
Schwally,  Gesch.  d.  Qor.  I,  32  ;  Snouck  Hurgronje,  Mekka 
II,  225  n.  2).—  J.^UJ1  1^,  780. 


[<)  Ibid.  il  faut  lire  ^r ,  ^Id.  pour  ^c ,  (D^l.] 

2)  Nous   y   lisons:   „Jedeafalls   heisst   Qirâ^ah  (Qirâjeh)   das  rituelle 
Ableiern   religiôser  Texte,  ob  man  dièse  nun  durch  Vermittelung  der 


2470 

Sans    doute   originairement    une    onomatopée,    ci-dessus, 
p.  1005'). 

^.,i^,  récitation^),  comme  le  prouve  la  tradition  suivante, 
Boh.  I,  151,  5  d'en  bas,  puisque  le  Prophète  ne  savait  pas 
lire:  ^i-i)  A  '-«j  Ju«5  \>Ji£  &)J'  ,  ^Jlo  *JJ'  ^^,  ,.,l^t  v_jw^J  c:^Jls 


_  te 


*j«Uj^J    i_j'JatoL)  \'i    c>A.4iE   Q.J)   Q^  wJlï    *.3tj  Jï    .ij:*^'^.   —   Pour 

ce  qui  est  de  la  prononciation  (qur^ân  >  qurân),  nous 
pouvons  renvoyer  à  Nôldeke-Schwally,  p.  31  n.  6;  cf. 
Marçais,  Tlemcen,  p.  21  :  ,,Une  très  curieuse  prononciation 
est  celle  de  qor^ân,  Coran:  elle  est  assez  courante,  et 
semble  dans  une  ville  de  tolhas  une  réminiscence  emphatique 
du  £  de  la  racine  Ls". 

^ys,  u,  être  iwès  de,  avec  J,  26,5;  avec  ace,  ci-dessus,  p.  7. 
Cf.  vr^î  ci-dessus,  p.  275  et  vol.  III,  p.  xi;  I.  Sîdah  XIII, 

277,11:  (3^^.  ^y  l3o   \3\  ^L/^  ^L.^  ^  J-ib-v 

Schrift  oder  sonstwie  liât  kennen  lernen.  In  Mekka  nennt  man  auch 
das  Schnurren  der  Katze  und  ahnliclie  Laute  Qirâjeh  {èl-bissali  tiqrâ)^ 
wiihrend  das  Kriihen  des  Halins  Adân  heisst  {èd-(Hk  je^'cddin).'' 

')  En  mehri  lire  est  qarû;  lecture,  F.esen,  qarôn,  Jalin,  M  S,  p.  205; 
parler,  râtiiî;  langage  i-arûy,  780  n.  1  et  ci-dessus,  p.  !003ss.  Selon 

780  n.  1,  ratiri  et  rarîiy  seraient  'y^ï',  lire  et  s^^rï,  lecture  [ce  qui 
n'est  pas  hors  de  doute,  malgrt'  l'aflinité  do  qr'  et  de  rrv]. 

2)  Weissbacli,  Festschr.  Hommel  11,240,4: 

L  a  r  û  h    1  -  ib  n    i  s  -  s  :'i  b  i  t    u  ô  g  r  a    b  -  g  o  i"  ';'i  n  a, 
Ich  will  zum  Sohne  des  Sabbats  gehen  und  in  seinem  Gor^ân  lesen. 
Ici  Q'yijS  est  la  n~lin  du  juif. 

3)  Sur  V;*^  ==  V;'^)  voyez  Brockelmanu,  VCiSS  1,122  et  Noldeke, 
ZA  11,447:  „Die  Bedeutung  der  zieinlich  haufigen  Y  Vj-^  'st  ,ong', 
dalier  vom  Zwitngen  und  Festdrehn  und  besonders  von  Hedrimgnis  und 

Not  aller  Art,  Gegensatz  — ji  (auch  ^-"«-'J  u.s.w.).  Dann  kann  es  auch 
'eng  heran  kommen'  ('beinahe')  heissen  und  beriihrt  sich  so  in  der 
Bedeutung  mit  Vt*?  ''^^  aber,  so  weit  wir  wissen,  schon  urseniitisch 
'iiahe'  als  Grundbedeutung  liai." 


2471 

Vj5,  apporter^   56,24    [avvicinare,  Rossi,  AS,  p.  194];  dans 

le  Yémen  labourer  le  chanip^  vol.  III,  p.  xi;  en  "anazî  être 

près  de  [GLB'A,  p.  63].  Inf.  ^^h^  Hogarîeh. 

^-j.iî,  rapproclier,  1737. 

v-«j,  être  apporté^  Rôssler,  M  SOS  1,80,15.  Inf.  v*^'?  542. 

iù.ï,   outre^    voir    608;   LB'^A,   p.  7,15;   Jîkleissner,    NAGI, 

p.  138;  Snouck  Hurgronje,  JVIS,  p.  56  [Rossi,  AS,  p.  224]; 

ci-dessus,  p.  1336  n.  ')  Dimin.  i:>.jjï,  314.  Cf.  ci-dessus,  p.  840 
sub_^'j>;  Kasd.,  p.  58  n.  2. 

^^,  cabane,  584;  cf.  J^arçais,  RMTA,  p.  468. 

<-)AA,  petit  plateau  rond  en  ""azaf  qu'on  met  sous  la  meule 

à  bras,  1114. 

iujl<,  raccourci,  Dt^j;  en  Hdr  KjJI<  Q^t  parenté,  Hdr,  p.  687. 

Aussi  sac,  HB,  p.  99  (io^). 


ilj^' 


-Lj3,  671  n.  ;  1380  n.  6;  saisir  dans  les  bras  ou  avec  les 
deux  mains,  Sj^r.  ;  K>i  c^^I^jJï  ^_j-^  „.  xxà^  U,  voyant  qu'il 
cdlait  s'enfuir,  je  Vai  empoigné  [Spiro  to  économise,  be 
avaricious',  Doz}'  rompre  d'après  Schiaparelli,  Vocabulista].  — 
x;oL;l>  ^5,  xiS  iijJis  _jji,  il  est  attaché  à  sa  religion,  Syr.  [Spiro 
avaricious,  miser  =  Bocthor  apud  Dozy  ;  cf.  kIoJjÏ ,  economy, 
avarice,  Spiro  et  Bocthor]. 

iij^.fij'  avec  prép.,  léUs  c>^A)',  je  t'ai  saisi;  ii-rs^-cioL  J^jJij', 
il  saisit  l'arbre  avec  ses  deux  bras,  Syr. 


[')  Ibid.  il    faut  lire  ii2p'-\  et  {.n^j  potir  N3î:3'll] 
[2)  =  iojL*,  sAorf  cwi,    VMVW,  p.  5^ 
Landiîeeg,  Glossaire  Datînois  lôô'* 


2472 

[Selon  Rûzicka,  KD,  pp.  34  et  123,  iajjj,  rompre  viendrait 

de  JjJs  et  JajJï,  être  tenace,  avare  de  -L^i;  mais  le  sens  de 
ro)npre    pourrait   bien    se    développer   de    celui    de   saisir^ 
serrer  fortement]. 
* 

«jjî,  tapoter;  faire  tic-tac,  claquer  (porte),  361  et  n.  4; 
1380  n.  6;  Hdr,  p.  687;  ci-dessus,  p.  702  sub  -.A:>->.  Con- 
tamination  de    5_>JJ    et    ^  — ï  ;  selon    Rûzicka,   K  D,   p.  34 


wujs,  wozs-e  (of  moving  things  about),  Stace,  p.  111. 

;«j^,  pi.  ,tj'j,  bonnet  que  portent  les  femmes  des  Bédouins 
des  Gûwân  ')  comme  les  Dalécarliennes  2),  cf.  Nôldeke» 
NBSSW,  p.  37  n.  2  et  Littmann,  ZA  XXI,  71  n°  162. 

^Jï,  cabane^  584. 

ic«^>i,  gror^e,  1163  n.;  Marçais,  RM  TA,  p.  469. 

* 

_Jî,  a,  dans  la  lurah  blesser:  >„^,  ci-dessus,  p.  257  ;  Nôl- 
deke,  ZA  XXXI,  212  n.  2.  Dans  le  Sud  éclater^  détoner, 
(fusil);  2^cirtir  (coup  de  fusil),  81,5;  467;  498;  Hdr,  p.  687; 
Arabica  V,  207.  —  -.yb  ^^'uiJ!,  le  fouet  claque,  Dt. 
_y5,  /«ïVe  partir  le  coup;  OîJJ-«J'  -^s,  ^//-e/-  2tn  coup  de  fusil, 
903;  Stace,  p.  65;  voir  ci-dessus,  p.  2018  sub  éji\.X;>. 
„  .Uj,  he  taunted,  Stace,  p.  170. 


')  Voir  1349. 

-)  Selon   une   autre   notice  aussi  fichu  pour  la  tête  des  hoinmes,  Dt. 


2473 

iL=>ys,  détonation^  903,8  d'en  bas. 

_  .la,  dans  la  lurah,  qui  a  fait  toutes  ses  dents;  expérimente\ 

habile;  aussi  dans  les  dialectes,  Hdr,  p.  687,  cf.  Marçais, 
RM  TA,  p.  469  ^Jji  j^^^  ^iî^  "te  voilà  maintenant  un 
parfait  arabe";  Hartmann,  LLW,  p.  184,3  d'en  bas  aiis- 
getvachsen  avec  le  pi.  gurrih,  p.  94,3.  —  -jLsj!,  aussi  les 
grains  secs  par  opposition  à  ceux  qui  sont  encore  tendres 

(lAH^).  333  n.  1. 

-,^^.i,  inf.  ou  pi.  de  .^Js,  1400. 

.î,  sabre,  MAP,  p.  244  v.  9. 


ojj,  class.,  rester  coi,  632.  Aussi  oJs  et  oj-,  ibid. 

û 

J'y»,  sm^e,  ci-dessus,  p.  1064. 

o^,   dans   le   dialecte  des  Kindah  o^,  j^AÏ;  dans  le  Sud 

scde,  sordide,  1578. 

^coLï,  pi.  q'^^^î,  nom.  gen.  oy,  ^ez^we  des  animaux  à  pieds 

fourchus,  710. 

(_-vl\j^,   du   grec  Kxplt;,  ■7'èoç,  crevette,  ci-dessus,  p.  1489  n. 

^oJu,  explication,  interprétation,  HB,  p.  287  n.  29. 
* 

—  05 

iLcj^s,  toîi/Te  cZe  cheveux  sur  la  tête  rasée,  1778;  Hdr,  p.  687; 
ci-dessus,  p.  1331. 

iCj^,  ci-dessus,  ibid. 


2474 

L^-.Jî,  635  n.  et  1691.  Ce  thème  renferme  l'idée  de  froid 
intense^  LA  VIII,  53,8:  i^:i*,  o-Jt  iowyiî^  oy  uw^s  J^y'  u'*/ 
<jo.tî  JsJij"  "^j  u*^/3  u"*;^  r^^v'  '^•^^'i  1-^yiJ"-  Dans  le  Diw.  de 
Sanfarah,   cité   635  n.  nous  lisons: 

avec  la  remarque:  o^''  i_v.^fi^'5  [Lane  sub  Jvo]. 
*   .•  •. 

(ji,j,  u,  rafler^  arraclier  à  la  hâte.,  enlever  l'écorce,  ahscJiahen, 

564  n.  ;  Hdr,  p.  687  ;  Prov.  et  Dict.,  p.  426  ;  aussi  fawe  un 

bruit  sourd,  comme  lorsqu'on  marche  entre  les  arbres,  1381. 

Voyez  ci-dessus,  p.  1498  n.  3;  cf.  ^ji^  et  Marçais,  RMTA, 

p.  470. 

<j;ij,  ^Jï,  pellicide  de  la  tête,  Dt. 

x^.li",  héte  en  général,  564  n.  (où  la  note  est  hors  de  place); 

677;  dans  le  Hogarîeh  bestiaux  [bestiame  in  génère,  pi.  gûrâs, 
Rossi,  AS,   p.  196].  —  D'ailleurs,  iUi^lï  ou  iCio^L>  est  aussi 

frôlement,  frou-frou,  hruit  sourd,  ci-dessus,  p.  1498  n.  3,  d.  1. 

(jxl^,  bétail,  Hogarîeh,  563. 

^Jio^Jî,  nom   de  tribu,  peut-être  de  iji^i  requin  '),    Nôldeke, 

BSSW,  p.  87-).  Cf.  Vollers,  VS,  p.  186. 

ui^,  pl.  uii^/,  i^zrts^re,  20,2;  132,7;  135,4;  167,12;  de 
l'allemand    Groschen,   585  ss.    [d'après   Goitein,   JG,   p.  31 


')  Cf.  Dozy  et  Z  A  XXXI,  24. 

2)  D'après  Weissenbach,  Die  arab.  Nominalform  Fâ'ûl,  IMunclion,  1899, 

p.  r{2  n.  2,  de  ij^'^>  dans  le  dialecte  du  Yénien  =:  iiyij. 


2475 

souvent  synonyme  de  re^âl,  le  nom  espagnol  du  Maria- 
Theresienthaler,  courant  en  Abyssinie;  voyez  aussi  Rossi, 
AS,  p.  151.  Au  Liban,  qersain  est  non  seulement  deux 
piastres^  mais  encore  quelques  piastres,  Feghali,  Synt.,  p. 
141  n.,  p.  ex.  si  qersain,  une  petite  somme  cVargenty 
quelque  fortune,  o.  1.,  pp.  38,2;  264,15;  qersain  mlâh, 
quelques  bonnes  piastres  =  beaucoup  d'argent,  une  belle  for- 
tune, p.  343,10;  373,4  d'en  bas;  qersain  ndâf,  une  bonne 
somme  d'argent,  p.  343,14;  swaiyet  qrûs,  quelque  argenty 
p.  342,  4  d'en  bas]. 

-_^_^,   pi.  f^^/>i  voyez  ci-dessous  sub  iJLij. 

>  o, 

ij^^^,  sorte  de  gâteau  en  couronne,  Marçais,  TAT,  p.  423, 
où  l'on  trouvera  plusieurs  formes,  '»X^^,  'xlj^S  et  le  pL 
jo-t^  pour  ^^^.  Sur  ce   mot,  M.  Feghali  écrit  (lettre  du 

15/VIII1919):  „2cL:.ï  veut  dire  au  Liban  et  en  Syrie  'une 
sorte  de  pain  blanc  =  Aa<-w'  et  quelquefois  'le  pain  de 
froment'.  On  met  parfois  dans  ce  pain  un  peu  de  beurre 
et  on  le  mange  en  le  trempant  dans  le  café  au  lait;  ce 
pain  ressemble  de  près  au  eVjt^'  avec  cette  différence  qu'il 
est  allongé  et  non  rond." 

;joy5,  u,  pincer  (froid),  1691;   Meissner,  NAGI,  p.  138;  au 

figuré  [jLo  cjoJjj,  il  nous  dénigre,  "anazî,  1574. 

o-^J^i^,   619  n.  2. 

uo^.s,   pi.  uo^ !,  pai7i  rond  et  plat,  51, 10  ;  53, 5, 15  ;  55, 14  ss.; 

ci-dessus,   p.  552;   Snouck  Hurgronje,   M  S,  p.  48   [Goitein, 


2476 

JG,  p.  36];  L?*V  ^^7  ^'^  ^'^^^  "^11  ^^^^f  (deprives  me  of 
means  of  support),  Stace,  p.  101  'j.  Quant  à  la  préparation 
du  pain,  voyez  Jaussen,  CA,  p.  63.  ïdu  joi,  pain  cuit  sous 
les  cendres,  53,2;  1051:  Hdr,  p.  688.  —  ^ojs  est  aussi 
gâteau   de  miel,  1462.  —  ^-Jl^  uojs,  620  n. —  Comme  dans 

la   langue   littéraire,  ^joys  signifie  aussi  le  disque  du  soleil; 

^oJl'  -l^yj*",  Itei  Sonnenuntergang,   RO,  p.  166,16.  —    o^j 

(j*Uî,  c?-â?ze,  Socin,  Diw.  Gl.,.  p.  302. 

iOoi,  froid  matinal,  Damas,  1691  ;  aussi  pincée,  Fingerspitze, 

Rôssler,  MSOS  111,40,3  d'en  bas;  cf.  iu^ji  (abgebrochenes) 

Stikk,  Meissner,  NAGI,  p.  138. 

<jo.j",  geronnene  MilcJt=  ^  dans  la  montagne,  Glaser,  PM 

1886,  p.  8. 

(joyi/i,  flat  and  round,  Stace,  pp.  66  et  146;  Dcttfel fladen, 

Socin,  Diw.  GL,  p.  302. 

wàojî,  hriser,  expliqué  361  n.  5  [Selon  Rùzicka,  KD,  p.  191, 

*      .    .. 

t_oi,  i.  class.  couper,  ronger;  MAP.  p.  190,  4  d'en  bas: 
Jâ  ranam  osborî      w   ekredî   kulla   'ùd 
0  Herde  uwrte  clocJi        nnd  nage  jeden  Ast  ab  ! 
Ce   verbe  signifie   aussi  iwèter  de  l'argent  à  qn  [garact 

(yigruçt),  dare  in  prestito,  Rossi,  AS,  p.  229]. 

^jàjj^\   demander  à  emprunter  [stagracî,  chiedere  in  pre- 


[')  Sur  vj^-î,   voyez   Ronzevalle,  p.  52  et  sur  ^^r^,  galette  de  pain, 
Marçais,  TA  T.  |..  423]. 


2477 

stito^   Rossi  1.1.];  RO  §302:  la  tistâqrado  ulâ  tqordo 
derâhum,  neUmet  und  gehet  kein  Gelcl  auf  Borg, 
(jcJ,  rapine^   vol,  proprement  Absàbehmg,  coupe,  parce  que 
les   pilleurs   coupaient  le   blé,  Wetzstein    apud    Delitzsch, 
lob,  p.  318  n. 

il^^  qartah,   fwêt,   515  n.  2;    1022   d.  1.  ;  1190  [gurcîah, 

2)restito,  Rossi  1. 1.]. 

(ji=j^,  pi.  (j^'JJ,  jwésie,  poème^  voyez  Goldziher,  Abhandl. 

1,78;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  302'). 

o'u3 Ji^-w^  =  j^j^.-*s^j!    £jJ    (pour    ^y^)-,    tempête   qui    vient 

régulièrement  tous  les  ans  et  dure  sept  jours,  quatre  du 

mois  -b'Lx.ii,   février,   et  trois  de  .b!,   mars,  selon  le   calen- 

_  o  ..     û     } 

drier  grec.  On  l'appelle  à  cause  de  cela  oU2Ji;cM.MJI  aussi  bien 
en  Syrie  qu'en  Egypte,  cf.  MAP,  p.  7  [et  surtout  Haffner, 
WZKM  XVIII,  175s.].  Les  marins  disent  en  proverbe: 

^,^J!   ol^^^t  ;i>T3   {\,^  {^^\S  oI^J   j;! 

et  (*LX5;Lii  ^^^p)^  A-^  3c^  lA^Lrp'  LojJî  Jw*i2j" 

Les  musulmans  prétendent  que  celui  qui  périt  dans  cette 
tempête  meurt  yli';  ils  ne  s'y  exposent  jamais  et  amarrent 
bien  les  bateaux,  lorsqu'elle  approche.  Le  Qor.  LXIX,  7  fait 
aussi  mention  de  cette  tempête;  L«y*o  a  été  corrompu  en 
(^y.«j>,  dont  on  a  oublié  la  signification.  On  l'appelle  aussi 
j^^î  J.Û!  iotAAv,   voyez  el-Muzhir  1,145,2,  d'en  bas;  Ihtiyâr 


<)  {J^.'i  aussi  „das  Abgeschnittene  sowohl  als  die  stehen  gebliebenen 

ungleichen  Stoppeln",  Wetzstein  1.1. 

[2)  On  sait  que  *^j  3^  V  est  chez  les  Turcs  le  jour  de  Saint  Démétrius, 
le  26  octobre,  v.  style]. 

P)  Corrigé  dans  le  manuscrit  de  <^>fS;  c'est  le  turc  ^y ,  jour\. 

[4)  Le  9  ou  10  mars]. 


2478 

ed-dîn,   Asâs  el-iqtibâs,  p.  148  [et  Lane  sub  j^,    où    l'on 
trouvera  les  détails  nécessaires.  Feghali,  PD  n°  2337: 

CJ-J^'     "^     <i),U>     lAJLc     r^j'.^o  jiji'^^^lj 
j    .  ^  . 

Bel-mestaqerdât  ^end   zârak  la   tbât 

Pendant  les  mistaqirdât  7ie  passe  pas  la  nuit  chez 

[ton  voisin  '). 
Cf.  aussi  nos  2386  et  2390  ibid.]. 

La  Qasîdat  es-Sahgah  contient  ces  vers: 

R  â  s  h  â    k  â  s    min    e  1  -  b  a  1 1  ù  r 

u  s  a^  r  h  â    y  â   1  ê  1    e  d  -  d  u  1  m  â  t. 

S  a''  r  h  à    i  s  w  a  d    m  i  1 1    e  1  - 1  e  y  1 

min   1  â  y  â  1  i  - 1  -  m  u  s  t  a  g  r  a  d  â  t. 


')  Avec  cette  remarque:  „Les  mistaqirdât  sont  les  trois  derniers  jours 
de  février  qu'on  appelle  'les  vieilles'  et  les  quatre  premiers  de  mars 
qu'on  appelle  'les  vieux'.  On  donne  à  chaque  vieille  un  vieux  et  il  reste 
un  vieux  que  l'on  désigne  sous  le  nom  de  'veuf,  sauf  dans  les  années 
bissextiles. 

Il  y  avait,  en  effet,  autrefois,  un  vieux  et  une  vieille  qui  vivaient 
de  ce  que  leur  rapportaient  leurs  chèvres.  Comme  toutes  les  vieilles 
gens,  ils  appréhendaient  la  fin  du  mois  de  février.  11  n'en  restait  plus 
que  trois  jours  à  courir  et  ni  ces  braves  gens  ni  leurs  chèvres  n'avaient 
eu  à  souffrir.  La  vieille  transportée  de  joie  dansait  en  chantant: 'Voilà 
que  février  a  fini  de  vivre  et  s'en  va,  nous  lui  avons  planté  un  bon 
bâton  dans  le  derrière',  râh  sbâf  wehfizu  inekhât. 

En  entendant  ces  mots,  février  bondit  de  rage:  'Ah!  c'est  ainsi!  Eh 
bien!  trois  jours  de  moi  et  quatre  de  mon  cousin  mars  suffiront  à 
faire  crever  ces  deux  vieux  et  leurs  chèvres'.  tUité  menni  ti'arlfa  men^ehn 
''ummi  ^âJâr  by{'lielku  W^anzât  wel-hetyâra  wel-hetyâr. 

Aussitôt  un  froid  intense  s'étend  sur  toute  la  région;  la  pluie,  la 
neige,  le  vent  font  rage  pendant  les  trois  derniers  jours  de  février  et 
les  quatre  premiers  de  mars,  si  bien  que  les  deux  vieux  et  toutes  leurs 
chèvres  en  moururent.  On  appelle  cette  période  de  sept  jours  mis<«(/irrfflY 
'jours  empruntés',  parce  que  février  avait  fait  un  emprunt  à  mars. 

Actuellement  encore,  on  n'est  tranquille  (pj'après  cette  période  et 
l'on  cite  ce  dicton  pour  insister  sur  le  fait  c^ue  pendant  ces  quelques 
jours  on  s'expose  à  ne  plus  pouvoir  retourner  chez  soi,  peut-être  même 
à  être   bloqué  chez  les  voisins  sans  qu'on  puisse  recevoir  du  secours". 


2479 

1 1  h  â    g  u  ^  ù  d  ')    t  e  cl  a  1 1    e  1 1  ù  h 

m  i  t  e  1    h  e  b  â  1    e  1  -  w  a  r  r  â  cl  â  t  ^j. 

E  s  -  s  a  1  i  f   1  a  -  h  â  1  i    t  â  1  i  f 

h  i-%  t  r   u  n  e  cl  cl   m  u  d  a  h  h  a  n  à  t  ^). 

G  e  b  î  n  h  â    cl  a  u  ^   e  1  -  h  e  1  â  1 

w  e  1  -  m  e  y  â  z  î  n    m  o  r  a  r  r  i  b  â  t  *) 

[Sa  tête  est  une  coupe  de  cristal 

Et  ses  cheveux  une  nuit  obscure. 

Ses  cheveux  sont  noirs  couune  la  nuit 

Dans  les  tempêtes  d'hiver. 

Elle  a  des  tresses  qui  ressemblent 

Aux  cordes  des  piiiseuses  d'eau. 

Les  boucles  me  font  périr-, 

Elles  sont  ointes  de  parfum  et  d'aloès. 

Son  front  a  l'êclcd  de  la  nouvelle  lune 

Et  les   mîzân   s\issond>rissent]. 

JjJs,  U,  couper]  Arabica  V,  71  n.  gruger \  Prov.  et  Dict., 
p.  426  ronger  avec  les  dents;  Meissner,  NAGI,  p.  138 
kauen;  en  ''anazî  jeter  au  loin  [GLB^A,  p.  63].  Sur  des 
thèmes  congénères,  voir  671  n.;  1380  n.  6. 
-J.5,  roseau,  sec,  coll.,  361  n.  5;  ci-dessus,  p.  703;  cf.  ^LL^.  — 
Aussi  Schwàtzerei,  Festgabe,  p.  28. 


1)  iAx:>,  tresse.  Les  Bédouins  disent  rarement  idj>\>,  en  général 
ils  emploient  le  mot  (j^,J5  ou  l\»:>. 

2)  i^]j>\.yi\  JL».:>  sont  les  cordes  que  mettent  les  puiseuses  d'eau 
autour  de  la  i*J^,  Voutre,  |)0ur  la  porter  sur  le  dos.  Ces  cordes  ne  sont 
pas  très  longues. 

[3)  Voyez  GLB'A,  p.  32]. 

■*)  j^jjLyj,  pi.  do  rjj^.'^^  nom  de  trois  astres. 


2480 

iLbyû,  Scheideiceg,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  138. 
J^î^,  cisemix,  983;  SAE  VII,  27,21. 

wUjyj,  couper,  361;  ci-dessus,  p.  437  sub  ,_^:>  [Rûzicka, 
KD,  p.  169]. 

^jlh  J>  g  ô  r  t  â  S,  papier^  31,7  [g  u  r  t  â  s,  cartone,  Rossi,  A  S, 

p.  198].  En  'Oman,  'ilJId^  est  j^cqner,  feuille,  RO,  pp.  35, 13 
et  94, 13,  mais  en  Hdr,  ijl^/  „ne  signifie  pas  'papier',  mais 
'pétard';  pour  'papier'  on  dit  j^Ui,  même  s'il  s'agit  de 
papier  colorié  ou  peint"'),  HB,  p.  232. 

&L^^,  pi.  ia^'JJ,  ear-ring,  Stace,  pp.  54  et  144. 

v_ÀbJ,  couper  la  2^ointe,  361  [Rûzicka,  KD,  p.  170]. 

*  JJoyï 

idisi,  j^etit  panier  en  tresses  de  folioles  de  palmier  bariolées, 

760;  Hdr,  p.  688.  Dozy  a  enregistré  les  formes  j«î^,  i^^, 

Klbj   et  JLbjï,  p«mer;   Stumme,  G  TA,   p.  65  q  art  alla; 

Carbou,  pp.  64  et  184  &JLbyi  et  xjLi:jy,  sac  en  pea^i]  Hirsch, 

Reisen,   p.  92   parle   de  Beckelkôrhe  (ilij^i,  à  Aden  sJiï,  pi. 

LJjAî),  „die  den  Weibern  zur  Aufbewahrung  ihrer  Kostbar- 
keiten,  auch  Wohlgerùche,  dienen".  En  syr.  Îi4i.£,  imnier, 
en  hébr.  *^^"i^N,  hassin,  nnr  ^^^"i^^N  et  P|D3  '^9"|^^f,  Esdras  1, 9, 
de  icxprxxoq  ou  KxprxXhoç^  corbeille]  selon  Landersdorfer,  S  S, 
p.  59,   ces  mots   pourraient   être  d'origine   sumérienne,   et 

[')  A  San'iV  caria,  bayyâil,  Rossi,  AS,  p.  198]. 


* 


* 


2481 

selon  Voliers,  ZDMG  LI,  301,  x.xpTxKoç  viendrait  de  la  Perse 
ou  de  rÉgypte  [mais  lat.  cratis  'treillage',  jcxprxxot;  dérive 
sans  doute  d'une  racine  indo-européenne],  voN'ez  Boisacq, 
DELCt,  p.  416  et  Walde,  LEW,  p.  285. 

j«.Ijyj,  couper^  671  n.  [Rûziëka,  KD,  p.  169]. 

i^uL/,   LA   XV,  64,8:   ^bU  4y^  ^^   ^    l5;-j  ^h'  J^ 

wîC-3  ^505«5_05  v.»  w  5C'; 

^>?^'  =  class.  J3^i,    1111;   Hdr,   pp.  283;    284;   688;  ^<o'^> 

qarai,  64,14;  65,2;  1190;  >  jJj>,  Jayakar,  OD,  p.  654. 
[Sur  cet  arbre,  dont  les  feuilles  sont  employées  pour  le 
tannage,  voir  Grohmann,  SA  1, 110  et  surtout  Goitein,  Jem. 
nos  307, 1102,  1319].  Généralement,  ^Ji  est  rendu  parylc«cm 
[Acacia  Arabica  AV.  d'après  Grohmann  1. 1.,  cf.  Lane  sub 
Jà^s],  mais  selon  Hdr,  p.  284  il  s'agirait  ù'EupJtorbia  garacl^ 
et  ibid.,  p.  688  nous  lisons:  „Euphorbia  garad.  M.  Desflers  qui 
l'a  découverte,  lui  a  donné  le  nom  par  lequel  les  indigènes  la 
désignent.  Il  le  dit  expressément,  Revue  d'Egypte  I,  p.  404, 
et  il  l'a  décrite  dans  un  mémoire  spécial,  Bull,  de  la  Soc. 
de  Botanique  T.  XLII  et  T.  XLIII.  On  ne  doit  pas  la  con- 
fondre avec  un  autre  arbuste  jJî,  n.  gen.,  qui  est  une 
Acacia." 

[Cette  opinion  n'est  cependant  pas  confirmée  par  Deflers. 
Au    contraire,    il   identifie    les    deux    formes  ^^  et  ^^^), 


')  Revue  d'Egypte  1,404:  ,,A  peu  (Je  distance  d'el-Hadjar,  apparaissent 
les  premières  euptiorbes  cactoïdes,  représentées  par  deux  espèces  de  la 
section  Diacanthium,  le  Qasâs  ijA^i  {Euphorbia  canariensis  Forsk.)  et 


2482 

et  à  ce  que  j'ai  pu  trouver,  il  ne  dit  rien  sur  l'emploi  du 
^^  pour  le  tannage,  quoiqu'il  ait  décrit  une  nouvelle 
espèce  que  les  indigènes  aussi  désignent  par  ^^Js]- 

tf 

c-î   [dans  la  lurah  frapper^)],  361;  1:380  n.  6.  MAI-',  p.  7 
à  propos  des  inondations  à  l'époque  des  k::j\josx^*^'. 
J  â-b  n  'a  m  m  i  t  a  1  â  t  a  k  m  a^  a  r  a  b^i 
Nuhalli-l-''agûz  ma^  al-wâdi  takra^i, 
0  Vetter,  in  cleinen  drei  und  meinen  vier  (Tagen) 
Lassen  wir  das  alte  Weih  im   Verein  mit  dem  Taie 

Làrm  schlagen  (wegen  der  Wassergefahr). 

oïjiiJÎ  'd^j^i   le   inilien  de  la  roîite,  865,5;  cf.  I.  Sa'd  IV,  i, 

173,6. 

iu^ri,  Dt  =  K.^ï,  V.  h.  V.  [cf.  ^^,  Marçais,  TAT,  p.  440]. 

^Ji«,  pi.  ^.-fi-o,  bàtoiinet,  1688.  Dans  la  lurah  iCcyi^-;  Canaan, 

ZDMG  LXX,   176,  10    d'en    bas  makra^a,    fouet;    aussi 

LAm,  p.  76,9  2). 


le    Qaïadli    {J^ri   ou   Qarad    oJs,  appelé   encore,   mais   plus   i-aiement 

Sabtali  \-j>-w"  [cf.  Lane  sub  -l^j^].  Et  ensuite  nous  lisons,  ibicl.:  ,,Je 
l'ai  décrite  dans  un  mémoire  spécial  en  préparation  sous  le  nom 
d'Ëuphorbia  Qarad,  qui  reproduit  la  désignation  la  plus  usitée  parmi 
les  indigènes". 

Après  une  description  détaillée  de  cet  arbuste  („Ei:i'iioiîiiiA  yAU.\D, 
Arab.  Qarad  vel  Qaradh,  alias  Sahta/i"),  Deflers  ajoute,  Bull,  de  la 
Soc.  Botanique  de  France  XLIII,  231:  „Cette  belle  Euphorbe,  dont  le 
port  est  caractéristique,  paraît  localisée  dans  la  région  de  collines  dé- 
sertiques formant  les  premiers  contreforts  du  puissant  massif  du  gebel 
Sabor,  sur  la  frontière  méridionale  du  Yémen".  [T.  XLII  contient  aussi 
un  mémoire  de  Deflers,  mais  je  n'y  ai  pas  retrouvé  ce  nom,  malgré 
la  remarque,  Hdr,  p.  688]. 

>)  Cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  302. 

[2)  De  là  ^y^,  dénominatif,  Feghali,  Contes,  p.  10  n.  3j. 


2483 


[ç  j,  class.,  être  chauve]. 


Js,  calvitie.  Selon  1311  n.  8  iCcj  signifie  qu'on  n'a  que 
la  touffe  de  cheveux  au  milieu  de  la  tête,  et  iCciJlj  est  donc 
synonyme  de  i^^LlL.  —  iCxy  est  aussi  stumpfer^  kahler, 
Cripfel,  MAP,  p.  1. 

^.ï),  chauve^  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  104;  MAP,  p.  8, 12 
d'en  bas  [Rossi,  AS,  p.  197];  d'après  1311  n.  8  à  présent 
celui  qui  porte  la  touffe  de  cheveux  au  milieu  de  la  tête. 

^  Jî,  courge^  citrouille^  614,4  d'en  bas;  ci-dessus,  p.  686; 
MAP,   p.  152,4;   Manzoni,  Yèm.,   p.  123,15   [de  syr.   \\\1, 

iLj.£,  Brockelmann,  A^GSS  I,  242  x].  —  iCc-i,  nom.  unit., 
p.  ex.  Stumme,  G  TA,  p.  82;  calebasse  faite  avec  la  moitié 
d'une  courge,  Carbon,  p.  183  [voyez  aussi  Dozy  et  Marçais, 
TAT,  p.  424]. 

i;x.ï,  sac  en  cnir^  741;  982  [Goitein,  Jem.  no»  277  et  866; 
Rossi,  AS,  p.  224]. 

*     .  .. 

isi^,  girofle^  520,5  d'en  bas;  cannelle,  IIB,  p.  68. 
v_îi,  coll.,  pellicides  de  la  tête,  Dt;   nom.  unit.  xiJs. 
io^.'j",  seau  en  riuHcd  pour  traire,  Eg.  591. 

'x^J>  =  'li^aA^,  marche  à  petits  pas,  Trippehi,  Qàmùs  seule- 
ment, 1258  [Rûzicka,  KD,  pp.  138;  139]. 


2484 


^i,  rascheln;  faire  du  bniit  (noix  s'entrechoquant),  Yahuda, 
ZA   XXVI,  348;   klopfen,   anschlagen,   RO,  pp.  254,8   d'en 
bas;  315,8  d'en  bas;  403  n°  68  [Rùzicka,  KD,  p.  227]. 
^yij',    avec    J,    henihigen,    RO,    p.    255,10.    Inf.    i:_=>j_iL)" 
tqorqâlia,  ibid.,  p.  315,7  d'en  bas. 

/y 

jsJs,  class.  roucouler,  1504,  3  d'en  bas. 

.yj,  fém.  '"i^^fi  agneau,  714  et  n.  1;  Prov.  et  Dict.,  p. 
426;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  302  [Cantineau,  Et.  11,211:  „'grand 
agneau'  gargûr;  'grande  agnelle'  gargûm,  pi.  com.  garUgir 
dans    la    plupart    des    parlers"]  ;    Rasîd    "Atîyah,    p.    269  : 

^^3    iAa?!^    —    ^_y-JÙ^     k:^.,.j^»)      .<_>.^'3      wJlC*      lXJ^    3,4^      ,.,'      J»£: 

^^^,  3;oyî,  pl.  ;*ï'/,  /'/ '^'  ^^^^^'^^  ''14  n.;  syr.  liLofi^ 
Laqît,   p.  705,  2    [L  A  VI,  400,  5  :  Jy^^  ^^^^so^^  ^^^  ^^   ^^f^' 

Dozy  s.  V.;  Fraenkel,  AFW,  p.  217;  Vollers,  ZDMG  LI, 
301].  D'après  l'opinion  généralement  admise  de  xépxcvpoç, 
vaisseau  léger  des  Cypriotes  [mais  comme  le  fait  observer 
Fraenkel  1.  L,  cette  forme  pourrait  aussi  être  sémitique. 
Selon  Boisacq,  D  E  L  G,  p.  441  xipKovpoi;  vient  de  y.spxoç,  queue  + 
oùpx,  queue,  partie postériewe,  s'il  n'est  un  emprunt  sémitique]. 
Ember,  Zeitschr.  fur  àgypt.  Sprache  und  Altertumskunde 
LUI,  87  et  Holma,  Z  A  XXXII,  46  combinent  ^oyi  avec 
égypt.   k^lç'w,   navire^)',   Ember  ajoute   pourtant:    "I   am 


')  Sur  yJÎ^,  pl.  de  ^!y»,  voyez  el-Hafâgî,  p.  242. 

[2)  Cf.  Cohen,  Mots  latins  et  mots  orientaux,  BSLP  XXXIX,  180]. 


2485 

inclined  to  think  that  k'k'w  is  a  Sem.  loan-word".  [D'autres 
hypothèses  étymologiques  se  trouvent  chez  Kind.  ;  voir 
d'ailleurs  son  long  article,  p.  79  ss.,  sur  ce  navire,  qui  se 
rencontre  souvent  dans  la  littérature  ')]. 


ti^,  Delitzsch,  Gen.,  p.  589n.  2:  „Der  Verbalstamm  v^^-yp  ist 
noch  gebrâuchlich  und  bedeutet  hohl  und  dumpf  klingen, 
wie  aus  der  Tiefe  herauf.  So  heisst  ein  damasc.  Sprichwort  : 
-Ju"  eVJùx)  o-si^?  Le  L)  eUL^  ^U  ^\i   oj    JJU  jJjo!  J^,    'der 

Eimer  stieg  den  Brunnen  hinab  und  polterte  (an  den  stei- 
nernen  Wânden);  sprach  der  Brunnen:  Gemach  !  0  wie 
mancher  Deinesgleichen  hat  den  Boden  verloren!'  (d.  h.  man 
muss  behutsam  und  ohne  Ueberstùrzung  an  gefâhrliche  Un- 
ternehmungen  gehn)";  MAP,  p.  378:  jjHamra"  tekarka" 
bil-egrâsi,  die  Fuchsstute  macht  Làrm  mit  ihren  Glôcklein 
(am  Halse)";  RO,  p.  318,6  ^/j',  Gerdusch  [Rûziôka,  KD, 
p.  231]. 


LJU«,.S 


Sur  u>ij>  et  ^àiyii',  voyez  1376  [cf.  Rûzicka,  KD,  p.  135]. 


Jf^i 


J!^,  roi,  turc,  462. 

j.^i,   brouter  (des  herbes  ou  des  arbres),  671  et  n. —  ^'^^ 
p.'  =  J^î,  el-(j[âsùs,  p.  182,12  avec  cette  remarque:  v_aa*j!  j^^ 

|,LiJlj  y^LA  iu!c  ioti  j,  j._^î  ,^f^!;  ci-dessus,  p.  1417  n. 

*jS,  faire  des  j^ièces  de  gcdettes,  1041. 


30  J 

n 


')  .fciJs    est   aussi    le  derrière  de  la   tête,  894;  en   '^Omân  jV*"^  est 
pénis,  RO,  p.  55,  ci-dessus,  p.  146,  d.  1. 


2486 

^^,  héros,  gaillard,  1521,2  d'en  bas  [GLB'A,  p.  64;  MMC, 
p.  227,  V.  2], 

iujs,  pi.  j.ys,  sorte  de  jxiin,  expliquée  1041  [guramâh 
selon  Goitein,  Jera.  nos  23,  867,  868;  go  rame  h,  coll. 
goram,  Rossi,  AS,  p.  159]. 

^L«ys,  goulu,  671  n.;  Stumme,  MGT,  p.  310.  Cf.  q'^-^jÏ-, 
ci-dessus,   p.  587   et  ^^,  ci-dessus,  p.  2481  '). 

MstA,  voir  Stace,  p.  167  [Kopftuch,  Goitein,  Jem.  n°  1283]. 
cLoji,  grosse  huche  de  bois,  Hogarîeh. 

3  0  ) 

o^^,  chamois,  715. 

j^ji,  embrouiller,  1258  [Rùzicka,  KD,  p.  83;  LA  YIII,  227; 

J^rî  ^c;;Ji^  ^^3  _bbli>i  ^c'  (2^w'j.:î  ^  ^c:^;î];  Prov.  et  Dict., 
p.  426  croc[uer  une  chose  dure;  Stumme,  NT  S,  p.  128n°46: 

J^^j'^^  ->^A>      zdéïïnâ  larmes 
,ji.-<Jjj3  •«-sn^Li   .^iAj      idûr  bissyzra  wi garnies, 
Unser  blinzelndes  Bôckchen 

Geht  rings  um  clen  Baum  und  schnurbst  (d.  h.  isst, 
dass  es  knirscht). 

^^,  grignoter,  361  [Rùzicka,  KD,  pp.  79  et  138];  aussi 
ébrécher ;   lier  fort;   marclier   à  petits  pas;  écrire   en  toutes 


')  ^^L«j,  prononc(''  gurinân,  pouiTait  aussi  être  emprunti-  au 
français   gourmand. 

[2)  Cf.  ^^  ,^;i^j^' j,  ,,tlie  outlil  needod  in  tlio  désert,  such  as  water- 
proof  bags  filled  witli  water,  flour.  dry  lociists,  matclies,  and  thelike", 
MMC,  p.  320]. 


2487 

petites  lettres  ;  R  0,  p.  342,  3   b  wughin  ^abûs  mqarmot 
%isso,  mit  einem  finster  hlickenden  Gesicht  (und)  verzogenem 
Antlitz,  cf.  Vollers,  ZDMG  XLIX,  507  [et  Dozy  s.  v.]. 
iiLo-s,  voyez  KLàyj. 


^^Ji,  être  toqué ^  fou.,  Dt. 
j^j.b",  se  rencontrer  avec,  144,  17. 

^yj,  pi.  ^,i^,  corne,  1611  n.;  Holma,  Kôrperteile,  p.  147; 
ci-dessus,  p.  1412;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  302  [Marçais,  TAT, 
p.  425]  ;poz'r6^  à  potffire,  RO,  p.  118,  12. —  L^vJ^  UJî  L^Js  q^, 
de  pied  en  cap,  39,25;  894,  cf.  A^ôà  ^\  èS^  ^^,  ibid.; 
Brockelmann,  VGSS  11,43;  t^^Sjil  \j'i')  ^^,  LAiii,p.  94,  6; 
^^^f^^  J-r,  être  cocu,  voyez  sur  cette  expression  Mez,  Abul- 
kâsim,  p.  LVII  en  bas.  Comme  Horn  en  allemand,  ^J^  est 
aussi  sommet  de  montagne^  1198;  1445  n.  1;  1469;  ci-dessus, 
p.  1412;  das  Gehirgsniveau  ilherragende  Erhôhung,  Hirsch, 
Reisen,  p.  134  n.  ;  en  outre  temjie,  Schldfe,  Boh.  III,  16.5; 
RD  II,  48  ((^^,3^5,  Stirnbeinhiigel,  Bezeichnung  des  ganzen 
Kopfes,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  80);  longue  tresse,  boucle 
de  cheveux,  1309  n.  ;  Dozy  s.  v.  ;  MAP,  p.  160  [GLB'A, 
p.  64];  ^^5^5  =  L^t^J,  I.  es-Sikkît,  p.  297,4;  Marâtî, 
p.  50,  8.  —  ^_^-.^..♦^î  ^^^  signifie  les  premiers  rayons  du  soleil^ 
Lebîd,  éd.  Brockelmann  n°  XXXIX  v.  25.  —  ^-j/,  au  figuré 
protection  =  m3 ,  Glaser,  PM  1884,  p.  176;  courageux  et 
rompu  aux   fatigues,   745   n.  4;   sur  ^,^,  pi.  ^^^^^  dans   le 

')  Dans  le  texte  incorrectement  \s  j. 
Landberg,  Glossaire  Datînois  156* 


2488 

sens  de   courage^  voyez  Bel,  Djâzya,  p.  82  ').  —  ^.,  jJî  *^, 
le  jour  du  combat^  1716,3.  —  Voyez  aussi  1474  s. 
^jy^t  ^ô,  Nôldeke-Schwally,  Gesch.  d.  Qor.  I,  140  n.  5.  — 
^^-ï  yi\  le  céraste  du  désert  d'Arabie,  Jaussen  et  Savignac, 
Mission,  p.  462  n.  3. 

o 

^  j>,  égal^  pair,  ém  ule,  rival,  =  ^^JJà^  ,  W  Z  K  M  XXIX,  429  n.  1. 
&j^,  dans  la  lurah,  coi7i,  I.  Sîdah  V,  128,  11  d'en  bas: 
aJo^lj  o^^'  '^/',  aussi  RO,  pp.  24,8;  172,5  d'en  bas; 
Bauer,  PA,  p.  249,7;  en  Dt  iuS,  pi.  ^,^,  19,22;  20,2;  ci- 
dessus,  p.  1412.  '»3J>  est  aussi  le  côté  du  vertex,  894,  et 
g  i  rn  a,  die  Hàlfte  des  Doppelsackes  (jAc),  Weissbach,  Z  D  M  G 

LVIII,  947,  cf.  Hdr,  p.  422  n.  3. 

q'jS,  pl.  oLi'y»,  chef,  grand  seigneur,  Grande  Puissance,  \2,\^\ 

462;  Hdr,   p.  689    [governo   estero,  Rossi,  AS,  p.  212;  sans 

doute  mot  d'emprunt,  voir  Rûzicka,  KD,  p.  561. 

^.^Ij^,  cocu,  Mez,  Abulkâsim,  p.  LVII. 

^.jyi*,  ijoke  (for  oxen),  Stace,  p.  191;  cf.  Hdr,  p.  689. 

^j^Ui:.-,  pl.,  157,8,  expliqué  1611  et  1705. 

^^jJU,  toqué,  fou,  Dt,  ci-dessus,  p.  1004  n.  Chez  les  Bédouins 

Hammam  et  en  Hdr  ^y^*,jkA~;:>  ^^^.  —  En  outre,  ^^^^f^  est 

le  nom  d'un  instrument  de  musique,  voir  MAP,  p.  232. 

iu3.jt«,  pl.  Qj,lJi^,   fichu    de    tête   de   soie   épaisse;   Kopftuch, 

BB,  p.  40  [Boucli.,  p.  28;  MMC,  p.  120]. 

^^yù,  rijje  (as  a  boil),  Stace,  p.  144. 


[';  Cf.  aussi  Rossi,  Voc,  p.  311]. 


2489 


i-^j 


iyj  pour  v*-^'?   lièvre,    ed-Dâhir,   677;   ci-dessus,   p.   1470; 
Rûziëka,  KD,  p.  69;  LA  11,165:  s^UJ!   J.^^  ^^^\   1S^\ 

o,>J!  (j^  LHJ-*5  être  transi  de  froid,  Syr.,  635  n.  1.  Cf.  [j^^^i 

„einer,  der  eifrorene  Fusse  hat",  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  302. 
[Sur  les  autres  significations  de  [j^Ai  respectivement  ^j-oys, 
voir  Rûzicka,  KD,  p.  29]. 

K*]^  expliqué  1778;  cf.  MJM,  p.  24. 

J.ÂJ*Ï 

jijj  qrunful,  clou  de  girofle,  HB,  p.  68;  ci-dessus,  p.  394 
[Rûzicka,  KD,  p.  134;  gu  runf  ul,  Meissner,  NAGI,  p.  138]  ; 
qrunfel,  Manzoni,  Yèm.,  p.  123,22;  qranfel,  RO  §  82. 
Fém.  qranfle,  Nelkenhcmm,  RO  §  84a  3  [De  y.xpuô(puKKûv  <i 
sanscr.  katukaphala-,  Vollers,  ZDMG  L,  650]. 

o-  ,0.. 

»3^5,   pi.   (^^,  o'^Jï,   en  Dt  seau  un  peu  plus  grand  que  la 

wJ;  dans  le  Nord  un  grand  jjlat  ou  plateau  en  bois,  25,3; 
607;  615,2;  Hdr,  p.  689;  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  150; 
Socin,  Diw.  GL,  p.  302;  MAP,  p.  138,6  d'en  bas  [MMC, 
p.  69,  4  d'en  bas  „a  large  dish  which  can  contain  enough 
food  for  ten  persons"];  dans  la  lurali  ^Js. 

^_cjs,   i,  recevoir  comme  hôte. 


249Ô 

i^ys ,  mangea'  ou  renommée  (dans  sauwid  AHa  garâkum 

ou  garâk),  308;  505  [voir  GLB'A,  p.  64]. 

jCiy,  xjyj,   village^   547,4   d'en   bas;    567,7;    lîdr,    p.  689') 

[Cantineau,  Et.  I,  35  gery  e],  cf.  Streck,  Z  A  XXI,  256  n.  3^) 
[Sur  les  formes  hébraïques  et  phéniciennes,  voir  Nôldeke, 
NBSSW,  p.  131]. 

j^3^,  villageois^  75,16^);  sur  le  sens  de  ce  mot  et  ses 
formes  différentes,  voyez  1179  et  Hdr,  p.  689;  selon  Wetz- 
stein,  ZDl^G  XXII,  170,  le  pi,  est  aussi  qarfiùna  de  iCjjî^. 

Chez  RD  I,  99,7  on  trouve  la  forme  garâwl;  i^^^f  -^f*"*  "^ 
^_53lAJ  :^3l\j;  sur  (j:^'Aj,  voyez  679  n.  1.  La  traduction 
RD  1,78,6  et  99,7  („einer  vom  Stamme  der  Grâwl") 
est  erronée. 

ji,  i,  u,  class.  sauter^  1255;  aussi  avoir  du  dégoût;  le  même 

sens  dans  le  Sud,  où  ^ï,  i,  est  construit  avec  l'accus.  et 
plus  rarement  avec  q^^),  572;  1254  s.,  cf.  yij,  sauter  et  syr. 
I^^f  [abho7Tuit,  Brockelmann,  Lex.  Syr.,  p.  656].  En  Syrie 

/,  Feghali,  K'A,  p.  28. 

^ié,  class.,  avec  v?  A^^''^  jaillir  (son  urine),  herausspiitzen, 
1245  ;  chez  les  Bédouins  d'el-Hogarîeh  faire  cuire  =  J«.avo,  ;,\jdj. 

„]ï,  nom  d'une  divinité  païenne,  Guidi,  Dalla  sede  primitiva, 


')  Selon  Hflr  1.1.,  iu-S,    village  n'est  pas  connu  en  Ha(jtiunoût  [voir 
cependant  IJ  B,  p.  38  n.J 

2)  Sur   i^,  «»5,  nom  de  tribu,  voir  ci-dessus,  p.  990  ss. 

3)  Voyez  aussi  l'épisode  raconte  ci-dessus,  p.  1717. 

*)  Comme   en    Palestine,  p.  ex.  IJauer,  PA,  p.  251,!)  iialsi  bilkizz 
min  h  a  1  -  be  t  i  ngân  ,  dièse  Betindscftcm  sind  iriiv  zuwider. 


2491 

p.  612;  Goldziher,  Abhandl.  I,  113;  Wellhausen,  Reste, 
p.  67;  AVinckler,  ASO,  pp.  4;  100  s.;  Littmann,  T  H I, 
p.  46.  —  _jï  u^î  arc-en-ciel,  I.  Sîdah,  IX,  103,  5  d'en  bas 
[ou  Laiie  s.  v.  ^j's];  Gawâlîqî,  Morgenlànd.  Forsch.,  p.  153,9. 
En  ^Omân  ^Jx.  -.Ji,  Jayakar,  OD,  p.  860;  Vollers,  ZDMG 
XLIX,  504;  en  éahhî  ^Cxi  _^\,  Jayakar,  BBRAS,  pp.  249 
et  268  ;  en  Algérie  ^^^  ^^_^,  ^L^wJ!  ij^ji,  ^Jsji  cXJj,  Belkassem 
ben  Sedira,  Dict.  franc.-ar.,  p.  33  [d'après  MMC,  p.  7,  l'arc- 
en-ciel  se  nomme  aussi  sejf  al -m  a  ta  r]. 

^ji,   a,  dans  la  lurah  courir,  se  lancer,  1255. 
c js,   se  lancer;  lancer,  ibid. 

G  y 

^jjs,  Jafte  de  lait,  Hogarîeh;  cf.  ^ji  et  iUxiï. 
JjS,  Jji  et  ^\ji,  voir  1256  et  n. 

^^j»,   i,  s'en  aller,  ficher  le  catnp,  dans  le  Nord,  1255. 
c.ji,  chasser,  wegjagen.  Sur  ce  thème,  voir  d'ailleurs  1255. 
jji,  pi.  ^cjjs,  stone  (of  date,  &c.),  Stace,  pp.  44  et  164. 


^: 


ioj 


»MAJ 


^'i,  partager  '),  1777  [clist?'ibiiire,  Rossi,  A  S,  p.  205]  ;  scander, 
Arabica  III,  50,  2  d'en  bas. 

'iUj^,  W.V.O,  Beschiedensein,  Hartmann,  LLW,  p.  116. 
^\ï,  pi.  f*^l^,  poutre,  Hdr,  p.  690;  II B,  p.  63. 


1)  ^  >  ^,  Marçais,  T  AT,  p.  429. 


2492 

j.'l.so,  trockne  Palmziveige,  Hirsch,  Reisen,  p.  16. 
iU-^,  303,  voir  Arabica  V,  142. 
^,,^,  =  J>.^u^,  1143  n. 
^..wJix!,  *>*^,  quote-part^  112,6. 

iL*i,  Lvi,  dureté^  105,1;  107,5;  486,2;  aussi  ^'u^lï  (L^), 
105  n.  3. 

^c*'ï,  /i«r(i,  stingy,  Stace,  p.  79;  RO  §  183;  épithète  du  vent 
d'est,  BB,  p.  183;  difficile;  cher,  Carbou,  p.  193')  [duro^ 
Rossi,  AS,  p.  206]. 

*     .•  .. 

,^Lï,  écumer  (le  beurre),  recueillir^  irimasser,  Syr.,  700;  1097; 
1198;  netto7jer,  balayer^  Carbou,  p.  186;  Weissbach,  MSOS 
VU,  272;  tii'er  avec  le  fusil  à  bout  portant  sans  viser,  318; 
déguerpir^  s'esquiver^  partir^)^  Hdr,  p.  690;  Carbou,  p.  216, 
cf.  ,^J^. 

^jiJs,  paille^  615,  syr.  j^,  Fraenkel,  AFW,  p.  137  [Canti- 
neau,  Et.  1,34  gâssjj  effets,  /i«rf/e.s,  etc.,  voyez  1694  [Bouch. 
p.  53]  ;  was  auf  der  Tenue  aufgehàuft  ist  (Weizen  und 
Gerste)^),  Canaan,  ZDMG  LXX,  175;  bagâ  ""amâmetuh 
hasâlha  kûllehâ  gas,  er  wollte  seinen  Turban  (liolen) 
und  fand  ihn  volt  Dreck,  SAE  IV,  125.  Voyez  aussi  Socin, 


2)  Dans  ce  sens  aussi  iji^'  (déjà  dans  la  lujali),  Rossler,  MSOS 
I,  06,7  d'en  bas:  Ibilâd  nqasset  killhe  min  haryiii  \va  rigâl, 
(lie  yanze  Stadt  ist  auf  den  Beinen^  Frauen  und  Mannev. 

3)  Selon  Wetzstein  apud  Delitzsch,  lob,  p.  538  n.  ,,das  abgesclmittene, 
entw.  nocli  auf  dem  Kelde  in  Scliwaden  licgende  iind  gegen  die  uni 
Mittag  liàufigcn  Wirbeiwinde  mit  Steinon  beschwerte  oder  sclion  auf 
die  Tennen  gebracbte,  aber  nocli  ungt'droscliene  Getreide". 


2493 
Diw.   Gl.,  p.  303   et   Marçais,   TAT,   p.  427').   Nom.    unit. 

iUii,  die  mànîilicJteu  Dattelbliiteii,  Meissner,  NAGI,  p.  138. 
iji-Uië,   menue  païlk.,   rebut  de  paille^  chose  de  nulle  valeur, 
636  n.  2;    1694;   ci-dessus,   p.  1224;   rough   roofing^  Stace, 
p.  146.  Nom.  unit.  ^UiLii,  1694. 

;jiiL.cii,  =  eliâhid  gemî'(a)  ma  giddâmah,  Meissner, 
M  SOS  V,  122  n.  1  et  Weissbach,  ibid.  VII,  272. 

uVioï,  i,  faire  cuire  (le  beurre),  61,15;  1097.  Sur  lAx^xs  et  ia^ci^i, 

voyez  1097  et  n. 

Ax;^!,   1097;    LA   IV,  352  wu.:>  ,^\  uVccocït. 

»L\io,  sédiment  de  farine^  expliqué  1108  s.  [Cantineau,  Et. 

1,34  gesde,  gisda];  MAP,  p.  144  kusde,  kisde,  7nit 
dem  Butterahsud  getrânkte  Gerîse. 

sAiJlo,  pierre  dont  on  se  sert  pour  fïiire  cuire  le  bourre, 
62,'ll,12;  1097. 

*    ... .. 

,xcs'5,  u,  écraser^  625;  ravager,  zerfleischen,  82  n.  9;  1116; 
manger  avec  avidité,  fressen,  1265;  aussi  tirer  avec  le  fusil 
à  bout  portant  sans  viser,  =  ^ci,s,  318.  Voyez  1116  s.,  oîi 
l'on  trouvera  plusieurs  exemples. 


[')  Ronzevalle,  j).  52:  „(ji^  avec  la  voyelle  a  bien  caractérisée  ne 
s'emploie  qu'au  sens  de  'paille  non  hachée,  d'osiei",  de  chaume':  *Aa« 
(jii-ï  'panier  de  paille,  d'osier',  (ji^ï  'dl^Ji  'chapeau  de  paille';  \JmJi^ 
'nettoyer   un   champ;   écumer';  xiiUv.ï  'écumoire'".] 


2494 

JiJij,  se  couvrir  d'une  peau  (plaie),  I.Lir,  p.  690;   zerkratzt 

werden,  RO,  p.  347, 10. 

y;Jij',  faire  ravage^  67,13;  1116. 

»yiJ5,  écorcement,  écrasement,  626;  malheur^  1117;  dans  ce 
sens  aussi  J^^  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  303. 
Ji.ï,  pi.  ,v^,  écorce  [Deflers,  VY,  p.  144;  Rossi,  AS, 
p.  197  girseh  (aussi  ibid.,  p.  236  au  lieu  de  gisreh), 
buccia;  giàr,  scorza  di  caffè];  j.Lxai'5  ,xcJi^î,  les  péricarpes  et 
les  fèves^  56,5.  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  102:  „  uij  heissen 
auch  in  Mekkah  die  Hûlsen  der  Kaffeebohnen,  sowie  das 
daraus  zubereitete  Getrànk;  die  Form -5  .xii  ist  eine  weniger 

edle  Nebenform"  ').   Selon   Glaser,  P  M  1886,  p.  2,  ycj>  est 

Absucl  aus  den  die  Kaffeebohnen  einhûUenden  Hûlsen;  sur 

l'emploi  du  yio  dans  la  préparation   du   café,  voyez  1073 

s.  et  Manzoni,  Yèm.,  p.  9  s. —  s^xi^ï,  Marçais,  TAT,  p.  428. 

PI.   sv^,  traduction  incertaine,  658  n.  2. 

yils,  malencontreux^  1117  =  LB^A,  p.  59,7. 

8.U:J5  =  Bjb.,  malheur,  1117. 

X^'i,  Rinde,  Schcde,  RO  §  53,  mais  §  444  .wxcjs. 

^^!..i:^iï,  gràsslich^  MAP,  p.  203,5. 

^î,    rude,    472,3   d'en   bas  (=1117,4  d'en   bas);  797,13 

d'en  bas;  ci-dessus,  p.  1126,2;  pi.  y^é,  LB'A,  p.  10,22. 

yiJu,  panier,   7'ond   en   ""azaf  au  bord  relevé,  622;  722,3; 
1088,8  d'en  bas;  MJM,  p.  10. 


')  Ibid.,  p.  22  n  3:  ,,Dei-  Missbrauch  der  Kndimg  ^—  gebôrt  zii  don 
Eigentùmlichkeiten  der  Viilgars|)raclie;  in  Medinab  soll  dieselbe  noch 
viel  hiiufiger  vorkonimen  als  in  Mekkah,  abcr  auch  hier  sagen  die  un- 
gebildeten  Leute  z.  B.  lahinali  fiir  Floisch  libeihaupt". 


2495 

Ja^xi,  1097  et  n.  [GLB'A,  p.  64]. 

Ja^s  [dépouiller,  faire   avancer,  etc.,  Dozy],  init  Geiralt  ent- 

reissen,  Tallqvist,  A  S  S,  p.  127. 

JociJijf,  ausgleiten,  RO,  p.  174,8  d'en  bas. 

icli^ii*,  pi.  iaxi'Jix),  canif,  Stace,  p.  121  [magsatâh  (pron. 
magsadâh),  piccolo  coltello,  Rossi,  AS,  p.  154.  —  Sur 
JaÀfixi  et  Klx.ijL«,  voir  Dozy]. 

%^,  a,  découvrir,  mettre  à  découvert,  relever,  77,15;  J\larâtî, 
p.  15,  d.l.;  aussi  voir,  regarder,  500;  1197;  1301;  Prov.  et 
Dict.,  p.  427;  Yahuda,  OS,  p.  414  n°  44  [Feghali,  Synt, 
pp.  433,  7  d'en  bas  ;  450,  6  ;  481  en  l3as]  ;  voyez  aussi  J^arçais, 
TAT,  p.  428,  oiî  est  signalé  le  sens  péjoratif  de  „voir  mal, 
en  faisant  effort"  [sens  totalement  disparu  en  Syrie,  Ronze- 
valle,  p.  53].  Peut-être  originairement  être  haut,  1199;  «.xc.s  > 
^^,  1197. 
;c^,  voyez  1197. 

xj,:jjsù\,  se  dévoiler,  se  mettre  à  découvert,  1197. 
Quant  aux  autres  formes,  voyez  LA  X,  146,  11  d'en  bas: 

I^^O      |^Jl/Ci.ftjî^       SyyJÀfSClt^       I^JtXioLs      j^«-j'      C^^-*-^^»!      z'*^;-''      i-JOCi^s» 

i^JuJbf*   Q-c^   l^xii!    iii!   ,^j-E   ^jt^tj    l^_aJ"   (^^-iiJl    «-ci-iî^   j^JCs!^ 

%J^,  balayures  du  bain,  1198;  I.  Sîdah  VI,  10,  4. 

ijtciJs,  pi.  jkJ^,  ^^.^,   dans   le    Sud    montagne   de   ynoyenne 

grandeur;  colline,  voir  1198;  1469,2. 

ijtli,  pi.   tÂi,  arbuste,  1198  =  LB'A,  p.  76,  5;  1199.  D'après 


2496 

Doughty,  Travels  II,  587,  iotcii  est  "a  parasite  plant  in  tlio 
Tehâma  of  Mecca". 

«-iilî,  kleine,  getrocknete  FiscJie,  en  ^Omân,  1199  n.  1, 
çuccji*,   pi.   v^^'î  bâton,  expliqué  1752. 


wjt<Ùb>j 


JsAj  yt^,  fai  la   chair  de  poule,  Syr.,  501  ;  peut-être  con- 
tamination de  tJ^  et  jtjj..  Class.  yt^',  655  n.  2. 


^j4-^,  retrousser  les  habits,  501, 


Ja+.'ixflx)  ojî,  vzew.i;  fripon,  Syr.,  501. 


* 


(jds,  u,  dans  la  langue  classique  couper  et  aussi  suivre  (les 

traces  de  qn).  Dans  les  dialectes  bédouins  du  Sud,  u^, 
couper,  n'est  pas  employé;  on  le  connaît  seulement  à  Aden, 
983  [Rossi,  AS,  p.  241  tagliare];  voyez  pourtant  73  et  lîdr, 
p.  690.  Dans  le  Sud,  (joï  est  examiner,  rechercher,  se  mettre 
aux  trousses  de,  983,  où  l'on  trouvera  des  exemples;  suivre, 
489, 14;' 1516,  4;  Stace,  p.  175;  chercher,  Rabali,  p.  41  ').  — 
qassëthin  dukkân  dukkân,  ich  ging  Laden  fiir  Laden 
diirch,  Rôssler,  M  SOS  111,8,10  d'en  bas;  ilyn  qassët 
ssôq  kullu,  bis  ich  den  Markt  ga.nz  entlang  gegangen  bin, 
ibid.,  p.  13,6. 
Sur  les  racines  ^  et  ^,  voyez  1633. 

U^aÔï,   zerschneiden,    RO,   p.    408   n°    122;  punir,   dans   les 


•  )  (jwj  an  lion  lie  (j«2i« 


2497 

dialectes  hadar  du  Levant  et  de  l'Arabie,  982.  Aussi  u^lï, 
ibid.  Sur  (jo'u^is,   voyez  ibid. 

(jjJij!,   être   coupé \   RO    §310    nqass    gëb   disdâsti,   der 

Knopf  meines  Hemdes  ist  abgegangen. 

(j^ajCa^I,  se  venger;  Rôssler,  MSOS  I,  69,  16;  75,3  d'en  bas. 

iCAJii,  pi.  uoLiï,  ficJiu  pour  la  tête  des  îionniws,  Dt. 

iUiï,  toupet,   les   cheveux  qui   tombent   sur  le  front,  30,23; 

796;   Hdr,   p.  690;   HB,    p.  101;    Socin,   Diw.   GL,  p.  303; 

MAP,  p.  160;  Dalman,  PD,  p.  192,10;  Hartmann,  LLW, 

p.  165,12  d'en  bas;  Stumme,  NTS,  p.  108  n°  12  v.  8. 

(joLoi,  escm'pement^  à  pic^  p.  ex.  (joL^i  ^^^,  Dt. 

(j^A-^i,  pi.  tjo^Lis,  écuelle  pour  le  ^asîd,  Hogarîeh. 

j.ji«,  pi.  uo'Ji/o,  ooliis',  iu^ii^  et  Feghali,  K^A,  p.  210  oL^^a^, 

ciseaux-,  mot  hadarî,  889;  983;  1633;  Hdr,  p.  690;  Brockel- 

mann,  V  G  S  S  I,  378  ;  Vollers,  V  S,  p.  133  ;  akkad.  m  a  q  a  s  s  u, 

Holma,  Kôrperteile,  p.  109  n.  1.  Sur  (j^«/«  >  ^j^ii<  >  ^-ij^  > 

U^^  et  le  verbe  ^«^«xi,  couper  avec  des  ciseaux,  voyQzM.-àV(;dd'à, 

TAT,  p.  469. 

iCycis,  Dt;  iO-xiï,  Hdr,  tuyau  de  pipe,  ci-dessus,  p.  219,  voyez 
Socin,  Diw.  GL,  p.  303  [Almkvist,  Kl.  Beitr.  11,41;  43  n.  1]; 
i<Lo^,  'Aul.  et  Beyh.  (ailleurs  'i^>^),  outil  dont  on  se  sert 
en  semant,  1341,  décrit  Hdr,  p.  297.  —  ^-t^ï,  pi-  v'"*^^^ 
canon  de  fusil,  1508,7;  Hdr,  p.  690;  iCx*.iï,  pi.  ^^^-^i  old 
clothes,  a  rag,  Jayakar,  OD,  p.  660.  —  'i.^  aussi  Haus  mit 
Turm,  Glaser,  Mitth.,  p.  46.  Comme  le  fait  observer  Vollers, 
ZDMG  L,  633,  l'origine  de  L^Aaï  est  incertaine. 


2498 


♦  \ 


oV^,  u,  avec  Jo^,  faire  une  poésie  à  l'adresse  de,  Nord  et 
Sud,  Hdr,  p.  690;   yt^i  u\,>^,  s'entendre  à  la   poésie,  802. 

aUI    cVuoiiJ",   se    tourner   vers    Dieu  j^oîir   trouver   du    bahéis, 

Arabica  111,34;  Hdr,  p.  691.  Cf.  ^j;A>^",  um  AUnosen  bitten, 

betteln,   Nôldeke,   NBSSW,   p.  77;   Goldziher,  Transact.  of 

the  IXth  Intern.  Congr.  of  Orientalists  II,  124  n.  4  et  ojy , 

mitrèzzegîn  Allah,  wn  (mittels  Vortrags  von  Gedichten) 

Allait  um  Lebensuuterhalt  zu  bitten,  Snouck  Hurgronje,  OS, 

p.  100. 

isAxAii,    pi.   JyjAjiï,    qasidah,  802  et  n.;  ci-dessus,  p.  117.  — 

iC^^t  ^wVy^,  802. 

j>Lx=i,   pi.  A^yo'LAii,   riniing  poet  in  the  désert  tribes,  Doughty, 

Travels  11,612. 

oLôï,   en  face  de,  Ég.,  538  ii.  ;  Brockelmann,  VGSS  1,292. 

o'uailc,  directer  Weg,  RO,  p.  411,5  d'en  bas. 

„x2i,  dans  la  lurah  ^.^aï,  i,  raccourcir,  diminuer;  ^j^,  être 
court,  comme  yegsor  ""an  et-tôlât,  il  est  à  court  de  nous 
atteindre,  LB'A,  p.  78,15;  en  Dt  qa.sar,  trans.  diminuer, 
mais  qîisèr,  q  u  s  ù  r  =  class.  ^i,  685;  \cyi  yjiï,  manquer 

à  so7i /iomiezt?',  104, 6;  1459;  jji-^^i-i:  oy^ï,    545   n.  —  Sens 

primitif  de  l'hébreu  ixp,  ernten,  selon  Delitzsch,  ProL,  p.  166, 

sammeln,  zusammenbringen,  comme  syr.  j-^r  et  éthiop.  «feR^! 

ou  «fe0^,  lier;  cf.  Ges.-Buhl,  p.  722. 

woi,   manquer  à  son  devoir,  1726;  RD  11,48. 

.A.2Ï',  admettre   comme   voisin,   550,4,11    [accorciare,    Rossi, 

AS,  p.  190]. 


2499 

yai,  château  [selon  MMC,  p.  160  „the  name  of  any  hoiise 
built  of  stone  or  mud  bricks"]  '),  d'après  l'opinion  générale- 
ment admise  du  lat.  castra^  ci-dessus,  p.  677  n.;  Brockel- 
mann,  VGSS  1,178. 

8^,  2^6tU  bâton  cjros,  ed-Dâhir,  1714;  1750. 
syLai,  voisinage,  550,4;  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  141  '^.j^. 
ayai,  grand  pilon  en  bois,  1079. 

oy^sls,  syoiî  li,  iL>,  manquer  à  son  devoir,  481  ;  536  [cf.  le 
suédois  komma  till  korta  =  être  à  court,  avoir  le  dessous]. 

-Axiï,  court;   .Axai  i^y^-,  il  fcdt  fi  de  son  honneur,  64:S,V opposé 

—         _  j 
de   ^iyj  i^j^,   545   n.    1;   ^;«aa'2  aussi  voisin,  pi.  ^aï,  t!»j.s, 

550, 7  ;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  303  ;  der  vo?i  einem  fremden 
Stamrne  Verschlagene,  Wetzstein,  Zeitschr.  f.  allg.  Erdkunde 
N.  F.  XVIII,  494;  Jaussen,  G  A,  p.  218:  „Le  qas'ir,  chez  les 
nomades  de  l'est,  est  celui  qui  a  dressé  sa  maison  qusarah 
{ij.*^)  au  milieu  des  tentes  d'une  tribu  étrangère.  Il  vient 
d'un  pays  lointain  et  le  motif  de  cette  émigration  sera  ou 
bien  un  meurtre  commis  dans  sa  propre  tribu,  ou  bien  un 
vol,  soit  même  le  désir  de  trouver  des  pâturages  meilleurs 
pour  ses  troupeaux".  Cf.  [MMC,  p.  267  et]  ci-dessus  Lj-^y^* 

^Axai,  yfSj^   qosiilyir,   nom    du   mois   de   Sa^in,  341;  ci- 
dessus,  p.  1449  [MMC,  p.  172];  Graefe,  Der  Islam  IV,  161. 
j^.j!-xaï,  numqiie,  déficit,  pénurie,  Dt. 
a^AAoii:)',  bâtoyi,  Syr.,  expliqué  1750. 
wliJt  olj^*.^;^,     Vapres-yriidi,     1414;     LA    VI,  414,9:    y^aîSt 

')  Aussi  étage  =i'^Sj^^,  Ajabica  V,90n.3.  [Dans  le  Yéinen  générale- 
ment prison,  Goilein,  Jem.  n°  939] 


2500 

a^_^,  pi.  joys'),  coffin  pour  emballer  les  dattes,   Dt,   659; 

SAE  IX,  11,20;  Stace,  p.  17;  peut-être  emprunt  étranger, 
Vollers,  ZDMG  L,633  n.  9. 


* 


o^ï,  a,  fendre.,  687,2  d'en  bas;  1158,  où  l'on  trouvera  des 
thèmes  congénères,  cf.  aussi  ij^xi  et  «iis^r,  790. 
^oaiij",  mincmder,  801,9;  voir  aussi  Prov.  et  Dict.,  p.  119. 
iUxai,  pi.  ^^i,  hoite  à  couvercle.,  Hdr,  p.  692;  en  général, 
ce  mot  a  le  sens  de  grande  écuelle;  Fiqh  el-lurali,  p.  264 
dans  le  chapitre  ^Ij^\  w^^jJ  J.:   'dÀj^^\  *.:;  *  (-iLi^y.i!!  Lg-i^t 

L^-^i"!;  Kasd.,  p.  57  n.  2;  von  Kremer,  Beitr.  sub  w^^^; 
Stumme,  NT 8,  p.  119  n°  28,2;  voyez  aussi  Marçais,  TAT, 
p.  441;    el-Gawâlîqî,    éd.    Sachau,    p.   124:    J'i^  iUjj:  'xsuasl\ 

"^^^^^    Ji*^'^    ^-^'^    LiLo^^    Kj.jt^    i^-^;'^   L^i   f*^r*^*^  5   sur   iCx>Liï  >>  iLoi , 

voyez  433  n.  1. 

^_ÀA^i,  u,  briser.,  couper  (une  chose  sèche),  voir  361  et  n.  5; 
1158;  abscJ/neiden  (den  Hais),  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  303; 
li)  ,.*£.  ^juiftj  j  a  k  s  u  f  "  0  m  r  a  k,  môge  Gott  dein  Leben  verkûrzen., 
Haffner,  WZKM  XVIIl,  177;  cf.  Lidzbarski,  Ephemeris  11,354. 
ouii,  briser,  casser,  64,  4. 

^A^^,  inf.  t  g  a  s  â  f  (:=  oL>Ii!J'),  Stolzieren,  Prahlen,  R 1.)  II,  48  ; 
cf.  Socin  et  Dozy  s.  v. 

')  MO  X,84,  :i    ^l>ï-  2^  Var.  iLs^L 


2501 
,  pi.  wî^ï,  brisure^  361  n.  5, 

J-xsi,    u,    lier   (les   cheveux)  avec  le  jL^^i  =  l^^oc  ou  wà.<£, 
1549;   Hdr,   p.  692;   combinaisons  étymologiques,  1550.  — 
Dans   la   lurah,   ^>^   est  couper^  1159;  au  Yémen,  frapper 
avec  le  gourdin^  dénominatif,  1550. 
ïclIs,  forme  plus  correcte  que  idulï,  pi.  Js.>li,  la  manière  de 

porter  les  cheveux  liés  par  le  J'usai,  lioitppe  relevée^),  121,7; 
435  n.  1,  oii  l'on  en  trouvera  d'autres  noms;  1312;  1549; 
1778;  Hdr,  p.  692;  ci-dessus,  pp.  373  n.  et  779;  cf. 
Wellhausen,  Reste,  p.  250;  Hommel,  A  A,  p.  298  n.  2;  Bent, 
SA,  p.  415;  Hirsch,  Reisen,  p.  53.  —  Dans  le  Yémen,  xJuaï, 
pi.  jLoï  signifie  gourdin,  1550;  1751;  cf.  gisle,  kurzer 
Speer,  Meissner,  NAGI,  p.  139  et  algér.  iJ^is,  massue, 
Marçais  (lettre  du  8/11  1913). 

JLa^s  <  jLA.aî  2),  pi.  Kldï!,  lanière,  pour  lier  les  cheveux,  Dt, 
1549;  Hdr,  p.  692  =  J^',  'Aul.,  ^'^^c,  Yesbom  et  o^JCc, 
Habbân.  On  tresse  («jcù)  le  S-*^  avec  quatre  fils  {^^)  ou 
là  où  il  est  plus  mince  avec  deux  (xj^^,  cf.  ci-dessus,  p. 
1289).  Le  flocon  sur  l'épaule  s'appelle  ic.>i.ic,  Habbân,  ou 
ijÀc,  ed-Dâhir  (class.  ^oj^)  ;  la  boule  qui  y  est  attachée 
porte  le  nom  de  8_s^.  Les  petits  pendeloques  du  flocon 
s'appellent  en  Dt  '\^i,  pi.  ^j,  et  chez  les  ^Awâliq  jUii, 
pi.  iJlfti!,  pi.  pi.  Jv^oi,  ci-dessus,  p.  250. 
iJUai,  Stoppeln,  M  A  P,  pp.  205  ;  304  [^i,  paille,  Dozy  ;  Belot], 


')  Voyez  la  planche  1310. 
2)  Cf.  MJM,  p.  23. 


2502 

cf.  i)nv^,  Gerstenlialme^  Sociii,  Diw.  01.,  p.  303  [escourgeon^ 

Dozy];  iJux:iï,  escourgeon^  Prov.  et  Dict.,  p.  427. 

Jo^ai^,  Arabica  V,  6  n.  3,  voir  ^La^^jî. 

aJuJLos,  Schichte  kleiner  Garhen,  MAP,  p.  801. 

'iU*j^^  pi.  A^.-*^'^  „ colline   de   Nefoud   élevée,   en   dehors  de 

son  lieu  d'origine,  isolée  et  couverte  de  verdure",  Huber, 
Journal,  p.  266,  définition  plus  exacte  que  „Sandhùgel  von 
irgendwelcher  Form"  chez  Hess,  Der  Islam  VII,  106  n.  1  ; 
MAP,  p.  260,9  d'en  bas. 

^'u^yUâ,   105  n.  3;  610.—  ^L^<t'u^,  105  n.  3. 

*    ". .. 

(j^is,   couper  dans  le  sens  de  la  longueur,  1158  n.  2;  1348; 
défaire,  (mfknilpfen  (das  Haar)  [GLB^A,  p.  64]. 
U^^A^aS,  crépir  de   chaux,  Arabica  V,  307;   voir   ci-dessus,  p. 
2036  n.  2  [cf.  Goitein,  Jem.  n°  874]. 
.-.Ui,\  (jji2;csi),  se  crevasser,  être  crevé,  1158  n.  2. 


^■'->:=^,  i,  dans  la  lurah  frajoper  avec  une  verge,  couper,  re- 
trancher en  coiqmnt,  p.  ex.  |.X)!  v^^siai,  die  Ziceige  des  Wein- 
stockes  abschlageyi,  ZDMG  LXX,  471,  comme  w*-caftj!,  ab- 
geschnitten  tverden,  MAP,  p.  251,  v.  7;  en  Dt  saisir,  30,10; 
361;  789;  793,2;  1158  [GLB'A,  p.  65],  variation  phonétique 
de  w^,  1158  et  dans  le  sens  de  saisir  métathèse  de 
(juxi,  789  iBrockelmann,  VGSS  1,271]. 
>.:,><^Kij  361  (sans  exemples). 


2503 

* 

j«^i,   a  (vulg.  j*^s,   i),   dans   la  lurah  grignoter,  Arabica  V, 

71  n.  1;  Nôldeke,  Fûiif.  Mo'all.  11,41;  M'AR,  p.  76,6  d'en 
bas;  1.  Sîdah  XV,  63,  10  d'en  bas.  En  Dt,  j*-c2i  est  manger^ 
et  à  l'est  de  là  Diordre  =  ^i,  1104  n.  2;  sur  j^oai  >  ^.lXJ', 
mordre,  voir  704;  1104  n.  2;  1281  n.  ;  cf.  j.l\:^,  mordre  et 
j.^5,   manger  le  jmin  sec,  Hdr,  p.  702. 

i^Aïaîw,  sac  à  fourrage,  musette  du  chevcd,  462;  Hdr,  p.  692. 
*      .  .. 

^^l2i,  terminer,  achever,  76,  12  [GLE^'A,  p.  65]. 

j^^AiiSj',   avec  Vî  f'^''(^  responsable  de,  1452;  Hdr,  p.  692. 

JLs  Le,  jamais,  105,4;  522  v.  3;  639,4  d'en  bas. 

la,  dial.  La,  chat,  selon  1138  de  ccUtus  ou  plutôt  de  tcxTrot;; 
en  Tunisie,  Jis  est  c//rti  sauvage,  tandis  que  le  chat  domestique 

s'appelle  tj^J^'^}  ll'^6  n.  1.  Mots  s\^nonymes  ci-dessus,  p.  2179 
en  bas;  sur  les  noms  différents  du  chat,  voyez  1133 — 1138 
Stumme,  G  G  A,  1909,  p.  887  ;  Fischer,  Z  DMG  LXXI,  217  s. 
chez  Carbou,  p.  232,  nous  trouvons  gétt,  gétté,  pi.  gitât 
getût  ou  bis  s,  bissa,  respectivement  batu  (jj'Ij).  Cf  ;j*o, 
ci-dessus,  p.  168  ')  et  Walde,  LEW,  p.  182.  Le  plus  ancien 
exemple   de   JLs   est,   selon   Nôldeke,  ZA  XXIX,  244  n.  4, 
le    vers    suivant    du    milieu    du    septième   siècle,   Nôldeke- 
MûUer,  Delectus,  p.  25: 


[')  Voyez    aussi    Littmann,    ZAr,    p.  95;    Menaliem    Naor,   Uber   die 
arabische  Katze  (  W  Z  K  M  XXX  V,  276-289;  XXX  VI,  87-107  ;  227—238)  ; 
Krenkow,  Uber  die  arabische  Katze  (WZKM  XXXVIII,  125-128)]. 
Lanubkug,  Glossaire  Datîuois  15/ 


2504 


0    o, 
^3 


[Î7n  c/izew  g?(i  aboie  contre  les  visiteurs  nocturnes  pour 

me  défendre 
M'est  plus  cher  qu'u)i  chat  familier  ')]. 

Chronologiquement  vient  ensuite  ce  vers,  faisant  partie 
d'une  poésie  injurieuse,  citée  ol-Aljtal,  p.  388: 

[Selon  la  traduction  de  Menahem  Naor,  WZKM  XXXVI,  236: 
Wenn  du  Katzen  gegessen  und  verzehrt  hast, 
Ist  dann  das  Schiveinefleischessen  zu  tadehi?] 
Les  Bédouins  n'ont  jamais  de  chats,  Hess,  WZKM  XVI,  50. 

ws-iï,  u,  dans  le  ^vu\  couper  transversalement,  traverser,  10,9; 
24,17;  73,5,10,12,16;  361;  983;  1156;  1732;  Rp  II,  48; 
dans  le  Nord  réunir,  coudre  ensemble,  1157;  &jiJL:>  ^-^^Iifij, 
former  un  cercle,  35,  13  ;  801,  5 ;  LL  A,  p.  65. 1.  Sîdah  VI,  15,  6 : 

.U?J-o    K^   ^   [^-=>^'^   à?  OiX:^'  Lf^^f-  L?*-^"^'  J>-=='-'^"  ^)^  v^' 

Sur  le  sens  de  i_^ï  (de  V~lii),  par  métathèse  2^  [inHer, 
réunir],  792,  dans  l'arabe  classique  et  les  rapports  de  ce 
thème  à  wO:i,  vo3'ez  1157  ss. 

.«^lai,   couper,  497,5;  1106  n.  2;  1447,4  d'en  bas;  abteilen, 

Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  230,  6,  cf.  vvs'^'  ci-dessous; 

dans  le  Nord  zusammennàhen,  1159  et  n. 

w^Iifij",  se  déchirer,  20,  6. 

V^Lîij",  expliqué  1505  n. 

wJasj',  se  déchirer,  Snouck  Hurgronje,  OS,  pp.  103,  6  ;  104  n.  6. 

v-aLs,  coupe  (de  la  main),  73,  2. 

[')  Cf.  Menahem  Naor,  WZKM  XXXV,  284  et  Kienkow,  W  Z  K  ^[ 
XXXVI1M25]. 


2505 

K>l2ï,  pl.  v^Lï,  morceau  de  viande,  de  peau,  d'étoffe,  etc., 
IHiO;  petite  tente  misérable,  581  =  Hdr,  p.  314  et  LB'A, 
p.  1,5  |MMC,  p.  72,6  d'en  bas;  gotba,  tente  à  tm  poteau, 
BOLlcll.,   p.    11 IJ. 

i»^ï,  réservoir,  80,  10;  sui'  le  (_^Lï  d'un  narguilé,  Banyar  et 
Yémen,  voir  ci-dessus,  p.  219;  Holzrohr  (ter  Wasserpfeife, 
Glaser,  PM  1886,  p.  8.   Selon   MAP,  p.  126,  le  milieu  de 

la  tente,  oià  est  enfoncé  el-wâsit  (582),  s'appelle  ^,:>y^!  ^^Lï 

|w«.Ii5,  class.,  j^ôle]. 

^LaLî,    Stiickchen,    morceau,    RO,    p.  301    n.   6;   Stich,   Sy'-, 

Almkvist,  Kl.  Beitr.  I,  275. 

ioLLrï,  morceau  de  viande,  1159. 

wv^iii,  i)etite  vérole,  1116  n.;  Hdr,  p.  693;  ci-dessus,  p.  428; 

H  B,    p.   90;   cf.   hébr.    2Dp,   épidémie.   —   Aussi   lait  caillé, 

IJogarîeh  ;  curds,  Stace,  p.  43. 

«^LiiU,  pagne  teint  en  indigo,  1376;  Hdr,  p.  693  [aussi  telaio 

per  tessere,  Rossi,  AS,  p.  241]. 

wy^j,  Verteilung  des  Ackers  in  Abteilungen  oder  Fâcher  = 

«-^iii",  Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  223/4. 

is,  u,  dégoutter,  590;  aussi  lier  (les  chameaux)  «  la  file; 
remorquer,  Arabica  III,  76  :  Hdr,  p.  374  ;  Stace,  p.  1 75  ;  Snouck 
[  Hurgronje,  M  S,  p.  38;  LLA,  p.  71  n.  1;  syr.  ^£,  Brockel- 
mann,  VGSS  I,  154.  En  outre,  -Li  signifie  rester  tranquille, 
Arabica  V,  203  n.  ;  Hdr,  p.  374.  Cf.  ^i,  ci-dessus,  p.  2460. 

J^é,  dégoutter,  64,5;  91,7;  590;  604,2  d'en  bas  [distillare, 
Rossi,  AS,  p.  205;  destillieren,  Haupt,  Tranken  die  alten 
Babylonier   Bier?   (WZKM   XXXI)   p.   6];   aussi   lier  (les 


2504 


iJt    J2J5    ^    ^Jl   >_.'^>î       ijr^i'-^    o'j-i''    *^*-y!j    V^ 


'3 


[  Î7?i  chie7i  qui  aboie  contre  les  visiteurs  nocturnes  pour 

me  défendre 
M'est  plus  cher  qu'un  clicit  familier  ')]. 

Chronologiquement  vient  ensuite  ce  vers,  faisant  partie 
d'une  poésie  injurieuse,  citée  el-Ahtal,  p.  388: 

[Selon  la  traduction  de  Menahem  Naor,  WZKM  XXXVI,  236: 
Wenn  du  Katzen  gegessen  und  verzelirt  hast, 
Ist  dann  dus  Schweinefleischessen  zu  tadeln?] 
Les  Bédouins  n'ont  jamais  de  chats,  Hess,  WZKM  XVI,  50. 

(-.Jai,  u,  dans  le  ^\jn\  couper  transversalement,  traverser^  10,9; 
24,17;  73,5,10,12,16;  361;  983;  1156;  1732;  RI)  II,  48; 
dans  le  Nord  réunir,  coudre  ensemble,  1157;  KaJL:>  (^,m-3«j, 
former  un  cercle,  35,  13  ;  801,  5;  LL  A,  p.  65. 1.  Sîdah  A^I,  15,  6: 

.'^♦-j^   ^^  ^  Lf'^'^'  à>  oi%-^'  (jih'^  (j=^-^-==*'  J^-Vj"  (^.,1  i_ALii]! 

Sur  le  sens  de  w*l2ï  (de  V^Jai),  par  métathèse  -uxï  [m-Her, 
réunir],  792,  dans  l'arabe  classique  et  les  rapports  de  ce 
thème  à  v^i,  vo3'ez  1157  ss. 

u^Iii,   couper,  497,5;  1106  n.  2;  1447,4  d'en  bas;  abteilen, 

Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  230,  6,  cf.  vv^*J'  ci-dessous; 

dans  le  Nord  zasammenncihen,  1159  et  n. 

w>»l2ïj',  se  déchirer,  20,  6. 

v^>^',  expliqué  1505  n. 

^-^Liijî,  se  déchirer,  Snouck  Hurgronje,  OS,  pp.  103,  6 ;  104  n.  6. 

v>^î  coupe  (de  la  main),  73,  2. 


[•)  Cf.   Menahem   Naor,    WZKM    XXXV, 284  et   Krenkow,    WZKM 
XXXV1II,125]. 


2505 

jLJaï,  pi.  v^Ls,  morceau  de  viande,  de  peau,  d'étoffe,  etc., 
1160;  petite  tente  nrisérable,  581  =  Hdr,  p.  314  et  LB'A, 
p.  1,5  [MMC,  p.  72,6  d'en  bas;  gotba,  tente  à  îm  poteau, 
Bouch.,  p.  111]. 

^^i,  rf'servoir,  80,  10;  sur  le  l^Ls  d'un  narguilé,  Banyar  et 
Yémen,  voir  ci-dessus,  p.  219;  Holzrohr  der  Wasserpfeife^ 
Glaser,  PM  1886,  p.  8.  Selon  MAP,  p.  126,  le  milieu  de 
la  tente,  oîi  est  enfoncé  el-wâsit  (582),  s'appelle  k::^^^  v^Li 

[^^lis,  class.,  pôle], 

iCxLs,    Stûckchen,    nwrceaii,    RO,    p.  301    n.   6;   SticJi.,   Syi'-? 

Almkvist,  Kl.  Beitr.  I,  275. 

iuLLï,  moix-eau  de  viande,  1159. 

^aLî,  petite  vérole^  1116  n.;  Hdr,  p.  693;  ci-dessus,  p.  428; 

HB,   p.   90;   cf.    hébr.    iDp,   épidémie.   —   Aussi   lait  caillé^ 

Hogarîeh  ;  curds^  Stace,  p.  43. 

^^Liix),  pagne  teint  en  indigo,  1376;  Hdr,  p.  693  [aussi  telaio 

per  tessere,  Rossi,  AS,  p.  241]. 

wv;-^j5  Verteiliing  des  Ackers  in  Abteilungen  oder  Fâcher  = 

«.xlaii:)',  Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  223/4. 

ias,  u,  dégoutter.,  590;  aussi  lier  (les  chameaux)  à  la  fûe\ 
remorquer^  Arabica  HI,  76  ;  Hdr,  p.  374  ;  Stace,  p.  175  ;  Snouck 
Hurgronje,  JVIS,  p.  38;  LLA,  p.  71  n.  1;  syr.  -^ji,  Brockel- 
mann,  VGSS  I,  154.  En  outre,  Jai  signifie  rester  tranquille, 
Arabica  V,  203  n.  ;  Hdr,  p.  374.  Cf.  ^^é,  ci-dessus,  p.  2460. 

.Lî,  dégoutter,  64,5;  91,7;  590;  604,2  d"en  bas  [distillare, 
Rossi,  AS,  p.  205;  destillieren,  Haupt,  Tranken  die  alten 
Babylonier    Bier?    (WZKM   XXXI)   p.   6];   aussi   lier  (les 


2508 

Udarasnâha  bisùr^a   el-hâl 

gùmna  nhôtt  ed-dàrâyàt ') 

Dàrreynàha   "al-rarbî^ ') 

w  è  1  - 111  a  g  a  t  i  f  m  a  w  g  ù  d  à  t  '  j 

Gatàfna    sùbba  gadd   et-tell-j 

e  t  g  î  m   m  u  g  à  u  w  i  m  ^j   1j  a  r  h  â  n  à  t  ■*) 

Gà^ad   el:Ëeyyâl   yekîl 

""àla  g  mal   el-''ateyfât^) 

W  a  h  d  a  r  n  â  h  a  "  à  1  a  -  s  -  S  â  m 

w  e  1  -  m  a  g  à  t  i  r   ni  a  z  h  ù  ni  à  t 

T  â  1  î  h  î  n  ^)   l3  i  -  a  r  d    S  a  g  r  â  ') 

w  a  û  w  à  1  h  i  11   b  i  1  -  Ij  a  u  w  a  I3  a  ^)   f  a  t 


')  Ci-dessus,  p.  935  [sur  l'importance    du    veut    pour    l'opération    du 
vannage,  voir  TATK,  p.  281]. 
2)  1048. 

3^  -;i»=>    f^y^,  celui  qui  pourvoit  les  pèlerius  de  chameaux,  Wetzstein^ 

ZDMG  XXII,  131. 

4)  ioLi»-:,    pi.    ^--<j>!^,    groupe   de   chameaux    [Barthélémy,    p.    35: 

),envoi    de    marchandises,   expédition  commerciale";  du  persan  sS^Jj, 
marchandises  transporté-es  de  ville  en  ville]. 

^)  [:JisuLic.i  Bédouins  (|ui  ont  de  bons  chameau.x.    Var. 

u  k  i  1  n  â  h  a  b  i  I  -  m  e  ,u  i  d  i       m  in  f  ô  g  e  g  -  g  m  a  1  e  1  -  '  a  g  ê  d  â  t 
[Sur  le  sens  de  'agédât,  le  manuscrit  ne  contient  rien]. 

6)  ^  les  dernières. 

7)  îylii,  nom  de  lieu.   Var.  hou  à  "^andi. 

[8)  iJJ!    iu|^J,  the  gâte  of  tlie  Medân    quarter   of  Damascus,    looking 
towards    Mediaa    and    Mecca,     Doughty,    Travels    II,  562;    Baedeker, 

Palestine   et   S5Tie,   4n"«   éd.,   p.   308.  Ronzevalle,  p.  29:  „l^e  mot  >j|^j 

buwwébi    pour    '^'j^    est    le    plus   employé   en    Syrie   au  sens  île  'porte 

d'entiée,  grande  porte,  loge  de  portier  (>_j!^),  [)orterie' ".] 


2509 

Fakkeyna  bibeylît')   il-gattân^) 
u  g  û  n  a  - 1  - 1  a  r  r  à  s  i  ^)   t  a  f  f  à  t  ^) 
Bigyet   eli-lteyyâli   t\iil 
bimigdâr  arba^  sâ'^ât^) 
Ethâsabt  anî   wel-gattân^) 
g  a  d  a  b  t   e  1  -Hi  m  1  i   g  à  h  â  d  î  y  â  t  ') 
U  h  a  d  a  r  11  a   ^a  1  -  m  e  d  î  n  e 
ta-n  gahliiz  ^)   lil-hâsî^)   ëhdêmât'") 
U  f  ù  1 11  a   b  i  s  û  g  ")   e  1  -  a  r  w  â  m  ' ^) 
LisLihtë    bihossî:   y  â  far  liât '^) 
S  ê  h   e  s  -  s  û  g    u  1.1  â  m  î   e  d  -  d  ô  g 
'an du.  ba'de   min    el-liâgàt ''') 


')  C'est-à-dire  iCXjLi,  pi.  tiXj^J,  grand  magasin  [Dozy,  1,129;  bêyke, 
petite  étable  voûtée,  Syr.,  Barthélémy,  p.  26;  bai  ce,  Cantineau,  Et.  I, 
32.  Du  persan  (non  pas  turc)  hIjCjLj,  étable.  Aussi  békye,  pi.  -ât  ou 
bwéki,  grand  magasin  voùtr  où  l'on  conserve  des  marchandises,  Bar- 
thélémy 1. 1.] 

[2)  .-jLIaS,  cotonnier^  nom  pr.] 

3)  X-w' j',  pi.  de  (j^'jjj  chargeur  et  déchargeur  de  marchandises, 
Dozy  s.  V. 

4)  Var.  zaffât. 

5)  Var.   ga*^ad   ek-keyyâl    yebî'     el-galba    bàrba'   râziyât. 

iUiï  =:  deux    iA.x),   "proprement    versement,  parct;  qu'on  verse  le    J^-^i 

en  une  fois  et  que  le  J^i  =  deux   lA-^    • 
Vient  ensuite  ce  vers  en  crochets: 

ues-sa^ër   "^andî    maqtû"       eg-gift    biarlja^   râziyât 

CfcLiu    ^^,    prix  (ixe;  u>^«^  (turc  w>Â:?r-),  /jaire=  deux  Axi. 

^)  Var.   ga'àtt    uhâsabt   el-gattân. 
T)  Voir  ci-dessus,  p.  2350  n.  7. 

8)  Var.    ta   nisri.  **)  Ci-dessus,  ji.  421. 

">)  o'-f.^^^,  beaux  habits.  ")  Var.   gîna    'a    su  g. 

['2)  Le  bazar  des  Grecs  â  Damas.] 

'3)  Personne  auparavant  renommée  pour  ses  bons  draps. 
'4)  Var.   el-âlât. 


2510 

Gallî:   hàder'),   êé   terîd? 

g  u  1 1  :    a  b  r  â   tB.gm   â  r  â  w  â  t 

Wugta''   gubba  bialfèn 

kallif  gôz   es-samsîyât^} 

Wigta*"  arba'^  ganâbîz 

a  1  â  g  a  u  m  i  n  h  i  n   g  u  t  n  î  y  â  t  ^) 

Gumbâz   murasse''  tersî"^ 

ufuçlda  hrâga  ëzgâfa^j   liât 

W  i  g  t  a^   1  î   t  ô  b   b  r  u  n  g  u  k  ^) 

ugîb   arba^  farmalîyàt 
[Nous  avons  moissonné  les  céréales  en  douze  jours] 
Nous  avons  fait  approcher  les  chameaux  de  iransjyort. 
[Noiis  les  avons  transportées  à  Vaire; 
Nous  avons  fait  venir  les  chevaux  pour  le  battage; 
Nous  les  avons  battues  iwomptement] 
Nous  avons  posé  les  pierres  de  protection. 
Nous  avons  vanné  par  le  vent  de  Vouest, 
Et  les  grands  tarais  se  trouvent  là. 


')  Var.   utlub. 

2)  Var.  igta'  lael-hâsî  gubba        st  a  m  bù  1 1  }'e  bsamsîyât. 

[Stainbûlî  =  voith.  variegated  dots,  MMC,  p.  1 19]  —  isU.v.^*.;i,  ornement 

porto  sur  les  deux  côtés  de  la  poitrin«\ 

3)  =  Dont  quelques-uns  alâga  et  le  reste  gutnîyât.  [Sur  *->^Î5 
turc,  bigarré,  voir  Almkvist,  Kl.  Beitr.  1,310:  ,,einlieiinische  Ilalb- 
seide  (Seide  und  Baumwolle),  in  zwei  Farben  gcstreift,  ein  sehr  festes, 
dauerhaftes  Gewebe  fiir  "umbâz  mit  sidriye  u.  dgl.  —  Eine  schlechte, 
dùnnere  Sorte  heisst  l^-oï  ^ulnV\'\ 

*)  Dont  la  bordure  est  de  Vargent  pur  [Cf.  M.  el-M.  1,380,9:  ii5!y<llî 

3 

'u^  iU.«Jdi  -b^toi  oîy>l  ^y^  ii>;Lii  iU^i  iicLa!!, —  v_îl>;  <C  oL^^--' , 
Barthélémy,  p.  335:  ,,f'aux  ourlet  (dunu  r()l)e,  d'un  jujjon".] 

[5)  Turc  '<^^»,j»^,  crêpe  en  étolfc  fine,  en  gaze,  iiaitbcb'uiy,  p.  il,  cf. 
Uozy  et  Almkvist,  o.  1.,  p.  309.] 


2511 

Nous  avons  tamisé  un  monceau  de  blé  grand  comme  une  collint 

[Lequel  suffit  pour  le  fournisseur  des  envois  de  marchandises. 

Le  mesureur  de  grains  s'est  mis  à  mesurer 

La  charge  des  chameaux  des  ''Ateyfât. 

Nous  les  avons  transportés  à  Damas, 

Et  les  fdes  de  chameaux  se  pressaient. 

Les  deryiières  se  trouvaient  sur  le  territoire  de  Sagrà, 

Et  la  première  est  eittrée  à  Bauwâbet  Allah. 

Nous  avons  fait  halte  devant  le  magasin  cVel-Gattân, 

Et  les  chargeurs  sont  venus  chez  nous  en  masse. 

Les  mesureurs  mesuraient 

Environ  quatre  heures. 

Nous  avons  fait  nos  comptes,  moi  et  el-Gattân, 

J'ai  reçu  de  la  monnaie  qui  s'appelle  gàhfidîyât. 

Nous  sommes  descendus  à  la  ville 

Pour  munir  le  danseur  de  beaux  habits. 

Nous  sommes  entrés  dans  le  bazar  des  Grecs, 

Et  j'ai  crié  ci  haute  voix  :  0  Farhât  ! 

Chez  le  cheik  dit  bazar,  le  maître  du  hou  goût. 

Il  y  a  bien  des  choses. 

Il  m'a  dit:  Je  suis  ci  vos  ordres;  que  voulez-vous? 

J'ai  répondu:  Je  désire  un  complet  pour  les  gens  distingués. 

Taillez-moi  u)i  manteau  au  prix  de  deux  mille, 

Mettez-y  encore  un  couple  de  s  a  m  s  î  y  â  t. 

Taillez-moi  quatre  robes] 

Quelques-unes  alâga  et  le  reste  gutnîyât. 

[Passez-moi  une  robe  brochée  de  pierreries] 

Et  do?it  la  bordure  est  de  l'argent  pur. 

[Taillez-moi  une  étoffe  en  crêpe. 

Et  me  dormez  quatre  jaquettes!] 


2512 

■Liahi? 
-liiùi,  glousser  (poule),  Dt  =  -Ls,  i,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  303. 

jZis,  couper  (les  arbres),  1778. 

jjaï,   couper^    mordre^   801    n.  2;   1104  n.  2.  —  Aussi  ei)ien 

Fehler  macJien,  Tallqvist,  A  S  S,  p.  129. 

'x4.'Ji ,  morceau,  Haurân,  801  n.  2.  —  Aussi  broiiiUardj  Dimst, 

Hogarîeh. 

iUn^^i,  (limin.  ?m  ^e?/,  682  n.  2;  801  n.  2. 

w  3 

sLLai,  pi.  ^cr^j  croupe  du  cJievcd,  lf357  et  n.  =  LB^A,  p.  79,  11. 

_^î,  pl.  getâwe,  chat,  du  syr.  a^\£,    1135   ss.    —   byiî,    pi. 
_^,  sahhî,  ibid. 


,j,ot5,  class.,  vase  ou  />o^  e/i  bois,  1457.  Cf.  iOjt>,  panier  rond 

avec  couvercle,   ci-dessus,  p.  284  et  &.iL>t>,   vase  pour  le  lait, 

ci-dessus,  p.  285. 

x^jii,  pl.  ^«j'uxis  <^  v^>  calebasse  pour  baratter,  Hogarîeh,  1457  ; 

d'après  MAP,  p.  139  „ein  bauchigesTongefâssflO — 15  Liter), 
welches  die  Frauen  der  Fellâhin  sicli  selbst  verfertigen". 

-oii,  disperser,  762. 

Joti,  s'asseoir,  être  assis,  ci-dessus,  p.  449^LB'A,  p.  5,13 


2513 

[Caiitineau,  Et.  1,38  ga'^ad,  ga^ad];  dénominatif  de  _jjë, 
ci-dessus,  pp.  287  et  1475  n.  1;  cf.  ^^  et  (j^:>,  ci-dessus, 
pp.  162  et  295.  Aussi  se  trouver,  rester,  demeurer,  229  n,  2; 
1292;  ci-dessus,  p.  539').  LB%  p.  13,16  l^iln  wâl.ied 
qâ'ed  yisma"  gâl,  quelqu'un  qui  était  là  à  écouterait 
[GLB'^A,  p.  65;  sur  Jsjei  comme  verbe  auxiliaire,  cf.  Cohen, 
SV,  pp.  67;  72;  195;  221;  267].  —  Joë  est  aussi  se  réveiller, 
494;  on  dit  ^jjj)  ^J^  Joe,  sur  ce  sens,  voyez  Socin,  Diw. 
Gl.,  p.  303;  Meissner,  N  AGI,  p.  139  [MM  C,  pp.  126;  424]. — 
'l^:>.  ^j-o  uXjti,  835,  1  ;  837  n.  ;  sQt  ^y,  J-^y'  iA*a/«  L^^  Asë, 
837  n.;  866,2  d'en  bas;  868  n.  3. 
lAxil,  l'éveiller,  796,2  d'en  bas;  cf.  Socin  1,1. 
Ckx.sXm.^,  filr  sicJi  in  Pacht  nehmeti,  pachten,  RO  §§  108  et  302. 

Ajti  qo'od,  Pacht,  RO  §302. 

sjoë,  jatte,  assiette  en  bois,  20,  16,  21.  Voyez  sur  ce  mot 
606  2);  RD  11,216;  Snouck  Hurgronje,  Feestbundel  aan 
M.  J.  de  Goeje,  p.  28  écrit  aussi  qo^dèh.  Carbou,  p.  183  a 
iCtoVi  gada'^a,  plat  en  bois  et  dérive  cette  forme  de  ~r^i^). 
^_ceX*ï  ga'adi,  sentinelle,  LB'A,  pp.  2,14;  3,5. 

3u>L*i,  pi.  l\jLxï,  Bettgestell,  Glaser,  PM  1886,  p.  2,5;  Stace, 
p.  18;  MJM,  p.  24  [Goitein,  Jem.  n°143;  Rossi  AS,  p.  216]. 
iA>^î,  assis  à  côté  d'uti  autre;  aussi  qui  vient  par  derrière 
(gibier),  opposé  de  ^Li,   «>LJ,  798. 

aAjjii,  prononcé  qa'îdi,  l'homme  qui  fait  le  guet  pendant 
l'attaque,  1092  [MMC,  p.  652;  voyez  GLB'A,  p.  65]. 


')  lAclï  jp,  il  y  est;  il  est  assis;  ic>^L«.«  iA*s,  rester  tranquille, 
Carbou,  p.  171. 

[2)  Ici    l'auteur  a  écrit  en  marge:  ,,»*A*ï  piobabl.  la    vraie   forme"]. 

3)  Sur_j-i*ï,  RD  11,49  et  shaurî  qaMd,  Korb,  der  aïs  Mikhyefàss 
verwendel  wird,  voyez  ci-deysus,  p.  285  sub  Xi*:>. 


2514 

y  o  _ 

Okx:j',  pi.  q'^^«,  jeime  chameau,  94,4;  531;  566;  593 
[GLB'A,  p.  66;  Cantineau,  Et.  11,214  gô'ùd,  pi.  ge'dân]. 
Aljti  (j  0 M  fi  y  i  (1,  diminutif  du  précédent,  341  [k  u  *^ a  j j  e  d, 
MMC,  p.  34;  cf.  Brockelmann,  VGSS  1,244]. 
.  Csj^A,  place,  ijl^î  ^^  Jo>y!  Jotii.,  837  n.  ;  866,  d.l.;  868  n.  8; 
comjxtrtiment  de  récejytion,  491,9  =  LB'A,  p.  14,6;  Huber, 
Journal,  p.  121  [voyez  Dozy  s.  v.]. 

JjAaë,  gros  caca,  Wurst,  Dt,  1163  =  o-^Jbe,  Tun.;  JLaaxs, 
Hogarieh. 

^v-ue,  métathèse  de  ,ojii,  comme  tjLo,  790. 

(j^yti,  U,  class.,  p/zer  (un  morceau  de  bois),  développement 
de  (jiîlï,  u,  démolir',  eu  Dt,  jj^jë  est  arracher,  1347  s. 

(jciixi,  intensif  ou  itératif,  déraciner,  1347  ;  ci-dessus,  p.  400  sub 
j>,=>;  avec  J  pers.  plaisanter  avec,  dire  des  rodomontades, 
1035  n.  2;  1347. 

^jiijtiijt,  s'écrouler,  s'ébouler,  être  arraché,  1347  s. 
i^ei3t:>i!  =  u^ixiij' ,  1347. 

j 

ybë,  entasser,  355  n.  4. 

* 

Ijti,  LA  XX,  53,  12:  Jji  lyiï^  1^  _^5iiij  iiL>L;i  J«c  ■y^jù\  Lxi 
,  ju^^^'  wj,.a:2j  ^  »'  ^_j_a;=  'l^JU^  .v,vv.«j  .^'-'«'n'  L^LxaïL  iPljë,  U« 
^3ljà.^  j>^    nJL'ÀU)    cjfij    cli^   ^ytï   Lg-Jic   Lxs   Joçs   AJsuo!   J^-*4>-   Vr*^    '^^^ 


2515 

tiUo  _yj^^  £^«^[5;  L*ï>£^",  Brockelraann,  VGSS  1,79.  Un 
verbe  synonyme  est  .«.aP,  kSJ>]  voir  LA  X,  252;  ibid.,  1.  10: 
iLxJi^!  J,  ,-)L;oti  L-î'^Ji-îîj  \_î'cJii!  .  !  liU  ,.j'l>J»L«,î  lAiJî  ;y^^i>>-^  j-JÎ  Ja 
XjoC^^Îj,  cf.  I.  Sîdah  VII,  5,  4  d'en  bas.  En  Dt,  Uï  est  tomber^ 
tsj,  652,2  d'en  bas;  718,6;  sur  Lxi  et  «i^,  voir  ci-dessus, 
p.  798'). 

j^^!,  e7re  accroupi,  934  n.;  ci-dessus,  pp.  287;  1475  n.; 
Hdr,  p.  694;  el-(jâhiz,  el-Mahâsin,  p.  144,  1;  au  figuré 
verharren  auf,  Hell,  ZDMG  LIX,  616;  LX,  9  2). 
_yts  ^),  pi.  ^Lxi,  _^!,  c?«Z,  Hdr,  p.  694,  ou  (^ytï  =jjc>,  ci-dessus, 
p.  288,  et  '^y^^^  ci-dessus,  p.  266;  cf.  cj.ï,  avec  suffixe 
gaw'ah,  RI)  II,  §18b.  D.  H.  MûUer,  SAE  IV,  155,  31  et 
156,11,30,  écrit  qâ^uh,  qui  a  été  corrigé  en  qa'^uh  ou 
qa^wuh,  MJM,  p.  55/6,  mais  il  se  peut  que  ce  soit  la 
même  métathèse  que  dans  le  verbe  Lxï>^lî.  Cf.  «yCx:, 
fesse.  — _^xi,  pi.  ^^xï,  class.,  cliape  (/e  |Jo^</^t^  [voir  Brâunlicli, 

-  0,0 

Islamica  1,298;  sur  le  verbe  ,j^^xm>\  qui  y  est  cité,  p.  508, 
cf.  Streitfragen,  p.  54]. 

^i,   colline,  LA  XI,  196,  5  d'en  bas:   \j^p)^  ^y*  'dcsS  U  v_>flJi 

."^iLji-    i-)v\^    !■>'    *^^.-!    ^3)    -^J^i-3 

[')  Ibid.  ,,(C*^^*^5  ";   comme    le    prouve    le   contexte,    il    faut   lire 
„^^s<ji3".] 

2)  C'est  probablement  de  ,^c*^'  q'ie  vient  le  veibe  ^1^.0,  silze)i,hleiben, 
courant  dans  le  dialecte  de  Ma'lûla,  Noldeke,  ZA    XXXI, '222  n.  3. 

3)  Du   type   i}>.«.  Les  liabitants  d'el-Beydâ  disent  (j:j-*^'  1>I-  (jr5^*) 
avec  sufi'ixe   ii]|^s. 


2516 

Kài,  panier,  class.  ;  Prov.  et  Dict.,  p.  428;  Stace,  p.  17'); 
panier  rond,  enduit  de  bitume,  dont  on  se  sert  en  guise  de 
bateau,  898  [Dozy  s.v.]  ;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  304;  de  l'akkad. 
q  u  p  p  u,  Kasten  [Zimmern,  A  F  W,  p.  34  ;  cf.  aussi  VoUers, 
ZDMG  LI,  316]. 

ôJlï 

Ossii,    retourner,    au    propre    et    au    figuré,    renverser  (v^)î 

1279   [Goitein,   Jem.    n°  1268    gafad;    Rossi,    AS,    p.  245 

versare,   gàfâd,   qfiid,    kfàd];   en  shaurî  descendre,  SAE 

VII,  154, 11.   Sur  des  thèmes  synonymes  et  probablement 

congénères,  voir  1247  et  1279. 

vAàJiJ!,  retourner,  redire;   être  renversé;  tomber  à  la  renverse, 

1279. 

J  .ai!,  désirer  manger,  D t.  —  Mo  =  e)î>^'  r*-^"^  /^  ^''  J'^^ 
envie  de  viande^).  Métathèse  de  ^  (^'  .«Xsl,  avoir  besoin  de); 

cf.  sljanrî   fèger,    désert^)  <i  av.   ^ï  ■*),  Bittner,  Slj  1,24,3 

d'en  bas. 

Ji,  appétit  =  'iJ>J>,  '-i^-ff^' 

^,   pi.  qfor,  qufrân,  panier,  RO  §§  113  et  124;  Rôssler, 

MSOS  m,  16,3. 


•■A9 


* 

r 

■.sLi,  i,  class.,  I.  Sîdah  III,  104, 1  :  \-Jii>  ^;à.«_j  ysii  *  ^j^^  ^.^^ 

')  Hiisch,  Heisen,  p.  92  gaff. 

2)  Quand    il    s'agit    de    fumer,  on  emploie  ^j^j^,  ci-dessus,  p.  587. 

3)  Cf.  ci-dessus,  p.  189. 

4)  _Ài  n'est  connu  que  dans  le  Yémen,  ci-dessus,  p.  314;  'ris   iv.j», 
village  abandonné. 


2517 

>  j 

W03  \j\jii^  b^^^'  forme  moderne  jJLs,  se  lever  hmsquement 

avec  un  bond,  sauter,  9  n.  3  ;  82  n.  8;  83,24;  796;  1244  ss.; 

1253  n.  1;  1254;  1257;  1259   [gâfâz,   saltare,   Rossi,  AS, 

p.  234];  sur  rét3^mologie,  voir  1246  s. 

làï,  faire  nn  bond;  faire  sauter,  1246;  1248;  1263. 

;xa5,   mesure  de  surface  et  de  capacité,  1315  s. 

i^w.»«j,  =  -r^jî   1247  n. 

iU;^,  pi.  ^ii-àJs,  couvercle  du  narguilé,  ci-dessus,  p.  219; 
Stace,  p.  41. 

^.Ja,  ramasser,  1247  [LA  VIII,  347,  13]. 

Qûsi,  boîte,  1084;  cage^  RO,  pp.  78,5  et  297,7  d'en  bas; 
Meissner,  NAGI,  p.  139  (guf(a)s)  [Rossi,  AS,  p.  235],  de 
capsns,  jccîxpx,  Fraenkel,  AFW,  p.  118;  Vollers,  ZDJVIG 
L,  619;  LI,  316,  comme  s\'r.  j.aLai3,  capsus,  cavea,  corbis 
[Brockelmann,  Lex.  Syr.,  p.  685]. 

XÀfl«5,  voir  ci-dessus,  p.  1954  sub  x\^. 


♦j. 


AS 

J.si,   i,   u,   class.,   être  de  retour  d'un  voyage,  p.  ex.  Lebîd, 
éd.  Brockelmann  n°  XXXIX,  v.  53. 

Une    caravane    s'appelle   cependant   iJÎilî    non   seulement 

en   revenant,    mais   encore   en  partant,  voir  [Lane  s.  v.  et] 
Ikïarçais,    OS,    p.  435  n.  5:    „L'emploi    de    Jsàï   proprement 


2518 

'revenir  de  voyage'  dans  le  sens  de  'partir  en  vo3'age'  dès 
l'époque  classique  répondrait,  suivant  les  lexicographes  mu- 
sulmans, à  une  idée  do  bon  augure  [Maqmmt  de  HarTri  I, 
199;  Liscm  XIV,  78j";  cf.  Nuldeke,  NBSSW,  p.  90  et 
el-Asbâh,  p.  34. 

Ce  thème  semble  être  un  accouplement  de  deux  racines, 
oiï  et  JJ5.  Dans  la  lurah,  J.iî,  u,  Jii,  a,  est  aussi  être  sèc/ze, 

aride  (peau),  Lebîd,  éd.  Brockelmann,  n°  XL,  v.  34  et  XLI, 
V.  19.  Cf.  Nôldeke,  Fiinf  Mo'all.  11,83. 

J^,  fermer^   iint  ScMoss  verschliesse7i,  Hdr,  p.  261;  Moritz, 

Zanzibar,  p.  77;  RO  §  262  [Dozy;  Spiro;  Beaussier]. 

jJi,   fci-nier,  537;  SAE  IV,  81  n.  3  [chiudere  a  chiave,  Rossi, 

AS,  p.  1991. 

Jsîaj',  être  feriiit',  1157. 

idjài,  pi.    \Jii,   mesure  de  poudre,  157,12;  1501  n.  2;  1705. 

PI.  J^,  cornes  à  iwiidre,  687,  4  d'en  bas. 

J^,  serrure^  537. 

iJLsï,  pi.  J^,  petit  fort^  fer)neture,  belvédère,  1608;  Hdr,  p.  399. 

J«iï^),   arbre  à   myrrhe,   Commiphoi'a  Abyssinica,  var.  sim- 

plicifolia  Schweinf.,  1205  [cf.  Schweinfurth,  A  F,  p.  141. 

y*sii,  pi.  iJlsii,  cabas,  panier  pour  porter,  Dt. 

jÀiu,  enfermé,  1273,5  d'en  bas. 

Lfii,  U,  class.  suivre,  proprement  veiiir  sur  le  dos  d'un  autre 
ou  derrière  qch;  aussi  injurier,  1277  et  ta,2)er  sur  la  nuque', 


')  (\^l,2  (M   85.'$,  1    li'"  ^i  |..)m-  J^. 


2519 

i^^as,   i,  <Uï,   tourner  le   dos^  partir^   retourner^   usité  dans 

toute   l'Arabie,   au   Negcl   ^s^-,   fuit\    1270  s.;  Socin,  Diw. 

Gl.,   p.  304;    MAP,   p.  237   v.    2;    en   sljaurî  qufi,  partir^ 

Bittner,   Slj   11,41,2   d'en   bas.  A   Tanger,  ^jàî  est  tourner 

en  dérision^  couvrir  de  ridicide,  Marçais,  TAT,  p.  431. 

^_^'5,  tourner   le   dos,    retourner,    s  en   aller,   partir,    83,17; 

687,  8  d'en  bas  ;  1271  s.  ;  S  A  E  VII,  11,15;  15,  d.  1.  ;  16,  20,  31  ; 

S  AE  IX,  8,  24;  9,  19;  11,  32;  13,  33  [volgere  le  spalle,  Rossi, 

AS,  p.  246]. 

(^îlï,  tourner  le  dos,  SAE  IV,  138,15. 

1^^!,  tourner   le   dos,   s'en   aller,  partir,  1272  s.;  1275,5  = 

LB'A,  p.  79,20. 

j,Uj",  se  succéder,  1273,  6  d'en  bas. 

E-Us,  Uï,  class.  nuque,  occiput,  cf.  ^^ï,  q'^sï,  occiput,  p.  ex. 
Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen,  p.  vi,  8  d'en  bas;  sur  la  pro- 
nonciation de  Lài,  voN^ez  302  et  548;  derrière,  après,  10,  14; 
88,13;    159,16;    166,15;    426;    445;    ^^Im  oLo^  (ou  dULo), 

se  collant  à  moi,  1039;  U^-^i^  ^Ui  ^  o,L*«,  elle  s'en  alla  avec 
ses  moutons,  75,21;  a  n  a  b  â  s  î  r  q  a  f  a  m  -  b  a  h  m ,  j'irai 
chercher  les  chevreaux,  1484;  Làï,  à  cause  de,  13,21;  521,3 
d'en  bas;  \:>^i  ilàï  ou  ^i::>y^\  Làï,  pour  venger  l'affront,  14,  4; 
cf.  556,  10;  ^y^tLài  ^y^,  après  elles,  104,8;  qâfe,  min  qâfe, 
hinter,  RO  §  197c  [gafê,  dietro,  Rossi,  AS,  p.  204].  Cf. 
Brockelmann,  VGSS  11,422. 
'■éyé,    Riicken,  RO  §  185. 

olî,  rime;  vers  ;  poésie,  307  n.  3;  1278;  Socin,  Diw.  GL,  p. 
300  [MMC,  pp.  175;  283;  485].  —  ^yjl\  ^^Li  ô^,  derrière 

les  arriérés,  1271  =  LB'A,  p.  76,23. 

iLçlî,  expliqué  1276  et  ss.,  voir  aussi  Sîrâfî,  Sîbawèyh  trad. 

par   .Talin  II,  n  §  507,  p.  382  ss.  —  &-ob'  ^LJ,  sans   arrière- 

Landbekc;,   Glossaire   Datîiiois  158* 


2520 

pensée,  1278;  LAm,  p.  24,7  avec  une  longue  remarque,  p. 
139  ss. —  iôils  est  aussi  suite^  Gefolge,  1278;  Brode,  M  SOS 
V,  2,  8  d'en  bas. 
ioUi,  inf.,  frapper  par  derrière,  1276. 

Xxftï,  injure,  \211. 

(^^àaxi,  fém.  iiUàflx),  néfaste  (année),  ci-dessus,  p.  248,3  d'en  bas. 


'à-i 


Jjî,  class.,  porter,  soulever,  supporter,  878  n.  1;  en  Dt  dresser, 
aufrecht  steïlen,  comme  en  'Oman,  voir  les  exemples  887 
et  RO,  p.  291,14;  aussi  devenir  plus  petit,  plus  mince,  Dt, 
cf.  b^p,  Stummer,  OLZ  1914,  col.  253.  De  1/~qS,  être  haut, 

avec  n  >  l,  887  s.  Le  thème  ^  est  aussi  émettre  un   bruit 

sourd,  889;  1763  '),  sens  que  n'a  pas  jsi,  quoique  JJili  soit  en 
mohn  pfeifen,  Bittner,  M  S  11,119. 

Jjcîî,  monter  en  haid,  se  dresser  =  class.  ^yii,  887;  RO,  p. 
276,12;  §  415,  cf.  ci-dessus,  p.  2140  sub  ^A^. 

J^,  nom.   gen.;  aIï,  nom.  unit.,  pi.  iglâl,  balle,  ''Iraq,  1229; 

Weissbach,  M  SOS  VII,  276. 

idïi,  sommet  =-^,  791;  887;  1231;  I.  Sîdah  XIII,  283, 4, 
cf.  xli,  LA  XV,  395,  d.  1.;  el-Amâlî  I,  24,  4.  —  ilï,  pi.  jis, 
^3^,  est  aussi  gargoulette,  1229  et  n.  4;  Snouck  Hurgronjo, 

M  S,  p.  117;  Stumme,  G  TA,  p.  82;  NT  S,  p.  112,  n°  17, 
V.  8;  qulltîn  mahbûb,  zivei  Krilge  voll  Goîdstiicke,  TMG 
I,  70,25.  Probablement  de  l'akkad.  guUatu,  1229  [Zimmern, 
AFW,  p.  33].  —  Un  autre  sens  est  capitonnage  du  bât,  562 
(planche). 

[')    lie    texte    île    Han'rK^r,    A  L,    p.    10,    cité    1763,    ne    porte    que 


2521 

JyJUs  J^,  peu  à  peu^  26, 13.  —  Diminutif  geleiiil,  Meissner, 
NAGI,  p.  139. 

.^,  i,  ramener^  Oj,  24,  8;  682  [rivolgere,  Rossi,  AS,  p.  233]; 

he  turned  over  (invertecl),  Stace,  p.  178.  —  Aussi  intrans.,  tomber 

sur  le  dos,   Prov.   et  Dict.,  p.  429.  Les  remarques,  LAm, 

p.  96  n.  4  et  p.  110  n.  1  sont  erronées. 

^..^li   [voltare,   Rossi,   AS,  p.  246],  avec  ^5,  discuter,  522,12 

d'en  bas. 

^Liij',  deviser,  127,13;  voyez  1584. 

>»JJs,   cœur,    104,   d.l.  ;   ci-dessus,    p.  1651,  cf.  3"ip.  — ^r^\ 

l'étoile  'polaire,  786  n.;  voir  aussi  ci-dessus,  p.  1093. 

^fi/«,  47,7,  expliqué  1026. 

&.J^UJ,  poêle  à  frire,  S3'r.,  539. 

wA-JJiJ',  pi.  w^.-o'tflj',  changement,  486,  6  d'en  bas. 

e^Ii,  iuis,  pi.  o"^,  ojJ^,  flaque  d'eau,  creux  (ou  bassin)  dans 

le  rocJier  ou  /e  ravin^),  38,2;  72,11;  694;  1151  n.;  1155; 
Barth,  ES,  p.  36;  Stumme,  G  TA,  p.  177;  Vollers,  ZDMG 
L,  334  et  surtout  Marçais,  TAT,  p.  442.  Cf.  aussi  Euting, 
Verh.  d.  Ges.  f.  Erdkunde  1886  n°  5,  p.  273;  ci-dessus,  p.  550. 
—  Sur  le  classique  >c>n.JIs,  périr,  voyez  ci-dessus,  p.  1004  n. 


e 


^i,  i,  Glaser,  Mitth.,  p.  51  :  „Im  Jemen  den  Ackerboden 
stûrzen,  bei  der  aufgehenden  Saat  mit  Rûcksicht  auf  besseres 
Gedeihen  die  ùberzàhligen  Halme  der  einzelnen  Bûschel  her- 


')  Class.  ^X^,   cWi,   Boh.  IH,193,  5  d'en  bas;  MAP,  p.  13,5. 


2522 

ausreissen,  entfernen  und  endlich  mit  einem  Holze  (maklah) 
die  Tiefe  eines  Getreidehaufens  messen  zum  Zwecke  der 
Steuer-  und  Zehntbestimmung". 

^^ji^di,  se  dessécher,  Dozy  [Spiro]. 

>      O) 

oi^Jlï,  sépia,  seiche,  ""Azzân. 

lxIï,  ceindre,  1512  n.,  d.  1.  [GLB'A,  p.  66].  Class.,  p.  ex. 
Laqît,  p.  715  v.  40.  —  Aussi  fermer,  dénom.,  ci-dessus,  p.  1283. 
XxïJI  ôSâa,  clavicule,  Rôssler,  M  SOS  I,  70,8. 

ao^iî,  verrou  en  bois,  de  AaIï],  xXsU,  591;  Hdr,  p.  695;  HB, 
p.  64;  Vollers,  ZDMG  L,  627. 

ijJïi,  houfonner,  dénom.,  H  B,  p.  273  n.  3;  ci-dessus,  p. 
1271  n.  1. 

^wJLï,  t_^-v..B,  pi.  (_-vjJLi,  bouton,  H  B,  pp.  98;  273  n.  3;  ci- 
dessus,  p.  1271  n.  1  '). 

JaJli- 

iaJiï,  u,  passer,  précéder,  partir,  1091  et  ss.  [GLB'A,  p.  66J, 
répandu  sur  un  grand  territoire  du  Nord,  jusqu'en  Mésopo- 
tamie  et  en  Hauràn;  sens  primaire  passer,  p.  ex.  (_c^'^ï  Jalït, 
passez  devant  moi-,  en  Syrie  aussi  nettoyer,  1092.  En  hébreu 
D^pD,  asile.  ~  Voir  le  JVls.  Landb.  n°  39,  p.  16:  „Dans  la 
célèbre  poésie  d'un  Gôfî  U=>  L«  [>,  publiée  d'abord  par  Wallin, 


')  Sur  (j*^?  aussi  (j-^j  L>^^î  corde  de  balcau,  câble;  corde  servant 
à  attacher  un  animal,  <^  kxAuç  ou  xaAoç,  voyez  Vollers,  ZDMG  LT,  302; 
ci-dessus,    pj).    1270   n.   1;    1271    n.  1;    1273.    Il    y    a    aussi    une    forme 


5C*aiJï,  pi.  U'^ii,  r,i-(les><us,  p.  122' 


ll'i 


2523 

ZDMG  VI,  369,   puis   par  Socin,   Diw.   I,  285   et   dont  je 
possède  plusieurs  versions,  je  lis: 

(Le  Gôf  est)  |)^«-s  rfo^fo;  qu'el-Belqâ,   son  bouillon  est  chaud; 
Le  Belqite  passe  à  Vliôte  des  jambes  et  des  épaides  (sans 
viande,  les  plus  mauvais  morceaux). 
Que  de  gigots  de  bréhaignes  nous  jetons  devant  l'hôte; 
Il  s'avance  tout  setd  et  il  n'a  personne  derrière  lui  pour 

[le  manger  ''}. 
Abu   Hamzah,  Socin,  Diw.  I  n°  69,  dit  dans  une  longue 


')  Var.  ti)^!. 

2)  Var.  'jA^^J  ou  i3^^3  5  ce  qu'il  ne  faut  pas  traduire  avec  Socin 
par  „dunn". 

OJÛJ  +  I  û__  Ci    y 

3)  Var.  lJj^v^^  (ou  ^Lw^)  j^àL/^^  ^-♦-^>^  ^^^i  ce  qui  se  ra[tj)orte 
au  Gôf,  tandis  que  l'autre  version  se  réfère  à  el-Belqû. 

4)  oi-A^,  proprement  côté,  pi.  o^-*-^',  c^v^y'  oLa^Î,  les  calés  de  la 
niaisoii.  L'explication  de  Socin  1.  1.  est  erronée. 

5)  \i^A:>    me   fut   expliqué  par   ^J<=>»).    C'est    un    terme    de    razu; 

>.i>.i=>   iciy^   (J>^   *<i^j^i  j'^t'  A"'  "'^^  razzia  seul  sur  mon  dalùl,  sans 

wà-J^j  derrière  moi.   .i:^=>  ou  (j'-.^>    est    chez    les    Bédouins    stimuler, 
pousser  la  bête  avec  les  talons. 

^)  Var.  >— J^l-'«  ^Ijji  ,J^  -t^iiïj  L^'L>.,  ce  qui  donne  un  tout  autre 
sens,  se  rapportant  à  la  chichetc  de  la  Belqâ,  voyez  515  n.  2. 

'')  Moûsâ  Râra  me  chanta  cette  poésie  foi-t  connue,  et  alors 
j'entendis  muqallitah  et  dirS'ine.  Il  récita  kam  hâ^ilen,  mais 
chanta  kam  iiâ-il  il  - 1  ad-défe.  Le  mètre  est  le  ragaz  bédouin: 
----/ /---- 


2524 

qasîdah    qui    me    fut    dictée    par   'Abd    Allah    Mizyad    de 
'Oneyzah,  v.  9: 

Avec  elle  (la  fille)  le  cœur  hardi  s'avance  sur  les  ennemis. 

Socin  a  ici  (v,  17)  une  autre  leçon  moins  bonne." 
iJs,   faire  passer,   468,3;    1088;    1344,6;   voir   1092  ss. '). 
Dans  io^L^  iuj' j  vU-aiï,  begleitet  midi  vor  das  Dorf  Wetzstein, 

ZDMG  XXII,  156,  jJï,  faire  passer  a  pris  le  sens  d'acco>?2- 

pagner]  voyez  aussi  ibid.,  p.  121.  [Selon  MMC,  pp.  77;  96; 

97  ;   355  ;   450,   JÂi  is  to  send,  canij^  push  foncard,  p.  ex. 

kallet  lena-l-'asa,  give  us  supperl] 

Jaisj,  s'avancer,   LB'A,   p.  15,21;   tigallat  'ala  1-frâs 

min   il-etrâb(a),   komm   auf  das  Polster  her  ans  deinem 

Staub,  Ritter,  Der  Islam  X,  131  n°  37. 

iilï,  adv.  tout  à  fait,  Syr.,  1095. 

JaJi,  cpii  passe  devant,  Anfûhrer,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  304. 

±rh,  courrier  de  poste,  1094  [MMC,  p.  77]. 

«Is,  priver  (un  cheval)  de  son  cavalier,  enlever,  473,8  d'en 

bas;  jeter,  hinauswerfen,  731. 

«JLaJl,  être  désarçonné,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  140. 


')   La  glose   que   donne   Socin,   Diw.    I    n°  i02, 4  a  gallat   bëlial- 
gimâ^ah    j  ësal  lî-buh  u  m    doit   avoir    été    mal    comprise    par    hii, 

puisque  dans  le  glossaire  il  traduit  Jaii  par  vorbeten.  Ce  sont  là  deux 
phrases  différentes.  D'après  MAP,  p.  297,  le  laboureur  dit,  en  se  mettant 
au  travail:  kal  I  atna-Uâh  w  al-halil,  ce  qui  est  rendu  par  es 
mùcje  uns  beislehen  Gott  und  Abraham.  Mais  cela  ne  signifie  que  ce 
que  nous  venons  de  rajtportei',  car  Jali  n'est  pas  secourir  et  -na  ne 
représente  pas  ici  l'objet,  mais  le  sujet.  On  pourra  comparer  *ii'  Axai 
et   *iJ'    j^,  expi-essions  qui  ont  à  peu  près  le  même  sens. 


2525 

XxJlï,  forteresse^  citadelle^  bastion^),  RO,  p.  362;  HB,  p.  62; 
ci-dessus,  p.  426;  iotiï  >  idî,  433.  Selon  Siddiqi,  PFW,  p.  70, 
ijtiï  viendrait  du  persan  ^s  ou  o^i"^  [cf.  El  sub  Kal'^a]. 
iotJii,  pi.  <j^,  cheval  pris  à  la  guerre  à  un  cavalier  désarçonné, 

Wetzstein,  ZDMG  XXII,  140;  MAP,  p.  407,6;  voir  aussi 
ci-dessous  sub  ^J/.^3Cj.  [MMC,  pp.  434;  556]. 

JaaiJii,  salir,  Syr.,  1092  [cf.  Belofc  s.v.]. 
JjLxis,  saleté,  ibid. 

oiJli,    i,  voir   Hdr,   pp.  326  et  485  ss.  [Nôldeke,  NBSSW, 

p.  103]. 

v^âis,  grotte,  caverne,  82  n.  6;  1244;  Hdr,  p.  695. 

KàJlï,  prépuce,  853;  Meissner,  NAGI,  p.  139  (e)glûfe,  cf.  'iJà£. 

oii-sî,  pi.  qI«Îï,    (lui  a  le  prépuce  rahcdtu,  968;  1133;  Hdr, 

p.  695;  =  py.!,  LA  XV,  290,  10  d'en  bas. 

JJjJLa,  agiter,  remuer,  601;  LAm,  p.  130  n.  8;  aussi  tinter, 
bavarder,  Hdr,  p.  86  n.  2;  JsJilJs  et  J-aJliiJ",  clummes  Zeug  reden, 
Yahuda,  OS,  p.  404;  en  mehrî  pfeife^i,  Bittnor,  ]\IS  II,  119. 
Cf.  Christian,  WZKM  XXIX,  442  [son  exposé  des  signi- 
fications différentes  est  cependant  assez  problématique]. 
^à^  *.jAi,  im  Butter  gesclnnortes  Fleisch,  Snouck  Hurgronje, 
MS,  p.  55. 


')  Souvent  dans  les  noms  de  lieu,  p.  ex.  ^*,y^  '»^  en  Syrie  septen- 
trionale, syr.  |Aa1o09  (îlii^^^ ,  f,n"ec  'Voonxtuv  KowAa,  tui-c  KxXi  j.^^, 
armén.   Ilîomklay,   Cumont,  Études  syriennes,  p.  169  [El  II[,1271]. 


2526 

^l\*aj  ^,  expliqué  1582. 
xjiïxi,  Hdr,  canif  ='»S2.^x>JiA. 

JJî,  i,  griller  le  café,  la  durah,  etc.,  607;  Stace,  p.  118  ^}.ï 
[Rossi,  AS,  p.  190  gale",  ahbrustoUre]  ^). 

-  o  ^ 

^i^,  pi.  ^j;.-wiu,  casserole  à  manclie.  607;  Huber,  Journal, 
p.  128;  Stace,  pp.  32  et  118  ^j.  —  Aussi  ^J^iil<i  =  class.  abUx), 
Stace  et  Huber  1. 1. 

Jj,    u,   balayer^   I.  Sîdah  VI,  9,  en  bas:  L^ï  x-*^.  o-:^'  j*-i 

^,i>-w^  Lo  K:>Lvw<j'_5  iCsL^Jï^  K/oUaJi  *  Cs.kkz.  jj!  *  \-s^i  ;  ci-dessus, 

p.  476  3). 

iuUi,   pi.   J.U5,    o'-«-*^,    balayures]   ^^^   bagages^   ustensiles^ 

Carbou,  p.  181  [immonclizie,  Rossi,  A  S,  p.  2131. 

1^  =  ^J'^^    four,    LAm,    p.    122,1;    do    kxijjvoc,    VoUers, 

ZDMG  LI,  302. 

^^x^,  voir  ci-dessus,  p.  1489  n. 


')  (J<i,  class.,  signifie  cimes  des  montagnes,  887.  Cf.  ^i- 
[2)  Goitein,  Jein.  n°  184:  „Magtà''  lieisst  nicht  Biatpfaniie, -- l'ies  ist 
mllâ\  sondei-n  ist  vielinohr  die  irdono  Schiissei,  aus  der  iiian  spcist".] 

3)  iUi,  sommet  de  la  tète,  LA  XV,  395/6;  ci-dessus,  pp.  1657  et  2520 

sub  aIï;   RO,    p.   333,4  (iûï)  ;  Haiïner,  AL,  p.  104,  17;  i^^j  'iUi  J^, 
à  son  zénith^  Merveilles,  p.  201. 


2527 


^  [LA  111,400,9  d'en  bas:  ssi^  xj^^ï'^,  oIj^^IJ!^  ^ç'^^  ^^i 
en  Dt  ,.?^5  est  lancer  dans  la  bouche,  nicmger. 
iLi^v^,  gland,  Ég.,  965  n.  2. 
* 

^,  a,  ?>;77/er  =  ti,  990.  Sur  j^s,  u,  voir  Hdr,  p.  696;  =  w^Jlc, 

SAE  IV,  140,29. 

^,  aussi    griller,  cuire,    hràunen,  LAm,   p.    54,   d.  1.;   voir 

Dozy  et  Almkvist,  Kl.  Boitr.  1,382. —  ^,  ausgehacken, 
Snouck  Hurgronje,  M  S,  pp.  50  et  64;  ,,braun  gebraten  (von 
Kubbe  u.  dgl.),  braun  gebacken,  mûrbe  (von  Backwerk)", 
Almkvist  1. 1. 

y«lï,  class.,  jouer  avec  cjn  à  un  jeu  de  hasard,  voir  sur  le 
meysir  Primeurs  arabes  I,  29;  Winckler,  Altor.  Forsch. 
II,  I,  346  n.  ;  cf.  LA  XVII,  111  sub  q>^;  aussi  s'opposer  à,  con- 
trarier, 967;  Hdr,  p.  696. 

^,  coïter,  990.  Le  vers  d'el-A'^sà  est  ainsi  conçu,  ^Agg., 
p.  16;  SN,  p.  363,5  [Diwân  éd.  by  Geyer,  p.  108,  n°  XIX, 
V.  3]: 

Lji.;iLj    .-PÎ^XjI  ,^'Lj   isUcLA^si      ■c>_5?>>joli  êLxi.c  —W*^   l-?r*JiJ" 
Voyez  LA  VI,  426,  d.  1. :  s'lJjw   ^^   ilIîS!  ^  L:?3Lo   J^iu 

l^^JJoi     i3^»i     -ï^'     P-^^J     Ui"  L^AAi>i    ^^-^^    i!y«ii'    i3,    L.^J     ,wc:j 

^„x^^Si\  Ja^  tî^î  ^  L^lji  \j'^  ^y:  _^)  Jiîj  ^j!  t^  ^3  L.^ 
J.-UJL1  r-^^'tj  ?-L»AI!  oL-yjij!  -♦Jij'  xl^^i^  L^cA3>3  t-^'rC  wJIIj  Lp_«aj" 
^î  i:_y;=  ^  LpoLo  ÎJI  ;  I.  Sîdah  XIII,  279  :  *  ^^L*i!  _^!  JS  *  t].i;lj  ^1 


2528 

cf.  XVI,  124:  ^^^  soVJb  0^/5^  s^^  L^!  ^-'  c/!>^'  S^^  *!^ 
'u^!j   'lPvAL  ^t.   [Sur  Q^l^,    voyez    Goldziher,    Abhandl.  II, 
p.  XV  n.  1] 
yo^sj,  se  disputer^  Dt,  comme   jj:^',  Boh.  II,  9,  10. 

^',  s'égarer^  MAP,  p.  313:  „Der  Mond  ûbt  einen  schlimmen 

Einfluss  aus,  weil  er  die  Reisenden  gerne  irrefûhrt." 

ytSLÀ^^  être  jaloux^  991. 

^,   voir  ci-dessus,  p.  1002  n. 

-♦i,  lune^  966  ss.  ;  989  ss.;  999;  clair  de  ^«me,  dans  les  pays  à 

l'est  du  Yémen,  989;  jalousie,  991;  ^'r^'?  le  soleil  et  la  lune ^ 

p.  ex.  Naqâ'id  n°LXVI,v.  22  =  el-Kâmil,  p.  83,  9;   M'AR, 

p.  44.  —  ^1  ,-^^,  1625  et  n.  2  ;  Index,  p.  1831.  —  -^\  J.>.>, 

r*Jsl\  iLj^  et  ^'^  woi,  ci-dessus,  p.  1001  s. 

^^,  jaloux,  991. 

io^,   clair  de  lime,   ^Omàn,  989;  aussi  fenêtre  en  verre  de 

couleur  [Dozy  s.  v.],  Manzoni,  Yèm.,  p.  120. 

yilî,  clair  de  lune,  Dt,  989;  991. 

^c.L♦j5,  pi.  ^^.L^,  Zauherer,  RO,  p.  347  n.  1. 

^î,  fém.  ^î^,  éclairé  2x1  r  la  lune,  t!^  LnJLJ,  aussi  i'^f"  xLj3, 

L  Sîdah  IX,  28,  10. 

b.uï,    filous,  =iLç>.Ui,    Syr.,    ci-dessus,    p.    1089    et   n.   3; 

Kampffmeyer,  M  G,  p.  62. 

-fi,    fém.    s^,    nom    d'un    arbre,    ci-dessus,    p.   850;    Hdr, 

p.  350  n.  2. 

^J.y»^    mqëmri,    pi.    mqômryje,    ScJiwarzkilnstler,    RO 

§§75,4;  110. 


2529 


jéi^  i,  sauter^  fen  Syrie  et  chez  les  Arabes  du  Nord  ;  j^,  i,  et 
1^,  a,  56  lever  brusquement^  sauter  en  Vair^  éclater^  dans  le 

Sud,    1257    [voyez    aussi    Wetzstein,    ZDMG  XXII,  362]. 

Selon  Belot  et  Feghali,  K'^A,  p.  41  en  bas  du  class.  (jci^i; 

d'autres  combinaisons  1257. 

ai«j5,  hond  à  xneds  joints,  1264. 

;^^l3,  épithète  de  la  poudre,  498;  546;  expliquée  1257. 

^j^-,  u,  i,  inarcher  vite,  1378  et  n.  1  ;  Arabica  V,  237 
[scendere  precipitosamente,  saltando,  Rossi,  AS,  p.  235].  Sur 
,j^*i  =  ^w^,  plo7iger,  voyez  Hdr,  p.  486. 

(_^Ji.4J>,  qui  marche  à  pned,  Dt^  J.:>'.. 

iUc..4Ji/)  m  q  a  m  .se,  pi.  ^J^^s^,  cuiller,  RO,  p.  15,  d.L;  §61; 
Jayakar,  OD,  p.  662. 

(j^i^i,  class.,  sauter,  faire  un  saut;  galoper,  1257;  marcher 
vite,  1378  n.  1  ;  Arabica  IV,  43. 

Ja^s  [i,  U,  bander;  emmailloter,  Dozy;  Belot],  MJJVT,  p.  10; 
Ja*s>iaJl<i,  792.   En  mehrî  qamôt,  lier,  Jahn,  M  S,  p.  205. 

li*i  [emyyuiilloter,  Dozy;  Goitein,  Jom.  n°  27].  —  Là  l^ebîr 
walâ  zrir  walâ  muqammat  bisrîr  (enfant  en  langes) 
=  rien  '). 


[')  Srïr,  pi.  srëyer,  berceau  cVenfant,  Barthélem}',  p.  341.  Cf. 
Feghali,  Synt.,  p.  337:  wogtâm't  ed-dâi^a  Içs-slàm  sî  kbîr  si 
zyîr  si  mqamiuat  bçs-srîr,  et  accourut  le  village  pour  me  saluer: 
l'un  est  grand,  l'autre  petit  ou  encore  emmailloté  dans  le  berceau.] 


2530 

Js^lî   ;jJ>,  pain  ayant  une  croiite  croquante,  361  ;  cf.  la  var. 
ii^iij,  53  n.  4  pour  ^J^^^.  dans  le  texte. 
Sj'us,  pi.  i^AxiUi,  Fisdihandler,  RO  §134;  voir  aussi  Vollers, 
ZDMG  XLIX,  512. 

<f^,    class.,    dompter;    dans   le   Sud   briser  =  %^S',   1164  s.; 
1726;  Hdr,  p.  697;  cf.  M'AR,  p.  69. 
«^,  orgelet.  Cf.  iï^^î  ci-dessus,  p.  2058. 
CL^i,  sandfly,  Stace,  pp.  67  et  213. 

i*ji*i,  voir  ci-dessus,  p.  476. 

^    renferme    deux    significations   toat    à   fait    différentes, 

1°  être  haut,  cf.  Jjs,  qui  semble  en  être  une  variation, 
887  s.  ;  2°  émettre  un  bruit  sourd,  ce  qui  pourrait  indiquer  une 
affinité  radicale  avec  ^,  ^c,  |^^,  743  s.;  889,  cf. 
^yu  ^^î  ^  ^^.    et    ci-dessus,    p.    500   sub    ^=>,    retentir, 

résonner.  Mais  on  Dt  ^^ï,  u,  i,  a  le  sens  de  couper,  trancher, 

frapper,  888  s.,  oi^i  l'on  en  trouvera  plusieurs  exemples. 

^^yLs  ou  j^yjjj"  =  ^^^vuLfijL  v^7  ^■^•^  ^i- 

^^\  et  qLXs!,  class.,  -se  tenir  debout,  887. 

ijj»,  son  =  p,  743;  888  n. 

1^,  class.,   monticule,  887.  —  „L>l>o!  ^^,  poulailler,  MAP, 

p.  133  [Feghali,  Synt.,  p.  434]. 

iiî,   sommet  =  -»li,    v.h.v.,   69,19;   791;  887;  1231;  Jacob, 

Schanf.  1,75;  1.  Sîdah  X,  77, 10  d'en  bas. 


2531 

En   akkad.   qinnu,   montagne^   Martin,  JA  1910,  jiiill. — 
août,  p.  137;  Ungnad,  ZA  XXXI,  49. 

J^,  poulailler^  RO,  p.  298,6  d'en  bas. 

>>^Ii,  voler^  1243;  Beaussier,  p.  564;  voyez  ci-dessus,  p.  651. 
,_^iï,  ,^,  chanvre  [GLB^A,  p.  69')].  —  ^.;,*»-Li  >  w*.JJ5, 
a^^^^dJ,    1506. 

