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GLOSSAIRE DATlNOIS
GLOSSAIRE DATÎNOrS
PAR
Le Comte de LANDBERG
TROISIEME YOLUME
(;-^)
PUBLIE PAR
K. V. ZETTERSTEEN
7. / 52.
LEIDEN
E. J. BRILL
1942
Printed in the Netherlands
IMPRIMERIE ci-devant E. J BRILL à LEYDE
AVANT-PROPOS
Il y a longtemps que j'ai promis au Comte de Landberg
de publier les manuscrits qu'il laisserait après sa mort; il
en parle lui-même dans la préface de son dernier ouvrage '),
écrite environ une année avant qu'il mourût. A cet effet,
ses héritiers ont mis à la disposition de l'Université d'Upsal
une somme considérable ^j, dont les revenus selon les statuts
de cette fondation, nommée Grève Carlo Landbergs stiftelse,
devront être employés avant toutes choses à la publication
du Glossaire Datînois, vol. III, et du grand dictionnaire arabe
de Naéwân ^) ; en second lieu, c'est-à-dire lorsque les stipu-
lations susmentionnées auront été exécutées, le revenu
annuel sera réservé pour l'encouragement des études sémiti-
ques à l'université d'Upsal, eu égard en particulier à la
langue arabe. C'est grâce à cette munificence obligeante que
les matériaux recueillis dans le cours des années par le
Comte de Landberg pour la continuation de son grand
Glossaire Datînois ont échappé à rester dans l'obscurité et
à tomber dans l'oubli.
') Glossaire Datînois II, p. V.
2) Voyez Zetterstcen, Uber Abu Mahratiia's ^•^'A-c ji-i ^^,Jj (Fest-
schrift Moinhof, Ilaiiiburg, 1927), p. 365, note 8.
3) Voyez Ze.tterst(';en, On a proposée! édition of the Shaiiis al-'ulûni
of Nasiiwân bin Sa'îd al-IIiniyarî (Oriental Studies, publ. in commé-
moration of the 40th anniversary (1883 — 1923) of P. Haupt as Director
of the Oriental Seminary of the Johns llopkins University, Baltimore,
1920), p. 402. Cf. aussi Glossaire Datînois 11,1102, note 2.
VI AVANT-PROPOS
Il est fort regrettable qu'il n'ait jamais trouvé le loisir
de rédiger définitivement ses notes préliminaires dans leur
ensemble '), et il n'y a pas là de quoi s'étonner, attendu que
son ouvrage allait toujours s'accroissant suivant le progrès
de la publication. Un coup d'œil rapide sur les deux volumes
déjà parus nous montrera que 128 pages sont consacrées à
la première lettre de l'alphabet arabe et environ 700 à la
dernière dans le vol. II (j), tandis que dans le glossaire du
dialecte du Hadramoût, publié en 1901, l'espace réservé à
ces deux lettres est dans le rapport d'à peu près un à deux
(8, respectivement 15 pages). Et pourtant son glossaire avait
originairement été conçu sur un plan encore plus vaste ^).
Dans certains cas, le Comte de Landberg a soumis un mot
ou tout un groupe de mots congénères à une analyse appro-
fondie, ce qui a quelquefois fourni matière à un article très
détaillé et étendu, voyez par exemple Jli et Jaij, mais en
général les matériaux confiés à mes soins ne contiennent
que des références à ses propres publications ou à celles
d'autres savants, arabes ou européens ^). Il m'est donc échu
la tâche de tout rédiger, en ajoutant la traduction des mots
arabes et en donnant des extraits des publications citées,
à moins qu'un simple renvoi ne suffise. C'est pourquoi le
présent volume se compose de deux parties bien distinctes,
mais reliées au fond par le sujet commun, d'un côté les
exposés détaillés dus entièrement à la plume du Comte de
Landberg, de l'autre les articles succints écrits par moi-même
à l'aide des cahiers laissés par lui et qui se trouvent main-
tenant dans la Bibliothèque de l'Université d'Upsal.
') Zettcrsti'îen, (iucilques mots sur les manuscrits arabes laissés par
le comte Carlo de Landberg (Mémoires de l'Institut tVan(.;ais LXVIII. —
M(''langes Maspero HT, Le Caire, 1934), p. 49.
2) Voyez Glossaire Datînois I, p. V.
3) Cf. Quelques mots sur les manuscrits arabes, etc., p. 50/1.
AVANT-PKOPOS VII
La plupart de ces notices lexicographiques sont tirées des
manuscrits Landberg nos 32 — 34 '), qu'il a lui-même pris
pour base de son glossaire. Il y a enregistré non seulement
les mots qui se rencontrent dans son grand ouvrage sur le
dialecte de Datînah, mais encore beaucoup d'autres qui
appartiennent au vocabulaire datînois, en y ajoutant aussi
de nombreux renvois à l'arabe classique et à la plupart des
dialectes modernes. Quant à la riche collection de fiches,
contenue dans le Ms. n° 80 ^j, elles étaient originairement
destinées au glossaire encore plus détaillé et qu'il s'était
proposé de publier, mais auquel il a dû renoncer de peur
qu'une telle entreprise ne fût au-dessus de ses forces. En
comparant ces fiches aux deux volumes du glossaire déjà
parus, on trouve qu'il n'en a utilisé qu'une partie; j'ai donc
suivi son exemple, et en général je n'en ai pris que ce qu'il
y a d'important pour la connaissance du dialecte datînois,
en laissant le reste de côté.
Parmi les autres dialectes de l'Arabie méridionale c'étaient
en premier lieu ceux du Hadramoût et du Yémen qui
l'intéressaient ^). Après avoir achevé son beau volume sur
le Hadramoût, il ne s'en tint pas là, mais il continua ses
recherches, en enrichissant son glossaire de nouvelles addi-
tions, tirées de son propre fonds ou des ouvrages de Van
') Zetterstéen, Die arabischen, persischen und tùikisclien Hand-
schriftea der Universitatsbibliothek zu Uppsala veizeichnet und be-
schrieben (Le Monde oriental XXII), nos ns — 117.
2) Die arabischen, persischen und tiirkischen Handschriften, etc. n° 120.
3) A propos de son arrivée à Aden, nous lisons, Arabica 111,9:
„Schon am ersten Tage hatte ich eine stattliche Schaar von Leuten
aus Hadramût und Yeman um mich versaminelt und konnte meine
Sprachstudien sofort beginnen. Der Dialect von Yeman ist uns fast
vollig unbokannt, denn das, was Dr. Glaser darûber mitgetheilt hat,
ist wenig und ungenùgend. Da ich aber nicht zwei Dialecte zugieich
studiren wollte, .so beschloss ich, mich zunachst dem interessanteren
derselben, namlich dem von Hadramût, zu widmen".
Vm AVANT-PROPOS
den Berg et de Snouck Hurgronje, et qu'on trouvera dans
les trois volumes du Glossaire datînois. Quant au parler du
Yémen, il s'était instruit auprès des Yéménites qui le
fréquentaient à Nice '), ©t en outre il avait soigneusement
dépouillé non seulement le vocabulaire de Stace^), mais
encore les publications différentes de Glaser, malgré le peu
d'estime qu'il professait pour les travaux de celui-ci. A
présent, les sources principales sont les savants ouvrages
de Goitein et de Rossi; aussi en ai-je fait de nombreux
extraits pour illustrer les formes et les significations yéménites
relevées par le Comte de Landberg.
Pour ce qui est des autres dialectes arabes, il avait déjà
porté son attention sur le parler des Bédouins "Anazeh bien
avant d'étendre ses études jusqu'au Sud de l'Arabie^). Il
') Voyez ci-dessus, p. 1291, note 2 et Rossi, App.,p. 232: „I1 Landberg
nei cinque fascicoli di Arabica, in La langue arabe et ses dialectes e
uegli Études sur les dialectes de VA^'abie méridionale ha. fornito materiali
l'icchissimi e scelti per la conoscenza dei dialetti del Hadramût e dei
territori immediatamente a sud-est e a sud del Yemen odierno con
osservazioni geniali, talora un po' ardite, e un'esposizione frammentaria,
persino caotica, digressioni e polemiche, che ravvivano la materia, ma
rendono disagevole la consultazione dei suoi scritti. Per quanto riguarda
il Yemen sono iniportantissimi, sia dal lato geografico che da quello
più propriamente filologico, il fascicolo V di A^'ahica con le notizie
sul Baihân e su Harîb e alcune note degli Études, citate qui avanti
a loro luogo, dalle quali risulta que il Landberg nel suo soggiorno a
'Aden e anclie a Nizza aveva occasione di conversare con Arabi
yemeniti di el-Hodeidah, di MohtV, di Ta'izz, del territorio di el-
Hogeiriyyah e di ôiblah: in questi ultimi territori egli segnalava
giustamente la sopravvivenza di forme dialettali con tracce himyarite".
2) Cf. Rossi, AS, p. V n.: „Si riferisce specialmente all'arabo parlato
a 'Aden e nel suo territorio, ma non è una vera raccolta dialettale e
l'uso dei carattei'i arabi non rende esattarnente la ])ronunzia".
3) Sur le premier feuillet du IMs. Landberg n° 19, qui contient le
récit d'el-Heutreubi, nous lisons: „Carlo Landberg. Sayda Mars 1883",
et selon LB'A, p. II, l'éditeur avait envoyé ce récit imprimé il y a
bien longtemps à 11. L. Fleischcr (f en 1888), qui lui écrivit que
^c'était la plus jolio histoire bédouine qu'il eût jamais lue". Ci-dessus,
p. 1555, c'est-à-dire en 1923 au plus tard, il parle d'une théorie
liiiguistiijuc qu'il avait déjîi e.xjjosée, il y avait 40 ans, dans son
commentaire sur sa LB'A, „non encore publié".
AVANT-PROPOS IX
s'était aussi proposé d'ajouter un glossaire et un commentaire
détaillé à son recueil de textes, mais il ne trouva jamais
le temps de publier ses matériaux. En revanche, il les a
utilisés pour son Glossaire Datînois ; maintenant que le glos-
saire ^anazî a paru, j'ai pu me borner à y renvoyer dans
ce qui suit, et ce n'est que rarement que j'ai jugé à propos
de donner quelques extraits de ces textes. Il y a cependant
à remarquer qu'ils ne représentent pas le pur dialecte des
Bédouins. Comme le fait observer le Comte de Landberg
lui-même dans l'introduction, son informateur principal était
un paysan chrétien du Haurân '), non pas un Bédouin,
quoiqu'il eût pendant toute sa vie fréquenté les ""Anazeb;
et fixés enfin sur le papier, les textes ont été revisés
plusieurs fois non seulement avec des ^'Anazeh, mais encore
avec „d'autres gens de l'Intérieur, surtout des Qasîmites" ^).
Dans ces circonstances, le résultat ne put pas devenir un
exposé absolument exact du parler des ""Anazeh ^). Aussi
Littmann a-t-il signalé des différences dialectales et des in-
conséquences relatives à la transcription, et ce n'est pas
à tort qu'il ajoute: „Es ist, wie man sieht, doch nicht ge-
lungen, in allen Einzelheiten einen einheitlichen Dialekt
horzustellen".
Cette critique ne convainquit pas le Comte de Landberg,
et pour défendre sa méthode ou plutôt son défaut do méthode,
il répondit à propos de quelques formes étranges du verbe
4^i=>, ci-dessus, p. 1006: „Je relève cela, à cause de la
critique de Littmann, DLZ 13 Dez. 1919 N° 49/50, de ma
LB^A, à propos de la variation des suffixes de la III p. m. s. :
-ah, -eh, -uh, -oh, -u. Cette variation peut se constater
') Sur ce dialecte cf. Cantineau, Enquête préliminaire s-ur le dialecte
arahe du Haurân (BSLP XXXIV, 173 ss.).
2) Cf. GLB^A, p. III, n. 2.
3) Il en résulte qu'il faut prendre ,/Anazi" dans un sens assez large.
Quand le Comte de Landberg parle d'une forme attribuée à ce dialecte,
il se peut qu'en effet elle a])partienne à un autre parler bédouin.
X AVANT-PROPOS
chez la même personne dans le même récit, et l'on se gardera
de donner des règles générales et surtout d'avoir une
'méthode' dans la fixation d'une dictée. Ce serait là une
falsification". Soit! ') Mais cette objection ne regarde pas les
différences dialectales relevées par Littmann. Sur la Langue
des Bédouins "Anazeh, nous lisons chez Cantineau, Et. I, 3 :
„Nous avons certes là des documents précieux, mais dont
il faut se servir avec prudence. Il n'est jamais recommandable
d'utiliser un informateur sédentaire pour étudier les langues
des nomades; si bien qu'il les connaisse, il commet fatalement
des erreurs. Les mélanges de dialectes (un texte des Slût
revu avec des Rwala !) ne sont pas non plus dignes d'éloges. —
C'est seulement si l'on a des notions précises sur les dialectes
des nomades qu'on peut utiliser les textes de Landberg: il
est alors possible de séparer les faits véritablement nomades
des faits empruntés aux dialectes sédentaires, et d'éliminer
les contradictions linguistiques qui pullulent dans ces textes".
Lorsque le Comte de Landberg commença ses études sur
les dialectes arabes, on n'avait pas les mêmes prétensions
à la précision minutieuse au point de vue phonétique et
dialectal que cinquante ans plus tard, oîi Cantineau se
mit à examiner les parlers bédouins, et il n'y a pas lieu
de s'étonner que celui-ci ait pu nous fournir nombre de
') Cf. Socin, Die neu-aramaeischen Dialekte von Urmia bis Mosul,
p. XI: „Uljer!iaupt ist l)ei solchen Trauscriptionstextea Conscquenz
nach nieiner Ûberzeugung ein Anzeichen von kùnstlicher Zurecht-
luachung; denn gerade aus den Inconsequenzen, die ini Drucke
stehen bleiben mùssen, kônnen und sollen Schliisse auf die Eigenthûm-
lichkeiten der Sprache gezogen, und erst vermittelst derselben kann
entKchieden werden, was etwa von Gehôrfehlern, die ja nie ganz
ausgesclilossen sind, mit untergelaufen ist"; aussi Littinann, 1.1.:
„Jedenfalls ist es besser, dass er uns die Texte geschenkt hat, so wie
er sic vor vielen Jahren aufgezeichnet bat, als wenn er sie nachtriiglich
'vcrbessert' batte".
AVANT-PROPOS XI
renseignements précieux sur les dialectes des nomades du
désert syro-arabique, quoique nous possédions déjà beaucoup
de travaux sur ces parlers '). On en trouvera plusieurs
exemples ^) utilisés dans ce volume du Glossaire Datînois ^).
Pour ce qui est du commentaire dont la Langue des
Bédouins ^Anazeh devait être accompagnée, le Comte de
Landberg l'a commencé, mais son travail fut bientôt inter-
') Voyez la bibliographie critique, Cantineau, Et. 1, 1, n. 1.
2) Ce sont surtout les nuances de la prononciation de O et de ci)
dans les parlers, bédouins qui ont causé des embarras; ces nuances
le Comte de Landberg les avait observées, mais il ne réussit jamais
à en reconnaître ni la véritable nature ni la répartition dans les
dialectes différents. Aussi ses renseignements sur ce point sont-ils
assez incomplets, cf. ci-dessous, p. 2449 n. 1 et GLB'A, p. 71 n.
Dans le manuscrit original de LB'^A, il exprimait le o affriqué par
^, p. ex. ciddfim («liAi, p. 2,1:^, 'acîd ^AaSc, p. 2,17 (par exception
yerzigna ^^jr! avec g^ 4,8) et le ti) affriqué par r/, p. ex. màgilnu
wLsO), p. 3,9, begi ,^c^^ P- H, 21, ou aussi par f, p. ex. maciinuh
xibLo , p. 2, 1.3, ric'ibha l-f^i^, p. 3,9, cf. ci-dessous, p. 2531 n. 1,
mais n'étant pas satisfait de cette méthode, qui témoignait d'un
certain manque de précision, il trancha le nœud gordien dans son
édition du texte, en rendant le O affriqué par r/ (o) et le ^ affriqué
par ii. (J), ce qui a motivé cette remarque de Cantineau, Et. 1,30:
„Les textes de Landberg ne fouinissent rien car sa notation étymologique
k et q dissimule la véritable prononciation".
Il y a d'ailleurs quelques petites inconséquences dans le texte transcrit
en caractères arabes, comme v^i' ergâb {\A. de i^\), p. 38,11 à
côté de Lolî. ërgâbena, p. 45,20 et ^O^i qèddamom (=:|yîiAi),
p. 38,22 à côté de [J^>3^ rauwahom, p. .39, 5, mais elles s'expliquent
par la remarque, p. 37 n. 1.
3) Dans l'article ,, ci-dessus, p. 1040 ss., le Comte de Landberg
discute en détail le tafhîm et le tarqiq, mais dans les cahiers
lais.sés par lui, je n'ai rien trouvé sur ce point, exception faite pour
J; c'est pourquoi je l'ai mis de côté, en renvoyant une fois pour
toutes aux ouvrages de Marçais, de Cantineau, etc.
XII AVANT-PROPOS
rompu par la mort; le fragment que nous en possédons ne
contient que les pages 1 — 3, 15 du texte arabe '). En revanche,
ce fragment est d'autant plus riche en détails intéressants,
et c'est de cette source que proviennent la plupart des
exposés détaillés, mentionnés plus haut. Aussi dans plusieurs
autres cahiers j'ai trouvé des renseignements qui ne manquent
pas d'intérêt pour le présent ouvrage. Que j'aie pris en
considération les autres publications du Comte de Landberg,
les Proverbes et Dictons, Arabica, Hadramoût, Festgabe, etc.,
soit qu'il y ait renvoyé ou non, cela s'entend ; il en va de
même de son exemplaire interfolié de Cuche, Dictionnaire
arabe-français. Parmi les ouvrages consultés par moi et qui
ont paru après sa mort, il faut en premier lieu nommer les
publications de Goitein et de Rossi sur le dialecte yéménite,
Barthélémy, Dictionnaire arabe-francais (en voie de publi-
cation), Kindermann, „Schiff" im Arabischen (thèse pour le
doctorat à l'université de Bonn, 1934), les études de Cantiueau
sur les parlers des nomades arabes, et Musil, The Manners
and Customs of the Rwala Bédouins ^).
') Ms. Landberg n° 39 (= n° 86 dans le catalogue).
2) Il est cependant regrettable que la transcription employée par
Musil ne satisfasse pas toutes les prétensions bien fondées; voir
Cantineau, Et. 1,3: „Ce bel ouvrage ethnographique, la plus grosse
monographie qu'on ait consacrée à une tribu arabe, contient beaucoup
de mots du parler des Bwala C^anàze), beaucoup de phrases entières,,
et de nombreuses poésies. Mais la valeur de tout cela est rendue
douteuse |)ar le seul fait de la transcription qui contredit tout ce
qu'on sait par ailleurs sur les parlers des '^anàze: le yhn est rendu
par y (au lieu de yy, du, y), le dâd et le tja' confondus, sont notés
sifflants: z (au lieu de l'interdentale (/), l'ancien qâf est noté par la
sourde /t ou par la chuintante 2 (au lieu de y, g = d^); kâf alfriqué
noté c (au lieu de î==t-<). Cela fait craindre que l'auteur ait mal
entendu les nombreux textes qu'il a notés ou qu'il ait transcrit
longtemps a])rès des notes prises en caractères arabes. On n'usera
donc de cet ouvrage, dans un but linguistique, qu'avec une extrême
prudence — et c'est dommage, car si Ton j>ouvait faire fond sur les
nombreux textes qu'il donne, on aurait là les éléments d'une mono-
graphie complète de ce parler".
AVANT-PROPOS XIII
En général j'ai mis tous mes soins à maintenir tout ce
qu'il y a dans les manuscrits 32 — 34, sans rien supprimer.
Cela ne veut cependant pas dire qu'il faille tout imprimer
sans critique. Plusieurs des notices du Comte de Landberg
ont déjà été utilisées par lui-même dans les volumes précé-
dents et il y en a aussi quelques-unes qui contiennent si
peu de nouveau qu'elles ne méritent pas d'être imprimées ').
En outre il a souvent consulté les grands dictionnaires,
Lisân el-'arab et el-Mohassas, comme aussi les commentaires
philologiques des Arabes. Quelquefois il aurait cependant
suffi de renvoyer au dictionnaire de Lane, qui n'a été mis
à contribution que rarement. Quant au Supplément de Dozy,
cette source n'a pas été utilisée constamment non plus,
quoiqu'elle soit citée par occasion.
La valeur principale du grand glossaire du Comte de
Landberg consiste dans la richesse des matériaux lexico-
graphiquos qu'il a rassemblés, mais il ne s'est pas arrêté à
cela; son ouvrage contient encore une foule de remarques
grammaticales, plus ou moins détaillées, quoique, à en juger
par ses propres paroles, la grammaire l'intéressât „infiniment
moins que la lexicographie" ^). 11 s'est aussi imposé la tâche
') P. ex. la référence (sui) ^) :i Resclier, I^a „Mo^allaqa" «le ^Antara,
Rivista degli studi orientali VJ, 351/2, où est expliquée la construction
des particules ^^, "^i et L«^ avec le parfait ou l'imparfait; comme
on le sait, tout cela se trouve d(''jii dans Wright, Grammar II §109.
Au demeurant, quelques combinaisons étymologiques ont été omises,
parce que les résultats en sont si douteux que l'auteur ne les aurait
probablement |»as fait imprimer, s'il avait lui-même publié ses
mat(''riaux.
2) Datînah III, p. X,3 d'en bas. Cf ibid., [i. VIII: „Comme dans les
langues sémitiques la lexicographie est pour nous plus importante à
bien connaître que la grammaire, que nous connaissons assez, il est
de la première nécessité pour nous de recueillir des textes qui augmentent
notre connaissance de l'immense vocabulaire arabe. Nous pouvons le
recueillir, car la langue est encore vivante, vibrante et exub(''rante
de richesses".
Quant à la répartition des matériaux lexicographiques entre les
XIV AVANT-PROPOS
d'éclaircir le développement des racines verbales sémitiques
au point de vue formel et sémasiologique '), et sur cette
matière il a fait des recherches minutieuses, souvent assez
hardies, mais toujours remplies d'érudition. Comme il ne
s'est pas borné au vocabulaire datînois, mais qu'il a étendu
ses études non seulement aux dialectes arabes hors de la
Péninsule arabique, mais encore aux autres langues sémiti-
ques, nous lui devons beaucoup de renseignements importants
sur le développement de la langue arabe, et quand même
ses théories sont parfois discutables, on étudiera sans doute
ses recherches comparatives sur ce point avec grand intérêt.
Pour ce qui est de l'affinité supposée des langues sémitiques
et des indo-européennes, il se ralliait en principe à l'opinion
de Hermann Môller. Voici ce qu'il en dit, 1236: „ L'ouvrage
de Môller nous tombe comme une tuile sur la tête. Il y a
certainement beaucoup d'imagination, mais on aurait tort
de le traiter avec suffisance, car notre insuffisance est, à
l'heure qu'il est, encore plus grande que le miroitement
de ce livre extraordinaire et nouveau. Depuis les derniers
cinquante ans, toutes nos idées de jadis sont révolutionnées,
bouleversées et en partie évanouies pour toujours. La science
a aussi ses 'possibilités illimitées'. La linguistique comparée
est encore un enfant dans les langes ^)".
dialectes différents, il faut observer cette remarque, ci-dessus, p. 1261 n.2:
„.le fais une fois pour toutes observer que lorsque j'attribue un mot
à Dt, Hdr., Syrie, Soudan, etc., c'est parce que j'ai relevé son existence
dans ces dialectes, mais cela n'exclut pas qu'il puisse se trouver dans
d'autres dialectes". Cf. Glossaire Datînois I, p. VI.
') Sur sa méthode, voyez Glossaire Datînois I, p. VII et suiv.
2) Sur l'explication des rapports entre les idiomes sémitiques et les
indo-européens qui s'offre par le fait que les deux familles de langues,
sépariîment, ont pu emprunter h d'autres langues, maintenant perdues,
voyez l'article intéressant de Cohen, intitulé „Sur le nom d'un contenant
il entrelacs dans le monde méditerranéen" (BSLP XX Vil, 81 et suiv.).
AVANT-PROPOS XV
Il n'y a cependant pas de doute que le Comte de Landberg,
ébloui par une ressemblance fortuite et insignifiante en
elle-même, ne pousse quelquefois ses combinaisons étymo-
logiques à l'excès '), ce qui aussi a été relevé par Nôldeke,
NBSSW, p. 159 n. 2. Sa critique n'est pas restée sans
réponse, voyez ci-dessus, p. 292 et la longue dissertation
sur les onomatopées sub -Lii, oii le Comte de Landberg
renvoie aux autorités sur lesquelles il s'appuyait et soutient
qu'il y a certaines racines communes aux langues sémitiques
et aux indo-européennes, mais en parlant des onomatopées,
il ne considérait pas que ces mots se forment spontanément
dans différentes langues et ne prouvent rien au sujet de
l'affinité linguistique.
Quant à mes additions, mises en crochets, je n'ai en général
ajouté que ce qu'il y a de plus nécessaire, sans m'enfoncer
dans les détails. En certains cas oià je ne saurais partager
l'opinion de l'auteur j'ai formulé mes réserves ^).
') Cf. ci-dessous, p. 2642 et n. 1.
2) Bien entendu, je suis en désaccord avec lui, quand il dit, 1559 n.:
„Si nous écrivons fqôlbi avec Marçais et tant d'autres, nous le
prononçons feqôlbi, parce que f est par nous prononcé comme nom
de lettre avec une voyelle suivante: fe ou précédente: ef." Dans le
compte rendu de LLA (ZDMG L1X,416), Nôldeke fait remarquer:
,,Warum der Verfasser die Angaben der besten Beobacliter iiber die
harten Konsonantenverbindungen in maghrebinischen, naraentlicli
marokkanischen, Dialekten bezweifelt (S. 23), sehe ich nicht ein".
Cela s'explique suffisamment par le fait qu'il ne pouvait jamais se
débarrasser de l'idée qu'une consonne ne peut pas se prononcer sans
une voyelle auxiliaire, voir p. ex. LLA, p. 23 et ci-dessus, p. 86 ss.
Dans l'exemplaire interfulié de LLA, donné à la Bibliothèque de
l'Université d'Upsal (Ms. Landberg n° 12, dans le catalogue n° 9),
p. 23, il renvoie aussi à Kônig, Lehrgebiiude II, i, 456/7, qui regardait
la théorie de Sievers sur les liquides et les nasales comme inutile et
erronée. Cf. Cohen, .TA CCII, 115: „M. de Landberg nie la possibilité
de consonnes-voyelles en arabe: elles existent pourtant au Maghrib
occidental; c'est une question de fait et non de graphie (en Arabie,
le vocalisme étant beaucoup moins réduit, elles n'opt pas de raison
XVI AVANT-PROPOS
En citant des ouvrages écrits en allemand ou en anglais
le Comte de Landberg traduisait généralement les mots
étrangers en français, p. ex. 1524 en bas; j'ai préféré tout
citer textuellement, soit mots isolés, soit phrases entières,
que de donner une traduction tout inutile. En outre, il
avait le principe de ramener la transcription d'autres auteurs
à la sienne, ce qui a eu le désavantage que certaines nuances
n'ont pas été rendues '). Je n'ai suivi son exemple sur ce
point que dans les articles rédigés par lui-même, comme
pp. 2663—2671 et 2790—2804; pour tout le reste, la tran-
scription des auteurs cités a été maintenue, conformément
au principe de rendre les mots cités littéralement. Il en
résulte que la même lettre a quelquefois été employée
différemment ^), mais les différents systèmes de transcription
d'apparaître)". — La théorie sur le haraza prête aussi à la critique;
voyez Cohen 1.1.: „I1 est affirmé, p. 88, que deux voyelles en hiatus
sont séparées par un hamza 'dans toutes les langues du monde': cette
méconnaissance du caractère de l'occlusive glottale, qui en arabe joue
le rôle de consonne, rend malheureusement inutilisables les notations
de l'auteur à son sujet, ainsi entre autres, p. 328 et p. 391. Pourtant
des passages de l'occlusive glottale à la spirante laryngale '^ ^ , qui ne
se comprennent que comme échange de consonnes, sont notés page 573
haut. P. 214, il est dit qu'une graphie saqqWi 'porteur d'eau' rend
bien la prononciation algérienne; ceci est inexact; voir bennai 'maçon';
etc., dans Marçais, Dialecte des Ulâd Brâhîm de Saïda, p. 112".
') Voyez Stumme, GGA 1909, p. 889.
2) P. ex. g, en général = o, mais = —, Reinhardt et Rôssler;
?* = ^, Landberg, mais=: . emphatique, Marçais, Feghali et Cantineau,
y =: {^, Landberg, mais = „leicht nacli ii getriibtes r", Stumme, et = î,
Reinhardt et Rôssler.
Sur la transcription de Musil, voyez ci-dessus, p. XU n. 2; celle de
Sachau n'est pas non plus très instructive, voyez A V L M, p. 20 n. 1:
„Die Beduinenlaute o und ^ in palatalcr Aussprache sind hier aus
praktischen Riicksichten beide oime Unterschied durch — bezeichnet.
Es dûrfte sich empfehien in Zukunft das palatale li) durch ein neu
herzustellendesZeichen — a im Gegensatz zu — c und - i' auszudrucken";
p. 02, rem.: „RucksichtIich der Einmischung von Lauten des Beduinen-
AVANT-PROPOS XVII
étant assez connus, ce manque de conformité ne dérangera
certainement pas le lecteur.
Pour ce qui est de la transcription '), voyez
Proverbes et Dictons, p. XLIX ^).
Arabica 111,16 3); y^ p_ xiL
Hadramoùt, p. XIX '*).
Idioms in den Vortrag dieser Lieder ist zu bemerken, dass das o,
wo es nicht als c gesprochen, durchweg als g wiedergegeben ist, wahrend
z. B. in Mosul ein emphatisches k gesprochen wird, und dass im Ûbrigen
O und é kritikios bald nach Hadari-, baid nach Bedawî-Art behandelt
worden sind".
') Dans l'indication du hamzah à l'initiale, le Comte de Landberg
n'était pas toujours conséquent; il écrivait souvent la voyelle sans
hamzah, comme le font aussi quelques éditeurs orientaux, p. ex.
^L^\yo\ et %jX ci-dessus, p. H08, à côté de ^v', p. 1109, et quelquefois
j'ai laissé passer cette orthographe simplifiée sans ajouter le hamzah.
2) Cf. GLB'A, p. IV.
3) Les deux signes û et à sont employés sans conséquence. Dans
LB'A, oii ils ne sont pas expliqués, on trouve indifféremment kull
et kùll, p. 57 et suiv. seulement kull; p. 80,11 sùdd et p. 4,15,
etc. bùl (=bùll, Datînah 30,17, comme bùrzi (bùrze), ibid. 32,7,
17, 18), mais Datînah, 1219,10 sudd et ci-dessus, p. 6 buU. Dans
Hadramoùt, je n'ai trouvé que sùdri à côté de sudrak, p. 39,1,
hûttef, p. 66 v. 18 et 'ùzz, p. 217. Quant à à, nous lisons LB'A,
p. 72,8 ufcàn et p. 72,23 ukân; ibid. 1. 19 gà'ham et 1. 12
gâ'ham; dans Hadramoùt, ce signe ne semble se trouver nulle i)art,
quoiqu'il soit mentionné p. XIX. Dans GLB'A, le point placé sur la
voyelle a été omis.
■») Cf. Stumme, ZDMG LVI, 422 n. 1: „Vielmehr erscheint uns
besonders unangebracht die Wahl des schwedischen a fur das auf altes
au zurûckgehende ô; denn erstlich wissen die wenigsten Nichtschweden,
dass das schwedische â wie geschlossenes o gesprochen wird (und
werden Das auch aus der Anmerk. auf S. XX nicht redit deutlich
ersehen, vielmehr bei der Fabel verharren, dass das schwedische â
wie ein 'dumpfes a' ausgesprochen werde; gegenFundamentalirrtûmer
ist eben schwer ankâmpfen)". En titre de suédois je suis tout h fait
de l'avis de Stumme sur ce point; qu'il y ait dos idées erronées de
la nature de l'a suédois, c'est ce que j'ai aussi appris, cf p. ex.
Islamica IV, 587. Dans les volumes sur le dialecte de Datînah, l'a a
d'ailleurs été remplacé par o.
Landberg, Glossaire Datînois *
XVIII AVANT-PROPOS
Datînah I, p. X ').
„ m, p. XIV.
Quant aux abréviations, j'en ai fait un usage plus ample
que mon prédécesseur. Une liste complète s'en trouve ci-
dessous, p. XIX et ss.
Qu'il me soit permis en terminant d'adresser l'expression
de ma vivo reconnaissance aux fonctionnaires de la Biblio-
thèque de l'Université d'Upsal. En premier lieu, je suis
fort redevable à mon très regretté ami, Ernst von Dôbeln,
qui, lui-même arabisant, avec une bienveillance infatigable
a mis ses vastes connaissances à ma disposition pour faciliter
mon travail. Je dois également des remerciements spéciaux
à Mlle Eugénie de Roisin, Stockholm, qui a bien voulu revoir
une épreuve de tout l'ouvrage.
Upsal le 25 juillet 1942. K. V. Zetterstéen.
') Dans l'exemplaire interfolié (Ms. Landberg n° 5, dans le catalogue
n° 93), l'auteur a ajouté en marge: „.q=:c^".
ABRÉVIATIONS ')
Âbû Hilâl = Rescher, Abu Hilâl el-'^Askerî, Das Kitâb ,,el-
mu'gam fî baqîjati 'l-esjâ=" (M SOS XVIII, 103— 130).
Abii-l-Walîdj el-Usûl = Abu '1-Walîd Marwân ibn Janâh,
The Book of Hebrew Roots, éd. by Ad. Neubauer.
Oxford, 1875.
Add. = Abu Bekr ibno-'l-Anbâri, Kitâbo-'l-Adhdâd, éd. M. Th.
Houtsma. Lugduni Batavorum, 1881.
^Ag-g. = Das erste Gedicht aus dem Dîwân des arabischen
Dichters al-^Aggâg, hrsg. von M. Bittner. Wien, 1896.
Ahhvardtj Div. = The Divans of the six ancient Arabie
poets, éd. by W. Ahlwardt. London, 1870.
, Rûba iibs. = Dlwân des Regezdichters Rûba ben el
"Aggâg. Aus dem Arabischen raetrisch ûbersetzt von
W. Ahlwardt. Berlin, 1904.
, Samml. = Sammlungen alter arabischer Dichter, hrsg.
von W. Ahlwardt. I— III. Berlin, 1902—3.
^j.S'L^The American Journal of Semitic Languages and
Literatures.
Almkvistj Kl. Beitr. = Kleine Beitrâge zur Lexikographie
des Vulgârarabischen. I (Actes du 8e Congrès Internat.
des Orientalistes). Leide, 1891. II, hrsg. von K. V.
Zetterstéen (MO XIX). Uppsala, 1926.
1) Cette liste comprend aussi plusieurs publications, déjà mentionnées
dans Datînah 111,1885 ss. ou ci-dessus, p. 1038, parce qu'elles y figurent
sans date ni lieu d'impression. D'ailleurs, quelques ouvrages, cités
dans Datînah ou les premiers volumes du Glossaire Datînois, ont été
échangés contre des éditions plus modernes.
XX ABREVIATIONS
el-Amâlî = el-Qâlî, el-Amâlî. I— II avec Supplément. 2e éd.
Le Caire, 1344/1926.
Ain R = Ameen Rihani, Ibn Sa'oud of Arabia. His people
and his land. London, 1928.
el-Asbâh = el-Anbârî, Alfâz el-aabâh wa-nnazâ'ir. Constanti-
nople, 1302.
Barsîsâ = I. Goldziher und C. Graf v. Landberg-Hallberger,
Die Légende vom Mônch Barsîsâ. Kirchain N.-L., 1896.
Barthj iJ5= Etymologische Studien zum semitischen ins-
besondere zum hebrâischen Lexicon. Leipzig, 1893.
, NB = Die Nominalbildung in den semitischen Spra-
chen. I— IL Leipzig, 1889—91.
, PB = Die Pronominalbildung in den semitischen Spra-
chen. Leipzig, 1913.
, S?7= Sprachwissenschaftliche Untersuchungen zum
Semitischen, I — IL Leipzig, 1907 — 11.
Barthélémy = Dictionnaire Arabe-Français. Dialectes de
Syrie: Alep, Damas, Liban, Jérusalem. Fasc. 1 — 2.
Paris, 1935 s.
Bâsim = de Landberg, Bâsim le forgeron et Hârûn er-
Rachîd. I. Leyde, 1888.
Bauer, Ehe = Bauer, H., Von der Ehe (Islamische Ethik nach
den Originalquellen ûbersetzt und erlâutert II). Halle
a. S., 1917.
Bauer, PA = Bauer, L., Das Palâstinische Arabisch. 2. Aufl.
Leipzig, 1910.
BBRAS=T\\Q Journal of the Bombay Branch of the Royal
Asiatic Society. Vol. XXI (1904).
Bel, Djâzya = La Djâzya, chanson arabe (J A Ser. IX, T. 19,
289—347; T. 20, 169—236; Sér. X, T. 1, 311—366).
Aussi tirage à part. Paris, 1903.
Bent, SA = Bent, Théodore and Mrs Théodore, Southern
Arabia. London, 1900.
ABREVIATIONS XXI
Bergstràsser, ^Z> = Zum arabischen Dialekt von Damaskus.
I (Beitrâge zur semitischen Philologie und Linguistik 1).
Hannover, 1924.
Bevan = Some Contributions to Arabie Lexicography (A
Volume of Oriental Studies presented to E. G. Browne
on his 60th birthday, éd. by T. W. Arnold and R. A.
Nicholson). Cambridge, 1922.
B'ittner^ M S= Studien zur Laut- und Formenlehre der Mehri-
Sprache in Sùdarabien, I — V (Sitzungsber. d. philos.-hist.
Kl. d. Kais. Ak. d. Wiss. in Wien, Bd. 162, 168, 172,
174, 176). Wien, 1909—16.
-, Sh ^= Studien zur Sljauri-Sprache. I — IV (ibid. Sitzungs-
ber. 179 & 183). Wien, 1915—17.
Boh. = el-Bohârî, Sahîh. I— IX. Boulaq, 1814—15.
Boisacq, D£'Zr(? = Dictionnaire étymologique de la langue
grecque étudiée dans ses rapports avec les autres langues
indo-européennes. 3e éd. Heidelberg & Paris, 1938.
Bondi. = de Boucheman, Matériel de la vie bédouine re-
cueilli dans le désert de Syrie (tribu des Arabes Sba^a)
(Documents d'Études orient, de l'Institut français de
Damas III).
Bravmann^ ilf f ^ Materialien und Untersuchungen zu den
Phonetischen Lehren der Araber. Diss. Breslau, 1934.
Brônnle, ilf^PiZ'= Monuments of Arabie Philology. I— IL
Cairo, 1911.
BSLP = Bulletin de la Société de Linguistique de Paris.
j5Z^ = Beitrâge zur Assyriologie und vergleicli. semit.
Spraebwissenschaft.
Canaan, ^ F = Aberglaube und Volksmedizin im Lande der
Bibel (Abhandl. des Hamburgischen Kolonialinstituts,
Bd. XX. Reihe B. Bd. 12). Hamburg, 1914.
XXII ABREVIATIONS
Cantinemi^ DA = Le dialecte arabe de Palmyre. I, Grammaire.
II, Vocabulaire et textes (Mém. de l'Institut français de
Damas 2). Beyrouth, 1934.
, Et. = Études sur quelques parlers de nomades arabes
d'Orient. I (Annales de l'Institut d'Études orientales de
la Faculté de Lettres de l'Université d'Alger II, 1 — 118).
II (ibid. m, 119—287). Paris, 1936—87.
Carbou = Méthode pratique pour l'étude de l'arabe parlé au
Ouaday et à l'est du Tchad. Paris, 1913.
CD = Notice sur les corporations de Damas par Elia Qoudsî,
publiée avec une préface par C. Landberg (Actes du
6e Congrès Internat, des Orientalistes tenu en 1883 à
Leide, 2e partie, sect. 1, p. 1 — 34).
Cohen, SV = Le système verbal sémitique et l'expression
du temps (Publ. de l'École des langues orientales vivantes.
Sér. V, Vol. XI). Paris, 1924.
Deflei's, FF = Voyage au Yemen. Journal d'une Excursion
botanique faite en 1887 dans les montagnes de l'Arabie
heureuse. Paris, 1889.
Delitzsch, Gen. = Delitzsch, Franz, Commentar ûber die
Genesis. 4. Ausg. Leipzig, 1872.
, lob = Das Buch lob. 2. Aufl. (Bibl. Comm. ûber das
Alte Testament, hrsg. von Keil und Delitzsch IV, II).
Leipzig, 1876.
, Jes. = Biblischer Commentar ûber den Propheten
Jesaia. 3. Ausg. (ibid. III, I). Leipzig, 1879.
Delitzsch, HWB = Delitzsch, Friedrich, Assyrisches Hand-
wôrterbuch. Leipzig, 1896.
, P7-ol. = Prolegomena eines neuen hebrâisch-aramâi-
schen Wôrterbuchs zum Alton Testament. Leipzig, 1886.
Diw. Hod., éd. Kosegarten = Carmina Hudsailitarum — The
Hudsailian Poems. I. London, 1854.
ABREVIATIONS XXIII
Diio. Hod., éd. Wellhauseti = Letzter Teil der Lieder der
Hudhailiten (Skizzen und Vorarbeiten 1). Berlin, 1884.
Di = Deutsche Literaturzeitung.
Doutté, TO — Vn texte .arabe en dialecte oranais (Mém. de
la Société de Linguistique de Paris XII, 335 — 370;
373-406).
Durrah = el-Harîrî, Durrat el-rauwâs fî auhâm el-hawâss
avec le commentaire d'el-Hafâgî. Constantinople, 1299.
Dussaud et Mader, Rapport = Rapport sur une mission
scientifique dans les régions désertiques de la Syrie
moyenne (Nouvelles archives des missions scientifiques
X, 411— 744).
^/= Encyclopédie de l'Islam (éd. allem.).
£'-S'F = de Landberg, Étude sur les verbes Joù publiée par
K. V. Zetterstéen (Uppsala uni versi têts ârsskrift 1939 : 6).
Euting, iVI = Nabatàische Inschriften ans Arabien. Berlin,
1885.
, T B = Tagbuch einer Reise in Inner- Arabien. I. Leiden,
1896. II, hrsg. von E. Littmann. Leiden, 1914.
el-Fâhir = The Fâkhir of al-Mufaddal ibn Salama, éd. by
C. A. Storey. Leyden, 1915.
Falk-Torp^ iVZ)£'IF = Norwegisch-Dânisches Etymologisches
Wôrterbuch (Germ. Bibl. 1. Samml. IV. Reihe. I). Heidel-
berg, 1910—11.
Farina., G A = Grammatica araba per la lingua letteraria
con un' appendice sul dialetto tripolino. Heidelberg, 1912.
el-Farq = Kitàb-al-Fark von Alasma'î hrsg. von D. H. Mûller
(Sitzungsber. d. philos. -hist. Cl. d. Kais. Ak. d. Wiss.
in Wien, Bd. 83). Wien, 1876.
Feghalij Contes = Contes, légendes, coutumes populaires du
Liban et de Syrie. Texte arabe, transcription, traduction
et notes. Paris, 1935.
XXIV ABREVIATIONS
Feghali, K^A = Le parler de Kfar'abîda (Liban-Syrie). Essai
linguistique sur la phonétique et la morphologie d'un
parler arabe moderne. Paris, 1919.
, PI) = Proverbes et Dictons Syro-Libanais. Texte arabe,
transcription, traduction, commentaire et index analyti-
que (Travaux et Mémoires de l'Institut d'ethnologie
XXXI). Paris, 1938.
^ Synt. = Syntaxe des parlers arabes actuels du Liban
(Bibl. de l'École des langues orientales vivantes IX).
Paris, 1928.
ForsMl = FloYSi Aegyptiaco- Arabica. Havnise, 1775.
Fraenkel, AFW ='Die aramâischen Fremdwôrter im Ara-
bischen. Leiden, 1886.
, lf5 = Beitràge zur Erklârung der mehrlautigen Bil-
dungen im Arabischen. Leiden, 1878.
el-Gâsûs = Ahmed Fâris Efendi, el-Gâsûs "alâ el-Qâmûs.
Constantinople, 1299.
Gerir = Dîwân ôerir b. "Atîyah. I — IL Le Caire, 1313.
Geyer, AD =^ Altarabische Diiamben. Leipzig & New- York,
1908.
, ZG = Zwei Gedichte von Al-'A'^sâ, hrsg., ùbs. und
erlâut. IL Waddi' Hurairata (Ak. d. Wiss. in Wien.
Philos.-hist. Kl. Sitzungsber., Bd. 192). Wien, 1919.
Gez. = Al-Hamdânî's Géographie der arabischen Halbinsel
zum ersten maie hrsg. von D. H. Mùller. I— IL Leiden,
1884—91.
G G .4 = Gôttingische Gelehrte Anzeigen.
(rtoser, ^iV = Altjemenische Nachrichten. Mûnchen, 1906.
, Mitth. = Mittheilungen ûber einige aus meiner Samm-
lung stammende sabâische Inschriften nebst einer
Erklârung in Sachon der D. H. Mûllerschen Ausgabe
der Géographie Al Hamdânî's. Prag, 1886.
ABREVIATIONS XXV
Glaser, Skizze = Skizze der Geschichte und Géographie
Arabiens von den àltesten Zeiten bis zum Propheten
Muhammad. II (le seul paru). Berlin, 1890.
G LB^Â = Aq Landberg, Glossaire de la langue des Bédouins
"Anazeh publié par K. V. Zetterstéen (Uppsala universi-
tets ârsskrift 1940:2).
Goitein, Jem. = Jemenica. Sprichwôrter und Redensarten aus
Zentral-Jemen mit zahlreichen Sach- und Worterlâute-
rungen. Leipzig, 1934.
, J (7 =^ Jemenische Geschichten (ZS VIII, 162 — 181;
IX, 19—43).
Grohmann^ S^ = Sûdarabien als Wirtschaftsgebiet. I (Osten
und Orient 1, 4). Wien, 1922. II (Schriften der Phil.
Fak. der Deutschen Univ. in Prag XIII). Brùnn-Prag-
Leipzig-Wien, 1983.
Gumahi --^ Muhammad ibn Sallâm al-Gumahî, Die Klassen
der Dichter, hrsg. von J. Hell. Leiden, 1916.
Hafàgî -= Sarh durrat el-rauwâs f î auhâm ol-hawâss dans
l'édition de la Durrah. Constantinople 1299.
Haffner^ AL = Texte zur arabischen Lexikographie. Leipzig,
1905.
Hazra^î = The Peaii-strings ; a History of the Resûliyy
Dynasty of Yemen, éd. by Browne, Nicholson, etc. I — V
(Gibb Mem. Ser. Vol. III, 1 — 5). Leyden & London,
1906- ]8.
H B = Van den Berg, Le Hadhramout et les colonies arabes
dans l'Archipel indien. Batavia, 1886.
//D=Halim Dammous, j.|ytii u^^^ï. Dictionnaire Populaire.
Damas, 1923.
Hirsch, Reisen = Reisen in Sud-Arabien, Mahra-Land und
Hadramût. Leiden, 1897.
XXVI ABREVIATIONS
Hommel, NST= Die Namen der Sâugethiere bei den sûd-
semitischen Vôlkern als Beitràge zur arabischeu und
âthiopischen Lexicographie, etc. Leipzig, 1879.
Hnbcr, Journal = Journal d'un voyage en Arabie (1883 —
1884) p. p. la Société asiatique et la Société de géo-
graphie sous les auspices du Ministère de Tinstr action
publique. Paris, 1891.
Hofni = Hofnî Efendi Nâsif, Mnmeyyazât lurât el-'^arab.
Boulaq, 1804.
/, elQûL = Il libre dei verbi di Abu Bakr Muhammad B.
""Uraar B. ''Abd al-^'Azîz Ibn al-Qûtiyya pubbl. da L Guidi.
Leida, 1894.
/. es-Sikkît = La critique du langage par Ibn as-Sikkit avec
les commentaires du Cheikh Abou-Yahia Zakariah
at-Tibrizi suivis de notes critiques et de tables par
le P. Louis Cheikho S. J. Beyrouth, 1896—1898.
Jacob^ SAD^= Studien in arabischen Dichtern. 1 — 4. Berlin,
1893—97.
, Schanf. = Schanfarà-Studien. I — II (Sitzungsber. d.
Kgl. Bayer. Ak. d. Wiss. Philos.-philol. und hist. Kl.
Jahrg. 1914—15).
Jaussen, C^ = Coutumes des Arabes au pays de Moab.
Paris, 1908.
Jayakar^ 0D = The O'mânee Dialect of Arabie (JRAS.
New Ser. XXI, 649-687; 811—880). London, 1889.
Ji^^S' = The Journal of the Royal Asiatic Society of
Great Britain and Ireland.
el-Kâmil = The Kâmil of el-Mubarrad, éd. by W. Wright.
I— IL Leipzig, 1874—92.
Kasd. = Kasdorff", Haus und Hauswesen im alten Arabien
(bis zur Zeit desChalifen Othman). Inaugural-Dissertation.
Halle a. d. S., 1914.
ABREVIATIONS XXVII
Kincl. = Kindermann, ,,Schiff" im Arabischen. Untersuchung
ûber Vorkomraen uud Bedeutung der Terraini. Inaugural-
Dissertation. Bonn, 1934.
de Lagarde, Û B = Uebersicht ûber die im Aram., Arab.
und Hebr. ùbliche Bildung der Nomina (Abhandl. d.
Kgl. Ges. d. Wiss. zu Gôttingen. Bd. XXXV).
Gôttingen, 1889.
L Am = Wetzstein, Die Liebenden von Amasia. Ein
Damascener Schattenspiel, hrsg. von G. Jahn (Abhandl.
• fur die Kunde des Morgenlandes XII, 2). Leipzig, 1906.
Lammens^ Rem. = Remarques sur les mots français dérivés
de l'arabe. Beyrouth, 1890.
Laqit = Nôldeke, Beitrâge zur altarabischen Litteratur und
Geschichte. 1. Laqît b. Ya^mar (Orient und Occident I,
689—718).
Leslmt = Lexique soqotri (sudarabique moderne) avec
comparaisons et explications étymologiques (Coll.
linguistique p. p. la Société de Linguistique de Paris
XLI). Paris, 1938.
Lethefïi, (7^ = CoUoquial Arabie. Shuwa Dialect of Bornu,
Nigeria and of the région of Lake Chad. London, 1920.
Lewu, SFW=: Die somitischen Fremdwôrter im Griechischen.
Berlin, 1895.
Littmann, B E ^ ArsLhische Beduinenerzàhlungen. I. Arabi-
scher Text. IL Ûbersetzung (Schriften der wissenschaftl.
Gesellschaft in Strassburg. H. 2—3). Strassburg, 1908.
, MW= Morgenlândische Wôrter im Deutschen. 2. Aufl.
Tûbingen, 1924.
, iV ^ FP= Neuarabische Volkspoesie gesammelt und
ûbersetzt (Abhandl. d. Kgl. Ges. d. Wiss. zu Gôttingen.
Philol.-hist. Kl. N. F. Bd. V). Berhn, 1902.
, THI=^ Zur Entzififerung der thamudenischen In-
schriften (Mitteil. der Vorderasiat. Ges. 1904, 1).
XXVIII ABREVIATIONS
Littmann^ 7'i/.S"= Thamûd und Safâ. Studien zur altnord-
arabisclien Inschiiftenkunde (Abhandl, fur die KuDde
des Morgenlandes XXV, 1). Leipzig, 1940.
, Z Ar = Zigeuner-Arabisch. Wortschatz und Gramma-
tik der arabischen Bestandteile in den morgenlândischen
Zigeunersprachen. Bonn-Leipzig, 1920.
LLA = ^Q Landberg, La langue arabe et ses dialectes.
Communication faite au XlVe Congrès International des
Orientalistes à Alger. Leide, 1905.
MacJmel, Méth. = Méthode pour l'étude de l'arabe parlé
(idiome algérien). Alger, 1887.
Manzoni^ Yèni. = El Yèmen. Tre anni nell' Arabia Felice.
Escursioni fatte dal Settembre 1877 al Marzo 1880.
Roma, 1884.
MAP = M.]is'û, Arabia Petraea. IIL Ethnologischer Reise-
bericht. Wien, 1908.
ilf ^.4/^ = Rescher, La „Mo''allaqa" de 'Antara avec le com-
mentaire d'Ibn el-Anbâri (RDSO IV, 301—381; VI,
317—352; 931—959). Aussi tirage à part. Roma, 1915.
Marâtî = Riyâd el-adab f î marâtî sawâ^ir el-^arab, éd. le
P. Louis Cheikho S. J. I. Beyrouth, 1897.
Marçais, T'A T = Textes arabes de Tanger. Transcription,
traduction annotée, glossaire (Bibl. de l'École des langues
orientales vivantes IV). Paris, 1911.
, Tlemcen = Le dialecte arabe parlé à Tlemcen. Gram-
maire, textes et glossaire (Publ. de l'École des Lettres
d'Alger, Bulletin de correspondance africaine XXVI).
Paris, 1902.
, TTA = Y7. Marçais et Jelloûli Farès, Trois textes
arabes d'el-Hâmma de Gabès (JA avril— juin 1931,
pp. 193-247; oct.-déc. 1932, pp. 193— 270; juilL—
sept. 1933, pp. 1—88).
ABREVIATIONS XXIX
Marçais, ÏJlàd = Le dialecte arabe des Ûlâd Bmhîm de Saïda
(département d'Oran) (Extrait des Mém. de la Société
de Linguistique de Paris, XIV et XV). Paris, 1908.
Merveilles = Css^\ v^Lr^ v^ ou Livre des Merveilles de
l'Inde. Texte arabe publié par P. A. van der Lith;
traduction française par L. Marcel Devic. Leide, 1883.
Meyclâni, MA = Magma' el-amtâl. I— IL Boulaq, 1284.
Mitfwoch, ADJ^ Aus dem .Jemen. Hermann Burchardts
letzte Reise durch Sùdarabien bearbeitet. Festgabe fur
den vierten deutschen Orientalistentag in Hamburg.
Leipzig s. a. [1926].
, EG = Z\iY Entstehungsgeschichte des islamischen
Gebets und Kultus (Abhandl. d. Kgl. Preuss. Ak. d.
Wiss. Jahrg. 1913. Phil.-hist. Cl. Nr. 2).
MMC=^Mus,i\, The Manners and Customs of the Rwala
Bédouins (American Geogr. Society. Oriental Explorations
and Studios No. 6). New York, 1928.
if 0 = Le Monde oriental.
Mordtmann-Mittwoch^ S/=Sabâische Inschriften bearbeitet
(Hamburgische Universitàt. Abhandl. aus dem Gebiet
der Auslandskunde, Bd. 36. Reihe B. Bd. 17, Rathjens-
V. Wissmannsche Sûdarabien-Reise Bd. 1). Hamburg,
1931.
Mordtmann-Mûller, SD = Sabâische Denkmâler (Denkschr.
d. Kais. Ak. d. V^iss. Philos.-hist. Cl. Bd. XXXIII).
Wien, 1883.
Moritz, SK = J)eY Sinaikult in heidnischer Zeit (Abhandl.
d. Kgl. Ges. d. Wiss. zu Gôttingen. Philol.-hist. Kl.
N. F. Bd. XVI). Berlin, 1917.
, Zanzibar = Sammlung arabischer Schriftstùcke aus
Zanzibar und Oman mit einem Glossar hrsg. (Lehrb
des Seminars fur Orientalische Sprachen zu Berlin IX).
Stuttgart & Berlin, 1892.
XXX ABREVIATIONS
Millier, BS = Die Burgen und Schlôsser Sùdarabiens nach
dera Iklîl des Hamdâni. I— II (Sitzungsber. d. philos.-
hist. Cl. d. Kais. Ak. d. Wiss. in Wieri, Bd. XCIV,
XCVII). Wien, 1879—81.
Môller, S I = Semitisch und Indogermanisch. I. Konsonanten.
Kopenhagen, 1906.
Naswân = ^AzTmuddîn Ahmad, Die auf Sûdarabien bezûg-
lichen Angaben Naswân's ira Sams al-'ulGra gesamraelt,
alphabetiscii geordnet und herausgegeben (Gibb Mem.
Ser. Vol. XXIV). Leyden & London, 1916.
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ABREVIATIONS XXXI
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Palâstina gesammelt bei den Bauern von Bir-Zet und
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Schwally^ 5^i> = Beitrâge zur Kenntnis des Lebens der
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im heutigen Àgypten (Sitzungsber. d. Heidelberger Ak.
d. Wiss. Phil.-hist. Kl. Jahrgang 1912).
Schweinfurth, ^P = Arabische Pflanzennamen aus Aegypten,
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XXXII ABREVIATIONS
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ira klassisciien Arabisch. Gôttingen, 1919.
S N = é\i'?Lrsi' en-nasrânîyah, éd. le P. Louis Cheikho S. J.
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Socin-Stumme, Houw. = Der arabische Dialekt der Houwâra
des Wâd Sus in Marokko (ibid. Bd. XVj. Leipzig, 1894.
Spiro = Arabic-English Dictionary of the modem Arabie of
Egypt. 2nd éd. Cairo, 1923 (par exception la première
éd. de 1895).
Stace = An English-Arabic Vocabulary for the use of Students
of the Colloquial. London, 1893.
Stappers^ D*S = Dictionnaire synoptique d'étymologie fran-
çaise, donnant la dérivation des mots usuels classés
sous leur racine commune et en divers groupes. 7e éd.
Paris s. a.
Sti'eitfragen = Abu '1-barakât Ibn al-Anbâri, Die gramma-
tischen Streitfragen der Basrer und Kufer hrsg., erklàrt
und eingeleitet von G. Weil. Leiden, 1913.
Stumme, GTA = Grammatik des tunisischen Arabisch nebst
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afrikanische und oceanische Sprachen II, 97 — 144).
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bierte Texte nebst Einleitung. IL Ûbersetzung. Leipzig,
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Ta TK = W. Marçais et Abderrahraân Guîga, Textes arabes
de Takroûna. Transcription, traduction annotée, glos-
saire. I (Bibl. de l'École des langues orientales vivantes
VIII). Paris, 1925.
ABREVIATIONS XXXIII
Tihrizl, Comm. = A Commentary on Ten Ancient Arabie
Poems éd. by Ch. Lyall (Bibl. Ind. N. S. Nos 739, 840).
Torczyner, ESS = D\e Entstehung des semitischen Sprach-
typus. Ein Beitrag zum Problem der Entstehung der
Sprache. I. Wien, 1916.
rr= Trois traités d'anatomie arabes par Muhammed Ibn
Zakariyyâ al-Râzï, 'Ali Ibn al-'^Abbâs et ''Ali Ibn Sînâ.
Texte inédit de deux traités. Traduction de P. de Koning.
Leide, 1903.
Uhud = Schaade, Die Kommentare des Suhaill und des Abu
Darr zu den Uhud-Gedichten in der Sîra des Ibn Hisâm
(éd. Wûstenfeld I, 611—638), hrsg. und bearb. Inaugural-
Dissertation. Leipzig, 1908.
VMVW = D. van der Meulen and H. von Wissraann,
Hadramaut. Some of its mysteries unveiled (Printed
for the Trustées of the „De Goeje Fund" IX). Leyden,
1932.
Walde, L i; IF = Lateinisches etymologisches Wôrterbuch.
3. Aufl. (Indogerm. Bibl. Erste Abteil. IL Reihe. Erster
Band). L Heidelberg, 1938 (dès la lettre M la 2e éd.
de 1910).
Weidner, BBA = Beitrâge zur babylonischen Astronomie
(BZA VIII, 4). Leipzig, 1911.
Weissbach, IA = Beitrâge zur Kunde des Irak-Arabischen
(Leipziger Semitistische Studien IV). Leipzig, 1908—30.
Wetzstein, RB = Reisebericht ûber Hauran und die Trachonen.
Berlin, 1860.
Winckler, ASO = Arabisch-Semitisch-Orientalisch. Kultur-
geschichtlich-mythologische Untersuchung (Mitteil. der
Vorderasiat. Ges. 1901,4).
, GH = J)iQ Gesetze HammurabiS; in Umschrift und
Ûbersetzung hrsg. Leipzig, 1904.
XXXIV ABREVIATIONS
WZ KM = Wiener Zeitschrift fur die Kunde des Morgen-
landes.
Z Z) P r = Zeitschrift des Deutschen Palâstina-Vereins.
Zinimeni, AFW ■= Akkadische Fremdwôrter als Beweis fur
babylonischen Kultureinfluss. 2. Ausg. Leipzig, 1917.
ZS= Zeitschrift fur Semitistik und verwandte Gebiete.
Un chiffre non précédé de p. renvoie aux trois volumes de
Datînah ; un * devant le thème, au Glossaire de Hadramoût.
Les autres abréviations se comprendront sans doute
d'elles-mêmes.
1815
*
)
j permute avec ^_y,^ 315; 634 n. 1; 7T9 n. ; 1359; ci-dessus,
p. 401, où l'on pourrait ajouter^ et ^j^:^] ^ et ^-^;
jë^ et ;^-.^:?^; voir LA VII, 257:_^3 lt-?^'' i3 '^ )^^^
^!; p. 259: (j^J^iT oL* 'J^ j^y^ J^î; p. 290: iLÀj ]^!
jC_Ifti^J! 8l11;! ^5 u— ^' j; I- Sîdah XIII, 279; Littmann,
NAVP, p. 4; Marçais, RM TA, p. 436 [Brockelmann, VGSS
I, 153; 156; 162; 167; Cantineau, DA I, 50].
j^u^, 1025; 1247; 1691; 1755 n.; Hdr, p. 239; I. Sîdah
XIII, 271; 273; Meydânî, MA II, 119 n. 3; Littmann
1.1.; Sag'ân, M SOS V, 54 n. 1; Marçais 1.1. [Mittwoch,
ADJ, p. 68 n°34; Brockelmann, VGSS I, 160; 162; 167;
Cantineau, DA I, 59].
j <^, Littmann 1.1.
<Jj, 1^)) = ^? 67 n. 3; Nôldeke, BSSW, p. 10 n. 3, s'il
faut regarder ces deux mots comme identiques, ce qui est
nié par Barth, ZDMG LVII, 800.
> (_^«. > 5, 315; 1106 [sur j, en soqotrî, voyez Leslau, §20].
l/~3, 314; 651 n.
v-jl;, hoire avec avidité^ variation phonétique de v^— ^''i 1359.
-,1-
joyl^, ijyl;, ijy^j, tourbillon de vent avec poussière^ Eg., 592.
Cf. le classique v^>^ > s->^5 Regen, Socin, Diw. Gl., p. 278.
Landberg, Glossaire Datînois 114
y)
1816
[LA I, 428,1: 'J^Jci; L.^ ^J;. o' J->^' Vj- Les deux
thèmes v_j^ et w-'^-cj sont synonymes, LA I, 432, 3: ^-.^-^^
spUj ij:' ê^<-ii jJ" V'-£^^ V^-=^|; -^5 ''^ ^ *^j? ëJ^Î j ibid.
L 10: i^y.^ '-^^^jr'. c)""^ ''"^ ^^- *^^-'^ 1^5 ^■♦■^'^' ^y^' v-^;3
îs^Ju^ 'tjL»^"^ (^']. Cf. hébr. fll?î, Ges.-BuhL s. v.
.^, rugii\ '>/)•> 1281; Feghali, K^A, p. 12 [Brockelmann,
VGSS I, 52]. })> y^) (za'ar), Feghali LL
* ï-
n
*'; mourir, lld> n. Ce verbe a été inséré dans le Sihâh sur
la foi d'el-Farrâ' (t 207) ; L A s. v. ÙÇ^ U^ ^y^ j^^^! ^Tj
û=>^ \jy> o'^, d'après el-Lihj'ânî. En outre il y a une forme
^îj, u, avec le même sens, LA s. v. Quelle relation y a-t-il
entre ce verbe ^|j, le substantif j.L«, mort, 778 n., LA XV,
206,4 et J\, u, a, monter la garde, surveiller, patrouiller,
qui est mentionné Hclr, p. 601? Cf. j.y = o>i', LAs. v. ')
Dans la lurah, ^.'y est effrayer, I. el-Qût., p. 147, 4, et
mugir, rugir, ibid., p. 302, 10=.'^. Que ce soit une ono-
matopée, cela est évident, cf. iU';J' ^ J>u>AxiJ' ^y^\ Sihàh;
[') D'après Landberg, »\ se rencontrerait aussi en soqotri, voir pour-
tant Leslau, p. 353: ,,.sv(me, mourir; ar. .c*'*^ ftamU. 'tomber roide mort,
<'tre tué sur place'. 11 convient de corriger ici la faute que Landberg
a commise en croyant que la racine de ce mot est zûm (Gloss. 578,
Dal. lis n., lladr. 602). 11 est vrai que ce verbe se rencontre aussi
avec z à la place de s suitout dans SAE IV, mais les formes zâmik
I 1492, 6t, zâme I 14923, 4^1^ Landberg cite dans MJM. p. 54, prouvent
malgré le « long que la rac. est :m/y ou plus correctement .<>»?/ (pour
z et .V, V. §20d et 21 b). Les verbes *'; za'ama et *'; zâina (sur les-
quels Landb. lladr., p. 802 et Dai. IIS n.) qu'on rencontre dans les
dictionnaires, ont peut-être une parenté avec le soq. et ar. •?»»//."]
1817
LA; Qâmûs s. v., et j.rj = pî^, mourir, doit donc être d'une
autre provenance, à moins que ce ne soit à cause du râle-
ment du moribond eu égard au sens onomatopéique que ^\y
2l pris la signification de mourir. Cf. d'ailleurs ^j, ci-dessous.
j.iyi est aussi paraphrasé par ^yù\, Geyer, AD, p. t^A, v. 63
et n. [Ahlwardt, Samml. III, n° 52, vs. 27 ss.] Le poète dit:
[•'j-î' r^y ^^"-*-^ ^-^~^r^ O"^ ""r^ U^'^' Ow^»^
j*>C2i» .Li2>L=>Lj (^.LswVJ! {ji2£. (^ -lÀJiîî jJ'-^-^' v_jLii*.s 1A.31J5
[Selon Ahlwardt, Rûba ûbs. p. 192, vs. 27—30:
Die Sàulen ilirer Hoheit simi nicht morsch;
Sie îcûnschen^ icenn die Lôiven schrecklich brilUen
Uncl wenn die gierigen Hengste lauthin imehern^
Des Feindes Ohren vôllig abzubeissen].
Dans le commentaire, nous lisons, Geyer 1. 1. : ^jxl\ ^\^\ JLi
(2*Jt^! J sJJ\ Job ,y^!.
ûj, pénis, 867 n. 3; 965 n. 1; Meissner, NAGI, p. 125
zibb; Stumme, G TA, p. 40 zybb [Rossi, AS, p.211 zubb,
zibb, pi. azbâb; Cantineau, Et. II, 221 zôbb, zubb, pi.
zbâb]. Cf. ci-dessus, p. 1656 et sur V^j, être levé, pointu, se
dresser, être saillant, ci-dessus, p. 915. — Loj ujj »L:^j, 964.
') D'après le commentaire chez Geyer = iùA^i' «yii" [Ahlwardt j»^'].
[2) Au lieu de ^-xojtj" et \i^, il faut, sans doute, lire *-**2*J et '»^j
voyez LA XV, 153,2: j.Tj_5 f^'^^>^ ^ i'^/\ ^1 f^^ cJ*^ k^a\^\^
1818
iij;, = v_jj, 867 n. 3.
ioyK, voir ci-dessus sub ^\y
^)
sJo: zubdah, he^irre frais, HB, p. 68, n. 2; MAP, p. 144
zibde [Bouch., p. 92 n. zebdé; Cantineau, Et. II, 213
zôbde, zôbda]; RO, p. 24 zùbde, avec suffixe zbitto
« zbidto); Meissner, NAGI, p. 125 zib(e)d.
*
^\, pénis, 867 n. 3; 1163 n.; ci-dessus, p. 771,14; Stumme,
G TA, p. 166; Vollers, ZDMG L, 333; Feghali, K'A, p.
77 n. 2: zabr et zambûra. Étymologie probable chez
Rûzicka, KD, p. 112: yj, grand, fort^); j^j^ =" f-^U ^^^"^■i
se dresser, se hérisser (poil, cheveux 2)). En Hogarîeh, yj
est clitoris; on y dit dV^t y; ^ytJu = Dt 'x^-s^^. Pénis y est
Joi. — D'après Huber, Journal, p. 121, yj est aussi „borne
allongée dans les maisons, au Sammar, et surtout dans les
<5haouah, toujours en tîn pour appuyer le coude lorsqu'on
est assis."
-^^\, pic, 2')Qrforateur, 1691; 1755 n. ; cf. Hdr s. v. — »jj est
aussi le nom d'une étoile, ci-dessus, p. 1097.
[.yU, muro di fango, Rossi, Voc, p. 304; Goitein, Jem. n° 80],
.y;, memhrum mulieris, Stumme, G TA, pp. 56; 166. Cette
forme est diminutif de j;, et le sens originaire doit être
clitoris, Vollers, ZDMG L, 333. Cf. 1163 n.
■iaj\
Ja-jj, u, donner un coup de pied, & Îtjj, Aden, 705; Stace,
p. 93 [Rossi, AS, p. 197 calciare].
[') Zibr, saldo, fermo, forte, Rossi, A .S, p. 234.]
2) En 'omânais, il y a aussi un verbe y; avec le sens de saiires Ge-
sicht machen, argerlich tverden, RO §236.
1819
-LoJ, violently, Ja^jj ^ç>X*w«, îte seized me violently^ Stace, p. 217.
Joj, jeter ^ lancer, Dt [aussi déranger^ einem làstig sein^ Goitein,
JG, p. 43; stancarsi^ mmoiarsi, Rossi, AS, p. 239]. Cf. akkad.
zabâlu, tragen, bringen, Delitzsch, Assyr. Gramm,, p. 251;
le même, Prol., p. 62; Ges.-Buhl s. v. ^3D.
&Jbj zybla, Mistliciufen, Stamme, G TA, p. 45, voyez aussi
Marçais, T A T, p. 316. Dans la lurah Joj, iJbj, ^^^ fumier.
Les Bédouins n'avaient pas et n'ont pas de tas de fumiers;
ceux-ci n'existent que dans les centres agricoles.
[Joj zebil, scJtlecht, scldimm, sduoierig^ Mittwoch, ADJ,
p. 62 n° 32c, zâbâl, difflcUe di carattere, Rossi, AS,
p. 204].
Jwoj ou J-J3, voyez ,}^j.
yiy^, pi. Jo'jx, Lijjpe, Praetorius, ZDMG XXXIV, 218 ;
RO, p. 75.
JJb; glisser, amplification de Jalj, 794.
j^j = «jj, pousser, repousser, 705; voir el-Amâlî I, 12:
^! :o>-^! Q^ O^y^i .LJ^!^->aj! :^o!^î^ '^,^5^.0 r^^^'Ac
^J! l\^£ i^-^', cf. aussi I. Sîdah VI, 111; VII, 42; Socin,
[') Les vicissitudes du sort m'ont empêché de veràr la voir.
Et une guerre enragée s'est opposée à une visite chez elle.^
1820
Diw. Gl. s. V. ^^, Scliutz suchen. [Cantineau, Et. 11,188:
hâda had-dîb itarred hal-bent u-zôbni 'alêh
u-fâkkah, voici qu'un loup ijoursuivait une jeune fille;
elle se réfugia (m. à m. „réfugie-toi") auprès de lui (un
bédouin) et il la sauva^).]
^j, défendre, donner asile, 705 [M M C, pp. 80, v. 3; 490].
^;î, soutenir, aider, secourir qn en lui fournissant le z i b n,
qui consiste en hommes et en munitions de guerre, 705; 706.
^^y, demander asile et ijrotection, 702; 704, jj-e ^;j', chercher
asile, 705; ^y^ j^y, se défendre de, ibid. [jinhâsûn jamm
al-^arab jetazabbenûnhom, "they put themselves
under the protection of a powerful chief", M M C, p. 138]. —
xj'a^lj bitzûbbâne, gezioungener Weise = v^aIsLIL, R 0,
p. 170.
^j, secours, aide, protecteur, 704; 705 ; 706; 847 n.; 1252 n. 2;
1576; ci-dessus, p. 1484 n. [G L B 'A, p. 25; M M C, pp. 227,
V. 8; 503; 563, 5 d'en bas]; Socin, Diw. Gl. ^j et ^yj,
Beschiltzer ^) ; RÇ 11,23 zeben, Gefolge, Schutz (an Leuten).
G
— t'u^ï ^- 847 n.
o _ o ^ o
^j/î, soutien, 706; KL^iLlt ^y, ^^^^ un tel est le soutien de
la tribu, il lui fournit le zibn, ibid.
[') Sur cet exemple, Cantineau fait une remaïque intéressante: „Dans
un récit, quand survient une situation que le narrateur considère comme
scabreuse ])Our une femme, il a tendance à employer l'impératif au
lieu du mode narratif usité jusqu'alors — souvent sans se soucier
d'étaljlir un accord de peisonne tout à fait rigoureux". On trouvera
plusieurs exemples à l'endroit cité, et comme le lait observer l'auteur,
„cet emploi de l'impératif paraît être, dans la bouche du narrateur,
une sorte d'encouragement à un acte que la femme devrait hésiter à
accomplir d'elle-même". Cf. Brockelm;>nn, OLZ 1940, col. 31G.]
[^) ^^)^j est aussi nom d'un vêtement, MMC, p. 119.]
1821
iC>ujx), asile^ 705; BB, p. 264.
,^,Lj, la partie au-dessas du nombril, abdomen, 631 et n.;
Stace, p. 1. En tigrina zâbân est Rucken, Bergrûcken^ Litt-
mann, ZA XXI, 70, n» 148.
^Lj , nom d'une étoile, ci-dessus, p. 1098.
jLoLj, les bourreaux de VEnfer^ cf. les -.-^, „Bratkôche,
d. h. die nach islamischem Glauben die Verdammten im
Hôllenfeuer peinigenden Folterengel", Fleischer apud Levy,
NHWB II, 209, proprement ceux qui poifssewHe condamné
dans le feu de l'Enfer, si la racine en est ^j, jjoiisser, ou
balanciers^ s'il faut, avec Winckler, ASO, p. 195, en cher-
cher l'origine dans l'akkad. zibanîtu, balance. 706; 707;
1394.
^^^Ljj, corne du Scorpion^ 707 n.; 853; 965 n. 1 ; au figuré =
Xàii, prépuce, 853, d'après Hommel, ZDMG XLV, 597 d'ori-
gine akkadienne [Cf. Zimmern, A F W, p. 62 : „Die arab.
Bez. az-znbunajâni fur ^, /3 librae, die zwar spâter, unter
dem Einfluss von griech. %>f/.^/, die Bed. Scheren (des
Skorpions) erhalten haben, urspr. aber das entlehnte akk.
zibanîtu Wage, sein werden"].
i^ij", demander un prix élevé, 706; 715. En général, on fait
venir la forme ^jî^ de l'araméen .^i, acheter, Pa. vendre,
Fraenkel, A F W, p. 189; Nôldeke, N B S S W, p. 76 et n. 3,
et ,^1 se rencontre aussi quelquefois chez Euting, N I,
p. ex. p. 25 n'^ 2, 6, mais il est plus vraisemblable que
le mot arabe tire son origine de la même racine qui se
trouve dans l'akkadien zibanîtu, 706; cf. Rùzicka, KD,
p. 93. [Selon toute probabilité, ^^i se dérive de zibanîtu,
Hommel, ZDMG XLV, 597 ; Brockelmann, Lex. Syr.^ s. v..
1822
cf. Zimraern, AFW, p. 16: ,,Aram. zdban kaufen, zabben
verkaufen (> arab. zâbana) geht wahrsch. auf akk. zibcm'itit
Wage zurùck, also eig. ,rait der Wage umgehen', obgleich
einerseits weder im Akk. selbst ein von zibanltu denom.
Verbum zabânu kaufen od. verkaufen vorliegt, noch auch
andererseits das akk. zibanltu Wage als Subst. ins Aram.
ûbergegangen ist'*].
i^oj, fém. io^j, = j^^''ji, de bonne qualité^ chei% 685,6: 706;
1467; ci-dessus, p. 573; Stace, p. 45; Jahn, M S, p. 237. —
Un adjectif ^oj, rétifs p. ex. une chamelle rétive, a déjà
été mentionné p. 1819; Nôldeke, Fûnf Mo'all. 111,31'),
cf. MAP, p. 246 V. 3 zabni, die Unridiige\ chez Nôldeke,
N B S S W, p. 76, nous trouvons aussi ^^*^\ (j.iàsT); acheteur^
vendeur^ client^), et le persan j^oj, imbécile. — Comme
substantif, ^»^j est Daraufgebot, R 0 § 42.
-3, u, dans la lurah, frapper qn avec le bout inférieur de la
lance; lancer, 1674 n.^); LA III, 110: ly' î^Aj ^^ ^^jA^^ -j^
dV-v^ ^ M „y ^l5"^''^ "^^j -y^i) ^ Lf^j ^3 ' Laqît, p. 708
en bas :
oL:^!^ iwAjboCî ,-,v^;J 'i-àit r)Y'^ I» i *-^ *jLj1
Erreicht haben Euch von ihnen sechstausend Mann,
Welche die Schaaren gleich den Heuschrecken umherstreuen.
') Sur ^v?;, voyez I. Sîdah VI, 84,4: Lxj'lxi ^^^ tj»! iCi^j ^jj xi'
2) Selon Prov. et Dict., p. 378, ^-,0; est amant, hahilur, chaland.
3) =^^;, Ra?.icka, KD, p. 212.
1823
Selon Socin, Diw. Gl., p. 272, _j est tverfen, aiisschiitten;
en Dt ce verbe a le sens de boire d'un trait ').
vu >
„j, pi. J-=>-j, fer à la partie 'inférieure de la lance^ 892 n. ;
1743; 1751; Bauer, Ehe, p. 76 n. 1 [I. Sîdah dans LA l.L:
Zoheyr dans sa Mo'allaqa dit:
Voyez sur ce vers LA 1.1.; MZR, p. 186; Lane s. v.
Cf. l'akkad. ziqtu, aram. 1^^, «j-ipr, 892 n.; voir aussi
Holma, 0 L Z 1910, col. 492 [et Zimmern, A F AV, p. 42 :
„Akk. ziqtu Stachel, auch zum Anspornen von Tiereu:
> wohl aram. ziqtâ^ zeqtci Stachel, spez. Ochsenstachel (vieil,
auch noch in iraq-arab, zih(e)t)"] ^j.
Dans le Nord, „ ; est jiroduire un bruit sourd, murmurer,
faire du vacarme, 905 n.; (^-flL> 'ulJlc „:, il nous parlait en
criant; X:>j, bruit confus de voix = '6.^ ou ,'^x^; (j^Uij! i^j
:^ ^jJSj\ -^uyO. Cf. ;^3.
y>j, métathèse de j:?-,, ci-dessus, pp. 1135 et 1138, taper,
stossen, 1196; Socin, Diw. Gl., p. 272 stossen, anfachen,
angreifen. — RO§268 jzûgro, Wasser schôpfen; ibid. §34
»-i»:: zëgra, Wasserschôpfstelle.
^\\, opident, riche, Dt.
Jc>3, u, dans la lurah, repousser et ^\, a, élever la voix.
') Sur ^3<.^^w, Lehm, RO, p. 10, voyez ci-dessous sub ^^^.
[2) A propos des emprunts akkadiens dans les autres langues sémitiques,
Haupt, WZKM XXXI, 16 n. dit, sans doute avec raison: „Im allge-
meinen niochte icli bemerken,dass in vielen Fiillen, in denen Z i m mer n
Entlehnung annimmt, mir parallèle Entwicklung vorzuliegen sclieint".]
1824
crier et chanter^ aussi murmurer (démons), roucouler
(tourterelles), etc., 1672; bourdonner = ^•^^^ 1462 et ci-
dessus, pp. 893 et 1138; LA s. v. : xJL>-j^ ^cjA-' S^'j
woJxJ' w u^^3 oy^' «;5 '^yJ^^'î et ensuite: ^5L>; Jo>: lAïj
- G G _
= lXx. ^i, ci-dessus, p. 1138; c_fi^^' à^j-, ^^ roucoulement de
la tourterelle^ Diw. Hod., éd. Wellhausen, p. 79, n° 251,2.
Cf. le vers suivant d'el-A'sâ, Geyer, Der Islam VII, 115
[= Dîwàn éd. by Geyer (Gibb Mémorial N. S. Yl)^ p. ff,
n° 6,31]:
5 _ ci wO _ > oi ù, c _o_
Trar mcmches Land, dem Schildesrûcken gleicJi, wûst^
An dessen Rdndern in der Nacht die Jinnen ein Gelieid erheben.
Du-r-Rumma, Goldziher, Abhandl. 1,211 [= Dîwân éd. by
Macartney, p. 575, n° 75, 33] .•
TFze c?a.s Gesàusel des Riedgrases an einem ivindigeji Tage.
Jw=-j, bourdonnant', S^r>^ viv^S ^"^^ abeilles bourdonnantes^
1462, 7.
,^5 u, parler tout bas, marmotter ; en Dt gronder, grogner,
tonner, faire du bruit, 884; 1613, où l'on trouvera beaucoup
d'exemples [chanter, at-tayr âlli bi-yizgim, l'uccello che
canta, Rossi, App., p. 248] ; peut-être variation phonétique
de ^, 884; 1614.
r^-j, 1614.
^^y, 1612; 1613.
1825
iU>j, hruit^ grondement^ son sourd., cri, 673; 1613. Cf. iU:>-,
et 'iU{y
*
L:>3, être vigoureux. 68, 7 ; 402, 4 d'en bas ; 1699 ; Hdr, p. 596;
LA s. V. = j.'Lii:Cw?_5 y-^j.
^^j et j^^y = ou«, cf. Laqît, p. 710,7:
J.6er, 0 Du Reiter, der Du so schnell daliin eilst
Zum Bo'p'pelstromland, Lager- und Weideplàtze siicliend.
Le commentaire porte: vji^-^^o t_cÀjî ^c^r-pi comme Uhud,
p. 27.
Qays b. el-Hatîm XIII, 16:
TFz'r hesuchten sie offen mit einem filnfteiligen (Heere),
Indem loir zum Tode fulirte^i eine màddige, tobende Schar.
Selon le commentaire, ^c^p = oy^o.
'Amir b. et-Tofeyl XV, 3 :
TF/iew ^/<e cr/ers of ivar call lier cry, then forth ride
The Sons of "Âmir, leading along steeds, each one of them
the hest of its stock.
Dans le commentaire, nous lisons: ^j}i ,^c-^j^ *-^3
C/_ ___>_£<; --O^OÊ >o£j_fi 5»_
^_^|3, /br^, impétueux, p. ex. Jyy*, torrent, Dt; s^'row^', Stace,
p. 166.
tL=>j, vigueur, 77,19; 506,2 d'en bas; Hdr, p. 596; Stace,
1826
p. 128 (Béd.). Min qall ez-zegâ' qall el-hayâ'', celiû
qui a peu de force a aussi peu de hoiite, proverbe.
Sur ^ ïcjjlXx q^F '^^P' ô Kjr^'f. ^5 clans l'inscription
d'en-Namârah, voyez sub .-^-J>, ci-dessus, p. 336.
-v, classiquement écarter^ éloigner^ 600 s., métathèse de
y>j, soupirer^ ^^- J") ^^ f}- MAP, p. 242 v. 12:
'Atejs mitl àn-nimr tisma' zehîre,
"Atejs ist wie ein Pmithe?; du Itorst sein Gehridl.
_, j_> ; , intensif de -, ; , écarter^ éloigner '), 600 s. ; ziehen,
zerren, Spitta, p. 190. Cf. le vers suivant cité Uhud, p. 24:
Du, der du aus meiner Seele den Lebensodem ernpfàngst,
icenn er stirbt,
Und die Siinde verzeihst, Imite midi fern vom HoUenfeuer.
■^y>-fi aufhrausen, RO, p. 255 [s' éloigner yFegh^W, PD n° 1470].
Ui>;, être fatigité, 12,19; 1027; Hdr, p. 596; RD 11,23;
Hein, SAE IX, 10, n° 6. — En 'omânais zhuf est s'en aller,
iceggehen, RO, p. 135.
') p-j-^ 6st 1. Mer de sa place; 2. remuer un peu une chose qui
n'est pas solidement fixée, comme p. ex. une pierre; moins fort que
^-^'j qui renferme l'idée d'une chose solide et difficile h remuer [cf Spiio:
iij^-^" taUa\ to move a heavy thing, move with difficulty. ^>aj'' to be
moved; move one self with difficulty"]. ^
1827
vji>:, tailler pour donner la forme voulue = jJL« et v^-^i
class. et dial. aussi v^> 1036.
^À:>y, fatiguer^ ermilden^ Festgabe, p. 15, 18.
^:>j, chaleur étouffarite, comme avant un orage, Dt, p. ex.
v_À:>j3, fatigué, 541 ; HB, p. 266 n. 16; Stace, p. 185 ^v_>^,
1460, en Hogarîeh wà^v.
^^L:>j, fatigue, 1283.
;_;'l.:>j, pi. ^J>j=>\ et 'iss>\^ pour iCft:>j', pzc, l'étançon qui retient
le soc à l'âge, 50, 3 ; 1036.
J^ = ^j, 1761 ; voir aussi Jj-
vjiJb>j, glisse?^, 975; peut-être contamination de deux thèmes,
Joj et vjjjj [dans le sens de glisser, on a, en Syrie „ia:>j,
iaLs-^ et «_iJi:>j avec la 5e forme, en plus, pour les deux
derniers", Ronzevalle, p. 41].
■*
iU:>j, profond soupir d'une femme en mal d'enfant, 673.
Cf. iL^^ et 'lUSy
,^=>j, écarter, ôter de sa place = ^\, 1761.
*
o
8L>jxi, espèce de besoche, employée pour remuer le sol =:
sL<:Uv«, Hdr, p. 597; HB, p. 81 n. 5; d'après Jahn, M S,
p. 238 me-zahôt. Cf. ^_^ et ^j, 1761.
1828
f>\= My clrhorder (torrent), 763 [GLB'A, p. 25].
oj>j, pousser des yon-you (femmes), Carbon, p. 190. Cf.
Ojèj et oiij.
o'^^j, you-yoïi des femmes^ ibid.
^\j sentir mauvais^ = *=>i 1109; L es-Sikkît, p. 499: J^iù^
iC«^ ^as ♦^wA,' -tV"^ i-w^ i')*^ im' ^3* ^'<-*^' *^3' (*^3 (*-^>^
[*w_=>j zhâm, ordures^ Feghali, PD n" 252]
&-=>j^ muzhum, grausig-dunkel Stumme, TTBL, v. 527;
cf. Beaussier, p. 264 ,^c^j tacifiirtie, misanthrope, froidy
morose, sombre, triste et x«L>: tacitiirnité, misanthropie.
Cf. Holma, Quttulu (Ann. Acad. scient. Fenn. B XIII, 2)^
p. 47, où ^\ est combiné avec ^^^-^ (= n:r, r\''^'\7\)^ y^ et
jHï- Sur :^\, métatlièse de y^, voyez ci-dessus, p. 653;
d'après Fegliali, K^A, p. 41, n. 5 -oj < -a*..
j.j'j, attaquer (algér.), 1614 n.; cf. ^^\ zdum, angreifen,.
. durchdringen, Stumme, G TA, p. 8; TTBL, p. 142 «pJua,
voyez Dozy s. v.). Ce verbe n'a aucun rapport avec (•>>,/»■>
grogner, gronder.
* *
^j, u, serrer, lldr, p. 597; Stace, p. 172; RD II, 23; Meiss-
ner, MSOS VI, 108 n" 34: liif(e)t lumman 'aleiia
*
1829
zârr ''einâh, ich fûrchtete mich, als sie au f midi ihr Auge
richtete. iJ^/j .:, pisser^ une goutte après l'autre (chameau
seulement), Dt = class. v p-j^? 1245. — ^^ ^j, vorheiziehen,
ci-dessus, p. 1680.
Ce verbe est aussi onomatopéique, . .j et ^^^j", stridere,
Schiaparelli, Vocabulista, p. 593 et Dozy s. v. Sur la racine
^j, voyez 314; 632; 651 n.; 1099; 1154 n. 1; 1254; 1341;
1614; cf. aussi ^^^, y^, ^^j,Jo, joL
^j, pi. ..j, boutonnière, Jayakar, BBRAS, p. 261. — ij.:,
pression (littéralement serrement), Hdr = Ax:, 1029. f>-f^^ »;;
zàrrat el-mèhyum, la pression de la ventouse, 49, 1,13.
.j, pi. ^^^j, bouton, class. et nord-arabique; le pi. Xy = les
tétins, les mamelons (Damas), 1340 n. Dans le Sud .!.;, pi.
o|;î;j, 1232 n. 2; aussi Rabah, p. 40 et Meissner, NAGl,
p. 125; voyez aussi ci-dessus, p. 1328 n. — .j, .:, Vos de la
hanche [GLB^A, p. 25; zerr, pi. zrûr, zrâr, Cantineau,
Et. II, 220].
Jjj, urine des chameaux, Dt.
/^y, Speichel, RO §52.
jjA, corde. Tau, MJM, p. 14 [Dozy sur la foi de Bocthor
.jA, tirant, cordon qui sert à ouvrir et fermer].
^;;
^»j.j, se dresser (les poils du corps), zarab sa^ar dîmeh
ya^ni yitràkkez es-sa''ar min em-fazà'', cela lui fit
venir la chair de poule, c'est-à-dire, les poils se dressent sur
la peau (*jo) par la peur, 655. — Dénominatif, entourer de
zarb, enfermer dans un enclos de zarb, avec J ou ^^Jlc,
1830
p. ex. ,jJd} v_j.; OU (*JLiiî ^JLc y^j, mettre du zarb pour lés
moutons, 652, 653; enfermer, p. ex. zàrabu el-mà'^az
b i s - s î r i, ils enfermèrent les chèvres dans l'enclos (Haurân), 654
[Feghali, Sj'nt., p. 320: uhal-'anzât ''a m en m h al lî y on
m a z r û b î n k e 1 1 e n - " h â r, et ces chèvres, pour qui les
laisses-tu enfermées toute la journée ?] ; z r ù b t i y à b a k f i m -
sahhârah, enferme tes habits dans la caisse, 654, quoique
cet emploi de v^j ne soit pas approuvé par les Datînois ').
y.;, intensif de ^.j, 654. — ^.^ jtii, cheveux hérissés, Dt.
uj.jt se dresser, îzrabet sa^àrati minha, cela me fait
venir la chair de poide, 655. Avec ^^, faire ime hariière
2')0ur, 1295. — Vjj^i iJO^issayit vers le haut (branche d'un
arbre), Arabica V, 294.
v^ys, class., 652.
v_^jj (et Hdr. v^j) n. gen. ; iù^j n. unit; pi. V3;ji iiOQ
seulement Rosa Inclica, mais, dans le Sud, tout arbre ou
tout arbuste ayant des épines, branchages épineux, ronces,
23,3,7; 86,26; 92,12,13; 650. D'après les dictionnaires,
Vjj ou ^_j.j est la même chose que 'i-^.yj-, enclos, mais à
présent i_;.j ne s'emploie pas pour '^.^y Ce dernier mot
signifie aussi bien tout V enclos que le mur en zarb, 23,2;
24,23; 75,24; 563; 650—653; 666; Carbou, pp. 48; 63;
187. — RD I, 92, 15: "^âd el-ganam ma dhâl ez-zârb.
Noch ivar clas Kleinvieh nicht in die Hiirden gefreten; lisez
Hilrde.
Pour les dialectes de l'Afrique du Nord, voir l'exposé
détaillé chez Marçais, TAT, p. 317, qui aboutit aux con-
') D'après 651 n., Vn n'a pas de rappoi't avec l'akkad. zarâbu
[voyez cependant Brockelmann, Z S, VIII, 113].
1831
clusions provisoires suivantes: „Le sens primitif de y.j
est jbroussaille épineuse coupée pour faire une clôture'. Le
sens de ,haie' pris par le mot dans certains parlers serait
secondaire; d'abord , clôture de branches sèches épineuses'
(la plus répandue); puis ,toute clôture végétale', ,haie vive'
aussi bien que ,haie sèche'".
Il semble donc que le sens originaire de i_j.j soit quelque
chose qui se dresse, savoir les épines. Cf. ^.o, être pointu,
et p~n, Stachel, Ges.-Buhl s. v.
>^.j, stores en cannes, 657; cf. ci-dessus.
iLo,;, haie, Rabah, p. 47; parc, ibid., p. 50; cf. ci-dessus.
v_j.jxi, haie, el-Hogarîeh.
ljL;^, r endroit où se trouve du zarb, 654.
v_j.;' vj, lo7ig pénis, Dt.
^.\, a, coider = ^y^, 656; Prov. et Dict., p. 379, cf. Dozy.
Ce verbe appartient à la langue littéraire, mais il se trouve
encore en Syrie, p. ex. ^jj^ ^J^ ^y^, i^y-^S ^^s dettes lui
coulent du cid = My^ ^y^ ya^,, ^ç>à\ (Haurân), il est criblé
de dettes, 656 [voir aussi Barthélémy, p. 309 zarah, „1° couler,
fuir, perdre son contenu (: vase); 2° au fig. manquer à sa
parole" et zarhe, „pluie qui dure toute une journée", ibid.],
cf. Feghali, Emprunts, p. 48, 10: „Dans le syriaque zâri^tâ
lA-CL^Ïi, zârJCptâ ]'Ls^]\ ,turbo, imber vehemens, pluvia',
c'est le (p qui est originaire ainsi que le montre l'hébreu
zarzl0 (même sens). Il y a eu confusion de cp et de (2 d'où
b dialectal sous l'influence évidente du classique zariba
,elle coula (eau)' v^j- On a dans le dialecte: zéo'bé , pluie
LaxNdbkrg, Glossaire Datinois 115*
1832
continuelle pendant toute la journée'. Pourtant le verbe
dialectal est zdraf ,il coula' et non *zdrab."^).
Cf. v_î,v3, i, couler, s'échapper des yeux (larmes) et l'hébr.
Dir, pluie, [voyez aussi Brockelmann, ZS VIII, 113, où >-j,^
est combiné avec ég. snf, sang, saigner},
^jj , avoir la cholérine, 656 ; Meissner, NAGI,p. 125 zârreb,
cacare [cf. Barthélémy 1.1. abu zrëbe, choléra, cholérine].
^•)jh, pi. -rV^'iJ' ruelle, Syr., Dozy [Barthélémy]. — D'après
Socin, Diw. Gl., p. 272, V3;|; ®st aussi der zum Riickzug
aufforclert ; vjiji ■^^^'^ Riickzug antreiben, ibid,, p. 274.
û
v_;(.ix!, gouttière, canal, 656; Prov. et Dict., p. 379. Les
formes vj/*? -^H^ ^^ j^.i^v^ en sont des métathèses, 656.
^.\ z r e b , se dépêcher, 656 ; peut-être variation consonantique
de ^.\, ci-dessus, p. 1251.
Voyez Kampffmeyer, M G, pp. 5 et 89 et avant tout
Marçais, TAT, p. 318. [^^j se rencontre aussi en syriaque,
Brockelmann, Lex. Syr., où est cité Testamentum Domini
') Voyez Fleischer apud Levy, NHWB I, 564: ,,V;3 erklàren die
Quellenwerke durch J'-*«, d. h. einfach fliess en, rinnen (nicht ,auf-
wallen') und als gleichbedeutend mit ^y*>\ dièses aber wird, nacb
einer Anfiihrung aus Zamachscharî's Asâs im tùrkischen Kûmûs, be-
sonders von dem Durchsickern des Wassers durch die Nàhte eines
Scblauches gebraucht; ubereinstiramend damit der Inf. Vt**' ^^ con-
creter Bedeutung von dem durch den Schlauch heraussickernden
Wasser". [Dans le Qâmûs nous lisons: d^wJJ î*.y *Jjl-o iik^u«î
"^;r^ CP j^ l5^'; Asâs, I, 283: ^Àj5 tù' ^^ ioyiJ! ^^ Jl^^
- ) ~ > - o _ û
1833
Nostri Jesu Christi éd. Rahmani, p. 118. Nous y lisons:
lA^É^ -iiaiJ? wS^o *S(5iîA^Iic, festinans currit, ut suscipiat
baptismum].
i^jj-i pi. ^\)i tapis velouté, d'origine obscure, Stumme,
G TA, p. 66; TMG 1,80,9. On a voulu le dériver de v^j,
nom. gen., stores en comies, 656, du persan, Fraenkel, A F W,
p. 92 et, d'une manière différente. Sir, p. 77, et aussi de
l'éthiopien, Nôldeke, NBSSAV, p. 53: „i^jj scheint HCA^
'Teppich' zu sein ; es sei denn, dass umgekehrt das âthio-
pische Wort aus dem Arabischen aufgenommen und nach-
tràglich in alte Texte gedrungen ist". Sur la fréquence de
ce mot dans les dialectes maghribins, voyez Marçais,
TAT, p. 318.
j*>^ji', gronder^ grommeler^ 145, 13; 487; 661; 1612; ci-dessus,
p. 1161. Cf. p-^jj^', p. 1834 et le classique ^^X
-.^j,, class. avecj<(^v., o.j, u, fabriquer (une cotte de
mailles) = Oy.v, u, et o,j, u, o.j, a, avaler = -b^, i, u, -b^, a;
Jo,y A propos de o.:, cotte de mailles et oi.j, fabricant de
cottes de mailles^ nous lisons LA IV, 177: ê^^ j. ^^-j^ ^*,
^j^^su j w^Aiîxj p ,uVj' oii=>. L'identité de o.;, avaler et du
synonyme -b.*« est aussi constatée par I. Sîdah XV, 63 et
LA IX, 179; cf. Feghali, K^A, p. 41 n. 5. Sur la combinaison
de o^j avec V~jj, voir 314; 632; 651 n.; 1221 n.; 1614 n.
j.Ojj, class., serrer le gosier^ étrangler, 6bln.; 1614; LA XV,
1834
155: iU-oJl*-' ') iUO,;-^» AJiL> .AiC \/«0,; « ^jS KiJ>r,% \iLc> \/«J>,;
^j.^", gronder, grogner, gueuler, faire du vacarme, usité en
'Oman, 1614.
fi^jji Qorge, œsopliage, Mésopotamie, 1163 n. ; 1614; Socin,
Diw. Gl. s.v. [Barthélémy, p. 810; Cantineau, Et. 11,218].
i-cjO.;, 1163 n.
^))\i P<^^'lc^', par rapport aux petites bulles qui se forment,
lorsqu'on verse un liquide, class. vL^; p. ex. ^j^^ "^f-"'
^_^y.L<i! ^5 [Voir d'ailleurs Dozy et Barthélémy, s.v.].
h)
-b.;, i, Dt -b.j, a, avaler sans mâcher, 1113; 1221 n.;
1614 n.; 1770 [Rossi, AS, p. 215 zurut, ingoiare]; voyez
ci-dessus sub o^j. — Aussi arracher, LB^A, pp. 15, 18; 80,26
[GLB'A, p. 25 2j].
c,^, a, être couvert de c^.j, jn'odim'e des cérécdes, 13,25;
528; Hdr, p. 190. Semer se dit ^.c> ou ^,j, 528; voir aussi
1341 et ci-dessus sub ^.3, surtout pp. 937; 938; 940. Dans
le dialecte de Dofàr c.j est semer, RD 1,48, 18, 19, comme
dans le Nord, p. ex. Dalman, PD, p. 5,7 d'en bas: ta
jizra'' fën ma kân, dass er sde, ivo es auch set ; Meissner,
NAGI, p. 125 [coltivare, Rossi, AS, p. 200].
Sur le sens de ^.j et de ses dérivés, voir I. Sîdah XI,
49 p,ù' 'sJL'o; cf. sur ce thème aussi IMarçais, TAT, p. 319.
') Larynx, 1014.
o - o _
^) Sur -b.; <^ -^t^, voii- Stiice, p. 02: ,,Fart. -b.; .J^j^:'
1835
^.;, champ prêt à recevoir la semence^ Jaussen, CA, p. 326.
iii:.;, faire retentir des trilles de joie, 31, 13; 1225. Ce mot
correspond à iaiij, Syrie et Palestine du Nord; cf. o^j, -b^;
et ^f>y
^))
vi j, voyez ci-dessus, p. 1251.
wî.:, ci-dessus, p. 1252.
iLàj^j, 650; 990 n.; Saciiau, Am Euphrat und Tigris, p. 56
zarîfa, Rolirhiltte, voyez icàj^o.
*
0\ 3 , repousser = ;, jj» , ci-dessus, p. 807 ; lancer, jeter ^
13,19,20; 519; 655 n. 1; 1307 n. ; 1770; Stace, p. 172;
MJM, p. 22; RD 11,23; avec ^ de l'objet jeté, cf. Hdr,
p. 597 et oJo, ci-dessus, p. 385. Aussi rend7'e les excréments
(oiseau), Cuche s. v. ') — Si o,j est intransitif, il signifie
se glisser \ Prov. et Dict, p. 379; MAP, p. 299,12 d'en
bas: Ana min hattani zerrâk w azrok alêhenn,
Wer muchte midi zum ZerrâJf. machen, um unter der Titre
zu ihnen zu kriechen?
Cf. aussi 1341; 1769; 1770; Ges.-Buhl s, v. pir; OS, p.
1024; KAT, p. 602.
o\jJ', se glisser avec vitesse, rejaillir, 1245; 1769; Rôssler,
M SOS III, 41: winzaraqt "an nu miS-1 nnissâb, und
ich entlief ilim wie der Pfeil.
AJsU, espèce de serpent, nommé ainsi, parce qu'il se lance,
1246 n.; Hdr, p. 137 n. La forme masculine vjjî,; se trouve
') Class. \Jiy*)Ci, LA XII, 5.
2) Cf. Socin, Diw. Gl., p. 272.
1836
dans MAP 1.1., voyez Huber, Journal, p. 579: „Zerrâq (oL;).
Serpent de 1 mètre à 1 m. 50; diamètre, 2 centimètres.
Gris clair avec des lignes noires, inoffensif. Tête comme
une forte datte. Très nombreux. Se trouve aussi en dehors
du Nefoud dans le gebel et sur le Geled".
oLj/i, lance courte chez les Bédouins du Nord, 519 [cf. Dozy].
vj5J,S hleu^ mais ce thème implique aussi l'idée de gris ou
de noir, voyez Dozy s. v. et ci-dessus sub :r, P- 487, et
.^, p. 510. o\j' est donc Grauschimmel^ Socin, Diw. Gl.,
p. 272 [Brockelmann, VGSS I, 1211; Carbou, p. 87: ^>Jî
^LLA.ciJî ^ vj^jjî inté azreq misel ech chèïtân, tu
es noir comme un démon, et p. 224 :
nadem 'j ah mer, qui a le teint cuivré.
„ akhder, „ „ „ „ brotizé.
„ azreq, „ „ „ „ très foncé.
asued, „ „ „ „ noir.
'arab humer, Arabes blancs.
„ z u r q , „ noirs.
Cf. BB, p. 173 et la glose suivante, Hartmann, LLW,
p. 85: „Das Kamel ist schwarz wie der Sklave, seine Farbe
wird aber azrag, nicht asivad genannt, denn dièses Wort
gilt fur unglûckbringend, auch ist az7'ag wie asîvad; be-
sonders am Morgen nennt man eine schwarze Sache nie
aswad, sondern azrag oder achdar".
Voyez aussi Vollers, Ûber Rassenfarben (Centenario di
M. Amari I, 84 ss.) [et Hess, Die Farbbezeichnungen bei
innerarabischen Beduinenstâmmen (Der Islam X, 74 ss.) ^].
[«) Cf. Thomas, Arabia Folix, London, 1932, p. 254 n. I : 'Tlie Badawin
(if the sands liave five colour.s in camels: wliite, red, black, yellovv,
1837
r;)
-.;, i, couper. inte7'rompre^ faire cesser^ 651 n. ; 1769 ; ci-dessus,
p. 1257 ; zum Schiveigen bringen (die Gegner), Stumme, T T B L,
p. 142. Développement de ,j, serrer, avec contamination
des deux thèmes "j et ^j [selon Rùziôka, KD, p. 98
dissimilation de ^j].
U))
^y.\, u, empoigner au cou et au figuré mettre le couteau à
la gorge, forcer, Harîb.
•s.Lj.; (ou '!^K\)i pl- ;*Ji;j 0^1 ^Ip^^jJ ' bouclc des Juifs; aussi
a^yjj. Dans le Yémen ^bj ou s^b^', 1283 n. 2; Glaser, PM
1886, p. 36 zinnâr. Peut-être le même mot que^bj, ce^W^tre,
• de ^ccvixpiov [cf. Rossi, AS, p. 206 sub ebreo].
<jSj\ , class., z i r n û g, pi. z e r â n î d z, die gemauerten Pfeiler
je.-"
des Brunnens, Hess, Der Islam IV, 316. [Sur oy^j, voyez
l'exposé détaillé chez Bràunlich, Islamica I, 288 ss. Aussi
poriipon qui pend de la bride i,^^) Bouch., p. 54].
(j:.j, i, class., gronder, 1614; LA XIX, 75: iJUc »Ac ^y^^
\àl£.3 \jj: bi [sur J.C ^^j ou ^j^ ;^^j, voyez GLB'A, p. 25].
Cf. ]y
85. j, Tadel, Socin s. v.
green. Thèse are the dictionary équivalents. In reality: white = fawny
cream colour; i-ed = gazelle colour; black = a black-brown colour;
yellow = betwfcen fawny cream and gazelle colour; green = a dark
wood-smoke coloui'". D'après MM C, p. 329, zerka est "white but
with some black or almost blue hairs"; cf. o.l., p. 334 en bas et p. 373].
1838
-Lj, 11, se glisser^ Syr. ; ^CsJ ,^ i^*:^^' c>^j, rœ?</ a ^'^fsse
d^ ma main; A1^'' jj^, v^'i q^ -b-,, ï7 a ftlé par la porte,
par la fenêtre; aussi trans., glisser, ^yju ^^ l2-^_ j^, il glisse
?ew a?z7 rfrtws Vautre = il est -bj^v', louche; jeter, mit Heftigkeit
icerfen, schmeissen, Hartmann, ZDMGLI, 192 ; verser ^ ^\
Sur la racine -b^, voyez 700; 790; 794; 1257; 1612; cf.
-^J^ -bi^, JoLj, Ja^j, -b_^;^, Jj^j.
J^jlsj , se glisser, se faufiler partout, plus intensif que J^;, Syr.^
794.
;
--ve;, voir ci-dessus sub ^^\.
i'^j zo^bàh, eine aus 2 — 3 Hàuten hergestellte grosse
Tasche, Goitein, Jem. n° 277; zaino, Rossi, AS, p. 246].
%^j). voir iùy^.
^\, coriace (viande), Dt.
^^\, class., agiter, ébranler, 1705 s. Diw. Hod., éd. Well-
hausen n° 197, v. 5.
[7wfZ z'c/i scheiite vor einem Zweige, den der Ost hewegte,
Auf dem granit felsigen Pass von al-Naqicà".
En Dt avec le même sens, 23,16; 498; RO, p. 258:
tza'zeTi-si râsek, loackele nicht mit deinem Kopfe. Sur
la racine p-^, voyez 1389 et Delitzsch, Prol., p. 33.
1839
Ol£\
^_^j, barrer le chemin à qn pour l'attraper, p. ex. J^J! ^j^- =
1^,^, ^Jii, o., suédois 7Woto, 1335.
oi^^jj', revenir. Mot vieilli en Dt et qui n'est employé que
par les vieux du pays.
,Jlcj, feuilles de palmier nain [variante à initiale sonore de
v_à*^, Marçais, TAT, p. 381]; v_Ji£j>lJ[3, Carbou, p. 213.
Voyez aussi MJM, p. 27.
* ..
^.^j, a, class. = oijt>o, crier ^ ci-dessus, p. 248,2 d'en bas;
Hdr, p. 597; RO, p. 95; Bittner, Sh II, 30 shaurî sa'(e)q,
mehrî zâq [soqotrî za'^aq et sa^aq, Leslau, p. 355];
MJ]\I, p. 45.
[Oi^j>^j fég.), Brockelmann, VGSS I, 272].
Sur la racine c : =^ c3 et le sens primaire de repousser
par un cri, voyez ci-dessus, p. 910 s. ; le o peut provenir
de lîj, crier^ (chouette, coq, etc.); cf. sur ce verbe Socin,
JVLar., p. 182, 6 ë z g a - '^ a 1 ë h, cler erhoh gegen ihn den Schlacht-
ruf et J\Iarçais, TAT, p. 321 ^_^j zgâ, c?'ier.
*
j*:^j, garant, 1669 n. Cette traduction est confirmée par
Mofadd., éd. Lyall II n° XVII, v. 58; cf. le commentaire I,
p. 179').
') Quant a lAjfjt, cité 1GG9 n., nous y lisons: q^ wo!^! lAjî^'bS!^
kka^ :o-«J' "^ ^J;^ iU.bo f^] sAjcj ,..^li iL:> S^lji \XA>t, :*^ljC!
jtciJ! (j^jyt-' J^^wS !ÂP (j^_5 : ^i-o Vt*^' ''■^' Sj*.ii ^5 o^ ^' i^^
1840
Voyez aussi Lammens, Berceau, p. 222.
iû^jcj, pi. r-i^.-^ji barque^ 900 n. 1; Hdr, p. 597; Stace, p. 21
[„ein besonders in Sûdarabien, vereinzelt auch in Agypten
und in Mesopotaraien gebrauchtes Wort fur ein 'Boot, Barke,
kleines Schiff'/' Kind., p. 34, où l'on trouve aussi un aperçu
de la prononciation diflférente de ce mot et des renvois à
l'élymologie supposée par Deny dans El sub ze^âmet et
à la description suivante donnée par Moritz dans Verhandl.
d. Ges. f. Erdk. Berlin XV, 192: „Ein Boot von âhnlicher
G estait [wie das Meéhôf, cf. sâhûf] ist das Za'ême;
nur besteht es nicht aus Holz, sondern aus dûnnen Rohr-
bùndeln, die aneinander geschnûrt und durch einen Asphalt-
ùberzug wasserdicht gemacht werden. Dies leichte Fahrzeug
trâgt nur zwei Personen"; Rossi, AS, p. 195 bastimento].
)
>-A£j , avoir la chair de poule, avoir les nerfs agacés ; se hérisser
(cheveux, poils), Beaussier. Dans certaines contrées = ^ijlj ,
Arabica V, 223 n. 2; Barsîsâ, p. 27, cf. ^ty
w^jï, marcher sans se reposer^ 493==LB'A, p. 58,9 [voyez
GLB% p. 26].
My class., déborder (torrent)^ ^;, 763.
^/;
oy^j = -^jji V. h. V., Béd. du Nord, Egypte, Palestine du Sud,
1225; Littmann, BE, p. 52 et NAVP, p. 87; Wetzstein,
ZDMG XXII, 97 n. 24 [Dozy et Cantineau, Et. II, 188].
Cf. RD II, 28 c^j et ^cj, um Hilfe bitten.
AJojij, 'i^^f^ji trille de joie [GLB'^A, p. 26].
-^/j = o/;, 379 n. [GLB^A 1.1.].
1841
-b5^3' ^^'^^^^ de joie, 904 [GLB'A 1.1.].
^j£j, class., développement bilitère de ^!j, 601. iuJ! ^^j,
changer d'avis, s.L^î ^.
'£-f--fi 'karg, Snouck Hurgronje, M S, p. 58.
wàcj, d'après les dictionnaires percer (de la lance); MJM,
p. 6 coïter, comme dans le mehrî zagâf, den Beischlaf
vollzieheîi, Jahn, M S, p. 238. Aussi variation de u>ij, 1307:
iû^L. AJ >,;>^«c;, je lui lançai la boide cju'il attrapa au bond.
Cf. aussi R P II, 23 z g 6 f, ein geraubtes Tier forttreiben,
peut-être de wàïj, v. h.v.
Jsij, fcdsifier, frelater, voyez ci-dessus, p. 806 sub ^o.
^}^Xà\, pl. J^'Lcj, i^zeii du joug, Hdr., p. 597. — Aussi kleiner
Lastkorb, RO, p. 6.
JaJLcj, cner; lou, loti, lou, Cantineau, D A 1, 158, cf. ci-dessous
sub ~l^j].
^j, class. ^ji", LA XV, 159: mJ^ ^ «£'l£j oo^ J.4^ ^j:>'
RO, pp. 129; 147; 292 zaram, brïdlen, sclireien, ein Wort
herausbringen; 414 ^j zarym, Plapperei, GescJncàtz.
Cf. Ges.-Buhl sub Dpr.
1842
^;
^j, i, trottiner à petits pas y 850; voyez ci-dessus, p. 1251;
accélérer le pas ^ LA XI, 36, 7 : ^y^'y^\ ,;-iJ^ 3> *yi^' <Jj»i p. ex.
Lebîd, éd. Brockelmann n° XXVII, 19. — Aussi conduire
la mariée à la maison nuptiale, LA XI, 37, 12: (^^*)f^^ oî;
^' ^s^ r^t-^' ^'^^ J^ L5^ ^P- ^^.^ ^3 ^j k=^*>j ^^
^y^. »'k-^ Lf'^-' Oj-^i" q' j^*^' q-^' J'iS i^ c^' fJ^^ L»{.*.JLr
L^jjj ^1! L^lX^Î îoI Lpji; en Dt a^ys^ùi |^j, conduire la nouvelle
mariée à la maison de son mari, 817 n., et en Mésopotamie,
819; Meissner, NAGI, p. 108,5: Jl^^î c>y^ L^^ ^ L^y^
iëziffûnhâ min bê(i)thâ libê(i)t erreggâl, on la
conduit de sa maison à elle à celle de son futur mari. RD
II, 24 oj, mit Musik begleiten; sur le thème 03, métathèse
de j, voyez 1248; 1255; ci-dessus, p. 1251, cf. aussi ^j.
Aij zeffe, cortège nupticd^ haurânien et ^omânais, 32,10;
817; 850; RO, pp. 41,5 d'en bas; 277,2 et aussi en Hdr
chez les Hadar. Cette signification ne se trouve pas en Dt;
«3 (oix>-Ji i3j) ou o^ y est le jeu et la danse qu'on y fait
dans les mariages, 817 n.; 850.
Sur riNsr (oÉ;, pi. de w;), originairement le cortège nuptial,
ensuite die hei dieser Gélegenheit gesungetien Lieder, chez les
Juifs du Yémen, voyez Poznanski, OLZ 1911, col. 158.
[v_î^, j^onte, diga, Rossi, Voc, p. 304; le même, AS, p. 228].
^;
c>.ïi<, poissé, 613 n.
1843
^sb- i, verser tout à fmt^ soulever la poussière, blaguer
i^'fi] >^j ou J.^UiL g^j), 905 n.; 906; 1010.
^jijl, se ramasser, sich Juïufen, Dt.
„lî;, blagueur, qui cause beaucoup, 905 n.
* .
Voyez ci-dessus, p. 1015 sub *i>; cf. sur le mand. zapp û r,
zaferâ Brockelmann, VGSS I, 78.
zefir, puant, stinkend, Meissner, NAGI, p. 125; cf. Dozy.
^f\j class. s'abattre ou déployer ses ailes (oiseau), Socin,
Diw. Gl. mit den Flilgeln schlagen; RO, p. 255, dzefzef,
langsam gehen, sich scldeppen. Sur ^ji), synonyme de oij,
voir 601.
o^jij, kiihn, Stumme, TTBL, p. 142.
*
^j, d'abord être agité et ensuite danser, 817 n. ; 850; v^oyez
surtout Hdr, p. 597 s. En ^'omânais zefen, Schwerttànze auf-
filhren, RO, p. 418; d'après Jahn, MS, p. 238 zefôn, tanzen.
Éthiop. HLh, amhar. Ht<?. d'après Mondon-Vidailhet, Manuel,
p. 145 [mais H<L} zaffana selon Isenberg, Dict. I, 159; II, 57,
d'Abbadie, Dict., p. 731, Guidi, Vocab., p. 633 et Armbruster,
Initia Amharica II, 72].
Sur l'origine du verbe ^j, développement de ^ij ou
métathèse de ji, voir 850 et 1255. D'après l'hypothèse
ci-dessus, p. 1251,9 d'en bas, ^j pourrait aussi être une
métathèse de v^ ; == ^«i;,, avec permutation des sonores.
^j faire danser (l'enfant), 1254; 1259, cf. Hdr 1.1. [Goldziher,
WZKM II, 165].
1844
^•>i^, danse^ Hdr. 1.1.; HB, p. 91; RO, p. 418 Schwej'ttanz,
^llj, danseur, Hdr. 1.1.; RO, p. 418 ein Mann^ der sicJi auf
den Schîverttanz versteht] R P II, 24.
^;, abri sur le toit, en ""omânais, I. Sîdah V, 135,22 : ._^:>>o *
3\i oidre, 1355; selon Landersdorfer, S S, p. 91 de l'akkad.
ziqqu [cf. cependant Zimmern, AFW, p. 34. Sur la
• vocalisation, voyez Dozy].
03, gemeiner Kerl^ RO, p. 325.
iuïyj- zqûqyje, Schlechtigkeit, RO, p. 54.
* ..
jj, a, prendre, saisir, tenir,- tenir ferme à, 19,16; 47,4;
93,16; 423; 547; 691; 716; 818,2'); 1011; 1308; 1340;
1447; 1460; 1617 ; 1630; Hdr, p. 598; Stace, p. 151 [Mittwoch,
ADJ, p. 64,41].
J^ jj , appeler en cria^it, Rôssler, M S 0 S I, 59, 6 ; III, 25, 5
d'en bas.
yjjj!, prendre de la consistance, ci-dessus, p. 1396, 10.
Cf. j*ij, nach etivas greifen, Yahuda, ZA XXVI, 354
o >
^_cAj ^ '^jL^\j.a4^\ c>^j, ich naJim das Buch in die Hand
^yiyo ^J^lî, N.N. ist ergriffen icorden [Goitein, JG, p. 171
Jem. nos 41 ; 508; 1297; 1361; Rossi, App., p. 242].
fj, pi. j^jljj et .^\, petit garçon, voyez ci-dessus, p. 663 et
') 819,4 lire: Et avec elle monte un homme auquel elle se tient, voir
ci-dessus, p. 127 snb Lj].
1845
Hdr, p. 598; cf. Snouck Hurgronje, Feestbundel aan M. J.
de Goeje, p. 25 n. 1.
Sjïj, manche de la charrue^ Dt; voyez ci-dessous sub ^'yi.
»^j ou »jj, Jahn, M S, p. 278: ^Ziikre, pi. zukdr, Zehenring,
vonden Weibern an den grossen Zehen beider Fusse getragen"
[Hdr], lisez zuqrah ou zuqurah de ^Jsj, MJM, p. 30.
y>i«, manche de casserole = ij^^j^ , 607.
[^jj/fl muzgurî, pi. m a z agir, becco^ Rossi, AS, p. 195].
orï), n'avoir pas de demeure fixe^ mais mettre ce qu'on
prend dans une razzia chez un autre et aller d'un endroit
à un autre [voyez GLB^'A, p. 26. Il faut cependant ajouter
qu'il y a, en turc, un o^y^j zugûrt ou zùyûrt, pauvre
avec les dérivés liUj'^^jj, pauvreté^ et (iUJij^^ljj, devenir
pauvre; Malinjoud, Textes en dialecte de Damas (JA CCIV),
p. 261 fl nâs zgœrt bihlequ hëk, de pauvres diables se
rasent de cette manière, avec cette remarque: ,,Zgœrt, mot
turc {zugûrt)". Cf. ziqirt, gens d'armes, PhiJby, EQ, p. 214,
selon lui de l'ital. sicurtà, voyez aussi AmR, p. 136].
&
«jj, cdlonger (un coup) [GLB^A, p. 26]. On dit: -^jLy^
yjtjJ] JS Jas «ij S^ Q^ ^^^>'3i Css>^^ A^ ^^^SjuJ>, hier nous
étions en soirée chez qn; un de ces hommes lança un pet
gros comme un chameau, Béd. LA X, 5: .Ai libAil JLib
aJ3,Ai3 AXii' '•diix*. Lae; 0;j s^-*^ ,o-, -bi.xaj' HJ^ V^*»i ^
j
i\^ ix£\ 0;j ;'-*-^ ^\ JO).Kaj\ svAav ^r'-^ ^]^ r^
«Jio
^^'V
oisj, voyez LA XI, 37 en bas ^csisj == j/JuCv^l^ jJil2X:>\ et
1846
s.]^\ ^ v^bLw•^'3 ^-J2;ci>-^î; cf. ^À£j.
wftï'jj', -:5^i^ 'ïJ 'Jiïîjj, «OMS îioz(s lancions des pierres, 1307.
Jjj , je^e?', Hçlr, p. 598 ; Ég. Spiro JJsj , to throiv aside ; Carbou,
p. 203 z e g e 1, jeter par terre; Rabah, p. 48; 56. Cf. le class. Jc^j.
jij, itératif, Arabica V, 294.
j^j, voyez ys).
[*Jy> màzgâm, pi. mazâgim, manico, Rossi, AS, p. 218].
^;
lij, voyez ci-dessus sub oi^j.
s^Lij, (/z^ez^e cZzt cog, ci-dessus, p. 1242 en bas.
V;
;
^Sj, donner un rhume = ^*,j, Hclr,p. 599. Cf. ibid., p.406 n.2.
&-».^> 2manteur, ci-dessus, p. 1418 n. Le verbe correspondant
avec le sens de puer n'est pas usité. — 'x^j^ = îU^j, 673.
iUi} zûkme, Schnupfen, RO §188 et p. 410 n° 144 = pbTj
zkàm, Stumme, G TA § 54.
j^ij, puant, 64,19; ci-dessus, p. 1418 n.
^.jUSj, verschnupft, RO § 73 et § 101, 5 d'en bas.
o^>
^j, a, clsiss., apprendre, considérer, croire, juger; I. es-Sikkît,
p. o47 : ^^ ^^ _^^ ^j J^^ (^^ x;:^t^ • ^c^' e^Àij^
pàj!. En Dt ^^Sj, a, u, pirendre garde, faire attention, 697.
1847
^tj, pi. Jij à cause de la rime, 698.
^;, avec J.C pers. rappeler qch à qn, recommander qcli à
qn, 24,17; 26,19; 697.
(jOjj", informing, mentioning, Stace, p. 87.
a^j' = a^J' 698.
'i^ recommandation, avertissement^ ibid.
(j\ij, reliahle, Stace, p. 140.
/)
l^j , u, > ^J'x , a, prospérer, grandir, se dévelopjyer, voyez
sub ^_^So, cf. aussi Socin, Diw. GL, p. 273.
^^?j, versteuern, RO, p. 339 n. 2. ^c^^^^ Steuereinnehmer, ibid. ;
BB, p. 430.
sl^j zikâh, aumône, 167,19; 170,6; zekâ, pi. zekwât,
tribut, Steuer, RO, p. 339; RD II, 24; BB, p. 84 [sur «'^j
voyez Horovitz, Zakât (Der Islam VIII, 137); la terminaison
-ât par analogie avec tLs> (de ]ià^.), Brockelmann, ZS V, 14].
\^i^, taxe, Arabica V, 294.
jj, i, \, a, class., glisser, trébucher; errer, cmymiettre une
faute ; passer, s'écoider (vi«e) ; marcher vite.
3), juxtaposé à y=>y, Lebîd, éd. Brockelmann n° XXXIX, 68:
Stûnde ein Eléphant oder sein Treiber
An einem Platze loie deiïi meinigen, so ivUrde er abgleiten
uyid sicli zuriickziehen rniissen.
Dans les parlers modernes passer, Hdr, p. 599 [MMC,
p. 8, 3 ; oltrepassare, Rossi, A S, p. 223] ; chez les Bédouins
Landberg, Glossaire Datînois 116*
1848
dans le district de Hadîr (voir 1516 n. 3), J-, est s'approcher,
p. ex. zill tâkol ma^âna, approche-toi piour manger avec
nous; RD 11,24 anfalleii. C'est le contraire d'el-Hogarîeh^
où jj est s'en aller. Dans Jahn, M S, p, 278, ce verbe est
rendu par den Weg verfeJilen (Hdr); ce n'est pas correct,
le sens en est sich iri'en^ verfehlen, MJM, p, 30, comme
dans le Nord [Barthélémy, p. 318 zall, yzall, commettre
une faute légère; zalle, action de glisser, de trébucher, un
faux-pas; erreur de conduite, faux-pas. Cf. GLB^A, p. 26].
I/-J3, 1612; 1761; 1770; Nôldeke, ZDMG LIV, 157; cf.
aussi J^j. Sur ^ji^j, lisse, voyez Jacob, Schanf. II, 14;
\Ji.]\, glissant; ^J^\, gras; jyJi^v, qui glisse, ibid.
*];, faute [G LE ''A, p. 26; peccato, Rossi, AS, p. 226].
jJ^ zelel, Verstauchung, RO, pp. 246; 409.
J3 signifie aussi verser = .^x*« selon la glose originale, 60, 8 ;
1095. Socin, Diw. GL, p. 273 ûbergiessen; Dozy d'après M.
e\-M. : „£UJ! M verser doucement de Veau, afin qu'elle soit
pure et que les saletés restent dans le vase" [Barthélémy s. v. :
„1° verser goutte à goutte d'un vase d'un trop plein;
2° décanter (un liquide)"].
^;
waJj, difficile, d'accès difficile (chemin, montagne), Dt; >_^.j j.^=>,
charge lourde. Appliqué à un homme, woj est Jiabile,
courageux, Arabica V, 294.
d>
^j, avaler sans mâcher, Dt, 1614 n.
1849
Jjij, 1705 [en Syrie intr., Barthélémy s. v. : „être secoué,
ébranlé par un tremblement de terre (sol)"l.
J^jj" (Jjjjj% i>eben, zittern, R,0, pp. 10; 255; wegen Nahrungs-
sorgen auswandern milssen^ Socin, Diw. Gl., p. 273.
ialj, avaler sans mâcher^ Syr. et Dt, 796 n. ; contamination
de 3j et Xj, 794; 1612; = o^j, -b^j, -b}-, 1221 n.; 1614 n.;
1770. [Cf. aussi «jj avec la même signification, Belot s. v.].
JaJj, mi\ Jl>l? ^''L.3 1j^ *j.*i! iJuJ! J^ ,X« Ja-j L) ô zalt,
sa/we ^e malt! Aujourd'hui ici et demai^i là., 796; Dozy.
iaiijlj, généralement rendu par nu^ Dozy, mais ce n'est pas
tout à fait n?(, parce qu'on est J^iJL., ayant la chemise,
Prov. et Dict., p. 380; i^i^L. ,<JlL:>, hloss mit dem Lehen davon
kommen, leer ausgelwn., Yahuda, OS, p. 411. — On trouve
aussi la forme zunt, pi. znât, Stumme, G TA, p. 167;
TMG 1, 17,25.
iaij.^!, nu ; mendiant., voir Yahuda 1. 1.
&^)
..LL*];, voyez ci-dessus, p. 1489.
P^juj et iC«j.x.j, pi. ^^ji gosier., 1615 n.; LAm, p. 106;
Dozy [Barthélémy; Feghah, Synt., p. 206] ; Feghali, K'A,
p. 35 et p. 257; formé de «Jj, comme j.ytJb est formé de tJ^-
[Sur j.^Jj, iL-«>^j < zal'ûm, trompe d'éléphant^ voyez
Barthélémy s. v. ; Feghali, K'A, p. 22. Ce mot i^xjJj se trouve
aussi en 'Oman (z e 1 1 y m e), R 0 § 55, en Egypte et en Algérie,
Spiro et Beaussier s. v.].
iûÀJ^
1850
_Luu';, faire retentir des trilles de joie ^ 1225; LAm, p. 114
■ en bas [Feghali, Synt., p. 289, 24 ^^j].
Jaijy-, LAm, pp. 78 et 79 n. 7.
-bjjiJ: zalrût, pi. zalârît, trille de joie, Freudsnschrei der
Weiber bei Hoclizeiten, Hartmann, Sprachfûhrer s. v. ; ii-^j,
LAm, p. 153; Meissner, MSOSVII, 272;Littmann, NAVP,
p. 87; Dalman, PD, p. XIX; l^^y, LAm, p. 114 en bas;
Doughty, Travels II, 621 [Dozy. Aussi _LJL£j , Dozy ; Brockel-
mann, VGSS I, 270]. — KL_ytiî:, pi. i2^^L^, LAm, p. 84.
Cf. iaii, class., variation de Jaij = oy^; I- el-Qût., p. 95, 13 :
liULXï' LLflj'j *i«j ^ Lv: i^=>'uA3 Î^LiiiL LLotJ^ Llaii^ Llasti ^^kfij! -Lij;
Ahlwardt, Samml. III n° 31, v. 17 = LA IX, 268 en haut:
selon Ahlwardt, Rûba ùbs., p. 119:
Ich haV ihn vor den schnatternden Gatâts
Betreteii und den schwarzgestreiften Qatâs;
Fiqh el-lurah, p. 204: ^jJuS ^ iu^x^ o^^t -LiLt; LÀ IX,
267: jv;ii ^ iU>JLS^i!3 K-^JL;:^^! i;*^llit o|>^^! iiîLt^ JaiLt ;
■dans Gez., p. 172, 21 = Yâqût IV, 360 se trouve l'hémistiche
suivant :
[Il accabla le Lorât et son torrent gazouilla]
M'AR, p. 71 f»-5:vxJî jaîl, le babil des non-arabes \ Bolj.
II, 10 (Axj Q U^): (^^r^i J^Jt olàXili ^L^^^i ^ b>li Jail,
<:/e.s femmes des Ansâr bavardaient et je me tournai vers
elles pour les faire taire; ibid.IV, 47: c:^)l£ \;cJL«^ ^^i ^.,î U-
•) L A "^>^.
1851
quand Héraclius eut fini de parler, les voix des notables
byzantins qui étaient autour de lui s'élevèrent et leur vacarme
augmenta, 7nais je ne sais ce qu'ils disaient, et plus loin, p. 54,
la même situation est peinte par ^^j<^wo.it ?iJoLc yc5", le vacarme
était fort; I Sa^cl I, i, 149,25: |>i2ii^, ils firent du vacarme.
Nôldeke, NBSSW, p. 161 n. 1 combine J^ avec ioL'.
Quoique Jaii seul figure dans les dictionnaires de la lurah,
Jaij semble être primaire à cause des dérivés multiples de la
V~%^, mais K^v a aussi donné UiJ, >_^, ikl, Jaii, ^kl,
*jtj, U>3 et pyo, sur lesquels voyez les dictionnaires.
<Ji}\
wà-K zelef, gierig trinken, RO §239.
oyjx, g?a a ^rès -soz/, Dt.
^)
oi-j, u, en Syrie glisser '), moins usité que Ji^j, Meissner,.
NAGI, p. 125 zeleg2); Stumme, GTA, p. 8 zluq [cf.
aussi Marçais, TAT, p. 322]. En Dt enfermer, mettre, avec
>^ jeter, 655 et n.; 975 [Barthélémy s. v.].
oi^ji' = o,jJS se glisser; aussi sich verleiten lassen, einen
FeJiler begehen, Socin, Diw. Gl., p. 273. Ici ^Ij, de K~Jj,
est sans doute primaire, 1769; 1770.
oiJu^ zëlaq, Lilrm, RO, p. 5 et §34.
r^')
J^^j, gosier, 1615 n. ; LAm, p. 100 n. 6, selon Fraenkel, MB^
p. 23 de j^j par analogie à ^Jà.=>i tandis que Torczyner,
') Huher, Journal, p. l.'^8 n.: ,,IjOi"sqiie le cheval glisse des mains ou
des pieds dans un terrain humide, on dit : 'El faras zelqet {o^^j (j*t*^0 i
et s'il glisse sur le roc, on dit: 'El faras çaffahat (^ii^-S^vào [j^Ji^\y\
2) Par métathèse Oj-, Weissbach, ZDMG LVIII,933.
1852
ES S, p. 197 y voit la mimation, probablement à tort, et
Rûzicka, KD, p. 214 explique j.yLj par dissimilation de
*i;, mais cette forme pourrait aussi être un accouplement
de oi^j et Jil.
Jj, couper ^= ^.-^^ 1769; stufzen = ^J^, Nôldeke, Funf Mo'all.
II, 81; selon Rûzicka, KD, p. 102 de ^jj par dissimilation.
iûlj, homme^ individu] homme viril] piéton^ en Syrie, en
Mésopotamie et dans le désert de Syrie et l'Arabie centrale,
emprunté à la langue des Nomades, Prov. et Dict., p. 252;
Doughty, Travels II, 689 ') [Barthélémy, p. 318], voyez aussi
Festgabe, p. 74 et surtout p. 31 s., oii nous lisons: ^Man
kann es auch von einem Weibe brauchen; ûberhaupt eine
Persan. Meistenteils meint man damit einen Mann, denn
von einer Frau spriclit man ja nicht". Nous en rencontrons
plusieurs formes, appartenant à différents dialectes: z al ami,
Festgabe, p. 31; zeleme, zëlème, Wetzstein, ZDMG
XXII, 124 et LB'A, p. 6,3; zlème, LB^A, pp. 5,14,16;
7,26; 8,27; 9,5; èzleme, Dt, 29,24; ezlemi, Dt,
35,13; zlîme, Hess, WZKM XVI, 62 [zalmê, Fegliali,
Synt., pp. 128,13; 140,11 d'en bas; 170,10; 270,10 d'en
bas ; 316, 6 d'en bas ; 340, 12 ; 404, 8 ; 434, 9 ; 478, 7 ; z 1 ô m e ,
zolôme, zulôma; duel zlomtèn, zôlômtên, Canti-
neau. Et. I, 14; 46; 61; 63; ^^c*-J1 S^, p. 132; voj'CZ aussi
GLB'A, p. 26]. Le pi. est j^Jj, j*-j, j.^j, j.^jî, chez les
Bédouins uzlùmmi, Festgabe, p. 32 ^j [zlâm, Barthélémy
') Cf. Hess, WZKM XVI, 02.
2) Avec cette remarque: ,.*Jj ist Fnssgdngey, im Gegensatz zu Reiter,
und iU>; _.'. i.st in S3M'ien er ist zu Fuss geganr/en" [naliarliom
zelerna, he approached them on foot, M M C, p. 044]. Cf. LAm,)). 141.
1853
l.l.; cf. MMC, p. 472]. La forme ^j se trouve 31,17; 472
[GLB'A 1.1.]; zilim, 1660,4; Meissner, NAGI, p. 125, où
zilim est donné comme singulier, et M SOS V, ii, 124 n. 8.
Ce mot se rencontre aussi dans le dialecte de IVIa^lûla,
Nôldeke, ZA XXXI, 211; Bergstrâsser, Neuaram. JVIârchen
1,90,17,18 zalmta.
iU-J; zlême, diminutif, Prov. et Dict., p. 244,5.
Dans la langue littéraire, *Jj est appareyice^ silhouette
d'homme, I. Sîdah XIII, 282, 13 [Lane s.v.]. Cf. d^ï; ^ =
^^Jé (aussi coll.), Wetzstein, ZDMG XXII, 137; MAP,
p. 132. Voyez aussi J^j.
iuJj ou iUJj est aussi caroticule (des brebis ou des chèvres),
1761. — j«.Jj! et ^jî, qui a des caroncides, ibid. En Dt Jè\\
a aussi le sens de maigre, frêle, cf. LA 1.1. : !jî J^J^' JLJM
' £ . - -- r
iiV lÂ^ >w«j:> .Jbcii >sSljwÎ '«stkA-È f^j_5 iiOiAii^ J«_>L^.
j.*:ij, effets, ménage, attirail du tireur, 496; 1689; 1694,
r)
-j, u, lier, serrer, brider (une monture), M^AR, p. 16, vs 10
jjol^. ^^^Ay Cf. Socin, Diw. GL, p. 273 ^\ straff, stramm
(von der Brust).
*j ^ .-x)j, j»;-^;, comme j.j ^ .-<j>, j»A/«o ; *3 ^ ^xij, ^Âxi3 ;
ÂP>^AP, J.AP. ^j =jxi par méthathèse, 556 n. 1; 791; 1614.
Accouplement du phonème ^ et de V^^j > t»j>, 1254 et ci-
dessus, p. 414. Sur la racine j.; = |.J>, voyez d'ailleurs ci-dessus,
p. 956 et p. 1033. Elle est aussi onomatopéïque, cf. 'i^\j «^.ib
bâgra zâmma, elne brummende Kiûi, Stumme, GTA§63
1854
rem. 1, et ci-dessous sub ^•,, et elle a encore le sens
de sentir mauvais^ voyez ci-dessous ^\-^ cf. *J!j, sentir
mauvais, Cuche [Lane].
iC/oj , p?*es5'iow = »Jj (Hdr), 1029').
^Uj, bride, aussi fig. ; Nasenring^), Socin, Diw. Gl., p. 273.
xJ^jJ! |.Loj, chef de la tribu = ^y^ ^<^'' i*.j c5'3, gzt/ se?Te
/a tribu ensemble, 556 et n. 1. Sur d'autres sens, voyez
Dozy et Marçais, T A T, p. 322.
*>y«j chef, p. ex. d'une bande de chanteurs, Stumme, G TA,
p. 167. — u'*y^ f'^J'' voysz 750.
,i^j et ^y^ 1 remplir (une outre); ^^j, e^re e?i colère^),
792; 1614. Diw. Hod., éd. Kosegarten, p. 48, v. 23:
[^près ew avo?"r reynpli mon outre,
Je me suis dirigé vers différents chemins ou un passage
- derrière une rnontagne].
') Sur plusieurs signitications de ce mot qui jn'oviennent de *; =
Â.;;;, voyez Almkvist, Kl. Beitr. I, 289.
2) Cf. Hess, WZKM XVI, (52: „E-zmâm ist bei den Gahtûn ein
sil berner Zierrat, den die Frauen am Ilaare vorne bei m Gesicht be-
festigen, diminutiv e-zméjim. Der Nasenring heis^t bei ihnen el-fàrde".
[Sur <*tV';, "a brass or silvei- ring, about one or two centimeters in
diameter, worn in tlie left nostril", voir MMC, pp. 150; 204; .564j.
3) Selon LLA, p. 05 n. 4 ^^\ et O^^v ofl'riraient des e.xemples de
la variation phonétique, comme —vs et v_A'9, ^-^ et OJ-^, et dans le
Ms. Landb. n° 23, p. 110 nous lisons: ,,CI. -.^^j et 02-*v être en colère"
[mais ici il s'agit de dV/oj, non pas de oi^j,, voir Heiot: ti^j, reiiijili)'
(une outre); ^J^^ ^•^J) iyriler, carciler qn contre; lilLo;', vire dans une
ijrande colère-. *i^j, colère. Sur ■wA'«j, voyez ci-dessous s. v.]
1855
Le commentaire porte: ^yf^. |»j>5 k^?^j«i *-^;* rj^ J^^?
Xxf bî: LA III, 114: l_4.-?X5 oî Ljsoaî; -ssLilw, \jLji ^;
-^L<iL ^vo: = „'^;, Dt.
j.yîit Ll^Jlc c>~^jj', ^e-s gens se ruèretit sur nous, Dt.
^v*:, fém. Kjs^/oj, insipide (manger, café, langage, etc.), Dt.
s'ufo«:>s'LL:, 673'); Brockelmann, VGSS I, 156; 365.
7^;
_£^;, tempêter, faire du bruit, 1614; Rûziëka, KD, p. 204.
.iU'^;, eïre /ier, orgueilleux, 1614; ^àjb .:,\/0j = xàju ;,\^, ci-
dessus, pp. 601 et 622.
^3 [i, u, class. jouer de la flûte], Musik machen^), RO,
p. 418, 17 d'en bas.
^^j, pL^ysj, chalumeau, flageolet, Dozy ; zemor, pi, zmûr,
Pfeife, Flôtenspiel, RO, §§117 et 311 en bas.
^Uj, pi. ^Uj zemâmyr, musicien,- RO §210 [Rossi, AS,
p. 209 sub flauto].
».L«j<b.Lflj, ^wte à deux tuyaux, Dozy; MAP, p. 232^).
[') La vocalisation ^l:^\, s-S^j n'est pas coi'recte, voyez LA XII,
321 et Lane sub «i^-^J.]
2) Sur le développement de la racine sémitique z-m • et les mots
correspondants dans les langues indo-européennes, voir Môller, SI §225.
•*) Aussi »<^"^J, voyez Feghali, K^A, p. 77 ii. 2: „Zammtclé 'bec étroit
d'un vase', doublet de zammilra (moins usité que zotumâira) 'espèce
de fifre composé d'un roseau long comme le petit doigt mais moins
gros' "et ensuite: „Au sens obscène, ce mot s'est croisé avec z-b-b qui
lui a pris son r et lui a passé son b. On dit zambùra et zabr 'pénis'".
1856
^iA, "einer, der das Mizmâr, ein kleines Instrumentchen,
das âhnliche Tône erzeugt, wie ungefâhr der Dudelsack, zu
blasen und dabei allerhand halsbrecherische Tànze und
Kôrperwindungen auszufùhren versteht", Glaser, PM 1884,
p. 179 [mizâmmir, Rossi, AS, p. 209 sub flauto].
jjyi, pi. ^"j^, flûte, HB, p. 91; Doughty, Travels 11,632;
RO, p. 356') [Rossi 1.1.].
Un autre thème -*j a le sens de couper [GLB'A, p. 27].
Axjxj, bruit sourd, class. et syr., 882; 1614, voyez ci-dessus,
p. 1298,4 d'en bas 2) et LA XY, 165,8 d'en bas; cf. aussi
Socin, Diw. Gl., p. 273 et yy, ci-dessus, p. 145. Jklais ^jAy
signifie aussi humer, goûter du bout des lèvres, suédois làppja
pà, p. ex. j^^^> vjjjt.-! ij^^ ^i^^j^j; [selon Barthélémy,
p. 318 dénom. du nom du puits de Zemzem].
iû.A\
-a^j, u, se glisser, s'échapjjer, Syr., 700; 790; 794; 1257;
1612; Prov. et Dict., p. 380 [Feghali, PD nos 1051; 1136];
développement de -bj. Le synonyme -b^^, ci-dessus, p. 647,4
d'en bas, en est provenu par méthathèse.
Ce verbe a aussi le sens de se réjouir, RO, p. 425 n"
XXII. — zemtâ, Freudc, ibid. — Jaxi'j zâmot, frohlich,
0.1. §247.
-iaxj, in prahlerisclier Weise von sicli reden, auch „von je-
mandem, der starke Drohungen gegen einen anderen aus-
.stôsst, z. B. JaxiiXi ij.\ "as qcitzdmmet, was prahlst du da
mit deinen Drohungen?" Yahuda, OS, p. 410.
') Sur le tigiina zamiira et l'aiiiharique zenimâri, cri de guerre,
voyez 1053.
P) Ibid. il faut lire iO«jxJ!.]
1857
o ^
ia/iN , to bet, parier^ Jayakar, B B R A S, p. 260. — i-axij) ,
bet, pari, ibid.
%A\ OU ^j', être résolu cl, avec ace. ou J^i; sur ^^ijî = j^i,
voir TA V, 371: ^^ ^ L^ ^.^y^j ^,1 L$>Jo! ^L^:>^ *] !ÀP
^>'î ^L*:>! ^^ Jlr ^»_^ ^^ -^A-. ^_c!^! ^,^- J f^\y,
cf. M'AR, p. 16, le commentaire sur vs. 10.
;^\, pi. clcj!, ^e pied de devant jusqu'à l'omoplate, 'ds^^sA-,
chez l'homme, r^j est l'avant-bras, 1241 n.; ci-dessus, p. 1653.
oi'«3, -56 glisser, s'évader [^ J.^j!, c>Jli!, 3, v/'îSI^jP- 132].
Dans C D, p. 31 nous lisons : «icCa-^./)" IjA>L£ (^ioU^l;! j*.^! ^,î jUx!
0 iLljLLl4J[5 "oi^^î oL._->to" (M>^'3 "oLl^j^" (2 wÀJLLailj
"Lx^^Si uoUj^" (5i:_xî^i_5 "lt^" ^-^^'^ 'V'^^j' u^-^"
[Comme il y a ici quelques mots qui ne se trouvent pas
dans les dictionnaires arabes, je me suis adressé à Monsieur
'Izz ed-dîn et-Tanûhî, secrétaire de l'Académie Arabe à
Damas, qui a bien voulu m'envoyer les renseignements
suivants (Homs, le 7 mai 1939): ^Ls «iiLLl^^^" ^«^ ^'
') Prov. et Dict., p. 123 [Alnikvist, Kl. Beitr. I, 403].
2) l'iov. et Dict., p. 125 [Almkvi.st, o. 1., p. 399].
3) Prov. et Dict., p. 120 [Almkvist, o. 1., p. 400].
'*) Prov. et Dict., p. 126 [Berggren, Guide français-arahe, p. 268
n" 108 et Dozy 1,345 iOlLp-; MAP, p. 153, d.l. Hajtelijje],
5) Alinkvist, o. 1., p. 401.
6) Piov. et Dict., p. 118 [Almkvist, o. 1., p. 370 et n. 3].
1858
C^-^- çf-^ ^J^^^ ;^ O^' ->''^
'',^^j' Li^" cr^' ^^^^ '^^ "vermicelle": 'i^.^>^ v^i *^^.3
. s 5 _ - _ û ) «.I
.iJ'^j iJif^Ji Kvy^ Jv^^ *>*:^^^ '^^^ A*^ C-Vr^' iT» *-^*-»^ '^^
> 0 J _ . . . c ) „ s-
sj«*-:^U:aJ '3j a-yw^X-'^ ._fw./_5 j«.j<^JL'_5 ^^*Jou! «_^ :,^j>^ j«— i 'xJi^.
1) oi-;^jJ ne se trouve cependant pas dans M. el-.M. Sur OMjJ»
voyez Dozy.
2) Cf. Aliiikvist, Kl. Beitr. I, 395.
3) TA Vlll, 109,8 d'en bas pLxIi!! ^y, p^i -xX^^.
■ 1859
^^P'Jy^ ^^ "^5^" LT^*^ ^'j i-^j^ ^J l5^' c?'''^ ^^J o^
{i(^"l^j.> ,^^.^^) (jrJu: Ui3y. çf-^i' ^UJ) -^j L^JLi 'iCyîLxJ! &àJuLi
^ ^ L : 2uill J^flj ^^"^1 qI-J^ ' (- c>^^-' ^■''-R* >:>-<J^ '^^•^^ i^)^^
^j,.iAjLo! Uliiàlj^ (iL^'t-^Ji (jc:jjLxiï) :Lo2jt U-m-avo' oi-^>-> , <J ii/oljtiîj
: L^>L« I^Jixxiî <^^ J-Jiâ-'^ 'iL^OkiicLï o^t^ ' «j^t-Li ^Liijî ^JJSju":^
1) Sur c>-^J' o'^-^, voir Dozy II, 787.
2) Bahâ' ed-dîn Zolieyr, éd. du Caire (1934), p. 31 :
i,:>Jixi .•yxXJ 8L.5=^u!.jt ^1 jJaAiJ ^_X_wJ 1 — i-':**^' q-» |^.:>5J
CJ
avec la remarque suivante: ->-*;^ '-ry>J ^-t-''--?"33 cy^y^**^ TT^"^'
L.g^3; ^_c! (i»j'i_*JI (__cAj L5>Axav l-^j'_5) ^-w^.. l,es mots cités se
trouvent Qor. XII, 25, et les vers signifient:
Celle que f appelle sitti m'est aussi chère que ma vie,
Mais les grammairiens me lancent des regards irrités;
Ils croient que j'ai commis une faute.
Comment? Je suis certainement un enfant de mon temps,
Et c'est une jeune femme qui domine mes sitt gihàt
(toute ma personne);
Il n'y a donc pas de faute, quand je dis sittî.
1860
•r^^'-î i;'^':' lt^ L5^y^' or-^ r^' -u^^^^^- o'^^' "^ 0-3
*JjJiL2J "*J^J> _tJ^L" i-p-«_5 iA-fc>-^^' Jr^^A* ^i^ f*-w'!iî 'Â^ 'lP^4,>w^
') Dozy s. V. iU3j.fiAaï, découpure^ taillade, chose découpée d'après
Boctlior.
2) C'est-à-dire sabt el-S'izar, le samedi de Lazare, veille des
Rameaux, Harfouch, Le drogman arabe, Beyrouth, 1901, p. 72. — »-!-;>
se trouve dans la lurah, LA V, 257,13: (*-AviA-î ^^ l.«^^wÎ a_)_::S^w!
qaL «;-^^. i^A-l oLoAJ' j^ J^3 oi^A-'3, cf. Lane, Dozy, Reaus-
sier, Barthélémy, Berggren, p. 26.5 n° 81, etc. (^)uant à .Je »y.j>5
Almkvist, Kl. Beitr. I, 407 l'explique par ,,eine Art Brei von Keis
und Stiirke, so lange in Wasser gekocht, bis er ganz fest wird". Il
ajoute cependant qu'il ne sait i)as ce que signifie <;«.
3) Almkvist, o.l., p. 374.
1861
^^jyU! ^,^I>vo^ j r-afljî 5-Jiî carreau, dalle ^i:,u.«-^î ^^^ i:»^LJ!
fouet du 'ys'Lil i;_^" f»^.Jli^j J^'^L. byi^ ^.-vJ^ '3i (' chou
j.,J.wj3 |_l:y^i' p_5^ ^_^àUt3 J^o"^! icl^'j icxi.4 Kliai^ ' gouvemeur
xJ^ ^^v^^^i (}-^ clous des genoux : w^ijî _>>aiL./.^ gruau J^^-oî
.balles des Maures :(iij^LiXî u^Lo^)
0»-^v33 (X^'3 J>.5 ) -Va^Li iOjjuî (^=4^ ^Ji-Xs^O 1^ j^i î i}^_5
iJyii iLx-JxLl) ^,U::^0 ^^j^ "pU jOuJ» ^'-/.i ^,Lo ^^ p^LJal
^î J^^^ ,mL-uL*J! tLfiil *Jiy*o fsO^ L>2-*J J*-^j'3i iJLÀi^'b^l '»-^}-^
ilX«j, ^_^>^j, voyez sub ^^y
^Uj, dans la lurah marcher d'une certaine façon, LA XIII,
328: xa-l> 1*5'. ioJlii vA>' ^ Lv^«^ ^ -^'^ '^-^ '^'^ i3^j» (}*■<_)
') Alrnkvist, o.l., p. 309.
2) p. 45.
3) Yâqût II, 356.
1862
cf. Lebîd, éd. Brockelmann n'
XXXIX, 52 = L A IIL 1 29 ; XIll, 329 et T A II, 63 ; VII, 359 :
iJï^i Schreihals, ein ilhermilthiger, de7' sich ûherfressen hat,
Ein sdimalbauchiger, der, wenn er làiiff, vor Ausgelassen-
lieit humpelt.
Aussi porter; dans le dialecte des ""Anazî \^\^ u, i, est
fournir au cavalier, Juc>, partant en razzia, une monture
qui porte les provisions et les munitions, 533; 1500 en bas
[GLB^A, p. 27]. Dans le Sud, le verbe ^\ n'a pas le sens
de 2^orter, 1653; ici c'est pousser des cris et des trilles ou
prolonger la voix^ comme on le fait à la fin des maràgîz,
et J^j ne se dit que des hommes, 370; 1652. Probablement
ce thème tire son origine d'une onomatopée, amplifiée par
un Z '), 1652; sur l'hémistiche ^y aJ ^j> j.yiJ^>s", voyez.
ci-dessus, p. 692.
') Ou un / < >■ d'après Môller, SI, p. 250: ,,Arab. 'a-zmalu" 'a sound,
any mixed or confused sound', "a-zmalulu" 'twangiiig sound (of a bow)'
(dièse Worter eher von z-in-r- mit ryl nach Labial m als zum Verb
z-m-l-, das die entsprechende Bedeutung nicht hat)." Un autre phonème
z-m-, correspondant à l'indo-européen s-m- 'un', gr. fTç < *se»i-.s, gr.
ccix.ce, lat. semel 'une fois', etc., se trouveiait d'après l'opinion de Môller
1.1. en ai', zanima, précéder (proprement 'être oV/o;«eAfi/3oç 'suivre la
même route'); zamala, suiv7'e: zaniilu", one who rides be/iind an-
other. [D'après Ruzicka, le sens fondamental de ^\ serait abwayen,
KD, p. 93: „Nun haben wir im Aiabischen den Stamm ^j, dessen
Grundbedeutung abwàgen ist; cf. die dritte Forin : d((s Gleic/xjewicht
zu erhalten suchen, gleich schiver sein voie cine andere Sache, sie auf-
xoâgen (als Last); cf. L13, 3G8sqq. Aus dei- Grundbedeutung imgen
lassen sich die ùbrigen ableiten. Vei'gleichen wir nun beide Stiimme
pr und ^-«j, so ergibt sich fur beide die gemeinscliaftliche Grundform
1863
jjj, composer ou chanter des zawâmil, 782; 1652; Arabica.
V, 229 = Hdr J^-o^j, J^'S^jî. — jJôj eet aussi hâter, charger^
1653; MJM, p. 30 = mehrî zemôl, SAE III, 238; Socin,
Diw. Gi., p. 374, heritten maclten. — Sur y^y = ,ij>, voyez
503 n. 3 et Nôldeke-Scliwally, Gescli. des Qor. I, 87.
jj;:,- = jjj, 27,24; 148; 1652.
j^M-^j,;^, Arabica V, 229.
J^/flj, chez les Bédouins de Syrie coll., des chameaux mâles
qui peuvent porter des fardeaux, 533 ; 1647 n. ; 1653 [G L B 'A,
p. 27; MMC, p. 262]; Socin, Diw. Gl. s. v. — Chez les
Sammar du Nord, ce mot est un étcdon en rut^); en Dt
Jwflj signifie les provisions qu'on porte avec soi sur le chameau,
533; en Hdr aussi bât, cf. MJM, p. 30. RD 11,24 zamel,
pi. z m û 1 , Sattel, Satteldecke.
.}^j, class. qui est en croupe, 1664. Wetzstein, ZDMG
XXII, 118: „Dagegen sind J«.>«;^'^j (collectiv) und ys^'ù\ die
niànnlichen, das Gepàck einer Niederlassung tragenden
Kamele = KjuxcJî J^^jshJî ^)" .
|?2Î." Ce thème il le retrouve en étli. C^HJ et en arabe ,-,j»i <^ rjf**
Brockelmann, ZS VI!I, 113 combine J-/*; avec i'ég. si/ii", 'vereinigen, sicii
gesellen', et siii)|)ose que le sens primaire en est einhicUen, de là vo'bergen,
sich ansc/iUessen, ^^\, iDunilhibai' folgend, mais gc'MK'rak'iiient hintcr
einem anderen auf donselben Tierce reitend, etc. Alii aliter.]
[') Cantineau, Et. 11,214: ,,Les parlers nomades purs ont un pluriel
de paucité (de 3 à 10) qui est zwâmol Sirhân, SbaSi, èammar et un
collectif employé sans précision de nombre qui est za)iiel, zdmli, ziunluh
'mes, tes chameaux mâles'"; RIMC, p. 331.]
2) = jJjil.
P) Cela correspond à MMC, p. 032, mais ibid., p. 331, nous lisons:
''Zemâjel are maie or f'emale camels tliat carry loads, if they do not
number more than ten".]
Landhekg, Glossaire Datinois 117*
1864
J^iJ, cri et particulièrement le cri de ralliement et de recon-
naissance, 152,7; 1181; 1652; LLA, p. 31 ; Festgabe, p. 29.
iJuj, pi. jJji, colline, 468 n. et ci-dessus, p. 798 s. v. ^^>.
Jw«'j, pi. j^-sî^j, clmnt de marche, 151; 166; 781; 1565; 1653;
1661; 1672; Hdr, p. 143 [Rossi, AS, p. 197].
Ju^;, âne, en Mésopotamie, 534; Meissner, NAGI, p. 125;
Socin, Diw. Gl. s.v.
iJLoJ, pi. ^'^^j, inonture en général, masc. et fém., 538;
Socin, Diw. Gl. s.v.; MAP, p. 204; Jaussen, CA, p. 167.
'Àjyij, chamelle, Jaussen, op. 1., p. 273.
jû;, pi. iCiL/«j, qui fournit un chameau, ^anazî, 492; 533
[GLB^A, p. 27]; rmdetier, Dozy. Avec le pi. jyy«'-oj, Proviant-
kamel, 1690 n. 1; MAP, p. 376; BB, p. 68.
'^y>ji voyez ci-dessus, p. 1855 n. 3.
J^jî, pi. Uy, J-^^y = ojo, 1652.
^y!»-l:= ,^y.^, 1652. On trouve aussi i^j^ji pour &.-^j],
Lane, s.v.
J^^j, chanter des zawâmil, 1652.
^V^, ^l^\ = ^^^, 148; 1652').
') D'autres exemples des verbes J^s et J-*;^* ^j^^^a^:^, être mufle,
grossier; J-.^ = J^-^*, envoyer promener-. c;^-x-o = v^.xj ; yLo>
, O - w
voyez LA V, 142, 13; ^^UId = ^Ib, Dozy: ^i^ »yio' «J^J ^«i' eUl^
—yXM^wî, c'e.s< comme si tu faisais monter la vache sur les toits, Socin,
ZDMG XXXVII, '208, n° 671; ^^, var/er rfe couleur, Hauiîin; dj^ =
Jjj; cf. Hdf, j). ;n4 n. 2 [et Rossi, App., p. 240, n° 10, où est signalée
l'abondance des foimes faw'al].
1865
^L«j ou ^j '), tem2)s = judéo-RYam. ]12\ (aussi en hébr.), syr.
U^l, éth. Hff""}, sans doute de l'akkad. si manu avec as-
similation partielle de s en 2 sous l'influence de la sonore
711, Zimmern, KAT, p. 650 et n. 5; le même, AFW, p. 63;
Weidner, BBA, p. 91; Brockelmann, VGSS 1,170; 230;
Nôldeke, NBSSW, p. 44 ^j. Une explication différente,
fondée sur la supposition d'une racine sémito-indoeuropéenne
z-m is-)n) 'einseitig' > 'halb', d'où proviendrait gr. '^jtt/-, lat.
sëmi; etc., a été proposée par Môller, SI, p. 252^). Sur
zaman et ses formes dans les langues sémitiques, voir
Nôldeke, 1. 1.; RûziSka, KD, p. 92; Bittner, WZKM
XXIII, 248.
j^ysj, sentir mauvais^ Dt; ^^^y *.:5^JU!, la viande sent mauvais y
cf. ^y
^j, supposer^ avec un j qui n'est pas emphatique, mais
on dit aussi dann avec le 3 ordinaire sans aucune em-
phaticité. Peut-être = ^, voir ci-dessus, p. 1815.
[') a en analogie avec r)'-^ d'api es Joiion, Môl. de la Fac. Or_
Beyrouth \'I,157.|
2) Nôldeke l'avait auparavant déiivé du persan zarvan temps,.
Mand. Gramm., p. 152, mais ensuite il changea d'avis.
3) Nous y lisons: ,,Semitisch z-m-n in arab. zarnaniv^ und zamânu'^
'a period of six months, a half-year (=summer or winter), > season
(season of hcat or cold, season of fruit etc.), >any of the four quarters
of the yeai', a period of two months, a time, a long time', ilthiop.
zaman^ 'tempu.s anni, tem{)us statutum, tempus', syr. z^man, hebr.
z'mân 'bestiinmte Zeit, Festzeit' ; hierher wohl auch assyr.
simûnu 'festhestimmte, ûbliche Zeit'."
1866
iuj z e n n e, engàrmelige Jacke = m e d r a " a, Glaseï', P M 1886,
p. 3. [Quant à medra^a, cf. ^>^>^, peut-être cotte démailles
chez les "Anazeh, 308 n. 2, quoiqu'il soit enregistré ci-dessus
p. 758 comme synonN^me de p',^v«, lionime portant une cotte
de mailles]. — Winckler, ASO, p. 98 cite Hosân Abu
zen ne, nom d'une colline funéraire dans la presqu'île de
Sinaï, voyez Baedeker, Palestine et Syrie, 4e éd. franc.,
p, 187; d'après les dictionnaires, p. ex. le Qâmùs, s.v.,
&JJ jji est singe, mais l'origine du nom de cette colline
est obscure.
^^j ^^y), clitoris < ^yt^, 867 n. 3; 1163; Hdr, p. 600;
Rûziôka, KD, p. 112; ci-dessus, pp. 922 et 1818 2).
.mjj < ,^>jj, aussi 'u».jj et Sx^Jj, guépe^ frelon^ I. Sîdah VIII,
186, cf. ci-dessus, p. 692 sub ,jj> et p. 920 ss. Onomatopée,
apparentée à V'^^j ; jj > W^j par dissimilation, Rûzicka,
KD, p. 112.
Au demeurant, .^J) appartient à la langue littéraire,
Rasîd ''Atîyah, p. 144: j.?. ^*^^y vV^Îî '^^y> '^f- j»^->^
ci >
'»jc>Jij Z ti m b e ^ a, 2'^etite barbe, R 0, p. 55 ; Rûzicka, K D, p. 116.
')a>tt par liannonie des voyelles, Ru/.iékii, Kl\ p. 112; Noldeke,
ZAXXXI11,12, 11.2. _,-
2) El-Aiiiâli, Dî'l, |). 1)1,5 d'en l.;is: .^jJ> ^j^ --^^' *^ • -r^jjj-'
^y3-b ^j^ \4j> : ,jj^''_
1867
C^AJ
Js-^j, panier, grande corbeille cV osier, Snouck Hurgronje^
M S, p. 51 eine aus Palmhlâttern geflochtene Tasche; Stumme^
G TA, § 80 a Kamelsack [Rossi, AS, p. 199 cesto di viinini];
LA XIII, 320: s^ j^*-^J *^>-j' ^-^^ v';^' d^^^^3 J-t^js
^L J-JiA2 j»XC' J, ^v^ w"^ jyy-jj i'; ibid., p. 332: ioti Jy^jiîj,
J^jj) ^; peut-être de Takkad. z a b b 1 1 u , voyez de Genouillac^
OLZ, 1908, p. 470, où ce mot est rendu par bêche ^)\
Zimmern, AFW, p. 34: "Akk. zabbllu Korb (falls ge-
sichert^)): (dann)>aram. zebb'da (> arab. zabU, zibbi.l, desgL
pers. zanbll) ; Ges.-Buhl s. v. ^ID [Brockelmann, Lex. Syr. s. v.
jL*^^]. La forme zibbîl>zimbll, écrit zinbll, par
dissimilation, en Syrie zambîl, Feghali, K^A, p. 66 [Bar-
thélémy, p. 320, pi. znëbll]. C'est aussi en vain qu'on en
a cherché l'origine dans le persan, Rûziôka, KD, p. 110 et
Siddiqi, PF, p. 68. [Après tout, l'étymologie de ce mot est
incertaine, voir de Hemmer Gudme, 1. 1.1.
Jo\
Ajj, dial. aussi o\ij, poignet, avant-bras, ci-devant, pp. 1649
et 1654 [zând, pi. znûd, Cantineau, Et. II, 219; zând,
1) Cf. Muss-Arnolt, Assyi'.-Engl.-Doutschcs Ilandwôrterb., p. 274: "An
instrument to carry something; often mentioned together with m ami
hoe" and Bezold, Babyl.-Assyr. Gloss., p. 112: „Spaten, Giabs-clieit;
Tragkorb(?)".
[2) De Hemmer Gudme, Arabie Excavation Tei'minology in Iraq and
Syria (Acta Orientalia XVI), p. 112: ''In Akkadian zr(66i7(e is not found
in the sensé of basket in spite of the cautious remaik (^iiils gesichcrt'),
Zimmern 34"].
1868
braccio dal gomito alla sjmlla, Rossi, AS, p. 196]. — Aussi
briquet^}, ci-dessus, p. 840, sub _^o [Barthélémy, s.v.]. —
^XJjJL, ;;«?• force^ 1084.
o
^i.'Ajj, voyez ci-dessus, p. 1019.
.Jj, ceinture, de Çwj/^p/ov, Prov. et Dict., p. 380 [zennâr,
Feghali, PD, p. 776; zanner, ceindre, ibid.]. Voyez aussi
ci-dessus, sub '^J^sj-
Jojj, empoigner au cou, Dt; to stifle, Jayakar, BBR AS, p. 269.
iaioj', to choke, Jayakar, BBR A S, p. 262.
Ja^j, -^y^yii tigJU (coat, &c.), Stace, p. 172.
Ji^j = d^j, Dt, voyez [Dozy et] IVlargais, TAT, p. 323.
50 3
8^j, crête du coq, Dt, ci-dessus, p. 1242 en bas.
*
^ij, 1761; 1769, voyez ci-dessus, sub >j.
[ij, forniquer, étli. H<«'œ, Colien, BSLP XXX, 144]
^c^j, beleidigen, ausschimpfen, R 0, pp. 226 et 355.
Sj, zîna et zinâ'', 610; 721; cf. ci-dessus, p. 1204 ss., parti-
culièrement p. 1206 n. et Additions, p. 1677. On peut ajouter
Uhud, p. 1 en bas i^Âj, ^-'aj et p. 37 en bas 'Joi, iiâ^s.
') Cf. aussi Hartmann, LLW, p. 91, 8.
1869
yj, _^ij, bâtard, 171, v. 16; 434; 944; Stace, p. 18; fera.
3^j, 1739; Stace, 1. 1. ; pi. q'^j, Arabica IV, 27 ').
^j, être prêt, Hdr, p. 600; RÇ II, 24; ^^j, prépare^
Jayakar, BBRAS, p. 268. — ^^\j zâhub, prêt, RO, pp. 43;
62; 284; 307; Rôssler, MSOS 1,85,4 d'en bas; 111,23,2;
Stace, p. 136; RD 11,24.
^ij, Hdr, p. 427 apprêter, finir; RO; pp. 307; 395 fertig-
stellen, hereit macheyi. Chez les Bédouins du Nord, .^j est
X)réparer les provisions de route, ^^j ou iu^j, et les wettre
dans le sac de voyage, iLofy», Hdr, p. 427 n. 1 [cf. Barthélémy,
s. V. réunir des munitions, des provisions]. — v^j^î fabricant
de fourreaux, Hdr, p. 427.
^s>y, Rôssler, MSOS I, 78, 7; 85, 10 d'en bas, sicli bereiten.
iLoîj, provisions de voyage, 785 n. 5; Hdr, p. 427 n. 1 [Bar-
thélémy munitions de guerre, provisions de bouche] cf.
GLB% p. 28 et n. 1].
<J<s-j, provisions de voyage, 785 n. 5; 793; Wetzstein, ZDMG
XXII, 120 [Barthélémy, p. 321]; Littmann, BE, p. 52
Wegzehrung; MAP, p. 374,1 Vorrdte; ibid., p. 381,17:
Marhaban hajj ar-racâb nakkâlâten li-z-zahâb,
Gruss und Heil den Reitkamelen, die oft sur Beute eilen,
où zahâb signifie Proviant, non pas Beute [MMC, pp. 29, 7
d'en bas; 367, v. 2; 473, v. 6 food; supplies]; Meissner,
NAGI, p. 125 Ausstattung; Huber, Journal, p. 161, où il
faut lire <_;lPj au lieu de ^\J>J> [selon Rossi, AS, p. 236
sella per cammelli]. — Chez les 'Awâliq et les Beyhânites,
'j Sur n^r chez les Arabes, voyez Kraiiss, ZDMG LXX, 329.
1870
v_jLPj, pi. iUPj' (ezhàba) est charrue, H(lr, p. 297; en Dt
v'^^3 ou v^>3, pi. wvjî; signifie ^«ôre rfe la charrue^ 1123;
1390, voyez ci-dessous, sub ^'yi.
v_jLi?3, fourreau en bois^ Hdr, pp. 62; 600; aussi en mehrî,
Jahn, M S, p. 238 zihôb, Scheicle des Dolches; ED II, 24
Scheide (Dolch, Schwert).
x^jxi, pi. v^j'*: ^'^^ de provisions, 785 et n. 5 [voirGLE^A,
p. 28; MMC, p. 308].
l\Pj, a, renoncer, comme dans la langue littéraire, LAm,
p. 58 j^^ ;jvj'APj = ^^jA>!j, sie loollen mich nicht haben; en
Dt deviner, évaluer, estimer, reconnaître, comprendre '), 43, 9 ;
61,11; 74,17 (avec ^); 149,20; 544,7; X5^.*it cr'-"^!; ^'
vous qui estimez la connaissance; yôm kunna fil-markab
hûi Sâlih zehîd el-bâlàd, lorsque nous étions sur le
bateau, mon frère S. reconnaissait le pays (= ^>^).
aAPj, Einsamkeit, 986 et n., non pas Sclimacli, comme ce
mot est traduit par Socin, Diw., n° 61, 6.
7*;
f-j <J), rum>; 1281.
sjpj, avoir du lustre (étoffe) [Spitta, p. 190 voU leuclden,
glànzen; Spiro ^o shine brilliantly; M. el-M.: Kxut-" a>Lc >»jP^.!
j^l^^! (^ oyU' Lj=^y'! Dozy couleur éclatante].
') Aussi à Allen, iA>^j, /je twiyyed (perceived), Stace, p. 178.
*
1871
LPj [u, class., être dans un état fleurissant (plante); briller],
Hein, SAEIX,5,14 wa-d-dunyâ tazhi, das Irdische
erbWit; Meissner, MSOS YI, 102, n° 22: sib(e)h ^ûd el-
kubbar iizhï bilâ moi, gleich dem Kapernstrauch, der
ohne Wasser gedeiht; Socin, Diw. GL, p. 274 glânzen, etc.;
RO, p. 220, 13 d'en bas giit anstehen; Hdr, p. 600 être orné^
enjolivé; RD II, 24 mit etwas (>__>) geschmilckt sein; avec
J, plaire, 'anazî, 1219 [GLB'A, p. 28].
■^], Feiertag, RO, p. 42, cf. Stumme, TTBL, v. 585
zahwut elbâl, die Freude des Herzens.
V')
^jj, se fiancer aussi bien que se warier, 822. On dit en Dt
J^ „3j, marier, 849,12 ou ^^ ^^j, comme dans la lurah,
R. Hartmann, Der Islam IX, 264; -^^ se construit avec Jsc
ou Ly, Snouck Hurgronje, Mekka II, 187 n.; HB, p. 285.
Voyez aussi Jahn, M S, p. 278 zûwij, zauwaj (Hdr.) et
MJM, p. .30: „Zûwij und zauv^aj sind zwei verschiedene
Aussprachen desselben Wortes. Zauwag bedeutet sowohl
heirateyi (^= t a z a u w a gj als verheiraten".
Sur jy>, métathèse de -^j, et ses dérivés, voyez Prov.
et Dict., p. 355 [Barthélémy, p. 129; Feghali, Contes, p. 73
n. 2; Cantineau, DA I, 60].
Le thème -»; est répandu partout dans le Sud. En général,
on le fait venir du grec ^evyoc, Nôldeke, NBSSW, p. 44
[Brockelmann, Lex. Syr., p. 191, et c'est aussi le plus
probable]. Chez Abraham ben Ezra (1092—1167), Jir est
jong, Z D ]\I G LVII, 459. Cependant, Hommel a proposé une
1872
autre étyinologie: de l'akkad. zai, les deux petits Jumeaux
de l'Écliptique, 313; 1419 'j.
On comparera pourtant cojijungo, conjux et coiijugium,
Walde, L E W, p. 2ôl et notre conjoint. Voir Boisacq,
DEL G, p. 307, dont l'exposé n'est pas précisément en
faveur de l'étymologie de Hommel.
Sur .j = _.j, voyez 1419; Wellhausen, Zaww al-manijja
(ZDMG LXVI); Fischer, ZDMG LXVII, 113 et le vers
suivant, Naqâ'içl, p. cl:
J..-^w! ^LyUJî ^j ^^ % -r^r^o"^' wJliLÎ Jys^wi
[Le rusé, l'habile, l'industrieux,
Mais les ruses ne détournent 'pas le z a u w e 1 - m a n î y a h].
L'expression iÇyU-î 33 a d'après Bevan le sens de the doom
of deatli, mais elle pourrait aussi indiquer les deux anges,
le coiq^le qui préside au trépas. Quant au verbe ;j:.;,
employé au Qasîm et cité 314, il est serrer fortement, lier,
cf. ci-dessous, p. 1878. Chez MAP, p. 289,9, jâ hâwîhenn
jâ zâwîhenn est traduit par 0 icer sie beicaJtrt iind verhirgt,
mais cette interprétation de ^^j n'est pas bien sûre; cf.
Fleischer, Kl. Schriften II, 305 et Ges.-Buhl, s.v. mr. On
peut aussi supposer que ^*-^ est une variation de V~^j,
qui veut dire serrer, presser, métathèse de ;^, 314; 556,
n. 1; 651 n.; 791; cf. *;^, ci-dessus, p. 414. Sur la per-
mutation de IV et m, voir ci-devant, pp. 1590 et 1713.
') Une troisième liypotlièse a été lancée par Mollei-, SI, j). 189.
Nous y lisons: „Uispi\ Sfi-«-fl'2") semit. z-«r/->syr. arab. iithiop.
'-?<■&- 'jungere' (nicht wie meist angenoinmen wird, deni giiecli. ^evy-
enllehnt, was ans don Ableitungen und aucli sclion ans der Existenz
des àlter'en z-u(u) mit Erwciterungen deutlicli liervorgelit, wenn aiich
namentlicli im Syrisclien die Bedeutungsentwickliing vom griech.
^euyvviJLi beeinflusst soin kann)".
1873
^^3 époux. Les Bédouins du Nord ne disent ni -jj ni ic>5j;
la femme appelle le mari J.>^, jjco ^^\^ ou ^^^-^^ ^\] et le
Ci 3
mari, sa femme i4-<y=>, en parlant l'un de l'autre. En
s'adressant la parole, ils disent »>) L et ^^^ Ai^ [>. Abu
'Obeyd dans el-Rarib el-mosannaf (Ms. Landb. 74, fol. 37)
dit d'après el-Asma^î: ^^y^^ *.jJLb l^ ^^ \j"îyit j«.>yJ i<^>
,^^'"^1 ^cov, ^^ li^ i^Jl ÎÀ> o\axc _^! JIî; el-Qâlî (t 356),
dans el-Amâlî I, 20, 6, dit : Jyi-j' vj*^' '^'-^' "^^ • tjr»-*^'^' Jiï
[Mais Vhoïnme qui cherche à séduire mon épouse
Est aussi insensé que celui qui courrait aux lions de Chéra
recevoir leur urine dans la main.
el-Farazdaq, éd. Boucher I, \^ avec quelques variantes et
Lane, s.v. Jy.] I Sîdah XVII, 23 en bas: (l^Jî) dUo ^^
Jj^t Jys 'A^ O*^"^ ""-53 ^-^^ ^-^^ -5 3 C)"^ ^^"^ '-^^-i^'.^ y^.
^Lj^li qJ^sj iA:S^ J^!^ (i tik>5j viUic lA-^v^i ^X'lju' aU! Jb jL^^Vil
C_ 5 w ù _ J
sAxxi Jc^Ij gsAai) ^^"^5*3 .-^j ^j^ ^5 ! _^Pj Jls ^^Ls i<::>3j
(2!^J^- ;Lj jj'î ^^y/^'3 u;^^3)i ej4'^^ ^^' c^^
J:iv^ S J'^ -5j J^" cr-5 ^'^ij j^l^ i3 J^ ^-^3j ô^ cr^
[•) Qor. XXXIII, 37.]
[2) Mes /t^/es, «m femme et les parents
Pleurèrent amèrement devant moi; ensuite ils se séparèrent.^
1874
{^^yfSA^]; cf. aussi el-Muzhir I, 106. En Dt, ^•.j^ est mari.,
iU^J^-JI _jj, 7,5; RO, p. 277, 4 et RD II, 24 zôg.
Sur ^ ^^j, ^ ^^j et /3 ^^j, voyez 824.
Dans certains dialectes, -.j, -^ est (:/e«f.r, voir Marçais,
TAT, p. 254.
J^j, mariage, Hdr, p. 432,5 d'en bas; RD II, 24 zu'âg;
RO, p. 293, 14 zwâge.
S'j, manger, nourriture en général, ci-dessus, p. 1254 n.
[GLB'A, p. 28]; RD II, 24; ixite, 62,18. Voyez sur ce
mot et son étymologie ci-dessus, p. 1254.
o'^j, bj»'^;, provisions de voyage, Festgabe, p. 57; ci-dessus,
p. 1254; Reckendorf, Paronomasie, p. 28.
O31X1, sac de voyage [voyez Dozy], mezwed, RO, §61;
mezwede, MAP, p. 264 [MMC, p. 308; Boucli., pp. 40;
98 et pi. V]; mizwud, Stumme, G TA, p. 58.
Sur o|^, u, = j>îj, i, voyez ci-dessous, sub o^,y
W
.'; visiter; en Dt visiter le sanctuaire et aussi rendre visite,
pourvu qu'il s'agisse de femmes; ,|j n'est pas usité poui
les hommes, en ce cas on se sert de y^, rendre visite,
1075 n. 2.
.^j jointée, Damas, 702 n.
eXr> '^jj^ quelquefois, 609; 1103; 1132 [talora, Rossi, AS,
p. 241]. On trouve aussi '^M seul, Arabica V, 141 : ^^ '■àj\^
[') Qor. XXX m, 59.1
1875
J^ Lo s.h^ -^xc^xXjî J^sj, tantôt 7m ivelî accepte les salves,
tantôt il ne les accepte^ pias ').
^,jj admirateur des femmes, 847 n. ; I. es-Sikkît, p. 539:
III, 179,8 d'en bas: ^:>-<j ^Ji^^») ë'w>*o ^j or^o^).
b.bj, visite] sur les visites faites aux sanctuaires, voyez
458; HB, p. 14.
^'^j zû wâr, pi. «v'^j, ,5j, pèlerin, 1780 et n. = j|j, Meissner,
NAGI, p. 125. Le pi. .^j, visiteurs, se trouve dans la
langue classique, p. ex. I. Sa^d I, i, 45.
.^jx), Filhrer beim Besuch des Friedhofs, Snouck Hurgronje,
M S, p. 92.
-b^j!, loucJte, qui a la vue de travers, voyez -bj.
jc'j, u, en Dt. intrans. trembler, être agité, = héhv. n*, syr.
"^o"!; trans. secouer, agiter, 56,20; 157, v. 4; 1705 [Goitein,
Jem. n° 27]; à el-Makallâ, à es-Sihr et en 'Oman î;omîr, 1706,
') A propos de B.U, Nôldeke ("crit (le 2. 1 1904): „Ich setze voraus,
dass das fi'agliclie a,'; ungefahr so viel wie 3^ bedeutet. Dann inôc.lite
icli es ZU der Grundbedeiitiing von n^v zielien, die im hebr. "nf noch
deutlich ist (wahrend im Arabischen die Spezialisierung zu 'besuchen'
mehr hervortritt): etwa 'wenden'. AIso 'in einer Wendung' abnlich
lichen
das
mit »-/«; und atich die synonymen uJ^ und »,J' scheinen zn illmli(
Auffassiingen zu gehôren. Hebr. DP9 niai' ist eigentlich 'Tritt';
ist freilich deutlicher".
2j Outre les mots énumérés 847 n., il faut ajouter ^-^i f-^t -r*--^f^
el-AmâliI,24, et -r*-^, I- es-Sikkit 1.1.
1876
et dans le Nord fder à toutes jambes^ courir ventre à terre^
s'en aller avec précipitation, 1366, n. 2.
^^j, en Dt secouer, faire t7'emhler, 1706; *Jl=> ^^j, sich an-
strengen, Festgabe, p. 59; en 'Iraq vomir, 1706; chez les
Bédouins du Nord =^U, marcher d'un pas rapide, s'envoler
rapidement 1366, n. 2.
^Çj, rapide, Dt 1366 = LB'A, p. 73,23.
c^^, strong, Stace, p. 166; littéralement celui qui fait
trembler, 1706.
* .
è'v, u, dévier, s'écarter, 601; cf. pj^j-
,}mÙ) ^^j, toqué, Hdr, p. 109, cf. zâr "aqlo, er verlor die
Besinnung, RO, p. 303, 11 et Socin, Diw. Gl., s.v.
o^j, u, se tramer en marchant, traîner à terre ses ailes et
sa queue (pigeon), 601, cf. wîjsj,. En ^omànais r/e'^orcZer; dzûf,.
es fliesst liber, RO, p. 9.
Sj' — J^ ^ est dans tout le Sud tant que = j.b Lo en Syrie
et en ''Oman, RO, p. 122 en bas et p. 210; aussi avec les
suffixes, p. ex. Dt kul burr yibni ma zal (ou zâlah)
hâli, Hdr kul bur y a wàladi ma zâluh hàli, mange
du froment, mon fils, tant qu'il sera doux, 79, 2, exactement
comme en 'Oman,' p. ex. aJ^^ Le, RO, p. 252,6 d'en bas et
p'o U = J_^ L) en Syrie (mais non pas en Hdr, oii pb U^
contrairement à J^ U, n'admet point qu'on y ajoute des
pronoms personnels suffixes, HB, p. 250), 1200, n. 2; Wetz-
stein, ZDMG XXII, 155. Dans J^j U, le verbe est, du reste,
conjugué, voyez 1608, n. 1. D'ailleurs nous pouvons ren-
voyer à l'exposé détaillé, 1200 ou Hdr, p. 600; cf. aussi
1877
531, n. 5 [et Barthélémy s. v.]. — MAP, p. 260: mâ.zâl
a 1 - m i h â 1 i , das Wasser bleibt nicht frei, lisez : solange
das Wasser frei bleibt, comme ibid., p. 316: ma zâl el-
hagar galmad, solange de?' Stein hart bleibt; p. 879: ma
zâl kîfi birâsi, solange die Einsicht in meinern Kopfe nicht
aufhôrt [et MMC, p. 608, v. 27 ma zâl, as long as]. Mais
dans l'exemple cité 1291 en bas = Hartmann, LL W, p. 171, 1,
JU Ix) = il est eticoî'e.
Sur J|j Le, encore, voyez Carbou, p. 94; Stumme, G TA,
p. 139; Marçais, TTA, p. 325 [Cohen, S V, p. 269], cf. aussi
Streitfragen, p. 70 n° 17 [^j L dans le sens de sc/îow, Socin-
Stumme, Houw., p. 46,14: Al »^^ Sj ^i <^^^^ loerde ich
dir schon noch bringe^i, Brockelmann VGSS I, 494].
J|; et Jj, 1761.
J^j, quelque chose d'indistitict au loin, 400; 490; 1296 [voyez
GLB^A, p. 28].
[J03J zwêl, diminutif, the outlines ofahumcmfigitre ohserveà
from afar, MMC, p. 206.]
Sur Jj5j, ombre, voyez ci-dessous sub J.^. — MAP, p. 4
zôl, Scmdhose = 'iJo^j, ibid., p. 407 pi. zôlât, Staubwolken.
^*,j, pi. ^^''j5;, latrine, Stace, pp. 32; 185.
iul.j, pi. (^ç-î'^j, tapis, 37,14; Yâqût IV, 144, 7; Bibl. geogr.
Arab. IV, Gloss., p. 216, s. v. '^jf^; Huber, .Journal, p. 125;
Meissner, NAGI, p. 125 [Barthélémy, p. 324]; Rôssler,
M SOS III, 7,8 d'en bas; RO, p. 32 et p. 352, 11 ; ibid., p. 46
en bas le diminutif iuL^j zwëlyja; RD II, 24 zûliy y a
[le pi. zuwâli aussi en soqotrî, Leslau, p. 151]. Cf. VoUers,
ZDMG XLIX, 503: "Zôlîje, der persische Knûpfteppich,
erklârt sich aus zôlîden, verwickelt, verworren sein".
1878
^|3, u, mourir: LA XV, 171: oLo ti' j.>jî j.^ ^^y^t ^(,
voyez ci-dessus sub j.'j. — En Hdr, j.|^ est monter la garde,
surveiller, patrouiller^ H(h\ p. 601 ; Barsîsâ, p. 24 s. Cf. Socin,
Diw. GL, p. 274.
J^ j.jij', circonvenir, guetter, Hdr 1.1.; Barsîsâ 1.1.; aussi
en Dt, voyez ci-dessus, p. 633 sub (j>.^i3..
^tj, ^w?ps, 778 n. ; Hdr, p. 602; ^1^' ,'j ,^, 157, v. 2;
J^^! ^'^î ^, 945; 1106; JcAÎit j^'J: ^ (^= ^-r-AitO, Hol;
J!,jJi ^t^ ^, 157, V.3.
Un poète a dit:
( ^^J ^_-Lfi_J 'O*-*-'' (.'*') ^>-^ ;•«-»
[Voici un proverbe de l'ancien temps:
Qui voit la tête de mort se résigne à la maladie].
Aussi la ronde, la garde, Hdr, 1. 1. ; Stace, p. 194 KiCss^*,
KA^j ^ *j'o, I found him asleep on icatch; .Jahn, MS, p. 239
zôin, Nachthdlfte, pi. abivechselnder Wachdienst; RD 11,24
zâm, pi. zu^âm Wachdienst, Nachtwache, "insofern sie eine
bestimmte Zeit bis zur Ablosung dauert", A^ar/^^^e/^f, -hàlfte.
iL^»j, nigaud, Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 233, n. 4:
'•'■Zûyyièh, Plur. zëicèm, dummer Kerl, meistens von Sklaven,
seltener von Arabern gesagt".
f^^\, class. réunir, serrer et aussi détourner de (,^), dans
le Negd serrer fortement, 314 etn.; Socin, Diw. Gl., p. 274.
Voyez aussi Marçais, TAT, p. 325.
') Sic au lieu de [<^J.\i.
1879
^j,<fjj d'après el-Asma'î, LA I, 86. Ibid.: s'j .^.^ _^î
èl; c^^'î ^, et oJjil 3J, 313 n. 4 = Ahhvardt, Div., p. 52
serait donc oo|^il ^_;^Laj^ Sur bUi! ^j, voyez ci-dessus sub
„3j, p. 1872 et Festschrift Hommel 11,25, n. 1.
iù^U, fom, angle, aussi j}«n (:r?e?i vêtement, I. Sa'd I, i, 94, 13
*»jyj( Ijtjj ,j^ Kj. j ; selon toute probabilité emprunt à l'aram.
yp^o]j Fraenkel, AFW, p. 11 et p. 168 et Nôldeke, Z D M G
LIV, 154, contrairement à Schulthess, HW, p. 22. — Sur
ce mot en Dofàr, voyez R Ç II, 24 [cf. Rossi, A S, p. 192
z û \v e h, pi. z u w â w, angolo].
^3jx mezwi, manteau [voir GLB'A, p. 29; MMC, pp. 123
et 1581.
^bi^, auge de 'petite dimension, appliquée au mur, pour les
ablutions partielles, HB, p. 66; métathèse de v'j^i gouttière,
656; ci-dessus, p. 75 [Rossi, AS, p. 213 mîzâbî, pi.
m a y â z ï b, grondaia].
"■J
c>o-,, gezmetak tizîyit, ta chaussure craque, 1395.
Jj, i, class., s'écarter, s'éloigner ^ J^ y, en Syrie écarter,
54,18; 601 [cf. Barthélémy, s.v.]. De y~'^y métathèse de
f>, couper, 601; 1761.
tXjv
otj, i, augmenter; sur ce mot en pofâr, voyez RD II, 24.
Au Waddây, encore = de plus, de nouveau est rendu à l'aide
Landbkrg, Glossaire Datîtiois 118*
1880
du verbe o'j, p. ex. idc ^ o^ j>'j _^, il m'a encore volé
du grain; io-wj i>:^l2jù' l>u;j' (gursâya), tu me donneras
encore un tlicder, Carbou, p. 95. Cf. ^Vj^ < J>j5, ajoutez^ dans
le sens de gleichfalls, auch, Stumme, TTBL, p. 142 et
Machuel, Méth., pp. 311 et 385.
jjj, ,^.j<^-"' J, Ajjj, littéralement = -5^^L. i^rJal'i ^j,^ racler
la terre avec le racloir, au fig. provoquer une émeute^ 543;
544, n. 1 ; ci-dessus, pp. 389 et 392.
Aj'v, dessus; eVJ lAj'i!', tu as le dessus^ 874, cf. SAE IV,
147, 15 zidti "^alaya, du hast mich ilheriounden. [Sur
jo^j, voyez aussi GLB^A, p. 29] — uVj^ uzèyd ou uzè'yd
avec hamzah en Dt of course^ parfaitement^ très bien, mais
certes, 89, 21 et dans le colloque suivant, rapporté par un
Datînois. Un homme dit à une femme: ,,Bâ te^arrîni
a r k a b "aies, me laisseras-tu te f. ?" Elle répond : ,,U q r ù b !
Màrhaba! Uzè'yd. Approche! Très bien! Entendu!'' Dans
la qasîdah d'Ahmed el-^Aulaqî à l'honneur du comte de
Landberg (Ms. Landb. n° 65), nous lisons:
A-jj^ x_J ijJs^ x-Ji^ ^JLc kHj Lo i3L> Le ..-*.aJ> (iU (l;.i:^ju« cXi
[Je vous ai envoyé deux lettres et je n'ai pas reçu de nouvelles.
Vous n'avez qu'à dire un ynot; dites-le-moi, et ce sera hon\.
En "omânais, on dit min zid nnâs, mehr als Andere,
p. ex. â%ûi àhôbbo min zid nnâs, meinen Bruder liebe
ich mehr als andere Leute, et aussi zidi nte a%ass bo
'a n n y n e , bist du (etiva) mehr dazu berechtigt als ich ?
Cependant, le comparatif peut aussi être exprimé par ezj ed,
zSid, ek^ar: ànâ zùkmân ezjedminhe, ich habe
nocJi mehr Schnupfen cds sie, RO, p. 65.
[') Cf. ci-dessus, p. 821.]
1881
boU, dans la phrase iià^^, s^'jjj, heureux et cotitenf, Hauràn,
30,14. — sobj > aot^ zâda, aussi, auch, Stumme, G TA,
p. 166.
Sur le thème uV;>->3;, voyez Meissner, NAGI, p. 125
z â d ; impf. i ë z û d , zmiehynen ; z a u u e d, viel neJunen ; a z u â d
= aziad, mehr als; Socin, Diw. Gl., p. 274 Oj^jî, mehr;
Dozy sLib L>3j [Barthélémy, p. 325 et Schmidt-Kahle, VEP
II, 218].
y^, jan-e, Hdr, p. 603; grand vase, Jaussen, CA, p. 73;
Snouck Hurgronje, M S, p. 47 n. 3; Dozy, s.v. [Almkvist, KL
Beitr. 11,49]; Jahn, M S, p. 238.
Le verbe y^ a le sens de serrer, emhanxisser, voyez Dozy,
Belot et Socin, Diw. GL, s.v.; yy, être serré, tourmenté^
Prov. et Dict, p. 381. Cf. Jj et l'hébr. i^D, Ges.-Buhl, s.v.
[jjij, i, class., orner, embellir].
^^j, embellir, LB'A, p. 11,15 [Feghali, PD, p. 777]; aussi
raser, rasieren, Dozy ; MAP, p. 161 [Meissner, N A G I, p. 126] ;
se raser (se. *jL:>), Prov. et Dict., p. 381.
^^y, faire sa barbe, Dozy; Snouck Hurgronje, M S, p. 45:
„Ûberhaupt 'sich schmùcken*, aber gewôhnlich 'sich rasireii
und die ûberflûssigen Haare und Nâgel (von Hânden und
Fùssen) abschneiden lassen".
(^.j, subst. devenu adj. dans les dialectes arabes, j/'o^z [voyez
G L B 'A, p. 29]. — Stumme, GTA, §37 mézjenu, wie schôn
ist er! [cf. "azyan, meglio, Rossi, AS, p. 219] et mésjenu,
wie hàsslich ist er!
*j|3, 1° métier de tisserand, pi. oijjji^i^j, pL ^.y, 2° yyiu-
*
1882
nitions de guerre = w|j| en Hogarîeh, 575; 706; 1689 et n. 1.
Jayakar, OD, p. 660 &j^, a tool, cm instrument', RO, p. 253,4
{Kriegs-)Gerate, cf. Socin, Diw. Gl., p. 272. — Aussi au
Soudan, voyez 1689 n. 1.
jLXj,ja ou ic>uj^, couteau avec lequel on se rase^ Arabica V,
164, n. 2.
^,y>, voyez Marçais, TAT, p. 327.
^^^, schon gebaut (von Menschen und Tieren gesagt),
Wetzstein, Z D M G XXII, 126.
^^jx, harhier^ Dozy ; Snouck Hurgronje, M S, p. 45 [Meissner,
NAGI, p. 126; Rossi, AS, p. 142]; Glaser, PM 1884, p.
179. — Sur un sens tout à fait différent, voyez Hess,
W Z K M XAa, 48.
x;^;^ == i(L>yJi«, V. h. V., Snouck Hurgronje 1.1.
> o, voyez ci-dessus sub o et p. 812 sub «o; Hartmann,
LLW, p. 178,4.
>j, voyez ci-dessus sub j.
>tjo, 478, 6 d'en bas; 550,6; 1089; 1195, 3 et n. 2; 1691;
Hdr, p. 603; L L A, p. 60 n. ; Arabica V, 163 n. 1 ; Fraenkel,
MB, p. 5; Vollers, ZDMG XLIX, 493; Meissner, MSOSVI,
98 n° 10 {^ > ^)\ Brockelmann, VGSS 1, 155 s.; 161 /^
[166b; 167c; Cantineau, DA 1,50; Goitein, Jem., p. xv;
Rossi, App., p. 236]; I. Sîdah XIH, 271-273.
<uo, 421, n. 2; 722,7; 1731, n. 2; ci-dessus, p. 1041 ; Mar-
inais, RM TA, p. 439; Feghali, K "^A, p. 36').
') Cf. aussi w^^>*-, variation de w^>a3, LA I, 44i, 3 d'en bas,
j.Lc:^Ju oly^"^î -bbUi>ij i^^Wai!, LA 11,9.
c
1883
>ui, Wetzstein, ZDMG XXII, 136 en bas; Fleischer, KL
Schriften II, 587 [Cantineau, Et. II, 135 (,,des prononciations
fautives individuelles")]; I. Sîdah XIII, 278.
>8, 315; 420 n. 2; Bittner, M S III, 92 n. 3; Vollers, ZA
XXIII, 104; ZDMG XLIX, 501.
w
Lw, préfixe pour le futur dans le Hogarîeh [aussi employé
dans l'arabe parlé à Souakin], ci-dessus, p. 50 [et Cohen,
SV, p. 66. — Sur le préfixe sa- en maltais, voir ibid., p. 72].
E-
v_jtJiJî ^y^ >«jt*v OU w^î-w = ;_=»., boire à sa soif, peut-être
métatlîèse de L*..^ (cf. nNtr, pisser) ou dénominatif de v_j'lav ou
^L**^ (Hdr u^^^xi) = ^ vj5j, outre pour le vin, 1358, cf.
ujj- — En Hogarîeh, ujLw, impf. v^. y i s"* â b est po?'^er
l'eau dans une grande jarre {J^^) .à la maison.
v»jlLv sa^'âb, celui qui porte l'eau à la maison, Hog. Bédouins.
Les citadins du Hog. disent oL^.
wiw*w«, outre à miel; > *^L.*^ en poésie, LAI, 438, 7.
_.L« ou Juo, plateau de tôle oîi l'on cuit le pain chez les
Bédouins du Nord et les habitants de la Syrie, 591; 1042;
Prov. et Dict., p. 14; Jaussen, CA, p. 316; BB, p. 46;
eiserner Deckel, ScJiiissel, JVIAP, pp. 148; 153; 293; Tallqvist,
A S S, p. 98 [Bouch., p. 95 avec planche ; Id M C, pp. 72; 91;
Feghali, Contes, p. 34, n. 1 ; Barthélémy, p. 423. Comme
le fait remarquer Barthélémy, -Lv est de provenance turque,
voyez Samy, Qâmûs-i-tùrkî, p. 697 : sj>-y ^j>.^o J^; IVEahmûd
> G O^ C
cl-Kâsrarî, Dîwân lurât et-turk III, 108, 10 : a^iijj! Ju^].
1884
.Lw, a, class., laisser un peu de boisson ou d'un mets
(dans un vase).
.y»., IJdr; ,v* AÎ o;y«, je /?<? a? laissé qch pour manger.
jy^i 1. manger ou 6o/re ^e reste; 2. achever qn, en lui
donnant le coup de grâce; on crie alors al a tsauwarûh
et dans le Yémen ala fnûh, ^yi' "^5'. La première forme
n'existe pas dans ce sens.
.y«, reste, résidu (d un mets, etc.); >sûr, 627.
(_^«-w, base, ci-dessus, p. 683; <(j^Lwt, v. h. v.
J.A«>Juv, 667; Hdr, p. 4, v. 1 et surtout ci-dessus, p. 1768;
I. Sîdah XIV, 14, 15: ^^3 ^L, JUL. jL^ ^^yb ^ytJ' jii^î^
^l^î ^^ ïCaUja/a oi-i"^'î ^'^. ^-î'^ Jyij Us' JwA^j J-*« Jyi). q^;
Brônnle, MAP H II, 281 cite l'hémistiche suivant:
iUij>l3 xLj! J_y^y J>».JkÀP V^J^'uw
[Les Hodeyl dema^idèrent une turpitude au messager de Dieu] ;
Brockelmann, VGSS I, 50. Sur ^.,^11 dans l'hémistiche:
_ _ , . !L Oc. _
voyez I. Sîdah XIV, 17: ^3 Lp^yî-! !o! ^cJt h^î I^Âï lJ^_5
Jjyij" Us' UJî LfJlï *-«jM Uj[5 sjH^' L_;À:> *>iJIj *i ...jJlwlj \^ài>
^_^j Jyb ^.j! x^^;b Uxiflj jj _^3 ^_^^r, (j..r, ^3. A propos du
changement du hamzah en ^ au commencement d'un mot
chez les Tamîm et les Qays, Hôfnî, p. 13 en bas remarque:
1885
3oê O - o „
c
Sur le tunisien J«-^ shel<Jwwv, voir 850 n. ; 987;
1281; Stumme, G TA, p. 169; Brockelmann, VGSS, I.I.;
cf. aussi les deux noms propres Sâhûl et Dâhûd en Syrie,
Feghali, K'A, p. 14. Cf. d'ailleurs Feghali, o.l., p. 146. Socin,
Diw. Gl., p. 275 cite la forme JoLv. En Dt, le verbe J-w
n'est pas usité; on y dit ^', 1029.
w-y.*-, encore usité chez les Bédouins du Nord et de la Syrie,
forc/e, 1123; Fiqh el-lurah, p. 259 en bas: w Aauaj Js^ wv-j-lJî
^Âis'^^uj; el-Fàhir, p. 208, 13: LC<^ ^s l^^ ^t 8>jyo ^> U ^^S^
nV^ t^tf-*-^ ^r^-y* J>"^^>^ J'^ ^3 ^ V*-^^:^. ^iC^' ^ '-^-^ J^*^ >^J
ioA:s^ i^^_^ ^3. PL v'-^^S choses, objets, 37,12; Rossler,
MSOS I, 68, 11; "ala-sbâb Ail-âh, selon les dispositions
de Dieu [GLB'A, p. 29] '). — Sur ^'.4-^'' v-t-^', voyez ci-
dessus, pp. 1377 et 1419 2).
v-y»« combiné avec nno, ci-dessus, p. 1689.
w*-w, cause; >_,^^ J^, à cause de, 67, 10; Arabica V, 78, 1;
Hdr, p. 603; afin que, 86,22; 87,22; 1332; 1334 [Goitein,
JG, p. 172]; Z^ ^^), wegen, iceil, RD II, 25 [Rossi, AS,
') Von Kremer, Die sudarab Sage, p. 73 n. 1 : ,,Asbâb: Stricke bedeufet
zugleich die Mittel, die Behelfe, die zum Leben erforder lichen Dinge";
Nôldeke, Fùnf Mo'ail. III, 36: ,,Das, wodurch man zu etwas gelangt".
[2) Selon Margoliouth, JRAS Jan.1939, p. 58, v^', Qor. XL, 38— 39
(cf. XXVIII, 38) serait l'éth. ^'îflO'fl-, excubiae, excuhitores, staliones,
Diilmann, Lex., p. ex. Jér. LI, 12 (XXVIIÎ, 12) h'}^V9>a^ ([hi\(\(lV ,
DnÇt^ 10''pn, eyeipxre ((.v^xkxç, cf. Isaïe XXI, 8].
3) Ou ^-y* (JvC.
1886
pp. 199 et 226 sub percio]', 'a sebb, icegen, RO, § 183 =
-,^ ^^ 1659 et RO, p. 103 en bas. Cf. ic^^o, à cause de,
Prov. et Dict., p. 382; i^-w J^, « cause de, 11,6; 'âj^ J^,
um — willen, Socin, Diw. Gl., p. 275, cf. Marçais, TAT, p. 327.
^^,llw, gouvernail^ Hdr, pp. 172; 173 n.; 202 n. ; ci-dessus,
p. 1060').
Ç^, sac de peau, outre, 628; 741; 1076; 1241 ; 1358, n. 1 ;
Hdr, p. 603 [Goitein, Jem., n° 277 ; Rossi, AS, p. 234 s«cco].
'wx*v, acheter du vin pour le boire, 1356 et n., Nôldeke, Fûnf
Mo'all. II, 85, tandis que ^^ signifie, selon l'opinion
générale, transporter le vin, faire le marchand de vin, 1358;
I. Sîdah XI, 90; 'Âmir b. et-Tofeyl, p. T, le commentaire
sur n° II, V. 2 et Lebîd, éd. Brockelmann n° XLI, 15:
Edler Cabinetsicein, den ein Schiff hertransportiert hat.
Cet liémisticiie se trouve aussi chez I. es-Sikkît, p. 228
avec le commentaire suivant: J^' _^j 'iSl^ x.^ oliX^oî
OÊ G o ' ..
LjJj'La^ J>^-:^ r\ ic*t-*^ n'^ &-L.ÀW H-»:*.^ ^y-^ r*^ CT» 1)^;^*^ ^
iij-fcàvv ^3 c>^U->3 c>o,>iii) L^î o'.'^ i«-i.'t ^J *JX,_5 ii>Lfcà*w. Cette
remarque s'explique par le fait que, selon l'avis d'el-Fay-
yûmî, il fallait employer L.^, non pas ^_çj^ dans le sens
de transporter du vin, voir TA 1,75: c>o;ci;' îjîj ^^w^X' J5
[') Ce mot a été placé sous le tiièiue ^jr^-*^, I.Ii.li", p. 004, mais il
n'est niilleinent certain que Vn soit ladical; sur q'-î-^', voyez aussi
Hess, ZA, XXXF,3I].
*
1887
-♦ii ^3, jLflJ^ Jiî *JLj -tI-*^' w*.>'uo j^/«^-ÙjÎ "b5t ^^-v-iytiJ! jA^LivO
[Cf. Lane, sub Lx*-].
Il se peut que L*v soit dénorainatif de LlJ. ou ^L-w, vm,
qui pourrait être un emprunt à l'akkad. sabû, une espèce
de vin^ de même que l'hébr. x^b '), vin et le verbe cor-
respondant K2D, hoire du vin (rendu en arabe tantôt par
v^i^, tantôt par Lw, Poznanski, ZDMG LXX, 467), 1356;
Zimmern, K A T, p. 650; le même, A F W, p. 39 ; ZA
XXXII, 166. Selon une hypothèse fondée sur L^v»,* = oùy.»
et sL.^. = lXaju ,jLw, 1358, L>^ aurait le sens de voyager
pour faire le commerce] voyez, cependant, Hartmann, ZA
X, 307.
L-^, iL-w, i:^*x*«, ^'m, 1356; la variation ïCa^-w est à présent
dans le Nord une boisson faite de riz fermenté, ibid.
^Lw et i^Lww = ;Ui>, 1356.
L.*^ (sab.), ivatering place, 1358 [Conti Rossini, Chrest.,
p. 193 iter aquae, prob. canalis].
u>>-«-w, se reposer, nntr, congénère de l\*^, c;^>.i et ..^j^ , 1012.
ijo3] o*j'^ ou (j:^,"^! o>>^ (pi. de oy-v.), Ze5 us et coutumes
du pays ^ cJ^ ou (j-o|^, proprement ce gz«' est fixé, 1013.
!, célébrer le sabbat"^), 1012.
[') Seulement avec les suffixes, T|X3D, DN3D.]
2) Sur nsir, voyez Langdon, ZDMG LXII, 29 et surtout Maliler,
ibid., f). 33 ss.
1888
, a, nager, 108, U; 1487; RD 11,25; Meissner, NAGI,
p. 126. Voir aussi Lammens, Berceau, p. 27 [et sur les
habiles nageurs parmi les Arabes, Philbj^, HA 1,78 et ci-
dessous, sub ^.
Jwcw, nageur, 1486 s.
i-4^'; la plaine saline dans l'Abyan, 145,13; 1611 [Dans
c _
la lurah iL5^.>-« ou iL^^^ est terrain salin],
Jy-«-, i, se tenir coi, tranquille sans bouger ni parler, se tapir,
43,2; 1010 ss.; 1374 n. 1; avec J, 1630.
c\a.wJ', se mettre en embuscade, 1012.
JÔw^vO', s'attaquer en se cachant derrière qch, 1012.
Ju.w>j, S?Y.3, 1012 en bas.
Sans doute variation phonétique de c^-f---, reposer. Dans
la lurah, ce verbe a un sens tout à fait différent; Aa*«
y signifie raser, synonyme de uW, 1. Sîdah XIII, 285:
.A^, u, i, procurer des provisions, \^, et des munitions
pour la guerre, .L^L ou ij^; e7?'e en ordre, se trouver en bon
état, expliqué 1688 ss. '); Hçlr, pp. 473; 474 [co7ive?iire, Rossi,
[') 1690,13 il faut lire ,,Haiipt ZDMG 64 p. 706"].
1
AS, p. 201; riusciye, esse?' fatiibile, ibid., p. 233]. — .iLw,
en bon état, 1690; Hdr, p. 473 [Rossi, AS, p. 197 buono].
yu^, s'approvisionner-, bourrer la pipe ou le narghilé, 1205;
1689; commencer ou peut-être mieux s'app?'eïer, Hdr, pp. 227
en bas, 411,3 et 474,10, peu usité en Dt; mais en mehrî
sôber, commencer, 1691. [Au Yémen le mot usuel pour
faire, Rossi, App., p. 242; voyez aussi Goitein, JG, p. 31].
-»-w, class., aspect, mine; en Syrie coutume, 1690 [mâhu
sobret halq, il n'est pas comme tout le monde, c'est un
original, Barthélémy, p. 330], cf. Schulthess, HW, p. 41 n.
.'laa«, provisions, munitions = ^A\Ylaql b.Lyl, et Beyhân o>5,
12, 19 ; 13, 23 ; 153. 4 ; 1689. Ce mot est quelquefois prononcé
,Lo, 1690 n. 1.
«.A<)A/
,j^, u, class. sonder, examiner^), p. ex. Ahlwardt, Samml.
III, n° XIII, V. 40 et Rûba ubs.:
^^J:% jJl;! ^U^ ^i,
Und luenn sie pràfen, was im Schooss der Naclit.
En 'Oman ,>.*« est icaclien, épier, RO, § 30; 1691. Selon
Schulthess, HW, p. 40, le sens primordial de _*-w serait
stechen; voyez cependant la critique de Praetorius, DL 1900,
p. 1696.
yu^, „eine Vorhut von 30—40 Reitern", welche der Armée
der Wahaby vorausgeht, BB, p. 442.
'^y^, 5.>-w, 79ZC, 2'^^^fo't'Citeur, avec lequel on fait des trous
dans la pierre, aussi prononcé s^j et '^y^, 70, 2; 1691;
MJM, p. 27: „Sabarah ist eine Eisenstange, womit man
') Barth, ES, p. 25 le compare avec l'hébreu "13D, en général zaA/en,
mais aussi sorgfàllig mustern, messend hesiimtnen.
1890
den Stein durchlôchert". — Un autre a^ signifie en "Oman
Morgenkcilte, froid matinal, R 0, p. 264, 2 ; Vollers, Z D M G
XLIX, 509 et en Hdr terrain froid = ùJj [JdJ, 1691.
is.cAAv sebbâra, ScJiopfloffel, RO §51; cf. aussi Schulthess^
HW, p. 40.
,, béte fauve qui attaque les hommes et les animaux,
aussi appelée J^'^, 402 n. 2. Selon Dozy I, 625, ^^.vL^
est chat sauvage.
JaAAv, adhérer, to stick, intr., 1040; Stace, p. 166.
JiA^, faire adhérer, fixer avec de la colle, to stick, trans.
1040; Stace, p. 166: JJ>>A J^ sl^j^^ _y-, he stuck it on the
icall (as a notice).
Cf. I. el-Qût., p. 77: ^Lj id^^-^ jt^'3 xIdLJ* ,^^^ Jalwj
^ .. c E
>»;.A:2-i 'tiJ^Xi; LA IX, 182 en bas: Ij) (J:c.^5! ^js^ _1ia-w' JJb
— xv.*^' ÎOÎ Lb'u*jw] L^^r-' JjAAv'»! (j^<^ i' '-r'-^ Cr» '"-^^ '-r;^ '^i
v_j^,*:2w' ^j^ l\x«'^ c^;"^' *^3 ci^; ibid., p. 183,7: }>=>S' J^u^^*)
Ja^-w'^ iLL:> ^^i ^ L_iJ ojJ (j^o^^Li -i^*-'^ ^j ^3' qC -yj£
o^J ^!^ c^Cw Lc^i j^yi. Cf. Bittner, Sh. II, 17,8; voyez
aussi 2^.
iaxA«, plough (Béd.), Stace, p. 125.
En sabéen il y a un lu^ qui doit signifier bâton, 1750,
n. 2 [Conti Rossini, Chrest., p. 193 : „t:3D (03iy virga, flagellum,
t^iiA, si b tu): — subst.ver&er"; voyez aussi PetrusHispanus,
1891
éd. de Lagarde, p. 425: cïbt azbât uara real\ Dozy I,
625: J2>-w, (hébr. t^ni^), pi. ±>\.j^\ sceptre^ Aie.]. Ce mot paraît
être congénère du verbe ii*.>o, frapper, dans le Yémen et
à Aden, en mehrî sabôt, donner un coup de bâton ^), et
du substantif -Lyl^, gros marteau avec lequel on frappe
sur le ii-yi ^'^yj' barre de fer, pour couper le rocher ou la
pierre, J^Jî t^., Beyhân; sur s>s à cause du t suivant,
voyez Brockelmann, YGSS I, 161 ^a; 1755 n.
«-«-w, dénominatif, être le septième de. Mais il y a aussi un
autre ^v*-? mordre, injurier; LA X, 12: \ju^ **^^. *>*•^^
\>Ls«j *.An£ Li2jl »JLkM*^ ^^r^' Jj^'j *^ (*^33 x«-X^_5 wlcj ^A)x• (^7*^7
I. Sîdah XII, 174: l^iâ)j J^^! ^> ôj^J oV*-^' v^^Lo
Mofaddalîyât, éd. Thorbecke XXIII, 4 :
L**-w jjyo i'ijlij! (Ç-*^^ iA3t.*w !lj . iA— 4 — i' (*— j'' — *--j' lX_*-wwx_s
[Heureux qui dort, entouré de bonheur;
Le malheur atteint qui est déchiré]
Cf. Goldziher, Abhandl. I, 101 : ,,,•0^, beissen (wie ein
Raubtier), welchesWort in dersyrischen Wûste noch heute
so viel wie fluchen (^) bedeutet" 2). D'après l'opinion de
Pedersen, Der Eid, p. 5, c'est de cette signification que
provient l'hébreu Vii'^}, jurer. Il dit à propos de la connexité
supposée entre ynt^^i et ynir, sept: „Mehr Gewicht muss man
') Jahn, M S, p. 226.
2) MAP, p. 324 raconte que, selon la croj^ance populaire, un démon,
qH^aw , se trouve dans chaque serpent. C'est pourquoi, en voyant un
serpent, on le tue et crache sur lui en disant: seb'eki es-sejtân
fî batniki, beissen soll dich der èejf/in in deinem Bauche.
1892
sicher darauf legen, dass saba'^a im arabischen fluchen
bedeutet, und dieser Sinn hat sich nicht aus der Bedeutung
sieben entwickelt, sondern aus der Bedeutung beissen icie
ein Rauhtier, ein Bedeutungsûbergang, der sich bei âhn-
lichen Ausdrûcken auch sonst findet". Mais en général, on
est disposé à combiner V^t'} avec le nombre sept, voyez
Pedersen l.L; MO, XII, 161; Littmann, Der Islam VU, 138;
Ges.-Buhl, s. V. ; Wellhausen, Reste, pp. 186; 248.
En vérité, la malédiction aU' eW^J? qu'on entend souvent,
trouve son origine dans une croyance populaire ainsi ex-
pliquée :
El-insân ma ta ma sâf ed-çlabâ'' u fiza' bigî ed-
dàbâ" binhàss fîh u biyirtabit lisânu u bedia"
mahùlîtu') u bigmad u bigî ed-daba' min wàrâ
m i n n u b i l' à k k i b u b i y â h o d "a 1-m o r à r a u i z â k â n e t
bâb el-moràra wàtie bidùqq gubhatu bil-bâb
binzal ed-damm u min sâ^etha b i s h â. U min
kâfat^) el-uhûs ma bidba" illâ ed-dabâ"" u ma
yihrob ed-dabâ' rêr min-nâr u el-hagar.
Lorsqu'un homme voit l'hyène et qu'il s'effraie^ l'hyène vient
et le frôle; la langue de l'homme est liée, il jjerd la boussole
et il est figé d'effroi. L'hyène lui vient alors sus par derrière,
l'enlève sur le dos et le porte à la grotte. Si la porte de la
grotte est basse, l'homme heurte du front contre la porte et
le sang coide, ce qui le fait guérir sur l'heure. Le tous les
animaux sauvages, il n'y a que V hyène qui ensorcelle; elle ne
prend la fuite cpie devant le feu ou la p)ierre.
Du substantif ^cj^, béte féroce, telle que le lion, le loup,
1) -X^j^ = jji£.
2) = -â'^.
1893
la panthère, le guépard, etc., les anciens Arabes ont formé
le verbe ^^, qui se dit du loup, lorsqu'il déchire sa proie.
Une vache est appelée &£^>-v^^, si %^^ a mangé son petit.
De là ce verbe a aussi pris la signification ù.' effrayer^ .ci,
qui fut aussi appliqué à l'homme. Comme, avec le temps,
les bêtes féroces furent de plus en plus exterminées, l'hyène
restait seule maître du champ, et celle-ci joue à présent
le rôle d'ensorceleuse. Elle est très commune dans tout
l'Orient, où elle est de mauvais augure. ^U) liVjty^o ') ou
j-ua!i (i\jty*o est une malédiction commune. Dans l'ancienne
langue, ^^ et ^^^ ont aussi la signification de mallieur^
méchanceté. Mais dans le Haurân et chez les Bédouins, on
évite de se servir de ce verbe, et l'on y substitue ^<v- et
le substantif iL<^.f^ par ^*\Ju. Une autre malédiction est
aU! e^w'*^^, que Dieu te change en monstre. Un tel est alors
^^.Av.^. On dit ç_yy^yo Q^î, qn est interdit., trcmsi de frayeur ;
^À-î Q-, lX*^. = j^y^oi i^bls. Un proverbe très commun dit:
1^5^ J-Jj' j>\*, ^.j^ JyJU! Jj( i^**^'?
L'hyène est dans la preynière partie de la miit
Une béte féroce, et dans la dernière un chien,
et cela ^asinnu bihgom awwal el-lêl u âhir el-lêl
bïyihrob, parce (pi' elle attaque dans la première partie de
la nuit et prend la fuite dans la dernière.
Voyez Wetzstein, ZDMG XXII, 177, n. 1; Marçais, OS
I, 438 2). Cf. aussi le verbe Joû, être interdit, étonné, Tabarî
') Bauer, PA, p. 228,3 d'en bas: sab^ak, Gott muge dich verun-
fjliicken lassen. Son explication: ,,7 gilt als Unglùckszahl" est
cependant erronée.
[2) Sur l'euphémisme ^~>*«, iC^^^x-w ou ^-«-w, '!L:$^^^jm ^onv sept, y oyez
aussi Cantineau, Et. I, 105; II, 206 et M M C, p. 390.]
1894
m, 929,19; el-Kâmil, p. 791,4; Wûstenfeld, Die Famille
el-Zubeir, p. 84, 16; Nôldeke, ZDMG XL, 174; de Lagarde,
Uebersicht, p. 74, et ^^î, LA 1,381,4: ^..^jCL. jo>Jî Z^S
• Ojîaj *ii nÀjj£ j, ^♦iTr '6JJS ^j^ ^f^ ^r'i *^^
-, expliqué 805.
tJv, sejjf, nombre sacré, 1870, où il faut ajouter 1618, 12
et M A P, p. 203 s a b Sa t e k 1 â b e n s o w d 1 u m m u
d a h i j j e, sieben schioarze Huncle seien seiner Mutter Opfer
(am Totengedàchtnistage).
J Cl -
^^yu-w, 166, n. 3; nombre conventionnel, 1720, n. 2.
«-jLmJ', nom d'une étoile, 637; ci-dessus, p. 1095.
c^wx*v, expliqué 805.
w 7
^L*«, épithète d'une étoffe qui vient des Indes et de
Maskate, Hdr, p. 236. — i^'-^^ , fille vêtue de cette étoffe,
ibid. — En Dofâr s b û "é y y e, s e b â^é y y e, Lendentuchy
R P II, 25 ; en mehrî s e b a M y y e t , s e b â M y e t, pi.
sebaMyyôt (hdr. seba^îyye, pi. seba^iyyât), „Lenden-
tuch^ bunt gewirkt in der Mitte, hâufig aus Seide und am
Rande mit Gold verziert, dient bisweilen zur Bedeckung
des ganzen Kôrpers", Jahn, M S, p. 222; voyez aussi MJM,
p. 27: „Seba''îyye als Substant. kenne ich nur in der
Form subâ'î, PI. subâMyât; s. AM [= Hdr], S. 236.
Es ist nicht eben genau Lendentuchy sondern wird wie der
radîf (oder râdi, s. A M, Gloss. s.v.) gebraucht. In diesem
Worte steckt ohne Zweifel ein indisches Nomen loci."
Sur ,j:Low- comme épithète d'un fusil, voyez Socin, Diw.
Gl, p. 275.
1895
tiU^, u, mêle}^ ensemble, 1079.
tiUXv-î, se mélanger, 56,6; 1079.
ïoCax*- sbyki, Stange (Goldes), RO, p. 314,2.
[Ce mot avec le pi. dUt^-w se trouve aussi dans la
lurah et les autres dialectes modernes, Spiro, Beaussier,
Barthélémy, s. v.].
J-».*-, peut-être accouplement de w-^ et ^ ; sens fondamental
s'allonger, voyez Ges.-Buhl s. v. i?nir '). La première forme
n'est pas très usitée dans la lurah, 1606, mais elle se
trouve dans le dialecte moderne de la Syrie [p. ex. «ytà J^^-w,
laisser retomber, laisser flotter ses cJteveux, Barthélémy s. v.],
cf. ^/uyi JoLw chez Hartmann, 1606. — JoL*- se rencontre
aussi dans jol>>« vj:>^*^, 1606.
jJL« s'élever, monter, 1606. En Hadr. herahfliessen; Snouck
Hurgronje, OS, p. 103:
Udèm'î ^ala M-awjân mèthl ès-sebâlî
KamaHh-tho\arjômjîngetib min genîfèh
Meine Trànen flossen mir ilber die Wangen wie ein Regenguss,
Wie ein Schauer, loenn er sich aus cler Wolke losreisst
avec les remarques suivantes: „Sebâl ist sonst unge-
bràuchlich ; wohl sagt man sèbbelèt (tèsbîl) vom Herab-
fliessen des Regens aus einer schwarzen, drohenden
Regenwolke: sèbbelèt ès-sehâb, èl-matar, sèbbèl
èl-ghêth. — Genîfèh, Plur. gonfân. — Ingatab
') Jy-w, fallen, herabhângen, combine avec hébr. et aram. 73D,
trarjen, Vollers, ZA IX, 197.
Landberg, Gloss.aire Datînois 119*
1896
el-habl, ingatbèt èl-chirgèh, das Seil, das Tuch ist
zerrissen".
JJLw = J-<ww, 91,13. Vo\'ez ci-dessous, p. 1981.
J-y*', class. épie?-; laisser tomber (un voile, etc.), 1606, cf.
MAP, p. 244 sa^arha-l-musbal, ihr aufgelôstes Hacu\
mais cette forme peut aussi être intransitive; TA VII,
366,10 d'en bas: L«-3 ui^j' xjui^i^ (*!*,') ^^ (\*xij) J-^i
JiiP j__c' xjwj» yjy^' JJù. En Dt, J.-^' a le sens de s'élancer
dans l'hémistiche suivant, où il faut sous-entendre vr^^^
d'après 554, n. 4:
La traduction littérale serait donc: licous avons mis aie
dessus de sa tête des crâties qui se sont élancés dans la guerre,
J«.a:Cw', se procurer le blé, 1606.
J.X*-, pi. Jy-w, hangar, toit élevé sur des perches et sur
lequel on met le v^-^, 368 en bas, où ce mot est écrit
jwLi, pi. Jv^, voyez aussi ci-dessus, p. 936 [asilo per
viandanti, Rossi, Yoc, p. 308].
*JL**w, en Hdr flamme; ^' icJu*-, le courant du fleuve, 1606,
cf. l'hébreu rhnt, fleuve-, en ''Oman Empfangsrcmm, Gast-
zimmer, pi. û** sbel, 1605; ci-dessus, p. 799. Le même
sens aussi en Dofâr, 1605')- [Au Yémen: \. asilo; 2.pioggia,.
Rossi, Voc, p. 308] ; en Egypte xJlL« est loose overgoion for
ladies, Spiro; voyez Almkvist, Kl. Beitr. I, 344.
J--«- = ^àLv, coutume, 1605; Stace, p. 44 (Béd.).
') Selon R p II, 25, ce mot est prononcé se bel a, subi la; la vraie
forme est pourtant *J^ , 1605 n.
1897
iJlLw, progéniture^ 143,11; 168,8; 1605.
iJLyw, queue de mouto7i, pi. o^-w, J>^a«, 1605; Stace, p. 169
[Rossi, AS, p. 200].
^ y
oc o —
Js.x*«, pi. J'uav!, endroit où naissent les cils^ Dt = class. ^Ài;.
JoLw, class., voyageur] coll. iJbLw, pi. Jo|^-w, caravane, 1358;
Socin, Diw. Gl., p. 275. — icLu- a aussi le sens de chemin,
JyjxAv, 1358 [Lane, s. v.].
JL-w sebâl, pi. o^5L-w, ^.,X.*- syblân, singe, Jayakar, OD,
p. 661; RO, pp. 69; 228; Praetorius, ZDMG XXXIV, 218;
cf. ci-dessus sub ^..
Jm-w, J^>-w, nom. gen., céréales, blé en épis, 316; 1605; ci-
dessus, p. 180; Hdr, p. 604; Stace, p. 54 [Rossi, AS, p. 239];
RD II, 25. — i^^>>-w, nom. unit., un épi ou une partie de blé,
Stace, 1.1.; RD, 1.1. [Goitein, Jem. n°262]. D'après Stumme,
G TA, §60 sbûla est épi ou poignard, et chez Beaussier,
s.v. nous lisons: „'!>>\y^ pi. o' et (' jouL*^*. s.f., Petite bouteille
longue, flacon. || Epi, coll. ^y^. \\ Faible d'une lame.]] Espèce
de long poignard, de couteau de chasse (Sah. et Tun.), syn.
jcit*^. Il Mèche de cheveux coupée. K^liJI xJ^x*«, Orge des murs,
hordeum murinum. || j*^! ôy^t Maïs". Ces significations dif-
férentes sont très intéressantes, parce qu'elles cadrent très
bien avec le sens primordial supposé du verbe Jo-w, c'est-
à-dire s'allonger.
*JLIw sebbâla, fontaine, Springbrunnen, [Dozy] ; Beâussier,
p. 286; Stumme, G TA, pp. 55; 87; Nicolas, Dict. ar.-fr.,
p. 106; pi. J^Low, Beaussier; JoLx>w« sbâbel, Nicolas et
[') Lisez Jj.Lj-w, Nicolas, Dict. ar.-fr., p. 106]. La forme ij^.L*^ se
trouve aussi en Dt. = rfes épis, une certaine quantité d^épis.
1898
Stumme et, d'après Stumme, aussi o"^-^*-. — Le diminutif
est sbîblà, Stumme, p. 72.
> o _
^J^JUM^ ^ lo7o.
*
.,L1w, gouvernail, voyez ci-dessus, p. 1886.
o
\x*- avec ace. ou ^j^, oublier, 1659. Dans la lurah, xow ou
>lwv est radoter (vieillard); LA XVII, 388: U^c> ^ulvJt
JJùtJî ^^'o *JA^ 8LxA«_5 \xAw^^ 8^x.«*x J*^<3 (•j-f'' rt-» v}-^'»
(jr,*« a dans la langue littéraire deux significations qui
proviennent sans doute du même sens primitif: emmener
avec soi, transporter dans un pays étranger, exporter , à
savoir 1. traiisporter le vin, faire le marchand de vin, 1358
et ci-devant sub L-w, 2. faire qn captif, emmener en captivité,
syr. îli>, hébr. tmw, 1359, cf. I. es-Sikkît, p. 576: U JJij,
«jJu ^^ iJli! »j.£ ^i »!!! h'^-^ a], voir aussi LA XIX, 88 en
bas. [D'après Barthélémy, p. 333, en Syrie aussi au figuré
captiver, séduire] cf. M^AR, p. 20, v. 13 et L^j>*£ cr*"^
^jLfi£ (_5:>.v^., to beauté de ses yeux me captive l'esprit, 1359.
Dans le Sud, ce verbe a deux sens: 1. impf. i, attaquer par
surprise; 2. impf. a, avec (J^J = ^J^J ,iil>^\,réco7icilier, arranger
un différend entre, 1359.
i-'u.*-, le bois qui se transporte d'un pays à l'autre ou celui
que charrie le torrent, 1358.
Jxl, voyez LA XIX, 89,3 ou I. es-Sikkît, p. 576,2:
1899
-, captive^ Lammens, Berceau, p. 303; dans les dialectes
modernes troupe de cavaliers^ de chevaux, i)\.[}.jy^^ 1252 n. 2;
1359; Socin, Diw. Gl., s.v. ; Meissner, MSOS VI, 82, 3; ibid.,
p. 114, n° 10,1 [MMC, p. 554J.
i^^A-w^, attaque par surprise, 315, n. 3; 1359, 9 = Arabica
V, 296, d. 1.
Cf. Nax, faire la guerre, éth. R-n;i, e-O^i, Ges.-Buhl, s. v.,
Kônig, Wôrterbuch, p. 380 [Conti Rossini, Cbrest., p. 193
La«, hélium gessit].
*Jlc '\X^ o^y^» J^ m'en fiche! n'importe! expliqué LLA,
p. 78; sur soixante comme nombre sacré, voyez aussi 1002
et l'hémistiche suivant, 451 :
La hî' ^alal-qâmah wa la settîne ''ûd.
Il ne se mesure pas d'après la taille (du qabîlî), m' d'après
soixante piques.
yi^, i, u, pouvoir, 25,5; 69,15; 394; 458 n. ; 463; 945;
Festgabe, pp. 14,18; 46 [Goitein, J G, p. 171; Rossi, App.,
p. 242]; oser = ,j:,:srùv! < î.:^!, Hdr, 'Awl. et U8ir\\),^^J^\
en Syrie, ci-dessus, p. 280.
y:*v, .x^, protection, sotUien, L B ""A, pp. 15,15 et 75,3.
yycw, en éahhî courtyard, pi. .L;:^, Jayakar, BBRAS, p. 251;
mur, Hçlr, p. 604; H B, p. 66; en 'Oman der hinter dem
Imâm Betende, R 0, § 87.
Jj^, star, Briistung, pi. o' — , RO, §109; Hiiiterwanddes
Zeltes, Socin, Diw. GL, p. 275 [rideau tendu d'un mur à
l'autre par une ficelle, Barthélémy, p. 334 ; pan de la tente
1900
arabe qu'on relève avec des piquets comme une portière,
Beaussier, p. 287].
a. j:*- s t â r a, Voi'hang, R 0, § 38 [parapet de terrasse^ Bar-
thélémy, p. 334, cf. Dozy; curtain, covering, Spiro, p. 215;
rideau, j^ortière, store; couverture de selle en cuir ; rebord de
terrasse; garde- fou, prt^-a^^^e^, mur d'appui, Beaussier, p. 288;
aussi b.LLo, voyez Marçais, T A T, p. 355].
,y^ setûr, Milchstrasse, Stumme, T T B L, v. 678 avec la
remarque suivante p. 142: „Vielleicht Reimform fur y:*-.'*
.y:.-^ [nascosto, Rossi, A S, p. 222], bescheiden, JVLeissner,
N AGI, p. 126; Prov. et Dict., p. 382, aussi prononcé mastûr;
Qasîdat es-Sahgah [Ms. Landb. n° 64], fol. 3:
Hâdî el-kiswa, yâ mastûr,
Ilbis, ma minhâ sî fat')
».y:.v^, Hebamme, Meissner, NAGI, p. 126.
oi^, empiler <C ^l^ljij^\ , Vollers, Z D Ikl G L, 330 ou plutôt
de l'ital. stivare, ,charger un navire', Prov. et Dict., p. 382;
cf. Marçais, RMTA, p. 439.
,yx^, expliqué ci-dessus, p. 1122.
— o -
[jjLv.^, luogo di riunione, Rossi, Voc, p. 308].
^i)"*"^
_ cî
^^yi^\t voyez ^i>.jU«i sub ^J^.
• ) yY^*^ = wJ,j-L .yL*~wo, (j^rli; c:j^ ^ ^-f*^ ^ ^ il n'y a rie
qui manque. Sur le mètre, voyez 802.
1901
^sAM, class., avoir la diarrhée ^= dU-, el-Muzhir I, 224: ^oJ>\
*->^ (^5^ bt (i'L-j *Ji2j j ^^'^ 673; 1384. Aussi enduire de
boue, LA III, 119: -^^ >->i-:^-^ '^' 1-^?^ ^^^?^-*^ t-^^^ ^■^•i
xLfh Jwçsj oUïJi ij^v i-^.^*^ L.s^^ ^^^?^-**j Jjj'Ji.; cf. ci-dessus
- 5 < ,£s*«, p. 1823 n. 1 — Dans le Nord ^-^^ i, est frapper, 1260;
1389 [GLB'A, p. 29]. En Iraq, J^ (ou 2^?) a le sens de
voyager ou travailler nuit et jour, 1389.
^^:5\svv«, délaissé, 1388.
^, voir MSOS VII, 272, 4 d'en bas.
ïj^u-, pi. o' — , co?/p, 1389.
^^, sens primordial sans doute iiousser un son plaintif,
883 en bas; 884; 1384. Dans la lurah, rf^-s^u* est roucouler
(tourterelle), mais ce thème (^^j^^w) signifie aussi être bien
proportionné, doux, dégagé, p. ex. :
-0)5 O
f^-*:^^ ^Jfà~> = }.iu^ ^, LA III, 303. Nous y lisons: ^ 0^55
[') Gardez-vous bien de la lenteur, et marchez d'un pas égal;
Les hommes sont énergiques et vaillants].
1902
En 'Oman a^ est herunterhàngen (Zweige), RO, § 236.
iL:s^:^u«, biiiit, clcimeur^ aussi en Syrie, 1384.
> _ et
^»;^u«l, en Dt qui a les pieds tortiis, c'est-à-dire qui marche
les pieds en dedans et les jette en avant presque comme
les perclus, tandis que ^>:f^î est celui qui marche les pieds
en dehors et les jette en avant presque comme les perclus.
C'est de là que provient le nom des deux signes A et X
appelés *ios^«^^^t et employés par les Bédouins pour marquer
leurs chameaux, Huber, Journal, p. 177.
Jos", se prosterner,'^ ^jJs^^ 792; lA^ en "omânais, RO,
p. 282 n.
ijoL^xv, tapis ', ce mot n'est pas connu des Bédouins, 364.
Sur la forme ic>'Jww, voyez Marçais, TAT, p. 331; en Syrie
ic>!jw se trouve plus souvent que sjL^^av [Elle signifie non
seulement tapis de prière^ mais encore toute sorte de tapis
à surface veloutée^ Barthélémy, p. 3351.
O'.^C^ masîd, 635; Brockelmann VGSS I, 123. — Sur
^ji^'^\ Jc^n.»*^, voyez Horovitz, Der Islam IX, 161 ss. ; A:sn.v*^
anciennement Betort, mais aussi Versammlimgsort^ ibid.,
p. 163, n. 3. — Voyez aussi Dussaud et Macler, Voyage
archéologique, pp. 162; 168.
*^
je^^ sens primordial murmurer^ parler en sourdine. Dans
la langue littéraire, ce thème est non seulement le terme
technique de la prose rimée, mais encore l'expression
consacrée du roucoulement des tourterelles et il s'emploie
même pour le cri du chameau, 882; 883; 884; 1384;
LLA, p. 71. Dans le Sud, ,t^, a, est coider, couler avec
1903
un léger murmure ou faire couler, trans. 882 ; Hdr, p. 604,
mais il peut aussi signifier dire des balivernes^ 661.
Cf. Hommel, Die altisr. Ûberlief., p. 312 ; Dillmann, Gramm.,
p. 56; Nôldeke, ZDMG LVII, 418; Vollers, ZA IX, 199;
le même, VS, p. 55; Ges.-Buhl, s. v. wc^ et la critique de
Delitzsch, OLZ 1916, col. 171. Sur ^<^ en Syrie,
voyez %^.
«-s^Ua. , raconter des balivernes^ blaguer^ dire des fanfaronnades,
Hdr, p. 604.
^'l.^', laisser couler des larmes (yeux), 882.
%ff^, prose rimée, 882 s.; LLA, p. 71. Les discours de
Quss b. Sâ'idah sont en prose rimée, SN 1,212; l'oracle
de Galsad l'était aussi, Yâqût, s. v. ; Wellhausen, Reste,
p. 54; Winckler, ASO, p. 181.
J.>^, quasi-synonyme de t^, classiquement Q'yji! J^,
réciter le Qorân continuellement^ 883; en Dt = |^, pousser
un son sourd et prolongé (chameau) et bourdonner (abeilles),
mais aussi coider avec bruit, plus fort que 5^; dans le
dialecte "omânite purement et simplement couler^ 882.
Js-ç5a>w, bourdonnement (des abeilles), Dt.
J^*js-\*« et ry*^^^^ avec permutation de l et n, 1761 ; Boh.
VI, 73 en bas: ^^l^=>^ e'-^**'^ î*^'^ cr^*^^ S-^'^-
j«.>y, d'après les dictionnaires coider, p. ex. les larmes. Le
sens originaire est, cependant, faire du bruit, ce qui est
prouvé par l'akkad. saga mu, hurler, et cette signification
se trouve encore dans le Sud, où ^2>f, u, est gronder
(tonnerre, eau, torrent, pluie), bruire, murmurer, retentir,
1904
résonner^ tandis que couler y est rendu par *^, 39,6;
75,23; 881; 882; 1384, voir ci-dessus, p. 1159. Cf. r^ et
^■àf] d'ailleurs, *^ pourrait aussi être une variation de
j^, gronder^ v. h. v. Quant à l'autre signification de ,.^,
Schulthess, HW, p. 72 a signalé un thème syriaque >a^.A,î
représenté par l'expression ly-^l^ï jv/r"^.. c'/^ppo; è^xio-ict et
qui correspond exactement au verbe arabe, fliessen, strômen.
D'après Barth, ES, p. 2 et Ges.-Buhl, p. 150, l'hébr. Dir;i,
pluie s'expliquerait par métathèse de ,,^.
j»j^u-, in sich versunken sein^ Socin, Diw. GL, s. v. ; MAP,
p. 178 bewirten [d'après Rossi, A S, p. 223 socchiudere gli occhi].
|,Lrsy -sgâm, Bett^ RO, p. 406 en bas.
^^^j^js^*-, voyez sub Josi-.
Lsi-, gémir (chamelle), 883s.; 1384; TA X, 170; Ahlwardt,
Samml. III, n° XIII, v. 22, 23 et Rûba ûbs. :
Sie regen mit geschminkter Augen Schmachten
Die Sinne auf des Lehemanns^ des Faslers.
Cf. LA XIX, 92: l\^\^ ^1^' ^y^ \y^ ^-i! ^^j
Selon Socin, Diw. Gl., p. 275, ^j^ est sicJt freuen.
,<î^, u, class., verser \ coule7% 1682 et n.
*, ^^, class., da^^es diires^ sèches; aussi en "^omânais
c^'
1905
sûhh, 662; Rôssler, MvSOS I, 58,2 d'en bas; 63,8; 64
passim; sôhh, R 0, p. 259, 11; cf. ci-dessus, p. 170 en bas. —
shêhât, kleine Stûcke Dattelspeise, Rôssler, M SOS 1,62,8
d'en bas.
^r'^^^i attire?', 59,23 [Rossi, AS, p. 242]; avec J, labourer
jjoiir qn, allécher, 1340; intr. se glisser, 699 s.; voyez aussi
Marçais, T A T, p. 328. Ce thème semble être une variation
consonantique des deux synonymes v_à^^ et ^ys^^, 588.
(-.-^js^w^o", sich mûhsam fortschleppen, 699 ; R 0, p. 255, 8
d'en bas.
i-.^^s^ww, soc, 88,2,4; voyez aussi Hdr, s.v. ; ci-dessous sub
^y^; Stace, p. 125 (Béd.) [d'après Rossi, AS, p. 193 grosso
aratro].
iuLsi", Eegenscliirm, Sonnenschirm, Stumme, G T A, p. 168
[Dozy].
^l^ww, tirant [voyez GLB'A, p. 29].
^i-j^, faire une rnasse, une pelote, p. ex. la pâte en gros
morceaux, au lieu de l'aplatir, 1121. D'après les dictionnaires,
l'adjectif Jy-^ww est gros, large (seau, outre, ventre) et le
verbe correspondant signifie '^^ yo j^i^l, TA VII, 378.
^y^^, pi. Jya'i^^Lw, bloc de pierre, plus long que large, 68, 10;
69,2; 1121.
^^^, danser la satigah, 800; ]\IAP, p. 221; remarque
étymologique, 800.
'S>s\^^ (Haurân), X:s\:<^^ (Damas) avec s>s à cause du h
1906
suivant, espèce de clanse^ 31, n. 2 ; 800 et ss. ; 996 n. 2 ; 1013 ;
ci-devant, p. 747.
iL^\^^! 5A,voi, 802; 1013.
iL^Ls^ww, coll., danseurs, 802.
ys^*-, dénominatif, die Zeit des shûr, des letzten Naàitessens
im Ramadan, von der Moschee ausriifen, RO, p. 160.
,^^, sorcellerie, HB, p. 85 [Rossi, AS, p. 217]. Ce mot se
trouve partout; sur les formes maghribines, voyez Marçais,
TAT, p. 329; cf. ci-dessus, p. 722 n.
Js^, fî shâr, Mitternacht, Glaser, PM, 1886, p. 8.
jy^^i repas qu'on fait au point du jour, prononcé, par
harmonie vocalique, suhûr dans les dialectes, 629, n. 1;
en 'Oman shùr, RO, p. 160 [cf. Dozy, s. v.] ').
,:5^uw. s ê h 0 r , pi. s h 0 r , Zauberer, R 0, pp. 71,3; 347, 3
et n.; 395,7.
b.L^v^, caisse (Aden), 654 et n. 4; Ildr, p. 604; RO, § 51;
a.lJ^ww, pi. ^-^'^i^, Stace, p. 22; b.l^ww ou »^'l3^>>o, Hartmann,
ZDMG LI, 210 [et Barthélémy, p. 336].
y5\w.xî, j)restidigitateur, Dt.
^._^vj<i^.>^", classique, tomber de haut (eau); aussi en 'Oman,
tsahsah avec les variations tsensah et tsarsah, lier-
imtergleiten. La forme te se r sa h se trouve aussi en 'Iraq,
RO, § 397; Meissner, NAGI, p. 126; Rûziôka, KD, p. 226.
[') Feghali, PD n° 2589: Sammûk msahhar helç s rem dâ n,
on Va nommé msahhar, le ramadan est fini, avec cette remarque:
„Le msahhar est le nom de celui qui prend le dernier repas matinal
avant de commencer le jeûne pendant le ramadan. On dit ce proverbe
à quelqu'un (jui arrive trop tard: la cérémonie terminée, le repas
fini, etc." — Sur m s ah lier, voir naitli<''leiiiy, p. 3'M.]
1907
* Sa^
Ja^, égorger, Hdr, p. 388, hébr. ^n^; en mehrî s a liât,
Jahn, M S, p. 223; cf. SAE VII, 138, 18; Z A XX, 145, n. 3.
1^^, Wetzstein, ZDMG XXII, 158.
wàsi~, synonyme de (^c^^, 588.
^:>'uw sâhef, trinkeii machen = ^.^^ RO, p. 418 en haut.
oi^", broyer^ ^nilvériser ; frotter; user qch par le frottement^
Nôldeke, Fûnf Mo'all. II, 82 ; apparenté à A^ et ,is^, I. Sîdah
XIII, 277 en bas : \x-g.-w3 wlrs^ww JJb oi^^t -H^'^ Af^i^
*:^>W3. En Dt moudre fin, 1374 n. 2; 6m/e?-, 127, 11; 1582,
ULl LoAi) oiiî^ iai', la -pluie a emporté toute la terre, Dt.
sji=>L«, frotter, 909 en bas.
sJLs^v^î, s'écrouler; Ax:> ^loJLc oL^^-svJt, un rocher s'est écroulé
sur eux, Dt.
vjLs^î, é^re trituré, Dt.
oi^'w*« sâhoq, trutzig, R 0, p. 338, n. 2.
Xji:>Lv sâhqa<&AcLo, E^zYs;, Kampffmeyer, M G, p. 41.
oi-2^ shâq, Kohlenstaub, Stumme, G T A, pp. 48; 168.
vj5^.A«, Zow^, liaiU, p. ex. I. Sa'^d I, i, 9, 26 oj-^î^ g.1^;
prononcé, par harmonie vocalique, suhûq dans les dialectes,
cf. 629, n. 1.
oy>L*« dans l'imprécation oy>'.*« é^ Lw^, expliquée par
o^Lw dUt^Aj!, qu'il te donne un sâhûq, c'est-à-dire quHl
te réduise à une chose broyée, voyez 592 n. et aussi Fest-
gabe, p. 75: „oy>Lv s^i..^, ein Fluch, 14, 1—2; 39. I. es-
Sikkît sagt in seinem Tahdîb el-Alfâz, S. 574: ^ oy^-^-^
1908
\JL<^ww'^ iJJî bA*j! v.>^ ^'^^ o.làj. Nach LA XII, 19 ist
oLaî" = lXxj, und das bekannte aj Lfc5^*w, LA XII, 19 =
aJ 'Joç. Aber in dem sûdarabischen Fluch liegt nur die
Bedeutung zermalmen, und ich bezweifle vorlâufig, dass
Uiii~ wirklich = Jau ist, und vermute, dass dièses nur eine
semasiologische Erklàrung von jenem enthâlt." [Cela est
5
bien possible, mais sans compter le verbe Ji^^, cité LA XII,
19, 12: Oyju ^^\ vjLx^vA^ _^^ ,^{j ^,_ç^' .jÀs<^^^ '-''^^? nous
lisons dans le Qorân XXII, 32: ^^ y> L«JL>o aUu iiJyco ^^
wftï^ qL</« est synonyme de a**j ^,Lx^, XXXIV, 51, 52;
XLI, 44. Il ne faut cependant pas nier que l\;ou ne soit
sujet à diverses interprétations au sens figuré, cf. Pedersen,
Der Eid, p. 84, n. 1. Sur l'identité supposée de ^c-*-^ '^t niry,
592 n,, voyez Brockelmann, VGSS II, 514 n.].
iUL:s:u^, espèce de pierre, expliquée 1582.
o^iLï^^, petit éclat de roseau, ci-dessus, p. 703, s.v. -uX>o.
J*22~, peler, écorcher, limer, ce qui est, d'après Lane s.v.,
le sens primitif. Ce verbe a, cependant, plusieurs significations
dans la langue classique, cf. Nôldeke, Fùnf Mo'all. III, 27 n :
„In J^* sind ùbrigens mindestens 2, wahrscheinlich 3 ver-
schiedene Wurzeln zusammengeflossen". En "Oman feilen,
entbasten, RO, §260. Aussi se gf^mer; dans quelques contrées
du Sud, JviS- est se glisser sur le ventre pour surprendre qn,.
Arabica V, 92 et n. 1.
'A:<-^, Gefdss aiis Kupfer, Wetzstein, ZDMG XXII, 150;
= iJL^ww, MAP, p. 139 avec le diminutif iJUj<.*«, ibid.,
1909
p. 176, — il^vAv ou (^,JL^^, pi. i^^Lsu, litière à dos dit
chameau, Snouck Hurgronje, M S, p. 87 •)•
Jj>Lw, littoral, ci-dessus, p. 715,1 [Rossi, AS, p. 233]. ^
J>.2>LJi Js>L*Jt, am Strande entlang, comme l'italien costa costa^
Rôssler, MSOS 111,16,12 [cf. J^5^-«-, to sait along the sea-
coast, Bibl. Geogr. Arab. VII, 353,20; Bevan, p. 71].
j.=>|^vw, suaheli, RO § 75, mais la forme correcte est sans
doute i}^\y^ sans tesdîd, cf. bissawâhilyje, auf
Suaheli, Rôssler, 1.1. 16,8,11.
'iû'^s£^<^, Holzabfâlle, RO, § 52 = class. xlL^^^w, limaille.
Jw^^u^, Feile, RO, p. 205,5; aussi dans la lurah.
_ o .-
Jo>»;w, prendre la route de la côte, 498, 4.
I
û >
'lUrs^^, Flusskiesel, RO, pp. 4; 373,8.
^^
^;y^1 moudre fin (Aden), 1374 n. 2; aussi dans la lurah
[et en Syrie, Barthélémy, s. v.].
rj>^ avec ^^, être habitué à, s'être fait à, 1374 [sur ^^^
avec ace, voyez Lane, s. v.].
'iSs<='w*^, voyez RD II, 25.
') Ibid.: „Die syrischen Pilger i-eisen vielfach im hôdag (phir. ha-
wâdig), die Aegypter im sahl3i oder sahleh (plur. sahâlï), beides
modificirte Formen des im Higâz nur als Bettgestell gebrauchlichen
serir, mit oder ohne eine als Sonnenschirm dienende UeberdachuDg.
Jedes hOdag und jedes sahleh bilden also ein Ganzes; sie werden auf
den Riicken der Kameele festgemacht und gewàhren einer oder mehrerea
Personen Raum, wenn nur das Gleichgewicht erhalten bleibt"
1910
Jtj^^.^^, prolixe, 1668 en bas '); LA VI, 16: ^e^S^ ^ù^.m^\
lAxU' 'u02jj _^3 5-j-^-î' et ensuite Ui_w^ ur*^^ '-^' J-^^y Jù<:<:^\
.\XI,
i_,_>^, enlever en racloMt, synonyme de U>->^, 588. Sur l^^^
et nno, ""nD et nno, voyez Yahûda ibn Bal'âm: vt*^' J^^^î
XJJjî^ sJ.J^ ^àJt^ C:/>^' Oj-i=^ et '^^^^i^ o^i^ V;*^' r"^ i35
aJOj!^ ^^j^r- cf-J^ t:;:^^''^? Poznaiîski, ZDMG LXX, 464, n. 4.
3'Lj<^„.*va m i s h â h, bêchot, 20, 5 ; 588 ; aussi en Mésopotamie, en
"Oman (mishâ) et en Tunisie (mishâ), Meissner, NAGI,
p. 126; RO, p. 361, n. 3; Stumrae, G TA, pp. 46; 97; voyez
encore Socin, Diw. GL, p. 275. En Hdr. et en Harîb &i:>^,
588; Hdr, pp. 302; 597 [cf. de Hemmer Gudme, Acta
Orientalia XVI, 111].
En 'Oman, il y a un substantif j_52" sa ho, Verschàyntheit^
RO, p. 42,2.
g-
.iï^, i, se gâter^ 791, = (j/^; sur le sens de noir^ impliqué
pour les Hadramites dans les dérivés de V-^^^ voyez 1100
et Hdr, p. 357. — ILw ^, viande gâtée et qui pue; aussi
chair morte de la plaie, Dt; Jo u^j-w^ J-j^^ ^^c^^>^. -Lv. j,L*yî
Ljil', le blé est s a h = vieux et des vers Vont mangé., Dt. La
phrase .^^^u c>y^' fut paraphrasée par ;.n— j, sale.
[•) l'uur „MS I" lisez „Abhandl. z. iirub. Pliil. I".]
1911
y;^^^,, espèce d'arbre, "Azzân et Balhâf. [Ce mot se trouve
déjà dans la lurah, voyez Lane].
'^. .
^^ et Hdr ,^^, sous l'influence de a, en Hdr charbon
de bois; en Dt culot de tabac brûlé qui reste dans la pipe;
nicotine, 61,18; 439 n.; 1100; Hdr, p. 631.
Hébr. "intr, s\'r. i-^^, être noir; mehrî sàher, sîher,
KoJde, Jahn, M S, p. 227 ; p. 152, 8 [sahâr, fuliggine, Rossi,
AS, p. 2101.
~ o _ )
iu -^js^ s h a 3' r i 3' y e , pi. o! — , espèce de coucou montagnard,
Hdr, Jahn, M S, p. 275, cf. '^,s^^, class., moqueur, railleur,
de Js^^j^, se moquer.
On sait que ^^*» a le sens de faire travailler qn ; \jWj .^
est pousser un son prolongé, 370.
■^
:^^^.*s^ [trans. deturpare, Schiaparelli, Vocabulista, p. 342 et
Dozy, s. V. ; injurier, invectiver, Beaussier ; intrans. commencer
à fo7idre (neige), Beaussier; to liave a fainting fit, Spiro],
être épuise jiar la cJialeur, se morfondre de fatigue, se fondre,
p. ex. .Lu! ^}si ^.-s-w.jS^uwj (-j-*-*^' = Vi-^' — Kj<,.m*J^..vvv« sSyfl,
femme chaleureuse.
* h^
-ki^-w, dans la lurah s'emporter, s'irriter contre qn, avec
ace. ou Jwc; en Dt 721 n 3. ; voyez sur ce thème Marçais,
TAT, p. 329. Cf. ^- et 1l^.
oi^>*«, dans la lurah, être faible (intelligence); cf. ^=> et u^--^^-
Landiîerg, Glossaire Datinois 120*
1912
iCsLi^ww, dbsurclity^ stupidity, Stace, pp. 2 et 166.
v.Jl^ww, faible, boiiié, 487, 6 ; dull, stupid, Stace, pp. 53 et 166 ;
Socin, Diw. GL, s. v. schmal, zierlich.
JJ^ww nom. gen. ; ^J^^ nom. unit. masc. ; id^^ nom. unit,
fém.; pi. ^^ij<^S^^ agneau ou chèvre, 25,2; 708; 712; Hommel,
Die Namen der Sâugeth., p. 239; Haffner, AL, p. 112,14').
En "omânais ^^ ça^il, RO,§424, comme Meissner, NAGI,
p. 130; ëJ^^ sa%le, kleine Ziege iveibL, RO, p. 59 en bas;
JLs^^o s%âl, pi. Zkklein, RO, p. 331,16; 405 n° 85. Burck-
hardt écrit iJL<2^, die Ziege in ilirem ersten Jahr, BB, p.
163 ; la vraie forme est, cependant, 'iSà^ ou xLb^ sous
l'influence de -v [Cantineau, Et. II, 212 shala (sljala), pi.
de paucité shalât, pi. au-dessus de 10: shâl en général,
mais encore shûl, chevrette. Aussi sôhle, pi. shâ}].
J^^, passage en pierre pour l'eau dans les digues des
champs, ouverture dans le ^^^ entre les champs, Beybân et
Harîb = «Li^*, Dt, ^jJw, 'Awl., 1143 n. ; Arabica V, 96 n. 4.
i*j5i~, synonyme de ^..^s^^-, syr. >a4#A, être noir, Schulthess,
HW, p. 75; Nôldeke, ZDMG LIV, 157; ZA XIX, 400
[Brockelmann, Lex. Syr., p. 7691.
j^uw, noircir, I. Sîdah XII, 183 en bas: ^j^ k^^ \Jli! ^^
.jsjiJI j>^ y?^ j.'u<>^î. Dans la lurah ^^^s^ est aussi puer^
cf. ^j, 1109; TA VIII, 333: ^3 ^\ U^^- jl^JU! ^^^^
[En Syrie, cette forme signifie: 1° salir avec quelque chose de
[') Sur les sens de idii*' dans la langue classique, voir aussi Bevan,p. 71.]
1913
noi7\ barbouiller de suie, noircir; 2° déshonorer^ déflorer^
lat. stiqyrare; S° lat. comprimerez futuere (une femme, un
giton), Barthélémy, p. 337] voyez aussi Prov. et Dict., pp.
150; 310, 1; Dozy s.v. ; Meissner, NAGI, p. 126; Merveilles,
p. 198; Spiro s.v.
^^.>^ [1° se barbouiller le visage de suie en signe de deuil,
2° se mal conduire., lat. stiqwari (femme, cinède), 3° ré-
fléchi de fv^vw, Barthélémy 1.1.] voir Prov. et Dict., p. 129,1;
Meissner, NAGI, p. 126. Cf. Bauer, PA, p. 212,13: u-gâl
lamârato: gûmi, faffari u-tsahhami, er sprach zu
seiner Frau: Wohlan^ icirf Erde auf dich und schwàrze
dein Gesichtl
j.L^«*«, class. et Hdr 357, fumée^ suie; L Am, p. 90 et n. 1
j^Li^ww, Russ, Kummer, Sorge [Barthélémy, p. 337 sGhhàra,
suie, noir de fumée, au fig. cliose détestable, existence misérable] ;
en Egypte s u h h â m, cJiarbon, 439 n. ; en 'Oman Ji^^
s%àm, Kohleii, RO, p. 10 (Meissner, NAGI, p. 126 sëhâm,
Uuss) et j.IJ^.a:3 §52; Rossler, MSOSIII, 24passimaussi [.Li^.>o;
voyez Brockelmann, VGSS l, 161b |C/-; Vollers, ZDMG
XLIX, 507.
1^4S^ = ^~M., jjjlj, Ég., Spiro, p. 217; Littmann, Der Islam
X, 210, 3; Rûziôka, KD, p. 208.
Is^^^A mesahmat, Lumpenkerl, gemeiner Mensch, Spitta,
p. 191; Rûziëka 1.1. ')•
1) jp^^v.»AwOj cité par Ru^icka, pi. Jx^>.av^, est me<awio)'/»/îOsed (parce
que Jaisy', dans le dialecte égyptien, signifie non seulement s'irriter^
mais encore métamorphoser) ; monster; miserahly small; t'doi, Spiro s.v.
1914
.,v^>o s z e k h u n, clas aussetzende Fieher avec t>3 dû à ^, B B,
p. 75.
ij^ww, /ïèi-re, Prov. et Dict., p. 383; Meissner, NAGI,
p. 126.
'lûiy^ s;:i^ïinyje, Hitze, RO, p. 25,8.
ic;J^„,.^^ = x^ y , marmite^ 831 en bas. Comme non seulement
iwo^, mais encore 'ix^^^A se trouve parmi les objets que
donne le père à sa fille, il faut, cependant, qu'il y ait
quelque différence entre ces deux mots. En mehrî, mshân
est die Stelle, an ivelcher dus von drei Steinen eingegrenzte
Holzfeuer brennt, Jahn, M S, p. 223.
JLw, fermer, boucher, cf. ^-wo, ci-dessus, p. 778, et ^o^,
^ (o>:^), 317 n. 2; 1141 n. ; 1221 n. 1 ; 1508; Meissner,
NAGI, p. 126; aussi concilier (=*iJLA^'), s'entendre, convenir
de qch, 26,11; 976; 1681 n.; s'arranger, vider un différend
à l'amiable, HB, pp. 268,11; 282,3 d'en bas; S AE IV, 160
n° 72; û sâddû hu u ssultân min taht suhûd, und
er und der Sultan trafen ein Abkommen vor Zeugen, Jahn,
M S, p. 6,19; suffire avec ace, Rp I, 44, 15; Rôssler, MSOS
I, 65,7; J>^v*o Lo ^Sj-, dièses geniigf mir 7iicht,R0, \). 1S1,1.
Dans RD 1,87,14 nous lisons:
Kûllin yihâwis û-yisîddah néddah
Min gayr Sléyyim lï smîlah séddah
avec la glose s'iài" sA>w.
Jeder kâmpft und ihm geniigt sein Gegner,
Ausser Sléyyim, den sein Stock beschàftigt,
où il faut traduire dem sein Stock geniigt, c'est-à-dire den
sein Stock beschiitzt.
1915
Dans les dialectes des Bédouins de l'Arabie centrale,
y i s i d d est assez ! genug ! = ,^v^ , Hess, Z A XXXI, 32.
^J'^ Âa« = class. ^^•^J tj:^A-w!, réconcilier^ mettre la paix entre^
Hdr, p. 605. — 4J iÂ*v, se fiancer^ 821. — so^oV-^wX), fiancée,
ibid. — sâdd, sâdde, genug ^ RO, p. 117 en bas.
Âaa«î stedd, Frieclen 7nachen, RO, §207; avec ,j-,, se /"a/?'e
payer par qn, LAm, p. 108,5 d'en bas.
L>ww, cX^y, class., pi. o^A^î, l>3u\a»/, sA*-', en général toî(^ ce
qui obstrue le passage^ barrière, digue, 1145; sedd, digue,
RO, p. 366,8; sudd, rempart, 1219,10 [voir GLB'A,
p. 30; dans le Yémen sâdd (sidd), diga, Rossi, AS, p. 204].
— ujjU J^, 1146, n. — JLw, vis à vis, devant, 160,2; 879;
5dr, p. 605.
b'J^, dans la lurah vestibide ou toit saillant au-dessus de la
porte, d'après l'opinion de quelques-uns aussi porte, Lane,
s. V. ; LA IV, 192 en bas; Kasdorfif, Haus, p. 44 [en Syrie
s 8 d d e, pi. -â t, trône ; banc, siège ; dignité, Barthélémy, p. 338] ;
selon Beaussier, s. v. : ,, Plancher large de 2 mètres, à 1 m, 50
du sol, placé au fond du côté des chambres mauresques
qui sont longues et étroites. Ce plancher, caché par an
rideau, sert de lit. || Banc de bois large tenant à un mur" ;
Stumme, MGT, p. 302 siddâ, Himmelbett; Balkon; voyez
aussi Dozy et Marçais, TAT, s. v. En Dt »Âav, yJLv, eiitrée,
accès; rempart, 499,5; 692; 1476; \&1^\ porte, Festgabe,
p. 39,3 d'en bas; Hdr, p. 605; HB, pp. 62 et 64; Hirsch,
Reisen, p. 15.
Un poète a dit:
1916
L_g-Jj«i3 LjLjt^jw Lo ^>Jl࣠w>-:>[5 bAvw.-' J, cj.-^*'^ oAàj ._j-iXc
[Vingt fusils tirèrent des salves à Ventrée^
Mais nous étions inattentifs et nous n'entendîmes pas leurs
coups].
Dans une poésie à l'honneur du gouverneur d'Aden, nous
lisons :
+
[Tu as voyagé sous la protection de Dieu., o gouverneur d'Aden,
0 toi qui domines la terre et la vaste mer\
Avec vous est Mohammed dans tordes les affaires;
Il les met en train par sa main, et c'est son i?itelligence qui
les administre.
0 toi cpii as pris les tribus et les sultans pour amis
Et qui as fait leur seuil devant la montagne d'el-Radîr].
Hirsch, Reisen, p. 294:
Du bist der Pfosten der Tilr und die Schwelle
Und der Stiltzpfeiler der Tilr und iJir Hauptbalken.
o'A^, arrangement, accord, 821 [GLB'A, p. 30].
AjJ^ = V^r^i^, V. 11. V., 822.
C^'
-^<A.^u«, 792; Marçais, TAT, p. 331.
0 = iu^bj.
2) =y.Joi]i. 399,10.
1'*) '*j^'*^*J ne se trouve pas dans les dictionnaires.]
1917
-J^-w, a, étendre à terre, jeter par terre, à plat, faire toynber,
^3, 10,12; 405 et n. 2 ; cf. ^^, ^J^L-, 405, n. 3, et
aussi -A^ = ^j; j«^Jî ^^^'^ = ^aLj^^ , LA, s. v.
^jlXavw«, couché, ital. sdraiato, 405; 583.
-Jc^î, s'étendre, 405; n se cl ah, s/c/< 2;?<r fô(/<e legen, RO,
p. 276; RD II, 25, se jeter sur (oy).
-Âav, cdlongé, ausgestreckt ; la forme courbée du poignard
s'appelle ainsi en Dt; „J^ j-t^? ^<« ^ow^ fourreau.
* V
.Aa«, jujubier, Zizyphus Spina Christi '), Hdr, pp. 280; 344
et ci-dessus, p. 890; Meissner, NAGI, p. 126. Comme le
fait observer Dozy I, 641, on se sert des feuilles d'une
certaine espèce de sidr en guise de savon, 866,4 d'en bas;
868 et n. 2. — I. Sîdah XI, 194 en bas:
,jNE._5 ^r^^^ '-r-^ L^L^aax i^JoCJ c>-è-^' '^3! iO*^ î^.3 *Jlx> L^jt^
X:>Jl;c« ïJlvwoL;! * .^iixùî Jla * v^**" lX:>|^' ^=>»,^ (iî j^^-JaJ^^Jtj
— ;JjC/« .-■>£. ;j-v*^l i'L^i ^A.^ «-x_5 O^liLj! Q^ éLio T-A^î j^Lio!^ ya<-.
[') Selon Scln\einfurth, AP, p. 48.]
[2) Voir LA et TA sub v^*^, j> et t^]-
1918
En 'Oman sidra, sdor, sdôr, RO, pp. 163, 10; 416 n. 1.
.lXw<.>a>o, voyez ci-dessus, p. 1041; Marçais, tJlâd, p. 65
et TAT, p. 331.
s a d â r i e h , 421 n. 2 ; s a d ê r i e h, 722, 7, gilet sans
manc]ies,= î;.jJ1^, pi. ^o.^, 1731, d. 1. et n. 2; ci-dessus,
p. 1041.
* V
ij^o^^, nom cVune étoile, 637 ; ci-dessus, p. 1095.
OtXuw
oA-w, pi. ^'A^ï, tempe, Dt, = class. ^u\>o.
id)A.«-, en "omânais peser sur, drûcken, beschiceren; masser^
630,10 d'en bas'); 727; RO, § 239, 255, p. 149, 1.
ïSô^ sedke, Beschivernis, RO, p. 6.
JlX*-, délier et faire tomber les cheveux, synonyme de qA^;
permutation de l et w, 1761 [cf. aussi le synonyme y\^^
(= syr. ^11,, envoyer), Brockelmann, VGSS I, 223].
Jj^**.^, ynesdel, en "onikuâis fourchette; flân jidrub ''a mes-
del walâ 'a jid, schiesst N. aitfgelegt oder freihàndig?
RO, p. 97,4 d'en bas.
j.JUv, fermer, 317, n. 2; 1221 n.; 1222; voyez ci-dessus
sub *-wj>, p. 778. D'après Ges.-Buhl, p. 553, puX*- pourrait
aussi être combiné avec hébr. dpd, bouclier [cf. cependant
Brockelmann, ZS V, 37].
[') Lisez „R0 S 255,16" ibid.]
1919
*l\^ sdem, Staub, Schmutz, RD II, 25, où l'auteur renvoie
à *w\--w 'iL-fS.^ versandeter Brunnen [voyez Brâunlich, Is-
lamica I, 312].
j^jA^w, voyez JA/^.
iuîj^, jTnt/ie aus Ton^ Meissner, NAGI, p. 126.
_ o ^
j^o^^, verdreht machen^ Meissner, o. 1., p. 127.
^^,Oj..*«j', verdreht sein, ibid.,
'A*v, (^A*-, dans la lurah étendre la main (l\-o1j), !Aa«
. _ o -
ScXi'^Ajw, 5-e proposer qcJt; en Dt (jr^Vw, a, ai'oz'r / zc/ê'e c^e
/a/re, l'intention de ; LVa« ^ ^_c<X^ = (^^-wL. !J>Lp ,,ii.-joL«
r2We de partir] ^^y^\ J;>o ^^^jî LVw ^ 'Â^^j, jVu" rzVZf'e de
descendre au Yémen (Lahig).
j^oL*w avec J, se trouver en face de qn, 655 ; avoir l'intention de,
voyez ci-dessus.
^_cJL^v:)■ = ^j:Jol, i^o'l^w, voyez ci-dessus.
iîj^ > Lv^, 610 ').
y^, sens primitif de V^ ^ lier, serrer, 1099.
^, secret, aussi centre, la meilleure partie de qch, p. ex.
') On sait que le mot , ^--^î t^'"^-^ peut aussi signifier chaîne d'un
tissu, liébr. ""nî^, syi*. j ^A #,.. Ces formes ont été combinées avec v.:>-w',
Ptî', JA^l, derrière, [mais sans doute elles n'y ont aucun rapport,
Ges.-Ruhl s. V. nPl^; Brockeimann, VGSS 1,154 en haut; p. 334 /, rem.].
1920
«^ (i^LJicS, je vous en ai donné la meilleure partie^ Lane, s. v. ;
en sabéen wâdi, 1014 n. 1. [Conti Rossini, Chrest,, p. 200:
„1D (conf. ^ terra nobilis^ optima, pi. a^' melior et médius
locus in valle) subst. vallis^ campus in valle" ; Rossi, Voc,
p. 308 „la parte migliore del ïccidi"]. Hirsch, Reisen, p. 159 n.
cite r^ dans le sens de iwo>. [voyez Lane, s. v. : i^^y iU:>.
et iJCxi>. the part of tlie valley in wliich its nater flores into
it from its two sides].
^ i:JLJ, 7iuit sans clair de lune, 991.
.1^, voyez ci-dessus, p. 1096.
Jy^ (= ^), ligiie de la wain et du front^ 1099.
»y*^ msarra, Vergnngen, RO, § 185.
ioy^ sôrryje, pi. serâri, Kebsiceib, RO, p. 332,11.
uj^, s'e7i aller en général ou selon quelques-uns s'en aller
le jour, I. SîdahlII, 113 après plusieurs verbes qui signifient
tous ^^*j?3 : )'-^' TîV* ^ '^r^ tJ*^^-5 .3t*^ V""**^ Vt^ d^^XS^j
D'ailleurs ce verbe est sujet à diverses interprétations,
vo.yez ci-dessus, p. 1709; dans Add, p. 49 nous lisons:
(A_ï iOyJ jjj^ (^.^^! v_;.L/*Jî ,-)V^ ol(Aito"bJt ^yt l-*iaj' «wJ.LwJîj
V J^-^^ '^J-^3 d^^ v_Jiji^.X.w^ _^ ^_5 Jj>^ j£ aIÎ! Jû ^UoJÎ
^.LJi -P'JoJî _^_? JJb^ 1^^)'^^' >^ '-''•^ ^-^ O*^-^^ V;'-^' tV«-^'
') Qor. X11I,11.
1921
En Dt, v-j.*-, u, est couler placidement^ sans hruit; rôder ^
herumschleicheny 656; 1630 s.; ci-dessus, p. 1709. Cf. v-j.;,
656 et ci-dessus, p. 1831 ; sur les mots correspondants en
syr., voyez el-Farq, p. 271; Schulthess, HW, p. 85 et
Nôldeke, ZDMG LIV, 162.
*^^-w, s'en retourner^ rentrer chez soi, après une journée de
travail, Prov. et Dict., p. 217,8; MAP, p. 299 [trans. faire
partir; faire réussir, faire marcher (une affaire); laisser
passer (un abus) ; fermer les yeux sur (un manquement),
Barthélémy, p. 339; cf. Dozy]. ^J^ ^y^=>) ^^] ^XsJi\
(•■^-Jjtjî oA*aii, Haurân.
^,.v^', marcher sans hruit; passer sans voidoir être aperçu,
s'esquiver, 656; 1631 {partir par les intrigues de qn; s'en
cdler, se retirer les uns après les antres, quitter le cha?itier
ou Vcdelier les uns après les autres (ouvriers), Barthélémy, s.v.l.
v_jy*, tour == ^*^ô, 1631. — serb, tamère, = class. vr^?
pi. v'-^C KO, P- 407 n° 105.
') Var. \:^ijf*i.
]}) Le vers se trouve dans le diwan de Qays b. el-Hatim, p. 0, où
il est ainsi traduit:
Wie hast du dich herverirri? Du warst ja nicht gewohnt, weit
herumzuirren,
Fredich pflegen die Truume auch einen nicht Nahen nahe her-
beizufùhren].
^) i_j.-w.xi = ^^IhjJ,); ^^i/« ^^jSli w*.S^'; --Jjw = _^j.i/«, tordu.
1922
Cl >
io^, un certain nombre^ troupe^ 311 n.; 1216 [GLB^A,
p. 30; MMC, p. 536]. En Hdr w^, Hdr, p. 632; aussi
RD 11,33 sorba, Sdiar (Kinder); en 'Oman zurbe, grosse
Zahl, RO, p. 10.
^îy*,, voyez ci-dessus, pp. 1589 n. et 1709 [cf. Wiedemann,
Ûber die Fata Morgana nach arabischen Quellen (Meteoro-
logische Zeitschr. XXX, 246—248].
Kj'^ srâbe, pi. sarâjib, rangée ou ^«s de ^er&es (Palestine),
voyez Canaan, ZDMG LXX, 175. — Aussi Schale der
Piniemiuss, Tallqvist, A S S, p. 149.
i_A.j^, loup, 150,3; 1630.
Jo^, dans la lurah, vêtir, habiller. M^'AR, p. 89:
Le
avec la remarque suivante: ,^ JL.^ aJ ,.>o ^,Xx^ j^-*^' %*
(j^-A^ili JL.^'. *aJ'; Fraenliel, AFW, p. 47.
En Dt jo^ signifie laisser les bras pendre aux côtés;
s^Li!' (3 Jo,^ LjLr^J, nous laisso7is les bras pendre en priant.
J^, syr. C ^.à , < pers. ^'fr-, lampe, 153,18; 1692; 1782;
Kasdorff, Haus, p. 58 n. 5; Siddiqi, FF, p. 72 [Rossi, AS,
p. 216]. En 'Oman Jyo, RO, p. 10; Brocl^elmann, VOS S
I, 168,5. — :.^^Jus..J^, 1692; Jaussen, CA, p. 365.
iL>iy*/, farcin, Wurrnbeulen oder HautKurm, BB, p. 174 =
(l*t>Jlj J^-^' l^-^'^ ^^^ H^^ »>ij f**^^' '-^j
[') Nôldeke, Fuiif M(/;ill. 11.21 :
UnaufhurUch Hess ich seine Ualscjrnbe und seine Drust atif sie stossen,
Bis f.r mil einem Ueberwiirf von Blut behleidcl ivar.l
1923
x>(^, Dozy; M. el-M., p. 943,4: £j^, 'iJ^ri '^ft^^ J^! lX;^
iC>l^^, A'/eme Lampe, Snouck Hurgronje, M S, p. 110;
Glaser, PM 1886, p. 3.
- O -
^:>--v^, g?(z a les j)ieds tortus = ^i^s^^^ , Dt.
*
^^, a, cf. ^yw et .l-w, 5o?"^/r Ze matin, avant le midi, 10,2;
27,17; 36,20; 39,9,13; 64,1; 114, 6 d'en bas; 157, 16; 569
et n. 1; 684; 687; 1165; 1211; avec ace. de l'endroit 1084, 2
d'en bas; avec ^ 563,12; 1295 ((ji^' ^i^^ ^^-t-ii -ww =
sortir le matin pour inspecter le bétail); Ildr, p. 606 et ZA
XXVI, 231, 11 d'en bas; MAP, pp. 79; 288. Dans les dialectes
modernes, ce verbe signifie, en général, s'en aller au pâturage,
ce qui, du reste, correspond à la lurah aussi bien que le
sens donné ci-dessus [voyez Barthélémy, s. v. erî'er, paître
en liberté] errer dans la campagne]; RÇ 11,26 davongehen,
abzieUen [au Yémen anclare, partire, Rossi, AS, pp. 192 et
225]; Meissner, NAGI, p. 126 iceiden, beaufsichtigen; Spiro,
s. V. to rave; to go to jiasUire; to go to one's icork; Carbou,
p. 231 faire aller au pâturage, s'en cdler au pâturage; Beaussier,
p. 2^?> paître, pacager, pâturer; faire j)aitre, garder un troupeau
avec ^ [Nicolas, Dict. franc. -ar., p. 251 paître ..,,*« srah].
D'ailleurs, il est à remarquer que ce thème est souvent
prononcé _yo, voyez 478,6 d'en bas; 1195,3 {^xp>^ et L;.:>.L2X))
et n. 2; ci-dessus, p. 1497 n. 1.
-,yw, faire sortir le matin, conduire le matin, apporter, em-
porter, 25,1; 27,27; 32,16; 114,6 d'en bas; 123; 563;
569; 685; 895,11; 1182 n.; 1777; intr. sortir, 521,10;
1924
j^! _y«, il fit sortir les chameaux le matin, mais J^L. -y^«,
il est sorti avec les chameaux, Dt; cf. iserrih, il mène paître
les troupeaux, L B "A, p. 61,3 et j i s r a h b i 1 b i 1, er iceiclete
eine Herde Kamele, Socin, Diw. III, 233 f. En Hdr. xx^-.; ^^
est répudier, si c'est le matin, Hdr., p. 208, cf. Boh. VII, 43. —
Stumme, G T A, p. 24 sârrah, erlauhen, fortlassen; RO,
p. 163: ene ems msarroh seba^it %iddâm, ich hahe
gestern sieben Sclaven die Freiheit gegeben.
_^', être apporté, 772, 5.
_yw, bétail, troupeau au pâturage, comme dans la lurah^
687; Wetzstein, ZDMG XXII, 160; cf. ci-dessus, p.
1497 n. 1.
'^^y^, sortie matinale des troupeaux au pâturage, masdar
de „^, Negd, 687.
^^ ou -,^, nom. gen., un arbre sans épines, 23,4; 658;
Nôldeke, Fûnf Mo'^all. II, 41 ; voj^ez aussi la description,
chez Lane, s. v. et Hirsch, Reisen, p. 127').
_^L«, berger, Carbou, p. 231; Meissner, NAGI, p. 126; pi.
_!^, Stumme, GTA, §105^). — i^^, dans le Sud les bête»
qu'on fait sortir le matin =„'^^ JLI', MAP, p. 341.
f^.^, pi. s or h a, freigélassener Sclave, RO, p. 74, 1; Rôssler,.
MSOS 111,2.
^[=>y^, loup, lion; sur le suffixe -an, voyez 1412. — Aussi
Wasserbehàlter, pi. Jy^, Moritz, Zanzibar, p. 39.
^'J^, voir 1776.
J^ — 9, so7-tie, 1182 n. ; MAP, p. 454, 17 misrâhhen
0 p'/*'5 VorraiDii [== — y^], R 0, p. 136,8.
2) Cf.
^7-
1925
limikdem, où la traduction „sie [die Hennen] picken vor
dem Zelte" est erronée [MMC, p. 259 pasturé]. — Jy^l,\ .L^j,
le jour du ?nariage, 825. — Ce mot signifie aussi colonne
du milieu qui supporte dans une fourche la perche trans-
versale, 19, 16; 569.
j>ww, u, arranger avec art (les parties du discours); aussi
répéter, réciter = ^Lj', L L A, p. 73 [cf. aussi Lane, o-w.
et o-w].
„L>^', herumUegen, Rôssler, MSOS I, 88,6; Rùzicka, KD,
p. 162.
iL:>by^, 7-ase campagne, 1446; cf. LA III, 311: ^IX« Jolj!
^otyJj) ^^ iJLsr^it, ,^*^[5 iC^jS^Î ci-y^ rj^.
^yj. = ^j'i, Meissner, MSOS V, 110, 4 d'en bas:
siftâh ^ala^lmes'ûdl
(e)msersah gesâ^'ib sûdï
Ich sali sie auf dem Mes'ûdi, ')
Wie sie schwarze Locken Jierabhàngen Hess,
^y^, von oben herunterrutschen, RO, §397; Rûziôka, KD,
p. 226; Meissner, N AGI, p. 126; MSOS VI, 120, n° 25:
ôâtilnî iabû uorde^) bil^'ansâf^)
tesârsihen ''ala zulûf^elrauîie.
Es tôtet mich dus Màdchen ynit dem Nasenringe durcit die
goldenen halhen Lirastiicke,
Die herahhàngen auf die Locken der Sussen.
') Nom du vieux mur à Bagdad.
2) Anneau de nez, ressemblant à une fleur.
3) PI. de nuss, pièce de demi-iira.
1926
I^JMyA
j.^-«, 1683, voyez JvwJL<.
-b^, avale?-, 1221 n. ; 1770; RD II, 26; cité avec *«-', o ;
et ^ dans le ^y^L Jjj-o \>i ItI» > L«^ o^Jj^ J^ *^ i-« v-j1j,
I. Sidah XV, 63, cf. aussi -b.j et -aJj. En "Oman sa rat
et salât, R 0, p. 10 ; en Maghrib -byo, Marçais, T T A, p. 354.
-b^^, Krehs, = ^-/^j-^, RO, p. 332, 5 d'en bas. — Surj^^Lb^,
vo\-ez ci-dessus, p. 14:90.
*
^y^ s a r a% épilepsie, R 0, p. 295, 6 d'en bas.
ç^ sur a"; 3^ a sur a", vite [GLB'A, p. 301.
0
^f*^^ Atemzug, RO, p. 418.
^'^■<j:'^, lutte, ci-dessus, p. 393.
^y^, dévie?', s'égarer, s'écouler, se tromper, 370; 497; 1388;
1513; 1535; 1631 n. ; 1634; Arabica Y, 152,7 d'en bas;
vJLiIiIi v_3^, he missecl the road, Stace (Béd.), p. 208; etwas
oline Mass und Ziel ^h« = class. ^^', RO, § 268.
^^, faire dévier, 1513 n.; cf. lettre de Marçais (8/11 1913):
„s_îj*«, faire dme?' l'eau ; sud algérois v_î^,o, mais nord oranais
o^; mesref, déversoir nwbile".
^^, empiétement, égarement, 12^ ; \'S>b \ Al^)^^ s-l=>, dévier,
piasser à côté, 370.
Ajww, planche, Dt, <3^, Iblr., v. h. v., 791.
*i,.*v«, io,^*^, i^ateau rond en "azaf pour manger, ''AwL,
624; 858.
1927
rr
|.^, toujours prononcé s u r m , orifice du rectum^ cmus, 656, 5 ;
ci-dessus, p. 1656; Brockelmann, VGSS 1,168.
--y^y^ , pantoufle^ Dt [du persan ^j^'«j*«, Vollers, ZDMG L, 61 1].
Z^T
ô
l\xi^, class., éternel^ de J^*, rester^ 1374 n. ; voyez Rùziôka,
KD, p. 81.
_ O - c
'duJ'^ »y!, femme grosse et grmîde = '!U^, 1770; Rûziôka,
KD, p. 223.
o^y«, pi. oi^!^^, citerne, 72,11; expliqué 1154.
j^, élévation de terrain; y^*^ ^^^ = ^J^LJ Jj^! selon M'AR,
p. 34, 7; cf. LA XIX, 102, 12: _^^ Ul^ 3^ ^i^o.jJl j^
L^jJbs^ ^ 3^ J^3 ^ju^Jîj ^ftjtJt; sur la tradition en
question, voyez ibid.
^yw, fém. 85^, pi. q'^j*-, agneau qu'on engraisse à la maison,
715; Arabica V, 173.
aîww, comme dans la lurah, quasi-pl. de i^y*, 6rave, grand
chef, 557; 1166 en bas.
Landberg, Glossaire Datînois 121*
1928
y ^^, pantalon, du persan ^^lÎ, Fraenkel, AFW, p. 47;
HB, p. 100 [Bouch., p. 13 et planche I]; dans le 'Oman
S'i-^i RO, pp. 55,4; 163,7 d'en bas; aussi en Maghrib
avec >jo, Marçais, T A T, p. 354; pi. ^^.^'y^ ou qJ^'-^ avec
n <l, 1761.
(^^, voyage?' la nuit, Hdr, p. 607; RD 11,26, comme dans
la lurah, voyez el-Amâlî I, 12, 4 d'en bas: ,^ÀJ': (^^LvJ'^
3 O , C £ 5 Cl 3 C_ _
Aussi dans le Nord, Wetzstein, ZDMG XXII, 96, n. 21;
102, n. 38; LB'A, p. 58,4; MAP, p. 190,10 d'en bas;
Hartmann, LLW, pp. 149,6 d'en bas; 150,3; 185,6 d'en
bas et avec le sens de faire une maraude nocturne 238 =
ci-dessus, p. 801; MJM, p. 5. Cf. ^^ et ^Lw, 569, n. 1, et
ci-dessus, p. 1496, n. 3.
(3^, faire partir dans la nuit ou le soir, conduire (la mariée
à la maison nuptiale) dans l'après-midi, 7, 13; 817 n.;
Socin, Diw. Gl., p. 275; aussi vor Tagesanbruch auf die
Weide treiben, Kampffmeyer, M G, p. 45 n. 1.
Ahmed 'Alî ed-Diyêbî a dit:
> >
[Tu fen es allé dans l'obscurité; tes yeux étaient somnolents
T%i ne pus pas te réveiller, lorsque nous conduisîmes la
mariée à la maison].
') Le vers suivant (— w' x^Li ^.-yij') se trouve ci-dessus, p. 898.
1929
j^.Uvj", voyager la nuit, Dt, ci-dessus, p. 1169; se promener,
Kampffmeyer, o.l., p. 68 et surtout Marçais, TAT, p. 332,
aussi ci-dessus, p. 1496 n. 3.
^y:*-', ynarcher la nuit, 170,4.
i^y>*>, nom. gen., sauterelle; nom. unit. »!^, lllOn.Dans la
lurah i^ est œuf (de sauterelle, de poisson) ; la sauterelle
s'appelle ^•,^, quand elle pond, LA I, 88.
o s o _
ity*.^, cortège nuptial, 850,3; masdar = class. ^y*^, ci-
dessus, p. 1522. En Syr. ^.m^ est conduite, manière de procéder.
_trt V,-
iyliv^ , iCxLAax) , 'lijJa*^ , banc, estrade, aussi une partie de l'âtre,
Prov. et Dict., p. 455; d'origine obscure. On a voulu le
dériver du persan et du grec; ce qu'il y a de plus certain,
c'est que ce mot, appartenant selon ez-Zamahsarî au dialecte
de Bagdad, a été emprunté à l'araméen, où nous trouvons
le synonyme ]£c:lJJiI> ou IzC^.^^'.^. Quant au persan, Fraenkel,
AFW, p. 21 s. combinait iuLAax sur l'autorité du "Ârûch
avec NiosN, miDDN, ,,ein etwa eine Elle breiter und 4—5
Handbreiten hoher Platz, auf den man die Waaren hinlegt;
dergleichen richtet man vor allen Laden ein. Dasselbe be-
deutet VDD und ND^np (ypxloxrov). Und manchmal richtet man
es auch zu einem Sitze fur Menschen her". Il en trouvait
la forme originaire dans le synonyme vtoD, qu'il dérivait
du persan lXj^'uoL, selon Vullers, Lex. Pers.-Lat. II, 222
^.ji OU j^jj^lj iOC;i!ii j dV^ *^^^ 'y' wft«-w iS \ft>o. La forme
VDD est, cependant, sans doute fausse; editio princeps a
1930
pD, mais il faut probablement lire moDN '). L'm préfixé
s'expliquerait, d'après Fraenkel, o. 1., p. 15 et VoUers, ZDMG
LI, 293 par des formes analogues, comme Sik», oblL =
JcJLii, clef <^iiy^\^i< <K>,siç, kKii^iov, et N^Dn^JD = i^'J^^^^, carrière,
<^ ^.XTÛfjl,ix ou KXTOlJLSlOV.
Fleischer, Kl. Schr. II, 596, était convaincu que x*iu^
provient de aTi(3ixç, (rnlBx^icv, couche de foin, de paille, de
roseau, etc., qu'on aurait placée sur le banc pour être mieux
assis, mais cette étymologie est avec raison mise en doute
par Fraenkel et Vollers, parce que le sens de aniSxt; ne
correspond pas à celui de iCxkcixi. Vollers fait remarquer
qu'il penserait plutôt à arvTroç, bûche, s'il faut expliquer le
mot arabe par le grec. C'est peut-être la vraie étymologie;
en tout cas elle est supportée, en quelque mesure, par
xaIi^î, étoupe<i(jrv7rvi, a-rvTTTry!, voyez sur ce mot Lane, s. v. ;
Fleischer, 1.1.; Fraenkel, o.l., p. 230.
Sur le sens de 'xJa*^ nous lisons LA I, 450: ^^^L^Jî
iwlc (j^Uj' lA-jtib ..jblxJli jLiu^; 11,11: .j'A>Lw w*.L*aJi
t^ ^! aI j.oLi- Jjjîj b.îjs ,_co ^J^ Lo'ji^l c>Jt<-- cJ^j^J*^' ô^ >3lÂiI
aJL^^Î j^-j., aJ ^« J JyJuLi Ujt4^ ^-'V^' &->i2>^3» (J-^;"^' '-VV**^ 17^ ^
Ja J-^L- fW cr '4^ ur^ ^j"^' cr £'/ ^^ ^j^ o^'^ ^
iLftiLi KftLcuJt 'ij;',.^^ iJi^iL> j^ ^y^ ^] o-*-f*3, et ibid., p. 12:
_ o > > « .. ) -
L^Jlc ijJl^; Qâmûs I, 100: xUJtj ^^otJdi- ^.c>'J^ wJ^L^^jt
[') Aruch completum, éd. Koliut 1,167 vdD avec cette remarque en
crochets: niDDN ^"\^ V\DD T2'^2^\ ""DlStl n'D]- Voir Krauss, ZDMG
LXVI, 272.
1931
_.*v<j3 iLxk**^x) j-*^ L^aJLt i.>^jtflj (jv.s'I^lAJÎj -lX-^! et p. 112:
aJLc jj*y.5riJLj ^LiJsJl^ j«-4' j^ iolwlj!; Muqaddimat el-adab, éd.
Wetzstein, p. 21: «LXjL^ j^^UAii' >s'ljv.'l> (^^L-h-^ Li=^ iC-Ja^axi
iooîJob, p. 132 xenoclochium; diversoriimi puhlicum recipiendis
viatorihus et pcmperibus serviens] Harîrî, Séances, 2. éd.,
Maqâmah n° XXX, p. 375: J^.*-.;^! J,^ iLjLjî ^,13- ïLxluaiî
Jls5 ^_cJII2J! ^ iLjL-*^ L\_=>yi L>^.^u4t J_^:> ^■o'i'Jut ;_^L^!
Lane, s. v. iLçLiAax : "^ /ezwc? o/" î(;t(Ze bench, of stone or brick
dtc, gêner cdly built against a walL for the pur pose of sitting
upon it". Dans le dire d'un homme des Banû Fazârah, LA
II, 11 (voj'ez ci-dessus) et aussi TA 1,334, 'iLdj*^ est mal
traduit par Lane; ce mot ne veut pas dire a square, flat-
topped pile of earth, comme il est rendu par Lane, mais
seulement banc pour s'asseoir. Dans le texte d'I. el-Mogâwir,
le pi. ^^Lax) semble signifier des magasiyis pour l'encens
et la myrrhe, voyez ci-dessus, p. 827 ss. — Cf. du reste
Vollers, 1.1. et Krauss, ZDMG LXVI, 271 ss. — Sur
iLsiS et ^}^^-> ci-dessus, p. 830, voyez aussi Snouck Hurgronje,
WZKM 1,74 s.
^^kw, étendre, cf. -.Ju«, 405; Socin, Diw. Gl., s. v.
^Ji**, toit [f^^, Rossi, App., p. 237]; sur le dos, p. ex.
,^ ^13, Syr., 1223; Prov. et Dict., p. 104.
iJiLvi*, voyez s. v. iLwLb.
1932
^Z"-, fermer = ^ô^, 317, n. 2; 1221, d. 1; dans le Nord
> *l2o, ci-dessus, p. 778.
LLu« (lisAi»), marcher à grand pas, losziehen, iiberfallen, Meissner,
NAGl, p. 126 = hébr. et aram. tûiir, e7Ter, rôder, courir
par ci, par là, 500 n. — »^Llw, assaut, élan impétueux, selon
Hess, WZKM XVI, 61 aussi Schicertwunde.
ft*w, particule avec les pronoms personnels suffixes; nahnu
ma nahnùs sà^ukum, nous autres nous ne sommes pas
comme vous, 1516 n. ; an a m an a s sa^ak, je ne suis pas
ton égal; entah maant sàM, tu (masc.) n'es pas mon égal;
enti maantîs saM, tu (fém.) n'es pas mon égale; en tu m
maèntum sa'^âna, vous n'êtes pas nos égaux. — s a ^ m a
(bédouin) = Dt u^ [cf. sâ% corne, Rossi, AS, p. 40; Goitein,
Jem., nos 577 — 584]. — tiUJL**«, sagaie ik (masc), sa^alêk
(fém.) signifie cela ne fait rien, cf. Glaser, AN, p. 56 n.
Est-ce le même mot que ^?
wyji>*«, baver, Dt; aussi vy-**-- ^^ ^-r-^**"? ^^^jju^*^ q^-**^'?
qui bave.
v_;^>jt*«, bave [cf. Lane].
lXx*., nom d'une étoile, 637 ; ci-dessus, p. 1093 [voyez Lane]. —
ii)oJocw dans *i)aJocw3 *iCp5 expliqué 382 [cf. Brockelmann,
VGSS I, 497]. Cf. 1422. Sur l'expression correspondante en
pofâr, voyez RD II, 135.
1933
»A5Lw, bois de la lance, Dt; voir Glaser, Skizze II, 367.
bA;Ou«, Sklavin ioriginsLirement nom propre), SnouckHurgronje,
M S, p. 78.
^!u\x*«, pi. ^oljt^, singe, Syr. [Nôldeke, NBSSW, p. 89;
Liltmann, ZAr, p. 73; Barthélémy, p. 343]; MAP, p. 228;
Yahuda, OS, p. 408. — Ce mot est aussi le nom d'une plante,
Neurada procumbens, Hess, Der Islam VII, 104.
JoLv^, heureux, Sachau, AVLM, p. 23, n° XVIII:
(^ t^*^'i ej^HvLi u^o'l:^
Maliâbis biljemîni walbihammî
Wannâsu mis'^ada wânî bihammî
Ringe (trâgt sie) an der Rechten und am Baumen,^
Und die Leute (bei ihr) sind begliickt, wàhrend ich in
Knmmer bin.
Jut.v«s^, mur de soutènement du sôm, levée de terre, pour
empêclier l'affouillement des eaux, 1331.
- o _
jjJou«, marcher vite, s'empresser = class. Qjtiu^, LA XVII, 82 ;
1353 n.; 1366 n. ; Festgabe, p. 54.
j^.jJot^' > ^^^!, se dépêcher, Dt.
r
^at-w, a, vendre à qn, l\:>! (J«c, et acheter, ck:>\ ^J^, parce que
le sens originaire est faire le jwix, 117,30; 1541. Dans le
Sud, ce verbe ne s'applique qu'au prix des céréales ^) ; selon
2) Cf. Marçais, TAT, p. 356.
1934
1541, c'est un vieux mot cultural sémitique, contrairement
o
à Fraenkel, A F W, p. 189 qui dérivait yi*w, taxe, de Taraméen.
jLv. = jL^, 1541 [Goitein, Jem. n° 18].
^Lv, allei- à la foh^e, en "Oman, 1541.
.ju^, .xJCwi, acheter. 1541.
ï , C> O _
jt*- (class. ,3Cw), pi. ,'Licw!, ^a:re, mot usité dans tonte l'Arabie,
ibid. [voyez Marçais, TAT, p. 356 et Ronzevalle, p. 43;
GLB'A, p. 30].
8^L«-«, commerce, dans le Oman, 1541.
jLv., attiser (le feu), 1541. — De là ._^jt.*^, enragé, MAP,
p. 414.
._^'u*, éructation, 592; schmerzhaftes Aufstossen un Halse,
■ RO, §57.
.'jt.*>^, bâtonnet, pelle ou fourgon avec lequel on attise le
feu, 1541; 1737. Au figuré v^ jju**^, ibid. — Le pi. ^L»^
dans le sens de Feuersbriinste, Socin, Diw. GL, p. 276.
En J\iaghrib ^, Marçais, TAT, p. 355.
u>» ...
Jax^, a, u, class., injecter qch dans le nez, p. ex. Boh. III,
31 en bas.
-byt*w, méclicament injecté dans le nez; tabac à priser. [Voir
Kowalski, ISIase und Niesen im arabischen Volksglauben
und Sprachgebrauch, WZKM XXXI, 203].
Jajtv^ ou -lox-vw^, instrument à injecter un remède dans le
nez, 438, n. 3'); cf. ci-dessus, p. 863.
[•) Lisez „L A XIV" pour „L A XIII" ibid. '»1^6^ ne se trouve pas
dans Sîbawèyh, i^d. Derenbourg II, 357 = éd. du Caire 11,328.]
1935
v_ÀJtw, a, accoynpagner, 1731; Hdr, p. 607. — Infinitif u^,
p. ex. dans le vers suivant de Dô'an'):
,^iJLiIj liloLc c>^[5 *i)v_^ ;>**^' r^ 't' '^ j-XJixm ^5 ^— ^-»' *-^
[*Sz tu veux nous tenir compagnie^ je ne me refuserai pas;
Ton conseil est bon, et tu sais bien ce cpCil faut faire].
Cette forme ^jix^ est aussi employée comme adv., ensemble,
Hdr, p. 204, ou préposition, eyi compagnie de, 155,15;
338, 9 ; 478, 6 d'en bas ; Festgabe, p. 75.
oitLw, accompagner, 158, v. 11 ; 522, v. 4 ; ci-dessus, p. 1076, 6.
^jixjj^^, aller ensemble, Hdr, p. 93.
wft**w, compagnon, 117,26; pi. ^y^, Hdr, p. 204. Enmehrî
sâf, Jahn, M S, p. 223.
AÀJi*-, Beitrag, Beisteuer, Zuschuss, Wetzstein, ZDMG
XXII, 162.
v«»A**«, compagnon de route, auxiliaire, 42,13; 1649,4; pi.
iLà*l, 91, 17 [GLB'A, p. 30].
vjutw, class,, pi. v_îyu^, rameaux ou feuilles de palmier, nom..
unit. -iJLx^, Hdr, p. 607; Meissner, NAGI, p. 126; RD II,
26; Stace, p. 118 [cf. aussi Marçais, TAT, p. 381 en bas] 2).
Sur la signification de ^jJt^, voyez I. Sîdah XI, 106
[Lane, s. v.] ^).
') Le vers précédent (y^À/> qJ Ij) est cité Hdr, p. 93.
2) Vollers, ZA IX, 198 combine Oi**- avec hébr. r|>yp, msyp, cf.
Ges.-Buhl, p. 548. . : - :
3) D'après Jahn, MS, p. 275 oix^ signifierait Stroh, ce qui n'est pas
correct; c'est le nom des feuilles de palmier non effeuillées, MJM,
p. 27; Huber, Jouinal, p. 124 [non pas 724, comme on le lit chez Jahn,
1.1. et Ges.-Buhl, s. v. C\VD]-
1936
xa*«., Annbancl, Snouck Hurgronje, M S, p. 79.
Juum
jatw, tousser, comme dans la lurah, RO, p. 144,3 [Rossi,
AS, p. 242].
*ju*, a, marcher vite, LA XV, 179; couler avec vitesse, 72,10;
1154; Arabica IV, 29 n. 3; cf. ^ et ^4^; Jyy-^-î j-otj li
*jt>*o Llp, lorsque le to7'rent vient ici, il coule avec rapidité-,
pLsLw ^ [a 'iù ^j> J^x.^ _^ ^^,'3, e^ s'z7 coule tout lentement,
il n'est pas sa'^âm, rapide.
i*ju*< (j*x>o), nom d'un arbre, 86, 26.
*yt*«, expliqué 1154.
^yu«, class., pi. iJjtAv, oxitre [LA XVII, 71]; en ''Oman se "in,
pi. se 'an, RO, p. 277, 17 d'en bas; 406 n° 99; Rôssler,
MSOS I, 64, 6 d'en bas se 'in; Lethem, p. 476 siMn;
Jaussen, CA, p. 68,4 aussi se 'in; MAP, p. 138 se 'en;
cf. Vollers, ZDMG XLIX, 514. Selon Lethem, p. 390, ^^yu« o'
est pélican, ci-devant, p. 1218.
*
^^, a, class., aller, courir = ^.^^), courir, cf. *x^, ^^,
«-w^; sur la combinaison de ^_^ avec hébr. nyir, regarder,
voir la critique bien fondée de Delitzsch, Prol., p. 39.
j;.^, bétail, bestiaux, probablement = ce qui marcJte, Bozy ;
[') TA; Wahriiiund i^ww ; M. el-M. 'Ac (ij:*Ij) tJU« ^_c'u*o (j:'uw,
mais ce sens est aussi mentionné sub '^^tertiae^l Belot 'L*«, Î^Lw*].
1937
Beaussier, s. v. [Marçais, T T A, p. 239] : Farina, G A, p. 353,
cf. S^ et t>JS, Hdr, p. 180.
iiAcLv, pi. ^c^l^, vaisseau de construction arabe, 900 n. ; Hdr,
p. 608; HB, p. 73; Stace, p. 24 huggaloiv, ibid., p. 181 vessel
[Kind., p. 39 qui renvoie à Siegfried Langer's Reiseberichte
aus Syrien und Arabien, éd. D. H. Mùller, AVien, 1883, p. xix].
Sur la forme incorrecte sa y' pour sa 'y eh [Rossi, AS, p.
195 sub harca sâyi'ah] chez Jahn, M S, p. 275, voyez
MJM, p. 27 ').
') Un autre nom de vaisseau, usité dans les mêmes parages, est
û -
iUi:>, „grande barque ou gondole, faite de planches jointes avec des
cordes de fibres de cocotier; gelve des voyageurs modernes", I. Battûtah
II, 158. Sur l'emploi des filaments du cocotier {^fp^jj) pour joindre
les planches de navire et servir de câbles, nous lisons, op 1., p. 207"
w'-i'tji' L^ ...^*2-ç:>?. 'b5'u*:> \À/* ^ytJÙjjLi_ j?^ -jt^-'î Xfc-ù wà*^ L.^*if j
[Sur ce type de vaisseau, Kind., p. 19 donne une fuule de précieux
renseignements. Nous empruntons à sa description les détails suivants
à l'exclusion des mots mis en parenthèses: ,,KAk>, pi. o', v^-r"? ^r^^
ist das port, 'gelba', 'gelva', àlter: 'gelua', alt-it. 'gelfa' od. 'guelfa',
das 'Gelve' der moderneren Reisenden. Eine andere Form des VVortes
ist 'gallevat', 'galwet', 'Galwette', das direkt auf sp., port, 'galeota'
zurûckgehen soll und wahrscheinlich anderseits iiber Formen wie
'galleywatt' u. 'gellywatte' zu engl. 'jolly-boat' wurde. L. de Eguilaz
u. Lammens, 84 wolleu sogar von diesem 'galba' od. 'goulba" das Wort
'chaloupe', Schaluppe, ableiten". Pour ce qui est de la construction,
nous apprenons ibid. d'après I. Gubèyr, éd. de Goeje, p. 70, 13: „Die Dj.,
welche sie in diesem 'Pharaonischen Meere' verwenden, sind bzgl.
ihrer Herstellung zusammengenaht. Kein einziger Nagel wird dabei
verwendet. Sie sind vielmehr mit Seilen aus 'Kunbâr', d. i. Fasern der
Kokosnussschale, genâlit, die sie schlagen, sodass sie zu Faden werden.
Daraus flechten sie Seile, mit denen sie die Schiiïe niihen. Sie dichten
sie mit Pflôcken aus Dattelpalmenholz ab, und wenn sie auf dièse
Weise mit der Herstellung der Dj. fertig sind, trânken sie sie mit
'Samn' oder Rizinusol oder Kirsh-Tran, was am besten ist — der
•Kirsh' aber ist ein grosser Fisch im Meere, der die Ertrunkenen
1938
^y^ sù'^î, espèce de vaisseau en Mésopotamie, Ritter, Der
Islam IX, 137. 11 est cependant possible que ce mot tire
son origine de ^.
,*i*v, voyez sub ._^\^.
V sjuw, se mouvoir légèrement (par le vent), cf. Hçlr, p. 608;
thèmes congénères: oL-, ^^, f-Jt^, ^JJà^, 618; 621; 905 n.
En Dt ouv, u, est siffler (vent), passer com77ie le vent, en toute
hâte;^"e^e;- avec l'ace, ou v_j, p. ex. iiU«L yjè^ ^j^ &^*J^' ^Ju^" '^^K
der Wind blâst die Miitze von deinem Kopf iveg, 621 ; dans
la lurah {j^j'^\ »^», ^}^ ouvi ou wJu«, raser la terre en volant
(oiseau), s'approcher^ Harîrî, Séances 2e éd., p. 206: oi^li
AJ^Àr. 3->^ ;^' ^'j'-^' ci- (jr*^=^i '^^i'-V ^' j'^ ;4^ 'i^'^ aVCC
le commentaire suivant: ^c^Sl\ »^LJ ^à*^' J^j 1j-> (^' ^^juvlà
et iU^^^Li ,1*15 (_^w'lJ u\Jiu1 ;^! u'^' v3L<'at |C')'->"^' j'-*^' p';^' S
procher l'un de l'autre, L A XI, 54, 5 : _;*Ai:ï=^l u;Ju^ tX**£. _^î
verschlingt. Dies EiDÔlen geschieht deshalb, um das Holz weich u.
elastisch zu machen wegen der zahlreichen im Wege stehenden
Korallenriire io diesem Meere. Und aus dem Gruiide verwenden sie
keine mit Nageln verfertigten ScliilTe. Das Holz dieser Dj. wird aus
Indien u. dem Yemcn iinportiert u. ebenso das erwahnte Kunbâr.
Das Merkwùrdigste aber ist, dass die Segel der Dj. aus den HIattern
des Mukl-Baumes gewebt sind."J
1939
aa.^U«o *Jb ^«Ujw i01àftA«!^ \xà2>y«3 jCCLo.!^ et 1. 10: ;jo^ c;/>»ÂÀwî
jxc jj^ liUÂS'j Vy^'i JsLaoJ'^^M ^j^ \A,J^ L>^i*^ (J-» *^>i2XJ o;^,S Ls.iw|
00^, cf. TA VI, 140, 6 d'en bas: Ji*^^ Ux^ii ^^ ^^ j^s^
Aax£ j^\ aIiï ^Ju«^ _^ *j. Merveilles, p. 96,3: Jua^ ^' Jl^_
4jo^^ ^'Lftiji!, lisez wà-^j. — Ce verbe signifie aussi mettre
dans la bouche, prendre une poudre médicinale, LA XI, 53:
xX^^^ï xXààilw'j [Juh x-ft^î y-vwXIlj 'l*.Pj.^^ êÎjiAjÎj oijy*^' c>-àà^
;3^j o^y' ^^"^^ ^y^ ^ uv^'; M'^AR, p. 17; Jacob,
Schanf. II, 20.
En 'Oman, ^ju» signifie tresser, RO, §303; p. 180,11
d'en bas; 416, 15 [en Syrie ce verbe est non seulement
intr., marcher très vite, mais encore trans., prendre (un
médicament) en poudre, avaler (du café) en poudre ; prendre
p)lein le creux de sa main de pois chiches grillés et se les
mettre dans la bouche pour les croquer, Barthélémy, p. 344;
aussi au Yémen, ingoiare, Rossi, AS, p. 215. Beaussier
le rend par manger, prendre quelque chose de pulvérulent,
comme semoule, farine, etc. à l'état sec; Spiro par ta siualloiv
(without previously chewing)!; Stumme, NT S, p. 104,
n° 3 v. 7 séff énnuhhâla, stopf den Mund voll Kleie.
iow.j ^fisu^ ou Q^^' \àiyw, seinem P fer de den Zawn ins
Maul stecken, Wetzstein, ZDMG XXII, 138, cf. TA VI,
140,15: x^ ^ ''^' l5' r^^' ^?^^ ^'•
iLiw, d'après "Wetzstein, 1.1. „eine kleine Hand voll (z. B.
MUai 'gerôstete Kichererbsen' oder dergl.), die man auf
einmal in den Mund nimmt, oder eine Quantitât Brot oder
ausgekernte Datteln, die der Reiter auf einmal seinem Pferde
1940
reicht, also eine buccella". À Tlemcen '»Ju*, est cousscouss
au sucre et aux raisius secs '), Marçais, Tlemcen, p. 309 =
v_j^*.*vsx, Beaussier, p. 298.
Si, Korb, RO, p. 348, 1.
■ilL, Geflecht, Rôssler, M SOS III, 9,5,6,11 d'en bas; cf.
class. 'ÂÀj^, coussin qu'on met sur la selle [<iZ£o storea,
Brockelmann, Lex. Syr., p. 634], cf. Schulthess, H W, p. 59.
En Hdr 'M^^, '^'-^^■fA^, bande tressée de folioles de palmier, ^(\\\
p. 633.
'iÀfSu^ [en général sangle plate, ruban, lanière, Bouch., p. 136],
spécialement = iJij^, expliqué 580; d'après BB, p. 30 ein
schniales Stilck ziegenhàrenen Stoffes (welches man lângs der
Reihe der mittleren Pfâhle quer ûber die Decke nâht). Selon
Wetzstein, ZDIVIG XXII, 138, 'îJuàj*. est ,,der eine Hand
breit aus buntem Wollengarn geflochtene Gùrtel, den die
Weiber und jungen (niemals aber die alten) ]\Iânner tragen,
und eine %à.v^ *ijA> ist eine sehr in die Breite geflochtene
Haarflechte; auch iJL^ selber braucht man in dieser Be-
deutung"; Socin, Diw. Gl., p. 276 icâ^, pi. wÀjLà-w, Troddel;
jyieissner, NAGI, p. 126 sefîfe, Band; MAP, p. 219
safâjef avec s, bunte Bander, p. 204 safâjef avec s,
expliqué au hasard par 7nit Safa^ geschmilckt:
M â-n i bâj e f
mâ-ni hâjef
ek rûn ez-z ê n
j â-s-s a f âj e f.
['j Sur ^-**0\..s«.J , _j..wA^, voir Marçais, TAT, p. 335.]
1941
Ich fûrchte mich nicht^
Ich fûrchte mich nicht
Vor clen Zôpfen der Schônea^
Ben mit Safa" geschmûckten.
Comme le prouve ekrûn, safâjef a ici le sens de
Haarflechten, tresses [M M C, pp. 158 ; 292 ; 475 safâjef,
„variegated woven ribbons, often five to eight centimeters
wide and over a meter and a half long, fastened behind
the saddle and hanging down the sides of the animaFs
belly". Cf. Wetzstein, o. 1., p. 103].
AÀ^^, pe^^Ye pierre plate^ Dt.
c;^àA«, i, envoyer, Hartmann, LLW, p. 38 en bas; ibid. p. 41:
^^tisfit: Den Àgyptern vôllig unbekannt; in Marokko das
fast ausschliesslich gebrauchte Wort fur 'schicken'"; voyez
Socin, Mar., p. 180 (32) n. 44: „Zu c^Âyo schicken ygl.
Lerchundi, Rudim. p. 263 sâifet ; Vocab. p. 276 s. despachar
iaàx^w, andere c^^^tv^; Meakin p. 181saïflt; Beaussier p. 380
c>^à;vo (Ouest et Maroc) ; Dolphin hat auch Ja&jj z. B. p. 307.
Mit sêfet hângt natr Psalm 22,16; Jesaia 26,12 wohl kaum
zusammen"; Marçais, Tlemcen, p. 308 zîfôt, envoyer.
r
..^sXàw. sefteg, Landbrûcke, RO, pp. 4; 317, n. 2.
'ij.yju^, cassette, RO, p. 391,6,7 et 2 d'en bas.
.£Ju», i, faire du tapage, en suédois larma, Dt, cf. ^j;;
^'^\ (3 (^.jkjfuwj ;?, ils font du tapage en jMflant, cf. LA
III, 123: ^/ ^ vJoC! jllil.
1942
fji^, sur V ^Jl-., voyez ci-dessus sub ^jo^; dans la lurah,
.*si« signifie répandre, verser (des larmes, du sang) ou être
versé, couler (larmes). Tarafah apud Ahlwardt, Div. dit,
n° XVIII, V. 1 :
1 _ - > - o . > , o j ce 0-ù- > C - _ -. , w
Sur la construction sans pronom relatif: „bei den heiligen
Steinen, zwischen denen Blut ausgegossen wird", voyez
Nôldeke, ZG, p. 101.
En Hdr, ,^jo^ a le sens de jeter, verser, répcmdre, Hdr,
p. 249; en Dt, ce verbe est se répandre, 72,13; 1204,9
d'eu bas; 1510,6.
,<s^Lw, chaîne d'un tissu, Arabica Y, 192 n. 1.
_àm-, épanchement de sang, j.w\i) ^Jo^ = »^'1j, c'est-à-dire, en
répandant le sang, 147,5; 1619; Stace, p. 217: Jà>^ lPÀî>^,
lie took lier by violence (illegally).
[.sÀ**^, ten'eno sii cui scotTe acqua, Rossi, Yoc, p. 308].
^.-sSam, a, se blottir; éclabousser, 42, 21 ; 1010 [gettare alla ri^ifusa,
Rossi, AS; p. 211]. Cf. ^^jÀ^, ^sÀ>w, ^j et aussi akkad.
éapâhu, Weidner, BBA, p. 94.
* .
Às~, dans la lurah voyager^ quoique cette forme soit très
rare dans ce sens, 1365. I. Sidah n'en mentionne que les
dérivés, XII, 36: ^l ^.-sa^Jt J^L~> pJjl ^-^^ ^^^'^
•Lra^ij j-a*w_5 »JLm *y5_5 j..s^X3 Jww J>-r*;i .Là.A«' «-♦->- o-*->^>*^'
..Là^! iiL;w\.ij .JoJ)^') «V^' jà.**^' iAj; _^! .uL«!^
1943
En Hogarîeh on dit: jL-^' 'iiXsioj] ^_ci=>, laisse?' la caravane
partir', -ou Js:. jLv, u, est, dans tout le Sud, faire le chamelier
et gagner son pain par là, 90, 16 ; 1364 ss. ; en 'omânais p. ex.
ma'^hum herayr h est u surlhum jsufro ^aly-hin,
sie besitzen viele Esel, tmd ihr Geschàft ist es, auf ihnen
Ladmig zu machen, RO, p. 335 en bas. — ^^>^î f^ et^i,
voyez 1368; cf. sur ce thème Socin, Diw. GL, p. 276.
Sur le sens primitif supposé de ce verbe, à savoir faire
partir, son développement sémasiologique et son identité
avec akkad. sapa ru, envoyer, expédier, voyez 1368. En
Maghreb, le (j* initial de Ju» a fréquemment passé en o^,
Marçais, TAT, p. 357.
jLw [en Syrie faire voyager (qn), envoyer (qn) faire un voyage,
Barthélémy, s. v.], activer la marche, 1367 [GLB'A, p. 30].
j'uw-, marcher, voyager = jbL=>, 1366; 1369, ^,>jij J^ i^ = à^
^ Jo^, 1365; 1369; cf. Prov. et Dict., p. 384 [Barthélémy,
p. 344]. — ^LvJi, Meissner, NAGI, p. 126; Festgabe, pp. 13,3
et 21 en bas.
J..^, voir, distinguer, betrachten, 'Oman, 1368; RO, p. 413,
n° 166.
JLj*,, voyageurs, 140,16; 257 n.; 1600; sur jÀm. = j^,^^^wv^,
voyez aussi 1365 et n. 2; Jacob, Schanf. I, 48; el-Ahtal,
Dîwân, p. 196,3:
avec ce commentaire: ^^^J^y^ [sic] f^^^^ ^J^ y.>->3 u^^j» jic
D'après une autre explication, ^^ ou ^ safër, 140,16,
serait le nom d'un oiseau, c'est-à-dire l'aigle, = ^ào, 1600.
liANDHERG, Glossîiire Datîiiois 122*
1944
o
ji^^ livre, combiné avec l'akkad. sipru, écrit, de sa paru,
envoyer et aussi écrire, selon Meissner, ZDMG LXXII, 53,
n. 3, et de l'autre côté avec a^, planche, c'est-à-dire
tablette pour écrire, comme akkad. duppu, 1368; Hdr, p. 344.
Ce qu'il y a de probable, c'est sans doute que sipru >
aram. Nnsp, ]J.ai, hébr. -isd, livre, et que ^ est un mot
d'emprunt à l'araméen, voyez Fraenkel, AFW, p. 247;
Halévy, OS, p. 1019; Ges.-Buhl, s.v. nsD; Nôldeke, ZDMG
LIV, 160; Zimmern, AFW, p. 19.
s^, mot obscur, peut-être radeau, 687, 2 d'en bas; 688 et n.
»À*«, pl. Àw, morceau de peau de mouton ou de chèvre,
47,4; 1025; 1029; bougette àe voysigeur ; table mise, expliqué
623 s.; Prov. et Dict., p. 203 [Rossi, AS, p. 226 sfràh,
pelle d'animali con pelo et p. 241 sfreh, tavolo da pranzo'.
Feghali, PD n° 1537 sefra]; voyez aussi Marçais, TAT,
p. 333. Cf. ij^, ci-dessus, p. 1926.
^SA*aJ! Juh, chez les Bédouins du Nord llieure avant le lever ^
aurore matinale, 1368.
^_c.i-w, frayé; ^f^ oîjy^, route battue, 890.
.*À^, envoyé^ messager^ médiateur, 1368, p. ex. Naqâ'id I,
9 V. 10, où j*À^ est expliqué par ^yu! ^j\j ^isL^\.
.LL-, Reisender, MAP, p. 249; Buchbinder, Stumme, G TA,
p. 54.
'vu^, a, dans la lurah, souffleter. [Ce verbe est aussi hâler
(vent chaud qui brûle le visage); «*«, 'èJdi^, teint altère,
hâlé] ksom], noir, brun, comme dans le vers suivant, el-Amalî
I, 45, 2 d'en bas, cité ci-dessus, p. 1393 sub 'éôS\y.
1945
' ' ^ - "
avec cette remarque
^Lwo', sM ofirfeigen, RO, p. 171.
vjiàv-, frapper^ 81 n.
* I .
3^*- [class., baisser^ abaisser]^ dans le Nord, tomber dans le
dos (terme de guerre); cf. [Barthélémy, p. 345: „dissimuler
la mauvaise marchandise sous la bonne" et] Marçais, TAT,
p. 334: „chercher à discréditer quelqu'un par des propos
qui attaquent l'honneur".
ji^, magashi, Arabica V, 202. Dans la lurah, ji*-, jslw, jCJLàAv
est le bas, la partie inférieure, le dessous, cf. Kasdorff, Haus,
p. 25 n. 2 [et Bevan, p. 72].
idâ*w, pi. sfel, gemeiner Kerl, RO, p. 374 et n. 3 [sôfle,
personne insolente et sotte, Barthélémy, p. 345; = class.
'»Ssun, 'ilsu», pi. J.^Av, p. ex. )Ju^ j._^5 (j^ aJLjIw Jc>., quoique
l'emploi de 'sMl^ soit désapprouvé, quand il s'agit d'une seule
personne, Lane, s. v. Cf. ^j}^, Beaussier, p. 298 et Marçais»
TAT, p. 334: „grossier et insolent, qui injurie sans crainte
du scandale"].
J^Lw, Sud en ^Omân; mil ""âli u ssâfil, im Norden und
Sûden, RO, p. 359,3.
icJLsLw, enclume, 1691 n. [Rossi AS, p. 214 suflë, incudine],
iJlÀw se f aie, ein Stilck aller Mantel (beim Zelt verwendet),
BB, p. 30; ci-dessus, p. 1603 et n. 1.
1946
J^iw' > e s s à 1 , avec l'article massai ou m a s s à 1 , le bas,
71,8; 1139. La même réduction sf^ss (s) se trouve aussi
en andalou et en tangérois, Marçais, TAT, p. 383.
^-yjb^, u, class., souffler, 619; congénère de ^^, ^^,^^».,
<*À«., 621.
.^jsi^, pi. uJu., pestle (stone), Jayakar, OD, p. 660; BBRAS,
p. 267 [crsp;^^, VoUers, ZDMG LI, 298].
iJu^, pi. ^^a^, ^s^^)t e/::»^-), vaisseau, Sîbawèyh [éd.
Derenbourg II, 325], édition du Caire II, 297; RD II, 26;
Meissner, NAGI, p. 126 [et avant tout Kind., p. 40s.];
mot araméen, Fraenkel, AFW, p. 216 [Brockelmann, Lex.
Syr., s. v.]. — ^Ait iUxiv., le vaisseau du désert, 1406^).
J^AP, p. 247, V. 2 en bas à propos d'un chameau:
s a f î n e s â f a r a t w a s t e 1 - b h û r
sa fi ne talakat kiT er-rafî'",
Ein Segelschiff", das sich bewegt auf holier See,
Ein Segelschiff, das ausgehreitet hat die dûnnen Segel.
') Stace, p. 181 ,^f^.
[2) Comiiie le fait remarquer Kindermann, cette forme peut aussi
se réftîrer à un seul vaisseau].
3) Cf Jacob, Globus LXIV, :^56: ,.Auch der Vergleich mit Scliiflen
ist haulig, wiewohl die Araber nicht fur gewohnlich etwa das Kamel
Schiff der Wùste nennen. Dieser Irrtum ist darauf zuriickzufiihreii,
dass im Arabischen derselbe Stainni (rakib, wovon das Subst.
merkeb) ,zu Dromedar reiten' und ,zur See fahren' bedeutet, wobei,
wenn eine Bedeutung aus der andern abgeieitet werden muss, die
erste als den Arabern naherliegend die ursprùngiiche sein wird. Der
Vergleich wird weiter ausgefùhrt, indem Hais und Kopf des Kamels
mit eirier langen Bambusstange vergliclien wird, die eine Pechkugel
tragt, wie sie dem Kupliratscliiffer von heute zum Lenken seines
Rohrfalirzeuges dient".
1947
«Àwv, class., être sot, impetiinent ; Socin, Diw. Gloss., p. 276-
s'làw , Liebestollheit ; Ge?nemheit.
w'lamj", être insolent, Dt, comme dans la lurah [aussi Bar-
thélémy, s. V.], m os lâzim yitsâfah el-wâhed, il ne
faut pas qu'on soit insolent; Stace, p. 2: j^^ wLvo", he
abused me. Cette forme est bien réciproque, mais il n'est
pas nécessaire qae l'action soit des deux côtés; il faut
seulement deux parties; cf. Nôldeke, Fûnf Mo^all. III, 27, v, 19.
«-À**/, insolent [GLB'A, p. 30; cattivo, ignobile, Rossi, AS,.
p. 1991.
*
,^jÀ^, i (Hdr. (^^À*«j), soulever (la poussière), comme dans
la lurah, p. ex. Uhud, p. 27, 17 : v'/^' J^^^' l5^' rkr' i!>^Î5
(jr.^t ^y^ J-^/S; wit dem Schicanze (ace.) wedelnd schlagen^
621; Hartmann, LLW, p. 92. Ce verbe est congénère de
wï-, ^, ^, ^Lv, 616; 620 s.; 1010; Hdr, p. 608; il
se trouve aussi chez Mûller, EDA, p. 37 et passim; Mùller
le rend par zerstôren, mais il faut dire disperser [Rossi, A S,
p. 211 gettare, huttar via]. Aussi intrans. être soidevé par
le vent; ^\^\ est sable ou terre soulevée par le vent^
poussière, sable mouvant, Hdr, 1. 1. ; voyez aussi [Marçais,.
TTA, p. 239 et] l'exemple cité ci-dessus sub ^^ô, p. 929, 10
d'en bas. — i^i-^, Erhohung von Sand, Socin, Diw. GL,
p. 276. Cf. hébr. nSD, nsiD-
^jsu^ (pass.), sich hin und lier scJtivingen, flattera, Hartmann,
LLW, pp. 82,8; 108.
j^^À.^', se répandre, 621.
1948
oi*v, tire froid, Yémen, cf. «Jiw.
Kilw, froid.
froid.
^ — *, pi. ^-v^- [sic], chib, a heavy stick, sahhî = ^ en
'omânais, Jayakar, BBRAS, pp. 251; 262.
. cE
^JL«' OU fJi^\ chauve, mot yéraénite, LA III, 316; 348;
en ^Omàn ^JL- s q a h ou ^iu-jc* m i t s a q q ô li , barhmiptig,
RO, pp. 4; 304,9 et n. 3.
_ _ o _ > ; _
_iLw.jùv, fienter (oiseau), LA XII, 25: oi--^*^» ^^8*0*]' oi-^
£>
.xi
iÀ=> oî dVJ^.
En "omânais oi-vJLw est Diarrhoe haben, R 0, p. 254 en
bas. [En Syrie, ce verbe a deux significations différentes:
1° intr. dans l'expression hfâçlât msâqesqa ^langes collés
les uns sur les autres par l'urine ou les déjections de
l'enfant", 2° trans. graisser (son pain); hôbze msâqsaqa,
„pain fendu en deux, et entre les tranches duquel on a
introduit un morceau de fromage ou de viande grasse, et
qu'on chauffe ensuite, afin que la mie soit imprégnée de
la graisse, approx. sandivich", Barthélémy, p. 346].
iaJL., tomber; > Josu^ [GLB'A, p. 31].
iaîw, fallen lassen, niederwerfen, RD II, 26; sur ce verbe
comme terme de cuisine, voyez Prov. et Dict., p. 384.
1949
_bLiuv sqât, eine grosse Ameisenart^ RO, p. 6.
et > 3
t^jà\ J^^iLw, Sonnenuntergmig, RO, p. 166.
X%iLw, ^cgî^e;* en bois, Syrie, 591; Tallqvist, A S S, p. 55
[voyez Almkvist, Kl. Beitr. II, 18 s. et Barthélémy, s. v.
xijlio p. 440].
Ji^iLw, kleme Feigen, die hinter den Blâttern bleiben und
bald abfallen, MAP, p. 15 [selon Lane, s. v. the small
tubercles that compose the root of the cyperus escalentus
or that plant itself. Cf. Barthélémy, p. 440 iiJio, fruits
tombés des arbres].
^jlw, a, dans la lurah chanter (coqj; aussi en 'omânais, RO,
pp. 302,3; 402, n° 55. Aussi ^du^; LA X, 22: ^5 /Ju L« jj'
LiLaJlj c^-J'^ iJu.2X<i! ,-)V-ILo ^ 'Ouo L^JLx^. (j^ iOLx3 'i^V^ HJ'^*^.
AjiiLw, nom d'un oiseau, Stumme, TTBL, p. 143; cf. <iL«^5î,
LA 1.1.
AÀam
^jlw [a, en Syrie, être gelé, être desséché par le gel (végétal),
Barthélémy, p. 346]; class. tao, être couvert de gelée blanche
(sol), littéralement être frappé par la gelée blanche, de
«jÙ3 = *jixA:3, frapper, cf. oi*«, être froid ').
') Sur «ju«<C«JCa«, voyez ci-dessous, p. 1957.
1950
Ajtil--, gelée nocturne [Barthélémy, 1.1.; saq'a, sqâ'^a, sqî\
Feghali, PD, p. 779] MAP, p. 9 [MMC, p. 11]; Sag^ân,
M SOS V, 67 en bas = class. ioiûo.
^ww sàqa', gelé. — jJLw.î ^^ (i^^^l:? ^ ÎA^ JLa^
iLi.*J! j ^', wia?i sagt das von diesen beiden Monaten, iceil
sie die kàltesten im Jalire sind, Sag'ân, o.l, p. 70 — eVjiil*! U,
que tu es gelé.
wÀiJ^, s'élever au dessus de, 1336, cf. ^^^, être haut, Hdr,
p. 514, et ^^^ < Lii;, pousser (dent), o-ii, partie saillante
d'une montagne, TA X, 201 : JoJaiî ,«-^11-! Ax^ Ji-*^' ^r i3^^
«jJïj^t ^LLa;^ "^- Pourrait-on combiner ■u^si^ avec v^, long
(branche), pilier (de tente)'? Voyez sur ce mot LA 11,13:
JjJaj! -àJjt-' et après: _^ JwJs^ u.>y^-' v ^-^-♦^ri ->^^c ^j.AJùaJ'^
\«. ^^3 f'uLji w-^^io^ v>^ '^-♦■T'-i O^:^^^' Ja-v-5 ^5 J^--**^' ^^'^'
iî uv—'' ,cr L-^-^'' ^'^^ '^'^ cr^'' o'^^ 1>-*^^ ^'-^' g^
Jo'^ \:>^ ^j^ J^ï C)^^ oL-b'ii j, v_iwiiL' iciiî|y«. — En ^Omân
^àiLv, u, est fangen, schnappen, RO, p. 263,3.
iii^, Obdach, pi. ^iL«, wàJLJù«, en lldr, Snouck Hurgronje,
ZA XXVI, 223; chez Peaussier, p. 300 -^Jus^, pi. wwLilw,
vestibide, antichambre; Stumme, TTBL, v. 416 ^j4-a>^i
Hausfluren [voyez aussi Dozy]. A Dofàr, le pi. sgâMf
signifie „die zwei aufrechten Steine, der Kopf- und Fussstein
') U s'agit ici de ^y^^ ^-jy^ et j>iJoî ^yl^-
1951
auf den Grâbern, an deren statt die Hâlften eines ent-
zweigebrochenen Schwertes aufgepflanzt werden", RD II, 26.
* I ..
JJlw, <JsAo, fourbirj 337 [GLB'A, p. 31]; lancer (une
boulette) dans la bouche, 30, 18; 795, mais ici la leçon n'est
pas certaine (JJi*« ou }.a*^). La traduction empêcher, retenir^
399 n. 1; Arabica V, 320 paraît être due à une erreur,
voyez p. 337 et n. 1, où ^^^'^ ^^ oyc ji/I- _^3 est correcte-
ment rendu par Qui a fourbi la pique de B. Larwas? au
lieu de Qui a empêché "Aud b. Z., comme nous lisons Arabica
V, 1. 1. — A Aden, JJtw est mentir, 399, n. 1.
ji.w, polir [GLB'A, p. 31].
xJijJA-, eine Art Gerste, Glaser, PM 1886, p. 45.
idiiw, pi. JJLw sëqèl, petits enfants, Snouck Hurgronje,
Feestbundel aan M. J. de Goeje, p. 24; Hdr, p. 609.
ji*-, aloès, Dt.
JLilw saqâl, RO, § 39 [sqâl, polissage, fourbissage, Bar-
thélémy, p. 347].
JLLL [appréteur, lustreur d'étoffes, Barthélémy, 1. 1.], à Aden
menteur, 399 n. 1, comme français fourbe, de fourbir = polir,
et suédois slijmd^rasé, cf. Stappers, DS, n° 3110.
y
fjlw, class., être malade.
^, chez les Bédouins du Nord synonyme de (ji-^, nourrir
ou se nourrir [GLB'A, p. 31; MMC, p. 90].
[(jîLw avec ^, nicht essen kônnen, Socin, Diw. Gl , p. 276].
^Ji:Cwi staqam, krank werden, RO, p. 394,7 d'en bas.
(*j!*v, „pas maladie en général, mais une maladie spéciale
1952
de l'estomac, se manifestant par un manque d'appétit et
une exténuation du corps", HB, p. 253.
*jL« est aussi Ficus sycomorus^ ci-dessus, p. 204; Schwein-
furth, AP, p. 140. [Cf. Sj^, LaneJ
iUJLw, provisions de route ^ en général nourriture, = o>s
[GLB% p. 31].
^^^, coupable, Arabica V, 166, 16.
j.Ljiw, mangeant pour soutenir la vie [GLB^A, p. 31].
J,L4Jlww, Fusssoldat, IVIeissner, NAGI, p. 126.
yt^, saqo, sqëu, pi. sôqwân, Kilcldein, RO, § 44; 124.
s^LJiw, morve, Dozy; Spiro, s. v. ; BB, p. 175; IMAP, p. 277,
oîi ce mot est rendu par Erkàltung comme nom d'une
maladie de cheval. Cf. Ji^, être froid.
^a^, donner à boire, voir Hdr, p. 514; IVIarçais, T AT, p. 334.
[Aussi tirer de l'eau, Brâunlich, Islamica I, 502].
^jj^, arroser, Arabica IV, 24. — i»*i«o', sacrifice de l'abreuve-
ment, 1775. — ^yi-*-^, expliqué ZA XXVI, 224 n. 2; voj'ez
aussi ci-dessus, p. 1237.
,yj;c^!, étancher la soif, RO, p. 371, n. 6 [tirer (de l'eau),
Brâunlich, Islamica I, 502].
j_c^Lv sâgî, der Arbeiter, icelcher das Wasser des Grabens
au f die Felder leitet, ]\Ieissner, NAGI, p. 127.
iCxîww, pi. (_^y«, en Datînah rigole dans les champs'); en
') Chez les Dayyân (Arabica IV, 48), il y a benucoiip de ,2>ly^,'>'>9oles
rreau de sél, aussi appelées w*.*ii-«, et de j-ji-w^^^ pour Veau de puits.
1953
Beyhân canal de dérivation, 86,23; 87,2; 107,17; 1092;
1313 '); geyyiauerter Brunnen, Hartmann, LLW, pp. 37; 189;
aussi r appareil qui monte Veau en haut, Hdr, p. 609, n. 1
[Lane, Manners and Customs, éd. de Londres, 1890, pp. 301
€t 524 ; Spiro, s. v. ; Littmann, Z D M G XCIV (N. F. XIX), 296 ;
le même. Die Sâqiya (Zeitschr. f. Agypt. Sprache und Alter-
tumskunde LXXVI, 45 ss.) ].
-cLilw, outre en peau de mouton ou de chèvre, 613; 1749 n.;
MAP, p. 137.
XjUIw, réservoir d'eau potable, HB, p. 76 ^j. — Ce mot signifie
-aussi une espèce cV oiseau, Glaser, PM 1886, p. 37.
aLjLv^, la plus petite outre pour l'eau en peau de *>Li:,
608; 720.
[') Cf. Rossi, A. S, p. 229: „II bacino in cui l'acqua si versa è detto
mànjaw pi. màrâgyû; di qui l'acqua scorre nei canali (sâgiyeli pi.
sawâg'i) fino a una vasca più grande (hàràk o bh'k o hàrth pi. hàrwàk
o birwàky'].
[2) V M V W, p. 43: "The siqâyas are small buildings, generally five
feet square and six feet higli, with a dôme- shaped roof, made ofnatural
stone or dried mud and whitewashed. About five feet from the ground
there are square or ti-iangular holes, througli which by nieans of a
cup one can scoop water out of the masonwork cistern, about six inches
deep, which has been placed at that height in the siqâya. The fiUing
of the cistern is attended to daily by one who is paid for doingso by the
pious foundation (waqf) endowed for that purpose. Tn one of the openings
in the walls of the siqâya, there is to be found the half of a coco-nut
shell, a rusty tin, or an oblong wooden cup, with which one scoops
out the water and from which one drinks. One must accustom oneself
as soon as possible to the fixed habit in this country, of drinking one
after the other out of the same cup or bowl. Even among the very
rich and the Sultans, the big earthenware drinking cups are passed
from guest to guest. One sees the soldiers and slaves diink outofthem
too. The water in the siqâyas is often dirty, with a variety of odeurs
and tastes; it also swarms with larvae and the like, but thirst soon
teaches one not to notice them and the aversion diminishes in course
of time ! "J
1954
(dLw, u, class. et Ég., fermer, = syr. et maghr. ^^, 317;
aussi ydr, p. 261 ; SAE IV, 81, n° 59; Socin, Diw. Gl.,
p. 276. (iU. avec ,J^ (Dt) ou ace. ou ^ (Hdr) signifie é\jy
Jahn, M S, p. 6, 20, 21, 22. En Dt, eV-^ est aussi heurter,
317, n. 4; 1195; en Haurân, donner un coup de jned (hète).
Sur é^ = ^^ avec permutation de - et de d), voyez 673
et ci-dessus sub -■^, p. 1901. Cf. aussi ~i3d et i;d.
'fS^, chemin, rue, Aden, Arabica V, 295, aussi au Waddày,
Carbou, p. 208 &Xw, sentier, piste, et en ''Oman, RO, §129
s û k k e, pi. s k y k, Strasse an den Hâusern ; Rôssler, M S 0 S
111,13,5,6 sukke, Laden [selon Rossi, AS, p. 231 aussi
quartiere di città nell' uso dei gabili]. — En Hdr i4L« signifie
le haut du front, le toupet; en Dt cela s'appelle iuaàï. Aussi
soc et par synechdoche charrue, Prov. et Dict,, p. 384 [cf.
d'ailleurs Dozy et Barthélémy, s. v.]; Meissner, NAGI,
p. 127: sic ce, ,,Weg, dann aber auch das, wodurch ein
Weg hergestellt wird, z. B. eine Eisenbahnschiene, die
eiserne Spitze am Pflage" [plutôt deux mots différents].
Selon Nôldeke, NBSSW, p. 52 i<:L«, rue, est emprunté à
l'éthiop. rth-1*, rtf»^, platea, viens; sur 'â}^, soc, cf. aussi
Holma, ZA XXXII, 44.
^.^i^, barre du gouvernail, gouvernail^), 691; 760; Hdr,
p. 609; HB, p. 73 n.; RO, §52^); en 'Iraq sikkân,
Meissner, NAGI, p. 127 et Weissbach, ZDMG LVIII, 933. —
Akkad. sikkânu, syr. Usair, voyez Fraenkel, AFW,
') Selon el-Moqad(lasî (Bibl. geogr. Aiab. 111), p. 31,3 d'en bas = J^^-
2) IID I, 124,2 à toit skûn.
1955
p. 222; Zimmern, AF W, p. 45 et ci-dessus, p. 1060. D'après
l'opinion généralement admise, s i k k â n u > Usaïc > o^ ^)^
dont la vocalisation pourrait s'expliquer par analogie avec
^L. et qLx*«. (^,1a*w est usité seulement en Mésopotamie,
dans le golfe Persique, sur les côtes du Sud et rarement
dans la mer Rouge, où le gouvernail s'appelle ordinairement
i3->2). [Comme le fait remarquer Kind., p. 28, iiavis est
rendu par ^LL«, Schiaparelli, Yocabulista, p. 489J.
wOCw, u, verser, 47,14; 49,5; 56,18,19; 57,4; 428; 1075
n. 6; 1103; 1119; Prov. et Dict, p. 384; RO, p. 328 en bas;
Rôssler, M SOS 111,26; Stace, p. 127 [Rossi, AS, p. 233
rovesciare] ; incliner, Hartmann, LLW, p. 93; intv. se verser,
se jeter, p. 1678, 7 d'en bas.
Contamination de Â^ et ZS, cf. ^J:.S, «^, «^^, ou
élargissement de V~^ avec ,^y. causatif, cf. ,Ju« < ^ + (j^,
à en juger par les significations de ces deux verbes,
^ = couvrir et ^Ju^ = combler, surcharger, l.A XV, 179:
iJo^j U^j (•'-*-^^i ^^ o^'' ^■^•♦■**^ ^t aussi tULi ^.^î ^.ju-
cio^L .^L^t^. Cf. ci-dessus, p. 288/9.
^-Xl-, camomille (fleurs), coll., Dt.
^^, ?'m de dattes, 1357 n.
') Dcins les dictionnaires, ce mot est placé sous le thème q^^î
cf. cependant Noldeke, Mand. Gramm. §117.
2) Cf. Jacob, S AD 1,31; ses doutes sur le sens de r}-^^ ne sont
pourtant pas justifiés.
7
1956
Xw, fermer^ Syr., 317; Prov. et Dict., p. 384 [Barthélémy
s. V.]; aussi en "omânais, J)>:>"^i .x^v, f//(? Sadie auf sich
beruhen lassen, Rôssler, MSOS I, 69, 9 ; dans le Maghreb
barrer^ fermer une porte avec un verrou ou une barre, mi&
en travers, Beaussier, p. 302; Stumme, TMG I, 10, 13 Âad
avec .?. Mais dans le Negd, ce verbe ne s'emploie pas; on
n'y dit que dU«, comme en Egypte. Aussi SjS*,^ 342.
Sans doute emprunt à l'araméen; syr. j.^:^», -Jclsoi hébr.
-iDD, et syr. j,^, hébr. "ij;d probablement<akkad. sekèru,.
verstopfen^ verschliessen, Zimmern, AFW, p. 30; Ges.-Buhl,.
s. V. iDD [Brockelmann, Lex. Syr., p. 475].
sXw, serrure de bois^ Syr. [pi. ^LCw, Barthélémy, p. 349;
/'lXa«, Almkvist, Kl. Beitr. II, 19], probablement < j^aa?
<sikkuru, Barth, NB, §14 n.; Zimmern, AFW, 1. L
[Brockelmann, 1. 1.] ; aussi »VjlxI«, Beaussier, p. 302.
«iA>A*(
Xw, siicre^ 446; HB, p. 68; d'après l'opinion généralement
admise malgré certaines difficultés < pers. Xà, ^ < prakrit
sakkarâ< sanscrit çarkarâ, Schwarz, ZDMG LXXIV^
_ Cj >
244 [en Syrie sokkar, Barthélémy, p. 441]; aussi y^Lw,.
446; 1075'), comme s^'Jj et »y^j, ci-dessus, p. 1242.
Voyez aussi Marçais, TAT, p. 335. — Xw (^-.y Zuckerhuty
Snouck Hurgronje, M S, p. 33. — ^5/^ ^i gewôhnlicher
(
[') Cf. amhar. Tilh'C, TithC, ^uidi, Yocabolario amarico-italiano,
p. '220].
1957
Z'ucker ') „im Gegensatz zum braunen Zucker, den man
^JJS> nennt", ibid. Sur les espèces différentes de sucre ^),
voyez d'ailleurs Schwarz, ZDMG LXXIV, 238 ss.
_L^ eUvXw, Syr. s'esquiver ^ s-'i:^^ ijr^t 1682; cf. io^. d^,
expliqué par iiJL^\*iL. j^j, Wetzstein, ZDMG XXII, 151. Dans
cette expression, éV-^Xw n'est pas employé seul. — Ce verbe
est aussi trans,, faire reculer (une voiture, un cheval), suédois
stryka tillbaka. Dans la lurah iiUvX*o' a le sens de c^"3),
TA VII, 143, 13 d'en bas; ibid. 1. 19: ^ ^x^'^ ■^x.J^^^
.^jt e^î ^t ^ J.'>.£'ucl!' .vJliLi AiL^wJ' Loj'^ -iA^vwv qJ)
ci
oCw, a, dans la lurah errer à l'aventure) ,oCw ^yj ^.^! Le,
.y'e ?ie sais où il est allé, ce qu'il est devenu. On peut aussi
dire ^di^ ^} ou «jL^ ^} avec o au lieu de ^. En Syrie,
cette signification est devenue trébucher [Barthélémy, p. 349]
et en "Oman sinken^ sich versenken, RO, pp. 319 n. 1;
417 n° 190.
tL«, en "Oman tauchen, tremper, Rôssler, M S OS 111,3.
Sur ce verbe en Dofâr, voyez RD II, 26.
^yCww, rester, 658 n.
[') Barthélémy, |). 441 i^-*^^^ Aao, sacre de canne, tandis que sucre
candi est o^J Sj<s (Xw), ihid.; Almkvist, Kl. Ijeitr. I, 3G4 et Bouch.,
p. 32 (sukker nebbât)].
2) MSOS III, 27 il s'agit de j»^' j^, Candiszucker, et j-i'y^^ r^t
Streuzucker ; voir RO, p. 351 n. 1.
P) La méiiie forme est citée par Barthélémy, s. v. comme mot savant].
1958
^^•, en général lieu d'habitation^ ensuite habitat, village,
campement, 9, 19 ; 12, 3 ; 19, 14 ; 26, 2 ; 72, 3 ; 75, 22 ; 452 ;
o66s.; Mûller, B S I, 410.
KiL-, Wohnung; skintek, deine Wohnung, RO, p. 24.
^Xw sûknî, pi. s 11 k un, démon, Hess, WZKM XVI, 47;
en Pofâr sîkenî, fém. sikniyye, RD II, 26; voyez
Marçais, OS, p. 437; YoUers, ZA XXII, 229 qui renvoie
à KAT, p. 636; Wellhausen, Reste, p. 151; I. Hiéâm,
p. 258, 19; Tabarî III, 257, 2; Bekrî, p. 792, 17 s. et à
l'égypt. ^^yCv»*^, ensorcelé, p. ex. ^^,v5C — o ,j^wo [haunted house,
Spiro].
^.,yCww, calme, 1711,
iJ-jC*o, loith qidetness, Stace, p. 135.
^,lXw, ba7Te de gouvernail, voyez ci-dessus, p. 1954.
{jSj^, couteau, 760; HB, p. 68; Boh. IV, 42; Hôfnî, p. 45,
où l'on trouve l'anecdote racontée LLA, p. 44; masc. ou
fém. selon I. Sîdah VI, 36; voyez aussi ci-dessus sub_^j,
p. 840. Ce mot n'est pas usité partout; on le remplace par
sufrah, MJM, p. 36. En "Iraq il est devenu siccîna à la
différence de sikkân, gouvernail', au pi. sëôâ5în =
couteaux ; s ë k â k î n = gouvernails , Weissbach, Z D M G
LVIII, 933; Brockelmann, VGSS 1,206. Aram. NrsD, U-a^,
hébr. pir, Fraenkel, AFW, p. 84; Ges.-Buhl. s. v. pir;
Zimmern, AFW, p. 35 n. Que la forme arabe soit un mot
emprunté à l'araméen, c'est évident, et d'après l'opinion
de Zimmern, 1. 1., l'aram. n^sd tirerait, au moins indirectement,
son origine de l'akkad. sikkatu, clou, de même que
l'aram. «nsD, ]Aàip> clou-, soc; coin.
^^Lwwo, demeure [GLB^A, p. 311.
1959
j^, dégainer (le sabre), Harîb, 1680 [GLB^A, p. 31]; ré-
pandre, verser dans le Sud, 892, et aussi en Haurân, 1682;
enlever, ôter, = ]^, Carbou, p. 234; en général intr. dans
le Sud, dégoutter, se glisser, couler, 1681. Sur le sens
fondamental de l/~ J^, presque synonyme de V~^, à
savoir leicht und sanft ziehen ou plutôt avancer lentement
en glissant, vorwàrts gleiten, voyez 1683. C'est de cette
racine que provient JLw, peut-être aussi likLv, 1869 n. Cf.
d'ailleurs Schulthess, HW, p. 80 et Nôldeke, ZDMG
LIV, 162.
jJLo", s'esquiver sans bruit, sich icegschleichen, 700.
J-^(, = jJL^-, 700; 1682.
^\, = ^^, 1682.
J-w, lit de fleuve, Fliissbett {^JiÀJJ\ J.^), 1169; RO, p.
319,11.
Ji-, icLw, panier, basket (long and round), Stace, p. 17
[Almkvist, Kl. Beitr. 1,271; II, 63J. Sur l'étymologie, voyez
Fraenkel, AFW, p. 75; Ges.-Buhl, s. v. ^d; Haupt, OLZ
1915, col. 297 et surtout Zimmern, AFW, p. 34: „Akk.
sellu Korb:>wohl hebr. sal, sali-, aram. sallà u. salMâ,
silldtâ Oarab. scdl u. sallat, sowie armen. salai). — Ebenso
wohl akk. sussulu Korb>(bezw. aus einem àlteren *salsilu)
neuhebr. salsilW.
jww, class. aussi J—, J^U, phtisie, 1680; 1683; HB, p. 90;
RO, §28. — Voyez L A II, 57: ^ U^ il ^ l]s * ï/^^ Je
LANDiiERO, Glossaire Datînois 123*
1960
^3 i^ 'y« sJC>w' Jw.*J' 8.t^' j, w^A^J fj,^ J'bL^J! JîA^ *^V^3 iUoiJ»
^UJl^, le milieu d'un 7vàdi, où se trouve la majeure partie
de l'eau, I. Sîdah X, 112: ^j,^-^^ >^-'>-^' -^^^*) oW^-*^^
*i' ,Jî*x Jyy-^ [temporary torrent^ MMC, p. 255; vena di
minérale^ filone, pi. silwâl, Rossi, AS, p. 244].
iJLJLw, coursier noble, Wetzstein, ZDMG XXII, 142.
[•) Ahlwardt, Samml. III. 5 n° II, vs. 9 avec les variantes bU- et
^\u3juj q,, selon Rûba iibers., p. 19:
Wie Schwindsucht ist mein Leiden, aber schmerzlos,
Doch ist Verhrauchtsein dieser Plagen ârgste].
[2) Durrali, p. 214: JJb ^,' J^iC' ^:>^^ }^ \j U^;^ Oy^--5
Le commentaire porte: S^ '^^ (_f-'L*i)J aàL!' xas j^^ i^'uc ÎA5=
[3) Dans *jJlxs ,*i: JvC \axi Jois i-w:> Le k_jL>, Sibawèyh, éd. Deien-
bourg II. 253; édition du Caire II, 238. Nous y lisons: ^j> j^ é^S
^\^ A**^ et ensuite: *^ ■}-*:>■ i^-^^ry^ ^"^"^ >^^3 O"^ ^
[J3^j J.^3 ^.,^i=> I^S Lo" >^'j or^^
•) Fiqh el-lurah, p. 120.
**) Ibid., p. 120.
1961
(jSU, dégainant^ LB'A, p. 60, v. 6.
JvJLv^, always ailing (consumptive), Stace, p. 193.
u^JLv, de l/^J-w, tirer dehors^ hébr. c^^iy, Schulthess, HW^
p. 8o; Noldeke, ZDMG LIV, 162; Ges.-Buhl, s.v.; Brockel-
mann, VGSS I, 153; aussi s' armer =^ ^;A^^ ^ 1611').
^^Lw, piller^ plundern^ Meissner, NAGI, p. 127 [Barthé-
lémy, s.v.].
wJLCwt, dénominatif, s'armer^ Hdr, p. 610; en 'Oman se
désarmer^ RO, p. 304, 4 et 3 d'en bas.
[En Syrie ^j-J-w a aussi pris le sens de fder la soie écrue-,.
de là >-JLî '^^^^ fi^''^i Barthélémy].
vJ^, pl- v^S «''«^es, 168, 14; 1738; Hdr, p. 611; Arabica,.
IV, 20; V, 295; Stace, p. 185 (Béd.); RD 11,26; SAE IV,
153, n° 25; wJUJ! Jo?', voyez ci-dessus, p. 358. Dans la
lurah, -^*« signifie butin^ p. ex. Qays b. el-Hatîm, p. 31,.
n° Xm, V. 23:
Die BanU 'l-^Aus sagten in ihrer Enthaltsamkeit :
Gehet vorhei und nehmet ihnen keine Beute ah!
wJLw est aussi le nom d'une plante, Sanseviera Ehrenhergii
Schweinf.2), dont les feuilles contiennent des fibres, employées
pour la fabrication de cordes, ci-dessus, p. 1268 et n. [Lane;.
Dozy; Brâunlich, Islamica, I, 482] et c'est pourquoi ce mot
est usité dans le sens de cordes^ Stricke^ Schàfer, Lieder
eines âgypt. Bauern n° X, 1,3; Vollers, ZDMG L VIII, 229.
[Nom. unit. xJuv].
') Sur le vers de Lebid XXXIX, 6, qui contient une forme de v^^,
voyez ci-dessus, p. 1706.
[2j Hyacinthus aporus Forsk., Lane et Schvveinfurth, A P, p. 143].
1962
> ci
v_;_^ slub, class. v.^S, manière d'agir^ v:>J^ ^c^ ^ ^^i
N. liât keine Manieren, RO, §317 [cf. syr. ^_j^'b5u, avec une
lenteur méthodique, Barthélémy, p. 351].
^^lL, = ^L^j, v.h.v.
^yS^, -^jr*^ OU -;._^Joo, ^_^J0o, espècG de pierre plus dure
que le 3.^, usitée pour battre le feu, Dt; Stace, p. 66 (Béd.).
Cf. ^ySj.s>] aussi A_>jj>o. [D'après Rossi, AS, p. 170 — 171
pietra focaia est hagar sawra^].
c>Jl*«, glisser de la main; s'esquiver^ Syr. = class. o-X^J'.
[Sur les autres significations de ce verbe, voyez Barthélémy,
s. V.].
o^, in kleine Stùckchen zerschnittenes gerôstetes Schafs-
fleisch ohne Knochen, Snouck Hurgronje, M S, p. 52.
C^
„Ju, u, ausgleiten, RO, p. 415, n° 177.
^Juw, a, cacare, cf. class. i\Jij, AJà, -Lii, 464 n. 3; voyez
aussi 1081.
*«Xw, excréments d'homme, 464.
-^Lw, arme, Hdr, p. 611 ; =: hébr. nby;, Delitzsch, ProL, p. 182 ;
masc. ou fém., voyez l'exposé détaillé I. Sîdah XVII, 20.
D'après les dictionnaires, -,Xw peut signifier une seule arme
<sabre, bâton), mais en général le sens en est collectif),
•) Cela n'empêche pas qu'on ne trouve souvent le pi. l<-ï^i-w/', p. ex.
<jor. IV, io:i
1963
p. ex. Tabarî 1, 1608, 4 ; 1620, 8 ; 1637, 13 et les vers suivants^
el-Amâlî, Peyl, p. 31 :
[Je ne suis pas un de ceux qui amassent des biens ^
Excepté mes armes et ce que soigne le porteur d'une bonne
nouvelle^
Des armes, des chevaux et une cuirasse blanche,
Voilà les grands biens du généreux.]
Meissner, NAGI, p. 127 (i)slàh, Wa/fen [Feghali, PD,
nos 1717; 1752 si a h, armes; Rossi, AS, p. 193 silâh^
pi. -àt, arma]. En ""omânais, ce mot est masc. sing., mais
il a le sens de pi., RO, pp. 57; 267. — Dans ce dialecte, on
trouve aussi le thème ^?Jlw<*sn1o; ^Ni:o*!, Frieden macheny
p. 365,4; iLis'JLLo, Vorteilhaftes, p. 413, n° 162.
;,JLw, class., écorcher ; enlever (un vêtement), aussi en sahhî,
pull off (clothes) '), Jayakar, BBRAS, p. 268 [dans le Yémen
strappare, Rossi, A S, p. 240] ; en Dt rompre, briser qch sans
le détacher complètement; plaisanter, avec J, 38,3; 75, 18;
870; 1179.
;^, déshabiller, 870; Meissner, NAGI, p. 127 (aussi ^'^)'
.i,Jl*o, se déshabiller, 870; Meissner, 1.1.
;^'JLwj!, se briser, 870.
c
^Lo sâlo% avec ^JO<C^J^, sans habits, RO, «5 98,1.
'iij>%alj tsillâ^a, RO, p. 169 n.
') Chez les Hadar, ^U^ est ccorcher une bétc et ^sJ^ ôter les
vêtements d'après Wetzstein, ZDMG XXII, 129.
1964
ijJl*, de V y^ avec répétition de la première radicale,
originairement coider facilement ^couler involontairement {\iY\nQ\
glisser bien (vin); après être doux et maniable^ 1684; cf. aussi
Rûziôka, KD, p. 40.
ijJLw, nom. gen., pi. ^_,w^L-, chaînette [Rossi, AS, p. 198 sais] ;
jujL, nom. unit., ceiriture, parce qu'elle est composée de
plusieurs petites chaînettes, 1684 n. 1.
(jJLw, bon c\ boire, qui glisse bien (vin), 1684. — j^J^,
gracieux, 1684, n. 3; Stumme, TTBL, p. 143.
J-aJu^, intensif de j^, intrans., p. ex -/S j>.>Ju«, s'esquiver.
Comme trans. il est usité dans le sens de clôturer avec
une haie, "Akkah en Syrie, 1681 ; 1682.
J^>-Juo", se glisser furtivement, lat. obrepere (froid, sommeil);
avancer en se^'pentant et en sautillant entre les pierres dans
le lit d'un fleuve (eau), 1682.
jw^lw, vent coulis, 1680; 1682.
xJLvJlw ou aL..J^, pi. \J%^, pendeloque en cuivre jaune,
1684. Cette dissimilation de / > n se trouve aussi en ""omânais
s i n s 1 e , ""iraqien s i n ( i ) s 1 e , tlemcénien et marocain sensla ')
et éthiopien ^lA^, Brockelmann, VGSS I, 224 et 226;
Rûziëka, KD, p. 48. Selon quelques-uns &JuJL., chaîne, a
été emprunté à l'araméen, 1683 ; la forme araméenne xn^it^^tr
s'est maintenue en néo-hébr. n^irW, tandis qu'elle est devenue
en syr. fXvl . ^^ Brockelmann, VGSS I, 247. Sur akkad.
[') Aussi en libanais, Feghali, Contes, p. 52 n.; le tnt'-me, P I), n'' 2870].
1965
sarsarratu, hébr. nniritr, voyez Ges.-Buhl, s. v. nitihir*
et Zimmern, AFW, p. 35.
J^^JXw, épine dorsale, 1683; dans le Maghrib Jy-JL* selsûl,
Stumme, TMG I, 91, n°29,3; TTBL,p. 143;Beaussier,p.305;
J^A^-w, 1683 et ^j.>*^J^, ibid. et Beaussier, p. 814.
Dans le 'Oman, Jj-wj.*« est un poisson, RO, §448; p. 828
n. 2; Rûziùka, KD, p. 48.
iaLv, souvent >-Uo, Hdr, p. 634, voyez Marçais, TAT,
p. 358.
JoL- [dans la lurah rendre qn maître de {^)i GLB'^A, p. 31 ;
msallat, maître, Feghali, PD, n° 1784]; sur ce verbe
exprimant une malédiction, voir Haitmann, LLW, p. 124.
JaiLw>J3iLo, la x>etite vérole, 1116 n.; Hdr, p. 634.
J3Juv> JaJLs, Hdr, 1.1. [Rossi, App., p. 237] ; ixJLw est huile
de sésayne au Yémen, huile d'olives partout ailleurs, 1446;
ci-dessus, p. 446. I. Doreyd, el-Istiqâq, p. 69 prétend le
contraire: ^JC' ^y^p ioéJb^ o^jj" q^' i^ -LuJuJ'^, mais
son opinion n'est pas confirmée par les autres auteurs, voyez
I. Sîdah XI, 216: ^^. J^>^^ o^jj!' vy^' ''^^ '^'^ iaJÛJ!
*>«*.4j*o! ^j» Q^Jî, ce qui est répété par el-Muzhir I, 183
en bas. 'Alqamah apud MûUer, B8 I, 57; Yâqût III, 812:
iJSj-Jî ^Lc^-iLi' , ^-««♦J !->! x-o Q"^^J^. -b^wMji ^N-UbAO^
[Les lampes à ] tuile y luisent,
Quand le jour tombe, comme l'éclat des éclairs]
H B, p. 68 huile ; p. 284 n. 4 philtre; cf. Jacob, S A D I, 51. —
^^JtxfLa jir, stupidité, Dummkôpfigkeit, 552; Festgabe, p. 54.
1966
En "omânais c^^Ju- sel\'t avec o < -1^ Oel (Sesam oder
Palmen), RO, p. 46.
^.^jliaJLw, sultan, 297; 1449. Ce titre est encore courant au
Waddây, Carbou, p. 188; cf. &àaJL=>. Sur le sens de QÎiaJu*^
voyez Seybold, ZDMG LXIII, 329 ss.
Souvent ^.jLyUo, Hdr, p. 634; Bauer, PA, p. 8 [Barthélémy,
p. 443; Rossi, AS, §9b]; Bel, Djâzya, p. 129, où est
o 5
mentionnée la forme ioLiJoo au pL, moins usitée que i^^'^^o,
iaJLww
i3Lv<-b^, avaler^ "omànais, 1770; aussi -b.j. — i3JL«<ia!^
dans l'expression silt milt, ganz nackt, RO, p. XXIll
en bas.
^^«I2JLw = ^^i2*«, 405 n. 3; Rûzicka, KD, p. 173; Brockelmann,
VGSS I, 244.
^, fente, 30,20; 795; MAP, p. 2, 7 = Sjl^, v.h.v., p. 550.
Go w w M
1. Sîdah X, 74: k3u=>^ «JLw J^ ^ J^Lsi JJb * c:^*^^! ^t
>
tJuv, dommages-intérêts pour homicide, voyez BB, p. 123:
,,Wenn ein Aeneze einen andern Aeneze getôdtet hat, so
ist der Preis 50 weibliche Cameele, ein delul (ein Cameel,
welches zum Reiten geeignet ist), eine Stute, ein schwarzer
Sclave, ein Panzer und eine Flinte. Die letztgenannten fûnf
Artikel machen die sogenannte sola (^) aus".
wiLw si Ta, sila'a, Ware, pi. «L- si a', RO, f5ll2; 330;
p. 413, n° 165; Vollers, ZDMG XLIX, 511. Souvent mau-
1967
vaise marchandise; sur ce mot et ses significations différentes,
voyez Prov. et Dict., p. 188.
c!_^, ^JLv«.^, expliqué 795.
^ytJLw, class., jnarcher vite, = Q^Vjt*-, Festgabe, p. 54.
oJLw [voir GLB% p. 31]. Selon Jayakar, B B R A S, p. 259,
^j>L^ est to arhitrate, signification qui ne se trouve pas ailleurs.
[^*., prêter, Feghali, PD no» 1504; 1520; clare in prestito,
Rossi, AS, p. 229.]
oïL^', emprunter de (^, LLA, p. 69, 5 d'en bas [prendere
in prestito, Rossi, 1. 1.].
oJuv, sans pi., coutume, 27, 13; 40,6; 743; 944,4; 945;
973; 1605 [Goitein, Jem., n° 596; Rossi, AS, p. 190].
wfti**-, coutume, 434,3 d'en bas; prêt, 829 n. 1 [as - s al a f
ual-ga(îâ^ bain an-nâs, Borgen und Zahlen ist
Menschenbrauch, Goitein, Jem., n° 560; sâlàf, prestito^
Rossi, AS, p. 229].
o^L.w [voyez GLB'A, p. 31].
KftJLw, histoire [ibid.; Cantineau, Et. 11,189]. Dans un récit
o >
haurânien expliquant le proverbe bédouin Oiiiyj' ^ é^
^^^^JLJÎj ^_^y*o), un Bédouin raconta son aventure à Damas:
u sâr yehki el-bedawi bisâlèftu illi gâret 'alîh,
qâl: kaleyt qataltûni, sali a ht uni el-^abâye u
qumt harreyt u ana ma a'^rifhad-dîri u heyk
en tu tetràhhabu hidu.yu.fku m, et le Bédouin se mit
à raconter l'histoire qui lui était arrivée, en disant: j'ai
1968
mangé^ et vous m'avez frappé^ et vous m'avez dépouillé démon
manteau ; je suis allé faire mes besoins , et je ne connais
pas cette contrée et c'est ainsi que vous recevez vos hôtes. —
D'après RO, pp. 44,3 et 176,6, sâlfe est aussi trêve de
gueire, Waffenstillstand.
[jSy., raco7iter, GLB'A, p. 32; MMC, p. 497].
oJlwv, u, griller de façon que la viande ne soit ni ni", crue,
ni nâgih, à point, mais entre les deux; donner au x>ain
une cuisson légère^), 20,11; 594; 598 s.; aussi semer la
3^3 dans le Jsil\^, sillon = i^,J> , v. h. v., 1776; ci-dessus,
p. 929 ; he ciUtivated, ploughed, tilled (Béd.), Stace, pp. 43 ; 125 ;
173 [sur ce thème et ses dérivés, cf. aussi Barthélémy, s. v.].
ijïL,, pi. vjjlw, à Aden. mais en Hdr et chez les "^Awâliq
AJijL, pi. oïIa-, natte de folioles de j^cdmier, 20, 12; 605; Hdr,
p. 611; Stace, p. 104.
oi^Lw, pi. oiJ^-w, le siUo7i où se trouve déjà la semence
du j.L3tIj>.
i3^Lw, cultivation, tillage, Stace, pp. 43 et 173 (Béd.).
>jîXl-«, ruines, Dt.
o>Jl^, expliqué 599. [Feghali, PB n° 1077: baidët el-
maslûqa baida ubai(Jet el-mesw^îyé ne s s baida
y baidët el-meqlîyé baidtâin, un œuf dur, c'est un
œuf; un œuf cuit sous la cendre, ce n'est qu'un demi-œuf;
un œuf sur le plat en vaut deux].
iaoJLu
-LiiiL«, variation do JaiLw, Ég. ; cf. Spiro, p. 225 : „iiiiUi3 ioiiL-
[•) Cf. Almkvist, Kl. Ik'itr. 1,307.]
1969
salqaf îve mcdqat (mesinmg unkno\\n)', J^sLi») iaiiJL. ^^ xJLc o,^^
I looked for him eveiy where, I tried to find him in every
possible place".
JayiJLw silgût, pi. J2S^Lw S 1 agit, voleur^ ci-dessus, p. 1089.
Selon Kampffmeyer, M G, p. 62, n. 3 le sing. est silgût.
liUiM., réflexions indécises sur l'étymologie de ce thème,
1369 n.; sur akkad. J.xà^, inf. de saf" el, comme subst.
ou adj., p. ex. sûluku, gangbar^ jjassencl, voyez Delitzsch,
Assyr. Gramm., p. 182; mais il n'est pas probable que ^U*-
provienne de l'akkadien.
él^, faire marche^' ; j i s a 1 1 e k e 1 • b â t n e, abfi'Oirend wirken,
MAP, p. 145.
<i)Jb:*v!, se rencontrer et s'entrechoquer; stalàkna, nous
nous sommes entrechoqués^ Dt, cf. sur la prononciation Socin,
Diwan III, 156, 2.
eOL, class., cordon à enfiler les perles; ^iUJ'^ viU.«Ji, he-
weglicher ivie unbèiceglicher Besitz, MAP, p. 183.
^iJylLv, mcd de ti'de^ 1502.
fjll, sens primitif être sain et sauf, être ititact, complet,
voyez Ges.-Buhl, s. v. dW, ou plutôt baisser^ opposé de
yu^ et ^, être haut, cf. Rôssler, M SOS I, 63,5 d'en bas
jôm silimet ssems, als die Sonne unterging et akkad.
salamtu, cadavre^).
') Mais d'après ropioion de Zimmern, AFW, p. 48 salamtu vient
de sala mu, „viell. i. d. Bed. fertig sein", et selon Jeremias, Hôlleund
Paradies, p. 32 salamtu est „der, mit dem es aus ist". [Les raisons
alléguées ici pour le sens de baisser ne paraissent cependant pas
bien persuasives].
1970
JL« [dans la lurah conserver sain et sauf; de là] JL^^
protecteur^ 1792. — Aussi saluer^ [GLB'A, p. 32; Rossi^
AS, p. 234]; payer, RO, pp. 160; 293,9; Stace, p. 120,
cf. pagare, payer <ipacare^ Dauzat, La philosophie du langage,
p. 91; selon Vollers, ZDMG XLIX, 514 et Yahuda, ZA
XXVI, 354 n., jJ**-, payer, a été emprunté à l'hébr. à?t\
fJLw', livrer^ remettre^ comme syr. y>K^^L p. ex. Lebîd, éd,
Brockelmann n° XLI, 13:
^r ?rrtr Kônig ûber cîas ganze Land der Ma'^add,
Und die "Ihàd insgesamt liessen ihm freien Willen ûber siclu
Zoheyr, éd. Landberg, p. 156:
— o£o; Sî o_- t. _5 s,
il—ii— *l i.g-»-Ji,w! _^tX.i i^y^ l5>P' <rP icï-<"^! L^ ,^J^
= Ahlwardt, Div., p. 76. Halef el-Ahmar, éd. Ahlwardt,
p. 351a i^_^, et la traduction, ibid., p. 357 porte:
Da durchstrich er mit ihnen die Kiesgriinde, da stilrzten sieforty
Rasch icie das Eimer, das der Strick loslàsst.
Ici Jïiit ihnen doit être mit ihr, c'est-à-dire avec la femelle
du .*£.. L'explication dans Zoheyr ') est sans doute erronée.
Lyall, .IRAS 1903, p. 781 traduit ^1 chez Zoheyr par
let go et p. 782 le vers suivant cité par el-Asma*^!:
par like pearls which hâve been let go from the string; il
£0- . >
.L^JU«*3 'l^Ij^ ftlaiuij (_cbU vi:^^j^' '^^
2) Cl'. SN, j), 150:
v^y*.-' lg»i.<w! _^iA-' (j>>P c_">^- ^^>*-' v'-^ [^'-«'
1971
cite aussi Zoheyr, éd. Landberg p. 89/90, où ^J — o a, d'après
le commentaire, son sens habituel; voyez aussi Lane, p. 1413.
^, Acacia Ai'abica, Lammens, Berceau, p. 65; Acacia
Ehreyibergiana Hayne, Hess, Der Islam lY, 316 [et Schwein-
furth, AP, pp. 3; 82; cf. aussi Lane]. La forme sillima, pi.
slîm, Doughty, Travels 11,664 est erronée, lisez slime,
pL se le m, Hess, WZKM XVI, 61.
kJL, bâton, 1748.
xJLw, pi. j*.Lw, j.U>.^, dalle, Nôldeke, Fûnf. Mo'all. 11,65.
|.^Lw, salut, salutation, d'après l'hypothèse de Torczyner,
ES S, p. 243 de l'adv. \^, unbesorgt, getrost, mais en
réalité inf. de *.JÛ, Lane, p. 1412; Barth, Der Islam VI,
119 n., parce qu'on se prosterne, se baisse pour saluer.
— J,£. pX-., Nôldeke-Schwally, Gesch. d. Qor. 1,33 n. 4;
123 n. 2, 3, 5 ; Streitfragen, p. 53, 7 d'en bas ; eUJi£ ^^U, 788 ;
eUJLc j.XvJt, ibid.; ^JLc ^'^, 776s.; 786; J^ J.^U:i, 777 s. ;
^X^t j^iCJLc, 776 ss.; ^^UJî ^^^ir^, 778; -^i^^^ é^ ^^UJî
^j-l^y^ jJLj'!, 779 [voyez TATK, p. 322]; sur la salutation
aux chrétiens et aux juifs, voir I. SaM V, 393 et VI, 203;
salutations en 'Oman, RO, p. 293 en bas. — p^Lwj signifie
tind damit Punktiim, 404; la traduction LAm, p. 4 n. 3
(„und damit gut") est erronée. — -^ est aussi appliqué
au Roi Suprême, Dieu, qui est le salut par excellence,
787. — Au Waddây j.^L- signifie don, présent (à un sultan),
Carbou, pp. 188; 241. — [Voyez d'ailleurs Lidzbarski,
Salâm und Islam dans ZS 1,85 ss.]. — Sur Salambo,
vraisemblablement = ^yn^^ï, voyez Hoffmann, ZA XI, 244,
cf. sur le y Schrôder, Die phôniz. Sprache, p. 91. D'après
Hommel, Aegyptiaca, Festschrift f. Ebers, p. 29, rem. 1,
1972
la forme originaire serait ^ns-di^i:' > in'Di^i:', comme en
sud-arabique J.*=>yi > X^^^.
iCcU^, salut [GLB'A, p. 32].
J•^L«], pacification '), 344. — Aussi collectif = les ynusulmans
[GLB'^A, p. 32; Dozy, s.v. ; Bergstrâsser, AD, p. 51:
Ssâm flha sukkân ktîre 'aktarhon 'islam, wfih
kamân nasâra wjehûd l'islam minhon sija*^
ktïre et ibid. l'islam bisallu bizzawâme^ Cf. Dozy
1,689 'sJ^^ pour iC>LvJt J«^']; voyez aussi RD 11,27: islam,.
Menschheit (im Gegensatz zu den Ginnen).
jju, échelle^ masc. ou fém., MZR, p. 188, proprement la
place oii l'on descend^ non pas monte^ comme dans les
dictionnaires, Kasd., p. 43; Hommel, A A, p. 20; Horovitz,.
Der Islam IX, 164; en "^Omân sillum, Treppe^ RO, §50.
Voyez Hçlr, p. 611 s. et ci-dessus, p. 1377 s.
*^U,, Aden [sillàm, Rossi, AS, p. 235], *^Lw et *^, échelle^
Hdr, p. 612; ci-dessus, p. 1378, n. 1; Beaussier, p. 308;
Marçais, RJ^TA, p. 442.
En "omânais, j.^*- signifie Innenkern, RO, p. 416, n. 1;
Vollers, ZDMG XLIX, 515.
^^UJLv s i 1 m â n, couché ; s s e m s s i 1 m à n e, die Sonne ist
untergegangen^ RO, p. 57,9.
Ju«w«, taxe, Stace, p. 170 (Béd.).
fX>^*^^ sur la différence entre ,Ju^ et ^y-, voyez 776 n.
') Un terme religieux correspondant se trouve encore dans la doctrine
de Buddha, oii l'on parle de yoga, Hingebung ou Anspannung, K.
Schmidt, Der Buddlia, p. 8. [Cf. Littmann, M W, p. 61 *^^1, die Hin-
gabe (an Gott) ou der He'dszustand \ Lidzbarski, 1.1. et Kiinstlinger,
„Islâm", „Muslirn", ,,aslama'' im Kurân, Rocznik Orjentaiistyczny
XI, 128 ss.]
1973
D'ailleurs jJL-î peut aussi être appliqué aux personnes qui
ont vécu avant le prophète; voyez la tradition suivante,
I. SaM I, I, 30: jJLvî Ai ^^1^ *jii ^ |>^*^' "^ (*-»J^ *J^î J.^*; J>î.
j^^JU^ mislemî, fém. iuJu«-4, Mensch, opposé de jJ^ =
^^, RD 11,27.
^_lLJLww«, pi. icJUJi, converti à l'islam, Arabica V, 99.
^\*-iiJ! |*tJL^', ^e coucher du soleil, Hdr, p. 611; Brockelmann,
VGSS II, 66.
j._^Llj", inf., 537 ; affranchissement (d'une lettre), H B, p. 289, 4.
MjL^ m i si û m a, Gelûbde, R D II, 27; Vollers, Z A XXII, 230.
^;.-4iw, zuspitzen (eine Klinge), RO, §191 et 397; selon
Reinhardt et Brockelmann, VGSS I, 244 de v*-^5 d'après
Vollers, ZDMG XLIX, 506 saf'al de ^.
w^ grand, 1770; Rûziëka, KD, p. 224.
,.^,^.^Lm>» (^.jLwJî, homme vigoureux, Dt.
^Lw, (^^, class., se consoler, Hartmann, ZDMG LI, 209,
cf. 1417 [silî, confortarsi, Rossi, AS, p. 201]. — uç^'-**?
content, 545 = ^^, 1481,9 [sâlî, felice, Rossi, AS, p. 208J.
i^Jlw, consoler, distraire, p. ex. Sachau, AVLM, p. 20 n° I, 4
[confortare, Rossi 1.1.].
D'autres formes de ce thème, Sachau, o. 1., p. 53 n° XXIV.
_^<_jJlw, coutume des ancêtres, 743; cf. Socin, Diw. GL,
p. 277 : i 1 â gît b i 1 â d h i d s a 1 w e h u m, wenn du in ein
Land kommst, so nimm die Gewohnheiten der Eimvohner an.
1974
^, u, suinter, 1681. V ^ di deux significations opposées,
1° percei\ comme le prouve ^ = ^^, LA XV, 195,8;
2" boucher et au figuré arranger, concilier^ 1681 n. Selon
Fleischer, le sens primitif est probablement durchdringen,
mais il y a aussi une autre signification rattachée à la racine
i«^, c'est-à-dire être haut, 1374 n. 1, cf. ^.
^, poison, venin, comme syr. j.£o.s^ emprunté à l'akkad.
sammu, „Pflanze, spez. Arzeneipflanze, und Medikament",
Zimmern, AFW, p. 56'). Quant à l'hébr. wmi, imrfums^
il faut selon Zimmern l'en séparer, contrairement à Landers-
dorfer, S S, p. 50.
^, chas, trou cV aiguille, 1681 n.
iu-w, anus, 1681 n.
iû-w, Matte^ Rôssler, M SOS 111,7,4 d'en bas; u^y=> iU-«.
su m mit %ôs, Palmziveigmatte, RO, p. 352,10; pi. ^^,
Rôssler, o.l., p. 8,2; 1360,9.
iUww, trou, 1681.
^'^, Brilcke, pi. oL, RO, §109; p. 317,13.
|._j4-*, ve7it brûlant, LA XV, 196,14: ^•, •.i^jp" ».lil ^^!
jJL<v. j-4^3 Kfto^ U*! c)^^' î;'^ -5' C)'^ ^ s>-VjLJ! ^, proba-
blement = ^e Ijénétrant; voyez Snouck Hurgronje, M S,
p. 116 s.
pL.*^, pi., pores, ]681 n.
u>><-*, i, 6/c/< ?'?Jaz^ verhalten, RO, §262; tighten, Jayakar,
BBRAS, p. 270.
[') Cf. Nôldeke, NBSSW, p. 95J.
1975
u>-*-w, ruhiges BeneJmien, RO, §188.
,is4-w, dans la lurah, être vilain^ hideux, p. ex. Gumahî,
p. 19,17.
vi^«-y*o" t Se me g, sich lâstig machen, RO, p. 247 en bas.
,i^.«-w, no7i salé, Dt; ^JU*« est insipide et ne se rapporte pas
au sel.
iHsfu^, insipidité; langue étrangère, dialecte = 'si^u^ icii, Dt.
r£sf^ s mu g, fém. sumge, nicht zum Loswerden, eine Persoti,
die man nicht los loerden kann, RO, §24; p. 63,2.
,*v«L<, sans sel; fade, insipide, se dit aussi des hommes,
p. ex. A:^<-wt Le, el-lqd el-ferîd III, 245,9 d'en bas.
f^é^, classique, étj'e bon, doux, nachgiebig sein, Schulthess,
H W, p. 76 ; aussi dans les dialectes modernes [Barthélémy,
S.V.], Marçais, TAT, p. 336.
f^^, corriger, 135 [drizzare, Rossi, AS, p. 2061.
^Lw, [Barthélémy, s. v.l Marçais, 1.1.; erlauben, verzeihen,
RO, §291 et 423; billig lassen, einem eticas nachlassen,
Rôssler, MSOS 111,10 en bas; Snouck Hurgronje, M S,
p. 64 n. 5 : ,;iL<:^^.,.>^ ist die Behandlung, bei welcher man
nicht zu genau rechnet, gern etwas nachsieht und verzeiht,
so wie Gott die Menschen behandelt; ihr steht die ic>Lcivo
gegenûber, welche den Verkehr der Menschen miteinander
beherrscht. Mesâmah, vom Preise einer AVaare gesagt,
heisst also: so billig, als hâtte man die Festsetzung dem
Kàufer selbst ûberlassen".
rf^, doux; droit, 890; 1573 [voir aussi GLB'A, p. 32;
Landberg, Glossaire Datînois 1^4
1976
diritto, non storto^ Rossi, AS, p. 204]. Au Waddày, ^*
semé h est beau^ joli, Carbou, p. 11, comme si m eh,
apparemment = kwaiji s, chez Hartmann, LLW, p. 169
et ^^^, Carbou, pp. 12; 18,1, 12; 29; 30; 34; 36; 111; 169;
Rabah, p. 39. Sur ,£^fw et ^-sf*, voyez Stumme, TTBL,
p. 143, qui les combine avec ^-y>^, spécialement ^s^f^^u^s.
Dans RO, p. 63,7, nous trouvons la forme smôh, fém.
sûmha, freigebig.
Selon Doughty, Travels 1,312/3, .^^^ est aussi le nom
d'une plante.
_i.fw sâmâh, Entschuldigung, Stumme, G TA, p. 48 en bas.
ic>L<^ , Verzeihung, R 0, § 39,
,<NA4-^, nachgelassen (im Handel), RO, p. 401, n° 44.
^\.^*>J t se m h al, bedàchtig vorgehen (um Bôses zii tun),
RO, p. 255,9.
^->-*-w, coll. fourmis, Dt. Dans la lurah --^^ est sortir de
terre (semence); TA, s. v. "bS^I ;<JLb ^^^\ ;^-^».<w , = l'hébr. njsx;
selon LA III, 504, .i:;^^ <;.-^4X5. En akkad. samâhu est
mischen, mengen, Meissner, GGA 1904, p. 749.
Jw*, dans la lurah être haut, porter la tète haute, 1374 n.;
sur V^, voyez ci-dessus, p. 1374. En Dt cW*, u, est
rester longtemps, 1374 n. 1 ; en "Oman fumerie champ, dilngen,
= ^o, 701; RO, §262 et p. 402, n° 52, comme Js^,
Moritz, Zanzibar, p. 42. Ce sens correspond au classique
A^* OU ôZ^; LA IV, 204, 7 d'en bas: JotAi ^^\ [jcp)^ u\s-v*J'
1977
L^tA_«-w5 L^JLg«w! 'iA*Av (ji2,"^5 t\.4-w-5 ^L*;_5 rr^T*" _>^3 oL«-»*Jî L^-ô
Jjt lA^Lw, être habitué «, 1374.
I-
-4-u., ei're &nm foncé^ être fauve^ peut-être originairement
avoir la couleur de la hme, 993; d'ailleurs, une forme yoL«,
flambant^ se trouve dans le dialecte des Bédouins de Tripoli,
991. En arabe classique et dialectal «fw, u '), Q^t s'entretenir
en causant le soir, p. ex. Lebîd, Mo^allaqaii 58 2), et de ce
sens ^ a pris celui de veiller en général, cf. l'hébreu iDir,
garder, 788 n.; 993; voyez l'exposé détaillé 991 et ss. ; cf.
aussi ci-dessus, p. 1442^) sub ^^^. et Marçais, TAT,
p. 337''). — Sur ^-.w et J^jw, crever (un œil à qn), voir 1770.
-♦-vMJ', causer le soir, 992 ; 993.
-♦-w réunion du soir, 992.
»^, soirée; danse, 20, 25; 43, 4, 6; 803; 991; 996 n. 2;
1013; ndchtliche Unterhaltung, RD II, 27. Jahn, M S, p. 16, 7:
û ^àd kèf samréthâ? selon Jahn : „wie mag es nun sein,
wenn man eine Nacht mit ihr zubringt?" Voyez MJM,
') En mehiî semôr, die Nacht wachend und tnit Gespràch zubringen,
994 n.; Jahn, M S, p. 225.
2j L^^ÎAJj L?^' tXjiJJ ^ftJlb iJLJ ^ ^ <J^-y^ ^ ^^' ^
.:^\ L^.xL« ^,:^ (Ai
[3) A l'endroit cité, Landberg parle seulement de ^j*»» . <^ ^<w , non
pas de l'autre alternative (j<'*' <C y*^^), cf. Brockelmann, 1.1.]
*) Comme le fait remarquer Noldeke, ZA XXXI, 209 n. 2, ce sens,
s'entretenir ie soir, est représenté par 501.^1 dans le dialecte de Ma'lûla,
mais ici c'est le sens de veiller qui est le primaire, cf. Barth, ES, p. 43,
n. 2 et Noldeke, NBSSW, p. 87.
1978
p. 9: „u 'âd kêf samrethâ? bedeutet und icas- mag
dann die Abend{^âGht)plmiderei mit ihr seinP'
-^, la coideur de la lumière de la lune^ 993; -♦JjJI^ rf^'?
expliqué 995')- — r^, causerie du soir, 992; 993; 995;
999, p. ex. Boh. V, 92, 5: j ^^<^ «JU^ 'yj^i ^|^ _^! ^^
yiL;', pi., chants nationaux des femmes bédouines, BB, p. 66.
o'>Jr*^ 01^1 o'-j^-^l-w, 993; cf. AVetzstein apud Hartmann,
LLW, p. 242: „In den Dôrfern der sùdlichen Hàlfte Syriens
sitzen die Burschen und Màdchen am Abend zusammen
und es werden sutnrïjctt gesungen und geredet".
5 _ 5 3
jtj^ OU -4-^ 23, 3, Acacia etbaïca, 992 ^) ; Ac. spirocarpa, Hess,
Der Islam IV, 316 [et Schweinfurth, AP, p. 3]; Ac. mellifera.,
Lammens, Berceau, p. 65; Ac. tortilis^ Deflers, VY, p. 96.
iî^4-w, café, 993.
-xî'uw, clair de lune, 989; 991; 994; 1014 n. 2 ; aussi /e?* f7a)i5
une chambre ou en dehors, pi. .-«V*: 992. — ^^^, Tanz,
MAP, p. 198; en outre, qui monte la garde la nuit, pi.
^Ui, 996. — Aussi Plauderer, Nôldeke, Funf Mo'all. II, 29
et = ii)Lo, ce qui est encore une preuve du rapport de
la lune avec l'amour, ci-dessus, p. 1442, n. 2.
jf:4^, synonyme de j^j> dans le serment ,*4-wJ' .^-^ L« xUs' U,
995 ; sur des serments analogues, voyez L A VI, 43 et
Lane, s. v. ^x<v..
^^'u«, feu de branchage, 991 en bas; Stumme, TTBL,
v.,34; 756; 759; 953.
') Cf. el-Fâhir, p. 27.
2) D'après Jayakar, BBRAS, p. 269, la forme y*^, r*^ est soot.
1979
J-JL^, clou, 151, 20; 1639; 1770 [Rossi, AS, p. 199;
mismâr>besmâr, Cantineau, DA I, 46]. — .U-l*!î,
l'étoile polaire, 785, n. 6. — Jot ^U-*>-«, a good manager' of
camels, 993; Lane, s. v.
Ji^, nom. propre, 995. Sur •rau' en sabéen dans des noms
théophores, voyez OLZ 1907, col. 148.
y^, pi. ^U-^, Herherge, Glaser, PM 1884, p. 208; 1886,
p. 6; Manzoni, Yèm, p. 8 [Goitein, JG, p. 35; le même,
Jem., nos 61; 1084; 1307; Rossi, AS, p. 143; Mittwoch,
ADJ, p. 67 n° 29: ,,'5,.*^* bel Niebuhr hâufig als simsare,
so von Dozy ûbernommen; Burchardt schreibt immer samsare.
Die Bedeutung ist 'Chan' "].
j.j-.*^.*^, SAE VII, 15, 26 rijjâl se m su m, ein guter Mann,
lisez ein tilchtiger Mmm; la même faate aussi SAE IX,
11,10 et 13,12 (pi. semâsîm), voir I. es-Sikkît, p. 149:
^^\ U-^^J! JL>y' o- r^-^^^'î LAXV, 197,10: pUvJ?
Qt * \n\j\ \,Jl*sij>- \J,j ^Ji,»,w,«.w.nj ..1 .«iw.t.wiUj ^•.awl.^.avu'^^ .«Lw^^wjI^
*L.w,.«.^.wj >„.w4,w^ ^-^^) ~y*^ ^—-CC^/S 'oî jw>..j) ^w.«.w< -ji_cj5i ..»j>
iJlft^J wUiiJî ; cf. SUb *Aa«jo.
J3U*«>J3Ujo, to&fe, LAm, p. 54 n. 8.
ijJ^ji] ^}x. g^.«v/^, e'cowte' avec plaisir, 30,27.
1980
«, dans le Sud, être avide de, avec J,, = j, ^«^L. En
Hadramoût aussi Jii^, Barsîsâ, p. 27.
oU.*mo', ('/?'e avide; \jé oU-v-^' "^5 = iyj ,<-».jli' "^5.
oU*«, avidité.
oLé-w, avide. PL (j^Jù-w.
oL*--- OU oi^jo, résine, 657. C'est sans doute le classique
;i^, ,^:«Lo, selon Arabica V, 16, rem. 2 [et Barthélémy,
358] j,-*.
tiU*, développement de_^-*, ci-dessus, p. 1640 n.-2.
ii)..4-w, poisson; Meissner, NAGI, p. 127 si mec. Ce mot
est inconnu dans le Sud, 1238; 1867; Hdr, p. 613; ci-
dessus, p. 1100.
<i)U-, class., ^^*^, Dt, nom de deux étoiles, ci-dessus, p. 1097 s.
[MMC, p. 8].
^^^, épithète de la pluie, causée par le Simâk, p. ex.
Diw. Hod., éd. Wellhausen, n° 257, v. 35:
wA-jJj^f kJ-a ^i'U-w fc^^. '^ y^ '^^l ^-^^r"; c>y>^ '3!
[Quand tu es absent, nous espérons que tu reviendras,
Comme est espérée une pluie, appelée Simâkî et que font
tomber les vents du, Sud].
CM-»*»
y^^, u, dans la lurah intrans. être vieux, usé et trans. crever
(l'œil à qn), 1373; 1770; en Dt ^4^, \, u, être vieux, 20sé,
1373. Cf. cU- et j.*i.
1981
JmIIw, orclnen, MAP, p. 252 en bas et Festgabe, p. 27,19:
Hâ ar-ragol al-battâl
jahreg ma jusammel si,
Dies ist ein Maulheld.,
Der viel plappert^ aber nichts ordnen kann.
Sur 1*.^ J^j = j*^o^, voyez 1374.
JwflLw, avec Jj:, être habitué «, proprement être vieux dans
une chose, 91,12; 1374; = ^^ A/iLw à Aden.
Js^jLw, ancien, hérité, 520,2; 1373.
Js^*.*-w, vieux, 1373.
Jll*-; voyez TA VII, 381, 13 d'en bas: ^^ otJL^5" JÛ^J!
iJUc ^}^.4-^ ^:>. fjai liS^ *j , <;.*^ ^'«^'^V!-^ J^' ^•*^S *^^ i Selon
MAP, p. 251 sa m m aie est zerlumpte Wassersucher, mais
peut-être il faut lire sa m m aie, cf. ci-dessous JwK.«joet(JL*jo.
jJiiUo', se glisser à pas de loup, 24, 21 ; 699. Sur les rapports
de ce verbe au synonyme jX*o", voir 700.
..iJU-w, selon Rùziëka, KD, p. 49 dissimilation de -JLw.
,£ltj^, insipide (eau qui n'a pas de goût), 506; 1096, cf. LA
G - O ,
XVII, 393 : \aU ioJL. , insipide ; sur les explications différentes
de ^JU-w, voir LA III, 125.
.is.^.*-^, class., tordre fort, 1385.
(j-f-, a, avec ^_j, <»7re appelé, avoir le nom de; «A^ c-c*-^?
z7 es^ grand par son aïeul, 1737.
*
1982
^j;.^^ nommer, 825; 1261 [GLB*^A, p. 33]; aussi nommée'
à un emj^loi, p. ex. Abu-1-Mahâsin, Annales I,i, 312/3:
Sur j_,-#-w«! avec les pronoms personnels suffixes en 'omânais^
voyez RO, §228,6; âsâmmyh saddâ'ani f., niin, niich
liât N. schôn helàstigt ; § 433 esemmyk dâri derâ hossa
tgy-si 1 bët, filrwahrî du hast dir eine eklige Angeivohnheit
angeicôhnt, du kom^nst nicJit zu Haus.
i^,_«jc^', désigner, 40,4; 944; 945.
^^4-**^, nommé, renommé, 825 ; fém. iu^-v-^, p. ex. ic^4-w^'' ^jrn^^^
^^.-♦-w-o mësamma, bien connu, 1261.
m es me, Beiiennung, Beziehung, Meissner, NAGI, p. 127.
Tout cela est dérivé de ^\, nom, pi. il<v«' [cf. Brockelmann,
VGSS 1,333; Nôldeke, NBSSW, p. 140].
tUl, ciel] samâ''>sama '), ci-dessus, pp. 1206 et 1677;
sur la signification et l'étymologie de ce mot, voyez 1322 ss.
D'après Torczyner, ESS, pp. 71/2; 289, ^.^v. serait originaire-
ment un adverbial „in der Hôlie, oben'. — ^.^w.!! ^J^ = vj^ ou
vjî^ ^^, dessus, en haut, 86,25; 87,21,22; 1322; ci-dessus^
p. 714 sub Q==Ooî, cf. LfwJI j., 616. Voyez aussi ci-dessus,
pp. 571 n. et 1371 ss.
ay-w s m û w e, Herstammung, R 0, p. 5.
^, class., aiguiser, comme RO, p. 184; Laqît, p. 711:
Jec?ew Tag schàrfen sie fiir Euch die Speere,
Nicht schlafend, wàhrend ein Sorgloser schlaft.
[') Cantineau, Et. 1,45 sème; sôme; sjime; sâmii; sumii;
sema'; sa m a.]
1983
ùùy^ ^^, tracer ime route^ S90 ; !yy*J! ^-w, activer^ accélérer
la marche, 891 = ttAxii ^, 133,12; 1592. — ^ ^^•^J1« j^î
vjbiajî, ?es chameaux ont suivi la route, 891; 1286. Quant
à la signification de ^^, d'où vient 'iJ^^ direction, route^
manière d'agir, Nôldeke est d'avis que c'est diriger, tourner
vers, richten, lenken, mais c'est plutôt former, .Lo, voyez 892 s.
^y-w, tracer, 890; obJajî y-^, ils ont marché sur la route,
expliqué 892; 9sj ^'AjlJ! ^^^^J-vv^-* , il accélère leur marche,
étant devant eux, 891 et s.; \^^ -r*^/' c^ wot^ij'! q^?
dresser le jeune chameau à être monté coynme il faut, c'est-
à-dire, pour qu'z7 marche droit sur la route, 892; j^S
oijJiî' j OV-^ = OMyait J, (^-yLw J^', 891.
^y-*o', avec J^, suivre la routine, la coutume, 892.
Q*«, fém., rfew^, ci-dessus, p. 1653 '). Les noms des dents
se trouvent M'AR, p. 25 [où il faut, cependant, ajouter
>-^LP- J, !À5;>_5 ^^^;"::^î entre ^^ j, et À=>l33 -«o^î] et Lane,
s. V. [Aussi âge, fém. dans la langue littéraire, I. Sa'dlII, i,
25,21; IV, II, 30,5; I. el-Atîr, el-Kâmil IV, 124; el-Ya^bî
II, 384, 14 ; 462, 11 ; I. =Abd el-Hakam, Futûh Misr, éd. Torrey,
p. 14,5; Fiqh el-lurah, p. 84,9; LA XVII, 85, 11 d'en bas;
I. Hazm, Tauq elhamâma, éd. Pétrof, pp. 8, 9; 32, 18; 56, 12;
Brùnnow-Fischer, Chrestomathie, p. 30 en bas et Lane, s. v.,
"because meaning yJxx"; M. el-M. I, 1013,13 d'en bas:
rarement masc, voyez I. Sa'd VI, 231, 10, rem. On voit
que la remarque de Schulthess sur ce mot, ZDMG LXX, 416
[') Cantineaii, Et. Il, 217: ,,'Dent' sen", pi. sn?m dans tous les parler?.
Un nom d'unité senne a été noté chez les Rwala"].
1984
est erronée. Dans les parlers maghribins, ^^^ âge, est du
genre masculin, Beaussier, s. v.] sur ^^ dans le Maghrib,
voyez Marçais, TAT, p. 337; cf. sur ce mot aussi Socin,
Diw. Gl, p. 277.
ajL*-, class., l'Oîite battue, routine, coutume, manière d'agir ou
forme, aspect, p. ex. i^y\ Xi*- = t^^'^ hy^"» <^'^st-à-dire selon
LA XVII, 88,8 i>s>^\ yls^j Schliff des Gesichts, feature of
tUe face, voyez 639 ; 890 et ss., oîi il y a plusieurs exemples,
tirés de la langue littéraire; 1478 et s.; I. Sîdah XII, 43, 8:
I 'ii,^\:^,^\ jwJii x-^io^j xJio^ xJJuw^ i^AJ-Lu) ,-<tAaw
OM^I^J' aUJî, cf. hebr. •^il^.
Dans le Sud, ce mot se prononce iu*-; si n net wùgheha,
la forme de son visage, 39,24; 890; sinnit Tarab jlebso
wtaje, la coutume des Arabes est de porter des sandales,
891 = 110, § 430 c; RD II, 27.
Peut-on comparer akkad. sullû, su lu, l'ue? Sur ce mot,
emprunté au sumérien et dont provient peut-être l'hébreu
nVpû, h^DQ, route, voir Landersdorfer, S S, p. 94 et Zimmern,
AFW, p. 43.
iJ-<.L^, flacher, langgezogener Bergriicken, MAP, p. 1.
_ c .-
^'wL*«, fer de la lance; chef, 891 et s., ïlç»juî ^L^^, chef de
la tribu, 1156; 1545.
^^yL»*^, affilé, abgeschliffen, 160,3; 893; s:>yi\ oT""^'' ^'
Qoteybah, éd. de Goeje, p. 335, 3 [voyez Lane, s. v. : ^y^*^ J^^
io^', „A man beautiful and smooth in the face"] et Add.,
p. 255, où sont mentionnées les explications différentes des
savants arabes.
1985
^-A.>L*«, se lever, ci-dessus, p. 1720 [être debout, Goitein, Jem.,
nos 349, 574; Rossi, App., p. 242].
o^xj^ ou ■JiyJ^, pi. oLo'..>La«, vJLo'Jjo, barque, 1325,15;
Hdr, p. 420 n. 2; Stace, p. 181 [VMVW, p. 14; Mittwoch,
ADJ, p. 69, 82], voyez Dozy, s. v. : «C'est une grande barque
entièrement découverte, de 80 à 180 tonneaux, pointue en
avant, très large en arrière, et avec une énorme voile latine" ;
selon Moritz, Zanzibar, p. 51 „Name einer Schiffsgattung
von ca. 50 Tonnen Tragkraft", selon Jahn, M S, p. 225
„Segelschiff, gebaut wie die sayt (voyez la planche), doch
grôsser". Euting, TB II, 281, rend vjj^x^Lw par Scliuner et
l'illustre par une planche représentant un petit bâtiment à
deux mâts. [Selon Rossi, AS, p. 195 „bastimento piatto e
grosso, proprio del Mar Rosso, a vêla"; voyez surtout le
long article dans Kind., p. 43, oîi nous trouvons la description
suivante d'après Burton, Personal Narrative: "with narrow,
wedge-like bows, a clean water-line, a sharp keel, undecked,
except upon the poop, which was high enough to act as a
sail in a gale of wind. She carried two masts, raking im-
minently forwards, the main being considerably larger than
the mizzen ; the former was provided with a huge triangular
latine, very deep in the tack, but the second sail was un-
accountably wanting".
Comme le fait remarquer Kindermann, «jj^-y-w est sans
doute le persan eÇ>i-w, „navicula s. cymba parva {ê^>iS\jJJ^)
navem comitans", Vullers, Lex. Pers.-Lat., dérivé peut-être du
1986
sanscrit çambûka'), Muschel, Schnecke^). D'autres hypo-
thèses étymologiques ibid.].
Cf. HB, p. 73, n. 1: ,,Les plus gros vaisseaux de con-
struction arabe s'appellent baghlah; puis on a la ghandjah,
puis le dâw et enfin le sanbouq ou chaloupe; c'est la
plus petite espèce. Ces vaisseaux ont tous la même forme
connue".
_ 5 O J
&Ju>L*w, éjn; iJu^L-J', La Vierge (signe du Zodiaque) [Brockel-
mann, VGSS I, 243]; Rûziôka, KD, p. 110 s.; Snouck
Hurgronje, M S, p. 115 ss.; Meissner, N AGI, p. 127 simbil.
o^:i^>^ sùmbelât, ^\., piidenda^ RO, p. 269,18 d'en bas ^).
Jj-aJ^, j^énis, RO, p. 55; cf. 1163 n.; ci-dessus, p. 146.
î, voir
UT*—
[') D'après Cappeller, Sanskrit- Wôrterbuch, çambin est Buderer,
Fàhrmann, mais je ne sais pas si ce mot a quelque rapport à çambûka.]
[2) En Suède, il y avait autrefois un certain t3'pe de bateaux qui se
nommait snàcka.]
3) Isaïe 47,2 porte: ^at^-isiîTI "nn»X "'v'^, où le xTce^ ^syoïisvov ^liy
est en général rendu par traine, J^P, p. ex. Kautzsch: „Tliue den
Schleier ab, hebe die Schleppe auf!"; la traduction des missionaires
américains à Beyrouth: }^y>^^ ^f^ dVjJiJ (^^^^ ' [mais la version
des Septante: xviCKx>^vi/xi txç 7ro/,i«ç]. Perles, OLZ 1905, col. 181; 1918,
col. 70 le combine avec l'akk. su pil u, weibliche Scham, qui correspondrait
à ^lur comme parzillu à ^n3, et l'on pourrait alors retrouver supilu
dans xLà-w^ avec le sens mentionné ci-dessus. [Mais il y a à remarquer
que le sens traîne s'accorde très bien avec le précédent "[H^ï vJ;
cf. Jérémie 13, 20: '^''iS"!?!? "^'•^W TlSirn ^:N] voir aussi Wellliausen,
Reste, p. 90.
1987
.i^Iw!, pi. ,-s>L«., schwerhôrig, 7iicht ganz taub, MJM, p. 28'),
cf. Qj'-^', ci-dessus, p. 768.
*
^5^^w, soutenir, ajjpiti/er, étayer, 1331.
En ^omânais, ,^J^ (ou ..iN^) a le sens de lierunterliàngen
(branches), RO, § 236; selon Socin, Diw. Gl., s.v. in Reïhe
und Ordnung gestëllt sein (chameaux).
,£j^, chauffe}', 1332.
^^>Lwj", se chauffer, ibid,
^*jJCwt, se chauffer, Beyhàn, Harîb, ""Awâliq ; voyez un exemple,
Hdr, p. 588 sub j.j,, cf. Glaser, AN, p. 180. Ce sens est
inconnu en Dt, 1332.
,*^, 1331 [selon Lôfgren, Arab. Texte zur Kenntnis der
Stadt Aden, Uppsala 1936, I, 11, rem. 3 *?J-w, gutes Omen,
concr. Schutz, (C^iJ, cf. Glaser, 1. 1.
, O -. - û -
^M^, mur de soutènement du sôm, levée de terre = Csj^^*^ ,
87,19; 1331.
iaLw, u, jj-«, a, class., avec ^i, s'appuyer sur. avec i5,
ynonier sur; voyez sur ce verbe ci-dessus, p. 1686 et ss.
[') Dans le Ms. Landb. n° 2M, p. 212 nous lisnns: vi^'n"-^' <ï"' ''"tfnd
peu, lomhôrd, moins que ^^»-wi, pi. ^■^^'^•
^ o - o >
,!£n*a«Î sourd tout à fait, pi. .i^sÀ^", ce qui ne cacir»' pas avec, la
remarque dans MJM. Cette remarque semble dnnc ie|).isei- sui de
nouveaux renseignements dont le contrôle nous échappe.)
1988
JOL-**, avec ace. et .Js., attribuer d, Dt, 444 n. 3, cf. Socin,
Diw. GL, p. 277 aL. c. J^, ein Gedicht an Jemanden 7'ichten.
j^-vj', monter, 539; A^ j, aI-v^', monter dans la montagne^
Dt; être escarpé^ 1607, Inf. jj.*^", 539.
^\i»wû', Marâtî, p. 23,2 avec cette glose: _.^. .J sAi^v^l
O -
. . ' 1 ■- -
^^jtA^ J^ *-v-i [cf. Lane: "*yL' Jo-^' means The people
Kent forth, every commander of them with a (separate) corps].
ju;^', avec a-lc, arriver r/, ci-dessus, p. 403,3.
a;^., nom d'une plante = wJL, Miles, JRGS XLI, 233.
A-L-., pi. ^'uLv-i, montée^ escarpement, 143,15; 1607; [talus,
Beaussier] Aufstieg, Socin, Diw. GL, p. 277 ; la pente d'un des
côtés d'une chaîne de montagnes, Dozy, Recherches sur
l'hist. de l'Espagne, 3. éd. I, 345 ; I. Battùta IV, 392.
Cf. aussi le vers suivant:
j, f, -^JC»^) *j.£.^ J*-^3 "A-Lw 'A<JJ/8 .wi*^" J_fc— ' >-^ 1 f^'
[Nôldeke, Fûnf Mo'^all. II, 18 :
Die lange Reise hat ihr (doch noch) einen festgemauerten
Riicken gelassen
Und (Beine) icie die Pfosten eines Mannes, der ein Zelt
aufschlâgt.]
M'^AR, p. 50, où le commentaire porte; o'' 'aL« aJ^^
) c , 5 0,
J.a;-«, fém. aJ.aLa-, pi. \^ùj^, Mitsklave, peut-être de
avv^ouhoç, Snouck Hurgronje, M S, p. 112.
1989
.LLw, ,Llw, ;y^, chatte^ 1138, n. 1; aussi .y^o, Nôldeke, ZA
XXIX, 243; en 'Oman sennùra, RO, p. 7; Rôssler,
MSOS 1,88,6 d'en bas; en Dofâr sennàra, RD 11,27;
mehrî sennôret, Jahn, M S, p. 225, sinôret, Bittner,
M S I, 43 ; shaurî s i n u r t, S A E VII, 70. Sans doute emprunté
à Taram. ; en syr. il y a plusieurs formes, ]-.jo"a, ]^lo.jk.^ f^^Lk. ;
[surânu se trouve aussi en akkad., Meissner, Klio XIX,
98 n. 2] et le syr. ^^J-^ est cité dans le Qâmùs, voyez
TA m, 317: iUL^t ^o^^] j^L^^ ^Ut ^J^ l5;^^ l5j^-
ci O i
Quant à jv^, ce mot est façonné sur le diminutif Jots,
qui se rencontre dans Jysn^, petit veau^ et u^ji^-, cochoyi
de lait. Probablement nous avons ici une onomatopée, et
en ce cas surànu doit être la forme primitive '), qui est
devenue par métathèse j^ja^, voyez Fraenkel, AFW,
p. 112; Hommel, NST, p. 314 [Brockelmann, Lex. Syr.,
s. V.]; d'après Hommel, 1.1. \-^yn ^ serait dérivé de (txjvovdqc;,
remuant la queue, ce qui n'est guère vraisemblable.
aJL*J-w, voir idUJLw.
ijfc>**-iL<w, voir jy^JLw.
■■— <**j^w, voir (j«*jLvwj.
jfcL^o", Dt, paraphrasé par ,-*o..
«>uj:xi, injuste, prévaricateur, menteur, qui ne donne pas
') Contrairement à Rôïicka, K D, p. 22.
1990
au monde ce qui lui est dû. Selon I. Doreyd, el-Iàtiqâq,
p. 307 Â>a>.M>.J' en himyarite est = j.'Aï'litî »'^^S cf. Mordt-
mann, ZDMG XXXV, 438.
wJi-Uo', avec j, ou '^, sich ersehne7i,en''0nvdn,R0^])p.lS; 100.
Cf. le synonyme oi.f*; dans la langue classique, di^^
a un sens tout à fait différent, LA XII, 31: _^t ♦x^j! oi^L*J)
s^Àam/k oLa^w «-^ wAÀam ^\j>- ,j^ ^.Àxav a-^<>U>'I>^ ....JKaÀwJ! ^,ÀÀ.<maJ) i.AjyJ
^^lw=^Xw, fermer, v. h.v.
yCLw, Hdr= Xw, Dt, S2<cre, v. h.v.
.LU*-, nom de la lune, 750; I. Sîdah IX, 27,5 d'en bas.
— Selon RO, p. 383, n. 2 sinmâr est WUdkatze.
} ) y
y_y^, nom. gen., espèce d'hirondelle dans le Nord et en
Syrie, 1019; Fraenkel, AFW, p. 118 [Dozy; Spiro^ s.v. ;
Barthélémy écrit j-XJ.^ sonanâw, sananâw et le
G J ) i
rend par martinet) M. el-M. I, 1016: ^^ ^_^ _^_^_>L>*.Jt
_>J _Jî> w Gjj- ,»G g
Akk. sinuntu (peut-être emprunt ou onomatopée), syr.
lAliàla»» Zimmern, AFW, p. 51; Brockelmann, Lex. Syr.,
p. 4831 cf. aussi Landsberger, OLZ 1914, col. 262.
1991
<5'
j^^, a, être droite Hdr, p. 613. Cf. _^-- et l\>Lw. Aussi ^,
élevey^, twer l'outre en haut, Hdr, p. 613, cf. Socin, Diw. GL,
p. 277 [snî, cavar l'acqua dal pozzo, Rossi, AS, p. 228
ii.Y.- POZZO].
^jr^-^^i attendre, voyez ci-dessus, p. 1720. — Aussi travailler
à la noria, ^j^^^^^^, Dt.
^j^i Kôder irgend einer Art, MJM, p. 28.
^ç>^, nom. gen. ; i^v^, nom. unit., arbuste inconnu, 1124.
,^^5Lw, droit, 98,17; 852; 892; 1448; 1634; ne s'emploie pas
dans ce sens en Dt. RO, p. 223,9 d'en bas: Iqyto sânje
^âno, ich traf ihn mit geschlossenen Augen. — Sur ^^Lw
-dans le sens de celui qui fait monter Veau en vaquant à
•ce travail, Hdr, p. 613 [VMVW, p. 108 n. 2], voyez
Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 223; 225.
XoLw, pi. ^^_y*^, drarc-wheél frames of the wells of irrigation
in Nejd oases, Doughty, Travels II, 669; das Kamel, das
das Wasser ans einem Brunnen scliôpft, Hess, WZKM
XVI, 61 [Bouch., p. 62; voir aussi Bràunlich, The Well in
Ancient Arabia (Islamica I, 41 ss.), surtout pp. 476; 5141;
aussi jardin [Beaussier, s. v.], Stumme, G TA, p. 54, voir
-d'ailleurs Dozy.
XjLu-, Erhabenheit, RD 1,91,17; cf. II, 151.
sjU**, le métier de tirer Veau en haut, Hdr, p. 613; Snouck
Hurgronje, ZA XXVI, 223 et ss. [VMVW, p. 108 n. 21.
^LIw, celui qui conduit la bête de la noria, RDI, 104.
(^^jU^x, noria, Arabica V, 92; Hdr, p. 613; ci-dessus, pp. 885;
^17; Socin, Diw. GL, p. 277.
Landbeeg, Glossaire Datînois 125*
1992
Sur le verbe ^^.J^:^^ istanna, attendre, voyez ci-dessus,
p. 1718 ss.
De iUAv on a fait le dénominatif c>>-^', avoir ime mauvaise
année, 430; I. SaM I, i, 43, 23; 155, 17; Tabarî I, 1089; Usd
el-râbah 1,376; 378; I. Sîdah XIII, 288; TA 1,555 [Vollers,
VS, p. 158]. On trouve aussi la forme j^jX^*,' avec métathèse,
TA IX, 231,4: ^^^l^' -^Jlï _^. iL>L^'' ^ Ui-o J^J' ^yi^^
^^^, a, classique, p. ex. Uj'o !.**« '^.lav *^:JlJ ^î „.^,
voyager toute la nuit sans s'arrêter, 1383. Chez les ""Anazeli
et dans le Negd passer devant, vorbeigehen et pousser =
o-w; ;jiij2-' v.:>^Hi^, je suis passé devant le troupeau, 1382
[GLB'A, p. 33]; Socin, Diw. Gl., p. 277; 1260 n. ; en Dt
1° courir ajyrès qn pour l'attraper; ^^^j^^^^^ >j^ c^^^çs:^, je
me suis enfui de chez lui, et il m'a couru après pour
m' attraper; aussi chasser, wegjagen, ij \X5^v*«, je Vai chassé^
et il s'est enfui, 1381; 2° faire le bruit qu'on entend, lorsque
plusieurs personnes parlent ensemble, murmurer, bourdonner
[soqotrî -^j, Leslau, p. 150] = *js^>w, 1384; 882; ^° tordre
une corde, une ficelle, comme l'intensif -w-^^, tordre forty
qui se trouve déjà dans la langue littéraire, 1124; 1384;
4° j^ --r*^, P- 6x. ^5wj ^.^ '^^v-' 'ÀP, ce médicament m'a
nettoyé le ventre, et ^^Jcs^^ J^i Z*^'* ^^* diarrhée, 1384. En
Hdr, ^.^ est gaspiller; Jl^^ ^>^?V*«5 noîts awws gaspillé
notre argent, 1383; dans le 'Oman, aufs Gerateioohl gehen^ RO,.
pp. 4; 146; §239; 1384.
Sur l'étymologie de ^■^^, voyez 1384; cf. aussi 800;
1381 et ss., où l'on trouvera plusieurs exemples des signi-
1993
fications différentes, et ci-dessus, p. 1305. D'ailleurs ce
verbe pourrait aussi être une métathèse de ^j^-^, 1567.
iLs^L^, gaspillage, 1384.
(^Ls^^, gaspilleur, prodigue, 1384.
,.N-L^, tordu, 1124.
„^^^-v«.x), viel begangen (vom Weg), dans l'expression ^^f«^ J,
o'jjI^"^î, 1382.
„»k*v, diarrhée, 592; 1384.
„L^-w, pi. .^.*^!j^, pensée, souci qui passe par l'esprit, 1382
et s. [GLB'^A, p. 33; MMC, p. 175]; se prononce aussi
Jjys, 1383,
„iL^-v^, cité comme exemple de la permutation de - et J,
673; el-Muzhir 1,224: oAjA.^ «i|H-i:*«5 ^y^rf^ f-^.y
.^\.j^\, expliqué 1385.
J^vw, a, class., veiller, variation phonétique de j^ = o.',
997 n. 1. — [Selon Beaassier, A^ signifie ^^re entièrement
absorbé]. Hartmann, LLW, p. 141: „sahad ist: jemand
prùfend ansehn, ob er's ist, nach langer Trennung; man
sagfc hu saliad fije (er musterte mich)".
oA^/« qL*o', homme imbécile, Dt.
^, a, veiller, syr. 551.^,, 996 et ss., où l'on trouvera des
réflexions étymologiques, cf. aussi 1727 ').
') Sur le mandéen "iNHlt', dormir, à côté du terme ecclésiastique
NINHNiy, vei7/ewr= ]^^i^, voyez Nôldeke, NBSSW, p. 87; dans le
dialecte de Ma'lûia, ^(ji^, qui originairement signifie veiller, a pris
le sens de s'entretenir en causant, comme yf*i en arabe, Noldeke, Z A
XXXI, 209 n. 2; cf. ci-dessus, p. 1977.
1994
iÇj-j^, veillée, soirée où l'on se divertit, réunion de soir^-
Prov. et Dict., p. 386.
o^ww, l'enveloppe de la lune, lorsqu'elle est éclipsée, 998 n.
.yfww, expliqué 998.
V.JU*-, a, class,, éprouver une soif violente-, en 'omânais
shuf, jishef, RO, § 266, = hébr. t^m, Vollers, VS, p. 97;
Brockelmann, VGSS 1,53; ci-de.ssus, p. 1805.
v^L-, anhaltend durstig machen, RO, § 293.
id)^iAAv, voyez -v^e^ sub -s^.
j4*-, uni, égal; bas, vil, 1466 n. — él^ J^, doucement,
ci-dessus, p. 1558.
J.-^^, facile, 1483.
J.*il, Canope, ci-dessus, p. 1094 [GLB'A,p. 33; MMC, p. 7 ss.]
J^wAv, /7z*:r f^e ventile, 592 [cf. sur les dérivés de J^^
Dozy, s. V.].
J-fv*^ [mushil, piirga, purgante, Rossi, AS, p. 230], Meiss-
ner, NAGI, p. 127 mis h il.
j,tXjf J-^p^o', dissenteria, Manzoni, Yèm., p. 43 n. ').
De bl^ on a fait un dénominatif J^^^; I. Sîdah XII, 189, 7 :
'^i^^ '-^^^y* (*^1>^ Cr» ^;i^J4^*^3 ^' ^iX-AJ>-* cX-J.O CT^'' *^^* ^^'
dessus, p. 1176.
[') Sur les noms des maladies dans le dialecte de San'â', voj'ez Rossi,
A. S, p. 175 ss.]
1995
J4*« shel<JLw, demander^ en Tunisie, 850 n. ; 987; 1281;
Brockelmann, VGSS I, 52.
*
j«^, colonne en bois d'une pièce, Hdr, p. 614; HB, p. 63;
sehem, pi. shûme, Anteil, RO, § 130; p. 387,4.
(».^.mkxi musham, mushim, misham, quote-part, LE ''A,
pp. 3, 13, 14; 4,29.
*
^^^, espérer, attendre, Hdr, p. 614; HB, pp. 263 n. 6; 275, 3;
281,7; 284, 4 d'en bas; 288 en bas.
^^Lw, attendre, Hdr, p. 614; HB, pp. 270,5,6; 278,10.
Cf. le synonyme ^^\, Wetzstein, ZDMG XXII, 148.
Lp-, u, class. >|^^, être pensif, inattentif, 1679 [non far
caso a qualcosa, Rossi, AS, p. 214] ; 880 = Meissner, M SOS
VI, 112, 1 sehê(i)t, ic?t tcar in Gedanken, avec la glose:
sir(e)t bi^afkâr.
^yjù^ (jt^Lm,, liehlich, Meissner, MSOS VI, 88; xJls ^i*^,
sich vergessend = ^l£, RD I, 56,15. — ^"^ l<^^ sâhi
lâhi, ohne an etwas zu denken, plôtzlich, RO, § 231.
j»^^/*^, sommeillant, ni dormant, ni éveillé, = o_oirs^.
-Lw, u, class., marcher doucement, sich hin- und herbewegen,
Socin, Diw. Gl., p. 277; cf. ^.^, 1384.
1996
zr
ik:>-w, lilace^ cour entre les maisons; t_v->o^, bisâht el-
mîdân, dans le champ de course, 31,14; 800, voyez
Beaussier et Dozy. En Dofâr 'is>^ est (icoUene) Decke, RD
11,25, cf. Dozy d'après Wetzstein, ZDMG XXII, 100 n. 31 :
„to toile qui sépare la demeure de la famille de celle des
étrangers"; BB, p. 31; MAP, p. 128. [Sur ég. sh.t, copte
cojujç, voir Brockelmann, ZS YIII, 113].
-ww, u, s'enfoncer dans un bourbier = ^j, u, i, I. Sîdah XIII,
280: I>JLi>J 13! i>^ti3 ^o^^5î j xb>; I>-i>— •
*ô
oj^, noircir, é^i^. jyw, 956; RDII, 27, cf. LA XV, 175, 12
d'en bas: >ijy^ ^' ki:>^ ^i^-w js^^; Ihâge swëdit wugh,
die Not liât mir das Gesicht geschwàrzt, Rôssler, MSOS III,
32,2, où swëdit ne peut pas être correct, 559 n. 1 ; ^_^:>i Sy^,
lie calumniated me, Stace, p. 196; ^'^ M j^^ sàuwid
Alla garâk (garâkum), que Dieu noircisse votre nom,
308; 505 [GLB% p. 33].
iu:>3 ^y^, se compromettre, 165, 10.
w^3 w>^A«', expliqué 559 ')•
oy*, charbon de bois, 439; 570; 652; Arabica V, 8, n. 1;
Ildr, p. 614; Glaser, Mitth., p. 84; le même, A. N., p. 161
[Rossi, AS, p. 198].
oî^-*, couleur noire, noirceur, 7,10; 318 [iris, Cantineau,
Et. II, 216; aussi swâdet el-^ên, ibid.], x>yi ^1>*«, 559
[') 559,9 lisez III, 102 pour II, 102.]
1997
et o[y^ seul, déshonneur [GLB'^A, p. 33]. — Aussi objets
individu visible de loin, 1296; Tabarî I, 1520,8; 1599,1;
Gumahî, p. 53, 8 ; Nôldeke, ZDMG LXI, 232. — Enfin pâturage
succulent et dense, pays cultivé, ci-dessus, p. 1449; Hdr,
p. 614. — La forme oî^*« est Ficus populifolia Vahl = Ficus
religiosa Forsk., ci-dessus, p. 204 ; cf. Schweinfurth, AP, p. 140.
boî^, contours indistincts au lointain d'un objet qui ne bouge
pas, étant attaché à la terre.
<a11, maître, 1498; > sîyid (comme oLL > s î y â d , 346 n. 3)
>sîd, 170, 1 ; fém. sîttah (non sittah), 527. Sur l\1w et
^juyi, voyez Arabica V, 67 et M J M, p. 55 [ci-dessous, p. 2043
n. 1; Grohmann, SA 1,80]; sîd, titre donné à qn, lorsqu'on
lui adresse la parole, 527. En 'Oman seijid, pi. sâde,
sâdât'), sejâide, seigneur, RO, § 109.
Sur Joj^, lion ou loup, comme el-Amâlî I, 41,6 d'en bas,
voyez 1237 et s.
o^*w!, fém. ib_^-w, pi. jy*, Qf->_>-w, noir, 70, 4 et n. 2; 481 ; 520;
sur le pi., voyez 1133, et sur ^ioy*Jî dans le sens de la
population du Soudan, Hdr, p. 23, n. 2; Oj-w swed, pi.
o^, Qb_^, nègre, RO, § 124. — o^-w! est aussi noirâtre,
bleu foncé, 832; vert, ^:o=>\, Lane, s. v. ; schwarzbraun, Socin,
Diw. Gl., p. 277. Cf. ci-dessus, pp. 487 et 1836, sub o^ji.
La couleur noire est de mauvais augure 2) [voyez GLB 'A,
p. 36 sub ii^ et MMC, p. 451], cf. aussi le vers cité ci-
dessus, p. 1894, 8.
') Comme le fait remarquer Huart, JA juillet-août 1919, p. 345,
à propos de Feghali, K'A, p. 211,11, le pi. sâdût se rencontre déjà
dans la langue classique.
2) Selon Canaan, A V, p. 89, on emploie n/'anmoins des pierres noires
de Nebi Mûsâ comme amulettes portant le bonheur, qu'elles soient
pourvues d'inscriptions ou non.
1998
o^-«i wJb", terme injurieux, MAP, p. 358'). — »s>jl^ j>j^\ U
jeswëd 1 wugh, du Schandkerl, RO, p. 296 [(^«.r, c>y^\
ingrat, Feghali, PD, n° 1452]. — jy«' >-^=*5 montagne vol-
canique, 1446; aussi o^^' J>.a:>, Gez., pp. 143, 26; 149,8 et
souvent; Wetzstein, Zeitschr. f. allg. Erdkunde N. F. XVIII,
245. — o'>-y* ^5' 5 ^^^ quatre mois noirs, ci-dessus, p. 1449.
8b_^*« < ib^Av, foie, Hogarîeh.
oy*wc, charbonnière pour faire le jy*-, charbon, Hog. :cf. 645.
^^bj.*--* msûdâwi, schwarzsilchtig, RO, § 80.
c>j-wv«, 646, voyez Glaser, AN, p. 161.
L^>*^, ci-dessus, p. 850 [1° ver qui ronge le bois; 2° bois de
réglisse; 3° boisson faite de jus de réglisse, Barthélémy, p. 366 ;
Lane, s. v.], Silssholzbaum, Meissner, NAGI, p. 127, cf.
GGA 1904, p. 740.
Sachau, AVLM, p. 53 n° XXIII:
Muhtâge lissabri haith ^innî hawâk lî sus
Wasgêtenî gâs geder bigâsi ^yrg-essûs
Temmèt ''edârî khawâtir walkhalag 'esûs
Ich muss Gedidd ilben, da die Liébe zu dir mich peinigt wie
ein bohrender Wurm.
In einem Bêcher von Siissholz-Saft hast du mir den Bêcher
der Trilbsal kredenzt.
Ich habe fortgefahren fil r die anderen zu sorgen und die Leute
(meines Stammes) zu lenken.
') Sur q'Oj-*vJ' <-r*^ 1 voyez Marçais, Tlemcen, p. 291.
1999
Xa«^-ww, nom. unit, [selon Barthélémy 1° „(un) ver qui ronge
le bois, vrillette, taret, lime-bois"; 2° „passion, monomanie,
marotte, goût exagéré pour un genre de récréation tel que
la chasse, la pêche, l'équitation, la timbromanie, la photo-
graphie, le dressage des pigeons, le jeu, ou pour l'usage
des liqueurs spiritueuses, du tabac"], RO, p. 190: ^y^»,^
LçoJly'Lo 'x^j^^ drûsi ssûse mâklît-nhé, meine Zàhne
hat die Caries zerfressen; Stumme, NT S, p. 125 n° 41:
Qâllâ^lek lârb^a zrûs
Wulbqyjà kemmelhalek essùs,
Vier Backzàhne hat clifs herausgerissen^
Und ihren Rest hat der Wurm zernagt.
(j*^-v^ , exad^ habile ou bon politique, Sey bold, Z D M G LXIII, 336.
En sahhî, il y a un i^y-y^i pi. ^^L^-yw, po«Yrme, Jayakar,
BBRAS, p. 261.
Sur le dénominatif ij^y^^ fonder^ voyez ci-dessus sub
^J, p. 76.
cLw, u, class. se disperser^ paître librement^ sans berger.
«jLw, pi. ^M«, dispersé [GLB^A, p. 33].
ikcLw, heure. Selon Marçais, TAT, p. 338, sa' a est 1° bientôt,
tout à Vheure (en parlant de l'avenir); 2° mais., toutefois'.,
sa ""a sâ'a, de temps en temps., tout à coup, en parlant d'un
incident survenu d'une façon brusque, inattendue et aussi
prématurément [cf. MM C, p. 4]. La forme es-sâ'' = hâlan,
à présent, tout de suite est courante dans le Haurân, 1521, 3
d'en bas et ed-Dâhir, MJM, p. 51 [Feghali, Synt., p. 466:
„Dans quelques régions libanaises, ■ surtoutdans le Liban
2000
du Sud chez les Druses, la particule 'éssa ou léssa est
à peu près synonyme de hâlleq et signifie 'maintenant,
tout à l'heure' et dans une proposition négative 'alors, pas
encore'"!. Aussi h es sa", ^'^, à présent^ Meissner, M SOS
VI, 122,8, ou hessâ'(a), le même, NAGI, p. 127; cf.
syr. hâââ, mand. h as ta, jetzt^ Brockelmann, VGSS 1, 119.
Au Waddây '^ a s sa ou b L^î a s sa dâ, maintenant,
Carbon, pp. 98; 99; 101; assâ assâ, tout de suite^ ibid.,
p. 99 et s. ; ma i s s a " > m a s s a ^ Hartmann, L L W, p. 1 1 5.
Dans le Sud, à l'exception du Yémen '), fî sa' ou fî sâ'a,
à l'instant, MJM, p. 51 [fissa", Cohen, Le parler arabe
des Juifs d'Alger, p. 374]; fissa, Stumme, G TA, §179,
]80; Farina, G A, p. 362. — ^JiS \[ s s, â% cependant [G LB" A,
p. 33]; lissa, encore; lissa — ma, pas — encore; comme
réponse à une demande, p. ex. akalt, as-tu mangé?, lissa,
pas encore, 1521 ; Prov. et Dict., p. 437 [et Feghali,
Synt., 1.1.].
^-w, u, a, class., flairer; être atteint de maladie épidémique
(bestiaux); en 'anazî s'amaigrir, 1361 n. 3 [GLB'A, p. 34] ;
peut-être se soidever, 616; combinaisons étymologiques, 621,
cf. aussi hébr. cjxir.
v_3i-w', 616.
Aïj'ww, iioussière fine, 616.
&iu*wc, distance, I. Sîdah X, 115: Aju xi'w^f A-j^^^ q-J'
[') Cela n'est pas confirmé par Goitein, .1 G, p. 172, qui cite fîsâ',
sofort, schnell et renvoie à Mittwoch, ADJ, p. 63,37: sirt el-jaûm
fî sa" fi sa*, ich bin heute schnell gegangen.]
2001
Ù ^ s >
\ _ t _ V ^
Oyaiî o^i o'iJ^' j^^' '«^^
[When the guide smells the ?iatures of the roads, Lane,
sub o>*«.]
Cf. H. el-A. I, 188,14 [^ Lane, s. v. ioL>*«.xi] ; ci-dessus,
p. 549; Krauss, ZDMG LXX, 334 en bas; Lebîd, éd.
Brockelmann, n° XL v. 8:
Da witterte es (d. Kamel) e/wew taw^e nzc/i^ me/îr besuchten
(Weide- und Trânkeplatz),
Der duftete, ivie îve?in altei' edler Weinessig mit Geivûrzen,
sich mischt. ').
^^jiy*|^, infinitif de ol-*«, u (>.Jl^, i), s'amaigrir^ 1361 n. 3.
oL*,, u, class., pousser en avant^ 1662 et s.; 1666; 1672;
Dt envoyer, p. ex. JU^jJt, 156,3; 1668; xiL-yL, ci-dessus,
p. 821,3; aussi apporter, Marçais, TAT, p. 338; an a suqt
ma'^ak iial-melîha, je vous ai rendu ce service, Haurân,
voyez Wetzstein, ZDMG XXII, 157: ,,Der Ausdruck oL«
^^ ^ ,£^\ ist dem Nomadenleben entlehnt: man zweigt
einen Theil von der eigenen Heerde (aJLc ^ ab und lâsst
ihn zu (^X!) und mit (^) der eines Andern treibon; daiier
sagt man ^^ ^J^ LloI oL*« und Low \ïu«- im Sinne von i}.^
Jy^ Ujw". On dit aussi sJyj^ o'l«*, 1668, et (AjU^ïL'Ij oL-,
Hdr, p. 614. Ce verbe peut encore signifier payer, 37,7,9;
^\ ou-, 833; 1668; ^Lri! ol-, 26, 13; 833; cf. Socin,
Diw. GL, p. 278 ; Wellhausen, Skizzen VI, 158. — Avec
') Comme on le sait, le sens de l'odorat est aussi développé chez les
Bédouins que celui de la vue et de l'ouïe.
2002
Js. em-ba'îr yisûq 'alêha, le chameau s'accouple à la
chamelle^ 93, 21.
o^*w, charger, laden; MAP, p. 444: jâ hamlo takîl
sawwaketo niswân, schioierig ist sein Transport; es
begleiten ihn Weiher, où hegleiten est erroné ; cf. ouw^ et,
par rapport à la métathèse, &ji;**«^, Herde, et sji^jX^^, sich
treiben lassen, Brockelmann, VGSS 1,272.
vjî>«, marché, selon Fraenkel, AFW, p. 187 emprunt à
l'araméen jjsa^; masc. ou fém., 'Agg., p. 34,3 d'en bas
[cf. Vollers, VS, p. 211. — 'oLUt o^*w, le marché du trépas^
1311 = LB% p. 61,13').
vjjLv, cuisse, ci-dessus, p. 1649 2).
oijLAM, pi. vjîj.>w, conducteur, chamelier, 1663; 1665; 1670;
1675 3). _ ^Lctyj! ouL^, ci-dessus, p. 1454.
iuji'uw, Stumme, TMG I, 102, n° 79,3:
oOu;«-! * A_s __5^uA_U o»-pj lW^ iJJjL*v o^-^
zât sây qt elhîl tinhât lilbhâr fîh ézziâda
Da kam ein Trupp Rosse und sprengte dem Meere zu, das
stiirmisch war.
Cf. Aiuw. [arrière-garde, Dozy], Truppe, Kamelherde, Socin,
Diw. Gl., p. 278, et iis^, Ziehende, Marschierende (pi.),
Socin, 1. 1.
[') Sur les espèces différentes du marché à San'^â^ comme sûg àl-
milVi, mercato del sale, sûg ul-gabbâneh (<gabhâneh), mercato
délie forniture mililari, robe vecchie ecc, sûg àl-htiim, mercato dei
venditori di Corani, etc., voir Rossi, AS, p. 146].
[2) Cantineau, Et. II, 220 sâg dans tous les parlers; pi. sâgât,
sâgâh (voir ibid., pp. 20 et 133), sigân, sïgân, sî^ân (voir ibid.,
p. 141), sïgân.]
P) Sur le conducteur de la bête qui fait tourner la rouo à irrigation,
voir Uraunlich, Islamica I, 514 s.]
2003
oijy«, Mehlbrei, susse Mehlsuppe., 324, n. 4 ; Snouck Hurgronje,
Mekka I, 31, n. 3 [d'après Barthélémy, p. 368, oLy* est
maintenant un ,,mets fait de ^j^jo, de neige et de jus de
citron ou d'orange"].
oL*« ou iCiU^, prix de mariage^ 30,23; 31, 11; 37,8; 796;
819; 833; Socin, Diw. Gl., p. 278; Meissner, NAGI, p. 127;
MAP, p. 185 [MMC, p. 139]; Jaussen, CA, p. 49.
o!^ = v^'uw, 1675 [cf. Dozy; sawwâg, condiicente, Rossi,
AS, p. 201; ^.4^ oîy« sîiwâq zâmel, conductem^ de
chameau, Fegiiali, PD, n° 2791]. Selon J\Iarçais, T AT, p. 338,
conducteur de bêtes est sûuâg, tandis que vjj^>w sûuiq
signifie getis qui viennent vendre aii marché.
•Jiy^^, bâton un peu plus long que le matraq, 1748.
^j. — 0, piquant, 1668.
\^^^,^A, Landstreicher, Goitein, Jem., n° 1108].
J.U-, u, préméditer, avoir l'intention de, 104 n. 8; 1134; de
l/~*-w, bouclier, peut-être métathèse de _^<-w.
^^, levée de terre, 10, 7 ; 80, 23 ; 87, 17, 24 ; 536, 11 ; 544 n. 1 ;
1141; 1153; 1681; 1775; voyez ci-dessus, p. 1375. En Hdr
■^vc'uo, Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 224 [Rossi, Voc,
p. 308]. — Aussi prix [Dozy et Beaussier, s. v.], Bel, Djâzya,
p. 111 en bas: „Les ruraux emploient plus fréquemment
iu^, pi. o'-. Le mot ^y*. est même inconnu dans cer-
taines régions".
M^jf^, Rauchloch, Euting, TB II, 90. — Ce mot a aussi le
sens de paire de boeufs == ^y\J^.
Sur J.L-, mort, trépas, voyez 778 n. 1.
2004
♦
^_^, venir tout droit, 1535.
^_^, faire, 628; 820,4; 1710,6 d'en bas; Hdr, p. 614;
Festgabe, p. 75 [Cantineau, DA 1,247]; Meissnor, NAGI,
p. 127; Weissbach, ZDMG LVIII,943; RD 11,28; SAE
IV, 156, 3; 160,36; Barth, ES, p. 66 [Barthélémy, p. 369;
GLB'A, p. 33; Hillelson, Sudan Arabie, Engl.-Ar. Voc,
p. 183; Rossi, App., p. 242]. Sur le 'omânais, voyez RO, §374
et Jayakar, 0 D, p. 683, où l'on trouvera aussi un paradigme
complet de ^^_y^: „Another peculiarity of this dialect is
the universal adoption of the verb ;^_^-w {ta do, fo jnake,
originally ta make level or straight) and its 8th conjugation
^y^^ (to become, originally ta become level or straight) for
expressing actions of ail kinds, the meaning of the par-
ticular action being conveyed either by the context or
the noun denoting the object which follows it, or by the
existing circumstances. It primarily carnes with it the
sensé of making or doing, and in government with sub-
stantives does away with the necessity of expressing an
action by its proper verb. Thus there is no action which
cannot be expressed by its application, provided the speaker
and person spoken to hâve the same object in view. It
and its derived form closely correspond to the English verb
to do and to become, owing to the numberless shades of
meaning they are employed to convey, thus _î^! ^cy«
might mean one of several actions according to existing
circumstances, that is to say, if the konp is ready and it
is time to light it, it would necessarily mean light the lamp ;
but if it is not time to light it, and if it is not ready, it
would simply mean prépare the lamp; thus also if a dish
2005
of food be placed before a person the order ^y^ would
necessarily mean eat^ whilst J^sl^'^ ,^y>*> would mean cook
fhe rice. The 8th conjugation i^y^\ beside being the reflective
voice of the primary verb in ail its shades of meaning,
sometimes conveys a sensé of possibility in the third
person singular of the aorist; thus ^y:.^ used alone may
mean it is possible^ and corresponds in sensé to ^ys-^j
and Js^:c5^/'.
Tesûwi, elle fait, 316,7 d'en bas; yisûwûn ""ukkâs,
ils portent un bâton, 363, 7; lisiwîh = H^*^, 19, 16;
dû^^ _^Av '), fais selon ton devoir, 548 ; ^-^^ Ui ^^ <J-y^ ^
hî^ mesinnah kamat-têri, elle se le figurait comyne im
oiseau, 722; wuééehom di hom musûwiyîninnah,
qui sont ceux qui l'ont fait? 722.
Par métathèse ^_^*w > ^^^a^^ , 628.
Il y a aussi une forme '^, exphquée différemment, voyez
1313 et Arabica V, 296, oîi l'on en trouvera la conjugaison ;
sa", 7, 7; 315; 660 n.; p-^L» = ^ ks^^i 559 en bas; sey t,
83,14; 123,11; sû^ 111,20; 1840; saw bàla = ^b \^^,
ils s'émeutèrent, 1622; L>Ly*, 554,2; ^,-^. yesâ^ 172,8;
^)J-«JÎ tjr^Jî y isil-mùnkur, il coynmet des actions reprou-
vables, 117,27; 1540; ^.--^ L > -^^^^, 403; Lu ^^' >
tesinna, 39,26; 726; 894; asîha>slha, saha =
\j^.y^^, 125, 1 et n. 1 ; 1562; kj^^^ ^! = aj ^y*,^ ,ji,î, 118 n. 1 ;
1531; yesûn, 19, 13; 817; 1295; yesèyn = ^j^, 50,3;
') Ou ^-.
2006
nisôh, no^is le faisons^ 1334; lesî'leh, Dt, ne s î" le h,
Beyhân, 86, 20; 1313; bâMàsîMak = e)u ^'^ L, 452, 12;
bâlsîlha dehn, nous allons la graisser (proprement lui
faire de la graisse)^ 1395; misîn ou misiyîn, part. pL,
Dt et "^Awâliq.
Des formes pareilles se rencontrent aussi au Waddây à
côté du thème régulier ^j^, Carbou, p. 186: parfait sawa,
sowa, séèta (,j/wu«), etc.; imparfait, iseï, teseï (i^c-^j),
etc.; imp. so, sow; ibid., p. 46 isôw dwâs (j_^«.>jo), ils se
battent, cf. Rabah, p. 46 sawé, imp. so ').
^fi^uw, faire [GLB'A, p. 33]; > ^^^i, 790 [GLB'A, p. 94];
sâwe bën nnâs, er schlichtete zivischeî^ den Leuten, RO,
p. 386,9.
^».^j, devenir tout uni, 51, 5 [s'égaliser, Feghali, PD, n° 2382] ;
cf. dV-«.-«J", devenir consistant, 50, 6.
^y^^, 55, 1, 3 ; 59, 25 ; 85 n. 8 ; 483 n. 2 ; 1080, expliqué 1046.
Cf. aussi SAE IV, 158,5: estuwwet ''a II y a qâssa,
mir ist eine Geschiclite j^^ssiert; p. 160,17 ^ës îstuwa
''a 1 a i k , tvas ist dir geschehen ? ibid. îstuwa qassakabîra,
es passierte mir eine ivichtige Geschiclite; Bittner, JVTS II, 151 ;
IV, 39; JVIarâtî, p. 22,2:
{Nous lui comptâmes vingt cinq ans,
Et lorsqu'il les eut accomplis, il devint un seigneur puissant]
avec ce commentaire : U^^^ ^^ ^ ^uo ^' UJ^^ LvL ^yj^\
t^, exacte, juste; exactement, 892; ^y^ '^ ^^A ^) ^'^«^^^ ^^^
•) Sur swi, i s \v i < ^a^ dans le dialecte de Ma'lûla, voyez Noldeke,
ZA, XXXI, 221.
2007
s'est mTangé, 157, v. 8 [cf. Barthélémy, s. v.] — -tt^.»^ ;caj
S-'iy^ = ^j'lv-Jo, 51, 5.
Ti]y^ ; w â s a e s w â t e 1 - m a n à h , il disposa le campement
pour la bataille, 1274 = LB'^A p. 79,16 [GLB'A, p. 33].
»j-w|, modèle] le verbe >_; ^^j", ^<..*^', imiter , est sans doute
dénominatif. Hazragî I, 11:
j.^i L^xlc ^^ y^Uj »^] ^^^^-J^" d'i ^^c'i
^îid herein is an example for him icho profits thereby,
As also Md'rih, over ivhich tlie inundation swept.
»U^, miroir, Dt, ci-dessus, p. 1056,
ïcIa*-, pl. v^tv--, Verschanzung, RO, §28; §112; Rôssler,
MSOS I, 87,5.
w*-v*-^, expliqué 1779.
x^*v, trépied, 585; du persan u \av, Fleischer, Kl. Schriften
II, 566.
iCùuw, mot malais emprunté au hollandais citatie dans le sens
de (^_^c^. De ce substantif on a fait le verbe ^i>y^ pour ^j!,
HB, p. 235.
Jla«, i, couler ^^, 1682 n.
^,A*-, arroser [GLB'^A, p. 34].
^N-v«-, mw courante, 877. Ce mot a aussi le sens de désert^
Jayakar, BBRAS, p. 263; ^^a^ (vulg. pour f^fj^), J^oritz^
Landbeeg, Glossaire Datînois 126*
2008
Zanzibar, p. 43; se h, RO, p. 297,2; syh, o. 1., §28;
Rôssler, M SOS I, 67,8; aussi en Dofâr, RD II, 28.
^-yl {= ^_^), pi. f^, ânesse en chaleur, 1398.
*
.Lw, i, aller, voyager, marcher, 82,5; 83,5; 84,6; 116; 1268;
1292 [GLB'A, p. 34; andare, Rossi, AS, p. 192]; aller
à pied, SAE IV, 113,4; 114,25; avec l'ace, yesîr bèteh,
818, comme nsyr bujùtna, Rôssler, M SOS 111,31,13').
Congénère de „^ et de ^j:^, 569, n. 1; voyez ci-dessus,
p. 1496, n. 3.
jl*., trans. faire marcher, ejwoyer, expédier-, ^le ^, pisser,
Dt. Aussi accompagner, guider, 27, 26 ; pincer le luth, Hdr
p. 615. L'infinitif est .lI^, cortège nuptial, 817, n. 1; 850;
,yy«o" dans le sens de pincer le hith, 537. Mais ^a-« est aussi
intrânsitif, spazieren gehen, Meissner, NAGI, p. 128; heriim-
ziehen, Socin, Diw. Gl., p. 278, cf. aussi Dozy. Chez les
"Anazeh, ^ ,**« est rendre une visite à qn, ci-dessus, p. 1512;
LB'A, p. 5,4. — Sur S^^^, voyez MJM, p. 47.
^, courroie, cordelette, 748; combiné par Nôldeke avec le
grec (Tf/pâ, hypothèse incertaine, 1099; ceinture, Rabah, p. 41,
où la forme ser est à tort dérivée de^jî; d'après Glaser,
Mitth., p. 53, dans le Yémen „ein Abzeichen, das die un-
beschnittenen Jûnglinge oder Knaben um den Hais tragen".
Dans le vers ;^\ i^w\;-c ^j^ ..^^ [>, ô toi qui pars de chez
moi, 519, .;<*- est= juw.
j^, pi. q';-^-', martre, Dt.
[•) RoDzevalle, p. 41 : „En Syrie la racine X*», i, a donné (;)'j-**^
'promenade' [Barthélémy s. v. aussi s Bran], prononcé en turc seyrân,
€t en turco-grec (riftûvt, d'où le verbe tripixvi^^u avec le double sens de
*8e promener' ou de 'regarder passer les gens' "J.
2009
s^La-w, accompagneynent en route^ aussi VJiomme ou les hommes
qui accompagnent ^ 1514; Hdr, p, 615; HB, p. 75 et s. [VMVW,
p. 208 n. 2; Bent, SA, p. 104].
.LIw sîyâr, -^j^ sîyîr, y*^ sîyir, qui accompagne^ qui
guide, conducteur^ 347; 521,3; 552; 1786; Hdr, p. 615; H B,
p. 75 et s.
^-ywv.x), Abort, dans le Sud, MJM, p. 47.
■».Ly*.x!, „eine jedermann unentgeltlich zugângliche ReiniguDgs-
anstalt in der Nâhe grosser Sammelplâtze, wie speziell der
Moscheen. Heute ist die Bedeutung des Wortes schon
etwas profaner geworden. An anderen jemenischen Orten
wird statt b.'u — o das Wort ^^U-< ') gebraucht", Glaser,
Mitth., p. 53.
.jçM^, pl. ^.U*^, visiteur, 311, n. 1; LB'A, p. 72, 19 [sur le
pL, voyez GLB'A, p. 34].
^.ju*-: class., rivage% 486; 1124; Arabica V, 87; Hdr,
p. 615. Comme on dit ^«Jî ^a*-^, P- ex. I. Sa'd III, i, 4, 19,
on trouve aussi l'expression vpLJl ^jo^ J^^)i à la bordure
du désert, el-Istahrî (Bibl. geogr. Arab. I), p. 82, 13 =
AjoLii ^^ J^, I. Hauqal (Bibl. geogr. Arab. Il), p. 163, 19.
^_^À-o*J!, nom d'un livre, 1617.
[') Voir Rossi, A. S, p. 210 gabinetto di moschee, mimsâyeh, pl.
mamâsï.]
2) Nous lisons S A E IV, 137, 20: telaqéthu al-'ajûz 'ala es-
slf, es traf ihn die Alte im Hafen, mais 'a la es-sif signifie sans
doute sur le rivage, am Ufer.
3) Var. iuoLJî ^y^ J^.
2010
., nom de la gorge étroite qui donne accès à Petra,
expliqué LLA, p. 60. Ce mot serait donc d'origine purement
sémitique, contrairement à de Goeje, ZDMG LIV, 336 et
ss. et à Brockelmann, GGA 1906, p. 591, qui le dérivent
de o-j^xoç, couvent ou plutôt laura^ cf. Hartmann, ZA XXIII,
266 n. 2. Cette étymologie a déjà été proposée par Wright,
voyez Seybold, DL 1908, p. 3235 [cf. Payne Smith, Thésaurus
Syriacus sub Ua^, où nous lisons: \£xz) U-»r-c? î-oa-à^,
èv Tîfl (ji.o)/Yi rov xyiov Zx(3(2x, Lww .Le di^^ J.]. En Hadramoût
il y a un village nommé oLy^f es-Sêg, mais on l'entend
aussi prononcer avec (j^. Cf. Doughty, Travels II, 664.
jww, i, couler, collatéral à jww, 1681 et ss.
Lv-, pi. J_^, torrejit, 148; 1333 [VMVW, p. 37; Rossi,
AS, p. 2021; RP 11,28; en 'Oman p^me, RO, pp. 5; 263
en bas ; Rôssler, M S G S 1, 84, 1 et 7 d'en bas ; Glaser,
PM 1884, p. 173 n.: „Seil ist ein Flussbett, das nur im
Falle eines Regengusses Wasser fûhrt, also etwa dem
deutschen Giessbach entsprechend, hingegen bedeutet Ghail
ein s têts fliessendes Wasser, gleichwie ob bloss Quelle,
Gràblein, kleiner oder grosser Bach". Lorsque le sêl vint,
on crie: ^La« Xy- (^ ou bien: UJa:> ^Llao i^, mais on ne
savait pas dire pourquoi on crie le dernier. C'est bien
parce que, auparavant, il y avait plus de forêts et que le
sêl charriait alors du bois, cf. Ilçlr, p. 121.
^^'^ J-M«, 898, n.; 1145; Hazragî 1,8 en bas: «.^j-Ju^ ^JJ' ^Ji
Aj->^' ^' rf^^i f/^' d-*:^ et ibid., p. 11: j^-w ^^^ ^'if.j)
2011
JL*A«, ligne de tatouage^ c'est-à-dire une ligne tatouée depuis
• la lèvre inférieure jusque dessous le menton et qu'on
entoure de fioritures, de lignes ondulées ressemblant à un
mîm final, qui, selon les Arabes, est la plus jolie lettre;
nous lisons dans Qasîdat es-Sahgah:
Mo'^àrgni "al-lehyèh') seyyâl
. hurûf el-mîm mo^'addalât
Elle a tracé sur son menton une ligne
entourée de lettres mim ajustées et précises.
Voir iijLlw, Marçais, TAT, p. 339.
J-owvwo, lit d'un cours d'eau, I. Sîdah X, 107; cf. le classique
ij^>*vc dans le même sens et le verbe dénominatif J-^^x», coûter.
iO^, lit de rivière, Hdr, p. 120 ; H B, p. 14 [V M V W, p. 156].
JL — 0, lit de rivière, généralement à sec, Snouck Hurgronje,
ZA XXVI, 223; RD 11,28.
L»-^, cormoran. Arabica IV, 65. Ces oiseaux se trouvent en
quantité sur les îles ^) et toute la côte.
ijyuw, pi. ^^^^, Zopf, MJM, p. 28.
Chez Carbou, pp. 183 et 205 figure un mot ^^jj^ sîn
qu'il rend par outre [c'est apparement qx-.v, v.h.v.].
') '^•*~' est menton sans poils\ aussi la barbe s'appelle-t-elle chez
les Bédouins &-ç5=^JJÎ -*^, cf. Prov. et Dict., p. 258. En Haurân et
chez les Bédouins, la mouche de la lèvre inférieure porte le nom de
xwÂc 'ongu fah.
2) Cf. Per. ,^27 à propos de Kcevvj (=Balliâf): koct' xvtviv 'é^vifioi vviroi
Svo, fjiicc (iiv il Tuv 'Opvéwv, if Si eV«p« ^eyoj^é^/yi TpovAA«ç.
2012
^>, Brockelmann, VGSS I, 128; permute avec y^, I. Sîdah
Xin, 278.
>,j., 395 n. 2; Jayakar, BBRAS, p. 250: "The Béni Hamm
''Abeid invariably pronounce the letter (ji as (j*.".
<^_^w.., ci-dessus, p. 1883.
^o, ci-dessus, p. 905.
<^i], ci-dessous, sub >ij').
^^, ci-dessus, p. 545; cf. cependant 1629.
Sur le (ji arabe ^), correspondant à un ir hébreu, voyez 499 s.
(ji<w^<iuii, préfixe futural, ci-dessus, pp. 49 s. et 332
sub Js-^ [Cohen, SV, p. 66].
v_;_^_^, _p^me, 1751; Qays b. el-Hatîm n° 11,7; sur ce mot,
5 0-
voir 1. Sîdah IX, 115 [et Lane, s. v.]. Aussi v.>>Jt^, 1751;
^_^x^, Jayakar, BBRAS, p. 249; ^^^ 1751 [ci-dessous,
p. 2014 n.].
(^oLii, singe, Beaussier, p. 329; Yahuda, OS, p. 408, mais
i^oui;, Meissner, NAGI, p. 128; d'après Yahuda du persan
^Owii, gai, réjoui, mais aussi singe par antiphrase euphé-
') Sur la iUiXoiy, voir I. Ya'^is, \i. 1245 et Sibawèyh trad. par Jalin
1,11,48; Howell, Gramm. 11,726 [Vollers, VS, p. 11; Brockelmann,
VGSS I, 280; Nôldeke, WZKM IX, 177; Barth, Das arabische i-Suffix
2. P. Sg. fem., ibid. XXIV, 281].
(2j Cf. Leslau, Der .s-Laut in den raodernen sùdarabischen Sprachen,
WZKM XLIV, 211 ss.].
2013
mistique '), comme le syrien ^\Jsju^, ^proprement bien faisant,
qui porte bonheur, parce que le singe est en général regardé
comme étant de sinistre augure. Marçais a pensé à l'arabe
oLi, malfaisant, RMTA, p. 446. Cf. ci-dessus, p. 1063, n. 1.
yjj. OU (j*^, class., être raboteux, me^a/ (sol), 634 n. 1; 1634.
^Ju^, s'effrayer, haïr, cf. ^àx^, ci-dessus, p. 912.
LJUi = uî^, montrer, 1370.
&
■•VmCw
Jl^î , sur le sens de ce mot dans le Sud, voyez 556 n. 5 ;
868 n. 1; cf. Hdr, p. 615; Naswân, p. 76 en bas.
j^Li, événement, 746 s.; ^^ ^j^, Hdr, p. 615; RO §197 i
[GLB^A, p. 341; q1-^ i^i regarding which, Stace, p. 139.
Za^, être haut, monter"^); grandir, devenir grand, ci-dessus,
p. 479,6 d'en bas [crescere in età, Rossi, AS, p. 202] ; aussi
se lancer, faire un bond, flamber, 1298 et ss. ; Hdr, p. 136
ss.; = J.x;c^S Meissner, MSOS VI, 105, n. 6; RD II, 28
[cf. Cantineau, Et, II, 192]; Lebîd, Mo'all. v. 31:
Lw'.X3 wA-Ciii-j iJut-iX^ ,..Lj>(-Xj
> _ • '■ , ^}
[Gleich dem Eauch eines Feuers mit hoch lodernder Flamme,
Nôldeke. Fûnf Mo'all. H, 59].
[') Cf. Nôldeke, NBSSW, p. 90, n. 1J.
i) xL^t V^^ ^^ ^i') voyez ci-dessous sub lA^ [cf. Lane sub v'-î-**' '.
2014
Aussi regarder d'en haut, regarder, 1298 ss.; Stumme,
TMG 1,90, n° 23, 1 : 'a'inîk sebbû gëdâjà, deine Augen
blickten zu mir lier. — Non seulement intr., mais encore
trans. raviver., attiser., 468; 640; 890; Hdr, 1.1.; Arabica V,
298 ; R 0, § 304 ; I. Sîdah XI, 30 en bas [et Lane s. v.].
Ce verbe a enfin le sens de jouer de la flûte, Hdr, p. 138,
cf. ci-dessus, p. 769 sub s^o [selon Barthélémy, p. 374 v*-!-^>
dénominatif de ii-jL^], voyez Marçais, TAT, p. 341 [et
Ronzevalle, p. 41]. — Sur .^ en mehrî, voyez 1298, n. 2.
Combinaisons étymologiques 317, n. 2; 1300, cf. Barth,
ES, p. 50.
w*-ii, pi. v-^^', hâton, en Iraq, 1751.
^y>^, Rohrstock, chez les Bédouins de Syrie, 1751.
.Ijj' ^^,^xi^, attiseur du feu, Jaussen, CA, p. 319, n. 3.
xj^ msebbe, Fâcher, RO, p. 58').
^sjjii, a, dans la lurah 1° se présenter, s'offrir à qn, avec J;
2° étendre, 1296; dans le Sud 1° regarder, surtout d'en
haut, 1294; Hdr, p. 640; MJM, p. 18; Hartmann, LLW,
pp. 36; 134; 182; Stace, p. 77 he guarded; he watched (Béd.)
[GLB'^A, p. 34; Rossi, App., p. 242]; avec J^, surveiller;
2° faire U7i >:s^, une barrière en bois dans la zarîbah
pour séparer les différents genres de bétail, ou barrière,
fermeture en général, 1295; aussi lier, synonyme de Jaj^,
1295. [Barthélémy, p. 375 en donne les significations
suivantes: 1° suspendre qn en l'air par dessous les bras;
') Sur v>*^' pluie, < v_j^_^, 1751 ; Socin, Diw. Gl., p. 278; Hartmann,
LLW, p. 122; Stumme, TTBL, v. 301, voyez ci-dessus, p. 2012.
2015
2° placer (un élève puni) les bras étendus; 3° sabah 'Tdëh,
étendre les bras pour prier (chr.)].
Combinaisons étymologiques incertaines, .^s^ parent de
iu-ii, 1296, ou contamination de ^.^ et de ^i^, 1301.
^Li, faire une barrière, 1295.
,^\xxi ou ,*~»-i;, objet aperçu de loin, fantôme^ silhouette, syno-
nyme de u^^^oi, 1296 [Lane, s. v. ; Barthélémy, p. 375]
el-Amâlî 1,25: ^LxiJ! JS i^y^i^^.^\ : 'ljl-mj> ^n-^-^J'^ ^•^^'î
_o_ os o_o^ _ .C> J i£ , C _ 5 , 0, G > - _
(jiû^j ^^«-oiJlj *^<Àj^£ J. ,»j I c^ *— ^' — r^ \_Aw-fij l ^ aLc |._^_:^\P
[IZ /"owd 5î«r elle, si ce n'est qu'il se lève,
Quand quelque chose s'offre à sa vue de loin]
En sudarabique 1° surveillance, 1295; 2° barrière, 1295 s.;
1695 n.; aussi cible, en 'Oman, 817; 1297; Socin, Diw. GL,
p. 278 ,<N-^. Sur ,^i^, *;^, haute porte, voir [Lane, s. v. et]
1296. [Cf. aussi Feghali, Contes, p. 100, n. 1: „Le dial.
sab^h signifie 'une chaîne en fer ou une corde qu'on attache
aux deux pieds de devant du cheval pour lui apprendre à
galoper' et, par extension, 'entraves' en général ; ce mot
dial. provient du verbe mbqh 'il galopa', (cheval); 'il courut
comme un cheval au galop (enfant)' ; cf. sabh 'galop' et
sabha 'un galop' et, par extension, 'chaîne ou corde attachée
à un piquet fixé en terre et terminée par un bracelet de
feutre que l'on referme sur le paturon d'un pied Cid) de
devant du cheval soit pour le faire paître, soit pour le
dresser au galop'", Lane &^ix^i)].
1) Sur ^^, ruc/îe = ^-*.:>, voir 1464, n.2; Marçais, RM TA, p. 423.
2016
*£oLi;, '^aynuh éàbhe ma'^abûh, son œil était fixé su?' son
père [GLB'A, p. 34].
û
_Lxi-c, Spasme, en "omânais, 1297.
„_^>-ci-<, louche^ 1295.
:.^, LA s. V. : w^J^ûiJLr wJii^J! JOLc ^-Juî o_y^ .i^^^xiJt, meta-
> o _
c
thèse de w^-i;. 1627.
ji-^, U, i, dans la lurah mesurer à l'empan^ comme en
''oraânais, RO, p. 223 en bas; dans le Sud ^, u, est voir^
^wui, a^, en mehrî sâbûr, 91,22; 1297; 1299 en bas;
1800; ci-dessus, p. 1349 n.; MJM, p. 18. On serait porté
à croire que le yjj. dialectal serait un dénominatif de ^,
empan.1 comme le français toiser qn = le regarder attenti-
vement '), mais ce qu'il y a de plus probable, c'est qu'il
faut combiner ce verbe avec ^, perspicace, éth. vao^^
hébr. inû^, bien examiner, Pi. espérer, syr. ^La»? croire,
espérer, 1800; Brockelmann, VGSS I, 230 [Lex. Syr., p. 456].
yjj^, avec J, se tourner vers qn, 1297; Beaussier, s. v.
[sa b bar, mirare, Rossi, AS, p. 220; en Syrie „passer la
paume d'une main sur l'autre pour montrer qu'il ne reste
rien", Barthélémy, p. 875] ; cf. LAm, p. 85, n. 7; voyez aussi
IVIarçais, TAT, p. 342.
Xj^, pi. ^j^, litière d'hoynme, S"-^^^ ^^^'^y. ^f^ ~^^i
') Sur l'explication de yJ^ comme saTel de l'akkad. barû, Hommel,
GGG, p. 131, voir 1297 et 1300.
2017
LLA, p. 71 n. ; BB, p. 370 [cf. Dozy] ; peut-être du persan
^b Js^, Yollers, ZDMG L, 644 ')•
Jax^i, u, serrer; j_^' -^^', serre le pagne, Dt [Goitein,
Jem., n° 266] ; se prendre à, s'attacher À, escalader^ Ég. =
ixijr.;;-o-, Ég., 1247, voyez aussi Marçais, TAT, p. 342.
— J:j^>J;>-<, serre, étroit^ Dt^liyJ:^^ Os^-^.
ixiii, serrer, Dt ; Rôssler, M S 0 S I, 63, 6 d'en bas [Goitein, 1. L].
■laiy^i sich anstrengen^ RO, p. 250.
., congénère de Lxxi, Arabica III, 89.
.•tlio', eïre insolent = Ja^J ^ ci-dessus, p. 177 [Dozy: rnanger
encorde quand on est déjà rassasié^ satisfaire son appétit
jusqu'à la satiété^ jusqu'au dégoût].
^Llci.j t s u b b â ", Zwang, R 0, § 432.
«^.i;, sauciness, Stace, p. 148 (Béd.).
^L*^, Wohlstand, Yahuda, ZA XXVI, 353.
3-J! %jJ^, celui qui rassasie les chameaux. Arabica IV, 43.
^J^x-i;^<«, 13,28, expliqué 534.
oi.*-i:, corde, Dozy I, 722; Jaussen, CA, p. 67 en bas; M.
el-M. I, 919: L\>jiiÎ3 -^Ijjj'i 'l^'^ ^^ ^^ ^^ ^A.^ ol*-sJ1
.iU-:^^' U'.'r*^'':' 0^<!-^ i3y^-^ i*^^'^
îLis^'ui, long 6â^on pour chasser les poules, Syr. [dejAxiaja-*,]-
[') Sur AJr*-^, poignard, voyez GLB'A, p. 34.]
2018
«iU;;:, u, prendre au filet, Iblb [rasch an sich raffen, Socin,
Diw. GL, p. 278 ; engager, empêtrer (qn) dans une difficulté,
etc., Barthélémy, p. 376].
eÇi; = j."SlXJ! ^ ijjc ^_5^*v, Dt; embrouiller, mêler, Prov. et
Dict., p. 389 fldë, joindre les deux mains en passant les
doigts de l'une entre ceux de l'autre, Barthélémy, 1.1.].
iè^l^, dans la langue littéraire être entrelacé, enchevêtré,
embrouillé; en Syrie et dans le Haurân avoir une forte
courbature, p. ex. lafahni el-hawa u etsabbakt, l'air
m'a frappé et j'ai reçu une forte courbature.
Ajy-ii, peau qui se forme sur les substances liquides, Hdr,
p. 616.
liû^, nom. gen., fdet de chasseur, 1515; nom. unit. &X^,
pi. (i)'»^, respectivement o^V^, Arabica V, 298. — aXxu^,
traduction de niDntp, treillis, Poznanski, Z D M G LXX, 468 ;
aussi Kopftuch, fait en guise de réticule, 832 =: 's.i^, HB,
p. 101.
iXo-i: sbyke, Falle (zum Fangen), RO, p. 215.
êyi^, fouet, Aden; »j)^LiJ! ^ji, faire claquer le fouet.
*i)Llii, fenêtre grillée [voyez Dozy et Almkvist, Kl. Beitr. Il,
1 et 3]; yèÇÀ èôrbâk, RO, §338; Vollers, ZDMG XLIX,
493 et LI, 292 [Brockelmann, VGSS I, 244].
^, être haut, Hdr, p. 616; développement de l/~w^,
317 n. 2; 1298 n. 2; ci-dessus, p. 1112.
j^L-u, hauteur, nom de villes, Hdr, 1.1. ; iJUAJ) ^U^, expliqué 701.
*
2019
sjyiu.'j^ ressembler, 939.
sjj^ijj^\, concevoir des soupçons, Arabica V, 298.
xa^, ressemblance, infinitif, quoique la première forme du
verbe n'existe pas dans la lurah, Fleischer [contrairement
aux dialectes modernes, vo3"ez Dozy et Barthélémy, s. v. ;
RO, § 266 sboh, jisbeh, àhnlich sein; Rossi, AS, p. 193
s a b a h , asso migliare] .
1^^, a, monter, trans. et intrans., Arabica III, 89; Hdr,
p. 124 s., oii il y a de nombreux exemples; Socin, Diw.
Gl., p. 278; Meissner, NAGI, p. 128 sebâ, impf. iisbî,
bespringen (vom Pferde, etc.) [cf. aussi Barthélémy, p. 377] ;
sur V~^^ cf. ,^. Bat ni sabîyet, j'ai le ventre bal-
lonné, 320'); MAP, p. 78: inna-1-kdîs murâdo jisbi
"ala-l-asîl, ein gewôhnlicher Hengst will die Rassestute
bespringen.
i^A.^, /azre monter, faire saillir l'étalon, Hdr, p. 616 [istigare,
Rossi, AS, p. 215], cf. ci-dessus, p. 1082 sub j.j^.
L^, ascension; _s^Jî 'lx^, l'envolement de l'aigle [GLB^A, p. 35].
., 831; 1085, voyez ixi;. [D'après Goitein, Jem., n° 604,
àat, pi. stût est „ein bùchsenfôrmiges, etwa 12 cm hohes
Kôrbchen mit konischem Deckel, dessen Farben oft mit
reicher Phantasie zusammengestellt sind, mzauuag,
mrangas"].
>) Cf. Hdr, p. 185 n. 1.
2020
ji^, i, couper, tailler, M. el-M. s. v.; einschneiden, RO, §410,
cf. y)'^, scharf (vom Sâbel), Socin, Diw. Gl , p. 278,
J-Li;, 3^, pi. y^, jci;, toron, 316; 1122 et ss., peut-être
emprunté à l'indien suttar, cordelette.
Un autre .x^, a, < :^' < jc:>', ruminer, Brockelmann,
VGSS I, 161, se trouve chez Weissbach, lA, p. 183, voyez
ci-dessus, p. 1122.
^SL^, déchirer \q papier en long') [cf. wàki:, voyez Dozy, s. v.
d'après M. el-M.: „oiIii:, couper le bois en petits morceaux"].
^Juj::., morceau de papier, 1160 [cf. Dozy: „iiàki:, morceau
de bois mince et pointu"].
j^, a, se lever (pâte), 627.
j^, faire lever la pâte cm soleil, 627.
jS-ci-«, levé (pâte), ibid.
Sur ^^^ < ^_cr^^ désirer, ci-dessus, p. 64, 4 d'en bas,
voyez Arabica III, 110; Hdr, p. 627; Marçais, RM TA, p. 445
[Goitein, JG, p. 171; Rossi, AS, p. 245; Cantineau, Et. II,
198; Beaussier, p. 326].
jJu:; = ^^yLii, être potelé, 1761.
jiii'! qLvo', (jui a le bras perclus («Jul ci^-ye) et ne peut le
mouvoir, Dt.
•) Sur un autre \.JoJ^ (< ^Juiii})^ voyez ci-dessus, p. H 22, 5 d'en bas.
2021
C
,is^, u, briser^ 1106 n. 2 ; 1286; variation de ^iLic, LLA,
p. 65, n. 4.
Ls^ui ou ^;,A„^u;sx, grand trépied de bois, 585.
* ^.^
>^, arbres, voyez RD II, 28; L Sîdah X, 211 en bas:
verdure en général, Arabica V, 298; Hdr, p. 32, n. 3; Hartmann,
LLW, p. 47; selon HB, p. 254 un arbre s'appelle »y^,
pl. .Ls^t, tandis que y^ signifie „herbe" ') [Rossi, AS,
p. 227 sigareh, coll. sigar, inanta]. Au Waddây, ce mot
se prononce seder; Carbou, p. 209: „Arbres chèder; sing.
chèdera, chèderUya; il y a beaucoup d'arbres chèder ketir
fih"; au demeurant, on trouve a.^s^^ < '^^ en Syrie, en
Egypte et au Maghreb, voyez Feghali, K^A, p. 45; Brockel-
mann, VGSS 1,235; cf. Silberberg, ZA XXV, 64 et Hess,
ZA XXXI, 27.
Sur »yioc' o'r^^, o-^o' o'.:^^, etc., voyez 922.
<^ui, être brave, courageux, 1730; çy^, brave, 1811, n. 8,
synonyme de iu.^, ci-dessus, p. 217 ^j; Add., p. 5: JUj^
Ut
>) M. el-M. I, 1054: ^ A-iJ -.:sru:Jî^ .jj^\ _. 3^.5^-^: »Aj>1^
sL j»_^ J'JuL JwiJ! Jliij Ai^. j,^^' ol-^ j~?^'- Cf. Hdr,
p. 32 et ci-dessus, p. 258.
2) Voyez el-Asbâh, p. 63, XcL^uiJ! ^L.
2022
A^ix. jJoJi <-ïfcJ ss>-^ (^î 1^ Lr;-V. "^ ^Jù■Jts .j"bJ x*.ij p!.:^uiJlj;
el-Amâlî 1,52,1: '(J:<Aj "^ ^^jsAjÏ ;cu:S^-i-' jJ^^ 'iL«^ «.«^ f^'i
X--J sJ^ ^j^ : j.^ ^t jj^, cf. 1250 et ci-dessus, pp. 194 et
958 en bas. La signification de fou qui se trouve dans ce
thème semble être le sens primordial, Seybold, ZDMG
LXII, 568: <.:s^^, ^-^^^, kj^j^^ fou. D'après l'avis de
Nôldeke, 500, n. 1; ZDMG LVII, 418, t^^ avec u^<^j^
devant le -. correspond à l'hébr. yjtir, d'oîi y;irQ, fou, et à
l'éth. zange'^a'), radoter, cf. Ges.-Buhl, s. v. d""!? et surtout
ci-dessus, p. 1498, n. 3, tandis que Vollers, ZA IX, 199,
combine î;;t:' avec «^-^ ,,von den gurgelnden Tônen des
Kamels und der Taube ùbertragen auf die des begeisterten
Redners".
<-^ = »y, Diw. Hod., éd. Wellhausen n° 220; voyez
ci-dessus, p. 1085 ^).
pw^î eSgâ", Lieder, RO, p. 418.