[--.Àî,  dresser  la  queue,  Feghali,  PD  n°  2938  iqânber 
dan  bu,  il  dresse  la  queue]  sich  setzen^  sicli  niederlassen, 
sitzen,  Mittwoch,  ADJ,  p.  67;  Goitein,  Jem.  nos  61,  124, 
1050;  Rossi,  AS,  p.  236  g  a  m  bar,  gâmmâr;  selon  Goitein, 
JG,  p.  34,  ^  désigne  la  continuation  ou  la  durée  d'une 
action  et  peut  souvent  être  omis  dans  la  traduction]. 
y>^^  être  hautain^  lever  la  crête,  1167  n.  1  ;  L  Am,  p.  91  n.  7. 

«^,  crête  de  coq,  1167  n.  1  [Feghali,  PD  n°  2920  bu 
qénebra,  coq  à  crête]. 


[')  Ibid.  w^aS,  comme  ken  no  ban,  LB'A,  [).  12,13,  L>.a5,  p. 48,  13  et 
I— aà5^  dans  le   manuscrit  du   glossaire    (Ms.  Landb.  n°  38),  p.  79.  Mais 

dans  le  manuscrit  du  texte  arabe  (Ms.  Landb.  n°  19),  p.  186,  ce  mot 
est   écrit   avec   if,    qui  a  ensuite  été  corrigé  en  (',  sans  doute  le  même 

son  que  nous  trouvons  dans  cî  1  (q'il,  d^)  ''i^  et  mu  ci  min 
(muqimin,  q^m^^^),  12,15,  quoique  dans  le  manuscrit  é  soit  aussi 
employé  pour  le  é  dans  mescînan  (mesi<înan,  Làa>>-w.'«),  11,1  et 
cenni  (kenni,  ^jrJ'-i  ),  12,5  à  côté  de  g,  p.  ex.  giin  (iiiin,  (^.,û),  4,6, 
yebgi  (yebki,  ^J^?.),  4,7,  etc.  Cf.  Cantineau,  Et.  1,34  gennub, 
èennab.  Il   faut  donc  bider  w*-».5  et  écrii'e 


2r332 
^M^,  6055?^,  turc,  1167  n.  1;  Marçais,  tJlad,  p.  120  n.  1, 

j^.^i,  avec  J  supporter^  p.  ex.  ^±A1  =  ^}s.  .x>o,  Dt  [Rûziôka, 
KD,  p.  116]. 

x£^iî,  voyez  1778  et  MJM,  p.  24. 

^;;i,  faire  la  sauce  de  poisson  avec  oignon,  huile  et  épice, 
Aden.  —  7')*^  ^:v^»  poisson  ainsi  préparé.  Cf.  ^^.,  assaisonner. 

^yAi,  être  en  liant .^  l-Jj^j»  j.  -.i>iiij!,  //  es^  ni  haiU  sur  le 
jujubier^  ne  pouvant  descendre  qu'avec  difficulté  ;  (_^L  ^yJsCi 
J^,  î7  es^  entre  ciel  et  terre  sur  le  sommet  de  la  montagne^ 
comme  l'alpiniste  qui  se  voit  toutes  les  issues  coupées; 
les  titqanzah  ^ala-l-bfib,  pourcpwl  restes-tu  là  à  la 
porte?   En   suédois   varfôr  star  du  och  liànger  i  porten?  — 

Inf.  J^fti-,  541. 

ij^^,  n,  chasser  au  fusil,  37,20;  1238;  1515;  cf.  Littmann, 

THI,  p.  25  [THS,  p.  59j. 

ij^'î,  chasse,  RO,  p.  394,11  d'en  bas. 


qantra,  avec  suff.  qantôi'ti,  voilte,  pont,  Brûcke, 
RO,  p.  24  [sur  son  origine,  voyez  Fraenkel,  AFW,  p.  285; 
Vollers,  ZA  VIII,  100  et  ZDMG  LI,  316,  qui  le  fait  venir 
de  cinti'uni,  pi.  cintraj,  cf.  aussi  icLb^,  ci-dessus,  p.  2480. 


2533 

Parmi  les  autres  étymologies  discutées  ZA  XIX,  270  et  408, 

il  faut  mentionner  la  dérivation  de  jj.^^,  Wolhnng^  proposée 

conditionellement  par  Nôldeke,  1.1.  408,  —  sjaxijs  qnëtra, 

diminutif,  RO  §  44. 

.LLùî,  clitoris^  Hogarîeh. 

s.lLi^iï,  Fussbrett  fur  Gefcmgene  zum  Einspannen  der  Beine, 

RO,  pp.  24;  322,10. 

siaiji^,  Briicke,  wenn  kein  Wasser  unter  ihr  ist,  RO,  p.  317  n.  2, 

,^s,  a,  grimper^  monter  dans  la  montagne,  Dr,  791;  886  s.; 
aussi  genûgen^  jqine'âki,  genilgt  es  dir?  RO,  p.  282,10 
d'en  bas;  sidi  begnûgen,  qna''  b  'ômân,  begnûge  dich  mit 
"Oman,  o.  1.,  p.  309,  1  ;  se  lasser  de  (^,  proprement  en  avoir 
assez,  RD  1,66,  11. 

Les  mêmes  significations  se  trouvent  déjà  dans  la  lurah; 
J^il  (_«-!.  5^5  = '(^l£,  887,  et  «-ii,  a,  est  se  contenter,  mais 
aussi  mendier,  s'humilier,  cf.  Add.,  p.  42:  oÎlX^c^'^!  ^.j^  «jUii, 
Ob"   J^=-,5    'A:>!   JL^j   ^   Kf3  ^   U'   Uoî.    .,li    !J>!    5Jlî   J^.   jLiij 

.^ljL^   ^./    lot 

Cf.  ^i';  I.  Sîdah  XIII,  277,  11  d'en  bas:  I^i^i"^  Ajt  .Uîb  jLsj^ 
*JJi  xL'lî  ^^3w  ^j,  *JJI  ;  en  hébr.  yiDi,  s'humilier  et  y'-^Dn,  humilier. 
^,  /"a/re  monter,  lever  la  tète,  791;  886;  aussi  intensif  de 
«lï,  monter,  887.  Dans  la  lurah  flanquer  un  cou'p  à  qn, 
888;  aussi  mettre  un  voile  à  qn,  Hauhe  aufsetzen,  Ahlwardt, 
Samml.   III,   p.   CXI,   cf.    Uhud,   p.  30,10:    ^^^  ^Jk1\  ^"«it 


2534 


^i=«,,  887. 


<jLiu',  s' envelopx>er  du  qinâ",  767,2;  770;  T.  SaM  V, 
392,10,11,12,14,15;  en  Dt  monter  clans  la  montagne  en 
grimpant,  39,14;  92,14;  886  s.;  Arabica  V,  149.  —  Inf. 
tiqinnâ^,  1484. 

ïjtli,  sommet,  888;  I.  Sîdah  X,  70,  d.l. 

^Ui,  jjièce  d'étoffe  dont  on  s'enveloppe  la  tête,  généralement 

rendu  par  voile,  766—768;  888. 

'sJUJiA,  expliqué  768  ;  M  A  P,  p.  443,  3  d'en  bas  '). 

^^^^'J'  'xxjJi^,    1672;   LA   X,    174   en   bas:  ^^.,li  ^'Jl  Jy  Û! 

«Ij.  j^5  s^i\'àyi  '\x1sa  ^jt^  Ok'^j'  ^_;A^  rr^^^  KaaS/)  o»-^3  '->M 
tjlijji,  les  montées,  1484  n.  1;  voir  ci-dessus,  p.   1486. 

wJv^,   nom.   gen.,   i^à^yi,   nom.    unit.,  pi.  ^.^Isui,  nuage  épais 

amenant  la  pluie,  161,21;    ci-dessus,   p.  358;   Hdr,  p.  697; 
Snouck  Hurgronje,  OS,  p.  104  n.  5;  1.  Sîdah  IX,  100,  2. 
Après  le  vers  (-J!  aJJî  u),  cité  1637,  nous  lisons: 

[Ô  to/  g?i/  es  notre  Seigneur  et  qui  es  très  Haut, 
Qui  as  fait  marcher  les  nuages  et  as  envoi/é  la  pluie] 

^,  faire  sonner,  27,17;  743;  Alirnis,  ZDMG  LXIV,  171. 

I)  Sur  ,<.^^,  voyez  MAI',  y.   170. 


2535 

—  o^ 

'iijjiXé,  son,  743. 

Il  y  a  aussi  un  autre  verbe  qS>^,  devenir  rance  (beurre), 
Syr.,  743  n. 

HlXi,  canne,  bâton,  lance,  1737;  BB,  p.  42;  Socin,  Diw.  Gl., 

p.  305:  Hess,  WZKM  XVI,  51.  Nom.  gen.  ^^. 

>iyj>  OU  ^y^i  pl.  L5^i-^,  bâton,   long   d'un  mètre,  341  n.  6. 

Akk.  qanû,  syr.  îlj.£),  hébr.  7M:p,  éth.  'PT^.  En  tout  cas, 
Kxvvx,  en  latin  canna,  doit  avoir  été  emprunté  aux  langues 
sémitiques,  Zimmern,  AFW,  p.  56;  Walde,  LEW,  p.  154 
[cf.  Cohen,  BSLP  XXXIX,  181]. 

l\^5  ou   plus  souvent  J^ï,  veiller  sans  clon}iit\  verbe  répandu 

dans  tout  le  Sud,  1500.  —  Inf.  J^,  112,2. 

lX^Is  =  cUï,  1500. 

^.^tc>4i,  éveillé,  de  veille,  ibid. 

^_cuV^.5,   fém.  ivjA^,   espèce  à'oiseau',  pl.  pas  employé,  710, 

y^i,  saisir,  empoigner,  synonyme  de  w-^*:ai  [GLB'A,  p.  66], 
FbO,  p.  129,9;  .-^juijt  i.  ^ït,  attrape-moi  ce  chameau,  Negd; 
ekhar  ka'ùdu,  ]V[AP,  p.  390,10.  —  ^JoLc  j^\,  reste  là 
=  wà-ï,  oi-i^i,  ^anazî.  —  Aussi  subjuguer,  vaincre  =  ^^As. , 

MAP,  p.  319,12;  Stace,  p.  166,  sens  courant  dans  le  Sud, 
1621.   En   Dt   aussi  prévariquer,  préjudicier.  —  Aussi  ^.s^', 
I.  Sîdah  XIII,  277,  6  d'en  bas. 
^^1,  êt7'e  violé,  MAP,  p.  290,6  d'en  bas. 

Landbekg,  Glossaire  Datînois  159* 


2536 

4i^),  fesse,  78,  1  et  n.  1  ;  362.  Sur  «  >  -,  voyez  862  n.  5 
et  1526. 

^L^,  grande  jarre  pour  Veau  qu'on  apporte  dans  les  maisons, 
Hogarîeh;  ci-dessus,  p.  1883  sub  v_jLw. 

^,  sauter,  Qâmûs  seul,  1256.  Aussi  i^w^ï,  Haurân. 

yuï  [marcher  à  reculons,  LA  VI,  434,  101. 

f^,    avec   J   attendre,   nordarabique,  synonyme  de  tji^jy, 

comme  le  prouve  Socin,  Diw.  n°  64  H,  v.  6: 

+  t 

(  i  )  t  q  a  h  q  a  r  ù  1  i  h  a  d  d  e  ma  r  û  h  e  û  g  î  b 
avec  la  var.   ^X  ^y^.f-   Ce  Ai^n  ne  s'explique  guère  par  le 
sens  qui  figure  dans  LA  1.1.,  mais  par  le  sudarabique  ^, 
voyez  la  phrase   -^^  J^  lS^j-^  ^i  ?^  se  repose  étant  assis 

sur  son  derrière,  ci-dessus,  p.  1623;  cf.  ^1  de_^,  ci-dessus, 
p.  2515. 

•^  =  ^3,  Qâmûs  seul,  1256. 


>  - 


[')  Nous  lisons  78  n.  1  :  „Le  mot  est  «j^"  et  Hdr,  p.  84:  „Une  fesse 
=  iU*q>,  j)l.  v_jl3t:>=  Dt  et  ailleurs  «jp  (prononcé  guhruli),  pi.  jê-^") 
mais  dans  l'exemplaire  donné  h  la  Bibliothèque  de  l'Université  d'Upsal, 
le  »  en  '«rfï,  78  n.  I  a  été  coi'rif;;é  en  «;  le  Ms.  Landb.  n°  33,  p.  290  a 

^  et  dans  le  Ms.  Landb.  n°  32,  p.  83,  où  le  texte  porte:  „3^,   78,1 
et    note",  le  »  a  été  biflé.] 


2537 


* 


1^^,  avoi?'  de  V aversion  pour  le  boire  et  le  manger^  ne  pas 

avoir  envie  de  et  aussi  avoir  de  V aversion  pour  une  personne^ 
1056  s.  Cf.  r^p:p^  être  émoussé. 
^i\,  voir  1057. 

b>Aï,  vm,  1057;  1065  s.;  café^  1056;  1058  ss. ;  LB^A,  passim 
(gahàwa)  [Cantineau,  Et.  II,  130  gahwç,  forme  sédentaire; 
168  ghawa,  ghawô;  Bouch.,  p.  84  ss.].  —  Étymologie 
1058  ss.  [Littmann,  MW,  p.  82];  prononciation  1089  n.; 
Wetzstein,  ZDMG  XXII,  190  n.;  Festgabe,  p.  91  n.  [GLB'A, 
p.  66],  cf.  Schwally,  BKL,  p.  40,2:  di  a  lis  an  min  elf 
fingân  gahaiiwe').  —  «^  (gahàwa)  aussi  =  ^mjJ,  fève 
du  café^  59,22;  1056;  1089;  synonyme  de  j90Mr6oire,  don, 
cadeau,  1072  s.  ^j.  —  <^,  aj^i  ou  »j^",  la  seconde  infusion, 
1080;  i!o^  b^ï,  café  noir,  1077;  jLàil  \i^,  café  de  bon  augure, 
1072;  ioûu  b>ji,  café  au  lait,  20,22;  21,1;  1076.  —  b>^, 
pi.    ^^Ljï   a  aussi   le   sens  de   maison  où  l'on  boit  le  café, 

Feghali,  K'A,  p.  215  [GLB'A,  p.  67].  —  Cf.  d'ailleurs 
[MMC,  p.  100]  la  table  analytique  1851  et,  sur  l'histoire 
du  café,  Wellsted's  Reisen  in  Arabien  hrsg.  v.  Rôdiger, 
Halle,  1842,  1,228. 

^^,  boire  le  café,  59,4;  1058;  1075;  ci-dessus,  p.  1221 
[Mittwoch,  ADJ,  p.  61,28;  Rossi,  AS,  p.   197]. 


[')  Cf.  AmR,  p.  62,  n.2:  „Qa;mo/i  —  coffee  —  with  the  q  softened  as 
usual  to  gh,  Le.  ghahwah.  But  in  Najd,  foUowing  the  habit  ofsilencing 
the  first  syUable  in  certain  words,  it  is  pronounced  gh'hawah,  or 
igh'hewah,  with  a  bi'oad  and  pompons  accent,  tiius  imparting  to  it 
somewhat  of  the  majesty  which  swells  the  breast  of  every  Arab  when 
he  is  making  or  serving  or  drinking  the  bitter  black  brew"]. 

[2)  Cf.  aussi  ci-dessus  sub  ^Jl^\. 


2538 

Cl  _  > 

[^^^,  der  clen  Kaffee  herumreicht^  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  305; 

Mittwoch  1.1.;  mgâhwî,  pi.  -în,  „letteralmente  'caffettieri', 
in  senso  ampio  locandieri,  addetti  a  luoghi  di  sosta  per 
carovane  e  viandanti",  Rossi,  AS,  p.  143.  Fém.  iù.^,  voir 

Goitein,  Jem.  n°  1093]. 

iû'i^,  maison  où  Von  débite  le  café.,  1074;  de  telles  maisons 

n'existent   pas    en    Hadramoût,   HB,   p.  68.    [Aussi  iùwiXxi, 

Mittwoch,    ADJ,    p.  67;   Goitein,   1.1.;   miqhâyeh,   mik- 
hâyeh,   pi.   maqhâhî,   makhâhî,  makâhl,  Rossi,  AS, 
p.  143;  cf.  ci-dessus,  p.  2447]. 
♦ 


>_j'ua/î,  6ec,  Schnabel,  RO,  p.  302,7. 


&jy,  voir  1455  et  s. 


o>s,  provisions.,  Beyh.,  1689;  RO,  p.  127  en  bas  [o»-'2<»*5, 
Brockelmann,  VGSS  1,405]. 
*  -   .. 

o.JiJ",   entrelacer   les   doigts  (deux   personnes   qui  marchent 
ensemble),  Dt. 

o^,    talion,    982;    1201    (gôd);    don,   Gahe,   MAP,   p.   223, 
=  kwâde  ibid.,  p.  227. 

;^ 

^lî,  creuser^),  hébr.  ip^j,  cf.  aussi  Jij. 


')  Aussi  marcher  sur  la  pointe  des  pieds,  1013. 

2)  Barth,    ES,    p.    13    regarde    "np,    creuser,  ausgraben,  comme   dé- 

nominatif  et   combine   ")")pD,   source,  puits,  avec  3  J>,  abreuvoir,  bassin, 

et  (j:JJ,  recueillir  (l'eau  flans  un  bassin). 


2539 

.y,  creuser^  faire  un  troii^  Dt,  690;  918,5;  1230;  cf. 
Almkvist,  Kl.  Beitr.  I,  290  ;  296. 

b.ls,  pi.  ^y,  q'^îV^î  ot^Ê,  colline^  montagne^  1682;  voir  1105. 
a.îji,  rond^  échancrure,  918. 

a.y,  encolure  d'une  cliemise,  1230;  Beaussier  s.  v.  ;  d'après 
Jayakar,   OD,  p.  663  pièce  quand  il  s'agit  de  plantes,  o.y 

(jr-«wwlj,  one  jessamine  plcmt^  'ov-*Ij  (J>.jjy5  tivo  jessamine  plants, 
(j%-*.^lj   .yj  o^',  ^/</-ee  jessamine  pkmts. 

ij^^,  tirer,  schiessen,  472;  =  ^J^.Ji,  Prov.  et  Dict.,  p.  429 
[Feghali,  PD,  p.  819  ^JJyi  et  uo^sj. 

y^,  a/-c;  L,y-j-5<^-^5  ce  qui  est  prouvé  par  le  pi.  ^_^-^, 
Vollers,  VS,  p.  94  [cf.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  132].  — 
jOc  (j*_^,  arc-en-ciel,  Hogarîeh  [=  _^\iiJî  (_^^_^i ,  Feghali,  PD 
n°  1871,  cf.  Wiedemann,  Arab.  Studien  ùber  den  Regenbogen 
(Arch.  f.  d.  Gesch.  d.  Naturw.  u.  d.  Techn.  IV,  453-460)]. 

*     .   .. 

^^,   démoli?;  1348  =  (jrj.ï,  p.  ex.  Marâtî,  p.  12,4.  Dans  le 

Sud,    ^ji    est    terminer,   finir,   818,12;   Hdr,    p.  697;  RO, 
pp.  102,7    d'en    bas;    138,4    d'en   bas;    211,10;    293,6,7; 
309,7;  Rôssler,  MSOS  1,58,16;  59,7;  64,7  d'en  bas'). 
(ji^lyiCA^!  stoqv^âd,  Fertigstellung,  RO  §347. 


ioyS 


-b^,  habit,  Ms.  Landb.  n°  33,  p.  290  (Dt,  316  qôt). 


')  Sur  la  construction  de  (>^y>  'voir  RO  §273. 


2540 
* 

ciî,  voir  Lxi. 

c^<_oë,  ibid. 

cï,     50^,    plaine^    64,23;     68,19     [jxivimento,    Rossi^    AS, 

p.  242  sub   tejTci];   anticamera,   Manzoni,   Yèm,  p.  117;  cf. 

Socin,  Diw.  GL,  p.  300;   Hdr,  p.  269  {^  et  Kclj)  ;  J^t  ^isl\  ^^ 

ajL*fiii  o>5,    )nachts  euch  bequem,  vom  Fusshoden  Iris  lierauf 

aufs  Sofa,  formule  de  salutation,  Glaser,  PM  1886,  p.  7. 

Cf.  ci-dessus,  p.  311  en  bas. 
iLcà=ci',    64  n.    7    [Rossi,    AS,    p.   226   pavimento];    selon 
Glaser,  Mitth.,  p.  26,  ^iï  ou  'Ss.^    est  souvent  employé  dans 

le   sens   de   J>J2:>,   ,,im   Jemen  eine  allerdings  zum  Anbau 
geeignete,  jedoch  zugleich  grosse  Ebene,  wie  Hakl  San'â". 

o>ï,  chanter  (coq),  Dt;  -LitLiib  _L=>l\j!,  o>»j  ^iljAiL 

^y>^  crevettes,  ci-dessus,  p.  1490. 

Jiyî,  réunir  en  grosses  bottes,  voir  ci-dessus,  p.  1563. 
[iJlï^ï  ou  Aj^ïli",  pi.  S^^j^,  grosse  botte,  gerbe,  Feghali,  Contes, 
p.  56  n.  11. 

S'i  'j,  u,  dire  est,  comme  on  le  sait,  suivi  de  ^.,|,  tandis  que 
le   même   verbe  dans  le  sens  de  ^^  gouverne  ^.,^  Recken- 


')  Sur  l'affinité  supposée  avec  les  mots  iado-européens  correspondants, 
voir  MoUer,  SI,  p.  129  s.,  où  le  thème  Jy  est  combiné  avec  l'ancien 
bulgare   glâyoliî,  'mot',  le  gi'cc  y^ua-erx,  le  suédois  kalla,  'appeler',  etc. 


2541 

dorf,  AS,  p.  405;  Vernier,  Gramm.  §  1037,  mais  contraire- 
ment  à  cette    règle    nous    lisons,    Boh.    III,  111,7:   ^^-caii 

iJJî  ^y^j   \:>5  ^,^  dU*£  ^'  QÛ    j^l  JLss  i_c^L>^":3!;    ibid.    1.   6 

d'en  bas:  aUî  J^^  #^:>^  i^,^  liLiUx  ^'  ,jl^  q!  (_c.l.AaJ"^$!  jUs, 

ce  qui  correspond  à  j.^l.^Jt  *JLc  J'iai  dVjcIc  ^!  w!  (^.L^^i  jLiis 

gJT,  ibid.   1.  10  d'en   bas,   cf.  LA  XVI,  170, 12:  ^  ^î^t  Jlï 

JyiJî  l\*j  Lgj"!^  Lp'y*sf  (^[*-.Jy  (jj?  (^c^;>c  ^^Psx.^.^  '  IjIaî  Li]  ^^^ï_5 
L^JLe    nJs^    (Ai   Lcj   L*i    i5,.w.à^    L^ij"^   Oii"!^'    c^v;^^   iAjLî    (3^î    I^uXxcÎ 

j.XXJ!   orAw.s   LfJ*^  ,-.'   c^-s^  Jjsic   ii^î_5  o^^^   ^i'Lil    .jl   Ul^v^^ 

.L^'./A*.S'  L^-JLc    Jyiiî    -:^;^'    O^j'  j-li    i,_jj.AaA/4    j»'!i5j|5 

L-)  Jlï,  82,23;  83,3,23,28;  cette  locution  est  suffisamment 
expliquée  1265  et  ss.  ;  voyez  aussi  Boh.  1,24,11:  ci.ot«-^  Jlï 
y^i  o^'^  J-^^^'  j^i  1*^*^'  u^^.  J^  r*^  L^^""^'  o^  V-/  '^' 

jjiii!;  d'autres  exemples  L  SaM  I,  i,  117,  28,  où  la  remarque 
(p.  38)  est  erronée;  121,13;  L  Qoteybah,  éd.  de  Goeje, 
p.  334,  4  ;  Snouck  Hurgronje,  Z  A  XXVI,  230  n.  3  [Rescher, 
ZDMG  LXXV,  237];  uin  gult  kide,  si  tu  fais  coynme  ça, 

Harîb,    1598.   —   \j^s>  Jlï  expliqué   1268   et  n.  —  ^  Jii', 

[')  Qor.  X,66.]  p)  Qor.  IV,  156.]  [3)  Qor.  V,  117.] 


2542 

dire  ri,  RD  II,  50;  RO  §  179  c.  —  Sur  JS  ou  J>5,  faire  des 

vers*),    voyez   Marçais,   RM  TA,   p.   476  2).  —   [JJii'  tigel, 

tegel,   tu  dirais,  GLB^A,   p.    7;   Cantineau,  Et.  II,  196; 

MMC,    pp.    84,    V.  2;    108,    v.  1,  14,  21;    142;    143;    153, 

V.   1,  9;    190,  V.   10;    195,  v.  7    et   passim;    cf.    Stumme, 

TTBL,  p.  149;  Socin,  Diw.  III  §50]. 

J^î,   2Kirole,    1732,18    [GLB'A,    p.  67;    Ronzevalle,    p.  40 

sub  ^j]. 

icjjs,  parole,  1710,7  d'en  bas;  1732,13. 

J^î  oJWî  pl-  ^^^  ^^^^5  espèce  de  fusil,  115,  21,  voyez  1527. 

AJ|^,    la   dirigeante   du    chœur  des  pleureuses,    Wetzstein, 

ZDMG  XXII,  159. 

idUùî,  conversation,  1732,11. 

^i,u,  être  haut,  se  lever,  voyez  ci-dessus,  p.  1529;  \Ju^  ti^  (•'«s, 
se  lever  brusquement;  se  mettre  sur  son  séant,  lorsqu'on  est 
couché,  et  se  lever  debout,  1275  n.  3;  ci-dessus,  p.  538. 
Accompagné  d'un  autre  verbe,  pS  signifie  proprement  se 
mettre  à,  mais  en  réalité,  j.'o  n'est  ici  qu'un  mot  redondant 
qu'il  ne  faut  pas  toujours  traduire,  59,24;  60,1;  64,14; 
170,11;  950  n.  3;  1091,5  d'en  bas  =  LB'A,  p.  73,16; 
LAm,  pp.  94,  d.l.  ^)  et  122,3  d'en  bas.  [Il  en  est  de  même 
de  *lif  et  de  -y^ï  dans  le  dialecte  du  Yémen,  Goitein,  JG, 
p.  34].  Voyez   d'ailleurs  sur  cette  construction  739  ss.,  cf. 


')  Cf.    BB,    p.  60:    ,,Ein    Dichter    wird    liaufiger    saheb    kul    ocler 
kuiil,  als  schaarâ  genannt". 

2)  Il  y  a  aussi  un  thème  J«^,  voyez  Marçais,  TAT,  p.  444. 

3)  i^\    w*-«*03    LiJOi.    L»J    (^>iJiaJ    f-y^-i    da   sprùnge   er  aiif,   sehtiige 
ihr  den  Kopf  enlzwei,  etc.,  lisez  iji^^^  et  >^.>^,*,;  bidez  „sprange  auf," 


2543 

aussi  ci-dessus,  p.  1496;  M  J  M,  p.  36  [G  L  B 'A,  p.  67; 
Cohen,  SV,  p.  267].  On  ajoute  souvent  tÀi',  ce  qui  n'influe 
pas  non  plus  sur  le  serjs,  27,7;  50,8;  65,5;  140,11,  voyez 
194  n.  1.  Aussi  se  soulever^  aller  son  train,  ^^  Ji,  1012,9; 
1491,  d.  1.  ;  *y!j'  L  xxiLï  j_cii  Lo,  il  ne  se  soulèvera  pas  de  trouble, 
155,  18;  546,  5  d'en  bas;  '^a^ljJil^  ^j.flj',  littéralement  ,,die 
Auferstehung  bricht  an"  '),  AVeiss,  Der  Islam  VII,  135.  Un 
autre  sens  est  attendre,  avec  J  (aussi  j.LaXa«!),  507  ^). 

P^,  stehen  lassen,  Meissner,  NAGI,  p.  139  IDozy  s.  v. ; 
gawwam,  far  alzare  chi  giace  o  dorme,  Rossi,  AS,  p.  192]; 
^3   (.>î,  attendre,  Hogarîeh.  —  ^yj  ou  ^,  Socin,   Diw.   Gl., 

p.   305;    Marçais,    TAT,    p.    434;    ^i,    réveiller,    SAE   IV, 

120,2;  Stace,  p.  15. 

j.Liii:A«i,   rester  debout;  se  trouver;  rester,  8,20;  23,5;  43,5; 

81,3;  229  n.  2.  • 

j._^,   status   belli,  343;   aussi   troupe   [voyez  GLB'^A,  p.  67; 

MMC,   p.  50;   Philby,    HA  II,  317    go  m,   Badawin   on   the 

îvar-path;  any  army;  also  enemy;  Rossi,  AS,  p.  150  gawm, 

schiera  arinata]. 

■x^^,  pi.  pli,  stature,  81,4  =  iûa,  LA  XV, -396,2;  RO  §112; 

Seitengewehr  ;  Eisenspitze  fur  die  lange  Lanze,  Meissner, 
NAGI,  p.  137. 

j*-:l3>qàym,  77,12;  1280,5  d'en  bas,  voir  519  et  s. 

iUjlï,   pi.  (*J.1>'^  >  qawèym,   pied,  jambe,   77,12;    Festgabe, 

p.  84. 

&»|y5,  inimitié,  état  de  guerre,  343. 


1)  sbUii!  c^.-*^'!,  Jaitssen,  C  A,  p.  291  n.  2. 

2)  Sur  pJs  <  pi  <  p.ïl,   voyez  1722  n.  2. 


2544 

iCcLo,  trouble^   effroi,  consternation^  155,18;  546,5  d'en  bas 

[Dozy  s.  V.]. 

j.!^,  vite,  1268  n.  [cf.  qwâm,  Feghali,  Synt.,  p.  464]. 

j*-o,   pi.  j.Uî,   maître,  expliqué  1753. 

iCoLiU,  temple  païen,  642. 

j,yi*,  voir  ci-dessus,  p.  2508  n.  3. 

(&U1)  'é^yi,  que  Dieu  te  fortifie  =  je  te  salue,  740  n.  ;  783  n.  ;  aussi 
prononcé  gàuwak  ou  gàw  seul'),  formule  de  salutation 
répandue  chez  les  Bédouins  du  Nord  et  du  Yémen,  mais 
inconnue  dans  le  Sud,  774  s.;  Doughty,  Travels  11,586; 
601  [AmR,  p.  177].  On  dit  aussi  f^^]^,  quelquefois  prononcé 
gàukum;  LB^A,  p.  8,19  gàwken,  y  a  banâ'  (pour 
banàt);  sur  les  salutations,  voyez  du  reste  775;  Jaussen, 
G  A,  p.  279  s.  [Selon  Feghali,  Synt,  p.  242  qauwîk, 
merci  se  dit  à  quelqu'un  qui  a  rendu  service,  aussi  'alla 
iqauwîk  sans  aphérèse,  tandis  que  qauwakè,  bonjour 
s'adresse  uniquement  à  une  femme  qui  exécute  un  travail 
manuel,  comme  faire  le  pain,  le  blanchissage,  ibid.,  p.  240; 
cf.  làk  âl-giîwweh  (fém.  Us  âl-guwweh),  forza  ,,a 
chi  è  occupato,  specialmente  in  lavori  pesanti",  à  quoi  on 
répond  AUâh  yigoww^îk,  Rossi,  AS,  p.  52]. 
^_5^,  courageux,  81,3;  Carbou,  p.  120.  Voir  aussi  1228. 

iuï,  pi.  oQj,  chose,  voyez  ci-dessus,  p.  454  [Cantineau,  DA 
I,  116;  264;  Et.  1,109]. 


[')  Cf.  MMC,  pp.  455  et  461.] 


2545 


-fi,  i,  class.  suppurer^  rendre  du  pus  (plaie). 

^Nxs,  suppurer,  1030.  —  ,^^xiw  meqîyih,  Dt,  mugeyyih, 

Beyhân,  suppurant^  ibid. 

l\as,  lier,  voir  J^)Ci;. 

uUï,  pi.  L>^,  entrave,  137,7;  c^/^/we,  barrage,  Beyhân,  86,  20; 

87,10;  1313  s.;  1416  en  bas  [GLB'A,  p.  67]. 

* 

^'fi,  i,  être  amer  dans  son  essence,  1204;  1504;  impf.  yiqyir, 
79  n.  5,  yiqyar,  79,9,  cf.  iabyu'u,  Brockelmann,  VGSS 
1,608,  rem.   Cf.  ys,  devenir  amer,  ci-dessus,  p.  2469  et  Jàa, 
être  amer,  aigre,  acide  ;  cf.  el-Amâlî  I,  27/8. 
^'fi  =  ^'iî  ^^ucJî  ou  "^A  ^,   1205'). 

p>^é,  ^,  pl.^^li,    a}ner,  79,15,18;   80,11;   328;    545; 
671;  1107;  1205. 
* 

(J/-1S,  i,  jeter,  sahhî  et  algérien,  634  s.,  ailleurs  mesurer, 
comparer,  voyez  sur  ce  thème  ((j«wçï>u^^)  Marçais,  TAT, 
p.  435. 

,j«-o,  comparer,  1360;  aussi  reconnaître,  Dt,  ci-dessus, 
p.  1870  sub  J^j;  Mass  nehmen,  ynessen;  ermessen,  vermuten, 
Snouck   Hurgronje,  MS,  pp.  39;  61;  72;  75;  Stace,  p.  77. 


t)  Ji  ou  y^  [non  pas  y^;   de   ]"•  .  n,    Brockelmann,    VGSS    1,194], 
poix,  549  n.  2;  1205.  De  là   r^axi,  goudronné,  613  n. 


2546 

;j*ol2,   supposer^  calculer  à  peu  près,  Hdr,  p.  698  [misurare, 

Rossi,  AS,  p.  220]. 

j_^H^Li,   Vermutung,  Meinung,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  75; 

sâ^ah  qiyiîs,  environ  une  heure,  65,1;  qiyâs  nusse 
s  â  "  a  h,  environ  une  demi-heure,  68,  8  ;  qiyâs  1 1  â  t  m  i  è  h, 
environ  trois  cents,  71,  6. 

^lî,  i,  battre  une  seconde  fois  les  épis,  où  il  reste  encore 
des  grains,  1695. 

(j::uaj",  tomber  en  ruine,  1348;  LA  IX,  91,  3  d'en  bas:  Jo^  ^' 
JaJL^o  .jî  ,-of;  ^^  cjs^cij'  13!  lJî'"!iL^  'uCsUait  (ji:>'JiJ|5  'u;2'u:2iij!  (ji^î 
.Li3^iij'  (jryij^  Li2*oj'  (ji2xàj'  (^.-o  hp<.w  ..Là 
Sur  le  sens  de  ressembler,  674  n.  2,8  d'en  bas,  voir  LA 
IX,  92,  11:  ciJ  to'  ^^^^3  l-^iiliij'  x-QiJ^  j^Li'  ,.,"^5  u^J'  ^Vj  ^^' 
4iJt  J.  xJ(  =  LA  XIV,  98,  3  d'en  bas'). 

^^,  rimer,  dénominatif  de  ^Is  ou  de  iUsli",  Alg.,  1279. 
^juï,  pi.  -i^i,  expliqué  844  n.  1;  1563.  Cf.  Moritz,  SK,  p.  30. 

jJï,  se  mettre  à  l'abri  pendant  llieure  de  la  plus  forte 
chaleur;  aussi  se  reposer  en  mangeant  du  qât,  Yém.,  682 
et  n.  1;  Hdr,  p.  698;  Stace,  p.  119  [Rossi,  AS,  p.  205]; 
aussi  trans.  Juii-  yûî,  ils  conduisirent  les  chameaux  à 
l'endroit  de  la  sieste,  Wetzstoin,  ZD]\IG  XXII,  135.  Sur  ce 

')  Avec  [j^<^~lb   (ji^,  Ernle,  RO,  pp.  6;    155;   iùa-Jixî^   Landhaus, 
ibid.,  pp.  50;  241. 


2547 

verbe  voir  Marçais,  T  AT,  p.  436;  cf.  aussi  Snouck  Hurgronje, 
M  S,  p.  84  sur  idUs  (<iJLJS)- 

jlijj'  =  jjï;  manger  le  repas  jLçj,  à  midi,  Hdr,  1.1.   —  jlflij" 

est  aussi  ressemble);  voyez  sub  ^js^. 

[j^Lï,  i,  forger;  ordonner,  arranger.] 

(jo,  forgeron,  744.  Que  le  sens  primordial  de  ^  soit  esclave., 

comme   le    suppose    Christian,   OLZ   1915,   col.   139,  n'est 

pas  probable. 

-wï,  chanteuse,  744. 

iCuJtfl,  femme  qui  coiffe  et  habille  la  nouvelle  mariée,  =  iC:sf^., 

ci-dessus,    p.    1291;    Gumahî,   p.  63,1;   Snouck   Hurgronje, 
M  S,  p.  46. 

J 

è,  forme  et  origine,  757.  [Sur  le  passage  de  k  à  c(VO  ou  c(tO, 

voyez  ci-dessus,  p.  24481. 

<o,  voyez  ci-dessus,  pp.  2450;  2452. 

<  ^5  673  et  ci-dessus,  p.  257  ;  el-Muzhir  I,  109. 

>e>i),    Brockelmann,    VGSS    1,206;    Hôfnî,    p.    15,4: 

Jyb    iijj:    ^5    j?o\^î    '«.♦^    o*:v'    '^*-^    i5    ^-^^~:^    LïLLL/o    oLxi!    J'-\-J' 
(-^ll!    iJLiJsjLv:    JÎAj^i    ij«^    |^4»wj_5    ^i^^^J    (_cî    (u^^^    (*^'    U^^n^) 


')  Sur  la  iUxJCxisS',  voyez  ci-dessus,  p.  2012  n.  1. 
[2)  Rossi,  AS,  §  28;  App.,  p.  235:  ..-li{i)  del  suffisse  pronominale 
femminiie  di  II  persona  si  sente  a  el-PIodeidah  e  per  un  tratto  délia 
Tihâmah  fino  a  Râgil;  piii  a  est  e  a  sud  è  sostituito  da  -s;  es.  i'smi's 
'il  tuo  (f.)  nome'.  Rararaente  diventa  -c."  Sur  les  détails,  voyez  ibid. 
et  0.1.,  p.  403.  —  Le  même  suffixe  -ky-c  ou  -c,  Cantineau,  Et.  1,76; 
II,  176  s.  I 


2548 


^i),  démonstratif,  Brockelmann,  YGSS  1,318;  ci-dessus  sub 
^'o,   p.  905. 

J,  particule'*);  ^S,  483—485;  voyez  aussi  1094  et  n.  2 
[GLB'A,  pp.  68  et  69];  kinnak,  482;  kînneliom,  483; 
kinnebak,  904.  Cf.  Hdr,  p.  699;  Kampflfmeyer,  Beitr.  zur 
Dialectologie  des  Arab.  (WZKM  XIII,  1—34;  227—250); 
le  même,  Die  arab.  Verbalpart.  h{iii)  (MSOS  III,  48—101) 
[Brockelmann,  VGSS  II,  624]  5). 

'iJS,  pi.  cjL'l.î',  fermeture^  porte  faite  avec  le  branchage  de 
jeunes  jujubiers,  8, 19,  décrite  23,8  ss.  et  191,  voyez  d'ailleurs 
666;  aussi  colonne  en  maçonnerie,  en  _pze/-re,  ibid.,  cf.  Dt  III, 
p.  XI  ;  Stace,  p.  123  w'iy,  pi.  oIjL^,  vj^j  pillar  (as  boundary 


[')  Sur  Charwida,  voir  Boinet  Bey,  Dictionnaire  géographique  de 
l'Egypte,  Le  Caire,  1899,  p.  136] 

[2)  Zankaloun,  ibid.,  p.  540] 

P)  Sur  la  labialisation  de  k,  voyez  ci-dessus,  p.  2447  et  Goitein, 
Jem.,  p.  xiv] 

*)  Combiné  par  MôUer,  SI,  p.  (37  avec  le  thème  pronominal  indo- 
européen /."  dans  sanscr.  m,  grec  te,  lat.  que,  etc. 

5)  li)  ké,  ainsi,  particule  souvent  employée  au  Waddây  et  à  Râbah 
pour  indiquer  avec  la  main  la  hauteur  du  soleil,  p.  ex  kân  waselna 
felmétémma  el  harrûya  misil  k  é,  lorsque  nous  arrivâmes  au 
camp,  le  soleil  était  à  cette  hauteur-ci,  Carbou,  p.  83;   redji  aréï  (= 

Aj'.^)  k  é,  reviens  à  telle  heure,  littéralement:  reviens,  le  soleil  comme 
ça,  Rabah,  p.  57  fcf.  RD  11,51  :  „ke-di  begleitet  oft  eine  Gebilrde"]. — 
K  a  il  ;i  h  a,  avec  Dieu,  Carbou,  p.  38. 


2549 

mark)  [Rossi,  Voc,  p.  306  ka'bah,  pi.  ka'bât,  colomia  nel 
Hawlân  orientale  et  Conti  Rossini,  Chrest.  p.  166,  qui  signale 
amh.  h'fl,  maceria,  munis  lapidibus  superpositis  sine  calce]. 


^oLT,  lit,  'Oman,  796;  R  0,  pp.  180,9;  389,2  [d'origine 
incertaine]. 

JS,  cotonnade  blanche,  715,  d.  1.;  741,  d.  1.  [probablement  en 
quelque  façon  dérivé  du  persan  JS,  fabrication]  ;  .Ls"  ailleurs 
Werk,  Tatkraft,  comme  en  persan,  Socin,  Diw.  GL,  p.  306; 
Beratung  =;y^5  RO,  p.  237,8  d'en  bas. 

ulr,  coupe,  750;  760;  1855. 

^L/,  espèce  de  cotoymade,  du  malais  ^^^ly  ^Ls",  HB,  p. 
280  n.  2. 

"^ 

i».^5",  u,  jeter,  verser,  répandre,  58,13;  60,1;  753  n.2;  1102; 

RO  §  30;  Rôssler,  MSOS  III,  22,2;  Stace,  p.  127;  LB=A, 

pp.  7,  16;  15,9;  Prov.  et  Dict.,  p.  430.  —  Aussi  die  Hand 

kilssen,  Stumme,  G  TA,  p.  15.  Comme  les  racines  congénères 

w^:>  et  wo,   K"wN.i   renferme  l'idée  d'être  rond,  1047;  1323 

n.;  1456  s. 

Çjo!,  stiunble,   Jayakar,   BBRAS,  p.  270;   sicli   iiber  {ji^i) 

eineyi  werfen,  Rôssler,  MSOS  I,  67,11  d'en  bas. 

Ka5',   choléra,  1117  et  n.  1.  —    Selon   Stace,  p.  102,  iCxi,  pi. 

s_.o.5',  est  lump  (of  anything);  dans  el-Hogarîeh  houlette,  cf. 


2550 

Prov.  et  Dict.,  p.  430:  „i0.f,  mets,  boulettes  de  viande  hachée; 

elles  sont,   le   plus  souvent,   creuses   et  fourrées  d'un  peu 

d'oignon." 

v«^,  mit  verschriinkten  Ârmen  nnd  Beinen  2ind  clem  Gesichte 

aiif  der  Erde,  RO,  p.  331  n.   1. 

iLXo,  boîde^   halle,   641;    798;   1307  n.;   Stace,  p.  17;    boîte, 

Dose,  RO,  p.  272,  12. 

Jjo.^,  mettre  eu   hoide,  pelotomier,   30,17;    794;  1047;  1229 

n.  2;  1763. 

iw^^,  pe^zte  boidette,  j^elote,  30,17;  794;  1163. 


e^ 


>a^^,  a,  faire  honte  à,  éblouir,  désillusionner,  318;  353. 
Kxi.^w!  ^^  f^^^^'i  être  impotent  dans  l'intimité  d'une  femme, 
Sud,  854. 

lAxi,   i,  u,  blesser  au  foie;  AxS,   être  hors  d'haleine,  être  es- 
soufflé =  •J^-^  i,  570;  619  n.  2. 
aIxj',  he  suffered,  Stace,  p.  167. 

C)CS,  expliqué  par  AjJuiJi  ^"^^î  ^  j»!^',  Lebîd,  éd.  el-Hâlidî, 
p.  19,  12;  619  n.  2.  Le  même  vers  est  cité  LA  IV,  380,  6, 
où  Axi   j.  est  rendu  par  tJ-c^  jiAxc,  ^5. 

Axi',  foie,  557;  619  n.  2;  ci-dessus,  p.  1654.  —  ^U-^J'  Cs^, 
SN,  p.  216;  Lfw.:!  e\o,  168,16;  1733.  Cf.  I.  Sîdah  IX,  25,2, 
où  ,j«.4-i:Ji  liJJo  est  expliqué  par  les  mots:  J3JJ  (j^p-  4.5_Jo 

>  o  _ 


2551 

La    locution    (^.^L^"^!  .Axi'  „  3-    est    perdre   patience^    être 

tracassé^  éreinté,  voir  557  n.  1. 

Aussi  sAxS' [Cantineau,  Et.  11,221  càbde,  câbde  à  côté 
de  ôàbd,  câbd,  pi.  cabdât,  ëbâd,  cbâd,  kbûdl, 
Stumme,  ÏTBL,  v.  84. 

[Voyez  aussi  TATK,  p.  292] 

^i>kubur,  être  grand,  154,20;  1695  [cresce7-e,  Rossi,  AS, 
p.    202];    aussi    kibir,   Prov.   et   Dict.,   p.  430;   RD  11,51 
[GLB^A,  p.  68]. 
^5,  agrandir  [GLB'"A  1.1.];  exalter,  considérer,  795;  &)J!  .>.s, 

dire:  yS\  iJJî,  376  ii.  1  [-Is  seul,  to  shoiv  7'es]}ect  for  old  âge, 

Bevan,  p.  86]. 

JIXj,  être  à  droite,  1449. 

y^s^,  pi.  ^\'^^,  toit,  19,21.  Voyez  583. 

J\S,  pi.   Jls",    ^V',    chef;    hrave   guerrier,    99,  9;    288,  8    d'en 

bas;    496,  2    d'en    bas;    1182    n.;    1270,  10;   aussi    hête   de 

labourage,   l'animal   qui    est   à   droite    devant   la    charrue, 

113,  d.l.;  144,3  d'en  bas;  288  n.;  660,8;  ci-dessus,  p.  1341 

et  n.  ;  Festgabe,  p.  84  ;  sur  les  signitications  différentes  de 

ce  mot,  voyez  1446  ss. 

.L5,  cire  des  abeilles,  Yémen  =  wuLb,  1462. 

yKjS,  pi.    Li  et  bVjLi  '),    clief,    1449    [voir  aussi  Idordtmann- 

IVIittwoch,  SI,  p.  15,  n.  2]. 

3-fcxS,  cJtose  grave  et  importante,  1617,  comme  dans  la  lurah, 

p.  ex.  Boh.  IX,  4,  1  :  ^^*>  u^^^!  J>.xs^  aUL  ^!,^^!    JLjCj!  ./.s' t 


')  PI.    [kibaiât,    Rossi,    AS,    p.    198  siib   capd]    kbarat,    Notabeln, 
RO,  §  109. 
Landberg,  Glossaire  Datînois  160* 


2552 

^^jJ!  Jy^  ^^^jAjy.  —  jjLaXJ'  [•',    ^f^    mère    des    gros    péchés 

capitaux^  146,  10;  voyez  1617. 

^jCo,  nombreux^  107,18;  aussi  _^JC«,  147,  18. 

jj*^xi',  class.  et   vulg.,  exercer  une  pression^  Mielck,  ZDMG 
LXXIV,  264;  stecheii  (Insekten),  RI)  11,51. 
^;    masser,    630.    Voyez    Yaliuda,    ZA    XXVI,  358;    se 
courber,    RO,    p.    160;    Rôssler,    M  SOS    1,65,8,9;    76,10 
d'en  bas. 

(j^jr^S,  cauchemar,  aussi  class.,  592  ;  Tallqvist,  A  S  S,  p.  76.  — 
Une  autre  signification  est  bras  de  la  charrue  [Belot],  dans 
ce  sens  aussi  iCw^j'ci',  Canaan,  ZDMG  LXX,  169;  Mielck  1.1. 

(j^LXo,  lanterne,  577. 

j^,  pi.  (ji'^.V,  bouc,  712  [Cantineau,  Et.  11,211:  ,,'Bélier; 

mouton'  câbs,  câbs  suivant  la  phonétique  du  parler;  pi.  cbâs, 
cbâs  «  kibâs-)  mais  al-akbâs  chez  les  Sammar.  On  ne  dis- 
tingue pas  habituellement  'bélier'  et  'mouton'.  Quand  on 
veut  préciser,  on  dit  râbs  fdh4,  câbs  lidsi.  Les  gens  d'ar- 
Rass  ont  un  mot  particulier  pour  'bélier':  f/àreh."\  —  Au 
figuré,  guerrier,  chef,  Anfithrer,  1239;  1469  n.  2;  Qays  b. 
el-Hatîm  n°  XIII,  v.  21;  'Abîd  b.  el-Abras  n°  V,  v.  11: 
iCfl^JU  ^ji^i'  avec  l'explication  suivante:  ^i^  ..^^^  o'^;^' 
iL*^:^!  iL^-Ooat  -^lajJJ.^  .^JUoo^5.  Cf.  el-Amàlî,  Dél,  p.  144,  9 
d'en  bas  et  p.  148,  4  d'en  bas.  —  ;ji->i"  est  aussi  chapiteau^ 
Hirsch,  Reisen,  p.  16. 


c/ 


v^',  renverser,  retourner,  1103. 


2553 
^^Xxi   [renverser,  culbuter;  ynettre  en  peloton],  1230  n.  1. 

J^x^',  faire  un  tas,  faire  une  houlette,  un  pli  =  ^^^,  1047;  1763. 
_^3^'^  yS,  repli  d'un  seau  en  cuir,  ^jJAii  ^i,  I.  Sîdah 
XIII,  282,  3  [Brâunlich,  Islamica  1,465]. 

^xi,   i,   u,   entasser,  55,11;    67,3;    762;  1047;  1763.   Aussi 
intr.  he  lay  in  awbush,  Stace  (Béd.),  p.  193. 
^j^,  intens.  faire  des  tas;  aussi  affaisser,  atterrer,  1047  s. 
^xj  I,  s'aff'aisser,  s'écrouler,  proprement  faire  un  tas,  1048. 

,^>i^,   pi.   ,^,L>.s'i,   ^rt-5,  uionceau,  55,11;  67,4;  1048. 
^yS^,  amhush,  Stace  (Béd.),  p.  194. 
iw^s,  expliqué   1048. 

Ls",  u,  renverser,  1102;  aussi  intr,  *HP:y  L>.i^  tomber  le  visage 
contre  terre;  broncher  (cheval),  Jacob,  Schanf.  I,  76;  ^  ^ib' 
>_;!yJ!,  renversé,  RD  11,51.  —  ^a.S',  i,  renverser,  1174,  kabat 
e  m- m  ah  s  a  'a  la  tu  m  ah,  e^^e  renverse  le  pot  sur  son 
ouverture,  62,8;  aussi  intr.  tomber  de  sommeil,  J)ozy;^i\xmmQ, 
NT  S,  p.  143.  Développement  de  l/~  ^5  ;  sur  l'emploi  du 
verbe  ^^jS,  voyez  1102. 

^'i',  parfumer  (ses  habits);  couvrir  (le  feu)  de  cendres,  Abu 
Zeyd,   en-Nawâdir,    p.   135,5   d'en   bas:  ^\  ï^-^r^^J^  éj^  ^ 
oUJ!  L^iJLc  oii'.  —  Aussi  s'incliner,  RD  I,  127,  17. 
^^x:»-,  se  parfumer,  1102;  I.  Sîdah  XI,  198,  2  d'en  bas. 


2554 

.3L<j',  sclilàfrig  dahocken,  Stumme,  NT  S,  p.  143. 
j_^jj:^I,  se  parfumer,  1103. 

jS,  house  sèche,  Harîb,  464;  1047  '). 

Ls',  pi.  ^Usl,  ordure,  hcdayure  de  la  maison,  1047;  el-Amâlî 

I,  135,8  d'en  bas:  *>:oJL'i  c>^!   q-.  ^^-^^^wLi^  L«  J.i  r.^Aoax»  LXil 

8-^    lot  Ki»^   L/  lAJS    :  Ji-flJ  '.êp5^^t    :^yX4-A  i^'L*XIÎ3i   •v'-'3  (J^'-*^  rj-»» 

cf.  I.  Sîdah  XV,  137,  3. 

'iC^S,  pi.  ^^5^,  ordure,  halayure,  1047;  voirNôldeke,  NBSSW, 

p.  162;    Naqâ^id  1,180,13.    —   Aussi    une  espèce  d'encens, 

1102,  d.l. 

'•éyt^,  colline,  1047. 

tLy,  espèce  d'encens,  1102,  d.l. 

Aj'Jj,  i'e>->-e  «  [>o//'e,  1457. 

c>.i,  u,  1°  verser,  répandre,  aussi  dans  le  Nord  et  en  S3a-ie; 
2°  faire  descendre;  3°  démolir,  abattre,  ruiner,  68,6;  71,6; 
72,10;  99,16;  4°  vider,  finir,  voir  1118,  où  l'on  trouvera 
plusieurs  exemples  ^j.  —  Sur  le  sens  de  compter,  voir  1119. 

Il  y  a  aussi  une  onomatopée  ^,  voir  1120  et  n.  2. 
c>^',  descendre,  1119. 
o-Xi',  descendre,  s'écroider,  1119;  1347. 

v^s;  écrire,  [GLB'^A,  p.  68;  Cantineau,  Et.  I,  37;  II,  143 
ôàtàb,  k'»âtab];  sur  le  sens  primitif  de  ce  thème,  Nôldeke 


')  Cf.    akkud.    qii-lii-e,  saleté,  ordures,  excréinoils,  t'-tli.  «l'A©,  aqua 
intercule  Inhorurc,  etc.  ^^al■tin,  .TA    1010  jiiill.-ain'it,  |i.   116. 

2)  Cf.  class.  e>«-^' ,  arracher,  déraciner. 


2555 

fait  remarquer,  ZDMG  LIX,  419  n.  1:  „nnD  ist  ursprûnglich 
wohl  '^stechen'  '),  daher  'einritzen,  schreiben'  (wie  ypâcpsiv); 
lliLoLo  'Pfriem'  (noch  heute  im  Tûr  'Abdîn  ûblich  Prym- 
Socin  132).  Von  'Stechen'  koramt  man  zum  'Nâhen';  daher 
das  maghrebinische  '^y^  'Tasche'  (s.  Dozy)".  Le  même 
avis  avait  déjà  été  avancé  Hdr,  p.  251  et  LLA,  p.  65  n.  5, 
voyez  1159  n.  D'après  une  autre  hypothèse  assez  incertaine, 
le  sens  d'écrire  viendrait  de  celui  de  5.*j>,  coudre  ensemble^ 
1159  n.;  'Amir  b.  et-Tofeyl,  p.  irf ,  2.  Cf.  ci-dessus,  p.  466. 
—  nPD  dans  le  sens  (Vinscrire  le  nom  de  qn,  verzeichnen^ 
Euting,  NI  n°  2,  8.  Une  autre  signification  I.  Sîdah  VII,  32,  1  : 

L?5Lç>  ^:y^-J>  '>3f  UJLc   ',i>^A:^i_5    '■•é-^^'  iAjÀJ^   ka\JS  ^Ls  y^\  j*_CCo"  bUi 

\aJLe   c>-»jc>^    ,sa3  3'  u\jA=^  ^j^  ijîi^j  ;    voyez    aussi    ci-dessus, 

p.  652  en  bas. 

.^5",  se   maquiller^  827, 4   d'en   bas.    Var.    wO;xj.  Cf.  nnna, 

tatouage,  Nôldeke,  ZDMG  L VII,  415. 

ujUs',    inscriptio?i,    Euting,   NI   n°   2,7,8;   Littmann,  THI, 

pp.  17  et  20;  peut-être  mot  d'emprunt,  Fraenkel,  AFW, 
p.  249;  de  Lagarde,  Û  B,  p.  175  n.  —  *JJ!  ^lxi\  893  [cf. 
Augapfel,  Das  ^^  im  Quràn,  WZKM  XXIX,  384]. 

v_;'LXi'  [pi.  ...^.oUi,  école  (V enfants,  Dozy,  Belot,  etc.].  Cf. 
Yahuda,  OS,  p.  410  à  propos  d'un  proverbe  contenant  le 
mot  de  kittâb:  „v^^  i^t  eine  Kinderschule,  wo  man 
Schreibunterricht  erteilt  und  den  Kindern  die  Anfangs- 
griinde  der  Sprache  beibringt.  \av  l\»  ist  schon  eine  hôhere 
Schulo  und  wird  sov^ohl  von  Knabenschulen  als  aach  von 
Seminarien  bezw.  Hochschulon  gesagt". 


_  y 


<)  Cf.  Add.,  p.  103,10:    sj^^Ji    J3   iOJCS"  j^    w^jt 


2556 

.^xxi,  porteur  d'une  lettre^  messager^  90,11;  HB,  p.  17; 
Vollers,  VS,  pp.  40  et  113,  cf.  Bittner,  MSII,  32  [Grohmann, 
SA  1,94]. 

^  O  -  v« 

^^xS'=  ^^s",  ci-dessus,  p.  888;  cf.  Hdr,  p.  374  n.  2'). 

ib,  sentir  bon,  dufteyi^  chez  les  Bédouins  du  Nord,  1459  n.  3; 
Socin,  Diw.  GL,  p.  306,  Cf.  yi,  ci-dessus,  p.  2460. 
i^f-"^,  pi.  jv^,  j^i',  ôwc/?e  de  bois,  racine  d'arbre  sèche  qu'on 
sort,  lorsqu'on  défriche,  361  n.  5;  519,9  d'en  bas;  710; 
1459  n.  3;  1737;  ci-dessus,  p.  1454  n.  4. 
3.1x5'  kittâra,  kitâra,  ktâra,  sabre,  Sdbel,  RO  §§15 
rem.  2  ;  202;  230;  krummer  Dolch,  RD  II,  51.  De  l'hindoustani 
[  Lif,  Shakespear,  col.  1556]. 

ob",  synonyme  de  Z^,  1118  n.  1. 
jxxjf  =  J^,  1118  n.  1. 

^juj',  (^mît^e,  ci-dessus,  p.  1654  [Cantineau,  Et.  11,218  èetef, 
cetef,  pi.  ktûf  (et âf,  c  ta f)]. Voir  aussi  ci-dessous,  p. 2560 n. 

oJCxT 

..::,^SJi^,  démolir,  abctttre,  intensif  de  ^.i^.i',  1118.  Un  o»^^  ^i>vo 
est  moins  délabré  qu'un  c>oô;\/)  ^^y-^,  complètement  écroulé, 
1119.  —  Aussi  onomatopée,  to  ivliisper,  Stace,  p.  187. 


')  Voir  aussi  les  dérivés  de  v^^  énumérés  RO,  p.  i^S. 


2557 

iG^s",   pi.   c^^t^i  la^,  poussin,   appelé   ainsi  par  onomatopée, 
1120  n.  2.  Cf.  I^l2i. 

.}jS',   être  collant  =  ^^,  1763;  ^  [u,   entasser,  amonceler], 

794  '). 

jJir=  Jj;3>Jj:>y,  794. 

idjy:5',    dérivé    de  i^^^j ,    round,    sahhî,    Jayakar,  B  B  R  A  S, 

p.  268. 

jJbL,  pi,  ^\jCd,  panier,  588,9;  760. 

.yj^f",  tison   éteint,  1459  et  n.  3.   Aussi   ce   qui  7ie  vaut  rien 
(homme,  chose),  camelote,  Dt. 

^^,  être  collant  =  Jju",  1763. 

^i',  punaise,  nom.  gen.  ;  j^^s' nom.  unit.,  296  n.  2;  710. 

j^-jl^s',  punaise,  Hrlr,  p.  699  [Littmann,  Z  A  XXI,  79]  ^^  mehrî 
kettôn,  296. 

[^^,  i,  u,  dans  la  lurah  ramasser,  réunir]. 

Xa^A  P^-  -r^^5  I^t'   l^s   deux  nœuds   qui  se  trouvent  sur  le 

flocon  qui  forme  la  fin  du  Jucii  <  Ju^ii,   1310    (planche)    et 

ci-dessus,  p.  1383  n.  2.  —  'iJ^,   aussi  jet  de  lait  =  \x^^, 
ci-dessus,  p.  1217  n. 


')  Sur  J^S^kitel  =  JJCi,    voyez    Meissner,   N  A  G  I,   p.   140  et   ci- 
dessus,  p.  2450  n.  2. 


2558 
l\^,   7iier,  renier,  éth.  h/ïi^  =  Jc^,  673,5. 

jJ^J',  collyre^),  de  l'akkad.  guljlii,  437  n.  2  [Zimmern, 
AFW,  p.  61];  poudre,  438;  VoUers,  ZDMG  XLIX,  511.— 
Sur  alcool  et  el-kohl,  voyez  Ruska,  Der  Islam  V,  276. 

}dL:?i,  Augenumrahmiing,  RO,  p.  332,5  d'en  bas. 

^t^^,  pi.  -în,   -ât,   capable   en   toute   chose,  tûchtig,  Dt.  — 

En    Oran,    J-^^^  est  poudre,  437  n.  2;  sur  un  autre  sens, 
voir  Bel,  Djàzya,  p.  96. 
(^^JL^y,  cheval  de  race,  1412.  Aussi  jy^^^.i'. 
^^^SL^S,  le  nom  collectif  de  la  race  des  cinq  divisions  prin- 
cipales des  chevaux  de  pur  sang  arabe,  1412. 
S-^S'],  fém.  ^"i^y,  pi.  ^S,  noir,  Beaussier  [Dozy];  Kampflf- 
meyer,  M  G,  p.  57. 
idjs^X^  2),    pi.    JoLCa,    hoite   à    collyre,    438;    Stace,    p.    194 

[mikhale,  MMC,  p.  125;  Bouch.,  p.  32;  makhaleh, 
Rossi,  AS,  p.  200];  fusil,  proprement  Pidverhilchse,  437  s.; 
Stumme,  NT  S,  p.  104  n°  3  v.  5;  selon  Socin,  Diw.  GL, 
p.  306  Patrons. 


[')  Cf.  Feghali,  Contes,  p.  88  n.  1  avec  le  renvoi  aux  articles  de 
Ôâkir  el-Hûri  et  de  Kâmil  Suleyniân  el-Hûri  sur  l'emploi  du  koh)  en 
Orient   et  sa  nocivité  pour  les  yeux,  el-Masriq  I,  206 — 210;  346—347.] 

[2)  Dans  les  éditions  de  Sibawèyh,  la  forme  'iS^:^^  ne  se  trouve 
pas  là  oii  l'on  s'y  attendrait,  438  n.  3;  ci-dessus,  p.  1934  n.;  mais  qu'il 
l'ait  citée,  cela  est  confirmé  par  I.  Ya'is  §  367,  qui,  après  avoir  énuméré 

>03  5Ù>  -33  3û>  03  -->        Ç;  3 

f---i,    .j^»L<,  vJîA/fl    et    Q^^A^,    ajoute:   J..:s^>JJ!    ^t^     ïOjî^.xJ'j 


2559 

lÂy,  dans  le  Nord  presser^  faire  courir;  aussi  intr.  se  presser, 
activer  la  marcJie,  472,6  d'en  bas;  LB'A,  pp.  8,6;  10,16; 
Socin,  Diw.  Gl.,  p.  306  J\.5',  i,  im  Schriti  gehen  (vom  Pferd)  '). 
En  Kdr,  en  Dt  et  chez  les  ^Awâliq,  3^'  a  pris  le  sens 
d'envoyer,  sagen  lassen,  521,8;  982;  1279,12;  en  ""omânais 
durer,  être  solide,  voir  Festgabe,  pp.  59  et  84.  Cf.  _Ai  et 
ob',  LA  IV,  376:  ^J^  Jà^  ^^î   j,o£bC)\,   \àLxj'   £(_c^!   ÔULj 

.  ij-~x.c     ^.«J^     i3>.£-^" 

OuX.>o",  parfumer  les  Jmbits,  dénom.,  Festgabe,  p.  60. 

jS,  petit  tertre,  tas,  voir  1103. 

slXjA^,    mousse  sur   le   tronc   des   arbres,   employée  comme 

parfum,  Festgabe,  p.  60. 

Oju>o,  der  schwere  Ârbeit  verrichtet,  Yém.,  Festgabe,  p.  85; 

Stace,  p.  204. 

-,lX3,  s'efforcer,  796;  Festgabe,  pp.  59  et  85.  Aussi  synonyme 
de   ^ôS,    briser,   I.   Sîdah    XIII,  275,4   d'en  bas:  K=>JKi'  Jdi^_ 

Kj^J    Juioi^    >5^\XJ\|    ^lAXXs    ^Jxw.Ji    1^    *-'*)î    ^^i») 

^]ill  Cf.  1527  et  1538  n.  1. 


')    Sui'    les    différentes    espèces    do    marche    [lour    la    jument,    voir 
Jaussen,  C  A,  p.  263. 

[2)  Ahhvaidt,  Samml.  111,  n"  LVIII,  v.  .S4  et  Rûba  libs.: 
Jhn  bangte  auch  vor  derben  Priigeln.] 


2560 

LwvAs'',  class.  et  tunis.,  amonceler^  1104.  Aussi  (^wÂj,  ibid. 
i_^iAV',  pi.  ^w.'Jo  1  =  class.  (^wJsy,   tas^  amas,  1048,  d.  1.;  1103 
en  bas;  RO  §§  28  et  208;  p.  411  n°  148  n.  2;  Hartmann, 
LLW,  p.  120,2  d'en  bas;  I.  Sîdah  XI,  56,7. 
^-.ocXJ    c  e  d  î  S ,   pi.  (^w^uXi  (î)   (e)  c  d  û  s,    Getreidehaufcn,  1 104  ; 
Meissner,  NAGI,  p.  140.  Cf.  c^''ij),  tas  de  gerbes;  colline  de 
tombes,  tunmlus,  Torczyner,  WZKM  XXVIII,  466. 
ij^^3^i\  tas,   amas,  aussi   ;j-oJO",    1103/4;    Marçais,    RMÏA, 
p.  478. 

v^jAi,  i,  u,  verser,  ausgiessen,  1104  n.  1  [kuduf,  indampare, 

Rossi,  AS,  p.  214]. 

LiA^!,  class.,  trottiner,  faire  résonner  le  sol  (bête),  369  n.  2. 

v_îAi,  pi.  uiLvTl,  wall  of  mud,  Stace,  p.  183  '). 

iCsAi',  bol  en  terre  cuite,  Hogarîeh,  cf.  'iu<^. 

v_i'Âi,  balaijures,  détritus  de  toutes  sortes,  Aden,  1104  n.  1. 

Ki'Â?,   monceau  de  balayures  et  de  détritus  des  maisons  et 

des   rues;   il  se   trouve  hors  de  la  ville  et  brûle  toujours, 

1104;  Stace,  pp.  139  et  146. 

'^JtCsS,  colline,  grande  ou  petite,  Dt,  1104. 


')  Dans  RO,  p.  9  nous  trouvons  la  forme  \^'~Si>  <^^»^'^,  épaule 
[=  maltais  kflif,  Brockelmann,  VGSS  1,238]  et  ibid.,  p.  303,4 
v_iA^Cx*    m  i  t  k  e  d  d  u  f,  portant  sur  Vùpaule. 


2561 

lMA5',  intensif  de  As',  Festgabe,  p.  60  [avec  >-j,  cmspornen, 
Goitein,  Jem.  n°  878]. 

J.AJ',  class.,  mordre,  <**:2Ï,  704:  1104  n.  2;  1281  n.;  cf. 
,A:>.  Dans  le  Sud,  *w\.3,  u,  est  prendre  arec  les  doigts  plies 

en  dedans,  1103:  aussi  frapper  avec  le  poing;  émousser, 
voir  Hdr,  p.  700. 

iUAs",  class.  [=  j^i^î  AjAxïJ!,  la  XY,  413,  lo],  avec  la 
prononciation  bédouine  iUAi,  homme  gras,  replet,  1104  n.  2.  — 
Selon  Stace,  p.  81,  a^aj,  pi.  j.Jo,  j.'Ai  '  est  hillock  [Goitein, 
JG,  p.  36  kudmàh,  pi.  kudam,  der  ini  Backofen  be- 
reitete  Laib]. 

'xa3S  ,  monceau  de  détritus  et  d'excréments,  Sud,  701:  1044: 

1104  et  n.  2;  ci-dessus,  p.   1149. 

iixLVi",  reste  du  manger,  1104  n.  2. 

•►A^'    ou     *.Ai ',    pi.    ^Lvi^',   poignée,    62,13;    1103.    Aussi 

kiid  u  m,  62  n.  4. 

Jv<A5,  voir  ci-dessus,  p.  779. 

ioLvi;  Querholz,  MAP.  p.  302. 

ivjjos^xi,  couvercle  du  môfa,  voyez  sur  ce  mot  ci-dessus,  p.  81. 

swVs',  voyez  ci-dessus  sub  -Ai. 
sob",  ^/tV/e,  ^ai«,  Hogarieh. 


2562 

3A3''),   pi.  i-'AS'!,  ruine  (proprement  monceau^  débris^  colline)^ 

»jo\5",  colline^  1104;  Hartmann,  LLW,  p.  130. 
Ajo'd,   monceau  de  terre  ou  de  sable ^  Dt,  1105. 

v'Ài,  inf.  de  v^^^  541. 


7^ 


^,  /a/>-e  î(w  tour'^);  roider;  attaquer  en  faisant  des  tours, 
comme  c'est  la  coutume  des  Orientaux,  1132;  1230  et  n.  2. 
Le  sens  primitif  de  V~/,  en  ^S,  niD,  etc.,  paraît  se 
rattacher  à  l'idée  de  quelque  chose  de  rond^  1230^).  Cf. 
Haupt,  Die  semit.  Wurzeln  QR,  KR,  XR,  A  JSL  XXIII,  241. 
/1  pl-  ^i/,  corde,  Tau^  RO,  pp.  71,  d.l.  et  97,3  d'en  bas 
[LA  VI,  451,8]. 
s/,  tour,  fois,  1132;  1230  n.  2. 


[')  D'après  1104/5,  le  nubien  kudu,  montagne,  serait  empiunté  à 
l'arabe;  cela  n'est  cei)endant  pas  probable,  vu  que  la  forme  01  iginaire 
de  kudu  (dans  le  dialecte  de  Kenzi  kulu)  est  k  u  1  d  u,  Junker  et 
Czerinak,  Kordofàn-Texte  im  Dialekt  von  Gebel  Dair  §§  3  rem.  b  et  57.] 

2)  P.  ex.  M'AR,  p.  70: 

[Tantôt  je  porte  le  reyard  vers  le  Tihâinali, 
tantôt  je  le  porte  vers  le  Neyd]. 

3)  On  a  aussi  voulu  englober  cette  racine  avec  les  mots  indo-européens 
correspondants.  Renan,  dans  son  Histoire  générale  et  système  comparé, 
p.  463,   avait   pris   l'idée   de   creuser,  percer,  couper  comme   point   de 

dt'part,  en  comparant   ri"l3,   113,  n*13,   Ji^    avec    curtxis,    tcefpu,    sanscr. 

krntâti,  etc.  D'autres  combinaisons  cliez  Moller,  SI  §55. 


2563 

y,    crottin   des    chevaux,    des    ânes,    des    chameaux,    464; 

Stace,  p.  53  [LA  VI,  452,  5  .y  ]. 

»/ (vulg.  pour  ii^  ),  houle^  balle^  1230')  [sur  le  jeu  de  balle 
en  Orient,  voir  TATK,  p.  231]. 

^/ 

uj/,  u,  dans  la  lurah  serrer,  probablement  le  sens  fondamental, 
Fleischer  apud  Levy,  N  H  W  B  II,  455  ;  tresser,  tordre  ; 
affliger,  peiner;  être  près,  I.  Sîdah  XII,  60,  7:  ^_jyvj  ^^5i  ^^^ 

^j^pXj  ^_j,5j  dCo  ^y»J^.  ,•)'  v^  '-^3  ^^  't'^-^î  6t  labourer  (la 
terre)  pour  les  semailles,  I.  Sîdah  X,  150,5  d'en  bas:  v'j^' 
c<i^  L\j^  ^/  iôi  g  Zi  ^_^^1  e^^Li]  v^t^  v'/^'î  o'^^^aIs' 
LLi^  Lj/  Uj i  !  L^-i.  Dans  la  langue  moderne  serrer,  LB  A^ 
p.  80,5;  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  120;  Socin,  Diw.  GL, 
p.  306,  comme  aussi  ^X,  MAP,  p.  406  v.  1;  la  même 
idée  se  rencontre  dans  le  vulgaire  manger  trop  au  point 
de  sentir  l'estomac  comme  serré  avec  une  courroie:  u>.j.xj' 
J^s^'il  (j^  et  ««j^Xfl  ^c^i,  Prov.  et  Dict.,  p.  431  ^).  En  Mésopo- 
tamie et  dans  le  Nord,  v_j/ est  labourer  le  champ,  =  v/ 
au  Yémen,  1314;  Hdr,  p.  701  ;  Datînah  III,  p.  XI;  Weissbach, 
lA,  p.  168  n°22;  au  Yémen  ne  pas  assez  cuire,  ■■^•^Xa  ^..^Jii, 
la  viande  n'est  pas   assez   cuite,   Datînah,  1.1.  Enfin,  v/""^)? 

•)  Sur   le   turc   sh ,    *Jj.S,    probablement   transformation    de    l'arabe 

a'jr,  voir  1230. 

2)  Dans  les  dialectes  soudanais,  ^S  n  pris  le  sens  de  prendre,  saisir, 
empoigner,  attraper,  Rabab,  p.  38  (ijetlieiii,  CA,  jtp.  241  et  453J; 
Carbou,  pp.  16;  30;  80;  84;  234;  x*JLï  ^  ^^  kereb  fi  gel  bail,  (7 
a  cru  (proprement  „il  a  pris  dans  son  cœur"),  ibid.,  pp.  79  et  109. 

3)  Aussi  *y  au    lieu  de  Vj^î  641. 


2564 

u,  i,  signifie,  dans  le  Sud,  allumer  le  feu,  mettre  du  bois 
au  feu,  638,  où  sont  énumérés  les  endroits  différents  dans 
l'Arabie  méridionale  où  se  rencontre  ^S:  Datînah,  1.1.  — 
^S  et  ses  dérivés  en  sabéen,  642  ss.  Sur  la  parenté  supposée 
entre  l'akk.  karâbu,  bénir,  prier ^siû).  krb,  bénir  etr\'^'2, 
é^\j,  etc.,  voir  ci-dessus,  p.  163  [et  Albright,  Journ.  of  the 
Amer.  Orient.  Soc.  XLVII,  205]  ;  sur  l'aftinité  de  *«j,f  avec 
^^,  ci-dessus,  p.  2470  n.  3.  Cf.  aussi  ci-dessus,  p.  275. 

v_jÀJ',  se  chauffer  au  feu,  Aden,  638. 

v/,  coll.,  io^^  <  ioy  nom.  unit.,  bout  c?m  pé-Wo^^^  des  rameaux 

qui  restent  au  tronc  du  palmier  après  le  coupage,  1732  ;Hdr, 

p.  70 1  ;  R  0,  p.  286, 3  ;  kir  b  a,  S  A  E  IV,  84, 5, 6, 8,  cf.  M  J  M, 

p.  40   et   Socin,   Diw.   Gl.,   p.  306  iLj,_i  ')•  —  Aussi  graines 

comestibles  (.Veragrostis  (ki'eb),  Carbou,  p.  211 2). 

<_;,!'=  ^bU,  himvar.,  644. 

v_j.b,  Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen  n°  165,  v.  15: 

(3  LjlcXJolî    oJ^J'    v;i-i'    Le     \S\ 

Wenn  rings  die  Gefalir  des  Todes  droht. 
v_j!j,  premier  labourage  sommaire,  ISli;  Jaussen  et  Savignac, 


1)  AJ.i,  pi.  olj.i  et  v^i  lente  en  poil  de  chameau  des  Bédouins 
montagnaids,  piobablenient  du  persan  ^y^-,  >>>-b ,  cabane,  583/4.  Un 
autre  mot  qui  semble  avoir  la  même  étymologie  est  ^c^j^i  l»l-  i^crj^i 
maisonnette  en  pierre  ou  Imite  en  branchage  des  liabitants  sédentaires, 
43,4;   446;    456;  584,  cf.  ^^^,  584. 

2)  Selon  Cari)ou,  p.  199,  v^    kercb  est  aussi  l'io/fe,  vêlement. 

3)  Scolie   (ZDMG  XX  XIX,  430):   ^;^  ^^y^.  ^y^^  ^5^'    o>^'    V;^! 


2565 

Mission,  p.  461;   MAP,  p.  295;   Meissner,   NAGI,  p.  140; 
Jaussen,  C  A,  p.  247  :  „Un  premier  labourage,  appelé  kircib 
(v_jLs  ),  qui    consiste   à  labourer    un   champ   dans   un   sens 
d'abord  et  à  reprendre  le  même  travail  en  sens  opposé,  de 
manière  à  ce  que  les  sillons  se  coupent  à  angle  droit,  afin 
de   mieux   soulever   la  terre.  Bien  souvent  on  se  contente 
d'un   premier  sillon   peu   profond;    à   peine   les    mauvaises 
herbes  sont-elles,  ébranlées,  bien  loin  d'être  déracinées." 
vo/,   feu,  pi.  JJ\    55,4;    327;    361  n.  5;    572,  d.l.;    638; 
639,7;  640,4;  991,  d.l;  1041,11,14;  1050,9  d'en  bas. 
v';^   pl-  v-J;'/,  Zopf  RO,  pp.   180,19  et  410,  n°  186,7. 
>>_),xx),   foijer  de  bois  alliDué,  =Aij.A),   638. 

ujj^/o,  tison  ardent,  Aden,  638. 

v'X«,  sabéen,  temple  ou  autel,  642  ss.  ;  1430. 

^^j.îs^,   pl.  w^j  L\-*,   feu,  21,8;  638  et  ss.;  cf.  midlîb,  Vor- 

mittagsmolke,  RD  11,20  et  midhîra,  ScheiterJianfen,  Feuer, 
ibid.,  p.  19.  Des  formes  correspondantes  en  mehrî,  Bittner, 
M  S  11,24. 

•^^Xi,  second  labourage  en  sens  transversal,  1448  n.  2. 
wjXfl  [m  u  k  a  r  r  i  b  {oblationes  afferens,  sacerdos  ;  ■  aut 
makrûb'j  dicatus,  in  oblatione  adlatus,  conf.  n^irû,  iindus, 
consec ratus)  princeps  sacerdos,  Conti  Rossini,  Chrest.,  p.  170] 
571;  644  et  ss.;  Datînah  III,  p.  xii  [et  Albright  Le;  Niel- 
sen,  Handbuch  der  altarabischen  Altertumskunde  I,  75ss.  ; 
Mordtmann-Mittwoch,  SI,  p.  15  n.  2:  „Von  den  Makrab 
der  altsabàischen  Période,  den  Vorlâufern  der  Kônige  von 
Saba,  hat  man  es  bisher,  wenn  auch  ohne  Beweis,  als 
selbstverstândlich    angenommen,   dass   sie   eigentlich   Ober- 


')  On  makrab.    Selon  Hartmann,  Die  arab.  Frage,  p.  "1.32  inukar- 
rab  =  muk  arr  am,  er/iôht,  cf.  Brockelmann,  VGSS  I,  22G. 


2566 

priester  waren  und  als  solche  auch  die  politische  Herrschaft 
ausgeûbt  haben."  Sur  les  rapports  des  makrab  aux  rois, 
voyez  aussi  Mordtnianii-Mittwoch,  Himjarische  Inschriften 
(Mitt.  d.  Vorderas.-Aeg.  Ges.  XXXVII,  1),  p.  6]. 

_o/,  hei\  garrotter^  Prov.  et  Dict..  p.  431;  d'après  Feghali, 
k'A,  p.  42  et  n.  3  du  class.  J^S,  LA  VIII,  232  [Rûzi5ka, 
KD,  p.  122];  aussi  frapper,  Stace,  pp.  18  et  187. 
^y,  cabane^  emprunt  persan,  584. 

^/  [=  pyo,  LA  X,  184;  Rûziëka,  KD,  p.  122],  1765. 

oijy',   cabane^   emprunt  persan,  584;  Siddiqi,  PFW,  p.  73. 

JLy"  kerbâl  (kurbâl),  cribk^  ci-dessus,  p.  2363  sub  JL.y~ 
[voir  Marçais,  TAT,  p.  447]. 

o.i,  jeu^  espèce  de  golf,  641  [sans  doute  de  s.5',  balle].  De 
là  o'X<,  bâton,  ibid. 

cJ-Xx»,  vendeur  de  légumes,  Hogarîeh  [de  o'^^,  poireau]. 

o/,  u,  class.,  chasser,  I.  Sîdah  XII,  120,  11  ;  aussi  en  Dt 
avec  rinlhiitif  Jo/,  670;  en  Ildr  i-aser  la  tête,  Hdr,  p.  702; 
u>.i,  i,  scJiaben  (ein  krâtziges  Kamel),  Socin,  Diw.  GL,  p.  806; 
abscheren,  KD  11,51.  Cf.  -by,  Marchais,  TAT,  p.  448. 


2567 


^y 


(j/.y,  u,  introduire^  ficher^  einstecken,  Dt. 
^c^/i  pi.  tj;*-';^,  crosse  du  fusil,  545,3;  1690;  Hdr,  p.  219; 
Untertasse,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  306  ;  sur  ^Jr*^/,  cliaise  <  akk. 
kussû,  peut-être  d'origine  sumérienne,  voir  Zimmern,  AFW, 
p.  8;  Stummer,  OLZ  1917,  col.  335  [cf.  Rûzicka,  KD,  p.  185 
et  Halévy,  OS,  p.  1017]. 

^/■,  rendre  crochu  (=  .^s^^^),  de  ^^-«*^i",  1164  [Rûziôka,  KD, 
p.  186].  —  ^Xo,  crochu,  ibid. 

iC^Lw^',  Vicia  sativa,  793  [voir  aussi  Dozy  s.  v.  ;  Rûziôka, 
KD,  p.  185]. 

(J.S  ^.i  (j^y,  pi.  o-'/N  ventricule,  à  présent  on  dit  kirs, 
714;  ci-dessus,  p.  1651  [Cantineau,  Et.  11,222  ôerè,  càrè, 
cerse,  car  se,  pi.  krùs,  krâsj;  kurs,  kôrs  (fém.),  KO, 
pp.  57,1;  319,3  [kâris,  Rossi,  AS,  p.  215;  cf.  Ronzevalle, 
p.  54].  Sur  c>ji'  et  ^^Lii^î',  gourmand,  voyez  Marçais, 
TAT,  p.  447. 

^y,  a,  hoire  à  même  Veau,  comme  font  les  bêtes,  class.  et 
encore  courant  dans  le  Sud,  Hdr,  p.  702;  voir  ci-dessus, 
p.  1406  s. 

£^,  verser,  répandre,  Hdr,  p.  702;  Stace,  p.  161  (Béd.). 
£^,  eau  de  pluie,  dans  tout  le  Sud,  24,12;  319;  654,14. 

Landberg,  Glossaire  Datînois  161* 


2568 

Kc^r,  pi.  ^^,  petite  outre  en  peau  de  mouton,  7,11;  316,4 

d'en  bas;  319;  608. 

p'/,  pi,  ^/l  (aussi  ^jii/,  voir  Hdr,  p.  274),  tibia  de  l'homme 

et  jambe  de  la  bête,  ci-dessus,  p.  1406  et  n.  [cf.  Ronzevalle, 
p.  54  et  Marqais,  TAT,  p.  4481. 

u_)^y,  ci-dessus,  p.  1343. 

^S,  u,  je^<??%  lancer;  donner  une  claque  (du  plat  de  la  main), 

Hdr,  p.  702.  —  Aussi  intr.,  flairer,  comme  dans  la  lurah, 

Meissner,  MSOS  VI,  122,  v.  10:  (i)bhaddâr  akruf  rîhat 

hâMô,  in  diesem  Hanse  rieche  icii  den  Gerucli  des  Webers  '); 

Stumme,  TTBL,  p.  149;  Hommel,  NST,  p.  136;  ci-dessus, 

p.  43/4  =  Carbou,  p.  152  en  bas. 

^S,  karrif  ^alëhâ  swejje,   terme   de  commandement 

aux  matelots,  expliqué  Der  Islam  IX,  130.  —  De  là  kurfi, 

une  certaine  position  des  voiles,  ibid. 

v_iy ,  creux  de  la  main,  Dt. 

.J^./\  bassin,  1150  n.;  1488;  Gez.,  pp.  69,19;  78,16,20; 

239,  2;  D.  H.  Mûller,  ZDMG  XXXVII,  347  n.  3  et  WZKM 

11,187  n.  5;   Hartmann,  ZA  X,  301.  Cf.  ci-dessus,  p.  2034 

sub  _^  et  ci-dessous  sub  X.ù^. 

^^\  kraf,  fém.  karfe,  an  Zehen  und  Fingern  verkrfippelt, 

RO  §98  n°  6. 

^i>sy ,  2)lier,  enchevêtrer,  Sud,  forme  causativo  de  ^^^sS',  dont 
le    sens    primitif   est    contracter,  plier  ensemble.   En   Syrie, 

')  Note:    „Das  Gewcrbe  des  Webers  war  besonders  missachtet;  vgl. 
Krkmer,  Cultui-gcschichte  11,186". 

2)  PI.    kii-wâr,  Iloéaiîeb  [karîf,  pi.  karwâf,  Rossi,  App.,  p.  241]. 


2569 

c^si/  est  jeter  en  bas,  précipiter  d'en  haut,  et  dans  le  Nord 
d'Afrique,  c'est  verser  (un  liquide),  mais  dans  ce  sens  ce 
thème  n'est  pas  usité  en  Arabie,  359  n.  1;  Hdr,  p.  76  n.  4 
[Rûziôka,  KD,  p.  139];  LAm,  p.  122,10:  )^/  U^y",  wirf 
sie  Hais  iïber  Kopf  hineiyi. 


d^y^ 


j^ri-i  variation  de  iji^y,  fourrer. 

(jiit^j!  ^3,  ,ji^,>o',  se  fourrer  dans  le  lit,  359  n.  1. 


j/ 


d)y,  u,  couver,  RO  §263,  impf.  tukruk,  ci-dessus,  pp.  444 
sub  j:^=>  et  995;  Socin,  Diw.  Gl,  p.  306;  Stumme,  G  TA, 
pp.  10  et  178:  kruk,  impf.  jukruk;  Beaussier,  p.  539b 
et  Dozy  II,  334  b  o.ï. 


// 


SS,  tourner  (la  meule],  1230  n.  1.  —  [Aussi  rire  tout  haut, 
comme   t^k^sunjî  J.    Js-i;  de  là]  yy^J">  nVe,  RO,  p.  408,  n°  119. 
Cf.  Rûziôka,  KD,  p.  14. 
.^O',  pl.^5  li',  dans  le  JVlaghrib  y^'i',  tas  de  pierres^),  1786  n., 

voir  IVlarçais,  Tlemcen,  p.  215  et  TAT,  p.  449.  Selon  Rabah, 
p.  42  ^».S'S'  est  coquilles  ;  selon  Carbou,  pp.  64  et  208,  grotte, 

caverne.   I.   Sîdah    X,  107,9:   \>i   /y^J  f^'*  ^\^J  ^'^  :>*f^^ 


^^^,   safran   des   Indes,  peut-être   de   l'akk.   k  u  r  k  a  n  û  ^j. 


^/ 


')  Un  thème  semblable  se  trouve  dans  lat.  carcer,  Walde,  LEW  s.  v. 

2)  Combin(!  par  Landersdorfer,  SS,  ]).  47  avecsuni.  kurgina  [d'après 
Pagel,  Zeitsclir.  fiir  Indologie  und  Iranistik  1,249,  sanscr.  kunkuma- 
serait  emprunté  à  une  langue  sémitique  ou  ))ar  inteimédiaire  sémitique 
à  une  langue  inconnue]. 


2570 

comme  nbis»  liasho.s^  KpoKoç,  lat.  crocus,  voir  Zimmern, 
AFW,  p.  57  [Boisacq,  DELG,  p.  520],  tandis  que  d'autres, 
comme  [Kônig,  Lehrgebâude  II,  i,  120,  Horn,  Grundr.  d.  iran. 
Philol.  1,11,6,7]  Rûzicka,  KD,  p.  98,  le  dérivent  de  sanscr. 
kunkuma-,  avec  w>?'.  Voyez  aussi  Lewy,  SFW,  p.  48. 
Comme  l'a  fait  observer  ]\Iordtmann,  8D,  p.  83,  03^3  n'a 
rien  à  faire  avec  j.L<^,  xJi'yKXfjt.cv. 

r/ 

j.^,  thème  bien  connu.  Sur  j..s",  voyez  ci-dessus,  p.  1201.  — 
j.^,  titre  honorifique  dans  le  Yémen,  647. 
J.J  t  akràmak,  7nerci,  452,14;  520,12. 
iU^^vUî  j»j.5,  généreux,  676,3  [GLB'A,  p.  68]. 

Sur  K><i/,  1692;  Festgabe,  p.  39  [the  power  of  ivorkmg 
miracles,  Bevan,  p.  87]  ;  honneurs,  vénération,  respect,  Carbon, 
p.  242;  don  gracieux,  1715,  5  d'en  bas,  voir  ci-dessus, 
p.  1453. 

Mais  j.y  figure  souvent  au  lieu  de  <^S,  avec  permutation 

des  labiales,  p.  ex.  ,:s^lj  J.5-XX1  ^^Jl,  le  lait  est  cJtctuffé  avec 
la  pierre  '),  voyez  641. 
j.ycs'',  bouillir  (lait),  641. 

*JCo  ==  V;^7    64:1. 


f- 


<S,  rendre  crochu  =  ^S^,  Dt,  1164. 

^_y>S^   moignon   de   la   main,  73,13;    aussi   le   dessus  de  la 
main,  opposé  de  &.=»L,  paume,  1162. 

'iJjjy^î,  agneau,  SchàfcJien,  714. 

')  Cf.  SAE  VII,  140  en  bas.—  Sur  b-.m  cf.  Moller,  SI,  p.  77  n.  1. 


2571 


V/ 


^yîy,  HB,  p.  234  ou,  selon  la  prononciation  actuelle,  (jj'/j 

1326,5,7  et  n.  2;  Hdr,  p.  701;  RO,  p.  96,14  d'en  bas; 
aussi  qJ^Ls",   Merveilles,   p.  202,   clerc^   scribe  de  navire^   pi. 

iûjty,  Hdr  1.1.;  oQ'/^j  Stace,  p.  31').  De  sanscr.  karana- 
[hindoustani  krânî,  Shakespear,  col.  1570:  „A  clerk,  an 
English  copyist  in  a  public  office,  generally  of  mixed 
European  and  Native  descent"]. 


»/ 


«y",  détester^  cf.  n"iD.  nniDn,  forcer^  Kûnstlinger,  OLZ  1914, 
col.  72.  Sur  >(^,  «y!,  y,Sj^\  dans  la  phraséologie  matrimo- 
niale,   voir  830;    dans   Boh.  VII,  45,8   nous  lisons:  Jlï  îj! 

Jlî  j«jiLo  ^c*^'^  J'ï  \-Ac:  S|j^  ^Ls  ^_£^^!  scX-?  s_x^  _^5i  \j!y)3 
J.>j  ^  *JJI  o'o  J,  eVJJ^  jSi>!  îsAP  3^LwJ  (^'y',  et  ibid.,  1.  15: 

\jy^,  courageux^  328  n.  5.  —  ^-^r^/,  r/iose  désagréable;  ad- 
versité, guerre^  p.  ex.  Qays  b.  el-IJatîm  n°  XVI,  v.  13. 


%/ 


^-/t,  Zoz^er  [cf.  Dozy],  171,  12. 

it^,  loyer^  ibid.  [kirê,  rt//??'to,  Rossi;  AS,  p.  191], 

3/,  6o?^fe,   6d^e,  /J27te,  1230  et  n.  2;   Nôldeke,  NBSSW,  p. 

158.  Aussi  Ji^^,   Marçais,    T  A  T,    p.  454.  —  En    Eg.   y^H, 
bille  de  billard^  cloche  de  lampe j  1231. 

')  La  forme  qarônT  en  melni  (,,Sekretar,  eincr,  der  das  Lesen  (ar. 
qÎ  Js)  versteht"),  Bittner,  M  S  J,47,  est  erronée. 


2572 

\j^*S^  refouler^  fourrer^  amplification  (selon  Brockelmann, 
VGSS  1,244  dissimilation)  de  ^y,  8,22;  358. 

y 

/,  envoyer,  491  =  LB'A,  p.  78,13  et  1647  =-  LB'A,  p. 
58,26. —  J,  ,.a1  jî",  mettre  le  feu  à,  21,8;  Snoiick  Hur- 
gronje,  OS,  p.  103,  v.  11. 

Sur  un  autre  sens,  avoir  du  dégoût  (=  ;J^),  voir  Dozy  s.v. 
et  Feghali,  K'A,  p.  28. 


g*k> 


ij^i,  u,  class.,  broyer,  piler,  aussi  Carbou,  p.  199;  en  Dt 
renvoyer  bredouille,  K».y>\j  ij«-i'=  \a«j.^Ij  ^,  faire  honte  à  qn, 
mortifier;  aussi  éblouir  =  a^',  kàssetni  ')  'ayn  e ra- 
sa m  s,  le  soleil  m'a  ébloiii;  frustrer,  jeter  de  la  poudre  aux 
yeux=^et  k.^\  318;  353;  maksûs  wughâh,  tout 
penaud,  8,  12;  353. 

D'après   Carbou,  p.  215,  ^J^i'  a  aussi  le  sens  de  clierclier 

^j*j:J'!,  être  ébloui,  353. 

^^^,  vulve,  voyez  ci-dessus,  p.  1657  [Cantineau,  Et.  11,221; 

Rossi,  AS,  p.  211  sub  genitalia];  Hafâgî,  Sifà"  el-ralîl,  p.  194: 

^!^^  ^   Lfy^^'    Cr^'   ô'^3  J^^'  ^f^   ^e^j^    ""j^^   LfJ-'-^'   S^ 
')   Ou   kassètni. 


2573 


■j ^      o     «.     >  o- 


^~wy    ^tv^    ^nJCaJ"    "iJ    ijj-^"       ^Av.*j'    ^_^;=-    v_jLajtJb    iC^ 
^IXJ!   J>i   ^l^J!    o^l:P-_5      CV-j^'^'   oLii^l-i;   wli^    Lj 

...^^^y,  gagner^  prendre  comme  butin,  1690;  ci-dessus,  p.  1339 

[GLB%  p.  68]. 

.;,*-wJ ,   pi.  ^_^^i",  />?(^/?i,  639,  4  ;  Hdr,  p.  702. 

w^A«'wi'',  enleveur,  428. 

i-jL.w.5,  pi.  ^;,oywL.v«j',  liighwayman,  Jayakar,  OD,  p.  844;  kis- 
sâb,   pi.  kissâbe,  RO,  pp.  76,9;  205,5  d'en  bas. 

,:ïww.5,   être  estropié,  1164;  ^-^,    balayer,   enlever,    emporter, 
en  ""omânais  verschûtten,  RO,  p.  119,  11. 

*      ^ 

y^lf,  briser,  casser  [GLB'A,  p.  68];  fiSj\  y^s,  1591  ;  \:>y!  .^'i^, 

expliqué  552;  y^^,  injurier,  RO,  p.  374,11;   aussi  changer, 

umwechseln,  Rossler,  MSOS  I,  75,  2. 

^,  briser,  inf.    X^",   536,  4  ;   faire  honte  à,  désillusionner, 

318;  changer,  Rossler,  MSOS  1,73,  15;  75,  14. 

y«'jCj",  sicJt  beschimpfen,  RO,  p.  171. 

^,  le  petit  poteau  de  bois  qu'on  place  à  chaque  extrémité 

de  la  tarîqah,  v.  h.  v.,  581,2;  582. 


[')  TA  IV,233  e^yi] 

[2)  Hafâgî   incorrectement  j>3J 

[3)  Cf.  icsb^^-w,    fricatrix;    quœ    confriciit    libiclinem    alterius    explet, 
Lane;  Hafàgî  l/m^'*  —  ^^'^  aussi  Dozy  sub  ^—J^-J 


2574 

8^',   le   détritus   des   fèves   malades  qui  sont  écrasées  à 
l'égrugeage  et  qui  tombent  avec  les  péricarpes,  1073. 
^ji=  JlS^  582;  cf.  Socin,  Diw.  GL,  p.  307  [Cantineau,  Et. 

1,33  caser,  pi.  k«wâser,  corde  de  la  tenté]. 

»-y*>y,  outrage,  dommages-intérêts^  8,  6,  8;  40,  5  ;  111, 17  ;  346; 

849;  944;  Niederlage,  Socin,  Diw.  GL,  p.  307. 

..v^,    class.     ,.»JJ),    grande    écUancrure^    ouverture     d'un 

canal,  1324. 

<.>*o ,  faire  honte  à  qn;  frustrer,  318;  kasà'^ni  fi  wughi, 
il  m'a  jeté  de  la  poudre  aux  yeux,  353. 

^^,  tadeln,  RD  II,  52.  —  o^-^X*  [ashamed,  s%,  Spiro],  353. 

J..^  ou  ^.j^l-li',  paresseux,  fainéant,  569;  kislân,  fém. 
kislâne,  ivortbriichig  heim  Kauf  RO  §92. 

s^AsJ',     Jtabit,     vêtement,     159,  18;     822,     Comme     le     fait 

observer  Becker,  ZA  XX,  82,  en  citant  el-Belâdorî  et 
el-Maqrîzî,  les  fournitures  en  habits  étaient  auparavant  très 
fréquentes;  les  princes  les  distribuaient  à  leurs  favoris, 
comme  encore  dans  le  Sud  de  l'Arabie.  Sur  le  rôle  que 
joue  une  keswah,  donnée  par  le  protecteur  au  protégé, 
voir  Pedersen,  Der  Eid,  p.  23  s.  et  p.  24  n.  1  ;  Arabica  V, 
175  s.  Cf.  „lj',  ci-dessus,  p.  225  s. 

tLvJ",  pi.  i'u-^'I,   habit,   654;   voyez   Dozy,   Dict.  détaillé  des 

noms  dos  vêtements,  p.  383  et  Bel,  Djâzya,  p.  104. 


2575 

^5,  u,  frotter^  52,  10;  1042;  Stace  (Béd.),  p.  146;  onomatopée, 
class.  J>:S^  i,  produire  un  frôlement  (serpent),  etc.,  LA  VIII, 
232,  cf.  Hartmann,  LLW,  p.  153  elkesâsî  avec  la  glose: 
^^heft  gdkl  jkiës^  neuer  Atlas,  der  knistert,  rauscht"  '). 
iuio',  toupet;  en  'Oman  Kxij»',  pi.  ^_ps-v^',  cheveux,  Praetorius, 
ZDMG  XXXIV,  218;  RO,'pp.  324,  8  d'en  bas;  416  n°186; 
Jayakar,  OD,  pp.  656;  843. 
iiijCs,  toîvel  (used  as  napkin),  Stace  (Béd.),  p.  175. 

^LLi;^''  kéchtân,  vêtement  sale,  vieux,  Carbon,  p.  199;  ci- 
dessus,  p.  43.  Cf.  ilki^i.  Turban,  Stumme,  NT  S,  p.  143. 

^i',  regarder,  voir  =^  ^.^,  paraphrasé  par  ^J>JJ:S^),  500; 
1197. 

•^^  ^  class.,  découvrir,  1197,  cf.  Marçais,  TAT,  p.  450. 

^2:S,    criailler,   gueuler,   hurler,  1589;  oiiLCo  est  celui  qui 

fait  du  ^LiJ'',  crie  à  toute  occasion  et  se  plaint  de  la 
moindre  chose. 

v.Ji.ïsXIÎ  .)s\,  les  illuminés,  „qualité  qui  se  manifeste  par  la 
faculté  de  deviner  les  pensées  d'autrui  et  ce  qui  est  arrivé 
hors  de  sa  présence",  HB,  p.  94  [cf  Dozy  s.  v.]. 

•)  Sur   (jij   [en  Egypte  to  shrink,  shrivel  ;  draw  hack  sulkily  ;  frown, 

Spiro],   (jr*^  )  sprôcle  tun  \<C^^jJ^^  être  rjorgé,  repu]  et  \e  xttx^  ^Byéi^evov 

ni2;;:2,  voir  Yahuda,  OS,  p.  413  n°  40  et  n.  3. 

[2)  Chez    Hartmann,    LLW,    p.  48  n°  7,    oi/X*/  figure  dans  le  sens 
de  regarder.] 


2576 
'tr  [Cantineau,  Et.  II,  221  ëa^^b,  ca'ab,  pi.  kô^ûb,  c'âb, 


cheville]^  en  Dt  V articulation  du  pied  avec  la  jambe;  le  nœud 
du  roseau^  jilicdange  du  roseau^  ci-dessus,  pp.  1343  et  1651. 
On  sait  que  .^oti"  signifie  aussi  dé  à  jouer]  éj^^  -r-^*^?  talon 

qui  l'aorte  bonheur^  le  contraire  est  exprimé  par  ,.lX/«   v^? 

Dozy;  sur  ,3wVo  w*.Jt5',  „pied  tordu",  voyez  Jaussen,  G  A, 
p.  384:  „C'est  un  infortuné  qui,  malgré  son  application  et 
son  dévouement,  ne  conduit  à  bonne  fin  aucun  projet;  un. 
guerrier  qui  n'a  jamais  rapporté  du  butin  de  ses  expéditions; 
un  berger  dont  le  troupeau  dépérit  toujours;  un  bédouin 
poursuivi  par  la  misère  et  l'infortune".  Cf.  aussi  Marrais, 
TAT,  p.  451. 
iuir,  1457  ;  I.  Sîdah  V,  128, 9.  Dans  les  Naqâ'id  1, 112  s.,  nous 

lisons  cette  explication  du  nom  de   iCo:  ^^'  ^^  iLo  ^,;^4^  Ui' 


.>jii,    cit('?    1765,   couper^   'Âmir   b.    et-Tofeyl,   p.  'U,  4    [LA 

VI,  459,  71. 

,>jt5J",  sich  auf  den  Boden  hinkollern^  Stumme,  I^TS,  p.  143. 

'"ijyM-i  Kloss^  Stumme,  G  TA,  p.   179. 

1)    =J.»i2ÂJ". 


[2)  Tabaii  11,451  avec  ces  variantes:   K<i    j,  ;    .y^    ICyVc    manq 


lie  : 


o,  &_ 


SjjO  (jJ.  -Lui.^'.  Cf.  Goldziher,  Altarabische  Wiegen-  uncl  Schlunirner- 
lieder  (WZKM  II),  p.  105:  ,,'Babba'  ist  wobl  Kosewort  fur  das  Kind  ; 
falsche  Interprétation  bat  es  fur  den  Eigeniianien  desKindesgenomnicn"J 


2577 

»J^';  58,22;  59,1;  61,18;  65,6,8;  617;  831;  1042;  1088, 
voyez  606  et  ci-dessus,  p.  2513  sub  Joë. 

JLAi2jd,  Hogarîeh  =  J^vAxi ,  v.  h.v. 

ioC*i,  expliqué  1052  [Goitein,  Jem.  n°  1062].  Sur  l'étymologie 

de  liUs^,  Prov.   et   Dict.,    p.  483,  voyez  Dozy  s.  v.  ;  VoUers, 
ZDMG     L,  654;     Schuchardt,     ZDMG     LXXIV,  299    s. 
[Littmann,  MW,  p.  112]. 
ii)**5,  rimd  loie  cine  Bretzel  machen,  LAm,  p.  96  n.  5. 

&Jl*5,  p].  J'jtS',  jLxs',  Jljty",  selon  Stace,  p.  171  pi.  Jjti',  o"^i, 
testicule,  1447,4  d'en  bas;  MJM,  pp.  14  et  48  [Goitein, 
Jem.  n°  308;  Rossi,  AS,  p.  242  ku'aleh,  pi.  ku'al].  Sur 
&Jl*^' ou  'djljef,  queue,  voir  Marçais,  RIVITA,  p.  479. 

jotli,  prononcé  Joiî",  pi.  ^.^':hù\  non  châtre,  Festgabe,  p.  85. 
Cf.  JuJ. 

oiS',  u,  ourler  (aussi  class.),  zusammetmàhen,  nicht  Zusammen- 
^âssendes 'Zusammenbringen,  LAm,  p.  120,3. 
v^JXji,   avec    ^c   s'abstenir    de,    1733;    se    disloquer,     sicli 
zusammenkriimmen,  j^AjJ  c>.»JoÎ,   meine  Hand  ist  ans  dem 

Gelenk  gekommen,  LAm,  p.  98,3  d'en  bas;  sbs'  1  jidën 
jinkeffen,  die  Finger  der  Hànde  krilrnmen  sicU  zusammen, 
RO,  p.  410,4  d'en  bas. 


2578 

v.îf',  pa?6>>?e  de  la   mam;  maiti,  ci-dessus,  pp.  1811;    1651 

[Cautineau,  Et.  11,219  càf,  caf;  caffa,  pi.  kfûf,  mam; 

voyez  aussi  GLB'A,  p.  (59].  —  cr^/'    ^-^  '  i"espectivement 

(_5.v>Jî  ^jù",  voyez  758  n.  2.  —  Aussi  caverne^  Rohle,  en  ""omânais, 

1604,  cf.  ^ju.^. 

iCfti",  toute  chose  ronde;  les  ronds  du  maquillage,  *-w^l  oU^^; 

^(jaIî  KaJ ,  ^e  plateau  de  la  balance,  757  ;  ilai',  balance,  496,  6 

d'en  bas. 

De  syr.  \i^,  Brockelmann,  VGSS  1,421;  LA  XI,  215, 1: 

Lp^    .lA^'!    L«  _^3    KiJlj'    iLi-i^    \:CjL>.:>    ,_^_5    lAjL^i    iCaS^    r^j*^^    i<^^ 
•wà-«.s"  ,^-4^3    .^Ij    ^;,'j*X'    i^i    i-^i2JÏ    Jljij3    Jlï 

b3b;   ^otoizY^^',   HB,   pp.  267,4  d'en  bas  et  274,12.   Sur  aIlT, 

voir  Hafâ<2;î,  p.  70. 

v^Â^x),  la  platine  du  fusil  (ti7),  Hogarîeh. 

ur 

Làs,  renverser,  =!»:>,  673,    voir   sur  ce   thème  1279/80,  cf. 
Socin,  Diw.  Gl.,  p.  307  [GLB^A,  p.  69]. 
y6,  yCi,  yii,  égal,  841  n. 

o-ài,  dans  le  Nord,  verser,  Prov.  et  Dict.,  p.  4^3.  Sur  ce 
thème  dans  le  Sud,  où  il  a  conservé  le  sens  primitif  de 
contracter,  x)lier  ensemble,  voir  Hdr,  p.  76  n.  4;  de  là  lier 
les  jioignets  ensemble  par  derrière,  ibid.;  KO,  pp.  322,3; 
380,4.  —  o^à>w«,  hands  tied  behind  back,  Stace,  p.  19.  — 
^  ojÀx^,  gesclimiickt  mit,  Hartmann,  LLW,  p.  48  on  bas 


2579 

[cf.  uj  ^.:^^,  plaquer^  recouvrir  d'une  feuille  de  métal^  T)ozy]. 
oUi   kfât,  Einschnilrung,  RO,  pp.  322,5;  395,10  d'en  bas. 

:.Jù\  class.  frapper^  =  ^i,  Socin,  Diw.  GL,  p.  307.  De  ■^S, 

main,  proprement  frapper  de  la  main,  =  ^^à-i  RO,  p.  417 
n°  199. 

l)^,  descendre,  venir  en  bas,  792  n.,  voir  1279  et  ci-dessus, 
p.  681,9;  en  mehrî  kafôd,  Jahn  M  S,  p.  200;  Bittner, 
M  S  IV,  57;  SAE  IV,  38,  28,  31,  37.  —  Aussi  J^àx^i,  1279. 

yii,  u,  couvrir,  selon  Rûziëka,  KD,  p.  100  de  j*.i. 

^,  trébucher,  'Oman,  M  SOS  V,  5,  5;  ci-dessus,  p.  790. 

/l,  idolâtrie,  72,7,8  [cf.  GLB=A,  p.  69]. 

^Li',    pi.   ^5,    mécrmnt,    1617.  • —    c^j^Li,    pl-   ^-j/1-5,    païen, 

125,13;  1572. 

oiXaJ,  dans  la  lurah  repousser,  Add.,  p.  154.  —  Avec  ^}s^, 
avoir  soin   de,  avoir  des  sollicitudes  pour,  Syr.,  1404;  avec 
J,  témoigner  son  bonheur  à  cpi,  94,  1. 
<^jùJé^,  se  rassembler  (gens),  Dt. 

^JÀ1)',  suffire,   voir  Marçais,  TAT,  p.  452.  —  «Lài^  =  uo^Li-^, 

^^3,    402. 

^^r<Us,  610  [GLB'A,  p.  691. 


2580 

jhJ'.  A  ce  qu'il  paraît,  le  sens  primitif  en  est  être  rond, 
Reckendorf,  SV  §81A;  Brockelmann,  VGSS  II  §  172b').— 
Jj",  périr,   disparaître,   ci-dessus,   p.  1434   en  bas;   aussi  se 

lasser,   Stace,  p.  173  ^  cj^A-^'  '^'^'^  ^^'^  ^^''^^^  ^^  them. 
JJls',  dénom.,  donner  la  bénédiction  nuptiale,  marier,  lQ\x\.  2; 
Delitzsch,  Prol.,  p.  130  [Feghali,  Contes,  p.  85  n.  11. 
Jj>,   en    allemand    souvent   laiiter,    Reckendorf,   OLZ  1914, 

col.  114  mit  lauter  festgedrehten  Stricken  (jJcaJI  .Ixa>  Jjo) 
[cf.  Abel,  Die  sieben  Mu^all.,  p.  139].  —  Knllin,  chacun, 
10,6;  41,18;  125,11;  894,2  d'en  bas;  kullan  (killan), 
895,1;  LB'A,  pp.  2,34;  3,14,19;  kullon,  112,  G;  165,19; 
171,14;  1081;  Hdr,  p.  703;  LB'A,  pp.  7,1;  9,  21,  30  [MM C 
killen,  p.  250,5  d'en  bas;  p.  260,21.  —  Ku  1  ley  n,  k  ullèn, 
chacun,  715,  d.  1.;  1134,2;  1608,  expliqué  Festgabe,  p.  19 
ss.;  HB,  p.  279,7;  RD  II,  72  n.  2  [Goitein,  Jem.  nos  922— 
927]. —  Bil-kull  (dans  une  proposition  négative),  du  tout, 
85,21.  —  Kulle  m  an,  kulle  min,  chacun"^);  sur  la 
prononciation  (m  an  ou  min),  voyez  1608;  Festgabe  1.1.  — 
^^^.cJii'  kullsan,    kullsen,    kullsin,   toutes    choses,    494- 


')  Cf.  ISSSss.  et  sur  les  sens  des  dérivés  de  ]/  J^i',  comme  ^^,  v*^7 
i.i>Jij ,  v3i.i ,  ^3 ,  etc.,  en  général  zuscunmenbringen,  ziisammenfassen , 
etc.,  Fleiseher  apud  Delitzscli,  lob,  p.  UO  n.  2;  sens  fondamental 
d'après  Moller,  SI,  p.  C8  vollenden,  voUkommen  machen. 

P)  11  est  à  remarquer  que  Ui.i  correspond  souvent  au  latin  ^»o  —  eo, 
\\  l'anglais  the  more  {the  less)  — ,  à  l'allemand  je  mchr  — ,  Storey, 
Lexicographical  Jottings  (A  Vol.  of  Oriental  Studies  presented  to 
E.  G.  Browne),  p.  453;  cf.  Feghali,  PD,  p.  823  et  n°  2426:  er-rédé 
rédé  ukéllema  Xlîtu  se  dé,  le  mauvais  reste  mauvais,  et  ])lt(s  on 
le  polit,  plus  il  se  roiiille;  Il  G,  p.  122,  l:  kill  mû  tnâzo'ni  esii- 
me'^aksi,  je  mehv  du  midi  auszankst,  desto  iveniger  hure  ich  aufdich. 
Voir  aussi  Hrockclmann,  VGSS  11,571/2  et  018.] 


2581 

793,1;  LB'A,  p.  6,  31;  Torczyner,  ES  S,  p.  10.  Cf.  ki  lin  si, 
nicht  ailes,  RO  §  222  b)  '). 

Jv;b"]  [couronne,  diadème,  chez  les  chrétiens  aussi  célébration 
du  7nariage,  Dozy],  764  n.  2;  Delitzsch,  Prol.,  p.  130. 

u^b  =  *S2,  V.  h.  V. 

^Is's),   pL  io^Li,    chien,  1469  n.  1  [voir  TATK,  pp.  285  e^- 

337;  MMC,  p.  73]. 

K>.b ,  stérilité  de  Vannée,  =  'iL^,  673. 

^b   ou  w^'b'  ^.,î,  57,8;  818,4;  expliqué  1084. 

ic^s',  pommeau,  1746;  grtoîid  cZ/^  pénis,  965  n.  2. 
Sur  le  verbe  ,Jib,  voir  Almkvist,  Kl.  Beitr.  I,  349. 

uo"^b,  verre,  Hdr;  de  l'anglais  glass. 

vw^s",    coûter,  i^-jSjs^.  *-i   .-j'^^^'^î  combien  les  husûn  coûtent- 
ils  à  construire? 


1)  idj,    idi,  boule,   balle,   bille,    du    turc   aÎj-Î^,    ^i-i',   qui    do    son  côté 

n'est  qu'une  transformation  de  l'arabe  «.i^,  1230;  Altiikvist,  Kl.  Beitr. 
1,425  s. 

2)  Sur  la  prononciation,  voir  485  n.  2;  kalb  (pas  kelb)  MAP, 
p.  321,11.  Sprenger,  Das  Leben  und  die  Lehre  des  Mohammad  1,2, 
prétend  qu'aucun  arabe  ne  prononce  kalb,  mais  à  présent  on  a 
constaté  que  cette  forme  a  vraiment  existé  et  que  les  voyelles  a, 
i,  H  ont  reçu  des  nuances  ensuite. 


2582 

odis,  nécessité,  Dt.   —  iLàJL/,  class.,  >  iLsJL5',  Zwang,  RO,  p. 

414  n°  173. 

sjiJiy,  excellent,  524;  Festgabe,  p.  21. 

v_àL^,  pi.  oiJjC«,  femme  libre,  n'a)jant  pas  de  mari^),  8,9; 

Stace,   pp.  8   et   189   [donna  o  feu t mina  in  générale,  Rossi, 
AS,   p.  205,   contrairement  à  la  traduction  femme  mariée, 
épouse,  Hdr,  p.  705]. 
^^JuCa,  adidte,  Carbon,  p.  178. 

v_sK/«,   vollverantioortUch,   Bauer,  Ehe,  p.  50;  ^Jul)!  j,  wàbC«, 
^rè.s  ferré  sur  la  science,  Hdr,  p.  705. 

o^5,  enchevêtrer,  =o>ii,  1114;  lldr,  p.  76  n.  4  [Rùzicka, 

KD,  p.  139]. 

c^sÀbo,    se   ramasser   les   pieds    en    couchant,  =:  ^iJy<j",  Dt. 

jw<b',  consumer,  brûler,  Sud,  ^Lo'  U^JUJL^,  ?e  /%?<  Ta  consumé. 
JjCbo,    ê^ye    ^ï'zî^é'',    Dt,    ucsx^'  J«.>JL<j',    /e    souper  est   brûlé  = 

*    i< 

(«L,  inf.  -Ûi,  541,  comme  (.Ûxj',  inf.  de  ^JSJ  et  aussi  subst., 
blagueur,  542  et  537  n.  3. 

*"biy,  pi.  ^JÎS,  discours,  679;  1571;  ci-dessus,  p.  197. 
^=^-JL>,  RO  §55. 

^^',  fiancé,  nouveau  marié  le  joui'  du  mariage  ^j,  764  n.  2; 

')  Le  texte  porte:  inaklaf  min  tl'i'  li  i  n  etlûq  ma  si    ma'ûliin 
e  z  w  a  é. 

2)  Cf.  Koschakor,  Reclilsvergl.  Studien,   pp.  225  et  236. 


2583 

en  Syr.  ^'li',  ibid.;  dofârî  kellân,  RD  II,  52  [soqotrî 
kelân,  Leslau,  p.  219];  mehrî  kelôn.  En  shaurî,  kelûn 
est  fiancée,  Bittner,  M  S  1,64  n.  De  J.5",  forme  primitive 
^j^iy,  oià  l'7i  sert  comme  troisième  radicale  après  la  suppression 
du  redoublement,  comme  le  prouvent  le  pi.  hakelént  en 
mehrî  et  kelint,  kilint,  7ioces  en  shaurî,  Bittner,  1.1.  — 
Fém.  io^i^. 

'lôS,  pi.  o^,  étang  dans  la  plaine,  plus  petit  que  le  ou/, 

Dt,  1482  n.  3.  Cf.  S.i\  pi  ^l^ls",  kleiner  Wassergraben,  Socin, 

Diw.  Gl.,  p.  307.  —  idi/,  ^j",  pi.  1^^,  terrasse  jilantée  dans 

la  montagne,  Hogarîeh,  1482  n.  3;  1833. 

3^L5'  kelâu,   Krug,   RO,   p.  170,  11  d'en  bas,   combiné   par 

Vollers,  ZDMG  XLIX,  514  avec  hébr.   >^3. 

^\S  ôâlT,   (steiles)    Ufer,  Meissner,  NAGI,  p.  141.  Cf.  éth. 

4"!^,  abyssus,  1427. 

o>Jli,  enrouler,  enchevêtrer,  64,15;  1114;  Hdr,  p.  76  n.  4. 
Cf.  sjJbCco  mitkelwe  (fém.),  gerunzelt,  RO,  p.  6. 

♦J,  prom  personnel  suffixe,  aussi  -kam')  [GLB^A,  p.  69]; 
à  l'est  du  Jourdain  -ku,  Festgabe,  p.  36  n.  ^j.  Au  Waddây 
aussi _^,  Carbou,  p.  10;  Lethem,  CA,  p.  19;  ci-dessus,  p.  1249  n. 


')  Cf.  fî  en  ahûkam,  où  est  votre  frère?  ci-dessus,  p.  126. 

[2)  Voyez    Cantineau,    DA    1,46;    cf.    le    même,    Et.    1,79;    11,185. 
D'après  ZDMG  XXII,  362,  les  suffixes  seraient  toujours  kiim  et  ha  m 
chez  les  'Anazeh.] 
Landberg,  Glossaire  Datînois  162* 


2584 

(J^,   combien^   ^^  */,  165,21;  ^f,    161,27.    Comme   akâm 

min,   Bauer,   PA,   §64,   ^^î'  peut  aussi  signifier  quelques^ 

Hdr,   p.  705.  En  'omânais  ^^^y^-Zs,  728  n.  1;  RO,  §14; 

ci-dessus,  p.  776,8  d'en  bas;  Rôssler,  M  SOS  I,  64,  11  d'en 
bas;  89,3  d'en  bas;  111,4,7  d'en  bas. 

O   5 

^  j«.i',  avec  les  pronoms  suffixes,  il  se  peut  que\,  p.  ex. 
k  ù  m  b  ù  h  0  m  y  i  d  o  r  k  û  n  e  1  -  m  â  ",  il  se  peut  qu'ils  arrivent 
à  l'eau,  1649, 1  =  LB'A,  p.  58,  6.  D'autres  exemples  1649  n.  1. 

Uf,  class.,  comme,  Fleischer,  Kl.  Schriften,  I,  386  ss.  ;  Wright^ 
Gramm.  11,177  s.  [Brockelmann,  VGSS  11,6251;  M'AR, 
p.  64  ;  dans  le  Sud  aussi,  encore,  Arabica  III,  66.  Avec 
suffixes:  kamâM,  respectivement  kàmâni'),  kâmâk, 
etc.  2),  299  n.  1.  —  ^<,  aussi,  encore,  299  n.  1;  1520  n.  1; 
ci-dessus,  p.  183. 

;^JS,  pi.  ;;^|^,  condiment  qui  se  mange  avec  le  pain, ^xx^QVQdiW 
iJS,  1062;  1064.  [La  remarque  1062  n.  2  est  erronée;  Lane 
n'a  pas  traduit  le  Qâmûs,  comme  le  suppose  Landberg.  II 
cite    el-Misbâh    d'el-Fayyûmî,    et    nous    y    lisons,    II,  102  : 

^   ••     •    r     -7^-       -'    -^    ■  j  j  v^      ••     c  ■      o 

-vc^s"  <^^  kka  ^^^P  j^  J-aj^  l5j*^'i    ce   qui    correspond    a 


')  Sur  l'n,  voir  Brockelmann,  VGSS  1,52. 

2)  sUS^,   quelquefois   prononcé   kamôli,  295,  comme  lui,  comme  cela^ 
cmssi,  1520  n.  I. 


2585 

la  traduction  de  Lane:  ,/ilso  called  ^^]  or  it  is  a  bad  sort 
of  ^}^'';  1062,5  d'en  bas  lire  „el-Gaaharî  I,  p.  398  =  LA 
VII,  p.  18,  15"  et  3  d'en  bas  avec  LA  ;,-^.xi'^  pour  ^L53|j, 
cf.  d'ailleurs  Lane  et  M.  el-M.  II,  1841.  Sur  \xiLf,  voir  Vullers 

II,    <'83:    .4f.i^/c    ^i>s-w'    jr^.fc^u^   i-^JO     \^'-^^^J'-?'    f*^)'-^    FS'^i    r^*^ 

(Aj.^i-3  JsJ;Lw  ^^_?Uaj>  j,o.^   -^-^  ^1  comme  x^'^Xj',  106-1]. 


r^ 


3^*y',  pl.  ^.♦i',  class.  le' gland  du  pénis,  quelquefois  le  x>énis 
même,  965  ss.  ;  990.  I.  Sîdah  II,  33,  4  :  ^]L  ^^  *  Ju^o  ^\ 

Q^^^f  Q^  -Jj  JjCj  jLaj  xjt  ^_^is  ♦£.;  ASj  X.oLj>  ..uwj^'  w«.AA:ai 
8-«jC!    |*-v^*i!    L*i2jj  j.P_5    \j".*5    ^'L=*    »-juo>   (^Aj'     ^^^XéJ'^    j^  /*-*4^J 

(i\:)".+.<5  iCj^K    b^s'.  Cf.  aussi   LA  XI,  200, 4   d'en   bas,   où 

l'on  trouvera  plusieurs  s^C't  tU-*'. 

.yiCo,  expliqué  966;  fém.  -j-y-C),  ibid.  —  Sur  un  autre  sens 

de  ce  mot,  voyez  Almkvist,  Kl.  Beitr.  I,  387. 

iî^i"  i:iJ  =  i!li,  L  Sîdah  IX,  28,  10. 

Sur  -♦5',  'prêtre,  transformation  de  l'aram.  j^Lcac  ^)î  voir 
965.  Ibid.  ^Xi'  ^J^  =  Nnjois  t:'n,  le  chef  des  prêtres  [Dozy 
cite  aussi  ^'S,  pl.^UÎ  dans  Abu-1-Walid,  el-Usûl,  col.  822,  23, 
où  Dn^Dn  ^)  est  ainsi  expliqué  :  ^J.iSi\  boL**j  q^^t^î  ^UXÎ!  j«iî> 

')  Sur  ^S^=5^4JCÎ    j«l2ju    .^,  voir  H.  el-A.  IV,  531  s.  —  Quant  à 

yt^,  ce  verbe  peut  aussi  être  dénominatif  du  persan  -«.i ,  voûte  dans 
le   sens   de  voûte);  Fieischer  apud  Levy,  NHWB  IV,  482. 

2)  Cf.  Delitzsch,  Prol.,  p.  65. 

p)  „Nel  Ghetto  di  Roma  e  nel  gergo  volgare"  cummero,  prête 
caloiico;  garell  (Hl?),  cristiano,  I.  G[uidi],  RDSO  VIII, 850.] 


2586 

D^:nr  y  )Cj^  *?.].    Cf.    i«2i),   Phalhispriester^   Glaser,    AN, 
p.  129. 

J^t  u,  empoigner^  Prov.  et  Dict..  p.  434  [cf.  Ronzevalle, 
p.  55].  Aussi  class.  ;  cf.  J^^*^. 

iU^Iî;  poignée,  702  n.  [MMC,  p.  12]. 

«-♦.5',  a,  casser,  briser  d'un  coup  sec  en  pliant,  165,21;  1164; 
1726;    aussi    couper   (un    membre  du   corps);   TA   Y,  496: 
(Lpilaï)  (_5Î  ULiî  ijJù  *j^iï  iaxjs^.i'  jj^.  (rJU.^\.«j^î  ^-*0  ;  voyez 
sur  ce  thème  1164. 
%^S,   trans.,   coucher  avec,   1164    [LA  X,  189, 6:  .^^  ijtx!w<J' 

«.♦Jci'î,    boire  en   mettant  l'outre  à  la  bouche,  1359;  TA  1.1.: 
,<I5',  pi.  :c'^t,  moignon,  73,14;  1164. 

jjC*/,  ramasser,  voir  j\IJ]\I,  p.  49. 
jJ'UÏ',  pi.  bracelets,  HB,  p.  102. 
j,'LX«.f,  voir  ci-dessous  sub  jw. 

1^4/,  a,  dans  le  Sud  être  fini,  expirer,  périr  et  surtout  tarir 

(eau),  12,  19;  13,22;  39,4;  376,  d.l.;  1077;  1320,9;  1631,2; 
1780,10;   ci-dessus,    p.   1102,6   et   1434,   d.l.');   voyez  les 

[')  Rossi,  A  .S,  p.  209  kumil,  kuniiil,  intr.  finire,  aver  fine:  kiimal, 
tr.  terminare,  porre  fine,  compleiare.] 


2587 

nombreux  exemples  Hdr,  p.  17  et  ss. ;  MAP,  p.  436: 
w  in  ôamel  zêtî,  falls  mein  01  ausgelien  sollte.  Comme 
le  fait  remarquer  Stumme,  ZDMG  L VI,  425,  ce  sens  se 
rencontre  non  seulement  dans  l'Arabie  méridionale,  mais 
encore  au  Maroc  et  même  dans  le  dialecte  berbère  marocain, 
cf.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  84:  „W(3rter,  die  'fertig,  voll- 
stândig'  bedeuten,  bekommen  leicht  die  Bedeutung  'nicht 
weiter',  'aufhôrend',  'zu  Ende',  'nicht  mehr  existierend' 
und  vverden  so  zu  Addâd.  So  n^3,  n?3;i,  >aLA"-  —  Trans. 
finir  =  jjis',  65  n.  6  ;  ci-dessus,  p.  939,  5  d'en  bas. 

J.Ii',   trans.   finir^   65,1,13;   818,4   d'en  bas;  Hdr,   p.    19; 

LAm,  p.  14,  3. 

J^'^,  ixirfait,  1486;  cf.   MJM,  p.  45  et  Falk-Torp,  NDEW 

sub  fin.  —  Jwo'i'  est  aussi  sac  dans  lequel  on  dort  dans  les 
montagnes,  1514  n.  2. 
J^*5;  Haufeti,  RO  §  43. 

Mais  J^  est  aussi  une  variation  de  ^^;  J  J.^.s'et  J  J^î, 
se   mettre   en  embuscade   à   i^)   qn,   1631;    1759;  on  trouve 

aussi   J^,    to   Mile   et    j^îCj",    to    lurk,  Jayakar,  BBRAS,, 
pp.  264  et  266. 

^^,  u,  class.,  se  mettre  en  embuscade  ( J)  à  qn^  1631  ;  dénom. 
de  ^-.^r,  Fraenkel,  AFW,  p.  243  [GLB^A,  p.  69].  Cf.  ^f, 
Socin,  Diw.  GL,  p.  307. 
J  ^i'i  =  J  ^.r,  1631. 


^*^ 


1^5",  i,  fumer  au  Maroc,  ci-dessus,  p.  719.  [Beaussier:  „,^c^, 
avaler  des  grains  de  grenade,  etc.,  en  fumant  du  hachich", 
et  iiA^s',  ,, chose   quelconque  comme  des  grains  de  grenade, 


2588 

de   très-petits   morceaux  de  sucre,  de  dattes,  etc.,  que  les 
fumeurs  de  hachich  avalent  grain  à  grain  en  fumant"] 

^y',  couvrir^ protéger,  165, 19;  1603;  1726;  ci-dessus,  p.  1707  n.; 
cf.  j^:>,  673.  —  Aussi  rester  tranquille,  Sj'r.,  1603. 
•    ^I^,  protéger^  yikènnina  < yikennin-na,  20,8. 
^Ï'F,  class.,  mettre  à  Vahri,  1604;  MZR,  p.  181:  f^^t  i^ÀS'i 

,^^l5o"   ou    Q-X^' ^j,    Dt,    56   mettre   à    l'abri,    1604;   ci-dessus, 
p.  1707  n. 

^jCcw',  class.,  Dt  et  'omânais,  se  mettre  à  l'abri,  39,  7;  1604; 
ci-dessus,  pp.  936  sub  ;c^À:cv.f  et  1707  n. 

Sur  ajLS'  et  ^J.f  en  sahhî,  voir  1603. 
^Ur,  pi.  Klr<Kirr,   «^n,   Dt,    142,13;    1382;    1603;   1726; 

RD  11,52. 

'iLijjS,  pi.  ^jJ.s^>  (j-af,  impression,  trace  morale,  403  n. 

^?j5'<  J^'J'<^V,  ci-dessus,  p.  2548  sub  *il;  Socin,  Diw.  III  §  50. 

wA-is',  voyez  w^xs. 


[')  gor.  II, '235] 

2)  Par   o^^'  s'explirjuerait   peut-être   ôlh.   h^t,  mchry,  Praetorius, 
Beitr.  zur  Assyr.  1,25. 


2589 


«-yL5",  incliner^  faire  pencher^  Dt,  1103. 


«is5o",  se  mettre  a  l'abri,  Dt^^'^rp,  1604. 

^jolT,  mse?'  (la  tête),  46,27;  1778;  Stace,  p.  154  (Béd.); 
îldr,  p.  496  s.,  où  en  est  discutée  l'étymologie. 

.iA>L5^,  amarrer,  festmacJien,  en  suédois  sur7'a  fast,  Ritter, 
Der  Islam  IX,  130  [selon  Beaussier  s.  v.  faire  aller  un  bateau 
à  la  perche,  =  J^xi";  cf.  ^J^sjS^  mât  de  pavillon;  perche,  ibid.]. 

i^wJ-S",   u,   balayer,   courant  chez  les  Hadar,   mais  non  pas 
connu  des  Bédouins,  700;  1166;  aussi  en  mehrî,  Jahn,  M  S, 
p.  201;  dans  le  Sud  abriter,  ci-dessus,  p.  1707  n. 
{^j^,  scojmre,  Rossi,  AS,  p.  236]. 

u^JXj",  se  mettre  à  l'abri,  1040,4;  cf.  Nôldeke,  Fûnf  Mo^all. 

II,  68. 

^l^,  ci-dessus,  p.  1706. 

(_Jj^S',  abri  du  vent,  Dt,  ci-dessus,  p.  1707  n. 

'iLJjS,  balayures,  1166. 

(j^A>Lf',  dirt,  Stace,  p.  199. 

'iJ>^,  pi.  ^j'w^s",  cimetière,  Carbou,  p.  64. 

^^ 

^J^•,  être  casanier,  rester  en  repos,  Syr.,  1604. 


2590 

iij,  imcl  damit  Pimktum  =  ^^^^^,  •'^35  0*^-35  ^-*^'  ^^'^^ 
voyez  Hdr,  p.  478. 

iw^^,  regarder  par  la  porte  et  ensuite  entrer^  dans  le  dialecte 
du  'Iraq,  668.  Cf.  mehrî  kahêb,  arriver^  Jahn,  M  S,  p.  200. 
En  Algérie  v^;  lettre  de  Marçais  30/1  1909:  „A  Tlemcen 
sûf  râh-gehhâb,  regarde;  le  voilà  qui  apparaît  dans  le 
lointain;  à  Mazouna  gâhhâb  igî,  ^>^.  w^ï,  il  viendra 
prochainement,  Laghouat  gâhhabna  '-il-elblâd,  syno- 
nyme de  jJj'  et  o-ii'". 

1*4^,  das  Aufwerfen  der  Dàimnchen,  Snouck  Hurgronje,  ZA 
XXVI,  223  n. 

.^LT,  vent  chand^  sirocco,  593;  voir  Hdr,  p.  706. 

j4^»  a,  u,  class.,  arriver  à  l'âge  mitr;  ys-î,  a,  dans  le  Sud, 
pouvoir  =  \j^,  336;  673.  En  éth.,  le  verbe   correspondant 

est  iiWrt,  aram.  occidental  ^ns  (part.),  cf.  hébr.  ^b^  Barth, 
ZDMG  XLI,  626.  Sur  d'autres  verbes  qui  signifient  jwz^w/r 
dans  le  Sud,  voir  463. 

^^,  puissant,  336;  nom  propre,  Diw.  Hod.,  éd.  Kosegarten, 
pp.  66,7  d'en  bas  et  112,7  d'en  bas;  dans  l'édition  de 
Wellhausen,  p.  25,5  d'en  bas.  Voyez  aussi  Littmann,  THI, 
p.  75  s.  [THS,  pp.  81;  127;  129;  157]. 


2591 

j^i",  class.,  être  émoussé,  affaibli;  dans  le  Hogarîeh  être 
faible,  décrépit,  tout  vieux.  —  ^J^  ^i,  éprouver  du  dégoût  pour, 
Dt  =  ^^  ^,  ci-dessus,  pp.  22  et  174;  kahimt  min 
e  m  - 1  a  h  a  m  e  m  -  y  ô  m,  j'ai  la  viande  en  dégoût  aujourd'hui. 
^,  fém.  x*j.?',  décrépit,  Hogarîeh  ^  class.  ^ï  et  j.UÏ'. 
A-^^s",  pi.  Vni^j  femme  mariée,  Hogarîeh,  =  iu^>,  1528;  ci- 
dessus,  p.  985. 

^-y^^,   pi.   x^s^,   diseur  de  bonne  aventure,  astrologue,  LLA, 

p.  70.    —   Aussi    injuste,   S  ^i:^.  U  ^l  ^L^,   Dt.    Ce   mot 

n'est  pas  très  employé  dans  le  Sud.  —  Fém.  'iU^lf,  mégère, 

146,10  [Goldziher,  Abhandl.  II,  p.  XV  n.  1;  Nôldeke, 
NBSSW,  p.  36  n.  61.  Cf.  éth.  7-UJ,  Praetorius,  Beitr.  zur 
Assyr.  I,  24. 

v/ 

^'S,  u,  boire  au  ^J',  1359  n.  ;  1458;  LA  11,225,3. 

vj^5   pi-  vl^^'î  class.,  cou2)e,  1456.  Ce  mot  n'est  pas  usité  à 

présent. 

ioy',   dans  le   Nord,   bol,   coupe-,  dans  le  Sud  petit  tambour 

ou   autre  instrument  en  forme  de  bol;  aussi  diminutif  de 

v_jj/,  1456.  Dans  le  Hogarîeh,  w^^,  petit  bol  en  bois,  a  le  pi. 

wo^i   akwèb,   cf.  ci-dessus,  p.  329  en  bas').  —  En  nord- 

africain,  Kjj.i'  est  serrure  de  la  porte,  667  ^). 

[')  Voyez  aussi  Goitein,  Jem.  n°  705.] 

2)  De  là  i^^^Ly^,  serrurier,  Stumme,  TTBL,  p.  150. 


2592 

vy",  bo2ise  sèche,  55,11;  464:  1047;  Nôldeke,  NBSSW, 
p.  162.  Nom.  unit,  xjy . 

oo",  pi.  oy,  tour,  Wachtturm,  forteresse,  HB,  p.  62;  Socin, 
Diw.  Gl.,  p.  308;  Hirsch,  Reisen,  p.  15;  Hess,  WZKM 
XVI,  56  [VMVAV,  p.  61  n.  ;  Philby,  HA  11,338];  pi. 
^j'lXxS;   RO,   p.  425   n°  XXII   n.  1  et  Jayakar,  OD,  p.  662. 

Aussi  dofârî  et  éhaurî,  RD  11,52  [kot,  Leslau,  p.  216]; 
Torczyner,  ES  S,  p.  130.  De  l'hindoustani '). 

'^/ 

SS,  u,  1538  et  n.  1. 

oy',  entasser,  Hçlr,  p.  706. 

j^jî",   pi.  J>î^5^'!,  oî^'',    colline,   monceau  de  sable,  formé  par  le 

vent,   Dt,   68  n.  1;    1105;    Stace,   p.    108.    —    Aussi   soy', 

class.  et  Dt,  pi.  jy',  1105;    Hirsch,  Reisen,  p.  145  n. 

oji  (oj-ô,  particule,  dans  le  Nord=^  [généralement  unie 
à  une  négation;  dans  une  proposition  affirmative,  elle  peut 
être  rendue  par  seulement],  30  n.  3;  311  n.  1  =  LB'A, 
p.  72,20;  1117  n.  2  [cf.  GLB%  p.  55  n.  1];  1500,4  d'en 
bas  =  LB=A,  p.  3,26  [GLB'A,  p.  70;  ]\IMC,  pp.  27,5 
d'en  bas;  290,  v.  14;  301,  v.  6;  635,  v.  2;  Cantineau,  Et. 
n,  210];  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  308;  dans  le  Sud  en  général 
seulement  (avec  les  pronoms  personnels  suffixes;  sans  les 
suffixes  à  peine,  487,  8),  voir  Hdr,  p.  464  et  ss.  avec  beaucoup 
d'exemples;  Brockelmann,  VGSS  11,265;  ci-dessus,  p.  867; 


[1)    cy,  fort,  Shakcspear,  col.  1G29.] 


2593 

SAE  VII,  22,  31;  25,31;  26,26,31;  27,18;  cf.  RD  II,  139. — 
^\  ^j/,    505,8    d'en    bas  =  LB'A,    p.    2,20;    aussi    LB'A, 

pp.    6,3;    9,34,    voir    Hdr,   p.  466.    [Cf.   Rossi,   AS  §61,8 
kawdanâ,  forse  tioi,  kawdakum,  fo7'se  voi^  etc.] 

[^'l5^,   u,   class.,   rouler  en  spirale  (le  turban)].   Sur   V~/^ 
voyez  ci-dessus,  p.  2562. 

.^r,  rouler^  zusammenhallen^  umioinclen,  Nôldeke,  NBSSW, 
p.  159  ').  —  Aussi  terme  de  marine,  clas  Boot  ins  Wasser 
setzen,  ]\iJ]\I,  p.  53;  Wellsted,  Reisen  11,247  n.;  cf.  RD 
I,  78,  2,  oiàil  faudrait  lire  kowwareyn  (pass.),  et  II,  217,  50. 
^yCs',  rouler,  intr.,  Marçais,  Tlemcen,  p.  297;  aussi  entrer, 
Mneingehen,  hinimtergehen,  MJM,  p.  53;  ^s^^'t  ^  ,yCj',  he 
jurnped  into  tJie  sea,  Stace,  p.  92. 

^yT,  montag^ie,  397;  1105  et  n.  ;  Arabica  IV,  15^);  pierre, 
423,3  d'en  bas  ^).  Aussi  tête,  150,  d.  1.  ;  476;  Hirscli,  Reisen, 
p.  137  n.,  quoiqu'il  soit  absolument  interdit  de  l'employer 
dans  la  bonne  société,  HB,  p.  233;  pi.  Q^r^^s",  ana  bi-kôri, 
moi-même,  nahn  bi-kurâna,  nous-mêmes,  Hein,  SAE 
IX,  163  n.  5.  Cf.  testa  >  tête  et  Darmesteter,  La  vie  des  mots, 
p.  159  n.   1. 

3j^3",  pi.  .s,  colline,  petite  montagne,  326  et  n.  2;  1105;  chez 
les  Bîi  Kfizim  aussi  ruine,  maisons  i^uinées  =  ^^,  Dt'*), 


')  Sur   l'emploi    des   mots   Oj^^   (j*.w4-CiJ!   13]  (Qor.    LXXXI,4)  dans 

une  formule  d'exorcisme,  voir  Bel,  Djàzya,  p.  183  ;  sur  Oj^^j  cf.  Winckler, 
ASO,  p.  193. 

2)  Cf.  akk.  kâru,  Dmnm,   Wall,  Zimmern,  A  F  W,  p.  14. 

3)  Cf.  y^^  =  montagne,  Rabah,  p.  23. 

'')  »\^J,  Gau;  friiditbare,  loellenfôrinige  Ebene,  MAP,  p.  1,  de  %(up«, 
Voller-s,  ZDMG  LI,aû3. 


2594 

^^,  bdt,  314,11;   Socin,  Diw.  GL,  p.  308;  Hess,  Der  Islam 

IV,  314. 

B^l^,  balloty  865,5,7,8;  coussinet  sur  lequel  on  met  la  pâte, 

pour  la  coller  à  la  paroi  du  tannûr,  Prov.  et  Dict.,  p.  434. 

Voyez  aussi  LAm,  p.  137. 

b^y',  bVjf^,   1230,   expliqué   Prov.   et  Dict.,  p.  95;  en  mehrî 

kuwwôret,   corbeille,  Jahn,   M  S,   p.  203.  Hébr.  mis,  syr. 

I^as,  niche  cV abeille  [sur  l'origine  de  ce  mot,  voir  Zimmern, 
OLZ  1922,  col.  299]. 

Un  autre  sens  se  trouve  dans  .  J',  puant  de  sîieur,  et  '^.Sy 
odeur  de  sneur,  Dt. 
*•   < 

jli",  u,  boire  à  une  cruche^  1359  n.  ;  1458. 

\S,  pi.  j^',  jy',   q'^^,   gargoîdette,    1456;    Hdr,    p.    706; 

Stace,  pp.  94  sub  kooja  et  181  [Goitein,  Jem.  nos  891;  1364; 
MMC,  p.  130];  kôz,  pi.  kyzân,  RO  §  124;  kôz  gahwa, 
Kaffeekanne,  RD  11,52.  D'après  Haffner,  WZ KM  XVIII, 
173,  u^est  „ein  kleiner  Krug,  wie  ihn  die  Kinder  meist  in 

Gebrauch  haben,  mit  einer  ici^j  versehen,  d.  h.  einem  unter 
dem  Krughalse  eingesetzten  Ausguss  zum  Trinken,  wie  ilm 
die  grossen  Krûge  meist  haben".  Du  persan  sjy',  Vollers, 
ZDMG  L,648. 

J'y 

iji.1^,  u,  refouler,  renfermer,  358. 

ij;-^',   intensif  de  ijil^,   renfermer,  zusammemcickeln,  8, 22  ; 

358  s.,  aussi  au  fig.  AXfl,^  o^^.,  il  gronde  et  bat  sa  femme, 
307  n.  4;  358. 
(J^»)^,  engueuler,  358. 


2595 

^3^"i  s'engueuler^  se  chamailler^  358. 

D'après  Feghali,  Emprunts,  p.  33,  (jiy',  ramasser^  réunir^ 

0  y 

rassembler,  serait  transformé  du  syr.  ).a^  ou  ,É-à.s,  congessit, 
coacervavit,  striixit. 

<ji^,  pi.  ^J^^^1   soulier,   848  n.;   Stace,   p.  155;  RO  §§  26 
et  230  ko  s;  du  persan  ^f,  Volière,  ZDMG  L,  625. 

uiji',  nom  d'une  partie  du  Yémen,  ci-dessus,  p.  1009. 


^S-,  coude  ^^'^^  ci-dessus,  p.  1657. 

c^s'!,  pi.  Q^ç^i,  ç?«î  Cl  le  bras  j^erchis,  démis;  du/  ^Aj',  sa  ?^?rrm 
es^  percluse,  Dt. 

^^^j/,  chamois,  plus  grand  que  la  gazelle;  court  plus  vite 
que  le  cheval  et  ne  dort  que  sur  les  sommets  des  montagnes, 
ci-dessus,  p.  793.  [Cf.  ^^,  pi.  ^Ju^,  rocher  escarpé,  Dozy]. 

jw^,  pi.  JLJ',  J^^,  sommet,  1231  [monte,  pi.  kawlât,  Rossi, 
AS,  p.  220]. 

*      < 

Le  sens  primitif  de  »^,  variation  de  ^^,  est  être  haut, 
1602;  ci-dessus,  p.  1411  [LA  XV,  435,  9  ^p  ^  j^^t  J^' 
^1x^(3   et   434, 8   d'en   bas   JJLî  lXJî^  £^_ci:   JsjT  ^j,  j^iotJt  ^^\ 

.[pLLljt  J^ 

j.y',  pi.  ,.|>^i,  6os-se  (du  chameau),  Hogarîeh  =  j.LLw.  —  Aussi 
tertre,  colline,  monceau,  Dozy  ;  voir  Vollers,  Z  A  VIII, 
104  s.;   selon   Carbou,   p.  61   adj.,   ko  m,  fera,   ko  m  a,   pi. 


* 


2596 

-în,  -ât,  nombreux^  p. ex.  huma  kômîn  =  h uma  ketîrîn, 
ils  sont  nombreux;  begerât  kômât,  beaucoup  de  vaches. 
j.y'î,  fém.  -tUj.^,  pi.  j.y",  généralement  traduit  par  cliameau 
qui  a  la  bosse  grande;  cette  épithète  signifie  cependant 
proprement  qu'il  est  lui-même  grand  et  vigoureux  indépen- 
damment de  la  grandeur  de  sa  bosse,  1601  s.  I.  Sîdah  A^II, 
67, 1 4 :  *  'S -x£  *  ly'''  -^^'3,  *  ^4=-^*^'  *  *->^'  iU^Iixit  ^Lo^' *  A^J:  _^j' 
£jri;  J^  ^J^  j.'J2*it  (^*;  Haffner,  AL,  p.  104,3:  Lî'j  J-s-j^, 
|.'l>LwJ!  (_c*:v^^  Ij^  '-->'  1^'  T**Jj  ^^■^l  el-Amâlî  I,  51,  3  d'en  bas: 
'iL.t.i^'^^  J  ri»!!  ^^^t  ^'-«j-^j  («j-^^  ^-^  ;^>-^'j-   Souvent  dans  la 

poésie,  p.  ex.  Add.,  p.  67,  8  d'en  bas;  Haffner,  AL,  pp.  75,  21 
=  142,13;  99,14. 

^^J',  fém.  ic^cj/ kùmieh,  pi.  o-;y«y ,  fort^  vigoureux,  140,  18, 
expliqué  1600.  Chez  les  Beyhânites  ^cr*-^,  pi.  '^-^^^-f^^,  ibid. 
j.yr,  pi.  j^j^y,  monceau,  1049. 

Sur  ^jiy  dans  le  sens  de  devoir,  milssen,  voir  Weissbach, 
ZDMG  LA^III,  942.  —  J^  ^;y,  dans  le  Nord,  attaquer,  342. 
—  Avec  ij-,,   in   kân   si   mi  une  k,   si  tu   as  dit  courage, 

9,  1.  —  ^^yÇj  L«  y>!,  extrêmement,  1710,7  d'en  bas.  —  ^^i'y 
c'est  cojnme  ça,  404;  seidement,  bloss,  nur,  Stumme,  TTBL, 
p.  149;  Marçais,  Ûlâd,  p.  194  n.  1;  Hess,  ZA  XXXI,  32.  — 
^S^  =  oo^Li>.,  basta!  10,  4;  402—404;  Marçais,  Uliid,  p.  189 
en  bas  [T  AT,  p.  497]  ;  Kampffmeyer,  M  G,  pp.  53,  9  et  60,  6; 
MSOS  XI,  57.  Cf.  le  phénicien  pi,  und  es  soll  sein,  Bauer- 
Leander,  Gramm.,  p.  35  n.  —  ^  ^.^',  5/,  voir  ci-dessus, 
p.  117;  avec  les  suffixes  de  toutes  les  personnes,  p.  ex. 
in   Ë  il  nu  h,    LB'A,  p.  8,15,   cf.    505,9  d'en  bas  =  LB'A, 


2597 

p.  2,19;  Hdr,  p.  707;  Socin,  Diw.  III  §59;  Brockelmann, 
VGSS  11,637.  Mais  ^.^t  peut  aussi  être  supprimé,  et  ^Lf 
prend  alors  le  sens  de  5-/,  quand  '),  662;  Carbou,  pp.  19;  21  ; 
81;  83;  92;  101;  103;  110;  125;  Rabah,  pp.  29,15,16; 
80,4;  63  2)  ^^f.  GLB^A,  p.  70].  —  ^^LJ' ^,t  ^i  —  i^,  p.  ex. 
LlJx.  oi.I:>  J-?  ^AS  jjt  "^^  c;^j;->  L«,  je  ne  m'en  suis  aperçu 
que  le  voilà  qui  tomba  sur  tious,  658.  —  ^,1/  ,^jî  —  L«,  si  ce 
n'est  que,  seulement^  ci-dessus,  p.  118;  aussi  52,  12;  119, 19.  — 
^Li  —  Lo,  ma  yisûwûn  kân  zarb  qalîl,  ils  ne  prennent 
que  peu  de  zdii'h,  23,  7;  ma  yehrogak  kân^)  la  kullen 
takaffan  bitôbah,  tu  ne  seras  satisfait  que  lorsque  tout 
le  ynonde  sera  enveloppé  de  son  linceul,  99,  10;  1450  ss. 
(j'ii"  L,   n'importe   cptoi,   Dt,    598  n.  ;   638;   786;  1111  et  n.  ; 

1325,3;  ci-dessus,  p.  627  sub  kL>;  ^^  ^S  L«,  quelque  chose 

que  ce  soit]  ^J^J^  q'^s'  U,  de  n'importe  quel  genre,  Dt.  Aussi 

^^  q'  ou  même  ^.^ly  seul,  400  n.  ;  voyez  ci-dessus,   p.  118. 

j^^s",  rosser,  348  ;  846  ;  garder  le  silence,  Marçais,  T  AT,  p.  454. 

f^)')S,  frapper,  343. 