Sur <^''<r^ [voyez Barthélémy, p. 335: ^-«, en-
courager; 5^^-o", j)re?ic??'e courage; ,'«-*':sa^, courageux;
&£l:$^*v, courage], cf. Feghali, K'^A, p. 45. — rjsn^>5^,
ci-dessus, p. 258.
ry^^, aussi class., être soucieux, triste, 1398, n. 2.
^^y^^^i rendre soucieux, triste, ibid.
Jx ^^-.s^-io', être en peine pour qch, être inquiet de qch,
1398 et n. 2.
') Sur zange'a, voyez Brockelmann, VGSS 1,169; 244.
[2) Scolie, ZDMG XXXIX, 452: |^/ î^»i^^ ^^x^^'i c^^^:--^
2023
^y:f^, tristesse, chagrin, 1398 n. 2; 1722; pi. ^^,ys^, LAm,
p. 82 n. 6.
kj'lj^, spider, Stace, p. 161.
^, peut-être iwir. Sur ce verbe, assez douteux, voir 488;
1301 [cf. ^]. On sait que, dans la langue littéraire, ^,
a, i, u, signifie êtî'e avare; ^^^ ou ^.js^-iJOs, avaricions,
Stace, p. 194/5.
Sachau, AVLM, p. 20 n° 111,4:
jâ zêtî shah wusrâgî "intafâ bâ,
Denn meiyi 01 ist vertrocknet und meine Lampe erloschen.
[Cf. Feghali, PD, nos 406; 2183; 2195.]
-pi^, voir sub .^.
viA^ï^, a, criailler, injurier, blasphémer, faire de l'esclandre,
Arabica III, 60 s.; Hdr, p. 617; cf. Marçais, RMT A, p. 445.
c:a:>U:, pi. ^s>.:<^^, OU ol-^-ii, braillard, mendiant^), 818,
n. 2; 1014; 1730; Arabica, 1.1. ; Hdr, p. 617 ; ci-dessus, p. 883;
Snouck Hurgronje, M S, p. 49 [Grohmann, SA 1,97, n. 3].
— Les philologues arabes dérivent à tort ce mot de Jc^,
Arabica III et Hdr 1.1. Sifâ' el-ralîl, p. 133: JJLJU (o'iirui)
xLiLo ^Juv*Ji S^ ^J^ aoLsi*'^ ôL<^Ji^ ^|>*^3 iCiiiiLi 'àjL^ \y-*^i
et ensuite : yiï Us" ^aJ! J.£ ^^..^ Jj î^iï bJjJ! ^y:; ^3 ^
') cjL^s^wi; J^r, c^-^'^i:*-:^ , begging, man going about, Stace, p. 195.
Landberg, Glossaire Datînois 127*
2024
xîiJl:**! ^3 ;:Jo ^^^ iOiAï^ ^,_c*^' c>>-»^j '^>5 '^ avec cette
glose marginale : i-iiii! 3,! J' JJS ^^^ J'Jo' j^ ■3l>lUL oL:^-^ »-«(
^_^.vLJi!î j A^ «jL« "^^1 cf. aussi Durrah, p. 210. Quant à
j^, ce verbe signifie aiguiser, affiler '), mais aussi importuner
par ses demandes, mendier; Lane, s. v. : „i_,-.uoi <Jsj<^^j,^ ^^li^
sitc/i a one begs importiinately of men." VoUers, ZDMG
LI, 292, veut l'expliquer par le syr. ]^a^, don, présent:
„um eine Gabe bitten, wie tunesisch zedded, um einen
zedîd bitten".
js^, voyez ci-dessus.
JoU;, mendiant, 165,12; 1789; pi. oL<->.i;, ci-dessus, p. 569.
Après le vers de Dô'^an cité 401, nous lisons:
[Je recours au fusil; je ne recours pas à toi;
Tu vis d l'étroit; moi, je suis à mon aise.]
oLs^-ii, orgelet à la paupière inférieure, cf. J^^^, ci-dessus,
p. 295.
^, a, class., ouvrir (la bouche), 1300 [en Syrie „arracher,
enlever avec ses griffes ou ses mains; extraire (la charge
d'un fusil); vider, curer (un puits), arracher (un œil à qn)",
Barthélémy, p. 380].
.^>^, fixer du regard et de près, regarder fixement, Dt, voyez
sur cette forme 1300.
j5^, milieu d'une vallée, t_co|^t ^, 474 = Rôssler, MSOS
') Inusité dans le Sud, où l'on dit q*«, Hdr, p. 618.
2025
I, 67, 16; ibid., pp. 65 en bas et 66, 7; cf. Schulthess,
HW, p. 43.
ays^, ravin, Hdr, p. 618.
^_^J^^, pl. s,'»-^, Jicibitant d'eé-Sihr, Rossler, M SOS III, 37;
38. On trouve aussi L5;Li>^j pl- ^^^^.^5 ci-dessus, p. 1001.
y^^, noircir, mdchurer de suie; dénigrer = syr. i^a-, Prov.
et Dict., p. 93; ci-dessus, p. 722 [Barthélémy, p. 380; Feghali,
PD, n° 1179]; u>-*«^ï 'làis ^j^ r*-H^3 [5/^-^1 ^^^^^ se noir-
cissent la figure de suie de marmite, c'est-à-dire les femmes
se noircissent en signe de deuil.
Il y a aussi une forme ,j^ (< ,^.^), noircir, dénigrer,
Prov. et Dict., 1. 1. ; ci-dessus, p. 722.
•Ls^ui, suie, terre noirâtre, < syr. j^^o^, charbon, ci-dessus,
p. 722 [Barthélémy, 1.1.]; Feghali, K'A, p. 197 en bas
sûlihàr [le même, PD, n° 844 sehhâr, malheur].
7^
8y<'v.i;, enrouement, HB, p. 253.
^ys^xiv«, enroué, ibid. Cf. tsahreg, Hustenheklemmung haben.,
RO, p. 255.
* Ja^
Ja^, a, égorger, voyez Hdr, p. 388. Dans la langue classique,
Jajï^ui, a, Signifie aussi être distant, éloigne et _bj<u:v« est
distance, Ahlvs^ardt, Samml. III, n° XXXI, v. 36 ss. et
Rûba ùbs. :
2026
G -
Ja^wi^^' i^aJU ij^Jtl' ^i^y^ q^ _b^_a_j .« — . L ...' ,»ijLJ'^ ^LiLc
Gleiclimuth geicinnst du, icenn du an dicJt hdltst
Verstàndig und bedenkst, toenn nicht von dir
Die Wahrung deiner Elire kommt, sie fern ist.
[Pour la langue moderne de Syrie, Barthélémy, p. 380
donne ces significations: ,,1° traîner, tirer par terre ; 2° tirer
une bouffée de tabac {j*Jo '»li^); 3° emmener malgré lui,
traîner par force ; 4° tirer un trait, tracer une ligne ; intrans.
traîner jusqu'à terre (robe, toute chose trop longue); cf. aussi
Dozy, s. V.].
iLbL^, schwarzer Pantoffel ohne Hinterleder, aber mit einem
sehr niedrigen Absatz, Almkvist, Kl. Beitr. I, 335.
jcLLjs^, 'iu3^^ (aussi sahhêta), allumette chimique, Dozy
[Barthélémy]. Meissner, NAGI, p. 128 a sihhâta, mais
selon Weissbach, ZDMG LYIII, 937 il faut l'écrire, dans
ce dialecte, avec ^, sihhâta. Aussi ïi^s^ui, allumette,
Arabica Y, 131.
>
Aipj^'ui, scie pour scier la pierre, Syr. ; aussi 7-âle de la mort,
Syr., 591 s.; Dozy, s. v. [Barthélémy, p. 380].
ia=»^, Grewia popidifolia '), 583 n. 1 ; 999 n. 1 ; ci-dessus,
p. 1257; Glaser, Skizze 11,367. Voyez I. Sîdah XI, 142, 3;
Lane, s. v. et I. Ginnî, De flexione, éd. Hoberg, p. 15 2).
>) De là le nom de la ville, Millier, BS 1,369.
2) Comme le fait observer Lôw, OLZ 1912, col. 556, c'est probablement
la forme hébraïque de ce mot que nous trouvons dans Jér. 9, 7. Le texte
porte Dnw, que les raassorètes ont changé en Dinu^, parce qu'ils ne
l'ont pas compris, et les mots uywh DHItt' ^*n doivent donc signifier:
flLeur langue est une flèche de sauhat".
2027
Li>^Li:, pi. ^^}y^, barque, 1382 = LB'A, p. 76,1; cf.
o^AiLo, ibid.n. 4; Socin, Diw. Gloss., p. 279; Meissner, NAGI,
p. 128 [d'après Kind., p. 100, où l'on trouvera de plus
amples détails, „ein langes, aber ganz schmales Boot von
kaum ùber einem Meter Breite, das in neuerer Zeit fur
den unteren Euphrat u. Tigris charakteristisch isf'l.
é^t voyez iA^:>, Hdr, p. 358 et ci-dessus, p. 420 ; RD II, 29 ;
Rhodokanakis, WZKM XXIX, 353.
^j^, charger, 163,13; RD II, 29; ci-dessus, p. 1225 n. ;
expliqué ci-dessus, p. 213 ').
^wciit, attendre, Wetzstein, ZDMG XXII, 148.
Ki^ui, charge, 1398; ci-dessus, p. 213.
^^, chez les Bédouins du Nord descendre, Jy [GLB^A, p. 35].
^_^.js:uiv«, terrain, territoire [ibid.; MMC, p. IM: „Mesâhi is an ex-
pression used of anything that lies in varions directions, such
as pastures, watering places, camping grounds, people, etc."].
[Dans la langue littéraire, \^, u, est faire un pas, marcher;
^^.^, faire de gravides enjambées ; a^^rsui , j9a5, enjam.bée, p. ex.
bAaoLjIc ^3 v,y$^\ lA-ou ^. , a mcin îvJio strides along in his
pursuits, Lane, s. v.]. En Dt il y a aussi un mot -^y?^,
pénurie, s^ui L^ o^-)^, terrain où il y a pénurie de toute
[') Je regrette de n'avoir pas retrouvé le dessin d'un fusil hasanî qui
serait reproduit ici, voyez ci-dessus, p. 213].
2028
chose, où il y a peu d'eau, où tout est cher, ^-^^y^ '^'
000.0,0
Cf. fj^:^ et ^nxïc^; la III, 327,6: aA^ju ajc^^-'^ .swjs^'wi; »^Ls
î%^, u, uriner^ voyez ci-dessus, Préface, p. IX; Hdr, p. 618;
Snouck Hurgronje, MS, p. 77; Meissner, NAGI, p. 128
[Barthélémy, p. 381 ; Feghali, Contes, p. 181 n. 1 ; Rossi,
AS, p. 224]. L'infinitif est i^^^ ou ^iJ^.^; ^^^ est aussi
substantif, urine^ Snouck Hurgronje, 1. 1. [cf. Goitein, Jem.,
nos 119, 607—609].
>.r^t expliqué ci-dessus, Préface, p. IX; shof, boire, éhaurî,
SAE VII, 123 § 4.
o J > ?
w«^ui, pi. v_j^wii, goutte, jet de lait ou de tout liquide qui
coule avec bruit et à jet, 148; 1626 [IdlklC, p. 88]. Aussi
w^j^ui, infinitif et substantif.
'f^Jj^, jet de lait, ci-dessus, p. 1217 n.
^, de ^, ronfler, 1300; Dozy; Meissner, NAGI, p. 128;
Prov. et Dict., p. 389, où est citée aussi la forme r^-^,
cf. ^. Inf. ^, RO, p. 46.
;i^ci.^ïA^, 2^i'oduire un cliquetis, tinter^ Hdr, p. 618. — Aussi
immer urinieren, RO, § 398.
^J.2Jï^Jxx, dick und krdftig (Kamel), Festgabe, p. 29,
2029
(joi^ui^, pièce de monnaie d'or, MJM, p. 28; RD II, 29
[Lane ^j.^-s^ui-*; Dozy (j^^^/i; Socin, Diw. GL, p. 279 u^vcL];
t-^Pi u^js^wis-fl, Canaan, AV, p. 69.
iaiii^ avec l'itératif Ja^ui expliqué Arabica V, 131 ; Hdr,
p. 618. On en retrouve les mêmes significations [en Syrie,
Barthélémy, p. 382] en Dofâr, RD II, 29 et en 'Oman,
Ja:^, Jai^ui, Uniieven, RO § 235; 289; Stace, p. 207: 1^
c>«.JjîJCî, lie struck tlie match.
Joi^ùi, coll. cdliimettes, Jai^ o^, iine alhcmette, Arabica III, 36 ;
V, 131; 7natch or mcdches (Béd.), Stace, p. 104; iii^, pi.
JaLjbwi:, match, Jayakar, BBRAS, pp. 251 et 266.
Jjjs^ui, pi. Jb'L^>^', -bLs^^, Jûy^>^, tracé, ligne, raie, dans
quelques contrées, p. ex. Harîb-Beybân, ligne droite, dans
d'autres une ligne cjuelconque ; stripe (in cloth), Stace, p. 166;
Zeile, Streifen, RO, pp. 105 et 243; Furche, Rôssler, M SOS
I, 89, 13 [se ht, pl. «hût, rainure, Bouch., p. 85; pi. shûta,
raie, trait de plume, Barthélémy, p. 382].
ick^^, coup, Stockhieb, Rôssler, M SOS 1,86,5; 111,19,8.
-bL^ui, allumettes, voyez sub Ja^.
Jai^, couper, Syr. = ^ki;, 816.
ojirsi^i, pl. ^j^'J^^x^j , pointe rude de pierre, pierre rude qui
blesse le pied, Dt, cf. ^^wUi.
2030
*J^, sentir mauvais^ métathèse de |*-i^, v. h. v. ci-dessus,
pp. 598 et 639 n.
^yjs^^^ pl. w^L^wi, métathèse du classique v^j^-L^i, pic
de montagne^ ci-dessus, p. 1586 et n. 1.
Jji JLi, mettre le bât sur le chameau pour y monter, 19, 7;
Hdr, p. 619; seller^ 740, puis sans complément jpar^tr, comme
^yu?, proprement charger^ et J^>, proprement se/^er, ensuite
décamper, partir, 12,1 \ 498 n.; cf. Nôldeke, ZDMG XLIX,
719. Avec ace. hâter, |*^1^ '3^? ^'^<5 bâtèrent leurs montures,
1489; voyez ci-dessus, p. 1194. — ^L^' Jci; [^/ze da?/ became
advanced, the sun being high, Lane s. v.], M^AR, p. 80:
(^ ,jLaxJlj \a«!.^ d'"^' s_«-C2;> 'u^ity )L-g^' lA— « A—j (__pA_g£
LxiLl! iU-J^, repftô ^e réception, expliqué 306.
tJui, adv. beaucoup, 72,5; 1150; 1444.
isJU, 6«i/o^, 1327 [tappa di viaggio, Rossi, AS, p. 241];
gros soidier des paysans, Prov. et Dict., p. 390.
ol^Xù, pl. aJL:;! iSidde, selle de chameau [GLB'^A, p. 35;
Bouch., p. 36].
[') Nôldeke, Funf Mo'all. 11,20:
So sah ich ihn (zuletzt) in der Tageshitze,
Ah oh ihm Kopf iind Finger mit '^Izlim gefàrbl wâren.']
2031
L>3A^, expliqué 1753; LAm, p. 68 en bas.
oJs^, class., coin de la bouche, l'intérieur de lajoite; éidig^
Arabica V, 166; ci-dessus, p. 1653.
JJui, Arabica 111,37, expliqué ci-dessus, p. 1122.
vJLJlX^ J^t, parias dans le pays des Murâd; ce sont des
savetiers, des ouvriers, des tanneurs, en un mot des hommes
de métiers. Dans le pays des "^Awâliq, il n'y a pas de
parias, parce que les métiers n'y sont pas déconsidérés.
^Axi, i, emporter, 1270'); impf. a, i, ressembler [voyez
GLB'A, p. 35; d'autres exemples MMC, pp. 102, v. 1;
328, v. 2; 500, v. 1; 623, v. 3; tsâdi, p. 177,2].
^Àii, sauter, p. ex. en selle, 904; 1219 n. 6; 1344; Hdr,
p. 619 [GLB% p. 35].
v_juXJ:, effiler la plume, Dt. Dans la lurah v_jÀ^ et v'^?
tailler (un arbre), cf. ujÀ^.
jjsjj., voyez Dozy sub ^l>u;; Sachau, AVLIVI, p. 22 n° XII:
Gefûfak bîdu mahlâ lî shadarhum,
Beine Hdnde sind weiss. Wie schôn ist ihre Farbe
(Tâttowirung) !
') Sur iuXui, u, voyez d'ailleurs ci-dessus, p. 381.
2032
jS^, plaid rayé rouge et vert sur fond bleu, 155, 17; 1697;
H B, p. 99 ; von Maltzan, Reise nach Sùdarabien, p. 369 ; Stace,
p. 154: juxJi, pi. j^^j^, sheet (ordinary for a bed) [= .3^,
du persan ,j>'^, Lane et Dozy s. v. ^Jui]; en "Oman .3 J;,
pi. ,>3t^, a slœet, a mantle, Jayakar, OD, p. 662; cf. (CjO^,
ci-dessus, p. 271 [et Hess, Z A XXXI, 29, où les formes
différentes de ce mot sont énumérées]. I. es-Sikkît, p. 660:
^ioLiJî, le patron du café. Arabica V, 160 et s.; 1070;
Marçais, RM TA, p. 445; le même, Ûlâd, p. 201; Jaussen,
CA, p. 302.
^^.oUiJ! ou iUJJwiJ), café^ 1072.
;i.v>l-iJ' j>j, cafetière, 1070.
r ^Ê
ijO^, s'enfuir, 1219, n. 6. Cf. le classique (^A^i, éloigner.
L>Ji, class., mouche du chien, etc. ; en Dt 'Axi [sic], nom. gen.,
îj'A^, nom. unit, mouche du cheval.
^, u, class. et dans les dialectes du Nord, suspendre pour
sécher, exposer au soleil, 687; Meissner, NAGI, p. 128;
[Cantineau, DA I, 159] I Sîdah XIV, 241, en bas: ^^^
^jLs^ *Jik^ 13! ^û.yi'i tyi U^yiï ^y^'^ i^JJ!, aussi répandre,
Uhud, p. 12: ^J-*-J' o^yi JJM o^ i^' ^^yi^ gr^ cr *i^^3
*
2033
.Là, sich aufklàren (Wetter), = biP, oyi, RO, §405, rem.
La racine yi, d'où viennent aussi ^y):, oyi et oyi, paraît
signifier être hmit, voyez 987.
yi, guerre, Arabica V, 140 n. 2 ; ^S*^ .^, guerre et inimitié^ 345.
jLii, «r/c/ (land), Jayakar, BBRAS, p. 259.
.yi, étincelles, 715. Nom. unit. 3,îyi, RO, §39; p. 382,5;
Stumme, G TA, §56 [sarâreh, pi. -ât, scintilla, Rossi,
AS, p. 235].
.tyix, Trockenleine, Meissner, NAGI, p. 128.
L-iyi, 6o/re; sur la forme >— y^î voyez ci-dessus sab w*/j,
p. 1380 '). — jj'Li>L>J! ^yCi, fumer du tabac [Belot, Spiro,
Barthélémy, Rossi, A S, p. 210, etc., cf. Barthélémy s. v. :
^^^y^ V/^ 'fumer du tabac, fumer', en ce sens l'inf. un.
n'est pas àoyi, mais Kk^^ui 'action de tirer une bouffée de
tabac ou de tombac ou tabac de Perse'". Aussi en turc
iiU.5^ut Qvi^J], comme jadis en Suède dricka tobak ^).
wyi, faiî'e boire; oby'^î Vr^i ve7'ser dans le pot, 60,4,15.
v_jjcii!, se laisser fumer (cigarettes), 1286.
vy^î pi- de Vî^i 1365, n. 2 [cf. Lane, s. v.].
J^, infinitif, 87,12; LB'A, p. 16,13.
^X^, moustache [voyez GLB'A, p. 35; Rossi, AS, p. 194
baffi; Cantineau, Et. II, 217 àâreb, pi. §uwâreb dans
tous les parlers étudiés]. Dans Add., p. 223 nous lisons:
') Sur l'existence supposée de la racine indo-européenne sr-bh
(gr. fo<^éoi, lat. sorbeo)^ voyez Môller, ZDMG LXX, 149.
2) Voyez ci-dessus, p. 870.
2034
0 3 _ - O _. >
.,JUàj ^i JùJ' ,-)^.i ^LyaJ'j yila^J' JC*w.;L*L?]l ..L^V*^^ 'i^Jp^
v_;'^, boisson par excellence, vin, 1356.
iù'"^, le ^ocow ou la houppe qui est attachée au bout du
ruban, 1282, n. 2; Tarbuschquaste, Haffner, WZKM XVIII,
184; en Ég. souvent surrâbe, voyez Almkvist, Kl. Beitr.
1, 325.
^J^, Trinkgefàss, RO, pp. 329,12 et 412, n° 152; aussi
pipe, Jayakar, OD, p. 857; petit tuijau de 10 à 15 centimètres
de long pour les petites pipes forme de Stamboul, Huber,
Journal, p. 128; Mundstilck der Pfeife, Socin, Diw. Gl., p. 279
[hoccMno per sigarette, Rossi, AS, p. 196].
ia J:^ m i s u r b a Ji, pi. ^ .U^x) ou m i s u r b à t, grand bol, 607.
ji^^J^, pi. o^'*^' ^^ floco7i OU la houppe qui est attachée
au bout du ruban, 1282, n° 2. Cf. sub w^^.
eûlî, compliquer, embrouiller, embarrasser, Prov. et Dict.,
p. 391 ; L Am, p. 6 ; Dozy, s. v. ; Rûziôka, K D, p. 123 ; Feghali,
K'A, p. 28 [Barthélémy, p. 384], de eÇii avec attraction de
syr. ]2i^xa£)i^, lacet. [En syr,, il y a aussi un uioîAaJ,
intricatus est, Brockelmann, Lex. Syr.].
^J^, prononcé éâri, selon le Ms. Landb. n° 22, p. 54 „un
petit endroit oià il n'y a ni boutique ni commerce ni eau
pour arroser les champs". On boit des o_>iï et oy (smg.
2035
.^y= 'îS^) et des puits creusés dans le roc d'une grande
profondeur, parce que le -yi n'est arrosé que Jasl) ^}^,
2)ar la pluie, et qu'il n'a pas de J,'u»^, norias. Snouck
Hurgronje ZA XXVI, 225 parle de GrundstUcke (sèrj, pi.
sërûj, _^, -^^.^), ,,die unregelmâssig durch das aufgestaute
Wasser von Regenflûssen fruchtbar gemacht werden, mit
schnell emporwachsenden Getreidearten oder anderen nûtz-
lichen Pflanzen". Hirsch, Reisen fait aussi renaarquer que
— -i: se prononce souvent se hé ri, p. 294, n. 5 et le rend
par Ziifluss, p. 176, ou Ort, wo Wasser fliesst, p. 150, n. 2,
oîi il ajoute: „Bei den Beduinen ist mit dem Wort stets
der Begriff des Anbau's verbunden, und sie sagten, ein
Scherg (Scherdj) sei ein 'Ort, wo gesât wird und Te"^âm
wâchsl'"; HB, p, 276, n. 5 champ; Moritz, Zanzibar, p. 45
FelcL I. Sîdah X, 111, 18: ^Lii J.j'l.^ L^J^\^ JyiJ! * uW _^jt
Jyii^ iA:>î^ ,*^j-^ 3- ^r^'-^i' — 'jCi' 'c>Jt*A:>' '^;i iiwï=^Aw.fi>L/9 «Ju Î3t
[Voir Ahlwardt, Samml. II, 11, n° V, v. 1391.
&:>^, pi. J^, Bàchleiîi, RO, pp. 260; 276; cf. Vollers,
ZDMG, XLIX, 506.
[^ayi, pi. -5j^, canale nel Yemen occidentale, Rossi, Voc,
p. 313].
Le verbe -yi signifie mêler, 1106, n. 2.
^yi, fta^^re la mesure avec les deux mains en cJiantatit, Hdr,
p. 619; proprement être cofitent, se réjouir, 1014. — Aussi =
he guarded, Stace, p. 77 ; he deposited (money, &c), ibid., p. 199.
-yio', danser, 1014.
2036
^^\ être content (cœur), proprement être dilaté, 1014.
_yi, danse, proprement réjouissance, 1014; 1513; 1653;
RÇ II, 29.
_yi sroh, fém. sorha, découvert, luftig, RO, p. 63; en
Syr. et en Ég. si ri h.
is^J^, deposit (of money) (Béd.), Stace, p. 199.
_^Li, pi. p-'yi, gardien des champs, lorsque le blé est déjà
grand, ou gardien de bestiaux en général, 563; Stace, p. 92,
cf. TA II, 171,9 d'en bas: J^î ^^Lr' ^ y>^ JàiLil 'uiJv
L^^^ ^^^' cr ^^i-' -^'l> q**^'; décimateur, HB, p. 79.
K:>^^, rf?me, HB, p. 79.
^J^, déchirer, fendre, casser, 606; 700; 1381; Hdr, p. 619;
RO, § 265; RD II, 29; Stace, p. 41.
^yi, 1243, n. 2 'j.
p.yio', être déchiré, Stace, p. 41; diSdâsti minsor^a,.
ynein Hemd ist zerrissen, RO, p. 31,5 d'en bas.
- - o
^yuil, it cracked (intrans.), Stace, p. 41.
^ji:,, crevasse, fente, Dt, 1160 n.
p.^, morceau en général, Hdr; aussi crevasse, fente, 1160 n.;
Hdr, p. 619; MJM, p. 8; opening, fissure, Stace, p. 115
[fessura, Rossi, A S, p. 2081 ^)-
') Cf. tdlyi, Marçais, Tlemcen, p. 227,2: serrekt tiyitbi 'alîk
pour toi j'ai déchiré mes fiabils.
2) Dans l'exemplaire interfolié d'Arabica IV [Ms. Landb. n° 2], p. 50
se trouve la notice suivante: „I1 y a à Ansâb un puits 'èydie [=Xjo(c ^aj],
appelé *-^j t*J, dont Veau ne diminue jamais (LpU |J>.«Xi Lo). 11 est
construit en dedans en grosses pierres dont les jointures {-^^f^i sg
p.jii) sont reliées, iùa*:ûJw, avec du mortier très dur".
2037
X3yi, morceau, 1243 n. 2; Arabica V, 31 n. 2.
j^3-à.x, déchiré^ 1381; Stace, p. 41.
oyi, s'enfuir, 1791 et ss.; RD 11,29; RO, p. 97,3; §191,7;
p. 263,6; Meissner, NAGI, p. 128. Sur la différence entre
o^ et i, voyez 1792 en bas; cf. Marâtî, p. 9,2:
[Les £eA;r prirent la fuite et quittèrent leur habitation;
Us s'enfuirent comme des autruches effarouchées]
j>y:;,, Siussi prolonger, allonger T Sivec ^, ''anazî, 1793 = LB "A,
p. 80,26.
Oyio', chercher protection auprès de qn, avec ace, 1791.
o.Ui, pi. j-ii, réfugié, 1791; 1792; ci-dessus, p. 403,8.
o'-ii i^iljiyi i^^jt^ = tiLdLoj ^jr**-^î ''^^ ^o^'<^^' devant toi, 1792.
wV.-^j /brce et fuir, 1792.
o'^ci-o, expliqué 1793.
3^, espace entre les deux premiers doigts écartés, 1634, 8
d'en bas.
j-ii, coriace (viande), Hdr et Yémen, 1633.
iji.^, voyez sub iaJ.
[w*-ii^, effilocher, effiler, effranger (une étoffe), dénom.
Barthélémy, p. 386.]
2038
iûî^, 1282, n. 2 = ^^'ii, V. h.v.; Socin, Diw. GL, p. 279
«• , G
iL^yi, troddelartige Zierraten des Kamels; MAP, p. 172,2
à i r s i b e.
^yj^jj.^ Zôttélclien^ Socin 1.1. [iùyi^, pi. ^^,.-»^tyi, effîlocJmres,
franges, Barthélémy; Bouch., p. 74]; le pi. sarâsîb,
Flocken, M A P, p. 433, 11 d'en bas; io-i:^, pi. »^x;î^, bouffette,
Beaussier, s.v.
fJ^yi^, déchirei', Syr., 360 n. 3.
_^yi [^7*ès négligé dans sa mise, Barthélémy, s. v.], Lump,
LAm, p. 91 n. 7 [Feghali, PD n° 2925 ma fî& qerqa ta
lehâ sarsûh, toide poide couveuse a un poussin délicat^).
} Cl-
iCs^yi, savate, vieux soulier, Bocthor chez Dozy.]
y^y^, répandre une chose liquide, Syr. et Eg., 465 n.; pisser,
Prov. et Dict., p. 391 [cf. Dozy; Barthélémy: 1° dégoutter
(vêtements ou linges mouillés); 2° suinter (vase poreux);
3° pendre au nez (mucosité); 4° être chassieux (yeux)].
v»iu;yi [du persan ,^.L:> < w*..ii j^^i rion seulement drap
de lit, Dozy et Almkvist, Kl. Beitr. I, 273, mais encore
un vêtement de femme], Snouck Hurgronje, M S, p. 88:
„Nur zum gelegentlichen Notbehelf oder aus Armut hûllt
sich die Mekkanerin in ein (vielfach weisses) èèrèèf
[') Avec cette explication: „Parmi les nombreux poussins d'une poule
couveuse, il y en a toujours un plus délicat que les autres. Il en est
de mt''riie dans les familles où on rencontre souvent un petit ôtre plus
faible que ses frères et sœurs".]
2039
(sèrsèfeh) d. h. ein einfaches Tuch, welches nicht wie die
melâjah mit einem weiten Saume und schonen, mit
Golddraht gestickten Quasten versehen ist".
JOyMj
-byi, i, u, class., 1° avec ace. scmifier, faire des incisions
à qn; 2° avec J^ poser des conditions à qn. Le sens
primordial est sans doute déchirer^ 360, cf. -k^-;c, ainsi que
'ihy>yj. OU icby^yi, cMffon^ Huart, JA XI sér. XIV, 349;
cf. aussi ^, RD 11,30 [Barthélémy, p. 386 J^yi, 1° dé-
chirer en deux morcecmx\ 2° si ""ala h ad a, poser qcli comme
condition à qn]; Carbou, pp. 116 ; 199 cherret, -bli:,
déchirer, ynettre en lambeaux; cf. Hartmann, LLW, p. 155,6.
Le sens de poser qch comme condition à qn doit s'être
développé de scarifier et s'explique par l'ancien usage de
faire une alliance en mélangeant le sang avec le contractant,
L L A, p. 74 ; Wellhausen, Reste, p. 125 : „Nur Spuren davon ')
lassen sich finden in dem Worte -byi, welches stipuliren,
eigentlich aber einritzen bedeutet"; Huart, Hist. des Arabes
I, 12; Pedersen, Der Eid, pp. 21; 25.
En Dt i^^, u, a aussi le sens de battre = ^^ avec n'im-
porte quoi; cf. JJui, Hartmann, LLW, p. 92: „salat ist
ein gutes Wort fur ,schlagen', so sagt man weddï nislut
elhusân".
'Àjjj^, fenêtre en haut, ci-dessus, p. 1338.
Jayisxi, 1030 [a lancet ivith whicli the cupper scarifies; as
also -blyis>», Lane, s. v.j.
') C'est-à-dire de la fraternisation, Verbrùderung (»L>lfc^). Cf. von
Kremer, Stud. zur veigl. Ciilturgescli. (Sitzb. d. Phil.-hist. Cl. d.
Ak. d. Wiss. in Wien CXX) I, II, 35.
Landberg, Glossaire Datînois 128*
2040
f^r^i déchirer^ Syr., 360, n. 3.
*
c^, a, expliqué Hdr, p. 501 et ss. ; de V~y^^ être haut,
987; ci-dessus, p. 1437 n. 2. La troisième radicale peut
venir de ^fjjjjuj.^ voyez el-Azharî, MO XIV, 73.
cyi, relever-, w^i ^j^, hisser les voiles du bateau, Hdr^
p. 574, voyez sur ce verbe 1390 et Hdr, p. 505 ss., où il y a
de nombreux exemples; \^>3 ^r^ -r^'S ^^ chien dresse sa
queue; se dit aussi d'un homme qui marche avec orgueil. — En
Algérie, ouvrir une porte toute grande^ Marçais, T AT, p. 344.
^yi, pi. 55j^, sentiment d'honneur^ dignité, 14,4; 21,4;
41,18; 47,23; 104,7; 111,1; 434 et surtout 543 ss.; 1390;
routine, coutume^ 891; 893; 1481 '). Une autre signification,
monture^ Aufsatz, 92,11, est expliquée 1390 et Hdr, pp. 317 ;
506. — Sur ^yi > ^^, voyez Festgabe, p. 79 et Littmann,
DL 1909, col. 3098.
iCcyi, corde qui lie le joug à l'âge, 1390 [Dozy, s. v. ;
Barthélémy, p. 387]; dans la lurah iCc^, corde de l'arc.
^ .Lxi, rue, ci-dessus, p. 731 ; 7'oute, manière d'agir, coutume,
893; 1478.
[ïx.Lù., Brautputzerin, Goitein, Jefn., n° 83. Cf. le verbe
ôjr^ = o-^» ibid.l.
^îyi, 1° pi. ^J^, c-;i, oîc'r^, corde à deux torons pour lier
') fc^j^ >«îi^i ^ine den Vorschriftcn des Geselzes entsprechende
Wohiiung, Snouck Hurgronje, M S, p. 81.
2041
le joug à l'âge de la charrue = iLcyi \), 1123; 2° pi. iic^iî,
voile, 1390, voir Hdr, p. 513; Nôldeke, NBSSW, p. 61;
3° outre, Socin, Diw. Gl., p. 279; MAP, p. 137.
1 B^j. 2 ^!^3. 3 v^Ji Meissner, NAGI, p. 143 ^Livo.
4 ^_.cS^Uv. 5 ^'r*^, corde. 6 -i^, JOK^.
ijuyi, pi. ^«j'yi, flaque] dans la lurah cJtemm de l'abreuvoir,
abreuvoir, 339; voir Hdr, p. 512.
c -i»^, local où se trouve le métier, Arabica V, 192. Aussi
smoking-pipe, Stace, p. 123 [masra'^ah, Rossi, AS, p. 227]
Kt-^, pi. ^ J^-^, corde pour lier les parties de la charrue, 1123
iju-cio' ou iC£3y;:o", pi. %^.X^, 1390 ;Z A XXVI, 224 ; expliqué
Hdr, pp. 317; 506. Sur le pluriel de l'infinitif, cf. ci-dessus
p. 172 sub ^^Lj-. I. Sîdah XII, 147: J--:>l*îl J<J^ j^' Jo
[') Cf. Rossi, Voc, p. 313: „,srtn^ e masra'' tij)! di 'aratro' a San'â'
e nel Yemen settentrionale"; voyez aussi sur la charrue Goitein, Jem.
n° 159. — Sur les grandes différences des divers types des charrues
et la nomenclature variée, voir TATK, p. 187].
[2) Les jeunes gens périrent dignes d'éloge, en faisant des choses
admirables ;
Ils périrent, voilà un résultat qui n était pas désirable].
2042
\:>-^ ,J>x .;.7i i^-^j' ry-*' '-^'^ CJ-^^J' ?V^'^3 tS-Mju\ .-k^'uù'» j^o.^Ji
.^ÀJ<v>o <Ssé t'ùJLi s [5. (j^3i * Jj" * j^^J L^A^ij Q**''^ J^^"^^»!'
[Cf. LA VI, 362; TA III, 471 en bas; Lane, sub ^l^J.
5jr = ^ct^S RD II, 29.
iCxiyi éirgibâh, bâton enfoiurJw] Goitein, Jem., n° 159;
surgubeh, fionda, Rossi, AS, p. 209].
*
ui-^, i, regarder d'en Jicmt^ 1298; RO, §263 [sur ce thème
et ses dérivés, voyez d'ailleurs Dozy, s. v.]. De V^j:^, être
haut, 987; selon Vollers, ZA IX, 208, n» 13'), ce sens
serait secondaire, mais voyez Hdr, p. 620 n. 2. En shaurî
serôf est anzilnden, hrennen = ^'^^ SAE VII, 142 §24 et
p. 146 §7; Bittner, Sh II, 5.
J^ .-j-^, regarder d'en liant, RO, p. 298, 3 d'en bas. Comme
verbe transitif cette forme signifie en général illustrer,
honorer^ mais elle a aussi le sens de munir de créneaux
{to put to it oyi, Lane], Schwarz, ZDMG LXXIII, 93.
^^', être en haut, dominer sur, monter, avec J^, 986 n. 2;
Hdr, p. 620 [J^ ^y^', herankommen, erreiclien, IVIittwoch,
ADJ, p. 66, 9]; ]\IAP, pp. 179; 221; cf. Festgabe, p. 57;
faire la vigie, 468 n.
') Nous y lisons: „rj"iD und C]"ii^ decken sich mit LJy^ im Grund-
begriffe: 'Feuei-, Flamme'. In den liebraischen Verben wurde die
verzebrende Macbt, im arabisclien Stamme dio, leuclitende Kraft
einseitig entwickeit". Au demeurant, Langdon, JRAS 1921, p. 573
combine r|"iit', akk. sarâpu, |)ar m('tatbèse avec Cil^n, akk. rasub-
ba t u, flamme.
2043
oyio', regarder cVen hcmt, voyi ohen sehen^ 1297; MJM, p. 18.
Inf. ^!yiù-, 539.
Asyi, bahistrade, Hdr, p. 400 n.; Kasd., p. 28, n. 7. — Aussi
précipice, Âhgrund, RO, §27.
ui-i:, hauteur, comme chez 'Abid b. ol-Abras n° II, 12, s.:
U,A_^' P-fitV' ^T-^ ^C^ jLj (*-f^[^5 I^^^JL'Î LLw ^^ ^
Nay, there is 7io avoiding the encounter of noble knights —
When they are called to an alarm, at once they ride forth.
High-nosed are they, and the sheen of their helmets' crests
Is like a fire kindled on a tcdl mountcmi top.
Voyez d'ailleurs Hdr, p. 399 s.
^j^, 7ioble, HB, p. 32') [Grohmanii, SA 1,77].
, o _ C - O 1 0 5
v_3yiî, fém. li-^i, pi. o^, ^li^, qui a les oreilles pro-
éminentes, Dt.
&iîyi, belvédère, p. ex. KA 11,76,7 d'en bas, voyez Lane;
>-!!^, 1471.
v^ U^, pi., voyez 1198 n. [et GLB'A, p. 36]. Selon
MAP, p. 1, ^!-ix^ est „spitzer Gipfel, der ans einer Zahra^)
emporragt" = m e r k â b.
vjjyi, u, dans la lurah 1° se lever (soleil), cf. I. Sidah IX, 24 ;
aussi en Dt, cf. Marçais, TAT, p. 344; Socin, Diw. Gl.,
') Arabica V, 67 n. 1 il faut lire: „Ce n'est pas seulement dans le
Sud ([u'on fait une distinction entre seyyid et sai-if; celte distinction
se trouve aussi au Maroc et en Algérie, Doutté, Les Mai-abouts, p. 45n."
Voyez Snouck Hurgronje, Mekka I, 56 s.; cf. aussi Lammens, Berceau,
p. 208; Fischer, ZDMG LXXI,212, n. 4.
2} Zahra, {lâcher Bergriicken, ibid.
2044
p. 279; RD 11,30; 2*^ cueillir (un fruit), fendre, couper en
deux (l'oreille d'une brebis), cf. o-^, déchirer^ Beaussier,
p. 333; Rabah, p. 44; soqotrî mesëriq (mesôriq), SAE,
IV, 74, 12 et 29 = -^3^, aiguilles^), et syr. ^xi^a»» peigner,
Krauss, ZDMG LXX, 348 [Leslau, p. 435].
Si vjjyi., se lever, vient de Vy^, être haut, 987, il faut
supposer pour les autres significations un thème d'une
origine tout à fait différente.
jî-i;, exposer au soleil, 80, 10, 11 ; aussi aller vers l'est,
ci-dessus, p. 1549; Meissner, NAGI, p. 128 ^j, comme
v_jyi, aller vers l'ouest^), cf. I. Sîdah XII, 50, 9 d'en bas.
iCïyi, lever du soleil, Dt.
^_^yi, oriental, chez les auteurs grecs 2::x/3;e;c"<^vî^; piD, Krauss,
ZDMG LXX, 323 [j^oj.o' serqâyâ, Maclean, Dictionary,
p. 232]; sarqôi, Bergstrâsser, Neuaram. Mârchen, p. 31, 25;
Nôldeke, ZA XXXI, 226. 'Lxpxy.yivvi était le nom de la partie
la plus septentrionale de la péninsule de Sinaï; Moritz,
SK. p. 9: ,,Vom 3. Jahrhundert an wurde der Name Sara-
kenen auf aile arabischen Nomadenstâmme, selbst die von
Jemen, ausgedehnt. Noch heute hat sich der alte Name in
der ursprùnglichen Heimat bel dem kleinen Beduinenstaram
der Sawârke (&ij|^-«. oder 'iS.\y>^ sg. ^j^) erhalten, der in
dem Kùstenstreifen von Pelusium bis Ghazza haust; der
') Sur ce mot, voyez ci-dessus, p. 068.
2) Selon Weissbach, MSOS VII, 272 slromahwàrts ziehen (^_^yi =
Sudostwind). [Bevan, p. 73 a aussi signalé le sens de to corne from
the Easl, d'après MMC, pp. 8; 45; 205; 210, encore to go into the
inner désert].
^) Selon Weissbach 1.1. stroniaufivàrls ziehen {f}^Ji-=^ Nordweslwind).
2045
Wechsel von o und é wâre der gleiche wie in ^àxx^ (ait)
und éJuJ^ (modem)".
oyLfl, Orient, Festgabe, p. 39, 3 d'en bas. En général, on
dit oyi^ meâârriq, toujours sans l'article, 67,13; 1116,
voyez aussi Festgabe, p. 76 ').
[^^yixi, Goitein, Je m., n° 61].
dr
«yi, tomber qn (terme des lutteurs) = .^iU-ci ; passer par dessîis
les jambes de qn, 9, 12 = î^/^ ^t l^^j^' ^- ^- ^•' ^^^' ^^^ ^^*
Cf. ^ et surtout ci-dessus, p. 1686.
UAA
oiî.-ii, fendre, casser tout à fait = ~.jiSL;:^, 360.
* J^
t<)-i:, dépecer, voyez Hdr, p. 620; déchirer, 1243 n. 2; ci-
dessus, p. 2036 n. 1; Marçais, RM TA, p. 446.
èj^^, 1243; Meissner, NAGI, p. 128.
kijjciiî, liéterikha arba'a suhûm, nous le dépècerons en
quatre lots, 1081, mais en ^anazî intr., 'agluh mistarilj
bihîibâl, son intelligence frise la folie, LB'A, p. 59,27.
^yi, lot, 1243 n. 2.
xsyi, lot, jmrtie, 1243^).
&yi_i; serâkeh, espèce de pain, Jaussen, CA, p. 64; MAP,
p. 148.
L') Ibid. p. 76,4 „Dt 673", lii^ez „Dt 64.3"].
2) Sur le danger de passer par dessus un individu, voir 360, n. 2
[et surtout TATK, p. 369].
[3) Mittwoch, ADJ, p. 67, 18: „Fur 'Fleisch' sagt man in San'â nicht
lahm, sondern sirke (x5yù.); verbal: nisi-ak 'wir kaufen Fleisch'"].
2046
(iUyi, pi. eVj^'yc, „ein Biindel von einer Anzahl (bis zehn)
sebîb, d. h. Stràhnen; im Schwanz des Pferdes sind vielleicht
60 solcher sirnk'\ Hartmann, LLW, p. 92; 621.
ii}^^, boucher, Hdr, p. 620; HB, p. 78 (mochirrik).
ici'.wi^ msârke, Miticeib, RO, pp. 24; 401, n° 47.
J^i'-i:, empêtrer, 1770; Dozy, s. v. ; Rûzicka, KD, p. 209
[Barthélémy, p. 389: J^5''_i; sarkel, 1° donner un croc-en-
jambe à cpi^ du syr. sargel; 2° embrouiller, de JjCio, ac-
crocher, et JJ'-i: sargal, „faire chopper (qqn) par un croc-
en-jambe (personne) ou en faisant obstacle à l'un de ses
pieds (chien, chat ou petit enfant ou branche d'arbre), syr.
sargel, dén. de re^lâ pied". En syr. ^^^1, est corriipit,
induxit (in errorem, peccatum), ii^os-^ , corruptela, illecebra^
Brockelmann, Lex. Syr., p. 807].
*
^J^, i, dans la lurah fendre, déchirer.
^"^ = ^1^, L L A, p. 48; LA XV, 214, 6 d'en bas : aI^I ^J^
[Effrayés^ lorsqu'il dirigea les armes vers eux,
Soit tuant, soit blessant]
LAibid: c>J^. ^-^ •'(.^ *-^ ..LlwJ! Asj o\i ^j»ji>^^ [cf. Lane,
sub ^^].
iio-i;, déchirer, 360; Prov. etDict.,p. 391 [Dozy, s.v.]; Rûziëka,
KD, p. 33; Spitta, p. 191 ; Willmoro,The spoken Arabie, p. 189.
2047
»ltj^-ù. ou icki^-ii, lambeau d'étoffe^ voyez Marcais, TAT,
p. 344.
*Lyiyi, torchon-^ femme publique, Prov. et Dict., p. 392 [Dozy,
s. V. ; Ronzevalle, p. 41; Rossi, AS, p. 230].
^-i; n'est usité dans notre dialecte que dans le sens de
démanger, class. i^yi, a, 1242 [cf. ^^^ avoir une éruption
rougeâtre accompagnée de prurit, Barthélémy, p. 390], mais
chez les Bédouins du Negd et au Waddây, (^-ii signifie
acheter, Carbou, p. 96. Sur la signification de ^J^ dans la
lurah, vendre ou acheter, voyez Nôldeke, NBSSW, p. 75.
Cf. ^yi.
^CJU:, vendre en plusieurs lots, 1242.
^^LcG", acheter qch en le partageant en plusieurs lots, 1248.
^_cyLi;l, acheter-, bîyâ^ misteri, s' occupant du commerce,
82,4 [sur le sens de mistri, voyez Goitein, Jem., n° 236].
iSyi, (^yi- sire, lot, 1243.
(^yi, 1211, sens inconnu.
(ji5^ = JcLo '), Lane, s. v.; R,0, p. 118 en bas; Jayakar,
OD, p. 685; ci-dessus, p. 519 sub o^:>; RD I, 127,10.
I. Sîdah XI, 93, 6 : ^\ ^J^ \ \-j^% U--1 ^y^K '3! J^ ^^}
^^byi, nom d'un arbre, 583 n. 1 [voyez Lane].
') Cf. ^^j^- LA X,42,12: ^^^ ^! O^J^ ^^ '"^ t/^ '^
^•" p r^' voyez aussi Lane].
[2) Sîbawèyh, éd. Derenbourg 11,426; édition du Caire 11,384].
2048
oL
c o
oljyi, coll., feuilles de roseau = u>-i. ; nom. unit, icàbyi,
Dt, ci-dessus, p. 1635 [aussi ^'jyi, voyez Lane, sub ^j^].
■Jj., u, i, aller de travers^ dévier^ 151, voyez 1634.
v}^, 1633; 1634. [Cf. Brockelmann, YGSS 1,167].
j^, class. et dialect., regarder de travers^ 1634.
,y;, espace entre les deux premiers doigts écartés = j-ii,
^S, 1634.
^^^ii, 1633 [sol dur].
;j.2^<pers. c>>-*^, hameçon, 749 n. 3; Sir, p. 100; VoUers,
ZA XXII, 218.
r
.xî-;c, u, labourer la terre avec la charrue, Hogarîeii, 1448
n. 2; 1581. Après ^.a-iJ', ?e preynier labourage, on laisse le
champ reposer deux mois; vient ensuite >^^^^'t, le second
labourage, voyez 1448, n. 2.
i^A^xi;, digue^ jetée, brise-lames, 1142,12,16,18; 1143 n.; Hdr,
p. 244 n. [Conformément aux manuscrits, ce mot est partout
2049
écrit iu^juv, mais en vérité il faut lire '»Ju^, comme le
prouvent le sabéen ^^yo^ ') (pas q*^*-, comme on le lit 1142, 4
et 1143n., 6 d'en bas; cf. Conti Rossini, Chrest., p. 252)
et la forme arabe j^yjui^]^).
^yoxi^, espèce de digue, expliquée 1142.
-L;i, u, fendre, couper, décliirer, 360 et n. 3 ; Stace, p. 170
[stracciare, Rossi, A S p. 240] ; aussi passer, Dt = ^-f^ ; ^
^j:Jo£ Jo^., un tel passe devant moi.
iiLi, éparpiller, 465.
Ll^], Hre décliiré.
') Praetorius, ZDMG LUI, 6 a proposé, avec une certaine hésitation,
de combiner ry^^ avec l'éthiopien •Vîî.'î, caisse, coffre, qui a aussi
passé en arabe dans la forme yy^|^, quoique les savants arabes n'en
connussent pas bien la vraie signification; Nôldeke, NBSSW, p. 55:
vljy^î^*' als dessen Sg. xJj-oL;i angenommen wird, erklitrt Abu 'Amr
durch ti'j*^'- Wie unbekannt das Wort den meisten arabisclien Ge-
lehrten war, zeigt sich darin, dass Azharî nicht vvusste, ob jener
damit die 'Glasgefasse' oder 'die Kiihne' meinte. S. Lis. 17, "103. In
Wirkliclikeit ist es der PI. von "VX.! 'Kiste, Kasten, Koffer' ". [Lisez
„die Hiihne" pour „die Kiihne", Lane, s. v.; LA, 1.1. porte: ^^y^^ Jiî
L^ oLÎ Le (CjO! ■% J'j" i;^.jJf oy^3 y^;^' O^ S^y^^- Sur ^'j*-î',
voyez aussi LA XVI, 194: J^î-Jî JyJs^ ïoGlXj! Jc^t-^' (i?'/^"^' O^'
iLo-J|j i^jJ Uj'A:>[5 liJ.iAJ" (j>P" .Lixai! iOCjiAiî o'j*j' i3^! a*1-^
iL*.**^) ...L<^>ij) rJ^|»-SJ'' (J-» c>-J'>-^ ^;3 s!y>:2~. iU^u^^ a.Li^s *u-ii
[2) Voyez maintenant aussi Lofgren, Arab. Texte zur Kenntnis der
Stadt Aden, Uppsala 1936, I, î^"», n. 6. D'ailleurs la leçon ii-Lci^ est
confirmée par un manuscrit qui se trouve ii San'^û', Rossi, Oriente
moderno XVII, 470].
2050
,a^ ou -1j^, corbillon, 57,11; 91,2,8; 1353, expliqué 1085;
se dit tout aussi souvent .i;^.
f.^, a, faire de longues enjambées; ^^j'ui ^^, oïc courez-
vous si vite? .^^^-j^.!^ ^, pour quel |9«?/5 Hes-vous parti?
Pourquoi êtes- vous si absent? (au figuré, si qn est ^Lê
.jsi^O; aussi sauter en lisant; ïLrî^vbLii <s^^i î'?<^^ montre
marche trop vite; x^bbo .^î^Ii^, ajouter de son crû en racon-
tant. A Jérusalem faire une promenade; .^^^^^ 'Jjo, nous
allons faire une promenade [Littmann, BE I, 52 „sicU er-
gehen. Hâufiges Wort in Sûdpalàstina" ; Barthélémy, p. 891
y attribue ces nuances de signification: 1° s'étendre; 2° faire
de grands pas; 3° s'éloigner; s'écarter; 4° faire une sortie,
une excursion; 5 au fig. aller loin]; voyez aussi Dozy I, 757.
^^kii [faire coucher sur le dos, cdlonger, coucher, étendî^e et
^Nii-ij", se coucher, s'étendre sur le dos, Barthélémy! selon
Vollers, ZDMG, LVIIl, 236, .^îJiii signifie en Egypte sich
schlafen legen; testîha est donc ein Schlàfchen.
x^^iiio, promenade, = ^^ .ju^ , Syr. ; sXj iLs^J^ci Jv=J ^-Vî ^^^'f*
allons faire une excursion demain, Jérusalem [Schmidt-Kahle,
VE 1,283; Barthélémy, 1.1.1.
Dans le Maghrib, ce verbe a pris le sens de danser, Dozy
1.1.; Beaassier, p. 336; Stumme, G TA, p. 8. — ^^IsJ:^ est
donc faire danser; iCj<^.ki;, danse, ballet; -^i-Ia-ii, fém. à-,
danseur, Beaussier; sâttâha, danseuse, Stumme, G T A,
p. 78.
Jxcw
_li--i, en Syrie couper, cf. Kp II, 30; en Dt passer à côté
2051
de, passer devant^ vorheigehen^ 816 [Rossi, AS, p. 193 arram-
picarsi].
liXi, faire passer, 37,14; 816.
JaÀ, partie, 848; vers, 817.
Biaxi, pi. ^xi, 51, 11, expliqué 1040.
^^, 1° tranchant; 2° habile [GLB'A, p. 36] ; sâtor, Arzt,
RO §83.
•a.Lkii, Gewancltheit, Snouck Hurgronje, M S, p. 114.
^, capable, Dt, 1374 [voir GLB'A, p. 36].
i^, petites sauterelles avant qu'elles volent, Dt = ^^>,
ci-dessus, p. 697.
^jL^, 171,11; 275 n. 1; expliqué 1738.
j^L-i^ dans le sens de Ixiixévm, 1568; cf. Bauer, Ehe, p. 35,
n. 3; Schwarz, ZDIMG LXXIII, 92. — oiiùl) ^^LkvciJ!, voyez
ci-dessous, s. v. oiJû>. — reggâl sytân, Teufelskerl, RO,
p. 319,8 d'en bas, cf. Dozy s. v. ; Prov. et Dict., p. 395;
]\Ieissner, NAGI, p. 129. [Barthélémy, p. 420; Rossi, AS,
p. 204 sub diavolo]. Sur ce mot, voyez d'ailleurs Praetorius,
ZDMG LXXII, 343 et Nôldeke, NBSSW, p. 47.
o tsëtin, sich Mut zusprechen, RO, p. 248,3.
%J^, voyez sub ^j^.
*
vJ«-^ su'^ub, zornig sein^), RO § 183 [sa'^b, avère mania
di fare qualcosa, Rossi, AS, p. 218].
[') Sur wOLii, fendre, voir Nôldeke, NBSSW, p. 105].
2052
;, class., pi. >»j.*x;^), chemin dans les montagnes; voie cVeau
dans la terre, voir I. Sîdah X, 75; 110; el-Amàlî I, 44,7
d'en bas [Lane, s. v.]; en Hdr woui, ravin, Hdr, p. 252;
aussi récif de pierres, rocher, comme dans la lurah, 1360,
correspondant au mehrî sayb, sâb, cf. Jahn, M S, p. 239.
D'après M A P, p. 1 s a "^ e b, s e ' î b est flaches Seitentcd ; Hirsch,
Reisen, p. 150, n. 1 : „Unter 'Scha'b' (wot^) wird hier ge-
wôhnlich der Oberlauf eines Wadi's verstanden ; oft steht
das Wort auch ganz gleichbedeutend mit Wadi. Zugleich
bezeichnet man damit die kurzen, oft schluchtartigen Regen-
rinnen, die den Wadis das Wasser zufùhren, und die von
den Beduinen hâufiger 'Saga' genannt werden".
;, branche d'une tribu = class. w^*.ii, 307.
o 3 w
:, fonrche, 569; 1751. I. Sîdah II, 8, 9 d'en bas: iCoci: yi
^ il .M >) O, _0_
^ ^cw' w^-x^'î Jv£ ^Uè ^ ^3^^ ^-*♦>3 ^j^ ""r^i) Jr^^i à>
^^juX:.', pi. ^'L-otii, 113,22, expliqué 1509; comme épithète
d'un bâton, v^*^', fém. ^l^jt^, pi. woui, signifie ai/atit une
fourche en haut, 421; 1751.
^_jytii, Grtôe^ 7W2Y -szm Zinken (zum Dreschen), MAP, p. 303.
v-i^Ui, pi. wy^Ui, chemin dans les montagnes, 1645.
u,otci-«, rigole, 1372. [Aussi cowr^ 6r?to>î crochu des bergers
de moutons = iCxxxi^ , Bouch., p. 103].
iCxjt-ixx), 6rt^ow az/cm^ une fourche en haut, 1751 2) s. ; M J M, p. 18.
v_jljti.-<, pi. wv^'w^, 6rt^o>i de la forme 1, Hess, WZKM
>) v!^*.^, 1058, n. 2.
[2) Ibidem iji>.^iXxi, lisez iojt-ive].
2053
XVI, 49 [MMC, p. 189, v. 1]. — Une autre signification
en est chemin^ Pfad, MAP, p. 8,3.
:, pluie, voyez vj^^"-
iiotii, 1247, voyez Ja^-ci. En ^Omân eimvickeln, RO, p. 390
en bas.
*
ytii, le Ms. Landberg n° 40 : „D'après les Arabes, jui serait
l'infinitif du verbe w ju: ou *j jui = jJlc, LA VI, 76, ce
qui s'applique aussi à jti;, forme qu'on entend le plus
souvent dans le Sud. Tout savoir serait un jti;, cf. LA
5 o
VI, 77, 12 d'en bas: qJvL» hsj^ kÀ£. ^_JLè Jyijl p>^»*^ yt^!^
lytii fjLt jJ" ^.jl^ qÏj i^Lfi^lî ; rf^Ve ou faire des poésies est
yui, et jti!, /"mre savoir = ^,ol, Qor. VI, 109: j*^/^ LÀ
^•jy^j^. ^ osL> b] L^f, expliqué par *X3.l\j Le, el-Beydâwî.
Le j:Li serait selon Sîbawèyh pour ,aju;, LA VI, 77,5 d'en
bas, à l'instar de j»^, qui ne provient pas directement
d'un verbe .>uo. Il serait ainsi nommé à cause de son
intelligence et de son savoir, ijdLai, ibid., p. 77, d.l. El-Ahfas
disait que ^U: était iLA-»*Jj! Jk£, comme ^Ij" et ^"^5 1), et
') LA VI, 78,4: dUys Â^ ^iJ: ^«^ jtxcjt !ÀP ^Ui ^yj Lct^
w*.^>aJ ,<Ury5 ;3 JtXijf 'uX^ Ujyj u-yJli jtXiJi \Sj> jcLi LoLi lAxX*
2054
signifiait jt^ .^=>^. Il doutait donc de l'existence d'un
verbe ^, faire ou dire des poésies, ce qui paraît aussi se
déduire de l'observation citée ci-dessus. D'autre part, le
^'-ii aurait reçu ce nom, Jl*j ^' ^^ jixio '^ !» jlïxj xj>J,
LA A'I, 77, 7 d'en bas.
Déjà dans Arabica III, 44^ j'ai renvoyé à l'hébreu w,
chanter. Ce verbe se rencontre aussi dans le plus ancien
document de la littérature hébraïque, le cantique de Débora,
V. 3 '), où il y a un verbe synonyme, "isî, qui se trouve
non seulement en hébreu, mais encore en akkadieo, Langdon,
JRAS 1921, pp. 174 et 1792). Quant k ju^, je l'ai rap-
proché de l'hébr. t^ et de l'akkad. si ru, oracle, sentence
d'oracle, 1434/5, et ce n'est qu'après coup que j'ai vu que
Haupt avait déjà proposé la même étymologie ^). Cela a
' ■ , ' ' ' ' .
C. Oc w' . ' 'j I _ . > , cî
-cLi jti: i*.>^ i-X^» ^^ ÎAP ^j*^*'^ *^ .-v**^-^' ^f' '^^ rr» j**^'
> - c c . .. -
xjU ,3t.i:' Aj\ï W*^ ^LJtî idlJJî: ,.,' ^ wVi i;.ài>'^' ,m«^ ,m' "^^
.xJJ. r^*. iJ^S ~>L^ 3-»^' '*-^P (ji._ài>"^' ,mOo ,•,' jy-^T. •-'^i V^
■>-•■-% • ^ . , . . . ^ '
') Cf. Haupt, Kestschrift Wellliausen, p. 225.
2) Comme le fait remarquer Langdon p. 174 n. 3, l'akkad. zamar
séri correspond exactement à l'hébr. Tl^ "IIQÎQ, Ps. G7, 1 et 68,1.
3) The Amer. Jouin. of Sem. Langu. XXIV, 170.
2055
donné le dénominatif ik', i, chanter^ jouer, comme le pense
aussi Nôldeke, BSSW, p. 43, quoiqu'il déclare ne pas
trouver de relation étymologique pour ce thème, y^i; est
collectif, Gesang '), comme yt^i, avec le nom. unit. nTit* '^j,
Lied '), Ps. 18, 1, II Sam. 22, 1, et le pi. on^îr, chants^
o oc
comme jujj^ pi. .Ljtx;!. La glose Ttt^n "iSD, I Rois 8, 12 ss.,
citée par Eisler, Festschrift Hommel II, 52 ^), est précisément
o s-
le titre du livre d'I. Qoteybah jt^î ^^^ et du ^^'^^- v^^l
on pourrait même dire ici f^\ ^ pour avoir l'équivalent
exact. Cette dérivation de jtJ^ est plus probable que celle
de "iw, andare aitorno^ venire^=jL», i, Arabica 111,44.
Il est, en outre, à noter que l'arabe et l'hébreu ont
conservé la voyelle du prototype supposé akkadien yîru>
jtii et Tir. Cela ne doit pas être fortuit.
Dans les dialectes du Sud de l'Arabie, ^^ a, u, est
faire ou débiter des j^oe'sies^ 43, 6; 1013 = \^X Je, cf. Bauer,
P A, p. 156, n° 39 : e s - s â M r s â r j i s ' i r (fell. j u s' u r),
der Dichter begcmn su rezitiereyi. Ce n'est nulle part savoir,
connaître, comme dans la lurah. On dit: u^-^j y^l-^', il
se sent la veine iioétique, et alors ^jl^j f^^\ il fait des
') Bauer-Leander, Gramiii., p. 511.
-) Comme lA-yai et 3iA-y.iS.
3j Comme le fait remarquer Eisler, la version des Septante contient
la glose suivante, qui ne se trouve pas dans le texte massorétique :
ohn ISov xi/m yéyfxxTxi ev (3t(2Aîca tJjç w^î??, ce qui serait en hébreu:
Tli'r. 1DD bv nnnD «"TI X'^n njin [L'authenticité de la leçon supposée
"V^n "ISD, reconstruite d'après le texte grec, a, cependant, été mise
en d(''bat, voir Eisler, 1. 1.].
Landbeeg, Glossaire Datînois 129*
2056
vers^). Ed 'Oman, .5u; est chanter, RO, §169 et 265, et
^Lii y est chanteur, ibid. § 115 et p. 418, 17, de même que
.Lju; en Mésopotamie, voir ci-dessous. Cela coïncide avec
l'hébreu. Le sens classique de yti:, quoique dénominatif,
peut être ancien et comme tel conservé dans la lurah, et
il se peut que l'akkad. si ru provienne d'une racine analogue
au même sens, gui a été transmise telle quelle, sans le ^
médial que les Akkadiens n'avaient pas, à l'hébreu, mais
qui a reparu en arabe. L'hébreu a du reste aussi lyt:',
pensare, stimare, Scerbo, s. v., qui doit être l'arabe Jt*-,
1541. Probablement ,x;j. est sentiment, sensation, 1434 s. 2).
L'arabe aurait alors mieux conservé le sens premier que
les langues sœurs ; c'est le ^^:>^ des poètes du Sud < u*^^,
sentir, ressentir, 1383; Hdr, p. 730; RO, pp. 274,10 et
276,6. En tout cas, jeui, être velu, d'où jï^, cheveux, poil,
est d'une autre racine, qui probablement veut dire être
haut, debout'^). Les Arabes du temps de ""Abîd b. el-Abras
') Cf. Nallino, L'Arabo parlato 2e éd., p. 159 n. 2: „sâ^iV, pi. .su^anî,
è chi narra nei cafTé le avventure cavalleresche di Abu Zéd el-Hilâlî,
accompagnando le parlate dei vari personaggi (che sono sempre in
versi) colla ribâba (^vioiino arabo). Gli altri narratori o rapsodi si
chiamano rnehadditâli, pi. mehadditdtij/e^\
2) Les Bédouins de la TransJordanie appellent n.lXi la réjouissance ii
l'occasion d'un mariage, lorsque les femmes chantent et les hommes
font la fantasia, MAP, p. 190. Ce mot ne peut venir de '^J-^l-
[•■') Canney, The Goat-song (Zeitschr. fur die alttestamentliche
Wissenschaft. N. F. 1, 145 — 148) croit que la chèvre a étt- déifiée par
les anciens Sémites et combine je^ poésie avec jtxiî, bouc couvert
de poils, hébr. Tyiî' en rappelant le grec rfxymlîx. Quant aux sifflantes
différentes, il ajoute p. 147 n. 2: „Although Ar. s/(= Hebr. sh is
against the gênerai rnle, I cannot help thinking tliat Hebrew sh'ir
must be identical with Arabie shi^r^ the 'Ayin having fallen out
in Hebrew".]
2057
ayant reçu, par transmission directe, ,xui.<sîru, où ils ne
pouvaient reconnaître ce vieux mot cultural sémitique, ont
cru que jti; était en rapport avec l'autre thème ,x^ qui
4eur était plus familier, et cela forme la pointe de l'anecdote
concernant la première inspiration du poète ^Abîd qu'on
pourra lire dans l'Introduction du Dîwàn de ""Abîd b. el-Abras.
Nous y trouvons (p. i — 0 une jolie histoire qui est d'une
grande importance pour juger de l'origine de ce mot jt^.
"Abîd avait été giflé par un homme mâlikite. Il s'en alla
tout penaud avec sa sœur et se mit à dormir sous quelques
arbres. Il croyait alors entendre le mâlikite lui lancer un
ragaz très injurieux, du reste fort mauvais comme mètre.
Cela fit une grande impression sur ''Abîd qui leva la tète
vers le ciel et dit: ytciJ! Jyij é\j> jZ^Î, 6 mon Dieu! Il dit
des vers, celui-là! Et il se remit à dormir. On suppose
qu'un spectre, o!, vint donner à "Abîd, dans son sommeil,
ujjtj) _Jti! cv^^ liLj'Àj Lo Ji Jlî_5 \a5 ^5 L^Ujli yiui ^j^ iUS',
une pelote de cheveux qu'il lui mit dans la bouche en disant:
,,Dis ce qu'il y a là dedans, et tu seras le plus grand poète
des Arabes". Lyall a vocalisé jtii ^y, iOJ, mais deux éd.
portent je^:^, et il fait lui-même observer que .«.i; convient
mieux à io.5', pelote. Les Arabes croyaient donc que ^
provenait de la même racine qui a donné jl^:, cheveux^
"lyiî', éth. RT^C et qu'il y avait une relation entre les deux
mots. Il n'en est rien cependant, car dans le thème yt^i.
deux sens différents se sont donné rendez-vous. Si nous
vocalisons ^ 'LS, toute la pointe de cette anecdote dis-
paraît. Elle prouve que les Arabes cherchaient l'origine dans
leur propre langue".
2058
yiLci, ])oète, 158,4; 1013; 1357 n. 2; 1665; MAP, p. 435
[d'après Bouch., p. 108 celui qui joue de la rebâba] ; aussi =
J'u«j, qui compose ou chante des zawâmil, pi. ^Ijui, Ildr,
p. 622; en ""Oman s a "or, sâ'^ôr, pi. s^âr, Dichfer, Sdnger,
RO, §§115; 437; p. 418.
.Lx^, class., cri de guerre, 1181 ').
y^, chanteur, 409, 19; 880, 18 = Meissner, M SOS VI, 84, 1.
Le sa^'^âr est un petit gamin auquel on met des boucles
de cheveux de femme et qui se produit ainsi, habillé en
femme dans les réunions (lettre de Meissner). C'est que ce
^iLio est en même temps danseur, Meissner, NAGI, p. 128,
Tânzer zur Musik [selon Barthélémy, p. 394 médisant, litté-
ralement faiseur de vers].
.jjui, poétetau, 1163. Cf. ^3J^=>, outardeau et jf^>^i côté,
flanc dans la langue classique ^).
ju;, coll. 2yoils, cheveux, 64,10; 655; Hdr, p. 76; ci-dessus,
p. 1649; nom. unit. »ytii, 655^) [Cantineau, Et. II, 216 0*^01" a
dans tous les parlers étudiés sauf s * a r e, Sammar ; pi. s à "" a r].
juiî, fém. ^îytii, pi. ytii, i^)^f^i Qui a de la laine, velu,
64, 11. Cf. oy>', ci-dessus, p. 277.
\ytÀ, pluie, Jaussen, CA, p. 324 n. 2.
alksui, orgelet, Dozy et ci-dessus, p. 295 sub }.^(^. Cf.
^Uâjus et .t^ï.
^;*ii, expliqué 634.
[•) .Ijt^t 736 est faute d'impression \)Our j-i^^ do -^^^, faire un
tnariage par compensation. Il faut aussi lire aly*' pour si^' et ,J.
Sidah IV" pour „I. Sidah III", ibid.]
[2) Cf. Brockelmann, VGSS 1,366].
') Sur la coupe des cheveux, voir Bel, Djazya, p. 175; cf. aussi
Koschaker, Rechtsvergl. Stud., pp. 205; 200; 208."
2059
«-cijtii, Syr., divulguer^ répandre un bruit, 465; 601; dans
toute l'Algérie et dans le Nord tunisien „égayer et étourdir ;
donner une pointe d'ivresse (en parlant d'une boisson alco-
olique ou du kif)"^ Marçais, ï AT, p. 345 [aussi intr. ra?jonnery
resplendir, Dozy ; Barthélémy; éblouir, Ronzevalle, p. 41].
i«^, verser, répandre, disperser, 465; 762; 1118, Dt^
aussi intr.
JaxJ^, pass., 465; 621; 1050.
wÀiti;, s'enfuir, s'en aller éperdu, affolé, 1712; trans. oi*^
^Lli, battre avec la pierre appelée ^y^ sur la '»^\j> pour
faire sortir le feu, Dt. Cf. ^^.
oix;i, montrer, Trip., 1371.
'»jnuj., oL*^ et Kâc'L.^:, touffe de cheveux qu'on laisse sur le
devant de la tête, Prov. et Dict., p. 392; Stace, p. 78
icâ*^, liair, long, unkempt and tangled, as worn by Bedawins
[cf. Dozy and Socin, Diw. Gl., s.v.].
v«À£L;i, étourdi, qui bat la campagne.
LiLJti:, prompt ci agir.
o^x-ci-*, réveillé, prompt, Dt; ahuri, Hdr, p. 310 n. 1 [cf. Dozy] ;
LA XI, 79, 7 d'en bas: q^^j ~?^> J^'3 v^siî J.^lJui ^_ytcUt
o^Uo, oragre azjgc pMe, 39, 5 ; 593.
r
^.a*^, répandre, verser, 465; 1118; aussi intrans.
2060
^âsuio", être répandu^ dispersé, 13,6; 621; 637; mit den
Handen schlenkern, RO, p. 348,6 d'en bas.
* ..
oi*^, dkhirer, Dt, 715; RD II, 30; leuchten (vom Blitz),
Socin, Diw. Gl., p. 280; amplification de ^S^, Hdr, p. 389.
^wt^, trou, déchirure, Dt; Hdr, p. 622 ; so'eg, RD 1, 136 n. 3.
jot^, a, i, trans. allumer, Dt, 51,6; 53,4; 54,16; 125,9;
intr. Joui, a, brûler, être incandescent, 51,7; 593; 1038;
briller, RO, p. 274 en bas; cf. vi.
jôtii, allumer, 54,16, Damas; Prov. et Dict., p. 71.
Jsju;', allumer, 52, 7.
jot:ci;(, être attristé, se fâcher, 1399 n.
Jl*^, luisant, LB^A, p. 61,23.
Jjtiif, fém. t^i3t.i;, gaucher, 852; mauvais, fichu, 890,13; ci-
dessus, p. 248. — D'après Hartmann, LLW, p. 113 Jot-iiî
est „.*>o!, doch nicht ganz blond"; cf. aussi Socin, Diw.
GL, p. 280; MAP, p. 180 le rend par iceiss et p. 255
par schivarzhraun, voyez Lane et L A XIII, 376, 5 : JsjuiJ!
i — ^ 'ï^-jj::^^ J, \_j:xo1j ^\ (j^jàj! w^JJ> ^3 ijr>'i-^î iLJuuiJ!_5 et
1. 13: ^^ ^._,^ Jcî J. ^^î u:^-'ux^'î iiJLi. tjt ^4^^l Jû5
.iJi.jt»i:J! .-o Jotii' (_^iAjàj[j, bLbuiJ! liXJAi
Sur ^^Jj. ou J^cL^, voyez 1570 et ss., cf. aussi Snouck
Hurgronje, OS, p. 100.
JCyi
-byui, 1247; cf. -b^. Selon Doz}^, -bytii est flamber, ^Sissev
sur ou par le feu [Spiro, p. 244: „j^jjui sa\vata, act of
singeing, burning slightly"].
2061
(.5*'**'
^c*^i voir, regarder; J ^_c*^', naclisehen, 499. Cf. J
1371.
isjijuco tsô^aje, d«s Sich-bemuhen, RO §439.
^, 24,16; 38,5; 75,20; 76,5; 85,15; 90,16; 105 n. 1;
118 n. 2; 121 n. 2; 146; 434; 472; 495; 1301; 1340; 1483;
1601; 1689; 1792; Festgabe, p. 76.
5
Voici le résultat de l'analyse de ce mot: „wui me fut
O — - ^
toujours expliqué par *£., le voilà^). Cet impératif <;c^',
usité comme interjection, n'est employé qu'en Syrie et
dans l'Arabie du Sud. Je ne l'ai jamais observé chez les
Bédouins du Nord. Les savants de Syrie me l'ont toujours
expliqué comme un impératif de j^, voir^), et cette
manière de voir a aussi été adoptée par quelques savants
européens qui supposent que le o est devenu hamzah.
Mais alors on aurait dit dans le Sud, où le o ne devient
a mais hamzali, \x^i ou iot.iiJït, ce qui n'est pas le cas.
Pourtant la chose n'est pas loin de la vérité, car k^
pourrait être un élargissement du thème «-;;, qui nous
') -', (comme il faudrait l't'crire) est devenu ^cK, selon des douzaines
d'analogies, avec le même sens, dans les dialectes bédouins du Nord
de la Péninsule.
[2) Cf. Harfouch, Le drogman arabe, 4e éd., p. 308, n. 1 : „Le mot
voici se rend quelquefois par chahhoûh, le voici; chahhîh, la voici. Il
est peut-être composé de iqcha'^, impératif d'un verbe vulgaire qui
signifie voir, et du pronom affixe hou, hi. Il serait donc employé pour
iqcha'^hou, iqcha'^ha. Plusieurs même disent yahlioi'ifi, yahhW\
Dans la première édition de 1901, il s'était, du reste, exprimé plus
positivement; nous y lisons p. 268: „I1 est composé de iqcha'^" et ,,I1
est donc employé pour iqcha'^hoii, iqcha'^/ia"].
Stace, p. 101 : „Look («njj.). <_j^ . ^i . Lx^ (Béd.)"; cf. Bauer, P A
§70,5 si -in ni, s in ni, p. ex. sinni futt, ich bin eben eingelreten
[voyez aussi Bergstriisser, Sprachatlas, p. 44.]
2062
reste en hébreu sous la forme nyt^ '), akkad. se'û, regarder.
Il est venu en Syrie avec les tribus du Sud, dont la langue
a laissé beaucoup de traces dans les dialectes des Hadar.
Voj'ez l'exposé détaillé dans LLA, p. 62 ss. ; 496 ss. ; 1370;
ci-dessus, p. 1317 s.; cf. aussi Feghali, K'^A, p. 23, qui
dérive âahhu de v^j ou de l'hébreu nyiy et fait remarquer
que, dans quelques régions, notamment à l'est de Homs,
on prononce actuellement iqsahhu" [Feghali, PD n° 129:
qal-lu kef hâl ulâdek qal-lu sahhon qeddâmek,
il lui dit: Comment vont tes enfants? Il répond: Ils sont
devant toi].
i, dans la langue classique se révolter contre (J^); en
'Oman regarder, srab "a fOq, sieh in die Hôhe^ RO, § 179;
trans., bange machen^ Snouck Hurgronje, OS, p. 101.
En Syrie, -.ou; < w^ [signifie jaillir^ gicler (lait, sang),
Barthélémy], de là v^i^? J^^ ^^^ ^^"^i ci-dessus, Préface, p. IX
[éegb, Feghali, PD n° 2184].
^ix^', Hre mécontent cZe, HB, p. 284 n. 3.
i:, effets^ Jtardes^ bagage, 1694; Hdr, p. 622.
cr*
JoLw
joiJw.' ; u s t e g h cl 1 m ô n h o m, er îvurde ihretiuegen besorgt,
Snouck Hurgronje, OS, p. 100; beicegt werden, RO, p. 368, 5.
Cf. aussi ci-dessus, p. 2060 sub Jou:.
AJ^iljLi;, occupation, job; bother, annoyance, Spiro, p. 244.
[') Cf. -499.]
2063
oi^, oî^^.^'^ !^«^î traduction incertaine, 1566 '); V wà^, 1370.
wjui, pi. v_îji-ii, c^mV, besoin, affaire, 76,12; 329 n. ; 1492;
Liebessehnsticht, R 0, p. 4 1 1 , n° 1 47 ; s â f < s a f f, Vergnilgen =
u u n s a, Meissner, M S 0 S VI, 80 en bas ; voyez sur v_jui
Hdr, p. 187 s. et Yahuda, ZA XXVI, 355, cf. aussi Socin,
Diw. GL, p. 280.
iC»xi<iAi:, pi. [WÀ^i Barthélémy, p. 396] aussi oUxi sefâf,
Meissner, NAGI, p. 128; ^U^ii safâjef, LAm, p. 40, 9;
MAP, p. 244, V. 9, lèvre, voyez ci-dessus, p. 1653 2)
[Brockelmann, VGSS 1,92; 332].
le . ...
^, aufheben, RO, pp. 265 et 269; laboure?', Hogarîeh.
»Àii, couteau, il, 7; 73,11,12; LLA, p. 44^sÀ;i, Hdr,
p. 362 (avec planche), HB, p. 68, n. 3; RD 11,30; sefra
gettâla, tôtliche Schneicle, Stumme, TTBL, v. 99; pi. sfâr,
doppelte Schneicle, ibid., v. 97. — sÀ^ esc aussi cil, ci-
dessus, p. 1279, n. 2 [cf. Dozy JlL].
Ju^ mesfar, lèvre, HB, p. 232; en Dt et ^Omân aussi
mersef, RO, § 9; voyez ci-dessus, p. 1278. Comme le
fait remarquer VoUers, ZDMG XLIX, 511, f^:^ se trouve
aussi chez les Juifs yéménites à Jérusalem [mas fi r,
Goitein, Jem. n° 613; mibfir, Rossi, AS, p. 216].
.Lft.cc^xi, babine, Hogarîeh.
[') Ibid. nous lisons: ,,Le mètre est en désordre". Le texte porte
;iNjt ..Lji»\j! î^à.ii c5^; ^^ faut-il pas lire dî saffaw -ed dî wân,
etc. ( ^-/ — , etc.)? Cf. Socin, Diw. III, 158 gâlaw-aslihh u m
([*"f:ï^»ioi V^), *"i<î sagten: schliesse Friede tnit ihnen.]
[2) Ibid. p. 1654, 1. 3 lire „N6ldeke p. 127".]
2064
^j>^, coll., grenouille, frog, sahhî, Jayakar, BBRAS, p. 264
[emprunté à l'hébr. y-nsï].
v_i.,ixà^, class., pZ?«e froide, pi. ^ju^Lii; [GLB^A, p. 36].
u-ià^, packen, RO, p. 318,12.
(jipLaii, rhume de cerveau, Schnupfen, Dt.
^1^, pi. de (j^-^, chafé^ite, 522; 1195.
oi^à^, u, «l'ofr intié de [GLB'^A, p. 36].
jjLAi:], ?es soms gi^'ow a de son prochain, les soucis pour le
bien des autres, remarque de Fleischer dans le cours.
Kfiij-i;^ msefqa, Sympathie, RO, p. 350 en bas.
^, ampoides sur la langue ou les lèvres, Dt, cf. Barth,
ZD]\IG XLI, 632.
♦ . .
v5
^t^sj^, i, être en haut, 327; 1370; Jldr, p. 503 ss. Dans la
lurah guérir, assouvir '), aussi dans les parlers modernes,
[Barthélémy, Rossi, AS, p. 213], Spiro, Beaussier, etc.
'Âmir b. et-Tofeyl n° VIII, 8 :
') D'après Vollers, ZA IX, 204 plutôt Icraftigen, stàrken avec cette
remarque: „Wenn der Hiindler seine Speisen mit sifâ oder jis/i el-bàiiàn
lobt, will er sie nicht den Kranken als Arznei, sondern Allen ohne
Unterschiod als gesunde oder erfrischende Nahrung empfehlen".
2065
^wd 7 /iSrtve assuaged m.y thirst for vengeance on Fazârah —
Verily they are folk of deecls and meyi of sturdij thick-
7iecked glory.
^^1 dotmer, RO, p. 85 en bas.
^J!^U dénominatif de xàxi, Vollers, VS, p. 157 et Z A IX, 208,
o>I' (j^ L5^'' '^'^ Bande (Abgrunde) des Todes stehen [aussi
endanger^ ^J.Juii^. J^ ^^y*^^-, they (i. e. the years of famine)
endangered tJie lires (of men), I. Sa'^d I, i, 54, Bevan, p. 73].
^^îLio', visiter un malade, LLA, p. 63 n. 5; Meissner,
NAGI, p. 128.
sLft^ §ife, Heihmg, RO, § 88.
O 5
iUsU;, bord; '6Ji:<^'} &-owi; J^, sur le bord du trou, Dt.
iuàxi sfyje, pi. sefâje, don, 'présent, RO §128.
oL^, iT, class., pousser (dent, plante) ; /è>ic/re, 6mer, aJL> oui,
Selbstmord begehen, Festgabe, p. 59. l/"sJixi a donné iJùi^),
ws.fi.i:, 585, ^^fi^, 5Ji^, *-«^, 317 n. 2, xHù.^). Une variation
phonétique de oui est ..i^, LLA, p. 65 n. 4.
s > > £-., i,c
') Lsli; > bCci, LA I, 94: yf.^.o^ xiSj IXi;^ [^^3 ^-^ ^■^^^ *^^ '■^
et aussi (ci^, el-Amâlî I, 21, d.I.: LîJLci^ të^JLi; I ftxi_j xjLj LiLii
2) el-Gâsùs, p. 27 : ^j1^^\ ^jL>^'t ^ Jj' ^! JiLftJ^! J^î j,LiJ!
iiii:^ Jixij oi^ >s:^' -^^c ^ LJLi: oljù'; cf. LA XVII, 402 sub
xfi.^ : iLp tLil j^ J^li ^-î'^ ^sui' Q^ _^ .
2066
wiLi:, pi. vjj^ij^, fosse d'une tombe^ 1796; au pi. Russi contrées,
iùJsyiJ' yjjyLiJî, ^66' contrées orientales, 497 ; 670; sAjl«-»Jî jjyLiJ!,
fes contrées éloignées, 1689. — oJ-^ "^j ^o?«^ « /(«Y; ^>h Ij'
oui ^, je s?62:"s tout éi fait rendit] ^JLii "^ ^.3 ^^^ U, je
n'ai rien du tout sur moi.
'isjj., fente, 795; morceau cV étoffe, 581; 817, pi. oJii;, LB^A,
p. 4,33; pan d'un vêtement, 423. La suqqah joue un rôle
important dans l'appareil d'une tente, voj^ez 579; ci-dessous
sub ijjjJ:) [Bouch., p. 109 et surtout MMC, p. 61 ss. ; sur
b_^*w iiiici, voyez GLB'A, p. 36].
iijLJii;, coup de soleil, migraine, 1502; voyez Boh. VII, 125
^tL>u>lj|5 KfixiiiJI ^^ *^^ v^. Sui' les autres significations
de ce mot, cf. Lane et Nôldeke, Fùnf. Mo'all. II, 77.
^.;^Js^, fendre, V~^fij:^; inni ma sukebt w iâ rukebt,
ich Un icecler gespcdten noch geritten worden, MAP, p. 343, 18.
wAJui, avec J, accrocher, saisir avec un croc, aussi au figuré,
585. Dénominatif de v_;'Ji.^.
v^ili;, guignard, Aden, 585; Stace, p. 106: w^iui, pi. ;j-s>Jti;»
misérable, unfortnnate; Yahuda, ZA XXVI, 355: Jyù ^»,JiciJ'
^'w*j! lXxc Aa*J', rfer PecJivogel sagt sicJt: ein Fest ist das
i^e*^ fZer Gesundlieit] «Ijc y>! ^1! v_,Jli; v_,JlciJi, der Pechvogel
bleibt ein Pechvogel bis ans Ende seines MissgescMcks. [D'après
Belot, w».iii; ou ^sJj. est /en^e entre deux rochers ; creux de
rocher où les oiseaux nichent, ce qui correspond à l'ex-
I)lication dans LAI, 487].
2067
^_,^ilii, tendons de la jambe de derrière qu'on coupe en tuant
l'animal, Dt, cf. ^^^ et Jic.
Xj'Jii, guigne^ misforttine, Aden, 585; Stace, p. 107,
^_jIjlL«, croc en hois^ 19,24; 585.
v_x5^ sOqab, ScJmlterbein, RO, p. 44.
,^jiX^jexcréme7tts des oiseaux et de petits animaux sauvages, Dt.
> Ci > c
oiAii^, ^AiLii, litière, LLA, p. 72 ; Dozy ; Snouck Hurgronje,
M S, p. 37.
;'
Ji.iij", dénom., s'orner de fleurs; les hommes les mettent
sur la tête derrière l'oreille; les femmes, dans la }ij>j.t^A
(collier de ^f^^», pi. de 3LJb>) au cou, les femmes des Ma^'n
sâhit aussi dans les cheveux; cf. ci-dessus, p. 839').
.iiii, ^iixi, coll. fleurs odoriférantes, 520; 1635 n. ; nom. unit.
O 5 3 5
jjyii;, Byùi, 602; d'après Hirsch, Reisen, p. 308 schôgor
est Ocimum hasilicum. Dans le Sud, les Bédouins et souvent
aussi les citadins dans l'intérieur qui n'ont pas encore quitté
les anciennes habitudes font une couronne, iC-oUé, de p'-i^j,
s'en ceignent la tête et mettent une sJlii, bouquet, derrière
l'oreille, en se frottant les dents avec le bisâm, „ce qui
donne une odeur agréable". Cf. Stace, p. 79 sub ,,head"
[et Schweinfurth, AP, p. XXI].
[') y^J est aussi gucken, Goitein, JG, p. 42; spiare, gicardare di
soppiaffo, Rossi, A S, p. 239].
2068
, Bhimenschmuck, Goitein, JG, p. 86 n. 1; Jern. n° 281.
i^jH^^ musgLirî, pi. masàgir, il mazzolino di fiori portato
suUa testa dagli uomini, civili e soldati, suU' altipiano,
Rossi, Voc, p. 313].
^yui;, hache^ 591 ; du lat. securis, Stumme, GGA 1909, p. 890.
Aussi ^yii:, pl.ys!^, Dozy; Stumme, G TA, pp. 57 et 85 en bas.
(j-ifl^, u, liineintreihen, RO, § 264; avec J>£, zielen auf, ibid.,
p. 196; Rôssler M SOS I, 81,13.
^v^, attiser (le feu), 640; 648; Arabica V, 249 n. 3.
(j,ûji^, petits morceaux de bois, ibid.
^^, lot, 1243 n. 2 [Rossi, Voc, p. 313].
(jo'JLcisx, bâtonnet, pelle ou fourgon avec lequel on attise le
feu = .LjlmIx» et ijiLé.:$^A, 1737; flambeau, (jo'Jiwi ^^, la
guerre est un flambeau, 1572; v_jji- ^oLilcis», 1541. Aussi
Driicker der Flinte, Socin, Diw. GL, p. 280.
* .. .
fs^, passer par dessus, en faisant une longue ioùu;, enjambée^
360; ci-dessus, p. 1686. En Hdr ^ est fendre, Hdr, p. 623;
en Egypte abfliessen, Festgabe, p. 76 [suinter, couler (gar-
goulette, oatre, vase poreux), Barthélémy, p. 398].
^, outrager, Festgabe, p. 76; Tallqvist, A S S, p. 43
[Barthélémy 1. 1.].
;diiLi', platzen, ]\1J]VI, p. 9.
* ....
.jiÀ;:^:., fendre, briser, 360; 1160 n. ; 1336.
wàiu:, terme forestier, écuisser, abattre les branches, Prov.
et Dict., p. 393.
2069
v.jLîLi:ù", se rencontre}'^ s' entrechoquer ^ 660.
.jiilcio! et v_^iiA^t, se casser^ 1336.
^j>ji^ sqOf, pot à fleurs; aussi dans le sens collectif de
tessons de 2Ms^ Marçais, Tlemcen, p. 310.
iCàiui ou iUfl^, morceau^ Prov. et Dict., p. 393; ci-dessus,
p. 345; sigfe, pi. sugaf, Meissner, NAGI, p. 129; expliqué
1160 n. [cf. sugfï, coccio^ Rossi, AS, p. 2001.
Le maghribin oîa^, Stumme, G TA, p. 43 sqâf; TTBL,
V. 533 sagef; TMG 1,23 n. 3 pi. sqàif, navire, vient du
grec (TKx(po; par l'intermédiaire de l'espagnol esquife, 900 n. 2
[voyez l'exposé détaillé, Kind., p. 50, cf. ci-dessous .^ju^].
Dans le Sud, il y a un antre ^jJii:, a, retenir, empêcher
de s'en aller, 87,28; 1335; 1631 n. 2; sur sa formation,
voyez 1336.
^àLi, 541; 585; 1335.
^jiilci, adj. "omânais, qui empêche d'avancer, 1335; cf. ci-
dessus, p. 1500 n.
v^^, retonrner, 472; sauter, Wetzstein, ZDMG XXII, 139,
^Jx«J! ^j^ -r^J^^î il se jeta du toit, ibid. ; j^^li Jvc ^^^,
sauter sur qn, ibid.; iu«j Jx. ,^,JJiii, il sauta sur le chevcd,
Hdr, p. 125 en bas. Ce verbe se dit pour la plupart des
bêtes; le sens primitif est „se retourner avec vitesse vers
qn pour se jeter sur lui", ^jSlc qLwJL 'uulx ^^Jiiii, il tomba
sur nous en nous disant des choses mauvaises; aussi trans.
xJiitcivfl y; LJ5 ^^^L5 »_j^ ^^s, un tel frappa im tel (de IsLlsince)
et le voilà qui l'a renversé à terre; ^^e^/^^ ^^ ur-^-^yJ^) ^<^
m'as renversé de la chaise; Stumme, G TA, p. 37, umwerfen =
class. v^iiuw [GLB'A, p. 37].
2070
wJlilcco", être culbuté, dégringoler^ stolpern^ Koholz schiessen,
[Barthélémy, Spiro, Beaussier] Yahuda, OS 1,405; Meissner,
NAGI, p. 139; ij^fà] ^^ ^;Jliti:u", il fut désarçonné.
^, briser, 317 n. 2.
* .. .
j_^, i, travailler, 1558; 1571; 1678; Arabica 111,74; Hdr,
p. 623 [Goitein, Jem. nos 616 — 619; sage, sigî, Rossi,
AS, p. 216], voyez aussi Marçais, TAT, p. 347; bâ tsigà''
""andi, veux-tu travailler cliez moi? L'idée de fatigue est
toujours rattachée à ce thème '), cf. -TrhoiJixi, travailler, et
'n-évoç, peine, Walde, LE W, p. 573. — Sur Ji;;; = •3^,2wusser
(dent), et ^^^t hai(t^), voyez ci-dessus, pp. 1462 et 1500 n.,
cf. sur vj^ et ^ Haupt, ZDMG LXIV, 712.
^^^, faire travailler, voyez Hdr, p. 623.
^_^U;, terme technique dans le jeu de balle, avec ace. jeter 1
la balle en l'air, M. el-M. et Dozy, s. v. ; Tallqvist, A S S,
p. 126/7; ci-dessus, p. 1462.
^'^, pi. »wii;i, travailleur, ouvrier, serviteur, 114, 18 ; 169, 21 ;
Stace, p. 95 [lavoratore, operaio, Rossi, AS, pp. 216 et 224].
!-[^, travail, produit du travail, paiement, réimmération, 1558;
1678; Hdr, p. 623 [lavoro 2^esante, Rossi, AS, p. 216; _2w^rt,
<) Da'ûd Sag'ân, MSOS V,49: ÏMbna skina, iï ma Ikîna, loir
sind miide geworden, haben uns angestrengt, nichts haben iviv erreichl.
2j (j^iui ou iUfl^ivo aussi Zôpfchen anf der Slirn, MAP, p. 1(50.2;
& _ c - o ,
Sociu, Diw. Gl., j). 281 Lfi,.iXxi = dass. Lii^xî, Ifaarscheitel, raie entre
les cheveux.
2071
ibid., p. 225] ; L»^ ^^j^ ^^^^ ^ ^^ y^^JWi! ^ j^j likiilil,
je veux que tu yne raccommodes mon soulie?', combien veux-tu
2^our ta peme^? Hdr.
^^Ulii, hart geplagt, Socin, Diw. Gl., p. 280.
iLxiii;, gages ^ 1448 n. 2.
iuLaiwfl, gages^ 47,22; Stace, p, 120.
Â^i u, enfiler^ 65,13; 604,13; Hdr, p. 624 [infilare, Rossi,
AS, p. 215]; RO, p. 181; zusammennàhen, ibid., §303; cf.
dUio-, 1254 et ci-dessus, p. 420. Sur l/~dUi, voyez aussi
Haupt, ZDMG LXIV, 712.
^iVXii, être super stitieiix^ croire une chose néfaste, de mauvais
augure^ 535.
<i)L^, inf., de mauvais augure^ superstition^ 535 et n. — Selon
Jayakar, BBRAS, p. 260 blister.
lilxLc, pi. dUs'wi^^, Bratspiess, RO, pp. 103; 181.
yCx;, U, 21,4, expliqué 634, voyez aussi Dozy I, 777;
Marçais, TAT, p. 347. Carbou, p. 247 cheker, remercier^
louer ^ flatter^)] chekkâr, flatteur.
^^^ci.^, voyez 635.
Un autre ^ signifie lier., 1770; LB'A, p. 3,8.
ijxy'Li, expliqué 591.
') Stace, p. 128: (j/.'uxjt (j^>' Km^ t^^, the self-praiser is Ihe
ivorsl of 7nen. é^
Landberg, Glossaire Datînois 130*
2072
«x^
Oci;, ficher dans, enfiler, synonyme de dV-ii et eU;j>, 19, 20;
576; aussi être ennuyé de, être dégoûté de, sens surtout
courant à l'est de Datînah, cf. (^.jCi, ibid. Sur ce thème
dans la langue classique, voyez 576; dans le Nord surtout
se plaindre d'une douleur, être malade, oll ; aussi trans.
fatiguer (maladie), ibid. Un autre sens est celui de luire,
briller, scintiller, voyez 577. Combinaisons étymologiques
576 et s.
J'^xjï^J' <î"'^, lier ensemble les cordes, 576.
oCi;! = »_,»-»acî , class., 576.
«/L-iiJ', expliqué 576.
%SJ;^, ennui, 443,11; 576.
;ti'Uo, ennuyé, 576; aussi en chaleur (chienne), ibid.
^^'mili:, ennuyé, 576.
cbCive, mcdade, b77.
cyw-«, souffrant, oll.
o'Ji^xi ou 'ijt^'J^, chienne en chaleur, 576; 1398.
oitjCii, canot, espagnol esquife, 900 n. 2: Marçais, RMTA,
p. 447 [Kind., p. 50: „v-Âfi^, ^Jixii, das in mehreren Schrei-
bungen und in verschiedenster Aussprache im ganzen
Maghrib anzutreffen ist, bedeutet: Schiff im allgemeinen
und geht ùber span.-port. 'esquife' auf it. 'schifo' zurûck".
Sur la forme wàx^' askif, nom du canot réservé à l'usage
personnel du sultan, nous y trouvons les détails suivants
d'après Brunot : „Le canot impérial 'askif est de construction
européenne. Le kiosque de l'arrière dans lequel se tient le
Sult&n s'appelle : 'qubba' = coupole. Ce canot est plus souvent
2073
sous son hangar que sur l'eau". Pour ce qui est de la
forme, a est l'article berbère, El III, 347 et Kind. Voyez
d'ailleurs Kind., 1.1.].
oj.>C^, voyez 1382 n. 4.
JjCi: et JCic, lier, 1770; J^îCi:, u, lier un pied de devant et
un de derrière ensemble, se dit en Dt de l'âne seulement;
pour les chameaux c'est lxIï.
[bCii^ se plaindre; >^_pCii, i, querelarsi, Rossi, AS, p. 231;
raconter j Goitein, JG, p. 171.]
liJ::^, endroit de la plainte^) [GLB^A, p. 37].
Sur ijCi; combiné avec oCii, voyez 576 s.
B^^i:, pi. skàw, Hdr et (rarement) Dt; a>^, Dt, 2)etite outre
à lait, 20, 19; 61,9; 608; expliquée 614, cf. aussi 1163 n. 1
et Hdr, p. 255, où l'on en trouve une description [Bouch.,
p. 78 sekwa, un petit se mil servant de gourde à laitage
pour les bergers; Cantineau, Et. 11,213 sôkwa, outre à
baratter dans la plupart des parlers; pi. scô, Mawâli].
* r .-.
J^, i, prendre, enlever, emporter, apporter, 27,4; 600;
1547; 1683; HB, p. 268 n. 11; RD 11,30; Praetorius,
ZDMG XXXIV, 218; Moritz, Zanzibar, p. 46; Rôssler,
MSOS 1,65,8; 66,2; 111,4,4; 6,4 [Goitein, JG, p. 171;
I Rossi, App., p. 242]; tm^môew = oL^ , IVleissner, ]\ISOS
') Cf. 'Uyûn el-ahbâr, éd. Brockelrnann, p. 104:
(^fcJLJfj i^AJua^j'i \_â.^^ 'JlXj i3»i (^kXxcJI ^u^OyA xj| _^X.i;i *Jjl ^\
2074
VI, 110 n. 1; fortjagen, MAP, p. 194,10 d'en bas; aussi
entonner^ chanter^ p. ex., ^^'Jj! }.^, chanter sur un toti, ci-
dessus, p. 683; p-yD JJco Liy;, allons chanter un chant, ibid.,
p. 1136; RO, p. 418. En Tunisie avoir la diarrJiée, Stnmme,
G TA, p. 170 (cf. j-ciJî). Sur les significations dififérentes de
3>-ii, voyez d'ailleurs Hdr, p. 624 s. Ce verbe se trouve
aussi en mehrî, p. ex. ci-dessus, p. 602,7 d'en bas; Jahn,
M S, p. 241 holen, davontragen, abfûhren, nehmen, ivegnehmen. —
^u«|. J^, lever la tête, 1276; iL^X^l J^, rendre le jugement^
109,17; 244 n.; JJiJJij j^^, devenir pleine (chamelle), 687.
Chez les "^Anazeh, J-^i, i, signifie donner des soucis, p. ex.
h an n a. in gafèyna yasillëna halàlna u 'ayâlna,
si nous retournons, nos bétes et nos familles nous donneront
beaucoup de soucis, 1270 (=LB'A, p. 58, 17) et n. 2, oij. il
y a plusieurs exemples; aussi couper, ibid.
Combinaisons étymologiques, 1683.
jXii, irriter, reizen, RO, p. 418,3 d'en bas.
JLci, aider à porter, Rossler, M SOS 111,17,4 d'en bas.
JJLiio', être situé en haut, Hdr, p. 625.
J-iiô!, couler avec violence (torrent), Carbou, p. 207 [le même
sens se trouve dans la langue littéraire] ; en 'anazî être
soucieux, tourmenté ou être coupé, 1270 n. 2.
jjciif, partir, aufbrechen, Hdr 1.1.; R0§311; pp. 124 en
bas; 210,2 d'en bas; 353,4 (infln.); Rossler, MSOS 1,61,5
d'en bas; SAE IV, 147,21; RI) 1,116,8; en shaurî SAE
VII, 128, 15'). Cf. JJu:, ci-dessus, p. 1122.
') Canaan, AV, p. 119 dans une formule d'exorcisme intschill
(pas intschil, comme dans le texte) j â u ad se h a' min Odschéna
bint Kattûb, werde du Krankhcil von Eugénie, Tochter der Kaltnb,
miageschôpft fcf. RO §392].
2075
J-î, recette^ 27, 3.
j^, couverture de se^/e, d'après l'opinion généralement admise
dérivé du turc J^:;^; selon 1232 n. 2, J^ serait de
provenance arabe.
idu selle, pi. slel, chant, 1445; 16-54; RO §112; p. 418;
Hdr, p. 625 [modulazione, tono di canto, Rossi, AS, p. 245
sub voce].
isÛJLci, ''omànais, chant avec tapotement des pieds, 1654.
j^lci, tourment, souci, inquiétude j 'anazî, 1270 n. 2.
S±^ selâl, Traglast, RO, pp. 149,2; 336,9; 57,12 d'en
bas : s s 1 â h s e 1 a 1 o d ô m u h â g t o s ë ^ a, die Waff'en, ihr
Tragen ist iimner, ihr Gehrauch eine Stunde. En Tunisie
slâl est diarrhée, Stumme, GTA, p. 170.
J^Jû, pan de la jupe, robe retroussée, 861 n. 5; 1118; 1232 n. 2
Ivoyez GLB'A, p. 37 '). Aussi queue, tail, MMC, p. 513].
}»:]^U;, courant, Carbou, p. 207; wasserfiihrendes Tal, Bach,
MAP, pp. 1 ; 251 [S^, cataracte, Dozy 1,781; Barthélémy,
p. 406].
,}j^ msell, pi. Jw.^, Ohrringheber, RO, p. 388 n. 1.
u;jLi, U, pousser, chasser, wegjageyi, 43,12; 637; 1022;
1659. — Inf. wyJUi, 43, 12.
o
v-JLi, orge pamelle, Hdr, p. 625; Reis, RO, pp. 57,14 d'en
[') Bouch., p. 13: i,Puui- forcer son adversaire — en cas de con-
testation — à produire des témoins, le Bédouin étend vers le sol le
pan de son vêtement ou sa manche et dit: 'Hâda selJli', voici le pan
de mon vêtement. 'Hâda redni', voici ma manche.
C'est une sorte d'adjuration; l'adversaire doit alors |)roduire des
témoins ou, s'il n'en a pas, piéter seiment"].
2076
bas; 346,5,6; silib, Reispflanze^ Meissner, NAGI, p. 129;
Reis in der Schale, Sachau, Am Euphrat, p. 60.
JaJuiJ)', s'accrocher, s'élancer sur, 799^ LB'A, p. 4, 13. [Sur
JaJLi, bégayer, balbutier, voyez Dozy I, 781 ; Rûzicka,
KD, p. 126].
^^^^Ji^, rendre joli, parer, raser ; embellir, enjoliver [Barthélémy,
p. 403]; selon Festgabe, p. 76, cette forme serait réflexive,
sicli putzen, sich élégant machen.
^^^Juij'î rjP^'K Syr., en Ég. aussi Q>iiiî, réfl. ; aussi être rasé,
Festgabe, 1.1. [Barthélémy; Spiro, p. 247].
'isAÂ, élégance = '!)JsA:> , Prov. et Dict., p. 393; Festgabe,
p. 52; LAm, p. 54 en bas.
Tout cela est dénominatif de ^c*^? f^^^- ^t pi. 'aÇj^
(turc ^c4^ '))? J'^^h élégant, gentil, [Dozy I, 781] Prov. et Dict.,
p. 393 ; ci-dessus, p. 994 [Barthélémy, Spiro. Selon Barthélémy
salabi est joli, élégant; et salbi, barbier].
^
*:^JU: et .i-Xw sont inconnus dans le Sud, Hdr, p. 389; voyez
624, 870 [et GLB'^A, p. 37].
^JLio, sich hoch schiirzen, RO, p. 367, 12; Socin, Diw.
GL, p. 281.
oi3^^Li = ^jJtL^, agité, 763.
[') D'origine incertaine; sur les ('-tymologies dillVrentes, voir VoUers,
ZDMG LI, 307; Barthold, El I, 866; Martinovitch, Journ. of the
American Oriental Societ}' LIV, 194 ss.]
2077
^jilii, voyez sub
JaLi, voyez sub Jj^.
^JUi, arracher ^ rXi [voyez GLB^A, p. 38].
^Li, briller^ leuchten, Hartmann, LLW, p. 91; dans ce sens
aussi ^JUi, probablement métathèse de Jot^, Socin, Diw. Gl.,
p. 281. Voyez aussi Prov. et Dict., p. 393.
iotUi, troupe de moutons ou de chèvres^ 679, 1 [Barthélémy,
p. 404: „Proprement ce qu'on arrache du sol ou à une
autre tribu", voyez GLB'^A, p. 38 n. 2].
wàiJui = wà^î^, 763 [aussi ,ji*Li].
iCàJUi, jjiqite, 92,7; Arabica V, 147; selfe, La?ize, RO,
pp. 199; 305; lange Beduinenlanze, Meissner, NAGI, p. 129
[silfé, lance, Bouch., p. 105 n. 1]; s al fa, lange und breite
Lanzenspitze, MAP, p. 372 [M M C, p. 133]; cf. Hess,
W ZKIVI XVI, 60 à propos du dialecte de la tribu de Qahtân :
„E-ëelfe bezeichnet nicht die Lanze und ist daher nicht
synonym mit e-rumh, sondern die eiserne Lanzenspitze,
sofern sie breit d. h. schneidenartig ist. Die runde Lanzen-
spitze heisst el-harbe, das Eisen am untern Ende der Lanze
ePakktiz, bei einigen Stâmmen el-guntâr". [Selon Barthélémy,
p. 405, salfe est un jet, une x>ortée d'arme et longue lance
des nomades de Idésopotamie, tandis que s elfe, du syr.
2078
} oV A . couteau, signifie 1° stylet, poignard affilé] 2° fer
de lance].
vjîJ^, vent chaud, sirocco, 593 [selon Barthélémy, p. 405
du syr. . n'^'»- ; cuire, chauffer].
Jwic, i, scarifier, faire une incision, terme technique dans
le métier du ventouseur, = ,li-i;i, 47, 7, 9; 91, n. 1 ; 1025/6;
MJM, p. 29.
i^JU:, pi. lJ^U:, chez les Bédouins du Nord, troupeau de
moutons ou de chèvres au dessus de cinquante, 679, 1 ;
693,2 d'en bas [voyez GLB'A, p. 381. L'étymologie de
iûixi n'est pas claire. C'est un xloé comme 'm^j, qui ne se
dit que des chameaux. LA XIX, 173,10: ci^3 ^V) jj'
.'ww. Il est évident que J'-e est ici troupeau et l'on pourrait
y trouver l'origine de notre KJUi qui cependant ne signifie
pas un reste de troupeau. Mais ^^^J;} a aussi un autre sens
qui conviendrait mieux; LA ibid., p. 174,1 dit: o^'
1 1 g i 1 ^'jJ l.«gJL« L. 'l^>cj> 'o' iiw-0'3 SL-ijJ', avec des sawâhid, et
I. el-Qût., p. 174,8: xjy^.^ ^i_5^' o>yJ^'. Ce sens s'est
encore conservé en Mésopotamie, où il y a wi ^, appeler
une bf'te. Meissner, M SOS VI, 118 n° 17:
2079
anâ ddaiia^(e)t rîmï uoslî bîha
u b a ' (a) d h a i h â t r î m î i e ' û d i 1 î i e
J'ai égaré ma gazelle et je l'appelle^
Mais ma gazelle ne reviendra jamais à moi.
Ici ^^ fut expliqué par „Lo. Le poète n'a pas employé
un mot inconnu ou littéraire, mais il parle un langage
compris de tout le monde. C'est ainsi que la langue parlée
illustre les dictionnaires. On est donc un peu embarrassé
pour trouver l'étymologie de icJL.ù., et il faudrait s'adresser
aux Bédouins mêmes pour résoudre la question.
!l«ji3 X£jt, HB, p. 277,11: ^U'j ^L-ikJî a>L£ >i)LuiEj, je vous
ai relevé dans les yeux des Jiommes, tant individuellement
que pris en entier.
j^JLL), pi. ^^Lixo, l'endroit scarifié, 47, 17.
^ILis^ que donne Dozy s.v. n'est pas tatouage, mais le
pluriel de ^^l^; ce pluriel désigne les trois incisions que
font souvent les Bédouins à leurs enfants contre le mauvais
œil. Les Bédouins des Bâ Kâzim qui se trouvaient à Nice
avant la guerre mondiale les avaient. On les voit quelquefois
aussi en Egypte. Ce n'est pas seulement une coutume
africaine; voyez Dozy s.v.; M.JM, p. 29; Snouck Hurgronje,
Mekka II, 120.
^.JUi^, instrument avec lequel on scarifie, 1025; 1080.
j^, flairer; baiser, quoique ^ ne soit pas la môme chose
que jlï, voyez 775 n. 2 et surtout Hçlr, p. 109, cf. Barth,
ES, p. 47 [ainsi que Barthélémy, p. 409: „samm nidn ^and
hada, faire sa cour à qqn de l'autre sexe, coqueter avec
qqn, lit. flairer l'odeur de la joue de qqn pendant le baiser.
2080
habitude des Nomades"]; icU ^^* iû-^ cf-*^? KA XIX,
132, 9; îj^f *-i;, prendre l'air, se promener, se récréer, Prov.
et Dict., p. 394. Dans el-Hogarîeh, ^ est intrans., sentir
(bon ou mauvais), voir *3>, 1109 et ci-dessus, p. 639; cf.
aussi *-ccJ, MO VII, 166.
t^î |Ji, promenade] Sachau, AVLM, p. 21, n° VIII:
^ e m û t u w a h t e r i m s h e m m - e 1 h a w à b â,
Ich sterhe imd werde herauht des Lehensgenusses.
&^, odeur (bonne ou mauvaise), Hogarîeh; cJiique de tabac
dans la bouche, =ïiXj,^'j, Aden. On dit à Seyb 'Otmân')
à une femme en passant: "andis sammah? voulant dire:
' ,je veux te baiser" (= ^ilj). [Selon Dozy, s. v. aussi tabac
à priser; prise de tabac'].
j.ûci, Stace, p. 185 i;jv«ûii (Béd.), water-findey-s (,,said to be
by smoke issuing from the ground").
j^j'-4-ii, odorcd, Beaussier, p. 346; ^.^û-i; o.^ iS>j>*^x=>^ wah-
dndehâ warde semmân, iJire Wangen gleicken duften-
den Rosen, Stumme, TTBL, v. 361.
^_y*^^i pi- ■cj^»r*^^i f^^^^ m sa me m; bouquet, Dozy I, 784;
Beaussier, p. 346; Marçais, TAT, p. 349; le pi. *^'^^,
îcohlriechende Pflanzen, Glaser, PM 1886, p. 45. — Diminutif
msîmem, Blumenstrauss, Stumme, G TA, p. 72.
> (^ > J c- > _
}.^, ci-dessus, p. 1633, mieux J«-^>Lii, pi. Jo'J^, mesure qui
contient six ou huit mudds, voyez Doughty, Travels II, 663
[GLB=A, p. 39; Feghali, Contes, p. 120 n. 2].
') Voyez 270, n. 1.
2081
,£^t^, class., métathèse de -s^i^, mêler, 1106.
o -
iC^u^, Schivàgerin, RO, p. 16,6 d'en bas.
Xx>^ smûgyje, VerscJuvàgerung, RO, §§ 77; 206.
;ï..«-ii, ^^re haut, élevé.
,>^Ui, é^'^ez^É^, 72,9; 99, 15; RO, p. 338,5; nom de personne,
LB'A, p. 72,18; pi. xZ^, 147; :.^^y:^, 1476, hauteurs.
Un autre .1^*.^; a le sens d'égratigner^^^ ^J:^.4.=>, voir ci-
dessus, p. 64 7''; RO, p. 410, n° 143; Rôssler, M S OS I, 88.
gwy«Li-c, Krallen, RO, § 408.
*
y^, hisser la voile, rnettre à la voile, segeln, SAE IV,
148,17,30; fortgehen, Meissner, MSOS VI, 114 n° 5.
^, retrousser (les habits), 501 ; Prov. et Dict., p. 394 ;
hisser les voiles, ci-dessus, p. 1712; aussi préparer la guerre;
au Soudan arabe mépriser, ci-dessus, p. 1221 n. 2.
' [^j*>io, alzare le vesti fmo aile ginocchia per speditezza, comme
dans la lurah, Rossi, AS, p. 192J.
*
^y*^, abzupfen, Socin, Diw. GL, p. 281; LA III, 509
kJL^! ^^ = \j'y^ JdJ>. De u^^ avec un r épenthétique
sous l'influence de -u^ ou, selon 700 et Riizicka, KD, p. 25,
dissimilation de -^ [sur ^^ et :..Xù., cf. Brockelmann,
VGSS I, 223].
jrj*.^, s'élever dans l'air, Hdr, p. 626; en ''omânais Trauben-
hiXschel bilden, RO, p. 259.
2082
ou
^^^, pi. -o^U^ci, 2^i(\ Dt, 700; Hdr, p. 626;
) c >
-3-^ aussi créneau, Hdr, 1.1.; selon 1605, chaque partie
d'un épi est un -*,^', Socin, Diw. Gl., p. 281 p-'r*-^, Stengel,
an dem die Datteln sitzen.
^..f^ii^ «-Vo-, montagne à hauts pics, 700; H'^i"? P- 626.
*
A.vv-«.^ '), coiqj de soleil ^j, Dt.
j^j-w^, Sonnenhitze, RO, p. 133.
(^wv'u^isx, c'0?ir ouverte pour le bétail, =^^Ux!, Hog^i'î^h.
ii»^, class., mêler, mélanger, métathèse de Jaxisx [racler et
Xmgner, Lane), 1106.
Une signification tout à fait différente est celle de tirer
du fourreau, dégainer, 1113; Meissner, NAGI, ]). 129
[d'après Barthélémy du syr, ^^\Lû^]; aussi cdionger (un
coup à qn) et intr. devenir long, grandir, p. ex. \J-i; U
^Jj}s- aJJ' Jû^, comme .l'enfant a grandi, comme ça (on
montre avec la main) [voyez Dozy, Spiro, Barthélémy, s. v.j.
_:u-io' in s lî mat, Jœrausfallen (d. Schwert aus d. Scheide),
Meissner, NAGI, p. 129.
Ji^, (dlongement; (^A;-i^i -l2.*ui, l'allongement d'un sabre
indien [voyez l'exemple cité GLB'^A, p. 87].
') Sui- i^*^*^, voyez Rûiiôka, K D, \>. 179 [lîiockelinann, VGSS 1,
1.59; 2.34 J.
[2) Selon 1430 (_^««*-^ serait soleil. Il faut bilVer ce mot; le passage
cité a sijmïs, comme ci-rlessus, p. 977.]
2083
-;i, cirer] (jr-^-^' ^^^ rapiécer^ réparer de la porcelaine
cassée^ réunir les morceaux avec du fil de cuivre jaune, Dt.
«^, dre, HB, p. 82.
Xxli, Liclit; Querbalken beim Schôpfgerât, Meissner, NAGI,
p. 129 [vgl. Dozy s. v. mince pilier sur lequel repose un pont].
^■♦.ix» *^Ls', 576; n^x^'» i>Uxij> Js>j»î ^.«-c^' -'blio" t'^o' "bJ ^Vj Jlï,
î7 te dit: si tu veux du havardage^i entre en Dt et écoide, où
cette expression fut expliquée par ^ji}JiL9 p^l/: attraper des
choses par ci par là et en faire une histoire ; [cf. Barthélémy,
p. 408: &A,4..ix.« '^è-^i Uistoi7'e empreinte d'exagération, et
Rossi, A S, p. 214 : musamma"", impermeabile (propriamente :
incerato) ].
Jou^, de ij-'n^N VQ^i pyiev-, se dit de la recitation publique
des prières et aussi de la prière individuelle, Schulthess,
ZA XIX, 134. [Comme le fait remarquer Bevan, p. 74,
ce verbe peut se référer non seulement aux juifs, mais
encore aux chrétiens].
^.♦..ci, dénominatif, prendre à gauche, 485 [cf. Barthélémy et
Spiro, s. V,].
xUxi, manteau, proprement ce qui entoure le corps ou dont
on s'entoure le corps, 1232; sac de nattes, 1074 n. 2.
Ju-ii, ynain gauche, côté gauche; aussi vent du nord; en
'Oman Ostwind, RO, p. 57, dans le Sud le vent de S.S.O.,
157,20; 1708; Hdr, pp. 31 et 626, cf. Nôldeke, NBSSW,
2084
p. 81 [Tallqvist, Himmelsgegenden und Winde (Studia
Orientalia II), p. 126].
Dans la lurah, Jl^ est en outre hotte^ faisceau^ poignée
cVépis, I. Sîdah XI, 53 : "^'ué^x; ^^^Xï l\oL^ l^Jx ij^ iCcaxï J^f,
cf. Jaussen, CA, p. 252 et n. 3; Canaan, ZDMG LXX,
174: „Was wàhrend des Erntens der Schnitter an Stroh
in einer Hand fassen kann, nennt raan (jliamda. Einige
ghamdât zusammen, die man aber noch mit einer Hand
halten kann, werden ischmal genannt. 4 — 5 6c/î?wâ/â^ werden
auf einen Haufen gelegt und machen einen gliimr". Les
Bédouins du Nord disent )L^^ smalah, voyez 702, n. 1;
chez M. el-M. [Belot et Barthélémy] on trouve iJu^, mais
d'après 702, n. 1, cette forme serait une erreur, due à la
prononciation smèli avec une forte i m aie h [aussi HD,
p. 158 désapprouve {j,:,..*^:.^) idu^ au lieu de iCsiaxï ou
^3U^]. En Hdr, iJl!^ est bracelet au bras gauche, H B, p. 102.
Une autre signification de x^'i^ est coussinet qu'on porte
dans la main gauche, 1753.
j^î> jy:î, fém. bUî>^ji, gauche, 852 et s.; 1447; 1684.
.i^, sortir pour regarder, Dt, expliqué 379 n. 2.
,^^-iij', même sens, cf. y^, 700.
sinn- avec les suffixes, voyez ci-dessus, p. 1317 en bas.
^^, laver des habits, Dt; aussi saupoudrer de poussière,
LAm, p. 106, n. 10 [sann, crivellare, Rossi, AS, p. 202];
Haftner, WZKM XVIII, 178.
2085
AjLii, pi. qL;-^:, class. vieille outre, RD 11,31; cf. Hartmann,
LLW, p. 156; RO, p. 406 n° 99; MAP, p. 135; Hess,
WZKM XVI, 60.
^^^A>Li; [voir GLB'A, p. 38 et Bouch., p. 92 n. 1; Cantineau,
Et. II, 149 sànîna].
^^, hébr. N:ir, syr. ji^, haïr, 830; RD 11,31; x«^ ^^^
ou jj-^î^, détester sa propre personne, en faire bon marché
au point de ne pas se soucier d'un danger, 328 n. 5; isin
nefsak, sois courageux, 328. Cf. lettre de Marçais du
30 janvier 1909: „LLii chez les Bédouins d'Oranie 'amour
propre', cf. Delphin, Recueil de textes p. 130 note 1'); il
donne le synonyme ifjt^; or ce ic*-^ est aussi employé
dans des phrases comme celles-ci ma-ddîr ^aliia sfa 'ne
t'enorgueillis pas à mes dépens', qui a pour équivalent
à Tlemcen mâ-ta^mel "aliia sen^a iJt-ui; ça se dit à quelqu'un
qui vous ayant rendu un petit service, prétend avoir droit
à une grande reconnaissance de votre part; on dit dans
le même sens à Alger ma tetmennen "aliia, ^y-«^' = à peu
près classique j^l avec une nuance indiquant la simulation,
la mauvaise foi". — Chez MAP, p. 229 sana' est Schande.
[Sur sun'a, voir Seybold, ZDMG LXII, 566].
K-yL^, intrépides, 329 n.; 722.
ws.-Li;, moustaches, Snouck Hurgronje, M S, p. 107; voyez
ci-dessus, p. 2033 [et GLB'A, p. 35]. Selon Haupt, Fest-
') Nous y lisons: i>**-ii *i)u\-*x U ,_5^Jtj. '-*^ lilAÀc Le, Ma a'ndek
ehena, „tu n'as pas d'amour propre".
2086
schrift Wellhausen, p. 220 de v/^i ce qui n'est pas probable.
iLùwii sâmbe, pi. ^[^^ Villa, Plantage, RO, §§167; 429;
p. 345,11; Praetorius, ZDMG XXXIV, 218. — Diminutif
xijyi swëmbe, Gàrtchen, RO, §44.
, c - - o .
, ^.-- [voyez GLB'A, p. 38, MMC, p. 124 et Bouch.,
p. 29 s.].
,i>-j-i;, u, accaparer, zii sicJt rûcken, Dt.
j.:>U;, déchirer à belles dents, 1342; zerreissen, RO, p. 254,7
d'en bas. Selon Festgabe, p. 76 de yo + js., cf. le synonyme
:;j^, Ég-'); selon Rùzicka, KD, p. 154 yj^< yco;.
[^jjX, pi. cenci, Rossi, AS, p. 240 sub straccio].
fJ^, a, lever, «i. , Dt; oAixji ^J-ii', ^ti'e Ze fnsd: k>^K ^^sJj^,
lever la tête; JoJî ^^^i lever la main en position de prière,
cf. Socin, Diw. 01., p. 281.
v_;^jL^, pi. ,_.vP-J-i;, sommet de montagne, Dt = class. ujj^u^,
1463; ci-dessus, p. 1586, n. 1 [senhûba, MMC, p. 385,
V. 2], cf. ^yi^J;., ci-dessus, p. 2029. Selon Rùzicka, KD,
p. 207 ^.^JJ;. < .^^jX.
:, divulguer, répandre, Syr., 465.
L') f^ n'est apparemment qu'une imitation (Jey->-^, cf. -^aj^ et -uLo .]
2087
jwiJ-ci, tomber goutte à goutte [GLB^A, p. 39].
0
JU^j^, exiguë., en très petite quantité (eau) [ibid.],
Jyij^, pi. jwiilji:, kleine Ringeln^ Socin, Diw. Gl., p. 281;
Wetzstein, ZDMG XXII, 98 n. 26 ; MAP, p. 170 (avec
planche).
'iLlyùJjj:, torclion, toute chose dédm'ée, comme habit, tapis,
linge, etc. ; Diamantgehànge, Almkvist, Kl. Beitr. I, 353 ;
pi. J^-^LUi, breloques; Troddeln (eiserne) an der Lanze,
Meissner, N AGI, p. 129.
_■ h ^ /.•■
^J:ii. '), 2^ic de montagne, 700 n. 1 ; ci-dessus, p. 1586 n. 1 ^).
Selon Rûziëka, KD, p. 158 ._^L^ < u,^Ilii.
e ...
.^jiXXi, s'en aller imr dépit, Dt; ^^ x^î ^^ju-ii^ xJj'j jJ» >i]jccl
nJJLc = ?5A>ai (^ .L«; L^3j ^j-, iU'u-o'bS! ^^:^Jùjjj , la femme aban-
donna le domicile conjugal; idU>IJ! c>^à>Lic, Za chamelle s'est
enfuie. Voyez aussi L A XI, 85, 5 : ui^i-^i' (A^y^lj ^...ju-ccJtj
j^\j icJlL^ JJCfl _^j u>y^>CvJ!; cf. wà*.^, synonyme de yJ.
ouUi, pi. ^^juLii!, 7'ang, ligne, 554,5.
J o J 7 KM 7
') Aussi ^^xJLi;, I. Sidah X,72, 9 d'en bas: ^ÀaêLUJ! * Ax>j: _^i
[2) Ibid., 1. 6 d'en bas, lisez ^ya^.ù, pour Oj^ii»-^.]
Landberg, Glossaire Datînois 131*
2088
360= o^, V. h. V.
<ii>Lio", sich langstrecken^ Dt; mtf dem Rûcken liegen, RO^
§395 = ^jCU, Stumme, G TA, p. 170; selon R 0 et Rùziôka,
KD, p. 202 de ^ [Goitein, JG, p. 174,1 gàmat sallit
n a f s h à" u t s a n g a^a t 1 a-l-g u b â^ = sie machte sich auf und
kletterte aufs Bach (ibid., p. 20, 27); ibid., p. 35 combiné
avec ^ (voyez ci-dessous, s. v.); cf. aussi Rossi, AS, p. 193
arrampicarsi (su muro) tsânka^ En outre, Goitein fait
remarquer que ^JaàJL^" steht rj!;.ciû" in der Bedeutung sehr
nahe"].
w>^, allumer^ brûler, hcller, 604; 1039; cf. ^J^.
jUfii, lehmgébrannte Festimg^ RO, p. 274.
i_;^Li, pi. u,*-.^]^, tison incandescent^ 51,7; 593; 1038.
v_jLç/i>/« = v_j^uw, 1038.
V4-^', pi. v4-*^5 ô'^^^j 1492 n. 2.
a^, a, gémir en pleurant, râler, Dt; cj^' ^.^^-^ k^v/jJL .^^
ou o^-ii, r«7e/" en mourant, cf. le class. .^j^, p. ex. Boh.
V, 7, 5: ^yCo ^jJu^] ,^^i:JS, 690.
wJUii lXjj^UïJî jLj^, 1789 n. 3.
o^^^^, présence, 67; voyez aussi 1116; Hdr, p. 484; cf.
l'hébreu nnxD et OLZ 1912, col. 125.
2089
*
^, a, être Jtcmt, avec js^s, monte?', 985; avec J^, être levé
sur, dominer, 39, 16; 379; avec ^c, ilber etivas erhaben sein,
986; ci-dessus, p. 1507 n. 1; trans., dégainer, 987. Dans le
Nord, M^, a, est se lever, se dresser, 379. Sur V yi, qai
paraît signifier être haut, voir 987.
^xi, dresser, lever, 379; 986; dégainer; au figuré, /a/re cow-
naitre, ans Licht bringen, 987.
ji^!= -^, voyez 986.
rf^', monter sur une hauteur "Çionv voir ; sortir pour voir, 100.
,^jJj.\ avec J^, s'élever au dessus de, 985.
^, ?zme; mofs, 42; 376 ss. ; 635; 984 ss. ; JbLP ^, 381').
inc^, nom. propr. = Sahîîr selon Littmann, THI, p. 35
[Sahr, Sâhir ou Sahir, le même, THS I, nos 39 et 59].
j?Ui, élevé; levé; luisant, 955; 985 s.
^^r^t épithète de certaines divinités méridionales, 379,
n. 2; 955.
s^Ui^, gages, Hdr, p. 627; ci-dessus, p. 64,5 d'en bas;
Stace, p. 120 pay (monthly).
5 O ^
jK^J^ , connu, célèbre, 635.
^1^, gross, hervorstehend, 379 n. 2 ; Hartmann, LL W, p. 120.
^_5^, éclat, splendeur, 988, n. 2.
*
wft^.^, brûler, variation phonétique de vH^5 ^U 1039. [Rossi,
') Les noms des mois cliez les Bédouins du Sud, au Soudan et en
Barnou se trouvent ci-dessus, p. 1449 ss. Voyez aussi Littmann, Ûber
die Ehrennamen und Neubenennungen der islaniischen Monate, Der
Islam VIII, 228 ss. et Ilorovitz, ibid. XIII, 281.
2090
AS, p. 190 sâhàf, ahhriistoUre \ „in gergo: sàhàf al-hunn
'abbrustolire il caffè' nel senso di 'guardare una bella donna'"].
>,ju-i:, parch (coffee), Stace, p. 118. — ^J^-c:^, parched,
ibid., p. 209.
wftf^', se hniler^ s'échaiidei', 1039, n. 1.
>.J4-i-«, pi. _àPJ;x/«, bol en terre cuite (,A/«), Hogarîeh.
v_i^.^-i:-«, ja/^e e« terre cuite, plus petite que «Asti (avAxS'),
Hogarîeh.
sJLj-ii, a, râler (moribond), 1095; ci-dessus, p. 1305. Ce verbe
signifie aussi braire (âne); sur oi^ ou vJi^, braire,
combinaison des deux formes classiques o^-ii et oifi,
braire, voir Feghali, K'^A, p. 198 n. 4.
iCag-ii OU iiïL^, râlement, Canaan, AV, p. 43.
j4^ [Cuche: „dégager un travail de tout ce qui peut en
empêcher la prompte exécution; mettre en train; accélérer
un ouvrage"; Barthélémy: „mettre en mesure, par le
paiement d'un acompte, un fournisseur d'envo^^er de
nouvelles marchandises ( : commissionaire) ; 2*^ fournir à
(qqn) les moj^ens de faire un voyage; 3° subventionner
l'entreprise de (qqn); 4° émonder, élaguer, ébrancher (un
arbre)"; Spiro: „to hurry on, urge to do a thing; ^^j^^-U^^
attend to my business and let me go !" ; selon Fleischer,
Kl. Schriften II, 587 de J^^], p. ex. tiUiii J^-ii, fais vite
ta besogne; i^A>3 ^y)ù\ &Ju: oJ^, j'ai expédié la boite de
lait caillé tout seul = je l'ai mangé; UJL*^ ^-^J^j nous avons
expédié vite notre affaire; intrans. À*>J 'isX^ oJ^, hi bouteille
de vin est bientôt finie; -^y Ij3o J^t J>^, allons, vite!
2091
Habille-toi, il faut partir] Hartmann, LLW, p. 165,4 d'en
bas: sa h h il, madi schnell!
j4^' [Dozy : 'x^'Jl c^^JL^Li;^", la chose est faite, prête, terminée \
J^^xJli J«^Jt à-^A^i '^'i^^ P>'^i pour le travail; voyez aussi
Barthélémy, sv.l. Cette forme n'est cependant pas courante ;
elle est généralement remplacée par XjjX, parce que le t
est souvent élidé.
J^uii, frapper du mauvais œil, Dt. Part. J^J^L.^.
J^Li^ ou J^j-i^i^^, frappé du mauvais œil (homme ou objet).
Les autres significations de ce thème sont inconnues en
Dt, On sait que dans la lurah J^ signifie Hre bleu foncé
et mêlé de rouge (œil), et ji^Li avec ace, injurier.
^^^Li = ^^,i£i:^x , Hartmann, LLW, p. 135,19.
i^^_^!, voîdoir, désirer, Hdr, p. 627; RD H, 81; Meissner,
NAGI, p. 129; MAP, p. 357,4 istahi karâhom, ich
wiinsche sie zu beivirten; RO, p. 409, n° 133: bint ssâjor
mustohje ssôr, die Tochter des Silberschmieds seJmt sich.
nach dem Geschmeide (d. h. hat keins). — Sur ,^^.^!>^^S
oiî le h est tombé entre deux voyelles, contrairement à
Brockelmann, VG S S I, 410 n. 1, voyez Hdr, p. 627 ; Marçais,
RM TA, p. 445 et TAT, p. 351 ').
^v^1, Syr.,>j^,^^t, Eg., auf etwas begierig sein, Fest-
gabe, p. 76.
[') Selon Rossi, A s, p. 35 sté' viendrait de su'; sur l'emploi de sté,
voir Goitein, Jem. n°. 290.]
2092
■>
yij.. pronom interrogatif, voyez 398 et s.; Fischer, ZDMG
LIX, 808. — ^j> y;, 9,16; 24,15; 42,18,19; 398; 415;
426; 627; 721: 722; 1215; 1451; 1635. — 'i y:, 9,16;
398; ^ Î3 _j-i;, 422. — syi yJJ.^ 733 et s. — ^^^u; slôn, 733.
[Cantineau, Et. I, 108 snû, sônû, usnû, wusenhû. Fém.
snîu, wu.senhî].
*«j^, u, mdler. Sur des thèmes probablement congénères et
revenant tous à l'idée de mî'ler^ voyez 565 et Nôldeke,
ZDMG L IV, 160; NBSSW, p. 187. Cf. 'Abîd b. el-Abras,
n° II, 28:
7 Z,
Patience for what was clone in fhepast by ou?' confederates —
Musk and washing of the heads icitli malloïc mixed together .
^_^, vy^i pl- vl^*^? v!^^^ ^n ""omânais pièce de qch, sur-
tout quand il s'agit de petits fruits, comme limons, figues,
etc., p. ex. ^^v vî>^' o^', trois figues^ Jayakar, OD, p. 663,
cf. R 0, p. 328, 11 3-elâS-it swâb ;^ubz, drei Fladen
Brot. — v^-^? aussi saletés qui se trouvent avec le blé,
Arabica V, 239 n.
C^
-.Li:, u, roider (intr.), voyez 799; 800; MAP, p. 244,7:
nahla tawîla w sâjeha bigrûdha, eine lange Palme
iceitreichend mit ihren Ziveigen [Barthélémy, p. 415: „sortir
souvent de la maison, vagabonder, courir (femme légère)"].
') Le commentaire porte: (j-«ix5^J' J-*^ol!^j
c'est-à-dire le parfum emj)loyé en lavant un corps inort.
2093
,^, bî'andir^ = ^^ ^ 800 et n. 1 ; 1252; 1577 ;•) aussi courir
en étendant les mains^ dénominatif, 800; Dozy s. v.
_jLii, misstrecken, MAP, p. 246, v. 5.
„j-cio", s'enroider une ïL^.v^i, ceinture^ autour de la taille,
voyez 800.
K=>^, 31,9; LB'A, p. 4,13; expliqué 799; cf. le classique
i:!^^, ceinture, 800; Wetzstein, ZDMG XXII, 94 n. 17:
„ein 4 Finger breiter mit bunter Stickerei von lebhaften
Farben bëdeckter v^oUener Gurt, den sich die Weiber 3 bis
4 mal uni den Leib schlingen"; baumwoUener Giirtel,M.AF,
p. 165; Socin, Diw. Gloss., p. 281. [Bouch., p. 26 avec
planche: „Sweihi, c'est une sorte d'épaisse ceinture, de
sangle, toujours achetée aux commerçants. Elle atteint
2 m. de longueur et est prolongée aux deux extrémités
par des franges de 0 m. :30. Large de 0. 10 environ, elle
est en laine, toujours rouge, parfois ornée de quelques
dessins. Elle s'enroule plusieurs fois autour du corps au-
dessus du 'tôb asmar'.
On la nomme encore 'Môhzem sweilii'. Beaucoup de jeunes
filles portent le sweihi pour être belles et se faire remarquer
des jeunes gens. Les femmes les portent encore, mais un
bon nombre s'en dispense. Elles portent de plus en plus le
'kemer', d'importation européenne"].
') Cf. 'Âmir b. et-Tofeyl n" XVIII, 5:
We slew Mâlik and Abu Razin,
On the inorning of the hollow plain, when the scout signalled to us.
Dans le commentaire: Lï-LJoj L-LX^aj. ^L Uj [,^1] Jw^Ji^ji k-4-i
'-' Lui! rj
2094
^'wi:, u, voyez ci-dessous, p. 2106 s.v. c^^. — [Un autre
thème juyi est = :-sx:;, Rossi, AS, p. 224 sub orina].
u-yi:, voyez ci-dessous, p. 2106 s.v. A>^.
*
j^j imparf. ^yio ou ^y^,, pouvoir et savoir faire, proprement
être à la hauteur de, mais non pas savoir = ^j^, 463; 987;
HB, pp. 245,6; 281,5 et surtout ci-dessus, p. 1711, cf. *|^,
ci-dessus, p. 1607. — l/~^, être haut.
.yi, se placer sur le bord d'un lieu élevé (vy^), p. ex. d'un
toit, Dozy et ci-dessus, p. 1711; se retrousser, MAP,
p. 438,10; ci-dessus, p. 1712; au Wâdi Meyfa^ah lier un
fardeau sur le chameau avec la corde appelée Jy^, ci-dessus,
p. 1711 en bas.
À côté de ces significations dénominatives, ,vii peut aussi
avoir le sens de donner un signe =jJ;^\ ci-dessus, p. 1713
en bas.
.yUi', woM^er, > .yi', ci-dessus, p. 1712.
.yi, berge élevée, ci-dessus, p. 1711; RO, p. 239,13.
^^i, hauteur, 463; 987; RO, §162.
.!yi, montagne à pic, le haut d'un mur, parapet d'un enclos,
Syr., 987; aussi bord d'un lieu élevé, Dozy, s.v,; bcd et tout
le harnais d'un chameau, 1122,5; 1195, n. 2; Hdr, p. 627,
voir aussi ci-dessus, p. 1711.
En '^Omân, ^J.^ }y^ est houle de la mer, Hochgang des
Meeres, 463; RO, §415, mais en Dt, ,yi est cabne plat.
Aussi but, sens inconnu dans la langue littéraire. Bel,
2095
Djâzya, p. 77 : „ ,î^ vient de ,U: , montrer, indiquer de la
main'; il signifie proprement le 'but' vers lequel on tend
et la phrase ij^'^y Jy^ l^K se traduirait littéralement 'ils
partirent, le but (étant) Tunis', c'est-à-dire 'vers Tunis'".
Dans tous les dialectes, .Lii, u, est conseiller^ Hdr, p.
371 '). — En Mésopotamie, ce verbe a aussi le sens de
lever l'ancre^ ci-dessus, p. 1711.
Jyd, conseil, 639, n. 3; LB=A, p. 15,23; HB, p. 283,1
[Rossi, AS, p. 201]; (Cjv^ j^r^'' -^^ ^^^^ ^^^^^ ^^ ^^'^ ^^ ^^^^
faire, 661; question, affaire, 1483; 1609.
yyî, hant, en 'Oman, 463; 987; RO § 99.
8^U;<3VjU], signe, Dt; Meissner, NAGI, p. 129 [Feghali,
K'A, p. 4; le même, Synt., p. 134]; ^^î ^J^ 3,Lii Low, nous
avons un signe de protection du santon, cf. le vers suivant,
continuation des vers cités ci-dessus, p. 661 :
[Et V éclair et la pluie dans la nuit
Sont le signe de pcdronage, ô protecteur, ô bienveillant!]
Zeichen der gôttlichen Gnade, Wunderkraft, Festgabe, pp.
22 en bas; 39; cible, ci-dessus, p. 881,5 d'en bas; Beaus-
sier, p. 352.
- Û , O ^
.yi^x, 289 n. et ,y^, 461, signification inconnue.
-8^^, conseil, 159; affaire, 108,11; 398; 639; 1139; 1371;
1443; 1486; proprement inf. de ^V^, LA V, 298,8:
1) .^Lio, sich beraten, R 0, pp. 283, 7 d'en bas; 347,2 d'en bas [con-
sidtarsi, Rossi, A S, p. 201].
2096
j\y^i prononcé muswâr, pi. Jiwi;vs, promenade^ 1389;
Festgabe, p. 76; Prov. et Dict., p. 394. — Sur un autre
sens, instmit, moment^ Weile, Weilchen^ voyez Socin, Diw.
GL, p. 282 ; Meissner, N A G I, p. 129 ; Beaussier s. v. ; Stumme,
G AT, p. 170. — C'est de ce mot que provient le verbe
jy^, Mn uncl her gehen^ Syr. [Feghali, Synt., p. 420 en bas] ;
,yc^", sich ergehen, Festgabe, p. 77.
(^y.wii, u, et 'j^y^, a, class., avoir le regard dédaigneux.
(^wv^f, qui 7-egarde de travers en baissant les jmupières '),
Dt, à peu près = Jk:>i, louche.
^^, U, devenir mg?<2e;' = dlys^', 1311 = LB^A, p. 61, v. 11
[Sur le sens de ce thème, voyez Dozy s. v.].
^jiyi, [troubler^ cause to shy^ MMC, p. 382] faire ses pré-
paratifs de départ (en parlant d'une tribu), sens à rapprocher
de celui de courir rà et là pour chercher ses armes (faire
ses préparatifs de combat), donné par Dozy, Bel Djâzya, p. 102.
icii^, touffe de cheveux, 1311 n. 8 [s use, sowse, ]VIJ\IC,
pp. 116; 247/8J; Stumme, G TA, p. 47; TTBL v. 28:
') Mutalanimis, éd. VoUers (Beitr. z. Assyr. V) n" IV, 11:
Cf. le coiiiiiientuire: ,^uX>.2i! ^^^ et d^v^ y^. t_5^' U':^^"^'^
o )
^ o'jC "bJ Jl, da voir hein 'Iraq fiaben, Noldeke, Zur Gramiii., p. 29.
2097
s^'ar sûseta '"arzûne fûg zerîda,
Das Haar seines Schopfes gleicht dem Fruchfbuschel ûber clen
Zweigen der Palme ').
NTS, p. 109 n° 14,16: sûstû milwîjâ, bîddëhéb
mutlyjâ» 6^ ^''Ci-i seinen Haarzopf zusammcngerollt ; der
ist vergoldet.
^^, inf., 1311 n. 2.
tjo^, a, class., être louche (œil) [LA VIII, 317, 8: _^! Jli'
• L>^j-^t (jj. j-^i'' eJ^' ^ uv^lj u^y^^ jy^^^
xJ_**j ijo^-ii, loucher^ Dt.
(js3^^, louche^ Dt.
[Ce thème se trouve aussi en Syrie, voir Barthélémy, p. 416]
Le verbe i^Li, u, courir (class.), est inusité dans les
dialectes de l'Arabie méridionale, quoiqu'on dise en Dt
Jj^ ôd>^ OU -b|Ux.< Ai>t, /azre ime promenade, 500 n. = -bj-ci^",
Festgabe, p. 77; cf. RD I, 114 n. 11 ; Rôssler, M S OS I, 60, 7
d'en bas et Meissner, NAGI, p. 129 àât, Icmfen.
[Sur -bLc^t, compcrare^ voir Rossi, Voc, p. 312 et AS,
p. 219 sub mercante\.
Quant au sens de hrùler^ propre à ce verbe, 647, il se
retrouve non seulement dans la langue classique, mais
') Stumme rappelle le Cantique des Cantiques V, 1 1 : rs DPD It^NI
D''v'n!>n vnwp, et Imi-u' el-Qays, Mo'all. v. 35:
OC. - o„
JjCoCcJ! iLi^sAjl yJsi^ ^i>yyi' (*-=>^ ^_>^' Cr^' CT^j^- F fi
*
2098
encore dans plusieurs dialectes [voyez Lane, Dozy, Beaussier,
Marçais, TAT, Barthélémy]; aussi en shaurî, SAE VII,
151 §33 et en mehrî, siwôt, Feuer, Jahn, M S, p. 242;
Rp 11,31. Cf. -bLi, i.
cLii, u, aller par ci, par là, umhergehen, =^ ^Jl=> , u, 26, 14;
719; RO, p. 182; surtout aller de maison en maison pour
inviter au mariage^ 719. Sur ce thème, voyez 601; 648;
719 et s.; 1549.
pyi, lever en l'air, sans agiter, Dt; ^^y^J^^i py^, il leva la
chaise en l'air, 800 n. 1.
iLcU, class., épouse, 720; Festgabe, p. 77; LA X, 54,10
d'en bas: iLxjLclx^J! ^6Jt^ ^ \.juX.^:> ^^>^ k3\^\ J^^ iLcUc.
tU L^;i (•i^^'i- En sabéen nrtr, épouse, Hartmann, Die arab.
Frage, pp. 196; 292 [Conti Rossini, Chrest., p. 248], cf.
Grimme, OLZ 1913, col. 79.
^y., fiancé, aussi ami du, fiancé invité au mariage, pi. iCc^,
27,1; 121,6; 719; 1549. Dans MAP, p. 205, le cortège de
la fiancée est appelé ^iLii'.
^yi!, dans la lurah celui qui a les cheveux hérissés, mais
en Dt chiche, sordide [cf. Goitein, Jem., n° 175; Rossi, AS,
p. 196 âû", fera, sû^ah, hriUto] et aussi très grand et
mince, 720.
^lyi^, class. fourgon du four, 648. — En ""omânais, cl^-ix^
est lever du soleil, 720; ci-dessus, p. 1522.
v_îLii, u '), dans la langue classique polir, fourbir, cf. M'A R,
') Sur ririiparfait v_^x^, voyez H<l'"i P- •^'4-
2099
p. 61 ; dans les dialectes modernes voir^ 37, 2 ; ci-dessus, pp.
1053; 1564, rarement en Dt, où ^^ est le verbe ordinaire,
1370; ma suft (sûf) illâ, voilà que, "anazî, 489 n.;1222.
En sahhî ^'ui; est attendre, 330 n. 2; 1370. Cf. oui^-
<_j^ ou o'»-ii, 7nontrer = i^^j, Dt, 1370; Meissner, NAGI,
p. 129 [Fegiiali, Synt., pp. 258; 329; voir aussi ïi^].
^U:t = oyi', 1370, voyez Lane s. v.
^J>y^, regarder d'en haut] s'occuper de, regarder aux intérêts
c?e=^jî-v^", 1371; sich gegenseitig erhlicken, RO, p. 369,5;
hinschauen, RD 11,31.
oLxxiJi, en ""omânais, être vu, RO, p. 263,14: lôhsin
jinstyf min be'^yd, 7nan sielit die Festung von Weitem ;
ibid., 1. 2 d'en bas ma jinstyf 1 haue, der Horizont ist
nicJit sichtbar. Sur des formes verbales hybrides, voyez
RO § 392.
^'jccit =: uiyiî, 1370, cf. Lane s. v.
o>^, dans la lurah fourbissage, M'^AR, p. 61 : ë^)L:> J.i'
o^ _^ ;jy*^3,, à présent vue, 1275==LB''A, p. 79,19
[MMC, p. 608, V. 31].
%i;, vue, Prov. et Dict., p. 395 [GLE^'A, p. 39; Feghali,
Synt., pp. 122, 3 s a u f t u b y e f h e m, «7 a Vair de comprendre ;
122,5 d'en bas sauf tu nezel, il parait qu'il descend;
140,4 d'en bas sai^ftak bese" ou beâ''a, tu es laid] à
San^â"* donna] .^ju^xco', protezione di una donna, Rossi, Voc,
p. 312 et AS, p. 205]; Ahsicht, Wunsch, Hartmann, LLW,
p. 238 en bas.
iià^ = siJ, 1716 ; RD II, 31 ; Ansicht, RO, p. 323, 4 d'en bas.
ijyi, Ûberwachung, RO, p. 246 d. 1.
ciLis» ou ^wCis/4, visière, guidon du fusil, Dt, ci-dessus, p. 213 ;
2100
Socin, Diw. Gl., p. 282 = ^yi-«, Hdr, p. 219; mehrî
meàwôf, Bittner, M S IV, 54.
Ajyiix msaufe, Anblick^ RO, p. 301, 12.
En mehrî, sauq est brûler (trans.), allumer, et satâq,
être allumé, ce qui paraît indiquer un sens primitif, disparu
en arabe, 647 n.; Brockelmann, VGSS 1,611; voyez
cependant Bittner, M S II, § 60 et 64 n., oîi mehrî sauq
est expliqué comme un thème mediae ^').
vjjyiô", brûler du désir, sich sehnen, avec ^ ou ^n (^^i), comme
dans la lurah, Littmann, THI, p. 24 [THS I, nos 118—123;
II, no3 39—40 et p. 114].
* t .-.
J-i;, u, class., se dresser (queue); L^o^ c^-^i-ii, dresser la
queue (chamelle), 1405, n. 1.
Jyi, dans le Sud, biaiser, 852.
Jyi, 852. La remarque de Hommel qui y est citée est
conçue en ces termes: „Daher heisst Jv^ speciell vom
Skorpion: er hob den Schwanz auf, und J!^! as-sawwâl'^)
ist geradezu der Skorpion. So heisst auch der 10. arabische
Monat, der ursprûnglich in den Juni oder Juli fiel", etc. ;
sur le sens de jyi, devenir iJULi (chamelle), avoir une
petite quantité de lait, être en petite quantité (lait), etc., voyez
Lane s. v. LA XIII, 400,4 d'en bas sur le mois de sauwâl :
[') Sur OJl-ii et riiébr. np'lK'n, voyez Brockelmann, VGSS 1,167.]
2) Sur J[^, voir aussi Marçais, TAT, p. 352.
2101
Jj"^! JL> (iUAJ^ Sjij'^l^ ^^' yS lW^' qI-î-^' l^-J^^-^ (jr*^ Ly-.-^*
iCîLLjt ^^)^y^ dUJu ,_^-»-w tl^l Jlîj w«-bJî ciyiJlj ^ OÎJ^OUii j,
J^ = }ôyjiî ^ iUt iuijj, Abu Hilâl, p. 119, n° 42.
J^^, 5mzs, Jyi oi-:>, e^/e (la pierre) es^ allée en biais ^ de côté^
852. En outre, JvîJ! est nom d'une étoile, synonyme du
classique SC-yiJ', ^a queue du scorpion ou ^e scorpion lui-ynême^
appelé aussi i:Jf^, 852; ci-dessus, p. 1093; Snouck Hurgronje,
ZA XXVI, 229.
JoL.i; et iJljui, dans la lurah, voyez 1405, n, 1 .
Jyil, gauche = }^^, fém. "^.ii, 852 s.; SAE IV, 83, 11 avec
la glose: ^J'i^i! J^ j^.; MJM, p. 40.
j^,yi, mettre en monceaux, Dt; aussi préoccuper, voir ci-dessus,
p. 573 s. V. v/>- [Dénominatif; cf. Spiro s. v.].
xj^, pl. ^yi, monceau de blé, coupé sans les épis, botte de
paille après la coupure des épis, Dt [du copte «jçTrti,
magasin, Vollers, Z D M G L, 654] .
«Lii, u, être laid, 956; Diw. Hod., éd. Wellhausen, p. 31, 14:
8^, enlaidir, 956; ^J^J^ o^y^, LAm, p. 128,9; I. Sidahi
XIII, 265, 10 dans ^Sjwi?^! v_;L;:j': JLJu % 'iLiM^ ^Ijyî ^-.i
~r _ > 3 _ _ DÉ ùw _ 3 -^7
30- j: >_ùg -ù_3_;_ D5 ^
^Lp^ btyctj »^î J^ji «j'J^ ^'^^ !>^ '-^ J^ f^' i-î Magànî
2102
el-adab V, 126, en parlant d'une mule: ^î^lXj! s^ii •^i
bU;, pi. »'_^, chèvre: mais dans ed-Dâhir, s'-ii (avec suffixe
^_^"'ui) est 6?-e6/.s et chèvre^ 712 et n. 2; LB'A, p. 72, 16, 20
mouton. En "Oman »wii, chèvre^ pi. o'-^^y^, RO §92
[Brockelmann, VGSS 1,333; Nôldeke, NBSSW, p. 170].
Sur le sens de swi; dans l'ancienne poésie, voir Noldeke,
Fûnf Mo'all. II, 43.
^^Lù, pi. t_fiî|^, Schafhirt^ RO §123; p. 206, 7 d'en bas
et p. 369, 3. Cf. Meissner, M SOS VI, 86 n. 6: ,,Sâuie •) sind
Halbbeduinen, die besonders Schafe (sLi:) halten" et après:
„Hiernach hat auch die marokkanische Provinz Schauia
(s. S. 1 ff.) 2j wahrscheinlich ihren Namen ; vergl. Hartmann,
Islam. Orient I, 29".
;^yi, rôtii\ non pas courant, 604.
^^, rôti, 648 n. ; 1684.
(^j^iix miswi, 648.
o
iilyiwo, ât7'e pour rôtir, l'endroit où Von fait rôtir la viande
sur des pierres ou une tôle en fer, Dt 602; 1470 en bas.
'^, voidoir, dans la Tihâmah, Glaser, PM 1886, p. 8 et au
Waddây, Carbon, p. 222; ma nesîé, je ne veux p)as,
[') Le mot tjfjL^ se trouve aussi dans la hirah, LA XIX, 180,3:
s'uiJt v_,A.;>;.o ^^LxJ'; Lane i^^^ et ^g^\s^•, Dozy i^5^-«^', f?^s peuples
pasteurs. — Sur swâja (sûjân), voir MMC, p. 44 et Index, p. 709].
[2) C'est-a-dire Kampffmeyer, ésuia in Marokko; voyez El IV, 367
ShRwiya].
2103
Hogarîeh, cf. ^^^l de L«<^_^. — Sur ^^^ ^^ ^^, voir
Jacob, S AD 11,93.
£^^^>sf, si, s, mais ce hamzah n'est pas le hamzah
classique; c'est une occlusive glottale causée par la voyelle
longue et accentuée, Brockelmann, VGSS 1,48 et 93. —
t^jri quelque cJtose^ uana dûwir li si', pendant que je
cherche quelque chose, 1516,2; umâ' sindèythaula
s i n d â h a, t à ' 1 i b m i n n e h, et je ne lui ai rien donné; et
s'il (= si on) lui donne quelque chose, elle refuse de l'accepter,
40,2; cf. Bauer, PA, p. 77 isi 'agîb, etwas Wunde7'bares ;
isi rarîb, etwas Seltsames; flh sï muhimm, giht es
etivas Intéressantes ? k u 1 1 s î ou k u 1 1 isi, ailes ; m â
firhûs "^ala isi, sie haben sich iiher nichts gefreut. —
(_c^ (^' > lA.V > L>'.î 734; ci-dessus, p. 124. — Sur ^ i^y,
se, si, si, usité comme pronom indéfini, voyez 1359;
Snouck Hurgronje, OS, p. 101; Brockelmann, VGSS
11,86 et n. 1; RO, p. 29; Bittner, M S III §63. — ^^,
il y a, 1293; voyez Hdr, p. 628: „I1 est à remarquer que
ijri: n'est ainsi employé qu'après une conjonction et dans
une proposition interrogative ou négative"; in kân si
kara", s'il y a de Veau de pluie, 24,12; el-qabwalah
ma si' lamàrsàha taraf, l'iionneur de la tribu n'a pas
de limites, 451; AjAÎ dU ^J^i 'u*, tu n'as pas de pareil,
1579; ma sî' 'andehom "usûr fim-huyûd, il n'y a
pas de Calotropis chez eux dans les ?nontagnes, 64,11; ma
si hànaq, il n'y a pas de brouille, 136,6; ^à^^^ ^^ L^,
il n'y a pas d'empressement, 1595 '); f^S'A-^ ^k:> ^_5^i, y a-t-il
des chevaux chez vous? 1635, 1. 2 d'en bas; si" kamâ"
') En 'omânais, sysi ou mamys, es giht nichts, R (), p. 264.
Iandberg, Glossaire Datîiiois 132''
2104
h a d a e 1 - w a 1 a d, ?/ en a-t-il comme ce jeune homme ? 1636, 1 ;
HB, pp. 260; 281,7; Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 232,
n. 4; cf. d'ailleurs Hdr, p. 628. — jj. si, s, renforcement
de la négation, comme pas Qt point en français, Brockelmann,
VGSS II, §57f et § 105 f; ma bâlhorùgsi, nous ne
sortirons pas, 12, 8, cf. 450 ; in k â n m a s i 1 q î t m à ^, si tu
ne trouves point d'eau, 24,13; ma bât î à 'a ksi, tu ne le
peux, 1516,10; ^f> ^^ ^^ jjri <jb L olc U, /.' n'y aura
plus d'abri contre leur guerre, 1603; avec les pronoms
mâna si dâri esû' di-ksèrha, moi, je ne sais pas qui
l'a cassé, 24, 15; L^ t^yj> ^j^ U ^c^'Jj, sans que le pâtre
en eût connaissance, 686, voyez 568 et surtout 695 et s. —
Sur si, s comme particule interrogative, voyez Brockelmann
VGSS II,§lllk; si sitt ba'îr giza' fit-tarîq hâda,
as-tu rencontré un chameau passant par ce chemin? 1516, 2 ');
cf. 90,16; 733 n. 4; 1359. — aÎ ^>sîleh, ma 'àuwadu
sîleh = AJ ^ ^^ ^1 i^s '^6 le purent pas, 12,24; 463.
En sahhî ^Ljj, est rien, 463; Jayakar, BBRAS, p. 267. —
sinhu, sinhi, etc. 733; Nôldeke, BSSW, p. 6.
xlii, voyez ci-dessus, p. 453 s. [Barthélémy, p. 422 ; Cantineau,
Et. I, 109]. — Dans la lurah iiX^, ï^ est volonté, Lane
') Et-Tantâwî, Traité de la langue arabe vulgaire, p. 86:
„Est-ce qu'il a faim ? (ji^L*-o>
Est-ce qu'il est levé? \Ji^'^i
Est-ce que quelqu'un est venu ? l:> (^l\:>
11 n'a pas faim ^^^-^-^r^ lA>^ ^
Il n'est pas levé (jiw«li> t«
Personne n'est venu i-> uxA> Lo".
2105
s. V., p. ex. Cod. Monacensis 238: ^mu ^^\ ^ULv! ^^-^J ^-JS
dUlci % ^^, Rômer, ZA XIX, 125.
»_jLi, i, grisomier, LB'A, p. 74,17. Sur quelques thèmes
congénères et revenant tous à l'idée de Jali», voyez 565.
wu^, faire grisonner, LB^A, p. 61,15; grauwerden, Socin,
Diw. Gl., p. 282 [Goitein, Jem., n° 66].
^-j<*^, être perplexe, étonné =^y^, Dt.
x*-^, vieillard, 573,2; 578,3 [Rossi, AS, p. 244; aussi
terme de mépris quand on parle d'un vieillard, Dozy];
souvent adulte, erioachsen par opposition à un jeune homme,
ûlêd, RD 11,32.
iCoyi swëbe, greisenhaft, RO g 90.
uj^Ui, vieillard, LB^A, pp. 3, 29, 30, etc.; sâib, pi. siâb,
Stumme, GTA § 100 d); sâjûb, pi. sjûbe, RO, §130.
wv^l, pi. vv^5 9''^^i LB'A, p. 78,9.
[Juii, i, dans la lurah, être attentif, circonspect = ^lXi>, -.Loî,
Lane], Uhud, p. 24:
lO^fJJ^ liXi] f^^^' y^ c;^-^J.L^^ I* — f-i:JL«-AMJ j«_P'!i_5! ^Xt 0;*A-j
Du eiltest zu ihrem Vortrab und kamst ihnen zuvor,
I Und du handeltest vordem vorsichtig. Wahrlich, du warst
vorsichtig.
a^ [class. rendre attentif, circonspect], trocknen (trans.),
Stumme, GTA § 26,3).
2106
^^-i, Trockenheit, Stumme, TTBL v. 174:
Sie hetraten die Landschaft der Trockenheit und Versengtheit ').
Aussi nom d'une plante, Artemisia^ hébr. rç'^^ 740 ; Carbou,
p. 214 [et Schweinfurth, AP, p. 7] Artemisia herba alba
[Lane s. v. Artemisia Judaica, Absinthium Ponticum ; Bar-
thélem}', p. 419: „1° arbuste épineux employé pour chauffer
les fours de boulangers; 2° branchages disposés pour per-
mettre aux vers-à-soie de filer leurs cocons"]; MAP, p. 140;
Bel, Djâzya, p. 1B7 n.
:,"^, pi. -.-owci^, 457; 1127; 1351; Arabica V, 84 n. 1
[Grohraann, SA I, 84]; == (j^'wLiL-, I. Battûtah II, 182 ; Heiliger,
Jahn, M S, p. 228.
Dans le Sud, il y a un verbe ^i-ii, u, dominer^ prendre
o
le dessus, commander, selon p. 900 n. 1 ci-dessus; cf.
cependant RO, p. 214,5 d'en bas: i^^^^ j.>i -l^v^' »>^î
jsl) *JL£, der Kaffee làuft ilber, wenn das Feuer die Ober-
hand bekommt.
*
o'^, i, être haut, s'élever, Arab. 111,63; voyez Hdr, p. 628.
cxlii, élever, exalter, ibid.
Cf. o^, L Sîdah IX, 23, 8 d'en bas: cz^owjy ^«..«uiJ! o^^-
') C'est-à-dire le Sahara, Stumme 1.1. avec cette remarque: ,,Vgl.
den (in Tunis) hàufigen Ausdruck bliid essîh unih 'das Land der Diirre
und des Windes' fur die Sahara". [Comme le fait remarquer Feghali,
Sj'nt., I». 407 n., l'expression sîh brih, „le flamboiement de branchages
secs dans le vent", dont il ne reste rien, signifie au pair; sa)is profit
dans un échange de services, d'objets; si ma si h brih est donc nous
sommes quittes].
2107
Il faut bien distinguer ce verbe, en 'Oman bàtir^ RO,
p. 281,1: ^el bêt mseijid tesjyd qauwi, dièses Haus
ist sehr stark gehaut^ de oLi, i, et A^yio, crépir, dénominatif de
Cs^, revêtement en plâtre, en chaux = syr. ]^^, hébr. Tç^,
Arabica III, 63 ss.; Hdr, p. 629; Barth, ES, p. 55 n. ; cf.
NTir, Gipser (Nôldeke) dans une inscription nabathéenne,
Lidzbarski, Ephemeris III, 88.
Chez Naswân, p. 81, 7 (cf. p. 67, 17) nous lisons:
L^Î^XJ! C5^L:^ 'A-^A^;, AJ^\ »JoJs> .Aai ^ o''^''^ "^i Q^A^i^,
[Et Romclân, puisqu'il n'y a pas de château comme Romdân
En grandeur et hauteur, étant vis-à-vis des étoiles].
1. Sîdah V, 122, 1. 3 d'en bas: ^LlJ! * A^ ^\
D'après I. Sîdah 1. ]., el-Kisâ^'î référait «Axxc^ au sing. et
lX-I^ au pi., p. ex. u\-ycX« >^*, (Qor. XXII, 44), a^xJ:^ ^^y ^^^
(Qor. IV, 80), tandis que Abu ''Ali ne reconnaissait aucune
différence entre les deux formes, en renvoj^ant à oAxUl '»^^j>
iLàjLLi! **«[. J>X!t_5 JJvJi *-w1j xijLkl! ,_c*-^' '-^-^ ^'^-^"^Nii cf.
1. Keysàn, Comm. sur la Mo^allaqah d'Imru' el-Qays, éd.
Bernstein, Z A XXIX, 59.
^iÀa^, voir ci-dessus, p. 2032.
ytr^, lancer, 430, dénominatif de 3\Ui, dè^e, Socin, Mar.,
p. 190, n. 95; die Luft durchschneideyi (Schwert), Stumme,
TTBL, p. 144.
2108
0^, singe, Carbou, p. 235.
.LIï, die Luft durchschneidendes Schivert, Stumme, TTBL,
V. 297.
;Li, i, aller de travers, en biais, 1634.
j^, de travers, en biais, ibid.
-bLii, i, class. être brûlé; postclass. s'irriter, s'emporter, Dozy
[et Barthélémy, s. v.]. Cf. -b'wi;, u.
Ja^, brûler, consumer par le feu, faire frire légèrement.
Ahlwardt, Samml. III n° XXXI, 15,16 et Rûba ùbs. :
Worauf vom KehricUt, liingeiceht in Streifen,
Ein Dunst liegt ivie von Fleisch, das halbgar faïUf".
Hartmann, LLW, p. 114,13 -iL:: = tJ^.
^Ui, i, class., se répandre (bruit), LB^'A, p. 59, 21; Meissner,
NAGI, p. 130; cf. le synonyme ^'o, i, ci-dessus, p. 905;
aussi en "omànais: min àâ'' râh, seitdem es ôffentlich icurde,
war es dahin, RO, p. 404, n° 73. Sur ^yi et k^, voyez
647 et 719.
K^, accompagner '); aussi en "^omânais, RO, pp. 89, 14 d'en
bas; 217,8. Mais '^JÔ\ «^ est allumer le fen, mettre du
bois au feu, 648. — o^L %J:^, Stumme, TTBL v. 19,
voyez ibid., p. 144.
[') Aussi to cause a tliiiig to be folloived by soniething else, ^^^
jyb ^b liUo, Bevan, 74].
2109
Sur ^<^, voir ci-dessus, p. 258.
jjLi; [class., accompagner] être partisan de qn]^ Stumme,
GTA §28,3 sâja=, fortgeleiten ; Rôssler, M SOS 1,88,12
men sSjaMium, wer zu ihnen Jiielt. — Sur 'iJu^j^, voyez
Wetzstein, ZDMG XXII, 95 n. 21.
<j^, 647; *JJ! «^xi et o^' ,^^, noms de personne, 450.
Cf. nabathéen Dipi'Xrir, probablement ,,der Beistand der
Leute", nom d'un dieu, Lidzbarski, Ephemeris 1,332.
^jLii, ahl Sâya^ 455.
cLyLo, 648.
v_jLi;, i, voir, Dt, 1658,3,4, cf. ci-dessus, p. 2098 n.
'^joj^ avec J, s'occuper de, regarder aux intérêts de, 1371, 6:
J^;Aj!_5 JoL>JiL \,Jlm^ {} i.i>\-y*wO î_5
Et alors je me suis mis à regarder aux intérêts des tribus
et des dôlah.
E
JLii, i, <J'L-ii! soidever, enlever de terre (un fardeau), dans
les dialectes du Nord, 463 [voyez GLB'^A, p. 40].
Au Waddây ce verbe signifie j^'^'^^^dre, Carbou, pp. 16;
17; 41; 95; 220,5 d'en bas; Rabah, p. 29.
^, charger, 1647 = LB'A, p. 58,25 [GLB'A 1.1.].
J^lii, charge [GLB'^A 1.1.].
iJuui, kleine, leichte Ladung, Wetzstein, ZDJS^IG XXII, 131 ;
aussi motte, ci-dessus, p. 1492.
Un autre iJu^, pi. j4^, est mantle, Jayakar, OD, p. 662;
I RO § 112 sële, pi. sjel, Frauenmantel ; RD II, 32 ,, Turban,
[') Lisez Uitw**^'j sans +].
2110
Kopftuch (îer Frau, bis zu den Fùssen reichend" [de
l'hindoustani X^ shelâ ou ^U- se la, "a fine sort of silk
cloth, fine linen, lawn, muslin : a pièce of muslin worn as
a do-patta", Shakespear, col. 1368; do-pat ta \iLj • j ^ "a
kind of veil or a pièce of linen in which there are two
breadths; a cloth thrown losely over the shoulders", ibid.^
col. 1069. Vullers, Lex. Pers.-Lat. II, 369 : „*Jlv- {.(') Img. hind. :
genus panni, alias etiam Ju-^c dictum, sic descriptum : ^i-fwwj.
iuLui [nom. unit, de Jui; (persan)], manteau, "^ a baye h, MAP^
p. 166 s. et p. 426 [voyez d'ailleurs Dozy s. v. et Almkvist,.
Kl. Beitr. 1,312].
Juçi, portefaix, Prov. et Dict., p. 395, cf. Wetzstein^
ZDMG XXII, 131. — Aussi Masthaum, Meissner, NAGI,
p. LSO.
&JL.io ikïlj, 533.
pL.i:', i, ficher [=(_^-ciJ! j, 2^^' *J^], 788 n.
'f^4^, pi. ^, dans la lurah disposition naturelle, qualité
[cf. MMC, p. 471]; en "oraânais aide, assistance, Hilfe, RO,
pp. 230; 300,8 d'en bas; 409 n° 125; iU^^ iU^^^, filr Geld
und gute Worte, ibid. § 231 ; ^_5c: QJiaJ>j iU-^'^ ic>.il 1 - h â g e
uèèyme jûtufqân-si (ou j itwâfqân-si), fZ^■e Not und
die Gastgeherei passen nicht zu einander, ibid §331.
[ j«-v^io:xî mutsayyim, persona d'onore {== m u t n à m i s),
Rossi, Voc, p. 313].
, i, rendre vilain, déshonorer, class., l'opposé de ^
1,221:
2111
o^ Go-
j^^_;k.^i^j J|^_«Jî (ji:i*j Ui' e^^î H-r"^ iJ"-^ l.^y'^ O^^^ U*Vi^3
[T'o?^ dow e-si un honneitr pour un homme, si tu le donnes
généreusement,
Mois tout don n'est pas un honneur.
La générosité d'un homme envers toi n'est pas un déshonneur,
Comme le sont certaines demandes].
^^ = ^U, MAP, p. 178,2.
^•y*:^', hâsslich icerden, RO, §351.
,j\x;, inf., usité comme épithète [voyez GLB^A, p. 40;
MMC, p. 615: „Jâ sén, 0 rascal! an expression used in
jest even with a person dear to one"].
^^, déshonorant, MAP, p. 387,23.
*
ijo>j, voyez ci-dessus sub j.
<j, ibid.
>(j*, voyez ci-dessus sub tj^.
<^J., ibid.
Sur (jo correspondant à ijo dans certains thèmes, voyez
ci-dessus, p. 1286 et n.
Lo
Lo avec suffixes en ''omânais, 499; ci-dessus, p. 1052 n. ;
sa- ni m ad bût, sieh' ich bin pilnktlicli, RO, p. 272,6 d'en
bas; Sselâl bu râfa'^etnîbbo jùfsâ^ani sâk sâduk
■"aly], die Traglast, ivelche du mir aufgelegt hast, driickt
mich, ja ivohl! sie driickt mich nieder, ibid., p. 149, 2; sâni
b â r i a s î r, c'est que je veux partir, 662 ; Rôssler, M S 0 S
III, 9, 4.
2112
j^Jwo, voyez ci-dessous sub ^y^.
„uo, voyez Ju^, ci-dessus, p. 1883.
(z- (^
-.•)j^, chaux vive^ Ziegelstein, 1154; RO, p. 360,4 d'en bas.
jîj^Lj., 'plâtre^ voyez 1155.
^))^
., u, class. verser, 1119; en Dt 58,23; 59,4; 60,10,11;
dans le Haurân, 616; aussi Socin, Diw. Gl, p. 282; Meissner,
NAGI, p. 130; RD 11,32.
Synonyme de v^^, u, qui dans la lurah signifie verser^
répandre, cf. aussi ii^o comme ^..^ et Ja*3..
iwjs = 3 ..oLo 'iè^. 354 n. 3.
1^^' iCx>o, ^e mauvais œil, MAP, p. 314.
iu>j, tas, tas de blé, 1048; Socin, Diw. Gl., p. 282; Dalman,
PD, p. 20; Jaussen, CA, p. 254 [hlé mondé)-, MAP, p. 304;
RO, pp. 400 n° 27; 401 n° 39. — ^.1^ 'il^, nom de lieu
dans le Haurân, 1048.
f^t en général faire qch le matin, 74,15; 1027; 1651;
RD II, 32; Qays b. el-Hatîm IV, 16:
2113
Wir ilherfielen init ihnen in cler Frillie die Burgen rings
um Muzahijn,
Die kegelfôrmigen Spitzen der ersten Reihe unserer Helme
glitzerten loie Sterne.
^\>jo sboh, es lourde Morgen^ RO, p. 7 [Goitein, Jem.
n° 625 ss., où l'on trouvera plusieurs dérivés de ce thème].
f^j^^ souhaiter le bon jour, 629 n. 3; cf. I. Sîdah IX, 48, 7
d'en bas: .a^j aIÎ! é^^^^ d^^J^ ^'-^■*i7 venir chez qn le
matin, Socin, Diw. Gl., p. 282; RD 11,32; attaquer le rnatin,
1400,14; 1448, n. 2; 1650; LB'A, p. 57,17; donner à
manger le matin, 461.
^U3, rencontrer le matin ^); attaquer ci la pointe du jour,
1650; Dozy s. v. Ai\ fMs, arriver à Veau le mati^i, 1648 =
LB=A, p. 58,5.
^^>jo!, 1650; ^^A^oJJ «A>Lc |^a.ot, ils restèrent chez lui jusqu'au
matin, LB'^A, p. 2,33; j*.^ *swj! ^ U, ils ne concluent
rien, ils ne sont capables de rien, Dt.
-^aaJ! f-^'î boire le vin le matin, 1358.
^^^^\, déjeuner, RD 11,32; Glaser, PM 1884, p. 180 [Rossi,
AS, p. 200 sub colaziotie].
iC^vxAS, don du lendemain des noces, Morgengabe, 838, cf.
Snouck Hurgronje, Mekka II, 186: „Bald dient als Çabhah
ein Pâckchen feinsten Kleiderstoffs (z. B. Eëzah oder ein
anderes indisches Zeug, Zamïndâr genannt), bald ein Siegel-
ring mit Diamanten oder was die Verhâltnisse gestatten".
^s^xyo, tronc d'arbre, 91,4,6; Hdr, p. 630.
>) wv;^ «^J J>»-i^ ^ ^-y^'' S ^^^^ "^ *^[î, par Dieu, s'il la
trouve le matin, il ne trouvera pas de bonne journée, dit Fadl, en
voyant une femme laide.
2114
_LjÔ, attaque matinale^ 1650, voyez Hell, ZDMGLIX,604;
cf. o'i^, ci-dessus, p. 222. — -Lyo, pi- o'-, est aussi ijorte^
RO § 109 et p. 96,4; Jayakar, OD, p. 661.
x^'woo, déjeuner le lendemain des noces, Aden, 838. En Dt,
ce repas s'appelle -,^pyo.
„^^, premier repas au café après la prière du matin, 838;
1072 [MMC, p. 87; colazione ciel mattiiio, Rossi, AS, p. 200].
Sur la prononciation, voyez 629 n. 1. — ^ -r'yt^, Iciit
matinal j 76, 15.
-Lya/c, pi. ^Lxsx), lampe^ flambeau, 999; 1446; 1692; 1706;
Kasd., p. 58, n. 5; voyez aussi ci-dessus, p. 1522.
l<.5^-^AAiJ' = iiL:S^>A>o, 838.
_*.*^, prendre patience, 1451 en bas; avec J^, attendre, LB'^A,
p. 16,17 [Dozy s. V.]; RD 11,32; aussi supporter, ertragen,
RD 1.1. — Aussi entasser, hébr. "idï, 1048 s.; cf. Socin,
Diw. Gl., p. 272 j;, Sandhàufchen macJien.
yj^, entasser, faire un tas, 55,11; 355 et n. 4; 1048 s.;
1050; Naéwân, p. 97, voyez ci-dessus, p. 882.
yLO, égaler, 482.
^xAoXwwî, s'amonceler, des nuages, 1048.
jJo, crédit; .^^L., à crédit, Hdr, p. 630; RO §162 bisabor;
p. 115,3 d'en bas bissabor'); MJM, p. 54.
o » ù J
,x>o, flanc, (^L>y! .*o J^, sur le flanc du Wàdi, le Sud, 1049.
»,*;o, tas, surtout de blé, 1048 s.; I. Sîdah XI, 56, 9 [et Lane
s.v.]. Cf. Haupt, ZDMG LXIV, 707.
[') RO 1.1. „bismho)' baar, bil liûdor auf Crédit", mais c'est apiiarom-
rnent tout l'inverse].
2115
— o -
rj^ OU en vers ^o, aloès [vovez Lane s. v.], Sachau,
AVLM, p. 22 n° XIII.
jIjo, la courhure au-dessus du fronts commencement du
devant de la tête, Haurân, 1049; Schlàfe, pi. s u â b i r,
Meissner, NAGI, p. 130; MAP, p. 419 [sâber, Sammar,
Cantineau, Et. II, 217; sâbur, Backe, Goitein, Jem. n»»
470; 969].
[îijL-o, dans la lurah pierre, voir Lane] selon Arabica V,
244 et 247, bVjLyo est parapet^ barrière.
^^, tas, 55, 11; 1049.
.y.>o, pi. ^'^>Jo, monceau, 1049 = hébr. ~nnx-
J^J! p, 1618.
Sur ti-yo, |«c, de a^, voyez 1691; 1755 n.; ci-dessus,
p. 814,3 d'en bas; MJM, p. 27. — ^Lx>o pour ^L*.^ ci-
dessus, p. 1889.
En Syrie, mais seulement sur le littoral, il y a un autre
_Lo, lester un navire, dénominatif de &Wt>o, 1049; 1050 n.
»._^'uo, 'iJ.yi'^, lest, saburre, de l'italien zavorra, 1049 s.
[Lane; Dozy], Torrey, OS, p. 219 n. 6; cf. Haupt, ZDMG
LXIV, 707.
w-^x^o^ tropfenweise, langsam laufen, RO, p. 254, 5 d'en bas.
Joyo, frapper, Yémen, Aden, 1755 n. ; Hdr, p. 630, cf. ii>.A«.
iiyo, = wX.3, criailler, 1589.
iiyox), marteau, 1755 n.; ci-dessus, p. 814,2 d'en bas.
1 * ^ '
1 -bLAox, long bâton un peu courbé, Hdr, p. 630.
2116
t>^, ,v^!, fZoîô'^, 315,4 d'en bas; 1024,5 d'en bas; voyez
ci-dessus, pp. 1599 et 1649; Marçais, ÏAT, p. 353 [Rossi,
AS, p. 205 sbû'; Cantineau, Et. II, 219 'osbe', '6sba%
pi. 'asâbe^ dans tous les parlers. Aussi sôbô^ pi. sbâ*^^
'asbâ'; en Syrie ^.y^', pi. ^l>o, j^aa>o<5.xjuo', Ronzevalle,
p. 42]. Sur l'étymologie, voyez Delitzsch, Prol., p. 171 ss.
[quant à la vocalisation, voyez Brockelniann, VGSS 1,201].
* .
t^, pitance^ ed-Dâhir, = .'u.ai>, ci-dessus, p. 602.
jyjo, pi. JjA^o, plateforme sur quatre perches pour y mettre
le roseau de dura h, .368 n. 3.
*
^y^^ u, dénominatif, laver et /bît^er l'étoffe après la teinture,
Hdr, p. 630.
^jj^ [laver; savonner, Cuche; Dozy; Beaussier] Ildr, p. 630
[Rossi, A S, p. 234 sub sapone] ; he loashed (clothes), Stace,
p. 184; Socin, Mar., p. 176,13: wullât ka-tnâwul-
h û h â, t e t b â h w u t e s a b b a n, sie hegann ihrem Bruder
die Hausgeschàfte zii besorgen, zu kochen nnd zu waschen,
[Aussi qJ^, Cuche; Dozy; Barthélémy].
^y^, SAEIV, 84, 1: wa- tsâbbanat ') el-hurma, imd
es wusch sich das Weib, avec la glose: ^i^Jlwju' ^e^.-
yu-sjj^^, he got ivashed, Stace, p. 184.
^Lo, savon [du lat. sapo, Vollers ZDIVIG LI, 311], inconnu
•) Conjecture; le texte porte wa-tsù bah at, voir MJAI, ji. 40.
2117
dans le Sud, excepté Aden selon Hdr, p. 630 [mais ce mot
est employé en 'Oman, RO §219 et à San^â^ Rossi, AS,
p. 234].
^J^^■*^ msbn, Waschstelle (ausgehôhlte Steine) au Maroc,
Kampffmeyer, M SOS XI, 57.
e
j^^-yo, i, sur les significations différentes de ce thème,
rattachées à l'idée de tranquillité et de silence, voyez Hdr,
p. 51 s.; cf. sur V~^^ Nôldeke, NBSSW, p. 183 en bas.
Stace, p. 67 c>y^, I floated^ cf. Hdr, p. 52.
^j.Jaxoî, chez les Bédouins du Nord regarder d'en haut [voyez
GLB'A, p. 40].
iùjLo, rang^ ligne = w^, Haurân, 31,13; 800 [cf. GLB'A,
p. 40].
^^^j^i jeune garçon; qLaxaoj! *!, 1017; expliqué 1618; cf.
Bauer, Ehe, p. 102 n. 6 [Goitein, Jem., nos 150, 151, 656;
Rossi, AS, p. 184].
^JJ^^ est aussi domestique^ Boh. IV, 35, d.l. Iji ^ >_jLi
iuJ^Jli '^^K^\ Hdr, p. 631; Glaser, PM 1886, p. 7, cf. hoy
et garçon. Sur les subyân, voyez LLA, p. 73 s.; Hdr
1.1.; Snouck Hurgronje, M S, p. 10. — ^y^ signifie aussi
la pupille de l'œil, LA, XIX, 183 en bas: (jytJÎ Jb\j .e^'*)
M\jtS\ ^\ ç\^ ^(^3 [Cantineau, Et. 11,216 sobi, dimin.
sbwây, sbwôy; asbwéi]; Hartmann, LLW, pp. 123 et 134
sbaij < Jc**^ '); Meissner, M S 0 S V, 102 n. 19 usbei 'einî,
die Pupille meines Auges = class. ^j^lII qL«j!, hébr. ]ir pt^"'N.
Cf. ^,-^*j, ci-dessus, p. 221 et Nôldeke, NBSSW, p. 135 n. 5.
') ^_5-^*^ auHs'i = garço7i., jeune homme, RO, p. 316,11; RD 11,32.
2118
iUyo, pi. ijLjo, jeime fille; sur le sort de la belle-fille^ voyez
Yahuda, ZA XXVI, 357.
, regarder, RO § 303; RD 11,32.
*
^s^j signer, RO §219 sa h h lumkatibe, er imterzeidinete
clen Kontrakt.
^^', AH a la y esôh h lak ') badan! malédiction, Haurân,
Festgabe, p. 15, 6.
^îx^^ixailj, pour tout de bon, LB'^A, p. 54,4 d'en bas.
^^
wolo, ennemi, 144,17; xjyjjî .-^=>'w^, y.cc!Jt.xpx''^ç, maître du
village, ZA XX, 76. Sur le sens de ^^^^^^ voyez 457 n. ;
675 en bas; cf. ^jr^J;^).
aj$tj5^wo, 31 n. 2, voyez ':Lf<;<^'^. |
^, u, glisser, Hogarîeh [Dans la lurah y^' Hre vaste].
M 7
[2) Pour ce qui est de l'emploi de sàhib comme titre, quand on
adresse la parole à quelqu'un, nous lisons dans Philby, HA 1,18 n. 1:
,,The word Sahib is rapidly acquiring the spécial meaning it lias in
India"; cf. de l'autre côté de Hemmer Gudme, Acta Oriental ia XVI, 117:
„Inspired by the nationalist movement, the people of Iratj refused to
use the word sâhib introduced by the Indian troops, partly becausî
it is fait to be Indian, and partly because the use of the title of
'mastcr' is felt to be humiliating for the speaker".]
2119
* ^â^P
■iÂ^, pl. oLiîP, écuelle, 606 et s.; 1042; Hdr, p. 631.
^js^v/ax, cahier^ 1467- — o^^^^^ >-:>^, expliqué 1467 n. 3
[cf. Nôldeke, NBSSW, p. 49].
J^, voyez J^^.
^^^■, assiette, Prov. et Dict., p. 396; Meissner, NAGI,
p. 130 [Bouch., p. 94; Rossi, AS, p. 198 catino]] HB,
p. 66 n. 2; RD 11,33; RO, pp. 208; 328; Stumme, GTA,
p. 83 [sur les formes correspondantes dans les autres langues
sémitiques, voyez Brockelmann, VGSS 1,220].
i;-L^^, hol en cuivre jaune, Hogarîeh; diminutif de ^^y^^,
voyez ci-dessus, p. 851. Cf. 'iH^xf.
l^^ shà'Oî ^^ « cesse <^i? pleuvoir, 39,9; Prov. et Dict.,
p. 396: „LiîP, a, devenir beau (temps). L^va£i' Ijpjo LojJ!,
le temps va être beau". — ^j~^^^i s'éveiller, Caire, 492 ; Stace,
p. 151 Ls^uaj U, if/iew /ie î(;z7Z corne ta lus sensés. — ur^^^'j
garde-toi! attention! Prov. et Dict., p. 397; Feghali, K^A,
p. 4 ""ôslia (class. isha); LAm, p. 6 n. 4, cf. aussi MJM,
p. 51 [et Feghali, Synt., p. 86. Sur ce thème, voyez aussi
Barthélémy s. v.].
^, se taire, RO §§ 304; 421; Rôssler, M SOS 111,12,9
d'en bas [dans la lurah :,\^ est généralement retentir, résonner
■ o
') 40,11 nous lisons ^^^^^ = 1^, être clair, serein (ciel).
Landberg, Glossaire Datînois 133*
2120
en tombant sur un corps dur, mais clans TA xolxJ- ^
est expliqué par aJ ^'lo', il ij prêta l'oreille, de ^.'uo', se taire,
écouter].
^^, charbon de bois, 439 n. ; 570; 1101; HB, p. 64 n. 1,
voyez .2i~.
^L>o, ^>:v^, mehrî, voyez 302 n. 4; 439 n.
plJ^us, 1290, voyez j.Ls^^.
o^Aas, inf., O3c\>o sJ^ 'u» o^4Jt>^ J»^^, expliqué 1790.
-Juo, cner, accouplement de A>a et _Lo, ci-dessus, p. 1123;
d'après Haupt, ZDMG LXIV, 708 n. 4 développement
de V<x^.
^lX/o, u, se rendre à (J^), LB*A, pp. 2,24; 3,9; en parlant
d'une lettre, venir de, et on commence très souvent une
lettre par ce verbe, Hdr, p. 631; cf. HB, p. 264 n. 1:
„L'emploi de o^Ao sans exprimer le sujet est à la rigueur
licite, mais ordinairement on ajoute ^^"^5!" [comme on
pourra le constater en étudiant la collection de lettres
publiée HB, p. 263 ss., où ^^"^'^ manque quelquefois,
p. ex. nos 2, 4 et 9].
j^x^D, envoyer; dans le Nord faire 7'evenir et non ^âs envoyer,
342 n.; Hdr, p. 631; intr. s'enfuir, 1308,3 [voir GLB%
p. 411. — Aussi coucher en joue, viser, ci-dessus, p. 213.
yLo, extorquer, Fischer, ZDMG LXIV, 481 ss.
2121
^iAa3, 2^oitrine, ci-dessus, p. 1650 [Cantineau, Et. II, 218
sad^r; séder, pi. sdûr; aussi sdûra].
iù.tAo, prononciation plus moderne Kj.lXa2, gilet^ Dozy I, 823;
Beaussier, p. 363; Snouck Hurgronje, M S, p. 89; aussi
aIlX^ avec ^^ '), Stumme, G TA, p. 66 [Barthélémy, p. 339].
io^.Ao? QÏ^'^i sctns mancJœs, écrit souvent avec ^J^ '), Hdr,
p. 631; HB, pp. 99; 239; RO, p. 181 en bas; sorte de
corset que portent les femmes, Dozy I, 823. Cf. sdir,
Kampffmeyer, M SOS XI, 57.
.'Ax2/i, .LV..VV*, Rilckweg, RD 11,33.
gAAC, tempe^ voir ci-dessus, p. 1656 [Cantineau, Et. II, 217
sâd^g, pi. sdûg, joue, plat de la joue].
^o\>o, rencontrer, trouver par hasard, Prov. et Dict., p. 397 ;
&JuJL:> j^ôJs , une bcdle 7n'a cdteint ; sadift Icutàb fit-
tarîq, j'ai trouvé un livre sur la route; igza^ min tiâna
min gâl la tisdafeh si'', passe par ici, afin que tu ne
le rencontres pas; sadaftah sadfah, je l'ai rencontré
par hasard.
^J><j^, u, est aussi moudre fin, 625 s.
v»iLX>o, pi. ^^JsuJ, tempe, Dt.
wAaû, ynouture, 626.
oJoo>Jï>o si qq, chez les Bédouins du Nord, 433; 1217 n. 2.
') Voyez sub j-^*», ci-dessus, p. 1918.
2122
AJjJoô, class. ; sur les formes différentes de ce mot, voyez
825 n.
>jj'A*2, class., voir 825 en bas et s.; Snouck Hurgronje, MS,
p. 105. D'après les Basrites vjs'Ao est plus correct que jîiAo,
el-Fâiq I, 175, 15: (js-j^x^Jî jJ^^sp] lXJLc ^na^s' .-^L JïLVcij'.
j.Ao, choquer, Hdr, p. 632; < jIlsAa! < |*:oo' de V~^, ci-dessus,
p. 1123. D'après Haupt, ZDMG LXIV, 708 n. 4, la racine
de *lXaj. serait c\>o.
i
j,i'ijo, imhattersi in, 1^1 [scontrarsi, Rossi, AS, p. 236].
^Âa^, oiseau de présage, 755 n., expliqué 1015.
En "omânais, il y a un verbe (^_cAo [peut-être métathèse
de o'bo, i], RO, p. 285 suft benrôr jisdi ssadd min
dâ%il 1 rël, icii saJi einen Kranich, der den Sadd-Fisch
mis dem Flussbett herauspickte.
^_cJua/>, Schmutzfink, Festgabe, p. 23 en bas; Hartmann,
LLW, p. 155, expliqué par muwassich [probablement
de (^^x>o, class., être rouillé; Feghali, PD n° 447 m s ad dé,
fém. mseddâyé, rouillé].
yo, u, 1" serrer, faire un paquet, RO §304; Rôssler, MSOS
III, 7, 5, cf. Hartmann, LLW, p. 110 en bas, = hébr. -nï ');
2° onomatopéique, produire un son, surren, Hdr, p. 632
(impf. a, i, u); [Goitein, Jem nos 646 et 742] RO 1.1. (impf. a);
Rôssler, MSOS III, 30, 12. V~y^ a donné 'yj>, qui se trouve
') Sur ~i~ix et ses significations différentes, voyez les observations
bien fondées de Delitzsch, Prol., p. 1G4.
2123
dans le Qâmûs '), mais non pas dans LA, ^yo et oyo,
grincer^ 1340. Cf. d'ailleurs ^, y^L=> et ^^, 1099; 11-54
n. 1; 1254.
,^, dans la lurah alley- en avant (chamelle); voyez sur cette
forme dans le sens de serrer = y^ Hell, ZDMG LIX, 596.
.*oj Ficus 7'eUgiosa i?)^ 23,3; 657; Hdr, p. 349.
»^, paquet^ Hdr, p. 632; Meissner, NAGI, p. 130; Jayakar,
BBRAS, p. 259; aussi = id^j.o, 794; voir ci-dessus, p. 746.
.!yo, petit morceau de bois, attaché aux tétines de la chamelle
pour empêcher le petit chameau de sucer tout le lait,
Jaussen, CA, p. 275 [cf. Lane, s. v.].
^A, mouchoir, fichu, 661; Hdr, p. 632; RO, p. 303, d.l. ;
Glaser, PM 1886, p. 3 = t^ dans les montagnes; ^, pi.
j^], Stace, p. 78, voir Vollers, VS, p. 136 [Feghali, PD
n° 1700 msarr, bourse, cf. Lane].
De ^ dans le sens de produire un bruit, grincer, etc.
proviennent »yo, sifflement, 1652 et ^\y^ L, grillon [^ class.
J^i ^Lo], MJM, p. 21.
-y *
[') TA I, 88: S'JiX^A ^.xa "^3 aÎ O^Jy^" "3 wyJ »^! ^^ \^
Le I— *-j.-^ cri l)~î^ rr^ ,ji>.fti>^! Jli^ BoU: ?so'_jl ^! ^l->^^9. ^
wàj.A^' "^ wjJo «jUS^ C)->^- o' O'^^ ^-^3 ^■^ '^■^3' î^^^" ^'-^'
Jlî^, 'i-x;èfui Jj' L:>jj«;àx ^uiLi oi-iaJ v'r*'' L>^*-*^ '-♦■^'i soLL' «^-^
iiAc I viJU ^ '— è-»i^*^ V>-*r! O"-^ ^5r=^ cj Oy»^' ii*jî U^*^
^J U
?^;- ^ '.-
.A3
Il est d'ailleurs à remarquer que le texte de TA porto ~^ ,>£> avec-,,
mais le Qâmûs a ;r-y^î et dans Aqrab el-mawârid 1,641 nous lisons:
2124
*
v/^, couper, 88, 12, 13, 14, 15, 21 ; 333 n. 1 ; 527 ; Hdr,
p. 632; RD 11,33 [Rossi, Voc, p. 310]. Ce verbe n'est pas
exclusivement appliqué aux céréales, quoique ce soit le
terme technique pour cette manipulation, Hdr 1.1. Cf. Gez.,
p. 199,16.
v^iiiA^t, être coupé ^ 122 n. 2.
*_jyo, fauchage^ 88, 18; ^^ en sabéen selon Hommel, Sûd-
arab. Chrest., p. 58 nom d'une saison [Conti Rossini, Chrest.,
p. 225 messis^ messio, pars anni].
jûyo, troupe d'hommes ou de bêtes = ij^, Hdr 1.1. ; RD II, 33.
uj^yo, l'action de couper ou faucher à la naissance de l'épi,
641; Hdr, p. 632 [Rossi, AS, p. 151 sorâb, raccolto di
autunno]. Aussi j^'^o, 641.
voj^ = v'/^î 43, 8; Hdr, p. 632.
Kj.^ .srûbe, geschlachtetes Stiick Vieh, RO, § 42.
^yyo, Feuerstein, Rôssler, M SOS I, 78 n.; nom de personne,
Moritz, Zanzibar, p. 49. Aussi .ivJoo.
a^yÔA, Steinschlossgewehr '), Rôssler, M SOS I, 78, 7 d'en bas;
84,10 d'en bas; RO, § 109.
^7-
_.^^, voyez ci-dessus, p. 2112.
') Cf. Rôssler, MSOS 1,78 n.: "Der Name mmrhax ist auch auf die
den Omanarabern bekannt gewordenen Gewehre neuerer Constiuction
angewendet worden, z. B. auf das von der Kaiseï lichen Schutztnippe
im Biischiriaiifstand gobrauchte Gewelir".
2125
'ds>y^, grosser Platz^ hreite Strasse, Glaser, Mitth., p. 45
[Rossi, Voc, p. 310: „sarhah quartiere nella città di San^â";
largo, spiazzo tra case (a San'^â"); vestibolo di casa (Hawlân
orientale)"]. — Voyez aussi _y«.
^yo, crier, 1251 n. 2; 1721,10; Qays b. el-Hatîm n°Vl, 6;
aussi lever la trihii pour faire une exjyédition, Ambicd. lY , 17;
;ti!j J,c sis. ^j^, '^i-^^ -j> »yi^ Q^-^^Lo, le sultan de Soqralt
s'est rendu en Batinah ])our engager les "ÔlaJt à faire la
gim're au pa,ys de Yâfi'^, 1251, n. 2; ^.yo avec J ou ,«^,
prêter aide et assistance à une autre tribu, Arabica IV, 17;
V, 299; ^^ ^^, faire proclamer la gueii'e contre, 11,25.
Élargissement de la racine bilitère y^ par -;,, 1340; ci-dessus,
p. 545. — ^yo>^^, Marçais, TAT, p. 332.
-^î, class., aider, accorder un secours, 1251; Nôldeke, Zur
Gramm., p. 28.
^^Laj", class., C7ier ensemble les uns aux autres, 1251, n. 2.
^^aol = ^ .Lwij" ; se lever p)our la guerre entre tribus amies.
Arabica IV, 17.
^yci;o»«î, appeler au secours, 1251 n. 2,
^^, plus rarement ^',Aa», rcdliement des tribus pour la
guerre, levée des boucliers. Arabica IV, 17.
'x=>^, cri de guerre, cri de ralliement, 1181; 1652; Arabica
IV, 18; V,229.
^^Lo, criant au secours, 1251 n. 2; 1252; 1493; Nôldeke,
NBSSW, p. 79, où la traduction du vers cité 1252 n'est
pas correcte. — ^jli ^X*o, 1252.
f-^f^i cri, ibid.
2126
àNJyo, class. qui crie à la guerre^ en Dt infinitif seulement,
1251 n. 2; voyez Nôldeke, NBSSW, p. 79 [cf. Dozy].
p,iyo, qui crie à la guerre^ 1251 n. 2.
bo^, sardit 1 haue, die FrostzeiU RO, p. 263,3 d'en bas;
du persan o^, Vollers, ZDMG XLIX, 503.
_o^, voyez 1762.
^^'uo [class. chercher à renverser^ à jeter qn à terre^ lutter
corps à corps avec gw] embrace, Jayakar, BBRAS, p. 263.
^y^ OU ff».-^', rouler (bateau en mer), Dt. ').
£.uaj', lutter corps à corps, Aden = toty , 869; ci-dessus,
p. 1289. Voyez sur ce verbe I. Sîdah XII, 115 s.
ij:yo, min sar'^a la-sar^'a, von Mal zu Mal, RD 11,33.
*
v_îyo, A^:^^ v-î,LJ' v_î^ L», 536, selon n. 1 : autant que
le sârif se fournit de munition de guerre [mot à mot:
autant que le sârif dépense (consomme) de munition de
guerre]. Ce verbe a aussi un autre sens, Hre en chaleur =
Jai^î, 1398.
J^y^, verser, 20, 23 ; 56, 24 ; 627 ; cf. ^_,wLi;t ^j', ^ Jjo' J>Jix^
dans KA, ZDMG L, 151, 3.
v_î.*aj", yitsarrafùn bukër, /^s travaillaient à la moisson
de la doura rouge, 521.
[') Cf. Rossi, AS, p. 235 tsarwa^ shaltere intr. di poi-la, finestra].
2127
oyi, dépense^ prix, 822; Liebessauber, Socin, Diw, Gl.,
p. 283; Zaïibermittel, RD 11,33. — Aussi calibre, expliqué
Festgabe, p. 39 n. 2.
iolllt, nom d'une étoile, ci-dessus, p. 1097.
lJjLo, munitionnaire, 536. — Ce participe signifie aussi
en chaleur (vache), 1397, 2 d'en bas.
v_ît^, chaleur des femelles à pied fourchu et de la chienne, 1396.
ou^, calibre, 161.
Aij.jo, pi. sarâMf, cabane en roseau, voyez Hilprecht, Die
Ausgrabungen in Assyrien und Babylonien, pp. 52 et 152,
figures 11 et 35; le même, Explorations in Bible Lands,
Philadelphia, 1903, p. 160 avec planche; quelquefois ^^^j,
comme 650 et 990 n. 2, mais la forme originaire est iiàj^,
Ferrand, JA 1919 mai-juin, p. 474, d.l.; Fraenkel, AFW,
p. 185, en renvoyant à ]"'3nv, Hiltten aus Rohrgeflecht
d'après ''Arûch s.v. '); Socin, Diw. GL, p. 283; Levy,
NHWB IV, 222: „Geflochtenes, insbes. ein aus
Rohr und Weiden geflochtenes Behàltnis oder
Zelt, Binsenzelt"2).
[') Dans le Aruch completurn, éd. Kohut VII, 48, nous lisons: |^3"'~lX
.[noû^D ms"' N^ir piïp -iy \'-wv'^ ^^^ n:n?3i
2) Meissner, Von Babylon nach den Ruinen von Hîra und Huainaq,
p. 8: ySerifa, ein aus Rohrstauden und Rohrmatten liergesfelltes, ge-
wôlbtes Gebâude, das einer schornsteinlosen Lokomotive gleiclit" [cf.
Sachau, Am Euphrat und Tigris, p. 42: „Das Dorf besteht aus Lehm-
hûtten und Zarifas, d. i. lânglichen, an ein Tonnengewôlbe erinnernden
Hùtten aus Rohrmatten, der sait Alteis einheimisohen charakteristischen
Form der Wohnung dei- babylonischen Landbevolkerung. Die Ôlfnung
in der Vorderwand ist so niedrig und eng, dass nian fast nur auf den
Knien kriechend sich mûhsam hindurchzwàngt. Eine ahniiche Offnung
befindet sich auf der Riickseite, die im Winter geschlossen, im Sommer
zur Herstellung krilftiger Zugluft geoffnet wird. Der f5oden ist mit
Rohrmatten bedeckt und hat in der Mitte eine Peuerstelle, das Zentrum
des Hauses"].
2128
v^^" OU wî^y^', le travail de la récolte, 77, 10.
o^y^ax, pi. oy^uix, dépense, ce qu'il faut poiir les dépenses,
171, V. 12; Festgabe, p. 78 [GLB'A, p. 41].
Lj!yo, cJiangeur de monnaie^), Nord; dépensier, Hogarîeh,
1624 n. 1.
i>_i^.x>o, ibid. : ^c'jîv^» changeur de monnaie, Hogarîeh.
oiiyo, &a^^re c?e5 mains, = >jf>Jb^, oi«>^, 360. [En Tun. Jmjks
est summen, Rûziôka, KD, p. 139].
o^<o^, voler, 1195 n. 2; Arabica V, 163 n. 1.
o.^'uo, voyez ci-dessus, p. 2112.
*
j.yo, variation phonétique de ^yo dans les significations qui
se ramènent à l'idée primordiale de couper, retrancher^),
mais aussi comportant certaines significations qui n'ont
aucun rapport à ce sens primitif. Dans le pays entre Hdr
et le Yémen, j.yo veut dire: 1° réparer, mettre en état;
2° frapper; 3° lier fortement, serrer, voyez 1153 s., où l'on
trouvera plusieurs exemples des significations différentes.
Cf. ^ et aussi j.^j, ^j et ^j, 1769 s. [Rûzicka, KD, p. 98].
j.^ = ^j..»o, 550 n. 5.
j.,Aaji, expliqué 1153 ^).
') Aussi srârfi (du pi. brisé), Stumme, G T A, p. 07.
2j I. Sidah XI, 53, 8 d'en bas: Li2jj ^.f^^^i Aaoj?^/ ^j c^jJ' ^^
.(j/.l\5J! LaIsj! _^j ^^ cXî ^j=Ajf JJi:^!
3) Les sens que donne Moiitz, Zanzibar, p. 50, («r^» '. ~erreissen
(intr.), pr^, zerachneiden, abschneiden, (•j*^', abyeschnilten werden,
correspondent ;i ceux de la lurab.
2129
^yô, ruine antique en général, 72,7; en Hdr aussi ewc^os
en pierres à hauteur de taille, où les Bédouins parquent
le jeune bétail, voyez l'exposé détaillé, 1151 et s.; cf.
ci-dessus, p. 678.
M^ [plis faits à une étoffe pour la rétrécir, Barthélémy,
p. 431], Hartmann, LL W, p. 154: ,pssarma bilharlr ivamiis^a
bisser, Stickerei mit Seide nennt man sarma, die mit Leder
nis^a [il y a aussi un My^, pi. p^o, Spiro, ou &^yo, Dozy,
qui signifie soulier = '^lL ^ , p. ex. MMC, p. 122. Ce mot
vient du persan j.y=;-, cuir, p)eau, Fleischer, Kl. Schriften
II, 595].
j.^, expliqué 1152; voyez aussi I. Sîdah V, 121 [et
Lane s. v.].
^^o<*yw, 656, voyez ci-dessus, p. 1927.
^'^, moisson, proprement coupure du blé = ^\yo, 641;
1153; I. Sîdah XI, 53, 5 d'en bas: ^îylit^ ^'yljt ^ 'J/.
Axî^, expliqué 1154; Stace, p. 204 headstall.
j«_j^ = „,Av^, 1624 n. 1 ; IVIeissner, N A G I, p. 130, voyez
aussi 1154.
J J «,5
j.3^^î J.Î, expliqué 1618.
^•),*o.A ou >-J3.*^ dans la locution j.^.>^2/* ^^J^^=>î expliquée 1153.
^NJiJ.>o, 1770.
1^^, dans la lurah, croupir, se gâter (eau).
13^, See, Sumpf, Socin, Diw. Gl., p. 283; ''Abîd b. el-
2130
i 5- >
Abras, p. a, 5: A:>' \j -^ o'Jo "^ c5>^' n***^' ^i-^' L5y^'^
(ji^Ls, puant, au Negd, ci-dessus, p. 327 s. v, (^y>. [De là
io^^, voir Bràunlich, Islamica 1,314].
^L>o, pi. ^yo, ?>iâ^ dans la lurah et les dialectes modernes
[voyez les dictionnaires, Lane, Dozy, Beaussier, Spiro,
Barthélémy]; Meissner, NAGI, p. 130: sârT, zerpfluckte
Palmenfasern, woraus Stricke gedreht werden.
Peut-être de ^'uo, i, par métathèse: ji^>^^Lo. Cf. JJsJ',
ci-dessus, p. 823.
1, voir iLJisw^, p. 1929.
Jj>o < class. -ia*., ranger [GLB'^A, p. 41].
^y:j'uo, co2t^9ere^, < class. ,y^'-w, 591; Hdr, p. 632; Feghali,
K'A, p. 41.
iLj|^o, pi. ^.^'lIuo, colonne, Hogarîeh. [Ailleurs iai^luvî < persan
j^.,y:^, Qy^', Lane, Dozy, Belot s. v. ; Prov. et Dict., p. 383;
Vollers, ZDMG L, 636. Aussi ^iA-', Lane; Dozy')].
^^<class. 'ilivw [GLB'A, p. 41].
'ijuj>, boîiillie, de blé, soit au lait, soit à Teau qu'on mange
avec du beurre, Yémen et tout le Sud, 61, 16; 65,9; 1097,
') Cf. d'ailleurs Goldzilier, „Saulenmanner" irn Arabischen, ZDMG
LV,503 ss.
2131
cf. \L1 1 Schûssel, Brockelmann, V G S S I, 423. Dans le Yémen,
on dit aussi oj-^ [Graupensuppe, Goitein, Jem., n° 1261].
i»,oco, difficile^ pi. ^y^, sauvages, 692. En Dt ~^^.Ajej.3 est peu
usité dans cotte acception et ne se dit que des bêtes, 1483;
dans ce dialecte, ^^*a3 a le sens particulier de chamélon qui
n'est pas encore chargé, mais peut porter un fardeau léger,
= o^li», 531; 566; 892. Dans le Yémen, ,.^*ju^ est petit âne
mâle, =jss^. Voir Qays b. el-Hatîm n° IV, 13, ci-dessus,
p. 1359').
u\jt>o, prononcé sù^ùd, pi. o'uto, âtre fait de trois pierres,
20,9; 52,7; 56,10,14; 597; 1042; cookingsta^id for pots,
Stace (Béd.), p. 40.
^J^, 127,9; 137,7; 443; 1582, expliqué 1597.
i^f^, = tj:j*^, voir 136, 6 et n. 4; 161, 26.
s.^jto, boide de fiente, 1163.
yiA>o Sê^ar, nom pr., ci-dessus, p. 231 n. 2.
vjuco, a, faire retourner = o., Dt, 476.
outîusî, revenir à qn, J^ = ^..
^ o
iujua OU iCxcLo çâ^jèh, pi. ,^^jt^ Ç^'^âj, eine Spanne
holies Wullchen = ^y^ , Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 224.
') Commentaire: JJ^ [J3 à'^^ *>''*^J l*^ ^5'-^' i_..\y.*al[^.
2132
^f^^), petit] diminutif yjbo> si "ay y ir, siayyir, siyyir,
sîyir, sinyir, sinyin, 341 et n. 2.
- o -
AjJtxa, enfance^ Festgabe, p. 53.
Lào, Li, OU ^c*^i ^ ^)> ^^"^^ la lurah incliner vers le coucher
(soleil, étoile), se pencher et (^5»^', incliner (le vase); avec
^\ se pencher pour écouter, I. Sîdah XII, 115, 11 d'en bas;
XV, 166, 7 d'en bas [Lane s.v.]. Sur ^.jkot cf. Z DM G LIX,
411 ; 455; Boh. III, 48, 10; Diw. Hod., éd. Wellhausen n° 171
V. 7; el-Amâlî 1,273,10: 'j*-%Jli JJî |^^ i^.fJ cf-W
Joy c>vç> *iCL^ i:£^! alT; 'Âmir b. et-Tofeyl n° XV, 6:
^wcZ ^/ze horsemen sicoop cloivn froni the valley of adh-Dhinâb,
And theij hold their lances inclined, red witJi the blood of
the neck-veins.
En Dt: ^..;JiS^\ ^ i^[^^ "^^^^i ^^^ ^^ toujours penché sur
les livres, ci-dessus, p. 864 s.v. ^3^5 ès'a râsak, incline
la tête-, mâlak musà'i ràsak, pourquoi inclines-tu
la tête?
i^^iLoî, se pencher, em-gûderi mestaM' 'al a gemb,
le lit (proprement le matelas) penche d'un côté, ci-dessus,
p. 271 s. V. ^^>>-
[I) ^j, Mittwoch, ADJ, p. 68,34; Rossi, AS, p. 227 sub inccoJo;
cf. Brockelmann, VGSS 1,162].
2) Hébr. nyx, cf. Poznaiiski, ZDMG LXX, 465 [et Ges.-Buhl s.v.].
3) c^> Cl aussi dans le.s exemples suivants.
2133
*
oi>o, ranger en ordre, en général trans., 598, 4 d'en bas,
mais quelquefois intr. se ranger, déjà dans la lurah, 801 n. 1,
aussi le Haurân, 801,3 [GLB'A, p. 41 et Feghali, Contes,
p. 176 n. 1, où nous trouvons ^jo^ dans le sens de rester
tranquille sans bouger avec cette remarque: "L'emploi du
1er thème à la place du Ville, particulièrement dans les
verbes à 2e et 3e radicales identiques, est courant au Liban,
étant donné surtout que le Ville thème n'est plus vivant
dans cette catégorie de verbes"].
Juo, rang, LB'A, pp. 10,1; 13,13; 15,14.
'iJuo, génération, 220 n. 3. — Aussi hayide tressée de folioles
de palmier, pi. ^Jtsi^, o'^ào, Hdr, p. 633; selon Socin, Diw.
Gl., p. 283, Xfto, pi. olî>ô est Haarstràhne.
iL:^Lo, côté, versant, Hdr, p. 633; page, pi. ^\y^ ^'ïà*^,
Stace, p. 117.
'ij^^àjo, pi. ^LÂo, dalle, 602; 1121; fer de cheval, Stumme,
GTA §58 [cf. Dozy s. v.]. — Diminutif !L:<:ùuo sfâ'îjëha,
Stumme, o. 1. § 87.
_Là>o, coll.; nom. unit. 'ij^\Juo, rocher large et plat à fleur de
terre, Marçais, TAT, p. 356.
i OJuû, arranger, mettre en ordre, enjoliver, nettoyer, Hdr,
p. 633; LLA, p. 43; RO §285 et pp. 287, 15 d'en bas;
291, 8 d'en bas et 416, 11 ; Rossler, M SOS I, 63, 8 d'en bas
l| einpacken; 1,89,2 machen; 111,4,1; 13,10 d'en bas; 35,7.
Hébr. -isx, Christian, OLZ 1914, col. 396; sur le rapport de
2134
ce thème à ,gS^, voir Hdr, p. 633 et ci-dessus, p. 681,7;
j^,j^>lAào, comme Lif, ^^> Aàs'.
* .
•Joe
yb^\ [class. être jaune]. — ,j...^^\ jf^^i (toucher du soleil,
Hdr, p. 633; Socin, Mar. 182 n. 61. Ibid. dans le texte
istifrâr; ,j-..«-iiJ! j*^, 697; Hdr 1.1.
i*2, jaunissement, Gelbwerden, E^'blassen, Snouck Hurgronje,
MS, p. 91.
•Lào, jaunisse, RO §80.
^à*oî, pi. ^, jaune, LB'^A, p. 79,7; cf. ^-yLii [GLB A, p.
38]. Àot est d'ailleurs rendu différemment: Socin, Diw. GL,
p. 283 blond; BB, p. 173 dnnkelgrau; MAP, p. 255 schwarz
[voyez aussi GLB 'A, p. 42].
i'Xli', or, 1317 n.
^_5^ sôfrî, sôfrï, Wind der Sofrlzeit, RD II, 33. Sur
i^f^ (asfîri, sferry, etc.), cinquante jours dans l'été,
voyez Socin 1.1.
xlio, Kochtopf, RO §127.
jCjUo, (Pferd) von unreiner gelber Farbe, Stumme, TTBL,
p. 14b, = ^,yu2, jaunâtre, Beaussier.
._^iAaxi, jaunisse, Gelbsucht, BB, p. 175.
^^t^jà>axi m s u f r â w i, gelbsiichtig, R 0 § 80.
[Jij^, i, class., siffler].
juo, siffler, Prov. et Dict., p. 398; Staco, p. 187; Marçais,
TAT, p. 357: „toujours à la Ile forme comme il est fréquent
pour les verbes exprimant l'idée de 'produire un son'".
2135
Aussi ^_^, Prov. et Dict., p. 399; Meissner, N AGI, p. 130. —
En hébr. iIbs, oiseau, Ges.-Buhl, s. v.
G
^, sifflement [GLB'^A, p. 41]. — Aussi un grand oiseau
dont le nom latin est inconnu, peut-être aigle^ 755 n. ; 1017
n. 3; 1600; cf. 257 n. 1.
JuD., Hre mythologique^ espèce de (j:Â;o, 755 n.; 1017 n. 3.
8^<5^, najppe^ jnets, Algérie, 624, voir sub Ju^. — >iju2,
fois, de 8^, voyage, tournée, Marçais, TAT, p. 357 [cf.
Ronzevalle, p. 43].
owsjiio, cancrelat, HB, p. 82, n. 3.
^j„Aa«^, pi. ^iuAj)LÀ>o, Sperling, RO, §135; sparrow, mais
aussi cliicke7i, Jayakar, BBRAS, pp. 262 et 269.
JasLo, xjlaisanter, Aden, ci-dessus, p. 595; Stace, p. 91.
Ja\JÛD, jest, Stace, p. 90.
^À^ [class. taper qn légèrement à la nuque] frapper, Yémen,
Yahuda, ZA XXVI, 358; souffleter, Rôssler, MSOS III,
13, 11 d'en bas.
ïjuuo, soufflet, Ohrfeige, RO, p. 148 en bas; aussi goujon
(d'un bâton), 368; iotào, pi. «>j signifie encore trois bandes
transversales souvent en argent sur le canon du fusil, ci-
dessus, p. 213.
* .. •
vJiiA3, u, battre des mains, 360; 1013.
Landbeeg, Glossaire Datînois 134*
2136
oiàA£) = Oiio, Meissner, NAGI, p. 130 ')•
*jë!jo, pi, o«y^, aussi i3i*àA3, pi. oijLÀAD (prononcé safêq) ou
&JisAax, pi. vjis'uaxi, respectivement &iLà*^ix, pi, oUs'udx, pierre
plate employée pour former le foyer, 602.
laX.ô,v)
Jjll^, plat, 602. Cf. oifii^.
j^Ls, pi. ^y>o, class. ; ^|>>^ ^^^t^ c:^^, Besitzer ecller Pferdej
Hirsch, Reisen, p. 294. [Le verbe qà>o, i, J^, est dans la
lurah avoir un pied touchant légèrement le sol (cheval); et
(^'l>o, cheval dont un pied touche légèreynent la terre, LA XVII,
115,3 d'en bas: o^ ^}s. ^Jsl^ y^ ^y^ cr^'^'" r'^^' j
* .
lras, u, dans la lurah être pure, limpide (eau), être clair, serein
(ciel); ^c«^, i, a, se clarifier, 60,14 [chiarirsi, Rossi, AS,
p. 199]; ed-dunya safiet, le temps s'est éclairci, 320;
^j;^L> ^çÀ^5 i^ reprends mes esprits, 1652 ; aussi trans, fondre
(un métal), 1079. En Hdr ^c«^, a, est être propre, finir,
IJdr, p. 633; sur le sens &' atteindre, monter à, voir Mar-
çais, TAT, p. 357.
,_^Ào, nettoyer, 47,19; RO, p. 386, d. 1. ; i^-.^>^'! ^j^i épurer
la souillure, 553; a^^ 7>j l5^' expliqué 1451; v_j'Jd' ,;,^-^>^j
[') Sur saffaq > 'zarfaq > zaqqaf > za"af > za^'af, voyez
Ronzevalle, p. 45.]
2137
ils fondent des balles dans les m.oules, 537 ; Socin, Diw. GL,
p. 283: »^_^ Il oder IV gereinigtes Pulver bereiten" ').
^^Lo, ehrlich behandeln^ RO, p. 228,5 d'en bas.
-JoiJl jyj^î, vider la coupe^ 554; 1166 (L>LAà>^3 == LoXot^).
^^Lo, pur^ entier, 658; 1088; surtout quand il s'agit des
fèves à la différence de -c^xi péricarpe, 56,5,9,10; 58,14,
16,17,19; 1073; habb sâfi, reines Korn, RO, p. 387.
i'iH*^, satisfaction, plaisir, 30,15; Sachau, AVLM, p. 22
n° XIII, 3 [cf. Lane s.v.].
Isa3, dalle, et '^^J^k), pi. ,^^^ si fi ou sifi'' ou aussi i^isfi,
è s fi, en Dt et chez les 'Aulaqites, endroit plat et lisse dans
la fnontagne, où ne peuvent arriver que les singes et quel-
quefois les chèvres, 1150, n.; I. Sîdah X, 90:
uXJiotj u\:>[j Lixail^ ..Jyu2J\^ ^-^yual^ * ^V^ j^^
[Par suite des goidtes ininterrompues ses flancs
Ressemblent à une p)ierre souillée par les oiseaux^
') Ronzevalle, p. 43: „L'acception semi-littéraire semi-vulgaire de
,j:Ào 'liquider un magasin, une situation', a donné origine à une acception
secondaire, tout-à-fait vulgaire, correspondant à l'expression française
'aller échouer quelque part' : ^_càA3 ^^3 ^?;'"^ *) ^?^'*^ wayn saffâ 'je
ne sais où il est allé échouer' ".
[2) Imru' el-Qays, Mo'all. v. 54. j
[3) Var. ^Jr*^■, voyez sur ce vers LA XX,2HJ.
*) Pour t5;^' ^'
2138
7i^\Juâ, Ehrlichkeitj RO, p. 228,4 d'en bas.
^_^Àc2/«, cafetière, 60,7,9; cf. *Jj. D'après Huber, Journal,
p. 122 ^j!i*^ *-->') est la plus grande ; ic>-J2x iJo , la seconde ;
et 5,'4^ 2l;-> la plus petite cafetière.
■JLo
yJAj, pi. ^yJAS, a?>/^e, 156,11; 1698; cf. ci-dessus, p. 390,5.
Qays b. el-Hatîm n° XIV, 19:
Wenn die Gâta f Un mit uns in der FrûIte kommen, werden wir
Die Frauen (der Hazragiten) zu Kruppenreiterinnen machen
und jeden Raiibvogel ^) tôten.
yio, nom d'un village à Râs el-Fartak, sur le bord de la mer.
- o _
'i^yo (j^L, Sôgarah, Syagros. En Hdr toute montagne haute
peut être appelée M^*^; le palmier haut est syy^ id^'.
xsu^, a, donne)' une gifle = ^fij^, cf. aussi ,<->jls et (j«i«,
308 n. 4; Hdr, p. 401. Pour les hommes jao est frapper
n'importe quel endroit du corps, mais pour les animaux
c'est frapper à la tête^).
*xilo, gelée hlanche, givre, froid intense, Carbou, p. 230.
Cette signification se trouve déjà dans la lurah, LA X, 69, 2,
où 5-Jto est expliqué par cX-Jl>, gelée, glace; cf. ibid. 1. 5:
[') Selon Hess, Der Islam IY,319 n. 9 suSxax.]
2) Ici héros [yi*^ proprement oiseau de proie, surtout faucoti, voir
les dictionnaires, MMC, p. 31 et Bouch., p. 99].
[3) Sur ^Ao <C oi*>J, ^\y^] pour «.JLcJ^asJ', voyez Vollers, V S, j). 23.]
2139
(jT'.'bi! \:^,>jtÂK3») .j^JLLiii ^-Jj>-vi J-^b iL.^vwu' .-w, JaJi«.o ;^iAj! y.*OAait
' .. ( - c, _'of
Cependant ^LstLi!! est le soleil [LA X, 72, 4 et Lane].
Cf. ,^, où se trouvent aussi les mêmes significations opposées^
être chaud et être froid^ ci-dessus, p. 389 ss.
^L*iu3, cMlly^ Stace, p. 30,
^i, sourd, Hdr, p. 634; HB, p. 255; RD 11,34.
JJj>o, voir JJùv.
^Âo, frapper, 1153,3 d'en bas; \=>5. dV.>o, ïOLj^ijiJIj ôJù, sich
rasch schleichen, Wetzstein, ZDMG XXII, 151. Aussi oLo.
■3X0, coup, 1558.
Jj> é^ sukk hukk, d'runter und d'rilber (lârmend), RO
§231.
j^, dans la lurah 1° sonner, retentir, résonner, cf. Jacob,
Schanf. I, 53; 2° sentir mauvais, puer; sur j^ et ^^,
voyez 1761 s.
w oc w w
J^, pl. J^ioî, serpent, ,^i^\ J^o "bJ! _^ U, er zs< eme Schlange
der Schlangen, van Vloten, WZKM VII, 177 [cf. Lane s. v.].
iJJLi, pl. J^Lo, da^^e, 1539 [Rossi, Voc, p. 310].
[J^LL«, pavirnento, Rossi 1.1.].
v_JLo, e^re dîir, solide, fort, dans le Sud, 1589; cf. Rùzicka,
KD, pp. 98, 99, 102. — ^JLo, u, enrhimur, Dt, 1589.
2140
L-Jbo, bien serrer la corde, [est anbinden '), Nord et 'Oman,
1589; festnageln, ibid.; Hartmann, LLW, p. 194 n° 62;
sallebo "al y hum f msalbe, man band sie an einen
Scliandpfahl, RO, p. 322, 7. Dans le Yémen, ^jJuo est criailler,
gueule^', hurler, 1589. — Aussi dénominatif, faire le signe
de la croix, sens courant dans le Nord, 1589 et n. 2; cf.
Hdr, p. 634.
o >
wJoo, les dernières vertèbres de l'épine dorsale, 854 n. ; ci-
dessus, p. 1656; TT, p. 821; w>.Joo ou xJuo, reins, Carbou,
p. 165.
wJbo, terrain en jachère, en friche, sodaglia, 148, 23 ; 260 n. 2 ;
expliqué 1628 ^).
^bU> = ^jL>o, 1628; Glaser, PM 1886, p. 41.
LjXo, rhume, Dt, 1589.
w*-Joo, dur, fort, solide, dans le Sud, 131; 132; 148; 544;
1589; 1749. Aussi serré, fortement lié (non pas angepfàhlt),
RO, §415.
Dans l'acception de croix^), inconnue dans le Sud, mais
courante dans le Nord, p. ex. Nâbirah, éd. Derenbourg IV, 10,
w^xLo est emprunté au syr. |.I:i.é.^., Huart, JA 1919, sept.-
oct., p. 343.
wyJoo slêb, tribu, voyez 1822 [El s. v. Sulaib; Philby,
HA 1,267; M MO, voir l'index, p. 708].
') Sur ^r^^, to drniv, lo drag d'après Jayakar, voir 1589 n. 1.
2) Le sens en est éclairci par la référence à Arlia, Voci e manière
di lingua viva, p. 318: „Sodaglia^TerveDO sodo e non coltivato; o
ritornato sodo e insalvatichito dopo la coltura". [Cf. sulbï, salabeh,
tet'ra non coltivala, Hossi, A. S, p. 242].
^) Aussi stigmate imprimé avec un fer chaud en forme de croix,
Fleischer, Kl. Schriften 1,384 et croix de bois en dessus du seau,
Socin, Diw. Gl., p. 284.
2141
iL^, Kornhaufen, Canaan, ZDMG LXX, 178; MAP, p. 304.
x>lcix m s a 1 b e, Schandpfahl^ R 0, p. 322, 8.
v_j^JLix, enrhumé^ Dt, 1589.
i«Juci.<, sliameJess, 1589; Stace, p. 153.
wJjci^ ^s^, von Stroh gereinigter Komhaufen, Canaan 1.1.
wJLs.*, bandoulière croisée (X) des Bédouins du Nord, 1589 n. 3.
wJL=:o!), en forme de croix^ Arabica V, 300.
^J^Lox, dieek (impudence), Stace, p. 30.
^^Juo, Meissner, NAGI, p. 130; -^^>Xo, Socin, Diw. GL,
p. 284, voyez -ylw '). Aussi -y/^-
iJolJ, RD 11,34; Jahn, MS, p. 227, voyez ;;o^.
.iJLa, synonyme de JJuo, cf. Nôldeke, Fûnf Mo'all. 11,27;
'Âmir b. et-Tofeyl n° XIV, 8 :
-4wd ^/ia^ we are the swordsmen of the day of battle,
When the faint-hearts hold back and dare not advance.
Commentaire : ^JLïb^ :^«,'9'^' ^^i u:^^' ^^ \:S:i^ 5^^ o^'Ia^'
' , . , ' Go Gù_0'--_ OJ,
iyj^.*i2-î j L>uoLc ^^ io! si^-^J^i^ c>^Lo wàrv-- ©t eusuite : Jc>.^
Go 3 Go, Go_G__ ^ ) Gij, Go,
wn.Lj> iAjAx^ ,^' iAJLo^ ^i>*.jLo ,j>\:>^ SuJiLI oOla:3 ^_c;i AJooj c:^JOo
• jjjU:^) jJ^5 .i^ ,<_♦:> .j^lytj'j .'.Ij .vJ {J !o! lXJLo'^ lAii-' lXJlo Job^
') Cf. Meissner, MSOS V,295: „Im Iraq brauchen jetzt nur noch
arme Leute den Feuerstein (.s«?6(//^), Stahl ((e)znarf) und Zundschwamm
(f/tVu) oder die Fasern von Palmbliittern zum Feueranzùnden. Man
findet ùberali Zûndhôlzer".
2142
eJLo
^aJI ^JLo, expliqué 1790.
iJbo, nu., Jayakar, BBRAS, p, 267. Voir ;;Ju«.
o\Lo, éire dz^r, voir c>Joo et 1762, où l'on trouvera plusieurs
thèmes ayant tous le sens de dur.
^jOuo, plat., dur, 1762 ; selon Rûzicka, KD, p. 171 dissimilation
de „v3uo, comme aussi -j>^.
i*aJLaj", erklingen, RO, p. 259, 12.
ijwdJbo , sonner., résonner., retentir ; tropfenweise, langsam laufen,
5 O 5
RO, p. 254,5 d'en bas [cf. j}-cJbo, remains of icater., Brâun-
lich, Islamica I, 333].
icLûJLÔ, son., (_^wv»s\!^ iJLJuo, le son des cloches, 503. — JL^^Ia^,
Getôse des Donners, Socin, Diw. GL, p. 284. — J..x2JLcixi,inf.,
Klirren, Nôldeke, Zur Gramm., p. 19.
JoLo, avaler, 1770; RO, p. 326,8.
-LÛa, rendre maître de = JaL., RO, p. 305,11.
JaJUo, voir -laJLw, 832.
' «JLâ
iuLfl, pi. o'oti^o, /)-on^, Dt.
^!, chauve, 1310; Hdr, p. 634 [MMC, p. 117].
2143
tULo, pi. ^3^û^ [Lane ^^], terram dur et stérile^ ci-dessus,
p. 550, 3 d'en bas.
,«Lo, souffleter^ Yahuda, Z A XXVI, 358 [,r.àJLo < taxa, Rûzicka,
KD, p. 139; Rossi, AS §71: „Non mancano esempi di
forme intensive del verbo con l'inserzione -l- dopo la prima
radicale. Es. safah 'battere' ; salfah 'battere forte le mani' ;
safa" e salfa' con il senso de] verbo précédente"].
oiàJlo, aplatir^ Dt, 1121.
AJsLàLo == iJi«;ka.* , 602.
&j>yLo, pi. oiA5^Lo, hloc plat, plutôt mince, dalle, 1121.
oiîL^, p^a^, 602; 1040.
J^yjJLo, voir -byjJLv.
jJuj>, coz^per, 1270 n. 2; jJlo et pyo, 1770.
^c\>dlo, 1762 [LA 111,349 sub ^aJLo :x>JJJl:> iLïLi Ju^j i^l
^NilLo, r/?ri a une forte voix, 1770. Cf. fJ^, beugler, Dt.
^J^, prier, 99,12; 1417. — La formule ^iUit &U! JUs,
779; *JLc Ju! o[>.Jl>^ après le nom du calife Hàroûn er-Rasîd,
Belâdorî, éd. de Goeje, p. 77, 7.
2144
bjjLÔ, sUo, mehrî salôt, éth. ^tvH', jwière^ 296; sur «>ô,
voyez 1417. Selon l'opinion généralement admise emprunté
à l'araméen, contrairement à ce qui est dit 1417, voyez
Mittwoch, EG, p. 6.
^}^, i, être en face de, 1417 n. 1 [Feghali, PD n° 2908,
sâlyîn metl ed-dyûk, en position de combat comme
les coqs].
(^<Juo, être en face de, 1417 n. 1; ^^Âc ^J-*^ s-tv^ Jy-^j
le Gehel Sirah est en face d'Aden, Hdr, p. 320; J ^^^, être
pareil à '), 1417 n. 1.
J.ki*o!, être rompu à. Nous lisons dans une qasîdah de Yâft'':
[Nous sommes toujours romjms à l'intensité des épreuves].
^^û, en face de, 1417 n. 1; Hdr, pp. 320; 634.
^_J'^^^ maître, supérieur; ^_j^ jo: ^^ = ^}£. i^J-^, 1417 n. 1.
JL^, pi. ^tfiLox ou ^"1^, le vêtement blanc dont les femmes
s'enveloppent tout le corps, Dt; en "^omânais m sa lie, pi.
m.sâlli, est Gebetsteppidt, RO ^133, cf. Stace, p. 104
En sahhî ^<5lo est to shctve; et ^îox, pi. o"^ii^,
barber, Jayakar, BBRAS, pp. 268; 260.
j4^, couvrir, fermer, joindre ensemble, j;resser, consolider,
réparer, aussi intrans., Hdr, p. 635; embrasser, à l'est de
') Dans ce sens aussi avec l'accusatif, p. ex. dans cet hémistiche;
.yoi \xaav ^J.c |^i3 Ljy^xj Li Le ,
[//s ne seront pas pareils à celui qui possède sept châteaujc].
2145
Dt, voyez sub *i>, ci-dessus, p. 640. En Syr, iJCuJ. jwo,
dresser les oreilles, Haffner, WZKM XVIII, 174. Cf. Jua^
et ^, 632; 1542.
*^o, sich taub stellen, RO, p. 167 ').
jJaA^Î, affluer, 48 d. 1.; Haffner 1.1.:
Kommt Bezemher imd Windesheulen,
Musst in der Kammer du ruhig iveilen
= ,,geh in deine Kammer und schiiesse dich dort ein und
sage nichts raehr, oder: rûhre dich nicht mehr"; Ja^s>\ imp.,
vulg. = c>^'; r»^ = Windesheulen, sifflement du vent.
x»jo, fester Stein, Stumme, TTBL v. 104.
jvo), dur, solide; sourd, Nôldeke, Fûnf Mo^all. II, 68
[Barthélémy, p. 4461. — Fém. ^'l^.^ samma, etitier, 23,9,
expliqué 190 n.; pi. qU^, 56,3. — ^^,.^, so^/d, Jayakar,
BBRAS, p. 269.
*
'.l:,'^-*^, u, class., se taire, 884.
o>I^, ganz still, RO §98,2.
^-^-*^7 ^1= ,.Ld.5 "i^^S attacher, lier-, sur le sens de ce verbe,
32, 8, voyez 803. — Aussi ramasser du blé pour le vendre
cher plus tard, sud-arabique, 632.
iA,<jo, amasser (les écus), se faire un pécide, 632; 1749 n. ;
Prov. et Dict., p. 398 [Feghali, PD n° 2007].
[') 1671,6 „Mo'allaqah v. 57", lisez „v. 54"; ibid. 1. 8 j^iy, lisez
^y^', f*-^, lisez |*-»^., var. (•-^^; f*-^.5 '• "13 ii>^w^i3;!»|, lisez JCj^Uail^].
2146
A*jo; voyez Rasîd ""Ativah, p. 215: _^ (ij^ i^-^) ^vl*^f
^ j^'aJ' _^_5 xj'ii- JsJ^ -ÛàJî ^^>»-«*^:. c5^' ^>*^'' cr^'"^ '"^^^
• iJbfclai! ..JlXàJ' »'o' j.?5 h**^iî *^|y^5 (cj'J> JC^^w) ilÀAvLJt
lAxLo, „einer, der ma akal loamâ sarW\ ce qui correspond
à l'explication de c\.«jo dans les dictionnaires: J«.=>J' uWaJî
^_;il J, p_^. "^j o'^'^ ^' Hartmann, LLW, p. 85 n. 2.
j^.*^, un médicament pour la tête, décrit RO, § 406, selon
Vollers, Z D M G XLIX, 506 proprement Verband.
8oL*>^, fichu pour la tète, 764 n. 2; 803 s.; 1542; HB, p. 99;
Snouck Hurgronje, MS, p. 41 n.; ZA XXI, 71.
j^y>û.fx3, /br^, Dt = ég. ^A>.
Le classique ^.j^a.*^ se trouve dans le vers cité ci-dessus,
p. 490 et LA XV, 241,3, oii nous lisons: JhAà j*.o.«^ ^e
Q^ j*Aû.*fc2J|5 J.:^^' ij, i>j'*-^' iJ-V^^' *j^a^' (3't^"^' Cj?' lXjlX.^;
.^^Uî ^^Jl _^ jLJb3 iiJLiJt ^^^! J'u:>yt
Ji^^a, u, consolider, Hdr; frappe?- avec n'importe quoi, Dt,
1158; Rasîd 'Atîyah, p. 214: \W3 ^-^yl^iy C^'}^ ^j^) -^^
ialo, 6'o^zd, Jayakar, BBRAS, p. 269.
iwL^, sM, voyez RD 11,34.
-b'u.o, offrande des prémices, voyez l'exposé détaillé Jaussen,
CA, p. 364 ss. — -bUo, aussi Riemen, um die 'Abâje daran
zu binden, Socin, Diw. Gl., p. 284.
2147
,•«.4^0!, chauve en haut de la tête, 1450; Arabica V, 188 n. ;
Haffner, AL, p. 170 en bas: iJL^! ^^*, Asl^] ^\S^\ ^^^^
.«.♦/ji! J«^, dUAS^ ,.jl^ ^ jLfij (j^tylj oy^i_5 .Ul2*i2t *-^5_5 s,jotAiil
ijwyo, minaret^ Glaser, Mitth., p. 47; Manzoni, Yèm., pp. 13
et 186 [Mittwoch, ADJ, p. 68, 44], voyez Nôldeke, NBSSW,
p. 52; Marçais, TAT, p. 360.
* S*^
^-♦^, gourdiner^ 1270 n. 2; 1749; dans le Nord ^,^Ui y^^
porter Veau pour un tel^ 1748 n.
jJi-o, ,,c. ace, Einem einen Schlauch mit Wasser geben",
Socin, Diw. Gl., p. 284.
J-*wo, dur, solide^ 1589; 1749.
J^.x4^, pi. J^,Ê^ros&âto«, 661; 1748 s. [Goitein, Jem. n°338;
JG, p. 167; sa mil, pi. summâl, Rossi AS, p. 195]. Dans
le Nord, J^ç*^, pi. q^I*>o, est outre pour le lait et l'eau,
1748 n.; 1749; LB'A, p. 58, 19 = ci-dessus, p. 1617; Socin,
Diw. Gl., p. 284; TA ¥11,407,8 d'en bas [Bouch., p. 77
avec fi g.].
Jyjo, voyez 1749.
Jy-t.0, iKtite outre, 1748 n.
Ju».o, homme qui porte l'outre^ 1748 n.
(jyj, i, sentir, bon ou mauvais, 1761 s.; cf. Praetorius,
Beitr. z. Ass. I, 31.
2148
iJ^, class. mauvaise odeur: > s an né, Feghali, K^A, p. 103;
àJjo, Stace, p. 164.
j^j^, mauvaise odeur, class.; RO, p. 284,4 d'en bas.
*
olirfeigen, RO, p. 254,7 d'en bas; Rûzicka, KD, p. 113.
j;.-;^^, voyez ^KjJ^,
_A.uo et _Ai>o, 1762.
Jî»a;jo, caisse, malle, d'origine obscure, Feghali, K^A, p. 100
en bas [baule, Rossi, AS, p. 195]; selon Vollers, ZDMG
L, 651 d'Inde; d'après Huart, JA 1919 sept.-oct., p. 341
plutôt de provenance grecque. — Voyez aussi Marçais,
TAT, p. 360.
o ,
Jsj<XLo, homme brave et courageux, Dt; sur Ja^Lo, voyez
1762; Rûziôka, KD, p. 72.
*
rjL/o, class., confectionner avec art.
<kJu^, orner la tente nuptiale (Hauràn), 32,6 [Barthélémy
s. V. : „1° apprêter, arranger avec un art recherché ; 2° masquer
avec art les défauts de qch, truquer, falsifier, sophistiquer;
3° farder, maquiller"]; Stumme, TTBL, p. 145: ,,aufladen,
auflegen (mit Jv^)" ').
à
V) /*-^i fermer (une porte), Goitein, JG, p. 42.]
2149
<tlj^^ Ausfuhrung; sur la prononciation, voyez Festgabe,
p. 78 s. [cf. Littmann, DL 1909, col. 3098].
«jLo, pi. ^Li^a, domestique, garçon apprenti, [Dozy s. v.] Prov.
et Dict., p. 398; Meissner, NAGI, p. 130; Marçais, TAT,
p. 360. [Selon Rossi, AS, p. 143 les sunnâ" sont ,, opérai,
specialmente i tessitori" = h âM k nel Bassopiano occidentale,
ibid., p. 242]. Aussi forgeron, Socin, Diw. GL, p. 284
[Cantineau, Et. 11,214; Bouch., p. 106 n. 1]. Sur la position
sociale des forgerons, voyez Doughty, Travels 11,656 [l^MC,
pp. 136; 281 et Bouch. 1.1., selon lequel le terme sâni^
„désigne moins un métier qu'une classe sociale"] ').
1, fabrique (Haurân), 354, 4 d'en bas [Barthélémy, p. 447
factorerie, pi. «jLax]. À DameiS Siussi ouverture dans l'aqueduc
pour puiser l'eau.
ijt>LcL<, grand édifice comme Tutzing, château, réunion de
bâtiments, avec une ou plusieurs 'J^y^, cour, entourés d'une
muraille, ^.o, 520 ; 555 ; 1504 ; Arabica V, 31 n. 1 ; Praetorius,
ZDMG L VII, 275: „iju»a.« bedeutet eigentlich nur allgemein
ein Kunstwerk, eine Kunstbaute, von AVurzel ^^u^, ^^o • Iri
Arabien, speciell in Sûdarabien wird das Wort dann be-
sonders auf Festungen angewendet, in Syrien auf Cisternen" 2).
[Rossi, Voc, p. 310: „Masna''ah nome di molti villaggi,
specialmente in posizione montana fortificata naturalmente"].
[') Cf. aussi Ronzevalle, p. 43: „,<.jL3, cL«.>j 'compagnon ouvrier'. —
En Syrie, c'est surtout le féminin qui est usité, au sens de servante:
iC*jLo (le kesra du nûn disparaît presque), plur. p-*-^, comme pour
le masc."]
2) Cf. D. H. Muller, WZKM 1,28.
2150
Dô^an a dit à l'adresse de son adversaire 'Âtifel-Murqusî:
.[jS jA-gJÙwxi^ (^O JOw^! vAàc i3-^j >-^ i?^"^ *'-^=*'J V;'-^
[j'ifes paroles sont ^^ar^em^e-s jusqu'au mur et au territoire
Des "Abâdil, dont les bâtiments sont grands].
^fJo.^, lance avec un morceau d'étoffe comme guidon, 37, 11 ;
815 s.; cf. Jaussen, CA, p. 263 n. 1.
o ,
&Â>Lo, Einfassschnur (des Kleides), RO, p. 417 en bas.
^Jùu.^, pagne, Ansâb, 516; Hçlr, p. 635=j_j.jw, Dt; aussi
en tigraï, Conti Rossini, OS, p. 939: jjt'oftiÇ: specie di tela
rigata che importasi da Massaua".
jyûj^, don, furoncle, Yémen et Aden [Goitein, Jem. n°581] =
^_^o ') • _^ft>L>o pi. ^'J^, Stace, p. 21.
oi;^, sentir mauvais, 1762.
j»vU3, sentir mauvais, 1762.
^, image, statue, selon D. H. Mùller, WZKM 1,30 un
vieux mot sémitique commun, mais d'après l'opinion géné-
ralement admise <j.Çali.r 5 o^^ avec l^n, Brockelmann,
VGSS 1,222. Quant à nb'i, Fleischer apud Delitzsch, Gen.,
p. 532 n. 15 l'a dérivé de ^*o, p^, abschneiden, abhauen
') Forskâl, p. 163 à propos de v^*^, Croton villosum : „Usus medicus
est in niorbo dicto Sanfur j.^àxo vel Roha, *^>5) aliis Dijmmal, J^^
aliis Amede; «A*£ id est: furunculo, apostemate'\
2151
{Schnitziverk, comme "^d:, Gegossenes^ et ^ds, Ausgehauenes),
tandis que Schwally et Zimmern, KAT, p. 475 n. 6 le
regardaient comme emprunté à Takkad. salmu, voyez
Ges.-Buhl s. V. d^x [Brockelmann, Lex. Syr., p. 630]. — En
Hdr jU^o signifie aussi un homme bête et taciturne, en
suédois tjurhuvud. Dans le Nord, ce mot a pris le sens de
défenseurs, gimTiers, M A P, pp. 71 ; 132; Wetzstein, ZDMG
XXII, 78, 14: v'l^ (^>yo x.*.>U35 J^J^^ eine Herde, deren Ver-
teidiger zicei Greise ivaren; ibid., p. 137: „x4Jjo = \^b>
(Orig.) im kollektiven Sinne; sonst ist *jUi!t =: (j/..Làii".
^j.K3.A ^^L/*o>, imbécile; en Dt r»r*^-
^L^ <^'l^! ^Aoj, ynidi, RO, pp. 113,6 d'en bas; 383,8
[Brockelmann, VGSS 1,261].
w*.^, rôtir ^ ci-dessus, p. 1293. — -r^^*^, 599 n. 1.
^^ys>, être préoccupé, 1383 ; LB'A, p. 6, 5 ; < _jy*..
-.L^_^, 1383 = -.LiÇ^.-..
*
^'iA3, dans la lurah, s'cdlier n (une tribu), devenir gendre
ou beciu-frère d'un de cette tribu, p. ex. ^^i ui^xj l^ \
LANDitKRG, Glossaire Datînois 135*
2152
+
^\f^ & ^f^'^ ^/'^ ''^^^' ^f^
ej^^ j^3 j^ t^ '^^u-^-'j
[Cette année je me suis allié à Uâdî bin "Aîi^
Et el-Munsalim s'élève sur le sommet des ravins.
Ma tête est comme cette montagne, même plus grande et plus
haute ;
A part Dieu je ne m'humilie qu'un moment].
yKt^ sëhùr, pi. ,4*^', beau- frère, cousin, parent, 7,15;
28,4; 331; 431; fém. a-^^ sehêrah, sœur de la femme,
431. Sur les rapports de parenté, cf. Winckler, ASO, p. 215 ;
Hartmann, LLW, p. 19.
^^
_^, dans la lurah, LA III, 136: hIId (Jc^ ^^; Lane
= 05,0, O J_
S. V. : „ L?\!jè^ l^r-ji*^ ^f^'^y plctstered a -^^^ wWi -^^Lo
[or plaster of quick lime]". — -r^^^? 1151 n.
,£^.M£>, citerne, 1155; Ferrand, JA 1919 mai-juin, p. 475, 3. —
Aussi -^j^, Hdr, 1155.
^Ji^ sahef, Pferdegeicirr, RO, p. 5.
J4*^, hennir, Meissner, NAGI, p. 131; RD 11,34, comme
dans la lurah, cf. ^^, être rauque, être enroué] I. Sîdah
') Cf. 1566,1. 2) = Jo>L 3) Cf. Hdr, p. 76 n. 4.
2153
XIII, 276,7: ic>^u ^\ j^^ ^; LA XIII, 410: J^^Ii!
i_^w^! o^ jL^'i J-^e^' L5/>^ 3'*' J^J^ L^-î-e^'^ o^i ^5
J.^!, hennir, 333 n. 1.
J.,^, hennir, 1720.
>_jL£), i, < >_jL£>i, atteindre, frapper, éprouver, 99,15; aussi
atteindre le but, trouver la vérité, avoir raison, 544 ; voyez
Prov. et Dict., p. 399 [Barthélémy s. v.]; Socin, Diw. GL,
p. 284. Dans la lurah w^Lo, u, est aussi tomber sur (pluie),
Lebîd, Mo^all. v. 4, ci-dessus, p. 1485. Sur ^\^ et w^>^,
cf. Fischer, ZDMG LXI, 927.
^_jyo, toiser, regarder attentivement selon 1300 n. 2 [mais
I. Sa'd IV, 1, 164, 10 le texte porte: wv^^ K*i sl^ «y. Jots?;
ce n'est donc pas '^yo, mais la phrase entière j «^ «i.
wyjij ^^ (cf. wy£>^ ^jLJ! i^^ Ax^) qui signifie toiser qn,
voyez Lane, p. 1740]. — ^^, blesser, 337; RD II, 34.
Dans le dialecte tunisien, ^^y3 est, selon Stumrae, 1° heraus-
fliessen, TMG I, 94, n° 41 v. 4; 2° eyitgleiten, ibid. n° 44 v. 4;
3° hervorstûrmen, TTBL v. 62, 101, voyez TTBL, p. 145 ').
\JCLuo], être blessé, 67,5; 544; (vom Tode) getroffen werden,
RO, § 346.
[') Nicolas, Dict. ar.-franç , p. 151: „^_y^ Il se diriger vers, aller à;
descendre, tomber (pluie)"].
2154
I. Dàbî a dit:
+ ,0, +
[Le seigneur de Sarr a été blessé, mais Dieu l'a sauvé,
Voilà qu'il se trouve parmi les sommets et les ravins].
Le vers précédent (^! l-^^^?-) se trouve 1210.
Jy^, blessure, plaie, 81,10; 105,4; 115,22; 981; 1112;
1283; RT^ 11,34; pi. vV^S 107,19. Sur ^Jil\ ^yo et
,j,v>.«ii v.^7 voyez 658.
I. Laqwar a dit:
-AvXiî (*Jâxiî_5 *-:S\U! ^yi Ui ury~H ^ ^ V.^ j^'^ V.^^ (3
J'az iine blessure, une blessure qui ne guérira pas,
[Quand sera guérie la chair; Vos est cassé].
*_jjjo est aussi amour =^^^=>, Hartmann, LLW, p. 84,16
d'en bas et p. 194 n° 63; Festgabe, p. 58; RD 11,34; cf.
v_j û^, aimer, p. ex. I. SaM I, i, 75, 25. ~ Comme dans
la langue classique, la forme ^yo est parfois = vV^^»
rectitude, 170,12; 1734, voyez Lane s. v. — Sur v.>>o =
A^:>, 3U=>lj, voyez el-6âsûs, p. 102; comme préposition,
Prov. et Dict., p. 399; Socin, Diw. Gl., p. 284; Littmann,
BE 1,58; RP 11,34; ^y^ ^, von Seiten, RO § 197 b). —
^yô, nom. gen. ; ^ç^y^, nom. unit.; pi. qL^v-^, 709, morpion;
RD 1,53 en haut à tort Làuseeier.
ibyo, dans la lurah tas, monceau (de blé), 1049; LeJtm-
behàlter fur Datteln, Socin, Diw. GL, p. 284.
'»juj^, côté, direction fanazi), 1216 et n. 2; LB'A, p. 72,5').
y^]y^, Wunde, Schlag, Stoss, Meissner, NAGI, p. 131
') Selon Jayakar, B B R A S, i>|.. 251 et 203, a-;-*^ , pi. -r^:^ est aussi
fastness, strouyhold.
2155
[MMC, p. 668]; MSOS V, 92 n. 4; ibid. VI, 99 n. 9; Ver-
wundung, Ungliick, Dalman, PD, pp. 80 en bas; 87 n° 16.
v_jLaxi, blessé^ 1530 = v._j^,y>ax), pi. w^.Laû^, Stace (Béd.), p. 191.
iCjj^/0, malheur, 104,9.
5
XA-v^ax), voyez ci-dessus, p. 1366.
oj>o, appeler, 59,22. Wetzstein, ZDMG XXII, 158 o^
»j:à>\ ^!, er rie f semer Schicester; ^"^ i o^, r?«/e ?w^'r cZe^t
îmd de?i. [Sur oj.a;3> J.?yjj, voyez GLB'^A, p. 42].
oj»^, i^oz.c, son, 503; 1013; 1611 ;> .by::^, 490,11.
__yo sôh, Moscheenhof = ^yuD', aussi -u^axi, Glaser, ]\Iitth.^
p. 45.
^_^j, belauschen, RO §343.
j^Lk-s! stâ%, aushorckeny zuhôren, ibid. et §346; Rôssler^
MSOS m, 15, 12. [Voyez LA IV, 4: L^, aJ A^] i-,^^)
cjy^ ^i:^.xij!^ j-éXv.I ic>L^!; aussi avec ^j*].
Il 3
bVj_jA£), image, 1214 n.
, I j.^'^i^, travesti, 1547. Cf. .^j, falsifier.
-Ijla^, u, umrilliren, RO, p. 204,6 d'en bas; Weissbach,
Z D J\I G LVIII, 947 ; souffler le feu ; soî(/7ter en parlant du
vent, Marçais, TAT, p. 361; Sirr el-layàli, p. 23,3; -b^lj
K*ÂkA> oU:» tlo j^ o_y^ _^3i. Cf. -bLw et -bLi.
2156
-b^j^Ai*, gemischt, RO, p. 293, 16 d'en bas; ci-dessus, p. 507
SUb (iU:>.
^^, u, tourmenter^ agiter^ remuer^ 171,2; 337; 1360; 1736.
c_yo, remuer, 1736.
^^•, réfléchi, 1736.
cLLo', être tourmenté, agité, Arabica V, 211 n. 3.
^yo, pierre, cf. s^, pierre qui indique la route, Schulthess,
HW, p. 57.
^Lo, l'oc dur, plat et lisse, Arabica V, 211 n. 3.
^y^, pi. K^J\Jiyo, Geschmeide, RO, pp. 92,1; 409 en bas.
ijtAAO, Geschmeide, RO §414; Meissner, NAGI, p. 131.
,^wo, orfèvre, HB, p. 78; RO, pp. 241,3 d'en bas; 409
en bas; §414; Meissner, NAGI, p. 131 [class. aussi ^|^
et ptyo, cette dernière forme dans le Higâz, Lane s. v. et
Vollers, VS, p. 21].
Juo, u, avec ^}s., dans la lurah attaquer, se jeter sur; en
Dofâr andauern, haften (Schmerz), voyez RD 11,34; dans
le Nord ^^ jLo, attaquer = f}s. *.:f^\ ^^ S^, 2^orter secours,
1252 n. ; ci-dessus, p. 515,5 [voyez aussi GLB'^A, p. 42];
MAP, p. 378:
Egwâd sâlat 'a la gwâd
wa gwâdna al-jôm rabat
ma zall rejr el-megâhîl
rûs el-megâhîl sâbat,
2157
Pferde ivarfen sich auf Pferde,
Aber unsre Pferde sind heute abwesend;
Es blieben zu Hmise nur die Furchtsamen,
Die Haare der Furchtsamen sind iceiss geivorden.
En Dt iJLo signifie éveyiter le blé, soit en secouant sur un
plateau, soit avec un faisceau d'herbe (= J^js^Jb-) qu'on
passe dessus, Arabica V, 239 n. [Dans la lurah -J' JL>o
(ou Jj-zo) est lie swe2')t aicay, or cleared, the icheat from the
pièces of stick and of rubbish, Lane s. v.]; en Syrie J_yo
est lave?' (du riz, des grains de blé, etc.) à l'eau froide
pour éloigner la poussière ; w^Ài! J^*^ s'applique à l'orfèvre
qui ramasse les limures de sa boutique pour en séparer
l'or, et 'i3^A Joy^" se dit, quand il brûle les habits de
brocart et met après les cendres dans un ^^j^^^j" pour en
séparer l'or et l'argent, ZDPV XIV, 3.
Cf. akk. s al tu, siltu, Kamjif, Delitzsch, Assyr. Gramm.,
p. 159 et W, verse?- l'or, Ges.-Buhl s. v.
Jj>^, nom. gen.; ^^Jy^i un oiseau qui c?ie beaucoup, 709.
&Jy^, attaque, Diw. Hod., éd. Wellhausen n° 144,5 [voyez
GLB'A, p. 42].
En Dt 'xly^ est tapage; "^ôrru m-saulah minna, ne
nous faites pas ce tapage.
^Nl^, ScJmierzen, RO, p. 400 n° 33.
Jî_^ sûwâl, aide, auxiliaire, 1251 en bas [voyez GLB'^A,
p. 42].
Jya^, bassi?i pour laver le blé, ZDPV 1.1. [aussi dans la
lurah, voyez Lane. — Barthélémy, p. 451 maswal, „petite
surface de terrain entourée d'un faible remblai de terre,
dans laquelle on délaie le mortier appelé tin"].
2158
iLi^'u*^, combat^ expliqué 1274 n. 3.
j._y^, jeûne, à tort dérivé de l'akk. su m mu, •soz/=xû^,
OLZ 1918, col. 70; selon Nôldeke, Funf. Mo'all. II, 74, le
sens primitif de l'arabe pLo est still stehen (vom Pferde,
von der Wildkuh, vom Schiff, etc.), tandis que *jj^ jeûne
est un terme religieux, emprunté à l'araméen.
j.|yj>, jeûneur, LB^A, p. 11, 13.
*
^<^, u, avoij' soin de, 113,21; 1508; Jtûtoi, RO, p. 407
n" 100.
^y^i intensif, 1508.
^-jUaA^-l, réfléchi, se conserver, durer, 1508; RO 1.1.
^'la^, solide, de bonne fabrication, Marçais, TAT, p. 361.
i^j^, i, e5_^*5, a, dans la lurah se dessécher, syr. ]o , ^0.7
cf. l'hébr. n^x, sécheresse, 723 '). En Dt ^_^'^, a, est 71e rien
produire (terre); être exténué, 723 n.
') L'arabe (^_^,syr. w^o- j, dénom. est érigrec une pierre, ar. sy^, pi.
= ' .00
^y£>, syr. Uo , Schulthess, H W, p. 57; iNoldeko, ZDMG LIV, 154
[Lane; Brockelmann, Lex. Syr., p. 623], cf. Lidzbarski, Ephemeris II, 882;
Ilalfner, A L, p.G9 [Du-r-rummah, Diwan, éd. Macartney, p. 385, n° 51,44] :
Zé".? jours de /a chaleur et le long battement
Des sabots durs et sanglants contre les pierres les amaigrirent].
Un thème onomatopéique est i^_y^, Feghali, K'A, p. 9: „s(iuwa 'il
piaula (poussin)' et svwe'il siffla (serpent)' < cl. w^'â 'il j»iaula (poussin)'"
avec cette note: „Sans doute ici croisement avec cl. santu"^ 'voix', etc.,
2159
^_c^Luût, être dans la pénurie de ble\ 723 n.
i^y^^ ci-dessus, p. 991. — t^, pémirie de ble\ affaihlisse-
ment^ émaciation, 723 n.
»|yi, récolte manqiiée, 171,6; 723 n.; 1737.
i^y^i voyez 723 n.
<s^
J.O < ^J=Lo, cf. Delitzsch, Prol., p. 160 [Brockelmann, Lex.
Syr., p. 619 ^ j, impunis evasit],
1^^, dirty^ hlotted, staitied, Jayakar, BBRAS, pp. 260; 263.
, dirt, 0.1., p. 263.
XA/s^
Kj^^ semer ^ à l'est de Beyhân, 1341 [Rossi, AS, p. 237
s a y y a b, seminare ; s a y y â b, semitiatore] .
-«^, progéniture, Arabica V, 136.
s.'O
^Lo, i, crier, 1252 n. 2; 1492; RO, p. 418 ; Meissner, NAGI,
p. 131 [gridare, Rossi, AS, p. 213]; sur les chants guer-
riers dans le 'Oman, voyez RO 1.1.; v" -^'^i 1664 s. Voyez
aussi Marçais, TAT, p. 361.
ou sausa (même sens) mot d'origine syriaque: syr. sa^sï 3 sg. raasc.
parf. (s-to-.s-y)" [Dozy s. v. ; Barthélémy, p. 452: „(^j-o I sawa yaswi
mwi, V. intr. 'crier d'une voix suraiguë en pleurnichant, glapir (:enfant)'".
LA XIX, 180: I^!^ jLltjî ^Li ^^JàJ! oj*^ J-;Oià J.c i^-^' (l5^)
i^yJ-ïo' d^' — Ia_S^ -,L*o j^' (^slxaj'^ avec cette note marginale:
2160
,a^^ crier^ 1491 [cantare (di gallo), Rossi, AS, p. 198];
LyJL. ,sN-^, appeler à la guerre^ 1577.
^^o, cri, 1514 = JwA*;3, 371.
^.Lo, cnewr, 461; 1492; MAP, p. 382 [cf. ^ty_-, MMC,
p. 559].
^ûo, cr?m-, 1492; MAP 1.1.
gJ^ax, /ieVmt^, 1251 n. 2; 1491 s.; 1576 s.; MAP 1.1.
o'./o, i, rencontrer par hasard^ Dt, 1515. De là classe?', p. ex.
Meissner, NAGI, p. 131, comme dans la Inrah [Beaussier
s. V.: ,, arriver, survenir, syn. ^Lo"]; Marçais, lettre de 8/11
1913: „L>Lo nordtunisien 's'emparer de qn, en venir à bout',
sàdni l mrôcl 'la maladie m'a mis à bout'; sàclah [lyon,
^^ so'uo, 'les djinns l'ont rendu fou'"; aussi -ijA^^ Marçais,
TAT, p. 362.
Aaa^, chez les Bédouins du 'Rord chasse aux grands animaux,
1238; aussi gibier, LB'A, p. 57,26; dans le Sud princi-
palement pêche et aussi poisson, Stace, p. 66, en Hdr encore
citasse; dans les dialectes nordafricains lion, 1237 s.'). —
L Am, p. 22,11: A^' ^^Lo', erfasst die Jagd, lisez
clas Wildjyret.
a^x-^o, tme pièce de gros gibier, 1238 n. 1.
aj-y^ masiade, Jagdvorrichtung, Plâtze, welche zum
Jagen der Gazellen eingerichtet sind, BB, p. 178 s., où il
y en a une description détaillée. La vraie forme est ap-
[') Ronzevalle, j). 43: „>-^^^ 'chasse'. — Le même mot, en Sj^rie
comme ailleurs, signifie 'chasse' et 'pêche': les formes veihales semblent
toutefois s'»''tre dillérenciées: OLooi parait être spécialisé pour la pêche,
cXaaoj' pour la chasse".]
2161
paremment saIajix [dans la lurah aussi saIaoxi, aIao^, csJj^,
sAjkxa/i, pi, AjLxsxi, pz'è^e, /ï/e?^, trappe, ratière, voyez d'ailleurs
Lane s. v.].
«.A^
^Lo, i '), le sens primitif selon Hommel sM i^o/zm«?i/mac/iew,
selon Torczyner, ES S, p. 59 n. 1 stehen, entstehen, loerden,
cf. mehrî sâr, zâr, stehen, sfe//e?^ ôZez&en, Jahn, MS, pp. 228;
239; Bittner, M S IV, 66 et hébr. p, être debout.
[Sur ^Lo dans le Nord, voyez GLB^A, p. 43; cf. Cohen,
SV, pp. 124; 152; 267; ^^^ o^'uo, voir MMC, p. 628].
.;^, Tilrangel, MAP, p. 135 [dans la langue classique fente
d'une porte, Lane s. v.].
'^^, enclos de pierres à liauteur d'homme, 651 ; 654 et n. 1 ;
950 n.6;l]52;1214; Einfriedigimg , Meissner, N A G I, p. 131 ;
aussi classique, Lane s. v. ; voyez Wetzstein apud Delitzsch,
Jes., p. 705 n. 1 : „Sira (s^**^) ist heutigentags bei Hadar und
Bedu nicht nur der gewôhnliche sondern alleinige Name
jenes meistens mit grosser Sorgfalt gebauten, gegen l'/a
Klafter hohen Steinrings, in welchen die auf der Weide
ûbernachtende Schafherde des Nachts zur Sicherung gegen
die Wôlfe getrieben und durch die den Bau umkreisenden
Hunde bewacht wird. Im A. T. heisst sie rn;p". Selon
Delitzsch, Gen., p. 378, ^^y*fO serait synonyme de niTD,
„kreisfôrmige Complexe aufgeschlagener Zelte", mais cela
n'est pas tout à fait correct. Sur l'affinité de s-*^ avec
^j, magasin, voyez 1214 et Nôldeke, NBSSW, p. 204.
juwû
j^, travailler (pierre ou métal), de ^Lo, Arabica V, 31 ; 35.
') Souvent X^, u, Prov. et Dict., p. 399.
2162
[Ja*^, intr. acquérir du renom^ de la célébrité (en bien ou
en mal), dénom., Barthélémy, p. 453.
Jcu>^, réputation (bonne ou mauvaise), ibid. Du classique .u-v^].
-1;-l1^, Hdr, 1495 n., selon Jahn, M S, p. 277 „glocken-
fôrmiges Miniaturbecken, welches gegen ein ausgehôhltes
Metallstûck von entsprechender Grosse geschlagen wird".
*
^'l^, i, vencelken, Hartmann, LLW, pp. 87,13; 114,4;
190,5; 192 nos 38 et 39. Sur ce verbe dans la lurah, voyez
1. Sîdah V, 116, 13:'Àr ^Lv. 'yij^ kJ:' \ y^j ^yiit ^y
^À^ ^yt ,«^^î i^^»^ !y^)'
0,05 > £
dv:
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^i 'ijc^ yîït ^1 o
LS
_s-^ [to seek a summer résidence^ Bevan, p. 751, (das Ge-
treide) einholen, RO, p. 386 en bas.
ou*2, été, >Scif, 302 n. 1; Uo^ sêf, dourah blanche ^\
88,4,6; Arabica V, 34; Frucht, RO, p. 57,15 d'en bas,
Getreide, ibid., p. 386 en bas. Cf. aussi Socin, Diw. GL,
p. 284 et Marçais, TAT, p. 362.
i:«-wo, huile de poisson^ Hdr, p. 636. Voyez RD 11,34.
'ïjLmia^ pi. ^'uaxi, endroit où l'on prépare cette huile, Hdr 1.1.
Voyez Hirsch, Reisen, p. 61 ^).
i
') Dourah rouge est Ju, ci-dessus, j). 191.
o
[2) Ildr l.l. nous lisons: „M. Hirsch l'-crit o. 1. p. Gl 0^**^*, ce qui
est incorrect"; mais cette remarque n'est pas justifiée, en vérité le
texte de Hirsch poite ,,Mes[ïif (oiJ>.*^'«)"J.
2163
^Ji-^ OU oi;v^, goj'ge^ flanquée de hautes montagnes, Dt,
LLA, p. 60, cf. ci-dessus sub
j*xAO, Schienbein, RO, § 85; p. 252,6 d'en bas.
i^^j^yo, petite tasse pour le café, en porcelaine, 56, 19; 57,4;
65, 10 ; 608 ; 831 ; 1080 ; pi. J,wx^, 20, 18 ; 56, 24 ; 57, 12 ; 1080.
i:*>Lyo, plateau^ 59,25; 615; RD 11,34; Meissner, NAGI,
p. 131; pi. J,tyo, Prov. et Dict., p. 399. [Cf. MMC, p. 104
et l'exposé détaillé chez Barthélémy, p. 454].
Sur la prononciation de cette lettre dans le pays de
Datînah et chez les tribus himyarites, voyez Hdr, p. 637
[pour ce qui est du Yémen, voir Rossi, AS, p. 2; App., p.
461 ; selon Goitein,Jem., p. xv ^_)r et Ji» sont j emphatique ')].
^>o, 704; 1281 n. ; 1399; ci-dessus, pp. 155; 679.
< o, ^ < jo, ci-dessus, pp. 690 ; 1020 ; Marçais, R M T A,
p. 431 et TAT, p. 364 2).
>3, 93 n. 1; 1288; 1333; 1398 et n. 1; 1399; 1715.
<o, ci-dessus, pp. 904; 1027.
[') Comme le fait remarquer Cantineau, DA 1,57, „la prononciation
ancienne du dâd est une question très controversée". On sait aussi
que la prononciation de cette lettre varie considérablement dans les
parlers modernes différents, voyez Cantineau 1.1.; le même, Et. 1,18;
11,132; cf. aussi Feghali, K'A, pp. 55 et 36s.].
2) Cf. i^yiJ, 794.
*
2164
>-b, 515 n. 2; 1190 n. 2; LAm, p. 110,4,
> 1, 119 n. 6 ; 138, 7, 10 ; 147, 17 ; 674 n. 2 ; 763 ; 905 ; 1542 ;
1544, surtout 1189 ss. ; aussi ci-dessus, p. 1410; MJM,
p. 24 s.; Brockelmann, VGSS I, 132; RD I, 32,1 garai
<(jryi; ibid, p. 75, 7 mnâhel <^Jii^LL^); p. 109,21 y al ta g,
wird hekûmmert^ de ou/;^, aussi p. 72,10; Festgabe, p. 80;
El I, 527, 14 d'en bas. — De l'autre côté Idxld^ Brockel-
mann, VGSS I, 162; cf. ci-dessus, p. 284.
ji^ et o, ci-dessus, p. 244 ')•
j^'uto dàn, toujours prononcé sans hamzali, cf. ci-dessus, p.
1467, nom. gen. moutons. Le nom. unit, est hors de Dt
'ijLo^ un mouton^ et en Dt ^^j;^^^ dèyni, déni, 19, 17; 709;
712 s. Dans HB, p. 81 n. 4 dliân, la 7'ace ovine] Hartmann,
LLW, p. 127,5 d'en bas zân, die Schafe; SAEVII, 18, 23
ad- d an ah, die Ziege; RD 11,34 ^^^ Kleinvieh.
^^Lto et nom. unit. iCoLi:, 713; Nôldeke, BSSW, p. 59 n. 5.
Cf. j^yS^ et 'iJ^S'.
I
>»^^, Syr. renfermer [GLB^A, p. 44].
Sur w-s^ et ^ avec permutation des labiales, voyez 641.
Ç^, grand lézard, HB, p. 82; BB, p. 180 [MMC, p. 41];
Uromastix spinipes Merrem (= Q. aegyptius Linn.), Dorn-
schwanz-Eidechse, Hess, Der Islam VII, 106 [cf. Lane
et Dozy].
iLyi>, eine Heerde Ziegen, v. Kremer, Beitr. zur arab.
Lexikogr. 11,433.
') Cf. aussi (jii=> et c>-=>, Durrab, p. 122.
2165
k_;Lyto, pointe^ 774, 9 d'en bas = ljIj3, voyez ci-dessus,
p. 1027 ss. [Bouch., p. 38 v'-t^î plaque métallique].
,is^ dans la lurah renifler (cheval) ; L A III, 354, 2 d'en bas :
^ *»'^.> (J^^^lî ^_AjLjt>Jl^ ^_c;(A;c2JÎ5 Cyy 3 oL^i- ,-M Ofc-w*^)^ i».,0.3) ^^-i-^
oyo i.>'u*to; Socin, Diw. Gl. s. v. „einen kurzen Laut aus-
stossen, vom Kamel" ; en Dt être las^ dégoûté^ 576. On peut
bien dire qu'un chameau est ^l^, lorsqu'il est fatigué et
qu'il ne veut pas qu'on le charge, mais ce verbe ne se dit
pas seulement des chameaux; p^UJ! ^J^ o-.^s^t^ ^ c^Jlc^ ,
je suis dégoûté du langage; ^S"^^ !À5^ ^^ c;^».^^^^. Je suis
dégoiité de ce manger. Hartmann, LLW, p. 64 cite izzâbeh
„von dem guten f^'^i das einen heisern Laut des Pferdes
bezeichnet," et ajoute que, dans la langue vulgaire, on ne
connaît que madbûh.
^^LsÇto, dégoûté = ^Lis, 576.
.xAto, class. = ^^3 xjt^ jK^t^ (cheval), 1245.
^^, pi. jy^, angle, coin, 498; ci-dessus, p. 919 [ctubr,
Rossi, Voc, p. 306]. On dit en Dt: wâhed zâmiki bana
husn ^ala sab^ah dubûr, un zâmiki bâtit un château
heptagonal. Dans la lurah, l'infinitif ,jjo ou .:v^*^' ©st sc\.;i
^\1\ -^sjS]^ ^\Jhjù\ ^;^Ju-, LA YI, 150, 16. Dans Ahlwardt,
Samml. III n° xxxi, 23, Rûba iibs. nous lisons:
5_5 5_- - 5 0^ -OJ 0_ il -■
Vt « **»«!! v^iULc L'uLi^Jî _^.»:a-À; ^Joa^JLJ ΗJiil ...L>yto -«-Co (3
Stramm sind des Riickens Falten fur den Reiter ;
Er ilherholt die andern, flotten Trabes,
2166
où ^x^ (var. ^) a le sens de consistance, solidité, Festigkeit.
Var. ^L>yo, voir LA III, 136: v'^J^'^ jo^' ^J^ o'^-V^'
wJLaûJ! lAjAxio! ; QL>yi3 selon Ahlwardt, Samml. III, p. civ
Windungen, Falten im Riicken, cf. LA III, 141.
Sur -Mi5<yj (ou yJ»), voyez ci-dessus, pp. 691 et 1020.
JaA>;2, a, /)T/p^;er, > iiJ, 389 n. 3; 674 n. 2. v3A>lJL wy^
iJULpJtj xl2x>:3j, z7 hii tira un coup et le toucha avec la balle,
jS^^^. x!ay:2, il V atteignit avec une pierre, =^ KÎu<s. Aussi mettre
dedans dans une vente, Dt.
-LL:^, comprimer, fest susmnmendrilcken ; ^JuL *.Iit^, it ^e
frappa de la main.
Jiytoî âdhbet, maladie de chameau, caractérisée par la
tuméfaction des jambes, BB, p. 162; cf. 'ï^oj^, GeschwUr
am Bein des Kamels, Socin, Diw. Gl., p. 285.
^^ et <t^, être en chaleur, 1397 s.
^, hyène, 694; HB, p. 82 [MMC, p. 20J.
«u>to<«.y:o, chamelle en chaleur, pi. ;cwy:2, ^lm^! 93, 11; 1397.
iotA/;^, chaleur de la cliamelle, ibid.
j^'ujtycs, %me mcî^e, 1412.
%l*i, 424 n. 2. Cf. class. ^y^^^o, ^y^, aisselle.
*
^^, rôtir, griller la viande ou cuire le pain sur une pierre
chauffée, passer au feu, 602 s. ; ^dr, p. 637. Cette opération
2167
est décrite Hdr, p. 327; SAE VI, 310 n° 593 et Vil, 128
§ 5; cf. aussi RD 11,34, rôsten (auf erhitzten Steinen).
v_j'uto, vo3'ez 603.
i^,j>joû/o, ri'u^KaA, foyer en pierres plates^ 20, 11; 598; 602; 649.
I. Doreyd, el-Istiqâq, p. 134, 13: &-oL*j 'iju iJUJt -^yJ> sLA-oaJ'^,
pain cuit sous les cendres; cf. Hdr, p. 127. — sLxAia/a est aussi
pierre ci feu (du fusil), Hdr 1.1.
>.vi3, faire du vacarme^ criailler. Sud = ^ (l>û>J) et (j:a>,
Nord et Syrie (métathèse), 674; 790; 905, voyez aussi
Feghali, K'A, p. 47. Cette signification se trouve déjà dans
la lurah, p. ex. -L^^us, Ahlwardt, Samml. III, 31 n° XIII,
V. 32 et Rûba ûbs. :
Und iceil ich Umgst die lust'gen Brûder schon
Vergessen Hess ihr Lilgenmiscligerede.
^J^ *;vi3 est en avoir assez de qch, en être dégoûté^ = ,^ u,*J»J";
aussi class., p. ex. el-Gâhiz, Livre des avares, p. 215, 4, et
dans le Maghreb, Beaussier s. v. : „Répugner, avoir de la
répugnance, av. ^^. \\ Fuir quelqu'un, quelque chose || ^-^
j.^lXI) j^, Se formaliser". Ce verbe peut encore signifier m
Aufregimg geraten, Stumme, TMG 1,93 (>,:>.A.5a/i2 dâzzît,
et l'infinitif -i^); LAm, p. 94,2: >.>U2 AJLiî Jj?i ^^*,.
iC:s;w», hruit^ 1384.
io-^io^s, Unruhe^ Stumme, TTBL v. 152.
Landberg, Glossaire Datînois 136*
2168
^^, class., être ennuyé^ dégoûté, 20,24; 576; 1190. —
ys^uo > ^.;s-i:>, Hartmann, LLW, p. 88,16 d'en bas; 790;
> ^jc>, 1398 n. 1; dgor, sich langweilen, R 0, p. 135;
dâgàr, Praetorius, ZDMG XXXIV, 225.
^rf"^ dager, Langeweile, RO, § 444.
j^'ys^/to, ennuyé, 576; dugrân, dûgrân, gelangiveilt, RO,
§ 78; § 347; p. 123,7 d'en bas.
«j>u^, mit jemcmd zusammenschlafen, Festgabe, p. 37.
ft:ST-iaji, se coucher, RO, p. 276, 11 ; > «-cas:^', 790; ci-dessus,
p. 284.
:>L^::2^^ y -^IjI', 674 n. 2.
(iVj^^, partout courant, rire, Festgabe, p. 80 [voyez GLB'^A,
p. 44; dhec, Cantineau, Et. 1,32].
é-^^^ca^, bouche, Jayakar, BBRAS, p. 266 (mot bédouin);
Stumme, TTBL v. 475. — dWu:^/), Zdlme, Socin, Diw.
Gl., p. 285.
'^ [u, ^c^-to, a, class., ^;a?-az7re; se mettre au soleil], ^^^
aussi employé comme verbe auxiliaire, p. ex. MAP, p. 299 :
Ahbâbi kôtarû v^a dhejt wahdî,
Meine Lieblinge zogen fort, und ich bleibe in der Sonne allein,
où il faut biffer les mots „in der Sonne".
oLï?v/i3, sacrifice le jour de ^Arafak, 1775.
2169
^^^1 schôn, MAP, p. 189; shalloïc, Jayakar, BBRAS,
p. 268; selon Jahn, M S, p. 175 en mehrî et en hadramî
G
hervorstehende Umsàumung der Moschee [cf. class. _Uo jj^iKx,
an outer, exterior place^ Lane].
iU:>U3, Grundstûck, Ackerland^ RO, § 33; p. 157 en bas;
Bmchfeld, Rossler, M S 0 S I, 89, 6.
^o [u, class. nuire]^ ^j U = class. ^Jo "bJ, ""Amirb. et-Tofeyl
n° Vin, 2.
yiD, sabéen, guerre^ 344,7; 845 [Conti Rossini, Chrest.,
p. 228]. Sur ^, inimitié ou ennemi dans les inscriptions
arabes, voyez Lidzbarski, Ephemeris II, 858.
b-ô, co- femme, Schwally, B K L, p. 17; sy;^ = akkad. sir-
ritu < sarratu, 1418; Delitzsch, Assyr. Gramm., pp. 92;
94; Meissner, Assyr. Gramm. § 20 d; hébr. niï. Cf. Huart,
JA 1911 sept.-oct, p. 394/5.
syto, fourmi = a.o, RO, p. 403 n° 64; ci-dessus, p. 696
sub ,ij.
le
o
^y^i moins usité que .i;>:>j>, frapper \ ,U^i v*^? jouer de
la flûte, ^o^jli ^'^1 tirer, 974; ilL. Vî'^J' U^'j ^^ pleut,
Arabica V, 93 n. 1 ; J\y^ v/^» faire un tour (une promenade),
1389; accomplir Vacte de la génération, p. ex. v;*^. J^-^^^'
icL>!y!, le chameau étcdon saillit la chamelle, 93, 13, 14; 1396;
s'en aller, partir, p. ex. «À^ iLjJLiP Jo: v*^» ^^ ^''^^^ ^^^ ''^^^'^
rfe ce côté-ci, ''anazî ; cf. class. ^P,"^! ^ Vr^' voyager',
2170
fUt ^ v/^j nager, et Socin, Diw. GL, p. 285; lo ^} ^J^
v_jytoî (^^ v_jy^ o-v^î icoliin chi mit mir gehen ivïllst, gehe!
Wetzstein, ZDMG XXII, 82, 17: U7 = ^^, 1260 n. Sur
la phrase wo ^S^^ '^^ ^ tjj,.^ je voudrais qu'il fût à tous
les diables, voyez 478 et Arabica V, 154. — Cf. aussi RD
II, 35.
v_;^^>>»ji, 93 n. 1.
vy^î diriger, ""anazî, 1367 = LB''A, p. 73,25; selon Socin,
Diw. Gl., p. 285 schlagen, versdilagen ; coire c. ace. (vom
Kamel).
o.Li:, avec l'ace, lutter contre, p. ex. \_^^y^_ à^^^ q-*^'^-«^
M^uoA j^oJ' (les marins).
v»j.*i2J", monter sur la chamelle pour tâcher d'entrer en action,
1396: l'infinitif ^'J^' tidàrrâb, 93,10; 539; 1396.
V^, flarb 1 medfa^, Kanonenfeuer, RO §407.
iCo^ (einmal auch mit d gehôrt), Socin, Diw. GL, p. 285 =
iwOjO, ci-dessus, p. 746.
v^u^, migraine, 496; 1182; 1446 n. 1; pi. ^j}yo, 112,9;
1502; cf. Jahn, M S, p. 175 darôb, schmerzen.
^'^, monte, saillie, I. Sîdah VII, 4 en bas dans le chapitre sur
^'^•j ijixAiaih 'u:>'l5o ,*ilj t^iiî U/ l.'.-^ ^f?/^) i^f. de la forme
Ju« comme bU-« Âî.«, ibid., p. 5,3 et Lc'Ji c^, p. 5,9,
etc. — >_jtyi:> ou io'^, prouoncé dârâbah, 93, 14. — ijSy:^,
Kampf, RO, p. 381 en bas.
iCoyto, pièce cZe mouton ou de chèvre = iol>5 ci-dessus, p. 1491.
v'yi:', étalon, 93,13; expliqué 1397. — Aussi teinturier, pi.
^'^, 1730, cf. Hdr, p. 637.
2171
- o ,
^yi^, fiole, surtout pour parfum, Dt. Cf. Dozy II, 7. ^^
^j^! v/i^^i indigoterie, Hdr, p. 638. — *^ Vy^j
r endroit où une étoile est tombée, 1710. — Aussi baguette,
Arabica V, 6.
*_;Lyi3/8, ^zV; i^^K oAaj v_j!y^a^, à un tir de bon fusil, 68,6.
^•tfoA, gourdin, 1748 ; v. Oppenheim, Vom Mittelmeer II, 103 ;
Socin, Diw. Gl., p. 285.
M^, matelas, voyez Dozy s. v. et Marçais, TAT, p. 368.
^jyoi eiterig werden, RO, p. 250, 15.
f^.fo, fosse, 1537; 1796; hébr. nnï, unterirdische Schatz-
kammer, Hoffmann, ZA XI, 322 [cf. Ges.-Buhl s. v.].
(j.vyto pl. (j^jyi?, dent molaire, 875; ci-dessus, p. 1654 [Rossi,
AS, p. 208 çturs, pl. ^aârâs; Cantineau, Et. 11,218 ders;
dors, pl. drus, drôs, drâs].
J^yto, class. peter, 308 n. 4, avec J, faire fi de qn, auf
etwas pfeifen, 681, cf. Dozy et RD 11,56 n. 1.
'i^fo, pet; 'ÂLtyo ou -h^r^, Dirne, RO, p. 405 n° 88. —
'fLyta _^', mot injurieux, Meissner, NAGI, p. 131.
^^^/o, jocrisse, Dt et Hdr, 308 n" 4.
^y^, Windelasser, RO, p. 408 n° 120.
^^, baisser le cou du chameau, Rôssler, M SOS 1,61,4.
217â
O _ O 5 5
eyto, dial. aussi ^^, pi. ^^yi?, mamelle, 78,1: ci-dessus,
p. 1650.
^yiM, pi. ç^^-^:û^5 trâchtig, MAP, p. 181, d.l.
p-Nï, class., flaynber, être brûlant, être embrasé, ci-dessus,
p. 434. — j.lyto, incendie, embrasement, p. ex. Diw. Hod.,
éd. Wellhausen n° 240 v. 5.
pyi; [allumer, attiser], Brode, MSOtt V, 14, 12: jclerram
nnâs, er schindet die Leute.
i^jto, un arbre odoriférant, ci-dessus, p. 434.
j^jyi?, une espèce de gomme, ibid.
^yto, déjà dans la lurah, Hre habitué, 775 n. 1; 1399; 1477;
synonyme de ^.^; aussi être avare, Nôldeke, Fûnf Mo^all.
III, 30 ; cf. el-Amàli 1, 205, 4 d'en bas : ^U^x^ \j éJs^ JJjj
^_5yi3 avec Jx, habituer à, 11 o et n. 1; 1399; Bauer, PA,
p. 146,6: darri hâlak 'a hat-tabîh, geicôhne dich an
dièse Speise!
ij:^>(^y^')>^yto', s'habituer, 11b n. 1; 1399.
^^UD, habitué, 93,14; 543; 578; 1400 s.: 1417 n.
o^îyto [Dozy] >drauua, habitude, maltais, Brockelmann,
VGSS I, 59.
2173
oi**-to, pi. ^_^;i«>i2, ^f^i celui qui a un métier manuel, 425 ; 978
Arabica V, 11 ; 93; RD II, 35 et surtout Snouck Hurgronje
ZA XXVI, 223; voyez aussi Hirsch, Reisen, p. 190: „Uber
Wesen und Herkunft dieser Dha'if konnte mich mein Be
gleiter nur in geringem Masse aufklâren; er bestâtigte es
dass sie von Alters her den Beduinen unterthânig gewesen
seien; wahrscheinlich besorgten sie ihnen die Feldarbeit
Jedenfalls bilden sie einen eigenen Stand oder eine Kaste
die sicher nicht ùber dem gekauften Sklaven steht, gesell
schaftlich auf einander angewiesen ist und eigene Sitten
hat; ich môchte sie fur Ureinwohner des Landes halten
wobei ich bemerke, dass sie eine hellere Hautfarbe besitzen
als die Mehrzahl der allerdings zum Schwarzen neigenden
sûdarabischen Beduinen" [cf. Grohmann, SA I, 95 ; VM VW
p. 108; sur le pi. da'afât, voyez RO, § 90; Brockelmann
VGSS 1,4201.
'îLo, lézard, HB, p. 82 n. 3; Hirsch, Reisen, p. 126 n. 2
„Die kleine Eidechse, die man in Aden die Wânde entlang
laufen sieht, heisst Dhaffa {^su^o)".
^ = ^, ^ et jÀi, 1245; 1254; I. Sîdah III, 105,3:
ib Jt^ ^*iaj Jl:o lA'i^ ^lX*;! — Sji\*, )*p^^i jàsiaj'. Mais jà/to
est aussi trans., tresser, p. ex. [Rossi, Voc, p. 311] Stumme,
TMG I, 93 n° 36 ^^^, écrit ^^.
En Hdr dafar est GerôU, Jahn, M S, p. 269; en 'Oman
•jiafr (dafur) signifie Feldmauer. Rôssler, MSOS 1,71,7
2174
d'en bas; 72, 10 d'en bas; 89, 4 [cf. Rossi, Voc., p. 311 sub
masraf, diga nel letto di un tor rente].
^=^, ^ et jài, 1245; 1254.
;«^3, a, cacare, 464; cf. éth. ÔÇO, 6ÇÛ, hébr. pi. cstr. •'î;>3X
(Ket. ""yiax), excréments ; mehrî d ô fa", Bittner, M S I, 66 ;
Jahn, M S, p. 174.
«/:3, hoiise fraîche de vache, 13, 1 ; 55 n. 2; 464; 679 n. 4;
701; Stace, p. 198; Glaser, PM 1886, p. 3 yjJi <Jt^^ écrit
à tort daff.
ioià>to, 464.
oifl/^j, puits ^ pi. o>à>to, Dt.
^^ avec (jvc, entourer, enfermer., Hdr, p. 638; co?«z?r/r, 1646
n. 2; cf. Socin, Diw. Gl., p. 285; RD 11,35 [et Lanc sub Là^].
^_^*i3;cw', avec ^5, submerger, 1320.
«Ji*iw, 7?ert?t f?e mouton travaillée et employée comme selle.,
BB, p. 172.
jJUc, boiter^), Meissnor, NAGI, p. 131; MAP, p. 285;
Beaussier s. v. ; RD 1,51 en bas; 52,1; 82,7.
[") tLo<;KJu?, Volleis, V S, \k 15, cf. Lune.]
2175
,«Li?, côte^ 1334 n.; ci-dessus, p. 1654 [Cantineau, Et. 11,218
dele^ pi. dlû^].
Aussi coteau^ montée^ el-Amâli I, 44, d. 1. : «oua-' J^*^?^-'' jJ^'5
a small mountain apart from others, Lane s. v.
Le sens de côte est partout courant, p. ex. le pi. pvU^,
RO, p. 5; Marçais, TAT, p. 365.
^ o , ^ o -
^^JU^ et ijtJLca^, digue^ vanne ^ ^y:aA ^ 1334; HB, p. 282 n. 7;
Hdr, p. 638.
* ^Lè
^tfLo < ^JI^ = class. et syr. J.^, rester; continuer, 127,9;
158,6; 266 n. 3; 327; 573; 1287; 1448 n. 2; 1470; 1581;
1716; ci-dessus, p. 1564; Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 224
n. 2. — jJÙ:3>j^o, ci-dessus, p. 842.
j^Aiî, peut-être congénère de Js-f^i?, 632; 1340; de Çvto, 641;
de j»A3, 1542; > jj, 674 n. 2. Ce verbe signifie dans le Sud
relever, serrer, aufbeicahren, non pas cacher, 87,26; RO,
pp. 181,13; 316,4; RD 11,35, mais en Mésopotamie aussi
cacher selon Meissner, NAGI, p. 131 ; MSOS V, 296. Dans
le IJaurân umarmen, comme dans la langue classique, Fest-
gabe, p. 14, 25. Cf. jJj et ^^♦L.
*i>4^, class., omf^re = A.%*^, LA s. v.
t. c
j»^^4/to!, disparaitre, 1762; Rûzicka, KD, p. 226.
2176
j^^.*-^', disparaître^ 1762.
iX*^
uV^.'i: = akk. samâdu [syr. ^ , hébr. n?2X, éth. 0«n)^, Ges.-
Buhl s. V. n^ï, Zimmern, AFW, p. 42, Brockelmann, Lex.
Syr., p. 631]; sur l'affinité de l/^j*^ et V'^^, voyez
1542 s. et surtout Hdr, p. 639. Dans la lurah, Ju^ signifie
panser (une plaie) et mettre un bandage, tandis que Ju-o
est synonyme de ^^, se fâcher, cf. hébr. d^n, lier en
gerbes et p, rassembler, Ges.-Buhl s. v. ubn. Dans el-Araâlî
1,64,6 nous lisons: ».-Ac •wa-*^^-^ tj=' ^'^' *-:v^ f*-^' J'^.
^♦^' oy» ^ g^'i Jo ^,1 iuJ^ ('cf^^-^,; O-^ /-i '^'
Cl' -
— o ) o , - ' f ' '^' - = - - > ) o _ , o .
En Dt JW-i:, u, est atteler, 639 n. 3.
Ax!./i?, f^e joindre à, convenir, 119,19; 344 n. 4; 1542.
I') El-Ahtal, p. 231. Le vers précédent est ainsi conçu:
^ju Lo v'î'-^ L/**^ LiT**^ L.w.4jS^i« i^}\ CT^ CT^r**
Ces deux vers signifient:
Lorsqu'ils (les chiens) le virent irrité,
Marchant en humeur belliqueuse sans se laisser inliwider,
Enragé, secouant les cornes sur sa tête,
Ils comprirent qu'une mort sanglante leur était réservée. |
p) Éd. Derenbourg n° I v. 2.5. Le vers y est ainsi traduit, p. 106:
Que le rebelle soit poursuivi avec un acharnement
Qui détourne le méchant de son iniquité, mais réserve ta rancune.]
2177
L\*Ai2J', se joindre^ 1543.
oCto, 702; 1542 s., voyez Hdr, gloss. s. v. [Rossi, Voc,
p. 310]; uV^oi?, pi. Oj-^/to, a land measure (what two biillocks
can plough in a day), Stace, p. 104.
l\v«-«?, conjoint^ 1543.
u\.*Ai2/«, yoke (for oxen), Stace (Béd.), p. 191.
>io^4-oax>, collier^ Dt.
,4^ dans la lurah Hre inince^ maigre. — .♦^j, s'enfuir =
,s, Dt et Yémen, ou plutôt Hre caché, 1715. — En Dofàr
d i m i r, eng werden, RDI, 105, 20 [Rûzicka, K D, p. 99] ;
cf. cependant RD II, 123/4.
-►Aiî!, dans la lurah faire maigrir (un cheval) = ^.4^ ; aussi
cacher, celer; concevoir qch dans son esprit \ en Dt avoir de
la fortune., quoiqu'on ne connaisse jusqu'à présent que le
participe 895,9 d'en bas; 1715.
.xiL/ij, zart gebaut (Kamel), BB, p. 68; au tiguré la sas la
harfë damer, da sind wecler die Grundgedanken noch die
Sprache anmutig, Stumme, TMG I, 103 n° 85.
.U-o (ou ,Uo), fortune, c'est-à-dire argent, céréales et bétail,
160,4; 1715. Sur .Uo [proprement ce qu'il faut protéger,
droit, honneur, famille, demeure], voyez ci-dessus, p. 959 ').
Quant à L^^ [dans la lurah incertaine, indéterminée (dette,
promesse, etc.)], voyez LA VI, 164,10 [et Lane s. v.].
.*r*-^, parapet en branchage d'arbres qu'on met sur le barrage
[') Le renvoi a LA V, 176,5 est erroné; cf. au lieu de cela TA
III, 229,4 ou Lane s.v.]
2178
(Beyhân) ou tout le barrage (hors de Beyhàn), 86,25; 87,9;
1140; 1313.
^yjc, 1716.
y^^^oA^ abgemagert, 1519 n.
^.j'-«yi?, ocimiim canum, 700: 1412, où q'^*^ est erroné;
Hirsch, Reisen, p. 308. Aussi ^^^^j*^ [Dozy], I. Sîdah XI,
193/4: Jwib^ 4^Ji JJix y?3 o'j^3 oVi*^' P' O^;' cr^
C' _ _ O i - ^ O > O )
^^^, peut-être >^, 704.
i^^, class. postérité nombreuse ^)^ pi. ^y.^; ci-dessus, p. 390
i'j^"^', paraphrasé par ^'JS3^^ cf. dnâ, Nachkommenschaft,
Stumme, G TA, p. 44.
w«4to, dans la lurah altérer par le feu.
»_A-jAi3, dans la lurah griller^ rôtir (la viande); amollir., redresser
au feu (un arc), 599; 602 s.
i_,;4>i?î; v'-f^'^' '^'^5 ^^ ^awce <??<'on fait passer au feu., 608.
-Lfto, frapper., Dt, LLA, p. 59 n.
[') D'après MMC, p. 50, ce mot "désignâtes verv distant descendants,
irrespective of whether they hâve actually sprung from a comraon
ancestor or the relationship is due to adoption".]
2179
_yto, repoiisser, selon les hommes de Bej^hân, 1332.
^yi3 < ,:;>wy:3, class., coujJeT (le lait) avec l'eau., 1264.
iU>LAi2, pi. ^_^ = ^|yi3} S^ et o'*->l.^, précipice.. Ad en,
Arabica V, 47 n. 2.
^y:aA, palissade de branchage, Beyhân, 87,19; 1331 s.
*
pyo, contribides, les gens de la famille et de la tribu, 8, 16;
37,20; 41,12; 43,8; 45,21; 120; Hdr, p. 640.
jUo, u, zusammengehracht icerden, RO, p. 277,4 d'en bas.
Jy;^, sammeln, RO, p. 211,13; schicàtzen, quatschen, fôriciit
reden, RD 11,35.
J^'iAïaii' ddswel, sich vereinigen, RO, p. 171, d.l. Cf., avec
VoUers, ZDMG XLIX, 506, le classique Jy;^, l'omânais J^,
accumulate, Jayakar, OD, p. 814; sur le sens de J^o, voyez
LA XIII, 413,3: 4^^ Jlà îoî iî^y^jj '^lo ]l^_ j^^i Jy^
• yuo îoî &JLo 3y^5 6t ibid., p. 412,5 d'en bas: ^^^i! JeLcaj"
.(jiaxj J,! iui3*J (**i2J'î L^-*^" '>^'
iJyto, vacarme, Dt = x550, cf. Jayakar, OD, p. 830: xiyo,
crowd', Socin, Diw. Gl., p. 285: ^y:o, Versammlung, Haufe
von Leuten.
- O .-
^^Us, class. Qvyi:», c/za# wîâîe, 1188 ; cf. Noldeke, Fûnf Mo'all. II,
84;M'AR,p. 50:(5Jw: q^^'j b^^Ljî_3 ^^LvJî^ iajijî^ a^JS^ ^î
A>!j. Cf. MJM, p. 37.
2180
*
^^<£'U5, éclairer, 328; Fleischer, ZDMG XI, 683 [Brockel-
mann, V G S S I, 610] ; Sachau, A V L M, p. 34 qui cite aussi la
forme ^yJo d'un thème synonyme ^'^ ou plutôt ^yo^,
cf. Socin, Diw. III §125b; briller^ éclater, reluire, ^Qd^w^^ier,
p. 387, voyez Marçais, RM TA, p. 452: „ainsi pour classique
^^ dans tout le Maghrib (cf. ZDMG, 1857, p. 683)".
^yo = ^y^, Dt.
(^jUj, clair, éclatant, lumineux, Beaussier 1.1.; glânzencl,
Stumme, TTBL v. 59.
Un autre ^^yo, i, ve7iir de nuit, appartient à la lurah et
se retrouve en Hdr et en Dofâr, voyez Hdr, p. 640; RD
11,35 [Rossi, AS, p. 244 venire torncmdo]. Sur ce verbe
dans SAE IV, 87,25; 88,1, voyez MJM, p. 42; Hein, SAE
IX, 7, 7 ; 12,6 écrit tawa, ce qui n'est pas correct.
^, i, nuire, 9, 14; 12, 14; 1712 «J^-, Vollers, VS, p. 135].
Dans la lurah ^uo, i, u; I. Sîdah XIV, 20,13: 's^Lo J'laj^
Sjy^?. %j Boh. 11,141 en bas: Jujj, ),ao .a^i^j .uo ^j^ ^
î^ ,>>:2J wo^i Ly::: .^*aj ,Lo; el-Gâhiz, el-Mahâsin, éd. van
Vloten, p. 170:
\^ÂJ' ajj ^wLXéli ?|^>w ^Lxir ^y^^* ^JO ^ ^JJ*^^' ^^' '-^1
[Rescher, (Pseudo-)Gâhiz, 1,153:
,,Bei deinem Leben! Nicht jede Trâgheii scJiadct dein Menschen
Und nicht jede Arbeitsamkeit bringt Htm Nutzen.
2181
Ist der Lebensunterhalt in der Nàhe und der Ferne filr
dich gleich,
So geniesse die Annehmlichkeit der Geruhsamkeit" .]
cU^, 2^€'t'i^'i être peixlu, égaré, Dt [Rossi, A S, p. 226] ; Meissner,
NAGI, p. 131; RD 11,35; Beaussier s. v. [Marçais, TTA,
p. 254]. — ^^^1 dissipé, gaspillé; dissipateur, gaspilleur,
pauvre, misérable, Beaussier s. v. [s' égarant moralement',
perdu; propr'e-à-rien, nonchalant et vagabond, IVtarçais 1,1.]
^tjyto, trans., LB^A, p. 73,3 wadeyy'u rab^àhom eb-
h al ah an eh, ils ont laissé leur famille dans cette détresse;
IVleissner, NAGI, p. 131; RD 11,35; RO, p. 380,5 d'en
bas. — Aussi ^y^, Sag'ân, IMSOS V, 52.
ijt^, proprement bien- fonds; profession, métier, p. ex.
iOjt^yO; Jo-. J.5', every man should occupty himself with his
proper craft, Lane s. v. En Dt bétail, grand et petit =^^j;
aussi village, Prov. et Dict., p. 401.
v_i'u3, i, recevoir l'iiospitalité de qn, être l'hôte de qn, p. ex.
. G o , î
dans la lurah .^juo Uil^ ^Lo, Hâtim et-Tâ'î, éd. Schulthess
n° XII; MAP, pp. 78 et 310 [MMC, p. 464]; Meissner,
NAGI, p. 131; ialli ôunt dâiifna, der du unser Gast
geworden, Littmann, N V, p. 42 n° 111 ; Brockelmann, VGSS
II, 590. Au passif être V objet de la visite de qn. Nord, 1093
et n. 9 = 1573, Hdr, p. 391 et LB'A, p. 76,13. Carbou,
p. 189 dâf, idëf, être hôte chez quelqu'mi.
ou/to, donner l'hosjyitalité, bewirten^), Hdr, p. 640; RD
[') Cf. Bevan, p. 76.]
2182
11,35; RO, p. 358 en bas [Rossi, AS, p. 215]; Meissner,
NAGI, p. 131: Caibou, p. 189; aussi en mehrî, Jahn, M S,
p. 175.
ou^, hôte^ partout courant, p. ex. Lethem, p. 338; Stace,
p. 77 [R.ossi, AS, p. 224 osjnte]; Carbou, p. 189; en mehrî
dayf, .Jahn, M S, p. 175. — aU' .Juxd ou ^^y*^y^ wà^, 336
et ci-dessus, p. 1381 et n., = grec ^io^svog, ci-dessus, p. 1692 ;
Wetzstein, ZDMG XXII, 148: „^)^-^J! ^_y^ wofûr man
gewôhnlicher sagt: ^JJ! i^s'^j ^}si ^^j^, Gâste, welche weiter
nichts als das heilige Gastrecht beanspruchen und sich
dann ohne andere Absichten wieder auf den Weg begeben"
[cf. MMC, p. 461 en bas; Dozy ,,*]JI wàï^:^, nom que se
donne le voyageur"]. Aussi ^ij. v-àtv^, ein von Gott gesendeter
Gast, Delitzsch, Gen., p. 550; hajjâl er-ralimân, Reiter
des Gûtigen, MAI?, p. 409 et be'tak w c]ift ail à h, ic]t
habe sie dir verkauft in Amvesenheit Gottes, ibid. p. 276
[voyez surtout TATK, p. 374 ss.]. Chez les Bédouins du
Nord on entend aussi ^■^^ ^y^^ P- ^^- gum va hawîi
er-rahamân ta ninhag; ,^y> est ^Ji^p. [cf. Barthélémy,
p. 224: hawl, cdlié, coalisé].
Kft*o, GastmaJd, RO, p. 283, 3; RD II, 35 [banchetto d'invitati,
Rossi, AS, p. 195], cf. 'iJu^^oA et Hdr, p. 640.
KsLyto, hospitalité, Dozy s. v. — iis'w-M:3J! .b, maison de VJios-
pitalité, 163, 8; expliqué 1725, ci-dessus, p. 876. — jCsL-y^î o>s*j,
la case des gens de passage, Carbou, p. 189.
..Juyaa^, hospice^ 1338: 1725; IMeissner, NAGI, p. 131; Socin,
Diw. Gl., p. 285 ; Doughty, Travels II, 636.
AÀx*a/>, pi. ^jL/sia/i, repas cVliospitalité, voyez Bel, Djâzya,
p. 85: „A Mazouna (D'ahra), aà^o et ijU^ s'appliquent à
2183
un 'grand festin', offert à de hauts personnages ; il comporte
un grand nombre de plats et du mécUici (rôti). La &âv*:2X)
est un repas beaucoup moins somptueux, qu'on offre à ses
amis par exemple".
\Juso dëq, Betrubtsein, RO, 205^15 [cf. (tîg, aw^n-s^/a, Rossi,
AS, p. 192].
XJÙAto, corridor, HB, p. 63.
AJLy^, détresse [GLB^A, p. 45].
^..Sjuia/s middaijoq, îinzufrieden, RO, p. 311,13.
^Jijx^ùi-^^ mistdyq, bedrûckt^ RO, p. 301, d.l.
'^^ o, ci-dessus, p. 224.
<o, ci-dessus, p. 244.
>d emphatique (r/), 42,23; 1011; 1160 s.; 1190 n. 2; Hart-
mann, LLW, pp. 132,3; 192 n° 41; 202,8; Brockelmann,
VGSS 1, 163; sur la prononciation de cl, cf. aussi 119 n. 6
et 1596 [Rossi, App., p. 236 : „( è pronunziato quasi sempre
d suU'altopiano, montre conserva il suono t nella Tihâmah.
La pronunzia d per t è governata da leggi fonetiche non
facili a définira e varia anche secondo le persone", p. ex.
ostâ, capo-mast'o, pi. asâclï, ibid. et p. 461 : „Si tratta di
un fenomeno di sonorizzazione del t avvertibile specialmente
quando si trovi tra due vocali, oppure tra vocale e conso-
nante sonora, meno avvertibile se iniziale seguito da vocale.
La sonorizzazione, che non si verifica quando il t sia prece-
Landberg, Glossaire Datînois 137*
2184
duto 0 seguito da consonante sorda, è particolare a San'â^
e a una larga zona circostante deiraltopiano"].
^o, ci-dessus, p. 679.
UoLJs
LjLI:», baisser (la tête), prononcé par le peuple sans hamzah,
ci-dessus, p. 1684; Dozy LbLb, baisser; se baisser; Beaussier
^^Lb. K~tâ, baisser, selon Vollers, ZDMG XLIX, 505
aussi en ^^h», et en ""omànais ,^, donner, RO, § 385, = ^J^•,
""anazî ^^^U hébr. hd:. Le sens primitif de baisser, qui se
rapproche de la signification de hd:, se retrouverait, d'après
Vollers, en iuv' ur^^jw, kopfsenkend (chameau).
s^lL, poêle à frire, 1042; Meissner, NAGI, p. 132 Napf
fiir das Fett. Aussi iù'^llj, iv.l^î^, iùl^*, Prov. et Dict., p. 401 ;
du turc AjLb, vulg. «^Lb (pers. ^j), Dozy II, 19; Socin, Diw.
01., p. 286; Sîr, p. 111. C'est aussi de wj que provient
l'arabe ouLb, rôtissoir, Dozy 1.1.; Vollers, ZDMG L, 645;
dans le ^Omàn tôbeg, Bratpfanne, Ofen, RO, §37;p. 149,4.
Jjj; l/"~wJ:>, inversion de iaj, ci-dessus, p. 176, originaire-
ment une onomatopée indiquant le bruit et renfermant
l'idée de taper, palper, 1215, cf. Stappers, DS n° 4562. Le
verbe w>Jj est, dans le Sud, particulièrement fZonwer?metoi9e
avec la main plate sur le derrière de qn, 80,16; 81,6,7,9;
1220. Sur le sens concret de taper, palper comme point de
départ pour la signification abstraite û'être médecin et aussi
impliqué dans le passif ^..^L», (ire ensorcelé, Hre toçite'etdans
2185
le proverbe ZJs wo ^, qui aime veut aussi attoucher^
voyez 871 s.; 1228'). Cf. el-Amâlî I, 205,7 d'en bas:
«_jLo"^' v^*^' ^L»-iJ' -_^^ wOtj dUo ...«iJ» ^ JL=> l\Ï5
wa-Lj, é^?'e intelligent^ doit donc être un sens dérivé, Hdr,
p. 136. Quant à l'avis des Arabes, cf. aussi M^AR, p. 58:
c. s _ G S , O or
!3I v^Axbj v_^ Jc>. Jjjj^ v_j).*:2j1j L^oL:> ^^1^ bî ^^^ ,y^ jLfij
^J^^ cr ^' ^^-^ cr^ v^ cr» ^^ lF^'^ ^ J-^' J^''^ à'
Dans les dialectes du Nord; ce verbe signifie se rendre «,
se diriger vers, soit pour visiter, soit pour attaquer, avec
l'ace, ou J^, 468 n. ; 1216 ss.; 1220; 1650; [GLB'A, p. 45]
Socin, Diw. Gl., p. 286. On le trouve aussi avec d'autres
prépositions, comme J, 1219,5: &.SytJlj c^^^^t-^, je ?ne suis
lancé dans le combat, où l^ indique la soudaineté, comme
dans la phrase umin tàbbetu ^ala el-faras, dès quHl
eut sauté en selle sur la jument, ibid. 1. 11 = LB'A, p. 80, 13;
MAP, p. 455 cite tabbejt fi-1-bilàd 'omri ma masejt
') L'hypothèse de Vollers, ZA IX, 178 que ^^^, Heilkunst, se serait
développé de la racine dont proviennent nD, 3tD\ gut, angenehm^ et
iwjSyo, richtig, vernùnflig, est sans doute erronée.
[2) Éd. Derenbourg n° II v. 9 avec les variantes ^^y^ S"^-^ pour
^y^ p^lî- Il traduit ce vers ainsi, p. 109:
Une autre inquiétude s'est abattue sur mon cœur et Va envahi
Comme une maladie que cherchent à guérir des mains habiles.]
2186
fîha. Dans LB^A, nous trouvons souvent Zdj, p. ex.
p. 2, 29: sa ru gebàlhom elyâma tabbu gurb el-
*^arab ahàlhom, ils marchèrent en avant jusqu'à ce qu'ils
fussent arrivés près de leurs contribules ; 3,34: lâhat "^ayn
el-ôerba tabbat 'al a el-walad, el-Ôerba aperçut
quelque ckose^ et son œil s'ar7'êta sur le jeune homme; aussi
MAP, pp. 7; 220; 298. En Mrâqien 1^ est entrer, 1222;
selon Hartmann, LLW, p. 147, 11; 1219 n. 3 ce verbe est
synonyme de -,Lb; ibid., p. 80, 8 Hartmann l'explique par
^jJ:^ , mais écrit à tort t a b b a n au lieu de t a b b a n =
mesjen.
Ce sens de se rendre à qn s'est-il développé de celui de
palper ou faut-il regarder .^ comme une variation de ^j,
nm, 1221? On pourrait aussi le combiner avec ^ = w*-?o,
Naq^id, p. 113,8.
Dans les dialectes du Nord et de la Syrie, -^ signifie
aussi renverser, retourner de haîit en bas, 1222; Prov. et
Dict., p. 401; Tallqvist, A S S, p. 128 qusîm m in bon
bitubb, „ein theil von ilmen steht in vornilbergebeugter
stellung mit den hànden auf den knieen", sens propre au
langage des enfants. En "^Omân, ^^j est auslôschen, RO
p. 7 et verfolgen, ibid. p. 181 en bas, où il faut probablement
lire ^y>^ et ^J:^^ au lieu de vi^^^ ®t ^j^^-
^j-Jl», dénom., empoisonner, 1494; heilen, Meissner, NAGI,
p. 131 [Goitein, Jem. n° 662].
Z^, inf., 81, 10. — ^^ ^3), expliqué 1216. — wJ:>, comme
adv., sur le ventre, Syrie, 1223.
^-^, aussi prononcé tebb avec une voyelle entre a et e,
variation phonétique de w*Ij, poison, 111,2; 486; 1494.
2187
^_^ =: o3L>, "^Antarah, Mo^all. v. 34, voyez ci-dessus, p. 2185,
1. 9; Naqâ'id, p. 142,7:
= 0,ù,0 S,_ 3 5 3
['^Amr bin el-Hutârim est versé
Bans leur généalogie et peut confiryner mes paroles.]
wJj Js^ ^ sudarabique v'-^i étalon qui connaît déjà les
secrets de l'amour, 1397.
^_^, attouchement^ ynanipulation 7néclicale, science médicale j
médecine., LB'^A, p. 11,3: alli bàk et-tubb m a us à f,
toi qui es comiu pour ta science médiccde. Ensuite ce mot a
pris le sens de médicament, et comme le grec (pdpf/,xKov et le syr.
l\^^ peuvent signifier non seulement médicament., mais
encore poison., Noldeke, NBSSW, p. 95, l'arabe tabb est
aussi poison. En ""omânais, ^^ tûbb signifie médecinCy
RO, p. 7.
xlb, arrivée^ LB'^A, p. 3,29: umin tabb et es-sâib
""aleyh èl-wàlad rikib bessdad, dès le retour du
vieillard, le jeune homme ynonta dans le bcU. — Sur iL*-b,
mesure de blé, voyez Jaussen, CA, p. 254 en bas. Dans le
Maghrib, lULi a plusieurs significations différentes, voyez
Marçais, TAT, p. 366.
y«A^^, pi. *'lx>-L) en Dt ') et v^' ^^ ^^' ailleurs, origi-
nairement celui qui pialpe, qui tctte (p. ex. le pouls) et puis
médecin, eyisorceleur, 872; 1223; 1494; M'^AR, p. 58. Sur
l'explication des Arabes, voyez ci-dessus, p. 2185, 1. 9. —
En poésie Libl pour tCl,!, Streitfragen, p. 319.
[— ^Lw, metobb el-halga, l'emplacement de Vanneau,
Bouch., p. 1041.
[') Aussi au Yémen, Goitein, Jem. n° 241; Rossi, AS, p. 219.]
2188
v_j^xÎ2xi, ensorcelé = ^y<:^.^ , 1223; ci-dessus, p. 2185, 1. 10.
ri^xIp, bouillir, 60, 13, Ce verbe n'est employé dans le Sud,
à l'exception du Yémen [cucinare, Rossi, AS, p. 202] et
des Hadar de Hdr, que pour le café, 594 ; en Dofâr kochen,
RD II, 35. Dans les autres langues sémitiques abattre, égorger,
Delitzsch, Prol., p. 175.
A^^ip, mets cuit, Haurân, 31,20; sâr tabha, être cuit, ibid.
i.-s*>I:>, infin., 56,2. Aussi ce qui est cuit, Essoi, F row et Dïct.,
p. 402; Meissner, NAGI, p. 131 [cf. Dozy].
ik~>LL>, grôsserei' Kochkessel, Socin, Diw. Gl., p. 286.
iC*i>Lj, grosses KUchenmesser, MAP, p. 136.
i-^Ja/î, 60, 3, 8, 15 ou x=>Li2/o, dans le Nord la cafetière servant
à l'ébullition de l'eau du café, 595; Socin, Diw. Gl., p. 286;
Huber, Journal, p. 122 [MMC, p. 100; Bouch., p. 88/9].
^, class., sauter; se cacher, cité 1245 à cause de la
ressemblance sémasiologique à certains verbes dont la
première consonne est un -b ou un js; LA VI, 167:
^, hache, pi. "s.'uIj ^ pers. -ô", Jayakar, BBRAS, p. 259;
Vollers, ZDMG L, 645; Sir, p. 111 [cf. Hess, Der Islam
IV, 316].
yl^ [LA VII, 235: L^jw'l^ (yl^ ^,L=> J,*^ j^î^; dans le Yémen
pungerc, imnzecchiare; tal>az bi, denunziare, Rossi, AS,
pp. 203 et 230].
2189
^ tobz, Stidi, Yahuda, ZA XXVI, 349, 2 d'en bas.
[îjifcxj, spillo^ Rossi, AS, p. 239].
jiL«-b, en Syrie, casser avec bruit une chose fragile, 975;
1215 et n. 1 ; aussi = j^^, expliqué 359 n. 3; frapper^
Schmidt-Kahle, VE 11,224. Sur K^^-J-», voyez s.v. Çj^.
Cf. J^iu^^.
(jixxL, en Syrie, jeter qch par terre et le casser] en Egypte,
tâtonner, marcher à tâtons, comme l'aveugle, 1215 n. 1.
j, se meurtrir en tombant, 1215 n. 1.
ijî, se casser avec bruit, ibid.
iCc^i», vase à boire en bois, = ic*«'_u, ibid.
L>^î fra2:)per avec la main plate, Dt,.1191; 1762.
^'^, class., murmurer, bruire (l'eau), voyez LA et Lane
s.v. ; Stumme, G TA, p. 37 klappsen; Beaussier s. v. frapper
I à la porte; frapper sur l'épaule, tapoter; bouillir à gros
bouillons (marmite, ragoût); en Syrie frapper sur l'épaule^
Hartmann, ZDMG LI, 189 n. [MMC, p. 34]; Stace, p. 209
to pat.
iuk*!:», dans le Sud, ^y^ *-^^-!-^, piétineynent des chevaux,
1215 n. 1.
kIlIL, 1215 n. 1.
^llul) tobtâb, une sorte de ciment, Snouck Hurgronje,
M S, p. 86 n.
v>^^, wooden vessel, for water, Stace, p. 181.
2190
- o,
wdaxlM, cijïienté, mit erhdrteter cementartiger Masse belegt,
Snouck HurgroEJe, M S 1.1.
^j^^ l/~,«^, 1215. oJj, class., estamper, probablement
dénominatif, Fraenkel, AFW, p. 193; oIj, être rouillé^ sale.
Le dernier sens provient peut-être de celui de s'enfoncer,
einsinken, très commun dans les langues sémitiques, p. ex.
hébreu yiD, comme le fait remarquer avec raison Nôldeke,
Fûnf Mo^all. II, 92. En ^omânais, v-^ 6st zii Grunde geJien,
RO, p. 417 n° 191.
«^, dresser (des chevaux), 1510; Dozy s. v. dompter (des
animaux); RD 11,35 bàndigen, zuriickhalten.
^Jl, k^, class., crasse, ro?«27^e, Nôldeke 1. 1. ; Stumme, GTA,
p. 45 tâb'a, Schmntz [Rossi, AS, p. 217 macchia].
t^Lb, ^LL, pi. ,v!^-^1 class., cachet, sceau, estampille, sans
doute emprunté à l'araméen, Fraenkel 1. 1. ; aussi dans les
dialectes modernes, p. ex. Beaussier, p. 391 cachet, sceau,
l'objet et l'empreinte; estampille', Lerchundi, Voc. s. v. sello
et marca; Stumme, G TA, pp. 52; 85 Petschaft, Briefmarke;
Carbou, p. 242 cachet; Lethem, p. 425 sea^; Stace, p. 150sea7.
«^x*1j, dressiert (Reittier), RD 11,35.
^^^, timb7'e-poste, Aden= K^llj, Ég., ci-dessus, p. 562.
Ji^; V~'.^, 1215 = vJiàL> = vjbo, se coller à, 1221 n. ;
RO, p. 360, 1.
wA>-b, couvrir, fermer, Hdr, p. 641 ; helegen, pflastern, Meissner,
NAGI, p. 131 [nur einmal zusammenfalten^ so dass die
2191
Enden sich decken (Papier, Zeug), Almkvist, Kl. Beitr. II, 142].
ouiai', s'adapter, 1522; Meissner, NAGI, p. 132.
oi^^ = où^, glu, 1221 D.
wA>-b, plateau, 1699 en bas, cf. Hdr, p. 641. — ^^«,'lIjJs v-a^Ij,
Bogen Papier, Rôssler, MSOS III, 17, 1.
&ji*-b, étage, 357 ; Stockiverk ; Lage oder £^a^^ (Papier),
Meissner 1.1. [scatola per sigarette o tabacco da sigarette,
Rossi, AS, p. 241 sub tabacco]. — Aussi le haut du crâne,
Dt '). — Sur l'akk. tubuqtu, pi. tubuqâti et les sept
oLa;^ de l'image du monde arabe, voyez Zimmern,
AFW, p. 45.
js^Ud, briques cuites au soleil, 591.
o'l*^, une plante, voir I. Sîdah, XI, 143 [Lane etDozy s. v.].
\Juk)^, chauve, Dt.
Ajjxlw, pl. o'-^-«, oij'>-2/i, hasin (for rice, &c.), Stace, p. 195.
vJïaIw, pièce de pâtisserie, décrite par Snouck Hurgronje,
M S, p. 52 et Almkvist, Kl. Beitr. 1,395 [Feghali, Contes,
p. 35 n. 1].
J,LiiIla/i, vendeur de metabbaq, Snouck Hurgronje 1.1.
J^, de V^^^, frapper avec la main plate, Dt, 1191;
1215; 1762.
}2^, tambour % 745; 748; 850; 1014; 1496; 1712; Hdr,
p. 642; RO §30; BB, p. 179; Meissner^ NAGI, p. 132;
LAm, p. 78, 4; Hartmann, LLW, pp. 55 ; 187; I. Battûtah
') iJLl), |)1. vj5^-*-lj, llaches Ilufeisen, Stumrae, TTBL, p. 145 5 iisLJa
^Ai-, der- ganze Beschlag von vier Hufeisen, B B, p. 176.
[2) Sans doute de l'aram. ]V*^ 7 (peut-ôtie akkad.), Zimmern, AFW,
p. 30; Brockelmann, Lex. Syr. s.v.; Littmann, MW, p. 91.]
2192
II, 188 en bas; Dozy s. v. ; Bel, Djâzya, pp. 95; 171;
Marçais, TTA, p. 255; voyez aussi la description d'un
tambourin, ci-dessus, p. 927. Les grelots qu'on attache au
cou des chamelles qui donnent du lait sont aussi appelés
joJj par les Bédouins, BB, p. 35. — J*a^ (^•,'>-^^ nn homme
imbécile. Chez Rasîd ^Atîyah, p. 67 nous lisons: (iuiy) }^*jjj\
> - o s
JJîLjtj' lXjij oL/îw^" iclo^ J^-^'S mais le ^classique" J-^
est emprunté à Kazimirski 11,112: „fajre l'ignorant on
l'idiot, se faire passer pour un idiot", d'où l'a aussi M. el-M.
C'est le même mot que J^^-o' qu'on prononce souvent avec -b.
Ce J-^jL:) < .Js-Jj pourrait être primaire et alors y serait la
forme turque ^.JJ empruntée, mais d'après l'opinion géné-
ralement admise, c'est j^" qui représente la forme originaire
et qui a passé ensuite en arabe. Cf. Prov. et Dict., p. 292
et Nôldeke, NBSSW, p. 94 n. 2.
ji:^, pi. js-oLL, Trommler, RO §134 [TATK, p. 404].
jJ^, toben, Brode, M SOS V, 3, 10 d'en bas.
^, de T/^v^, 1215; 1762, frapper, I.Idr, p. 643; dans
la lurah ^^j^-, a, être habile, intelligent avec le même déve-
loppement sémasiologique que représente >-^>^^-', voir ce mot
et Hdr 1.1. I. Sîdah XIII, 281,4: ^=î ^^ ^ J.>^ Jljù
o6L=- ^^; Naqâ'id, p. 100,4 ^'lL avec l'explication:
Cf. Glaser, AN, p. 176.
2193
^•y^, jealousy, Stace, p. 90.
^^LL, bandage de fer autour de la roue, Ég.
1 .:;n-*Ixi, mot/eu.
2 oi-Jy, pi. oi-i'jJ, rais [sans doute de TipowxKt, 'Tiipov)iâKt, forchettina,
dimin. de TrepoCvi, forchetta (class. vepâv^, agrafe), Alessio da Somavera,
Tesoro délia lingua greca-volgare ed italiana, Parigi, 1709, p. 325.
En grec moderne raggio di ruota est cependant àKrlvx rov rpaxoC, le
même, Tesoro délia lingua italiana e greca-volgare, p. 380].
3 Ja-fc*ajî, toute la circonférence de la roue, form*>e par les jantes de
bois [du grec «-l/ç, -7Soç].
4 Q^— 'î bandage de fer.
Roue s'appelle &Jl^ en Egypte et plutôt ^%^ en Syrie.
^^^A-i, patron^ Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 228; Hdr,
p. 643.
X^uuIj, co-femme, Hdr, p. 643; MJM, p. 50 [Goitein, Jem.
n° 666; voir d'ailleurs Rossi, AS, p. 220].
io^'ulj, expliqué 591 ; Backtojjf, Stumme, TjyiG I, 109 n° 120;
G TA, p. 57; diminutif twybna, Stumme, G TA, p. 71,
cf. Dozy s.v. et VoUers, ZDMG L, 632. — Aussi ^yLb,
four, Hdr 1.1.; MAP, p. 132.
^^LÎj, jealous, Stace, p. 90.
219é
'i^'\^ toubandjah, pistolet^ HB, p. 47; du persan *^Lo*,
fioufflet^ >*^JwJj, pistolet, en turc *jpL.'J:> «^'ixl:', Vollers,
ZDMG L, 645.
è
^, sur certaines combinaisons où entre V ^, voir 1264.
Dans la lurah, ^ est étendre^ racler^ égratigner et ^!
/a/re tomber^ lancer^ LA III, 360 [Lane s. v.].
Dans LA nous lisons : \^I:>^ ^^-Ja^L^ »5^^ ^ ^iir^Ij Jjb
A=>)5 ;_cJt^. /jS^ iASlx55 ov-<^ [aussi dans Lane], ce qui est
très intéressant, eu égard à la variation des consonnes
arabes. En '^omânais, ^ est faire tomber^ RO, p. 416,1.
^i-^>l3, casser en jetant par terre, Haurân, 975 ; 1 215 n. ; 1264.
.s^:^^, sich umschauen, 974; Wetzstein, ZDMG XXII, 122.
-r^J-», class., rejeter] sur ■l/~_o>^, voyez 1333 n. 1 ').
i^--wj^^, intrans. avec J^, glisser sur, Dt, 370,5; ;^-^^^,
Stace, p. 158; ^Aj ^j^ c^^'^, il slippecl from mij hand,
0.1., p. 213; cf. ^v.:i:>o, glisser, OS, p. 256 et ^^^dj, I. Sîdah
VI, 101, 13: iÇoUj LijS^Jj iJjS^oaj \AjsrJj otXJlj V/^' si^^^S^^Oaj'.
^J,.^^^, /a^Ve glisser, oublier qch qu'on a appris.
[') Ibid. lire ZDMG XXXIX, 414 au lieu de „conini. p. 414".]
2195
iji.<-Lb, Syr., se jeter sur (J-c); ^UJLc J-Ji c>-i^^.ij, les cavaliers
se sont lancés sur eux ; '1^3^^$^ .y^ ^j'y« ^i^ Ji*^' C^^ !^^ii.j<^u3,
ils fondirent l'année passée sur l'hôtel de ville à Sour et le
détruisirent] J_5oLp y^ci^'ub (J^ÀI, où courent-ils à toutes jambes?;
trans. faire sauter^ dissiper^ »X^ Ju ,ji^<^.lj, il a dissipé tous
ses biens, 1215 n. 1; 1264.
fj^:^[L>, casser en petits morceaux, 1215 n. 1.
X-cioî^; Jyp- iUics^ilD, piétineynent des chevaux, ibid.
*iii^i3, class. =:o^, LA S.V., cf. ci-dessus ^) en Syrie
herumhûpfen, 1264. — ij^^>xij ^j<^Lb, strapazzare, malmener
sa santé en travaillant beaucoup.
^J^x<:^ ttahtah, einstûrzen, RO, § 394.
-_Jl5^L, pi. ^y^lj, Myrica gale, Jayakar, BBRAS, pp. 251;
264 [LA XI, 115: ^^L. ^^ JL:^ ^J^ÏiJt ^^^\ ^fps^
i-'^\ ^ jÂxi- iLH joti^ iL^L. wapiti' y= (^/j"^' ^^' -"^; TA
VI, 186:_j_j! xUj ii)j->r.») (c'uf.« cjlJiiJ' (-*-= -'-a^' •''J^ ^^Li ^à-giaiî
So!^ '4J'-«-> 04^ kA:>'» i-)*-^^ j- .:>-«4.^' 'oî iî^ s^i AJj , c^y«
2196
s-]j:^j^\ l^JijJ^^ ..^./.j^is^) vJî^^ i^'S lJî>3» i^AAii. o'3 ^3^^ '».mU£.
|.U/' J, .^'.:> Mpyj^ jr>J^^ oy^^^" ^^' ^^^^^ Arabica V, 213
n. 3: ,j.^C' _^ ^ôg^ii [voir Grohmann, SA I, 215].
J^Jj, gonfler (le ventre), Dt; cf. j^->, ci-dessus, p. 712.
(•js^uLj^ Syr. et Pal., se ruer sur (Jj^), 1244; voyez Dozy s.v.
-*^^, sauter, 798 n. 2; 975,12 d'en bas; 1244 [voyez
CtLB'A, p. 45].
^j^^, moudre, partout [Meissner, NAGI, p. 132 à tort
tohan, lire tahan, Weissbach, ZDl^G L VIII, 947]. Cf.
(ji^, ci-dessus, p. 278.
ij;_5^1>, farine, 1053 [Goitein, Jem. n° 141]; voyez Marçais,
TAT, p. 367. — ^-^^^ yj^, 1053.
^^y>wj, four à chaux, Yémen; moulin, Syrie, 591; 626 n.
[ta II un, tâhùne, pi. towâhîn, molaire, Cantineau, Et.
II, 218].
%>Ll3, meule à bras, Nord; Sturame, G TA, p. 71; dimi-
nutif twè h na, ibid. [voyez TATK, p. 326 et la littérature
qui y est citée].
^.jL^Ij, meunier, p. ex. RD II, 35; mais en Tunis maquereau,
entremetteur [Dozy s.v.], Beaussier, p. 392; Stumme, TMG I,
66 n. 3. Meunier y est ^c-=>]^ twàhnî, Stumme 1.1.
2197
^J^^', pl- (^Liw, moulin à main^ 626; 1053. Voyez la
description dans Manzoni, Yèm., p. 118 [Goitein, Jem. n° 130;
Rossi, AS, p. 221]. — ^U\ yj>, 1053.
^^Ui^, Lcirm, RO, pp. 5; 414,4.
L^^, dans la lurah, jeter à terre ; étendre ; s'(^>^ a/^er ;
s' éloigner = 1:^0, 1190 n. 2; 1262; 1264. Cf, Socin-Stumme,
Houw., p. 16 et n. z.
;,Uj, onomatopée, G ewehr donner^ MAP, p. 380.
-iajs^, Blasen treiben (Kessel), RO, p. 254,6 d'en bas. Cf.
ci-dessus sub ^.
Ls^lL», u, ci-dessus, p. 723.
T^
!:>, sur V yD voyez 798; 1245; 1347 n. ; ci-dessus, p. 241 ;
cf. y et 'l). Le verbe 1^ est dans la lurah pousser^ dans
le Sud tirer vers soi ') et dans le Nord sauter de haut en
bas, LLA, p. 66; Hdr, p. 389.
ajj, bord (d'un bouclier), 1640; bord d'un vêtement, RO,
p. 417 n° 200; ein mit einem Knoten versehenes Tuch, Snouck
Hurgronje, M S, p. 110.
j^:», aiguisé, tranchant, MAP, p. 242, v. 15 [aussi -dans
la lurah].
[') Selon Rossi, AS, p. 235 scacciare].
2198
î^ et \^
£ — c
Dans la lurah, ^}s:. t^:» est survenir d Vimproviste (= J<£ Lo)
et 3-Îj e^7-e /"razs, juteux^ tandis que \Z^ est î-ewzV de loin =
J^!, ^, (^,^x!, ce qui est, d'ailleurs, à peu près la même
chose. Comme il est presque impossible de distinguer dûment
toutes les formes qui proviennent de ces verbes, vu que
î J:» peut perdre son hamzah et se confondre ainsi avec SJj,
les deux thèmes seront ici traités ensemble; quant à ^fr-?,
souvent employé dans le Nord et chez les Bédouins de Syrie,
nous pouvons renvoyer à Festgabe, p. 55 ss.
^^ est arriver^ apparaître^ erscheinen^ 754 n. ; Festgabe 1. 1. ;
aussi arriver, avoir lieu en Afrique du Nord, 85, 20 ; 86, 6 ;
Festgabe, p. 58. En outre, ce verbe peut signifier, chez les
Bédouins, faire ynention de, erwàhnen, ibid., p. 56 et le même
sens se retrouve en Dofâr et en "Oman, mais il reste à
décider si cette signification est attachée à ^j.^ ou à ij;^',
ibid., p. 58.
iî:)>ij:_b, rafraîchir, humecter, auficeichen, Festgabe, p. 59.
Lbl et t_crb!, louer; LA I, 109,8: é^Jù |*a:>iA/« fj-^' '/^^
.^Ub ^^^'.
Cela correspond au ''omânais (^y:»', faire mention de, 574 n. ;i
sur l'explication sémasiologique de ce sens, qui présente'
quelque difficulté, voyez ibidem et surtout Festgabe, p. 59.
Le même sens se retrouve chez MAP, p. 436,9.
i^l^^ class., étranger, = J:^Lb [cf. Lane], Festgabe, pp. 59; 78.
^.Ùj, renommh, Ruf, Anselien, Haurân = ^J> et ^, Fest-
gabe, pp. 15, 16; 56. — iu.Uj ^ j.yd', expliqué 349; Fest-
gabe, p. 56.
(j.JaA, mêle, parfumé d'aromates. — &'^ 'd^, 574 n.;
2199
Festgabe, p. 59 [a jjreparation for washing tlie heacl or
hand^ rompounded uifJi aromatics^ Lane s. v. ^_c-a>«].
v«j>1j, être émotionnel se réjouir^ avoir etivie, 26,7; 719; Hdr,
p. 644; Nôldeke, NBSSW, p. 86 ; trub, wilnsclien, RO,
p. 135; ^^, gefallen, Praetorius, ZDMG XXXIV, 224.
^j^i proclamer^ 537; 1789; Hdr 1. L; en Hdr avec ^
de la personne appeler^ H B, p. 246 n. 1 ; Noldeke 1. 1.
lârmen; SAE IV, 79,5,6 rufen.
v_j^, bittarb, gutiDillig, RO, p. 122, 20 = tarb, o. 1.
p. 280, 15 d'en bas.
v^jjJa/o, LAm, p. 114, d. 1. v_j^jî ioui. ao^.-Lx) ^«.aj'lÀxj IjIj ,
und ich icar unter ihnen in einem Taumel von Entziicken.
i_jiw, prodaimer, Stace, p. 130.
«.«(jiaj", inf., proclamation^ 537; 1789; HB 1.1.; pi. ^.^j.LLj,
Schafsgeblôke, RO, p. 5.
(jii^-ljj bonnet rouge en laine; < pers. *ter-pûs, Schiveiss-
happe, Vollers, ZDMG L, 333; LI, 308; Marçais, TAT,
p. 368.
b, dans la \\\m\\ jeter, rejeter, mettre à part, placer, poser \
aussi donner: a1 - J-> , cÀi) ^JLl' 859,2 d'en bas, cf. Littmann,
BEI, 53: ^*^ _'lxa3 LiJLc — Jj: •'lil-w^j! UaJLc: ^,— >: ^^s *.!i.^) .^,^,
où „Jj = class. ,^sù\. En Dt „J-> est mettre, donner, 26,18;
C.> ^' ~ C -^ 7 7 7
43,10; 50,8; 53,14; 161,23; 168,11; 598,4 d'en bas;
1750; 1789 n. 2, cf. Marqais, TAT, p. 369'); en '^omânais
[') Dans le Yéiiien deporre, scorumetlere, [{ossi, AS, [>. '235.]
Landberg, Glossaire Datînois 138*
2200
soustraire (un nombre d'un autre), comme dans la langue
classique, RO, p. 85, 11 d'en bas, et donner à faire, avec
«^ : t a r h û h ma' s s a f à f î r, ou le donnait à faire aux
chaudronniers, littéralement on le i^laçait chez les chciu-
dronniers, les chargeait de sa fabrication, RO, p. 306,4
d'en bas = ci-dessus p. 1150 s. v. ^f. Sur les sens de
ce verbe en Dofàr (jeter, etc.), voyez RD II, 35 ; en mehrî
-ya est quitter, Jahn, M S, p. 130,3. — ^^ et ^OlL», Ges.-
Buhl s. V. n~iD.
-^, laisser, quitter, 1514; écarter, mettre à imrt, Gez., pp.
145,7; 146,16.
-.Lkj', îcetten, MJM, p. 14,4 d'en bas.
_ _L>, arrlies, 822 ; ce qiCon dojine aux nouveaux mariés, 827,
8,13; 829 n. 1; 858; 859, 19; = «Ai^, cf. MAP, p. 195. —
Aussi ^i:=>-j, 1075,5.
ic>Jj, la quantité que contient la main, 50,9; 1037. — Aussi
typhus, MAP, p. 418.
rfoyD, weibliches Filllen bis zum Ende des ersten Jahres,
BB, p. 169; cf. JId, Pferdfilllen, Socin, Diw. Gi., p. 286.
-iw, campement, endroit en général [Dozy] Prov. et Dict.,
p. 402; Stace, p. 163; village, dans certaines contrées du
Sud == ^i^L^ ou AjJï, 161 ; 567 ; 816; Festgabe, p. 28 en bas;
pi. --,Lk2xi, 156 [tappa di viaggio, Rossi, AS, p. 241]. — En
""omânais, Ankerplatz, RO, § 60.
&7^
i»i>^' = ^j^^t se donner des airs, 763. Sur ^^^, voyez
Rùziôka, KD, pp. 213; 215.
2201
ôJû
o_j, courir après qn pour le rejoindre, 1793 [voyez GLB^A,
p. 45].
o.LL», attaquer; galoppieren, Meissner, NAGI, p. 132; o-Lb
oly^, faire une fantasia^ Haurân 31,14 [G L B 'A 1.1.;
MMC, p. 561].
[o.'Lk)', se charger les uns les autres^ Cantineau, Et. II, 190].
[o^.'lL) „lungo ingresso, corridoio in case o moschee (San^â');
strada stretta senza sbocco nei villaggi (Hawlân)", Rossi,
Voc, p. 306].
8oi_b, grand bateau de marchandises sur l'Euphrate, Socin,
ZDMG XXIV, 468 [On trouve aussi les formes j.!^, sAj^
et sJuiij'; sur ces quatre noms, qui ne sont nullement
bornés à la navigation sur l'Euphrate et le Tigre, voyez le
long article dans Kind., p. 56 ss.]
oJa/i, lance courte, expliqué 1743.
oîy2/«, 2^02irsuite^ IVIeissner 1.1.; MAP, p. 27: osred mu.s-
r â d a k w a t r e d m u t v à d a k, je prends part à la campagne
avec toi et je prends part à la poursuite avec toi, 1793. o^,
proprement s'enfuir.
(j^J^j effacer, ;jJl!->, ^j«-^, o*^ ^^^^•'' ^^^^ comme exemples
de la permutation des consonnes en arabe; voyez aussi
1770 s., cf. ^j^.j> ci-dessus, p. 756.
(j*-i:> = s^.^*/fl xSLf^^AOj 1771.
wwJs
(.-w^j, baisser les yeux et se taire; effacer ; s'obscurcir, 1770 s.,
où l'on trouve encore des verbes analogues.
2202
J'^
Jiéh') u, asperger d'eau, 700 n. 2; 1245; 1548; éclabousse?',
blanchir un mur, Prov. et Dict., p. 402; Tallqvist, A S S,
p. 20 weissen, iveisstûncJien, cf. Dozy. — Aussi voyager^ avec
Tacc. ou ^it, "^Awâliq et Harîb, Arabica V, 301 ; aller vite, se
rendre à, voyager, Hdr, p. 645 ; Rp II, 36 ; ià^\ ^ ij.Jj> ^Juxols,
l'hôte retourna chez sa famille, Béd. du Nord; vgl. Socin,
Diw. GL, p. 286 [et Ronzevalle, p. 56 sub :,%kj].
^y:>, envoyer, KO, pp. 34,2; 122,6; 288,15 d'en bas;
Rôssler, M S 0 S I, 68, 4 d'en bas ; Socin, Diw. Gl. 1. 1. ; R D 1. 1.
(jii^, bétail, troupeau, ""anazî, 1382; 1647; MAP, pp. 79;
243; Jaussen, CA, pp. 266 et 270; Socin, Diw. Gl., p. 286;
pi. ux.^, Sachau, AVLM, p. 53,5').
iui^, fols, RO, pp. 33,8 d'en bas; 114; tarse 3-ânje,
ein ziveites (anderes) Mal, ibid. ; Botschaft, Botenreise, Socin,
Diw. Gl. s.v.
^Ji^Lj, relui qui arrive, messager, 306; 1091 ; LB'A, p. 16,2,4
et passim; Festgabe, p. 77; RO §95; Sachau, AVLM,
p. 20,3; pi. j;.\'^. Arabica V, 301 et MAP, p. 431, où il
faut vocaliser turrâben; pi. 0^3 jJ, Socin, Diw. Gl., p. 286;
Meissner, NAGI, p. 132; Moritz, Zanzibar, p. 53 [Philby,
HA 11,209; pi. aussi tursân, MMC, p. 162], tandis que
^^Lj pi. iJ^J^yl^ est, selon Moritz 1.1., Brief.
J^^.y^ twêreà, neugeborenes Kind, MAP, p. 215 [jj^^i^
iJuaii, pilgrim from the south. ■= the south 'wind, which is
usually followed by rain, MMC, p. 266].
[') Cantineau, Et. 11,215: „Pour dire 'les chameaux de telle ou telle
tribu' on emploie (ârs ou débeé à l'état construit ou avec les pronoms
suffixes".]
2203
^!p3, Gast, MAP, pp. 220 ; 249. — A Aden lA'/', pl- lA^;'/^,
est soulier^ sandale^ 348 n.
■J^'Ja^, fois, 1030.
iUiJaw matàrsah, halai en ''azaf, 700 n. 2.
(jiiî^Lw, infinitif, Festgabe, p. 77, cf. Socin, Diw. Gl., p. 286.
ijiub^, asperger, éclabousser, Prov. et Dict., p. 38; Rûzicka,
KD, p. 190.
(jx^^, un peu, ein Spritzer, ein Fimke, LAm, pp. 10,10;
122,3 d'en bas; aussi clitoris, 1163 n.; cf. Marçais, RMT A,
p. 453: „j^^-1d ,jij._j^ 'clitoris'; à Tlemcen ^^kb;
Zouaoua j^>^) 'gland de la verge' ". — ^\y^^ Uh^/^j
le bout des doigts de jned (lettre de Marçais, 13/11 1920).
^Mi se donner des airs, 763; Rûzicka, KD, p. 213.
OjIj, a, estimer, Dt=ji., v. h.v., 330. ïo'lIijS aU. serait dont
les tireurs qtii estiment (tout), cpii prennent (tout) en con-
sidération = éprouvés, qui ont fait leurs preuves.
<J^, s'écarter, se mettre de côté, Dt, cf. o-ia^, auf cler
Seite stehend, Socin, Diw. Gl., p. 286.
<jjal\, nom d'une étoile, ci-dessus, p. 1096.
LjJj, originairement bord, extrémité, la poche de devant
formée par la rhe?mse et la ceinture, 403 n. ; 423 n. 1. —
Aussi t?'ousse, 861 n. 5. — Sur o^ voyez encore Marçais,
TAT, p. 370.
«^, poche, 'Awâliq, =Oj^, 423 n. 1.
2204
vi 'lId, extérieur^ qui occupe la place extérieure^ 9, 9. Rôssler,
M S OS 1,77 en bas: in wagadu ah ad minhum târuf
min elbeled, wenn sie Einen von ihnen cun Saume cler
Siadt fànclen. — ui.Ll» Seitenpfahl des Zcltes^ Socin, Diw.
GL, p. 286.
iCs.li:', banlieue, Dt; aussi piquet de tente, Socin, Diw. Gi.,
p. 286; von Oppenheim, Vom Mittelmeer 11,44.
^_S, jyoche = Or-J, 403 n. — oyJ^ = \3^ j,, 150, 6.
XsXo, sachet pour le plomb, Dt-
o^Ja^, qui a un fétu da?is l'œil, 1295.
o-b, u, class., frapper, p. ex. v^S frapper ci la porte;
venir de nuit chez rjn, 1222.
oia, fournir (une tente) de tai'âiq, 581.
vJï-Ij, p]. 03 Jj, soulier, 348 n. — op, pi. oîJji, 1382;
\jè\Jj^\ ^^\^^, les pensées qui lui surviennent. OjIj, d'ordinaire
infinitif do vjj Jj, venir de nuit, = 05^!^, serait donc une
épithète = Oji» _5>3, OjLI^, visiteur nocturne-, le pi. do o^Lb
est d'ailleurs ^l^b!, comme ^Loi! de ^Ij, LA XII, 87, 8. —
o-b, f/e?- Lange nach, RO §224.
ii.LL, bouclier, 1640; 5ar^, RO §33.
oîj-j, doublure de cuir; I. Sîdah IV, 112, 6 d'en bas: oi^b
^j 03 ^i *-J^ c>J^-b! Le JotiJ! et j^JI OvLb JL«j i,_,^j'yJ^ xLs!}
.î3! ^j^ U^JVi-' ^j^ tjl (^«r^i o^ ^^' ^^y^"^ ci-dessus,
p. 768 [et Lane s. v.].
v^^, chemin; maniérée, 543; 893; pi'oprement „dor durcli
2205
Zerschlagen der Steine imd Ebnung hergestellte Pfad", cf.
Oj-j „(niit flacher Hand) an die Tûre pochen", Vollers,
Z A IX, 182; voyez aussi ci-dessus, p. 744 s. Quant au genre,
voir ci-dessus, p. 745 et RD 11,36 [cf. Vollers, VS, p. 21];
en marocain et dans le dialecte de Kfar ""Abîda, Ji^h est
du féminin selon Kampffmeyer, M G, p. 7 et Feghali, K^A,
p. 203 [tandis qu'il est du masculin à el-Hâmma de Gabès,
Marçais, TTA, p. 255]. — (j/,LjJi oïjjb ^^jb, gegen das Vôlker-
recht, BB, p. 126.
iCibij, pi. vjjjjjb, bande d'étoffe en iml de chameau^ sur la-
quelle sont cousues ensemble les pièces d'étoffe, ol-»^,
dont se compose le toit de la tente, 580 ss. [voyez GLB'A,
p. 45; MMC, p. 62 avec planche; Gantineau, Et. I, 34
tarîge].
ovjLb, Wdchter (im Palmengarten zur Bewachung vorDieben),
Meissner, NAGI, p. 132.
ij5.k«, bâfou des cliameliers du Nord^ inusité dans le Sud,
1748 [metreg, matraque^ petit casse-tête, souvent de bois
de peuplier, Bouch., p. 103]. Dans la lurah ^Joa et nïIm
sont synonymes, marteau ou bâton (de là le verbe oJa^,
marteler, Dozy) ; en Tunisie Ojiw m â t r â rj est bâton,
gourdin; et iilw mâtârqâ'), 7narteait^ Beaussier, p. 397;
Stumme, G TA, pp. 58; 59 2). Lq diminutif c^Joa mtyrâq
est donc Spazierstock, Stumme, o. 1., p. 72.
[') Comme le yéménite matrageli, martello, Rossi, A.S, p. 218]-
En araméen Np"ipû a pi'is le sens de fouef, Krauss, ZDMG LXX,337.
[2) Le verset El-iniisâm'ir si lia uel-matâriq ma"^!, 123,15 est
ainsi traduit: Les fusils je les fais, et les balles sont avec moi, mais
que jJ/)Im^^ puisse signifier fusils, et OrL^'«, balles, cela n'est guère
probable; il faut plutôt pi-endre ces deux mots (clou et marteau) au
iigVii\i = le petit et le grand, c'est-à-dire tout ce qu'il faut, xî -kw, martean,
aussi Hdr, p. 646; sur oJa/fl, baguette de fusil, voir Beaussier 1.1.]
2206
pJ=>', chez les Bédouins de Syrie sourd (= ^ilo', Negd) et
en Negd muet.
iC«-j, balcon, Meissner, NAGI, p. 132, ou plutôt galerie^
Weissbach, ZDMG LVIII,947; Socin, Diw. GL, p. 287;
Hdr, p. 646; dans le ''Iraq = p,L*xi/o, „pièce analogue au
rosen, mais ({u'on peut traverser, ayant deux portes ou
ouvertures aux côtés opposés"; rosen = „divan ou café,
ou même pièce ordinaire mais toujours au premier étage,
duquel lorsqu'on est assis on peut apercevoir le sol", Huber,
Journal, p. 123. [Cf. aussi ii'«,Lb, Dozy, et iw.!», Almkvist,
Kl. Beitr. II, 105 en bas].
Sur l'étymologie (de pers. p.lj), voyez Fleischer, Kl. Schriften
11,614 et Vollers, ZDMG L, 645.
iu^_b, Spitze (Messer), RO, § 54.
oy)-j, ci-dessus, p. 552; I. Sidah V, 7, 10: ^^y^Ias^*^ cyyiJaj!
iJuJ' 3j!^; LA II, 471,5: <J^y^ oys^^'j otA**:^-' o^iaJ';
TA 1,631, d.l.:_^ Ju;j ^1 Jii;_5 Jcy?^ xL^' ^Lo^JL o^^'
^,^L. L-_^ii:i^ iJÛ' ^^ JL:>yi ^ wÀ^^'-oai!; ibid. IV, 178, 11:
idi' j-jj> ^^Li ^^^yAlsl^*)^ cf. Landsberger, Kult. Kalender,
p. 121 [MMC, p. 98 écrit turmud].
i^-^^, voyez 1770.
^^, voyez yj.
2207
LT^
correspondant au classique ^J^^ et au moderne (jii.l:', s'enfuir^
753 n. 2.
;j*Jj et iC.wJ_), cuvette, écuelle, 749; 752 s.; cf. c;a.w.Jj [et
Lane s. v.].
c>v^, écuelle; I. Sidah 111,78 en bas: )Uù j, JûL! c>^^^'
^w^Ij ^^^3 c>..wl^ ^.,yyij f?^ o_yaj \**>5 ^^; XIII, 281, 9:
^^ ^^3 i^wJj ^-iv^iij j?3, ce qui ne s'accorde pas avec ce
qui précède; Gawâiiqî, el-Mo'arrab, éd. Sachau, p. 101;
Brockelmann, VG S S 1, § 67 a. /3. On trouve aussi la forme
tust, 604,7 d'en bas.
Sur l'étymologie [sans doute du persan ^j^^j], voyez 749.
^jyj et ^M^^ = .f^^ 1 1770.
^jiJj, dans le Nord, disperser, répandre; verser, jeter,
asperger; en Mésopotamie ensemencer, mais aussi intrans.,
dans le Nord se disperser, s'enfuir, p. ex. ,*-oiii J^; en Dt
et en Hdr s' égarer, perdre la route; aussi saider, en ''Oman
et en Dofâr, RD I, 120, 17: tâ««it 'âynak, dein Auge ist
herausgequoUen, avec la glose : jiXi Lgj'iK/> ^y^ rj^ ' '^^'^^ "• ^ '
1245 n. 1; 1386 n.; RO, p. 103,19. Cf. J^I^ et ^.
2208
.j:Jj>, feiner Regen, RO, p. 412 n° 154.
x^, iccnifj, RO, pp. 47,2 d'en bas; 825,6 d'en bas.
\j»xiwj, Kiy^^ ein icenig^ RO, p. 47,2 d'en bas.
(jù,lIj, fJeischlos, RO, p. 271,4.
c>>.xi.lj, écuelle^ 749, = c>-«^, v.h.v.
,-iiIaj' ^ UîrftJ', 753 n. 2.
yV) r> >'»»! P
(jù^Lci-j, marmite, 1263; cf. (ji^^, 1163 n.
«.Âxib
-ftxlj, jeter] i^ti' à*!^ ou t'àL, verser l'eau, 465 [disperdersi,
Rossi, A 8, p. 205].
U:^, 17H2.
(*JLJ, a, (jouter, Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 232; aussi
éprouver, apprécier, constater. Arabica V, 301.
j^, goilt, 1107 [sft^oré', Rossi, AS, p. 234].
*jil>, nom d'un mois, ci-dessus, p. 1449.
*jtl:», gingembre, 56 n. 6.
|.L*L>, nourriture en général, 1203; JVIeissner, NAGI, p. 132;
anciennement hlé dans le Higâz, aussi RI) 11,36 et Snouck
Hurgronje, OS, p. 101,5, surtout by, 832; MJM, p. 29;
Manzoni, Yèm., p. 117 [Goitein, Jem. n° 29 rem. 1 pain].
2209
Sur le sens de ce mot, voyez d'ailleurs Hdr, p. 295;
Marçais, TAT, p. 371 [et TATK, p. 2591.
ry*^, percer^ donner un coup de pique^ il ^li; c'est l'hébr. jyt:
I percer^ tandis que \v\d II (aram.) = |î7X, correspond à l'arabe
^^yu7. — JyJi ,vt-3j, il manie la lance contre les cavcdiers,
LB'A, p. 1,1; c'est le terme technique bédouin du Nord
pour être brave, guerrier, ci-dessus, p. 1229 n. 2. Dans le Sud,
il y a peu de chevaux, et les longues lances des tribus du
Nord y sont inconnues, el-Find ez-Zimmâni dit, SN 1,242:
^^}\^ ^..^ 'u-IJ-b J — I^J! j^oJo ^l^LLJ,
J'aurais donne des coups de lances
Vigoureux aux poitrines des cavaliers.
Cf. le commentaire: .^Aa^jL ^Xy. ^^ jy^-3 q*-*-/^' }'^À'^ -^Î;'
Sur j^ytij et JsJtL), médire de la généalogie de qn, voyez 1762.
^^|JtÎD, ballast, Jayakar, OD, \). 818.
.^ijo, qui donne des coups de lance, 557.
^j^LLj, peste, 592.
yJiio
^j^\j^ ^'-^ ii', ich IV m es gern, RO §231.
o^ill^, 815 n. 1.
* .t
^JlJ, u, en Syrie sauter; en Dt déborder, surnager, 62,18;
977; 1245 n. 2; 1258; Hdr, p. 646; Socin, Diw. GL, p. 287;
en 'omânais = jjO, RO, p. 403 n° 64 rem. 1.
2210
^Àlaj', erlôschen selon RO, p. 401 n° 48 ').
.x-wji ^L>, hataillon de soldats. Haurân.
XÀb, rangée^ masse (de maux) 2); quantité d'hommes ou de
bêtes ensemble, p. ex. dans le vers de Qasîdat es-Sahgah,
cité sub ^Lï.
s_îLàl3x, ouvrage en pierre pour la terrasse^ Hogarieh.
^^
fjth, a, tomber raide mort, proprement s'étendre par terre,
41,15; 977. Le sens de déborder se trouve 1510; 1680
[Rossi, AS, p. 192 annegare], cf. Socin, Diw. Gl. s. v. ;LAm,
p. 151: kâsî tâfih) 7nein Bêcher ist iiberfiillt; Beaussier.
p. 398: ^ÀJ, abonder; idiJ! c^^j^^àI:', il y a abondance de
fruits; Stumme, TTBL v. 528: jetfah ^alâ kulle zâla,
es wallt nacli allen Seiten ilber sein Ufer; Sachau, AVLM,
p. 48 n° VIII:
,.jLj \kA y»f-'^») ;^V^ <iN.à^ ^^^^
Wughak tafah ""albeder wannùru minhû bàn,
Bein Antlitz ilberstrahlt den Mond, von deinem Antlitz
strahlt das Licht ans.
Le développement sémasiologique de ,^Jlj et de quelques
( ') Pourvu que cette forme soit correcte et qu'il ne faille pas la
corriger en , ^jÂliJ', ce verbe doit avoir été moulé sur v-À-J, ce qui
n'est pas probable, cf. ci-dessus sub ,^-^ et o. 1., p. 423 n° XIV:
JS iëx^n^ niinno 1 gebâl tek esse rit
min hëbeto nâr 1 hârajoq tintaffi,
Ja, unser Scheich ! Vor ihm yehen die Berge entzwei,
und vor seinem Ansehen ersiickt das Feuer der Brànde.
Le nii'tre est ^-/ «^-/iii-^-; il faut donc lire: nSr
1 11 araj oq tin taf ï.J
[2) Les mots masse de maux sont presque illisibles dans le manuscrit.]
2211
verbes analogues a été discuté par Haupt, Z A XXX, 97 s.
rfoLu, dze stîimpfe Seite der einschneidigen Schwertklinge,
RD 11,36.
^, sauter^ de l/~^sl:>, qui renferme la même idée, 1245
et n. 2; 1254; 1258; 1386 n.; Meissner, NAGl, p. 132 hm-
ûberspringen -j Socin, Diw. Gl. s. v. zimehinen, steigen (vom
Fluss). Mais ce verbe a aussi le sens d'être épuisé (puits,
argent), Hdr, p. 646.
àI:), faire lever en effrayant, aufscheuchen, 1245 n. 2; Rôssler,
MSOS I, 79, 10 ; aussi pàdei'astieren , Stumme, G T A,
§§ 25,2; 75.
^, pauvreté, Prov. et Dict., p. 403.
^y>f-^f (lui n'a pas le son, ibid.
JjL, Pàderast, Stumme, G TA, § 64,1.
.^J^, se sauver, fuir, Syrie et Egypte, 1385 n. ; Prov. et
Dict, p. 403.
j^^J>^, faire partir qn, 1385 n.
^^LiiL», q^d s'est sauvé, qui a disparu, ibid. Aussi ^J^àl^,
Hartmann, LLW, p. 182,3.
.^Jdsàh, mettre l'un s^ir Vautre, p. ex. des petites pierres sur
un mur.
olLIu, les petites pierres qu'on met sur le mur pour pouvoir
entendre si un voleur vient, Haurân.
•2212
^sùj^^^ji^. Jiij>, 1221 n.
jÀj, 79t//Y agneau mâle, pi. J^àl?', 712; 720.
J^àI:», enfant, pi. JLib^ LB^A, p. 61,15. Combiné avec hébr.
c]D, Haiipt, ZA XXX, 98, cf. Bittner, M S 111,87 n. 4.
iciiS, //?>ioîz que charrie l'eau et qu'elle laisse sur le sol,
Dt, =r AiÎD, Hdr, p. 646, cf. >i.
Aj'LàL, Lehm, Rôssler, M SOS 1,60,13; Ziegelstein, RO,
pp. 376, d.l.; 415, n° 182.
t^Lii idlîb, ci-dessus, p. 1065.
Js.al2Ai, expliqué 1537 n. 1.
Le sens primitif du thème J>à1> est c(jller à, cf. syr. ^ ^ ;,
souiller, néohébr. ^sd, enduire, ajouter, n^SD, n^sd, cr^^p/, /V/rc/,
voyez Noldeke, ZDMG LVII, 415; Barth, ES, p. 37.
j^^, a, s'éteindre, <^yl!j, et ^^^, i, éteindre, <Uijî, 320;
322 s.; 328; 639; Meissner, NAGl, p. 132; Brockelmann,
VGSS 1,523; Marçais, Olâd, p. 95 [et TTA, p. 256]. Sur
^^ avec le sens de disparaître, voyez 1386 n.
j_^àlijl, s'éteindre, voyez ci-dessus s. v. ^1^; Meissner, NAGl,
p. 132.
^'l1> antonyme dt^ J^^, 1038 n. 2.
oil^; LA Xll, 95: .-^^^^ J^ 5-23 .^?^^^ o^ iv.-^^^ ^-^
2213
juiij -^?*-=»- o^ ^.^-J^ s-A-Ij '«lA-y* q.j! v^iilaalj Ji-ii:^ v_Àcyi2 .J^
^_c^:^î O^-»^ j^^ f*-f^^^ oiJaftla*.:^ j^li 't-*J,_5 K-J^î (jr."^î J^c
oil2flLx:> o>.L,pI3x:> ■c;^'lûs J^^>^' O--^
Voyez Lane s. v. En Dt oLL) est tomber; ^js. \Jih, accoster^
658; 1221 s ; Jayakar, BBRAS, p. 263; en Mésopotamie
et dans le Nord battre [GLB'^A, p. 4:6], verenden, Weissbach,
lA, p. 21, 9; ziisammenstossen, Hartmann, L L W, p. 132. Cf.
sub kJ>j>.
oia-^, faire battre, LB^A, p. 13,9.
^Jh^ bruit du dégouttement, Prov. et Dict., p. 403; Geknatter,
Meissner, MSOS VI, 122 v. 14; 124 v. 25.
Chez Huber, Journal, p. 172 nous lisons que ,,rien n'est
impatientant la nuit comme d'entendre le bruit de la goutte
d'eau, le cri de l'enfant ou la punaise : vJiJ'^ oiij!^ UÎkl!",
mais oUj! n'est pas le cri de l'enfant, c'est le croassement
de la grenouille [le même proverbe Feghali, PD n° T62,
où vjij est rendu par 'querelles'].
oiLaL», voyez s. v. ^Jàl?; en Egypte d'après Almkvist, Kl.
Beitr. 1,434: ,,1° klappern mit Holzpantoffeln ; 2° schnalzen
mit der Zunge; 3° knallen mit einer fd't/a; 4° rasseln mit
einer fa" ta" a" ; ^'uo>5î Jilaiilj, se tirer les doigts pour les
faire craquer, Prov. et Dict., p. 403.
Joç> 'sJiL£j, piétinement des chevaux, Syr., 1215 n.
iCftxIapl) toHê^'a, to^ê^a, Erbsen- oder Luftbilchse Almkvist, 1.1.
2214
}e^lia.'? ta^tû'a, Kinderklapper^ ibid.; Spielerei, Masses Ge-
klingel (,Jtj), LAm, p. 17 n. 9.
^^jutaiilj, ^yïjuaiil:- J.3, Flcittevrose^ aufgeschlossene Rose, 0. 1.,
pp. 6 n. 6; 17 n. 9.
oi-2iilw, aimable^ gnter GeseUsdtaftfi', LAm, p. 6 n. 6.
<Jil>, pf/'e?', rtz'o?'?* j^eM?', '^anazî, 808 n.; LB'^A, p. 9,26,
'aJtsùf, pet, 308 n. 4.
eJlb, peteur, qui a la vesse, peureux, ibid.
^,L*il>, = ^^ii:^, ibid.; LB'A, p. 80,31.
[Voyez aussi Marçais, TTA, p. 256]. En éthiop. mf^O est
die Tromp)ete blasen, = héhr. ypn, Barth, ES, p. 37.
jjj, u, avec (i^, regarder d'en haut, 1298; Hdr, p. 139 [Rossi,
AS, p. 213]; MAP, p. 441 ; Prov. et Dict., p. 403; cf. Bauer,
P A, p. 246: biddi ôcla fit-tabal>:a il-auualânîje
i 1 1 i Iji t u 1 1 ''a s - s u 1 1 â n i, ich miJchte ein Zimmer im ersten
Stock, dus anf die Strasse geJit; J^ J.l>, nadi jemandem
sehen = besuchen, Wetzstein, ZDIVIG XXII, 143; Stumme,
TJVIG I, 19,14: nimsî ntull 'alahwâtî, idi muss rneine
Schîcestern besudte?r, y^ aussi avoir soin, = <syj, 1038 et n. ;
1508. — L^Ji y^, expiiqué 1576.
JJx*, einsamer Hiigel in einer Ebene, ]\IAP, p. 1.
,jJL_>, mendier, 1<)7, 19 [Rossi, AS, p. 219].
^'Jj, rt'ddiner, 310.
2215
e^
^sJLJ [a, class. être lasse, fatiguée (monture); trans. fatiguer
(une monture)]. — ..sJLb et „^, Ges.-Buhl s. v. niD.
^JX>!, se balancer, Dt,
^JlL>, Mimosa gummifera, 878 n. 1; Acacia seyal Del.,
Schweinfurth, AP, p. 3 et Hess, Der Islam IV, 316; Acacia
mimosa, VoUers, Uber Rassenfarben (Centenario délia nascita
di M. Amari Ij, p. 86; Acacia stenocarpa, Carbou, p. 212;
Mimosa fruticosa, Manzoni, Yèm., p. 5. Sur la grande utilité
de cet arbre, voyez Doughty, Travels II, 678.
'i^"^, halançoire, Sclumkel, Dt.
;,-JLb, voyez ;,^L.!.
^yJLb, class., effacer, 1762; 1770; dans le Sud déborder,
dégoutter; mentir, 1404. Cf. u-J^.
yJlIj, 1771.
jj^JLL», ci-dessus, p. 888.
^^.AI^^^^^Ij, 1770 [Rùzicka, KD, p. 87].
«Jlj, de V^y^, être haut, dominer, surplomber, monter, hin-
aufsteigen, 168,6; 985; ci-dessus, p. 856,8 d'en bas, en
'omânais, RO, p. 299,1,12; Brode, MSOS V, 16, 4 [Rossi,
AS, p. 234], mais en Syrie et dans le Sud, ce verbe a
généralement pris le sens de sortir, comme scdir (du latin
salire) en espagnol et saillir en patois français, voyez
Landbero, Glossaire Datînois 139*
2216
ci-dessus, p. 1368 n. 2; cf. Plattner, Gramm. d. franzôs.
Sprache II, ii, 15. Sur ^ib dans le sens de sortir ou de
résulter, voyez 30,15; 31,22; 570; 639; 700; U45; 1450
(^=^Lo); U62, 9; Moritz, Zanzibar, p. 54 ; SAE, IV, 84
n° 73 [GLB'A, p. 46]; Festgabe, p. 78 et surtout Prov. et
Dict., p. 404 s., où l'on trouvera beaucoup d'exemples. %1L>
<AjIj, Aj v3 ou Aj ^j^ signifie être à même de, pouvoir s' acquitter
de, 533; 1450; Prov. et Dict. 1.1. Dans la phrase q1-^> *âLu,
il devient fou, 698, le verbe est transitif avec l'accusatif de
la personne, cf. Prov. et Dict. s.v. Mais -cLL) peut aussi être
synonyme de Jp; ci-dessus, p. 1368 n. 2; cf. Marçais, OS,
p. 434. Cette signification se trouve déjà dans la lurah,
p. ex. el-Gâhiz, Tria opuscula, éd. van Vloten, p. 54, 7 :
y^ JvC oLaIj O^Ij ^^ ^^^'3 'j^^^ (*-^" ^^ t_<«;' ^^^^" e^^
^_^J! J-a:^!^ (3h^^' à> «y.l^' l5j^^[î "^'^ Lf*/^^ LT-^ C-)^'^'
[Sz je /ance des projectiles en m'avançant et en )ne retirant
Et cpie faille à chevcd du haut d'un rocJier glissant,
Toujours Hûqân est-il mon aïeul; sache-le et t'en souviens!
Je lutte de supériorité avec lui dans la plaine et sur la
montagne abrupte].
Voyez le commentaire d'el-Gâhiz sur ce passage, cité ci-dessus,
p. 1368, n. 2; cf. aussi LA XIX, 324, 8 d'en bas: [j.'^\ ^
Lp_jCcawv« >J! e5^' '^-^ JL^r*^' ry^ (J'^' ^^t donc proprement
se lever du chevcd j^our descendre, cf. steigen à Berlin =
iveggehen, Littmann, ZA XXI, 57. Sur les significations
différentes de «JlIj, voyez encore Tallqvist, A S S, )). 23.
^1=>, herausziehen, heraushringen, verladen (aus dem Magazin
ins Schiff), RO, pp. 300,7 d'en bas; 361, 9; Moritz, Zanzibar,
2217
p. 54. En Hdr %11j est ynettre (la cafetière sur le feu), 58, 22,
expliqué ci-dessus, p. 1368, tandis que le vulgaire de Syrie
emploie le même verbe dans le sens &'ôter^ comme le
français enlever <ilevare^ soulever^ élever; j.^i<iî «ib est lever
la voix, Dt, 1679; cf. v_j'lv*...=> «ib, faire attention, Marçais,
TAT, p. 372'); «Ib, ein Ràtsel aufgeben, Stumme, G TA,
§67 [ta lia' âl-kâj'f, divertirsi, Rossi, AS, p. 205].
tlLb, fai7-e monter, Dt, Hdr, p. 505 ; L Am, p. 96, 8 ; apercevoir^
voir, LB^A, p. 4,10; clurclisehen, prilfen, imtersuchen, RO
§351; Moritz, Zanzibar, p. 54 [cf. Dozy s.v.].
«IbS, faire sortir, apporter, servir, 616; LB^A, pp. 4, 10, 29;
7,30; 8,16,22; 14,21; hervorhringen, vorzeigen, Moritz 1.1.
^ILj, considérer, regarder avec attention, p. ex. Uhud, p. 30, 3;
sicJt liinhegehen, Festgabe, p. 78.
«Jlki!, être accessible, oit l'on peut monter, 143, 15.
«JlLî, Jànschauen, Festgabe, p. 78.
,TJlkCw!, examiner et par là découvrir le secret, Hdr, p. 647.
ijtJlb, avant-garde, édaireurs, pi. <i^, comme dans la
lurah, MAP, p. 382.
«JÎL^, ])ièce de terre, Dt; Oiiten, Moritz, Zanzibar, p. 54;
à Tunis „Tiire (zum Glaspavillon auf dem Dache), auch der
Pavillon selber", Stumme, TMG 1,110 v. 21; le même,
TTBL, p. 145.
^^lL*, steU aufsteigend (Weg), RO, p. 411 en bas.
,<Jl11j, faire sortir, ci-dessus, p. 888 [Feghali, Synt., pp. 396, 14 ;
423,13; 407,15: taile' baqrçk barra d-dâr, il fait
[') En Syrie «i-^ tout seul est regarder; ^.^a comme y^>-< signifie
diseur de bonne aventure, Ronzevalle, p. 44.)
2218
sortir ton troupeau de bœufs de VétaUe (pour leur faire
passer la nuit en plein air)]; Haflfner, WZKM XVIII, 171:
.îaJlI *i)o'!yij tLJ:> ,'oLo, z»i Màrz lass deine Kûhe in den Hof
(denn die Hauptkâlte ist vorbei) ; aussi gagner^ verdienen
[Feghali, Synt., p. 483,7] Tallqvist, A S S, p. 22; voyez
aussi Rûziôka, KD, p. 44.
oiJLb, cf. oiio, lâcher^ abandonner^ Beaussier s. v. ; Marçais,
TAT, p. 372; Prov. et Dict., p. 406; RO, § 182: flân
jrûmsy johsid hôso tâlqilhin "a la rïlshin m in Un
jebâijen jesyran, N. kann seine KfiJie nicJit im Zaum.
halten, er lâsst sie fret nach ihren Kôpfen^ ivoliin sie u'ollen,
gehen; MAP, p. 255 talak ^a-n-nâka, dus Kamel belegte
die Kamelin. [Aussi intransitif, déjà dans la lurah, être
répudiée (femme), comme Meissner, NAGI, p. 132].
vJlLl:», délivrer^ libérer en général, 347 [scarcerare^ Rossi,
AS, p. 235]; faire courir ventre à terre^ Hdr, p. 298 n. 1;
loslassen (Gefangene), Hartmann, LLW, p. 134; répudier
(sa femme), p. ex. Meissner, NAGI, p. 132; RD II, 37
[Rossi, AS, p. 233].
oJJù:'', laisser courir, Dt; r}^^^ vJiJLLt, il laissa courir son
cheval, 452; aussi maudire, Yahuda, ZA XXVI, 345 s.:
„oLUaJ! j^.jLkvicJ', der 'verfluchte, von Gott ausgestossene
Teufel', oii-j! wird auch im Sinne von 'vorbannen, exkom-
munizieren' gebraucht. ^^^ heisst auch ein Bosewicht".
Le proverbe cité par Yahuda 1.1. est ainsi conçu: v'-^■^'
oiiLj! ^.^Lkycioî o^ odij!, littéralement ,,die gescidossene
Tare hait fern den losgelassenen Teufel, d. h. bel verschlossener
Tûre hat man niemanden zu fûrchten".
2219
oillaj, iveggeschickt iverden, Meissner, NAGI, p, 132, cf.
RD 11,37.
•Jilllu = *-wUb', sich iinter eincmder verteilen^ Tallqvist, A S S,
p. 128 s.
vJiJUaiî, se sauver ^ LB^A, p. 3,7.
oilL, libre, flottant, se dit de cheveux qui ne se tressent
pas, 'anazî.
^JilD, oUo, ouvert, RO, § 28.
oiJLLj, libre, non mariée, pi. vJj^î, 8,9; 347.
oiJLL, 7'épudiée, divorcée, Meissner, NAGI, p. 132, comme
dans la lurah; iLsilc J'l>Ju^ iCijJLI:» é\^, formule que pro-
noncent les Bédouins du Nord à la femme qu'ils répudient.
iOuJLl:», femme divorcée, Dt; &,>oJ' est veuve, RO, p. 57, d.l.
^JsSLa, 452; dULa:> sJài^, autant de distance que pourra
courir ton cheval.
JlL>, voir ci-dessus, p. 555, 3 d'en bas.
ïJlÎd, ci-dessus, p. 552; LA XV, 262 : ^^ Sjl^u! |1^L, iulLs
Js,»,j ijSJt LsLs LTi.w.sJ 8-«^vii j«.-wl kU' UiSj iCUJï L/"^-^' '-è**-^' L?^'
JyJuJî^ »j*-^^'^ iUiyi ^_^^ L^as [selon Gauharî J^j'; cf. Lane].
^w.4l!_) = y^/«^, 1770; Rûziôka, KD, p. 87.
o o
iUv.4i-^ = ^Lv»^,i:>, 1771.
,^^, chevreau, pi. bUpi et ^-judl:», 712; 720; en Hdr petit de
chèvre ou de mouton, Hdr, pp. 605 et 647; ''Anazeh ,^«11^,
iûlia, mouton d'un cm, 712 n. 3; Socin, Diw. Gl., p. 287
2220
tilî, pi. tiljân, neugeborenes Lamm, avec plusieurs renvois
à la littérature. Sur les noms du menu bétail dans le dialecte
raecquois, voyez Snouck Hurgronje, M S, p. 53 n. 3: „Schaafe'
heissen (^,L/i^, ein Hammel ^^, tèli pi. tuljân, ein (weibl.)
Schaaf x5^*J, pi. Jljù; — Ziegen sind jûc, ein Bock ^j^
tes, pi. tijûs, eine Ziege x«Jji". Quant au classique ^,
Nôldeke fait observer, à propos de Lebîd, Mo'all. v. 7, Fùnf
Mo'all. 11,67: „^ist zunâchstdas Schaaf- oder Ziegenlamm,
steht aber nicht selten vom Jungen der Gazelle oder der
Wildkuh, und zwar besonders von dem neugebornen".
(^, boire jusqu'à la dernière goutte, vider tout à fait en
buvant, et chez les Bâ Kazim boire en général ; aussi class.
et dialectalement enfouir; cf. jtlj, enfouir, engloutir^ 317;
1246; 1581. Dans le sens de courir rapidement^ ce verbe
a déjà été combiné avec ^^ par I. Sîdah III, 113, 2 d'en bas:
lAxco'^ .ç4-^. ,ç*^ "*^.' iJ'-^3 U,*.»I"'ti U-3 fJ^i r^ ,<j-w.-' v_^LPiÂJ! ^jjSj
[/^ désirait une liaison; ensuite il changea d'avis,
Se ravisa et s'empressa de l'abandonner].
En Mésopotamie enfouir, verscliarren, Meissner, NAGI,
p. 132; bedecken, le même, M SOS VI, 110 n° 42. Le sens
de courir rapidement se trouve chez MAP, p. 220:
Jàbadrmâsufetha tudawwi'a-1-wagèn
W in tamm at fi-l-mru wij j 0 ma nùkedha bil'^ên
0 Volhnond, hast du sie ') nicht gesehen, nie sie schimmert
auf felsigem Boden,
Und icenn sie dahineilt auf bewàssertem Terrain, kônnen wir
sie im Auge nicht behalten.
•) Die Stute.
2221
iclip, grandi haut, 'Awàliq, Habbân et les districts adjacents
on dit iui^ i3^^;5 ^^'^ grand homme, '»^ J^o>, x*jo S±i.
iuLb, vorace, Aden.
^t
^^, a, class., avec ^t, s'élever vers (regard), ^i »^jA.io g^,
jjorter ses regards vers; désobéir à son époux (femme); LA
m, 366 : ^'ulii'^ L^Ji*o oji^i ^^ 3^ L^'^-»>^ ^^ ^U ' ^^^
jL>^i, cf. Socin, Diw. Gl., p. 287.
-^^i?, dans le Nord, désobéissante, rebelle à son mari, pi.
^jL^, 830 U^, MMC, pp. 475; 554; pi. ^'ul^ (de x^-ÛL),
p. 323; voyez aussi Dozy s.v.l.
*v*i5
j*1j, dans le Nord enfouir, enterrer, combler, remplir,
aussi dans la lurah, 30,21; 317; 1044; 1246; Nôldeke,
NBSSW, p. 140 [Rûziëka, KD, p. lOO]. — ^^, dans le
Sud srt^fto- = class. ^, 82,22; 317; 975; 1244; 1253 n. 1;
^w^i Jj: ^, sauter en selle; ^Uî o^*^, j'ai sauté par
dessus l'eau, Dt. En Hdr, ^ est tomber, Hdr, p. 389, sens
inconnu en Dt. Cf. I. Sîdah 111,114, 10: ! j.r o^b ^t ^
■^ j^Ài' ^ Jyçîj iAaJU ^ t\oij (^i yiLJ ^.J ^LlJ \;^_5 u^^O
^, 5-a?(^er r< |??>ds >/?ife sur qch ; si les pieds ne sont pas
joints, on dit ,oyi, Dt.
-♦Liji, être fourré, Hauràn, 1044.
^ = vjàLs^jî v^^'j aussi J-*I^, 1771.
2222
jyl), prononciation bédouine pour s^, la manière de
sauter^ 1244.
'■éyt^oA mtamra, Kerkerverlicss, RO, p. 117,19 d'en bas;
p. 228, 13 d'en bas.
c-i2^, 713 n.; 715. Cf. Rûzi('ka, KD, p. 26.
^v^, s'effacer: trans. effacer; obliterate, rub ouf, Stace,
pp. 113; 146; 188 [cancellare, Rossi, AS, p. 197]; berûhren,
quetschen^ Socin, Diw. GL, p. 287 ; sur des verbes affinis,
voyez 753 n.; 1221 n. ; 1762; 1770 s.
En Dt (j««^ est j^^onger dans l'eau.
ij^^^iù', verschîcindenj RO, p. 403, n° 67.
(jiwflj, 2i, palper^ tâter, do7ine7' une tape avec la main, arracher,
402 n. 2; 1046; 1725.
i^i^, gagner sur qn cm jeu, antonyme de ,>*..->, perdre, Dt;
J>c J':^, plaisanter avec, ""Oman, 1725.
xi:Uip, fusée, Aden et Dt, 164, 12; voyez 1725; iC^Uiai! (jis.!,
pays dit plaisir, ibid.
'èJjj^Jali, expliqué 1725.
ij:^\ qui a rophihalmie, H. '); qui n'a pas de sourcils, Dt.
jJiéJp, voyez ci-dessus, p. 159.
j.^»'-», 7Z«' prononce mcd Varcée = ^^.^Ij*!-); ^^gJ>.»L* . ■> ; M^AR,
p. 39: -^ba! j^ ^ J^ bl ^^l»kS j^^'j I^IoIl j^i^t [Lane].
[') Probablement = Haiib]. •»
2223
Jo^Ij tumium^ Junges Schaaf mànnl. RO, §92, cf. VoUers,
ZDMG LVIII, 237 [Lane].
* «♦io
^, piller, 13,25; 564.
,t*l:>, seine Hahgier beftiedigen, RO, p. 403, n° 64.
5^LLj > «^'l^jI > ^LL)', être avide de, Haurân, 795; RO, p. 13.
j^i, enlever, 849; 1243 n. 3.
5^, avidité, Hçlr, p. 379,4; j>n'.^ de mariage, 26,9,13;
27,16; 821 ss. ; 833; 841; butin qu'on prend dans une
razzia, dans toute la péninsule, 824 ; Hdr, p. 647 ; Festgabe,
p. 78; RO, pp. 205 en bas; 317, 4 d'en bas; 370, 4 d'en bas;
j^, pi. ^^♦Ij', plimder, Stace (Béd.), p. 125; ^^î J^î,
ceux qui ont été pillés. Vollers, ZDMG XLIX, 505 rappelle
l'hébr. pn; sur la rapacité des Arabes, cf. Krauss, ZDMG
LXX, 827.
txîLI:», plunderer, Stace (Béd.), p. 125.
cUL, amde, enleveur, 849; Prov. et Dict., p. 406.
^y*^i celui à qui qcJi a été enlevé, 849.
ji= I:., 1771.
L>
1j, expliqué 1771.
^^j*^, se courber, s'incliner 1 voyez GLB'^A, p. 46].
2224
^jr*^, a, déborder^ inonder^ comme dans la lurah, 108,14;
1488; RO, p. 427 n° XXX; aussi trans. couvrir^ 151,6;
1638 = ^, 1581.
^, i, sauter^ jaillir^ Dt, 798; 1244 s.; MJJ\I, p. 9; sur le
développement morphologique et sémasiologique des deux
racines ^^ et iaj, dont l'une est la métathèse de l'autre,
voyez ibid. — ^^ peut aussi signifier résonner. Ce sens
onomatopéique se trouve déjà dans la lurah, voyez les
dictionnaires.
Les lexicographes ont enfin enregistré le sens de mourir.,
p. ex. LA XVII, 139,5 d'en bas: oLc j^^' (^^ ').
v^? <'i>'(^i pl- v>^? celhiles dont le rayon est formé,
104, 14; 1462.
,:,A_yLLj, prfAéijé, MAP, p. 72 en bas, littéralement „quelqirun
attaché à la corde ou au i)iquet de la tente (,^,aJ^)", voyez
l'exposé détaillé chez Jaussen, CA, p. 215 ss. [cf. Lane sub
^^ et Schmidt-Kahle, VEP 1,2871.
^_^>jlj, JntJt, guitare, 744; du pen^an ^-ôo [sy \xJo, queue de
') Aussi Môller, ZDMG LXX, 148, n. 1 a-t-il identifia Y in avec
la racine indo-européenne dhen, représentée par le grec 'é^cuov.
2225
ïyiouton^ Lane s. v.], VoUers, ZDMG L, 645; cf. Fischer,
ZDMG LXVm, 311 [et TATK, p. 338]').
iClL^, chaudron^ 749 n. 1 : H B, p. 66 n. 2 ; de Jy_b, Lammens,
Rem., p. 234. On a d'ailleurs voulu dériver timbale du grec
TÙ!J.7rxvov^ Stappers, DS n° 2934 bis.
yh^ jaillir^ rejaillir^ gicler^ sjmtzen^ schizzare, 798; 1244 s.;
1259 n.
u-^5 effacer^ = u-j^: 1"62.
jJh, =^, 798; 1244 et n. 3; 1245.
>.JùL>, adj,, difficile en toute chose, pour le manger, le boire,
avec (j^, Dt [cf. le classique ^Ji>Lj, one icho eats little et
i>Jiilj\ Lo, how abstinent is lie, Lane s. v.]. En ^omânais, nous
') Ruzicka, K D, p. 109 pense un persan r*>«J', mais c'est un autre
instiunient musical [tijmpanum œnctiin, J*-»-^3i ^si-^Jj (j^y^^ i>-^"^5
Vullers, Lex. Pers,-I.at. I, 423]; cf. pourtant Laiinaeus, p. 233 n. 2,
où il signale Bâsini, p. 5,2: (j*^jy oy^J e<r^*:^- l5"'''^'-5 '^^^'î^*^ U*^"^'
le son d'un tambour accompagné de la voix d'une personne qui chantait
lien [mais probablement «^v!-*-^ a ici le sens ordinaire de guitare,
quoiqu'il puisse aussi signifiei- tambourin, cf. Schmidt-Kahle, VEP I,
96,18: „Tanbûra (tambïlra gesproclien) ist dasselbe wie daff,
ein Tamburin mit Scheilen; die Zigeunei- tanzen danacli"]. — Selon
Bork, OLZ 1907, p. 635 jvy»-^ et TrxvSoCfx se rattacheraient à un groupe
de mots composé de "Il2i3, KiSrdpx et xivvpx, dont la forme originaire
serait *kindvara ou *kidn'vara.
2226
trouvons l'exemple suivant de ce thème chez RO, p. 181, 9
d'en bas: 1 bôs jhannen jôm jtanfen fissjnh, die
Kamele hrilllen^ wenn sie auf clem off'enen Lande fret lierum
gelassen werden. En Dofâr Jj: ^JlxIj est garder = ij^f>
[correspondant au classique v«ji>L3, garnir (un mur) d'épines,
etc.], RD 11,37.
^, nettoyer en général, Hogarîeh. — ^fl^^a, nom. propr.,
sur la prononciation, voyez 115 n.
a.LgIaJi c^yj, chambre de bain, HB, p. 66.
.'4IM, .'l^, pi. ^^î'lLw, latrines, ci-dessus, p. 637; Stace,
pp. 32 et 185 [muthâr, Goitein, Jem. n° 1008; gabinetto,
Rossi, AS, p. 210].
j^, dans le Sud, glisser, butter, 680; MJM, p. 29 [cf.
tahas, scivolare, Rossi, AS, p. 235].
j^-b, arracher, enlever avec force, 402 n. 2.
j^'ilo, hyène, pi. Ji.^, '^Ui), 402 n. 2; 1469 n. 1; 1734
et n. 3. Cf. ci-dessous sub %ff<^^.
wÂi-j, voir sub ^jl^I:>.
jiil>, marcher vite, Yém.; voyez ici sub oi:>L>, p. 709 en
bas. Cf. Hartmann, L L W, p. 47, 10.
2227
j4^, ilher etwas springen, 798 n. 2; 1244 n. 1 ; Socin, Diw.
GL, p. 287, voir ^sIj.
L^, stark kochen (trans.) comme dans la lurah, Socin, Diw.
Gl., p. 288. — Sur «Lb, voyez 603.
j>eLI:>, vase noire autour du x^iiits, originairement piétinement^
1083 et n.; 1098.
>_j>b, canon, 1723 = LB'A, p. 58, 31; pi. vî^-^5 i^i*-^- P- ^^^i 10;
du turc top.
Un autre *_j^ (du copte tio&) signifie pietites pierres,
Prov. et Dict., p. 61 [baked bricks, Lane); Erdkloss, Htumme,
G TA, p. 41; Vollers, ZDMG L, 654.
^Lb, u, s'en aller, 1262; 1264; *iJ! J^ Jdj, = ^) ^^ «5,
aJJ! ^i.c J.=>o, impÂorer l'assistance de Dieu, 332 n.; 1262,
aussi sauter, 82 n. 8 ; même transitif, p. ex. chez les Druzes :
'i^.^ c>-^-b, j'ai baisé la femme, 1263, Sur -LL>, s'égarer <C
^\i, voyez 1262. Il y a d'ailleurs à remarquer que „»^ et
,p^ sont synonymes, 1264; I Sîdah XIV, 20, 7 : c^^^^J' S^.i
L« * A->;-^ _yJ * \_:C_5^uA_b3 \_X.:>;^ ^iLiÀ-S'^ *J.Li^J3 S-^T^^
„ _ 3 o£> 0É3 û£
>«^>»,vc<^\j ;l^.v^ J>..i^ f^'^ ^^^ [voyez aussi Lane sub
AL, u et -LL», i].
2228
-,Jj, chez les Bédouins de Syrie partir, 1264; ^^Lo^Ji ^^,
laisser les rênes sur le cou du cheval, le laisser courir les rênes
abattues, "Anazeh, 1263.
Sui' -v^, laid machen, laut erschallen lassen, voyez Socin,
Diw. GL, p. 288 [cf. MMC, p. 457].
>^
.^-j, =sy«, îSjij', aussi en mehrî, Jahn, MS, p. 234; variation
phonétique de ,3,0, ci-dessus, p. 241.
s.^ = »._^', 69,17; voyez l'exposé détaillé 1130 et aussi
ci-dessus, p. 240.
._jl?, Bergspitze, Rp I, 76, 18 [= syr. js'a^j. Quant à la ville
appelée .j^\ au golfe de Suez, Hess, Der Islam YII, 105
fait remarquer que ce nom se prononce toujours et-Tûr,
quoiqu'il soit partout écrit al-Tûr, et que /-oc^e?- est appelé
par les Bédouins taur, \r)Y, comme l'écrit aussi Jaussen,
CA p. 302.
.Lb<.Ll:>j, tambour de basque, Arabica 111,35; H B, p. 91
[sur la forme J^, voyez Marçais, TAT, p. 367].
,j*Lb, u, dénominatif, être beau, 751.
,^w.j_!j, parer, 751; class. = ij-.*!?, c'est-à-dire ^^^, 753 n. 2.
{j^j^, se parer, se faire beau, 751.
(j^^, lune, ^, ou nouvelle lune, J"^, pi. l.'*!>^' ^u (j/.î^,
750; 751; 752; 758; 899; 1002.
(j^'lL», bol en bois, =iUvLl:>, 749 ; d'après Bol, DJâzya, p. 112
(j^Lb, pi. ^.jLwuJj, est „pot, on verre, en faïence ou on terre,
dans lequel on boit", quelquefois mis pour iL^'Jj, à cause
de la rime; voyez l'exemple qu'en cite Bol.
2229
iUvLb, de (j*>b, lune selon 758; 899; 1495, contrairement à
une autre étymologie [plus probable], selon laquelle l'origine
de ce mot est à chercher en pehlevi, 749, écuelle, bol,
tasse, 744 ; 749 ; 758 ; 899 ; H B, p. 66 n. 2 ; Meissner, N AOI,
p. 132; Stumme, GTA, p. 47. Ce sens, qui est courant
chez les Hadar, n'est pas connu chez les Bédouins du Sud ;
ici iwwLL est seulement le bassin de la thnbaJe, 744 ss. ; 749 ;
Arabica III, 34; pi. ^J^_^ > (_v^, timbales, 111, 21 ; (44 et ss. ;
1495; Arabica 1.1. [cf. Rossi, AS, p. 241 tâsâh, tamburo].
Wetzstein, ZDMG XXII, 150 s. nous renseigne que „die
Haurânier nennen die metallene iL^-Ll» ta se und dio
hôlzerne ^C<i (nicht -,l\Î)"; Socin, Diw. GL, p. 286 l'ond
'isAL par Koclttopf. Chez Bel, Djâzya, p. 112 nous lisons:
,,Le mot iCwLl) (quelquefois iU^LL) désigne le vase assez large
et d'une capacité d'environ un demi-litre, en cuivre rouge
ouvragé, dont les femmes se servent (dans les villes) pour
aller au bain. C'est dans ce vase qu'elles mettent le peigne
et la terre argileuse (Jj-wLc dans les dialectes ruraux, \à1j
à Tlemcen), qu'elles mélangent au savon pour se laver le
corps. On appelle encore iU«LL> une coupe en cuivre que
les pèlerins rapportent de la Mekke". Dans la note ibid.
il ajoute: ^^iLJd^ est le vase sans poignée; celui qui a une
poignée se nomme idit-w (latin siiula) et désigne un vase
en métal (cuivre ou fer) qu'on emploie pour le bain ou dont
on se sert pour boire". Quant à la forme '»^ib, 1495, on
lira les détails importants que nous fournit Marçais,
TAT, p. 373.
Sur iCwiL» comme ornement de la tête, voyez Almkvist,
Kl. Beitr. 1,349; cf. aussi MAP, p. 171 en bas. Ce mot
est enfin casque de fer, pi. tj^j^, 308 = LB'A, p. 9,25;
2230
eiserne oder kupferne kesselfôrmige Sturmliaahe^ MAP,
p. 372 = 5>3ki>, ci-dessus, p. 658.
jU^vL!". ein kleiner (8 — 5 Liier) Kujiferl-essel, MAP, p. 139.
ij^l^'j L*!^^ *^)ii voyez 750.
^^*3^lJ>^^wv53Jj, argent; beauté; paon^ 750; 751 n.; 754;
756; 1018; pi. (_,«.^S ^^i*}jflj^ 751. Sur l'étymologie de
(jé.»)^d^i représenté comme un mot arabe, dérivé de ^^Jo^ lune
et que les Grecs auraient reçu de l'Orient ') [mais sans doute
emprunté au grec {txôoi;)]^ voyez 754 et ss. ; quant à l'identi-
fication proposée avec Tammûz^ il suffit de renvoyer à 756.
(_^*53'l1j peut aussi signifier chef^ voir 1709 en bas.
Cf. aussi Laufer, Der Pfau in Babylonien, OLZ 1913, col. 539.
lj/.^LIj, espèce de chameau^ voir la description détaillée chez
BB, p. 158.
^^■y^t expliqué 751.
&y^
(ji^, Syr. <uiiV5 v. h.v., cf. aussi ci-dessus, p. 331.
(jiijjj, étourdir', Dozy, en s'appuyant sur Bocthor: „iji^
(et aussi ^^^), étourdir les oreilles". La forme J^y^ se trouve
déjà chez Cuche.
(ji^!, être étourdi, abasourdi, Syr.
J^.'^, léger d'esprit, étourdi. Peut-être de ^Ji.LL■>, i, v.h.v.
chez Lane et Dozv.
[') L'opinion de Helin sur l'origine orientait; du nom du paon (p. 755)
est partagée par les lexicographes, selon lesquels ce mot repose siu-
l'onomatopée. Voyez Roisacq, DELG, p. 946 et Walde, LEW s.v. yjauo:
'•wie gr. Tflîâç, T^wç 'f'fau' aus dem Osten stammend. Im letzten Grunde
jiMletifails scliallnaclialimend ; bes. das lat. /)- boiuht mû' Verquiclumg
von Ktit lelinmifi und scliallmalender Neuschopfung"J.
2231
iCii^I:), rixe^ vacarme, 1261 n. 2; iUc^! j.jj est le massacre
de 1860, ci-dessus, p. 1422 n.
j^.^Liij.L3 = j^'uijo , ci-dessus, p. 883.
cLb, du classique ^\, obéir, Prov. et Dict., p. 11. [11 faut,
cependant, remarquer que la forme pLL>, i, a, = ^LL?, u, obéir,
se trouve déjà dans la lurah, Lane s. v.] J-UL' ^Lb est être
bon pour faire le travail des champs (bête), 1510 et ci-dessus
sub ^,:>. De là s'est développé le sens de pouvoir, p. ex.
'4-0 Jc>o! u>.*-b L«, je ne puis y entrer, Hdr, p. 271;
i;"/ /e soldat n'est pas de force à ouvrir sa porte,
678,6 d'en bas; ma ta'' ^î'' yinfatah, on n'a pas pu
l'ouvrir (la boîte), 1084,15; en Hdr ma bâtia"^ oktob
et en Harîb mâtîa'^ ôktob, je ne saurais écrire, 1453.
Mais ^LL>, i, a, semble aussi être employé impersonnellement
[avec l'ace, dans le sens dV^?-e po5sz6/epo?/rgw], cf. ci-dessus,
p. 1575, ^J^ ps^'^ L«, ils n'étaient à même de rien faire, Hdr,
p. 271; ma bitâ^nîsi ou ma bitî^ânisi, je ne peux
2MS, 463; ma beytî''âni ôktob, Dt, 1453; ma bàtiâ^'ak
si, tu ne le peux, 1516; L^-wL ^^y^ >^:>Li;t c^-^LL L», l'ami
ne p)eut lui faire baisser la tête, 1684; Rossler, M SOS HI,
32, 7 d'en bas: ma tâ*^ jitkellem, er icollte nicht sprechen,
mais il ressort de la situation qu'il faut traduire: er konnte
nicht, parce qu'il s'agit d'un malade qui s'était évanoui. —
Sur la phrase JoLc cJj, être l'apanage de, être le fait de,
voyez Marçais, TAT, p. 376. — Avec négation ^lL> est
refuser, verweigern d'après RO, p. 379 n. 3; LB'^A, p. 5, 21 :
umâ^ ta'', il n'en a pas fait cas.
Landhkko, Cilossiiire Datîiiois 140*
2232
«^.Lb avec négation, refuser^ sich verweigern, RO, p. 395,6.
^^Lb, persuader, 7, 7.
^^L, Sachau, AVLM, p. 53 n° XXIII:
^m ^^ X^ c>^:> £>^ cr
Min tûM gahlî fi'^âlî gassarat limnâM,
Aus eigener Torlieit liai mein Tun mein Lebenslos verkurzt.
[j^\ ^vb, 305; sur ^yj dans des expressions semblables,
voyez [Lane s. v. et] Nôldeke, Fùnf Mo^ll. II, 23. L'hémistiche
cité se trouve dans Mofaddalîyât, éd. Lyall n° XL VIII, 11 :
Carrying a icarrior lean of frame and a quick business,
And a sharp sivord, bright as sait., tliat obeijs liis right hand.
c»j1d tào^ Calotropis procera, 41,7.
iLc^ tô'^a, ScJilagstock zum Obstpflûcken, RO, p. 41,2
d'en bas.
jcc'lIj, dialectalement = vi'Lb, 827 n. 1. Sur l'affinité de ^J^
avec oVb, voyez Hdr, p. 271.
^'lId := ^^, Hartmann-, LL W, p. 129, 25 [Rossi, AS, p. 243
sub ubbidiente].
o'oj, u, class., tourner autour de [girare, Rossi, AS, p. 211];
to pass, Jayakar, BBRAS, p. 267.
ojl», système a irrigation pratiqué surtout dans la Rûtah
et qui consiste à répartir un fleuve entre des rigoles in-
nombrables afin d'inonder, de temps en temps, la surface
d'un jardin, Delitzsch, Gen., p. 535; irrigation d'un dattier,
aussi usité au sens obscène, Snouck Hurgronje, ZA XXVI,
228 n. 1. — Aussi tournée, fois, Hdr, p. 325; dans le Nord
rang, expliqué par ^ô, ibid. = LB^A, p. 13,3.
2233
'i!3lh = isLï'Jj, Hdr, p. 647; quantité siifflsmite, 86, 24.
[^^àJLb, der Beamte, der die jungen Saaten auf ihren ver-
mutlichen Ertmg abschâtzt, Goitein, Jem. n° 786].
^^\i^ dans le Qorân, prononciation archaïque, et dans le
Sud ij^, ouragmi, 391; 1423; 1659; selon Lammens, Rem.
du grec TuCp<5y [cf. Littmann, MW, p. 134].
Jiib, u, et vJî'lLj', class. pouvoir, aussi dans les dialectes
modernes (avec l'accusatif ou une préposition), p. ex.
i^h olIj! "^ ^^ ^j^, von Wunden, der en Schmerz er nicht
venneint, ertragen zu kônnen, Stumme, T J\IG I, 103, n° 84, 2 ;
Beaussier, s. v. : „aor. Uà-^Iaj, rég. oJsj"; Dozy 11,69 ne
mentionne que l'aor. /, en s'appuyant sur l'autorité de
Bocthor: „wul:)! U, je ne puis le souffrir \ oi>^j ^^ impatient,
qui ne peut supporter le joug", cf. Prov. et Dict, p. 11:
„vJ5'lI:«, i, pour oJ:>î, supporter". En Hogarîeh: ma atîq
uktub, je 7ie saurais écrire, 1453; en Hdr: ma tîqtu
laha, je n'ai pas eu la force, ci-dessus, p. 131 sub c:aj;
en ""Oman: h ad si jetyq ^a btûry'to, kein MenscJt liait
sein Jiitziges Wesen ans, RO, p. 98,6. IVCAP, p. 434:
D a b a h h a w 1 a k k â h a ^ a - 1 - '^ a m û d
Lahazha b'^èno ma tatùk
L a h k e 1 - r a n a m w a r d e t "" a - 1 - m à,
// regorgea et la pendit à la perche,
Il la regarda de son œil, elle^) ne suffisait pas,
Il courut au menu bétail qui allait à l'abreuvoir.
Dans les dialectes de l'Afrique du Nord, vJslL» a aussi le
sens de commander, donner sur, dominer, avoir vue sur,
Beaussier, s. v. De là proviennent quelques autres signifi-
') La chèvre.
2234
cations qui se rattachent au sens général de herausgucken,
regardei- en dehors^ faire planée' ses regards sur qch, p. ex.
v_;LJî ^J^ ~^ùs, sie blickte aus der Haustûr Jie7'aus,yitumme,
TMG 1,88 n° 11,1; ]yij^. ^j'^ c>^' i^ ^^ ^^, dem
Mddchen schauen sechs Zôjyfchen iinter dem Kopftuche hervor,
ibid., p. 94 n° 41,5; o^ sJy> J, -s'u ^^ o', icer liât icohl
deyijenigen 'j gesehen^ icelcher in seinen Wolken erschien? le
même, TTBL v. 237; o-^^ *yii! ^i^ ^ ^J.}i .Ui,
am
Tage, wo sich der Rosser eiter gegen die Schar der Feinde
richtete^ ibid. v. 847; mil'^asr tâgan 'alënâ sdâra, a7n
Nachmittag stiegen sie ^) gerade vor uns auf Hartmann,
LLW, p. 148 str. 6,4; mabrak nehâr illi 'alëhâ
jtûgu, gesegnet ist der Tag, an dem sie zu ilinen kommen^
ibid., p. 187, n° 137,2 avec la glose: „kommt jemand zu
mir ins Zimmer, so sage ich jtûg ''alëji". Sur le dernier
exemple, cf. Beaussier, p. 71: „o.j aor. o^.. Aller voir
quelqu'un, av. Jj: (Ar.) ^j || »iUJi£ o>o ^ôJ^. Demain j'irai
te voir", voyez aussi Dozy s.v. oli' et Stumme, TTBL,
p. 145 s. En Hdr, oJs est se promener^ faire un t02ir, Hdr,
p. 648.
vjj^, ersclieinen, Stumme, TTBL, p. 145.
oLLi'; ^Siù\ ^J^ oilu.j Lo ,L>.*>J' 'ÀP, in diesem Hause ist es
vor Feuchtigkeit nicht auszuhalten^ RO §353.
v3>^, class. collier, LB'A, p. 11,19, cf. Dozy s.v.; Griff
(des Dolches), RO, p. 319,5; RD 11,37.
vjjLlc», pi. qIJù^, Lage^ Lagerimg^RO %S79. Ce sens se trouve
déjà dans la lurah, voyez Lane s.v.
iijsll?, puissance^ pouvoir de faire qch, 827 et n. 1.
') Der Blitz. ^) Die Eiliuhungen.
3) C'est-à-dire „mot employé par les Arabes, peu compris ou même
pas compris dans les villes".
2235
JLLp, u, être long; ,ji^^yi ^^^^ tes lois sont élevées et sans
fin, 545; aussi tarder, mâlak tult? = o^:^^', Hogarîeh ;
avec J.C, pouvoir, 'anazî, mais ^^is. Jlb ^^^ est un certai^i
m'a fait du bien [comme dans la langue classique, voir
Lane]. Avec l'accusatif ce verbe est gagner, atteindre,
erreichen = f}£. ^^ , lô ntûlha nmnt, hekàm ich sie,
so stilrhe ich, Hartmann, LLW, p. 33, str. 13 et p. 37
avec cette remarque: „Das Wort ist auf dem Lande all-
gemein bekannt"; glose: insallah tetûlî illi ghâïï
'alëkî, ibid. p. 141,31, cf. Socin, Diw. Gl., p. 288; Prov.
et Dict., p. 44 et Dozy s.v. \JI i_cJo J_j.k)' U avec ^\, cela
n'est pas à la portée de ma main et ,^lXj ioJLI? L« avec ace,
l'argent que j'ai en ce moment.
^yû, tarder, Syr. = ^^Jaj!, ci-dessus, p. 179; Prov. et Dict.,
p. 406 [Ronzevalle, p. 42, 6] ; avec ^ avoir du penchant pour,
HB, p. 275 et n. 9, où nous lisons: LLxs iù^Lxi L^'lXj] L#j>3-'^
L^ i^jl^ ^J^' U S-'J^; en ^omknsiis dépasser to2.ites les bornes,
RO, p. 222,7, où la phrase citée ci-dessus, p. 1487: el-
hâdum, etc. est ainsi continuée: u heijetauwel, und
ûber die Str ange schlagen.
S^LiS, l'infinitif aJ^LL/a = xl^, empiétement, ""anazî.
J^'lLj", empiéter, 'ijyo j^U ^-Jj^kil = (^A*j" ^^Ic c>jAxj'', tu
as empiété sur mes droits, "anazî. Un autre exemple se
trouve ci-dessus, p. 472, 7.
J^, longueur; j^ JyJ^!, toute la nuit, 638. — wiqfat al a
tôlha, elle se dressa de toute sa taille, LB^A, p. 14, 18. [Sur
J^ Lfl = L« ^^, voyez GLB'A, p. 47].
2236
jci^, longueur^ langer Weg, Socin, Diw. Gl., p. 288; id^i J^,
à la longue, Prov. et Dict, p. 406.
idy?, puissance, RO, p. 427,9; 0*%^, Verdienste, Socin,
Diw. Gl., p. 288 [voyez GLB^A, p. 47].
gSAlû y puissance, RO, p. 427, 4 = iiJ^; exploit, action, ''anazî,
xJjLL ta oui ah, écurie, Huber, Journal, p. 124; tôle mal
el-hè(i)l, Meissner, NAGI, p. 132 [=iUy^, Dozy].
J*jy3, pi. Jî^, long-, j.j.fiii J|^ sont les birwes, magnanimes,
généreux de la tribu, parce qu'ils peuvent tout faire,
^ J.S' Jw£ y_^. = Jji (jrij'^^j 'anazî [cf. GLB'A, p. 47].
^Judailvw.^ = ^^xAwo , Dt.
^_^, parcourir avec vitesse, 1042 ; Hdr, p. 648 ; Socin, Diw.
Gl. s.v.
[Dans la lurah, ^^_y'iD a aussi le sens de maçonner (un
puits), Bràunlich, Islamica I, 68; Rossi, Voc, p. 306 scavare
(il pozzo); nom. act. twâyah].
^_CJ.kj!, sich biegen, flach werclen, RO, p. 384, 7.
_^; sâret "^ala tauweha, sic ging ihres Weges, sie ging
fort, MJM, p. 8 [de I^L, LA I, 110].
^^, Mauening, gemaiierte Wancl (eines Brunnens), Hess,
Der Islam IV, 318, 1 [Bràunlich, Islamica 1,68; 329].
^^ya [dans la lurah p)uits maçonné à Tm^M^î^r, cf. Bràunlich,
1.1.]; en Harîb et en Beyliàn un tel puits se dit K^, Hdr,
p. 648 et en "^Omàn, tawi ou t\N\, pi. tûwjân, RO,
§ 124; p. 374,6.
^^, i, être bon; > v^^l» par imàleh, 301; J l.jLI-', plaire,
1500 = LB'A, p. 3,25,26 [GLB^A, p. 47].
2237
^./^, retidre bon, 30, 14.
D'ailleurs ^-^-^ est vanner, nettoyer le blé, Hdr, p. 648.
Cf. Jaussen, CA, p. 254: ,, Pendant que le blé est trituré
sous les pieds des animaux, il est appelé kesâr ( v'ui.0 ; un
peu plus tard, lorsqu'il est battu davantage, il est appelé
qors ((jo,î). On se sert du mot tayijnb {^ÇId) pour indiquer
le blé battu, mais mélangé encore avec la paille, avant
d'être vanné; enfin le blé mondé est désigné sous le nom
de sobbeh (xyo). Pour avoir du grain très pur, on le passe
au kirbal (Jo^O; ensuite on le mesure". Canaan, ZDMG
LXX, 176 nous renseigne que le premier acte du battement
du blé s'appelle et-takslr, ,,das grobe Brechen des Strohes".
La paille obtenue par là se dit el-kassâr. Vient ensuite
et-tan'''im, et le résultat du tmtlm porte le nom de na^^Um
ou taijab.
* U
S^, i, synonyme de AIj, u, 1264, dans tous les dialectes
arabes, tomber, 36, 17; 550, 1,2; 1204; 1218 n. ; 1219 n. 3;
1260; 1299; Socin, Diw. GL, p. 288; MAP, pp. 131; 379;
435; LB'A, p. 59,1,5; RD 11,37; Snouck Hurgronje, M S,
p. 108 n. 3; Carbou, p. 94; Stace, p. 61; ^:>-^x) JÙp, 1260;
J.C _L^, tomber sur, attaquer, 1262; aussi barrer le chemm
à qn, Stumme, TMG I, 27,27; &)iîî ^ -IL, avoir recours
à Dieu, 1566 = LB'A, p. 58,24; ^ r^^^ survenir à, iiher-
fallen, 1261; chez les Bédouins et les Hadar de Syrie aussi
descendre, 1262; sur le sens de courir, voyez ibidem; aussi
sauter, 82 n. 8; 1244; 1263.
f^, faire tomber, faire sauter, jeter, faire courir, voyez
1263; Snouck Hurgronje, MS, p. 108,3; RD 11,37; Socin,
Diw. Gl., p. 288 herunternehmen (das Segel).
2238
*j^Ujt7, tombée, chute, Ildr s.v. ; LB A, p. 75, 20; >iaut, 1264. —
ai^ij ^^^^aJcs^vaI^ , je?t cZe saute-mouton, 1264; Almkvist, Kl. Beitr.
I, 429 et 431.
..îoLl?, tombé, 1733; ^'l1?, pi. _LII?, aussi brigand, voleur de
grand chemin, 1262.
-LJ^, 67i?t^e frea?^, Hauràn, 1262.
^aJs
.Ù3, i, i?o/er; wi^H .l1>, la guerre éclata, 1492; Hdr, p. 649.
|4-gJyic 0;1^, ?^'S devinrent ahuris, LB'^A, p. 9,20').
-y?, éparpiller, disperser, 465; Hdr, p. 649; RO, p. 382,9;
épancher (le courroux), 799; jeter, RD II, 37; t'Ul ^, uriner,
ibid., cf. [Dozy s.v. et] Mariais, OS, p. 430. — Aussi intr.
couler, R p 1.1. -).
yKaS, o]ml^£ubxi, Nôldeke, NBSSW, ]). 64.
yflo, coll. et nom. unit, {un oiseau ou des oiseaux), 1018
n. 3; pi. ^^, 160,7, voir Brockelmann, VGSS 1,427 n.;
II, 57; Périer, Gramm. ar., p. 85. Ce mot est aussi fém.
dans la lurah, 660 n. [voir d'ailleurs Lane s.v.] ; I. Sîdah
VIII, 136: Jo^ ^^^ _^t ÛI3 X^ ^ JJJ\ J'Ja .o^x,v- ^'
JwcUlj yi^^ ,tx4->T.ij ^' îsJOLc J'ilai'j Lx.«j> ^^' et vj;'cài> ^
-UlP-, 2m oiseau qui secoue son aile, 147. Cf. Qor. XII, 36:
»J<A -iLi! ijo^li', les oiseaux en mangent; Reckendorf, Synt.
[') Comme le fait remarquer Bcvan, p. 77, on peut aussi employer
le simple <^^ jiour *Iiic ,*-^, /us j-eason /ierf, he was beside hiinself.]
[2) Selon Mittwocli, ADJ, p. 68, .%, ^1? peut aussi signifier e>Teû7i<?H,
[t. ex. "^^y «-«*.f/. ^Tt^5 it">' kehrtcn i)i eiiict- grossen S((mf<(tra ein;
cf. Rossi, A. S, p. 193 arrivare.]
2239
Verhâltnisse, p. 70. En datînois, le nom. unit, est çf^?
709; 722. Un poussin se nomme aussi ^^j*^-, m. et fém. ;
pi. .^; de là vs^t^ Lf-^i "'^ P^^^^ oiseau étranger^ 43, 7,
expliqué 1015 ss.
Jal\, l'oiseau par excellence, est Tm/^^e ; selon M A P, p. 444
le vautour) e\*^i' ^aI?, der Vogel des Glûcks, 985; o>i' r:*^,
l'oiseau de la mort, ci-dessus, p. 528.
Sur le rôle que jouaient les oiseaux dans les croyances
superstitieuses des anciens Arabes, voir Wellhausen, Reste,
pp. 185 et 203; Diw. Hod., éd. Wellhausen n° 224, 1. 6;
^alef el-Ahmar, éd. Ahlwardt, p. 50:
^xl\ ^^ J_^ ^JSi^ ^i-<£ ^^^ ^ aJOuo j^-^'^ ^^-i~=^>-J" j^^-»-*^?
Vôgel kûndeteri uns — U7id Vôgel sind zuverlàssig —
Von herrlichem und langem Leben. — El-Fâhir, p. 32:
[Les biens ne me rendront ims éternel^ qu'ils soient inanimés —
Malheur à toi — ou qu'ils soient doués de voix et de vie.
Laisse-moi en rafraîchir ma hâmah.
Tant que je vivrai; tu m'as assez bkmié].
>3 0 55.
Le commentaire porte: ^J> ^=> qA^JU jLaj^ \*a^> kxA$>
J,_5Ji^î JvJL: J^pj ^Lî jwl:) '5_>Ji ^y, _.y> \/)Jo wJjj ^3 J-r=-j-'
iwAj Ai>jj ^_^^'^; voyez d'ailleurs 1015 ss.
Sur j_^f^^ qL«J, voir ci-dessus, pp. 999 et 1295 [cf.
Littmann, ZAr, p. 84 sub .yxic],
ï.^;!:), opacity (of the eye), Jayakar, BBRAS, p. 267.
jiij, ce dont on tire un présage, Noldeke, NBSSW, p. 64
2240
avec plusieurs renvois à la littérature. On pourrait ajouter
I. Qoteybah, éd. de Goeje, pp. 347, 12 et 360, 6.
.'ukli t a y y â r, fi y y '^^ i'? (proprement volant, rapide à la course)
prêt, bereit, fertig, Hdi", p. 649; aussi en "omânais, RO §58;
p. 307, 3 d'en bas ; Rôssler, M SOS I, 67, 12 ; 85, 4 d'en bas ; III,
36, 12 d'en bas; Brode, MSOS V, 3, 2 d'en bas ; Stace, p. 136 ').
j3-y3^, chameau atteint cVune maladie décrite comme „Steifheit
und Hârte des Halses, welcher sich nach einer Seite, oder
nach der andern bewegt", BB, p. 161.
^, cid, derrière, Prov, et Dict., p. 407; Meissner, NAGI,
p. 133 [Rossi, AS, p. 192 tîs, pi. "atyâs, ano], rarement
usité dans le Sud d'Arabie, voyez d'ailleurs ci-dessus, p. 1654;
selon VoUers, Z D M G L, 645 < pers. jjÇï, piet, cf. l'onomatopée
arabe j^, Marçais, TAT, p. 373. — Sur ^ ^^ chez Jahn,
M S, p. 278, voyez 742 et MJM, p. 29 en bas. [Dans les
parlers de nomades en Syrie vulve, vagin, Cantineau, Et.
II, 221].
[') Le sens de pri't, coui-ant en 'Omi'in, tire appareniiiient son uriginc
de la Perse ou de l'Jnde; en persan et en liindoustani il y a aussi
une forme j-*^ <C ^-i^i />''''^ recuhj, prepared, (inis/œd, coinpletcd,\). ox.
..Oji )'-^-) pi'cpurer, avec le nom abstrait (^.u-o", yeadUicss, Viiliers,
Lex. Pers.-Lat. 1,485; 11,552; Shakcspear, col. 71G; 1440. Selon les
lexicographes orientaux, ce sens serait emprunté à la terminologie de
la iauconnerie, VuUers II, 552: \.i c:,^-w>ji.^wi»Js _^LIio! J^o! ^J>
icj'lXj! .IXio ^_cLx^_5 ^oLo! «Axii ^ p^ \\ jLVJ! .Lx^ î^-^'-r" i^\y^
2241
;>li3, i, voyez sub oi^.
id2Al>, voyez 1178 et n.
cLI^, i, a, voyez sub ^lIj, u.
xILl^, timbale, 1611 [probablement de provenance étrangère].
^.jll?, i, apparemment dénominatif, enduire d'argile, luter,
glaiser; créer (^ J^.:^), 1082 s. — j*^ J«e ^Uî \jl4;' ou \a\^
[God created ïiim ivith cm adaptation to that icJtich is good],
I. Sîdah XIII, 283, 10 d'en bas [Lane s.v.].
^^j^, enduire de gâchis, d'argile [cf. Lane s.v. et Bevan,
p. 77].
^^.Ll^, trans. et intr. rendre conforme, anpassen, 57,7; ^y.'J^
5L.>i' Jsi: ^l'jii', fais le piloyi sur la grandeur de la meule]
uj^ij ^^ ry.'^' L», veux-tu me prendre la mesure d'un vête-
ment? (_y.'L>L!l qJ^ I-», z7 îze s accommode pas des geyis, er
passt sicJi den Leuten nicht a?i, 1081 s., où il y a plusieurs
exemples ; ^ ^j'ù? = J.£ oixkj' dans la lurah et dans le
Nord. On trouve aussi la forme i^-,;'^-^, 57 n. 3.
i-yf^i quantité suffisante, = '»Sùs, 86 n. 4; ^i^ Js^, d'après
la quantité de, sur la mesure de, sur la forme de, selon,
Hdr, p. 649; ^ala teyn ed-damm, selon la quantité de
sang, 47, 16; 'a la teyn em-mîfâ, selon la forme du four,
2242
51,3; ^ala teyn el-binn, selon la quantité du rafe,
57,7;=^^ J^, 55 n. 4. Sur (j^-J:', voyez aussi 1082. Le
mot éthiopien correspondant est ovaxij Praetorius, ZDMG,
LXII, 751.
^jJis, terre^ ^1,4; selon Hçlr, p. 403, c'est tout ce qui est
dans le sol (^j^ Jj o^j"^' j (jr^')? en général expliqué par
argile^ boue, limon [Bràunlich, Islamica I, 490]. Sur la création
do l'homme et du chameau ijJ'^ ^J^, voyez 620 n.; 1082 s.
et MAP, p. 254. En mehrî teyn, Jahn, M S, p. 232;
Meissner, NAGI, p. 133 écrit ton, comme t^'z, ce qui est
dû sans doute à l'influence de la consonne précédente. —
En aram. jlx^, Fraenkel, AFW, p. 8; en hébr. D"'D<akkad.
tittUi Ges.-Buhl s. v. [Brockelmann, Lex. Syr.] ').
i-ul?, nature in?iée, naturel, voyez Xane s. v. et Huart, JA
1911, mars-avril, p. 353: ,,nature innée (de [j^ limon ayant
servi à la création de l'homme)".
^^Ùd, forme dialectale de ^^v', 1082; aussi adjectif =
^^i Us; ibid.; LA XVII, 140, 13: j^_^^ ^\ '^ ^^ ^^.
(jviiJî k^'i h:ÙD ^<^j^ ^Lls qL^j ^ ^^. L5_r^>^; voyez
d'ailleurs 1082.
') Ms. Landb. n° 33, p. 221: „Cf. Ton (Thon) par lequel Fleischer
Kl. Schiiftcn 111 p. 195 traduit ,^ , cf. Kluge, EW [= Etymologisches
Wôrterbuch, ■ 6. Aufl., 1905] s.v." [Mais il n'en ressoi't point qu'il y
ait, d'après l'opinion de Fleischer, une affinité étymologique entre ces
deux mots. Quant à l'article de Kluge, il ne contient que les formes
correspondantes dans les anciens dialectes geimaniques et (dans la
H. éd.) (luelques renseignements sur les mots congéoiM-es dans les
autres langues indo-européennes, comme lit. Itinku-s 'dicht': russe ti'ica
«.*tonli}â) 'diclite Masse, Haufen'; sanscr. â-tanakti 'zusammenziehen'J.
2243
iê
Vollers, The System of Arabie Sounds (Transact. of the
Ninth International Congress of Orientalists II), p. 147');
Arabisch und Semitisch (ZA IX), p. 175; Nôldeke, BSSW,
p. 10 avec n. 3; Brockelmann, VGSS 1,128; Socin, Diw.
III, 192 2); Feghali, K'^A, p. 36; el-Gâsûs, p. 159 3).
Ms. Landb. n° 22, pp. 10 et 67, suppléé par Ms. Landb.
n° 20, p. 34: „En Dt Jà n'a pas de son particulier, mais
comme signe graphique il est souvent employé pour ^<c.
Jo est partout prononcé comme (j^. Chez les Bédouins la
différence existe, mais il est fort difficile de la saisir. La
prononciation de Jj n'est nullement comme on l'enseigne
et le prononce en Syrie et parmi les savants. Ce ne sont
que les Hadar de la Syrie et de l'Egypte (jui prononcent
Je comme un ; emphatique. Dans le Sud de l'Arabie, c'est
un o emphatique sans sifflement et assez doux, un peu
plus plein que ^, où la base est J, tandis que celle de
Jo est o. Mais cette prononciation de Jo est le plus souvent
peu observée. J'ai passé en revue tout le vocabulaire du
Mohît el-Mohît en Jb, avec de nombreuses personnes de
') „J3 bears the same relation to O as -b to O and as (jo to (_/.".
[2) Comme le fait remarquer Cantineau, Et. 1,18, l'exposé de Socin
n'est pas tiès clair. En tout cas il s'ensuit de sa description qu'il est
très difficile de distinguer entre le ^ et le -Jà, que le {J^ est souvent
prononcé cl (,,als sogenanntes emphatisches d"), quoiqu'il devienne
quelquefois une spirante, et que le Js est plus souvent senti comme
spirante, mais est quelquefois prononcé d, c'est-à-dire le d ordinaire
ou plutôt un troisième son, signalé par Doughty et VVallin, qui le
rendait par dh.]
2244
contrées différentes, réunies en même temps chez moi,
souvent plus de vingt, et tous ont prononcé le Jb comme ^.
Ceux qui ont appris à écrire selon la manière je dirais
koufique n'ont qu'une seule lettre pour Jp et ^, à savoir
J:> avec un point en haut (J2) = ^o, tandis que -b avec
un point en bas (-b) signifie -b et que ^c? comme lettre
n'existe pas du tout" ').
[D'après Cantineau, Et. I, 13, Jb, transcrit (/, est une
spirante interdentale sonore emphatique, correspondant à J,
spirante interdentale sonore simple. Cf. ibid. p. 18: «L'ancien
d (quelle qu'ait été sa prononciation véritable) est complète-
ment confondu avec l'ancien d dans une seule et même
prononciation cV'. C'est ainsi à Palmyre aussi, voir Cantineau,
DA 1,58: „Dans tout le domaine sj'ro-palestinien, le dâd
et le dâ' sont confondus; quant à la prononciation spirante
des deux phonèmes, son extension est indiquée par la carte
de Bergstraesser"].
Sur le dialecte de Bagdad, Yahuda, 0 S, p. 400 n. 2
remarque: „Zwischen Js und ijo sowie zwischen o und S
ist wohl ein hôrbarer Unterschied wahrzunehmen, aber nur
fur das scharfe Ohr des Bagdaders vernehmbar".
[Rossi, App., p. 236: ,jZ è pronunziato in maniera da non
distinguersi, per lo meno a San'â", da d; un indigeno del
Gebel Reimah mi fece perô osservare che il s è nel suo
paese pronunziato come enfatica délia rf, esattamente come
ha sentito il Goitein, Jem., p. XV, nella parlata degli Ebrei
di San'â'".
') Festgabe p. 80: ,,Das klass. Jb existiert niclit in Arabien als
besondere Ausspraclie; in den wenigen Wôrtern, die khiss. Jà haben,
wie /.. 15. ^Ju,yb^ wiid es als em})liat. ; gesprochen, wenn es niclit zu
(ji3 wird", cf. aussi 07,12; Arabica V, i:5() n. li; Ildr, pp. IIS et 049;
ci-dessus, pp. 952 n. 1 et 1028 avec n. I.
2245
Sur le son sonore de f, voir ci-dessus, p. 2183 et Rossi, App.,
p. 461, 21: „Effettivamente si ha qui un suono sonoro enfatico,
da intendersi corne una sonorizzazione del f o un'enfatica
del cl. Ma allora dovrà rendersi con d\\ suono del ^e?, che sul-
l'altopiano è spirante e si puo deflnire Tenfatica del d
(e sostituisce in quasi tutto il Yemen anche il ?]".
Il s'ensuit de ce qui précède que le J3 et le ^ sont
souvent confondus; dans ZDMG XXXIV, 688 n. 2, Loth a
signalé un exemple intéressant de cette confusion, à savoir
JJii pour J-C2i; de même ^c^^. pour ^^^-ai^j, Nôldeke,
NBSSW, p. 161, n. 2.
J2>J>, 608,5 d'en bas; ci-dessus, pp. 905; 928; 956 s. v.
^J>^>•, el-Gâsûs, p. 161 ').
>o, Prov. et Dict., p. 372 j*b < Jlj; cf. sur i2> j^>o> o
1287 et 1288.
^;,*-v!-^, expliqué ci-dessus, p. 1028.
v_;LàIb, LA 11,57,9 d'en bas: ^^;^\ ^^^ ^ «.iJi UJàjSàl)
Jci.tX:$^i' (__^>Aj", cf. „A:>o, ci-dessus, p. 703 et b,;Ou;, p. 2058.
^, Strebejjfeiler, Ecksaule, von Kreraer, Beitr. zur Lexikogr.
II, 439, cf. Glaser, AN, p. 244. Cf. aussi .xo, ci-dessus, p. 2165.
') Ibid. (luelques exemples (le la perniutation de -i? avec -b, ijo et j.
Comme le fait observer I). 11. MCilIer, ZDMG XXXVIT, :^53 n. 1, ^■^•^
est synonyme de v*^i; ^'^ I^ 297,10: ^"i)) J-s- J^y! v^*^^ J-^.
En mchri ii'>-b, Bittner, M S IV, 12 s.
2246
A-Jj, trancJuint du glawe,2:)ointe d'une flêcJie^ci-desnus^p. 1028;
Magânî el-adab V, 124:
.> jUv.» _bL_JL/« Lj'u-ç>' ,«_l2i!J3 Igj'L)? >î^J" '-^■H-' '«-ij^y* d'Ai
[^/?isz s'émoussent les tranchants des sabres indiens,
Et parfois ils coupent l'endroit où sont suspendues les
amidettes].
PI. aussi Q^, Ulîud, p. 16 [sur les autres formes en
pi., voyez Lane s. v.].
iL^ zebijje, tajyis, MAP, p. 135.
JIj^, voir \\jjà.
Ovis
r
^^, dans la lurah, rtre gracieux^ élégant.
[v_5^ > ^vj avec j ') 1° rendre gentil, gracieux, élégant]
2° atténuer la grossièreté {A' muq parole), dénom. de zarîf;
3° mettre sous enveloppe (une lettre), dénom. de zarf,
Barthélémy, p. 311].
s_jiij, faire des p)olitesses à (pi, avec tjn, Peaussier, p. 411.
o.liaj' [en Syrie dzâraf, faire l'élégant, Barthélémy 1.1.],
sic]i fein henehmen, Stumme G TA, p. 29; le même, NT S,
p. 123 n° 37:
[') Cf. cepondiiiit Fogliali, K'^A, j). ;î7].
"J
2247
j a - m î m t i é 1 "^ a r b î
h d a n î w u h a m m e ii n î !
1 â j a' r e f j y d d à r e f,
;_î .LJtlL. J_5 L ^ 1 a j â k u 1 b y 1 m rare f.
MnttercJien, der Beduine
liât midi gelieiratet^ imd jetzt vernachlâssigt er midi!
Er kennt keine feinen Sitten,
er versteJit nidit mit Lôffeln zn essen.
o^kcwi [en Syrie avec ^], être poli^ homiPte, Beaussier 1.1.
[to consider élégant, nice, loitty, Spiro, p. 282; trouver élégant ;
dwisir te plus élégant, Barthélémy 1.1.].
iwî^, pl. v-iji?, vase, rédpient en général, 613; I. SaM VIII,
359, 5, où il s'agit de vases dans lesquels on préparait du
nebîd. Ibid. IV, i, 114, 20 et ss. plusieurs vases différents
sont énumérés, savoir r-?.J^^^ q-. -r^^i (^,'tA_xj: ^^ ^lXJs,
jy^i .:j^.^ et ï^.. [En Syrie, zarf est aujourd'hui 1° petit
vase de métal, cuivre, argent ou or filigrane, en forme de
coquetier, qui sert de support à la tasse à café ; 2° enveloppe
de lettre, Barthélémy 1.1.; (tarf, busta, Rossi, AS, p. 197],
voir Feghali, K^A, p. 37; Huart, JA sept. — oct. 1919, p. 346.
o^ signifie aussi outre, Jaussen, CA, p. 259; ]\iAP, p. 137,
où ce mot est vocalisé zirf '); Harfouch, Drogman, p. 327
(4me éd., p. 370 en bas): Ad-darf la yendah illa
mimma fîh, l'outre ne laisse suinter que ce qu. elle renferme,
c'est-à-dire le discours indique le cœur de l'homme [cf. aussi
Dozy]. Aussi sJji, voyez ci-dessus, p. 928. — Cf. darfe,
Korh, RO, p. 398 n° 17.
MÎ.27 [mot c\a,^^\qnQ, gentillesse, élégance, aussi chez Barthélémy
1.1. (avec z) et Beaussier, p. 411; Lerchundi, Vocabulario,
') =miclhene, „ein Sclilaiicli lïii' '20—30 Rotol Hutteischnialz'.
Landbkrg, (Jlossaire Datînoi» X'iV
2248
p. 299: elegantemente, w'^aiL. belderâfa; Stumme, TMG
1,51,25 byddrâfa, auf eine freundliche Art und Weise];
TTBL V. 422: 'Ji^J^:^ j^î ehl edderâfàt, rfas Volk der
feinen Sitten.
^yilb, a, se mettre en route, partir, 561; MAP, p. 1:32; aussi
en Dofâr, RD I, 15, 5 da^ânnâ, luir Jiaben uns fortgemacht
et ibid. 1. 33: û-béyt abû zéyd kûllhom da^anâw,
und aile Ahil Zêdschen icanderten ans. Le sens primitif est
cliaryer les bêtes de somme, voyez Nôldeke, ZDMG XLIX,
719 n. [Brockelmann, Lex. Syr., p. 283 s. v. —^^.^^i —^
„h. ]î;ï, ar. ^^i aeth. sa^ana, ace. smii, imponere, deinde
proficisci"; Meissner, NAGI, p. 131 da^Cajn, Karawane;
aussi MMC. p. 557].
yyi^, convoi de clunncaux de charge, 1273.
iouJU7, dans la lurah litière à dos de chameau ou femme en
litière; comme le fait remarquer Nôldeke, ZDMG XLIX, 719
„als Sache 'das Aufgeladene' (die Sanfte), als Person 'die
Aufgeladene' (die Frau)" [mais aussi chameau sur lequel on
voyage, LA XVII, 141, lOd'en basetLane s. v.]. Le pi. ^^}^*^^^
chameaux de somme, 551 [M M C, p. 625] ; ^.sùs M A P, p. 259 :
J à 1> a 1 î b a t - 1 a s 1 ù m i
è a w k a z - z a ' â j e n t ù m i ,
0 Brunnen von at-Taslûmi,
PjS kam.en zu dir nickende Kamelinnen.
^^y^, caravane, voir MAP, p. 80 [selon LA XVII, 142, 12
et Lane s. v. a camel used for ivork and for bearing burdens
or a camel thcd is ridden by a ivoman].
2249
Jù>, atteindre^ obtenir^ 1246 n.
1^, JÙ:>, pi. Xs^), -t^^', ongle, ci-dessus, p. 1656; Socin,
Diw. GL, p. 288 ^] [Meissner, NAGI, p. 131 idfir, pi.
adâfir; Cantineau, Et. 11,220 'ôdfer, 'ôdfar, dôf^r,
pi. 'adàfer, adfàr, dfàr; Rossi, AS, p. 243 çtafar, pi.
'açtfâr, 'açtâfîrl. La forme j»^\ écrite jfxo^, est citée
comme pi., 894 [elle se trouve déjà dans la lurah, mais
elle y est regardée comme sing., Lane s. v.].
Selon VoUers, ZA IX, 180 non seulement ^, die Krcdle
einsddagen, heimUigen, mais encore J>h>, springen (um zu
packen) serait dénominatif de .à2>, akk. supru, syr. ]\,siîl i
hébr. \-m, ce qui est peu probable, 1246 n.
[Sur io dfer avec d non emphatique, voir Marcais,
TAT, p. 299].
J.^, a, rester^ durer, pendant le jour seulement, Hdr, p. 638
[FtD 11,37]; Mufaddalîyàt, éd. Lyall n° IV v, 6; contimier,
[GLB% p. 48] ').
1/^J.i? > jjLi>, comme V Jai* > j*lîi> et V^u^j'> ^j,
ci-dessus, p. 621.
JJJij > J>loaJ' > ,j..I*i2jî > J^Lî:!, se mettre à t'ombre, 682.
jJi», ombre. Hartmann, LLW, p. 130: „Fûr zill sagt man
auch zôl; fat in der Bedeutung 'Schatten' ist dem Volke
nicht bekannt".
') La forme classique >i>Ai? est due à l'analogie avec c>-J de ov,
passer la nuit, selon Rarth, ZA XXIV, 330.
2250
jlIû? dalle, ombre, en 'omânais, RO, p. 333,2 d'en bas.
i^Iî?, parasol [RD 11,37], HB, p. 102 en bas = ill2xi.
'ssÎjs, palanquin pour les femmes, 1274 n. 3; Jaussen, CA,
p. 173: „La forme générale représente une barque placée
sur le chameau; la longueur totale est de cinq mètres, la
largeur d'un mètre et la hauteur moyenne d'un mètre
cinquante centimètres. Au milieu, perpendiculairement à la
bosse du chameau, se trouve la place réservée à la personne
qui monte la dollah. Les Eben Sa'^alân se servent de
|a dollah dans leurs longues pérégrinations à travers le
désert pour transporter commodément leurs femmes; les
Sammâr en usent aussi". Voyez les photographies 10 et 11
1. 1. et sur la différence de la ':k\^ avec le ^'.^ ibid., p. 174.
Cf. aussi ci-dessus, p. 508.
xJ^l^ [voir GLB^A, p. 48].
xlàx), dans la lurah grande tente] dais, baldaquin; parasol,
ombr,elle] HB, p. 102 en bas mathillah, 2Jrt?'rtso^Beaussier,
}). 412 isLili/î, pi. o'S parasol, ombrelle et y^, pi. Jujw,
grand chapeau de feuilles de palmier; Nicolas, Dict. ar.-fr.,
p. 168: „Jiiw et iillà/c [sic] pi. ot Ombrelle; grand chapeau
arabe en feuilles de palmier" ; le même, Dict. fr.-ar., p. 253
parasol, kLa/i m dalla]; Stumme, G TA, p. 59 et TMG I,
90 n° 21, 3 mdâlla, mùdaUa, Strohhut [maÇtallah,
ombrello, Rossi, AS, p. 223].
icJLÎIiw madallalyje, parasol, RO, p. 356,19.
iJLb
[v^l?, dans la lurah Hre dur (soi); être p)''nihle (vie)].
v^Li?', mit eitumder streiten, RO, p. 327,6.
2251
icàllj çlâlfa, Kaktusblattj Stumme, G TA, p. 172 [Beaussier,
p. 412].
Jù> [JCb, i, class., faire du tort; jju?, être obscur] > jjo,
1287.
JOi/c me dalle m, triibe^ .Stumme, TTBL v. 530; obscur,
sombre, Beaussier.
J.^Q>! (11 âm, clunkel sein, Stumme, G TA, p. 31; voir aussi
Beaussier s.v.
*^, écrit j.^Lo, ténèbres, 691 = ci-dessus, p, 822, 7 d'en bas.
^ 'j Lpl. ^.jUlL, ^,Uiî7, iU.Jû?1], autruche mâle [MMC, p. 38].
Le pi. ^.,UJlîp daim an, Stumme, TTBL v. 353.
ii^Jû?, dans la lurah généralement ce qui a été ravi injuste-
ment =: iuJùw et 'lU^; en Syrie injustice, p. ex. j^J^ écs^
xéJlIàJi^, veux-tu me faire cette itijustice?
J^ > J^, rester, durer, = y^ dans la langue classique et
en Syrie, 167 n. 2; 327; 1581. Cf. LA XVIII, 316: JI\J
^j.»_Jiiiî ol-«^i o-î^ J"-^^' ^i.'ot^ )Y^^ J~^^ ^'^ «>^|>j" ''->' Q^
^^, a, amr so^■/; 289 n.; 402,14 [GLB'A, p. 48].
1) BB, p. 176 écrit (*>J^i.
2252
La continuation des vers citi'S 1618') est
+
vj^J! ^^ («OÙt'L' ^A^ ^ji (-LVJ^ ^^ j^^K, ^^V^ ^3-^ CP
+ ■■ ■■ +
[Ces vers semblent signifier:
En outre deux cents tireurs à Hadâ
Et quatre cents à el-'^Aqci^ qui est exposé à tous les vents.
0 vous qui voidez que Ihlis s'en empare;
Il n'y a de dieu qu'Allah; que de péchés vous avez commis \
L'esprit de tribu ne protège pas Fun à l'exclusion de Vendre,
Deux Jours le vieillard^ une nuit les jeunes hommes.
Que ferez-vous de celle qui va chercher de l'eau.,
Si elle n'a pas d'outrés pour les altérés ?]
j^L4u? > i^,U»;î> , altéré^ qui a soif., Festgabe, p. 23, 4; ci-dessus,
p. 2243.
[') Lisez ^y^^i" pour *-_iu:^i^ ; voyez aussi ci-dessus, p. 501. Cette
(jasidah se compose des fVagnients cités C92, 1210, ci-dessus, p. 2154 sub
«-jyo, l)t 653, 671, 1618 et ici].
[2) Pi-obablement le village de lladâ, le giand iiiarclié des Qunu'is,
Arabica V, 171].
[3) M.s. ^À«ij. Comme le ms. a ^*j' ^^*^ SA-w dans la même
qasiflali et que 'wàxi! a été l'endii par oi*>^', cl-^Afj(j, 1)92, il est
probable qu'il s'agit ici de la montagne appelée el-'^Aqq; en tous cas,
^yj^\ ^^ÙA va bien avec le nom d'une montagne, c\\ riioim-rique
[*) La formule &li' "^^ aI' "^^ ne cadre pas avec le métré; peut-être
faut-il lire:
1 â 1 i'i 11 ï I a 1 j 1 â m â ' a 1 è y | k u m m in d u n l'i b.
Cf. 654 n. 2].
[5) De (^^ii^'j.
2253
*..vib
qY^, puits qui a peu d'eau, el-Araâlî, Dêl, p. 62, 6 [Bràunlich,
Islamica 1,327; 341].
JJJd zannân, Prov. et Dict., p. 407; zunnân, 1217 n. 1.
^, monter, 272 n. 2; SAE IV, 78, 16: Mn kân (kunt)
tuhibbenâ tézhar ^alâ hâdâ es-sajara, ivemi du
mich liebst, icirst du diesen Baum heaufsichtigen; MJM,
p. 39: „Tezhar ist = mehr. tedhôr; man kônnte es wohl
sagen, obwohl dahar Idnaufsteigen ist; die gewôhnliche
Form ist aber tedahhar ''alâ = tebassar ^al â".
Cf. ^^^] Naqâ'id 1,8, 13:
^ i, O , _ _ O O _ O _ 3 ^
V^ylJo iL-kj i^] jr?H^' A'
[Des gazelles qui 7'estent le matin dans la cachette
Jusqu'à l'heure la plus chaude, en attendant les ombres qui
tardent à se montrer]
avec cette explication: c^_ci: ^J-^-==• q-. d^-rv-' J4^ J^ S-^.
.^ibi, faire sortir [voyez GLB^A, p. 48].
^ji, sicli trenyie7%] JVIAP, p, 178:
Al-hegen jâ-mkâ'^ed an-niswân
ni â j i n z a h e r min g i z a "^ h e n n e
Amsan bidîret al-^adwân
wasbalianbidjârahalhenne
Reitkamele^ o die ihr nur bei clen Frauen sitzet,
man kann sicîi nicht trennen von ihnen.
Gestern abencls ivaren sie im Gebiete der Feinde,
heute frûh in Gebieten ihres Stammes.
2254
^^, dos, 1223,4; ci-dessus, p. 1650 [Rossi, AS, p. 235
schietia]; LB'A, p. 80,23,31 [Cantineau, Et. II, 218 dahar,
pl. dhîir dans tous les parlers étudiés]. — ^^iliu, sur le dos
de, sîir [voyez GLB'A, p. 48]. — j^ c> = J-^^ 950 n. 2.
En-Nihâyah I, 173,4: &] ^i (iULc àJJ» ^_^ ^c .i>_jA.:> ^)
KX/« ^X' A:^ obviai j«-wi _j^ J^^L:> -f^ (J-c kX*.^ -^..laiiiJ! J^,;
la suite de cette tradition se trouve Yâqùt II, 97, 1, qui
ajoute: ijt*^::^! .L.'i' tiûiJ!^ icXxxiJt^. — 4^ dahër, sur,
80,23; 81,5; 121; 521,5; 817, d. 1. ; 1017 n. 2; 1224;
1775,6 d'en bas; 1776,2 d'en bas; 1777,1.
En mehri tar<^, p. ex. tar satali, sur le toit, avec
suff. tîr (tayr, teyi'), Bittner, M S IV, 12 s. Cf. akl^.
se ru, dos; sêr, sir, prép. sur, Delitzsch, Assyr. Gramm.,
p. 30*; le même, Handwôrterb., p. 556; Knudtzon, Die El-
Amarna-Tafeln, Gloss., 1504. — Sur la forme ^ tha,r,
voyez Marçais, TAT, p. 373. — ,hj.^ i^, ^^J^ lW,
1^^! (j-o, 429. D'autres exemples: mjï i^-i^ a^J? Tabari
1, 1296, 2; ^.A^ ^.^ ^o, 0. 1., p. 1083, 13; J..J^ l^^ ^^•^^,
Diw. Hod., éd. Wellhausen, p. 59, 13. — iJ^ i^^j?' U^>
Tabarî 1,1237,17; ^wvUJî ^^t^ ^-o, ibid., p. 1621,10. —
*:?^i e;o, ibid., 1230,20; 1245,3; 1587,2,5; 1596,3;
1627,8 (cf. 1644,1); 1725,8; Diw. Hod., p. 59,14; Well-
hausen, Skizzen IV, 1^, 5.
ii^, Bergrûcken, MAP, pp. 1 et 288.
j^, midif dans la lurah et les dialectes, p. ex. Bauer, BA,
p. 91 n° 23; LB'A, p. 15,15: yôm sâret ed-duhr,
quand il fut midi. — dhur, nachmittags, RO, p. 113,6
d'en bas.
2255
o^jjf-? a<.l-(l Lihrijâ t, mittags^ Bauer 1.1. Cf. x^jw [sunset
time, evening, Spiro s.v.].
-#llj, timo^ fhgm, Manzoni, Yèm., p. 123, 19 d'en bas. [Le
mot habituel pour thgm est ^xcj (Jot-w, ^.xjtAj', au Caire aussi
^3Ù> ^))<isatureja^ Vollers, ZDMG L, 615; LI, 814; voyez
Haifouch, Drogman, 4e éd., p. 82 ; Barthélémy, Spiro, Beaus-
sier, Nicolas, Dict. ar.-franç. s. v. ; Berggren, Guide, pp. 767
et 875; Schiaparelli, Vocabulista, p. 129 (yjt>o sans tra-
duction); Nallino, L'arabo parlato, 2e éd., 265]. — c>^^!' r^L^,
die Bedeckung eines Zeltes, BB, p. 29: „Besteht aus Stùcken
eines Stoffes, welcher aus schwarzem Ziegenhaar gewebt,
etwa ^/4 Englische EUen breit und gerade so lang, als das
Zelt ist. Je nach der Tiefe des Zeltes werden 10 oder mehrere
dieser Stùcke (schauke genannt) zusammengenàht".
jyf:^', ZDMG VI, 378: »^^f^ oder j^-j'jô! werden die Kamelo
genannt, wenn sie, mit Hausgeràten, den Kindern und den
Weibern des Stammes beladen, nach einem andern Lager-
platze ziehen"; Wetzstein, ilid. XXII, 130: ^^yi^^a^ (atatt
j»ji^), plur. ,x>.a:2xi in der Bedeutung von ^lx^^^ und (j^yt-^
(= ^.,L*Ij' und ^■^*;3L^), wôrtlich : 'das auf den Rùcken derJoUj
Geladene'. Es ist die gewôhnliche Bezeichnung fur das ganze
Eigentum des Nomaden w à li r e n d der W a n d e r u n g, mit
Inbegriff' der Menschen und Tiere. Man braucht daftir auch
J-JJî 'der Transport' (hier im Sinne des Transportierten)" ;
Socin, Diw. Gl., p. 288 [MAP, pp. 71,4; 132,8; MMC,
p. 199]; BB, p. 28.
^zj dhar, menstruatioti, Stumme, TMG 1,74,35 et n. 2.
[') Dans l'Arabie centrale ze'âtar, Hess, ZS 11,221].
2256
*
e
voyelle inhérente au ^p, Festgabe, pp. 40 et 80; 1583;
Farina, G A, p. 346; Weissbach, ZDMG LVIII, 936 et, d'un
autre côté, Littmann, DLZ 1909, col. 3098; Feghaii, K'A,
p. 19, — Faiblesse de la prononciation du p, caractéristique
pour le Sud, 285 s.; 1726 [cf. Bergstrâsser, AD, p. 40 et
Rossi, App., p. 235: „" è in générale molto affievolita in
tutto il Yemen; tende a ridursi a' a Reimah, a Zebîd e
nella Tihàmah" '].
ç > hamzah, I. Sîdah XIII, 274, oii il y a plusieurs exemples
de tj-ot;' ^j^ J^i^jJîj b-^^\ ^yt (j-ot-' J'Aj'- Quelques exemples
dans la lurah : *.c2i> > L\i>, LA 1,57; ^c*^^ courir >
'lj^av ^^.^, ci-dessus, p. 1936; 5->^ > '^, LA 1,119: ^.]^
[') Sur la jtrononciation à el-Hodèydah, Rossi, ibid., p. 464 remarque :
„Più frequentcmente in alcuni vocaboli e nel parlare di alcuni si
osserva il niutamento inverso di "^ in^; es.: ^Ali per ^AU] Vf/ùn per '«/im
'dotto'; ^alaijh per ^alayh 'su di lui'. NeU'ottobre del 1937 trovai a
el-Hodeidah un sayijid di èahàrah, nota località del Yemen setten-
trionale, una délie cittadelle dello Zeidisnio, il quale mi partccipava
il suc sf^omento per questa pronuuzia, clie rendeva difficile ai maestri
di el-Hodeidah l'insegnare ai bambini l'esatta recitazione del Corano;
per (juanti sforzi si facessero, non si riusciva a correggei-e la loro
prununzia, di modo che, recitando, ad esempio, la prima sûrah del
Corano, avevano imparato a dire rabbi l-'^âlamln, ma persistevano a
pronunziare 'an^amia \ilayhim invece di ^an'^amta ^ilayhim^ con grande
scandalo dei pii insegnanti"].
[2) Le premier hémistiche se trouve dans le diwan d'Abu Miligan,
éd. Landberg, p. 01, dans l'édition publiée par Abel, p. 14; le second
ibid., p. 00, respectivement, p. 13.
Traduction d'après Abel:
AUquando liberulis sîoji, dum ojiibus non abundo.,
El conserva arcanum, quod (si lœdatur) cervices (meas) franyat].
2257
kJÎ tjïJu JiLsJ"^! J, ^yJXJ ioV^. En OUtre <-:^>l:S^>:, 1726;
^v.L£>(^Jlj', Uhud, p. 58: ^^ wv.Jutj (j=Aw' Joo\xc.jî ^j^^L (_v.lj^U;
.,L£>^,y et '^J^^'^^yiùS, 1108 n. ; cf. aussi Vollers,
VS, p. 9. — Allongement d'une voyelle yoisine par suite
de la chute du ^, tarr > ta""]- > ta'r > târ, 368; J.:$\aj>
J^:>L, quicUy ; cf. J^xî, a slioe > J-J, Jayakar, B B R A S, p. 250.
Le même affaiblissement du p se produit aussi, à ce qu'il
semble, dans ^j>>^j^, ^^5>,^js, 1255, s'il ne faut pas
regarder le ^c dans ^j:> et ^jï comme un renforcement de
la voyelle à la fin de la forme verbale comme jJî^j<^3_jj",
Hdr, p. 650 et ,rLx~><L.:^, Marçais, TAT, p. 275; I. Sîdali
XIII, 274, 13: ^ÛJ^iî J, :\iJ ^«I^ijL — Chute complète du
hamzah, 433 n. 1 ; 711 n. 2; JJixii> Js-iu, cler Verstcuid,
Hartmann, LLW, p. 206 n° 159 et p. 207 n° 166; iou^'>
M.i, four; ii:5t>.Av>x»-w, seven^ Jayakar 1.1.
< hamzah, Brockelmann, VGSS I, 155; 167; ci-dessus,
p. 1304; Vollers, VS, p. 9; le même, ZDMG XLIX, 492 ');
Barth, ES, p. 16 [Hess, Ûber das pràfigierte und infigierte
') Ibid,: „Die Neigung des Elif, in p (iberzugehen, heisst bei den
AlttMi 'isijù.c (nach ^an = ,•,') iind wiid u. A. den Stiimmen Temîm und
Keis 'Ailân zugeschrieben. Beide Stamnie sind genealogisch Nordaraber,
aber man vei'gesse nicht, dass die Art. wie bei den Gianimatikern
Temiin deni Higâz sprachlich gegeniibergesetzt wird, daraiif schliessen
lasst, dass T. hier nicht mehr den Stamm als solchen meint, sondern
dass T. hier ein Sammelname fiir den iiberwiegend sabaisirten (jemeni-
sirten) Negd ist, wiihrend der Higâz den iiberwiegend nordarabischen
Westen und Nordwesten der Halbinsel bezeichnet".
Sur la tendance de changer un liamzah en p dans le dialecte '^omânais,
]). ex. i}'.*^'> ^asl, origine; ,<J,!> ' ar ba', quatre^ voyez RO ^' 6, 2, a
[cf. liittmann, o. 1. p. 274. A el-Hodèydah on n'observe ce changement
que rarement, p. ex. ra^ykum pour ra'ykum, (7 vostro parère, Rossi,
A pp., p. 464].
2258
cira Arabischeu, ZS 11,219 ss. ; Littniann, ^\in und die
emphatischen Laute, ibid., p. 274 s.].
>-, 8,25; 500; 771 en bas; Festgabe, p. 81; I. Sidah
XIII, 275; Sîbawèyh, éd. Derenbourg II §567, p. 463; éd.
du Caire 11,413: Vernier, Gramm. ar. 1,89; Brockelmann,
VGSS 1,161; en mehrî 1360 n. 1 ')•
>^, I. Sidah 1. L; Brockelmann, VGSS I, 15o. Cf. ci-dessous
sub ^.
<)=, voyez ci-dessous sub ^.
<^ en mehri, 1360 n. 1.
c prostéthique, voyez 1771.
Sur des thèmes verbaux formés de racines bilitères par
l'insertion ou l'addition d'un ^, comme «J<l/^«^,
v^'<l/~w^', etc., voyez 1180 s.; ci-dessus, p. 227.
..^.^ [u, dans la lurah se remplir d'eau (seau); humer, boire
en aspirant; s'élever et se gonfler (mer)], Prov. et Dict., p. 408:
„boire en humant et en mettant la bouche sur l'eau sans
le secours des mains", voyez d'ailleurs Jacob, Schanf. I, 58
[et Braunlich, Islamica 1,505; 517 s.]. Chez les Bédouins
du Nord remplir, 873. — En Hogarîeh wo: est aboyer
[onomatopéique].
Ce thème est congénère de >_^£, 395: 677.
^^£, Syr., la place entre le caftan et la poitrine, au dessus
de la ceinture et dont on se sert comme poche, 394 n.
423; 1329 n. 2; 1425; Hdr, p. 119 n.; Prov. et Dict., p. 408
Meissner, NAGI, p. 138 'ybb [FeghaH, Contes, p. 175 n. 1]
Syr. î^olik, hébr. *2n, avec suff'. ""nn, Barth, ES, p. 22. PI
^^^ (var. vw^t), Sachau, AVLM, p. 47,3 d'en bas.
[') Sur le groupe <f^i voyez aussi Cantineau, DA 1, 05],
2259
O 5 0 3
Cf. sj:s^>, ci-dessus, p. 369 et Ka>3-, expliqué sub ^^^..
iUc, j^^'o fondeur ^ beaucoup d'eau, vagues gonfU'es^ Dt et
mehrî = i^>c, 395; 1425.
iç^, orgueil^ I. Sa'd II, i, 103, 13; de l'étli. 'tOn-îl', Nôldeke,
NBSSW, p. 59.
wc*£, Croton lohatum et vUIosum, 64, 12, 19; 1111 ; Manzoni,
Yèm., p. 37; Withania somnifera^ Grolimann, SA 1,221;
Adenium obesum^ Bury, The Land of Uz, p. 313 [Jatropha lo-
bâta, Schweinfurth, AP, p. 109 ')] ; Dozy sub J_^i> : ^ ^ w^xc
...lJiv*.j^' x^tL^S'' ,.w, tJJt^M uCij* 3.^LiLL tl\.jÂj ^jtj» -înaS IjJ' »,.^>^j
^;,a.a£: ^Lië jfA^Lc x*-w) L« ^J.5^bCj! ^ .-£ ;^La« (j'.'r==- i^;5>5'i^'»
— Fém. iixli, 64, 13.
^'lxc, inf., expliqué 282.
v^>>^, class., expliqué 395; 1425; Mofaddalîyât, éd. Lyall
n° XL V. 106:
«liLL fc^r^. r^--' In*'> >^J>3' lA-j; Iwj'l_>-x: ^3
^e is a surging sea ivith foaming ivaves,
With proudly-sivelling crests, that casts up rocks (upon
the shore).
Avec le commentaire suivant: -J! ot-i'^-O v«jL_>LjtJ!
'u^ Juxli- «Lis j^'î^ 'u-Aïaji „_jlî .L^x^'_5 3^ et après: ,^3^'_5
Voyez ^L.î, ci-dessus, p. 2; cf. Zimmern, Zuni babyl.
Neujahrsfest, p. 146 n. 4.
[') Cf. ci-dessus sub .ksIas],
2260
:, nom de personne, el-Araâlî, Dêl, p. 149 n. 4: 14JÎ3
> >
Sur l'adverbe 'omànais ;«.*^ < .^r^ , voir 432; 1544.
*^
Lac, s'occuper, peut-être variation phonétique de w', 091 n. 1.
ïtLAf: > i;j_^, manteau de laine, 610; 'abâtak, L B ''A,
p. 14, 7. Cf. ci-dessus, pp. 1204 et 1239, oi^i '3^-^ est dérivé
de (_5.-£ [voir aussi Bouch., p. 19 s.].
,i>>^, voyez Festgabe, p. 81.
u-W, esclave, serviteur; indique le prophète lui-même, Qor.
LXXII, 19 d'après Barth, Der Islam VI, 11(1. — ^i]î Ax^,
SN'nonyme de ^^, lorsqu'on s'adresse à un inconnu, 836 n. 4;
I. SaM VI, 129, 11; Nôldeke, NBSSW, p. 234, d. 1.;
Brockelmann, VGSS 11,73, cf. \JJ' 'm^ b. ci-dessus, p. 115.
On pouvait aussi employer nU' l\x£, en adressant la parole
au calife, I. Sîdah V, 127, 11: \il! c>^:0 xotxJ' j. ^J^i l^'j
V . u .. .> . .. _7- , •• ^
(iJ^LiL)' &i]' i.,-*' Q^ j.^Lw,^' ^.j^ j.X.vJî. — Sur Owx£, voyez 678;
Rothstein, Die Dynastie der Lahmiden in al-l.ltra, p. 18 ss.
[Le pi. Axx£ s'applique aux esclaves d'aujourd'hui dans
l'Arabie méridionale, Grohmann, SA, 1,89].
oj-^, 291 n. 3; sur le proverbe ^kj-sl iUjJ *lj, voyez el-Fâhir
n° 239; Meydânî, MA, II, 245; éd. Freytag, II, 755.
(ij Siii' Aa£. dans lo sens de m'-yre, voyez Meissnei-, NAGI, \>. liîM;
.\..l<leke, HSSW. |.. SX n. :] ot Maroais, TAT, p. 377.]
2261
*
7^
.>£, a, u, passer^ 111, 20; 658 n. 1 ; 1513; J.c ,a£ = J.£ J>^o,
Wetzstein, ZDMG XXII, 146; 148; zu Ende sein, RO,
p. 176,6.
^£, faire passer^ passer (trans.), Arabica V, 166, 15; servir
(le café), 627 ; 1088 ; 1092; = J3o, Wetzstein, ZDMG XXII,
162; mit etivas fertig sein, RO, p. 345, 7 ; zu Ende filhren,
p. 285, 12 d'en bas.
yjd, passer, 1504.
^, canal, 87,2; 1314; 1465 n. 1; aussi yl, 89,7; 1307;
1335; 1513; 1690, pi. ^l^\ ^l^, 1307; 1335, et^^ '), 661, 8;
Stace (Béd.), pp. 41 et 184 y^, pi. ,L*.c). Ce mot se trouve
aussi en sabéen avec le sens de rive, bord, comme y^~}
dans la lurah, h>Mh I >no = nn^n nny, D. H. Mûller,
WZKM 1,31; Glaser, Mitth., pp. 25 et 70 [Conti Rossini,
Chrest., p. 201 1° ripa, regio opposita; 2° ager, prob. ager
litoralis ab aqua rigatns, vel ainid cursum aguae; d'après
Rossi, Voc, p. 308 „''abr pi. \i^bUr terreno a terazzi coltivato
(nel Yemen occidentale)"].
•iy^, passage, HB, p. 271 n. 5; Meissner, NAGI, p. 133;
considéraiion, comme dans la lurah, 255 n. 3. Aussi ce qui
tient le mizàn, le support sur lequel il pivote, ^î ^.,j^,
le poids constaté par les balances, 745. — Synonyme de
jxjw, mesure dans le col de la corne à poudre, 255 n. 3;
Hdr, p. 651.
[') PI. selon Ms. Landb. n° 33, p. 224; cette forme pourrait aussi
être sing]
2) Sur '^-O.V = Bédouin, voyez Spiegelberg, OLZ 1907, col. 618 ss. ;
cf. sur -iiy et l-W Haupt, OLZ 1909, col. 103 n. 2.
2262
s.-^, avec l'article nom d'une tribu, urobablement la m^me
dont les descendants s'appellent maintenant "Abri, PlO
§75,2, pi. "abrijyn, p. 339,3 d'en bas, voyez Yollers,
ZDMG XLIX, 513 et n. 2. — ^-^ est aussi nom d'/ine
espèce de banjue dont il y a une description chez Hirscli,
Reisen, p. 81: ^.^. pi. i^j^, signifie Passagier, RO §110.
.-.jxc, extrait de safran, Geyer, ZG, p. 82 et Qays b. el-Hatîm,
VII, 4, cité ci-dessus, p. 394.
,^£, inf., 658.
b^', pi. ^L, passage (in ship), Stace, p. 119.
.>jw, class., endroit où Von p)asse un fleuve^ passage-, nom.
propre, Manzoni, Yèm., p. 85 Màber, „un paesotto di una
ventina di case"'). — y^xA aussi = b^c, ci-dessus.
,jjLA = \as .jju, (j=^-' '-r^^iS ci-dessus, p. 1438.
^^ac, -s-fl/e^e qui s'attache au derrière, à la queue et aux
jambes des animaux. La femelle fait surtout cela ,^ ^ o!c
^JUxc, si elle est encore pleine^ Bâ Kâzim.
^_^«.'LIc, voyez ci-dessus, p. 2257,2.
^-.i^, u, embrasser^ Hdr, p. 651 ; Festgabe, p. 47; ^nvy^/É'fecApw,
kneten (Datteln), Socin, Diw. Gl., p. 289.
Ja>j:, voyez iaj'.
*l2>x, (las tâglicho Quantum Getreide, das die Schnitter be-
i| ll)i<]., |).04 el-iMâhre [cf. Meissner, NAGI, p. 13:5. m a'(a) bcra,
y"«>7 1.
2263
kommen, um sich wâhrend der Arbeit zu bekôstigen, Haurân,
Festgabe, p. 47.
oi^c, u, vesse7% 308 n. 4. Verbes synonymes ibid. ; cf. 'oi>.>.
eUc ou eVx£, se répandre, LB^'A, p. 14,32.
^4^>jw, expliqué 793; BB, p. 160: „Die Syrischen Bauern imd
die Turkomannen geben ihren Cameelen jeden Abend eine
Pille aus Gerstenmehl und Wasser. Dièse Pille heisst
maabuk (^^jw)" [cf. Dozy s. v.].
J^ac, amonceler, 1780.
kJuc, pi. J>.x£, tas de blé, '169b n.
Cf. le class. Kl], grand fagot de bois; L A XIII, 5, 2 d'en bas.
jdLx£, ci-dessus, p. 390 en bas.
,0
».jCl».£:, hermaphrodite, ed-Dâhir = »JoLx:>, Hdr.
^J:J^, i, /azre atte^ition, 691 n. 1.
^^Ic, rem:plir, 873; Meissner, NAGI, p. 133 [Ronzevalle,
p. 441; ^'6 packed (as a box, &cj, Stace, p. 117; q^:^ c^^j
bourrer une jripe, 1689 [MMC, p. 285, v. 6]; ^-^^ ^y^^,
/«f cZzt respect pour toi, Syr. Voyez sur j^^>-£ ci-dessus,
pp. 237 et 1366; ce thème dans les parlers maghribins,
Marçais, TAT, p. 376.
^ = (_^, 873.
Landberg, Glossaire Datîaois 142*
2264
jsL^A£, pi. Lj'ufcc, coffm pour les dattes^ Dt; 'abitak ou
' a b y e t a k , ton coffln.
'x^c ''âbje, pi. ^ii'^r:, unbepflanzter Boden^ RO § 123.
:, masser, Stace, p. 153, où nous lisons: .,Shampoo, corne
and s. me. ^^l ^^-^s J'ju'. ^^ o" j-*j' Bed. Shampooed, he.
y^'. o' B." La forme verbale o' doit être o' < w^c < .^^^;
sur o*x., Dt, voir 680.
w^:^, avec J^, gronder, reproclier, Dt [Rossi, AS, p. 233
rimproverare]\ é^"^ ^^^ tiUir c>.>jce, je t'ai reproché ton
langage [cf. Brockelmann, VGSS I, r332].
^;,*JoL)", avec J^, contrefaire qn, eineni nacJimacJien, suédois
efterhârma.
*
j^, a, tourner les mèches de cheveux avec lesquelles on
doit tresser, Dt.
.;^, petits pois, Dt, Arabica V, 302; dans el-Hogarîeh on dit
^ [Cohen, JA CCII, 117: „Pour j^ 'petit poisVcité p. 480
(dans le dictionnaire arabe de Kazimirski: 'câpre'), voir le
guèze O-fC'- "atar 'fève, pois' ou 'pois chiche' "].
a^joài, les petits morceaux de viande frite qu'on distribue aux
enfants au jour de 'Arafab, 1227 n. 2; Hdr, p. 461 n. 1
[Dans la lurah -i^*;^ est brebis immolée aux idoles].
vjulc, pl. oi.j|^£, jeune fdle en âge d'être mariée, Bel, Djàzya,
p. 83; voyez Mandais, TAT, p. 377.
2265
ijX
jjj; et j^y^, 1762; cf. aussi jAc.
JL;cc, class., pi. iv!L;c£, portefaix^ Prov. et Dict., p. 408;
Feghali, K'A, p. 208.
Kbjw, perche que deux hommes se mettent sur les épaules
pour porter un lourd fardeau, 1506 n. 3; Hçlr, p. 402.
* ..
j»:ài, pi. j,yj^, rigole, 1112; Hdr, p. 651; HB, p. 81; Snouck
Hurgronje, ZA XXVI, 224. Cf. Jahn, M S, p. 165.
pUi:, le temps après le coucher du soleil et avant la nuit,
1386= LB'A, p. 57,26; ibid. p. 4,23.
,*-y:£, das allerletzte Abendgebet, Socin, Diw. GL, p. 289;
8—10 Uhr Abends, RO, pp. 113,4 d'en bas; 317,10;
Abendgebet = % ti e la%or, ibid., p. 352, n. 6.
Cf. mehrî hâtûm, die Nacht verbringen, Jahn, M S, p. 189;
Bittner, M S 111,66').
^ et Jocc, 1762.
'i^is., class., pi. e>.£, e>.ic, teigne, mite] >^, pi. e-^, Stace,
p. 108 2j; e>.c, pi. o'uic', Dt, ci-dessus, p. 270. En hébr. tv,
Poznanski, ZDMG LXX, 451 n. 1.
'xjsxàs^, flocon sur Vépaule, Habbân, ci-dessus, p. 779; voir
sub Jooi.
') Sur l'"iN Dny^, Isaïe 9, 18, oii onyj fi^t expli(|né comme synonyme
de jJl^i, voyez Poznanski, ZDMG LXX, 462.
[2) Rossi, AS, p. 241 'ottiyyeh, tarlo.]
2266
7^
^, i, u, ;i£, a, Jcc, u, class., trébucher.
^'yjû &)Jî ou .yjw L, imprécation chez les Bédouins du Nord,
class. e)yi*j, 1195. Cf. Prov. et Dict., p. 408 et Socin, Diw.
Gl., p. 289.
yju'> Ji*j'», trébucher, LAm, p. 108 n. 1.
^L*j', se disputer, en venir aux mains, 1194.
_i!c, blessant, offensant (mot), ibid.
b-ii!c, dispute, rixe, émeute, 11, 10; 1194:.
,isc, dans la lurah crier, p. ex. Uhud, pp. 3.5,4; 38,14
[Brâunlich, Islamica 1,516 s.], comme .^Jtjs^; aussi 5ow/ez;er
la poussière (vent). Cf. AVetzstein, ZDMG XXII, 147 et
Christian, OLZ 1919, col. 208.
.isjs^, souJever la poussière, 1275 n. 2; Stumme, GTA, p. 25,2,
comme dans la langue classique, oii ^s:^\£. est aussi remp)lir
de fumée, I. Sîdah XI, 41, 12.
i^, poussière, 1275,4 [GLB'A, p. 48].
'iL^> 'ayye, Pulverdampf, 1275 n. 2; Meissner, M SOS
VI, 120 n° 27, d.l.
„L5^vc, poussière, class. et dial. syr., voyez 1275 n. 2; 1711;
1721; MAP, p. 433 [MMC, p. 567].
iL>L:^, Staubicolke, 1275 n. 2; Stumme, TTBL v. 68;
Rabah, p. 51 ; aussi dans la lurah [Moritz, Arabien, p. 17 n. 5 ;
MMC, p. 19].
-L:^, expliqué 1275 n. 2 [sur ce mot, voyez d'ailleurs
Lane].
2267
^^^ avec J^, trouver joli, avoir plaisir r), 120,1; 1544;
avec uj Cligner, voyez 1544.
^^:#!, avec l'ace, plaire à, 127,6; 144,16,17; 1570.
v_^^L*:)", 1705 ; ci-dessus sub c ^ [p. 2041. Lane s. v, ^Cxa:^]').
*;^
,r^ et .jCc, 673, cf. hébr. "ijn [voir aussi Christian, OLZ
1919, col. 208].
y^Û£i,se voiler; el-Fâhir, p. 33,3:
o j s -CI o
avec la remarque; -L.w^Jî A.^^ i^./.tyî uX^ ^Lj^u^"^!.
s.:5^, noyau, Hdr, p. 651; voir aussi sub J^^ii.
.^c, getrocknete Stengel von Pflanzen, Glaser, PM 1886, p. 3.
rS\xA, pl. yr-'^J^i icaistcloth, Stace, p. 182 (class. yf^j^), „ein
langes, meistenteils rotes, um den Leib gewundenes TucJl
Nur selten und 2^'^f'f' caprice um den Kopf", MJM, p. 20^).
^ysojij, pl. ^L*j, espèce d'oiseau, 710.
V
i^, synonyme de ^^, 1481 ; 1484.
j^\£, ci-dessus, p. 1654.
^^'r, pl. j^L, invalide, 905, 3 = LB'A, p. 58,22 [Rossi,
AS, p. 203 debole].
') Sui' l'adverbe 'oniânais w*..:^c ou wv^, voyez 1544.
2j Selon Ms. Landbeig n° 32, Continuation des mots Cahier VIII du
dialecte de Datînah, p. 14 „fichu qu'on ceint à la ceinture et à Aden
et en Hdr on le met autour de la tête".
2268
j^js^Lc, pl. yLj^£>''agôz>'^agîz, pi. aussi j^:?^, r2ez7^e
femme^ 523 et n. 2; 680. — jyf^'^ r*^'' voyez sub ^<s^.
5
jy>!c, l'/ef/^e femme, Eg. et Palest., 529; 593.
[8j:5axxi, class., miracle. Dans le Yémen ma'gizàh, énigme,
Goitein, JG, p. 165 n. 2].
Jw#', revenir vite, 170,1; ^V-s^icT, Dt = Jjtj" à Aden.
iJu^, allegro, terme de musique, Dt.
o c, ' 3 5 ) ) 5
id:S^>idb-'>bJl:>, pl. J_j.:^c > J_^:>1 > J_j.>, géniSSe, 711.
J^>j.:^>J^, /es^e, 1093, 6 = LB'A, p.76,13; 1093 n. 6.
idjs;^, pl. Js^c, poulie, 14,1; 497; 534; iJi:^, Hdr. p. 651 ;
HB, p. 81.
^y^\c-, chamelle qui a perdu son petit, 1672 et n. 2.
Jysrjw, pressé, 452, 13.
*^î, nom de la timbale du sultan d'Ansâb, 145, 13; 153, 3;
1611; 1688. — Aussi muet, HB, p. 255 [Rossi, AS, p. 2211;
'âgé m, fém. 'âgme, RO, p. 63.
^^, être incapable de, ne j;«s être à même de, être difficile,
dans le Sud et le Yémen, 1481 ss., synonyme de y^, cf.
aussi ^e^^ et ^^j^.
^^:s^, affaiblir; seulement dans l'imprécation t>.V.xj5.\xj aU',
que Dieu te rende incajxible, 1482; 1485.
2269
^^'c, 1484').
i^^js^i, représenté seulement par la formule iA>cs^ *il!,
1485, et le participe ^c^*^, 1482. — Lf^^ = ^,^s^'^ U», 1476,8.
^c^^^ avec Jji ou J, être difficile, 1482.
^c^^i être en difficulté, en désaccord, ne pas savoir faire,
avoir de la difficidté à faire, 1482; ci-dessus, p. 785.
:^!, ne pas pouvoir faire, ne pas être à même de,
170,13; 1483.