(^^IjCj",  en  venir  aux  mains,  se  faire  la  guerre,  342  s. 

i^^s',  pi.  QÎ>5i,  attaque,  guerre,  rencontre,  8,2;  10,  17;  LB  A, 
p.    55,9;    MAP,    pp.    372,    d.l.;    389,8    d'en    bas    [MMC, 

[')  A  SanT  et  sur  tout  le  haut-plateau  du  Yémen,  qLj  avec  les 
suffixes  est  aussi  employé  clans  une  proposition  principale,  Rossi,  App., 
p.  250,  p.  ex.,  p.  253,14: 

K  â  n  a  k  u  m  fi  1  -  '  i  z  z  w  a  - 1  -  y  o  w  m  f  î  1  -  i  h  à  n  a  h, 
Evavale  potenti  ed  ora  siele  avviliti! 

Sur  le  mehrî,  voir  Cohen,  S  V,  p.  125.] 

2)  q1-j  q'  peut  aussi  signifier  seulement,  in  kân  em-niswàn,  ce 
ne  sont  que  les  femmes,  63,16;  in  ka  n  habîl  agrad,  ce  n'est  qu'une 
plaine  déserte  dénuée  de  végétation,  67,  14. 

')  Var.  tehrog  in  kan. 


2598 

pp.  249,18;   500,  v.  4;   623,  v.  4,10];  voyez  342  ss.  Dans 
le  •  Sud    blessure,    faite    avec    une    arme    quelconque,   Hclr, 
p.  58  [Mittwoch,  ADJ,  p.  70,90]. 
%5,  aussi  iu^,  quoique  cette  forme  soit  moins  correcte,  pi. 

^.^y"  et  quelquefois  oIj^j  ,  bâto7i  gros  et  court,  surtout  en  Dt 
et  chez  les  'Awâliq,  343  et  n.;  1750. 
j^jCc,  lieu,  69,1;  avec  les  suffixes  personnels,  correspondant 
à   encore,   534;  Hçlr,  p.  707  ;  >  ^.^lj^j,  Carbon  p.  190;  Hôfnî, 
p.  17,  6  d'en  bas, 

(^Ji,  i,    cautériser   [Goitein,   Jem.   n°  1005;   cauterizzare  a 

scopo   curativo,   Rossi,   AS,   p.  236;   stirare,    o.  1.,   p.  240; 

repasser,  plisser  avec  un  fer  chaud,   Dozy]  ;  anstecken  (die 

Zùndschnur,   J^^'),   RO,  p.  379,8  d'en  bas.   —   Inf.  ^, 

1030  n. 

^j:»!^,  contrarier,  Dt,  967. 

'ilS,  fer  rouge,  HB,  p.  90. 

^_c^,  pi.  (^^Xfl,   instrument  à  cautériser,  369,2  d'en  bas; 

1030  [fer  pour  repasser,  Dozy]. 

^jlX^,  médecin,  1494;  Hdr,  p.  135;  707'). 

^,  lorsque,   en  Algérie  et  en  Mésopotamie,  généralement 


[')  A    l'endroit   cité,   I.Idr,   p.    133,4,   le   texte   porte   (^3'^'   v'^j 

il  a  apporté  les  cautères  ;  de  même  Diw.  Hod.,  éd.  WelUiausen  n*^'  249 
V.  4,  cité  1494: 

[Cesse  de  me  blâmer,  toi  qui  n^as  pas  de  père,  et  aide-moi  à  obtenir 
Un  médecin,  quand  même  il  ferait  rougir  les  cautères  pour  mon  cœiiv]. 


2599 

regardé  comme  une  forme  abrégée  de  v_^a5",  Vollers,  ZDMG 
XLIX,  494;  Weissbach,  ibid.  L VIII,  933:  „%  'wie' ')  (mit 
Abfall  des  -/"),  dagegen  kief  'Befinden,  Wohlbefinden'"  ; 
Nôldeke,  ibid.  LIX,  416.  On  ne  peut  non  pins  nier  que  des 
amputations  pareilles  ne  puissent  avoir  lieu,  comme  kê< 
kêf,  RD  1,57,14;  v.i>v.^u.a^5,  ,,:>.x.w.^3,  liow  do  you  do?  (in 
the  morning,  in  the  evening),  Jayakar,  OD,  p.  655^); 
wâhi<  wâhid,  818,14,  cf.  RO,  §  147,  mais  comme  le 
fait  remarquer  Marçais,  Tlemcen,  p.  192,  kï  dans  ba^dki 
joue  exactement  le  même  rôle  que  ma  dans  ba'dma  et 
que  li  dans  ba'^dli,  ce  qui  ne  milite  pas  en  faveur  de 
l'hypothèse  mentionnée  plus  haut.  La  particule  en  question 
semble  plutôt  correspondre  à  la  conjonction  hébraïque  et 
sabéenne  >3,  467  n.  2;  cf.  Marçais,  Ulâd,  p.  188  n.  1.  En 
vérité,  il  sera  difficile  de  former  une  opinion  positive  là- 
dessus.  [Sur  v^Ji^ji",  voir  Marçais,  TTA,  p.  311 

^/kê,  oui,  RO  §  11;  pp.  175,11  d'en  bas;  197,4;  307,1; 
352,2;  357,2;  Rôssler,  M  S  0  S  I,  58,  5  d'en  bas;  59,10; 
60,3  et  2  d'en  bas;  61,8  d'en  bas;  MSOS  III,  12,  5;  13,2 
d'en  bas;  14,8  d'en  bas;  23,9  d'en  bas  (=662,6);  34,14; 

37,7;  42,2. 

^j^,   class.,   bourse,   dans   le   Sud    un  sac  ou  un  sachet  en 

étoffe  de  coton  blanc  ou  teint  en  indigo,  741  ;  poc/^e  de 
l'habit,  HB,  p.  103;  aussi  sac-abri,  Glaser,  PM  1884,  p.  180; 


')  Aussi   ce(i)mà   avec   c,   a)  als  ob;   b)  cla,  weil,  Meissner,  NAGI, 
p.  XXXVI. 

2)  Glaser,    PM    1886,    p.  8,    rend  keisbaht  par  gnte  Nacht  [sic]  et 
fait   remarquer   que,   dans  la  montagne,  on  dit  dans  ce  sens  amsîtû 
[sur  les  fonniile  di  salulo,  voir  Rossi,  A  S,  p.  49]. 
Landberg,  Glossaire  Dalîiiois  163* 


2600 

Yahuda,  Z  A  XXVI,  348  n.  1  :  ^^Kis  ist  ein  Sack  aus  starkem 
Baumwollstoff,  den  die  Yemener,  wenn  sie  zum  Schlafen 
hineinkriechen,  von  innen  zusammenschnùren,  um  sich  im 
Winter  gegen  Kàlte  und  im  Sommer  gegen  Insekten  und 
Ungeziefer  zu  schùtzen.  Das  kis  dient  zuweilen  auch  als 
Matte  oder  Decke;  manche  legen  es  zusammen  und  tragen 
es  bei  Tag  auf  den  Schiiltern".  Sur  l'origine  de  ce  mot, 
voir  742.  Cf.  ci-dessus,  p.  2433  sub  .^jJé. 


iU^o,   pi.  ^i^-^i,  ow^^',  dans  le  Yémen  bourse  en  cuir  pour 
l'argent,  741  s. 

{JCaS 

(jo'j',  i,  voir  ci-dessous  sub  ^w..<j. 


OlA, 


r 


kîfen-,  kifenn-,  voyez  733;  Littmann,  ZA  XXI,  59. — 
Lo  wa-o,  733.  —  ^Li'  Le  ^joS,  n'imjmie  comment^  Hdr, 
p.  707.  Cf.  ^"^  ci-dessus. 

Jui,  i,  mesurer  ;  avoir  la  haute  main  S2ir,  170, 15.  —  Aussi 
se  fier  [apparemment  de  J-xj'],  Stace,  p.  212:  J-^v^'  ^ 
M^iS'  (i^,  j>/rtce  no  reliance  on  lus  icord.  Ibid.  ^/«^b'  (i.c  ^  "l^, 
there  is  no  reliance  to  be  placecl  on  liis  word. 
&JLX«,  mesure  de  iMudre^  123,14;  1562;  délibération^  546 
et  n.  3. 


2601 
J 

J  emphatique,  51,  n.  4;  328  n.  4;  605;  1112;  1190;  1193 
[Fischer,  Islamica  1,544:;  Cantineau,  DA  I,  51;  le  même, 
Et.  1,22;  11,135;  Bravmann,  MU,  p.  104')].' 
J>,^.,,  1759  ss.  ;  sur  les  formes  différentes  de  cette  dissi- 
milation,  voir  Brockelmann,  VGSS  1,221  ss.  ;  Rîizicka, 
KD,  p.  46  ss;  RO,  p.  10;  Vollers,  ZDMG  XLIX,  497 
[Cantineau,  DA  1,52].  D'autres  exemples  :  ^ytJ  >  Jotj  et  ^^^ 

371  ;  791  ;  Lklxl  >  LxLtj,  Kampffmeyer,  M  G,  p.  69,  13  ;  Iny  nn^ 
uhalànna,  39,15;  tesinna,  39,26;  ta'sim i nna,  ibid. ; 
yaqtùnni,  85,6;  hanna,  92,19;  wahtegenna,  104,11; 
h  an  Nâsir,  127,8;  akkànni,  353,  9  d'enbas;  ketelnî> 
ketennî,  Meissner,  M  S  OS  VI,  116  n°  13.  Voyez  aussi 
ci-dessus,  pp.  1584  n.  2  et  1707. 

J<^,  1759  ss.;  Rûziôka,  KD,  p.  70;  De  pers.  pi.  de 
l'imparfait,  481,9  d'en  bas;  483,9  et  passim;  nahna> 
1  a  h  n  a,  1313  ;  r  a  n  a  m  >  r  a  1  a  m,  715  ;  Brockelmann  I, 
224   en   bas  ;   ni  >  II,  U>^>  ^  ^j!  >  i  b  i  1    1  i    h  u  s  n,    327  ; 

aJ  ^LL^  !j^  >  h  â  d  a  m  e  t  â  î  1 1  a  h,  1082  ;  Hdr,  p.  707  % 
Sur  la  permutation  de  l  et  w,  voyez  aussi  I.  Sîdah  XIII, 
281  s.  [et  Cohen,  BSLP  XXX,  152]. 

<  ,  794;  884  n.  ;  1764  et  ss.,  où  se  trouve  une  longue  liste 
d'exemples;  ci-dessus,  p.  1039  [Cohen  1.1.]. 

<  ^,  ci-dessus,  p.  2164. 

jiwJ'>Js.U.v-j,  700;  sur  la  permutation  de  cl  et  l,  invrai- 
semblable   en   soi,    mais   toutefois   discutée    par   quelques 

[1)  Sur  l'affaiblissement  de  -l  final,  voir  Goitein,  .1  G,  p.  166;  Rossi, 
A  pp.,  p.  '236.] 

2)  sëlâia<san;ïin,  feo.s.sc,  Snndstrom-Littmann,  En  sang  pâ  tigrë- 
sprâket  (Skr.  utg.  af  K.  Hum.  Vet.-Saml".  i  Uppsaia  VIII,  6),  p.  27. 


2602 

savants,  voyez  466;  1192;  ci-dessus,  pp.  99  s.  et  905;  cf. 
aussi  Brockelmann,  VGSS  11,599  [Bravmann,  Islamica 
VI,  338]. 

J  comme  troisième  radicale:  J^-^j,  cf.  -j;  Jol^s,  cf.  ^j^i  et 
^J^i^,  j^lw,  cf.  -L/o,  el-Gâsûs,  p.  27,12  d'en  bas;  J«-«J^,  cf. 
^^,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  318. 

J  affirmatif,   86  n.  1;    141    n.  3;   352;   483  s.;  486;  1200 
1302  ss.;    1523;    1598   n.  1;   Hdr,    p.  708;    LB'A,   p.  6,3 
MAP,  pp.  300,  7;  326,  8  d'en  bas;  343, 10  d'en  bas;  380, 13 
440,  5;  Dalman,  PD,  pp.  288, 11  d'en  bas;  352, 13;  Canaan, 
AV,  p.  73  n.  1;  Reckendorf,  Paronomasie,  p.  61  =  M  SOS 
VI,  96  n°  3,  3  ;  Festschrift  Hommel  II,  240  v.  2  ;  242  v.  8 
et  11;  cf.  Socin,  Diw.  III  §  52  a.  Aussi  écrit  "i,  352;  1305. — 
^.^LxJ  et  ol*],  1308  en  bas;  1523. 

J.xJ,  1303,  3  d'en  bas.  Sur  les  formes  différentes  de  ce  mot, 

j.»J,  ^^,  ^,  ^,  cr^j')'  o-^'  cr^'  ^  ^^  '^'  ^'^y®^ 
Streitfragen,  p.  'U  [Brockelmann,  VGSS  1,221,  223,  224]. 
J,  pronom  relatif,  413  s.;  cf.  Sachau,  AVLM,  p.  33  en  bas; 
Rp  11,108. 

J,  préposition  >  0 1,  il,  voyez  ci-dessus,  p.  1708  [GLB'^A, 
p.  70j.  D'autres  exemples:  ilah,  820,3;  ilhom,  820,5; 
1273  n.  4;  lui,  LAm,  p.  14,  12  2);  ^Uî,  ibid.,  p.  48,7,9; 
jJjS,  ibid.,  p.  48,  5  d'en  bas;  il  h  a,  MPA,  p.  261,  8;  ilhinn, 
Meissner,  M  S  OS  VI,  98  n°  7,  v.  4. 

Aussi  ill-,  p.  ex.  illî,  à  moi, SO^;  J!!,  ^iUi,  LAm.,  p.  12,5 
d'en  bas;  liXJ!,  ibid.,  p.  48,6;  Jî,  ibid.,  p.  100,2  à  côté  do 


[')    Wi'iglit,    Gramm.    I,  '2'JO,    rem.    h    ^-yi^.  ',     ibid.    quelques    autre* 
formes  rarement  usitées.] 

2)  RO,  I».  32:i,  5  d'en  bas  jilne. 


2603 

LU;  cf.  Tallqvist,  A  S  S,  p.  32.  Sur  la  différence  entre  il- 
et  ill-,  voyez  1273,  n.  4. 

[La   préposition   J    avec   les  suffixes,    G  L  B  ^A,    p.    70  ; 
Cantineau,  Et.  I,  108,  cf.  aussi  I,  77]. 
^3,  servant  à  paraphraser  la  possession,  ci-dessus,  p.  462. 

J  avec  un  suffixe,  il  faut  que,  1280. 

J,    dativus   ethicus,    1280;    Brockelmann,    VGSS   11,380; 

LAm,  pp.  6  n.  8;  10,  15  (p.  10  n.  9  est  à  biffer);  24,  10,  16; 
48,6,9;   94,  d.l.  [GLB'A,  p.  71];  RO,  p.  336,6  d'en  bas: 
suftli  flân,  Jiast  du  N.  gesehen?  ^)  RD  11,115.  Note. 
J,  conjonction  =  ^yj=>,  LAm,  p.  86,  2,  3  2).  Cf.  Brockelmann, 
VGSS  11,539.  —  Aussi  ^^J,  799,3,  <J^^  ^<^^:>  A'. 

^,  négation  3);  lâ>la,  471;  ot  ^>la  =  âd  >  eTâd,  471; 
1139;  1193;  1523;  Hdr,  p.  708;  RD  11,93;  Brockelmann, 
VGSS  1,76;  oL*J>3otJ,  522,15;  1523.  —  Après  verba 
cavendi  et  metuendi,  19, 14;  567  s.  ;  691  ;  700;  1272;  ]\Iarçais, 
Tlemcen,  p.  190;  Brockelmann,  VGSS  11,664  s.,  cf.  RD  I, 

')  La  remarque  dans  n.  4,  ibid.  sur  la  construction  de  sâf  avec   la 
préposition  li  n'est  pas  motivée. 

o  _  ù  ^ 

2)  Il   faut  naturellement   lire   c:^-m-:S^J  et  'O-t^-^J;    les  deux  verbes 
mentionnés  dans  n.  1   n'existent  pas. 

3)  Sur   jWA^iî   "bS,    voyez   de   Sacy,  Gramm.   ar.  II  §  889  et  n.;  Imru' 

el-Qays,  Diwan,  éd.  de  Slane,  pp.  fï',  62  et  117;  Beyrlâwi  11,309  (Qor. 
LVI,  74)  et  371  (Qor.  LXXV,  1),  où  est  cité  le  vers  d'Imru'  el-Qays; 
LA  XX,  353;  Fleischer,  Kl.  Schriften  1,449  [Brockelmann,  VGSS  II, 
183];  Pedersen,  Der  Eid,  p.  19  et  n.  3;  Littmann,  Der  Islam  VII,  139; 
cf.  aussi  Pognon,  Notes  assyriologiques  (J  A  1921  janv.-mars)  et  Jaussen- 
Savignac,  Mission  archéol.,  p.  213,  l'inscription  nabatéenne  suivante  = 
Lidzbarski,  Ephemeris  111,87:  nnNlTI  D?2mN1  1TVT  mnyûy  p^DT  N^ 
'UT  DÎT'T'n,  Oui!  Que  soit  rappelé  le  souvenir  de  ^Abd/ohodat  et  de  '■Aydu 
et  de  Eud('mos{?)  et  du  reste  de  leurs  notables^  etc. 


2604 

88,9:    û-galéb    1-egî,    er   loeigerte  sich  zn  kommen.   Sur 

ol-o"^'  i>xv.  ^:  voyez  Add.,  p.  136/7.  —  b*:^,  je  ne  suis  pas, 
678,  7  d'en  bas  =  J«"b5  '),  L  B  'A,  p.  60,  v,  6 :  1  â  n  i  h  a  z  z  â  z  a  n, 

je  ne  secoue  point  [1  â  -  n  i,  M  M  C,  p.  272  v.  9],  —  Jo  ^  et  ^  "li, 
mais,  au  contraire^  1760. 

>5  la  ,  non^  réponse  négative,  1210  n.  ;  Hôfnî,  p.  30,  8  d'en  bas. 
^=^,  661,11;  Hdr,  p.  708. 

^,  préposition  =  ^],   331;   452,2   et  n.  1;  1211,  8;  Arabica 
V,  139  ss.  ;  309  ;  Hdr,  p.  708  ;  Delitzsch,  Prol.,  p.  132.  Générale- 
ment la  préposition  est  J  ^^  à-,  cf.  RP  II,  114q. 
'^,    conjonction  =  loî    ou   ^.,',   60,11;    111   n.  2;   142  n.  4; 

302  n.  3;  309,6  et  5  d'en  bas;  310,14;  465  et  ss.  ;  471; 
474  s.;  797,13  d'en  bas;  1084  n.  1;  1096,8  et  passim  ; 
Hdr,  p.  708  [GLB^  p.  71];  MAP,  p.  7,14:  latla'  es- 
shejl,  sohalcl  cler  Kanopus  aitfgeht^);  Brockelmann,  VGSS 
11,599;  Marçais,  Tlemcen,  pp.  193;  232;  Ulrid,  p.  192.  Aussi 
prononcé  la,  526  n.  3;  cf.  le,  loenn,  Socin,  Diw.  III  §  57  et 
en  Dofâr  le,  li,  RD  11,119  s.,  où  il  s'agit  sans  doute  de 
^  =  Ut,  voir  MJM,  p.  24  et  SAE  IV,  121,  1  lî,  s/,  et  130,  17 
eli<ela  dans  le  même  sens. 

Avec  le  parfait,  Hdr,  p.  747,  mais  quelquefois  aussi  avec 
l'imparfait,  Snouck  Hurgronje,  OS,  p.  99;  RD  1,136,10.— 
lXï  ^  47,  9,  10,  13;  51,  3,  10;  56,  10, 15,  23;  93,  18;  94,  2. 


>)  Cf.    Wetzstein,    ZDMG    XXII,  153    [Brockelmann,   VGSS   1,52; 
GLB%  p.  3];  cf.  H  D  I,  12  n.  2,  :^,  4. 

2)  MAP,  p.  379,8  d'en  bas: 

Walad    j  à    nâkel    el-'ùd         wahdak  w   \k   lak    nii^ârek 
0  Jiïnç/ling^  (1er  du  die  Lanze  schwinç/st, 
Du  hist  gnnz  allehi,  hast  heincn  Gefdhrloi. 

H  faut  pourtant  traduire: 

Allein  imd  wenn  du  einen  Gefdhrten  hast. 


2605 

^  >  J  ')•  Ce  la  peut  se  contracter  avec  un  mot  suivant 
commençant  par  une  voyelle,  lanta,  461,  4  d'en  bas;  471,2; 
486,  8  d'en  bas.  En  outre,  ^  se  lie  au  mot  suivant,  si  ce 
mot  commence  par  une  consonne  sans  voyelle,  p.  ex.  lan- 
tafaqna,  353,  dernière  ligne. 
>J,  1775,5  d'en  bas  et  ci-dessus,  p.  2604. 

■^  '^\,  à  moins  que,  506,2  d'en  bas;  1451,9  d'en  bas.  — 
^  l\xj,  après  que,  466.  —  'bJ  i^'^  ou  L»  (jv>î  lorsque,  737 
n.  4.  —  ^  Jy^,  avant  que,  466/7;  474;  Rhodokanakis, 
WZKM  XXV,  66;  ci-dessus,  p.  976.  —  "s^  c^^,  lorsque, 
466;  474.  —  Sur  ma  —  kiln  la,  voyez  1452. 
«jî  '^>la  innuh  ou  1  an  nu  h,  dans  le  Nord,  lorsque,  4:7112; 
737  (lannah,  LB^A,  p.  78, 15),  mais  sJJi  linnu  est  jusqu'à 

ce  que  =  \jt  ^_5<.=>,  L  B  'A,  p.  1 4,  28.  —  L  à  +  w  a  +  i  n  n  > 
lawinn  ou  quelquefois  lawann  avec  un  suffixe  =  class. 
V  'ot,  voilà,  472,14;  737  n.  4;  1192/3;  1260  en  bas;  sâ'^a 
lawinnah  miqbïli  bil-Hôtrôbî,  peu  après,  voilà  qu'elle 
ariive  avec  el-Heutreuhi,  L  B  ""A,  p.  1 5, 1  ;  cf.  w  i  1  à  n  n  e,  339, 1  ; 
1 303,  7  ;  w  a  1  a  n  n  i ,  1 303,  9  dans  le  même  sens  ;  aussi  w  i  1  â, 
473,  12, 14.  —  Sur  lenn  en  'iraqien,  voyez  474  et  Meissner, 
NAGI,  p.  XXXIV  n°  45:  ,,Lenn  mit  Sufflxen  lemii  u.s.  w. 
(wohl  entstanden  aus  ki'inna)  sieh  da;  da  plotzlich".  — 
U=>  "^  lahàmma,  lorsque,  13,7;  465;  ci-dessus  sub  Ui>, 
p.  479.  —  Lo  "i  là"*  ma,  lam(m)a,  lorsque,  39,  d.l.  ;  59,25; 
87,  6;  149,  11  ;  465;  468  et  ss. ;  lama  sârom  'and  wugh 
el-bêt  tegallatlbn  es-Swètqeddâm  rab'u,  lorsqu'ils 


')  Toutes  les  abréviations  et  contractions  dépendent  de  la  rapidité 
de  la  prononciation,  mais  on  sait  fort  bien  quelle  est  la  vraie  forme. 
C'est  ainsi  qu'on  disait  lamtàlat  el-matîrah,  lorsque  le  champ 
est  plein,  mais  l'expliqua  la  emtàlat,  ou  lanzàl  pour  là  nizàl, 
lorsqu'il  descendit. 


2606 

furent  arrivés  en  face  de  la  tente,  Ibn  es-Swêt  s'aiKtnra  à  la 
tête  des  siens,  LB'A,  p.  15,21  ')•  Un  autre  U  ^3,  provenant 

de  U  ^X' > 'wj    et   Ui  (Ui),   signifie  jusqu'à    ce   que^),   U  "^j 

9  n.  5;  87,11;  468  n.;  U,  7,9;  9,10  et  n.  5;  26,13; 
47  n.  4;  49  n.  2;  55,18;  60,5,6,9,  13,14;  76,12;  140,11; 
469;  570;  1041,  11  d'en  bas  et  U,  50,  12;  53,  17;  57,  7;  81,  10; 

469;  471;  566;  570;  1030;  u  r  a  d  d  a  li  a  wust  el-gôm 
lama  wasal  rab'^uh,  il  la^)  fit  alors  rentrer  cm  milieu 
de  l'ennemi,  jiiscpi'à  ce  qu'il  arrivât  auprès  des  siens,  LB^A, 
p.  15,7;  Hdr,  p.  391,5  d'en  bas  =  LB^A,  p.  75,22;  u  liù' 
y  ô  h  b  0 1  b  i  s  -  s  e  y  f  1  à  m  a  t  à  1  e^  min  el-gôm  r  â  d,  î7  frap- 
pait de  son  sabre,  jusqu'à  ce  qic'il  sortit  de  Vautre  côté  de 
la  troupe  ennemie,  LB  'A,  p.  14,  32  ;  lima  y  i  r  o  d  d  e  1- 
ga  wâb,  jusqu'à  ce  qu'il  donnât  la  réponse,  ibid.,  p.  16, 17  ^).  — 
j_^  Lo  "i,  s'il  n'y  a  pas,  Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI, 
229   n.    —    ij^  ^,   li  ^  "i),   dans  le   Sud,   lorscpie;   aussi 

^_^  UJ,  Lo  ^  'lJ,  470. 

y^*^,  pi.  (^-jL^yJ,  a  sort  of  licdf  or  cdl  silk  turban,  Stace, 
p.  178  [du  persan  ^y^,  sericum  vilitis  (njU^^s  f*-^^'),  Vullers, 

>)  Cf.  Hartmann,  LLW,  p.  1G9  n"  102,2:  jiddîîbel  ilmâ  gii  ga- 
wâm  nebâk,  er  welkt  hin,  iveil  i/im  nicht  schnell  Nachriclit  von  dir 
rjckommen  ist,  où  ilniâ,  parapluasc  par  "^alâ  sân  m.û,  a  le  sens  de 
la  avec  la  nc^gation  ma;  au  lieu  de  iveil  et  cjekommen  ist,  il  faut, 
cependant,  lire  ivenn  et  hommt. 

2)  Aussi  afin  que,  lama  nirdi  em-qâdi,  Festgabo,  j).  15,  19;  lima 

nurdîliom,  LB'^A,  p.  9,5;  jS^  1^  "^,  hoyhhn,  jusqu'à  ce  que,  87,3  = 

(_50*  UJ,  Dt.  Sur  LJ,   'i-*J  comme  pn-position,  voyez  ri-dessous  siib  uj. 

3)  C'est-a-dire  la  jument. 

4j  \jl  Li  >  1  aman  nu,  Haurân,  55,16;  himinni,  IMl'.V,  p.  ;{05, 13 
d'en  bas. 


2607 

Lex.  Pers.-Lat.  11,1071;  cf.  ^v.^,  turc,  or.,  la  partie  grossière 
de  la  soie,  Zenker,  Dict.  s.  v.]. 

hh,  briller,  aussi  remuer  la  queue,  eJ-Amâlî,  Dêl,  p.  5, 9 
d'en  bas:  L^^Jljo!  •^,=>  U  (^t  ,à5tjl  ^":i  L  dW!  "^  :jyij"  V;*^'- 
Verbes  apparentés,  1257;  1533. 

(.^5,  voyez  Festgabe,  p.  47  s. 

J^i,  u,  dans  la  lurah  s'arrêter  dans  (v)  un  lieu.  Sur  ce 
verbe  dans  les  dialectes  du  Sud,  voyez  ci-dessus,  p.  1478; 
en  Haurân  et  chez  les  "^Anazeli  allumer,  ci-dessus,  p.  1682 

en  bas. 

Verbes  congénères,  1700;  1768;  1773. 
uj  «_llt,  dans  la  lurah  =  uj  ûJ;avecJ,  arriver  à  qn  (chose), 
Carbon,  p.  173.  —  J^aû^s  L.^1  alàbbha  Fadl,  oJté!  Fadl!  Dt. 
L^Jlj',  ét7'e  attaché,  372  n.  2. 
^  v^^^  se  joindre  «,372. 

v^,  cœiir,  ci-dessus,  p.  1657.  Aussi  noyau,  p.  ex.  lûbb, 
nom.  unit,  lûbbe,  le  noyau  du  manguier,  RO,  p.  416  n.  1.  — 
iLo  1  i  b  b  e,  der  oberste  Tell  der  Palme,  die  noch  zusarnmen- 
klebenden,  noch  nicht  vollig  entwickelten  Blâtter,  Meissner, 
NAGI,  p.  141. 

LJ,  374  n.  2;  389. 


2608 

^<-J,  frapper^  389  n.  3  ou  tordre^  LA  11,388:  LxJ  »Jo  c>4^ 
.LiiiL.  ^^^%  er^'-î  j^^'  Vj^  ^-^  cU^'^  L^y 
oLJ,  voyez  389. 

e^  et  JlJ,  1768. 

e>^  et  >,iAj,,  ibid. 

^Jg-  et  c>jy,  1768;  1773. 
viAAXÎ',  ci-dessus,  p.  633,3. 

^,  i,  frapper,  64,24;  343;  389  n.  3;  674  n.  2;  721  s.; 
725;  974;  1213;  1461,3;  1695,2;  1714;  Hdr,  p.  709; 
Yahuda,  ZA  XXVI,  358;  Stace,  p.  195  [Rossi,  AS,  p.  226 
percuotere]^  ^^S.^  Aden,  Stace,  p.  187.  Voir  L  Sîdah  VI, 
97  en  bas,  où  sont  énumérés  plusieurs  verbes  synonymes, 
comme  Jj,  ^^  ^i>^,  -^^0?  -^^î  cf.  aussi  ;^\J,  I.  Sîdah 
VI,  85,  9  et  Sirr  el-layâl,  p.  232. 

^LJU,  long  bâton,  fléau  pour  battre  le  blé,  1034;  Hdr, 
p.  709  ;  Yahuda  Z  A  XXVI,  358. 

lVJ,  u,  class.  se  coller,  être  collé  (an  sol);  se  blottir,  s'arrêter, 
372  n.  2  ;  667  n.,  cf.  ,_5'.J;  I.  Sîdah  XII,  64,  6;  se  blottir,  se  cacher, 
se  dissimuler,  Carbon,  p.  215;  Rabah,  p.  40  n.  4;  Meissner, 
NAGI,  p.  141  [Dozy,  Beaussier,  Spiro  s.v.].  En  Dt,  l\J, 
i,  est  châtrer,  1447,5  d'en  bas;  inf.  oLJ,  Festgabe,  p.  86; 
en  mehrî  frapper  =  1)1  ^sJ  et  aussi  tuer,  Jahn,  M  S,  p.  208; 


')  „-^>,jiXxP,  Feghali,  K'A,  p.  4'2. 


2609 

ci-dessus,   p.  602, 11  et  7  d'en  bas.  D'autres  amplifications 

de  la  même  racine,  1768.  Cf.  Delitzsch,  lob,  p.  505  n. 

lXJ,  cacher^  dissimuler ^  Carbou,  p.  215;  Rabah,  p.  40. 

lX.Jj'>   s'approcher   doucement  pour   surprendre^    Beaussier; 

Socin,  Mar.,  p.  182  n.  65. 

iAaXJÎ,  être  châtré^),  Dt,  Festgabe,  p.  86. 

lXa-J,   pi.  oLi',  :=  sAa2^,  support^  581,3. 

iAJ,   pi.  oLJ!,  ,^UJ,  impotent;  châtre^  853  et  n. ;   Festgabe, 

p.  86. 

o'lJ  libbâd,  voyez  ci-dessous  sub  ,5"^. 

(j«2>J,  to  stick  (intr.),  1040;  Stace,  p.  166. 
^yZ^^  to  stick  (trans.),  ibid. 

JaJ,  frapper  [jeter  à  terre,  avec  ^  pers.  ;  donner  un  coup 
de  pied^  ruer],  congénère  de  ^^,  389  n.  3;  674  n.  2;  1312. 
Abu-1-Walid,  el-Usûl,  p.  343  :  (^di^^  p^  i6  nyi  .(^on^^  D^ns^  ^■'TNi 

^yiiî  1^!  1j^%,  cf.  Poznanski,  ZDMG  LXX,  466  et  LA 
IX,  264,  7  d'en  bas  :  J3a:cJLj   -otJt  iaxxl!^  v^i,  v»  ^lX^  i:>LAj'::5!^ 


')  On  châtre  le  taureau,  le  bouc  ((j*^')  et  le  mouton  (^jiXxi  ), 
afin  qu'ils  ne  saillissent  pas,  mais  cela  n'est  nullement  une  habitude 
générale.  On  ne  châtre  jamais  le  cheval,  l'âne,  le  chameau. 

[2)  Prov.  X,8,10.]  [3)  Osée  IV,  14.] 


2610 

o      _o£       &  3 ^    t.  6        >    Ci 

.JaJdu    jX    Js>/Jî    Ljli'  x*jUfiJ    V-^i    jr^*^*'    '•-'^    ''-^'î 

D'après  Tallqvist,  A  S  S,  p.  139,  d.l.,  J^J  est  mit  dem 
Fusse  stossew,  p.  56,11  d'en  bas  rasen;  sur  ce  verbe  dans 
le  sens  de  traverse?-  une  crise  '),  eine  Kranklieit  gliicklich 
iibersteJien,  voir  Haffner,  WZKM  XVIII,  176. 

Cf.  iJ,  ^,  ^_^  et  „%J,  ^•^,  ^. 

ialS,   donner  des  coups  de  iried  (homme  et  bête),  Pi'ov.  et 

Dict.,  p.  436;  cimolUr  en  pressant  avec  la  main,  p.  ex.  pâte 

ou  pain,  Dt  =  ^y,  Dt,  1040  n.  4. 

iiJù',    embrasser,    umarmen,    Dt;    zappehi,    RO,    p.    206,2 

[voyez  aussi  Dozy]. 

JajJ,  sich  anstrengen,  RO,  p.  250,  15  d'en  bas. 

*    ••   t 

L^■'^•' 

^aJ,  cdlumer,  élargissement  de  ÛJ,  ci-dessus,  pp.  1478  et 
2607.  Sur  ce  thème  et  ses  dérivés,  voyez  aussi  Dozy  s.v. 
et  Socin,  Diw.  GL,  p.  308. 

KfiJ,  sobriquet,  Dt,  métathèso  do  v^?  '^^1  ;  aussi  shaurî, 
SAE  VII,  139,  3;  Dozy  ^2;  Socin  où  libc.  Cf.  ^^ai. 

dUJ  et  db^,   1769. 
^^\  et  dUj^l,  1769. 


')  P.  ex.  dans  cette  locution  relative  ;i  une  vieille  feniine  <|ui  ii  ilfinissé 

les  jours  dangcieux  appelés  oL<oyiXwii,  ci-dessus,  )).  2477:  iO:.:XXs.*  ^^^ 

JiûJ  (xii"!;;^)  l'Lïi  ni'sairse  (in'sarr'se)  labatatlio,  «/rt.s  isl 
eine  wurzelfesle,  sie  hat  ilim  (dem  am  nieisten  zu  furchtenden  Februar- 
Knde,  bzw.  Miliz-Anfang)  einen  Fusstrill  gerjchcu,  llallner  1.1. 


2611 

j^,  1^,  briques  cuites  =  j3^^  ^Awâliq  etBeyhân  [aussi  dans 
la  lurah].  Nom.  unit.  iuJ,  ii-Lo  i),  de  l'akkad.  libiltu,  sab. 

p^,  hriqtte  cuite  au  -soZez7,  Winckler,  ASO,  p.  70  [Zimmern, 
AFW,  p.  31,  cf.  cependant  Halévy,  OS,  p.  1017].  Le  sens 
primitif  de  labânu  est  probablement  plattclrilcken,  platt 
himverfen,  Delitzsch,  Prol.,  p.  93  s.  2);  ZA  XXXI,  81,  con- 
trairement à  l'hypothèse  généralement  admise,  selon  laquelle 
libittu,  njnV  serait  „der  weisse",  c'est-à-dire  „der  von  der 
Sonne  gebleichte"  ou  ,,der  aus  weissem,  kreideartigem  Ton 
gefertigte  Backstein"  •').  —  Comme  le  fait  remarquer  Poz- 
naiiski,  ZDMG  LXX,  455,  Abu-1-Walîd  Merwàn  b.  Ôanâh 
dit  qu'il  n'avait  pas  trouvé  en  arabe  de  verbe  dénominatif 
qui  correspondît  à  l'hébreu  p!?,  faire  des  briques  de  terre  *)^ 
mais  dans  ce  sens,  on  dit  j^J  ^). 

[')  Rossi,  App.,  p.  239  libiuili,  libl)anali| 

[2)  Voii-  pourtant  Noldeke,  ZDMG  XL,  7;55J 

[3)  D'apiès  P.auer,  ZA  XXX,  109,  libittu  viendrait  de  la-bin-tii, 
zum  Bmien,  Baumaterial,  comme  lubi'isu,  C'H?  de  la-bi'is,  fih'  die 
Scham,  Lendensdiurz.  A  cette  hypothèse  l'auteur  rattache  ces  réilexions  : 
„Uiese  Etymologie  gilt  aber,  wie  man  sieht,  nur  fiir  das  Babylonische 
und  Kanaanaische,  denn  das  s  in  hns  ist  hervorgegangen  aus  ur- 
semitischem  /,  wie  denn  auch  das  entsprechende  Verbuni  im  Arabi- 
schen  ^i>.^J  und  im  Araniàischen  nn3  i^t.  Wenn  aiso  unsere  Erkliirung 
richtig  ist,  so  folgt  daraus,  dass  die  Aramiier  und  Siidsemiten  das 
Wort,  gewiss  in  sehr  alter  Zeit,  aus  dem  Babylonischen  oder  Kanaa- 
niiischen  entlehnt  haben"] 

*)  Le    texte    porte,    p.  344,  3:    [Gen.  XI,  3]    «Ux^    Q>n^    H^n"?^    nnn 

^LXi   (LxJ)  ^i  ^^\  J  jL:>  _,J^.  ]^^^\  j^  ^A}\^  L^i  A^>ii 

$G''JtJ    ^j^    ^J^    u>-ir^'    L*    ^S    Vt*"*'    '-^^'    ^    l5"*^    ^^"^-t'    L-*./*^^ 

.[Ex.  v,7]  D^nv'n  p^^  oy^^y^^^  J^x;^^î  U5'  ^\  ^y,  bUs  [^UxX^\ 
|5)  LA  XVII,  259, 7  ^Jui    ^!    ^^   ibid.  1.   9   Lx>Aj    Js-^Ji    ^^ 

[^Ji!   Ài^Ji    lot 


2612 

^jJ,  encens^),    1029;    1308;    1465  n.  2;    Stace,  p.  77  s.  v. 
gum.  Sur  l'importance  de  l'encens  pour  le  commerce  inter- 
national, voir  Moritz,  SK,  p.  40  ^j. 
(3  jclXs  b>Hiï,   café  au  lait,  20,23;  21,2. 


15-^^ 


^^,  prononce)'  le  mot  labbeyk,  374,  généralement  regardé 
comme  dénominatif;  selon  une  autre  hypothèse,  ce  verbe 
aurait  le  sens  de  secouru',  381  et  s.,  et  alors  il  ne  serait 
pas  dénominatif  de  labbeyk,  381  n.  2;  LLA,  p.  58.  On 
dit  aussi  ^.,^13  »^o  ,^,  p.  ex.  (jH^^^  <^>-^^  Magânî  el-adab 
V,  149,  ou  Ùii  ^^,  répondre  à  l'appel  de  qn  [Dozy].  En 
Dt  ^^  est  aider  en  général,  secourir,  venir  en  aide,  =  AcLw, 
^^>,  j^l\^,  9,16;  371s. 

^^,  nte  voici,  rarement  employé  avant  un  substantif  en 
annexion^),  383;  voyez  sur  ce  mot  372  et  ss.;  781;  1421  ss. 
Les  savants  arabes  l'ont  souvent  discuté  sans  en  trouver 
une  solution  définitive,  I.  Sîdah  II,  184,6  d'en  bas;  XII,  63; 
XIII,  231s.;  el-Muzhir  11,104;  Bolj.  VIII,  60;  el-Fàhir,  p.  3. 
[Cf.  Reckendorf,  SV,  p.  30;  Brockelmann,  VGSS  1,497] 
Von  Kremor  cite  labâbi,  Sûdar.  Sage,  p.  142,  d.l.;  Glaser, 


')  Glaser,  Sluzze  11,199  lubbàn  [forme  contiiniée  })aj'  Rossi,  AS, 
p.  169.  Cf.  le  même,  App.,  p.  2ii9:  „11  Landberg  con  qiialclic  esaj^e- 
i-azione  rimproveiô  al  Glaser  rti  aver  scrilto  ^abbe  por  'abù,  djemmelu 
per  f'/àmâlfuj,  durre  par  dàra'  ecc."  Voir  534  n.  ]. 

2)  Ce  mot  a  aussi  le  sens  d.'archet,  Bogen  der  Rbdbe,  MAP,  p.  232,13, 
cf.   Winckler,  G  II,  p.   103    labrinu,  Nackenband  (des  Gclisen). 

3j  Ou  ^^^. 

'»)  On    trouve  cependant  quebiuefois  ^V-^iAj    (jt^S^    1>.    ex.    1.    Sa'd  VI, 

49,13;  58,23;  voyez  Lane  et  en-Niliâyali  IV,  44:  ,j:!    é^jAj      ^    ^à^x^ 


\:^^jJ^   ^xi'd^jAjO  \s.>aj  (j:cXj'  ^      /;J'/  iM^^  '3  (i^J'^^LL  Oycù''^  dVjt»!:' 


i 


2613 

PM  1886,  p.  7   labbêk,   icJi  Un  bereit;    enti    labbêki, 
îDolmi  gehst  du?  an  a  labbêku,  ich  komme  scJion,  etc. 
On  a  aussi  voulu  expliquer  ^_^]  en  eCj  comme  le  parfait 

ou  l'optatif  de  ^_^,  secourir,  voir  381  ss.  Selon  une  autre 
hypothèse,  peu  vraisemblable  d'ailleurs,  labbeyka  vien- 
drait de  la  ^âbaika,  ich  ivill  clir  nicht  ungehorsam  sein, 
Bauer,  MO  VII,  240  [cf.  aussi  Grimme,  ZDMG  XCV,  359]. 
iUxJj',  374. 

^  [u,  class.,  broyer;  lier;  serrer;  mêler,  mélanger],  792  n.  ; 
d'après  Almkvist,  Kl.  Beitr.  I,  380  ,,mit  beiden  Hânden 
kneten,  rollen,  dann  und  wann  mit  Faustschlâgen  {lukkâmije) 
klopfen";  ibid.,  p.  409  n.  1  stossen,  pourvu  que  la  masse 
soit  molle,  à  la  différence  de  oo,  et  aussi  „(Fleisch  oder 
Fisch)  mit  geriebenem  Brot  bestreuen".  En  ^omânais,  courir 
après  qn,  einem  nacldaufen,  Rôssler,  M  SOS  1,79,5. 

hl  de  V'^l,  792  n.;  Sirr  el-layâl,  p.  331;  I.  Sîdah  VI, 
111,2   d'en  bas:   «.lAo  ^3  c>^jùj>   bJ  s^!  xj'Ld. 

woJ  de  V'^^\  I.   Sîdah  VI,  101,13    [LA  11,231:  J,  ^Â^ 

*jtL<b  .,1  iAj^.  "^  xjU  ^.aa/^  _^;c:ol3  \_iy;  iyJi^,  cf.  Lane  sub 
icL-vwJ.  Sur  u^.  et  ^^^i  =  ^.jj  et  oJ,  voyez  1769. 

^  de  K'^oJ,   792   n.;    I.   Sîdah    VI,  103,5;    Sirr   el-layâl, 

p.   331  :    LiJà  ^!   iOkS    jil3     ^^Ij   ^i^^^^   3'   ?iiA.w.o-   ^f^   ^xÀ♦5    *.jïAXJ 


2614 

*:?-aJ    Q^    'H*15    ^    \J.O    '<A^^    w.iJWw:>    \;Cj,'w:>»    xj    'sU.    ^ja::-o^    ^<>V^ 

Le  lj"^L5  ^l^  \i^U83,  xj^'Jijj  K:<'Ai^  \j<'À3_j  N^3  ^.jS^vJ^  xj^'à!^  xilaîj 
cL:>  rp-j-ài  ^^^  o"^'  (3  ^-J'  (  c®^-  "^3  ^^A-i-'  ^'-  Ua^  >s>A>Lc:  liJj' 
iL^^jJj  Jù^^  ^S^  J.:^-^  j^3  ^.jLi=->;cJ  \ijto3  j^^:S^Jo^  q'-^>^  c>«a;-IÎ^ 
*-gJys  ÎÂS^  -^■y^9  i  c^-''  L?"*^   cr*  J^-5   ^^^'^   iSjiA»!   i^'^  Jjlc  ^^^^^ 

.c  Jl    i_5-JW    ^'    U^    aoilî    «ÀP 

-XAJ,  de  ]/  ^;  J.  Sîdah  XI,  201,  4  d'en  bas:  -odi'  *  Jo^o  ^^' 
;x;,  i,  u,  "=  j>^  [frapper  du  poing],  I.  Sîdah  A^I,  101,  10. 


o-  . 


o:i,  I.  Sîdah  VI,  101,  11  :  ^^^  ^-^J^  UoJ  xîi'  J^L  v/^-''  <^ 
[ce  qui  a  été  transcrit  par  LA  s. v.],  voyez  792  n. 

(3aJ 

ojjcj,  je^e?',  avec  v_j,  o^L,  une  jrique,  .:f^L>,  îfwe7)/e?ve,  dans 
le  Sud,  792  n.;  ci-dessus,  p.  1004  n. 

OA.AAJ 

c^Jl:^,  voir  JjJû',   ci-dessus,  p.  235. 

lAio  et  LXi.,  1709. 

iij  et  ^- ,  1769  [cf.  Goitein,  Jeni.   n°  1008   et  Bravmann, 
MU,  p.  61]. 


2615 

j*ii,    zertreten,    zerstossen,    Nôldeke,    Fûnf    Mo^all.    II,  31  ; 
NBSSW,  p.  176  n.  3;  ^i  et  ^^^  1769. 

jjlj",  dénominatif,  différent  du  tlième  précédent,  se  couvrir 

la  figure  jusqu'au  nez  d'un  ^.Lii,  623;  768  n.  2.  Aussi  ^JaiJ 

avec   J:'<o,   628,   cf.   wiltatam  LB'^A,  p.  7,14  et  JiJ, 

el-Amâlî   1,42,5  d'en  bas:  J.UJLJÎ5  .^\  JLc  j^LiL'î   :Ajj  _^j!  ^\i 

-•Lii,  *Ly,  *Lài,  fidm  dont  on  s'enveloppait  la  tête  et  la 
figure,  Kopftuch,  indépendamment  de  la  différence  que  font 
les  lexicographes  entre  j.Uo  et  j.UJ,  623;  765;  768,  cf.  aussi 
Almkvist,  Kl.  Beitr.  1,348.  D'après  Vollers,  VS,  p.  9/10, 
Jjil  viendrait  de  J  et  ^,  j^our  la  bouche^  et  la  forme  primaire 
serait  donc  *Uj,  mais  il  se  peut  aussi  que  j^i,  bouche  soit 
plus  ancien  que  ^  et  que  j.'Lii  soit  devenu  j.Lrj,  voir  480 
et  Nôldeke,  NBSSW,  p.  176  n.  32). 
iULij,  lumière  du  fusil,  'Awâliq  et  Dt,  Hdr,  p.  219. 


V 


^J,  i,  aussi  class.,  produire  un  bruit  sourd,  retentir,  faire 
écho,  résonner,  tititer,  884  n.  et  avant  tout  903  ss.,  011  l'on 
trouvera  plusieurs  exemples.  Ce  verbe  se  rencontre  aussi 
dans  le  Nord,  904  =  LB'A,  p.  80,8  et  905,  où  est  cité  le 
sens  de  jaser,  caqueter,  Meissner,  M  S  0  S  VI,  108/9  n°  37. 
^:^,  dénom.,  être  lancé  en  pleine  mer  (navire)  [LA  III,  179,  2  : 


')  Cf.  Freytag,  Einleitung,  p.  93. 

[2)  Cf.  aussi  Rescher,  Z  1)  M  G  LXXIV,  4G5  et  ZS  111,84.] 
Landbeug,  Glossaire  Datîuois  164* 


2616 

ié^î  ^^i:^^  i^\  ia*«^!  ci«.i:^-?vÎ3],  Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen 
n°  274  V.  37: 

[Sz  tu  fais  un  pacte  solide  avec  nous,  nous  te  serons  fidèles, 

tajit  c/ite  flotteront 
Les  navires  lancés  en  pleine  mer  sur  son  milieu. 

Cf.  Bran,  Z  S  V,  265  et  Brockelmann,  ibid.  YI,  7.] 
Variation  de  V~„.,  1769;  ci-dessus,  pp.  1155  et  1160  n. ; 
cf.  -f^j,  p.  113-1.  Mais  il  est  aussi  possible  qu'il  y  ait  une  affinité 
radicale  entre  ^  et  ,^;^,  674  n.  2  '). 

ici^,  bruit  sourd,  criaillerie  =  'iL::^j,  674  n.  2;  903;  904; 
905, 2  =  LB'A,  p.  58,21;  1196;  Socin,  Diw.  GL,  p.  309. 
-rs^oJ!  iL^],  le  hruit  de  la  mer,  903;  lA^J!  K:s^,  l'écho  de 
la  montagne,  ibid.;  ^j/,UjÎ  '»^,  le  vacarme  sourd,  le  murmure 
des  gens,  ibid. 

A^j,   aussi   class.,  pleine  mer,  Hdr,   p.  709;    L\Ji^*    '^-^y 
V océan  de  Samarkand,  Merveilles,  p.  218. 
^y^,  querelleur,  ailes  sofort  haben  ivollend,  liartnàckig,  RO 
§98;  Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen  n°  274  v.  6. 

u 

L:s^,  ,3-^,  se  réfugier,  902  ^). 


')  Cf.  MôUer,  SI,  208,  qui  retrouve  la  racine  sémitique  en  lat. /oçuor: 
,,Urspr.  /-^2"  'loqui',  semit.  voli  redupl.  arab.  laglaga  'reciprocavit  et 
repetivit  verVja  (in  sermone)',  neuhcbr.  jûd.-aram.  l-(jl-(j  'stottern',  syr. 
layley  'balbutivit',  laylUya  'balbus';  einfach  redupl.  l-g-g-,  arab. 
laggatu"  'voces  strepitusque  hominum';  erweitert  l-g-b-,  arab.  lagiba 
'voce  strepituque  sonuit  (von  Menschen)'.  " 

[2)  Pour  „LB'A  p.  3,34"  ci-dessus,  p.  1512,11  lire  „LB'A  p.  11,1".] 


2617 

^^^,  a,  monter^  grimper;  passer  devant  une  montagne,  au 
dessous  d'une  montagne,  39  n.  2;  902,  où  il  y  a  plusieurs 
exemples.  Aussi  produire  un  bruit  sourd,)  retentir^  faire  éclio 
=  ^J;  dans   ce  sens  aussi  classique,  674  n.  2;  903').   Sur 

Cl' 

la  métathèse  wJi>,  voyez  903;  1766;  ci-dessus,  p.  1160  et  n. 
D'autres  verbes  apparentés  et  synonymes,  906. 
iL»js^,  clameur,   bruit  sourd;   écho,  903, 4  ^j;    cf.  iU:5^. 

^kô,  I.  Sîdah  II,  137,4:  k^a^  JjSj.=>''^  o>^"^!   '^J  v^^ 

O  -  Go_  G  _  Go_  G  ,G_o_ 

w^:5^  '-^j3  v*-T^  ^^:^s^5  (^^r^^^  — C*^  ;  ibid.  X,  18,  7: 
^..A^"^,  à  cd^e  fZe,  devant,  902. 

«j^T-3-i  <  ,<js^l3AiDÎ,  674  n.  2. 

rfJL^,  class.,  répéter  les  mêmes  mots  en  parlant;  selon  Socin, 
Diw.  Gl.,  p.  809  funkeln  (von  den  Sternen);  blicken  (vom 
Auge).  Cf.  ^. 

^,  i,  faire  du  bruit,  murynurer;  faire  du  tapage,  Dt,  variation 
de  *=>.  ou  développement  de  ^  =  w^^,  884  n.  ;  905;  1773; 
ci-dessus,  p.  1159;  sur  un  autre  sens,  celui  (ïétre  à  côté  cle^ 
voir  906. 


[')  1671,8    lisez    t:;^r*-=^    ^j^y   au   lieu  de  ^'^::f^   l^^-*  '    ^^''^-    '" 
il,  lisez  deaf,  cf.  ci-dessus,  p.  2145  n.j 

[2)   Ibid.   lisez  j-^'A^P  sans  article.] 

3)  P.  ex.  Qays  b.  el-Hatîni  n°  XIII,  16,  ci-devant,  p.  1825. 


2618 

iU^,  hjiiit  sourd,  murmure^  tapage,  Dt,  903,  d.  1.  ;  ci-dessus, 
p.  1159.  —  Un  autre  mot  qui  a  la  même  forme  signifie 
côté,  906,3;  ci-dessus,  p.  1159  n. 

^,  laver  la  tête  à  qn,  Dt;  mj  ^,  se  masturber.  Sur  ^ 
dans  la  lurah.  voir  LA  XA^II,  262,  5:  '^s^^  ^^l^-J^  Jî<y!  ^^y^ 
S  (j'-yp"  '-^  J^^i  '^^  3'  ^«-*^^  N-iJLi»*  \lu:>  (j-w^3  ,..yS^  j-îi 
^v*o'l  *u«'  ^:?^JÛ3  -j-^  ^L^""^'  CT^^i»  Cr?^  ""^^  *'^''  ^'  ■'*^' 
«^s-^vj   rr?^  ^tf^^   *-:^w^3   ^j^   ^aX^.  *Ji   J^».*^    '3'   ^^c-'i^'   O"^^'  >^*^.5 

^^^^,  feuille  du  jujubier,  (-A.JLC,  Dt '),  cf.  LA,  1.1.,  1.  12: 
ajLjstJ,  selon  Nôldeke  7nesu7'e  de  superficie,  1318^). 


[')  1319,1  et  n.  1  :  ,,Le  'omânais  ^-^^  bassin,  qui  n'a  rien  à  faire 
avec  ,y^^  ,  etc.;  c'est  une  erreur,  due  à  Scliultliess,  HW,  p.  37  n.l, 
•qui  écrit  à  tort  rj^y  en  renvoyant  à  JRAS  XXI,  872.  Si  nous  con- 
sultons l'endroit  cité,  nous  y  lisons:  ..Tank  j^j-^  ;3-^  pi-  ^^-^^ 
from  J»^  =  watei-  bursting  froni  tlie  earth  and  stagnating".  Un 
^V?^5  bassin  n'existe  pas;  au  demeurant,  }^^  est  confirmé  par  Icgil, 
Teich,  RO  §  30  et  l'explication  donnée  par  Jayakar  doit  donc  être 
correcte;  sur  A-^  ^  v}^5  cf.  Brockelmann.  YGSS  I  §  66.] 

[2)  Que  ce  mot,  d'après  Dozy  s. v.  trancltée  pratiquée  autour  d'un 
champ  qu'on  laboure,  pour  que  Veau  de  pluie  puisse  s'écouler,  soit  le 
sumérien  1  a -h  a -an,  vase,  c'est  insoutenable.  Quant  à  y\  a.^t  amphore, 
1319,  il  est  dérivé  par  Zimmern,  AFW,  p.  21/2  de  l'akkad.  lignu, 
liginnu,  ligittu,  mesure  de  blé,  sans  doute  avec  raison,  tandis  que 
l'étymologie  de  l'hébr.  J17,  mesure  pour  les  liquides,  et  du  syr.  |  A,-^? 
2jlat,  écuelle,  lui  j)arait  moins  certaine.  Pour  ce  qui  est  des  mots  grecs 
mentionnés  1319  et  dont  l'origine  remonterait  à  une  source  suméiienne, 


2619 

^^,  enterrer^  RO,  p.  370,  3  d'en  bas. 

%5:i;,   pi.  ^^^  Igéi,  tombe,  ibid.  n.  4. 

^^!^,  pi.,  gorges,    expliqué    par   j>jjJI  j,  o'-àlac,   lettre  de 

Hasan  el-Hitârî,  Ms.  Landb.  79,  n°  24. 


d 


^,  i,  class.  é^re  rapprochée  (parenté);  en  Dt  verser  (la  pâte 
de  l'écuelle)  et  l'y  aplatir  avec  la  main,  1042.  —  f^  <  ^y 
482  '). 

^i,  class.,  proche  (parent,  parenté),  11,13;  431s.;  el-Muzhir^ 
II,  115,6   d'en  bas:    ^^   ^^^  yyCu!  ^  ^  Is.  ^)  ^  JJb 

.,«^^   c.5^'3    ^>i!    ii)JA5^    Mjfi)    ^   Li:J 

-ysrJ,  nom.  gen.  ;  ié>^J,  nom.  unit.,  voir  1042  [et  surtout 
Goitein,  Jem.  n°  1004]. 

iL:^,L«,  pierre  ronde  et  mince  pour  cuire  le  pain,  Dt,  52,  5, 10; 
591;  1042. 

^  et  ^>^',   1763. 


on  fera  bien  de  s'en  tenir  iuix  langues  indo-européennes]  cf.  Walde,, 
LEW,  p.  405  fnouv.  éd.,  p.  743];  lagoena,  ibid.,  p.  408  [nouv.  éd., 
p.  752];  lanx,  ibid.,  p.  412  [nouv.  éd.,  p.  761] 

')  Sur  la  racine  ^  ou  ^,  servant  de  base  à  une  foule  de  thèmes 
trilitères,  dans  lesquels  se  retrouve  la  signification  fondamentale  de 
loche)'   ou   d'avaler,   comme    ^■"^^i    ^Ji^,   Dvh,  toy^,   .  ^S^;   j  7W,n\, 

etc.,  et  les  mots  correspondants  dans  les  langues  indo-européennes, 
p.  ex.  sanscr.  lihali,  gr.  Aê/%»,  ^xi(j.6ç,  lat.  lingo,  gitla,  etc.,  voyez  Renan, 
Histoire   générale   et  système  comparé  des  langues  sémitiques,  p.  460. 


2620 

Js^Ji),  pl.  o^J,  cavité  latérale  clans  la  fosse  d'une  tomhe^ 
117,23;  1151  n.  2;  1295,  voyez  1536  ss.  et  1795  ss. 

iAj^'JU  i_^v^,,  expliqué  1537. 

^w.^>^K.J,  1527. 

^jixr^,  je^er,  617;    LAm,  p.  24,5:  xasJcc^j^  ^xc^j^^Jo,    er    ?rà/r 
27((n  m   die  HôJte  und  fângt  ilin  auf:   ibid.,  1.  5  d'en  bas: 
sAc  ^ii~5^Jij,  réfl.,  er  icirft  sicJi  auf  ihn. 

iji.^,  jet;  LAm,  p.  120,2  d'en  bas,  cf.  ibid.,  p.  98  n.  7. 

[^Jl^,  a,  class.,  enveloppe)^] 

^J>^j,   couvrir^  zudecken,  817,4   d'en  bas  =  RQ,  p.  277,3; 

aussi  R  0,  p.  356,  3. 

uiLs^,   couverture  (en  laine),  583,3  d'en  bas;   Hçlr,  p.  709; 

RO  §  114;  Meissner,  NAGI,  p.  142. 

r^JJ-  et  ^Ji^>Jû"  [dans  la  lurah  rester^  ne  pas  quitter  sa  place; 
se  déplacer^  s'éloigner;  sur  les  significations  opposées  et  les 
explications  des  savants  arabes,  voyez  Add.,  p.  153].  Cf. 
-"^,   ^,   ,^,  ,  J,   ,tJL«:,  HH,  601;  1257. 

o 

Ce  verbe  est  courant  en  Syrie;  ^.:Jb>J  J^  ^:^i^_  i^^^/^i 
le  pantalon  lui  flotte  aux  jambes^  1533;  aussi  trans.  nettoyer^ 
p.  ex.  ^_c^'j'^l,  les  hcdrits,  ^^v>^t,  les  assiettes  et  en  général 

[')  En  jjalniyiioii  'uliad,  le  lâm  étant  senti  comme  représentant 
l'article,  Cantineaii,  DA  1,  ô'i.] 


2621 

toute  chose  qu'on  nettoie  dans  l'eau  en  la  remuant,  ibid. 
^^.]j',  p.  ex.  j^^î  ^3  iLxys^aî  ^^iia  ^J>~^  ^>-^j  regarde 
comme  le  mouclioir  ondule  dans  Veau^  Syr.  =  ^^Jls^JLu  ^.JuS'  lâjt 
iUt  ^3  "--^'J',   Dt,   1533');   <è^\^  f^-^^?.  ^J^'    u*"-^"   j_^c^'^==-, 

mon   domestique    est   un   imbécile;   il   faut  espérer  qu'il  se 

dégourdira  chez  toi^  Syr.,  ibid. 

^nJL^JI/o  ^L*oî,  un  homme  dégourdi^  qui  sait  se  remuer,  1584. 

(•^  [u,  class.,  raffermir^  consolider',  souder];  Ihôm  bnôra 
(pass.),  ist  mit  Kalk  verjnitzt,  RO,  p.  287,15  d'en  bas. 
Sur  la  racine,  voyez  Festgabe,  p.  86;  cf.  Delitzsch,  Prol., 
pp.  87  n.  2  et  192  s.  —  pJ->lJ,  ci-dessus  sub  Ij. 

jvjs^J,  donner  à  manger  de  la  viande,  1699,  d.  1.  [aussi  saldare 

(metalli),  Rossi,  AS,  p.  234]. 

f-^^^t  avec  i_j)  (^^8  Fleischspeise  zu  sich  nelmien,  RO,  p.  297,  8. 

o  _ 

j*:5Ai,  chair,  viande,  1306;  sur  la  prononciation  (laham, 
comme  SAE  IV,  90,27),  voyez  ibid.  n.  1,  Brockelmann, 
VGSS  1, 183  et  Socin,  Diw.  III,  117.  —  Aussi  fém.,  Marçais, 
TAT,  p.  456.  —  c\>tj  ^ù  ou  aA^'j  iU-5^',  la  même  famille^ 
11,11;  431,  d.  1.;  Festgabe,  p.  48;  Glaser,  PM  1884,  p.  172: 
jl>,  „eine  kleine  Stammesunterabteilung,  welche  einen  Teil 
eines  Lahm  oder  einer  Lahma  bildet,  von  denen  mehrere 
zusammengenommen  erst  die  Gabîla  oder  'Aschîra  (letztere 
eine  kleine  Unterabteilung)  ausmachen"  ;  voyez  aussi  Glaser, 
Mitth.,  p.  67:  „*.^j  gibt  es  zweierlei,  1.  cs^  'luà-  die  aller- 


[')  Selon  1533,  f^^  ne  serait  pas  usité  dans  le  Sud;  cette  règle 
n'est  cependant  confirmée  ni  par  cet  exemple,  ni  par  celui  qui  est 
cité  1613,10  d'en  bas.] 


2622 

nâchsten  Anverwandten  (genau  wie  bei  S^)  2.  jL.  luJ- 
weiter  entfernte  Stammesangehorige  von  geringerem  Ver- 
wandtschaftsgrad,  aber  noch  immer  Verwandte".  Le  pi. 
-f.^  =  ^^  se  rencontre  Gez.,  p.  165,  10. 

^j^,  mélodie,  Hdr,  p.  709;  Ms.  Landberg  n°40:  „La  théorie 
de  Guyard  a  été  acceptée  avec  enthousiasme  par  D.  Gûnz- 
burg,  d'après  le  compte  rendu  qui  a  été  fait  dans  les  M  SOS 
I,  152/3  du  livre  du  savant  russe.  Guyard  aurait  découvert 
„une  loi  fondamentale  de  la  métrique  arabe,  la  loi  de  la 
dipodie  avec  un  accent  principal  et  un  accent  secondaire, 
dont  l'importance  aurait  été  montrée,  par  Hartmann  en 
particulier,  dans  toute  son  étendue",  pour  me  servir  des 
verba  formalia  de  Weil  dans  TEncyclopédie  de  Tlslâm  sub 
'arûd.  Je  trouve  que  cela  est  le  cas  dans  toutes  les  poésies, 
dans  tous  les  mètres,  qui  par  là  ne  sont  nullement  exphqués 
quant  à  leur  origine. 

Gûnzburg  veut  que  q^,  mélodie,  vienne  du  grec  mx^vôc, 
qui  signifie  une  co^rle  de  la  lyre  qu'on  touchait  avec  l'index 
{>.i%xvoi;  ')  )  de  la  main  gauche  et  ensuite  le  son  de  cette 
corde.  J'ai  toujours  pensé  que  q^^',  mélodie,  et  q^^,  faute 
de  grammaire,  sont  deux  mots  de  provenance  différente. 
En  arabe,  ^^J  est  faire  des  fautes  en  parlant,  parler  un 
dialecte,   ou  parler   un   langage   incompréhensible'^),   et    en 


5      û     _    _ 


')  De  Ae/;^w,  Iccho'. 

2)  I.  el-Qût.,  p.  98, 23  :    cl^4    'ZJ>^  Uoj'^  .vJliL   Jj^  ^J^I  ^J 

^^;   cf.   Tabari   1,1472,11:   si^    jl^J  J,    Î^J^ls    'J^   ^S  Jj. 
Voir  d'ailleurs  Add.,  p.  154. 


2623 

^Omân,  ^-j^î  a  le  sens  d'être  couvert  (ciel)  =  ^^j',  (^^V» 
RO,  p.  264,5;  ^^^J,  a,  est  \l2à>]  et  v'^'?  antonymie  que  je 
ne  m'explique  pas,  et  aussi  =  ^5.  Cette  polysémie')  me 
paraît  indiquer  que  tout  ce  thème  ^  ne  peut  pas  provenir 
d'une  source  commune  arabe.  Mais  déjà  de  bonne  heure 
et  avant  l'Islam,  ^  a  pris  le  sens  de  chanter.  El-Meydânî, 

MA  11,174  cite  le  proverbe  ^■Ô!y>  ^y^  er^''  ^^^^'^  ^^^ 
j*jL\i  i^J^  J«.ic<.  Les  j^lj'oL:>  étaient  deux  icui  qui  appartenaient 
à  Mu'âwiyah  b.  Bekr,  le  seyyid  des  iiîl'ux:,  dans  le  vieux 
temps,  ^^JJt  j^.^Ai  J,.  Elles  étaient  célèbres  à  cause  de  leur 
chant.  On  trouve  aussi  chez  el-Meydânî  un  autre  proverbe: 
oVj^  (jt^^  cr»  cr^"^'  ^■'■■'■'  ■'■'''^^'  expliqué  par  les  mots  ^y^ 
iUiJ!  ^^  M,  c'est-à-dire  la  mélodie.  Freytag,  Prov.  II,  566 
traduit  ^^  par  melius  canens,  mais  il  a  omis  le  long 
commentaire  qu'en  donne  el-Meydânî.  Si  ,^:^  est  ici  c/iawter, 
ce  verbe  ne  peut  être  arabe,  et  l'étymologie  de  Gùnzburg 
devient  assez  probable.  Elle  montre  en  même  temps  l'origine 
de  la  musique  arabe  moderne,  mais  non  celle  des  anciens 
Arabes.  Le  chant  "des  deux  sauterelles"  et  celui  de  deux 
chanteuses  de  Yezîd  était  persan  ou  grec,  mais,  d'après 
moi,  nullement  arabe  ancien.  Les  Juifs  appellent  les  accents 
de  la  musique  alhân,  pi.  de  lahn,  en  hébr.  nirjj,  Bauer- 
Leander,  Histor.  Gramm.,  p.  136;  OLZ  1916,  col.  83  ^^J 
est  aussi  rendu  par  Ton^  Mélodie. 

')  Cf.  Vollers  VS,  p.  173:  ,,Es  ist  kaum  zu  kùhn,  aus  der  Entwickelung 
dièses  Ausdrucks  [^y^■,  Mélodie  et  fehlerhafte  Sprache]  den  Schluss 
zu  ziehen,  dass  die  strenge  Form.  in  der  uns  die  alte  Poésie  uberliefert 
ist,  nur  dem  Sprechvortrageigen  war,  wahrend  dei-  Singvortrag  derselben 
Stiicke  mehr  oder  minder  von  dieser  Form  abwich  und  sich  der 
Umgangssprache  naherte". 


2624 

Le  Prophète  aurait  dit:  \j^JÏ*:o'  \^'  ^^^  a>)  ^  q^J^'  î^^■^ 
Add.,  p.  155,  mais  on  ne  sait  pas  si  cela  veut  dire  !^'Ja:> 
ou  v>^'  ^  l'endroit  cité,  nous  lisons  ensuite:  X  _*j'  Jo 
^Llai-i  ^,yo  ^,t  j^^j  vl>-^'  vi^.^  '-^  ^  o^^^'  oy^-  o'  J^ 
i«;|y^S  v_j^  i-aii  (j:^'^'  <Jf-  '3'  *j^.  Ou  l'expliquo  même  par 
_^.5aJf,  Add,  I.I.,  où  il  y  a  d'autres  exemples').  En-Nihâyah 
lY,  53  donne  le  même  liadît,  qui  y  est  expliqué  par  >Ji  ^jJaï 
Ujî^'u  vt*-'  ou  s^jtyi  >s-c'j  cyf'''  *^  V'*-'  ^  l^-*^"?  comme 
J^  !  ,^J  dans  Qor.  XLVII,  32  J^'^  ^^J  ^^  *_^yti;^ 
y  est  rendu   par  s^j^^ij  ?5l;jw  et  q::s^JC'  seul  par  ^^j^jJ'^  ijcJC". 

Un  autre  hadît  est  j^.f  ^^^^  Jjj  o'j      o^'  *-*^^  tj^^-^  o 
est  rendu  dans  en  Nihâ\ah  par  ,»j:oJu". 

^, 

(_^:^J  >  (^c^'"-!  endroit  oit  jyousse  la  harhe,  ci-dessus,  p.  1651.  — 
^^J,  avec  suffixe  lèhyak,  pi.  t.:<^J',  dent  jnolaire  ^  cIrss. 
Jc>j  2),  875  n. 

iC>çs:J,  dans  le  Sud  la  barbe  sous  la  lèvre  seulement,  mais 
dans  la  langue   classique   ^ÀJI^  ^J^^J^x\\  ^  c>y^  -1  *-w', 

Hdr,  p.  498  ss.;  Prov.  et  Dict.,  p.  255  ss.;  RO  §  27;  RD 
II,  53  [Rossi,  A  S,  p.  195  la  h  i  y  e  h  ;  sur  les  formes  différentes 
dans  les  dialectes  bédouins,  voir  Cantineau,  Et.  11,217];  cf. 
ci-dessus  sub  J-v^  et  ^,S  [et  aussi  MMC,  p.  115  ss.].  Aussi 
Haarzotte  unten  a  m  Halse  des  Kamels,  Socin,  Diw.  Gl.,  p. 
309.  —  Usa  la  met  lahyàtk,  que  ta  barbe  soit  florissante^ 


')  Voir  aussi  Kitâb  el-malâhin,  éd.  Thorbecke,  qui  n'a  pas  vu  qu'une 
partie  de   cet  ouvrage  se  trouve  dans  el-Muzliir  1,270  et  ss. 
[2j  iAi>Lj  est  faute  d'impression] 


2625 

Haurân,  32,  26;  es-sarr  rasa  ëlhâkom,  que  le  mal 
couvre  vos  harhes,  LB'^A,  p.  73,11. 

■e 

;^  et  I  ,,   1769. 

JaxJ-,  mêler,  mélanger,  confondre;  métathèse  de  -bA=>, 
ci-dessus,  p.  560  [Brockelmann,  VGSS  I,  244];  Rùzicka, 
KD,  p.  52. 

ji-,  piquer  avec  n'importe  quoi,  Dt,  cf.  y>*,  LA  VII,  295,8. 

v^i^J,  ^JiJ^,   87,  18,  expliqué  1331. 

*i?J,  plier  (choses  mangeables),  1109;  Hdr,  p.  710. 

*.i^>I,  nom.    gen.,   requin^),   396   et   n.  2;   1428   et  n.;   HB, 

p.  68  n.  1;  Hirsch,  Reisen,  p.  24  n.  1;  ^^^  Stace,  p.  154; 
luhâm,   SAE  VII,  23  §  18;   lljam,   RD  11,53;   lahâym, 

Jahn,  M  S,  p.  209;  ^^1^  pi.  ;.>:^i,  pL^bJ,  Jayakar,  BBRAS, 
p.  268    [léhem,    soq.,    Leslau,    p.    232].    Dans    la    langue 
classique  ^^'J,  I.  Sîdah  X,  20/1:  iU^^c  ioCf^  ^i^^Julj. 
M\^\j^  pldegm,  Stace,  p.  122. 


uri 


..i-,    puer,    397;    1109;    I.  es-Sikkît,    p.    498,  5:  ^"^3    Aï^ 


CT' 


')    Un    autre    f>^^i  nom.  gen.;  iU..5^J,   nom.    unit.,    ))1.   oU^,  est 
mollel  de  la  jambe,  Dt;  lo;^me,  avec  suffixe  l^umti,  RO,  pp.  24  et  5G. 


2626 


J     3 


._iî    [}    \^    s-k^^    *^0     o-*>*^     '^'     ^>-^>-     i-T^"^    ^~il<*J'^     iw*-b^* 

^J!   J.IJ.  .V  ^^  *^I::;   L   Sîdah  XI,  206, 11   d'en   bas: 

Jj 

jsJ  [u,  class.  retenir,  empêcher;  se  disputer  avec  qn];  l/^JJ, 
674  n.  2,  cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  309. 

t^^jJ,  jeter,    frapper  =  ^^.^^    1221  n.  ;   I.   Sîdah  VI,  101,2 
d'en  bas:  nj^  \j  ^*^^vy*)    •■^^^i:'  ^-^^-X-^  \Jo^  ««A.;  c5^^  iCO-wAi 

<  3  3  -    3 

LwobU  Jc>J'  ^c*-w;  à   peu   près  les   mêmes   mots   dans  LA 

^  3 

A^III,  90  avec  cette  addition:  ,^y>  t^v.j^U  yj^. 
,aJ<*-2-',  674  n.  2,  voir  ci-dessus,  pp.  555  et  556. 

^jJ,  prép.,  peut-être  développement  de  ^3Z  avec  la  lettre 
démonstrative  n,  431;  voir  pourtant  Brockelmann,  VGSS 
II,  883  n.  Sur  la  forme  abrégée  jJ,  voir  I.  Sîdah  XIV,  59,  4 
d'en  bas;  aussi  conjonction,  Nôldeke,  Zur  Gramm.,  §  49; 
LA  XIX,  181,10  d'en  bas. 
xjijJ,    encens,    Hdr  =  iUA*:^.    A   Aden   Kj'jJ    est  j>yJ  yJ^y 

avec  lequel  on  encense. 

pjjJ,  piquer,  brûler,  Syr.,  ci-dessus,  p. 

^X.,  prép.  [GLB=A,  p.  72]. 


2627 

>'. 

jj,  u,  class.,  coller'^  se  coller^  873  et  n.;  906;  ci-dessus, 
p.  860, 7.  Ce  verbe  n'est  pas  usité  dans  le  Sud,  873  n. 
Sur  l/~y,  voyez  Fischer,  WZKM  XXIX,  436. 

^Sù^  u,  a,  intr.  s'attacher  â,  se  coller  à,  873;  906. 

_ji,  a,  se  coller,  s'agglutiner,  873. 

„  J,  visqueux,  gluant  ;  1  m  e  d  â  d  1  z  u  g,  die  Tinte  ist  klebrig, 

RO    §  309  [>j^,  Brockelmann,  VGSS  1,271]. 

oy,  Fischer,  WZKM  XXIX,  425  et  ss.  Les  thèmes  o^, 
^M^,  vJuJ  ibid.,  p.  433  et  ss. 

iCîiJ  lizzâqeh,  sorte  de  pa/n  préparé  avec  le  sâg,  Jaussen, 
CA,  p.  64,  qui  en  donne  la  description  suivante:  ,, Lorsqu'il 
est  posé  sur  le  feu,  on  étend  dessus  la  pâte  de  farine, 
détrempée  et  fortement  imbibée  de  beurre  et  de  sucre;  on 
obtient  ainsi  le  lizzâqeh  (iiïLI),  mets  délicat  pour  les  hôtes 
illustres";  MAP,  p.  148  lazâki,  14  d'en  bas. 

pJ,  a,  s'attacher  à,  s'appliquer  à,  ét7'e  nécessaire  pour,  trans., 
8'73;  906;  Meissner,  MSOS  VI,  112  n°  1,3: 

Lizemtâh  min^ennuhûd  uâsâh  ueiuei, 
Ich  fasste  sie  an  clen  Busen,  aber  sie  schrie:  0,  o! 
^^  (ace.)  ^.^^li  *;-,  protéger  qn  contre,  RO,  p.  427,8. 
J^5""^Ij  ^'^li  ^}s.  j.^',  inviter  qn  à  manger,  309, 5  d'en  bas;  avec  v? 
se  porter  garant  pour,  875,  6. 


2628 

uXj>u  j.jjt,  engager  qn  à  venir  manger,  Dt.  '). 
v_j  J.JJL)',  être  responsable  de,  RO,  p.  322,  cl.  1. 

P^  dans  la  phrase  dVJlc  j.J  ^5i  Le,  ce  ^l'e-s^  pas  nécessaire.  — 
Eh  il  ellezem,  Schutzgeher,  RO,  p.  426,2  d'en  bas. 
j.îji,   Zî<«e,   1341,8=:LB'A,   p.  12,19;  d'après  L  Sîdah  VI, 
122, 10  j.y  est  aussi  ^^j^-^^^js^Jf^  o>l'.  Sur  la  formule  de  serment 

dU'^  liU'j^o,   voyez  Arabica  Y,  143;  MAP,  pp.  339;  342. 

|.jL8,  ventouse,  lOSO  = 'iU;^\:s:^ . 

^^y  [u,  a,  class.,  se  presser  (foule)],  873. 

>^y 

^_cj>,  a,  toucher  à,  être  près  de,  collé  â,  joint  à,  expliqué  873  n- 
l5}S   LrJ^î    l5t''   LfJ^'î  it)id. 

Jl^   [u,   class.  manger;  lécher;  brouter]  aussi  dans  le  Nord,, 
MAP,  pp.  246,12  et  384,5  d'en  bas.  Cf.  ^^. 
[^„.yyv.si,  Griitze,  Goitein,  Jem.  n°  1374]. 

^^juJ,   langue,  vo3'ez   sur   ce  mot  Bittner,  AVZKM  XXIII, 
144  2j.  —  jy^^  cj'^i  ci-dessus,  p.  999. 

')  Dans  hènna  ma  nesrob  gahàwtak  àlzam  tantîna,  nous 
ne  boirons  pas  ton  café  à  moins  que  tu  ne  nous  donnes  (la  fille),  30,11, 
alzarn  est  »*£  ou  ^j^-  [Probablement  ^y^  signifie  (7 /V(u<;  il  faut  (que) 
tu   donnes  =  à   moins  que  tu  ne  donnes,  Brockolinann,  VGSS  11,521]. 

[2)  Cantineau,  Et.  11,218  Isàn  dans  tous  les  parlers;  pi.  lôsne^ 
lesne,  lesna,  'oiésne,  lésen,  Isiin,  lesnnwât;  dans  le  Yémen 
lisn    ou    lissàn    (cf.    aram.    w^,    syr.    ^^1;^,    amh.    lassa n,    tigré 

nassâl,   Littmann,  OLZ  1928,  col.  580),   pi,   lasâsïn,   Goitein,  Jem. 
no»  332;  1009;  1010;  1097;  1417;  Rossi,  AS,  p.  217J. 


2629 
j^yJU,   fourche  du  bât,  562  (planche);    boucle,  Hdr,  p.  365. 

ijl^  [<c>.'^'<j.^m!^<'^'?î^'*"'^^j  voleur,  Brockelmann,  VGSS 

I,  178],  voyez  Bel,  Djàzya,  p.  114:  „(jsJ,  pi.  uoL-cJ  et  ijo^, 
qui  en  arabe  régulier  signifie  'voleur,  brigand',  dans  les 
dialectes  du  département  d'Oran,  dans  le  Tell  comme  dans 
le  sud,  signifie  'brave,  courageux,  doué  des  plus  nobles 
qualités'  ". 

oi>^,  a,  être  collé  à  (^),  1039. 
vJiAOAJ!  et  ou^VjS  1773  ')• 

(iW!,  être  allumé,  Dt,  328  n.  4;  ci-dessus,  p.  1282,  1. 
liUai',  allumer,  ibid. 

j^^,  être  allumé,  prendre  feu,  Dt,  328  n.  4  ;  638  n.  ;  ci-dessus, 

p.  1281.  [Goitein,  Jem.  nos  761:  lusiiat  nâr  al-iahûdî, 
das  Feuer  des  Juden  brennt,  et  1099:  ma  "^ûd  iiahtoh 
iùlsa^  ein  Séûck  Holz  allein  gibt  kem  Feuer;  Rossi,  AS, 
p.  190    lisî^    y  il  sa,    accendersi.   —  l^"^?   lighted   (lamp), 

Stace,    p.    95;    lâsî,   cccceso,    Rossi   1.1.].   Cf.   ^_^,   qui  est 

inconnu  en  Dt.  —  (_ç*^-'>  cdlumer,  638  n.;  aussi  ficher  dans, 
einstecken,  Hdr,  p.  710. 

j_^î,  allumer,  328  n.  4;  638  n.  ;  Ast^jJ!  ^_$■^^  allumer  le 
feu  dans  Vâtre,  Hogarîeh. 


')  Sur   ^jSaLo,    voyez  Becker,  ZA  XVIII,  395. 


2630 


iaj,  éclabousser,  Hdr,  p.  710;  LAm,  p.  94,6  [Goitein,  Jem., 
n°  1011  festklehen,  aussi  intrans.].  En  Dt  intr.,  se  mettre  à 
Vabri,  1040.  Sur  V~l^,  voir  674  n.  2;  792  n.  1  et  ci- 
dessus,  p.  555. 

Cy,  ^,  a,  s'attacher  à  (v),  1039;  LA  1,147. 

*^ 

:^j  coller,  salir,  éclabousser,  1769;  Hdr,  p.  710;  I.  Sîdah 
XI,  201,4  d'en  bas.  Sur  le  sens  de  ;i^  dans  le  Maghrib, 
voyez  Marçais,  TAT,  p.  457,  cf.  i;^,  -b^5,  u,  et  ;^,  u, 
salir,  noircir  [voyez  aussi  Ronzevalle,  p.  56]. 

y^l,  donner  une  tape  avec  la  main,  Dt;  cf.  y^.,  Hartmann, 
LLW,  p.  180,6. 

(j-Jaj,  jeter,  frapper  =  ^j^^ô.  et  (^-.lXj,  1221  n.;  Vollers,  ZA 
IX,  193  :  ,,1^12^'  'klapsen'  neben  (j^Jai  (vulgâr  uiJal)  und  v^iaJ" 
et  ibid.,  p.  199:  „i^d-i  'niederschleudern',  jj*^^  'einen  Klaps 
mit  der  flachen  Hand  geben'  ",  cf.  Barth,  E  S,  p.  37  ; 
Hartmann,  LLW,  p.  105,15  d'en  bas  j^^,  éclabousser. 

(jmIJ,  Schlàge,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  57. 

^_^>*'lI2Lo,  pilo7î,  1079. 

;jiiil,  souffleter,  1245  n.  1. 

^JiLJ,  Almkvist,  Kl.  Beitr.  1,439:  „1.  Ûberall  anstossen 
(von  einem  schwachen  Greis,  der  ohne  Stock  geht);  2.  aus 


* 


2631 

der   Hand    in    den    Mund    leben,  wenig   und  unzureichend 

verdienen",  Ég. ;  Prov.  et  Dict.,  p.  437  ,^jL«Ji  ij^-i^  J^j 

baragouiner  un  ])eu  de  français. 

ijiJiJlj'   [être  souillé^   Dozy   d'après  Payne   Smith,   emprunté 

au  syr.],  sich  unrein  maclien^  RO,  p.  404  n°  76. 

ijiiiS,  Schicksalsschlag,  MAP,  p.  334,14. 

v_Àk!t  et  ^L}j:^',  1401,  14  [où  il  faut  lire  JAéii^\^  ^  ,_âLJl;o.vtj) 
eU3  Joè;   voir  Lane  sub  JaJL>  et  LA,  XI,  228,  5  d'en  bas: 

^yi\    (^   ajsLajI   ^U>   J,   ^<^*i3Ï    iJ^>->'    ^    v^Àlajtj     .*«>-!'    (3^y'    ^alaiij 

LLbli>]  &LJli>!  l\ï   Uji.a:>  ^  ^y^y*^^  l?^'-'''  l}-^^^  ^JijJjj  (A.iij:/*o 

[^£^   *^5'-r'   ^-^^  J-^i   \>liuaJÎ   'O'  *.AftIiU>wl3  (  <r^^-^-  ^ic*^'  ■c^'.Âj.'i    J'lsj 

\Ji^.,  prononciation,  605,7  d'en  bas;  ^^  [>,  487,8  [cf. 
Ronzevalle,  p.  54  sub  ^AciJ']. 

fJiJ,  i,  class.,  souffleter^  I.  Sîdah  VI,  102,  8  d'en  bas;  6a^^re 
les  7nains  (el-kfûf),  LB'A,  p.  13,11. —  En  Dt  impf.  u, 
choquer,  520,8,  cf.  iuL^b:^  -t^^!,  Mas'ûdî,  Murûg  1,240  [et 
Dozy;  schiaffeggiare,  impf.  u,  Rossi,  AS,  p.  235].  —  Sur 
l/~JaJ,   voir  674  n.  2  et  ci-dessus,  p.  556. 

jjai,  appliquer  des  horions,  170,  11.  —  ^'  >  ^,  Sirr  el-layâl, 

p.  52, 15:  |*.aLJl;J'  i_jj.Jljl«  \jj^  ^-^îv'j  v*^'>^ii  *iv^-^'  cr*  *-*-^'5  5 
voir  aussi  ci-dessus,  p.  555/6. 

Landbeeg,  Glossaire  Datîiiois  165* 


2632 

jjp"^,  donner  des  coups,  120  n.  1;  166,17;  523,5  d'en  bas; 
1505  [où  >JS±^  semble  correspondre  à  ^j^Lo]. 
iuLi,  soufflet,  Yahuda,  ZA  XXVI,  349  n°  10. 
iColU,  Klagefrau,  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  159. 
[j,LIaU  mûltâra,  Schldgerei,  Yahuda,  ZA  XXVI,  349,  n°  10 
(où  ce  mot  est  écrit  jJaL*  multam,   voir    Goitein,  JG,   p. 
166;  le  même,  Jem.  nos  328;  1012]. 
Sur  fj2Î<*ij,  voir  sub  ^. 

^Jsî,   coller,  605;  ^lu*,  être  collé,   fixé,   expliqué  1039  s.,  où 

l'on  trouvera  plusieurs  exemples;  mais  Jaî  intrans.,  Stace, 
p.  166.  Sur  cette  forme  ^_JkL>,  i,  se  mettre  à  l'abri,  se  cacher ^ 
et  sur  ce  verbe  dans  la  langue  classique,  voir  1039.  CL 
îai  et  Jai. 

j£Ù,  trans.  coller,  1040  [biffez  n.  3];  Stace,  pp.  166;  202. 
jJl],  coller,  fixer,  51,  10;  1027,5  d'en  bas;  1039;  1040  n.  L 

^Jjki,  se  mettre  à  l'abri,  1039  et  n.  3;  1040;  ^J^,  ^^JJX 
JjtxiJt  ^,  le  domestique  se  soustrait  au  /rai;a?7,  fuit  le  travail. 

^liL,  ahri,  refuge,  1039,  d.  1. 

^Jiàj,  class.,  brûler  avec  intensité,  inconnu  en  Dt,  638  n.,  cL 

ci-dessus,  p.  1281;  RO,  p.  382,6:  u  ladâ-bhum  1  bârût 
hum  u  bëthum,  das  Pulver  sprengte  sie  in  die  Luft,  sie 
und  ilir  Haiis. 

^  ...        .   . 

&.r.w*J  et  xcljij,  1/63.  . 


2638 

^^^  jouer ^  plaisanter^  1192  n.l;  1312;  1453;  Prov.  et  Dict., 
p.  437;  la'ab,  Meissner,  NAGI,  p.  142  [Rossi,  AS,  p.  211]; 
danser,  Hdr,  p.  710;  li'b,  Carbou,  pp.  43;  99;  190. 
woi"^,  s'amuser  avec,  818,2  d'en  bas.  —  ^LvjJ'  'x^^,  934. 
^»^xj,  nom.  gen.  ;  iLot^,  nom.  unit.,  danse,  1014.  —  ^jCjs^Jî  -^xi, 
1752   en   bas;  cf.  ci-dessus,  p.  468;  Rasîd  'Atîyah,  p.  108: 

^n  'u*.^  J^S  L*^'*^j  O*^"'  '~*^-  O'  ^^^^'•^  ^  («^v'^  ^?T^)  f»^^' 
^^£■  0.3  LXi>'  ^  q£^^_5  H.l.v^  LJ^y'  (J^3  ^^-^■«^  '■'^-^^  3  '  ^:V^ 
ÎlX?    i^    x-U    JsAs»!    lAc    iiu«'     (J,£    Xé.Aai>    v_j'ijo!     .-«i    iCJjjw    Acyi 

j,  x_J.«  ^-xJ'lc  ^àiJii  *Àïj_5  8l\j'l:>_5  k^^'l^»  liLfli'j  iLàili/o  *.àilj  jLiù 
oAii    ^^^5    'L*J'jtJ'_5     L\J'l^_5    L^-o'i»^'    Us'^ij'_5     .iJîAii.     —     iLj'LAiC     ^^ 

j^^j',  1752.  —  o>^'   v*^--?  1747;  1752. 

^J^)  ^Ifà,  miel,  1464  [cf.  Dozy]. 

>-AjtU,  1464  [solum  ah  aqua  irrigatnm,  Conti  Rossini,  Chrest., 

p.  173]. 

-Llorj,  contamination  de  ws.xJ  et  -LJ,  Ég.,  1312. 
iaxxJL)',  ?-i^ser  e)i  faisant  des  tours  de  lutte,  Dozy. 

^jÙ,  a,  brûler,  Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen  n°  139,  v.  3: 


c      s  o  ^ 


[')  D'après  la  scolie  (ZDMG  XXXIX,  412)    u>JL^Î   pour   jJjSnJt   ou 
oJLs^t,  pi.  de  îjaL-]. 


2634 

So  oft  sich  Frauen  zum  Klagen  anschicken,  so  treten  sie  mithinzu 
TJnd  schlagen  sich  sclimerzhaft  mit  einem  Schiih,  so  dass  die 

Haut  hrennt. 

^^Aiî  ,_c.:^Tjii,  le  furoncle  m'a  brûlé;  .JJ!  ^c^ii$\XJ  =,_cJi5^; 
bà  til^àgak  en-nâr  [le  feu  te  brûlera]]  ^^s^LJt  ^>^«Jî 
nous  avons  brûlé  l'habitation]  MAP,  p.  192,  18. 

^Ji*J,  leurre^  Kôder,  Dt. 

liVjL-,  a,  he  chewed,  Stace,  p.  30;  synonyme  de  ^'^, 

^} 

^,  luire,  =  ^,  1157;  1257;  1281;  1533;  1648;  aussi 
trans.,  ay.A^LJi  %XxL  f-^.j^^,  le  vetit  fait  flotter  le  drapeau,  Syr., 

1532.  Cf.  V^,  ^U,  ^^J,  jl,  ^,  J.. 

^yti,  maudire,  p.  ex.  avec  prothèse  a  Tan,  LB'^A,  pp.  7,21; 
13,  17;  >  Jotj,  j^,   métathèse  courante  dans  presque  tous 

les  dialectes  arabes  [voir  GLB'A,  p.  73].  Cf.  j.^,  accuser  de 
vilenie,  comme  -J.  et  ^.. 

Jyjtj,  Bel,  Djâzya,  p.  81:  „Jy^xJLj! 'le  maudit'.  Les  indigènes 
algériens  appliquent  cette  épithète  aux  juifs,  au  démon  et 
aux  menteurs.  Ils  disent  du  menteur:  tjJL*;ot  L  ^_;ilX'!  Jjt>u  *)]! 
o^-vJt  ^L^j  o^it  'Qu'  Allah  maudisse  le  menteur,  comme 
il  maudit  les  juifs  le  samedi!' 

On  emploie  aussi  le  nom  de  patient  Jj«>l^  et  son  diminutif 
Jji>j-^;  ce  dernier  s'emploie  plutôt  quand  un  musulman  se 
dispute   avec   un  juif,  il  lui  crie  Jot*^  L  'Eh,  scélérat'!"'). 

')  Sur  le  mépris  des  musulmans  pour  les  juifs  en  général,  voir 
d'ailleurs  ibid. 


2635 

^t,  pire^  schUmme)',  Prov.  et  Dict.,  p.  437;  Snouck  Hur- 
gronje,  M  S,  p.  117. 

i_^,  être  exténué  de  fatigue^  Wâdi  Meyfa'^ah;  Hdr,  p.  840; 
class.  ^îi,  a,  u;  l'inf.  ^Jù,  Qor.  XXXV,  32;  L,  37.  — 
Socin,  Diw.  I  n°  67  n.  8  :  ^flcm  jelugih  elmoi,  nach  Wasser 
lechzen.  Unsicher."  —  wou  >  c^bv  ('^hv,  p]v>ynn),  inatt  sein,  par 
métathèse,  Barth,  ES,  p.  28. 

JaiJ,  voir  ci-dessous  sub  JsjLj,  cf.  aussi  iajtJj,  ci-dessus^ 
p.  1850. 

^ji,  LA  XI,  229:  ^hà  Isjâ  ib^t  ^  L«  ^*j  et  j.b^i  c>-kl  JLiù 

xiUAj    t_5',   cf.   wà^J-,   Dt. 

Lij,  voir  sub  JaiJ. 

v_L',   u,  j;^zer,   rouler,   envelopper,  372  n.  2;   1180;  Prov.  et 

Dict.,  p.  437;  Meissner,  NAGI,  p.  142;  to  pick  up,  gather, 

Stace,   p.  122   [mettere  in  serbo,  raccogliere,  Rossi,  AS,  pp. 

231,  237], 

v_ÀxJt^  se  réunir,  27,1;   Festgabe,  p.  86;   se  rétrécir,  49,1; 

sur  la  forme  tiltaf  pour  tiltàff,  voyez  1029. 

^jsL)  =  ^:f  Jil\  ^j.,v=>,  maladie  vénérienne,  MAP,  p.  418. 

oLsn-JL  ^îUt  -^_J■^',  expliqué  367. 

OAiAJ 

c>iij',  se  retourner  à  plusieurs  reprises,  Dt,  Festgabe,  p.  86. 
c>^',  se  retourner  une  fois,  ibid. 


2636 


r^L  réduire  à  la  misère  ou  intr.  être  réduit  a  la  misère, 
Belot] 

En  Dt,  -^  est  liquider,  vendre  tout  à  bon  prix. 
(J^Ji!î  ^j^,  Ki^  ^y,  ^),  Dt  =  ^vJL>,   il  a  fini  son  trarail,  il 

a  fini  de  labourer  ou  de  semer  la  terre;  sijsj^  ^J^  ^Jil^,  il 
s'est  défait  de  son  fusil;  y>'jcl!  -^S  le  marchand  a  tout x>c^y du; 
cf.  l'exemple  cité  ci-dessus,  p.  939,  6  d'en  bas.  —  „Là]*:3'  ^î 
là""  lilfixg  signifie  „jusqu'à  ce  que  tout  le  monde  ait  fini  les 
travaux  d'ensemencement".  —  .^iJU  ^^.m^\  qui  a  peu  de  bien. 

^,  manger  en  jetant  dans  la  bouche,  Dt  =  ^<n£;  gierig  essen, 
RD  II,  54.  Dans  la  langue  classique  brûler,  p.  ex.  Diw.  Hod., 
éd.  Wellhausen  n°  160,  v.  3  et  v.  5: 

._5_5^J1  f*-^^%^^  c.>».j5^ii  !jî     ^_-j^  ^-o^   ^i^ii  ^jCL;»;.^, 

c'est-à-dire  selon  Wellhausen: 
Kilnftig  tôten  icir  euch  bei  Rusuf  und  Tzarr, 
Nachdem  euch  jetzt  die  Hitze  (nur)  die  Gesichter  versengt  hat  ')• 
Dans  les  parlers  modernes,   comme  dans  la  lurah,  ^ 
est  aussi  frapper  [ce  qui  est  probablement  le  sens  primitif  ^jl, 
Hdr,  p.  711;  Jayakar,  BBRAS,  p.  269. 
<^',  in  den  Mund  stop f en,  RD  11,54. 


')  En   vérité:    Wenn   euch   die  Hitze  die  Gesichter  versengen   ivitd, 
Barth,  ZDMG  XXXIX,  156. 

[2j  Cf.  M.  el-M.  s.v.  :    H>-^    i'    ^    ^'^    ^^    s^sL.    wàty^-'lj    ^^-ài 

'  -  -  '    .   F  -'      'r 

[Oy   _^î    ^^    JAy\    ^^    ^j'i'    L^    ^>  _^    ^    Jj^i    i^ 


r 


2637 
jài,  serrer,  mettre  à  V étroit^  873  n.,  cf.  (j:ji. 


JàîJ,  rejeter  par  la  bouche^),  Tabarî  1,1415,13;  pronoyicer^ 
511  et  n.  1 2)^  voir  Barth,  ES,  p.  7.  Cf.  ^j,  ci-dessus,  p.  188. 

,«j,  eyivelopper^  aussi  class.,  1180.  De  l/~wà^,  voyez  ibid. 

^^àJlj',  s'envelopper^  75,24;  1180. 
tftxlt,  ibid. 

iotsJ,  Beyhân-Harîb  =  «^P^  ou  i'wy,  ou  >_j^-  ailleurs,  1180. 

o3ÀJ,  class.,  coudre  ensemble^  364, 

>JiÂi,  embellir  (un  récit),  y  ajouter  des  détails  vains  et  faux, 
576;  blaguer^  radoter^  Prov.  et  Dict.,  p.  438.  —  ^-J^»^', 
Mangelhaftigkeitj  LAm,  p.  129  n.  10. 

oJi^I-fl  *"^Li',  7^2ac/e  î<j),  Stace,  p.  207. 

oiiy,  cZzVe  cks'  blagues,  Syr. ;  ci-dessus,  p.  888.  —  telôfouk, 
radotage,  Prov.  et  Dict.,  p.  272,  9  d'en  bas. 

^Jl»J,  rassembler,  ramasser,  8,15;  55,10;  63,17;  64,23; 
67,  3;  94  n.  1  [raccogliere,  Rossi,  AS,  p.  231].  Cf.  ^1,   ^j, 


')  Cf.  ce  vers,  cité  par  Lainmens,  Berceau,  p.  300  n.  6: 

[ComHie  reatf  dît  nuage,  toutes  les  fois  qu'on  la  savoure,  descend 

facilement 
Et  qu'elle  est  li^npide,  tandis  que  celte  de  la  mer  est  rejetée  par  lu  bouche] 
[2)  Ibid.  il  faut  lire  ^^s  J 


2638 

p.  ex.    u^Il^,   zusammengehôrig^   SAE   IV,  144, 26;  145,8^ 

16,  25.  —  ^àiftJw  *^i.^,  discours  composé  de  détails  qu'on  a 

attrapés  par  ci  par  là  pour  en  faire  une  histoire.  Cf.  «.^J:^. 
wàiàJlj",  se  réunir^  697  n. 

^,     ,     .     . 

*à!<<«^,   voir  *Jc. 

*^ 

^,  i,  dans  le  Nord  arriver,  31,9,18,24;  59,20;  428,2  = 
L  B  'A,  p.  78,11;  468,  3  ;  785,  9  (deux  fois)  =  L  B  'A,  p.  74,  3  ; 
1192  n.  2;  1386,  3  =  LB'A  p.  57,26;  1533,3;  1618,  d.  1.  ; 
1700;  MAP,  p.  220,13;  Meissner,  MSOS  VI,  108,  n°  38 
[MMC,  pp.  147,  V.  4;  161,8  d'en  bas;  259;  273,  v.  7; 
482,  V.  19;  500,  v.  3,  4]  ;  chez  les  Bédouins  ^  et  chez  les 
Hadar  ^_^',  1373  n.  2  [d'après  Feghali,  Contes,  p.  75  n.  4, 

léfé  est  revenir  (à  la  maison),  rester  chez  soi  et  léfé  "^ala, 
fréquenter  (une  maison,  une  personne);  cf.  GLB'^A,  p.  73], 
Dans  le  Sud  toucher,  frapper,  p.  ex.  lefîètni  es-sams, 
Dt,  le  soleil  m'a  frappé. 

,.^,  sohricpiet,  >aaJ  et  ,^aj,  791  [aussi  dans  le  dialecte 
de  Palmyre  neqeb,  probablement  contamination  avec 
nisbah,  Brockelmann,  OLZ  1937,  col.  236,  comme  niqbah, 
Farnilienname,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  51  n.  2,  voir 
Brockelmann,  ZDMG  LXVII,107]. 


* 


iaid 

JûJil,  a,  atteindre,  frapper,  toucher,  ramasser;  dans  la  langue 
classique   et   selon   [Rossi,  AS,   p.  231  sub  raccogliere   et] 


2639 

Meissner,  NAGI,  p.  142  impf.  u '),  rmnasser  du  sol,  112,4 

et   1501,  où  l'on  trouvera  des  exemples.  En  ^omânais  iaï., 

ci-dessus,  p.  1356. 

Jail,  trier ^  ramasser^  58,14;  Prov.  et  Dict.,  p.  438  [heccare^ 

Rossi,  AS,  p.  195]. 

_biil,  pi.  (jv^lij,   glaneur,    voir   Jaussen,    CA,    p.    255    [pi. 

iqâqpt,  jjinces,  tenailles,  Marçais,  TAT,  p.  457]. 

jJaïJLfl,   pi.  idis^û,  retailer,  ragynan,  Stace,  p.  212. 

_bLaL,  fourchette,  Hdr,  1501  [melgàt,  pi-  m  al  agît,  pin- 
cettes, Bouch.,  p.  93  avec  planche;  iasJU,  Ronzevalle,  p.  56; 
dans  la  lurah  JaîL  et  -bUJU,  pincettes]. 


AS.. 


tjiJ,  a,  mordre,  picpier  (serpent),  comme  dans  la  lurah. 
Arabica  V,  152,9;  MJM,  p.  10;  Wetzstein,  ZDMG  XXII, 

148   en  bas:   „^J:)^  ^  ]l  =  ^_^  iyL.^  b  (Orig.).   Man  sagt: 

^jsljî  ^A^'^^y^^\  'das  betrûbte  Herz'",  cf.  RO,  p.  312,  8 

d'en  bas:  „wâ  laqô^êti  laqft'ani  laqci^a  Vi  hôll-he,  o,  mein 
Hereinfall,  er  hat  mich  gehôrig  hereinfallen  lassen". 

oifi-  [a,  dans  la  langue  cl3,ësiqu.G  saisir,  enlever  promptement; 

aussi  intr.  6''^'cro2*?er  (bassin)  =  wàÎJIj'],  attraper,  1280;  voyez 
Hdr,  p.  322;  cf.  SAE  VII,  152,13;  Marçais,  TAT,  p.  457; 
Socin,  Diw.  Gl.,  p.  309:  „Schwere  bereiten,  Einem  in  die 
Rede  fallen".  Selon  Hdr,  p.  323  formation  collatérale  de 
^J^  [d'après  Brâunlich,  Islaraica  I,  495  probablement  origi- 
nairement identique  à  ^:sai,  être  creusé  à  ses  jKirois  (puits)  ; 
cf.  ibidem,  p.  316  et  Brockelmann,  VGSS  1,156]. 

[')  Ronzevalle,  p.  56  impf.  a.] 


2640 

.jiiJ,    einhàndigen,  ilhergeben  (avec   deux   ace),   RI)  11,54. 
Aussi  embellir  (le  récitj  =  jèsC^  576. 
wÀii-',   pi.  oyiî,  moutJij  Stace,  p.  109. 

oifiJ  c^y>  ou  .Ji:^',  selon  Hdr,  p.  323  un  abreuvoir  qui  a 
eYê'  rempli  cm  moyen  du  ^Jiiilo,  c'est-à-dire  un  morceau 
de  bois  debout  fixé  à  l'outre.  En  tirant  la  corde,  l'outre  se 
renverse,  et  l'eau  coule  dans  le  bassin.  En  Hdr  'sM^  'sj^-'^j 
est  un  bassin  2>lein  d'eau  où  le  ^jàiLo  a  fait  son  office.  [Cette 
explication  a  cependant  été  mise  en  doute  par  Bràunlich, 
Islamica,  I,  496,  qui  fait  remarquer  que  milqaf  ne  se 
rencontre  nulle  part  et  qu'il  faut  plutôt  regarder  wài!  et 
^J>^  comme  épithètes  d'un  bassin  "where  the  sides  cannot 
stand  the  pressure  of  the  water  and  hâve  been  washed 
awa}'."  Dans  le  manuscrit,  Landberg  renvoie  aussi  à  ce 
vers,  Diw.  Hod.,  éd.  Kosegarten  n°  18,12: 

wft-^     ^^j.=>    *l*ij     ic"^^    )         jj,:isL'^    l5'-^'3    rr^    ^    ^^*^^ 

où   le   commentaire   explique  wà^^'  par  J>^^i  oi.5:iJix#J'  ou 

3w  CE  0_  3,    ce  ^  .^  "'-■( 

Ce  vers  est  ainsi  traduit  par  Bràunlich:  "In  the  morning 
the  countr\^  between  Wâdi-1-Kusûr  and  Yalamlam  was  like 
a  drinking  trough  with  its  sides  washed  away  b}'  the 
waters",  et  quand  il  ajoute  que  cette  traduction  est  pré- 
férable à  celle  de  Landberg  :  "a  trough  which  was  filled  by 
means  of  a  miXkaf\  il  faut  sans  doute  avouer  qu'il  a 
raison.  Son  opinion  est  encore  confirmée  par  L  A  XI, 
233,  21  :  UiÎL  LX=>>;t  ^.:s\'h  JJ:^  ^vr^il_5  XJ'  ^iy>  J-i^'^'î, 
ibid.]. 


2641 

oiJlaj,  jaser,  plaudern,  p.  ex.  (J^iJiiJu  qV*^'  's^^  %4.^^  "^ 
^^JL;  onomatopée,  Ahrens,  ZD  MG  LXIY,  169.  En  Tun. 
glucksen  (Flasche),  Stumme,  G  TA,  p.  37;  selon  LAm,  p. 
91  n.  7  sich  oJme  Hait  hin-  uncl  herbeicegen,  ivie  ein  altes 
hôlzernes  TiirscJdoss  ;  en  ^Omàn  trans.  secouer,  schûtteln,  RO, 
p.  117,6  d'en  bas  [comme  dans  la  lurah  agiter,  cf.  Feghali, 
Contes,  p.  166  n.  1  lacjleq,  agiter  à  plusieurs  reprises 
(un  liquide)], 
xîii!,  bavardage,  jaserie,  cf.  la  tradition  suivante  dans  U  ^L. 

A=>LyLJ!  ^^  S-V.5  Boh.  11,80:  {j-d^^.  q*-^*^   ^^^   *^'  ^c^j  j^  J^ 

oy^!  i:îlili*3;  selon  LAm,  p.  91  n.  7,  'isàsi  est  aussi  scham- 
lose  Armut. 

iLi^AÎ,  armseliges  Wesen,  das  um  zu  leben  schmutzige  oder 
ehrlose  Dienste  tun  muss,  LAm,  p.  91  n.  7  [selon  Feghali, 
Contes,  p.  166  et  n.  1  cloaque;  lie  ou  Jinile  boueuse  qui 
reste  au  fond  des  vases;  laqlûq,  scde,  dcgoîltante  (personne)]. 

Jij,  a,   avaler,   class.,   cité  I.  Sîdah  XV,  63  dans  i'->  L«  ^U 
^\j  jUus  \^  iolij  w!U  o>l*î  tj^t;  dans  le  Nord  et  en  Syr., 
^  est  mettre  le  ^  clans  Veau,  1079;  Socin,   Diw.   GL,  p. 
309.  —   oii^  +  ^>  Jii^,  1612. 
^si  =  |Ji,   1079;   voyez   aussi   Marçais,  TAT,  p.  458.  Dans 

la  lurah,  ^l  est  faire  avaler,  abecquer,  comme  chez  Rossler, 
M  SOS  1,58,  d.  1.  fûttern]  Stumme,  G  TA,  p.  2S  pfropfen. 
J.siki,  inf.  de  ^Jij,  538  n. 


2642 

^jSj,  a,  saisir,  comprendre^  aussi  class.,  41,19;  983. 
^^^■,  recevoir^  Dt. 

j^',  ^yi!,  baquet,  cuvette^  623  n.  1  ');  750;  1318  s.;  Hdr, 
p.  711;  Marçais,  RMTA,  p.  484  ^j;  Jaussen,  CA,  pp.  64 
et  73;  MAP,  p.  149,21;  selon  1318,  Hdr,  p.  711  et  pp.  67 
et  1413  ci-dessus  du  sumér.  la-ha-an,  vase  [hypothèse 
inadmissible;  probablement  du  grec  Afxiv;^,  xx^xw,,  qui  de 
son  côté  vient,  sans  doute,  d'une  racine  indo-européenne, 
Vollers,  ZDMG  LI,  303  et  Walde,  LEW,  p.  761  sub  lanx], 

^^',  a,  class.,  rencontrer,  trouver,  aussi  ^yjJ,  Hçlr,  p.  711; 
Boh.  111,196,7  (^iiJ,  var.  ^j^)-,  Jsù,  Arabica  V,  309, 
comme  ci-dessus,  p.  9,8  [Rossi,  AS,  p.  243  ligî,  yilgë, 
trovare;  RO  §  357  Iqi,  treffen],  mais  Iqâ,  Rôssler,  M  SOS 
1,60,5  [Meissner,  NAGI,  p.  142  aussi  ligâ,  a;  Cantineau, 
Et.  1,29  lâga,  a  dans  tous  les  parlers  bédouins].  Dans  les 
dialectes  de  l'Est  oranais  Iqâ,  y  é  1  q a,  < ^il  est  rencontrer 

-OC 

et  Iqâ,  yélqe<j^iî,  faire,  1635^);  Marçais,  Tlemcen, 
pp.  70  en  bas  et  315;  le  même,  TAT,  p.  458;  Brockelmann, 
VGSS  1,523.  Sur  le  sens  de  faire,  cf.  SAE  IV,  118, 12 
lâqû  (saùwwû)  luh  la^b,  mehrî  a  mil  i  m  h  eh  sarah, 
sie  machten  ihm  eine    Unterhaltung ;   ibid.  p.  141,15  lâqû 


[')  623  n.  1  nous  lisons:  ^fuigg,  suédois  =:qA)",  mais  Uujy,  c'est-à- 
dire  jjoêle  à  pannequel  ou  douve  en  futaille,  est  absolument  de  provenance 
indo-européenne,  voir  Hellquist,  Svensk  etymol.  ordbok  sub  lagg]. 

[2)  Ibid.  il  faut  lire  „Fleischer,  Studien,  VII  (non  pas  VI),  109"]. 

3)  Sur  (3  q  il,  impf.  iqïï,  ou  plus  fréquemment  qqii,  impf.  Ât.'qqç, 
faire,  voir  Marçais,  TAT,  p.  435. 


2643 

saur,    mehrî    amîlïm    saur,    da   heratschlagten  sie  mit- 

einander. 

^_^,   trouver^  itératif  de  ^^^aj,  trouver^  recevoir^  Arabica  III, 

97  V.  6  =  Hdr,  pp.  133  v.  6;  139;  faire,  HB,  p.  286,1  et 
n.  17;  Snouck  Hurgronje,  OS,  p.  104  n.  8;  aussi  SAE  IV, 
136,10;  IX,  9,  25;  10,2.  Cf.  cependant  1634/5. 
^f,  faire,  90,  16;  91,  2,  5;  109,  15  et  n.  3;  151,  5;  578  n.  ; 
992;  1075,8;  1560;  1618  et  n.  2;  1635;  1749;  ci-dessus, 
p.  437  en  bas;  Festgabe,  p.  87.  Cette  forme  n'est  pourtant 
pas  courante  en  Dt,  où  l'on  dit  de  préférence  i^y^i  91  n.  3. 
^^^^,  être  fait,  construit,  fondé,  HB,  p.  286  n.  17. 
xlaJ,  treasiire,  trove,  Stace,  p.  175. 

é^,  u,  donner  un  coup  de  j^oing  à  la  nuque,  Hçlr,  p.  325; 
LA  XII,  309,  2  d'en  bas  et  372  •). 

éU,  pi.  J^)o,  139, 14,  „eine  sehr  grosse  Zabi",  AVeissbach, 
ZDMG  LVIII,  938;  cent  milliards,  Belot  [de  sanscr.  laksa-, 
pers.  làk,  100.000]. 

tXJC!,  voir  ci-dessus,  p.  1404/5. 
JcjG,  jujubier,  670,  9  d'en  bas. 

likbo,  frapper  du  poing  à  plusieurs  reprises,  Belot  2). 


')  Sur   *Juo    d^Ju   ^^)ijî,  syr.,  voir  ci-dessus,  p.  1405  n. 
2)  Sur   5^j5    dUXi,  voir  ci-dessus,  p.  1405  n. 


2644 

^!,  heurter^  blesser  [class.  l.<j,  a,  frapper;  ^^^,  a,  avec  ^^ 
s'arrêter,  s'attacher]]  *^LC'1j  ^^<JIj.,  ?7  me  blesse  pjar  ses  paroles  \ 
,_cJj  j.  ^_5\v<JiJ  ff«^^',  ^f^  faim  me  brûle  l  estomac. 

^. 

J,  employé  dans  le  Sud  comme  "^  et  Le,  826  n.  3;  827, 11; 
862  n.  2;  999,3;  1295  n.  1,  cf.  Merveilles,  p.  205;  sur 
yji  1]  dans  la  langue  classique,  voyez  ci-dessus,  p.  1575. 

*  UJ 

'tj,  conjonction,  voyez  ci-dessus,  p.  2605  s.  —  u*.j  ou  LJ, 
jusqu'à  ce  que,  afin  que,  ibid. 

Q,  conjonction,  jusqu'à  ce  que,  49  n.  2  ;  63, 19,  20 ;  73, 8  ;  S  AE 
IV,  146, 10;  afin  cpie,  Festgabe,  pp.  14, 16;  15,13;  ^^:>  LJ, 
jusqu'à  ce  que,  54,17;  87,3').  Cette  particule  est  aussi 
usitée  comme  préposition  de  temps  =  a;£,  p.  ex.  lamma- 
s-subëh,  13,22;  27,8;  39,12;  lam ma-l-ley  1,  84,13, 
ou  locale  =  ^',  p.  ex.  ^^ax^^i!  Jo^^  Û,  jusqu'au  sentier 
droit,  1112;  ,ô^!  ui,  jusqu'à  l'aire,  1213;  lammem-bêt, 
jusqu'à  la  maison,  1775,5  d'en  bas;  la  mm  a  ard  el- 
H  a  s  a  n  a  h,  jusqu'au  pays  des  Basanali,  11,23;  1  a  m  m  a 
hina,  juscpCici,  26,20;  lama  fôq,  jusque  sur,  8,24.  — 
Ù>,  conjonction,  jusqu'à  ce  que,  65, 13  et  Q,  lorsque,  652, 
d.l.;  jusqu'à  ce  que,  59,2;  1460,  10;  aussi  préposition,  voj^ez 


<)  Cf.  ci-dessus,  p.  2G0G  11.2. —  Aussi  jr^'S    Q,    L*    J^    0  =  ^J^   ^j 
L   ^A   "bJ,  ci-des.sus,  p.  2606,  5  d'en  bas. 


2645 

ci-dessus,  p.  128  sub  oLjL  —  Q'\  '),  conjonction,  jusqu'à 
ce  que,  39,21;  40,2;  43,2;  47,  11  et  n.  4;  53,13;  55  n.  5; 
64,21;  79,9;  80,20;  88,19,22;  1041,13  d'en  bas;  Fest- 
gabe,  p.  14,10;  préposition,  al  a  m  ma  em-fager,  jusqu'à 
l'aube,  39, 8;  min  qarneha  alamma  '^urqûbha,  de 
pied  en  cap,  39,25;  alamma  hatta,  jiisqii'à  ce  que,  55 
n.  5.   —   UJî,  Hdr,  jusqu'à  ce  que,  79,  9>ûL,  Hdr,  53,12; 

58,  20,  23,  voir  Brockelmann,  V  G  S  S  I,  46  ;  Torczyner, 
ES  S,  p.  156. 

Voyez  du  reste  468  ss.,  Hdr,  p.  712  et,  sur  l'insertion 
de  m  â  entre  la  préposition  et  le  mot  suivant,  p.  ex.  1  u  m  m  a 
el-bahâhîr,  jusqu'aux  magasins  (Hdr,  p.  243,  11),  aussi 
Brockelmann,  VGSS  11,574;  cf.  ces  exemples  dans  SAE, 
IV  :  1  â  m  m  a  e  1  -  ""  a  s  r,  bis'  zimi  Nachmittaggebet,  128,21; 
1  â  m  m  â  e  s  -  s  6  b  e  h,  als  es  Morgen  wurde,  136,  26  ;  w  a  -  a  j  â 
al-wulëd  la  m  ma  ""and  al-'^ajûz,  es  kcmi  der  Jilngling 
zur  Alten,  138,1;  râh  al-hawwat  lémma  ^ânda 
bitte  h,  der  Fischer  ging  bis  er  zu  seiner  Tocliter  kam, 
146,20;  wa-râhn  ma^ôh  tnën  "âskar  lémmâ  fil-bët, 
U7id  es  gingen  mit  ihm  zivei  Soldaten  in  sein  Haus,  67,  25  ; 
lâmma  barra  el-bilad,  bis  ausserhalb  der  Staclt, 
144,17.  —  ^^'lJ,  lorsque,  dans  le  Nord,  Hdr,  p.  712;  HB, 
p.  283,  5  ^'ij  "i\  ^  'JJ>y\j  Lo  ^,  expliqué  dans  la  note  6 
par  (j)  ^!;  la  forme  primitive  en  est  pourtant  ^\  Lo  ^\,  Socin, 
Diw.  III  §58.  —  ^^,'Kàx,  jusqu'à  ce  cpie,!'^, S  =  \Qm.\ïiii, 
Haurân,  32,19.  —  ^,  lorsque,  819,1,7  d'en  bas  =  ^^< 
class.  ^!  LJ,  737  n.  4  ^).  —  ^C^i^,,  Hdr,  juscpi'à  ce  cpie,  58, 17, 


')  47, 16  al  à  m  a. 

2)  (^j»J,  until,  Stace,  p.  217  [ryuaut/o,  Rossi,  AS,  p.  231]. 


2646 

cf.  'ûL,  ci-dessus  et  (j^*i  lummeyn,  lorsque,  1311,  1 
[GLB'A,  p.  74]. 

J,  u,  7-assembler,  ramasser^  comme  dans  la  lurah,  1726; 
Prov.  et  Dict.,  p.  438;  LB^A,  p.  4,27  [liimire,  Rossi,  AS, 
p.  233]  ;  aussi  intr.  se  réunir,  se  rencontrer^  Carbou,  pp. 
215  et  245.  Un  tiième  apparenté  est  fi,  Nôldeke,  NBSSW, 
p.  165  et  n.  5;  Festgabe,  p.  47/8;  cf.  aussi  hébr.  d^n,  lier. 
Sur  l'affinité  supposée  entre  J  et  *xo,  voir  674  n.  2. 

|Uiî,  se  réunir,  LB=A,  pp.  3,16;  6,30;  58,15;  SAE  VII, 
151,4;  Festgabe,  p.  47. 

iw<^,  „ein  fremdes  Tier,  das  sich  einer  Herde  anschliesst 
und  ihr  ùberall  nachfolgt",  MAP,  p.  287. 


e" 


rf^,  a,  aussi  classique,  htire,  J  ^,  faire  un  signe  à,  878  n.  2; 
1257  ;   1533,   où  l'on  trouvera  aussi  des  verbes  apparentés. 

;fsj  [L  A  IV,  20  :  tJSi  L>Ui  K^Si.  J^  L^J  -Ju  -^  ;  aussi 

^"^  =  àN^"^,  ibid.],  toucher,  clierclier  en  tâtotmant,  Hdr,  p.  713  ; 

he  struck,  pokecl  witJi  finger,  Stace,  pp.  126;  166;  ^J^  ^ 
(j-^^t,  he  stole  the  money  from  me,  ibid.,  p.  214. 

A2,  pi.  ;jV>J^,  thief,  =  ^JiJ^,  Stace,  p.  171;  Hdr  1.1. 

iXL,   sabéen,   667  n.    [Conti  Rossini,  Chrest.,  p.  173:  „calce, 

lulo  texit  murum  etc.  ( ^^\  coniunxit  '),  jJj  inhaesit  terrae 
res  ;  tigr.  ([ttApanis  furnum  luto  cinxit  ne  calor  cUssiparetur)"]. 


[')  Plutôt  se  coniunxit]. 


2647 

^>xl>j^J    par    métathèse,    toucher^    420  n.  2    [léhem, 
Leslau,  p.  229]. 


û-  O^ 


)Lj^<^'i^i^,  sahre^  expliqué  1554. 

^l,  a,  ?2(?re,  878  n.  2;  1257;  1533;  ci-dessus,  p.  2093  n. 

oi-  <  oi-',  ecr/re  à  lettres  moulées^  1763;  Rûziôka,  KD, 
p.    101    [Nôldeke,   NBSSW,  p.  100;  Brockelmann,  VCtSS 

I,  222]. 

jJU-',  intensif  de  jli,  réunir,  ramasser^  1726;  ci-dessus, 
p.  1417, 5  d'en  bas.  —   UJi£  JuJù',    165,  18,    expliqué   par 

LoJjî  Lo  oi-^",   1726. 

^,  i,   ?^i^Ve,   avec   J   pers.,   /«raVe   ?<n  sz^we  à  qn^  =^i), 
402,7    d'en   bas;   467   n.   1;   878  n.  2;    1257  n.;    1533,   où 
l'on  trouvera  des  verbes  apparentés. 
^'^1  avec  J  pers.,  faire  tm  signe  à  qn,  878  n.  2. 

v^,  être  enflammé,  1480;  Hdr,  p.  713  [lâhâb,  far  fiamma, 
Rossi,  AS,  p.  208],  voyez  ci-dessus,  1477.  Avec  métathèse 
J^aP,   a,   devenir  fou,   et  jlp,  bassiner,  fomenter,  Dozy  s.  v.. 


')  Probablement  lamà^>,«I>^. 
Landderg,  Glossaire  Datînois  166 


2648 
où   ce   verbe  est  ainsi  expliqué  selon  M.  el-M.  :  JJjj"  iwatS!^ 

..'w^vJ'3    -r^'    ^«AJ^    J._5    iiJ^'    iUsj:    ^(^j-^'    S-^ 

iù-gî,  flamme,   640   [lâhabeh,    nom.    unit.;    lâhâb,    coll., 

Rossi,  AS,  p.  208]. 

iy-iU   mlehbe,    éventail,    RO,    p.    58,2;    Yollers,    ZDMG 

XLIX,  506. 

^[^,  soufflet,  Blasébalg,  RO  §  61;  brasier,  LB'A,  p.  75,  7. 


g^ 


^^,  briller;  être  haletant,  courir  après,  Dt,  voyez  ci-dessus, 


0> 


p.  1480.  Dans  le  Nord  teter,  Hdr,  p.  403  n.  2  [GLB'^A,  p.  74]. 
^,  pi.  ^_j4^,  petite  fenêtre  en  haut;  aussi  volet  de  la  fenêtre,, 
ci-dessus,  p.  1283;  Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  231  n. 
Voir  aussi  Ildr,  p.  403  n.  2.  —  ^  aussi  talk,  îiseless,  foolish^ 
Stace,  p.  215. 
^y>^,  vielbegehrt,  Festgabe,  p.  23;  MAP,  p.  447  en  bas. 

wViJ,  a,  mordre,  piquer  (serpent),  I^IJM,  p.  10  [cf.  lahda, 
pi.  luhûd,  calions  sjJots  or  blisters  on  the  camel's  back  and 
flanks  caused  by  the  heavy,  unequally  distributed  load  or 
by  uneven  saddles,  MIVIC,  p.  262]. 

^J^  <  ^w->-,   Ucher,  1527. 

^jul,  a,  mordre,  piquer,  manger;  au  figuré  brûler,  escamoter,. 
515  et  n.  2;  1529  n.   Cf.  éth.  nXÇ,  Speise,  ZA  XXV,  127. 

5  0^ 

ojJixi,  famélique,  avide,  31,26;  515  n.  2');    [d'après  Dozy 


')  MAP,  p.  251  V.  4  à  tort  kurzatmig. 


2649 

aussi  triste^  remiM  de  douleur  =  j^^^^^.^  e^^oii^^j  "ijA^ait  ^^ilàl!] 
LAm,  p.  116: 

O^/iiJ^j)     iA_JiA^     O^-ç-^'!!     i^J  L_3 , 

[J"e   »?e  plains  auprès  de  Dieu  du  diagrin  que  j'ai  éprouvé^ 
Rempli  de  douleur  et  brûlant  de  désir]. 

j*^i,  a,   avaler,  sens  que  ce  verbe  n'a  pas  généralement  en 

Dt,  quoiqu'il  se  rencontre  dans  plusieurs  autres  dialectes, 
515;  1529;  MAP,  p.  148,2;  RO,  §  311,11  d'en  bas.  En 
Dt,  *^i  est  saisir,  comprendre,  *^,  515. 

j«-g.j,  inspirer,   inciter  à,   suggérer,  515  s. 

j^M,  faire  ressouvenir,  rappeler  qch  à  qn;   inspirer,  515  s. 

I.  Sîdah  dans  le  chapitre  sur  [.L^^ij  ,ytr^^'  III»  27:  sA^^ji  yi\ 

j*^',  avec  J,   réfléchir  sur,  faire  attention  à. 

^3  i^Coî,  se  rappeler,  516;   au   sens  propre,  avcder,  ''Amir  b. 

et-Tofeyl  n°  II,  10. 

i«^],  ^j,  qui  comprend,  Hogarîeh.  • 

Jwfi,  rosser  de  coups,  soit  avec  la  gambîeh  ou  le  sabre 
ou  la  pique. 

_^  làow  du  là  m  affirmatif  et  Jlil  ^t^,   1598  n. 


ty 


;i)o  UJ!   I^i,  expliqué  956. 


2650 

^,  prêtre  en  sabéen,  fém.  ïy,  955  ss,  [cf.  Conti  Rossini, 
Chrest,  p.  172].  D'après  Haupt,  OLZ  1909,  col.  163,  ^.^, 
forme  primitive  de  ^i^,  prêtre^  serait  =  hit:,  parce  que  ^S^^) 
est  synonyme  de  min. 

<_cjj,  nom  propre,  957  ;  1702  :  cf.  l'index  des  noms  de  personne 
et  de  lieu,  1834. 

ySi^  u,  tourner  autour^  7vder,  104,23  [Goitein,  Jem.  n°  1051  ; 
girare,  Rossi,  AS,  p.  211];  voyez  1480,  où  l'on  trouvera 
plusieurs  exemples,  et  ci-dessus,  p.  1478.  Chez  les  Bédouins 
du  Nord,  w'"^  a  pris  le  sens  de  i^-iJa*-'  ^J^  ^^  ou  pj>-  ^j^, 

languir,  mourir  de  soif  ou  de  faim,  1480. 

Sur   l'affinité    supposée    avec   ^J.  (  =  ^ji)  et  wJ^,    voir 
1463,  d.  1. 2)  et  1700. 

v_jy5  abeilles  =  ^jj,  1463. 

J^^J  <  ^^^^,  nubien,  1463  n.  5  ;  I.  Sîdah  VIII,  178, 10  d'en  bas: 

jo"^,  pi.  olj*^,  v"^  et  iuj,  pi.  >«;».-,  so^  rocailleux,  Tabarî  I, 
1468;  Gez.,  pp.  205;  210;  Yâqût  II,  247,  12;  249,  22;  251,  23. 
Zamahsarî,  el-Fâ'iq  II,  231:  Jo"^'.  .wJ^  v"^  .^x.».:?..  iJ^  (xjX'') 

•  il   aJu:  _cp3    O*^-^''    Cr    ^3    "^"^    o^-«-w   t'-V^    c;^ji'3    c^^s^^'    '3' 

"Ji  (^  sl^  j^î  Ui';  el-Amâlî  1,10,2:  ^  '5y<^Ji  :iùju|*  iù^L'' 
v-;^  :^  j  Jo  'io^  :Jë  ^»  'Jj'b^  :  4*-^  i  J'>î  '•h'^  •J>J'; 
LA   II,  242,12:    g^  '^{.^  ^jj.  ^^  t^^  iilr^J»  io^l^  ioX'' 


[')  V    Lfy'î    /"oîVe   un    signe   avec   qcfi,    p.  ex.    *Jy^;    connue   n"lîO 

rnynïNnr  Prov.  6,13]. 

[-)  Ibid.  il  faut  lire  „LA  H,  p.  242  en  bas"]. 


2651 

Oj-Avf    ^Joj  j^^    b^LflS'    (lAj"b5    j^    »_;_^!    Jotrs?    ^-J^r*;^^    ^^  j'j^^ 

Qays  b.  el-Hatîm  dit,  n°  VI,  v.  7  : 

-o^  :i3  o  5^03  3o^:i-o-  os  .  

Du  siehst  die  sdiivarze  Lâha,  wie  ihre  Farbe  rot  ivard  (von  Blut) 
JJnd  loie  auf  ihr  jeder  Hûgel  und  jeder  steinige  Ort  (durch 
die  Hufe  der  Schlachtrosse)  geehnet  loard. 
'Amir  b.  et-Tofeyl  dit,  n°  VIII,  v.  6: 

J?k:Z  I  /ic<z/e  ^e/5^  ^^/ïe  host  in  the  lava  of  Darghad, 
The  prey  ofioild  heasts  and  vidtures  loith  long  hanging  feathers. 
N°  XXIX,  V.  3;  LA  IX,  47  : 

J«(^  /  will  siirely  seek  you  ont  at  al-Malâ  and  '^Uioârid, 
And  I  will  bring  my  horsemen  down  \ipon  you  at  the  lava 

of  Darghad, 

Le  thème  ^^  correspond  à  l'hébreu  2i6  dans  nhiNiri  pxn^ 

Osée   XIII,  5  *)  ;   voyez  Poznanski,  Z  D  M  G  LXX,  466,  où  il 

cite  Yehûdâ  bin  Barâm:  liULXi^  oLà^'^  ',^  v'-*^'^  f^  <2>  v^^ 

L.j,w-o_5    '-^y,:>    slX^'   D"'tt'13'l  D"»!!?    'iJ^:^.l\    'iLf.:^-    ^JLa    ^_^-^-w.    CheZ- 

Abu-1-AVaiîd,  el-Usûl,  col.  339,  nous  lisons:  o^b  ^3  mmx^n  pxi 

L^^î    ^!    eFj^î    ^c.^(    3)11    J_5    iL.^    ^^    V^^i_5     ^ciÎ2x:t    ^[^!_5 


')  Brockelmann,  VGSS  1,428  n.  2. 

2)  LA    LIï.  3)  la  ^^'^^. 

■*)  (jiJa*jt    [jD.\   ^   dans   la   traduction   des  missionaires  américains 
à  Beyrouth. 


t^^w^w^''^ 


2652 
^•yj'^lJî  ^^-o,  e«^?*e  fe-s  deux  harras^);  ïabarî  I,  1468,  10;  Boh. 

111,32,11:    Jc>.     -sîL^    O'    j«.3iJÛo    jjrjJ'    A>Lii    L-._J^    Q^"    w-»J-o    Jï 

Icc  5C>S ..  ^, 

"^  Ji'  uUJC*sx  (j^-JCa«  f»i-*I:'l  ^'^^  o^r^  ô'^  "^  J^  rrr^-''^  CT^*^ 
OJLJ  ^io  (_5'sx*î  ^'f  dLiO  (JvC  ,.-^  U:^  *.x]jo  (jr-ij'  vi^^Us  Je" 
oA^aJ'i    \J>Jsj>   Je"    Liî    Juiis    JJ'.am.^!    ^!    Ji    JJCXJî    OjJij'3    j«J"    UjÇ 

(^^  pjlo  (jr.^^î  ^\^.:^  ju,  J^t  ^  JLî)  c^.^  J-P!  O^*;^^' 
(iUPî  ».4jfh']  Jj'  ^i  xjlaj!  oAj  ;  I.  el-Gauzî,  Kitâb  el-adkiyâ", 
p.  89/90  à  propos  d'un  cheik  qui  avait  parlé  à  No'mân 
d'une  manière  peu  respectueuse:  ^^^f  :^^jJ^''  '^}  o^"^'^  ^^ 

Cette  locution  était  un  idiotisme  médinois  qui  fut  ensuite 
répandu  hors  de  là  par  ceux  qui  voulaient  imiter  le  langage 
du  Tîigâz  et  du  Prophète.  Une  anecdote  qui  se  trouve  dans 
Buryat  el-wu'^ât  d'es-Suyûtî,  p.  202  dans  l'article  sur  Bekr 
b.  Habib  es-Sahmî,  illustre  bien  cet  emploi.  Son  fils  'Abd 
AUâh  raconte:    ^  j*;*^'   cr^   t**^  o^  ^c-^r^^  (3'  (j^  li^'  S^^ 


')  Après  ce  mot,  un  ]\Is,  ajoute  iJui*    a.Li-, 

[2)  II  Chr.,  XVI,  8.] 

p)  Voir  Moiitz,  Arabien.  p.   II.] 


2653 

xJt    o^ïb    f»>:^^JW    J.3    ^'^J'    «AP    (3    !À-0    .s'loj!    *il!_5    iLLÎ!    cJ>     ^•vo 

.(jilAjî     3;^-:^     OO     S-A^Jij     L>y*^i!     3;''-;?^     '^"^'^     (^  ^"^ 

Yâqût,  ibid.,  p.  239, 5  raconte  que  I.  el-A'^râbî  ^)  s'est 
servi  du  même  idiotisme  en  critiquant  Abu  Hiffàn  en  ces 

termes:  ^_^-!^  v_r*-''  f^^  f*-^'  L-^-aJ^-j*^  ^^W  ^  '^-^  J^:^  c^> 

à    quoi    Abu    Hiffân    riposta:    ^bj^Li!  L^iî   (^vj^3   ijyOJ   Lo 

Zamahsarî,    Asâs   II,  234:    J,  J!>ot  ^^"15  Ji^  L^^yj"^  lW  ^-^ 

Sur  l'origine  de  l'européen  lava,  lave,  voyez  Vollers 
ZDMG  LI,  312:  „Was  die  Lava  io"^  anbelangt,  so  finde  ich 
nirgends  einen  deutlichen  Hinweis  darauf,  dass  die  euro- 
pàischen  Formen  jûnger  sind  als  die  semitischen  und  dass 
uns  das  Wort  uber  Spanien  oder  Italien  zugekommen  sein 


3  f: 

')  Yâqût  IV,  335   ^^^.   Sur   llù>^!,  être  dépilé,  <Ja^,  voir  LA 
IX,  140,  12:    A^-'    jHr'.    %     'fi.   LÎ24^J[5    *-i^   .^î-àXi!    Jw>y)    \Lk>p>\ 

et  LA  IX, 318:    j^^.>l£^JjI^   LÔ£   JJÛIJî   J^IÇj^vJt, 

2)  Le   texte   de   Yâqût   porte:   ^^^[5   »t*^^   ^   r^    LL>,  lisez  i-2i> 
jj'j  et   Srl>~Î5  qu'est-ce  que  Bu^rah  a  à  faire  avec  et- Liib?  Ensuite  Yâqût 

continue  ainsi:  L^jo',.=>    ^^xj    'xJ<jiCK.i\   ic^"^    (j'y    '^   '*-ê'l>^    i^r-^    AAaj 

3)  1232. 

*)  Le  texte  s-l^^lî;  ce  qui  est  incorrect. 


2654 

muss";  Littmann,  MD,  p.  101:  ,,Lava  wircl  von  den 
Orientalisten  aus  dem  echt  arabischen  lâba  'ein  mit  Lava- 
steinen  bedecktes  Gebiet'  hergeleitet,  von  den  Romanisten 
aus  lateinisch  labes  'Sturz'  oder  lavare  'waschen',  die  beide 
auf  den  fliessenden  Lavastrom  bezogen  werden;  bis  die 
Geschichte  dièses  Wortes  von  seinem  ersten  Auftreten  an 
genauer  untersucht  ist,  mùssen  wir  uns  damit  begnûgen, 
dass  'Allah  es  am  besten  weiss'  "  [Hellquist,  Svensk  etymol. 
ordbok,  p.  400  s.v.  lava:  „Enl.  somliga  till  lat.  lavare^ 
tvâtta;  enl.  andra  lân  frân  arab.  ;  dunkelt"]. 

Voyez  aussi  Wetzscein,  RB,  p.  18;  Loth,  Die  Vulkan- 
regionen  (Harra's)  von  Arabien,  ZDMG  XXII,  365  ss.; 
Doughty,  Travels  1,422;  11,71;  183;  216;  l'index  11,620; 
V.  Oppenheim,  Vom  Mittelmeer,  l'index  s.v.  ■3j>;  Dussaud, 
Rapport,  p.  454  0- 

J:^,  u,  et  é"^,  u,  manger^  673;   LA  III,  184:  L=>JJ  ^,^^1  -^ 

G,  Ci- 

xo  ^  îTjb^;  XII,  373:  wXllt  s^^i  ^  ^  j^^  ^^1  ^^î  J^Qs 

et  p.  374,  3:  j*àI'  j,  ^,jr^^  '"^J^l  4>^l5-  —  Sur  la  signification 
de  chercher  qu'a  aussi  ^^5,  voir  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  309; 
d'après  Beaussier,  „J  est  chercher;  d'autres  exemples  de 
cette  forme:  J^  -«j,  ziijemandhingehen.'Wetzstem^Z'DM.G 
XXII,  151;  ^j/yi>JS  (j^c  -y,  entrer,  expliqué  par  o^  et  ,ji>3>, 
ibid.,  p.  148;  ou'Lâ*i!  ^}^  lyr-^h.i  sie  siichen  nacli  Futter, 
Stumme,  TTBL  v.  412, 
iL>y,  NachforscMmg,  ibid.  v.  64. 


[')  Sur  w^,  partie,  tribu  =  'Ti,^i^:^,  voyez  GLB'A,   p.  72,   cf.  MMC, 
p.  501,  V.  -14;  5135,4  d'en  bas;  546,1.] 


2655 

„y,  pi.  '^Ç,  Nachtwàchter,  Stumme,  G  TA,  p.  80;  aussi 
Beaussier  et  Dozy  s.  v. 

^'^.  u,  paraître^  briller  117,21;  1157,9;  peut-être  variation, 
consonan tique  de  ^'^,  i,  ci-dessus,  p.  1631  en  bas,  voyez 
surtout  l'exposé  détaillé  1531  et  ss.  ;  des  thèmes  apparentés, 
601  et  1257;  sens  primaire,  1534  [voir  GLB'A,  p.  74]. 
En  Dt  oJjiaJ)  (^  J'à  est  dévier  de  la  route^  s'égarer.  Aussi 

trans.,  amincir,  Lebîd,  Mo'all.  v.  25  (J^vàJI  o>yb  *>:>"^)  i)- 

_y,   faire  flotter,  agiter^)  =  %^,   Syr.,   mais  aussi  dans  le 

Sud   et  dans  toute   l'Arabie,    1532  et  ss.  ;   aussi   sauter  en 

selle,  904  n.  5  ;  en  'Oman  =  class.  ^•J,  faire  allusion  à,  1533  n. 

_J,   pl.  _y>,   selon   Stace,   p.    124   sub  2)lank  aussi  qL^, 

table,  160,  7;  1716;  ^j>jL),  le  Qorcm,  514,  cf.  KAT,  p.  541.  — 

Ji^fii^  ^JJi,   la   table  gardée,  513;   1716,  voir  aussi  Marçais, 

TAT,  p.  461.  —  .,^>    J,  entendement,  1532;  1716. 

A.>^,  dans  le  Nord  apparition  d'une  chose,  1534;  ys^àJî  i~>y, 

/a  première  lueur  de  l'aube,  1532;  1650,  1.  En  Dt  toztr,  p.  ex. 

À_;yjL   Uj  x=>^  c>^jÀi>,  /rt/  /"«/^  un  tour,  mais  je  ne  l'ai  pas 

trouvé,  1534;  en  'Oman  détour,  TJmweg  =  '^^,  mais  aussi 

Bergvorsprung,  1534. 

Jyi,  rapide,  1532;  MAP,  p.  445,5  d'en  bas. 

-^,  aubaine,  1531. 

-lxLî,  e>i  zig-zag,  sahhî,  1534. 

Xj!?^",  observation,  1533  n. 


')  Jacob,  SiVD  1,66  à  tort  entstellen. 

2)  En  Syrie  aussi  f-^^,  brandir,  laisser  flotter,   1532  s. 


2656 


o^  =  o"^,  se  sauver^  RO,  p.  204,  7;  avec  ^^  s'éloigner,  ibid. 
§  429  et  p.  310,10  [voyez  d'ailleurs  GLB'A,  p.  74]. 
05":^,   cacher^  RO,  p.  212,2;  ci-dessus,  p.  1512  n.  2. 
oj^Lj",  se  cacher^  ibid. 

^■^  =  0^,  se  réfugier,  Qâmûs. 

(_^-.Ji!,   (??r/   par  défaut  de   la  langue   ne  prononce  pas  bien 
les  lettres. 

-j":^,    u,   i,    1040   [s'attacJter,  p.  ex.  (j:,Jiib  x*^  -b':^,  LA  IX, 
272,  2  ;  aussi  trans  ,  enduire,  luter  (un  bassin),  ibid.,  p,  271,  2  : 

.[xj    Ax_5    >iA/*    ^'Li    (j^    i-)V^    im'    "^'    'yï*'''    *i^!    "^    ,o'j    LV?.    -«A^^ 

-bj.j,  amollir   en  pressant  avec  la  main,  p.  ex.  pâte  ou  pain, 

Dt  =  -LJ,  1040  n.  4. 

ip'j::t  =  _b^,  1040. 

[ ^-Ly   lûtT  (lûçlï),   pi.  -în  ou  'alwât,  peclerasta,  Rossi, 

AS,  p.  226]. 

-by,  coîYzts  recfalis,  ci-dessus,  p.  651. 


£r' 


^y,  pi.  ^I^î,  j)^^^Y  (de  toute  chose),  Yémen,  1544  s.  En  Dt 
coll.,  correspondant  à  J^^  et  prononcé  avec  l  emphatique, 
voir  1. 1. 
p^],  plus  iietit,  1545. 


2657 

jj"^,  u,  avec  J,  convenir^  gut  steJœn,  819,6  d'en  bas  = 
Meissner,  NAGI,  p.  106,2  d'en  bas,  correspondant  au  class. 
^^,  i.  Voir  ci-dessus,  p.  2350  n.  1. 

^^,   u,    mâcher,  673;  796  n.;  Stace,  p.  30;  Boh.  IV,  55,3; 
voir  -"b^,  ci-dessus,  p.  2654,  cf.  dUc  et  dVJ',  màclier'^).  Dans 
le  Sud,  où  ^jvia^  est  inconnu,  ^"^  est  courant. 
,iJ^- =  ^^,   mâcher]   J^  d^",  parler  beaucoup  sur  qn,  pour 
la  plupart  en  mauvais  sens. 

J 

^J,  voir  ci-dessus,  p.  2655  n.  2. 

j.^,   U,  blâmer,  LB'^A,  p.  75,13;  probablement  apparenté  à 

^^,  Vollers,  VS,  p.  89;  cf.  Festgabe,  p.  48. 

*^J,  couvrir  de  blâme,  avec  v  pers.,  117,  26;  1540;  en  "omânais 

reprocher,  avec  ace,  RO,  pp.  300,8  et  329,7. 

^^■,  j;rt«/er  les   dommages-intérêts,   982  2);   se  porter  garant, 

avec  v  ou  ^5,  ^  U^^i  ci-dessus,  p.  633.  Aussi  se  repentir, 

avec  J.£  ou  ^,  RO  §  343  et  p.  329,3. 

^^sUa-!  ,  s/c/i  blamieren,  347,  2  d'en  bas. 


h 


')  Selon  LA  XII,  272,  ^i)yî  et  ïXiLo,  lettre,  missive,  viendraient  de 
e^î,  mâcher,  j«àj!  ij,  tiL^'  Ui"^,  comme  iu^  ij.  j»!-.^'  U'^/^'  *^^ 
mais  en  vérité  ^iXJ),  envoyer  est  métathèse  de  d)"^,  "|N^,  rt?ïh- 

2)  Sur  r^)-^',  voarten,  verweilen,  voir  Nôldeke,  Fiinf  Mo^all.  11,24. 


2658 

*J,    blâme,   u;^'   *^,    outrage   de   la    maison,    346.    Aussi 
dommages-intérêts,   521,9;   558;  982;  prix  du  sang,  348  et 
ci-dessus,  p.  874. 
1^,  dimin.  ;  ^L^jy  b  yalweymâh,  quel  blâme  !  117 ,  26  ;  1540. 


.  ^y,  dans  certaines  locutions,  élôn  =  sû,  Damas,  733; 
*st\=>  ^^J  oij,  comment  est  votre  terre?  1274  n.  7;  ma  boh 
lôn,  z7  n'g  a  pas,  1293;  Mhammad  lown  "edd  an- 
negîle,  Mhammad,  àhnlich  einem  imversiegharen  Brunnen, 
MAP,  p.  241  n°  8;  ^^  =  'iLsl^  ou  -d^JÛJ^.,  Wetzstein, 
ZDMGXXII,  117.  —  Aussi  JJ  par  métathèse,  Marçais, 
TAT,  p.  483. 

^y,  i,   tresser,   Dt,   1534    [lawê,   attorcigliare,  Rossi,  AS, 

p.  194]  ;  voir  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  310. 

icJ,  pi.  o'ui,  bataillon,  166,17;  aussi  détour,  1727. 

^yi,  class.,  tranchées  d'estomac,  MAP,  p.  420;  en  Dt  ^y^'^). 

^y,   pi.  iùyt,  étendard,  drapeau,  459  s.;  1430  ss. ;  cf.  Prinz^ 

Altorientalische  Symbolik,  p.  97. 

^,   pi.  oM.-^'  tji5^j  class.,  les  détours  du  chemin;  ^*^-, 

vcdlées,  1658,  3. 

(_p,  pron.  rel.,  voir  422. 


'J  i^j^^   (sans  voyelles)  =  ayi-lj,  1705. 


2659 

ji-J,  pourquoi,  9,3;  38,10;  41,4;  RDI,  69, 3,  prononcé 
les,  lîs,  aussi  les,  lésé,  lié,  38  n.  4;  363. 