L#, difficidté^ 171,14; 1483; Festgabe, p. 39,2 d'en bas.
't;^^-; pl- ov^F^ ou i>U:5nx', difficile, 107, 16; 506, 3 d'en bas;
1466 n. 1; 1483. — J^î '^^^^ expliqué 1484. —
..L\xi ^_c^?^^ l'endroit le plus difficile, ibid.
En Haurân, ^_c^?^j pl- cM^^ ®^^ -^^^^^ enfant ["up to its
seventh year", MMC, p. 244]; ce sens se trouve déjà dans
la lurah, LA XIX, 255: »>^' L^jJ^' |1^! o-^ ^/>^ J^'
\£.^ CJr>' î>^?^ ^-^' ^V' ^i>^^ J^-rV^3 o•^^' ^^ '^^' !^=?^
^^*^ j_$^l J>juiji3 s^jS^' iiw>Lx> ^.M^'*^ vo' ^ ^^-L/« AjÔ g.^*^ ..jl
£L^i£ ijr'^^^'3 L'^^^' ^^>^' *^^'^ l^*^^" ^0^^^' -^§' P- ^1^ ^^^^
[') Nous y lisons: „Abu Hâtim, dans Abu Zeyd Nawàdii' p. 85, avait
déjà juxtaposé |£j>u> et j^^jq>Ic". Ici il ne s'agit pouitant jias de (^^«5
mais de Lj'c; le texte porte: 8'L:>L.5^.*i'3 "è^^P \è^p>^:>- ^^J:> _jJ) J6"
buLaJI, cf. d'ailleurs Fieisclier, Kl. Scliriften 111,487, où ce })assage est
traduit, comme l'a fait déjà remarquer l'auteur lui-même, Hdr, p. C68.]
2270
latte: „Allattare "cidâi [td''yl)\ radcCat {tarda"); succhiare il
latte '^ày'i [ya^ya")"^ p. 195 mi'^giyeh, halia].
* \
l\c ou wVeAc, faire le panégyrique^ '.lX^Aju 3' '.Jou ^^^y*JÔ^
c>Il' (j»£, les femmes font le panégyrique dii mort', dans la
lurah «Âx ou jAc, citer ^ énumérer les mérites (d'un mort),
inf. oîjJj, 816 ').
wVe, nombre, quantité^ .y^\ Ax Joi, autant qu'il y aura des
après-midi, 445; cf. 784:
""udde ma bal-rîne nâli al-wargî-),
Sovielmal als im Palmengarten Turteltauhen girren.
MAP, p. 407:
e 1 - h ê 1 e z - z u r k r a d a t sud
''eddak dâhenha bkutrân,
Die Schimmel ivu7'den schivarz,
gleich oh du sie mit flilssigem PecJi bescJuniertest.
[Voyez aussi Marçais, TTA, p. 260].
bJsÎ, pi. ^^3^^ un paiement, de Âc, compiter l'argent,
]21,9; 1550.
j^x, pi. j'Ac', vieux puits de l'antiquité, ci-dessus, p. 1715
n. 2 3), voyez aussi RD 11,38 [et Brâunlich, Islamica 1,59].
aÂx, pi. o'Âc, oÂc, corne à poudre, Stace, p. 128; HB,
p. 99; Hdr, p. 651. Sur d'autres sens, voyez IJdr 1.1.
[') Cf. Fegliali, Contes, p. 81 n. 'A].
2) Ibid. "^adad inâ yas^il al-'al)de maulâli, i^oviehnal als
Menschen ihren Gott anflehen.
[■■"j Ibid. nous lisons: ,,Zetterst<'en : o'Ac], ce qui est assurément
erroné"; l'auteur n'a cependant |)as remarqué que j'avais moi-même
oi
corrigé cette leçon, voir o. 1., p. lUG n. 7: „S. 7,9 1. oLVjtt"].
2271
Jv£<A£, 432') [Rûziôka, KD, pp. 61 et 89].
jo>u\£, la pomme d' Adam = f»^j>j\ dans le Nord, 1282.
so'u^t J»-^, expliqué 857.
XJu\£, le sac qu'on charge sur la bête de somme, Dt; ailleurs
jAr, 171, 11; 1738; ci-dessus, p. 1185 n. Sur jAc, pi. ^^.Âc,
p. ex. LB'A, p. 58,31, voyez [Bouch., p. 98] Socin, Diw.
Gl., p. 289; selon Wetzstein, ZDMG XXII, 150, JvL. est
„der gewebte Sack, kein Schlauch, da in diesem das JVlehl
o
verdirbt". Quant au genre de JuXoi, voyez 1582 n. 1 et 1738,
cf. Holma, Kôrperteile, p. xvii. — Aussi jduAc, pi. J.jL\£,
Boppelsack^ Prov. et Dict,, p. 409; Stumme, GTA §§ 58 et
109; TMG I, 81,31; NTS, p. 121 n° 32:
b.LLxjt 'i fàr el'-'attâi'a
a^ljCcij icLAc ^X ^y^^ wusrâqli 'âdîlà wuskâra
■îlLjlJC v^ j> sJ.^p> ^^ m i n h î n u d â b b 1 i 1 m ù r â r a
j^'^,.»^J! ij, js>jt.ci.j lXxï q'ad i.^a'^^al finnîran
Bie Spezereihàndlerm mis
stahl mir einen doppelten und emen einfachen Sack.
BaMn marschierte sie gleicJt in ilir Loch
und hrannte sich Licht cm.
^3'cXx ou icitAc, „eine bestimmte Anzahl von Waffen", welche
der Schiedsrichter bel Streitigkeiten von beiden Teilen
verlangt, Glaser, PJ\1 1884, p. 177 [Goitein, Jem. n° 879].
[') Ibid. „Rossler, MSOS VI, ii, p. 86"; pour „Rdssler" lire „Meissner"].
2272
J'Âc, Gepàcktrâger, Wetzstein, ZDMG XXII, 131. — En
""omânais, J'Âc a le sens de gerade gegenûber, ""ôddâl
Z ù n g i b â r " ô d n e, wir sind scho7i Zanzibar gegenûber
(angelangt), RO § 224; hefore (a place) = ^LvJï, Ja^^akar, OD,
p. 685.
^<\ê
i^^Ae, confection^ 314.
io'Ai:, colline de sable, ci-dessus, p. 464'j; RD II, 38 [Socin,
Diw. Gl., p. 289 q'^^, Sandaiifhàiifung]] selon Hess,
WZKM XVI, 46 K^îA£.
j^'Âc, temps, emprunté au syr. jj^; Kôldeke, N'BSSW,
p. 44 n. 2; Feghali, Emprunts, p. 59. Sur la forme q'^,
sept années, voyez Huart, JA 1919 sept. — oct., p. 349 et
Nôldeke 1.1. — o''^ ^^ o"^^ P^* cy-^'^^' répartition du
temps où une chose commune sera distribuée à chaque
particulier, Cuche s. v. ; voir Wetzstein, ZDMG XXII, 161:
,,eine periodisch wiederkehrende Erscheinung; im Ostjordan-
lande fâllt der Tau immer in drei aufeinander folgenden
Tagen, dann setzt er fûnf, zehn, funfzehn Tage aus; des-
gleichen kommt der Donner drei Tage hintereinander, und
zvvar aile drei Tage entweder Morgens oder Mittags oder
Abends oder Nachts. Die Zeit, in welcher dièse Natur-
erscheinungen eintreten, ist ihr 'Addân, und die ûbrigen
Tage sind das 'Addân ihres Wegbleibens. So hat auch das
unter den Nomaden hàufige Wechselfieber (wj.j<^^î und
vom Hadarî iip^' genannt), sein doppeltes ^Addân: das
[') Ibid. AJiAc; lisez iu'At.J
2273
eine sind die Wochen, in denen es kommt, das andere die,
wo der Mensch gesund ist". Ibid. dUjoLVc (J^ = e^^,o J^
soLxJî, ,,im Zustande deiner zumckgekehrten Gesnndlieit".
L\£, passer] attaquer^ 120,9; yJAjJt ^'^ L\c, attaquer
violemment, 1698; LB'A, p. 80,18. J^ (/^^'A^' U ^^ij-^!
^^^ , les aigles attaquent beaucoup les petits moutons, 1698.
^Jotj, dépasser, 311; 786 n. ; LB'A, pp. 16,1; 73,27.
s^lXc, tjjAc 'li^.^S, expliqué 310; 311 et n. [cf. G LB 'A, p. 49].
i^pt, pi. i^o!^, bête fauve, 670, 12.
^LVc, warc/ïe, 133,12; 1592.
ioAc, quartier, xjJs^\ j^!, Bewohner des Viertels, LAm,
p. 76,4 d'en bas 2).
^l\£, pi. Lvc, ennemi, 427, 4 = LB'A, p. 79,5 [Rossi, AS,
p. 222 "aduw, pi. 'a'^dê^ nemico].
^j:w\xxi mi'dà, pi. më'âdî, canal, Snouck Hurgronje, ZA
XXVI, 224. — s'lXxx), passerelle entre les champs, ci-dessus,
p. 390,6 d'en bas.
C'est peut-être de ce thème que provient le nom de
l'ancien peuple ^Ad (= vergangen ou freveUid), Vollers, V S,
p. 141; cf. El s. V. ; ci-dessus, p. 828 en bas; Nôldeke,
Fûnf. Mo^all. III, 31; ;^olc, préislamicpie, urcdt; H el-A I,
155, 7: J:o'c ^^'.\ l\>Lc ^jAï t^^x; J-i", ; Lebîd, éd. Brockelmann
XL, 88 :
') Prononcé ma'dâhen.
2) D'après une notice dans ZDMG LXX,341, le hulin (Nn?2) serait
appelé Nnny en Arabie, mais comme le fait remarquer Krauss 1.1.,
il ne s'agit apparemment que de l'araméen NH'^ny.
2274
Uralte Sïtte ist es, de?' icir folgen
Und die cmcli unseren Nachkommen vorschreibt Worthalten
und Freigebigkeit.
Sur ^oc et ^Aa£, voyez Arabica V, 90 n. 6.
v^, en sabéen, mettre en étcd, herstellen, 666 n. 1 ; 1144
[m mtegrum restituit, Conti Rossini, Chrest., p. 203, comme
le substantif correspondant XflNo, reparatio, in integrum
restitutio, ibid.].
v_;>3a:, dans le Sud, tailler pour donner la forme voidue,
paraphrasé par .sl^, 583; 666 n. 1; 1036; 1366 n. 1 =
^_jj^ '), synonyme de ^^ et AjLi, Cf. aussi w^*:ac, hébr.
lîfî;; 'Amir b. et-Tofeyl XVIII, 9:
And on the Dag of the Befde ice left Laqit lying slain
By a gleaming, keenedged, j^olished sword.
Commentaire: Jijb3 r^t-Jwiiji uisji ..^^^^^ .kIj'Jïj^ o^v---' n'^'î»
s G o _
Aussi affiler, 1565.
w-Joù", se fatiguer, Dt et el-Hogarîeh.
iowNx., voyez sub Ju^ et ci-dessus, p. 779 [Rossi, AS, p. 216
''adabeh, pi. ^adâMb, lemho del turbante sulla nuca].
XjiÀc, le petit trot ^'ïj^^^, Jaussen, CA, p. 263.
') Cf. Marçais, lettre du 'AO janvier 1909: ,,A Mascara i'addeb
el-bcrrii'is 'il a son buDious toujours propre, avec les pans (-,^a>)
tombant bien et la broderie de devant (&.LV-o) bien à sa place';
probablement =: v—J-'V?, comme vous l'indiquez p. 1036".
2275
woÀ£, Glûhstein, RD I, 107. Par le sens d'êti'e chaud
s'explique v'^? tourment et ^Js^, tourmenter^ selon Vollers,
ZA XXII, 228.
aj^lXÎ, nom propre, 411.
v_j>À3w, pi. ^.^.oljw, 1310 n. 1.
v_;À3w, expliqué 136(5 n. 1.
^Àc, u, couper^ 87,8; 1320; sur ce verbe, voyez Hdr,
pp. 169 et ss.; 652.
^Àc avec J „dem Kamel mit dem Ziigel Kopf und Vorder-
beine zusammenbinden", dénominatif, Socin, Diw. Gl., p. 289.
Sur le sens de ce verbe dans la lurali, cf. ZDMG LIX,
390 et 453.
.iÀ*j", s'excuse}'^ Dt; Rôssler, MSOS I, 83, 15: mata
t a ^ a 5 5 a r min s o h b i t h u m , als er sidi dem entzog, sie
zu geleiten; se retirer^ LB'A, p. 4,19.
iî^Ac, pi. ^^Ù£, vierge, 77,14; 347; 840').
yt et Jo'r, 1771.
.îlXc (plus correct .ÎlXc), corde pour lier les animaux, 1154;
Hdr, p. 653; BB, p. 176.
.^uXc, 524; traduction incertaine.
a.vAjtj", em'pêchement^ impasse^ 536 d.l. ; 1361,1.
,Àx/^, expliqué 1141 n. 4; Arabica V, 96 n. 4; Rhodokanakis,
SL 11,63 [muretto a protezione di campi, argine di giardino ;
pi. ma^àdir, gli cmgoli di un campo, Rossi, Voc, p. 309].
[') MMC, p. 197: ^'•'AMm is the natne for ail young woinen, whetlier
virgins or not. A virgin is called bikr; a female who has lost lier
virginity, mâfiùAt''].
2276
r û -
b.LXxA, moyen cV échapper^ empêchement^ raison valable, 555, 17 ;
1228; (^ s^Ajw ^^ù. Lo ou ,^ ^Ac ^^ U, il faut bien.
b.ojtxi [ifalsclie) Entschuldigimg, Waihnnunû^ Handwôrterbuch],
bdûn mu'âdere, MAP, p. 213.
jotxi, prolifique (femme et femelle),
, o
.îAsw, expliqué 1141 d.l.
ïi.'Asw, excuse^ 347, 5 d'en bas.
-I.?jjwXx:, _b».jA£, -bj-iyoar, _bj.xl࣠, l^iccryjç, 1399; ci-dessus,
p. 1410 n. Aussi -b^Àc, Lane s. v. ; [Hess, ZS l'1, 219;
Brockelmann, VGSS I, 167] Nyrop, Gramm. franc. IV, 130.
*
^ a plusieurs significations dans la lurah, entre autres
crier^ pousser un cri (autruche), peut-être le sens primordial,
voyez d'ailleurs Lane. Dans le Nord et en Syrie crier^
brailler ou mugir ^ comme aussi y:^; avec ^}.s. en Dt faire
fi de, se moquer de, à Aden prendre le mors aux dents
(cheval), 137,8; 1597.
^, dans le Sud montagne isolée, 1149 n. 1; Hçlr, p. 192 n. 3;
ci-dessus, p. 1041/2; cf. Meydànî, MA 1,271: \3\ {v,'^^ ^^)
iU*/',^ 'i^^i j»i.JLvw.j'^ ^^ b^,£.» \av'. v.^. JlAJ ,♦5 'iA:?3 \fli3- s-'t^ij
L A VI, 235.
v_;j: avec J, ^'/re 6o?i j002<?', voir 1455; dans le "Onicân, ^^
signifie Idar sprechen, sens qui se trouve déjà dans la lurah,
1497; KO, p. 129,7. Aussi Hre glouton, grand mangeur,
2277
Dt, 671 ; 1497, peut-être meta thèse de lyi, ci-dessus, pp. 1084
et 1300; chez les Bédouins du Yémen le verbe ordinaire
pour éj. Sur ^^ et ses dérivés, voyez d'ailleurs 1497 ss.
et Hdr, p. 470.
Hypothèses étymologiques 1499.
^-c, trcwailler^ 1497; Hdr, p. 471, cf. Arabica V, 302.
v^j'î expliqué 1497.
^_j^, ^^, ordre, arrangement, convenance, résultat, 112, 1 ;
1496; Hdr, p. 471.
iLo^, «me; bonbon, Dt.
^^, dans le Sud les citadins, la popuUdion S(klentaire, 189 n.;
1497; 1509; 1686 [Grohmann, SA 1,64], pi. ^.,L,}^>^.,y,
1109 n.; *i]l ^IjII b = *l]î oii^ [>, 1498').
w '■■£
Quant à ^c?'^', nous lisons chez I. Sîdah XIII, 247, 12
v^ r :^ Cl £ c ■£
d'en bas : uV>'_5 ^I u^^J w^ u^'j^' v' /^"^' i5 Jv^'i * ^J^■^:v^ Jli"
^^-ou' (Aiv3 (J.C. .-jvV. ^^ ^Jt-' Jyij dU' (^j "^S I c*^' '^^ cj"^
'^j^^^ cr i-:v^«^' '^^ cr* o'^ cr Vj-*-' o' Li^*^- '^■f^- '"^^
^ • • >« • LU •• • >• i- ■ > i--^
,*.*w"^l O^J L.cJ;t v'/^i ^' ^^^X'J ^ c>-J^ _)-j" * ^c-^^-à^' J^ * «-♦^
»= S .7 5 oS o£ ,, s
^j^, dévorateur, 671,3; ci-dessus, p. 1300.
') Dans l'Ancien testament, l'Arabie s'appelle 2"iy, mais dans la
littérature rabbinique, ce nom a été remplacé par N''2"iy, "Apoi^ix,
Krauss, ZDMG LXX,.32I.
2278
Xj,^, avant l'islam vendredi, voyez Mittwoch, EG, p. 28 n. 2.
^^.j.L3tj', iJierres équarries, 1145 n. 2, cf. ^^ et ,«j,Li:o".
io.jtx! ^Lvc, femme enfdée, Hogarîeh.
Ojjjz, expliqué 1051.
(Aajj:, pi, A*j*yi, vipère, Meissner, NAGI, p. 133 [cf. class.
Jw: iÂj^, serpent -j Rûzic^ka, KD, p. 123].
o^, frotter, gratter, au figuré /a?re des recherches, n. act.
iiiy:, HB, 281 n. 10 [LA 11,474: Ai^ \:Cb ^t M::;Xji Liy; \j^
Ki .c y^i et 11,364,4: lj'j£ ^j.*^^ ^«^j ^' -^7^3 dVJAiî O;*^'
.[\X,iA5 «AaJ xJ^jLaJ"
s/'
c- 3
iL>^, rangée de monnaies, ornement, décrit ci-dessous sub
(j^; MAP, p. 169 ss.
[^^,j^ 'arayg, hijène, Goitein, Jem. nos 693, 749 s., 928, 1207].
Jj)u>, échelle, Aden=*"iA*-. Sur -'r*J', voyez ci-dessus,
pp. 1379 et 1689.
„^^, faire en zigzag. Arabica V, 302. — -^j^^, en zigzag,
Festgabe, p. 34; ci-dessus, p. 377; mu'arwage bidakk
el-abar, tcltowiert durch Nadelstiche, IkLAP, pp. 374 et 380.
-3,jù', courir en zigzag, Arabica V, 302.
^^^^ broder = j::Jij [ci-dessus sul) Js-^-w, p. 2011].
3 0,
(^^»j^f-i pl- uVr-'"^» rameau du pcdmier, iStumme, TTBL
2279.
V. 28, cité ci-dessus, p. 2097. Sur ce mot, voyez Hartmann,
LLW, p. 108, cf. aussi Sachau, AVLM, p. 91.
o^, galoper^ Dt; s'enfuir^ Carbou, pp. 104; 110; 234; 241;
Rabah, p. 46. Aussi dans la lurah; o^^ j, 1. Sîdah XII,
129, 3 d'en bas dans le chapitre intitulé Qlè^pii j'/''' Lebîd,
Mo'allaqah v. 33; Ôumahî, p. 20,22:
) ; > i _ i _ O o _ o > J o, r, i . _ o _ _ > c-,
J^-oUXji >3^_w.iî O^ 'J>i '^.Jo j«-J*;ci*J -Piii J'uii (^^-«^ O^*^-
Aussi chez I. Qoteybah, éd. de Goeje, p. 68, 20 avec la var.
^\ pour S>^\.
[Ce vers se trouve dans la Bânat So'^âd, voyez I. Hisâm,
Comm. in carmen Ka'bi ben Zoheir, éd. Guidi, p. 202;
Basset, La Bânat So^àd, p. 168. Basset le traduit ainsi (p. 49) :
,,//§ s'avancent^ majestueux comme des chameaux blancs^ et
se cUfenclent
Far des cowps lorsque les nègres de petite taille prennent
la fuite"].
t,c, coriace (viande), Hdr et Yémen, 1633.
(j/.^ avec J.C a le sens de éj (= le class. ^ (j*^0 chez les
Bédouins de Syrie, 822 n. Combinaisons étymologiques, 823.
(j^jc avec J, marier j donner en ynariage^ 74,20,22; ^J^.c
est aussi dormir à la pointe du jour = ^:$\sù\ pli, Negd. Le
terme 'i^iJu: (_^-.-e, usité chez les Bédouins de Syrie, en Syrie
et dans le 'Oman, n'est pas employé dans le Sud, 822, vgl.
Vollers, ZDMG XLIX, 510 n. 3 et Nôldeke, Fûnf Mo'all.
Landbekg, Glossaire Datînois 143*
2280
111,22, selon lequel ^_-.^ est verweilen., Hait wac/ze?z, ensuite
sicli zur Eiilie lagern, surtout après un voyage nocturne
vers le matin.
y^^f, consommer le mariage, 822 n. 1.
(_^y..jtj", plaisanter, 822 n.; Meissner, ÎSÏAGI, p. 133,
iU-y:, pi. o^rc, u*'/^î o^/^' P^' P^" o'^-'j^' pi''5noncé'' ares,
chevrette, 712 s.; agnelle, 840; Hdr., p. 654.
(_^v.^, époux, épouse, 847 n. ; Nôldeke, Fûnf Mo'all. 111,22;
Fischer, WZKM XXIX, 429 n. 1; .Jacob, Schanf. 1,59.
1^^^, pl. (^v.î^i, ol-*«-£, noce, festin de noce, 859; 860 n. 4
[Mrs, ""ors, Rossi, AS, p. 223]. — ^j^^'^ u^-^i ^« ^^oce
du soleil, ci-dessus, p. 1104.
^^wvjji, épousé, épousée, fém. aussi ^^jjC, 859 n. 4 [Bevan,
p. 78: „i_^w5^, bridegroom is construed with J^ ofthe bride,
whereas ,j^*f^, bride is construed with ^ ofthe bridegrooin"l.
jO*oy:, fiancée, HB, p. 246.
3
5 C _
^^y.3,yù', voir 586 n. 2.
(jiy:, broyer, 1304.
jiyi, o&erc Handflàclie, RO §85. [Sur ^^-c, ,>^, surface
supérieure dupjied, voir L A VIII, 205, 3 d'en bas ou Lane s.v.].
iL^j:, Vorzimmer, RO, p. 227; Rolirgeriist ilher dem Boot,
Socin, Diw. Gl., p. 290.
'»^f^, petite hutte en pierres empilées ou en bianchage ou
en bois avec toit en branchage de nattes. La différence
entre la i^^ et la ^^ est que la première est faite
seulement de branchage et de nattes, tandis que la ^^'
2281
a le toit couvert de trâb et les parois tapissées de hulub,
mortier en terre, et que la dernière protège contre l'eau,
ce que ne fait pas la iiUi^, Dt.
^i.j^, pi. o^^,c, L>^ir£, (j^.'-c, hutte faite de nattes ou de
branchage^ 1152 ; Hdr, p. 655 ; ci-dessus, pp. 678 ; 887 ; Glaser,
PM 1886, p. 7 Wohnhutte; RO §199 Strohhiitte, p. 228,1
Weinlauhe '). Cf. Dozy s.v.; Nôideke, NBSSW, p. 51.
iOoj:, marché^ j.!jsii iUoji, Sklavenmarkt^ RO, p. 199,2;
jardin, verger, Dozy, cf. aussi Socin, Diw. GL, p. 290.
iCo^<is;.w^, prostituée, 714. Voyez -Prov. et Dict., p. 410.
i4o.jw, entremetteuse, LAm, p. 102 n. 2 [sur (jo,3w et '\K2Jt^,
voir Dozy].
ij£>f^, district, l'espace que couvre un objet, Hdr, p. 655;
(jr-^ à peu près synonyme d'une préposition, J, ou l\>Lc,
903 ; 1598. Cf. Wetzstein, Z D M G XXII, 155 : ^,^-1^! ^P^ ^ =
(j/.ljJî i:U:> ^^. „El-'ard ist eigentl. die Reihe (otxoJî),
denn man sagt: ,jv./iDjtX^ t^iAjii, sie sassen zu einer Reihe
geordnet (Orig.)". Voir aussi sub j*:>, ci-dessus, p. 330. Le
pi. ij£:\f.^, alentours, MO X, 84, 4.
{j£>^, honneur [Rossi, AS, p. 224 ^ u rft, onore], voyez Jaussen,
CA, p. 45 n. 3: „Du côté de Mosoul on dit aussi ^eredy
') Il est à remarquer que les Bédouins du Sud n'habitent pas de
tentes de poil comme ceux du Nord. Ils ont des huttes de branchage
ou de nattes ou des cabanes de pierre, voir 1872 [Defïers, VY, p. 98
et surtout Grohmann, SA 1,65 n. 2, où l'on trouve la description d'un
'ai'îs d'après Glaser].
2282
{^^^), pour 'ma femme', c'est-à-dire 'mon honneur'". [Cf.
Littmann, ZAr, p. 84].
[iCtoy:, la danse guertière des Bédouins, Dozy, qui cite Burton ;
„a row of warriors riding in front of the cliief and shouting
the battle cry, nahâica''\ MMC, p. 81].
O 5
iCto^, dans le Sud embonpoint, ci-dessus, p. 1673 ').
^jsi = ^'^^, 569.
iUsî^, pi. o'-, poteau, 23, 10. Dans le îlaurân iUstyi est
salve, fusillade de réjouissance, 31, 18 [d'après Dozy et Belot
'»j:o\^. Rossi, AS, p. 225 "arâctâh, parafa, rivista militare^)].
(jrîjw, perche transversale, 19,16; 569.
iu>to^, ^_c^^.£, voyez Festgabe, p. 54 et n.
^^, mugir, Syr., 1597.
Sur ce thème, voyez d'ailleurs sub j^.
♦
OrC, sentir (bon ou mauvais), ^,*j" si', la femme sent bon,
Aden; aussi Ojcî, p. ex. Or*xî ^, viande qui sent mauvais,
Hogarîeh, voyez ci-dessus, p. 973. Ce thème rappelle à un
certain degré le latin sapere, avoir le goût; sentir, nach
eticas riechen; être sage, intelligent, Walde, LEW, p. 677;
Stappers, DS nos 1552 et 1567. Une autre explication du
développement sémasiologique a été proposée par Vollers,
1) ii'iSjC-, sangle, voir iOiSjC.
[*) MMC, p. .501: '■'•'- Arâza has notliing in coinmon with trâd. In
'^arâza the warriors défile, one by one, before the standing cliief, assure
him of their fidelity, and by uttering their war cry raise one another's
war sj)irit"].
2283
ZA XVII, 311; selon lui la plupart des significations diffé-
rentes du thème o^ s'expliqueraient par nuage de pluie^
comme o'^c, devin^ qui correspond à l'hébr. piy de py,
nuage, le sens primitif de ^^^£, odeur, serait donc dégoutte-
ment, Tropfen, d'oîi dériverait celui d'odeur. — o^^, avoir
de la pudeur, 170, 9.
OjXJ", se parfumer, Ad en.
v_j^, class., parfum; smell (good or bad), Stace, p. 158;
voyez aussi MJM, p. 20.
'Çif^, pi. Lc*'_;^5 Festopfer, SAE IV, 92 et s.
OrC, class. crinière^); m arfeïn < (j-jy; j.', /i//èwe (qui a
deux crinières), Carbou, p. 235 ^).
LJ^t, class., g^a■ a ?me crinière (cheval), Jacob, Schanf. I, 59.
Le fém. ^li^ se dit aussi d'une chamelle, Lane s.v. ; hâdem -
'arfa (liyî), ces chameaux-ci^), 448; MAP, p. 386 'are fa,
starkhcdsige Kamelstute.
'diJs:, pi. K-Sj^jsi, celui qui décide les questions de loi sans
') VoUers, ZA IX, 183 n. 3 fait remarquer que „^j^ gehort zii
n~lî; und *.îj*/« 'Mâhne'" [sans rien dire sur la provenance de i<3j*/9.
Les lexicographes hébreux font cependant la distinction entre deux
thèmes O^, cf. Ges.-Ruhl: „I. f^ny Sir. 43,22 C]ir?D das Trâufeln, etc.
II.C]"iy davon OrC herabwallende Miihne, C]ly, j.-a. N3"iy, Nacken,
Genick"].
2) lJjC = O^T»-», etc. dans la phrase dVx-o:^ dVi^c <-\:> ÎA^ c>J^
HB, p. 289,2.
3) b-c désigne la chamelle et aussi la totalité des chameaux, mais il
n'est usité que lorsqu'il s'agit d'un nombre au dessus de 10. Le pluriel
OjC n'est pas employé. Cf. 'j*^, coll. les chèvres. Dalman, P D, p. 49
hallib ma'zâk, melke deine Ziegen.
2284
avoir étudié le fiqli dans une école, 815 n. ; 944; Meissner,
NAGI, p. 133; Arabica V, 133; cf. Weissbach, lA, p. 75
n. 2; MAP, p. 377 [MMC, p. 426] et L Sîdah 111,132 le
chapitre sur xitytiL
oy^, l(t première pluie, Jaussen, CA, p. 323 n. 3.
v_jîy^, arbitre, 815 n. ; Lammens, Berceau, p. 369 [cf. aussi
Lane s. v. : "Owe iclio smells the grouncL and tlius knoivs the
places of îvater, and knoivs in ichat counh'y, or district, he is"].
ui jw, der den Pilgern Eeittiere vermietet, Socin, Diw. GL, p. 290.
^jc, Anvillea radiata, 1273 [Lane s. v.] ; Nôldeke, Fùnf
Mo'all. II, 75.
vjî^, artère, TT, p. 82J, voN'ez ci-dessus, p. 1654. [Cantineau,
Et. 1,39 'erg, pi. '«rûg; Rossi, AS, p. 244 'erg, Mrg, pi.
'urûg, vena\. — '^'.:<^^jjJ^^ o^, veine idérine, 1771.
* ..
^y:, dans certaines contrées du Sud =yix:, couper les
jarrets de derrière d'une jDête, 1779.
uj^^, voyez ci-dessus, p. 1342 s.; cf. aussi ibid., p. 1692;
ÏT, p. 821 [et Marçais, TAT, p. 379. Cantineau, Et. II, 221
"argûb, pi. '■''râgîb, '-M-âgîb].
{jQJéye.
(j^^, froncer, 492; ci-dessus, p. 1344 n. 1 [Rûzicka, KD,
p. 211].
2285
Jo^, ci-dessus, p. 1344 n. 3 [Rûzicka, KD, p." 210;
Brockelmann, VGSS I, 244].
idiï^, pi. j«j!^, difficulty, Stace, p. 199.
M,.
lijyi, lisse^-^ polir, Hdr, p. 655. — ^f. et ^Ic, 1771.
^'!c, attaquer, 38,9; Hartmann, LLW, p. 90,32; tirailler,
LB^\, p. 1,8.
tij.ljù', s'attaquer, 85, 12; Meissner, NAGI, pp. 32,4 et 134;
Stumme, G TA, p. 29.
é^U guerroyer, 8,1; 85 n. 4.
x/^, combat, 740; LB'A, p. 61,15.
ioCi i: = J^^mjiJIj q^^'', millet avec du miel, LLA, p. 69,6
d'en bas.
^w^'^, 1772') [Rûzicka, KD, p. 209].
*.£, a, 1° boucher: 2° ronger un os, manger le peu de
viande et de moelle qui y reste encore, classique et coïncidant
avec le class. p^', 1146 s.
|,^, amasser, entasser, 1147 ^j.
[I) Sub Xii et J.^, lier, 1770, nous lisons „cf. J»^", mais un tel
verbe n'existe pas, à en juger par TA VIlï, 14: ^^^j,^ l^^ (J^J^xj!)
Pj Uonzevalle, p. 45: „Kn arabe de Syrie, («-c et *jC s'emploient au
sens de 'relier', comme iALj- ; *î^ 'relieur' ".]
2286
j..'w*j, se mordre^ Dt, 1147.
^1^ pl. j.^yi, j.'^^ j.'^, rfzgrîfe, 19,10; 72 passim ; 223 n. 1,
expliqué- 1140. Sur la signification de »^ en Hdr, voyez
1143; différence entre ^^ et *^, 1151. Voyez d'ailleurs
1144 s. et 1360 n. 1. — Aussi en sabéen [d"ii;, pl. onyx,
moles, munimentum aquanun, Conti Rossini, Chrest., p. 212],
cf. Grimme, ZA XXVI, 159.
iU-c, bonde; bondon^ Hdr; voyez 1140 et s.; 1681 n.
J.J:, nom. gen. : mj^, nom. unit., os, expliqué 1147.
iu^^, iOî^, iixîji, tas de 6^e, expliqué 1147; ic«^, MAP,
p. 304 et Jaussen, C A, p. 353, n. 3 ; le pl. oU^ Dalman, PD,
p. 20. [Ce mot se trouve d'ailleurs aussi dans la lurah,
M^, M^, pl. *^, Lane s. v.].
j,^, digue, 1141; 1144; el-Amâlî 1,5,3 d'en bas: 5w>u^( |.ytil
^^^' 3jtL ^' j^^' i^jjs^L. Voyez aussi ci-dessus sub j.>ww. —
j,^ dans l'acception de rcd, 1145 n. 4.
j»j^ [pl. j.^^^, cZz^ra, argine piccolo o grande, Rossi, Voc,
p. 809], Glaser, Mitth., p. 70.
j.(jw, expliqué 1147.
^ff^i 1147 [A l'endroit cité, ^^^ dans la Mo^'allaqah de
"Antarah v. 45 est expliqué par ^5^, cf. Nôldeke, Fûnf
Mo^all. II, 38].
^^f■1 pl. er^'-t^î class., os fZ?< nez, cartilage du nez. Qasidat
es-Sa^gah :
2287'
U'arnînhâ tamr el-'^arâg,
ëdbâb el-hôsm el-mashûrât,
«Son nez est comme les dattes du "Iraq,
Comme le tranchant des épées renommées.
C'est-à-dire le nez est un peu courbé comme un sabre;
wjLx;^, pointe du sabre \ j*-*^, pi. de j.Lwj>, eptee.
^îGy.!, 1772.
*
^^f.^ a, class., être mi, 315 ').
^c}., laisser = J^, 7,6; 12,3,19; 19,7; 24,22; 39,21;
50,12; 53,16; 56,21; 61,9; 63,19; 64,8,20; 65,9; 75,20;
76,1; 327; 512; 849; 1547; Arabica V, 302; Festgabe,
p. 15,2; ci-dessus, pp. 705; 798; 861; 1119; 1394; Stace
(Béd.), p. 98 2). Sur cette signification, voyez 315.
(^yw,?iM, 631 [Rossi, AS, p. 223 nudo 'àrl, fém. 'âriyehl.
Une autre forme est ^^, i, filer au fuseau, 1123.
1^.:^:!, ftre tressé, 1123.
^^, pi. (Cj'jC, cluu sauvage, Dt; Stace, p. 28 i^j^; Jahn,
M S, p. 164: arrîyy, pi. arôrî [Rossi, AS, p. 237: „selva-
tico, animale o planta (selvatica o stérile) 'arrï f. "àrriyeh"].
sîjtxi mâ^râh, pi. i^j^^i corde, 316; 1123.
* "
•c, i, == ,«., 9, 11 ; 20, 3, expliqué 368; aussi avoir soin de,
1038 n. r.
') Sur la forme i^r^, voyez ci-dessu.s, p. 1362.
2) Avec la remarque "also unloaded".
2288
^^-oJxi'J (^', serment discuté ci-dessus, pp. 474 et 1006.
vj£, pi. ij'jc, -r^^j'jc, servant^ Jayakar, OD, pp. 661; 865;
Socin, Diw. Gl., p. 290: ^^^f■ oder 'iJjc (wohl iù'^) Dienerin,
welche das Melken besorgt" ; selon Snouck Hurgronje, M S,
p. 105, MjC est die Braut, wenn sie schon frùher verheiratet
gewesen ist, cf. ibid. n. 1 : „Das entsprechende mânnliche
Wort ist "azab, seltener ''âzib, Plur. immer "uzzâb".
Dans Bel, Djâzya, p. 83 nous lisons: „Quand la jeune fille
est en âge d'être mariée, elle s'appelle io;(c, pi, oL (n'est
pas employé à Tlemcen, où l'on se sert pourtant du masculin
v_jj!c, pi. v'j^)" [Rossi, AS, p. 199 ''azâb, celïbe, comm-e
dans la lurah; ''azabeh, 7mbile, p. 223].
v_ji3w, maUre de la tente; hôte, 30,12,13,24; 307; 310; pi.
i^Jxx, 31,1 etwu^'L*:c,31,10;703 = LB'A,p.8,16;1647n.2;
LE 'A, p. 5,6,12; Festgabe, p. 81 ; Meissner, NAGI, p. 134;
MAP, pp. 178; 353 [M M C, pp. 153 v. 3; 306 v. 3]. Sur ce mot,
qui appartient aux dialectes bédouins du Nord, voyez Socin,
Diw. GL, p. 290 et surtout Hdr, p. 655 s. [Quant au pi.
..^j'ljw, voyez GLB'A, p. 34 sub ^]. — o^y'^ v/"»
amphitryon du Bahmân, 488; cf. Wetzstein ZDMG XXII,
88,18: ^^^' iojjw L, liebe Wirtin.
ioijtx», maîtresse de la, maison, Hdr, p. 461 n. 3 = (j:_yij! j.î,
LA III, 335, 10; el-Amâlî I, 20, 2 d'en bas: ^li^î -^f^^ >^^
[L A II, 86, 6 : ^^^^ à> {j^^^ o^ xx^w^ Vj*:^ L>-r-y' io'j*JI
(cf. Lane s. v.) et 1. 8 : xa^Lojs^v/o^ i^*i2J,^ ^f^^ 3*>y' ^3^5
vi:A-«l5 *«^jc^ *^T*J' *-^f^j iu*'_«fl! wL^J^ xXJblî^ \ax«;3'l:>3 \;Cw^^.>3
jj>y' *^j*^i Lfî^j"^' i3^ ^j^ '^' '^j*^^ o^ "^-^ '-r^^ ^^ 'l>y*''^
2289
..XàJ Le jLiîJ^ *Jj'LM J3à=>_5 S-^ijeLi ^^LoLi '-jiiXs L^î c?^'^. *j"'y«'
—bCJLi XXj_5iC: l-^lXj (^i \JJtj' 3'^' ..,^U; tj^ J^r^i «lAxiiJ" iojtx
> - - î
*
Ojc, sifflement sourd qui retentit dans la solitude, Jaussen,
CA, p. 320; dans la lurah ^;^ ou ^àj^, en parlant des
génies du désert.
^j£, nom. gen., palmier nain, 91,3; 605; 615 s.; 622; 831;
1353; 1738; Hdr, p. 656; palm-leaves, Stace, p. 118 = CAa-
maerops humilis, Hehn, Kulturpflanzen, 8. éd., p. 275 ; voyez les
renseignements détaillés chez Marçais, TAT, p. 381. Cf.
^h < wÀ£j < OIX.W, feuilles du palmier-doum^ servant à faire
de la corde, Carbou, p. 213.
xJic, hameau, Hogarîeh ; campement isolé, Eg., 1151 [Rossi,
AS, p. 243 'ôzleh, tribu] \ dans la langue classique
retraite, solitude.
*
J.1C, i, u, vouloir partir, se mettre en route 0, 164, 3 ; 165, 4 ; ci-
dessus, p. 1547 ; bâkir na'zim ila "A dan, Dt; ^y>f^ L ^a,
quand voulez-vous partir? ^\»,Csjj:^ L (se. jUi^ ^}^). Ce verbe
a bien le sens de se proposer, mais j.je est aussi devenu
le terme technique pour préparer les chameaux = ^^ ;
^azamtu ba tesiddu ou bâ tehammilu? avez-vous
l'intention de charger?
') HB, p. 278 n. 28 inviter (aussi j.jcl).
2290
La qad') '^azàmtû qûlû "^azanizam
en-nôme hâlî wes-sêre ahkam^j,
Lorsque vous avez décidé de décami^er^ dites : "" A z a m z a m ;
Le sommeil est doux, mais la marche est plus juste.
iC;^, pi. *..jîjc, prononcé "azeym, 'azêm, amidette, 7,7,
expliqué 315; HB, p. 85 [Rossi, AS, p. 192].
!ic, class., faire remonter l'origine de qn à (^'), peut-être
apparenté à ^c^, Nôldeke, NBSSW, p. 166 n. 2; cf. aussi
^\, RD 11,23. — ^_c^, Schwerttdnze cmffiihren, RO, p. 418.
^j£, s'appeler, Dt, iLcu ^^lu ^^\, ma mère s'appelle Umm
Sâlih.
^Jjù", sich Jiennen (im Kampfe und sonst, prahlend sich und
seine Ahnen nennen), RD 11,40.
^_c:'lxj", sich unterhalten, Yahuda, ZA XXVI, 356.
^_cjXct, décliner son nom et seÈ qualités, 76,3; 1181 ; Arabica
IV, 19 ; 28 n. 2 ; Hçlr, p. 657 ; Festgabe, p. 29 ; R 0, p. 420 n. 1 ;
Schutz suchen, ibid., p. 426,2; cf. I. Sa'd I, i, 4, 10; 5,8;
Gumahî, p. 22, 6 et ci-dessous sub _^s^.
ajic [class.] et a3jc, rapport cV Origine, fdiation; CTÏ de ralliement,
457 ; 1181 ; Arabica V, 214 ; 229 ; Ildr, p. 657 ; Kriegsgesang an
Festen, RO, p. 25 ; Schivertertanz, ibid. § 26, cf. ci-dessus, p. 906.
— »3^, Verwandtschaft, Familie, Socin, Diw. GL, p. 291
[MIWLC, p. 263: ^'-^Azive dénotes kinship on tho father's
side", cf. ibid., pp. 300, v. 1; 302, v. 3; 310, v. 16].
') Var. wahï.
2) Mètre: -- ^-/--/-v.- -//- _w -/--/-
2291
^jc, Kampfruf, Socin 1.1.: cf. Dalman, PD, p. 203 n. 4;
Socin, Diw. 1,63 n. 4 et 134 n. 10.
(^I;£:, Schwerttànzei\ RO, p. 418.
^_^v.a:, u, i, palper, tâte?\ 46,26; «vXo ^J.Ju >-«.c'^', the blind
feels icifJi hïs hand, Stace, p. 68; 'esseni bina, tàte-moi
ici; cliercher^ non seulement la nuit, comme l'indiquent les
dictionnaires, mais encore n'importe quand et n'importe oià
[Goitein, Jem. n° 459; Rossi, AS, p. 242 toccare\ avec J,
"ess lat-tarîq, cherche la route, 370 ; 506 ; wachen, Stumme,
GTA, p. 16, avec J^, NTS, p. 116 n° 22, v. 3-4:
i^\^», •->>^j. A^^ nâsék ihûd wunsâra
é)v.-Jic Iv**^- ^.)^ dîmê-'ëssù 'âlîke
Beine Angehôrigen sind Juden und Christen^
sie beivachen dicJi imaiisgesetzt.
I.Sîdah Vin, 67,6: ^iJu iJ e^'J-^ ^l*>lc ^jJJU JJù * Aa>ji _^'
^w_c ïCajJ' J^Î ,-*-c J~-Jli' (ji^ÀJ ^J*^*JÎ iJ^>o'_5 Sj^ ^^.Ailaj^ J"*^-'V
*_Av' _'cXj'_5 Jt^li" y^Lxî'^ i^.,*^^ jj*sv*jtj! ^j u**-^!^ ^••*^ U"^.
J^^L ^,li>LJ' ^.,L^_^!3 u-'^-*-j'3 lMI^ ^5 cf. Jacob, Scbanf.
1,60; 11,36.
^--^5 chercher, avec J, 368, "assis lil-kitâb, cherche
le livre.
^_^wJ:, pi. t^-.j..'*'.^ , aussi ^wL^xi, Dt, secm pour le lait, 607
[voyez d'ailleurs Lane].
2292
(_^Llr:, pi. K^'o-vj;, espion, Festgabe, p. 37; Stumme, TMG
1,47,19,20.
, o ^
^N>w^, Lycium Europœum, L. [Lycium Arabicum, Schf.,
Schweinfarth, AP, p. 29), 86,27; 1624 n. 1; voyez L Sîdah
XI, 186, 10 [et Lane s.v.].
..w^, i, tuer, 13,26; 83,25; 85,13; 92,10; 1515; expliqué
528. En Hogarîeh ..«..c est couper les tendons de la jambe
de derrière aux bêtes, tandis que .ac y signifie égorger
et non couper les tendons. — Stace, p. 190 ..^'^.jt.^ , slaughte7'ed.
Cf. ^', ci-dessus, p. 78.
_w>jL)", être prise de douleur de parturition, Dt.
^..^, difficile, 99,15; 113,18; 692,6 [Rossi, AS, p. 204].
3,*^, ceinture en étoffe, HB, p. 100.
^wjt.sv^, voyez sub ^j>^ et I. Sîdah IX, 47, 4 d'en bas:
J : > _ _ o _
w»-*^, i, plier, courber-, au figuré prendre par le plus court
pour barrer la route à qn et l'attraper, jDrécéder, 1336;
1631 n. 2, où l'on trouvera des exemples; dompter, appri-
voiser (un chameau), Socin, Diw. Gl., p. 291. L Sîdah X, 117, 2 :
,-<X. ^J»C >.i>lAS. LiXÂAvOtj"^ L^JkftwwjLcl^ LSawX LjÀwv^i! a;l-à*j! o>"Àv.^£
[') Cf. Noldeke, NBSSW, p. G8].
2293
^Aj' -^ ^J^ ./«'i' Vj-^ — wft.-^^'î i^Sj> ; cf. el-Amâlî I, 53, 5 :
x^}jsj> y^ J.C oùiiJ! ^y. ;^Àjî : i^j'ulxit^ et Jacob, Schanf. 1, 60.
-^juvjù', se plier ^ 1631 n. 2.
^.v^ji, se plier ^ ibid.
^•v^jicî, se plier ^ dévier de la route, 1249; 1631 n. 2.
^ju.v^, expliqué ibid.
^j..v.otx), 7>Z/e, courbe^ homme et objet, ibid.
oJ-vv.c, pi. o^.w.ii, ..,Lfi..^^, pe^/Y des serpents^ Dt.
iciuv.c Msqa, 'ôsqa, pi. oi--c, Fruchtast^ RO, p. 306,9;
Dattelbîbidel, ibid., p. 70,4 d'en bas; 116,4 d'en bas; 386,4
d'en bas; bunch (of dates), Jayakar, OD, p. 660. — Socin,
Diw. Gl., p. 291 oi^t, coll., Keime der Àhren\ nom. unit.
S^^ pi. /L«^, armée^ troupes [voyez GLB'A, p. 50 et
Grohmann, SA 1,86].
sXsv^, camp^ 170,3; 1545.
(j:Xvlx, soldat, militaire, fém. ioX*.c, femme du soldat, 146;
1618, où la traduction n'est pourtant pas tout à fait correcte,
voyez ci-dessus, p. 501 sub K>yo..
J^^, miel, 77,20; 1199; Abu Hilàl n° 5; Jacob, Schanf.
11,24 [Rossi, AS, p. 219]. Sur l'hydromel, nous lisons cette
tradition chez Boh. VI, 53, d.L: ^j^ ^^^ ^ii j*j^ Jjj wl
.Jjbtjl ^13» U .^•f .A*^!^ iCl2>L<'jIj J^Awjtji_5 r«^ï»i w*-»Jtj! Q^ iiLvw~*3-
2294
iJu^, 1199; Boh. 111,168,5 d'en bas; LA XI, 402, 7 : J'i
vi_ ^ . .. ^ . Lc- = -.. (.^ y .. i-^ • >
.^w> w^J dVJÀi' \;Juy»*s£: ,^ c>^Oj, voyez d'ailleurs l'exposé
détaillé LA XIII, 471 et s. [Lane s. v.], cf. l'expression
jC*J! ^^^ chez les Bédouins du Nord, Socin Diw. I, 275 n.
a/, et le français lune de miel.
*
*-^, i, cuire, courant surtout dans le pays des 'Awdillah,
en Daman et en Hdr, 594; 726; 1097.
jjL.^, pi. iJ..*^', chat; fém. iowM.^c, voyez 1545.
^,-wj., identifié à na^y, 592 n. et 1028; Vollers, ZAIX, 201;
214. Voyez cependant Hartmann, ZA XXI, 7 n. 1 et surtout
Brockelmann, VGSS 11,514 et n. — Plusieurs exemples
de l'expression &)Ji ^_c■^**^5 161,24; 1459; Socin, Diw. GL,
p. 291; LB'A, pp. 1, 15; 3, 16; ^^.^ sans *)J!, 1028; LB'A,
p. 12,17; avec suffixe ibid., pp. 8,2; 16,19; Meissner,
NAGI, p. 134 ^asâk biluuga^Ca), môchtest du krank
icerden-, Wetzstein, ZDMG XXII, 146 ..;^ ^è^^^^^s^, j'espère
que tu te portes bien; Yahuda, OS, p. 409 n° 21 sagret
(ijlmâ^tkâlkel ""ala ^ahlâ ""asâha tîbas, der Baum,
der den Seinigen (d.h. den unter ihm Sitzenden) keinen
Schatten spendet, môge verdorren! — Sur ^iJ-^^, voyez
d'ailleurs Marçais, TAT, p. 382. — Aussi "asan, Weissbach,
lA, p. 15,8; Torczyner, ES S, p. 10.
* "
iLv:^, pi. j^^^^, cabane faite de nattes et de branchage,
H(lr, p. 657 [Rossi, AS, p. 198 capanna (nella Tihâmah)];
2295
Socin, Diw. Gl., p. 291; aussi en Eg. Mése, Brockelmann,
VGSS 1,421. Cf. i:iLJ>.
w^-^Lxj [pi. de w^x^xj, qui n'est pas employé, scanty,
scattered, disimited (herbs), Lane s. v.] ; voyez [Lane et]
ci-dessus, p. 172 sub rv^Lj'.
* ..
^£, imposer à (pi la dune^ 131,9; payer la dîme, 167,8;
170, 16; cf. hébr. Ti'i?, Nôldeke, NBSSW, p. 76. Aussi JL.
-xisc, tirer ime salve de joie, 817; Arabica Y, 303; ci-dessus,
p. 785 n. 3; Stace, p. 170; mehrî oser, Jahn, MS, p. 166. —
J:^ est aussi devenir pjleine, retenir, trâchtig werden, RO,
p. 331,6 d'en bas; Hartmann, LLW, p. 132,6 d'en bas.
J,:^, pi. jy^i diine, 455; 457; Arabica IV, 31 n. 1; RO,
p. 411, 14 d'en bas. — -^c ^ o^r est Siussi Calotrojns pj'ocera,
Arabica V, 39 [Schweinfurtli, AP, p. 10]; selon Jahn, M S,
p. 166 asôr, nom d'une plante.
••5.xc^£ ''esera^^ .xix, Calotropis procera, 1520; RD 11,40.
b.A/i:ai, famille, tribu, Hartmann, Die arab. Frage, p. 617
'•i.jJ,:^ îjVon dem gemeinsem. ''s(s)r, welches das Wort fiir
'zehn' als die 'Gruppe' par excellence lieferte"'); Glaser,
PM 1884, p. 172; BB, p. 27; Jaussen, CA, p. 112, où il
s'agit de a-v^ et de iJ^, cf. ce mot ci-dessus, p. 497.
.^>co>x, pi. oKy^, dime, redevance, 452; 1331; Ildr, p. 657.
En hébr. 'wv'û.
') Le sens primitif de ,/ii-c semble être lier, ramasser, Delitzscli,
Gen., p. 558 n. 101 ; sur la signification symbolique du nombre 10,
voyez ibid.
liANLiiiKRu, Glossaire Datînois 144*
2296
* , >
s-^J:^ "^uéurâ^ class. ^^i^, 94,7; expliqué 1404 s. Cf.
MAP, p. 256.
.ULc, qui fait payer la di)iie, nom de la timbale du sultan
de Lahig, 747.
^^!c, 1547 et n.; ci-dessus, p. 1449; voyez Nôldeke-Schwally,
Gesch. d. Qor. 1,179 n. 1 et Marçais, TAT, p. 383. Cf.
Winckler, ASO, p. 98.
Syijw, plateau en cuivre^ 59,4; 1088.
B,;sJaxj', salve^ coups de fusil 10,10: 456; 1786; Arabica V,
303; 319; Stace, p. 148, cf. Hartmann, LLW, p. 91.
Jjow, ayijt^, 1405. PI. ^tv^Lx^, Prov. et Dict, p. 411.
oi-ciu::, proprement = Ui-^j et de là être suspendu à^ comme
vJïJlc, avec le sens (Vaiuier (cours Fleischer). Cf. oiiiic,
lierre^ Syr.
vjLcij::, sich, ncUiem, anlegen, nicht nur von Booten, wie in
H(lr Gloss. ungenûgend definiert ist, M J M, p. 20. Cf. Dozy s. v.
'Ji.C:>je:j, être volontaire, ffre gâté (enfant), Dt = ^,;Xa^j ; la gibt
libnek tiyâb u qâl hâdeh ma bà^ha walla a bu h
gâb lah bàdalha h ad a yitsamma mit^assiq, si tu
donnes à ton fils des habits et il dit: y^ceci je ne le veux
pas", son père va alors lui en pivcurcr d'autres. Cet enfant
s'appelle oi.xijt:C/o = ^^xx> .
-i^, es/x'rer; LA XV, 296: t^kî! j»..iijtj[5 ^-icou'l, cf. J^îc et
j^c, qui suppose, 1762.
--ci^, confidence, li^AJ ^^^^^ ^^ ^ trust in y ou, Stace, p. 37.
2297
i^^xc^, souper^ 1779. Ailleurs ^<:Aj>^^ RO, p. 415 n° 178
IRp 11,40; Meissner, NAGI, p. 134, comme dans la lumhl.
svx;;^, regard coquet d'amour, cf. oix^; toit su )• des colonnes,
Hogarîeh, voyez ci-dessous sub Jj^^.
tU;^ ou ^^'i^, soir, voyez I. Sîdah, le chapitre sur o^s^' -U-»-'
xx5 \^Î5 j.^!]!, IX, 44 s. ') et Marçais, TAT, p. 384.
iu.,;cs£, souper comme dans la lurah [Cantineau, Et. 1, 45
^ase, ""ase, ''a s a, ^asa]; repas le lendemain des funérailles,
1779; aussi cVnue, offrande en ncdure, 1579; Arabica IV, 81 n.
La redevance a reçu le nom de Li:^, parce que le ""âqH
était obligé de fournil' le repas du soir aux étrangers qui
arrivaient, Arabica 1.1.
■!Û^% pi. L'-xi^, soir, 1273; RD 11,40.
. ,lty^ , 1414.
*
;j.2£, p)resser ; tordre, 7,9; 316; -i^^kA ^s^ ij^*J.5 il presse
sur les narines pour en faire sortir la morve, comme font
les gens de la campagne qui n'ont pas de mouchoir. C'est
là la signification de l'exemple cité par Dozy ; voyez aussi
Hdr, p. 336.
Combinaisons étymologiques, 316.
') Sur le duel q'^i-'Ï^^^j', voyez Torczyiier, ESS, }). 191. Cf. sur les
formes liébi'aïques D""!!"!]; et D^HX Bauer, OLZ 1914, col. 7.
2j M'AR, p. 29: Liu-^yCi-yi^c^i liL-j-CO^^ sLJi._£,^ )Lj^£. \-X-o1 Ju.«j
2298
*
«,-^c, liei\ 317 [Rossi, AS, p. 195 hendaré]] aussi lier les
cheveux avec le qasâl, 1549. En mehrî asôb, azôb,
Jahn, M S, p, 165.
w^AiJtJ', se ceindre la tête d'un bandeau, 1697.
y^AjLXi:' [c. v_; se ranger sous la bannière de quelqu'un, ad-
hérer à une opinion, à un parti, Dozy], RO, p. 349,6 d'en
bas: „bny bah ri bîi mo^tosbyn bubny rijâm, die
Beny Bahri, icelclie sich in die Schutzherrscliaft der Beny
Eijâm hegehen liahen".
:, gerhe^ Dt.
= JwAii, lanière pour lier les cheveux^ Ye.sbom.
:, pi. ,.y>.Jwv.2x, tribu, 520 [voyez d'ailleurs Dozy s.v.].
v_^y^jtN- OU io_^-ojt^, 52,11, expliqué 1043; selon Manzoni,
Yèm., p. 218 j.pezzi di pane messi a ricocere con burro
e miele".
Aao^, brasser la 'a si d ah avec le bâtonnet appelé Lc\x),
Dt, V. h. V. Cf. A>o^.
wVyoi^ 'j, aussi dans la lurah, bouillie^ 61,16; 1053; 1097;
MAP, pp. 153; 214; RD 11,40; Glaser, PM 1884, p. 179:
„grober Teig aus Durramehl" [voyez aussi Dozy s. v. et avant
tout TATK, p. 193]; Stumme, NT S, p. 134 n° 71 v. 1-2:
&w\-^-AJi.^ L5r^-=^ ^' ^' ^"^^^ ^^ hâbbi ""as^-da
^S'.A 'j J-svjl;; v_jwi.3 uràb eTtlsél, jâ niuràdi
Meine Liebe ist Butterbrei,
U7id der ,^Honig" ist fort, o Erselinte!
[') Goitein, Jem. n" 705 'asit].
2299
yo£, serrer^ presser^ tordre^ 317; 1099 n. ; Hdr, p. 658;
RO, p. 328, 5 d'en bas; y^^r, lie twisted (cloth, &c.), Stace,
p. 178; iu«L yac, he turned lus head (to look, &c.), ibid.
[Rossi, AS, p. 242 torcere].
Thèmes congénères, 317 [sut^ajlc, cf. aussi Joûon, Mélanges
de la Fac. Or., Beyrouth VI, 155].
yac, sérum ^ Hdr et Beyhân, 49,8; 1030.
3-A.iE, turn (in the road), Stace, p. 178.
ywAac, jus pressé de sésame^ 1738.
^, [voyez GLB'A, p. 50; MMC, pp. 4; 406; 473, v. 5].
.yO£, douleurs de ventre^ 592; aussi toîtrlrillon de vent, 593.
^x), a^jw, pi. yo'tx^, pressoir à l'huile, 170,5.
.Lxsjw, pi. ^o'wx.<, tourhillon de veut, Hess, AVZKM XVI, 56.
ii.vA^^, pi. -v^Lx^, tourelle ronde aux coins des châteaux,
Hdr, p. 658; HB, p. 65.
Sur .^xi^ voyez ci-dessus, p. 377 et Festgabe, p. 34.
ii.yjuw ov.'-^5 f^ '"Ortf^ ')(^'ith> iiiany turns, Stace, p. 178. —
Un autre verbe dérivé est i^,y2«j, manger dans l'après-midi.
oyj>'£, vent violent, 593.
.fiAJic, presser ou ^'oyrfye jusqu'à en faire sortir tout le liquide,
^fm2 auspressen, Dt, 317 n. 3.
^v.*ai:, u, couper, 'anazî [GLB^'A, p. 50].
2300
Jwci£, nom. gen., xL^ic, nom. unit., Rosenlorbeer, RD 11,40;
Glaser, PM 1886, p. 2; Deflers, VY, p. 25 [Lane s.v.];
Uhud, p. 6: JljCJ^ xils'l loi }S^\ lll^. JiJ^^ o'^ J.^i
*
J4JS.2C, u, lier, serrer, nouer, Hdr, p. 658; constiper, Marçais,
TAT, p. 385 [cf. Ronzevalle, p. 451.
Thèmes congénères, 317; 1387 n. 1.
Lo£, u, panser, 317; frapper, 1753.
Li£, pi. ^c^'^i^i bâton, 1743; 1753 ss. [Rossi, AS, p. 195
^osyoh, voir aussi Bouch. Index, p, 123]; le bâton du
chamelier, el-Ahtal, p. 198, 3.
LA^ijt^! Ck*^, 1754. — (js.4.L*^i! LAi£., 1755. — swcix; .c'^i 1<0, 16,
expliqué 1758. — pj^^coi i^j'u^c '), 1752, cf. Hess, Der Islam
IV, 316 n. 1. — Diminutif J^, i^oc, RO § 48.
(jiac, a, class., mordre, 911 n. 2. A Tanger Xc, Marçais,
TAT, p. 386.
o'wAiac "odâd, bracelet, Hdr, p. 658; H B, p. 102.
iA*iat/« mi'dad, maS.lod, pi. Aojw, oin èinziges Annbancl,
welches am rechten Oberarme getragen wird, Snouck Hur-
gronje, M S, p. 79 n. 1; Hess, WZKM XVI, 57.
I) Sur SLAOt et ii.J.^Ajix:, voyez Wetzsteiii, /DM (i XXII, 173 et Noldeke,
IJSSVV, |). 70 n. 9 [Stumme, GTA, p. G9 ^asjli]. — Sur IVmi.loi du
bâton, cf. Marçais, TAT, p. 190 n. '2.
2301
ij^xxac, mâcher, kmien, RO, p. 258.
K/iîLxA^xj", Heruinkcmerei, Nagerei, RO, p. 258.
ij^juasCi avec J.C, mordre avec les dents supérieures la lèvre
inférieure pour faire un signe d'amour, Dt.
^^Lc:c, voyez ^^y^s^.
> O _ -
iUac, dans ed-Dâhir 'udah, pi. v.*:2£, (^y^^v^i:^^ 5 dans le Sud
arbre ou a,r&?6ste en général, 23,9; 64,13; 86,21; 87,20;
670; 684 n. 1; 1099; 1628; ci-dessus, p. 337; Lammens,
Berceau, p. 64 n. 8; expliqué 668 et ss. Sur les mots
correspondants dans les autres langues sémitiques, voyez
Delitzsch, Prol, p. 43 [Brockelmann, VGSS 1,334].
Dans la lurah V-^i^i^, nom. unit, k^wais^, k^ais^, iCcoc, comprend
selon el-Amâlî I, 10, 5 ^xj é^ a) y^ J.i', et les variétés
les plus connues en sont: ^Jilii!, ,«-L^i', Jl-^av.^', Joi^xil,
_«.Av.]î, (^.jU/JiJ! et ^jJJi\. Sur les arbres différents qui comptent
parmi ^.-si2*Jt, Lebîd, éd. el-Hâlidî, p. 103, Diw. Hod., éd.
Kosegarten n° 74, 24, voyez I. Sîdah XI, 181; LA IX, 52/3
et XVII, 410 et ss. ; Lane s. v., cf. aussi l'exposé des formes
détaillé chez Nôldeke NBSSW, p. 145 et n. 2; I. Sîdah
XIII, 237, 8 d'en bas.
'LAiytxi, expliqué 671.
_bj-fui2c, J.^^>;*i3£., 'lèiocryjç^ voyez Jjj.jo\.c.
2302
-Le, 318; 1253 n. ; voyez ci-dessus, p. 1674 et Hdr, p. 658;
le sens de se répandre (odeur) aussi Socin, Divv. Gl. s. v.
.^Lt, faire mal en touchant un endroit blessé ou malade,
Beaussier, p. 437 ; avec J einein eine tiefe Wunde schlagen,
Socin, Diw. Gl., p. 292; ^^c xo'uo., das Blei schlug ein,
Stumme, TTBL v. 815. Cf. Dozy et Fleischer, Kl. Schriften
11,639. — Aussi être reconnu coupable^ Arabica V,163n. 4.
i^^ia'jtj', signification incertaine, 906.
v^ioc, comme dans la lurah coton^ 88,6 et passim; 1053;
HB, pp. 80, 10; 102 [Rossi AS, p. 202 'otob, cotone] aussi
muffa^ ibid. p. 221].
[K*Lr., ouate, Goitein, Jem. n° 709].
iuLic, cotonnier, 88, 20, 23.
io'i2c, pi. schwergetroffen, Stumme, TTBL, p. 146. Comme
le fait remarquer Stumme, probablement ,^Lk2c, pi- du
sing. ^^^'
^^xlic, v>^''î iiiot injurieux populaire, Hartmann, LLW,
pp. 91 et 183.
L-^L*/), moelleux comme le coton, 1053; rotten (with mould),
Stace, p. 146.
'^. u, i, tordre, 318; 604 n.; 709; Stace, p. 178 = ij:_^.
Jic, class. exhcder de bonnes odeurs.
^, ficelle, Hdr, p. 659.
^_c^I3£ OU ^f^, pi. i>L£, f celle en fUaiitents de '^azaf, 604
et n. 1; 709; 1123 s.
2303
^aIjc, rope made of palm-leaves, Stace, p. 145.
Dans la Inrah .lir: est parfum^ comme RO p. 402 n° 61
[et Rossi, AS, p. 230], cf. ^âtri, duftig^ Stumme, NT S,
p. 131 n° 60 V. 2. — [^U: Jac, Zenker, Dictionnaire ou]
sLi -Le, Beaussier, huile de géranmni] de là ^^J^s^^
^ u t r s H n, = JiL_ii ij-E , 1309 n. 1 ; a t r a c h a n, expliqué par
odeur, Rabah, p. 50.
i^.jL^>2c, pL ^Ikc, cdte'ré; ''itâs> ^atâs, 1480; 1658 n. 4.
JjtJtLc et ia^c, 601; sur ia^lsc, voyez MO XIV, 91 ; ci-dessus,
p. 1163 n. 1.
v-ftlag
>_à-2£, i, dans la larah intr. pencher^ incliner vers et trans.
tourner, diriger; en ""Oman hespringhar iverden, RO, p. 331, 14.
xfilic, d'après Hess, WZKM XVI, 48: „der eigentûmliche
Sattel mit sammt dem Màdchen", 1274 n. 3; ci-dessus,
p. 1386; Socin, Diw. Gl, p. 292; Jaussen, CA, p. 174;
MAP, p. 377 incorr. 'Atfa' [MMC, p. 540, cf. p. 571 ss.].
^Ij'x:, en cJudeur (àncsse, jument), 1398.
J«.l2£, e-s'/yoyy/ey, 521,13. — Sur l'expression ma si ya^tal, ça
ne fait rien, voyez ci- dessus, p. 243 sub yj. Ce thème se
trouve aussi dans les parlers maghribins; sur les sens
différents, voyez Marqais, TAT, p. 386.
Jiaxj", être détériore, gâté, 347; Cire châtré, SAE IV, 156
n° 49.
2304
Jwi£, pi. J'u.2£i, sac fait de tresses de foliole de 'azaf =
Hflr iLàLui, 12,20; 462; 1074 n. 2; 1738; basket, big and
open, Stace, p. 17.
jvl2c, nom d'un arbre, 583 n. 1.
^£, dans la lurah prr parer, faire macérer (des peaux),
1112,5; 1114 ').
En Dr eniporter, wegtragen (un blesse, un mort), 1530.
isLL3£, pi. Q-2£, dehors, Dt. C'est le contraire du o>^j, c'est-
à-dire ^LaJî, iotijxiî, p. ex. fim-'otnah, e?î dehors, hors de
') Fleisclier npud Delitzscli, lob, p. 283 n.: ,,Das V. ry^^ , von deii
Orientalen selbst mit dem laut- und sinnverwandten rj-^^ ziisamnien-
gestellt, liât die Grundbed. festliegen und festlegen, wie denn q^j
Lageroit von Kanielen, Scliafen und Ziegen uni die Triinke iierum,
nur spezifiscli von q-^jj Vielihof, Vielistall verschieden ist. Dergemein-
scliaftliclie Gattungsbegrilf ist immer Lagerort, vvoshalb der Kanius
'^ulan dui'ch ivatan wa-mebrek, naml. uni die Triinke lieruni, erkliirt.
Gleiclibed. ist q-^*-^ {m'^atén bei Bartli, Wanderungen S. 100 vgl.
DMZ IV, 275) als n. loci. D;is V. rj^ lm[>f. fafunu, auch fa linti,
Inf. ^iitt'in, ein v. inlrans , bed. namlicb von Kamelen u.s. w. sich uni
die Tranke lagei'n, nachdeni sie daraus gesolfen liaben, oder auc.b voi-lier.
Dagegen ry^^ Inipf. fafinu, auch faliinu, Inf. V(fn, ein v. Irans. vom
Geiber: die Felle in die Lobe oder Beize legon (l'ranz. confire, mittel-
lateiniscli tanare, tannarc, wolier fianz. tcovter, gerben, tan, Lobe),
bis sie gar sind und die Haare leicbt abgescbabt werden konnen.
Daber ry-^^ Inipf. fulami, Inf. \(lan, ein i\ i)ilyans. von Fellen: dnrcb
Liegen in der Beize niùrbe werden iind nui tien, stiiiken, was dann
ancb auf Mensciicn und Tiere iibeitragen wird ; stinken wie ein Fell
in dci" Beize, vgl. silus, Scbimniel, Moder, Rost".
2305
la zarîbah, tandis que le classique ^jLî. signifie le lieu oit
se rejwseni les troupeaux près de l'abreuvoir = Jj'^5i i)^,
Boh. V, 9, 16, cf. K>Ll2£, das sich Lagern am Wasser et ^j^,
skh am Wasser lagern^ Socin, Diw. GL, p. 292.
i^^£ '), i, donner'^), depuis longtemps la forme usuelle dans
toute l'Arabie, Hçlr, p. 659; Prov. et Dict., p. 412; Meissner,
NAGI, p. 134; RD 11,40 (aussi J^^)] J^^ ou plutôt
^^î, Littmann, BE gloss., p. 53; ^^ ta, PtO § 385;
Rôssler, M SOS 111,7,11 tajûny (parf.); ibid., p. 6,4
tùjnny (impér.), mais p. 6,3 ja^tûs et p. 7,3 a'tyny;
en maltais ta, Nôldeke, ZDMG LVIII, 911.
^^Ljù-, mendier, LB'A, p. 80,27.
b>L£, Waffenstillstand, Wetzstein, ZDMG XXII, 129; MAP,
p. 362; cf. cj^^r^î Frist, Littmann, BE 1,7,1.
^:^ et lLc, doublets, 610.
j*Iâ£, 05, ci-dessus, p. 16.50 [Cantineau, Et. 11,222 ^ad^m,
pi. ''"dâm; Rossi, AS, p. 224 "uctmî, pi. "uctmân].
-b«.>^Iic, l^iÛTij^, voyez JjijwVc,
') Selon Vollers, ZDMG XLIX,505 de ]/~ta, senken; Ms. Laiulberg
n° 38, j). 7: „Je ne doute pas que i^^^^i i^^^ et (3' ne soient des
]nononciations de la même racine. Le p est souvent chez les Bédouins
prononcé sans gutturalité qu'on dirait un alef, et je pourrais citer des
exemples dans tous les dialectes ai'abes sur la permutation de —.3
et de cj dans ce mot. Socin, Zuiii arab. Dial. v. Marokko a très bien
pu entendre '^atâhu au lieu de ^atâhu (p. 158, 1. 8)".
[2) Proprement L^si. prendre; ^ç^^ , donner, cf. Noideke, NBSSVV,
|). 70.1
2306
«.JVC
^c, pi. ^J.c^, sourcil, Dt.
iAâ£, sauter, dans le Sud, 1253 n. 1; 'afid, inf., RO §30;
Vollers, ZDMG XLIX, 511; RD 11,40; voyez aussi MJM,
p. 37 et ci-dessus, p. 837. LA IV, 287; I. Sîdah III, 104, 11
d'en bas: 'ùLvic <jJut-i cxic iuj.*!. .iùil' — lXsjLL. — Trans.
•• •■ • > ^
chasser, icegjagen, aussi dans le Sud, 1253 n. 1.
o\Σ, uberspriiigen, RO, p. 329,4 d'en bas.
lX^jù", sich schlenkern, ibid., p. 298, 10.
jsÀXc', sich in einer Behausung einschliessen miel vor Hiinger
îimkommen, Mordtmann, ZDMG XLIY, 200, oi^i il donne la
traduction du passage correspondant dans le Qâmùs turc ')
et fait observer que ce sens est mentionné dans Lane
sub Aiic.
o'Làxxi, petite jarre en terre cuite, généralement plus petite que
8y>, Hogarîeh.
o
M, poussière, 1020 n. 3, hébr. nsî?. — ^ aussi terrain qui
[>) Nous y lisons: ^->^J.^•^î' ;^AJ.i j.JÎ y sA;Jj5 J--*^' oUXc'^^Jt
j^.,AJjLiiJL:>' VVîA^' Jl^** Q->^>i-»*^♦^ ^^J^ùJjU.^*.^» c>v^ '_=-V.' j^;'-V.'
2307
a été arrosé, mais dont l'eau a été tellement absorbée qu'il
est à sec, 289 n. et ci-dessus, p. 1618 n. 8 ').
s^, sachet, 26, 16.
(j:^ 'éfrl, pi. (CjLàc, 'li-^Xàs. 'afârje, „kleine langhalsige
Gazelle von hellgrauer Farbe", Hess, WZKM XVI, 47;
voyez ci-dessus, p. 1010.
^£Î>ôfer, roîige, mehrî, Maltzan, ZDMG XXVII, 294.
Jixj, nom propre, ci-dessus, p. 1078.
^^s., écraser, presser, <C^y^i£^, 317; voyez aussi Socin, Div^.
GL, p. 292 et Belot s.v.
^i;^j j^iJis^, fatras de rlioses, Syr., 1717.
j::Jic^ = J,i^ , qui a les yeux faibles et chassieux, 1258;
^ixàc! correspond d'ailleurs au class. J^^^''.
^oàc, écraser, presser avec la main, Syr., 316 n. 5 et 317.
Cf. (j^àc .
Jaàt, cliasser, mettre à la porte, synonyme de Joe; jeter,
avec ^ wegschleudern, 1022; 1253 n. 1; Hdr, p. 659;
MJM, p. 42.
[') Cf. Feghali, Contes, p. 135 n. 1 : „Le dial. Y?r dt'signe 'un sol sec
et sans humidité' (cf. '^ci/fer 'il n'a plus d'humidité, il devint soc')
tandis que, on l'a dit, le mot ba'l indique 'un terrain non aiTOsé
artificiellement'; en d'autres termes, Yîr est l'opposée de réfeV 'sol
conservant de l'humidité en été' et baH est l'opposé de saqi 'sol airosé
artificiellement' ", cf. sur J**j ci-dessus, p. 186].
2308
-Làc, he turnecl ont = j>/^, Stace, p. 178 (Béd.). — *j>-\o ialc,
mit clen Hdnden scJilejikeni^ K 0, pp. ."US, 6 d'en bas ;
353, 6 d'en bas.'
idiflc, Hommel, Silugethiere, p. 246 n. 2: ji^ Klafi^: ^y, ^^^]
b^L, levior quam crepitus venins caprae in regione petrosa.
oia^, u, vesser^ 308 n. 4; f.XCL. oia*j, /^ dit des halivernes =
class. j.":^<Jî dUxj.
vjiàc, faire des pétarades.
iCsàc pe;f sans bmit, 'i^^ avec bruit.
o^à£, m. et fém. égaux, proprement vieux qui est imbécile
par l'âge, qui ne sait pas même lorsqu'il pète, en général
aussi d'un jeune.
d^ài=, 308 n. 4 [LA Xll, 355: ^j j^'i ,^y^. ^ iûlî 3^^
,c^^ 'A^'3 *Xj "il*, J0Î3 ^i>o>\:> J>£ c:^-y^J "^ \-S>-T'' l}>^3 dVàxJ)
.S' J. Ai>o et \^fiJ *J JKÛS. \XSJtJ *Xv' dW:].
^^^ être pourri [voyez GLB^\, p. 51].
j8c, fém. b\ac, ^je^zY «w«, 711: j£ ou .^ar, fém. b^àc, Glaser,
PM 1886, p. 7; proprement exempt de travail. — Fém.
ij^àc, pi. ol^àc cJiamelle exemptée de travail, Hdr, p. 391;
LB'A, p. 75,22.
^5lc, pi. b.à£, /y/>« portant = ^j(jj> ., 1460.
2309
iJi!c, pi. J.U.C, bonne santé^ ibid. [voyez GLB^A, p. 51 ') ].
vjj^, u, class., fendre^ déchirej'] sur oie et «i, voyez Azharî,
MO XIV, 51 ss.; cf. LA XII, 130, 10; Marâtî, p. 10,13
[Lane s. v. et Bevan, p. 80]. Dans le Sud frapper, 305;
en "émanais couper, RO, p. 137,4, mais aussi je/'t^r, loeg-
werfen, souvent avec uj, RO, pp. 395,8; 396 n°5; Rôssler,
M SOS 111,20,4 d'en bas; 23,7 d'en bas; 29,7; Brode,
MSOS V, 5, 11.
oi;a:i, se déchirer, 1158 n. 2. Voyez aussi MJM, p. 9 et
ci-dessus, p. 1006 n. 1.
iJùfic, expliqué 1777.
w^iii^, U, comme dans la lurah, succéder à, suivre, 88,11;
en 'anazî 1091,2 d'en bas = LB'^A, p. 73,18.
^^jic, laisser, LB'A, p. 4,17; Socin, Diw. Gl., p. 292;
MAP, p. 116, 13 = ^I=>; en ""omânais werfen, RO, p. 364, 10
d'en bas; verwerfen, ibid., p. 415 n° 180.
^ît, punir, 507 [Rossi, AS, p. 230].
w^sL*j, se succéder l'un à Vautre, Snouck Hurgronje, ZA
XXVI, 224 n. 2 ; trans. laisser se succéder Vun éi l'autre, 550, 9.
^..«jtj^t, se reposer, Hçlr et ^Aulaq., 1582; RO 11,40.
^£, v^Jb, talon, ci-dessus, pp. 1343; 1650 [Cantineau, Et.
11,221 'âg'^b, 'agob, 'âgeb, pi. '"gùb, a'gâb, 'agâb].
4^«£, ^^, fin, el-Amâlî 1,185,8 d'en bas: c>^X=* :Aj; _j.j' Jiï
o _
1) ^â«j', merci ou je vous présente mes excuses, HT3, p. 259 en bas-
2310
wJic, L^»c est aussi préposition, après, 1362, 4, voyez 1338;
cf. class. ^^^3£. ou ^y^ijc J. Brockelmann, VGSS 11,424 et
705, en hébr. ipp, ibid., p, 5,49. — 'ÀP --^«c, «/)?'6^s cete,
37,8; 88,3; 299 n.; de même 'o ^ij^, 1216; *3 w^ar ^,
1274; 4^, 311 n. 1; Ul^, 37,13; 60,7, cf. Wetzstein,
ZDMG XXII, 153; aussi ^^jic sans le pronom, 472,4 d'en
bas. — U waJïc, conjonction, «pr^s r/i^e, 581; L> >^iic ^j.,,
696 n. 2 [Cf. GLB'A, p. 51].
^Lsc, ensuite^ 299 n.; Bauer, PA, p. 91 n° 14 ''ukbën,
""ukbëne, cf. ci-dessus, p. 182 ss. sub ^ju\*j.
■xJjc, suite^ conséquence^ Dt, ci-dessus, p. 1215.
iuib, pi. v'^^S montée, 71,7; 1466 [Rossi, AS, p. 220
valico tra i vionti].
iixïc, pi. WV.ÏU.C, postérité, enfant, comme dans la lurah,
41,5; 974.
3
v_;Uic, aigle ^)', guerrier^ homme courageux, 1239; drapeau,
1431; 'Âmir b. et-Tofèyl XVI a, 7; ^e drapeau du Prophète,
460; aussi /e drapeau des boutupies (fém.), I. Sîdah XVII, 10;
cf. Lane s. v. — Chez Hartmann, LLW, p. 83 'ugâb est
expliqué par bâz aswad dilis; d'après Jalin, M S, p. 163
et Bittner, M S IV, 54, aqabît est en mehrî oiseau
en général.
w^Aflc, expliqué 1447; Snouck Hurgronje Z A XXVI, 224 n. 2.
') Sur l'aigle comme symbole du dieu suprême et surtout du dieu
du soleil chez les Grecs, les Hoinains et les Orientaux, voir Ualman,
Palastinajahrbuch 11,45 [cf. Levi délia Vida, RDSO VI, 753 et Conti
Rossini, ibid. 1X,8G5].
2311
Asc, i, incoier, 27,23; 32,3. — ^%•i^lj <\'^, 1267, voyez de
Goeje, ZDMG LXI, 460; Goldziher, ibid., p. 756; Huart,
JA 1906 nov.-déc, p. 566; Fischer, Abh. d. philol.-hist. Kl.
d. Sachs. Ak. d. Wiss. XLII n° IV, 15 ss. et Islamica VI,
48 ss. avec la littérature qui y est citée, p. 52.
lAiic', conclure un mariage, marier, faire épouser, }îB,]).2S6.
ïAae, Kopftucli, fichu, en soie des Indes, 832.
0 3 _ 5
sAJi^, pi. Ah£, tresse mince, HB, p. 101.
oV^fli;, cltef iV expéclition militaire ou de razu, 505 = LB''A,
p. 2, 17; 1523; LB'A, pp. 1,14,15; 2,15; 3,2; Carbou,
p. 188. Burckhardt a bien expliqué les fonctions d'un
^aqîd, Voyages en Arabie 111,213 et ss. ; voyez aussi
MAP, p. 371; Dozy s.v. Une dictée de 'Abd Allah Mizyad
de ^Onèzah se trouve ci-dessus, p. 1339; la continuation
est ainsi conçue: ^yc sSi J;jtj! 'À-> ^.A..:5^I' jr^*^-' C'-?"^'^-
ÎlXj! ^^^, on apjielle ce chameau hâté el-'^azl, parce qu'il
leur est retiré. Le cJœf est celui en qui on a pleine confiance
pour rincursio7i, et l'on ne le contrarie jamiiis en rien. Vient
ensuite ce qui a été reproduit Hdr, p. 462. Le pluriel est
tL\i£>'AAc, MAP, p. 375,6 d'en bas, où cette forme est
écrite 'ukda', cf. ci-dessus sub ^, p. 1339; RO §125:
'aqîd, pi. 'uqde, officier; RD gl. s.v. Ce mot n'est usité
ni en Dt ni en Hdr (sur Js.5^ = oWic, voir ci-dessus, p. 781).
Dans le Sud algérois, c'est cltef de bande de voleurs, selon
Marçais (lettre), qui cite I. Haldùn, où c'est encore chef de
razu: ^^^.'h J^rs^ li'^ (= LPOj.:iî). Dans la grande con-
fédération des Ma'n et des Hawâgir, au pays des 'Awâliq
LANDJiKRG, Glossaire Datîuois 145
2312
Supérieurs, c'est un membre de la célèbre famille d'I. Roweys
el-Yislamî, voir Dt, Index, p. 1818 et s. v. Subâhî, p. 1820.
Cette famille qui réside à Yeébom, Dt, Index s. v., est
ma'^nite, ibid., p. 1837 et sans doute une descendante des
anciens ^^^^ot/», Arabica V, 24. D'après les Ma^nites, ^yw
serait leur premier aïeul, J^'bJî ÂAl; il aurait eu un fils
Ahmed qui eut trois fils, "Ali, Mohammed et Subâh. Les
Subfih, à présent es-Sabbêhah (Sabbîhah), Dt, Index, p. 1822,
seraient donc issus des Ma^n, comme aussi les Subâhî, Dt
Index, p. 1820, Une tradition qui a cours chez les Ma'^n
prétend que sept pères cousins émigrèrent „du côté de
Mârib", oii ils auraient tué sept hommes, après quoi ils
vinrent se fixer à Yesbom, dont ils s'emparèrent. Les Ma^n
étaient très répandus dans l'antiquité, même dans l'ile
d'Owâl, Mas'ûdî, Murûg I, 239. C'était une subdivision des
Tayyi^ I. Sa'd III, i, 27 ; Wellhausen, Skizzen IV, 111 et
163. Les Ma^n sont sans doute ce qui reste des anciens
sabéo-himyarites, et c'est à cause de cela qu'ils sont entourés
de la vénération générale. Chez les Wâhidî Supérieurs nous
trouvons le fameux Muhsin comme chef militaire, choisi
par ses frères et les tribus, parce que, quoique le plus
jeune, il était le plus intelligent. — ^\^ n'est pas un mot
classique; Marçais propose (lettre) avec hésitation: ^JJI
i|^)Jî *] ^Aiixj, mais nous pourrons plutôt en trouver l'éty-
mologie dans le texte rapporté plus haut de ''Abd Allah
Mizyad : xo ^.j^LXibtiLv^ ^J:À-'. On pourrait aussi penser à
une métathèse de uV;*ï, puisqu'on dit: Lfjîyst L^ lI^ v/^ '-^^
LA IV, 362, 5, où l'on trouve d'autres phrases analogues. Il
ne serait pas non plus impossible de s'imaginer ce mot
comme une amplification de j'ï, u, en un verbe médise c,
2313
mais cette idée paraît bien éloignée du fait. Voir Jaussen,
CA, p. 166 et s., dont l'explication ne résout cependant
pas la question.
* ..
^iic, i, class., couper les jarrets à une bête, 1779; Diw. Hod.,
éd. Wellhausen, p. 11,8 d'en bas; RD 11,40, voyez Hdr,
p. 459 [Nôldeke, NBSSW, p. 1021.
^.ft£, tuer, égorger, LB'A, pp. 3,15; 4,31; RD 1.1.
Jic, le milieu de la demeure (.b) [voir Lane et Bràunlich,
Islamica 1,492]. — Selon BB, p. 174, ^ est aussi nom
de deux maladies de cheval.
^sr ou ^ïî, stout, tliick, Jayakar, BBRAS, pp. 269 et 270.
ii^Jic, pi. ^Ji, 111,17; 135,4; Glaser, PM 1884, p. 176;
Jacob, Schanf. I, 63, expliqué Hdr, p. 459,
.yic, umnd reihen, Bauer, P A, p. 244 [blesser partout^
Feghali, PD, p. 800].
oiiic!, courbé^ tUilc L>.2£, bâton courbé en hcmt, 1746.
JJJc, lier, 451; JJJ£>J.)Ci=, 1772.
Sur JJic, se souvenir de, voyez Marçais, TAT, p. 387, et
sur ce verbe dans le sens de payer le prix du sang [Lane
et] el-Amâlî 1,74,9: vu^^jï b! ij^s c:Jisc J-sj 'iùAii : JJjxjÎ^
.J.:>jî iCjo Q^ oi>^Àii (i-^ »'-ti i^J.>-> O;''-'^ &.jJo! ^i>Jj JJj*>! «Ij
(•7:^ o^' ,-v^ iA>.-w-jÎ s,Aa^. ,_A;3wftjl ^i/.^ U k^^ji./.v : «:^*-o'b)i JS^
2814
Jo: Aj^ 'li-i"^' ^wxxi (JvC .j^ _^>o : J'wJJj^ 'xJLs'vxJ! rj^^ji iuO
.'La^ -"J-SJ,} 'KiliU/fl i.j?oV=>'3 'iLJL?ulI ^5 'l^JU; i^i jrJ' o'jAJ' JL>
J^", r/?;o?r le droit à devenir Jilc, Arabica R^, 23 n. 3; voir
aussi Lane.
idiic, pi. J^ac, crew^' ou bassin dans le radier ou ^e ravin^
24,13; 1155; 1488; expliqué 694 [Rossi, Voc, p. 309:
^''oglaJi piccola valletta o forra montana, da cui scende il
torrente durante la pioggia"], voyez <\^, ci-dessus, p. 252.
Cf. ^.
Jsic, cJœf de fribu, hors de I.Idr, où ce mot a conservé son
sens ordinaire de sage, intelligent, ci-dessus, p. 621; Hdr,
p. 97 [Rossi, AS, p. 198 capo viUaggio et p. 2lb intelligente^);
cf. aussi Goitein, Jem. nos 1S8, 487, 879, 1059].
Le pi. est jvfl£, HB, p. 256; Stace, p. 7.
Jw«c>J.iic, cordon dont on se ceint la tète, 441 n. 3 [Bouch.,
p. 16 avec pi.]; Hess, Der Islam IV, 315 n. 7 'ôgâl; RO
§124 "ôqâl, pi. 'oqlân; Stace, p. 79: „Head-rope, of string,
round turban. JJic. J^J, \^". [Cf. Ronzevalle, p. 46].
iJJic, la dignité du Wqil, 535; ci-dessus, p. 621.
J^lc, corde, Fes-selstrick, JîklAP, p. 198 en bas. Aussi nom
d'une plante, „eine Stachelpflanze, die besonders als Brenn-
material dient", J\Ieissner, NAGI, p. 134; cf. [Lane et]
von Oppenheim, Vom Mittelmeer II, 376.
[') Sur Jjfc, tranquille, sage, en parlant des enfants, et J^iic,
inlelliyence, voir Ronzevalle, p. 45.]
2315
JsS*^', Klîjt^, pi. J^s'jw, la charge du "âqilj 39,18; 1505 n. ;
Stace, p. 8. — K>L^io icJix^, expliqué 1505 u.
iiJiflxx = j.^ , Harîb, 1505 n.; Arabica V, 6.
icLix.^, crossiUon, 1745; Festgabe, p. 51.
* ..
<».«£, i, obstruer, 1508; voyez ci-dessus, p. 1345.
[^ji:ài(, terme technique propre à la construction d'un puits,
Brâunlich, Islamica I, 75j.
[f».!ic, cosfrusione^ edificio in génère nel paese dei Hamdân,
Rossi, Voc, p. 309].
iUJic, pi. *ji£, *.2£:, digue, ci-dessus, p. 1345 ; hund, embankment
(of a field), Stace, p. 24.
*ixx), pi, *iL*^, digue pour faire entrer l'eau dans le champ,
113; 123; 1507; Hdr, p. 660. Aussi Tûrpfosten., Glaser,
Mitth., p. 37; seuil de la porte = j.o^^, ci-dessus, p. 1345 [Rossi,
Voc, p. 309].
'slL, pi. êd^, êJ^, petite outre, 608; 852; 1130; Diw. Hod.,
éd. Kosegarten n° 20. 3; Boh. VII, 69, 12; Kasd., p. 58 n. 2;
Socin, Diw. Gl., p. 292; décrite Hdr, p. 256 [et Bouch.,
p. 78]. — y^xl''' iL\c comme sobriquet, Gumahî, p. 25, 22.
j.jJ^, pi. ,:o'l5Cc, souris, expliqué 1546 n. 1; en Dt et chez
les Bédouins de la montagne aussi gros rat. En hébreu nn^y,
"iinDî?, Nôldeke, BSSW, p. 81; cf. shaurî 'arqéb, Bittner,
Sh I, 46 ; Torczyner, Z D M G LXX, 560.
2316
e7-^«^>, 1747.
tXJCt
(AXc, accouplement des deux thèmes ajC^ et aJLc > l)Jl.<£ , 1771.
yCc et y#, 673; yCc et j.-<£, 1772.
.jsjtxi<^^<^NjKxi, 6?'e6is 671 chaleur, 1397.
oAc, accouplement des deux thèmes lX^ et c>_c, 1771.
>^
jCc, dans la lurah s'appuyer, ci-dessus, p. 1398; en Dt bien
afférer, festhalte^i.
d^ = i<c, ibid.
jb^c, M^ow, 671,3 d'en bas; 1743; expliqué 1751; Marçais,
TAT, p. 388.
8jL^ = jw^, 1751 ; ci-dessus, p. 1398; Meissner, NAGI, p. 134.
;^^, das Ëisen am untern Ende der Lanze, Hess, WZKM,
XVI, 60.
* «^
^jJJic <ij^, 363, 8; cf. u^>î£, aiguillon, ci-dessus, p. 1398 n. ;
Feghali, K'^A, p. 41.
y/-L<*j', minauderie, 540.
v_ji>Cc, Zzer les cheveux avec le Mkâf, 1549; Hdr, p. 661;
courber, ci-dessus, p. 661; Socin, Diw. Gl., p. 292; RO,
p. 330,9; cf. Prov. et Dict., p. 413.
2317
>_>K£, MAP, p. 250: krûnu mu^akkafe, seine Schlàfen-
zôpfe sind ziisammengeflochten.
5
O, O) _5 C^
'iJiS^ OU ioL<c, pi. oi^ (peut-être pour ^àXc), coiffure = &JLoï,
121n. 4;434;435n. 1 ; ci-dessus, p. 779; 'ôkfe, pi. 'akâkyf,
wœ?fd, Knoten^ RO, p. 416 n° 186. — Jayakar, BBRAS,
p. 269: iLàXc, pi. oi^, ou Kin, pi. ^^^, s^/c/c (walking, with
a curved handle).
vjLxc, voyez sub J.-^.
oi>^, inf., ci-dessus, p. 661, 3.
._ji^£', pl. (^Lâ)Cc, j)^/e, to?T/?<, 113, 22; ^o?(nz^^e?z arr/ère, 1509;
Hdr, p. 661.
Jw<£<^.<£, 1772; <J.«c, ibid.
Js-kx-, //er la jambe de devant du chameau en la relevant, Dt.
J.>ai, nom propre, H. el-A. L 156, 10; de là ^J^.
i;L<c, prononciation inintelligible ^'iSSj:>^ ci-dessus, p. 995.
j..3^/o, bâton recourbé^ 1745 n.
lXKc, accouplement de ajCc et Aie, 1771 [Rûziôka, KD,
p. 213].
-LJuC£ = aJlxc, 1771.
j»Xc, eyitasser^ 1048. Cf. j*.5^. — p^jt-*, stuffed up (as pipe),
Stace, p. 166.
j*X£, entasser^ ibid.; Hdr, p. 284,3 d'en bas.
2318
^^xr:, entasser, amasser^ 1047 s.; Hdr, p. 296.
^-^•, intensif de qJ^, 1048; aussi affaisser^ atterrer^ Hdr,
p. 296.
[>A£, u, dans la lurali replier et nouer, LA XIX, 314,2
d'en bas: bj-^î^, «Js.^ _^3 w«.jJC yCc dj.^*^ l\^ o' 'lXc lXJî^
JyjJl ^» byVc <-«.:> 'lJCrJ! ^.aaj j^Aj' J';xi' j^^S"jtJ'3 nI^UJ Ja-wJî
Dans le Sud ^_cX£, i, Qst s'élever en tourbillonant^ au ficirheln,
faire de la fumée, 1308; Hdr, p. 476; RD 1,102,15 [cf.
LA 1.1., p. 315,12: ï,su.k:> ^\ ^ tL^i ^ AjuIS' ^^J>.\1^ ^J^^]-
»^^, pi. ^^cj'.jCc, /e-s-se, Hogarîeh = ^.ï, Dt [LA XIX,
314,6: ^ wJÀj! j^5 b;^<xi!3 iiAXjtJt yis'''::^'^ ^^,,u^' Jvo! bycil!
j^^^Ac, fumée, Dt, 20,10; (;,Li>-> n'est pas usité, cf. ci-dessus,
p.' 724.
j^, i, connaître avec ^i de l'objet. Arabica V, 137 n., sans
doute de j^, v. h. v. Sur les rapports do JLc à J.^, voyez
1.571 n.
[Il y a d'autres sens qui se rattachent au thème jlc.
Dans la lurah jLc, Jjicl est être malade] icJLc, maladie]. Selon
Moritz, Zanzibar, p. 61, Jj:, i, est felderhaft sein; jJc,
fehlei'haft maàien, tàuschen; RO, p. 169 n. l'infin. t^ôllâle,
sich krank slellen.
2319
Le verbe J^, i, u, est dans la langue classique boire
une seconde fois; de là idc, Je retour à l'eau pour boire,
Jaussen, CA, p. 271. [Voir aussi GLB'A, p. 52].
iwA,
^^Ic, jujubier^ 7,13; 23,3; 331; ci-dessus, p. 890; Hçlr,
p. 661; HB, p. 80; Hirsch, Reisen, p. 65 n. 1; selon Glaser,
Mitth., p. 76=^l\-w.
xJle, seau pour le lait^ Damas, 607 [Cantineau, Et. II, 213
'ôlba, pi. 'ôlôb; Bouch., p. 84 'alba, pi. 'aleb, récipient
cylindrique pour les laitages]; selon Stumme, G TA, p. 173
Fussstock.
„Jl£ et d)^, 1771; ^Jlc, verrouiller la porte^ Hogarîeh.
^o(c, travailler à une chose avec peine, Moritz, Zanzibar,
p. 61, expliqué 1369; ijJal\ ^L ou (j^-LJ' J., travailler la
terre, la défricher, iliid., cf. Usd el-râbali 111,191,16: ^^jSi
iUi ^ ^ ^"î Uo^î „Jlxj ^, cité ZDMG LXI, 452.
*îJLc, gros et robuste, p. ex. dans ces vers, contenant un
bon exemple du tasmît, Marâtî, p. 85:
(2*b5'^l O^'J c:^y> >wà.tV^3 c>-^-*-> i3^-tV=>5 vi>-J^ J^
') Commentaire: .LàXJl jj^ 3,' ^lX-*^' q, *~.i=^*A::? Lii>^ J^^i ,i^l*i!
.(j:_^iii! ^jv^^ o'*"-^'^' }^ ^''^^
2) Commentaire: ^a^-Jî ^À^ j^' (^t ^^^a:^!^ ^^^'3) Oi«^! J'>^'
2320
iLsnLtx!, verrou.
^Jjw, 1369.
cXJic, accouplement des deux thèmes JJLc et JOslc> axJlc, 1771.
^-Ji£, 1202;I.BattûtahII, 197::>;iùfiil J. _»;. ,^U*J' xJ.Z-o ^
c>«lwJ( ^ py ; Yâqût III, 714 : -.♦L'î j. |^.,y<j .s^'^^ ^^^ ^y^ lt*^'
^^^j^î 'i!^,=>'j^ (^.,0Cj ^j)-:'^ ^>^ ; Bibl. geogr. Arab. VII, 111, 11 :
«..ciJï ,c_i>"^'» KijJ.Aw^' b^ci^ï .4-i-;w\->* ,.,j_XOjï Li^Jx. iCbxi^ ,V-5"«-«'
k^A.-^—)' x^^t-j A:>fc>j ;j^^^ ..wjs^-lîj^ ÀJ'/ixJî .„ j^ii;^ 3^*-^' -^^ ^)^^
iii>Lil ^:^ ^jtlj ^, cf. Nôldeke, ZDMG XLIX, 714; Lammens,
Berceau, p. 83 n. 5 [voyez en outre Goitein, Jem. n° 859].
;j^(c, blunt, knife, etc. Stace, p. 21.
jJl = j2^J^\ u-;Lftiî, 1275 n. 1.
(j^"!i£, combat .1 ibid.
iOuo'SU, bravoure, ibid.
(jJbJo, combat, 127b [GLB'^A, p. 52].
Sur le thème (jJlr en sabéen, voyez Praetorius, ZDIVIG
LXIV, 484 [et Conti Rossini, Chrest., p. 207]; cf. aussi
Rûzièka, Die Wurzel /■' in don semitischen Sprachen, Z A
XXV, 114 ss.
^jljtJLc 'ôrâl, nom d'un oiseau en 'onicânais, 797 [D'après
Lane s. v., JL*ic est the maie lark (^s)].
2321
oili, dans la lurah fourrage^ foin^ Stace, p. 68; aussi
Glaser, PM 1886, p. 3.
oJ.*^, cour ouverte pour les chameaux^ Hogarîeh = ,^v.U-ci.xi .
* .. I
oii^, intr. s'accrocher, s'entortiller , 578; Hçlr, p. 661 '). —
wslt, i, trans., fixer, attacher, allumer (le feu), 55, 12; 64,2;
578^); Js^ïs. et o-£ dans quelques locutions, 1772. Cf. oiJii.
oiLc, fixer, suspendre, allumer, 55,12; 59,21; 65,14; 578;
Hdr, p. 590; Arabica V, 217 n. 2 [Rossi, AS, p. 194 attaccare];
cf. Fleischer, Kl. Schriften 11,644 [GLB'A, p. 52]. De
s^lJS->J! oiic, suspendre le sac à fourrage vient l'expression
oii^ pour donner la nourriture à sa jument, Jaussen, CA,
p. 264; „''allaqtu (c>JiL) 'j'ai suspendu', dit l'Arabe à l'étranger
qui vient d'arriver sous sa tente, pour l'inviter à ne pas
se préoccuper de sa monture : elle a savouré sa ration d'orge" ;
cf. ci-dessus, p. 1415 n. 1 ^).
oiJit', allumer le feu, 556.
&.iilE, Prilgel, Snouck Hurgronje, M S, pp. 57 et 108 n. 4.
JiJi£, sangsue, 151,20; expliqué 1639.
[') Au Liban oi^ est employa' comme verbe auxiliaii-e, commencer,
u'eleq yesrab 'araq, et. il commença à boire de Varak, Fegliali,
Synt., p. 49]
2) Cf. ci-dessus, \^. 1281 n.
[3) Ronzevalle, p.4G: „La 2<= forme ^i^ avec ou .sans J est le terme
presque exclusivement employé; pour dire: 'donner à une monture sa
ration, son picotin'. Le régime direct ry:^i '^■^ a totalement disparu,
et le mot s'emploie, même quand la ration n'est pas suspendue au
cou de la bête".]
2322
obU, Stace, p. 134 o^Lc '.v^, they quarrel.
*i"^U:, voyez 64, 4, 7 et sur la prononciation 218, n. 1.
UiJlc 'alîg, Futter^ Futterbeutel, Meissner, NAGI, p. 134
' [Belot S.V.; Feghali, PD, p. 801].
iCflJic, sac à fourrage, Haurân et Bédouins du Nord = Hadar
iu^li:I^, ci-dessus, p. 1415 et n. 1; BB, p. 36; MAP, p. 283.
vjiLù-, ci-dessus, p. 454 n° 9; Goldziher, ZDMG XXXV,
522: ,,Sîrat Sejf Bd. Il p. l^r, 2 ^,^^' ^^ ^J^ ^^...Jd^]
'das Barett des Philosophen Plato', vgl. ibid., p. .-^i, 11
d^jï jdxii dVU'^ ^^'i 'das Land und die Herrschaft gehôrt
deinem Vater' ".
i;flI*^<iCa*U, cuiller^ Snouck Hurgronje, M S, p. 23 [Belot].
oU*^, corde, 65,16; =/ô, Snouck Hurgronje, ]\IS, p. 27;
JVlîhâ'îl Sabbâg's Gramm., éd. Thorbecke p. 1n,1'): o^)Ux>
o^U^, pi. v^ajIjixi, r/i05e suspendue au chameau en voyage,
1273 et n. 7. Voyez d'ailleurs sur le sens de ce motSocin,
Diw. Gl., p. 293.
iLiLÎk:, Euffianis)!!, die Eigenschaft eines oiL, Lilmmel,
Bengel, Ruffian, Festgabe, p. 53.
oîi^c, expliqué 1687. — i_ç^>c, 1686.
iS±i j dUc, /;/c/c/<e/- ses ^;aro^e5, parler d'une manière confuse,
Dozy. Cf. é"^ dans le Sud.
[«) ^^LJW, Belot S.V.; Feghali, PD n° 194.]
2323
liUc, haliverner, bavarder^ Dozy. — Inf. e^-J^', radotage,
LAm, p. 128 n. 13.
eUc, pi. tii^lc!, radotage, 774.
eUi:, a kind of ^?(?« caoutchouc, juice of a Nefûd plant
el-inôttî (^^Lxii), Doughty, Travels 11,575 [dans la lurah
résine cine Von mâche, voir Lane].
dUjw, radotage, LAm, p. 104 n. 4.
^y.c-
jjt, comme dans la lurah, apprendre, 105,4; 1480. — Dans
les paliers maghribins, Ju. représente aussi la forme classique
jjlct, informer, Marçais, TAT, p. 388. — Sur la dérivation
de ^JLc, voyez 1571 n. ; d'après VoUers, ZA IX, 183 n. 3,
Jlc serait dénominatif de 'liJ^, signe indiquant la route, qui,
à son tour, ne serait originairement que la proposition
interrogative Lo ^, oit [cûlez-vous]? employée substantivement,
hypothèse assez hardie.
fji, erscheinen (l'éclair), proprement sein Zeiclien geben, sich
anzeigen, Stumme, TTBL v. 188. [Cf. ^}s. *L, signer (un
acte), y mettre son visa].
O 5
j*k: "^ ô 1 m, plus rarement M 1 m, indice, 505 ^ L B "A, p. 2, 23 ;
'ôlmak? qu'est-ce qu'il g a de nouveau? 152,23, mot
conventionnel, expliqué 1688; voyez aussi 775 et ci-dessus,
pp. 449; 995; 1539 n. 2 [MMC, p. 54 ma min 'ulùm, tliere
is no neivs; p. 458,6 hât 'o lu m ah, give me neivs ofJier;
p. 598, V. 3 eh c i-l-'^el ù m, rekUe tJie tidings]. — JLc J«.5'^
isLolcj ^~>, „je n'ai que d'agréables nouvelles à vous com-
muniquer et on y jouit d'une bonne santé", HB, p. 263, 5,
cf. Socin, Diw. Gl., p. 293 [GLB'A, p. 52].
2324
i^Ljli, pi. JLc, (^cole p7i7naire, HB, p. 86.
^, subvention, 171 v. 12; 457; drapeau, pi. ,.^', 459.
j.'ic, expliqué ci-dessus, p. 449, voyez aussi p. 995. D'après
Littmann, BE 1,54 de U J^, "alâmak, îfas is-^cZzr, i(;a?7^)yv?
cf. Brockelmann, VGSS II, 265. Torczyner, ES S, p. 155 n. 2
le combine aussi avec L« interrogatif, comme n?3 ^v en hébreu.
^ic, inf., 542.
P^îjtj", inf., 539 [ti'^îllâm, Goitein, Jem. n° 7131.
Jl*xi, capitaine de vaisseau; maître d'école; crieur qui appelle
à la prière, Hçlr, p. 662. D'après H B, p. 147, le jJjw
(mo'illim) est le second, tandis que le capitaine y est
appelé iL\i>'j. — [Sur les sens différents de ,Sxa, voyez
Dozy]. — Le fém. xJjw est maîtresse d'école, p. ex. iulxi' b,
selon Beaussier école des fdles, à Tunis seulement Sclmle
fur weihliche Handarbeiten ; Sturame, NT S, p. 135 n° 72:
"ândha zùz ulâd, ulid ubnëîjâ, lulîd fil-kuttâb
wulbnëïjâ fi dâr elm^allëma, sie hatte zicei Kinder,
eine?i Jungen und ein Màdchen. Der Junge ging in die
Schreibsclmle und das Màdchen in die Stricksclmle.
iC/«^Lx.«, pi. o'-o^L*^, J^, école, Stace, p. 213 [Rossi, AS,
p. 236 mi'^lâmeh, scuola] = 'iuic ; en Htjr '»^.Js^ est école
où. l'on apprend le fiqh = HocJischiUe.
, ^sjl^ et - wjvj^, 1772.
u>yJ^ 'a lit, tu es en sûreté, formule par laquelle le fugitif
est admis dans la trilm, Glaser, PM 18S4, p. 178.
2325
Jr, monter sur^ 1311,1; avec ^^ emporter^ Arabica IV, 43.
joù', RO § 361.
^l-xj, sur la formule ^\jlS .sJJ', vo\^ez ci-dessus, pp. 108 et 564;
cf. aussi ^X"'^17, El ist erhahen^ Euting, NI, p. 67.
bjx, surcJiarge, cJ/arge siippléii/entaire, 127, 10; 168, 17;
expliqué 1582.
^-_^L, Hogarîeh ^iiIL, 1491. Cliez Meissner, NAGI, p. 135,
nous trouvons s^, Hochstrasse.
^_^)l£, sav] >^Lc avant les pronoms personnels suffixes, p. ex.
'\J>ks. pour UJl£, Abu Zeyd, Nawâdir, p. 58, 6 ; Hôfnî, p. 22, 14 ;
Hdr, p. 662. Dans le 'Oman et au Waddày, Jv^; se prononce
""alî avec tous les pronoms affixes, RO § 175etss.; Carbon,
p. 38; «^ ^alôh, 'alûh pour xJ^, SAE IV, 96 n° 19;
107 nos 61, 62. _ j^>j^>^, ^x bfilu 31,24; 'a lisiini,
35,22; 'an-nâr, 60,5,9,13; 1088; 1095; Hdr, p. 662'),
voyez Brockelmann, ZDMG LIX, 630 et n. 1; VOS S I,
263; 497 rem. 5 2); Hôfnî, p. 35,11. [Cf. GLB'A, p. 52].
Yôhrôtu 'aie h fim-tîn, on lalmure la terre avec lui-,
1447,6 d'en bas. — ^.k*^'^ ^}s^^ le matin^ 31,6; sur a la
'a bas (var. lama ou X^mmd,), jusqu'à la pointe du jour,
76, 11, voir 1185; Brockelmann, VGSS II, 701 'al a 'abas.
— A;>!5 Jo-'^ J.C, l'un après l'autre^ 65,12. — 'al a reyr
ma tâb, d'une façon inconvenante^ LB'A,p. 74, 21. — Lo ^i^,
dans la lurah proprement pourquoi^ p. ex. M 0 X, 99, 3 ;
Qays b. el-Hatîm, n° XVIII, v. 1:
') Cf. aussi 409,8.
2j La forme abrégée "^a se rencontre cependant non seulement avant /,
mais encore avant plusieurs autres consonnes, RO §176 et ss. j Lolir,
D-l §19'2, 1; Tallqvist, ASS n° 8.
2326
Es sagt die Tochter des ^Amriten gegen Ende der Nacht:
Wantm iceisest du den Scldaf zuriick iind ivarum ist deine
Nacht schlaflos ?
le ji^, selon ce qui, 64,9; LB^A, p. 72,15; à cause de ce
qui, après ce qui, 85,21; since, Stace, p. 157: Le (i>£ dVJ *5
-.i>*-o>i, Jiow long is il since you came? u>^' vjî,:> L ^ ^^
since (from the time) tlie house was burnt; aussi synonyme
de L« ^i.', jusqu'à ce que, 1630 n. 1. — J^, j^oiir, 127, 11. —
ma ""alyh, es maclit nichts ^ ^i:.^^. Le en Ég., RO §178;
wus "aie h, quel mal y a-t-il? LB^A, p. 7, 12. — J^c b U,
comme dans ce vers de Qays b. el-Hatîm, n° V, 1 :
Der gemischte (zusammen lagernde Beduinenhaufe) trieb die
Kamele zuriick, alsdann zogen sie fort.
Was hdtte es ihnen geschadet, wenn sie sicli (langer)
aufgehcdten hàtten ?
Sur JvTi îJ. L«, voyez ibid., p. 39. — ^^^ J^, conjonction,
pour que, 14-47,4 d'en bas; en ^omânais *^asân, RO § 447 'j.
^c, pilon, partie supérieure du moulin à bras, D'à, 13; 57, 12;
1053; 1079; 1082, expliqué 625.
icilc, pi. or^^, belvédère, ed-Dâhir. 109,15: 110 n. 1, voyez
357 et 1490; Kasd., p. 42 n. 3 ; Rossler, M SOS III, 20, 12 d'en
bas Mlijât râsu, das Kopfende; I, 87,12 jôm wasilu
"ôlyjâthum, cds sie oberhalb von ihnen angekommen waren.
LJic, le haut du husn, 1678.
(^.juJLc, nom propre, 407.
^^1^, adresse, H B, p. 276 n. 11 [Rossi, AS, p. 214 'ilwân,
I) ijii'^, parce que, Marrais, T A T, p. 389. — j^^^lic, 7»oiry»<', Sacliaii,
AVLM, p. 2:i n» .\VI.
2327
indirizzo]; <,^,[^, Rûzic^ka, KD, p. 70, cf. Grimme, ZA
XXVI, 163.
^ié, utùiam, voyez Socin, Diw. Gl., p. 293.
Jjw, nom du grand cimetière à la Mecque, Snouck Hurgronje,
M S, p. 10.
^ „,
♦,♦£, être pris pour die f= J>^, ci-dessus, p. 787.
*;^', ai^oir la figure couverte d'un fichu, 769 et n. ').
Ix, oncle [cf. Nôldeke, NBSSW, p. 78]. — ^U ^S 10,12;
11,11; voyez 431. cf. Jacob, SAD 11,92 [et MMC, pp. 46
et 137J.
iCxiw4.c, pièce d'étoffe, fieliu dont on s'enveloppait la tête;
turban, 769 n. 2; 1280: RO, p. 356 ^j, cf. Lammens, Berceau,
|). 307 n. 3 et ci-dessus, pp. 225 et 778 ss. sub ^li et Jl**-^ .
Sur Haudah b. ''Alî, mentionné ci-dessus, p. 225, nous lisons
el-Kâmil, p. 441,9: *j c>J'^i J'^ ^^i '3 ^J^ ^ si^ ^^1^^
') Sur la coide des Arabes, voyez aussi Kiauss, ZDMG LXX,332 s.
2) Sur ^^Axi i:x.'.4£, voyez Scliwarz, ZDMG LXXIII, 125. — Chez les
Gahtan, &>iL.^ est = jLjic, Hess, WZKM XVI, 47 [cf. aussi Goitein,
Je m. n"8 1083; 1412].
3) Ce vers se trouve aussi avec quelques variantes dans el-Kâmil,
p. 239,18; 'Âmir b. et-Tnfeyl, p.118, 10 [LA 11,291,3; Diwân el-A'sâ,
éd. Geyer, p. a1, 1, oii w».aJ08 ^ est expliqué par ^^^^Ji^i "^j.
Landbseg, Glossaire Datîaois 146*
2328
Selon KA XVI, 57,6 les Banu Sulèym voulaient orner
""Abbâs b. Anas d'une couronne {s^^. J-c -'lxJ! a«c I^oM ^xï)
dans l'époque antéislamique, mais comme un cousin plein
d'envie lui fit subir de mauvais traitement, il se réfugia à
Banu Fazârah avec plusieurs de ses contribules. Tabarî I,
1645, 5 raconte que le Prophète avait garanti la sécurité
à Safwân b. Omeyyah, et lorsque 'Omèyr b. Wahb lui en
demanda une preuve, le Prophète lui donna son turban
(>jcx)». Selon el-(jâhiz, el-Bayân II, 78, 9 la remarque suivante
est attribuée à 'Alî b. Abi Tâlib: ^.lif^ L^ j «Si' Jl.«^ pLr
*>^*^ 3> J^'-' Jl-^- Ibid., 1. 8 d'en bas nous lisons: .*£. Jiïj
^jU^ J^îj JS vjJ^î ^.,L:^- ^l,«.i! ioLc ^Ljù' aJJ! ^^^ ^LLii ^jI
J.V-J ,•)' rî^V^ '^^^•'[î 5-»^î ^;^ L^A^ii .j! Jo i4xiL.,sJl ^j^xi JOCJ likiî
oL\j>"^' Q., iLfcïL^ (j:vAÀi! j, )'^.;^ r^' rp «Iii-X'93 -^ ry* iLÀX/03
ujjfj! o'->!c ^^ so!c Aij' ^3 iColii!) j. soIj;^. Dans la description
des cérémonies par lesquelles fut célébrée la conversion du
roi des Bulgares à l'islam en l'an 310 de l'hégire, Yâqût
I, 723 s., nous apprenons aussi qu'il fut vêtu d'une iC«Uc.
Lorsque les Médinois se révoltèrent contre Yazîd I, ils
jetèrent les turbans en signe de rébellion, Wellhausen,
Reste, p. 187 n. 1; Aug. Mûller, Der Islam 1,366.
Cf. aussi Mordtmann, Zu den himjar. Inschriften, ZDMG
XXXV, 436; Hommel, Kthnol. und Geogr. des alten Orients,
p. 155; Rothstein, Die Dynastie der Lahmiden, p. 128/9;
Jacob, Leben der vorisl. Beduinen, p. 44; Burton, Personal
Narrative of a Pilgrimage, I, 345 ; von Kremer, Cultur-
2329
geschichte II, 221 ; W. Max Mûller, Die Kopf binde als
Kônigszeichen bei den Semiten, OLZ 1913, col. 16').
J.UC, V action d'investir^ 535; 769 n. 2.
^LbJLaii f*^", le couronnement du sidtan, 1483.
*^, soqotrî, préposition et conjonction temporelle, selon
471 et n. 2 peut-être métathèse de %a [mais en réalité dérivée
de ^jj, jour, voir Leslau, p. 312].
A*£, i, lutbiter, rester, avec v_j, J. ou i'accus. de l'endroit,
104,8; 143,15; 446; 670; 1462; 1504 = ci-dessus, p. 12 ;
aussi civoir Vintention de partir, 476; ci-dessus, p. 1547/8;
voyez ci-dessus, p. 1676 n. ] et Hdr, p. 662; aussi en
soqotrî, S AE VI, 85, 19; 105, 4 ^). Cf. Schulthess, H W, p, 45.
Js^\j, intentionellement, 496: Hdr, p. 663 = 'amâde, RO
§ 144 en bas.
o^.*£, colonne, connu, quoique ce mot ne soit pas usité dans
le Sud, 569 et n. 2.
jyc, colonne, Nord, 593 [Feghali, K'A, p. 2601.
*
-♦Ji, corps, 9,8: aussi remplaçant le pronom réfléchi, Hdr,
[') Voir pourtant les iviTiarques de L[evi] n[ella] V[i(ia] sur l'article
de Mûller, RDSO VI, 557 : ,,N(m sembra che gli esenipi citati dal M-
(il racconto di uq indigeno del Dâiflir inlorno al copiicapo usato dal
sultano del suo paese, e la sentenza che il M toglie dal lessico del
P'reytag Vt*-'' v}"^^ t*^'~»'^') *''aiio molto conclusivi; il primo puo
riferirsi a una costumanza africana, non seuiitica; il seconrlo (un detto
frequentissimo nella letteratura araba e attribuito a Omar) non è
prubabilmente che un bon mot, coniato per conti'aporre le semplici
abitudini dei Beduini al fasto délia corte persiana".]
[2) Le thème soqotrî vient de iA*c, non pas de iAv=. voir Leslau, p. 313.]
2330
p. 668; Festgabe, p. 15, 19. — Dans une proposition négative,
jamais de ma vie [voir GLB^A, p. 53; Ronzevalle, p. 46]. —
G O 1' , -
(j:^4Jt!, Brockelmann, VGSS I, 180; ^«JUxj? 1764; aussi ^^^,
I. Sî.iah XIV, 27, 2 d'en bas.
B_«£, la visite, le petit pèlerinage, 913.
o-**j", avec J^, se moquer de: aussi emprunter et ne pas
payer, Dt = <*J;^', v. h, v.
>0 > 0-0
o^^, fe/^(^■ g?a' emprunte et ne rend pas = j> y*s:ÀA . [Dans la
lurah >.>3r**J' ou j>^^ est j^.j_^' ou vJjJl<Jî ^^J^^, <j^^^i
LA IV, 300, cf. Rûziël^a, KD, p. 26].
^j/.-*ke. et ,^w>i*£., 1771.
j_^^^^, agneau, 713 et n.
_ c $ o e
1258.
r
3 o _ > O,
.ya.«£ < .yaxi!, pi. yjoUc, }>o!/au, 676; Hdr, p. 663; Stace,
p. 205. Cf. ^yiui et »';yj>!j:, ci-dessous, p. 2336.
X.WÀJ js^, 6?'c/i ausgeben fiir, 8nouck Hurgronje, ]\IS, p. 80,
voyez Dozy; j^, faire, dans le Nord, comme dans la lurah,
Prov. et Dict., p. 414; Sag'ân, M SOS V, 53; mais dans le
Sud seulement labourer la terre, 88,4; 1268, cf. MJIVI,
p. 10. — Sur ^ y^, régir, gouverner un mot, voyez Weiss,
ZDMG LXIV,382.
2331
iJUc, pi. Jo'ufé, action (généralement mauvaise), Marçais,
TAT, p. 891.
idUx, fabrication^ préparation^ 60, 16.
J.*£, labourage^ 639 n. 3; 1165 [Rossi, AS, p. 216 ?ayo?-o] ;
aussi das aaf clem Felcle stehende Getreide, Snouck Hurgronje,
ZA XXVI, 229 n.; 232 n. 2; Saaf, Saatfeld, Jahn, M S,
p. 163, cf. MJM, p. 45.
iL^il*£, 7néthode, Snouclc Hurgronje, M S, p. 80 [operazione
chirurgica^ Rossi, AS, p. 224].
Jy£, lahoureur^ 1608, d.l.
[^"^1 bceuf de travail, Cantineau, Et. Il, 213].
[ii^ûc, Geschàftsfrau, eine Frau, die die typisch weiblichen
Arbeiten um Lohn far fremde Leute verricritet, Goitein,
Jem. n° 1093].
iJLU><!, terrain labouré, 148, d.l.: 1628.
aj^t J-v^ijt'fl, les ustensiles du café, 32, 12; 59, 20; 804
[GLB'A, p. 53].
o^i^x, 1686.
'u«x:, i^L4Si, brouillard dans la lurah et dans tout le Sud,
1060 n.; Glaser, FM 1886, p. 43 = ^^^ dans le Nord [cf.
'omâyânî, nebbia, Rossi, AS, p. 222].
^sAAû^î i^j>4x, 1060 n.; aussi el-Fâ'iq 11,11,9 d'en bas.
ëmmîjà, schwerer Nebel, Stumme, GTA § 67.
2:382
^c; iU^UJ' ^, tu es hors de protection^ 553. — El-yaum
^an tlêt sinîn, clieser Tag ist mehr icert als drei Jahre,
SAE IV, 155, 4 d'en bas. — En shaurî, ^ est employé
après le comparatif = ^^, que, als, Bittner, M S IV, 12 n. 1
[cf. les exemples chez Feghali, Synt. p. 151] '). — Dans les
Gribâl on dit: ^^^ ^^ j^, est-ce qit'îin tel est venu? Réponse:
iL:> ^^, il est venu. On dit aussi en jurant: iilî ^jo ^
et ^^ Ij ^ := Dt ^^ U Ij, ohé, un tell
^, échapper, Dt.
En "anazî brider, comme dans la lurah, LB^A, p. 80,6.
iOc, class. ^JLc, enclos, voyez ci-dessus, p. 1396; Misthaufen,
RO, p. 402 n° 50.
j^jIj;^, pi. iJLci, rêne, 812, 16 [Bouch., p. 66 avec pl.J.
(j-yLc, impotent, Hogarîeh = v^'laiic (de ^Lx^^?).
^yw, class., 1669.
^.jUc, raisin, Hogarîeh. — ujLlc oUjlc, grappe de raisin,
Hogarîeh.
-jJLc, prononcé ''ambar, ambre gris, 1714; 1721; mot
^arabe qu'on a voulu, à tort, dériver du grec &[z(ipo(rix,
ce qui n'est naturellement qu'une étymologie populaire.
Cependant, Holma, OLZ 1914, col. 495 et Zimmern,
AFW, p. 58 ont fait remarquer, avec hésitation, que les
') é^ ^^ li^" '^^ CT^j Socin, Mar., p. 171 n. K^.
2333
Akkadiens avaient une épicerie, appelée amru, et que
ce mot pourrait représenter la forme primitive de _*.>a:.
Sur la forme arabe, -»Jj: ou ^, voyez LA VI. 288: (y^)
JLc' J1JJÎ5 iJ^/o ..iju.^^ j, L^jt ^j:AJLe3 «Aa^ ^i Jï ; ibid. (,>>>!.£)
'ÀJ? yS- ^^.Ji 5_*«0 '^J^-*- «r-^ ^' J-^ .>Jjt-i iiLij ^^ J^ «jf
*! dLo -I^g^l i^;*^' ^ -J'-^ cj^ L/"^ cy' ^^^^i '^^i,;**' ^r^^^'
y.>L£ ,<.<vo J ^'3 ■&.S^J^^Cx ^jyCî Iaj^^^ ajï; I. Sîdah XIII, 284, 9 :
^J-,_5 j_ç5o ^^ J. ii)j <».^3 ^^>o j»yo p_^yii^ JjoÀL«jt d^A-S^ Ojia«i
db. Selon Rûziôka, KD, p. 114 '^<y^, probablement de
,xc, couler (larmesj. D'après LA 1.1. et Dozy-Engelmann,
Glossaire, .*^î était à l'origine le nom du poisson dont
on recevait l'ambre gris; voyez encore ci-dessus, p. 133
en haut. LA dit: ^^^ àJ^.;o \j"i vikJÀj ^^.^^-w Ui^j ^^X>^ y>:^S
-^I*jl l^i jLftj -ù^. 'iS..k^ jJi^, cf. L Doreyd, el-Istiqâq, p. 129
à propos de jxiii' y-^ '■ ^À*i' ,^ LJ«' ^ly^ cr» J^'^^' o-ii^^i^
,lli;i ^^,-Uo ^_^-. jJt ^^^ ^_^l*yo' ^^ .! j.y^t et Nôldeke, B S S W,
p. 85, qui fait observer que les -LLjtLont probablement reçu
leur nom du cachalot. On a aussi trouvé 11:1; dans une
inscription sabéenne, ne contenant que ce mot, D. H. MûUer,
Sitz.-ber. d. Ak. d. Wiss. zu Berlin 1886 II, 856 [et comme nom
propre ce mot a été enregistré par Conti Rossini, Chrest.,
p. 210] L'éthiopien connaît OinC ou Oin<5, hellua marina.
[') § 507, éd. Derenboiirg II, 464; éd. du Caire II, 414.]
2334
cetus, Dillmann, Lex. s.v. ; îSIôldeke, NBSSW, p. 62, et
'a m bar se retrouve aussi en somali, SAE 11,59 [cf.
Littmann, M W, p. 81]. Sur l'apparition de ce mot dans
d'autres langues, voir Jacob, ZDMG XLIII, 388.
Il faut distinguer entre l' ambre gris, ->-^, „ concrétion
intestinale des cachalots, de couleur cendrée, tenace et
flexible, qui exhale une odeur analogue à celle du musc"
selon Larousse s.v., et ambre jaune, résine fossile, appelée
encore succin, '^^^1^, mais ces deux espèces différentes sont
souvent confondues par les Arabes. Sur le commerce de
l'ambre gris, voyez Hirsch, Reisen, p. 88 s., cf. du reste ci-
dessus s.v. qLJLj, P- 132s., et El s.v.
^j^ ou ^î, magasin, Meissner, NAGI, p. 118. Sur les
significations différentes de ce mot, voyez Fleischer, Kl.
Schriften II, 646 [Almkvist, Kl. Beitr. II, 65]. En renvoyant
au persan .Ljî, ZDMG L, 686, Vollers a dérivé ySs. du
grec ifiTTÔpiûv par l'intermédiaire du turc .yj', o. 1. LI, 299,
mais selon toute probabilité .^ provient du persan ^Ujt,
voyez Huart, JA 1919 sept.-oct., p. 347 et n. 'j.
jiic, donner un croc en jambe, faire tomber = ^, 341.
*
iA>^, i, 1548, expliqué Hdr, p. 166 et ss.
Lxi(c, se révolter contre, 1543 s.
Ajujù", se clisjmter, Sud et Nord; être vis-à-vis, Sud, 1544.
u\jji;u«!, wettrennen, Stiimme, GTA § 36.
[') Lorsque Huait dit à propos des ét3'mnlogies proposées par
Vollers: ,,qiii, après l'avoir dérivé du gi'ec, le rattache au persan", il
a, cependant, tort; en vérité Vollers avait d'abord proposé de dériver
la forme arabe du persan et ensuite a changé d'avis].
2335
JOLc, préposition; \>^î A-Lc, lorsqu'il s'agit de son wagh,
554, 6; conjonction temporelle, Yahuda, OS, p. 410 n°
28 : ^li J^_>ii ^ J^ 'AvLc 'end i g g a m a 1 h a m a 1
(i) 1 m û h e 1 n â h, kauni hatte das Kamel das Sieb getragen^
da kniete es sclion nieder; ibid. p. 415 n° 47: ^yii i^-vyjoî lX;^
fcj ,j v^ L , cLo 'end i 1 1 ë s 1 â q a muai bail (i) s u ë r i b û,
rt7-s cZe/- BocA' endlich Wasser gefunden, henetzte er bloss
seinen Schniirrbart. — liUjO <i)JuLc, vorwcirts, in der grôssten
Eile^ RO, p. 118. Sur JJs^Lc, jjrends garde, voyez Marçais,
TAT, p. 391.') — JoLc>Âc, ci-dessus, p. 2271.
ol^, à côté de, 119,19: 497,7; 1543.
o^;-c, opiniâtre, Hdr, p. 664; aussi Leittier der Gazelleyiherde,
Socin, Diw. GL, p. 293; 1261.
■Js., être malade d'hydroi)hobie (chien), J-logarîeh.
J^c, chèvre [Cantineau, Et. II, 212], mot inconnu dans le
Sud, 715, mais usité dans le 'Oman, RO, p. 331, 13; Nôldeke.
BSSW, p. 82; selon Vollers ZDMG XLIX, 498 Yn en
;j.£ pourrait être secondaire: l'hébreu ry serait donc plus
originaire que l'arabe y^.
3^, bâton, 428 n. 2: 1743; 1751; 1752. — Aussi nom de
tribu; dans ce sens sjlx: ou s^-lc, Vollers, ZDMG XLIX, 501.
;w>L£, hydrophohie, Hogarîeh.
•^>L*Ai, qui a Vhydrophobie (chien).
j^^Jx:, a, s'emporter, perdre la boussole, être toqué, Dt-
^j*._yjt^, h^ors des gonds, suédois vriden.
[•) Cf. Ronzevalle, p. 47].
2836
^j!.w.^j. expliqué 1631 n. 2.
* .. .
vjUc, H(lr, 886 en bas.
vjLLc, co?t, ci-dessus, p. 1656.
s'iÂisi, der schwarzkôpfige Reiher, Ardea melanocephala, Hess,
ZDMG LXIX, 387; Der Islam VIL 108.
^.Xc ->Jui;, grappe de raisin^ Hogarîeh ["^ingâd, grappolo
di vite, Rossi, AS, p. 212]; Rûziôka, KD, p. 202. '
jOàc
s.JLLc, nuque, Haurân = iSyr. s^, 1163 n.; ^»^, Socin,
Diw. GL, p. 294 ; cf. Rùziôka, KD, p. 202. — Sur le verbe ytLc,
voyez Marçais, ÏAT, p. 392.
iCftiLLc, mouche, Bart unter der f/w^eWz^^^^e, chez les Haurâniens
et les Bédouins; MAP, p. 159 'anfaka.
dUi, i. Sîdah V, 132, 10 d'en bas: w;'^! ^-Jlc. * Jo^J ^^\
sjjùl} — iijoCLcIj; ci-dessus, p. 730.
dUi:, I. Sîdah V, 131,8: iuj'u- ^wJ' eUst!', voyez ci-dessus,
p. 729: LA s.v.
o>>j«jLc, en Hdr toile d'araignée, non pas araignée [dans le
Yémen ragno, coll.; 'ankabûteh nom. unit; gûffâyeh,
ragnatela, Rossi, AS, p. 2311. Voir aussi Rûzicka, KD, p. 200.
283^
* .
uLc, u, class. s'himiilier; dial. |_c.c, i, aller vers, être messager,
Hdr, p. 664; Stumme, TTBL, p. 147. Voyez sur ce thème
Hdr, 1.1. ; I. Sîdah XIV, 26, 5 d'en bas : ,^:^3ua=> — ^î oj.-^ ^vï^
u>.i£ ^Aij \^^ ;^! — Lit ^*i ^^ tj' — ^^.,^Ls .J^_ ^ o^c Ai,
•o^-yx. AÏ5 ._<^ "bJ _5[j-Li 'À^ 4-^ -17^ '-^' — _j.xxj o^>.aJIj j:!?."^'
^^^1JSJ ^j^li; ibid. XII, 118,8 d'en bas: ic^'j' J\o — J^'3
£Là*J| c>«ryJtJ' 1AJÎ3 ijjlji ii.LJiA.5_5 *JiLotj"!3 wAJtJ _j-^ ^-**-'' V^'
ii_Àxi «i>.:^j iLilCiv^JÎ 1^5 iL>Lc \JLjk-i_C3 ..y*"^' ^3 O-ry-c^ \>;^Xi>..^j'
alAvLiùil îjljljuitj sl^ ^t — iÇJx; vgl. Socin, Diw. GL, p. 294. —
u*jjl u^^^jj' Le ^y£. jL^Jij, /fô honiiiies ne touchent pas les
femmes, 815,6 d'en bas; ici ^c est superflu.
^-Lc, envoyer, 522,6; voyez Arabica III, 72 ss, : Hdr, p. 664 :
Meissner, MSOS VI, 120, n° 26.
J,lc, faire des efforts, lutter, se débattre, merkeb nasârâ
fl gharlg te^ânî, Hartmann, LLW, p. 186 en bas.
igSjù, se rendre, se diriger^), 481; Arabica III, 78 ; Hdr,
p. 664 ; RI) II, 41 ; S A E VII, 8, 16 = IX, 6, 2 -).
^^Jic) = |^;jtj", Stumme, TTBL, p. 147.
^^!c, pi. ^_cUlc, messager, Hdr, p. 664; Snouck Hurgronje,
OS, p. 101,4.
(^,1^, message; aussi qI^J^, v. h. v. Voyez aussi Grimrae,
ZA, XXVI, 163.
L$"
>aX.>0
b, c'est-à-dire, 57,8; 1041.
') Cf. tâ'ib, expliqué par m a â ï, Hartmann, L L W, p. 184,10
d'en bas.
2) MAP, p. 220, d.l. w illi ta'anna lu, und fïtr jeden, der vor
ihm ersc/]einf, lisez dev sich dorthin hegibt.
2338
^^', fém. ^L=>^, 1504, expliqué 1738.
j>!c, u, revenir = ^), 1281 n. ; p. ex. j;.Sc Lo > m5'âd.s>
mâ^aôs^ il n'est pas revenu, Feghali, K^A, p. 106; redevenir
et devenir =J^, 708; 854; 1200; ci-dessus, p. 1140 [G LB=A,
p. 53]; Wright, Graram. II, 102; Nôldeke, Zur Gramm., p. 38
et n. 2; el-Muzhir 1,157,8: ^^, *J _^^ ^:^jX ^^ Sa Q^yM
Jaï ,*^:dLo ^5 ^\j ♦^3; 1. Sa^d I, i, 125, 6: .^^i^»^ ry i^l^ ,•)'
Lc.^ wà-<A« ->Aj i3; Gumahî. p. 17,20:
Cf. retourner et redevenir en français, Plattner, Gramm.
d. franz. Sprache III, 223/4. Voyez sur ce verbe aussi
1521 s. — ->(c, trans., ivieder gebrauchen, RO, p. 139,3.
o^, pouvoir, 12,24; 458 n.; 1483; 1633; voyez 463, où
l'on trouvera plusieurs exemples. Cf. ci-dessus, p. 277 sub
^_-.y>. — En Hdr faire une chose de nouveau., employé
comme verbe auxiliaire. Hdr, p. 665. — Aussi retourner,
intrans., Nord, ci-dessus, p. 1512, et devenir vieux, homme
et animal, 1022.
->.lc, expliqué 1522 s.
Oc, employé adverbialement, encore., 27, 15, 16; 68, 19; 69, 1;
') Qor. XXXVI, Uy. 2) Qor. VII, 87.
2339
71,5; 79,5,8; 117,21,22; 147,4; 161 passim : 1339: 1504;
1531; 1631; 1637; LB'A, p. 14,2; ZA XX, 137 n. 1; 144;
Brockelmann, VGSS 11,512 [Cohen, SV, p. 269; Mittwoch,
ADJ, p. 53]. Voyez l'exposé détaillé 1517 ss. [cf. cependant
Leslau, p. 302]; Marçais, TAT, p. 393 [le même, J A 1932
oct.— déc, p. 267; Ronzevalle, p. 48')].
Avec les suffixes 'âd ni, 1460 2); 'âdak, Hdr, p. 164; 'ùdah,
114,21; ^Ideh, 1447; FestgalDe, p. 14,28; ^àduh, 79,9;
SAE IV, 112, 2; 115,11; ^âdeha. 147,1; 161,27; 1545,5
d'en bas; 'âdliom, 69,5; Festgabe, p. 14,15; voyez 1520
et Brockelmann, VGSS 11,264; 512.
j>k ^, 1307; 1481; 1521; 1728; o!c '^>j.*:>A*J, 522,11
d'en bas. — jt Lo, 71,5; 142,17; 1139; 1521; 1603.
Sur Se ":i ou o!c Lo conjugué comme les verbes en général,
voyez 1521 et Farina, G A, p. 197^). Littmann. NAVP,
p. 70 V. 18: otv^rJ -^^^ '-*3 w'.^j friht umâ 'itt in-
hammait, froh ward ich und litt 7iii)inier Pein^Hûr^p. 188:
umâ "al lu h (= *j o!c U) seff 'andi, Je n'en ai jdus besoin.
En mehrî, nous trouvons àd, respectivement lAd, dans
ce sens, Bittner, ]\IS IV §§ 30 et 37; 1518.
o^c, vieux, vieillard, expliqué 1022'*) [GLB'A, p. 54]. —
Fém. bo^, 43,5,10; 523 n.2; 527; 680. Sur le pi., voyez
') SAE VII, 11, 21 (=IX,8,31) Sid correspond à "bJ!, excepté:
da bah lien kallahéa 'âd tés, er lôtele sie aile ausser einen Bock.
2) Voyez aussi RD 11,140 et n. 4.
3) Dans le Nord, il y a aussi un oL*J, où J est iAaS'uJ! «"bJ, voyez
152.3 en bas.
*) R D 1, 47, 1 : y a m y 6 m b e - n w â s r â k e b ' a 1 â ' e w d , eines Tageii
ritl Abu Nuwâs auf einem Stecken; ce serait <^_^, parce que '^ewd est
cheval, cf. Jahn, M S, p. 110, 33, où figure Abu Nuwâs monté sur un âne.
2340
1022. — ào^, vieux cheval, MAP, p. 274').
^^to^, ensuite, 299 n.
o^, bâtonnet, 13,20; 56,6; 519; 521; Stace. p. 189 pi.
^ot^, ^-j^'^-W [Rossi, AS, p. 216 'ûd (coll.), pi. 'îdân, legno\
^ùdî, j)ezzo di legno]. Voyez surtout 1078 [et GLB'A, p. 54].
Axe, fête, dans le dialecte de Hdr masc. ou fém., quoique
le fém. soit le plus usité, H B, p. 272 n. 3. — ^ii' A^
ou «yt L.W, carnaval, 748.
Aj!c, HB, p. 284 n. 4: „Celui qui vient féliciter quelqu'un
le jour de la fête, s'appelle Aj'c, et la félicitation ordinaire
consiste dans les mots ^.AjIjl!' ^y, -je suis de ceux qui
viennent vous féliciter'. Souvent on ajoute ^j^X'^".
j>i*£, ftiicifation, 14^ B 1.1.
J>lc, u, se réfugier, 1479!
*
Je, u, insulter, blesser, 482.
.^, abirner, détériorer, ilbel zurichten, 419 n. 1; avec J^,
insidter, 1717; Hdr, p. 666; schmerzen, RO, p. 12; verletzen,
weh tun, picken (Dorn), Meissner, NAGI, p. 135, tandis
que ^ est beleidigen, beschimpfen, ibid.; MJM, p. 12 en
bas: jj'^auw^ar bedeutet in Aden verletzen und in Hd Eineni
Schaclen zufiigen, Einerii seine Elire verletzenden Schmach
zufûgen ("a là), voyez aussi Snouck Hurgronje. M S, p. 68
n. 2. Cf. Dozy s. v.
') Étalon ou jument après la quinzième année; jument d'un an.
èeda'. de deux ans teni, etc.; voyez MAP 1.1.
2341
.yu", BeleicUgung oder Schaden erleiden, Snouck Hurgronje
l.L; avec Js: soigner, entretenir qn, fournir à ses besoins. Vit.
.!c, ce dont on est responsable, responsabilité, Hçlr, p. 173 :
famille, 1717 n. Ce mot peut aussi signifier opprobre, 1079;
voyez Marçais. TAT, p. 396; Snouck Hurgronje, MS, p. 21
n. 2 èn-nâr welâ '1-^âr, lieber die Hôlle als Scliande.
Aj le < io !c = 'li.:^:)^, 1394.
,y:, pi. B.kc], mesure de blé, etc., 745.
Après le vers cité 1590, nous lisons:
[Cherche le mesurevr de grains qui a a/jjjorfr,
L'année jKissée, son sac et qui a apporté la mesure de blé]
,^, bnlhire, 357,3 [cf. class. ^^, tout ce qui cause u,ne lésion
à Vœil, cendre, paille, etc.].
3,xc, insidte, 1717,
K»jC, pi. jyc, femme nue, Hogarîeh.
a.yw, pi. j»,'^A, femme, Hdr, p. 173; aussi instdte =
b,xc, AiL^l, 1717.
jy:, i, avoir besoin de, avec } de l'objet, 721; 722; Hdr, p.
262 [cf. Rossi, AS, p. 196 sub bisogno: ,,mancare di qualcosa
^aiouz 0 'iiwiz iya^wiz)"].
[') ïci (^v3 pourrait désigner \e gémiif (le mesureur de l'année passée),
comme dans la construction araméenne bien connue ^K^^TH HH^X,
contrairement à ce qui est dit ci-dessus, p. 451, mais si cette con-
struction n'est pas possible en Dt, il faut regarder (^j comme anti-
cipation des deux pronoms relatifs suivants. — Ka/ao! lilu est Vannée
passée, ci-dessus, p. 226].
2342
jyù", rouler le [jagne autour du corps^ Hdr, p. 262. Inf. ;|yù"
ta'^ûwâz, 539.
bj!c = K>w:>; o^ic i', itN Not/alle, Meissner, M SOS VI, 109
n. 10; Rp 1,72,18; RO, pp. 215,11 d'en bas: 376 n. 1;
aussi = JoLii, Rp 1,128,6 blâ 'âza, oJuie Beschàftigung .
3yw, pi. 3^ljw, pagne blanc avec bordure, 365 n. 3; 1876;
Hdr, p. 262; l'ancien ^y, Schwarz, ZDMG LXXIII, 103
en bas: Slace, pp. 68 et 182. Cf. aussi ci-dessus, p. 783
et MJM, p. 54/5.
♦
^co^, charger h fusil, Hdr. ci-dessus, p. 213.
^^
^yu, manger au ""asi-, Ho^-arîeh.
v_j|^, ce qu'on mange à cette heure, Hogarîeh.
En pofâr o^ est malheur, z m â n, w (3 g e t 'a w f, Hungers-
not, Teuerung, RD 11,42 [cf. aussi GLB^A, p. 54 et Rossi,
AS, p. 199,5: .,^Awf, 'ôf (nell'uso dei gabill, per ogni
cosa sgradevole, odori ecc.")].
o^, clavicule, 9,10. — En "omânais maladie, RO, pp. 6;
102,8; 221,5. Aussi peste! 1363 [voyez GLB'A, p. 54].
Jàj^/c, malade, RO §§98,3: 294.
(3^, avec ^, q^ ou Jsi, se soucier de, 1401; Hdr, p. 666;
HB, p. 266 n. 21; RD 11,42.
J^ 'ôl, esp)èce d'oiseau, „taubenartigo Vogel, weiche die
reifende Hir.se fressen", Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 229.
Jyw, pique, dans le Sud; jyi.<, pioche, LAm, p. 68,3 et 6
2343
d'en bas, comme J^xx dans la lurah, ZDMG LUI, 10.
Jl^xx, 7;?V, Dozy; Stumme, TTBL v. 178: ^ oi^L «UiJLj
Jtjjtlî nilgàhe râseg fîjâ el-maSvâl, da sehe ich
plôtzlicli^ loie jener den DolcJt auf midi zilckt.
j,!c, u, nager^ 31,23; 1487 [Rossi, AS, p. 223]; boire, ci-
dessus, p. 289; Glaser, PM 1886, p. 7 [cf. j.'*, i, a, class.
avoir soif de lait].
j._^, donner à boire, Hogarîeh.
ic«y;, shadoio, Stace, p. 153.
j^^, aide, secours, 1423; Meissner, NAGI, p. 135. — ^iki^c,
Gott helfe dir, Meissner, 1. 1. — ^»^ b, o dass docli, Weiss-
bacli, ZDMG LVIII, 939; Hartmann, LLW, p. 128,8 d'en
bas; 1423.— <è^y^ L, réponse à celui qui appelle qn, corres-
pondant à eUli dans tous les pays du Nord et chez les
Bédouins de Syrie et de Mésopotamie, 1423; MAP, p. 355:
dir zu Diensten, cf. Doughty, Travels II, 12. — oy^^J? ^^^ ^^^^
Hillfe Gottes = ^^V^^,, beim lielfenden Gott, Wetzstein, ZDMG
XXII, 156; Socin, Diw. Gl., p. 294; 1423.
^^^W::^ bint Ton, Tochter der Hidfe, werte Dame, RO,
p. 314 n. 3.
io^, MAP, p. 388: jâ 'awnet alla h jâ kerîm, o Eilfe
Gottes, 0 Gûtiger!
[j^y:, coll. femmes, Hillelson, Sudan Arabie. Engl.-Ar. Vocab.,
p. 338; Lethem, CA, p. 484] Carbou, p. 136, où ce mot est
écrit j^.^fc 'âwin (cité ci-dessus, p. 41j. [Dans la lurah, ^[^
JjANiJiiKiiG, Glossaire Uatînois 147
2344
est icomcin ivho lias hacl a hnsband^ Lane s. v.]. Carbou a
aussi enregistré la forme y^J: ^aïn, femme^ p. 175.
^^
^_c^, hurler^ 149, 19; ci-dessus, p. 248 ['owî (yiSvïj, guaire
di bestie, Rossi, AS, p. 216 sub lainentarsi]^ cf. Socin, Diw.
Gl., p. 294; Hafifner, AL, p. 81,13: % j.^! ^^ JJb^
[Diwan, éd. Macartney, p. 515, n° 67, 61] :
[Là 56 trouve le loup^ si triste que son glapissement
Ressemble au gémissement d'un enfant sevré et mal nourri
à la fin de la nuit].
*
i^^x£, refuser, ne pas pouvoir, avec ^^, 664,7 d'en bas =
LB'A, p. 3, 23 [voir GLB'A, p. 54]; MAP, p. 259,3 et 12
d'en bas [MJVIC, pp. 34, 434 et passim]; avec J^, empjêcher^
retenir, 1484 s. — ^^Wm *)J', expliqué 1485.
j_^'jo', voir 1484 n. 4.
i^ilî, malade, Prov. et Dict., p. 417 ; miide, RO, §§ 72 et 843;
pp. 305,8 et 355, d.l.
^_^, pi. L'jw, schwach, schlecht^ ermUdet, Socin, Diw. 01. , p. 295.
v^c, i, trahir, avec ^"5 manquer de probité à l'égard de qn,
avec (j^, 543; 1371; sich schmàhlich benehmen, RD 11,42.
Cf. MJ]\1, p. 19.
wvï«j, garantir, assumer la responsabilité de, avec j, ci-
dessus, p. 633.
2345
u^aÏ, lionte^ ci-dessus, p. 403,7; Zank, Hartmann, LLW,
p. 84; grosses Verbrechen^ Glaser, PM 1884, p. 175') [di-
fetto, Rossi, AS, p. 204].
w^jIc, traître, ci-dessus, p. 821,3.
oW, sardine, Arabica V, 90n.6; SAE VII, 122,12; Hirsch,
Reisen, pp. 24; 40; 85; selon Stace, pp. 66 et 162 «vAxr;
en mehrî Idît, Bittner, M S 1,33; en shaurî cerôg, SAE
VII, 120 n. 5 ; Bittner, Sh I, § 30.
(^wW = ^o!c, Arabica V, 90 n. 6; ci-dessus, p. 2274 ^).
*
Je, i, courir à toutes jambes, s'enfuir (homme ou bête),
'Azzân et partout en Arabie, 1717; Hdr, p. 666 [GLB^A,
p. 54].
^, s'enfuir, 1717; Hdr 1,1.; comme dans la lurah insidter,
Meissner, NAGI, p. 135; Carbou, p. 176. — 1
■30 r*S^.
taxer d'improbité, 547,13; cf. J\IarQais, TAT, p. 397.
jfju, sich selbst schànden, RO, p. 397 n° 8; avec Jj^
carotter, 1364. — Cf. j»^, ci-dessus, p. 2340.
^, brûlure, 357, 3.
3^<3jlc, grand coureur, charnelle rapide, 428,2= LB^A,
p. 78, 11. [Voyez GLB'A, p. 54; MMC, pp. 187, 17; 292, v. 1;
293, V. 10].
') Sur la prononciation â'êb ou a^îb, voyez ci-dessus, p. 2256 et sur
> v^: 302 n. 1.
^) Sur o(c, i, = (jlï en maltais, proprement itérer (< o!c' du thème '-^^)j
et raconter en oranais, voyez ci-dessus, p. 1557.
*
2346
J^, pi. yJ^, Schlauberger, Schwindler^ RO, pp. 76; 397;
Jayakar, OD, p. 661 [d'après Feghali, Contes, p. 54 n. 2,
"^îyâr désigne dans le dialecte libanais „un homme énergique
qui ne cède pas par amour-propre; une bête forte et résistante
qui ne se laisse pas dépasser par une autre ou qui bouscule
méchamment une autre bête pour la dépasser (jument de
course, bœuf attelé)"].
iù._^AC, Schwindelei, RO, p. 397.
^ji>-<£, dans l'Arabie méridionale nourriture, manger en
général, et non pas pazn comme en Egypte, 303. Ce mot
peut donc se rapporter à différentes espèces de nourriture,
Socin, Diw. GL, p. 295; en "omânais c'est surtout le riz,
Rôssler, M S OS 111,3 n. 2; d'après BB, p. 46 „Mehl und
sauere Cameelsmilch in einen Teig verwandelt und gekocht",
cf. Almkvist, Kl. Beitr. 1,393 n. 3 et Vollers, ZDMG
XLIX, 507.
K-oxxc, vie, LB'A, p. 16,23.
icicoc ^ iUw-sc , 525.
Jalr, en Syrie crier, appeler par un cri, avec J; gronder^
avec JU:, Meissner, NAGI, p. 135 '); Kampffmeyer, MG, p. 66;
synonyme de isxiiE, 601; ci-dessus, pp. 1163 n. 1 et 1675.
Dans la lurah, ia^c est crier 'îti 'îti, LA IX, 233, 1.
[') Ronzevalle, p. 48: „ la.^r. avec ^ veut toujouis dire en Syrie
'gronder fortement, en criant', jamais: 'appeler', qui est rendu par
Ia*r avec J : *J — 2-<£ "^diijf.tlu 'appelle-le'. Le substantif X-aA£ signifie
plus fréquemment une 'gronderie' qu'une 'criaillei'ie' ".]
2347
Sur ce verbe, voir [GLB'A, p. 54] Marçais, TAT, p. 398;
Rabah, p. 43 crier; Bel, Djâzya, p. 117: „i3lc 'appeler,
annoncer le départ'. Quand chez les nomades les notables
réunis (xcUJ.) ont décidé que la tribu devait émigrer, la
décision prise par cette assemblée est annoncée dans tous
les dicârs par un crieur public -^'tj"; RO, p. 419,20,21
anspornen ').
Jajic, scUreien, Stumme, G TA, p. 27.
JajLxJ', sich ausschùnpfen^ ibid., p. 29.
o!c, i, détester, trouver répugnant^ 797, expliqué Hdr, p. 667
[refuse, MMC, p. 216]; laisser, Weissbach, I A, p. 5,3:
lumman istahbârit, Mft il-rarâd uud-dâbba iam
" a m h a, als ich das erfulir, Hess ich die Sachen und das
Rentier bei ihrem Oheirn ; abgeben, RO, p. 304,6 d'en bas:
wallâh ma min m 13-11 bû je'yf selbo u jirkuçl
qafâh jtilbo, bei Gottl nicht von meinesgleichen gescJiieht
es, dass er seine Beutestûcke abgiebt und ilmen nachlàuft und
daruni bettelt; aussi avoir peur [GLB'^A, p. 54].
Cf. Barth, ES, p. 28.
oi.*Ji, verhôJmt werden, MAP, p. 180,2.
iiftAi:, mauvaise odeur, 64, 10.
v_^j!c, „gesagt von élfaras, emûlga u.s. w., wenn sie nicht
trinken will, weil das Wasser schmutzig ist", Hartmann,
LLW, p. 162, 13.
^à^î, pi. ^ju^, effrayé, 1271 = LB'A, p. 76,21.
') MJM, p. 18 par rapport à Jahn, M S, p. 53,20: „ayyat ist nur
in Aden und Syrien schreicn, rufen, aber in Hd, Datînah und Aegypten
laut weinen" [mais à l'endroit cité 'ayyat a sans doute le sens de
rufen, schreien].
2348
'èiAj^ a g a, „Bodendepressioii, zu der die Wasser der zahl-
reichen nôrdlichen kleinen Wadis in der Regenzeit iiiren
Weg nehmen", à peu près synonyme de^Ai, Hirsch, Reisen,
pp. 77; 94. Voyez aussi o. 1., p. 45: „Das Wort Âga hat
hier nicht die in den Wôrterbûchern gegebene Hauptbe-
deutung von 'Meeresufer', das allgemein nur mit Sîf (v_>a.v/)
bezeichnet wird, und seine zweite Auslegung als 'weiter
Vorhof 'j, im Sinne eines Vorgelândes, dûrfte dem Sach-
verhalt nâherkommen".
d^Ic et dCjù', pousser des cris de joie (hommes), Hdr, p. 667. —
Inf. ^'-Ijù-, 539.
^^-Ic, regarder^ remarquer^ 75,23; 1635 n.; 1679.
^J^i:, œil] personne^ ci-dessus, p. 1650 [voir GLB'A, p. 55
et] ci-dessus, p. 1065 sub u^^.
^^, éclaireiirs, 799 = LB=A, p. 4, 12; MAP, p. 376.
Sur le mauvais œil, voir Bel, Djâzya, pp. 179—184
[Goldziher, Sprûche gegen den 'bôsen Blick' (WZKM XVI,
140); Westermarck, Sex âr i Marocko, Stockholm 1918,
pp. 213—234; TATK, pp. 269; 323; 338; 371; 385; 396;
MMC, p. 407 ss. ; Seligmann, Der bôse BHck and Ver-
wandtes I— II, Berlin 1910].
'filÇjùl, mit Vorsatz^ Snouck Hurgronje, M S, p. 80 n. 1.
idl^, diminutif, kleines Auge, RO, § 44; Baddein, ibid.
§ 107, 5. — Aussi monnaie qu'on suspend sur le front des
[') Cf. Lane s. v.]
2349
enfants et quelquefois des femmes pour empêcher le
mauvais œil [Almkvist, Kl. Beitr. 1,353]. Dans Qasîdat
es-Sahgah nous lisons:
Uminhâ gînâ ''as-sârah')
usahnâ^): wên el-hawâgât?
Unâdânâ se h es-sârah
galli: ta^ sûf el-âlât^).
G u 1 1 ù 1 1 u : d u g g ^) h a y â s a h ^)
u k u r m â 1 i ^j z î d e n - n a q s â t .
Duggûhâ bi'arba^t ikjâs^)
usensilhâ^) biganzarlîyât^).
Et ensuite:
D u g g e t - 1 a r â k î "^) g ô z ê n
abrîz bilôn et-târât^')
[1) ^«jLo, pi. iC^Lo, orfèvre.]
[2) =LL5^.>o^.] 3) =les pièces.
[*) De OO, frapper, battre, \>. ex. les métaux (Duzy): fabriquer, cf.
MMC, p. 314, V. 7 dakk al-frangi, made in Europe; p. 630, v. 3
dakk al-'^agam, of Persianmake; Marçais, T A T, p. 299 •Ji^] ^^^i
„joaillier qui fabrique des bijoux d'argent".]
[5) ^'iL/A.jp', ceinture.^
6) Prov. et Dict., p 432: „iiXJLo,S"ou ii)J^'i3> JLoi^ par amour pour toi".
Tj |j«-^i , sac, bourse, somme de 500 piastres.
[8j Js..i:J-;ij sans doute dénominatif, orner de Jy*^-»-^, petits anneaux,
V. h. V.]
9) XaJ.ja>, petite monnaie en or, j)eu usitée à présent.
['") PI. tarâkî, ,, pendants d'oreilles en or que portent encore
aujourd'hui les paysannes de Syrie et les bédouines", Barthélémy, p. 84].
") „En forme de cerceaux d'or pur"; b i 1 ô n = J-J^-^ .
2350
Yilùgin') fôg ehdûd ez-zên^)
min malbûs es-suhnîyât^)
Wal-'^ôrgi'*) 'a hamsi fwâg^)
fôg el-hâmi^j eg-gahâdîyât^)
Ehlâl») ufarag Allâh^)
u'as-sâbir '°) gôz 'awaynât.
') o"^, i, u, convenir, gut stehen. ^) =^ les belles joues.
3) C'est-à-dire les filles d'es-Suhneh, petite ville au Nord [Baedeker,
Palestine et Syrie, 4» éd., p. 348; de Boucheman, Une petite cité
caravanière (Documents d'études orientales de l'Institut français de
Damas YI].
O J
*) ic>^, ci-dessus, p. 2278; voir la planche ici.
' '-Lj «[u'on nccroclie (dv.*^)
•l.u
.>---ih
Cf. MAP, pp. 169; 171.
On fait cet ornement de J.a^j, très petites perles, jy>, sur lesquelles
on place cinq 'rangées (—_*') de petites monnaies on or, oLî^S-^-
Chaque monnaie doit paraître et la dernière pendille au bout de
chaque fil de perles. Au milieu se trouve un halâl avec ses breloques,
sanâsil. On le met sur le front.
') — _>^, rangée. ^) iCcw? == y/.), .
\J) Barthélémy, p. 120: ^Dj/tàdi, pi. djhâdlyôt, n. d'une monnaie
d'or frappée par un sultan ottoman".]
[8) = J^Lp.]
8) a\J1 „ j, monnaie autrichienne en or, évaluée h 500 piastres.
10^ Jl^, la courbure au-dessus dti front, ci-dessus p. 2H5.
2351
^'u*^, pi. ^^j^jLjw, eau coîircmte, 296 ', Hdr, p. 667 [cf. m a' y an,
sorgente^ Rossi, AS, p. 238; ma'^yaneh, le même, Voc,
p. 309].
5 O _ 5 ù -
j^^^jotxi, frappé par le mauvais œil, Arabica V, 304 ^ [j^^f^i
MAP, p. 317.
* .
^ est prononcé en datînois comme ^, Hdr, p. 668; dans les
autres dialectes, c'est un /• grasseyé, Datînah III, p. xv ou
selon quelques-uns [p. ex. Feghali, K'A, p. 31 et Berg-
strâsser, AD, p. 36] une spirante vélaire, correspondante
sonore de p., voir l'exposé détaillé chez Fischer, Zur Laut-
lehre des Marokkanisch-Arabischen, p. 5 n. 2 [et Bravmann,
MU, p. 45] ').
[') D'après la théorie de Ruzicka, h ne se serait pas trouvé en
sémitique commun, mais se serait développé secondairement de ^
en arabe à l'exclusion des autres langues sémitiques, voir les articles
suivants: Ueber die Existenz des g^ im Ilebriiischen (Z A XXI,293ss.);
Die Wurzel r*^ in den semitischen Sprachen (ZA XXV, 114 ss.); Zur
Frage der Existenz des g im Ursemitischen (WZKM XXVI, 9G ss.);
Zur Etymologie von "inP — j^>^ (ZA XXVII, 309 ss.); ISy — ISJ;
(OLZ 1913, col. 250); Zur Etymologie von ^ (WZKM XXVI],lss.);
Die Wiedergabe des nordsemitischen y durcli h im Assyrischen als
eine Parallèle der TransUription von y durcli y bei den LXX (Biblische
Zeitschr. XI, 342); Zur Etymologie von v^*i=i, (Z A XXVIII, 280 ss.);
Nochmals zur Frage der Existenz des g im Ursemitischen (WZKM
XXVIII, 21 ss.; contre Kônig, Ûber den Lautwert des hebraischen y,
ibid. vol. XXVlI,G5ss.); Einige Fàlle des Typus 'af'al, ^afa^al, hifail
im Arabischen (WZKM, XXIX, 420); On the etymology of "aZaAi-iato/o
io Arabie (Philologica I, 77); Ein Fall des kausativen .s-Prafixes im
Arabischen (OLZ 1923, col. 5); L'échange de ^ — ^ en arabe d'après
les témoignages des grammairiens et lexicographes arabes (Actes du
XVIIIe Congrès International des Orientalistes, p. 176 et dans une
forme élargie JA CCXXI, 67 ss.); Die Etymologie von oI*j— cyLij
2352
^>£, 665; 668; Brockeimann, VGSS I §45 a et f. x;
Marçais, R M T A, p. 457; cf. .^i^o > o>^£o , cité par de
Goeje, ZDMG LXI, 454, 28 ').
>|C> hamzah, ye'zû% 8,16; tà'lib, 40,3; 443 n. 1;
746 n.; 1108 n.; 1228 n. 1 et 2.
>^> hamzah qui donne naissance à une vo3'elle longue
ou même disparaît totalement ^j, adrat, 13,19; âzi, 140,9;
uzâh, 13,13,15; 42,11,26; Ucâru, 41,11; 368; 663^); 715;
1110; 1321 n. 2; ci-dessous sub w>.Ji£; RD 11,76 et n. 6.
>^î 762 s.; ci-dessus, p. 545; Feghali, K'A, p. 33 et n. 1.
[Goitein, Jem., p. xiv].
>o, ^M>^^, 170 n. 3; 585; 746 n. ; 878 n. 1; 1584;
Festgabe, p. 45, 2 d'en bas [Cantineau, Et. I, 39 s., II, 144];
cf. Marçais, Ûlâd, p. 12 n. 1; Manzoni, Yèm., p. 18 n. 1 qêl
<js.xi:, corso perenne d'acqua. Dans le dialecte de "Ayn
Mâdî et de Géryville, étudié par Kampffmeyer, Sùdalgerische
Studien, M S OS VIII, 225, ^ passe constamment à o;
Marçais, RM TA, p. 493 sub jJLj signale un dialecte
saharien oii ^ est régulièrement prononcé o, et ZA XXIV,
381 et XXV, 214 Rescher énumère plusieurs exemples de
^>o qui se trouvent chez Mohammed ben Cheneb, Pro-
verbes arabes de l'Algérie, comme ^^ = ^^, ^iio = ^jajLo,
(ZS X, 14ss.); î als Erweiteiungselement in ai-abischcr Staminbiidung
(OLZ 1935, col. 599); Un cas de préfixe verbal ^ — ^c en arabe (J A
CCXXVII, 177 ss.). — Cf. IHashar, Das Ghain in der Septuaginta
(Zeitsclir. fur die alttestameiitliche Wissenscliaft XXVIII, 194— 220;
303 — 313), qui caractérise le traité "Ueber die Existenz des è im He-
bràischen" comme eine Abhandlung, "die im schàrfsten Widerspruch
zu den von mir entwicUelten Resiiltaten stelit" (p. 219).]
') La forme >^cO ne se trouve pas dans LA.
2) Sur le traitement analogue du ^è dans l'Afrique centrale, voyez
Kampiïmeyer, MSOS 11,196.
3) Cf. 665.
2353
^Ai, etc.; voyez aussi Doutté, TO, p. 383. Un exemple très
intéressant est cité par Littmann, Abessinisclie Glossen,
ZA XXI, 63, *Ay", chèvre., < râla m < ranam; sur la
forme ^iî ou ^Jli, usitée chez les Bédouins à l'ouest de
l'Egypte, voyez 715 et Kampffmeyer, MSOS VIII, 229 n. 1.
On lira aussi ce que dit Littmann, DLZ 1909, col. 3098
à propos de ^>o: „Das ist bekanntlich in Abessinien
zur Regel geworden. Schon im Ge'^ez haben wir haql, und
sowohl im Tigre v^ie im Tigrina tritt fur arab. g ein q ein,
trotzdem das Tigrina in seinem qh (d. i. q zwischen Vokalen)
einen Laut hat, der dem arabischen g ziemlich nahe steht
vgl. auch Brockelmann, Grundriss, § 45, f, /S". Cf. Hommel
Sâugethiere, pp. 113 et 429, où il renvoie à Praetorius, Die
Amhar. Sprache, p. 71 pour * < ^ dans les mots d'emprunt ')
<o, 1716; Festgabe, p. 45; ci-dessus, p. 1004; voir aussi
SUb yjî.
>^, voir Littmann, NAVP, p. 4 [le même, ZAr, p. 89 sub
cjo^l; 1045,2 d'en bas; 1432. Ce ^ peut ensuite passer à J,
Jayakar, BBRAS, p. 250: "The letter ^ is sometimes
converted into ^ or J, as in jcLu^ or 'sJoA (nmd), v^hich is a
corruption of iilui:".
boire directement de Veaii^ en se pliant et mettant la
bouche dans l'eau, Prov. et Dict., p. 27 ; variation phonétique
de ^.^^ 395, cf. w*.iJ. — ^cM J-c: ^^^ es erstarrte mein
Herz, LAm, p. 108 n. 10.
ZI, infinitif, 1223.
[') Sur la confusion générale de ces deux sons en Perse, voir Mann,
Kurdisch-persische Forschungen 11,105 n. 1: "In der A.usspraclie des
vjj und ^ herrscht selbst bei gebildeten Persern heillose Verwirrung";
cf. Ivanow, Islamica IV, 591.]
2354
iyi, confusion, Jayakar, BBRAS, p. 262.
Ç.i:, vague; I. Sîdah X, 18, 3 d'en bas et LA 11,128,12:
^i ^ ^^, ^^X> ^Jt ^ ^^'L^t J^ijî; ^p^ l^i, ^0^/e
d'Aden, 1638. — ^î w^, ci-dessus, pp. 1002 et 1508. —
j._^! ^^ J., /"rt-s-^ asleep, Stace, p. 194. — Sur le pi. v>^^5
voyez 1638.
iUc, l'immensité des eaux^ y^^' ^»•^^, et par là profondeur^
151; 394 s.; 1425; 1637; Socin, Diw. Gl., p. 295. —
^1 iLub,=^l w^, 394; ci-dessus, pp. 1001 en bas et
1508. Ce nom est souvent appliqué à tout l'Océan Indien^
1637.
x^i: en Mésopotamie, Untiefe, 1638.
w^^, laii caillé, MAP, pp. 137; 143. — [Sur la forme x>-oi,
voyez Lane.]
j^.^'uac = ^wCi>!iE, Hogarîeh; Stace, p. 118.
^^L:vkr vj-t-^^i ^orn Fieber des Durstes geplagt,Stumïne,TM.G
1, 94 n° 44.
^, passer, s'écoîder ^), en mehrî rabôr, variation phonétique
de v^, 677.
Stumme, NT S, p. 132 n° 65:
sAjii! oÂ.:>3 — ^i,i J^^rkib uzédded eTëdda
J^"^] o'^j oi-^i wëlhâq bënfit elâkiïber.
!sAx! ^^tJ! ^5 liJ^Ajy I z î d 11 k f i 1 ^ 6 m ë r m û d d a,
y ,£ o:^^ !i! «ilvv>?. j à 1,1 j û k, il il k u n t r â b e r.
(') Cf. Noldeke, NBSSW, p. G8.]
2355
Steig aiif^ nimm icieder cleine Waffen hei'
und folge den hehren Màdchen nachî
Die kôtmen dein Leben verlângern
und dich wieder aufivecken^ ivenn du sclion im Grabe lagst.
li marsouin^ aussi appelé ^UJ-^ j*J"L>, ci-dessus, p. 565;
Stace, p. 126.
tj-Çî ou »,xi:, class., poussière^ dans les dialectes modernes
»^ ou s^, voyez Marçais, TAT, p. 399. — ï^^ ou ày'-i^,
sobriquet de la belle-mère "mit boshafter Anspielung auf
den tadelnden Ausdruck, welchen der Qurân siebenmal auf
die unglâubige Frau Loths ') anwendet", Snouck-Hurgronje,
M S, p. 56/7.
ij/^, class., variation phonétique de ij^^ 870; I. Sîdah
XIII, 278, 5 : u^î^ j-^Llî [j^ *->-î5 oi^! [J^^i Lr•■^*J'5
y^, dimkel, miverstdndlich^ Socin, Diw. GL, p. 295.
(j;x>ji:, s'en aller le matin, après la prièi'e du fagr et avant
le lever du soleil, entreprendre qch à cette heure, Hçlr,
p. 453.
^J^^ partir avant l'aube^ 37, 20; 870; Stace, p. 200; I. Sa'd
V, 20, 25, où la correction proposée par de Goeje n'est pas
nécessaire.
J^J^-> avec v; détenir injustement, Jaussen, C A, p. 191 n. 2,
cf. class. iux>ju", lie made a false daim upon hini, Lane s. v.
(j**,
•) Qor. Vil, 81; XV, GO; XXVI, 171, etc.
2356
liiukjic' = Oi_»^ , 870.
^ci^, la iwinte du jour, 76, 11; 91,9; 99, 12; 125, 10; 870;
1185; ala ^abas, 76,11, cité par Brockelmann, VGSS
II, 701, voyez ci-dessus, p. 802. — 'J^ = o'^^^^' ^^^^î 1188. —
(ji^, 1185. I. Sîdah IX, 38, 5 d'en bas: J^'^^y * t^-'y^"^' qj'
J^JL) ^J\ 'j*^-î^l5 ^H-^' ci".^ ^ iU~?^ i^^j-x^L, voir d'ailleurs
Lane; Abu Hilâl, p. 125 n° 62. — Aussi iw^c, ci-dessus,
p. 802; Stace, p. 108 .UJ' iuc^ J., /?i ?'/ie earUj morning
(about 6 or 7 a. m.).
isUi^, l'heure avant l'aube en ''Oman et en Mésopotamie, 870.
iLyi:.^, cZe 6i9?i matin^ 1185; Meissner, MSOS V, 104 d.l.
6
2j], aisselle^ 676; voir Festgabe, p. 47.
^^^ = ,^j^, raccourcir un vêtement en faisant un pli \ mettr'e
en réserve^ 762.
^yjt^t avec 3-, sM wUnschen, RO §187 d.l.
*
^^, eYre caché, invisible, Arabica 111,87; congénère de
.-•x-, ««jLc et v^î 677.
j^^, cacher, Arabica 111,87.
^^'j^, trahir, Hartmann, LLW, p. 122,8.
fjliCi, sich verstecken, Socin, Diw. Gl., p. 295.
J^^, imbécile. Arabica 1.1.
2857
u>j^, u, avec J, masser^ Dt et 'Awâliq, 630; cf. c;
c>.xc = c>-c, ibid.
yci:=^JuL, Socin, Diw. Gl., p. 295; RO, p. 129,9.
Jjit, Betrûger, RO, p. 76,2.
* .-. •
o -
Jii, Ue^ jr'sidu, 1080; 1108 n.; voir Hdr, p. 669,
*
<5^
^^iè, é^re ennuyé de, dégoûté de, 576; RD 11,42 [advrarsi,
Rossi, AS, p. 191].
iciè, 7iauseoiisyiess ^= ^^.^ ^ Stace, p. 110.
t'JÏ = |>, Meissner, MSOS VI, 104 n° 27 [gatê% ira,
Rossi, AS, p. 215].
j^Lii, fâché, dégoûté, de mauvaise humeur, 576; Stace, p. 10.
7^
y^, expliqué 923.
^^,^1, 923; 924.
.Ai:'), U, trahir, ^= ^, v. ti. v., et ,:c>, 762; cf. yJsà>, yJd>,
ténèbres, ci-dessus, p. 567, akk. adâru, être sombre (jour),
Boissier, OLZ 1910, col. 74 n. 2; Rhodokanakis, Zur
') .lAc se prononce <o!, ^Ou; le ç^ est ici remplacé par un hamzah,
cf. MJM, p. 38. — A Tanger, le O de ce thème devient toujours em-
phatique, j*i2i-5 ^L*^^ etc., Marçais, TAT, p. 404 [cf. Ronzevalle, p. 49].
2358
Formenlehre, p. 2 n. 3; Weidner, BB A, p. 84. Selon Rûziôka,
Zur Etyraologie von iny — ^o\£, Z A XXVII, 309 ss., de V^
{sich entfernen) avec f^ h
.Âc, devenir sombre, Hdr, p. 669 [cf. Goitein, JG, p. 173,16
lilmâh gaddarti, warurn hast du dicJi verspàtet? avec
cette remarque, p. 32: ,. gaddarti. Tatsâchlich nur fur
Zuspâtkommen am Nachmittag und Abend, was sich ja
aus der Grundbedeutung von .Ai 'dunkel werden (Nacht)'
von selbst ergibt". Selon Goitein 1.1., Rossi, AS, p. 241 sub
tardare et Mittwoch, ADJ, p. 65 n° 46, Zuspâtkommen am
Vormittag est rendu par ^M. — Sur une signification
tout à fait différente et probablement dénominative de jJ^,
étang: épaissir un liquide; remplir un vase jusqu'au bo7'd^
voyez Marçais, TAT, p. 400.
..Ai, prononcé adr, sombre, obscur.
jjsj., .l\c. < <Ac, trahison, 1732 et n. 2.
b' Jcc, darkness, Stace, p. 44 [Goitein, JG, p. 32].
.Âî, obscurité.
jaI, sombre, 1321.
^AÎ, pi. o|;A1, étang, 308, 4 = LB'A, p. 9,25; 1488; RD
II, 42; Meissner, NAGI, p. 136 [MMC, p. 15].
'3J:, traître, perfide, p. ex. Stumme, NT S, p. 116, n° 22
""âjûnek sud raddâra, deine schwarzen Augen sind
triigerisch.
jôJtÂ, der Ort, wo etioas fliesst, Stumme, NT S, p. 131 n° 62, 3
pJol ^Jow ^ L^'«o c^.j'j l'ït m ah a fimârdar eddilmm,
ich sah Wasser da, wo sonst Blut rinnt.
^Jow, dunkel (Wolke), RP 11,42.
2359
v^jAc ') semble renfermer deux sens, être noir et couvrir^
ci-dessus, p. 804 [Dans la lurah tLIaxJI ^ ^o\i signifie être
gemreux, Lane, ce qui cadre bien avec] overfloio^ cross over,
Jayakar, OD, p. 856. Selon RO, pp. 372, d.l. et 427,4
d'en bas, ^JsJl est ûberschreiten, aussi in die Hôlie springen^
ibid., p. 129. Comme le fait remarquer Vollers, ZDMG
XLIX, 514, v^îAc est à peu près identique avec rini; [p. ex.
Ex. 26, 12: hr\iir[ nirT3 c)-ti;n wp], cf. le class. oA£', laisser
tomber (le voile) sur le visage^ ci-dessus, p. 804; M^AR,
p. 57, 3 d'en bas.
En Hdr, oAc est aussi pêcher avec une &i3ow, filet qu'on
jette à la main, Hdr, p. 669.
,_î£, blasphémer^ proprement noircir^ ci-dessus, p. 804.
v_;Âi:)", sich enthiillen, MAP, p. 204.
v_iA£, ilber^ jenseits, RO, p. 112. — min radf min qa'ad,
voïî oben bis unten, ibid., p. 318, 3.
J-AÎ, supérieur, oberst, ibid. § 76.
ijAÈ, fichu que les femmes mettent sur la tête, Negd
[Lane; ioJ^, Dozy ; ioAi, Socin, Diw. GL, p. 295; cf. aussi
RD 11,42]. — Aussi ce que prend le p)êcheur dans un coup
de filet, Hdr, p. 669.
^*,JJ^, rame, aviroii, 'Oman, Vollers, ZDMG XLIX, 511.
J.i£, long; à longue queue (bête), 1761; 1763.
') lJ<Ac<;^l\c, ci-dessus, p. 1500 n.
Lanuberg, Glossaire DatÎDois 148*
2360
^^Ai. = JiiA£, 1763.
^wVc, s'en aller le matin^ Hdr, p. 669; ci-dessus, p. 1500;
s'égarer^ être perdu^ LB'A, p. 5, 27; Meissner, M SOS V, 90
n. 4; Socin, Diw. Gl., p. 295; ^ù. ^^ 'Aè *j)-Jî ^= cuo,
Afii, 1^^ -r^'»^->) ^anazî. Aussi =: ,.^, dei^en/r, 1219 et n. 4 =
LB'A, p. 80,11; Meissner, MSOS VI, 80 n. 1; Socin 1.1.;
MAP, p. 407; el-hôl ez-zurk radat sud, die Schimmel
wurden schivarz; Stumme, TTBL, p. 147; ibid. v. 113, 114:
(^c^ i^c-^j '-:^-^ '"^jjr^ ^f cr»
Min farde Ijazra ^utte nimsi mâhni,
In zàdenî nardî remâd liariga,
Von einem einzigen solchen Blicke werde ich schlaff;
■ sieht sie mich noch langer an, so bin icJi hald
[ausgébrannte Asche.
Avec J^, j9«5se?' rt, ci-dessus, p. 455 en bas: weé
râdiyan ^aleylv min hugûgilv, que s'est-il passé à ion
égard ?
j_cÂi:, conduire, envoyer, RO, pp. 94,9; 95,6 d'eu bas; 322,9;
ci-dessus, p. 1500 n. 1.
!Âi, demain, 737; 1185; Torczyner, ES S, p. 6.
_ - O 5
s^Ac, aujourdliui dans la matinée, 1185; 1188; 1414, —
bjAii, expliqué 1188. — Selon Glaser, PM 1886, p. 8, demain
Ci o J
est en général b^, mais dans la montagne ï^Ac [Rossi,
AS, p. 205 godweh, domani]. Cf. Marçais, TAT, p. 401,
*
2361
olJLjJvi^, 1414; I. Sîdah IX, 52, 1 : J.£ oLjQÂi ^^'î^ d>-lS>xl]^
^j:OLc, f/e l'autre côté, là-has, à l'écart^ Farina, G A, p. 362;
Meissner, NAGI, p. 136; RO, pp. 101; 113; Carbou,
pp. 29; 80; Beaussiei', p. 469; Stumme, G T A, p. 174. Mot
d'origine purement arabe, non pas berbère, comme l'avait
supposé Stumme, voir Vollers, ZDMG L, 333 et Marçais,
RMTA, p. 459. On trouve aussi la forme Olc, p. ex. ^ji\
oli ^^^1 maclie dicli von mir fort, 1255; 1275 = LB'^A,
p. 79,20 [GLB'A, p. 55]. — ^oLi ^jL£, lentement, R 0,
p. 118,8.
Kj^'ic, Geschwûr, RO, p. 115, 18.
yi, u, dégoutter ^ y>-, 590; selon MAP, p. 423 aussi „dem
Sterbenden tropfenweise Wasser in den Mund fallen lassen"
[ce qui correspond au class. sLl' sAc ^, he poured upon
Idni the ivater, LaneJ.
syi, trou par où l'eau dégoutte, Hçlr, 590.
s.î^, pi. jf^, sac en laine noire pour le blé, etc., 462;
1074 n. 2; 1202,2; Stace, p. 16 [Rossi, AS, p. 234]; aussi
nom d'une mesure qui variait suivant les lieux. D'après
Lane s. v., la forme correcte est s^Li; tandis que bMyi est
regardé comme vulgaire; .Jaussen, CA, p. 257 écrit aJM
agrârah. Sur l'origine de ce mot, voir Fraenkel, AFW,
p. 203 et Marçais, Tlemcen, p. 311.
j*i^i.A, bmit, Festgabe, p. 57,8 d'en bas.
Jbo, étourdi, LE 'A, p. 3,24.
23(52
[*_j.£, aller vers l'occident^ mais chez les Bédouins aussi
go into the inhàbitecl régions^ MMC, p. 36; ibid., p. 162:
„The verb rarrabow is einplo^^ed with référence to Bédouins
going to the settled territory in whatever direction").
v_jjtLwî, trouver étrange^ comme dans la lurah, RO, p, 177;
aussi synonyme de wJlx^w! = A;c;ii dans la phrase ^^ujj
(iik^^Uaji kAs^, 1772 ').
v_j^, ouest ^ 1699.
v_j^, pi. v^jj^» 1^ P^us grande outre pour V eau^ ^énéïalQmQut
en peau de ^ ou de chameau, 20,17; 64,11; 607 s.;
1710,8; Hdr, p. 669; Hirsch, Reisen, p..74 [chez les Sba'a un
énorme delu, contenant plus de 60 litres, Bouch., p, 62;
voyez aussi Hess, Der Islam IV, 317 et surtout le long
exposé de Brâunlich, Islamica 1,4-66 ss.]; pi. woyi^, Snouck
Hurgronje, ZA XXVI, 224.
y^'LC, pl. y;^î, garrot^ 428 = LB'A, p. 78,9. — Fém.
iù.Lc, Einsenkung auf deni Riicken des Kamels, Socin, Diw.
GL, p. 295. — Sur le pl. v;!^, voyez RD 11,43 et 1678.
v_.U, ^^Û, pl. ^.,L,^, corbeau, 709; 1018; LB'A, p. 14,22
[MMC, p. 36; guràbl, gurrâbï, coll. gurâb, gurrâb,
Rossi, AS, p. 202]. Sur le rôle du corbeau dans les croyances
superstitieuses des Arabes, voir Bel, Djâzya, p. 177; cf.
aussi Bauer, Ehe, p. 76. — Aussi vaisseau, Jahn, M S, p. 184
[voyez l'exposé détaillé apud Kind., pp. 68 et 108].
v*J/^5 ]3l. v'/^'î étranger, 1699, d.l.; synonyme d'Iblîs, 1709
') Selon Ruiicka, KD, p. 100 v_j^<C!-*x. pui- inétathèi^e et le
développement m > h.
2363
[proprement „rhabitant noir de l'Afrique orientale, l'Occi-
dental" selon Vollers, VS, p. 190].
G- O -
i-j^">i— jjw, 1776.
oljlj-r^x^, 1414.
kJÔ^x^, /'^^szY yéménite^ 138; 255 n. 2; aussi ^^f^i Socin,
Diw. GL, p. 296.
[Jo.£, cribler^ Rùziôka, KD, p. 20].
JLijb, pi. J.:ot^, m6Ze, probablement de crihellum [garbîl,
Christian, Volkskundliche Aufzeichnungen (Anthropos XII —
XIII), p. 1019]; kurbàl ou zurbâl, JVIAP, p. 304 en bas.
Voir Wetzstein, Ûber die Siebe in Syrien, ZDPV XIV, 1 ss.
S^^ pi. L>3 j, dnne^ Dozy II, 206 d'après quelques récits de
voyage; le pi. j»^^ se trouve chez Hartmann, LLW, p. 80
en bas avec la glose er-raml.
Ju-ij', définition d'après Fiqh el-lurah [p. 215, 7], 1673.
03.a£, Beduinen-Lied, RO, p. 285, 11 d'en bas.
\Jùyà
jîoy:, ci-dessus, p. 804.
)/^
;^, u, i, enfoncer le qasab dans la bouche du chameau
pour le faire manger, Yémen, 722 et n. 1; 1165.
j/, 1117 [voyez GLB^A, p. 55].
3j^^, jointée, poignée^ les doigts étant plies en dedans, Nord,
2364
703 n.; 1103, — Aussi „ein Schaaf oder eine Ziege zur Zeit,
wo sie ihre Milch verliert", BB, p. 163,
j)^, Tiefe, RO § 193.
sj^^, vo3^ez Almkvist, Kl. Beitr. I, 275.
^jyi:<^^, profond, RO, p. 298, d.l.; Jayakar, OD, p. 654;
cf, Stace, p, 46, — Selon Glaser, PM 1886, p. 4, ^^ a aussi
le sens de kurze Lanze.
j jtx), pi. j^'-Jt^t candlestick, Stace, p, 26.
(jii^, de l'allemand Groschen, 585 et ss,
iUiyi;, pi. (jii^, bouteille, RO, pp. 24; 57; 78; Jayakar, OD,
p. 660; HB, p. 66 n, 2; dans le Negd et à Bagdad narguilé,
Huber, Journal, p, 126; Socin, Diw. Gl., p. 296, où l'on
trouvera plusieurs renvois à la littérature,
* . ,
iU2,i, sangle, qui retient le bât par derrière, pi, [j^f-, I.Idr;
en Dt isUoyi, pi, L)^y=, 1123 et ci-dessus, p. 463,
[jo^^ pi. {jo\J:.\, besogne, Prov, et Dict., p. 418; Festgabe,
p. 82; Wunsch, RO, p, 6.
(^LcD^ rordân, toll, ilbenmltig, RO § 344.
*.Lytj", maronner entre ses dents, in seinen Bart brummeln,
740; Rôssler, M SOS III, 13, 17.
* . ,
\^^ [i, u, puiser de Veau, class. = ^,i^', Brâunlich, Is-
lamica 1,503; attingere liquidi, Rossi, AS, p, 194] Wasser
scho'pfen, RO, p, 99; in cin anderes Gefàss umgiessen, ibid.,
2365
p. 129; (das Nachtmahl) auftragen, SAE IV, 161,3, cf. Dozy
6. V. : ,^tirer ou prendre du pot pour servir" et MJM, p. 56.
LJ-É, nom d'une étoile, 637; ci-dessus, p. 1094 n° 11.
iCj^, „rothgahre Caraeelshaut", B B, p. 34.
'iil, pi. oyi, tasse en bois, 607; 609; 1080; 1455; Stace
(Béd.), p. 127; LA. XVIII, 192,9 d'en bas: J,L^JiJt- Jlj
iA:>'3 ,jNX^. io^3 Kj^c^ ■iy^=>^ bj_v.o. Dans la luj'ah, ici^ est
cuillerée, ce qu'on prend avec la main; Stace, p. 78 *.syi,
_ O ) ^ Cl
liandsfid (if with botb hands together); s^.^:> = j*AJt ijw«.
iot^ rirrâfa, Ruder, Meissner, NAGI, p. 136 = o'jé,
Socin, Diw. Gl., p. 296.
5 o 5
Li.st^, pi. o,Li/«, gobelet, Hdr, p. 670; po/' (tin), Stace, p. 127;
pl. mgârîf, Bêcher, Topf, Gefâss, RD 11,43; k_iybo et Kj^i.^,
diminutif, ci-dessus, p. 851.
'Mjt.A, dans la lurah ustensile à puiser fde l'eau); grande
cuiller; dans le Sud ïoà^, pl. ujjow, 6o/, écuelle pour pmiser
de l'eau, vase à anse, 1547; IIB, p. 66. En Tunisie mrârfa,
pl. mrâref, Lôffel, Stumme, GTA § 72; NTS n° 37,4,
ci-dessus, p. 2247 sub ^i?.
^'yt^ = iCîyw, IIB, p. 66; selon MAP, p. 139 „ein kleines
(0,5 — 1 Liter) rundes Gefâss mit einem Griffe",
oyjw, vencickelt, nicht klar, RO, p. 183: tu%dnsi 1 %aber
môrtruf qabil hâqqaqo, ni mm die Mitteilung nicht (aii,
wenn sie) verwickelt (d. h. nicht klar) ist, verificire sie erst.
Cette signification s'est probablement développée du sens
de prendre une chose entière, attribué à v_îju" dans la lurah,
et v»3yjw serait donc ou actif, en V embrassant dans son
ensemble, ou bien passif, comme la huitième forme générale-
2366
ment en "omâni, embrassé clans son ensemble^ c'est-à-dire
sans vérification des détails.
o-c, a, class., se noyer] rarag, Meissner, NAGI, p. 136;
bryne nôrraq, wir tcàren beinahe ertrunken^ RO § 193.
Aussi en maghribin, Marçais, TAT;, p. 403. [Dans leYémen
oyi, a, est zilrnen, Goitein, J G, p. 171; Rossi, AS, p. 191
adirarsi, mais aussi affondare et naufragare].
vjjLc, bassin, RO, p. 112,7 d'en bas.
oi_j-c, assiette à soupe, Dt.
[j^lïjc, noyé, Dozy] ene rurqân, icU hin ant, Ertrinken,
R 0 § 362 ; rurqân m i 1 li u m m e , vom Fieber betàubt,
Rôssler, MSOS III, 33,3.
iJ^ > ij!c > &j.t, prépuce, 1108 n. I. Sîdah II, 32,4 d'en bas:
Jj^ et ^yi:, 1763.
^^^, pi. j^^Lix, fou, HB, p. 256; ^^ (j.^) = JJj*JI j^.lj,
Cogite, pour p..jtxi à cause de la rime [selon Belot adonné pas-
sionément à= ^^jkA, Socin, Diw. Gl., p. 296], I.Idr, p. 109;
Stumme, T T B L v. 935 : ^^yw ^^ er l^ -^î e,^ er^^" ^
Là temmens elmelâhe, jâ menhu marrûm,
Vertraue den Schônen nicht, du Verliebter!
2367
5 ù 5 O
Jyîyi, gros pénis^ 966 n.; 1163 n. [Ruziôka, KD, p. 33];
T. Sîdah II, 31/2; Add, p. 37: ^^ \S ^ oiJ'uài! Jojdii^
.L^Aji nJUiC Or— '' . ^~2^ *jLa1 Jv'rij' cr-'" '-Vv^^*^3
Dans el-Farq, p. 257, nous lisons: ^Ll^ii ^^ ^^ ^t ^^\^ LJ
D'après Socin, Diw. Gl., p. 296, ày^f- est klemer Sandberg.
O^/ = J^/î 1763.
]£, u, 31,14; 37,11; 73,14; 700; 800 n.; 889; 1165; 1252;
1257, ficher dans, enfoncer clans, planter, en Hdr, aussi
dans le Nord, oi^i c'est encore lever en l'air; Socin, Diw.
GL, p. 296 in clen Boclen stecken, cf. ci-dessus, p. 374, 4.
En Dt "i>, d'après Feghali, K'A, p. 32 la forme originaire
(Ii.>j£); dans ce sens aussi \j£, ci-dessous p. 2368; cf.
j^. ^ "le. rizz bû bhër, pi. j^. _^ j_5j£, Marcler, Ichneumon,
RO, pp. 79; 300 et n. D'après RO 1.1., jà est synonyme de
kisre, wenig.
\^\ jLè, celui qui élève le clrapeau, %nazî, 800, 2.
]i, profondeur, 72,12; 1155; Stace, p. 47 [Rossi, AS,
p. 190 ahhondanza comme dans la lurah]. Aussi ^j£.
2368
^jj£, xjrofond, 1155; 1638; Jayakar, BBRAS, p. 262 [Rossi
1.1. abhondante]^ cf. ;jyi.
jyc.!, dénom., mettre au monde de jeunes gazelles^ 936 et e.,
cf. Schwarz, ZDMG LXXIII, 124.
Jjc, fd^ 19,18; RO, p. 288; Zwirn aus Baumicolle^ MJM,
p. 12; aJ^ Ja*.j5^Jlj", Eg. = &Ij£ -^j^', Syr., être hors des
gondSj aufgébraclit sein, Festgabe, pp. 53 et 82 [cf. Goitein,
Jem. n° 251].
^_^^^î o'^^ijc, expliqué ci-dessus, pp. 802 et 986.
jji^, prononcé ma^zal, fuseau, 19,18 [MMC, p. 67];
o^î Jji^, Spinnrocken, BB, p. 54.
»^
!^, u, attaquer, 8,16, cf. LA VII, 257 : ic.«.:>y ^ ^fp>'^ 3^
Selon ]\IAP, p. 222 aussi x>lanter = it.
31C, prononcé razû, expédition militaire, Wetzstem, ZDJVIG
XXII, 170; BB, p. 128.
»!j£, prononcé uzilh, attaqiie, 7,20; 13,15; 339 s. La forme
.yi est rarement usitée en Dt, ibid.
^j'uc, monnaie d'or, Socin, Diwan I, 292, où l'on trouvera
des renvois à la littérature. Snouck Hurgronje, Mekka II,
166 dit à propos des pièces de monnaie dont s'ornaient les
femmes mecquoises: „Zu diesem Zwecke dienen meistens
zwei Mûnzarten, die zur Zeit des Sultans Mahmûd gepràgt
wurdeu und die Jahreszahl 1223 (1808 — 9j zoigen; man nennt
sie hier resp. Ghatvâzï (Sing. Ghâzijjeh) und Mahrnûdijjât"
et n. 2: „GhâzijjeJi's des Sultans Abd èl-Hamid kommen
2369
auch vor; si© heissen so, weil das Wort Ghâzî ('der den
heiligen Krieg gefùhrt hat') einige Maie darauf steht. Eine
Ghâzijjeh ist gewôhnlich fur etwas mehr als 1 Dollar, eine
Mahmûdijjeh fur etwas mehr als 4 zu haben". — (=3!^^?
Gekl, Kleingelcl, RO, pp. 28,14; 328,10; ^yyxl\ -ai, Gelcl-
mangel^ ibid. § 193.
iCjjli:, pi, (^jl^, danseuse^ 764; 952. [Dozy s. v.].
? o -
^f-'^^ expédition, p. e. el-A.mâlî, Dêl, p. 111,6 d'en bas
[voyez GLB'A, p. 56].
(_^wy*si, non pas Zizyj^hus spina Christi, comme le traduit
Jahn, mais une espèce de sucre qui provient des Indes. A
Aden, on dit sukkar razûs. En arabe Zizyphus spina
Christi est 'ôlb, MJM, p. 17.
._ÀAv^, ténèbres, = j*-wji:, 1258.
* I .
JwM.^£, laver (une honte), H, 3; 535 [Rossi, AS, p. 216]; Socin,
Diw. GL, p. 296; Meissner, NAGI, p. 136.
Jww.£ = wJLc et ,lX-w, Zizyphus spina Christi, ci-dessus,
p. 890; ^)-^, f/nimauve, Dozy d'après Bocthor.
J^.wi; > J^Avji, lavage d'un corps mort, 629 n. 1 ; Socin,
Diw. Gl., p. 296; Meissner 1.1.
Jy-Li:, terre argileuse qu'on mélange au savon pour se laver
le corps, = jiij à Tlemcen, Bel, Djâzya; p. 112/3.
L/*sc, g^à, voyez sub .^.i^.
2370
j^^ dans la lurah tromper, duper, cf. Marçais, TAT, p. 404
et Fleischer apud Delitzsch, Jes., p. 165 n.: „^Ld, zunâchst
verwandt mit ^JA^1 ;jr^i>É, bed. mit dem Ace. eines Dinges:
dasselbe darch einen unâchten Ueberzug fâlschen fwie
MûDzen), ùberhaupt verfâlschen (wie Milch durch Zuguss
von Wasser); mit dem Ace. einer Person: sie durch Simu-
liren oder Dissimuliren tâuschen, hintergehen. Daher
3te Form: xii'^, er suchte ihn zu hintergehen, besonders
ihm heimlich zuvorzukommen, und4teForm: *..cix', er fûhrte
dies wirklich aus, mit ^ einer Sache : er kam ihm so ziivor,
dass der Geprellte dazu zu spât kam, sie versàurate, verlor
u. dgl."; dans le Sud salir, beschmutzen, MJM, p. 47.
uixi, Betriig, R 0, p. 228, 4 d'en bas ; Sclimutz, ibid., p. 416, 15.
Sur j^ en Dofàr, voyez RD 11,43, cf. aussi Socin, Diw.
Gl., p. 296.
j;..^^, voj'ez ci-dessus, p. 805.
,J^, congénère de dï^f^ao^ Praetorius, ZDMG LXII, 750.
«.-v^cj;, ungelehrt (esclave), pi. jv-i-i, Snouck Hurgronje, M S,
p. 111 avec la note suivante: "Mit diesem Adjectiv be-
zeichnet man gleichfalls die fremden Pilger oder megâ-
wirîn, welche mit der Sprache und den Sitten der Mek-
kaner noch nicht genûgend bekannt sind, und deswegen auf
dem Markte und sonst die Hùlfe anderer Leute brauchen"
[cf. Dozy].
j^jUiLc, unJcûndig, MAP, p. 406, v. 2.
2371
iJc^i:, ^^^xc.£, class., couvrir [GLB^A, p. 56]; cf. L^£, I. Sîdah
oc _ ce . , î O _ 5 _ w
,o, _ -f ù ,_i ;;£ 5 o_cc o_
1^,-xc^, couvrir, en ''omânais, 817, 5 d'en bas; Meissner,
NAGI, p. 136.
[■'jyX.i, bj-^ii;, byixc, class., voz'Ze] «^.cii, i'oz7e, HB, p. 101;
Olmmacht, Socin, Diw. Gl., p. 296 = «yi^é, Dozy.
^Lixc, courroie de fusil, ci-dessus, p. 213 [Cf. Dozy; „iu^£
la couverture en cuir d'un fusil, Burton, Personal Narrative
of a Pilgrimage II, 104 n. (gushatj"].
j-^L-ixè, heimtsstlos, RO §74.
j^LIè, nom d'une timbale du 'âqil d'es-Sa^ah, 145; 1611;
1621; Hdr, p. 642. Peut-être de ^^.
[s-^^AjLÈ, i, class., forcer, contraindre', Rossi, AS, p. 223,
ohhligare con la forza o l'imposizione].
L.^>aaXc!, he raped lier, Stace, p. 136.
^L«4^ Jji sLx)! -r*-*^? râpe, Stace, 1.1. — rasban ^alêh ou
raseb ''a le h, à son corps défendant, ci-dessus, p. 5; cf.
Prov. et Dict., p. 418 et Torczyner, ES S, p. 8.
w^Aiai:, class., se fâcher, hébr. yiv, Rûzicka, Zur Etymologie
von .^.^ (Z A XXVIII, 280).
') Aussi LA V, 234; ^y\^^::>, ^Syp>, ^yP> j.), etc. = iUi^b, ibid.
[(3)' calumily, misfortime, LaneJ.
2372
v_.-cai^, 1886 n. = LB'A, p. 57, 13 [GLB'A, p. 56; cf. Dozy].
^..yysioc, der Zorn verdient, AbscheidicJier, Socin, Diw. GL, p. 296.
■w>«.*i3ix>, facile, Hdr.
ijà.iuiàc.
(jiiiAisix), touffu, Syr. = j.iiix), 674 n. 2. Cf. ^, i<=^-, (j?^^-
u*i2£, Calligomim comosum, 668 et surtout Hess, Der Islam,
VII, 104.
Joi: [u, i, class., trans. plonger (dans l'eau), mais aussi intr.,
voir Bevan, p. 82], taudien, Meissner, NAGI, p. 136. —
U'attet 'a le h bim-mâhtiimeh, elle la couvre avec le
couvercle, 604 [probablement de ^J^, quoique -Lu. se trouve
en mehrî dans le sens de couvrir, Jahn, M S, p. 185 ')]. —
Jai: est combiné avec Jaij, 690 [mais comme LiJ, v. h. v.,
est une onomatopée, il faut qu'il s'agisse ici d'un sens
onomatopéique joint au thème Lt. Aussi ce verbe peut-il
signifier ronfler, râler dans la lurah].
o^, pousser des trilles de joie, Yémen ^ -Lé^j, -Lii^,
1225, cf. Socin, Diw. GL, p. 297.
^j-^Lt, plonger, comme dans la lurah, 73, 13.
'j Cf. Wetzstein, ZDMG XXII, 145: „ilic ,eia Augenblick'. Man ruft
dem schlàfrigen Hirten zu : vV.^' ';i^'nV=*^r! d^^^^ Lxj "^ '.scliliess das
Auge nicht! es wird der Wolf kommen.' "
2373
^jJac. = t_/.*l2i^ 52, 9.
(^L^vlji:, Eg. ^^,'j' j, Syr. ["^^i ^.^^.'^^^ o^^, whero hâve y ou
been hiding yourself? where the devil hâve you been?"
Spiro s. V.].
,jiJ!iÈ, être sombre (nuit); accouplement de VJ^ et de K[^,
ci-dessus, p. 805.
^jjU JyJ ou (j^-^l^, I. Sîdah IX, 41,6 d'en bas.
iL-co^i: ï^Ls, Wilste der Diinkelheit, „d. h. eine unbekannte
Wûste ohne Zeichen und Wegweiser," Poznanski, ZDMG
LXX, 472, 3, lisez ditnkle Wilste.
JaiL£, cf. -Lii, 682; sur le sens de JaiLé, voir el-Muzhir
1,27: i^Iastlaiilj Lp^5 L_j,ll ^3 o^^o":^! ,^l:o' ^x^» JuifL. Klî3tl2*i)
rf^ .-Aiij' M^J^ Ok*^ (•'
xijoii) Le» ,-Aiij' ..LaIx. Ok*^ ^i-:?-"!iL
•.lac
LL£, u, class., couvrir.
^j^i couvrir., 62, 15.
tLLc, class., couvercle^ en Dt ^utà, 62,16; chez les Hadar
le couvercle du four., cf. ci-dessus, p. 81.
JiÂf petit du chamois^ 720.
sÀc, prononcé afrah en Dt, pi. .Lai: ou oUc, peau dun
^ 1 Cl _
petit agneau ou cZ'z^w pe^!'^'^ chevreau, 26, 16; 720. — ^\ s^,
sachet à café, ibid.
^, z^m^^, 720.
^-^-j nom d'une étoile, ci-dessus, p. 1097.
2374
^, 289 n.; lire Ji&, voir ci-dessus, p. 1618 n. 3.
^j^fii, Beschûtzer, BB, p. 294.
^jAài, Gemslein^ MAP, p. 200.
^.ài.^, SUC de certaines plantes^ 438 n. 3 ; cf. ci-dessus, p. 863 sub
^Axi; sur la forme ,^ft*^, voyez [Lane s. v. et] L Sîdah
XIV, 199.
^i£, terrine, HB, p. 66 n. 2.
J^ [selon Rûzicka, KD, p. 105 de J^], é^re inattentif, ^0^
p. 402, n° 57; RD 11,44. [Dans le Yémen J^ ou J^,
abwesend sein, Goitein, Jem. n° 78].
jic, Totenklage anhehen, Snouck Hurgronje, OS, p. 101,4
avec cette remarque: ,.Das AVort taghfil bedeutet eigent-
lich : aus Anlass einer Unglûcksnachricht rufen: là ilâJia
illaHlâh jd ghâfdinU wird aber sodann auf Wehklagen
aller Art angewendet".
Jili:, ûberraschen, RO, p. 172,9.
Ji'uij', 7iicht auf seiner Hut sein, sich ilherraschen lassen,
RO, pp. 51; 172,9; 295,6.
jÀ3t;Cw', ne se douter de rien, 365.
'»Skt, Gelegenheit, RO, p. 211,5 d'en bas [fî gafleh, im-
provviso, inatteso, Rossi, AS, p. 214].
jili, asleep, Jayakar, BBRAS, p. 259.
iJiâi: = idas, prépuce^ MAP, p. 223.
[Lfti:^ u, et ^c^i a, class., sommeiller, s'e^idormir; aussi
2375
Feghali, Synt., pp. 426; 445. — ^^àè, i, nettoyer^ monder
(le blé)], reinigen, rein sei7i, Moritz, Zanzibar, p. 66.
^_Ji£, einschlàfern, RO §249; p. 227,13 d'en bas.
i;Ji, à l'état construit rafyt, ScJdaf, RO, p. 406 n° 99
[class. byi:, sommeil léger, Lane; Dozy].
^^Lé, endormi, RO §249; Jayakar, BBRAS, p. 259; aussi
shallow, ibid. p. 268. — Aussi rein, Moritz, 1.1.
jLc, i, charrier, 878; filgen, aneinanderfiigen, Socin, Diw. Gl.,
p. 297. — Aussi connaître, voyez jlc, ci-dessus, p. 2318.
JoLX/.^!, Sj-^-i» Jvi: ')ju.M^ j^^x:>Lo (j-, Joccxi,^ Ij', je suis soucieux
de mon ami, je désire avoir de ses nouvelles, voir 1571.
j^, chagrin, Wetzstein ZDMG XXII, 148, 13. — jLc ^,
je désire savoir, 1571 n.
JJir:, class., pi. S^à\, eau coulant entre les arbres, 877;
878 n. 1 ; cf. S^, I. Sîdah X, 106, 7 d'en bas : jliJ! * Ax>i o!
iJU, Kamyner, R 0, pp. 23 et 316, 6 ; r â 1 1 e t ib â r û t,
Pulverschuppen, Rossler, MSOS III, 16,2 d'en bas; pi.
rwâll, RO § 206.
yf\^}i] JyJ^5 Waldesdickicht, RO, p. 62,7.
^Jl£, enlever '^ '^l^ , 762 [selon Rûziëka, K D, p. 102 de
^<^£]. - Refuser, 12,16; 40,3; 110,23; 353; 544; 907;
cf. RD 11,44; ^^ > ^^Jic > w^it, et le participe mâlib est
LANUitKKC, Glossaire Datinois 149*
2376
à ^J^ comme mâkil est à J^', p. ex. an a mâlib min
nâda ma' bàh, je refuse cela, je ne le veux ■pas, cf. ci-
dessus, p. 661, SAE IV, 93, 10 (en bas) la taglibï avec
la glose: ^ ^^jàn ^ ^jnxj, voyez aussi Snouck Hurgronje, ZA
XXVI, 233, n. 6 et ci-dessus, p. 21. [Voyez d'ailleurs
Ronzevalle, p. 49].
wJjtx*-', sicli zum Siéger machen, RO, p. 395 ; = ^JtX^', 1772.
v_J!i:, guérite, belvédère, Hdr, p. 671; HB, p. 65; Hirsch,
Reisen, p. 42 n.
iLJLc, (_c*J^5 -^^5 ur4^ [d'après Lane s. v. aussi xAâ, ilAâ,
)UÎc. ')] = v*^î souvent vainqueur, 610 et n. 2.
aJU:, kurze, weisse Straussfeclern, mit welchen der obère
Bûschel der Lanze verziert ist, B B, p. 42 [Socin, Diw. GL,
p. 297 wJii, pi. ^J^l£; cf. MMC, p. 309].
'iCal rilbyje, Geivùm, RO, p. 377.
^_c^LJlÎ, Eg.; Schwàtzer, Sag'ân, MSOS V, 52 [Spiro, p. 319].
xAi^ mrilbe, Rdtsel, RO, p. 246.
J^A£, 1399; TA II, 572: ...L^Lî ^:>^. ,c^.il s^) ÀJiij!
J.Jl' (^-Jli:, ^rt n?</Y tomba (non pas cZer/H/6'0)»6re), Hdr, p. 110.
^j^Ai. [ou ^-vdcï, dans la lurah, voyager ou /"«/re r/r/^ vers la
fin de la nuit], I. Sîdah IX, 48, 11: ^-LL' L-LwJLd * c>.aX>.J' ^^ji
(jJisb Là:> .i> U.vJj:^ Lr«i*J »'-^" ' î 6 V u a r a 1 1 a S t e 1 - 1 e y 1 a ?
où as-tu été ce soir? Hoi^rarieh.
') (T. Fisclior, ZDMG L1X,669.
2377
■ (^vJlÎj, au grand matin = ^.JiJi' J,, 1188.
Kjyvvyii , r e 1 ë s y t 1 ù ' s e j ô m , A hendclâmmerung^ Rôssler,
M SOS 1,74,5.
^w.Ux), renfrogné (20-5, figure), Hoir.
■U^^ ^y ulUis LA VIII, 328; 16U n.
^CxiLd > ii^Jic, vertèbre du cou, Dt, 1614 n.
^■^^
f,.*JLc., couper le iC**Ji, 1614 n.
iC^/J^, larynx, 1614 n. [Lane s. v.].
Js.iJLJL« = •j.^ix^ji^, touffu, 674 n. [Sur le sens de J^iiè, voyez
Lane et Dozy s. v.].
xaû, prépuce = iiaJLi, I. Sîdah II, 33, 2.
oJJ^, /?«//•, intr., Arabica V, 304; Stumme, TMG 1,18,1;
correspondant à Téth. "Sh^, Praetorius, ZDMG LXI, 624.
[Sur ^ïs. et ^jii£ voyez Rûziôka, Un cas de préfixe verbal
c — p, JA 1935 oct.-déc, p. 177 s. — oiii, s'en aller,
Lane s. v.].
^jlU, /^wfr, trans., mais presque toujours au parfait pour
sjilij', /î;i/r, intr.. Arabica V, 304; ci-dessus, p. 1102. Sur
la Ile forme des vei'bes qui marquent le mouvement vers
un endroit, voyez LLA, p. 48; ci-dessus, p. 310 sub j|^q>
et p. 1512 sub _,j^; cf. aussi LA XVII, 456, 7.
2378
vJiJlc rluq, fém. rilqa, dunkel, difficile à comprendre^ class.
oiiî, RO, pp. 63,6; 120,4 d'en bas.
*^
^, trans. jeter, RO, pp. 263,3; 305,2; 419,14, cf. class.
^uJLi ^, diriger la flèche aussi loin que possible.
^_^Lc, clier, précieux (prix, matière, etc.) ; au flg. aimé, noble,
considérable, en Hdr, en Dofâr et aussi dans le Nord, 170, 16;
1736 [costoso, Rossi, AS, p. 202]. Sur l'expression sL^ic J^'^i
voyez 1736 et 1758.
^Lé avec ^, acheter cher, 153.
^jj^î, faire enchérir, acheter trop cher, ('s'lxaJ! l^'' ci-dessus,
p. 317, voyez les dictionnaires, p. ex. Lane sub ^o: I buy
icine at a high price; cf. Fleischer, Kl. Schriften 11,658.
^^fcJii:, pipe, HB, p. 80; du persan ^}^-, Q^r^? Vollers,
ZDMG L, 646 [Almkvist, Kl. Beitr. 11,43; Bouch., p. 34
avec fig.].
^ [u, class. couvrir], cf. oU=>, .^.^.«i:, l\^ et ^_^, 762.
c>-«-c [i, class. fatiguer qn (nourriture)], cf. vji*=>, j^, A^
et ^^, 762.
cWt [u, i, class. couvrir, réparer; mettre dans le fourreau
(sabre)], cf. oUi>, Zc, etc., 762.
[•) tLy*Jt est faute d'impression].
2379
(A^, pi. aA^t [class. pi. >->j.*£, oUc!, ,^.jÎJ.-«i:], sca6&ard, Stace,
p. 149; voyez aussi Marçais, TAT, p. 406.
-»£ = -♦.i>, couvrir^ 763. — ^, einsinken (in ein Loch);
fém. gamerat, /îie/', vo?^ Wasser' sein (Brunnen), RD 11,44.
_Ic, mettre en tas, eîigerber, Socin, Diw. Gl., p. 297 [Feghali,
Contes, p. 56 n. 1].
y«Li:, engager une lutte acharnée avec qn (ace.) = .^L£, el-
Amâlî, Dêl, p. 148,1.
c- ^
^c, masse cVeau.
-♦i, haine sourde, 763.
Jji, pi. .Ucl, ^fer&e, brassée [Feghali 1.1.]. Cf. Jaussen, CA,
p. 252 n. 3: „Ce n'est pas une simple première gerbe,
disons plutôt une poignée de blé, semât, mais une réunion
de plusieurs petites gerbes, rassemblées en un faisceau pour
être emportées au haijdar. C'est la signification de l'hébreu
n:ii; T?::y (Mich. 4, 12j, la gerbe qu'on emporte sur l'aire".
Cf. aussi JUii.
y^LJl .Ui, cohue, 763.
^jj*^, hewusstlos, RO, p. 67,4 d'en bas.
[b.ljù", Einherstilrmen, Goitein, Jem. n° 951].
^♦x, piquer, cf. -J^, 700; 1257; faire un signe à qn, cf. u^^,
ci-dessus, p. 1444.
^jlî; ^I^ ^^' [ou (jJU ^j, a formai oath, Bevan,
p. 82], voir [Lane et] L A VIII, 85, d. 1. Cf. ci-dessus, p. 475. —
2380
(_«»♦£ est aussi Linsen oder Bolinen in Wasser gekocht^
MAP, p. 154.
u-.7»r, cf. ^"^ji 1045 et (j-^<, ci-dessus, p. 1444.
(ja.»r. , a?;oz?' Zes ?/e2t.T bandés, ci-dessus, p. 359; fermer les
yeux, Stumme. GTA, p. 23 [Goitein, Jem. n^ 851; Rossi,
AS, p. 223].
(jii«*;cw', sz67(( àrgeni, RO, p. 313, 11.
x*a».f , voir s. V. jL-i:.
(j::um/, àrgerlich, Rôssler, MSOS III, 20,9 d'en bas.
^.%4f, class., miirmeln, brummen^ Nôldeke, Fûnf Mo'^all. II 45;,
M^AR, p. 86: k»^ \ sjt^*^J o_^ j*jt«jt:^j'; cf. *ij.
X4.iuà, bruit sourd, 1652 [incorrect pronundation, Bevan, p. 82].
* .. •
oi4x> Ji^, 665; Socin, Diwan III §171d et p. 297.
vjsUè, voile qui couvre tête et figure, Hogarîeh, ^ o>.*i>.
oi-^i, profoyid, Hdr, p. 312 [Rossi, AS, p. 230]; IVIeissner,
NAGI, p. 136; Prov. et Dict., p. 418; Socin, Diw. GL,
p. 297 [selon Brockelmann, VGSS 1, 168 assimilation (p> è)].
3^, préparer les peaux pour le tannage, 1763 [Rûziëka,
KD, p. 105].
^ = ,V^, 1763.
2381
'^, u, et j_^, i, couvrir^ 1638 [voyez GLB^A, p. 57], cf.
*£, c;.^.♦i: et JS-«i;, 762.
tUî, prononcé 'a ma", brouillard.
^^1 parler ou pleurer d'une voix nasillarde = ^z> ^ cf. aussi
^, 743; 763.
iUc, î'o/x- nasillarde, = isU3-, I. Sîdah II, 142, 16: 'i.X:<:.l\*. ^^iJ^Jî
iL5a>Lc:, gfro5 vaisseau de construction arabe, HB, p. 73 n.;
vessel (witli curved prow), Stace, p. 181 [= ic^jjj, pi. o'u:5:ui,
..iJi, ^s-L» (Spiro -iJi), bateau^ gondole., galiole, Dozy II, 409.
Comme le fait remarquer Vollers, ZDMCt LI, 309, ce mot
provient, d'après l'opinion générale, du turc j^U ^'ï, "sorte
de barque à proue très recourbée," de ^:>^iî, croc, crochet,
crampon, Kélékian. Selon Dozy 1. 1., jx,^ i^\i est la barque
que le sultan ottoman montait pour aller sur le Bosphore,
et qui était exclusivement destinée à cet usage. En effet,
l'étymologie de K:s^s, qui a aussi passé en français sous
la forme de cange („barque légère, employée sur le Nil",
Larousse), est encore incertaine; voyez Kind. p. 84, oîi l'on
trouve une foule de renseignements sur le sens de ce mot
avec la description suivante de la cange, tirée de Jal, Glos-
saire nautique, Paris 1848: „Nom d'un bateau léger, étroit
et rapide, qui sert aux voyages sur le Nil. La longueur
commune des Canges est de 16 à 20 mètres. Ces em-
barcations ont une carène très-tine; une particularité sin-
2382
gulière de leur construction, c'est que leur quille est fort
arquée du milieu à l'avant, de telle sorte que la proue du
navire, au lieu de se redresser, tombe. Les Canges vont à
la voile et à l'aviron ; elles ont un ou deux mâts, selon
leur grandeur; leurs voiles sont à la latine; celle de l'avant,
quand il y a deux voiles, s'amure sur Tetra ve, c'est-à-dire
qu'un cordage frappé à l'extrémité inférieure de l'antenne
passe dans une poulie établie à la tête de Tétrave, et rap-
proche cette extrémité du cap du navire autant que le
commande la circonstance. Les bancs des rameurs sont au
nombre de 3,4 ou davantage; deux hommes rament sur
chaque banc. Il y a des Canges pontées et d'autres ouvertes.
A l'arrière, mais non pas tout à fait sur l'extrême poupe,
est construite une dunette de 3 à 4 mètres de longueur,
sous laquelle les passagers trouvent un abri, dans une
chambre nommée Ocîa . . . Des Canges, élégamment peintes
et bien emménagées, sont les navires de plaisance des
personnes riches qui voyagent sur le fleuve sacré", etc.].
_^Lc rânzu, Riegel, Stumme, G TA, p. 65 [voyez Marçais,
TAT, p. 406 j.:snjLc, crochet, espagnol gancho^ ital. gancio.
Selon Huart, Der Islam IV, 151 et Ronzevalle, p. 49, yf^>^
viendrait du turc ^^ô', croc, crochet, mais alors la forme
arabe ne- se terminerait pas en û].
> G _
^3l\>Lc [coquet, clameret; brave, vaillant, Beaussier s. v., voyez
Dozy 11,229] selon MAP, p. 248 fett (Kamel):
Jâ râkiban min 'endana fôk randûr,
0 der du von uns reitest auf einem fetten Kamel.
^^^ÀIî, Stutzer, RO § 75 n° 4.
2383
yJ^ renz, Backe^ RO, p. 241,8; ■i^5él\ -^ rinz 1 fuqra,
Hinterbacken, ibid. §85. [Dans la lurah Je; LA VII, 255, 7
d'en bas : jk \$^=>\*) ^.^lïJuiJî ^^i^'] sur zz > nz, voyez
Vollers, ZDMG XLIX, 497 s.
(j/.j-wJi, ?(9w^ museau^ Hartmann, LLW, p. 127,3.
yi^jJu, hewusstlos umfallen^ RO § 395 [Rûziôka, KD, p. 153].
j^, [dans la lurah, s'emparer de qch comme d'une proie]
p. ex. 'Âmir b. et-Tofeyl, p. 134, n° XVIII, 11:
J^J'^5! L^I^O u:::;^-^! O^^ 'tJL.àJO.«' Uj ^^^-x-^JLc I — oli
^nd ?t'e returned hoïue, ricîi icith plunder and captives^
Leading along ichite tvomen crying and la^nenting.
*j'l£, victorieux, noble, 491 = LB'A, p. 78, 13 [GLB'A, p. 57] ;
en 'Oman ivohlbehalten, RO, p. 149, 4 d'en bas; voir aussi ^xà.
JS, en général tout le petit bétail, moutons, brebis, chèvres,
Jaussen, CA, p. 277 [Cantineau, Et. 11,212 ganàm; aussi
qanàm]. Les Bédouins à l'ouest de l'Egypte disent jJLî,
715; Hartmann, LLV^, p. 58,7; Marçais, RîkITA, p. 460;
cette forme se trouve aussi en sahhî, Jayakar, BBRAS,
p. 264 jji., goat. Au ]\Iaroc iC^-Li, chèvre, à Tanger yélma,
brebis, IVIarçais (lettre du 30 janv. 1909).
Chez les Bâ Kâzim *jLc avec un ^ très faible, j«.jliiî>
j^L*^l> lânim, 715 [cf. Brockelmann, VGSS I, 224].
2384
*
^^^, class. être riche; ^_^<^^, ci-dessus p. 1466, cf.
Vollers, VS, p. 135.
Inf. ^^ ou i'uLc, I. Sîdah XV, 136/7, comme \1^ et t'^,
ibid., p. 119, 22 ; cf. 610 et 1660; ci-dessus, p. 1466. [Sur ^JLi,
chant^ voyez Marçais, TAT, p. 406 et Ronzevalle, p. 49].
1^^, liche; pi. irniya, Dt et rinya, Hdr; en ''oraânî
rinje, rinjâne, RO §126.
i^'uLÎ, chanteur, cf. (^lL, ci-dessus, p. 214 et p. 1466 n. 2.
^yà, étalon, 1519; Hess, WZKM XVI, 52; Festgabe, p. 82.
*
y£, i, =^Li:!, co?mr e?z avant ^), 92,13; 492,3; 799; LB'A,
p. 15,10; se jeter sw% Jv^, Hdr, p. 671; Socin, Diw. Gl.,
p. 297; RO, p. 422 n° X rârit 1 %ële; ibid., p. 423
n° Xni jôm da%alna dijâr 1 l<:ufri ru me, als wir
in die Ortschaften der Unglâubigen eindrangen, plUnderten
îvir, voir Vollers, ZDMG XLIX, 515 en bas; Brockelmann,
VGSS 1,610. Sur le verbe .Li, voir l'exposé détaillé dans
el-Amâlî I, 58, 3 d'en bas.
^J^ .yi, J'te came to my Jielj), 1250 n. 1 ; Stace, p. 204.
^V^, cacher, 1113; RO, p. 212; Rôssler, MSOS III, 18, 15.
Cf. ^Lc, ci-dessus, p. 2379.
,.Ju", se cacher, RO § 344; p. 315,9 d'en bas.
.^, terraifi encaissé, golfe, crique, grand trou=^y>, 763;
1024 [cf. Fischer, Streitberg-Festgabe, p. 55].
') Accourir poiii' allaquer ou pour aider, 1250 n. 1.
2385
Jik^, plôtzlich, ZA XXII, 229.
.Li«, incursion, ceux qui accourent^ 481.
B^li^, grotte, Tripol. 82, 14; 1244; Prov. et Dict., p. 419 ^^Li^;
Tun. mrâra; Stumme, GTA, p. 59; voyez le même,
MGT § 86.
8^^, corps principal, 799 = LB'A, p. 4, 12 [GLB'A, p. 57].
[^y:, Nest, Goitein, Jem. n° 747; gows, pi. 'agwâs,
niclo, Rossi, AS, p. 222].
j;._ykA m a g h w a b, ou m a g h w a, Beutelnest, Glaser, P J\l
1886, p. 33.
_bld, class., terrain spacieux, encaissé; aussi ravi7i, vallée,
dépression, Carbou, p. 206.
_LuL£>-1jaÎ, champ, 525; Arabica 111,38 n.; V, 41, 76, 85;
I. Sîdah X, 129 en bas; XIII, 236, 4 d'en bas.
JU, 11, assassiner dans un guet-apens, ci-dessus, p. 806 sub
J^o; cf. aussi Barth, ES, p. 63.
jy., pi. jy, expliqué 878; 882.
idy, 878 n. 1.
jy, serpent, RO § 27; Jayakar, CD, p. 868. Comme le fait
remarquer Vollers, ZDMG XLIX, 509, c'est probablement
de ce sens que proviennent les croyances superstitieuses
rattachées à jy. [Voir aussi Littmann, ZAr, p. 89].
2386
■^_}S^^ i, égarer, séduire, ^dr, p. 671. — ^^i en Dt êti'e
dans V erreur, s'égarer, errare, 1389; 1733 [Rossi, AS, p. 226
gwî, perdere la strada; gâwî, chi a smarrito la strada]
si dice anche del bimbo inesperto, ingenuo]. ^y^ (^-.^^-iJ!,
le soleil s'est caché dans les nuages, Hogarîeh ; ^^_yà >
^y. > ^cV, 363 n.
Dans le Nord, c'est désirer, 1733; Socin, Diw. GL, p. 297
avec les citations nécessaires.
^_C5U, schôn, RO §§ 98, 1; 100; Jayakar, OD, p. 819; Socin,
Diw. Gl. 1.1. [aussi enfant, Goitein, Jem. n° 758]. — Fém.
iù^U, coquette, Prov. et Dict., p. 419.
'»Jy^, égarement, 1749.
^^.y^t qui est dans l'erreur, Dt et omânais, 1733.
<5^
iUc, noise (loud), Jayakar, BBRAS, p. 267.
ib'uc, synonyme de ïCjV,, 460; 1432; cf. Uhud, p. 52,12:
iuîyt iùLotil ^^yCj' lAs^ io'wj<^.^l ^'^S ^^'^'j ; el-Gâsûs p. 39, 19:
-J! Xj^! ^! ijiJL'!^ '^^' e?' £j^' Ô-^'J^ ^5 U^iJtJ; M'AR,
p. 78: .l3 OU335 wO»i ^' Jys A-iCo'^ (^^'^•^ ^'; ^j'y ^'.^'
UjJif: (•'î^'^' (J-^t^" ^■•'') *^
Le même hémistiche se trouve dans I. Sîdah XVII, 10,
où le texte porte après une remarque sur le genre féminin
2387
5J, 0-*^_ i-_& r 5?
♦ ;^-*^ ^r^'; c <r^*-
vLcj i, a, cZfsparmïre, antonyme dey, 989; sur les congénères
radicaux, voyez 677.
wv^è, être absent^ 443; éloigner, LB^A, p. 59,13; durcJt-
bringeti, raiihen, berauben^ RO, pp. 396,4; 414,4; verlieren^
RD 11,44.
^-oU, absent^ pi. ^'^ Tîyâb, 904 = LB''A, p. 80, 8; ibid.,
p. 80,14, cf. Feghali, K^A, p. 222.
vi^xi:, houe^ voyez sur e>A£ et 1^ 877. — Aussi pluie;
Stace, p. 135; HB, p. 233 n. 2: ,,Le mot cja^c est employé
spécialement, quand on veut parler d'une pluie bienfaisante"
[cf. ^ya^, Marçais, TAT, p. 407].
[^U, a, class., être jaloux].
^, détruire^ 1142 n. [cf. Dozy ; Rossi, A S, p. 203 danneggiare];
^ JCw j^, 918, 9 sens obscur. Voyez ibid. — Aussi attaquer,
MAP, pp. 77 et 384.
-<£, L» _<i:, p. ex. (^ybto U »^, o/me (irgendwélchen) Hass,
665 ; Nôldeke, Zur Gramm. § 51 ; en Hdr à peu près = l'allem.
doch nicht, ""ajâlî ghèr ma behom se, ghêr ma
gètèlôhom âl Kethîr? Memen'lSôhnen ist doch (hoffent-
lich) nichts (Ûbles) begegiiet, die Leute von Kethir haben sie
doch nicht etiva getôtet? Snouck Hurgronje, OS, p. 101.—
^y!) ":^ jf^ ^y^ avec un "^ explétif = (j:^yî ^ u^, 665. —
2388
^ac ^j^, seulement, Hartmann, LLW. p. 82, 19. — .^ L»,
•^Awàliq et ^ mèr '), Dt, p. ex. ^Jolc 'àp -yi, je n'ai que
ceci, 663; ^, accotnjKigné de -^ dans l'hémistiche:
^XC^>J -îV^ ^aÀv Î J>3»i I ,-<.£. _«./5
>Sz ce n'est les enfants du Propliète, le ineillem' du genre humain,
664; ^ ,j^ = sans, p. ex. .^f^^ rv« q^, s«ws erreur, 659,4
d'en bas. Sur l'emploi de la particule mêr ou mâr^) chez
les Bédouins du Nord dans le sens de mais, cependant,
seulement, voyez 664. Comme ^ > h a r en mehrî, Jahn,
G M S, p. 69, j*i^> ,r^>'ar > er dans le dialecte de Dofàr,
1430; Rpil§37,c, d. Sur ^ji>'êr ou 'er en maghrébin,
voyez Marçais, T A T, p. 397. Cf. mehrî ar, qu'identifie
Jahn, M S, p. 164 à tort avec j, filrwaJtr. Dans arînâ,
jedocJi sie, ibid. p. 185, 13, nâ n'est pas le pronom suffixe,
car le suffixe de la 3e pers. du fém. sg. est -se; ce nâ est
plutôt une particule démonstrative. — ^c, durciMus, p. ex.
wuddi ghër es se fer, icli will durcJuuis 7-eisen,E.B.i'tnvàmi,
LLW, p. 127. — Sur s,/? ^ ^! sJ.\ '^ pour b-o ^' ^j^, ; o<,
je ne l'ai visité qu'une seule fois, voyez Fleischer, Kl.
Schriften III, 636. a..* Lo .>^ avec Le pléonastique (cf. ci-
dessus), Hartmann, OLZ 1900, col. 302. ~ ^ [>, pléonas-
tique [voyez GLB'A, p. 57].
(ji,t < o'^r^î seidonent, !y ;^i>jtJLk)' 'u« ^I ,i>.JLï J^^à, je lui ai
seulement dit de ne pas sortir, Tantâwî, Traité, p. 88.
.^, défectuosité, 536; Stace, p. 198 .^, damage [tlossi,
A§, p. 203: „danno in terreni, coltivazioni prodotto da
terzi yayyâr].
' r- j- >■ ^ r-
2) De jxi. Lo, non pas de .^ q-», coninio, le ci'oit Socin. Diwaii III
§ 54 e.
2389
^Li, agresseur^ MAP, p. 74, où il s'agit de trois groupes
de cavaliers, „el-Rajjâre, welche Pferde reiten, d'ie feind-
lichen Herden ùberfallen und fortreiten — el-Kemîn, die
sich verstecken und den verfolgenden Feind aus dem Hinter-
halte bedrângen — und es-Sabûr, Kamelreiter, welche weit
vom Feiude halten, die erbeuteten Tiere von den RajjAre
ûbernehmen und in Sicherheit bringen sollten".
b^>;ij, sobriquet^ RO § 65.
IvwC , XL2-^£
>^, voyez 877.
Js-^c, pi. J^, eau courante^ qui coule toujours^ cours d'eau^
39, 4 ; 72, 6, 10 ; 877 ; Arabica IV, 29 ; M J M, p. 22 ; ci-dessus,
pp. 885 et 2010 sub ^*.^ [conduttura d'acqua perenne^
Rossi, AS, p. 197 sub cancde]; souvent usité dans le sens
de source^ HB, p. 81 n. 1; dans le 'Oman Flnssbett, RO,
p. 285,3 [cf. Dozy s.v.].
x.Jul, boue, en 'omânais, 877.
J.x£, Dickicht, Hell, ZDMG LIX, 610, v. 10 [Dozy s. v.l ;
1. Sîdah XI, 45, 10 : 'L^'i)\ * Ji^ * ^^A^aJ! KtL*:^- y^l\ * iCà:y-> _^ji
J.^£, e«?« fZe la rivière^ SU; 1112.
^'^à^ scJuUfiger Palnienwakl, 784; Socin, Diw. Gl., p. 298.
[Dans la lurah, iJ.^ est arbres ('pais sans eau ; et ,^
fém. iL>ui:, pi. ^jv.£, touffu et vert (arbre)].
Sur *-ui > 1^^, nuages^ cf. Vollers, VS, p. 188.
2390
♦
o permute avec cj, 768; 1109 n.; 1721; Hdr, p. 538;
ci-dessus, p. 244 [Brockelmann, VGSS I, 130; Vollers,
ZA XXII, 225; Cantineau, Et. 1,18; 11,131]; el-Amâlî
I. 18, 5 d'en bas: [j>^j^^ ^L\J! iJi JJjj; plusieurs exemples
dans I. Sîdah XIII, 286; Haffner, AL, p. 34 ; el-6âsùs, p. 163;
x!U:>z= iJLi-., Naqâ'id, p. 97, 16.
< ^, 1257 s.
>^ 743; ci-dessus, p. 1683 [Cantineau, Et. 11,131]').
sf^ss, asfal>assal, 99,16; 133 n.
;^
.b, coll.; b.lî nom. unit., souris^ Dt. De là probablement ».li,
mollet, Wade, en tunis., Stumme, G TA, p. 47,7 d'en bas,
voyez Vollers, ZD]\IG L, 331 ; cf. lat. miisculus, Walde,
LEW, p. 503. — b.là aussi 7'abot, p. ex. Snouck Hurgronje,
M S, p. 95.
LT-li, hache, 760 [Rossi, AS, p. 236], cf. ci-dessus, p. 840sub
jjj [Zimmern, AFW, p. 12].
ois, class. sangloter. Combinaisons -étymologiques, 1095.
[') Sur les labiales allViquées (6«", w' et rarement /"«"), p. ex. su bb^ék,
fenêtre ; y i r m * i, qu'il lance; 6 ô f «' e i, du Ôôf, voir Brockelmann, VGSS
1,208; Cantineau, DA 1,35 et surtout le même, Et. 1,10].
2391
JU
Jls, dans la lurah augure] chez les Bédouins, Jli est un bon
ou un mauvais augure [cf. MMC, p. 3911; chez les Hadai
le plus souvent, un mauvais. Il faut donc corriger Stumme,
TTBL, p. 148, qui dit que JLs est toujours usité dans un
bon sens; pour préciser, on dit tayyib el-fâl, RD I, 135, 3;
fâl tajjeb, MAP, p. 309. C'est en général un omen, qui
était aussi chez les Romains bon ou mauvais. De Jlî,
augure., provient un dénominatif qui a reçu plusieurs
spécialisations, rapportées Hdr, p. 679 s., Jli, u, se sauver.,
s'écarter = j^yj, Hdr, p. 9 d.l.; RO §338: lûlêd dâr
jôhbi 'a idëh u ruglëh ilyn fâl 'anhum, le petit
garçon commençait à ramper à quatre pattes., juscpi'à ce
qu'il se sauvât d'eu.c, et Jli, i, effrayer qn par un mouvement
brusque et à l'improviste pour voir si ceux qui s'approchent
sont amis ou ennemis. On est l'objet d'une ï^as de la part
de l'ennemi; Wetzstein, ZDMG XXII, 154 donne: ^»X*siS \J
iduilî^, poiirquoi m'effrayez-vous comme ça? et ibid. icL-j, frayeur,
kJlIî est l'action de se lever brusquement et inopinéynent pour voir
ce qui se passe. Cf. Schmidt-Kahle, VEP 1,293: fâl, durcJi
Schreien verjagen, avec fi jem. cmfahren, et ibid., p. 92, 18:
minha fêle, minne fêle, von ihr ein Aufschrei, von ihm
ein Aufschrei. De là J^î, s'enfuir, 1216 = LB''A, p. 2,9.
Sur la phrase g-Jià 44-3 cr t^ ^'''' ^^^^ ^^'^ ^"^^^'^ ^^'^^^
bon augure) par im joli visage, voyez Hdr, p. 304 ; cf. aussi
Jaussen, CA, pp. 343 n. 2 et 384/5. Quant à jy, nous
lisons dans Bâsim, p. 50, 2 d'en bas : ^^ o^-^ "^ f^ ^^^
JJjL*j! J'uàii SJ^j, je vous ai dit: „Ne me faites pas ces mauvais
Landberg, Glossaire Datînois 1^"
2392
présages" ; ibid., p. 59, 5 : JlàJÎ 'j^j J^' "^ ê^ ^^yJJi U Ijî ;
ibid. p. 16, 9: w^l i^J^\ ^'^'^ ^^^-^ (Jk J^r^ ^ v^ J^"
?«e /"«îY rien. Pour vous être agréable, je lui ') pardonne pour
cette fois, mais ne le laissez pas me dire une seconde fois des
choses de mauvais augure et dans de pareils termes ; ibid.,
p. 27, 4 d'en bas: i^^Jy^î U ^^ ov^'"^' ^' u^^'^^" ^ j*^L. j^ JJ»
;?Ji Jk ^yu_ xcLv Js/ J.! j«X»-=>'>^ r»>^' (jiij ^', Bâsim leur
dit: ,,Waijez pas peur, vous deux, je ne vous frapp)e7'ai pas,
mais bien cette figure malencontreuse de votre ami qui présage
Cl tout moynent quelque m.alheur'" ; ibid., p. 28,3 d'en bas:
iupy! é^':^Jii ^jls:. (~^^\^' Uj i^^Loj jj^ eU 'o-J^i ii', je fc«' dit
depuis longtemps: „Ne me fais pas de mctuvais présages",
voyez Beaussier s. v. ; L Am, p. 20 : v^,^' ^y, Al .^yis j<j^ [>,
ma fille, tu t'es tiré un mauvais jorésage du lièvre.
Voyez aussi 737 n. 4 = Hdr, p. 6580, où ^ S'^ ^st con-
sidérer comme icn bon augure, et 1311, 1 = LB^A, p. 61, 7. —
^^^Is iA>Lc [xl^lsu, nous avons bu le café et mangé chez un tel,
"anazj; ^Jù\ a^i est le café qu'on boit en partant le matin,
1072 ; Arabica V, 161 ; le déjeûner s'appelle en sahhî
j4^', pi. o^^', Jayakar, BBRAS, p. 261. En Dt on
l'appelle j^^àx^' aj-^i, et ^JUj" y est boire le café le matin; -^b
est le rep)as avant l'aube en Ramadan, Tldr, p. 678.
Mais j^LàJ" peut aussi signifier un mauvais augure :
yiJ! o^' \JJ>^ 'lxi \j 'jJ^Uj' J.JJ y^, depuis que nous V avons
') C'est-à-dire le calife.
[2) Cf. Goitein, Jem. n°800: Lîï tfa u u u Is 'a là nafsak, sprich nicht
fur dich ungûnstiges Ominoses aus; Rossi, AS, p. 214 fawwal,
cercure di itidovinare In sorte; miifawwil, indovino. Cf. ibid., p. 184.]
2393
renco7itre\ 7ious n'avons vu que du mal^ ""anazî, Hdr, p. 680.
Ce verbe est encore tirer un augure pour l'avenir, R 0
§ 441, comme J^ài! ^ic est Vart de tirer l'augure, de prévoir
l'avenir, ibid. Il faut donc traduire J^Uis' de plusieurs façons
selon l'idée rattachée à l'action à laquelle se rapporte
le fâl.
^3^1i, donner à manger, p. ex. Schmidt-Kahle, VEP 1, 120,10
d'en bas, la fa G allai ""inde, kahuanûh ufâualûh,
Gallàl arriva chez lui; 07i lui donna à boire du café et à
manger [cf. aussi 11,170,14: gâbû-le fuâle tfàual, sie
hrachten ihyn das Essen, und er ass]. Dans le glossaire,
Kahle rendait J^li par „zu essen geben (eigentl. wohl mit
Fûl, Saubohnen, speisen)" ')• H ne connaissait pas bien
l'origine de ce verbe et il renvoyait à Littmann, BEI,
44, 9 : J^*^! *JcLi£l5 vJ^Xc ^^Jot lj^îv^ iJ!^s ij^Jj> '^^ l.;,a1-j
^^yu^\ X-i. o-^ er, Gureys lui demanda du manger pour
les hôtes qui étaient chez lui et elle lui donna le manger par
dessous le rideau de la tente. On ne saurait le traduire
autrement.
JoLà;c>wî, désirer, Stumme, GTA § 36 et TTBL, gloss. s.v.
Le pluriel de Jli, prononcé fâl dans quelques dialectes,
est 0^:^13, comme nous venons de le voir dans un exemple
cité ci-dessus; ^.^.^a^j.]! J^"^^ 6y^^i ^oiis êtes venus chez
moi avec vos malencontreux présages, Bâsim p. 70/1 note.
En Hdr, Jli, pi. Jj^l, est gens de mauvais augure, gredin,
Hdr, pp. 66, 17 et 88. D'après Socin, Diw. GL, p. 298, Jli
est Aî-t und Weise des Handelns, Beschàftigung . Il y a aussi
[') Dans Vol. II l'allusion k J^s a été biffée; le renvoi à Ijttmann
y iiiiinqiK; aussi, et *J|^2 y est rendu par Essen seulement].
2394
une forme id^, qui est un 3^ ^^ de Jli; Bâsim, p. 41,1 :
^1 Lf^ il|»J' jtJé \Usù'^ v_î-E cjw:> O^^ isLx^.o \àJiii ^.^^ '^J,
?e caZ//e, voyant venir la propriétaire du bracelet^ comprit le
fin mot de l'affaire et fit un signe au gouvernetir de la
faire partir.
Dans le livre S'js^^',, ^^^ de Pseudo-Gâhiz, éd. v. Vloten,
p. 69, nous lisons:
J'u^î ^-*.^J 'l4.X! V^I^J ^l i^^^^-AJlJ Lfl bLy i-«Jt JL*J ^
jLàil v4î^' o^^-î oy^^ r^^' o^^''"^ /?-p^^ ^'^^-î
L'homme ne sait p)as le soir ce qui lui arrivera le matiti,
Si ce n'est les mensonges que raconte le présage.
Et le présage.1 V auspication et les devins, tous
Vous égarent., car devant le monde invisible il y a
[des verrous.
Si
L'éditeur a bien fait d'imprimer Jli au lieu de J13, car
le hamzali n'a rien à faire à la racine; d'ailleurs Jli est
exigé par la rime. Ce mot a été combiné avec N^a, merveille.,
Ges.-Buhl s. V. ; Wellhausen, Reste, p. 205, et JB serait
alors une métathèse oi^i le n aurait changé de place. Pour
plus de renseignements sur Jli, voyez Beaussier s. v.,
Marçais, TAT, p. 415/6 [qui a signalé la forme jj, et
Ronzevalle, p. 52]. Voir aussi Wellhausen 1.1.; Doutté,
Magie et ReUgion, pp. 363 s. et 518/9; Dolphin, Recueil
de textes, p. 145.
ij-yls
^j^yià.1 lanterne [Rossi, AS, p. 216]; fânûs el-bedu, ex-
pliqué 999. Du grec cpxvéç, Vollers, ZDMG LI, 299.
*
0.5
^5, émietter, 20, 21 ; Hdr, p. 672, comme dans la lurah,
2395
p. ex. Boh. VII, 69, 10 d'en bas '). Selon Landersdorfer, S S,
p. 81, J^5 serait d'origine sumérienne.
^-^^ fatït, appelé aussi f atout, fait avec chi pain, coujjé
ou émiette] sur lequel on répand du beurre fondu, Jaussen,
CA, p. 66; BB, p. 46: „Ftîta, ungesâuerter Teig aus Mehl
und Wasser, welcher in der heissen Asche des Cameelraistes
gebacken und nachher mit ein wenig Butter vermischt wird".
* .. .
C
*j'Lii 2jj, ouvrir le cachet, 836.
^!, s'ouvrir, 1084.
,pJu^\, einnehmen (eine Stadt)^); friihstiickeii, RO §302.
^^\ iLr^Xs ou \q>^! iC:sr;s, expliqué 834.
^"Ij = -,_^A«/) , 1166; = ^^lï, Hôfnî, p. 46,1: ^ ^»,^.^\ ^J>
(^ .yçS^'Uit -ç> c^oîj oijSAJLi UL/0^ j^-o^ L<LLo ^s^î Uj. ^.Lxj" aJ^î
^^'lil!! ^! iiiJ S ^''^5 o'' ^^- '^^ 11,195,2.
^Jcàx», (2?"' f* ^(^* vue claire, Hdr, p. 672 ; Meissner, NAGI, p. 136.
;,-o:5, a, plaisanter, Dt, 1035.
c
* ...
oj ^ .-s:cs, ibid.
r
yi, faiblir, se reîàcJœr, > ,l\3, 1580; Stace, p. 185.
Jd, (aussi fitur), pi. ^bit ëftâr, 20,19; 831; 1088; 1356;
ci-dessus, p. 1042; expliqué 622.
') Sur le verset 522,9, voyez ci-dessus, p. 922, en bas.
[2) Aussi to seek an omen froin a book, especially the QurWn, by
opening it at random, wà:S^Aail J, "^li £«àX.wl, Bevan, p. 83.]
[3) Qor. VII, 87.]
2396
»yi, nom d'une étoile, 637.
^^lyi, languid, Stace, p. 95.
^JisJc, i, examine?', LB^A, p. 73,11 [Sur les altérations que
subit ce thème en maghribin, voir Marçais, TAT, p. 408].
ijiJi, inspecter, fouiller, 1326,11.
(jijcs.^, inspecteur, ibid.
*
oi^, u, aiguiser, Dt; fendre, crever, Hdr, p. 672; Meissner,
NAGI, p. 136.
(i\^:o < dUî*, se déverser, envahir, 1029; 1177; Hdr, p. 672.
SAE IV, 143 d.l. fâkkû as-sundûq u ftek, sie ôffneten
den Kasten und er icar offen. Cf. Dozy sub ^èJ^, Vollers,
VS, pp. 132, 136 et a;^, être prêt, de Joie'; de là uWc,
pré^, p. ex. Qays b. el-Hatîm X, v. 7.
JJ3, tordre, tresser, 569.
J-yis, mèc/ie dw /z«s27. Arabica V, 127 n. 2; AVetzstein, ZDMG
XXII, 122.
aJUas, cordelette, mèche, 569; HB, p. 99 [fiJo, Rossi, AS,
p. 208]; Lampendocht, Wetzstein 1.1.; mèche du fusil, H(}r,
p. 672; RO, pp. 288,4 d'en bas; 411 n°146; 424 n° XVIII.
Stumme, T T B L, v. 472 : idLyisJ! J^iu I^_^-c2j j a d w u m e 1 1 1
elfe tî la, die wie ein Licht glànzen.
^^J:i, procurer (jmnp), Stace, p. 130.
2397
Jyiàxi, nmder Tunn, Meissner, N AGI, p. 136 [Philby, HA II,
318; Hilprecht, Die Ausgrabungen in Assyrien und Babylonien,
p. 59 avec figure (tour carrée)]. — Jy:»^ Q'-^^ homme
gaillard, Dt.
[j^, i, dans la lurali, éprouver; séduire; exciter à la révolte],
iiiJi, épreuve; séduction; discorde, 1648 [rissa, Rossi, AS,
p. 233]; intrigue, RO § 28; p. 326,13; gât minnahum
èl-fitneh mâu se barrânï, die Unordnung ist von ihnen
selbst verursacht worden, es ist keine von cmssen her ge-
kommene Sache, Snouck Hurgronje, ]\IS, p. 29.
^•li, Sachau, AVLM, p. 48 n° VIII, 6:
,.jLJ! ry'^^ *-^^. iS^^ \i Jv^ ^^
Du hast eine Gestcdt, o du, der du mich quàlest, àhnlich
einem Weidenzweige.
^bià, intrigant, RO § 51.
^^^yis^, in Intriguen verwickelt, o.l., p. 326, d.l.
^^, a, Hre jeime, vigoureux; être clair (langage); voyez sur
ce thème et sa correspondance en hébreu 501 s., où l'on
trouvera plusieurs exemples.
(j>_> Jli, éclaircir un point litigieux, se prononcer sur une
question juridique, 501.
^^\, parler d'une fctçon claire, p. ex. ift kàlilmak lî^ ou
b i k a 1 a m a k, parle-moi clairement, mais aussi simplement =
oiLi, prononcer un mot, parler, 13,18; 328; 501.
Csj^ (_<^\ demander l'explication de qch à qn, 501.
2398
^^, 502. Sur NTS dans la littérature rabbinique, voir Krauss,
ZDMG LXX, 342.
^c, clair j langage ou homme en parlant, 501.
^Juc = ^jJé ; aussi habile, soit en parlant, soit en travaillant ;
seulement à Aden dans ce dernier sens; actif, 501 ; 1*99 n. 1.
^'^, 502; ZA XXIII, 92.
yi, minéen, 622; 624.
.yij, plateaM en marbre, en or ou en argent, peut-être
de sum. bansur>akk. passuru, syr. j^ÔA^? table ^),
622 s. ; 1356. Cf. aussi Jaussen et Savignac, Mission, p. 257.
b.y'c, coupe, 760.
^i, pi. -y^, chemin enù'e deux montagnes, défile', recoin,
156; 1721; Stace (Béd.), p. 119; selon el-Amâlî I, 90,5
f^^î, fém. ^^1 large, plat {\)\Q^), Dt; >^^ y', une large
empreinte de pied. — ^^^', pi. qL^»^ aussi (pii a les pieds
plats ou qui a les pieds tournés en dehors, cf. ^^î. Cf.
aussi ^sîl, Socin, Diw. GL, p. 298.
[') Selon 622 n. 2 paiera viendrait de *patar, arab. futur, ce qui
n'est pas proljable, cf. Zimmern, A F W, p. 33 sur akk. passuru:
,,Dazu darf schwerlich, wie mehrfach geschehen, lat. paiera gestellt
werden"; il faut, sans doute, combiner ce mot avec lat. pateo, Walde,
LEW, p. 565.]
2399
7^
^, déchirer^ percer^ éhrécher^ 7, 20; 1153; 1630. Cf.
Rhodokanakis, WZKM XXIX, 353.
yS\s3, avoir des trous ^ 583,
ys^xsî, éclater (fusil), 1596; synonyme de J^:^:^', inventer un
mensonge^ 1773.
^, V^. j^^, trou, brèche, 47,3; 91,6; 590; 1295; 1581.
ys^, voyez ^\, ci-dessus, p. 66.
'iï^Jl^s, subtilité, Dt.
G
;j«^àxi, finot, rusé.
& .
[fc^, a, dans la lurah, frapper, accabler].
^ji^LkJf ^J^ 5-^?^' 5 ^'^ resta interdit devant l'hyène, Hogarîeh.
'ij^, Gefràssigkeit, Festgabe, p. 83 [cf. ,^^^«j(, Dozy].
idx^ = wcsni, Festgabe, p. 83 [Dozy s. v.].
^LxJ:\i, gefrdssig, ibid.
iiljL*:^^ = iotjsaî, Pi'ov. et Dict., p. 419.
J^:^), synonyme de y^S 1773; l_;À)CjLi ^:^^^^^&a, il invente
un mensonge, Dt.
J.:5n.s, radzs, 940; 941 n. Akk. pu glu, syr. ^^s, radis,
Delitzsch, ProL, p. 84 n. 2; Zimmern, AFW, p. 58.
8^:5^, surprise, 309,4 d'en bas; whisper, Jayakar, BBRAS,
p. 270; Loch, Wunde, pi. figâwï, Hartmann, LLW, p. 129.
2400
^, u, i, se répayidre (parfum); siffler. Sur le thème ^s,
voyez 570 et 601.
p^^ sifflement^ 570.
o:a;c^, émiette)\ zerhrôckéln, Dt.
ci^jc^Âj", s'éinietter. — c>.:cjs^>à:^.j. QLwJ"bJî, l'homme est brave,
courageux.
c>.:5?, variation plionétique de (j.^, 570.
(j^, a, frotter, rouler, tourner, 7,8; 47,19; 65,10; 316;
569; 570; 629; 633; 1115; LLA, p. 74; LA IV, 324, 2
d'en bas: bLi oLi! LgJ o^Li^ u^^,"^! J, oj-»-^Ji c>>.A.i^i JULj
o>->'^ J'^i '-^^^'^ U'^^''^' i^3 Jy^' (J^ '-^'lî u^^^^^ lAJw'^'j
VIII, 87, 21: ^>^x^lil u^^-^t ^^^ii ; el-6âhiz, Bayân II, 24, 6 :
o'««y ^ u^js^vàaJ iC:>b>Aif j^.,'. — ^>^ est aussi commettre
les fils en les entortillant avec la paimie de la main sur le
genou, 569; ci-dessus, p. 1542, cf. Jahn, M S, p. 176 '). Sur
le développement de la racine ^, voyez 570; wà-^^^',
synonyme de u^, el-Asbâh, p. 97, 12.
-L^, frotter, 316; 570.
') Bittner, 8h TI, 7 dérive à tort nichri fhâs, shaurî fines de ^j*.-
au lieu de u^i=^-
2401
^j^, souffler en dormant^ 601.
Sur la forme ifhelu, voyez 793, et sur cette métathèse
de ^Jli, 790.
J.j^i, pi. Jv^vs, étalon; nulle; homwe énergique, 1668; surnom
du Prophète à cause de sa sensualité, 855. En mehrî et en
shaurî J^ est aussi pénis ^\ Jahn, M S, p. 176; SAE VII,
70,9,14,21; 130,14.
Z^ J^, expliqué 1397; ^JùId J^àJ', 945; Arabica IV, 27.
iJL<^s, gland du imiis, Dt [fa h al eh, testicolo, Rossi, AS,
p. 242].
^, pi. {jl^ fahlîn, courageux, Carbou, p. 48.
^^é, a, tordre un seul fil sur le genou, 19,18; 569.
*.js^i, être très noir.
A ce qu'il semble, deux racines tout à fait différentes se
rencontrent dans le thème ^, à savoir ^j, sur laquelle
voyez 316 et 569 ss., et -,j>, 571 ss.
^js^i, charbon de bois et, maintenant aussi, houille. Dans le
Sud, ce mot n'est usité que dans le Yémen, 570 s. [Rossi,
AS, p. 198]. I. Sîdah XI, 39: '^l^\ — ^îiî * e;.^i ^=>l^
i*.j^iJlj *-j'o_^^. — En hébreu dhb, selon l'opinion généralement ad-
') En mehrî ta liai ou faliàl est pisser, Bittner, M S III, 87 n. 3.
2402
mise de *pahhâm, contrairement à l'hypothèse de Torczyner,
ESS, p. 96. Sur Jjé, cf. ci-dessus, p. 296 sub (j-^jb>.
(•-^i, inf., 569.
A~^ÀA OU j.'ljs^à<, sabéen, autel, 571; 645.
^^l:^è, caméléon; J^é, nom. gen., mehrî fahâh, 710.
L)^i>Aj<"i, cuisse, ci-dessus, p. 1650 [Cantineau, Et. II, 220
fâljod, fôljod, fôhed, foljoçl, pi. fhâd, fhûd]. — ô^é,
pi. >3^i, subdivision d'une tribu, 911=sAj^i^i, pi. Aj'ti?,
39,12; HB, p. 34 [cf. Brockelmann, VGSS 1,155, b. x].
jJ^é, voyez Lidzbarski, ZDMG LXXII, 189 et Fischer,
ibid., p. 328.
ij^_y^:^é^ punaise^ Dt, 1305 n. 2.
p.Jo, class., casser, briser, 763; 1580. Thèmes congénères, 763.
r
* \ •
.As, u, détacher, faire cdler seul; aussi intr. se détacher =
jO^^, expliqué d'une manière détaillée, 1580. — Thèmes
congénères, 763.
^iAi, pi. j^od, brèche dans un mur, une lame, 160, 3.
(Xi
^A5 = ^Jo, 763; 1580.
2403
vjîAÎ, mm^ée hasse^ Dt; cf. 792 n.
iuLvi, pi. jJtAs > fadey m > fadêm > fadîm, muselière,
523 s.; Stace, p. 110; fdèm, RD 11,45. D'après Nôldeke,
Fûnf Mo'all. II, 37 de p a n d à m a, ,,das Mundtuch der Pârsen".
j^L\s, paire de bœufs avec lesquels on laboure^ inconnu dans
le Sud, Hdr, p. 673; ^^'JU, 702; Hdr, p. 639,2. [De {.j^i,
Fraenkel, AFW, p. 129; Brockelmann, Lex. Syr., p. 558].
^Aà, i, class., racheter^), liébr. ms, akk. padû, en Dt ^_5Aî,
a, avec ^, apporter comme sacrifice d'amitié^ 27,10; 743;
cf. Socin, Diw. GL, p. 298 et Marçais, TAT, p. 409 [Rossi,
AS, p. 223 fâdê, offrire^ immolare].
^lXs 2), sacrifice d'amitié ou d'accouchement^ 27,12; 1777,
où l'on trouvera les détails nécessaires; voir aussi l'exposé
intéressant chez Jaussen, CA, pp. 361 — 363.
t'As ou ;j=Aî, I. es-Sikkît, p. 672: {^y^^) Uii-^ lAài! dU ^y^^j
j, s'enfuir^ ^^c^ss. !j^, z7s se son^ enfuis à Aden, Dt, cf. Socin,
Diw. GL, p. 298. Comme le fait remarquer Praetorius,
[•) Cf. Goitein, Jem. nos 807, 808.]
[2) A SanV^Ai; Rossi, Voc, p. 310: „fidw vittima, offorta, sacrificio;
si usa immolare vittime (buoi, cammelli, ovini) per completamento di
casa, fine di raccolto eco." Voir aussi le rnéme, AS, p. 489.]
2404
ZDMG LXII, 749, le sens primitif de i semble être auf-
sprmgen, anspringen^ fliegen^ d'où s'est spécialisée la signi-
fication de fuir^ cf. les exemples allégués par lui et en
shaurî, SAE VII, 140 n° 10: Fer min sunût be-dîq
bob, ^oSr, er sprang vom Schlafe auf, klopfte an das Toi'
uncl sp)rach. Quant à ^, s'effaroucher^ s'enfuir^ ce verbe
est probablement un développement de ^ avec n augmentatif,
1269; Nôldeke, NBSSW, p. 186. Sur K~^, voyez d'ailleurs
601 ; 1254 et ci-dessus, p. 1330, cf. aussi (O^i^ in agros
exiit, ruri fuit^ Praetorius, BZA 1,37').
Js est aussi synonyme de Ji, I. Sîdah VI, 81,5: ^^) Jiit
J^îi <f^*^ j^jv^j^'; voir ci-dessous, sub (>i.
Jl3, pi. ^.si, fugUif, 1579.
».!j, agneau^ 715.
iJiJ^, diercher = ^i:^i 360.
JèJJi, défaire, délier, Carbou, p. 205, cf. o^.
^iU"j, couper, Hartmann, LL W, p. 116 [Rûzicka, KD, p. 165].
* .
oî>oi, matière fécale, 1109 n.; RD 11,45; Marçais,
RM TA, p. 422.
') D'après Moller, SI, p. 34 ss. et Indoeur.-semit. sammenlign.
Gloss., p. 110 s., Y j serait identique avec la racine indo-européenne
p-r, p. ex. gr. vpô, TrféTepoç, lat. j)rior, prïmus, sanscr. prsthd-, dos,
sanscr. p :i r v a t a -, montagne, etc.
2405
j«-iy, émietter le pain, Dt.
*
^^, vulve, 838; 853; Bauer, Ehe, p. 89 n. 3. Cf. Nôldeke,
Fûnf Mo'all. II, 82 et ci-dessus, pp. 77 et 755.
i4>^, fenêtre, 1303; Socin, Diw. Gl., p. 298; firge bên
el-byût, intervalle entre les tentes, LB^A, p. 6,28.
*JJI _ j, voir sub ii>o_^, ci-dessus, p. 2350 n. 9.
i^>j, montrer = t^.*), Prov. et Dict., p. 419; Socin, Diw.
GL, p. 298 ; Tallqvist, A S S, p. 142, 2 ; L Am, pp. 64 n. 2 ; 68, 5
d'en bas (lisez *Xo>jÎ5) et 90,10 (lisez eU^rsO ; Sagan,
MSOS V, 52, 53, 54 [Almkvist, Kl. Beitr. 11,148]; 0strup,
Contes, p. 143, dont les règles ne sont cependant pas con-
firmées par les exemples cités par Sag^ân. Cf. ^^ç^, Prov. et
Dict., p. 403; ^^, in den Mimd stecken, Socin, Diw. Gl., p. 285.
*
^i, pi. Jji], fête, réjouissances, Hdr, p. 673; Marçais, TAT,
p. 410; (j^U'j -'iî, fêtes de faynille et noces, 827, 8; 859, 10;
860 n. 4. — ilul^ _^ = xLxI^ ^^^j:, 1178.
*
^i, pi. .i^j, coq poussiyi, mais plus souvent eVjo; fém.
'iJ>jS, Dt; ^Lyt!! j.^^, corhillats, LB^A, p. 14,22. — ^i
signifie aussi Palmschoss, Socin, Diw. GL, p. 298 [rejeton,
Feghali, PD n° 2104] et bâtard; dans le 'Oman, sur toute
la côte d'Est et à Basra jeune homme. Arabica III, 62 ; Hdr,
p. 673; RO, pp. 21,12 d'en bas; 72,8; 121,7 d'en bas;
2406
427,2, où nous trouvons le pi. ^-,.-==.3; voyez Marçais, TAT,
p. 410. — u^'^^ P^- o^''' P^^^^^^'
iL==-j^ frë%a, Dirne, RO, pp. 245,8 d'en bas; 405,3 d'en
bas. Vollers, ZDMG XLIX, 505: „frêha, Dirne, zu erklâren
ans dem in Westarabien und im Sudan gebrâuchlichen farh,
Bursche; farha, Màdchen, in der Kunstsprache der Sclaven-
hàndler. Wir haben es hier mit einer ursprùnglich wohl
verâchtlichen Uebertragung von der Pflanzen- und Tierwelt
auf den Menschen zu tun".
Ki-lji, Blute, RO § 52.
<j>Ji, pistolet, Socin, Diw. Gl., p. 298 [Almkvist, Kl. Beitr.
11,981; Stumme, G TA, p. 175 Revolver avec la remarque:
„seltener allgemein Pistol (wie Dozy giebt)"; fard bsîtt-
uzûh, ein secUslàufiger Revolver, Stumme, o.l. § 171 [cf.
aussi Marçais, TAT, p. 411 ; Ronzevalle, p. 50; GLB'A, p. 581.
D'après une notice dans el-'Iqd el-ferîd, o^ signifie cheval
dans le Yémen, Moritz, SK, p. 23 n. 3.
so^, Nasenring, Hess, WZKM XVI, 62; en Syrie ballot de
marchandises, une moitié de la charge d'une bête, Prov. et
Dict., p. 244, 3 [voir Bouch., p. 981 ; au Waddây pagne,
vêtement de femme et aussi coll. étoffes, vêtements, p. ex.
v3>^î Q^ ri^'^ »oy |^L:>, Us ont rapporté beaucoup d'étoffes
du marché, voyez Carbou, p. 198 et n.; tappeto, Manzoni,
Yèm., p. 79 [passatoie per corridoi e anticamere, Rossi,
AS, p. 2411.
Oj^s, garçons d'honneur, Brautgefolge, 1549; MAP, p. 196.
iipy, pi. o.!^ frâred, einlàufige Flinte, Stumme, G TA,
§ 114.
oit frad, f('m. farde, borgne, RO § 98 n° 6.
2407
y
jj, séparer^ 1809. Sur le class. j j et sa double origine
(le thème sémitique ji et le dénominatif de 3^ .s < persan
j^^, />cirrf), voyez Marçais, TAT, p. 411.
bjj, béchot, Beyhân = bL.^ww./fl, 588.
jj^, avec Jan, gronder^ Dt, 307 n. 4.
fârzezzu, guêpe, Stumme, GTA §81.
KTf
fj^^^ i, dans la lurah déchir.ei\ dévorer (bête féroce), de
V~_f, comme ij^^, 1309.
ij^^, jument^) [cf. GLB'A, p. 58; Cantineau, Et. 11,213].
ij^^', avec Jvc, s'entendre à, 1592; selon Siddiqi, PFW,
p. 92 du persan.
id^.Jj! u^î^ ou uo'^, 133,11; 166,16, voyez 1592.
:~^f, écarter les jambes, 360 [Rûzi^ka, KD, p. 186].
icUt^, pi. J^!^, un poids, 1689; HB, p. 77; RO, p. 196 n. 1;
IMoritz, Zanzibar, p. 68 [Rossi, AS, p. 152; Grohmann,
SA 11,99; 100].
L'étymologie proposée par Vollers ZDMG XLIX, 511,
selon laquelle *.Lwîj viendrait de Jj^, cejjs, entraves = héhr.
hn2, fer, est sans doute erronée.
') Sur la difficulté de trouver une sûre étymologie de ij^À et du
mot correspondant en hébreu t^"i3, voir Delitzsch, Prol., p. 95 n. i.
Landbeeg, Glossaire Datînois 151*
2408
^^, u, étendre^ Hdr, p. 673; RD 11,45; Prov. et Dict.,
p. 420; fuir, Hartmann, LLW, p. 237 n. 4.
■f^fi^ écarter les jambes^ 64, 22; 93, 15; 360; Prov. et Dict.,
p. 420. Chez I. Sîdah III, 104, 6 nous trouvons la forme
f^f avec _: L'iax^ Loj wo^ — J^*^' ^^^^f» [comme aussi
LA 111,376; voyez Dozy 11,254; Rûziëka, KD, p. 189]. Cf.
jciii et -Lie j de (^ii, c'is, Fleischer apud Delitzsch, lob, p. 337.
uoi, fendre, V'f, 1309; LA VIII, 332, 7 d'en bas [et Lane].
(jol j = class. (joLftxi, emporte-pièce, 1592. Sur KJ^jJ) (joij,
133; 166; 1720, voyez ibid.
* . .
^À, faire tine entaille, faire une crevasse, percer, hébr. i*i3,
akkad. parâsu, 1309; 1323.
'»^f, 87, 17, 20 ; 1190, voyez les amples détails, Hdr, p. 673 s.
et 1323 ss., = otAi>, 1322; selon RO, pp. 42; 109; 279
Zollhaus, mais cf. 1331.
-bi, de V i, 1309 [dans la lurah devancer, dépasser',
l'emporter sur; cf. d'ailleurs sur ce verbe Fischer, ZDMG
LXII, 282 et Brâunlich, Islamica I, 498 s.]; hû' fârtan
'ômruh, il rendit l'âme, 1260, d.l. = LB'A, p. 59,5.
i3Jl5=JaH5, 1772.
J?^', fallen (Stern), Socin, Diw. Gl., p. 299; s'éparpiller,
Prov. et Dict., p. 420.
2409
J;»^, pi. -b^^, ein hervorragender Gipfel am Rande eines
grôsseven Gebirges, Snouck Hurgronje, OS, p. 104 n. 2.
2j±^ Eg., intérêt^ Sulâfat en-nedîm 1,86,21; Prov. et Dict.,
p. 116 [interest on money^ Spiro s. v.].
f^f-) élargir = ,^^Uè^ voyez 1772.
(j^j, 77iufle, sur les formes différentes, voyez I. Sîdah
VIII, 74 : ^-j^^\it ^ — -^jLjd]^ !L..^LjiJ\ * ^^! v^^'l^
iU^ALifiJIj iCv^^JLàil ^^ LpU «oVÂ iLwi^-iJ!^ [cf. Dozy s. V. et
Rûziôka, KD, pp. 169 et 174].
*
^^, a, 1° séparer^ délivrer; 2° s'etifuir; S° saisir^), voyez 1307 s.,
où il y a plusieurs exemples. Nous pouvons originairement
distinguer trois sens différents dans ce thème, savoir: 1° être
Itaut, monter^ 92, 15, 16 ^j et, comme Â^, descendre^ cf.Nôldeke,
NBSSW, p. 92. Quant au premier sens, dû probablement
à une métathèse de «i^, 792, peu s'en est conservé dans
les dialectes modernes ; il se rencontre cependant en mehrî,
1309; Bittner, MS II, 71 n. 4 et IV, 9; 58, tandis que l'autre
a tout à fait disparu. 2° séparer^ correspondant à l'hébr. yis,
laisser libre, et en arabe à ^^s et aussi à o^, dont c^
semble n'être qu'une variation phonétique, 575. 3° c j,
[') Aussi déflorer, Lane sub ^y^^ = ^, Cohen, BSLP XXX, 144].
2) Lebîd, éd. Brockelniann n° XXXIX, v. 55:
Nur auf ilim halte ich meine MitUtgsrast
Oder atif einer Warte, welche die BergspUzen ûherracjt.
2410
class., avoir toute sa chevelure^ signification développée, à ce
qu'il semble, du sens d'être haut, 1310. Pour tout cela il
suffit de renvoyer à l'exposé détaillé 1308 ss. — ^-^j c j,
573,1; el-Amâlî 1,57,18: ^^:k\s> ^\ p^^î ^-rj c>>-c^ J'lJLj
^XcAï ^t ^cjî ^^i c>^ii z^-^' ^=' Uf^o ^il^; el-Fâ'iq II,
129: i.:^^ J.iù Ui «ii^^^ Oj^ b! ci^CjS^ p_^' (jvj c>^i J-iv.
c:^^^ j^î ^^■^J. — ^J^ ^^, trans. séparer, 1071,5; intr. se
séparer, 1391, 3.
^^, dépouiller (l'arbre) de ses branches, 1312; se découvrir,
1309 n.; 1310; Socin, Diw. Gl., p. 299; Weissbach, ZDMG
LYIII,944; cf. Nôldeke, NBSSW, p. 92.
^Ji, avec (j>j, 424; cf. 1307; 1482, séparer.
^^î, s'enfuir, 1308, voyez aussi Kôldeke 1.1.
ç^JG, sabéen, 666. [En sab. c^^" est la forme réflexive de
c j, ad sununitatem, ad summum perduxit, Conti Rossini,
Chrest., p. 220; en Haulân oriental cercare di colpire da
sopra; andar contro il nemico, Rossi, Voc, p. 310].
c^à:c«l, déflorer = class. ^yj', 834.
c j, cifne, sommet, hébr. i?"T3, les cheveux de la tête; Jtxijî ^^,
sommet des cheveux, 1310; 1312; ci-dessus, p. 1650. —
0_ 5 3
cj, pi. pp±, montagne, Hogarîeh; el-Amâlî 1,146,10 d en
bas: ^ (>t g^ iL£^ ^^ tj^^^'^ ^- ^^^^^ ^' 71,13:
— Pj\i J>.*J> ^ xlxi_5 ^^ ^*^3 oM^ (i^' iCc^' * cW^ _^î
^ c ^
<_)
2411
[xci, pianticina germogliata da tronco; radice cli pianta^
Rossi, Voc, p. 310].
iLc'î, pi. cj, ci, c!i, kJ^^^ pâturage au pied d'une montagne
ou sur le versant d'une montagne, 690; 1139; Kc^s ou Kcy,
selon Hess, Der Islam VII, 107 n., la plus haute partie du
Wâdi ou son cours supérieur.
iCc.li, source, Syr., 1308; dans le Sud une resme odoriférante
qui vient des Indes, peut-être le mastic, ibid. I. Sîdah XII,
43, 13 : «^Ul — \iLc 1-3 «^-7 — OM^i' '^ji * o^^' ^-^?î
î, grand canal qui porte les eaux directement du wâdi,
»^
86,23,24; 87,2,8; 1307.
iotji, nom de femme, voir Nôldeke, BSSW, p. 89 n. 5.
cû, forme incertaine, voir 543.
Ax:!Î, petite cognée, 1312 n.
c^'li, pi. T.i}_^, hache, voir la description chez Hess, Der
Islam IV, 316.
iCcj'li, grande cognée, 1312 n.
^^t, expliqué 1310.
cJla, raie des cheveux, ""Anazeh, 1309.
^Aa, pi. %j.Xàa, se découvrant, 1310 n. 1.
e^, expliqué 1311 n. 8.
iacyi
Jocj, voyez 1312.
2412
^^■, expliqué ci-dessus, p. 657.
ii, voyez ci-dessus, p. 1330; aussi Prov. et Dict,, p. 420;
RD 11,45; RO, pp. 58 et 110; Stumme, G TA, p. 37.
s.^j, caritatif du classique b.'^, agneau, 715.
^sffi Porzellan^ Meissner, NAGl, p. 137 [pour ^jf^ de
.^ft«, titre de l'empereur de Chine; voir Lane].
o-i, fendre = ^^ et oiJls, 575. — l-^£ vjs^^, er entschied
zwischen tms, SAE IV, 153, 34; slX>L£ vJî^j Lo, fa /?«' esi
égal, Prov. et Dict., p. 420.
(jy, pi. 05 i, longue natte, emploj^ée pour en faire des sacs
pour le blé, le café, etc., Aden, 6ez., p. 194, 23.
^i, pi. 034, troupe, essaim, 31,17; 1213. Ce mot est
aussi longueur d'étoffe, 364.
yvjjj j jj bïi fryqën, Boppélflinte, RO § 141.
*iùi, pi. vjb'i, prononcé farêq, longueur d'étoffe, bande,
19, 19, 20 ; 43, 8 ; 583 ; 1545, voyez surtout 575. A el-Hodeydah,
icib j est bâton, 575 n. 1.
^•i^^ pi. qIï^, mwa^ d'irrigation, Beyhân, 87,3; 1142 n.;
1814.
o^, l'endroit où l'on divise la aJjo sur le front, 1309. —
Scheideweg, RO, p. 50.
«i^, 1° dissimilation de %sè, faire craquer les doigts, 361;
2413
1309; 2° accouplement de ^^ et o^, éparpiller^ répandre^
1309; Rûziôka, KD, p. 211 [cf. Dozy; Goitein, Jem. n° 777].
«tijàj', craquer^ ^J^.sX^, J>Lx>jo, 7nes doigts craquent; vW^'
riiij, i!/ie f/oor creaks^ Stace, p. 198. — Aussi auseinander-
stelien (Beine), RD 11,45.
j,i
^/j, a, 826, 10; 827, 6, 7 ; 829; 830, détester '); RD I, 132, 9:
wâheda mrâ ferkât em fôg ben 'âmmhâ, eine Frau,
die ihres Vetters iïberdrilssig icar] ibid., p. 126,13: û-tâli
mrâtah ferkât min fôgali, dann wiirde sei^i Weib seiner
iïberdrilssig. Voyez sur ce thème 829 ss. ; cf. Ta'lab, el-
Fasîh, p. 0,8 et p. 21. — El-Medâinî a écrit un i-l^J v_jb:^
tiJ.Ui!, Brockelmann, G AL 1,141; Goldziher dans la
préface de son édition du diwan d'el-Hotey'ah, ZDMG
XLVI, 40. Il y a aussi un o'j^'l^^' ^L^t ^Us" du même
auteur, Brockelmann, 1.1.
éJÀ, 831.
^Ji, 830.
éi), 831.
^r^À^, 826,10; 829; 831.
ti)^^, 829 ss.
Chez les auteurs arabes nous lisons ce qui suit: Ibn es-
Sikkît, p. 356, d. 1. *J ;i-i«II'' ^^^'3 avec la note suivante:
L>ù2jj tiJ^iil^; el-Mowassâ, p. 44:
[') Sur l'emploi particulier du veibe éf avec le suffixe neutre -â
ou -hd comme régime direct dans le sens de partir sans crier gare,
déguerpir, s'esquiver, voir Feghali, Contes, p. 110 n. 2].
2414
ii)3^ J^y'3 "èXi S^») ia*i2*j| îjl *.s^"; Marâtî, p. 48, 5 d'en bas:
«^r ^w^j; KA XVI, 159, 12 d'en bas: ,v>/ ^H -^^' o'^
i ^j ^j■^ j^_<.w^" 'c-f-L/i ^^-^-^J^v c:^'^ '->' (^ LV:>I j^^«J'î '4^Li>
tiU 'wJi- l^J'Jls ^^yC^^u-co^ t^^'i «^î o^U 8_^ ^ iJlà
r/
*j, i, couper, hacher, de K 3, 1309; cf. jji, j.yi, etc., 1765.
[') Je faime; il n'y a ni action suspecte entre nous,
]Si relation intime entre moi et toi.
Je t'aime; si j'apprends que tu t'indisposes,
Par ma vie, je suis jjassionyiné pour celles qui s'indisposent
contre leurs cpour.
Je trouve bon qu'une jeune femme prenne son mari en aversion.
Même si je n'obtiens que cela de la liaison avec elle.]
[2) Je suis celui contre lequel s'indisposent ses femmes;
N'y a-t-il pas un jeune homme passionné avec qui je puisse
me mesurer?]
[3) Cf. Beydâvvî, éd. Fleischer 11,421,8.]
2415
j.jè, ballast = ^'^^, Stace, p. 195 [Rossi, AS, p. 246 târm,
zavorra].
icJUi, jaquette des paysans du Hauràn, ci-dessous sub ^àlai;
Almkvist, Kl. Beitr. 1,317; cf. idû^î, veste, o.l. p. 341,
farmla, Stumme, GTA, p. 63, dimin. frîmla, ibid., p. 72
[Rûziôka, KD, p. 105].
* 1
^.jLcX pl- uv'/î vergue, Ralie, Hdr, p. 140 n. ; Stace, p. 191;
aussi fârmen, Hess, ZA XXXI, 31 n.; Dozy qLo/; Socin,
Diw, GL, p. 299 et Ritter, Der Islam IX, 135 Jwô^; en mehrî
formel, Jahn M S, p. 223; voyez aussi ci-dessus, p. 823/4.
D'après Vollers, ZDMG L, 651 d'origine indienne [sans
doute de l'hindoustani ^^^•>^., Shakespear, col. 525. En persan
vergue est far m an, farvand, Wollaston, An Engl.-Pers.
Dict., p. 426 sub yard].
^j, class., four à cuire le pain [fi m, Goitein, JG, p. 36;
Feghali, Contes, p. 37 n. 1].
(^.jfi, patron de four ou four^ voyez Marçais, TAT, p. 412.
ri
^^, européen, 536; 658; 1400 [selon VMVW, p. 7 n. 1
moins odieux que le nom de nasrânî]; dans le sens de
fusil, Wetzstein, ZDMG XXII, 162; Socin, Diw. GL, p. 299.
tXtf^i
AP^, jeune homme gras = J^Jls, 1772. Cf. Duval, Gramm.
syr., p. 111 n. 2: „Dans l'arabe o^ jeune homme gras ou
2416
contr. o^', le lam est permutation du ra de ap j qui a
le même sens et est une forme étendue de la racine Aji".
OjJ^i [lionceau, etc.)], 715 [Rûzicka, KD, p. 223].
*
[i^f, a, class,, être étonné, stupéfait].
(^^li, Savage, Jayakar, BBRAS, p. 268.
^, trans. ou intr. dans la lurah; intr. dans les dialectes,
faire un mouvement brusque, sauter, 32,18; 1246 et n. ;
1248; 1281; Socin, Diw. Gl., p. 299; Stace, p. 163 ;>o^,
1025; 1247, cf. pji, 1181,^, 690 et ^à:>, ci-dessus, p. 443.
Voyez 1248 [mais aussi Lane, qui cite le sens intrans.].
làj o^*J', le mourant tremble, ayant les spasmes de la mort,
Dt, 1248; v ^, jeter, ibid.
j^ Weissbach, Festschrift Hommel II, 234 n° 5 :
"^ â n e h a \â n i 1 - h a r â m I
ufazzizatnî min manâmï
gûmû efîz"'ii iâ "amâmî
Ihr Auge ist das Auge des Diebes
Und hat midi von meinem Lager aufgeschreckt.
Auf, helft, même Verioandten!
yz, class., déclarer, crever-, y^, avoir une bosse au dos ou à
la poitrine) .js, u, dans le Sud, plier, courber (objet, dos de
l'homme, de l'animal, etc.).
jài!, être déchiré, crevé; LAm, p. 130,4 d'en bas bjj*^'
^Xù2*j v^Jis (_|x:, verréckt ilbereinander !
.jil, dans le Sud p)lié, courbé. •
2417
c js, originairement se lever d'un boncl^ sens que les diction-
naires ne mentionnent pas; dans la lurah et aussi dans le
Sud et les dialectes hadar hors de \k s'effrayer en tressaillant,
chez les Bédouins du Nord accourir, s'éveiller, etc. '), 19, 14;
92, 13 ; 380 ; 498 ; 567 ; voyez sur les significations différentes
surtout 1248 ss. et Nôldeke, NBSSW, p. 80, cf. aussi
Hdr, p. 675 et Socin, Diw. Gl., p. 299.
d ^f, aider, secourir, 1249 = LB''A, p. 54,4 d'en bas;
MAP, p. 333, de même que p^ avec l'ace, 1251; avec
J^, poursuivre, 1251, tandis que i.' ^^ est accourir, se
réfugier auprès de, demander secours à, 1249; 1251. Cf.
ji, 1181 et ^J, 690.
Ce verbe figure aussi parmi les addâd, 1251 n. 2, cf.
^iji. pf;î^>, I. Sîdah XII, 121s.
^js, effrayer, 402; 1248; 1251; anstûrmen, MAP, p. 247, 9;
aussi appeler au secours, 1252 d.l.
^ji!, effrayer; accorder un secours, 1251; MAP, p. 382.
^jUj, se craindre l'un l'autre, Arabica V, 138 [se porter
miduellement secours, Cantineau, Et. II, 190].
cjft;Lw!, demander secours, 1250.
^^, peur, panique, 655; 1250 et n. 2; 1252.
iCcjà, secours, 1251 d.l.; 1253; jâ s or" fez'ethom, o wie
rasch stilrmen sie zum Angriff, MAP, p. 250 [Hûlfe, Hulfs-
trupp, RD II, 45].
^^, craignant; cjs ^.l^, criant au secours, 1252.
iC£'is, petit trot, Jaussen, CA; p. 263.
') Cf. I. Sa'^d IV, 1,68,2 ^>*jj ^^ ^à, il se réveilla de son sommeil
et fil un soubresaut^ 4 '249.
2418
Ajtjjs, rixe, chamailletnent, 1251.
K£Îj5, femme qui chamaille, 1251.
^jâ/o, qui cqipelle au secours, 800 n.; 1250 et s.
(j^ <^*v, vesser, furzen, 621 ; Festgabe, p. 39. Cf. ^j;^-
LMij" = Lw.4J', se déchirer, oiiuio", Qâmûs seulement, 1258.
*
f^^^, a, lâcher, se désister, renoncer à, faire grâce de, 92, 16;
1280; 1391; k^a Ij.:^^^^, nous nous somtnes séparés de lui,
1391; SAE IX, 5, 6; MJM, p. 46 [Goitein, Jem. n° 812].
^>-^5, ôter, 1321 '); fassih hawâj^gak, lege deine (Oher)-
kleider ah, Snouck Hurgronje, M S, p. 89.
..«s-wiL donner un feshah à, 160, 8.
^,.w>.âj', se promener, Hdr, p. 676.
^^, pi. ^i:^^^^, présent (gift), Stace, p. 129.
^Ij, nichtig, Meissner, NAGI, p. 137.
i;^.wi, différer, renvoyer, disloquer, détacher, 360; aussi ans-
ziehen, RO, p. 144; verschiessen, Stumme, G TA, p. 9, cf.
Almkvist, Kl. Beitr. 1,386.
if...J6\, se défaire, 360 n. 5 [cf. Marçais, TAT, p. 413 et
Ronzevalle, p. 51].
*
,.wi, dans la lurah, expliquer, cf. Zimmorn, AFW, p. 68-:
[') .lîs^ doit ('-tre faute d'impression.]
2419
,,akk. pasïïru lôsen, erklâren, deuten (z. B. vonTrâumen):
> wohl spàthebr. peser ^ aram, p9kir (> arab. fasara)" et
akk. pisru, Erklàrung, Beutung, Weiclner, BBA, p. 5.
yls, expliquer^ 510, sens inconnu à présent dans le Sud,
où cette forme signifie être préoccupé^ pensifs ruminer dans
la tête^ Hdr, p. 676.
yJcS] Meissner, M SOS V, 98, 9:
essah(a)r dàb utëfessâr uunbarâ,
Ber Stein zerfloss^ zerging uncl verschwand allmàhlig
avec la remarque suivante sur -wàj': „G1. iitkessir. Hierbei
scheint die Bedeutung von • ^^ = auflôsen, mitzuwirken ;
also vielleicht 'sich auflôsen'". Peut-être bien, s'il ne faut
pas lire utëfessâr, de y^^JCi, diminuer^ intr., voyez ci-dessous.
Ja-v^ = h^^M^LA^ ce qui a été coupé de l'ongle trop long, 1372.
JJlwi, dissiper, 1244 [GLB'A, p. 59].
*
Jwli, pi. J^Avi, vil, 543; Hdr, p. 676; mauvais, Rabah, p. 49.
Jww^^s, vil, lâche, 117,24.
Jwwli, pi. ^. — , mauvais, méchant, Carbou, pp. 111; 169.
J-v*^, pi. Xlj, impudent, 1311 et n. Ô^^LB^A; p. 61,12.
AJLvi, pi. JoLvi>faseyl, lâcheté, 117,24; 522,11.
^^^1 i, vesser, 621 n.; Stumme, GTA §20 [Rossi, AS,
p. 208 fsî]. Cf. ^.
b>Ii, 621; ZDMGLXIV, 443 [Goitein, Jem. n°814 fusua;
2420
Rossi, AS, p. 208 fâsweh, fiato cli ventre]; Stumme, GTA
§ 51a fésjâ.
k1^', Z D m g LXIV, 443.
j::^^ u, verser en comprimant et avec hniit^ dégonfler^ her-
auspressen, Hdr, p. 324. Voyez aussi Brunot, Notes lexicolo-
giques sur le vocabulaire maritime (Publ. de l'école supérieure
de langue arabe et de dialectes berbères de Rabat [VI]),
p. 102 : ijxs „être rendu, n'en plus pouvoir (poisson pris à
l'hameçon et qu'on a travaillé dans l'eau avant de le retirer).
Se dit aussi d'une personne essoufflée qui s'arrête et com-
mence à se calmer. En parlant d'une outre: 'se dégonfler'".
Cf. Dozy s.v. [Ronzevalle, p. 51] et ci-dessous J^^ji^. —
Contraire de ^c-c^"? ^^ gonfler^ 329,2.
iûi, poumon, MAP, p. 150, cf. Socin, Diw. Gl., p. 299.
[Cantineau, Et. 11,221 filsse, fasse, pi. fsàs, fsûs].
t
Ài^i
^Tviii, faire de grands pas^ 360; Prov. et Dict., p. 421; cf.
ci-dessus, p. 355.
Jxcio, u, i, scarifier^ faire une incision^ en Hdr et chez les
'Awâliq, 49,4; 91,4; 1025; 1029, voyez surtout 1371. Cf.
MJIVI, p. 36 et Jj^j.
iaili, intensif de la première forme, 1029.
Ja.à.ijl, voyez 1372.
idixioi, incision, 1029; LLA, p. 74: y if sot f est ah fi
drâ'^ak, il te fait une incision au bras.
io^i^àx), instrument avec lequel on scarifie, Hdr = Js^ii-*, 1025.
2421
(jii^, poumon, Carbou, p. 233 n. 1 [cf. Cantineau, Et. II, 222].
J^îCcii < ^ûA^ 5 doymer im croc-en- jambe, Feghali, K^A,
p. 62. Cf. dkî et (ji^O, faire trébucher qn. — Js.)Cixsxi liUi.^;,
bousillage; ilîCciÂ* ^Aj, ^?t as la main malheureuse, tu fais
tout mal [Sur \^.a.s voyez Brockelmann, Lex. Syr., p. 612:
„îia.AkLo (ar. JX*j effecit ut retromaneret Ahtal 89,3')),
cruribus distortis laborans" et „|jQ^aa.-à.^ crurium dis-
tortio", ibid.].
* 1 .'. •
jJi, tàuschen, MAP, pp. 362; 380. Voir Dozy; Hdr, p. 676.
Jv.xi.s, lourd (fardeau, charge), Dt.
Sur fêsel, Geschdft, Beschàftigimg, en mehrî, voyez Jahn,
M S, p. 179 et Bittner, M S IV, 49.
(j^s, u, comprimer, masser, 316; 317 n. 2; 630; en Syr.
vesser, 621 ; Festgabe, p. 39. Sur ;-s > (j^, suppurer (plaie),
voyez 1025; 1247.
u^as, pet, ci-dessus, p. 1845 sub ,<jj.
)Jû, >_0> ^GC-- - 5 £û- ^OO
[') el-Ahtal 1.1.:
0 ôumèy ! Tu as clé repoussé en esclave obéissant,
Et tu restes là muet et étouffé.
avec ces remarques: Jy^-MJ ^}^^ v*-^^ CP ~^"'?') l?"^- JîH-t'' *!>-^
2422
yas, u, retrancher^ enlever^ diminuer, trans., Dt, synonyme
de (j.^ dans tous les sens, peut-être méthathèse de L>^i;
ùfsur mi une h, ôtes-en un peu^ 1084, 12 d'en bas. Cf. ^j^^
^, intensif.
.oli; ^-Js^AvLaj» '^j^^ cr^r^-^ [s-^^li^ Jajè^^^i; o^A-LcJ) ,mJUj, on
7'emplit la boite d'allumettes, et ensuite on a ôté une partie
et en a fait deux boites, Dt.
J ,Aiîi, avoir le temps, le loisir pour faire.
yafij, intr. diminuer.
ayos, occasion, dans le Sud = ioo^ ') dans le Nord, 791. Cf.
Ka^ï., ^o?(r, tour de rôle, el-Muzhir 1,231,6 d'en bas: ijo^i
jJis, diviser, 1041, 13; Socin, Diw. Gl., p. 299; saisir,
packen, Rôssler, MSOS 1,65,15.
^3 JwtiJo!, einem den Garaus maclien, ibid. p. 70, 15, 16.
J^, articidation, ci-dessus, p. 1650.
iJu/.i5, jugement, HB, p. 43.
Jucai, Schneider, Hartmann, LLW, p. 171.
[Voir aussi Marçais, TAT, p. 414 et Ronzevalle, p. 51].
i*xiî, presser, 317 n. 2; umbiegeyi, auseinanderbiegen, Socin,
Diw. Gl., p. 299. AJwos est à u^s comme j^x^c est à ^_>2c.
') On a d'ailleurs voulu dériver aasj de ySDhCL^ , gi". vôfoç, Fraenkel,
AFW, p. 243; ci-dessus, p. 1336.
2423
■sy^is, vesse., Syr., 621; voir ^^^^
ijàs
ijas, casser, briser, 763; Socin, Diw. Gl., p. 299.
Synonymes congénères, 763; (jiiî>Ji, 674 n. 2. ^J^ ^,
835, 1, 16.
(j!L;ol, déflorer, 834.
^vi«:cwi, déflorer, 834; 867,1; 909,8.
*
^vcas, >^, 674 n. 2; Hdr, p. 677.
Cf. aussi (jcÀJ, liébr. pj.
.J^S
;;.*i25, diviser {\}iW.Q chose creuse); synonymes congénères, 763 ')•
-.»:^i", se fendre, 1372; Socin, Diw. Gl., p. 299.
li^*^, 1354.
,<^c2i, pe^er, caquer, métatlièse de %sb:c, 464.
,^.^125, > jii, casser, briser, 763, oii l'on trouvera plusieurs
thèmes congénères, et, pour ce qui est du u^> J, 674 n. 2.
^y^h
(>-oai, être de reste ; continuer, Ég., 1581 ; Carbou, p. 205 : f a d e 1
') D'apiv's Poznar'iski, ZDMG LXX, 465, les rabbins juifs ont combiné
riu'breu inîf3, Michée 3,3 avec l'arabe ;^*^, 'einc liohle Sache zerteilen
und zerbrechen'5 lisez :.>.<os, voyez Abu-1-Walîd, el-Usûl, p. 579
.^yz^^\ ^^c^-î ^'^ ;,NAi2ftil_5 \_^^.^ -inxs [sic] DDTiDïy pni
Landberg, Glossaire Datînois 152*
2424
renemât tlâta, il manque trois moutons] fadel el-
d j u r b â n delà, il reste ces sacs de mil.
J.*Î2àj', s'il vous plait] réponse: tiLd^ J^-c^àXj idji, Higâz;
tfaddal min ehsânek, sei so gutl RO, p. 341 n. 4.
■iS2à, pi. J-C2S, expliqué 785 n. 3 [GLB'A, p. 59].
JL^\ oIj^, 1484 n. 2.
idLyai, aumÔ7ie^ Hirsch, Reisen, p. 30.
J.i^", blaguer^ Dt, ci-dessus, p. 888 [cf. tfaydal, vantarsi,
Rossi, AS, p. 244].
^^Ls', pZa^, Dt et Yémen, Stace, p. 66. Cf. ^i.
Sur -Ls, fendre, iwur fendre et ,L5, ^'^re ou devenir mou, tiède,
voyez ci-dessus, p. 1451 ss. et p. 1453 n. 1 [cf. Schwally,
ZDMG LUI, 199 ss.].
ias fitùr, 20,19; 47,14; voir 622.
.^s> .àas, premier repas le matin, 629 n. 1.
B^jJas, pâte cuite dans le beurre et mangée avec le miel,
Jaussen, CA, p. 65, d.l. [Voyez aussi Dozy s. v., Feghali,
Contes, p. 35 n. 1 et Marçais, TAT, p. 414].
jasLA, pi. j*h\jLA, chameau qui a ses dents, 1198 n. 1, selon
Doughty, Travels 1, 855 eight-year-old camel, cf. ^L^i, [Lane
et] Socin, Diw. Gl., p. 299.
^-.xl^ fitîs, bête crevée, 812,12; 934 [GLB'A, p. 59].
«ki
<aft<-
2425
forme douteuse, 930 n. 5.
^^Jas, comprendre^ s' apercevoir^ 43, 1,5; 149, 22 ; Stace, p. 198 ;
LB'A, p. 6,17; Socin, Diw. Gl., p. 299.
^àjl, réfléchir^ ci-dessus, p. 1066.
,J^J3Î, ente (sharp), Stace, p. 44 [éloquente, Rossi, AS, p. 206].
Kj'Joî, cuteness^ ibid.
«ÂJti
tà*2 et cli, cités 601 [Ces deux verbes ne sont pas synonymes,
voir LA X, 126: o|v^"^' u^-*-^ ^r!^^ «_âjt.«.i!5 i<Lx.à_xJj! et
iCoLS> ixiî ->; Kxa*àj! Jy^^ ;ts «i L^ J'iJë ^j^j (*>*J^Li ,^'J' 5^*2^;
0.1., p. 129: ^cLftj't jLiij^ aJj! ««^3 X^\ âcjs et w«.Alai! "î>'3i
o^
•[C''.'t'^'-5 Cl'V^':' *^^>^5 V^îV'^'
* 1 .
J^Lfij', en venir aux mains, se faire la guerre^ 343.
Jois = JjC2, ibid.
_^, fém. bL*i'î, pi. ^^li «^lil)'), i#ère,Dt, 1240;fa', fa'â,
pi. fô'jân, RO §§ 86 et 124.
Sur les différentes espèces de serpents, voyez Jaussen,
CA, p. 284 ss.
') On dit ({lie y^ n'a [)as de |)liiriel, parce que (^b est le pi.
du fém.
2426
ôJii
Aijr, u, chercher, regretter, r^J^^ éJJ^, tu nous as manqué
hier soir, 822 n.; LB'A, p. 5,11.
J <Aitt', avoir le mal du pays, désirer, 1570; Hdr, p. 677.
o^sus\ désirer, 1492.
^\
jBs feggez, sich hinkauern, s accroupir, Tun., 362 n. 6;
Stumme, GTA, p. 23; métathèse de ^, 1247.
iji.a5, i, dans la lurali casser, briser avec la main (des noix,
un œuf, etc.) et intr. éclater, se rompre, cf. ^j/J» et (_>2fli,
Dozy. — RO, p. 215 [sic] *^t Lo Cs^^l] r^^^^^j »î^' J- o'^^^*-^^*^'^'
hatûfqis fil haue u heijtyr 1 weled bijemmo,
das Junge entkriecht sofort (dem Ei noch) in der Liift
[littéralement: l'œuf se casse dans rai7% und der Sprôssling
fliegt mit seiner Mutter; LAm, p. 94, d.l. : L>l J^&à.^ -yu
ii^\^j\ w^.*o^ l-f^;? da sprànge er auf, schlilge iJir den Kopf
entzwei und verioUnschte noch dazu die Vermittlerin. Voir les
corrections ci-dessous, p. 2542 n. 3.
wtfJt \J^: Kniescheihe, RO §85, cf. ci-dessus, p. 1405,20.
oiA^j castagnettes, LAm, p. 76,9; Dozy.
iUilii, Palmenlwrh, Rôssler, MSOS 111,24,2 d'en bas; 26,8.
*
%sé, a, casser, crever, frapper, 308 n. 4; 361; 1755 n.;
éclater (fusil)'), 1596; erschaïlen (Musik), Hirsch, Reisen,
[' ) Vo3'ez aussi Feghali, Contes, p. 18 n. 1: "Le verbe faqa^ signifie
au Liban 'il creva de dépit; il mourut, creva de rire; il produisit un
craquement en se brisant légèrement (bois, etc.)', mais avec un régime
diiect 'il (loniKi une forte gifle, iiiio claque à quelqu'un; il dévora (un
2427
p. 293; s'enfuir^ chez les Bédouins du Nord, 1386 n. '); Hdr,
p. 404; LB% p. 57,14.
Cf. class. (jîLî, «y et hébr. ypn.
^^ crever^ faire éclater^ Prov. et Dict,, p. 423; 1309. Sur
la locution VkAs. «âj et K^^isûù\ J. iA:>!, voir el-Fâhir, p. 178
[ou Lane s. v.].
jis, pi. jLiJs, jUî^, produit de la récolte; saison, 637; 853;
Hdr, p. 678; ci-dessus, p. 1093; cf. Fell, ZDMG LIV, 245
[Conti Rossini, Chrest., p. 219; cf. Rossi, Voc, p. 310
fa gai, ventilare il grano].
*iJ5, s'ércinter^ Dt; 5--.^^! ^^^ Luiii, nous sommes freintes à
force de marcher.
*dL,
s
tils, u, dans la lurah défaire, disjoindre, relâcJier, mettre
en liberté, p. ex. Lebîd, éd. Brockelmann n° XL, 83;
Marâtî, p. 52:
mets)' et avec comme régime direct le pronom neutre de la 3^ personne
fcmioia â (<cl. hâ) 'il devint toqué, fou'; d'où le participe passé
mafqté (fém. mafqi'éa) 'toqué, fêlé, fou' pluriel: mafqûHn et mfaqf\
cf. faq/â 'il est toqué, il est malade', et nfâqcé (Vll^ thème) 'il est
toqué de quelqu'un, il en est épris jusqu'à la folie' avec fV\]
[') Cf. GLB'A p. IV n. 1.]
2428
[De grand matin vint l'annonce de la mort du meilleur des
Banu Hindif^
L'homme mûr à la fleur de Vâge,
Le meilleur d'un point de vue généalogique^
Quand on énumère leur lignage,
Le plus nuisible à leurs ennemis,
Le plus zélé pour l'affranchissement des esclaves.]
Weddak tefukk el-ràzu, veux-tu rendre la razzia
hredouille? récit du Haurân, 1524; Ji passim dans LB'A
[GLB% p. 59], cf. aussi Wetzstein, ZDMG XXII, 136.
Sur ^J^., démettre, déboîter, luxer, en face du class. dis,
comme (^ci.=>o, cacher, fourrer, en face du class. -o,
cacher, voyez Feghali, K^A, p. 38 n. 3; et sur ^sjCs, marcher
en boitant, < syr. .éÉ..S7 wm^s? o-I-î P- 62 en bas'),
ttlài', se délivrer, LB'A, p. 13,20.
é^, mâchoire, ci-dessus, p. 1650. — Ce mot signifie aussi
alberne Eeden, LAm, p. 72, 1.
&*<î , payement des dettes, 497 ; cf. liJbo, dégagement de la
chose engagée, Hdr, p. 678.
lilxi, maladie de chameau; „besteht in einem starken Zittern
in den Hinterbeinen des Kamels, wenn es sicli niederlegt
Oder aufsteht", BB, p. 373.
oij^î ii)yo, „das Erôffnen des Speichels", déjeuner, Snouck
Hurgronje, M S, p. 51 s.
iJo, être gai, joiricd.
i^.S'ls, fi'uit, dessert [Rossi, A S, p. 210], selon Fleischer la cJiose
délicieuse par excellence, comme fructus de frui, cf. Boydâwî,
[') Brockelmann, Lex. Syr. wéé^iC^I , intpeditus esl\ **é^jjSj impedivil-]
2429
Qor. LU, 18: ,^j>3Àb:^ ^y:^^ (jH^^5 H^L5>fâkiye, 31,21
[fâkyê, pi. fwâké (_ç^|>2, Feghali, PD, p. 811 ; cf. fâkyeto,
fâôyeto, son fruit, Cantineau, Et. 1,103].
[x-îîîlXs, joie, Goitein, Jem. n° 766]
Ji
jv5, dans la lurali éhréclier, mettre en déroute \ intr. s'enfuir.
Synonymes de Ji, 763; u;:i5> Ji, 674 n. 2. En Dt ébrécher,
1580 ; 1591 ; cf. ^y, Jiî, se détourner de, ne pas faire attetition à,
Dt. Selon Socin, Diw. Gl., p. 300 auflôsen (Haarstràhnen)
= dis ; Meissner, M S 0 S VI, 88, 7 d'en bas :
Fel] zilfâh uilgu^ûd uubfeiiihinn lâdet ulûf,
Sie lôste ihre Locken und die Stràhnen, und in ilireyn Schatten
nahmen Tausende Zuflucht.
Chez les Bédouins du Nord s'enfuir, aller = ^, 31,27;
Hdr, p. 324; ce sens se trouve aussi en mehrî, 1793;
Jahn, M S, p. 6,21; Bittner, M S IV, 57.
Jjiî, s'ébrécher, 1580/1.
Ji, jasmin, 1591.
^Ji, expiatoire, toujours dans la phrase ïoJàI! (ji-^yi!', 132, 7;
135,4; 167,6, expliquée 1590; on dit aussi kIIs tout court
sans ^^3-2, si l'on a payé la rançon. Dans le Yémen et en
Hogarîeh ^~\è (jii, parce qu'il y avait sur un côté de la
pièce de monnaie deux fleurs de jasmin et sur l'autre un
aigle éventé. C'est pourquoi on l'appelle aussi ^ _^t. Il n'y
en a pas aujourd'hui. On la portait aussi en ornement;
elle était avant les thalers de Marie Thérèse encore en cours.
*Jlj (_p.!, terre improductive et sans eau, 1591.
*
2430
[iJuJlî, pi. Jo^, palla di mota o argilla cou cui si confezionano
muretti di fango per separazione di campi, Rossi, Voc, p. 310].
Ji', ébréche\ ci-dessus, p. 933.
^j^ii [i, dans la lurah trans. délier, dégager et intrans.
s'échapper, s^nfuir], cf. hébr. d^3.
cJs, Rôssler, MSOS III, 29,6 fallitit ssekkar, da
machte sie den Zucker auf; 1,89,10 fallat 'ala &ôru,
er bcmd seinen Ochsen los; RO, p. 322,9 ''asor felltû-
Ihum, nadimittags lôste man sie los [verlassen, Goiteiii, JG,
p. 171 'j; lasciare, Rossi, App., p. 242].
c>i«j', RO, p. 30,5 d'en bas f. gèles biî ma gèles fil
habs u %lâf tfellet, N. sass einige Zeit im Gefàngnis,
dann ham er los.
c>JLftj, sicli trennen, aiiseinandergehen, RO, 172, 4 d'en bas.
^Ui^ s'esquiver, 1092 = LB' A, p. 2,4.
^Js, avec l'ace, de l'objet, gagner sm' qn, avoir gain de
Cl/
cause contre, réfuter les arguments de qn, dans le Sud 580,
cf. [Goitein, Jem. n*^ 557 et] 1. el-Gauzî, K. el-adkiyâ", p. 100:
Synonyme de o^, 575; d'autres thèmes de la même
racine, 763.
^JLxsî, avoir le dessous, être convaincu d'avoir' tort, 580,
oc
»iJlî, pi, _^Iî! flâg, ruisseau, RO, pp. 8, 12 d'en bas; 368, 11 ;
peut-être de l'akk. palgu, Zimmern, AFW, p. 44. D'après
[') Ibid. lire „MJ 57,15"].
2481
Landersdorfei-, S>S, p. 95, le thème j^s, *;^Jl» pourrait être
(l'origine sumérienne.
„.^, pi. iLs:\ii!, la pièce d' étoffe qui forme les quatre parois
de la tente, dans le Sud, 19,21; 364 n. 1 ; 575; 580; 583,
voyez surtout 579 [cf. '^^^^ii^ Dozy s. v.].
xjsnJli = ^^xis, courant dans les dialectes du Nord, 579; 580 ').
^ [voyez GLB'A, p. 60] et ci-dessus sub Jl3.
\^^^\, 30,15; voyez 793; cf. Doughty, Travels 11,236 et
MAP, p. 394. La remarque de Jaussen, G A. p. 81 n. 1
n'est pas correcte.
[Siè^ agriculteur^ dans le Sud débauché, GLB^A, p. 60 n. 3;
voyez Goitein, .Jem. n° 916: „fdUrdi, -dh ist schwerstes
Schimpfwort, bezeichnet vor allem den Sittenlosen"].
^!, dans le Yémen = ^L»^.^, ^À^, Dt et ,=*i2sî.
i-XJi, i, dans la lurah couper nu morceau; sur des thèmes
synonymes dérivés de la même racine, voyez 763.
^_v.^)L5, selon les dictionnaires déclarer qn msolvcdHe; mais
aussi donner de l'argent à qn, I. Qoteybah, éd. de Goeje,
p. 376,5: (^' &)J! lA/x. \>ot y^àj làJ^ _«vj .-jÎ ^4^i '^»^ 0-:^"'
y^jlàiî s-jIjjù; en Syrie /"mre faillite, Prov. et Dict., p. 300, 10 ^).
[') Le passage cité p. 580,5 se trouve I. Sidah VI, 3, C d'en bas].
[2) Ronzevalle, p. 52: ^^ij^Aà^ mf ailes 'ruiné, en état de faillite'
parfois aussi 'homme perdu de mœurs'. Pour dire 'il a fait faillite', le
- - o
Syrien emploie de préférence -<*Jol"] — u*^, indigence^ 'pauvreté^
MAP, p. 392,12 d'en bas [voyez d'ailleurs Lane].
2432
;jJls', devenir pauvre, I. el-Qùt., p. 180, 10: ^j^jié '3 'u>o i^wJii'
^i.LXJ' lXxj ^ en-Nihâ)' ah ; ^^Asm , insolvable, pi. t^-^^^ [voyez
Lane s. v.]; aussi délaissé, sans chance de succès, 1216 =
LB'A, p. 2, 9. Plusieurs ^*âa ont ce pluriel irrégulier, même
dans la lurah, Dt 1198 n., où il faut ajouter ws^y>, pi.
^ji^y», Socin, Diw. 1,142 v. 1 et n. a; y^y>, pi. ^l^^,
LA VII, 159, 6 d'en bas; el-Harîrî au début de la 33e ma-
qâmah : j*«JLàx) byot «» ^:^,yJLo ^^. ^^Asd c:JL>0 ^J>f> oiiJ''l5 [cf.
ci-dessus, p. 2288; voyez aussi Marçais, TAT, p. 416].
y*jàj', dans toute l'Arabie faire faillite [tfillâs, fallimento,
Rossi, AS, p. 207]. — Ce sont des dénominatifs de ^wJj,
que les puristes arabes ont vocalisé -Jlî, mais en Syrie on
prononce ,jJls, Prov. et Dict., p. 218 [comme J\Ieissner,
]\I S 0 S IV, 159], ce qui paraît plus juste. D'après les savants,
ce mot dérive de CbôKKiç, Blau, ZDMG XXI, 672 et ss.;
Nôldeke, ibid. XXXV, 497; Dozy s. v.; Vollers, ZDMG LI,
300, et selon les dictionnaires (pàKKiç à son tour vient du
latin follis, qui était une petite pièce de monnaie. Fraenkel,
AFW, p. 192 suppose que ^^J^ tire son origine de l'araméen
■ <v>V<^ \%)Kr.% ^jpJKKic^ follis; il vocalise ^^-Ji, ayant le senti-
ment que ^-Ji n'est pas bien acceptable. Le frère jésuite
Hava, dans son édition anglaise d'el-Farâid, assigne à ^Ji,
ainsi écrit, p. 900, une origine grecque, JpcAcV, comme l'avait
déjà fait Krehl, voir Blau 1. 1. Il y a des exemples où
\'s final d'un mot grec ou latin est conservé en arabe, Dt
1401 et ss., sub léxoi;. Il faut, cependant, aussi envisager le
2433
persan J^, argent = monnaie^ où l'on pourrait bien chercher
l'origine du grec et du latin avec l'addition de la désinence
qui est aussi restée en arabe [hypothèse absolument in-
vraisemblable!. D'ailleurs, follis en latin est aussi sac ^bourse;
cf. ^J*^^ et 's.^^, 741 et s. Notre fisc vient aussi du latin
fi se us, panier en osier ^ caisse^ caisse de l'état, Walde,
LEAV s. V., comme budget dérive par l'intermédiaire du
français bougette de b u 1 g a, sac en cuir, mot gallique selon
Walde, p. 122, 742 et qui correspond à l'arabe id^^Aii v'j>-
Après tout, il n'est pas impossible que -^^li vienne de vpjAA/ç,
follis, 'sac, bourse' ')• Les premiers Arabes n'ayant pas de
monnaie à eux, ils ont adopté celles des nations plus civilisées
en même temps que les noms. C'est ainsi que ^j-ii a pris
le sens ù.' argent, monnaie au Levant et dans l'Arabie du
Nord, Snouck Hurgronje, M S gloss. s. v. ; en Egypte ,^^La^^,
tandis que les Bédouins du Sud de l'Arabie disent ^r,o ou
^^^, Hdr, p. 687; Vollers, ZDMG LI, 323; mais ceux qui
ont des relations avec Aden ou le ^Omân emploient (^-.jJi,
(_y.jlî liLoy, nous avons mis de l'argent en réserve, Harib.
Dans beaucoup de langues européennes, le pluriel sert pour
désigner un collectif, p. ex. ital. danari, quattrini, suéd.-
norv. pengar, penge, russe AenbFH, pol. pzmac^^e ; le singulier
a ici partout le sens de la plus petite unité monétaire.
,^wv..ii, >y/^Jl5, a dû être courant bien avant l'Islam, à en
juger par ses dérivés qui figurent déjà dans les Traditions.
[') Selon Liddell-Scott, A Gieek-Engl. Lex., 4.0AA/; signifie:
1. bellows, comme en latin.
2. a small coin.
3. a sum of money.]
2434
Le plus ancien exemple de ^>^ii se trouve dans le Diwan
de (jrarîr 11,149,5 d'en bas; Naqâ^id, p. 904,12:
Ta trouveras les généreux, lorsqu'elles seront demandées en
mariage, quelque citer qu'elles coûtent;
Mais le prix d'achat de la Tccrlibife est de deux fi 1 s.
Aussi KA VII, 178, où le dernier hémistiche fait partie
d'un autre verset; voyez encore Tabarî, Gloss. et l'article
dans EL
II y a un autre ^-JLs, anus, Prov. et Dict., p. 213/4-
Snouck Hurgronje, M S, p. 46. Ce mot doit venir de l'akkad.
pilsu, trou, Delitzsch, Handwôrterb., p. 529; Muss-Arnolt,
p. 810 'j. Ce qui confirme cette étymologie, c'est que son
synonyme arabe j.ww>*^ est aussi de provenance akka-
dienne, ci-dessus, p. 1656. On observera que les deux mots
ont conservé leur voyelle primitive.
i^iis, i, étendre; aur^si iutr. s'étendre, 355 n. 3. — jji^h et
ij^jiÀA ont donc le même sens.
ijiJi, eiiireissen, umstilrzen, Meissner, NAGI, p. 137.
') Ges.-Buhl combine D^î) avec {j^, être crevassé (peau) qu'il a
trouvé dans Cuclie, mais ce sens a disparu dans Belot et Hava, et
avec raison, car une peau (j*Jà<i est celle qui est couverte d'écaillés,
comme celles du poisson et qui ressemblent à de petits ronds comme
les i_/^. Cf. Vollers, ZDMG LT, 300 n. 1 à propos de ij^, monnaie,
>(j/<^AA/ç et (j^sli, écaille, ytpo^/ç: „Mag dièse Trennung beider Ausdriicke
fiir die philologische Analyse Wert liaben, so fielen doch fur das
sprachliche Bewusstsein der Araber beide zusammen; vgl. p. pûl,
Rliinzo uiid Scliuppe". [Voii- aussi Fleisclier, Kl. Schiiften 11,673].
2435
iaJli
Jjli, rencontrer = djjh^ 1772.
^Ms = ^I.j, 1772.
«.Jli [class. fendre, cf. Rossi, AS, p. 238 ftala'', spaccarsi
di cosa fragile], gag, Jayakar, B BR AS, p. 264. Cf. Ji et vjiJ6.
&
tiî<r.<:2î, 674 n. 2. Thèmes congénères et synonymes, 763.
J-ç^U:l |l!, 32,11. Voyez 804.
wiiJls, crevice, Stace, p. 42.
vjiiî, fleuve, 1169. Sur le thème oiii, voyez 763, cf. aussi
Zimmern, AFW, p. 12.
dûs, dénom., donner qch à manger, p. ex. ^j^^xi! dÛs, /eed
^/^e camel, 895; Stace, p. 63.
iiV.Uj', chercher qch à manger-, aussi manger, paître, voir les
exemples cités 895.
'iSSs, fourche, 569.
dUi, sg. et pi., bateau, spécialement l'arche de Noé, 898
et n.; 899; I. Sîdah XVII, 28. Le pi. est êy\i, I. Sîdah,
2436
X, 24, 8, mais cette forme est rarement usitée ') [Sans doute
du grec £3^û?.kio)/, voyez d'ailleurs Kind., p. 72 ss., oij il }' a
une foule de renseignements détaillés].
i^giOiî, bateau, 902 [Var. dans le Qor. X, 23 d'après Lane
et Kind.].
■£sli [?], bateau, 902.
dUs, sphère céleste^ ciel^); tjUâJî Jir, astronomie^ V03'ez
le long traité 895 ss. — dÛîi', l'étoile polaire^ 785 n. 6. —
ob^, fesses (non pas „Hûften"), LAm, p. 76 n. 7.
En Dt dUs est jj1, ^_^ciy^, 894 s., où il y a plusieurs exemples
de cette signification; Stace, p. 67: éSi (j^A^c j^jè, L,
/ liave no foocl.
'iS^^ pi. iAj^, sur la côte du Sud et au Yémen iCSUs avec
tesdîd, petit navire^ 898 ss. ; sur les hypothèses étymologiques,
voyez Dozy ; 900 [et Kind., p. 74, oi^i l'on trouve d'autres ren-
seignements sur ce mot]. Diminutif icClis flélïkâ, Stumme
G TA, p. 70.
^jSSii flâiki, batelier, Stumme o.l., p. 67; aussi fiai lez i,
ibid.
• ) Sur ^^jcAa/oupe, canoi, peut-être = sanscr. pi a va-, barque^ canot,
avec le diminutif plavaka-, et sjJi, sorte de petite barque qu'on
emploie dans la mer Roupie, voyez Merveilles, p. 201 ( d'autres hypo-
thèses étymologiques apud Kiud., p. 75].
2) I. Sidah X,18,12: ujiï -5^'wc ^i^-o?. ^^^' J. ^y> — ■^^^j^^^
LX^ liLJlfti' J^.:^3 "dUi j, ,»Aj \-Jl^ d^Aw j c>^5 J„ Jyt.^v^ ^.^ &U'
x:>y03 .^>xJ' Ji3 J.^ îsAJLc <ss>oî J^'bJ'j ^'l^v/.^'^ cf. sur cette tradition
]/.\ut' s. V. d'wii.
2437
* I .
fjî, ébrécher<^, 1337; 1765.
jjlàjî, être ébréché, ibid.
jJi:o!, trans. = ^^^r-? Qâmûs, 1337.
j^Is, brèche, 1337.
L3
5
lXJLs = uXPi, yez<?ze homme gras^ 1772.
^, Li, class. voyager] frapper du glaive, = ^s^ i, 1754 'j.
^i^s', class. brouter, paître, avec ace. loci.
[»^Lî, class., pi. ^U, o|>J^, (j;.J^, '^', désert] »bli, plaine, 1510;
felâ^ Weideplatz, MAP, p. 392.
^_^JLà^, pâturage, 36,21; Socin, Diw. Gl., p. 300; MAP,
p. 238,6 d'en bas.
i*i, bouche, voyez ci-dessus, pp. 623 et 1650, cf. Sibawèyh
trad. par Jahn II, i, 289 ^) [éd. du Caire II, 33] ; Brockelmann,
VGSS 1,333.
') Wetzstein, ZDMG XXII, 160: „Das ZW. (^^Uj ^^ bedeiitet in
Damask: Dinge verschiedener Art voneinander sondern, z. B. Eibsen
von Linsen; die 11. Konj. ist: 1, ganz allgemein = (jiJo, suclion nach
etwas, 2, von den Zollbeamten gebraucht, die Kleider jemandes nach
steuerbaren Gegenstanden durohsuchen und iUla^J! ist die Leibvisitation,
3, die Kleider jemandes nacli Ungeziefer durchsucben; das Nom. act.
ist in Hauran iù^^' tcflâje. Die V. Konj. ist sicli die eigenen
Kleider nach Ungeziefer durohsuchen. Der Ausdruck ij*/-*-CcJî j, ^iÀxil
ist in Damask sprichwortlich gleichbedeutend mit 'Faullenzerei' ".
[2) 'Anazî film, avec les pronoms suffixes fômi, fàmk, famé,
fômo'i, f (i m h a, pi. fwâh; les Sam ma r et les gens d'er-Rass 'ofiJm,
2438
^, spécifier, 26,9; en mehrî parler, Jahn, M S, p. 177.
(^, mode; JoA:> ^, neiie Mode, Snouck Hurgronje, M S, p. 74.
wAÀi
yjLî, rusé, malin, emprunt malais, HB, p. 281 n. 14.
^L5^>Ls [du persan ^^L^ '), voyez GLB'A, p. 61 ; Bouch.,
p. 87 (fengâl); MMC, p. 109, v. 22 fingâl; p. 143, 2 d'en
bas fingân].
CsSi, a, dans la lurah radoter, meiitir; Csli est langage non
compris^ cf. Uhud, p. 49, 8: J.«xj "i (^Ài' j.^l<i! Ia^jÎ lAlàJfj.
aIî, distinguer, spécifier, Gez., pp. 136, 10; 168, 25, voyez Hçlr.
p. 678; jJï, //.e explained, Stace, p. 60. — En Hogarîeh ôter
les cendres de la cigarette, de la mèche (iJuxàJi), de la bougie
(iju/iJi), avec ace; on dit '»ju^'^ J^^, etc.
JOLs, cendre d'une cigarette, etc., Hogarîeh.
avec les suffixes ^ôfm^'i, 'ôfmak, 'ofni^ec, 'ôfmo, ^ôfmai', pi.
'ôfâm; les petits nomades syriens ^ôtom (^etôni, 'etem) avec pré-
fixation d'un hamzah et passage de f h A Avec les suffixes: 'ôtm«i,
^ôt mak, ot m ^ec, 'ôt m 0, 'ôtô m ha ('ôt m a'i). PI. '" tù m, Cantineau
Et. 11,200; fumm, Rossi, AS, p. 196.]
o
[') (m1-^^ vient sans doute du persan liiSÀJ, cotipe, gobelet, Fieischer,
Kl. Schriften 111,34 (d'après Horn apud Geiger-Kulm, Grundr. d. Iran.
Philol. 1,11,6 de tt/vx^). Une autre étyiiiologie a été proposée par Joùon,
Mél. de la fac. or. Beyrouth VI, 156, qui veut le dériver du tamoul
pin g an, assiette, probablement de ping-ngân (tranquillité, paix),
inscription peinte sur les assiettes et les autres ustensiles domestiques
on Cliiin'.]
2439
aJsJi, branche^ 1347, ci.l. ; grande tribu, à peu près équivalent
de kU;j, Jaussen, CA, p. 114 n. ; Sippe, MAP, p. 25; BB,
p. 27 n.; Stammesahteilung, Socin, Diw. Gl., p. 300 {ji^xa).
.^L>Ji, iij^LXjo, clitoris, 1163 n. [cf. Rûzicka, KD, p. 151].
vjjLXJi fondog, grand' ouverte, porte [Ce mot, de ttxv^oxsIov
ou de c?)cyv5^^, Vollers, ZDMG LI, 300, est autrement hôtel-
lerie']. — Diminutif fnîdâq, Gasthof, Stumme, G TA, p. 72.
jjii^i vulve, 1163 n.
^>Ji;ij", être oisif, Dt.
<s^'
^^, a, disparaître, aussi ^^i, voyez ci-dessus, p. 981 sub
^yb. ôumahî, p. 12 et Primeurs arabes II, 155 [Aiilwardt,
Div., p. 76, 18] :
iLi^'b^l», \A£. ..j^LoA^I ^c3 L 'o| (jS-=> »>'i-*^ ^—^r'
Il 2)assa le printemps à Sârah, jusqu'à ce que ^)
Les puits et les étangs tarirent pour lui
Et il monta vers el-Qanân et tout chemin entre les montagnes
Bout l'herbage et la solitude l'y menèrent •^).
') Primeurs arabes ^^.
2) Ci-dessus, p. 1076 toutes les fois que.
3) Ci-dessus, p. 1324.
Lanoberg, Glossaire Datînois 153*
2440
j^Lài?, mourir^ 11,3; périr en masse par la peste, Nôldeke,
Fùnf Mo'all. III, 27.
[iUJLS, canale nel Yemen occidentale, Rossi, Voc, p. 310].
iLo, cour, Kasd., p. 19; aussi ^'l^o, el-Amâlî I, 18,5 d'en
bas; voir aussi D. H. Muller, ZDMG XXXVII, 384 [Conti
Rossini, Chrest., p. 218].
A^, a, étenche, aiisbreiten; mais aussi fendre, 55,12; 1050.
j4î, panthère^ HB, p. 82; Meissner, NAGI, p. 137 [MMC
pp. 20; 190, V. 6; 549].
* ..
045,60,6; 850 n.; 987; 1281, expliqué 1095 [fa lia g, avère
il singulto, Rossi, AS, p. 238].
045, anspornen, JVTAP, p. 406 v. 14.
*i flium, comprendre, RO, p. 146 [fàhâm, capire, Rossi,
AS, p. 198].
^sî, être compris, Dt, 1045; ]\IJ]\I, p. 50.
^, i, se reposer, 1780.
[,^î', riposare, Rossi, AS, p. 233]. — q^^^? «^ ease {com-
fortable), Stace, p. 200 [ricco, Rossi, AS, p. 232].
[') Proprement guépard, once, voyez Dozy s.v. ; Fleisclier, Kl. Schriften
11,676; Huiirt, JA 1909 mars— avril, p. 307; Meissner, MSOS VII, 270
en bas]. Doughty, Travels I, 328 rend tXfs par a wild cat [mais à en
juger par la description, il s'agit i)robableinent d'un guépard.]
2441
»*.j
■sj.î, terre tinctoriale^ 1331 n.; du persan -^Ji, Vollers, ZDMG
L, 646 [ôawâlîqî, éd. Sachau, p. 114].
*
oiî, u, i^asser, s'en aller, périr, 9,22; 10,11; aussi passer
devant, vorheigehen, 405 [GLB'A, p. 61]; Carbou, pp. 81;
216; renoncer à, 833. Cf. Dozy s.v. et Prov. et Dict., p. 424;
o'^' o^j^'' '^^^'(jcingenheit, Sachau, AVL]\I, p. 49 n° XL
^ciyi, tuer, 9,11; faire entrer, LB'A, p. 6,19.
o|>5, inf.; râsi fuwât ou larâsi [où la est probablement
la préposition], je perdrai ma tête, 141, 3.
o^ fûwât, passant, LB^'A, p. 8,4.
jy < malais ^yi, chercJter = .^o, HB, p. 235.
Jô, u, exhaler une odeur ^^ Jb, 690. Jaussen, CA, p. 363 n.
2: „Lorsque le sang a coulé, les Arabes disent: 'le sang a
répandu son parfum, le mal est chassé' (yiJî jiyi j.JJ! u:^^li)"'
-_^, pi. Jj^, rangée de perles ou de petites monyiaies, ci-
dessus, p. 2350 sub iooy:.
jljOi i:>y, voyez MAP, p. 361 [MMC, p. 442].
i^>li, Pferdestall, RO § 29.
Ji, u, exhaler une odeur, = Jb, cf. ^ et ^^à^, 410; 601;
690; en Dt aussi se lever, p. ex. o^i c>.^li (em-naud), Ze
î;en^ se leva; s^^ii! .^yj' (cm-metùrah), le nuage s'étend de
2442
façon à couvrir ed-dun^'â; déborder ou houillotter, 62
n. 6 [voyez aussi Marçais, TAT, p. 41. S].
^_^, incense, Stace, p. 86.
^y fwah, flach (von Tellern, Gefâss), RO § 99.
*
Js, u, souffler, cf. i.-^, 690; se couvrir de cloches (peau),
Arabica V, 306.
,y=>ysjj> mitfD;;:i, die Beine auseinande?' gespreizt habendj
RO, p. 4.
Oji, tempe, ci-dessus, p. 1650.
*
.lî, u, bouillir, bouillonner, 56 n. 7 ; 58,23; 59,2; 60,5;
73,14,15; 475; 661; 1036; 1320 n. [Rossi, AS, p. 196];
avec w-, 56, 15, comme Boh. VII, 47 d. 1. ,*.j^Jb ^vÀj■ *^j>-i'-
Cf. i et ^À, 601 ; sur le synonyme .j, voir ci-dessus, p. 254.
'Agg, p. 35 [Ahhvardt, Samml. II, n° XI, 114J:
[Jusqu'au moment où le cUaiich'on de la mort fut en ébullition
et ils l'échauff'èrent et le refroidirent plusieurs fois].
Le commentaire porte qL^^' Ajj ^_i' et \Jy> j^^3- Ce
verbe lit i j iS est probablement congénère de Ji, Nôldeke,
NBSSW, p. 186.
^c, faire bouillir; .^ '-L, eau en ébullitio7î[Feghï\\i, Contes,
p. 120 n. 3].
»,y, ébullition, Âufioalhing, 60, 5.
2443
[ijjsoi mefwâra, pi. rJ^^, grande cafetière^ hoiiilloire,
Bouch., p. 88].
jlî, u, class., échapper 'j Hess, WZKM XVI, 51.
;y, class., s'en aller ^ fuir; entrer dans le désert (bjUxi). Cette
forme est intéressante, parce qu'elle a le même sens que
jlàis', voyez LLA, p. 48 [cf. aussi Nôldeke, NBSSW, p. 95].
(jili, u, houillir, jusqiCci déborder^ 56,22; 62 n. 6; 1320 n. ;
cf. ^Is, ,ji>.«i, iji-2^, 690; 1254; 1389 et shaurî fhes, SAE
VII, 135, 10. En ^omânais être nombreux; comme le fait
observer Nôldeke, WZKM IX, 9, probablement de ^li (Ixio,
se répandre); RO, p. 264,4 d'en bas: kill sei fais Iqynâh,
ailes in Ûherfliiss fanden wir; 370,5 d'en bas: fâs ttama",
viele Beutestiicke ivaren da = k S" o r.
^J.y, mnch^ Stace (Béd.), p. 109.
iiLy, pagne^ „descendant jusqu'aux chevilles des pieds et
attaché au milieu du corps par une ceinture en cuir",
HB 98; I. Battûtah II, 187; d'après Vollers, ZDMG L, 623
du sanscr. pata.
^ij, u, voir jÀJts, ci-dessus, p. 2425 [GLB'A, p. 62].
* .. .
oli, u, surpasser, Hdr, p. 679. Cf. .Jip, développement de
ois, 850 n. Aussi sangloter, 1095; 1281.
o'l;6!, avec J, désirer, avoir envie de, avoir besoin de, 329;
2444
895 — J.i^SU oL;>Asi, je me sens en appétit. Cette forme est
synonyme de J Cs3s\ soupirer après ^ avoir la nostalgie de,
Hdr, p. 109 et ci-dessus, p. 2426.
yjî^î pour J^, p. ex. o>5 w^/Cid, vj5»i J^cj, se fâcher., s'ir-
riter contre; ^Ji.ji t^^'-^:-^^^, <Jy q^<j fâché, irrité contre., Car-
bou, p. 170; Rabah, p. 41. — Sur la forme -Àxi^s, sur nous.,
voyez 495; sur CûJ, 1339.
bits, appétit., Dt; '!sJ)Jù\ .i^-, ci-dessus, p. 572,6. En ^omânais
iiï'iî est freie Zeit., R 0, p. 28; ""a fâqa, hei Gelegenheit,
Mû., p. 310,6.
iil^î, Schlucken, 1095; Stumme, G TA § 65.
iisQ, Gelegenheit (= fekke, farsa%, firsa, fâqa, nefes,
rafle), RO, p. 211,7 d'en bas.
sXf.^3y Jc>î, jy fendre le dessus^ Damas.
J^i
J^, fève, 1067 et n. — Sur J'i, u et J'i, i < J^j, voyez ci-dessus,
p. 2391.
^yu, bâiller, Dt.
'!iJl^, orifice, entrée, 1331 n.
Sur ^3 > fïya ou fïy, comme ^^^ ^ Jy > nùwil fi
yatraf, ^L^' ,j. > ^^s'Lw^ ! ^^, voyez 1559. — Avec
suffixe j^ pour J-i, SAE IV, 138,25: qâlat al-'ajûz
li-bitthâ fis û-lâ fîh qâlet Ihë al-bint fini, die
Alte sprach zu ihrer Tochter: Ihn oder clich? Da sprach clas
Mâdchen zu ihr : Michî En Syrie J^f ! ^y^ Lo= J.l'î ^J^ ^
chez les Bédouins du Nord, je ne puis manger, ci-dessus,
2445
p. 129 s. [Voyez Feghali, Synt., p. 367]. — Sur l'emploi de
J., voyez d'ailleurs 1293 [fi comme particule d'existence,
Cohen, S V, p. 87; E'eghali, Synt., p. 369, où la forme fi h,
terminant en 7^, au lieu de fî, est absolument rejetée].
(5^
jjrli fây ou &.J.13 fayeh, l'ombre de V après-midi, causée par le
ij^^xi.]! J'jj, ci-dessus, p. 1503 n. 1. En Dt, ^cls n'est pas
employé pour îi.|j.i, ombre en général^ 682/3; mais à Bej'hân,
en Hdr et chez les ''Awàliq, ^à ou iCjli a le sens ù.'ombre^
p. ex. ».b ioli '^■.^ sA^Lc <jJ"; Stace, p. 153 shadow (of
anything), sJé (Béd.), ibid.: Ris talk is like the moryiing
shadow (cornes to nothing), ^N.>-oi! iùli Us" !iS±!>.
C'
Ji, i, même sens que -,li, u. I. Sîdah XIV, 22, 6: ^^:^=>\i^
o
j! sA^„ i'L:> t3^' .^.-JoVy- ^3^ L.^-:^ jr.>-âj" \^>J.
c •■
cr
1AÏ31 ^^j -^lij f^. <A^^^ Jo J'JJj^ L:>^ *>^>J; c>-^li^ (' "i*-^^^
ijix^î, pi. t>_^, ter?-e qui n'appartient à personne, Glaser,
PM 1884, p. 209 2).
{jao, i, class., être en grande abondance, déborder, couler,
564; 1320 n.; cf. Hdr, p. 680; Socin, Diw. Gl, p. 300.
[') en-Nihâyah III, 221 : i^^f> ^ ^> j^ wL5" t_='; cf. Lane s. v.].
[2) J;^ J, OU J^^ à>-, in freier Tyuft, Goitein, Jem. nos 198, 424.]
2446
^«^2x5, transporter^ MAP, p. 422; Jaussen, CA, p. 212; ^ ijJy>.
ij^^ prix de mariage^ 833, cf. n. 1 ibid.
(jcij'û, intérêt de l'argent^ ci-dessus, p. 1115/6.
wà:ô, pi. oj.>i, o'^', class., plaine sans eau, désert.
^i^i pi. ^'w^', cask, Jaj'akar, OD, p. 662; de pipe^ RO,
p. 126.
^L«Ià, ^J^, «Uj, pi. LiU5 = ouî, 1090 n. 8; 1366 = LB'A,
p. 73,23; 1367 n. 3; ci-dessus, p. 1192; 'Abîd b. el-Abras
nos III, 8; XV, 12; Ahlwardt, Samml. III, n° II, 56 [Rûba
ùbs., p. 21]. Cf. aussi Schwarz, ZDMG LXXIII, 96.
(^li, i, être avare, lâclte, Dozy.
ia>i, inf., vileté, bassesse, Dozy; MAP, p. 194, où fêna
n'a pas été traduit:
K a w w i k 1 ê b a k w là t s u f f i - 1 - ^ a d w f è n a.
Mâche fest dein Herzchen und schau nicht auf unsere Feinde.
iO^àJ! ^j,j dann und wann, Snouck Hurgronje, OS, p. 99 n. 2.
j^lj, ^13, vil, chiche, mauvais parleur, 1180 et n. 3; MAP,
p. 180,2; Dalman, PD, p. 43;
.1 â s c h 0 g i a ' t ï n i h ô b b a t i w i 1 f â j i n ma j e d û g e h a,
0 mein Liebling, gicb mir meinen Kuss,
aber der Schwàchling kostet ihn nicht.
'ijJé, chicheté [MMC, p. 609, v. 36]; iCÀjLàjL, chichement, IhQQ.
^J^ b, c'est-à-dire, Hdr, p. 18 n. 1. Cf. Torczyner, ES S,
pp. 22 n. 3; 67.
2447
O
* ..
o
o, forme et origine, 757. Sur la prononciation, voyez
Littmann, NAVP, p. 6 („o weist mehr Varietâten in
seiner Aussprache auf aïs irgend ein anderer arabischer
Buchstabe") ; Vollers, ZDMG XLIX, 494 ss. ; Socin, Diwan
111,194 [Marçais, Ulad, p. 12; Feghali, K'A, p. 25; Goitein,
JG, p. 170: „v_5 ist g (tief unten am Gaumen), wie meist
in Sûdarabien. In verschiedenen Gegenden des eigentlichen
Jemen wird es ubrigens § gesprochen, wâhrend „ g ist";
Rossi, AS, p. 2: „La velare occlusiva sorda q; si sente
davanti a sorda nelia parlata deiraltopiano e corrisponde a
g in alcuni dialetti délia Tihâmah"; App., p. 2B5: „La
pronunzia del q h g pospalatale non molto profonde in
quasi tutto il Yemen; a el-Hodeidah si avvicina a (/; nel
Gebel Reimah è tra q e g, nel Yemen méridionale tra
Ibb e Ta^izz è g.
In fine di parola è accompagnata da un suono esplosivo,
quasi g'K
Davanti a sorda, sull'altopiano, suona g e quasi />•; es.
wâkt 'tempo', miqhchjàh o mikhâyàh 'caffe, luogo di ristoro' ').
SulFaltopiano k q g seguite da vocale sono spesso labia-
lizzate; es. hilzgioi o hdzg"H<Chûzgi 'foro'; gorgmh 'fossetta'".]
Les renseignements sur la prononciation en Datînah ne
sont pas très clairs. Selon Hdr, p. 485, les Datînois prononcent
toujours le jj comme un ^ faiblement grasseyé; ci-dessus,
p. 1004 nous lisons: „0n sait que dans les dialectes
méridionaux, surtout le datînois, le o devient souvent un à
') Cf. AS, p. 5 en bas wu(|t<wagt, pi. 'awgât; mikliâyeli
(presque inikâyeli), pi. rnakâhî, mais mgàhjvî, cafetier; h uqseA\,
bukseli, une monnaie (voir A. S, p. 151), pi. bugas.
2448
légèrement 'gargarisé''); ce n'est ni un o arabe ni un è,
mais entre les deux" ^).
[Quant aux dialectes des Bédouins, Cantineau, Et. I, 27
a constaté ces faits importants: ,, A la différence de beaucoup
de parlers de sédentaires oîi le (/c?/ est une occlusive ?a'?f?rtzre
sourde emphatique, et ne fait nullement paire avec le kâf
qui est une occlusive j^ostjxdatale sourde simple ^), on ne
trouve dans les parlers de nomades aucune trace, pour le
qâf^ de prononciation uvulaire^ ni de prononciation sourde^
ni à proprement parler ^.'emphase. Dans ces dialectes, le
qâf (qui est en réalité un gâf) a même point d'articulation
palatale que le M/, même traitement que lui : il est seulement
la sonore du kâf^ et les deux consonnes forment paire.
Ceci posé, leur traitement peut se résumer ainsi: au
voisinage des consonnes mufakkama et des voyelles posté-
rieures, ces deux phonèmes sont tous deux des occlusives
postpalatales mufakkama: k et g (ou plus rigoureusement
A: et .9^'*); au voisinage des consonnes muraqqaqa ou des
voyelles antérieures, ce sont des occlusives prépalatales
affriquées, soit par chuintement: c {=P)^) et f/ (= d-), soit
par sifflement: 6 (= ^) et // (= d')".
') Cf. Arabica V, p. XII, où O, rendu par la lettre .7, est représenté
comme un „p quoique moins roulant que dans le Nord"; selon p. 76,
0.1., .q est ,,un è^ doux".
2) Dans un texte, dicté par un ^Aulaqî, le vjj fut piononcé tantôt g,
tantôt q, tantôt ■q = r faiblement grasseyé, Hdr, p. 494n., tandis que,
dans une dictée d'un homme de 'Oneyzah, O était y, 1710 n. 1.
3) Cf. Cantineau, Remarques sur les parlers de sédentaires syro-
libano-palestiniens (BSLP XL, 80-88); DA 1,37—42.
**) Dans la transcription employée par Cantineau, /' est = occlusive
palatale sourde mufakkama., et,s,'= occlusive palatale sonore ïriufakkama.
5) Quant à c dans le parler de la population sédentaire du Haurân,
Cantineau, BSLP XXXIV, 184 dit: „La prononciation c est considérée
comme paysanne et grossière; on l'évite quand on parle à une per-
sonne supposée instruite, à plus forte raison à un Européen parlant
2449
Ibid. II, 141 nous apprenons que raffrication par chuin-
tement apparaît chez les petits nomades syriens, trans-
jordaniens et mésopotamiens, tandis que l'affrication par
sifflement se rencontre chez les grands nomades d'origine
Negdienne récente: "Anazeh et Sammar, chez les Slêb et
les sédentaires Negdiens du Gôf et d'er-Rass ').
arabe. Il faut en général insister pour eu obtenir l'aveu: on n'a qu'une
réponse extorquée, donc douteuse." Ibid.: ,,Eu somme la prononciation
c du kâf est une particularité en voie d'élimination: l'école et la fré-
quentation des autres populations syriennes vont la faire disparaître".
[') Pour ce qui est de la palatalisation, Landberg l'a bien observée,
et il renvoie aussi h Wetzstein, ZDMG XXII, 163 et à Weissbach,
ZDMG LVIII,932, mais comme le fait lemarquer Cantineau, Et. I, 30,
sa notation étj'mologique h et q dissimule la véritable prononciation,
qu'il n'explique pas; Arabica V, p. xii nous apprenons seulement que
,,0 et q, o et k indiquent la prononciation de ces lettres chez les
bédouins du Nord']. Dans le Ms. Landb. n° 18, p. 54, nous lisons:
,5^ au Negd est prononcé tg^ je n'ai jamais attrapé cette prononciation".
A cette notice se rattachent les réflexions suivantes sur la prononciation
des voyelles dans les dialectes des Bédouins, ibid., p. 111: „Le fatlia
a souvent été mis là oii il fallait le kesra. On devait rendio le son c,
tout aussi fixé en arabe que dans nos langues européennes, mais gra-
phiquement infixable dans l'insuffisante ti-anscription arabe. Nous avons
w^.^, bal'laquin des dictionnaires: si c'était qatab, les Bédouins ne
diraient point qeteb, même qiteb. Si dans un mot composé de lettres
légères, xcaajS^ixi i_îjj>, les Bédouins prononcent le *i) et le o comme
^ et vjj, on peut être sûr que la voyelle est un e (= i), car cet
écrasement des deux lettres n'est possible qu'avec un i (= e) précédent
ou suivant, oi, prononcé ferq, est donc O^s, comme v'-^i prononcé
kelb (et kelb par les Hadar), est v^i^ ( Wetzstein, Z DMG, XXIJ,
165). On pourra dire que c'est sous l'influence de l'inu'ile du fatha
et (jue, vu cela, on doit écrire avec un fatha et non pas avec un kesra,
car on écrit bien dL^ fekliâ k et non pas lA^Xi, comme les Arabes
de l'Orient auraient pu le faire. A cela je dis que l'imâle est elle-
même motivée par un i caché. Dans i_jîiÂi , il se trouve d'une certaine
façon dans V >_;Âi : i-jiAi , i—jAXj. Les dictionnaires ont bien tiX.L<,
2450
Sur la prononciation de jj chez les sédentaires du Haurân,
nous lisons, Cantineau, BSLP XXXIV, 183: ., D'abord la
question du traitement du qâf dans le Haurân: dans tous
les villages où j'ai noté des prononciations, j'ai entendu
une occlusive sonore postpalatale (et non vélaireîj g et cela
dans tous les exemples, aussi bien au voisinage de i ou
de e qu'au voisinage des autres voyelles: on dit gamig
'profond', géd ,fort de l'été', Fig^ nom de village"].
Le passage de q à k est une particularité qui se rencontre
à plusieurs endroits, Littmann, NAVP, p. 6; Brockelmann,
YGSS I § 45, b, 5'); RD II, 77. En Haurân elle est très
commune, 1311 n. 7^). Dans la ville de Burdên, en Egypte,
roi, mais la prononciation melek des Hadar et nieleii des Bédouins
prouve que l'origine eu est tlvLi". [Que les dictionnaires aient likLs,
cela n'est pas tout à fait correct; Cuche dU^ et iAL« ; mais Lane,
Walirmund, Belot dUxi, et M. el-M.: ^]^ q^», dU-».-' w^:>'^ dUj!
[') A propos de l'influence turque à Damas, Brockelmann, VGSS I,
26 dit en renvoyant à Ôstrup, Contes, pp. 126 et 128: „daher dort
fj als A-, u als v, u als û gesprochen wird". Pour éviter des mal-
entendus, il aurait dû ajouter ,,bisweilen", voir Ôstrup 1.1.]
2) Dans le Ms. Landb. n° 18, p. 23, nous lisons: „Le O est souvent
prononcé *^, surtout dans ce mot [J^J, je l'ai toujours observé; J^
est selon lui [c'est-à-dire l'informateur arabe de Landberg] i3**J)
Haur. et Béd."; cf. Meissner, NAGI, p. 140: „kitel Impf. iiklil tôten.
VII. incétel getôtet werden. cetCeJl Tod, Ermordung"; le même, M SOS
VI, 116 n° 13: „ketennl, hat mich getôtet"; Marçais, RMTA, p. 466:
„JJi 'tuer' prononcé J^^par tous les Bédouins de l'Oranie". [Hillelson,
Sudan Arabie, Engl.-Ar. Voc, p. 165 kill, J^ katal (à côté de jiimp,
yii gafaz, jurisprudence, w» figh, etc.), cf. Kuentz, BSLP XXIX,
2.57. Voyez aussi Cantineau, Enquête préliminaire sur le dialecte arabe
du Haurân (BSLP XXXIV, 173 ss.), où il signale (p. 183) ces exemples:
2451
et ses alentours, on prononce aussi tout o comme ^i), lîdr,
p. 131 n. 1, tandis que ^ = g est déjà entendu à Alexandrie,
Vollers, WZKM VI, 168. En Hogarîeh, o est prononcé
comme k, cf. 1455 [et ci-dessus, p. 2447 n.]. Il y a aussi des
exemples en sahliî, .layakar, BBRAS, p. 269 s.: „Sleeve
^AjS pi. ûS — Badawee word ^y\.Xi pi. ii^î i) ; spoon K^aï
pi. jijii — iixcvÂf' pi. j^i'^)] sugar cane ^ jjis pi. yL. m"^
(the word is also pronounced as if spelt with ^)".
Le o passe à hamzah en Syrie et en Egypte, souvent
aussi à Tlemcen et dans le Nord du Maroc, surtout chez
les juifs dans les villes de l'Afrique septentrionale, et
généralement en maltais comme parfois en punique, Brockel-
mann, V G S S I § 45 b, 7 et m, /S; cf dans la lurah
«J» = ^Li et *fi5 = *«, j.Ls,
katal, il a tué; kal^b, cœur; kawwas, il a tiré un coup de feu;
kôddîim, devant, et avec doute kam»!, pou; kûm, lève-toi.]
Dans le même cahier de Landberg, p. 40, où il s'agit du mot — ^>i,
bût, en haurânien, on lit: ,,Il piétendait absolument qu'il fallait écrire
iw^i^ et non pas avec O". [Voyez Meissner, NAGI, p. IX: „Es scheint,
dass emphatische Konsonanten speziell q sich vor einer folgenden Tenuis
in die entsprecliende Tenuis verwandeln kônnen. So eiklàre ich mir
kitel, cetel fui- qilel toten, uâkfijl fiir iiâqCeJt Zeit"; cf. Cantineau,
Et. 1,30 n., qui, tout en admettant qu'il y a des exceptions de la
règle générale, par exemple avant un -t-, ajoute: „C'est ainsi que dans
ces parlers le verbe 'tuer' parait avoir un ancien kâf: /câtal, viital
en face de cl. qatala. De même le nom du 'palanquin (qu'on place sur
les chameaux pour transporter les femmes)' a, dans ces parlers, un
kâf: fetab: De Boucheman, Sba'^a, p. 44 et suiv., en face de cl. qatab,
et de même cétab K, N, F, kh'Uab, SI. On notera que le passage de
qâf à kâf, dans ces deux mots, est aussi attesté chez les sédentaires
HOrânais".
Sur wS^, voyez GLB'A, p. 95.]
[') Class. ,..L»i =: (j^A^ftj! *y, QâmLis, selon TA mot yéménite; LA
XVII, 229,7 d'en bas: »^ iUïj ^^3 L>^!>r^' ^}^^-\
[2) Ce mot n'est pas arabe; c'est le persan K^^-àS.]
2452
o>^, 369; 673; 1025; 1087 n.; 1257; 1270; 1279; 1280 n.;
1633; 1695; ci-dessus, p. 257; LLA, p. 65 n. 4; Hamâsah,
éd. Freytag, p. 244, 11: ss^J-ii oj! icib ^_y,_y^^J^s>»^ ^_,.^^A^^*i;
el-Amâlî, 1,28,2 d'en bas: ^Jà^î Jli' 'p-j?^>. • --^
[//s ne conservent pas sain et sauf le blessé qui est tombé
entre leurs mains
Le jour du combat^ ni ne font de blessures non dangereuses
à celui qu'ils blessent.]
En datînois, il arrive, cependant, rarement que o devienne
-,, 673 s. [cf. Rossi, App., p. 464].
o ^ ^, ci-dessus, p. 545.
> ;E:, Hdr, p. 680; Festgabe, p. 45 ^j; ci-dessus, p. 1004, oîi
est discuté non seulement le passage de o à ^ en mehrî,
mais encore la prononciation adoucie de jj, marquée par .q;
Brockelmann, VGSS I, 161^). Quant à la langue littéraire,
voyez el-Amâlî I, 37,4 d'en bas, ij.^s>y/-^, et Nôldeke,
NBSSW, p. 61 en bas, ^C\iy ^Ckl.
>^, 44; 704; 967 n. 1; 1197; 1726; MJM, p. 48 n. 2;
Hdr, pp. 131 et 680; el-Gâsûs, p. 184^).
[') Sur i^y^i chose de peu de valeur-^ aussi parties du corjis dont
ta lésion n'est pas mortelle, et (^j-^i, blesser à r endroit dit, voyez Lane
et Belot, cf. LA XIX, 179, 11 d'en bas.]
2) iuolï, prononcé et écrit iCjpLc par un lettré d'Aden, 256 n. '2.
D'autres exemples semblables, 640 n. '^ et 1204 n. 3.
3) Sur o<è, voyez ci-dessus, p. 2352.
*) Tibr'iz'i, Comm., p. 21,20: J,^'^| ^ A-j^L.Jj^ S^ 3> 0^5^^^
j^-ib ^^•)*) ry-^?. jji-^jî ^-y-^^ kA-Sj Loaji o^ÀS^i! 1^3 a-ÀS_5 5o\.:>ly)
'Xj, 'S^^ [cf. LA XVII, 344.]
2453
As, class., manger ou hoire^ voyez 1458.
^j^iU-
j^Jls, rèf/?e [de xi;ijywv '), Vollers, ZDMG LI, 300] ; aussi ^-ly.:^,
27 n. 1, cf. Hdr, p. 578 [Brockelmann, VGSS 1,254].
^i^ wA.x5, class., être concave^ 1456. Sur la racine l-^ï,
renfermant l'idée de concavité., réciproquement de convexité.,
et ses ramifications différentes, voyez 1456 et s., cf. 361 n. 3;
1644; Manitius, ZA XXIV, 125 et aussi ci-dessus, p. 1346 2).
La même matière a été discutée par Christian, qui a pris
les sons variés représentés par cette racine comme point
de départ pour illustrer le développement des sens divergents,
WZK]\I XXIX, 442 [il ne faut cependant pas nier que
les résultats ne paraissent souvent tirés d'assez loin]. —
w^.ï, i, se lever brusquement et se mettre sur ses gardes
(gibier), du sens primitif se soulever., 1386 n. ; L B ^A,
p. 57, 26.
wv-^s, rendre convexe., 1457.
^lï pi. ^L>j, ^'J> (Dt w^î, 554 n. 3; qbyb, RO §129),
cupole^ 589; 1457, voyez ci-dessus, pp. 394 et 1017 s.;
[') De son côté, kxvuv tire son origine de l'akk. qanù selon Zimmern,
AFW, p. 56.]
2) Quant au latin cûpa, Walde, L E W, p. 311, fait remarquer [sans
doute avec raison] que ce mot n'est pas un emprunt akkadien. Cf.
ci-dessus, p. 307 en bas.
2454
emprunté à l'araméen |A.riQ-cj ci-dessus, p. 1018. ^Uv/.]! &I5
1322; 1328 n. '). — ^1 ^'^\ J^', 589 2).
*
,*i^ enterrer^ 1134 et n. 2. Cf. Jlo, .y, jLi.
^', se laisser enterrer^ 1134,6.
^^5, tombeau^ en shaurî qor, qôr, 1017 n. 2; Bittner, Sh T
§13; mehrî qouljcr, Jahn, M S, p. 203. — ^>Jo;
u*,'lJî ^ à Saydà, 432, 3 d'en bas.
s^xilo, pi. y^jL*, cimetière^ 1134, 5; 1539; Hdr, p. 681 ; Manzoni,
Yèm., p. 129; mqubra, RO §60.
'i^jJi, monnaie^ proprement ce qui vient de l'île de Chj^pre,
1318; Vollers, ZDMG LI, 305. Cf. ^.f^:^, pl- ^}^^, para,
monnaie [Dozy].
'i.^^^ fer pour battre le feu, Dt; gèbsèh, Feiterschlag,
Snouck Hurgronje, OS, p. 106 n. 2.
Sur {j^jj^i-, (j^^jJ^, ^J/^^-<-♦i, pl. ^.^J^, du turc jvjv», IkUi^
446, voyez Arabica 111,29; 992; MJM, p. 24; Hdr, p. 681;
HB, p. 91; Stace, p. 202. Ce mot s'écrit ordinairement avec ijo.
[') La traduction littf'rale de kippa ti s a mi, 1323 n. n'est pas
il<wjt iLo; ce serait plutôt sLfwjl v_jL!i^f, paice que kippâti vient de
rjJD, cf. Delitzsch, HWB, p. 340: „kippâti IM. die End en d. i.
iiussersten Grenzpunkte (des llinimeis un<i der Erde), vgl. ymn niSJ3"-
Pour jA^slS et ^^^s, voûte, ibid.. lisez jA.ca£ et ^ii^£, Brockel-
mann, Lex. Syr-, p. 640.]
[^) Le vers qui y est cité se trouve dans le diwan de 'Abîd b. ei-
Abras n^ XXIX, 2]
2455
;ji^5, hruit léger ^ froufrou^ Dt.
(j»:ui, u, pincer^ piquer, 1163 n. ; Hdr, p. 681; MJM, p. 10
[pizzicare^ Rossi, AS, p. 227; Goitein, Jem. n° 1040]; I.
Sîdah XIIJ, 279, 14: ii^^ii!! ^ .^^ Kx^aï ^i;/-^a>i3 'ix^ c>-^i2>.ï
.bJiy oi^lj [j^jJsj]^ ,<j'uo"b5î ^îj^Li (js^:Aiij) il^3i ii*^i2>ii]î ^^ Jjj)
* • ..
(j^ixi, saisir^ empoigner^ 1163 n. ; 1246, d. 1. — Sur la métathèse
^_,^-^:2Ï, voyez Marçais, R M T A, p. 466; cf. Doutté, TO,
p. 351 rem. 5.
(j:iJiJ', dO'Lx:>tj ^j^'ÀA L)', je me tiens à tes cordes = j'attends
un don de ta part, ^anazî, 1512 n.
^C2>.ï, abréviation de J^a^^ {J=^i (pnttance, HB, p. 275 n. 6 =
(ji;La;Cw' stoqbâd, RO, p. 8.
Ja>.ï<^o>.2, 1190 n. 2 [Marçais, TAT, p. 420]. Sur io^i <
■^^Liï, 792, voyez LA IX, 248, 11 : ^Sâ.î icJ-^ (j-.^j L« -^53
txï, class,, /)o?Ve e?^ mettant l'outre à la bouche, comme <-«^!,
1359. En Dt t*.î, a est faire du hruit, taper '), 361, cf.
Christian, WZKM XXIX, 442.
fjjtjt] «^, lever la tête, Dt,
ft^!, /;oz/-e fc Voutre elle-même, 1458.
') Sur l'hébreu ynp, voir Krauss, ZDMG LXX, 342.
Landbekg, Glossaire Datînois 154'
2456
Ajtxï, bruit d'une chose qui tombe, 23 n. 5.
v^, Kopftuch, = Ia1<, Glaser, PM 1886, p. 3 [Goitein, Jem.
n° 1083]; voyez l'exposé détaillé chez Nôldeke, NBSSW,
p. 37 n. 2.
wJi^i, /"a/re du bruit, klappern (moulin, scierie, etc.), Dt;
^LJ) v^î ^^^ knocked at the door, Stace, p. 94; cf. Nôldeke,
NBSSW, p. 147 n. 1.
>_jlftA5, socque en bois^ 361 n. 3; Prov. et Dict., p. 425;
qibqâb, Manzoni, Yèm, p. 114; qubqâb, Stumme, GTA
§ 78.
>-*iuij^, etwas erhaben (Fusssohle), Socin, Diw. Gl., p. 301.
Jyi, accepter, comme dans la lurah, LB'A, p. 6, 10; Meiss-
ner, NAGI, p. 138; RD II, 47. — J^i, aller vers le nord^
885, 2 d'en bas, cf. J^jIj.
[Sur ce thème et ses dérivés, voir aussi Franziska Pol-
lak, Beitr. zum arabischen Lexikon II (WZKM XXXVIII,
100—124)].
J.AÏ, lier, 1645; en général baiser, embrasser, cf. ^, 775 n. 2;
Jayakar, BBRAS, p. 265 [Feghali, Contes, p. 77 n. 2];
Bel, Djâzya, p. 76 (alors prononcé qebbel). Si ce mot est
prononcé gebbel, il a le sens de marcher dans la direction
de la Mecque, c'est-à-dire en Algérie vers le sud, parce
qu'elle y est supposée être vers le sud, ibid.; mais Stumme,
TTBL V. 69: in gebbelet lilblt, wcnn sie von Siiden
2457
her loiecler nach clem Zelte lieimkélirt. Aussi se diriger en
général, p. ex. lihèt ma gàbbalù, là où ils se dirigèrent^
Arabica 111,79 [aller vers l'occident^ Hclr, OS, p. 101 n. 1].
Jjlï, gegenilber sein, Meissner, NAGI, p. 138; Bilrgschaft
leisten, RO, p. 378, 1. Voyez sur la prononciation Marçais,
TAT, p. 437.
JoLiij', être en face les uns des autres, 149.
3>«-jjXjf, ''omânais, 1 u m r y m e t i n t q ë b e 1 b i d d ô r b y n min
lie ne, die ostafricanische Kûste lasst sich mit dem Fernrohr
von hier erblicken, RO §393.
jlï, class., 1339; Festgabe, p. 35 [GrLB'A, p. 63, cf. Recken-
dorf, OLZ 1910, p. 128]; }lîyZ^, 88,17; 432,3 d'en bas.
iUlIï, direction vers lar^uelle on se tourne pour la prière; ouest
en Hadramoût, Hclr, pp. 31; 681; Hirsch, Reisen, p. 166;
Nôldeke, NBSSW, p. 81 [Cantineau, Et. I, 35 gôble,
gible, gibla, gobla]. — 'L^>«^' iJus^î, 171,14, voyez 1738.
J^, Nôldeke, NBSSW, p. 81.
jJï', rendez-vous des Bédouins pour conférer^ 434 n. 2;
'ljj-.;j J^-j' e;^? où est l'endroit de notre rendez-vous?
Cf. Uhud, p. 31,15: idbLsi'^ i^^S^l J^'. — -i'L. J^î,
voyez 326 n. 1. — js^, devant, 47,21; 161,23 (^ J.xï). —
j^ ^J^, tout droit, tout de suite, Dt.
JLÎ, I. Sîdah XIII, 246: ^Li j_,m^ ^î ^^â^' tjl dU ^Lil
Cr» i3^; â> ^My* iiVJJ>5 ,<^ "^^ au u>j' -J Oi ^>uo^ lAi»!^ -(^^^
Joli", expliqué, 1321. — %^, class., 1185.
2458
aJuJC', demain^ MJM, p. 7; i^JuJCi ou 'xL^al', Vannée j^^'ochai ne,
Snouck Hurgronje, M S, p. 28/9.
Jlxï, en face de, 1274 [GLB'A, p. 63].
Jv-Jj inf., voir I, Sîdah XIV, 155; LA XIV, 56, 6 d'en bas;
cf. Hrlr, p. 681.
iJuJ, frihu '), 1499 ; Arabica Y, 42. PL J.J.J, J^^ =), 434 n. 2
[aussi gabuL gibil, Rossi, AS, p. 243]; J^-aaî dans ce vers,
Marâtî, p. 85, après les deux versets cités ci-dessus, p. 2319:
[Combien de tribus ont eu peiir de toi,
Même si tu ne leur en as 2)as voîdu]
EI-Amàiî I, 21, 1: iJu>.ijJ' ^^ ^i' ^^^otxiJî: ^^l'^ ^J-i' Ji
is:du>c:î dVJASj '^^.^vjj"^'. — De là ^_c^5 38,11 [Grohmann, SA
1,69; Goitein, Jem. n° 1; Fischer, Islamica 1,553].
') On trouve aussi la forme a.^^v^t' =" ^W^? ITGGn. Sur la généa-
logie des Jo-^s, voir Sclnvally, B K L, p. 38. — Dans Uhud, p. 33,12,
A,Lj>Jï est citi'- dans le sens de Jv^=* ,j-» ii*-2Ï.
2) En Ut S^*i tandis que J«J'-^* signifie *>->^j'!i', /es hommes qui ap-
partiennent à la i«Lkxi (die adeligen Raubrittcr, Snouck Huigronje,
ZA XXVI, 236 n. 3), 1491; 1508; 1727. D'après Snouck Hurgronje, OS,
p. 106 n. 3, gèbvvelèh serait le pi. de gèbilèli et gabâil le })1.
de g e b i 1 î .
3) Commentaire: y^^ J»r^5 ^-^ ô~TZy'^3 •^'^^^ *-^ '^-^ u^'î^'
I
2459
kJLaï (Datînah), 148,2 d'en bas: 153,2 d'en bas; 154,2 d'en
bas; 451 n. 2; 544; 547; 706; 1156; 1466; 1545; 1609') et
iCj^ (à l'est de Datînah), 451 n. 2; 538; 545, toutes les
tribus, KabilenscJiaft, esprit de tribu, fierté de tribu, courage^
^/(eyre, ndr,p.682; Glaser,P M 1884, pp. 175 et 182 gabjîla,
Korpsgeist, aussi Stcunmesgebrâuche (à la différence do
gabîla). Sur la forme :<JÛAi, cf. RD II, 160.
J^ijxi, propice (année), ci-dessus, p. 248,3 d'en bas.
*
y>:i, voûte, cave, 606; Marçais, TAT, p. 421; métathèse de
v'-i, ci-dessus, p. 1018.
a^ï, diminutif de *^, 606; ci-dessus, p. 1018.
*
w^AÏ, pl. v'j>ï', biincli, Stace, p. 24.
C 5
wO:î, pl. (j,>>-i3, bât, 562 (avec trois planches): 1123; Hdr,
pp. 318; 682; Socin, Diw. 1,287; GL, p. :301 [Brâunlich,
Islamica 1,487]; piakiiKpiin, Wetzstein, ZDMG XXII, 156
[Bouch., p. 44 et M MO, p. 68 avec plusieurs planches] 2);
selon Hess, RD II, 216, p. 47, ^^.^5'. Cette correction n'est
cependant pas nécessaire, vu la prononciation adoucie du
o (ci-dessus, p. 2450 et n. 2).
'iJj^i, camel-saddle for drauglit, Stace, p. 196.
') De là JtVî^S hâve respect for yourself, = jj-^-^^-o', Stace, p. 212.
2) Ms. Landb. n° 18, p. 4Q: „Dan.s le combat, les filles se lèvent sur
le katab (orné de plumes d'autruche et d'autres parures); il a deux
ailes en bois, ganhân (ainsi prononci') sur lesquelles on peut étendre
une toile pour s'abriter; elles saisissent les deux ailes et poussent
des zarânt".
2460
;i, exhaler une odeur (viande cuite), 1460 n. [cf. aussi
Brockelmann, VGSS 1, 154, rem. 1].
^, adv., droite Dt, synonyme de ^_k-w et de ^^-^i 1684 n. 1;
yi .•:^^Li — ^Aj, ??< «S- je^é la pierre tout droite 404.
Dans la langue classique, il y a un ji, s\'nonyme de
Jâ, côté, région : I. Sîdah XIII, 281, 2 : ^yJ^^ 'jJ^-^. * ^,-*4^^5;
iuL;Us>'j , iA=>' , »' MJ>i l\:>'» xj-lis lA^' , -le «i» .VjLi , _:>'fc;J"
o, o) ,;_ _;_
.xj-ai iA>î (i>£ bJLj ^Àx^ Î3) ^f^3 '^-^ij
Jji, inf., carnage^ 536'); J>-^» j^, guerre à outrance, \-^:^'ij\
111,18; 535.
J^, i7?ri se /<?/•« tuer, 1261 ^j.
v'-i^>i, u, ?'o?<s.se?-, 1086 [aussi class., LA II, 154: w>.^.iij' w«.^i
JoLv '3' L^i^ -Jwj^-s]. Cf. .:iJ!, aussi aS [Beaussiers.v.J, tousser.
iUj^Ji, initain, 1450 [LA II, 155,9: h^U^Î Xx^Ji)) sA^ ^'
Aj ^J tfjj<^,>LxJ' ji Joi.*o' ^i f^^U JjiAvJi ^y^ .Juj»'^], cf. Prov.
et Dict., p. 100 [Goitein, Jem. n^s 81 ; 108; pi. gahab, Rossi,
AS, p. 230].
.«.A^s^Jù, hrolhel, Stace, p. 196.
') Selon Uhiistian, OLZ 1915, col. 138 n. 1 et WZKM XXIX, 4413,
J^ serait formi- de J^ par l'infixé t, hypothèse inadmissible.
[2j Ici les deux rubriques ont été permutées; 1. i) lisez ..{). 40
N° 111,1", et I. 13 „p. 21 N° VIII v. 3".]
2461
L>^:?.s, i, démentir^ Dt, ^c^'^^" q^ o^A^'.a, veux-tu démentir ce
que je dis? Cf. lX^vS'.
^^s <^s , V. h. V., fesse, 362 et n. 5 (q a h àr ah) ; 1526 = «y^.
j^:i, sauter; tomber, 1256; Uhud, p. 17,10: Liî^jj j^,ï Jjb
^JJlî^ ^^ b! [cf. LA VII, 261] ; Ahlwardt, Samml. III,
n° XXIII, 29; Rûba ûbs., p. 94; Yahuda, ZA XXVI, 353:
^j=>yi gôhazë, Niederhocken [aussi Goitein, Jem. n° 603];
ibid. : „;^ï 'niederkauern', aucli 'schmollen'. ^y>ysl] ist
spezifiscli fur die Art, wie Bettler und Gefangene gede-
mûtigt, mit herabhângendem Kopf und niedergeschlagenen
Augen auf den Knieen liocken" [sur j>y>^ voyez aussi
Goitein, .JG, p. 40]. Cf. j^, Iklarçais, TAT, p. 446;
Kampffmeyer, J^G, p. 50 n. 2. — ^i, a, s'écarter, 1256.
ij^^^^'i, se lever brusquement, se précipiter, LB^A, p. 6, 19,
voyez 1256, où l'on trouvera plusieurs exemples.
i3j5^,î, u, faire le pai^i sans levain, voir la description 625.
Ja5^v2, disette, 539 n. 3 [aussi class. ; gahtah, carestia,
Rossi, AS, p. 198].
* • ^ ••
.J>^:i, crâne, ci-dessus, p. 1654; TT, p. 825; prononcé ^J>~^^i,
nigaud (proprement Dickkopf), 492, 4 d'en bas, voir Dozy
11,310 et Vollers, ZDJ\IG XLI,371.
2462
i;À:<>iL<, omoplate^ 1241 n. 4. [Dans la lurah, '»â:<:^ est tYm,
porte-poussière^ LA XI, 18o, 11] o^j^^-iw, Schneeschippe, ^ocm,
Diw. Gl., p. 301.
*r5^Jî, e^ye mauvaise (année), Dt, iJ.^' c:^>*^i, /^ ?/ a disette.
En ""oraânais, ,«-:5:^.s est sauter, aufspringen, mais aussi
descendre, 1256.
*.5^^, /«/re descendre, hermiterbringen, ^omânais, ibid.
^^t sich blindlings losstilrzen, se précipiter, ^omân., 1257;
anschwellen zum tJberlaufen (von einem Bach), Socin, Diw.
Gl., p. 301.
f^^i disette, Dt.
'^^'é, Platz, Moritz, Zanzibar, p. 73.
L\i, en Hdr pour la plupart J<i, Hdr, p. 683; Arabica
111,38; aussi I^; LA IX, 257, 13 d'en bas: ^ ^.^u^! i^oî^^
»A-p3 ^^rv'^ *-A«*^' (C-^r? LT'-'^^' OV^'^^' f*-'*-'**^ (MV"'' 0^J^>-> l-4Jt_5
tb \JCJLi>0 b! Ljr^U! JotàJ J«.-=>AJ' L-^Jtj iL<-w>5! J>3AJ' "^5 (;,v^'
u-ixJic. J-xà-' ^o ijNjÎ iL^^J jJl-w.Xj ^J-«.b_5 ^J.j.0 dV^flJ ,«_bOJ,t
') Var. ^1^ et X«.
2463
-^ijtxi .^£ 'Sj-*, dUliî vjLijJ iuJLC! Jwoî (j^ oy^'' voyez aussi
LA IV, 345, 12; Streitfragen, p. oi, cf. Brockelmann, VGSS
1,52 et MJM, p. 15. [Sur l'étyraologie de J^, voir Cohen,
S V, p. 62]. — La dernière consonne de oVs peut quelquefois
être assimilée au mot suivant, p. ex. c.:aaxj^^j<^;s, je suis
guéri, je vais mieux., Hogarîeh. On trouve aussi la forme
qa, p. ex. qa akalku = ^i'\ Aï, j'ai déjà mange] ci-
dessus, p. 1010,2 d'en bas; Yaliuda, OS, p. 415, A^.^
sxsc^ 'hiAc , -vico l\j.j ^^Uî L> y^j> ^x^^ uëhed qâtih-
târiq dâqnû gâ llâh (i)irld iisuî '^lïhâ ôiftâ, dem
einen brennt der Bart und der andre will c i f t â ') daran hraten ;
Ritter, Der Islam X, 126, d.l. lô 1-islâm câ hannau
''aie je, Kdr'n Glàub'ge sie, so Jidtten sie Erharmen.
[Dans le dialecte du Yémen, c<i est courant, Goitein,
JG, p. 172; Jem. nos 834—859; Rossi, App., p. 241; AS
§ 61]. Sur Ai en Dofàr, voir RD II, 138 s., cf. Socin, Diw.
GL, p. 301; en mehrî c'est ber (bar) qui correspond à As,
Bittner, M S IV, 28. Voyez d'ailleurs Brockelmann, VGSS
II, 507SS. [Cohen, S V, pp. 62 et 67].
En Dt, Ai fait le même oftlce que l'affirmatif ^,!, 495;
cette particule peut être usitée devant un verbe (aussi un
participe), un substantif ou un pronom suffixe, p. ex.
oJi^ Ai ^, 51,3; ^s^^ Ai«, 51,7; ^y^\ Ai ^, 55,2;
oÂPj Ai "^3, 61,11: ^_^:> Ai "b^^, 62,10; v,:^-*^?^ Ai "li^,
62,18; cl^fiJ^ Ai, 67,11; ■^'i''^ ô^, 78,2; ula cjad as-
sàrha, 1630, 7 d'en bas; U^^ô Ai "i, 1689, 4 d'en bas. —
o^Â^ Ai ^U, 537,10; ^^''■:^ Ai il^, 1460, 3 d'en bas. —
') Pers. kifte [iJCs^i ], Hamrnelroulude.
2464
,^^AÎ, 1460, 10; 1520, 7 d'en bas; gid ni, 1598 en bas; ^Âi i),
536,4; 5Aî, 53,13; ^Ai (Hdr rsAï), 496,2; -^Âî, 1151,2;
.J\i, 1166, d. 1.; .Ai "^, 64,16'; J=Jo, 62,5.12; 404,3 d'en
bas; 423, d.l.; *0^, 27, 16; ^Aï, 1775, 3 d'en bas; ^.^AÎ ^,
1111,9; tehsùbuh dugr ahdar? Là", yâbis qadeh,
crois-tu que les haricots soient verts ? No)i, ils sont cer-
tainement secs.
Âï, dans le Nord de l'Afrique suffire, égaler, pouvoir, con-
traction de .As ou thème verbal de la racine Aï, qui se
serait développée ensuite en .Ai et en (^Ai, Hdr, pp. 176
et 683, cf. 433 n. 1, ou [selon l'explication la plus probable]
développement verbal de la vieille particule Ai, cf. J-Ai,
il me suffit, ^ilÂi, il te suffit, etc.; Marçais, RMTA, p. 467,
cf. cependant Festgabe, p. 46.
Dans le parler marocain. Ai est très fréquent, Kampff-
meyer, M G, pp. 6, 7 d'en bas; 7,6; 17,17; 28,16; 29,1;
30,4; 35,4 d'en bas; 50,15.
Âiw ou Âiw [tranchet en fer], 438 n. 3.
^Ai, récuser, 309, d.l. [cf. J. -Ai, contester, voyez les
dictionnaires].
-Ai, pi. jAi^ ou .,.>AÎ, écuelle en bois, expliqué 606;
831/2 [Cantineau, Et. 1,34 gàdab, gâdah]; dans le
Haurân -Ai, Wetzstein, ZDMG XXII, 151. En 'omânais pi.
c
•; HB, \>. 203,2 den bns et ]>. 2GC, 4 à tort kiJAi.
2465
i;=>L\5, RO, § 131; avec un pronom suffixe qdahit-ne, ibid.
, o -
-lXjIo, pi. -,oLiJ^, louche
mets, 607; Hdr, p. 685.
-Julfl, pi. -,oLiJ^, louche pour le 0,-0, bouillon^ et d'autres
* ...
.Js.i, estimer approximativement, Hdr, p. w^,^, .w.-«- ^.
/"cm-e ?m si^we avec la main, 1268; LB'^A, p. 6,15; cf.
,^.l\jL) î^-lii, LAm, p. 84 n. 7. — .ô<stA, environ, 72,12.
J^, quantité déterminée, valeur, 355, 1. — ^«Aib, soviet als,
RO, § 165. — ^'^ ^Aï^ uqâdër kâfi, und damit basta,
Stumme, GÏA, p. 150.
.j^>Âï, p. ex. é3â ^_^Sâ, ^^3 ':i'iû3, ich bin, Jiabe, tue,
leide dasselbe wie du, Fleischer, Kl. Schriften 1,380;
Brockelmann, VGSS 1,157; Vollers, Z D M G XLIX, 493 ;
Marçais, Tlemcen, p. 165.
.l\ï, class., en Syr. qudr, marmite, ci-dessus, p. 841 ; MAP,
p. 431 , 8 d'en bas k i d r [Cantineau, Et. I, 34 g é d e r, g é d e r,
pi. gdûr; cf. Zimmern, AFW, p. 33].
s.Jo, petite marmite en terre cuite, Syr., ci-dessus, p. 841 ;
Manzoni, Yèm., p. 120 [voir Marçais, TAT, p. 422].
De là soqotrî q é d 0 r, faire cuire, Bittner, Sh II, 60 [Les-
■ lau, p. 368].
^^•^î J\ôà, ci-dessus, pp. 487 et 1008. — Sur les i-jp ^:n,
voyez Krauss, Z D M G LXX, 322 s.
pAî, Jtriser, Aden, 1165.
* ...
[j.Js.is, class. marcJier en tête; j.<A]s, arriver; piAï, être antérieur.
2466
ancien^)]. En "omânais *Aï fjdum, devenir vieux^ RO, ^ 266.
-Ai = *Âiu-, LLA, p. 48, cf. Fischer, ZDMG LXV, 155.
iû^^.Ai, Alter, RO, § 77; Rôssler, M SOS 111,40, d. 1.
j.'Jc, infinitif, 537 n. 3; cf. 542. — *Cvs, prép. devant^ peut-
être originairement infinitif [voir GLB'A, p. 63; Cantineau,
Et. 1,35 geddâm, èf')ddâm]. — Selon I. Sîdah 111,136.1,
*!>Aï serait aussi subst., cUef^ ê^.
^*)C\£S ou *jAaj", cltef^ 537 s.; 1789 n. 1 [originairement nom
abstrait, indiquant la dignité de chef; selon Dozy *jAkj"
est grande maUrise^ dignité de grand maître^ marquisat,
épiscopat, etc. Cf. en français excellence, seigneurie^ etc.]. —
*^l\«j', im Voraus, RO, p. 115, d. 1.
j,!(Âfij, j.'ÂaJ'!, inf. avancement^ 540.
-.JJJii^ 160,10, expliqué 1717; ci-dessus, p. 1093.
*Âiu), pi. 'mS^^ 1454; plus rarement ^j^Csaa^ clief^ en
Hadramoùt, 1789 n. 1; Hdr, p. *685; HB, p. 34. Hors de Ha-
dramoût, j.«/« a le sens de contremaUre, surveillant^ 1789 n. 1.
iCcÂiio, perron élevé et fortifié devant un château, HB, p. 65.
Sur mCsàa^ préface^ avant-garde^ prémisses, voyez ZDMGr
LXV, 154.
'As, u, sans doute synonyme do tj:w\î, i; LA XX, 31,5
d'en bas: bAï (^ajlj (^ÂJs^ '^aJ joVJLj j.'jtli-'j j*-:^lî' ÎAÎ
[') D'après 704, où d'ailleurs il faut lire ,^ 4 et 12c i)oiii" § 13 f 2, le
tun. [«lAi serait = j»iAi^ mordre, mais en vérité, la lormc gdiiii, beissen,
citée par Stuinme, n'est que le class. |»iAi avec kd > gd.]
2467
.j^xj;. ^is'' ^c<i> (^lXsj ^av..<j1j i^aî,, OÙ le vei'be a le sens
c^eYre crz«?ie odeur agréable. D'ailleurs, (^Aï, i, est être juste,
droit, 256, 1 ; Hdr, p. 685, cf. Festgabe, p. 46 et Socin, Diw.,
Gl., p. 301. Aussi suivre, MAP, p. 248, v. 2:
Ekdi Ijatît ed-darb là tatla^ el-bûr,
Folge den Linien der Strasse, tritt niclit auf die
[Brachfelder !
(^lXs, suffire, voyez Dozy. En Hdr rendre droit, équivalent,
convenable, etc., Hdr, p. 686.
^ols, être en face de, 722; 723; ;jiws^-x (igioLiiJ" Lo syl oi3),
mille aiguilles ne peuvent pas faire une faucille, Stace, pp.
103; 156; Hdr, p. 686.
^Jsju", suivre, 330; être droit, équivalent, convenable, Hdr 1.1.
(^o'Jjj, être coidant en affaires, 330.
ySi, droit, Yém., 1634 n. ; prép. ^•^Csji, droit devant toi,
Hammâmî, 1289. LA XX, 32, 7 : ^ «^J^iî ^AÎIÎ 3=^^' ^jî
tLvi, cô^(', direction, Hdr, p. 686; ^LvJs (j:-ci.^!, ynarchez tout
droit. — ÎAsj, iws, fZ^i côté de, 42,25; 1011. — ÎAi ^j^,
€^24 co7e' cte, 52,6; 161,20; 426; RO § 197b; ÎJ^ ^ aussi =
v3.:.> er' 1119 n.
^j:Ai, contre-vcdeur exacte, 327,4; revanche, 1079,5 d'en bas;
^oVi (j:3oi Lo, ?7 ne s'est pas laissé prendre, 545,2 d'en bas.
^AÎ, ancien = ^c>^, 1151 n. 1.
.l\ï, emporté, Dt.
1) Ou ^^Laj
2468
otXï
v^jÀs, i, jeter, cf. ^iÀi>; I. Sîdah X, 100, 10: c>>ry<— '' ^î
y^\>-L. i^oJii'^ 'lx2*,'1j ^^ji'Jl v^îJ'isj ^Jw:> ^J'^ ^; injurier,
comme ,^oè", 1669,5, voir Nôldeke, XBSSW, p. 47 n. 3;
vomir [cf. suédois kasta npi)], dans la lurah et RD 11,48.
JÀi, couper la queue et la crinière du cheval; couper la
main et l'enlever tout à fait; aussi frapper qn à Vocciind,
986; 1161; Socin, Diw. GL, p. 302.
Aussi prononcé Jji.
JwVJlj", -se retrousser la jupe ou les manches pour être plus
libre au travail.
Un des 'Awâliq Supérieurs a dit pour se moquer du
village de Labâhah') (basît):
iJLs^iXiU Z^iJu , i;.?^ 14! iJuj L* Ki\\àjis) ci^ ^-r:^ ^3»^*^ ^)^^
Une fille retroussée gouverne le village de Labâhah,
Il n'y a pas de soir qu'elle ne se soit enduite de collyre ^)
[pour la guerre.
iJjë, touffe, les cheveux qu'on laisse descendre le long du front \
1809 et n. 1; 1778; Socin, Diw. GL, p. 802; Stirnlocke, MAP,
pp. 160 et 396, 11; Wetzstein, ZDMG XXII, 94 n. 18; ci-
dessus, p. 1289 sub wsu5 .
^Àî, la matière qui sort d'un œil malade de uV*., Dt.
«) Voir 1609 n. .5.
2) C'est-à-dire joyeuse de faire la guerre.
3) Selon Jaussen, CA, p. 54 n. 1 coupure des cheveux de devant, à
la hauteur des yeux, ce qui n'est pas tout à fait correct.
2469
f
^, a, rester, 8,19; 10,18; 27,28; 28,3; 51,8; 65,1; 76,10;
1579; (j^ ,5, confirmer, 35,20.
Sur V^JJ, vo3'ez 635 n. 1'); les combinaisons sémasio-
logiques de Christian, WZKM XXIX, 443 sont trop
fantastiques.
yî, faire rester, 19, 9.
Jû', rester, Dt.
.15, restant, ferme, 547; 671.
.^^, inf. séjour; .^X' uJ, Jusquà ce que nous ^missions
conférer, 328, 1.
»y.^, toupie, Eg. 1231.-
B.^.B, flacon, houteille, 591; HB, p. 66 n. 2 [qarôrah,
Rossi, App., p. 265].
* "..
y, devenir amer, 79, 4, 6, 7, 9, 17, 20, 21 ; 1204; Hclr, p. 687,
tandis que ,5, i, est être amer dans son essence.
.lî, amer, 1204. 1. es-Sikkît, p. 672,3: u^ ^v/^' cr» '*';''^ ^
(^'L) "tijJ' v_j^3 "li^Jî J.f'! : c>JS .ti)oL;*«[ w*iôl; cf. ci-dessus,
p. 391.
'/
]J>, lire, ci-dessus, p. 1779; dans le Qorân réciter, Nôldeke-
Schwally, Gesch. d. Qor. I, 32 ; Snouck Hurgronje, Mekka
II, 225 n. 2).— J.^UJ1 1^, 780.
[<) Ibid. il faut lire ^r , ^Id. pour ^c , (D^l.]
2) Nous y lisons: „Jedeafalls heisst Qirâ^ah (Qirâjeh) das rituelle
Ableiern religiôser Texte, ob man dièse nun durch Vermittelung der
2470
Sans doute originairement une onomatopée, ci-dessus,
p. 1005').
^.,i^, récitation^), comme le prouve la tradition suivante,
Boh. I, 151, 5 d'en bas, puisque le Prophète ne savait pas
lire: ^i-i) A '-«j Ju«5 \>Ji£ &)J' , ^Jlo *JJ' ^^, ,.,l^t v_jw^J c:^Jls
_ te
*j«Uj^J i_j'JatoL) \'i c>A.4iE Q.J) Q^ wJlï *.3tj Jï .ij:*^'^. — Pour
ce qui est de la prononciation (qur^ân > qurân), nous
pouvons renvoyer à Nôldeke-Schwally, p. 31 n. 6; cf.
Marçais, Tlemcen, p. 21 : ,,Une très curieuse prononciation
est celle de qor^ân, Coran: elle est assez courante, et
semble dans une ville de tolhas une réminiscence emphatique
du £ de la racine Ls".
^ys, u, être iwès de, avec J, 26,5; avec ace, ci-dessus, p. 7.
Cf. vr^î ci-dessus, p. 275 et vol. III, p. xi; I. Sîdah XIII,
277,11: (3^^. ^y l3o \3\ ^L/^ ^L.^ ^ J-ib-v
Schrift oder sonstwie liât kennen lernen. In Mekka nennt man auch
das Schnurren der Katze und ahnliclie Laute Qirâjeh {èl-bissali tiqrâ)^
wiihrend das Kriihen des Halins Adân heisst {èd-(Hk je^'cddin).''
') En mehri lire est qarû; lecture, F.esen, qarôn, Jalin, M S, p. 205;
parler, râtiiî; langage i-arûy, 780 n. 1 et ci-dessus, p. !003ss. Selon
780 n. 1, ratiri et rarîiy seraient 'y^ï', lire et s^^rï, lecture [ce qui
n'est pas hors de doute, malgrt' l'aflinité do qr' et de rrv].
2) Weissbacli, Festschr. Hommel 11,240,4:
L a r û h 1 - ib n i s - s :'i b i t u ô g r a b - g o i" ';'i n a,
Ich will zum Sohne des Sabbats gehen und in seinem Gor^ân lesen.
Ici Q'yijS est la n~lin du juif.
3) Sur V;*^ == V;'^) voyez Brockelmanu, VCiSS 1,122 et Noldeke,
ZA 11,447: „Die Bedeutung der zieinlich haufigen Y Vj-^ 'st ,ong',
dalier vom Zwitngen und Festdrehn und besonders von Hedrimgnis und
Not aller Art, Gegensatz — ji (auch ^-"«-'J u.s.w.). Dann kann es auch
'eng heran kommen' ('beinahe') heissen und beriihrt sich so in der
Bedeutung mit Vt*? ''^^ aber, so weit wir wissen, schon urseniitisch
'iiahe' als Grundbedeutung liai."
2471
Vj5, apporter^ 56,24 [avvicinare, Rossi, AS, p. 194]; dans
le Yémen labourer le chanip^ vol. III, p. xi; en "anazî être
près de [GLB'A, p. 63]. Inf. ^^h^ Hogarîeh.
^-j.iî, rapproclier, 1737.
v-«j, être apporté^ Rôssler, M SOS 1,80,15. Inf. v*^'? 542.
iù.ï, outre^ voir 608; LB'^A, p. 7,15; Jîkleissner, NAGI,
p. 138; Snouck Hurgronje, JVIS, p. 56 [Rossi, AS, p. 224];
ci-dessus, p. 1336 n. ') Dimin. i:>.jjï, 314. Cf. ci-dessus, p. 840
sub_^'j>; Kasd., p. 58 n. 2.
^^, cabane, 584; cf. J^arçais, RMTA, p. 468.
<-)AA, petit plateau rond en ""azaf qu'on met sous la meule
à bras, 1114.
iujl<, raccourci, Dt^j; en Hdr KjJI< Q^t parenté, Hdr, p. 687.
Aussi sac, HB, p. 99 (io^).
ilj^'
-Lj3, 671 n. ; 1380 n. 6; saisir dans les bras ou avec les
deux mains, Sj^r. ; K>i c^^I^jJï ^_j-^ „. xxà^ U, voyant qu'il
cdlait s'enfuir, je Vai empoigné [Spiro to économise, be
avaricious', Doz}' rompre d'après Schiaparelli, Vocabulista]. —
x;oL;l> ^5, xiS iijJis _jji, il est attaché à sa religion, Syr. [Spiro
avaricious, miser = Bocthor apud Dozy ; cf. kIoJjÏ , economy,
avarice, Spiro et Bocthor].
iij^.fij' avec prép., léUs c>^A)', je t'ai saisi; ii-rs^-cioL J^jJij',
il saisit l'arbre avec ses deux bras, Syr.
[') Ibid. il faut lire ii2p'-\ et {.n^j potir N3î:3'll]
[2) = iojL*, sAorf cwi, VMVW, p. 5^
Landiîeeg, Glossaire Datînois lôô'*
2472
[Selon Rûzicka, KD, pp. 34 et 123, iajjj, rompre viendrait
de JjJs et JajJï, être tenace, avare de -L^i; mais le sens de
ro)npre pourrait bien se développer de celui de saisir^
serrer fortement].
*
«jjî, tapoter; faire tic-tac, claquer (porte), 361 et n. 4;
1380 n. 6; Hdr, p. 687; ci-dessus, p. 702 sub -.A:>->. Con-
tamination de 5_>JJ et ^ — ï ; selon Rûzicka, K D, p. 34
wujs, wozs-e (of moving things about), Stace, p. 111.
;«j^, pi. ,tj'j, bonnet que portent les femmes des Bédouins
des Gûwân ') comme les Dalécarliennes 2), cf. Nôldeke»
NBSSW, p. 37 n. 2 et Littmann, ZA XXI, 71 n° 162.
^Jï, cabane^ 584.
ic«^>i, gror^e, 1163 n.; Marçais, RM TA, p. 469.
*
_Jî, a, dans la lurah blesser: >„^, ci-dessus, p. 257 ; Nôl-
deke, ZA XXXI, 212 n. 2. Dans le Sud éclater^ détoner,
(fusil); 2^cirtir (coup de fusil), 81,5; 467; 498; Hdr, p. 687;
Arabica V, 207. — -.yb ^^'uiJ!, le fouet claque, Dt.
_y5, /«ïVe partir le coup; OîJJ-«J' -^s, ^//-e/- 2tn coup de fusil,
903; Stace, p. 65; voir ci-dessus, p. 2018 sub éji\.X;>.
„ .Uj, he taunted, Stace, p. 170.
') Voir 1349.
-) Selon une autre notice aussi fichu pour la tête des hoinmes, Dt.
2473
iL=>ys, détonation^ 903,8 d'en bas.
_ .la, dans la lurah, qui a fait toutes ses dents; expérimente\
habile; aussi dans les dialectes, Hdr, p. 687, cf. Marçais,
RM TA, p. 469 ^Jji j^^^ ^iî^ "te voilà maintenant un
parfait arabe"; Hartmann, LLW, p. 184,3 d'en bas aiis-
getvachsen avec le pi. gurrih, p. 94,3. — -jLsj!, aussi les
grains secs par opposition à ceux qui sont encore tendres
(lAH^). 333 n. 1.
-,^^.i, inf. ou pi. de .^Js, 1400.
.î, sabre, MAP, p. 244 v. 9.
ojj, class., rester coi, 632. Aussi oJs et oj-, ibid.
û
J'y», sm^e, ci-dessus, p. 1064.
o^, dans le dialecte des Kindah o^, j^AÏ; dans le Sud
scde, sordide, 1578.
^coLï, pi. q'^^^î, nom. gen. oy, ^ez^we des animaux à pieds
fourchus, 710.
(_-vl\j^, du grec Kxplt;, ■7'èoç, crevette, ci-dessus, p. 1489 n.
^oJu, explication, interprétation, HB, p. 287 n. 29.
*
— 05
iLcj^s, toîi/Te cZe cheveux sur la tête rasée, 1778; Hdr, p. 687;
ci-dessus, p. 1331.
iCj^, ci-dessus, ibid.
2474
L^-.Jî, 635 n. et 1691. Ce thème renferme l'idée de froid
intense^ LA VIII, 53,8: i^:i*, o-Jt iowyiî^ oy uw^s J^y' u'*/
<jo.tî JsJij" "^j u*^/3 u"*;^ r^^v' '^•^^'i 1-^yiJ"- Dans le Diw. de
Sanfarah, cité 635 n. nous lisons:
avec la remarque: o^'' i_v.^fi^'5 [Lane sub Jvo].
* .• •.
(ji,j, u, rafler^ arraclier à la hâte., enlever l'écorce, ahscJiahen,
564 n. ; Hdr, p. 687 ; Prov. et Dict., p. 426 ; aussi fawe un
bruit sourd, comme lorsqu'on marche entre les arbres, 1381.
Voyez ci-dessus, p. 1498 n. 3; cf. ^ji^ et Marçais, RMTA,
p. 470.
<j;ij, ^Jï, pellicide de la tête, Dt.
x^.li", héte en général, 564 n. (où la note est hors de place);
677; dans le Hogarîeh bestiaux [bestiame in génère, pi. gûrâs,
Rossi, AS, p. 196]. — D'ailleurs, iUi^lï ou iCio^L> est aussi
frôlement, frou-frou, hruit sourd, ci-dessus, p. 1498 n. 3, d. 1.
(jxl^, bétail, Hogarîeh, 563.
^Jio^Jî, nom de tribu, peut-être de iji^i requin '), Nôldeke,
BSSW, p. 87-). Cf. Vollers, VS, p. 186.
ui^, pl. uii^/, i^zrts^re, 20,2; 132,7; 135,4; 167,12; de
l'allemand Groschen, 585 ss. [d'après Goitein, JG, p. 31
') Cf. Dozy et Z A XXXI, 24.
2) D'après Weissenbach, Die arab. Nominalform Fâ'ûl, IMunclion, 1899,
p. r{2 n. 2, de ij^'^> dans le dialecte du Yénien =: iiyij.
2475
souvent synonyme de re^âl, le nom espagnol du Maria-
Theresienthaler, courant en Abyssinie; voyez aussi Rossi,
AS, p. 151. Au Liban, qersain est non seulement deux
piastres^ mais encore quelques piastres, Feghali, Synt., p.
141 n., p. ex. si qersain, une petite somme cVargenty
quelque fortune, o. 1., pp. 38,2; 264,15; qersain mlâh,
quelques bonnes piastres = beaucoup d'argent, une belle for-
tune, p. 343,10; 373,4 d'en bas; qersain ndâf, une bonne
somme d'argent, p. 343,14; swaiyet qrûs, quelque argenty
p. 342, 4 d'en bas].
-_^_^, pi. f^^/>i voyez ci-dessous sub iJLij.
> o,
ij^^^, sorte de gâteau en couronne, Marçais, TAT, p. 423,
où l'on trouvera plusieurs formes, '»X^^, 'xlj^S et le pL
jo-t^ pour ^^^. Sur ce mot, M. Feghali écrit (lettre du
15/VIII1919): „2cL:.ï veut dire au Liban et en Syrie 'une
sorte de pain blanc = Aa<-w' et quelquefois 'le pain de
froment'. On met parfois dans ce pain un peu de beurre
et on le mange en le trempant dans le café au lait; ce
pain ressemble de près au eVjt^' avec cette différence qu'il
est allongé et non rond."
;joy5, u, pincer (froid), 1691; Meissner, NAGI, p. 138; au
figuré [jLo cjoJjj, il nous dénigre, "anazî, 1574.
o-^J^i^, 619 n. 2.
uo^.s, pi. uo^ !, pai7i rond et plat, 51, 10 ; 53, 5, 15 ; 55, 14 ss.;
ci-dessus, p. 552; Snouck Hurgronje, M S, p. 48 [Goitein,
2476
JG, p. 36]; L?*V ^^7 ^'^ ^'^^^ "^11 ^^^^f (deprives me of
means of support), Stace, p. 101 'j. Quant à la préparation
du pain, voyez Jaussen, CA, p. 63. ïdu joi, pain cuit sous
les cendres, 53,2; 1051: Hdr, p. 688. — ^ojs est aussi
gâteau de miel, 1462. — ^-Jl^ uojs, 620 n. — Comme dans
la langue littéraire, ^joys signifie aussi le disque du soleil;
^oJl' -l^yj*", Itei Sonnenuntergang, RO, p. 166,16. — o^j
(j*Uî, c?-â?ze, Socin, Diw. Gl.,. p. 302.
iOoi, froid matinal, Damas, 1691 ; aussi pincée, Fingerspitze,
Rôssler, MSOS 111,40,3 d'en bas; cf. iu^ji (abgebrochenes)
Stikk, Meissner, NAGI, p. 138.
<jo.j", geronnene MilcJt= ^ dans la montagne, Glaser, PM
1886, p. 8.
(joyi/i, flat and round, Stace, pp. 66 et 146; Dcttfel fladen,
Socin, Diw. GL, p. 302.
wàojî, hriser, expliqué 361 n. 5 [Selon Rùzicka, KD, p. 191,
* . ..
t_oi, i. class. couper, ronger; MAP. p. 190, 4 d'en bas:
Jâ ranam osborî w ekredî kulla 'ùd
0 Herde uwrte clocJi nnd nage jeden Ast ab !
Ce verbe signifie aussi iwèter de l'argent à qn [garact
(yigruçt), dare in prestito, Rossi, AS, p. 229].
^jàjj^\ demander à emprunter [stagracî, chiedere in pre-
[') Sur vj^-î, voyez Ronzevalle, p. 52 et sur ^^r^, galette de pain,
Marçais, TA T. |.. 423].
2477
stito^ Rossi 1.1.]; RO §302: la tistâqrado ulâ tqordo
derâhum, neUmet und gehet kein Gelcl auf Borg,
(jcJ, rapine^ vol, proprement Absàbehmg, coupe, parce que
les pilleurs coupaient le blé, Wetzstein apud Delitzsch,
lob, p. 318 n.
il^^ qartah, fwêt, 515 n. 2; 1022 d. 1. ; 1190 [gurcîah,
2)restito, Rossi 1. 1.].
(ji=j^, pi. (j^'JJ, jwésie, poème^ voyez Goldziher, Abhandl.
1,78; Socin, Diw. Gl., p. 302').
o'u3 Ji^-w^ = j^j^.-*s^j! £jJ (pour ^y^)-, tempête qui vient
régulièrement tous les ans et dure sept jours, quatre du
mois -b'Lx.ii, février, et trois de .b!, mars, selon le calen-
_ o .. û }
drier grec. On l'appelle à cause de cela oU2Ji;cM.MJI aussi bien
en Syrie qu'en Egypte, cf. MAP, p. 7 [et surtout Haffner,
WZKM XVIII, 175s.]. Les marins disent en proverbe:
^,^J! ol^^^t ;i>T3 {\,^ {^^\S oI^J j;!
et (*LX5;Lii ^^^p)^ A-^ 3c^ lA^Lrp' LojJî Jw*i2j"
Les musulmans prétendent que celui qui périt dans cette
tempête meurt yli'; ils ne s'y exposent jamais et amarrent
bien les bateaux, lorsqu'elle approche. Le Qor. LXIX, 7 fait
aussi mention de cette tempête; L«y*o a été corrompu en
(^y.«j>, dont on a oublié la signification. On l'appelle aussi
j^^î J.Û! iotAAv, voyez el-Muzhir 1,145,2, d'en bas; Ihtiyâr
<) {J^.'i aussi „das Abgeschnittene sowohl als die stehen gebliebenen
ungleichen Stoppeln", Wetzstein 1.1.
[2) On sait que *^j 3^ V est chez les Turcs le jour de Saint Démétrius,
le 26 octobre, v. style].
P) Corrigé dans le manuscrit de <^>fS; c'est le turc ^y , jour\.
[4) Le 9 ou 10 mars].
2478
ed-dîn, Asâs el-iqtibâs, p. 148 [et Lane sub j^, où l'on
trouvera les détails nécessaires. Feghali, PD n° 2337:
CJ-J^' "^ <i),U> lAJLc r^j'.^o jiji'^^^lj
j . ^ .
Bel-mestaqerdât ^end zârak la tbât
Pendant les mistaqirdât 7ie passe pas la nuit chez
[ton voisin ').
Cf. aussi nos 2386 et 2390 ibid.].
La Qasîdat es-Sahgah contient ces vers:
R â s h â k â s min e 1 - b a 1 1 ù r
u s a^ r h â y â 1 ê 1 e d - d u 1 m â t.
S a'' r h à i s w a d m i 1 1 e 1 - 1 e y 1
min 1 â y â 1 i - 1 - m u s t a g r a d â t.
') Avec cette remarque: „Les mistaqirdât sont les trois derniers jours
de février qu'on appelle 'les vieilles' et les quatre premiers de mars
qu'on appelle 'les vieux'. On donne à chaque vieille un vieux et il reste
un vieux que l'on désigne sous le nom de 'veuf, sauf dans les années
bissextiles.
Il y avait, en effet, autrefois, un vieux et une vieille qui vivaient
de ce que leur rapportaient leurs chèvres. Comme toutes les vieilles
gens, ils appréhendaient la fin du mois de février. 11 n'en restait plus
que trois jours à courir et ni ces braves gens ni leurs chèvres n'avaient
eu à souffrir. La vieille transportée de joie dansait en chantant: 'Voilà
que février a fini de vivre et s'en va, nous lui avons planté un bon
bâton dans le derrière', râh sbâf wehfizu inekhât.
En entendant ces mots, février bondit de rage: 'Ah! c'est ainsi! Eh
bien! trois jours de moi et quatre de mon cousin mars suffiront à
faire crever ces deux vieux et leurs chèvres'. tUité menni ti'arlfa men^ehn
''ummi ^âJâr by{'lielku W^anzât wel-hetyâra wel-hetyâr.
Aussitôt un froid intense s'étend sur toute la région; la pluie, la
neige, le vent font rage pendant les trois derniers jours de février et
les quatre premiers de mars, si bien que les deux vieux et toutes leurs
chèvres en moururent. On appelle cette période de sept jours mis<«(/irrfflY
'jours empruntés', parce que février avait fait un emprunt à mars.
Actuellement encore, on n'est tranquille (pj'après cette période et
l'on cite ce dicton pour insister sur le fait c^ue pendant ces quelques
jours on s'expose à ne plus pouvoir retourner chez soi, peut-être même
à être bloqué chez les voisins sans qu'on puisse recevoir du secours".
2479
1 1 h â g u ^ ù d ') t e cl a 1 1 e 1 1 ù h
m i t e 1 h e b â 1 e 1 - w a r r â cl â t ^j.
E s - s a 1 i f 1 a - h â 1 i t â 1 i f
h i-% t r u n e cl cl m u d a h h a n à t ^).
G e b î n h â cl a u ^ e 1 - h e 1 â 1
w e 1 - m e y â z î n m o r a r r i b â t *)
[Sa tête est une coupe de cristal
Et ses cheveux une nuit obscure.
Ses cheveux sont noirs couune la nuit
Dans les tempêtes d'hiver.
Elle a des tresses qui ressemblent
Aux cordes des piiiseuses d'eau.
Les boucles me font périr-,
Elles sont ointes de parfum et d'aloès.
Son front a l'êclcd de la nouvelle lune
Et les mîzân s\issond>rissent].
JjJs, U, couper] Arabica V, 71 n. gruger \ Prov. et Dict.,
p. 426 ronger avec les dents; Meissner, NAGI, p. 138
kauen; en ''anazî jeter au loin [GLB^A, p. 63]. Sur des
thèmes congénères, voir 671 n.; 1380 n. 6.
-J.5, roseau, sec, coll., 361 n. 5; ci-dessus, p. 703; cf. ^LL^. —
Aussi Schwàtzerei, Festgabe, p. 28.
1) iAx:>, tresse. Les Bédouins disent rarement idj>\>, en général
ils emploient le mot (j^,J5 ou l\»:>.
2) i^]j>\.yi\ JL».:> sont les cordes que mettent les puiseuses d'eau
autour de la i*J^, Voutre, |)0ur la porter sur le dos. Ces cordes ne sont
pas très longues.
[3) Voyez GLB'A, p. 32].
■*) j^jjLyj, pi. do rjj^.'^^ nom de trois astres.
2480
iLbyû, Scheideiceg, Wetzstein, ZDMG XXII, 138.
J^î^, cisemix, 983; SAE VII, 27,21.
wUjyj, couper, 361; ci-dessus, p. 437 sub ,_^:> [Rûzicka,
KD, p. 169].
^jlh J> g ô r t â S, papier^ 31,7 [g u r t â s, cartone, Rossi, A S,
p. 198]. En 'Oman, 'ilJId^ est j^cqner, feuille, RO, pp. 35, 13
et 94, 13, mais en Hdr, ijl^/ „ne signifie pas 'papier', mais
'pétard'; pour 'papier' on dit j^Ui, même s'il s'agit de
papier colorié ou peint"'), HB, p. 232.
&L^^, pi. ia^'JJ, ear-ring, Stace, pp. 54 et 144.
v_ÀbJ, couper la 2^ointe, 361 [Rûzicka, KD, p. 170].
* JJoyï
idisi, j^etit panier en tresses de folioles de palmier bariolées,
760; Hdr, p. 688. Dozy a enregistré les formes j«î^, i^^,
Klbj et JLbjï, p«mer; Stumme, G TA, p. 65 q art alla;
Carbou, pp. 64 et 184 &JLbyi et xjLi:jy, sac en pea^i] Hirsch,
Reisen, p. 92 parle de Beckelkôrhe (ilij^i, à Aden sJiï, pi.
LJjAî), „die den Weibern zur Aufbewahrung ihrer Kostbar-
keiten, auch Wohlgerùche, dienen". En syr. Îi4i.£, imnier,
en hébr. *^^"i^N, hassin, nnr ^^^"i^^N et P|D3 '^9"|^^f, Esdras 1, 9,
de icxprxxoq ou KxprxXhoç^ corbeille] selon Landersdorfer, S S,
p. 59, ces mots pourraient être d'origine sumérienne, et
[') A San'iV caria, bayyâil, Rossi, AS, p. 198].
*
*
2481
selon Voliers, ZDMG LI, 301, x.xpTxKoç viendrait de la Perse
ou de rÉgypte [mais lat. cratis 'treillage', jcxprxxot; dérive
sans doute d'une racine indo-européenne], voN'ez Boisacq,
DELCt, p. 416 et Walde, LEW, p. 285.
j«.Ijyj, couper^ 671 n. [Rûziëka, KD, p. 169].
i^uL/, LA XV, 64,8: ^bU 4y^ ^^ ^ l5;-j ^h' J^
wîC-3 ^505«5_05 v.» w 5C';
^>?^' = class. J3^i, 1111; Hdr, pp. 283; 284; 688; ^<o'^>
qarai, 64,14; 65,2; 1190; > jJj>, Jayakar, OD, p. 654.
[Sur cet arbre, dont les feuilles sont employées pour le
tannage, voir Grohmann, SA 1, 110 et surtout Goitein, Jem.
nos 307, 1102, 1319]. Généralement, ^Ji est rendu parylc«cm
[Acacia Arabica AV. d'après Grohmann 1. 1., cf. Lane sub
Jà^s], mais selon Hdr, p. 284 il s'agirait ù'EupJtorbia garacl^
et ibid., p. 688 nous lisons: „Euphorbia garad. M. Desflers qui
l'a découverte, lui a donné le nom par lequel les indigènes la
désignent. Il le dit expressément, Revue d'Egypte I, p. 404,
et il l'a décrite dans un mémoire spécial, Bull, de la Soc.
de Botanique T. XLII et T. XLIII. On ne doit pas la con-
fondre avec un autre arbuste jJî, n. gen., qui est une
Acacia."
[Cette opinion n'est cependant pas confirmée par Deflers.
Au contraire, il identifie les deux formes ^^ et ^^^),
') Revue d'Egypte 1,404: ,,A peu (Je distance d'el-Hadjar, apparaissent
les premières euptiorbes cactoïdes, représentées par deux espèces de la
section Diacanthium, le Qasâs ijA^i {Euphorbia canariensis Forsk.) et
2482
et à ce que j'ai pu trouver, il ne dit rien sur l'emploi du
^^ pour le tannage, quoiqu'il ait décrit une nouvelle
espèce que les indigènes aussi désignent par ^^Js]-
tf
c-î [dans la lurah frapper^)], 361; 1:380 n. 6. MAI-', p. 7
à propos des inondations à l'époque des k::j\josx^*^'.
J â-b n 'a m m i t a 1 â t a k m a^ a r a b^i
Nuhalli-l-''agûz ma^ al-wâdi takra^i,
0 Vetter, in cleinen drei und meinen vier (Tagen)
Lassen wir das alte Weih im Verein mit dem Taie
Làrm schlagen (wegen der Wassergefahr).
oïjiiJÎ 'd^j^i le inilien de la roîite, 865,5; cf. I. Sa'd IV, i,
173,6.
iu^ri, Dt = K.^ï, V. h. V. [cf. ^^, Marçais, TAT, p. 440].
^Ji«, pi. ^.-fi-o, bàtoiinet, 1688. Dans la lurah iCcyi^-; Canaan,
ZDMG LXX, 176, 10 d'en bas makra^a, fouet; aussi
LAm, p. 76,9 2).
le Qaïadli {J^ri ou Qarad oJs, appelé encore, mais plus i-aiement
Sabtali \-j>-w" [cf. Lane sub -l^j^]. Et ensuite nous lisons, ibicl.: ,,Je
l'ai décrite dans un mémoire spécial en préparation sous le nom
d'Ëuphorbia Qarad, qui reproduit la désignation la plus usitée parmi
les indigènes".
Après une description détaillée de cet arbuste („Ei:i'iioiîiiiA yAU.\D,
Arab. Qarad vel Qaradh, alias Sahta/i"), Deflers ajoute, Bull, de la
Soc. Botanique de France XLIII, 231: „Cette belle Euphorbe, dont le
port est caractéristique, paraît localisée dans la région de collines dé-
sertiques formant les premiers contreforts du puissant massif du gebel
Sabor, sur la frontière méridionale du Yémen". [T. XLII contient aussi
un mémoire de Deflers, mais je n'y ai pas retrouvé ce nom, malgré
la remarque, Hdr, p. 688].
>) Cf. Socin, Diw. Gl., p. 302.
[2) De là ^y^, dénominatif, Feghali, Contes, p. 10 n. 3j.
2483
[ç j, class., être chauve].
Js, calvitie. Selon 1311 n. 8 iCcj signifie qu'on n'a que
la touffe de cheveux au milieu de la tête, et iCciJlj est donc
synonyme de i^^LlL. — iCxy est aussi stumpfer^ kahler,
Cripfel, MAP, p. 1.
^.ï), chauve^ Snouck Hurgronje, M S, p. 104; MAP, p. 8, 12
d'en bas [Rossi, AS, p. 197]; d'après 1311 n. 8 à présent
celui qui porte la touffe de cheveux au milieu de la tête.
^ Jî, courge^ citrouille^ 614,4 d'en bas; ci-dessus, p. 686;
MAP, p. 152,4; Manzoni, Yèm., p. 123,15 [de syr. \\\1,
iLj.£, Brockelmann, A^GSS I, 242 x]. — iCc-i, nom. unit.,
p. ex. Stumme, G TA, p. 82; calebasse faite avec la moitié
d'une courge, Carbon, p. 183 [voyez aussi Dozy et Marçais,
TAT, p. 424].
i;x.ï, sac en cnir^ 741; 982 [Goitein, Jem. no» 277 et 866;
Rossi, AS, p. 224].
* . ..
isi^, girofle^ 520,5 d'en bas; cannelle, IIB, p. 68.
v_îi, coll., pellicides de la tête, Dt; nom. unit. xiJs.
io^.'j", seau en riuHcd pour traire, Eg. 591.
'x^J> = 'li^aA^, marche à petits pas, Trippehi, Qàmùs seule-
ment, 1258 [Rûzicka, KD, pp. 138; 139].
2484
^i, rascheln; faire du bniit (noix s'entrechoquant), Yahuda,
ZA XXVI, 348; klopfen, anschlagen, RO, pp. 254,8 d'en
bas; 315,8 d'en bas; 403 n° 68 [Rùzicka, KD, p. 227].
^yij', avec J, henihigen, RO, p. 255,10. Inf. i:_=>j_iL)"
tqorqâlia, ibid., p. 315,7 d'en bas.
/y
jsJs, class. roucouler, 1504, 3 d'en bas.
.yj, fém. '"i^^fi agneau, 714 et n. 1; Prov. et Dict., p.
426; Socin, Diw. Gl., p. 302 [Cantineau, Et. 11,211: „'grand
agneau' gargûr; 'grande agnelle' gargûm, pi. com. garUgir
dans la plupart des parlers"] ; Rasîd "Atîyah, p. 269 :
^^3 iAa?!^ — ^_y-JÙ^ k:^.,.j^») .<_>.^'3 wJlC* lXJ^ 3,4^ ,.,' J»£:
^^^, 3;oyî, pl. ;*ï'/, /'/ '^' ^^^^^'^^ ''14 n.; syr. liLofi^
Laqît, p. 705, 2 [L A VI, 400, 5 : Jy^^ ^^^^so^^ ^^^ ^^ ^^f^'
Dozy s. V.; Fraenkel, AFW, p. 217; Vollers, ZDMG LI,
301]. D'après l'opinion généralement admise de xépxcvpoç,
vaisseau léger des Cypriotes [mais comme le fait observer
Fraenkel 1. L, cette forme pourrait aussi être sémitique.
Selon Boisacq, D E L G, p. 441 xipKovpoi; vient de y.spxoç, queue +
oùpx, queue, partie postériewe, s'il n'est un emprunt sémitique].
Ember, Zeitschr. fur àgypt. Sprache und Altertumskunde
LUI, 87 et Holma, Z A XXXII, 46 combinent ^oyi avec
égypt. k^lç'w, navire^)', Ember ajoute pourtant: "I am
') Sur yJÎ^, pl. de ^!y», voyez el-Hafâgî, p. 242.
[2) Cf. Cohen, Mots latins et mots orientaux, BSLP XXXIX, 180].
2485
inclined to think that k'k'w is a Sem. loan-word". [D'autres
hypothèses étymologiques se trouvent chez Kind. ; voir
d'ailleurs son long article, p. 79 ss., sur ce navire, qui se
rencontre souvent dans la littérature ')].
ti^, Delitzsch, Gen., p. 589n. 2: „Der Verbalstamm v^^-yp ist
noch gebrâuchlich und bedeutet hohl und dumpf klingen,
wie aus der Tiefe herauf. So heisst ein damasc. Sprichwort :
-Ju" eVJùx) o-si^? Le L) eUL^ ^U ^\i oj JJU jJjo! J^, 'der
Eimer stieg den Brunnen hinab und polterte (an den stei-
nernen Wânden); sprach der Brunnen: Gemach ! 0 wie
mancher Deinesgleichen hat den Boden verloren!' (d. h. man
muss behutsam und ohne Ueberstùrzung an gefâhrliche Un-
ternehmungen gehn)"; MAP, p. 378: jjHamra" tekarka"
bil-egrâsi, die Fuchsstute macht Làrm mit ihren Glôcklein
(am Halse)"; RO, p. 318,6 ^/j', Gerdusch [Rûziôka, KD,
p. 231].
LJU«,.S
Sur u>ij> et ^àiyii', voyez 1376 [cf. Rûzicka, KD, p. 135].
Jf^i
J!^, roi, turc, 462.
j.^i, brouter (des herbes ou des arbres), 671 et n. — ^'^^
p.' = J^î, el-(j[âsùs, p. 182,12 avec cette remarque: v_aa*j! j^^
|,LiJlj y^LA iu!c ioti j, j._^î ,^f^!; ci-dessus, p. 1417 n.
*jS, faire des j^ièces de gcdettes, 1041.
30 J
n
') .fciJs est aussi le derrière de la tête, 894; en '^Omân jV*"^ est
pénis, RO, p. 55, ci-dessus, p. 146, d. 1.
2486
^^, héros, gaillard, 1521,2 d'en bas [GLB'A, p. 64; MMC,
p. 227, V. 2],
iujs, pi. j.ys, sorte de jxiin, expliquée 1041 [guramâh
selon Goitein, Jera. nos 23, 867, 868; go rame h, coll.
goram, Rossi, AS, p. 159].
^L«ys, goulu, 671 n.; Stumme, MGT, p. 310. Cf. q'^-^jÏ-,
ci-dessus, p. 587 et ^^, ci-dessus, p. 2481 ').
MstA, voir Stace, p. 167 [Kopftuch, Goitein, Jem. n° 1283].
cLoji, grosse huche de bois, Hogarîeh.
3 0 )
o^^, chamois, 715.
j^ji, embrouiller, 1258 [Rùzicka, KD, p. 83; LA YIII, 227;
J^rî ^c;;Ji^ ^^3 _bbli>i ^c' (2^w'j.:î ^ ^c:^;î]; Prov. et Dict.,
p. 426 croc[uer une chose dure; Stumme, NT S, p. 128n°46:
J^^j'^^ ->^A> zdéïïnâ larmes
,ji.-<Jjj3 •«-sn^Li .^iAj idûr bissyzra wi garnies,
Unser blinzelndes Bôckchen
Geht rings um clen Baum und schnurbst (d. h. isst,
dass es knirscht).
^^, grignoter, 361 [Rùzicka, KD, pp. 79 et 138]; aussi
ébrécher ; lier fort; marclier à petits pas; écrire en toutes
') ^^L«j, prononc('' gurinân, pouiTait aussi être emprunti- au
français gourmand.
[2) Cf. ^^ ,^;i^j^' j, ,,tlie outlil needod in tlio désert, such as water-
proof bags filled witli water, flour. dry lociists, matclies, and thelike",
MMC, p. 320].
2487
petites lettres ; R 0, p. 342, 3 b wughin ^abûs mqarmot
%isso, mit einem finster hlickenden Gesicht (und) verzogenem
Antlitz, cf. Vollers, ZDMG XLIX, 507 [et Dozy s. v.].
iiLo-s, voyez KLàyj.
^^Ji, être toqué ^ fou., Dt.
j^j.b", se rencontrer avec, 144, 17.
^yj, pi. ^,i^, corne, 1611 n.; Holma, Kôrperteile, p. 147;
ci-dessus, p. 1412; Socin, Diw. Gl., p. 302 [Marçais, TAT,
p. 425] ;poz'r6^ à potffire, RO, p. 118, 12. — L^vJ^ UJî L^Js q^,
de pied en cap, 39,25; 894, cf. A^ôà ^\ èS^ ^^, ibid.;
Brockelmann, VGSS 11,43; t^^Sjil \j'i') ^^, LAiii,p. 94, 6;
^^^f^^ J-r, être cocu, voyez sur cette expression Mez, Abul-
kâsim, p. LVII en bas. Comme Horn en allemand, ^J^ est
aussi sommet de montagne^ 1198; 1445 n. 1; 1469; ci-dessus,
p. 1412; das Gehirgsniveau ilherragende Erhôhung, Hirsch,
Reisen, p. 134 n. ; en outre temjie, Schldfe, Boh. III, 16.5;
RD II, 48 ((^^,3^5, Stirnbeinhiigel, Bezeichnung des ganzen
Kopfes, Snouck Hurgronje, M S, p. 80); longue tresse, boucle
de cheveux, 1309 n. ; Dozy s. v. ; MAP, p. 160 [GLB'A,
p. 64]; ^^5^5 = L^t^J, I. es-Sikkît, p. 297,4; Marâtî,
p. 50, 8. — ^_^-.^..♦^î ^^^ signifie les premiers rayons du soleil^
Lebîd, éd. Brockelmann n° XXXIX v. 25. — ^-j/, au figuré
protection = m3 , Glaser, PM 1884, p. 176; courageux et
rompu aux fatigues, 745 n. 4; sur ^,^, pi. ^^^^^ dans le
') Dans le texte incorrectement \s j.
Landberg, Glossaire Datînois 156*
2488
sens de courage^ voyez Bel, Djâzya, p. 82 '). — ^., jJî *^,
le jour du combat^ 1716,3. — Voyez aussi 1474 s.
^jy^t ^ô, Nôldeke-Schwally, Gesch. d. Qor. I, 140 n. 5. —
^^-ï yi\ le céraste du désert d'Arabie, Jaussen et Savignac,
Mission, p. 462 n. 3.
o
^ j>, égal^ pair, ém ule, rival, = ^^JJà^ , W Z K M XXIX, 429 n. 1.
&j^, dans la lurah, coi7i, I. Sîdah V, 128, 11 d'en bas:
aJo^lj o^^' '^/', aussi RO, pp. 24,8; 172,5 d'en bas;
Bauer, PA, p. 249,7; en Dt iuS, pi. ^,^, 19,22; 20,2; ci-
dessus, p. 1412. '»3J> est aussi le côté du vertex, 894, et
g i rn a, die Hàlfte des Doppelsackes (jAc), Weissbach, Z D M G
LVIII, 947, cf. Hdr, p. 422 n. 3.
q'jS, pl. oLi'y», chef, grand seigneur, Grande Puissance, \2,\^\
462; Hdr, p. 689 [governo estero, Rossi, AS, p. 212; sans
doute mot d'emprunt, voir Rûzicka, KD, p. 561.
^.^Ij^, cocu, Mez, Abulkâsim, p. LVII.
^.jyi*, ijoke (for oxen), Stace, p. 191; cf. Hdr, p. 689.
^j^Ui:.-, pl., 157,8, expliqué 1611 et 1705.
^^jJU, toqué, fou, Dt, ci-dessus, p. 1004 n. Chez les Bédouins
Hammam et en Hdr ^y^*,jkA~;:> ^^^. — En outre, ^^^^f^ est
le nom d'un instrument de musique, voir MAP, p. 232.
iu3.jt«, pl. Qj,lJi^, fichu de tête de soie épaisse; Kopftuch,
BB, p. 40 [Boucli., p. 28; MMC, p. 120].
^^yù, rijje (as a boil), Stace, p. 144.
['; Cf. aussi Rossi, Voc, p. 311].
2489
i-^j
iyj pour v*-^'? lièvre, ed-Dâhir, 677; ci-dessus, p. 1470;
Rûziëka, KD, p. 69; LA 11,165: s^UJ! J.^^ ^^^\ 1S^\
o,>J! (j^ LHJ-*5 être transi de froid, Syr., 635 n. 1. Cf. [j^^^i
„einer, der eifrorene Fusse hat", Socin, Diw. Gl., p. 302.
[Sur les autres significations de [j^Ai respectivement ^j-oys,
voir Rûzicka, KD, p. 29].
K*]^ expliqué 1778; cf. MJM, p. 24.
J.ÂJ*Ï
jijj qrunful, clou de girofle, HB, p. 68; ci-dessus, p. 394
[Rûzicka, KD, p. 134; gu runf ul, Meissner, NAGI, p. 138] ;
qrunfel, Manzoni, Yèm., p. 123,22; qranfel, RO § 82.
Fém. qranfle, Nelkenhcmm, RO § 84a 3 [De y.xpuô(puKKûv <i
sanscr. katukaphala-, Vollers, ZDMG L, 650].
o- ,0..
»3^5, pi. (^^, o'^Jï, en Dt seau un peu plus grand que la
wJ; dans le Nord un grand jjlat ou plateau en bois, 25,3;
607; 615,2; Hdr, p. 689; Wetzstein, ZDMG XXII, 150;
Socin, Diw. GL, p. 302; MAP, p. 138,6 d'en bas [MMC,
p. 69, 4 d'en bas „a large dish which can contain enough
food for ten persons"]; dans la lurali ^Js.
^_cjs, i, recevoir comme hôte.
249Ô
i^ys , mangea' ou renommée (dans sauwid AHa garâkum
ou garâk), 308; 505 [voir GLB'A, p. 64].
jCiy, xjyj, village^ 547,4 d'en bas; 567,7; lîdr, p. 689')
[Cantineau, Et. I, 35 gery e], cf. Streck, Z A XXI, 256 n. 3^)
[Sur les formes hébraïques et phéniciennes, voir Nôldeke,
NBSSW, p. 131].
j^3^, villageois^ 75,16^); sur le sens de ce mot et ses
formes différentes, voyez 1179 et Hdr, p. 689; selon Wetz-
stein, ZDl^G XXII, 170, le pi, est aussi qarfiùna de iCjjî^.
Chez RD I, 99,7 on trouve la forme garâwl; i^^^f -^f*"* "^
^_53lAJ :^3l\j; sur (j:^'Aj, voyez 679 n. 1. La traduction
RD 1,78,6 et 99,7 („einer vom Stamme der Grâwl")
est erronée.
ji, i, u, class. sauter^ 1255; aussi avoir du dégoût; le même
sens dans le Sud, où ^ï, i, est construit avec l'accus. et
plus rarement avec q^^), 572; 1254 s., cf. yij, sauter et syr.
I^^f [abho7Tuit, Brockelmann, Lex. Syr., p. 656]. En Syrie
/, Feghali, K'A, p. 28.
^ié, class., avec v? A^^''^ jaillir (son urine), herausspiitzen,
1245 ; chez les Bédouins d'el-Hogarîeh faire cuire = J«.avo, ;,\jdj.
„]ï, nom d'une divinité païenne, Guidi, Dalla sede primitiva,
') Selon Hflr 1.1., iu-S, village n'est pas connu en Ha(jtiunoût [voir
cependant IJ B, p. 38 n.J
2) Sur i^, «»5, nom de tribu, voir ci-dessus, p. 990 ss.
3) Voyez aussi l'épisode raconte ci-dessus, p. 1717.
*) Comme en Palestine, p. ex. IJauer, PA, p. 251,!) iialsi bilkizz
min h a 1 - be t i ngân , dièse Betindscftcm sind iriiv zuwider.
2491
p. 612; Goldziher, Abhandl. I, 113; Wellhausen, Reste,
p. 67; AVinckler, ASO, pp. 4; 100 s.; Littmann, T H I,
p. 46. — _jï u^î arc-en-ciel, I. Sîdah, IX, 103, 5 d'en bas
[ou Laiie s. v. ^j's]; Gawâlîqî, Morgenlànd. Forsch., p. 153,9.
En ^Omân ^Jx. -.Ji, Jayakar, OD, p. 860; Vollers, ZDMG
XLIX, 504; en éahhî ^Cxi _^\, Jayakar, BBRAS, pp. 249
et 268 ; en Algérie ^^^ ^^_^, ^L^wJ! ij^ji, ^Jsji cXJj, Belkassem
ben Sedira, Dict. franc.-ar., p. 33 [d'après MMC, p. 7, l'arc-
en-ciel se nomme aussi sejf al -m a ta r].
^ji, a, dans la lurah courir, se lancer, 1255.
c js, se lancer; lancer, ibid.
G y
^jjs, Jafte de lait, Hogarîeh; cf. ^ji et iUxiï.
JjS, Jji et ^\ji, voir 1256 et n.
^^j», i, s'en aller, ficher le catnp, dans le Nord, 1255.
c.ji, chasser, wegjagen. Sur ce thème, voir d'ailleurs 1255.
jji, pi. ^cjjs, stone (of date, &c.), Stace, pp. 44 et 164.
^:
ioj
»MAJ
^'i, partager '), 1777 [clist?'ibiiire, Rossi, A S, p. 205] ; scander,
Arabica III, 50, 2 d'en bas.
'iUj^, W.V.O, Beschiedensein, Hartmann, LLW, p. 116.
^\ï, pi. f*^l^, poutre, Hdr, p. 690; II B, p. 63.
1) ^ > ^, Marçais, T AT, p. 429.
2492
j.'l.so, trockne Palmziveige, Hirsch, Reisen, p. 16.
iU-^, 303, voir Arabica V, 142.
^,,^, = J>.^u^, 1143 n.
^..wJix!, *>*^, quote-part^ 112,6.
iL*i, Lvi, dureté^ 105,1; 107,5; 486,2; aussi ^'u^lï (L^),
105 n. 3.
^c*'ï, /i«r(i, stingy, Stace, p. 79; RO § 183; épithète du vent
d'est, BB, p. 183; difficile; cher, Carbou, p. 193') [duro^
Rossi, AS, p. 206].
* .• ..
,^Lï, écumer (le beurre), recueillir^ irimasser, Syr., 700; 1097;
1198; netto7jer, balayer^ Carbou, p. 186; Weissbach, MSOS
VU, 272; tii'er avec le fusil à bout portant sans viser, 318;
déguerpir^ s'esquiver^ partir^)^ Hdr, p. 690; Carbou, p. 216,
cf. ,^J^.
^jiJs, paille^ 615, syr. j^, Fraenkel, AFW, p. 137 [Canti-
neau, Et. 1,34 gâssjj effets, /i«rf/e.s, etc., voyez 1694 [Bouch.
p. 53] ; was auf der Tenue aufgehàuft ist (Weizen und
Gerste)^), Canaan, ZDMG LXX, 175; bagâ ""amâmetuh
hasâlha kûllehâ gas, er wollte seinen Turban (liolen)
und fand ihn volt Dreck, SAE IV, 125. Voyez aussi Socin,
2) Dans ce sens aussi iji^' (déjà dans la lujali), Rossler, MSOS
I, 06,7 d'en bas: Ibilâd nqasset killhe min haryiii \va rigâl,
(lie yanze Stadt ist auf den Beinen^ Frauen und Mannev.
3) Selon Wetzstein apud Delitzsch, lob, p. 538 n. ,,das abgesclmittene,
entw. nocli auf dem Kelde in Scliwaden licgende iind gegen die uni
Mittag liàufigcn Wirbeiwinde mit Steinon beschwerte oder sclion auf
die Tennen gebracbte, aber nocli ungt'droscliene Getreide".
2493
Diw. Gl., p. 303 et Marçais, TAT, p. 427'). Nom. unit.
iUii, die mànîilicJteu Dattelbliiteii, Meissner, NAGI, p. 138.
iji-Uië, menue païlk., rebut de paille^ chose de nulle valeur,
636 n. 2; 1694; ci-dessus, p. 1224; rough roofing^ Stace,
p. 146. Nom. unit. ^UiLii, 1694.
;jiiL.cii, = eliâhid gemî'(a) ma giddâmah, Meissner,
M SOS V, 122 n. 1 et Weissbach, ibid. VII, 272.
uVioï, i, faire cuire (le beurre), 61,15; 1097. Sur lAx^xs et ia^ci^i,
voyez 1097 et n.
Ax;^!, 1097; LA IV, 352 wu.:> ,^\ uVccocït.
»L\io, sédiment de farine^ expliqué 1108 s. [Cantineau, Et.
1,34 gesde, gisda]; MAP, p. 144 kusde, kisde, 7nit
dem Butterahsud getrânkte Gerîse.
sAiJlo, pierre dont on se sert pour fïiire cuire le bourre,
62,'ll,12; 1097.
* ... ..
,xcs'5, u, écraser^ 625; ravager, zerfleischen, 82 n. 9; 1116;
manger avec avidité, fressen, 1265; aussi tirer avec le fusil
à bout portant sans viser, = ^ci,s, 318. Voyez 1116 s., oîi
l'on trouvera plusieurs exemples.
[') Ronzevalle, j). 52: „(ji^ avec la voyelle a bien caractérisée ne
s'emploie qu'au sens de 'paille non hachée, d'osiei", de chaume': *Aa«
(jii-ï 'panier de paille, d'osier', (ji^ï 'dl^Ji 'chapeau de paille'; \JmJi^
'nettoyer un champ; écumer'; xiiUv.ï 'écumoire'".]
2494
JiJij, se couvrir d'une peau (plaie), I.Lir, p. 690; zerkratzt
werden, RO, p. 347, 10.
y;Jij', faire ravage^ 67,13; 1116.
»yiJ5, écorcement, écrasement, 626; malheur^ 1117; dans ce
sens aussi J^^ Socin, Diw. Gl., p. 303.
Ji.ï, pi. ,v^, écorce [Deflers, VY, p. 144; Rossi, AS,
p. 197 girseh (aussi ibid., p. 236 au lieu de gisreh),
buccia; giàr, scorza di caffè]; j.Lxai'5 ,xcJi^î, les péricarpes et
les fèves^ 56,5. Snouck Hurgronje, M S, p. 102: „ uij heissen
auch in Mekkah die Hûlsen der Kaffeebohnen, sowie das
daraus zubereitete Getrànk; die Form -5 .xii ist eine weniger
edle Nebenform" '). Selon Glaser, P M 1886, p. 2, ycj> est
Absucl aus den die Kaffeebohnen einhûUenden Hûlsen; sur
l'emploi du yio dans la préparation du café, voyez 1073
s. et Manzoni, Yèm., p. 9 s. — s^xi^ï, Marçais, TAT, p. 428.
PI. sv^, traduction incertaine, 658 n. 2.
yils, malencontreux^ 1117 = LB^A, p. 59,7.
8.U:J5 = Bjb., malheur, 1117.
X^'i, Rinde, Schcde, RO § 53, mais § 444 .wxcjs.
^^!..i:^iï, gràsslich^ MAP, p. 203,5.
^î, rude, 472,3 d'en bas (=1117,4 d'en bas); 797,13
d'en bas; ci-dessus, p. 1126,2; pi. y^é, LB'A, p. 10,22.
yiJu, panier, 7'ond en ""azaf au bord relevé, 622; 722,3;
1088,8 d'en bas; MJM, p. 10.
') Ibid., p. 22 n 3: ,,Dei- Missbrauch der Kndimg ^— gebôrt zii don
Eigentùmlichkeiten der Viilgars|)raclie; in Medinab soll dieselbe noch
viel hiiufiger vorkonimen als in Mekkah, abcr auch hier sagen die un-
gebildeten Leute z. B. lahinali fiir Floisch libeihaupt".
2495
Ja^xi, 1097 et n. [GLB'A, p. 64].
Ja^s [dépouiller, faire avancer, etc., Dozy], init Geiralt ent-
reissen, Tallqvist, A S S, p. 127.
JociJijf, ausgleiten, RO, p. 174,8 d'en bas.
icli^ii*, pi. iaxi'Jix), canif, Stace, p. 121 [magsatâh (pron.
magsadâh), piccolo coltello, Rossi, AS, p. 154. — Sur
JaÀfixi et Klx.ijL«, voir Dozy].
%^, a, découvrir, mettre à découvert, relever, 77,15; J\larâtî,
p. 15, d.l.; aussi voir, regarder, 500; 1197; 1301; Prov. et
Dict., p. 427; Yahuda, OS, p. 414 n° 44 [Feghali, Synt,
pp. 433, 7 d'en bas ; 450, 6 ; 481 en l3as] ; voyez aussi J^arçais,
TAT, p. 428, oiî est signalé le sens péjoratif de „voir mal,
en faisant effort" [sens totalement disparu en Syrie, Ronze-
valle, p. 53]. Peut-être originairement être haut, 1199; «.xc.s >
^^, 1197.
;c^, voyez 1197.
xj,:jjsù\, se dévoiler, se mettre à découvert, 1197.
Quant aux autres formes, voyez LA X, 146, 11 d'en bas:
I^^O |^Jl/Ci.ftjî^ SyyJÀfSClt^ I^JtXioLs j^«-j' C^^-*-^^»! z'*^;-'' i-JOCi^s»
i^JuJbf* Q-c^ l^xii! iii! ,^j-E ^jt^tj l^_aJ" (^^-iiJl «-ci-iî^ j^JCs!^
%J^, balayures du bain, 1198; I. Sîdah VI, 10, 4.
ijtciJs, pi. jkJ^, ^^.^, dans le Sud montagne de ynoyenne
grandeur; colline, voir 1198; 1469,2.
ijtli, pi. tÂi, arbuste, 1198 = LB'A, p. 76, 5; 1199. D'après
2496
Doughty, Travels II, 587, iotcii est "a parasite plant in tlio
Tehâma of Mecca".
«-iilî, kleine, getrocknete FiscJie, en ^Omân, 1199 n. 1,
çuccji*, pi. v^^'î bâton, expliqué 1752.
wjt<Ùb>j
JsAj yt^, fai la chair de poule, Syr., 501 ; peut-être con-
tamination de tJ^ et jtjj.. Class. yt^', 655 n. 2.
^j4-^, retrousser les habits, 501,
Ja+.'ixflx) ojî, vzew.i; fripon, Syr., 501.
*
(jds, u, dans la langue classique couper et aussi suivre (les
traces de qn). Dans les dialectes bédouins du Sud, u^,
couper, n'est pas employé; on le connaît seulement à Aden,
983 [Rossi, AS, p. 241 tagliare]; voyez pourtant 73 et lîdr,
p. 690. Dans le Sud, (joï est examiner, rechercher, se mettre
aux trousses de, 983, où l'on trouvera des exemples; suivre,
489, 14;' 1516, 4; Stace, p. 175; chercher, Rabali, p. 41 '). —
qassëthin dukkân dukkân, ich ging Laden fiir Laden
diirch, Rôssler, M SOS 111,8,10 d'en bas; ilyn qassët
ssôq kullu, bis ich den Markt ga.nz entlang gegangen bin,
ibid., p. 13,6.
Sur les racines ^ et ^, voyez 1633.
U^aÔï, zerschneiden, RO, p. 408 n° 122; punir, dans les
• ) (jwj an lion lie (j«2i«
2497
dialectes hadar du Levant et de l'Arabie, 982. Aussi u^lï,
ibid. Sur (jo'u^is, voyez ibid.
(jjJij!, être coupé \ RO §310 nqass gëb disdâsti, der
Knopf meines Hemdes ist abgegangen.
(j^ajCa^I, se venger; Rôssler, MSOS I, 69, 16; 75,3 d'en bas.
iCAJii, pi. uoLiï, ficJiu pour la tête des îionniws, Dt.
iUiï, toupet, les cheveux qui tombent sur le front, 30,23;
796; Hdr, p. 690; HB, p. 101; Socin, Diw. GL, p. 303;
MAP, p. 160; Dalman, PD, p. 192,10; Hartmann, LLW,
p. 165,12 d'en bas; Stumme, NTS, p. 108 n° 12 v. 8.
(joLoi, escm'pement^ à pic^ p. ex. (joL^i ^^^, Dt.
(j^A-^i, pi. tjo^Lis, écuelle pour le ^asîd, Hogarîeh.
j.ji«, pi. uo'Ji/o, ooliis', iu^ii^ et Feghali, K^A, p. 210 oL^^a^,
ciseaux-, mot hadarî, 889; 983; 1633; Hdr, p. 690; Brockel-
mann, V G S S I, 378 ; Vollers, V S, p. 133 ; akkad. m a q a s s u,
Holma, Kôrperteile, p. 109 n. 1. Sur (j^«/« > ^j^ii< > ^-ij^ >
U^^ et le verbe ^«^«xi, couper avec des ciseaux, voyQzM.-àV(;dd'à,
TAT, p. 469.
iCycis, Dt; iO-xiï, Hdr, tuyau de pipe, ci-dessus, p. 219, voyez
Socin, Diw. GL, p. 303 [Almkvist, Kl. Beitr. 11,41; 43 n. 1];
i<Lo^, 'Aul. et Beyh. (ailleurs 'i^>^), outil dont on se sert
en semant, 1341, décrit Hdr, p. 297. — ^-t^ï, pi- v'"*^^^
canon de fusil, 1508,7; Hdr, p. 690; iCx*.iï, pi. ^^^-^i old
clothes, a rag, Jayakar, OD, p. 660. — 'i.^ aussi Haus mit
Turm, Glaser, Mitth., p. 46. Comme le fait observer Vollers,
ZDMG L, 633, l'origine de L^Aaï est incertaine.
2498
♦ \
oV^, u, avec Jo^, faire une poésie à l'adresse de, Nord et
Sud, Hdr, p. 690; yt^i u\,>^, s'entendre à la poésie, 802.
aUI cVuoiiJ", se tourner vers Dieu j^oîir trouver du bahéis,
Arabica 111,34; Hdr, p. 691. Cf. ^j;A>^", um AUnosen bitten,
betteln, Nôldeke, NBSSW, p. 77; Goldziher, Transact. of
the IXth Intern. Congr. of Orientalists II, 124 n. 4 et ojy ,
mitrèzzegîn Allah, wn (mittels Vortrags von Gedichten)
Allait um Lebensuuterhalt zu bitten, Snouck Hurgronje, OS,
p. 100.
isAxAii, pi. JyjAjiï, qasidah, 802 et n.; ci-dessus, p. 117. —
iC^^t ^wVy^, 802.
j>Lx=i, pi. A^yo'LAii, riniing poet in the désert tribes, Doughty,
Travels 11,612.
oLôï, en face de, Ég., 538 ii. ; Brockelmann, VGSS 1,292.
o'uailc, directer Weg, RO, p. 411,5 d'en bas.
„x2i, dans la lurah ^.^aï, i, raccourcir, diminuer; ^j^, être
court, comme yegsor ""an et-tôlât, il est à court de nous
atteindre, LB'A, p. 78,15; en Dt qa.sar, trans. diminuer,
mais qîisèr, q u s ù r = class. ^i, 685; \cyi yjiï, manquer
à so7i /iomiezt?', 104, 6; 1459; jji-^^i-i: oy^ï, 545 n. — Sens
primitif de l'hébreu ixp, ernten, selon Delitzsch, ProL, p. 166,
sammeln, zusammenbringen, comme syr. j-^r et éthiop. «feR^!
ou «fe0^, lier; cf. Ges.-Buhl, p. 722.
woi, manquer à son devoir, 1726; RD 11,48.
.A.2Ï', admettre comme voisin, 550,4,11 [accorciare, Rossi,
AS, p. 190].
2499
yai, château [selon MMC, p. 160 „the name of any hoiise
built of stone or mud bricks"] '), d'après l'opinion générale-
ment admise du lat. castra^ ci-dessus, p. 677 n.; Brockel-
mann, VGSS 1,178.
8^, 2^6tU bâton cjros, ed-Dâhir, 1714; 1750.
syLai, voisinage, 550,4; Wetzstein, ZDMG XXII, 141 '^.j^.
ayai, grand pilon en bois, 1079.
oy^sls, syoiî li, iL>, manquer à son devoir, 481 ; 536 [cf. le
suédois komma till korta = être à court, avoir le dessous].
-Axiï, court; .Axai i^y^-, il fcdt fi de son honneur, 64:S,V opposé
— _ j
de ^iyj i^j^, 545 n. 1; ^;«aa'2 aussi voisin, pi. ^aï, t!»j.s,
550, 7 ; Socin, Diw. Gl., p. 303 ; der vo?i einem fremden
Stamrne Verschlagene, Wetzstein, Zeitschr. f. allg. Erdkunde
N. F. XVIII, 494; Jaussen, G A, p. 218: „Le qas'ir, chez les
nomades de l'est, est celui qui a dressé sa maison qusarah
{ij.*^) au milieu des tentes d'une tribu étrangère. Il vient
d'un pays lointain et le motif de cette émigration sera ou
bien un meurtre commis dans sa propre tribu, ou bien un
vol, soit même le désir de trouver des pâturages meilleurs
pour ses troupeaux". Cf. [MMC, p. 267 et] ci-dessus Lj-^y^*
^Axai, yfSj^ qosiilyir, nom du mois de Sa^in, 341; ci-
dessus, p. 1449 [MMC, p. 172]; Graefe, Der Islam IV, 161.
j^.j!-xaï, numqiie, déficit, pénurie, Dt.
a^AAoii:)', bâtoyi, Syr., expliqué 1750.
wliJt olj^*.^;^, Vapres-yriidi, 1414; LA VI, 414,9: y^aîSt
') Aussi étage =i'^Sj^^, Ajabica V,90n.3. [Dans le Yéinen générale-
ment prison, Goilein, Jem. n° 939]
2500
a^_^, pi. joys'), coffin pour emballer les dattes, Dt, 659;
SAE IX, 11,20; Stace, p. 17; peut-être emprunt étranger,
Vollers, ZDMG L,633 n. 9.
*
o^ï, a, fendre., 687,2 d'en bas; 1158, où l'on trouvera des
thèmes congénères, cf. aussi ij^xi et «iis^r, 790.
^oaiij", mincmder, 801,9; voir aussi Prov. et Dict., p. 119.
iUxai, pi. ^^i, hoite à couvercle., Hdr, p. 692; en général,
ce mot a le sens de grande écuelle; Fiqh el-lurali, p. 264
dans le chapitre ^Ij^\ w^^jJ J.: 'dÀj^^\ *.:; * (-iLi^y.i!! Lg-i^t
L^-^i"!; Kasd., p. 57 n. 2; von Kremer, Beitr. sub w^^^;
Stumme, NT 8, p. 119 n° 28,2; voyez aussi Marçais, TAT,
p. 441; el-Gawâlîqî, éd. Sachau, p. 124: J'i^ iUjj: 'xsuasl\
"^^^^^ Ji*^'^ ^-^'^ LiLo^^ Kj.jt^ i^-^;'^ L^i f*^r*^*^ 5 sur iCx>Liï >> iLoi ,
voyez 433 n. 1.
^_ÀA^i, u, briser., couper (une chose sèche), voir 361 et n. 5;
1158; abscJ/neiden (den Hais), Socin, Diw. Gl., p. 303;
li) ,.*£. ^juiftj j a k s u f " 0 m r a k, môge Gott dein Leben verkûrzen.,
Haffner, WZKM XVIIl, 177; cf. Lidzbarski, Ephemeris 11,354.
ouii, briser, casser, 64, 4.
^A^^, inf. t g a s â f (:= oL>Ii!J'), Stolzieren, Prahlen, R 1.) II, 48 ;
cf. Socin et Dozy s. v.
') MO X,84, :i ^l>ï- 2^ Var. iLs^L
2501
, pi. wî^ï, brisure^ 361 n. 5,
J-xsi, u, lier (les cheveux) avec le jL^^i = l^^oc ou wà.<£,
1549; Hdr, p. 692; combinaisons étymologiques, 1550. —
Dans la lurah, ^>^ est couper^ 1159; au Yémen, frapper
avec le gourdin^ dénominatif, 1550.
ïclIs, forme plus correcte que idulï, pi. Js.>li, la manière de
porter les cheveux liés par le J'usai, lioitppe relevée^), 121,7;
435 n. 1, oii l'on en trouvera d'autres noms; 1312; 1549;
1778; Hdr, p. 692; ci-dessus, pp. 373 n. et 779; cf.
Wellhausen, Reste, p. 250; Hommel, A A, p. 298 n. 2; Bent,
SA, p. 415; Hirsch, Reisen, p. 53. — Dans le Yémen, xJuaï,
pi. jLoï signifie gourdin, 1550; 1751; cf. gisle, kurzer
Speer, Meissner, NAGI, p. 139 et algér. iJ^is, massue,
Marçais (lettre du 8/11 1913).
JLa^s < jLA.aî 2), pi. Kldï!, lanière, pour lier les cheveux, Dt,
1549; Hdr, p. 692 = J^', 'Aul., ^'^^c, Yesbom et o^JCc,
Habbân. On tresse («jcù) le S-*^ avec quatre fils {^^) ou
là où il est plus mince avec deux (xj^^, cf. ci-dessus, p.
1289). Le flocon sur l'épaule s'appelle ic.>i.ic, Habbân, ou
ijÀc, ed-Dâhir (class. ^oj^) ; la boule qui y est attachée
porte le nom de 8_s^. Les petits pendeloques du flocon
s'appellent en Dt '\^i, pi. ^j, et chez les ^Awâliq jUii,
pi. iJlfti!, pi. pi. Jv^oi, ci-dessus, p. 250.
iJUai, Stoppeln, M A P, pp. 205 ; 304 [^i, paille, Dozy ; Belot],
') Voyez la planche 1310.
2) Cf. MJM, p. 23.
2502
cf. i)nv^, Gerstenlialme^ Sociii, Diw. 01., p. 303 [escourgeon^
Dozy]; iJux:iï, escourgeon^ Prov. et Dict., p. 427.
Jo^ai^, Arabica V, 6 n. 3, voir ^La^^jî.
aJuJLos, Schichte kleiner Garhen, MAP, p. 801.
'iU*j^^ pi. A^.-*^'^ „ colline de Nefoud élevée, en dehors de
son lieu d'origine, isolée et couverte de verdure", Huber,
Journal, p. 266, définition plus exacte que „Sandhùgel von
irgendwelcher Form" chez Hess, Der Islam VII, 106 n. 1 ;
MAP, p. 260,9 d'en bas.
^'u^yUâ, 105 n. 3; 610.— ^L^<t'u^, 105 n. 3.
* ". ..
(j^is, couper dans le sens de la longueur, 1158 n. 2; 1348;
défaire, (mfknilpfen (das Haar) [GLB^A, p. 64].
U^^A^aS, crépir de chaux, Arabica V, 307; voir ci-dessus, p.
2036 n. 2 [cf. Goitein, Jem. n° 874].
.-.Ui,\ (jji2;csi), se crevasser, être crevé, 1158 n. 2.
^■'->:=^, i, dans la lurah frajoper avec une verge, couper, re-
trancher en coiqmnt, p. ex. |.X)! v^^siai, die Ziceige des Wein-
stockes abschlageyi, ZDMG LXX, 471, comme w*-caftj!, ab-
geschnitten tverden, MAP, p. 251, v. 7; en Dt saisir, 30,10;
361; 789; 793,2; 1158 [GLB'A, p. 65], variation phonétique
de w^, 1158 et dans le sens de saisir métathèse de
(juxi, 789 iBrockelmann, VGSS 1,271].
>.:,><^Kij 361 (sans exemples).
2503
*
j«^i, a (vulg. j*^s, i), dans la lurah grignoter, Arabica V,
71 n. 1; Nôldeke, Fûiif. Mo'all. 11,41; M'AR, p. 76,6 d'en
bas; 1. Sîdah XV, 63, 10 d'en bas. En Dt, j*-c2i est manger^
et à l'est de là Diordre = ^i, 1104 n. 2; sur j^oai > ^.lXJ',
mordre, voir 704; 1104 n. 2; 1281 n. ; cf. j.l\:^, mordre et
j.^5, manger le jmin sec, Hdr, p. 702.
i^Aïaîw, sac à fourrage, musette du chevcd, 462; Hdr, p. 692.
* . ..
^^l2i, terminer, achever, 76, 12 [GLE^'A, p. 65].
j^^AiiSj', avec Vî f'^''(^ responsable de, 1452; Hdr, p. 692.
JLs Le, jamais, 105,4; 522 v. 3; 639,4 d'en bas.
la, dial. La, chat, selon 1138 de ccUtus ou plutôt de tcxTrot;;
en Tunisie, Jis est c//rti sauvage, tandis que le chat domestique
s'appelle tj^J^'^} ll'^6 n. 1. Mots s\^nonymes ci-dessus, p. 2179
en bas; sur les noms différents du chat, voyez 1133 — 1138
Stumme, G G A, 1909, p. 887 ; Fischer, Z DMG LXXI, 217 s.
chez Carbou, p. 232, nous trouvons gétt, gétté, pi. gitât
getût ou bis s, bissa, respectivement batu (jj'Ij). Cf ;j*o,
ci-dessus, p. 168 ') et Walde, LEW, p. 182. Le plus ancien
exemple de JLs est, selon Nôldeke, ZA XXIX, 244 n. 4,
le vers suivant du milieu du septième siècle, Nôldeke-
MûUer, Delectus, p. 25:
[') Voyez aussi Littmann, ZAr, p. 95; Menaliem Naor, Uber die
arabische Katze ( W Z K M XXX V, 276-289; XXX VI, 87-107 ; 227—238) ;
Krenkow, Uber die arabische Katze (WZKM XXXVIII, 125-128)].
Lanubkug, Glossaire Datîuois 15/
2504
0 o,
^3
[Î7n c/izew g?(i aboie contre les visiteurs nocturnes pour
me défendre
M'est plus cher qu'u)i chat familier ')].
Chronologiquement vient ensuite ce vers, faisant partie
d'une poésie injurieuse, citée ol-Aljtal, p. 388:
[Selon la traduction de Menahem Naor, WZKM XXXVI, 236:
Wenn du Katzen gegessen und verzehrt hast,
Ist dann das Schiveinefleischessen zu tadehi?]
Les Bédouins n'ont jamais de chats, Hess, WZKM XVI, 50.
ws-iï, u, dans le ^vu\ couper transversalement, traverser, 10,9;
24,17; 73,5,10,12,16; 361; 983; 1156; 1732; Rp II, 48;
dans le Nord réunir, coudre ensemble, 1157; &jiJL:> ^-^^Iifij,
former un cercle, 35, 13 ; 801, 5 ; LL A, p. 65. 1. Sîdah VI, 15, 6 :
.U?J-o K^ ^ [^-=>^'^ à? OiX:^' Lf^^f- L?*-^"^' J>-=='-'^" ^)^ v^'
Sur le sens de i_^ï (de V~lii), par métathèse 2^ [inHer,
réunir], 792, dans l'arabe classique et les rapports de ce
thème à wO:i, vo3'ez 1157 ss.
.«^lai, couper, 497,5; 1106 n. 2; 1447,4 d'en bas; abteilen,
Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 230, 6, cf. vvs'^' ci-dessous;
dans le Nord zusammennàhen, 1159 et n.
w^Iifij", se déchirer, 20, 6.
V^Lîij", expliqué 1505 n.
wJasj', se déchirer, Snouck Hurgronje, OS, pp. 103, 6 ; 104 n. 6.
v-aLs, coupe (de la main), 73, 2.
[') Cf. Menahem Naor, WZKM XXXV, 284 et Kienkow, W Z K ^[
XXXVI1M25].
2505
K>l2ï, pl. v^Lï, morceau de viande, de peau, d'étoffe, etc.,
IHiO; petite tente misérable, 581 = Hdr, p. 314 et LB'A,
p. 1,5 |MMC, p. 72,6 d'en bas; gotba, tente à tm poteau,
BOLlcll., p. 11 IJ.
i»^ï, réservoir, 80, 10; sui' le (_^Lï d'un narguilé, Banyar et
Yémen, voir ci-dessus, p. 219; Holzrohr (ter Wasserpfeife,
Glaser, PM 1886, p. 8. Selon MAP, p. 126, le milieu de
la tente, oià est enfoncé el-wâsit (582), s'appelle ^,:>y^! ^^Lï
|w«.Ii5, class., j^ôle].
^LaLî, Stiickchen, morceau, RO, p. 301 n. 6; Stich, Sy'-,
Almkvist, Kl. Beitr. I, 275.
ioLLrï, morceau de viande, 1159.
wv^iii, i)etite vérole, 1116 n.; Hdr, p. 693; ci-dessus, p. 428;
H B, p. 90; cf. hébr. 2Dp, épidémie. — Aussi lait caillé,
IJogarîeh ; curds, Stace, p. 43.
«^LiiU, pagne teint en indigo, 1376; Hdr, p. 693 [aussi telaio
per tessere, Rossi, AS, p. 241].
wy^j, Verteilung des Ackers in Abteilungen oder Fâcher =
«-^iii", Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 223/4.
is, u, dégoutter, 590; aussi lier (les chameaux) « la file;
remorquer, Arabica III, 76 : Hdr, p. 374 ; Stace, p. 1 75 ; Snouck
[ Hurgronje, M S, p. 38; LLA, p. 71 n. 1; syr. ^£, Brockel-
mann, VGSS I, 154. En outre, -Li signifie rester tranquille,
Arabica V, 203 n. ; Hdr, p. 374. Cf. ^i, ci-dessus, p. 2460.
J^é, dégoutter, 64,5; 91,7; 590; 604,2 d'en bas [distillare,
Rossi, AS, p. 205; destillieren, Haupt, Tranken die alten
Babylonier Bier? (WZKM XXXI) p. 6]; aussi lier (les
2504
iJt J2J5 ^ ^Jl >_.'^>î ijr^i'-^ o'j-i'' *^*-y!j V^
'3
[ Î7?i chie7i qui aboie contre les visiteurs nocturnes pour
me défendre
M'est plus cher qu'un clicit familier ')].
Chronologiquement vient ensuite ce vers, faisant partie
d'une poésie injurieuse, citée el-Ahtal, p. 388:
[Selon la traduction de Menahem Naor, WZKM XXXVI, 236:
Wenn du Katzen gegessen und verzelirt hast,
Ist dann dus Schweinefleischessen zu tadeln?]
Les Bédouins n'ont jamais de chats, Hess, WZKM XVI, 50.
(-.Jai, u, dans le ^\jn\ couper transversalement, traverser^ 10,9;
24,17; 73,5,10,12,16; 361; 983; 1156; 1732; RI) II, 48;
dans le Nord réunir, coudre ensemble, 1157; KaJL:> (^,m-3«j,
former un cercle, 35, 13 ; 801, 5; LL A, p. 65. 1. Sîdah A^I, 15, 6:
.'^♦-j^ ^^ ^ Lf'^'^' à> oi%-^' (jih'^ (j=^-^-==*' J^-Vj" (^.,1 i_ALii]!
Sur le sens de w*l2ï (de V^Jai), par métathèse -uxï [m-Her,
réunir], 792, dans l'arabe classique et les rapports de ce
thème à v^i, vo3'ez 1157 ss.
u^Iii, couper, 497,5; 1106 n. 2; 1447,4 d'en bas; abteilen,
Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 230, 6, cf. vv^*J' ci-dessous;
dans le Nord zasammenncihen, 1159 et n.
w>»l2ïj', se déchirer, 20, 6.
v^>^', expliqué 1505 n.
^-^Liijî, se déchirer, Snouck Hurgronje, OS, pp. 103, 6 ; 104 n. 6.
v>^î coupe (de la main), 73, 2.
[•) Cf. Menahem Naor, WZKM XXXV, 284 et Krenkow, WZKM
XXXV1II,125].
2505
jLJaï, pi. v^Ls, morceau de viande, de peau, d'étoffe, etc.,
1160; petite tente nrisérable, 581 = Hdr, p. 314 et LB'A,
p. 1,5 [MMC, p. 72,6 d'en bas; gotba, tente à îm poteau,
Bouch., p. 111].
^^i, rf'servoir, 80, 10; sur le l^Ls d'un narguilé, Banyar et
Yémen, voir ci-dessus, p. 219; Holzrohr der Wasserpfeife^
Glaser, PM 1886, p. 8. Selon MAP, p. 126, le milieu de
la tente, oîi est enfoncé el-wâsit (582), s'appelle k::^^^ v^Li
[^^lis, class., pôle],
iCxLs, Stûckchen, nwrceaii, RO, p. 301 n. 6; SticJi., Syi'-?
Almkvist, Kl. Beitr. I, 275.
iuLLï, moix-eau de viande, 1159.
^aLî, petite vérole^ 1116 n.; Hdr, p. 693; ci-dessus, p. 428;
HB, p. 90; cf. hébr. iDp, épidémie. — Aussi lait caillé^
Hogarîeh ; curds^ Stace, p. 43.
^^Liix), pagne teint en indigo, 1376; Hdr, p. 693 [aussi telaio
per tessere, Rossi, AS, p. 241].
wv;-^j5 Verteiliing des Ackers in Abteilungen oder Fâcher =
«.xlaii:)', Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 223/4.
ias, u, dégoutter., 590; aussi lier (les chameaux) à la fûe\
remorquer^ Arabica HI, 76 ; Hdr, p. 374 ; Stace, p. 175 ; Snouck
Hurgronje, JVIS, p. 38; LLA, p. 71 n. 1; syr. -^ji, Brockel-
mann, VGSS I, 154. En outre, Jai signifie rester tranquille,
Arabica V, 203 n. ; Hdr, p. 374. Cf. ^^é, ci-dessus, p. 2460.
.Lî, dégoutter, 64,5; 91,7; 590; 604,2 d"en bas [distillare,
Rossi, AS, p. 205; destillieren, Haupt, Tranken die alten
Babylonier Bier? (WZKM XXXI) p. 6]; aussi lier (les
2508
Udarasnâha bisùr^a el-hâl
gùmna nhôtt ed-dàrâyàt ')
Dàrreynàha "al-rarbî^ ')
w è 1 - 111 a g a t i f m a w g ù d à t ' j
Gatàfna sùbba gadd et-tell-j
e t g î m m u g à u w i m ^j 1j a r h â n à t ■*)
Gà^ad el:Ëeyyâl yekîl
""àla g mal el-''ateyfât^)
W a h d a r n â h a " à 1 a - s - S â m
w e 1 - m a g à t i r ni a z h ù ni à t
T â 1 î h î n ^) l3 i - a r d S a g r â ')
w a û w à 1 h i 11 b i 1 - Ij a u w a I3 a ^) f a t
') Ci-dessus, p. 935 [sur l'importance du veut pour l'opération du
vannage, voir TATK, p. 281].
2) 1048.
3^ -;i»=> f^y^, celui qui pourvoit les pèlerius de chameaux, Wetzstein^
ZDMG XXII, 131.
4) ioLi»-:, pi. ^--<j>!^, groupe de chameaux [Barthélémy, p. 35:
),envoi de marchandises, expédition commerciale"; du persan sS^Jj,
marchandises transporté-es de ville en ville].
^) [:JisuLic.i Bédouins (|ui ont de bons chameau.x. Var.
u k i 1 n â h a b i I - m e ,u i d i m in f ô g e g - g m a 1 e 1 - ' a g ê d â t
[Sur le sens de 'agédât, le manuscrit ne contient rien].
6) ^ les dernières.
7) îylii, nom de lieu. Var. hou à "^andi.
[8) iJJ! iu|^J, the gâte of tlie Medân quarter of Damascus, looking
towards Mediaa and Mecca, Doughty, Travels II, 562; Baedeker,
Palestine et S5Tie, 4n"« éd., p. 308. Ronzevalle, p. 29: „l^e mot >j|^j
buwwébi pour '^'j^ est le plus employé en Syrie au sens île 'porte
d'entiée, grande porte, loge de portier (>_j!^), [)orterie' ".]
2509
Fakkeyna bibeylît') il-gattân^)
u g û n a - 1 - 1 a r r à s i ^) t a f f à t ^)
Bigyet eli-lteyyâli t\iil
bimigdâr arba^ sâ'^ât^)
Ethâsabt anî wel-gattân^)
g a d a b t e 1 -Hi m 1 i g à h â d î y â t ')
U h a d a r 11 a ^a 1 - m e d î n e
ta-n gahliiz ^) lil-hâsî^) ëhdêmât'")
U f ù 1 11 a b i s û g ") e 1 - a r w â m ' ^)
LisLihtë bihossî: y â far liât '^)
S ê h e s - s û g u 1.1 â m î e d - d ô g
'an du. ba'de min el-liâgàt ''')
') C'est-à-dire iCXjLi, pi. tiXj^J, grand magasin [Dozy, 1,129; bêyke,
petite étable voûtée, Syr., Barthélémy, p. 26; bai ce, Cantineau, Et. I,
32. Du persan (non pas turc) hIjCjLj, étable. Aussi békye, pi. -ât ou
bwéki, grand magasin voùtr où l'on conserve des marchandises, Bar-
thélémy 1. 1.]
[2) .-jLIaS, cotonnier^ nom pr.]
3) X-w' j', pi. de (j^'jjj chargeur et déchargeur de marchandises,
Dozy s. V.
4) Var. zaffât.
5) Var. ga*^ad ek-keyyâl yebî' el-galba bàrba' râziyât.
iUiï =: deux iA.x), "proprement versement, parct; qu'on verse le J^-^i
en une fois et que le J^i = deux lA-^ •
Vient ensuite ce vers en crochets:
ues-sa^ër "^andî maqtû" eg-gift biarlja^ râziyât
CfcLiu ^^, prix (ixe; u>^«^ (turc w>Â:?r-), /jaire= deux Axi.
^) Var. ga'àtt uhâsabt el-gattân.
T) Voir ci-dessus, p. 2350 n. 7.
8) Var. ta nisri. **) Ci-dessus, ji. 421.
">) o'-f.^^^, beaux habits. ") Var. gîna 'a su g.
['2) Le bazar des Grecs â Damas.]
'3) Personne auparavant renommée pour ses bons draps.
'4) Var. el-âlât.
2510
Gallî: hàder'), êé terîd?
g u 1 1 : a b r â tB.gm â r â w â t
Wugta'' gubba bialfèn
kallif gôz es-samsîyât^}
Wigta*" arba'^ ganâbîz
a 1 â g a u m i n h i n g u t n î y â t ^)
Gumbâz murasse'' tersî"^
ufuçlda hrâga ëzgâfa^j liât
W i g t a^ 1 î t ô b b r u n g u k ^)
ugîb arba^ farmalîyàt
[Nous avons moissonné les céréales en douze jours]
Nous avons fait approcher les chameaux de iransjyort.
[Noiis les avons transportées à Vaire;
Nous avons fait venir les chevaux pour le battage;
Nous les avons battues iwomptement]
Nous avons posé les pierres de protection.
Nous avons vanné par le vent de Vouest,
Et les grands tarais se trouvent là.
') Var. utlub.
2) Var. igta' lael-hâsî gubba st a m bù 1 1 }'e bsamsîyât.
[Stainbûlî = voith. variegated dots, MMC, p. 1 19] — isU.v.^*.;i, ornement
porto sur les deux côtés de la poitrin«\
3) = Dont quelques-uns alâga et le reste gutnîyât. [Sur *->^Î5
turc, bigarré, voir Almkvist, Kl. Beitr. 1,310: ,,einlieiinische Ilalb-
seide (Seide und Baumwolle), in zwei Farben gcstreift, ein sehr festes,
dauerhaftes Gewebe fiir "umbâz mit sidriye u. dgl. — Eine schlechte,
dùnnere Sorte heisst l^-oï ^ulnV\'\
*) Dont la bordure est de Vargent pur [Cf. M. el-M. 1,380,9: ii5!y<llî
3
'u^ iU.«Jdi -b^toi oîy>l ^y^ ii>;Lii iU^i iicLa!!, — v_îl>; <C oL^^--' ,
Barthélémy, p. 335: ,,f'aux ourlet (dunu r()l)e, d'un jujjon".]
[5) Turc '<^^»,j»^, crêpe en étolfc fine, en gaze, iiaitbcb'uiy, p. il, cf.
Uozy et Almkvist, o. 1., p. 309.]
2511
Nous avons tamisé un monceau de blé grand comme une collint
[Lequel suffit pour le fournisseur des envois de marchandises.
Le mesureur de grains s'est mis à mesurer
La charge des chameaux des ''Ateyfât.
Nous les avons transportés à Damas,
Et les fdes de chameaux se pressaient.
Les deryiières se trouvaient sur le territoire de Sagrà,
Et la première est eittrée à Bauwâbet Allah.
Nous avons fait halte devant le magasin cVel-Gattân,
Et les chargeurs sont venus chez nous en masse.
Les mesureurs mesuraient
Environ quatre heures.
Nous avons fait nos comptes, moi et el-Gattân,
J'ai reçu de la monnaie qui s'appelle gàhfidîyât.
Nous sommes descendus à la ville
Pour munir le danseur de beaux habits.
Nous sommes entrés dans le bazar des Grecs,
Et j'ai crié ci haute voix : 0 Farhât !
Chez le cheik dit bazar, le maître du hou goût.
Il y a bien des choses.
Il m'a dit: Je suis ci vos ordres; que voulez-vous?
J'ai répondu: Je désire un complet pour les gens distingués.
Taillez-moi u)i manteau au prix de deux mille,
Mettez-y encore un couple de s a m s î y â t.
Taillez-moi quatre robes]
Quelques-unes alâga et le reste gutnîyât.
[Passez-moi une robe brochée de pierreries]
Et do?it la bordure est de l'argent pur.
[Taillez-moi une étoffe en crêpe.
Et me dormez quatre jaquettes!]
2512
■Liahi?
-liiùi, glousser (poule), Dt = -Ls, i, Socin, Diw. Gl., p. 303.
jZis, couper (les arbres), 1778.
jjaï, couper^ mordre^ 801 n. 2; 1104 n. 2. — Aussi ei)ien
Fehler macJien, Tallqvist, A S S, p. 129.
'x4.'Ji , morceau, Haurân, 801 n. 2. — Aussi broiiiUardj Dimst,
Hogarîeh.
iUn^^i, (limin. ?m ^e?/, 682 n. 2; 801 n. 2.
w 3
sLLai, pi. ^cr^j croupe du cJievcd, lf357 et n. = LB^A, p. 79, 11.
_^î, pl. getâwe, chat, du syr. a^\£, 1135 ss. — byiî, pi.
_^, sahhî, ibid.
,j,ot5, class., vase ou />o^ e/i bois, 1457. Cf. iOjt>, panier rond
avec couvercle, ci-dessus, p. 284 et &.iL>t>, vase pour le lait,
ci-dessus, p. 285.
x^jii, pl. ^«j'uxis <^ v^> calebasse pour baratter, Hogarîeh, 1457 ;
d'après MAP, p. 139 „ein bauchigesTongefâssflO — 15 Liter),
welches die Frauen der Fellâhin sicli selbst verfertigen".
-oii, disperser, 762.
Joti, s'asseoir, être assis, ci-dessus, p. 449^LB'A, p. 5,13
2513
[Caiitineau, Et. 1,38 ga'^ad, ga^ad]; dénominatif de _jjë,
ci-dessus, pp. 287 et 1475 n. 1; cf. ^^ et (j^:>, ci-dessus,
pp. 162 et 295. Aussi se trouver, rester, demeurer, 229 n, 2;
1292; ci-dessus, p. 539'). LB% p. 13,16 l^iln wâl.ied
qâ'ed yisma" gâl, quelqu'un qui était là à écouterait
[GLB'^A, p. 65; sur Jsjei comme verbe auxiliaire, cf. Cohen,
SV, pp. 67; 72; 195; 221; 267]. — Joë est aussi se réveiller,
494; on dit ^jjj) ^J^ Joe, sur ce sens, voyez Socin, Diw.
Gl., p. 303; Meissner, N AGI, p. 139 [MM C, pp. 126; 424]. —
'l^:>. ^j-o uXjti, 835, 1 ; 837 n. ; sQt ^y, J-^y' iA*a/« L^^ Asë,
837 n.; 866,2 d'en bas; 868 n. 3.
lAxil, l'éveiller, 796,2 d'en bas; cf. Socin 1,1.
Ckx.sXm.^, filr sicJi in Pacht nehmeti, pachten, RO §§ 108 et 302.
Ajti qo'od, Pacht, RO §302.
sjoë, jatte, assiette en bois, 20, 16, 21. Voyez sur ce mot
606 2); RD 11,216; Snouck Hurgronje, Feestbundel aan
M. J. de Goeje, p. 28 écrit aussi qo^dèh. Carbou, p. 183 a
iCtoVi gada'^a, plat en bois et dérive cette forme de ~r^i^).
^_ceX*ï ga'adi, sentinelle, LB'A, pp. 2,14; 3,5.
3u>L*i, pi. l\jLxï, Bettgestell, Glaser, PM 1886, p. 2,5; Stace,
p. 18; MJM, p. 24 [Goitein, Jem. n°143; Rossi AS, p. 216].
iA>^î, assis à côté d'uti autre; aussi qui vient par derrière
(gibier), opposé de ^Li, «>LJ, 798.
aAjjii, prononcé qa'îdi, l'homme qui fait le guet pendant
l'attaque, 1092 [MMC, p. 652; voyez GLB'A, p. 65].
') lAclï jp, il y est; il est assis; ic>^L«.« iA*s, rester tranquille,
Carbou, p. 171.
[2) Ici l'auteur a écrit en marge: ,,»*A*ï piobabl. la vraie forme"].
3) Sur_j-i*ï, RD 11,49 et shaurî qaMd, Korb, der aïs Mikhyefàss
verwendel wird, voyez ci-deysus, p. 285 sub Xi*:>.
2514
y o _
Okx:j', pi. q'^^«, jeime chameau, 94,4; 531; 566; 593
[GLB'A, p. 66; Cantineau, Et. 11,214 gô'ùd, pi. ge'dân].