N_^  [frotter  (le  corps)  avec  une  KâJ,  touffe  du  -^J,  tissu 
réticulaire  qui  enveloppe  le  pied  des  branches  du  dattier, 
Dozy;  ensuite],  cribler  de  coups,  424.  —  Aussi  ^ftj'^5,  ibid. 
«.juNLi",  se  cribler  mutuellement  de  coups,  ibid. 

^\ 

^^<C^^-i^,  voir  Festgabe,  p.  47. 

V 

j^,  citron,  1590  [du  pers.  ^^i  ou  j-^-^j,  Vollers,  ZDMG 
L,  648]. 

^^  lin,  lin,  jusqu'à  ce  cjue,  86,1;  voir  Stumme,  MGT, 
p.  314. 


r 

[Sur  la  nasale  affriquée  7w%  voj'ez  Cantineau,  DA  1,46; 
Et.  1, 17  ;  II,  130;  Margais,  Tlemcen,  p.  23  et  ci-dessus,  p.  2390 
n.  1;    sur   l'affaiblissement   du    w?   final  dans  ^S,  f^,  etc., 
Cantineau,  Et.  1, 18;  II,  128  •)  et  ci-dessus,  p.  2583  n.  2J. 
^>^  [Brockelmann,   VQSS  1,  §§48  et  58]   I.  Sîdah  Xin 

')  Cf.  Goitein,  JG,  p.  166  et  Rossi,  App.,  p.  236, 15:  ,,-m,  -n  e  talora -? 
finali,  specie  dopo  vocale  lunga  accentata,  quasi  non  si  odono  nella 
pronunzia  deiraltoj)iano;  es.  '^Amrâ(ny\ 


2660 

283/4,  cf.  Vollers,  VS,  p.  187/8;  Zamahsarî,  el-Fâ=iq  I,  205, 4. 
Pour  ce  qui  est  des  changements  différents  que  peut  subir  m, 
on  lira  aussi  Rûzicka,  KD,  p.  73  ss.  Quant  à  la  mimation 
et  à  sa  variation  postérieure,  le  tanwîn,  il  suffit  de  renvoyer 
à  p.  1185  ss.  et  à  L»,  ci-dessous,  p.  2663.  Dans  LLA,  p.  14 
nous  lisons  que  ,,dans  le  'Masriq',  c'est-à-dire  le  pays  à 
l'Est  du  Yéman,  on  dit  mâyo  et  mâyum,  eau"  [cf.  Hdr, 
p.  718  et  ci-dessous  sub  tU].  Il  faut  ajouter  qu'à  Zebîd  les 
Bédouins  parlent  avec  mimation,  p.  ex.  burrum,  tandis 
qu'à  el-Moha  et  à  el-Hodeydah  on  dit  burru  ')  [voir  ES  Y, 
p.  13  n.]. 

>V:  1074  n.  1;  ci-dessus,  pp.  129  sub  ^  ^^  1349  n.; 
Brockelmann,  VGSS  1,221;  222;  Rûzicka,  KD,  pp.  76  et  90 
[Cohen,  B  S  L  P  XXX,  152,  n.  36]  ;  I.  Sîdah  XIII,  284;  el-Gâsûs, 
p.  167;  Hôfnî,  p.  15  ss.,  oi^i  sont  rapportés  plusieurs  exemples 
de  la  permutation  des  labiales,  comme  .-otjl  ^\j=  .^xJt  oU 
et  tL-wjî  j,  .LX*.il  |^L«  =  i:'u(vJî  ^  j<Jyj\  ^\j  dans  le  dialecte 
des  Banù  Mâzin  ^j.  Cf.  aussi  ^J^  dans  la  rime  pour  jJ'u^, 
RD  1,15,17. 


')  Ms.  Landb.  n"  12:  „Un  de  mes  amis  fit  le  pèlerinage  à  la  Mecque. 
Il  était  à  chameau  et  voulait  descendre.  Un  Bédouin  vint  lui  offrir 
son  dos  pour  y  poser  le  pied.  Mon  ami  s'excusa  en  disant  qu'il  ne 
convenait  pas  de  mettre  le  pied  sur  un  arabe  libre.  Le  Bédouin  lui 
répondit:  ma  nahnu  il  la  fi  ma'isatin  dankah.  Mon  ami  me 
raconta  cela  pour  me  prouver  que  les  Arabes  du  Higâz  parlent  encore 
avec  les  désinences  vocaliques". 

2)  Le  cheik  Abu  ^Otmân  el-Màzinî,  après  avoir  été  présenté  à  la 
cour    du    calife   el-Wâtiq,    raconta    cet    épisode    en    ces    termes,   ibid  : 

o,3  0-^_iù_  ,rl3  ^  ].. 

_>o    c>J^    j^^Ij    H^lîi'    ^^    u=^->'^    ^    ^    ''y-^vr'    ry    c:^j^    J^' 


2661 


<^i,  1258;  1705. 


>j,  852;  1002;  1684;  ci-dessus,  pp.  847  et  2379  sub  ^'L£  = 
^^Lii;  I.  Sîdah  XIII,  286,  2 '). 

Élargissement  d'une  racine  bilitère  par  w,  comme  I>  et 
*p>;  oo  et  *2o;  éj>  et  *5o;  J  et  *;i;  l\p  et  j.AP,  etc.,  317 
et  n.  2;  1387  et  n.  1;  ci-dessus,  p.  778  sub  ^o;  p.  831 
sub  ^^o;  p.  1155  sub  p^^;  el-Gâsûs,  p.  27. 

Dédoublement  de  la  consonne  médiale  par  m,  comme 
j£  et  j4Si]  .AP  et  ,lV?;  ^^.îxj  et  r^.*-^',  700;  1257. 

Sur  les  verbes  quadrilitères,  formés  par  le  préfixe  wî, 
comme  ia^<-',  marcher  en  balançant  le  corps^^^:$\f^  s' asseoir 
en  affectant  de  grands  airs^  voyez  la  longue  liste,  Festgabe, 
p.  49  et  ss. 

L«,  suivi  de  >iî>JjtL«,  p.  ex.  117,28  et  LB'A,  p.  7,21; 
^2^,  I.  SaM  V,  145, 16;  Streitfragen  n°  15  et  16;  I.  Sîdali 
XIV,  16,  4  d'en  bas:  L»  Ooy.  Joj  b  ^i)^*/»^  L\jj  q-'*^  o^-^*^ 
.-,5'umJî_5    ojj^î  (£.8>^  kjlJI  Bj*^!  ^cX»^.X5  ^ijy«!    U_5   LV;   qa^^^î 

Lo_5    'Aj.V    o\— ii    Lo     ..Y^J.3     .-axjLwj!    cu^a:^"^    -oJIawwO    l^A*j    (^AjS 


1)  Cf.  A^  et  AP5  (M.  el-M.,  p.  2292  «3J^   'Â^y  ^î^'  *^  ^j)î 
J.A5  et  Uï  (LA  XX,  31. 10  d'en  bas   ^SjLxJ.',    H^LXiJi;  p.  32,7  ^AiJS 


2662 

[Comme  ils  ont  l'âme  ferme!  Comme  ils  connaissent  bien 
Ce  par  quoi  le  noble  moslim  protège  son  honneiw!] 
Voyez  Wellhausen,  ZDMG  LV,697;  Hdr.,  p.  17;  LLA, 
p.  55;  RO,  p.  20;  RD  II,  109;  Marçais,  Ûliid,  p.  96; 
Brockelmann,  VGSS  11,11:  Farina,  G  A,  p.  196.  Contraire- 
ment à  la  plupart  des  savants,  qui  regardent  \m^  comme 
un  élatif,  Farina  maintient  l'ancienne  théorie  de  l'origine 
verbale  de  cette  forme  '). 

U   exclamatif,    p.  ex.    Js-<i>  ^^  U,    que  de   chevaux!  >c-^,  U 
wJlJCIi   lÀP,   que   ce   chien   aboie!   1635  et  n.  —  Lo  Lj,   que  de 
fois!,  p.  ex.  jâ   ma  qitlek,   wie  oft  hahe  ich  dir  gesagt, 
RO,  p.  20;  RD  II,  109. 
Le,  corroboratif,  Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen  n°  189,5: 

û_  _  -c- >i  G  G  _■    ce 

Lo;-«..i!     ..-aÀaxJ     s3l^     O^^w'i  .-Aile     Lo      r— ^«3      (M^^-^'-^^S 

Und  die  heiden  Aqram  und  "Âmir,  ja  "Amir, 
Waren  wie  die  Lôwen  von  Eâdah,  welche  die  Beute  unter 

sicJt  zu  kriegen  suchen. 
[Cf.  l'emploi  semblable  de  ^\  p.  ex.  jo-,  ^'  J.:>j  ^J:'*^^1 

Wright,  Gramm.  II,  316 C;  Brockelmann,  VGSS  11,197]. 
Lo  après  certains  substantifs  temporels,  comme  (J;^-=>,  Xr.'./*, 
*-.oj,  j._jj.   Le   Ms.   Landberg  n°  39  contient  la  dissertation 
suivante:    „Dans  LB'^A,   p.  3,15,   nous  lisons  min  hînin 


')  La  fille  d'Abu-l-As\vad  ed-Dn'alî  lui  dit  un  juur  de  forte  chaleur: 
,i^    lAwCi'    Lo    \jÎ     b.    Le    père    ne    le    comprit    pas    bien    et    lui    dit: 

i  _  5  ;  -5 

X^L^'    —^    iLyj    L,   mrt   filial  c'est  la  chaleur  du   Tilichnali.  „Je  ne  vous 

l'ai   i)as   demandé",   répliqua   la    fille,   ,,mais  j'ai   voulu  exprimer  mon 

étonnement   de  cette  chaleur".  —  ,,Dis  donc   ,->-    ^Vci'    Lo",  la  corrigea 
alors  le  jjère,  Add.,  p.   159,4. 


2663 
le  fa  et  dans  le  texte  en  lettres  arabes,  p.  39, 16  ^^  ^'^  ^y,. 
On   pourrait  donc  ci'oire  que  c'est  ici  la  nounation;  ce  qui 
n'est  pas  le  cas  ').  C'est  ^\  ^.s.=>,  comme  yômin,  p.  14,  34  est 
j^,î  j.^,    cf.    Prov.    et   Dict.,    p.    158,1:    hîya    kàtamet 

s  1  r  r  a  h  â  1  a  h  î  n  i  n  à  g  â  g  ô  z  h  â,  elle  garda  son  secret  jusqu'au 
moment  où  son  mari  revint;  ibid,,  1.8:  min  hînin  sâfàrt 
lâqèt  mou^allimtî  mâili  ilâ  sôbî,  depuis  que  tu  étais 
partie  je  trouvais  que  ma  patronne  avait  de  V inclination  pour 
moi]  Brockelraann  11,617.  Dans  un  récit  du  Haurân,  nous 
trouvons:  y  Oman  sa  ru  baMd  ""an  ahàlhom,  lorsqu'ils 
furent  loin  de  leur  famille^  et  LB^A,  p.  60  v.  7:  asùlluh 
b  i  y  ô  m  a  n  y  â  b  a  s  e  r  -  r  î  q  b  i  1  -  h  a  s  a,  je  le  dégaine  le  jour 
que  le  suc  des  intestins  se  dessèche.  Un  esclave  d'Ibn  Rasîd, 
avec  qui  je  travaillais  à  Damas  disait  promiscue  yôm 
kunt  et  y  Oman  kunt,  lorsque;  ce  n'est  pas  non  plus  la 
nounation,  mais  an  déterminatif  =  in,  qui  est  plus  commun. 
Nous  trouvons  31,  15  (Haurân)  yômin  r  a  m  û  h,  lorsqu'ils 
jettent  en  bas  la  cible^  ce  qui  a  été  rendu  dans  le  texte 
arabe,  p.  34, 5  par  ^j.^.  L^o,  mais  cela  n'est  que  pour 
expliquer  yômin,  voyez  737  n.  3.  Le  waqcin  du  dialecte 
de  Ma'^lûla  doit  donc  venir  directement  de  waqtin  et  non 
de  waqtan  =  ,^i  c>>^^,  Nôldeke,  ZA  XXXI,  208.  Comme 
ces  combinaisons  avec  in  ou  plus  rarement  an,  Socin, 
Diw.  III  §  56,  sont  prononcées  comme  un  seul  mot,  on  a 
supposé  que  c'est  là  la  nounation.  Je  le  croyais  aussi 
auparavant,  Prov.  et  Dict.,  p.  174/5,  mais  j'ai  déjà  réfuté 
cette  opinion,  734  et  ss.  et  ci-dessus,  p.  540.  Le  fait  qu'on 
peut    employer  in   et  ma,   dans   certains  cas,   promiscue^ 


[')  GLB'A,  p.  16  min  liîiiin,  aussitôt,  lire  aussitôt  que.  lh'\A.,\^.\Q\, 
il    faut   bifTer   „biy6nian  60,17",    1.  9   d'en   bas   et   „yômin  14,34", 
1.  7  d'en  bas]. 
Landbebg,  Glossaire  Datînois  167* 


2664 

comme  l'a  déjà  relevé  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  179  n., 
prouve  que  in  dans  p.  ex.  kêf  in  kfin  ou  kêf  ma  kfin 
Prov.  et  Dict.,  p.  174,  n'est  pas  la  nounation,  pas  plus  que 
dans  le  raaghribin  kîfèmma,  de  n'importe  quelle  manière, 
où  l'adverbe  aurait  reçu  la  nounation  selon  Marçais,  Ulâd, 
p.  160,  ce  qui  serait  une  innovation  extraordinaire  et 
absolument  contraire  au  génie  de  la  langue.  Dans  le  tri- 
politain  mnéîjin  zîhâ,  de  quel  côté,  Stumme,  MGT, 
p.  273, 15  =  Barth,  PB,  p.  145,  ce  n'est  pas  non  plus  la 
nounation,  mais  ayy  +  le  démonstratif  général  in,  736. 
Dans  biêé  in  kân  et  èyyâ  kitâb  in  kân,  Prov.  et  Dict., 
p.  173  s.,  je  ne  vois  plus  la  nounation,  contrairement  à 
Nôldeke,  BSSW,  p.  6  et  à  Barth,  o.l.,  p.  148  n.  1,  mais 
le  même  démonstratif  in  (=^an)  que  nous  trouvons  dans 
kêf  in  kiln  et  yômin  (=yôman),  car  on  peut  aussi 
dire  kêf  ma  kfin,  yôm  ma  kân.  Nôldeke,  1.1.  n.  6  le 
paraphrase  par  ^'  o^^'  et  ^^^!  j._^.,  en  citant  Littmann, 
NAVP,  p.  44  V.  128/9  yômin  titla",  lorsque  tu  sors. 
Cf.  '^ÀjJ  qÎ^  ïJ^^,  Wetzstein,  o.l,  p.  84,11;  Socin,  Diw. 
III,  241,  5;  ^J  est  cependant  la  prononciation  la  plus 
commune.  On  ajoute  même  les  pronoms  après  in  dans  tous 
les  dialectes  de  l'Arabie:  yômènnuh,  etc.,  Socin  1.1. 
§§56  et  200;  ci-dessus,  p.  119.  Ce  sont  là  des  conjonctions; 
\.?jj^  ->.=>  Uli  *«_j,  lorsqu'elle  vint  chez  elle,  récit  d'el-Qaçîra; 
naqâzit  yôm  inni  sifteh  (fell.)  =  nqizt  lamma 
^ufto,  je  me  suis  effrayé,  lorsque  je  le  vis,  Bauer,  PA, 
p.  158  n.  10.  Socin,  o.l.  III  §56  dit  que  anna  est  rare. 
Cela  est  vrai,  mais  cette  prononciation  existe  aussi.  Ibid. 
§200,  il  cite  cette  phrase  de  son  Diwan  n°  1,  v.  6: 


2665 

Adfâ  hidârah  'ogbe  mâ-lî  miéâ  dalg') 
Elle  (se)  couvre  de  son  voile  après  avoir  ynarché  non  voilée. 
^jÂ^\  est  couvrir^  1646  et  ci-dessus  s.  v.,  et  l'on  dit  J-^Uî  ,^J>j:o  = 
JJJ!  (*-t^;  (^  L<*^5  terme  de  guerre,  couvrir  =  protéger 
contre,  MAP,  p.  389,17.  Socin,  o.l.  §200  voit  en  li  le 
relatif,  tandis  que  c'est  la  conjonction  temporelle;  lâ>lâ, 
469  et  ss.;  526  n.  3;  >li,  par  imâleh,  RD  II,  119  h,  où 
il  y  a  des  exemples;  Brockelmann,  VGSS  11,643  rem.  2, 
oîi  nous  avons  un  "bS  avec  imâleh  et  non  pas  une  contamination 
avec  le  relatif  li;  c'est  la  conjonction  conditionelle  ■^=^. 
Dalg  est  véritablement  dalg<,JiJLb,  libre,  sans  liens, 
ci-dessus,  p.  2219.  Sur  [jc<^±>,  voir  ci-dessus,  p.  2183. 

Le  même  phonème  in  se  trouve  dans  le  tunisien  kîfen- 
hûa,  kîfen-hûma,  kïfènnek,  kîfènkum,  etc.  = 
tripol.  kîfènhu,  kîfènhum,  klfènnâk,  kîfènkum,  etc., 
Stumme,  G  TA,  p.  130;  MGT  §198;  732/3.  Stumme  y 
voyait  d'abord  la  nounation,  mais  MGT,  1.1,  il  s'est  rangé 
à  l'avis  de  Nôldeke:  en<an  (ou  plutôt  in).  —  On  peut 
aussi  remplacer  i  n  <  a  n  par  m  â  après  quelques  substantifs 
temporels^),  p.  ex.  (j-w>,  iLcL.,  c>«i^,  *^.  =  L»  (jv>5  ^  iC^Lw, 

Ui  Le  =  U/ ^^t  j._^.  Mais  après  ^^!,  j^î,  Axj,  JL>  et  Js.:>, 
465;  1454  n.;  RD  II,  §25c;  §30p,  û^,  Jolc,  ^^,  J^i,  j.s', 
^,  jotî,  ^A,    on    trouve    toujours   U,   469.    Avec   quelques 

£ 

particules  la  lurah  a  aussi  ^^\,  comme  p.  ex.  U  a*j  et  Juu 
J,  Brockelmann,  VGSS  11,628;  Reckendorf,  AS,  p.  475; 

2)  Lo  est   quelquefois  ajouté  même  après  i^'^  <  q^,  comme  Prov.  et 

Dict.,  p.  208,  mîn  ma  raèsikak  bitlôkat,  quiconque  le  prend  se 
poisse;  Brockelmann,  VGSS  1[,661. 


2666 

Lo  ^  et  q1  ^,  Brockelmann,  o.  1.,  p.  617;  U  JjtJ  et  ^^1  Joti, 
Reckendorf,  o.  1.,  p.  401  et  le  même,  SV,  p.  569;  Lo  ^  et 

i 

^i  J^,  Brockelmann,  o.  1.,  p.  628;  Reckendorf,  AS,  p.  477  '), 
de  même  que  j^î  c;.r^,  p.  ex. 

Da  lieferte  er  aus,  cils  die  Not  kam 
dans  les  Muhtârât,  Nôldeke,  Z  G,  p.  106  ^).  Ces  substantifs 
temporels,  usités  comme  adverbes,  peuvent  aussi,  dans  la 
lurah,  être  suivis  de  o],  p.  ex.  <xXJu^,  ^>^^^5  '■^^_y.i  etc., 
Nôldeke,  o.  1.,  p.  63;  mais  s'ils  sont  employés  comme  con- 
jonctions temporelles,  il  n'y  a  que  o]  qui  puisse  leur  être 
adjoint,  p.  ex.  o]  ^^^^  au  temps  que\  6]  tAxj,  apj-^s  que^ 
fréquent  dans  le  Qoran,  =  ^^i  l\*j.  Ici  les  dialectes  ont 
o'  e>V>  et  Lo  ^^,  737,  ou  "li  (J^^. 

Après  J^  on  peut  aussi  mettre  ■^,  qui  est  ici  une  particule 
temporelle,  465  et  ss.,  p.  ex. 

C'est  que  je  regarde  d'abord  avant  que  je  voie  la  pluie, 
467,  5.  Brockelmann,  VGSS  II,  628  rem.  2  cite  cette  phrase, 
où    il    voit  la  négation  "^,   comme   aussi   dans  les   autres 


')  Quant  aux    verbes,   on    y    trouve,    dans    la   liirali,   aussi  w  ou  q', 

p.  ex.  L«  JJs  ou  q'  i3»ï,  L«  ^3L^  ou  qÎ  3^1  Fleisclier,  Kl.  Schriften  I, 
473;  Brockelmann  11,604;  Reckendorf,  SV,  p.  508;  le  même,  AS,  p.  400. 

Cf.  aussi  L*  Jy^,  ibid.,  p.  409;  aussi  JJ^  Lo,  mû  tonna  (<t61na) 
b]iaddâr,  so  lange  wir  in  diesem  Hanse  simi,  Weissbach,  ZDMG 
LVIII,940  [cf.  GLU'A,  p.  47]. 

o£ 

2)  Aussi  Lo  (j-^p*  (JvE.  ot  ,<ji  (j>p-  (J^,    ou    tempfi    que,    Nôldeke  1.  1., 
où  il  y  a  plusieuis  renvois  à  la  littérature. 


2667 

exemples  qu'il  y  mentionne:  'abl  is-sams  ma  tallat, 
avant  que  le  soleil  se  soit  ^eye/LiUmann,  NAVP,  p.  23,3. 
Ici  le  Bédouin  du  Nord  dirait  qabl  es-sams  ila  (ou 
ilya)  tallat  et  dans  le  Sud  qabl  es-sams  là  tallat 
ou  qabl  ma  (ou  là)  tallat  es-sams.  C'est  que  Lo  est  en 
vérité  aussi  peu  la  négation  que  dans  le  sud-arabique 
i^j^  'bJ  =  '^  ^jV>,  465  d.l.  ;  737  n.  4  =  L»  yv.>  =  |^l  yy>  ou 

dans  L«  ^,  ^  Jyi,  RD  II,  124  p,  ^  Ck^,  ^  c^-i^,  474, 
lo  ^  ^^  etc.,  470.  Brockelmann  cite  aussi  Rhodokanakis, 
WZKM  XXV,  66  waqt  la')  =  waqt  le  =  waqt  âlledi, 
467.  Selon  Rhodokanakis,  ce  la  serait  une  transformation 
du  relatif  li^),  mais  c'est  plutôt  le  temporal  la>li,  qui 
se  confond  alors  avec  le  relatif  li.  La  conjonction  '^  =  IJ>i 
devient  aussi  en  dofârî  li,  RD  II,  119  h.  SAE,  IV,  120  en 
bas  le  texte  porte  :  qâlen  le  h  à  là'^bî  lèmmâ  teqanà*"! 
w  a  - 1  î  b  e  - 1  h  è  r  g  î  k  ù  b  b  î  k  î  s  h  a  q  e  1  -  f  u  1  û  s,  elles  lui 
dirent:  amuse-toi^  jusqu'à  ce  que  tu  sois  satisfaite^  et  lorsque 
tu  voueras  t'en  aller,  verse  le  sachet  de  moymaie^  et  ibid., 
p.  123  §37:  qâlen  lehâ  li-gâ^  (gê)  zaùgis  wa-be- 
tsîrî  le-zùli  (mustarâh)  qûlîle-zaîigis,  elles  lui 
dirent:  lorsque  ton  mari  viendra  et  cjue  tu  voudras  aller  aux 
lieu:v  d'aisances,  dis  à  ton  mari;  ibid.,  p.  130  §27:  qâl 
luh  àbrâ  auwel  min  'ayâlek,  eli  gîbet  tnên  ''ayâl 
lî  wâl.iid  minhum,  il  lui  dit:  je  désire  le  premier  de  tes 
enfants,  si  tu  en  as  deux,  l'un  sera  à  moi.  On  trouve  même 
benî  =  Lo,  RD  1,38,2;  II  §  21  b. 
Ce  1  â  peut  aussi  devenir  i  1,  comme  M  S  0  S  V,  94  n°  2  v.  5  : 


')  466;  474. 

2)  Cf.  waqcil  dans  le  dialecte  de  Ma'lûla,  ZA  XXXI,  210. 


2668 

WiHê(i)l')  hîn  ilyigînî  ma  adinn^) 
Et  la  nuit^  lorsqu'elle  me  vient,  je  ne  le  sais  pas. 
Ibid.,  p.  98  n°  2  V.  2  : 

Hîn  erif(i)tnî  ''alîl  ula  nsah(e)t 
Loi'sque  tu  m'as  quitté,  je  suis  tombé  ynalade,  et  je  n'ai  pas 

recouvré  la  santé. 

Le  tunisien  qbèllà  yetla^û,  avant  qu'ils  montent,  ne 
contient  pas  la  négation,  comme  le  croit  Brockelmann,  1.1.; 
Stumme,  G  TA,  p.  142  donne  èéri  Ihàm,  qbëllâ  twàlli, 
achète  de  la  viande  avant  de  revenir]  il  dit  p.  176  que 
qbëllâ  est  34^  + là  et  „que  la  est  pour  ma,  en  partie 
pour  faciliter  la  prononciation,  en  partie  sous  l'influence  et 
l'impression  de  là  ='31".  On  n'a  pas  besoin  de  réfuter  un 
pareil  argument. 

.1^  U=^^  ^1  après  un  substantif  doit  être  traduit  par 
n'importe  qui,  quel,  quoi,  736^);  Rhodokanakis,  SL  1,34: 
irgeyidein,  irgendivas.  ^1^  U  ^«^1  ^^,  quoi  que  ce  soit,  Tabarî 
11,772,5;   Barth,  PB,  p.  171;  cf.  KA  VIII,  20,  5  d'en  bas: 

»3u\x:  ^y,  (^^wv'jc^'^î  J^.  —  Le  maghribin  emma  après  nhâr, 
sa 'a,  waqt,  wên,  ba'd,  wâs,  etc.  ne  contient  pas  non 
plus  la  nounation.  Dans  wâsemma  p.  ex.,  c'est  wâ  + 
sey  +  in  +  mâ,  où  in  ne  me  paraît  pas  être  la  nounation, 
comme  le  croit  Marçais,  Ûlad,  p.  160/1;  Barth,  o.  1.,  p.  171. 
Dans  les  mots  énumérés  ci-dessus,  U  est  l'adverbe  relatif 
temporel;  ce  n'est  pas  la  négation.  Ce  qui  prouve  que  in 
n'est  pas  non  plus  la  nounation,  c'est  qu'on  peut  le  détacher 
du    mot   principal   et  y   aiïixer   les  pronoms,  comme  dans 


')  Le  mètre  est — w-/-w-/ — vx_  ;  il  faudra  donc  lire  wiUéle  hîn 

2)  =  m  â  ad  ri. 

3)  Voir  aussi  ci-dessus,  p.  118. 


2669 

min  h  î  n  i  n  n  i  m  a  d  cl  è  y  t,  depuis  le  mojnent  où  je  suis 
partij  737  n.  4;  y  ô  m  en  nu  h,  depuis  que,  Wetzstein, 
ZDMG  XXII,  76,  5  et  128.  On  ajoute  même  L  après  yôm 
in,  p.  ex.  Schmidt-Kahle,  VEP  1,136,2  d'en  bas  ""umri 
ma  duç[t  ahsan  min  hal^asa  min  yômin  ma  râhat 
binti,  je  n'ai  jamais  goûté  rien  de  meilleur  que  ce  souper 
depuis  que  ma  fUle  s'en  est  allée;  ibid.,  p.  170  §5:  h  as- 
su  It  an  min  yômin  ma  a  h  ad  hâdi  qata''  sàrilte, 
le  sultan  depuis  le  jour  qu'il  l'avait  prise^  coupa  court  à  son 
travail.  Ici  on  aurait  aussi  pu  dire  min  yôm  ma  râhat, 
min  yôm  ma  ah  ad. 

Kahle,  ibid.,  p.  69*  compare  ce  U  judicieusement  avec  le 
français  que.  le  c^j^  =  q'  wO^  correspond  aussi  à  lorsque, 
<Cilla  hora  quam;  min  h  in  in  ^depuis  le  moment  que  ou, 
plus  récent,  où]  la  différence  qu'on  a  voulu  établir  en  français 
entre  à  Vinstant  que  et  dans  l'instant  où  est  purement 
académique.  Cet  adverbe  relatif  que  correspond  donc  à  l'arabe 
Le,  "bJ  et  ^,!  {^^\).  On  dit  ,*,xAJiit  U  tJ>!,  469  =  lamma  s-siibëh 
=  ilâ  s-subh,  Brockelmann   VGSS  11,600.   Sur  ce  L»  = 

^!,  voir  Brockelmann,  ibid.,  pp.  604;  617. 

Torczyner,  ES  S,  p.  131  soutient  que  le  ma  en  question 
n'est  autre  chose  que  la  désinence  de  l'accusatif  et  qu'elle 
se  serait  détachée  du  substantif  auquel  elle  appartient. 
Selon  lui,  ma  apparaît  alors  comme  conjonction,  et  cela  se 
serait  appliqué  à  d'autres  mots,  comme  Uj,  à  côté  de  v;i 
UJLL,  Uls,  Uijî,  UixS^,  Lc'lX^.  Ce  ma  se  serait  donc  rapporté 
à  la  proposition  suivante,  o.  1.,  p.  157.  Rhodokanakis  avait 
déjà,  dans  SL  1,35,  identifié  hînin,  yômin,  waqtin  et 
yôm  inna,  waqt  innu  au  démonstratif  min. -sab.  p  dans 
p.  ex.    nna  \7\  nûv  =  class.   2jj  j,_^.   et   dial.   ^  ^.y\  j.^   ou 


2670 

^  L«  j.^.  Torczyner  accepte  cette  identification  et  il  y  voit 
le  développement  de  la  désinence  de  l'accusatif  devenue  une 
conjonction  qui  appartient  alors  à  la  proposition  suivante. 
Il  veut  même,  o.  1.,  p.  7  que  ma  soit  absolument  „bedeutungs- 
los"  après  un  accusatif,  comme  U  î^f. 

Mais  il  est  à  remarquer  que  Lo  a  vraiment  un  sens  général 

dans  L«  s'ji.'i  aussi  bien  que  dans  les  mots  qui  n'ont  jamais 

le  tanwîn,  comme  U>oj^),  ^^^  et  '^.*-s>~t^\  Dans  U  J^^,  un 
homme  quelconque^  irgendein  Mann,  ce  U  ne  saurait  être 
séparé  de  ^j^  U»,  ti'iinporte  quoi,  400  n.  Et  comment  pourrait- 
on  faire  remonter  la  iû^L^^'  U  '")  à  la  nounation,  c'est-à-dire 
à  la  mimation?  lo  Ù.x^  ^c*^^'?  donne-moi  un  livre  quel- 
conque  =  dial.  sudar.  ^J^  Lo  ^\jS  ^^aj!  ou  ^^6  ^^\  ^jcs'  ou 
v«^:bCJî  ^y^  ^«jLo^   D'après  la   théorie   de   Torczyner,  L»  dàX=>, 

une  qualité  quelconque,  U  'u^o^,  à  un  jour  quelconque,  U  iJL=>  J,, 
dcï?is  ï«?îe  situation  quelconque,  locutions  citées  par  Barth, 
PB,  p.  170,  auraient  originairement  eu  le  tanwîn,  accompagné 
de  Le,  provenant  du  même  tanwîn! 

Nous  savons  que,  depuis  l'aurore  historique  de  l'arabe, 
„le  m  â  indéfini  se  suffixe  aux  noms  et  aux  adjectifs  neutres 
à  l'accusatif,  pour  former  des  adverbes",  Barth,  o.l.,  p.  172. 
Les  hypothèses  de  Torczyner  se  perdent  dans  la  nuit  des 
temps.  Aussi  loin  que  nous  connaissons  l'arabe,  il  y  avait 
la  nounation  en  même  temps  que  la  particule  Lo,  et  si  la 
théorie  de  Torczyner  repose  sur  une  base  acceptable,  les 
Arabes  auraient  déjà  longtemps  avant  Hammurabi  détaché 
l'accusatif  du  tanwîn  du  mot  pour  en  faire  une  particule. 


')  P.  ex.  ^^  U^l,  Qor.  LVII,  4. 

2)  Wright,  Graram.  II  §i36a,  rem  e;  Fleisclier,  Kl.  Scliiiften  1,472. 


2671 

Ma  science  ne  me  mène  pas  jusqu'à  cette  selva  selvaggia  e 
nera^  où  je  ne  vois  aucune  lueur  qui  puisse  nous  éclairer. 

Je  suis  donc  persuadé  que  in  dans  hîn  in,  etc.  n'est 
pas  la  nounation  et  ne  provient  pas  de  la  nounation,  c'est- 
à-dire  la  mimation,  mais  que  c'est  là  un  démonstratif  relatif 
indépendant  =  ^jî  et  U,  comme  le  français  que. 

Brockelmann,  V  G  S  S  II,  534/5  prétend  que,  dans  les 
dialectes  modernes,  il  n'y  a  que  le  maltais  qui  ait  conservé 
hîn  et  que,  dans  les  autres,  hîn  est,  en  général,  remplacé 
par  waqt.  On  a  vu  que  cela  n'est  pas  tout  à  fait  correct". 

U  avec  J,  prononcé  comme  un  seul  mot,  mâlak  ou  mai 

h  a  1  -  m  à  s  1  a  h  a,  qu'as-tu  à  voir  dans  cette  affaire  ?  =  class. 
iC^JLitt  »À^  Lo^  tiU  lo,  Prov.  et  Dict.,  p.  21  ;  ^^\  £"%P  JL« 
.^Jyu^  Qyyj  l>jl^,  d'où  venaient  les  pleurs  et  les  lamentations 
de  tout  ce  monde  ?  Merveilles,  p.  25,  9  ;  m  â  1  -  k  u  m  %  a  1 1  ë  t  û 
1  bâb  \\\(\,  ivanmi  habt  iJir  die  Tiir  offen  gelassen?  RO, 
p.  33,  3  [voir  Reckendorf,  A  S,  pp.  397  et  449]. 
Lo,  négation;  aussi  prononcé  ma,  comme  lil,  526  n.  3; 
contracté  avec  un  mot  suivant,  commençant  par  une 
consonne  sans  voyelle,  mantanèyt,  799,6;  cf.  medri 
(môdré),  ci-dessus,  p.  770,9  d'en  bas.  —  o!c  Lo>mâ'ad 
ou  ma'âd,  comme  la^âd,  1139;  aussi  mà'ad,  640  n.  2; 
1518  ss. 

Le  avec  les  pronoms  personnels,  24, 15;  695  ss.  ;  RD  II,  129; 
Brockelmann,  VGSS  1,52  [cf.  ci-dessus,  p.  2604  et  n.  1]. 
D'autres  exemples:  m  an  a  sî'  qahWi,  je  ne  suis  jkis  im 
qabîli,  104,  15;  *>L«y  bL»,  je  ne  suis  pas  comme  eux.,  288,  7 
d'en  bas;  m  an  a  si  ""âwizin  neh,  je  ne  le  veux  pas  ^  721,6 
d'en   bas;   ,  ^^^^  ^SU,   je   ne   suis  pas   un  vil  chat.,  1134,6 


2672 

v.jLb!c^  liL»,  il  n'y  a  rien  entre  moi  et  ^Afif^  1307;  ^_^  Jyixi  IjU, 

je  ne  me  fais  pas  de  soucis,  1401  '). 

Le   avec  v_j  dans  une  proposition  négative,  j.^^  ^a^j  _^  L», 

//  ?i'(/  pas  été  creusé  par  la  main  des  hommes,  1710,  7.  — 

Sur  le  sens  de  *j  L,  voyez  1293  et  ci-dessus,  p.  129. 

kAs.  Li,  es  maclit  nichts,  RO,  p.  148,9. 

s^  Le,  //  7i'i/  a  pas,  1293  [cf.  ci-dessus,  p.  2445]. 

^^  u,  il  n'y  a  pas,  1293  s.;  Hdr,  p.  628;  ma  s,  307;  jiU, 

LAm,    p.    54    n.    5  2).    —    mus  <  ma    hû    sî,     négation, 

hû^    mus   këbîr   fi    ^ômreli,   il  n'est  pas  vieux,  539,6 

d'en  bas.  —  mâmyè,  nicJtts  mehr,  mâniys  mé  fil  ged- 

wyje,  es  ist  kein  Wasser  (mehr)  in  dem  Krug,  RO,  111,8 

d'en  bas. 

"Î!— U,  seidement,  663;  665  ;  avec  suppression  de  U,  652,  d.l.; 

662,  6  et  n.  2. 

jLp — Le,  seidement,  167,19;  663;  665. 

.  U  L«,  on  dirait  que,  avec  négation,  LoaJî  J,  o*:>j..«  eOb  L», 

HB,  p.  274,9  d'en  bas. 

JU  L»  et  j.'j»  u,  voyez  sub  ^^y 

Sur  le  Lo  prohibitif,  voyez  ci-dessus,  p.  1579. 

j.j3Lo,  corde,  voyez  ci-dessus,  p.  1269. 

;^^ 

^Le,  particule  chez  les  Bédouins  du  Nord,  cdlons  donc,  490,  5 
et  3  d'en   bas;    664,7   d'en   has  =  LB'A,    p.  3,23;    ibid., 


>)  Harfouclie,  Le  drogman  arabe,  40  éd.,  p.  192  donne  poui'  Beyrouth 
m  a  n  n  î,  m  a  n  ii  a  k,  manne  k,  m  a  n  n  o  li,  m  a  n  li  a,  m  a  n  n  a,  ni  a  n  k  o  m, 
manlioiM  [MMC,  pp.  201;  '230;  272,  v.  9;  4:53,0  d'en  bas  mâ-ni]. 

(2)  ma  sî,  loenn  nich l  =^  odct\  andernfalls,  Goitein,  Joni.  n"»  00; 
OH;  1257.1 


2673 

p.  73,11;  ci-dessus,  pp.  455,2  d'en  bas  et  456,3  [mais, 
MMC,  pp.  160,19;  212,  v.  16;  272,  v.  10,  etc.;  Cantineau, 
Et.  11,209],  voyez  663  s.;  ^  Lo>^^  L«>yJ  L«>-.^>^L«. 
Sur  -uL  L,  voyez  665  en  bas');  ^Sj>  ^'JJ^   ,*±.  L»,   'Awâliq, 

lÀ^  (_cAic  -yo ,  Dt,  j'ai  seulement  ceci,  ibid.;  ma  h  a  1  y  i  t  a  1 1  i  b 
mêr  yidûwir  lim-zikâh,  il  ne  fait  que  mendier  par  ci, 
par  là,  ne  cherchant  cpie  l'aumône,  167,19;  1728;  uem- 
''arab  gâlesîn  harig  mèr  qarâibeh  u'^ayâl  ''ammah 
y  i  d  h  0 1  û  n  h  o  m  u  y  â  h,  les  Arabes  restent  hors  de  la  maison, 
mais  les  membres  de  sa  famille  et  ses  parents  entremit  avec 
lui,  818,13;  an  a  bâsîr  qàfam-bahm  lum-wasal  fi 
Wâdi  Fahmân  mêr  innah  ""agî"  em-tiqinnâ^  ilêha, 
j'irai  chercher  les  chevreaux  à  la  flaque  d'eau  dans  le 
Wâdi    F.,    mais    c'est    qu'il   est   difficile   d'y   mmiter,    1484; 

wé.!  J4^'  {^'^  -^  £y^^"  ^'î  ^^  table  branle,  mais  je  ne 
suis  pas  capable  de  la  soulever,  1736;  mêr  ehna  bg 
nesûwi  maslàhna,  jetzt  also  icollen  loir  das  tun,  loas 
uns  passt,  Festgabe,  p.  15,20;  em-dâbbeh  lim-rukûb, 
mêr  i  r  k  à  b  h  a  e  n  t  e  h  w  i  1 1  a  e  r  k  i  b  li  a  1  a  h  ô  r  m  e  t  a  k, 
der  Esel  ist  zum  Reiten:  entweder  sollst  du  ihn  reiten,  oder 
du  làsst  deine  Frau  ihn  reiten,  ibid.,  p.  15,7;  kullin 
salîb,  mos  in  mâr  enteh  salîb,  tout  le  monde  est  fort, 
ce  n'est  pas  seulement  toi,  Dt. 

■{^lo,  pi.  ^iyi  <  hind.  Ç^^  ^),  bateau,  1433  ;  Moritz,  Zanzibar, 


')  On  trouve  aussi  «y«  q^,  sans;  ,5jij'  ^ty*  ,j-i,  sfois  erreur,  659,4 
d'en  bas. 

[2)  Je  n'ai  pas  trouvé  ce  mot  dans  le  dictionnaire  iiindoustani  de 
Shakespear,  mais  apud  Moleswortii,  A  Dictionary,  Marâthi  and  English, 
2.  éd.,  p.  625,  nous  lisons:  "îT^cTT  A  kind  of  boat.  It  is  from  four  to 
ten  or  twelvc  candies"]. 


2674 

p.  88;  Jayakar,  OD,  pp.  662;  821;  RO,  pp.  25,10  et  126; 
RD  1,38,  20,  21,  33,  36  ');  Jahn,  M  S,  p.  213  écrit  masuwâ, 
masûwet.  Cf.  aussi  Merveilles,  p.  203,  où  il  s'agit  d'une 
petite  barque  chinoise,  nommée  m  au  chu  as  [et  Kind., 
p.  92,  où  sur  l'autorité  de  Miles  la  byiU  est  décrite  comme 
„a  rough  rowboat,  in  imitation  of  the  European  type"]. 

JL»  et  ^Lo,  être  préparé  «,  surtout  avec  la  négation,   1763. 

*      I 

*i«,  cent^  rendu  par  mi'ëh,  mi  eh,  mî'eh,  mîeh,  mi'èh, 
miéli,  mi  h,  miyàh,  mi  y  eh,  miyèh,  màyeh,  mâyèh, 
8,13;  10,2;  41,16;  109,17  et  n.  b;  123,8  et  n.  1;  124 
n.  2;  1380  et  n.  3;  1400  n.  4  2)  et  ci-dessus,  p.  1773.  Voyez 
aussi  1554  et  ss.,  où  sont  discutées  les  formes  dans  les 
autres  dialectes.  [Cantineau,  Et.  1,106  mîye  (mît  à  l'état 
construit)  dans  tous  les  parlers  de  nomades  étudiés]. 
* 

2j^,  tirer  Voutre  à  eau  en  haut,  Hdr,  p.  714  [Brâunlich, 
Islamica  1,507].  Probablement  de  -U^P),  1513;  ci-dessus, 
p.  1123  [Brockelmann,  VGSS  1,532],  non  pas  de  la  racine 
^.i:^^,  citée  1161. 

oi/o,  régaler,  92,  3. 

&*;^/fl,  utilité,  avantage-,  8tumme,  T T B L,  v.  644  :  U5-.-cc^Ji  :\*x<, 

Genuss  cler  Liébencien.  —  'ijusji\  J.\j,  846;  935. 

')  1,38,  30  et  39,1,5,9  m  an  su  w  a. 

2)  Dussaucl,  Les  Arabes  en  Syrie,  p.   111:  n"'?2  DJD,  /"""  cent. 

3)  Uhiicl,  )).  47, 5:  ^l^    b!  _pjJl   bU-^J  ^'    ^3   à)^.   l5^'   f-»^':5 


2675 

^^  ci-dessus,  pp.  450  et  458  [Feghali,  Synt.,  p.  208/9]. 
^^  ou  <ci  =  wÀ:v^,  Gast^  Glaser,  PM  1884,  p.  175. 


* 


,^ysA,  pi.   ^-^y^,  partie  postér^ieiire  des  épaules  sur  V omoplate^ 
Hçlr,  p.  714;  ci-dessus,  p.  1651;  MAP,  p.  341: 

An  a  bâtt   allâh   fi   mtûnak 

AV   al-hadr  bên   ^ujûnak, 

Ich  lege  Gott  auf  deine  Lenden 

Und  den  M.  Georg  zwisdien  deine  Augen^ 
mais   cette   traduction   de   mtûnak   est  erronée,  cf.  Hdr, 
p.  65  V.  8. 

ïCjLX^,  lumbago^  Hexenschnss^  Dt. 
^^lixi,  jacket  (with  sleeves),  Stace,  p.  90. 


^  [i,  aussi  \JJ>,  u,  étendre  (une  corde)],  verbes  congénères, 
1161. 


r 


^oto  [u,  mêler]  de  V   ei:^^,  1106. 


^ÀA 


y<A^  se  répandre^  p.  ex.  le  blé  qu'on  laisse  tomber  d'un  sac,  Dt. 

5  ^ 

s.yi/o,  pi.   ^Li/«,  nuage]  voyez  ci-dessus,  p.  256. 


O^JiA 


jJlo,  façonner,  tailler  pour  donner  la  forme  voidue,  583; 
1036;  Hdr,  p.  714;  .Jahn,  M  S,  p.  15,8,  cf.  ji^  et  ^^ 
[voyez  aussi  J\Iarçais,  TAT,  p.  463]. 


2676 

Jjoo,   mi  tel')   'âdi,   comme  d'habitude^   Damas,   54,15.  — 

mi  tel  mâ  =  U/,  104,13;  1462. 

y^^,  ci-dessus,  p.  4  [cf.  Ronzevalle,  p.  57]. 

r. 

gsx),  11,  class.,  rejeter  pai-  la  bouclier  LA  III,  185,  4  d'en  bas: 

«LUxi  x*:a*=>  (j*^à;lî_5  ic^-L^  ^.,ô>5î  \>Lc  *JJî  ^^^o.  q--^  v,i>.jAo  j, 
«-Jiij*  L^^3  t^-wJ-  Le  ^^-  ^  Q^'^'j  fJl*j!  ^Uo^!  J:  »^  ^j,,.sJi  ^i 
f^î  ^j^  V<^'  f^-  ^  ''^'r^^i  mais  dans  le  langage  vulgaire, 
g^  est  sucer ^  humer ^  boire,  369;  1025;  cf.  ,^,  LLA, 
p.  65  n.  4. 
x.^,  gorgée,  LLA,  p.  65;  RÇ  11,55. 

[j^/i,  u,  et  Jw:?^,  a,  class.,  se  couvrir  d'ampoides  (main)]. 

o  o 

J-rsAx,    matière,  pus,   Hdr,  p.  714;  Stace,  p.  104.  —  J^-^^u^i, 
boidon,  plaie  qui  sécrète  du  pus,  Dt. 

iJl:sn^,   Wasserbehàlter,  Teich,  Vollers,  ZDMG  L,  635  d'après 
Dozy;  iJLsn^,  mare  cVhivernage,  Carbou,  pp.  109  et  207. 
J^Lc,    pi.  J^lyo^j  ^  cr>-^,   pl-  ijrr'lr''    grand    trou    dans    le 
7'ocher,  étang  ncdurel,  citerne,  rattaché  par  les  lexicographes 
classiques  à  J^'^),  mais  plutôt  originairement  ^^Lc  de  la 

')  D'après    Stmnrae,    GGA    1909,    y.   888   niitel    [^^clon    Rossi,    A.S, 
p.  200  siib  corne  miti  ou  mifIJ. 

2)  Ci-dessus,  p.  06;  voyez  aussi  ci-dessus,  p.  '253  eu  bas. 

[3)  LA  XIII,  11, 7  d'en  bas:  ^^^   ^Ll!    <fjl:il^   ^   ^   jL:>Uil 
.[JB\^  ^)j'i   o'^Li^'  ^'  j^'  f^-   ^i4i   oi^    !^! 


â677 

même    provenance   que   pN,   ^.l"f,   '>^^l,   baquet^  bassin  ^)^ 
que  l'on  combine  généralement  avec  l'akkad.  agan(n)u2), 

Beaussier;  Vollers  1.1.;  Marçais,  RM  TA,  p.  485;  Stumme, 

GTA  §§61  et  110    [Rossi,   AS,   p.  244   ma'gil,  pi.    ma- 

wâgil   sub   vasca].   On   pourrait  aussi  penser  au  classique 
d^^y  ou  jy^jî  creux  oii  Veau  ci'oupit. 


C^ 


.is4^,  fumigoter ;  buvoter,  1025. 


C 


^^^   a,   i,   u,   être  usé,   être   effacé,  751,5.  Cf.  L:^,  u^:s^  (de 

^  +  (j..:ix)),    ^Ji^    (de     .;?~4  +  oi:>). 

»    > 

**^,  ce  qui  est  autour  de  la  pupille,  Dt. 


c>>-:<'^  =  c>--»^,  être  très  chaud,  573. 

^/i,   Zmer,   satiner;  aussi  regarder  avec  des  yeux  hagards, 

voyez  430  ^). 

.Ls^,  coll.  coquille,  huître,  "Azzân,  Balhâf,  nom.  unit.  ».L5^. 

j^^xi,  912,7;  1527;  Qàmûs  s.  v.  :  l;L<'^^  tj^v.^  tit-S"  i<:j.lJ-  j^^ 

«iXSj    »j-gJ^    '*H'''3   '*r-^^    'r-^'^3    "j-^^^    8j5=^   3 S    sigj    LibLsj    Lg.^^^^ 

.o|^'    sj*]^    «_ji!i    «_j?3:5    sjSSi 

')  Ci-dessus,  p.  60.  ^)  Ziinmern,  AFW,  p.  .33. 

[3)  Sur  y^<-^,  voyez  GLB'A,  p.  75.] 


2678 


ij^^,  a,   crépir^  enduire  (le  mur)  arec  un  mélange  de  terre 
et  de  bouse  de  vache,  50,  11;  359  n.  5  [cf.  J^]. 


oir^^^,  écrasé,  Dt 


,  class.,  anéantir,  hébr.  pnr:,  cf.  ,*-«.  Aussi  en  Dt. 


J^,  a,  enduire,  voyez  ci-dessus,  p.  1396  n.  4  [cf.  e>^^; 
sur  ^o>i,  voyez  ci-dessus,  p.  2164]. 

J^<'^,  enduire,  604, 15  ;  ci-dessus,  p.  1896  n.  4  'j. 

[Ls^,  a,  u,  effacer,  être  effacé] 

^^jj>\  être  effacé,  se  fondre,  7,9;  69,25;  1079. 

h, 

:^^,  moelle,  1025;  1106;  1629;  cerveau,  Prov.  et  Dict.,  p.  440; 
RO,  p.  346,8;  RD  11,55;  Carbou,  p.  163  [Cantineau,  DA 
II,  1  muhi),  pi.  mljûh;  le  même,  Et.  11,215  mokk,  mukl<, 
mokk,  pi.  mkôka,  mkâk;  Feghali,  Synt.,  pp.  275,  10  d'en 
bas;  413,12;  445,15  m  eh  h,  tête]-,  akkad.  muljlju,  crâne, 
ci-dessus,  p.  1657. 

^,  fendre,  sillonner,  896.  Selon  Haupt,  Die  semit.  Wurzeln 
QR,   KR,   XR   (A.JSL   XXIII),    p.  251,    J^^,  „das  von  dem 

')  J-:i^v*,  497,8,  où  les  mots  ,3*.^^'  i5  i3^  n'ont  pas  (Hé  tfaJnits 
[peut-être:  Js-5^v^',  lieu,  ietnps  convenable;  place,  emploi  que  Von  occupe 
dans  le  monde;  sur  J«IiJ,  voir  1391  et  Dozy].  -, 


2679 

das  Wasser  durchrauschenden  Schiff  oder  auch  von  dem  die 
Wellen  teilenden  Schwimraer  gebraucht  wird",  serait  déno- 
minatif de  *U!  ^,  cascade  '),  ce  qui  n'est  pas  probable. 
^,  nez^  voir  ci-dessus,  p.  1658. 

^Lo,  voir  896  s.;  ii^'-o  ioUà^M,  ibid.,  cf.  Yollers,  VS,  p.  189; 
e  1  i  p  p  u  m  â  h  i  r  t  u,  stvomauficàrts  fahrendes  Schiff,  Zimmern, 
AFW,  p.  45  et  n.  S^). 
^j:^U,  voyez  897. 

^y^,  ibid. 
*     • . 

ij^  [class.  u,  i,  a,  écrémer;  baratter;  agiter  le  seau  dans 
le  puits,  Brâunlich,  Islamica  1,502],  792;  baratter,  Hdr, 
p.  255,  3  et  n.  2;  Stace,  p.  197  [Rossi,  AS,  p.  236  scuotere]; 
abrahrnen,  RO  §235.  Voyez  aussi  (ji^i^,  ci-dessus,  p.  648. 
En   akkad.  m  ah  â  su,  frapper,  blesser,  hébr.  pD,  écraser^). 

ij^:^'^,    Hofnî,    p.    47,5:    ^^.^^jt-i   ■,^^^_  ^.  cj;^^'  ^y)^^  iji^^^^î 

iojs^,  ^^Ver  (le  glaive),  RD  II,  55,  comme  dans  la  lurah,  où 
ia;^  Q^t  diM^^ï  pénétrer  de  part  en  part  ifihçhQ),  et  [j^pi\  j.  Jai^, 
ci-dessus,  p.  667,6  d'en  bas.  Ibid.,  p.  668,  9  d'en  bas,  nous 
lisons:  ,,Mais  en  Hdr.  et  en  Dt.  ±1^  a  un  tout  autre  sens, 

vhv.",    à    savoir    ia^.*j1,    se   moucher,   943    [LA   IX,  274, 6 


')  j>,  tmmnurer  (eau  qui  coule). 

2)  Voir  aussi  Ungnad,  Babylonische  Briefe  n°  233. 

3)  En  hébr.  aussi  l'riD,  Scttôpfgefàss,  du  sens  fondamental  innruhren, 

herumschûtteln,  Levy,  .\  H  W  B  111,309;  sur  un  autre  thème  ^*n!0,  voyez 

Delitzsch,  Prol.,  p.  70/1. 

Landbekg,  Glossaire  Datîuois  168* 


2680 
d'en  bas: 

Î>C-         -^_  «o, 

Lb'Lj^.iL^Î   Ji5^>*j^  j^    Ja:<.>U'3   *j      ^.    ,^'   \ài'   ,^   *ùi5^v«   o\i^  L.'t  -^.-a 

ioyi3  ïl\-o  xIajs^>/«3  -jjlxavÎ  j3'],  cf.  Meissner,  NAGI,  p.  143 
tëmahhat,  sicli  sclmduzen;  en  néo-hébr.,  cn's  est  moucher 
(une  lumière)  [Dalman,  Aram.-neuhebr.  Wôrterb.],  cf.  -k^^j, 
.96  ynoucher,  Bittner,  Sh  II,  7,6  d'en  bas  [Cohen,  BSLP 
XXX,  144].  —  Dans  le  sens  de  frapper,  Ja^s^  est  d'ailleurs 
synonyme  de  J^-^-  'j. 

Jo:^,  class.,  cendre^  voir  595  2). 

è^^:s?,  naschen,  1025;  Stumme,  G  Ta,  pp.  37  et  180. 

(j:^^,  rincer  la  hoiiclie  en  y  faisant  jouer  l'eau,  1096. 
^<a^^^  se  rincer  la  bouche^  ibid. 

3^  [u,  class.,  trans.  étendre;  m.i\:2ins.  s'avancer {]om') ^s'élever ^ 
monter  (fleuve,  marée)],  tirer ^  867,  1. 
Dans   les   dialectes    modernes,    3^    est   toidre,   1512   n.; 

secourir,  assister^   p.  ex.  \j'^  aU'  LiAxi,  i)/e?i  «oz^s  «  secourus 

de  son  conseil,  ^anazî,  1363  n.  ;  faire,  machen,  bereiten,  JL* 
jyLÎl,  faire  une  razzia,  Bédouins  du  Nord,  1161  n.;  LB'^A, 

p.  3,  33;  iU-ci^^'  JU,  tracer  le  billon,  1609,  12  et  n.  3;  donner, 


')  I.  Sîdah  VI,  101,10   d'en  bas:  k^CjuJ>    Û^ÀJi    ±,JS^    sJi^y^    io   ^^^ 
ioyto    'îAaj    *I2^^^    iJ^Ii»»^'.,  ci-dessus,  p.  559. 
f2j  Ibid.  lire  nD^?2n] 


2681 

aussi  chez  les  Bédouins  du  Nord,  346  ').  Mais  ce  verbe  est 

aussi   intransitif,   s'en   aller ^  partir^  337,  3  d'en  bas  ;  493,  4 

d'en   bas;    1363   n.    [MMC,   p.   438]  2),   Verbes   apparentés: 

ij<.x(,   (ji2^,   ^jr'^=^-,   Ï2-'»,   y^i  ^-^1    1161  ^).    [Voyez    aussi 

GLB^\,  p.  75] 

oJ^,  tendre^  1512  n.  =  LB'A,  p.  60,  11. 

oÂ<-',  s'étendre,  69,  3. 

•^JU,  jjiix  du  sang,  309,3  [GLB'A,  p.  75;    1^1  M  C,  p.  492]. 

sÂxî,  chaîne  de  l'étoffe  sur  le  métier,  575. 

l\w),  mesure  de  capacité,  ]\Iarçais,  TAT,  p.  464. 

j!Ax),   encre,  7,  10;.  318;  PtO,  p.  91,5  d'en  bas  [Rossi,  AS, 

p.  214];  aussi  o'A^,  1039,4  [si  cette  forme  est  correcte]. 
Peut-être  d'origine  étrangère,  ci-dessus,  pp.  337  et  563; 
Fraenkel,  AFW,  p.  247.  Pour  oLv*  on  dit  en  Hdr  aussi 
-2^,  HB,  p.  235  [de  l'ital.  tinta]. 


')  La  phrase  m  ad  cl  "^alèhri  hamsîn  gir^,  du  zahlle  er  itir  die 
fûnfzig  Thaler,  n'est  pas  un  mehrisme,  comme  le  dit  Jahn,  M  S, 
p.  40  n.  4. 

2)  Cf.  l'inscription  safaïtique  suivante,  Dussaud,  Les  Aral)es  en  Syrie, 

p.  137:  n^^y  n^n3  ■'LDTDT  =  o-*-»^    o^li    L-C^^i  ^'  '^  A^  ""<2  incursion 

(=^jij!    '-^),  e<  Allât  lui  fil  avoir  du  butin,  11G1  n. 

3)  Pour  ce  qui  est  de  l'affinité  supposée  entre  les  langues  sémitiques 
et  les  langues  indo-européennes,  nous  lisons  chez  Moller,  SI,  p.  13: 
„Urspr.  )n-  'dehnen,  strecken',  >'niessen'  (vom  Ausstrecken  der  Arme 
(oder  Schritte)  des  Messenden),  erweitert  semit.  in-t-  (arab.  m-t-t- 
'ausstrecken',  assyr.  m-t-x-  hebr.  syr.  m-l-II  'strecken,  ausdehnen, 
richten  auf),  m-t-  (arab.  m-t-t-  'strecken');  in  der  Bedeutung  'messen' 
semit.  m-d-  (assyr.  hebr.  m-d-d-  'messen',  hebr.  middâ  'Ausdelinung, 
Mass'),  m-s-  (erweitert  assyr.  w-.s-%-  syr.  m-s-H  'messen');  indogerni. 
mê-  (abgelautet  ma-)  'messen'",  etc.  et  ibid.,  p.  180:  „Urspr.  m-d- 
'messen',  redupl.  assyr.  hebr.  m-d-d-  'messen'",  etc.;  „vorindog.  ra-D-, 
indog.  m-d-  in  got.  milan  ags.  metan  ahd.  mezzan  'messen',  griech. 
lj.sSoiu.xt  ùbertragen  'ermesse',  {/.éhiiivoç  Mass  fur  trockene  Dingo,  ixérpov 
(aus  rneltro-m  ans  n%ed-tro-rn)  'Mass',  lat.  modus  'Mass',)nof/(î<s  'Scheffel'  ". 


2682 

o!3^,  gehend  zu,  Socin,  Diw.  GL,  p.  310  [MMC,  p.  586,5]. 
Jw^,  but,  785  =  LB'A,  p.  74,1. 


*       \ 


..J^>.A^',  1527  [GLB'A,  p.  75] 


o 

o 

cAx  meda^  ou  ^c=^Ax!,  récipient  à  eau  de  la  i^ipe-,  ci-dessus, 

p.  1276. 

KcAx:,  vulg.  iCcA^^,  selon  le  Qâmûs  w  ^î^^ij  ^J  ^^^  ç^î  J._x:>-  'jjt, 

Yémen,  ibid. 

Ai'Ax,  pi.  ,rJ*A/<,  ,tj'iX«,  îzof.T  de  coco  ride^  dans  le  Yémen 
pipe  à  eau,  ibid.;  Jahn,  M  S,  p.  274;  cf.  Manzoni,  Yèm.,  p.  10 
[Rossi,  AS,  p.  221]. 

vjîJwJ',  mâcher,  scJmaIzen;  avec  J^  pers.  se  moquer  de,  Dt 
[assaporare,  Rossi,  AS,  p.  218, 2]  =  class.  oilu',  goûter, 
savourer  qch  avec  un  bruit  de  la  langue.  Cf.  Jahn,  M  S, 
p.  214  [et  hébr.  pn^D,  syr.  ^ALol- 

jjÂ<-',  visiter  el-Medinah;  être  pieux  (chez  les  Bédouins); 
e^re  civilisé  (dans  les  dialectes  haçlar),  539  n.  3;  1497;  Hdr, 
p.  194.  Inf.  ^\3^,  539,2  d'en  bas. 

àLvuAxi,  ville,  650  n.  ;  d'après  RO,  p.  58,5  1.  Hauptstadt, 
2.  Friedhof.  Probablement  de  ^p^,  voir  ci-dessus,  p.  902 
n.l.  I.  Sîdah  X,  107,5  d'en  bas,  après  avoir  remarqué  que 
Jyw*».x(  peut  être  Joûx   de   Jww   ou   J.a«  de  J.^*^,  dit:  ^IjAS^ 


2683 

^L\^3  O^^   [•-r5^-^  *-J"^^V  i^**^  AJjtà«   ,-,»p>o'  iLi-JoV/o  ;  Yâqût 
IV,  445  à  propos  de   ^'^'r    -y^  %  iJ^iL    -^^  i«UjuVji    t,»^ 

.^^Là*-^    iCUs^^    C^''^3    ^.-^    i3>^    1  c-^J    jjuXJÎj    L:?tu     .^^    oi«^ 


8tX^ 


soV«,  voir  ^Cka. 


*  V 


^Ax,  vulg.  =  class.  J^,  étendre  (un    filet),    Socin-Sturame, 
Houw.,  p.  70  n.  [cf.  Dozy  s.v.]. 
cÂ^,  secours^  1523, 10. 


(Jr 


L><^ 


jîÀ/c  [u,   class.   couper^   mêler  d'eau  (le  lait);  frelater].  Sur 
l/'~Àx),  voyez  1106. 


^J^ 


^^oLo    m  il  dan,    pi.    q^^s,    corde.i    toron,    Lahig  =  5jc^,    Dt, 
1124;  voyez  sur  ce  mot  ci-dessus,  p.  1269. 


* 


^,  lier,  Rôssler,  M  SOS  1,65,3  d'en  bas;  66,6  marruh 
fôq  lô^dûl,  sie  handen  ihn  ait f  die  Lasttaschen;  cf.  class. 
yo",  tordre  fortement;  sur  ce  thème  et  ses  dérivés,  voir  ci- 
dessus,  p.  1426/7  '). 

jtX^^.,  être  coyistant,  durer,  cité  994  à  cause  d'une  étymologie 
assez  arbitraire. 


')    D'après    Holnia,    ZA    XXXII,  39,    1/    -^    se    retrouverait   en   ég. 
mrr-t,  ruelle  =  j*^f  passage,  peut-(''tre  aussi  en  ég.  rar,  canal. 


2684 

^^  fois,  1132  et  n.  1  ;  I.  SaM  I,  i,  51,  19:  Jjt  ^  y  xJlc  JyLs. 

»^,  /b/s;  »>î,  (/?(/  emmal,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  72; 
ensemble,   63,17;    88,5;  Hdr,  p.  715;  HB,  p.  259,2;  SAE 

VII,  13,21;  s^  —  'lxi,  2^<^s  dit  tout,  gar  niclit,  p.  ex.  ma 
«uftuh  marra  h,  icli  habe  ilin  gar  niclit  gesehen  (aussi 
îiA^'j  5^  —  L/î),  Snouck  Hurgronje,  o.  1.,  p.  71  n.  2  et  p.  73; 

ïJo'j  3-^,  (/?</"  einmcd;  ensuite  gdnzlich,  tout  à  fait,  ibid., 
p.  73;  SAE  IV,  83,  15;  sJiL.,  très,  Snouck  Hurgronje,  o. L, 
p.  63  n.  2,  p.  ex.  jâbis  bil-marrah,  furchtbar  Jiart; 
HB,  p.  259;  RO,  p.  117,  1  =  Jy^^^JL,  ci-dessus,  p.  539; 
quite,  entirely,  Stace,  p.  135;  »^t  j,  tout  à  fait,  Prov.  et 
Dict.,  p.  92  :  e  1  -  y  ô  m  ma  s  o  îi  f  t  o  u  f  î  - 1  -  m  a  r  r  a  ou  h  â  1  i  s 
ou  fî-1- marra  hâlis,  je  ne  l'ai  pas  du  tout  vu  aujourd'hui; 
cf.  Snouck  Hurgronje,  o. L,  p.  72.  Sur  5^,  voyez  d'ailleurs 
Bauer,  PA,  p.  91  n°  28.  —  ^yi  emrâr,  souvent,  RO, 
p.  115,  14  d'en  bas. 

yi,  pelle,  marre)  de  l'akkad.  marru  (probablement  de  sum. 
mar),  d'où  viennent  aussi  aram.  n^^,  syr.  j^Ço  >  g^'-  /^^ppov, 
fjt-xlpx,  lat.  marra,  franc,  marre;  aussi  ég.  m  r,  760;  de 
Genouillac,  OLZ  1908,  col.  470  [Zimmern,  AFW,  p.  41]; 
de  Morgan,  JA  1923  juillet-sept.,  p.  151   [Brockelmann,  ZS 

VIII,  117].  —  Aussi  ■^"^,  Meissner,  NAGI,  p.  143'). 

}^,    myrrhe,    1308;    1350;  1583;  L  Sîdah  XI,  214  et  218  2); 

hébr.    ib,    syr.    ]^îLd,    de    là  grec   (jLvVpx   [l'akkad.   mur  ru 
probablement   emprunté    au    groupe    sémitique    occidental, 
Zimmern,  AFW,  p.  58]. 
^cyi,  expliqué  1062  ss. 

')  Ibid.  marrâr,  llackenurheiler. 

2)  Cf.  Krauss,  ZDMG  LXX,335  [et  surtout  Giolimann,  SA  1,148]. 


2685 

ioyi,  collier  de  perles^  RO,  p.  388  n.  1  ;  m  arrîah,  H 3,  p.  101  ; 
marrâyet,  marriyyet,  Jahn,  M  S,  p.  213. 

o^   [i,   class.,   rendre  glabre,  lisse],  masser,  frotter,  Dt;  être 

tout  rouge,  incandescent,  RD  11^  55;  aussi  en  mehrî,  Jahn, 

M  S,  p.  213. 

o>i,  intens.,  ynasser,  frotter,  Dt. 

oy«!,   soumettre  Viyicidpé  (Js^  pers.)  à  V épreuve  du  feu,  RD 

11,55;  ci-dessus,  p.  173. 

o.*:^',   demander  la   soiunission   de  q7i  à  l'épreuve  du  feu, 

RD  11,55. 

Oj^  et  O./0,  amollir,  1106  n.  1. 

„.x),  class.,  mêler:  en  Dt  luxer,  927  n.  3. 

„,<=î,  _^i  ou  ^jC/s',  se  luxer,  avoir  une  entorse,  Dt,  ibid, 

^.x;  dans  le  Sud  -^'3  -^!  est  courant  pour  désigner  un 

pêle-7nêle  =  class.  LJlL«  LJ-Lii,  927  n.  8.  —  En  Dt  „^ 
est  entorse. 

_  ._y!î,  traîneau  pour  battre  le  blé,  hébr.  r\y2, 1035;  cf.  Canaan, 
ZDMGLXX,  176;  Mielck,  ZDMG  LXXIV,  266/7  ;  Huart, 
JA  1919  sept.-oct.,  p.  343  [TATK,  p.  274  ss.;  Christian, 
Volkskundliche  Aufzeichnungen  aus  Haleb  (Syrien)  (Anthro- 
pos  XII— XIII,  1014  ss.)]. 


C^ 


^yi,  a,  dans  la  lurah  être  très  gai,  pétidant,  tandis  que  _^ 
a  le  sens  d'enduire,  oindre,  dû  probablement  à  une  variation 


2686 


phonétique  de  j..^,  633;  LA  111,429,9:  xliô  -sJsI:>  ^^'. 
Chez  les  Bédouins  du  Nord,  „  ^  est  se  reposer  la  nuit^  faire 
halte  pour  la  nuit,  dénominatif  de  -^^,  430  n.  ;  1344,7; 
1648,2  d'en  bas  =  LB^-V,  p.  58,4  [MMC,  p.  450];  voyez 
ci-dessus,  p.  1523  ');  MAP,  p.  451,  11  (avec  J^  pers.,  chez 
qn);  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  88,  7. 
^yi,  conduire  (le  bétail)  le  soir  à  l'enclos^  -^  ^),  1649  n.  2; 

ci-dessus,  p.  1523.  —  Aussi  rassembler  (&IiJiiJ'  xL^^'),  MAP, 
p.  304,12  d'en  bas;  ci-dessus,  p.  882,  3  3). 
-  ^',   faire  halte  la  nuit^  proprement  _,  ^  avec  la  prothèse 
ordinaire  dans   le  dialecte   des  'Anazeh,  430  n.;  ci-dessus, 
p.  1523. 

_y-',  iwenclre  l'air,  Algérie   [Beaussier],   430   n.;   ci-dessus, 

p.  1523;  Socin,  Mar.,  p.  178  n.  40.  Sur  ^  Jr  avec  l'inf. 
t  m  u  r  r  à  h  a  en  ''omânais,  différer  un  paiement,  un  travail^ 
voyez  PtO,  p.  169  n.  1;  ci-dessus,  p.  1524. 

.^=>^,  dénominatif,  ci-dessus,  p.  1176  ;  I.  Sîdah  XII,  189,  7  : 


[')  Ibid.,  d.  1.  „—  ^,  abonder  en  pâlurages,  434,  4",  confusion  avec  Pf-) 
430,4]. 

5 

2)  Sur  -.'^,  maintenant  — '^,  voyez  430  n.  :  ci-dessus,  p.  1494  n.  2 
[et  Dozy  s.  v.];  enclos  pour  le  bctail^  MAP,  pp.  181,  10  d'en  bas;  186,6 
d'en  bas;  348,15  d'en  bas;  Tallqvist,  ASS,  p.  35:  „Der  stall  des  viehes 
befindet  sich  entweder  im  erdgeschoss  des  wohnhauses  (mrâh  ilganam 
talit  ilbelt)  oder  besteht  wahrend  der  sommerzeit  aus  einer  sehr  ein- 
fachen  einzaunung  von  pinienreisig  u.  a.,  welche  firi  «riy^  heisst,  oder 
fehlt  ganzlich".  —  Aussi  champ  de  course,  Q'cN-yfl,  Jaussen,C  A,  p.  263  n. 

3)  Sur  ^^1  se  rendre  à  la  guerre  et,  au  Maroc,  aller  vite,  voyez 
ci-dessus,  pp.  1212/3  et  1704. 


2687 


-  ^,  a,  masser;  se  maquiller,  expliqué  633;  voir  aussi  Dozy. 

^^,  masser,  633;  Stace,  p.  114  s.  v.  oil. 

iL>Sy),  femme  qui  a  le  maquillage  pour  sa  spécialité,  espèce 
de  coiffeuse  de  dames,  633. 


ÙÙy^ 


oo^,  tresser  (les  cheveux),  Dt. 


ôyA  et  oyi,  amollir,  1106  n.  1. 

(^^.xi,  u,  dissoudre,  macérer,  Hdr,  p.  715;  Jahn,  M  S,  p.  213 
[aussi  essuyer,  Belot  ;  serrer  avec  la  main,  Dozyl  ;  zusammen- 
kneten,  RO,  p.  328,  d.  1. 
ij^f,  essuie-main,  Dt. 

o£ 

Lr.y«,    nom.   gen.  ;   'x^^,   nom.    unit.;  pi.  ij^^f\,  {j^'^-^i  corde 
en  lif,  ci-dessus,  p.  1268;  LAm,  p.  66  n.  9. 
^*oyi,  cordon,  ci-dessus,  p.  1268;  BB,  p.  30. 
i;-*.jw«,  bière,  voir  ci-dessus,  p.  1672  '). 

*   .. 

J^^,  voir  ci-dessus,  p.  1272  n. 


[')    Ci-dessus,    {).    1047    n.  1,    nous    lisons    que    le    moderne    ^^-^.y« 

(aussi  ïCm/j^),  mereesy,  c'est-à-dire  dry  milk,  inilk  shards  (Doughty, 
Travels  1,262;  II,  Index;  Socin,  Diw.  1,297)  vient  de  l'égyptien;  mais 
ce  mot  se  dérive  sans  doute  de  (j^y,  macérer,  zerquetschen,  cf.  Socin  1.1. 
C'est  ^^..wjy),  vent  du  S«d,  qui  est  d'origine  égyptienne,  copte  ^ApHC, 
Spiegelberg,  Kopt.  Handworterb.,  p.  103  n.  6.] 


2688 


^v^yi,  tomber  malade^  1712,  1.  Cf.  »y«,  être  affaibli^  souffrant 

(œil),  Holma,  Z  A  XXXII,  38.  [Sur  jir^^>  Jjy«,  voyez  Marçais, 

TAT,  p.  465]. 

(jr^,    soigner    (un    malade),    Nôldeke,    NBSSW,   p.    104 

[mumarriS,  assistente  di  malato^  Rossi,  AS,  p.  218]. 

^.U,  soigner^  Aden,  IVIJM,  p.  17. 

j:^.f^  abmagern,  RO,  p.  169,12. 


isj.xt 


-byii,  u,  cnTciclier  le  x>oil^  comme  dans  la  lurah;  avaler  vite 
sans  mâcher^  manger^  Dt,  670,14;  1113;  Stace,  p.  169 
sicalloiv;  en  ""omânais  aussi  chiper^  1113;  RO,  p.  212, 1.  En 
hébr.  toiîs,  syr.  ^^^Lc,  civ^'ctcher  le  2->oil,  cf.  ]\Iartin,  JA  1910 
juillet-août,  p.  142;  de  ce  thème  vient  -b.^^  =  JoA.^' 
^.^'^  ^j^  ^^  UÏ3  ^^^,  LA  IX,  230;  Fraenkel,  MB, 
p.  8  ').  Un  verbe  apparenté  est  JaLo;  sur  -b^  et  ioU,  voir 
1113  et  1773  [Brockelmann,  VGSS  1,221]. 
Jlj^,  masser^  630. 
-by-',    class.,    tomber  (cheveux,   poils),    64,11;    1113;  1344; 

=  M^,L  Sîdah  XIII,  278,  8  d'en  bas. 

JbJC/flî,  s'esquiver  sans  être  vu,  entschlilpfen^  1113. 

-b«,/«,  blé  non  mûr,  Dt. 

-by,  massage,  535,  10  d'en  bas. 

-b^!,  sans  poil,  glabre  =  viy\\  -bJU' ;  sordide,  faisant  semblant 


[')  Dans -byo  -b,3«,  radotage,  yalimatias  et  ^jJ^X^  ^c^jlà>,  radoteur, 

qui  raconte  des  balivernes,  1114  et  ci-dessus,  p.  582,  -by«  n'a  ('tô  ajouté 
qu'à  cause  de  la  rime,  cf.  Brockelninnn,  VGSS  II,4G2  et  Semitische 
rjeimwoitbildungen  (ZS  V,  G).] 


2689 

de    ne   pas    avoir   le   son,    1113;    Haffner,    AL,    p.    173,8 

o^i:liJ!  iyj"^!  =  Ja*y«^5!  ;  ibid.  e.^!_^^  iaixiî  ^3  ^i  tÀP  ^^^ 

cy),  class.,  abonder  en  pâturages,  dénom.  de  i_c.c-<,  430,4, 
p.  ex.  Lebîd,  éd.  Brockelmann,  Fragm.  n°  XXI.  De  là 
«^ -0  =  w*-^i^^xi ,  Abu  Zeyd,  en-Nawâdir,  p.  143,  2  d'en  bas;  cf. 
jyi,  t%-e  sam,  salubre;  ^Amir  b.  et-Tofeyl,  p.  If,  10:  ^^^  "^f 
ë(j^^  ^  j^^  îji.  En  Dt,  c^  est  avoir  une  fuite,  couler,  lecke7i; 
^^7.  vy^^'i  l'outre  coule,  602;   1372;  ci-dessus,  p.  1457. 

vjîyi,  composé  de  y«  +  03.,  passer,  usité  à  l'est  du  Yémen, 
en  Syrie  ')  et  dans  le  Sud  des  provinces  d'Alger  et  d'Oran; 
en  Dt  passer  en  cachette,  avec  ^  emporter  en  cachette,  1156  n.  2  ; 
Prov.  et  Dict.,  p.  441;  sortir,  ci-dessus,  pp.  1508  n.  et 
1607  et  n.;  Rabah,  p.  53;  pénétrer,  dringen,  Meissner, 
M  SOS  VI,  110  n°  41  uomrag  (i)bcebdl  ihrâb,  und  es 
drange7i  in  meine  Leber  Lanzen;  venJerben,  verdorben  sein, 
RO  §87  et  p.  400  n°  30. 
o,-*,  enfiler,  583  n.  2. 

Sy^,  bouillon,  Glaser,  PM  1884,  p.  179  [Rossi,  AS,  p.  196 
hrodo];  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  55;  RO  §29;  Manzoni, 
Yèm.,  p.  28;  Meissner,  NAGI,  p.  143  [Dozy  o^^,  '»^f  et 
X2^];  marqa,  Stumme,  TMG  1,42,19. 

Jjîys,  passager,  éphémère,  ci-dessus,  p.  1607  [aussi  gargotier, 
Dozy]. 

[')   Feghali,    Synt,,    pp.    342,11;    372,4;    400,10;    413,14    d'en    bas; 
419,13  d'en  bas;  450,9  d'en  bas.] 


2690 


*ïsi^,  se  délasser  en  buvant  le  café,  en  fumant,  etc.,  Dt  = 
ovP^j  dans  le  Nord,  Festgabe,  p.  50. 

Axjyi,  abîmer,  de  aI^,  couvert  de  cendre,  430;  Marçais, 
RMTA,  p.  486. 

^^,  601  et  ci-dessus,  p.  146. 

^^,  Marmor ;  hartei^  Stein,  Meissner  NAGI,  p.  143; 
=  f^J^Pfixpoç;  Weissbach,  ZDMG  LVIII,  946:  ,,Es  bedeutet 
im  dortigen  Dialekt  fast  jeden  natùiiichen  Stein,  naraentlich 
Basait  und  Diorit,  aber  gerade  nicht  das,  was  wir  Marmor 
nennen  (dies  vielmehr  =: /h«-«)".  . 

j>î,  en  Dt  prononcé  marû;  nom.  unit.  3j.xi,  silex,  Feuerstein, 
Qiiarzit,  Hess,  ZDMG  LXIX,  390;  I.  Sîdah  X,  97,  4.-  Ju>i_^! 

aJo^l    *    c\_j^O    ^'    *  JjJ>\    ^.yS    iLï'j    ^<^    ^.L.5a>    —    _5^t    * 

B^^;    TA  X,340,6:   o^l  ^^x.  "^^  ^c^i  _,J.\  ^yG  ^«/j^lit  Ji 

'»^  ,_^4-^  "^j  ;r"^'  '^f^^^^Li  „L\flj  lXs^  ^î  ■::^3;  SnouckHurgronje, 
OS,  p.  106  n.  2:  „Die  besten  Feuersteine  i7nèrw,P\m'.  ûmrâ) 
findet  nian  im  nôrdlichen  Hochlande". 

^^,  i,  frotter,  presser  (le  pis  de  la  vache  ou  de  la  chamelle), 


_   c_  o  ^  o 


Uhud,  p.  8,  8  :  o^^'Ajuww!  Î3!  iCiljJî  i.i^o.'*  ^^  .LxiLw/w*  L^j^iXaj^  L^Jj^j 
L^i^f,    ibid.,    p.  41,  10:    L>.cX.:o*o  ^_ct  L^^^j-    —    Sur    mehrî 


2691 

merié,  se  'masturber,  voir  Bittner,  MS  11,80  rem.  2  et 
p.  99  n.  —  D'après  Stace,  p.  154,  ;^^j  est  aussi  it  shines, 

itrefleds,  as  looking-glass  [sans  doute  dénominatif  de  mrâyeh, 

miroir,  Rossi,  AS,  p.  239,  comme  marwah,  s'en  aller,  de 

l'inf.  mirwâl.i,  Festgabe,  p.  50,  ou  éventer,  de  mârwuha, 

éventail,  Stumme,  CITA,  p.  180]. 

(C^Lo,  class.,   engager  une  clisjnite  avec   qn,   RO,   p.    167,2; 

étonner,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  310  („unsicher"). 

^_c.Lr,   disputer,   329  =  ^J09Î,   p.  ex.   Bolj.  11,9,10:   J^^  !y"! 

(^,/«,  saumure,  voir  1063. 

^^/o,   I.   Sîdali  VII,  44,  5  :    (j^  ^J!  iisUi!  —  ^.J,\  *  Aj;  _^i 

^_c-«j"  L^J"^  Lj>)  ci^-M-w  i«^JLi>-  (Aj  J.£  Lfr*^^  ;'-^'  (cP  '-^"^J  '-^*^ 
(^„xi  *  i>wJ«,>_<jA^  *  'l^Aj^   '*— ë-*^3   ^-'*   iM^^"  *%   '-^^-tv'    (J-^     >iAaS    (^Aj'^L 

En  Dt  (j:yi  mari  [de  yj  est  prospère,  à  son  aise,  fertile, 
p.  ex.  [jcpi^^  ^  (_=yi  ^juJ";  '^.y^  LJ^j"^';  ^r*  *!:>!,  est  chamelle 
qui  est  en  bon  état,  parce  que  le  pâturage  est  bon,  tandis 
que  ^y9  id:>K  signifie  la  chamelle  qui  n'a  2ms  de  petit. 

,j*^j>«j',  devenir  pratique,  expérimenté,  Dt. 

>^ 

J.A,  i,  u,   serrer,   resserrer,   tendre  =  pj,  19,24;  93,21;  556 

n.  1;  630;  1632,4  [Rossi,  AS,  p.  239  spremere];  Stace, 
p.  162  squeeze;  v^'  y  ^1  ^^^  u'rmig  the  clothes,  ibid., 
p.  191;  'i^n^j  i«.j  i4xi.:5:jî,  e^^e  serre  le  ktsIç;  ^îC^1>\  ^a,  il  tira, 
pressa  sur  le  cliien  du  fusil,  Hogarîeli. 


2692 

A   l'est  de  Dt,  ^,  i,  est  fumer  la  cigarette  ou  le  bûrî  = 
Dt  y>.  —  yA  peut-être  variation  dialectale  de  ij.^,  1024  s.; 
cf    ^=y«,  RD  11,56.  —  Sur  V~y^,  voir  1106. 
j>,  630. 

j^,  Façon,  Arheit  des  Silherschmieds,  RO  §  28. 
jLo,  aufgequollen,  RO,  p.  119,  14. 

\^j,,  serré,  77,21;  1027,5;  strong  (unbroken),  Stace  (Béd.), 
p.  214. 


p< 


_!/«,  mêler,  mélanger,  1107. 

- -.Lr  ou  ^;^,  devenir  riche,  RO,  p.  248,  d.  1. 

Jyi,  mélange  de  vin  et  d'eau,  1107. 


-b;xi,  s'esquiver  =  liA>\,  790;  ci-dessus,  p.  647,4  d'en  bas  = 
LB^A,  p.  2,5. 

or^  pl.  ^.U,  ^.jïj^,  ^!p,   Mwa^e,    117,21;    171,10;    402,7 
d'en  bas;  1534  s. 

lu 

^j^,  toucher,   631');   toucher   une  femme  =  avoir  commeixe 


f)  Ar.  M^'   l'^br.  Bri^O,  etc.   peut-être   moulés   sur  (j,.o»)  l^lî'^,  etc. 
|)Our    la    rime,    nrockelmanii,   Soniitisclie   Reimwortbildiiiifton    (ZS  V), 

V-  iiJ- 


2693 

charneV).  Sur  les  formes  hébr.  et  syr.,  voir  Ahrens,  ZDMGr 
LXIV,  163  et  Delitzsch,  OLZ  1916,  col.  165. 
-.^.wJs,  saltless  (tasting  insipid,  without  any  flavour  of  sait), 


u 


Stace,  p.  148;  cf.  ^^_y^^  Marçais,  TAT,  p.  466  [Ronzevalle, 
p.  57]. 


')  LA  XX,.S36:    c<i    *J"',/«!    ^-^^-J    -^-s^    q^    (•*-M5    V-*''    L>^*^    3^ 

'i_^   Ji.«5   3  Joli   Lo^Lc   O'Aij 


o     ^ 


,  -_5'_>>Jî    iUl-iU-S''   isLJÎ_iL/o»       ,  P->^''    -là-i-'lj    ,  <r^-j',    ^'^^ 


L5 


>  •• 


[Ce)'/es,  tu  resteras  loin  de  moi, 

Infâme^  détestable, 

A  moins  que  tu  ne  jures  par  ton  Seigneur,  le  Très  Haut, 

Que  je  suis  le  père  de  ce  garçon. 

Il  "m'a  inspiré  des  soupçons  par  son  apparence  turque 

Et  une  jmpille  qui  ressemble  à  celle  d\ine  grue. 

Elle  répondit: 

Non!  Par  celui  qui  t'a  fait  revenir,  mon  cher, 

Nul  ne  m'a  touchée  après  ton  départ 

Sauf  un  jeune  homme  Qaisite 

Après  deux  hommes  des  Bayiû  "^Adi, 

Deux  autres  des  Banû  Bali, 

Cinq  qui  se  sont  présentés  de  nuit, 

Six  qui  sont  venus  à  Vapproche  du  soir, 

Un  Turc  et  un  Basr^ite]. 


2694 

Lw.>0 


W^Mi*«^ 


-,  se  déchirer  (habit)  =  Lav^sj",  1258. 


c>-w^^  <  A.*vX!,  ivdlken^  630;  Stumme,  G  TA,  p.  23. 

.iSww^,  insipide^  non  scdé.  Dt;  K:^.v.v<i  ii^J!  ou  -i^..»^;  Stace, 
p.  148  .i^s-wU:  cf.  ^^  et  „sî<v.. 

* 

^^-w.^,    a,   frotter   légèrement^    streklien;   Stace,   p.  188   loipe 

[Rossi,  AS,  p.  210  fregare]]  oindre^  629  et  n.  3;  632  en  bas; 

passer  tout  près,   balayer,   raser  (la  tête),  Hdr,  p.  715;  cf. 

Socin,  Diw.  GL,  p.  311. 

^s-w^,  frotter;  oindre,  629. 

^^*^,  se  frotter,  s'oindre,  629,  d.  1. 

c,    ,  5     3 

«î,..*^/*,  pl.  ^y.^,  lingot  de  plo)nh,  116,4;  Hdr,  p.  715. 

O  3     5  o£ 

,^^A^,  pl.  -y*w«,  -,uw.x!Î,  c?7?ce  [cf.  Bevan,  p.  89];  sur  l'éty- 
mologie  de  ce  mot,  qu'on  a  aussi  voulu  dériver  du  s3'nonyme 

5 

persan  _^L«,  voir  1334. 

^U,  palissade  de  branchage,  Beyhân-Harîb  ^ -^*:2^^,  1334. 
_y*^  >  ^y^,  pl.  oL,  onguent,  629  et  n.  1  ;  630  [Dozy,  s.  v.]. 
^.vvwvc,  fer  de  la  lance,  proprement po//  (-y^),  LB'A,  p.  61,  19  '). 


'j  Sur  *-;y.w.4j!  et  ^y*«-*j',  nous  lisons  cette  tradition  clans  Buh.  1,162 
en  marge:  f.-y^^  j.  J«^.J  ^'jî  qJ  w»^  ^l>-.x,-*  ^/.^»j  qJ  iA*:>  Jï 
i«^LwJ'  ^yJ^  ,  c^v^  Jï'A:>'  iA;>i_5  i^^  o^J  U-ç-axj  xj^  J'A^i^  ^_s-w-i'^ 
JlÎ^I   y=3!^;  voyez  d'ailleurs  LA   111,432. 


2695 

iC^vAv,^,   miche  de  -pain  = '^SS^ ,  52,8;  1042;  toicel  (used  as 
napkin),  Stace,  p.  175  [class.  ^^^«.4^,  iij^^^xi,  torchon]. 

lX-v^,  i,  masser^  dans  le  Sud,  630;  682  s.  =  w^^^l-,  Belkassem 

Ben  Sedira,  Dict.  fr.-ar.,  p.  914. 

lXwî,  masser^  dans  toute  l'Arabie,  aussi  class.,  630  s. 

uX^x),  expliqué  631. 

(Aa^,  corcZe  c/e  lîf,  631;  633.  Aussi  class.,  pi.  jLw^,  oLv^î, 

Fiqh  el-lurah,  p.  260,  5  [Brâunlich,  Islamica  I,  481]. 

OL.SV.X!,  expliqué  631. 

liUv^.^,  prendre^  voir  Hçlr,  p.  598  sub  ^iy 

tiUw'uJ',  devenir  consistant,  50,  6. 

eUv^x»,    pi.    iiy*sx,   pean    récemment   ôtée,   comme   syr.   )>^4Vp 

probablement  de  l'akkad.  masku,  Zimmern,  AFW,  p.  48; 

ci-dessus,   p.    1651    [,,used   not  only   in   referring  to  beasts 

but  also  in  referring  to  men,  e.  g.  ^^LavJî  dV.w-<  j  JlIia^   C)*^"' 

Bevan,  p.  89]. 

,    O    - 

J^-v^,  voir  ci-dessus  sub  ^:>^. 


^^/C 


^w.x)  =  soVo  <5^w^^/«,  629  n.  3. 

j^-v^,  souhaiter  le  bonsoir,  ibid.;  aussi  ^•en^V  /e  soir,  p.  ex. 
Uhud,  p.  5,12:  J^^^Jî  ^3^>>jo  "l^j^  iU'  Ux^^v^j  ^i  LxiLî. 
^_^Av>.xi!,  6-e  trouver  au  soir,  266  n.  3;  467  [cf.  GLB^A,  p.  76]. 

liANDBERG,  Glossairc  Datînois  169* 


2696 

^J^'^,  "anazî,  ^J,^li  k=>^  '^^^'i'^   nous  avons  rencontré  lui  tel 

le  soir. 

j^j'lx,m^,    pi.  o'jLïV^'»,  expliqué  1414. 

iùy.w^',   pi.  i^c^U-',    roulement  des   tambours   le  soir,    111,21; 

1496;  Hdr,  p.  642  en  bas. 

i^^-w.^^,  harb  lâuwel  kâne  mùmsi,  cler  erste  Krieg  ivar 

vor   langer   Zeit]   gai  m  uni  si   (=msé),   ich   komme  spât, 
RO,  p.  421  n°  VII  et  n. 'j. 

J^,    w,    essuyer,   599  et  n.  2;    Meissner,    NAGI,    p.  143; 
MAP,  p.  431,6;  el-Amâlî  1,15,12:  :o->^''^  '(-g-sl*:t  :  ^Ij^ 
JoAjlJ!;  délayer,  1106.  Sur  V"~J^a,  voir  ibid. 
J^,   pi.  ^i>L^,   cerveUe,    149,11;    1106;    1629    [Rossi,   AS, 
p.  199  miss,  cervello]. 


^ 


_j^  =  ^^4^:;,,  mêler,  1106. 

j:^,  scier,  Dofàr,  expliqué  1511. 
.x;^,',  zerrissen  sein,  RO,  p.  344,9. 

l^u^A   [i,   u,  class.  peigner],   1106,  cf.  ii*^.  Sur  Jjuc/o,  /raVe 
une  incision,  voyez  Hdr,  p.  715.  V^J^,  1106. 
1,  peigner;  inf.  _bLcc^,  535,5  d'en  bas. 


')  Sur  l'infinitif   L.*w>«.y«,  voir  ci-dessus,  p.   1522,4. 
2)  Cf.  1713. 


2697 

Jaxcvo,  peigne  [Belot  en  énumère  ces  formes:  Ja-c;^^,  Ja-ci^/i, 
Jj^-<),   Ja^-i;»^,  Jj-ccwc,   Jj_;i./a  et  -L2...iX4-<i ,    pi.  -bLixxi  et  _bLiX/«'], 

dans  le  Sud  presque  toujours  prononcé  .hJ^  mosôU^  535,  5 
d'en  bas  [Rossi,  AS,  p.  227  msott,  pettme]  ;  sur  cette  forme, 
voyez  Hdr,  p.  716  [cf.  Brockelmann,  VGSS  1,661,4  d'en 
bas];  SAE  IV,  93,  U  et 94,  7,  8,  10  msOt;  Schiaparelli,  Yoca- 
bulista,    p.  515  Ja^A^   pi.  _bLixx)î  et  xL^,   pi.  J^L^io  (avec   le 

verbe  1^^,  trans.,  et  ^ol^,  réfl.);  MAP,  p.  163,  18  mist; 
Meissner,  NAGI,  p.  143  mis(u)t'). 

iiuc^x,  Bel,  Djâzya,  p.  112:  „i:-2xL<  'peigne  à  cheveux';  pi. 
^L^A  et  oL^i-ci-o  ;  dans  le   sens  de   'peigne  à  laine',  c'est 

le    mot   Jaxi^,    pi.    -bUi,.*,    que    l'on    emploie   dans   le  Tell 
oranais;    dans   le    Sud  ("Aïn   Sefra),  le   peigne   à  laine  se 
nomme  icJLv;^,   pi.  o' — ,  inconnu  dans  le  Tell". 
Kl2.i:Lfl,   femme   qui  coiffe  et  habille  la  nouvelle  mariée,  803,  2 

d'en  bas. 

,<.w5  [a,  class.,  enlevé}-  furtivement]. 

,oi.;ooî,   trans.   dégainer,  aussi  Dt  et  chez  les  ""Awâliq;  intr. 

glisser,  se  glisser,  1680  et  n.  2. 

JvCc.A^',  dégainer  ^=  ^y:^'ÀA^ ,  1763. 

^^^x),  i,  rt^^er,  marcher;  m  se  2)  (tripol.)  =.Lw  Dt,  82,4; 
j^^/o,    quoique    connu    dans  le   Yémen,   n'est   pas  courant 


')  En  mehrî  misrêq,  Jalin,  M  S,  p.  242.  Cf.  aram.  ^jo^. 

2)  Avec   è   ouvert    [voir    Stumme,   GGA   1909,  p.  889];   syr.   misi, 
Prov.  et  Dict.,  p.  442:  Festgabe,  p.  26  [cf.  GLB'A,  p.  76]. 


2698 

dans  les  dialectes  du  Sud,  1268;  sur  ce  verbe  dans  le 
Maghrib,  voir  Marçais,  TAT,  p.  467.  A  la  Mecque,  ^-i^x 
est  1°  avoir  cours,  gangbar  sein  (monnaie);  2°  combiné 
avec  ^^^^  être  passable,  p.  ex.  mâsî  hâluh,  jimsî  hâiuh, 
es geJit scJton ;  3°  avec  ^j,  avoir  la  diarrhée,  jimsî  batnî, 
ich  leide  am  Durchfall,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  pp.  24  et 
23  n.  Cf.  RP  II,  56. 

^^.^,  à  la  Mecque  1°  herausgehen,  gangbar  machen;  2°  die 
Sachen  nelimen,  icie  sie  gerade  sind,  p.  ex.  m  a  «si  bâiak, 
trêve  de   cérémonies,   keine   TJmstànde,   bitte  ^);  S°  abfilJirend 
wirken,  h  â  d  â  '  1  ■  d  â  w  â  j  e  m  a  s  s  ï  '  1  - 1)  a  t  n,  dièses  Arznei, 
mittel  u'irkt  abfiihrend,  Snouck  Hurgronje  1.1. 
^jr^f,  sicli  ergehen,  RO,  p.  308,3  d'en  bas. 
,-ccsxi   masî,   excréments,  RD  11,56;  m  a  se,  diarrJiée,  Jahn, 
MS,  p.  213. 
^jj^lo,  chieur,  Feigling,  terme  injurieux,  RD  11,56. 

iilciLo,  pi.  ijr^lyj  gros  bétail,  564  n.;  677;  Hdr,  p.  180;  RO 
§33;  p.  340,4  d'en  bas. 

^^,   a,    u,   sucer,   47,11;    632;    929   et  n.   1;  1024;  1025; 
Stace,  p.  167  [Rossi,  AS,  p.  240  succJiiare];  Stumme,  GTA, 
p.  16.  Inf.  uo'^,  48,23;  1024;  aussi  c^'^,   1024. 
(joU.^,  voir  ci-dessus,  p.  1396  n.  3. 


lX^oxi,  sucer,  632.  Cf.  ^jj:^. 


* 


•)  Comme  (_$-«^'    '^^    likiLs-   ;ji^,  tire-toi  d'affaire  avec  ceci,    327; 
Hdr,  j).  .343  n.  [l'imiiératif  ^^^-^5  avance,  marche,   Ronzevalle,   p.  57]. 


2699 

y.AÛ.X 

.Lax!,  pi.  ,A^Loî,  intestin^  boi/au^  Hogarîeh  ;  aussi  ^y^î,  pl> 
^.^Ui;  >^yll£,  Aden,  676;  881;  Hdr,  p.  716.  En  Dofâr^y^L., 
RD  11,56;  en  Tunisie  q'/^,  Stumme,  G  TA,  p.  60  [Stace, 
p.  89  ^j.LAi/*;  Cantineau,  Et.  11,222  masrân,  môsrân,  pi. 
masârîn;  le  sing.  masc.  qU*^  en  Syrie  presque  totalement 
supplanté    par   le    pi.   msârîn,   Ronzevalle,  p.  57].  Sur  la 

o      > 

forme  ïoLaûx!,  voir  Marçais,  TAT,  p.  467  et  sur  q'^-*-;^ 
(proprement  pi.  de  .^v^^),  Tlemcen,  p.  108  [et  Lane  s.v.]. 

J.A.2^,  u,  suppurer^  1030. 

o   , 

Jwd^,  sérosité.!  1030. 

^j^  [u,  piquer.)  picoter  (la  langue,  p.  ex.  vinaigre),  faire  souffrir 
(une   blessure,   des  chagrins,   etc.)  et   aussi  sucer.,  humer]., 
1096;  LA  IX,  101,  13.  Verbes  congénères,  1161. 
(jisL-oo^,  probablement  Grewia  populifolia  =  l2.2>^ .,  583  n.  1; 
ci-dessus,  p.  1396  n.  3. 

,la12/î;  dans  le  Sud,  on  nomme  le  roseau  de  la  durah  et  de 
la  canne  à  sucre  ^1*^2^,  lorsqu'elle  est  encore  verte.  Quand 
le  roseau  est  sec,  il  s'appelle  -b,s  ou  w^^s,  coll.,  respective- 
ment 'il:>:i  ou  '^^i^  nom.  unit. 

K^  i3  2^-i'  ij:i«-c2.^,  rincer  la  bouche,  en  y  faisant  jouer  l'eau, 
1096.  Aussi  ov^4^^,  I.  Sîdah  XIII,  279,  12;  Stumme,  GTA, 
p.  37. 


2700 

2^,  u,  tirer,  73,7;  405;  1161,  où  sont  énumérées  plusieurs 
variations   phonétiques  de   la  même  racine;  Stace,  p.  214: 
he  stretchecl  (as  cloth,  skin,  kc). 
W.iA,  enlever,  64  n.  2;  1161, 

iaLù-,  s'étirer,  74,15,19;  75,1,3;  1161;  Stace  1.1. 
JJ^,  mt,  iKindiculation,  74,8;  75,4;   1173. 
-bLÎuJ-,  inf.  de  l2^f,  74,8;  75,4;  539;  1173. 
'iÙl>S^4.'s ,  ('tirei)ient,  1178. 

j.h.A 
y2A,  pleuvoir.  En  Ég.  aussi ^ki  [Spiro  s.  v.]  ;  Goldziher,  Jugend- 
und  Strassenpoesie  in  Kairo  fZDMG  XXXIII,  612): 
J  à    n  a  t  a  r  a    r  u  c  h  c  h  î    r  u  c  h  c  h  î 
"ala    kurê'at    bint    uchtî, 
0  Regen,  strôme,  strôme  herab 
Aiif  das  Kôpfclien  der  Tochfer  meiner  Schivester. 
Tallqvist,  A  S  S  n°  7  :  z  e  n  â  z  i  1  u  i  1  "  n  t  â  r,  erdbeben  und 
regen;    Gawâlîqî,    Morgenlând.   Forsch;,   p.  134,2   d'en   bas 
^.1i;lx!  <y24..o,    vêtement   contre   la  pluie;   voyez   aussi   Socin, 
Diw.  Gl.,  p.  314;  Nôldeke,  Z  A  XIX,  159  n.  1  [et  Brockelmann, 
VGSS  I  §58b/3]. 

-2X1,  ,, tracer  à  l'avance  à  la  charrue  une  ligne  qui  délimite 
le  terrain  qu'on  labourera"  et  s-Là+xIL  ^^Ui'^  »._aA^x)lj  u^'^oi», 
,,le  taleb  s'apprécie  à  la  façon  dont  il  règle  son  papier,  le 
laboureur  à  la  façon  dont  il  délimite  son  terrain",  Marçais, 
RM  TA,  p.  488;  sur  l'étymologie  de  ^,  voyez  ibid. 
^,  pluie,  39,7;   467  =  ci-dessus,  p.  669;  du  fém.  comme 


2701 

dans  tout  le  Sud,  M  JM,  p.  10  ').  De  V~J^^,  Delitzsch,  lob, 
p.  527  n.  2,  cf.  J^. 

^L«,   pi.  ^^,  j^luie,  39,5;   142,13;  590;  878;  1157;  1648; 

1699.  Cf.  o^L>,  ci-dessus,  p.  160. 

b^/fl,  pi.  y^Iaxi,   prononcé   mater,   aussi  motr  et  mëtôr, 

„petit  morceau  de  terrain,  carreau  tracé  pour  labourer", 
Marçais,  RM  TA  1.1.;  Hdr,  p.  325;  Snouck  Hurgronje,  ZA 
XXYI,  223/4  („Fàcher  zu  je  +20M2  Oberflâche,  welche 
mèUrèh's  von  eine  Spanne  hohen  Wâllchen  umgeben  sind"), 
ibid.,  pp.  228  n.  1  et  230,6;  RD  11,56. 
.yai,  arrosé  2m r  la  pluie^  hy^^  ^J^  1570. 

JJ2X1  [u,  allonger^  différer,  retarder,  de  Jy^  selon  Joùon,  Mél. 
de   la  Fac.   Orient.   Beyrouth  VI,  143  ou]  de  V~-La>,  1161. 

^Jr^■,  voler,  proprement  étendre  le  bras  pour  chiper,  Syr., 
1344  n.  1;  faire  une  incursion,  en  safaïtique,  1161  n.  [voir 
GLB^A,  p.  77]. 

^J^f-,  stinmler  (sa  monture),  1648/9  =  LB'A,  p.  58,  5;  voler, 
1344  n.   1  2j. 

j.lw,  pi.  i-'^A,  tLL«i,  fj^,  class.,  rameau  de  palmier,  1087. 
'L>1j^,  pi.  biL/fl,  chameau  pour  monter,  m.  et  f.,  n'est  employé 
que  dans  les  pays  au  nord  et  à  l'ouest  de  Dt.  Dans  le  Negd, 
^CaIjxî,  JJo  et  (j-.wS^>  sont  synonymes;  dans  le  Sud,  les  deux 
derniers   mots   sont   inconnus,    19,7;  532  n.;  561;  1161  n. 


[')  Du   masc,  à    San^â',  comme   le   prouve   matar   gazîr,  pioggia 
abbondante,  Rossi,  AS,  p.  227]. 

2)   j^L.r>  jJor,  s'étendre,  -IIGI. 


2702 

Voyez  I.  Sîdah  VII,  120;  HB,  p.  81  n.  2:   Hirsch,  Reisen, 
p.  77;  RO,  p.  320,4;  Hess,  WZKM  XVI,  57. 
* 

,^,    prép.,   avec^   p.   ex.   m  a 'h,   521,1.  —  t^>L3w,  ma^â"* 


bû  zèyde,  avec  Abu  Zeyd^  147,4;  V^x.1''  **!)  ji-c,  avec  le 
goût  du  miel,,  1107,  9  ;  .L*.;-'  cj  ljw,  avec  les  braves  gueniers, 

1545,5;  ma'^âna,  avec  nous,  116,3;  171,8;  476,11  d'en 
bas;  Hdr,  p.  717  [GLB%  p.  77;  Brockelmann,  VGSS 
1,498;  11,413;  Cantineau,  Et.  I,  109  (ma'-  et  m'a-  devant 
les  suffixes);  Mittwoch,  ADJ,  p.  67, 17;  Goitein,  JG,  p.  31]; 
cf.  cependant  Rp  II,  115.  —  ^<  =  ^^  471  et  n.  2  '). 
"Es  mâ'kum,  Kas  ist  mit  euch?  SAE  IV,  145, 22;  es 
ma'ak,  comment  ça  va-t-il?  ci-dessus,  p.  1539  n.  2;  es 
ma'ak  hàna,  que  fais-tu  ici?  1592,3;  wus  ma'ak  gâlis 
h  an  a,  pourquoi  restes-tu  ici?  Wus  (ou  es)  ma"'ak  = 
qu'as-tu  que  tu...?  874;  es  ma'àh  yisù'  quddâm 
bèytena,  qu'est-ce  cju'il  a  qu'il  rôde  devant  notre  maison? 
719.  —  Umûà'  dâ^  et  oidre  cela,  1271,6  =  LB'A,  p.  76,21; 
sauwàttana  ma'  umm  hal-walad,  vous  nous  avez 
noircis  auprès  de  la  mère  de  ce  jeune  homme,  505, 11  d'en 
bas=:LB'A,  p.  2,17;  ma'  qâmetha,  à  côté  d'elle,  81,4; 
vjbJaj'  tLxi  e>^'-9  ^=*^,  pendant  cpie  nous   marchions  sur  la 

route,  ci-dessus,  p.  586,2  d'en  bas;  wâhed  gâi  yamsi 
ma'  sûge  Brêdeh  msayyân,  itn  homme  passa  vers  le 
soir  par  le  marché  de  Boreydah,  1414;  aussi  environ,  Igurha 
ma'  1  '  a  s  r  y  n  n  e  f  a  r,  die  Verwundeten  waren  etwa  20  Mann, 
Rôssler,    MSOS    1,85,4;   ma'   al-fejr,   bei   Tagesanbruch, 


[')  Voyez  pourtant  Leslau,  p.  .312.  Selon  lui,  Toiigine  de  la  conjonction 
temporelle  'am  en  soqotrî  est  le  substantif  yûm,  employé  souvent 
comme  conjonction  dans  les  dialectes  de  l'Arabie  méridionale.] 


2703 

SAE  IV,  128,  19.  Sur  l'emploi  de  «^  pour  désigner  le  temps, 
voir   Brockelmann,   VGSS  11,414  et  Jacob,  Schanf.  11,29. 


r 

!*/«,  ;3w  1),  pi.  jjwî,  jr^*^-),  class.,  pecits  caprimim,  boucs  et 
chèvres,  713;  HB,  p.  81  n.  4  [Cantineau,  Et.  11,212  caprins, 
mâ'az,  coll.;  chèvre,  'anz,  pi.  mô^ze,  mô'^za,  mo^îz]. 
D'après  Vollers,  ZDMG  XLIX,  498  et  VS,  p.  136  ma'azz 
(de  -j^,  cf.  ry)  >ma'âz>  mâ'az>ma'z,  cf.  Hdr,  p.  717. 
(^j*xi,  nom.  gen.  =  jtxi,  19,17;  712;  Dalman,  PD,  p.  49,12 
d'en  bas.  Dans  la  langue  classique  originairement  i^jw, 
masc,  mais  aussi  ^;*^  ou  ^îj^,  fém.,  652;  Fleischer  apud 
Levy,  NHWB  III,  314.  Nom.  unit,  -j:}^,  bouc,  aussi  j^ecnt 
de  chèvre  =  jtAi  lSI^;  fém.  »itL«,  cJièvre,  dans  le  langage 
vulgaire  aussi  s;*^  et  i^j';*.*,  712;  Fleischer  1.1. 

iajw,  a,  arracher  [voir  GLB'A,  p.  77]. 

JaxJr,  class.  tomber  (cheveuxj  =  ^:c>o',  1344. 

Joxa],  peU,  sans  poil,  glabre,  voir  el-Fàhir,  p.  72  n°  153  et 

ci-dessus,  p.  2688  sub  -b^î. 

ijjijtx,  pi.,  ausgefranste  Seicle,  Weissbach,  Festschrift  Hommel 

II,  236  v.  12. 

J.x/i,  a,  trainer  (sur  le  sol),  Dt. 


[')  Cf.  ESV,  p.  23,7  d'en  bas.] 

2)  Ce  pi.  aussi  vulg.  [Spiro;  Beaussier  s. v.],  Stumme,  GTA  §102. 


2704 


^yw,  caste  paria,  voir  747  et  n.  2. 

Pas  à  confondre  avec  la  grande  confédération  des  Ma^n 
mentionnée  Arabica  IV,  39  et  ci-dessus,  p.  2312.  Selon 
l'article  Les  Parias  du  Siid  de  l'Arabie  (Ms.  Landb.  n"  66), 
la  caste  des  parias  comprend  eV^  (ci-dessus,  p.  521),  j'iâi 
(ci-dessus,  p.  580),  J^:^'  (ci-dessous  s.  v.),  ^jS\::^^\  (ci-dessus, 
p.  362),  ^^J-  (cf.  Meissner,  M  SOS  VI,  122  n.  7)  ou  ^c^^\ 

(correspondant  à  i  1  i  m  h  â  w  î  =  e  1  h  a  s  s  â  d,  Hartmann, 
LLW,  p.  47,  13)  et  ^\*j^\  tandis  que  les  classes  inférieures 

sont  représentées  par  ^'^^  (ci-dessus,  p.  372),  iAj'>^î  J"^-^' 

(Hdr,  p.  332),  ^î}P-  (ibid.,  p.  378),  J^!  (ci-dessus,  p.  2117  ')), 

.^:>'.JJi  (ci-dessus,  p.  2023)  et  JojtJi  [cf.  Grohmann,  S  A  I,  96; 

Rossi,  AS,  p.  142].  Il  s'ensuit  de  ce  qui  précède  que  les 
deux  catégories  différentes  ne  sont  pas  toujours  distinguées 
[cf.  Grohmann,  1.1.  p.  97  :  ,,doch  ist  auch  dies  nicht  ûberall 
gleich"]. 

A  l'endroit  cité,  nous  lisons:  „Les  Hâwi  (Hâwi)  sont 
d'el-Manqa'ah,  où  ils  ont  leur  ^X^,  voir  1735.  Ils  sont 
batteurs   de   blé   (j.L*Iaj!  ^-^^j?^)?   et  leurs  femmes,  qui  les 

accompagnent  partout  et  les  aident  souvent  dans  leurs 
métiers,  tressent  le  ^azaf  («wî^^i  ^jjjo^),  dont  elles  font 
plusieurs  objets.  Ils  vont  partout  oi^i  il  y  a  du  j.Lx1j  à  battre 
et  séjournent  de  préférence  en  Datînah.  Ils  ne  se  marient 


')  Malgré  le  renvoi  LLA,  p.  73  n.  3,  l'article  susmentionné  sur   les 
parias  ne  contient  rien  de  nouveau  sur  les  q1-*>-*5  hors  de  la  légende  selon 

laquelle  ils  auraient  pour  mère  une  i^y-r'  "u  iCyjCw,  appelée  ^^•)^^^^'    r»' 

ou  ,»»,<3a\    ^'    et    que    tout   le    monde    connaît,    mais   que  personne  n'a 
jamais  vue. 


2705 

qu'entre  eux.  Ce  sont  des  ^.i'jto  et  personne  ne  les  moleste. 

Dans  toute  l'Arabie  méridionale,  on  peut  acheter  des 
esclaves,  mâles  et  femelles,  A^x^  et  ;1>^,  surtout  dans  les 
pays  un  peu  éloignés  d'Aden.  Mais  ils  ne  sont  pas  toujours 
importés;  il  y  a  des  familles  d'esclaves  domiciliées  depuis 
des  centaines  d'années  dans  le  pays.  Les  enfants  d'esclaves 
restent  aussi  esclaves  ;  ce  sont  des  ^^^A-y .  Il  y  a  des 
esclaves  noirs  et  bronzés  selon  la  provenance  et  le  croisement. 
Le  marché  d'esclaves  en  Hadramoilt  est  surtout  à  Me«hed 
dans  le  AVâdi  Dô^an,  oii  on  les  fait  venir  de  dehors,  en  les 
débarquant  en  cachette  sur  la  côte.  Le  seul  navire  qu'ont 
les  Anglais  à  Aden  ne  suffit  pas  pour  surveiller  tout  ce 
long  littoral  si  peu  hospitalier,  mais  aussi  si  peu  dangereux 
pour  la  navigation.  Chaque  sultan  a  une  quantité  d'esclaves, 
de  même  que  toute  famille  aisée.  Même  en  Datînah,  qui 
a  des  relations  si  fréquentes  avec  Aden,  les  esclaves  se 
vendent,   mais  ce  sont  alors  des  ^-^.^^y^  pris  dans  le  pays. 

Les  iÀ^..ii  ou  .i:.^^jx,,  coll.,  sg.  À>^^,  À:>L;  ou  o^:>'^, 
ol^uii,  pi.  3.^j^,  ^sJ^^^^^  forment  une  caste  particulière. 
On  est  né  sa  hit,  on  ne  le  devient  pas  de  son  propre  choix; 
les  ancêtres  ont  été  suhhât  de  père  en  fils.  Chacun  a  son 
propre  territoire,  sur  lequel  il  travaille,  et  il  n'est  pas  permis 
à  un  sâhit  d'exercer  son  métier  officiellement  dans  une 
tribu  qui  n'est  pas  la  sienne.  Chaque  tribu  a  son  sâhit, 
de  même  que  chaque  daulah.  On  le  tient  pour  la  glori- 
fication de  la  tribu  et  on  le  craint  souvent  à  cause  de  sa 
langue  mordante.  Il  n'a  de  position  officielle  que  dans  le 
pays  de  son  maître;  hors  de  là,  il  est  l'égal  de  toutes  les 
autres  classes  inférieures.  Son  occupation  consiste  principale- 
ment à  battre  le  tambour  dans  les  fêtes  (^^.^^Lj);  c'est  un 


2706 

personnage  nécessaire  dans  les  mariages,  c'est  pour  ainsi 
dire  l'orchestre.  Mais  il  y  a  une  différence  sensible  entre  le 
sàhit  et  un  homme  de  métier.  Dans  les  pays  où  les  tribus 
libres  dominent,  comme  en  Datînah,  les  gens  de  métier  ne 
prennent  pas  part  à  la  guerre.  Par  contre,  le  sâhit  y  joue 
un  grand  rôle;  il  représente  en  quelque  sorte  la  musique 
militaire   chez   nous.   En   battant  le   <f±^  (non  pas  alors  le 

yZj)  devant  la  tribu,  il  enflamme  le  courage  des  combattants. 
Il  est  courageux  et  se  trouve  là  où  le  danger  est  le  plus 
grand,  mais  il  ne  tire  pas  avec  le  fusil  et  il  n'a  pour  se 
défendre  que  sa  petite  pique,  j>y^.  Cependant,  s'il  veut  se 
servir  du  fusil,  cela  ne  lui  est  pas  défendu.  Il  récite  les 
zawâmil  qui  sont  ensuite  entonnés  par  les  combattants; 
il  pousse  le  zamal,.cri  de  ralliement  de  la  tribu,  c'est  la 
nahwah  des  Bédouins  du  Nord.  Il  est  nourri  aux  frais  de 
la  tribu  où  il  sert,  car  il  n'y  travaille  pas.  Les  qabâil  lui 
passent  une  partie  de  la  récolte,  cela  est  considéré  comme 
un  devoir,  une  iwyVj  'iJ^^  une  ancienne  coutume.  Il  vit  ainsi 

aux  frais  de  toute  la  tribu,  parce  que,  lorsque  les  biens  de 
ce  monde,  au  dire  des  Arabes  du  Sud,  furent  répartis  entre  les 
tribus,  les  sâdah,  les  masàilj  et  les  salâtîn  oublièrent 
les  éahat,  aux  réclamations  desquels  ils  répondirent:  „Allez 
vivre  aux  dépens  des  généreux!"  Pour  ses  productions  dans 
les  fêtes  on  lui  donne  un  mouton,  des  habits  et  de  l'argent. 
Comme  il  y  a  des  familles  entières  de  suhhât,  on  trouve 
souvent  plusieurs  de  ces  gens  dans  une  tribu.  Ainsi  les 
Mayâsir  ont  deux  familles  de  suhhât  avec  quatre  personnes 
en  tout  ;  les  Hasanah  ont  plusieurs  maisons  avec  une  douzaine 
de  personnes,  toutes  suhhât.  Étant  dans  leur  pays  natal, 
tout  le  monde  ne  travaille  pas,  mais  se  fait  nourrir  par  la 
tribu.  Ils  ne  sont  pourtant  pas  obligés  d'y  rester  et  peuvent 


2707 

se  rendre  à  l'étranger  pour  y  chercher  leurs  moyens  de 
subsistance,  soit  comme  agriculteurs,  soit  comme  batteurs 
de  tabl  et  de  marfa^  Ils  sont  toujours  sûrs  de  recevoir 
quelque  chose,  car  c'est  une  honte,  wy^,  de  ne  pas  les 
traiter  bien  et  de  les  laisser  partir  les  mains  vides;  ils 
mangent  aussi  avec  les  qabâil,  et  les  femmes  ne  se  voilent 
pas  devant  eux.  Ces  suhhât  ont  entre  eux  une  coutume 
bien  singulière  pour  emprunter  de  l'argent  ou  se  procurer 
des  vivres:  ils  mettent  la  tribu  en  gage  (icL^Jt  (^^yi-j), 
c'est-à-dire  le  sâhit  donne  à  un  confrère  de  la  même  tribu 
une  assignation  verbale  sur  la  tribu  que  le  profit  qu'il  en 
retirera  appartiendra  à  son  confrère  jusqu'à  la  concurrence 
de  la  somme  prêtée.  Ils  se  marient  entre  eux,  mais  ils 
peuvent  aussi  épouser  les  filles  des  ra^yeh,  gens  de  métier. 
Les  qabâil  peuvent  également  prendre  pour  femmes  des 
filles  des  ra^îyeh,  mais  non  pas  des  filles  des  suhhât. 
Dans  l'islam  toute  femme  est  bonne  pour  le  mariage  des 
classes  supérieures.  Cependant,  un  ra^wî  (ra'^àuwî)  et  un 
sâhit  ne  sauraient  épouser  une  qabîlîyeh. 

Les  plus  distingués  parmi  ces  suhhât  du  Sud  sont  les 
Bâ  *^Atwah  du  Hadramoût.  Dans  l'antiquité  arabe,  il  paraît 
que  chaque  tribu  avait,  de  même  qu'aujourd'hui,  son  poète 
officiel,  Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen  n°  239.  Lorsque  la 
délégation  des  Tamîm  arriva  chez  le  Prophète,  le  chef  lui 
dit:  L^xlii>3  Li^'uciJ  ^3U  iiJy>Làl!  ^lj.x>,  Tabarî  I,  1711.  Ces 

suhhât  et  ces  Bâ  ^Atwah,  qui  se  trouvent  à  toutes  les 
fêtes  où  ils  se  font  régaler,  peuvent  se  comparer  aux  àoiloi 
des  anciens  Grecs  [Schmid-Stâhlin,  Gesch.  d.  griech.  Liter., 
Mûnchen  1929  I,  i,  58]. 

On  dit  que  les  Bâ  ""Atwah  viennent  originairement  des 
^Awâliq   Supérieurs.  Ce  sont  tout  bonnement  des  suhhât. 


2708 

mais  plus  poètes  que  les  suhhât  ordinaires,  voilà  pourquoi 
ils  sont  aussi  plus  considérés.  Ils  accompagnent  les  troupes 
à  la  guerre  sans  y  prendre  part,  à  moins  de  rares  exceptions; 
ils  portent  la  gembîyah  et  la  lance,  mais  ne  s'en  servent 
pas.  Leur  but  est  uniquement  de  se  faire  donner  quelque 
chose  pour  leurs  expectorations  louangeuses,  et  leur  métier 
de  composer  des  qasîdahs  à  toute  occasion  profitable  a  trouvé 
son  expression  dans  le  dicton  suivant: 

3^  lac    L)    ^.Àxii      ..'i"     (^  ,..]    (C-*^    L\xAiiL!    '^5 

si  les  qasklah  enrichissaient^  les  Bâ  "AticaJi  seraient  assurément 

enrichis. 

En  Beyhân   el-Qasàb,   les   ra'^îyeh  apprennent  à  battre 

le  tambour  ou  à  jouer  de  la  flûte,  .U>i  (à  deux  x-^ï  ou  K£y>, 

tandis  que  s'.A^ii  est  à  une  K>-^i),  et  l'on  s'en  fait  un  métier 

pour  gagner  son   pain   en   parcourant  le  pays.  Un  de  ces 

*j'l>-1j  (ou  (j-OÛli.*)  vint  à  Aden  en  tournée  d'artiste,  et  je  le 

fis  venir  chez  moi  pour  en  faire  le  portrait.  Il  était  remarquable 
à  cause  de  sa  peau  rouge,  ce  que  l'artiste  a  un  peu  exagéré 
sur  la  peinture.  J'ai  souvent  vu  ces  peaux  rouges  dans  le 
Sud,  et  je  connais  en  Datînah  une  famille  dont  les  membres 
ont  tous  la  peau  d'un  rouge  prononcé.  Est-ce  que  les  Himyar 
avaient  cette  couleur  et  par  conséquent  aussi  le  nom  qui 
y  fait  allusion? 

Il  tient  le  ^L^  devant  lui,  voir  le  frontispice  dans  Datînah, 
vol.  I  et  la  description  du  tambourin,  ci-dessus,  p.  927.  Il 
le  bat  avec  les  mains,  et  le  petit  bâton  qu'il  porte  sous 
l'aisselle  (*-2ji  .u\>  J.)  remplace  l'arme  qu'il  a  dû  laisser 
au  Bâb  es-salab,  les  Arabes  ne  pouvant  porter  d'armes  dans 


')  q'    est   uiïinnatir  =  ^}^ 


2709 

la  ville.  Autour  du  corps,  il  a  mis  la  iCa^i,  et  la  taille  est 
entourée  du  fs^x^  (ci-dessus,  p.  2267),  sous  lequel  pend  la 
A^5  (pi.  j^^)  qu'il  a  achetée  à  Aden.  Au  cou,  il  porte  un 
cordon,  ,>^  (ci-dessus,  p.  2008),  dans  les  cheveux,  qui  sont 
retenus  par  une  ii.i-,  il  a  fiché  un  ^  (ci-dessus,  p.  2067), 
et  autour  du  bras  se  trouve  le  ^odâd,  oLai^c,  bracelet  (ci- 
dessus,  p.  2300). 

Les  Samîrî,  sg.  (j:^^-^:  pl-  ly-^S  habitent  le  pays  appelé 
.A4.xi  o^b  et  situé  au  sud  de  Ta'izz.  Ils  ne  sont  pas  des  parias, 

mais  appartiennent  aux  qabâil.  Leur  marché  est  Ramâdah 
[Grohmann  II,  249  Rammâda]. 

Il  y  a  aussi  une  classe  de  parias  qui  s'appellent  Sumr 
(Simr),  sg.  ^^  [Grohmann,  SA  1,68].  Les  Ahdâm  et 
les  Simr  sont  la  même  chose.  Le  nom  de  leur  aïeul  aurait 
été  j4^]  c'est,  pour  ainsi  dire,  leur  nom  de  famille,  tandis 
que  j.jL>  est  celui  de  leur  métier.  On  les  trouve  dans  le 
Yémen,  où  ils  occupent  quatre  villages,  JL:^^,  'ii^^r'^^,  *£L*i 
et  ^}-f:^j-  Ils  vident  les  lieux  d'aisances  et  font  le  service  hors 
de  la  maison,  mais  ils  n'y  entrent  pas.  A  Aden  ce  service 
de  vidange  est  fait  par  les  ôabartî  '),  qui  viennent  de  la 
possession  italienne  au  sud  de  Cap  Guardafui". 
^y:L«,    pi.    e;.v:c|^/«,    iistensUes    de    la   maison j    20,16;    591; 

MJM,  p.  9;  RD  11,42;  Manzoni,  Yèm.,  p.  120;  de  l'hébr. 
pyD,  Rhodokanakis,  WZKM  XXV,  67—71  [cf.  aussi  Marçais, 
TAT,  p.  468]  2). 


[')  Voir  El  I,  1027.] 

[2)  En   Syrie,   ^^^^   est   remplacé   par   ij;^'3'  ou  ijri'j',   pi.  de  ii^U 
Ronzevallo,  p.  58.] 


2710 

io*£^,  cité  829  n.  1,  où  nous  lisons  que  -,^  était  expliqué 

par   wàLv,    une    avance,   somme  payée^    un   prêt.,   ou   io\£-* 

[mais  ici   il  faut  sans  doute   lire  %jw,   aide^i  secours,  cf. 
Rhodokanakis,   p.  69   et   Wetzstein,  ZDMG  XXII,  162,51. 

jtA,  u,  miauler,  1137')  =^cyw,  Stumme,  GTA  §40. 

yw,  encens,  1465  n.  2  [Grohmann,  SA  1,134];  en  mehrî 
m  a  garât,  pi.  raagâr,  WeihraxicJihatim  (Boswellia  Carteri), 
Jahn,  M  S,  p.  210;  en  shaurî  mgar,  megâr  =  ,^,LJui  ->^, 
nom.  unit,  mgerôt,  D.  H.  Millier,  SAE  YII,  128,24;  129,9, 
10;  en  Dofâr  mgor,  RD  11,56.  —  »yb«,  ûjiy>  =  y^:>'^i^yl}^ 
LA  VII,  31 2);  el-magar,  Mtel  selon  Hess,  WZKM  XVI, 
52.  Cf.  VoUers,  ZA  XXII,  227  qui  signale  «yw,  encens  chez 
el-Meydânî  et  combine  ce  mot  avec   ^:,  akk.  bahâru. 

Le  passage  du  Per.  p.  46,  cité  1465  n.  2,  porte:  'Ex,:pèp£rxi 
5f  iXTrb  tSsv  TGTrav  rovTxi/  y.xi  >siJ.-jp-^x  y.xi  >ÀiZx'jo~  l  TrspxrtKO- 
c?.l'yog  x,x)  y.x7(jîx  (TKKyipoTspx  kx)  ^oÙxkx  y.x)  KX'y}cxf/,ov  kx)  f/.xn£ip 
rx  sic  "Apxlolxv  Trpox^povvrx  kx)  accf^xTx  (Txxviui,  ,,ausgefùlirt 
wird  aus  diesen  Orten  Myrrhe,  der  jenseitige  (von  Jenseits 
eingefùhrte)  Weihrauch  in  geringem  Quantum,  Zimmt  in 
harterer  Sorte,  Duaka,  Kankamon  und  Makeir,  die  nach 
Arabien  importiert  werden,  und  bisweilen  Sklaven". 

Sur  loûxKx  =  Kïo,  encens  concassé  et  émietté,  voyez  ci-dessus, 
p.  818;   Kxyxxi^oy,    selon  Hésychius  Tvxp'  'l'jlolç  ^ù?.ov  ^xjcpuov 


[')  Pour  ma''â\ve,  1219  n.  1,  lire  na^'âwe,  Meissner,  MSOS  VI, 
57  et  78.  La  citation  „VII,n  p.  3"  ibid.  se  rapporte  à  l'extiait, 
correspondant  à  VII,  ii, '208.] 

2)  Carbou,  p.  194:  „Mojt«,  terre  rouge,  argile  rouge  que  les  femmes 
mettent  dans  leurs  cheveux". 


2711 

Kx)  %fzixfzx,  Lewy,  SFW,  p.  48,  et  aussi  mentionné  par 
Dioscoride  et  Pline  l'Ancien  (cancamuni),  correspond  à  l'arabe 
^liCs',  LA  XV,  433,  6:  Li^^L^J  J^j^  _5^^ii  ^i  Jli  ^lucI^Jt 
w^aLJI  «^s!  ^^  _^P^,  cf.  Millier,  SD,  p.  83  et  Lane  sub  j^; 
f^xKsip  est   Jw. 

O    J  Cl 

Jjt.«  (J.fl'^),  coll.,  les  intestins,  Hogarîeh  et  Dt. 
Làxi,  u,  miauler,  1137. 

vji/o,  u,  sucer,  fumer  la  pipe  =  ^>2^,  47,2;  369;  1024;  LLA, 
p.  65  n.  4  ;  cf.  „^x.  Inf.  oirJù. 

l^A  [class.,  lier  qn  avec  la  corde  dite  _b'Jl«  ;  sur  JjLito,  voyez 
Bràunlich,  Islamica  1,482],  métathèse  de  ±ui,  792,  v.  h.  v. 

iéU,  exténuer,  721,  d.  1. 
dccxit,  s'exténuer. 

Hypothèses''  étymologiques  sur  iC^  =  iXo,   MZR,   p.  159 
en  bas;  cf.  643  n.  1   [et  LA  XII,  282/3]. 
aU<t«)..L  dans  le  Soudan,  432,3  d'en  bas. 

o  5 

Q>C*j,  peut  être,  ne  fait  pas  partie  de  la  phraséologie  bédouine 
du  Sud,  483  n.  2. 

Landberg,  Glossaire  Datîuoig     .  170* 


2712 

le 

J.X,  i,  u,  mettre  le  qurs  dans  la  m  al  la  h,  1044. 

y^\,  être  fourré  clans  les  cendres  chaudes^  1044, 
icL«  m  al  la  h,  pi.  J^U,  cendre  ou  terre  chauffée  sous  lecharhon 
incandescent;  aussi  le  foyer  où  se  trouvent  les  cendres. 
Enfin,  iJU  a  pris  le  sens  de  pain^  quoique  ces  deux  dernières 
significations,  courantes  dans  le  langage  des  Hadar  du  Nord, 
soient  inconnues  aux  Bédouins,  53,6;  54,3,4,6,7;  55,2'); 
212  n.;  1032  et  avant  tout  1044  s.;  cf.  Fleischer  apud  Levy, 
NHWB  111,312  [etLane  s.  v.]^).  D'après  RO  §  115,  melle, 
pi.  ml  al  est  Schûssel  avec  le  diminutif  m  le  le  §44; 
1045;  me  11  a,  Schale,  Schûssel  aussi  RI)  11,57. 

jyX«,  cuit  sous  la  cendre^   comme  dans  le  vers  suivant  de 
'Urwah  b.  el-Ward  n°  XXII,  4,  cité  par  Jacob,  Schanf.  II,  7: 

Aber  sie  trôstete  sich  selhst  und  schnûrte  ihre  Eingeiceide 

ziisammen 
Bei  klarem  Wasser  und  in  der  Âsche  gebacknem  Brot. 
jSu,  Feuersglut,  1045;  Stumme,  TTBL  v.  631. 

Un  autre  sens  se  rattache  à  J^Lr,  se  promener,  Dt  =:  ^^^Jo,', 

Aden  [dans  la  lurah,  ^'^^  3,  jJu-'  (^=  J^  ou  J^x^O  est  licîter 
sa  tn arche]. 

Jx,    préposition    particulière    au    dialecte    datînois,    jjrès, 
(i   côté  de,  11,9;  426.  L'étymologie  en  est  obscure;  su''  (li 


')  Transctit    malle    (Damas);    selon   Stumme,   G  G  A,  1909,   p. 
2j  Sur  la  |ii(''|iaiation  du  pain,  voii-  Jaussen,  C'A,  p.  64. 


2713 

mi  lia  feliln,  qui  est  à  côté  d'un  tel?  Mi  11  a  m -bah  r,  du 
côté  de  la  me?-;  an  a  millêk,  .ye  siiis  à  côté  de  toi. 

^,  dans  la  locution  m  alla  êh,  mais  certaineme^it^  réponse 
à  une  demande,  négative  ou  affirmative,  Hdr,  352  n.  ').  En 
tunisien  m  à  1 1  a  ou  m  fi  1  a,  nun^  also,  indess^  zweifellos^  d'après 
Stumme,  G  TA,  p.  180  etVollers,  ZDMG  L,  334  de  ^  û]  = 
ég.  ummâl  (u  m  mâle);  voyez  aussi  Brockelmann,  VGSS 
11,654.  Cf.  MAP,  p.  251,4  d'en  bas:  jâ-mîr  mi  lia  ent 
amîr,  0  Emîi\  ivahrhaftig  du  bist  ein  Emîrl  —  Dans  les 
dialectes  parlés  à  l'est  de  Dt,  il  y  a  une  autre  particule 
semblable,    X^    m  a  lia,    m  alla,    seulement  =  ^f  L,    76,8; 

157,19;  169,21;  537,10;  554,8;  663;  665;  1470,  d.  1.  ; 
1565,5  d'en  bas;  1593;  1606,2  d'en  bas;  1617.  La  même 
particule  se  trouve  aussi  en  Syrie,  Sag'ân,  MSOS  V,  66 
n°  47:  „J.?^Jb.  X«  ma(i)lla  galhut.  (Eigentlich:  Du  bist  nichts 
Anderes  als  ein  a  us  dem  Ei  geschlûpfter  Vogel.)  Na,  so  ein 
Grùnschnabel!"  et  ibid.,  p.  69  n°  53:  ^^f?-^  S^  m.(i)alla  fagir. 

(Du  [bist  nichts  Anderes  alsl  Schreier.)  Na,  so  ein  Schrei- 
hals!"  [Feghali,  Synt.,  p.  428,  rem.  1] 

^,   a,   p.  ex.   iuyL)  X«,   405  n.  2,  remplir,'^  ^}.A,   i,  et  (_^, 

a>^_c-J^^,  a,  être  plein^  323,  cf.  ci-dessus,  p.  1366.  —  Le  thème 

Su  a  été  discuté  par  Christian,  WZKM  XXIX,  441  [mais 
ses  théories  sémasiologiques  ne  contiennent  que  des  hypo- 


')  D'après  une  notice  dans  le  Ms.  Landberg  n"  3:3,  p.  337,  non  pas 
supportée  par  des  exemples,  certainement,  mais  oui  est  mi  lia  reyr 
('ayr),  „Dt  et  Yémen  oii  l'on  dit  mu  lia  reyr". 


2714 

thèses  gratuites  sans  preuves.  Voir  plutôt  Rûziôka,  Zur 
Etymologie  von  «Jb,  o.  1.  XXVII,  1  ss.j 

j^,  remplir,  12,20;  LB'A,  p.  7,15. 
Jw^î,  remplir,  13, 1. 

o  o 

£Jv«  >  Jwx>,  quantité  qui  remplit  une  mesure,  un  vase,  405,  8. 

A  en  juger  par  les  deux  exemples  u  kanet  mil  h  ah,  de 
plein  qu'il  était,  1026,  et  in  k a  1  a b  e m  -  s î n i  la  m  à  1  i  h, 
mais  si  la  tasse  est  pleine,  1084,  on  serait  porté  à  supposer 
un  adjectif  *Jl«,  plein,  mais  un  verbe  xU  avec  le  sens 
correspondant  n'existe  pas  ')  et  les  formes  mentionnées  ci- 
dessus  contiennent  plutôt  le  substantif  J^  et  les  suffixes 

8  et  U?,  comme  le  prouve  la  locution  laqfâs  milhin  [les 
boîtes  remplies].  On  dit  andeytak  qurûs  mil  îdak,  je 
t'ai  dontié  de  l'argent  plein   la   main  ^),  cf.  Boh.  V,  108,  8  : 

t%>,  marée  haute,  Hdr  et  Aden  =  j^^^  -^^'7  Stace,  p.  215 
sub  tide. 

v^,  du  persan  <J^,  parfum,  1465  [Lane  sub  ^y>];  d'après 
Sir,  p.  146  =  ^'^    -^  J.5;  Cf.  LA  1,418,7  (^^L  ^M>  ^). 


&^ 


^JU  i,  a,  saler;  ^U,  être  salée  (eau)  ;  .^nX*  aussi  être  beau  et  bon*), 

[')  Sur  le  thème  xU,  voir  LA  et  TA  s.  v.] 

')  En  'omânais  ^  q^  m  m  e  1  e,  von  clem,  was  fidll,  p.  ex.  m  mêle 
mo;^jiîïfe,  so  viel  ein  Korh  fasst,  ein  Korb  voll,  RO  !^  107  s),  cf.  ibid., 
p.  '298, 1 . 

3)  Kn  marge:   -««X.,'^  ,iiJu\j   tlàil. 

*)  D'après  Ruiicka,  K  D,  p.  103,  ►^X*  dans  ce  sens  serait  dissimilation 
de   ^^   (»î>/),    mais  p>^5  bon,  peut  aussi  être  dissimilation  de  ^;>w 


2715 

Aa,  tromper,  306;  CD,  p.  27:  ^\  u^^JujcJ!"   ^^.^.J^^î  o^^-^ 

ji^^Ji  wài'  ^^.  —  L'inf.  ^lir  est  donc  repas  de  réception^ '^OQ. 
^Lo,  donner  le  sel  à  qn  e?z  sz^we  d'hospitalité,  304  n.  2; 
1793  [aussi  /fp'fer  avec  qn,  être  frère  ou  sœur  de  lait  avec 
qn,  Lane  s.  v.].  La  locution  jC^J'w^î  iCoys-  U^^  est  ainsi 
rendue  par  Lane,  L 1.  :  Beticeen  tliem  tico  is  the  sacred  bond, 
ivhicU  is  the  conséquence  of  their  heing  foster-hrothers,  cf. 
cette  explication  dans  el-Fâhir,  p.  9,  où  l'on  trouvera  plusieurs 

renvois  à  la  littérature  :  J  ^y>  ^j.-<^  ^^JUl  ^JUj'j  ^U^,  ^t 

^LtoJJ!  sLow  ^JUi!  JûÎjs^sj.   On  jurait  par  le  sel,  304,  comme 

le  prouve  aussi  le  vers  suivant  dans  el-Fâhir  p.  10,  cf. 
LA  et  TA  (avec  plusieurs  variantes)  sub  vjlJL>^): 

[Jfi  jztre  par  le  sel,  les  cendres,  el-^Uzzà 
Et  el-Lât,  qui  maintient  l'ensemble, 
Jusqu'à  ce  que  le  héros  soit  renversé 
Et  rpie  les  flèches  fraj^pent  le  bord  du  bouclier] 
^nL,  sel;  ^1a  et  ^ci^^  symboles  de  l'hospitalité,  303  et  ss.  ; 


(i!>«),  comme  le  constate  Brockelmann,  V  GSS  1,224  [et^^,piqtuint, 
élégant,  s'explique  bien  par  l'analogie  avec  l'espagnol  salado,  qui  a  le 
même  sens].  ]X~ml  est  combiné  par  Môller,  SI,  p.  9  avec  le  phonème 

indo-européen  mel*-,  moudre;  ^îJ-<,  sel  serait  donc  (zu  Kôrnern) 
zerriehenes  Salz. 

')  Aussi    [el-A'sâ    n°    M]    KA    XX, 139;    H.  el-A.  111,218;   el-6âhiz, 
el-Bayân  11,50,7  [voir  Geyer,  ZG,  p.  187J. 


2716 

1418  s.  —  *^,  pacte,  Pedersen,  Der  Eid,  p.  25.   —   Aussi 

poudre^  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  311  [M MO,  p.  630]. 

iCjï^JU,  nourriture^  au  figuré  droit  de  l'hospitalité  306,  3  d'en 

bas  =  LB'A,  p.  5,7;  309,2  d'en  bas. 

i^^JL/s,  bon  jnot,  facétie,  306. 

i^^js^'JU,  expliqué  885,  d.  1. 

j£i>,  Jiiarin,  navigateur^  hébr.  rh'q,  comme  dans  les  papyrus 

araméens,  ?>y\\  |l.\vr. ,  autrefois  dérivé  de  n?:^,  à  présent  en 

général   regardé    comme    emprunté    au    sum.    m  al  ah   par 

l'intermédiaire  de  l'akkad.  malahu,  Delitzsch,  Prol.  p.  178 

n.  1;  Nôldeke,  ZDMG  LVII,  419;  Zimmern,  AFW,  p.  45; 

Landersdorfer,  S  S,  p.  48;   Stummer,   OLZ   1917,   col.  336. 

Cf.  cependant  Snouck  Hurgronje,  WZKM  1,72  et  Halévy, 

OS,  p.  1021  n°  34. 

ic>Xfl  [mine  de  sel;  saline]^  839. 

^^*^i  cUlie\  Nord,  304. 

^jJ^  [u,  class.,  cajoler,  flatter;  ,j^,  être  uni^  poli,  lisse]. 

^jJ^,   frotter  légèrement,  caresser  avec  la  main  et  au  figuré 
flatter,  20,27;  39,27;  629;  rub  in  (oil),  Stace,  p.  114  (Béd.); 
raboter,  Stumme,  G  TA,  p.  23  [Dozy]. 
(jJu,  onguent,  629. 

3  _  ce 

(jJu),  mou  =  ^jJl^',  1633, 12. 

(jJU  [a,  class.,  glisser  de  la  main]  en  Ég.  impf.  i\,  rançonner-, 

Bâsim,   p.  33,5:  *^j^aJLr  [JLxJ!  ^  j^^^'i   ^^^   ('(^^^  partout  ran- 
çonner les  gens.  Sur  le  sens  primitif,  voir  1113. 


2717 
ij^LO)!,  ausgleiten,  s'échapper  de  (toute  chose);  i-jUdÊ!  (jJU/«t 

iaJU 

JaL  [u,  raser  (les  cheveux);  enduire  de  boue;  JaU,  a,  e7re 
glabre^  sans  poil\^  I.  Sîdah  V,  125,  4:  JJLi^  (^JOî  y^ilSt  _b^lJt 

Sens  fondamental  fYre  glissant^  lisse;  en  Dt  ivegstreichen, 
chiper^  chez  les  ^Anazeh  et  en  Syrie  dégainer,  1112/3  [^f rare, 
Rossi,  AS,  p.  242].  Sur  la  prononciation  de  l,  voyez  pp.  51 
n.  4  et  605.  JJU  et  Ly.,  1773. 

iaU,  enlever^  64,10;  1112  [Rossi,  AS,  p.  220  mze^ere,  frumento 

senza  falce]. 

Jû.]JJi\^    entschlilpfen,    1113;   ^^^  JJUxit,    5ow    corps    est    très 

amaigri  et  chétif,  Dt. 

iaJLo,  gluant^  Arabica  V,  14  n.  2. 

JaJUS,  6'aws  poz7,  glabre^  Syr.,  1113  '). 

«Ju  [a,  class.,  écorcher;  déchirer]^  en  Dt  wegstreichen ;  avaler  = 
UU,  1112/3.  [Cf.  Rûzicka,  Zur  Etymologie  von  ^,  WZKM 
XXVII,  1  ss.] 

dULe 

ti)JUi,  se  fiancer  avec^  823  et  n.  2;  avec  v?  épouser,  865,  10; 
(ize  Heiratszeremonien  vorne?mien,  Meissner,  NAGI,  p.  143; 
j'L:^Jt  j^,yJLf-3,  ii/o  J.  oy^'^-'  *^'^  procède  à  l'acte  de  ynariage 
des  deux  contractants,  820,  1. 


[•)  Sur  2Àa  ioiî",  pèle-mèle,  1113  et  ci-dessus,  p.  634,  cf. -by<>  -b;^, 
ci-dessus,  p.  2688  n.  1.] 


2718 

dVLi,    fiancer,    class.   et   chez   les  Bédouins  du  Nord,  37,8; 
823;   857;   donner   en   mariage,  Boh.  VII,  157, 4  LjX:c>X«  Jo 
avec  deux  ace.   [comme  le  fait  remarquer,  Bevan,  p.  901. 
liUu',  fiancer,  class.  et  Higâz,  810,  1  ;  823. 
dU;^*',  se  marier,  'Oman,  823. 

dd«,   39,10;    voyez   885.   I.  Sîdah  XII,  43,  2:  jX«  *  A^  _jjl 

.«slXj^  —  '*>)^3i    *»^^3    ^>X«3    ^JIj..^jI 

aXL,  fiançailles,  Higâz,  815,3;  823  n.  1;  Snouck  Hurgronje, 
Mekka  II,  160. 

^iU'ixi,   expliqué  823;  cf.  HB,  p.  276  n.  1  à  propos  de  l'ex- 
pression   ^^   d^ii'  L\i|^Jt  ^j  ^^i\    ,, Quoique    le    mot   dUL» 
ne  s'emploie  ordinairement  que  quand  on  a  en  vue  un  droit 
réel,  on  m'assure  que,  spécialement  à  ach-Chihr,  on  l'emploie 
encore  quand  on  parle  de  la  puissance  paternelle". 
é^,  fiançailles,  815,3;  823. 
d)Ju^,  qui  arrange  les  fiançailles,  810;  823. 
dVJu^,  823  =  dOUxi,  Snouck  Hurgronje,  Mekka  11,160  s. 


i^JLc 

\Le, 

voir 

ci-dessus, 

p- 

2714  et 

n. 

1 

voir 

Su. 

^,  pronom  interrogatif  et  relatif,  >  ni  i  n,  min,  728  n.  1; 
Festgabe,  p.  19  [Goitein,  Jem.  nos  1153  —  1158;  1161  —  1163; 
1165—1167;  1169,  1170;  1172—1189;  1191-1194;  1197— 
1201;  1203—1208;  1211—1213;  1215—1234;  1236—12371. 
Prononciation,  302  n.  4;  ci-dessus,  p.  770  n.  [Cantineau, 
Et.    1,108;  11,206    m  an,    m  en];    min    assimilé    à    un    l, 


2719 

^J:y  ^^  >  m i  1  1  a  w â ",  77,  15 ;  c\^  ^^^ >  m  i  1  g î d  {Il  ^  l), 
144,  16.  Sur  m  an  dans  le  parler  courant,  p.  ex.  35,  16,  voir 
144  n.  2  et  1608.  —  ^3  ^,  relatif,  168,6;  399  n.  2;  ci- 
dessus,  p.  965. 

^,  préposition  [avec  les  suffixes,  GLB^'A,  p.  78,  voyez 
cependant  la  critique  de  Cantineau,  Et.  1,77].  —  ,j^>mi, 

Hôfnî,  p.  33,6:  Q«p>J'  oy^^^-  cr*^'  J^"•■^^  cr  "^^j^  (*-*^3 
^^Lxi  J1Î5  (A.5^^JU  u>.^^)»i  (jÎAjU  ,:sy^J>)  ,j,Jyi>i  ^i"u«  Uli^  'ol 

(ijocîij!^    .ri^   3^'  j'^'^   ^-      '^^'   ^*^^   y^i-'''   r*-^   "^^ 

liUo  j,;  Goldziher,  Abhandl.  II,  p.  xiv;  el-Kâmil,  p.  661,2; 

Brockelmann,  ZDMG  LIX,  630;  VGSS  1,263;  497. 

^J^^  depuis  [GLB^A,  p.  78];  ixir  dans  la  locution  saisir  par ^ 

LAm,  p.  106,7:  U/t^\  ^n  '-f^^'  |Jac'/c^  sie  an  der  Gurgel; 
aussi  ibid.,  pp.  114,5  et  130,9;  ^J^  distributif,  (j^jjj  ->.j.A.i;î 
'i^^  ^y,  5.L.5a>w,  j'ai  acheté  deux  cigares  à  six  aimas  la  jjièce; 
S AE  IV,  144,  22:  wa-a'tahum  li-n-nas  minwâhid, 
l\:>!5  .}Sj  Css>^^  (J^^J?  ?<^^f^  9ttb  sie  den  Leiiten,  jedem  eineii, 
cf.  Bittner,  Sh  11,67,  §31:  min  qoss  min  qoHS,  je  ein 
Stûck^  je  ein  Stilck  =  stilckweise  (xjtiaJ»  'iLxJ^).  —  „i>_.«J 
^^_5Ci  ^5  lik-^,  je  n'ai  rien  de  commun  avec  toi,  je  71  ai  rien  à 
faire  avec  toi^);  in  k â n  si  m i n  n e k,  si  tu  as  du  courage 

[')  Les  pèlerins  attaquèrent  les  ennemis  dans  le  dos, 

En  faisant  une  capture  et  un  carnage  qui  surpassèrent  les  espérances]. 
2)  Selon  Fleischcr;  cf.  cet  hémistiche,  el-Amâlî  II,  189,8: 

-.0>_  J  «.  ù>ù 

[Si  tu  as  quelque  chose  de  commun  avec  tnoi  ou  si  tu  désires  tn' accompagner] 


2720 

[proprement  si  cela  est  bon  à  qcli],  9,1;  ma  rainneh  sî', 
c'est  sans  importance^  =^  J^  «-o  L«,  363;  RD  1,88,26:  ellî 
râdd  hâyy  ma  si  miii  tlâgah,  wer  lebend  ziiriickkàme, 
dessen  Scheidung  sollte  ungûUig  sein.  —  ^y,  dans  le  sens  de 
^  ^^,  SAE  IX,  51,  14  et  23;  Brockelmann,  VGSS  11,402. 
Sur  ^,  voyez  d'ailleurs  Nôldeke,  ZG,  p.  52ss.  ;  Brockel- 
mann, VGSS  11,397  ss.;  Reckendorf,  AS,  p.  251  ss.;  RO 
§  191  ss.;  Bittner,  MS  IV,  11  ')•  —  Mais  cette  particule  est 
aussi  employée  comme  conjonction,  Hdr,  p.  717  [GLB'A, 
p.  93  sub  o^»!;  Bittner,  M  S  IV,  86. 