Aljti (j 0 M fi y i (1, diminutif du précédent, 341 [k u *^ a j j e d,
MMC, p. 34; cf. Brockelmann, VGSS 1,244].
. Csj^A, place, ijl^î ^^ Jo>y! Jotii., 837 n. ; 866, d.l.; 868 n. 8;
comjxtrtiment de récejytion, 491,9 = LB'A, p. 14,6; Huber,
Journal, p. 121 [voyez Dozy s. v.].
JjAaë, gros caca, Wurst, Dt, 1163 = o-^Jbe, Tun.; JLaaxs,
Hogarieh.
^v-ue, métathèse de ,ojii, comme tjLo, 790.
(j^yti, U, class., p/zer (un morceau de bois), développement
de (jiîlï, u, démolir', eu Dt, jj^jë est arracher, 1347 s.
(jciixi, intensif ou itératif, déraciner, 1347 ; ci-dessus, p. 400 sub
j>,=>; avec J pers. plaisanter avec, dire des rodomontades,
1035 n. 2; 1347.
^jiijtiijt, s'écrouler, s'ébouler, être arraché, 1347 s.
i^ei3t:>i! = u^ixiij' , 1347.
j
ybë, entasser, 355 n. 4.
*
Ijti, LA XX, 53, 12: Jji lyiï^ 1^ _^5iiij iiL>L;i J«c ■y^jù\ Lxi
, ju^^^' wj,.a:2j ^ »' ^_j_a;= 'l^JU^ .v,vv.«j .^'-'«'n' L^LxaïL iPljë, U«
^3ljà.^ j>^ nJL'ÀU) cjfij cli^ ^ytï Lg-Jic Lxs Joçs AJsuo! J^-*4>- Vr*^ '^^^
2515
tiUo _yj^^ £^«^[5; L*ï>£^", Brockelraann, VGSS 1,79. Un
verbe synonyme est .«.aP, kSJ>] voir LA X, 252; ibid., 1. 10:
iLxJi^! J, ,-)L;oti L-î'^Ji-îîj \_î'cJii! . ! liU ,.j'l>J»L«,î lAiJî ;y^^i>>-^ j-JÎ Ja
XjoC^^Îj, cf. I. Sîdah VII, 5, 4 d'en bas. En Dt, Uï est tomber^
tsj, 652,2 d'en bas; 718,6; sur Lxi et «i^, voir ci-dessus,
p. 798').
j^^!, e7re accroupi, 934 n.; ci-dessus, pp. 287; 1475 n.;
Hdr, p. 694; el-(jâhiz, el-Mahâsin, p. 144, 1; au figuré
verharren auf, Hell, ZDMG LIX, 616; LX, 9 2).
_yts ^), pi. ^Lxi, _^!, c?«Z, Hdr, p. 694, ou (^ytï =jjc>, ci-dessus,
p. 288, et '^y^^^ ci-dessus, p. 266; cf. cj.ï, avec suffixe
gaw'ah, RI) II, §18b. D. H. MûUer, SAE IV, 155, 31 et
156,11,30, écrit qâ^uh, qui a été corrigé en qa'^uh ou
qa^wuh, MJM, p. 55/6, mais il se peut que ce soit la
même métathèse que dans le verbe Lxï>^lî. Cf. «yCx:,
fesse. — _^xi, pi. ^^xï, class., cliape (/e |Jo^</^t^ [voir Brâunlicli,
- 0,0
Islamica 1,298; sur le verbe ,j^^xm>\ qui y est cité, p. 508,
cf. Streitfragen, p. 54].
^i, colline, LA XI, 196, 5 d'en bas: \j^p)^ ^y* 'dcsS U v_>flJi
."^iLji- i-)v\^ !■>' *^^.-! ^3) -^J^i-3
[') Ibid. ,,(C*^^*^5 "; comme le prouve le contexte, il faut lire
„^^s<ji3".]
2) C'est probablement de ,^c*^' q'ie vient le veibe ^1^.0, silze)i,hleiben,
courant dans le dialecte de Ma'lûla, Noldeke, ZA XXXI, '222 n. 3.
3) Du type i}>.«. Les liabitants d'el-Beydâ disent (j:j-*^' 1>I- (jr5^*)
avec sufi'ixe ii]|^s.
2516
Kài, panier, class. ; Prov. et Dict., p. 428; Stace, p. 17');
panier rond, enduit de bitume, dont on se sert en guise de
bateau, 898 [Dozy s.v.] ; Socin, Diw. Gl., p. 304; de l'akkad.
q u p p u, Kasten [Zimmern, A F W, p. 34 ; cf. aussi VoUers,
ZDMG LI, 316].
ôJlï
Ossii, retourner, au propre et au figuré, renverser (v^)î
1279 [Goitein, Jem. n° 1268 gafad; Rossi, AS, p. 245
versare, gàfâd, qfiid, kfàd]; en shaurî descendre, SAE
VII, 154, 11. Sur des thèmes synonymes et probablement
congénères, voir 1247 et 1279.
vAàJiJ!, retourner, redire; être renversé; tomber à la renverse,
1279.
J .ai!, désirer manger, D t. — Mo = e)î>^' r*-^"^ /^ ^'' J'^^
envie de viande^). Métathèse de ^ (^' .«Xsl, avoir besoin de);
cf. sljanrî fèger, désert^) <i av. ^ï ■*), Bittner, Slj 1,24,3
d'en bas.
Ji, appétit = 'iJ>J>, '-i^-ff^'
^, pi. qfor, qufrân, panier, RO §§ 113 et 124; Rôssler,
MSOS m, 16,3.
•■A9
*
r
■.sLi, i, class., I. Sîdah III, 104, 1 : \-Jii> ^;à.«_j ysii * ^j^^ ^.^^
') Hiisch, Heisen, p. 92 gaff.
2) Quand il s'agit de fumer, on emploie ^j^j^, ci-dessus, p. 587.
3) Cf. ci-dessus, p. 189.
4) _Ài n'est connu que dans le Yémen, ci-dessus, p. 314; 'ris iv.j»,
village abandonné.
2517
> j
W03 \j\jii^ b^^^' forme moderne jJLs, se lever hmsquement
avec un bond, sauter, 9 n. 3 ; 82 n. 8; 83,24; 796; 1244 ss.;
1253 n. 1; 1254; 1257; 1259 [gâfâz, saltare, Rossi, AS,
p. 234]; sur rét3^mologie, voir 1246 s.
làï, faire nn bond; faire sauter, 1246; 1248; 1263.
;xa5, mesure de surface et de capacité, 1315 s.
i^w.»«j, = -r^jî 1247 n.
iU;^, pi. ^ii-àJs, couvercle du narguilé, ci-dessus, p. 219;
Stace, p. 41.
^.Ja, ramasser, 1247 [LA VIII, 347, 13].
Qûsi, boîte, 1084; cage^ RO, pp. 78,5 et 297,7 d'en bas;
Meissner, NAGI, p. 139 (guf(a)s) [Rossi, AS, p. 235], de
capsns, jccîxpx, Fraenkel, AFW, p. 118; Vollers, ZDJVIG
L, 619; LI, 316, comme s\'r. j.aLai3, capsus, cavea, corbis
[Brockelmann, Lex. Syr., p. 685].
XÀfl«5, voir ci-dessus, p. 1954 sub x\^.
♦j.
AS
J.si, i, u, class., être de retour d'un voyage, p. ex. Lebîd,
éd. Brockelmann n° XXXIX, v. 53.
Une caravane s'appelle cependant iJÎilî non seulement
en revenant, mais encore en partant, voir [Lane s. v. et]
Ikïarçais, OS, p. 435 n. 5: „L'emploi de Jsàï proprement
2518
'revenir de voyage' dans le sens de 'partir en vo3'age' dès
l'époque classique répondrait, suivant les lexicographes mu-
sulmans, à une idée do bon augure [Maqmmt de HarTri I,
199; Liscm XIV, 78j"; cf. Nuldeke, NBSSW, p. 90 et
el-Asbâh, p. 34.
Ce thème semble être un accouplement de deux racines,
oiï et JJ5. Dans la lurah, J.iî, u, Jii, a, est aussi être sèc/ze,
aride (peau), Lebîd, éd. Brockelmann, n° XL, v. 34 et XLI,
V. 19. Cf. Nôldeke, Fiinf Mo'all. 11,83.
J^, fermer^ iint ScMoss verschliesse7i, Hdr, p. 261; Moritz,
Zanzibar, p. 77; RO § 262 [Dozy; Spiro; Beaussier].
jJi, fci-nier, 537; SAE IV, 81 n. 3 [chiudere a chiave, Rossi,
AS, p. 1991.
Jsîaj', être feriiit', 1157.
idjài, pi. \Jii, mesure de poudre, 157,12; 1501 n. 2; 1705.
PI. J^, cornes à iwiidre, 687, 4 d'en bas.
J^, serrure^ 537.
iJLsï, pi. J^, petit fort^ fer)neture, belvédère, 1608; Hdr, p. 399.
J«iï^), arbre à myrrhe, Commiphoi'a Abyssinica, var. sim-
plicifolia Schweinf., 1205 [cf. Schweinfurth, A F, p. 141.
y*sii, pi. iJlsii, cabas, panier pour porter, Dt.
jÀiu, enfermé, 1273,5 d'en bas.
Lfii, U, class. suivre, proprement veiiir sur le dos d'un autre
ou derrière qch; aussi injurier, 1277 et ta,2)er sur la nuque',
') (\^l,2 (M 85.'$, 1 li'" ^i |..)m- J^.
2519
i^^as, i, <Uï, tourner le dos^ partir^ retourner^ usité dans
toute l'Arabie, au Negcl ^s^-, fuit\ 1270 s.; Socin, Diw.
Gl., p. 304; MAP, p. 237 v. 2; en sljaurî qufi, partir^
Bittner, Slj 11,41,2 d'en bas. A Tanger, ^jàî est tourner
en dérision^ couvrir de ridicide, Marçais, TAT, p. 431.
^_^'5, tourner le dos, retourner, s en aller, partir, 83,17;
687, 8 d'en bas ; 1271 s. ; S A E VII, 11,15; 15, d. 1. ; 16, 20, 31 ;
S AE IX, 8, 24; 9, 19; 11, 32; 13, 33 [volgere le spalle, Rossi,
AS, p. 246].
(^îlï, tourner le dos, SAE IV, 138,15.
1^^!, tourner le dos, s'en aller, partir, 1272 s.; 1275,5 =
LB'A, p. 79,20.
j,Uj", se succéder, 1273, 6 d'en bas.
E-Us, Uï, class. nuque, occiput, cf. ^^ï, q'^sï, occiput, p. ex.
Diw. Hod., éd. Wellhausen, p. vi, 8 d'en bas; sur la pro-
nonciation de Lài, voN^ez 302 et 548; derrière, après, 10, 14;
88,13; 159,16; 166,15; 426; 445; ^^Im oLo^ (ou dULo),
se collant à moi, 1039; U^-^i^ ^Ui ^ o,L*«, elle s'en alla avec
ses moutons, 75,21; a n a b â s î r q a f a m - b a h m , j'irai
chercher les chevreaux, 1484; Làï, à cause de, 13,21; 521,3
d'en bas; \:>^i ilàï ou ^i::>y^\ Làï, pour venger l'affront, 14, 4;
cf. 556, 10; ^y^tLài ^y^, après elles, 104,8; qâfe, min qâfe,
hinter, RO § 197c [gafê, dietro, Rossi, AS, p. 204]. Cf.
Brockelmann, VGSS 11,422.
'■éyé, Riicken, RO § 185.
olî, rime; vers ; poésie, 307 n. 3; 1278; Socin, Diw. GL, p.
300 [MMC, pp. 175; 283; 485]. — ^yjl\ ^^Li ô^, derrière
les arriérés, 1271 = LB'A, p. 76,23.
iLçlî, expliqué 1276 et ss., voir aussi Sîrâfî, Sîbawèyh trad.
par .Talin II, n § 507, p. 382 ss. — &-ob' ^LJ, sans arrière-
Landbekc;, Glossaire Datîiiois 158*
2520
pensée, 1278; LAm, p. 24,7 avec une longue remarque, p.
139 ss. — iôils est aussi suite^ Gefolge, 1278; Brode, M SOS
V, 2, 8 d'en bas.
ioUi, inf., frapper par derrière, 1276.
Xxftï, injure, \211.
(^^àaxi, fém. iiUàflx), néfaste (année), ci-dessus, p. 248,3 d'en bas.
'à-i
Jjî, class., porter, soulever, supporter, 878 n. 1; en Dt dresser,
aufrecht steïlen, comme en 'Oman, voir les exemples 887
et RO, p. 291,14; aussi devenir plus petit, plus mince, Dt,
cf. b^p, Stummer, OLZ 1914, col. 253. De 1/~qS, être haut,
avec n > l, 887 s. Le thème ^ est aussi émettre un bruit
sourd, 889; 1763 '), sens que n'a pas jsi, quoique JJili soit en
mohn pfeifen, Bittner, M S 11,119.
Jjcîî, monter en haid, se dresser = class. ^yii, 887; RO, p.
276,12; § 415, cf. ci-dessus, p. 2140 sub ^A^.
J^, nom. gen.; aIï, nom. unit., pi. iglâl, balle, ''Iraq, 1229;
Weissbach, M SOS VII, 276.
idïi, sommet =-^, 791; 887; 1231; I. Sîdah XIII, 283, 4,
cf. xli, LA XV, 395, d. 1.; el-Amâlî I, 24, 4. — ilï, pi. jis,
^3^, est aussi gargoulette, 1229 et n. 4; Snouck Hurgronjo,
M S, p. 117; Stumme, G TA, p. 82; NT S, p. 112, n° 17,
V. 8; qulltîn mahbûb, zivei Krilge voll Goîdstiicke, TMG
I, 70,25. Probablement de l'akkad. guUatu, 1229 [Zimmern,
AFW, p. 33]. — Un autre sens est capitonnage du bât, 562
(planche).
[') lie texte île Han'rK^r, A L, p. 10, cité 1763, ne porte que
2521
JyJUs J^, peu à peu^ 26, 13. — Diminutif geleiiil, Meissner,
NAGI, p. 139.
.^, i, ramener^ Oj, 24, 8; 682 [rivolgere, Rossi, AS, p. 233];
he turned over (invertecl), Stace, p. 178. — Aussi intrans., tomber
sur le dos, Prov. et Dict., p. 429. Les remarques, LAm,
p. 96 n. 4 et p. 110 n. 1 sont erronées.
^..^li [voltare, Rossi, AS, p. 246], avec ^5, discuter, 522,12
d'en bas.
^Liij', deviser, 127,13; voyez 1584.
>»JJs, cœur, 104, d.l. ; ci-dessus, p. 1651, cf. 3"ip. — ^r^\
l'étoile 'polaire, 786 n.; voir aussi ci-dessus, p. 1093.
^fi/«, 47,7, expliqué 1026.
&.J^UJ, poêle à frire, S3'r., 539.
wA-JJiJ', pi. w^.-o'tflj', changement, 486, 6 d'en bas.
e^Ii, iuis, pi. o"^, ojJ^, flaque d'eau, creux (ou bassin) dans
le rocJier ou /e ravin^), 38,2; 72,11; 694; 1151 n.; 1155;
Barth, ES, p. 36; Stumme, G TA, p. 177; Vollers, ZDMG
L, 334 et surtout Marçais, TAT, p. 442. Cf. aussi Euting,
Verh. d. Ges. f. Erdkunde 1886 n° 5, p. 273; ci-dessus, p. 550.
— Sur le classique >c>n.JIs, périr, voyez ci-dessus, p. 1004 n.
e
^i, i, Glaser, Mitth., p. 51 : „Im Jemen den Ackerboden
stûrzen, bei der aufgehenden Saat mit Rûcksicht auf besseres
Gedeihen die ùberzàhligen Halme der einzelnen Bûschel her-
') Class. ^X^, cWi, Boh. IH,193, 5 d'en bas; MAP, p. 13,5.
2522
ausreissen, entfernen und endlich mit einem Holze (maklah)
die Tiefe eines Getreidehaufens messen zum Zwecke der
Steuer- und Zehntbestimmung".
^^ji^di, se dessécher, Dozy [Spiro].
> O)
oi^Jlï, sépia, seiche, ""Azzân.
lxIï, ceindre, 1512 n., d. 1. [GLB'A, p. 66]. Class., p. ex.
Laqît, p. 715 v. 40. — Aussi fermer, dénom., ci-dessus, p. 1283.
XxïJI ôSâa, clavicule, Rôssler, M SOS I, 70,8.
ao^iî, verrou en bois, de AaIï], xXsU, 591; Hdr, p. 695; HB,
p. 64; Vollers, ZDMG L, 627.
ijJïi, houfonner, dénom., H B, p. 273 n. 3; ci-dessus, p.
1271 n. 1.
^wJLï, t_^-v..B, pi. (_-vjJLi, bouton, H B, pp. 98; 273 n. 3; ci-
dessus, p. 1271 n. 1 ').
JaJli-
iaJiï, u, passer, précéder, partir, 1091 et ss. [GLB'A, p. 66J,
répandu sur un grand territoire du Nord, jusqu'en Mésopo-
tamie et en Hauràn; sens primaire passer, p. ex. (_c^'^ï Jalït,
passez devant moi-, en Syrie aussi nettoyer, 1092. En hébreu
D^pD, asile. ~ Voir le JVls. Landb. n° 39, p. 16: „Dans la
célèbre poésie d'un Gôfî U=> L« [>, publiée d'abord par Wallin,
') Sur (j*^? aussi (j-^j L>^^î corde de balcau, câble; corde servant
à attacher un animal, <^ kxAuç ou xaAoç, voyez Vollers, ZDMG LT, 302;
ci-dessus, pj). 1270 n. 1; 1271 n. 1; 1273. Il y a aussi une forme
5C*aiJï, pi. U'^ii, r,i-(les><us, p. 122'
ll'i
2523
ZDMG VI, 369, puis par Socin, Diw. I, 285 et dont je
possède plusieurs versions, je lis:
(Le Gôf est) |)^«-s rfo^fo; qu'el-Belqâ, son bouillon est chaud;
Le Belqite passe à Vliôte des jambes et des épaides (sans
viande, les plus mauvais morceaux).
Que de gigots de bréhaignes nous jetons devant l'hôte;
Il s'avance tout setd et il n'a personne derrière lui pour
[le manger ''}.
Abu Hamzah, Socin, Diw. I n° 69, dit dans une longue
') Var. ti)^!.
2) Var. 'jA^^J ou i3^^3 5 ce qu'il ne faut pas traduire avec Socin
par „dunn".
OJÛJ + I û__ Ci y
3) Var. lJj^v^^ (ou ^Lw^) j^àL/^^ ^-♦-^>^ ^^^i ce qui se ra[tj)orte
au Gôf, tandis que l'autre version se réfère à el-Belqû.
4) oi-A^, proprement côté, pi. o^-*-^', c^v^y' oLa^Î, les calés de la
niaisoii. L'explication de Socin 1. 1. est erronée.
5) \i^A:> me fut expliqué par ^J<=>»). C'est un terme de razu;
>.i>.i=> iciy^ (J>^ *<i^j^i j'^t' A"' "'^^ razzia seul sur mon dalùl, sans
wà-J^j derrière moi. .i:^=> ou (j'-.^> est chez les Bédouins stimuler,
pousser la bête avec les talons.
^) Var. >— J^l-'« ^Ijji ,J^ -t^iiïj L^'L>., ce qui donne un tout autre
sens, se rapportant à la chichetc de la Belqâ, voyez 515 n. 2.
'') Moûsâ Râra me chanta cette poésie foi-t connue, et alors
j'entendis muqallitah et dirS'ine. Il récita kam hâ^ilen, mais
chanta kam iiâ-il il - 1 ad-défe. Le mètre est le ragaz bédouin:
----/ /----
2524
qasîdah qui me fut dictée par 'Abd Allah Mizyad de
'Oneyzah, v. 9:
Avec elle (la fille) le cœur hardi s'avance sur les ennemis.
Socin a ici (v, 17) une autre leçon moins bonne."
iJs, faire passer, 468,3; 1088; 1344,6; voir 1092 ss. ').
Dans io^L^ iuj' j vU-aiï, begleitet midi vor das Dorf Wetzstein,
ZDMG XXII, 156, jJï, faire passer a pris le sens d'acco>?2-
pagner] voyez aussi ibid., p. 121. [Selon MMC, pp. 77; 96;
97 ; 355 ; 450, JÂi is to send, canij^ push foncard, p. ex.
kallet lena-l-'asa, give us supperl]
Jaisj, s'avancer, LB'A, p. 15,21; tigallat 'ala 1-frâs
min il-etrâb(a), komm auf das Polster her ans deinem
Staub, Ritter, Der Islam X, 131 n° 37.
iilï, adv. tout à fait, Syr., 1095.
JaJi, cpii passe devant, Anfûhrer, Socin, Diw. Gl., p. 304.
±rh, courrier de poste, 1094 [MMC, p. 77].
«Is, priver (un cheval) de son cavalier, enlever, 473,8 d'en
bas; jeter, hinauswerfen, 731.
«JLaJl, être désarçonné, Wetzstein, ZDMG XXII, 140.
') La glose que donne Socin, Diw. I n° i02, 4 a gallat bëlial-
gimâ^ah j ësal lî-buh u m doit avoir été mal comprise par hii,
puisque dans le glossaire il traduit Jaii par vorbeten. Ce sont là deux
phrases différentes. D'après MAP, p. 297, le laboureur dit, en se mettant
au travail: kal I atna-Uâh w al-halil, ce qui est rendu par es
mùcje uns beislehen Gott und Abraham. Mais cela ne signifie que ce
que nous venons de rajtportei', car Jali n'est pas secourir et -na ne
représente pas ici l'objet, mais le sujet. On pourra comparer *ii' Axai
et *iJ' j^, expi-essions qui ont à peu près le même sens.
2525
XxJlï, forteresse^ citadelle^ bastion^), RO, p. 362; HB, p. 62;
ci-dessus, p. 426; iotiï > idî, 433. Selon Siddiqi, PFW, p. 70,
ijtiï viendrait du persan ^s ou o^i"^ [cf. El sub Kal'^a].
iotJii, pi. <j^, cheval pris à la guerre à un cavalier désarçonné,
Wetzstein, ZDMG XXII, 140; MAP, p. 407,6; voir aussi
ci-dessous sub ^J/.^3Cj. [MMC, pp. 434; 556].
JaaiJii, salir, Syr., 1092 [cf. Belofc s.v.].
JjLxis, saleté, ibid.
oiJli, i, voir Hdr, pp. 326 et 485 ss. [Nôldeke, NBSSW,
p. 103].
v^âis, grotte, caverne, 82 n. 6; 1244; Hdr, p. 695.
KàJlï, prépuce, 853; Meissner, NAGI, p. 139 (e)glûfe, cf. 'iJà£.
oii-sî, pi. qI«Îï, (lui a le prépuce rahcdtu, 968; 1133; Hdr,
p. 695; = py.!, LA XV, 290, 10 d'en bas.
JJjJLa, agiter, remuer, 601; LAm, p. 130 n. 8; aussi tinter,
bavarder, Hdr, p. 86 n. 2; JsJilJs et J-aJliiJ", clummes Zeug reden,
Yahuda, OS, p. 404; en mehrî pfeife^i, Bittnor, ]\IS II, 119.
Cf. Christian, WZKM XXIX, 442 [son exposé des signi-
fications différentes est cependant assez problématique].
^à^ *.jAi, im Butter gesclnnortes Fleisch, Snouck Hurgronje,
MS, p. 55.
') Souvent dans les noms de lieu, p. ex. ^*,y^ '»^ en Syrie septen-
trionale, syr. |Aa1o09 (îlii^^^ , f,n"ec 'Voonxtuv KowAa, tui-c KxXi j.^^,
armén. Ilîomklay, Cumont, Études syriennes, p. 169 [El II[,1271].
2526
^l\*aj ^, expliqué 1582.
xjiïxi, Hdr, canif ='»S2.^x>JiA.
JJî, i, griller le café, la durah, etc., 607; Stace, p. 118 ^}.ï
[Rossi, AS, p. 190 gale", ahbrustoUre] ^).
- o ^
^i^, pi. ^j;.-wiu, casserole à manclie. 607; Huber, Journal,
p. 128; Stace, pp. 32 et 118 ^j. — Aussi ^J^iil<i = class. abUx),
Stace et Huber 1. 1.
Jj, u, balayer^ I. Sîdah VI, 9, en bas: L^ï x-*^. o-:^' j*-i
^,i>-w^ Lo K:>Lvw<j'_5 iCsL^Jï^ K/oUaJi * Cs.kkz. jj! * \-s^i ; ci-dessus,
p. 476 3).
iuUi, pi. J.U5, o'-«-*^, balayures] ^^^ bagages^ ustensiles^
Carbou, p. 181 [immonclizie, Rossi, A S, p. 2131.
1^ = ^J'^^ four, LAm, p. 122,1; do kxijjvoc, VoUers,
ZDMG LI, 302.
^^x^, voir ci-dessus, p. 1489 n.
') (J<i, class., signifie cimes des montagnes, 887. Cf. ^i-
[2) Goitein, Jein. n° 184: „Magtà'' lieisst nicht Biatpfaniie, -- l'ies ist
mllâ\ sondei-n ist vielinohr die irdono Schiissei, aus der iiian spcist".]
3) iUi, sommet de la tète, LA XV, 395/6; ci-dessus, pp. 1657 et 2520
sub aIï; RO, p. 333,4 (iûï) ; Haiïner, AL, p. 104, 17; i^^j 'iUi J^,
à son zénith^ Merveilles, p. 201.
2527
^ [LA 111,400,9 d'en bas: ssi^ xj^^ï'^, oIj^^IJ!^ ^ç'^^ ^^i
en Dt ,.?^5 est lancer dans la bouche, nicmger.
iLi^v^, gland, Ég., 965 n. 2.
*
^, a, ?>;77/er = ti, 990. Sur j^s, u, voir Hdr, p. 696; = w^Jlc,
SAE IV, 140,29.
^, aussi griller, cuire, hràunen, LAm, p. 54, d. 1.; voir
Dozy et Almkvist, Kl. Boitr. 1,382. — ^, ausgehacken,
Snouck Hurgronje, M S, pp. 50 et 64; ,,braun gebraten (von
Kubbe u. dgl.), braun gebacken, mûrbe (von Backwerk)",
Almkvist 1. 1.
y«lï, class., jouer avec cjn à un jeu de hasard, voir sur le
meysir Primeurs arabes I, 29; Winckler, Altor. Forsch.
II, I, 346 n. ; cf. LA XVII, 111 sub q>^; aussi s'opposer à, con-
trarier, 967; Hdr, p. 696.
^, coïter, 990. Le vers d'el-A'^sà est ainsi conçu, ^Agg.,
p. 16; SN, p. 363,5 [Diwân éd. by Geyer, p. 108, n° XIX,
V. 3]:
Lji.;iLj .-PÎ^XjI ,^'Lj isUcLA^si ■c>_5?>>joli êLxi.c —W*^ l-?r*JiJ"
Voyez LA VI, 426, d. 1. : s'lJjw ^^ ilIîS! ^ L:?3Lo J^iu
l^^JJoi i3^»i -ï^' P-^^J Ui" L^AAi>i ^^-^^ i!y«ii' i3, L.^J ,wc:j
^„x^^Si\ Ja^ tî^î ^ L^lji \j'^ ^y: _^) Jiîj ^j! t^ ^3 L.^
J.-UJL1 r-^^'tj ?-L»AI! oL-yjij! -♦Jij' xl^^i^ L^cA3>3 t-^'rC wJIIj Lp_«aj"
^î i:_y;= ^ LpoLo ÎJI ; I. Sîdah XIII, 279 : * ^^L*i! _^! JS * t].i;lj ^1
2528
cf. XVI, 124: ^^^ soVJb 0^/5^ s^^ L^! ^-' c/!>^' S^^ *!^
'u^!j 'lPvAL ^t. [Sur Q^l^, voyez Goldziher, Abhandl. II,
p. XV n. 1]
yo^sj, se disputer^ Dt, comme jj:^', Boh. II, 9, 10.
^', s'égarer^ MAP, p. 313: „Der Mond ûbt einen schlimmen
Einfluss aus, weil er die Reisenden gerne irrefûhrt."
ytSLÀ^^ être jaloux^ 991.
^, voir ci-dessus, p. 1002 n.
-♦i, lune^ 966 ss. ; 989 ss.; 999; clair de ^«me, dans les pays à
l'est du Yémen, 989; jalousie, 991; ^'r^'? le soleil et la lune ^
p. ex. Naqâ'id n°LXVI,v. 22 = el-Kâmil, p. 83, 9; M'AR,
p. 44. — ^1 ,-^^, 1625 et n. 2 ; Index, p. 1831. — -^\ J.>.>,
r*Jsl\ iLj^ et ^'^ woi, ci-dessus, p. 1001 s.
^^, jaloux, 991.
io^, clair de lime, ^Omàn, 989; aussi fenêtre en verre de
couleur [Dozy s. v.], Manzoni, Yèm., p. 120.
yilî, clair de lune, Dt, 989; 991.
^c.L♦j5, pi. ^^.L^, Zauherer, RO, p. 347 n. 1.
^î, fém. ^î^, éclairé 2x1 r la lune, t!^ LnJLJ, aussi i'^f" xLj3,
L Sîdah IX, 28, 10.
b.uï, filous, =iLç>.Ui, Syr., ci-dessus, p. 1089 et n. 3;
Kampffmeyer, M G, p. 62.
-fi, fém. s^, nom d'un arbre, ci-dessus, p. 850; Hdr,
p. 350 n. 2.
^J.y»^ mqëmri, pi. mqômryje, ScJiwarzkilnstler, RO
§§75,4; 110.
2529
jéi^ i, sauter^ fen Syrie et chez les Arabes du Nord ; j^, i, et
1^, a, 56 lever brusquement^ sauter en Vair^ éclater^ dans le
Sud, 1257 [voyez aussi Wetzstein, ZDMG XXII, 362].
Selon Belot et Feghali, K'^A, p. 41 en bas du class. (jci^i;
d'autres combinaisons 1257.
ai«j5, hond à xneds joints, 1264.
;^^l3, épithète de la poudre, 498; 546; expliquée 1257.
^j^-, u, i, inarcher vite, 1378 et n. 1 ; Arabica V, 237
[scendere precipitosamente, saltando, Rossi, AS, p. 235]. Sur
,j^*i = ^w^, plo7iger, voyez Hdr, p. 486.
(_^Ji.4J>, qui marche à pned, Dt^ J.:>'..
iUc..4Ji/) m q a m .se, pi. ^J^^s^, cuiller, RO, p. 15, d.L; §61;
Jayakar, OD, p. 662.
(j^i^i, class., sauter, faire un saut; galoper, 1257; marcher
vite, 1378 n. 1 ; Arabica IV, 43.
Ja^s [i, U, bander; emmailloter, Dozy; Belot], MJJVT, p. 10;
Ja*s>iaJl<i, 792. En mehrî qamôt, lier, Jahn, M S, p. 205.
li*i [emyyuiilloter, Dozy; Goitein, Jom. n° 27]. — Là l^ebîr
walâ zrir walâ muqammat bisrîr (enfant en langes)
= rien ').
[') Srïr, pi. srëyer, berceau cVenfant, Barthélem}', p. 341. Cf.
Feghali, Synt., p. 337: wogtâm't ed-dâi^a Içs-slàm sî kbîr si
zyîr si mqamiuat bçs-srîr, et accourut le village pour me saluer:
l'un est grand, l'autre petit ou encore emmailloté dans le berceau.]
2530
Js^lî ;jJ>, pain ayant une croiite croquante, 361 ; cf. la var.
ii^iij, 53 n. 4 pour ^J^^^. dans le texte.
Sj'us, pi. i^AxiUi, Fisdihandler, RO §134; voir aussi Vollers,
ZDMG XLIX, 512.
<f^, class., dompter; dans le Sud briser = %^S', 1164 s.;
1726; Hdr, p. 697; cf. M'AR, p. 69.
«^, orgelet. Cf. iï^^î ci-dessus, p. 2058.
CL^i, sandfly, Stace, pp. 67 et 213.
i*ji*i, voir ci-dessus, p. 476.
^ renferme deux significations toat à fait différentes,
1° être haut, cf. Jjs, qui semble en être une variation,
887 s. ; 2° émettre un bruit sourd, ce qui pourrait indiquer une
affinité radicale avec ^, ^c, |^^, 743 s.; 889, cf.
^yu ^^î ^ ^^. et ci-dessus, p. 500 sub ^=>, retentir,
résonner. Mais on Dt ^^ï, u, i, a le sens de couper, trancher,
frapper, 888 s., oi^i l'on en trouvera plusieurs exemples.
^^yLs ou j^yjjj" = ^^^vuLfijL v^7 ^■^•^ ^i-
^^\ et qLXs!, class., -se tenir debout, 887.
ijj», son = p, 743; 888 n.
1^, class., monticule, 887. — „L>l>o! ^^, poulailler, MAP,
p. 133 [Feghali, Synt., p. 434].
iiî, sommet = -»li, v.h.v., 69,19; 791; 887; 1231; Jacob,
Schanf. 1,75; 1. Sîdah X, 77, 10 d'en bas.
2531
En akkad. qinnu, montagne^ Martin, JA 1910, jiiill. —
août, p. 137; Ungnad, ZA XXXI, 49.
J^, poulailler^ RO, p. 298,6 d'en bas.
>>^Ii, voler^ 1243; Beaussier, p. 564; voyez ci-dessus, p. 651.
,_^iï, ,^, chanvre [GLB^A, p. 69')]. — ^.;,*»-Li > w*.JJ5,
a^^^^dJ, 1506.
[--.Àî, dresser la queue, Feghali, PD n° 2938 iqânber
dan bu, il dresse la queue] sich setzen^ sicli niederlassen,
sitzen, Mittwoch, ADJ, p. 67; Goitein, Jem. nos 61, 124,
1050; Rossi, AS, p. 236 g a m bar, gâmmâr; selon Goitein,
JG, p. 34, ^ désigne la continuation ou la durée d'une
action et peut souvent être omis dans la traduction].
y>^^ être hautain^ lever la crête, 1167 n. 1 ; L Am, p. 91 n. 7.
«^, crête de coq, 1167 n. 1 [Feghali, PD n° 2920 bu
qénebra, coq à crête].
[') Ibid. w^aS, comme ken no ban, LB'A, [). 12,13, L>.a5, p. 48, 13 et
I— aà5^ dans le manuscrit du glossaire (Ms. Landb. n° 38), p. 79. Mais
dans le manuscrit du texte arabe (Ms. Landb. n° 19), p. 186, ce mot
est écrit avec if, qui a ensuite été corrigé en (', sans doute le même
son que nous trouvons dans cî 1 (q'il, d^) ''i^ et mu ci min
(muqimin, q^m^^^), 12,15, quoique dans le manuscrit é soit aussi
employé pour le é dans mescînan (mesi<înan, Làa>>-w.'«), 11,1 et
cenni (kenni, ^jrJ'-i ), 12,5 à côté de g, p. ex. giin (iiiin, (^.,û), 4,6,
yebgi (yebki, ^J^?.), 4,7, etc. Cf. Cantineau, Et. 1,34 gennub,
èennab. Il faut donc bider w*-».5 et écrii'e
2r332
^M^, 6055?^, turc, 1167 n. 1; Marçais, tJlad, p. 120 n. 1,
j^.^i, avec J supporter^ p. ex. ^±A1 = ^}s. .x>o, Dt [Rûziôka,
KD, p. 116].
x£^iî, voyez 1778 et MJM, p. 24.
^;;i, faire la sauce de poisson avec oignon, huile et épice,
Aden. — 7')*^ ^:v^» poisson ainsi préparé. Cf. ^^., assaisonner.
^yAi, être en liant .^ l-Jj^j» j. -.i>iiij!, // es^ ni haiU sur le
jujubier^ ne pouvant descendre qu'avec difficulté ; (_^L ^yJsCi
J^, î7 es^ entre ciel et terre sur le sommet de la montagne^
comme l'alpiniste qui se voit toutes les issues coupées;
les titqanzah ^ala-l-bfib, pourcpwl restes-tu là à la
porte? En suédois varfôr star du och liànger i porten? —
Inf. J^fti-, 541.
ij^^, n, chasser au fusil, 37,20; 1238; 1515; cf. Littmann,
THI, p. 25 [THS, p. 59j.
ij^'î, chasse, RO, p. 394,11 d'en bas.
qantra, avec suff. qantôi'ti, voilte, pont, Brûcke,
RO, p. 24 [sur son origine, voyez Fraenkel, AFW, p. 285;
Vollers, ZA VIII, 100 et ZDMG LI, 316, qui le fait venir
de cinti'uni, pi. cintraj, cf. aussi icLb^, ci-dessus, p. 2480.
2533
Parmi les autres étymologies discutées ZA XIX, 270 et 408,
il faut mentionner la dérivation de jj.^^, Wolhnng^ proposée
conditionellement par Nôldeke, 1.1. 408, — sjaxijs qnëtra,
diminutif, RO § 44.
.LLùî, clitoris^ Hogarîeh.
s.lLi^iï, Fussbrett fur Gefcmgene zum Einspannen der Beine,
RO, pp. 24; 322,10.
siaiji^, Briicke, wenn kein Wasser unter ihr ist, RO, p. 317 n. 2,
,^s, a, grimper^ monter dans la montagne, Dr, 791; 886 s.;
aussi genûgen^ jqine'âki, genilgt es dir? RO, p. 282,10
d'en bas; sidi begnûgen, qna'' b 'ômân, begnûge dich mit
"Oman, o. 1., p. 309, 1 ; se lasser de (^, proprement en avoir
assez, RD 1,66, 11.
Les mêmes significations se trouvent déjà dans la lurah;
J^il (_«-!. 5^5 = '(^l£, 887, et «-ii, a, est se contenter, mais
aussi mendier, s'humilier, cf. Add., p. 42: oÎlX^c^'^! ^.j^ «jUii,
Ob" J^=-,5 'A:>! JL^j ^ Kf3 ^ U' Uoî. .,li !J>! 5Jlî J^. jLiij
.^ljL^ ^./ lot
Cf. ^i'; I. Sîdah XIII, 277, 11 d'en bas: I^i^i"^ Ajt .Uîb jLsj^
*JJi xL'lî ^^3w ^j, *JJI ; en hébr. yiDi, s'humilier et y'-^Dn, humilier.
^, /"a/re monter, lever la tète, 791; 886; aussi intensif de
«lï, monter, 887. Dans la lurah flanquer un cou'p à qn,
888; aussi mettre un voile à qn, Hauhe aufsetzen, Ahlwardt,
Samml. III, p. CXI, cf. Uhud, p. 30,10: ^^^ ^Jk1\ ^"«it
2534
^i=«,, 887.
<jLiu', s' envelopx>er du qinâ", 767,2; 770; T. SaM V,
392,10,11,12,14,15; en Dt monter clans la montagne en
grimpant, 39,14; 92,14; 886 s.; Arabica V, 149. — Inf.
tiqinnâ^, 1484.
ïjtli, sommet, 888; I. Sîdah X, 70, d.l.
^Ui, jjièce d'étoffe dont on s'enveloppe la tête, généralement
rendu par voile, 766—768; 888.
'sJUJiA, expliqué 768 ; M A P, p. 443, 3 d'en bas ').
^^^^'J' 'xxjJi^, 1672; LA X, 174 en bas: ^^.,li ^'Jl Jy Û!
«Ij. j^5 s^i\'àyi '\x1sa ^jt^ Ok'^j' ^_;A^ rr^^^ KaaS/) o»-^3 '->M
tjlijji, les montées, 1484 n. 1; voir ci-dessus, p. 1486.
wJv^, nom. gen., i^à^yi, nom. unit., pi. ^.^Isui, nuage épais
amenant la pluie, 161,21; ci-dessus, p. 358; Hdr, p. 697;
Snouck Hurgronje, OS, p. 104 n. 5; 1. Sîdah IX, 100, 2.
Après le vers (-J! aJJî u), cité 1637, nous lisons:
[Ô to/ g?i/ es notre Seigneur et qui es très Haut,
Qui as fait marcher les nuages et as envoi/é la pluie]
^, faire sonner, 27,17; 743; Alirnis, ZDMG LXIV, 171.
I) Sur ,<.^^, voyez MAI', y. 170.
2535
— o^
'iijjiXé, son, 743.
Il y a aussi un autre verbe qS>^, devenir rance (beurre),
Syr., 743 n.
HlXi, canne, bâton, lance, 1737; BB, p. 42; Socin, Diw. Gl.,
p. 305: Hess, WZKM XVI, 51. Nom. gen. ^^.
>iyj> OU ^y^i pl. L5^i-^, bâton, long d'un mètre, 341 n. 6.
Akk. qanû, syr. îlj.£), hébr. 7M:p, éth. 'PT^. En tout cas,
Kxvvx, en latin canna, doit avoir été emprunté aux langues
sémitiques, Zimmern, AFW, p. 56; Walde, LEW, p. 154
[cf. Cohen, BSLP XXXIX, 181].
l\^5 ou plus souvent J^ï, veiller sans clon}iit\ verbe répandu
dans tout le Sud, 1500. — Inf. J^, 112,2.
lX^Is = cUï, 1500.
^.^tc>4i, éveillé, de veille, ibid.
^_cuV^.5, fém. ivjA^, espèce à'oiseau', pl. pas employé, 710,
y^i, saisir, empoigner, synonyme de w-^*:ai [GLB'A, p. 66],
FbO, p. 129,9; .-^juijt i. ^ït, attrape-moi ce chameau, Negd;
ekhar ka'ùdu, ]V[AP, p. 390,10. — ^JoLc j^\, reste là
= wà-ï, oi-i^i, ^anazî. — Aussi subjuguer, vaincre = ^^As. ,
MAP, p. 319,12; Stace, p. 166, sens courant dans le Sud,
1621. En Dt aussi prévariquer, préjudicier. — Aussi ^.s^',
I. Sîdah XIII, 277, 6 d'en bas.
^^1, êt7'e violé, MAP, p. 290,6 d'en bas.
Landbekg, Glossaire Datînois 159*
2536
4i^), fesse, 78, 1 et n. 1 ; 362. Sur « > -, voyez 862 n. 5
et 1526.
^L^, grande jarre pour Veau qu'on apporte dans les maisons,
Hogarîeh; ci-dessus, p. 1883 sub v_jLw.
^, sauter, Qâmûs seul, 1256. Aussi i^w^ï, Haurân.
yuï [marcher à reculons, LA VI, 434, 101.
f^, avec J attendre, nordarabique, synonyme de tji^jy,
comme le prouve Socin, Diw. n° 64 H, v. 6:
+ t
( i ) t q a h q a r ù 1 i h a d d e ma r û h e û g î b
avec la var. ^X ^y^.f- Ce Ai^n ne s'explique guère par le
sens qui figure dans LA 1.1., mais par le sudarabique ^,
voyez la phrase -^^ J^ lS^j-^ ^i ?^ se repose étant assis
sur son derrière, ci-dessus, p. 1623; cf. ^1 de_^, ci-dessus,
p. 2515.
•^ = ^3, Qâmûs seul, 1256.
> -
[') Nous lisons 78 n. 1 : „Le mot est «j^" et Hdr, p. 84: „Une fesse
= iU*q>, j)l. v_jl3t:>= Dt et ailleurs «jp (prononcé guhruli), pi. jê-^")
mais dans l'exemplaire donné h la Bibliothèque de l'Université d'Upsal,
le » en '«rfï, 78 n. I a été coi'rif;;é en «; le Ms. Landb. n° 33, p. 290 a
^ et dans le Ms. Landb. n° 32, p. 83, où le texte porte: „3^, 78,1
et note", le » a été biflé.]
2537
*
1^^, avoi?' de V aversion pour le boire et le manger^ ne pas
avoir envie de et aussi avoir de V aversion pour une personne^
1056 s. Cf. r^p:p^ être émoussé.
^i\, voir 1057.
b>Aï, vm, 1057; 1065 s.; café^ 1056; 1058 ss. ; LB^A, passim
(gahàwa) [Cantineau, Et. II, 130 gahwç, forme sédentaire;
168 ghawa, ghawô; Bouch., p. 84 ss.]. — Étymologie
1058 ss. [Littmann, MW, p. 82]; prononciation 1089 n.;
Wetzstein, ZDMG XXII, 190 n.; Festgabe, p. 91 n. [GLB'A,
p. 66], cf. Schwally, BKL, p. 40,2: di a lis an min elf
fingân gahaiiwe'). — «^ (gahàwa) aussi = ^mjJ, fève
du café^ 59,22; 1056; 1089; synonyme de j90Mr6oire, don,
cadeau, 1072 s. ^j. — <^, aj^i ou »j^", la seconde infusion,
1080; i!o^ b^ï, café noir, 1077; jLàil \i^, café de bon augure,
1072; ioûu b>ji, café au lait, 20,22; 21,1; 1076. — b>^,
pi. ^^Ljï a aussi le sens de maison où l'on boit le café,
Feghali, K'A, p. 215 [GLB'A, p. 67]. — Cf. d'ailleurs
[MMC, p. 100] la table analytique 1851 et, sur l'histoire
du café, Wellsted's Reisen in Arabien hrsg. v. Rôdiger,
Halle, 1842, 1,228.
^^, boire le café, 59,4; 1058; 1075; ci-dessus, p. 1221
[Mittwoch, ADJ, p. 61,28; Rossi, AS, p. 197].
[') Cf. AmR, p. 62, n.2: „Qa;mo/i — coffee — with the q softened as
usual to gh, Le. ghahwah. But in Najd, foUowing the habit ofsilencing
the first syUable in certain words, it is pronounced gh'hawah, or
igh'hewah, with a bi'oad and pompons accent, tiius imparting to it
somewhat of the majesty which swells the breast of every Arab when
he is making or serving or drinking the bitter black brew"].
[2) Cf. aussi ci-dessus sub ^Jl^\.
2538
Cl _ >
[^^^, der clen Kaffee herumreicht^ Socin, Diw. Gl., p. 305;
Mittwoch 1.1.; mgâhwî, pi. -în, „letteralmente 'caffettieri',
in senso ampio locandieri, addetti a luoghi di sosta per
carovane e viandanti", Rossi, AS, p. 143. Fém. iù.^, voir
Goitein, Jem. n° 1093].
iû'i^, maison où Von débite le café., 1074; de telles maisons
n'existent pas en Hadramoût, HB, p. 68. [Aussi iùwiXxi,
Mittwoch, ADJ, p. 67; Goitein, 1.1.; miqhâyeh, mik-
hâyeh, pi. maqhâhî, makhâhî, makâhl, Rossi, AS,
p. 143; cf. ci-dessus, p. 2447].
♦
>_j'ua/î, 6ec, Schnabel, RO, p. 302,7.
&jy, voir 1455 et s.
o>s, provisions., Beyh., 1689; RO, p. 127 en bas [o»-'2<»*5,
Brockelmann, VGSS 1,405].
* - ..
o.JiJ", entrelacer les doigts (deux personnes qui marchent
ensemble), Dt.
o^, talion, 982; 1201 (gôd); don, Gahe, MAP, p. 223,
= kwâde ibid., p. 227.
;^
^lî, creuser^), hébr. ip^j, cf. aussi Jij.
') Aussi marcher sur la pointe des pieds, 1013.
2) Barth, ES, p. 13 regarde "np, creuser, ausgraben, comme dé-
nominatif et combine ")")pD, source, puits, avec 3 J>, abreuvoir, bassin,
et (j:JJ, recueillir (l'eau flans un bassin).
2539
.y, creuser^ faire un troii^ Dt, 690; 918,5; 1230; cf.
Almkvist, Kl. Beitr. I, 290 ; 296.
b.ls, pi. ^y, q'^îV^î ot^Ê, colline^ montagne^ 1682; voir 1105.
a.îji, rond^ échancrure, 918.
a.y, encolure d'une cliemise, 1230; Beaussier s. v. ; d'après
Jayakar, OD, p. 663 pièce quand il s'agit de plantes, o.y
(jr-«wwlj, one jessamine plcmt^ 'ov-*Ij (J>.jjy5 tivo jessamine plants,
(j%-*.^lj .yj o^', ^/</-ee jessamine pkmts.
ij^^, tirer, schiessen, 472; = ^J^.Ji, Prov. et Dict., p. 429
[Feghali, PD, p. 819 ^JJyi et uo^sj.
y^, a/-c; L,y-j-5<^-^5 ce qui est prouvé par le pi. ^_^-^,
Vollers, VS, p. 94 [cf. Nôldeke, NBSSW, p. 132]. —
jOc (j*_^, arc-en-ciel, Hogarîeh [= _^\iiJî (_^^_^i , Feghali, PD
n° 1871, cf. Wiedemann, Arab. Studien ùber den Regenbogen
(Arch. f. d. Gesch. d. Naturw. u. d. Techn. IV, 453-460)].
* . ..
^^, démoli?; 1348 = (jrj.ï, p. ex. Marâtî, p. 12,4. Dans le
Sud, ^ji est terminer, finir, 818,12; Hdr, p. 697; RO,
pp. 102,7 d'en bas; 138,4 d'en bas; 211,10; 293,6,7;
309,7; Rôssler, MSOS 1,58,16; 59,7; 64,7 d'en bas').
(ji^lyiCA^! stoqv^âd, Fertigstellung, RO §347.
ioyS
-b^, habit, Ms. Landb. n° 33, p. 290 (Dt, 316 qôt).
') Sur la construction de (>^y> 'voir RO §273.
2540
*
ciî, voir Lxi.
c^<_oë, ibid.
cï, 50^, plaine^ 64,23; 68,19 [jxivimento, Rossi^ AS,
p. 242 sub tejTci]; anticamera, Manzoni, Yèm, p. 117; cf.
Socin, Diw. GL, p. 300; Hdr, p. 269 {^ et Kclj) ; J^t ^isl\ ^^
ajL*fiii o>5, )nachts euch bequem, vom Fusshoden Iris lierauf
aufs Sofa, formule de salutation, Glaser, PM 1886, p. 7.
Cf. ci-dessus, p. 311 en bas.
iLcà=ci', 64 n. 7 [Rossi, AS, p. 226 pavimento]; selon
Glaser, Mitth., p. 26, ^iï ou 'Ss.^ est souvent employé dans
le sens de J>J2:>, ,,im Jemen eine allerdings zum Anbau
geeignete, jedoch zugleich grosse Ebene, wie Hakl San'â".
o>ï, chanter (coq), Dt; -LitLiib _L=>l\j!, o>»j ^iljAiL
^y>^ crevettes, ci-dessus, p. 1490.
Jiyî, réunir en grosses bottes, voir ci-dessus, p. 1563.
[iJlï^ï ou Aj^ïli", pi. S^^j^, grosse botte, gerbe, Feghali, Contes,
p. 56 n. 11.
S'i 'j, u, dire est, comme on le sait, suivi de ^.,|, tandis que
le même verbe dans le sens de ^^ gouverne ^.,^ Recken-
') Sur l'affinité supposée avec les mots iado-européens correspondants,
voir MoUer, SI, p. 129 s., où le thème Jy est combiné avec l'ancien
bulgare glâyoliî, 'mot', le gi'cc y^ua-erx, le suédois kalla, 'appeler', etc.
2541
dorf, AS, p. 405; Vernier, Gramm. § 1037, mais contraire-
ment à cette règle nous lisons, Boh. III, 111,7: ^^-caii
iJJî ^y^j \:>5 ^,^ dU*£ ^' QÛ j^l JLss i_c^L>^":3!; ibid. 1. 6
d'en bas: aUî J^^ #^:>^ i^,^ liLiUx ^' ,jl^ q! (_c.l.AaJ"^$! jUs,
ce qui correspond à j.^l.^Jt *JLc J'iai dVjcIc ^! w! (^.L^^i jLiis
gJT, ibid. 1. 10 d'en bas, cf. LA XVI, 170, 12: ^ ^î^t Jlï
JyiJî l\*j Lgj"!^ Lp'y*sf (^[*-.Jy (jj? (^c^;>c ^^Psx.^.^ ' IjIaî Li] ^^^ï_5
L^JLe nJs^ (Ai Lcj L*i i5,.w.à^ L^ij"^ Oii"!^' c^v;^^ iAjLî (3^î I^uXxcÎ
j.XXJ! orAw.s LfJ*^ ,-.' c^-s^ Jjsic ii^î_5 o^^^ ^i'Lil .jl Ul^v^^
.L^'./A*.S' L^-JLc Jyiiî -:^;^' O^j' j-li i,_jj.AaA/4 j»'!i5j|5
L-) Jlï, 82,23; 83,3,23,28; cette locution est suffisamment
expliquée 1265 et ss. ; voyez aussi Boh. 1,24,11: ci.ot«-^ Jlï
y^i o^'^ J-^^^' j^i 1*^*^' u^^. J^ r*^ L^^""^' o^ V-/ '^'
jjiii!; d'autres exemples L SaM I, i, 117, 28, où la remarque
(p. 38) est erronée; 121,13; L Qoteybah, éd. de Goeje,
p. 334, 4 ; Snouck Hurgronje, Z A XXVI, 230 n. 3 [Rescher,
ZDMG LXXV, 237]; uin gult kide, si tu fais coynme ça,
Harîb, 1598. — \j^s> Jlï expliqué 1268 et n. — ^ Jii',
[') Qor. X,66.] p) Qor. IV, 156.] [3) Qor. V, 117.]
2542
dire ri, RD II, 50; RO § 179 c. — Sur JS ou J>5, faire des
vers*), voyez Marçais, RM TA, p. 476 2). — [JJii' tigel,
tegel, tu dirais, GLB^A, p. 7; Cantineau, Et. II, 196;
MMC, pp. 84, V. 2; 108, v. 1, 14, 21; 142; 143; 153,
V. 1, 9; 190, V. 10; 195, v. 7 et passim; cf. Stumme,
TTBL, p. 149; Socin, Diw. III §50].
J^î, 2Kirole, 1732,18 [GLB'A, p. 67; Ronzevalle, p. 40
sub ^j].
icjjs, parole, 1710,7 d'en bas; 1732,13.
J^î oJWî pl- ^^^ ^^^^5 espèce de fusil, 115, 21, voyez 1527.
AJ|^, la dirigeante du chœur des pleureuses, Wetzstein,
ZDMG XXII, 159.
idUùî, conversation, 1732,11.
^i,u, être haut, se lever, voyez ci-dessus, p. 1529; \Ju^ ti^ (•'«s,
se lever brusquement; se mettre sur son séant, lorsqu'on est
couché, et se lever debout, 1275 n. 3; ci-dessus, p. 538.
Accompagné d'un autre verbe, pS signifie proprement se
mettre à, mais en réalité, j.'o n'est ici qu'un mot redondant
qu'il ne faut pas toujours traduire, 59,24; 60,1; 64,14;
170,11; 950 n. 3; 1091,5 d'en bas = LB'A, p. 73,16;
LAm, pp. 94, d.l. ^) et 122,3 d'en bas. [Il en est de même
de *lif et de -y^ï dans le dialecte du Yémen, Goitein, JG,
p. 34]. Voyez d'ailleurs sur cette construction 739 ss., cf.
') Cf. BB, p. 60: ,,Ein Dichter wird liaufiger saheb kul ocler
kuiil, als schaarâ genannt".
2) Il y a aussi un thème J«^, voyez Marçais, TAT, p. 444.
3) i^\ w*-«*03 LiJOi. L»J (^>iJiaJ f-y^-i da sprùnge er aiif, sehtiige
ihr den Kopf enlzwei, etc., lisez iji^^^ et >^.>^,*,; bidez „sprange auf,"
2543
aussi ci-dessus, p. 1496; M J M, p. 36 [G L B 'A, p. 67;
Cohen, SV, p. 267]. On ajoute souvent tÀi', ce qui n'influe
pas non plus sur le serjs, 27,7; 50,8; 65,5; 140,11, voyez
194 n. 1. Aussi se soulever^ aller son train, ^^ Ji, 1012,9;
1491, d. 1. ; *y!j' L xxiLï j_cii Lo, il ne se soulèvera pas de trouble,
155, 18; 546, 5 d'en bas; '^a^ljJil^ ^j.flj', littéralement ,,die
Auferstehung bricht an" '), AVeiss, Der Islam VII, 135. Un
autre sens est attendre, avec J (aussi j.LaXa«!), 507 ^).
P^, stehen lassen, Meissner, NAGI, p. 139 IDozy s. v. ;
gawwam, far alzare chi giace o dorme, Rossi, AS, p. 192];
^3 (.>î, attendre, Hogarîeh. — ^yj ou ^, Socin, Diw. Gl.,
p. 305; Marçais, TAT, p. 434; ^i, réveiller, SAE IV,
120,2; Stace, p. 15.
j.Liii:A«i, rester debout; se trouver; rester, 8,20; 23,5; 43,5;
81,3; 229 n. 2. •
j._^, status belli, 343; aussi troupe [voyez GLB'^A, p. 67;
MMC, p. 50; Philby, HA II, 317 go m, Badawin on the
îvar-path; any army; also enemy; Rossi, AS, p. 150 gawm,
schiera arinata].
■x^^, pi. pli, stature, 81,4 = iûa, LA XV, -396,2; RO §112;
Seitengewehr ; Eisenspitze fur die lange Lanze, Meissner,
NAGI, p. 137.
j*-:l3>qàym, 77,12; 1280,5 d'en bas, voir 519 et s.
iUjlï, pi. (*J.1>'^ > qawèym, pied, jambe, 77,12; Festgabe,
p. 84.
&»|y5, inimitié, état de guerre, 343.
1) sbUii! c^.-*^'!, Jaitssen, C A, p. 291 n. 2.
2) Sur pJs < pi < p.ïl, voyez 1722 n. 2.
2544
iCcLo, trouble^ effroi, consternation^ 155,18; 546,5 d'en bas
[Dozy s. V.].
j.!^, vite, 1268 n. [cf. qwâm, Feghali, Synt., p. 464].
j*-o, pi. j.Uî, maître, expliqué 1753.
iCoLiU, temple païen, 642.
j,yi*, voir ci-dessus, p. 2508 n. 3.
(&U1) 'é^yi, que Dieu te fortifie = je te salue, 740 n. ; 783 n. ; aussi
prononcé gàuwak ou gàw seul'), formule de salutation
répandue chez les Bédouins du Nord et du Yémen, mais
inconnue dans le Sud, 774 s.; Doughty, Travels 11,586;
601 [AmR, p. 177]. On dit aussi f^^]^, quelquefois prononcé
gàukum; LB^A, p. 8,19 gàwken, y a banâ' (pour
banàt); sur les salutations, voyez du reste 775; Jaussen,
G A, p. 279 s. [Selon Feghali, Synt, p. 242 qauwîk,
merci se dit à quelqu'un qui a rendu service, aussi 'alla
iqauwîk sans aphérèse, tandis que qauwakè, bonjour
s'adresse uniquement à une femme qui exécute un travail
manuel, comme faire le pain, le blanchissage, ibid., p. 240;
cf. làk âl-giîwweh (fém. Us âl-guwweh), forza ,,a
chi è occupato, specialmente in lavori pesanti", à quoi on
répond AUâh yigoww^îk, Rossi, AS, p. 52].
^_5^, courageux, 81,3; Carbou, p. 120. Voir aussi 1228.
iuï, pi. oQj, chose, voyez ci-dessus, p. 454 [Cantineau, DA
I, 116; 264; Et. 1,109].
[') Cf. MMC, pp. 455 et 461.]
2545
-fi, i, class. suppurer^ rendre du pus (plaie).
^Nxs, suppurer, 1030. — ,^^xiw meqîyih, Dt, mugeyyih,
Beyhân, suppurant^ ibid.
l\as, lier, voir J^)Ci;.
uUï, pi. L>^, entrave, 137,7; c^/^/we, barrage, Beyhân, 86, 20;
87,10; 1313 s.; 1416 en bas [GLB'A, p. 67].
*
^'fi, i, être amer dans son essence, 1204; 1504; impf. yiqyir,
79 n. 5, yiqyar, 79,9, cf. iabyu'u, Brockelmann, VGSS
1,608, rem. Cf. ys, devenir amer, ci-dessus, p. 2469 et Jàa,
être amer, aigre, acide ; cf. el-Amâlî I, 27/8.
^'fi = ^'iî ^^ucJî ou "^A ^, 1205').
p>^é, ^, pl.^^li, a}ner, 79,15,18; 80,11; 328; 545;
671; 1107; 1205.
*
(J/-1S, i, jeter, sahhî et algérien, 634 s., ailleurs mesurer,
comparer, voyez sur ce thème ((j«wçï>u^^) Marçais, TAT,
p. 435.
,j«-o, comparer, 1360; aussi reconnaître, Dt, ci-dessus,
p. 1870 sub J^j; Mass nehmen, ynessen; ermessen, vermuten,
Snouck Hurgronje, MS, pp. 39; 61; 72; 75; Stace, p. 77.
t) Ji ou y^ [non pas y^; de ]"• . n, Brockelmann, VGSS 1,194],
poix, 549 n. 2; 1205. De là r^axi, goudronné, 613 n.
2546
;j*ol2, supposer^ calculer à peu près, Hdr, p. 698 [misurare,
Rossi, AS, p. 220].
j_^H^Li, Vermutung, Meinung, Snouck Hurgronje, M S, p. 75;
sâ^ah qiyiîs, environ une heure, 65,1; qiyâs nusse
s â " a h, environ une demi-heure, 68, 8 ; qiyâs 1 1 â t m i è h,
environ trois cents, 71, 6.
^lî, i, battre une seconde fois les épis, où il reste encore
des grains, 1695.
(j::uaj", tomber en ruine, 1348; LA IX, 91, 3 d'en bas: Jo^ ^'
JaJL^o .jî ,-of; ^^ cjs^cij' 13! lJî'"!iL^ 'uCsUait (ji:>'JiJ|5 'u;2'u:2iij! (ji^î
.Li3^iij' (jryij^ Li2*oj' (ji2xàj' (^.-o hp<.w ..Là
Sur le sens de ressembler, 674 n. 2,8 d'en bas, voir LA
IX, 92, 11: ciJ to' ^^^^3 l-^iiliij' x-QiJ^ j^Li' ,.,"^5 u^J' ^Vj ^^'
4iJt J. xJ( = LA XIV, 98, 3 d'en bas').
^^, rimer, dénominatif de ^Is ou de iUsli", Alg., 1279.
^juï, pi. -i^i, expliqué 844 n. 1; 1563. Cf. Moritz, SK, p. 30.
jJï, se mettre à l'abri pendant llieure de la plus forte
chaleur; aussi se reposer en mangeant du qât, Yém., 682
et n. 1; Hdr, p. 698; Stace, p. 119 [Rossi, AS, p. 205];
aussi trans. Juii- yûî, ils conduisirent les chameaux à
l'endroit de la sieste, Wetzstoin, ZD]\IG XXII, 135. Sur ce
') Avec [j^<^~lb (ji^, Ernle, RO, pp. 6; 155; iùa-Jixî^ Landhaus,
ibid., pp. 50; 241.
2547
verbe voir Marçais, T AT, p. 436; cf. aussi Snouck Hurgronje,
M S, p. 84 sur idUs (<iJLJS)-
jlijj' = jjï; manger le repas jLçj, à midi, Hdr, 1.1. — jlflij"
est aussi ressemble); voyez sub ^js^.
[j^Lï, i, forger; ordonner, arranger.]
(jo, forgeron, 744. Que le sens primordial de ^ soit esclave.,
comme le suppose Christian, OLZ 1915, col. 139, n'est
pas probable.
-wï, chanteuse, 744.
iCuJtfl, femme qui coiffe et habille la nouvelle mariée, = iC:sf^.,
ci-dessus, p. 1291; Gumahî, p. 63,1; Snouck Hurgronje,
M S, p. 46.
J
è, forme et origine, 757. [Sur le passage de k à c(VO ou c(tO,
voyez ci-dessus, p. 24481.
<o, voyez ci-dessus, pp. 2450; 2452.
< ^5 673 et ci-dessus, p. 257 ; el-Muzhir I, 109.
>e>i), Brockelmann, VGSS 1,206; Hôfnî, p. 15,4:
Jyb iijj: ^5 j?o\^î '«.♦^ o*:v' '^*-^ i5 ^-^^~:^ LïLLL/o oLxi! J'-\-J'
(-^ll! iJLiJsjLv: JÎAj^i ij«^ |^4»wj_5 ^i^^^J (_cî (u^^^ (*^' U^^n^)
') Sur la iUxJCxisS', voyez ci-dessus, p. 2012 n. 1.
[2) Rossi, AS, § 28; App., p. 235: ..-li{i) del suffisse pronominale
femminiie di II persona si sente a el-PIodeidah e per un tratto délia
Tihâmah fino a Râgil; piii a est e a sud è sostituito da -s; es. i'smi's
'il tuo (f.) nome'. Rararaente diventa -c." Sur les détails, voyez ibid.
et 0.1., p. 403. — Le même suffixe -ky-c ou -c, Cantineau, Et. 1,76;
II, 176 s. I
2548
^i), démonstratif, Brockelmann, YGSS 1,318; ci-dessus sub
^'o, p. 905.
J, particule'*); ^S, 483—485; voyez aussi 1094 et n. 2
[GLB'A, pp. 68 et 69]; kinnak, 482; kînneliom, 483;
kinnebak, 904. Cf. Hdr, p. 699; Kampflfmeyer, Beitr. zur
Dialectologie des Arab. (WZKM XIII, 1—34; 227—250);
le même, Die arab. Verbalpart. h{iii) (MSOS III, 48—101)
[Brockelmann, VGSS II, 624] 5).
'iJS, pi. cjL'l.î', fermeture^ porte faite avec le branchage de
jeunes jujubiers, 8, 19, décrite 23,8 ss. et 191, voyez d'ailleurs
666; aussi colonne en maçonnerie, en _pze/-re, ibid., cf. Dt III,
p. XI ; Stace, p. 123 w'iy, pi. oIjL^, vj^j pillar (as boundary
[') Sur Charwida, voir Boinet Bey, Dictionnaire géographique de
l'Egypte, Le Caire, 1899, p. 136]
[2) Zankaloun, ibid., p. 540]
P) Sur la labialisation de k, voyez ci-dessus, p. 2447 et Goitein,
Jem., p. xiv]
*) Combiné par MôUer, SI, p. (37 avec le thème pronominal indo-
européen /." dans sanscr. m, grec te, lat. que, etc.
5) li) ké, ainsi, particule souvent employée au Waddây et à Râbah
pour indiquer avec la main la hauteur du soleil, p. ex kân waselna
felmétémma el harrûya misil k é, lorsque nous arrivâmes au
camp, le soleil était à cette hauteur-ci, Carbou, p. 83; redji aréï (=
Aj'.^) k é, reviens à telle heure, littéralement: reviens, le soleil comme
ça, Rabah, p. 57 fcf. RD 11,51 : „ke-di begleitet oft eine Gebilrde"]. —
K a il ;i h a, avec Dieu, Carbou, p. 38.
2549
mark) [Rossi, Voc, p. 306 ka'bah, pi. ka'bât, colomia nel
Hawlân orientale et Conti Rossini, Chrest. p. 166, qui signale
amh. h'fl, maceria, munis lapidibus superpositis sine calce].
^oLT, lit, 'Oman, 796; R 0, pp. 180,9; 389,2 [d'origine
incertaine].
JS, cotonnade blanche, 715, d. 1.; 741, d. 1. [probablement en
quelque façon dérivé du persan JS, fabrication] ; .Ls" ailleurs
Werk, Tatkraft, comme en persan, Socin, Diw. GL, p. 306;
Beratung =;y^5 RO, p. 237,8 d'en bas.
ulr, coupe, 750; 760; 1855.
^L/, espèce de cotoymade, du malais ^^^ly ^Ls", HB, p.
280 n. 2.
"^
i».^5", u, jeter, verser, répandre, 58,13; 60,1; 753 n.2; 1102;
RO § 30; Rôssler, MSOS III, 22,2; Stace, p. 127; LB=A,
pp. 7, 16; 15,9; Prov. et Dict., p. 430. — Aussi die Hand
kilssen, Stumme, G TA, p. 15. Comme les racines congénères
w^:> et wo, K"wN.i renferme l'idée d'être rond, 1047; 1323
n.; 1456 s.
Çjo!, stiunble, Jayakar, BBRAS, p. 270; sicli iiber {ji^i)
eineyi werfen, Rôssler, MSOS I, 67,11 d'en bas.
Ka5', choléra, 1117 et n. 1. — Selon Stace, p. 102, iCxi, pi.
s_.o.5', est lump (of anything); dans el-Hogarîeh houlette, cf.
2550
Prov. et Dict., p. 430: „i0.f, mets, boulettes de viande hachée;
elles sont, le plus souvent, creuses et fourrées d'un peu
d'oignon."
v«^, mit verschriinkten Ârmen nnd Beinen 2ind clem Gesichte
aiif der Erde, RO, p. 331 n. 1.
iLXo, boîde^ halle, 641; 798; 1307 n.; Stace, p. 17; boîte,
Dose, RO, p. 272, 12.
Jjo.^, mettre eu hoide, pelotomier, 30,17; 794; 1047; 1229
n. 2; 1763.
iw^^, pe^zte boidette, j^elote, 30,17; 794; 1163.
e^
>a^^, a, faire honte à, éblouir, désillusionner, 318; 353.
Kxi.^w! ^^ f^^^^'i être impotent dans l'intimité d'une femme,
Sud, 854.
lAxi, i, u, blesser au foie; AxS, être hors d'haleine, être es-
soufflé = •J^-^ i, 570; 619 n. 2.
aIxj', he suffered, Stace, p. 167.
C)CS, expliqué par AjJuiJi ^"^^î ^ j»!^', Lebîd, éd. el-Hâlidî,
p. 19, 12; 619 n. 2. Le même vers est cité LA IV, 380, 6,
où Axi j. est rendu par tJ-c^ jiAxc, ^5.
Axi', foie, 557; 619 n. 2; ci-dessus, p. 1654. — ^U-^J' Cs^,
SN, p. 216; Lfw.:! e\o, 168,16; 1733. Cf. I. Sîdah IX, 25,2,
où ,j«.4-i:Ji liJJo est expliqué par les mots: J3JJ (j^p- 4.5_Jo
> o _
2551
La locution (^.^L^"^! .Axi' „ 3- est perdre patience^ être
tracassé^ éreinté, voir 557 n. 1.
Aussi sAxS' [Cantineau, Et. 11,221 càbde, câbde à côté
de ôàbd, câbd, pi. cabdât, ëbâd, cbâd, kbûdl,
Stumme, ÏTBL, v. 84.
[Voyez aussi TATK, p. 292]
^i>kubur, être grand, 154,20; 1695 [cresce7-e, Rossi, AS,
p. 202]; aussi kibir, Prov. et Dict., p. 430; RD 11,51
[GLB^A, p. 68].
^5, agrandir [GLB'"A 1.1.]; exalter, considérer, 795; &)J! .>.s,
dire: yS\ iJJî, 376 ii. 1 [-Is seul, to shoiv 7'es]}ect for old âge,
Bevan, p. 86].
JIXj, être à droite, 1449.
y^s^, pi. ^\'^^, toit, 19,21. Voyez 583.
J\S, pi. Jls", ^V', chef; hrave guerrier, 99, 9; 288, 8 d'en
bas; 496, 2 d'en bas; 1182 n.; 1270, 10; aussi hête de
labourage, l'animal qui est à droite devant la charrue,
113, d.l.; 144,3 d'en bas; 288 n.; 660,8; ci-dessus, p. 1341
et n. ; Festgabe, p. 84 ; sur les signitications différentes de
ce mot, voyez 1446 ss.
.L5, cire des abeilles, Yémen = wuLb, 1462.
yKjS, pi. Li et bVjLi '), clief, 1449 [voir aussi Idordtmann-
IVIittwoch, SI, p. 15, n. 2].
3-fcxS, cJtose grave et importante, 1617, comme dans la lurah,
p. ex. Boh. IX, 4, 1 : ^^*> u^^^! J>.xs^ aUL ^!,^^! JLjCj! ./.s' t
') PI. [kibaiât, Rossi, AS, p. 198 siib capd] kbarat, Notabeln,
RO, § 109.
Landberg, Glossaire Datînois 160*
2552
^^jJ! Jy^ ^^^jAjy. — jjLaXJ' [•', ^f^ mère des gros péchés
capitaux^ 146, 10; voyez 1617.
^jCo, nombreux^ 107,18; aussi _^JC«, 147, 18.
jj*^xi', class. et vulg., exercer une pression^ Mielck, ZDMG
LXXIV, 264; stecheii (Insekten), RI) 11,51.
^; masser, 630. Voyez Yaliuda, ZA XXVI, 358; se
courber, RO, p. 160; Rôssler, M SOS 1,65,8,9; 76,10
d'en bas.
(j^jr^S, cauchemar, aussi class., 592 ; Tallqvist, A S S, p. 76. —
Une autre signification est bras de la charrue [Belot], dans
ce sens aussi iCw^j'ci', Canaan, ZDMG LXX, 169; Mielck 1.1.
(j^LXo, lanterne, 577.
j^, pi. (ji'^.V, bouc, 712 [Cantineau, Et. 11,211: ,,'Bélier;
mouton' câbs, câbs suivant la phonétique du parler; pi. cbâs,
cbâs « kibâs-) mais al-akbâs chez les Sammar. On ne dis-
tingue pas habituellement 'bélier' et 'mouton'. Quand on
veut préciser, on dit râbs fdh4, câbs lidsi. Les gens d'ar-
Rass ont un mot particulier pour 'bélier': f/àreh."\ — Au
figuré, guerrier, chef, Anfithrer, 1239; 1469 n. 2; Qays b.
el-Hatîm n° XIII, v. 21; 'Abîd b. el-Abras n° V, v. 11:
iCfl^JU ^ji^i' avec l'explication suivante: ^i^ ..^^^ o'^;^'
iL*^:^! iL^-Ooat -^lajJJ.^ .^JUoo^5. Cf. el-Amàlî, Dél, p. 144, 9
d'en bas et p. 148, 4 d'en bas. — ;ji->i" est aussi chapiteau^
Hirsch, Reisen, p. 16.
c/
v^', renverser, retourner, 1103.
2553
^^Xxi [renverser, culbuter; ynettre en peloton], 1230 n. 1.
J^x^', faire un tas, faire une houlette, un pli = ^^^, 1047; 1763.
_^3^'^ yS, repli d'un seau en cuir, ^jJAii ^i, I. Sîdah
XIII, 282, 3 [Brâunlich, Islamica 1,465].
^xi, i, u, entasser, 55,11; 67,3; 762; 1047; 1763. Aussi
intr. he lay in awbush, Stace (Béd.), p. 193.
^j^, intens. faire des tas; aussi affaisser, atterrer, 1047 s.
^xj I, s'aff'aisser, s'écrouler, proprement faire un tas, 1048.
,^>i^, pi. ,^,L>.s'i, ^rt-5, uionceau, 55,11; 67,4; 1048.
^yS^, amhush, Stace (Béd.), p. 194.
iw^s, expliqué 1048.
Ls", u, renverser, 1102; aussi intr, *HP:y L>.i^ tomber le visage
contre terre; broncher (cheval), Jacob, Schanf. I, 76; ^ ^ib'
>_;!yJ!, renversé, RD 11,51. — ^a.S', i, renverser, 1174, kabat
e m- m ah s a 'a la tu m ah, e^^e renverse le pot sur son
ouverture, 62,8; aussi intr. tomber de sommeil, J)ozy;^i\xmmQ,
NT S, p. 143. Développement de l/~ ^5 ; sur l'emploi du
verbe ^^jS, voyez 1102.
^'i', parfumer (ses habits); couvrir (le feu) de cendres, Abu
Zeyd, en-Nawâdir, p. 135,5 d'en bas: ^\ ï^-^r^^J^ éj^ ^
oUJ! L^iJLc oii'. — Aussi s'incliner, RD I, 127, 17.
^^x:»-, se parfumer, 1102; I. Sîdah XI, 198, 2 d'en bas.
2554
.3L<j', sclilàfrig dahocken, Stumme, NT S, p. 143.
j_^jj:^I, se parfumer, 1103.
jS, house sèche, Harîb, 464; 1047 ').
Ls', pi. ^Usl, ordure, hcdayure de la maison, 1047; el-Amâlî
I, 135,8 d'en bas: *>:oJL'i c>^! q-. ^^-^^^wLi^ L« J.i r.^Aoax» LXil
8-^ lot Ki»^ L/ lAJS : Ji-flJ '.êp5^^t :^yX4-A i^'L*XIÎ3i •v'-'3 (J^'-*^ rj-»»
cf. I. Sîdah XV, 137, 3.
'iC^S, pi. ^^5^, ordure, halayure, 1047; voirNôldeke, NBSSW,
p. 162; Naqâ^id 1,180,13. — Aussi une espèce d'encens,
1102, d.l.
'•éyt^, colline, 1047.
tLy, espèce d'encens, 1102, d.l.
Aj'Jj, i'e>->-e « [>o//'e, 1457.
c>.i, u, 1° verser, répandre, aussi dans le Nord et en S3a-ie;
2° faire descendre; 3° démolir, abattre, ruiner, 68,6; 71,6;
72,10; 99,16; 4° vider, finir, voir 1118, où l'on trouvera
plusieurs exemples ^j. — Sur le sens de compter, voir 1119.
Il y a aussi une onomatopée ^, voir 1120 et n. 2.
c>^', descendre, 1119.
o-Xi', descendre, s'écroider, 1119; 1347.
v^s; écrire, [GLB'^A, p. 68; Cantineau, Et. I, 37; II, 143
ôàtàb, k'»âtab]; sur le sens primitif de ce thème, Nôldeke
') Cf. akkud. qii-lii-e, saleté, ordures, excréinoils, t'-tli. «l'A©, aqua
intercule Inhorurc, etc. ^^al■tin, .TA 1010 jiiill.-ain'it, |i. 116.
2) Cf. class. e>«-^' , arracher, déraciner.
2555
fait remarquer, ZDMG LIX, 419 n. 1: „nnD ist ursprûnglich
wohl '^stechen' '), daher 'einritzen, schreiben' (wie ypâcpsiv);
lliLoLo 'Pfriem' (noch heute im Tûr 'Abdîn ûblich Prym-
Socin 132). Von 'Stechen' koramt man zum 'Nâhen'; daher
das maghrebinische '^y^ 'Tasche' (s. Dozy)". Le même
avis avait déjà été avancé Hdr, p. 251 et LLA, p. 65 n. 5,
voyez 1159 n. D'après une autre hypothèse assez incertaine,
le sens d'écrire viendrait de celui de 5.*j>, coudre ensemble^
1159 n.; 'Amir b. et-Tofeyl, p. irf , 2. Cf. ci-dessus, p. 466.
— nPD dans le sens (Vinscrire le nom de qn, verzeichnen^
Euting, NI n° 2, 8. Une autre signification I. Sîdah VII, 32, 1 :
L?5Lç> ^:y^-J> '>3f UJLc ',i>^A:^i_5 '■•é-^^' iAjÀJ^ ka\JS ^Ls y^\ j*_CCo" bUi
\aJLe c>-»jc>^ ,sa3 3' u\jA=^ ^j^ ijîi^j ; voyez aussi ci-dessus,
p. 652 en bas.
.^5", se maquiller^ 827, 4 d'en bas. Var. wO;xj. Cf. nnna,
tatouage, Nôldeke, ZDMG L VII, 415.
ujUs', inscriptio?i, Euting, NI n° 2,7,8; Littmann, THI,
pp. 17 et 20; peut-être mot d'emprunt, Fraenkel, AFW,
p. 249; de Lagarde, Û B, p. 175 n. — *JJ! ^lxi\ 893 [cf.
Augapfel, Das ^^ im Quràn, WZKM XXIX, 384].
v_;'LXi' [pi. ...^.oUi, école (V enfants, Dozy, Belot, etc.]. Cf.
Yahuda, OS, p. 410 à propos d'un proverbe contenant le
mot de kittâb: „v^^ i^t eine Kinderschule, wo man
Schreibunterricht erteilt und den Kindern die Anfangs-
griinde der Sprache beibringt. \av l\» ist schon eine hôhere
Schulo und wird sov^ohl von Knabenschulen als aach von
Seminarien bezw. Hochschulon gesagt".
_ y
<) Cf. Add., p. 103,10: sj^^Ji J3 iOJCS" j^ w^jt
2556
.^xxi, porteur d'une lettre^ messager^ 90,11; HB, p. 17;
Vollers, VS, pp. 40 et 113, cf. Bittner, MSII, 32 [Grohmann,
SA 1,94].
^ O - v«
^^xS'= ^^s", ci-dessus, p. 888; cf. Hdr, p. 374 n. 2').
ib, sentir bon, dufteyi^ chez les Bédouins du Nord, 1459 n. 3;
Socin, Diw. GL, p. 306, Cf. yi, ci-dessus, p. 2460.
i^f-"^, pi. jv^, j^i', ôwc/?e de bois, racine d'arbre sèche qu'on
sort, lorsqu'on défriche, 361 n. 5; 519,9 d'en bas; 710;
1459 n. 3; 1737; ci-dessus, p. 1454 n. 4.
3.1x5' kittâra, kitâra, ktâra, sabre, Sdbel, RO §§15
rem. 2 ; 202; 230; krummer Dolch, RD II, 51. De l'hindoustani
[ Lif, Shakespear, col. 1556].
ob", synonyme de Z^, 1118 n. 1.
jxxjf = J^, 1118 n. 1.
^juj', (^mît^e, ci-dessus, p. 1654 [Cantineau, Et. 11,218 èetef,
cetef, pi. ktûf (et âf, c ta f)]. Voir aussi ci-dessous, p. 2560 n.
oJCxT
..::,^SJi^, démolir, abctttre, intensif de ^.i^.i', 1118. Un o»^^ ^i>vo
est moins délabré qu'un c>oô;\/) ^^y-^, complètement écroulé,
1119. — Aussi onomatopée, to ivliisper, Stace, p. 187.
') Voir aussi les dérivés de v^^ énumérés RO, p. i^S.
2557
iG^s", pi. c^^t^i la^, poussin, appelé ainsi par onomatopée,
1120 n. 2. Cf. I^l2i.
.}jS', être collant = ^^, 1763; ^ [u, entasser, amonceler],
794 ').
jJir= Jj;3>Jj:>y, 794.
idjy:5', dérivé de i^^^j , round, sahhî, Jayakar, B B R A S,
p. 268.
jJbL, pi, ^\jCd, panier, 588,9; 760.
.yj^f", tison éteint, 1459 et n. 3. Aussi ce qui 7ie vaut rien
(homme, chose), camelote, Dt.
^^, être collant = Jju", 1763.
^i', punaise, nom. gen. ; j^^s' nom. unit., 296 n. 2; 710.
j^-jl^s', punaise, Hrlr, p. 699 [Littmann, Z A XXI, 79] ^^ mehrî
kettôn, 296.
[^^, i, u, dans la lurah ramasser, réunir].
Xa^A P^- -r^^5 I^t' l^s deux nœuds qui se trouvent sur le
flocon qui forme la fin du Jucii < Ju^ii, 1310 (planche) et
ci-dessus, p. 1383 n. 2. — 'iJ^, aussi jet de lait = \x^^,
ci-dessus, p. 1217 n.
') Sur J^S^kitel = JJCi, voyez Meissner, N A G I, p. 140 et ci-
dessus, p. 2450 n. 2.
2558
l\^, 7iier, renier, éth. h/ïi^ = Jc^, 673,5.
jJ^J', collyre^), de l'akkad. guljlii, 437 n. 2 [Zimmern,
AFW, p. 61]; poudre, 438; VoUers, ZDMG XLIX, 511.—
Sur alcool et el-kohl, voyez Ruska, Der Islam V, 276.
}dL:?i, Augenumrahmiing, RO, p. 332,5 d'en bas.
^t^^, pi. -în, -ât, capable en toute chose, tûchtig, Dt. —
En Oran, J-^^^ est poudre, 437 n. 2; sur un autre sens,
voir Bel, Djàzya, p. 96.
(^^JL^y, cheval de race, 1412. Aussi jy^^^.i'.
^^^SL^S, le nom collectif de la race des cinq divisions prin-
cipales des chevaux de pur sang arabe, 1412.
S-^S'], fém. ^"i^y, pi. ^S, noir, Beaussier [Dozy]; Kampflf-
meyer, M G, p. 57.
idjs^X^ 2), pi. JoLCa, hoite à collyre, 438; Stace, p. 194
[mikhale, MMC, p. 125; Bouch., p. 32; makhaleh,
Rossi, AS, p. 200]; fusil, proprement Pidverhilchse, 437 s.;
Stumme, NT S, p. 104 n° 3 v. 5; selon Socin, Diw. GL,
p. 306 Patrons.
[') Cf. Feghali, Contes, p. 88 n. 1 avec le renvoi aux articles de
Ôâkir el-Hûri et de Kâmil Suleyniân el-Hûri sur l'emploi du koh) en
Orient et sa nocivité pour les yeux, el-Masriq I, 206 — 210; 346—347.]
[2) Dans les éditions de Sibawèyh, la forme 'iS^:^^ ne se trouve
pas là oii l'on s'y attendrait, 438 n. 3; ci-dessus, p. 1934 n.; mais qu'il
l'ait citée, cela est confirmé par I. Ya'is § 367, qui, après avoir énuméré
>03 5Ù> -33 3û> 03 --> Ç; 3
f---i, .j^»L<, vJîA/fl et Q^^A^, ajoute: J..:s^>JJ! ^t^ ïOjî^.xJ'j
2559
lÂy, dans le Nord presser^ faire courir; aussi intr. se presser,
activer la marcJie, 472,6 d'en bas; LB'A, pp. 8,6; 10,16;
Socin, Diw. Gl., p. 306 J\.5', i, im Schriti gehen (vom Pferd) ').
En Kdr, en Dt et chez les ^Awâliq, 3^' a pris le sens
d'envoyer, sagen lassen, 521,8; 982; 1279,12; en ""omânais
durer, être solide, voir Festgabe, pp. 59 et 84. Cf. _Ai et
ob', LA IV, 376: ^J^ Jà^ ^^î j,o£bC)\, \àLxj' £(_c^! ÔULj
. ij-~x.c ^.«J^ i3>.£-^"
OuX.>o", parfumer les Jmbits, dénom., Festgabe, p. 60.
jS, petit tertre, tas, voir 1103.
slXjA^, mousse sur le tronc des arbres, employée comme
parfum, Festgabe, p. 60.
Oju>o, der schwere Ârbeit verrichtet, Yém., Festgabe, p. 85;
Stace, p. 204.
-,lX3, s'efforcer, 796; Festgabe, pp. 59 et 85. Aussi synonyme
de ^ôS, briser, I. Sîdah XIII, 275,4 d'en bas: K=>JKi' Jdi^_
Kj^J Juioi^ >5^\XJ\| ^lAXXs ^Jxw.Ji 1^ *-'*)î ^^i»)
^]ill Cf. 1527 et 1538 n. 1.
') Sui' les différentes espèces do marche [lour la jument, voir
Jaussen, C A, p. 263.
[2) Ahhvaidt, Samml. 111, n" LVIII, v. .S4 et Rûba libs.:
Jhn bangte auch vor derben Priigeln.]
2560
LwvAs'', class. et tunis., amonceler^ 1104. Aussi (^wÂj, ibid.
i_^iAV', pi. ^w.'Jo 1 = class. (^wJsy, tas^ amas, 1048, d. 1.; 1103
en bas; RO §§ 28 et 208; p. 411 n° 148 n. 2; Hartmann,
LLW, p. 120,2 d'en bas; I. Sîdah XI, 56,7.
^-.ocXJ c e d î S , pi. (^w^uXi (î) (e) c d û s, Getreidehaufcn, 1 104 ;
Meissner, NAGI, p. 140. Cf. c^''ij), tas de gerbes; colline de
tombes, tunmlus, Torczyner, WZKM XXVIII, 466.
ij^^3^i\ tas, amas, aussi ;j-oJO", 1103/4; Marçais, RMÏA,
p. 478.
v^jAi, i, u, verser, ausgiessen, 1104 n. 1 [kuduf, indampare,
Rossi, AS, p. 214].
LiA^!, class., trottiner, faire résonner le sol (bête), 369 n. 2.
v_îAi, pi. uiLvTl, wall of mud, Stace, p. 183 ').
iCsAi', bol en terre cuite, Hogarîeh, cf. 'iu<^.
v_i'Âi, balaijures, détritus de toutes sortes, Aden, 1104 n. 1.
Ki'Â?, monceau de balayures et de détritus des maisons et
des rues; il se trouve hors de la ville et brûle toujours,
1104; Stace, pp. 139 et 146.
'^JtCsS, colline, grande ou petite, Dt, 1104.
') Dans RO, p. 9 nous trouvons la forme \^'~Si> <^^»^'^, épaule
[= maltais kflif, Brockelmann, VGSS 1,238] et ibid., p. 303,4
v_iA^Cx* m i t k e d d u f, portant sur Vùpaule.
2561
lMA5', intensif de As', Festgabe, p. 60 [avec >-j, cmspornen,
Goitein, Jem. n° 878].
J.AJ', class., mordre, <**:2Ï, 704: 1104 n. 2; 1281 n.; cf.
,A:>. Dans le Sud, *w\.3, u, est prendre arec les doigts plies
en dedans, 1103: aussi frapper avec le poing; émousser,
voir Hdr, p. 700.
iUAs", class. [= j^i^î AjAxïJ!, la XY, 413, lo], avec la
prononciation bédouine iUAi, homme gras, replet, 1104 n. 2. —
Selon Stace, p. 81, a^aj, pi. j.Jo, j.'Ai ' est hillock [Goitein,
JG, p. 36 kudmàh, pi. kudam, der ini Backofen be-
reitete Laib].
'xa3S , monceau de détritus et d'excréments, Sud, 701: 1044:
1104 et n. 2; ci-dessus, p. 1149.
iixLVi", reste du manger, 1104 n. 2.
•►A^' ou *.Ai ', pi. ^Lvi^', poignée, 62,13; 1103. Aussi
kiid u m, 62 n. 4.
Jv<A5, voir ci-dessus, p. 779.
ioLvi; Querholz, MAP. p. 302.
ivjjos^xi, couvercle du môfa, voyez sur ce mot ci-dessus, p. 81.
swVs', voyez ci-dessus sub -Ai.
sob", ^/tV/e, ^ai«, Hogarieh.
2562
3A3''), pi. i-'AS'!, ruine (proprement monceau^ débris^ colline)^
»jo\5", colline^ 1104; Hartmann, LLW, p. 130.
Ajo'd, monceau de terre ou de sable ^ Dt, 1105.
v'Ài, inf. de v^^^ 541.
7^
^, /a/>-e î(w tour'^); roider; attaquer en faisant des tours,
comme c'est la coutume des Orientaux, 1132; 1230 et n. 2.
Le sens primitif de V~/, en ^S, niD, etc., paraît se
rattacher à l'idée de quelque chose de rond^ 1230^). Cf.
Haupt, Die semit. Wurzeln QR, KR, XR, A JSL XXIII, 241.
/1 pl- ^i/, corde, Tau^ RO, pp. 71, d.l. et 97,3 d'en bas
[LA VI, 451,8].
s/, tour, fois, 1132; 1230 n. 2.
[') D'après 1104/5, le nubien kudu, montagne, serait empiunté à
l'arabe; cela n'est cei)endant pas probable, vu que la forme 01 iginaire
de kudu (dans le dialecte de Kenzi kulu) est k u 1 d u, Junker et
Czerinak, Kordofàn-Texte im Dialekt von Gebel Dair §§ 3 rem. b et 57.]
2) P. ex. M'AR, p. 70:
[Tantôt je porte le reyard vers le Tihâinali,
tantôt je le porte vers le Neyd].
3) On a aussi voulu englober cette racine avec les mots indo-européens
correspondants. Renan, dans son Histoire générale et système comparé,
p. 463, avait pris l'idée de creuser, percer, couper comme point de
dt'part, en comparant ri"l3, 113, n*13, Ji^ avec curtxis, tcefpu, sanscr.
krntâti, etc. D'autres combinaisons cliez Moller, SI §55.
2563
y, crottin des chevaux, des ânes, des chameaux, 464;
Stace, p. 53 [LA VI, 452, 5 .y ].
»/ (vulg. pour ii^ ), houle^ balle^ 1230') [sur le jeu de balle
en Orient, voir TATK, p. 231].
^/
uj/, u, dans la lurah serrer, probablement le sens fondamental,
Fleischer apud Levy, N H W B II, 455 ; tresser, tordre ;
affliger, peiner; être près, I. Sîdah XII, 60, 7: ^_jyvj ^^5i ^^^
^j^pXj ^_j,5j dCo ^y»J^. ,•)' v^ '-^3 ^^ 't'^-^î 6t labourer (la
terre) pour les semailles, I. Sîdah X, 150,5 d'en bas: v'j^'
c<i^ L\j^ ^/ iôi g Zi ^_^^1 e^^Li] v^t^ v'/^'î o'^^^aIs'
LLi^ Lj/ Uj i ! L^-i. Dans la langue moderne serrer, LB A^
p. 80,5; Wetzstein, ZDMG XXII, 120; Socin, Diw. GL,
p. 306, comme aussi ^X, MAP, p. 406 v. 1; la même
idée se rencontre dans le vulgaire manger trop au point
de sentir l'estomac comme serré avec une courroie: u>.j.xj'
J^s^'il (j^ et ««j^Xfl ^c^i, Prov. et Dict., p. 431 ^). En Mésopo-
tamie et dans le Nord, v_j/ est labourer le champ, = v/
au Yémen, 1314; Hdr, p. 701 ; Datînah III, p. XI; Weissbach,
lA, p. 168 n°22; au Yémen ne pas assez cuire, ■■^•^Xa ^..^Jii,
la viande n'est pas assez cuite, Datînah, 1.1. Enfin, v/""^)?
•) Sur le turc sh , *Jj.S, probablement transformation de l'arabe
a'jr, voir 1230.
2) Dans les dialectes soudanais, ^S n pris le sens de prendre, saisir,
empoigner, attraper, Rabab, p. 38 (ijetlieiii, CA, jtp. 241 et 453J;
Carbou, pp. 16; 30; 80; 84; 234; x*JLï ^ ^^ kereb fi gel bail, (7
a cru (proprement „il a pris dans son cœur"), ibid., pp. 79 et 109.
3) Aussi *y au lieu de Vj^î 641.
2564
u, i, signifie, dans le Sud, allumer le feu, mettre du bois
au feu, 638, où sont énumérés les endroits différents dans
l'Arabie méridionale où se rencontre ^S: Datînah, 1.1. —
^S et ses dérivés en sabéen, 642 ss. Sur la parenté supposée
entre l'akk. karâbu, bénir, prier ^siû). krb, bénir etr\'^'2,
é^\j, etc., voir ci-dessus, p. 163 [et Albright, Journ. of the
Amer. Orient. Soc. XLVII, 205] ; sur l'aftinité de *«j,f avec
^^, ci-dessus, p. 2470 n. 3. Cf. aussi ci-dessus, p. 275.
v_jÀJ', se chauffer au feu, Aden, 638.
v/, coll., io^^ < ioy nom. unit., bout c?m pé-Wo^^^ des rameaux
qui restent au tronc du palmier après le coupage, 1732 ;Hdr,
p. 70 1 ; R 0, p. 286, 3 ; kir b a, S A E IV, 84, 5, 6, 8, cf. M J M,
p. 40 et Socin, Diw. Gl., p. 306 iLj,_i ')• — Aussi graines
comestibles (.Veragrostis (ki'eb), Carbou, p. 211 2).
<_;,!'= ^bU, himvar., 644.
v_j.b, Diw. Hod., éd. Wellhausen n° 165, v. 15:
(3 LjlcXJolî oJ^J' v;i-i' Le \S\
Wenn rings die Gefalir des Todes droht.
v_j!j, premier labourage sommaire, ISli; Jaussen et Savignac,
1) AJ.i, pi. olj.i et v^i lente en poil de chameau des Bédouins
montagnaids, piobablenient du persan ^y^-, >>>-b , cabane, 583/4. Un
autre mot qui semble avoir la même étymologie est ^c^j^i l»l- i^crj^i
maisonnette en pierre ou Imite en branchage des liabitants sédentaires,
43,4; 446; 456; 584, cf. ^^^, 584.
2) Selon Cari)ou, p. 199, v^ kercb est aussi l'io/fe, vêlement.
3) Scolie (ZDMG XX XIX, 430): ^;^ ^^y^. ^y^^ ^5^' o>^' V;^!
2565
Mission, p. 461; MAP, p. 295; Meissner, NAGI, p. 140;
Jaussen, C A, p. 247 : „Un premier labourage, appelé kircib
(v_jLs ), qui consiste à labourer un champ dans un sens
d'abord et à reprendre le même travail en sens opposé, de
manière à ce que les sillons se coupent à angle droit, afin
de mieux soulever la terre. Bien souvent on se contente
d'un premier sillon peu profond; à peine les mauvaises
herbes sont-elles, ébranlées, bien loin d'être déracinées."
vo/, feu, pi. JJ\ 55,4; 327; 361 n. 5; 572, d.l.; 638;
639,7; 640,4; 991, d.l; 1041,11,14; 1050,9 d'en bas.
v';^ pl- v-J;'/, Zopf RO, pp. 180,19 et 410, n° 186,7.
>>_),xx), foijer de bois alliDué, =Aij.A), 638.
ujj^/o, tison ardent, Aden, 638.
v'X«, sabéen, temple ou autel, 642 ss. ; 1430.
^^j.îs^, pl. w^j L\-*, feu, 21,8; 638 et ss.; cf. midlîb, Vor-
mittagsmolke, RD 11,20 et midhîra, ScheiterJianfen, Feuer,
ibid., p. 19. Des formes correspondantes en mehrî, Bittner,
M S 11,24.
•^^Xi, second labourage en sens transversal, 1448 n. 2.
wjXfl [m u k a r r i b {oblationes afferens, sacerdos ; ■ aut
makrûb'j dicatus, in oblatione adlatus, conf. n^irû, iindus,
consec ratus) princeps sacerdos, Conti Rossini, Chrest., p. 170]
571; 644 et ss.; Datînah III, p. xii [et Albright Le; Niel-
sen, Handbuch der altarabischen Altertumskunde I, 75ss. ;
Mordtmann-Mittwoch, SI, p. 15 n. 2: „Von den Makrab
der altsabàischen Période, den Vorlâufern der Kônige von
Saba, hat man es bisher, wenn auch ohne Beweis, als
selbstverstândlich angenommen, dass sie eigentlich Ober-
') On makrab. Selon Hartmann, Die arab. Frage, p. "1.32 inukar-
rab = muk arr am, er/iôht, cf. Brockelmann, VGSS I, 22G.
2566
priester waren und als solche auch die politische Herrschaft
ausgeûbt haben." Sur les rapports des makrab aux rois,
voyez aussi Mordtnianii-Mittwoch, Himjarische Inschriften
(Mitt. d. Vorderas.-Aeg. Ges. XXXVII, 1), p. 6].
_o/, hei\ garrotter^ Prov. et Dict.. p. 431; d'après Feghali,
k'A, p. 42 et n. 3 du class. J^S, LA VIII, 232 [Rûzi5ka,
KD, p. 122]; aussi frapper, Stace, pp. 18 et 187.
^y, cabane^ emprunt persan, 584.
^/ [= pyo, LA X, 184; Rûziëka, KD, p. 122], 1765.
oijy', cabane^ emprunt persan, 584; Siddiqi, PFW, p. 73.
JLy" kerbâl (kurbâl), cribk^ ci-dessus, p. 2363 sub JL.y~
[voir Marçais, TAT, p. 447].
o.i, jeu^ espèce de golf, 641 [sans doute de s.5', balle]. De
là o'X<, bâton, ibid.
cJ-Xx», vendeur de légumes, Hogarîeh [de o'^^, poireau].
o/, u, class., chasser, I. Sîdah XII, 120, 11 ; aussi en Dt
avec rinlhiitif Jo/, 670; en Ildr i-aser la tête, Hdr, p. 702;
u>.i, i, scJiaben (ein krâtziges Kamel), Socin, Diw. GL, p. 806;
abscheren, KD 11,51. Cf. -by, Marchais, TAT, p. 448.
2567
^y
(j/.y, u, introduire^ ficher^ einstecken, Dt.
^c^/i pi. tj;*-';^, crosse du fusil, 545,3; 1690; Hdr, p. 219;
Untertasse, Socin, Diw. Gl., p. 306 ; sur ^Jr*^/, cliaise < akk.
kussû, peut-être d'origine sumérienne, voir Zimmern, AFW,
p. 8; Stummer, OLZ 1917, col. 335 [cf. Rûzicka, KD, p. 185
et Halévy, OS, p. 1017].
^/■, rendre crochu (= .^s^^^), de ^^-«*^i", 1164 [Rûziôka, KD,
p. 186]. — ^Xo, crochu, ibid.
iC^Lw^', Vicia sativa, 793 [voir aussi Dozy s. v. ; Rûziôka,
KD, p. 185].
(J.S ^.i (j^y, pi. o-'/N ventricule, à présent on dit kirs,
714; ci-dessus, p. 1651 [Cantineau, Et. 11,222 ôerè, càrè,
cerse, car se, pi. krùs, krâsj; kurs, kôrs (fém.), KO,
pp. 57,1; 319,3 [kâris, Rossi, AS, p. 215; cf. Ronzevalle,
p. 54]. Sur c>ji' et ^^Lii^î', gourmand, voyez Marçais,
TAT, p. 447.
^y, a, hoire à même Veau, comme font les bêtes, class. et
encore courant dans le Sud, Hdr, p. 702; voir ci-dessus,
p. 1406 s.
£^, verser, répandre, Hdr, p. 702; Stace, p. 161 (Béd.).
£^, eau de pluie, dans tout le Sud, 24,12; 319; 654,14.
Landberg, Glossaire Datînois 161*
2568
Kc^r, pi. ^^, petite outre en peau de mouton, 7,11; 316,4
d'en bas; 319; 608.
p'/, pi, ^/l (aussi ^jii/, voir Hdr, p. 274), tibia de l'homme
et jambe de la bête, ci-dessus, p. 1406 et n. [cf. Ronzevalle,
p. 54 et Marqais, TAT, p. 4481.
u_)^y, ci-dessus, p. 1343.
^S, u, je^<??% lancer; donner une claque (du plat de la main),
Hdr, p. 702. — Aussi intr., flairer, comme dans la lurah,
Meissner, MSOS VI, 122, v. 10: (i)bhaddâr akruf rîhat
hâMô, in diesem Hanse rieche icii den Gerucli des Webers ');
Stumme, TTBL, p. 149; Hommel, NST, p. 136; ci-dessus,
p. 43/4 = Carbou, p. 152 en bas.
^S, karrif ^alëhâ swejje, terme de commandement
aux matelots, expliqué Der Islam IX, 130. — De là kurfi,
une certaine position des voiles, ibid.
v_iy , creux de la main, Dt.
.J^./\ bassin, 1150 n.; 1488; Gez., pp. 69,19; 78,16,20;
239, 2; D. H. Mûller, ZDMG XXXVII, 347 n. 3 et WZKM
11,187 n. 5; Hartmann, ZA X, 301. Cf. ci-dessus, p. 2034
sub _^ et ci-dessous sub X.ù^.
^^\ kraf, fém. karfe, an Zehen und Fingern verkrfippelt,
RO §98 n° 6.
^i>sy , 2)lier, enchevêtrer, Sud, forme causativo de ^^^sS', dont
le sens primitif est contracter, plier ensemble. En Syrie,
') Note: „Das Gewcrbe des Webers war besonders missachtet; vgl.
Krkmer, Cultui-gcschichte 11,186".
2) PI. kii-wâr, Iloéaiîeb [karîf, pi. karwâf, Rossi, App., p. 241].
2569
c^si/ est jeter en bas, précipiter d'en haut, et dans le Nord
d'Afrique, c'est verser (un liquide), mais dans ce sens ce
thème n'est pas usité en Arabie, 359 n. 1; Hdr, p. 76 n. 4
[Rûziôka, KD, p. 139]; LAm, p. 122,10: )^/ U^y", wirf
sie Hais iïber Kopf hineiyi.
d^y^
j^ri-i variation de iji^y, fourrer.
(jiit^j! ^3, ,ji^,>o', se fourrer dans le lit, 359 n. 1.
j/
d)y, u, couver, RO §263, impf. tukruk, ci-dessus, pp. 444
sub j:^=> et 995; Socin, Diw. Gl, p. 306; Stumme, G TA,
pp. 10 et 178: kruk, impf. jukruk; Beaussier, p. 539b
et Dozy II, 334 b o.ï.
//
SS, tourner (la meule], 1230 n. 1. — [Aussi rire tout haut,
comme t^k^sunjî J. Js-i; de là] yy^J"> nVe, RO, p. 408, n° 119.
Cf. Rûziôka, KD, p. 14.
.^O', pl.^5 li', dans le JVlaghrib y^'i', tas de pierres^), 1786 n.,
voir IVlarçais, Tlemcen, p. 215 et TAT, p. 449. Selon Rabah,
p. 42 ^».S'S' est coquilles ; selon Carbou, pp. 64 et 208, grotte,
caverne. I. Sîdah X, 107,9: \>i /y^J f^'* ^\^J ^'^ :>*f^^
^^^, safran des Indes, peut-être de l'akk. k u r k a n û ^j.
^/
') Un thème semblable se trouve dans lat. carcer, Walde, LEW s. v.
2) Combin(! par Landersdorfer, SS, ]). 47 avecsuni. kurgina [d'après
Pagel, Zeitsclir. fiir Indologie und Iranistik 1,249, sanscr. kunkuma-
serait emprunté à une langue sémitique ou ))ar inteimédiaire sémitique
à une langue inconnue].
2570
comme nbis» liasho.s^ KpoKoç, lat. crocus, voir Zimmern,
AFW, p. 57 [Boisacq, DELG, p. 520], tandis que d'autres,
comme [Kônig, Lehrgebâude II, i, 120, Horn, Grundr. d. iran.
Philol. 1,11,6,7] Rûzicka, KD, p. 98, le dérivent de sanscr.
kunkuma-, avec w>?'. Voyez aussi Lewy, SFW, p. 48.
Comme l'a fait observer ]\Iordtmann, 8D, p. 83, 03^3 n'a
rien à faire avec j.L<^, xJi'yKXfjt.cv.
r/
j.^, thème bien connu. Sur j..s", voyez ci-dessus, p. 1201. —
j.^, titre honorifique dans le Yémen, 647.
J.J t akràmak, 7nerci, 452,14; 520,12.
iU^^vUî j»j.5, généreux, 676,3 [GLB'A, p. 68].
Sur K><i/, 1692; Festgabe, p. 39 [the power of ivorkmg
miracles, Bevan, p. 87] ; honneurs, vénération, respect, Carbon,
p. 242; don gracieux, 1715, 5 d'en bas, voir ci-dessus,
p. 1453.
Mais j.y figure souvent au lieu de <^S, avec permutation
des labiales, p. ex. ,:s^lj J.5-XX1 ^^Jl, le lait est cJtctuffé avec
la pierre '), voyez 641.
j.ycs'', bouillir (lait), 641.
*JCo == V;^7 64:1.
f-
<S, rendre crochu = ^S^, Dt, 1164.
^_y>S^ moignon de la main, 73,13; aussi le dessus de la
main, opposé de &.=»L, paume, 1162.
'iJjjy^î, agneau, SchàfcJien, 714.
') Cf. SAE VII, 140 en bas.— Sur b-.m cf. Moller, SI, p. 77 n. 1.
2571
V/
^yîy, HB, p. 234 ou, selon la prononciation actuelle, (jj'/j
1326,5,7 et n. 2; Hdr, p. 701; RO, p. 96,14 d'en bas;
aussi qJ^Ls", Merveilles, p. 202, clerc^ scribe de navire^ pi.
iûjty, Hdr 1.1.; oQ'/^j Stace, p. 31'). De sanscr. karana-
[hindoustani krânî, Shakespear, col. 1570: „A clerk, an
English copyist in a public office, generally of mixed
European and Native descent"].
»/
«y", détester^ cf. n"iD. nniDn, forcer^ Kûnstlinger, OLZ 1914,
col. 72. Sur >(^, «y!, y,Sj^\ dans la phraséologie matrimo-
niale, voir 830; dans Boh. VII, 45,8 nous lisons: Jlï îj!
Jlî j«jiLo ^c*^'^ J'ï \-Ac: S|j^ ^Ls ^_£^^! scX-? s_x^ _^5i \j!y)3
J.>j ^ *JJI o'o J, eVJJ^ jSi>! îsAP 3^LwJ (^'y', et ibid., 1. 15:
\jy^, courageux^ 328 n. 5. — ^-^r^/, r/iose désagréable; ad-
versité, guerre^ p. ex. Qays b. el-IJatîm n° XVI, v. 13.
%/
^-/t, Zoz^er [cf. Dozy], 171, 12.
it^, loyer^ ibid. [kirê, rt//??'to, Rossi; AS, p. 191],
3/, 6o?^fe, 6d^e, /J27te, 1230 et n. 2; Nôldeke, NBSSW, p.
158. Aussi Ji^^, Marçais, T A T, p. 454. — En Eg. y^H,
bille de billard^ cloche de lampe j 1231.
') La forme qarônT en melni (,,Sekretar, eincr, der das Lesen (ar.
qÎ Js) versteht"), Bittner, M S J,47, est erronée.
2572
\j^*S^ refouler^ fourrer^ amplification (selon Brockelmann,
VGSS 1,244 dissimilation) de ^y, 8,22; 358.
y
/, envoyer, 491 = LB'A, p. 78,13 et 1647 =- LB'A, p.
58,26. — J, ,.a1 jî", mettre le feu à, 21,8; Snoiick Hur-
gronje, OS, p. 103, v. 11.
Sur un autre sens, avoir du dégoût (= ;J^), voir Dozy s.v.
et Feghali, K'A, p. 28.
g*k>
ij^i, u, class., broyer, piler, aussi Carbou, p. 199; en Dt
renvoyer bredouille, K».y>\j ij«-i'= \a«j.^Ij ^, faire honte à qn,
mortifier; aussi éblouir = a^', kàssetni ') 'ayn e ra-
sa m s, le soleil m'a ébloiii; frustrer, jeter de la poudre aux
yeux=^et k.^\ 318; 353; maksûs wughâh, tout
penaud, 8, 12; 353.
D'après Carbou, p. 215, ^J^i' a aussi le sens de clierclier
^j*j:J'!, être ébloui, 353.
^^^, vulve, voyez ci-dessus, p. 1657 [Cantineau, Et. 11,221;
Rossi, AS, p. 211 sub genitalia]; Hafâgî, Sifà" el-ralîl, p. 194:
^!^^ ^ Lfy^^' Cr^' ô'^3 J^^' ^f^ ^e^j^ ""j^^ LfJ-'-^' S^
') Ou kassètni.
2573
■j ^ o «. > o-
^~wy ^tv^ ^nJCaJ" "iJ ijj-^" ^Av.*j' ^_^;=- v_jLajtJb iC^
^IXJ! J>i ^l^J! o^l:P-_5 CV-j^'^' oLii^l-i; wli^ Lj
...^^^y, gagner^ prendre comme butin, 1690; ci-dessus, p. 1339
[GLB% p. 68].
.;,*-wJ , pi. ^_^^i", />?(^/?i, 639, 4 ; Hdr, p. 702.
w^A«'wi'', enleveur, 428.
i-jL.w.5, pi. ^;,oywL.v«j', liighwayman, Jayakar, OD, p. 844; kis-
sâb, pi. kissâbe, RO, pp. 76,9; 205,5 d'en bas.
,:ïww.5, être estropié, 1164; ^-^, balayer, enlever, emporter,
en ""omânais verschûtten, RO, p. 119, 11.
* ^
y^lf, briser, casser [GLB'A, p. 68]; fiSj\ y^s, 1591 ; \:>y! .^'i^,
expliqué 552; y^^, injurier, RO, p. 374,11; aussi changer,
umwechseln, Rossler, MSOS I, 75, 2.
^, briser, inf. X^", 536, 4 ; faire honte à, désillusionner,
318; changer, Rossler, MSOS 1,73, 15; 75, 14.
y«'jCj", sicJt beschimpfen, RO, p. 171.
^, le petit poteau de bois qu'on place à chaque extrémité
de la tarîqah, v. h. v., 581,2; 582.
[') TA IV,233 e^yi]
[2) Hafâgî incorrectement j>3J
[3) Cf. icsb^^-w, fricatrix; quœ confriciit libiclinem alterius explet,
Lane; Hafàgî l/m^'* — ^^'^ aussi Dozy sub ^—J^-J
2574
8^', le détritus des fèves malades qui sont écrasées à
l'égrugeage et qui tombent avec les péricarpes, 1073.
^ji= JlS^ 582; cf. Socin, Diw. GL, p. 307 [Cantineau, Et.
1,33 caser, pi. k«wâser, corde de la tenté].
»-y*>y, outrage, dommages-intérêts^ 8, 6, 8; 40, 5 ; 111, 17 ; 346;
849; 944; Niederlage, Socin, Diw. GL, p. 307.
..v^, class. ,.»JJ), grande écUancrure^ ouverture d'un
canal, 1324.
<.>*o , faire honte à qn; frustrer, 318; kasà'^ni fi wughi,
il m'a jeté de la poudre aux yeux, 353.
^^, tadeln, RD II, 52. — o^-^X* [ashamed, s%, Spiro], 353.
J..^ ou ^.j^l-li', paresseux, fainéant, 569; kislân, fém.
kislâne, ivortbriichig heim Kauf RO §92.
s^AsJ', Jtabit, vêtement, 159, 18; 822, Comme le fait
observer Becker, ZA XX, 82, en citant el-Belâdorî et
el-Maqrîzî, les fournitures en habits étaient auparavant très
fréquentes; les princes les distribuaient à leurs favoris,
comme encore dans le Sud de l'Arabie. Sur le rôle que
joue une keswah, donnée par le protecteur au protégé,
voir Pedersen, Der Eid, p. 23 s. et p. 24 n. 1 ; Arabica V,
175 s. Cf. „lj', ci-dessus, p. 225 s.
tLvJ", pi. i'u-^'I, habit, 654; voyez Dozy, Dict. détaillé des
noms dos vêtements, p. 383 et Bel, Djâzya, p. 104.
2575
^5, u, frotter^ 52, 10; 1042; Stace (Béd.), p. 146; onomatopée,
class. J>:S^ i, produire un frôlement (serpent), etc., LA VIII,
232, cf. Hartmann, LLW, p. 153 elkesâsî avec la glose:
^^heft gdkl jkiës^ neuer Atlas, der knistert, rauscht" ').
iuio', toupet; en 'Oman Kxij»', pi. ^_ps-v^', cheveux, Praetorius,
ZDMG XXXIV, 218; RO,'pp. 324, 8 d'en bas; 416 n°186;
Jayakar, OD, pp. 656; 843.
iiijCs, toîvel (used as napkin), Stace (Béd.), p. 175.
^LLi;^'' kéchtân, vêtement sale, vieux, Carbon, p. 199; ci-
dessus, p. 43. Cf. ilki^i. Turban, Stumme, NT S, p. 143.
^i', regarder, voir =^ ^.^, paraphrasé par ^J>JJ:S^), 500;
1197.
•^^ ^ class., découvrir, 1197, cf. Marçais, TAT, p. 450.
^2:S, criailler, gueuler, hurler, 1589; oiiLCo est celui qui
fait du ^LiJ'', crie à toute occasion et se plaint de la
moindre chose.
v.Ji.ïsXIÎ .)s\, les illuminés, „qualité qui se manifeste par la
faculté de deviner les pensées d'autrui et ce qui est arrivé
hors de sa présence", HB, p. 94 [cf Dozy s. v.].
•) Sur (jij [en Egypte to shrink, shrivel ; draw hack sulkily ; frown,
Spiro], (jr*^ ) sprôcle tun \<C^^jJ^^ être rjorgé, repu] et \e xttx^ ^Byéi^evov
ni2;;:2, voir Yahuda, OS, p. 413 n° 40 et n. 3.
[2) Chez Hartmann, LLW, p. 48 n° 7, oi/X*/ figure dans le sens
de regarder.]
2576
'tr [Cantineau, Et. II, 221 ëa^^b, ca'ab, pi. kô^ûb, c'âb,
cheville]^ en Dt V articulation du pied avec la jambe; le nœud
du roseau^ jilicdange du roseau^ ci-dessus, pp. 1343 et 1651.
On sait que .^oti" signifie aussi dé à jouer] éj^^ -r-^*^? talon
qui l'aorte bonheur^ le contraire est exprimé par ,.lX/« v^?
Dozy; sur ,3wVo w*.Jt5', „pied tordu", voyez Jaussen, G A,
p. 384: „C'est un infortuné qui, malgré son application et
son dévouement, ne conduit à bonne fin aucun projet; un.
guerrier qui n'a jamais rapporté du butin de ses expéditions;
un berger dont le troupeau dépérit toujours; un bédouin
poursuivi par la misère et l'infortune". Cf. aussi Marrais,
TAT, p. 451.
iuir, 1457 ; I. Sîdah V, 128, 9. Dans les Naqâ'id 1, 112 s., nous
lisons cette explication du nom de iCo: ^^' ^^ iLo ^,;^4^ Ui'
.>jii, cit('? 1765, couper^ 'Âmir b. et-Tofeyl, p. 'U, 4 [LA
VI, 459, 71.
,>jt5J", sich auf den Boden hinkollern^ Stumme, I^TS, p. 143.
'"ijyM-i Kloss^ Stumme, G TA, p. 179.
1) =J.»i2ÂJ".
[2) Tabaii 11,451 avec ces variantes: K<i j, ; .y^ ICyVc manq
lie :
o, &_
SjjO (jJ. -Lui.^'. Cf. Goldziher, Altarabische Wiegen- uncl Schlunirner-
lieder (WZKM II), p. 105: ,,'Babba' ist wobl Kosewort fur das Kind ;
falsche Interprétation bat es fur den Eigeniianien desKindesgenomnicn"J
2577
»J^'; 58,22; 59,1; 61,18; 65,6,8; 617; 831; 1042; 1088,
voyez 606 et ci-dessus, p. 2513 sub Joë.
JLAi2jd, Hogarîeh = J^vAxi , v. h.v.
ioC*i, expliqué 1052 [Goitein, Jem. n° 1062]. Sur l'étymologie
de liUs^, Prov. et Dict., p. 483, voyez Dozy s. v. ; VoUers,
ZDMG L, 654; Schuchardt, ZDMG LXXIV, 299 s.
[Littmann, MW, p. 112].
ii)**5, rimd loie cine Bretzel machen, LAm, p. 96 n. 5.
&Jl*5, p]. J'jtS', jLxs', Jljty", selon Stace, p. 171 pi. Jjti', o"^i,
testicule, 1447,4 d'en bas; MJM, pp. 14 et 48 [Goitein,
Jem. n° 308; Rossi, AS, p. 242 ku'aleh, pi. ku'al]. Sur
&Jl*^' ou 'djljef, queue, voir Marçais, RIVITA, p. 479.
jotli, prononcé Joiî", pi. ^.^':hù\ non châtre, Festgabe, p. 85.
Cf. JuJ.
oiS', u, ourler (aussi class.), zusammetmàhen, nicht Zusammen-
^âssendes 'Zusammenbringen, LAm, p. 120,3.
v^JXji, avec ^c s'abstenir de, 1733; se disloquer, sicli
zusammenkriimmen, j^AjJ c>.»JoÎ, meine Hand ist ans dem
Gelenk gekommen, LAm, p. 98,3 d'en bas; sbs' 1 jidën
jinkeffen, die Finger der Hànde krilrnmen sicU zusammen,
RO, p. 410,4 d'en bas.
2578
v.îf', pa?6>>?e de la mam; maiti, ci-dessus, pp. 1811; 1651
[Cautineau, Et. 11,219 càf, caf; caffa, pi. kfûf, mam;
voyez aussi GLB'A, p. (59]. — cr^/' ^-^ ' i"espectivement
(_5.v>Jî ^jù", voyez 758 n. 2. — Aussi caverne^ Rohle, en ""omânais,
1604, cf. ^ju.^.
iCfti", toute chose ronde; les ronds du maquillage, *-w^l oU^^;
^(jaIî KaJ , ^e plateau de la balance, 757 ; ilai', balance, 496, 6
d'en bas.
De syr. \i^, Brockelmann, VGSS 1,421; LA XI, 215, 1:
Lp^ .lA^'! L« _^3 KiJlj' iLi-i^ \:CjL>.:> ,_^_5 lAjL^i iCaS^ r^j*^^ i<^^
•wà-«.s" ,^-4^3 .^Ij ^;,'j*X' i^i i-^i2JÏ Jljij3 Jlï
b3b; ^otoizY^^', HB, pp. 267,4 d'en bas et 274,12. Sur aIlT,
voir Hafâ<2;î, p. 70.
v^Â^x), la platine du fusil (ti7), Hogarîeh.
ur
Làs, renverser, =!»:>, 673, voir sur ce thème 1279/80, cf.
Socin, Diw. Gl., p. 307 [GLB^A, p. 69].
y6, yCi, yii, égal, 841 n.
o-ài, dans le Nord, verser, Prov. et Dict., p. 4^3. Sur ce
thème dans le Sud, où il a conservé le sens primitif de
contracter, x)lier ensemble, voir Hdr, p. 76 n. 4; de là lier
les jioignets ensemble par derrière, ibid.; KO, pp. 322,3;
380,4. — o^à>w«, hands tied behind back, Stace, p. 19. —
^ ojÀx^, gesclimiickt mit, Hartmann, LLW, p. 48 on bas
2579
[cf. uj ^.:^^, plaquer^ recouvrir d'une feuille de métal^ T)ozy].
oUi kfât, Einschnilrung, RO, pp. 322,5; 395,10 d'en bas.
:.Jù\ class. frapper^ = ^i, Socin, Diw. GL, p. 307. De ■^S,
main, proprement frapper de la main, = ^^à-i RO, p. 417
n° 199.
l)^, descendre, venir en bas, 792 n., voir 1279 et ci-dessus,
p. 681,9; en mehrî kafôd, Jahn M S, p. 200; Bittner,
M S IV, 57; SAE IV, 38, 28, 31, 37. — Aussi J^àx^i, 1279.
yii, u, couvrir, selon Rûziëka, KD, p. 100 de j*.i.
^, trébucher, 'Oman, M SOS V, 5, 5; ci-dessus, p. 790.
/l, idolâtrie, 72,7,8 [cf. GLB=A, p. 69].
^Li', pi. ^5, mécrmnt, 1617. • — c^j^Li, pl- ^-j/1-5, païen,
125,13; 1572.
oiXaJ, dans la lurah repousser, Add., p. 154. — Avec ^}s^,
avoir soin de, avoir des sollicitudes pour, Syr., 1404; avec
J, témoigner son bonheur à cpi, 94, 1.
<^jùJé^, se rassembler (gens), Dt.
^JÀ1)', suffire, voir Marçais, TAT, p. 452. — «Lài^ = uo^Li-^,
^^3, 402.
^^r<Us, 610 [GLB'A, p. 691.
2580
jhJ'. A ce qu'il paraît, le sens primitif en est être rond,
Reckendorf, SV §81A; Brockelmann, VGSS II § 172b').—
Jj", périr, disparaître, ci-dessus, p. 1434 en bas; aussi se
lasser, Stace, p. 173 ^ cj^A-^' '^'^'^ ^^'^ ^^''^^^ ^^ them.
JJls', dénom., donner la bénédiction nuptiale, marier, lQ\x\. 2;
Delitzsch, Prol., p. 130 [Feghali, Contes, p. 85 n. 11.
Jj>, en allemand souvent laiiter, Reckendorf, OLZ 1914,
col. 114 mit lauter festgedrehten Stricken (jJcaJI .Ixa> Jjo)
[cf. Abel, Die sieben Mu^all., p. 139]. — Knllin, chacun,
10,6; 41,18; 125,11; 894,2 d'en bas; kullan (killan),
895,1; LB'A, pp. 2,34; 3,14,19; kullon, 112, G; 165,19;
171,14; 1081; Hdr, p. 703; LB'A, pp. 7,1; 9, 21, 30 [MM C
killen, p. 250,5 d'en bas; p. 260,21. — Ku 1 ley n, k ullèn,
chacun, 715, d. 1.; 1134,2; 1608, expliqué Festgabe, p. 19
ss.; HB, p. 279,7; RD II, 72 n. 2 [Goitein, Jem. nos 922—
927]. — Bil-kull (dans une proposition négative), du tout,
85,21. — Kulle m an, kulle min, chacun"^); sur la
prononciation (m an ou min), voyez 1608; Festgabe 1.1. —
^^^.cJii' kullsan, kullsen, kullsin, toutes choses, 494-
') Cf. ISSSss. et sur les sens des dérivés de ]/ J^i', comme ^^, v*^7
i.i>Jij , v3i.i , ^3 , etc., en général zuscunmenbringen, ziisammenfassen ,
etc., Fleiseher apud Delitzscli, lob, p. UO n. 2; sens fondamental
d'après Moller, SI, p. C8 vollenden, voUkommen machen.
P) 11 est à remarquer que Ui.i correspond souvent au latin ^»o — eo,
\\ l'anglais the more {the less) — , à l'allemand je mchr — , Storey,
Lexicographical Jottings (A Vol. of Oriental Studies presented to
E. G. Browne), p. 453; cf. Feghali, PD, p. 823 et n° 2426: er-rédé
rédé ukéllema Xlîtu se dé, le mauvais reste mauvais, et ])lt(s on
le polit, plus il se roiiille; Il G, p. 122, l: kill mû tnâzo'ni esii-
me'^aksi, je mehv du midi auszankst, desto iveniger hure ich aufdich.
Voir aussi Hrockclmann, VGSS 11,571/2 et 018.]
2581
793,1; LB'A, p. 6, 31; Torczyner, ES S, p. 10. Cf. ki lin si,
nicht ailes, RO § 222 b) ').
Jv;b"] [couronne, diadème, chez les chrétiens aussi célébration
du 7nariage, Dozy], 764 n. 2; Delitzsch, Prol., p. 130.
u^b = *S2, V. h. V.
^Is's), pL io^Li, chien, 1469 n. 1 [voir TATK, pp. 285 e^-
337; MMC, p. 73].
K>.b , stérilité de Vannée, = 'iL^, 673.
^b ou w^'b' ^.,î, 57,8; 818,4; expliqué 1084.
ic^s', pommeau, 1746; grtoîid cZ/^ pénis, 965 n. 2.
Sur le verbe ,Jib, voir Almkvist, Kl. Beitr. I, 349.
uo"^b, verre, Hdr; de l'anglais glass.
vw^s", coûter, i^-jSjs^. *-i .-j'^^^'^î combien les husûn coûtent-
ils à construire?
1) idj, idi, boule, balle, bille, du turc aÎj-Î^, ^i-i', qui do son côté
n'est qu'une transformation de l'arabe «.i^, 1230; Altiikvist, Kl. Beitr.
1,425 s.
2) Sur la prononciation, voir 485 n. 2; kalb (pas kelb) MAP,
p. 321,11. Sprenger, Das Leben und die Lehre des Mohammad 1,2,
prétend qu'aucun arabe ne prononce kalb, mais à présent on a
constaté que cette forme a vraiment existé et que les voyelles a,
i, H ont reçu des nuances ensuite.
2582
odis, nécessité, Dt. — iLàJL/, class., > iLsJL5', Zwang, RO, p.
414 n° 173.
sjiJiy, excellent, 524; Festgabe, p. 21.
v_àL^, pi. oiJjC«, femme libre, n'a)jant pas de mari^), 8,9;
Stace, pp. 8 et 189 [donna o feu t mina in générale, Rossi,
AS, p. 205, contrairement à la traduction femme mariée,
épouse, Hdr, p. 705].
^^JuCa, adidte, Carbon, p. 178.
v_sK/«, vollverantioortUch, Bauer, Ehe, p. 50; ^Jul)! j, wàbC«,
^rè.s ferré sur la science, Hdr, p. 705.
o^5, enchevêtrer, =o>ii, 1114; lldr, p. 76 n. 4 [Rùzicka,
KD, p. 139].
c^sÀbo, se ramasser les pieds en couchant, =: ^iJy<j", Dt.
jw<b', consumer, brûler, Sud, ^Lo' U^JUJL^, ?e /%?< Ta consumé.
JjCbo, ê^ye ^ï'zî^é'', Dt, ucsx^' J«.>JL<j', /e souper est brûlé =
* i<
(«L, inf. -Ûi, 541, comme (.Ûxj', inf. de ^JSJ et aussi subst.,
blagueur, 542 et 537 n. 3.
*"biy, pi. ^JÎS, discours, 679; 1571; ci-dessus, p. 197.
^=^-JL>, RO §55.
^^', fiancé, nouveau marié le joui' du mariage ^j, 764 n. 2;
') Le texte porte: inaklaf min tl'i' li i n etlûq ma si ma'ûliin
e z w a é.
2) Cf. Koschakor, Reclilsvergl. Studien, pp. 225 et 236.
2583
en Syr. ^'li', ibid.; dofârî kellân, RD II, 52 [soqotrî
kelân, Leslau, p. 219]; mehrî kelôn. En shaurî, kelûn
est fiancée, Bittner, M S 1,64 n. De J.5", forme primitive
^j^iy, oià l'7i sert comme troisième radicale après la suppression
du redoublement, comme le prouvent le pi. hakelént en
mehrî et kelint, kilint, 7ioces en shaurî, Bittner, 1.1. —
Fém. io^i^.
'lôS, pi. o^, étang dans la plaine, plus petit que le ou/,
Dt, 1482 n. 3. Cf. S.i\ pi ^l^ls", kleiner Wassergraben, Socin,
Diw. Gl., p. 307. — idi/, ^j", pi. 1^^, terrasse jilantée dans
la montagne, Hogarîeh, 1482 n. 3; 1833.
3^L5' kelâu, Krug, RO, p. 170, 11 d'en bas, combiné par
Vollers, ZDMG XLIX, 514 avec hébr. >^3.
^\S ôâlT, (steiles) Ufer, Meissner, NAGI, p. 141. Cf. éth.
4"!^, abyssus, 1427.
o>Jli, enrouler, enchevêtrer, 64,15; 1114; Hdr, p. 76 n. 4.
Cf. sjJbCco mitkelwe (fém.), gerunzelt, RO, p. 6.
♦J, prom personnel suffixe, aussi -kam') [GLB^A, p. 69];
à l'est du Jourdain -ku, Festgabe, p. 36 n. ^j. Au Waddây
aussi _^, Carbou, p. 10; Lethem, CA, p. 19; ci-dessus, p. 1249 n.
') Cf. fî en ahûkam, où est votre frère? ci-dessus, p. 126.
[2) Voyez Cantineau, DA 1,46; cf. le même, Et. 1,79; 11,185.
D'après ZDMG XXII, 362, les suffixes seraient toujours kiim et ha m
chez les 'Anazeh.]
Landberg, Glossaire Datînois 162*
2584
(J^, combien^ ^^ */, 165,21; ^f, 161,27. Comme akâm
min, Bauer, PA, §64, ^^î' peut aussi signifier quelques^
Hdr, p. 705. En 'omânais ^^^y^-Zs, 728 n. 1; RO, §14;
ci-dessus, p. 776,8 d'en bas; Rôssler, M SOS I, 64, 11 d'en
bas; 89,3 d'en bas; 111,4,7 d'en bas.
O 5
^ j«.i', avec les pronoms suffixes, il se peut que\, p. ex.
k ù m b ù h 0 m y i d o r k û n e 1 - m â ", il se peut qu'ils arrivent
à l'eau, 1649, 1 = LB'A, p. 58, 6. D'autres exemples 1649 n. 1.
Uf, class., comme, Fleischer, Kl. Schriften, I, 386 ss. ; Wright^
Gramm. 11,177 s. [Brockelmann, VGSS 11,6251; M'AR,
p. 64 ; dans le Sud aussi, encore, Arabica III, 66. Avec
suffixes: kamâM, respectivement kàmâni'), kâmâk,
etc. 2), 299 n. 1. — ^<, aussi, encore, 299 n. 1; 1520 n. 1;
ci-dessus, p. 183.
;^JS, pi. ;;^|^, condiment qui se mange avec le pain, ^xx^QVQdiW
iJS, 1062; 1064. [La remarque 1062 n. 2 est erronée; Lane
n'a pas traduit le Qâmûs, comme le suppose Landberg. II
cite el-Misbâh d'el-Fayyûmî, et nous y lisons, II, 102 :
^ •• • r -7^- -' -^ ■ j j v^ •• c ■ o
-vc^s" <^^ kka ^^^P j^ J-aj^ l5j*^'i ce qui correspond a
') Sur l'n, voir Brockelmann, VGSS 1,52.
2) sUS^, quelquefois prononcé kamôli, 295, comme lui, comme cela^
cmssi, 1520 n. I.
2585
la traduction de Lane: ,/ilso called ^^] or it is a bad sort
of ^}^''; 1062,5 d'en bas lire „el-Gaaharî I, p. 398 = LA
VII, p. 18, 15" et 3 d'en bas avec LA ;,-^.xi'^ pour ^L53|j,
cf. d'ailleurs Lane et M. el-M. II, 1841. Sur \xiLf, voir Vullers
II, <'83: .4f.i^/c ^i>s-w' jr^.fc^u^ i-^JO \^'-^^^J'-?' f*^)'-^ FS'^i r^*^
(Aj.^i-3 JsJ;Lw ^^_?Uaj> j,o.^ -^-^ ^1 comme x^'^Xj', 106-1].
r^
3^*y', pl. ^.♦i', class. le' gland du pénis, quelquefois le x>énis
même, 965 ss. ; 990. I. Sîdah II, 33, 4 : ^]L ^^ * Ju^o ^\
Q^^^f Q^ -Jj JjCj jLaj xjt ^_^is ♦£.; ASj X.oLj> ..uwj^' w«.AA:ai
8-«jC! |*-v^*i! L*i2jj j.P_5 \j".*5 ^'L=* »-juo> (^Aj' ^^^XéJ'^ j^ /*-*4^J
(i\:)".+.<5 iCj^K b^s'. Cf. aussi LA XI, 200, 4 d'en bas, où
l'on trouvera plusieurs s^C't tU-*'.
.yiCo, expliqué 966; fém. -j-y-C), ibid. — Sur un autre sens
de ce mot, voyez Almkvist, Kl. Beitr. I, 387.
iî^i" i:iJ = i!li, L Sîdah IX, 28, 10.
Sur -♦5', 'prêtre, transformation de l'aram. j^Lcac ^)î voir
965. Ibid. ^Xi' ^J^ = Nnjois t:'n, le chef des prêtres [Dozy
cite aussi ^'S, pl.^UÎ dans Abu-1-Walid, el-Usûl, col. 822, 23,
où Dn^Dn ^) est ainsi expliqué : ^J.iSi\ boL**j q^^t^î ^UXÎ! j«iî>
') Sur ^S^=5^4JCÎ j«l2ju .^, voir H. el-A. IV, 531 s. — Quant à
yt^, ce verbe peut aussi être dénominatif du persan -«.i , voûte dans
le sens de voûte); Fieischer apud Levy, NHWB IV, 482.
2) Cf. Delitzsch, Prol., p. 65.
p) „Nel Ghetto di Roma e nel gergo volgare" cummero, prête
caloiico; garell (Hl?), cristiano, I. G[uidi], RDSO VIII, 850.]
2586
D^:nr y )Cj^ *?.]. Cf. i«2i), Phalhispriester^ Glaser, AN,
p. 129.
J^t u, empoigner^ Prov. et Dict.. p. 434 [cf. Ronzevalle,
p. 55]. Aussi class. ; cf. J^^*^.
iU^Iî; poignée, 702 n. [MMC, p. 12].
«-♦.5', a, casser, briser d'un coup sec en pliant, 165,21; 1164;
1726; aussi couper (un membre du corps); TA Y, 496:
(Lpilaï) (_5Î ULiî ijJù *j^iï iaxjs^.i' jj^. (rJU.^\.«j^î ^-*0 ; voyez
sur ce thème 1164.
%^S, trans., coucher avec, 1164 [LA X, 189, 6: .^^ ijtx!w<J'
«.♦Jci'î, boire en mettant l'outre à la bouche, 1359; TA 1.1.:
,<I5', pi. :c'^t, moignon, 73,14; 1164.
jjC*/, ramasser, voir j\IJ]\I, p. 49.
jJ'UÏ', pi. bracelets, HB, p. 102.
j,'LX«.f, voir ci-dessous sub jw.
1^4/, a, dans le Sud être fini, expirer, périr et surtout tarir
(eau), 12, 19; 13,22; 39,4; 376, d.l.; 1077; 1320,9; 1631,2;
1780,10; ci-dessus, p. 1102,6 et 1434, d.l.'); voyez les
[') Rossi, A .S, p. 209 kumil, kuniiil, intr. finire, aver fine: kiimal,
tr. terminare, porre fine, compleiare.]
2587
nombreux exemples Hdr, p. 17 et ss. ; MAP, p. 436:
w in ôamel zêtî, falls mein 01 ausgelien sollte. Comme
le fait remarquer Stumme, ZDMG L VI, 425, ce sens se
rencontre non seulement dans l'Arabie méridionale, mais
encore au Maroc et même dans le dialecte berbère marocain,
cf. Nôldeke, NBSSW, p. 84: „W(3rter, die 'fertig, voll-
stândig' bedeuten, bekommen leicht die Bedeutung 'nicht
weiter', 'aufhôrend', 'zu Ende', 'nicht mehr existierend'
und vverden so zu Addâd. So n^3, n?3;i, >aLA"- — Trans.
finir = jjis', 65 n. 6 ; ci-dessus, p. 939, 5 d'en bas.
J.Ii', trans. finir^ 65,1,13; 818,4 d'en bas; Hdr, p. 19;
LAm, p. 14, 3.
J^'^, ixirfait, 1486; cf. MJM, p. 45 et Falk-Torp, NDEW
sub fin. — Jwo'i' est aussi sac dans lequel on dort dans les
montagnes, 1514 n. 2.
J^*5; Haufeti, RO § 43.
Mais J^ est aussi une variation de ^^; J J.^.s'et J J^î,
se mettre en embuscade à i^) qn, 1631; 1759; on trouve
aussi J^, to Mile et j^îCj", to lurk, Jayakar, BBRAS,,
pp. 264 et 266.
^^, u, class., se mettre en embuscade ( J) à qn^ 1631 ; dénom.
de ^-.^r, Fraenkel, AFW, p. 243 [GLB^A, p. 69]. Cf. ^f,
Socin, Diw. GL, p. 307.
J ^i'i = J ^.r, 1631.
^*^
1^5", i, fumer au Maroc, ci-dessus, p. 719. [Beaussier: „,^c^,
avaler des grains de grenade, etc., en fumant du hachich",
et iiA^s', ,, chose quelconque comme des grains de grenade,
2588
de très-petits morceaux de sucre, de dattes, etc., que les
fumeurs de hachich avalent grain à grain en fumant"]
^y', couvrir^ protéger, 165, 19; 1603; 1726; ci-dessus, p. 1707 n.;
cf. j^:>, 673. — Aussi rester tranquille, Sj'r., 1603.
• ^I^, protéger^ yikènnina < yikennin-na, 20,8.
^Ï'F, class., mettre à Vahri, 1604; MZR, p. 181: f^^t i^ÀS'i
,^^l5o" ou Q-X^' ^j, Dt, 56 mettre à l'abri, 1604; ci-dessus,
p. 1707 n.
^jCcw', class., Dt et 'omânais, se mettre à l'abri, 39, 7; 1604;
ci-dessus, pp. 936 sub ;c^À:cv.f et 1707 n.
Sur ajLS' et ^J.f en sahhî, voir 1603.
^Ur, pi. Klr<Kirr, «^n, Dt, 142,13; 1382; 1603; 1726;
RD 11,52.
'iLijjS, pi. ^jJ.s^> (j-af, impression, trace morale, 403 n.
^?j5'< J^'J'<^V, ci-dessus, p. 2548 sub *il; Socin, Diw. III § 50.
wA-is', voyez w^xs.
[') gor. II, '235]
2) Par o^^' s'explirjuerait peut-être ôlh. h^t, mchry, Praetorius,
Beitr. zur Assyr. 1,25.
2589
«-yL5", incliner^ faire pencher^ Dt, 1103.
«is5o", se mettre a l'abri, Dt^^'^rp, 1604.
^jolT, mse?' (la tête), 46,27; 1778; Stace, p. 154 (Béd.);
îldr, p. 496 s., où en est discutée l'étymologie.
.iA>L5^, amarrer, festmacJien, en suédois sur7'a fast, Ritter,
Der Islam IX, 130 [selon Beaussier s. v. faire aller un bateau
à la perche, = J^xi"; cf. ^J^sjS^ mât de pavillon; perche, ibid.].
i^wJ-S", u, balayer, courant chez les Hadar, mais non pas
connu des Bédouins, 700; 1166; aussi en mehrî, Jahn, M S,
p. 201; dans le Sud abriter, ci-dessus, p. 1707 n.
{^j^, scojmre, Rossi, AS, p. 236].
u^JXj", se mettre à l'abri, 1040,4; cf. Nôldeke, Fûnf Mo^all.
II, 68.
^l^, ci-dessus, p. 1706.
(_Jj^S', abri du vent, Dt, ci-dessus, p. 1707 n.
'iLJjS, balayures, 1166.
(j^A>Lf', dirt, Stace, p. 199.
'iJ>^, pi. ^j'w^s", cimetière, Carbou, p. 64.
^^
^J^•, être casanier, rester en repos, Syr., 1604.
2590
iij, imcl damit Pimktum = ^^^^^, •'^35 0*^-35 ^-*^' ^^'^^
voyez Hdr, p. 478.
iw^^, regarder par la porte et ensuite entrer^ dans le dialecte
du 'Iraq, 668. Cf. mehrî kahêb, arriver^ Jahn, M S, p. 200.
En Algérie v^; lettre de Marçais 30/1 1909: „A Tlemcen
sûf râh-gehhâb, regarde; le voilà qui apparaît dans le
lointain; à Mazouna gâhhâb igî, ^>^. w^ï, il viendra
prochainement, Laghouat gâhhabna '-il-elblâd, syno-
nyme de jJj' et o-ii'".
1*4^, das Aufwerfen der Dàimnchen, Snouck Hurgronje, ZA
XXVI, 223 n.
.^LT, vent chand^ sirocco, 593; voir Hdr, p. 706.
j4^» a, u, class., arriver à l'âge mitr; ys-î, a, dans le Sud,
pouvoir = \j^, 336; 673. En éth., le verbe correspondant
est iiWrt, aram. occidental ^ns (part.), cf. hébr. ^b^ Barth,
ZDMG XLI, 626. Sur d'autres verbes qui signifient jwz^w/r
dans le Sud, voir 463.
^^, puissant, 336; nom propre, Diw. Hod., éd. Kosegarten,
pp. 66,7 d'en bas et 112,7 d'en bas; dans l'édition de
Wellhausen, p. 25,5 d'en bas. Voyez aussi Littmann, THI,
p. 75 s. [THS, pp. 81; 127; 129; 157].
2591
j^i", class., être émoussé, affaibli; dans le Hogarîeh être
faible, décrépit, tout vieux. — ^J^ ^i, éprouver du dégoût pour,
Dt = ^^ ^, ci-dessus, pp. 22 et 174; kahimt min
e m - 1 a h a m e m - y ô m, j'ai la viande en dégoût aujourd'hui.
^, fém. x*j.?', décrépit, Hogarîeh ^ class. ^ï et j.UÏ'.
A-^^s", pi. Vni^j femme mariée, Hogarîeh, = iu^>, 1528; ci-
dessus, p. 985.
^-y^^, pi. x^s^, diseur de bonne aventure, astrologue, LLA,
p. 70. — Aussi injuste, S ^i:^. U ^l ^L^, Dt. Ce mot
n'est pas très employé dans le Sud. — Fém. 'iU^lf, mégère,
146,10 [Goldziher, Abhandl. II, p. XV n. 1; Nôldeke,
NBSSW, p. 36 n. 61. Cf. éth. 7-UJ, Praetorius, Beitr. zur
Assyr. I, 24.
v/
^'S, u, boire au ^J', 1359 n. ; 1458; LA 11,225,3.
vj^5 pi- vl^^'î class., cou2)e, 1456. Ce mot n'est pas usité à
présent.
ioy', dans le Nord, bol, coupe-, dans le Sud petit tambour
ou autre instrument en forme de bol; aussi diminutif de
v_jj/, 1456. Dans le Hogarîeh, w^^, petit bol en bois, a le pi.
wo^i akwèb, cf. ci-dessus, p. 329 en bas'). — En nord-
africain, Kjj.i' est serrure de la porte, 667 ^).
[') Voyez aussi Goitein, Jem. n° 705.]
2) De là i^^^Ly^, serrurier, Stumme, TTBL, p. 150.
2592
vy", bo2ise sèche, 55,11; 464: 1047; Nôldeke, NBSSW,
p. 162. Nom. unit, xjy .
oo", pi. oy, tour, Wachtturm, forteresse, HB, p. 62; Socin,
Diw. Gl., p. 308; Hirsch, Reisen, p. 15; Hess, WZKM
XVI, 56 [VMVAV, p. 61 n. ; Philby, HA 11,338]; pi.
^j'lXxS; RO, p. 425 n° XXII n. 1 et Jayakar, OD, p. 662.
Aussi dofârî et éhaurî, RD 11,52 [kot, Leslau, p. 216];
Torczyner, ES S, p. 130. De l'hindoustani ').
'^/
SS, u, 1538 et n. 1.
oy', entasser, Hçlr, p. 706.
j^jî", pi. J>î^5^'!, oî^'', colline, monceau de sable, formé par le
vent, Dt, 68 n. 1; 1105; Stace, p. 108. — Aussi soy',
class. et Dt, pi. jy', 1105; Hirsch, Reisen, p. 145 n.
oji (oj-ô, particule, dans le Nord=^ [généralement unie
à une négation; dans une proposition affirmative, elle peut
être rendue par seulement], 30 n. 3; 311 n. 1 = LB'A,
p. 72,20; 1117 n. 2 [cf. GLB% p. 55 n. 1]; 1500,4 d'en
bas = LB=A, p. 3,26 [GLB'A, p. 70; ]\IMC, pp. 27,5
d'en bas; 290, v. 14; 301, v. 6; 635, v. 2; Cantineau, Et.
n, 210]; Socin, Diw. Gl., p. 308; dans le Sud en général
seulement (avec les pronoms personnels suffixes; sans les
suffixes à peine, 487, 8), voir Hdr, p. 464 et ss. avec beaucoup
d'exemples; Brockelmann, VGSS 11,265; ci-dessus, p. 867;
[1) cy, fort, Shakcspear, col. 1G29.]
2593
SAE VII, 22, 31; 25,31; 26,26,31; 27,18; cf. RD II, 139. —
^\ ^j/, 505,8 d'en bas = LB'A, p. 2,20; aussi LB'A,
pp. 6,3; 9,34, voir Hdr, p. 466. [Cf. Rossi, AS §61,8
kawdanâ, forse tioi, kawdakum, fo7'se voi^ etc.]
[^'l5^, u, class., rouler en spirale (le turban)]. Sur V~/^
voyez ci-dessus, p. 2562.
.^r, rouler^ zusammenhallen^ umioinclen, Nôldeke, NBSSW,
p. 159 '). — Aussi terme de marine, clas Boot ins Wasser
setzen, ]\iJ]\I, p. 53; Wellsted, Reisen 11,247 n.; cf. RD
I, 78, 2, oiàil faudrait lire kowwareyn (pass.), et II, 217, 50.
^yCs', rouler, intr., Marçais, Tlemcen, p. 297; aussi entrer,
Mneingehen, hinimtergehen, MJM, p. 53; ^s^^'t ^ ,yCj', he
jurnped into tJie sea, Stace, p. 92.
^yT, montag^ie, 397; 1105 et n. ; Arabica IV, 15^); pierre,
423,3 d'en bas ^). Aussi tête, 150, d. 1. ; 476; Hirscli, Reisen,
p. 137 n., quoiqu'il soit absolument interdit de l'employer
dans la bonne société, HB, p. 233; pi. Q^r^^s", ana bi-kôri,
moi-même, nahn bi-kurâna, nous-mêmes, Hein, SAE
IX, 163 n. 5. Cf. testa > tête et Darmesteter, La vie des mots,
p. 159 n. 1.
3j^3", pi. .s, colline, petite montagne, 326 et n. 2; 1105; chez
les Bîi Kfizim aussi ruine, maisons i^uinées = ^^, Dt'*),
') Sur l'emploi des mots Oj^^ (j*.w4-CiJ! 13] (Qor. LXXXI,4) dans
une formule d'exorcisme, voir Bel, Djàzya, p. 183 ; sur Oj^^j cf. Winckler,
ASO, p. 193.
2) Cf. akk. kâru, Dmnm, Wall, Zimmern, A F W, p. 14.
3) Cf. y^^ = montagne, Rabah, p. 23.
'') »\^J, Gau; friiditbare, loellenfôrinige Ebene, MAP, p. 1, de %(up«,
Voller-s, ZDMG LI,aû3.
2594
^^, bdt, 314,11; Socin, Diw. GL, p. 308; Hess, Der Islam
IV, 314.
B^l^, balloty 865,5,7,8; coussinet sur lequel on met la pâte,
pour la coller à la paroi du tannûr, Prov. et Dict., p. 434.
Voyez aussi LAm, p. 137.
b^y', bVjf^, 1230, expliqué Prov. et Dict., p. 95; en mehrî
kuwwôret, corbeille, Jahn, M S, p. 203. Hébr. mis, syr.
I^as, niche cV abeille [sur l'origine de ce mot, voir Zimmern,
OLZ 1922, col. 299].
Un autre sens se trouve dans . J', puant de sîieur, et '^.Sy
odeur de sneur, Dt.
*• <
jli", u, boire à une cruche^ 1359 n. ; 1458.
\S, pi. j^', jy', q'^^, gargoîdette, 1456; Hdr, p. 706;
Stace, pp. 94 sub kooja et 181 [Goitein, Jem. nos 891; 1364;
MMC, p. 130]; kôz, pi. kyzân, RO § 124; kôz gahwa,
Kaffeekanne, RD 11,52. D'après Haffner, WZ KM XVIII,
173, u^est „ein kleiner Krug, wie ihn die Kinder meist in
Gebrauch haben, mit einer ici^j versehen, d. h. einem unter
dem Krughalse eingesetzten Ausguss zum Trinken, wie ilm
die grossen Krûge meist haben". Du persan sjy', Vollers,
ZDMG L,648.
J'y
iji.1^, u, refouler, renfermer, 358.
ij;-^', intensif de ijil^, renfermer, zusammemcickeln, 8, 22 ;
358 s., aussi au fig. AXfl,^ o^^., il gronde et bat sa femme,
307 n. 4; 358.
(J^»)^, engueuler, 358.
2595
^3^"i s'engueuler^ se chamailler^ 358.
D'après Feghali, Emprunts, p. 33, (jiy', ramasser^ réunir^
0 y
rassembler, serait transformé du syr. ).a^ ou ,É-à.s, congessit,
coacervavit, striixit.
<ji^, pi. ^J^^^1 soulier, 848 n.; Stace, p. 155; RO §§ 26
et 230 ko s; du persan ^f, Volière, ZDMG L, 625.
uiji', nom d'une partie du Yémen, ci-dessus, p. 1009.
^S-, coude ^^'^^ ci-dessus, p. 1657.
c^s'!, pi. Q^ç^i, ç?«î Cl le bras j^erchis, démis; du/ ^Aj', sa ?^?rrm
es^ percluse, Dt.
^^^j/, chamois, plus grand que la gazelle; court plus vite
que le cheval et ne dort que sur les sommets des montagnes,
ci-dessus, p. 793. [Cf. ^^, pi. ^Ju^, rocher escarpé, Dozy].
jw^, pi. JLJ', J^^, sommet, 1231 [monte, pi. kawlât, Rossi,
AS, p. 220].
* <
Le sens primitif de »^, variation de ^^, est être haut,
1602; ci-dessus, p. 1411 [LA XV, 435, 9 ^p ^ j^^t J^'
^1x^(3 et 434, 8 d'en bas JJLî lXJî^ £^_ci: JsjT ^j, j^iotJt ^^\
.[pLLljt J^
j.y', pi. ,.|>^i, 6os-se (du chameau), Hogarîeh = j.LLw. — Aussi
tertre, colline, monceau, Dozy ; voir Vollers, Z A VIII,
104 s.; selon Carbou, p. 61 adj., ko m, fera, ko m a, pi.
*
2596
-în, -ât, nombreux^ p. ex. huma kômîn = h uma ketîrîn,
ils sont nombreux; begerât kômât, beaucoup de vaches.
j.y'î, fém. -tUj.^, pi. j.y", généralement traduit par cliameau
qui a la bosse grande; cette épithète signifie cependant
proprement qu'il est lui-même grand et vigoureux indépen-
damment de la grandeur de sa bosse, 1601 s. I. Sîdah A^II,
67, 1 4 : * 'S -x£ * ly''' -^^'3, * ^4=-^*^' * *->^' iU^Iixit ^Lo^' * A^J: _^j'
£jri; J^ ^J^ j.'J2*it (^*; Haffner, AL, p. 104,3: Lî'j J-s-j^,
|.'l>LwJ! (_c*:v^^ Ij^ '-->' 1^' T**Jj ^^■^l el-Amâlî I, 51, 3 d'en bas:
'iL.t.i^'^^ J ri»!! ^^^t ^'-«j-^j («j-^^ ^-^ ;^>-^'j- Souvent dans la
poésie, p. ex. Add., p. 67, 8 d'en bas; Haffner, AL, pp. 75, 21
= 142,13; 99,14.
^^J', fém. ic^cj/ kùmieh, pi. o-;y«y , fort^ vigoureux, 140, 18,
expliqué 1600. Chez les Beyhânites ^cr*-^, pi. '^-^^^-f^^, ibid.
j.yr, pi. j^j^y, monceau, 1049.
Sur ^jiy dans le sens de devoir, milssen, voir Weissbach,
ZDMG LA^III, 942. — J^ ^;y, dans le Nord, attaquer, 342.
— Avec ij-,, in kân si mi une k, si tu as dit courage,
9, 1. — ^^yÇj L« y>!, extrêmement, 1710,7 d'en bas. — ^^i'y
c'est cojnme ça, 404; seidement, bloss, nur, Stumme, TTBL,
p. 149; Marçais, Ûlâd, p. 194 n. 1; Hess, ZA XXXI, 32. —
^S^ = oo^Li>., basta! 10, 4; 402—404; Marçais, Uliid, p. 189
en bas [T AT, p. 497] ; Kampffmeyer, M G, pp. 53, 9 et 60, 6;
MSOS XI, 57. Cf. le phénicien pi, und es soll sein, Bauer-
Leander, Gramm., p. 35 n. — ^ ^.^', 5/, voir ci-dessus,
p. 117; avec les suffixes de toutes les personnes, p. ex.
in Ë il nu h, LB'A, p. 8,15, cf. 505,9 d'en bas = LB'A,
2597
p. 2,19; Hdr, p. 707; Socin, Diw. III §59; Brockelmann,
VGSS 11,637. Mais ^.^t peut aussi être supprimé, et ^Lf
prend alors le sens de 5-/, quand '), 662; Carbou, pp. 19; 21 ;
81; 83; 92; 101; 103; 110; 125; Rabah, pp. 29,15,16;
80,4; 63 2) ^^f. GLB^A, p. 70]. — ^^LJ' ^,t ^i — i^, p. ex.
LlJx. oi.I:> J-? ^AS jjt "^^ c;^j;-> L«, je ne m'en suis aperçu
que le voilà qui tomba sur tious, 658. — ^,1/ ,^jî — L«, si ce
n'est que, seulement^ ci-dessus, p. 118; aussi 52, 12; 119, 19. —
^Li — Lo, ma yisûwûn kân zarb qalîl, ils ne prennent
que peu de zdii'h, 23, 7; ma yehrogak kân^) la kullen
takaffan bitôbah, tu ne seras satisfait que lorsque tout
le ynonde sera enveloppé de son linceul, 99, 10; 1450 ss.
(j'ii" L, n'importe cptoi, Dt, 598 n. ; 638; 786; 1111 et n. ;
1325,3; ci-dessus, p. 627 sub kL>; ^^ ^S L«, quelque chose
que ce soit] ^J^J^ q'^s' U, de n'importe quel genre, Dt. Aussi
^^ q' ou même ^.^ly seul, 400 n. ; voyez ci-dessus, p. 118.
j^^s", rosser, 348 ; 846 ; garder le silence, Marçais, T AT, p. 454.
f^)')S, frapper, 343.
(^^IjCj", en venir aux mains, se faire la guerre, 342 s.
i^^s', pi. QÎ>5i, attaque, guerre, rencontre, 8,2; 10, 17; LB A,
p. 55,9; MAP, pp. 372, d.l.; 389,8 d'en bas [MMC,
[') A SanT et sur tout le haut-plateau du Yémen, qLj avec les
suffixes est aussi employé clans une proposition principale, Rossi, App.,
p. 250, p. ex., p. 253,14:
K â n a k u m fi 1 - ' i z z w a - 1 - y o w m f î 1 - i h à n a h,
Evavale potenti ed ora siele avviliti!
Sur le mehrî, voir Cohen, S V, p. 125.]
2) q1-j q' peut aussi signifier seulement, in kân em-niswàn, ce
ne sont que les femmes, 63,16; in ka n habîl agrad, ce n'est qu'une
plaine déserte dénuée de végétation, 67, 14.
') Var. tehrog in kan.
2598
pp. 249,18; 500, v. 4; 623, v. 4,10]; voyez 342 ss. Dans
le • Sud blessure, faite avec une arme quelconque, Hclr,
p. 58 [Mittwoch, ADJ, p. 70,90].
%5, aussi iu^, quoique cette forme soit moins correcte, pi.
^.^y" et quelquefois oIj^j , bâto7i gros et court, surtout en Dt
et chez les 'Awâliq, 343 et n.; 1750.
j^jCc, lieu, 69,1; avec les suffixes personnels, correspondant
à encore, 534; Hçlr, p. 707 ; > ^.^lj^j, Carbon p. 190; Hôfnî,
p. 17, 6 d'en bas,
(^Ji, i, cautériser [Goitein, Jem. n° 1005; cauterizzare a
scopo curativo, Rossi, AS, p. 236; stirare, o. 1., p. 240;
repasser, plisser avec un fer chaud, Dozy] ; anstecken (die
Zùndschnur, J^^'), RO, p. 379,8 d'en bas. — Inf. ^,
1030 n.
^j:»!^, contrarier, Dt, 967.
'ilS, fer rouge, HB, p. 90.
^_c^, pi. (^^Xfl, instrument à cautériser, 369,2 d'en bas;
1030 [fer pour repasser, Dozy].
^jlX^, médecin, 1494; Hdr, p. 135; 707').
^, lorsque, en Algérie et en Mésopotamie, généralement
[') A l'endroit cité, I.Idr, p. 133,4, le texte porte (^3'^' v'^j
il a apporté les cautères ; de même Diw. Hod., éd. WelUiausen n*^' 249
V. 4, cité 1494:
[Cesse de me blâmer, toi qui n^as pas de père, et aide-moi à obtenir
Un médecin, quand même il ferait rougir les cautères pour mon cœiiv].
2599
regardé comme une forme abrégée de v_^a5", Vollers, ZDMG
XLIX, 494; Weissbach, ibid. L VIII, 933: „% 'wie' ') (mit
Abfall des -/"), dagegen kief 'Befinden, Wohlbefinden'" ;
Nôldeke, ibid. LIX, 416. On ne peut non pins nier que des
amputations pareilles ne puissent avoir lieu, comme kê<
kêf, RD 1,57,14; v.i>v.^u.a^5, ,,:>.x.w.^3, liow do you do? (in
the morning, in the evening), Jayakar, OD, p. 655^);
wâhi< wâhid, 818,14, cf. RO, § 147, mais comme le
fait remarquer Marçais, Tlemcen, p. 192, kï dans ba^dki
joue exactement le même rôle que ma dans ba'dma et
que li dans ba'^dli, ce qui ne milite pas en faveur de
l'hypothèse mentionnée plus haut. La particule en question
semble plutôt correspondre à la conjonction hébraïque et
sabéenne >3, 467 n. 2; cf. Marçais, Ulâd, p. 188 n. 1. En
vérité, il sera difficile de former une opinion positive là-
dessus. [Sur v^Ji^ji", voir Marçais, TTA, p. 311
^/kê, oui, RO § 11; pp. 175,11 d'en bas; 197,4; 307,1;
352,2; 357,2; Rôssler, M S 0 S I, 58, 5 d'en bas; 59,10;
60,3 et 2 d'en bas; 61,8 d'en bas; MSOS III, 12, 5; 13,2
d'en bas; 14,8 d'en bas; 23,9 d'en bas (=662,6); 34,14;
37,7; 42,2.
^j^, class., bourse, dans le Sud un sac ou un sachet en
étoffe de coton blanc ou teint en indigo, 741 ; poc/^e de
l'habit, HB, p. 103; aussi sac-abri, Glaser, PM 1884, p. 180;
') Aussi ce(i)mà avec c, a) als ob; b) cla, weil, Meissner, NAGI,
p. XXXVI.
2) Glaser, PM 1886, p. 8, rend keisbaht par gnte Nacht [sic] et
fait remarquer que, dans la montagne, on dit dans ce sens amsîtû
[sur les fonniile di salulo, voir Rossi, A S, p. 49].
Landberg, Glossaire Dalîiiois 163*
2600
Yahuda, Z A XXVI, 348 n. 1 : ^^Kis ist ein Sack aus starkem
Baumwollstoff, den die Yemener, wenn sie zum Schlafen
hineinkriechen, von innen zusammenschnùren, um sich im
Winter gegen Kàlte und im Sommer gegen Insekten und
Ungeziefer zu schùtzen. Das kis dient zuweilen auch als
Matte oder Decke; manche legen es zusammen und tragen
es bei Tag auf den Schiiltern". Sur l'origine de ce mot,
voir 742. Cf. ci-dessus, p. 2433 sub .^jJé.
iU^o, pi. ^i^-^i, ow^^', dans le Yémen bourse en cuir pour
l'argent, 741 s.
{JCaS
(jo'j', i, voir ci-dessous sub ^w..<j.
OlA,
r
kîfen-, kifenn-, voyez 733; Littmann, ZA XXI, 59. —
Lo wa-o, 733. — ^Li' Le ^joS, n'imjmie comment^ Hdr,
p. 707. Cf. ^"^ ci-dessus.
Jui, i, mesurer ; avoir la haute main S2ir, 170, 15. — Aussi
se fier [apparemment de J-xj'], Stace, p. 212: J-^v^' ^
M^iS' (i^, j>/rtce no reliance on lus icord. Ibid. ^/«^b' (i.c ^ "l^,
there is no reliance to be placecl on liis word.
&JLX«, mesure de iMudre^ 123,14; 1562; délibération^ 546
et n. 3.
2601
J
J emphatique, 51, n. 4; 328 n. 4; 605; 1112; 1190; 1193
[Fischer, Islamica 1,544:; Cantineau, DA I, 51; le même,
Et. 1,22; 11,135; Bravmann, MU, p. 104')].'
J>,^.,, 1759 ss. ; sur les formes différentes de cette dissi-
milation, voir Brockelmann, VGSS 1,221 ss. ; Rîizicka,
KD, p. 46 ss; RO, p. 10; Vollers, ZDMG XLIX, 497
[Cantineau, DA 1,52]. D'autres exemples : ^ytJ > Jotj et ^^^
371 ; 791 ; Lklxl > LxLtj, Kampffmeyer, M G, p. 69, 13 ; Iny nn^
uhalànna, 39,15; tesinna, 39,26; ta'sim i nna, ibid. ;
yaqtùnni, 85,6; hanna, 92,19; wahtegenna, 104,11;
h an Nâsir, 127,8; akkànni, 353, 9 d'enbas; ketelnî>
ketennî, Meissner, M S OS VI, 116 n° 13. Voyez aussi
ci-dessus, pp. 1584 n. 2 et 1707.
J<^, 1759 ss.; Rûziôka, KD, p. 70; De pers. pi. de
l'imparfait, 481,9 d'en bas; 483,9 et passim; nahna>
1 a h n a, 1313 ; r a n a m > r a 1 a m, 715 ; Brockelmann I,
224 en bas ; ni > II, U>^> ^ ^j! > i b i 1 1 i h u s n, 327 ;
aJ ^LL^ !j^ > h â d a m e t â î 1 1 a h, 1082 ; Hdr, p. 707 %
Sur la permutation de l et w, voyez aussi I. Sîdah XIII,
281 s. [et Cohen, BSLP XXX, 152].
< , 794; 884 n. ; 1764 et ss., où se trouve une longue liste
d'exemples; ci-dessus, p. 1039 [Cohen 1.1.].
< ^, ci-dessus, p. 2164.
jiwJ'>Js.U.v-j, 700; sur la permutation de cl et l, invrai-
semblable en soi, mais toutefois discutée par quelques
[1) Sur l'affaiblissement de -l final, voir Goitein, .1 G, p. 166; Rossi,
A pp., p. '236.]
2) sëlâia<san;ïin, feo.s.sc, Snndstrom-Littmann, En sang pâ tigrë-
sprâket (Skr. utg. af K. Hum. Vet.-Saml". i Uppsaia VIII, 6), p. 27.
2602
savants, voyez 466; 1192; ci-dessus, pp. 99 s. et 905; cf.
aussi Brockelmann, VGSS 11,599 [Bravmann, Islamica
VI, 338].
J comme troisième radicale: J^-^j, cf. -j; Jol^s, cf. ^j^i et
^J^i^, j^lw, cf. -L/o, el-Gâsûs, p. 27,12 d'en bas; J«-«J^, cf.
^^, Socin, Diw. Gl., p. 318.
J affirmatif, 86 n. 1; 141 n. 3; 352; 483 s.; 486; 1200
1302 ss.; 1523; 1598 n. 1; Hdr, p. 708; LB'A, p. 6,3
MAP, pp. 300, 7; 326, 8 d'en bas; 343, 10 d'en bas; 380, 13
440, 5; Dalman, PD, pp. 288, 11 d'en bas; 352, 13; Canaan,
AV, p. 73 n. 1; Reckendorf, Paronomasie, p. 61 = M SOS
VI, 96 n° 3, 3 ; Festschrift Hommel II, 240 v. 2 ; 242 v. 8
et 11; cf. Socin, Diw. III § 52 a. Aussi écrit "i, 352; 1305. —
^.^LxJ et ol*], 1308 en bas; 1523.
J.xJ, 1303, 3 d'en bas. Sur les formes différentes de ce mot,
j.»J, ^^, ^, ^, cr^j')' o-^' cr^' ^ ^^ '^' ^'^y®^
Streitfragen, p. 'U [Brockelmann, VGSS 1,221, 223, 224].
J, pronom relatif, 413 s.; cf. Sachau, AVLM, p. 33 en bas;
Rp 11,108.
J, préposition > 0 1, il, voyez ci-dessus, p. 1708 [GLB'^A,
p. 70j. D'autres exemples: ilah, 820,3; ilhom, 820,5;
1273 n. 4; lui, LAm, p. 14, 12 2); ^Uî, ibid., p. 48,7,9;
jJjS, ibid., p. 48, 5 d'en bas; il h a, MPA, p. 261, 8; ilhinn,
Meissner, M S OS VI, 98 n° 7, v. 4.
Aussi ill-, p. ex. illî, à moi, SO^; J!!, ^iUi, LAm., p. 12,5
d'en bas; liXJ!, ibid., p. 48,6; Jî, ibid., p. 100,2 à côté do
[') Wi'iglit, Gramm. I, '2'JO, rem. h ^-yi^. ', ibid. quelques autre*
formes rarement usitées.]
2) RO, I». 32:i, 5 d'en bas jilne.
2603
LU; cf. Tallqvist, A S S, p. 32. Sur la différence entre il-
et ill-, voyez 1273, n. 4.
[La préposition J avec les suffixes, G L B ^A, p. 70 ;
Cantineau, Et. I, 108, cf. aussi I, 77].
^3, servant à paraphraser la possession, ci-dessus, p. 462.
J avec un suffixe, il faut que, 1280.
J, dativus ethicus, 1280; Brockelmann, VGSS 11,380;
LAm, pp. 6 n. 8; 10, 15 (p. 10 n. 9 est à biffer); 24, 10, 16;
48,6,9; 94, d.l. [GLB'A, p. 71]; RO, p. 336,6 d'en bas:
suftli flân, Jiast du N. gesehen? ^) RD 11,115. Note.
J, conjonction = ^yj=>, LAm, p. 86, 2, 3 2). Cf. Brockelmann,
VGSS 11,539. — Aussi ^^J, 799,3, <J^^ ^<^^:> A'.
^, négation 3); lâ>la, 471; ot ^>la = âd > eTâd, 471;
1139; 1193; 1523; Hdr, p. 708; RD 11,93; Brockelmann,
VGSS 1,76; oL*J>3otJ, 522,15; 1523. — Après verba
cavendi et metuendi, 19, 14; 567 s. ; 691 ; 700; 1272; ]\Iarçais,
Tlemcen, p. 190; Brockelmann, VGSS 11,664 s., cf. RD I,
') La remarque dans n. 4, ibid. sur la construction de sâf avec la
préposition li n'est pas motivée.
o _ ù ^
2) Il faut naturellement lire c:^-m-:S^J et 'O-t^-^J; les deux verbes
mentionnés dans n. 1 n'existent pas.
3) Sur jWA^iî "bS, voyez de Sacy, Gramm. ar. II § 889 et n.; Imru'
el-Qays, Diwan, éd. de Slane, pp. fï', 62 et 117; Beyrlâwi 11,309 (Qor.
LVI, 74) et 371 (Qor. LXXV, 1), où est cité le vers d'Imru' el-Qays;
LA XX, 353; Fleischer, Kl. Schriften 1,449 [Brockelmann, VGSS II,
183]; Pedersen, Der Eid, p. 19 et n. 3; Littmann, Der Islam VII, 139;
cf. aussi Pognon, Notes assyriologiques (J A 1921 janv.-mars) et Jaussen-
Savignac, Mission archéol., p. 213, l'inscription nabatéenne suivante =
Lidzbarski, Ephemeris 111,87: nnNlTI D?2mN1 1TVT mnyûy p^DT N^
'UT DÎT'T'n, Oui! Que soit rappelé le souvenir de ^Abd/ohodat et de '■Aydu
et de Eud('mos{?) et du reste de leurs notables^ etc.
2604
88,9: û-galéb 1-egî, er loeigerte sich zn kommen. Sur
ol-o"^' i>xv. ^: voyez Add., p. 136/7. — b*:^, je ne suis pas,
678, 7 d'en bas = J«"b5 '), L B 'A, p. 60, v, 6 : 1 â n i h a z z â z a n,
je ne secoue point [1 â - n i, M M C, p. 272 v. 9], — Jo ^ et ^ "li,
mais, au contraire^ 1760.
>5 la , non^ réponse négative, 1210 n. ; Hôfnî, p. 30, 8 d'en bas.
^=^, 661,11; Hdr, p. 708.
^, préposition = ^], 331; 452,2 et n. 1; 1211, 8; Arabica
V, 139 ss. ; 309 ; Hdr, p. 708 ; Delitzsch, Prol., p. 132. Générale-
ment la préposition est J ^^ à-, cf. RP II, 114q.
'^, conjonction = loî ou ^.,', 60,11; 111 n. 2; 142 n. 4;
302 n. 3; 309,6 et 5 d'en bas; 310,14; 465 et ss. ; 471;
474 s.; 797,13 d'en bas; 1084 n. 1; 1096,8 et passim ;
Hdr, p. 708 [GLB^ p. 71]; MAP, p. 7,14: latla' es-
shejl, sohalcl cler Kanopus aitfgeht^); Brockelmann, VGSS
11,599; Marçais, Tlemcen, pp. 193; 232; Ulrid, p. 192. Aussi
prononcé la, 526 n. 3; cf. le, loenn, Socin, Diw. III § 57 et
en Dofâr le, li, RD 11,119 s., où il s'agit sans doute de
^ = Ut, voir MJM, p. 24 et SAE IV, 121, 1 lî, s/, et 130, 17
eli<ela dans le même sens.
Avec le parfait, Hdr, p. 747, mais quelquefois aussi avec
l'imparfait, Snouck Hurgronje, OS, p. 99; RD 1,136,10.—
lXï ^ 47, 9, 10, 13; 51, 3, 10; 56, 10, 15, 23; 93, 18; 94, 2.
>) Cf. Wetzstein, ZDMG XXII, 153 [Brockelmann, VGSS 1,52;
GLB% p. 3]; cf. H D I, 12 n. 2, :^, 4.
2) MAP, p. 379,8 d'en bas:
Walad j à nâkel el-'ùd wahdak w \k lak nii^ârek
0 Jiïnç/ling^ (1er du die Lanze schwinç/st,
Du hist gnnz allehi, hast heincn Gefdhrloi.
H faut pourtant traduire:
Allein imd wenn du einen Gefdhrten hast.
2605
^ > J ')• Ce la peut se contracter avec un mot suivant
commençant par une voyelle, lanta, 461, 4 d'en bas; 471,2;
486, 8 d'en bas. En outre, ^ se lie au mot suivant, si ce
mot commence par une consonne sans voyelle, p. ex. lan-
tafaqna, 353, dernière ligne.
>J, 1775,5 d'en bas et ci-dessus, p. 2604.
■^ '^\, à moins que, 506,2 d'en bas; 1451,9 d'en bas. —
^ l\xj, après que, 466. — 'bJ i^'^ ou L» (jv>î lorsque, 737
n. 4. — ^ Jy^, avant que, 466/7; 474; Rhodokanakis,
WZKM XXV, 66; ci-dessus, p. 976. — "s^ c^^, lorsque,
466; 474. — Sur ma — kiln la, voyez 1452.
«jî '^>la innuh ou 1 an nu h, dans le Nord, lorsque, 4:7112;
737 (lannah, LB^A, p. 78, 15), mais sJJi linnu est jusqu'à
ce que = \jt ^_5<.=>, L B 'A, p. 1 4, 28. — L à + w a + i n n >
lawinn ou quelquefois lawann avec un suffixe = class.
V 'ot, voilà, 472,14; 737 n. 4; 1192/3; 1260 en bas; sâ'^a
lawinnah miqbïli bil-Hôtrôbî, peu après, voilà qu'elle
ariive avec el-Heutreuhi, L B ""A, p. 1 5, 1 ; cf. w i 1 à n n e, 339, 1 ;
1 303, 7 ; w a 1 a n n i , 1 303, 9 dans le même sens ; aussi w i 1 â,
473, 12, 14. — Sur lenn en 'iraqien, voyez 474 et Meissner,
NAGI, p. XXXIV n° 45: ,,Lenn mit Sufflxen lemii u.s. w.
(wohl entstanden aus ki'inna) sieh da; da plotzlich". —
U=> "^ lahàmma, lorsque, 13,7; 465; ci-dessus sub Ui>,
p. 479. — Lo "i là"* ma, lam(m)a, lorsque, 39, d.l. ; 59,25;
87, 6; 149, 11 ; 465; 468 et ss. ; lama sârom 'and wugh
el-bêt tegallatlbn es-Swètqeddâm rab'u, lorsqu'ils
') Toutes les abréviations et contractions dépendent de la rapidité
de la prononciation, mais on sait fort bien quelle est la vraie forme.
C'est ainsi qu'on disait lamtàlat el-matîrah, lorsque le champ
est plein, mais l'expliqua la emtàlat, ou lanzàl pour là nizàl,
lorsqu'il descendit.
2606
furent arrivés en face de la tente, Ibn es-Swêt s'aiKtnra à la
tête des siens, LB'A, p. 15,21 ')• Un autre U ^3, provenant
de U ^X' > 'wj et Ui (Ui), signifie jusqu'à ce que^), U "^j
9 n. 5; 87,11; 468 n.; U, 7,9; 9,10 et n. 5; 26,13;
47 n. 4; 49 n. 2; 55,18; 60,5,6,9, 13,14; 76,12; 140,11;
469; 570; 1041, 11 d'en bas et U, 50, 12; 53, 17; 57, 7; 81, 10;
469; 471; 566; 570; 1030; u r a d d a li a wust el-gôm
lama wasal rab'^uh, il la^) fit alors rentrer cm milieu
de l'ennemi, jiiscpi'à ce qu'il arrivât auprès des siens, LB^A,
p. 15,7; Hdr, p. 391,5 d'en bas = LB^A, p. 75,22; u liù'
y ô h b 0 1 b i s - s e y f 1 à m a t à 1 e^ min el-gôm r â d, î7 frap-
pait de son sabre, jusqu'à ce qic'il sortit de Vautre côté de
la troupe ennemie, LB 'A, p. 14, 32 ; lima y i r o d d e 1-
ga wâb, jusqu'à ce qu'il donnât la réponse, ibid., p. 16, 17 ^). —
j_^ Lo "i, s'il n'y a pas, Snouck Hurgronje, ZA XXVI,
229 n. — ij^ ^, li ^ "i), dans le Sud, lorscpie; aussi
^_^ UJ, Lo ^ 'lJ, 470.
y^*^, pi. (^-jL^yJ, a sort of licdf or cdl silk turban, Stace,
p. 178 [du persan ^y^, sericum vilitis (njU^^s f*-^^'), Vullers,
>) Cf. Hartmann, LLW, p. 1G9 n" 102,2: jiddîîbel ilmâ gii ga-
wâm nebâk, er welkt hin, iveil i/im nicht schnell Nachriclit von dir
rjckommen ist, où ilniâ, parapluasc par "^alâ sân m.û, a le sens de
la avec la nc^gation ma; au lieu de iveil et cjekommen ist, il faut,
cependant, lire ivenn et hommt.
2) Aussi afin que, lama nirdi em-qâdi, Festgabo, j). 15, 19; lima
nurdîliom, LB'^A, p. 9,5; jS^ 1^ "^, hoyhhn, jusqu'à ce que, 87,3 =
(_50* UJ, Dt. Sur LJ, 'i-*J comme pn-position, voyez ri-dessous siib uj.
3) C'est-a-dire la jument.
4j \jl Li > 1 aman nu, Haurân, 55,16; himinni, IMl'.V, p. ;{05, 13
d'en bas.
2607
Lex. Pers.-Lat. 11,1071; cf. ^v.^, turc, or., la partie grossière
de la soie, Zenker, Dict. s. v.].
hh, briller, aussi remuer la queue, eJ-Amâlî, Dêl, p. 5, 9
d'en bas: L^^Jljo! •^,=> U (^t ,à5tjl ^":i L dW! "^ :jyij" V;*^'-
Verbes apparentés, 1257; 1533.
(.^5, voyez Festgabe, p. 47 s.
J^i, u, dans la lurah s'arrêter dans (v) un lieu. Sur ce
verbe dans les dialectes du Sud, voyez ci-dessus, p. 1478;
en Haurân et chez les "^Anazeli allumer, ci-dessus, p. 1682
en bas.
Verbes congénères, 1700; 1768; 1773.
uj «_llt, dans la lurah = uj ûJ;avecJ, arriver à qn (chose),
Carbon, p. 173. — J^aû^s L.^1 alàbbha Fadl, oJté! Fadl! Dt.
L^Jlj', ét7'e attaché, 372 n. 2.
^ v^^^ se joindre «,372.
v^, cœiir, ci-dessus, p. 1657. Aussi noyau, p. ex. lûbb,
nom. unit, lûbbe, le noyau du manguier, RO, p. 416 n. 1. —
iLo 1 i b b e, der oberste Tell der Palme, die noch zusarnmen-
klebenden, noch nicht vollig entwickelten Blâtter, Meissner,
NAGI, p. 141.
LJ, 374 n. 2; 389.
2608
^<-J, frapper^ 389 n. 3 ou tordre^ LA 11,388: LxJ »Jo c>4^
.LiiiL. ^^^% er^'-î j^^' Vj^ ^-^ cU^'^ L^y
oLJ, voyez 389.
e^ et JlJ, 1768.
e>^ et >,iAj,, ibid.
^Jg- et c>jy, 1768; 1773.
viAAXÎ', ci-dessus, p. 633,3.
^, i, frapper, 64,24; 343; 389 n. 3; 674 n. 2; 721 s.;
725; 974; 1213; 1461,3; 1695,2; 1714; Hdr, p. 709;
Yahuda, ZA XXVI, 358; Stace, p. 195 [Rossi, AS, p. 226
percuotere]^ ^^S.^ Aden, Stace, p. 187. Voir L Sîdah VI,
97 en bas, où sont énumérés plusieurs verbes synonymes,
comme Jj, ^^ ^i>^, -^^0? -^^î cf. aussi ;^\J, I. Sîdah
VI, 85, 9 et Sirr el-layâl, p. 232.
^LJU, long bâton, fléau pour battre le blé, 1034; Hdr,
p. 709 ; Yahuda Z A XXVI, 358.
lVJ, u, class. se coller, être collé (an sol); se blottir, s'arrêter,
372 n. 2 ; 667 n., cf. ,_5'.J; I. Sîdah XII, 64, 6; se blottir, se cacher,
se dissimuler, Carbon, p. 215; Rabah, p. 40 n. 4; Meissner,
NAGI, p. 141 [Dozy, Beaussier, Spiro s.v.]. En Dt, l\J,
i, est châtrer, 1447,5 d'en bas; inf. oLJ, Festgabe, p. 86;
en mehrî frapper = 1)1 ^sJ et aussi tuer, Jahn, M S, p. 208;
') „-^>,jiXxP, Feghali, K'A, p. 4'2.
2609
ci-dessus, p. 602, 11 et 7 d'en bas. D'autres amplifications
de la même racine, 1768. Cf. Delitzsch, lob, p. 505 n.
lXJ, cacher^ dissimuler ^ Carbou, p. 215; Rabah, p. 40.
lX.Jj'> s'approcher doucement pour surprendre^ Beaussier;
Socin, Mar., p. 182 n. 65.
iAaXJÎ, être châtré^), Dt, Festgabe, p. 86.
lXa-J, pi. oLi', := sAa2^, support^ 581,3.
iAJ, pi. oLJ!, ,^UJ, impotent; châtre^ 853 et n. ; Festgabe,
p. 86.
o'lJ libbâd, voyez ci-dessous sub ,5"^.
(j«2>J, to stick (intr.), 1040; Stace, p. 166.
^yZ^^ to stick (trans.), ibid.
JaJ, frapper [jeter à terre, avec ^ pers. ; donner un coup
de pied^ ruer], congénère de ^^, 389 n. 3; 674 n. 2; 1312.
Abu-1-Walid, el-Usûl, p. 343 : (^di^^ p^ i6 nyi .(^on^^ D^ns^ ^■'TNi
^yiiî 1^! 1j^%, cf. Poznanski, ZDMG LXX, 466 et LA
IX, 264, 7 d'en bas : J3a:cJLj -otJt iaxxl!^ v^i, v» ^lX^ i:>LAj'::5!^
') On châtre le taureau, le bouc ((j*^') et le mouton (^jiXxi ),
afin qu'ils ne saillissent pas, mais cela n'est nullement une habitude
générale. On ne châtre jamais le cheval, l'âne, le chameau.
[2) Prov. X,8,10.] [3) Osée IV, 14.]
2610
o _o£ & 3 ^ t. 6 > Ci
.JaJdu jX Js>/Jî Ljli' x*jUfiJ V-^i jr^*^*' '•-'^ ''-^'î
D'après Tallqvist, A S S, p. 139, d.l., J^J est mit dem
Fusse stossew, p. 56,11 d'en bas rasen; sur ce verbe dans
le sens de traverse?- une crise '), eine Kranklieit gliicklich
iibersteJien, voir Haffner, WZKM XVIII, 176.
Cf. iJ, ^, ^_^ et „%J, ^•^, ^.
ialS, donner des coups de iried (homme et bête), Pi'ov. et
Dict., p. 436; cimolUr en pressant avec la main, p. ex. pâte
ou pain, Dt = ^y, Dt, 1040 n. 4.
iiJù', embrasser, umarmen, Dt; zappehi, RO, p. 206,2
[voyez aussi Dozy].
JajJ, sich anstrengen, RO, p. 250, 15 d'en bas.
* •• t
L^■'^•'
^aJ, cdlumer, élargissement de ÛJ, ci-dessus, pp. 1478 et
2607. Sur ce thème et ses dérivés, voyez aussi Dozy s.v.
et Socin, Diw. GL, p. 308.
KfiJ, sobriquet, Dt, métathèso do v^? '^^1 ; aussi shaurî,
SAE VII, 139, 3; Dozy ^2; Socin où libc. Cf. ^^ai.
dUJ et db^, 1769.
^^\ et dUj^l, 1769.
') P. ex. dans cette locution relative ;i une vieille feniine <|ui ii ilfinissé
les jours dangcieux appelés oL<oyiXwii, ci-dessus, )). 2477: iO:.:XXs.* ^^^
JiûJ (xii"!;;^) l'Lïi ni'sairse (in'sarr'se) labatatlio, «/rt.s isl
eine wurzelfesle, sie hat ilim (dem am nieisten zu furchtenden Februar-
Knde, bzw. Miliz-Anfang) einen Fusstrill gerjchcu, llallner 1.1.
2611
j^, 1^, briques cuites = j3^^ ^Awâliq etBeyhân [aussi dans
la lurah]. Nom. unit. iuJ, ii-Lo i), de l'akkad. libiltu, sab.
p^, hriqtte cuite au -soZez7, Winckler, ASO, p. 70 [Zimmern,
AFW, p. 31, cf. cependant Halévy, OS, p. 1017]. Le sens
primitif de labânu est probablement plattclrilcken, platt
himverfen, Delitzsch, Prol., p. 93 s. 2); ZA XXXI, 81, con-
trairement à l'hypothèse généralement admise, selon laquelle
libittu, njnV serait „der weisse", c'est-à-dire „der von der
Sonne gebleichte" ou ,,der aus weissem, kreideartigem Ton
gefertigte Backstein" •'). — Comme le fait remarquer Poz-
naiiski, ZDMG LXX, 455, Abu-1-Walîd Merwàn b. Ôanâh
dit qu'il n'avait pas trouvé en arabe de verbe dénominatif
qui correspondît à l'hébreu p!?, faire des briques de terre *)^
mais dans ce sens, on dit j^J ^).
[') Rossi, App., p. 239 libiuili, libl)anali|
[2) Voii- pourtant Noldeke, ZDMG XL, 7;55J
[3) D'apiès P.auer, ZA XXX, 109, libittu viendrait de la-bin-tii,
zum Bmien, Baumaterial, comme lubi'isu, C'H? de la-bi'is, fih' die
Scham, Lendensdiurz. A cette hypothèse l'auteur rattache ces réilexions :
„Uiese Etymologie gilt aber, wie man sieht, nur fiir das Babylonische
und Kanaanaische, denn das s in hns ist hervorgegangen aus ur-
semitischem /, wie denn auch das entsprechende Verbuni im Arabi-
schen ^i>.^J und im Araniàischen nn3 i^t. Wenn aiso unsere Erkliirung
richtig ist, so folgt daraus, dass die Aramiier und Siidsemiten das
Wort, gewiss in sehr alter Zeit, aus dem Babylonischen oder Kanaa-
niiischen entlehnt haben"]
*) Le texte porte, p. 344, 3: [Gen. XI, 3] «Ux^ Q>n^ H^n"?^ nnn
^LXi (LxJ) ^i ^^\ J jL:> _,J^. ]^^^\ j^ ^A}\^ L^i A^>ii
$G''JtJ ^j^ ^J^ u>-ir^' L* ^S Vt*"*' '-^^' ^ l5"*^ ^^"^-t' L-*./*^^
.[Ex. v,7] D^nv'n p^^ oy^^y^^^ J^x;^^î U5' ^\ ^y, bUs [^UxX^\
|5) LA XVII, 259, 7 ^Jui ^! ^^ ibid. 1. 9 Lx>Aj Js-^Ji ^^
[^Ji! Ài^Ji lot
2612
^jJ, encens^), 1029; 1308; 1465 n. 2; Stace, p. 77 s. v.
gum. Sur l'importance de l'encens pour le commerce inter-
national, voir Moritz, SK, p. 40 ^j.
(3 jclXs b>Hiï, café au lait, 20,23; 21,2.
15-^^
^^, prononce)' le mot labbeyk, 374, généralement regardé
comme dénominatif; selon une autre hypothèse, ce verbe
aurait le sens de secouru', 381 et s., et alors il ne serait
pas dénominatif de labbeyk, 381 n. 2; LLA, p. 58. On
dit aussi ^.,^13 »^o ,^, p. ex. (jH^^^ <^>-^^ Magânî el-adab
V, 149, ou Ùii ^^, répondre à l'appel de qn [Dozy]. En
Dt ^^ est aider en général, secourir, venir en aide, = AcLw,
^^>, j^l\^, 9,16; 371s.
^^, nte voici, rarement employé avant un substantif en
annexion^), 383; voyez sur ce mot 372 et ss.; 781; 1421 ss.
Les savants arabes l'ont souvent discuté sans en trouver
une solution définitive, I. Sîdah II, 184,6 d'en bas; XII, 63;
XIII, 231s.; el-Muzhir 11,104; Bolj. VIII, 60; el-Fàhir, p. 3.
[Cf. Reckendorf, SV, p. 30; Brockelmann, VGSS 1,497]
Von Kremor cite labâbi, Sûdar. Sage, p. 142, d.l.; Glaser,
') Glaser, Sluzze 11,199 lubbàn [forme contiiniée })aj' Rossi, AS,
p. 169. Cf. le même, App., p. 2ii9: „11 Landberg con qiialclic esaj^e-
i-azione rimproveiô al Glaser rti aver scrilto ^abbe por 'abù, djemmelu
per f'/àmâlfuj, durre par dàra' ecc." Voir 534 n. ].
2) Ce mot a aussi le sens d.'archet, Bogen der Rbdbe, MAP, p. 232,13,
cf. Winckler, G II, p. 103 labrinu, Nackenband (des Gclisen).
3j Ou ^^^.
'») On trouve cependant quebiuefois ^V-^iAj (jt^S^ 1>. ex. 1. Sa'd VI,
49,13; 58,23; voyez Lane et en-Niliâyali IV, 44: ,j:! é^jAj ^ ^à^x^
\:^^jJ^ ^xi'd^jAjO \s.>aj (j:cXj' ^ /;J'/ iM^^ '3 (i^J'^^LL Oycù''^ dVjt»!:'
i
2613
PM 1886, p. 7 labbêk, icJi Un bereit; enti labbêki,
îDolmi gehst du? an a labbêku, ich komme scJion, etc.
On a aussi voulu expliquer ^_^] en eCj comme le parfait
ou l'optatif de ^_^, secourir, voir 381 ss. Selon une autre
hypothèse, peu vraisemblable d'ailleurs, labbeyka vien-
drait de la ^âbaika, ich ivill clir nicht ungehorsam sein,
Bauer, MO VII, 240 [cf. aussi Grimme, ZDMG XCV, 359].
iUxJj', 374.
^ [u, class., broyer; lier; serrer; mêler, mélanger], 792 n. ;
d'après Almkvist, Kl. Beitr. I, 380 ,,mit beiden Hânden
kneten, rollen, dann und wann mit Faustschlâgen {lukkâmije)
klopfen"; ibid., p. 409 n. 1 stossen, pourvu que la masse
soit molle, à la différence de oo, et aussi „(Fleisch oder
Fisch) mit geriebenem Brot bestreuen". En ^omânais, courir
après qn, einem nacldaufen, Rôssler, M SOS 1,79,5.
hl de V'^l, 792 n.; Sirr el-layâl, p. 331; I. Sîdah VI,
111,2 d'en bas: «.lAo ^3 c>^jùj> bJ s^! xj'Ld.
woJ de V'^^\ I. Sîdah VI, 101,13 [LA 11,231: J, ^Â^
*jtL<b .,1 iAj^. "^ xjU ^.aa/^ _^;c:ol3 \_iy; iyJi^, cf. Lane sub
icL-vwJ. Sur u^. et ^^^i = ^.jj et oJ, voyez 1769.
^ de K'^oJ, 792 n.; I. Sîdah VI, 103,5; Sirr el-layâl,
p. 331 : LiJà ^! iOkS jil3 ^^Ij ^i^^^^ 3' ?iiA.w.o- ^f^ ^xÀ♦5 *.jïAXJ
2614
*:?-aJ Q^ 'H*15 ^ \J.O '<A^^ w.iJWw:> \;Cj,'w:>» xj 'sU. ^ja::-o^ ^<>V^
Le lj"^L5 ^l^ \i^U83, xj^'Jijj K:<'Ai^ \j<'À3_j N^3 ^.jS^vJ^ xj^'à!^ xilaîj
cL:> rp-j-ài ^^^ o"^' (3 ^-J' ( c®^- "^3 ^^A-i-' ^'- Ua^ >s>A>Lc: liJj'
iL^^jJj Jù^^ ^S^ J.:^-^ j^3 ^.jLi=->;cJ \ijto3 j^^:S^Jo^ q'-^>^ c>«a;-IÎ^
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.c Jl i_5-JW ^' U^ aoilî «ÀP
-XAJ, de ]/ ^; J. Sîdah XI, 201, 4 d'en bas: -odi' * Jo^o ^^'
;x;, i, u, "= j>^ [frapper du poing], I. Sîdah A^I, 101, 10.
o- .
o:i, I. Sîdah VI, 101, 11 : ^^^ ^-^J^ UoJ xîi' J^L v/^-'' <^
[ce qui a été transcrit par LA s. v.], voyez 792 n.
(3aJ
ojjcj, je^e?', avec v_j, o^L, une jrique, .:f^L>, îfwe7)/e?ve, dans
le Sud, 792 n.; ci-dessus, p. 1004 n.
OA.AAJ
c^Jl:^, voir JjJû', ci-dessus, p. 235.
lAio et LXi., 1709.
iij et ^- , 1769 [cf. Goitein, Jeni. n° 1008 et Bravmann,
MU, p. 61].
2615
j*ii, zertreten, zerstossen, Nôldeke, Fûnf Mo^all. II, 31 ;
NBSSW, p. 176 n. 3; ^i et ^^^ 1769.
jjlj", dénominatif, différent du tlième précédent, se couvrir
la figure jusqu'au nez d'un ^.Lii, 623; 768 n. 2. Aussi ^JaiJ
avec J:'<o, 628, cf. wiltatam LB'^A, p. 7,14 et JiJ,
el-Amâlî 1,42,5 d'en bas: J.UJLJÎ5 .^\ JLc j^LiL'î :Ajj _^j! ^\i
-•Lii, *Ly, *Lài, fidm dont on s'enveloppait la tête et la
figure, Kopftuch, indépendamment de la différence que font
les lexicographes entre j.Uo et j.UJ, 623; 765; 768, cf. aussi
Almkvist, Kl. Beitr. 1,348. D'après Vollers, VS, p. 9/10,
Jjil viendrait de J et ^, j^our la bouche^ et la forme primaire
serait donc *Uj, mais il se peut aussi que j^i, bouche soit
plus ancien que ^ et que j.'Lii soit devenu j.Lrj, voir 480
et Nôldeke, NBSSW, p. 176 n. 32).
iULij, lumière du fusil, 'Awâliq et Dt, Hdr, p. 219.
V
^J, i, aussi class., produire un bruit sourd, retentir, faire
écho, résonner, tititer, 884 n. et avant tout 903 ss., 011 l'on
trouvera plusieurs exemples. Ce verbe se rencontre aussi
dans le Nord, 904 = LB'A, p. 80,8 et 905, où est cité le
sens de jaser, caqueter, Meissner, M S 0 S VI, 108/9 n° 37.
^:^, dénom., être lancé en pleine mer (navire) [LA III, 179, 2 :
') Cf. Freytag, Einleitung, p. 93.
[2) Cf. aussi Rescher, Z 1) M G LXXIV, 4G5 et ZS 111,84.]
Landbeug, Glossaire Datîuois 164*
2616
ié^î ^^i:^^ i^\ ia*«^! ci«.i:^-?vÎ3], Diw. Hod., éd. Wellhausen
n° 274 V. 37:
[Sz tu fais un pacte solide avec nous, nous te serons fidèles,
tajit c/ite flotteront
Les navires lancés en pleine mer sur son milieu.
Cf. Bran, Z S V, 265 et Brockelmann, ibid. YI, 7.]
Variation de V~„., 1769; ci-dessus, pp. 1155 et 1160 n. ;
cf. -f^j, p. 113-1. Mais il est aussi possible qu'il y ait une affinité
radicale entre ^ et ,^;^, 674 n. 2 ').
ici^, bruit sourd, criaillerie = 'iL::^j, 674 n. 2; 903; 904;
905, 2 = LB'A, p. 58,21; 1196; Socin, Diw. GL, p. 309.
-rs^oJ! iL^], le hruit de la mer, 903; lA^J! K:s^, l'écho de
la montagne, ibid.; ^j/,UjÎ '»^, le vacarme sourd, le murmure
des gens, ibid.
A^j, aussi class., pleine mer, Hdr, p. 709; L\Ji^* '^-^y
V océan de Samarkand, Merveilles, p. 218.
^y^, querelleur, ailes sofort haben ivollend, liartnàckig, RO
§98; Diw. Hod., éd. Wellhausen n° 274 v. 6.
u
L:s^, ,3-^, se réfugier, 902 ^).
') Cf. MôUer, SI, 208, qui retrouve la racine sémitique en lat. /oçuor:
,,Urspr. /-^2" 'loqui', semit. voli redupl. arab. laglaga 'reciprocavit et
repetivit verVja (in sermone)', neuhcbr. jûd.-aram. l-(jl-(j 'stottern', syr.
layley 'balbutivit', laylUya 'balbus'; einfach redupl. l-g-g-, arab.
laggatu" 'voces strepitusque hominum'; erweitert l-g-b-, arab. lagiba
'voce strepituque sonuit (von Menschen)'. "
[2) Pour „LB'A p. 3,34" ci-dessus, p. 1512,11 lire „LB'A p. 11,1".]
2617
^^^, a, monter^ grimper; passer devant une montagne, au
dessous d'une montagne, 39 n. 2; 902, où il y a plusieurs
exemples. Aussi produire un bruit sourd,) retentir^ faire éclio
= ^J; dans ce sens aussi classique, 674 n. 2; 903'). Sur
Cl'
la métathèse wJi>, voyez 903; 1766; ci-dessus, p. 1160 et n.
D'autres verbes apparentés et synonymes, 906.
iL»js^, clameur, bruit sourd; écho, 903, 4 ^j; cf. iU:5^.
^kô, I. Sîdah II, 137,4: k^a^ JjSj.=>''^ o>^"^! '^J v^^
O - Go_ G _ Go_ G ,G_o_
w^:5^ '-^j3 v*-T^ ^^:^s^5 (^^r^^^ — C*^ ; ibid. X, 18, 7:
^..A^"^, à cd^e fZe, devant, 902.
«j^T-3-i < ,<js^l3AiDÎ, 674 n. 2.
rfJL^, class., répéter les mêmes mots en parlant; selon Socin,
Diw. Gl., p. 809 funkeln (von den Sternen); blicken (vom
Auge). Cf. ^.
^, i, faire du bruit, murynurer; faire du tapage, Dt, variation
de *=>. ou développement de ^ = w^^, 884 n. ; 905; 1773;
ci-dessus, p. 1159; sur un autre sens, celui (ïétre à côté cle^
voir 906.
[') 1671,8 lisez t:;^r*-=^ ^j^y au lieu de ^'^::f^ l^^-* ' ^^''^- '"
il, lisez deaf, cf. ci-dessus, p. 2145 n.j
[2) Ibid. lisez j-^'A^P sans article.]
3) P. ex. Qays b. el-Hatîni n° XIII, 16, ci-devant, p. 1825.
2618
iU^, hjiiit sourd, murmure^ tapage, Dt, 903, d. 1. ; ci-dessus,
p. 1159. — Un autre mot qui a la même forme signifie
côté, 906,3; ci-dessus, p. 1159 n.
^, laver la tête à qn, Dt; mj ^, se masturber. Sur ^
dans la lurah. voir LA XA^II, 262, 5: '^s^^ ^^l^-J^ Jî<y! ^^y^
S (j'-yp" '-^ J^^i '^^ 3' ^«-*^^ N-iJLi»* \lu:> (j-w^3 ,..yS^ j-îi
^v*o'l *u«' ^:?^JÛ3 -j-^ ^L^""^' CT^^i» Cr?^ ""^^ *'^'' ^' ■'*^'
«^s-^vj rr?^ ^tf^^ *-:^w^3 ^j^ ^aX^. *Ji J^».*^ '3' ^^c-'i^' O"^^' >^*^.5
^^^^, feuille du jujubier, (-A.JLC, Dt '), cf. LA, 1.1., 1. 12:
ajLjstJ, selon Nôldeke 7nesu7'e de superficie, 1318^).
[') 1319,1 et n. 1 : ,,Le 'omânais ^-^^ bassin, qui n'a rien à faire
avec ,y^^ , etc.; c'est une erreur, due à Scliultliess, HW, p. 37 n.l,
•qui écrit à tort rj^y en renvoyant à JRAS XXI, 872. Si nous con-
sultons l'endroit cité, nous y lisons: ..Tank j^j-^ ;3-^ pi- ^^-^^
from J»^ = watei- bursting froni tlie earth and stagnating". Un
^V?^5 bassin n'existe pas; au demeurant, }^^ est confirmé par Icgil,
Teich, RO § 30 et l'explication donnée par Jayakar doit donc être
correcte; sur A-^ ^ v}^5 cf. Brockelmann. YGSS I § 66.]
[2) Que ce mot, d'après Dozy s. v. trancltée pratiquée autour d'un
champ qu'on laboure, pour que Veau de pluie puisse s'écouler, soit le
sumérien 1 a -h a -an, vase, c'est insoutenable. Quant à y\ a.^t amphore,
1319, il est dérivé par Zimmern, AFW, p. 21/2 de l'akkad. lignu,
liginnu, ligittu, mesure de blé, sans doute avec raison, tandis que
l'étymologie de l'hébr. J17, mesure pour les liquides, et du syr. | A,-^?
2jlat, écuelle, lui j)arait moins certaine. Pour ce qui est des mots grecs
mentionnés 1319 et dont l'origine remonterait à une source suméiienne,
2619
^^, enterrer^ RO, p. 370, 3 d'en bas.
%5:i;, pi. ^^^ Igéi, tombe, ibid. n. 4.
^^!^, pi., gorges, expliqué par j>jjJI j, o'-àlac, lettre de
Hasan el-Hitârî, Ms. Landb. 79, n° 24.
d
^, i, class. é^re rapprochée (parenté); en Dt verser (la pâte
de l'écuelle) et l'y aplatir avec la main, 1042. — f^ < ^y
482 ').
^i, class., proche (parent, parenté), 11,13; 431s.; el-Muzhir^
II, 115,6 d'en bas: ^^ ^^^ yyCu! ^ ^ Is. ^) ^ JJb
.,«^^ c.5^'3 ^>i! ii)JA5^ Mjfi) ^ Li:J
-ysrJ, nom. gen. ; ié>^J, nom. unit., voir 1042 [et surtout
Goitein, Jem. n° 1004].
iL:^,L«, pierre ronde et mince pour cuire le pain, Dt, 52, 5, 10;
591; 1042.
^ et ^>^', 1763.
on fera bien de s'en tenir iuix langues indo-européennes] cf. Walde,,
LEW, p. 405 fnouv. éd., p. 743]; lagoena, ibid., p. 408 [nouv. éd.,
p. 752]; lanx, ibid., p. 412 [nouv. éd., p. 761]
') Sur la racine ^ ou ^, servant de base à une foule de thèmes
trilitères, dans lesquels se retrouve la signification fondamentale de
loche)' ou d'avaler, comme ^■"^^i ^Ji^, Dvh, toy^, . ^S^; j 7W,n\,
etc., et les mots correspondants dans les langues indo-européennes,
p. ex. sanscr. lihali, gr. Aê/%», ^xi(j.6ç, lat. lingo, gitla, etc., voyez Renan,
Histoire générale et système comparé des langues sémitiques, p. 460.
2620
Js^Ji), pl. o^J, cavité latérale clans la fosse d'une tomhe^
117,23; 1151 n. 2; 1295, voyez 1536 ss. et 1795 ss.
iAj^'JU i_^v^,, expliqué 1537.
^w.^>^K.J, 1527.
^jixr^, je^er, 617; LAm, p. 24,5: xasJcc^j^ ^xc^j^^Jo, er ?rà/r
27((n m die HôJte und fângt ilin auf: ibid., 1. 5 d'en bas:
sAc ^ii~5^Jij, réfl., er icirft sicJi auf ihn.
iji.^, jet; LAm, p. 120,2 d'en bas, cf. ibid., p. 98 n. 7.
[^Jl^, a, class., enveloppe)^]
^J>^j, couvrir^ zudecken, 817,4 d'en bas = RQ, p. 277,3;
aussi R 0, p. 356, 3.
uiLs^, couverture (en laine), 583,3 d'en bas; Hçlr, p. 709;
RO § 114; Meissner, NAGI, p. 142.
r^JJ- et ^Ji^>Jû" [dans la lurah rester^ ne pas quitter sa place;
se déplacer^ s'éloigner; sur les significations opposées et les
explications des savants arabes, voyez Add., p. 153]. Cf.
-"^, ^, ,^, , J, ,tJL«:, HH, 601; 1257.
o
Ce verbe est courant en Syrie; ^.:Jb>J J^ ^:^i^_ i^^^/^i
le pantalon lui flotte aux jambes^ 1533; aussi trans. nettoyer^
p. ex. ^_c^'j'^l, les hcdrits, ^^v>^t, les assiettes et en général
[') En jjalniyiioii 'uliad, le lâm étant senti comme représentant
l'article, Cantineaii, DA 1, ô'i.]
2621
toute chose qu'on nettoie dans l'eau en la remuant, ibid.
^^.]j', p. ex. j^^î ^3 iLxys^aî ^^iia ^J>~^ ^>-^j regarde
comme le mouclioir ondule dans Veau^ Syr. = ^^Jls^JLu ^.JuS' lâjt
iUt ^3 "--^'J', Dt, 1533'); <è^\^ f^-^^?. ^J^' u*"-^" j_^c^'^==-,
mon domestique est un imbécile; il faut espérer qu'il se
dégourdira chez toi^ Syr., ibid.
^nJL^JI/o ^L*oî, un homme dégourdi^ qui sait se remuer, 1584.
(•^ [u, class., raffermir^ consolider', souder]; Ihôm bnôra
(pass.), ist mit Kalk verjnitzt, RO, p. 287,15 d'en bas.
Sur la racine, voyez Festgabe, p. 86; cf. Delitzsch, Prol.,
pp. 87 n. 2 et 192 s. — pJ->lJ, ci-dessus sub Ij.
jvjs^J, donner à manger de la viande, 1699, d. 1. [aussi saldare
(metalli), Rossi, AS, p. 234].
f-^^^t avec i_j) (^^8 Fleischspeise zu sich nelmien, RO, p. 297, 8.
o _
j*:5Ai, chair, viande, 1306; sur la prononciation (laham,
comme SAE IV, 90,27), voyez ibid. n. 1, Brockelmann,
VGSS 1, 183 et Socin, Diw. III, 117. — Aussi fém., Marçais,
TAT, p. 456. — c\>tj ^ù ou aA^'j iU-5^', la même famille^
11,11; 431, d. 1.; Festgabe, p. 48; Glaser, PM 1884, p. 172:
jl>, „eine kleine Stammesunterabteilung, welche einen Teil
eines Lahm oder einer Lahma bildet, von denen mehrere
zusammengenommen erst die Gabîla oder 'Aschîra (letztere
eine kleine Unterabteilung) ausmachen" ; voyez aussi Glaser,
Mitth., p. 67: „*.^j gibt es zweierlei, 1. cs^ 'luà- die aller-
[') Selon 1533, f^^ ne serait pas usité dans le Sud; cette règle
n'est cependant confirmée ni par cet exemple, ni par celui qui est
cité 1613,10 d'en bas.]
2622
nâchsten Anverwandten (genau wie bei S^) 2. jL. luJ-
weiter entfernte Stammesangehorige von geringerem Ver-
wandtschaftsgrad, aber noch immer Verwandte". Le pi.
-f.^ = ^^ se rencontre Gez., p. 165, 10.
^j^, mélodie, Hdr, p. 709; Ms. Landberg n°40: „La théorie
de Guyard a été acceptée avec enthousiasme par D. Gûnz-
burg, d'après le compte rendu qui a été fait dans les M SOS
I, 152/3 du livre du savant russe. Guyard aurait découvert
„une loi fondamentale de la métrique arabe, la loi de la
dipodie avec un accent principal et un accent secondaire,
dont l'importance aurait été montrée, par Hartmann en
particulier, dans toute son étendue", pour me servir des
verba formalia de Weil dans TEncyclopédie de Tlslâm sub
'arûd. Je trouve que cela est le cas dans toutes les poésies,
dans tous les mètres, qui par là ne sont nullement exphqués
quant à leur origine.
Gûnzburg veut que q^, mélodie, vienne du grec mx^vôc,
qui signifie une co^rle de la lyre qu'on touchait avec l'index
{>.i%xvoi; ') ) de la main gauche et ensuite le son de cette
corde. J'ai toujours pensé que q^^', mélodie, et q^^, faute
de grammaire, sont deux mots de provenance différente.
En arabe, ^^J est faire des fautes en parlant, parler un
dialecte, ou parler un langage incompréhensible'^), et en
5 û _ _
') De Ae/;^w, Iccho'.
2) I. el-Qût., p. 98, 23 : cl^4 'ZJ>^ Uoj'^ .vJliL Jj^ ^J^I ^J
^^; cf. Tabari 1,1472,11: si^ jl^J J, Î^J^ls 'J^ ^S Jj.
Voir d'ailleurs Add., p. 154.
2623
^Omân, ^-j^î a le sens d'être couvert (ciel) = ^^j', (^^V»
RO, p. 264,5; ^^^J, a, est \l2à>] et v'^'? antonymie que je
ne m'explique pas, et aussi = ^5. Cette polysémie') me
paraît indiquer que tout ce thème ^ ne peut pas provenir
d'une source commune arabe. Mais déjà de bonne heure
et avant l'Islam, ^ a pris le sens de chanter. El-Meydânî,
MA 11,174 cite le proverbe ^■Ô!y> ^y^ er^'' ^^^^'^ ^^^
j*jL\i i^J^ J«.ic<. Les j^lj'oL:> étaient deux icui qui appartenaient
à Mu'âwiyah b. Bekr, le seyyid des iiîl'ux:, dans le vieux
temps, ^^JJt j^.^Ai J,. Elles étaient célèbres à cause de leur
chant. On trouve aussi chez el-Meydânî un autre proverbe:
oVj^ (jt^^ cr» cr^"^' ^■'■■'■' ■'■'''^^' expliqué par les mots ^y^
iUiJ! ^^ M, c'est-à-dire la mélodie. Freytag, Prov. II, 566
traduit ^^ par melius canens, mais il a omis le long
commentaire qu'en donne el-Meydânî. Si ,^:^ est ici c/iawter,
ce verbe ne peut être arabe, et l'étymologie de Gùnzburg
devient assez probable. Elle montre en même temps l'origine
de la musique arabe moderne, mais non celle des anciens
Arabes. Le chant "des deux sauterelles" et celui de deux
chanteuses de Yezîd était persan ou grec, mais, d'après
moi, nullement arabe ancien. Les Juifs appellent les accents
de la musique alhân, pi. de lahn, en hébr. nirjj, Bauer-
Leander, Histor. Gramm., p. 136; OLZ 1916, col. 83 ^^J
est aussi rendu par Ton^ Mélodie.
') Cf. Vollers VS, p. 173: ,,Es ist kaum zu kùhn, aus der Entwickelung
dièses Ausdrucks [^y^■, Mélodie et fehlerhafte Sprache] den Schluss
zu ziehen, dass die strenge Form. in der uns die alte Poésie uberliefert
ist, nur dem Sprechvortrageigen war, wahrend dei- Singvortrag derselben
Stiicke mehr oder minder von dieser Form abwich und sich der
Umgangssprache naherte".
2624
Le Prophète aurait dit: \j^JÏ*:o' \^' ^^^ a>) ^ q^J^' î^^■^
Add., p. 155, mais on ne sait pas si cela veut dire !^'Ja:>
ou v>^' ^ l'endroit cité, nous lisons ensuite: X _*j' Jo
^Llai-i ^,yo ^,t j^^j vl>-^' vi^.^ '-^ ^ o^^^' oy^- o' J^
i«;|y^S v_j^ i-aii (j:^'^' <Jf- '3' *j^. Ou l'expliquo même par
_^.5aJf, Add, I.I., où il y a d'autres exemples'). En-Nihâyah
lY, 53 donne le même liadît, qui y est expliqué par >Ji ^jJaï
Ujî^'u vt*-' ou s^jtyi >s-c'j cyf''' *^ V'*-' ^ l^-*^"? comme
J^ ! ,^J dans Qor. XLVII, 32 J^'^ ^^J ^^ *_^yti;^
y est rendu par s^j^^ij ?5l;jw et q::s^JC' seul par ^^j^jJ'^ ijcJC".
Un autre hadît est j^.f ^^^^ Jjj o'j o^' *-*^^ tj^^-^ o
est rendu dans en Nihâ\ah par ,»j:oJu".
^,
(_^:^J > (^c^'"-! endroit oit jyousse la harhe, ci-dessus, p. 1651. —
^^J, avec suffixe lèhyak, pi. t.:<^J', dent jnolaire ^ cIrss.
Jc>j 2), 875 n.
iC>çs:J, dans le Sud la barbe sous la lèvre seulement, mais
dans la langue classique ^ÀJI^ ^J^^J^x\\ ^ c>y^ -1 *-w',
Hdr, p. 498 ss.; Prov. et Dict., p. 255 ss.; RO § 27; RD
II, 53 [Rossi, A S, p. 195 la h i y e h ; sur les formes différentes
dans les dialectes bédouins, voir Cantineau, Et. 11,217]; cf.
ci-dessus sub J-v^ et ^,S [et aussi MMC, p. 115 ss.]. Aussi
Haarzotte unten a m Halse des Kamels, Socin, Diw. Gl., p.
309. — Usa la met lahyàtk, que ta barbe soit florissante^
') Voir aussi Kitâb el-malâhin, éd. Thorbecke, qui n'a pas vu qu'une
partie de cet ouvrage se trouve dans el-Muzliir 1,270 et ss.
[2j iAi>Lj est faute d'impression]
2625
Haurân, 32, 26; es-sarr rasa ëlhâkom, que le mal
couvre vos harhes, LB'^A, p. 73,11.
■e
;^ et I ,, 1769.
JaxJ-, mêler, mélanger, confondre; métathèse de -bA=>,
ci-dessus, p. 560 [Brockelmann, VGSS I, 244]; Rùzicka,
KD, p. 52.
ji-, piquer avec n'importe quoi, Dt, cf. y>*, LA VII, 295,8.
v^i^J, ^JiJ^, 87, 18, expliqué 1331.
*i?J, plier (choses mangeables), 1109; Hdr, p. 710.
*.i^>I, nom. gen., requin^), 396 et n. 2; 1428 et n.; HB,
p. 68 n. 1; Hirsch, Reisen, p. 24 n. 1; ^^^ Stace, p. 154;
luhâm, SAE VII, 23 § 18; lljam, RD 11,53; lahâym,
Jahn, M S, p. 209; ^^1^ pi. ;.>:^i, pL^bJ, Jayakar, BBRAS,
p. 268 [léhem, soq., Leslau, p. 232]. Dans la langue
classique ^^'J, I. Sîdah X, 20/1: iU^^c ioCf^ ^i^^Julj.
M\^\j^ pldegm, Stace, p. 122.
uri
..i-, puer, 397; 1109; I. es-Sikkît, p. 498, 5: ^"^3 Aï^
CT'
') Un autre f>^^i nom. gen.; iU..5^J, nom. unit., ))1. oU^, est
mollel de la jambe, Dt; lo;^me, avec suffixe l^umti, RO, pp. 24 et 5G.
2626
J 3
._iî [} \^ s-k^^ *^0 o-*>*^ '^' ^>-^>- i-T^"^ ^~il<*J'^ iw*-b^*
^J! J.IJ. .V ^^ *^I::; L Sîdah XI, 206, 11 d'en bas:
Jj
jsJ [u, class. retenir, empêcher; se disputer avec qn]; l/^JJ,
674 n. 2, cf. Socin, Diw. Gl., p. 309.
t^^jJ, jeter, frapper = ^^.^^ 1221 n. ; I. Sîdah VI, 101,2
d'en bas: nj^ \j ^*^^vy*) •■^^^i:' ^-^^-X-^ \Jo^ ««A.; c5^^ iCO-wAi
< 3 3 - 3
LwobU Jc>J' ^c*-w; à peu près les mêmes mots dans LA
^ 3
A^III, 90 avec cette addition: ,^y> t^v.j^U yj^.
,aJ<*-2-', 674 n. 2, voir ci-dessus, pp. 555 et 556.
^jJ, prép., peut-être développement de ^3Z avec la lettre
démonstrative n, 431; voir pourtant Brockelmann, VGSS
II, 883 n. Sur la forme abrégée jJ, voir I. Sîdah XIV, 59, 4
d'en bas; aussi conjonction, Nôldeke, Zur Gramm., § 49;
LA XIX, 181,10 d'en bas.
xjijJ, encens, Hdr = iUA*:^. A Aden Kj'jJ est j>yJ yJ^y
avec lequel on encense.
pjjJ, piquer, brûler, Syr., ci-dessus, p.
^X., prép. [GLB=A, p. 72].
2627
>'.
jj, u, class., coller'^ se coller^ 873 et n.; 906; ci-dessus,
p. 860, 7. Ce verbe n'est pas usité dans le Sud, 873 n.
Sur l/~y, voyez Fischer, WZKM XXIX, 436.
^Sù^ u, a, intr. s'attacher â, se coller à, 873; 906.
_ji, a, se coller, s'agglutiner, 873.
„ J, visqueux, gluant ; 1 m e d â d 1 z u g, die Tinte ist klebrig,
RO § 309 [>j^, Brockelmann, VGSS 1,271].
oy, Fischer, WZKM XXIX, 425 et ss. Les thèmes o^,
^M^, vJuJ ibid., p. 433 et ss.
iCîiJ lizzâqeh, sorte de pa/n préparé avec le sâg, Jaussen,
CA, p. 64, qui en donne la description suivante: ,, Lorsqu'il
est posé sur le feu, on étend dessus la pâte de farine,
détrempée et fortement imbibée de beurre et de sucre; on
obtient ainsi le lizzâqeh (iiïLI), mets délicat pour les hôtes
illustres"; MAP, p. 148 lazâki, 14 d'en bas.
pJ, a, s'attacher à, s'appliquer à, ét7'e nécessaire pour, trans.,
8'73; 906; Meissner, MSOS VI, 112 n° 1,3:
Lizemtâh min^ennuhûd uâsâh ueiuei,
Ich fasste sie an clen Busen, aber sie schrie: 0, o!
^^ (ace.) ^.^^li *;-, protéger qn contre, RO, p. 427,8.
J^5""^Ij ^'^li ^}s. j.^', inviter qn à manger, 309, 5 d'en bas; avec v?
se porter garant pour, 875, 6.
2628
uXj>u j.jjt, engager qn à venir manger, Dt. ').
v_j J.JJL)', être responsable de, RO, p. 322, cl. 1.
P^ dans la phrase dVJlc j.J ^5i Le, ce ^l'e-s^ pas nécessaire. —
Eh il ellezem, Schutzgeher, RO, p. 426,2 d'en bas.
j.îji, Zî<«e, 1341,8=:LB'A, p. 12,19; d'après L Sîdah VI,
122, 10 j.y est aussi ^^j^-^^^js^Jf^ o>l'. Sur la formule de serment
dU'^ liU'j^o, voyez Arabica Y, 143; MAP, pp. 339; 342.
|.jL8, ventouse, lOSO = 'iU;^\:s:^ .
^^y [u, a, class., se presser (foule)], 873.
>^y
^_cj>, a, toucher à, être près de, collé â, joint à, expliqué 873 n-
l5}S LrJ^î l5t'' LfJ^'î it)id.
Jl^ [u, class. manger; lécher; brouter] aussi dans le Nord,,
MAP, pp. 246,12 et 384,5 d'en bas. Cf. ^^.
[^„.yyv.si, Griitze, Goitein, Jem. n° 1374].
^^juJ, langue, vo3'ez sur ce mot Bittner, AVZKM XXIII,
144 2j. — jy^^ cj'^i ci-dessus, p. 999.
') Dans hènna ma nesrob gahàwtak àlzam tantîna, nous
ne boirons pas ton café à moins que tu ne nous donnes (la fille), 30,11,
alzarn est »*£ ou ^j^- [Probablement ^y^ signifie (7 /V(u<; il faut (que)
tu donnes = à moins que tu ne donnes, Brockolinann, VGSS 11,521].
[2) Cantineau, Et. 11,218 Isàn dans tous les parlers; pi. lôsne^
lesne, lesna, 'oiésne, lésen, Isiin, lesnnwât; dans le Yémen
lisn ou lissàn (cf. aram. w^, syr. ^^1;^, amh. lassa n, tigré
nassâl, Littmann, OLZ 1928, col. 580), pi, lasâsïn, Goitein, Jem.
no» 332; 1009; 1010; 1097; 1417; Rossi, AS, p. 217J.
2629
j^yJU, fourche du bât, 562 (planche); boucle, Hdr, p. 365.
ijl^ [<c>.'^'<j.^m!^<'^'?î^'*"'^^j voleur, Brockelmann, VGSS
I, 178], voyez Bel, Djàzya, p. 114: „(jsJ, pi. uoL-cJ et ijo^,
qui en arabe régulier signifie 'voleur, brigand', dans les
dialectes du département d'Oran, dans le Tell comme dans
le sud, signifie 'brave, courageux, doué des plus nobles
qualités' ".
oi>^, a, être collé à (^), 1039.
vJiAOAJ! et ou^VjS 1773 ')•
(iW!, être allumé, Dt, 328 n. 4; ci-dessus, p. 1282, 1.
liUai', allumer, ibid.
j^^, être allumé, prendre feu, Dt, 328 n. 4 ; 638 n. ; ci-dessus,
p. 1281. [Goitein, Jem. nos 761: lusiiat nâr al-iahûdî,
das Feuer des Juden brennt, et 1099: ma "^ûd iiahtoh
iùlsa^ ein Séûck Holz allein gibt kem Feuer; Rossi, AS,
p. 190 lisî^ y il sa, accendersi. — l^"^? lighted (lamp),
Stace, p. 95; lâsî, cccceso, Rossi 1.1.]. Cf. ^_^, qui est
inconnu en Dt. — (_ç*^-'> cdlumer, 638 n.; aussi ficher dans,
einstecken, Hdr, p. 710.
j_^î, allumer, 328 n. 4; 638 n. ; Ast^jJ! ^_$■^^ allumer le
feu dans Vâtre, Hogarîeh.
') Sur ^jSaLo, voyez Becker, ZA XVIII, 395.
2630
iaj, éclabousser, Hdr, p. 710; LAm, p. 94,6 [Goitein, Jem.,
n° 1011 festklehen, aussi intrans.]. En Dt intr., se mettre à
Vabri, 1040. Sur V~l^, voir 674 n. 2; 792 n. 1 et ci-
dessus, p. 555.
Cy, ^, a, s'attacher à (v), 1039; LA 1,147.
*^
:^j coller, salir, éclabousser, 1769; Hdr, p. 710; I. Sîdah
XI, 201,4 d'en bas. Sur le sens de ;i^ dans le Maghrib,
voyez Marçais, TAT, p. 457, cf. i;^, -b^5, u, et ;^, u,
salir, noircir [voyez aussi Ronzevalle, p. 56].
y^l, donner une tape avec la main, Dt; cf. y^., Hartmann,
LLW, p. 180,6.
(j-Jaj, jeter, frapper = ^j^^ô. et (^-.lXj, 1221 n.; Vollers, ZA
IX, 193 : ,,1^12^' 'klapsen' neben (j^Jai (vulgâr uiJal) und v^iaJ"
et ibid., p. 199: „i^d-i 'niederschleudern', jj*^^ 'einen Klaps
mit der flachen Hand geben' ", cf. Barth, E S, p. 37 ;
Hartmann, LLW, p. 105,15 d'en bas j^^, éclabousser.
(jmIJ, Schlàge, Snouck Hurgronje, M S, p. 57.
^_^>*'lI2Lo, pilo7î, 1079.
;jiiil, souffleter, 1245 n. 1.
^JiLJ, Almkvist, Kl. Beitr. 1,439: „1. Ûberall anstossen
(von einem schwachen Greis, der ohne Stock geht); 2. aus
*
2631
der Hand in den Mund leben, wenig und unzureichend
verdienen", Ég. ; Prov. et Dict., p. 437 ,^jL«Ji ij^-i^ J^j
baragouiner un ])eu de français.
ijiJiJlj' [être souillé^ Dozy d'après Payne Smith, emprunté
au syr.], sich unrein maclien^ RO, p. 404 n° 76.
ijiiiS, Schicksalsschlag, MAP, p. 334,14.
v_Àk!t et ^L}j:^', 1401, 14 [où il faut lire JAéii^\^ ^ ,_âLJl;o.vtj)
eU3 Joè; voir Lane sub JaJL> et LA, XI, 228, 5 d'en bas:
^yi\ (^ ajsLajI ^U> J, ^<^*i3Ï iJ^>->' ^ v^Àlajtj .*«>-!' (3^y' ^alaiij
LLbli>] &LJli>! l\ï Uji.a:> ^ ^y^y*^^ l?^'-''' l}-^^^ ^JijJjj (A.iij:/*o
[^£^ *^5'-r' ^-^^ J-^i \>liuaJÎ 'O' *.AftIiU>wl3 ( <r^^-^- ^ic*^' ■c^'.Âj.'i J'lsj
\Ji^., prononciation, 605,7 d'en bas; ^^ [>, 487,8 [cf.
Ronzevalle, p. 54 sub ^AciJ'].
fJiJ, i, class., souffleter^ I. Sîdah VI, 102, 8 d'en bas; 6a^^re
les 7nains (el-kfûf), LB'A, p. 13,11. — En Dt impf. u,
choquer, 520,8, cf. iuL^b:^ -t^^!, Mas'ûdî, Murûg 1,240 [et
Dozy; schiaffeggiare, impf. u, Rossi, AS, p. 235]. — Sur
l/~JaJ, voir 674 n. 2 et ci-dessus, p. 556.
jjai, appliquer des horions, 170, 11. — ^' > ^, Sirr el-layâl,
p. 52, 15: |*.aLJl;J' i_jj.Jljl« \jj^ ^-^îv'j v*^'>^ii *iv^-^' cr* *-*-^'5 5
voir aussi ci-dessus, p. 555/6.
Landbeeg, Glossaire Datîiiois 165*
2632
jjp"^, donner des coups, 120 n. 1; 166,17; 523,5 d'en bas;
1505 [où >JS±^ semble correspondre à ^j^Lo].
iuLi, soufflet, Yahuda, ZA XXVI, 349 n° 10.
iColU, Klagefrau, Wetzstein, ZDMG XXII, 159.
[j,LIaU mûltâra, Schldgerei, Yahuda, ZA XXVI, 349, n° 10
(où ce mot est écrit jJaL* multam, voir Goitein, JG, p.
166; le même, Jem. nos 328; 1012].
Sur fj2Î<*ij, voir sub ^.
^Jsî, coller, 605; ^lu*, être collé, fixé, expliqué 1039 s., où
l'on trouvera plusieurs exemples; mais Jaî intrans., Stace,
p. 166. Sur cette forme ^_JkL>, i, se mettre à l'abri, se cacher ^
et sur ce verbe dans la langue classique, voir 1039. CL
îai et Jai.
j£Ù, trans. coller, 1040 [biffez n. 3]; Stace, pp. 166; 202.
jJl], coller, fixer, 51, 10; 1027,5 d'en bas; 1039; 1040 n. L
^Jjki, se mettre à l'abri, 1039 et n. 3; 1040; ^J^, ^^JJX
JjtxiJt ^, le domestique se soustrait au /rai;a?7, fuit le travail.
^liL, ahri, refuge, 1039, d. 1.
^Jiàj, class., brûler avec intensité, inconnu en Dt, 638 n., cL
ci-dessus, p. 1281; RO, p. 382,6: u ladâ-bhum 1 bârût
hum u bëthum, das Pulver sprengte sie in die Luft, sie
und ilir Haiis.
^ ... . .
&.r.w*J et xcljij, 1/63. .
2638
^^^ jouer ^ plaisanter^ 1192 n.l; 1312; 1453; Prov. et Dict.,
p. 437; la'ab, Meissner, NAGI, p. 142 [Rossi, AS, p. 211];
danser, Hdr, p. 710; li'b, Carbou, pp. 43; 99; 190.
woi"^, s'amuser avec, 818,2 d'en bas. — ^LvjJ' 'x^^, 934.
^»^xj, nom. gen. ; iLot^, nom. unit., danse, 1014. — ^jCjs^Jî -^xi,
1752 en bas; cf. ci-dessus, p. 468; Rasîd 'Atîyah, p. 108:
^n 'u*.^ J^S L*^'*^j O*^"' '~*^- O' ^^^^'•^ ^ («^v'^ ^?T^) f»^^'
^^£■ 0.3 LXi>' ^ q£^^_5 H.l.v^ LJ^y' (J^3 ^^-^■«^ '■'^-^^ 3 ' ^:V^
ÎlX? i^ x-U JsAs»! lAc iiu«' (J,£ Xé.Aai> v_j'ijo! .-«i iCJjjw Acyi
j, x_J.« ^-xJ'lc ^àiJii *Àïj_5 8l\j'l:>_5 k^^'l^» liLfli'j iLàili/o *.àilj jLiù
oAii ^^^5 'L*J'jtJ'_5 L\J'l^_5 L^-o'i»^' Us'^ij'_5 .iJîAii. — iLj'LAiC ^^
j^^j', 1752. — o>^' v*^--? 1747; 1752.
^J^) ^Ifà, miel, 1464 [cf. Dozy].
>-AjtU, 1464 [solum ah aqua irrigatnm, Conti Rossini, Chrest.,
p. 173].
-Llorj, contamination de ws.xJ et -LJ, Ég., 1312.
iaxxJL)', ?-i^ser e)i faisant des tours de lutte, Dozy.
^jÙ, a, brûler, Diw. Hod., éd. Wellhausen n° 139, v. 3:
c s o ^
[') D'après la scolie (ZDMG XXXIX, 412) u>JL^Î pour jJjSnJt ou
oJLs^t, pi. de îjaL-].
2634
So oft sich Frauen zum Klagen anschicken, so treten sie mithinzu
TJnd schlagen sich sclimerzhaft mit einem Schiih, so dass die
Haut hrennt.
^^Aiî ,_c.:^Tjii, le furoncle m'a brûlé; .JJ! ^c^ii$\XJ =,_cJi5^;
bà til^àgak en-nâr [le feu te brûlera]] ^^s^LJt ^>^«Jî
nous avons brûlé l'habitation] MAP, p. 192, 18.
^Ji*J, leurre^ Kôder, Dt.
liVjL-, a, he chewed, Stace, p. 30; synonyme de ^'^,
^}
^, luire, = ^, 1157; 1257; 1281; 1533; 1648; aussi
trans., ay.A^LJi %XxL f-^.j^^, le vetit fait flotter le drapeau, Syr.,
1532. Cf. V^, ^U, ^^J, jl, ^, J..
^yti, maudire, p. ex. avec prothèse a Tan, LB'^A, pp. 7,21;
13, 17; > Jotj, j^, métathèse courante dans presque tous
les dialectes arabes [voir GLB'A, p. 73]. Cf. j.^, accuser de
vilenie, comme -J. et ^..
Jyjtj, Bel, Djâzya, p. 81: „Jy^xJLj! 'le maudit'. Les indigènes
algériens appliquent cette épithète aux juifs, au démon et
aux menteurs. Ils disent du menteur: tjJL*;ot L ^_;ilX'! Jjt>u *)]!
o^-vJt ^L^j o^it 'Qu' Allah maudisse le menteur, comme
il maudit les juifs le samedi!'
On emploie aussi le nom de patient Jj«>l^ et son diminutif
Jji>j-^; ce dernier s'emploie plutôt quand un musulman se
dispute avec un juif, il lui crie Jot*^ L 'Eh, scélérat'!"').
') Sur le mépris des musulmans pour les juifs en général, voir
d'ailleurs ibid.
2635
^t, pire^ schUmme)', Prov. et Dict., p. 437; Snouck Hur-
gronje, M S, p. 117.
i_^, être exténué de fatigue^ Wâdi Meyfa'^ah; Hdr, p. 840;
class. ^îi, a, u; l'inf. ^Jù, Qor. XXXV, 32; L, 37. —
Socin, Diw. I n° 67 n. 8 : ^flcm jelugih elmoi, nach Wasser
lechzen. Unsicher." — wou > c^bv ('^hv, p]v>ynn), inatt sein, par
métathèse, Barth, ES, p. 28.
JaiJ, voir ci-dessous sub JsjLj, cf. aussi iajtJj, ci-dessus^
p. 1850.
^ji, LA XI, 229: ^hà Isjâ ib^t ^ L« ^*j et j.b^i c>-kl JLiù
xiUAj t_5', cf. wà^J-, Dt.