^y,,  accorde?'  une  faveur,  796. 

..ll^,  celui  qui  rappelle  mie  faveur^  1217  n.  1. 

J.JLO,  1842  [voyez  ci-dessus,  p.  2086  sub  ^x>lx::]. 

^^,  accorder  une  faveur,  796;  cf.  ^y,.  [Selon  Joûon,  Mél. 
de  la  Fac.  Or.  Beyrouth  VI,  143  de  m^l 

iC5^,  pi.  fJ.A,  don,  faveur;  hrebis,  etc.,  donnée  à  usufruit, 
329  n.  12j;  653,  10;  Fleischer,  Kl.  Schriften  1,221;  H.  el-A. 
1,148,2   d'en   bas:  cViyt^  'ùaxl\  ^^  !^^\Xa>  ,_^JLb  ^!  s^^X4^^\ 

iC:sAjû,  pi.  ^u!^,  bête  qu'on  prête  à  qn,  pour  qu'il  s'en  serve, 


')  Eu  shaui'i,  Q-t  se  rencontre  quelquefois  où  l'on  s'attendrait  plutôt 
il  ^^  et  vice-versa,  Bittner,  Sh  II,  54  et  n. 
[2)  Ibid.  il  faut  lire  nmrs]. 


2721 

surtout  des  bêtes  à  lait,  329  n.  1  ;  839;  el-Muzhir  1,206,5 
d'en  bas:  ^î  L^j-yj  Vj-^  KJsLu!  J.>Jl  l^^.  q'  '^-t^'  i^yU'_5 
ivi^;^  iulic  J.5  O;'^^  j*^"  sLccJî;  cf.  Diw.  Hod.,  éd.  Kosegarten, 
p.  158  en  bas.  Dans  Boh.  III,  166, 8  il  y  a  une  tradition 
conçue  en  ces  termes:  ^^  L«   Jjti!  'x:^J^  j^bUl  iJLii-  j-,.^,' 

s».Xv^,  voir  ii^^Lo. 
* 

«-M1,  a,  empêcher]  Jaussen,  CA,  p.  169  et  n.:  j^^^Li  \:>3  J,  |^*>u!, 
empêchez  qu'on  vous  tue  en  vous  mettant  sous  ki  protection 
d'un  tel]  m  a  n  a  '  n  â  f  î  w  a  g  e  h  f  u  1  â  n,  nous  nous  mettons 
sous  la  protection  d'un  tel  [cf.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  83  et 
MMC,  p.  4481. 

5-vL4,    haut^    grande   solide,    1521,2   d'en   bas;    Hdr,   p.    718 
[cf.  Dozy  s.v.  et  MMC  l.l.J. 
«jLUxî,  grand,  1444. 

ïJJ.^  mi  ni  ne  h,  chojttette,  Dt  et  ailleurs,  1019;  mot  d'emprunt. 

^i^>L«,  pi.  ^^LvU,  mayi  of  war,  578  n.;  RO,  p.  126. 

^^^,  pi.  oL^,  aqueduct  (small),  Jayakar,  BBRAS,  p.  259. 
^_^jU,  ligne  de  tatouage   qui   continue   du   seyyâl  (v. h.v.) 


2722 

jusqu'à  la  gûrat  et-tarâgî  {creux  des  clavicules);  nous 
lisons  dans  la  Qasîdat  es-Sahgah  : 

Mohaddir  el-mânî  tahdîr 
min  e  s  -  s  i  r  y  â  n  î  b  i  -  â  y  â  t 
Tirant  la  ligne  du  tatouage  en  bas 
Avec  des  signes  ressemblant  aux  lettres  syriaqiies. 

,£six^  Qâmûs:  l\*j  ^^>-j  ry^-^j  ^-^^  ^.)^3  V^;  /*^^  •^■H^ 
\Ai>JO*^  ^^jl3>-îî  ^_^^4-<5  *.i^^?^  c:^£.i;o!  ,s;^,^!5  aJlc  ;  en  Dt //Y/^^^je/', 

soit  à  la  tête,  soit  à  un  autre  endroit  du  corps;  produire 
une  gratte  lésion  ;   7'endre   en   compote  ;    aussi  fondre^  p.  ex. 
du  sucre,  1079;  1105.  Sur  l'étymologie,  voir  1106. 
,i^^t>^..^!,  être  crevé,,  écrasé^  1105. 
g^l,  se  fondre,  Dt,  62,  16;  1079;  1105. 

ic.5^  [class.,  sang^  sang  du  cœur,  cime,  etc.;  GLB^A,  p.  78], 
voir  1106. 
* 

j^,  dans  le  Nord  être  habile,  comme  dans  la  langue  classique; 
en  Dt  plonger  '),  tandis  qae  ,*-y*/  y  est  nager.  Il  y  a  cependant 
certaines  contrées  dans  le  Sud  où  ce  thème  a  le  sens  de 
travailler,  avoir  un  métier,  LLA,  p.  67;  ci-dessous  ^■.  En 
hébr.,  IHD  est  êti-e  rapide,  dégourdi;  dans  le  Sud  de  la 
province  d'Alger  et  dans  les  Zîbân,  les  deux  formes  ^ 
et  ^U-'  sont  encore  usitées  dans  le  sens  à'être  habile  et  de 


')  Sur  ^  et  jff ,  nager,  dans  la  liirali,  voj'ez  1487.  Cf.  Loubene, 
Les  proverbes  et  locutions,  Paris,  1889,  }i.  104:  „T.,es  Romains  qualifiaient 
comme  les  Grecs  la  nullité  d'un  individu  par  ces  mots:  Est  liomo 
nesciens  légère  nec  nature,  dont  voici  la  traduction  :  C'est  un  homme 
qui  ne  sait  ni  lire,  ni  nager.  De  ces  exemples  il  ressort  qu'à  Rome 
on   faisait   apprendre  aux  enfants  à  nager  en  même  temps  qu'à  lire". 


2723 

courir  à  toutes  jambes^  1487  n.  (Joly,  lettre  de  20.  V  1905). 
Voyez  d'ailleurs  1487,  où  est  exposée  aussi  l'importance  de 
la  natation  pour  les  Arabes. 
j^,  travailler^  Homâr,  près  de  Ta'izz,  1482. 

.^,  ce  cjue  le  ficincé  donne  à  la  filk.,  la  moitié  le  jour  du 
mariage,  l'autre  moitié  après,  27,27;  824  s.;  838;  841; 
854.  Cf.  Jaussen,  CA,  p.  49  et  MAP,  p.  184  (mohr).  Il 
est  évident  que  ce  mot  ne  peut  pas  venir  de  ^i^ ,  être  habile  ; 
on  pourrait  plutôt  le  combiner  avec  l'akkad.  m  â  r  u,  envoyer^ 
cf.  t  a  m  î  r  t  u  ou  ta  m  â  r  t  u,  don,  cadeau,  1434.  —  ^a>  ^^\ , 
824,  4.  d'en  bas. 
»^,   pi.  ^A,   travail,   métier,   64,1;  909,13;  911;  1268  n.  ; 

Hdr,  p.  718  [mihreh,  professione,  Rossi,  AS,  p.  230;  mihrali, 
Goitein,  Jem.  nos  231,  592,  639,  927,  1217];  Derenbourg, 
Les  monuments  sabéens  et  himyarites  du  musée  d'archéol. 
de  Marseille  (Revue  archéol.  3.  sér.,  tome  XXXV),  p.  14: 
inmnûT  imh  ^3,  selon  Derenboui-g  tous  ses  enfants  et  tous 
ses  biens. 

^,   voir  j>^. 

y^,  J^,  ccdme,  lenteur,  799  [GLE^A,  p.  78]  ;  me  bel, 
Waffenstillstand,  RO,  p.  376  n.  2. 

Selon   Praetorius,   BZA   1,34   de  V~^,  icarten,  zogern, 
bleiben,  dont  viennent  aussi  0([co  et  J.^  =  J^Lj^    .kiijî. 

'4^,  nom.  gen.,  antilojw,  vache  sauvage,  1669,9  d'en  bas 
[nom.  uuit.  v,^a]. 


2724 


t'^,  u,  77iiauler,  1137. 


* 


*  . 


ol^,  u,  ci-dessus,  p.  1529. 

ci-»^,  malade^  j)rès  de  mourir,  Hdr,  p.  718  [de  là  un  élatif 
oy>i,  i?^W'5  MOU  (litt.  „plus  mort"),  Feghali,  Synt.,  p.  152,7]. 
^■pj^,  ^^p_^^^  syr.  j.jJaIiC5  épizootie  [d'après  Zimmern,  AFW, 
p.  49  probablement  de  l'akk.  mûtànu]. 

oL^,  u,  i,  amollir,  1106  et  n.  2. 


_y-',  variation  de  ,:i^,  se  balancer,  chanceler  =  }J^ ,  1513  '); 
Hartmann,  LLW,  p.  109,14  d'en  bas. 

.Lo,    u,    circider,   tourner,   coider,  sicli  liin  und  lier  hewegen, 
Noldeke,    Fiinf  Mo^all.   11,31;   Gauharî   s.  v.  :    .^,7   ^^g^\   X^ 

Ce    verbe    a   aussi    le   sens   de  se  rendre  dans  le  Negd; 
I.  Sîdah  XII,  50:   .IJ^  ^Jl  'yÀl)  [^j!  —  ^j^\  "yi.  *  ^^^:>  ^\ 

»«.__>  i  r,     ;;  ,  5  -  ê  o    ,  o  i  5  o  .     oÊ 


[')  Ibid.,  1.  8  d'en  bas  lire  „p.  101,  Str.  2".] 

[2)  Sîbaweyh,   trad.    par  Jahn   I, -188  (éd.  Derenbourg  I,  126;  éd.  du 
Caire  1, 151): 

Und  du  bist  ein  Mann  von  den  Bewohnern  von  Negd,  tmd  unsere   Lente 
Sind  ans  Tihâma:  ivas  hat  ntin  der  Bewohner  von  Negd  mit  dem 

Bewohner  der  Niederung  zu  schaff'en?] 


2725 

—  ^Lij    yp^     ^\     ^à—  jJ^\     U^L^     ^\     ^LÉÎ     ^^o!     ^"*  JSfjO     ^î* 

Cf.  ^^^,  601  et  ^,  987;  1487. 

.yi,  marquer^  dénominatif  de  b.L«<"b.L«!,  s/g^we,  430;  Marçais, 
RM  TA,  p.  490. 

y/._y«,    rmcer   (la   bouche,   la   vaisselle,   etc.),  Dt,  1106  n.  3; 

dissoudre^  fondre,  65,8;  Hdr,  p.  718. 

(_,w^',  se  rincer,  Dt,  1106  n.  3;  se  fondre,  Hdr,  p.  718. 

[jA^,  agiter,  terme  technique  pour  baratter,  61,7,12;  1096. 
Ce  thème  ne  se  trouve  pas  dans  la  langue  classique. 
(j:cUx!,  être  agité,  secoué,  1096. 
ija_y>,  prononcé  mot,  barattage,  61,6,8. 

pLc,  u,  miauler,  1137.  Aussi  ^èLo,  u. 


* 


Ju«,  pi.  JlyoS,  propriété,  de  ma  lî,  ce  g?//  es-^  à  wo/,  Brockel- 
mann,  VGSS  I,  29?.  Comme  le  fait  observer  Vollers, 
ZDMG  XLIX,  507,  JLxi  signitie  chez  les  nomades  surtout 
les  troupeaux^),  et  dans  les  états  civilisés  les  finances,  en 
'Oman  principalement  la  propriété  foncière,  RO,  pp.  99,  14 
et  402  n°  52  Landbesitz,  Plantage;  ibid.,  pp.  239,  2  d'en  bas 
et  381,  d.l.  lûmwâl,  lumwâl,  die  Felder  [cf.  Rossi,  AS, 
p.    242    mal,    terreno    coltivato].    Voir    H.   el-A.    1,165,5: 


')  Cf.  Carbou,  p.   102,9:  voici  mon  troiipeatt,  da  h  ii  ni  5  1  î. 


2726 

\è    r^>^    ^    \Jii'^    (jioj    L4.ZJ    J.«j    'l4.j'^   J^    i4*-2S>'j   i._/i-PAJlj    Jwiij  "^^ 

oi!:>'j.j!5  j-?>|5-P-3  *.5iijAJi_5  ^JlJAiî  c>>-^L^'l2  oi-l^Lo'^  'ci-^'^'  JU) 
*-*-»-^»     oi-J>'j    "bij    o^^'^*^    ''J    L^    (*-^'>-*    \-AXi^    Jlï    iioiiJî^    3„iiJî^     -:^*^^' 

.^.^.^'  ^^3  ^,L^i^i'  ^xJu:.  'wo  ^v^^  J^  JU'  ^.i  ^ 

tLo,  eau;  mâ^  >  may,  682,4  d'en  bas;  mâ>mâ,  588; 
m  à  h,  Brockelmann,  V  G  S  S  I,  48  d,  /3  ;  m  à  y  e,  près  de  m  ô  y  e, 
32  n.  1;  môyye,  LB'^A,  p.  61,27.  Sur  la  prononciation, 
voir  aussi  Glaser,  PM  1886,  p.  8  [et  Rossi,  AS,  p.  191: 
?>2ê'  (altrove  mâ^,  nel  Bassopiano  occidentale  inâi/  q  mâyu)]  ; 
selon  Socin,  Diw.  GL,  p.  311  généralement  moj;  Meissner, 
NAGl,  p.  144  moi  [selon  Cantineau,  Et.  1,100;  11,201, 
les  ^A.nazeh,  les  Sammar,  les  gens  du  Gôf  et  d'er-Rass 
prononcent  ma",  ma;  les  Mawâli  et  les  sédentaires  syriens 
mwây  et  les  petits  nomades  syriens  mwâyye,  mwâyya]. 
Pour  ce  qui  est  du  reste,  voir  Hdr,  p.  718  2);  Socin,  Diw.  III, 
§85k  [Brockelmann,  YGSS  1,2.32];  Nôldeke,  NBSSW, 
p.  166.  —  ^î  *U,  sérosité,  47,  17. 

^Lc,  i,  dans  la  lurali  descendre  dans  le  puits  pour  y  remplir 
le  seau,  lorsqu'il  y  a  peu  d'eau,  sans  doute  originairement 
puiser  Veau  avec  le  ^^^  mêh  =  J^x:>,  sens  courant  chez  les 
Bédouins  du  Nord,  1511  et  ss.  [Brâunlich,  Islamica  1,507]. 

[')  Se  rapporte  probablement  à  el-Fasili,  éd.  Jiartli,  p.  ï',  8,  où  nous 
lisons:    ,jr**J    ^yf:^5    J^'    i^c*^    J^*^-l 

[2)  La   forme   raàyiim  qui  y  est  citée  est  cependant  iiiiso  en  doute 
par  Rossi,  A)ip.,  {).  243  n.   1]. 


2727 

Aussi  bien  dans  la  langue  classique  que  dans  les  dialectes, 
il  y  a  un  autre  -U,  i,  =  JL«,  i,  J.^  _Lc  =  ^^  ^c,  passer  par ^ 
devant  ou  chez,  Dt;  aussi  danser  une  ronde,  une  farandole, 
voir    1513,    oi\   l'on    trouvera   des   exemples    des   nuances 
différentes  de  la  signification. 
^^,  passer,  565,1  d'en  bas;  1513/4. 
^x*<-',  aller  et  venir,  7'ôder  auto^ir,  1514. 
^Lr,  ^Omân,  voir  1514. 
^,  pi.  ^lJoÎ,  ^L^,  ^^i,  corde,  114,20;  123,  12;  1157, 10; 

1511;  1515.  —  Aussi  inf.,  inclinaison,  1513,3  d'en  bas. 
„Ux!,  farandole,  1513. 

(AaJ  elmêd,  pour  que,  1028,7;  voir  Hdr,  p.  719. 


[.Lo,  i,  approvisionner] 

'ijKA,  approvisionnement,  343. 

^  <  ^\,  reine  des  abeilles,  1462  n.  5  '). 

^,  voir  .Le. 

* 

j^  ou  jAxi,   toÏJ^é',   du   persan,  304  n.  3;  440  n.  2;  Nôldeke, 
NBSSW,  p.  54. 


[')  Ibid.  lisez  i_jj..vwAJ  pour  *_jj..wÀj]. 
Landberg,  Glossaire  Datînois  171" 


2728 


^U,  i,  mêler ^  1106. 

Juyo 
jLi,  i,  se  pencher^  1513. 

jJ/<,   écarter,  54, 1,  2. 

Jot<-',  chanceler^  se  balancer  en  marchant^  1513  s. 

aJLJî  mêle,  ^rt?'e,  Fehler^  expliqué  par  ^ô(u)gë,  409,3. 


[Sur  l'afifaiblissement  de  -w  final,  voir  Cantineau,  Et.  I,  21  ; 
11,129;  Goitein,  JG,  p.  166  et  Rossi,  App.,  p.  236] 
^   permute    avec    *,    voir   ci-dessus,    p.  2659;   nm  >  nun, 

g^!>,*^!,  1105;  „^^' >„>!',  927  n.  3;  ^_^wJl«î  selon  Lane 

s.  v.  (jJixi  et  el-ôâsûs,  p.  58  <  ijJUJ*  (selon  le  Qâmûs  <  ^-JLiu'). 

o<'-?  voir  ci-dessus,  p.  2601. 

>^,  1388  et  ci-dessus,  p.  1039.  —  Critique  de  ôawâlîqî,  éd. 
Sachau,  p.  ifA,  d'après  lequel  n  et  r  ne  se  trouveraient  pas 
ensemble  dans  un  mot  arabe,  1034. 

Le  thème  n  dans  les  langues  sémitiques  et  hamitiques,  739. 

Différenciation  de  consonnes  géminées  par  le  remplacement 
de  la  première  des  deux  consonnes  par  n,  Feghali,  K'A, 
p.  45  en  bas;  Vollers,  ZDMG  XLIX,  497 '). 


')  Sur  les  formes  dans  lesquelles  se  cori-espondent  n  et  rt',  comme 
munhul  et  mûhel,  689  en  bas,  voir  Praetorius,  BZA  1,36;  Nôldeke, 
NBSSW,  p.  179;  Vollers,  ZDMG  XLIX,  497;  le  même,  VS,  p.  28; 
Brockelmann,  VGSS  1,225:  Rliodokanakis,  WZKM  XXV,  89  [Bravinann, 
MU,  p.  65;  sans  doute  mun>mun  (nasale  vélaire  comme  en  allem. 
langj^mù  (voyelle  nasale)  >  mû.  Cf.  d'ailleurs  Brockelmann,  VGSS 
1,595,  rem.  1]. 


2729 

Développement  d'un  thème  verbal  d'une  racine  bilitère 
par  le  préfixe  7%,  comme  ycj  à  côté  de  J^  de  V^ ^  et  i\àj 
de  l/~^-ss,  d'où  provient  aussi  le  synonyme  ^li,  687;  689  s.; 
1386  s^;  Nôldeke,  NBSSW,  p.  179')- 

n  inséré  après  une  des  trois  radicales  des  noms  formés 
sur  les  modèles  Jjt>^î,  ^}.^^•,  J^m  avec  vocalisation  variable, 

comme     ,}-^^     (ou     &JL5^)  =  xl:>.    ^.^k:$>..>^_    il=>Ji^^.    L^    iUxiva 
ij^3^    (i«^  5    (^AàIc    =   J«^-^zJi     .-ot>J)5    (c-J-^   =     h  *i,ir,)t    JuAXcJîj 

I.  Sîdah  XVI,  5  ss.  ;  Jacob,  Schanf.  I,  50;  cf.  ci-dessus,  p.  600. 
72,  préfixe  de  la  première  personne  du  sing.  de  l'imparfait, 
SAE  IV,  86,  25  ma  nesîr,  icli  gehe  nidU;  ibid.,  p.  94  n°  8 
ana  na^raf  sogl  ahûy,  ich  kenne  meines  Bruders  Art. 
Cf.  Carbou,  p.  77:  „anrt  akteb^  ana  ekteb  w^jci^î  Iji,  j'écris" 
et  ensuite:  „Parfois  aussi,  le  préfixe  employé  est  n  ^.^ 
comme  en  Barbarie:  nekteh  w^xSo  j'écris".  En  voici  quelques 
exemples:  na^ntik  el  leben  ^^jJC!  ^i)^:^^2*j,  je  te  domine  du 
lait,  ibid.,  p.  15;  neséï  gabag  oi>.s  ^_^a«j,  je  fais  des  bandes 
de  coton,  p.  31;  ngul  lék  Jyij,  je  te  dirai,  p.  39. 


IJ,  onomatopée,  ci-dessus,  p.  1478  ;  sur  ce  thème  et  ses  dérivés, 
voir  ci-dessous  sub  Jaii.    ^ 

lAi>'J,    aussi   s>3^Lj,  so^i>lj,   capitaine  de  navire,   du   persan 

'Ai>lj  pour  !vAi>  ^Li  de  jlj,  5a^m?^,  et 'l>c>  [originairement  !Ai>], 
maître  [Vullers,  Lex.  Pers.-Lat.  II,  1271  ;  Vollers,  ZDMG  L, 
649],  1326,1,4;   ci-dessus,   p.  1060;    Hirsch,  Reisen,  p.  33; 


')  Aussi   o*-'*^,    laisser   suivre   en  série,  en  ordre,  laisser  les  paroles 
se    succéder   les  unes  aux  autres  par  ordre,  Fleischer  (dans  un  cours). 


2730 

SAE  IV,  149,  6;  Stuart  King,  JRAS  1909,  p.  772  [Bent, 
SA,  p.  281  ')].  On  rencontre  aussi  la  forme  originaire  avec 
<7îf>o>rt,  Meissner,  NAGI,  p.  145  nauhida;  HB,  p.  147 
nawkhadsâ;  Ritter,  Der  Islam  IX,  125;  129  nô(â)hâ:e; 
RJ)  11,61  ^Ai»y  nôljade;  RO,  p.  227,6  .-c^ji  nû%da; 
Bittner,  M  S  I,  39  n.  nûliadé^j.  En  transcription  étliiopienne 
XilhH^,  en  tigré  Çh-^,  Littmann,  ZA  XXI,  80  n°  295.  Selon 
MJM,  p.  53,  nâhoda  est  usité  dans  le  littoral  et  nâhôdeh 
à  Aden  [voir  aussi  Ferrand,  JA  CCIV,  238]. 

Jyo- Ij,  J-^,'ù,  J-^Çr-j^î  cocotier,  noix  de  coco;  narguilé,  ci- 
dessus,  pp.  219;  1276;  I.  Battûtah  11,206;  HB,  pp.  68;  80; 
R  0,  pp.  56, 4  ;  266, 5  d'en  bas  [persan  J.a5^Ij  de  sanscr. 
nârikela-  ou  nârikera-,  Steingass,  A  Pers.-Engl.  Dict.; 
nom.  unit.  iJu^-lJ?  cf.  Dozy  II,  631]. 

Jj  [a,  i,  soupire)',  gémir,  mugir],  cf.  5ij  et  ^,  987  ^j;  voir 
ci-dessous  sub  iaij. 

^^«^lj,  lionneur,  117,25;  Doughty,  Travels  11,639  [de  véiJi.oç, 
Vollers,  ZDMG  LI,  304],  en  'omânais  force,  RO,  p.  28,8 
d'en  bas;  Rôssler,  MSOS  III,  17,  11  d'en  bas.  ]\I  AP,  p.  242, 


•)  Avec  cette  remarque:  "The  word  rei's  for  captain  is  never  used". 

2)  Merveilles,  p.  203:  !Ài>l3,  8'Ài>li,  ^'Ai-ij,  b_^^'J,  5^_^j  [Dozy 
II,  648  aussi  «'iAi>ij  ;  ci-dessus,  p.  1060  3^=>lj.  peut-être  faute  d'impression 
pour  sO^li]. 

3)  Sur  la  probabilité  de  l'origine  commune  de  ces  verbes,  Nôldeke 
fait  observer  avec  raison,  ZA  XIX,  157:  „Jedenfalls  liandelt  es  sich 
dann  nicht  um  einen  speziell  arabischen,  sondern  um  einen  ursemitischen 
Vorgang,  denn  DHJ,  DH^,  DXJ  sind  ja  aiich  llebnli^■cll,  aber  mit  nocli 
getrennten  BedeutungiMi". 


2731 

V.  16  a  nowmàs  à  cause  de  la  rime,  cf.  Socin,  Diw.  GL, 
p.  316  ^^«,U^i. 

De  là  (j-^'flyj",  hâve  respect  for  yourself  =  S-^^,  Stace,  p.  212. 

(^Lî,  1^^,  i^lj,  (^Ij,  comme  le  fait  observer  Nôldeke,  Fûnf 

Mo'all.  II,  68,  généralement  expliqué  comme  ,,Graben  um 
das  Zelt  herum,  zur  Abhaltung  des  Regenwassers",  d'après 
quelques-uns  „zu  dem  Zweck  aufgeworfener  Damm",  mai& 
en  vérité  aussi  bien  une  levée  qu'une  fosse,  „der  schmale 
Graben  mit  der  ausgehobenen,  zu  einem  Damm  aufgerichteten 
Erde"  '),  voyez  d'ailleurs  587  s.  ;  I.  Sîdah  V,  128,  10  d'en  bas: 

.xli>LXj    ,.y    sLi'    5>-«^    w'^^'j    ^-f^.    v'--^'    CP    ^^    <3*f-*^^ 

-^,  dans  la  lurah  grogner^  _Lo  (bouc),  en  sautant  sur  la 
femelle,  chez  les  Bédouins  du  Nord  aboyer  ^)  ;  en  Dt  grondery 
grogner  (chien),  1574.  La  racine  wvj  est  discutée  en  détail 
1574  ss.  ^)  et  semble  renfermer  deux  sens  différents,  s'élever 
et  produire  un  son  sourd.  Ahmed  Fàris  es-Sidyàq,  Sirr  el- 

layâl,  p.  23,  4  d'en  bas:  ?5j^j  wvKJî  ^j^  i^^^i:^^  u-^^^'  -r^^ 
't      ~ 

')   Il    ne    faut   donc   pas   regarder   ce   mot  comme  un  A/i:),  Nôldeke,. 
NBSSW,  p.  84  n.  2. 

2)  Wetzstein  apud  Delitzsch,  lob,  pp.   149  n.  et  410. 

3)  Voir   Fleisclier  apud  Delitzsch,  Gen.,  p.  552  s.  sur  la  racine  v^J?- 

„die  sich  zunachst  in  dem  Reduplicationsstamme  >_-*.J  und  seinen  Deri- 
vaten  zum  Ausdrucke  von  etwas  fur  das  Ohr  sich  Hervordrangenden,. 
fiir  das  Auge  oder  Gefiihl  Protuberirenden  ausbildet",  et  ses  dérivés, 
comme  o-H,  aitfsprossen,  ivachsen,  'si>.AJ,    ij^^-i  aîtfwiihlen,  aufgraben^ 

if^,  bellen^  U^'^i  ^ucken,  pidsiren,  J.-^J,  hervoryagenim  geistigen  Sinne^ 
etc.;  ci-dessus,  p.  9;  Ges.-Buhl  sub  Ni:;  Christian,  WZKM  XXIX, 
441  ;  cf.  Ember,  Zeitschr.  fur  agypt.  Sprache  LUI,  83. 


2732 

Jsl.^l  i4^3  v^^'  ^y^ij    stc. ;    ibid.,    p.  249,13  d'en  bas: 

,.,î    ,  _à.3^>j    "b5»    „Lxij!    lXJ-c    „U3    *-*:2jL    L'_o»    La^uJ.    Lo    s_^àj    ^^ 

<J      t->  ••        JJ     (^   ••-_  (^  r—       .       .    .  :3        ...^JJ       .         •      ••       • 

_aCj    — Ljyg-j'    («j"^  J-^J     (*-*^^-*-'3     T-t^    nJ>_yi£.    ^_/J^    oy^    ^'>-^'>    dVJo 

^Lsj"  ^5i  (jrjw  ^CL  éJ^XA.  Viennent  ensuite  d'autres  dérivés  de 

>^,  comme  vv-''  [voir  Lane  s.  v.],  etc. 

y^,  peut-être  conseiller,  1575. 

»_j'LO  =  ^y*.js:'-«,  1574,  correspondant  à  l'éth.  îOfl,,  loquens,  orator, 

comme  lOfl  est  loqicela,  sermo,  Brockelmann,  VGSS  I,  351  '). 

Lj,  a,  être  haut,  élevé  =  ^IL,  .«j^^  1575;  M^^AR,  p.  35  en 
bas;  selon  les  dictionnaires  aussi  gronder,  aboyer  faiblement 
(chien);  LA  1,159:  j^'i^  Q  (j/.ys^'î  ^  ^t^*,  v_;X<ii  oy^  5^' 
(^^À5^t   ^ysù\  &L>.Jtj  LO  Lo  uXi^.  Ce  verbe  a  déjà  anciennement 

passé  en  ^_^',  Festgabe,  p.  88;  LA  1,156,  A  en  juger  par 
les  formes  dérivées,  ^^  pourrait  aussi  signifier  parler  \  en 
tout  cas  il  prend  quelquefois  le  sens  de  prévenir,  adresser 
la  parole  à  qn^^j^'^,  comme  unabâhom  gâl,  il  leur  dit, 
31,1;  yinbâhom  à  côté  de  y  i n b î h o m,  en  les  avertissant, 
1491,  10  d'en  bas  ^j.  Cf.  ^,  ^,   «-o^)  et  ci-dessous  sub  Jaij. 

')  D'après  Môller,  SI  §101  et  §240,  un  grand  nombre  de  mots  indo- 
européens et  sémitiques  tirei'aient  leur  origine  d'un  phonème  P-  'tônen'  > 
indo-eur.  hh-n-,  p.  ex.  sanscr.  hhaiiati;  araplifi»''  pai"  a  >  indo-eur.  bhâ, 
gr.    <pii-iJ.i,   ^-^iJ-'-i,    (pwv*i,   7rpo-:pyj-Tyit;,   lat.   fâ-ri,   fû-nia;   >s»'Mn.  b,   avec    le 

préfixe  «- >  ar.  ^j-*.J  ;  akk.  nahû,  'ausrufen',  liébr.  N''3j,  'l'iophet'  etc. 

2)  Les  Bédouins  du  Yémen  disent  (50,  i,  jaillir  (eau);  *Lo  ^-U,  eau 
de  source,  1575.  [Cette  signification  n'est  probablement  qu'une  nuance 
du  sens  primaire  d'être  haut,  s'élever]. 

(jrJ,  jiuiser  l'eau  qui  sort  en  petite  quantité  avec  un  bol,  ibid. 

»^,  pi.  o|>*J,  spring  (of  water),  Stace,  [».  162. 

3)  Cf.  aussi  Yahuda,  ZA  XXVI,  353  n.  1. 


2733 

^j^,  avertir^  préveyiir^  informer^  Hdr,  p.  719    {annunziare^ 

Rossi,  A$,  p.  192];   dans  el-Hogarîeh  aussi  réveiller  {<^»1^). 

En    akkad.    nubbû,    numbû   est  sdireien,  heulen,  KAT, 

p.  590  n.  6. 

^^^Lj,  parler  avec==  ^^l=>^  conférer  avec,  1574  [cf.  munâbi, 

spokesï7ian^  MMC,  p.  400]. 

^J;^\^  prévenir  =  y>p>\ ^    1012    et    n.    1;    1491,10  d'en  bas; 

1492,  d.l.;  1574. 

^Jj^^  s' entretenir  ^"KndiZQh]  ô^ju  ^J^  L^^jI-o',  nous  nous  sommes 

parlé  de  loin,  1574. 

LJ,  class.,  nouvelle,  amionce,  1573,  vulg.  LJJ,  ^LJ,  nouvelle  = 

^1=»,  127,6,7;  Festgabe,  p.  88.  Ce  sens  est  propre  à  l'Arabie 
méridionale  et  au  Nord  de  l'Afrique,  tandis  que  dans  les 
dialectes  du  Nord  de  l'Arabie  Lu  est  1°  parler,  langage, 
Rede,  p.  ex.  L>L,'i  .ç-,*^'),  =  les  salutations  de  bienvenue  qu'on 
donne  à  l'arrivant,  et  2°  renommée;  é^  ijrfr^-  *^^  salutation 
courante,  où  é^  est  synonyme  de  é^J^,  490,8;  781,15^); 
MAP,  p.  442: 

Jâ-sjâlj  wa-bn-1-asjâh     wa-^gebni  nabâk, 

0  grosser  Hàuptling  und  Spross  der  Hàuptlinge, 

In  Staunen  versetzt  mich  dein  RuJuii. 
Dans  les  dialectes  bédouins  du  Nord,  L.j  renferme  d'ailleurs 
les  deux  sens,  ajij^el  à  la  guerre  [sans  doute  le  même  mot 
que  'lxj,  nouvelle]  et  colline  (pi.  iUxj!;  =  "sj^  et  »^LJ),  signi- 
fication dérivée  de  l'idée  de  hauteur,  propre  à  L*j,  _^j,  (Jt-jj 
1576  s.  3). 


')  Cf.  Hdr.,  p.  391   [GLB'A,  p.  32]. 

2)  Voir  1573/4. 

3)  Pour  le  crieur  (à  la  guerre)  sur  la  colline,  comme  nous  le  lisons, 
1577,  il  faut  lire  le  crieur  qui  vous  avertit  (de  l'approche  de  l'ennemi), 
ci-dessus,  p.  1307. 


2734 

bLIî,  class.,  bruit  sourd^  grondement,  1575;  verdàchtiges 
Gerclusch,  Jacob,  Schanf.  1,86;  11,37.  Cf.  ^^3,  502. 
^Ij,  avertisseur^  1492;  sending  loord^  informing,  Stace, 
pp.  87  et  190;  ^^^j  dU  J^.'uw  dV^o:^'  ÛJ  ou  ^u^^i  d^-v^^Vy--» 
wJien  I  Kcint  you  I  shall  seiid  you  icord,  ibid. 
j^,  prophète^  1575;  1577');  prononciation  (nàbi  comme 
nâbé,  Feghali,  K'A,  p.  74  et  n.  2,  ou  nabî"),  611  et 
1577;  ci-dessus,  p.  858;  cf.  Nôldeke,  BSSW,  p.  11.  I.  Sîdah 
XIV,  7,  11  :  ^  Lj!  ^î^    -^^yi^^  l5'  ^^'  cr  ^^  J:^'  dUL>J3 

iCjLyvv^/c   'laaj"  Jyjj  J.P3  "S'   i_;  jii)  (jM  iA:>'  ;j*^3  Jô"  ("^J^>-v^  .-.'^    Lbi>! 
i_j_3t.,î  (j^^i*^  o''^'^   CT^*"^'    '"''^^   ^J~^^•'^  cr»3   '•j-^   ^'^^  '-î-*-^'  cr*  o 

i^iAS^  c^V<*"^3   o*-^-^  _^i'  i'T:^--^'    l\À£.  3^'  rr»3   ^^''^    '-^-•^    ■'"'-5-''    rp 
o|yj2£  ï^3  sLcsc  ijjXi  ]^S  iUiic  et  ibid.  p.  8,  4  :  ,..'  (^xj^^-^^v  jv^;»» 

\Jv*.-^   L^JJLvwo   j«J_5    iiijO.    AJtl    ^j    ^i^-;-*"^'   C)^'-*^-  j}"^"^    v3^'    L>^*^ 

•j^  j:^^  cr»   ^-^  ^;*-^'  cr  j.^r4> 
Sur  Nébo   (Nabû),   voyez   513   et   1429;   cf.  Winckler, 
ASO,  p.  131  n.  3. 

cj^,  gros  gourdin^  expliqué  1747;  cf.  Hess,  Der  Islam  IV, 


I)  '■éyKi  employé  comme  pi.  de  ^J^  ^  1150  et  1617. 

[2)  Ed.  Derenbourg  11,128;  175;  éd.  du  Caire  II,  12G;  170.] 


2735 

315  et  n.  9;  Stumme,  G  TA,  p.  56  [Goitein,  Jem.  n°  1283]. 
Chez  Socin,  Diw.  GL,  p.  312,  nous  trouvons  o^^-o,  dûnner 


Stock. 


^sxj,  class.,  aboyer.,  1575  [où  ;.nxj  est  faute  d'impression]. 


^,  aboyer.,  partout  usité,  1575. 
_Lxi,  aboiement.,  906. 

JyJ,  hatlre  (artère),  1399. 

À^,    vin,    tisane    de   raisins  secs,  de  dattes,  d'orge  ou  de 

miel,  1352  et  ss.  Il  y  avait  plusieurs  sortes  de  vin,  Boh. 
VI,  53,  en  bas. 

.*j,  i,  olass.,  élever,  cliasser  =  kï,  73,18;  256,2;  dans  les 
dialectes  du   Sud   aussi    -o,   a,  être  haut.,  sortir  du  niveau., 

être  en  saillie;  ériiigrer.,  321,  1;/  1166  ss.,  oîi  il  y  a  plusieurs 
exemples.   De  1/""^,  être  haut.,  Nôldeke,  NBSSW,  p.  49. 

^,  chasser.,  expidser.,  256,4;  1166  s. 
'Jî\=  I.^,  554,3;  1166  s. 

yS3.,  être  hautain.,  lever  la  crête.,  Syr.,  1167  n.   1. 
jlj,  abandonné.,  p.  ex.  jli  cj^yo;  aussi  saillant.,  1166  s. 

I>u,    chaire,   641    n.    3,    où    l'on    trouve    des  renvois  à  la 

littérature;  1167  s.  [sans  doute  emprunté  à  l'éth.  ff"inC], 
Nôldeke,  NBSSW,  p.  49;  Horovitz,  Der  Islam  IX, 
163  n.  2. 


2736 


iJ,  u,  i,  soulever^  arracher^  Dt  et  Nord,  690;  1028,  où  il  y 
a  des  exemples;  Socin,  Diw.  GL,  p.  312  [selon  Goitein,  JG, 
pp.  179, 18  et  42  n°  73  de  ij^.,  arracher;  dans  la  lurah, 
io,  i,  est  injurier]. 

H^,  pi.  jxj,  une  toute  j^^i^t^  quantité  d'une  chose  qu'on  peut 
saisir,  hrin,  flocon  ^  syv.'iUu'i^  47,18;  1028, 

iUx>J,  pi.  o^L*J,  owi-J,  xjoignard  droit  =  Hdr  iC-ii-*J,  iC-ix-é-i 
(du  persan  x>v«^),  sabre^  123,8;  voir  1554  et  MJM,  p.  40. 

(j^^Jj  battre  (pouls)  =  Àxi,  1399. 
(j;^,  ^j^>J,  pouls^  ci-dessus,  p.  1651. 


* 


ia^j 


^  -!a>.>o',  se  moquer  de  et  «^  12jJ:s .,  plaisanter  avec  =  %^  J:^<^\ 
ci-dessus,  p.  595,  voir  Festgabe,  p.  41  et  ss.  ;  cf.  Littmann, 
DL  1909,  col.  3098. 

j^Jî  ytii,  voir  Festgabe,  p.  43;  Socin,  Diw.  III  §40. 
Js'w/J,  nabatliéen^  1394. 

V-J  [a,  i,  u,  class.  sourdre,  jaillir^  hébr.  pn:,  syr.  ^aJi  éth. 
}>nO],  Hdr,  p.  719,  comparé  avec  Li,  cf.  ci-dessus,  p.  2257  ')• 


')  D'après    Barth.  ES,  p.  16,  l'iiébr.  V'^'2.r\,  verkihuUgen,  ne  viendrait 

pas   de   Î73i,   sjn^iideln,   mais  d'un  antre  thème  yiJ  ^  N3J,  avec  y<N. 
Cf.  Yahiida,  ZA  XXVI,  353  n. 


2737 

LAm,  p.  100:  c>jt>j  ^,JiJi=>  h^^,  die  Frische  meiner  Kehle 
ist  abgestumpftj  et  n°  1:  „Wohl  =  o'^^"  '). 

*    ..  . 

vjixi,  à  Damas  sortir  dans  toute  l'acception  du  terme, 
Wetzstein  apud  Delitzsch,  lob,  p.  368  n.,  p.  ex.  ^^^i!  oj-î-j, 
die  Saat  ging  auf\  ,.  h»li  oi>J,  f^er  Knodien  trat  (bei  einem 
Beinbruche)  hermis;  «^^-x-j  c^-JLo,  eme  Beide  trat  hervor\ 
ijw3J!  u>J^-J,  eine  Tràne  trat  ins  Ange.  —  (^  *i)'LAiJî  ^^  y/,!yt  ^J^i 
er  steckte  den  Kopf  ans  dem  Fenster.  —  oïjLj  Jy  ou  vjly^  jy, 
Bohnen,  bei  denen  der  junge  Keim  hervorgehominen.  —  Aii:v^j, 
Qâm.,   der  ans  der  beschnittenen  Rebe  tràufelnde  Saft  [iowj 

oi>J  [class.  aussi  oi^,  oixj,  oto],  /"rMï?"  f/w  ^o^z^s,  HB,  p.  68. 
Carbou,  p.  182  oi-o  nabag,  jujubier. 

/ 

J.x;o',  se  débrouiller,  1645,7  d'en  bas^). 
J.>.;j^î,   avec   ^î   expédier  une  chose  avec  vitesse  et  habileté.^ 
bâcler  (une   besogne),  terme  teclmique  pour  se  débarrasser 
de  cpi  par  un  meurtre.,  19,  14  ;  568. 


[1)  Voir    M.    el-M.,    p.    2029,17:    ^^^    Lo    JyJJj"    Jui'^'^    ^L:^''    Li^ 

on  sait  que  L*J,  u  est  ><!'é/«0Hsse)']. 

2)  Le  texte  à  tort  *ilL*-ciJ!. 

3)  En  sabéen,  ^3:  est  envoyer,  Nôideke,  N  B  S  S  W,  p.  198  [Cent!  Rossini, 
Chrest ,  p.  18S];  sur  les  dérivés  de  J*>.j,  voir  Nôideke,  o.  1.,  p.  94/5. 


2738 
jjj,  coll.,  flèches^  ci-dessus,  p.  763;  Laqît,  p.  713: 

Nelimt  eure  Rentier  in  Acht,  putzt  eure  Schiuerte?\ 
Maclit  fur  die  Bogen  nene  Pfeile  iincl  Seluien. 
I.  Sîdah  VI,  52,  4  d'en  bas  :  J.aj»  i^làsl  ,j^  ô^*,   \.^  i^*^ 

JtAiJj         L^y-''        "*^^        (3^.        -^•-'^'        i^'';^.        J-y-*'       t'jSj)        Jïj        (Jj        ^Ij        ^_k-«-V^ 

3     5  O'C  3  3  d5  _  O-  V* 

Jyjî    *^''    J^    ^i>J-«J    J^.»    J^'3    J^3    J^  *  iS^  rTr'  *  ^''-^'    ~T^ 
Jj^  *  LV:>'^    i-#-^   3Î    ^L-j    X    c>«-«.^_5    ^xLJ'_5   *Jk-fcl2£.li  ^}Lo   ^^    wA-j> 

w  c>^^  w\:>'3  ^iwj  c>J^;  Lammens,  Farâ'id,  p.  403;  (J-y^') 

.ikAÎJj)       j»Lg..W«'       {i lwW.>-'_5J       iOJJt-'       *U»ww) 

3-0  nebel,    nebil,    fém.    nebeleh,    nebileh,.  dégourdi^ 
ingambe^   alerte^   débrouillard^    contr.    de    Jw^^^j'  ou   ^^^L-^, 

568;  1645. 

.jo'j,  porteur  de  flèche-':;,   1641;  1669,  voyez  aussi  ci-dessus, 

p.'  762. 

Ju*j,  pi.  ^'\  charrue,  Hogarîeh  ;  cf.  '^^l^. 

\--i,  s'éveiller,  Hdr,  p.  719;  avec  J,  /(«Ve  attention  à,  68811.  2; 

voir  1575  n.  1. 

«uJoî,  /îraVe  attention,  690,  3  d'en  bas. 


[')  Ci-dessus,    p.  763,    nous    lisons    ,,les   pluriels  J^î  iJ>-^^'  et  ^^y^ 
(1.  Sidah  Q^Lo)",  niais  ici  il  s'agit  du  duel  ry^i  non  jjas  du  pluriel 


2739 


uïo,  anschreien,  1343;  Hartmann,  LLW,  p.  105,14;  aussi 
piier^  Hdr,  p.  383,  cf.  ^y^.  Le  sens  primitif  de  l/~u>.j,  iaj 
semble  être  le  mouvement  brusque  qu'on  fait,  soit  avec  les 
jambes^  en  faisant  un  bond,  soit  avec  la  viain,  en  arracJiant, 
1346  s.,  cf.  798;  1028;  1214  n.  3. 

Lo,  a,  class.  [être  en  saillie;  enfler  (plaie)],  1344. 

.^oci,  voir  1342  [cf.  M.  el-M.,  p.  2037:  \J>'^^  ^=>UI  iiUiî  ^ 

XJ>5  idu'i.flJ'i'  ..LwJ'bJb  .,«X2J"  -c-'^^  'l^^S  (^j  LjS^J  U.;^u:aj  AjUxi!  jj^ 
.iCzS^AJ   lXJ^[5   iL^^A/^   K*xj.Aj[j   .^o'j  j-^   iOL.ii   jjj^   ^sJjoj^i   (A^_^jI      ^fiJ^J 

I«^    t.Laxs!    ^iL^ji    JjJtâLî    ^l\.=>    jj-?r._5    •KL^'.aw   i:;>JtJ;'   ,JJtj\    c>>>:?^j 

G  _oi  >^o;  >3^  3 

f».^^o  ^_c^'  J'.«j  U^  il^".^!  c^^j^^  LXJyt  .iNXj  JlAas  JjLiJL  Ibid.  : 

G  G  c  o      ,     --  o  ,  3  ^   ,, 

XLdï    ijtJ    c>»-^    Lvi2jj    1^    c>^.:^Uj5    .-(lXàc    ^i-ot/lsj    J^'ti>-   jMr'J'  .i^>o] 


^nXj,   arracher,   déraciner,  p.  ex.  herbe,  arbuste,  etc.;  aussi 
dzVe   des   hcdivernes,    1027;    1028;    1342  s.;    1347;   Nôldeke, 
NBSSW,  p.  197;  RD  11,57.  Dans  le  sens  d'arracher  aussi 
class.  et  synonyme  de  (ji.:o,  v^xi,  1342. 
i?oj,  foolish  talk,  1342;  Stace,  p.  67. 


2740 


7^ 

yo,  u,  tirer  à  soi  avec  quelque  violence,  cla&s.  et  Dt;  mordre 

avec  violence,  Dt  ;  en  Ég.  tirer-,  aussi  engueuler,  anschreieny 
anrufen;  en  Syr.  enlever,  comme  en  mehrî  netôr,  p.  ex. 
stX^j  J^  Jo,  il  enleva  le  fardeau  cVun  coup,  aussi  s'en 
aller  fâché,  1342  s.;  1347  et  n. 

.:c6!,  s'en  aller  fâché  (A:>!  ,j^  ou  ^^ci  q^),  Syr.,  1342. 
^^,  facile,  1342. 

^,  mot  de  sens  obscur,  745  [probablement  pi.  de  sj^j, 
cf.   class.   »y;j,  co?y;  de  ^a?ice  ^?a'  joênètre;  jjJ!  J^^  pourrait 

donc  signifier  charnois  qui  porte  des  coupis  vigoureux  ou  qch 
comme  ça]. 

*    .•. ... 

;^iJo,  arracher,  class..  Nord  et  Sud  ^  ;,oj,  1244  n.  3;  voyez 
1343.  Tallqvist,  ASS,  p.  139,  2d'enbas:  il'ulâd  bigàrrbû 
jintsû  au  iisrqû  ilMsia,  die  Knahen  versuchen  min  die 
Sachen  zu  mausen  oder  zu  stehlen.  Emprunté  à  l'aram.  selon 
Fraenkel,  AFW,  p.  137;  hébr.  i^nj),  syr.  ^AAJ>i»''i*  en 
éthiop.  par  métathèse,  Brockelmann,  YGSS  1,273,  2  f. 
iUiJLj,  voyez  MJM,  p.  9,  cf.  nûtsa-dâm,  Blutstropfenj 
RD  1,30,30. 

,oj  [class.  intr.,  transsuder  [sd^ng,  sueur);  aussi  trans.]  arr«c7zer, 
tirer  avec  force,  Syr.,  1342;  voir  1343,  où  il  y  a  plusieurs 
exemples.  [Feghali,  Synt.,  p.  313:  nta't  es- sa  m 'a  y  a 
r  a  b  b  é  b  1  a  k  e  d  b  b  t  e  1 1  a  '  "^  e  s  r  î  n  r  a  1 1,  fni  porté  le  cierge 
qui,  mon  Dieu!  sans  mentir,  pèse  vingt  rail] 


2741 


vjco,   arracher^  class.   et   dial.,   se   dit   en   Dt    surtout    des 
poils,  d'une  épine,  etc.,  88,11;  798  n.  1;  1342;  1344  s. 
wftAij',  tomber,  64  n.  3;  1344  en  bas. 
Xàaj,  vocalisé  &ixj  par  les  puristes,  %m  pew,  801  n.  2;  1028; 

1344  n.  2;    LAm,    p.  60  n.  10    [Feghali,   Synt.,   pp.  30,5; 
31,12;  52,10;  266,12;  300,8;  340,7  et  surtout  477]. 
%ai,  diminutif  du  mot  précédent,  1344  n.  2  [aussi  naUfé 
(naité   avec   chute   de   /"),  ntâiifé,  Feghali,  o.L,  p.  477]. 

oixj,   i,   u,  arracher,  tirer  [le  seau  du  puits,  cf.  Brâunlich, 

Islamica  1,505],  secouer^  class.  et  Syr.  =  ^^,  Boh.  VI,  58,  8 

d'en  bas;  en  Syrie  aussi  vomir,  1343;  1345  et  n.  1;  dans 

le  Sud  vjixj,  être  plein,  cf.  le  class.  ^JàXs,  1026  n.  1.  —  Cf. 

aussi  ^%xi,  ci-dessus,  p.  2739;  sur  l'hébr.  pn^,  voir  Delitzsch, 

OLZ  1916,  col.  168. 

^Ji^\  remplir,  1026  n.;  1084,6  d'en  bas;  1345. 

vJàXLx),  plein;  sjàJiXA  ^i^"^^,   l'homme  est  plein  de  lui-même^ 

présomptueux,  1026  et  n.  1.  On  peut  aussi  dire  d'une  femme 

enceinte  qu'elle  est  'ïjiki^,  mais  c'est  une  expression  grossière. 

En-Nâbirah,  éd.  Derenbourg,  n°  V  v.  20  dit  oi^'li  d'une  femme 
qui  enfante  beaucoup  ;  aussi  Hamâsah,  pp.  v1  et.i-^if.  Cf.  el- 
Gâhiz,  el-Mahâsin,  p.  218,7:  w^!  ^J^Ls  .l4%  jXJLc  (*jtIo  ^i 

dUj,  selon  LA  XII,  388  yéménite,  arracher;  en  mehrî  ntôk, 
mordre,  proprement  arracher  les  morceaux  de  viande  avec 
les  dents,  1345. 


2742 

J^,  dans  la  lurah  attirer^  herausziehen  et  aussi  intr.  s'avancer^ 
heraustreten;  dans  le  Sud  happer^  wegreissen,  1027;  1345; 
Jjj<J'j,  ci-dessus,  p.  1123,3.  Combinaisons  étymologiques, 
1345  ss. 

JjLi,  intens.  de  Jj6,  fo  snatch,  1345. 
j).x>l;cwI,  s'élancer  hors  des  rangs,  1345. 
* 

^yjLxi,  Jouant;  sur  les  formes  différentes,  voyez  I.  Sîdah  XI, 

206  :  ij,AvX)f  ïssjLaâ^^  XjLXâ/0  -^-^  ri*^ ■>  xjJo»  &i*.>;i^  lxXj  ^  ^--ciw*  .jo 
sy*jC!*   îj-wiJC   'lcLo"]   (V^   y*î   Uj'  *jv-~^   J-3  *  Jà'  *  ^^j'c  *^'  ^5 

^'•^  oy^-  "^-5  ^^  cr^-  "cf^'  cr^^  ^y^  ry^^  j'-r^u^Js  J^j^î 

Cf.  Sîbawèyh,  trad.  II,  i,  712  [éd.  du  Caire  II,  328,  9]  ;  J RAS 
1904,  p.  114  [et  A'ollers,  VS,  pp.  16  et  39].  —  Variations 
de   ce   thème:    S>^,  cl^î  et  ^^,  LA  XV,  212,  7  d'en  bas. 


jo,  u,  répandre,  verser,  1748  n.  1;  défaire,  809;  iPjt^  OjiJ, 
sie  Hess  ilir  Haar  fliegen  =^  ^josà,  Wetzstein,  ZDMG  XXII, 
79,12;  dans  le  Sud  laver  la  tête,  proprement  défaire  les 
cheveux,  718  n.  5.  Dans  le  sens  d'endosser  la  cotte  de  mailles 


2743 

(xJj:  i<cy)    OU   de    Voter  (sj^  *x^o),   on  trouve   aussi  JJj, 
1773  ')•  —  Verbes  synonymes,  1341. 
'JjJ,  s'effilocher^  Dt. 

»jo  ou  xlij,  cotte  de  mailles^  1773.  —  «yj  aussi  lavage  de  la 

tête,  718  n.  5. 

»\,yXo,  Halsschmuck  aus  lânglichen  Gliedern,  RO,  p.  388  n.  1. 

(JJj,  fienter  (cheval),   464   n.   3   [aussi   curer  (un  puits),  cf. 
Brâunlich,  Islamica  I,  318],  voyez  d'ailleurs  yO. 


L;,*j^,  envoyer,  ci-dessus,  p.  26, 10  d'en  bas. 
lXj^!  ajL-^j,  expliqué  845  n.  1. 


[')  Les  mots:  „LA  XIV,  p.  169  ne  donne  J*'-o  que  dans  la  première 
signification,  aussi  comme  Haffner  o.  et  1.1."  ne  sont  pas  corrects.  La 
seconde  signification  y  est  aussi  citée  d'aprè^  L  es-Sikkit;  le  texte  de 

LA,  p.  109,  8  porte:  ,^i^jS^\  ^'  Uxas  (var.  Uiiij)  Ui^^J  »^j^  ^^  ij^ 

Haffner,  p.  52,11:  AJs  JJu  "bi^  \>L£  LpLiiit  \j>\  »J^  'l^  lXJï  Jliij^ 
l^yij;  cf.  LA  VII,  45, 3:  L^-^  '->'  *^  L^3  '^-é^J^  Li='  *-^  '^-^^jjî 
ibid.,  p.  44,3  d'en  bas:  iiiiJ^   ».-i-J  ^j^^   J^.3  ^-t^  V^  ^'-^  /^J 

..I   (_c.*j  Jjo"^!  jî;^   li,^'  ,«x!  f»"^'^   Lpjij   l^jyij  y^3   i-Cx'-^  ^^4^  J«iJ 

^ij  >_)Ij  ^^  yii'i  J.ij   v':' et  p.  45, 4:  *-^   *^^'->    -ij  JJJj  ;^j%4^  Jj' 

L^lîj   J'iiu   "bij    Jo    2UX    Lp'iiijl    lo!.    Voir  les  Additions.] 

Landeerg,  Glossaire  Datînois  172 


2744 

^L^',   messager,  1303;  Stace,  p.  106;  MAP,  p.  373  [Dozy 

11,641;  AmR,  p.  31]. 

v^:s^>-<,  pi.  u,-uo>LjLx(,  envoyé.,  expéditeur.,  550  n.  6;  cf.  1198  n.  1. 

^sj^,  être  cuit  à  point.,  c'est-a-dire  au  point  voulu.,  appliqué 

à  toutes  choses,  55,18;  56,10;  64,21;  1046;  1080;  1091 
[Goitein,  Jem.  n°  979];  voyez  594;  mûrir,  88,9,12;  RD 
II,  57 ;  au  figuré  nigaht  min  hâdem-tibillâg,  fai  assez 
de  cette  plaisanterie.,  594  ;  n  i  g  a  ht  min  e  m  - 1  a  r  î  q,  je  suis 
fatigué  de  la  inarche,  ibid.  —  f-^,  trans.  cuire,  faire  la  cuisine, 
20,9;  51,9;  52,9;  594  s.;  606,2  d'en  bas;  791;  1075 
n.  7;  1777.  —  Sur  le  class.  f^,  réussir,  proprement  être 
au  point,  voyez  594;  cf.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  190/1. 
f^^,  cuire,  faire  cuire,  54,7;  594;  au  figuré  j.^bCI)  'uLjs^^, 
nous  avons  mis  la  chose  au  poijit,  nous  sommes  tombés 
d'accord,  ibid. 

g^î  =  .*Jnj,  27,  9;  594;  625. 

^!w>'j,  cuit  à  point,  599;  1041;  1097;  ripe,  Stace,  p.  144» 
-L^,  cuisson,  58,17;  maturation,  Hdr,  p.  720. 
iC:>L^,  boulangère,  1041. 

lA^,  u,  dans  la  lurah  paraître  (chose)  et  trans.  aider,  secourir  ;; 

Jc^,  être  brave,  courageux,  voir  el-Amâlî  1, 26,  où  sont  discutés 

les  sens  différents  de  ce  thème. 

Jc^,  le  Negd,  el-Amâlî  1,26,5:  w^  u^,*^'  ^^  ^^V  ^  :lX.:s:UjI 


2745 

Dans  6ez.  I,  50,  13,  nous  trouvons  le  vers  suivant  de  ôerîr 
b.  ^Atîyah  b.  el-Hatafâ: 

O^-^nJj'j     *_JL^!    j«._5;d^       'A:?^    L5^^J    ^k^    k3^ 

[Fanatisme  dans  le  Tihâmah,  et  fanatisme  dans  le  Negd; 
Ainsi  se  joignent  les  littoraux  et  les  liants  plateaux]. 

«Ajs^,  pi.  oLs^,  tapis^  367. 

lX^  ou  lA^j,  résidtat  acceptable,  639,  3  d'en  bas  et  n.  2. 

B(-\^,  secours^  800  n.;  1253. 

l\js^i-u,  ce??i«  (î?a'  /"«/^  de-s  couvertures^  des  coussins  pour  le  lit^ 

Syr.  [aussi  class.  =  o'ljs^,  Lane],  366  n.  1. 

cxi^,  eYre  cînY,  gekocht  iverclen,  Soudan,  Alrakvist,  Kl.  Beitr» 
1,367  n.  1:  ,, Dièses  in  den  AVôrterbûchern  fehlende  Wort 
ist  offenbar  eine  Umstellung  von  der  Wurzel  ^'^2^,  être 
cuit,  mùr.  Die  Ilte  Form  vertritt  im  Sudan  vielleicht  noch 
hâuflger  als  in  Syr.  und  Ag.  die  schriftarab.  IVte".  Cf.  ij^. 

lA^,  cuire,  kochen,  Soudan,  =  oiL«,  Almkvist  1.1. 
u\:>^  nedjed  et  u\-^  nedjid,  miir,  Carbou,  p.  210. 

^',  u,  ouvrir  la  terre  avec  un  pic  ou  îme  barre  en  bois  dur 
pointue,  aushacken,  50,3;  peut-être  variation  phonétique  de 
Jij,  791,  cf.  Martin,  J  A  juill.-août  1910,  p.  109.  Aussi  rabotery 
voir  1033  ss. ;  selon  LA  VII,  46, 1  originairement  battre^ 
frapper  (uio),  comme  encore  dans  le  Sud,  où  l'on  dit  ^^ 
(lX-çs^JL)  'u^oxJLi,  il  le  frappa  avec  le  bâton  (la  pierre)  =  w^. 
Dans  le  Sud,  ^'  ou  ^3  avec  J  ou  ^  est  blaguer,  gasconner  = 
Jwi^P  ou   simplement  plaisanter,  .1,-03  ou   \^,   1035,  p.  ex. 


2746 

yingorinna,  il  plaisante  avec  noiis^  870;  i-J  ,:^Uj  yinig- 
girinna,  il  nous  raconte  des  balivernes,  1035.  Ce  verbe 
peut  encore  signifier  bouillonner,  peut-être  onomatopée  par 
rapport  au  son  que  produit  une  matière  en  ébullition,  62, 16  ; 
1036,  oîi  l'on  trouvera  des  exemples.  On  a  d'ailleurs  regardé 
jf  comme  dénominatif  de  ,'^:^;  vo^^ez  sur  cette  question 
1033  et  ss. 
_s^,  blaguer,  plaisanter,  vo\'ez  ci-dessus. 

y>'j,  Meissner,  M  S  0  S  V,  106,  3  d'en  bas  :  (  i  )  t  n  â  g  e  r 
elljalhâl,  sie  stôsst  an  den  Fiissring,  cf.  Weissbach,  MSOS 
VII,  271  en  bas:  „nâgâr,  imâgir  =  heim  Kaflfeestossen  mit 
dem  Schlâgel  an  die  Wânde  des  Môrsers  klopfen.  Hiervon 
wohl  abgeleitet  1.  viel  schwàtzen  und  2.  an  etwas  an- 
stossen",  1035. 

ys^ù,  origine,  farine,  1033.  Aussi  chaleur  brûlante,  1036. 
ys^,    mortier    à    café,    59,21;   60,1;   antique   stone  trough, 

Doughty,    Travels    11,641;    voir    sur    ce    mot    790    [MMC, 

p.  101;    Bouch.    p.  85    avec   planche].  —   ^jJî  o^},  2')ilon, 

60,2. 

.Ls^j,  origine,  forme,  1033. 

-çsr  J.^ly,  des  blagues,  1035. 

.L^,  charpentier,  1033  ');  selon  l'opinion  généralement  admise 
emprunté  à  l'araméen  j^^j,  de  l'akkad.  naggaru,  nan- 
garu  [peut-être  de  sum.  namga,  Zimmern,  AFW,  p.  25]. 
y^U/o,  pl.  fr^i  erminette  et  pic  avec  lesquels  on  travaille 
la  terre  pour  la  creuser,  1033;  1035.  Cf.  MJjyi,  p.  26. 
•L^Uxi,  mortier  à  piler,  1035. 


')  l'I.  en  'omânais  j*^^^^,  RO  §  134  [à  .San';V  ^^L:^,  Rossi,  AS, 
|).  207  siib  fnfeg^icime]. 


2747 

y>y,  selon  I.  Doreyd  ^J^\  l^^  ^'J>j  ^Jl  iu^,  voir  Hclr^ 
p.  300,9;  1034. 

>^ 

;^j  [u,  clans  la  lurah  achever^  mener  d  hoïine  fin  et  L$\i^ 
a,  arriver  à  son  terme,  à  sa  fin],  originairement  couper,  cf. 
;:=>,  690;  1254.  En  'omânais  finir,  intr.,  RO,  p.  114,6: 
hâSi  dcia^ue  qaryb  tungiz,  dieser  Rechtsstreit  wird 
bald  zu  Ende  sein;  395,10:  jôm  sâf  1  bârût  jùngiz 
garr  sëfo,  als  er  sali,  dass  das  Pulver  zur  Neige  gitig, 
zog  er  sein  Schioert.  Cf.  mehrî  njôz,  fertig  sein,  Jahn^ 
M  S,  p.  215. 

i:s^,  achever,  mener  à  bonne  fin  [dare  in  ahhondanza,  Rossi^. 
Voc,  p.  307]  ;  finir,  terminer,  avec  participe  en  "^omânais,. 
RO,  p.  138,  d.L:  jôm  neggez  mâkil,  cds  er  fertig  war 
mit  dem  Essen;  354,10  d'en  bas:  jôm  jnegzo')  qSb- 
rynno,  nachdem  man  iJm  begraben  hat,  cf.  ci-dessus, 
p.  1610  sub  ^^•ij. 

-  o     ,    - 

^«...j^j,    rem2ilir    bien=^  fj>*s:^.,   Dt;   ^j^i  c^-^^j,  je  me  suis 

bien  bourre'  le  ventre,  1196  n.;  ci-dessus,  p.  1139. 

^^^^   ngis,   sale,   comme  ^j^^  dans  la  lurah,  aussi  rgîs,, 

RO  §25,    ci-dessus,  p.  1140  [xavcs^ > io*o ,  LAm,  p.  128  n.  9;. 

Brockelmann,  VGSS  I  §63]. 

^J^_yS^x^,  sale,  unrein,  MAP,  p.  374,6. 

ij:>.:^  [dans  la  lurah  traquer  (le  gibier),  extraire],  faire  sortir^ 


'  )  =  j  q  a  u  w  fl  0   ou   j  r  a  u  n  o. 


2748 

enlever,  emporter  ^=  ^^,  Dt,  p.  ex.  c>>^'  ^^  w*>:^<-'  ^^-iop 
et   ^A^î'  Q^  ^^;^   c^--^^,  j'cii  sorti  le  hl>'  du  silo. 

{j^i^,   a,    ét7'e   cuit  à  j^oint,  Nord  ^  *cs:$nj,   Sud;  (j::i^-J,  u, 

faire  cuire,  59,25;  790  s.;  1080;  1091;  ^v:::^' > ^s*:2J  par 
métathèse,  1091. 

^^JiS^,  vcmner]  nagaf  et-ta'âm,  vanner  le  blé,  das  Getreicle 
schîvingen  =  g  a.  Il  \Y  8.1  et-ta'âm,  MJM,  p.  16.  Dans  le  Sud 
aussi  viel  von  einer  Sache  ivegnelimen,  ibid.,  p.  15.  Cf. 
l'éthiop.  ni.,  schutfeln,  Nôldeke,  NBSSW,  p,  197. 
OL^TJ,  pi.  ^y^i,  o'w5^,  v_i'u:^i,  l'endroit  sur  les  deux  dernières 
côtes,  épigastre,  9, 13  ;  369. 

^,  \,  transporter,  décharger,  674;  1346  n.  1;  1433;  Merveilles, 
p.  203;  variation'  de  J.aj.  En  ""omânais,  J.5^*  ne  gel  est  sich 
hiiieinsturzen  =  ^yjfij^' ,  RO,  p.  299,7. 

Jv^,  transporter,  687,  d.l. 

J^^uj",  ti'ansporter  éi  pilusieurs  reprises,  674. 

J^:^'  n  te  gel,  sich  hineinstilrzen,  RO,  p.  299,8,2  d'en  bas 

et  n.  4. 

.,)-^i  eau  qui  sort  du  sol,  1319  n.  1.  Dans  la  poésie,  ce 
mot  est  aussi   employé   avec   le   sens  d'œil,   au   pi.  J-js^L 

Le  duel  n'est  pas  usité,  on  dit  iX'w^^J',  mes  yeux,  Bel,  Dyàzy a,, 
p.  108/9;  Stumme,  TTBL  v.  587. 
xJL:^  =  iJLÏJ,  charge;  ^a^  xJijs^,  une  charge  de  bois,  674. 
iJu:svl,  2^iiits,  MAP,  p.  241,2  d'en  bas;  ci-dessus,  p.  2658,9. 


2749 

Js-^nj^,  cafetière^  57,9,  voir  la  description,  1085;  apparemment 
de  ^^  (ci-dessus,  p.  1150),  avec  r>w,  comme  le  fait 
remarquer  Jayakar,  BBRAS,  p.  250  sur  la  forme  Jxi^, 
cauldron.  Ordinairement  J^-^^u^  a  le  sens  de  faucille  de 
moisson7iew\  serpette^  hébr.   ^jin,  syr.  jl^,  Haurân  Ju:^uxi, 

Socin,  Diw.  Gl.,  p.  312,  voyez  Schulthess,  HW,  p.  37; 
selon  Haupt,  ZDMG  LXIV,  710  n.  2,  ^^5  viendrait  de  b% 
proprement  Kreis  (Halbkreis). 

r^  _ 

j*.^,  pouvoir,  Beaussier;  Stumme,  G  TA,  p.  24;  le  même, 
TMG  1,10,4;  11,1,3;  18,1,24;  19,7,25;  20,7;  26,35,  etc.; 
Doutté,  TO,  p.  404  n.  7;  aussi  pouvoir  supporter,  p.  ex. 
o^î  j*.:$Tj,  po^ivoir  supporter  le  froid^  Beaussier'). 

*j>lj ,  convenir, pcissen,  Dt ;  h â d a  e d - d  îi  w â  ma  y i n â g i m  a k, 
ce  remède  ne  te  convient  pas  ;  cf.  n  i  g  m  a  1^  fi  d  îi  w  â  t  fi  n  i, 
ton  étoile  (=  ton  salut)  est  dans  un  autre  remède.  Ne  se  dit 
que  des  remèdes. 

j*j^,  étoile]  j.^:^'  Js.  chez  les  Bédouins  du  Sud  =  ^ 
dUà-'s  895. 

i^js^,    a,    class.    repousser,    en   Dt  revenir,  voyez   ci-dessus, 

p.  306  sub  (_ct^* 


Lp,  class.,  être  sauvé. 


')  Aussi  égarer,  MAP,  p.  313,8:  „Bei  den  Terâb'm  sagt  man:  'Die 
Sterne  haben  niich  irregefiihrt,  nuggemt' "  [MMC,  p.  399:  „En{femt, 
I  was  led  astray  bv  the  stars"]. 


2750 


i^^^j  <j^,  se  réfugier  en  cherchant  un  protecteur,  ^  o^, 

1791. 

^j,  fugitif,  c>.U;,  1791.  —  i^o-lj,  pi. -V,  rapide  à  la  course^ 

1664,5  d'en  bas;  el-Amâh,  Dêl,  p.  14-1,3. 
iLsajL:^^',  voir  792. 

iCx^U/c,  Leihwache^  BB,  p.  440. 

w*.^^',  i,  a,  sangloter,  ci-dessus,  p.  1305  n.  2. 

c>.^"  et  c>^^j  écorcer,  1763.  —  Sur  c>-^',  gémir,  voir  Fest- 
gabe,  p.  88. 


^^,   mû7'ir,    être   fait   ci  point,    Sud,    métathèse    de   ►î^, 


595;  791. 

V 

^,  tuer  le  chameau  en  lui  donnant  un  coup  de  couteau 
dans  le  creux  de  la  poitrine;  ensuite  on  lui  coupe  la  gorge, 
ce  qui  est  le  ^J>.  Se  dit  seulement  des  chameaux,  cf. 
Wellhausen,  Reste,  p.  114/5.  —  Dans  le  Nord,  ^"  est  se 
diriger  vers,  avec  l'accus.,  1217,2  d'en  bas  [GLB'A,  p.  79; 
MMC,   p.  444,9;   635,10  d'en  bas],  cf.  Wetzstein,  ZDMG 

XXII,  142  en  bas:  „f^\jf-  !jy<\i  =  [^Ju^iî.  Das  ZW.  ^ 
'ziehen'  nach  einer  Gegend  hin  mit  dem  Accus,  der  Direction, 
wohl  ursprûnglich  vom  Kameele  gesagt,  welches  im  Gehen 
den  Hais  C^")  nach  vorn  streckt". 


)f 


jr 


^jj",  gronder  (chien),  Yémen,  1574. 


2751 

V 

,:^,  a,  piler,  broyer,  58,20;  115,22;  161,26;  1086;  aussi 
tousser  d'un  chameau  qui  souffre  des  poumons  (dans  ce 
sens  class.  ;^o  et  ;^j).  Chez  les  Bâ  Kazim,  -^ù,  avoir  un 

fort  rhume,  est  appliqué  même  à  un  homme,  1086. 
i>lj  .axj,  chameau  qui  tousse,  1086. 

;Lj*=ij,    toux  d'un  chameau,   chez  les   Bâ  Kâzira   aussi  d'un 
homme,  1086;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  312. 
;'i_5^.>u,   dans   tout  le  Sud  le  mortier,  non  le  pilon,  hQ,  A,  12-, 
57,12;    58,13,20;   675;    1085;    en   sahhîjL^L,  pi.  ^^'^, 

mortar  (iron,  for  pounding),  Jayakar,  BBRAS,  p.  266. 
j*^^i^,  von  Hustenreiz  hefallen,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  312. 

^J^^J^  <i  j^^\kA ,  mortier  à  piler,  20,17. 

f 

*    .-.^ 

j::^,  attiser  (le  feu),  690;  Hdr,  p.  359  n.;  cf.  uiL:>,  ci- 
dessus,  p.  514. 

Ja^,  pleurer,  gémir,  Festgabe,  p.  88. 

Jyçs^o,  essaim  d'abeilles;  très  petites  perles,  y  J>,  sur  lesquelles 

on  place  cinq  rangées  (-^)  de  petites  monnaies  en  or, 
ci-dessus,  p.  2350  n.  4-. 

jL\;>^',  .Jaussen,  CA,  p.  273:  ,,La  naJmleh  {':Cj^'),  appelée 
aussi  7iekut  (-i?yo)  chez  beaucoup  d'Arabes,  est  une  chamelle, 
quelquefois  aussi  une  jument  et  même  une  brebis,  donnée 


2752 

en  une  circonstance  particulière.  Quand  un  enfant  vient  au 
monde,  ce  n'est  pas  le  père  qui  détermine  le  nom  du 
nouveau-né,  mais  un  parent  ou  un  voisin;  en  même  temps 
il  fait  un  cadeau  à  l'enfant  en  lui  présentant  la  nahnleh". 


f^ 


^',  gémir,  987.  I.  Sîdah  XIII,  276,  4:  ^.  ,*^wo  *<^J  jjij_5 
xjLj  >j!^  ^wj  ^j'3  ,«^  J.LJ5  ^.fij;  Haffner,  AL,  p.  28.  Voyez 
ci-dessus,  p.  1305  et  Nôldeke,  NBSSW,  p.  86. 


r=^ 


,4^JJ,    avec    (i^,    criaille)'   contre   qn,    molester   en   criant, 
1022;  1614. 


c^^ 


i^jjs^j,  pronom  personnel,  >  j^j^j  nahna,  Hdr,  dans  la  vallée 

de  Kasr  'l^j  nehâ,  HB,  p.  248  et  n.;  en  Dt  nàhnâ,  1391, 
cf.  790  n.;  là  h  nâ  avec  dissimilation,  7, 17;  117,  22;  536,  8 
1313;  1361,1;  1391  ;  àhnâ,  èhnâ,  1084,  10  d'en  bas;  1391 
1508,6;   avec  ^  'J^^   wal.inâ    152,1;   890,1;    1581,   d.  1. 

G 

1611;    1635;    1680,   respectivement   L;:>»   wihnâ,   556,10 

659,5  d'en  bas.  'Anazî  \1=>  [GLB'A,  p.  79;  Cantineau,  Et. 
1,72;  11,148  hènna,  lion  n  a  ou  'ôhnâ,  ^ôhne')]. 


^^ 


(^^rcj   [a,  i,  dans  la  lurah  baratter]  ^). 

^_^j,  pi.  tL<^j',  ^J^:^^,  outre  pour  le  beurre,  surtout  usité  à 


')  Hein,  SAE  IX,-!?  n°43:  ente  gad  tahibt  nîhna  'l-b('ndeg, 
du  fiasl  schon  die  Flinte  von  uns  erheten.  . 

^)  Il  y  a  aussi  un  tluMiio  liomonyme  et  ononiatopi-iciue;  de  là  ^<-:5^J, 
dire  hA!  fié!  hé!  Haunm,  801. 


2753 

l'est  de  Dt,  608.  La  langue  classique  connaît  ^^1  et  ^^^^i 
comme  ^g=^^  et  ^_c>i7  et  c'est  la  première  forme  qui  s'est 
conservée  après  la  chute  de  la  nounation.  Wetzstein,  ZDMG 
XXII,  151  a  _^ J  nâhu,  pi.  «y^J  [nahu,  Bouch.,  pp.  78;  91]. 

jijA^j  n  a  h  d  ù  g  <  ^*,csjJ> ,  fosse,  R  D  II,  57  ;  ci-dessus,  p.  653 
[Brockelmann,  VGSS  I,  662,  51. 

-i^j,  i,  u,  ronfler^  renifler]  de  :,-ù+ ^,  cf.  Ges.-Buhl  s.  v. 
in:;  ^i^J,  éfre  ?^<si?,  ^ro^fé^';  e7re  carié;  cf.  q'^^^,  vermoulu, 
RO,  p.  383,8  d'en  bas. 

«^i,  narine,  MJM,  p.  26;  Praetorius,  ZDMG  LXI,  615. — 
Aussi  lumière  du  fusil,  pi.  .^,  481,8  d'en  bas;  661,  10,  oîi 
le  texte  est  incompréhensible;  Hdr,  p.  7^0  s^j.  Selon 
Stace,  p.  112  [Goitein,  Jem.  nos  208  et  664;  Rossi,  AS, 
p.  2221,  -i'^^i   pl.   '^^  est  nez. 

^Ljs^j-fl,  nez,  LAm,  p.  128,5,10;  pl.  ^^^,  narines,  ibid., 
1.  4  [voyez  sur  ce  mot  Marçais,  TAT,  p.  474.  Aussi 
manhûr,  Feghali,  Synt.,  p.  385,8  d'en  bas]. 
%J>yi  môhra  <  «^wL<,  pl.  .i>!ya,  we^,  en  ^omânais,  Praetorius, 
ZDMG  XXXIV,  218;  Jayakar,  OD,  p.  654;  RO,  §85 
mô%ra;  p.  16,6  d'en  bas  mô%ôrtek;  p.  24,  9  d'en  bas 
mô%rîthe  =  p.  332,8  d'en  bas;  dimin.  mwë%ra  §44; 
voyez  aussi  Vollers,  ZDMG  XLIX,  497;  Brockelmann, 
VGSS  1,225;  Rhodokanakis,  WZKM  XXV,  89  [et  ci- 
dessus,  p.  2728  n.]. 


2754 

^.^,  piquer  =  ^<^,  Hdr,  p.  721  ;  Nôldeke,  NBSSW,  p.  189. 

^J*^J5^wo•,  respirer^  sonder  le  terrain^  Hdr,  1.1.  [Rossi,  AS, 
p.  232]. 

,_^-^j,  haleine,  cm\  9,  12;  47,5;  51,  12;  570;  604,  3  d'en  bas; 

Hdr,  1.1.;  Stace,  pp.  23  (^v^i)  et  195  (^wJ:J)  [fiaéo,  Rossi, 
AS,  p.  208]. 

L«^j,  (las  Bearheiten  mit  cler  ScJumfel,  Snouck  Hurgronje, 
ZA  XXVI,  223  n. 

[^j,  a,  class.  être  jileine  de  sève  (plante)]. 

,«-i^.;j",  toussoter,  sich  ràiispern,  class.  et  Dt  [emettere  catarro, 

Rossi,  AS,  p.  198].  Ce  verbe  ne  referme  pas  nécessairement 

l'idée  de  cracher. 

Ai'ui^.j,  pituite^  glaire^  morve,  cXdiS^.  et  Dt  [catarro,  Rossi,  1.1.]. 

J>.:<jj  <^  jù^' ,  voir  ci-dessus,  p.  656. 

}^,  tamiser,  sieben,  RO  §406  [crivellare,  Rossi,  AS,  p.  202], 
comme  dans  la  lurah. 

idi^j,  tatouage  sur  les  bras  ou  la  poitrine,  MAP,  p.  162. 
iclLÏ^j,  son;  parties  grossières  qui  restent  dans  le  tamis,  Kleie, 

crusca,  Manzoni,  Yèm.,  p.  119,  2;  >  xil.^,  Stumme,  G  TA, 
§^5;  RO,  §52  [Brockelmann,  VGSS  1,352;  voir  surtout 
Marçais,  TAT,  p.  475]. 

J^i^,  tamis,  438  n.  3;  832;  Brockelmann,  VGSS  1,181 
[manhul,    pi.    manâhil,   Goitein,   Jem.,    nos    312;    331; 


2755 

1399;  Rossi,  AS,  p.  202]  ;  Feghali,  K"^A,  p.  103/4  monhol; 
à  Bagdad  mùljel,  689;  Yahuda,  OS,  p.  410  n°  28;  en 
"Oman  môhal,  RO,  §61  [cf.  ci-dessus,  p.  2728  n.].  —  En 
Dofàr  menhâl,  RD  11,58  [mànhûl,  pi.  mânâhll,  Rossi, 
A  S,  p.  244  sub  vaglio].  Cf.  aussi  Wetzstein,  Ûber  die  Siebe 
in  Syrien,  Z  D  P  V,  XIV,  1  ss. 


1^^ 


[*j^',  a,  expectorer}. 

^^jj^r^jj,  souvent  dans  les  traditions,  p.  ex.  Bolj.  I, 
53,  2  d'en  bas  :  ^î'  ^  u>^*Ï3  ^!  iuL^j  *.xJUo  ^^lï  ^js^Jo'  U^ 
«jsJb-^  M-^^   4^  lÂÎÂs  *_i->Lx>  ^j>-j  ;    ibid.    1, 86,  8    d'en    bas  : 

d'autres  exemples,  o.l.  1, 147,3  et  II,  65,  1^. 


e 


Lisî 


i,\-;-è:^',  faire  agenouiller^  601  ;  cf.  p,Li. 


J^^ 


^ç^',   i,    a,    exciter,   zum   Kampf  cmfforclern,   904,6;  1250; 

1275,6  [voyez  GLB'A,  p.  79]. 

^^i^Jt,  pousser  le  cri  de  guerre.,  proférer  les  exclamations  de 

bravoure,  1250  s.  [GLB'A  1.1.]. 

»^J,   cri  de  bravoure,  Aufforderung  zum  Kampf  [GLB'A, 

pp.  55  sub  (j-^  et  80;   WKQ,   p.  503J,   cf.   aussi   ci-dessus 

sub  t_=i^!  et  ^-j^   [Cantineau,   Et.   11,130   nliawe,   oîi   est 

rejetée    la    forme    ënljâwa    (nahâwa,    IVIAP,    p.    386,4; 

]\IMC,  p.  526)  avec  «]. 


2756 

;^.|js^j  =  »y<j,  705  n.;  904  n.  3. 

^jr^^i    Eine}\    der   zum   Kampf  aufgefordert   ivird,    tapfeVy 

Socin,  Diw.  GL,  p.  313. 

'i^Xi  tufihia,  Hoduinit,  Stumme,  TTBL,  p.  151. 

Jo 

Jo,  i,  dans  la  lurah  s'enfuir,  s'échapper,  cf.  I.  Sîdah  XL 
200,  d.  1.,  où  Jo  est  expliqué  par  j>^s^*,  .jJju  ^^.  dU^-  avec 
cette  remarque:  ^J>  ^^  ^^v^-''  y^  ^  3^  »S^  '«Ai  ^j^4>^  i^J'^» 

Ce  sens  s'est  conservé  en  Dt,  mais  3j  ne  s'y  dit  que  des 
bêtes,  1580. 

Âj,   class.,   pi.   jL\j',  égal,  p.  ex.   Lebîd,   éd.  Brockelmann 

n°  XXXIX,  2.   En  Dt   JLi,  pi.   aussi   o!Ai,   égal,   154  n.  2; 

170,15;  1579. 

JojJ  =  Jo,  127,8  et  n.  3;  154  n.  2;  842;  1579. 

_Jù,  a,  séî  fondre,  se  clarifier,  1471  n.  ;  avec  ^,  1470,  d.  1. 
.,jJ,  graisse,  1471  n. 

NtXJ 

,lXj,  u,  class.  sortir,  être  en  saillie,  cf.  ci-dessus,  p.  1306: 
J^  ^^  ^o'uJt  .^"i^t  o^P'-  ^®  verbe  est  souvent  usité  dans 
tout  le  Sud  et  en  'Oman,  voir  1169;  Hdr,  p.  721;  Snouck 
Hurgronje,  M  S,  p.  13;  RD  11,58;  RO,  p.  96,  3  ;  il  est  intrans. 
et    trans.,    sortir,    72,6;    818    n.    5;    1452,2    d'en    bas; 


2757 

1453,3;   faire  sortir^   ôter,   expulser^   48,22;   49,8;    58,14; 
59,3;  73,18;  139,  14  "j!;  1346. 

.Ai,  herausbyingen,  1169;  Snouck  Hurgronje  M  S,  p.  13,  où 
l'on  trouvera  des  exemples;   RO,  p.  407  n°  105:  lehsân 
j  n  e  d  d  0  r  1  r  û  1  min  s  e  r  b  o,  die  Gilte  bringt  die  Schkmge 
aus  ihrem  Loche  heraus. 
.j>lj,  faire  marcher  à  part,  1169  d.  1. 
^oLdi",  terme  de  guerre,  expliqué  1170. 
^oLi,  dans  le  sens  de  rare  inusité  dans  le  Sud  ^j,  en  Harîb 
synonyme  de  -.>L=>,  dehors,  p.  ex.  yio^  J^"->  q^  ^f^  i^P, 
ySù  ^j^,  peau  dont  le  poil  est  en  dedans  et  la  chair  en  dehors^ 
1170.   —   Selon   Socin,   Diw.   Gl.,   p.  313,   .Jù  est  geschicktj 
tapfer.  —  j^'^^j-,  difficilement,  à  peine,  peut-être,  609. 
b^olj,  pi.  jj>[^,  chose  (pli  sort  de  l'ordinaire,  1170. 
^3iAJ,  sortie,  1169. 

»^l\j-<,    chambre  de  réception  pour  les  hommes,   1169;   voir 
Vollers,  ZDMG  XLIX,  512. 

u*JJ,   u,  frapper,  jeter  à  terre,  1221  n.  —  l'*^,  a,  saisir, 

comprendre  facilement. 

(j*l\>u,   être  frappé,  jeté  à  terre;  aussi  s'informer,  faire  des 

recherches  =  ^jJaJJ ,  1221  n. 

(j*3u\>L«,   pi.  ^-.ojUxi,   boîte,  Kasten,  RO,  §  136;  p.  391,3,5; 

Rossler,  MSOS  111,7,12. 


')  La  forme  yindor  avec  sens  transitif  peut  d'ailleurs  aussi  venir  de 
^^Jl,  voyez  557  n.  1  et  1169. 

[2)  Rossi,  AS,  p.  232  raro,  nadir]. 


2758 

çAj,  voler,  1027  [GLB'A,  p.  80]. 

p. AÏ,  voleur,  ci-dessous,  p.  2785  [MMC,  p.  450]. 

v^jAi,  verser  (le  ciel,  la  pluie),  1221/2  n.,  cf.  ^Ixi.  Dans 
SAE  VII,  15,  28,  ^Jù  a  le  sens  de  battre. 

JAJ,  u,  f/rer  (le  seau  du  puits);  happer,  enlever  brusque- 
ment; <  J^,  si  dans  le  premier  sens  ce  verbe  n'est  pas 
une  variation  de  .lXj,  sortir,  1346;  transporter,  aussi  Carbon, 
p.  205,  5  d'en  bas. 

>iAj,   a,   appeler,  1219,3;  LA  XYII,  445:  ^  ^jS^  f>^\  »a;J! 

(^3     ^ji^»jS^J)     (^      -=^rj'     yAJLit     'O^JLjÎ     JÏ5      -.LjV^i^L)     iJ.C.     J>^i'_5     £^ 

?sA>j  J-^y'  »Ai  dUL«  _^'   J'J3   — Ux2jLi  \࣠ Jo^^"   o->j^   'o!  ^jjri:  J^S' 

«o,  3,0---  - t-  c_  30s 

L^X^:>-5      uiïww      >_?w\j     L.£..yAxJ     Jo"^'     3AJ3     *^3     XaOJ      r>j-^'     >Si>jOÎj     j^O*^! 

^,x*>JJ  X.LC  ^Jji!  'l4;3  liJ^  Kt'..».^]]  -^ii  ^.^^)G  ^3,  cf.  LA  XVII, 
384,  8  d'en  bas  :  nôSl^*^  *.j|  \j]  ^Juz  ^j  o!  (_^k.^Li  \j^j  j^.^'  ^:vj-^' 
sÂ5>  ^Â55  UJ  J_j.fij  i^î  Jo":^1j  [M.  el-M.  s.  v.  'J^U  »Ai  J_yo'  iû'w*iÎ3 
«bl3  ^i]  ;  L  Am,  p.  108,  10:  ^  I^JG  j^^t  c>^  ^il^^,  ?>d  Gott, 
ich  habe  geglaubt,  dass  sie  clich  gerufen  ').  Sur  ce  verbe,  voir 

[')  Nallino,  L'arabo  pailato  in  Egitto,  p.  .311  n.:  ,,Qiian(lo  lachiamata 
s'intende  fatta  per  raezzo  di  un'altra  persona,  si  usa  la  preposizione /r,  p- 
es.  nadah  el-arhaçjî  chiamô  il  vetturino  (direttarnente),  nudaJi  H  'l-'^arbagî 
chiamô   il   vetturino   (per   mezzo  del  servo  o  d'altii),  fece  chianiare"]. 


2759 

Nôldeke,  .NBSSW,  p.  193;  «Ai  et  l'akkad.  nadû,  jeter, 
ci-dessus,  p.  385;  cf.  -Làj,  rejeter  par  la  bouche  Qt  prononcer 
un  mot,  parler,  511. 

'"^Jsj,  u,  appeler,  cf.  aJsJ. 

^Ai,  I.  Sîdah  XIII,  284, 4:  ^3^\  *  ^j^^^  *  }âx:\  ^cÂliî^  ^=^'3 

ôjjO    iAâ^    (^^'     ^'^    (^^'^    im'    l^^     T-^     J-^:?3     Oj-dil    v^L^Ô    ^-^?) 

cf.  XV,  131, 14. 
cLvJ,  oracle,  883. 

ab'L>L/a,  ôffentUche  Versteigerung,  RO,  p.  228, 10  d'en  bas. 

^â1«,  pâturage  [voir  GLB'A,  p.  80;  MMC,  p.  338]. 

•N. 

^Aj),  très  usité  par  les  Bédouins  du  Nord  et  dans  le  Sud, 
dans  les  *LiJt  S±i,  à  l'ouest  d'ez-Zâidah  et  en  Datînah  dans 
certaines  parties  du  pays  des  'Awâliq,  donner,  8,  5;  10, 10; 
40,3,5;  57,2;  345;  461  n.  1;  592  n.;  826  n.  1;  1322,2; 
1717;  Hdr,  p.  721;  Festgabe,  p.  15,6;  ^^^.Ajî,  give  w?e,  Stace 
(Béd.),  p.  72  ');  en  samaritain  n:N,  hringen  (lettre  de  Fraenkel, 
9.  XI 1909),  [probablement]  de  ^_$o!,  paî/er,  donner,  Arabica 
V,  148  n.  et  Nôldeke,  NBSSW,  p.  196  n.  2;  d'après  une 
autre  hypothèse  [moins  vraisemblable],  iAJ  serait  primordial, 
comme  en  akkad.  nadânu,  donner,  aram.  m:^,  mn,  tribut 

«akkad.  manda ttu,  madattu,  Delitzsch,  Prol.,  p.  140; 
Zimmern,  AFW,  p.  9),  mehrî  ndû,  gib  herl  (pi.  nduhem, 
fém.  nduhen^)),  345;  1717;  Festgabe,  p.  88. 


[')  Ibid.   e5^!  ij'   (Béd.),   /  give  [Rossi,  AS,  p.  203  'ad  d  à'  (yiddl), 

dure;  iinp.  'iddi,  fém.  'iddây,  etc.] 

2)  Bittner,  M  S  IV,  §55. 
Landberg,  Glossaire  Datînois  173 


2760 
JôsJ^,  bâton  transversal  du  hdt,  562  (planche). 

.Aj,  i,  u,  class.,  vouer  à  Dieu,  961. 

jjsj,  pi.  ,5lXj,  i'œ2<,  455.  En  Hdr  js^t  signifie  ,,vœu"  et  est 
plus  usité  dans  ce  sens  que  .ÀÎ,  le  dernier  mot  étant 
employé  dans  la  conversation  presque  exclusivement  dans 
le  sens  à.' avertissement,  HB,  p.  265  n.  6.  —  ^yi  .Ai,  donation 
avec  rémunération]  XxP  signifie  en  Hdr  la  donation  pure  et 
simple,  HB,  p.  276  n.  8. 
B.jj,  trihit,  Steuer,  RO,  p.  311,  10. 

^JJ,  sentinelle,  1311  n.  3;  1721;  Dalman,  PD,  p.  150,7 
d'en  bas,  mal  traduit  par  „Feind".  Dans  la  langue  classique 
^J6  est  voué  à  Dieu;  ajÀJ,  personne  offerte  au  service  de 
Dieu,  961. 

u^Xj,  u,  a,  jeter,  faire  tomber,  404;  716;  1280;  1511  ;  ivegstossen, 
MJM,    p.  11    [Goitein,   JG,    p.  171;  Jem.   nos  303  ;    1232; 
1257;  Rossi,  App.,  p.  242  gettare].  Stace,  p.  172  (Béd.)  ^jjJù; 
cf.  éhaurî  ^Jù,  jeter,  SAE  VII,  152,  11. 
oÀJ,  intensif,  jeter,  114,19;  653;  1511. 
[oJ>1j,  jeter,  schleudern,  Goitein,  Jem.  n°  1125] 
vjjjjo',  tomber  à  terre,  10,  10;  404. 


.0,  ,o_ 

-.y  et  -rfT^i  voir  1034. 


2761 

ij,  i,  vibrer^  suinter^  1255;  1259  n.  ;  zittern,  sich  fûrchten, 
Meissner,  NAGI,  p.  144;  ertônen  (vom  fernen  Donner), 
Socin,  Diw.  Gl.,  p.  313  ;  en  'Oman  trans.  zerren,  R  0,  p.  373;  5. 
D'après  LA  s. v,  et  Sîr,  p.  152,  la  forme  arabe  jj,  y,  eau 
qui  sort  à  la  surface  du  sol,  serait  empruntée  au  persan  «"^ 
[=  v'  o'^'^  eAî'y'j  stillare,  Vullers  s.  v.],  ce  qui  n'est  pas 
probable,  cf.  hébr.  r^:^,  jaillir,  1259  n.  1  et  aussi  j::^,  suinter. 
L'idée  impliquée  par  y  est  ^iJ^'i;  I.  es-Sikkît,  p.  162,5 
d'en  bas:  j^*,  ol^«J!  ^^^^^  .of^.^!  ^^*,  .c>\^\  L\ju\i>  Jw>.  JLaj 
.Ià^  L^-jT  1^1^    îjt   >5;j!  Le  :J•^UJu  jLib^  .«JLiiJt  ëA:^-   ^^  *JiS'  c>\yù\ 

jX^,  class.  berceau]  aussi  en  'omânais,  mnezz,  RO  §133; 
Jayakar,  BBRAS,  p.  262;  pi.  JLl^,  RO;  Jayakar  écrit  v^j^, 

lij  [a,  class.,  exciter  à  (J^c);  détourner  de  (q^)],  1344. 
* 

_jj,  épuiser,  écurer  (un  puits),  Hdr,  p.  721  [Dozy  s.  v.  ; 
Bràunlich,  Islamica  1,503].  Aussi  fuir,  inf.  ^jj,  MAP, 
p.  392;  cf.  Hartmann,  LLW,  p.  143,5.  De  j^  +  Sy 

* 

^y,  i,  ôter,  enlever,  1030;  1342;  1344;  Stace,  p.  1  ;  =  hébr. 
I?d:  avec  (_r'>j,  Brockelmann,  VGSS  1,153.  Spécialement 
tirer  (le  seau)  en  haut,  Hdr,  p.  722  ;  cf.  ci-dessus,  p.  631 
[et  Bràunlich,  Islamica  I,  505].  Vulgairement  gâter,  abîmer^ 
LAm,  pp.  90,  10  et  104,  13,  14.  [cf.  Dozy  s.  v.]  '). 

')  En    Dt    on    rencontre    aussi   p  ;J    dans   le  sens  de  monter  en  épiSy 
porter  des  épis,  ci-dessus,  p.  193  sub  o^. 


2762 

cjLs,  avoir  une  dispute  avec  qn,  auszanken  [comme  dans  la 
lurah],  RO,  p.  122, 1.  —  Ibid.  §  75,  4  mnëzeM,  streitsiichtig. 
^jJo',  sicJi  zanken,  RO,  p.  390,9. 

^y,  pi.  ^^jj,  fois,  49;  3,  7,  8;  1030,  où  l'on  trouvera  plusieurs 
mots  de  signification  analogue  [cf.  le  suédois  ett  tag  = 
une  fois]. 

v_;;j,   i,  class.,  épuise)'  entièrement  ou  être  épuisé  entièrement 
(un  puits);  Muzhir  II,  125,  4  d'en  bas:  0'C>^,;s^u«'  \3\  ^î  c>jjj 
^a*Xj  "bHj  ^AjiJo  ^  oi;jj  ^f"  lP£'-«   [Bràunlich,   Islamica 
I,  503].  —  ^y,  e7/-e  ;^ar/rs  (larmes). 
lJj'j,  passée  (fleur),  Dt. 

jjy,   class.   et   en  Syrie,  sauter,  1259,  métathèse  de  ^  ou 

développement  de  ^j,  courir,  cf.  ly,  sauhr,  ibid. 

vjjjj,  /"rt/re  sauter,  1256;  1259. 

vjîjjo',  iiberrascht  îcercîen,  sich  fibrhten,  RO,  p.  276, 13.  Rôssler, 
MSOS  111,20  n.   mindezuq<mintozuq,  erschreckt. 
'xip,  ''a  nezqa,  plôtzlich,  unverseUens,  RO,  p.  114,  6  d'en  bas. 

J;j,   i,   descendre,  surtout  descendre  comme  hôte  chez  qn  = 

Jy>,  ci-dessus,  p.  522.  —  U>^  s.  ^ù,  terme  technique  pour 
la  cession  de  la  femme  à  un  ami,  846  et  n.  2;  848  n.  — 
En  Tunisie,  jy  nzil  est  drilcken,  Stumme,  G  TA,  p.  7, 
tandis  que  descendre  y  est  Jaxi?. 

Le   verbe   jy   signifie   aussi   coider,  le  sens  de  descendre 
étant   appliqué    à   l'eau    qui  coule  vers  le  bas.  On  dit  en 


2763 


)  o  > 


arabe:  y^«>Jî   J,!   Jj-u  u^jic  (jro!,,    PràcZi    Otruh  descend  vers 


-"j 


la  mer  =  coule  vers  la  mer,  cf.  Isaïe  XL VIII,  21  :  "iiyîd  D''D 
1û?  7^rn,  î7  ^ê?6?-  /?<   co?(Zer   de  l'eau  du  rocher,  ^y,  ^^  ^y>! 

jy,  Druck  verursachen,  Stumme,  G  TA,  p.  23. 
Jji;cw!  stenzel,  t'^re  enrhumé,  ibid.,  p.  32. 

Jjj,  campement,  32,1;  nezel,  Lager,  BB,  p.  26  [m»?^;  t(;zY/î 
wzore  ;f/<rtM  thirty  tents,  MMC,  p.  77;  aussi  pe^iY  villagey 
Dozy  II,  661]. 


Jjj,  Primeurs  arabes  I,  22,d.l.  :  '^Ka^}  ^-wC^oJL.^  O^y^-^-^J  >^  Jj>^j' 

<c*.4>-3    ii^;-J    ^J    J^flJ    *'i'i-^^    ,  <;-^    iùijJ!    l~~*-'*j    'Ji->*^'    '*>'*^3    ^s    J>^> 

iCiJCI  ^^x^'  iJL£;  Huart,  JA  1910  sept.-oct.,  p.  380:  "J^  signifie, 
comme  on  sait,  un  repas,  des  provisions,  des  cadeaux  de 
toute  nature  offerts  à  l'Iiôte  que  le  hasard  vous  envoie  (de 
^'^  'descendre');  de  là  'fruits  secs,  confitures  ou  sucreries 
offerts  au  visiteur'." 
Jj>L«,  lieu  où  Von  fait  halte.  Dans  le  savant  article  de  Hommel 

„tJber  den  Ursprung  und  das  Alter  der  arabischen  Stern- 
namen  und  insbesondere  der  Mondstationen",  ZDMG  XLV, 
608,  nous  lisons  sur  Jj-xi,  Absteigequartier:  „Es  hat  keine 
Etymologie  im  Arabischen  oder  Hebràischen,  wo  der  Stamm 


•)  Cf.  Stumme,  TTBL  v.  922:  Jy%  ->li  ^-v^  3>,  in  meinem 
Innern  liegt  Schnee  in  grossen  Massen,  „wôrtl.  :  in  Herabrieselungen 
(pi.  V.  'f-'^f)". 


2764 

br:,  jy  'fliessen,  abfliessen'  bedeutet,  wohl  aber  ist  fùr's 
Babylonische  ein  Wort  manzazta  (von  nazâzu  'sich  hin- 
stellen',  also  'Station')  bezeugt,  welches  nach  babyl.  Laut- 
gesetz  auch  manzaltu,  auch  mit  Assimilation  mazzaztu, 
mazzaltu  (pi.  mazzalâti)  heisst  '),  wo  die  zu  postulirende 
Mittelform  mazzartu  (pi.  mazzm'âfi)  ist.  Dadurch  ist  fur  das 
hebrâische  mazzalôth^  Var.  mazzarôth  (Sept.  (Jt-x^oupu^  auch  fur 
mazzalôth)  die  Bedeutung  'Mondstationen'  ûber  allen  Zweifel 
erhoben,  und  ihre  Kenntnis  schon  fur  die  altsemitische  Zeit 
positiv  erwiesen".  De  même  Ges.-Buhl  et  Zimmern,  AFW, 
p.  62  et  n.  2,  selon  lequel  jy,  dans  le  sens  de 'Hait  machen' 
serait  dénominatif  de  Ay^]  il  dit:  „Aus  solchem  entlehnten 
manzil  i.  d.  Bed.  Mondstation  ist  im  Arab.  wahrsch.  erst 
sekundâr  manzil  allg.  fur  Haltestelle,  sowie  das  Verbum 
nazala  Hait  machen,  sich  niederlassen,  hervorgegangen". 
Cette  hypothèse  peut  être  vraie  ;  elle  est  même  très  alléchante 
et  ne  mérite  nullement  d'être  rejetée  à  priori,  mais  en  tout 
cas,  il  nous  faut  d'autres  preuves  de  nazâzu  >  nazala. 
D'après  Clay,  The  Assyrian  root  nazâlu,  OLZ  1915,  col. 
176,  ma  nz  al  tu  vient  d'ailleurs  de  nazâlu,  non  pas  de 
nazâzu  2). 
icJ';>u,  descente. 

J^y^,  hospice,  Bédouins  du  Nord,  1338;  1725  ;  Huber,  Journal, 
p.  121.  —  Aussi  dysenterie,  MAP,  p.  420. 

jjjj,  suinter  =  j:^,  Syr.,  1259  et  n. 


")  Delitzscli,  Prol.,  p.  142. 

[2)  Cf.  aussi  De  Saussure,  JA  1925,  juill.-sept.,  p.   106.] 


2765 

î^,  u,  sauter  =^,  1254,9  d'en  bas;  1255,1;  1259,  d.l. '); 
I.  Sîdah   111,104,11:   *^JC_jpj  *>^^b  ^^3j^*)  ^3j-^3  ^^j-^3  lîj-j'  '>J 


* 


i,  311,  expliqué  425;  v*-^3  v*-*-.^  ^>  ■^^''^^  relatioyis  et 
de  basse  origine^  795;  ci-dessus,  p.  416.  —  Aussi  analogie^ 
ci-dessus,  p.  762;  formation  du  nom  relatif  La  Alfîyah  trad. 
par  Goguyer,  p.  323. 
iL*~wJ  =  ^.^*-wJ,  311;  425. 

ce 

u^A^,  pi.  >^L.ol,  331,  expliqué  331  n.  1  et  425  ; /«omon^/me ; 
allié,  11,4;  Festgabe,  p.  88  ;  parent,  voyez  Nôldeke,  N  B  S  S  W, 
p.  77;  aussi  Vertreter  der  Brautwerber,  MAP,  p.  180,17 
d'en  bas. 

y*o,  u,  cJiiper,  arracher,  voler,  Nord,  aussi  class.,  307  n.  1. 

.lIo,  voleur,  ibid. 

> 

^y*.Ljj  cancer,  Stace,  p.  26  [plaie  incurable,  pi.  ^\y,  Belot]. 


Jj",  se  ceindre,  Dt. 

o 

wt^wo,  ceinture  en   lanières  de  cuir  de  mouton  et,  pour  les 

riches,  en  chaînettes  d'argent  ou  de  cuivre,  327,2  d'en  bas; 
Arabica  IV,  20  n.  2. 


')  Au   lieu   de   (j:jj  lire  'jj;  LA  VII,  280,10:  s^oVc  ^  (j;^,  mais  la 
graphie  correcte  est  'jj,  LA  XX,  191  ;  en-Nihâyah  IV,  138. 


2766 


* 


ouvo,  a,  u,  vanner^  615;  souffler^  Beaussier  s.  v.,  hébr.  c|iy:, 
Vollers,  Z  A  IX,  199;  sur  .juvJ  et  ses  dérivés,  cf.  aussi  Socin, 
Diw.  Gl.,  p.  313. 

OjjJ!  'jJiLwJ,  le  vent  nous  a  couverts  de  poussière^  Dt  --^  ^Jl^ 
^^X'^  u4-S  Syr. ;  au  figuré  em-bôé  dailèyn  yinsafèyn 
fim-bàlad,  le  bétail  reste  là  à  brouter  le  sol^  616/7. 

En  Dt  aussi  gronder ^  tancer^  nasaf  hôrmetah  ''ala 
tihimlàgha,  il  gronda  sa  femrae^  parce  qu'elle  traînait  les 
pieds ^  617. 

En  Syrie  ^-^  ^  ^^,  relever  les  habits  par  derrière] 
iCâv^^L,  qL^  Jc>.  wà^,  parer  le  pied  du  cJtevcd  avec  le 
boutoir,  et  aussi,  chez  les  Bédouins  du  Nord,  heurter,  repousser, 
618.  Voir  d'ailleurs  616  ss.  et  sur  les  racines  ^j^  et  vju- 
618  [cf.  Rûziëka,  KD,  p.  97]. 

^à^,  vanner,  secouer,  56,7;  615;  618;  620;  class.  pulvere 
aspersit  ventus,  Bibl,  Geogr.  Ar.  VIII,  gl.  s.  v.  ;  q£  ^a-wj 
io!c.J>,   er  macht  sich  die  Arme  (durch  Zurûckstreifen  des 

Hemdes)  frei,  Socin^  Diw.  I,  248  n.  7. 

^jo^',  class.,  soidever  la  poussière,  voyez  616. 

^Juvj^',  expliqué  617  en  bas. 

^jL-^^y,  trembler  =^  j^:^3u ,^ ,  Jooj',  Sud,  618. 

^.v^j^  ou  ^ji-w^  ^),  pi.  ^Jj^,  plateau   en   bois   ou  en   une 

autre  matière,  20,  19;  30, 15;  31,22;  1052,  voyez  615;  selon 

MAP,   p.  149  grosser,  f lâcher   Kupferteller;   Stace,  p.  156 


')  Sur  wÀa-^À/»,  voyez  015. 


2767 

sieve  =  ^)^'-i-<;  ^U'  (iJjà^s^u  v^suvj^!  Jj>,  ît^//^  a  sze?;e  /^o^c? 
water?  ibid.  2). 

Xà.wjL<,  boutoir,  618;  voyez  aussi  Socin,  Diw.  GL,  p.  313. 
ouvj-^,  ceZz6'/  qui  évente  le  blé  sur  le  minsaf,  620. 

ii«A^^;-o  mnessefe,  geschâlte  und  in  Scheiben  geschnittene 
Eieràpfel,  mit  grossen  Stûcken  Fleisch  und  Salz  zusammen 
gekocht,  Almkvist,  Kl.  Beitr.  I,  385. 

J^^  [tomber,  glisser],  combinaisons  étymologiques,  1683. 

(*-^J,  u,  prendre  Juileine,  618;  unsiim  qalîl,  repose-toi  un 

peu,  voyez  Hçlr,  p.  722. 

J  (*-v«j,  freie  Hand  lassen,  RO,  p.  222,7. 

*^>u",   tief  atinen,  RD  11,58;  s'élargir  =  ■k^^,  153  n.  3;  se 

récréer,  Arabica  V,  77,  4  d'en  bas. 

*-^,  soulagement,  1609  n.  4;  roo»/ (space),  Jayakar,  B  B  R  A  S, 

p.  268;  opening  (a  pass),  Stace  (Béd.),  p.  115. 

iUvw.J,  expliqué  1779. 

A-V..J,  ample;  ^Jic  j^^vJ  v^^S  lliahit  est  trop  ample  pour  moi, Dt. 

j»-^,  zéphijr,  1284;  spacious,  Jayakar,  BBRAS,  p.  269. 

(j/..>L.*J,  souffler,  envoyer  des  zéphgrs  (vent)  =  j^^â^,  618; 
1282  s.;  1284;  LA  VIII,  117,7;  en  Syrie  ^^^  ^  ^x^vJ, 
/azVe  gc/i  ayec  lenteur,  1283  n.  3. 


')      Ou     dVAW.*J. 

2)  Cf.  aussi  Fraenkel,  AFW,  p.  290. 


2768 

(^JuL*-J,  pi.  ^wwOw^mJ,   vent  doux  et  faible^  zéphyr^   540;  684; 

1283  s.  [MMC,  p.  470]  =  class.  ww^^  iU.'w>Lslî  ^^,  1284.  ~ 
Aussi  singe,  comme  ij^-y'.^  nesnûs,  Hartmann,  L  L  W, 
p.  127,4;   Prov.   et  Dict.,  p.  446  [Littmann,  ZAr,  p.  105]. 

J^  [i,  produire  le  glouglou  (jarre);  bouillonner  {<dd.M)], suinter, 


1259  n. 


1,  ^i^^''* 


Lio>Lc;:o,   impf.  y^,  et  vulg.  ,eA^.i  ^'^^'^  o^^  devenir  élevé, 


1610;  Qays  b.  el-Hatîm  n°  VI,  15: 

iAjçoÎ   (_^y.'.    iCw'.    ...1/  lXJ'      LàjlU    t^Jli;    !.^    'j*^^    ^^ 

Der  aufgeicachsen  ist  als  ein  Dumnikopf,  ein  Bôseicicht,  ein 

Elender,  ein  Verdammter, 
Ein  Streitsiichtiger,  dessen  Kopf  an  das  Haupt  eines  mit 

Genickstarre  behafteten  (Kamels)  erinnert. 
En   Dt,  ^^  signifie   être  en   convalescence,    ,t:>jJ!  ^^  (.Is, 

cf.  Bolj.  II,  52,  7,  où  nous  lisons  que  'l^  est  ^^  en  abyssin  '). 
^^xi',  to  be  in  good  humour,  Stace,  p.  84  [s^oZ^zerew,  Goitein, 
Jem.  n°  1262]. 
j^^ii'j,  boy  of  16—17  years,  Soudan,  ci-dessus,  p.  1112. 

^jA^i  incident,  157, 15. 

iLyiJ^,   prononcé   mènsieh,   pi.  (_^c^'^^,  144,18;  1156,  non 

pas  le  sillon,  comme  ce  mot  a  été  traduit  1157,4,  mais  le 
billo7i,  lat.  porca,  ou  la  terre  que  verse  la  charrue  des  deux 
côtés   du    sillon,    qui   est  appelé  JL»",    1448  et  n.  1  ;    1608. 

«   -  o  -  ^        o 

Sur  *  oLix^Lx  >  iU-ci^ ,  voyez  1610. 


[')  Comme  on  le  sait,  l'éth.  "Vh^h  a  le  sens  de  stti'fexit,  se  extulit, 
tandis  que  J^A  est  trans.,  cjtulil,  cepit.] 


2769 


^_,^J:o,  s' accroc}ieï\  se  coller^  être  pris  sans  i')ouvoir  sortir  =^ 
^.j^,  1129;  1184;  Rabah,  p.  38  n.  3  [Nôldeke,  NBSSW, 
p.  188  en  bas].  —  ^i>yJ:o3  c>^x-c>,  je  suis  ijris  et  pincé ^ 
1184/5.  —  L-*.>ci.j,  sauter^  se  laîicer,  Hdr,  p.  137  et  n.  1, 
voir  ci-dessous;  flatter  =  j,.^,  Stace,  p.  66. 
^.^x^  et  w*-ciJP),  voir  Socin,  Diw.  GL,  p.  313. 

O  J 

Ji*Jî  L^uo",  le  bruit  arriva  de  tout  côté,  468  n. 

iO-ciJ,  pi.  w/-ii,j,  pétrin,  embarras,  1184;  &x.ixjj  'iUXz>  tiU  o^as^, 

tu   as    été  pincé,    ta    te   trouves   dans   un  joli  pétrin,  1184; 

ramjû-ni   f  nisbe   ekbaryt  nnséb,   sie    icarfen   mich 

in  eine  Intrigue,  die  grossie  der  Intriguen,  R  0  §  432  ;  Socin, 

Diw.  GL,  p.  313  iU^,   Unglilck. 

w^.^,  accrochement,  114,21. 

iûUiJ,  Seil  der  Schôpfmaschine,  Socin,  o.l.,  p.  314. 

xLL^,  nom  d'un  serpent,  Hdr,  p.  137  n.  1  ^). 


C)  Sur  v^-^î  stânkem,  K^it^^y  voir  Brockelmann,  VGSS  1,221,?.] 
2)  Ms.  Landb.  n°  18,  p.  70:  ,,A  propos  de  ji».^,  j'en  ai  discuté  les  signi- 
fications dans   le  Qâraûs  avec  mes  hommes  de  '^Oneyzah.  Cette  racine 

n'existe  là  que  dans  les  mots  ,c***^  et  iUUio;  selon  eux,  yi^i  *.^ 
est  pour  (*  yi^'  -r*-'*"-^)  ft  ils  me  disaient  cette  locution  avant  de  la 
connaître  par  le  Qâmûs.  Ou  l'auteur  du  dictionnaire  aurait  malentendu, 
ou  c'est  une  prononciation  dialectale.  La  phrase  *-S=^vL(  (*^,  ^«  viande 
est  puante  [Qâmûs:  yÀJ'  U^/iJJ"  *.^.)jt  r»-^^]  est  dans  le  Negd  *-^} 
*:^JJt,  tandis  que  les  Bédouins  du  Nord  disent  ^:::5^J^'  |*.>io!  et,  avec 
ie   participe,  *^ii-»^    ,*^,  viande  pourrie,  puante  (=  (**  *./i^yo    ^  dans 


2770 
..^^,    i,    être    suffoqué  j)ar   les  pleurs^    690;    Boh.    V,  7, 5 

>  o_  > 


le  Negd).  D'ailleurs,  (»«**I*ji  *^i;^'  n'était  pas  correct  selon  les  hommes 

de  'Oneyzali;  il  fallait  dire  *1**'  ^-^1^,163  nouvelles  se  sont  accwnulces. 
Quant  au  thème  w*-*<^,  je  l'ai  passé  en  revue  avec  tout  mon  auditoire 
du  Negd  et  du  désert  syrien  et  j'ai  constaté  que  tontes  les  significations 
leur  en  étaient  parfaitement  connues,  excepté  J^Jî  c>.■^^  Lo  [== 
^j  L«,  Qâmûs]  et  ol-«  ,^,1  w*.xioLj  J  [=  >^j^  ^,  TA  I,  485,20; 
Lane  sub  ^;»«-i^].  Mais  ils  ajoutaient  encore  d^iutres  significations, 
p.  ex.  is^i^  o^x^,  le  serpent  sauta.  Il  y  a  un  sei'pent  très  dangereux 
dans  le  Haurân,  appelé  iC^ouXCo,  parce  qu'il  se  lance  très  loin". 

[*)  TA  IX,  76, 8:  ^^^   ^yi   s^*,    (w^-^i^    Ai>î   ^j-i^'   j.)    ^^^(3) 
,«_5^Ju'    .«.aXCJJ'     -m    xUs'^j    \J-^    1>"^3    ^V;-*    3"^*-^    i^'    im*-*"^    v3    L'* 

£        ^        -  «  -  3    o  .i 

,■■_     ^    i  c  ■      ^ 

f^^->'  J3!  ^3  ^-ÂxJ'  Aj^^  JJ';cf.T  a  I,  484, 15  d'en  has:  (^^c-^'  S  -r^^i) 

**)  Ou  *^^  ;  Hiji',  p.  384,  4  j^:V«- 

['»«)  TA  IX,  70,17  d'en  bas:  Jï  _*J3   (x^'l^X-Î  j.  oïl^lj'  jUaJ!  [^--i^^^-o') 
[.\Ày<   oLàLwS    '3!    'wjLc   \-».'«   ,*x^XÀJ'   J~^Î3    p^^i-'   ..jii    XfwJJ 


2771 

iXccJ,  u,  class.,  chercher,  p.  ex.  Diw.  Hod.,  éd.  Kosegarten, 
n°  LIV  V.  1  : 

[Je  crois,  mais  je  ne  sais  pas,  et  je  dis  certainement: 
Peut-être  cherchera-f-on  le  jeune  homme  de  Hanzalah] 

avec  la  remarque:  w^-lla^-w  ^S  lSJ:j^^;  MAP,  p.  385: 
Jâ  nâsedan  "anni,  ana  "anka  nâsed 
0  der  du  mich  suchst,  ich  suche  dich  '). 
Dans  le  Sud  et  ailleurs  AxcJ,  i,  demander,  interroger,  avec 

l'ace,  de   la  personne,   774,8  d'en  bas;  1706,14  [GLB'A, 

p.  81;   Rossi,   AS,   p.  205   domandare,   mais   aussi  recitare 

poésie,  ibid.,  p.  197  sub  cantare]. 

oJi>^,  demander,  interroger,  554,4;  AVetzstein,  ZDMG  XXII, 

125  [Cantineau,  DA  11,8]. 

jûoo-,   demander,    139,10;    LB'A,   p.  11,9;   RO,    p.  320,2 

d'en  bas. 

sAiij^,  demande,  "anazî,  490,  10. 

oiXÏiUxi,  voir  816. 

yco,  étendre,  déployer^),  p.  ex.  v*^'  f^i  exposer  les  habits, 
les  étendre,  pour  qu'ils  prennent  l'air,  685/6;  peut-être 
développement  de  J^  [ci-dessus,  p.  2032]  par  n.  En  Dt, 
yio  est  quelquefois  s'attifer,  se  parer,  1617,  sens  d'ailleurs 
propre  à  yioî,  684/5,  mais  généralement  aller  dans  V apjrès-midi, 
le  soir  =  J.  (Bédouins)  ou  simplement  aller  (Hadar),  39, 14; 
160,1;  288,  10  d'en  bas;  522,6;  684;  Hck,  p.  723;  cf.  Socin, 
Diw.  Gl.,  p.  314. 


[')  Littéralement  fragen  nach]. 

2)  Le  sens  de  ressusciter,  trans.  et  intr.,  étranger  aux  Bédouins,  686. 


2772 

-io,  faire  sortir  dans  raprès-micli,  24,  10;  685;  aussi  se  ^ever 
(vent),  oyJ!  or^J  =  oiA^Xwl,  686. 

yio!,  faire  partir^  1321;  aussi  s'habiller  d'une  façon  élégante, 
se  parer,  s'arranger,  684;  685  et  n.  1;  participe  y^^^-^,  685. 
yisijt,  se  disperser,  686  [diffondersi,  Rossi,  AS,  p.  204]; 
se  ranger  à  la  fUe,  s'aligner  (soldats,  danseurs),  ibid. 
yiJ,  façon  de  s'attifer,  1378,  4  d'en  bas.  —  Aussi  nom.  gen., 
palmier;  nom.  unit.  »yco,  91,3;  1352;  1353;  1371'). 
B^,  bétail,  ne  se  dit  pas  en  Dt,  mais  est  employé  partout 

ailleurs  dans  le  Sud,  mehrî  neserèt,  686;  en  Dofâr 
ni  sir  a,  RD  11,59. 

Il  y   a  aussi   un   thème  ycJ  qui  signifie  scier  et  qui  se 

rencontre   dans   tous  les  dialectes,  687  s.;  1511;  Nôldeke, 

NBSSW,  p.  182. 

.UiJx,  dans  la  lurah  aussi  .LisLo  et  .Lcoy«,  pi.  ^bo  et  j^'y>y 

scie,  687  ss.;  760;  1511;  RD  11,89/90  [minéâr  >  mîsâr 
comme  m  u  n  h  u  1  >  m  ù  h  e  1,  ci-dessus,  p.  2728  n.  1  ;  Brockel- 
mann,  VGSS  1,595,  rem.  1;  cf.  sur  l'éthiop.  T^C^  aussi 
0.1.  1,226,2  d'en  bas:  „minsUr  >  mdsart  'Sage',  zu  dem 
dann  auch  ^asara  gebildet  wird"]  ^). 
îs^LiXo,  diminutif  de  .LiX<,  faucille  dentée,  688;  1510. 

"    ... . 

j^'j  ^  (j^uilj,  acariâtre,  rebelle  ci  son  mari,  'Agg.,  p.  16;  cf. 
ci-dessus  sub  ^  [et  Nôldeke,  NBSSW,  p.  183].  —  sj^cib, 
femme  qui  a  abandonné  son  mari,  Hdr,  p.  162/3;  cf.  Bauer, 


[')  Ibid.,  1.  12  d'en  bas  ,,iub»J  =  scit'r",  lire  i,îûJ] 

2)  Voir  aussi  Landsberger,  0  LZ,  1912,  col.. 149  et  Prinz,  Synibolik,  p.  82. 


2773 

Ehe,   p.  58:   „Eine,   die   gegen   ihren  Mann  im  Reden  und 
Tun  sich  ùberhebt;  nasz  ist  nâmlich  ein  erhôhter  Ort". 

JaAi  [être  vif^  gai],  1283  n.  3. 

Jàio  [pousser^  sortir  de  terre  (plante)],  1283  n.  3. 


w»^,  class.,  absorber;  cf.  Hdr,  p.  7/23;  Prov.  et  Dict.,  p.  446. 
^^^,   voir  ci-dessus  sub   wlo   [selon  Belot,   le   pi.  oliy^ 
signifie  dioses  sècJies,  fruits  secs  offerts  au  dessert  d'un  repas]. 
*    ..  •  . 

\J.^^  flairer,  aspirer  par  le  nez,  690;  775  n.  2;  Hdr,  p.  723. 

Jwcio,  tirer,  emporter,  aussi  dérober,  voler,  Merveilles,  p.  203; 
dans  le  Nord  puiser  l'eau  avec  le^o  de  la  '-^  dans  le  {j^j^, 
tJdr,  p.  426  n.  1  ;  dans  le  Sud  filtrer,  trans.  et  intrans., 
Hdr,  p.  723;  écurer  (un  puits),  1447  n.  3;  aussi  aufwickeln, 
aufrollen,  'Oman,  1683;  peut-être  de  jui,  enlever,  ibid.  [Sur 
le  rapport  de  ^^  à  l'hébreu  hvj^,  cf.  Brockelmann,  VGSS 
1, 167]. 
jJLu',  verstreut  sein,  RO,  p.  424,9. 

/diî,    Schnupfen,   Weissbach,  ZDMG  LVHI,  948.   —   iJi^, 

petit  arbre,  LAm,  p.  107  n.  12. 

Jvij-<,  verschnupft,  Meissner,  NAGI,  p.  144. 


* 


io,  sentir  mauvais,  comme  j»-io  dans  la  lurah,  1109;  Hdr, 


2774 

p.  723;  cf.  MZR,  p.  166/7;  Nôldeke,  Fûnf  Mo^all.  111,28 
et  N  B  S  S  W,  p.  199.  Selon  Stace,  p.  66,  J^  est  he  flattered  = 
w*.^;  voyez  d'ailleurs  .^^  ci-dessus,  p.  2769. 

Dans  le   Sud,  ^^,  i,  u,  est  aussi  loiier^  avec  ace.  de  la 
pers.  ou  (3  =  „l\x);  aussi  baiser  =  ^^j,  705  n.  ;  Hçlr,  p.  723. 
i*xijî,  se72tir   /ncmvais,   689;   1109;    LAm,  p.  62  n.  8,   où  il 
faut  lire  a.^>Lxi  pour  ,c^ù^J^. 
j»-iij,  qui  sent  mauvais^  Hdr,  1053. 

j_^-«-cio,  généreux  et  brave,  pi.  Kxswxij '),  704  n.  ;  904  n.  4; 
1275,  7  =  LB^A,  p.  79,22  [GLE-^A,  p.  82;  MMC,  pp.  103, 
V.  10;  106,  V.  5;  146].  —  Fém.  i4x.«.x;:o,  .pi.   o-:^^J  ou  mj^, 

jolie,  31,12;  704  et  n.;  801,7;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  314; 
Dalman,  PD,  pp.  8,7;  46,10;  352,2  [MMC,  p.  614]. 

iji^jjij,  enfj'er  en  convalescence,  aller  mieux  (malade),  Syr.  ; 
en  Dt  aussi  verdir,  1283  n.  3. 

*  ... . 

y^  et  (j^j,  voyez  Lico. 

*  ""  . 

^_>aj,   élever,  soidever,   Hdr,  p.  723.  Cf.  ^-^*^,  317  n.  1;  655 

n.  2;  1286. 

^jnAAoî,   bas,  niedrig,  "Iraq,  =  j^^l),  1286;  aussi  Weissbach, 

lA,  p.  186  n°  197,  mais  ibid.,  p.  173  n°  79  ij^y>^  nësûs. 


')  Sur  le  pi.  iiïli^,  citô  704  n.  1,  1.  2,  cf.  ci-dessus,  p.  1339  et  Dalman, 
PD,  p.  221,6  d'en  bas: 

La  m  m  a   hakam   rabbena   li'erfiïgeti   nïïdêt, 
Ah  unser  Herr  richtete,  meinen  Genossen  ricf  ich  zu. 


2775 


i,  élever,  dresser,  Hdr,  p.  724  [Noldeke,  NBSS  W,  p.  183]. 
poser,  1042. 

w*.xiî  naseb,  parade,  MAP,  pp.  160,  10  d'en  bas;  167,3.  — 

j.^  v^^7  »2em  Gesiditskreis,  Sachau,  AVLM,  p.  48  n°  IX,  6. 

iu>.^j,   pi.  wo^  (prononcé  nasêb),  les  deux  jrierres  qu'on 

met  de  chaque  côté  de  la  tombe,  à  la  tète  et  aux  pieds, 
représentant  les  deux  anges  de  la  mort  '),  Hdr  =  ïj^^xa^  en 
Dt,  iduAij  dans  le  Nord,  963  n.  2;  1120;  cf.  ci-dessus,  p.  66 
sub  ^'  et  p.  1395;  Arabica  V,  209;  Hdr,  p.  724;  Goldziher, 
Muh.  Stud.  I,  231  ss.  Chez  les  Phéniciens,  nnïra  était  stèle 
funéraire,  et  3''x:  stèle  votive,  Sellin,  OLZ  1912,  col.  125  n. 
w^Ai^Lx),  v^Ai^,    aussi    ._,*.xi;xi,  ^^a^jl/i,    chef  d'une  famille   de 

cheiks,  1482,2  d'en  bas;  Hdr,  p.  724;  HB,  p.  33. 

.L*jjt,  duel  ^.^Ua^î,  les  deux  Ansâr,  427  n.;  1429;  ci-dessus, 

p.  63/4. 

-vA^,  victoire,  9,  17  ;  13,  3,  4. 

ii-^Aij,  pi.   ^^,  prononcé   nasèyr,  pierre  dressée  sur  une 

tombe,  68,  10;  1120,  voir  i^v^J. 

kj^,  tirer  ci  la  cible,  197  n.  5.  Cf.  (j^  et  ^^*^~). 
tAOJt,  se  dresser  (les  poils  sur  la  peau)  =  yt^C^^ ,  655  n.  2. 
=  o.ij,  197  n.  5. 


c_ 


[')  Aussi    pierres    dressées    autour    cVun    réservoir^    voyez    Branniich, 
Islamica  1,490.] 

2)  Ci-dessus,  p.  2501,8  d'en  bas,  ^ojù  est  cité  dans  le  sens  de  tresser. 

Landberg,  Glossaire  Datînois  174* 


2776 
,   cible,    197  n.  5;    1143;    1633    [nasâ'',    bersaglio, 


C 
Rossi,  AS,  p.  196] 


pi.   ^oJ-<,   latrines,  ci-dessus,   p.  637;   Kasd.,  pp.  46 
d.l.  et  48,1. 

^Ju2j,  i,  u,  class.,  arrive?'  à  la  moitié  de  qcJt,  p.  ex.  I.  Ginnî, 
el-Murtasab,  éd.  Prôbster,  p.  32: 

t_5>j^    Oi-w^!    .,^Jua>o     i7>^    ..♦>^'       ^Li»  «'^  ♦  ■    IcJi    (^.i-:>    ii3)     Ci'— *_5_5 

TTeww  >wez>î  Nachbar  midi  ivegen  einer  Bedrdngnis  zu    ■ 

Hilfe  rief, 
Pflegte  ich  mich  zu  gilrten,  so  dass  mein  Schurz  mir  bis 

zur  Hàlfte  des  Beines  reichte. 

v^àoLlj,  recevoir  une  juste  torréfaction  (café),  56,  11. 

^ju^  >  ij.ij  dans  tous  les  dialectes,  433,  même  ^joy  en  oranais, 

ibid.    [Brockelmann,   VGSS  1,157;   269;  pi.  nsâs,  nsâs, 

Feghali,   PD,    p.  835;    Marçais,   TAT,   p.  477],    >noitié.  Sur 

la   forme    nafs,    voir   Stumme,    G  TA,   p.   127.    Cf.    aussi 

ci-dessus  sub  .c^-w. 

^juJj,  moitié,  20,  13  =  iji>ou,  11,  18  ;  27,  28  [Rossi,  AS  §40  n.  ; 

sur  la  différence  entre  (j^J  et  jcâa^Ij,  voir  ibid.]. 

'iju^,  moitié,  Dt;  vJbJaii  i^rv^j,  die  Hàlfte  des  TFe^es,  Rôssler, 

MS'OS  111,19,5  d'en  bas. 

^L*ai]   nsâf,    gerade   mitten   durch,    RO,    p.    113,3:    sjûf 

1  ""arab   mâdijât  jeqossan    ewâdum    1    ^ado    nsâf, 

die  Schicerter  der  Araber  sind  scharf,  sie  schneiden  die  Leute 

des  Feindes  in  zwei  gleiche  Telle. 

J^i,   u,   retirer,   faire  sortir,   328  n.  5  ;   RO,  p.  404  n°  79, 
FeJder  begehen. 


2777 

J^>saj,  pi.  Jyaj,   JL^J,   J-^J',  class.,  /er  c?c  towce,  de  flèche.  — 
Kixij,  pi.  ^L^^j,    instrument   trancJtant   non   affilé^   ébréché  = 
^^■i,  pi.  ^!yi,  Bel,  Djàzya,  p.  124. 
J.x^',    I.    Sîdah   X,  93,  2  :    î>^L:$\ii.  w  JâIj'  Jo^^  ^.^>  J^rv^ï 

^JL^j,    pierre  dressée  sur  la   tomhe^   ^20;  Socin,  Diw.  GL, 
p.  314,  voir  x*-v^. 

Jocw-o,  class.  J^.AiLo  ou  Juci;.xi,  joe/zY  jj?7c»i  en  pierre^  1079. 
jJ:;.xi,  jwci;^,  sa6/-e,  438  n.  3;  Brockelmann,   VGSS   1,181. 


^^xii,  a,  -S'ê  rendre  à,  avec  ace,  1218  n.;  1382  n.  5  [OLB^'A, 
p.  82]:  RO,  p.  320,7  d'en  bas  na.sjo  raisgid  1  ^âli, 
ils  se  dirigèrent  vers  la  mosquée  supérieure,  et  non  pas: 
hei  der  obèrent  Moschee  stiegen  sie  ab  ;  MAP,  p.  307  :  a  n  a 
nâsi  alla  h  el-a'la  w  nâsîk,  je  me  tourne  vers  Dieu  le 
suprême  et  je  me  tourne  vers  toi,  et  non  pas:  ich  flehe  ariy 
comme  le  traduit  Musil;  RO,  p.  346,9:  bryne  nu^tuf 
darb  nnâsje  ile  5âk  1  mekân,  wir  wollte^i  auf  dem 
gerade?i  Weg  weiter,  nacli  jenem  Orte  hin. 
^^^/oj,  gerade  ans,  %  a  1 1  e  n  u  %  t  u  "f  n  a  s  i,  lass  uns  gerade 
aus  gehen,  RO,  p.  153;  aussi  _^  avec  les  suffixes,  kill 
h  ad  jorkod  nasûh,  jeder  lief  gerade  aus,  ibid.,  p.  368,6; 
%otfo  nasûkum,  gehet  geradezu,  ibid.,  p.  348,  d.  1. 
^^13,  bas  =  ^v^x>^  '),  1286. 

^^/ùaj  [class.  couler]  descendre,  être  absorbée  par  le  sol  (eau)]. 
>«,*.^3Lj,  bas,  ^Jr^'3  5  contraire  de  J,(c,  Beyliân. 


')  317  n.  1,    il    faut  biiïer  „,^^  =  ,J>^'\  voir  1438. 


2778 


.i^cai<^o^",    être  cuit  à  point,   595;    791;    1032,7'):  1091 
[Goitein,  Jem.  n°  201];  être  mûr,  RO,  p.   163,10. 
ii>JJ,  Reife,  RO  §  77. 

^,  pî(?se?-,  607,  d.  1.;  1710,8;  corder,  RO,  p.  424  n°  XIX. 
Cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  314  [et  surtout  Noldeke,  NBSSW, 
p.  194]  2j. 

^^*:2;j',  sicli  abspillen^  RO,  p.  103,  6  :  et  n  a  d  d  a  l.i  mil  b  a  li  a  r, 
icli  spiile  niich  im  Meere  ah. 

Liîi,  u  [dégainer,  LA  XX,  202, 4  d'en  bas  i*Ai2j  ^i>-vJt  Liai 
SL)c*i:   (j^   *].^   ^s'uùsxjl^;    devancer,    ibid.,    p.  203,4    Lc^j   i^S-^^ 


i,  f'^re  ^?'è.s  rapide,  1382  n.  5. 
^,,Ai2Xi(,  dégainer,  987,9  3). 

_j>oaj,   nom.   gen.,   byiaj,  nom.  unit.,  pi.  'ocsj,  chameau  rapide, 

1382  et  n.  5  =  LB=A,  p.  76,3;  1664,13'');  cf.  Socin,  Diw. 
GL,  p.  314. 

JLj,   u,   dans  le  Nord  se  lever  brusquement  et,  au  figuré,  se 


')  Ibid.  lire  ^N*iio,  comme  ci-dessus,  p.  1227,  11. 
2)  Sur    M  and  ail,   deiis   qui  Jiominihus  aquam  suppeditat,  voii-  D.  11. 
Muller,  ZDMG  XXXY1I,371   [Conti  Ro.ssini,  Clirest.,  p.  190]. 

|3)  Ibid.    liio    «'w^niji,   comme   le   porte   le   texte,   LA  VI,  102,8,  non 

ci 

pas  il^aj!.] 

[*)  Lire  LpiLiai!.] 


2779 

mêler  brusquenient  de  qcJi,  p.  ex.  à  la  conversation,  inter- 
rompre =  ^^  ou  ^JJ;  sauter,  Prov.  et  Dict.,  p.  446;  auf- 
springen,  bespringen  (vom  Tiere),  Meissner,  NAGI,  p.  144 
[to  climb,  MMC,  pp.  189,  v.  3;  211,  v.  1];  dans  le  Sud  se 
lever,  mais  non  brusquement,  ce  qui  se  dit  isi,  30,27; 
796;  Canaan;  AV,  p.  85.  Sur  V~2^  (c*-i),  voyez  798;  1028;. 
1244  n.  2  et  3  [cf.  ci-dessous,  p.  2781  n.  2];  1264;  1345 
et  1346. 

^^j,  u,  arracher  les  poils  ou  les  plumes,  auszupfen;  donner 
une  chiquenaude,  décocher,  798  n.  1  ;  1027  ;  1345;  Hdr,  p.  724; 
en  'omânais  heurter,  798,  en  melirî  fallen,  herausfallen,  1027  ; 
cf.  RD  11,59. 

_^l2Àj,  sich  herandrangen,  'Oman,  798;  Festgabe,  p.  88. 
w^iw.^  ou  ^-^okA,   arc,  Hdr,  p.  724;  HB,  p.  47  n.  3:  „L'arc 

{muntâb),  comme  arme  de  guerre,  est  déjà  hors  d'usage 
depuis  des  temps  immémoriaux.  11  est  actuellement  devenu 
un  jouet  d'enfants". 


eiaj 


^xlii,  développement  de  i^i  en  ^,  796  s.,  ou  accouplement 
de  -L)  et  de  ^,  1264,  imhattersi  in,  de  là  rencontrer,  inter- 
rompre, assaillir  'j,  197  n.  1  ;  796  ss.,  oi^i  l'on  trouvera 
plusieurs  exemples;  1538;  Socin,  Diw.  GL,  p.  314;  Nôldeke, 
NBSSW,  p.  190;  ^Ll\  ^J^j  oj^',  der  Geicinn  stosst  mit 
den  Hornern  ans  Tor,  h  Am,  p.  72,  10  ;  dans  le  Sud  seule- 
ment donner  des  coujjs  de  corne,  comme  dans  la  lurah^  797. 


')  Sur    la    pli  rase   's^-J'^    y^^    ^^Àj'    iC^'oA-' ,   le   sacrifice   frappe  le 
mal  et  le  chasse,  voyez  Jaussen,  CA,  j).  363  et  n.  3. 


2780 

fij^,  interrompre^  796  s.;  sich  herumsclilagen,  797'). 

^L'ju",  s'attaquer^  4cl2,  3  d'en  bas  ^j. 

iLi^vjj,  toupet^  Stirtihaar  =  xlj<i ,  io^is,  MAP,  p.  160,1. 

^Ij,   expliqué   798,  1.    —    Aussi   nom   d'une   partie    de   la 

charrue,   Canaan,  ZDMG  LXX,  169,  23   et   Mielck,  ZDMG 

LXXIV,  265,  15. 

^Lk)  >  JJai,  combat^  lutte,  ci-dessus,  p.  533,  4  d'en  bas. 

^î>iij,   adversaire,   chez  les  Bédouins  de  Syrie,  797  =  LB'A, 

p.  14,7  [voir  GLB'A,  p.  821;  =^j'J,  798,1  [cf.  Lane]. 

^.-JaJ,  arracher,  déraciner  (une  herbe,  un  arbuste),  Dt. 


ylû.i 


^ij,  sauter,  798;  1244  n.  2;  sur  la  formation  et  le  développe- 
ment  sémasiologique    des    deux    verbes  yj   et  ^,   voyez 
1347  et  n. 
iai,  faire  sauter,   1244  n.  2;  Stumme,  MGT,  p.  315. 

,Ia>o',  Stumme  1. 1.  ;  ibid.,  p.  10,  18  t  n  a  1 1  a  r  mi  n  n  à  h  d  ô  f  ô  r, 
ein  Fiyigernagel  von  ihm  sprang  weg. 

^<y;j,  laver  (la  tête),  718  et  n.  5.  —  En  Egypte  et  en 
Palestine  ^  <  ^,  pleuvoir,  v.  ji.  v. 

^'Jij,  selon  MAP,  p.  306  trous  secs,  semblables  à  des  citernes 
et  dans  lesquels  est  gardé  le  blé.  Une  place  oiî  se  trouvent 
de  tels  trous  s'appelle  m  an  tara  [sans  doute  emprunt  au 
syriaquel,   ibid.    Sur    -2J,   garder   (une  vigne,  un  champ)  = 


')  MAP,  j).  444,  1 1  d'en  bas  etnaltal.i  al-Sxskar,  attaque  les 
soldats,  non  pas  scliiesse  auf  die  Soldatot. 

[2)  Sur  ny<^^'j:S^  707,1:?  d'en  l)as,  voir  ci-dessous,  Adilitions  et 
Corrections  sur  p.  2r22,  lU]. 


2781 

syr.  ^j ,  et  ses  dérivés,  ^y^li  '),  vigie,  garde  champêtre,  etc.  = 

"lii^LJ,  J^tJ<^,  cairns  or  beacons  of  stones  by  the  Hâj-way 
side,  icay-marks,  Doughty,  Travels  11,623,  et  sia^  mantra, 
lieu  élevé  où  se  tient  le  garde  =  |J-  \v^,  voir  Feghali, 
Emprunts,  p.  46.  * 

[j^j,  a,  être  habile  dans  un  art,  p.  ex.  la  médecine] 
ij^iio",    faire   des    recJœrches,   selon   LA    YIII,  117   du   grec 
^j^LkLj!,  =^_^^S.JJ,   1221  n.;  Ahlwardt,  Samml.  III,  p.  CVII. 

[j^JaJ,    ^_^««^j,    (^y.ojLj,       ,_awLliJ  =_»>'_^    3-^5    r-*--^'^   vj;ju:>    >y9*^L>   (*-'« 

^_^wvLL2.vvJJl  iLys.JL,  LA  1.1.;  (jaLLavù  de  •yi/ocirryic,  Lane  s.v.] 

^jiJaj,  cité  1244  n.  3  ^j  [mais  d'après  es-Sarânî,  un  tel  verbe, 
correspondant  à  j:ilù   et  à  j^^^,  n'existe  pas,  TA  s.v.]. 


«loi 


^,  arracher  avec  force,  tirailler,  détacher,  voler,  23,16; 
47,14;  699;  798  n.  1;  1027;  1343  en  bas  et  ss.  ;  Arabica 
y,  15  n.  1  et  312  ^);  selon  Wetzstein  =  ^'^,  1027/8  [Rossi, 
Voc,  p.  307  livellare  la  terra],  cf.  WZKM  XLI,  88. 


[')  Dozy  11,683;  Prov.  et  Dict.,  p.  446;  Meissner,  NAGI,  p.  144=] 
jJ^i,  Tabari  1, 1383,  7;  ^LLl,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  314. 

[2)  Nous  y  lisons:  „De  même  que  q-IJ  a  fait  iji^-^,  de  même  -bi 
a  fait  [J'^'^^'i  ou  ^>^,  avec  sens  analogue,  ma  M  S  [=MJM]  p.  9". 
Mais  à  l'endroit  cité,  il  ne  s'agit  que  de  (ji^,  spritzen,  ital.  sc/n'zzare, 
tandis  que  (^/«^^  n'y  est  pas  mentionné.  Dans  les  dictionnaires,  Qâmiîs, 
LA,    M.    el-M.,    on    ne    trouve    que    les    dérivés   de    ce   thème,  comme 

iji^laj  =  oiljï^Ji    'ssLk:>-  -iJsj^  et  ,^-J2J  =  iAjA.i:  ou  ''ij.'i,    ii)L^] 

[3)  1027,13,  biffer  „et  Hdr  Gloss.  s.  v."J 


2782 


kI^,  itératif,  1027;  Arabica  V,  312. 

kI^^J,  R'îléchi,  ibicl. 

«lr>^',    être   fier,    RO,    p.  248,7    d'en    bas:    'iJJlc  ;r^*;.v.xi  ^ 

hûe  mitnëtô^  ^alyne,  er  ist  stolz  gegen  uns. 

^iaj  =  5^,    expliqué    623    [Goitein,    Jem.    n°   194    nata% 

„die    Leder-   (oder  Wachstuch)  decke,   die   man  unter  den 

niedrigen   Speisetisch   breitet  und   worauf  die  Abfâlle  und 

Brôsel  fallen   oder   geworfen   werden";  Rossi,  Voc,  p.  307 

nata'];   Sitzpolster  auf  deni   Kamelsattel,   Socin,  Diw.  Gl., 

p.    314    [voir    la    description    du    ^j    (neta^,   pi.   nôtiV) 

chez  Bouch.,   p.  38.   —   «Iij    aussi   strumento  per   Uvellare 

terreno  (nel  Hawlân),  Rossi  1.1.]. 

[pjaj,  terra  liveUata,  Rossi  1.1.] 

[iùiJaJ,  pe^^e   per   coprire   bagagli  su  cavalcature,  Rossi  1.1.] 

oiiij,    couler,    et   v_îAj,    verser^    1221   n.   en  bas.  —  [wA^, 
^_àk),  être  souillé^  cf.  Brockelmann,  ZS  V,  26]. 
i^ÀJj,  goutte  d'eait,  1344  n.  2;  Dozy  s.  v.  :  „u)ie  idée,  tvès-peu^ 
un  soupçon,  très-petite  quantité  (d'une  liqueur),  une  goutte, 
un  peu". 

Jsl^,  parler,  prononcer;  chez  les  Bédouins  du  Nord  =  ÀsJ, 
se  rendre,  venir,  472,19;  511  n.  1.  Le  sens  primitif  semble 
être  rejeter  par  la  bouche,  cf.  vjuj,  vomir,  1345  n.  et  Bauer, 
PA,  p.  251,12:  kàmàn  nitfi  bantuk,  icli  muss  mich 
fast  erhrechen,  voyez  aussi  ci -dessus,  p.  385  sub  JÀ^, 
ci-(l.'ssoii><,  p.  2799  n.  1. 


2783 

JJai,  dans  le  Nord  arracher^  enlever  =  ,<l2i,  798  n.  1; 
an  toi  oh  natlet  ba'^îr,  je  l'enlèverai,  comme  on  enlève  uyi 
chameau,  505  =  LB'A,  p.  2,20;  voler  =^^^,  1027;  1344; 
1346;  Socin,  Diw.  Gl.  s.  v.  ;  happer,  calb  il-hanâzîr  là 
budda  mn  in-natlàt,  le  chien  des  porcs  doit  inévi- 
tablement happer  (et  non  pas  mordre),  Weissbach,  lA,  p.  186 
n°  191  ;  en  Dt  tomber,  1027  ;  1346  [cadere  daU'alto,  Rossi, 
AS,  p.  197].  ySi  est  un  des  nombreux  dérivés  de  V~Jai, 
796  etss.;  1027;  1244  n.  2;  1345/6.  Ce  thème  imphque 
un  mouvement  brusque,  qui  est  le  fond  de  tous  les  dérivés, 
1028;  l/"c>J  en  est  une  variation  avec  plusieurs  dérivés 
qu'on  trouvera  1342  ss.,  p.  ex.  Jjo,  1345/6.  Une  racine 
qui  ne  se  distingue  de  JaJ  que  par  la  métathèse  est  ^, 
voir  1244  n,  2  et  3.  Quoique  les  sens  susmentionnés  ne 
figurent  pas  dans  les  dictionnaires,  ils  se  rencontrent  dans 
les  dialectes  modernes.  La  langue  des  Bédouins  doit  jouer 
pour  nous  le  même  rôle  que  pour  les  grands  philologues 
arabes  du  temps  des  "Abbâsides,  voir  ci-dessus,  p.  1714 
et  ss.  Pour  el-Asma'î  lui-même,  les  Bédouins  étaient  des 
autorités   en   fait   de   langue,  et  il  a  dit:  j,  ^c^'^  ^3  oy-« 

^'i     Q-*-^'     ^^jy>J.i:^.     j»gJ.-^     j._j..i     ^î     v.;>«^5Aî      '^^J;Î^     ,_c^^     Vt*^' 

cJI  *PAi:snj  ^\  ^1  ouA^^i  q3^  ^^^  »-^  j^yjjÀj,  el-Amâlî, 
Dêl,  p.  109,  5  d'en  bas.  Mais  on  ne  comprenait  pas  toujours 
la  langue  des  Bédouins,  ainsi  qu'il  ressort  de  l'amusant 
entretien  de  Abu  ""Obeydah  avec  Umni  el-Heytam.  Cette 
vieille  Bédouine  avait  pris  part  à  un  repas,  où  elle  avait 
mangé  de  la  tripe  farcie  de  viande,  xa^s^Lw-,  ce  qui  lavait 
rendue   malade.   ,, Comment  te   trouves-tu?"  iûju\:5^"  <J>-^\ 


2784 
lui  demanda  le  savant  Abu  'Obeydah.  Et  elle  de  répondre; 

?^-J^'    t^    (3'    '^«-î-*^'    *'    Ij    ^'•-^    -(^^-^-j    (jr^y^'^'    '(^-si-RJ^ 

^.y^"  ^^L,  ^'^'   *-<xJL5'  L«  *il(3   !^.JLo^Ls'  L-'^3'  :^^,  J'avais 
«)  LA  XVI,  116,10:    s_>^    a^V;;    *:>y!    é^jiJ    ^!    ïilxL    ^^^j   ijî 

>.    c  ,  r      -  -'-5  ~  -  i  _    0      j 

cf.  I.  A   XII,  401, 4:  c>-^    ^'   i^S^   ^c-^3    c^^^  Vj*^'   CT   ^V    ^'"^ 

_     )       C-     3 

2j  iUjsax^,   es-Sihâh    et  en-Nihâyali  s.  v.  =  LA    1,245,7    d'en   bas: 

i_,  3  _03  _  >j  O    ,  _>03, 

w  O31XJ  ,«^S^>l]i  *-^  J^*^.^  u^X!!  ,^:>'.>.:S^l3  'iU:^\*^\^  iLx^^^î 
iJ'j;»  ^  J^j  ;?jL^jt  ^^'•-*S».3  «-Ia«i'  ^>i^'  ^  J-*^3  ^U^^5Î  i3 
ijii^'  j,    CT^"^^    V'^^';    ^^1   est  graisse;  LA  XIII,  33,5:    L«    ÎJl^^I 

pj^y  ^^i  Jy  j^Aî^  c>o_^'3  ^<^wojf  iii'j?"^î-  j^3  ^JLî!  ^  u:/joi 

3)  LA  XI,  97,  12  d'en  bas:  **o-^^'   j^   ;«^il'   c-'^-   ^'j'    ^-*î^*^' 

A-^Ji'  Q-,  s^aJ  '-«  wÀ;-;»»^!  (^..P^  >_àAS>o  _j-?.s  oAj  ^..^  ^£)J  bj 
wà^    *.:5^ii'    o^âao    NÀ/o     \,Ai    :  sK^CiJ^    -4^    ,i«^i  cf.  Lane  s.  v. 

*)  LA  X,254,2  d'en  bas:  jyJ^  '^c^  ^  ^  Lf'  ^^  ^3  ^^^  -^^  ^ 
J,U:5:0Ji    Ji    o^    "^3    (J'^    "^    ^    cf'    -^«J^    %    jJ^    *^'    ^    J-^3 

.14*^    Jî.ixJi    XxLi'3    ur'-^*^'    .*^' 

5)  Vuii-  Lane  s.  v.  et  L  A  1(1,499  011  en-Nilu'iyab  11,129:  ^_c^^  JJJJ 
<Ai»lj    ,it:>3   _^,    4^^3    t»^^'    JV:Ju::o".    ^c'jj'    *_a:2J    iLj^'JjJL    b^li    iJlî 


2785 

envie  de  manger  de  la  graisse  et  fai  2)ris  part  à  mi  repas, 
où  j'ai  mangé  de  la  tripe  farcie  de  viande  de  cahri  rôtie 
au  gril,  ce  qui  m'a  causé  un  lumbago'".  —  iiQue  dis-tu  là, 
Umm  el-Heytam?"  —  ,, Est-ce  que  les  gens  7i' ont  pas  deux 
manières  de  s'exprimer?"  riposta-t-elle^  ,Je  ne  vous  ai  parlé 
qu'en  arabe  pur",  el-Amâlî,  Dêl,  p.  69,  13  (*i:viJ)  J  e^jAz> 
bAxxc  ^i    <.^);    LA    111,499,9,    où    le    texte    porte    à    tort 

Les  mots   que  ne    comprenait    pas   Abu    ''Obeydah   sont 
probablement  x>.^>^,  xxl?  et  'i^^\,  qui  se  trouvent  à  présent 

dans  les  dictionnaires. 

Comme  le  butin  des  Bédouins  dans  les  maraudes  n'est 
à  nos  yeux  qu'un  vol,  il  n'est  pas  étonnant  que  leur  langue 
possède  plusieurs  mots  pour  voler  et  voleur.  Les  principaux 
qui  ont  cours  dans  ces  milieux  en  sont:  J^  ou  Jwlxj, 
„celui  qui  est  ton  ami  et  te  vole  ensuite",  explication  d'un 
""Anazî  qui  concorde  à  peu  près  avec  ce  que  dit  Burckhardt, 
Voyages  en  Arabie  III,  126/7,  éd.  allem.,  p.  142,  quoiqu'il 
écrive  incorrectement  netâl,  1346;  p^^vj,  „voleur  qui  se  vante 
de  ses  exploits",  ^anazî  [voir  GLB'A,  p.  80];  vjji^;  wjv> 
ou  ^^:>,  ci-dessus,  p.  520;  ^u^J>,  cf.  o*^'-^?  menteur. 
jLj,  appliquer  les  bandes  cpii  cdtachent  le  canon  du  fusil  au 
fût,  en  ^Omân,  1346  n.  3. 

iJlki,  vol,  Arabica  Y,  125,  11.  —  A.ws%\  bracelet  pour  les  pieds, 
1346  n.  3;  selon  Moritz,  Zanzibar,  p.  94  J.I2J  nëtâll. 
xlLLj,   umzdunter  Garten,  Moritz  1.1. 
J^',  voleur,  1346  [MMC,  p.  450]. 
JlLÎ,  même  sens,  ibid.;  MAP,  p.  360,7. 
xJC^  ou  J^-^,  seau  j)our  l'arrosage,  voir  1346  n.  3. 


2786 

^^1,  donner,  30,12;  36,18;  160,15;  346;  581,9;  819,3 
d'en  bas;  820,3;  1311,2  =  LB^\,  p.  61,11;  1717;  Arabica 
V,  147  n.  1;  Hdr,  p.  659;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  314;  Meissner, 
NAGI,  p.  144;  Festgabe,  p.  88;  el-Muzhir  1,109  en  bas; 
I.  Sîdah  XII,  227, 3:  c>^c'  ^  '^xl  ^^^^'^  *  ^*xJi  w-^uo 
(^,3>x!î  éX^^  'i]"    ^i   Ai.;  el-Amâlî  1,73,13  et  75,13; 

LB=A  passim  [voir  GLB'A,  p.  82];  MAP,  p.  181  en  bas^ 
Bauer,  PA,  p.  7,  3;  Hôfnî,  p.  46,  12;  Carbon,  pp.  14;  15;  33; 
202,5  d'en  bas  [Lethem,  CA,  p.  332];  d'après  [l'hypothèse 
la  plus  vraisemblable,  représentée  par]  Nôldeke,  Z  D  JVI G  XL,. 
736,  Ges.-Buhl  sub  Nt:^  et  Brockelmann,  V  G  S  S  1, 162  de 
l'aram.  nlûD,  éthiop.  oom®  ;  selon  Festgabe,  p.  89,  ^^\  serait 
une  contamination  de  ^^îac^  et  de  ^^^^^''^  donner  \  d'après 
Vollers,  ZDJVIG  XLIX,  505  développement  d'une  racine 
bilitère  ta  [voir  ci-dessus,  p.  2184  sub  Lbli:)]. 
iulû,  féiit  ou  n'importe  quoi  qui  entre  dans  l'œil,  Dt  =  5^. 


y.i 


Js'L),  attendre,  HB,  p.  273,  5  et  n.  7  :  ^i^yr-  ^^.yJ<^  '^^*J'  (^^'i? 
oii  *j"  est  rester. 

3^  [sguardo,  Rossi,  AS,  p.  237],  visite,  HB,  p.  277,  1  et  n.  9: 
^^)  j  s,l2J  JLo,  ,,il  veut  venir  en  personne  à  ach-Chihr 
pour  voir  ce  qu'il  lui  faudra  faire". 

^l^,  pi.   î^,  livre  de  commerce,  HB,  pp.  75  et  280  n.  4.  — 
Dans  la  province  d'Oran,  ^j,  pi.   .iki,  a  le  sens  particulier 
de   qui  est  du  même  âge,   p.  ex.   ij;»*^  cy^i   ^^'^  ^^^  ^"^'^  ^^'^ 
[')  Qor.  CVIII,  l.J 


2787 

même  âge  que  moi  =  ^^^  pi.  J.xj,  et  ^?.f^  pi-  ^^}f  Q"j'j'' 
^S^t),  Bel,  Djâzya,  p.  108. 

.Jjj  avec  js  <  Jj,  lunettes  et  toute  chose  servant  au  même 
usage,  591. 

làl/c  (.*n>L<),  aspect^  ci-dessus,  p.  551, 5  d'en  bas  [Goitein, 
Jem.  n°  1251]. 

ijpil*  (^-.^la;^),  lunettes,  Aden  etDt;  mindara,  pi.  me  nadir, 
menaderât,  Meissner,  NAGI,  p.  U4  =  ^j^vcrx^,  Yémen, 
ci-dessus,  p.  175.  En  'Oman,  --i^iL»  (3^:2^)  mandra  est 
glace,  miroir,  RO,  pp.  24;  75;  98;  HB,  p.  66.  —  Diminutif 
mnëdra,  RO  §  44.  Cf.  '^p^,  guérite,  HB,  p.  65  n.  2. 

vjuliî,  propre,  pur;  beau,  joli,  dans  les  dialectes  des  Hadar 
du  Nord,  931  n.  1;  Prov.  et  Dict.,  p.  150,8:  nicàra  aou 
bint  ëndîfi,  une  femme  ou  une  fille  jolies;  I.  Battûtah  I, 
278;  cf.  Asâs  11,  53,  3  i^xlii  ^.Lw.^  bJu^  ^y"  et  allemand 
sauber  =  hilbsch. 

bLcjij  et  iLcjtJ,  1763. 


,  ci-dessous,  p.  2792. 


i,  gémir,  Jialeter,  suédois  stânka,  Dt. 


jo",  s' éparpiller  ^  ^xXi ,  654  n.  5. 


\Jjù,  abîmer,  détruire,  ruiner.,  Husn  el-Rorâb  ;  en  Dt  éparpiller. 

jJixij",   s'abîmer,   se  gâter,   de   toutes   choses;   en  Dt  s'épar- 
pAller,  65-i,  d.  1. 

isLs-'^    na'àgi,    ïn'agi,    pi.    ^'jù,    hrehis,    31,2;    581;    712 

[GLB'A,    p.   82;    Cantineau,   Et.   11,211    n'âge,   n'âga,^ 
n'^âgya,    n'a  y  a    suivant   la    phonétique    des    parlers,   pi. 
n'âg,  n'âg.v,  n'a  y].  Cf.  M'AR,  p.  81/2  à  propos  d'un  vers 

où  ii-i:  est  employé   dans  le   sens  de  femme:  ^^ç^  v-*-'[5 

^*,x.^^    <-«^'    aJ    ^j^'^    'vA^    ^^l    *    rJ   aJJ'    Jj"    X.sX;-L.    -j'i'    ^    'loUj' 
* 

ij<.otj,  aro/r  sommeil,  peut-être  de  ^_Jj,  1284;  na'as,  Meissner, 

NAGI,  p.  144  [voir  aussi  Marçais,  TAT,  p.  477]. 

ijJi6,  schlàfrig  icerden,  Weissbach,  ZDMG  LVIII,  945  [dor- 

mire  di  sonno  leggero,  Rossi,  AS,  p.  206]. 

^-.otj',    réveiller,    Dt;    lis    minMsinni,    pourquoi    m' as-tu 

réveillé  ? 

^_J^  na'âs,  somnolence,  112,2,3;  244  n.  2:   Meissner,  1.1. 

ij  '  '  ■"-- 

^iijtj,  a,  élever,  porter,  1506  n.  3. 

^i;oij,   pi.  o^_ytj,  brancard  funé retire,  121,  7  -). 

Ji'jù^,  pi.  i^ci^J^,   perche   pour    porter    un    loui'd    fardeau, 

1506  n.  3. 


')  Qor.  XXX  VIII,  22. 

[2;  Aussi  iji-^J,  Feghali,  Contes,  p.   108  n.  2]. 


2789 


^*j,    donner   des   coups   de   cornes   et,  au  figuré,  déranger^ 
troubler^  1447  n.  3.  Cf.  w«:lj,  class.  s'opposer  à  la  yyiarche  de  cjn. 


h.Âxj 


iaîxlî',  avec  Jj:,  gronder^  307  n.  4. 

vjijtj,  a,  inf.  oi.xJ  ou  oLotî,  expliqué  681.  Accouplement  de 

J.XJ 

J^  [class.,  pi.  JLxj  et  JotJ'],  soulier^  sandale;  sur  les  noms 
des  souliers,  voyez  348  n.  —  JL*j,  fer  à  cheval^  Aden  est 
employé  comme  sing.  ;  le  pi.  est  o'^JtJ  [Stace,  p.  155  shoe^ 
JljJ,  pi.  o'^ijtî,  *i*l';  horseshoe,  J^Ji  JljJ].  Cf.  Socin,  Diw. 
Gl.,  p.  315  et  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  36  n.  3:  ,,Sandalen 
heissen   3^   (coUectiv;   eine  einzige  Sandale;  fard  na'âl, 

O  -  0        5) 

ein  Paar:  gôz  na'âl)  oder  y^'Ax,  Plural  y^uXx»;  selten  sagt 
man  hidâ  (^'J^^),  und  dièses  Wort  klingt  deshalb  an- 
stândiger".  Cf.  ci-dessus,  p.  536  sub  (ji^^:>. 

JLjij 
jotj  <  j^',  maudire,  qui  est  devenu  Jsjti  ou  ^^  dans  plusieurs 
dialectes,  116,1;  371;  724;  791;  1739.  [Voyez  aussi  Marçais, 
TAT,  p.  4771. 

^, 

j^,  class.,  b>Lyo  l^^éjtji,  789,4  ');  impf.  a,  être  fin,  60,  3  2). 


[')  Ibid.  I.  12  Uliol,  lire  ^'S]. 

[2)  Sur  ^,  voyez  Nôldeke,  NBSSW,  p.  217  ss.  et  ESV,  p.  22]. 


2790 
xjju  <  jsjjtj ,  malédiction,  9,  1 5  ;  371. 

<j.3tj,   secouer^  aIw=>  ojù,   se   dodiner^    Syi"- ;    ^i^'j  ^^^Jtj?   ^^^^ 
^079/"  m*/"  î^wcZ  niedergehen  lassen,  ^Omân,  1283  et  r>.  1. 
«jL*;^,  délicat  et  fin,  dorloté,  1283  n.  1. 

Lxi,  ^jjù,  voyez  ci-dessous,  p.  2795. 

b^'j^,  1219  n.  1  'j. 

[iuLxJ,  Klagefraii,  Meissner,  NAGI,  p.  144.] 

JbÂ3 

Jaij,  a,  expliqué  682,  faire  la  iciaij,  /e  cri  de  convention. 
Jailj,  babiller  avec  qn,  ci-dessus,  p.  1362,  7  ^j. 

Le  Ms.  Landb.  n°  39:  „iiLl«j>  naràta>  inràta  avec 
prothèse,  LB^'A,  p.  2,7,28  est  un  son  plaintif  très  faible 
qu'on  ne  saurait  rendre  en  français  que  par  'chevrotement'  ; 
ce  n'est  pas  un  bêlement.  C'est  le  signe  qu'on  donne  pour 
se  reconnaître  à  la  place  du  rendez-vous.  Il  ressort  clairement 
des  sens  de  ce  thème  qu'il  doit  être  une  onomatopée,  cf. 
ci-dessus,  pp.  1305  et  1478.  Le  littéraire  Jaii  est  le  même 
thème,  voir  ci-dessus,  p.  1850. 
-liij  est  composé  des  deux  onomatopées  jtji  et  -Li  ;  ce  dernier 

thème  JLi  est  =  y^'  et  ^uXP,  LA  IX,  236  en  bas.  Selon 
Nôldeke,  NBSSW,  p.  161  n.  1,  Z^  et  _^  sont  congénères, 
mais   contrairement   à   Yollers,   VS,   p.  158,  il  ne  regarde 


[')  ma^âwe    est    faute    d'impression,  ibid.  liie:  „o.  1.  VII,  ii,  p.  208" 
C.3  se  réfère  à  l'extrait)  ] 

P;  Ibid.  lire:  „MSOS  V  p.   120".] 


2791 

pas  JaxJ  comme  dénominatif  de  ijtJ.  Quoique  iaii  seul  figure 
dans  les  dictionnaires  de  la  lurah,  il  semble  que  J^J6  soit 
primaire  à  cause  des  dérivés  multiples  de  K  jj,  mais  V~%^ 
a  aussi  donné  «I*i,  v*^^  j^i  -^*'î  wà*^,  ,^',  ^1^  et  iy*, 
sur  lesquels  voir  les  dictionnaires. 

La   racine   Li  =  n:  ,  Ges.-Buhl  s.  v.,  a  donné'): 

r  uj.  2°  ^. 

3°  ^.  4°  ^. 

1.  ULj,  Syrie,  parler  avec  difficulté,  pleurnicher,  ci-dessus, 
p.  1478. 

De  l/^u  il  y  a  plusieurs  verbes,  o'J,  i,  a,  I.  el-Qût., 
p.  279,  14:  dLjÀ5'  j^^i  Ju-^t,  J"y  df£  ^L^^\  oLi;  I.  Sîdah 
11,140,10:  T->9j^Li  \->y-^  c:j.fjjf^  civ^jî  («^lii^  uJ  u;^-*-o  oi-J; 
^•o^t  ^^  jts>\  c^'-yJj'  et  o'-j  synonyme  de  c^,  LA  11,400, 
cf.  xiLfj=  j>j,  LA  XYII,  448.  —  _Lj,  a,  siffler;  mugir;  se 
lamenter,  I.  el-Qût.,  p.  279,8:  L^^^  <A;c.ii'  1-^?^5j  ^jJ!  <^::^=>\.ù 

^:j^yo    J.:>3  _^   ^i   ^1^    oJ>3   ^.Uitj   p_>Ai'i   w^O   o^_;"^'  j   J^j^'^  i 

L  Sîdah  II,  141,9  d'en  bas:   U  ^y;^!  _^j  L>'J  „uu  Jw-Jî  „Li 

idp'j  i:'LCL>Jt  ^j-,  cty^*  —  r'*^'  '^1  ^'  ^ '-^^"^î  s®  ^^^  ^^  lion, 
de  l'hibou  et  de  la  grenouille,  et  aussi  =  ^.,i,  gt^niir,  soupirer, 
I.  el-Qût.,  p.  279,  18:  ^x.'^^  ,^:^y^  L^lj  ^oU*niî^  ^^t^  J^":^!  pLÎ 
.^-u^!  ^»-^[5  ^i  ùxiî  ;  Fiqh  el-lurah,  p.  203,  1  :  ^^i!  ^  iûtît 
wÂAXAiaiî  o>>^'  _^3-  C'est  l'hébreu  dn:,  prommziare,  oraco- 
leggiare,  Scerbo;  Ges.-Buhl  s.  v.,  apparenté  au  néo-hébr.  mj, 
parler,  dire,  Levy,  NHWB  s. v.  et  à  Li,  aboyer  (ci-dessus, 

>)  Cf.  Schulthess,  Zurufe  an  Tiere,  p.  28. 
Iandbekg,  Glossaire  Datînois  175* 


2792 

p.  2732),  aussi  bien  qu'à  1^,  aboyer>^  (ci-dessus,  p.  2731). 
Ensuite  avec  les  variations  consonantiques  ^  et  j^',  comme 

J,,  ,.j>.  et  *£,,   ci-dessus  s.  h.  v.  ;   ;Jù,  on:!,  ci-dessous  s.  v.  ; 

Fiqh  el-lurah,  p.  207,  6  d'en  bas  :  ^^-J  Ili;  ^'^^^  d^"  ,*^^ 

ikJ!  ^jo*^*si)  o^J^Xl'  Jvo'jtl'  »^^^.  La  consonne  médiale  est 

influencée  dans  ^'  et  ^  par  les  onomatopées  j*:>  et  j?, 
ci-dessus,  p.  1305,  cf.  LA  XVI,  106  en  bas,  et  ces  verbes 
ont  aussi  été  contaminés  avec  >.^i  ci-dessus,  p.  1305  n.  2 

et     'ô,   u,  ci-dessus,  pp.  1159  et  1381,11,  ^!,  i,  ci-dessus, 

p.  121=  »J)^,   i,   LA   s.  v.,   akkad.   n:N,  soupirer,  Delitzsch, 

Assyr.  Gramm.,  p.  254,  _',  u,  tousser  =  ^,  et  ^^,  ^^^^' 
Nôldeke,   NBSSW,   p.  181,  qui  considère,  avec  raison,  ^ 

et  -.^  comme  onomatopées  ^).  Gf.yj  >  ,$j,  y:j,  1281  ;  ci-dessus, 
p.  1816;  aussi  y>-j,  LA  V,  407. 

2.  <j  se  trouve  dans  ^j.=j6Qti,jo^^  pousser  des  cris  plaintifs 
(chien),  pleurnicher  (enfant),  Belot  s.  v.  ;  Feghali,  Emprunts, 
p.  51;  syr.  ^ij,  grunnivit  (sus)  et  u-2jCo',  se  fâcher^  Feghali, 
ibid.  Cette  racine  se  rencontre  dans  plusieurs  verbes,  tels 
■que  w-otj  dans  woto  ^ibjjî,  le  coq  coquerique,  v'/^' 
le  corbeau  coraille,  Geyer,  ZG,  p.  232;  LA  XIV,  378: 


')  La  phrase  lAcJî  f-^.,  i^  tonnerre  gronde  est  courante  en  Arabie, 
RO  §405.  On  dit  même  dans  le  Sud  |;^  j-^'*-',  la  mer  gronde^  bruit, 
comme  Isaïe  V,  30:  D"'"n?Dn:3  Ninn  DV^  vbv  DH^^I,  et  il  gronde  sur  lui 
ce  jour-là  comme  le  grondement  de  la  mer  =  j»^^'  \iSjJ>  ^5  Vr^  (*t^5 
^sj^\  (*:^f*^i  ce  qui  est  de  bon  arabe  et  suit  l'original  de  plus  près 
que    la  traduction  des  Américains  de  Beyrouth:  ti^Jo    i5   5*^^   O^J^ 

')  Aussi  bien  que  ,-r>  et  q^.>->. 


2793 


-  o,      o- 


Zu  goldgelbem  Tranke  zog  ich  friih  mis 

In   der   Morgendàmmerung,   als   der  Hahti   noch   nicht 

'       gekràht  hatte. 
Streitfragen,  p.  46: 

[J'ai  entendu  corailler  le  corbeau  sur  leur  séparation] 
Ibid.,  p.  87;  aussi  I.  Ya'îà  1,227;  LA  XV,  207,  etc.: 

[Sîbaweyh  trad.  par  Jahn  1,109  (=  éd.  du  Caire  1,418): 
Ungliickliche^  die  nicht  edel  sind  von  Abstammung 
Und  deren  Rabe  nur  das  Wort  Trennung  kràchzt] 
wot'j  =  oixj  2),  el-6âliiz,  el-Mahâsin,  p.  69,2: 

[Rescher,  (Pseudo-)Gâhiz  :  Das  kitâb  el-mahàsin,  p.  58: 

Im  Irrtum  sind  aile  die,  welche  —  ivie  ich  sah  —  aus  Bummheit 

Einen  kràchzenden  Raben  verwiinschen] 

I.   el-Qût.,   p.    274,9:    L>-otj  ^.-otjj  ^.  A^  'ljLju  ^^fj^  oiij^ 

oyj  ^j  ^^^.  'è^.-^  ^r^^^  J^  ô^.i  Cf^  ■^''^î  ^^  troisième 
radicale  provient  d'une  contamination  avec  la  racine  ^, 
que  nous  trouvons  également  dans  la  variation  consonantique 
w^^j,   sangloter,   contaminée    avec    ^y,   J,  ^t,   ci-dessus, 


')  Var.  i^'*^' 


2)  Aussi   ^j^,  pleurer,   p.  ex.    le    vers   suivant,  où  *L*J  est  impératif, 
I.  Qoteybah,  éd.  de  Goeje,  p.  276,15: 

Î^Jcs-î^    Sysic    ^x'J  ^c^L^'  Lf3'^-5       Lf^^'j    fj^^'î    ,d^^   ey-*l2À!   sLrJ 

[Pleurez  la  clémence,   la  fermeté  et  la  libéralité  sans  bornes 
Et   Vasile  des   orphelins   désolés  et   qui  ont  soif  du  lait  et  souffrent  de 

la  disette]. 


2T94 

pp.  1159;  1305  n.  2;  1381,11;  I.  Sîdah  11,135,8  d'en  bas 
(J);  140,  (1. 1.  (<io')  et  143  en  bas  (  Jii);  développée  en  ia^', 
i,  gémir ^  Fiqh  el-lurah,  p.  207,  7  {^^^  ol  ^Llîi'  oyô  ia^^Iji 
•aJ  ^3  t  o*^  ;^^^-^  v>^');  I-  Sîdah  II,  141,  7,  comme  V  ^ 
>  Jaij.  —  jtî,  a,  i,  ci-dessus,  p.  1305,  -oti  =  cjy^'  -I^^^Ui»' 
4>^^'[5  v-^  jî  I-  SîJah  11,137,6  d'en  bas;  LA  YII,  78; 
Ju  =  hébr.  "II?:,  ruggire,  Scerbo;  Ges.-Biihl  s.  v. ')  =  akkad. 
na'^âru,  crier  y  nîi  ru,  chant,  Langdon,  JRAS  1921,  p.  177; 
I,  el-Qût.,  p.  276,14:  .^JL^-  '^iJjJil'  J.^  — o  (^  jù;  Fiqh  el- 
lurah,  p.  204,5:  v>*^L>  ^jt:t  l-yi  ^^xL';  I.  Sîdah  II,  134,  6: 

l-otj  jt;j  jtJ  Awfci  ,^j3  ^i;  var.  Ju,  LA  s.  v.  ^).  —  oi*j, 
I.  el-Qût.,  p.  275,  16:  -uo  x^ijb  ^^'^^^•i  v^  ^^^t^  iu^il'  ^i  sJJ-*J; 
Fiqh  el-lurah,  p.  204,6:  ,jjtl\j  ^^'S'  oj^  oir^S  var.  oi*J, 
oi-dessus,  p.  2793, 18  ;  'Âmir  b.  et-Tofeyl,  p.  ifA,  9:  ^i: 
iX^L  j^xjt.  -'u?.  wJiij»  ^jbtj^  wi'à!'.  —  *Jtj  doit  aussi  originaire- 
ment être  une  onomatopée,  composée  de  «j  et  de  j*i,  ci- 
dessus,  p.  1305,  où  il  y  a  des  synonymes  sémitiques.  En 
néo-hébr.  dï7J  Hif^îl,  chanter^  et  na^w,  c-/?an^,  Ges.-Buhl  s.  v. 


')  où  ij;:  II,  scuotere,  Scerbo  est  combiné  avec  l'arabe  "^j^^  et 
l'aram.  j^o^J,  noria,  mais  cette  identification  est  fausse,  comme  aussi 
les  remarques  de  Fraenkel,  AFW,  j).  134;  voyez  ci-dessus,  p.  1.305. 
On   a  d'ailleurs  voulu  expliquer  my:  dans  Zachurie  11.17:  "|ir3~VlD  DH 

WIJ^  i^V'0J2  "ny:  ■'3  nini  ••iSD  par  l'arabe  ^,  cn'er,  ZDMG  LXX,  464 
et  n.  3  [mais  cette  forme  vient  sans  doute  de  "nj;,  voir  Ges.-Buhl  s.  v. 
ot  la  Sej)tante:  '6ti  h^eyiîyepTxi  ex,  ve^e^ûv  iyluv  xItov\. 

2)  Cf  ayw^'  =  -ii^^'^  et  xJ^',  I.  Sidah  11,136,4  d'en  bas. 


2795 

viennent  sans  doute  de  l'onomatopée  dp:  au  lieu  de  di;:  == 
*xj,  qui  est  un  tout  autre  verbe.  Peut-être  *jtj,  oui,  est-il 
aussi  de  provenance  onomatopéique,  malgré  que  I.  ôinnî 
le  fasse  venir  de  iUjù,  LA  XVI,  69,  12.  —  Lad,  miauler, 
iL*i=^^!  o.yo,  I.  Sîdah  XVI,  36,  8  d'en  bas;  LA  XX, 
207,  10;  synonyme  de  L*^,  Ljw  =  ^Lo  i),  LA  XX,  158,  13,  14; 
cf.  207, 12:  ^^'^'!  iîAJ  J^  ^j^  J^!j  JJtIjt_5  «oV-  er^'  J^". 

Ce    sens    JDrimaire    se    trouve    également    chez    ""Amir   b. 
et-Tofeyl,  n°  XV,  v.  3;  ci-dessus,  p.  1825. 
Marâtî,  p.  86: 

r^i  «s  donné  à  manger,  malgré  la  faim  et  la  famine'^), 
La  graisse  des  chamelles  pleines,  toutes  les  fois  que  le  crieur 

se  faisait  entendre, 
à  savoir,  en  invitant  la  tribu  à  venir  se  régaler^).  Ce  verset 
est  ici  attribué  à  (janûb;  le  précédent: 

[(Une  nuit  d'hiver)  oà  le  clden  n'aboyait  qu'une  fois 
De  froid  et  les  vipères  ne  se  risquaient  pas  dehors] 
figure  aussi  dans  le  Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen  n°  227  v.  8, 
oîi  Reytah  bint  'Àsiyah  est  donnée  comme  auteur  de  cette 

poésie.    —    'ic^'  'VrJ^  c^-^î    reprocher   qch   à  qji,    LA   XX, 

208,.14^\Jlc  xj'rj  ''^^'^»î  cf.  la  même  sémantique  onomato- 


')  —Lo  s'applique  à  toutes  espèces  de  sons  inarticulés. 

2)  Comni.:    -J-^'   i.J^  'l^I^j-   |C*^^^   l?^'   O^-»-'    .UC,xj'_5   p»^   iCxi.«Ai) 

3)  Comni.:  ioLAisIf    ^^jL^i    ^j3j>^   ^W:^   o->^[5   -'yiài!   c>«J'   c^-,'^'» 

4)  Var.  r^LAAoJ!   ,_y^. 


2796 

péique  dans  j.3,  ci-dessus,  p.  956  et  s.  =  j.o  ibid.,  p.  1024 
n.  1;  1032  8.  Le  sens  le  plus  connu  de  ce  verbe,  c>y^i  ^, 

a,  n'est  donc  qu'une  spécialisation  postérieure  du  sens 
primaire  onomatopéique. 

3.  La  racine  ^j  est  ensuite  devenue  «J,  faire  un  bruit 
sourd,  dont  le  représentant  le  plus  connu  est  ^,  oia  la 
finale  doit  provenir  de  l'onomatopée  ^,  Fiqh  el-lurah,  p.  350, 8: 
^^^i^J!  (."^'^  w*.jJi:c^'  j^  w4Jtj  ♦xj"  ^l>^.4Jtj,  tandis  que  L  Sîdah 
II,  139  et  LA  XVI,  70  ont  ^1,  a,  i,  et  quelquefois  aussi  u. 
I.  Sîdah,  1.  L,  9  d'en  bas  :  Le  ^^^-^  fi^  *ju  J  Jjj^  *  o-X*J!  ^^ 

^.jài^Jt  J.XCÎ  y:.  '-«Àj  ;  ibid.,  p.  142,  4  d'en  bas:  iUi>L!'  *  Aj,o  ^' 
Ijyjcj  btîb;'  J,  ov^'  {^"^^3  ■*^'  u^"^  iUjt;-'».  LA  s.  v.,  1.  9 
dit:  iuJ-v  *ju  Le,  ^JuU  ,,jtÀJ'  L«»  ^.^j  *ju  w»i  .^^Is  c>>^ I  sur 
le    thème    ^_yu,    voir    LA   XX,  209,  11    d'en   bas:   ^^  i:^^' 

.>3-  1^  ^i-^»*L_j.  Le  J_j'  _v?  J>^3  \4-iàJ'  "^^  ^J^♦--*o■  i  ^^'  -^3  -"^^L^J' 
^^-*^    x-«-ii.J    "^^    AJ    Jï    iUiJ    \xi'      çijj    \>U>JO*o'     ..'    J^xi;     TA    X, 

374,  8  :  v_i__^.  ^^  ^  ^^,^li  ,i:.jCw  ^.^yj^l^AJ!  j^"  ^  ^l:^^'  j.^ 
ij*-o  L«  ^f.  Nous  avons  donc  les  synonymes  *àj  '),  uii,  u, 
et  ^^,  i.  Le  sens  onomatopéique  de  ^"«j  ressort  clairement 
du  dialectal  ^û,  geindre,  dans  le  verset  de  la  Qasîdat  es- 
Sahgah,  cité  ci-dessus,  p.  :308.  Comme  nous  apprend  LA 
s.  V.,  I.  Sîdah  regarde  *jtj  (de  ^)  comme  un  ka^  ^'', 
c'est   plutôt   un   ^-^  **.f.   Ce   serait  donc  un  pendant  de 

'^  ♦xj  >!•  trouve  aussi  en  inelirî  dans  le  sens  de  se  fâcfie)\  Jalin, 
M  S,  p.  'ilC). 


2797 

j^uci.  Ce  thème  est  sans  doute  un  composé  de  jj  et  *£ 
que  nous  trouvons  dans  ^»jUij"  et  'eUi^,  I.  Sîdah  II,  139,11, 
avec  la  métathèse  j,^bCî  ^.«jw,  parler  d'une  façon  obscure, 
LA  X,  335;  cf.  le  syrien  ^^  et  ycy--,  ci-dessus,  p.  146. 
Quant  à  >»;t yiji  ^  ^^  cette  forme  est  synonyme  de  w^ii, 
boire  par  gorgées,  comme  les  oiseaux,  où  >_,ob  pourrait  être 
primaire,  la  troisième  radicale  provenant  de  v^,  voyez 
ci-dessus,  p.  288.  Rùziôka,  KD,  p.  91  est  certainement  dans 
le  vrai,  lorsqu'il  dit  que  le  sens  fondamental  de  j^xi  est 
onomatopéique,  comme  l'allemand  schlûrfen  et  surren, 
signifiant  d'un  côté  le  bruit  du  sirotement  (schlûrfen)  et  de 
l'autre  celui  de  parler  à  voix  basse,  comme  l'est  aussi  son 
synonyme  v^îîj  <  l'onomatopée  ,jx^,  1389  et  ci-dessus, 
pp.  1275  et  1278.  Nôldeke,  N  B  S  S  W,  p.  162  admet  une  onoma- 
topée analogue  pour  V~vb  ')•  —  '»^'^^^  f^  =  ^  -^j  I-  el-Qût., 
p.  118, 11  :  OJ.A5  ^3  '-oJ  i(_c>ii«jî  J^.  —  ^ij,  voyez  ci-dessus; 
Fiqh  el-lurah,  p.  215,  3  d'en  bas:  oLc  :^>j-^  ^ftl\  c;<otf*  :Jo 
v't^î   oy.ii  o'ic;  la  troisième  radicale  provient  de  l'onoma- 

Û  o 

topée  Oui  Ole,  imitant  le  cri  du  corbeau,  selon  LA  s. v.  — 
yej  et  j^^,  I.  el-Qût.,  p.  280,  16:  ^]  ,^^3  'iUiJ  ^^"ii  ^t  or^ij 


')  Gùnzburg  veut,  d'après  le  compte  lendu  qu'a  fait  Barthold, 
MSOS  1,152/3  de  l'ouvrage  du  savant  russe,  que  *^  ne  soit  autre 
chose  que  le  grec  veVizx,  dont  le  sens  est  signe  de  la  tête,  du  verbe 
vsvûu,  faire  un  signe  de  la  tête,  d'assentiment,  Boisacq,  DELG,  p.  665. 
Les  Grecs  et  les  Arabes  auraient,  d'après  lui,  emprunté  ce  mot  à  un 
troisième  peuple,  sans  doute  d'origine  sémitique.  Il  attribue  aussi  la 
même  origine  à  ry^,  qui  viendrait  de  kixxvôq,  index,  voir  ci-dessus, 
p.  2622.  C'est  chercher  midi  à  quatorze  heures,  car  ces  mots  sont 
incontestablement  archiarabes. 


2798 

^_=>!  ^/-Ji»  iuli  .oUs'  ^^  o=j=*'î  voyez  ci-dessus.  1.  Sîdah 
II,  138,  5  donne  un  exemple  de  ^ëj:  \axo  ^^cLlj  J.^,  expliqué 
dans  LA  XX,  209:  Jï  .^^^  .^^r^;  k  xJs^  ^^xli'  ^^Li 

[Il  ne  se  trouvait  pas  mal,  lorsqu'il  passa  une  nuit 

A  cajoler  une  gazelle  aux  yeux  ?ioirs  et  languissants]. 

Une  variante  en  est  Jtx!,  u,  >^,  i,  LA  ibid.;  voir  aussi 
ci-dessus,  p.  504. 

4.  Ensuite  l/~,^j>^  par  permutation  de  «  >  ^-  L'onoma- 
topée paraît  clairement  dans  le  verbe  «Lu,  LA  s.  v.  ; 
baragouiner,  parler  mal  une  langue,  Beaussier  s.  v.  et 
^JliJlj',  qui  se  dit  du  bruissement  des  vagues  de  la  mer,  RO, 
p.  255,  4.  Le  représentant  principal  de  ce  thème,  qui 
se  trouve  aussi  dans  ^ytl  et  ^*J,  LA  XVII,  274/5,  est_^. 

Dans  une  dictée  du  Haurân,  il  y  a:  larat  el-^agùz 
''aie  ho  m  yâ  baMd,  y  à  m  al  ^  un,  la  vieille  les  apostropha: 
Malheureux,  maudits  l  Cf.  ,  ^i,  a,  appeler,  crier  de  venir, 
JsL,  Beaussier;  avec  J  ou  J.c,  appeler,  interpeller,  avec  J^ 
à  Tlemcen  aussi  p)arler  jnal  de,  Marçais,  TAT,  p.  457, 
comme  Festgabe,  p.  86;  RO,  p.  230,  9:  ge  yitlarra  'alîy, 
il  vint  et  parla  mal  de  moi;  Qor.  XLI,  25:  'aJ  îyu.wvû'  "^ 
*us  îytjfj  o^y^''  ^^  -^  '^  ^'^^  dXn^i  expliqué  par  Beydàwî 
11,222:  (^<'LiiS!  J>.c  -,j^^^i  4:  i^Xj^-o»    lyè.t  3!  o'i' ^^'Li  -iy^k*) 

.^A:?    t3'  jiij    'Jt^»    ,c*-^?.     ,c*^    J-ûJ    iA:>!3    (jroti'^    [^•Jo'i    («xaJ    i^Js^ 

L  Sîdah  II,  127,4:  uUxi  ^  U^  JaîvL'!  L*D(3  jiDt  *  ^^v^î  ^.^'uo 

A>Lx_x     _j^    >^    ïL^i^    xJ>L-otJ'    A.Ï3   yJ^Jj    Ki    A-Xxj    "b^    Lo    Js-S^    \J 


[')  Qor.  LXXXVllI,  II] 


2799 
XX,  118,  6:  ^^  jiL:  J^«.^  ^-c^3  JL.  JyiJ!  ^  \J6  ^^L^i  Jb" 

.«;Li>  Afii;  ibid.,  p.  118,1:  Lî^j!  ^'  v^^'î  ^Ui  et  1.  4:  Liiit^ 
^_^i)  J^i/0  o^i  ;  ibid.  4  d'en  bas  :  ^!  Lp'y^lj  ,_c*^"  ;;^^'3 
LLL't  iiî]  Jfi\^  ^';  cf.  TA  X,  328,  9  :  /uL:!  o^  y^!^  Liii'. 
On  n'a  pas  besoin  d'être  grand  clerc  pour  constater  que 
i:îj,  langue,  vient  de  cette  racine  onomatopéique,  qui  exprime 
toutes  espèces  de  sons  inarticulés.  LA  XX,  118,4  d'en  bas 
.  dit  bien  :  (^  .,  Jilùj  ,^î  LiJ  q^«J^j  i_5^i  r*^^^'  '^'-'^  J*^  oi^j^  j^S 
Les  dialectes  bédouins  n'emploient  pas  icij;  on  y  dit  |^,LJ. 
Dans  le  Sud,  on  dit  yù  ou  bj.*.',  langue  qu'on  parle]  Hdr, 
p.  366  :  ê^At^  ijo^b  ^  jJUb  ^  ^^J^s  j^^i  yv^u^ ,  à  présent^ 
si  je  te  (le)  dis  dans  une  langue  ^)  qui  n'est  pas  celle  de  notre 
pays,  Je  te  mets  dedans;  RO,  p.  38  lora,  langue  à  côté  de 
larwe  et  laro,  comme  en  Hdr  et  Dt;  en  Tunisie,  ^'^ 
est  s'entretenir,  converser  enseyyible,  Stumme,  TMG  1,62,5 
y  i  b  d  â  u  i  1 1  â  r  à  u  (i  u  d  d  ;1  m  u  b  1  â  r  w  u  t  e  1 1  i  û  r ,  ils 
commencèrent  de  parler  devant  lui  dans  la  langue  des  oiseaux  ; 
ibid.,  p.  48,34  et  n.  5  lârwa,  pi.  Iràwi. 


')  Sur  oiiai  et  Jifti,  parler,  voyez  511  et  n.  1;  1345  n.,  et 
sur  0*^5  bavarder,  ci-dessus,  p.  188.  Il  y  a  dans  un  récit  du  Haurân: 
u  r  â  r  a  t  e  l  - 1 1  o  r  m  i  ^  a  1  g  e  d  a  h  u  e  n  t  è  g  a  t  e  s  -  s  a  m  e  n  b  o  h ,  la 
femme  se  rua  sur  le  pot,  et  elle  répandit  le  beurre  sur  lui.  Nous  avons 
ici  le  sens  primaire  de  oLaJ,  prononcer.  De  là  \j!i.l.2':i, prononciation, 
langage  humain  articulé. 

2)  Il  est  inutile  de  traduire  jÀ>  par  dialecte,  car  pour  le  Bédouin, 
son  jÀJ  est  bien  sa  langue. 


2800 
Ahmed  b.  'Alî  el-Harayaiî  ')  a  dit,  Festgabe,  p.  28  : 

^6«t  Mohammed^  tu  m'as  fait  venir  de  ma  demeure) 
Si  tu  as  quelque  chose  à  me  dire  et  à  me  raconter,  je  vais 

l'entendre. 

Ici  ysj  est  langue  et  ^  J  pa?7e/-,  conversation,  voyez  Fest- 
gabe, p.  90. 

La  voyelle  de  icîi  s'explique  par  la  troisième  radicale, 
qui  a  influencé  la  prononciation.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  161/2 
considère  bji]  comme  une  formation  moderne;  Praetorius, 
ZDMO  LVI,  691  dérive  '»ji  de  o'jti,  pi.  deyi!  ou  sytJ,  qui 
existe  véritablement,  comme  nous  venons  de  le  voir,  tandis 
que  Brockelmann,  VGSS  1,251  et  341  donne  iLij<*lur- 
wat,  où  la  troisième  radicale  aurait  été  supprimée  par 
dissimilation.  Sur  d'autres  formes,  voir  Nôldeke  1. 1. 

En  Hdr,  o^iiî'  est  conter  fleurette,  mignai'der,  selon  RO, 

p.  259  mit  der  Zunge  plappern;  -liîJù',  parler,  RO,  §  65 
et  p.  168. 

Ce  qu'il  y  a  de  mieux  sur  ce  thème  se  trouve  dans  TA, 
qui  a  compulsé  les  principaux  lexicographes. 

Nôldeke  1. 1.  a  prouvé  que  juJ  est  rare  dans  la  vieille 
littérature,  et  il  n'est  pas  probable  qu'on  le  trouve  dans 
les  poésies  préislamiques.  Ce  sont  les  anciens  grammairiens 
qui  se  sont  servis  de  ce  mot  pour  désigner  'la  bonne  langue 
classique',  mais  aussi  'une  forme  dialectale'  qui  était  bien 
pour  eux  une  Kio,  une  langue.  Les  savants  après  Sîbawèyh 
ont  d'ailleurs  employé  ïJÙ  dans  le  sens  de  langue.  El-Asma'î 

a  dit,    LA   XX,  118, 9   d'en   bas:   v'/^^L.   «;:>o-  ^}  Ôj^I   (j! 

')  Voyez  sur  lui  l'index,   1803.  ; 


2801 

>  Cl  ,  a  0,0 

xJLx.*M-<  ^  ,j^  ^dtl  ^j^  ^^\  (^!  i<iLjJé,  situ  veux 2)rofiter  des 

Bédouins,  fais-les  ijarler,   c'est-à-dwe  écoute  leurs  différents 

parlers   sans   rien   demander]   cf.   Qâmûs:   ,^.«-^t  Vj*^'  ;tl£lt 

xJL*w«  -oi  ^j^  (*iJ"l-*^  ;  Asâs  II,  228  :  ^^-«JXj^  *j  c>iiiàJ  îjoCj  o>*j 

^lyti    c>otf*j    iUîIaiJCwii    i^JtiXwli    v_jî^*bJt    ^^^    «~fwo'    j^!    o>->j'    '3'^, 

en  partie  cité  T  A  X,  328,  3  d'en  bas.  Synonyme  de  _*iJ  est 
vjikj,  comme  <-j  ^i^  est  synonyme  de  ^-j  ^J  ')  selon  I.  el- 
Qattâ',  TA  X,  329,  3.  Nôldeke  prétend  que  icii  dans  ce  sens 
s'écarte  sensiblement  des  mots  qui  dérivent  de  ytl.  Cela 
n'est  guère  probable.  Tous  les  mots  q^ui  se  rapportent  à 
l'idée  de  parler  dans  les  langues  sémitiques  proviennent 
d'une  racine  onomatopéique.  Christian  a  traité  ce  sujet  dans 
WZKM  XXIX,  438  ss.,  où  tout  n'est  cependant  pas  juste 
et  oiî  il  faut  éliminer  une  partie  des  exemples.  Le  thème 
Jv5  n'en  fait  pas  une  exception,  cf.  Juii,  601  =  ^y^,  743/4; 
Hdr,  p.  86  et  n.  2;  ci-dessus,  p.  1160  n.  ;  Jsjiii  (cf.  la 
métathèse  ~Jsl^sù)  en  mehrî,  siffler,  Bittner,  M  S  II  §109; 
Nahum  III,  2  :  pix  iryi  ^ipi  ]dw  ^ip,  dans  la  traduction  améri- 
caine,  faite   en   collaboration   avec   des  savants  juifs,  oy^ 

i^^t  3UisC.   o>>^3  -bj.^i;    on    traduit    ici    ^p    comme    une 

interjection,  Ges.-Buhl  s.  v.  ;  Brockelmann,  VGSS  11,7;  je 
le  rends  par  le  claquement  du  fouet.  Ce  mot  provient  en 
tout  cas  de  l'onomatopée  ql  =  qn  =  gl,  qui  représente  deux 
racines  homonymes,  roider,  1229  ss.,  ci-dessus,  p.  291  ss., 
et  faire  du  bruit,  d^^^.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  159  n.  2 
verse  sur  moi  sa  bile  à  cause  de  mon  exposé,  1229  et  ss. 
par  cette  apostrophe  :  'On  pourra  lire  chez  Landberg,  Dial.  2, 


•  )  ,iSs^  est  dénominatif  de  '^^■^^^^,  pointe  de  la  langue. 


2802 

1229  et  ss.  tout  ce  qui  se  laisse  combiner  avec  une  racine 
sémitique-indogermanique  fondamentale  postulée  Av,  A-/,  etc.  ; 
la  terre  ferme  s'y  perd;  j'ai  un  peu  le  vertige  avec  ces 
combinaisons  étymologiques,  comme  aussi  avec  plusieurs 
autres  de  Laxdberg'.  J'y  ai  répondu  ci-dessus,  p.  292,  avec 
plus  d'urbanité  que  le  grand  sceptique  allemand.  D'autres 
savants,  plus  clairvoyants  et  moins  réfractaires,  ont  pleine- 
ment approuvé  ma  manière  de  voir.  On  constatera  que  je 
n'ai  parlé  que  d'onomatopées  communes.  Elles  se  trouvent 
dans  toutes  les  langues.  Les  types  des  sons  ne  varient  pas 
beaucoup  dans  les  langues  les  plus  disparates.  'L'organisme 
vocal  de  l'homme,  assez  peu  différencié,  somme  toute,  d'une 
race  à  l'autre,  n'a  pas  un  nombre  illimité  de  moyens  à  sa 
disposition;  on  tourne  toujours  dans  le  même  cercle',  Dauzat^ 
La  philosophie  du  langage,  p.  207.  Aujourd'hui,  je  pourrais 
aller  plus  loin  dans  mes  'vertigineuses'  étymologies  sémitique- 
indogermaniques,  en  m'appuyant  sur  le  capital  exposé  de- 
Bréal  sur  la  racine  cr//,  cla  dans  les  Mémoires  de  la  Société 
de  Linguistique  1, 1868,  p.  76  et  ss.  ')•  Le  latin  n'en  manque 


[')  Dans  cet  article,  intitulé  Les  progrès  de  la  grammaire  comparée, 
il  ne  s'agit  que  des  langues  indo-européennes.  Après  avoir  signalé 
l'existence  d'un  verbe  latin  calare,  „appeler",  qui  s'est  conservé  dans 
la  locution  calare  comitia,  ,. convoquer  les  comices",  et  dans  un  certain 
nombre  de  dérivés,  tels  que  calendae,  intercalaris,  etc.,  l'auteur  dit: 
„Le  verbe  correspondant  en  grec  est  Kx^éw  'appeler'.  De  même  qu'en 
grec,  à  côté  de  la  racine  x^a,  il  existe  une  forme  xAjj,  qui  se  trouve, 
)iar  exemple,  dans  ksk^vikx^  x\vj(tic,  sKx^tio-ix,  il  y  avait  en  latin,  à  côté 
de  cal,  une  forme  clâ,  qui  s'est  conservée  dans  nome»i-c/â/f)r, 'le  nomeii- 
clateur,  celui  qui  appelle  les  noms'.  C'est  un  fait  assez  fréquent  en 
sanscrit,  en  grec  et  en  latin,  qu'une  racine  tertnint'e  par  une  liquide 
ait  à  côté  d'elle  une  forme  secondaire  où  la  liquide  a  changé  de  place 
avec  la  voyelle  |)récédente,  laquelle,  par  une  sorte  de  compensation, 
s'allonge.  En  grec,  par  exemple,  nous  avons: 

/3fl!A  (sj3x^ov)  et  /3A)<  (^é/3Aif««) 

yiv  (yévoç)  et  yvij  (yv^^-ioç),  etc. 
I.e  même  fait  a  lieu  en  latin.  C'est  ainsi  qu'à  côté  de 


2803 

pas,  voyez  Walde,  L  E  W  sub  galhis^  gannio  et  loqiior,  où 
il  y  a,  selon  mes  faibles  lumières,  une  racine  onomatopéique 
laq,  ?.xiCj  Boisacq,  DEL  G,  p.  552;  si  XxKspég  est /^ayarrf,  ibid., 
il  est  comme  la  cicogne  qui  oàJ^.,  babille/et  la  table  qui 
oiJLsJu  ou  ^«Jiiiij,   hrcmle   avec   bruit   (Syrie),   voyez  LA  XIV, 

85, 1  et  5:  jCjbC:>  j.^^  o^o  ^i  ,}Âs.  C'est  donc  une  onoma- 
topée, iij'J«j>,  et  JJiii  =  oiJ^^;   cf.   aussi  Christian,  WZKM 

XXIX,  442,  qui  confond,  cependant,  ]^ ,  être  liant  ^  lever^ 
soulever,  ci-dessus,  p.  L563,  avec  cette  racine. 

Nôldeke  dit,  o.  L,  p.  162  que  nous  ne  savons  pas  bien 
ce  que  ïJù  signifiait  'chez  les  Arabes',  et  il  émet  l'hypothèse 
vertigineuse  que  ce  mot  a  véritablement  eu  le  sens  de  lèvre 
ou  de  langue.  'Dans  ce  cas',  ajoute-t-il,  'jàI  serait  secondaire, 
■et  iCiJ  pourrait  provenir  d'un  groupe  qui  signifie  hioner  '), 
sclililrfen  et  dont  le  fonds  principal  est  vV.  Je  ne  nie  pas 
que  V~^  ==  ^  n'ait  ce  sens.  Le  sens  primitif  de  ^  est, 
cependant,  faire  du  bruit,  comme  l'est  aussi  celui  de  o, 
et  ,^,  humer,  est  une  application  secondaire  de  cette  onoma- 
topée qui  dans_yt-  s'est  spécialisée  dans  une  autre  direction. 

Si  j'ai  été  un  peu  long  en  traitant  l/^u>v,  ^,  ,^,  ^, 
c'est  pour  mettre  en  évidence  l'importance  de  l'onomatopée, 
qui  est  la  base  des  langues  sémitiques.  Elle  est  surtout 
évidente  et  retraçable  en  arabe  avec  son  immense  vocabulaire 
encore  conservé  dans   presque  toute   sa  richesse.  J'aurais 


gen  {geniii),  nous  avons  gnû  (gnâsci) 
ster  (sterno),     „         ,,       strâ  {strâvi),  etc. 
Par  la  même  interversion,  cal  est  devenu  clâ,  et  a  formé  un  substantif 
clamus   ou   clama   qui  est  sorti  de  l'usage,  mais  dont  l'existence  nous 
est  encore  attestée  par  l'adjectif  claniosus'. 

Cet  exposé  ne  contient  donc  rien  qui  puisse  éclaircir  le  problème  de 
l'affinité   supposée   des  langues  sémitiques  avec  les  indo-européennes.J 
')  Humer  en  français  est  aussi   une  onomatopée. 


2804 

pu  donner  beaucoup  de  dérivés  de  ces  racines,  en  y  ajoutant 
des  verbes  bilitères  doubles  et  les  métathèses,  mais  cet 
article  est  déjà  devenu  assez  long.  Sur  le  mehrî  ratri, 
parler,  voyez  ci-dessus,  p.  1003  4". 

*ij,  voir  ci-dessus,  p.  2796. 

^ytj,  voir  ci-dessus,  p.  2796. 


^i,  class.,  semer-,  Qâmûs  Lp,Aj  {Jc3^  ^àj,  comme  88,3; 
1320, 3,  7.  A  présent,  oiJ  n'est  pas  usité  avec  ce  sens  à 
l'est  de  Beyhân,  1339.  En  Dt  1°  souffler  en  sifflant,  621, 
p.  ex.  *v5^JS  Q^  o^'  UJic  ^j,  évente-nous,  pour  que  nous 
nous  rafraichissiotis  de  la  chaleur,  572;  o^  'uiou!  ^^  ^j, 
souffle  sur  le  (manger  du)  souper,  ijour  qu'il  se  refroidisse, 
1339;  Xxl,\  J-E  oij,  éventer  le  feu,  ibid.;  2°  pleuvoir  fin, 
bruiner,  comme  dans  toute  l'Arabie  ;  3°  repousser  brusquement, 
*i5^,  je  l'ai  repoussé,  1340,  aussi  dans  le  Nord,  1341  = 
LB"'A,  p.  12,17;  4°  donner  un  coup  transversal,  marquant 
le  mouvement  du  bras,  1340.  Chez  les  Bédouins  du  Nord 
renifler  (bête),  cf.  tun.  où,  jj/-/6^i'/-,  Beaussier  s.  v.  ;  Stumme, 
G  TA,  p.  15;  ^jùj,  schnupfen  lassen,  ibid.  p.  24,  selon  lui, 
0.1.,  p.  181  dénominatif  de  v^à^j,  7iez;  sur  ^j  et  ^àj',  voyez 

ci-dessus,  pp.  624/5  et  1647  n.  Verbes  congénères,  621  ; 
1254  et  1340. 

o.ft],  j^hiie  fine,  1340;  1519;  RO,  p.  410  n°  135  n.  2.  En 
'Oman  aussi  wLàj,  p.  264,  6. 


2805 

'lUùA,  pi.  LJLu,  éventail  en  'azaf  pour  éventer  le  feu, 
1339  en  bas. 

vi>Àj  [souffler  sur  qch,  avec  J,  ou  J^],  621. 

,tfsàj,  souffler  avec  force  (vent);  aussi  courir  en  faisant  des 
honds^  1255.  Cf.  d'un  côté  vi^,  ^,  ,:?^,  621  et  de  l'autre 
3,  690. 

iCjs^lj,  un  aromate  des  Indes  '),  selon  Sîr,  p.  154  emprunté  ^) 
au  persan  «'J^)  [Gawâlîqî,  éd.  Sachau,  p.  149,  d.L:  ii^slj^ 
Ajyw  i^M-:^'  (iL*>.Ji;  Vullers,  Lex.  Pers.-Lat.  11,1281:  *il3, 
ymm  moschi  (lX^L  ^^^  ^^,1.0  >iLiv<  »S  jL>^j-iX  Selon  Belot, 
ik5^lj    est   non    seulement   vésicule  du  musc,    mais   encore 

vase  rernpli  de  parfums]. 
* 

^,  a,  répandre  une  odeur,  un  parfum,  Hdr,  p.  724;  avec 
V,  parfumer,  815,7  d'en  bas  [Nôldeke,  NBSSAV,   p.  187]. 


[')  566,4  par  inadvertance  n  à  fi  h  a  h.] 

[2)  Cf.  pourtant  LA  111,204  en    marge:    (vj*^    ^i*^^'    '^)    i^L-Jf 
— Ljwalî  ^.^.^L/j)  (»£;^  l-^iî  ^J^  ^.g^a.»î  »■—>  liUÀi^  La^^u^   Jlii   *iL5    ..-c 

3)  LAm,  p.  120,  4  tiL^«^    ^'-^^i  Mosc/ihs,  avec  cette  remarque:  „*«-?^ 
erkiart   der   M.-al-M.    durch   (jnJ^LXJi    ijtï,,    Stiick    des  Zwickels    iin 

Hemde"   [La  juste   explication   se   trouve   dans   Dozy,  où  é^^w..^    iL^Xài 
(sic  d'après  Bocthor,  p.  52.3  au  lieu  de  'i-^^-^    KjSTilj,  ibid.,  p.  850)  est 

rendu  par  vessie  de  musc.  —  Sur  u^j^O,  voir  Gawâlîqî,  p.  64]. 


2806 


^yùA^  spacieux,  IQO^b]  1228;  ci-dessus,  p.  2252;  Hdr,  p.  725. 
,^j>jj^,  élevé,  Harîb,  ^.ssàx;^'  ,*s>jj.  ^^  ij»,  je  suis  élevé  dans 
le  mont  Sag'ir  le  très  élevé. 


* 


aJù,  souffler;  des  thèmes  apparentés,  621;  690;  1340. 
.^Nsy,  schnaiifen,  RO,  p.  250,7. 

o  35 

lXaj,  pi.  jj.àj,  srtWe  fZ?^  désert,  1367  [voyez  Moritz,  Arabien, 
p.  15  et  n.  1;  GLB'A,  p.  83.  Sur  la  forme  uXài,  selon 
Moritz  et  Hess,  Der  Islam  YII,  104  n.  1  plur.,  cf.  El  1,3881. 

yù,   s'éloigner,    s'enfuir,    1167   et   n.   2;   se  réfugier,  S  ^i,!, 

1251.  Probablement  de  ^  avec  n  augmentatif,  1254;  1269; 

Praetorius,  BZA  1,37').  Sur  Jù,  voyez  d'ailleurs  Nôldeke, 

NBSSW,  p.  185. 

^  ^f>,  expliqué  658  n.  1. 

3^,  fétu   dans   l'œil,   Dt  =  io^.    —   Aussi  montagne  isolée, 

Hess,  AVZKM  XVI,  58. 

BiuL^   816;  H.  el-A.  111,396,15:   '^^^   .iùl^  ^  xj'^i^  -^^jJ.^^ 

yù,  faire  un  bond,  sauter;  avec  l_j,  jeter,  Dt,  probablement 


')  jàj<u-p-»'  aussi  selon  Môller,  ST,  p.  35,  qui  retrouve  ce  p-r 
dans  lindo-européen  p-r,  „vor-,  hervordringen,  hiadurclidringen",  lut. 
per,  prép.,  7rf/)a<w,  „tra verser",  '!T6fO(;,  „passage'',  etc. 


2807 

de  ^  avec  un  n  augmentatif,  690;  1248;  1258;  surtout 
1254  [Nôldeke,  NBSSW,  p.  195]. 

jsj,  faire  danser  (un  enfant),  1254. 

u^Àj,  Stace,  p.  145:  ^l  ^w-.ij,  luake  room  for  me. 
^j'Ji^  [dans  la  lurah  respirer^  prendre  haleine],  prendre  ses 
aises,  1684  et  n.  2  [respirare^  Rossi,  AS,  p.  232];  sich 
ergehen  avec  l'infinitif  inJjùii  tnùffâse,  RO,  p.  169  n. ; 
(_y._^JLs^lj  ^j^Jùj,  make  yoiirself  comfortable  (by  sitting),  Stace, 
p.  33. 

;j-^,  le  souffle  de  la  vie,  âme,  voyez  ci-dessus,  p.  1651.  Chez 
les  Bédouins  du  Sud,  ^^.Jù  est  la  vésicule,  attachée  au  foie 
et  qui  contient  la  bile,  a.y,  et  aussi  la  bile  elle  même; 
'iA^\  ^w.AJ,  la  vésicule  biliaire  et  la  bile  du  mouton  (ou  de 
la  chèvre),  619  n.  2.  —  ^-.jLlL.  ^w^î,  980  '). 
io^oij,  couches,  1778. 

L^v.Làj,   pi.  (j*>àj,  accouchée,  1308;  Hdr,  p.  725. 
*    ... 

iji^,  déborder  (eau  qui  bout),  Dt^^li,  690;  1254;  aussi 
délier  (les  cheveux),  Hdr,  p.  725;  RO,  p.  324,9  d'en  bas; 
éparpiller,  1341. 

,j.2àj,  class.,  vanner,  1341  ;  secouer,  65,  2,  5,  16  ;  R  0,  pp.  386,  5 
d'en  bas  et  419, 12.  Cf.  ^  et  Ges.-Buhl  sub  ^sj. 
u:2fi:cj!,  trembler,  zittern,  RO,  pp.  176,8;  267,16  d'en  bas  et 
292,  3  d'en  bas, 
(ju^,  vanné,  1202. 


[>)  Sur  ,j«J<,jMÀJ,  voir  Marçais,TAT,  p.  476.J 
Landhekc,  Glossaire  Datînois  176'' 


2808 

_  O  .  J  C     ) 

xiaàj,  furoncle,  =.»,sù^. 

«j,  dans  tout  le  Sud,  y  compris  le  mehrî,  servir^  414  n.  1  ; 
772,3;  SAE  IV,  61,7;  aussi  servir  comme  domestique» 
455  n.;  nafà''  et  nàfa,  878  n.  2.  [nàfa",  render  servizi, 
Rossi,  AS,  p.  287;  %J6,  fur Jemand  etwas  besorgen,  Mnfa^nr 

1  a  s  -  s  ù  g,  geh'  filr  midi  auf  den  Markt  ;  «ij ,  bedienen,  Goitein, 
JG,  p.  87;  cf.  Leslau,  p.  271]. 

^,  solde,  Brode,  MSOS  V,  6,  11, 19,  23. 

«i'j  nâfô",   utile  ^),  RO,   p.  5,1  d'en  bas.   —   Chez  les  Ba 

Kazim,  wùlj  est  le  feu,  .'jJ'  [cf.  iÇç!c,  Dozy  s.  v.]. 

vjiàj,  avoir  du  débit  (marchandise),  être  bon  pour  la  vente 
(t^)  [comme  dans  la  lurah],  1517. 

oiiî,  mine,  RO,  p.  379,2  [dans  la  lurah  trou  de  midot,  de 
rat]  terrier;  souterrain]. 

ijiàî,  tout  ce  qu'on  dépense,  cf.  cependant  Yahuda,  ZA 
XXVI,  356:  „wiài  heisst  nicht  'Ausgaben'  schlechtweg,  es 
umfasst  auch  die  Einnahmen.  Ein  Kaufmann  sagt  z.  B. 
!À3^  lÀs'  jJ>33  „~J>  ^-ju  J,L?o  ^  xJùLi  ^--x>^  'meine  Ein- 
nahmen und  Ausgaben  im  Laden  betragen  so  und  so  viel'. 
Aiiàj    wird    aber   auch    fur   'Einnahme'    allein   gesagt,    z.  B. 

'ich  verkaufte  fùnfzig 


')    Il    ne    faut    pas    employer   ce    mot    comme    nom    propre,    Bauer, 
Ehe,  p.  104. 


2809 

Stoffstûcke,    die    mir   eine   Einnahme   von   so    und   so  viel 

eingebracht  haben'." 

oLàj,  Heuchelei,  R  0,  p.  384,  2.  ,, 

oïsLl^,  généralement  rendu  par  hypocrite^  mais  selon  Bauer, 

Ehe,  p.  107  n.  1  plutôt  zweifelnd^  unentscMeden^wankelmûtig. 
Ce  mot  n'est  pas  usité  en  Dt,  Festgabe,  p.  49. 

Le  verbe  vJisLj,  convenir^  'passen,  975,9  d'en  bas  et  Fest- 
gabe, p.  14,31,  n'a  pas  de  rapports  au  thème  susmentionné, 
mais  doit  apparemment  être  expliqué  comme  une  formation 
secondaire  de  vjis:u!  par  analogie  avec  ois'j,  Festgabe,  p.  48/9  ; 
Nôldeke,  NBSSW,  p.  196. 

^âxjt,  rencontrer^  se  rencontrer^  41,  12;  75,21;  341;  358; 
371;  976;  ci-dessus,  p.  705,6;  Festgabe,  p.  15,5;  <iJ^^ 
de  oià^  par  dissimilation,  Festgabe,  p.  48.  Cf.  oiàj"' >  ^.Juj" , 
avoir  lieu,  à  Damas,  ibid.  ;  ci-dessus,  p.  283  et  Feghali,  K'A, 
p.  60,  oîi  sont  cités  ces  exemples  de  la  dissimilation  de  tt 
en  nt  ou  It:  ntâka<class.  ittâka'a,  il  s'est  appuyé; 
ntâkçl<class.  ittâkala,  il  s'est  confié  à;  ltâfo'/q< 
class.  ittâfaqa,  il  s'est  mis  d'accord  avec.  Voyez  encore 
Socin,  Diwan  III  §  106  c. 

J.AJ 

jÀj,  en  Dt  verser,  vanner,  nettoyer  (le  blé);  jeter,  }JtXj  8^5^^!, 
l'arbre  perd  ses  feuilles,  Hogarîeh  ;  Rossler,  M  S  G  S  I,  62,  9 
d'en  bas  nef  élu  quddâm  Ibe'^yr,  er  wcirf  es  dem  Kamel 
vor.  [Voir  d'ailleurs  GLB'A,  p.  88  et  Nôldeke,  NBSSW, 
p.  180  n.  2]. 

ot>^àj,  éventer,  souffler,  621  ;  1339. 


2810 

sJljLàj,  phiie  fine,  Syr.,  1340. 
^yÂj  et  Aijuaj,  voir  1340  n.  1. 

^^,  i,  expulser,  chasser,  1340;  chez  les  Bfi  Kâzim  trembloter 
(œil   ou   veine),   en   Dt  hattre  (cœur,  pouls).  Cf.  Socin,  Diw. 
GL,  p.  315. 
^JuJ'^,  se  sauver,  1340. 

vJLJ  [selon  Belot  coasser  (grenouille),  glousser  (poule),  miauler 
(chat)],  mais  aussi  des  chameaux,  MAP,  p.  257,11  et  des 
instruments  de  musique,  Stumme,  TTBL  v.  394;  criailler, 
Prov.  et  Dict.,  p.  448;  voyez  aussi  ci-dessus,  p.  2213  sub 
o»-?  [Feghali,  P  D  n°  907  k  t  î  r  e  n  -  n  a  q  q  k  t  î  r  e  r  -  r  d  â  "^  a, 
plus  un  enfant  pleure,  plus  il  tette].  La  racine  onomatopéique 

vju  se  trouve  aussi  dans  oUj,  ^cJij,  o^-^aj,  etc. 

c 

w»JiJ,  percer,  creuser,  Hdr,  p.  725;  Nôldeke,  NBSS  W,  p.  187. 

v'^JiJ',  sans  sg.  =  jj'J«^',  les  oreilles,  1671;  LA  11,263,5 
d'en  bas. 

c.  -  0  5 

-->Jij  ou  wJii,  passage  étroit  dans  une  montagne  ou  un  roc, 
expliqué   504  n.  ;   MAP,    p.  1;   el-Amâli    1,44,7    d'en  bas: 
,3^  j  Jsu,^\  :,;,Ji>L!'.  Voyez  aussi  ci-dessus,  p.  366. 
iOjLi,  puits,  Hirsch,  Reisen,  p.  148, 

XxiLj,   mouclioir,   servant  à  couvrir  la  tête  chez  les  femmes 
des  classes  inférieures  de  la  société,  IIB,  p.  101. 
[iu'Jij  neqâba,    cistern   for   catching   rain-water,    VMVW, 
p.  52:   „The   neqâbas   are   cellars   eut  out  of  the  limestone 
rock,  with  a  narrow,  round  opening,  three  feet  in  diamoter, 


2811 

and  a  shaft  which  soon  broadens  out  to  an  underground 
cavity  nine  to  ten  feet  deep  and  fifteen  to  eighteen  feet 
in  diameter.  The  rain-water  is  led  there  by  means  of  low 
dykes.  The  narrow  opening  prevents  much  evaporation^ 
and  the  water  in  the  cellar  remains  cool.  In  suitable  places^ 
where  there  is  much  traffic,  one  finds  as  many  as  six  to 
ten  neqahas  close  together.  The  water  in  them  can  remain 
there  for  quite  three  years,  but  the  disadvantage  is  that 
it  generally  has  a  brackish  taste"]. 
^'Jù^  munqâb,  Schnabel,  RO  §§61  et  443. 

Sur  ^àj  =  ^sC  et  le  synonyme  iUai,  Snouck  Hurgronje^ 

M  S,  p.  51  n.  2  avec  n-Cl,  voyez  ci-dessus,  p.  2638. 

^,  a,  détoner^  546  ;  battre  (pouls,  veine,  abscès,  etc.)  ;  faire 
tic-tac  (montre,  pendule)  =^u)c>j,  ci-dessus,  p.  702.  Onoma- 
topée  de  oiJ4-^.  —  Socin-Stumme;  Houw.,  p.  51,20: 
Ju»^  si^yj  j,  .p^sùJ^  katngâh  fbët  Ihdid,  sie  stiess  mm 

O  o  o        "  o    o 

gegen  das  eiserne  Haiis  los,  avec  cette  remarque:  ,,^i  ^ 
stossen  (von  Tieren),  dem  klass.  ^^  entsprechend". 
j.^bCilj  ^aj,  reprocher^  blâmer. 
^Ij,  se  disputer  avec  cpi,  Dt  [comme  dans  la  lurah]. 

^^J^>u■,  beugler,  Dt;  inf.  tiniqqâli,  539. 
^^axjî,  se  repaître,  520,  1. 

OJii!  iirs'.iji,  le  battement  du  poids. 

Aftj,  u,  examiner,  réfléchir,  avoir  du  jugement,  170,  3. 

lXsj,  champ  oblong,  ed-Dàhir  =  j^.y^,  v.h.v. 

qlXûj,  carie,  -JuX-aj  L^^  ^s-^^i  Dt,  ma  dent  est  cariée. 


2812 

♦   ... 

jL),    creuser^   690;    aussi    arracher^   Dt  {heccare^  Rossi,  AS, 
p.  195];  frapper  la  nacaire,  761;  LAm,  p.  44  n.  8,  cf.  ibid., 
p.  153  n°  73;  ^  combiné  avec  ^^,  690  et  y>^,  791;  1034. 
Voir  aussi  Nôldeke,  NBSSW,  p.  184. 
i'j  [class.,  se  disputer  avec  qn;  de  là]  dans  le  Yémen  JiU^, 

Zànker;  'û^j^  ou  ^,  S/raY,  Yahuda,  ZA  XXVI,  352  n°  22. 
Jixj!,  e7re  arraché^  Dt;  ^Aj'  oyi^S  ■sa  mai7i  fat  arrachée. 

B jij,  encaissement  du  terrain^  Hdr,  p.  253  [V  JVl  V  W,  p.  149  n.]  ; 

chez  les  Qahtân  'ifcs--,  Hess,  WZK]\I  XVI,  58;  voyez  ci- 
dessus,  p.  290.  J\IAP,  p.  1  rend  sjij  par  frucJitbare,  ivellen- 
fôrmige  Ebene.  —  Aussi  âtre,  foyer  du  café,  LB'A,  p.  5,  33 
[Dozy  s.v.  ;  Boucli,  p.  90]  et  {creux  de  la)  nuque,  Syrie, 
1162  n.  2;  Hdr,  p.  253;  TT,  p.  830.  —  Sur  b^'  dans  le 
sens  à^ argent,  voir  Marçais,  TAT,  p.  480. 
b.'iJiJ,  a^UÎ  (sj^fij,  Sj-*fij,   '^.y^i  '^y*^)i    nacaire,    760  s.;    881, 

Dozy  s.v. ;  nungâra,  Carbon,  p.  112;  en  Abyssinie  };j^^', 

Varenbergh,  Z  A  XXX,  3. 

^5    le   tronc   du   dattier   évasé  pour    y    faire    le    vin    de 

dattes,  613. 

^s-Lo  ou   jtXA   [sébile,  coupe  de  bois  creusé  ;  puits  plein  d'eau 

à  orifice  étroit,  cf.  Brâunlich,  Islaraica  I,  462],  438  n.  3. 

jji^,  taquiner,  piquer,  1259;  Stunime,  G  TA,  pp.  37  et  181; 

d'après  lui  de   *jyu  de  bj'Ul«,   dispute,  TTBL,  p.   152  [cf. 
(^  j  Jijl,  se  piquer  (d'une  parole)]. 

Socin,  Diw.  Gl.,  p.  315  ^j^f^,  peut-être  pour  jyii. 
jl^aj  negraz,  Zànker,  Stumme,  TTBL  v.  498. 


2813 


^,  i,  u,  class.  [Nôldeke,  NBSSW,  p.  195];  ^,  a,  dans  le 

Sud  faire  un  bond,  se  lever  brusquement^  faire  un  soubresaut, 
tressaillir,  1246;  1259;  M  JM,  pp.  40,  9;  43,  3  d'en  bas;  45,  20; 
SAE  IV,  112,  21;  L  Am,  p.  104,  3;  cf.  aussi  Glaser,  Mitth., 
p.    39.    Synonyme    de    îjJ,    LA    VI,  381,  9,  10   d'en   bas; 

I.   Sîdah   111,104,12    d'en    bas:   ytij^  jjio  ^  *  ^•%.xJ!   Lj-^^Ls 

Cf.  }i,  1254. 
jjyi  jiij,  /a<?-e  danser  l'enfant^  1258/9;  sprengen  (eine  Tûre), 
Socin,  Diw.  GL,  p.  315.  Dans  toute  l'Afrique  du  Nord,  ^ 
est  le  verbe  ordinaire  pour  sauter,  1259;  1263,7  d'en  bas; 
Marçais,  TAT,  p.  480;  en  Syrie  J^  yij,  taquiner,  piquer, 
1259,  cf.  p,  Beaussier,  p.  686  et  Marçais,  RM  TA,  p.  493. 
jï|^,  pi.,  ^es,;a?>i6es  d'une  bête,  proprement  ^essaziton^es,  1259. 

O^  5  5 

ij«.iij,  pi.  [j^j^^  p>oudre,  ci-dessus,  p.  898. 

^J«J5^,  regarder,  ci-dessus,  p.  888  ; /imdwrc/zp'wcAjen,  Wetzstein, 
ZDMG  XXII,  149/50. 

^_^-.^i^■  tenôkas  =  ^^iy,  Damas,  ibid. 

*     .  ... 

ijcJij,  U,  casser,  arracher,  70,  1;  1342  s.  [aussi  class.,  graver, 
colorier],  se  peindre  le  front,  Hdr,  p.  725. 
^aj,   maquiller,  27,19;  1684  n.  2  [Rossi,  AS,  p.  242  nâg- 
gâs,  tingere  le  mani  e  i  piedi,  corne  usano  le  donne]. 


[I)  rj^iJi,,  LA   VII,  28G]. 


2814 


* 


u^',  pi.  (joj.fij,  ij^'JiJ!  grain,  petit  morceau  de  qch  de  dur, 
305;  1160. 

^<^,  démolir,  abattre,  Hdr,  p.  725;  MJM,  p.  40;  annuler, 
résilier,  R  0,  p.  290,  14  ma  tô'raf  inné  tthoffâle 
tunqod  ssalâ,  loeisst  du  nicht,  dass  das  Um-sich-herblicken 
das  Gehet  nmvirksam  macht?^)  Rôssler,  MSOS  1,62,7  d'en 
bas  d  â  r  f  y  g  â  n  i  b  j  i  n  q  u  <1  ]•  r  ë  q  ^j,  er  nahm  daneben  seinen 
Morgenimbiss  ein;  aussi  délier,  auflôsen,  36,19;  815,14; 
RD  11,60,  déjà  dans  la  lurah,  p.  ex.  Boh.  V,  175,  7  ^^'^^^ 
^Ja^J:,JJ>\»)  liUvL  ;  Uhud,  p.  11,  17  ^^   S^ljtuii  ,^ycaiLo;    cf.   [j^é.   — 

En  Dt,  ^'sà  est  aussi  causer  la  fièvre,  donner  la  fièvre  ;  Stace, 

p.  156  i'ii!  kAs.  Jiiij,  lie  got  sick  from  tJie  ivcder. 

^v-iijjo',   être  annulé,   être  nul,  Dt;  eU-o^  j^^  ^  j,U<i!  cS^iii^', 

ce  que  nous  avons  conclu  est  nid;  x^^î  c>.^afi:^!,  l'amitié  est 
rompue;  yoyi]  o^^^iiXj',  rabMion  est  nulle.  —  Aussi  prendre 
la  fièvre,  Dt. 

(jiiSÏ,  nom.  gen.  ;  iCc^aî,  nom.  unit.,  poutre,  solive,  Hafïner, 
WZKM  XVIII,  175,  2;  Tallqvist,  ASS,  p.  19  [Dozy]  ;  RO, 
p.  390,2  d'en  bas  a  naqsa,  Tilrpfeiler. 

-laiij,  tomber,  Dt  [tomber  goutte  à  goutte,  Dozy].  Cf.  c:^. 
Jai'j,  irriter,  necken,  MJM,  p.  40. 
idaai,  chute,  450. 


')  La   traduction    de    mû    nakadet   melhtak,    ich   habe  dein  Salz 
nicht  vertauschl,  MAP,  p.  357  en  bas  est  erronée. 

2)  Voir  sur  cette  expression  ci-dessus,  p.  1635.  * 


2815 

idafij,  tache,  316. 

Al^j-iu,  pi.  Ja-^Lsj,  pom?^,  ci-dessus,  p.  521,3. 

«jij   [a,   class.   être  élevée  (voix);  croupir^  être  en  stagnation 

(eau);   trans.  tremper  et  înacérer],  en  ^omânais  être  déchargé 

(fusil),  Rôssler,  M  S  OS  1,74,6;  78,8;  nqô'  ttefaq  (med- 

fa"),   das   Gewehr   (die  Kanone)   geht  los,  RO,  p.  379  n.  4. 

D'ailleurs  ksj  se  dit  non  seulement  des  armes  à  feu,  mais 

encore   d'autres  choses;   RO,  p.  379,7  d'en  bas:  unqô''  1 

bët   u  tâh  hîie  w  ^arbo,  das  Haiis  ging  los  uncl  stiirzte 

mit  seinen   Leuten  ein;   o.  1.,   p.  330,9:  w  jôm  ^akefthe 

naqaMt,  a.ls  ich  ihn  spanyite^  krachte  er  (un  bâton,  ^asa); 

Socin,  Diw.  Gl.,  p.  315  explodieren  (vom  Pulver),  ertônen.  — 

Comme  dans  la  lurah,  ,«jij  est  aussi  macérer  [voir  Goitein, 

Jem.  n°  9571.  —  De  oii  +  ^. 

^,   décJuirger;   Rôssler,   MSOS  1,72,13:  allaM   naqqa^ 

tefqu,    der   sein   Geivehr   abgeschossen  hatte;  avec  ^3,  tirer 

sur,   aiif  einen  schiessen,  ibid.,  pp.  70,8  d'en  bas;  71,8,11 

et  5  d'en  bas;  78, 12;  avec  ^  pers.,  RO,  p.  379,  9  d'en  bas; 

aussi  en  Dofâr,  RD  11,60.  —  En  Dt  macérer,  63,19;  92,4; 

1112;  mouiller,  Hdr,  p.  494,6. 

«Ij,  tirer  sur,  trans.,  RO,  p.  366,2  d'en  bas. 

^Lu',  sich  besc?iiessen,  knattern,   RO,  pp.  171,  10  d'en  bas; 

255,  3  ;  369,  7. 

^jisu  wtij    naqMt    tefaq,    G eicehr schuss,    Rôssler,    MSOS 

1,72,15. 

«jslj  j»-w,  tôtliches  Gift,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  88. 
cyij,  macéré,  92,  4. 

^Jisù,  u  [class.  casser,  fracasser,  fendre],  arracher,  tirer  deliors 


2816 

quelque    chose,    emporler^    enlever    (torrent),    Hdr,    p.   726; 

faire  des  incisions,  tailler  (des  pierres),  Dt');  cf.  RD  11,60. 

Avec  ^Àïj,  ce  verbe  n'a  aucun  rapport,  Nôldeke,  NBSSW, 

p.  189  n.  1 2). 

wàîj,  extraire^   herausziehen^  Dt;  Hdr,  p.  726. 

^ft>JLJ    e  n  g  î  f,     collecteur    d'encens^    R  D     II,  60  ;    n  e  q  q  ô  f, 

nqâyf,  Jahn,  M  S,  p.  217. 

^'j,  pique  pour  tailler  la  pierre^  591. 

LL*,   carrière  de  pierres ^   Dt;   Instrument  zum  Ahkratzen 
des  Weiitrauchs,  Jahn  1.1. 

AjLi,  montée^  Hogarîeh. 

J^,   pi.  JJiJ,   route  dans  les  montagnes^  Hogarîeh  [Goitein, 

Jem.    n°    166;    vcdico    di   montagne^   Rossi,    AS,    p.    244; 

Mittwoch,    ADJ,     p.    68,32.     Comme    le    fait    remarquer 

Mittwoch,  JwJjj  =  iOJi£:  dans  le   dialecte   du   Yémen   a  déjà 

été  signalé  par  Yâqût  IV,  810]. 

jil«,    sentier    clans    la    montagne,    1193    n.    2;    ci-dessus, 

pp.  254  n.  1  et  443;  Arabica  V,  108n.;  Praetorius,  ZDMG 

LVII,  273  3). 

')  Cf.   C^pi,    Isaïe   X,34:    ^nnn  "lî?;^n   ^^np   Clp:i,  Poznanski,  ZDMG 

LXX,407. 

2)  D'après  Nôldeke,  o.  !.,'}).  188,  ^Jiiii,  pacUen,  evgreifen^àesyv.  ^^al-, 
sich  fest  anhungen,  folgoi,  représenterait  le  iiiénie  développement 
sémasiologique   que    <..û.£aJ ,   2V}   ([)our    ■2D0),  nehnien,  de  w*.'^,  ad- 

/laesil,  ce  qui  n'est  pas  j)robable.  Le  sens  primordial  de  ^ÀûJ  doit  plutôt 
être  faire  des  incisions,  iirer  dehors,  fendre. 

3)  Sur  JjJx/o  dans  \e  aena  de  poêle  portatif,  transport ahlcs  Kofiloibcclien^ 
voyez  Stumme,  OLZ  1914,  col.  510  s.,  où  l'explication  erronée  de 
Figulla,  ibid.,  p.  458,   a  été  coriigée.  [D'après  VoUers,  ZDMG  L, 626, 

JȈi/0  sei'ait  emprunte  :i  ixsiyyxvov  ou  au  pei's.  ,.jUCo,  coupe^. 


2817 


*SL> 


j.iJi>u',  inf.,  542. 

[Uij,   u,   ^,   i,   class.,   tirer   la  moelle  d'un  os;  ^^,  a,  être 

2m7'].  En  Dt  ^yij,  a,  est  ricocheter,  zurilckprallen^  12,12; 
450,  cf.  ^.  Sur  ^^>rjii,  voyez  450  et  878  n.  2. 

^^îi  [dans  la  lurah  tiettoijer^  monder,  cf.  Brâunlich,  Islamica 
1,319;  clioisir  les  meilleures  parties;  sarcler  (un  champ)], 
uussuchen,  RO,  317,4  d'en  bas;  jàten,  Stumme,  GT  A,  p.  25. 
^^■,  se  venger,  Snouck  Hurgronje,  OS,  p.  100  n.  2.  — 
,-î>o',  ^/rer  z^ne  sa/t^e,  eiji  Geioehrfeuer  erdff'nen  =  ^xi.c, 
817;  RO,  p.  277,2. 

Uiî,  LiiJi  3j  est  déclarer  la  guerre,  BB,  p.  118;  MAP, 
pp.  373  et  384  [MMC,  p.  505].  Voyez  Wetzstein,  ZDMG 
XXII,  129:  „Die  'Atwa  [ci-dessus,  p.  2305]  ist  die  Waffen- 
ruhe;  sie  kann  zwischen  ganzen  Stâramen  und  einzelnen 
Personen  stattflnden  und  endigt  mit  dem  solennen  Akt  der 
Aufkûndigung,  welcher  Redd  en-nakâ  (LhJî  o^) 'Ruckgabe 
und  Rùcknahme  der  Verpflichtungslosigkeit'  heisst  und 
jeden  der  beiden  Telle  nakî  (J-ai)  d.h.  frei  von  Verant- 
wortlichkeit  fur  die  von  nun  an  begonnenen  Feindseligkeiten 
macht;  in  diesem  Sinne  entspricht  das  Wort  voUkommen 
dem  bliblischen  ^p:i.  Wer  den  Andern  ûberfâllt  oder  schâdigt 
ohne  den  Redd  en-nakâ  heisst  el-chauwân  (^,j^JI) 
'der  Verrâter'  oder  gewôhnlicher  el-bauwâk  (oi^O  der 
'Treulose',  unter  den  Beduinen  die  schimpflichste  Benennung 
eines  Menschen". 


2818 
w^<i,  voir  sub  ^--Xj. 

c>^Xi,  t;/cZe?'  [comme  dans  la  lurah],  60,  16.  [Cf.  Nôldeke, 
NBSSW,  p.  188]. 

xS>s3,  rompre^  enfreindre]  voir  sub  ^«.^.j. 

*?Jo,  épouser^  se  dit  aussi  de  la  femme,  844  n.3;  Nôldeke, 
NBSSW,   p.  78;    el-Amâlî,   Dèl,   p.  190,9   d'en    bas:  c^'<5 

^oo  ^  o^J.  ^ro  ^  L^^J'li;    I.    Sîdah    V,  110,  8    d'en   bas: 

^.ai-   Jyi^    ^pli    ^    j._^ilç    LJjLi»   J^J'    jl  ^'4^   è'  à^f^  o^ 

De  Lagarde,  tlB,  p.  30  combine  ^xi  avec  hébr.  n-DJ, 
vis-à-vis,  --ja^,  sans  doute  à  tort;  il  faut  plutôt  combiner 
n^i  et  nb^,  Juste,  avec  ar.  ,^,  Nôldeke,  NBSSW,  p.  190, 
Sur  la  racine  dU,  voir  854;  942;  1280'). 

')  Fleischer   apud    Delitzsch,   lob,    p.  392   n.    1  :   „Die  V    dVJ  ist  iin 

hebr.  r^22,  nSPI,  im  arab.  Jo  und  ,  ^  zunachst  zu  dem  Begiiffe  der 
ausserliclien  Verletzung  duich  Schlagen,  Hauen  u.s.w.  ausgebildet, 
wird  dann  aber  aiich  auf  andere  Fkschadigungen  niid  in  ^y  auf  das 
Bescliàdigtsein  im  Geiste  ûbertragen.  In  ilirer  sinnliclisten  Verwendung 

zeigt  sich  dièse  Lautverbindung  in  der  Reduplikationsform  dUxi,  eig. 
wiftderholt  auf  einen  schlagen,  einhauen,  trop,  fiir:  einem  mit 
Forderungen   hart   zusetzen;    nacli   einer   andern    Seite    hin    bed.    das 

obszoue  villi  fut.  i  und  das  dezeute  ^Jo  eig.  stechen". 


2819 

^,  847  n.  1;  ci-dessus,  p.  2818,13. 

JJj,    mariage   ou   plutôt   coïfus,   843;   844   n.    3;    847.    — 

cLiaxXw-^î  JJJ,  834  n.  1  ;  845.  —  JÂJi  ^bCi,  847.  —  ...J^Jt  ^UG, 

846.   —  jJc  „bG,   847.   —   ^jt^t  -bCi,    847.   —  aJ!  aXi, 

Bauer,  Ehe,  p.  29  et  n.  5. 

JJ^,  polygame,  Massenheirater,  Bauer,  Ehe,  p.  31  n.  5. 

„bClfl  =  ^L<j,  ibid.,  p.  31. 

JoCÎ  [class.,  être  pénible  (vie);  ?we?ze?'  zme  vie  pénible]. 
ôSj,  Stace,  p.  175  J,U  Axli"  "bS,  c/ow'/  treat  me  badly. 
(JXu",  s'emiuyer^  être  ci  l' étroit,  avoir  le  cœur  serré,  Dt. 
Jsio,  f'^ro//!,  p.  ex.  cX-<J  »_j'uJ!  =  iAâ>  ;  aussi  ennuyeux,  pénible, 
désagréable]  Prov.  et  Dict.,  p.  448  l\5o,  acaricitre;  Socin,  Diw. 
GL,  p.  315  nacd,  uneben,  unsanft. 
lXXj,  me  rfz^re,  578,  1. 
»joo,  pi.  o' — ,  ï^>'Oï<  carié  dans  une  dent.  Aussi  ïAiLj. 


/. 


io,  a,   class.,  ignorer;  méconnaître;  impf.  u,  Prov.  et  Dict., 

p.  448;  impf.  junkor,  RO  §264.  Comme  Delitzsch,  Prol., 
p.  195,  rem.  a  fait  observer,  il  y  a  deux  verbes  13^,  1°  être 
étranger^)  (akkad.  nakàru,  être  étrange,  étranger,  aussi 
être  ennemi,  Pi.  cltanger,  travestir,  cf.  p.  ex.  Weidner,  BBA 
p.  91)  et  2°  regarder  fixement,  scharf  blicken,  de  ]à  hébr. 
Tsn,  regarder,  et  ar.  .>o,  finesse  d'esprit;  astuce,  ruse. 
Xi',   réprouver,  117,  27. 


')  """i^J,  étranger,  aussi  païen,  Krauss,  ZDMG  LXX,339. 


2820 

Xo,  se  travestir^  se  déguiser^  paraître  étranger^  1547,  comme 

l'hébr.  iD:nn. 

>  -      il 
jG  nekur,  fin,  rusé  ;  fori^  puissant  =  class.  yo,  yCj,  Carbou, 

p.  169. 

-y<î,   pi.   !^,  expérimenté,  Dt  '). 

(^Jj],  malandrin^  voleur,  Hauràn,  ci-dessus,  p.  196, 16. 

sIa  ,   action  réproiivable,  117,27;  m  e  n  k  o  r,  pi.  m  e  n  â  k  o  i\ 
RO,  p.  404  n°  79. 
.yUj'  (^_;-«.,  attaquer,  Dt. 

i^-.Jo,  u,  renverser,  la  tête  en  bas;  incliner,  trsins.  [far  scivolare 
qucdcosa  e  cadere  dcdl'cdto,  Rossi,  AS,  p.  235],  p.  ex.  ^-vX> 
oJolJ!,  tirer  le  coup  en  incliiiant  le  fusil  vers  le  bas,  1678; 

^J^\^\  u*^5  mdmer  la  tête,  comme  lorsqu'on  réfléchit,  Hdr^ 
pp.  314  et  726;  prendre  à  rebours,  RD  II,  60.  Aussi  intrans., 
descendre,  J^  ^^  Ll^oG,  Hdr,  p.  813/4,  surtout  retourner^ 
revenir,  sens  courant  chez  les  Bédouins  du  Nord,  581  = 
LB'^A,  p.  1,4,  où  (j*^  correspond  exactement  à  l'itaL 
tornare,  devenir,  581  n.  7;  1216,  7  d'en  bas  ^  LB'A,  p.  2,  9; 
1275,  2  =  LB'A,  p.  79,18  et  Festgabe,  p.  27;  1280;  Hdr, 
p.  314,  7  =  LB=A,  p.  2,5;  LB=A,  pp.  1,9;  4,6;  7,9;  9,81; 
Arabica  III,  69, 10;  Festgabe,  p.  89  ;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  315.  — 
D'après  Stumme,  TMG  1,89  n°  15  v.  5  et  GTA,  p.  13 
riickfàllig  krank  werden,  halb  geneseti;  dans  la  lurah  ^j^y 
avoir  une  rechute. 

Un  récit  "onêzite  porte:  \"o  ^  î^Ài-t,  ^^d^^i  ^^  ^\  1^3» 


')  Sur  ^<i,  llandmortdbretl,  voir  Ilalfner,  WZKM  XVUI,  178. 


2821 

K/obLJÇ  91-^  l^^xj^  qL^î^^   ^3j^h  Q'^i^'^i    ils   délivrèrent   les 

chameaux  (des  mains)  des  Qahtân  et  ils  prirent  trente-cinq 
chevaux  sans  leurs  cavaliers;  ils  battirent  Içs  Qahtân  et  retour- 
nèrent sains  et  saufs  auprès  de  leurs  familles.  Une  variation 
de  ;j*Jsj  est  ^i>Xi.  On  trouve  dans  le  même  récit  ceci:  "Abd 
Allah  Abu  Suwêribât  avait  un  jeune  fils  nommé  Hoseyn 
et  âgé  de  douze  ans.  Les  Qahtân  arrivèrent  avec  cent 
cinquante  cavaliers  pour  les  attaquer.  Le  père  sortit  avec 
les   chameaux   pour  les  mettre  à  l'abri  de  l'attaque,  i>Ji^^», 

_!.3    d^JW    _,3.i    ^j^^    'j'    lj_^.    Ij    vi^XJl    le    *J    Ji    i,,"*^'    -é^    ^■^>^' 

;^!  .IniJ!  ^_iL>a:o!  ww,  et  son  fils  le  rejoignit  monté  sur  une 
pouliche  nouvellement  dressée.  Le  père  lui  dit:  ^Retourne, 
Hoseyn!  Toi,  tu  n'es  pas  dayis  ton  assiette  sur  le  dos  de  la 
jument".  „Je  ne  retournerai  pas.,  mon  petit  père'\  répliqua 
le  fils,  „je  veux  aller  avec  toi".  Et  il  alla  avec  lui  la  moitié 
de  la  journée,  etc.  Ici  c:>.^  fut  expliqué  par  ,t=>j^). 

Une  autre  prononciation  est  le  classique  (j-^xi,  Qor.  XXIII^ 

68:^^ylsdi-  ^ls^\  ji  li£^]    Boh.  IV,  79,1:  4^fi£  Jj^  ^sJ^ 

^_c'ji^j',  il  est  revenu  sîir  ses  pas]  LA  s.  v. ;Diw.  Hoc].,  éd. 
Wellhausen,  n°  233,  v.  2: 

iJ^  Je  téichai  de  me  retirer  avec  eux, 
[Et  Dât  el-Basâm  devint  étroite  pour  moi,  cpielque  vaste 
' qu'elle  fût^)]. 

1)  Kc^Li,  pi.  /«J^  fut  expliqué  par  (_,- J.  Le  singulier  est  d'après 
Wetzstein,  ZDMG  XXII,  140  a**^î,  v.  li.v.;  Dozy  s.  v.  a  aussi  aaJJï^ 
d'après    Daumas,   mais   son  giieléaa  doit  probablement  être  iLc-jb. 

2)  Nkot  =  >>,  aussi  en  shaurî,  SAE  VII,  154  n.  8. 

3)  Voir  Yâqût  1,627. 


2822 
Cf.   ^JCi,   dévier  (vent);  'Âmir  b.  et-Tofeyl  n°  XXVI  v.  5: 

)    £       _  ^  «____-  c    )  c      c,         _  -  -         ,    c  i  , 

Aiid  thou  didst  turn  aside  from  me  those  icho  lœre  iDlotting 

fo  do  me  mischief; 
And  for  fear  of  the  mischief  of  tlte  plotters  I  had  been 

unable  to  sleep. 

Socin,  Diw.   Gl.,   p.  315    wOo   II,  hinter  sich  lassen  (eine 

Gegend).    Un    autre    dérivé    de   la   même   racine   est  ^JlSj, 

ci-dessous,  p.  2823.  C'est  là  un  accouplement  de  dVJ  et  od^; 

cf.    aussi    ,.rE    ^,    reculer    devant  =  rj^.,    Uhud,    p.    55,1 

[Nôldeke,  NBSSW,  p.  180];  Lebîd,  éd.  Brockelmann 
11°  XXXIX  V.  63: 

JJli     <__^wjC<Li!     'o|    [«'cXil    ^        vJjo'bO    3^-^-^î    LN'-'l    i-T-;^ 

Bald  gcdlopierend,  bald  in  tûchtigem  Remien 
Und  dann  im  Angriff^  icenn  ein  ScJiwàchling  flieJd. 
Le  mehrî  nôka,   nûka,   vejtir,  Jahn,  M  S,  p.  216,  pour 
^  est  probablement   de   la   même  racine  nk,  dont  il  est 
difficile   de   saisir  bien  le  sens  primaire.  On  retrouve  peut- 
être    la   troisième    radicale    de    u^li   dans    le    verbe   ^o'^, 

I.    Sîdah    XII,  130, 6   d'en   bas:   iJwo-^^^  uaL^' £^_^i  ^  uo'^ 

^  '4>i^;    LA    X,  188    en    haut:    ^  ^cÀi'  _^^  %S  ^'  J^^ 

ij^,  tourner  en  bas^  1509. 

;^*Xj  neks,  nekis;  àôrak  nekis,  dein  Rat  isi  verhehrt^ 
RO,  p.  118,13;  Ibest  1  qarn  nekis,  du  hast  das  Pul- 
verhorn  vei'kehrt  um,  ibid.;  qabâdt  liiktâb  neks,  du 
hast  dus   Buch  verkehrt  in  den  Hànclen,  o.  1.,  p.  132,  3  d'en 

bas.  —  Le  pi.  de  ^_,-.JL]  est  t^v._pCi;  (_^_vJs^l  -SJo,  1558, 
expliqué  1678. 


2823 

(jiJo,   u,   clonyier  des   coups   de  corne,  piquer  et,  au  figuré, 

déranger,  troubler,  inquiéter.  On  dit  ^Uî  (jl^,  troubler  l'eau; 

_^!  iji^j,  écurer  le  puits  =  .y^^  1447  n.  3,  où  l'on  trouvera 

d'autres  exemples;  M  JM,  p.  26;  Jahn,  M  S,  p.  275  [Brâunlich, 

Islamica  I,  504]. 

il 
:ji^yi^,   adj.,  J^y^  L^js^î^  ^3,   dont   les   hautes   montagnes 

donnent  des  coups  de  corne  =  repoussent,  1476. 
^jù,L<î,  ynit  den  Hornern  stossend,  MJM,  p.  13. 

^y^,  class.,  1280;  voir  sub  ^j^,  ci-dessus,  p.  2821. 

_bysj,  voir  sub  ï,l^. 


«Xj 


Oo,  a,  se  lever  étant  assis,  Dt '),  cf.  (j^xj. 


*    iJO 


oij 


^)o,  u,  réunir,  mobiliser,  terme  militaire,  voir  Hdr,  p.  726; 

,_ft)o  \:>-.Â.;!    est    rendu    par    l'événement    est    arrivé    sans 

explication  de  la  forme  ^^,  487,  5. 

sjiXJÎ,  retourner,  chez  les  Bédouins  du  Nord,  1280. 

<ji.^,  se  réunir,  10,  1  =  ^i^Jj^^.^,  13,  10. 

^JlSj.x!    pi.    .^sL>.fLkyi,    rentrant    de   la   razzia,    1093  ^LB" A, 

p.  76,9;  1198  n.  [GLB'A,  p.  85;  MMC,  p.  656]. 


(5^ 


Lf 


,3o,  i,  blesser,  faire  du  mal,  1447  n.  3  [mînkl   'alâyya, 


>)  Brode,  M  S  OS  V,4,6  h  tort  ^«i. 
Landberg,  Gloss.aire  Datînois  17' 


2824 

ho  un  clolore  (una  fitta);  minki  '^alâyyâ  siggï,  ho  un 
dolore   al  flanco,   Rossi,   AS,   p.  56;   nakkê,  colpire,  o.  1., 
p.  200].  Hébr.  r^-^'r,. 
ii'iXu,  marque  ou  plaie  produite  par  le  J'y»,  bâtonnet^  pique, 

1447  n.  3. 
* 

^,  -♦j,  class.  >^^,  402,6  d'en  bas;  660,6;  Hdr,  p.  727, 
ou  y*j,  Hdr,  p.  219,5  d'en  bas;  pi.  b^Ui,  1469  n.  1;  Hdr, 
p.  727,  ou  S..J,  Hdr  1.1.,  ne  mare,  SAE  IV,  138,36;  aussi 
Uj,  545,2  d'en  bas,  numâr,  SAE  IV,  139, 25,  léopardy 
panthère^  Hdr  passim  ;  Nôldeke,  B  S  S  AV,  p.  78  ;  d'après  H  B, 
p.  82  tigre  ^).  Au  figuré,  homme  brave,  guerrier,  545;  1239 
et  n.  1;  1469  n.  2.  Cf.  Conti  Rossini,  ZA  XXIV,  338. 

iji^  [a,  avoir  la  peau  marquée  de  taches  blanches  et  noires 

ou  rousses],  1763  n. 

x^Ii,  sabre,  voyez  1554  [MMC,  p.  133];  Stace,  p.  169  (Béd.) 

[du  persan  »^^*^,  Vollers,  ZDMG  L,  649  et  n.  5]. 

wA-f,  voir  vJlL. 

^  [rayer  le  sol  (vent);  embellir,  enjoliver],  511. 


[')   J  est  quelquefois  rendu  par  guépard  (lA^),  660;  1469  n.  1].  — 

De   .f  vient  r*-»j',  ressembler  à  tme  panthère^  éclater  en  menaces,  Bauer, 
Ehe,  p.  74  n.  3. 


2825 


u^,  u,  a,  w^^,  a,  class.,  piller]  w^^,  Hogarîeh,  1478.  Dans 
le  Sud,  ce  verbe  n'est  pas  courant,  1248  n.  3  '). 
j^^xfs,  hutin^  824. 

^,  class.  =  dU.w,  1384;  1386  [GLB'A,  p.  85];  Doughty, 
Travels  11,142  enhaj,  remove  ont  of  my  sight  [Cantineau, 
Et.  II,  137  en  bas  nhayo",  ils  sont  partis].  Cf.  f»-^^  (-î^)> 
chemin   large  et  battu,   L  A   XVI,  30,   où   nous   lisons  :  ^^1^^ 

,is^,   chemin  bien  tracé,  1387. 


c 


,is^,  a,    haleter,   être   essoufflé,   respirer  avec  peine,   comme 
lorsqu'on  a  couru,  Dt. 

0^i<Co^,   704;  L  Sîdah  VI,  79,  6  d'en  bas:  j   '^ysà\  j^Uî* 

J'l:>  )S  ^  L^£^^  ^.^^'î  ^^*  CT^  (•'^-  "V'oir  aussi  ci-dessus, 

pp.  1305  et  1476. 

J^jj   épithète  d'un  cheval  robuste,  ''Antarah,  Mo^all.  v.  21; 

Nôldeke,  Fûnf  Mo'all.  11,30:  „aJ  scheint  etwa  'prall,  glatt' 
zu  sein  ;  vgl.  J^li  vom  prallen  Busen  der  Frau",  mais  glatt 

ne   peut  pas   être   le   sens   primordial   de   «A^,  cf.   M^'AR, 


')  Il  y  a  aussi  un  v^  onomatopéique,  1483: 

Je  regrette  Ahmed  Abu  ''Ali.  Comme  je  suis  triste! 


2826 


O-  O    -  ,    û       > 


pp.  35,  3  d'en  bas:  àJlxJ!  ^^^^aIj^^!  f:s^^  '-^^^'j  où  ^.s^'  est 
^VOî,  et  36,  2  ^Aaitj  _^J^^  J^:!  J^JJ!. 

jj^',  soupirer,  Hdr,  p.  727;  Stace,  p.  156;  Stumme,  TMG 
I,  65,  9. 

7^   , 

.4J,  jour,   proprement  lumière,  j»^,  cf.  in:,  530,  luire  ^Jj, 

u,  987;  1281  [voir  d'ailleurs  Mariais,  T  A  T,  p.  480] '). 
Jyjf^  ^j'-^,  bonjour,  776.  —  .L^  ou  w^Ui,  avec  suffixes 
pronominaux,  de7î  ganzen  Tag,  RO,  p.  118,14  d'en  bas. 

-fi  avec  v>  cinschreien,  Rôssler,  MSOS  111,12,5. 
* 

iL^_4^',  soupir,  HB,  p.  254,9. 

y*4J,  ^o?ip  =  Jwci_ii,  1774. 

jJ4^,  ^oz^ij,  1774;  Nôldeke,  BSSW,  p.  138,9  d'en  bas. 

(j^ap,  .se  Zei;er,  dans  la  lurah  et  les  dialectes  modernes;  <  ^\j. 


^)  ^,  »_p,  floraison,  Glaser,  Die  Abessinier  in  Arabien  und  Afrika. 
AuC  Gnind  neuentdeckter  Inscbriften,  Munclien  1895,  p.  49:  ,,Nalii'a 
\iu^  oder   Naliar    -iJ   heisst   iin   Dialect  'das  Wachstum',  der  'Blùten- 

schmuck'   des  Getreides  und  anderer  Pflanzen.  qJ;  »j^  nabarhu  zein 

*sein  (des  Getreides)  Aehren-  oder  Blùtenscbmuck,  Blùtenentwicklung, 
ist  schon'". 


2827 

798;  850  n.;  987;  1249;  1281;  ci-dessus,  pp.  1305  et  147.6 
[cf.  Marçais,  TAT,  p.  482  sub  ^^'j;  GLB%  p.  85]. 
ijo^,  faire  lever,  1281. 

wàiîJ,  a,  haleter,  être  essoufflé,  respirer  avec  peine  =  ^^,  Dt; 
cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  315.  —  Arabica  V,  95  n.  1  rudoyer. 

vji^,  a,  u,  braire  (âne),  Dt,  aussi  class.,  ci-dessus,  p.  1305. 
Hébr.  pr^i,  voir  Poznaiîski,  ZDMG  LXX,  451  n.  1. 
oiiu,  braire,  Dt. 

iiLfj,  oser,  Dt,  1084,9  d'en  bas  =  ^-oLcwt  et  (j^r^;  ma  yin- 
hakûn  yitlobûn  bânathom,  ils  7f osent  pas  demander 
leurs  fdles  en  mariage. 

J^j  [a,  class.,  boire  une  première  fois,  inf.  J^-î],  Jaussen, 
CA,  p.  271:  „Le  chameau  altéré  ne  saurait  étancher  sa 
soif  en  une  seule  fois;  après  avoir  avalé  quelques  litres 
(c'est  le  nahiï),  il  s'arrête  et  se  repose,  avant  de  retourner 
à  l'eau  (c'est  le  "illeîi)".  [Cf.  Haupt,  The  Hebrew  stem  nahal, 
to  rest  (AJSL  XXII,  195)]. 

^J^  [class.  J^^],  abreuvoir,  38,2;  75,17;  76,6,10;  Hart- 
mann, LLW,  p.  148,12.  C'est  une  flaque  d'eau  dans  la 
montagne  =  wÀji'  dans  la  plaine.  Un  ,^^x^  j4^  ^st  une 
source  d'eau  vive  sortant  directement  du  rocher,  ,,Fels- 
quelle",  et  qui  ne  tarit  jamais,  Arabica  V,  90  n.  6. 


2828 


j*ij,  i,  class.,  rugir,  soupirer;  impf.  i,  a,  trans.  exciter  (les 
chameaux)  par  des  cris;  onomatopée  '),  ci-dessus,  pp.  1305; 
2792;  Haffner,  AL,  p.  28;  I.  Sîdah  VII,  111,  4.  Dans  le  Sud 
impf.  a,  u,  rugir,  hennir,  gronder,  660,  6;  1648;  Hdr,  p.  727; 
dans  toute  l'Arabie   crier  à,   appeler  par  un  cri,  avec  ^}.c 

ou  ace.  pers.,  ^^  ^^  J^i  pourquoi  criailles-tu  sur  moi? 
Dt;  nhemli  'al  y  h,  rufe  ihn  mir,  RO  §178;  nehemt 
wâhi  minhum,  ich  rief  einem  von  ihnen  zu,  o.  1.,  p.  347, 
d.l.  ;  n  elle  m  ni  hadyfto,  er  hat  mich  zu  seinem  Gastmahle 
eingeladen,  o.l.,  p.  94,6;  Rôssler,  M  SOS  1,59,  10  d'en  bas; 
60,4  d'en  bas;  64,10  d'en  bas  (avec  Joi);  70,  10  d'en  bas 
(ace);  Praetorius,  ZDMG  XXXIV,  218, 6;  .Jayakar,  OD, 
p.  671,5;  RD  11,60;  Dalman,  PD,  38,8: 

t  i  n  h  a  m  n  i  w  â  g  ï  k  i  b  s  â  "^  a. 

Bu  rufst  mir,  uncl  ich  homme  zu  dir  sogleich. 

Dans  le  Sud  aussi  frapper  vigoureusement,  faire  qch  avec 

force,    879, 5,    p.   ex.    le   forgeron   qui  frappe  sur  le  fer,  le 

travailleur  qui  frappe  sur  la  sabarah  pour  faire  un  trou 

dans  le  rocher  2). 

^\j,  appeler  en  criant,  einem  zurufen,  Rôssler,  M  S  OS  I, 
61,9  d'en  bas. 

^J^^  OU  ,^'4-J,  class.,  forgeron;  selon  LA,  XVI,  74,  8  d'en 
bas  aussi  moine,  y^C)^,  ^'  ^i  tSi  w^^U'-  Le  mot  correspon- 
dant en  éth.  est  jya;  comme  le  fait  remarquer  Nôldeke, 
NBSSW,  p.  56,  la  forme  arabe  semble  empruntée  à  l'éth., 
où   }on  est  le   verbe  ordinaire   pour   forger,  en  arabe  ^; 


')  Selon  Ahrens,  ZDMG  LXIV,  167  de  Y~UT\. 

2)  Cf.  Rhodokanakis,  SL  11.47/8  [Conti  Rossini,  Ciirest.,  p.  184]. 


2829 

mais  d'après  Brockelmann,  VGSS  1,226  et  Rûziôka,  KD, 
p.  91  c'est  m  qui  a  été  dissimilé  en  h. 

j*i^^  criailler ^  avec  J^,  Dt.       ' 

tij,  u,  se  lever  avec  imne^).  Le  sens  fondamental,  c'est-à-dire 
être  haut,  selever,  est  confirmé  par  d'autres  thèmes  apparentés, 
par  exemple  «Ij,  u,  s'élever,  grandir,  bUj  ^V,  LA  s.  v.  ; 
Nôldeke,  NBSSW,  p.  191  n.  5;  ^li,  u,  survenir;  U  i^_ç,'), 
croitt'e,  g7'anclir.  Cf. 'aussi  Vhiérogl.  nw,  time,  ^^JÎ^!  et  wnw-t, 
hoîir,  Zeitschr.  fur  âgypt.  Sprache  LUI,  86. 

Sur  i-y,   terme  astronomique,  voir  l'exposé  détaillé  dans 
Lane   s.v.  ou   LA  1,170,11  d'en  bas:  Jj^jùv  £y.Jî  j^x^  ^ 

jJ>\  *^  j._?5  *-^-:V^^  ^.^^■^■î  r^*^'  '*^  V-**'  O  Jj'^^'  CP  f^ 
,-^i^c    Kjç.!    Ui     ..Ls    &.j>..-<\J!  ^)U>    U    ilÀ^!    £LA:2aJ'    ^?    LtÀ/o    j*:>^    JJ^ 

J  C     5  5  3 

otJcto'bJl  (^  xil/  _byiA«JL  II  s'ensuit  que  ^y  au  sens  propre  est 
^yi?,  non  pas  I^yu-  et  que  ce  mot  n'appartient  pas  pré- 
cisément aux  açldâd,  contrairement  à  certains  philologues 
arabes,  comme  L  el-Qût.,  p.  1 20,  20  :  'uoij^  ,«Jl^  ts^I  ^^'  -^ 
li'â^',  el-Fâ'iq  11,293:  ^^^^^v^  -bjJlwJij  ij^y^^  o!Js.>to"^î  ^J^  ^^-J'^ 
iaÏL^f  L/«'j  ^'lL!î  L«t  ,*:5n.>L;!  \j,  cf.  el-Kâmil,  p.  754,  ;3  et  8; 
Asâs  11,314;  I.  Sîdah  IX,  13:  st^-^  p  4^5^'  £ij  *  iii^^^  _^! 

')  'j  est  à  ^IJ,  ci-dessous,  p.  28.35  comme  'Aj  h  ^Aj. 


2830 

•t«_*:2J    w^5^|^-Xi)    Oi~^^'    JyJ    H'AjLLi    ois'^Li    *J,Aj    _i.?^Jlw    J^'    't^^^ 

aJeJCi     j    £^î    ^^'    ^i'    V*-^^^    iaÏL-sMjî    _^_jJL^    "bJ    ^^*ï--î    d^^    '>-^ 


•t'  .  (t 


j    ) 


I^JtjS^.      .j'    'ÀJj./O    V-**'    (J^    CT^'    ^^     '--^^     '^^    r\^  _^_5    U^^^J-^ 


jr»-^'  ly*^:  o 


^^-^^  o^^'-î  -L?ytvJ!  -_>-^'  j-^^  -byi-s^î  y-:o  ^îj  (1^ 


-^' 


_      £ 


'ÀP  J^c  i^'i  ^--o"'^  oiJ^J!  (^^  ^  "^^^^  ^-^^J^i  ■iJ^^i  é^^*M  Le  (^>» 
^!  l^y  ^tS'   J^LftiJ'    wAJ^    ^    ^^PvA-*   -aiiw    ^^Ju^j    ^^    *:^J-? 

é  Jj^    x^l    ...li'3    -bylvvJ'    J^    J.-U)!    ^JvAj    j^-^    i^'-'^'    f*-^?^'    Jailw   'J>î 
.«LLo    L«   i^Ùz    x»Ii-»    \iaji'    kAi    i^^stj    JwSwirOo    xiLXs    >^*^' 

Voir  d'ailleurs  ci-dessus,  p.  1092.  Sur  les  influences  atmo- 
sphériques  supposées  du  ^y,  voir  Lane;  aussi  çy,  pi.  ^^î 
est-il  quelquefois  rendu  par  pluie^  p.  ex.  Diw.  Hod.,  éd. 
Wellhausen,  p.  20,  n°  165  v.  6: 

ikfo^e  der  Barmherzige  Hazm  Nuhûf  trdnken 
Mit  reichlichen  Regenfdllen  vom  Orion  lier. 
^jLj,  pluie  fine,   aussi  hrouillard  mêlé  de  pluie,  Dt,  1719,  d.l. 


[')  Sic;  voir  Fleisclier,  Kl.  Schriften  1,587] 

[2)  Cf.  Lane  sub  î^] 

[3)  Scolie,  ZDMG  XXXIX,  430:    o'ljuJj   ^e'^^J'    ^    -Ai    U    |L]=^J 
SlXL;  cf.   Yâfiùt  IV,  7:58] 


2831 

v_jy,  coll.;  nom.  unit,  il^y '),  abeille,  353  n.  4;  879,5  d'en 
bas;  1213;  1462;  1581;  HB,  p.  82  [Rossi,  AS,  p.  192]; 
étymologie  2),  1463  s.  Cf.  ^^^  ci-dessus,  p.  74  et  Jacob, 
Schanf.  Il,  24.  D'ailleurs,  >^y  est  propre  au  vocabulaire  de 
l'Arabie  méridionale,  tandis  que  J^^j  y  est  peu  employé, 
1462.  —  J^îyi  ^y,  1463. 

v_j|jj>s,  miel,  1466. 

* 

ujij,  u,  survenir  (malheur);  'u-oy.j  Le  !a^,  /J/u's  is  not  applicable 

to  us,  Stace,  p.  11. 

iôy,   fois   [GLB'A,   p.  85],  nôba  bâter  nôba,  Vxine  fois 

après  l'autre,  ^anazî,  1500;  en  ^omànais  aussi,  auch,  nôbe 

hné   sufnâh,  auch  loir  haben  ihn  gesehen,  RO,  p.  119,13 

d'en  bas. 

ioy  (*jy),  pi.  v>^5  ^'^^^'^  cVangle  carrée,  château  fort,  161,23; 

Hdr,   p.  728;   HB,   p.  65;    Stace,  p.  69  [Rossi,  AS,  p.  242 

nôbe  h,  pi.  nôbât,  "anwàb,  torre]. 

yjly,  Steuereinyiehyyier,  BB,  p.  430. 


')  Cf.  1463,7  d'en  bas  et  n.  4;  sur  wolj  comme  singulier  de  s-y? 
voyez  1463,10  d'en  bas  et  1464. 

2)  Halévy,  Revue  Sémitique  1910,  p.  497:  „En  babylonien  l'abeille 
à  miel  se  dit  nubtu,  mot  qui  vient  de  la  racine  nwb  ou  nyb  (J,^^■,  TJ) 
'produire  un  bruit';  racines  apparentées:  nby  ("'3^)  'appeler,  annoncer, 
nommer',  et  nbb,  dans  imbiibu  'tlûte'".  Après  avoir  constaté  que  l'hébreu 
emploie  le  mot  7^1)21  pour  désigner  l'abeille,  il  continue:  „Les  racines 
ralliées  dbr,  zbr,  zmr  sont  des  onomatopées  de  l'idée  de  divers  sons: 
'parole,  bruit,  chant',  qui,  avec  des  sens  variés,  sont  communes  à  toutes 
les  langues  sémitiques". 


2832 

C^ 

_lj,  u,  gémir,  roucouler  (colombe),  784;  se /("o/?e?i^er,  s'applique 

le  plus  souvent  aux  lamentations  des  femmes,  ci-dessus, 
p.  7,  mais  se  dit  aussi  des  hommes,  ci-dessus,  pp.  1159; 
1305  n.  2  et  1674  sub  ^^. 

^^j,  pleurer  en  se  iilaignant  à  voix  basse,  Syr.  Cf.  -sJ,  laut 
rufen,  Nôldeke,  NBSSW,  p.  191  n.  5. 

^li,  u  [LA  IV,  32:  \S^\  ^lj\   ^I^  iJJ^'.^.  ji^JJ^  '-x*Jî  c^îî 

^^  ^,^.:ji^\  ^yè  .iOt],  601;  818  n.  1;  1274  n.  3;  cf. 

ésJ^^.   Hébr.   m:,  akkad.  nâhu,  se  reposer,  Delitzsch,  Prol., 

p.  20;  HWB,  p.  453. 

^y,  faire  agenouiller  (le  chameau),  818  n.  1  [GLB^A,  p.  85; 

MMC,  p.  357];  arriver,  310,14. 

^*>o",  s'agenouiller,  818  n.  1. 

jvj'uo',   se   camper  Vun  en  face  de  l'autre,  1274  n.  3  [MMC, 

p.  533/4]. 

.à-i^i  endroit  où  s'agenouille  un  chameau;  la  place  où  se  fait 
o 

la  bataille;  au  figuré  la  bataille  même,  1274  n.  3  [GLB'^A, 
p.  85;  MMC,  pp.  54;  357;  534;  540].  Vulg.  manâh. 
ïJ>,,Xa,  bataille,  1274  n.  3. 

j>lj,  u,  dans  toute  l'Arabie  et  les  dialectes  haçlar  du  Levant, 
se  mouvoir,  osciller,  vaciller,  pendiller,  337  n.  2  ;  498,  2  ;  798  ; 
voyez  surtout  1281  s.,  ou  l'on  trouvera  plusieurs  exemples; 
variation  de  tj^^j,  704,  en  hébr.  m:. 
Ojj,   mouvoir  doucement,  1282, 
Oyo-  =  ol3,  1282. 


2833 

Ojj,  vent^  masc.  620,  mais  fém.  451,2  d'en  bas;  540;  616; 
621;  905  n.;  1282  [nowd,  fém.,  Rossi,  AS,  p.  244]. 
iAjy,  diminutif,  zéphyre,  1211. 


.Ij,  u,  luire,  briller  =  ir>:,  987.  —  Sur  ^l3,  u,  fuir,  voyez  ^li,  i. 
.y,  trans.  éclairer,  illuminer,  avec  ^,  eiiiem  vorleuchte?i, 
Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  110;  sur  la  locution  ^Uic  ^y.j  *i]!, 

voyez  ibid.  Aussi  intrans.,  ,.p,AAajt  . J  =  s^y  ^li?,  LA  VII, 
99,  8  ;  souvent  se  mettre  à  l'ombre,  surtout  pendant  la  plus 
forte  chaleur  de  la  journée;  comme  le  fait  observer  Nôldeke, 
ZDMG  LIX,  419,  dénominatif  de  b.ljj,  heure  de  la  lumière, 
heure  de  midi,  parce  que  l'ombre  est  le  plus  nécessaire, 
lorsque  la  lumière  est  le  plus  intense,  24,9;  682  s.;  1026; 
LLA,  p.  65.  Aussi  synonyme  de  ^o,  Stace,  p.  200;  Li^y 
j».Sl\>L*j,  nous  sommes  arrivés  chez  vous  à  Vaube,  1532  'j.  — 
11  y  a  encore  un  autre  sens,  crépir  de  chaux,  554,  1  ;  dans 
cette  signification,  .y  est  dénominatif  de  av,y.  chaux  [voir 
sur  ce  mot  Dozy  s.  v.]. 

.'ij,  non  seulement  feu,  mais  encore  charbon,  cendres  incan- 
descentes,  1046.   [On   lira   aussi  avec  plaisir  le  long  article 
dans  TATK,  p.  349]. 
^cjJ,  pi.    .y,  bohémien,  923  [fém.  naurîye,  Feghali,  Synt., 

p.  107,14  d'en  bas],  voyez  El  s.  v.  [et  Littmann,  ZAr, 
p.  32]  2). 

Vj^  ^Ji3,  1719  n.  1  [voir  LA  VII,  104,10  d'en  bas  et 
Dozy  s.  V.]. 


')  Sur  >LxP,  voir  ci-dessus,  p.  1595. 

2)  Sur   la   langue   des   Nawar,  voir  Father  Anastâs,  the  Carmélite, 
.lourn.  of  the  Gypsy  Lore  Soc.  N.  S.  VIII,  140  ss.;  266  ss.  [et  Littmann,  o.l.]. 


2834 

.|y,  nom.  gen.  ;  nom.  unit.  î>jy,  fleur,  Stumme,  GTA  §65 
nâûwâra;  diminutif  nwyvvùra,  Stumme,  o.  1.,  p.  74. 
D'après  Hartmann,  LLW,  p.  162,  17  d'en  bas,  nûwâra  est 
frange^  346  n.  3.  —  En  Dt  ^.y  a  pris  le  sens  (ïomhre  en 
général,  tandis  que  fay  ou  fâyeh  est  l'ombre  de  l'après- 
midi,  346;  682  s.;  715;  Hdr,  p.  728. 
5.|^>u  munwârah  =  b.y,  ombre,  24,10;  682. 

^j^\j,  u,  s'agite?',  brandiller  =  ù\j ,  91,22;  1283  s.,  où  il  y  a 

plusieurs  exemples;  Hdr,  p.  728;  ci-dessus,  p.  915  [saiotere 

la  testa  lier  dolore,  Rossi,  AS,  p.  205].  Aussi  class.,  1283; 

Naswân,   p.  106;   selon   Vollers,   ZA   IX,  198  =  hébr.   di:, 

s'enfuir. 

^yy,  agiter,  faire  balancer,  1283. 

j^'j,   u,   class.,  iwendre,  saisir,   M'AR,   p.  75, 5   d'en   bas: 

*-iJ     (C-J'i      5-J'     *^'     J'ï     iJojLO     'Jl     '_-w^     \-i^!     'iC**^'     O-^     (J^ 

[cf.  Beydâwî  1.1.];  beriihren,  1284;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  316; 
dans  le  Sud,  surtout  à  l'est  de  Datînah  secouer,  1284;  Ildr, 
p.  728. 

(jiy,  pendiller,   Ildr,    p.  728;    aussi  prendre,  saisir,  Snouck 

Hurgronje,  ZA  XXVI,  230,  9. 

(ji^x),  ràble,   bâton  muni  de  pointes  à  V extrémité,  606;  Hdr, 

p.  728. 

Sur  (jilj,  viser,  mirer,  dénominatif  de  ,^.,1^3,  voir  1284  2). 

')  Qor.  XXXIV,  51. 

[2)  Un   autre   dénominatif  du  inéiiie  mot  est  ry^^^    iM  S  0  S  V,  100 
II.  U;  voir  Belot  s.  v.] 


2835 


(jolj,  u,  se  mouvoir,  prendre  son  élan,  1285  s.;  synonyme 
de  ^\j,  l.  Sîdah  XIII,  279,  6:  s.zA^  ^y^_  ^î  ^Aib  Le  *3^  _^! 

(jo'wL^3     (^  {jJj^     O^^     o"^_5     c^l^'     ^J^      ^^^3      t!].:SXj     ^j;!      ijr^i^ÀJ     qÎj 

lX>[5  ijisUxs^  ;  s'enfuir,  comme  dans  la  lurah,  el-Qasîm,  1286. 
Combinaisons  étymologiques,  ibid.  —  ^oj.i  <  ,^v^  <  ^juii,  433. 

^l3,  u,  se  /ez;er,  cf.^>^,  798;  850  n.  ;  987;  voir  1281; 
Naswân,  p.  107:   ^Ju^  Jiï  L^^  .^3  !iî   L^  uP;"^'  j  o^^ 

£u,  u,  pendiller  (rameau),  1283  n.  1,  JoU--,  ^:>J,  LA  s.  v.  ; 
aussi  ^ii,  i,  cf.  ^-uj.  Selon  Moritz,  Zanzibar,  p.  96,  çLj,  u, 
est  nachsuchen,  verlangen. 

*    .  . 

oj,   u,  voyez  ci-dessus,  p.  1647  n.  —  En  Dt  sucer,  cf.   JLl. 

ioij,  charnelle,  mot  partout  compris,  mais  rarement  employé 
dans  le  Sud,  inusité  en  Dt,  530;  534;  561;  ci-dessus,  p. 
1385   sub  )uJ^  [cf.  GLB^\,  p.  85;   Cantineau,  Et.  II,  214 

nâga,  pi.  nyâg;  aussi  nûg,  Slût.  Sur  la  forme  (*ianâqat 
>'anâqat,  avec  l'article  al-'anâqat  >  annâqat> 
nâqat),  voyez  Vollers,  VS,  p.  90;  Brockelmann,  VGSS  I, 
248;  257]. 


[';  Qor.  XXXVIH,  2] 


2836 

J^Li,   présenter,   passer  =  ^*ji,    L  L  A,    p.   44    n.    2    [Goitein, 

Jem.  n°  1277]. 

J^'uu",  prendre,    recevoir,   60,  3  ;    Hdr,  p.  369,  2. 

jl£l,  recevoir,  Hdr,  p.  369,  2;  Arabica  V,  313.  —  Aussi  J^^xif 

ntâwel,  RO,  p.  394,3;  cf.  o.l.,  p.  213,2  d'en  bas. 

,ij,   voir  ci-dessus,  pp.  1530  et  1704,  dormir,  mais  aussi  se 

coucher,  Prov.  et  Dict.,  p.  449;  Snouck  Elurgronje,  M  S,  p.  45. 

-Ij  et  *li,  ci-dessus,  p.  1529,2  d'en  bas;  Snouck  Hurgronje 

1. 1.  auf  den  Boden  legen,  ausstrecken. 

j.3Uu',   inf.  tenâwilm,  oysipcc/iMoc;,  541. 

|.J,  sommeil,  Dt;  ci-dessus,  p.  2290,2. 

jjij,   pi.   j.Lo,   9,7;  ^^A^i,  1650,3;   LB'A,  p.  16,4,  dormant. 

^^,  se  proposer,  1366  =  LB'A,  p.  73,23. 
■ili,  intention,  LB'A,  p.  62,7;  direction,  comme  préposition 
vers,  Oyixi'  xo,  dans  la  direction  de  l'est,  1344;  aussi  iLo  ^j^, 
du  côté  de,  1216  n.  2. 

t^^  [aussi  class.],  fém.  iûj    cr?(,  mais  aussi  no?i  cuit  à  point, 
le   contraire   de  .c^li,    51,13;    56,11;    599;    1040;  dans  le 
'      Yémen  ^=J  [Rossi,  AS,  p.  202  ni'];  Carbou,  p.  182  Jj  léï 
avec  n  >  /. 

;Lo,  persan  =  ar.  ioA>,  820  n.  2. 


2837 


* 


^Li,  i,  être  haut,  ci-dessus,  p.  1647  n.  1. 

vlj,    pl-  v^S  dent  canine,  1156,  8;»  ci-dessus,  pp.  1647  n.  1 

et  1661  [Cantineau,  Et.  11,217  nâb,  pl.  nâbàt'),  nâbâh, 

nyâb,  nîbân,  nîbàh;  cf.  Marçais,  TAT,  p.  483]. 

w-yyL/î,  Kamel,  das  die  vi^o',  liât,  Dt,  Festgabe,  p.  29,  3  et  n.  4. 

* 

.L),  i,  s'enfuir,  se  sauver  [voir  GLB'A,  p.  86]. 

a^,  fuite,  1386  n.  1. 

-o,  ij-o,  joug,  315;   Hdr,   p.  729;   de  l'akkad.   nîru,   syr. 

]j.aJ5  Zimmern,  AFW,  p.  42. 
»-o,  tissu,  ci-dessus,  p.  1596  n.  3. 

-ÔLx,  ynétier  du  tisserand,  ci-dessus,  1.1. 

^j*yo,   ^J^^,    nom.    gen. ;    iCw-o,  iCwij,   nom.    unit.,  sable,  Hdr, 
pp.  609;  729. 

[jc^,  réveiller,  ci-dessus,  p.  1708. 
«-0,  voyez  ci-dessus,  p.  1655. 

dlj,  i,  voyez  ci-dessus,  p.  2818  n.  1  ;  aussi  en  thamoudéen, 
Praetorius,  ZDMG  LXVI,  785.  En  égypt.  njk,  coire,  copte 
ïioeiK,  adulter,  Ember,  OLZ,  1916,  col.  73. 


')  Comme  Sachau,  AVLM,  p.  20  n°  IV,  v.  2. 


2838 

dUlj,  eUlj,  coitus  amaniissimus,  1226;  Prov.  et  Dict.,  p.  7,  20 
[cf.  Cantineau,  Et.  11,205,3  d'en  bas  neyyâc]. 
iWx!,  vo5'ez  ci-dessus,  p.  257. 

y-o,    hanibhi,    1544    et    n.    2    [Rossi,    AS,   p.  195   hamUno 
(vezzeggiativo),   nînî,    pi.  nayânl,  f.  nîneh,  pi.  nlnivât]. 


^  >  hamzah,  I.  Sîdah  XIII,  274,  9  d'en  bas  ;  el-Fâ'iq  I,  19  en 
bas;   Vollers,   VS,   p.  96   [Brockelniann,  VGSS  1,48;  52]. 
Sur  la  différenciation  de  «  en  général,  voyez  Rûzicka,  KD, 
p.  221  ss.  et  Feghali,  K'A,  p.  14  ss. 
> .,,  ci-dessus,  p.  332  'j. 

>^,  I.  Sidah  XIII,  274,  4  d'en  bas. 

<  p  en  mehrî,  1360  n.  1. 

< ,_-.  en  mehrî,  ci-dessus,  p.  1883. 

[Sur  la  faiblesse  du  -5  et  sa  disposition  à  disparaître  com- 
plètement, voir  Cantineau,  Dt  1,69;  le  même,  Et.  1,42; 
II,  145].  Un  ><  à  la  fin  d'un  mot  se  distingue  difficilement 
du  hamzah,  565  ^).  D'une  manière  inverse  il  peut  par  exception 
être  prononcé  à  peu  près  comme  un  p,  Hartmann,  LLW, 
p.  195  n°  78.  Il  faut  aussi  remarquer  que  la  voyelle  du 
suffixe  s   est  souvent   conservée,   Festgabe,   p.  35  s.,   con- 


')  Il  est  souvent  difficile  de  distinguer  h  et  A,  voj'ez  172  n.  4,  441 
et  1526.  Cf.  Sacliau,  Reise  in  Syrien  und  Mesopotamien,  p.  321  n. 

\})  Voyez  cependant  Goifein,  Jem.,  p.  XIII;  cf.  aussi  Rossi,  A.S,  p.  5: 
,,Un  suono  -h  finale  si  sente  (e  si  trova  scritto  da  persone  che  non 
abbiano  studiato  inolto  l'arabo  letterario)  laddove  non  è  etimologica- 
mente  i-ichiesto;  es.  Inih  'egli'  per  hù,  hih  'essa'  per  M."] 


I 


2839 

trairement  à  la  règle  donnée  par  Wetzstein,  ZDMG  XXII, 
175,5,  p.  ex.  minhu,  31,11:  800;  waddûhu,  543,13; 
ilyâhu,  904,9;  hadnâhu,  1210,  d.  1. ').  D'ailleurs,  ce 
suffixe  est  rendu  différemment;  voyez  ci-dessus,  p.  1006 
let  GLB^A,  p.  86  2)]. 

Dans  le  dialecte  datînois,  le  ^  final  se  colle  parfois  à  la 
voyelle  initiale  du  mot  suivant,  voyez  340,  LLA,  p.  47  et 
€i-dessus,  p.  1274;  cf;  la  variante  yi.c  iCx-«o"  dans  le  Qorân 
LXXIV,  30  ;  Beydâwi  II,  369,  8  :  ^^v^î  ^,«f>-^  '/^  '^^^^^^^  ^f^ 
Os^t^  ^^  _j^  Ua5  o'^  Ji  ^^s'  Xi^ii.  Une  forme  analogue  est 
-ijtij  ^Ui,  Dussaud  et  Macler,  Rapport,  p.  727,  inscriptions 
arabes  n°  3,  à  propos  de  laquelle  Littmann,  ZA  XVII,  382 
n.  fait  remarquer  que  c'est  là  la  forme  régulière  en  arabe 
moderne,  comme  le  prouve  j^xI^j^Jt,  NAVP,  p.  71,  12  et  13. 
[Cf.  en  maltais  erbgha  tMjèm,  liâmes  tMjèm,  etc.  = 
^Lj  ^^1,   j.Lo-  ^w.43.,  Stumme,  GGA  1909,  p.  890]. 


[')  Dans  le  Yémen,  on  entend  presque  toujours  le  -/(  du  suffixe  de  la 
3"  personne  niasc.  sing.,  p.  ex.  kalboli,  Goitein,  Jem.,  p.  xiii]  et  dans  le 
dialecte  des  Béni  Cliougrân,  une  légère  aspiration  est  aussi  perceptible, 
p.  ex.  dàrèh,  sa  maison,  fi  h,  en  lui,  Bel,  Djâzya,  p.  82/3;  cf.  Prov.  et 
Dict.,  p.  449.  Sur  la  chute  du  s  et  sa  restitution  éventuelle,  due  à 
l'influence  de  la  langue  classique,  voyez  P'eghali,  K'^A,  p.  1.5  s. 

P)  A  ces  formes  variées  Cantineau,  Et.  I,  77  rattache  la  l'emarque 
suivante:  „Les  textes  de  Landberg  fourmillent  de  conti-adictions:  on 
y  trouve  lu^  'à  lui',  p.  1,,  à  côté  de  le^  p.  222;  "andeli  'chez  lui'  p.  2,5, 
à  côté  de  'anc/î«  p.  233,  etc.  Cela  prouve  que  son  informateur  paysan 
a  mélangé  des  formes  Hôrânaises  -o,  -o,  avec  de  véritables  formes 
*^anaze.  Il  ne  faut  pas  confondre  ces  hésitations  avec  l'alternance  -0'' /e^ 
qui  caractérise  le  parler  de  Paimyre:  j'ai  monti-é  dans  mon  livi-e,  p. 
84  et  113,  qu'elle  était  phonétique  et  reposait  sur  des  changements 
de  timbre  d'un  ancien  -«,  sous  l'influence  des  consonnes  précédentes." 
Voir  d'ailleurs  Cantineau,  0.  1.  I,  70;  II,  180:  le  même.  Une  alternance 
quantitative  dans  des  pronoms  suffixes  sémitiques  (BSLP  XXXVIII, 
148 — 164)  et  Le  pronom  suffixe  de  3»  personne  sing.  masc.  en  arabe 
class.  et  dans  les  parlers  arabes  modernes  (ibid.  XL,  89 — 97)]. 
Landbekg,   Glossaire   Datînois  178* 


2840 

Sur  la  perceptibilité  d'un  -li  très  faible  dans  la  désinence 
féminine  -ah  «.cit),  voyez  Vollers,  VS,  p.  157  ;  Brockelmann, 
VGSS  1,48  [Cantineau,  Et.  1,19;  11,132;  Goitein,  Jem., 
p.  XIII  et,  pour  L'Arabie  centrale,  Littmann,  OLZ  1928, 
col.  580]. 

Formation  de  diminutifs  par  l'annexion  de  la  désinence 
du  féminin,  606;  1456  n.  2;  ci-dessus,  p.  851;  el-Fâ'iq  I, 
229,12:    'iLjty*h  isjA^o^  sjuw  »-vjs^^  (5,*j<^j)   --ouai'  y^^  S^. 

*j<^vCiJî    (j^    &JL«Jtj'3    SlX^-CcJÎj    'iLé.^J^'^    ,J<^>xji    (^    3t^>*^'    rt:**^  ^H^^^i 

'i.x!asù^»,  iiàjJaJ'  ^^  j^-^^'^  'A^y'.  ;  Yàqût  III,  24  >s^'lw. 

Formation  des  verbes  ns  1389;  1567;  Fra.enkel,  MB,  p. 
13  et  ss. 

8  après  la  première  radicale,  épenthèse  ou  différenciation 
d'une  radicale  géminée,  975. 

s,  préfixe  futural,  818;  Hdr,  p.  729;  ci-dessus,  pp.  52  et 
332;  RO  §§  270;  427  [Cohen,  SV,  pp.  65  et  273]. 

LP,  particule  démonstrative,  Barth,  PB,  p.  72ss. ;  [Marçais, 
TÏA,  p.  64]  Bittner,  OLZ  1914,  col.  28;  en  Syrie  pro- 
noncée hei,  p.  ex.  heiliu,  fém.  heiha,  pi.  heihum,  hier 
ist  er,  sie;  hier  sincl  sie,  Haffner,  WZKM  XVIII,  183;  Prov. 
et   Dict,   p.  449;  cf.  Lôhr,  DJ  §201  ')•  —  ^^,  là!  prendi! 

')  Barth,  o.  1.,   p.  73   a   signalé  l'emploi  de  ^L^    ^'^  avec  le  sens  de 

da  fiif  da  =  nimm  und  gib  dafiïr,  Zug  um  Ziig,  oL^^    ^^^  dans  Boh. 

Le  texte  porte,  111,73,4  d'en  bas:  yJtiJî^)   ^'^^   ^^   ^l    ^j  y^^  fr^^ 

£L^3    e'l^   •^]    'û^   ^^[j   ^1^   ilg>^   slg>   ^   C^    -t^xi-^lj    [Houdas   et 

Marçais,  Traduction  11,39:  „Froment  contre  froment,  constitue  usure 
il  moins  que  chacun  ne  dise:  'Tiens!  Tiens!'  Orge  contre  orge, constitue 


2841 

Farina,  G  A,  p.  363;  en  'ôtêbî  d'après  Hess,  ZA  XXXI,  32 
hâk,  da  hast  du,  fém.  hâts,  pi.  hâkum,  fém.  hâtsin, 
„wenn  man  jemandem  etwas  in  die  Hand  gibt";  dùk,  fém. 
dûts,  etc.  „dagegen,  wenn  man  etwas  hinlegt  und  je- 
manden,  der  entfernt  ist,  auflbrdert,  es  zu  holen  oder  zu 
nehmen",  cf.  h  as  <  h  as,  fém.,  da  hast  du!  nimm!  RD  II, 
61.  —  Lp  ou  X  combiné  avec  une  consonne  subséquente, 
usité  comme  article,  286;  407;  412;  449;  Festgabe,  p.  26 
[voir  aussi  GLB'A,  p.  87]. 

'lP,  suffixe  de  la  3e  personne  fém.  sing.,  prononcé  -ah,  410; 
416  n.  3;  685  n.  2;  809;  ci-dessus,  p.  1127  n.  3')  [voir 
aussi  GLB'A,  p.  87  et  Cantineau,  Et.  1,77;  11,182]. 

Ce  suffixe  a  souvent  le  sens  de  neutre,  43,9;  60,7;  127, 
12;  140,14;  983;  1377;  1462,10;  1657,  d.  1.,  voyez  surtout 
1443;  cf.  Hçlr,  p.  473  n.  2;  Prov.  et  Dict.,  p.  449;  Kampff- 


'   -  r 
usure",  etc.];  cette  locution,  qui  levient  p.  74,  6  sous  la  forme    w*.^jwî 

^1    élg>^  sL^    ^]    LI,    w*iÀ-L,  correspond  à  v^JjL.  ÇJ>S.l\  ]yL.jJ  ^ 

é|^wvo    ê\j2.    "^ji  ibid.  1.10  et  J^    ^    wJ^ÀJL.    wv^JC',  1.7  d'en  bas; 

en-Nihâyah  IV,  236:    ^î  _^   ^Lp^    ^IS^   ^'    ^PÀiL>    ^PJJ!   !^-«:^^j■   ^ 

-ac^i    -jLP    <_-m-:^^    L13LP    ^^wyo^j    i'iP    L\:>i^X'    Jàb    «j-H^'i    »u\.«Jî 
ijSj!    L?>   iiLJy./îi   Ji-LXJ^    ijisy^^'    v_JtX=>    (JvC     ..^>CvJ)    L^jj    j^:^.    J-^L^ 

Cf.  Wright,  Ar.  Gramm.  1,296  [LA  XX,  373;  Lane  sub   [5.?]. 
[•)  Ibid.  bilfez  78,  1,5,13  n.] 


2842 

meyer,  M  G,  pp.  5  n.  2;  16,3;  38  n.  5;  LA  XX,  370,3; 
Reckendorf,  AS,  p.  393. 

o'^,  d07ine,  1564  [Rossi,  AS,  p.  203];  Brockelmann,  VGSS 
1,521. 

!ap,  celui-ci;  é^J>J>,  celui-là;  fém.  >5AP,  respectivement  ;i]LX^, 
^A^;  pi.  t^'A^,  9,  15;  %J^,  37.  11  ;  157,  10,  respectivement 
vi)*^'jj:,  12,  7,  etc.,  voyez  447  ;  Brockelmann,  VGSS  I,  318  ss. 
Formes  'omânaises,  302  n.  4  [RO  §15;  sur  le  'anazî,  voir 
GLB'A,  p.  89;  Cantineau,  Et.  I,  107J. 

Ij^,  ici  =  '^^  1366  n.  2;  MAP,  p.  426,  11.  —  .>^J' liàhànà', 
ici,  1636  n.;  Brockelmann,  VGSS  1,56;  241. 

^^^L?  [persan  ^^^^^  >  ^^V*^  par  analogie  avec  la  forme  JyiLî  0], 
mortier  en  cuivre,  1035;  Huber,  Journal,  p.  125.  Aussi 
^!>,  ^>,  ^.,^,  (\.,^  [e-M>^;  voir  Vollers,  ZDMG  L, 
627  ;  649],  Fleischer,  Kl.  Schriften  III,  77,  cf.  Socin,  Diw. 
GL,  p.  319. 


')  Cf.    Brockelmann,   VGSS    1,250    [Liawàliqi,    éd.   Sachau,   p.  151 


2)  MAI',  p.  130,8  d'en  bus. 
3;  Hess,  Der  Islam  IV,  319. 


2843 


*  «s 


w».:?,  u,  Ciller^   marcher  vite^  11,13;  1654;  se  réveiller,  aussi 

inchoatif,  se  mettre  à,  comme  ^J^J^  c>-^^,  elle  se  mit  à  me 
hlâmer,  el-Amàlî  I,  38,  d.  1.,  ou  tout  à  fait  redondant,  741  ; 
950  n.  3;  souffler  (vent),  395;  LB'A,  p.  76,  17;  Socin,  Diw. 
Gl.,  p.  316.  Cf.  ^--^,  ^^^  et  Ç^i>,  1268  n.  ;  1654;  ci-dessus^ 

p.  545.  Les  deux  verbes  ^  et  ijux>  ont  déjà  été  combinés 

dans  el-Gâsûs,  p.  27. 

iû3,    chant   de    marche,    voir    1653  s.    En    shaurî    habôt^ 

SAE  Aai,  141,11;  148,9;  habbôt,  154,1,4'). 

U^   [selon   le   Qàmûs  =  i'^,   atomes^   poussière    de    l'cm% 

en  Dt  =  isÛP,  un  court  espace  de  temps,  682  n.  2;  ci-dessus, 

p.  2152,  4.   —    w.IxP    hubèyyib,    liubiyyib,    hubîyib, 

diminutif,    682;    ^Q  wJx^  u^,    a    feic    days    ago,    Stace, 

p.  64  (Béd.). 

^^A^ ,  pique  pour  pousser  la  bête  en  labourant,  Hogarîeh  ^ 

/^- 

)     5  ï    )  )  û     ) 

wy.p,  ^j^^,  huppe,  Upupa  epops,  710  et  n.  ^).  Aussi  v^f^^, 

?  ù    5 

nom.  unit,  ^c*^^,  Arabica  V,  8  n.  2. 

^v»-?,  class.  frappjer;  >,j^>,  Feghali,  K  A,  p.  42. 


[')  Sur   soqotrî  'ôdin,  chanter,  ci-dessus,  p.  383,  voir  Leslau,  p.  299] 

2)  Quant  à  la  corrélation  supposée  entre  ce  mot  et  le    latin    upupa, 

on  lira  ce  que  dit  Walde,  LEW,  p.  859  à  propos  de  deux  étymologies 

différentes:  „Beides  iiberflûssig,  da  es  sich  um  verschiedene  Nachahmung 

des  Vogellautes  handelt". 


2844 

.^,  faire  enfler  (un  membre),  el-Amâlî  I,  271,  10. 

„lI^,  étourdi,  492,  4  d'en  bas. 

„'l4>«,  pilon  à  café,  Belot;  Berggren,  Guide  franç.-ar.,  p.  631  ; 

Kaffeestosser,  MAP,  p.  139;  cf.  Socin,  Diw.  Gl.  s. v.,  qui  le 
rend  par  hôlzerner  Kaffeemôrser,  mais  cite  le  sens  de  pilon, 
voir  aussi  Hess,  Der  Islam  IV,  319  n.  6. 

wW>Jw^,  76,  n.  ]  :  Paiziôka,  KD,  p.  77. 

Àa^,  être  véloce,  agile  =  ^j^,  I.  Sîdah  III,  105,5  d'en  bas; 

XIV,  28,  9;  el-Amâlî  1,271,4  d'en  bas:  ^  J^u:^'  :^UJtj 

.ctyl":^!  J,  o\^>!   b!  ^M^b   i_jÀp!   :J.flj_5   'j^^^^Ij  jwVxj! 

jy^,  nom  d'un  démon,  1569  [selon  LA  VII,  108,4  }^jf^\; 
ibid.,   1.  11  d'en  bas:  'lP^^.    \^^^  ^   JP'   Iv^t  ^^§'3  y^^ii]. 

(^-^,  u,  faij'e  vite  qch,  marcher  vite,  avec  J^,  attaquer, 
1264;  1268  n.,  où  il  y  a  plusieurs  exemples;  Wetzstein, 
ZDMG  XXII,  115  [GLB'A,  p.   15].  V~^,  1654. 

/Jt,  interjection,  vite!  =  ^]^ï^  1268  et  n. 


o' 


0-3 


;ji^,  i,  aussi  class.  ;  en  Dt  prendre  avec  les  deux  mains, 
ramasser,  791;  to  hold,  Jayakar,  BBRAS,  p.  264;  reissen, 
Rôssler,  M  SOS  1,79,2;  zerstossen  (<.isAp),  Meissner, 
NAGI,  p.  145;  cf.  j^  et  j^*^.  Sur  d'autres  thèmes 
congénères,  voyez  565  et  Brockelmann,  VGSS  1,521. 


2845 

ij^^l^i   zerstossen,  Meissner  1.1.;  Reis  ausliûlsen^  Socin,  Diw. 
Gl.,    p.   317  ;    égratignei\   Dozy  ;   Socin-Stumme,   Houw.,   p. 
28,  23  et  n. 
^ioL^',  mit  den  ZciJtnen  packen^  RO,  p.  291,9. 

0_  5  5 

<ji^.^,  pi.  J^yJ'i  vil,  méprisable,  ci-dessus,  p.  562. 

^^^'^^,  heaucoup,  many,  much,  Jayakar,  BBRAS,  pp.  266;  267. 

'»J^,  jointée,  les  deux  mains  pleines,  surtout  en  ramassant 
du  blé,  Dt;  handful,  Stace,  p.  78;  Rôssler,  M  SOS  III,  29,  6  = 
iui-£j>,  ci-dessus,  p.  445. 
(jiiLx^^,    mortier  en   bois  pour   piler  le  café  torréfié,  Huber, 

Journal,  p.  125  ;  BB,  p.  36  [a  large  icooden  mortar  for  crushing 
grain,  with  a  wooden  pestle,  M  M  C,  p.  69.  Chez  Bouch., 
p.  92,  nous  lisons:  „Ce  mortier  grossier,  servant  à  écraser 
le  grain,  est  creusé  dans  un  tronc  de  'etel',  par  un  menuisier 
sédentaire,  auquel  les  nomades  l'achètent.  On  n'a,  ordinaire- 
ment, pas  de  pilon  et  l'on  se  sert  d'un  des  poteaux  de  la 
tente"!.  Selon  Hess,  Der  Islam  IV,  319  Hohmorser  zum  Ent- 
hùlsen  des  "irâqischen  Reises  und  Zerstampfen  von  Heu- 
schrecken,  cf.  ibid.  n.  6;  d'après  Jayakar,  OD,  p.  661  uù-L*^ 
signifie  tongs. 

^y^,  amplification  de  V~^^,  1268  n.;  1654;  peut-être  de 

(joL,  s'empresser,  j^'^'^^'^^'^^^'^'-:  selon  Brockelmann,  VGSS  I, 
521;  I.  Sîdah  III,  106,  10  d'en  bas:  0<i^  JoJ^l  ^3Jù\  l>4^' 

c  0  -  -, 

•  ■     .■.  •  t 

JojS',  descendre,  tomber,  1711,2  d'en  bas;  avec  régime  direct 
se  rendi'e  à,  812,14;  avec  J^  besuchen,  MAP,  p.  193,8 
d'en  bas. 


2846 

Jal^,    abicàrts,    RO,    p.    195,7    d'en    bas,   cf.   isj^  =  i2jiJ>„ 
adv.  bas]  JajwP  ^^,  vers  le  bas,  en  bas,  Hdr,  p.  729. 
Ja^Xo,  lieu  où  Von  descend,  1711,  2  d'en  bas. 
_b.xj^  m  oh  bat,  Abstieg,  RO,  p.  373,6. 

J^,  perdre  son  fils  (mère)'),  voir  ci-dessus,  p.  8;  aussi 
être  sot,  niais,  même  toqité,  Hdr,  p.  108;  Dozy  s. v.  [TA 
VIII,  162,  d.  1.:  ^c:sa£"^!j  „l\^'  ^_pjtx>  j.  \.«!  ajJ-^p  ^-^j^jc^j  lXï^ 


5  _i,  _     ,     t  C 


w).:>  -x-v.^^  ^-J^-J^j  ,»Xw<j'  ■î^y'-^  *'!y^  V.';  S-U-*^'  ^3  x-Jx'  Le  ^_f^*J 
.-j  iLi.L:>  *'  o>jA>  ^>Lxi3  j.xjk4^'3  J^.««j'  LXJiàJ  ^l-^■^'  j''-*-'-^.  ^^3 
\J-.«5    iiJjO_5    AJJ^    eV.JLiLE.    o^Aiisî    J'ï   xJl^    (^c^-JuP'   ^i^^^'J^i    i^-J'^;*^ 

^^,  donner <C^*,  1516  n.  3;  Stace,  p.  71  L^  [Rossi, 
App.,  p.  242].  L'impératif  est  ^3;  aussi  Glaser,  PM 
1886,  p.  7. 

jy^,  s'enfuir,  "anazî,  ni7  =  LB^A,  p.  59,6. 

_À-cp,  i,  avec  •^^  implorer  V intervention  de  qn,  Dt;  aussi 
dans  la  lurah:  ^   ^juJ-   y   est   (cj,  ^  ^Lo,   appeler,  p.  ex. 


')  De  là  bn,  .4te/  selon  Torczyner,  WZKM  XXVI1I,465. 
2)  Var.    o^^l,  LA  XIV,  210,  2  d'en  bas. 


2847 

Tabarî   1,1226,14;    1371,10;    1376,4').    Sur   ce  verbe,  qui 
signifie   proprement   roucouler   (pigeon),  rendre  im  son  aigu 
(arc),  etc.,  voyez  Jacob,  Schanf.  1,92;  11,4;  Ahlwardt,  Clialef 
elahmar's  Qasside,  p.  105. 
oûlP,  voix  mystérieuse  qu! on  entend  sans  rien  voir,  „verirrter 

Laut  ominôsen  Inhaltes",  Wellhausen,  Reste,  p.  154  n.  4; 
„voix  qu'on  entend  sans  savoir  d'oîi  elle  vient",  Beaussier, 
p.  702  et  Marçais,  RM  TA,  p.  495  ;  cf.  Goldziher,  Abhandl. 
I,  212  ;  Nôldeke,  Z  D  M  G  LXIV,  443  ;  le  même,  Z  A  XXXI,  25 
[Feghali,  Synt.,  p.  306,9  d'en  bas:  hâtçfhatçf^antùn 
hebb  mn-el-mnam,  une  voix  me  cria:  Antomi^  réveille-toi], 
Diw.  Hod.,  éd.  Wellhausen  n°  254  v.  17:  ^|^t  ^'Jùl^'J,' 
les  voix  mystérieuses  gémissantes. 
^juyii,  murmurant,  1595;  pi.  oijLcj?,  clameurs,  ci-dessus,  p.  347. 

o'Ji3,  schwacher,  aber  anJialtencler  Regen,  Socin,  Diw.  Gl., 
p.  317. 

Jj^,  faire  des  ondées  (ciel)  =  ,^yc?,  ]763;  I.  Sîdah  XIII, 
281,  12:  '^'l:^  ^5  "l^'u^l)'  J^5  LjtXiJ"  ^^J  c>J^j  ^U^-^'  c>^Ii? 
jii^!  3^  _>-^3  i^^  cr^'  ^^  ^-  ^^^'  }JiJ>  =  j^^Xij  se  dit 
d'une  pluie  fine. 

')  Cf.  Schwally,  BKL,  p.  43,3  d'en  bas  sur  une   héroïne  arabe   qui 
s'est  distinguée  dans  la  guerre  contre  les  Italiens:  »i)'y'b5tj   Vj*^'  ^-•■^' 

-  -  -  .'  <^  ' 

iLiiiî  !ÀP  ^î  iL^'u^  ^j^   ;i,    L«    *4XjL:>[5    L^JouLb^^i    L^Lsi^    Jj:    ^-^y^ 

.^J.    -sÀP    JlL^Î    KU>    j, 


2848 


^  =  ^,  1763. 

^-J>,  i,  dans  toute  l'Arabie,  la  Syrie  et  l'Egypte  s'enfuir, 
hommes  et  bêtes;  émigrer.  En  Syrie  et  en  Egypte  s'en  aller 
sans  qu'on  sache  oi^i  l'on  est  allé;  disparaître,  1385;  895; 
1381;  1384.  Un  autre  sens  est  celui  de  démolir,  détruire, 
trans.,  1387.  Aussi  onomatopée,  crépiter]  <  J,  ci-dessus, 
p.  1592  n.  2.  V~^,  1567;  d'après  Vollers,  ZDMG  LVIII, 

232  ^<  .^^. 

.i^:.:^',  class.,  agir  à  sa  tête,  1386. 

^,  fuite  =  -^^,  1386  n.  1  [MMC,  p.  537]. 

,iN:>ljï,  disparu,  Syr.,  1385,  voyez  aussi  Prov.  et  Dict.,  p.  450. 

^^sx^,  inf.,  1386  =  LB'A,  p.  57,26. 

éC^-^,  383,  voyez  LA  111,208,5  d'en  bas. 

Ls^^^j^c?,  class.,  être  calme,  1726. 

Ajsh^,  dormir,  1650  n.  2,  mais  aussi  veiller,  1727,  voir  Add., 

p.  31/2;  Nôldeke,  NBSSW,  p.  86/7. 

Oj^Jt,  cdtaque  après  minuit,  mais  avant  l'aube,  1650. 

y5^,   abandonner,    hrach   liegen   lassen^),   Stace,   p.  1;  RO, 

^)  j?^5  ^ t:^^ ,  séparation,  »'M/3/î<re;  synonymes:  o' 3,  i^rSj  J^oV-o  ; 

quelquefois  j.^^  combiné  avec  iA*.3,  OjAa^,  Sachau,  AVLIM,  p.  83,13 
d'en  bas. 


2849 

p.  157,4  d'en  bas;  peut-être  de  ^b>,  s'écarter  du  chemin^ 
Brockelmann,  VGSS  I,  521.  Aussi  fesseln,  MAP,  p.  442,  15 
d'en  bas;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  317=  ,i^  dans  le  Sud,  441 
et   n.  3;   cf.   Haffner,  AL,  p.  109,  13:_^3  é^  ^:^]   jUb^ 

outre,  ce  verbe  peut  signifier  parler  haut,  1225,  cf.  445  '), 
1526  et  _j=>,  ci-dessus,  p.  302  et  aussi  être  pur,  sans  7né lange, 
1 228  [cf.  sur  les  sens  différents  Nôldeke,  N  B  S  S  W,  p.  72  n.  5]. 
<^,  lier  les  pieds  de  devant  d'un  chameau,  Dt,  441  ;  aussi 
vayiner  (le  blé>  =  23,  1228. 

y>l-?,  éniigrer,  1385;  abandonner,  iJiA.=>  j>'^,  he  abandoned 
his  wife,  Stace,  p.  1. 
-5^,  SAE  IX,  8,  4   yôm  liijr,  eines  Mittags;  ibid.,  p.  9,2 

yôm  al-héjer,  traduit  à  tort  par  eines  Tages  [^^  a  déjà 
dans  la  lurah  le  sens  de  midday  when  the  beat  is  véhé- 
ment, Lanej. 

iiys^,  hégire,  Juynboll,  Handbuch  des  islam.  Gesetzes,  p.  5 
n.  1;   dans   le   sens  de  iL^j-=>,  Glaser,  Mitth.,  p.  28:  „^^-^ 

bedeutet  einen  sacrosanten  Ort  (Heiligengrabj  oder  auch  das 
Gelehrten-  und  Sâdadorf  im  Stammesgebiete.  Auch  der  Sûk 
d.  h.  der  Versammlungsort  der  Kabîlen,  an  welchem  sie 
allwôchentlich  an  einem  bestimmten  Tage  ihre  Einkâufe  be- 
sorgen  und  die  Mittheilungen  ihrer  ""Okkâl  entgegennehmen, 
heisst  Hidjre.  'Stadt'  hingegen  heisst  sehr  hàufig  ^<ci^,  wie 
auch  der  stândige  Wohnsitz  des  Scheikh  heisst  {.^^  odor 


')  27,21   et  80,  d.l.   ,^,  non  pas   .:s^,  voir  ci-dessus,  p.  358,1. 


^  • 


2850 

^oi,  pi.  q'j^,    village  ruinée  441;  Arabica  A^,  318;  Dorf^ 

Glaser  1.1.  [Conti  Rossini,  Chrest.,  p.  131:  ,,-i;n  (07C,  ^i;  Hamd. 

Gaz.  86.3    .>^:>  iCiL  iùjLi'    .^snjjî;  nunc  in  vem.   .^J^  ruinae 

urhis  antiquae^  contra  'i^j>  ruinae  récentes)  subst.  tirbs,  civitas, 

regio";    Rossi,   AS,   p.    245   hi gv eh .,    villaggio   o   quartiere 

abitato  cla  sàyyicl].  Cf.  Hartmann,  ZA  X,  307. 

^'uP,  tambour  oblong,  1225;  Arabica  111,34;  HB,  p.  92.  — 

Aussi  blé  pur,  1228. 

5,:>j;,  pi.   ^1^,   /ie?(re  f/?^  jo?(?*  la  lolus  chaude;  r>)^'  oy, 

la  fraicheur  des  heures  du   nridi^  ci-dessus,' pp.  1404  n.  2 
et  1482  n. 
'ljs^,  corde  avec  laquelle  sont  liés  les  pieds  de  devant  d'un 

chameau,  441;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  317;  Littmann,  THI,  p.  99. 

,a:^p,  jjur  de  tout  mélange,   1228. 

5.*.;^,  heure  de  midi,  Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  228,  7; 

RD  11,61  [Class.  j^<$\^  et  5^.-^^]. 

r=>^^,  qui  voyage,  Carbou,  p.  60.  —  ;^.>Lp,  élève- faqili,  ibid. 


(j**' 


^J*.:s^,  i,  u,  classiquement  se  présenter  à  V esprit  \  en  Hdr 
,j*s:$T^,  sentir,  comme  impression  de  l'âme,  empfinden,  tandis 

qu'en  ^Omân  c'est  aussi  physiquement,  1383;  1566  s.;  Hdr, 
p.  730;  RO,  pp.  136,6;  146,3;  148,7;  153,14;  274,10; 
276,6;  RD  11,61.  [Selon  Brockelmann,  VGSS  1,521  peut- 
être  de  ^_J^,  chercher  avec  soin,  fouiller] 

(j.*J^  =  ^,  hagsi  innu  yisfog  'dilQyïidi,  f espère  qu'il 
aura  pitié  de  nous,  1566  =  LB^A,  p.  58,  24;  'al  hegs,  nach 
dem  Gefilhle,  1566;  RO,  p.  847,6. 


2851 

iwM^jST^,   idée\  iUJ'jti!  iww.^\^î  iiV.*5  o.A.^jû,  faims   une  haute 

idée  de  toi,  ^anazî,  1566. 

u^v^U?»,  veine  poétique,  itispiration  du  poète,  125,6;  520,8; 
992',  6  d'en  bas;  1383;  1481;  1506  et  n.  3;  1564  et  ss.; 
1679;  Hdr,  p.  730;  Festgabe,  p.  90;  Socin,  Diw.  GL,  p.  317. 
^>kp,  1566. 

y^'i_>^,  pi.  ^..„j^\j^,  1383;  schwere  Gedankeyi,  die  sich  Einer 
macht,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  317.  Chez  les  Bédouins  de  S3Tie, 
on  trouve  aussi  la  forme  (_-vy>u?. 
^_w>:>^,  désirer,  1383  n.  1. 

,«j^,  se  cahner,  être  calme,  1311  n.  3;  1726  s.;  RO,  p.  402 

n°60;  dans  la  lurah  %^^,  dormir,  ci-dessus,  p.  1982  en  bas. 
Sur  l'étymologie  de  5.5^^,  voir  1727. 

jt.^,  faire  taire,  apaiser,  dompter,  166, 14;  1311,  2  =  LB^A, 

p.  61,9;  1726. 

«^'^,  tranquille,  silencieux,  1311  n.  3. 

^^:sn^  et  j^jljcs^,  repos,  trancpiillité,  silence,  1311  n.  3. 

»_j  Jw:^,  chanter  des  chants  de  marche,  1388;  1569;  1655; 
peut-être  variation  consonan tique  de  }^,  sautiller  à  petits 
pas,  1655;  sur  le  sens  primitif,  voyez  ibid.  'j 

v_j  ijw^i^"  =  J^'^^ ,  1655  s. 

^^,    pi.    j^^!>>,    chcmt   de   marche,    544;    1569;    1654  s. 

D'autres   mots   synonymes   sont   iJi-soP,   pi.   o^iL:^,    1654; 


')  1^^^    a    aussi    un    autre    sens    tout    h,    fait    différent,    à    savoir 
sommeiller,  qui  ne  peut  avoir  de  rapport  avec  i}-^,  1727. 


2852 

J^j^vpî,  pi.  J^L^  148  n,;  156  n.;  1654  s.;  'iL,sf\^,    pi. 

J-o>L^  ou  o^L:^,  146;  148;  166;  1654. 

Jo>j!p,  nom  d'un  démon,  1569;  1655;  LA  XIV,  214, 6: 

\j  jJLc  ^  t^-^'  oir!-3j!  Js.>^j'  et  1.  6  d'en  bas:  JyJA-l  ^^y^^», 

oir^'  y^  j^j  f^jJ!  j--ii^'  uh1>^-^'  V^'  J^i^'^  oiUl 

Il   se   peut,   cependant,   que  J.:>>^  dérive  de  jo-»,  voyez 
Jacob,  Schanf.  I,  90. 

*.5^,  intransitif  avec  (J^:,  tomber  sur,  se  précipiter  sur, 
attaquer,  1387;  Hdr,  p.  730;  RO,  pp.  114,  5  d'en  bas;  302,6; 
RÇ  11,61;  Jahn,  M  S,  p.  186;  Bittner,  M  S  11,7;  transitif 
démolir,  1387  et  n.  2:  c>^!  cj^^-snj?;,  e^/e  abattit  la  tente, 
^LB'^A,  p.  6,4;  ^^j.:?^^  o^  ou  ,.3^^,  Negd,  aussi  class. 
LA,  qui  est  toujours  le  plus  exact  d'après  le  Sihâh  et  le 
plus  complet,  dit  XYI,  82,  4  :  mSJ>  U:^  ^-^^F^.  o-*>J'  -^^ 
iù'iA^xl  i^î  wwilw  0'%.«jcajli  wllL)!  oJL=>  1^:^x1  c>yo»i,  en  se  servant 
des  deux  mots  employés  par  les  Bédouins.  Ce  verbe  se 
rencontre  souvent  chez  les  anciens  poètes  arabes.  ''Alqamah 
b.  =Abdah  a  dit,  Ahlwardt,  Div.,  p.  112  n°  XIII  v.  27,  où 
^'û^  =  ^.yi  selon  LA  1.1.: 

[U'we  autruche  dont  les  ailes  et  la  poitrine  ressemblent 
A  une  tente  abattue  et  exposée  au  vent] 


2853 

Et  le  synonyme  ^j>-\w  se  trouve  dans  v.  36  de  la  même 
qasîdah  : 

[Chaque  tetite,  quelque  longtemps  qu'elle  ait  existé 
Su?'  ses  colonties,  sera  nécessairement  abattue] 
La   racine  est  .^îJ^,  1387;  cf.  f.-j^  et  j*^o.  Réflexions  éty- 
mologiques,   1387   (selon  Brockelmann,  VGSS  1,225,  ,*j5^ 
viendrait  du  pers.  dJj^jJ'). 

f.^f^i  loslassen,  RO,  p.  422  n°  IX  n.  1. 

'!Ltj$\^  hadjema,  tout-à-coup^  subitement^  Carbon,  p.  215. 

j._kjsap,  attaque  avant  minuit^  1650;  cf.  ->j.:saP. 

^^;^-:^,   chameau  pour   monter^   dans  le  Negd  synonyme  de 

(jyj  et  de   iu^,   mais   absolument   inconnu   dans  le   Sud, 

532  n.  ;  cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  317.  —  ur^i  o^~^'  ^^^^ 
une  citation  d'en-Nâbirah  (XXIV,  20),  1669. 

L^^,  u,  se  moquer  de  qn,  avec  ace,  ci-dessus,  p.  1366.  Sur 

ce  verbe,  voyez  surtout  ci-dessus,  p.  1748. 

j^^'l^,  écrire  des  satires  l'un  contre  l'autre.  De  là  aL:>L^'0,  166. 

V  lt^H^S  chanter  des  chants  de  marche  ==  ^  d-^^,  1656. 
iLs^,  peut-être  originairement  ce  qu'on  chantait  en  marchant, 
voyez  16.56;  Buchstabierung ,  RO,  p.  33,12  d'en  bas. 

^^jr^^A,    pl.    j^cr^L^  =  J^:S^,    156   U.  ;    1655   s. 

lA^ '),    avec    -i^,    se  précipiter  sur,   attaquer,  82,7;  337  s.; 


')  La  forme  hadd,  anfallen,  MJM,  p.  17  est  erronée.  Elle  se  trouve 
Arabica  HT,  75  n.,  mais  elle  a  déjà  été  corrigée  Arabica  V,313. 


2854 

365;  12t)4;  RI)  11,62;  avec  ^,  se  lever  =  ^y,  Jj,  338,  cf. 
Vollers,  Z  A  XXII,  228  ;  sans  préposition  se  poser  (oiseau), 
en  renfermant  l'idée  de  s'abattre  sur,  chez  les  Bédouins  de 
Syrie,  339;  avec  régime  direct  saillir^  ^^^^^  J^Az^x^  j^S 
le  bouc  saillira  la  chèvre,  338;  RO,  p.  331,  7  d'en  bas;  aussi 
ouvrir,  ci^'  ^5  (^P^^i'  ^^<^  door.  dans  le  Nord  de  'Oman, 
338;  Jayakar,  BBRAS,  p.  267;  enfin  démolir,  p.  ex. 
c^yyJî  lÂP,  abattre  la  tente,  non  seulement  dans  le  Nord, 
comme  LB'A,  p.  73,13,  oi^i  haddom  seul  (sans  o^O 
est  ils  abattirent  les  tentes,  mais  encore  dans  le  Sud,  92,  11; 
387;    559;    1118;    Carbou,   p.  183 'j;  I.  Sîdah  YI,  9,  3  :  J^' 

li-li"  ^giS.   J^_5  y«":^)   J>^^    '^    ^^-^J    "i^    .j*^)»,    uXjwVccJi    *Af]i 

J»x:>  *^^'j  ^'  — 2ji.>  -bfcjtw  j^  >jt*.wo'  AjA^  o^  s>a.£-<'».  Dans 

le  Nord,  lÂ^  est  aussi  synonyme  de  yXP,  blatérer  (chameau), 

339;  en  "Oman,  ce  verbe  est  menacer,  Rôssler,  M  SOS  IIl, 

26,3.   —   Cf.   .uXP,  *AP,   OsJ-JsJ-,  comme  *o,  y«o,   ^wV«o;   j.i, 

^o,   *J^i;  Z-.,    «<;,   *;.<;,   1340;    1387    n.  1.   Yovez  aussi  el- 

ôâsûs,  p.  27,12  d'en  bas  et  ci-dessus,  p.  788  sub  yio. 

oÂii",   menacer,    163,13;   Stace,   p.  172.  Dans  la  lurah  o^Ait 

et  oAij,  menacer,  Lane. 

ol^",  se  /azre   Vim  à   l'cmtre  une  attaqiie,  7,18;  10,4;  337; 

RD  11,62. 

Â^!,  s'écrouler,  339;  Sachau,  AVLM,  p.  50  n°  XV  v.  1—2: 


')  Marçais,  lettre  du  30  janvier  1909:  „*AP  aussi  tei-me  technique 
pour  abattre  la  tente  en  Oranie  et  dans  le  Tell  algéiois;  synonyme 
^O^;  aussi  assaillir  quelqu'un  à  l'improviste  (cf.  la  chanson  des  bergers 
de  Saïda  apud  Ulâd  Brâhîm,  p.  181);  aussi  menacer;  chez  les  citadins, 
démolir  (un  mur)"  [voir  le  même,  TTA,  p.  68]. 


2855 

^v^t   „y   (^L^  Lo  ^^flc  ^^>  '-V^'j 
Jâ  zêne  firgâka  "esgànî  merâr  el'omr 
Wanhedde  hêlî  ''agib  ma  gâne  burg  eromr, 
0  schôner  Freuncl^  die  Trennung  von  dir  liât  midi  mit 

Lebensuberdniss  erfûllt-, 
Meijie  Gestalt  ist  gebroclien^  icdhrend  sie  voi'lier  ein  Turm 

von  Lebenskraft  war. 
»Â?,    attaque,    337;    339;   Stace,   p.    13;   MAP,   p.   443,12 
[MMC,  p.  251]. 
iAjAP,  éclio,  RO,  p.  99,  14  d'en  bas. 

34^,  attaque,  337. 


^^ 


_AP,  marche}'  d'un  pas  tremblant,  l.  Sîdah  111,101,8. 
JjLp,  nom  d'un  puits  à  Teymâ,  608  et  n.  ;  1710  et  n.  2. 
„3^,  litière,  862,3  d'en  bas;  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  37. 


*^ô<st> 


.A^,  i,  roucoîder,  synonyme  de  JA^  selon  LA,  cité  1774, 
et  I.  Sîdah,  XIII,  278,  12:  jÂij  bL.AJ  JaJLj  jlui^Jf  JÂi 
(_jAP  ,v->4j,  comme  |^yc?  est  synonyme  de  Jjcp,  v.  h.  v.  En 
outre,  .u\P  désigne  plusieurs  sons  différents,  comme  le 
blatèrement  du  chameau  (=  ap),  339;  356;  883;  1601;  RO, 
p.  305,4;  le  grondement  (cf.  ,A^)  ou  l'aboiement  du  chien, 
1381  n.;  Meissner,  M  SOS  VI,  86  n.  8  ou  le  murmure  de 
la  mer,  comme  dans  le  vers  suivant,  "Agg.,  p.  30  [Ahlwardt, 
Saraml.  II,  Ia]  : 

Landberg,   Glossaire  Datîiiois  179 


2856 

[Comme  le  chameau  de  la  mer  quand  il  s'enfouit  Jiardiment 
Dans  les  sommets  de  l'onde  quand  l'onde  murmure]. 

Ce  verbe  a  aussi  pris  le  sens  de  parler,,  881  [Goitein, 
JG,  p.  171;  Rossi,  AS,  p.  225];  Stumme,  G  T  A,  p.  11 
h  ë  d  é  r,  plaudern  ^)  ;  p.  éô  h  â  d  r  a,  Unterhaltung  ■*)  [cf.  h  i  d  â  r, 
Rede,,  Goitein,  JG,  p.  173  en  bas;  Jem.  nos  no,  904, 
1292  et  1293;  Rossi,  AS,  p.  199  chiacchiera]. 

Sacliau,  AVLM,  p.  49  n°  XII  v.  4—5: 

.lX^jî  i.>i^JLc  e^L^j  L«    .-^   aXxxj   Lo 

Gôtyr  lirab'alî   waMllâ  râha  demmak  hedr^) 
Ma   t  a  '  t  e  1  i  m  n  a  h  n  e  ma  j  i  s  1  u  k  ^  a  1  è  n  a  - 1  h  e  d  r, 
GeJt  zu  deinem  Stamm,,  sonst  kônnte  dein  Bhtt  vergossen 

iverden  ungeràcht. 
Du  tceisst  hier  nicht  Bescheid.  Das  Geschwâtz  ivagt  sich  nicht 

an  uns  heran. 

jO^  [blatérer  (chameau),  Belot],  gronder,,  700. 

b.J^,  bruit  confus  de  voix  =Jjsj>,  905  n.;  Stace,  p.  67  s.t\P, 

foolish  talk. 


')  Selon   le   commentaire   un   poisson  long  d'environ  trente  coudées. 

3i 


[2)  LA  V,263,8:  [jo^^^^     !^->;>î    ^^    f»~>j^L>   ^^:>    ^oL=>    bt    4>^_5 


3)  Cf.  ibid.,  p.  182. 

■*)  Marçais,  TTA,  p.  68:  JiMûr^  etc.;  noms  d'action  hadrân,  hâdmh 
'parler;  bavarder';  il  est  naturel  de  songer  à  class.  jiÂ^;  mais  dans 
tout  le  Maghreb,  semble-t-il,  le  mot  a  d  et  non  5". 

5)  Comme  on  le  sait,  .^A?»  a  aussi  la  signification  de  couler  sans  être 
vengé  (sang)  ou  verser  impunément  (le  sang).  [Dans  ce  sens  peut-être 

de   ,>->,  couler  en  abondance,  Brockelmann,  VGSS  1,521]. 


2857 

yo\i,  Briillen,  RO,  p.  305,4  [hdîr  el-bahr,  le  bruit  de  la 
mer,  Feghali,  PD  n°  490]. 

.'jk^,  tilchtig,  schnell,  RO  §91;  pp.  117,  6  d'en  bas;  312,10 
d'en  bas;  375,8;  Stace,  p.  166  ^UP,  strong.  —  Dimin. y.Jo^P 
hwëdyr,  eticas  tilchtig,  RO  §46. 

^_^,L.v?,  flilstern,  Barsîsâ,  p.  27. 

o-AP  [dans  la  lurah  venù\  entrer,  se  présenter  à  l'esprit  de  qn^ 
voyez  les  dictionnaires],  dans  le  Nord  et  en  Afrique  surgir 
tout  d'un  coup,  s'élever,  1595;  cf.  Brockelmann,  VGSS  I, 
521  en  bas;  Stumme,  TTBL  v.  262: 

^annekrîfe  sTl  elmâ  hedaf, 

tjber  Nekrif^)  brauste  der  Wasserstrom. 

^_jA^)    [avec   Jsc,   dominer,   être   au  dessus   de]  avec    ^\  se 

réfugier  vers,  p.  ex.  Geyer,  Der  Islam  VII,  116,  4  d'en  bas. 

>_îv.yit,  1595;  Stumme,  o.l.v.  286: 

Mnsl  tulle  l.iatta  inhedef, 
Nicht  allzuhoch,  dass  er  ilber  Ailes  icegragte. 

sjuiA^,  voyez  1595. 

v_jc\^î,  bossu,  1595;  Stace,  p.  84. 

^O.S'  [i  =  .A^,  TA  VII,  193],  1340. 


')  Nom  de  lieu,  voir  Stumme  1.1. 


2858 

JA^,  1774;  ci-dessus,  p.  2855  sub  ^l\>. 

*A^,  démolir,  1118,  d.l. ;  vernicliten^  tôten^  demolieren^  RD 
11,62;  voj'ez  I.  Sîdah,  w^j^jcJ!^  j.A^i!,  A^I,  8. 

De  K"J^,  1340;  1387  n.  1;  ci-dessus,  p.  789;  cf.  .APo  < 
l/~»o,LA  XYII,  382:  >-^y^3  b!  L^JlIJ^Ô^  b^L^  d^ÂPÔ 
(^ÂPÂî^  yf^  >sÂ#3Ô3;  j.APj>,  LA  XY,  102:  wJiï  ^^-^î  j.ÂPo 
Jaiu«   |*:>y^3    JajLil    (.Jc^AJ^    (j:::xJ    J^^    ^-'^^^'i    J**^->7    ci-deSSUS, 

p.    862,     éth.    ^ytnxTD^    Praetorius,    ZDMG    LVII,  274    et 
Brockelmann,   VGSS   1,273   en  bas;   *Ax)0,  perdre  {\)\q\x)^ 
LA  XV,  98  en  bas  et  Goldziher,  Abliandl.  1,87. 
pAiJî,  être  démoli  \  dUxj  ^ô^^^  =  tJie  Lord  undo  thee !  Doughty, 

Travels  I,  537. 

iC/«AP,   pi.  j.lX?,  7zaY/e,    1040;   Stace,   p.  104.   Cf.    Beaussier, 

p.  705:  ,,^A^.  s.  coll.,  Pièce  d'étoffe,  tissu  en  laine  et  poil 
de  chèvre  dont  on  fait  les  tentes  arabes";  Stumme,  TBBL 
V.  819  J.AP  h  e  d  e  m,  Decken  ;  Dolphin,  Recueil  de  textes  pour 
l'étude  de  l'arabe  parlé,  p.  151/2.  [Sur  ^csj>,  voyez  GLB'A, 
p.  891  d'après  RO,  p.  361,7,  p^AP  est  aussi  Sclmtt^). 

J«-<A>,  voir  sub  J.*>o;  'il^j^^  io'.i>  =  iJu^Axi,  Arabica  V,  38. 

^AP    [class.   qÂ^],    se   calmer^  s'apaiser^   356;   ^ap  selon 


[')  Sur  l'étli.   i*0^fn),   dormir  profondément^    et   y^ff^i',    sommeil 
profond,  voir  Jiittner,  WZKM  XXX,  425] 


2859 

Mez,    0  S,    p.  252  <  ^.^J> ,    surren,   leise  reden^   ce  qui  paraît 
assez  invraisemblable. 
j^JU",  se  calmer^  356. 
iouX.^,  trêve  de  guerre^  356. 

8J^,  LA  XVII,  384,8  d'en  bas:  ^  bt  l^^L  ^^j  J  loLciî 
»(AP  sl\^  L^'  J^fij  ,^,t  Jo%  «uUJt^,  iu]  aol  <^»j^\  ci-dessus,  p.  2758. 

lAPuXP,  intensif  de  o>J-  =  ^ô^^  abattre^  1119.  —  lXP^xi,  un- 
sicher,  gefdhrdet;  locker,  Yahuda,  OS,  p.  404  n°  6. 
l\^A52,  huppe,  onomatopée,  710  n. 

(^J^  <  Lvj: ,   resifer  tranquille,  en  Syrie  L\> ,  307  ;  355  n.  5. 

Sur  le  sens  fondamental  de  \J<^  {se  demittere)  et  son  déve- 
loppement dans  les  dérivés,  voyez  Wetzstein  apud  Delitzsch, 
ob,  p.    516  n.  1  et  Jes.,  p.  692  s. 

(^jL?,  attendre,  loarten,  Sag'ân,  MSOS  V,  50, 1  ;  LAm, 
p.  66,2;  aussi  trans.  faire  attendre,  aufhalten,  Tallqvist, 
A  S  S,  p.  132,15,16. 

^_co\i,  tranquillité,  355  n.  5.  —  Aussi  Lv^,  307. 
i^ljLxi,  tranquille,  408,5  d'en  bas. 

jiAP,  quiet,  355;  Stace,  p.  135  ^J^-J!  >-^:>',  I  love  quiet]  ^c\P, 
foolish  talk,  Stace,  p.  67. 
3AP,  tranquillité,  355  n.  5. 

(^lAP,  i,  conduire,  851;  874;  1657. 
i^A^^i,  conduire,  851. 


2860 

(^a;:^',  se  laisser  conduire^  874. 

(^Ai,  (J:AJ^,   victime^    611.    —    ^5^^?    conduite    (la    jeune 

mariée),  850. 

3L\i:,  offrande^  LLA,  p.  69,8  d'en  bas. 

LjÂp,   pareil^    sembMHe^    1657;   LA   [XX,  231,11  d'en  bas: 

XYIII,  184,  1  :  JuLi^   ^^^j^*i   !ÀP  'lJÂ^^   Lv#   LjÂ.P  éVi  J'Jb 

.A.:>!3    \i/ 

o'^,  conducteur,  1657. 

'         _  ~      s 

^_3oi^,  pi.,  pierres  de  V âtre  ^  ^^J^^ .  ci-dessus,  p.  62  [MMC, 

p.  182;   Bouch.,    p.  92];    Socin,  Diw.  GL,  p.  319  sub  ^j>^. 

Le   sing.    probablement  iojLp   [cf.   LA   XX,  236, 5:   iCpUjÎ3 

iUl  J.  }>:;:j^:î  »^,-s^!]-  MAP,  p.  289: 
Jâ  gâhed,  jâ  maghûd 
w  jâ  kâ^ed  ^a-d-dâjâ ')-s-sûd 

0  cler  leugnet,  sali  verleugnet  werden 

Und  sitzen  ciiif  den  drei  schwarzen  Steinen,  cmf  clenen  cler 

Kessel  ruM. 

À?  [u,  couper  rapidement  \  aussi  lire  ou  réciter  rapidemetit, 
LA  V,  54],  de  1/~AP,  1366  n.  1. 

liUJîc)^  [morceau  p)ar  morceau,  LA  1.1.,  1.  9:  eWlA.?  ^f^i 

^i    JotJ    'jtlaî    (j'otJ    L\i    lXxj    lÀi    (j:!],    383. 

^_jÀp,  i,  dans  la  lurah  1°  tailler,  émonder,  élaguer;  2°  coider; 


')  La   forme    dâjâ    représente    IjL\^,    pi.    de    i^^A?,    \c\  =  i^^]^] 
ailleurs  =  rfons,  offrandes.         , 


2861 

^  ".  -       y  .  ^'  -   T  - 

allei'  vite^  se  dépêcher^  LA  11,280:  bAP  xjA^j  s^_c-^'  ^_joV? 
^J<•Jooi  Js-çsj  \*;i]3>Î3  sJLj  xjAP^;  p.  281,3:  w'.jAi;cî_5  «^Lvi^'i!^ 
J.^l<JÎ3  _5J^!3  c)';^'  ^  £;'^1'   ^^   ^'  '^'   "^^"^  ^--^  —  *  ^^^ 

Un  verbe  synonyme  est  À*^,  ê^re  véloce^  agile,  voir  ci- 
dessus,  p.  2844. 

Il  y  a  ici  deux  thèmes,  1°  /^c? -f- 6  >  ^j^,  tailler^  1036, 
et  2°  /<  +  c??>  >  v-^  =  v'^7  conter,  Mez,  OS,  p.  252; 
Brockelmann,  VGSS  1,522. 

Dans  le  Nord,  v^v^i  u,  est  «/^er  «?f  petit  trot,  1366  n.  1; 
galoper,  Weissbach,  lA,  p.  208  n°  186').  Dans  le  Sud,  ce 
verbe  a  le  sens  de  1°  couper,  comme  lorsqu'on  veut  façonner 
un  morceau  de  bois,  synonyme  de  v-^^j  P-  6x.  iuuJ^Li  wÀp, 

il  le  coupa  avec  le  poignard  (seulement  de  façon  à  séparer 
la    peau    de    la    chair,     non    pas     le    couper    en    deux)', 

^  o  _ 

2°  marcher  vite^  ^.^cksu^,  Dt,  1366  n.  1. 

v_jAP,  couper  et  façonner  qch,  p.  ex.  un  pieu  pour  lui  donner 
la  forme  voulue  ;  dégrossir,  polir  un  homme,  lui  donner  une 
bonne   éducation,    1866   n.    1;    cf.   ^X^,   Uhud,   p.   46,16: 

v_;c\P,  pi.  *«j!ap!,   (pli  marche  au  petit  trot,  1366  n.  1;  Hdr, 

p.  391  =  LB'A,  p.  75,11. 

^'Jcw  =  s_jAP,   intensif,    1366   et  n.  1  =  LB'A,   p.  73,21; 

selon  Hartmann,  L  L  \V,  p.  239,  9  lugnerisch,  cf.  ci-dessus, 
p.  1409. 

v^3J^xî  ou  ^CKi^,  expliqué  1366  n.  1. 


')  Wetzstein,   ZDMG  XXII,  79,  9   et   139  [et  après  lui  Dozy]  à  tort 
^f',  cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  318. 


2862 
ÀP,  radoter^  885;  Festgabe,  p.  27. 


r;^ 


^,AP  =  ,AP,  88o. 

^AP,   i,   serrer  {=  renfermer);  placer^  fourrer^  1038;  aussi 
pour  ^À^,  je/'er,  avec  -,  prononcé  comme  »,  51,6;  62,  13; 
voir  ci-dessus,  p.  385. 
oÀii',  tomber,  1038. 

JÀP,   i,   tomber  dru  et  menu  (pluie),  Dt,  885;  1763;  schnell 
gehen,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  317;  cf.  Ji^O?  ^^i  J^ap-). 

JJÀP,  pleuvoir  peu   et  à  grosses  gouttes  =  class.  J^,  885, 
Dt  et  ^Awâliq. 

(^ÀP,  a,  être  7nouillé,  trempé,  39,6;  320;  884:  s.;  el-bâreh 
hâdîet  (hâdîyet)   ed-dunya,  il  a  plu  Jiier  soir;  i^A?, 
i,  pleuvoir  dru  et  menu,  bruiner,  piovigginare,  885;  1763. 
^Sj>  =  (^AP,  intensif,  885. 
^oLp,  mouillé,  885. 


1)  »^J^   ^   J3^  =  ^^t,  LA  XIV,  217. 

2)  Xlax^   L^xi   iU.c:;v«   ^3   iClÀ^I^   iJwA^!,  LA  XIV,  218;  sur  ^f- 
voir  ci-dessus,  p.  2486. 


2863 


f" 


J^,  u,  déchirer^  donner  un  coup  de  couteau  et  produire  une 
large  plaie  (cf.  class.  o-?,  percer  de  la  lance  et  o^,  avoir 

les  coins  de  la  bouche  larges)^  Hdr  et  Dt,  360;  Festgabe, 
p.  31  et  n.;  aussi  couler  et  trans.  verser,  répandre;  tomber, 
et  trans.  faire  tomber,  Syr.,  ibid.  En  outre,  ^  se  rencontre 
dans  le  sens  d'avoir  la  diarrhée;  faire  ses  besoins,  p.  ex. 
RO  §  303;  voir  pour  les  détails  Festgabe  1. 1.  ;  Carbou,  p.  168. 
Mais  ce  verbe  est  aussi  onomatopée,  ^Agg.,  p.  29,  v.  97 
[=  Ahlwardt,  Samml.  II,  U]  mugir  (lion)  ;  Gumahî,  p.  53,  8  = 
Nôldeke  et  Mûller,  Delectus,  p.  98,  11  : 

[Ils  sont  si  accablés  de  visites  que  ni  leurs  chiens  n'aboient, 
Ni  eux-mêmes  ne  s'informent  de  la  forme  humaine  cpii  arrive] 

J^',  zerfetzt  werden  (Kleid),  sich  zerkochen  (Fleisch),  Dt  = 
syr.  i_c^',  Festgabe,  p.  31. 

y?,  chat,  fém.  '<,>■,  1138. 

^^,  fuir,  en  Dt  i  ou  J6,    1269.   Selon    Mez,    OS,    p.  252, 
^^J'  viendrait  de   h  +  rb,  de   v_jL,   u,  se  cailler  (lait),  avoir 
l'esprit  troublé  (homme),  étymologie  assez  problématique. 
ys^>>J'  Vj^7  ^<^^  ^'^^''  ^^  retire,  le  flux  se  retire,  Dt. 

io'y^,  in  Grottenform  im  Felsen  ausgehôhlte  Zisterne, 
MAP,  p.  13. 

J^f-^  einreissen,  <^^  =  Din,  1380  [ou  <^>.i?==^>xP, 
égratigner,  abkratzen,  aufkratzen,  Stumme,  TTBL,  p.  152; 
cf.  Rûzi(':ka,  KD,  p.  1241. 


2864 


„^,  u,  i,  ■parler^  causer;  dans  le  Nord,  dans  le  Yémen,  en 
Mahrah  et  en  'Oman  seulement  -.^,  mais  en  Dt  toujours 
et  en  Hçlr  parfois  jc^');  de  '5  +  -^,  aufgeregt  sein, 
Brockelmann,  A^GSS  1,522  ou  plutôt  composé  de  ^^  et 
-.,  ci-dessus,  p.  1592  n.  2;  voyez  aussi  Festgabe,  p.  27, 
où  est  discuté  l'emploi  de  ce  verbe  dans  la  langue  classique. 
A  présent,  il  signifie  sprecJien,  plaudern,  dans  le  Sud  plutôt 
7'eclen,  mais  non  pas  schiciitzen,  37, 1  ;  aussi  faire  du  tunndte, 
Festgabe,  p.  28. 

Quant  à  deux  autres  sens,  tuer  (-^)  et  crever,  krepieren 
(„^?),  il  suffit  de  renvoyer  à  o.L,  p.  30, 
„^,   causer,   raconter,  s'ent^'etenir,  ibid.,  p.  27  s.;  Doughty 
Travels  11,159;  LB'A,  p.  1,16:  gâmu  yeharrigom  'àl 
w à  1  a  d.  Us  se  mirent  à  causer  avec  l'enfant;  Snouck  H urgronje 
M  S,   p.  69  n.  1  :   harrignT,  sprich  (deutlicli)  zu  mir;  aussi 
folâtrer,  Sjxiss  maclien,  Ldrm  maclien,  Prov.  et  Dict.,  p.  450 
Festgabe,  p.  28. 

„.l>î,  adresser  la  parole  à  cpi,  anreden,  o.L,  p.  28. 
-3,  conversation,  Gespràch,  Rede,  1275,  2  =  Festgabe,  p.  27,  9 
d'en  bas  et  LB'A,  p.  79,18;  Festgabe,  pp.  29,4  et  55,4 
d'en  bas  ;  en  Syr.  plaisanterie,  Spxiss,  ibid.,  p.  28,  9  [fanfa- 
ronnade, menace,  Goitein,  Jem.  n°  1296].  —  Sur  la  locution 
„^l3  -j^'j  pê^e-w?e7e  =  class.  LJlL  CÎsl^,  voyez  927  n.  3.  — 
„^  =  Jji,  expliqué  Festgabe,  p.  30;  ci-dessus,  p.  2541,6 
d'en  bas;  Casanova,  Mohammed  et  la  fin  du  monde,  p.  51. 


')  Cf.  Stace,  p.  ICI  l5-*J  et  — t^J  (Béd.),  he  speaks. 


2865 

'^^  ou  io>^,    Unterlicdhmg]    aussi   spasshafte^    drastische 
Erzcihlu7ig,  Da7~steUung^'  F estgRhe,  p.  27/8.  Aussi  '^.^,  ibid. 
Sur  d'autres  dérivés,  voir  Festgabe,  p.  91  [GLB'A,  p.  89], 
cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  317. 

Jo>Jî,  jnarclier  d'un  pas  inégal^  1388;  LA  XIY,  218:  iil>^' 

ci-dessus,  pp.  399  et  1360;  selon  Rûzicka,  KD,  p.  212,  jo-^ 
et  ^f>  dérivent  de  \.^^. 

,«.>^,  rennen^  stimnen,  1387  s.;  Rûziôka,  KD,  p.  212. 
* 

>  3 

j>  J^,  peindre  en  jaune,  dénominatif  de  oy^. 
o^,  peindre  en  jaune,  27,  18;  761. 

oy?,  sa/'/Ym  d'Inde,  761;  822;  1317  n.  ;  cf.  el-Fâ'iq  11,324. 
De  l'hindoustani  hard,  Hdr,  p.  79  n.  [ciJ-  hard,  ou  \jO^ 
haridrâ,  turmerkk  (Curcuma  longa),  Shakespear,  col.  2174; 
sanscr.  haridrâ,  Gelbicurz,  sog.  gelher  Ingwer,  als  Gewûrz 
und  Fârbstoff  gebraucht,  Bôhtlingk-Roth,  Sanskr.-Wôrterb. 
VII,  1552;  Grohmann,  SA  1,270]. 

(j*^,  u,  class.  jjzto',  écraser  entièrement,  hroyer  ;  manger  avec 
avidité',  [j^^,  a,  être  vorace,  glouton,  1379  s.  [^j^J',sotterrare, 
Rossi,  Voc,  p.  303;  cf.  aussi  Marçais,  TAT,  p.  485]. 

i>^,  u,  i,  1°  marcher  vite,  se  dépêcher,  surtout  aux  pays 
au    nord   et   à   l'est   de  Datînah;   2°  attendre  qn,   avec  J; 


2866 

'S° avaler^  dévorer^  déchire?^  à  belles  dents;  4:° gratte);  égratigyier^), 

^â^^.  j^-»-v-o>,  le  corps  me  démange^  "^Azzân;  5**  se  gratter; 

6°    ramper    (des    reptiles),    voir    d'ailleurs    sur   ce    verbe 

1378—1381. 

^j^  iji^J'i  exciter  les  uns  contre  les  autres,  1379. 

^ji''L5>,  avec  Ji  ou  ^J^,  exciter,  1379. 

^.'^j",  se  chamailler,  1379. 

ji!^,  coll.;  nom.  unit.  &^!p,  pi.  J/^^J^  et  J^/,  bête  rapace, 

903;  1379. 

^ji,  L?,  vorace,  glouton;  bête  rapace,  serpent,  1379;  HB,  p.  275 

n.  3.  —  i^,Lp,  pl.  u^j!^5  ^ête  rapace,  402,15;  1379. 
^ji^f,  ccbsorber,  1389;  1564  [Rûziôka,  KD,  p.  189]. 

^fi  démolir,    rimier    (la    maison);    casser,    362    n.   1    [ctV 
Rùziôka,  KD,  p.  189]. 

^rÇi  se  casser,  tomber  en  ruine  ;  au  figuré  devenir  décrépit^ 
cassé  de  fatigue  ou  d'âge,  362. 

^o^,  avoir  la  gcde^^^S^,  1380. 

^')^,  nachforschen,  Stumme,  G  TA,  p.  26;  TJ\IG  1,42,12; 

ibid.,  p.  112  n°  130: 

Fî  mares  naqqî  zar'ak  uhàres 
Im  Màrz  jâte  dein  Feld  und  gieb  Achtung. 


'j  Sur  la  forme  correcte  (avec  ■^  ou  —),  voir  1380. 


O' 


2867 


ijcf'^  avoir  la  gale,  1380. 
{jo^^  la  gale,  ibid. 

^^,  voir  ci-dessus,  p.  1459;  ^^p  selon  Brockelmann,  VGSS 
1,522  de  ^y 

o/,  trottiner,  1379;  Meissner,  MSOS  IV,  171  :  ,Jehdruf  = 
er  lâuft  niclit  schnell  und  geht  nicht  langsam.  Im  jerusa- 
lemischen  Arabisch  bedeutet  heref  'bellen',  nacli  Cuche 
babiller"  ');  en  Dt  bruire,  siffler  (vent);  ^Jj^'S  i^;J^^,  la  halle 
siffle;  uij^  ^y>-  jjLwJ'^i,  der  Mann  saust  vorbei.  Comme  tant 
d'autres  verbes,  o^  est  ici  un  renforcement  du  verbe 
principal  avec  le  sens  de  passer.  Cf.  d'ailleurs  Socin,  Diw. 
Gl.,  p.  317/8. 

Oj^,  verser,  ci-dessus,  pp.  1590  s.  et  1594  s.  [Mariais,  TA T, 

p.  485]. 

vjjy^,  grand  =  yii,  Glaser,  Mitth.,  p.  13. 

J^O,  marcher  avec  fierté, h  A.  XIV,  219,  9  d'en  bas:  ^y^  ^J^^rfî' 

0    3  C    - 

iiaj3  J-^y^!  A-^î  ^.c^î  Q^;  en  Syrie  négliger  sa  7nise,  i^rononcé 
tantôt  avec  k,  tantôt  avec  g,  1378  n.  2;  1388  n.  1. 


[')  Je  n'ai  pas  trouvé  ce  mot  dans  Cuche,  mais  dans  Berggren, 
Guide  français-arabe,  col.  85,  nous  lisons:  babiller,  Or^,  hàraf, 
yèhref]. 


2868 

y.i^Xi,  marcher  à  petits  pas  et  avec  affectation,  1378,  6  d'en 
bas.  A  ce  qu'il  semble,  il  faut  dériver  J^iy?  de  J^y^  «  »  +  }^j), 
cf.  673  ;  ci-dessus,  p.  1409;  au  demeurant,  le  verbe  ^.  a  donné 
jsîy,  courir.  Probablement,  il  n'y  a  pas  de  rapport  entre  ce 
dernier  verbe   et  ÂÎJ,   se  dépêcher,  que  cite  BrockeJmann, 

VGSS  1,221  comme  exemple  de  l>d]  J<iy  correspond  à 
akkad.  raqâdu,  sauter,  1253;  1259;  hébr.  ipn,  syr.  ^v 

*-y'^,  ci-dessus,  pp.  14-10  et  1692  [quel  que  soit  le  sens- 
spécial  de  ce  mot,  il  est  sans  doute  d'origine  purement  arabe]. 

s^^lxj  <^^,  pleurer,   Dt;   cf.  r^.,  ci-dessus,  p.  1457.  Voyez. 

d'ailleurs  ci-dessus,  p.  1459. 

'%Â'j>,  qui  pleure  facilement,  1774;  voir  ci-dessus,  p.  1459. 

'CXi'U  ci-dessus,  p.  1459. 

if 

[^J-,  u,  class.  frapper  avec  un  bâton,  hàtonner] 

83'..;  [pi.  ^î'r^],  gros  bâton,  gonrdin,  class.,  usité  en  Afrique,. 

1748;  Kaffeestôssel,  Stumme,  GTA  §56. 

^»_?,  marcher  très  lentement,  1378. 

S^/,    marcher    vite,    trottiner,    1379;    I.    Sîdah    111,104,6: 

^^^■^  ^J^-  ^-.^  ^^3  %y^  XJ3/  j.>yi  J3/*e;:r*^'  w^'-^; 
Socin,  Diw.  Gl,  p.  318;  LAm,  p.  72,9;  Brockelmann,, 
VGSS  1,515. 


2869 

^J;^,  i,  a,  parler^  causer^  usité  dans  le  Sud  au  lieu  de  ^^^ 

42,24;  1195;  Hdr,  p.  732;  Festgabe,  pp.  27  et  29. 

(^.Lp,  imrler  à,  adresser  la  parole  à  qn,  140,  11;  320,  2  d'en 

bas;  1237;  Hdr,  p.  732;  Festgabe,  p.  29. 

^^L^j,  miteinander  sprechen,  Festgabe,  pp.  13,9;  27. 

i__cJJ^i,  prononcer  le   cri  de  ralliement   de  la  tribu  ]  à  Aden 

simplement  criailler^  1181;  Festgabe,  p.  29'). 

sj^,    cri   de   ralliement   de   la  tribu,   Stcunmesparole^  1181; 

pour   *iù,P,   probablement   transformé    par    analogie    avec 

»3jc,  Festgabe,  p.  29. 

l5'^'«)  pl.  i^U:^,  parler,  paroles,  converscdion^},  27,  17;  450,  2 

d'en  bas;  486,6  d'en  bas;  585,3;  1195,2;  1237;  1609,11; 

1613,9;  Hdr,  p.  732;  Festgabe  1.1. 

>^ 

Jp,  secouer,  687,4  d'en  bas;  1389;  1527;  LB'A,  pp.  14,27; 
58,12;  soidever,  Beaussier  s. v. ;  Stumme,  TTBL,  v.  13  et 
396;  Socin,  Mar.,  p.  184,7  et  n.  72;  en  Tunisie  le  mot 
ordinaire  pour  porter,  ibid.;  Stumme,  TMG,  p.  77,36: 
elhâmmâla     élli    hâzzîn     ennâ's,    die    Trâger    der 


')  Sur    j__c;jP  <^  ! jp ,    Syr.,  zerkochen,  zet'fetzen,  voir  ibid.,  p.  31. 

2)  Comme  un  peuple  s'attribue  souvent  le  don  exclusif  de  bon 
langage,  tandis  que  les  étrangers  sont  regardés  comme  muets,  j*^') 
ou  bègues,  (3âçi(3xfoi,  \>^,  l'étymon  de  »-§•/«  pourrait  bien  être  la  forme 

J^*àxi  de  L5r^    (i^-^î  t;eZ««  qui  parle  bien),  écrite  à  tort  »r^'«  par  les 
savants  arabes  qui  ne  connaissaient  pas  c5j^  dans  ce  sens. 


2870 

Bahre^).  —  Aussi  intr.  se  mouvoir^  souffler  (vent),  540,6; 
ydr,  p.  732;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  318. 

y^,  sperlinggrosse)\  gelher  Vogel,  Glaser,  PM  1886,  p.  33. 
[C'est  le  persan  ^|j>,  proprement  rossignol,  Dozy  s.v.  ; 
luscinia  (J-Ju),  Vullers,  Lex.  11,1451  avec  cette  remarque: 
„Sed  videtur  etiam  alia  avis  canora  voce  .'i#  designari, 
quod  probat  hic  versus: 

c>.*«'-:è^'    .J    (C^"*^    i^oLi_j    ^-/N.àAX;     \S    ,-\^r^    lAo 

Ce?z^  >^ri7?e  roses  se  sont  épanouies,  mais  aucun  chant 

cV oiseaux  ne  s'est  fait  entendre. 
Qu'est  ce  qui  a  pris  aux  rossignols?  Qu' est-il  arrivé  aux 

h  à  z  â  r  s  ?] 

G      ,  G    _ 

^;P,  faible  =  f»j^,  641. 

^^,  arracher,  empoigner,  Arabica  V,  136;  en  Dt  aussi 
rendre  le  dernier  soupir  =  ^j^  et,  au  figuré,  ^^  ^y^  ^^j, 
je  meurs  de  faim,  1389  et  n.  2,  cf.  Socin,  Diw.  GL,  p.  318. 
Contamination  de  "f  et  de  p\  ou  accouplement  de  ^  +  ,53? 


Jv» 


[Jj5>,  class.,  plaisanter;  aussi  amaigrir,  exténuer  (une  bête)] 
Jj^',  espèce  cZe  marche  des  chameaux^). 

[')  Cf.  Nicolas,  Dict.  franç.-ar.,  p.  273:  ..Porter,  J>*^  hemel  —  y9 
h'ezz.  J'ai  porté,  oJi^  fi'ezzif\] 

2)  Jaussen,  CA,  p.  271  n.:  ,.0n  distingue  trois  sortes  de  marche:  la 
marche  proprement  dite  masa  (,  ^-^);  le  petit  trot,  dûmel  (J^^J»)  et 

le   galop,  gârah   (»jLc).    Dûmel  se   divise   en  deux:  le  Ijahh  (v*^)  ^t 
le  tehuzal  (J^vgJ")", 


2871 


pip,  faible  =  ^_jiP',  641. 

>v 

[iPiP,  class.  agiter,  brandir,  secouer] 

j\J>jS^,   vent  doîix  et  faible,  souffle  de  vent,  zéphyr,  1283. 

v«ju«.p,    i,    couj^er  le   blé,   lorsqu'il   est   encore   petit  ^v_j^, 
ed-Dâhir,  tandis  que  v_j^  est  couper,  lorsqu'il  y  a  déjà  des 
épis,    13,24;    527.    Cf.    ^>^=>,    ci-dessus,    p.   421;    Bittner, 
M  S  11,6. 
v_juy'wP  =  ^Àwwj;,  13  n.  5. 

(jLp,    class.   être  gai,  1179.  En  Dt,  ^i.P,  i,  est  jjleuvoir  fin, 
piovigginare  =  jj^j;.     1 1 80  n .  1 . 

c^-cc^,  u,  mentir,  Haurân,  1180. 

c>.-ccJ>  avec  J,  x>laisanter  avec  qn,  75,  19;  1035  et  n.  2;  1179. 

oL^,  menteur,  1180. 

L\iij?,  broder  en  j^ct riant  =  ^:j^^>-,  1035;  1179. 

JwiJ>,   i,    blaguer;    aussi    courir   à  petits  pas    et   lentement, 
trottiner  ^)  =  }^j,   1035   et  n.    1;    1179.   Chez  les  "Anazeh 

[')  Cf.  J^XCs>.:>,  GLB'A,  p.  14.  D'autres  exemples:  liansal,  to  go 
on  a  raid  on  foot,  MMC,  pp. 179;  506;  652;  h  a'nsû  1  i,  </H'e/"o)i /"oo/,  449]. 
Landbeug,  Glossaire  Datînois  180* 


2872 

arriver  inopinément  le  soir  ou  la  nuit^  J»*J^'  «-i)  LyJ^  J^-^i-^ 

ioLfl  U*v^'  J,lo^  "blij  >_,*^'uo,  2t?i  homme  a  fait  irruption  chez 
nous  ce  soir,  ami  ou  ennemi,  et  nous  nous  sommes  mis  en 
garde   contre  lui',   ^^  kS)^  ^  l*/  ^^-^  ^-^^i  '^'^^  jument 

nous  est  subitement  venue  ce  soir,  et  nous  ne  savons  à  qui 
elle  est.  En  Syr.  }j^,  u,  est  prendre  la  fuite,  vagabonder  y 
Prov.  et  Dict.,  p.  450. 

J^lP,  pi.  J^>,  hôte  qui  vient  le  soir  après  cp.i'on  est  allé  se 
coucher,    306;    coll.,    Socin,    Diw.    1,181    n°    72    v.    4')- 
jJLp,  chasser,  mettre  à  la  porte. 
jj^,  gossip,  Stace,  p.  75. 
JLLp,  gossip,  ibid. 

^.-ci-:^,   i   [class.],   casser,   361;  aussi  je^er,  p.  ex.  «a^js^j  i*-^^» 
jefer  une  pierre,  361  n.  6. 
*x::^,   casser,  361. 

,_ci.p,  plaisanter  avec  qn,  1179. 

^-oP,  ci-dessus,  p.  421,9  d'en  bas. 

^^^AiaP,  voir  599  n.  1. 


')  Dans  LB'A,  p.  79,  il  y  a  un  verset  après  v.  6,  dicté  par  Mohammed 
Nâsir  de  'Onèzah  : 

/Les  chcoiteUes  se  dirigent  vers  Miislil,  le  désir  des  hôtes  nocturnes. 
Ici  il  faut  chanter  vinhar-na. 


2873 

Jw^,  déborder,   Mésopotamie,  1649  n.  2,  Chez  les  ^Anazeli 
se  reposer,  1649,  2  =  LB 'A,  p.  58,7,  proprement  retourne}^ 
du  pâturage  au  coucher  du  soleil,  1649  n.  2. 
*;jt!!  ^■^1  faire  rentrer  les  ^nouions  du  p)âturage  au  coucher 
du  soleil,  ibid. 

isU-v^P,  enceyis,  Hdr  =  iuL\h 

^^j^  «class.  ^_c^^),  dorloter^  Dt;  (U^àJ  ,_yoa^'<,  ^^  se  soigne^ 

se  dorlote  en  vivant  bien. 

j_^-si25>! ,    dorloter,  gâter,  a  b  ii  h  m  u  h  d  i  y  i  n  n  a  h,  sou  père  l'a 

gâté,  722,  13. 

^^-ca^s,    se    faire   dorloter,    être    volontaire,   gâté  =  vjà..xcotJ'; 

dUic  ^c-^:^^  («'^^^ii,  ^6  domestique  se  fait  dorloter  par  toi.  Cf.. 

oJ-^cou",  ci-dessus,  p.  2296. 

.l<a^,  gourmandise. 

^J:.*:aSi,   gourmet,   715,  14.   En    Syrie   (Saydâ),  on  dit  ^joyt.5^u^ 

[cf.  Barthélémy,  p.  114]. 

J>L>,   class.  pleuvoir  à  verse,  à  grosses  gouttes,  885;  1763. 
JlL?,  Spritzregenj  Socin,  Diw.  GL,  p.  318. 
JJaP',  perclus,  Dt;  'sAjJ  ^^  J^î,  perclus  de  la  main. 
aJLL^  [voir  ci-dessus,  pp.  1857/8]. 


[')  Sic;  faute  de  plume  pour  x-^^^àj]. 


2874 


U^  [i,  class.],  u,  siffler  (vent),  621  ;  L  Am,  p.  120,  2;  marcher 

vite^  Dt,  1444;  trans.  .UJ'  ^^,  éventer  le  feu.  ''Anazeh,  1339; 

^Jy\  ^,  coîijier  la  tête,  Weissbach,  ZDMG  L VIII,  948; 
aussi  jeter  (avec  une  pierre),  ibid.;  Meissner,  M  SOS  VI, 
110  n°  40: 

Anâ   'araft^ilhaiâl   lôfuj   heff  iimnâh 
Ich  erkannte  ihren  Schatten,  aïs  sie  ihre  Redite  Jiin  iind  lier 

schlenkerte. 

oJp,  souffle  de  vent,  Meissner,  M  SOS  VI,  88  n.  14. 

<_iiii;,  préciince,  1444;  Hdr,  p.  732. 

iii*,  chasse-jnouche,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  318;  éventail,  ci- 
dessus,  p.  1536. 

yi;,ÀP,  i,  se  dégonfler,  1389;  p^^^'  lt^?  ^^  bouton  s'est 
dégonflé;  j.^  .-,^-ciÀP,  mon  œil  est  rétréci,  eingesunken;  J^^ 

^.^,  ton  corps  est  affaibli,  zusammengeschrumpft.  Aussi  se 

blottir,  rester  caché,  en  suédois  liuka  ned  sig.  Cf.  j^s. 

^,  i,  et  ^^,  a,  pe/7"?-,  diminuer,  maigrir,  dans  toute  l'Arabie 

[-voir  GLB'A,  p.  90]. 

Sur  un  autre  ^^,   i,   propre   au  dialecte  d'el-Hogarîeh, 
voir  ci-dessus,  p.  81. 

^^,  café  broyé,  HB,  p.  68  n.  4. 
^JiP,  ci-dessus,  p.  1096. 


2875 

J3,  pronom  démonstratif  pour  les  objets  éloignés,  308,  5  = 
LB'^A,  p,  9,26;  468  n.  ;  472  en  bas;  539,  1;  1260,  d.l.  = 
LB'A,  p.  59,4;  ibid.,  pp.  1,7,20;  2,23,  etc.  [voir 
GLB'A,  p.  90]. 

wJCp  (^xj-î?),  confier  «,  mettre  en  dépôt,  Hogarîeh;  sur  ce 
verbe,  voyez  d'ailleurs  1698. 

wOs>!,  pi.  v^-Oj,  courbe]  les  cornes  en  arrièî-e,  comme  celles 
du  bélier,  Hogarîeh;  (jui  a  le  dos  courbé,  Dt  ==  oi>^',  1698. 
xxX^,  1698. 

f^x#,  1698. 

J^,   particule   interrogative,   LLA,   p.  58.   Voyez   Worrell, 

The  Interrogative  Particle  Jo?,  ZA  XXI,  116.  —  ^J  Js.^  b, 
ci-dessus,  p.  1054;  cf.  Spitta,  p.  178;  Hartmann,  LLW, 
p.  165,12;  Socin,  Mar.,  p.  164  et  n.  53;  Stumme,  G  TA, 
p.  149  et  TTBL,  p.  150;  Kampffmeyer,  WZKM  XIII, 
249/50;  Marçais,  Tlemcen,  p.  195  n.  1;  Rûziôka,  KD,  p.  58. 
jLp  =  i],  171  n.  4;  663;  665;  1728  s.  On  dit  aussi  en  Dt: 
j^^Ls  £'l:>  ^  Lo,  7nais  oui!  Un  tel  est  vetm. 
^P,  pronom  relatif,  412. 

j^,  ^Lp  dans  la  locution  ^^Uj  ].^  ^_^=^,  783;  I.  Sîdah  XIV, 
89.  —  :£?  b,  réponse  à  ^î^ï,   774;  783  n.  '). 


^)  ^  <C  d-'^^i  ci-dessus,  p.   122  s. 


2876 

]j^,  apparaître^  376,  cf.  380  n.  2  ;  ^^^.  j^,  la  lune  est  apparue^ 
377;  MAP,  p.  252:  wês  kôlak  fî  miznen  hall,  icas 
sagst  du  von  einer  aufsteigenden  Regentvolke?  C'est  pourquoi 
on  dit:  J^^ô\  ^J^^.  Ulîi  ou  \J^  ^  nous  sommes  montés  jusqu' en 
liaut  de  la  montagne  =  J<:^J>  et  Lj^^^,  nous  sommes  sortis  à 
la  vue  en  haut,  nous  avons  apparu  en  haut,  378,  et  Jjf 
devient  donc  sj^nonyme  de  J.:>,  985  n. 

Dans  le  Sud,  Jj^,  i,  a  pris  le  sens  à'expirer,  finir;  ^^'^  ^ 
y  est  7e  mois  a  exp>iré=  j-ciJî    \^'(,  376;  985,5. 

Ce  verbe  signifie  aussi  crier  [voir  GLB'A,  p.  90]. 
jJl?,  pousser  le  cri  J^Lp  L  J^lJ2  l  et  ensuite  pousser  des  cris 
d'cdlégresse,  jubiler,  380');  dire  aJJ!   "iî  *]'  '^,  376  et  au  sens 

figuré  79a/-^n-,  1273  et  n.  6.  Sur  U>,  zuriickschrecken, 
proprement  aufschreien,  voyez  380,  et  sur  le  sens  d'accomplir, 
finir,  vollziehen,âSLns  leSnd,  378.  En  Dofâr  ^  J.U,  einsingen 
(weinendes  Kind),  RD  11,62. 

J^î,  prononcer  la  talbiyah,  376;  380;  apparaître,  378. 
J.iX^!=  U',  376.  Selon  Boh.  II,  140,  1,  le  sens  fondamental 
de  J.P  est  apparaître,   376;   voyez   pourtant  Haffner,  AL, 
p.  159,  11:  'iy^xli  Js^î  ti-Vo  ,j^^  '>)~^^'  '-^^  ^>^   <^;  ^ijr^  J-^ 

oyoj!  j^3  ^îii!  j4^!5  è'i-fvMJt  c>>I^'  Jwfij^  -i^^^bî  c^-  Poznanski, 

ZDMG  LXX,  469,  18. 

J^lP,  /rt  nouvelle  lune  du  mois  et  aussi  V expiration  du  mois, 

377  ss.  ;    Winckler,    A  S  G,    p.  94  ss.  ;    Lammens,   Berceau, 
p.  209  n.  2.  Voyez  aussi  Jeremias,  A  T,  p.  615  (index). 
jJL^  =  jl?,  376;  381. 


I ';  Ibid.  lire  „\Vellliauben,  Reste  p.  110  et  n.  3".] 


2877 
^,  exclamation,  /<!0^d/  =  ^',  371  en  bas. 

iûIaLi,  ci-dessus,  p.  1858]. 

,«Jl^  [é/re  inquiet  et  C7'aintif],  1774;  ci-dessus,  p.  1459. 

liVl?,  pé^nV,  se  perdre^  s'égarer^  1369  n.;  le  sens  primitif  se 

retrouve  en  akkad.  alâku,  aller,  hébr.  i^n,  ibid. '),  tandis 
que  périr  est  en  akkad.  halâqu,  Delitzsch,  HAVB,  p.  279.. 
Le  sens  de  périr  doit  cependant  être  ancien,  voyez  Lidzbarski, 
Ephemeris  III,  84  (mais  Cook,  A  Gloss.  of  the  Aram.  Inscript., 
p.  43  to  go).  Voir  aussi  ci-dessus,  pp.  1234  et  1679. 
iwyixx)  j  likJUj',  iiÛ^',  se  balancer  e^i  marchant^  voir  I.  Sîdah 
III,  109. 

^bJlP  hilkân,  erschôpft,  RO,  pp.  305,  8  et  353,2  [h  aie  an, 
durstig,  Meissner,  NAGI,  p.  145;  helkân,  RD  11,62]. 

jjip,  particule  de  lieu,  class.  fji=,  hébr.  b^n,  usitée  comme 
impératif,  halàm  yâ  diyâh,  vieiis  ici,  toi  un  tel!  Arabica 
lY,  43;  ci-dessus,  pp.  532,10  d'en  bas;  965;  Torczyner, 
ES  S,  p.  156.  Cf.  ît  lahâm,  viens  ici,  Glaser,  PM  1886,  p.  7. 

%j3,  1774;  ci-dessus,  p.  1459. 


')  Cf.  Delitzsch,  OLZ  1916,  col.  193. 


2878 

J4J1P,  s' encourager  par  des  cris  en  faisant  la  fantasia,  Syr., 

379  n.  1;  380  n.  2;  1225. 

JsjLii",  sich  ergiessen  (Regen),  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  318. 

ij^j^i  consterner^  904  n.  4  [Spiro:  t^Jj-  halwisa,  delirium, 

rctving,  tcdking  unconscioushj].  Cf.  ^*,J-  et  ^w^,  mâchtiger 
Gedanke,  Stumme,  TTBL,  p.   152. 

-,J3  h  allô  il,  ici,  Aden. 

Jï,  pronom  relatif,  30,24;  31,4;  407  n.  2;  422. 

j»P,  pronom  personnel  suffixe,  souvent  h  a  m,  811  n.  1 
[GLB'A,  p.  91;  Cantineau,  Et.  1,79;  11,185,  cf.  ci-dessus, 
p.  2583  n.  2]. 

1p,  u,  class.,  se  soucier^  127,10;  imparf.  i,  se  dépêcher ^'Ràv^ 

p.  391  =  LB^A,  p.  75,  U  ;  imparf.  u,  gronder  (torrent),  Hdr, 

p.    437,6,    cf.    1648;    en    Dofàr    oser,   pouvoir,    RD    11,62. 

l/~f^<*:>,    596,    en    hébr.    Din,  D^n,  r^'27\    „in   Aufregung 

versetzen,  bezw.  sein,  toben",  Ahrens,  ZDMG  LXIV,  167. 

jL:^!,  JL4^->tèhtam,  1029. 

*.i:o.v!,  avec  <^,  sich  zu  Nutze  machen,  ^Omân,  818  en  bas. 

,,-M.p,   impétueux,    ^11  \    1112;    ci-dessus,    p.  1305,    d.l.    Cf. 

Socin,  Diw.  GL,  p.  318. 

J.ÛP,  active  (in  business),  Stace,  p.  4. 


2879 

^,  i,  u,  être  tranquille,  se  calmer  (hommes  et  choses);  éti'e  désert, 

abandonné^  53,13,14;  76,1,  expliqué  354.  Cf.  A*i>,  595. 

aIp,  tomber  à  V improviste  sur  qn,  pendant  qu'il  dort  ou  que 

tout  est  tranquille  autour  de  lui,  354. 

u\w<lP,  attaquer,  Dt. 

iAx)Uj,  s'attaquer  les  uns  les  autres,  354. 

suX^,  silence,  354. 

iAxLp,  pi.  o^,   silencieux,   8,18;    321;   353;  lAxiL^j   .^ix^',  Za 

?>ze?"  est  calme;  ô^'^,  mort,  Lebîd,  éd.  el-Hàlidî,  p.  25,9: 

avec  ce  commentaire:  J^.A^cc  ^'wo  yj>  .'wjj'^^L/^  o_*t^*^'  ^^^y^î 

Jo>jC    JwiJj   Q--^  j-J'    J-î    .Jy<   <>jf'$   -^^'3   o^iij    >>^'   oV>  iiJ^"^L. 

.J^    Ai    oL«    O'^    Ai^    Aï    ^j    to! 

.A«i,  gronder  (chien),  Syr.,  cf.   <Âp,  700;  1381  n. 

^_cOu:?  =  i^o'^-,  chaleur  intense,  573  [non  pas  t_5->'w4^,  i^^'^l- 

^,  voyez  ci-dessus,  p.  1460. 

3 

;^J?,  die  von  der  Sonne  verwelkten  Kràuter,  BB,  p.  181. 

3   D  _ 

.^♦z/),  eine  heftige  Diarrhoe,  welche  die  zweijâhrigen  Cameele 
befâllt  und  iramer  einen  tôdthchen  Ausgang  nimmt,  o.  1., 
p.  162. 


2880 

^ii^',  expliqué  1381  [Rùziëka,  KD,  pp.  26  et  83,  où  il 
distingue  entre  deux  verbes  ■j:^S]. 

^,  synonyme  de  ^^,  1260'). 

J:,^^,  démanger,  RO,  pp.  181,8;  192,9  et  410  n°  142: 
bû  jithâmes  dahro  jehûkko,  wen  sein  Rûcken  juckt, 
dei'  krcdzt  ihn  [cf.  ^_,^4^^  ramper  (reptile)]. 


y^^ 


-,  pi.   ^Si  ver  qui  se  trouve  dans  les  excréments,  1381. 


^  [verser  des  larmes  (œil)],  voyez  1774  et  ci-dessus,  p.  1459. 

Cf.  ^Lo,  i,  coider. 

r^4j',  se  dit  des  yeux  qui  coulent  de  l'eau,  Dt. 

^  [coider  (larmes)],  voir  ci-dessus,  p.  1458, 10  d'en  bas. 

^J-?,  aller  d'un  pas  doux  et  rapide  (monture);  Pass  gehen, 
Stumme,  G  TA,  p.  38. 

„>UiJ',  marcher  d  2^cis  lents,  traîner  les  pieds,  617,3  d'en 
bas;  1185  n.  1  =  ,L?JG'.  —  Aussi  se  moquer  de  qn  = 
J^  oA>L^-,  1185. 


')  Quant  à  ^,  marquer  dUtn  hamzah^  il  suffît  de  renvoyer  à  I.  Sîdah 
XIV,  0  ss. 


2881 


dU^,  rapide^  selon  Fraenkel,  MB,  p.  14  de  «Ju,  courir 
rapidement]  plutôt  de  «i'  +  ^.  [Cf.  humejla*^,  docile camel 
of  low  stature,  MMC,  p.  262]. 

^^ 

1^^,  LS^,  i,  u,  voyez  ci-dessus,  p.  1458. 

Un  autre  verbe  ^4.^  avec  la  signification  de  cacher  est 
expliqué  Arabica  V,  171  et  se  trouve  chez  Rôssler,  M  S  OS 
I,  65,  9  d'en  bas. 

^^ 

"^1  article  dans  les  inscriptions  d'el-^Ôla,  1187;  Festgabe, 
p.  26. 

^^,  pronom  personnel  3.  fém.  pL,  >hinneh,  h  en,  1.391; 
Brockelmann,  VGSS  1,305,  cf.  -han,  -hân,  Kahle,  Der 
Islam  IV,  374/5  [Cantineau,  Et.  I,  70]. 

^^ 

^,  cltose.,  expliqué  ci-dessus,  pp.  458—462,  voir  aussi  Hart- 

mann,  LLW,  pp.  44,  17  et  239.  —  ï^*.»-  ou  i^x>L;?,  diminutif, 
1665,  voyez  ci-dessus,  p.  460. 

Lip,  lI^,  lL?,  ici,  I.  Sîdah  XIV,  83,  6;  Brockelmann,  VGSS 
I  §108;  >  hân  a,  353,5  d'en  bas  et  1636  n.  (mais  hôna 
353  n.  3  et  1635,6);  '^,  405;  l3L#,  ci-dessus,  p.  2842;  LÏP, 
Yémen  et  Tihâmah. 


2882 

jj:,  class.  =  ^o,  1111,4.  —  \jJ>^2olaire^  wolil  bekommen^  >  Llp, 
expliqué  Hdr,  p.  75;  ^,  a,  avoir  assez  de  qcJi,  87,6;  1320. 
£j^^,  qui  réussit  sans  peine  (afifaire);  class.  eU  lXyL^>LyLP 
(aussi  'l^),   &zew  t^o?6s  /"asse,    1305  s.;   d^  'uJ.p>  nîN'illak, 

ibid.;  aussi  LAm,  p.  118  et  n.  5:  y*^  J^ls  Jl-^j,  o\x  J^ 
est  à  tort  expliqué  comme  Jy,  Geschenk^  Lohn. 

iÙLiJ^,  tos-s-e  ou  écuelle  en  bois,  1356  n.  1;  ci-dessus,  p.  502; 
selon    Huber,   Journal,   p.  134   „tasse  en  bois  plus  grande 
que   le   qadah  et  avec  deux  petits  rebords  pour  pouvoir  la 
tenir  avec  les  doigts  ;  lorsqu'il  n'y  a  qu'un  seul  hôte  mesquin,  ' 
on  y  sert  parfois  à  manger  (Nord)". 

[j>«*-;p< jj^,  Rùzi(:ka,  KD,  p.  115] 

iiwLyLP,  joug,  315;  Hdr,  p.  297;  cf.  l'égypt.  nhb,  copte  mj<,^&, 
anschirren;  Joch  Stiere,  Môller,  SI,  p.  287.  [Sur  nhb,  ha^Ê, 
voir  aussi  Brockelmann,  ZS  VIII,  107] 

j_^  (*->^>^?  criailler  contre  qn,  menacer  en  criant,  1387.; 
Hdr,  p.  733. 

o'j-2-4,  pi.  slXjIhw,  colonne  qui  supporte  le  toit  de  la  tonnelle, 
'^y^^,  Hogarîeh. 

J^JCLP ,  pi.  JopL>LP ,  palanquin,  sans  doute  de  sanscr.  h  i  n  d  ô  1  a, 


2883 

balançoire,  Merveilles,  p.  204;  Jahn,  M  S,  p.  188:  ,,ein  rohes 
Bettgestell,  dessen  Lager  aus  kreuzweis  gelegten  Palmen- 
stûcken  besteht";  Stace,  p.  198  cradle  (child's)  [Rossi,  AS, 
p.  203  h  a  n  d  û  1  (h  a  n  d  û  r),  pi.  h  a  n  d  û  1  â  t,  h  a  n  â  d  î  1, 
culla] . 

^Ul^,  ci-dessus,  p.  1096. 

&j^>L?,  provisions  de  guerre^  1205. 

uI^<LIp,  interjection,  cdlons!  39,22;  86,7;  340;  1305. 


^^ 


.isf?,  expliqué  1381. 


_^,  pronom  personnel,  >hû,  1391,  ou  plutôt  hû",  écrit 
par  les  indigènes  «^  ')?  565,  tandis  que  la  forme  primitive 
s'est  mieux  maintenue  en  ''omânais:  hîiwe  (hue,  ûe), 
RO  §12;  huwa,  Rôssler,  MSOS,  111,17,14,15  et  1  d'en 
bas;  Brockelmann,  VGSS  1,303;  311  [Cantineau,  Et  1,70]. 
Sur  hû,  hî<huwa,  hija,  voyez  LA  XX,  368,  9  d'en  bas. 
Quant  à  la  voyelle  de  la  forme  suffixée  dans  la  langue 
classique,   nous   lisons,   o.  1.,  p.  367,6  2):  ^\s  jj^j)    iikij.ï  Lois 


')  Sahhî  aL^  ou  «^,  Jayakar,  BBRAS,  p.  252  [cf.  Rossi,  AS,  p.  5,  6; 
ci-dessus,  p.  2838  n.  2]. 

[2)  Cf.  Fischer,  Die  Quantitât  des  Vokals  des  arabisciien  Pronominal- 
suffixes  hu  (ht)  (Oriental  Studies  publ.  in  commémoration  of  the 
fortieth  anniversary  of  P.  Haupt,  j).  .390)  ] 


* 


2884 
'^^!  JL«  _^  dVJAij   A-f  J-  QH^y  ^1^-^L.  i^c-^3)   ^'tfJl  _^^   UÎ!   ,**w"::iî 

^'    Ki'^    tXi    ^UjjJî    ^5    UîAjst.    ^^    *r^"i    *-J    J^'i    *^.';    -wJ^    «l^' 

À  propos  de  l'emploi  de  _^  comme  neutre,  399  n.  2,  on 
pourrait  aussi  renvo\'er  à  I.  Sa\l  VIII,  188,  12,  17;  189, 
6,  13,  24. 

Sur  ^,  ^^  comme  particule  interrogative,  403,  1585, 
voyez  1360  et  ss.  2);  Brockelmann,  VGSS  11,190. 

v_j»-?,  j^e/Z/î   champ,  ci-dessus,  p.  503,  14.  I.  Sîdah  XI,  34,  14 
dit  que  ^y^  est  un  mot  yéraénite  qui  signifie  feu,  comme 

aussi  LA  11,287:  vj^-'i  v'j^'  ^•^•«-r-i  *^^'   -tv^''  J^^'  vii^' 
voyez  Hdr,  p.  733. 


')  Dans  le  Ms.  Landb.  n"  44  se  trouve  cette  remarque:  ,,Wrede  dit, 
Reise  in  Hadliramaut,  p.  79,  que  les  Bédouins,  apiès  chaque  coup  de 
tonnerre,  s'écriaient  eh-ya-ho!  en  menaçant  avec  le  poing  du  côté 
du  tonnerre.  D'après  l'explication  qui  me  fut  donnée  par  des  Hadramites,. 
j'ai  cru  qu'il  s'agissait  de  ,^^  |j,  326  n.  1,  mais  il  se  peut  aussi  qu'il 
ait  entendu  va  hô  ou  y  a  h  û,  car  j'ai  constaté  que  les  marins  sur  les 
daliabîeh  du  Nil  s'écrient  à  chaque  moment,  en  ramant  ou  en 
manœuvrant  les  voiles,  aussi  y  a  hû!  Cela  est  ^aI!'  b- Cette  exclamation 
est  du  reste  usitée  à  d'autres  occasions,  p.  ex.  dans  la  danse  d'abeille" 
[voyez  Landberg,  I  oknar  och  palmlunder,  p.  147]. 

2)  L'exemple  hû'  bak  si  wîjga^  etc.  se  i-eti'ouvo  LB'A,  p.  G,  13. 


2885 


cJ^,  crier,  onomatopée  [M.  el-M.  s.v.  :  _Lo  U^.ysJ  *j  oJ^]. 
Cf.  Ges.-Buhl  sub  mn,  -«p  62,  4  t^'N-^y  inmnn  n:N-ny. 

'»j^,  dépression  de  terrain,  1445  et  n.  2;  LA  11,410: 
^^L«J:>'3  L^;*^'  en  (j^^ï-*^''  ^  ^•-*^''j  ^^L.  ii-jj-ij'_5  i^-j^' ;  ibid., 
p.  412,12:  (' oj-^  *-j>fj'  «-«-r-j  M^^-5  1^-^31  M>^  s!>f^  J^J^ 
cf.  Hartmann,  LLW,  p.  97/8.  D'après  l'opinion  généralement 
admise,  ce  mot  ne  vient  pas  de  oj^,  mais  de  ^^,  tomber, 
la  troisième  radicale  supposée  (le  t  dans  o>?)  étant  en  vérité 
la  désinence  féminine,  voyez  ci-dessus,  p.  577.  Cf.  Ges.- 
Buhl  sub  mn,  tomber,  syr.  jJosi,  précipice,  hebr.  mn,  perte, 
ruine. 

S^,  crier,  hurler,  stôhnen,   dire  hu!  hii  !==class.  o>?,  Dt, 

346;  356;  357,3;  RO  §288;  Rôssler,  M  SOS  111,39,4  d'en 

bas;  SAE  IV,  112,  17  et  n.  2;  113,23;  114,6;  MJM,  p.  45. 

Mais  ce  verbe  a  aussi  le  sens  contraire  être  calme,  tranquille, 

surtout  comme  terme  militaire,  ne  pas  être  en  guerre,  354  ; 

356;   535.   Voyez   aussi   356  n.  1   [Marçais,  TAT,  p.  487; 

Ronzevalle,  p.  581  ^)- 

OjLî»,  se  réconcilier  avec  qn,  MAP,  p.  221,11. 

o^  hôd,   Uuf  beim  Betreten  eines  fremden   Hauses,  RO 

§288;   Rôssler,   MSOS  III,  39,2   d'en   bas   [sans  doute  = 


<)  M.  el-M.  o>P. 

2)  Stumme,  TTBL  v.  20: 

ellïle    hâîiwud    wulhelàl    tuwâta, 
Die  Nacht  ist  schon  herabgekommen,  und  derjimge  Mond  hat  sich  gesenkt. 


2886 

B->^,  2^((ix],  cf.  Abu  Hilâl  n°  82,  selon  lequel  (jxJC'j  ^,X^! 

est  le  sens  fondamental  de  o^^. 

oJ>   Hûd,    prophète,    1782    et   ss.    [Qabr    Hûd,    YMVW, 

p.  158  ss.] 

o^j,  Juifs;  ^vwoi  ^v^j,    Juifs   non  indigènes,   511  n.  2.  — 

Sur  les  Juifs  en  Arabie,  voyez  Krauss,  ZDMG  LXX,  330 
[Grohmann,  SA  1,102;  Rossi,  AS,  pp.  140  et  206  s.  v. 
ehreo].  —  o»^j  > -,v*.>  en  persan,  Vullers,  Lex.  1,545. 

^S',  u,  tomber^  Syr.  :  trans.  et  intrans.  dans  la  lurah,  I.  Sîdah 

^^    ,ix.'    i^j^    Jaiiw-    L«    J..i^    3-*:^'    j^*^^^    lAJlx.^    iLAiLau-'    (i^c    Ajiàj' 

y^  Aaj  .Jia^'  j  iUS.   J  ;  en  Yémen  s'abaisser,  sinken,  Fest- 

gabe,  p.  31  n. 

.^,  /"«/^'e  tomber,  Syr.,  ibid. 

.^jj',  /ie  zt-a-s  ra-s-«  (in  action),  Stace,  pp.  136  et  211. 

»'^,    sol    aride   et   dur,    Hdr,    p.  733;   aussi   noise,   tapage^ 

Jayakar,  BBRAS,  p.  267. 

^c.kP,    pi.   (C^vp 'j,   petite   barque   sur  la    côte    de    l'Arabie 

méridionale  et  en  'Oman,  1324  n.  1  [von  Maltzan,  Reise 
nach  Sûdarabien,  p.  91,  d.  1.]  ;  SAE  IV,  142, 8;  148,18; 
149,8;   King,   JRAS    1909,   p.  772  2).    Selon  1324  n.  1,  ce 


[')  Rossi,  A  .S,  p.  234  sandoliiio,  hûrî,  pi.  liïiriy  û  t]. 

2)  A  propos  de  Àij^  [>.,  1324  n.  1;  King  observe:  "The  exclaiiiatory 
phrase  Àij^  li,  yâ  hûrlyâh!  is,  in  iny  opinion,  merely  a  ))rolongation 
of  the  Word  liïirî  when  shouting  it  ont,  thiis:  Ilûri-d-û-h  !  and  coi- 
responds  to  our  'Sail-ho'!" 


2887 

serait  un  mot  javanais,  non  pas  indien  [tandis  que  Jayakar, 
OD,  p.  824  le  dérive  de  l'iiindoustani  c5Jy^,  sans  doute  avec 
raison.  Shakespear,  col.  2201  cite  télougou  (^'j,^  horî,  boat 
or  shij:)  =  j^i\  et  de  Madras,  oij  l'on  parle  télougou,  ce  mot 
pourrait  bien  avoir  passé  à  Java.  Une  fois  reçu  dans  la 
langue  qui  s'y  parle,  ^^.»J^  peut  aussi  avoir  été  regardé  par 
les  Arabes  comme  un  mot  purement  javanais.  D'après  Kind., 
p.  106,  ^j:,4^  est  ,,ein  namentlich  im  Roten  Meer,  an  der 
Kùste  Sûdarabiens  und  im  Pers.  Golf  von  Reisenden  hâufig 
erwàhnter  Einbaum,  bisweilen  auch  ein  kleines  Boot  schlecht- 
hin".  Sur  les  formes  différentes  de  ce  mot,  voyez  ibid.] 


>* 


* 


',  u,  frapper  légèrement,  1366  n.  2. 

(j/.L^,  u,  rôder,  aller  par  ci,  par  là  comme  dans  la  lurah, 
Hdr,  p.  733;  avoir  de  V ardeur,  ""Anazeh,  904  n.  4.  —  ij^^t 
a,  class.,  être  léger,  étourdi.  Cf.  (_!*..:>,  ci-dessus,  p.  512. 
^_^,  enflammer,  anfeuern,  antreiben;  en  Eg.  consterner;  aussi 
intr.,  î^-v^,  allez-y!  dit-on  pour  encourager  les  combattants, 
904  n.  4;  eine  Hôse  singen,  Meissner,  NAGI,  p.  146. 
iww^  h  ose  h,  ardeur,  904  =  LB'A,  p.  80, 9;  Kriegs-  und 
Arheitsgesang,  Meissner,  1.1.;  Ritter,  Der  Islam  IX,  129,  d.l. 

Selon  Vollers,  ZA  XXII,  220,  K-w^P  viendrait  du  persan. 

■>  > 
■^^,  prononcé  heys,  h  es,  pi.  ,_^-.j^,  vagabond,  519;  Hdr, 

p.  303  et  n.  2. 

(J;'l^,    u,   piller,  enlever,   voler,  Dt,   Yémen,   7,13;    122,10; 
168,14;   564;   849;    1243  n.  3;    1379;    1476;    1731;   Stace, 

Landberg,  Glossaire  Datînois  181 


2888 

p.  125  (Béd.);  en  shaurî  SAE  VII,  138,  4  [dans  la  lurah  aussi 

;ji^,  a,  être  troublé]. 

iji^,  class.  troubler^  combiné  par  Vollers,  ZA  IX,  206  avec 

(jiijLp,   1379;   MAP,  p.  180  hâwasni  'ala  rejr  hlâf,  er 
stritt  mit  mir  ohne  jeden  Grund  [Feghali,  Synt.,  p.  36,  IJ.  — 
iLii^Lp,  riot,  Stace,  p.  144.  —  lA^U*,  rioter,  ibid. 
^^jL^-,  sich  streiten,  Socin,  Diw.  GL,  p.  319  [MMC,  p.  496]. 

(ji^,  bétail  pris  à  la  razzia,  Hdr,  p.  733;  FM,  RO,  pp.  57, 18 
d'en  bas  et  169,12;  Rindvieh,  Meissner,  NAGI,  p.  146; 
Ziegen,  Moritz,  Zanzibar,  p.  99  ;  Tiere^  Stumme,  M  GT,  p.  816  ; 
Wilde  Tiere,  le  même,  TTBL  v.  277: 

zat   el-hûse   min   fezz   elremûg. 
Es  kamen  die  Tiere  mis  der  Tiefe  der  Wilste  herbei. 
Cf.  Dozy  s.  V.  et  Marçais,  RM  TA,  p.  497 ')• 
iCii^,  rixe,  lutte,  tumidte,  1311  n.  4;  Stace,  pp.  144  et  178; 
Socin,  Diw.  GL,  p.  319;  Marçais,  RM  TA,  p.  497. 
ji^,  pillage,  Hogarîeh  =  s^U,  ci-dessus,  p.  99. 
iUjlP,  pi.  j^\^,  Tier,  RO,  p.  44,4;  Kuh,  Socin,  Diw.  Gl., 

p.  319  et  Meissner,  NAGI,  p.  146;  Ziege,  Moritz,  Zanzibar, 
p.  99;  Tier,  gleichgûltig  ob  gross  oder  klein,  vierfùssig  oder 
nicht,  Stumme,   G  TA,   p.  182.   Cf.  Dozy  et  Marçais  1. 1. 2). 

o^p  ou  ^ftli  =  ^y^l^  }Si  ^J^  JL)'  ajU.  ^,  L  A  s.  V.,  cf.  o'l^,  i. 


'j  Sur  la  forme  liaus  >  h  û  s,  voyez  MGT  1.1. 
2j  Glaser,  PM  188G,  p.  7  'i^^^,  cheval. 


2889 


J^ic 


^y=,  crier,  9,  14,  expliqué  370,  cf.  RD  11,62. 
■iSj>,  371. 

^ill^p,  crieur^  ibid. 

x<j^',  m  prolongé,  ibid.  —  Aussi  i^|>^,  371  et  n.  1. 


J^i» 


[JUp,  u,  class.,  effrayer]. 

^yp,  être  perplexe,  étonné,  Dt  :=  vvy^'  5  Socin,  Diw.  GL,  p.  319. 

J^  =  ^,  Hartmann,  LLW,  p.  142,  3  d'en  bas  glose  originale: 

elhaul  hua  elgahr;  ""indo  chaufbhaule  ja^ni  j  châf 

ketïr;    Unrat,   RO,   p.  410,2;    zûl   "anni  jel   hôl,   hebe 

dich  iveg  von  mir,  du  Unrat,  RO,  p.  296,  14. 

iJy?,  ctos,  was  in  das  Auge  fdllt,  keme  hole  fil  ^en,  wie 

ein  Dorn  im  Auge,  RO,  p.  400  n°  32. 

*J^,  feu  saupoudré  de  sel  auprès  duquel  les  Arabes  prêtaient 

serment,  305;  voir  LA  XIV,  238,  10  d'en  bas  [ou  Lane  sub  'jj. 

JoLp,  fûrchterlich  gross,  RO  §  218;  cf.  [Dozy  et]  MAP,  p.  259 

ad-dli  al -h  ù  le,  die  grossen  Schlaucheimer. 


r^^ 


j.lj:,  u,  i,  disparaître,  voir  Arabica  V,  314;  ci-dessus,  p.  1458 
[et  Dozy  II,  770  rôder,  errer],  cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  319.  — 
Stace,   p.  112  e;^'uP,  nomads  [Dozy  d'après  Beaussier  ^Lp, 

errant,  vagabond;  pi.  ,.|>^]. 

Dans  la  lurah,  ^  ou  ^j^'J  est  balancer  la  tête  de  sommeil, 
et   probablemerft   ces   formes    sont  en   rapport  avec  *^L^, 
Jacob,  Schanf.  I,  93. 
iO«LP,  pi.  J.LP,    tête;    chouette,    1015;    1016;   sur   la   croyance 


2890 

des  anciens  Arabes  que   les  os  des  morts  devenaient  une 
chouette  qui  criait,  voyez  ibid.;  Uhud,  p.  38,  13  (cf.  ibid., 

p.     27,11):    'cii'    uj^i    j^jj"    ^'    J'Jalî    .^3    il^'uP    .«.♦^    1>L?    ^.'u-'î^ 

jjj^,  u,  class.,  avec  ^c,  être  facile  pour  qn. 

j^^,  s'affaiblir^   132,6;   manquer  à   son   devoir^  165,20;  se 

montrer  conciliant,  639,  d.  1. 

^^y?,    GemàcJUichkeit  \  q**^'  n^  qv^-',   iw   der   Gewâchlichkeit 

ist  Hûlfe  (Gottes),  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  97;  bilhûn, 

langsam,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  319;  MAP,  p.  423. 

^»^  hwin,  fém.  h  une,  facile,  RO,  p.  63,5. 

^^.»^^,  better  in  hecdth,  Stace,  p.  195;  =  ^,^^!,  ibid.,  p.  20. 

^_c^,   a,   désirer,   voidoir,   convenir,  545,2;  Hdr,  pp.  245  et 
733  'j.   Aussi   ^^_y-,   i,   tomber.   —   D'après   Socin  1. 1.,   ^^_^ 


')  Sui'  le  sens  primitif  de  ce  thème,  Fieischer  dit  apud  Delitzscli, 
lob,  p.  94  n.  1  :  „Das  V.  (_c^  bed.  urspr.  xaivuv  gaiinen,  kiaffen  Inare 
z.  B.  haivat  et-ta'^nah  die  Stichwunde  klafft  (Imperf.  tahwî,  Inf.  huwîj-un), 
'wenn  sie  ihren  Mund  —  der  tûrk.  Kamus  setzt  ausmalend  hinzu: 
"vvie    eine    Tuli)e    —    offnet'.    Daher   zuniiflist   hâwijah    ;t^a:/i'ot/cr«,    ;^^«7k)v 

d.h.  x^^l-^^  Itûwah  (5*^),  uhwîjah,  hûwûah,  mahwât  Kluft,  gcihnende 
Tiefe,  Scblund,  Abgrund  jSxpxBpov  vorago ;  hawîjal)  iind  hauhât  oder 
hûhâl  (Re(lui)licationsfbrm)  bes.  eine  selir  tiefe  Grube  oder  ein  solcher 
Brunnen.  Aber  jene  naraiichen  Wôrter  Aâwya/j,  hnwah,  uJiwîjaJt,  mahwât 

bed.  auch  wie  das  gewolmliche  ^^  das  ;^j«(T//ie  zwischen  Himmel  iind 
Erde  d.h.  den  weiten  und  leeren  Luftraum,  dasselbe  was  ^wdt'".  A 
^l^  se  rattachent  ensuite  ces  significations  secondaires:  bewegle  Luft, 
Ltiftzug,  Wind,  Wetter,  leerer  Raum  et  au  figuré  Mutlosigkeit,  Ver- 
stândnislosigkeit,  comme  Qor.  XIV,  44:  S^  ^.^'^A^î'^.  D'après  l'opinion 
de  Flei.scher,  le  développement  sémasioiogique  ultérieur  s'est  fait  ainsi: 


2891 

avec  ^  pers.  est  Einem  eine  Wunde  schlagen^  glose  originale  : 
hawâ   flân   buflân   huwâtin   ''atîbe,   er  hat  ihm  eine 

_^^,    Leere,    a    pris    le    sens    de    Liicke,    leer    gelassener    Raum^   de   là 

é^    ij.    l\*î,    il   s'est   assis   auprès   de  toi  (sur  la  place  inoccupée  par 

toi),  et  i^_^  est  devenu  l'expression  d'avoir  un  se)iti)nent  de  vide,  être 
privé  de  ses  enfants  *)  et  de  los  und  fret  dahinfahren,  libère  ferrî, 
surtout  de  haut  en  bas,  labi,  delabi,  deorsum  rnere,  cadere*').  A  la 
dernière  signitication  s'est  lié  le  sens  de  incidere,  fieri,  esse,  Nin,  HTl, 

comme  ^^  n'est  pas  seulement  fulloi  au  sens  propre,  mais  encore 
vorfallen,  eintreten  (cf.  ^'^,  tatsdchlich)  ***).  De  l'autre  côté,  i^j^ 
peut  aussi  signifier  tinter,  ce  qui  s'expliquerait  par  le  bruit  que  fait 
ce    qui    tombe,    de    la    Lj.p    ^io'    o^^-    '^*  oreilles   lui  tintent.   Vient 

ensuite  le  sens  bien  connu  d'aimer,  i^j^,  a,  selon  Fleischer  proprement 

„animo  ad  oder  in  aliquid  ferri,  sowohl  pathologisch  von  Lust,  Gelûst, 
Begierde,  Leidenschaft,  heftiger  Liebe  als  intellektuell  von  losen,  aus 
blosseni  eigenwilligen  Belieben  hervorgegangenen  Meinungen  oder 
Behauptungen,  Capricen  des  Verstandes".  Cf.  ^yi^',  wiïnschen,  nach 
Liebe  verlangen ,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  319. 

*)  I.   es-Sikkit,   p.  575,2   d'en    bas:   ;^<f  ^t   l^\   ^^p    ^    \^  jLsj^ 


^^_yXJu\     lAx^     ^^J     wOtS"  Ji5 


.KA) 

^_J5^    Cr^-^    u*-;^-'-''    l5^--    '^'^J       's^^*-^    ^o-ocij!    o>.*aj    U    \/«!    Oj~^ 

-  .  '^  - 

avec    cette    remarque:    ^j!    ,t    ?s'u:>'    _jt.^J!    L\j.j      ^.j_j     et    ensuite: 

^N.>-ciji    J-»^j    J»^r^'     '^-'^    (J-»    ^î^A^it    ^-i^*•^J    ^(C^    L?'    1»^^'!     j-J^^* 

'  '  "S     '  '  >       .      o    -  3  .. 

lX-3^.     "Jw^iii    (^O^r!    '>-^'L<3'      aJ^Ï^    .">,£:^x^j"    ^.^j   JwOLxJt^    J'cil    ^c 

>J)--  -o  i£  )30-ît,  ;  ..£> 

1^,1    Wi^x    ^r*•■^•"    J*:^'    3^i    I-)'    ^V--^    ,<-^-J    V3*~:^.    •^'°    Jv:^'    ^5"-*^^ 

.iii..AaJ3    JoLjtxJÎ    ^^>-w     vL^Î    ij'"^*l    im'^    ^^  ^■^■f--'^ 

Comme  il  appert  par  le  commentaire  à  l'endi'oit  cité,  cette  locution 


2892 

tiefe  Wuncle  geschlagen]  en  ""anazi,  ^^^  est  faire  un  geste 
pour  frapper^  Hdr,  p.  245.  [Sur  ce  thème  et  ses  dérivés, 
voir  aussi  Franziska  Pollak,  Beitr.  zum  arab.  Lexikon 
(WZKM  XXXII,  245  ss.),  cf.  Krenkow,  ibid.  XXXVIII,  123]. 
^J^,  souffler,  MAP,  p.  433: 

Hawwi   'an   'agâg   bujûthom  jâ  rarbi 
Wende  clich  vom  Rauclie  ihrer  Zelte  ab,  a   Westwind. 

En  Dt,  ^Jp  est  ]ierunterfaUen  =  ^jS>,  Festgabe,  p.  31  n. 
[Goitein,  JG,  p.  39  hauuâ"  faugr,  hob  die  Hand  ilber 
mich  (um  zu  schlagen)]. 

i^lls^y  embrasser,  1618');  Stace,  p.  116  '-ij^L^j,  he  sets  Mm- 
self  in  opposition  to  us  [Rossi,  AS,  p.  220  hâwê^  minac- 
tiare  con  bastone]. 

joli,  fois,  RO,  p.  42,5;  f  hâuje  wahde,  auf  ein  Mal, 
ibid.,  p.  199,  7. 

iu^,  voir  ci-dessus,  p.  2885  sub  o>P- 
5^,  dépression  de  terrain,  1445. 


est  aussi  employée  pour  exprimer  l'admiration,  de  même  que  *Jj)    *JJb, 
iOLo    v'r^M    ^^^-   C'est   pourquoi   on  peut  dire:    L«s    vjj-^'    Le   \/oi    \Xbo 

**)  Dans  le  sens  de  tomber,  i^j^   est   encore   courant,   surtout   dans 
le  Nord,   1445   et  aussi   en    Dt,  Festgabe,   p.  31   n.;   Hdr,  p.  245  n.  1; 

voir  d'ailleurs  Nôldeke,  NBSSW,  p.  92/3;  Uhud,  p.  44, 1  :    ^5'    0-5^-5 

ï    >     c  ^ 

(j^aJl^o;  'Âmir  b.  et-Tofeyl  n°  XVII,  v.  4: 

,    o£  ^       l  ,     ,  ,-  o-  .;  .  i  ,S         o  , 

^nd  al-Agharr  saved  '^Antarah  from  destruction, 

Speeding  away  with  him  swiftly  as  a  falcon  darts  on  its  prey. 

***)  Cf.  Bauer-Leander,  Gramm.,  p.  24  n.  2. 

'j  Sur   la  traduction  du  vers  qui  y  est  cité,  voyez  ci-dessus,  p.  501. 


2893 

(^_^^,   désir ^  caprice  \  f*i'l^,  comme  bon  vous  semble^  1710,6 

d'en    bas;    Stace,    p.  124;   é^^  fj^-,  nach  deinem  Belieben^ 

RÇ  11,63.  —  Kj|^^,  désir,  envie,  Hdr,  p.  733. 

^jLp,    low,   Jaj^akar,   BBRAS,   p.  265.   —   Negm  hSwi 

ou  negm  bii  hâwi,  Sternschnuppe,  RO,  pp.  79,  11;  302,6. 

»l_^,  coîip,  1260  [voir  GLB'A,  p.  91]. 

Jc^,  Liebling,  MAP,  p.  180.  —  Fém.  'iJ_^,  amie,  Hdr,  p.  733. 

io^i',  précipice,  mont  escarpé,  1445  et  n.  1  [ioy=,  *j^,  puits 

profond,  Brâunlich,  Islamica  I,  337]. 

l5-5'^?    pi.    iÙ3[^,    leichtsinnig ,   fahrender   Spielmann,   RO 

§80   et   p.    418,18;    verliebt,  Socin,   Diw.   Gl.,   p.   319,   cf. 

Dozy  Jj!^. 

^,  pronom  personnel,  en  Dt  hî,  1391  ou  plutôt  hî',  écrit 

par  les  indigènes  k*^,  565');  Brockelmann,  VGSS  1,303 
[Cantineau,  Et.  I,  70],  Cf.  cet  hémistiche,  '^Abîd  b.  el-Abras, 
p.  1  n°  I,  29  : 

She  is  not  too  young,  nor  yet  too  old, 
avec   cette   remarque:    „We   must  read  ^,  not  ^^•.  this 
is    a    peculiarity    of  the   dialect  of  Asad;  LA  XX,  254^". 
Dans   le    commentaire,    nous   lisons  :    L^-x-Jic  |_^'b  ^^^î  iOiii- 

:  \jXjJ^    &I    jLfij^    ^_y^    y*'^    Jy;5j    V^    ^'^    '-^    '^'^   à^   syisc 

')  i^ahhî  J3,  Jayakar,  BBRAS,  p.  252. 

2)  Sur  le  mètre,  voyez  ibid.,  p.  o. 

3)  Note:  read  three  instead  of  seven. 


2894 
0»p*-r!    i^jr^^^   iij'u^    \:y*^^   ^^^   "-^   S^.   "^    *j«    - 

particule  interrogative,  1363. 

Lp^  interjection  souvent  suivie  de  v_j  avec  les  suffixes: 
L^  Lj;,  allojîs!  vite!  783;  1305;  ci-dessus,  pp.  542  et  1319; 
Farina,  G  A,  p.  327;  Bittner,  M  S  IV,  39;  aussi  en  fellîhî 
(a-»37,  aJ>'(ïi)j  Brockelmann,  VGSS  1,503;  Sachau,  Skizze 
des  Fellichi-Dialekts  von  Mosul,  p.  53. 

v-^,  a,  s'effrayer,  154,20;  1696. 

w*.^,  effrayer^  RO,  p.  420  n.  2  [mmacciare,  spaventare,  Rossi, 

AS,  p.  220]. 

^U:^\  =  ^\j>,  être  respectueux^  1466. 

ii>-^,   respect]   sauwët   hëbe   "a    'ômri,    ich  gab  mir  ein 
Ansehen^  xcarf  midi  in  die  Brust^  RO,  p.  305  et  n.  5. 
Un  sens  bien  différent  se  rattache  au  subst.  'S^  ou  — ^, 

Hacke,  Brecheisen,  RO  §28;  pp.  361  n.  2  et  379  n.  2;  RD 
11,63.  Cf.  Socin,  Diw.  GL,  p.  319  [syr.  j^^^.  dolabra,  ligo, 
Brockelmann,  Lex.  Syr.,  p.  174]. 

c:a-^p,  dépression  de  terrain,  LA  11,412,11  d'en  bas:  o-^iji' 

^<^J^^  ^y»  a,*»^!  b^-ij!.  Comme   il    n'y    a    aucun    thème  o'^^, 

d'oîi  l'on  pût  dériver  ce  mot,  le  t  doit  être  la  désinence 
féminine,  non  pas  la  troisième  radicale,  voyez  ci-dessus,  p.  577. 

„ji,  i  [class.  être  soulevée,  excitée  (poussière,  mer,  colère)  ; 
être  agité,  troublé  (homme)  ;  être  desséchée  (plante)]  être  efi  rut 
(chameau),  lîdr,  p.  733. 


2895 

i^L:$^#,  pleine  campagne^  aussi  appelé  aU!  {j^J't  *L:s:\>^i  J,, 
en  pleine  campagne,  hors  de  la  ^naison  =^  i>liS-  ^3,  v.h.v.  — 
^Ls^p,  aussi  combat,  468;  1720. 

^L?'>^xi?,   chameau   en  rut,   chameau   étalon;   souvent  au 
figuré  brave  homme,  402,6  d'en  bas;  451,2;  523,  5  d'en  bas  ; 
687,3  d'en  bas;    1239,2  d'en  bas;    1706,5  d'en  bas;  Fest- 
gabe,  p.  29,3;  ^^-i   ^.xatJî,  540,1. 
„Up,  rut  (du  chameau),  636. 

Dans  le  Sud,  ^^,  pi.  -L>^,  est  Joug,  315;  1123;  1165,4; 

1335;  1390,  selon  Hdr,  p.  297  du  persan  j:^^  [Goitein, 
Jem.  nos  419  et  1105  higg,  pi.  ahgâg;  Rossi,  AS,  p.  193 
hàgg;   Qàmùs:    .^iJi  ^JiXc  ^},£.  ^'  ^^U  ^\.  En  persan  il 

y  a  plusieurs  formes  :  ij^^  (avec  ê,  avest.  a  ë  s  a  -,  charrue, 
Horn,  Grundr.  d.  Iran.  Philol.  I,  11,  67),  *-y3>,  ^J^,  (ji^, 
Vullers,  Lex.  Pers.-Lat.  La  forme  ^ci^  y  est  ainsi  expliquée, 
1,773:  „Instrumentum  ad  sationem  faciendam  (c>^.  (^j'jsl 
^•ùS  c>^Kj),  quo  intelligitur  aut  dens  s.  culter  aratri  {^j^\ 
c>jjS  .Ljjj:.  (^ÎAj  t.(jv«;  ^)  ^^^  vomer,  cui  dens  s.  culter  aratri 
infigitur  (oVojL«  ,J^  ^^^Cs^  Kj^t  aS  ^y^),  aut  iugum  bovis 
aratoris  (a;^  ^S  ^j>S   ^  i^  i3:>r^)"- 

En  arabe  charrue  est  ^_*-^,  voir  ci-dessous,  et  comme  le 
(jù-  persan  est  souvent  rendu  par  (j/.  en  arabe,  p.  ex. 
^ji^Axi^ii'  >  (j^y>^:>-  ;  .|^  >  J'»  ^ ,  VoUers,  Z  D  M  G  L,  61 3,  ^^xp 
est  probablement  emprunté  au  persan  ;  le  verbe  (j^Lp  serait 
donc  dénominatif.l 


y^Sti 


^,   préparer,    mettre    en    ordre,    1382  n.  3    [voir   GLB^A, 
p.  91  et  M.  el-M.  s.v.]  •). 


')  Sur  lXj-?,  voir  356  n.   ]. 


2896 


(j^'iJ!,  i,  voyez  ci-dessus,  p.  1557  n.  1  ;  en  'omânais  labourer 
la  terre^  Rôssler,  M  SOS  I,  89,  11, 13  [cf.  ci-dessus,  sub  -^]. 
(j*^,  charrue^  mot  yéménite '),  Hdr,  p.  734;  RO,  p.  72,2; 
Jayakar,  BBRAS,  p.  268.  Le  pi.  est  '^y*P  lijûs  (Reirhardt) 
ou  o-«-y^  (Jayakar).  —  Aussi  sahle^  Hdr,  1.1. 

u-^,  el-heys  el-heys  ou  bil-heys,  doucement^  lentement, 
Dt.  ci-dessus,  p.  1557  et  n.  1. 

^j^s,  i,  fienter;  se  dit  d'après  les  dictionnaires  des  oiseaux, 

Festgabe,  p.  92. 

[lij^o^  h  es  a,  excitement,  disturbance,  tumidt,  Spiro  s.  v.]. 

[o^^'lP,   i,    =uoLp,    la   IX,  118, 5:    J^s^  ^LlaJî  LlS^  J^^\ 

s  o  - 

^o*>=:*->^,  ibid.],  cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  319. 

iùia*^;,    choléra,    1117  n.  1    [Dozy;   Spiro:   excitement,  noise, 

insurrection  ;  choiera,  épidémie]  ;  el-Gauharî  :  JtA*>  j.'uÏ3   ^wçs 

[LA,    1.1.:   S^jfcS    \j    ^'    i^-A^a-oî    J^i>_Jlj    J^iij    (jT^iy'    >j5^iLûJ'    iLAii-k^l^ 

SXj^    ^JeJ*    *-'^l-J    ',  c-^    ^l^r!    f^    ''-^^    ^^^'^^^    LibLî    c:^JwO'_5    L*jj4.>   *'^_5 

[  (- \r'^ij«L>'     Ji^    \à1ij    dVJo    (jj»    ..j*^    ^<i    Nv'^ 

['j  LA    VIII,  139, 7    (l'en    bas:    i>^*J-»x    ^.^'Ai!i    sb'    ^    u*^'    avec 

cette  glose  marginale:  '^^.   v^*^'   J-^    •'^-♦^   '^_>-S;TA  IV,  276,16: 

[2)  Ct.  Festgabe,  p.  92.  Que  i^v^i^t^  soit  courant  dans  l'Inde,  cola  ne 
prouve  j)oint  que  ce  mot  soit  de  provenance  indienne,  et  pourquoj 
l'écrii-ait-on  avec  (j:^,  si  ce  n'i'tait  pas  arabe?] 


2897 


oL^j  i,  class.,  se  faner,  sécher,  avoir  le  gosier  sec  par  excès 
de  soif;  en  ^Omân  et  dans  le  Nord  sécher  (céréales)  par 
manque  d'eau  ou  par  un  fort  vent,  1444.  Combinaisons 
étymologiques,  1445;  sur  les  dérivés  du  thème  v_î.-?,  voyez 
aussi  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  319. 

v_àAp  et  '»À^,  la  plus  forte  chaleur  de  l'été  ^),  1444  [GLB^A, 
p.  91]  ;  dans  le  Sud  fléau,  malheur  en  général,  ibid. 
v^î,  pi.  w^ ,  élancé,  svelte,  99,7;  127,11;  1211,9;  1443/4, 
oià  il  y  a  plusieurs  exemples. 

oLa5>,  pi.  ^La^î,  précijnce,  rocher  ri  pic,  Dt,  1444  et  n.  3. 
v_î'uyi.«,  pi.  ^xjwix)   et    wàjl-f<,   Hogarîeh,   escarpement,    1444; 
1528etn.  2.  De  là  par  métathèse  'i>^'^^  dans  le  Nord,  1444. 

JlP  [voir  GLB'A,  p.  92]. 

jJ^'  avec  ^J^,  s'étonner  cte  =  ^^>-cij',  Dt,  cf.  JwP,  u. 

^  ou  ^s>,  cardamome,  520;  549  n.  2;  Socin,  Diw.  GL, 
p.  319  [Dozy  11,776;  Bouch.,  pp.  85  et  89;  MMC,  p.  562; 
selon  Meissner,  NAGI,  p.  146  Muskatnuss.  —  Emprunt 
persan;  formes  différentes:  Jj>,  J^  (avec  ^y^  i^U),  J..j! 
et  JoB,  d'après  Vullers,  Lex.  Pers.-Lat.  II,  1494  de  sanscrit 
ëlâ,  cardamome,  en  hindoustani  ^^=^^J!,  Shakespear,  col.  161]. 

j.L^,  i,  disjMraUre,  voir  |»Lp,  u,  ci-dessus,  p.  2889;  planlos 
umherirren,  Meissner,  M  SOS  YI,  112  n°  44. 

')  Sur  \-ÀaP,  Siidwind,  MAP,  p.  Ml, M;  Sudwestwind,  Dalman, 
PD,  p.  216,6  d'en  bas  [the  hot  dry  ivind  blowing  in  summer  from 
the  soiith-east,  MMC,  p.  12],  voir  1444  n.  5. 


2898 


*j.p,   pi.  jjp,  1446;  Sachau,  AVLM,  p.  51  n°  XVI  j^xÂ=> 
bUif  tjic.L  *jLp,  du  hast  mich  liebeskrank  ')  i7i  der  Wilste  gelassen. 


3 

<*,  voir  ci-dessus,  p.  2661  ^j. 

>hamzali,    I.    Sîdah    XIV,  11    ss.  ;    Haffner,    AL,    p.    56; 

Brockelraann,  VGSS  1,138;  248  s. 

>  ^=,  L  Sîdah  XIV,  19;  Brockelmann,  1. 1. 3). 

Métathèse  de  ^  initial,  p.  ex.  <i^  >  ^i^  652  n.  2;  ci-dessus, 
p.  798. 

5  servant  à  former  un  thème  quadrilitère,  comme  ^y^^ 
class.,  porter  de  l'eau;   ^»Xî>   [déboiter,  ébranler^  disloquer, 

Barthélémy,  p.  215];  éyd^,  ci-dessus,  p.  2577  [Brockelmann, 
VGSS  1,270]. 

Sur  certains  thèmes  dans  lesquels  se  correspondent  n  et 
10^  voyez  ci-dessus,  p.  2728  n. 

5,  conjonction,  devant  l'article  >  ?(,  p.  ex.  us-Sama^i, 
521,  3  à  côté  de  ues-sultân,  521,  5.  —  3  souvent  de  trop 
au  commencement  du  premier  hémistiche,  1271  et  n.  1; 
LB'A,  p.  11  n.  2.  —  3  de  rigueur  en  rendant  la  formule 
de  salutation,  778  ss. 


[')  Ou  irrencï], 

[2)  Cf.    Bauer,    Wechsel   von  p,m,b  mit  h  im  Araïu.  uncl  Arab.,  ZS 
X,ll]. 

3)  Sur    la    prononciation    de    -aww,    voir  8   n.    I;   0  n.l.  —  •-   >  «, 
1024;  Littmann,  Der  Islam  X,  184. 


2899 

^^ 

[5,  interjection,  Arabica  IV,  20/1.  —  «!  —  I3,  400,  d.  1.  ;  1540.  — 
'lP  Î5  OU  L5ÎÎ5,   p.  ex.  ,.^^lï  L^  I3,  o/ie,  m?i  tel^  Dt. 


j 


I3,  effrayer^  voyez  ci-dessus,  p.  1582  '). 


ji, 


J'35  Jlî'î  3^1  J'^î  cachalot,  souvent  rendu  par  haleine,  ce  qui 

n'est  pas  exact,  ci-dessus,  p.  182  et  ss.  sub  ^,lXj;  MJM, 
p.  21;  voyez  aussi  ci-dessus,  p.  2333  sub  ^\  Mas'^ùdî, 
Murûg  1,234;  334  (J^);  1.  Rosteh  (Bibl.  geogr.  Arab.  VII), 

p.  366,  18:  (lire  J'wJi)  Ju^i  L^  JJij  j^\  'u*^^  ■!^^-^l\  ^>û"î  Ul^^ 

J^L^i!  ^]  ,^wJ!  U^,l2J3  _^k)3  o><-';  Bent,  SA,  p.  41.  Awâl 
ou  Owâl^)  est  aussi  synonyme  de  Balirayn,  Littmann, 
THI,  p.  14;  proprement  nom  de  la  plus  grande  île,  El  s. v. 
al-Bahrain  [Yâqût  1,395:  Ljj  ia^^.^.  '^^?.j>-  '^^■'^  <s^f-^  ^^  S^a^ 
(jvj'Lwj^  i-)»^:V3   -ïV"^  J-^'  k^  cj-'^-r^'^'''  ^'*:^''^    -^"H']  I  P^r-  §  7  : 

""AvxkItviv  (ji.<xKi<jTx  (JTsvovrxi,  nimmehr  (von  hier  an)  erstreckt 
sich  cler  Arabisclie  Busen  nach  Osten  und  in  der  Gegend  des 
Aucditischen  Bnsens  ist  er  ayn  meisten  enge. 

D'après  Gawâlîqî,  éd.  Sachau,  non  seulement  iciu,  =  v'^-r^? 

mais  encore  JL,  cachalot,  est  un  emprunt  au  persan;  il  dit 

p.  21:  *j|j  iCx.w,Là;ij  _j>3  v''^'  ^^^-î'^;  P-  22:  ilc^  xLdÎ  ioLj53 
iJL  i-,vr-2iî  *-o    .,yv.  tj:^'  ^_;1_5\JL;  J^aï  ^j  iAav^!    et    ensuite: 


')  Sur  J*,,  disposer  tin  foijev  (pour  le  feu),  voir  I.  S'idah  XI,  1^6, 13  ss. 
'■)  'Ôwàl  avec  P  est  gesalzener  Fisch  selon  RO,  p.  418,4. 


2900 

(jv>w.«3.  -^_^  «Juj  *Jiii^'  ^JL  ^,yC3'  LCl  iîLJtj  lij^j^'  à^i 

JL  Uiî  o^oyz'  4i1^  ^ji^'L.  JÎ5  L^t  Jyij.  [En  persan  JL>,  J*3,  jl, 
VuUers,  Lex.  1,179:  „Species  piscis  marini  permagni  in 
mari  aethiopico  degentis,  cuius  caro  iucunde  sapit".  On  a 
aussi  voulu  identifier  la  forme  J'^  avec  les  mots  synonymes 
ou  plutôt  à  peu  près  synonymes  dans  les  langues  européennes; 
Dozy  II,  777:  „0n  retrouve  ce  mot  dans  les  langues  du  Nord 
et  dans  les  langues  romanes  avec  une  terminaison  qui  leur 
est  propre"]  Frâenkel,  AFW,  p.  122:  „Persisch  ist  iuL. 
(Mu'arr.  22)  =  JL,  Jf^  (3xÀ-xr^x  (Wal)";  ci-dessus,  p.  134  à 
propos  de  JL:  „I1  est  devenu  international,  même  au  jour 
d'aujourd'hui".  [Cette  hypothèse  est,  cependant,  assez  hasar- 
dée], voyez  Boisacq,  DEL  G,  p.  1012  sub  ^xxxxivx;  Walde, 
LEW,  p.  94  sub  hallœna  [Hellquist,  Svensk  etymol.  ordbok, 
p.  1080  sub  val]. 

Cf.  d'ailleurs  Haupt,  Der  assyrische  Name  des  Potwals, 
AJSL  XXIII,  253;  Die  beiden  Basalt-Potwale  von  Kileh 
Schergat,  OLZ  1907,  col.  263. 

y^  waber,  'poil  de  chameau^  Jaussen,  CA,  pp.  258;  276 
[Meissner,  NAGI,  p.  146  nu  bar]. 

^_c^^,  pi.  Q^y^,  Hijrax  capensis,  710;  Hess,  Der  Islam  VII, 
105:  „Wabr  oder  nach  der  neueren  bed.  Aussprache  wabër, 
Klippschliefer,  Hierax  syriacus  Schreber". 

j^^,  être  gonflé,  Arabica  V,  315;  cf.  (jijj,  ci-dessus,  p.  220 
et  ^J^i  ci-dessus,  p.  2092.  Des  thèmes  congénères,  565. 


2901 

i^io^,  trans.  gonfler;  intr.  se  gonfler^  p.  ex.  ^-^î  d^yr>.  J^'  ^^^ 

et    ii,Cijj>5      j_Cs^. 

jjiJî,  gonflement^  ballonnement^  météorisme,  Arabica  V,  315; 

dans  la  lurah  cohue^  ramassis  de  gens;  pi.  ,jilj^!  [selon 
Brockelraann,  VGSS  1,278  'asuâb>'ausâb  >'aubâs], 
Prov.  et  Dict.,  p.  451   ^L.^,!  (_^-.1j,  ^ens  sa«5  /e2i  ni  lieu  '). 

«3,    avec   J,    /azre   attention   «,    688  n,  2;    cf.   1575  n.  et 

ci-dessus,  p.  9  sub  wL 

xj^S  ou  \j!,  avec  J  ou  J.c,  /"««re  attention,  surveiller,  avoir 
soin  de,  8,  21  ^);  24,  10;  357;  690  s.;  avec  ^j^,  se  garder  de, 
24,21;  515  n.  2;  691;  1011  en  bas;  Stace,  p.  26  [Goitein, 
JG,   p.  171;   ûbâh,   star  in  guardia,  Rossi,  App.  p.  242]. 

<Xil,  class.,  pieu  de  la  tente,  432;  witîd,  578,12  [voyez 
GLB%  p.  92]. 

[  j^     class.,  avec  régime  direct,   Lane  s.  v.  :  He  made  it  (a 
nuraber)  sole;  he  made  it  to  he  ayi  odd  mimber;  he  rendered 
him  solitary]. 
jjl,  faire  face  à  qn,  Dt,  487,  7  ^). 

^_^3'*),   en   Dt  sauter  =  ^,  mais  wo>j'  est  être  assis  de  la 


')  Stace,  p.  '217  rend  ui'Uj'  par  sing.,  vagabond. 

2)  Sur  la  prononciation  de  l'impératif  w^i,  voir  8  n.  2. 

3)  y^,  corde,  hébr.   in"»,  éth.  (D^Q-,  d'après  Spiegelberg,  OLZ  1914, 

col.  424  =  égypt.  wV. 

■*)  Prononcé  watab,  wutib,  364. 


2902 

manièi'e  orientale  ^)^  9,6;  82  n.  8;  364;  1013;  vo^^ez  l'exposé 
détaillé,  Hçlr,  p.  339,  cf.  aussi  Freytag,  Einleitung,  p.  111; 
ZDMG  XXXVII,  384;  Nôldeke,  NBSSW,  p.  69  n.  3  2). 

v_jo\j"  tùwattâb,  inf.,  539. 

0^3  5  pl.  Jj^î,  petite  pierre  qu'on  place  pour  indiquer  la 
route  ou  les  limites  d'un  terrain,  signe  démarcatif,  1786; 
Arabica  V,  143  ss.;  Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI,  229  n.  1 
[Rossi,  Voc,  p.  304]  ;  mais  il  y  a  aussi  des  ^jj^\  en  bois, 
Tabarî  1,1244,14;  sur  ce  mot  dans  le  sens  d'idole,  voyez 
Wellhausen,    Reste,    p.    102.    —    ^.i,  ^11  ((^J^),    formule 

sacramentale  =  je  jure,  476,13;  666,9  et  surtout  Arabica 
V,  146  ss. 


^j^>5,  selon  les  lexicographes  tomber  avec  bruit,  886;  I.  Sîdah 

VI,  8,  3  d'en  bas  :  L^j^W  *  Aj^o  ^\  *  liL.  J^i^  ^^l  *  Aj^  _^jI 

sÂgJIS'  ^iJ  ,<.*..wj;î  Jakw.j  =^c^î  o^'^  5  mourir,  tomber  mort',  aussi 
se  coucher  (soleil),  886^);  ci-dessus,  p.  1505;  Brockelmann, 
VGSS  11,66,  rem.  3;  Vollers,  ZA  XXI,  239  et  n.  1^). 

Dans  le  Sud,  v^:>»  a  le  sens  d'être  enfoncé  clans  son  orbite 
(œil),  886.  Cette  signification  se  trouve  d'ailleurs  déjà  dans 
la  lurah  ^). 


')  Quand  il  s'agit  d'être  assis  sur  une  chaise,  on  dit  (jiajy . 

[2)  Sur  l'histoire  connue  de  l'Arabe  qui  ne  comprit  pas  l'impératif  ■— -"-j") 
Hdr,  p.  340/1,  voir  aussi  Mordtmann-Mittwoch,  SI,  p.  170  et  n.  1.] 

[3)  Ibid.,  1.14  w^r^3,  lire  ^r*--r*î;  '•  ^    ^i>••^r*31  bre    t->y^3.] 

■*)  Jahn,  MS,  p.  9,16:    wajdb  ezzôhr,  der  Miltag  miiss  eingetreten 
sein,  lisez  die  Sonne  neigt  sic/i. 

5)  Sur  -^=>'3,  métathèse  de  vjL:>,  voyez  790  [et  Marçais,  T  A  T,  p.  490]. 


2903 

o  - 

iU:>3,   coucher  du  soleil,  (^«...^j!  ii>^j  =  c>J^   îo!  l^_^^,  LA 

VI,  36,  4  d'en  bas;  Shirz,  al-wagba  al-^uzmâ,  die  grosse 

Katastrophe,    ZA   XXI    1.1.;    dans    le   Sud    ,-^*.-'   '^=^^    ou 

^^•\aJî  v'^^3  7  orô?Yf  f/6  râ?27,  886. 

wc>'j,  ^z<?',  em  Gefallener,  886. 

>»j.:>-3,  to  rouge^ir  que  produit  le  soleil  en  se  coucJiant,  39,10; 

886.  —  Aussi  ^^^=>*)  et  vj-r^-ji  i^Jid. 

Jc>'j,  class.,  ?-/c//e,  opulent,  p.  ex.  Hamâsah,  p.  698,7; 
el-Kâmil,  p.  199,11;  dans  le  sens  de  w^y>v^,  abondant^ 
beaucoup,  473,13;  1166,13;  Hdr,  p.  315,  8  =  LB'A,  p.  1,  3; 
Prov.  et  Dict.,  p.  452;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  320;  Doughty, 
Travels  11,536;  RO,  p.  116  en  haut;  Jayakar,  OD,  p.  851 
[GLB'A,  p.  92];  RD  11,63  wàjid,  wâMd,  viel,  sehr  [Rossi, 
AS,  p.  190  wâgid,  mawgûd,  abbondante].  Cet  emploi  de 
Jyùit  jjrju".  Jj^'^'  est  très  courant  non  seulement  dans  les 
dialectes,  mais  encore  dans  la  lurah,  I.  Sîdah  XV,  70; 
Nôldeke,  NBSSW,  p.  71').  Ce  sont  là  des  expressions 
qu'on  peut  partout  entendre.  Le  même  processus  se  trouve 
dans  les  langues  européennes  [p.  ex.  un  avocat  considtant, 
un  air  chantant  ou  en  suéd.  mitt  âgancle  hus  =  la  maison 
que  je  possède,  mitt  fôrande  fartyg  =  le  navire  que  je 
conduis].   —   ^}^  A:?-'»,  798. 

(^^ 

^•)  wùgiâ'^,  être  nicdade,  79  n.  7  =  class.  ,<.:>3,  cf.  Barth, 


')  Cf.  Ég.  f^\i   ^LÔJ'  on  J^'ï;    ^'l«v    o>^>-!'. 

Landberg,  Glossaire   Datînois  182 


2904 

ZDMG   LVII,  801  n.    [Rossi,    AS,    p.  205    wuga',    impf. 

yûga^  sentir  dolore]. 

v>*3,  soigner  (un   malade),   Dt  =  (j:^.L*,  Aden,  MJM,  p.  17. 

<->kj'   [class.   être  affecté  douloureusement;  avec  J,  compcdir 

aux   mauoc   de    qn^    Belot],   avec   (J^,  he  sympathized  with, 

Stace,  p.  215. 

t>.,  doideur,  5^3  '4^  |^Jl> .  =  xj'jc>3  j^^J^;,  >»?/  Ze(/  is  sore^ 

Stace,  p.  160;  >k^^,  640  n.  4. 

<-v=>j,  malade,  661;  Stace,  p.  160. 


j^:>3  et  .^3,  craindre,  1774. 


iUjso^,  maillet,  battoir^);  pi.  q^|^,  cr^"^'  cr*^'  ^■'■^  ^'^ 
Nôldeke,  NBSSW,  p.  197;  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  116. 
[Aussi  iU:5^  dans  le  même  sens]. 

ic>5,   envoyer,   cf.   l'éth.  é.i(D  par  rapport  à  l'hébr.  d^js.  Sur 

*j>;>>iy>,  se  rendre  vers^Cs^^,  "^Anazeh  et  Haurân,  voyez 

790  et  ci-dessus,  p.  325. 

io-lj,   s'approcher,    Stumme,    TTBL    v.    16    eU)Q  ^j-jsi-^^^^ 

hessere  Tage  iverden  dir  nahen;  RO,  p.  371,6;  inf.  ûgâh^) 

ou    umwâgha,    Begegnung,    ibid.    n.    3;    part,    mwâgih, 

gerade  gegenilberstehend,  RO,  p.  197,2  d'en  bas. 

ic>j,    visage,   figure,    ci-dessus,    p.    1651.    Au    sens   propre 

[')  ^ui'  iL>L>k)  voyez  Goitein,  Jein.  n^  460.] 
2)  «[:>»,  en  face  de,  537  n.  3;  565  n.  1, 


2905 

b  i  -  w  Li  g  g  ')  e  1  -  ^  a  r  î  s,  à  l'aspect  du  jeune  marié^  32,  19  ; 
bïi  wughën,  ein  Mann  mit  zivei  Gesichteni  =  unzuverlàssig, 
RO  §  141.  —  Aussi  direction^  voir  GLB'A,  p.  92.  —  aJJ!  s=>^ 

ou  ^<lj  ^:>5,  559;  MAP,  p.  300;  ^^ji  \:>.,  554,7.  — 
ic>y!  (jrLo  et  ».>^'t  o|^*«,  559,  cf.  1451  ^).  —  Au  sens  figuré 
honneur,  respo^isahilité,  protection,  dépôt,  chose  qu'on  doit 
défendre,  ce  dont  on  est  responsable,  etc.  558,  cf.  555,  7  d'en 
bas;  considération,  ci-dessus,  p.  342,3;  de  là  aussi  person- 
nage considéré,  ^q>^i  !àp  b,  mon  bon,  le  brave  homme,  77,  17; 
477,  1  ;  v_jjlIî  x:>3  'o,  mon  brave  Bédouin,  863,  3.  —  Dans  le 
sens  de  protection,  425  d.l.  ;  550,5;  553;  1787;  ci-dessus, 
p.  406,15;  MJM,  p.  9;  ^>^!  ^,  Nord,  p.  ex.  LB'A, 
p.  5,  20,  28,  ou  K:>-y\  ^,  Sud,  expliqué  552;  garantie,  p.  ex. 
Stace,  p.  125:  ^^=>^  ^  ^^z.  ^\  (''^^Isj  c>-:v>  lj^  ^  brought 
So-a7id-so  into  Aden,  on  my  pledge  (security);  ibid.  n^^  ^)^., 

he  will  leave  it  as  a  pledge',  \=>3  avec  le  pi.  >sL:>»,!,  obligation 
d'honneur,  14,4;  556,10;  557,1;  dommages-intérêts,  521,9; 
559, 1  ;  objet  envoyé  pour  demcmder  un  arrangement,  982  ; 
signature  (pi.  aussi  ^-o-^'^j),  1789  n.  2.  —  \:>^'i  iCjsXs,  expli- 
qué 834. 

Cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  320. 


')  Sur  la  prononciation,  voir  432,2  d'en  bas  [GLB^A,  p.  92;  en 
palmyrénien  wuc'^,  pi.  ucûc,  Cantineau,  DA  11,1;  la  forme  wach  a 
été  signalée  à  San'â'  par  Rossi,  App.,  p.  236/7]. 

En  Hdr  *^3,  visage;  ^^3»  côté  ou  face  d'une  question  scientifique, 
HB,  p.  232. 

2j  Sur  ^:<>^'    ij^^t  voyez  557,10. 

3)  Ou  ^^Lî    c>.^V  (Béd.). 

'')  Ce  pi.  aussi  dans  le  sens  de  faces,  H  B,  p.  279,  3:  ^yr'j^^  tj^  O^ 


* 


2906 

i,  front)  b.UjJt  ^>!î?  ^^'6  front  oftJie  bnilding,  Stace,  p.  70. 
^x:>5,  pi.  iU>5,  notable,  Nord,  p.  558. 
iig^  >  iCj-o>  zîhà,  Se^Ye,  Stumme,  G  TA,  p.  47,  en  Ég.  gîha, 
de  là  geijih,  eine  Richtitng  geben,  Vollers,  ZDMG  L,  331. 

l\:>!j,  un;  fém.  wâhdi,  LB'^A,  p.  58,  29,  mais  wâhi,  p.  4,  33 

[pour   wâhdi   dans   Toriginal,    voir   GLB"'A,   p.  92;    selon 
Cantineau,  Et.  1,105  wâhde,  wôhde,  wôhôda')]. 

^^\,  pi.  ^t^>;,  voyez  710. 
* 

i  0  5 

i:>3,    écarter,    aussi   s'éloigner,    en    sous-entendant  !s^,   sa 
personne,  p.  ex.  wahhiz  min  h  in  a,  ôte-toi  d'ici,  600;  628; 
Hdr,    p.  9  n.  2    [Rossi,  AS,  p.  221  (sub  mortaio)  et  p.  227 
pestare].  Sur  les  verbes  congénères,  voir  600. 
f>y^-,  s'éloigner,  ibid.;  Festgabe,  p.  15,10;  Hdr,  p.  734. 

^j.,.j>.,   apercevoir,   chez  les  Bédouins  du  Nord,  1567;  aussi 

ij*^=>3!,  Ll^-^j'  Lo  (j-v-i^  C3J  J'y*-!':  ^(^  gazelle  fda  à  toutes  jambes 
en  nous  apercevant. 


[•)  La  forme  wâhi  se  rencontre  souvent  en  'omânais,  RO  §147  et 
à  Alger-juif,  Marçais,  T  AT,  p.  491  ;  mais  il  ne  s'ensuit  pas  qu'elle  puisse 
aussi  être  employée  au  fém.  En  tout  cas,  l'original  'anazî  a  wâlidi,  et 
les  textes  arabes  dans  la  LB'A  n'étant  pas  tout  à  fait  libres  d'erreurs 
(cf.  GLB'A,  p.  103),  wâhi  LB'^A,  p.  4,33  est  probablement  dû  à  une 
faute  d'impression.  Comme  cette  forme  se  trouve  dans  le  texte  imprimé, 
elle  a  été  enregistrée  dans  le  manuscrit  du  glossaire,  mais  dans  ce 
manuscrit,  que  l'auteur  n'a  pas  soumis  \\  la  revision  définitive,  il  y  a 
aussi  quelques  inadvertances.] 


2907 


,ji.:>5,  pi.  ui^3,  animal  sauvage,  âu  figuré  j^ersoniie  de  valeur, 
122,8;  1552.  Sur  ce  sens,  voyez  1239  s.;  1469. 

J^,  s'embourbe?',  clans  le  Sud  être  embarrassé,  indécis,  Hdr, 

p.   234   s.;   cf.    Socin-Stumme,   Houw.,    p.  45   n.  :   „Js:>3  = 

'stecken   bleiben'    ûberhaupt;    nicht  bloss   im  Dreck;   vgl. 

Beaussier,  se  trouver  dans  l'embarras,  Lerchundi,  Vocab. 

419b  s.  impedir  J^^»^";  Hartmann,  LLW,  p.  194,  14:  „ehvahle 

ist  das  Gebundensein;  so  sagt  man:  awa  ivkilt". 

jc>3,  embarrasser,  Hdr  1.1.;  einfangen,  Stumme,  GTA,  p.  25. 

Jj>5,  pi.  Jb^jî,  ruche  construite  par  les  abeilles  elles-mêmes 

dans  les  montagnes,  1464. 

J^3,   boue,   non    pas   employé    dans   le   Sud,   ci-dessus,   p. 

1224  n.  1. 

[^^*),  i,  a,  class.,  être  irrité  contre  qn,  avec  Ju]. 
ry=>^i  être  haineux,  nourrir  des  désirs  haineux,  J,  contre 
qn,  Dt. 

-ij,=>^  <H^,  il  y  CL  de  la  haine  sourde  entre  eux. 
^L>3,  haiïieux,  rancimier  =  ^^yj^ . 
* 

^_^3  class.;  ^_^3  dial.,  conjugaison  320;  323;  dans  le  même 

sens  aussi  ^jP^^'î  entendre,  sentir,  percevoir,  s'apercevoir^ 
voyez  506  et  s.,  oii  les  nuances  différentes  de  la  signi- 
fication sont  expliquées.  D'autres  exemples:  1010,9  d'en  bas; 
1217,2   d'en   bas  ('anazî);    1710,12,   où  ^^3  est  entendre; 


2908 

Yahuda,  ZA  XXVI,  348  s.:  !oî  ^>  y>^  ^j  l^^iJ^.  j_Ji- 

*AS',;siù,  d/e  Nusse  lassen  einen  Laut  vejiiehmen,  wenn  du 
sie  rilhrst;  ^j-=>5',  liore  dochzic;  «JoA^  ^^^  L=>t  a«-^^  wahyôh 
''agâ  min  Hodëidë,  eine  Nachricld  ist  von  iJtm  ans 
Eodeida  angelangt]  *i>ix!  \^=>3  wahyôh  melîh,  er  lied  einen 
gtden  Ruf;  kùUin  dàrbena  qad  wahîeh,  cliacan  s'est 
bien  aperçu  de  nos  coups,  125,11;  1572,  Cf.  Socin,  Diw. 
Gl.,  p.  320. 

Ce  verbe  a  aussi  pris  le  sens  de  donner  ou  causer  un 
j_^^,  un  son  quelconque,  une  sensation^  une  perception, 
c'est-à-dire  inspirer^),  révéler'^)  dans  l'acception  dogmatique, 
502  et  507  ss.  ;  Nôldeke-Schwally,  Geschichte  des  Qorâns 
I,  21  n.  2;  120  n.  3.  A  cette  signification  se  rattacha  aussi 
le  sens  d'écrire,  parce  que  l'écriture  était  regardée  dans 
l'antiquité  comme  une  révélation  divine,  511  s.  ;  Gerîr  II,  89  : 

.    p'b5_5     i—i-J:  L_;._/!    J,     v_îw_v<_J         'u^>3    -iJ^^o    ^j-itV^'     '^'    Q*-^ 

[Je  reconnus  la  demeure,  après  (pie  les  tentes  se  furent 

délabrées  ; 
Je  fus  trempé  par  des  nuages  de  pluie  épais  et  amoncelés. 
On  dirait  que  le  frère  des  Juifs  traçait  une  inscription 
Contenant  des  D  et  des  h  sur  les  lieux  d'habitation. 


')  Aussi   inspirare   et  inspiratio  sont-ils  rendus  par  ,_c-^3'  et  i<r^ii 
Schiaparelli,  Vocabulista,  p.  435. 

2)  Non   seulement   à    l'égard  du  Piophète,  voyez  509;  dans  Boh.  IV, 

~^  > 

154,9   l'inspiration    divine   s'adresse  à    Moïse   (,**^  *Jj'  ^Y*')  ^^>^-*'*^ 

A»^  S^  J^  j^j  '«''^  Jy^^'/^l  J^  cr  "^  3-  ^s^y  '■*^   Jy^ 

J-*vi     _*:2.i>    'jA>^    Jo    ijrww»    ^î    aU'    .^^jj    "^    J'î'    d^--^    jLc-'    'A=>' 

;.\ji   iyyl   J.xxAv«<'    ^^*«yo),   et   ibid.,   p.   174,7   et   8  il  s'agit  des  anges 
de  la  miséricorde  et  de  ceux  du  supplice. 


2909 

Ici  les  sillons  tracés  dans  le  sol  par  la  pluie  violente  sont 
comparés  aux  lettres  hébraïquesl. 

D'après  l'opinion  généralement  admise,  ^^^5  correspond  à 
^ol:  mn,  Ges.-Buhl  s.  v.  et  Nôldeke,  NBSSW,  p.  104  n.  4, 
cf.  509  s.,  et  selon  Ember,  OLZ  1914,  col.  6.  la  racine  se 
retrouve  aussi  dans  l'ég.  hw,  to  proclaim^  announce. 
^=>*)i  faire  entendre^  voir  sub  ^y>5,  2908,  1. 
^^3!,  synonyme  de  ^jP-^-,  507  ')  [fûhlen,  hôren,  Goitein, 
JG,  p.  37;  Jem.  nos  19,  33,  976]. 

^c=^yji  avec  J,  écouter^  attendre^  43,1;  507;  818,6;  1379  et 
n.   1;  Hdr,  p.  235. 

^^jP-yjj^]^  attendre^  507. 

j^,^3,  vulg.  (^=>5 ,  502,  ou  (_c=-5  5  504,  son  en  général,  de 
n'importe  quoi,  voix^  bruit  sourd,  13,18;  81,1,  voyez 
l'exposé  détaillé,  502  ss.  On  peut  le  comparer  avec  sLi^), 
qui  est  aussi  un  bruit  sourd,  1575;  cf.  ci-dessus,  p.  114. 
I.  Sîdah  XIII,  275, 6:  o^'  c^^^'j  cf^^^^^ï  Tibrîzî,  Comm., 
p.  100,  19:  sAs.  ^^Jlc  ^i  kJij^Îj  o^-^.ij'  1  ç^'i  ic^j-^''i>  l5^^' 
V-^  ô  o>>.2ji,  en  résumé  =  M'^AR;  p.  71,5  d'en  bas.  — 
Aussi   écriture,  inscrijjtion,  512. 

^_y=>5,  i,  class.,  se  hâter;  eilen,  eifrig  sein,  Moritz,  Zanzibar, 
p.  100;  en  éth.  <»rhî,  circumivit,  aram.  •■nlN,  se  hâter  ^), 
Nôldeke,  WZKM  IX,  21. 

')  RD  1,109,26:  kuU  hàdi  vûliéy,  jeder  Uef\  Vue  jederbemerkt  es. 

2)  D'après   Jastrow,    Die    Religion    Babyloniens  und  Assyriens  1,124, 

Nebo    s'appelait  ilu    taschméti,    le   dieu   de  la  révélation.  Ce  serait 

en  arabe  ^t~^_y>^    i^c^j-  Cf.    Cumont,    Les    religions    orientales    dans    le 

paganisme  romain,  Paris  1906,  p.  60. 

[3)  Levy,  Chald.   Wôrterb.  iiber  die  Targumini  1,332]. 


2910 

^_^)5,  erreichen,  einJtolen,  Moritz  1.1.:  en  'Oman  aussi  avoir 

le  temps^  pouvoir^  RO,  pp.  215,  3  et  348,  8  d'en  bas;  Rôssler, 

M  SOS   111,7,15:    in    wâhët    agy    ma'kum,    icenn   ich 

kann,  hesiiche  ich  euch. 

j_y>î^',  zusammenlaufen,  sich  eilends  versamrneln,  RD  11,63; 

SAE  VII,  151,6. 

iU:>'3  wâhje,  Eile^  RO,  p.  44,5. 

>Ai>5,  marcher  vite^)^  600;  1674  et  n.,  où  est  discutée  sa 
parenté  supposée  avec  liébr.  mn,  aram.  Nin,  ^^^  se  réjouir; 

I.  es-Sikkît,  p.  681,8  d'en  bas:  ^>  ^'Ai*^''^  -V^^-^^j  c>d>^\ 

oL>3,  1674  n. 

^3,  retirer^  enlever,  60,10;  aussi  intr.  s'écarter^  600  n.; 
Meissner,  NAGI,  p.  146:  ,,nach  liinten  bringen,  wegrùcken  ; 
hinten  bleiben,  aus  dem  Wege  gehen".  Voir  ^1,  1320  et 
ci-dessus,  p.  70. 

&^ 

^=>3   [avoir  une  indigestion;   *.i»3,  être  mcdsain,  insalubre], 

1166;  jiljem  "^alvlu,  sein  Verstand  Idsst  nach,  MAP, 
p.  250  V.  2. 


I)  aJ^Ls»    iA3»^  est  er  liât  sein  Eigentum  diirch  den  Fe'md  verloren, 
B  B,  p.  59. 


2911 

Oj    [amour,  désir],  w  u  d  d  i,  b  e  w  u  d  d  i,  b  e  w  i  d  d  i,  je  veux, 
je  désire,  expliqué  609  [voyez  GLB'^A,  p.  93]. 

-jj,  le  fruit  de  yo,  v.  h.v.,  657. 


* 

S4> 


>     £      )   o  ,  . 


[y^  TA  111,600,  10  d'en  bas:  (oXw  I^Oj  yl  0;0^)  ^l/i!  ^ 

(j^^ij    (o'^    ^ip^)    ^'^[5    J'^^Ij    o^^X-<«    it^^t    ^<oJ^    ^N.^1    J,    ÎÀ5G? 

En  Dt  .03,  impf.  tàwdar,  tôdar,  est  se  risquer,  s'ex- 
poser à  un  péril,  s'en  aller  loin  ci  V  aventure  =  .oy;  Fadl 
widâr  fi  ard  el-Frang,  Fadl  est  allé  loin,  an  pays  des 
Européens. 

.03,  exciter  d  faire  qch,  pousser  à,  inciter  à=y\^^,  975; 
aussi  laisser,  ôter,  écarter,  renvoyer,  Hdr,  p.  385  n.  2  ; 
*^:>3  ^03  =  *-^_i-5  ^^o,  ibid.;  widdir  el-kutub  ba'îd 
m  in  ni,  enlève  les  livres  loin  de  moi-,  aussi  exposer  ci  un 
péril,  blossstellen,  '^LJ!  j,  >yx  .o^,  il  s'est  exposé  à  la  guerre, 
il  fait  bon  marché  de  sa  personne;  b.o^  J'^ÎAit,  le  courtier 
nous  a  trompés,  en  vendant  la  marchandise  qui  lui  a  été 
confiée  à  vil  prix,  Dt.  Cf.  Hartmann,  qui  veut  dériver 
jC>^  de  ^03,  LLW,  p.  106,6:  „Man  kennt  in  Àgypten  das 
Wort  tauclir  in  der  Bedeutung  lieluk,  doch  ist  es  selten 
und  immer  gewissermassen  hikâje;  ivaddart  hima^ncl  ahlakt 
jaqUlha  elmisrl  hikâje  ""an  cjhëro"  \  .^^,  dissiper,  Dozy  ;  perdre, 
oublier,  Carbon,  p.  203;  égarer,  ^^_Jx2j\  .o^,  s'égarer,  Beaussier; 


2912 

waddar   in    ma   ma*^u   ""ulûm,   il   dissimula  ne  pas  en 

avoir  connaissance^  Arabica  V,  125,  7  d'en  bas. 

.ôp',    s'égarer,    se  perdre.    Beaussier;    tëwuddor    wust 

libhâ(j)im,  er  rersteckte  sicli  imter  den  Viehherden.  Socin, 

Mar.,  p.  184,6. 

,j. ,  1390  en  bas. 

^^<C_^^*^  1399;  ^X2.,  «^02X0  et  po^  sont  synonymes,  niecler- 
legen,  erniedrigen,  Bittner,  Sh  11,67,3  d'en  bas.  —  =->.> 
^o,  laisser^  1516  n.  3  et  ci-dessus,  p.  798. 

Sur  le  remplacement  du  parfait  de  cj^  par  ^  J  selon  les 
grammairiens  arabes,  voyez  ci-dessus,  p.  800.  On  trouve^ 
cependant,  çj.  ou  tzj,'  dans  les  dialectes  du  Nord. 

Socin,  Diw.  n°  9  v.  2: 

gâileh  balll  'an-annôme  cazzânl 
wauda^-alll  gâhilin  jiftecir  fije, 

E7'  dichtet  sie  iiher  diejenige,  icelclie  ihm  den  Schiaf 

verschencht  Jicd, 
XJnd  vertrant  sie  Einern  an^  der  Niclits  davon  iceiss,  damit 

er  <  darilher  >  naclidenke. 
D'abord  gâileh  est  =  xu i  ;  ensuite  il  faut  lire  gazzâni. 
qui  m'a  fait  pjasser  (le  sommeil),  de  ^j^-^  faire  passer^  et 
puis  wauda'  est  cS»,,  et  je  laisse  celui  cpii  est  ignorant 
(de  la  chose)  réfléchir  là-dessus,  c'est-à-dire  sur  ce  que  je 
dis.  Dans  la  note,  Socin  donne  pj'3'  avec  cet  exemple: 
a  u  d  a  '  t  s  â  i  r  j  ë  g  a  r  r  i  b  1  a  s  è  â  m ,  ich  habe  Srdr  empfohlen, 
angeraten,  nacîi  Bamascus  zu  reiseii,  selon  les  gloses  originales, 
mais  c'est  plus  exactement  j'ai  laissé. 


2918 

Ibid,  p.  164-  V.  17: 

ôdë'^O-loli  11  0  fretin  bilgâ^e  tûl 
gâmo  ti  II,  etc. 
Und  sie  macJden  fur  sie  im  Boden  eine  Gruhe  so  lang 
Als  ein  Kôrper  ist,  etc. 
Et  V.  20: 

ôda^û  fôgah  j^a  nfîdTl -ettolQl 
Cher  -ne  varfen  me  <  Sterne  von  den  >  Erdhilgeln. 
Ici   co^   signifie   ils   laissèrent^  s'il  n'est  pas  mal  entendu 

pour    «.Ai;^. 

Ibid.,  p.  184  V.  36: 

t  ë  t  â  w  a  h  n  e  h  -  a  1  -  '  a  i  j  â  m  0  1  ë  n  -  n  d  a  "  a  n  n  e  h 
jiôidde,  etc. 
Les  jours  (les  vicissitudes)  Vont  ballotté  au  point  qu'ils  l'ont  laissé 
(poussé  à)  seller,  etc. 

L  B  'A,  p.  78,1:  U  h  îi  d  i  e  1  -  g  a  s  î  d  t  o  y  n  i  1 1  i  m  â 
a  w  d  a  '  à  t  h  0  m  y  i  r  m  u  e  s  -  s  ê  1  'an  d  û  h  îi  r  o  z  -  z  è  m  C 1, 
ce  sont  là  les  deux  qasidahs  qui  ne  leur  ont  pas  permis  de 
jeter  à  terre  la  cJiarge  des  dos  des  cltayneanx.  Ici  pc>^\  fut 
expliqué  par  Ji>;  dans  le  Negd,  on  dit  ^^^  pas  ^-^^l, 
comme  chez  les  "Anazeh  ;  ibid.,  p.  80, 4:  UËânat  tè- 
d  0  m  g  u  h  i  1  y  a  m  a  a  w  d  a  '  à  t  li  u  m  i  t  e  1  e  1  -  w  i  1 1,  et  elle 
l'enveloppa  au  jxnnt  de  le  rendre  pareil  à  un  pieu  de  tente. 

On  peut  se  demander  si,  dans  tous  ces  exemples,  ^o^l 
n'est  pas  pour  le  simple  ^o^  avec  la  voyelle  prosthétique, 
ce  qui  est  un  fait  extrêmement  commun  dans  les  dialectes 
bédouins  du  Nord.  On  l'entend  à  chaque  pas. 
iLcb^  wudâ'^ah,  déj)ot,  ol)jet  confié  à  qn.  En  Dt  dâ^ah, 
Festgabe,  p.  14,7;  voir  ibid.,  }).  89. 

^^o^,  pi.  ^.,b/,    diMinp    oblong,    521,0;    1153;    1320,6;    Hdr, 


2914 

p.  735;  aussi  une  mesure  de  capacité^  voir  1315/6  [cf.  Rossi, 
Voc,  p.  303]. 


*      V 


i__co.,  i,  class.,  payer  le  prix  du  sang  d'un  homme  tué^  avec 

ace.  pers. 

(ji^'î,  prendre  le  prix  du  sang,  980. 

,^j>j:i,  se  soumettre  —  class.  ^)  ^JiJJX^^,   147,19;   1620    [biffez 

„ou  ^^uVoiav'"  ibid.  ;  il  s'agit  de  >*o^!  et  ^Jy^^'  1.1.]. 

iù->,  quelquefois  *jj>,  prix  du  sang  payé  par  le  meurtrier., 

41,15,18;  1555  n.;  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  320  ;  Carbou,  p.  246. 

Vo3'ez  977  et  ss.;  cf.  1791.  —  vj-^'  '^.^i  981.  —  ^-^L,]  iùo,ibid. 

o[5,  valUe,  >'->'37  1503;   sur  la  quantité  de  la  voyelle  finale 

de  wâdi  (i'>^-),  voyez  1504,  oi^i  l'on  pourrait  ajouter  ^.Soîj  J., 

1451,  9  (--^-)  et  5^  i^o>5  jj^  (-----),  157, 13 et  1706  comme 

exemples  de  la  réduction  de  la  voyelle.  Avec  suffixe  (é)^jpÎ5, 

ton  îvâdi,  879,  4,  cf.  1560. 

Le  pi.  est  dans  la  langue  classique  iij>3',  '^.^^U  ^^.'^^U 
I.  Sîdah  X,  101,  10,  qui  cite  le  sàhid  suivant:  ^J^\  (^'3 
ikjb^'iîj  et  fait  observer  d'après  I.  Ginnî  que  les  seuls  noms 

_-     oc 

du  type  J^c'6  qui  aient  le  pi.  sous  la  forme  iJixs!  sont  o'^ 
(pl.  XJO3!)  et  ^^  (pi.  5jy>î  2).  Dans  le  sud,  le  pi.  est  ao^ 
«a3^î),  698,9;  895;  1476,11;  1505,  ou  iS^,  1505;  1719,2 
d'en   bas;   Hdr,   p.    735.   On   trouve   cependant  aussi  ^\i^3i 

')  LA  XX,  262,  G  d'en  bas:   ^iy::^    \j    ^2!    ^!    ,_c^^'J    O^    ^J>jX^\. 

2)  La  môme  remarque  aussi  L  Sîdah  Y,  130,  II.  [Pl.  aussi  ^^^1 
Brockelmann,  VGSS  1,248;  sur  jJi.>,  potUre,  voir  Laue]. 


2915 

p.  ex.  kJ^jo!  qLjJ'^,  les  icôdis  de  la  Couronne^  les  domaines  du 
sîdtan,  Hçlr,  pp.  224  et  735. 

L3,  discuté  ci-dessus,  p.  1583. 

iL^,  préposition,  derrière  [cf.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  82]; 
hâdî  killa  min  iiarâna,  das  ist  ailes  nur  U7iserticegen^ 
Weissbach,  I  A,  p.  1 24-,  7  ;  k  u  n  t  a  m  w  a  r  â  n  a,  vous  étiez 
des  nôtres^  411.  Sur  la  forme  ^y<,  voir  Marcais,  TAT,  p.  472. 

(ilL^,  qu^as-tu?  Que  veux-tu?  =  es  bak,  875;  warâ\ak, 
îvas  ist  dir?  SAE  IV,  151,  21  ;  warâMs  hâkedâ,  ivas  ist 
dir  denn?  ibid.,  p.  142,21;  warâ^'ak  tîbkï,  warum  loeinst 
du?  ibid.,  p.  145,13;  warâk  tiliittim  qaume  Hâdî, 
pourquoi  donc  affliges-tu  les  gens  de  Hâdi?  1566,1;  lis 
w  a  r  a  h  û^  h  a  y  k  t  e  "  â  r  i  k  e  h,  pourquoi  ?  Est-ce  qu'il  est  donc, 
lui,  un  tisserand  que  tu  te  chamailles  avec  lui?  38,10;  ci- 
dessus,  p.  1319.  Voyez  874—876,  où  r,^  est  suffisamment 
expliqué;  cf.  Socin,  Diw.  GL,  p.  321;  HB,  p.  259  et  RD  II 
§39a.  D'après  p.  1319,  ci-dessus,  ce  ^3  pourrait  être  5^+3 
[malgré  la  forme  çf^K^  avec  le  suffixe  nominal,  p.  ex.  ^f-K^ 

*iyi(,    est-ce   cpie  je  la   sais,  moi?  Hçlr,  p.  581  et  ci-dessus, 

p.  1048]. 

^.3,  être  biais,  se  gâter,  1315  n.  1  [d'après  Vollers,  ZDMG 

L,  649  du  persan  -^j,.,  courbé]. 

UJ.3,  biaiser,  cdler  en  zigzag  [avec  ^,  indiquer  qch  par  des 

détours,  Belot],  1315  n.  1. 

>-_j«y,  bia;is,  ibid. 


2916 

cj'^',  héritage^  1183  n. 

':^J  =  héritier,  491  [voyez  GLB^A,  p.  98]. 

-i^j^,  hme,  sab.,  380;  997  et  n.  3  [Conti  Rossini,  Chrest., 
p.  1-lOJ;  ci-dessus,  p.  1507. 

j,3,  impf.  yiwrid,  1273,5  d'en  bas  [Cantineau,  Et.  II,  195 
tered,  nered,  3e  pi.  yerdûn,  voir  GLB'A,  p.  93],  venir 
à  l'abreuvoir,  s'abreuver-,  arriver  76,  1  ;  957  n.  2. 

La  forme  j>'1,  arriver^},  est  peut-être  raétatlièse  de  03^, 
ci-dessus,  p.  1555  et  n.  2,  tandis  que  0^3  wurid,  avoir  la 
fièvre  2j,  tomber  malade,  79, 10,  pourrait  être  métatlièse  de 
.30^),  qui,  en  Syrie,  a  le  même  sens,  ou  vice  versa,  Hdr, 
p.  250  n.  1  ;  cf.  ibid.,  p.  385  n.  2. 

o".,  faille  arriver,  conduire,  surtout  à  l'abreuvoir,  75,16; 
957  n.  2;  abreuver;  verser,  56,13.  Sur  le  sens  spécial  de 
cette  forme,  voyez  908;  1181;  Arabica  IV,  26.  Inf.  Jo^y»", 
aussi  prononcé  tûrîd,  ou  o'^,  proxénétisme,  39,2;  347; 
877;  945;  972. 


[')  Cf.  Seybold,  ZDMG  LXXII,342]. 

o  

[2j  Dans    la    lurah,   0.3  est   fièvre   ou   joxir  où  elle  revient;  0^3  avec 
l'accus.   se   dit   de   la  fièvre,  quand  elle  saisit  qn,  et  ^^^3  est  ctre  saisi 

par  des  accès  de  fièvre,  LA  IV, 471,5.] 

[3)  dôr,  dôr,    tour  de  rôle;  retour  périodique,  accès  de  fièvre,  au  {)1. 
dwâr,    des  accès  de  fièvre;  fièvre  intermittente^   Barthélémy,  p.  256,] 


* 


2917 

i^j^'i  cimener  à  V abreuvoir  (les  bestiaux)  ')• 

oi^^,  voleur  professionnel^  908  n.  ;  ?6'aî'er-c«mer,  Stace,  p.  185. 

o^y,  réservoir  naturel^  Dt. 

Ojyc,  ce/?«'  ^?fz  conduit  l'hôte  à  une  fille,  39  d.  1.;  908  n.;  972. 

o^yc^,  40,  1;  voyez  204  n.  2;  972. 

Il   y   a   aussi   un   autre   tlième   o.^,   p.  ex.   o.^,  fleurir; 
teindre  en  rose  et  o.^',   fleurir,   cité  ici  dans  la  note,  v.  2 

[dénominatif  de  >j^^;  nom.  unit,  so^^,  syr.  j?,©,  armén.  vard, 
emprunté  au  vieux  persan  *varda-,  qui  est  devenu  Jo"  en 
persan  moderne  et  probablement  est  apparenté  au  grec 
pohu  {<C*j:çclo'j),  rose,  Walde,  LEW,  p.  659,  cf.  Littmann, 
MW,  p.  5]. 

U'^j3  5  pl.  [j^ij^i  memecylon  tinctorium,  plante  servant  à  teindre 
en  jaune-rougeâtre,  27,20;  1378;  Gez.,  p.  200,15;  RO, 
p.  402  n°  52  ;  ci-dessus  p.  757,  3  ;  voir  Hdr,  p.  79  ;  safflower, 
Stace,  p.  147  [Grohmann,  SA  I,  266]. 


>)  Sachau,  AVLM,  p.  49  n^  XII,  1—3: 

o &£  c  ,  o  j     o 

o    ^  _  C--*  ^  û o  ,  o  -û  û      -  ^  0.O  5   o  ^  ^ 

£'m  schônes  Màdclien,  zur  Wasserstelle  eile^id,  fûhrte  hinab  (ihre  Heerde) 

Mit   Wangen  schoner  als  Blumen  (1er  Steppe. 

Ich  rief  sie  an,  sie  aber  bittend  und  midi  abweisend  sprach. 

CJ^j^',    amener   à    V abreuvoir^    v.  l;  =  o>->v3,    fleurir^    Rosen   treiben, 
V.  2;  =^l^    o>->, ,  répondre,  v.  3. 


2918 
On  cite  les  mots  suivants  d'el-Asma^î:  LjAj^  o"^  ^  &*?,' 

iji,,»,  métathèse  de  ^L,  u,  manger  beaucoup^  ci-dessus, p.  1565. 
u^j'ii  ixirasite  ^=  ^JLasl^ ^  ci-dessus,  p.  1612  n.  2. 

lA;3  5    apporter  les   cadeaux  de  noce,   expliqué  ci-dessus,  p. 
1612  n.  2% 

(jr,^,  voir  ci-dessus,  pp.  1543  et  1565  n. 

c.^,  être  pieux,  voyez  ci-dessus,  p.  1567  et  ss.  [Cf.  Nôldeke, 

NBSSW,  p.  206.   —   Dans  le  Yémen,  ^  .^  est  attendre  == 

^^L;  ""ûrâ",  écarte;  "an-iaurâ*^,  icJt  icercle  warten,  Goitein, 

JG,  p.  171,  cf.  Jem.   §13]. 

c,3,   faire  retourner,   ci-dessus,   p.  1568   et   s.;  Icéourer  la 


')  Encens^  Grolimann,  SA  J,144. 

2)  Bois  d'aloès. 

3)  Cornaline,  Grohraann,  SA  1,179. 

['•)  D'après  la  remarque  ibid.,  tiLi.^    CJ^y  serait  turco-persan,  mais 

(i)^,^  n'est  ni  turc  ni  ])eisan.  Il  s'agit  sans  doute  de  la  locution 
turque  (jy.v.J»  o-O,  qtie  Dieu  vous  accorde  le  hon/ieur  (selon  W'iWmore, 
The  spoken  Arabie  of  Egypt,  pp.  27  et  32G  n.  1  barakât  warsal,  i/m?îfe 
yoii).  Sur  cette  formule,  employée  en  guise  de  remerciement,  voj'ez  les 

dictionnaires    turcs.    Que    ij^j^    ne    vienne    pas    de   (jVj^i)    cela   est 

évident,   mais   le    verbe  arabe  pourrait  bien  être  dénominatif  du  turc 

io^»5  don,  et  le  sens  propre  àe  ^^  ^  serait  donc  donner,  comme  le 

suédois  donera  du  latin  donuni]. 


2919 

terre  'j  =  Jjj,  Hogarîeh,  1482,  1  ^);  ci-dessus,  pp.  503  et  1569. 
On  dit:  ji*j)  o\i  (jn-oj!  p ^yi  JyoJt,  Hogarîeh. 
Pj^j  être  lâche,  ci-dessus,  pp.  1567;  1569;  1582;  cesser,  RD 
11,64;  voyez  aussi  Hçlr,  p.  489.  En  ^omânais  p~jj  a  un 
sens  différent,  ._J>î^5-:>  P)^  *i^t,  ich  sehe,  dass  er  in  Allem 
Bescheid  loeiss,  R  0  §  328. 

'Jiji,  papier  écrit,  318,3  d'en  bas  ^). 

ji^^j',  marcher  doucement  et  sans  bruit,  362  % 

4j-5'  ^j-"  "^^-î'  ^^"  '^!;-5''  ^"^"''^■^'6>  ci-dessus,  pp.  1652  et  1655 
[Cantineau,  Et.  II,  220  wârc,  wàrac,  pi.  urûk]. 
Ai^y*  >  mêreka,  protège-garrot,  voyez  ci-dessus,  p.  1655 
[GLB'A,  p.  94;  Philby,  HA  11,314  mïrka;  Bouch.,  p.  43 
m  Irak  a  avec  planche;  MMC,  pp.  171  ;  291  ;  353  (planche); 
Cantineau,  Et.  1,28;  33  mîraka,  pi.  meyârec]. 

iî.y,  être  accroupi  les  jambes  courbées  et  le  derrière  appuyé 
contre  les  tcdons,  42,24;  1011. 


[1)  Cf.  ^>3  5  pi.  ofc.»,   ,^^5,/je<(7er(j/o?e,  Feghali,  Contes,  p.  135  n.  1.] 

2j  lijifl.  il  faut  liie  israh  uwai'ri';  voir  1891. 

3;  Sur  O,^,   réveilli^)',   en   'omânais,   voir   628   et   ci-dessus,   j).  1588 

[où  Oj^  est  faute  d'impression];  aussi  RO,  p.  115,17  d'en  l)as. 

*)  Non  pas  s'accroupir,  /ioc/cen;  biffez  ces  mots  362,  G;  voir  10M  et  1438. 
Landberg,  Glossaire  Datînois  183* 


2920 

l=;3<o=3m    montrer^   628;   ci-dessus,  p.  1612;  MJM,  p.  51 
.  [Goitein,  JG,   p.  171;   Rossi,  AS,   p.  221];  au  Soudan  de- 
mander^ worri  le  h,  demande-lui^  Rabah,  p.  44.  Voyez  Socin, 
Diw.  Gl.,  p.  320  et  surtout  Marçais,  TAT,  p.  493. 
(Cj^',  montrer^  ci-dessus,  p.  1612. 

Dans  la  lurah,  ^j^,  ^^^^  est  faire  jaillir  du  feu  (briquet); 

en  'omânais  rigâl  jdarbo   bisjnf  1   wârje,  Leute^   die 
mit  feuersprillienden  Schwertern  schlagen,  RO,  p.  339,1. 

^^>|^3,   d'après   Wetzstein  dusserste  Not,  Zwang,  703  [M. 

serrer  (un  sac);  lier  par  un  serment,  Belot]  '). 

c-3,  class.,   contenir^  réprtmer,  p.  ex.  Uhud,  p.  24  en  bas: 

^,A.ii    dVi|    (^>tV^''    Jy-"*    o-^^.L^j       ■»   ;    À"  g  A- »^    ,«_P3jî    ,1]    c^j.lXj 

Dm  hieltest  sie  zuriick^  his  du,  als  sie  rasch  auseinanderliefen 
Und  Gesichter  und  Weichen  sichtbar  (ungedeckt)  wurden, 
Zu  ihrem   Vortrab  eïltest  und  ihnen  zuvorkamst. 
Und  du  handeltest  vordem  vorsichtig  ;  loaUrlich,  du  warst 

vorsichtig. 

cj^,  dans  le  Sud  non  pas  distribuer,  comme  dans  la  lurah  2), 
mais  enfermer,  serrer,  80,9;  1213. 
^j^',  distribuer,  1140. 

c  :I^,  nom  de  lieu,  1140  n.  2  [cf.  Rossi,  Yoc,  p.  303]. 

I)  i^\y^,  selon  Vollers  zànkiscli,  làrmoid,  iingezogen,  699  vient  de  (^y- 
[2)  Cf.  cependant  muwazzi',  postino,  distributore,  Rossi,  AS,  p.  228]. 


2921 


O'^y;  pi.  qtVj'^*^,    balance^   707;    1451.    —   oj^'^    aussi   nom 

que    le    vulgaire    donne    à    trois    étoiles    en    dehors    de   la 
constellation  de  l'Aigle,  Doz}^  11,800;  ci-dessus,   p.  24-79,6. 
* 

Lij3:  ttppityer,  327. 

^j*))    ou,    plus    communément,    (^jt,    appuyer^   .38,6;  720; 

873.  Cf.  ^y,  ci-dessus,  p.  76;  d'autres  verbes  synonymes,  873. 

:i^^,  être  sale,  malpropre,  Arabica  V,  168;  ci-dessus,  p.  664 

sub  ^*^  [cf.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  187;  Brockelmann, 
VGSS  I,  187].  Aussi  ^^^^  wasa%,  Schmutz,  RO,  p.  9 
[^_y.>uo,  Brockelmann,  VG SS  I,  161]  ;  ;^^^\is6x,  schmutzig, 
RO,  §24. 

-v-3,  lier,  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  321;  ci-dessus,  p.  78. 

Js.   ^î»,  nachstellen,  RO,  p.  198,  5:  tau-ni  ebra  ewâsor 

''aqatlo,  jetzt  loill  ich  ihm  nachstellen,  um  ihn  zu  tôten. 

J2>*t»  OU  ^^lI^-w^,  colonne  au  milieu  de  la  tente,  582;  Socin, 
Diw.  GL,  p.  321  'j. 

^^,  stigmaiiser,  marquer  au  fer,  RO,  p.  123,14;  Rôssler, 
MSOS  1,86,12,14  [Cantineau,  Et.  11,194/5].  On  a  voulu 
combiner  ce  thème  avec  akkad.  asâmu,  schmuck,  pràclitig 


*ia 


[1)  i2>w^>i2o^,  GLBS\,  p.  94;  Mittwoch,  AD.I,  p.  67,14] 


2922 

sein  (cf.  *-«5,  être  beau  de  visage),  Ges.-Buhl  sub  dit,  mais 
d'après  Laiigdon,  OLZ  1909,  col.  113,  c'est  plutôt  la  forme 
simtu,  sindu  qui  correspond  à  f^^,  stigmate^).  Sur  la 
combinaison  peu  motivée  avec  ^^,  tatouer^  voyez  Nôldeke, 
ZDMG  XL,  185. 

Un  sens  tout  différent  et  qui  semble  témoigner  d'une 
autre  origine  se  rattache  aux  deux  mots  *^'*^]  et  *-w^, 
qui  renferment  l'idée  du  retour  périodique  de  la  saison  des 
pluies,  ci-dessus,  p.  1107.  —  Comme  on  le  sait,  .^yi  a 
aussi  pris  le  sens  de  foire  sollennélle^  710  s. 

mësem,  Brenneisen  [class.  ^,.»^^],  RO  §61. 


^j^*<^y^^  faire^  628. 

^^'3<^c.^,  faire,  31,4;  790;  1274  =  LB'A,  p.  79,15 
[voir  GLB'A,  p.  94].  —  ^tïv^y.,  ^^6  gives  lier  pocket-mo?iey, 
Stace,  p.  125.  —  o—l^-*,  pocket-money  (allowance  for  small 
expenses),  ibid. 

Ji^,  pronom  interrogatif  qui?  quoi?  398—400;  Socin,  Diw. 
III  §67b;  RD  II  §24b)  [Cantineau,  Et.  1,108;  11,206]; 
masc.  wes,  115,7;  v^ms,  154,17;  wus.  114,20;  155,3; 
neutr.  wes,  118,17;  139,  11  ;  140,  3;  774, 12  d'en  bas;  wus, 
117,19;  119,15;  120,12;  139  n.  2  [GLE^A,  p.  95].  Aussi 
_^^,  337;  wussehom,  722  en  bas  ;  ^j  o^.,  652,2  d'en  bas. 


[')  Des  marques  de  chameaux  se  trouvent  dans  BB,  p.  161;  Huber, 
Journal,  p.  177;  MAP,  p.  28  ss.;  Bent,  SA,  Appendix  IV;  Thomas, 
Arabia  Félix,  London  1932,  Appendix  V;  de  Boucheman,  Une  petite 
cité  caravanière  (Doc.  d'ét.  orient,  de  l'Institut  franc,  de  Damas  VI), 
pp.  41—43] 

[2)  Voyez  GLB'A,  p.  94:  sur  la  dérivation  de  l'i'-tii.  (D(\\,  cf. 
Brockelmann,  VGSS  1,154] 


2923 


^37  scier,  688;  RO,  p.  270,6;  Nôldeke,  NBSSW,  p.  182 
[^3<^j,  ci-dessus,  p.  2772]. 

^3,  344  n.  3. 

«^.,  toile  d' araignée]  selon  Hirsch,  Reisen,  p.  65^/e^rfepêc/ïe. 
iot^»  [^raîwee  de  poussière;  bobine  du  tisserand  ou  di«  fileur; 
peloton  (de  coton,  etc.)],  650. 
*    ..  • 

CfiÀyi,  pi.  vja,.i;y>,  meurtrière,  12,1;  1210;  Hdr,  p.  736. 

J^.,  pl.  Jui:3!,  iJe^iYe  flaque  d'eau  dans  le  rocher  qui  se 
remplit  lorsqu'il  pleut,  aussi  class.,  694;  1484  n.  3;  1488; 
Lammens,  Berceau,  pp.  39;  366;  el-Amâlî,  Dêl,  p.  62,  6:  '-q*^^ 

J.A.i;3,  shoicer  (of  rain),  Stace,  p.  155. 

^,,  (rare)  =  ^_c^>j',  -se  dégonfler,  s'ainoUir,  se  relâdier,  s'amoin- 
drir, 1026. 

^^,  dégonfler,  relcicher,  amollir,  desserrer,  diminuer,  327; 
1026.  En  Dofâr,  verleumden,  RD  11,64  [cf.  class.  (j^^,  broder 


')  D'après    Weissbach,   ZDMG    LVI1I,933,   nùsil  (Meissner,  MSOS 
VI,  107    n.    17    ijusel;    Socin,    Diw.    1,202    n.  J9b   wusâl),  reste  d'eau 

dans   un   vase,   serait  métatlièse  de  Jy^,  Hflr,  p.  254,  ce  qui  n'est  pas 
probable. 


2924 

(un  habit),  **i<it  jjri^,  broder  le  récit  de  mensonges-^  \}  ^Uàj  ^^, 

accuser  qn  auprès  de  qn]. 

^^^,  intriguiren^  RO  §367. 

J^  =  ^,  47,9,10;  486;  506;  1026. 

j^^xi»,  lâche^  relâché^  mou,  dissolu,  1027. 

îjAxo,,  650;  LA  IV,  475:  J^U  5jl-:s^  ^J^  ^-^^v.  ^^^^  aAx>o^i 
JlJI  J.;  p.  476:  Ulî   "i]  JuJu  cXi^"  s^Ii^J'^  »3uyo^îj  ëJoyo"^!^ 

en   Dt   bA^jo^,  pi.  AJU05,   est   une  perche  avec  une  fourche 
(K>jt.i;)   en  haut,   où   l'on   place  les  q'a*£  au  milieu  de  la 
hutte  (xé-p). 
* 

yoj,  l'aire  où  l'on  bat  ou  entasse  le  blé,  Dt,  80,12;  329  n.  ; 
616;  1605;  1780;  ci-dessus,  p.  889,2;  expliqué  1213  s.,  cf. 
Nôldeke,  NBSSW,  p.  204. 

J»ô»,  arriver,  vocalisation,  1551  [Rossi,  AS,  p.  193  wusul, 

yûsal;  voir  aussi  Cantineau,  Et.  11,194  s.]. 

JjÔj,  faire  parvenir,  envoyer,   1112,  10  d'en  bas  [condurre, 

Rossi,  AS,  p.  201];  sur  la  forme  e^Llj  voyez  ci-dessus  sub 

f>\  [cf.  aussi  Marçais,  TAT,  p.  495]. 

^}^!j,  lier  ensemble,  576,  3. 

J»o^',  mettre  en  réserve,  Hdr,  p.  736;  ^j^di  'jJlÔ«.j,  nous  avons 

mis  de  l'argent  en  réserve. 


2925 
J-ojî  CLniour^  Sachau,  AVLM,  p.  52  n°  XIX,  3: 

nâdêtu   gid  lî   bewuslak  jâ  zarîf  elkhâl, 

Ich  rief:  ^^Geicàhre  mir  deme  Liebe,  o  Màdchen  mit  sûssem 

Liebesmal!" 

iJuo3,  pi.  JL^oji,    morceau,   Stace,   p.  123    [jjezza  di  stofFa  o 

tela,  Rossi,  AS,  p.  227];  Meissner,  NAGI,  p.  147  (uosle); 

iLJisî.  iXo^,  |;«i'è(?e  de  bois,  ci-dessus,  p.  927,  12;H(:lr,  p.  347 

(ijLo^);  Ojyî  ^^jJuoy'  'yi:,    7^6  pcisted   the   hco   bits   of  'paper 

together,   Stace,   p.  120.   —  ^J^^^  i^3,   ctge  de  la  charrue, 

ci-dessus,  p.  1382;  Hdr,  p.  297. 

&JL^',  réserve. 

1^3,  envoyer,  26,3,6;  1491;  Hdr,  p.  736;  avec  Jkc  pers., 
envoyer  à,  infonner,  140,13;  iOL^o^  JJ^,  did  y  ou  send  him? 

o  w   - 

*J  ^i>v-vo3  J^,  dïcZ  ?/o?i  send  for  him?  Stace,  p.  213,  cf.  ibid., 

p.  151;  (^A>Lc  (i.'  i_5^-î'  ^'^^  *^^^  ^^  ^^^'  ^^i*^'5  "^3  j^^'  i-'^^ 
ioLc  Juw3"  [envoyez  l'homme  libre  et  ne  prenez  pas  d'informations 
sur  lui],  proverbe  =  l'homme  libre  tient  sa  parole,  sans 
qu'on  ait  besoin  de  la  lui  rappeler,  HB,  p.  277, 13  et  n.  15; 
sA-*j>:  j^-X-aJic  ,_5-^3^,    ^«55-^   euch    Hamclcdi   eynpfohlen   sein, 

Wetzstein,  ZDMG  XXII,  157. 

Cf.  akkad.  a  su,  hébr.  Hi\  sortir,  n^ïih,  faire  sortir;  il 
faut,  cependant,  plutôt  combiner  ^_yo^,  en  hébr.  par  méta- 
thèse  7V\'i,  avec  l'égypt.  wçt,  commander,  Brockelmann, 
VGSS  1,275;  Ember,  OLZ  1914,  col.  6  n.  3.  Selon  Huart, 
JA  1919  sept.— oct.,  p.  345,  ^^  est  dénominatif  de  ic^^. 


2926 

^c^yi-i  voir  313. 

,^^1  mandataire^  exécuteur  testamentaire^  ibid. 

s- 

^AizJi  >  ^^_*j' ,    1161. 

^3>c->3,  1399,  cf.  ci-dessus,  p.  2912. 

•^a:,   ou    ^>i?i,   impf.    wft'^_kJ,   fronder,   lancer,    1433;    selon 

Nôldeke,   NBSSW,   p.  55/6   emprunté   à   l'éthiop.,   ce   qui 
n'est   pas  probable    [cf.    wataf,    yûtuf,    lanciare   con    la 
fionda,  Rossi,  AS,  p.  209]. 
>_À^3,  he  emiMyed,  Stace,  p.  55. 
wà^^)',  pass.,  ibid. 

^juc^  uçlâf,  Schleuder,  Stumme,  GTA  §48  [cf.  Dozy  s.v.  ; 

watuf,  pi.  ^awtâf,  fionda,  Rossi  1.1.]. 

v_jlJô»,  frondeur. 

'iii,>:^j^ ,  fronde;  aussi  ij.-ci2>L/« ,  1433;  ci-dessus,  p.  1172  =  iu'L:>yi. 

(_^»>^^S^,    foider'^)    [sur   l'impf.,   voir  GLB'A,   p.   95   et 

Vollers,  VS,  p.  50]. 

^_^^,  descendre,  trans.  65,15,  oià  se  rencontre  la  forme 
curieuse  wàttethen  [watta^,  abbassare,  Rossi,  AS, 
p.  190]. 

j.'^.;s?JI  LIj^,,  inceste,  947. 

')  Selon   MoUer,   SI,   p.  94,   J->*)   serait  =  indo-eur.    nedh-,    sanscr. 
vadhati,  frapper,  vadhar,  arme  meurtrière;  gr.  ù9éu,  etc. 


2927 

sLbj,  piétinement,  1083  n. 

tLb»,   bas- fond   [soulier,   Dozy]  ;   ^'lLjjJî   ou   *JL«-!t  est  aussi  le 

nom  de  rjy^'^  lS^îN  voyez  sur  ce  territoire  Arabica  IV,  44 
et  ci-dessus,  p.  326  '). 

De  là  lot  a,  en  dessous,  874;  Lj^jî  ^j^   fyllôtâ,  auf  dem 
Boden,  Sturame,  NT  S,  p.  130  n°  59,2. 
ij^^3,    sandale,    SAE    IV,  114,  26;    aussi    wâti'e,    ibid. 

p.  152,20.  —  En  ^oraânais  'i^*,,  pi.  IjLb^,  Moritz,  Zanzibar, 
p.  103;  RO,  pp.  74;  274,15;  329,4  d'en  bas  (avec  suff. 
watyti);  wtaije,  diminutif,  ibid.,  p.  47,4  d'en  bas;  tâq 
1  watje,  Schulisolde,  ibid.,  p.  78,6.  —  s^*,  aussi  fer  de 
cheval,  BB,  p.  176. 

ouj^,  pi.  o't-^î',  &«^  d'âne,  Azzân  ;  pi.  oiL-?^  ou  iCib^i  selon 

Stace,  p.  209  [Rossi,  AS,  p.  236  wuçtftâf,  pi.  \aw(tâfah, 
basto  per  midi  o  asini]. 

uX£j,  promettre,  selon  Bel,  Djâzya,  p.  114  aussi  se  diriger 
vers  (inf.  A^.),  p.  ex.  ibid.,  p.  68  v.  47  : 

(joLaJJi    «jp    L\r:_5    J^-^i^    /c'^    ^^i 

Avec  elle,  il  partit  vers  le  sud,  rejoindre  la  tribu  des  braves. 
Sur  jsx^  et  éth.  <»Ort  ou  oJ-Ûrt,  voyez  Praetorius,  ZDMG 
LUI,  20. 

lAcp",  865,3:  \j  j»»x.»;o'  Ulli,  ca?'  e^^e  promet  de  s'y  rendre, 
elle  s'y  rendra. 


')  Au  Soudan,  w-^^  a  pris  le  sens  de  temps,  iveather,  L-oO,  Carbon, 
p.  230:  Il  fait  chaud,  el  uata  harr;  il  fait  froid,  el  u  ata  bâred 
[Lethern,  CA,  p.  478  iveather,  wata,  hawaj. 


2928 

u\c^,  promesse;  semaine^  Glaser,  Mitth.,  p.  19  [Rossi,  Voc, 

p.  304:   ,,Non    solo   significa  promessa,   ma  durata  flssa  di 

tempo,    intervallo,    appuntamento,    più    precisamente    una 

settimana"]. 

BAcj,  promesse]  sAcj  j,,  un  jour  fixé,  862,3  d'en  bas. 

o'lx^,  pi.  u-VcUx)  [class.  ^Afitj.^],   rendez-vous,   326   et  n.    1; 

BB,  p.  112. 

^^ 

y:j.j,    chez    les   Bâ   Kâzim  =  ^_>^',    être   renfermé  dans   un 

liawa,  endroit  presque  impraticable  dans  la  montagne,  1129. 
y^3,  difficile,  ardu;  qui  fait  mal,  doidoureux;  amer-,  aussi 
rude,  inégal,  abrupt,  scabreux  (lieu,  chemin),  Carbou,  p.  193; 
de  là  le  nom  de  l'ancienne  capitale  du  Waddây,  s^c,,  qui 
avait  été  bâtie  dans  le  pays  montagneux  des  Maba,  ibid. 
n.  1.  —  s^j,  thicket  (Béd.),  Stace,  p.  171. 
^^3,  rude,  496;  660;  1689. 
^3,  rocailleux,  1562;  1719. 

kikcj,   class.,    affaiblir,   énerver  (fièvre);  As^^,  avoir  la  fièvre, 
p.  ex.  Boh.  III,  23,  11  d'en  bas:  k>LjAJî  f»j«Io  ^)Jî  J^.  ^AÎ  ÛJ 

j^ftj  ^^.5?Ji  \jjc>i  Sot  y^  j^'  u)^^  J^^3  y^  jj'  '^j 


[')  Houdas  et  Marçais,  Traduction  I,G04: 

2'out  homme  à  qui  sa  famille  souhaite  le  bonjour 

A  la  mort  plus  près  de  lui  que  les  cordons  de  ses  sandales] 


2929 

(^J^-^ftl^j    XxLi;    ^X    ,.j5^J    J^_5       iCJ-j^T-o    5w.A^    l-^j-J    o'^j'    >^^-^ 

[LA  XII,  406:  S^i.  ^cr^^^  ^i  ^^^^'  ^3  ^^i^oaII  j  o^^ 
(iUj,  /?èy?'e,  483,  2  d'en  bas  [class.  eU:^]. 

J.£^  =  ^'^',  Qâmûs;  1468n.  2.  Cf.  J'^  =  ^^  ,»->'-i^',  Brônnle, 

MAP  H  11,297,2  d'en  bas. 

J^",  voyez  1468  n.  2. 

J.C5,  Dt   et  J^£3,   Hdr   et  "Aden,   les  deux  formes  presque 

toujours  avec  une  voyelle  auxiliaire,  Jsî^  et  J^^^j,  bouquetin^), 

104,16;  123,21;  745,9;  1239  s.;  1467;  1500;  1611;  1652; 
1705;  Stace,  p.  85;  RD  11,65  [Rossi,  Voc,  p.  304;  MMC, 
p.  25],  voir  le  long  exposé  1467 — 1475  ^j,  cf.  ci-dessus, 
p.  987.  Le  pi.  est  J^^,  J^y,  ^^U^,  'd^^  (cf.  123  n.  4) 
et  au  Yémen  iJlc^,  1469^). 

kJLcj,  voir  1468;  I.  Sîdah  X,  73,  5  d'en  bas:  r-vUii   %^^^  iUxy! 

[«)  Ibid.: 

Hélas!  pliU  cm  Ciel  que  je  fusse  sûr  de  passer  encore  une  nuit 
Bans  quelque  vallée,  entourée  de  souchet  et  de  chiendent, 
Ou  de  boire  encore  les  eaux  de  Madjanna, 
Ou  de  voir  encore  les  montagnes  de  C/iâma  et  de  Tafil] 

2)  Dans  la  lurah  aussi  J^c»,  1467  en  bas. 

3)  Non  pas  chamois,  1467  n.  4. 

*)  Cf.  aussi  Nôldeke-Schwally,  Gesch.  des  Qoriïns  1,141  n.  et  Prinz, 
Altorientalische  Symbolik,  p.  95. 

[5)  VMVW,  p.  177:  „The  loi'l  hunt  is  still  the  favourite  sport  of 
the  Hadramïs,  although  sti'ongly  disapproved  of  by  their  religions 
leaders  on  account  of  the  cérémonies  of  evidently  heathen  origin 
accornpanying  it".] 


2930 

iJlçyî  <  idryi ,  endroit   où  se   trouvent  des  bouquetins^  692'); 

U70. 

^cjÀA^  voir  1468. 

* 

i!c3  6t  vulgairement  ^L^^  dans  la  lurah,  rnse,  cf.  537  n.  3. 
Dans  le  Sud  ^Icj,  pL  oIj^,  en  Dt  ^^'3<^y,  91,  12; 
1372  s.;  au  sing.  aussi  wa^â^,  63  n.  1  ^j,  comme  wa'^â 
à  Beyrouth,  où  le  pi.  est  ,^^^3,  tandis  que  io^^t  «class. 
iL^^O  se  rencontre  quelquefois  ailleurs,  Prov.  et  Dict., 
p.  454:  [wa'â",  pi.  'aw'iyeh,  recipiente^  Rossi,  AS,  p.  232]. — 
^y,  pL,  habits,  Syr.,  Prov.  et  Dict.  1.1.  =  ^.Ai  en  Ég.  ^) 
et  .^>:>  dans  le  Higâz,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  39. 

Lxi^,  pl.  ^'^13,  enfant,  905  [GLB'A,  p.  95]''). 

yij),   cité   ci-dessus,   p.  1293   [class.   être  très  chaud  (jour  à 

«  ,  ce 

midi);  yi:^,  jb^',  faire  chauffer  (le  lait)  ayec  une  jnerre 
rougie  au  feu;  Qâmùs:   ^^-'3  ^^^^1^.  J^  t_5y^  '^^  yt^y^^ 

"^J^ii^     -^^^^-^-^3    i_c-^J    CT^'-5    V-^    i*--^"    sU^^'l    ^^'-^?^    ^    if^T^- 


')  La  remarque  sur  l'article  Jans  la  n.  1  doit  être  éliminée,  voir  1471. 

^)  L5^3   est   onomatopée,  cris,  clcDiieurs,  vociférations,  voir  ci-dessus, 
p.  2909,  7  d'en  bas. 

L^)  L^^'i'î     e//eis,     bagages,     habits,     ustensiles     (jamais     au     sing.), 

Ronzevalle,  p.  58] 

'')  La  forme  verbale  «Axjy  twërad  est  jeter  de  la  poudre  aux  yeux, 
RO,  p.  249,12. 


2931 


iXi^ 


lAsj,  imiir,  faire  des  tournées,  ^anazî,  1357  n.  2;  MJM,  p.  37. 

^3  et  Jsi»,  1774;  en  Dt  i^,  impf.  ijj  yôfar,  a  pris  le  sens 
d'être  saturé  d'eau,  j^  ^J'JaJ^  y:,  laisse  le  terrain  boire  assez; 
^'31  (^v^i,  le  terrain  est  saturé  d'eau, 
h.  1774. 

-  o  , 

ÀyA,  sab.,  selon  Glaser,  Mitth.,  p.  52=<.*r^,  Or^,  îw  sich 
ailes  vereinigt,  etwa  Vergniigungsort,  Park  [selon  Conti 
Rossini,  Chrest.,  p.  139^(n>'4-C,  ?'?«'S-,  ft?T«.  Cf.  Rossi,  Voc, 
p.  304,  où  mawfar  est  rendu  par  via  0  viottolo  tra  i  campi, 
passaggio  su  dighe  di  canali,  respectivement  taglio  nelV 
ar'gine  del  campo  per  far  entrare  l'acqua]. 

*    .. . 

oijij"'>^jiAXj',  voyez  ci-dessus,  p.  2809  sub  vjàii. 

J^i^,  1774. 

ji^=  Uiii:)  ^^c^',  1774. 

Ji'^,  ibid.;  selon  TA  Aii.   ,.y^*ji5  =  ^'^  j!   jiL». 

J,.:)'  tuwàffa  pour  (^c'^'S  mourir  [GLB'A,  p.  95;  two ffe', 
Rossi,  AS,  p.  220]. 
^^t^,  probe,  1371,7. 

jî^,  a,  coasser  (grenouille),  Dt. 


2932 


3,  en  Dt  synonyme  de  J^rs^vi,  sécheresse,  disette,  famine; 
en  ^omânais  te^nps  ;  s  a  h  a  1  w  a  q  t,  es  Marte  sich  auf  Rôssler, 
MSOS  1,66,14;  min  waqt,  friih,  RO,  p.  115,17  d'en 
bas.  —  Sur  waqtin,  lorsque,  voir  ci-dessus,  p.  2663.  — 
L'égyptien  del-waqt  (écrit  0O5J  ^o),  à  présent,  414  n.  2 
[Spitta,  Gramm.,  p.  308]  ')• 

c\i3,  class.  s\illumer  [wugâd,  impf.  yûgid,  accendere, 
Rossi,  AS,  p.  190],  >^Ai,  allumer;  prendre  feu,  Beaussier. 
J03!  (ou  Jsi»),  entretenir  (le  feu),  604,6  d'en  bas. 

tXÎyî,  être  allumé,  îiIAP,  p.  374,2. 

LXiyî,  /b?/er  cZe  bois  allumé,  638;  uXiVî,  l\ï'-«,  Socin,  Diw.  Gl., 

p.  322  [mawgid,  pi.  mawâgid,  /brne/^o,  Rossi,  AS,  p.  209; 
màgad,  pi.  m^wâged,  Cantineau,  Et.  1,34]. 

^^   waqor,   Bilndel   (Holz,   Heu   udgl.),   RO,   §§  30   et  386 

[=  class.   J3]. 

8^5,  fardeau,  Dt,  ci-dessus,  p.  261,  8  d'en  bas. 

;jsy,  marcher  sur  la  pointe  des  pieds,  43,3;  76, 13;  362,  où 
il  faut  observer  la  correction  p.  1438;  1013.  —  Sur  un 
autre  sens,  voyez  ci-dessus,  p.  601,  7  d'en  bas, 

^Jû]s3>^J«2Ï',  ,j^!,    rester    inoccupé;    -^i,  rester   tantôt    ici, 

')  Sur  la  forme  ^1:^^35  voir  Marçais,  TAT,  p.  492  [aussi  en  judéo- 
persan  à  côté  de  oOj,  ZDMG  LIV,557;  cf.  LV,252J. 


2933 


tantôt  là,  362  n.  8,  où  sont  expliquées  les  formes  différentes, 
(j^^)",  se  faire  mutuelle}}') ent  la  sentinelle,  se  swveiller,  terme 
de  guerre,  ibid. 

U^ij»  mûqis  ou  mûqus  pour  ^jJé>-^  mâqis,  ibid. 
*    .. 

tijj  tomber,  1547  [accadere,  Rossi,  AS,  p.  190];  avec  J^, 
coïter,  835, 16  ;  922  n.  4  =  U^^  ^nj,  837  n.,  cf.  ^Jb-^  ^^■^_>  a«, 
ibid.  et  835,1;  ^JJ'  ^s.  ^*,  332  n.  Au  sens  figuré  =.Lo^), 
arrive}',  149,11;  483,  3  d'en  bas;  IQll  ;  se  produire,  provenir^ 
10,17;  61,18;  77,10;  1462,9,10;  1508,1;  devenir^  51,5; 
54,18;  58,20;  65,12;  79,17;  80,10,11;  539;  1047;  Fest- 
gabe,  p.  15,17;  eU  ,«Jjj  J^},  what  relation  is  lie  to  y  ou? 
Stace,  p.  140.  —  <î^>Lxï  ou  ^ï,  ci-dessus,  p.  2515. 
^y<J^',  faire  attention,  362  n.  7;  364  n.  2^);  540  n.  1; 
715  en  bas;  1038  n.  1  [Rossi,  AS,  p.  194  twagga^ 
attendere  qualcosa  che  deve  succederel  ;  A<^J!  ^^^  v-Sj^i^!  ^  ^i^*, 
garde-toi  e)i  }-oute  des  t}'oiis;  avec  v_j,  faire  attention  à, 
épargiier,  p.  ex.  -«JOc  jyJji  Ji'  "^  J^^'L.  <i^  ^.,Lvo"^î  [ow 
épargïie  les  c&écdes,  s  il  y  en  a  peu.];  RO,  p.  199,8:  Lo  ^^ 
8^  o:^«ï>j",  Z6^e«?î  fZ?^  mcM  5o/b?t  folgst  (=teéddebt). 
Dans  le  sens  de  se  garder  aussi  RÇ  1, 110,  19,  oii  <i^"  ne 
peut  pas  signifier  tomber. 

1)  ^j=^La  aussi  en  mehrî,  SAE  IV,  37,  2,  3,  21  ;  Jahn,  M  S,  p.  235. 
[Quant  au  Yémen,  nous  lisons  apud  Rossi,  App.,  p.  242:  „In  tutto 
l'altopiano  wi'(ga\  yûga'^  è  ,avvenire,  divenire,  essere';  mr  vi  è  poco 
usato  con  lo  stesso  significato,  mentre  è  comune  nel  Yemen  orientale, 
nord-orientale  e  occidentale"] 

2)  Sur  ,«Jij,  peut-être,  voyez  483  n.  2;  cf.  Biltner,  M  S  IV,  30  et 
Torczyner,  ES  S,  p.  156. 

3)  Lire  ,,pour  ^y'*^.    • 


2934 

^l,   fois,   1030;  chez  les  'Anazeh  =^L\jU  [GLB'A,  p.  95]. 
x*ijJ'   o-o,  922. 

^^<^^j,  Sud,  =  J>Ai>^,  Nord,  qui  demande  protection  ou 
asile,  381  n.  2;  1791  et  n.  2. 
,^y>  môqa",  Morser,  RO,  p.  384,11  d'en  bas. 
ioëyj,    pi.    Ij'îyi   [sic]  =  Ka^,    pi.    li'lyc,   îcooden  mortar,    for 
pounding,  Jayakar,  BBRAS,  p.  266  [class.  'i>3^s^,  pi.  ^jU-'», 
marteau,  ^ija^,  LA  X,  289,  2]. 

«jy«,   accroupi,   immobile,   daliegend,   RD  II,  65  =  A*iw,   ci- 
dessus,  p.  949. 

^Î3>wiqif,  se  tenir  debout^)  [GLB^A,  p.  95;  Cantineau, 
Et.  II,  194  s.]  —  ^J^j^.i  environ,  RO,  p.  117.  —  Sahhî  ^o-àï^', 

watt  for  me  =  ^5^»^,  Jayakar,  BBRA S,  p.  270  [sur  J^  o^îj, 
attendre,  voyez  Dozy]. 
v_ji>^3  uqyf,  pl-  woqfân,  Feld,  RO  §124. 
iCfiiLo < iCàsyi ,  /b?'re,  LLA,  p.  71  n.  l^). 
[Cf.  aussi  J^arçais,  TAT,  p.  496] 

jiy,  monter,  1468  n.  2.  Voir  d'ailleurs  Hdr,  p.  737. 


c^^'; 


^3  ^^3,  j^t,  ^^l  =  ^j,   être  persuadé  de,  croire,  1183  n.; 
Hdr,  pp.  432,18;  450. 


')  Imparf.  ^:^iM,  Hdi-,  p.  17  n.  1. 
2j  Sur  la  forme,  cf.  Hdr,  p.  9. 


2935 


or*; 

^y>*,,  aboyer,  1668. 
* 

j.3,  'protéger,  IIU. 

ily>^y,  V.  h.v. 

i^^l>^,Ji;oi  avec  ^^,  craindre,  341. 

^^1>^yL)',   se   cacher,   clisparaitre,  mourir,  Stumme,  TMG 

I,  XXXVII  n.  1;  TTBL,  p.  136 'j. 

ils,  ugâ',  lit,  1560;  Hdr,  p.  216^);  ailes,  was  man  aushreitet^ 

um    darauf   zu   sitzen   oder  zu   liegen,  Snouck  Hurgronje, 

OS,   p.  104  n.  8;  pack-saddle  (for  donkey),  pi.  iùJs^',  Stace, 

p.    209.    —    Aussi    Kopfhauhe,   MAP,    p.  185,  23,   cf.  Kj^^, 

î. 
Kopftuch    fur    Weiber,    RO    §94.    —    £lÏ5>tij't,   protection, 

Unterlage,  1114. 


^, 


ij^">j_^",  s' appuyer,  421,4^).  Cf.  |^Sj>^^o,  ci-dessus, 
p.  826.  De  là  (^c^'^aj',  s'appuyer,  RO,  p.  231,2;  Rôssler, 
MSOS  1,81,6  et  dekje,  pi.  dkai,  coussin,  RO  §107,2. 

wOj,  gcdoper  (cheval  ou  cavalier),  faire  le  maukab,  889; 
Hdr,  p.  298  n.  1. 

w^5y«,  pl.  w^V*?  cortège  solennel,  fantasia,  revue  militaire, 
151;  155;  747;  781;  1220;  el-Amâlî,  Dêl,  p.  168,  4  d'en  bas: 

•)  Au  Negd  (3^,  ^e  mettre  à  l'ahri  =  i^J^i. 

2)  Cf.  Brockelmann,  VGSS  11,673  n.  1,  où  la  remarque  est  justifiée. 

p)  Sur  tekkà,  impf.  itékki,  appuyer  et  tekkii,  impf.  jittékka, 
s'appuyer,  voir  Stumme,  G  TA,  p.  161/2] 
Landbehg,  Glossaire  Datînois  184 


2936 

La  forme  classique  est  donc  ^y>.  Cf.  aussi  642  n.  2. 

^yS^,  préparer ^  apprêter^  mettre  en  ordre^  1631;  serrer^  ibid. 

et  ci-dessus,  p.  1423. 

cXS^î  ou  iAi^î,  1°  rester;  2°  se  mettre  en  embuscade^  J  à  qn, 

149,21,  voir  1631.  Part,  môkid  ou  raôkud,  150,6;  1631. 

J  <A?^",  attendre^  1632. 

o'^^,  certitude,  468  n.;  cf.  class.  JcJ'',  lXaS^,  certain^  sûr. 

jsSyi,  embuscade,  149,22;  1632. 

*  < 

i^",  se  nicher  en  embuscade,  1544;  ci-dessus,  p.  956  sub  li  i). 

s-J^,  embuscade  =  ôSyi ,  Dt. 

s^x),    tes,   confusion;    urâhet    môkirah   "al en  a,    es  ist 

ailes  umsonst  geicesen,  Festgabe,  p.  15,  20;  Hçlr,  pp.  596,  13  ; 
737. 

^,  enfoncer  (la  lance)  dans  la  terre  =  ^^,  1011;  aussi 
frapper,  I.  Sîdah  VI,  101,4  ss.,  où  sont  énumérés  plusieurs 
verbes  synonymes,   comme  ^,  jj^,  j^j,  j^^,  j^,  jI,   etc. 

^îj:s  =  7yS,  1011. 

JJ3,  class.,  avec  ace.  et  ^\  confier  qch  n  qn. 

J.s^,  se  soumettre,  147,5  [cf.  Nôldeke,  NBSSW,  p.  180]. 

[')  D'api-ps  Bauer,  ZA  XXVIII,  83  n.,  Tu  en  cy^^,  s'asseoir,  cottvc)\ 
serait  dû  à  l'analogie  avec  {^y^,  tandis  ([ue  Ru^icka,  ibid.,  jj.  288, 
suppose  deux  racines  différentes,  1\  r  et  i<n,  dans  y>^  et  q^J 


2937 

aÎ^,  faire  un  tas,  Dt,  1048.  Cf.  çXs^. 

^^,  fermer. 

^S^I  et  J^,  fermer,  serrer,  1632. 

£li5>ilij,  toute  chose  avec  laquelle  on  serre,  1632. 


^> 


w^i^,   entrer,  arriver;  en  Dt  v^^,   mais  hors  de   Dt  aussi 
v-]j,  156,14;  1506  et  n.  2;  1699. 


e 


^^,  entrer. 

^ssL,,  faire  entrer  tout  à  fait;  bien  cacher,  281. 

^jli    [dans   la   lurah   pénétrer],    RO,    p.  198/9:    j»-^-^-e  ^^' 

twélleg  'anhum  %od  èôri  â%jar  ttwillâge  'an 
Syle  nnâs  gins  hum  esrâr,  lialte  clich  fern  von  ihnen; 
nimm  meinen  Rat  an,  hesser  ist  das  Sich-fer^nlialten  von 
diesen  Leicten;  ich  halte  sie  filr  schlechte  Menschen. 


*J.J^ 


tXJ^  walad,  /^/.s,  74,  14;  804;  wild  'a m  m,  cousin,  35,21. — 
^m.U.j!  1AJ5,  fém.  (j^U!  '-:^^i  libre  =  class.  ^;  ^^\  lxJj, 
fém.  -^.J!  c>-o,  esclave,  Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  111  ')  — 
^lIJ^Jl  o\i^,  exphqué  1748.  —  JJ3>03    (wod,    wed,    wâd), 


I)  ,-,L^J'    qÎ^3,  jockeys,  Lebîd,  éd.  Brockelinann  n°  XLI  v. 


20. 


2938 

432/3,  dans  toute  l'Arabie  et  en  Egypte,  Hdr,  p.  787,  aussi 

au  Soudan,  Hess,  Der  Islam  VII,  103,  5. 

aAJj,  sJu3,   pi.   o'Ai^,  o'^3,  jeune  fille,  38,  1,  3,  6,  9;    39, 

20,  24;  74,  13;  77,21;  281;  347;  974;  1730. 

cXJyo,  pl.  aAi^,  métis,  HB,  p.  213  n.  1. 

(j-J^,  synonyme  de  ;j-Jo,  voir  1402  n.  2;  I.  Sîdah  111,76,5 
d'en  bas  :  ^^^  *  y*^p!  j-^^  *  o^.o  ^^  *  iLiu^ii  j^-"^'  *  ^Vï^^  j-j' 

&JJ5  oX,S  >  5  J 

*^IJaJ!  j,  w  eV-o'Lj  wJj  5^-^'  *iW^5  cf.  Stace,  p.  45  u^|y«, 
deceitful.  La  première  forme  se  trouve  dans  LA  VIII,  145: 

^i3<^',  préparer,  1382  n.  3  [voir  GLB'A,  p.  96; 
Brockelmann,  VGSS  I,  47]. 

o  o 

^3,  se.  -e'l.^'  wà^3,  damoiseau,  847  n. 
^Juj3  =  ^a!5,  fém.  i^»i,  ibid. 

^^ 

^3,  être  prêt,  préparé,  MJM,  p.  7  s.  [cf.  MMC,  p.  467,  v.  7]; 
en  "Oman  segeln  [probablement  être  iwêt  à  mettre  à  la  voile, 
à  partir],  RO,  p.  309,9. 

fj.,  dans  le  Nord  préparer,  mettre  en  ordre,  dans  le  Sud 
réunir,  rassembler,  p.  ex.  w  a  1 1  a  m  e  1  -  f  u  1  û  s,  w  a  1 1  a  m  e  1  - 
habb,  mais  en  II(Jr  aussi,  comme  dans  les  dialectes  du 
Nord  de  l'Arabie,  préparer,  fertig  macJten,  MJM  1.1.;  1382 
n.  3;  Socin,  Diw.  Gl,  p.  322. 


2939 

fjîj,  passeii,  Weissbach,  ZDMG  LVIII,  948;  Stumme,  G  TA, 

p.  27;  le  même,  NT  S,  p.  107  n°  11  xL!^.  J^\  ^Âi  qâddek 

as  i  w â  1  ë  m  a,  tcas  ist  icohl  so  gross  ivie  du  ? 

jj^-,  être  prêt,  471;  RO  §328;  RD  II,  65;  cf.  S  AE  IV,  121, 10 

et  MJM,  p.  46. 

^j,  vent  favorable,  RO  §§  26  et  311,  voir  Socin,  Diw.  Gl.,p.322. 

iCi-J^,  repas,  851  ;  festiyi  en  général,  à  n'importe  quelle  occasion, 

Prov.  et  Dict.,  p.  455  [banchetto  crinvitati,  Rossi,  AS,  p.  195]; 

proprement  fertige  Mahlzeit,  MJM,  p.  8.  —  iÂ.iJ!  '^^^i  repas 

de  réception,  306.  —  Sur  les  noms  des  différents  repas,  voir 

el-Fàhir  n°  212,  où  ils  sont  énumérés  '). 

^cXjJj,  pi.  »l\Jo^,  hollandais,  H  B,  p.  247. 

2J5,  s'égaijer,  se  distraire,  s'amuser,  être  épris  de  (^),  voyez 

Hdr,  p.  737.  Cf.  Sachau,  AVLM,  p.  79;  et-Tantâwî,  Traité, 
p.  208,  5  d'en  bas  : 

Mon  amie  est  tombée  malade,  je  suis  allé  la  visiter, 
Et  moi-même,  je  suis  devenu  malade  de  chagrin. 
Ibid.,  p.  218,2: 

^■ssz'se  auprès  de  son  amie,  elle  lui  demandait: 

Qui  est  cet  étranger  que  nous  voyons  Ut  dans  la  tribu? 


1)  jjj  <  ^S ,  douleur,  1 182  d.  1. 


2940 

L'amie  répondit:  C'est  un  jeune  homme  qui  meurt  d'amour. 

Pour  qui?  dit-elle.  Pour  celle  qui  demande  :  Pour  qui?  dit  l'amie. 

D'après  Fleischer  de  ^JP). 

^I.,  lie  amused,  Stace  (Béd.),  P-  9. 

^Jj^j",  ^J^  l3^,  îve  icent  ahout  to  amuse  ourselves  (Béd.),  ibid. 

jJ^,  vociférer,  pousser   des   gémissements,    380   n.   2;    BB, 
p.  81/2  [Marçais,  TAT,  p.  499]. 

^\,  impf.  ^_^)b,   suivre,  Hdr,   p.  738;   impf.   ^^U,  atteindre, 
146, 13;  715,2  d'en  bas;  1618. 

J.3,  aller,  s'en  aller,  se  rendre^)  =  -\^  ou.  r-3;  ^),  7,16;  56,8; 
816;  318;  1580;  se  retourner,  83,13;  1270;  avec  ace.  du  lieu  : 


'j  II    dit   apud   Delitzscli,  Gen.,  p.  58:  „Gauhari  nieint  zwar,  in  der 

lied,  fùrchten  liabe  ^^'  zu  seiner  Urform  n^j,  aber  es  ist  dies  jedenfalls 

eine  Yerwechselung  der  Urform  mit  deijenigen  Form  des  Stammes, 
welche,  an  und  fur  sich  massiver,  von  dem  Spracligebrauche  in  dieser 
pathologisch-starkeren  Bed.  vorziigsweise  herausgebildet  war  und  noch 

jetzt  die   gew(ilinliche   ist.    Besonders   deutlich    tritt   der  Grundbegrift' 

,  ,  o     

der  unruhigen  Bewegung,  welchen  ^-3  bat,  in  der  Infinitivform  q^^î, 

dem  boher  potenzirten  «-"^  liervor,  denn  die  Infinitivform  ^^^^  be- 
zeicbnet  stets  eine  extensiv  oder  intensiv  starke  Bewegung". 

2)  Cf.  Haffner,  AL,  p.  173,7: 

[Laisse  /e  jeime  âge  qui  s^est  écoule; 

Ln  jeunesse  a  tourné  le  dos,  et  les  cheveux  deviennent  toujours  pZ«s 

gris  et  plus  clairsemésj 

Voir  aussi  ci-dessus,  j)]).  717,  1511  et  1704. 

3)  Cf.  LLA,  p.  48. 


2941 

bâwilli   em-Maqbc^  bah,  je  me  rendrai  à  em-Maqbàbah, 

1486.  En  Tunisie  devenir^). 

^^J\^,  ^naître,  protecteur^  823;  LB'A,  p.  1,3   [Marçais,  TAT, 

p.  499]. 

(^^3,  seigneur^  ^wotecteur;   saiiit,   santon^   457  s.;  823  ^j.   — 

Fém.  aLJj,  455. 

»S3»)  wlâje,  ulâje,  Europa,  RO,  p.  6. 

^%  ulâiti,  eiiropàisch,  RO  §  75,  1  ;  dans  l'Archipel  indien 
aussi  Arabe  de  l'Arabie  ou,  en  général,  un  étranger  quel- 
conque, appartenant  à  un  peuple  qui  y  a  des  colonies,  H  B, 
p.  213  n.  1. 

],y>  >  m  ô  1  a,  m  û  1  a  (même  m  ô  1  a,  1562),  maître^  jjropriétaire ; 
dans  le  Sud  seigneur  d'un  endroit,  soit  politique,  soit  spirituel, 
patron  tutélaire,  saint  spécial^),  111,21;  123,16;  157,5; 
165,6;  270  n.  4;  457  s.;  1495;  1716;  voyez  surtout  1562 
et  s.,  où  l'on  trouvera  tous  les  détails  nécessaires.  En  "Iraq 

')  Stumme,  TTBL,  j).  137  sub  ^ls*;  ,,Im  Stadttiinis.  wird  'werden' 
ausgedriickt  durch  zil,  i^'i  ;  wâlla,  iwalli  oder  rza\  j<_M'za*^  (letzteres  bed. 
niemals  'zuruckkehren';  X^  ist  ungebrauchlich)". 

*.         -  s    0    _ 

2)  Comme  le  fait  observer  Littmann,  Der  Islam  VII,  137,  ^^  et  <^_y> 

renferment  l'idée  de  réciprocité,  vu  qu'ils  signifient  dans  la  lurah  non 
seulement  protecteur,   mais    aussi  protégé]   cf.    cependant    1503   n.   Au 

demeurant,  iX!^  et  (^3  ne  sont  pas  synonymes,  voir  823. 

3)  I.  Sîdah    XIII,  205, 5   d'en   bas:  ^    ii^J^j    J^j:jt^\*i    ^Juixji)    ^y^\ 

^  \y>  "^  O-/"^''    éV-î  ^^*^  *">*  ^^3  LF'-^"'  CH"'^'  [Qor.  XLVII,12J; 

Snouck  Hurgronje,  ZA  XXVI, 230  n.  2  à  projios  de  la  locution  ès- 
sèjjid  môla  "^Adan:  „Môla  drùckt  ailes  aus,  was  im  Altarabischen 
çâhib  oder  dû,  in  andern  Dialekten  aucli  râ^î  und  abû  beisst:  der 
Mann  von  ....  Hier  ist  der  grosse  Heilige  von  Aden  aus  dem  Sèjjid- 
geschlecht  'Aidarûs  gemeint,  dessen  Grab  fur  weite  Kreise  Ziel  von 
Wallfahrten  und  Geliibden  ist". 


2942 

aussi   molle,    maître  d'école,   740,14;   1563   [cf.   Nôldeke, 
NBSSAV,  p.  73  et  Mariais,  TAT,  p.  499]. 

^^    i,  gémir  de  douleur^  Dt,  <^!,  Socin,  Diw.  Gl,  p.  322; 
Feghali,  K=A,  p.  9;  RO,  p.  9  [MMC,  pp.  167,  169  v.  6,  etc.; 
star  maie,  Rossi,  AS,  p.  218]. 
* 

J^,   se  ramollir,   132,6;  dans  la  lurah  J.^,  ^Jj^,  être  faible. 

J^,    trdge   sein,    Wetzstein,    ZDMG   XXII,  150;   aufhôren, 

RO,  p.  422  nos  X  et  XI;  vorsichtig,  verstdndig  sein,  Meissner, 

NAGI,  p.  147. 

^yi,  j,lj',   attendre,  Béd.  et  Negd,  Arabica  111,73  n.  2;  être 

insuffisant,  MAP,  p.  434,8  d'en  bas. 

S^,  zôgern,  RO  §369. 

-:s.?5  [class.,  s'allumer,  briller  (feu)] 


* 


^^,  attiser  (le  feu),  556. 


f^y,  flamber,  327;  361  n.  5;  638;  975. 


iXs&^ 


lXPj,  être  tranquille,  Dt,  357  ').  Cf.  oL^,  u. 

w\3.  et  cXi'î,   se  calmer,   356   s.;    535.  —  Inf.  Oc>.,  356. 

jjy«  =  cX^'j,  tranquille,  357. 

a^xij,  class.,  vallon  couvert  d'arbres,  1222  n. 


[')  Sur  cX>i,  voir  GLB'A,  p.  96]. 


2943 


^Jo?^,  pousser^  inciter  =jJ>^,  975. 

^3,  ^jî,  ^\^  pousser  (la  bête),  stechen,  Festgabe,  p.  61. 

_  ù  -  J 

y?yi,  j^j»,  bâtonnet  avec  lequel  on  pousse  la  bête,  1447  et 
n.  3;  Festgabe,  1.1.;  Hdr,  p.  297  =  ^lJI^,  MAP,  pp.  296,  9 
d'en  bas  et  448,11  [Canaan,  ZDMG  LXX,  1701. 

iCk?5  =  30^=5,  1222  n. 

v_à%i,  Xà^^pi,  pi.  wà^l^,  Strohhut,  Glaser,  PM  1886,  p.  3. 
[i4à3y!,   pi.   ^ji^lyij  sventola  per  aliment  are.  il  fuoco,  Rossi, 
AS,  p.  240]. 

*^j  [class.,  avec  Tacc.  imaginer^  concevoir]  avec  J,,  se  former 

une  fausse  idée  de  qch],  wehémt  f  kelâmek,  du  hast  in 

deiner  Rede  Falsches  vorgespiegelt^  RO  §185. 

j*ij,  supposer^  47, 13;  62,  19;  1027;  avec  J  pers.,  zuwinken^ 

ein  Zeichen  geben,  RD  11,65. 

j*3^",  supposer,  menacer,  voir  Hdr,  p.  738  [sospettare,  Rossi, 

AS,  p.  238]. 

^3,  Schrecken,  MAP,  p.  334,  14.  —  D'après  Hess,  WZKM 

XVI,  46,  waham  se  rencontre  aussi  dansle  sens  de  67<o/é'«. 

(•3y)   mwehhum,   in   Gedanken  versunken,   RO,    p.    343,5 

d'en  bas. 


2944 

^J^3,  devenir  grave,  "anazî,  321.  [Dans  la  lurah  ^'^  ou  ^'^ 
a  le  sens  d'être  faible,  fragile  (chose);  menacer  ruine  (mur), 
etc.  et  «'•  est  faible,  débile,  etc.;  ^^^  ^ur^?  chose  considérable, 

Belot]  cf.  Socin,  Diw.  Gl.,  p.  322. 

^^,  raisin  'j.  Quant  à  la  ressemblance  de  \'^  et  de  choq 
(<C*fo7i/Oi;),  etc.,  il  y  a  plusieurs  hypothèses.  On  a  expliqué 
ohoç  comme  emprunté  aux  Sémites  ;  on  a  voulu  dériver  |^>, 
cj^iî  ŒJjE.'},  etc.  des  langues  indo-européennes;  on  s'est 
prononcé  en  faveur  de  l'origine  commune  de  tous  ces  mots, 
en  admettant  la  parenté  primordiale  de  ces  deux  groupes 
de  langues,  et  on  a  proposé  de  chercher  la  solution  du 
problème  dans  une  des  langues  des  aborigènes  de  l'Asie 
Mineure  et  de  l'Europe  méridionale,  Renan,  Histoire  générale 
et  système  comparé,  p.  207  [Lewy,  SFW  p.  79;  Ges.-Buhl 
s.  V.  p_;  Walde,  L  E  W,  p.  839]  % 


[')  Sur  l'usage  du  vin  en  Arabie,  voyez  Moritz,  Arabien,  pp.  37 — 39; 
Grohmann,  SA  1,234] 

2)  Môller,  SI,  p.  27:  ,,Das  gricchisclie  und  armenische  Wort  iiann 
weder  dem  Semitischen  entlehnt  sein,  noch  das  semitische  Wort  dem 
Indogermaniscben.  Die  Entlehnung  des  indogerm.  Woites  aus  deni 
Semitiscl)en  wiirde  voraussetzen,  dass  das  Westsemitische  zur  Zcit 
der  Entlehnung  noch  das  t<  im  Anlaut  gehabt  hàtte,  zu  einer  Zeit, 
wo  das  Assyrische  schon  làngst  das  aus  dem  n  entstandenc  /  vor 
e,  t.  Il  in  den  Spir.  lenis  gewandelt  hatte:  gegen  die  Entlehnung  aus 
dem  Semit.  spricht  mit  Entschiedenlieit  das  griechische  o/,  fur  das 
im  Faile  der  Entlehnung  cci  oder  «j  zu  erwarten  gewesen  wJire.  Wohl 
aber  wàre  denkbar,  dass  das  Wort  'Wein'  aus  den  dem  Indog.  und 
Semitischen  verwandten  Sprachen  der  kleinasiatischen  und  sûd- 
europilischen  Ureinwohner  als  ein  in  diesen  Sprachen  dem  Semitischen 
urverwandtes  Wort  den  in  Sùdeuropa  und  Kieinasien  eingcdrungenen 
Indogcriiianen  zugegangen  sei".  [Cf.  Littmann,M  VV,  p.  18:  „Das  Urwoit, 
aus  dem  die  IJezeichnungen  fur  den  Wein  bei  den  Scmiten  und  bel 
den  Euroiiiiern  stammen,  ist  noch  nicht  mit  Sicherheit  festgestellt; 
e.s  scheint  ein  kleinasiatisch-kaukasisches  Wort  gewesen  zu  sein".] 


2945 


^5 
<hamzah,  Hdr,  p.  519  [Brockelmann,  VGSS  1,46]. 
>       „       ,  Hdr,  p.  738  [Brockelmann,  VGSS  I,  138;  248]. 
<_,  ci-dessus,  p.  258  s.  [Cantineau,  Et.  1,24;  11,137]. 
>_,  ^yy>cyy>,  ^^xj>^^:5-,   313;   Hdr,   p.  539    [Brockel- 
mann, VGSS  1,139;  280];  LA  XIII,  11:  J^j"^'  j.  xkl  J^"^! 

o^  ^  Lcaji  o-J'i"  ;j,'»  '-♦^:r-  s-vV:U'  i^LJf  J>.x:^  v-*^'?  Jayakar, 
BBRAS,  p.  250  à  propos  de  la  prononciation  en  sahhî: 
„The  letter  ^  is  sometimes  converted  into  -.;  thus,  ^«ju 
{dry,  arid)  becomes  ^^.  In  the  ^Omânee  dialect,  on  the 
contrary,  „  sometimes  becomes  (^". 

[Affaiblissement  du  suffixe  -y  de  Ir  sg.  après  voyelle 
longue  accentuée  chez  les  Sammar,  p.  ex.  ôbù(.v),  mon 
2Jère;  gadâ(y),  7non  déjeuner,  Cantineau,  Et.  II,  139.] 

Sur  j  yy~>riy,  p.  ex.  ,:>.>>/!>  m  i  n  y  i  t,  voyez  340  et 
Brockelmann,  VGSS  I,  244. 

Sur  j^Uj  pour  ^'i^^.  et  d'autres  mots  analogues,  voyez 
1394  et  ci-dessus,  p.  239  sub  m^. 

La  désinence  îeh  (^j-)  >  souvent  ïeh  (Kj_),  1394;  1490 
en  bas;  Hdr,  p.  739.  Plusieurs  exemples;    i^^Jî,   545   d.l.  ; 


[')  Vullers,  Lex.  II.  104(5:  ^))^ -,  cervus,  clama   {^^^  3^  j'    ^c^y 
[2)  I.  6inai,  éd.  Uoberg,  p.  'AO] 


2946 

1107;  em-sadêrieh ,  722,7;  *-^JiJ',  497,6  d'en  bas; 
xj.AxAi!',  443,5  d'en  bas;  sA*3,  878  d.L;  ^A^yC',  498,2  d'en 
bas;   *-^j^   ribhîeh   ou  ribhieh,   563,  3  d'en  bas;  xillS', 

687,4  d'en  bas  à  côté  de  45>^i,  1228,  cf.  Hdr,  p.  740,7 
et  1637  n.  1  ').  [Voir  aussi  Rossi,  App.,  p.  239]. 

Le  ij:  final  est  quelquefois  lié  avec  la  syllabe  suivante, 
p.  ex.  ^^bs-^t  i^ei^  hal-lû-nï-yas-hà-bî,  1557  s.; 
1565,  9,  lo';  cf.  124'  n.  3  2). 

ii,  Brockelmann,  VGSS  11,5;  33. 

b  au  commencement  d'un  poème  [GLE^'A,  p.  96  n.;  MAP, 
pp.  238  ;  241  ;  246  ;  247,  6  et  6  d'en  bas  ;  248  ;  M  M  C,  pp.  147  ; 
153  ;  165  ;  181  ;  189  ;  246  ;  261  ;  273  ;  285  (=  L  B  ^A,  p.  78,  5)  ; 
292  ;  313  ;  318  ;  458  ;  555  ;  581  ;  586  ;  590 ;  598  ;  630  ;  665,  etc.]. 
«î  — L,  9,17;  13,3,4;  42,17;  cf.  «î  — t^. 
J!  Lj,  voyez  Festgabe,  p.  22  ss.  [Marçais,  TTA,  p.  84]; 
LA  XX,  369  en  haut;  Streitfragen,  pp.  f a  et  oo;  et-Tantàwî, 
Traité,  p.  XXI:  ,,0n  emploie  L  avant  Jî,  p.  ex.  v_jj-c5:ii!  b 
ô  ami  !  t^o(c"i5i  L  ô  ennemis!  et  avant  JJ',  p.  ex.  ij^iU  c>J!  ij^\  b 
ô  toi  qui  marches;  tandis  qu'en  littéraire  on  ajoute  dans 
tous  ces  exemples  L^i  et  on  dit:  >-d^^^i'  '^jJ  b,  ^o!c^5i  l^\  b, 
i>U  y  ^JJ!  L^tjt  b".   D'autres   exemples:   J^L*:'  b,  1565 3); 


')  Sur  la  id'ononciation  de  la  désinence  du  fém.,  voyez  1241  n.2;  1278. 

)       O  ,  O  -  o^      ^ 

2)  La  voyelle  devant  le  ^^  final  est  souvent  brève,  p.  ex.  «b_yo'    (^Aj  Jî^ 

(----/---),    1160,    cf.    11392    et    naitmanii,    ZDM(Î   LT.  185,  G   d'en 
bas  (__v. _/__.._): 

lA^     u>^    lM'^-^^^    ^«i^-'-^j'^        'J^'—^    ^^-**'    -^j-*-^    cJ^-5     " 

We/i  nii)\  sic  halte  scchszc/ni  Jahr  ! 
Und  sechszehuzup/ig  /loss  i/ir  Haar. 

3)  Cf.  Marçais,  HMTA,  p.  458. 


2947 

u-j-^^^  l^,    1608;  ^Ul  b,    1722    [GLB^A,    p.   96];    Jy.y!  b, 

par  le  Prophète,  Carbou,  p.  24. 

»|ji  L,   «L.  Ij,   77?o)i  &on/  ?/20?i  vieux!  527;  ci-dessus,  p.  10.  — 

Sur  Lb  et  Q,   voyez   Nôldeke,  NBSSW,  p.  78;  cf.  sur  Ûj 

Marçais,  TAT,  p.  503. 

^^=>!b>yàhi,  yilji,  ci-dessus,  p.  71  [Marçais,  TAT,  p.  219; 

Ronzevalle,  p.  25]. 

^^1^  b,  875. 

(jo^Lî»   b,    déjà;    ana    chufthâ   ia   khelâs   ueqt   intû 

djïtû   liiné,  je   l'avais  déjà  vue  quand  vous  êtes  venu  ici, 

Carbou,   p.  123;   huma   sârû    ia   khelâs   kân   nihna 

dekhelna   fel   liillé,   ils   étaient  déjà  partis  quand  nous 

rentrâmes  dans  le  village,   ibid .  ;   w  e  q  t  nihna  n  e  1  g  a  e  1 

ferlq  hû  ia  meqtûl  khelâs,  il  aura  déjà  été  tué  quand 

nous  arriverons  au  campement,  ibid.,  p.  124;  kân  legô  el 

khaber    ia   dabahô   el  kebch   khelâs,   s'ils  ont  été 

renseignés,  ils  auront  égorgé  le  mouton,  ibid. 

£^  b,  vite  [GLB'A,  p.  .30]. 

^j-Ji  b,  voyez  t-j. 

U  b,  combien,    104,8;    122,8;    1551;    Prov.  et  Dict.,  p.  28; 

LB'A,  p.  80,15;  Socin,  Diw.  GL,  p.  322;  RO,  p.  20,9  d'en 

bas  [Dozy  II,  847J.  Aussi  =  ^13,  ou,  35,13. 

,cjw  b,   c'est-à-dire,  67,13;  75,5;  93,16;   140,12;  1041,12. 

_^  b  yâhù'  [hé,  Dozy  s.v.].  Voyez  ci-dessus,  p.  2884  n.  1  '). 


')    Sur  b    devant    un   substantif  au    sing.    dans    le    sens  de  Lj],  avec, 

p.  ex.  OlXaj  b  i_j  ji3  =  vJJo'uAAjL) ,  il  tira  des  coups  de  fusil,  et  l'opinion 
différente  de  Brockelmann,  YGSS  11,11;  306,  voir  ci-dessus,  i).  404 
n.  1  et  les  passages  qui  y  sont  cités  [après  tout,  l'explication  donnée 
par  Brockelniann  parait  cependant  plus  naturelle]. 


2948 
b  —  b,  enticeder  —  oder^  Festgabe,  p.  93. 
J^b,   380   n.  2   [LA  XIV,  268,  3:   '^'^  j^^  ^!  J^'b  Àl^ 

Jw>5  ^  .sU'  il^fv.'  (j^  'lS^  Jl  3^  J.j]  ^\  o't^lax  J^b  LX/Jij  J^m-^^ 
L^^    ^"^î    O^^    ^^^^    o'^  -^    ^^    Lki>    LVP    j^î    ÛIj    uXij    Jlï 

o 

»^> 

8b,o?a",  74,22;  79,7;   1178. 

^j<^>j,  devenir  sec^),  88,2;  impf.  yàbas,  LB^A,  p.  60,  v.  7 2) 
[cf.  Wright,  Gramm.  I  §146  rem.;  Brockelmann,  VGSS  I, 
603];  Meissner,  NAGI,  p.  147  impf.  ijbes;  Stace,  p.  53 
hang  it  to  dry,  o''-^î^  ^^*^'   iii'iis   p.  78  ^j-^>^  ^aJ^  [Rossi, 

AS,  p.  236  y  ibis,  impf.  yîbàs]. 

,j*.ob,    trocken^    reif,    Meissner    l.L;    Jiart  (Holz);   knauserig^ 

Snouck  Hurgronje,  M  S,  p.  63  n.  2;  leer,  mit  leeren  Hànden, 

Si 

erfolglos,  RD  II,  66  ;  ^_yv'Jî  ,j^b,  entêté,  Prov.  et  Dict.,  p.  456.  — 

^j-^b  >  ,j<.vju=>,  ci-dessus,  p.  2945. 

'^^  ^v^iî  Trockenheit,  Hàrte  der  Sfeine,  RO,  p.  136,8. 


')  Môllcr,  ZDMG  LXX,  157:  „Voridg.-sem.  j-b-s-  'trocken  sein',  intr. 
arab.  iabisa,  hebr.  Inb'^es  'trocken' =  idg.  intr.  reduz.  -i'/>.s- mit  Dental- 
priifix  in  gr.  ^/J/a  'Diirst',  tto^^vS/^iov  ('das  sebr  trockene')  "Apyoç,  vgl. 
jW'eè  in  Gilead". 

[2)  Pour  „u*^j'j,  sec''\  G  L  B  'A,  p.  97  lire  „tj*^,  devenir  sec,  impf.  (j^b'J. 


2949 

î  o  j 

^y^J^.,  ein  kleiner,  weiss,  rot  und  schioarz  gefleckter  Vogel, 
Glaser,  PM  1886,  p.  33. 

l\j  mam,  jamhe  de  devant,  jô,  30,10;  157,  v.  7;  1447,2 
d'en  bas;  c\j  ou  Jû,  131  n.  6  [Rossi,  AS,  p.  218  yâdd  ou 
y  ad;  Ronzevalle,  p.  59  3u  ou  ^j];  Âj  ou  Aj],  Prov.  et 
Dict.,  p.  456;  Jo',  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  125;  bjydhâ, 
Rôssler,  MSOS  111,22,4;  jidi,  ibid.,  p.  37,7  d'en  bas 
[Ronzevalle  1.1.  :  ,,Les  pattes  de  devant,  chez  les  quadrupèdes, 
sont  appelées  aussi  iAj],  celles  de  derrière  ^];  ou  bien,  si 

on  emploie  lXj]  pour  les  quatre  pattes,  on  ajoute  pLviiJ!  ou 

j^LoJJii!  pour  celles  de  devant,  ^àJl^Jî  ou  ^'LàJLi^J!  pour  celles 

de  derrière"]  ;  mubramât  el-idèni,  aux  jambes  de  devant 
bien  tournées,  428  =  LB'A,  p.  78,9;  min  îdên  en-nas, 
des  mains  de  gens,  LB'A,  p.  80,  28.  PL  o'Ajj,  47,  19;  64,  24; 

576,4;  o'u^,  427  n.  ;  Prov,  et  Dict.,  p.  100;  Brockelmann, 
VGSS  11,57  n.  1;  Feghali,  K-^A,  p.  210,  où  la  forme 
daiyat  est  expliquée  comme  pi.  de  dai(i)  <*yu  daiy  u^, 
diminutif  de  y  ad  un.  Sur  ^  et  son  développement  dans  les 
langues  sémitiques  différentes,  voyez  d'ailleurs  [Brockelmann, 
VGSS  1,333]  Nôldeke,  NBSSW,  p.  113  ss.;  cf.  aussi  ci- 
dessus,  p.  1652;  Marçais,  TAT,  p.  502  [le  même,  TTA, 
p.  85;  GLB'A,  p.  97;  selon  Cantineau,  Et.  II,  200  Md, 
duel  ^îdên  chez  les  petits  nomades,  les  Mawâli  et  les  gens 
du  Gôf,  mais  y  ad  sans  gémination  du  d  et  duel  îdên 
chez  les  ''Anazeh  et  les  Sammar;  pour  les  détails  voyez 
ibidem]. 


2950 


c    _  _       _    o- 


^_5AJ>^JJ,    427.    —    ^Aj  ^,    428.    On    trouve    aussi 
i^,-yL>  ^^,  p.  ex.  ■dU>.>c>  ^,  el-Amâlî,  Dêl,  p.  105,  4  d'en  bas. 


c^^,  é^re  Mc//e,  ci-dessus,  p.  1582  [cf.  LA  X,  295, 13:  'f^^X' 

^^,   roseaux;   nom.    unit,   xcy.;  aussi  ^^^,  i:^^,  ci-dessus, 
p.  278.  —  *£jj  aussi  ?i«^te  de  roseaux. 
cf_>,    roseaux,    ci-dessus,    p.    1630    n.    2;    LA    1.1.    Nom. 
unit.  A^y.. 

* 
>    •• 

,.Avo>  Lw],  ??îam  gauche,  côté  gauche,  ''anazî,  793  [cf.  Marçais, 

ÏTA,  p.  86]. 

y*oS,    gauche,    fém.    ^.-^;    er-rigël    el-3'èsra,    ?e   jned 

gauche,  Haurân,  801. 

Sur  yJj,  beaucoup,  dans  les  dialectes  maghribins,  voyez 
Stumme,  G  TA,  p.  183  [Dozy;  Beaussier  s.  v.  ;  Margais, 
TTA,  p.  85]. 

.y*uy«,  class.,  facile,  praticahle,  reichlich  vo7'handen,  Socin, 
Diw.  GL,  p.  323;  cf.  RO,  p.  404,  n°  74:  ,,L  'ahd  hmaqduro 
l  horr  h  meisUro.  Der  Sklave  (gibt)  nach  seinen  Krâften, 
der  Freie  (=  hmu  jitjessar  minno)  so  viel,  wie  ihm  leicht  fâllt". 

* 

jvxioi,  sentir  mauvais  (viande),  Negd,  689  [Nôldeke,  NBSS  W, 

p.  199;  cf.  ci-dessus,  p.  2769  n.  2]. 

,^J>*^,  puant,  pourri,  Negd,  Hdr,  p.  384  [m  u  n  é i  m,  m  i  n  s i  m  > 

mîéim;  ensuite  j*^',  mouk)  sur  le  participe  j^-i-t^),  cf.  ci- 
dessus,  p.  2728  n.  1].  Aussi  (*-i^^'«. 


2951 
* 

^ijj,    ûberzeugen,    Meissner,    NAGI,    p.    148.    Cf.    ,^5»    ci- 
dessus,  p.  2934. 

^_ 

^JLj,  pronom  relatif,  422. 

j»j,    se    diriger    vers;    y  amm  <  *  wara  m  <  cl.    ^amma, 

Feghali,  K'A,  p.  11,5;  cf.  Uhud,  p.  27,8:  L^^Ju^i  ^t  l^j^f^ 
à  propos  de  ce  vers,  I.  Hisâm,  p.  612, 10: 

[Les  Kinânah  dirent:  „Ozi  irez-vous  avec  nous?" 

Nous  répondîmes:  ^^Aux  palmiers"  ').  Et  ils  se  rendirent 

à  eux  et  à  ceux  qui  s'y  trouvaient] 
jjj,  diriger,  1344,6;  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  121;  Socin, 
Diw.  Gl.,  p.  323;  'Âmir  b.  et-Tofeyl,  p.  r.  n°  XVI,  11: 

PF/^e/i  ^/<e//  ^a^■e  ^/iezr  loaij  against  other  horsemen  siviflly, 
The  raven  crosses  the  path  of  thèse,  bearing  evil  omens. 

Commentaire  :  dLj'A;^  ,^!  d^^JC^^^îLj^,  tiL^*^  ^^Liu  :  n'-^*^^  cr*^* 
j».**j",  se  mettre  en  marche  [GLB'^A,  p.  97]. 

|Ij,  côté;  préposition,   vers   [GLB'A,   p.  97;  MMC,  pp.  285 
V.  2  (Ijamm);  442;  445;  447;  453;  Cantineau,  Et.  11,209]. 
j*j',  liâ^ili   ttaryq    eijemm    ^an   rërha,   jener  Weg  ist 
direkter  als  ein  anderer,  RO,  p.  65,7. 
(*j,  mer,  Laqît,  p.  705: 


')  C'est-à-dire  Médine. 
Landberg,  Glossaire  Datînois  185* 


2952 


>  5  -     O 


j^\   J2AV5    ;y5-a^'    'i^'M   jj^      j^Aiî    cjLài^^'    .pXi^    \j^ 

Welch  schlechter  Ruheplatz  fur  die  iràchtigen  schwarzen 

(Kamelinnen) 
Ist  die  Fldche  des  Kahns  mitten  im  Meer! 

Ce   mot  est  sans  cloute  un  emprunt  à  l'araméen,  Laqît, 
p.  692  n.  4  [Fraenkel,  AFW,  p.  231]. 

^^,  tourner  la  tête  du  ynort  vers  la  qiblah,  Dt. 

iO^j,  main  droite,  RO,  p.  24. 

j^,   556  n.  5. 

j^Uj,  adj.,  ci-dessus,   p.  2945;   cf.  Vollers,  VS,   p.  140,   où 

est   citée    la   forme    al-Yamân.    On    trouve    aussi    (j:^-*-?. 

et  ^^Uj,  Wright,  Gramm.  I  §  254  rem.  e.  —  Sur  i^'L*.Aiî  'iS^.^ 

282;  335;  ci-dessus,  p.  469,  voir  956;  1784. 

^Ju-j  <  ._àxP,  7'ocher  à  j)ic]  sentier^  Harîb,  1444  et  n.  3. 
Kî'4-^,  précipice^  1444. 

__^,  soleû^  ci-dessus,  p.  322. 

* 

^_^,  jour,  pi.  j.'JÎ  ayyâm,  àyyûm,  iyyilm,  îyâm,  en  Dt 
inyilm,  hinyilm,  7,20;  8,2;  10,  18;  12,  13;  64,8,21;  347; 
638;    772,6;    voir   340   et   LLA,   p.  47.   —   Aussi   guerre^ 

1508,5;  talion,  521,  10,  11  ');  vV^'  f^.'  cp  r->^'  ^^^^^  journée 
des  journées  des  Arabes,  309  =  LB'A,  p.  9,  27  ;  553;  1249  = 
LB'A,  p.  54;  ibid.,  p.  9,9. 

')  Cf.  un,  p.  225.  ' 


2953 

Sur  *yj,  voir  aussi  Marçais,  TAT,  p.  504  et  Torczyner, 
ESS,  p.  12'). 

Comme  particule,  lorsque.,  paixe  que,  344  et  n.  1;  715; 
875  [GLB'A,  p.  98];  Wetzstein,  ZDMG  XXII,  122;  154; 
Socin,  Diw.  GL,  p.  323;  Rôssler,  MSOS  I,  66,  9;  111,23,15; 
Nôldeke,  WZKM  IX,  21;  Brockelmann,  VGSS  11,535.  — 
Sur  yômin<^^!  j._^,  lorsque.,  737;  LB'A,  p.  14,  34^),  voir 
ci-dessus,  p.  119  sub  ^\  et  p.  2663  sub  U. 


J)  j^  et  fttn»,  Praetorius,  ZDMG  LX1I,749. 

2)  Aussi   biyôman,   LB'A,    p.  60,17.   [Comme  ces   deux  formes  ue 
contiennent  pas  la  nounation,  il  faut  les  biifer,  GLB'A,  p.  tOl,  26  et  28]. 


2954 


1 


[ADDITIONS  ET  CORRECTIONS 

Page 

1815,  2.  Pour  ce  qui  est  de  la  liste  de  mots  mentionnée 
ci-dessus,  p.  1248  et  qui  serait  publiée  sub  j,  il 
suffit  de  renvoyer  à  la  p.  401,  ci-dessus,  où  l'on 
trouve  déjà  nombre  d'exemples  de  la  permutation 
de  :  et  de  u*. 

1819,    3  d'en  bas.  Lisez  jj^"^>^  et  (j:o|ytj''  O- 
1822,    2     „         „  .       „      sechzigtausend. 
1824,    4.  Lisez  i:^j  et  ^otLi. 

„       12.        „       sAJj^. 
1826,15.       „     JuJ\. 

„      19.       „      s'éloigner. 

1833,    4.  Aussi  ^JriJj■,  ^_ci';J  ou  '^jjt  '^j)i  Lane. 

1836,    8.  Lisez  o^;'. 

1844,12.       „      iûi>j. 

1845,    7.       „      i>=>jw. 

„      2  d'en  bas.  Lisez  jJil2X=>\. 

1848,    8.  Lisez  trébucher. 

1859,  note  2.  Palmer,  The  Poetical  Works  of  Behâ-ed-din 
Zoheir,  of  Egypt.  Cambridge,  1876—77.  II,  38: 


')  Les  premières  feuilles  ont  par  mégarde  oté  imprimées  avant  le 
permis  d'impression  définitif,  et  quelquefois  les  accents  dans  les  mots 
français  ont  disparu,  quoiqu'ils  se  soient  trouvés  dans  les  épreuves. 


2955 

Page 

When  I  speak  of  the  girl  whoni  I  love  as  my  m  i  s  s  i  s, 

Our  Priscians  exclaim^  "^  WJiat  a  vulgar  ivord  this  is  !" 
TJiey  prétend  that  l've  made  a  mistake  i?i  the  ivord  — 
A  Zoheir,  and  speak  badly  !  —  ifs  really  absurd. 
The  fact  is,  Tve  missed  every  aim  for  her  sake, 
And  am  only  lamenting  the  misses  I  make. 
Cf.  Nallino,  L'arabo  paiiato  in  Egitto,  2.  éd.,  p.  123  n.  1. 

1864,  note  1.  Cf.  aussi  Marçais,  Ulâd,  pp.  106/7  et  205, 
Feghali,  K'^A,  p.  194  ss.  et  ci-dessus,  p.  888. 

1865,  2.  Cf.  Schaeder,  ZDMG  XCV,  269. 

1866,  7  d'en  bas.  Lisez  yj. 

1868,  5      „        „  .  Cf.  Brockelmann  VGSS  1,232. 

1869,  6  „  „  .  jLiij,  selon  les  dictionnaires  rapide; 
transplanteur,  etc.  ;  ici  il  faut  sans  doute  traduire  : 
les  chamelles  qui  transportent  des  provisions  de  voyage. 

1875,    5.  Lisez  yj  oyo. 

1877,    10.     „      „MarQais,  TAT". 

1879,  9  d'en  bas.  Lisez  Jajj;  tizîyit,  1395  est  faute 
d'impression  pour  tizîyit,  comme  le  prouve  Ms. 
Landb.  n°  23,  p.  153,  où  nous  lisons:  „Jajj  knarra 
(som  skodon)",  ce  qui  cadre  bien  avec  le  sens  de 
crier,  vociférer,  attribué  à  -bk,  i,  dans  les  diction- 
naires (LA;  Belot;  cf.  Nallino,  L'arabo  parlato  in 
Egitto,  p.  311  sub  chiasso),  tandis  que  .:>^.Jj  est  foiirnir 

de  limite  à  qn  {<jy^ù^  t^^^^j  '"-^^  (*-ê^j5  ^-^  11,340,4 
d'en  bas)  ;  huiler,  prendre  par  la  douceur,  couler  en 
douceur;  mettre  dedans,  Beaussier. 

1880,  8  d'en  bas.  Peut-être  vous  ne  dites  pas  mot  (J  en  i^ 
affirmatif  ou  négation);  cf.  ^yù  ^  ^  ^^\ ,  ci-dessus, 
p.  2800,2. 


2956 
Page 

1884. 10  d'en  bas.  Après  l'hémistiche  cité  (aussi  I.  Ya'^îs 
1, 571  et  Lane  sub  (3y«),  nous  lisons,  I.  Sîdah 
XIV,  14, 12: 

Cf.  Brônnle,  1.1.:   oo|^'  (j^r^  ^^i  ^\  qLJL^  o^ 

f^j^  L5j-J'  ^  S^^.  ^J  (*JtLo  *JJî    ^_y^j   ^l^   j^^"b5! 

(iUJo.   Aussi   Sîbaweyh,   éd.  Derenbourg  II,  132  et 

175;   l'éd.   du   Caire  11,130  et  170.  Var.  o*L>  U- 
1888,  dernière  Hgne.  Lisez  état. 
1899,11.  Sur  iu^  ^-JL,  cf.  Stumme,  MGT,  p.  302;  Nallino, 

L'arabo  parlato  in  Egitto,  p.  283. 
1902,    5.  ^^\    selon    les    cahiers   de    Landberg;    dans   les 

dictionnaires  seulement  ,^^-j  voir  ci-dessus,  p.  2398. 

1909,  7.  Cf.  Brockelmann  VGSS  1,59. 

1910,  3.  Lisez  Joulî. 
„    ,    7.      „      nmo. 

1911,  9   d'en  bas.  Lisez  épiiisé. 
1913,    7.  Supprimez  „8°". 

„  ,  13.  Lisez  „Hdr,  p.  357". 
1916,  7.  C'est  par  ces  vers  que  fut  salué  le  gouverneur, 
lorsqu'il  revint  du  voyage  à  Suqrah  (voir  1821), 
mentionné  1719.  Mohammed  est  le  Native  Assistant 
à  Aden  Mohammed  Sâleh  Ga'far,  161,  14  et  1835. 
Voir  sur  lui  Die  Hunde  von  ^Azzân  und  ihre  Be- 
strafung  durch  die  Englànder,  p.  4. 

1918. 11  d'en  bas.  Lisez  délier. 

„    ,    9      „       „  .  Cf.  Brockelmann  VGSS  1,522. 
1919,    3      „       „  .  Lisez  y^. 
1923,    8.  Cf.  Brockelmann,  VGSS  1,522. 


2957 

Page 

1926,    7.  Lisez  „Marçais,  TAT". 

+    o 

1928,  4   d'en  bas.  Lisez  c>Jtb. 

1929,  5.  f^,   pondre   (sauterelle,    poisson),    LA    I,   88,  9  : 

c>-*i2Li  ^*)yM      ,  ^,i  i_*«  !_wJs'  3ot-^l  c:^!-w-3i  et  1.  12  : 

1934,    7    d'en    bas.    Aussi    Jax/o,    éth.    ROm,   Brockelmann, 
VGSS  1,168,16. 
„  ,  note  1.  Voir  aussi  ci-dessus,  p.  2558,  note  2. 

1957,  dernière  ligne.  Cf.  Brockelmann,  VGSS  1,522.  — 
Comme  le  fait  observer  Ryckmans,  Le  Muséon 
LIV,  231,  ^joCl*  (GLB'A,  p.  31)  est  l'akk.  mus- 

kënu,  Zimmern,  AFW,  p.  47. 

1966,  2    d'en   bas.   Aussi   ijOo,    Stumme,   TMG   1,23,13; 

Brockelmann,  VGSS  1,168,15. 

1967,  7    d'en  bas.  J,_^JuJi3  J.j-^î  obî  J  '^  é^^  n'accompagne 

jamais  le  ynercier  et  le  lévrier. 

1968,  15.  Selon    Stace,    iCijL.    est   la    forme    usitée    par   les 

Bédouins, 
„    ,   d.  1.   Bâsim,   p.  f.,  d.l.  :  ^j,  -L^  J,  UJlc   I^j^^j   '3;^' 
;j\i  c>^:>î.  ^  Uh^j^   ^  -h^,   on  alla  la  chercher 
clans  tous  les  coins  et  recoins  sans  réussir  à  savoir 
où  elle  était  allée. 

1971,  4  d'en  bas.  Voir  Brockelmann,  VGSS  1,137,  rem. 
en  bas. 

1977,  note  2.  Nôldeke,  Fûnf  Mo'all.  II,  61  : 

Freilich^  du  iveisst  nic?d,  loie  manche  laue  Nacht, 
In  der  Lust  und  Zechen  liehlich  war, 
Ich  im  Geplauder  verbracht  hàbe,  etc. 


Page 
1977 

1979 
1981 
1983 

1986 
1989 
1990 

1997 
2005 

2023 
2044 

2046 
2051 

« 
2058 
2059 

2061 
2062 
2073 
2074 


2958 

note  4.  Ma'^lûla;  plutôt  M  a 'lu  là'  ^'^Lw. 
10    d'en  bas.  Lisez  „13, 10". 
7       -        „  .  Aussi  i-sJLfl  ;,\Ju«,  Lane. 

77  ^    ..  ^    .. 

note.    iCJ-w,    dent,    Dt,    ci-dessus,   p.  2811    sub   AJLj; 

Fedeispitze^  Brockelmann,  VGSS  11,52,  note. 

8.  Lisez  ^yjJ^. 

2.  Chatte,  plutôt  chcd. 

14.  Voir  aussi  1001  ss. 

15.  „     Brockelmann,  VGSS  1,261,3. 

4  d'en  bas.    Cf.   Fischer,   Streitberg-Festgabe,  p.  47. 
7.  ^jC^,  selon  Jayakar,  pour  q-Cj. 

5  d'en  bas.  Lisez  réprouvahles. 

7  „        „  .  Voir  ci-dessus,  p.  2705. 

9.  Voir  ci-dessus,   p.  2358,10.   Eyna   sarraqt,   où 
as-tu  été  ce  matin?  Hogarîeh. 

13.  Lisez  sargel. 

12.  Sur  wftliii,  voir  ci-dessus,  p.  2020  sub  ^àx^. 

2  d'en  bas.  Lisez  su^ùb. 

8  „        „  .  Lisez  à^âre. 

15.    Comme    le    prouve    l'endroit   cité,    1371,    ^ÀJt.^;, 
montrer  est  d'une  provenance  tout  à  fait  différente. 

3  d'en  bas.  Lisez  jamais. 
6.  Lisez  sahhu. 

14.  PI.  aussi  o'^^  et  ^^<^,  614/5. 

9.  Au  lieu  de  x^Xil  j^-i;,  244,  note,  il  faut  sans  doute 

lire  (J-:sut  j^,  cf.  109, 15  et  111,  20,  et  contraire- 
ment à  ce  qui  est  dit  244,  note,  le  pronom  dans 
1-4^,  109, 17  se  rapporte  probablement  à  ^o!^!; 
ce  serait  donc  J^  seul  qui  signifie  évaluer. 


2959 

Page 

2075,    5.  Lisez  selle,  pi.  slel;  1.  10  selâl. 

2080,  8    d'en  bas.  Lisez  msâmëm. 

2082,  7.  Ajoutez  's.j;.>^^^^  ci-dessus,  p.  2510,  note  2. 
„    ,  4  d'en  bas.  Lisez  i  n  s  li  m  a  t. 

2083,  7.  K^iÂj^    selon    le    manuscrit    de    Landberg;    faute 

d'écriture  pour  t*-^j;5  (=  et  écoute)  ou  impf.  pass. 
de  fLtJ^  (r-*-^3  =  et  tii  t'amuseras  ')).  Comme  ce 
mot  est  un  peu  indistinct  dans  le  manuscrit,  il 
se  peut  que  l'auteur  ait  d'abord  écrit  ^-^.^.j^  et 
qu'il  l'ait  changé  après  en  k*^»,^  en  ajoutant  les 

points    diacritiques     sans     modifier   sa   première 

traduction. 
„  ,15.  Lisez  „ récitation". 
2087,  dernière  ligne.  Ajoutez  vJiJLii,  côté^  ci-dessus,   p.  2523 

et  note  4. 
2089,  2.  Lisez  levé. 
2092,    9.       „      v^. 

2103,  7  d'en  bas.  Lisez  si". 

2108,    1.  8j^,  singe.,  sans  doute  mot  étranger,  cf.  ci-dessus, 

p.  1064  en  bas. 
2116,    2    d'en  bas.  Stace  ^^^>Jwi;cAvî  (=  ^^^*;.a:Cwi);  imp.  ^*jiX^\. 

Voir  Brockelmann,  VGSS  1,540;  Willmore,  The 
spoken  Arabie  of  Egypt,  2.  éd.,  p.  152. 
2122,  10.  Nous  lisons  797,  13  d'en  bas:  ^>^LLo-  -^  ^  xjjjl^ 


')  «  %*^,  faire  jouer  qn,  Lane  du  M.  el-M.  s.  v.  :  ,^-«-^  ij-ry'  ^^^ 
„^j  ^^  Lx^'is^j  ic^i^  Ijt-i^^  Rt  ensuite:  x*.xJ!  #ji^-  1^«  'à 
ijJ^jS^i    V^'    ii:>îjii    iLvoLj!    ^y,    £y-^'î    ï^^^- 


2960 


Page 


uj.«3J!  J^,  cet  homme  est  un  rude  gaillard^  s'ils  se 
rencontrent  avec  lui  sur  la  route,  où  vy^\jJ  est 
expliqué  par  vy>jL£i.  Cette  phrase  n'est  cependant 
pas  tirée  d'un  texte  continu  ;  elle  est  citée  sans 
voyelles  dans  le  Ms.  Landb.  n°  18,  p.  17  seulement 
pour  illustrer  le  sens  de  syiLaJ!  'ïlA  (L  B  "A,  p.  59,  7), 
et  les  voyelles  et  la  traduction  ont  été  ajoutées 
après  coup.  Mais  comme  ^'Jj"  et  j.oLaj  ont  le 
sens  de  réciprocité,  ils  ne  sont  pas  construits  avec 
le  régime  direct;  il  faut  donc  lire  «^JaUu  et  ^yioLA^j" 
et  traduire:  Cet  Jtomme  est  un  rude  gaillard;  ne 
vous  reyicontrez  pas  avec  lui  sur  la  route! 

2130,  2  d'en  bas.  La  traduction  de  iotxj  s'appuie  sur  le 
Ms.  Landberg  n°  33,  p.  194;  selon  1097,  on  la 
boit  et  ne  la  mange  pas. 

2134,  14.  Cf.  Fischer,  Streitberg-Festgabe,  p.  50. 

2137,  note  1.  Cette  note  doit  être  mise  en  crochets. 

2138,  4.  Ajoutez  oU?,  frapjm-;  cf.   ^Jio  et  J.>o. 

„  ,13.  Sur  l-vx-ypoç  (Râs  el-Fartak),  voir  Pauly-Wissowa, 
Real-Encyclopâdie  s.  v.  ;  Grohmann,  SA  11,109. 

2144,  7    d'en   bas.   Cf.   Nallino,   L'arabo  parlato  in  Egitto, 

p.  446  mi  sali  a,  pi.  misallât,  piccolo  tappeto 
per  eseguirvi  sopra  le  preghiere  rituali. 

2145,  12.  Ajoutez  iCo'^^-o,  couvercle  du  four,  Nord,  ci-dessus, 

p.  565,  5. 
„  ,  5  d'en  bas.  Comme  le  prouvent  boUo,  fichu  et  ^•^.♦.o, 
proprement  bandage,  lX*^  représente  le  syr.  ^^  , 
mais  en  général  c'est  ^Xt^^o,  en  éth.  Bff^fi.  qui 
correspond  à  <^  en  syr.  et  à  nox  on  hébr., 
Brockelmann,  VGSS  1,135  et  237. 


Page 
2145 

2154 
2165 

2169 

.2174 
2185 


2187 
2192 

2216 

2218 
2219 

2224 

2227 

2230 
2231 


2961 


note.  Voir  aussi  ci-dessus,  p.  2617,  note  1. 

+ 

2.  Lisez  y^. 

8  .d'en  bas.  Sur  tiU!^  Jc?î,  voir  1818. 

7       „        „  .  Sur  les   sens    différents    de    vy^»    voir 

Brockelmann,  YGSS  11,288. 
7    d'en  bas.  Cf.  ci-dessus,  p.  2665,  1. 

1.  Une   autre  traduction  dans  Lane  sub  ÇJj. 

11.  Lane  1.  L  :   ^^Do  thou,  in  tJtis,  the  deed  of  Jiim  who 
acts  with  skill^  or  expertness^  for  liim  lohom  he  loves". 

2  d'en  bas.  Lisez  l-aIi*. 

2.  Les   mots    „Marçais,   TTA,    p.  255"   doivent  être 
mis  en  crochets. 

14.  Traduction  anglaise  de  Walker,  JRAS  1915,  p. 694; 

allemande,  Rescher,  Orientalist.  Miszellen  I,  168. 
16.  Lisez  délivrer. 
11.  Cf.   ci-dessus,  p.  1051,6  d'en  bas;  MMC,  p.  233; 

Brockelmann,  V  G  S  S  II,  327  ;  Cantineau,  Et.  II,  199. 

2.  Class.  Uj,  u,  et  ^_^,  i. 

3  d'en  bas.  Sîbaweyh,  éd.  Derenbourg  II,  399  ;  l'éd. 
du  Caire  II,  361. 

9.  Cf.  Littmann,  M  W,  p.  15  et  Zimmern,  AFW,  p.  52. 
10.  v.i>jtl:>,  Hdr,  p.  271,  probablement  faute  d'impression 

ù  ,  O 

pour  c>Jtb;  la  forme  régulière  est  en  tout  cas  ^,i>otb. 

9  d'en  bas.   Probablement:  elle  refuse  à  son  ami  de 
baisser  la  tête  '). 


')  Selon  le  Ms.  Landberg  n°  36,  p.  57,  les  vers  dans  la  qas'idah  où 
se  trouve  cet  hémistiche  se  suivent  dans  cet  ordre:  àJi  éK*i,  1566; 
gjT  |9Uà^  U,  ci-dessus,  p.  1564;  ^î  ^4^  ijî,  1378;  ^!  c^J^L^  Le, 
1684;  gJt    L^    Lâa>,  ci-dessus,  p.  1221. 


2962 

Page 

2232,    4.  ^'^  Je  ^,  destinée^  Sachau,  p.  91. 

„    ,  14.  iicji,   proprement   tige   de   Calotropib'  proceni.  Cet 

arbre    s'appelle    aussi    ^-i^-c,    ci-dessus,    p.    2295; 
Grohmann,  SA  1,109;  11,58. 
2237,  10.  La  forme  ordinaire  est  Jb^. 

2239,  15.  Sur  ^^^/.s,  et  o«-^lJ,  cf.  Fisclier,  Streitberg-Festgabe, 

p.  55.  ' 
2242,    1.  Lisez  café. 

2245,    5    d'en  bas.  Voir  aussi  ci-dessus,  p.  1959,  dernière  ligne. 
2252, 13—14.  On  en  est  à  se  demander  à  quoi  font  allusion 

ces  vers;  en  tout  cas,  ils  ne  s'expliquent  pas  par 

l'ensemble. 
2253, 12.  Lisez   Naqâ^id.   Avant  ce   vers  nous  lisons  dans 

Du-r-Rummah,  éd.  Macartney,  p.  549: 

LgJ^o.r     ^^^aÀs^^jJm^     iC^^     (C-!'^'     V^>^ 

J       >  ,'      o       -  os  ,   '  SE   _ 

avec   cette   remarque:   ^  L^Uc!  ^^^àLic  aï  ^jû^y; 

Naqâ'id:  J^î  .^OjX«o  ^^lyoL^ïi'  q-i  (Jbtï£v^  ^yLJXv.o 

*^L5iuX>*03.  Sur^^'^-*.^J,  voir  YâqûtIV,  942;  -U^  (p-^^)' 

ibid.  11,812.  —  jw«J!   ^ijtj,  voir  Lane. 

2255,    3.  A  en  juger  par  ez-zàher  dans  Manzoni,  la  forme 
arabe  est  probablement  ^LlaJL 

„    ,    9.  Burckhardt  zhaher  el  beit,  die  Bedeckung  eines 
Zeltes,   c'est-à-dire  ^\^  (ou  j^)',   comme  le  fait 


2963 
Page 

remarquer  Dozy,  ^Ud  s'emploie  aussi  au  lieu  de 
jlb,  p.  ex.  y^siJ!  ^Lb  pour  y^J'   j^h. 
2258,    6    et   10.   Sur  le  ^  en  mehrî,  voir  Bittner,  M  S  1,7; 

I.  10  lire  „>.". 

2267,11.  Lisez  „avec  la  remarque:  ". 
2268,    7    d'en  bas.  Ajoutez  '^U^,  ci-dessus,  p.  1818,  14. 
2276,    6.  Çl\\  Sr>  ^]ri  ^  ^lÀ^tj  ^ytJI,  LA   XV,  290,  d.  L 
2277,15.  Sîbaweyh,  éd.  Derenbourg  11,86/7;  l'éd.  du  Caire 

II,  89. 

2279,    4.  Sur  oy;,  voir  aussi  ci-dessus,  p.  1512. 
2286, 14.  Voir  el-Amâlî  I,  5,  note  2:  J-^aJJ  jll  i:>L>  :8lI.vvJjî 
„^,i>  J~c-^'  ^**-à^  ^J^  ^^5  liUÀî"  ,  <r***  ^-^^  ''^'  d^^-w.**] 

2288,  12.  Lisez  ^ijc. 

2305,14.  ZDMG  XXII,  129:  „*JJL>  LLxL'jù-  'wir  sagten  ein- 
ander  die  'Atwa  (b^ic)  zu'.  Man  sagt  *JJL.  J^LL^î 
und  aUL  iOiAlact  er  gab  mir  und  ich  gab  ihm  die 
'A  t  w  a.  Ein  Feind  ruft  in  der  Schlacht  dem 
Stârkeren   zu:   ^_y^kE!   a'tïnî   'lass   von   mir  ab!' 

Mit  diesem  Zurafe  ist  das  Strecken  der  Waffen 
verbunden.  Die  'Atwa  ist  die  Waffenruhe".  Cf. 
ci-dessus,  p.  2817. 
2311,  16.  J^  d'après  le  manuscrit  au  lieu  de  Jjc;  cf.  Nallino, 
L'arabo  parlato  in  Egitto,  p.  431  :  „Ci  siamo  separati 
(negli  affari  que  prima  avevamo  in  comune)  ^azalnâ 
min  ba'd;  ti  sei  separato  da  tuo  padre,  hai  fatto 
casa  a  parte  ^azaltë  min  abûk". 


2964 
Page 

2311,  3  d'en  bas.  Cette  lettre  ne  se  retrouve  pas  dans 
les  MSS  donnés  à  la  Bibliothèque  de  l'Université 
d'Upsal. 

2321,  3  d'en  bas.  ^ijlxj,  556, 9,  probablement  de  Jèh^, 
non  pas  de  ,jèXî^\. 

2325,    1.  Au    lieu    de    oj^j,    1311,1,    LB'A,    p.  61,5   a 

^i^Jlc^  wa'^lît. 
2327,    2.  Cf.  Barth,  SU  11,58. 

„  ,    dernière  ligne.  -Lxi!  o^  »».*.j'  selon  ^Âmir  b.  et-Tofeyl  ; 
var.  „bJ!  o^. 

2331,  2  d'en  bas.  KjU^==JyJJt  'àJco  iuijj,  TA;  a  remaining 
portion  of  the  darkness  of  night,  Lane. 

2343,  6.  Cf.  cet  exemple:  awridhen  ye^ûmeyn,  laisse- 

les  (le  bétail)  aller  à  l'abreuvoir. 

2344,  4.  Aussi   ^^,    150,3. 

2347. 11.  ^!c,  i,  mais  797,4  eW;  MMC,  p.  216  min 
""âfana  ''afnâh,  him  loho  refuses  us,  loe  also 
refuse. 

2372,  3.  ..;,*xaiA  selon  le  cahier  de  Landberg,  probablement 

faute  de  plume  pour  >^*i2ixi. 

2373,  dernière  ligne.  Lisez  ^. 

2379.12.  PI.   selon   Feghali   gmâr;  ailleurs  Juif. 

2380, 10.  Rôssler,  1. 1.  :  g  â  t  u  r  a  m  y  d  a  ""  a  1  ë  h,  er  sourde 
drgerlich. 

2385,  6   d'en    bas.    Gez.    I,  222,15:    ijjUJi^  J-^^'i  J^' 

(ji^j'bJl  ^J^  ^J^\  Lo  ^^  Jotj  ;  voir  d'ailleurs  vol.  II, 
Index  Geographicus. 

2386,  4    d'en  bas.  Cet  hémistiche  aussi  dans  Lane  su  b  wj'Jic. 


2965 

Page 

2394,  10.  Traduction    allemande    dans    Rescher,     (Pseudo-) 

Gâhiz,  p.  58. 
2397,    1.  Cf.    Sachau,   Am   Euphrat   imd   Tigris,  p.  43,  qui 

écrit  meftûl. 
2409,    6.  Lisez  élargir. 
2414, 12.  Biffez  la  voyelle  sous  ^yt*.>li. 

2416,    3.  Sur  les  sens  différents  de  oy^^,  voir  LA  IV,  332 

ou  Lane  s.v. 
2418,    7.  Qâmûs  sub  L«-o  :   L^sâj'  vj^'  La«^';  TA  Jo  ^\.  Sur 

Lvi,  Lli  =  oi^  et  LMlà:j"==oiii^',  voir   LA,   Lane, 

Belot,  etc. 

2427,  13.  Lisez  éreintés. 

2428,  7.       „      zélé. 

2436,  6.  icôOis  peut-être  dû  à  une  confusion  avec  XjQi, 
ibid.  1.  4  d'en  bas  ou  iJClià,  TA  VII,  170, 10  d'en 
bas;  Lane;  Kind.,  p.  74, 12. 

2441,  10.  Biffez  la  parenthèse;  la  est  la  particule  affirmative. 

„  ,    5   d'en  bas.  ié>li,   sans  doute  du  pers.  slJoL>,  «^s^i 

stabulum,  ^J^y^  l3^j   Vullers,   Lex.  Pers.-Lat.  I, 

328;  en  syr.  moderne  )°£,  Maclean,  Dict.,  p.  246; 

en  arabe  aussi  ioC^L.,  ci-dessus,  p.  2509,  note  1. 

2455,  15.  Ajoutez  (ji2>il«,  manche  de  casserole,  607. 

2460,15.  Aussi  ^^3,  tousser,  LA  XI,  183,  12.  —  ■ijJ^  = 
■^.i,  Yahuda,  OS,  p.  411  n°  30. 

2477, 11.  Cf.  aussi  Littmann,  Ein  koptisch-arabischer  Bauern- 
kalender  (Abhandl.  der  Herder-Gesellschaft  zu 
Riga  VI,  3),  p.  109,  où  il  s'agit  du  froid  de  janvier; 
le  même,  OLZ  1941,  coL  309. 


2966 
Page 

2482,    7.  MAP  arab'i,  sans  doute  faute  d'impression  pour 

arbaM. 
2486,15.  LA,    1.1.    glose    marginale:  _^  lt-^^^  '-—v^^  ^^ 

2491,    5.  D'après   Jayakar   aussi   ^?s.Aaiij"   (éahhî)    et    g>*ïx>  ^ 

('Oman),  cf.  ^♦i,  jaune,  mot  usité  par  les  Bédouins. 

Stace,  p.  135  cite  la  forme  yJ.s.  (j^_yj,  cf.  ci-dessus, 
p.  2539. 
2506,15.  *i)î,  Salvadora  Persica,  Grohmann,  SA  1,107. 

2507,  4   d'en   bas.   Cf.   802/3,   où   il  faut  lire  „4  spondées 

par  hémistiche",   quoique   les   règles   qui   y   sont 
posées  ne  soient  pas  toujours  observées. 

2508,  note  1.  ^[ilS  (au   sing.   iij!;0),  pierres    qu'on    met    à 

l'opposite  du  vent  pour  que  les  graines  ne  sur- 
passent pas  la  limite  en  dehors  de  laquelle  la 
paille  doit  tomber  (Ms.  Landberg  n°  64). 
„  ,  „  7.  îyii,  station  de  la  ligne  du  Higâz,  à  85  kil. 
au  sud  de  Damas,  Baedeker,  Palestine  et  Syrie, 
4i"e  éd.,  p.  142. 

2509,  „  5.    Dozy  ijCi'^  deux  Cs^. 

2513,  11.  Ajoutez  A*i,  faire  asseoir,  Dozy,  Peaussier, 
Spiro.  —  AiiJxi,  Peaussier:  „ Assis,  d'aplomb.  // 
Calé  //  Aposté  //  Juste,  réglée,  montre  //  Déposé, 
liquide.  //  Qui  a  un  tour  de  reins".  —  Ci-dessus, 
p.  949:  „Wuâ  'almak  émgà''ad?  Pourquoi 
restes-tu  là  les  bras  croisés?" 

2518,    3.   liarîrî,  18me  maqâmah:  oJiîî  Jis  ^û^  ^  o^L:^  ^^\^ 


2967 

Page 

^3  ^=>  ^_c^3'  iiiJipj  '^;  LA  XIV,  78,  8  d'en  bas: 

\j>JiM    ^^    ^jf^    %Làj'    idbiî   idiLaSl   c>-;M-w    vy>^>l-<i  j.JÎ   Jis 

^.♦.wj'  "bJ  L^jjfj   ïJlsIï  "(yij'    juN    ^    (jya^UJ!   $oû*-^'  J, 
fC*-^  Vy^'   o^K   Le  JaJLc.    t^À^j  '-è-*^^  ^^'  Wy^sjLo  "l^î  idslii 

2521,    5.  Voir  aussi  Fleischer,  KL  Schriften  II,  729. 

2523,    4.  Comme   Moûsâ  Râra  chanta  lad-dèfe  dans  v.  3 

(n.  7),  il  doit  aussi  avoir  chanté  lad-dêfe  dans 

V,  2  et  ""ala-z-zâde  dans  v.  4. 
2539,  10.  Ajoutez    „31,  15"    après  y4^. 
„    ,  12.  D'après  Brockelmann,  VGSS  1,250,  c'est  y^vy  qui 

a  subi  la  métathèse  (*q  u  u  n  s  >  *q  u  s  û  u  >  q  u  s  î  i). 
„    ,    4    d'en   bas.   Ajoutez  ^j^  =  ^jjijjsù ^  1348;  ci-dessus, 

p.  2546. 
2546,    4    d'en  bas.  Sur  le  q  â  t,  Catha  edulis,  voyez  Grohmann, 

SA  1,253—256;  Rossi,  AS,  p.  165. 
2549,    5.  Voir  Jayakar,  OD,  p.  819  ^^■'^^  pi.  ^c^^'l^^,  bedstead, 

de  l'hindoustani  o'u^s"  (aussi  Shakespear,  col.  1641), 

goudjrati  jJLjL.^,  bedstead;  en  sanscrit  khata  ou 
k  h  â  t  i ,  Totenbahre,  Bôhtlingk-Roth,  Sanskrit- 
Wôrterbuch. 
2563,  5.  Dans  Datînah  III,  p.  XII,  Landberg  renvoie  au 
Glossaire  et  promet  d'y  traiter  le  verbe  ^.jy'avec 
toute  l'ampleur  qu'il  mérite;  mais  comme  le  fait 
remarquer  Albright  1. 1.,  „there  is  a  good  deal  of 
confusion  in  the  Semitic  stems  krh".  Sur  le  sens 

Landbekg,  Glossaire  Datînois  186 


2968 
Page 

fondamental,  Fleischer  dit  1.1.:  „Die  den  Stàmmen 
^^  und  ^yi  (Wurzel  y'und  yj)  gemeinsame  Grund- 
bedeutung  fest  drùcken,  fest  an-  und  auf- 
drùcken,  schnùren,  presse n,  geht bel  beiden, 
wie  im  romanischen  essere  presso  di  — ,  être 
près  de  — ,  ùber  in  hart  daran  sein,  daran 
stossen,  nahe  sein,  besondert  sich  aber  bei 
^^  auch  zum  Auf-  oder  Eindrûcken  der 
Pflugschar,  daher  'ackern,  pflùgen'".  Contraire- 
ment à  son  opinion,  il  faut  peut-être  séparer  ^-j/î 
labourer  (le  champ),  probablement  emprunté  au  syr. 
^sj^,  de  v_jy",  tordre^  courant  en  arabe,  mais  à  peu 
près  inconnu  en  syriaque  ').  Quant  à  v/^»  ^énir 
en  sabéen,  et  ^S^  allumer  (avec  la  nuance  non 
pas  assez  cuire)  en  sud- arabique  moderne,  Albright 
1.1.  les  explique  ainsi  au  moyen  de  l'akk.  karâbu, 
hénir^  selon  lui  métathèse  et  dénominatif  de  b  i  rku, 
•^"13,  genou:  „The  Assyrian  usage  of  karâbu  shows 
that  the  original  significance  was  'to  pay  homage 
by  bowing  the  knee,  to  révérence',  which  explains 
South  Arabie  mkrb,  temple,  mkrb^  priest-king,  and 
ktrb^  to  consecrate  (modem  S.  A.  krb  means  'kindle 
fire',  properly  'make  sacriflcial  fire'  ;  contrast  Land- 
berg,  Datînah  3.  XI)". 
2593, 10.  Selon  Wellsted,  ^y'  est  dans  le  parler  des  marins 
yéménites  hinûberfahren,  auslaufen,  um  ilherzu- 
fahren^  p.  ex.  j,^'  j.v»  jS=uJ'  tj.ly  ,^y^',  wir  sincl 
ilber  das   Meer  gefahren   an  dem  und  dem  Tage; 


')  Brockelmann,    Lex.  Syr.  s.  v.  n'en  cite  que.  )î  o^    «Oi^^j,  funis 
torlus  est,  ce  que  l'ayne  Smith  a  voulu  à  tort  coi-riger  en  ^ls^]- 


2969 


Page 


?su\:>  ^It  J^  jj^  \i  S  ^^  ^  wir  fuhren  von  Dschebel 
ah  nach  DscJiidda;  dans  la  partie  septentrionale 
de  la  mer  Rouge,  on  dit  tso,  p.  ex.  ^y^  lxxij>  ^^^ 
^yLJ!  -jJ\  ^1  lsS.:^  (J/.Î,,  wir  stiessen  von  Râs 
Mohammed  ah  nach  deyn  ivestliclien  Festland. 

2596,  9  d'en  bas.  On  s'attendrait  à  ^yG  Lo  j>i  ;  proba- 
blement faute  de  plume. 

2598,  note,  2  d'en  bas.  Supprimez  le  crochet. 

2600,    2    d'en  bas.  Lisez  délibération. 

2602,    4       „        „     et  2606,  note  4.  Lisez  „MAP". 

2604,  13.  Sur  ^,  797,  13  d'en  bas,  voir  ci-dessus,  p.  2959/60. 

2613, 10.  Lisez  mélanger. 

2618,    2  d'en  bas.  Lisez  ^^j^iî. 

2632,    2.  Ajoutez  jJj'^",  s'entrechoquer,  481. 

2636,  10.  Lisez  ^jL. 

2638,  10  d'en  bas.  Ajoutez  J,^,  nouveau-né  le  premier  jour 

après  la  naissance  chez  »j>Uil.  ;  ensuite  il  s'appelle 
libbâd,  MAP,  p.  216,  5.  Sur  «y>Uil,  voir  o.l.,  p.28. 

2651,  1.  Sîbaweyh,  éd.  Derenbourg  11,194;  l'éd.  du  Caire 
II,  188. 

2660,  note  2.  v*-^^!^  selon  Hôfnî,  mais  il  faut  sans  doute 
lire   i^*j$\cl5  ;  v.^*-^^^!    avec    ^    pers.    est    fasciner, 

ensorceler,  Dozy. 
2664,    8.  D'après    l'orthographe    de    Landberg    mneyyin 

gîhâ. 
2667,    8    d'en  bas.  Lisez  qûlî  le. 
2691,14.  Sîbaweyh,   éd.   Derenbourg  11,223;  l'éd.  du  Caire 

II,  213. 


2970 

Page 

2710,14.  L'endroit  cité  se  trouve  dans  el-Meydâni  11,218: 

,4S>  jJÙ2  ^ù  ^  avec  cette  explication:  iuji  jJùs 

hLow  J^J  '^.rf:*-^^^  (U^'  .■♦-=>5  ëjiii  Lg-O  ,m^^  l'T*^':' 
^_o-*-o    .'lâ^   tj^'  _>^3   Sjiiî   i^-éJtJ*   '-t^   i-)"^  3y*-i^JLi  wyi    «_»-o 

j.yiJt  ^  j^jo  oW-j;^  v/^'*  r'-^^-5  r^'  ^'^  r^"'  J^ 
j«_^jjj  jc>Lç.  La  traduction  de  Vollers  ne  semble 
cependant  pas  absolument  sûre  ;  »yb«  peut  aussi  être 
ocre  rouge.  Le  proverbe  en  question  se  rencontre 
d'ailleurs  dans  l'histoire  bien  connue  sur  l'arabe 
qui  ne  comprit  pas  l'impératif  --o  (=  ^jJb-'  dans 

le  dialecte  himyarite);  voir  LA  V,  294, 10;  VI, 
192,9;  TA  111,158,3;  370,3;  ci-dessus,  p.  2902, 
note  2. 

2723,  dernière  ligne.  Lisez  „nom.  unit." 

2725,  10    d'en  bas.  Cf.  LA  I,  155  sub  îy*. 

2729,  10.  Cf.  Datînah  III,  p.  XIL 

2738,    5.  LA    XIV,  164,  d.l.:   iLoy^Ii  '^^^^\  J^^  ^U^t  jJI]! 

Jijij    L4JI5    ^"^J    J-iij    ^    slhsj    ij^    K    iA:>!5    "^    iCo^    ^^3 

„  ,    8.  Le    diminutif   de    o^i   est   lXj^o    sans    désinence 
féminine,  Lane  s.v.  ;  Wright,  Gramm.  I,  §274  et 
rem.  c. 
2743,  note,  d.l.   Gauharî  1,402  sub   ;o:   J>.fij  v.i>».xXavJ!  ^1  Jlï 

L^  JJij,   mais  11,242  sub  JJj  ;  ilx^^jj'  £,i->^'  i^J^cJ' 


2971 
Page 

2745,    3.  Gerîr,  Dîwân  1,65;  Yâqût  111,616: 

O^^l    Or-:^"    Jj    ^dJoVi.xi'      (_c^^j    o'l4^.    ^jLLo    'o^a-^w^ 

o^_$\jJt3   jJLiJcJt  j^,-LX_Li      »A:sa^   L^y^*!   ^4-^  '-^^r^ 


Sur     j.,vJ    '<r^S    ^^J    (;)^^3    *l5'    ^-^    O^"*^'     ^0^^ 

lisons  dans  Yâqût:  ^_e3  ^^-o^  U;-o  iLoAiL  J..>^  o'-^ 

^>oJdt   (j^  j.LciJ!  vjà-jj^  ^  ^3j^'5    sur   ^^J   et   ïCa^'^, 
voir  aussi  Yâqût. 
2752,  6.  Lisez  gémir. 

2768,  11.   Lisez  Lwî^. 

2769,  note  2,  7  d'en  bas.  La  locution  yiJî  ^.^coj  ne  se  trouve 

pas    dans    le    Qâmûs;    le   texte   porte:   ^J^\  j*.^ 

cf.  ci-dessus,  p.  2770,  note,  12  d'en  bas  et  LA 
XVI,  55,  2  :  \_>^  |>-yii-i  ..^.jj::JJ  ^^"^5!  ^5  j._^!  ,»-;iJ 
IciJI  ^5  "^î  d^viJ»  (^.,^Xj  %  JS  ^v^  l.Àî-f^.  A  propos 
des   vers,  nous  lisons  ibid.:  n^j^^  o|^^  J-JJî  j^jo! 

2784,  note  2.  ^;..*.:i-'Lx^t^  d'après  la  vocalisation  dans  LA;  TA  J, 
174,  12:  u*J»'  Lc2j!  .^^^j^-Lil^  (^-JU.-oaj^  lJ^JC:s^J)  iU5^>4^  (5) 
*»j.3ii(  jjLv.i  J,;  Lane  ne  cite  que  le  pi.  ^^>L>. 
>)  Var.  r,b. 


2972 

Page 

2801,    7.  Comme   ^  ^^xl  ou   ^  -"^   signifie  être  adonné  à 

qch,  cette  locution  ne  semble  pas  très  instructive 
sur  le  sens  de  yà. 
2805,  n.  2.  El-Misbâh    II,  142  :    Jj3  ^L,  ^  L^  ^,'1^^!  ^ 

2817,5  d'en  bas.  Lisez  ,,dem  biblischen  ^pi." 
2841,  note,  en  bas.   Lisez  \^^\J>  et  ^^\J>. 

2845.10.  u^l^  d'après  MMC;  Huber  mahbâs. 
2859, 12  d'en  bas.  Lisez  „Job." 

2876,2.  Lisez  >. 

2879. 11.  Brockelmann,  Die  Gedichte  des  Lebîd  n°  VII  v.  4: 
Ûber  ihre  Scham  steckten  sie  ihre  Kleider  zusammen^ 
Ujid  so  sind  sie  iyi  de^i  Hôfen  ihrer  Hânser  tôt. 

2894,  8.  Comme  les  indications  de  l'accent  d'intensité  que 
l'on  trouve  chez  Sachau  ne  sont  pas  toujours  con- 
firmées par  les  observations  que  j'ai  faites  moi- 
même  en  1918,  où  un  nestorien,  originaire  de 
Bârwâr  ')  et  évoque  de  ''Amâdîya  ^j,  arriva  en  Suède 
et  passa  quelque  temps  à  Upsal  avant  de  continuer 
son    voyage    en    Amérique  ^),    il    me   soit   permis 

')  Maclean,  A  iJictionary  uf  thc  Uialccts  of  Vciiiaculai-  Syriac,  p.  39. 

2)  El  I,  340. 

3)  Originairement  il  s'appelait  Adday  lloi  luizd,  mais  on  titre 
d'évéque  il  avait  pris  le  nom  de  ((ji.!^  s-^ovÀ  ■'■:  ^-  gc'néi  alignent 
prononcé  Màrioâla,  et  sur  ses  caites  do  visit(^  il  se  nommait  „Syrian 
Hisliop  Mar-Yaw-Alalia-  14-th   of  Amedia". 

Selon  Maclean,  Grammar  of  tlie  Dialects  of  Vernaciiiar  Syriac  {58  (4), 

oVVy^  A     ^-JjÔ  Mar  Sliimtin  „is  accontcd  011  thc  lii'st  ami  pronouncod 

as  one  Word  (but  not  the  namos  of  the  otliei-  bisliops)";  mais  d'après 

mon  informateur,  ^'Lo  mai"  et  ^^LLc  ni  il  t  portent  toujours  un  accent 


2973 

d'ajouter  quelques  remarques  sur  ce  point.  On  sait 
qu'en  syriaque  moderne  l'accent  principal  porte 
généralement  sur  la  pénultième,  aussi  en  mots 
d'emprunt,  p.  ex.  maslâhat,  ar.  c>.:^Jj^3xi,  conseil; 
daulàtmând,  pers.  Jou^^o,  riche \  Lamsistân, 
ÂUemagtie  ');  Bëtilhem,  Bethléem.,  en  ancien 
syriaque  y. TA  A-é.c  et  conformément  à  cette  règle  2), 
Sachau  écrit  kâmâjâ,  kâméthâ,  p.  29;  ânéwin, 
p.  57;  kpînéwin,  p.  59;  bizâléwin,  p.  50; 
mnOnôjéwin,  p.  18;  mdagôléwit,  p.  51; 
ktiltéwat,  p.  7;  hailânélë,  p.  9;  birhâtëlë^ 
p.  35,  etc. 

D'après  mes  observations,  il  y  a  cependant 
beaucoup  de  mots  où  l'antépénultième  a  l'accent 
principal,  tandis  que  la  pénultième  n'est  marquée 
que  par  un  accent  secondaire,  p.  ex.  â  1  â  h  a,  Dzezr'')  ; 


d'intensité  très  fort,  accompagné  d'un  accent  secondaire  sur  une  des 
syllabes  suivantes,  p.  ex.  Mâraprëm,  Saint  Éphrem  ;  Mârandr  iius, 
Saint  Andrée;  Mar  estapânu  s,  Saint  Etienne;  Marjosip,  Saint 
Joseph  (cf.  Socin,  Die  neu-aramaeischen  Dialekte,  p.  103,15  mar 
sargis);  Mar  po  1  iiq  ârpu  s.  Saint  Polycarpe;  Mâtmar  iii  m,  la 
Sainte  Vierge  (cf  Socin,  p.  85,12  mâtmaryam).  Comme  Mârap- 
rëm et  Matmariam  on  accentue  aussi  âlbâ'al  et  dàrsâ'^at, 
Aliiû'î'n  u>-eLv»  ,i->,  immédiatement,  cf.  Maclean,  Gramm.  §8,  (4): 
75^  j^.2^)   immediately,  is  accented  on  both  first  and  last". 

')  A  mroVnV .  par  intermédiaire  kourde  du  turc  i^-f  (du  tchèque 
ne  mec,  allemand),  Nôldeke,  Grammatik  der  neusyrischen  Spracbe, 
p.  385  n.;  cf.  tigre  Lëmsâ<Nëmsâ,  Brockelmann,  VGSS  I§84,  h,a; 
Ruzicka,  KD,  p.  101. 

2)  Cf.   aussi   p.  64  „der   Accent,  der  stets  auf  der  Penultima  liegt". 

3)  De  même  âlaha,  Socin,  pp.  123,21;  124,5,9  à  côté  de  âlâha, 
p.  123,  4,  7, 19;  Maclean,  Dict.,  p.  12:  „|(ji^"  alâhâ  (usually  proparox.)". 


2974 

q  â  m  â  i  a,  fém.  q  a  m  à  t  a,  le  prem  ier  ' )  ;  m  6  r  ê  s  a, 
matin  ^);  h  é  s  ë  b  a ,  dimanche  ;  tr  à  é  ë  b  a ,  limcli  ; 
tlâtùéëba,  mardi,  etc.  ^)  ;  h  a  m  m  a  s  a,  toujours  *) 
et  en  général  les  formes  composées  avec  -îwin, 
-iwit,  -île,  etc.  ou  avec  -wâ  et  un  pronom  suffixe. 
En  voici  quelques  exemples,  tirés  de  l'évangile 
selon  Saint  Marc  d'après  la  dictée  de  mon  informa- 
teur ■"')  :  â  n  â  w  i  n,  c'est  moi,  6,  50  ;  b  i  m  â  r  à  w  i  n, 
je  dis^  5,  41  et  passim;  éâdérëwin,  j'envoie^ 
1,2;  dmihâwit,  tu  dors,  14,37;  bahzâiâwit, 
tu  vois,  13,2;  bimârâwat,  tu  (fém.)  dis,  14,68; 
h  al  an  aie  m  in  ni,  il  est  plus  pidssant  que  moi, 
1,7;  b  i  p  q  â  d  ë  1  e,  il  commande,  1,  27  ;  d  m  i  h  a  wa, 
il  dormait  ^),  4,  38  ;  b  i  z  â  1  â  w  a ,  il  passa,  2,  23  ; 
hâthàla,  elle  est  ainsi,  4,26;  hamzâmtuh 
bidmâiâla,  \^\  y^VvoCi,  ton  langage  ressemble, 
14,  70  ;  d  b  i  1 1  â  q  à  w  a  h,  que  tious  périssions,  4,  38  ; 


')  Cf.  Socin  qamêta,  pp.  37,6;  39,18;  71,9,13,19,21,  etc.;  voir 
au.ssi  Maclean,  Gramm.,  §  8,  (8). 

2)  Aussi  Socin,  pp.  77,20;  83,3,  etc.;  cf.  Maclean,  o.l.,  §8,  (4).  ^ 

3)  De  même  Maclean,  o.l.  §8,  (11);  mais  j'ai  aussi  entendu  hôsëba. 
*)  Aussi  Maclean,  o.l.,  §8,' (4);  Socin,  pp.  103,22;  100,9. 

5)  De  même  Nôldeke,  o.l.,  p.  68  binchâpëwin,  ich  sclicune  mich; 
Maclean,  o.l.,  §29,  (2)  ânëwin,  I  am,  où  „the  accent  remains  as  if 
the  two  words  did  not  coalesce";  ibid.  §32,  (2)  bipraqcli,  he  is  in 
the  ad  of  finishing.  On  peut  aussi  entrevoir  le  même  principe 
d'accentuation  dans  Socin,  o.l.;  Kampirmeyer,  Neusyrische  Spricliworter 
im  Dialekt  von  Urmia,  MSOS  VllI,  1  ss.  ;  Sclialibaz,  Eiziihlungen, 
Sprichwôrter  der  heutigen  Syrer  in  Nordpersien,  M  SOS  1919,  p.  112  ss., 
quoiqu'il  y  ait  des  différences  pour  ce  qui  est  des  détails.  Chez  Sachau, 
p.  12,  nous  trouvons  aussi  msân5wâ-lë  et  drëwâlê,  er  legte,  con- 
formément à  „rexception  qui  confiime  la  règle".  —  Cf.  d'ailleurs  le 
suédois  Uppsâla,  non  pas  Uppsàla,  comme  on  entend  quelquefois  des 
étrangers  le  prononcer. 

*)  locï    I^IaLcî,  voii'  Maclean,  Gramm.,  j).  74,  note  1. 


2975 

bitlâbàtun,  vous  demandez^  10,38;  dmariënâ, 
qui  sont  ^naïades,  2,  17;  éwiqënâ  îlluh  htiiâtuh, 
tes  péchés  sont  pat  donnés^  2,5;  s  t  i  q  ë  w  a ,  ils 
gardèrent  le  silence^  3,  4. 

De  même  â  m  î  r  w  â  1  e,  il  lui  dit,  5,8;  m  â  1  î  p  - 
wâlun,  il  leur  donnait  son  enseignement,  1,22; 
bâsmâwâla,  elle  voulait,  6,19;  audâwâlun 
h  i  1  m  â  t,  elle  se  mit  à  les  servir,  1,31;  h  a  1  s  i  - 
wâle,  ils  le  pressaient,  5,  24,  etc.  '). 

Par  exception,  l'accent  principal  peut  aussi  se 
reporter  sur  une  syllabe  avant  l'antépénultième, 
p.  ex.  âlahàle,  c'est  Dieu  (Sachau,  p.  39,3  d'en 
bas  alahélë);  wâgib-llë,  z7  faut,  Sachau,  p.  35,3 
d'en  bas  ;  Marestapânus,  Saint  Etienne,  ci- 
dessus,  p.  2973,  note. 

Mais  au  passif,  formé  par  un  participe  et  la 
préposition  1^  avec  un  suffixe,  c'est  la  pénultième 
qui  porte  l'accent,  p.  ex.  môiéle  rëse  ptast 
uiûwîlle  Ibrâta  u^âi  brâta  iûwîlla  liîmmu, 
ïivsyxsv  rviv  x.s(pxKvjv  xvTOÏt  ètt)  ttIvxki  kx)  'é^ccKsv  xvrvtv 
TU  ycopxfTicc,  Kx)  ro  y.opmiov  s^ujcev  xùrviv  t^  f^^irp)  xùrîjç, 
6,  28  ;  s  û  r  é  1  u  n,  ils  commencèrent,  5,  17  ;  6,  55  ; 
dwîqâle  bîda  umuqimâle,  il  la  prit  par  la 
main  et  la  fit  lever,  1,31;  sawMntâ  gwirâlun, 
les  sept  Vont  eue  iwur  femme,  12,  22,  23;  uàqîléle 
""al  dra^nânu,  ^aioL??  "^^  ^ajl  \-uao,  il  les 
embrassa,  10,16;  puqdéle  dla  saqliwa  mîndi 


')  Comme  on  le  voit,  l'accent  originaire  n'est  pas  déplacé  par 
l'annexion  du  siiirixe  enclitique;  cf.  anirawa  elle  disait,  5,28; 
hadrâwa,  elle  se  mit  à  marcher,  5,42;  'agbïwa,  ils  admiraient, 
1,22;  niipliwa,  ils  tombaient,  3,11,  etc. 


2976 

Page 

q  a  û  r  h  a,  il  leur  ordonna  de  ne  rien  emporter  pour 

la  route^  6,8;  qiriéle,  il  les  appela^  1î20;  3,23; 
hiziélun  kînse,  plusieurs  les  virent,  6,  38. 
2917,  2.  Aussi  »o' ^,  puiseuse,  ci-dessus,  p.  2479,  2  et  n.  2. 
„    ,  n.    1.    jdj*,^r,    selon    Sachau,   p.  85  =  iù.L>,  Xajo.   — 

.^i;^^  =  c>y^->,  ibid.  —  Les  deux  formes  .^^Jucli 
,i>^xjOLw'3  ne  sont  expliquées  ni  par  la  traduction 
bittend  und  mich  abioeisend  ni  par  le  syr.  A  oi^j, 
p.  86.  Selon  les  dictionnaires,  p.  ex.  LA,  le  verbe 
ou£  signifie  arracher  (les  poils),  mais  ici  il  faut 
peut-être  lire  ^^::^uJixXM.^^  o-s.xJCclj,  elle  se  retira  et  me 

o    ^  o  ^  o 

demanda  d'être  satisfait,  voir  Ldine  sub  w^.Xc;  ^^.à*;^! 

(de  lie  comme  ui^AXcl)   serait  en   désaccord  avec 

le  mètre.  La  réponse  de  la  jeune  fille  est  citée 
ci-dessus,  p.  2856,10—11  ')]. 


')  Sur  cj'j*T*^  murritiât,  LB'A,  p.  78  n.  2,  voyez  Brockelmann, 
OLZ  1942,  col.  129;  mais  dans  le  manuscrit  original  (MS.  Landl).  n°  18), 
nous  lisons  cn'y^»^  et  en  transcription  murtrât. 


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