Lij, voir sub JaiJ.
v_L', u, j;^zer, rouler, envelopper, 372 n. 2; 1180; Prov. et
Dict., p. 437; Meissner, NAGI, p. 142; to pick up, gather,
Stace, p. 122 [mettere in serbo, raccogliere, Rossi, AS, pp.
231, 237],
v_ÀxJt^ se réunir, 27,1; Festgabe, p. 86; se rétrécir, 49,1;
sur la forme tiltaf pour tiltàff, voyez 1029.
^jsL) = ^:f Jil\ ^j.,v=>, maladie vénérienne, MAP, p. 418.
oLsn-JL ^îUt -^_J■^', expliqué 367.
OAiAJ
c>iij', se retourner à plusieurs reprises, Dt, Festgabe, p. 86.
c>^', se retourner une fois, ibid.
2636
r^L réduire à la misère ou intr. être réduit a la misère,
Belot]
En Dt, -^ est liquider, vendre tout à bon prix.
(J^Ji!î ^j^, Ki^ ^y, ^), Dt = ^vJL>, il a fini son trarail, il
a fini de labourer ou de semer la terre; sijsj^ ^J^ ^Jil^, il
s'est défait de son fusil; y>'jcl! -^S le marchand a tout x>c^y du;
cf. l'exemple cité ci-dessus, p. 939, 6 d'en bas. — „Là]*:3' ^î
là"" lilfixg signifie „jusqu'à ce que tout le monde ait fini les
travaux d'ensemencement". — .^iJU ^^.m^\ qui a peu de bien.
^, manger en jetant dans la bouche, Dt = ^<n£; gierig essen,
RD II, 54. Dans la langue classique brûler, p. ex. Diw. Hod.,
éd. Wellhausen n° 160, v. 3 et v. 5:
._5_5^J1 f*-^^%^^ c.>».j5^ii !jî ^_-j^ ^-o^ ^i^ii ^jCL;»;.^,
c'est-à-dire selon Wellhausen:
Kilnftig tôten icir euch bei Rusuf und Tzarr,
Nachdem euch jetzt die Hitze (nur) die Gesichter versengt hat ')•
Dans les parlers modernes, comme dans la lurah, ^
est aussi frapper [ce qui est probablement le sens primitif ^jl,
Hdr, p. 711; Jayakar, BBRAS, p. 269.
<^', in den Mund stop f en, RD 11,54.
') En vérité: Wenn euch die Hitze die Gesichter versengen ivitd,
Barth, ZDMG XXXIX, 156.
[2j Cf. M. el-M. s.v. : H>-^ i' ^ ^'^ ^^ s^sL. wàty^-'lj ^^-ài
' - - ' . F -' 'r
[Oy _^î ^^ JAy\ ^^ ^j'i' L^ ^> _^ ^ Jj^i i^
r
2637
jài, serrer, mettre à V étroit^ 873 n., cf. (j:ji.
JàîJ, rejeter par la bouche^), Tabarî 1,1415,13; pronoyicer^
511 et n. 1 2)^ voir Barth, ES, p. 7. Cf. ^j, ci-dessus, p. 188.
,«j, eyivelopper^ aussi class., 1180. De l/~wà^, voyez ibid.
^^àJlj', s'envelopper^ 75,24; 1180.
tftxlt, ibid.
iotsJ, Beyhân-Harîb = «^P^ ou i'wy, ou >_j^- ailleurs, 1180.
o3ÀJ, class., coudre ensemble^ 364,
>JiÂi, embellir (un récit), y ajouter des détails vains et faux,
576; blaguer^ radoter^ Prov. et Dict., p. 438. — ^-J^»^',
Mangelhaftigkeitj LAm, p. 129 n. 10.
oJi^I-fl *"^Li', 7^2ac/e î<j), Stace, p. 207.
oiiy, cZzVe cks' blagues, Syr. ; ci-dessus, p. 888. — telôfouk,
radotage, Prov. et Dict., p. 272, 9 d'en bas.
^Jl»J, rassembler, ramasser, 8,15; 55,10; 63,17; 64,23;
67, 3; 94 n. 1 [raccogliere, Rossi, AS, p. 231]. Cf. ^1, ^j,
') Cf. ce vers, cité par Lainmens, Berceau, p. 300 n. 6:
[ComHie reatf dît nuage, toutes les fois qu'on la savoure, descend
facilement
Et qu'elle est li^npide, tandis que celte de la mer est rejetée par lu bouche]
[2) Ibid. il faut lire ^^s J
2638
p. ex. u^Il^, zusammengehôrig^ SAE IV, 144, 26; 145,8^
16, 25. — ^àiftJw *^i.^, discours composé de détails qu'on a
attrapés par ci par là pour en faire une histoire. Cf. «.^J:^.
wàiàJlj", se réunir^ 697 n.
^, , . .
*à!<<«^, voir *Jc.
*^
^, i, dans le Nord arriver, 31,9,18,24; 59,20; 428,2 =
L B 'A, p. 78,11; 468, 3 ; 785, 9 (deux fois) = L B 'A, p. 74, 3 ;
1192 n. 2; 1386, 3 = LB'A p. 57,26; 1533,3; 1618, d. 1. ;
1700; MAP, p. 220,13; Meissner, MSOS VI, 108, n° 38
[MMC, pp. 147, V. 4; 161,8 d'en bas; 259; 273, v. 7;
482, V. 19; 500, v. 3, 4] ; chez les Bédouins ^ et chez les
Hadar ^_^', 1373 n. 2 [d'après Feghali, Contes, p. 75 n. 4,
léfé est revenir (à la maison), rester chez soi et léfé "^ala,
fréquenter (une maison, une personne); cf. GLB'^A, p. 73],
Dans le Sud toucher, frapper, p. ex. lefîètni es-sams,
Dt, le soleil m'a frappé.
,.^, sohricpiet, >aaJ et ,^aj, 791 [aussi dans le dialecte
de Palmyre neqeb, probablement contamination avec
nisbah, Brockelmann, OLZ 1937, col. 236, comme niqbah,
Farnilienname, Snouck Hurgronje, M S, p. 51 n. 2, voir
Brockelmann, ZDMG LXVII,107].
*
iaid
JûJil, a, atteindre, frapper, toucher, ramasser; dans la langue
classique et selon [Rossi, AS, p. 231 sub raccogliere et]
2639
Meissner, NAGI, p. 142 impf. u '), rmnasser du sol, 112,4
et 1501, où l'on trouvera des exemples. En ^omânais iaï.,
ci-dessus, p. 1356.
Jail, trier ^ ramasser^ 58,14; Prov. et Dict., p. 438 [heccare^
Rossi, AS, p. 195].
_biil, pi. (jv^lij, glaneur, voir Jaussen, CA, p. 255 [pi.
iqâqpt, jjinces, tenailles, Marçais, TAT, p. 457].
jJaïJLfl, pi. idis^û, retailer, ragynan, Stace, p. 212.
_bLaL, fourchette, Hdr, 1501 [melgàt, pi- m al agît, pin-
cettes, Bouch., p. 93 avec planche; iasJU, Ronzevalle, p. 56;
dans la lurah JaîL et -bUJU, pincettes].
AS..
tjiJ, a, mordre, picpier (serpent), comme dans la lurah.
Arabica V, 152,9; MJM, p. 10; Wetzstein, ZDMG XXII,
148 en bas: „^J:)^ ^ ]l = ^_^ iyL.^ b (Orig.). Man sagt:
^jsljî ^A^'^^y^^\ 'das betrûbte Herz'", cf. RO, p. 312, 8
d'en bas: „wâ laqô^êti laqft'ani laqci^a Vi hôll-he, o, mein
Hereinfall, er hat mich gehôrig hereinfallen lassen".
oifi- [a, dans la langue cl3,ësiqu.G saisir, enlever promptement;
aussi intr. 6''^'cro2*?er (bassin) = wàÎJIj'], attraper, 1280; voyez
Hdr, p. 322; cf. SAE VII, 152,13; Marçais, TAT, p. 457;
Socin, Diw. Gl., p. 309: „Schwere bereiten, Einem in die
Rede fallen". Selon Hdr, p. 323 formation collatérale de
^J^ [d'après Brâunlich, Islaraica I, 495 probablement origi-
nairement identique à ^:sai, être creusé à ses jKirois (puits) ;
cf. ibidem, p. 316 et Brockelmann, VGSS 1,156].
[') Ronzevalle, p. 56 impf. a.]
2640
.jiiJ, einhàndigen, ilhergeben (avec deux ace), RI) 11,54.
Aussi embellir (le récitj = jèsC^ 576.
wÀii-', pi. oyiî, moutJij Stace, p. 109.
oifiJ c^y> ou .Ji:^', selon Hdr, p. 323 un abreuvoir qui a
eYê' rempli cm moyen du ^Jiiilo, c'est-à-dire un morceau
de bois debout fixé à l'outre. En tirant la corde, l'outre se
renverse, et l'eau coule dans le bassin. En Hdr 'sM^ 'sj^-'^j
est un bassin 2>lein d'eau où le ^jàiLo a fait son office. [Cette
explication a cependant été mise en doute par Bràunlich,
Islamica, I, 496, qui fait remarquer que milqaf ne se
rencontre nulle part et qu'il faut plutôt regarder wài! et
^J>^ comme épithètes d'un bassin "where the sides cannot
stand the pressure of the water and hâve been washed
awa}'." Dans le manuscrit, Landberg renvoie aussi à ce
vers, Diw. Hod., éd. Kosegarten n° 18,12:
wft-^ ^^j.=> *l*ij ic"^^ ) jj,:isL'^ l5'-^'3 rr^ ^ ^^*^^
où le commentaire explique wà^^' par J>^^i oi.5:iJix#J' ou
3w CE 0_ 3, ce ^ .^ "'-■(
Ce vers est ainsi traduit par Bràunlich: "In the morning
the countr\^ between Wâdi-1-Kusûr and Yalamlam was like
a drinking trough with its sides washed away b}' the
waters", et quand il ajoute que cette traduction est pré-
férable à celle de Landberg : "a trough which was filled by
means of a miXkaf\ il faut sans doute avouer qu'il a
raison. Son opinion est encore confirmée par L A XI,
233, 21 : UiÎL LX=>>;t ^.:s\'h JJ:^ ^vr^il_5 XJ' ^iy> J-i^'^'î,
ibid.].
2641
oiJlaj, jaser, plaudern, p. ex. (J^iJiiJu qV*^' 's^^ %4.^^ "^
^^JL; onomatopée, Ahrens, ZD MG LXIY, 169. En Tun.
glucksen (Flasche), Stumme, G TA, p. 37; selon LAm, p.
91 n. 7 sich oJme Hait hin- uncl herbeicegen, ivie ein altes
hôlzernes TiirscJdoss ; en ^Omàn trans. secouer, schûtteln, RO,
p. 117,6 d'en bas [comme dans la lurah agiter, cf. Feghali,
Contes, p. 166 n. 1 lacjleq, agiter à plusieurs reprises
(un liquide)],
xîii!, bavardage, jaserie, cf. la tradition suivante dans U ^L.
A=>LyLJ! ^^ S-V.5 Boh. 11,80: {j-d^^. q*-^*^ ^^^ *^' ^c^j j^ J^
oy^! i:îlili*3; selon LAm, p. 91 n. 7, 'isàsi est aussi scham-
lose Armut.
iLi^AÎ, armseliges Wesen, das um zu leben schmutzige oder
ehrlose Dienste tun muss, LAm, p. 91 n. 7 [selon Feghali,
Contes, p. 166 et n. 1 cloaque; lie ou Jinile boueuse qui
reste au fond des vases; laqlûq, scde, dcgoîltante (personne)].
Jij, a, avaler, class., cité I. Sîdah XV, 63 dans i'-> L« ^U
^\j jUus \^ iolij w!U o>l*î tj^t; dans le Nord et en Syr.,
^ est mettre le ^ clans Veau, 1079; Socin, Diw. GL, p.
309. — oii^ + ^> Jii^, 1612.
^si = |Ji, 1079; voyez aussi Marçais, TAT, p. 458. Dans
la lurah, ^l est faire avaler, abecquer, comme chez Rossler,
M SOS 1,58, d. 1. fûttern] Stumme, G TA, p. 2S pfropfen.
J.siki, inf. de ^Jij, 538 n.
2642
^jSj, a, saisir, comprendre^ aussi class., 41,19; 983.
^^^■, recevoir^ Dt.
j^', ^yi!, baquet, cuvette^ 623 n. 1 '); 750; 1318 s.; Hdr,
p. 711; Marçais, RMTA, p. 484 ^j; Jaussen, CA, pp. 64
et 73; MAP, p. 149,21; selon 1318, Hdr, p. 711 et pp. 67
et 1413 ci-dessus du sumér. la-ha-an, vase [hypothèse
inadmissible; probablement du grec Afxiv;^, xx^xw,, qui de
son côté vient, sans doute, d'une racine indo-européenne,
Vollers, ZDMG LI, 303 et Walde, LEW, p. 761 sub lanx],
^^', a, class., rencontrer, trouver, aussi ^yjJ, Hçlr, p. 711;
Boh. 111,196,7 (^iiJ, var. ^j^)-, Jsù, Arabica V, 309,
comme ci-dessus, p. 9,8 [Rossi, AS, p. 243 ligî, yilgë,
trovare; RO § 357 Iqi, treffen], mais Iqâ, Rôssler, M SOS
1,60,5 [Meissner, NAGI, p. 142 aussi ligâ, a; Cantineau,
Et. 1,29 lâga, a dans tous les parlers bédouins]. Dans les
dialectes de l'Est oranais Iqâ, y é 1 q a, < ^il est rencontrer
-OC
et Iqâ, yélqe<j^iî, faire, 1635^); Marçais, Tlemcen,
pp. 70 en bas et 315; le même, TAT, p. 458; Brockelmann,
VGSS 1,523. Sur le sens de faire, cf. SAE IV, 118, 12
lâqû (saùwwû) luh la^b, mehrî a mil i m h eh sarah,
sie machten ihm eine Unterhaltung ; ibid. p. 141,15 lâqû
[') 623 n. 1 nous lisons: ^fuigg, suédois =:qA)", mais Uujy, c'est-à-
dire jjoêle à pannequel ou douve en futaille, est absolument de provenance
indo-européenne, voir Hellquist, Svensk etymol. ordbok sub lagg].
[2) Ibid. il faut lire „Fleischer, Studien, VII (non pas VI), 109"].
3) Sur (3 q il, impf. iqïï, ou plus fréquemment qqii, impf. Ât.'qqç,
faire, voir Marçais, TAT, p. 435.
2643
saur, mehrî amîlïm saur, da heratschlagten sie mit-
einander.
^_^, trouver^ itératif de ^^^aj, trouver^ recevoir^ Arabica III,
97 V. 6 = Hdr, pp. 133 v. 6; 139; faire, HB, p. 286,1 et
n. 17; Snouck Hurgronje, OS, p. 104 n. 8; aussi SAE IV,
136,10; IX, 9, 25; 10,2. Cf. cependant 1634/5.
^f, faire, 90, 16; 91, 2, 5; 109, 15 et n. 3; 151, 5; 578 n. ;
992; 1075,8; 1560; 1618 et n. 2; 1635; 1749; ci-dessus,
p. 437 en bas; Festgabe, p. 87. Cette forme n'est pourtant
pas courante en Dt, où l'on dit de préférence i^y^i 91 n. 3.
^^^^, être fait, construit, fondé, HB, p. 286 n. 17.
xlaJ, treasiire, trove, Stace, p. 175.
é^, u, donner un coup de j^oing à la nuque, Hçlr, p. 325;
LA XII, 309, 2 d'en bas et 372 •).
éU, pi. J^)o, 139, 14, „eine sehr grosse Zabi", AVeissbach,
ZDMG LVIII, 938; cent milliards, Belot [de sanscr. laksa-,
pers. làk, 100.000].
tXJC!, voir ci-dessus, p. 1404/5.
JcjG, jujubier, 670, 9 d'en bas.
likbo, frapper du poing à plusieurs reprises, Belot 2).
') Sur *Juo d^Ju ^^)ijî, syr., voir ci-dessus, p. 1405 n.
2) Sur 5^j5 dUXi, voir ci-dessus, p. 1405 n.
2644
^!, heurter^ blesser [class. l.<j, a, frapper; ^^^, a, avec ^^
s'arrêter, s'attacher]] *^LC'1j ^^<JIj., ?7 me blesse pjar ses paroles \
,_cJj j. ^_5\v<JiJ ff«^^', ^f^ faim me brûle l estomac.
^.
J, employé dans le Sud comme "^ et Le, 826 n. 3; 827, 11;
862 n. 2; 999,3; 1295 n. 1, cf. Merveilles, p. 205; sur
yji 1] dans la langue classique, voyez ci-dessus, p. 1575.
* UJ
'tj, conjonction, voyez ci-dessus, p. 2605 s. — u*.j ou LJ,
jusqu'à ce que, afin que, ibid.
Q, conjonction, jusqu'à ce que, 49 n. 2 ; 63, 19, 20 ; 73, 8 ; S AE
IV, 146, 10; afin cpie, Festgabe, pp. 14, 16; 15,13; ^^:> LJ,
jusqu'à ce que, 54,17; 87,3'). Cette particule est aussi
usitée comme préposition de temps = a;£, p. ex. lamma-
s-subëh, 13,22; 27,8; 39,12; lam ma-l-ley 1, 84,13,
ou locale = ^', p. ex. ^^ax^^i! Jo^^ Û, jusqu'au sentier
droit, 1112; ,ô^! ui, jusqu'à l'aire, 1213; lammem-bêt,
jusqu'à la maison, 1775,5 d'en bas; la mm a ard el-
H a s a n a h, jusqu'au pays des Basanali, 11,23; 1 a m m a
hina, juscpCici, 26,20; lama fôq, jusque sur, 8,24. —
Ù>, conjonction, jusqu'à ce que, 65, 13 et Q, lorsque, 652,
d.l.; jusqu'à ce que, 59,2; 1460, 10; aussi préposition, voj^ez
<) Cf. ci-dessus, p. 2G0G 11.2. — Aussi jr^'S Q, L* J^ 0 = ^J^ ^j
L ^A "bJ, ci-des.sus, p. 2606, 5 d'en bas.
2645
ci-dessus, p. 128 sub oLjL — Q'\ '), conjonction, jusqu'à
ce que, 39,21; 40,2; 43,2; 47, 11 et n. 4; 53,13; 55 n. 5;
64,21; 79,9; 80,20; 88,19,22; 1041,13 d'en bas; Fest-
gabe, p. 14,10; préposition, al a m ma em-fager, jusqu'à
l'aube, 39, 8; min qarneha alamma '^urqûbha, de
pied en cap, 39,25; alamma hatta, jiisqii'à ce que, 55
n. 5. — UJî, Hdr, jusqu'à ce que, 79, 9>ûL, Hdr, 53,12;
58, 20, 23, voir Brockelmann, V G S S I, 46 ; Torczyner,
ES S, p. 156.
Voyez du reste 468 ss., Hdr, p. 712 et, sur l'insertion
de m â entre la préposition et le mot suivant, p. ex. 1 u m m a
el-bahâhîr, jusqu'aux magasins (Hdr, p. 243, 11), aussi
Brockelmann, VGSS 11,574; cf. ces exemples dans SAE,
IV : 1 â m m a e 1 - "" a s r, bis' zimi Nachmittaggebet, 128,21;
1 â m m â e s - s 6 b e h, als es Morgen wurde, 136, 26 ; w a - a j â
al-wulëd la m ma ""and al-'^ajûz, es kcmi der Jilngling
zur Alten, 138,1; râh al-hawwat lémma ^ânda
bitte h, der Fischer ging bis er zu seiner Tocliter kam,
146,20; wa-râhn ma^ôh tnën "âskar lémmâ fil-bët,
U7id es gingen mit ihm zivei Soldaten in sein Haus, 67, 25 ;
lâmma barra el-bilad, bis ausserhalb der Staclt,
144,17. — ^^'lJ, lorsque, dans le Nord, Hdr, p. 712; HB,
p. 283, 5 ^'ij "i\ ^ 'JJ>y\j Lo ^, expliqué dans la note 6
par (j) ^!; la forme primitive en est pourtant ^\ Lo ^\, Socin,
Diw. III §58. — ^^,'Kàx, jusqu'à ce cpie,!'^, S = \Qm.\ïiii,
Haurân, 32,19. — ^, lorsque, 819,1,7 d'en bas = ^^<
class. ^! LJ, 737 n. 4 ^). — ^C^i^,, Hdr, juscpi'à ce cpie, 58, 17,
') 47, 16 al à m a.
2) (^j»J, until, Stace, p. 217 [ryuaut/o, Rossi, AS, p. 231].
2646
cf. 'ûL, ci-dessus et (j^*i lummeyn, lorsque, 1311, 1
[GLB'A, p. 74].
J, u, 7-assembler, ramasser^ comme dans la lurah, 1726;
Prov. et Dict., p. 438; LB^A, p. 4,27 [liimire, Rossi, AS,
p. 233] ; aussi intr. se réunir, se rencontrer^ Carbou, pp.
215 et 245. Un tiième apparenté est fi, Nôldeke, NBSSW,
p. 165 et n. 5; Festgabe, p. 47/8; cf. aussi hébr. d^n, lier.
Sur l'affinité supposée entre J et *xo, voir 674 n. 2.
|Uiî, se réunir, LB=A, pp. 3,16; 6,30; 58,15; SAE VII,
151,4; Festgabe, p. 47.
iw<^, „ein fremdes Tier, das sich einer Herde anschliesst
und ihr ùberall nachfolgt", MAP, p. 287.
e"
rf^, a, aussi classique, htire, J ^, faire un signe à, 878 n. 2;
1257 ; 1533, où l'on trouvera aussi des verbes apparentés.
;fsj [L A IV, 20 : tJSi L>Ui K^Si. J^ L^J -Ju -^ ; aussi
^"^ = àN^"^, ibid.], toucher, clierclier en tâtotmant, Hdr, p. 713 ;
he struck, pokecl witJi finger, Stace, pp. 126; 166; ^J^ ^
(j-^^t, he stole the money from me, ibid., p. 214.
A2, pi. ;jV>J^, thief, = ^JiJ^, Stace, p. 171; Hdr 1.1.
iXL, sabéen, 667 n. [Conti Rossini, Chrest., p. 173: „calce,
lulo texit murum etc. ( ^^\ coniunxit '), jJj inhaesit terrae
res ; tigr. ([ttApanis furnum luto cinxit ne calor cUssiparetur)"].
[') Plutôt se coniunxit].
2647
^>xl>j^J par métathèse, toucher^ 420 n. 2 [léhem,
Leslau, p. 229].
û- O^
)Lj^<^'i^i^, sahre^ expliqué 1554.
^l, a, ?2(?re, 878 n. 2; 1257; 1533; ci-dessus, p. 2093 n.
oi- < oi-', ecr/re à lettres moulées^ 1763; Rûziôka, KD,
p. 101 [Nôldeke, NBSSW, p. 100; Brockelmann, VCtSS
I, 222].
jJU-', intensif de jli, réunir, ramasser^ 1726; ci-dessus,
p. 1417, 5 d'en bas. — UJi£ JuJù', 165, 18, expliqué par
LoJjî Lo oi-^", 1726.
^, i, ?^i^Ve, avec J pers., /«raVe ?<n sz^we à qn^ =^i),
402,7 d'en bas; 467 n. 1; 878 n. 2; 1257 n.; 1533, où
l'on trouvera des verbes apparentés.
^'^1 avec J pers., faire tm signe à qn, 878 n. 2.
v^, être enflammé, 1480; Hdr, p. 713 [lâhâb, far fiamma,
Rossi, AS, p. 208], voyez ci-dessus, 1477. Avec métathèse
J^aP, a, devenir fou, et jlp, bassiner, fomenter, Dozy s. v..
') Probablement lamà^>,«I>^.
Landderg, Glossaire Datînois 166
2648
où ce verbe est ainsi expliqué selon M. el-M. : JJjj" iwatS!^
..'w^vJ'3 -r^' ^«AJ^ J._5 iiJ^' iUsj: ^(^j-^' S-^
iù-gî, flamme, 640 [lâhabeh, nom. unit.; lâhâb, coll.,
Rossi, AS, p. 208].
iy-iU mlehbe, éventail, RO, p. 58,2; Yollers, ZDMG
XLIX, 506.
^[^, soufflet, Blasébalg, RO § 61; brasier, LB'A, p. 75, 7.
g^
^^, briller; être haletant, courir après, Dt, voyez ci-dessus,
0>
p. 1480. Dans le Nord teter, Hdr, p. 403 n. 2 [GLB'^A, p. 74].
^, pi. ^_j4^, petite fenêtre en haut; aussi volet de la fenêtre,,
ci-dessus, p. 1283; Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 231 n.
Voir aussi Ildr, p. 403 n. 2. — ^ aussi talk, îiseless, foolish^
Stace, p. 215.
^y>^, vielbegehrt, Festgabe, p. 23; MAP, p. 447 en bas.
wViJ, a, mordre, piquer (serpent), I^IJM, p. 10 [cf. lahda,
pi. luhûd, calions sjJots or blisters on the camel's back and
flanks caused by the heavy, unequally distributed load or
by uneven saddles, MIVIC, p. 262].
^J^ < ^w->-, Ucher, 1527.
^jul, a, mordre, piquer, manger; au figuré brûler, escamoter,.
515 et n. 2; 1529 n. Cf. éth. nXÇ, Speise, ZA XXV, 127.
5 0^
ojJixi, famélique, avide, 31,26; 515 n. 2'); [d'après Dozy
') MAP, p. 251 V. 4 à tort kurzatmig.
2649
aussi triste^ remiM de douleur = j^^^^^.^ e^^oii^^j "ijA^ait ^^ilàl!]
LAm, p. 116:
O^/iiJ^j) iA_JiA^ O^-ç-^'!! i^J L_3 ,
[J"e »?e plains auprès de Dieu du diagrin que j'ai éprouvé^
Rempli de douleur et brûlant de désir].
j*^i, a, avaler, sens que ce verbe n'a pas généralement en
Dt, quoiqu'il se rencontre dans plusieurs autres dialectes,
515; 1529; MAP, p. 148,2; RO, § 311,11 d'en bas. En
Dt, *^i est saisir, comprendre, *^, 515.
j«-g.j, inspirer, inciter à, suggérer, 515 s.
j^M, faire ressouvenir, rappeler qch à qn; inspirer, 515 s.
I. Sîdah dans le chapitre sur [.L^^ij ,ytr^^' III» 27: sA^^ji yi\
j*^', avec J, réfléchir sur, faire attention à.
^3 i^Coî, se rappeler, 516; au sens propre, avcder, ''Amir b.
et-Tofeyl n° II, 10.
i«^], ^j, qui comprend, Hogarîeh. •
Jwfi, rosser de coups, soit avec la gambîeh ou le sabre
ou la pique.
_^ làow du là m affirmatif et Jlil ^t^, 1598 n.
ty
;i)o UJ! I^i, expliqué 956.
2650
^, prêtre en sabéen, fém. ïy, 955 ss, [cf. Conti Rossini,
Chrest, p. 172]. D'après Haupt, OLZ 1909, col. 163, ^.^,
forme primitive de ^i^, prêtre^ serait = hit:, parce que ^S^^)
est synonyme de min.
<_cjj, nom propre, 957 ; 1702 : cf. l'index des noms de personne
et de lieu, 1834.
ySi^ u, tourner autour^ 7vder, 104,23 [Goitein, Jem. n° 1051 ;
girare, Rossi, AS, p. 211]; voyez 1480, où l'on trouvera
plusieurs exemples, et ci-dessus, p. 1478. Chez les Bédouins
du Nord, w'"^ a pris le sens de i^-iJa*-' ^J^ ^^ ou pj>- ^j^,
languir, mourir de soif ou de faim, 1480.
Sur l'affinité supposée avec ^J. ( = ^ji) et wJ^, voir
1463, d. 1. 2) et 1700.
v_jy5 abeilles = ^jj, 1463.
J^^J < ^^^^, nubien, 1463 n. 5 ; I. Sîdah VIII, 178, 10 d'en bas:
jo"^, pi. olj*^, v"^ et iuj, pi. >«;».-, so^ rocailleux, Tabarî I,
1468; Gez., pp. 205; 210; Yâqût II, 247, 12; 249, 22; 251, 23.
Zamahsarî, el-Fâ'iq II, 231: Jo"^'. .wJ^ v"^ .^x.».:?.. iJ^ (xjX'')
• il aJu: _cp3 O*^-^'' Cr ^3 "^"^ o^-«-w t'-V^ c;^ji'3 c^^s^^' '3'
"Ji (^ sl^ j^î Ui'; el-Amâlî 1,10,2: ^ '5y<^Ji :iùju|* iù^L''
v-;^ :^ j Jo 'io^ :Jë ^» 'Jj'b^ : 4*-^ i J'>î '•h'^ •J>J';
LA II, 242,12: g^ '^{.^ ^jj. ^^ t^^ iilr^J» io^l^ ioX''
[') V Lfy'î /"oîVe un signe avec qcfi, p. ex. *Jy^; connue n"lîO
rnynïNnr Prov. 6,13].
[-) Ibid. il faut lire „LA H, p. 242 en bas"].
2651
Oj-Avf ^Joj j^^ b^LflS' (lAj"b5 j^ »_;_^! Jotrs? ^-J^r*;^^ ^^ j'j^^
Qays b. el-Hatîm dit, n° VI, v. 7 :
-o^ :i3 o 5^03 3o^:i-o- os .
Du siehst die sdiivarze Lâha, wie ihre Farbe rot ivard (von Blut)
JJnd loie auf ihr jeder Hûgel und jeder steinige Ort (durch
die Hufe der Schlachtrosse) geehnet loard.
'Amir b. et-Tofeyl dit, n° VIII, v. 6:
J?k:Z I /ic<z/e ^e/5^ ^^/ïe host in the lava of Darghad,
The prey ofioild heasts and vidtures loith long hanging feathers.
N° XXIX, V. 3; LA IX, 47 :
J«(^ / will siirely seek you ont at al-Malâ and '^Uioârid,
And I will bring my horsemen down \ipon you at the lava
of Darghad,
Le thème ^^ correspond à l'hébreu 2i6 dans nhiNiri pxn^
Osée XIII, 5 *) ; voyez Poznanski, Z D M G LXX, 466, où il
cite Yehûdâ bin Barâm: liULXi^ oLà^'^ ',^ v'-*^'^ f^ <2> v^^
L.j,w-o_5 '-^y,:> slX^' D"'tt'13'l D"»!!? 'iJ^:^.l\ 'iLf.:^- ^JLa ^_^-^-w. CheZ-
Abu-1-AVaiîd, el-Usûl, col. 339, nous lisons: o^b ^3 mmx^n pxi
L^^î ^! eFj^î ^c.^( 3)11 J_5 iL.^ ^^ V^^i_5 ^ciÎ2x:t ^[^!_5
') Brockelmann, VGSS 1,428 n. 2.
2) LA LIï. 3) la ^^'^^.
■*) (jiJa*jt [jD.\ ^ dans la traduction des missionaires américains
à Beyrouth.
t^^w^w^''^
2652
^•yj'^lJî ^^-o, e«^?*e fe-s deux harras^); ïabarî I, 1468, 10; Boh.
111,32,11: Jc>. -sîL^ O' j«.3iJÛo jjrjJ' A>Lii L-._J^ Q^" w-»J-o Jï
Icc 5C>S .. ^,
"^ Ji' uUJC*sx (j^-JCa« f»i-*I:'l ^'^^ o^r^ ô'^ "^ J^ rrr^-''^ CT^*^
OJLJ ^io (_5'sx*î ^'f dLiO (JvC ,.-^ U:^ *.x]jo (jr-ij' vi^^Us Je"
oA^aJ'i \J>Jsj> Je" Liî Juiis JJ'.am.^! ^! Ji JJCXJî OjJij'3 j«J" UjÇ
(^^ pjlo (jr.^^î ^\^.:^ ju, J^t ^ JLî) c^.^ J-P! O^*;^^'
(iUPî ».4jfh'] Jj' ^i xjlaj! oAj ; I. el-Gauzî, Kitâb el-adkiyâ",
p. 89/90 à propos d'un cheik qui avait parlé à No'mân
d'une manière peu respectueuse: ^^^f :^^jJ^'' '^} o^"^'^ ^^
Cette locution était un idiotisme médinois qui fut ensuite
répandu hors de là par ceux qui voulaient imiter le langage
du Tîigâz et du Prophète. Une anecdote qui se trouve dans
Buryat el-wu'^ât d'es-Suyûtî, p. 202 dans l'article sur Bekr
b. Habib es-Sahmî, illustre bien cet emploi. Son fils 'Abd
AUâh raconte: ^ j*;*^' cr^ t**^ o^ ^c-^r^^ (3' (j^ li^' S^^
') Après ce mot, un ]\Is, ajoute iJui* a.Li-,
[2) II Chr., XVI, 8.]
p) Voir Moiitz, Arabien. p. II.]
2653
xJt o^ïb f»>:^^JW J.3 ^'^J' «AP (3 !À-0 .s'loj! *il!_5 iLLÎ! cJ> ^•vo
.(jilAjî 3;^-:^ OO S-A^Jij L>y*^i! 3;''-;?^ '^"^'^ (^ ^"^
Yâqût, ibid., p. 239, 5 raconte que I. el-A'^râbî ^) s'est
servi du même idiotisme en critiquant Abu Hiffàn en ces
termes: ^_^-!^ v_r*-'' f^^ f*-^' L-^-aJ^-j*^ ^^W ^ '^-^ J^:^ c^>
à quoi Abu Hiffân riposta: ^bj^Li! L^iî (^vj^3 ijyOJ Lo
Zamahsarî, Asâs II, 234: J, J!>ot ^^"15 Ji^ L^^yj"^ lW ^-^
Sur l'origine de l'européen lava, lave, voyez Vollers
ZDMG LI, 312: „Was die Lava io"^ anbelangt, so finde ich
nirgends einen deutlichen Hinweis darauf, dass die euro-
pàischen Formen jûnger sind als die semitischen und dass
uns das Wort uber Spanien oder Italien zugekommen sein
3 f:
') Yâqût IV, 335 ^^^. Sur llù>^!, être dépilé, <Ja^, voir LA
IX, 140, 12: A^-' jHr'. % 'fi. LÎ24^J[5 *-i^ .^î-àXi! Jw>y) \Lk>p>\
et LA IX, 318: j^^.>l£^JjI^ LÔ£ JJÛIJî J^IÇj^vJt,
2) Le texte de Yâqût porte: ^^^[5 »t*^^ ^ r^ LL>, lisez i-2i>
jj'j et Srl>~Î5 qu'est-ce que Bu^rah a à faire avec et- Liib? Ensuite Yâqût
continue ainsi: L^jo',.=> ^^xj 'xJ<jiCK.i\ ic^"^ (j'y '^ '*-ê'l>^ i^r-^ AAaj
3) 1232.
*) Le texte s-l^^lî; ce qui est incorrect.
2654
muss"; Littmann, MD, p. 101: ,,Lava wircl von den
Orientalisten aus dem echt arabischen lâba 'ein mit Lava-
steinen bedecktes Gebiet' hergeleitet, von den Romanisten
aus lateinisch labes 'Sturz' oder lavare 'waschen', die beide
auf den fliessenden Lavastrom bezogen werden; bis die
Geschichte dièses Wortes von seinem ersten Auftreten an
genauer untersucht ist, mùssen wir uns damit begnûgen,
dass 'Allah es am besten weiss' " [Hellquist, Svensk etymol.
ordbok, p. 400 s.v. lava: „Enl. somliga till lat. lavare^
tvâtta; enl. andra lân frân arab. ; dunkelt"].
Voyez aussi Wetzscein, RB, p. 18; Loth, Die Vulkan-
regionen (Harra's) von Arabien, ZDMG XXII, 365 ss.;
Doughty, Travels 1,422; 11,71; 183; 216; l'index 11,620;
V. Oppenheim, Vom Mittelmeer, l'index s.v. ■3j>; Dussaud,
Rapport, p. 454 0-
J:^, u, et é"^, u, manger^ 673; LA III, 184: L=>JJ ^,^^1 -^
G, Ci-
xo ^ îTjb^; XII, 373: wXllt s^^i ^ ^ j^^ ^^1 ^^î J^Qs
et p. 374, 3: j*àI' j, ^,jr^^ '"^J^l 4>^l5- — Sur la signification
de chercher qu'a aussi ^^5, voir Socin, Diw. Gl., p. 309;
d'après Beaussier, „J est chercher; d'autres exemples de
cette forme: J^ -«j, ziijemandhingehen.'Wetzstem^Z'DM.G
XXII, 151; ^j/yi>JS (j^c -y, entrer, expliqué par o^ et ,ji>3>,
ibid., p. 148; ou'Lâ*i! ^}^ lyr-^h.i sie siichen nacli Futter,
Stumme, TTBL v. 412,
iL>y, NachforscMmg, ibid. v. 64.
[') Sur w^, partie, tribu = 'Ti,^i^:^, voyez GLB'A, p. 72, cf. MMC,
p. 501, V. -14; 5135,4 d'en bas; 546,1.]
2655
„y, pi. '^Ç, Nachtwàchter, Stumme, G TA, p. 80; aussi
Beaussier et Dozy s. v.
^'^. u, paraître^ briller 117,21; 1157,9; peut-être variation,
consonan tique de ^'^, i, ci-dessus, p. 1631 en bas, voyez
surtout l'exposé détaillé 1531 et ss. ; des thèmes apparentés,
601 et 1257; sens primaire, 1534 [voir GLB'A, p. 74].
En Dt oJjiaJ) (^ J'à est dévier de la route^ s'égarer. Aussi
trans., amincir, Lebîd, Mo'all. v. 25 (J^vàJI o>yb *>:>"^) i)-
_y, faire flotter, agiter^) = %^, Syr., mais aussi dans le
Sud et dans toute l'Arabie, 1532 et ss. ; aussi sauter en
selle, 904 n. 5 ; en 'Oman = class. ^•J, faire allusion à, 1533 n.
_J, pl. _y>, selon Stace, p. 124 sub 2)lank aussi qL^,
table, 160, 7; 1716; ^j>jL), le Qorcm, 514, cf. KAT, p. 541. —
Ji^fii^ ^JJi, la table gardée, 513; 1716, voir aussi Marçais,
TAT, p. 461. — .,^> J, entendement, 1532; 1716.
A.>^, dans le Nord apparition d'une chose, 1534; ys^àJî i~>y,
/a première lueur de l'aube, 1532; 1650, 1. En Dt toztr, p. ex.
À_;yjL Uj x=>^ c>^jÀi>, /rt/ /"«/^ un tour, mais je ne l'ai pas
trouvé, 1534; en 'Oman détour, TJmweg = '^^, mais aussi
Bergvorsprung, 1534.
Jyi, rapide, 1532; MAP, p. 445,5 d'en bas.
-^, aubaine, 1531.
-lxLî, e>i zig-zag, sahhî, 1534.
Xj!?^", observation, 1533 n.
') Jacob, SiVD 1,66 à tort entstellen.
2) En Syrie aussi f-^^, brandir, laisser flotter, 1532 s.
2656
o^ = o"^, se sauver^ RO, p. 204, 7; avec ^^ s'éloigner, ibid.
§ 429 et p. 310,10 [voyez d'ailleurs GLB'A, p. 74].
05":^, cacher^ RO, p. 212,2; ci-dessus, p. 1512 n. 2.
oj^Lj", se cacher^ ibid.
^■^ = 0^, se réfugier, Qâmûs.
(_^-.Ji!, (??r/ par défaut de la langue ne prononce pas bien
les lettres.
-j":^, u, i, 1040 [s'attacJter, p. ex. (j:,Jiib x*^ -b':^, LA IX,
272, 2 ; aussi trans , enduire, luter (un bassin), ibid., p, 271, 2 :
.[xj Ax_5 >iA/* ^'Li (j^ i-)V^ im' "^' 'yï*''' *i^! "^ ,o'j LV?. -«A^^
-bj.j, amollir en pressant avec la main, p. ex. pâte ou pain,
Dt = -LJ, 1040 n. 4.
ip'j::t = _b^, 1040.
[ ^-Ly lûtT (lûçlï), pi. -în ou 'alwât, peclerasta, Rossi,
AS, p. 226].
-by, coîYzts recfalis, ci-dessus, p. 651.
£r'
^y, pi. ^I^î, j)^^^Y (de toute chose), Yémen, 1544 s. En Dt
coll., correspondant à J^^ et prononcé avec l emphatique,
voir 1. 1.
p^], plus iietit, 1545.
2657
jj"^, u, avec J, convenir^ gut steJœn, 819,6 d'en bas =
Meissner, NAGI, p. 106,2 d'en bas, correspondant au class.
^^, i. Voir ci-dessus, p. 2350 n. 1.
^^, u, mâcher, 673; 796 n.; Stace, p. 30; Boh. IV, 55,3;
voir -"b^, ci-dessus, p. 2654, cf. dUc et dVJ', màclier'^). Dans
le Sud, où ^jvia^ est inconnu, ^"^ est courant.
,iJ^- = ^^, mâcher] J^ d^", parler beaucoup sur qn, pour
la plupart en mauvais sens.
J
^J, voir ci-dessus, p. 2655 n. 2.
j.^, U, blâmer, LB'^A, p. 75,13; probablement apparenté à
^^, Vollers, VS, p. 89; cf. Festgabe, p. 48.
*^J, couvrir de blâme, avec v pers., 117, 26; 1540; en "omânais
reprocher, avec ace, RO, pp. 300,8 et 329,7.
^^■, j;rt«/er les dommages-intérêts, 982 2); se porter garant,
avec v ou ^5, ^ U^^i ci-dessus, p. 633. Aussi se repentir,
avec J.£ ou ^, RO § 343 et p. 329,3.
^^sUa-! , s/c/i blamieren, 347, 2 d'en bas.
h
') Selon LA XII, 272, ^i)yî et ïXiLo, lettre, missive, viendraient de
e^î, mâcher, j«àj! ij, tiL^' Ui"^, comme iu^ ij. j»!-.^' U'^/^' *^^
mais en vérité ^iXJ), envoyer est métathèse de d)"^, "|N^, rt?ïh-
2) Sur r^)-^', voarten, verweilen, voir Nôldeke, Fiinf Mo^all. 11,24.
2658
*J, blâme, u;^' *^, outrage de la maison, 346. Aussi
dommages-intérêts, 521,9; 558; 982; prix du sang, 348 et
ci-dessus, p. 874.
1^, dimin. ; ^L^jy b yalweymâh, quel blâme ! 117 , 26 ; 1540.
. ^y, dans certaines locutions, élôn = sû, Damas, 733;
*st\=> ^^J oij, comment est votre terre? 1274 n. 7; ma boh
lôn, z7 n'g a pas, 1293; Mhammad lown "edd an-
negîle, Mhammad, àhnlich einem imversiegharen Brunnen,
MAP, p. 241 n° 8; ^^ = 'iLsl^ ou -d^JÛJ^., Wetzstein,
ZDMGXXII, 117. — Aussi JJ par métathèse, Marçais,
TAT, p. 483.
^y, i, tresser, Dt, 1534 [lawê, attorcigliare, Rossi, AS,
p. 194] ; voir Socin, Diw. Gl., p. 310.
icJ, pi. o'ui, bataillon, 166,17; aussi détour, 1727.
^yi, class., tranchées d'estomac, MAP, p. 420; en Dt ^y^'^).
^y, pi. iùyt, étendard, drapeau, 459 s.; 1430 ss. ; cf. Prinz^
Altorientalische Symbolik, p. 97.
^, pi. oM.-^' tji5^j class., les détours du chemin; ^*^-,
vcdlées, 1658, 3.
(_p, pron. rel., voir 422.
'J i^j^^ (sans voyelles) = ayi-lj, 1705.
2659
ji-J, pourquoi, 9,3; 38,10; 41,4; RDI, 69, 3, prononcé
les, lîs, aussi les, lésé, lié, 38 n. 4; 363.
N_^ [frotter (le corps) avec une KâJ, touffe du -^J, tissu
réticulaire qui enveloppe le pied des branches du dattier,
Dozy; ensuite], cribler de coups, 424. — Aussi ^ftj'^5, ibid.
«.juNLi", se cribler mutuellement de coups, ibid.
^\
^^<C^^-i^, voir Festgabe, p. 47.
V
j^, citron, 1590 [du pers. ^^i ou j-^-^j, Vollers, ZDMG
L, 648].
^^ lin, lin, jusqu'à ce cjue, 86,1; voir Stumme, MGT,
p. 314.
r
[Sur la nasale affriquée 7w% voj'ez Cantineau, DA 1,46;
Et. 1, 17 ; II, 130; Margais, Tlemcen, p. 23 et ci-dessus, p. 2390
n. 1; sur l'affaiblissement du w? final dans ^S, f^, etc.,
Cantineau, Et. 1, 18; II, 128 •) et ci-dessus, p. 2583 n. 2J.
^>^ [Brockelmann, VQSS 1, §§48 et 58] I. Sîdah Xin
') Cf. Goitein, JG, p. 166 et Rossi, App., p. 236, 15: ,,-m, -n e talora -?
finali, specie dopo vocale lunga accentata, quasi non si odono nella
pronunzia deiraltoj)iano; es. '^Amrâ(ny\
2660
283/4, cf. Vollers, VS, p. 187/8; Zamahsarî, el-Fâ=iq I, 205, 4.
Pour ce qui est des changements différents que peut subir m,
on lira aussi Rûzicka, KD, p. 73 ss. Quant à la mimation
et à sa variation postérieure, le tanwîn, il suffit de renvoyer
à p. 1185 ss. et à L», ci-dessous, p. 2663. Dans LLA, p. 14
nous lisons que ,,dans le 'Masriq', c'est-à-dire le pays à
l'Est du Yéman, on dit mâyo et mâyum, eau" [cf. Hdr,
p. 718 et ci-dessous sub tU]. Il faut ajouter qu'à Zebîd les
Bédouins parlent avec mimation, p. ex. burrum, tandis
qu'à el-Moha et à el-Hodeydah on dit burru ') [voir ES Y,
p. 13 n.].
>V: 1074 n. 1; ci-dessus, pp. 129 sub ^ ^^ 1349 n.;
Brockelmann, VGSS 1,221; 222; Rûzicka, KD, pp. 76 et 90
[Cohen, B S L P XXX, 152, n. 36] ; I. Sîdah XIII, 284; el-Gâsûs,
p. 167; Hôfnî, p. 15 ss., oi^i sont rapportés plusieurs exemples
de la permutation des labiales, comme .-otjl ^\j= .^xJt oU
et tL-wjî j, .LX*.il |^L« = i:'u(vJî ^ j<Jyj\ ^\j dans le dialecte
des Banù Mâzin ^j. Cf. aussi ^J^ dans la rime pour jJ'u^,
RD 1,15,17.
') Ms. Landb. n" 12: „Un de mes amis fit le pèlerinage à la Mecque.
Il était à chameau et voulait descendre. Un Bédouin vint lui offrir
son dos pour y poser le pied. Mon ami s'excusa en disant qu'il ne
convenait pas de mettre le pied sur un arabe libre. Le Bédouin lui
répondit: ma nahnu il la fi ma'isatin dankah. Mon ami me
raconta cela pour me prouver que les Arabes du Higâz parlent encore
avec les désinences vocaliques".
2) Le cheik Abu ^Otmân el-Màzinî, après avoir été présenté à la
cour du calife el-Wâtiq, raconta cet épisode en ces termes, ibid :
o,3 0-^_iù_ ,rl3 ^ ]..
_>o c>J^ j^^Ij H^lîi' ^^ u=^->'^ ^ ^ ''y-^vr' ry c:^j^ J^'
2661
<^i, 1258; 1705.
>j, 852; 1002; 1684; ci-dessus, pp. 847 et 2379 sub ^'L£ =
^^Lii; I. Sîdah XIII, 286, 2 ').
Élargissement d'une racine bilitère par w, comme I> et
*p>; oo et *2o; éj> et *5o; J et *;i; l\p et j.AP, etc., 317
et n. 2; 1387 et n. 1; ci-dessus, p. 778 sub ^o; p. 831
sub ^^o; p. 1155 sub p^^; el-Gâsûs, p. 27.
Dédoublement de la consonne médiale par m, comme
j£ et j4Si] .AP et ,lV?; ^^.îxj et r^.*-^', 700; 1257.
Sur les verbes quadrilitères, formés par le préfixe wî,
comme ia^<-', marcher en balançant le corps^^^:$\f^ s' asseoir
en affectant de grands airs^ voyez la longue liste, Festgabe,
p. 49 et ss.
L«, suivi de >iî>JjtL«, p. ex. 117,28 et LB'A, p. 7,21;
^2^, I. SaM V, 145, 16; Streitfragen n° 15 et 16; I. Sîdali
XIV, 16, 4 d'en bas: L» Ooy. Joj b ^i)^*/»^ L\jj q-'*^ o^-^*^
.-,5'umJî_5 ojj^î (£.8>^ kjlJI Bj*^! ^cX»^.X5 ^ijy«! U_5 LV; qa^^^î
Lo_5 'Aj.V o\— ii Lo ..Y^J.3 .-axjLwj! cu^a:^"^ -oJIawwO l^A*j (^AjS
1) Cf. A^ et AP5 (M. el-M., p. 2292 «3J^ 'Â^y ^î^' *^ ^j)î
J.A5 et Uï (LA XX, 31. 10 d'en bas ^SjLxJ.', H^LXiJi; p. 32,7 ^AiJS
2662
[Comme ils ont l'âme ferme! Comme ils connaissent bien
Ce par quoi le noble moslim protège son honneiw!]
Voyez Wellhausen, ZDMG LV,697; Hdr., p. 17; LLA,
p. 55; RO, p. 20; RD II, 109; Marçais, Ûliid, p. 96;
Brockelmann, VGSS 11,11: Farina, G A, p. 196. Contraire-
ment à la plupart des savants, qui regardent \m^ comme
un élatif, Farina maintient l'ancienne théorie de l'origine
verbale de cette forme ').
U exclamatif, p. ex. Js-<i> ^^ U, que de chevaux! >c-^, U
wJlJCIi lÀP, que ce chien aboie! 1635 et n. — Lo Lj, que de
fois!, p. ex. jâ ma qitlek, wie oft hahe ich dir gesagt,
RO, p. 20; RD II, 109.
Le, corroboratif, Diw. Hod., éd. Wellhausen n° 189,5:
û_ _ -c- >i G G _■ ce
Lo;-«..i! ..-aÀaxJ s3l^ O^^w'i .-Aile Lo r— ^«3 (M^^-^'-^^S
Und die heiden Aqram und "Âmir, ja "Amir,
Waren wie die Lôwen von Eâdah, welche die Beute unter
sicJt zu kriegen suchen.
[Cf. l'emploi semblable de ^\ p. ex. jo-, ^' J.:>j ^J:'*^^1
Wright, Gramm. II, 316 C; Brockelmann, VGSS 11,197].
Lo après certains substantifs temporels, comme (J;^-=>, Xr.'./*,
*-.oj, j._jj. Le Ms. Landberg n° 39 contient la dissertation
suivante: „Dans LB'^A, p. 3,15, nous lisons min hînin
') La fille d'Abu-l-As\vad ed-Dn'alî lui dit un juur de forte chaleur:
,i^ lAwCi' Lo \jÎ b. Le père ne le comprit pas bien et lui dit:
i _ 5 ; -5
X^L^' —^ iLyj L, mrt filial c'est la chaleur du Tilichnali. „Je ne vous
l'ai i)as demandé", répliqua la fille, ,,mais j'ai voulu exprimer mon
étonnement de cette chaleur". — ,,Dis donc ,->- ^Vci' Lo", la corrigea
alors le jjère, Add., p. 159,4.
2663
le fa et dans le texte en lettres arabes, p. 39, 16 ^^ ^'^ ^y,.
On pourrait donc ci'oire que c'est ici la nounation; ce qui
n'est pas le cas '). C'est ^\ ^.s.=>, comme yômin, p. 14, 34 est
j^,î j.^, cf. Prov. et Dict., p. 158,1: hîya kàtamet
s 1 r r a h â 1 a h î n i n à g â g ô z h â, elle garda son secret jusqu'au
moment où son mari revint; ibid,, 1.8: min hînin sâfàrt
lâqèt mou^allimtî mâili ilâ sôbî, depuis que tu étais
partie je trouvais que ma patronne avait de V inclination pour
moi] Brockelraann 11,617. Dans un récit du Haurân, nous
trouvons: y Oman sa ru baMd ""an ahàlhom, lorsqu'ils
furent loin de leur famille^ et LB^A, p. 60 v. 7: asùlluh
b i y ô m a n y â b a s e r - r î q b i 1 - h a s a, je le dégaine le jour
que le suc des intestins se dessèche. Un esclave d'Ibn Rasîd,
avec qui je travaillais à Damas disait promiscue yôm
kunt et y Oman kunt, lorsque; ce n'est pas non plus la
nounation, mais an déterminatif = in, qui est plus commun.
Nous trouvons 31, 15 (Haurân) yômin r a m û h, lorsqu'ils
jettent en bas la cible^ ce qui a été rendu dans le texte
arabe, p. 34, 5 par ^j.^. L^o, mais cela n'est que pour
expliquer yômin, voyez 737 n. 3. Le waqcin du dialecte
de Ma'^lûla doit donc venir directement de waqtin et non
de waqtan = ,^i c>>^^, Nôldeke, ZA XXXI, 208. Comme
ces combinaisons avec in ou plus rarement an, Socin,
Diw. III § 56, sont prononcées comme un seul mot, on a
supposé que c'est là la nounation. Je le croyais aussi
auparavant, Prov. et Dict., p. 174/5, mais j'ai déjà réfuté
cette opinion, 734 et ss. et ci-dessus, p. 540. Le fait qu'on
peut employer in et ma, dans certains cas, promiscue^
[') GLB'A, p. 16 min liîiiin, aussitôt, lire aussitôt que. lh'\A.,\^.\Q\,
il faut bifTer „biy6nian 60,17", 1. 9 d'en bas et „yômin 14,34",
1. 7 d'en bas].
Landbebg, Glossaire Datînois 167*
2664
comme l'a déjà relevé Wetzstein, ZDMG XXII, 179 n.,
prouve que in dans p. ex. kêf in kfin ou kêf ma kfin
Prov. et Dict., p. 174, n'est pas la nounation, pas plus que
dans le raaghribin kîfèmma, de n'importe quelle manière,
où l'adverbe aurait reçu la nounation selon Marçais, Ulâd,
p. 160, ce qui serait une innovation extraordinaire et
absolument contraire au génie de la langue. Dans le tri-
politain mnéîjin zîhâ, de quel côté, Stumme, MGT,
p. 273, 15 = Barth, PB, p. 145, ce n'est pas non plus la
nounation, mais ayy + le démonstratif général in, 736.
Dans biêé in kân et èyyâ kitâb in kân, Prov. et Dict.,
p. 173 s., je ne vois plus la nounation, contrairement à
Nôldeke, BSSW, p. 6 et à Barth, o.l., p. 148 n. 1, mais
le même démonstratif in (=^an) que nous trouvons dans
kêf in kiln et yômin (=yôman), car on peut aussi
dire kêf ma kfin, yôm ma kân. Nôldeke, 1.1. n. 6 le
paraphrase par ^' o^^' et ^^^! j._^., en citant Littmann,
NAVP, p. 44 V. 128/9 yômin titla", lorsque tu sors.
Cf. '^ÀjJ qÎ^ ïJ^^, Wetzstein, o.l, p. 84,11; Socin, Diw.
III, 241, 5; ^J est cependant la prononciation la plus
commune. On ajoute même les pronoms après in dans tous
les dialectes de l'Arabie: yômènnuh, etc., Socin 1.1.
§§56 et 200; ci-dessus, p. 119. Ce sont là des conjonctions;
\.?jj^ ->.=> Uli *«_j, lorsqu'elle vint chez elle, récit d'el-Qaçîra;
naqâzit yôm inni sifteh (fell.) = nqizt lamma
^ufto, je me suis effrayé, lorsque je le vis, Bauer, PA,
p. 158 n. 10. Socin, o.l. III §56 dit que anna est rare.
Cela est vrai, mais cette prononciation existe aussi. Ibid.
§200, il cite cette phrase de son Diwan n° 1, v. 6:
2665
Adfâ hidârah 'ogbe mâ-lî miéâ dalg')
Elle (se) couvre de son voile après avoir ynarché non voilée.
^jÂ^\ est couvrir^ 1646 et ci-dessus s. v., et l'on dit J-^Uî ,^J>j:o =
JJJ! (*-t^; (^ L<*^5 terme de guerre, couvrir = protéger
contre, MAP, p. 389,17. Socin, o.l. §200 voit en li le
relatif, tandis que c'est la conjonction temporelle; lâ>lâ,
469 et ss.; 526 n. 3; >li, par imâleh, RD II, 119 h, où
il y a des exemples; Brockelmann, VGSS 11,643 rem. 2,
oîi nous avons un "bS avec imâleh et non pas une contamination
avec le relatif li; c'est la conjonction conditionelle ■^=^.
Dalg est véritablement dalg<,JiJLb, libre, sans liens,
ci-dessus, p. 2219. Sur [jc<^±>, voir ci-dessus, p. 2183.
Le même phonème in se trouve dans le tunisien kîfen-
hûa, kîfen-hûma, kïfènnek, kîfènkum, etc. =
tripol. kîfènhu, kîfènhum, klfènnâk, kîfènkum, etc.,
Stumme, G TA, p. 130; MGT §198; 732/3. Stumme y
voyait d'abord la nounation, mais MGT, 1.1, il s'est rangé
à l'avis de Nôldeke: en<an (ou plutôt in). — On peut
aussi remplacer i n < a n par m â après quelques substantifs
temporels^), p. ex. (j-w>, iLcL., c>«i^, *^. = L» (jv>5 ^ iC^Lw,
Ui Le = U/ ^^t j._^. Mais après ^^!, j^î, Axj, JL> et Js.:>,
465; 1454 n.; RD II, §25c; §30p, û^, Jolc, ^^, J^i, j.s',
^, jotî, ^A, on trouve toujours U, 469. Avec quelques
£
particules la lurah a aussi ^^\, comme p. ex. U a*j et Juu
J, Brockelmann, VGSS 11,628; Reckendorf, AS, p. 475;
2) Lo est quelquefois ajouté même après i^'^ < q^, comme Prov. et
Dict., p. 208, mîn ma raèsikak bitlôkat, quiconque le prend se
poisse; Brockelmann, VGSS 1[,661.
2666
Lo ^ et q1 ^, Brockelmann, o. 1., p. 617; U JjtJ et ^^1 Joti,
Reckendorf, o. 1., p. 401 et le même, SV, p. 569; Lo ^ et
i
^i J^, Brockelmann, o. 1., p. 628; Reckendorf, AS, p. 477 '),
de même que j^î c;.r^, p. ex.
Da lieferte er aus, cils die Not kam
dans les Muhtârât, Nôldeke, Z G, p. 106 ^). Ces substantifs
temporels, usités comme adverbes, peuvent aussi, dans la
lurah, être suivis de o], p. ex. <xXJu^, ^>^^^5 '■^^_y.i etc.,
Nôldeke, o. 1., p. 63; mais s'ils sont employés comme con-
jonctions temporelles, il n'y a que o] qui puisse leur être
adjoint, p. ex. o] ^^^^ au temps que\ 6] tAxj, apj-^s que^
fréquent dans le Qoran, = ^^i l\*j. Ici les dialectes ont
o' e>V> et Lo ^^, 737, ou "li (J^^.
Après J^ on peut aussi mettre ■^, qui est ici une particule
temporelle, 465 et ss., p. ex.
C'est que je regarde d'abord avant que je voie la pluie,
467, 5. Brockelmann, VGSS II, 628 rem. 2 cite cette phrase,
où il voit la négation "^, comme aussi dans les autres
') Quant aux verbes, on y trouve, dans la liirali, aussi w ou q',
p. ex. L« JJs ou q' i3»ï, L« ^3L^ ou qÎ 3^1 Fleisclier, Kl. Schriften I,
473; Brockelmann 11,604; Reckendorf, SV, p. 508; le même, AS, p. 400.
Cf. aussi L* Jy^, ibid., p. 409; aussi JJ^ Lo, mû tonna (<t61na)
b]iaddâr, so lange wir in diesem Hanse simi, Weissbach, ZDMG
LVIII,940 [cf. GLU'A, p. 47].
o£
2) Aussi Lo (j-^p* (JvE. ot ,<ji (j>p- (J^, ou tempfi que, Nôldeke 1. 1.,
où il y a plusieuis renvois à la littérature.
2667
exemples qu'il y mentionne: 'abl is-sams ma tallat,
avant que le soleil se soit ^eye/LiUmann, NAVP, p. 23,3.
Ici le Bédouin du Nord dirait qabl es-sams ila (ou
ilya) tallat et dans le Sud qabl es-sams là tallat
ou qabl ma (ou là) tallat es-sams. C'est que Lo est en
vérité aussi peu la négation que dans le sud-arabique
i^j^ 'bJ = '^ ^jV>, 465 d.l. ; 737 n. 4 = L» yv.> = |^l yy> ou
dans L« ^, ^ Jyi, RD II, 124 p, ^ Ck^, ^ c^-i^, 474,
lo ^ ^^ etc., 470. Brockelmann cite aussi Rhodokanakis,
WZKM XXV, 66 waqt la') = waqt le = waqt âlledi,
467. Selon Rhodokanakis, ce la serait une transformation
du relatif li^), mais c'est plutôt le temporal la>li, qui
se confond alors avec le relatif li. La conjonction '^ = IJ>i
devient aussi en dofârî li, RD II, 119 h. SAE, IV, 120 en
bas le texte porte : qâlen le h à là'^bî lèmmâ teqanà*"!
w a - 1 î b e - 1 h è r g î k ù b b î k î s h a q e 1 - f u 1 û s, elles lui
dirent: amuse-toi^ jusqu'à ce que tu sois satisfaite^ et lorsque
tu voueras t'en aller, verse le sachet de moymaie^ et ibid.,
p. 123 §37: qâlen lehâ li-gâ^ (gê) zaùgis wa-be-
tsîrî le-zùli (mustarâh) qûlîle-zaîigis, elles lui
dirent: lorsque ton mari viendra et cjue tu voudras aller aux
lieu:v d'aisances, dis à ton mari; ibid., p. 130 §27: qâl
luh àbrâ auwel min 'ayâlek, eli gîbet tnên ''ayâl
lî wâl.iid minhum, il lui dit: je désire le premier de tes
enfants, si tu en as deux, l'un sera à moi. On trouve même
benî = Lo, RD 1,38,2; II § 21 b.
Ce 1 â peut aussi devenir i 1, comme M S 0 S V, 94 n° 2 v. 5 :
') 466; 474.
2) Cf. waqcil dans le dialecte de Ma'lûla, ZA XXXI, 210.
2668
WiHê(i)l') hîn ilyigînî ma adinn^)
Et la nuit^ lorsqu'elle me vient, je ne le sais pas.
Ibid., p. 98 n° 2 V. 2 :
Hîn erif(i)tnî ''alîl ula nsah(e)t
Loi'sque tu m'as quitté, je suis tombé ynalade, et je n'ai pas
recouvré la santé.
Le tunisien qbèllà yetla^û, avant qu'ils montent, ne
contient pas la négation, comme le croit Brockelmann, 1.1.;
Stumme, G TA, p. 142 donne èéri Ihàm, qbëllâ twàlli,
achète de la viande avant de revenir] il dit p. 176 que
qbëllâ est 34^ + là et „que la est pour ma, en partie
pour faciliter la prononciation, en partie sous l'influence et
l'impression de là ='31". On n'a pas besoin de réfuter un
pareil argument.
.1^ U=^^ ^1 après un substantif doit être traduit par
n'importe qui, quel, quoi, 736^); Rhodokanakis, SL 1,34:
irgeyidein, irgendivas. ^1^ U ^«^1 ^^, quoi que ce soit, Tabarî
11,772,5; Barth, PB, p. 171; cf. KA VIII, 20, 5 d'en bas:
»3u\x: ^y, (^^wv'jc^'^î J^. — Le maghribin emma après nhâr,
sa 'a, waqt, wên, ba'd, wâs, etc. ne contient pas non
plus la nounation. Dans wâsemma p. ex., c'est wâ +
sey + in + mâ, où in ne me paraît pas être la nounation,
comme le croit Marçais, Ûlad, p. 160/1; Barth, o. 1., p. 171.
Dans les mots énumérés ci-dessus, U est l'adverbe relatif
temporel; ce n'est pas la négation. Ce qui prouve que in
n'est pas non plus la nounation, c'est qu'on peut le détacher
du mot principal et y aiïixer les pronoms, comme dans
') Le mètre est — w-/-w-/ — vx_ ; il faudra donc lire wiUéle hîn
2) = m â ad ri.
3) Voir aussi ci-dessus, p. 118.
2669
min h î n i n n i m a d cl è y t, depuis le mojnent où je suis
partij 737 n. 4; y ô m en nu h, depuis que, Wetzstein,
ZDMG XXII, 76, 5 et 128. On ajoute même L après yôm
in, p. ex. Schmidt-Kahle, VEP 1,136,2 d'en bas ""umri
ma duç[t ahsan min hal^asa min yômin ma râhat
binti, je n'ai jamais goûté rien de meilleur que ce souper
depuis que ma fUle s'en est allée; ibid., p. 170 §5: h as-
su It an min yômin ma a h ad hâdi qata'' sàrilte,
le sultan depuis le jour qu'il l'avait prise^ coupa court à son
travail. Ici on aurait aussi pu dire min yôm ma râhat,
min yôm ma ah ad.
Kahle, ibid., p. 69* compare ce U judicieusement avec le
français que. le c^j^ = q' wO^ correspond aussi à lorsque,
<Cilla hora quam; min h in in ^depuis le moment que ou,
plus récent, où] la différence qu'on a voulu établir en français
entre à Vinstant que et dans l'instant où est purement
académique. Cet adverbe relatif que correspond donc à l'arabe
Le, "bJ et ^,! {^^\). On dit ,*,xAJiit U tJ>!, 469 = lamma s-siibëh
= ilâ s-subh, Brockelmann VGSS 11,600. Sur ce L» =
^!, voir Brockelmann, ibid., pp. 604; 617.
Torczyner, ES S, p. 131 soutient que le ma en question
n'est autre chose que la désinence de l'accusatif et qu'elle
se serait détachée du substantif auquel elle appartient.
Selon lui, ma apparaît alors comme conjonction, et cela se
serait appliqué à d'autres mots, comme Uj, à côté de v;i
UJLL, Uls, Uijî, UixS^, Lc'lX^. Ce ma se serait donc rapporté
à la proposition suivante, o. 1., p. 157. Rhodokanakis avait
déjà, dans SL 1,35, identifié hînin, yômin, waqtin et
yôm inna, waqt innu au démonstratif min. -sab. p dans
p. ex. nna \7\ nûv = class. 2jj j,_^. et dial. ^ ^.y\ j.^ ou
2670
^ L« j.^. Torczyner accepte cette identification et il y voit
le développement de la désinence de l'accusatif devenue une
conjonction qui appartient alors à la proposition suivante.
Il veut même, o. 1., p. 7 que ma soit absolument „bedeutungs-
los" après un accusatif, comme U î^f.
Mais il est à remarquer que Lo a vraiment un sens général
dans L« s'ji.'i aussi bien que dans les mots qui n'ont jamais
le tanwîn, comme U>oj^), ^^^ et '^.*-s>~t^\ Dans U J^^, un
homme quelconque^ irgendein Mann, ce U ne saurait être
séparé de ^j^ U», ti'iinporte quoi, 400 n. Et comment pourrait-
on faire remonter la iû^L^^' U '") à la nounation, c'est-à-dire
à la mimation? lo Ù.x^ ^c*^^'? donne-moi un livre quel-
conque = dial. sudar. ^J^ Lo ^\jS ^^aj! ou ^^6 ^^\ ^jcs' ou
v«^:bCJî ^y^ ^«jLo^ D'après la théorie de Torczyner, L» dàX=>,
une qualité quelconque, U 'u^o^, à un jour quelconque, U iJL=> J,,
dcï?is ï«?îe situation quelconque, locutions citées par Barth,
PB, p. 170, auraient originairement eu le tanwîn, accompagné
de Le, provenant du même tanwîn!
Nous savons que, depuis l'aurore historique de l'arabe,
„le m â indéfini se suffixe aux noms et aux adjectifs neutres
à l'accusatif, pour former des adverbes", Barth, o.l., p. 172.
Les hypothèses de Torczyner se perdent dans la nuit des
temps. Aussi loin que nous connaissons l'arabe, il y avait
la nounation en même temps que la particule Lo, et si la
théorie de Torczyner repose sur une base acceptable, les
Arabes auraient déjà longtemps avant Hammurabi détaché
l'accusatif du tanwîn du mot pour en faire une particule.
') P. ex. ^^ U^l, Qor. LVII, 4.
2) Wright, Graram. II §i36a, rem e; Fleisclier, Kl. Scliiiften 1,472.
2671
Ma science ne me mène pas jusqu'à cette selva selvaggia e
nera^ où je ne vois aucune lueur qui puisse nous éclairer.
Je suis donc persuadé que in dans hîn in, etc. n'est
pas la nounation et ne provient pas de la nounation, c'est-
à-dire la mimation, mais que c'est là un démonstratif relatif
indépendant = ^jî et U, comme le français que.
Brockelmann, V G S S II, 534/5 prétend que, dans les
dialectes modernes, il n'y a que le maltais qui ait conservé
hîn et que, dans les autres, hîn est, en général, remplacé
par waqt. On a vu que cela n'est pas tout à fait correct".
U avec J, prononcé comme un seul mot, mâlak ou mai
h a 1 - m à s 1 a h a, qu'as-tu à voir dans cette affaire ? = class.
iC^JLitt »À^ Lo^ tiU lo, Prov. et Dict., p. 21 ; ^^\ £"%P JL«
.^Jyu^ Qyyj l>jl^, d'où venaient les pleurs et les lamentations
de tout ce monde ? Merveilles, p. 25, 9 ; m â 1 - k u m % a 1 1 ë t û
1 bâb \\\(\, ivanmi habt iJir die Tiir offen gelassen? RO,
p. 33, 3 [voir Reckendorf, A S, pp. 397 et 449].
Lo, négation; aussi prononcé ma, comme lil, 526 n. 3;
contracté avec un mot suivant, commençant par une
consonne sans voyelle, mantanèyt, 799,6; cf. medri
(môdré), ci-dessus, p. 770,9 d'en bas. — o!c Lo>mâ'ad
ou ma'âd, comme la^âd, 1139; aussi mà'ad, 640 n. 2;
1518 ss.
Le avec les pronoms personnels, 24, 15; 695 ss. ; RD II, 129;
Brockelmann, VGSS 1,52 [cf. ci-dessus, p. 2604 et n. 1].
D'autres exemples: m an a sî' qahWi, je ne suis jkis im
qabîli, 104, 15; *>L«y bL», je ne suis pas comme eux., 288, 7
d'en bas; m an a si ""âwizin neh, je ne le veux pas ^ 721,6
d'en bas; , ^^^^ ^SU, je ne suis pas un vil chat., 1134,6
2672
v.jLb!c^ liL», il n'y a rien entre moi et ^Afif^ 1307; ^_^ Jyixi IjU,
je ne me fais pas de soucis, 1401 ').
Le avec v_j dans une proposition négative, j.^^ ^a^j _^ L»,
// ?i'(/ pas été creusé par la main des hommes, 1710, 7. —
Sur le sens de *j L, voyez 1293 et ci-dessus, p. 129.
kAs. Li, es maclit nichts, RO, p. 148,9.
s^ Le, // 7i'i/ a pas, 1293 [cf. ci-dessus, p. 2445].
^^ u, il n'y a pas, 1293 s.; Hdr, p. 628; ma s, 307; jiU,
LAm, p. 54 n. 5 2). — mus < ma hû sî, négation,
hû^ mus këbîr fi ^ômreli, il n'est pas vieux, 539,6
d'en bas. — mâmyè, nicJtts mehr, mâniys mé fil ged-
wyje, es ist kein Wasser (mehr) in dem Krug, RO, 111,8
d'en bas.
"Î!— U, seidement, 663; 665 ; avec suppression de U, 652, d.l.;
662, 6 et n. 2.
jLp — Le, seidement, 167,19; 663; 665.
. U L«, on dirait que, avec négation, LoaJî J, o*:>j..« eOb L»,
HB, p. 274,9 d'en bas.
JU L» et j.'j» u, voyez sub ^^y
Sur le Lo prohibitif, voyez ci-dessus, p. 1579.
j.j3Lo, corde, voyez ci-dessus, p. 1269.
;^^
^Le, particule chez les Bédouins du Nord, cdlons donc, 490, 5
et 3 d'en bas; 664,7 d'en has = LB'A, p. 3,23; ibid.,
>) Harfouclie, Le drogman arabe, 40 éd., p. 192 donne poui' Beyrouth
m a n n î, m a n ii a k, manne k, m a n n o li, m a n li a, m a n n a, ni a n k o m,
manlioiM [MMC, pp. 201; '230; 272, v. 9; 4:53,0 d'en bas mâ-ni].
(2) ma sî, loenn nich l =^ odct\ andernfalls, Goitein, Joni. n"» 00;
OH; 1257.1
2673
p. 73,11; ci-dessus, pp. 455,2 d'en bas et 456,3 [mais,
MMC, pp. 160,19; 212, v. 16; 272, v. 10, etc.; Cantineau,
Et. 11,209], voyez 663 s.; ^ Lo>^^ L«>yJ L«>-.^>^L«.
Sur -uL L, voyez 665 en bas'); ^Sj> ^'JJ^ ,*±. L», 'Awâliq,
lÀ^ (_cAic -yo , Dt, j'ai seulement ceci, ibid.; ma h a 1 y i t a 1 1 i b
mêr yidûwir lim-zikâh, il ne fait que mendier par ci,
par là, ne cherchant cpie l'aumône, 167,19; 1728; uem-
''arab gâlesîn harig mèr qarâibeh u'^ayâl ''ammah
y i d h 0 1 û n h o m u y â h, les Arabes restent hors de la maison,
mais les membres de sa famille et ses parents entremit avec
lui, 818,13; an a bâsîr qàfam-bahm lum-wasal fi
Wâdi Fahmân mêr innah ""agî" em-tiqinnâ^ ilêha,
j'irai chercher les chevreaux à la flaque d'eau dans le
Wâdi F., mais c'est qu'il est difficile d'y mmiter, 1484;
wé.! J4^' {^'^ -^ £y^^" ^'î ^^ table branle, mais je ne
suis pas capable de la soulever, 1736; mêr ehna bg
nesûwi maslàhna, jetzt also icollen loir das tun, loas
uns passt, Festgabe, p. 15,20; em-dâbbeh lim-rukûb,
mêr i r k à b h a e n t e h w i 1 1 a e r k i b li a 1 a h ô r m e t a k,
der Esel ist zum Reiten: entweder sollst du ihn reiten, oder
du làsst deine Frau ihn reiten, ibid., p. 15,7; kullin
salîb, mos in mâr enteh salîb, tout le monde est fort,
ce n'est pas seulement toi, Dt.
■{^lo, pi. ^iyi < hind. Ç^^ ^), bateau, 1433 ; Moritz, Zanzibar,
') On trouve aussi «y« q^, sans; ,5jij' ^ty* ,j-i, sfois erreur, 659,4
d'en bas.
[2) Je n'ai pas trouvé ce mot dans le dictionnaire iiindoustani de
Shakespear, mais apud Moleswortii, A Dictionary, Marâthi and English,
2. éd., p. 625, nous lisons: "îT^cTT A kind of boat. It is from four to
ten or twelvc candies"].
2674
p. 88; Jayakar, OD, pp. 662; 821; RO, pp. 25,10 et 126;
RD 1,38, 20, 21, 33, 36 '); Jahn, M S, p. 213 écrit masuwâ,
masûwet. Cf. aussi Merveilles, p. 203, où il s'agit d'une
petite barque chinoise, nommée m au chu as [et Kind.,
p. 92, où sur l'autorité de Miles la byiU est décrite comme
„a rough rowboat, in imitation of the European type"].
JL» et ^Lo, être préparé «, surtout avec la négation, 1763.
* I
*i«, cent^ rendu par mi'ëh, mi eh, mî'eh, mîeh, mi'èh,
miéli, mi h, miyàh, mi y eh, miyèh, màyeh, mâyèh,
8,13; 10,2; 41,16; 109,17 et n. b; 123,8 et n. 1; 124
n. 2; 1380 et n. 3; 1400 n. 4 2) et ci-dessus, p. 1773. Voyez
aussi 1554 et ss., où sont discutées les formes dans les
autres dialectes. [Cantineau, Et. 1,106 mîye (mît à l'état
construit) dans tous les parlers de nomades étudiés].
*
2j^, tirer Voutre à eau en haut, Hdr, p. 714 [Brâunlich,
Islamica 1,507]. Probablement de -U^P), 1513; ci-dessus,
p. 1123 [Brockelmann, VGSS 1,532], non pas de la racine
^.i:^^, citée 1161.
oi/o, régaler, 92, 3.
&*;^/fl, utilité, avantage-, 8tumme, T T B L, v. 644 : U5-.-cc^Ji :\*x<,
Genuss cler Liébencien. — 'ijusji\ J.\j, 846; 935.
') 1,38, 30 et 39,1,5,9 m an su w a.
2) Dussaucl, Les Arabes en Syrie, p. 111: n"'?2 DJD, /""" cent.
3) Uhiicl, )). 47, 5: ^l^ b! _pjJl bU-^J ^' ^3 à)^. l5^' f-»^':5
2675
^^ ci-dessus, pp. 450 et 458 [Feghali, Synt., p. 208/9].
^^ ou <ci = wÀ:v^, Gast^ Glaser, PM 1884, p. 175.
*
,^ysA, pi. ^-^y^, partie postér^ieiire des épaules sur V omoplate^
Hçlr, p. 714; ci-dessus, p. 1651; MAP, p. 341:
An a bâtt allâh fi mtûnak
AV al-hadr bên ^ujûnak,
Ich lege Gott auf deine Lenden
Und den M. Georg zwisdien deine Augen^
mais cette traduction de mtûnak est erronée, cf. Hdr,
p. 65 V. 8.
ïCjLX^, lumbago^ Hexenschnss^ Dt.
^^lixi, jacket (with sleeves), Stace, p. 90.
^ [i, aussi \JJ>, u, étendre (une corde)], verbes congénères,
1161.
r
^oto [u, mêler] de V ei:^^, 1106.
^ÀA
y<A^ se répandre^ p. ex. le blé qu'on laisse tomber d'un sac, Dt.
5 ^
s.yi/o, pi. ^Li/«, nuage] voyez ci-dessus, p. 256.
O^JiA
jJlo, façonner, tailler pour donner la forme voidue, 583;
1036; Hdr, p. 714; .Jahn, M S, p. 15,8, cf. ji^ et ^^
[voyez aussi J\Iarçais, TAT, p. 463].
2676
Jjoo, mi tel') 'âdi, comme d'habitude^ Damas, 54,15. —
mi tel mâ = U/, 104,13; 1462.
y^^, ci-dessus, p. 4 [cf. Ronzevalle, p. 57].
r.
gsx), 11, class., rejeter pai- la bouclier LA III, 185, 4 d'en bas:
«LUxi x*:a*=> (j*^à;lî_5 ic^-L^ ^.,ô>5î \>Lc *JJî ^^^o. q--^ v,i>.jAo j,
«-Jiij* L^^3 t^-wJ- Le ^^- ^ Q^'^'j fJl*j! ^Uo^! J: »^ ^j,,.sJi ^i
f^î ^j^ V<^' f^- ^ ''^'r^^i mais dans le langage vulgaire,
g^ est sucer ^ humer ^ boire, 369; 1025; cf. ,^, LLA,
p. 65 n. 4.
x.^, gorgée, LLA, p. 65; RÇ 11,55.
[j^/i, u, et Jw:?^, a, class., se couvrir d'ampoides (main)].
o o
J-rsAx, matière, pus, Hdr, p. 714; Stace, p. 104. — J^-^^u^i,
boidon, plaie qui sécrète du pus, Dt.
iJl:sn^, Wasserbehàlter, Teich, Vollers, ZDMG L, 635 d'après
Dozy; iJLsn^, mare cVhivernage, Carbou, pp. 109 et 207.
J^Lc, pi. J^lyo^j ^ cr>-^, pl- ijrr'lr'' grand trou dans le
7'ocher, étang ncdurel, citerne, rattaché par les lexicographes
classiques à J^'^), mais plutôt originairement ^^Lc de la
') D'après Stmnrae, GGA 1909, y. 888 niitel [^^clon Rossi, A.S,
p. 200 siib corne miti ou mifIJ.
2) Ci-dessus, p. 06; voyez aussi ci-dessus, p. '253 eu bas.
[3) LA XIII, 11, 7 d'en bas: ^^^ ^Ll! <fjl:il^ ^ ^ jL:>Uil
.[JB\^ ^)j'i o'^Li^' ^' j^' f^- ^i4i oi^ !^!
â677
même provenance que pN, ^.l"f, '>^^l, baquet^ bassin ^)^
que l'on combine généralement avec l'akkad. agan(n)u2),
Beaussier; Vollers 1.1.; Marçais, RM TA, p. 485; Stumme,
GTA §§61 et 110 [Rossi, AS, p. 244 ma'gil, pi. ma-
wâgil sub vasca]. On pourrait aussi penser au classique
d^^y ou jy^jî creux oii Veau ci'oupit.
C^
.is4^, fumigoter ; buvoter, 1025.
C
^^^ a, i, u, être usé, être effacé, 751,5. Cf. L:^, u^:s^ (de
^ + (j..:ix)), ^Ji^ (de .;?~4 + oi:>).
» >
**^, ce qui est autour de la pupille, Dt.
c>>-:<'^ = c>--»^, être très chaud, 573.
^/i, Zmer, satiner; aussi regarder avec des yeux hagards,
voyez 430 ^).
.Ls^, coll. coquille, huître, "Azzân, Balhâf, nom. unit. ».L5^.
j^^xi, 912,7; 1527; Qàmûs s. v. : l;L<'^^ tj^v.^ tit-S" i<:j.lJ- j^^
«iXSj »j-gJ^ '*H'''3 '*r-^^ 'r-^'^3 "j-^^^ 8j5=^ 3 S sigj LibLsj Lg.^^^^
.o|^' sj*]^ «_ji!i «_j?3:5 sjSSi
') Ci-dessus, p. 60. ^) Ziinmern, AFW, p. .33.
[3) Sur y^<-^, voyez GLB'A, p. 75.]
2678
ij^^, a, crépir^ enduire (le mur) arec un mélange de terre
et de bouse de vache, 50, 11; 359 n. 5 [cf. J^].
oir^^^, écrasé, Dt
, class., anéantir, hébr. pnr:, cf. ,*-«. Aussi en Dt.
J^, a, enduire, voyez ci-dessus, p. 1396 n. 4 [cf. e>^^;
sur ^o>i, voyez ci-dessus, p. 2164].
J^<'^, enduire, 604, 15 ; ci-dessus, p. 1896 n. 4 'j.
[Ls^, a, u, effacer, être effacé]
^^jj>\ être effacé, se fondre, 7,9; 69,25; 1079.
h,
:^^, moelle, 1025; 1106; 1629; cerveau, Prov. et Dict., p. 440;
RO, p. 346,8; RD 11,55; Carbou, p. 163 [Cantineau, DA
II, 1 muhi), pi. mljûh; le même, Et. 11,215 mokk, mukl<,
mokk, pi. mkôka, mkâk; Feghali, Synt., pp. 275, 10 d'en
bas; 413,12; 445,15 m eh h, tête]-, akkad. muljlju, crâne,
ci-dessus, p. 1657.
^, fendre, sillonner, 896. Selon Haupt, Die semit. Wurzeln
QR, KR, XR (A.JSL XXIII), p. 251, J^^, „das von dem
') J-:i^v*, 497,8, où les mots ,3*.^^' i5 i3^ n'ont pas (Hé tfaJnits
[peut-être: Js-5^v^', lieu, ietnps convenable; place, emploi que Von occupe
dans le monde; sur J«IiJ, voir 1391 et Dozy]. -,
2679
das Wasser durchrauschenden Schiff oder auch von dem die
Wellen teilenden Schwimraer gebraucht wird", serait déno-
minatif de *U! ^, cascade '), ce qui n'est pas probable.
^, nez^ voir ci-dessus, p. 1658.
^Lo, voir 896 s.; ii^'-o ioUà^M, ibid., cf. Yollers, VS, p. 189;
e 1 i p p u m â h i r t u, stvomauficàrts fahrendes Schiff, Zimmern,
AFW, p. 45 et n. S^).
^j:^U, voyez 897.
^y^, ibid.
* • .
ij^ [class. u, i, a, écrémer; baratter; agiter le seau dans
le puits, Brâunlich, Islamica 1,502], 792; baratter, Hdr,
p. 255, 3 et n. 2; Stace, p. 197 [Rossi, AS, p. 236 scuotere];
abrahrnen, RO §235. Voyez aussi (ji^i^, ci-dessus, p. 648.
En akkad. m ah â su, frapper, blesser, hébr. pD, écraser^).
ij^:^'^, Hofnî, p. 47,5: ^^.^^jt-i ■,^^^_ ^. cj;^^' ^y)^^ iji^^^^î
iojs^, ^^Ver (le glaive), RD II, 55, comme dans la lurah, où
ia;^ Q^t diM^^ï pénétrer de part en part ifihçhQ), et [j^pi\ j. Jai^,
ci-dessus, p. 667,6 d'en bas. Ibid., p. 668, 9 d'en bas, nous
lisons: ,,Mais en Hdr. et en Dt. ±1^ a un tout autre sens,
vhv.", à savoir ia^.*j1, se moucher, 943 [LA IX, 274, 6
') j>, tmmnurer (eau qui coule).
2) Voir aussi Ungnad, Babylonische Briefe n° 233.
3) En hébr. aussi l'riD, Scttôpfgefàss, du sens fondamental innruhren,
herumschûtteln, Levy, .\ H W B 111,309; sur un autre thème ^*n!0, voyez
Delitzsch, Prol., p. 70/1.
Landbekg, Glossaire Datîuois 168*
2680
d'en bas:
Î>C- -^_ «o,
Lb'Lj^.iL^Î Ji5^>*j^ j^ Ja:<.>U'3 *j ^. ,^' \ài' ,^ *ùi5^v« o\i^ L.'t -^.-a
ioyi3 ïl\-o xIajs^>/«3 -jjlxavÎ j3'], cf. Meissner, NAGI, p. 143
tëmahhat, sicli sclmduzen; en néo-hébr., cn's est moucher
(une lumière) [Dalman, Aram.-neuhebr. Wôrterb.], cf. -k^^j,
.96 ynoucher, Bittner, Sh II, 7,6 d'en bas [Cohen, BSLP
XXX, 144]. — Dans le sens de frapper, Ja^s^ est d'ailleurs
synonyme de J^-^- 'j.
Jo:^, class., cendre^ voir 595 2).
è^^:s?, naschen, 1025; Stumme, G Ta, pp. 37 et 180.
(j:^^, rincer la hoiiclie en y faisant jouer l'eau, 1096.
^<a^^^ se rincer la bouche^ ibid.
3^ [u, class., trans. étendre; m.i\:2ins. s'avancer {]om') ^s'élever ^
monter (fleuve, marée)], tirer ^ 867, 1.
Dans les dialectes modernes, 3^ est toidre, 1512 n.;
secourir, assister^ p. ex. \j'^ aU' LiAxi, i)/e?i «oz^s « secourus
de son conseil, ^anazî, 1363 n. ; faire, machen, bereiten, JL*
jyLÎl, faire une razzia, Bédouins du Nord, 1161 n.; LB'^A,
p. 3, 33; iU-ci^^' JU, tracer le billon, 1609, 12 et n. 3; donner,
') I. Sîdah VI, 101,10 d'en bas: k^CjuJ> Û^ÀJi ±,JS^ sJi^y^ io ^^^
ioyto 'îAaj *I2^^^ iJ^Ii»»^'., ci-dessus, p. 559.
f2j Ibid. lire nD^?2n]
2681
aussi chez les Bédouins du Nord, 346 '). Mais ce verbe est
aussi intransitif, s'en aller ^ partir^ 337, 3 d'en bas ; 493, 4
d'en bas; 1363 n. [MMC, p. 438] 2), Verbes apparentés:
ij<.x(, (ji2^, ^jr'^=^-, Ï2-'», y^i ^-^1 1161 ^). [Voyez aussi
GLB^\, p. 75]
oJ^, tendre^ 1512 n. = LB'A, p. 60, 11.
oÂ<-', s'étendre, 69, 3.
•^JU, jjiix du sang, 309,3 [GLB'A, p. 75; 1^1 M C, p. 492].
sÂxî, chaîne de l'étoffe sur le métier, 575.
l\w), mesure de capacité, ]\Iarçais, TAT, p. 464.
j!Ax), encre, 7, 10;. 318; PtO, p. 91,5 d'en bas [Rossi, AS,
p. 214]; aussi o'A^, 1039,4 [si cette forme est correcte].
Peut-être d'origine étrangère, ci-dessus, pp. 337 et 563;
Fraenkel, AFW, p. 247. Pour oLv* on dit en Hdr aussi
-2^, HB, p. 235 [de l'ital. tinta].
') La phrase m ad cl "^alèhri hamsîn gir^, du zahlle er itir die
fûnfzig Thaler, n'est pas un mehrisme, comme le dit Jahn, M S,
p. 40 n. 4.
2) Cf. l'inscription safaïtique suivante, Dussaud, Les Aral)es en Syrie,
p. 137: n^^y n^n3 ■'LDTDT = o-*-»^ o^li L-C^^i ^' '^ A^ ""<2 incursion
(=^jij! '-^), e< Allât lui fil avoir du butin, 11G1 n.
3) Pour ce qui est de l'affinité supposée entre les langues sémitiques
et les langues indo-européennes, nous lisons chez Moller, SI, p. 13:
„Urspr. )n- 'dehnen, strecken', >'niessen' (vom Ausstrecken der Arme
(oder Schritte) des Messenden), erweitert semit. in-t- (arab. m-t-t-
'ausstrecken', assyr. m-t-x- hebr. syr. m-l-II 'strecken, ausdehnen,
richten auf), m-t- (arab. m-t-t- 'strecken'); in der Bedeutung 'messen'
semit. m-d- (assyr. hebr. m-d-d- 'messen', hebr. middâ 'Ausdelinung,
Mass'), m-s- (erweitert assyr. w-.s-%- syr. m-s-H 'messen'); indogerni.
mê- (abgelautet ma-) 'messen'", etc. et ibid., p. 180: „Urspr. m-d-
'messen', redupl. assyr. hebr. m-d-d- 'messen'", etc.; „vorindog. ra-D-,
indog. m-d- in got. milan ags. metan ahd. mezzan 'messen', griech.
lj.sSoiu.xt ùbertragen 'ermesse', {/.éhiiivoç Mass fur trockene Dingo, ixérpov
(aus rneltro-m ans n%ed-tro-rn) 'Mass', lat. modus 'Mass',)nof/(î<s 'Scheffel' ".
2682
o!3^, gehend zu, Socin, Diw. GL, p. 310 [MMC, p. 586,5].
Jw^, but, 785 = LB'A, p. 74,1.
* \
..J^>.A^', 1527 [GLB'A, p. 75]
o
o
cAx meda^ ou ^c=^Ax!, récipient à eau de la i^ipe-, ci-dessus,
p. 1276.
KcAx:, vulg. iCcA^^, selon le Qâmûs w ^î^^ij ^J ^^^ ç^î J._x:>- 'jjt,
Yémen, ibid.
Ai'Ax, pi. ,rJ*A/<, ,tj'iX«, îzof.T de coco ride^ dans le Yémen
pipe à eau, ibid.; Jahn, M S, p. 274; cf. Manzoni, Yèm., p. 10
[Rossi, AS, p. 221].
vjîJwJ', mâcher, scJmaIzen; avec J^ pers. se moquer de, Dt
[assaporare, Rossi, AS, p. 218, 2] = class. oilu', goûter,
savourer qch avec un bruit de la langue. Cf. Jahn, M S,
p. 214 [et hébr. pn^D, syr. ^ALol-
jjÂ<-', visiter el-Medinah; être pieux (chez les Bédouins);
e^re civilisé (dans les dialectes haçlar), 539 n. 3; 1497; Hdr,
p. 194. Inf. ^\3^, 539,2 d'en bas.
àLvuAxi, ville, 650 n. ; d'après RO, p. 58,5 1. Hauptstadt,
2. Friedhof. Probablement de ^p^, voir ci-dessus, p. 902
n.l. I. Sîdah X, 107,5 d'en bas, après avoir remarqué que
Jyw*».x( peut être Joûx de Jww ou J.a« de J.^*^, dit: ^IjAS^
2683
^L\^3 O^^ [•-r5^-^ *-J"^^V i^**^ AJjtà« ,-,»p>o' iLi-JoV/o ; Yâqût
IV, 445 à propos de ^'^'r -y^ % iJ^iL -^^ i«UjuVji t,»^
.^^Là*-^ iCUs^^ C^''^3 ^.-^ i3>^ 1 c-^J jjuXJÎj L:?tu .^^ oi«^
8tX^
soV«, voir ^Cka.
* V
^Ax, vulg. = class. J^, étendre (un filet), Socin-Sturame,
Houw., p. 70 n. [cf. Dozy s.v.].
cÂ^, secours^ 1523, 10.
(Jr
L><^
jîÀ/c [u, class. couper^ mêler d'eau (le lait); frelater]. Sur
l/'~Àx), voyez 1106.
^J^
^^oLo m il dan, pi. q^^s, corde.i toron, Lahig = 5jc^, Dt,
1124; voyez sur ce mot ci-dessus, p. 1269.
*
^, lier, Rôssler, M SOS 1,65,3 d'en bas; 66,6 marruh
fôq lô^dûl, sie handen ihn ait f die Lasttaschen; cf. class.
yo", tordre fortement; sur ce thème et ses dérivés, voir ci-
dessus, p. 1426/7 ').
jtX^^., être coyistant, durer, cité 994 à cause d'une étymologie
assez arbitraire.
') D'après Holnia, ZA XXXII, 39, 1/ -^ se retrouverait en ég.
mrr-t, ruelle = j*^f passage, peut-(''tre aussi en ég. rar, canal.
2684
^^ fois, 1132 et n. 1 ; I. SaM I, i, 51, 19: Jjt ^ y xJlc JyLs.
»^, /b/s; »>î, (/?(/ emmal, Snouck Hurgronje, M S, p. 72;
ensemble, 63,17; 88,5; Hdr, p. 715; HB, p. 259,2; SAE
VII, 13,21; s^ — 'lxi, 2^<^s dit tout, gar niclit, p. ex. ma
«uftuh marra h, icli habe ilin gar niclit gesehen (aussi
îiA^'j 5^ — L/î), Snouck Hurgronje, o. 1., p. 71 n. 2 et p. 73;
ïJo'j 3-^, (/?</" einmcd; ensuite gdnzlich, tout à fait, ibid.,
p. 73; SAE IV, 83, 15; sJiL., très, Snouck Hurgronje, o. L,
p. 63 n. 2, p. ex. jâbis bil-marrah, furchtbar Jiart;
HB, p. 259; RO, p. 117, 1 = Jy^^^JL, ci-dessus, p. 539;
quite, entirely, Stace, p. 135; »^t j, tout à fait, Prov. et
Dict., p. 92 : e 1 - y ô m ma s o îi f t o u f î - 1 - m a r r a ou h â 1 i s
ou fî-1- marra hâlis, je ne l'ai pas du tout vu aujourd'hui;
cf. Snouck Hurgronje, o. L, p. 72. Sur 5^, voyez d'ailleurs
Bauer, PA, p. 91 n° 28. — ^yi emrâr, souvent, RO,
p. 115, 14 d'en bas.
yi, pelle, marre) de l'akkad. marru (probablement de sum.
mar), d'où viennent aussi aram. n^^, syr. j^Ço > g^'- /^^ppov,
fjt-xlpx, lat. marra, franc, marre; aussi ég. m r, 760; de
Genouillac, OLZ 1908, col. 470 [Zimmern, AFW, p. 41];
de Morgan, JA 1923 juillet-sept., p. 151 [Brockelmann, ZS
VIII, 117]. — Aussi ■^"^, Meissner, NAGI, p. 143').
}^, myrrhe, 1308; 1350; 1583; L Sîdah XI, 214 et 218 2);
hébr. ib, syr. ]^îLd, de là grec (jLvVpx [l'akkad. mur ru
probablement emprunté au groupe sémitique occidental,
Zimmern, AFW, p. 58].
^cyi, expliqué 1062 ss.
') Ibid. marrâr, llackenurheiler.
2) Cf. Krauss, ZDMG LXX,335 [et surtout Giolimann, SA 1,148].
2685
ioyi, collier de perles^ RO, p. 388 n. 1 ; m arrîah, H 3, p. 101 ;
marrâyet, marriyyet, Jahn, M S, p. 213.
o^ [i, class., rendre glabre, lisse], masser, frotter, Dt; être
tout rouge, incandescent, RD 11^ 55; aussi en mehrî, Jahn,
M S, p. 213.
o>i, intens., ynasser, frotter, Dt.
oy«!, soumettre Viyicidpé (Js^ pers.) à V épreuve du feu, RD
11,55; ci-dessus, p. 173.
o.*:^', demander la soiunission de q7i à l'épreuve du feu,
RD 11,55.
Oj^ et O./0, amollir, 1106 n. 1.
„.x), class., mêler: en Dt luxer, 927 n. 3.
„,<=î, _^i ou ^jC/s', se luxer, avoir une entorse, Dt, ibid,
^.x; dans le Sud -^'3 -^! est courant pour désigner un
pêle-7nêle = class. LJlL« LJ-Lii, 927 n. 8. — En Dt „^
est entorse.
_ ._y!î, traîneau pour battre le blé, hébr. r\y2, 1035; cf. Canaan,
ZDMGLXX, 176; Mielck, ZDMG LXXIV, 266/7 ; Huart,
JA 1919 sept.-oct., p. 343 [TATK, p. 274 ss.; Christian,
Volkskundliche Aufzeichnungen aus Haleb (Syrien) (Anthro-
pos XII— XIII, 1014 ss.)].
C^
^yi, a, dans la lurah être très gai, pétidant, tandis que _^
a le sens d'enduire, oindre, dû probablement à une variation
2686
phonétique de j..^, 633; LA 111,429,9: xliô -sJsI:> ^^'.
Chez les Bédouins du Nord, „ ^ est se reposer la nuit^ faire
halte pour la nuit, dénominatif de -^^, 430 n. ; 1344,7;
1648,2 d'en bas = LB^-V, p. 58,4 [MMC, p. 450]; voyez
ci-dessus, p. 1523 '); MAP, p. 451, 11 (avec J^ pers., chez
qn); Wetzstein, ZDMG XXII, 88, 7.
^yi, conduire (le bétail) le soir à l'enclos^ -^ ^), 1649 n. 2;
ci-dessus, p. 1523. — Aussi rassembler (&IiJiiJ' xL^^'), MAP,
p. 304,12 d'en bas; ci-dessus, p. 882, 3 3).
- ^', faire halte la nuit^ proprement _, ^ avec la prothèse
ordinaire dans le dialecte des 'Anazeh, 430 n.; ci-dessus,
p. 1523.
_y-', iwenclre l'air, Algérie [Beaussier], 430 n.; ci-dessus,
p. 1523; Socin, Mar., p. 178 n. 40. Sur ^ Jr avec l'inf.
t m u r r à h a en ''omânais, différer un paiement, un travail^
voyez PtO, p. 169 n. 1; ci-dessus, p. 1524.
.^=>^, dénominatif, ci-dessus, p. 1176 ; I. Sîdah XII, 189, 7 :
[') Ibid., d. 1. „— ^, abonder en pâlurages, 434, 4", confusion avec Pf-)
430,4].
5
2) Sur -.'^, maintenant — '^, voyez 430 n. : ci-dessus, p. 1494 n. 2
[et Dozy s. v.]; enclos pour le bctail^ MAP, pp. 181, 10 d'en bas; 186,6
d'en bas; 348,15 d'en bas; Tallqvist, ASS, p. 35: „Der stall des viehes
befindet sich entweder im erdgeschoss des wohnhauses (mrâh ilganam
talit ilbelt) oder besteht wahrend der sommerzeit aus einer sehr ein-
fachen einzaunung von pinienreisig u. a., welche firi «riy^ heisst, oder
fehlt ganzlich". — Aussi champ de course, Q'cN-yfl, Jaussen,C A, p. 263 n.
3) Sur ^^1 se rendre à la guerre et, au Maroc, aller vite, voyez
ci-dessus, pp. 1212/3 et 1704.
2687
- ^, a, masser; se maquiller, expliqué 633; voir aussi Dozy.
^^, masser, 633; Stace, p. 114 s. v. oil.
iL>Sy), femme qui a le maquillage pour sa spécialité, espèce
de coiffeuse de dames, 633.
ÙÙy^
oo^, tresser (les cheveux), Dt.
ôyA et oyi, amollir, 1106 n. 1.
(^^.xi, u, dissoudre, macérer, Hdr, p. 715; Jahn, M S, p. 213
[aussi essuyer, Belot ; serrer avec la main, Dozyl ; zusammen-
kneten, RO, p. 328, d. 1.
ij^f, essuie-main, Dt.
o£
Lr.y«, nom. gen. ; 'x^^, nom. unit.; pi. ij^^f\, {j^'^-^i corde
en lif, ci-dessus, p. 1268; LAm, p. 66 n. 9.
^*oyi, cordon, ci-dessus, p. 1268; BB, p. 30.
i;-*.jw«, bière, voir ci-dessus, p. 1672 ').
* ..
J^^, voir ci-dessus, p. 1272 n.
[') Ci-dessus, {). 1047 n. 1, nous lisons que le moderne ^^-^.y«
(aussi ïCm/j^), mereesy, c'est-à-dire dry milk, inilk shards (Doughty,
Travels 1,262; II, Index; Socin, Diw. 1,297) vient de l'égyptien; mais
ce mot se dérive sans doute de (j^y, macérer, zerquetschen, cf. Socin 1.1.
C'est ^^..wjy), vent du S«d, qui est d'origine égyptienne, copte ^ApHC,
Spiegelberg, Kopt. Handworterb., p. 103 n. 6.]
2688
^v^yi, tomber malade^ 1712, 1. Cf. »y«, être affaibli^ souffrant
(œil), Holma, Z A XXXII, 38. [Sur jir^^> Jjy«, voyez Marçais,
TAT, p. 465].
(jr^, soigner (un malade), Nôldeke, NBSSW, p. 104
[mumarriS, assistente di malato^ Rossi, AS, p. 218].
^.U, soigner^ Aden, IVIJM, p. 17.
j:^.f^ abmagern, RO, p. 169,12.
isj.xt
-byii, u, cnTciclier le x>oil^ comme dans la lurah; avaler vite
sans mâcher^ manger^ Dt, 670,14; 1113; Stace, p. 169
sicalloiv; en ""omânais aussi chiper^ 1113; RO, p. 212, 1. En
hébr. toiîs, syr. ^^^Lc, civ^'ctcher le 2->oil, cf. ]\Iartin, JA 1910
juillet-août, p. 142; de ce thème vient -b.^^ = JoA.^'
^.^'^ ^j^ ^^ UÏ3 ^^^, LA IX, 230; Fraenkel, MB,
p. 8 '). Un verbe apparenté est JaLo; sur -b^ et ioU, voir
1113 et 1773 [Brockelmann, VGSS 1,221].
Jlj^, masser^ 630.
-by-', class., tomber (cheveux, poils), 64,11; 1113; 1344;
= M^,L Sîdah XIII, 278, 8 d'en bas.
JbJC/flî, s'esquiver sans être vu, entschlilpfen^ 1113.
-b«,/«, blé non mûr, Dt.
-by, massage, 535, 10 d'en bas.
-b^!, sans poil, glabre = viy\\ -bJU' ; sordide, faisant semblant
[') Dans -byo -b,3«, radotage, yalimatias et ^jJ^X^ ^c^jlà>, radoteur,
qui raconte des balivernes, 1114 et ci-dessus, p. 582, -by« n'a ('tô ajouté
qu'à cause de la rime, cf. Brockelninnn, VGSS II,4G2 et Semitische
rjeimwoitbildungen (ZS V, G).]
2689
de ne pas avoir le son, 1113; Haffner, AL, p. 173,8
o^i:liJ! iyj"^! = Ja*y«^5! ; ibid. e.^!_^^ iaixiî ^3 ^i tÀP ^^^
cy), class., abonder en pâturages, dénom. de i_c.c-<, 430,4,
p. ex. Lebîd, éd. Brockelmann, Fragm. n° XXI. De là
«^ -0 = w*-^i^^xi , Abu Zeyd, en-Nawâdir, p. 143, 2 d'en bas; cf.
jyi, t%-e sam, salubre; ^Amir b. et-Tofeyl, p. If, 10: ^^^ "^f
ë(j^^ ^ j^^ îji. En Dt, c^ est avoir une fuite, couler, lecke7i;
^^7. vy^^'i l'outre coule, 602; 1372; ci-dessus, p. 1457.
vjîyi, composé de y« + 03., passer, usité à l'est du Yémen,
en Syrie ') et dans le Sud des provinces d'Alger et d'Oran;
en Dt passer en cachette, avec ^ emporter en cachette, 1156 n. 2 ;
Prov. et Dict., p. 441; sortir, ci-dessus, pp. 1508 n. et
1607 et n.; Rabah, p. 53; pénétrer, dringen, Meissner,
M SOS VI, 110 n° 41 uomrag (i)bcebdl ihrâb, und es
drange7i in meine Leber Lanzen; venJerben, verdorben sein,
RO §87 et p. 400 n° 30.
o,-*, enfiler, 583 n. 2.
Sy^, bouillon, Glaser, PM 1884, p. 179 [Rossi, AS, p. 196
hrodo]; Snouck Hurgronje, M S, p. 55; RO §29; Manzoni,
Yèm., p. 28; Meissner, NAGI, p. 143 [Dozy o^^, '»^f et
X2^]; marqa, Stumme, TMG 1,42,19.
Jjîys, passager, éphémère, ci-dessus, p. 1607 [aussi gargotier,
Dozy].
[') Feghali, Synt,, pp. 342,11; 372,4; 400,10; 413,14 d'en bas;
419,13 d'en bas; 450,9 d'en bas.]
2690
*ïsi^, se délasser en buvant le café, en fumant, etc., Dt =
ovP^j dans le Nord, Festgabe, p. 50.
Axjyi, abîmer, de aI^, couvert de cendre, 430; Marçais,
RMTA, p. 486.
^^, 601 et ci-dessus, p. 146.
^^, Marmor ; hartei^ Stein, Meissner NAGI, p. 143;
= f^J^Pfixpoç; Weissbach, ZDMG LVIII, 946: ,,Es bedeutet
im dortigen Dialekt fast jeden natùiiichen Stein, naraentlich
Basait und Diorit, aber gerade nicht das, was wir Marmor
nennen (dies vielmehr =: /h«-«)". .
j>î, en Dt prononcé marû; nom. unit. 3j.xi, silex, Feuerstein,
Qiiarzit, Hess, ZDMG LXIX, 390; I. Sîdah X, 97, 4.- Ju>i_^!
aJo^l * c\_j^O ^' * JjJ>\ ^.yS iLï'j ^<^ ^.L.5a> — _5^t *
B^^; TA X,340,6: o^l ^^x. "^^ ^c^i _,J.\ ^yG ^«/j^lit Ji
'»^ ,_^4-^ "^j ;r"^' '^f^^^^Li „L\flj lXs^ ^î ■::^3; SnouckHurgronje,
OS, p. 106 n. 2: „Die besten Feuersteine i7nèrw,P\m'. ûmrâ)
findet nian im nôrdlichen Hochlande".
^^, i, frotter, presser (le pis de la vache ou de la chamelle),
_ c_ o ^ o
Uhud, p. 8, 8 : o^^'Ajuww! Î3! iCiljJî i.i^o.'* ^^ .LxiLw/w* L^j^iXaj^ L^Jj^j
L^i^f, ibid., p. 41, 10: L>.cX.:o*o ^_ct L^^^j- — Sur mehrî
2691
merié, se 'masturber, voir Bittner, MS 11,80 rem. 2 et
p. 99 n. — D'après Stace, p. 154, ;^^j est aussi it shines,
itrefleds, as looking-glass [sans doute dénominatif de mrâyeh,
miroir, Rossi, AS, p. 239, comme marwah, s'en aller, de
l'inf. mirwâl.i, Festgabe, p. 50, ou éventer, de mârwuha,
éventail, Stumme, CITA, p. 180].
(C^Lo, class., engager une clisjnite avec qn, RO, p. 167,2;
étonner, Socin, Diw. Gl., p. 310 („unsicher").
^_c.Lr, disputer, 329 = ^J09Î, p. ex. Bolj. 11,9,10: J^^ !y"!
(^,/«, saumure, voir 1063.
^^/o, I. Sîdali VII, 44, 5 : (j^ ^J! iisUi! — ^.J,\ * Aj; _^i
^_c-«j" L^J"^ Lj>) ci^-M-w i«^JLi>- (Aj J.£ Lfr*^^ ;'-^' (cP '-^"^J '-^*^
(^„xi * i>wJ«,>_<jA^ * 'l^Aj^ '*— ë-*^3 ^-'* iM^^" *% '-^^-tv' (J-^ >iAaS (^Aj'^L
En Dt (j:yi mari [de yj est prospère, à son aise, fertile,
p. ex. [jcpi^^ ^ (_=yi ^juJ"; '^.y^ LJ^j"^'; ^r* *!:>!, est chamelle
qui est en bon état, parce que le pâturage est bon, tandis
que ^y9 id:>K signifie la chamelle qui n'a 2ms de petit.
,j*^j>«j', devenir pratique, expérimenté, Dt.
>^
J.A, i, u, serrer, resserrer, tendre = pj, 19,24; 93,21; 556
n. 1; 630; 1632,4 [Rossi, AS, p. 239 spremere]; Stace,
p. 162 squeeze; v^' y ^1 ^^^ u'rmig the clothes, ibid.,
p. 191; 'i^n^j i«.j i4xi.:5:jî, e^^e serre le ktsIç; ^îC^1>\ ^a, il tira,
pressa sur le cliien du fusil, Hogarîeli.
2692
A l'est de Dt, ^, i, est fumer la cigarette ou le bûrî =
Dt y>. — yA peut-être variation dialectale de ij.^, 1024 s.;
cf ^=y«, RD 11,56. — Sur V~y^, voir 1106.
j>, 630.
j^, Façon, Arheit des Silherschmieds, RO § 28.
jLo, aufgequollen, RO, p. 119, 14.
\^j,, serré, 77,21; 1027,5; strong (unbroken), Stace (Béd.),
p. 214.
p<
_!/«, mêler, mélanger, 1107.
- -.Lr ou ^;^, devenir riche, RO, p. 248, d. 1.
Jyi, mélange de vin et d'eau, 1107.
-b;xi, s'esquiver = liA>\, 790; ci-dessus, p. 647,4 d'en bas =
LB^A, p. 2,5.
or^ pl. ^.U, ^.jïj^, ^!p, Mwa^e, 117,21; 171,10; 402,7
d'en bas; 1534 s.
lu
^j^, toucher, 631'); toucher une femme = avoir commeixe
f) Ar. M^' l'^br. Bri^O, etc. peut-être moulés sur (j,.o») l^lî'^, etc.
|)Our la rime, nrockelmanii, Soniitisclie Reimwortbildiiiifton (ZS V),
V- iiJ-
2693
charneV). Sur les formes hébr. et syr., voir Ahrens, ZDMGr
LXIV, 163 et Delitzsch, OLZ 1916, col. 165.
-.^.wJs, saltless (tasting insipid, without any flavour of sait),
u
Stace, p. 148; cf. ^^_y^^ Marçais, TAT, p. 466 [Ronzevalle,
p. 57].
') LA XX,.S36: c<i *J"',/«! ^-^^-J -^-s^ q^ (•*-M5 V-*'' L>^*^ 3^
'i_^ Ji.«5 3 Joli Lo^Lc O'Aij
o ^
, -_5'_>>Jî iUl-iU-S'' isLJÎ_iL/o» , P->^'' -là-i-'lj , <r^-j', ^'^^
L5
> ••
[Ce)'/es, tu resteras loin de moi,
Infâme^ détestable,
A moins que tu ne jures par ton Seigneur, le Très Haut,
Que je suis le père de ce garçon.
Il "m'a inspiré des soupçons par son apparence turque
Et une jmpille qui ressemble à celle d\ine grue.
Elle répondit:
Non! Par celui qui t'a fait revenir, mon cher,
Nul ne m'a touchée après ton départ
Sauf un jeune homme Qaisite
Après deux hommes des Bayiû "^Adi,
Deux autres des Banû Bali,
Cinq qui se sont présentés de nuit,
Six qui sont venus à Vapproche du soir,
Un Turc et un Basr^ite].
2694
Lw.>0
W^Mi*«^
-, se déchirer (habit) = Lav^sj", 1258.
c>-w^^ < A.*vX!, ivdlken^ 630; Stumme, G TA, p. 23.
.iSww^, insipide^ non scdé. Dt; K:^.v.v<i ii^J! ou -i^..»^; Stace,
p. 148 .i^s-wU: cf. ^^ et „sî<v..
*
^^-w.^, a, frotter légèrement^ streklien; Stace, p. 188 loipe
[Rossi, AS, p. 210 fregare]] oindre^ 629 et n. 3; 632 en bas;
passer tout près, balayer, raser (la tête), Hdr, p. 715; cf.
Socin, Diw. GL, p. 311.
^s-w^, frotter; oindre, 629.
^^*^, se frotter, s'oindre, 629, d. 1.
c, , 5 3
«î,..*^/*, pl. ^y.^, lingot de plo)nh, 116,4; Hdr, p. 715.
O 3 5 o£
,^^A^, pl. -y*w«, -,uw.x!Î, c?7?ce [cf. Bevan, p. 89]; sur l'éty-
mologie de ce mot, qu'on a aussi voulu dériver du s3'nonyme
5
persan _^L«, voir 1334.
^U, palissade de branchage, Beyhân-Harîb ^ -^*:2^^, 1334.
_y*^ > ^y^, pl. oL, onguent, 629 et n. 1 ; 630 [Dozy, s. v.].
^.vvwvc, fer de la lance, proprement po// (-y^), LB'A, p. 61, 19 ').
'j Sur *-;y.w.4j! et ^y*«-*j', nous lisons cette tradition clans Buh. 1,162
en marge: f.-y^^ j. J«^.J ^'jî qJ w»^ ^l>-.x,-* ^/.^»j qJ iA*:> Jï
i«^LwJ' ^yJ^ , c^v^ Jï'A:>' iA;>i_5 i^^ o^J U-ç-axj xj^ J'A^i^ ^_s-w-i'^
JlÎ^I y=3!^; voyez d'ailleurs LA 111,432.
2695
iC^vAv,^, miche de -pain = '^SS^ , 52,8; 1042; toicel (used as
napkin), Stace, p. 175 [class. ^^^«.4^, iij^^^xi, torchon].
lX-v^, i, masser^ dans le Sud, 630; 682 s. = w^^^l-, Belkassem
Ben Sedira, Dict. fr.-ar., p. 914.
lXwî, masser^ dans toute l'Arabie, aussi class., 630 s.
uX^x), expliqué 631.
(Aa^, corcZe c/e lîf, 631; 633. Aussi class., pi. jLw^, oLv^î,
Fiqh el-lurah, p. 260, 5 [Brâunlich, Islamica I, 481].
OL.SV.X!, expliqué 631.
liUv^.^, prendre^ voir Hçlr, p. 598 sub ^iy
tiUw'uJ', devenir consistant, 50, 6.
eUv^x», pi. iiy*sx, pean récemment ôtée, comme syr. )>^4Vp
probablement de l'akkad. masku, Zimmern, AFW, p. 48;
ci-dessus, p. 1651 [,,used not only in referring to beasts
but also in referring to men, e. g. ^^LavJî dV.w-< j JlIia^ C)*^"'
Bevan, p. 89].
, O -
J^-v^, voir ci-dessus sub ^:>^.
^^/C
^w.x) = soVo <5^w^^/«, 629 n. 3.
j^-v^, souhaiter le bonsoir, ibid.; aussi ^•en^V /e soir, p. ex.
Uhud, p. 5,12: J^^^Jî ^3^>>jo "l^j^ iU' Ux^^v^j ^i LxiLî.
^_^Av>.xi!, 6-e trouver au soir, 266 n. 3; 467 [cf. GLB^A, p. 76].
liANDBERG, Glossairc Datînois 169*
2696
^J^'^, "anazî, ^J,^li k=>^ '^^^'i'^ nous avons rencontré lui tel
le soir.
j^j'lx,m^, pi. o'jLïV^'», expliqué 1414.
iùy.w^', pi. i^c^U-', roulement des tambours le soir, 111,21;
1496; Hdr, p. 642 en bas.
i^^-w.^^, harb lâuwel kâne mùmsi, cler erste Krieg ivar
vor langer Zeit] gai m uni si (=msé), ich komme spât,
RO, p. 421 n° VII et n. 'j.
J^, w, essuyer, 599 et n. 2; Meissner, NAGI, p. 143;
MAP, p. 431,6; el-Amâlî 1,15,12: :o->^''^ '(-g-sl*:t : ^Ij^
JoAjlJ!; délayer, 1106. Sur V"~J^a, voir ibid.
J^, pi. ^i>L^, cerveUe, 149,11; 1106; 1629 [Rossi, AS,
p. 199 miss, cervello].
^
_j^ = ^^4^:;,, mêler, 1106.
j:^, scier, Dofàr, expliqué 1511.
.x;^,', zerrissen sein, RO, p. 344,9.
l^u^A [i, u, class. peigner], 1106, cf. ii*^. Sur Jjuc/o, /raVe
une incision, voyez Hdr, p. 715. V^J^, 1106.
1, peigner; inf. _bLcc^, 535,5 d'en bas.
') Sur l'infinitif L.*w>«.y«, voir ci-dessus, p. 1522,4.
2) Cf. 1713.
2697
Jaxcvo, peigne [Belot en énumère ces formes: Ja-c;^^, Ja-ci^/i,
Jj^-<), Ja^-i;»^, Jj-ccwc, Jj_;i./a et -L2...iX4-<i , pi. -bLixxi et _bLiX/«'],
dans le Sud presque toujours prononcé .hJ^ mosôU^ 535, 5
d'en bas [Rossi, AS, p. 227 msott, pettme] ; sur cette forme,
voyez Hdr, p. 716 [cf. Brockelmann, VGSS 1,661,4 d'en
bas]; SAE IV, 93, U et 94, 7, 8, 10 msOt; Schiaparelli, Yoca-
bulista, p. 515 Ja^A^ pi. _bLixx)î et xL^, pi. J^L^io (avec le
verbe 1^^, trans., et ^ol^, réfl.); MAP, p. 163, 18 mist;
Meissner, NAGI, p. 143 mis(u)t').
iiuc^x, Bel, Djâzya, p. 112: „i:-2xL< 'peigne à cheveux'; pi.
^L^A et oL^i-ci-o ; dans le sens de 'peigne à laine', c'est
le mot Jaxi^, pi. -bUi,.*, que l'on emploie dans le Tell
oranais; dans le Sud ("Aïn Sefra), le peigne à laine se
nomme icJLv;^, pi. o' — , inconnu dans le Tell".
Kl2.i:Lfl, femme qui coiffe et habille la nouvelle mariée, 803, 2
d'en bas.
,<.w5 [a, class., enlevé}- furtivement].
,oi.;ooî, trans. dégainer, aussi Dt et chez les ""Awâliq; intr.
glisser, se glisser, 1680 et n. 2.
JvCc.A^', dégainer ^= ^y:^'ÀA^ , 1763.
^^^x), i, rt^^er, marcher; m se 2) (tripol.) =.Lw Dt, 82,4;
j^^/o, quoique connu dans le Yémen, n'est pas courant
') En mehrî misrêq, Jalin, M S, p. 242. Cf. aram. ^jo^.
2) Avec è ouvert [voir Stumme, GGA 1909, p. 889]; syr. misi,
Prov. et Dict., p. 442: Festgabe, p. 26 [cf. GLB'A, p. 76].
2698
dans les dialectes du Sud, 1268; sur ce verbe dans le
Maghrib, voir Marçais, TAT, p. 467. A la Mecque, ^-i^x
est 1° avoir cours, gangbar sein (monnaie); 2° combiné
avec ^^^^ être passable, p. ex. mâsî hâluh, jimsî hâiuh,
es geJit scJton ; 3° avec ^j, avoir la diarrhée, jimsî batnî,
ich leide am Durchfall, Snouck Hurgronje, M S, pp. 24 et
23 n. Cf. RP II, 56.
^^.^, à la Mecque 1° herausgehen, gangbar machen; 2° die
Sachen nelimen, icie sie gerade sind, p. ex. m a «si bâiak,
trêve de cérémonies, keine TJmstànde, bitte ^); S° abfilJirend
wirken, h â d â ' 1 ■ d â w â j e m a s s ï ' 1 - 1) a t n, dièses Arznei,
mittel u'irkt abfiihrend, Snouck Hurgronje 1.1.
^jr^f, sicli ergehen, RO, p. 308,3 d'en bas.
,-ccsxi masî, excréments, RD 11,56; m a se, diarrJiée, Jahn,
MS, p. 213.
^jj^lo, chieur, Feigling, terme injurieux, RD 11,56.
iilciLo, pi. ijr^lyj gros bétail, 564 n.; 677; Hdr, p. 180; RO
§33; p. 340,4 d'en bas.
^^, a, u, sucer, 47,11; 632; 929 et n. 1; 1024; 1025;
Stace, p. 167 [Rossi, AS, p. 240 succJiiare]; Stumme, GTA,
p. 16. Inf. uo'^, 48,23; 1024; aussi c^'^, 1024.
(joU.^, voir ci-dessus, p. 1396 n. 3.
lX^oxi, sucer, 632. Cf. ^jj:^.
*
•) Comme (_$-«^' '^^ likiLs- ;ji^, tire-toi d'affaire avec ceci, 327;
Hdr, j). .343 n. [l'imiiératif ^^^-^5 avance, marche, Ronzevalle, p. 57].
2699
y.AÛ.X
.Lax!, pi. ,A^Loî, intestin^ boi/au^ Hogarîeh ; aussi ^y^î, pl>
^.^Ui; >^yll£, Aden, 676; 881; Hdr, p. 716. En Dofâr^y^L.,
RD 11,56; en Tunisie q'/^, Stumme, G TA, p. 60 [Stace,
p. 89 ^j.LAi/*; Cantineau, Et. 11,222 masrân, môsrân, pi.
masârîn; le sing. masc. qU*^ en Syrie presque totalement
supplanté par le pi. msârîn, Ronzevalle, p. 57]. Sur la
o >
forme ïoLaûx!, voir Marçais, TAT, p. 467 et sur q'^-*-;^
(proprement pi. de .^v^^), Tlemcen, p. 108 [et Lane s.v.].
J.A.2^, u, suppurer^ 1030.
o ,
Jwd^, sérosité.! 1030.
^j^ [u, piquer.) picoter (la langue, p. ex. vinaigre), faire souffrir
(une blessure, des chagrins, etc.) et aussi sucer., humer].,
1096; LA IX, 101, 13. Verbes congénères, 1161.
(jisL-oo^, probablement Grewia populifolia = l2.2>^ ., 583 n. 1;
ci-dessus, p. 1396 n. 3.
,la12/î; dans le Sud, on nomme le roseau de la durah et de
la canne à sucre ^1*^2^, lorsqu'elle est encore verte. Quand
le roseau est sec, il s'appelle -b,s ou w^^s, coll., respective-
ment 'il:>:i ou '^^i^ nom. unit.
K^ i3 2^-i' ij:i«-c2.^, rincer la bouche, en y faisant jouer l'eau,
1096. Aussi ov^4^^, I. Sîdah XIII, 279, 12; Stumme, GTA,
p. 37.
2700
2^, u, tirer, 73,7; 405; 1161, où sont énumérées plusieurs
variations phonétiques de la même racine; Stace, p. 214:
he stretchecl (as cloth, skin, kc).
W.iA, enlever, 64 n. 2; 1161,
iaLù-, s'étirer, 74,15,19; 75,1,3; 1161; Stace 1.1.
JJ^, mt, iKindiculation, 74,8; 75,4; 1173.
-bLÎuJ-, inf. de l2^f, 74,8; 75,4; 539; 1173.
'iÙl>S^4.'s , ('tirei)ient, 1178.
j.h.A
y2A, pleuvoir. En Ég. aussi ^ki [Spiro s. v.] ; Goldziher, Jugend-
und Strassenpoesie in Kairo fZDMG XXXIII, 612):
J à n a t a r a r u c h c h î r u c h c h î
"ala kurê'at bint uchtî,
0 Regen, strôme, strôme herab
Aiif das Kôpfclien der Tochfer meiner Schivester.
Tallqvist, A S S n° 7 : z e n â z i 1 u i 1 " n t â r, erdbeben und
regen; Gawâlîqî, Morgenlând. Forsch;, p. 134,2 d'en bas
^.1i;lx! <y24..o, vêtement contre la pluie; voyez aussi Socin,
Diw. Gl., p. 314; Nôldeke, Z A XIX, 159 n. 1 [et Brockelmann,
VGSS I §58b/3].
-2X1, ,, tracer à l'avance à la charrue une ligne qui délimite
le terrain qu'on labourera" et s-Là+xIL ^^Ui'^ »._aA^x)lj u^'^oi»,
,,le taleb s'apprécie à la façon dont il règle son papier, le
laboureur à la façon dont il délimite son terrain", Marçais,
RM TA, p. 488; sur l'étymologie de ^, voyez ibid.
^, pluie, 39,7; 467 = ci-dessus, p. 669; du fém. comme
2701
dans tout le Sud, M JM, p. 10 '). De V~J^^, Delitzsch, lob,
p. 527 n. 2, cf. J^.
^L«, pi. ^^, j^luie, 39,5; 142,13; 590; 878; 1157; 1648;
1699. Cf. o^L>, ci-dessus, p. 160.
b^/fl, pi. y^Iaxi, prononcé mater, aussi motr et mëtôr,
„petit morceau de terrain, carreau tracé pour labourer",
Marçais, RM TA 1.1.; Hdr, p. 325; Snouck Hurgronje, ZA
XXYI, 223/4 („Fàcher zu je +20M2 Oberflâche, welche
mèUrèh's von eine Spanne hohen Wâllchen umgeben sind"),
ibid., pp. 228 n. 1 et 230,6; RD 11,56.
.yai, arrosé 2m r la pluie^ hy^^ ^J^ 1570.
JJ2X1 [u, allonger^ différer, retarder, de Jy^ selon Joùon, Mél.
de la Fac. Orient. Beyrouth VI, 143 ou] de V~-La>, 1161.
^Jr^■, voler, proprement étendre le bras pour chiper, Syr.,
1344 n. 1; faire une incursion, en safaïtique, 1161 n. [voir
GLB^A, p. 77].
^J^f-, stinmler (sa monture), 1648/9 = LB'A, p. 58, 5; voler,
1344 n. 1 2j.
j.lw, pi. i-'^A, tLL«i, fj^, class., rameau de palmier, 1087.
'L>1j^, pi. biL/fl, chameau pour monter, m. et f., n'est employé
que dans les pays au nord et à l'ouest de Dt. Dans le Negd,
^CaIjxî, JJo et (j-.wS^> sont synonymes; dans le Sud, les deux
derniers mots sont inconnus, 19,7; 532 n.; 561; 1161 n.
[') Du masc, à San^â', comme le prouve matar gazîr, pioggia
abbondante, Rossi, AS, p. 227].
2) j^L.r> jJor, s'étendre, -IIGI.
2702
Voyez I. Sîdah VII, 120; HB, p. 81 n. 2: Hirsch, Reisen,
p. 77; RO, p. 320,4; Hess, WZKM XVI, 57.
*
,^, prép., avec^ p. ex. m a 'h, 521,1. — t^>L3w, ma^â"*
bû zèyde, avec Abu Zeyd^ 147,4; V^x.1'' **!) ji-c, avec le
goût du miel,, 1107, 9 ; .L*.;-' cj ljw, avec les braves gueniers,
1545,5; ma'^âna, avec nous, 116,3; 171,8; 476,11 d'en
bas; Hdr, p. 717 [GLB% p. 77; Brockelmann, VGSS
1,498; 11,413; Cantineau, Et. I, 109 (ma'- et m'a- devant
les suffixes); Mittwoch, ADJ, p. 67, 17; Goitein, JG, p. 31];
cf. cependant Rp II, 115. — ^< = ^^ 471 et n. 2 ').
"Es mâ'kum, Kas ist mit euch? SAE IV, 145, 22; es
ma'ak, comment ça va-t-il? ci-dessus, p. 1539 n. 2; es
ma'ak hàna, que fais-tu ici? 1592,3; wus ma'ak gâlis
h an a, pourquoi restes-tu ici? Wus (ou es) ma"'ak =
qu'as-tu que tu...? 874; es ma'àh yisù' quddâm
bèytena, qu'est-ce cju'il a qu'il rôde devant notre maison?
719. — Umûà' dâ^ et oidre cela, 1271,6 = LB'A, p. 76,21;
sauwàttana ma' umm hal-walad, vous nous avez
noircis auprès de la mère de ce jeune homme, 505, 11 d'en
bas=:LB'A, p. 2,17; ma' qâmetha, à côté d'elle, 81,4;
vjbJaj' tLxi e>^'-9 ^=*^, pendant cpie nous marchions sur la
route, ci-dessus, p. 586,2 d'en bas; wâhed gâi yamsi
ma' sûge Brêdeh msayyân, itn homme passa vers le
soir par le marché de Boreydah, 1414; aussi environ, Igurha
ma' 1 ' a s r y n n e f a r, die Verwundeten waren etwa 20 Mann,
Rôssler, MSOS 1,85,4; ma' al-fejr, bei Tagesanbruch,
[') Voyez pourtant Leslau, p. .312. Selon lui, Toiigine de la conjonction
temporelle 'am en soqotrî est le substantif yûm, employé souvent
comme conjonction dans les dialectes de l'Arabie méridionale.]
2703
SAE IV, 128, 19. Sur l'emploi de «^ pour désigner le temps,
voir Brockelmann, VGSS 11,414 et Jacob, Schanf. 11,29.
r
!*/«, ;3w 1), pi. jjwî, jr^*^-), class., pecits caprimim, boucs et
chèvres, 713; HB, p. 81 n. 4 [Cantineau, Et. 11,212 caprins,
mâ'az, coll.; chèvre, 'anz, pi. mô^ze, mô'^za, mo^îz].
D'après Vollers, ZDMG XLIX, 498 et VS, p. 136 ma'azz
(de -j^, cf. ry) >ma'âz> mâ'az>ma'z, cf. Hdr, p. 717.
(^j*xi, nom. gen. = jtxi, 19,17; 712; Dalman, PD, p. 49,12
d'en bas. Dans la langue classique originairement i^jw,
masc, mais aussi ^;*^ ou ^îj^, fém., 652; Fleischer apud
Levy, NHWB III, 314. Nom. unit, -j:}^, bouc, aussi j^ecnt
de chèvre = jtAi lSI^; fém. »itL«, cJièvre, dans le langage
vulgaire aussi s;*^ et i^j';*.*, 712; Fleischer 1.1.
iajw, a, arracher [voir GLB'A, p. 77].
JaxJr, class. tomber (cheveuxj = ^:c>o', 1344.
Joxa], peU, sans poil, glabre, voir el-Fàhir, p. 72 n° 153 et
ci-dessus, p. 2688 sub -b^î.
ijjijtx, pi., ausgefranste Seicle, Weissbach, Festschrift Hommel
II, 236 v. 12.
J.x/i, a, trainer (sur le sol), Dt.
[') Cf. ESV, p. 23,7 d'en bas.]
2) Ce pi. aussi vulg. [Spiro; Beaussier s. v.], Stumme, GTA §102.
2704
^yw, caste paria, voir 747 et n. 2.
Pas à confondre avec la grande confédération des Ma^n
mentionnée Arabica IV, 39 et ci-dessus, p. 2312. Selon
l'article Les Parias du Siid de l'Arabie (Ms. Landb. n" 66),
la caste des parias comprend eV^ (ci-dessus, p. 521), j'iâi
(ci-dessus, p. 580), J^:^' (ci-dessous s. v.), ^jS\::^^\ (ci-dessus,
p. 362), ^^J- (cf. Meissner, M SOS VI, 122 n. 7) ou ^c^^\
(correspondant à i 1 i m h â w î = e 1 h a s s â d, Hartmann,
LLW, p. 47, 13) et ^\*j^\ tandis que les classes inférieures
sont représentées par ^'^^ (ci-dessus, p. 372), iAj'>^î J"^-^'
(Hdr, p. 332), ^î}P- (ibid., p. 378), J^! (ci-dessus, p. 2117 ')),
.^:>'.JJi (ci-dessus, p. 2023) et JojtJi [cf. Grohmann, S A I, 96;
Rossi, AS, p. 142]. Il s'ensuit de ce qui précède que les
deux catégories différentes ne sont pas toujours distinguées
[cf. Grohmann, 1.1. p. 97 : ,,doch ist auch dies nicht ûberall
gleich"].
A l'endroit cité, nous lisons: „Les Hâwi (Hâwi) sont
d'el-Manqa'ah, où ils ont leur ^X^, voir 1735. Ils sont
batteurs de blé (j.L*Iaj! ^-^^j?^)? et leurs femmes, qui les
accompagnent partout et les aident souvent dans leurs
métiers, tressent le ^azaf («wî^^i ^jjjo^), dont elles font
plusieurs objets. Ils vont partout oi^i il y a du j.Lx1j à battre
et séjournent de préférence en Datînah. Ils ne se marient
') Malgré le renvoi LLA, p. 73 n. 3, l'article susmentionné sur les
parias ne contient rien de nouveau sur les q1-*>-*5 hors de la légende selon
laquelle ils auraient pour mère une i^y-r' "u iCyjCw, appelée ^^•)^^^^' r»'
ou ,»»,<3a\ ^' et que tout le monde connaît, mais que personne n'a
jamais vue.
2705
qu'entre eux. Ce sont des ^.i'jto et personne ne les moleste.
Dans toute l'Arabie méridionale, on peut acheter des
esclaves, mâles et femelles, A^x^ et ;1>^, surtout dans les
pays un peu éloignés d'Aden. Mais ils ne sont pas toujours
importés; il y a des familles d'esclaves domiciliées depuis
des centaines d'années dans le pays. Les enfants d'esclaves
restent aussi esclaves ; ce sont des ^^^A-y . Il y a des
esclaves noirs et bronzés selon la provenance et le croisement.
Le marché d'esclaves en Hadramoilt est surtout à Me«hed
dans le AVâdi Dô^an, oii on les fait venir de dehors, en les
débarquant en cachette sur la côte. Le seul navire qu'ont
les Anglais à Aden ne suffit pas pour surveiller tout ce
long littoral si peu hospitalier, mais aussi si peu dangereux
pour la navigation. Chaque sultan a une quantité d'esclaves,
de même que toute famille aisée. Même en Datînah, qui
a des relations si fréquentes avec Aden, les esclaves se
vendent, mais ce sont alors des ^-^.^^y^ pris dans le pays.
Les iÀ^..ii ou .i:.^^jx,, coll., sg. À>^^, À:>L; ou o^:>'^,
ol^uii, pi. 3.^j^, ^sJ^^^^^ forment une caste particulière.
On est né sa hit, on ne le devient pas de son propre choix;
les ancêtres ont été suhhât de père en fils. Chacun a son
propre territoire, sur lequel il travaille, et il n'est pas permis
à un sâhit d'exercer son métier officiellement dans une
tribu qui n'est pas la sienne. Chaque tribu a son sâhit,
de même que chaque daulah. On le tient pour la glori-
fication de la tribu et on le craint souvent à cause de sa
langue mordante. Il n'a de position officielle que dans le
pays de son maître; hors de là, il est l'égal de toutes les
autres classes inférieures. Son occupation consiste principale-
ment à battre le tambour dans les fêtes (^^.^^Lj); c'est un
2706
personnage nécessaire dans les mariages, c'est pour ainsi
dire l'orchestre. Mais il y a une différence sensible entre le
sàhit et un homme de métier. Dans les pays où les tribus
libres dominent, comme en Datînah, les gens de métier ne
prennent pas part à la guerre. Par contre, le sâhit y joue
un grand rôle; il représente en quelque sorte la musique
militaire chez nous. En battant le <f±^ (non pas alors le
yZj) devant la tribu, il enflamme le courage des combattants.
Il est courageux et se trouve là où le danger est le plus
grand, mais il ne tire pas avec le fusil et il n'a pour se
défendre que sa petite pique, j>y^. Cependant, s'il veut se
servir du fusil, cela ne lui est pas défendu. Il récite les
zawâmil qui sont ensuite entonnés par les combattants;
il pousse le zamal,.cri de ralliement de la tribu, c'est la
nahwah des Bédouins du Nord. Il est nourri aux frais de
la tribu où il sert, car il n'y travaille pas. Les qabâil lui
passent une partie de la récolte, cela est considéré comme
un devoir, une iwyVj 'iJ^^ une ancienne coutume. Il vit ainsi
aux frais de toute la tribu, parce que, lorsque les biens de
ce monde, au dire des Arabes du Sud, furent répartis entre les
tribus, les sâdah, les masàilj et les salâtîn oublièrent
les éahat, aux réclamations desquels ils répondirent: „Allez
vivre aux dépens des généreux!" Pour ses productions dans
les fêtes on lui donne un mouton, des habits et de l'argent.
Comme il y a des familles entières de suhhât, on trouve
souvent plusieurs de ces gens dans une tribu. Ainsi les
Mayâsir ont deux familles de suhhât avec quatre personnes
en tout ; les Hasanah ont plusieurs maisons avec une douzaine
de personnes, toutes suhhât. Étant dans leur pays natal,
tout le monde ne travaille pas, mais se fait nourrir par la
tribu. Ils ne sont pourtant pas obligés d'y rester et peuvent
2707
se rendre à l'étranger pour y chercher leurs moyens de
subsistance, soit comme agriculteurs, soit comme batteurs
de tabl et de marfa^ Ils sont toujours sûrs de recevoir
quelque chose, car c'est une honte, wy^, de ne pas les
traiter bien et de les laisser partir les mains vides; ils
mangent aussi avec les qabâil, et les femmes ne se voilent
pas devant eux. Ces suhhât ont entre eux une coutume
bien singulière pour emprunter de l'argent ou se procurer
des vivres: ils mettent la tribu en gage (icL^Jt (^^yi-j),
c'est-à-dire le sâhit donne à un confrère de la même tribu
une assignation verbale sur la tribu que le profit qu'il en
retirera appartiendra à son confrère jusqu'à la concurrence
de la somme prêtée. Ils se marient entre eux, mais ils
peuvent aussi épouser les filles des ra^yeh, gens de métier.
Les qabâil peuvent également prendre pour femmes des
filles des ra^îyeh, mais non pas des filles des suhhât.
Dans l'islam toute femme est bonne pour le mariage des
classes supérieures. Cependant, un ra^wî (ra'^àuwî) et un
sâhit ne sauraient épouser une qabîlîyeh.
Les plus distingués parmi ces suhhât du Sud sont les
Bâ *^Atwah du Hadramoût. Dans l'antiquité arabe, il paraît
que chaque tribu avait, de même qu'aujourd'hui, son poète
officiel, Diw. Hod., éd. Wellhausen n° 239. Lorsque la
délégation des Tamîm arriva chez le Prophète, le chef lui
dit: L^xlii>3 Li^'uciJ ^3U iiJy>Làl! ^lj.x>, Tabarî I, 1711. Ces
suhhât et ces Bâ ^Atwah, qui se trouvent à toutes les
fêtes où ils se font régaler, peuvent se comparer aux àoiloi
des anciens Grecs [Schmid-Stâhlin, Gesch. d. griech. Liter.,
Mûnchen 1929 I, i, 58].
On dit que les Bâ ""Atwah viennent originairement des
^Awâliq Supérieurs. Ce sont tout bonnement des suhhât.
2708
mais plus poètes que les suhhât ordinaires, voilà pourquoi
ils sont aussi plus considérés. Ils accompagnent les troupes
à la guerre sans y prendre part, à moins de rares exceptions;
ils portent la gembîyah et la lance, mais ne s'en servent
pas. Leur but est uniquement de se faire donner quelque
chose pour leurs expectorations louangeuses, et leur métier
de composer des qasîdahs à toute occasion profitable a trouvé
son expression dans le dicton suivant:
3^ lac L) ^.Àxii ..'i" (^ ,..] (C-*^ L\xAiiL! '^5
si les qasklah enrichissaient^ les Bâ "AticaJi seraient assurément
enrichis.
En Beyhân el-Qasàb, les ra'^îyeh apprennent à battre
le tambour ou à jouer de la flûte, .U>i (à deux x-^ï ou K£y>,
tandis que s'.A^ii est à une K>-^i), et l'on s'en fait un métier
pour gagner son pain en parcourant le pays. Un de ces
*j'l>-1j (ou (j-OÛli.*) vint à Aden en tournée d'artiste, et je le
fis venir chez moi pour en faire le portrait. Il était remarquable
à cause de sa peau rouge, ce que l'artiste a un peu exagéré
sur la peinture. J'ai souvent vu ces peaux rouges dans le
Sud, et je connais en Datînah une famille dont les membres
ont tous la peau d'un rouge prononcé. Est-ce que les Himyar
avaient cette couleur et par conséquent aussi le nom qui
y fait allusion?
Il tient le ^L^ devant lui, voir le frontispice dans Datînah,
vol. I et la description du tambourin, ci-dessus, p. 927. Il
le bat avec les mains, et le petit bâton qu'il porte sous
l'aisselle (*-2ji .u\> J.) remplace l'arme qu'il a dû laisser
au Bâb es-salab, les Arabes ne pouvant porter d'armes dans
') q' est uiïinnatir = ^}^
2709
la ville. Autour du corps, il a mis la iCa^i, et la taille est
entourée du fs^x^ (ci-dessus, p. 2267), sous lequel pend la
A^5 (pi. j^^) qu'il a achetée à Aden. Au cou, il porte un
cordon, ,>^ (ci-dessus, p. 2008), dans les cheveux, qui sont
retenus par une ii.i-, il a fiché un ^ (ci-dessus, p. 2067),
et autour du bras se trouve le ^odâd, oLai^c, bracelet (ci-
dessus, p. 2300).
Les Samîrî, sg. (j:^^-^: pl- ly-^S habitent le pays appelé
.A4.xi o^b et situé au sud de Ta'izz. Ils ne sont pas des parias,
mais appartiennent aux qabâil. Leur marché est Ramâdah
[Grohmann II, 249 Rammâda].
Il y a aussi une classe de parias qui s'appellent Sumr
(Simr), sg. ^^ [Grohmann, SA 1,68]. Les Ahdâm et
les Simr sont la même chose. Le nom de leur aïeul aurait
été j4^] c'est, pour ainsi dire, leur nom de famille, tandis
que j.jL> est celui de leur métier. On les trouve dans le
Yémen, où ils occupent quatre villages, JL:^^, 'ii^^r'^^, *£L*i
et ^}-f:^j- Ils vident les lieux d'aisances et font le service hors
de la maison, mais ils n'y entrent pas. A Aden ce service
de vidange est fait par les ôabartî '), qui viennent de la
possession italienne au sud de Cap Guardafui".
^y:L«, pi. e;.v:c|^/«, iistensUes de la maison j 20,16; 591;
MJM, p. 9; RD 11,42; Manzoni, Yèm., p. 120; de l'hébr.
pyD, Rhodokanakis, WZKM XXV, 67—71 [cf. aussi Marçais,
TAT, p. 468] 2).
[') Voir El I, 1027.]
[2) En Syrie, ^^^^ est remplacé par ij;^'3' ou ijri'j', pi. de ii^U
Ronzevallo, p. 58.]
2710
io*£^, cité 829 n. 1, où nous lisons que -,^ était expliqué
par wàLv, une avance, somme payée^ un prêt., ou io\£-*
[mais ici il faut sans doute lire %jw, aide^i secours, cf.
Rhodokanakis, p. 69 et Wetzstein, ZDMG XXII, 162,51.
jtA, u, miauler, 1137') =^cyw, Stumme, GTA §40.
yw, encens, 1465 n. 2 [Grohmann, SA 1,134]; en mehrî
m a garât, pi. raagâr, WeihraxicJihatim (Boswellia Carteri),
Jahn, M S, p. 210; en shaurî mgar, megâr = ,^,LJui ->^,
nom. unit, mgerôt, D. H. Millier, SAE YII, 128,24; 129,9,
10; en Dofâr mgor, RD 11,56. — »yb«, ûjiy> = y^:>'^i^yl}^
LA VII, 31 2); el-magar, Mtel selon Hess, WZKM XVI,
52. Cf. VoUers, ZA XXII, 227 qui signale «yw, encens chez
el-Meydânî et combine ce mot avec ^:, akk. bahâru.
Le passage du Per. p. 46, cité 1465 n. 2, porte: 'Ex,:pèp£rxi
5f iXTrb tSsv TGTrav rovTxi/ y.xi >siJ.-jp-^x y.xi >ÀiZx'jo~ l TrspxrtKO-
c?.l'yog x,x) y.x7(jîx (TKKyipoTspx kx) ^oÙxkx y.x) KX'y}cxf/,ov kx) f/.xn£ip
rx sic "Apxlolxv Trpox^povvrx kx) accf^xTx (Txxviui, ,,ausgefùlirt
wird aus diesen Orten Myrrhe, der jenseitige (von Jenseits
eingefùhrte) Weihrauch in geringem Quantum, Zimmt in
harterer Sorte, Duaka, Kankamon und Makeir, die nach
Arabien importiert werden, und bisweilen Sklaven".
Sur loûxKx = Kïo, encens concassé et émietté, voyez ci-dessus,
p. 818; Kxyxxi^oy, selon Hésychius Tvxp' 'l'jlolç ^ù?.ov ^xjcpuov
[') Pour ma''â\ve, 1219 n. 1, lire na^'âwe, Meissner, MSOS VI,
57 et 78. La citation „VII,n p. 3" ibid. se rapporte à l'extiait,
correspondant à VII, ii, '208.]
2) Carbou, p. 194: „Mojt«, terre rouge, argile rouge que les femmes
mettent dans leurs cheveux".
2711
Kx) %fzixfzx, Lewy, SFW, p. 48, et aussi mentionné par
Dioscoride et Pline l'Ancien (cancamuni), correspond à l'arabe
^liCs', LA XV, 433, 6: Li^^L^J J^j^ _5^^ii ^i Jli ^lucI^Jt
w^aLJI «^s! ^^ _^P^, cf. Millier, SD, p. 83 et Lane sub j^;
f^xKsip est Jw.
O J Cl
Jjt.« (J.fl'^), coll., les intestins, Hogarîeh et Dt.
Làxi, u, miauler, 1137.
vji/o, u, sucer, fumer la pipe = ^>2^, 47,2; 369; 1024; LLA,
p. 65 n. 4 ; cf. „^x. Inf. oirJù.
l^A [class., lier qn avec la corde dite _b'Jl« ; sur JjLito, voyez
Bràunlich, Islamica 1,482], métathèse de ±ui, 792, v. h. v.
iéU, exténuer, 721, d. 1.
dccxit, s'exténuer.
Hypothèses'' étymologiques sur iC^ = iXo, MZR, p. 159
en bas; cf. 643 n. 1 [et LA XII, 282/3].
aU<t«)..L dans le Soudan, 432,3 d'en bas.
o 5
Q>C*j, peut être, ne fait pas partie de la phraséologie bédouine
du Sud, 483 n. 2.
Landberg, Glossaire Datîuoig . 170*
2712
le
J.X, i, u, mettre le qurs dans la m al la h, 1044.
y^\, être fourré clans les cendres chaudes^ 1044,
icL« m al la h, pi. J^U, cendre ou terre chauffée sous lecharhon
incandescent; aussi le foyer où se trouvent les cendres.
Enfin, iJU a pris le sens de pain^ quoique ces deux dernières
significations, courantes dans le langage des Hadar du Nord,
soient inconnues aux Bédouins, 53,6; 54,3,4,6,7; 55,2');
212 n.; 1032 et avant tout 1044 s.; cf. Fleischer apud Levy,
NHWB 111,312 [etLane s. v.]^). D'après RO § 115, melle,
pi. ml al est Schûssel avec le diminutif m le le §44;
1045; me 11 a, Schale, Schûssel aussi RI) 11,57.
jyX«, cuit sous la cendre^ comme dans le vers suivant de
'Urwah b. el-Ward n° XXII, 4, cité par Jacob, Schanf. II, 7:
Aber sie trôstete sich selhst und schnûrte ihre Eingeiceide
ziisammen
Bei klarem Wasser und in der Âsche gebacknem Brot.
jSu, Feuersglut, 1045; Stumme, TTBL v. 631.
Un autre sens se rattache à J^Lr, se promener, Dt =: ^^^Jo,',
Aden [dans la lurah, ^'^^ 3, jJu-' (^= J^ ou J^x^O est licîter
sa tn arche].
Jx, préposition particulière au dialecte datînois, jjrès,
(i côté de, 11,9; 426. L'étymologie en est obscure; su'' (li
') Transctit malle (Damas); selon Stumme, G G A, 1909, p.
2j Sur la |ii(''|iaiation du pain, voii- Jaussen, C'A, p. 64.
2713
mi lia feliln, qui est à côté d'un tel? Mi 11 a m -bah r, du
côté de la me?-; an a millêk, .ye siiis à côté de toi.
^, dans la locution m alla êh, mais certaineme^it^ réponse
à une demande, négative ou affirmative, Hdr, 352 n. '). En
tunisien m à 1 1 a ou m fi 1 a, nun^ also, indess^ zweifellos^ d'après
Stumme, G TA, p. 180 etVollers, ZDMG L, 334 de ^ û] =
ég. ummâl (u m mâle); voyez aussi Brockelmann, VGSS
11,654. Cf. MAP, p. 251,4 d'en bas: jâ-mîr mi lia ent
amîr, 0 Emîi\ ivahrhaftig du bist ein Emîrl — Dans les
dialectes parlés à l'est de Dt, il y a une autre particule
semblable, X^ m a lia, m alla, seulement = ^f L, 76,8;
157,19; 169,21; 537,10; 554,8; 663; 665; 1470, d. 1. ;
1565,5 d'en bas; 1593; 1606,2 d'en bas; 1617. La même
particule se trouve aussi en Syrie, Sag'ân, MSOS V, 66
n° 47: „J.?^Jb. X« ma(i)lla galhut. (Eigentlich: Du bist nichts
Anderes als ein a us dem Ei geschlûpfter Vogel.) Na, so ein
Grùnschnabel!" et ibid., p. 69 n° 53: ^^f?-^ S^ m.(i)alla fagir.
(Du [bist nichts Anderes alsl Schreier.) Na, so ein Schrei-
hals!" [Feghali, Synt., p. 428, rem. 1]
^, a, p. ex. iuyL) X«, 405 n. 2, remplir,'^ ^}.A, i, et (_^,
a>^_c-J^^, a, être plein^ 323, cf. ci-dessus, p. 1366. — Le thème
Su a été discuté par Christian, WZKM XXIX, 441 [mais
ses théories sémasiologiques ne contiennent que des hypo-
') D'après une notice dans le Ms. Landberg n" 3:3, p. 337, non pas
supportée par des exemples, certainement, mais oui est mi lia reyr
('ayr), „Dt et Yémen oii l'on dit mu lia reyr".
2714
thèses gratuites sans preuves. Voir plutôt Rûziôka, Zur
Etymologie von «Jb, o. 1. XXVII, 1 ss.j
j^, remplir, 12,20; LB'A, p. 7,15.
Jw^î, remplir, 13, 1.
o o
£Jv« > Jwx>, quantité qui remplit une mesure, un vase, 405, 8.
A en juger par les deux exemples u kanet mil h ah, de
plein qu'il était, 1026, et in k a 1 a b e m - s î n i la m à 1 i h,
mais si la tasse est pleine, 1084, on serait porté à supposer
un adjectif *Jl«, plein, mais un verbe xU avec le sens
correspondant n'existe pas ') et les formes mentionnées ci-
dessus contiennent plutôt le substantif J^ et les suffixes
8 et U?, comme le prouve la locution laqfâs milhin [les
boîtes remplies]. On dit andeytak qurûs mil îdak, je
t'ai dontié de l'argent plein la main ^), cf. Boh. V, 108, 8 :
t%>, marée haute, Hdr et Aden = j^^^ -^^'7 Stace, p. 215
sub tide.
v^, du persan <J^, parfum, 1465 [Lane sub ^y>]; d'après
Sir, p. 146 = ^'^ -^ J.5; Cf. LA 1,418,7 (^^L ^M> ^).
&^
^JU i, a, saler; ^U, être salée (eau) ; .^nX* aussi être beau et bon*),
[') Sur le thème xU, voir LA et TA s. v.]
') En 'omânais ^ q^ m m e 1 e, von clem, was fidll, p. ex. m mêle
mo;^jiîïfe, so viel ein Korh fasst, ein Korb voll, RO !^ 107 s), cf. ibid.,
p. '298, 1 .
3) Kn marge: -««X.,'^ ,iiJu\j tlàil.
*) D'après Ruiicka, K D, p. 103, ►^X* dans ce sens serait dissimilation
de ^^ (»î>/), mais p>^5 bon, peut aussi être dissimilation de ^;>w
2715
Aa, tromper, 306; CD, p. 27: ^\ u^^JujcJ!" ^^.^.J^^î o^^-^
ji^^Ji wài' ^^. — L'inf. ^lir est donc repas de réception^ '^OQ.
^Lo, donner le sel à qn e?z sz^we d'hospitalité, 304 n. 2;
1793 [aussi /fp'fer avec qn, être frère ou sœur de lait avec
qn, Lane s. v.]. La locution jC^J'w^î iCoys- U^^ est ainsi
rendue par Lane, L 1. : Beticeen tliem tico is the sacred bond,
ivhicU is the conséquence of their heing foster-hrothers, cf.
cette explication dans el-Fâhir, p. 9, où l'on trouvera plusieurs
renvois à la littérature : J ^y> ^j.-<^ ^^JUl ^JUj'j ^U^, ^t
^LtoJJ! sLow ^JUi! JûÎjs^sj. On jurait par le sel, 304, comme
le prouve aussi le vers suivant dans el-Fâhir p. 10, cf.
LA et TA (avec plusieurs variantes) sub vjlJL>^):
[Jfi jztre par le sel, les cendres, el-^Uzzà
Et el-Lât, qui maintient l'ensemble,
Jusqu'à ce que le héros soit renversé
Et rpie les flèches fraj^pent le bord du bouclier]
^nL, sel; ^1a et ^ci^^ symboles de l'hospitalité, 303 et ss. ;
(i!>«), comme le constate Brockelmann, V GSS 1,224 [et^^,piqtuint,
élégant, s'explique bien par l'analogie avec l'espagnol salado, qui a le
même sens]. ]X~ml est combiné par Môller, SI, p. 9 avec le phonème
indo-européen mel*-, moudre; ^îJ-<, sel serait donc (zu Kôrnern)
zerriehenes Salz.
') Aussi [el-A'sâ n° M] KA XX, 139; H. el-A. 111,218; el-6âhiz,
el-Bayân 11,50,7 [voir Geyer, ZG, p. 187J.
2716
1418 s. — *^, pacte, Pedersen, Der Eid, p. 25. — Aussi
poudre^ Socin, Diw. Gl., p. 311 [M MO, p. 630].
iCjï^JU, nourriture^ au figuré droit de l'hospitalité 306, 3 d'en
bas = LB'A, p. 5,7; 309,2 d'en bas.
i^^JL/s, bon jnot, facétie, 306.
i^^js^'JU, expliqué 885, d. 1.
j£i>, Jiiarin, navigateur^ hébr. rh'q, comme dans les papyrus
araméens, ?>y\\ |l.\vr. , autrefois dérivé de n?:^, à présent en
général regardé comme emprunté au sum. m al ah par
l'intermédiaire de l'akkad. malahu, Delitzsch, Prol. p. 178
n. 1; Nôldeke, ZDMG LVII, 419; Zimmern, AFW, p. 45;
Landersdorfer, S S, p. 48; Stummer, OLZ 1917, col. 336.
Cf. cependant Snouck Hurgronje, WZKM 1,72 et Halévy,
OS, p. 1021 n° 34.
ic>Xfl [mine de sel; saline]^ 839.
^^*^i cUlie\ Nord, 304.
^jJ^ [u, class., cajoler, flatter; ,j^, être uni^ poli, lisse].
^jJ^, frotter légèrement, caresser avec la main et au figuré
flatter, 20,27; 39,27; 629; rub in (oil), Stace, p. 114 (Béd.);
raboter, Stumme, G TA, p. 23 [Dozy].
(jJu, onguent, 629.
3 _ ce
(jJu), mou = ^jJl^', 1633, 12.
(jJU [a, class., glisser de la main] en Ég. impf. i\, rançonner-,
Bâsim, p. 33,5: *^j^aJLr [JLxJ! ^ j^^^'i ^^^ ('(^^^ partout ran-
çonner les gens. Sur le sens primitif, voir 1113.
2717
ij^LO)!, ausgleiten, s'échapper de (toute chose); i-jUdÊ! (jJU/«t
iaJU
JaL [u, raser (les cheveux); enduire de boue; JaU, a, e7re
glabre^ sans poil\^ I. Sîdah V, 125, 4: JJLi^ (^JOî y^ilSt _b^lJt
Sens fondamental fYre glissant^ lisse; en Dt ivegstreichen,
chiper^ chez les ^Anazeh et en Syrie dégainer, 1112/3 [^f rare,
Rossi, AS, p. 242]. Sur la prononciation de l, voyez pp. 51
n. 4 et 605. JJU et Ly., 1773.
iaU, enlever^ 64,10; 1112 [Rossi, AS, p. 220 mze^ere, frumento
senza falce].
Jû.]JJi\^ entschlilpfen, 1113; ^^^ JJUxit, 5ow corps est très
amaigri et chétif, Dt.
iaJLo, gluant^ Arabica V, 14 n. 2.
JaJUS, 6'aws poz7, glabre^ Syr., 1113 ').
«Ju [a, class., écorcher; déchirer]^ en Dt wegstreichen ; avaler =
UU, 1112/3. [Cf. Rûzicka, Zur Etymologie von ^, WZKM
XXVII, 1 ss.]
dULe
ti)JUi, se fiancer avec^ 823 et n. 2; avec v? épouser, 865, 10;
(ize Heiratszeremonien vorne?mien, Meissner, NAGI, p. 143;
j'L:^Jt j^,yJLf-3, ii/o J. oy^'^-' *^'^ procède à l'acte de ynariage
des deux contractants, 820, 1.
[•) Sur 2Àa ioiî", pèle-mèle, 1113 et ci-dessus, p. 634, cf. -by<> -b;^,
ci-dessus, p. 2688 n. 1.]
2718
dVLi, fiancer, class. et chez les Bédouins du Nord, 37,8;
823; 857; donner en mariage, Boh. VII, 157, 4 LjX:c>X« Jo
avec deux ace. [comme le fait remarquer, Bevan, p. 901.
liUu', fiancer, class. et Higâz, 810, 1 ; 823.
dU;^*', se marier, 'Oman, 823.
dd«, 39,10; voyez 885. I. Sîdah XII, 43, 2: jX« * A^ _jjl
.«slXj^ — '*>)^3i *»^^3 ^>X«3 ^JIj..^jI
aXL, fiançailles, Higâz, 815,3; 823 n. 1; Snouck Hurgronje,
Mekka II, 160.
^iU'ixi, expliqué 823; cf. HB, p. 276 n. 1 à propos de l'ex-
pression ^^ d^ii' L\i|^Jt ^j ^^i\ ,, Quoique le mot dUL»
ne s'emploie ordinairement que quand on a en vue un droit
réel, on m'assure que, spécialement à ach-Chihr, on l'emploie
encore quand on parle de la puissance paternelle".
é^, fiançailles, 815,3; 823.
d)Ju^, qui arrange les fiançailles, 810; 823.
dVJu^, 823 = dOUxi, Snouck Hurgronje, Mekka 11,160 s.
i^JLc
\Le,
voir
ci-dessus,
p-
2714 et
n.
1
voir
Su.
^, pronom interrogatif et relatif, > ni i n, min, 728 n. 1;
Festgabe, p. 19 [Goitein, Jem. nos 1153 — 1158; 1161 — 1163;
1165—1167; 1169, 1170; 1172—1189; 1191-1194; 1197—
1201; 1203—1208; 1211—1213; 1215—1234; 1236—12371.
Prononciation, 302 n. 4; ci-dessus, p. 770 n. [Cantineau,
Et. 1,108; 11,206 m an, m en]; min assimilé à un l,
2719
^J:y ^^ > m i 1 1 a w â ", 77, 15 ; c\^ ^^^ > m i 1 g î d {Il ^ l),
144, 16. Sur m an dans le parler courant, p. ex. 35, 16, voir
144 n. 2 et 1608. — ^3 ^, relatif, 168,6; 399 n. 2; ci-
dessus, p. 965.
^, préposition [avec les suffixes, GLB^'A, p. 78, voyez
cependant la critique de Cantineau, Et. 1,77]. — ,j^>mi,
Hôfnî, p. 33,6: Q«p>J' oy^^^- cr*^' J^"•■^^ cr "^^j^ (*-*^3
^^Lxi J1Î5 (A.5^^JU u>.^^)»i (jÎAjU ,:sy^J>) ,j,Jyi>i ^i"u« Uli^ 'ol
(ijocîij!^ .ri^ 3^' j'^'^ ^- '^^' ^*^^ y^i-''' r*-^ "^^
liUo j,; Goldziher, Abhandl. II, p. xiv; el-Kâmil, p. 661,2;
Brockelmann, ZDMG LIX, 630; VGSS 1,263; 497.
^J^^ depuis [GLB^A, p. 78]; ixir dans la locution saisir par ^
LAm, p. 106,7: U/t^\ ^n '-f^^' |Jac'/c^ sie an der Gurgel;
aussi ibid., pp. 114,5 et 130,9; ^J^ distributif, (j^jjj ->.j.A.i;î
'i^^ ^y, 5.L.5a>w, j'ai acheté deux cigares à six aimas la jjièce;
S AE IV, 144, 22: wa-a'tahum li-n-nas minwâhid,
l\:>!5 .}Sj Css>^^ (J^^J? ?<^^f^ 9ttb sie den Leiiten, jedem eineii,
cf. Bittner, Sh 11,67, §31: min qoss min qoHS, je ein
Stûck^ je ein Stilck = stilckweise (xjtiaJ» 'iLxJ^). — „i>_.«J
^^_5Ci ^5 lik-^, je n'ai rien de commun avec toi, je 71 ai rien à
faire avec toi^); in k â n si m i n n e k, si tu as du courage
[') Les pèlerins attaquèrent les ennemis dans le dos,
En faisant une capture et un carnage qui surpassèrent les espérances].
2) Selon Fleischcr; cf. cet hémistiche, el-Amâlî II, 189,8:
-.0>_ J «. ù>ù
[Si tu as quelque chose de commun avec tnoi ou si tu désires tn' accompagner]
2720
[proprement si cela est bon à qcli], 9,1; ma rainneh sî',
c'est sans importance^ =^ J^ «-o L«, 363; RD 1,88,26: ellî
râdd hâyy ma si miii tlâgah, wer lebend ziiriickkàme,
dessen Scheidung sollte ungûUig sein. — ^y, dans le sens de
^ ^^, SAE IX, 51, 14 et 23; Brockelmann, VGSS 11,402.
Sur ^, voyez d'ailleurs Nôldeke, ZG, p. 52ss. ; Brockel-
mann, VGSS 11,397 ss.; Reckendorf, AS, p. 251 ss.; RO
§ 191 ss.; Bittner, MS IV, 11 ')• — Mais cette particule est
aussi employée comme conjonction, Hdr, p. 717 [GLB'A,
p. 93 sub o^»!; Bittner, M S IV, 86.
^y,, accorde?' une faveur, 796.
..ll^, celui qui rappelle mie faveur^ 1217 n. 1.
J.JLO, 1842 [voyez ci-dessus, p. 2086 sub ^x>lx::].
^^, accorder une faveur, 796; cf. ^y,. [Selon Joûon, Mél.
de la Fac. Or. Beyrouth VI, 143 de m^l
iC5^, pi. fJ.A, don, faveur; hrebis, etc., donnée à usufruit,
329 n. 12j; 653, 10; Fleischer, Kl. Schriften 1,221; H. el-A.
1,148,2 d'en bas: cViyt^ 'ùaxl\ ^^ !^^\Xa> ,_^JLb ^! s^^X4^^\
iC:sAjû, pi. ^u!^, bête qu'on prête à qn, pour qu'il s'en serve,
') Eu shaui'i, Q-t se rencontre quelquefois où l'on s'attendrait plutôt
il ^^ et vice-versa, Bittner, Sh II, 54 et n.
[2) Ibid. il faut lire nmrs].
2721
surtout des bêtes à lait, 329 n. 1 ; 839; el-Muzhir 1,206,5
d'en bas: ^î L^j-yj Vj-^ KJsLu! J.>Jl l^^. q' '^-t^' i^yU'_5
ivi^;^ iulic J.5 O;'^^ j*^" sLccJî; cf. Diw. Hod., éd. Kosegarten,
p. 158 en bas. Dans Boh. III, 166, 8 il y a une tradition
conçue en ces termes: ^^ L« Jjti! 'x:^J^ j^bUl iJLii- j-,.^,'
s».Xv^, voir ii^^Lo.
*
«-M1, a, empêcher] Jaussen, CA, p. 169 et n.: j^^^Li \:>3 J, |^*>u!,
empêchez qu'on vous tue en vous mettant sous ki protection
d'un tel] m a n a ' n â f î w a g e h f u 1 â n, nous nous mettons
sous la protection d'un tel [cf. Nôldeke, NBSSW, p. 83 et
MMC, p. 4481.
5-vL4, haut^ grande solide, 1521,2 d'en bas; Hdr, p. 718
[cf. Dozy s.v. et MMC l.l.J.
«jLUxî, grand, 1444.
ïJJ.^ mi ni ne h, chojttette, Dt et ailleurs, 1019; mot d'emprunt.
^i^>L«, pi. ^^LvU, mayi of war, 578 n.; RO, p. 126.
^^^, pi. oL^, aqueduct (small), Jayakar, BBRAS, p. 259.
^_^jU, ligne de tatouage qui continue du seyyâl (v. h.v.)
2722
jusqu'à la gûrat et-tarâgî {creux des clavicules); nous
lisons dans la Qasîdat es-Sahgah :
Mohaddir el-mânî tahdîr
min e s - s i r y â n î b i - â y â t
Tirant la ligne du tatouage en bas
Avec des signes ressemblant aux lettres syriaqiies.
,£six^ Qâmûs: l\*j ^^>-j ry^-^j ^-^^ ^.)^3 V^; /*^^ •^■H^
\Ai>JO*^ ^^jl3>-îî ^_^^4-<5 *.i^^?^ c:^£.i;o! ,s;^,^!5 aJlc ; en Dt //Y/^^^je/',
soit à la tête, soit à un autre endroit du corps; produire
une gratte lésion ; 7'endre en compote ; aussi fondre^ p. ex.
du sucre, 1079; 1105. Sur l'étymologie, voir 1106.
,i^^t>^..^!, être crevé,, écrasé^ 1105.
g^l, se fondre, Dt, 62, 16; 1079; 1105.
ic.5^ [class., sang^ sang du cœur, cime, etc.; GLB^A, p. 78],
voir 1106.
*
j^, dans le Nord être habile, comme dans la langue classique;
en Dt plonger '), tandis qae ,*-y*/ y est nager. Il y a cependant
certaines contrées dans le Sud où ce thème a le sens de
travailler, avoir un métier, LLA, p. 67; ci-dessous ^■. En
hébr., IHD est êti-e rapide, dégourdi; dans le Sud de la
province d'Alger et dans les Zîbân, les deux formes ^
et ^U-' sont encore usitées dans le sens à'être habile et de
') Sur ^ et jff , nager, dans la liirali, voj'ez 1487. Cf. Loubene,
Les proverbes et locutions, Paris, 1889, }i. 104: „T.,es Romains qualifiaient
comme les Grecs la nullité d'un individu par ces mots: Est liomo
nesciens légère nec nature, dont voici la traduction : C'est un homme
qui ne sait ni lire, ni nager. De ces exemples il ressort qu'à Rome
on faisait apprendre aux enfants à nager en même temps qu'à lire".
2723
courir à toutes jambes^ 1487 n. (Joly, lettre de 20. V 1905).
Voyez d'ailleurs 1487, où est exposée aussi l'importance de
la natation pour les Arabes.
j^, travailler^ Homâr, près de Ta'izz, 1482.
.^, ce cjue le ficincé donne à la filk., la moitié le jour du
mariage, l'autre moitié après, 27,27; 824 s.; 838; 841;
854. Cf. Jaussen, CA, p. 49 et MAP, p. 184 (mohr). Il
est évident que ce mot ne peut pas venir de ^i^ , être habile ;
on pourrait plutôt le combiner avec l'akkad. m â r u, envoyer^
cf. t a m î r t u ou ta m â r t u, don, cadeau, 1434. — ^a> ^^\ ,
824, 4. d'en bas.
»^, pi. ^A, travail, métier, 64,1; 909,13; 911; 1268 n. ;
Hdr, p. 718 [mihreh, professione, Rossi, AS, p. 230; mihrali,
Goitein, Jem. nos 231, 592, 639, 927, 1217]; Derenbourg,
Les monuments sabéens et himyarites du musée d'archéol.
de Marseille (Revue archéol. 3. sér., tome XXXV), p. 14:
inmnûT imh ^3, selon Derenboui-g tous ses enfants et tous
ses biens.
^, voir j>^.
y^, J^, ccdme, lenteur, 799 [GLE^A, p. 78] ; me bel,
Waffenstillstand, RO, p. 376 n. 2.
Selon Praetorius, BZA 1,34 de V~^, icarten, zogern,
bleiben, dont viennent aussi 0([co et J.^ = J^Lj^ .kiijî.
'4^, nom. gen., antilojw, vache sauvage, 1669,9 d'en bas
[nom. uuit. v,^a].
2724
t'^, u, 77iiauler, 1137.
*
* .
ol^, u, ci-dessus, p. 1529.
ci-»^, malade^ j)rès de mourir, Hdr, p. 718 [de là un élatif
oy>i, i?^W'5 MOU (litt. „plus mort"), Feghali, Synt., p. 152,7].
^■pj^, ^^p_^^^ syr. j.jJaIiC5 épizootie [d'après Zimmern, AFW,
p. 49 probablement de l'akk. mûtànu].
oL^, u, i, amollir, 1106 et n. 2.
_y-', variation de ,:i^, se balancer, chanceler = }J^ , 1513 ');
Hartmann, LLW, p. 109,14 d'en bas.
.Lo, u, circider, tourner, coider, sicli liin und lier hewegen,
Noldeke, Fiinf Mo^all. 11,31; Gauharî s. v. : .^,7 ^^g^\ X^
Ce verbe a aussi le sens de se rendre dans le Negd;
I. Sîdah XII, 50: .IJ^ ^Jl 'yÀl) [^j! — ^j^\ "yi. * ^^^:> ^\
»«.__> i r, ;; , 5 - ê o , o i 5 o . oÊ
[') Ibid., 1. 8 d'en bas lire „p. 101, Str. 2".]
[2) Sîbaweyh, trad. par Jahn I, -188 (éd. Derenbourg I, 126; éd. du
Caire 1, 151):
Und du bist ein Mann von den Bewohnern von Negd, tmd unsere Lente
Sind ans Tihâma: ivas hat ntin der Bewohner von Negd mit dem
Bewohner der Niederung zu schaff'en?]
2725
— ^Lij yp^ ^\ ^à— jJ^\ U^L^ ^\ ^LÉÎ ^^o! ^"* JSfjO ^î*
Cf. ^^^, 601 et ^, 987; 1487.
.yi, marquer^ dénominatif de b.L«<"b.L«!, s/g^we, 430; Marçais,
RM TA, p. 490.
y/._y«, rmcer (la bouche, la vaisselle, etc.), Dt, 1106 n. 3;
dissoudre^ fondre, 65,8; Hdr, p. 718.
(_,w^', se rincer, Dt, 1106 n. 3; se fondre, Hdr, p. 718.
[jA^, agiter, terme technique pour baratter, 61,7,12; 1096.
Ce thème ne se trouve pas dans la langue classique.
(j:cUx!, être agité, secoué, 1096.
ija_y>, prononcé mot, barattage, 61,6,8.
pLc, u, miauler, 1137. Aussi ^èLo, u.
*
Ju«, pi. JlyoS, propriété, de ma lî, ce g?// es-^ à wo/, Brockel-
mann, VGSS I, 29?. Comme le fait observer Vollers,
ZDMG XLIX, 507, JLxi signitie chez les nomades surtout
les troupeaux^), et dans les états civilisés les finances, en
'Oman principalement la propriété foncière, RO, pp. 99, 14
et 402 n° 52 Landbesitz, Plantage; ibid., pp. 239, 2 d'en bas
et 381, d.l. lûmwâl, lumwâl, die Felder [cf. Rossi, AS,
p. 242 mal, terreno coltivato]. Voir H. el-A. 1,165,5:
') Cf. Carbou, p. 102,9: voici mon troiipeatt, da h ii ni 5 1 î.
2726
\è r^>^ ^ \Jii'^ (jioj L4.ZJ J.«j 'l4.j'^ J^ i4*-2S>'j i._/i-PAJlj Jwiij "^^
oi!:>'j.j!5 j-?>|5-P-3 *.5iijAJi_5 ^JlJAiî c>>-^L^'l2 oi-l^Lo'^ 'ci-^'^' JU)
*-*-»-^» oi-J>'j "bij o^^'^*^ ''J L^ (*-^'>-* \-AXi^ Jlï iioiiJî^ 3„iiJî^ -:^*^^'
.^.^.^' ^^3 ^,L^i^i' ^xJu:. 'wo ^v^^ J^ JU' ^.i ^
tLo, eau; mâ^ > may, 682,4 d'en bas; mâ>mâ, 588;
m à h, Brockelmann, V G S S I, 48 d, /3 ; m à y e, près de m ô y e,
32 n. 1; môyye, LB'^A, p. 61,27. Sur la prononciation,
voir aussi Glaser, PM 1886, p. 8 [et Rossi, AS, p. 191:
?>2ê' (altrove mâ^, nel Bassopiano occidentale inâi/ q mâyu)] ;
selon Socin, Diw. GL, p. 311 généralement moj; Meissner,
NAGl, p. 144 moi [selon Cantineau, Et. 1,100; 11,201,
les ^A.nazeh, les Sammar, les gens du Gôf et d'er-Rass
prononcent ma", ma; les Mawâli et les sédentaires syriens
mwây et les petits nomades syriens mwâyye, mwâyya].
Pour ce qui est du reste, voir Hdr, p. 718 2); Socin, Diw. III,
§85k [Brockelmann, YGSS 1,2.32]; Nôldeke, NBSSW,
p. 166. — ^î *U, sérosité, 47, 17.
^Lc, i, dans la lurali descendre dans le puits pour y remplir
le seau, lorsqu'il y a peu d'eau, sans doute originairement
puiser Veau avec le ^^^ mêh = J^x:>, sens courant chez les
Bédouins du Nord, 1511 et ss. [Brâunlich, Islamica 1,507].
[') Se rapporte probablement à el-Fasili, éd. Jiartli, p. ï', 8, où nous
lisons: ,jr**J ^yf:^5 J^' i^c*^ J^*^-l
[2) La forme raàyiim qui y est citée est cependant iiiiso en doute
par Rossi, A)ip., {). 243 n. 1].
2727
Aussi bien dans la langue classique que dans les dialectes,
il y a un autre -U, i, = JL«, i, J.^ _Lc = ^^ ^c, passer par ^
devant ou chez, Dt; aussi danser une ronde, une farandole,
voir 1513, oi\ l'on trouvera des exemples des nuances
différentes de la signification.
^^, passer, 565,1 d'en bas; 1513/4.
^x*<-', aller et venir, 7'ôder auto^ir, 1514.
^Lr, ^Omân, voir 1514.
^, pi. ^lJoÎ, ^L^, ^^i, corde, 114,20; 123, 12; 1157, 10;
1511; 1515. — Aussi inf., inclinaison, 1513,3 d'en bas.
„Ux!, farandole, 1513.
(AaJ elmêd, pour que, 1028,7; voir Hdr, p. 719.
[.Lo, i, approvisionner]
'ijKA, approvisionnement, 343.
^ < ^\, reine des abeilles, 1462 n. 5 ').
^, voir .Le.
*
j^ ou jAxi, toÏJ^é', du persan, 304 n. 3; 440 n. 2; Nôldeke,
NBSSW, p. 54.
[') Ibid. lisez i_jj..vwAJ pour *_jj..wÀj].
Landberg, Glossaire Datînois 171"
2728
^U, i, mêler ^ 1106.
Juyo
jLi, i, se pencher^ 1513.
jJ/<, écarter, 54, 1, 2.
Jot<-', chanceler^ se balancer en marchant^ 1513 s.
aJLJî mêle, ^rt?'e, Fehler^ expliqué par ^ô(u)gë, 409,3.
[Sur l'afifaiblissement de -w final, voir Cantineau, Et. I, 21 ;
11,129; Goitein, JG, p. 166 et Rossi, App., p. 236]
^ permute avec *, voir ci-dessus, p. 2659; nm > nun,
g^!>,*^!, 1105; „^^' >„>!', 927 n. 3; ^_^wJl«î selon Lane
s. v. (jJixi et el-ôâsûs, p. 58 < ijJUJ* (selon le Qâmûs < ^-JLiu').
o<'-? voir ci-dessus, p. 2601.
>^, 1388 et ci-dessus, p. 1039. — Critique de ôawâlîqî, éd.
Sachau, p. ifA, d'après lequel n et r ne se trouveraient pas
ensemble dans un mot arabe, 1034.
Le thème n dans les langues sémitiques et hamitiques, 739.
Différenciation de consonnes géminées par le remplacement
de la première des deux consonnes par n, Feghali, K'A,
p. 45 en bas; Vollers, ZDMG XLIX, 497 ').
') Sur les formes dans lesquelles se cori-espondent n et rt', comme
munhul et mûhel, 689 en bas, voir Praetorius, BZA 1,36; Nôldeke,
NBSSW, p. 179; Vollers, ZDMG XLIX, 497; le même, VS, p. 28;
Brockelmann, VGSS 1,225: Rliodokanakis, WZKM XXV, 89 [Bravinann,
MU, p. 65; sans doute mun>mun (nasale vélaire comme en allem.
langj^mù (voyelle nasale) > mû. Cf. d'ailleurs Brockelmann, VGSS
1,595, rem. 1].
2729
Développement d'un thème verbal d'une racine bilitère
par le préfixe 7%, comme ycj à côté de J^ de V^ ^ et i\àj
de l/~^-ss, d'où provient aussi le synonyme ^li, 687; 689 s.;
1386 s^; Nôldeke, NBSSW, p. 179')-
n inséré après une des trois radicales des noms formés
sur les modèles Jjt>^î, ^}.^^•, J^m avec vocalisation variable,
comme ,}-^^ (ou &JL5^) = xl:>. ^.^k:$>..>^_ il=>Ji^^. L^ iUxiva
ij^3^ (i«^ 5 (^AàIc = J«^-^zJi .-ot>J)5 (c-J-^ = h *i,ir,)t JuAXcJîj
I. Sîdah XVI, 5 ss. ; Jacob, Schanf. I, 50; cf. ci-dessus, p. 600.
72, préfixe de la première personne du sing. de l'imparfait,
SAE IV, 86, 25 ma nesîr, icli gehe nidU; ibid., p. 94 n° 8
ana na^raf sogl ahûy, ich kenne meines Bruders Art.
Cf. Carbou, p. 77: „anrt akteb^ ana ekteb w^jci^î Iji, j'écris"
et ensuite: „Parfois aussi, le préfixe employé est n ^.^
comme en Barbarie: nekteh w^xSo j'écris". En voici quelques
exemples: na^ntik el leben ^^jJC! ^i)^:^^2*j, je te domine du
lait, ibid., p. 15; neséï gabag oi>.s ^_^a«j, je fais des bandes
de coton, p. 31; ngul lék Jyij, je te dirai, p. 39.
IJ, onomatopée, ci-dessus, p. 1478 ; sur ce thème et ses dérivés,
voir ci-dessous sub Jaii. ^
lAi>'J, aussi s>3^Lj, so^i>lj, capitaine de navire, du persan
'Ai>lj pour !vAi> ^Li de jlj, 5a^m?^, et 'l>c> [originairement !Ai>],
maître [Vullers, Lex. Pers.-Lat. II, 1271 ; Vollers, ZDMG L,
649], 1326,1,4; ci-dessus, p. 1060; Hirsch, Reisen, p. 33;
') Aussi o*-'*^, laisser suivre en série, en ordre, laisser les paroles
se succéder les unes aux autres par ordre, Fleischer (dans un cours).
2730
SAE IV, 149, 6; Stuart King, JRAS 1909, p. 772 [Bent,
SA, p. 281 ')]. On rencontre aussi la forme originaire avec
<7îf>o>rt, Meissner, NAGI, p. 145 nauhida; HB, p. 147
nawkhadsâ; Ritter, Der Islam IX, 125; 129 nô(â)hâ:e;
RJ) 11,61 ^Ai»y nôljade; RO, p. 227,6 .-c^ji nû%da;
Bittner, M S I, 39 n. nûliadé^j. En transcription étliiopienne
XilhH^, en tigré Çh-^, Littmann, ZA XXI, 80 n° 295. Selon
MJM, p. 53, nâhoda est usité dans le littoral et nâhôdeh
à Aden [voir aussi Ferrand, JA CCIV, 238].
Jyo- Ij, J-^,'ù, J-^Çr-j^î cocotier, noix de coco; narguilé, ci-
dessus, pp. 219; 1276; I. Battûtah 11,206; HB, pp. 68; 80;
R 0, pp. 56, 4 ; 266, 5 d'en bas [persan J.a5^Ij de sanscr.
nârikela- ou nârikera-, Steingass, A Pers.-Engl. Dict.;
nom. unit. iJu^-lJ? cf. Dozy II, 631].
Jj [a, i, soupire)', gémir, mugir], cf. 5ij et ^, 987 ^j; voir
ci-dessous sub iaij.
^^«^lj, lionneur, 117,25; Doughty, Travels 11,639 [de véiJi.oç,
Vollers, ZDMG LI, 304], en 'omânais force, RO, p. 28,8
d'en bas; Rôssler, MSOS III, 17, 11 d'en bas. ]\I AP, p. 242,
•) Avec cette remarque: "The word rei's for captain is never used".
2) Merveilles, p. 203: !Ài>l3, 8'Ài>li, ^'Ai-ij, b_^^'J, 5^_^j [Dozy
II, 648 aussi «'iAi>ij ; ci-dessus, p. 1060 3^=>lj. peut-être faute d'impression
pour sO^li].
3) Sur la probabilité de l'origine commune de ces verbes, Nôldeke
fait observer avec raison, ZA XIX, 157: „Jedenfalls liandelt es sich
dann nicht um einen speziell arabischen, sondern um einen ursemitischen
Vorgang, denn DHJ, DH^, DXJ sind ja aiich llebnli^■cll, aber mit nocli
getrennten BedeutungiMi".
2731
V. 16 a nowmàs à cause de la rime, cf. Socin, Diw. GL,
p. 316 ^^«,U^i.
De là (j-^'flyj", hâve respect for yourself = S-^^, Stace, p. 212.
(^Lî, 1^^, i^lj, (^Ij, comme le fait observer Nôldeke, Fûnf
Mo'all. II, 68, généralement expliqué comme ,,Graben um
das Zelt herum, zur Abhaltung des Regenwassers", d'après
quelques-uns „zu dem Zweck aufgeworfener Damm", mai&
en vérité aussi bien une levée qu'une fosse, „der schmale
Graben mit der ausgehobenen, zu einem Damm aufgerichteten
Erde" '), voyez d'ailleurs 587 s. ; I. Sîdah V, 128, 10 d'en bas:
.xli>LXj ,.y sLi' 5>-«^ w'^^'j ^-f^. v'--^' CP ^^ <3*f-*^^
-^, dans la lurah grogner^ _Lo (bouc), en sautant sur la
femelle, chez les Bédouins du Nord aboyer ^) ; en Dt grondery
grogner (chien), 1574. La racine wvj est discutée en détail
1574 ss. ^) et semble renfermer deux sens différents, s'élever
et produire un son sourd. Ahmed Fàris es-Sidyàq, Sirr el-
layâl, p. 23, 4 d'en bas: ?5j^j wvKJî ^j^ i^^^i:^^ u-^^^' -r^^
't ~
') Il ne faut donc pas regarder ce mot comme un A/i:), Nôldeke,.
NBSSW, p. 84 n. 2.
2) Wetzstein apud Delitzsch, lob, pp. 149 n. et 410.
3) Voir Fleisclier apud Delitzsch, Gen., p. 552 s. sur la racine v^J?-
„die sich zunachst in dem Reduplicationsstamme >_-*.J und seinen Deri-
vaten zum Ausdrucke von etwas fur das Ohr sich Hervordrangenden,.
fiir das Auge oder Gefiihl Protuberirenden ausbildet", et ses dérivés,
comme o-H, aitfsprossen, ivachsen, 'si>.AJ, ij^^-i aîtfwiihlen, aufgraben^
if^, bellen^ U^'^i ^ucken, pidsiren, J.-^J, hervoryagenim geistigen Sinne^
etc.; ci-dessus, p. 9; Ges.-Buhl sub Ni:; Christian, WZKM XXIX,
441 ; cf. Ember, Zeitschr. fur agypt. Sprache LUI, 83.
2732
Jsl.^l i4^3 v^^' ^y^ij stc. ; ibid., p. 249,13 d'en bas:
,.,î , _à.3^>j "b5» „Lxij! lXJ-c „U3 *-*:2jL L'_o» La^uJ. Lo s_^àj ^^
<J t-> •• JJ (^ ••-_ (^ r— . . . :3 ...^JJ . • •• •
_aCj — Ljyg-j' («j"^ J-^J (*-*^^-*-'3 T-t^ nJ>_yi£. ^_/J^ oy^ ^'>-^'> dVJo
^Lsj" ^5i (jrjw ^CL éJ^XA. Viennent ensuite d'autres dérivés de
>^, comme vv-'' [voir Lane s. v.], etc.
y^, peut-être conseiller, 1575.
»_j'LO = ^y*.js:'-«, 1574, correspondant à l'éth. îOfl,, loquens, orator,
comme lOfl est loqicela, sermo, Brockelmann, VGSS I, 351 ').
Lj, a, être haut, élevé = ^IL, .«j^^ 1575; M^^AR, p. 35 en
bas; selon les dictionnaires aussi gronder, aboyer faiblement
(chien); LA 1,159: j^'i^ Q (j/.ys^'î ^ ^t^*, v_;X<ii oy^ 5^'
(^^À5^t ^ysù\ &L>.Jtj LO Lo uXi^. Ce verbe a déjà anciennement
passé en ^_^', Festgabe, p. 88; LA 1,156, A en juger par
les formes dérivées, ^^ pourrait aussi signifier parler \ en
tout cas il prend quelquefois le sens de prévenir, adresser
la parole à qn^^j^'^, comme unabâhom gâl, il leur dit,
31,1; yinbâhom à côté de y i n b î h o m, en les avertissant,
1491, 10 d'en bas ^j. Cf. ^, ^, «-o^) et ci-dessous sub Jaij.
') D'après Môller, SI §101 et §240, un grand nombre de mots indo-
européens et sémitiques tirei'aient leur origine d'un phonème P- 'tônen' >
indo-eur. hh-n-, p. ex. sanscr. hhaiiati; araplifi»'' pai" a > indo-eur. bhâ,
gr. <pii-iJ.i, ^-^iJ-'-i, (pwv*i, 7rpo-:pyj-Tyit;, lat. fâ-ri, fû-nia; >s»'Mn. b, avec le
préfixe «- > ar. ^j-*.J ; akk. nahû, 'ausrufen', liébr. N''3j, 'l'iophet' etc.
2) Les Bédouins du Yémen disent (50, i, jaillir (eau); *Lo ^-U, eau
de source, 1575. [Cette signification n'est probablement qu'une nuance
du sens primaire d'être haut, s'élever].
(jrJ, jiuiser l'eau qui sort en petite quantité avec un bol, ibid.
»^, pi. o|>*J, spring (of water), Stace, [». 162.
3) Cf. aussi Yahuda, ZA XXVI, 353 n. 1.
2733
^j^, avertir^ préveyiir^ informer^ Hdr, p. 719 {annunziare^
Rossi, A$, p. 192]; dans el-Hogarîeh aussi réveiller {<^»1^).
En akkad. nubbû, numbû est sdireien, heulen, KAT,
p. 590 n. 6.
^^^Lj, parler avec== ^^l=>^ conférer avec, 1574 [cf. munâbi,
spokesï7ian^ MMC, p. 400].
^J;^\^ prévenir = y>p>\ ^ 1012 et n. 1; 1491,10 d'en bas;
1492, d.l.; 1574.
^Jj^^ s' entretenir ^"KndiZQh] ô^ju ^J^ L^^jI-o', nous nous sommes
parlé de loin, 1574.
LJ, class., nouvelle, amionce, 1573, vulg. LJJ, ^LJ, nouvelle =
^1=», 127,6,7; Festgabe, p. 88. Ce sens est propre à l'Arabie
méridionale et au Nord de l'Afrique, tandis que dans les
dialectes du Nord de l'Arabie Lu est 1° parler, langage,
Rede, p. ex. L>L,'i .ç-,*^'), = les salutations de bienvenue qu'on
donne à l'arrivant, et 2° renommée; é^ ijrfr^- *^^ salutation
courante, où é^ est synonyme de é^J^, 490,8; 781,15^);
MAP, p. 442:
Jâ-sjâlj wa-bn-1-asjâh wa-^gebni nabâk,
0 grosser Hàuptling und Spross der Hàuptlinge,
In Staunen versetzt mich dein RuJuii.
Dans les dialectes bédouins du Nord, L.j renferme d'ailleurs
les deux sens, ajij^el à la guerre [sans doute le même mot
que 'lxj, nouvelle] et colline (pi. iUxj!; = "sj^ et »^LJ), signi-
fication dérivée de l'idée de hauteur, propre à L*j, _^j, (Jt-jj
1576 s. 3).
') Cf. Hdr., p. 391 [GLB'A, p. 32].
2) Voir 1573/4.
3) Pour le crieur (à la guerre) sur la colline, comme nous le lisons,
1577, il faut lire le crieur qui vous avertit (de l'approche de l'ennemi),
ci-dessus, p. 1307.
2734
bLIî, class., bruit sourd^ grondement, 1575; verdàchtiges
Gerclusch, Jacob, Schanf. 1,86; 11,37. Cf. ^^3, 502.
^Ij, avertisseur^ 1492; sending loord^ informing, Stace,
pp. 87 et 190; ^^^j dU J^.'uw dV^o:^' ÛJ ou ^u^^i d^-v^^Vy--»
wJien I Kcint you I shall seiid you icord, ibid.
j^, prophète^ 1575; 1577'); prononciation (nàbi comme
nâbé, Feghali, K'A, p. 74 et n. 2, ou nabî"), 611 et
1577; ci-dessus, p. 858; cf. Nôldeke, BSSW, p. 11. I. Sîdah
XIV, 7, 11 : ^ Lj! ^î^ -^^yi^^ l5' ^^' cr ^^ J:^' dUL>J3
iCjLyvv^/c 'laaj" Jyjj J.P3 "S' i_; jii) (jM iA:>' ;j*^3 Jô" ("^J^>-v^ .-.'^ Lbi>!
i_j_3t.,î (j^^i*^ o''^'^ CT^*"^' '"''^^ ^J~^^•'^ cr»3 '•j-^ ^'^^ '-î-*-^' cr* o
i^iAS^ c^V<*"^3 o*-^-^ _^i' i'T:^--^' l\À£. 3^' rr»3 ^^''^ '-^-•^ ■'"'-5-'' rp
o|yj2£ ï^3 sLcsc ijjXi ]^S iUiic et ibid. p. 8, 4 : ,..' (^xj^^-^^v jv^;»»
\Jv*.-^ L^JJLvwo j«J_5 iiijO. AJtl ^j ^i^-;-*"^' C)^'-*^- j}"^"^ v3^' L>^*^
•j^ j:^^ cr» ^-^ ^;*-^' cr j.^r4>
Sur Nébo (Nabû), voyez 513 et 1429; cf. Winckler,
ASO, p. 131 n. 3.
cj^, gros gourdin^ expliqué 1747; cf. Hess, Der Islam IV,
I) '■éyKi employé comme pi. de ^J^ ^ 1150 et 1617.
[2) Ed. Derenbourg 11,128; 175; éd. du Caire II, 12G; 170.]
2735
315 et n. 9; Stumme, G TA, p. 56 [Goitein, Jem. n° 1283].
Chez Socin, Diw. GL, p. 312, nous trouvons o^^-o, dûnner
Stock.
^sxj, class., aboyer., 1575 [où ;.nxj est faute d'impression].
^, aboyer., partout usité, 1575.
_Lxi, aboiement., 906.
JyJ, hatlre (artère), 1399.
À^, vin, tisane de raisins secs, de dattes, d'orge ou de
miel, 1352 et ss. Il y avait plusieurs sortes de vin, Boh.
VI, 53, en bas.
.*j, i, olass., élever, cliasser = kï, 73,18; 256,2; dans les
dialectes du Sud aussi -o, a, être haut., sortir du niveau.,
être en saillie; ériiigrer., 321, 1;/ 1166 ss., oîi il y a plusieurs
exemples. De 1/""^, être haut., Nôldeke, NBSSW, p. 49.
^, chasser., expidser., 256,4; 1166 s.
'Jî\= I.^, 554,3; 1166 s.
yS3., être hautain., lever la crête., Syr., 1167 n. 1.
jlj, abandonné., p. ex. jli cj^yo; aussi saillant., 1166 s.
I>u, chaire, 641 n. 3, où l'on trouve des renvois à la
littérature; 1167 s. [sans doute emprunté à l'éth. ff"inC],
Nôldeke, NBSSW, p. 49; Horovitz, Der Islam IX,
163 n. 2.
2736
iJ, u, i, soulever^ arracher^ Dt et Nord, 690; 1028, où il y
a des exemples; Socin, Diw. GL, p. 312 [selon Goitein, JG,
pp. 179, 18 et 42 n° 73 de ij^., arracher; dans la lurah,
io, i, est injurier].
H^, pi. jxj, une toute j^^i^t^ quantité d'une chose qu'on peut
saisir, hrin, flocon ^ syv.'iUu'i^ 47,18; 1028,
iUx>J, pi. o^L*J, owi-J, xjoignard droit = Hdr iC-ii-*J, iC-ix-é-i
(du persan x>v«^), sabre^ 123,8; voir 1554 et MJM, p. 40.
(j^^Jj battre (pouls) = Àxi, 1399.
(j;^, ^j^>J, pouls^ ci-dessus, p. 1651.
*
ia^j
^ -!a>.>o', se moquer de et «^ 12jJ:s ., plaisanter avec = %^ J:^<^\
ci-dessus, p. 595, voir Festgabe, p. 41 et ss. ; cf. Littmann,
DL 1909, col. 3098.
j^Jî ytii, voir Festgabe, p. 43; Socin, Diw. III §40.
Js'w/J, nabatliéen^ 1394.
V-J [a, i, u, class. sourdre, jaillir^ hébr. pn:, syr. ^aJi éth.
}>nO], Hdr, p. 719, comparé avec Li, cf. ci-dessus, p. 2257 ')•
') D'après Barth. ES, p. 16, l'iiébr. V'^'2.r\, verkihuUgen, ne viendrait
pas de Î73i, sjn^iideln, mais d'un antre thème yiJ ^ N3J, avec y<N.
Cf. Yahiida, ZA XXVI, 353 n.
2737
LAm, p. 100: c>jt>j ^,JiJi=> h^^, die Frische meiner Kehle
ist abgestumpftj et n° 1: „Wohl = o'^^" ').
* .. .
vjixi, à Damas sortir dans toute l'acception du terme,
Wetzstein apud Delitzsch, lob, p. 368 n., p. ex. ^^^i! oj-î-j,
die Saat ging auf\ ,. h»li oi>J, f^er Knodien trat (bei einem
Beinbruche) hermis; «^^-x-j c^-JLo, eme Beide trat hervor\
ijw3J! u>J^-J, eine Tràne trat ins Ange. — (^ *i)'LAiJî ^^ y/,!yt ^J^i
er steckte den Kopf ans dem Fenster. — oïjLj Jy ou vjly^ jy,
Bohnen, bei denen der junge Keim hervorgehominen. — Aii:v^j,
Qâm., der ans der beschnittenen Rebe tràufelnde Saft [iowj
oi>J [class. aussi oi^, oixj, oto], /"rMï?" f/w ^o^z^s, HB, p. 68.
Carbou, p. 182 oi-o nabag, jujubier.
/
J.x;o', se débrouiller, 1645,7 d'en bas^).
J.>.;j^î, avec ^î expédier une chose avec vitesse et habileté.^
bâcler (une besogne), terme teclmique pour se débarrasser
de cpi par un meurtre., 19, 14 ; 568.
[1) Voir M. el-M., p. 2029,17: ^^^ Lo JyJJj" Jui'^'^ ^L:^'' Li^
on sait que L*J, u est ><!'é/«0Hsse)'].
2) Le texte à tort *ilL*-ciJ!.
3) En sabéen, ^3: est envoyer, Nôideke, N B S S W, p. 198 [Cent! Rossini,
Chrest , p. 18S]; sur les dérivés de J*>.j, voir Nôideke, o. 1., p. 94/5.
2738
jjj, coll., flèches^ ci-dessus, p. 763; Laqît, p. 713:
Nelimt eure Rentier in Acht, putzt eure Schiuerte?\
Maclit fur die Bogen nene Pfeile iincl Seluien.
I. Sîdah VI, 52, 4 d'en bas : J.aj» i^làsl ,j^ ô^*, \.^ i^*^
JtAiJj L^y-'' "*^^ (3^. -^•-'^' i^'';^. J-y-*' t'jSj) Jïj (Jj ^Ij ^_k-«-V^
3 5 O'C 3 3 d5 _ O- V*
Jyjî *^'' J^ ^i>J-«J J^.» J^'3 J^3 J^ * iS^ rTr' * ^''-^' ~T^
Jj^ * LV:>'^ i-#-^ 3Î ^L-j X c>«-«.^_5 ^xLJ'_5 *Jk-fcl2£.li ^}Lo ^^ wA-j>
w c>^^ w\:>'3 ^iwj c>J^; Lammens, Farâ'id, p. 403; (J-y^')
.ikAÎJj) j»Lg..W«' {i lwW.>-'_5J iOJJt-' *U»ww)
3-0 nebel, nebil, fém. nebeleh, nebileh,. dégourdi^
ingambe^ alerte^ débrouillard^ contr. de Jw^^^j' ou ^^^L-^,
568; 1645.
.jo'j, porteur de flèche-':;, 1641; 1669, voyez aussi ci-dessus,
p.' 762.
Ju*j, pi. ^'\ charrue, Hogarîeh ; cf. '^^l^.
\--i, s'éveiller, Hdr, p. 719; avec J, /(«Ve attention à, 68811. 2;
voir 1575 n. 1.
«uJoî, /îraVe attention, 690, 3 d'en bas.
[') Ci-dessus, p. 763, nous lisons ,,les pluriels J^î iJ>-^^' et ^^y^
(1. Sidah Q^Lo)", niais ici il s'agit du duel ry^i non jjas du pluriel
2739
uïo, anschreien, 1343; Hartmann, LLW, p. 105,14; aussi
piier^ Hdr, p. 383, cf. ^y^. Le sens primitif de l/~u>.j, iaj
semble être le mouvement brusque qu'on fait, soit avec les
jambes^ en faisant un bond, soit avec la viain, en arracJiant,
1346 s., cf. 798; 1028; 1214 n. 3.
Lo, a, class. [être en saillie; enfler (plaie)], 1344.
.^oci, voir 1342 [cf. M. el-M., p. 2037: \J>'^^ ^=>UI iiUiî ^
XJ>5 idu'i.flJ'i' ..LwJ'bJb .,«X2J" -c-'^^ 'l^^S (^j LjS^J U.;^u:aj AjUxi! jj^
.iCzS^AJ lXJ^[5 iL^^A/^ K*xj.Aj[j .^o'j j-^ iOL.ii jjj^ ^sJjoj^i (A^_^jI ^fiJ^J
I«^ t.Laxs! ^iL^ji JjJtâLî ^l\.=> jj-?r._5 •KL^'.aw i:;>JtJ;' ,JJtj\ c>>>:?^j
G _oi >^o; >3^ 3
f».^^o ^_c^' J'.«j U^ il^".^! c^^j^^ LXJyt .iNXj JlAas JjLiJL Ibid. :
G G c o , -- o , 3 ^ ,,
XLdï ijtJ c>»-^ Lvi2jj 1^ c>^.:^Uj5 .-(lXàc ^i-ot/lsj J^'ti>- jMr'J' .i^>o]
^nXj, arracher, déraciner, p. ex. herbe, arbuste, etc.; aussi
dzVe des hcdivernes, 1027; 1028; 1342 s.; 1347; Nôldeke,
NBSSW, p. 197; RD 11,57. Dans le sens d'arracher aussi
class. et synonyme de (ji.:o, v^xi, 1342.
i?oj, foolish talk, 1342; Stace, p. 67.
2740
7^
yo, u, tirer à soi avec quelque violence, cla&s. et Dt; mordre
avec violence, Dt ; en Ég. tirer-, aussi engueuler, anschreieny
anrufen; en Syr. enlever, comme en mehrî netôr, p. ex.
stX^j J^ Jo, il enleva le fardeau cVun coup, aussi s'en
aller fâché, 1342 s.; 1347 et n.
.:c6!, s'en aller fâché (A:>! ,j^ ou ^^ci q^), Syr., 1342.
^^, facile, 1342.
^, mot de sens obscur, 745 [probablement pi. de sj^j,
cf. class. »y;j, co?y; de ^a?ice ^?a' joênètre; jjJ! J^^ pourrait
donc signifier charnois qui porte des coupis vigoureux ou qch
comme ça].
* .•. ...
;^iJo, arracher, class.. Nord et Sud ^ ;,oj, 1244 n. 3; voyez
1343. Tallqvist, ASS, p. 139, 2d'enbas: il'ulâd bigàrrbû
jintsû au iisrqû ilMsia, die Knahen versuchen min die
Sachen zu mausen oder zu stehlen. Emprunté à l'aram. selon
Fraenkel, AFW, p. 137; hébr. i^nj), syr. ^AAJ>i»''i* en
éthiop. par métathèse, Brockelmann, YGSS 1,273, 2 f.
iUiJLj, voyez MJM, p. 9, cf. nûtsa-dâm, Blutstropfenj
RD 1,30,30.
,oj [class. intr., transsuder [sd^ng, sueur); aussi trans.] arr«c7zer,
tirer avec force, Syr., 1342; voir 1343, où il y a plusieurs
exemples. [Feghali, Synt., p. 313: nta't es- sa m 'a y a
r a b b é b 1 a k e d b b t e 1 1 a ' "^ e s r î n r a 1 1, fni porté le cierge
qui, mon Dieu! sans mentir, pèse vingt rail]
2741
vjco, arracher^ class. et dial., se dit en Dt surtout des
poils, d'une épine, etc., 88,11; 798 n. 1; 1342; 1344 s.
wftAij', tomber, 64 n. 3; 1344 en bas.
Xàaj, vocalisé &ixj par les puristes, %m pew, 801 n. 2; 1028;
1344 n. 2; LAm, p. 60 n. 10 [Feghali, Synt., pp. 30,5;
31,12; 52,10; 266,12; 300,8; 340,7 et surtout 477].
%ai, diminutif du mot précédent, 1344 n. 2 [aussi naUfé
(naité avec chute de /"), ntâiifé, Feghali, o.L, p. 477].
oixj, i, u, arracher, tirer [le seau du puits, cf. Brâunlich,
Islamica 1,505], secouer^ class. et Syr. = ^^, Boh. VI, 58, 8
d'en bas; en Syrie aussi vomir, 1343; 1345 et n. 1; dans
le Sud vjixj, être plein, cf. le class. ^JàXs, 1026 n. 1. — Cf.
aussi ^%xi, ci-dessus, p. 2739; sur l'hébr. pn^, voir Delitzsch,
OLZ 1916, col. 168.
^Ji^\ remplir, 1026 n.; 1084,6 d'en bas; 1345.
vJàXLx), plein; sjàJiXA ^i^"^^, l'homme est plein de lui-même^
présomptueux, 1026 et n. 1. On peut aussi dire d'une femme
enceinte qu'elle est 'ïjiki^, mais c'est une expression grossière.
En-Nâbirah, éd. Derenbourg, n° V v. 20 dit oi^'li d'une femme
qui enfante beaucoup ; aussi Hamâsah, pp. v1 et.i-^if. Cf. el-
Gâhiz, el-Mahâsin, p. 218,7: w^! ^J^Ls .l4% jXJLc (*jtIo ^i
dUj, selon LA XII, 388 yéménite, arracher; en mehrî ntôk,
mordre, proprement arracher les morceaux de viande avec
les dents, 1345.
2742
J^, dans la lurah attirer^ herausziehen et aussi intr. s'avancer^
heraustreten; dans le Sud happer^ wegreissen, 1027; 1345;
Jjj<J'j, ci-dessus, p. 1123,3. Combinaisons étymologiques,
1345 ss.
JjLi, intens. de Jj6, fo snatch, 1345.
j).x>l;cwI, s'élancer hors des rangs, 1345.
*
^yjLxi, Jouant; sur les formes différentes, voyez I. Sîdah XI,
206 : ij,AvX)f ïssjLaâ^^ XjLXâ/0 -^-^ ri*^ ■> xjJo» &i*.>;i^ lxXj ^ ^--ciw* .jo
sy*jC!* îj-wiJC 'lcLo"] (V^ y*î Uj' *jv-~^ J-3 * Jà' * ^^j'c *^' ^5
^'•^ oy^- "^-5 ^^ cr^- "cf^' cr^^ ^y^ ry^^ j'-r^u^Js J^j^î
Cf. Sîbawèyh, trad. II, i, 712 [éd. du Caire II, 328, 9] ; J RAS
1904, p. 114 [et A'ollers, VS, pp. 16 et 39]. — Variations
de ce thème: S>^, cl^î et ^^, LA XV, 212, 7 d'en bas.
jo, u, répandre, verser, 1748 n. 1; défaire, 809; iPjt^ OjiJ,
sie Hess ilir Haar fliegen =^ ^josà, Wetzstein, ZDMG XXII,
79,12; dans le Sud laver la tête, proprement défaire les
cheveux, 718 n. 5. Dans le sens d'endosser la cotte de mailles
2743
(xJj: i<cy) OU de Voter (sj^ *x^o), on trouve aussi JJj,
1773 ')• — Verbes synonymes, 1341.
'JjJ, s'effilocher^ Dt.
»jo ou xlij, cotte de mailles^ 1773. — «yj aussi lavage de la
tête, 718 n. 5.
»\,yXo, Halsschmuck aus lânglichen Gliedern, RO, p. 388 n. 1.
(JJj, fienter (cheval), 464 n. 3 [aussi curer (un puits), cf.
Brâunlich, Islamica I, 318], voyez d'ailleurs yO.
L;,*j^, envoyer, ci-dessus, p. 26, 10 d'en bas.
lXj^! ajL-^j, expliqué 845 n. 1.
[') Les mots: „LA XIV, p. 169 ne donne J*'-o que dans la première
signification, aussi comme Haffner o. et 1.1." ne sont pas corrects. La
seconde signification y est aussi citée d'aprè^ L es-Sikkit; le texte de
LA, p. 109, 8 porte: ,^i^jS^\ ^' Uxas (var. Uiiij) Ui^^J »^j^ ^^ ij^
Haffner, p. 52,11: AJs JJu "bi^ \>L£ LpLiiit \j>\ »J^ 'l^ lXJï Jliij^
l^yij; cf. LA VII, 45, 3: L^-^ '->' *^ L^3 '^-é^J^ Li=' *-^ '^-^^jjî
ibid., p. 44,3 d'en bas: iiiiJ^ ».-i-J ^j^^ J^.3 ^-t^ V^ ^'-^ /^J
..I (_c.*j Jjo"^! jî;^ li,^' ,«x! f»"^'^ Lpjij l^jyij y^3 i-Cx'-^ ^^4^ J«iJ
^ij >_)Ij ^^ yii'i J.ij v':' et p. 45, 4: *-^ *^^'-> -ij JJJj ;^j%4^ Jj'
L^lîj J'iiu "bij Jo 2UX Lp'iiijl lo!. Voir les Additions.]
Landeerg, Glossaire Datînois 172
2744
^L^', messager, 1303; Stace, p. 106; MAP, p. 373 [Dozy
11,641; AmR, p. 31].
v^:s^>-<, pi. u,-uo>LjLx(, envoyé., expéditeur., 550 n. 6; cf. 1198 n. 1.
^sj^, être cuit à point., c'est-a-dire au point voulu., appliqué
à toutes choses, 55,18; 56,10; 64,21; 1046; 1080; 1091
[Goitein, Jem. n° 979]; voyez 594; mûrir, 88,9,12; RD
II, 57 ; au figuré nigaht min hâdem-tibillâg, fai assez
de cette plaisanterie., 594 ; n i g a ht min e m - 1 a r î q, je suis
fatigué de la inarche, ibid. — f-^, trans. cuire, faire la cuisine,
20,9; 51,9; 52,9; 594 s.; 606,2 d'en bas; 791; 1075
n. 7; 1777. — Sur le class. f^, réussir, proprement être
au point, voyez 594; cf. Nôldeke, NBSSW, p. 190/1.
f^^, cuire, faire cuire, 54,7; 594; au figuré j.^bCI) 'uLjs^^,
nous avons mis la chose au poijit, nous sommes tombés
d'accord, ibid.
g^î = .*Jnj, 27, 9; 594; 625.
^!w>'j, cuit à point, 599; 1041; 1097; ripe, Stace, p. 144»
-L^, cuisson, 58,17; maturation, Hdr, p. 720.
iC:>L^, boulangère, 1041.
lA^, u, dans la lurah paraître (chose) et trans. aider, secourir ;;
Jc^, être brave, courageux, voir el-Amâlî 1, 26, où sont discutés
les sens différents de ce thème.
Jc^, le Negd, el-Amâlî 1,26,5: w^ u^,*^' ^^ ^^V ^ :lX.:s:UjI
2745
Dans 6ez. I, 50, 13, nous trouvons le vers suivant de ôerîr
b. ^Atîyah b. el-Hatafâ:
O^-^nJj'j *_JL^! j«._5;d^ 'A:?^ L5^^J ^k^ k3^
[Fanatisme dans le Tihâmah, et fanatisme dans le Negd;
Ainsi se joignent les littoraux et les liants plateaux].
«Ajs^, pi. oLs^, tapis^ 367.
lX^ ou lA^j, résidtat acceptable, 639, 3 d'en bas et n. 2.
B(-\^, secours^ 800 n.; 1253.
l\js^i-u, ce??i« (î?a' /"«/^ de-s couvertures^ des coussins pour le lit^
Syr. [aussi class. = o'ljs^, Lane], 366 n. 1.
cxi^, eYre cînY, gekocht iverclen, Soudan, Alrakvist, Kl. Beitr»
1,367 n. 1: ,, Dièses in den AVôrterbûchern fehlende Wort
ist offenbar eine Umstellung von der Wurzel ^'^2^, être
cuit, mùr. Die Ilte Form vertritt im Sudan vielleicht noch
hâuflger als in Syr. und Ag. die schriftarab. IVte". Cf. ij^.
lA^, cuire, kochen, Soudan, = oiL«, Almkvist 1.1.
u\:>^ nedjed et u\-^ nedjid, miir, Carbou, p. 210.
^', u, ouvrir la terre avec un pic ou îme barre en bois dur
pointue, aushacken, 50,3; peut-être variation phonétique de
Jij, 791, cf. Martin, J A juill.-août 1910, p. 109. Aussi rabotery
voir 1033 ss. ; selon LA VII, 46, 1 originairement battre^
frapper (uio), comme encore dans le Sud, où l'on dit ^^
(lX-çs^JL) 'u^oxJLi, il le frappa avec le bâton (la pierre) = w^.
Dans le Sud, ^' ou ^3 avec J ou ^ est blaguer, gasconner =
Jwi^P ou simplement plaisanter, .1,-03 ou \^, 1035, p. ex.
2746
yingorinna, il plaisante avec noiis^ 870; i-J ,:^Uj yinig-
girinna, il nous raconte des balivernes, 1035. Ce verbe
peut encore signifier bouillonner, peut-être onomatopée par
rapport au son que produit une matière en ébullition, 62, 16 ;
1036, oîi l'on trouvera des exemples. On a d'ailleurs regardé
jf comme dénominatif de ,'^:^; vo^^ez sur cette question
1033 et ss.
_s^, blaguer, plaisanter, vo\'ez ci-dessus.
y>'j, Meissner, M S 0 S V, 106, 3 d'en bas : ( i ) t n â g e r
elljalhâl, sie stôsst an den Fiissring, cf. Weissbach, MSOS
VII, 271 en bas: „nâgâr, imâgir = heim Kaflfeestossen mit
dem Schlâgel an die Wânde des Môrsers klopfen. Hiervon
wohl abgeleitet 1. viel schwàtzen und 2. an etwas an-
stossen", 1035.
ys^ù, origine, farine, 1033. Aussi chaleur brûlante, 1036.
ys^, mortier à café, 59,21; 60,1; antique stone trough,
Doughty, Travels 11,641; voir sur ce mot 790 [MMC,
p. 101; Bouch. p. 85 avec planche]. — ^jJî o^}, 2')ilon,
60,2.
.Ls^j, origine, forme, 1033.
-çsr J.^ly, des blagues, 1035.
.L^, charpentier, 1033 '); selon l'opinion généralement admise
emprunté à l'araméen j^^j, de l'akkad. naggaru, nan-
garu [peut-être de sum. namga, Zimmern, AFW, p. 25].
y^U/o, pl. fr^i erminette et pic avec lesquels on travaille
la terre pour la creuser, 1033; 1035. Cf. MJjyi, p. 26.
•L^Uxi, mortier à piler, 1035.
') l'I. en 'omânais j*^^^^, RO § 134 [à .San';V ^^L:^, Rossi, AS,
|). 207 siib fnfeg^icime].
2747
y>y, selon I. Doreyd ^J^\ l^^ ^'J>j ^Jl iu^, voir Hclr^
p. 300,9; 1034.
>^
;^j [u, clans la lurah achever^ mener d hoïine fin et L$\i^
a, arriver à son terme, à sa fin], originairement couper, cf.
;:=>, 690; 1254. En 'omânais finir, intr., RO, p. 114,6:
hâSi dcia^ue qaryb tungiz, dieser Rechtsstreit wird
bald zu Ende sein; 395,10: jôm sâf 1 bârût jùngiz
garr sëfo, als er sali, dass das Pulver zur Neige gitig,
zog er sein Schioert. Cf. mehrî njôz, fertig sein, Jahn^
M S, p. 215.
i:s^, achever, mener à bonne fin [dare in ahhondanza, Rossi^.
Voc, p. 307] ; finir, terminer, avec participe en "^omânais,.
RO, p. 138, d.L: jôm neggez mâkil, cds er fertig war
mit dem Essen; 354,10 d'en bas: jôm jnegzo') qSb-
rynno, nachdem man iJm begraben hat, cf. ci-dessus,
p. 1610 sub ^^•ij.
- o , -
^«...j^j, rem2ilir bien=^ fj>*s:^., Dt; ^j^i c^-^^j, je me suis
bien bourre' le ventre, 1196 n.; ci-dessus, p. 1139.
^^^^ ngis, sale, comme ^j^^ dans la lurah, aussi rgîs,,
RO §25, ci-dessus, p. 1140 [xavcs^ > io*o , LAm, p. 128 n. 9;.
Brockelmann, VGSS I §63].
^J^_yS^x^, sale, unrein, MAP, p. 374,6.
ij:>.:^ [dans la lurah traquer (le gibier), extraire], faire sortir^
' ) = j q a u w fl 0 ou j r a u n o.
2748
enlever, emporter ^= ^^, Dt, p. ex. c>>^' ^^ w*>:^<-' ^^-iop
et ^A^î' Q^ ^^;^ c^--^^, j'cii sorti le hl>' du silo.
{j^i^, a, ét7'e cuit à j^oint, Nord ^ *cs:$nj, Sud; (j::i^-J, u,
faire cuire, 59,25; 790 s.; 1080; 1091; ^v:::^' > ^s*:2J par
métathèse, 1091.
^^JiS^, vcmner] nagaf et-ta'âm, vanner le blé, das Getreicle
schîvingen = g a. Il \Y 8.1 et-ta'âm, MJM, p. 16. Dans le Sud
aussi viel von einer Sache ivegnelimen, ibid., p. 15. Cf.
l'éthiop. ni., schutfeln, Nôldeke, NBSSW, p, 197.
OL^TJ, pi. ^y^i, o'w5^, v_i'u:^i, l'endroit sur les deux dernières
côtes, épigastre, 9, 13 ; 369.
^, \, transporter, décharger, 674; 1346 n. 1; 1433; Merveilles,
p. 203; variation' de J.aj. En ""omânais, J.5^* ne gel est sich
hiiieinsturzen = ^yjfij^' , RO, p. 299,7.
Jv^, transporter, 687, d.l.
J^^uj", ti'ansporter éi pilusieurs reprises, 674.
J^:^' n te gel, sich hineinstilrzen, RO, p. 299,8,2 d'en bas
et n. 4.
.,)-^i eau qui sort du sol, 1319 n. 1. Dans la poésie, ce
mot est aussi employé avec le sens d'œil, au pi. J-js^L
Le duel n'est pas usité, on dit iX'w^^J', mes yeux, Bel, Dyàzy a,,
p. 108/9; Stumme, TTBL v. 587.
xJL:^ = iJLÏJ, charge; ^a^ xJijs^, une charge de bois, 674.
iJu:svl, 2^iiits, MAP, p. 241,2 d'en bas; ci-dessus, p. 2658,9.
2749
Js-^nj^, cafetière^ 57,9, voir la description, 1085; apparemment
de ^^ (ci-dessus, p. 1150), avec r>w, comme le fait
remarquer Jayakar, BBRAS, p. 250 sur la forme Jxi^,
cauldron. Ordinairement J^-^^u^ a le sens de faucille de
moisson7iew\ serpette^ hébr. ^jin, syr. jl^, Haurân Ju:^uxi,
Socin, Diw. Gl., p. 312, voyez Schulthess, HW, p. 37;
selon Haupt, ZDMG LXIV, 710 n. 2, ^^5 viendrait de b%
proprement Kreis (Halbkreis).
r^ _
j*.^, pouvoir, Beaussier; Stumme, G TA, p. 24; le même,
TMG 1,10,4; 11,1,3; 18,1,24; 19,7,25; 20,7; 26,35, etc.;
Doutté, TO, p. 404 n. 7; aussi pouvoir supporter, p. ex.
o^î j*.:$Tj, po^ivoir supporter le froid^ Beaussier').
*j>lj , convenir, pcissen, Dt ; h â d a e d - d îi w â ma y i n â g i m a k,
ce remède ne te convient pas ; cf. n i g m a 1^ fi d îi w â t fi n i,
ton étoile (= ton salut) est dans un autre remède. Ne se dit
que des remèdes.
j*j^, étoile] j.^:^' Js. chez les Bédouins du Sud = ^
dUà-'s 895.
i^js^, a, class. repousser, en Dt revenir, voyez ci-dessus,
p. 306 sub (_ct^*
Lp, class., être sauvé.
') Aussi égarer, MAP, p. 313,8: „Bei den Terâb'm sagt man: 'Die
Sterne haben niich irregefiihrt, nuggemt' " [MMC, p. 399: „En{femt,
I was led astray bv the stars"].
2750
i^^^j <j^, se réfugier en cherchant un protecteur, ^ o^,
1791.
^j, fugitif, c>.U;, 1791. — i^o-lj, pi. -V, rapide à la course^
1664,5 d'en bas; el-Amâh, Dêl, p. 14-1,3.
iLsajL:^^', voir 792.
iCx^U/c, Leihwache^ BB, p. 440.
w*.^^', i, a, sangloter, ci-dessus, p. 1305 n. 2.
c>.^" et c>^^j écorcer, 1763. — Sur c>-^', gémir, voir Fest-
gabe, p. 88.
^^, mû7'ir, être fait ci point, Sud, métathèse de ►î^,
595; 791.
V
^, tuer le chameau en lui donnant un coup de couteau
dans le creux de la poitrine; ensuite on lui coupe la gorge,
ce qui est le ^J>. Se dit seulement des chameaux, cf.
Wellhausen, Reste, p. 114/5. — Dans le Nord, ^" est se
diriger vers, avec l'accus., 1217,2 d'en bas [GLB'A, p. 79;
MMC, p. 444,9; 635,10 d'en bas], cf. Wetzstein, ZDMG
XXII, 142 en bas: „f^\jf- !jy<\i = [^Ju^iî. Das ZW. ^
'ziehen' nach einer Gegend hin mit dem Accus, der Direction,
wohl ursprûnglich vom Kameele gesagt, welches im Gehen
den Hais C^") nach vorn streckt".
)f
jr
^jj", gronder (chien), Yémen, 1574.
2751
V
,:^, a, piler, broyer, 58,20; 115,22; 161,26; 1086; aussi
tousser d'un chameau qui souffre des poumons (dans ce
sens class. ;^o et ;^j). Chez les Bâ Kazim, -^ù, avoir un
fort rhume, est appliqué même à un homme, 1086.
i>lj .axj, chameau qui tousse, 1086.
;Lj*=ij, toux d'un chameau, chez les Bâ Kâzira aussi d'un
homme, 1086; Socin, Diw. Gl., p. 312.
;'i_5^.>u, dans tout le Sud le mortier, non le pilon, hQ, A, 12-,
57,12; 58,13,20; 675; 1085; en sahhîjL^L, pi. ^^'^,
mortar (iron, for pounding), Jayakar, BBRAS, p. 266.
j*^^i^, von Hustenreiz hefallen, Socin, Diw. Gl., p. 312.
^J^^J^ <i j^^\kA , mortier à piler, 20,17.
f
* .-.^
j::^, attiser (le feu), 690; Hdr, p. 359 n.; cf. uiL:>, ci-
dessus, p. 514.
Ja^, pleurer, gémir, Festgabe, p. 88.
Jyçs^o, essaim d'abeilles; très petites perles, y J>, sur lesquelles
on place cinq rangées (-^) de petites monnaies en or,
ci-dessus, p. 2350 n. 4-.
jL\;>^', .Jaussen, CA, p. 273: ,,La naJmleh {':Cj^'), appelée
aussi 7iekut (-i?yo) chez beaucoup d'Arabes, est une chamelle,
quelquefois aussi une jument et même une brebis, donnée
2752
en une circonstance particulière. Quand un enfant vient au
monde, ce n'est pas le père qui détermine le nom du
nouveau-né, mais un parent ou un voisin; en même temps
il fait un cadeau à l'enfant en lui présentant la nahnleh".
f^
^', gémir, 987. I. Sîdah XIII, 276, 4: ^. ,*^wo *<^J jjij_5
xjLj >j!^ ^wj ^j'3 ,«^ J.LJ5 ^.fij; Haffner, AL, p. 28. Voyez
ci-dessus, p. 1305 et Nôldeke, NBSSW, p. 86.
r=^
,4^JJ, avec (i^, criaille)' contre qn, molester en criant,
1022; 1614.
c^^
i^jjs^j, pronom personnel, > j^j^j nahna, Hdr, dans la vallée
de Kasr 'l^j nehâ, HB, p. 248 et n.; en Dt nàhnâ, 1391,
cf. 790 n.; là h nâ avec dissimilation, 7, 17; 117, 22; 536, 8
1313; 1361,1; 1391 ; àhnâ, èhnâ, 1084, 10 d'en bas; 1391
1508,6; avec ^ 'J^^ wal.inâ 152,1; 890,1; 1581, d. 1.
G
1611; 1635; 1680, respectivement L;:>» wihnâ, 556,10
659,5 d'en bas. 'Anazî \1=> [GLB'A, p. 79; Cantineau, Et.
1,72; 11,148 hènna, lion n a ou 'ôhnâ, ^ôhne')].
^^
(^^rcj [a, i, dans la lurah baratter] ^).
^_^j, pi. tL<^j', ^J^:^^, outre pour le beurre, surtout usité à
') Hein, SAE IX,-!? n°43: ente gad tahibt nîhna 'l-b('ndeg,
du fiasl schon die Flinte von uns erheten. .
^) Il y a aussi un tluMiio liomonyme et ononiatopi-iciue; de là ^<-:5^J,
dire hA! fié! hé! Haunm, 801.
2753
l'est de Dt, 608. La langue classique connaît ^^1 et ^^^^i
comme ^g=^^ et ^_c>i7 et c'est la première forme qui s'est
conservée après la chute de la nounation. Wetzstein, ZDMG
XXII, 151 a _^ J nâhu, pi. «y^J [nahu, Bouch., pp. 78; 91].
jijA^j n a h d ù g < ^*,csjJ> , fosse, R D II, 57 ; ci-dessus, p. 653
[Brockelmann, VGSS I, 662, 51.
-i^j, i, u, ronfler^ renifler] de :,-ù+ ^, cf. Ges.-Buhl s. v.
in:; ^i^J, éfre ?^<si?, ^ro^fé^'; e7re carié; cf. q'^^^, vermoulu,
RO, p. 383,8 d'en bas.
«^i, narine, MJM, p. 26; Praetorius, ZDMG LXI, 615. —
Aussi lumière du fusil, pi. .^, 481,8 d'en bas; 661, 10, oîi
le texte est incompréhensible; Hdr, p. 7^0 s^j. Selon
Stace, p. 112 [Goitein, Jem. nos 208 et 664; Rossi, AS,
p. 2221, -i'^^i pl. '^^ est nez.
^Ljs^j-fl, nez, LAm, p. 128,5,10; pl. ^^^, narines, ibid.,
1. 4 [voyez sur ce mot Marçais, TAT, p. 474. Aussi
manhûr, Feghali, Synt., p. 385,8 d'en bas].
%J>yi môhra < «^wL<, pl. .i>!ya, we^, en ^omânais, Praetorius,
ZDMG XXXIV, 218; Jayakar, OD, p. 654; RO, §85
mô%ra; p. 16,6 d'en bas mô%ôrtek; p. 24, 9 d'en bas
mô%rîthe = p. 332,8 d'en bas; dimin. mwë%ra §44;
voyez aussi Vollers, ZDMG XLIX, 497; Brockelmann,
VGSS 1,225; Rhodokanakis, WZKM XXV, 89 [et ci-
dessus, p. 2728 n.].
2754
^.^, piquer = ^<^, Hdr, p. 721 ; Nôldeke, NBSSW, p. 189.
^J*^J5^wo•, respirer^ sonder le terrain^ Hdr, 1.1. [Rossi, AS,
p. 232].
,_^-^j, haleine, cm\ 9, 12; 47,5; 51, 12; 570; 604, 3 d'en bas;
Hdr, 1.1.; Stace, pp. 23 (^v^i) et 195 (^wJ:J) [fiaéo, Rossi,
AS, p. 208].
L«^j, (las Bearheiten mit cler ScJumfel, Snouck Hurgronje,
ZA XXVI, 223 n.
[^j, a, class. être jileine de sève (plante)].
,«-i^.;j", toussoter, sich ràiispern, class. et Dt [emettere catarro,
Rossi, AS, p. 198]. Ce verbe ne referme pas nécessairement
l'idée de cracher.
Ai'ui^.j, pituite^ glaire^ morve, cXdiS^. et Dt [catarro, Rossi, 1.1.].
J>.:<jj <^ jù^' , voir ci-dessus, p. 656.
}^, tamiser, sieben, RO §406 [crivellare, Rossi, AS, p. 202],
comme dans la lurah.
idi^j, tatouage sur les bras ou la poitrine, MAP, p. 162.
iclLÏ^j, son; parties grossières qui restent dans le tamis, Kleie,
crusca, Manzoni, Yèm., p. 119, 2; > xil.^, Stumme, G TA,
§^5; RO, §52 [Brockelmann, VGSS 1,352; voir surtout
Marçais, TAT, p. 475].
J^i^, tamis, 438 n. 3; 832; Brockelmann, VGSS 1,181
[manhul, pi. manâhil, Goitein, Jem., nos 312; 331;
2755
1399; Rossi, AS, p. 202] ; Feghali, K"^A, p. 103/4 monhol;
à Bagdad mùljel, 689; Yahuda, OS, p. 410 n° 28; en
"Oman môhal, RO, §61 [cf. ci-dessus, p. 2728 n.]. — En
Dofàr menhâl, RD 11,58 [mànhûl, pi. mânâhll, Rossi,
A S, p. 244 sub vaglio]. Cf. aussi Wetzstein, Ûber die Siebe
in Syrien, Z D P V, XIV, 1 ss.
1^^
[*j^', a, expectorer}.
^^jj^r^jj, souvent dans les traditions, p. ex. Bolj. I,
53, 2 d'en bas : ^î' ^ u>^*Ï3 ^! iuL^j *.xJUo ^^lï ^js^Jo' U^
«jsJb-^ M-^^ 4^ lÂÎÂs *_i->Lx> ^j>-j ; ibid. 1, 86, 8 d'en bas :
d'autres exemples, o.l. 1, 147,3 et II, 65, 1^.
e
Lisî
i,\-;-è:^', faire agenouiller^ 601 ; cf. p,Li.
J^^
^ç^', i, a, exciter, zum Kampf cmfforclern, 904,6; 1250;
1275,6 [voyez GLB'A, p. 79].
^^i^Jt, pousser le cri de guerre., proférer les exclamations de
bravoure, 1250 s. [GLB'A 1.1.].
»^J, cri de bravoure, Aufforderung zum Kampf [GLB'A,
pp. 55 sub (j-^ et 80; WKQ, p. 503J, cf. aussi ci-dessus
sub t_=i^! et ^-j^ [Cantineau, Et. 11,130 nliawe, oîi est
rejetée la forme ënljâwa (nahâwa, IVIAP, p. 386,4;
]\IMC, p. 526) avec «].
2756
;^.|js^j = »y<j, 705 n.; 904 n. 3.
^jr^^i Eine}\ der zum Kampf aufgefordert ivird, tapfeVy
Socin, Diw. GL, p. 313.
'i^Xi tufihia, Hoduinit, Stumme, TTBL, p. 151.
Jo
Jo, i, dans la lurah s'enfuir, s'échapper, cf. I. Sîdah XL
200, d. 1., où Jo est expliqué par j>^s^*, .jJju ^^. dU^- avec
cette remarque: ^J> ^^ ^^v^-'' y^ ^ 3^ »S^ '«Ai ^j^4>^ i^J'^»
Ce sens s'est conservé en Dt, mais 3j ne s'y dit que des
bêtes, 1580.
Âj, class., pi. jL\j', égal, p. ex. Lebîd, éd. Brockelmann
n° XXXIX, 2. En Dt JLi, pi. aussi o!Ai, égal, 154 n. 2;
170,15; 1579.
JojJ = Jo, 127,8 et n. 3; 154 n. 2; 842; 1579.
_Jù, a, séî fondre, se clarifier, 1471 n. ; avec ^, 1470, d. 1.
.,jJ, graisse, 1471 n.
NtXJ
,lXj, u, class. sortir, être en saillie, cf. ci-dessus, p. 1306:
J^ ^^ ^o'uJt .^"i^t o^P'- ^® verbe est souvent usité dans
tout le Sud et en 'Oman, voir 1169; Hdr, p. 721; Snouck
Hurgronje, M S, p. 13; RD 11,58; RO, p. 96, 3 ; il est intrans.
et trans., sortir, 72,6; 818 n. 5; 1452,2 d'en bas;
2757
1453,3; faire sortir^ ôter, expulser^ 48,22; 49,8; 58,14;
59,3; 73,18; 139, 14 "j!; 1346.
.Ai, herausbyingen, 1169; Snouck Hurgronje M S, p. 13, où
l'on trouvera des exemples; RO, p. 407 n° 105: lehsân
j n e d d 0 r 1 r û 1 min s e r b o, die Gilte bringt die Schkmge
aus ihrem Loche heraus.
.j>lj, faire marcher à part, 1169 d. 1.
^oLdi", terme de guerre, expliqué 1170.
^oLi, dans le sens de rare inusité dans le Sud ^j, en Harîb
synonyme de -.>L=>, dehors, p. ex. yio^ J^"-> q^ ^f^ i^P,
ySù ^j^, peau dont le poil est en dedans et la chair en dehors^
1170. — Selon Socin, Diw. Gl., p. 313, .Jù est geschicktj
tapfer. — j^'^^j-, difficilement, à peine, peut-être, 609.
b^olj, pi. jj>[^, chose (pli sort de l'ordinaire, 1170.
^3iAJ, sortie, 1169.
»^l\j-<, chambre de réception pour les hommes, 1169; voir
Vollers, ZDMG XLIX, 512.
u*JJ, u, frapper, jeter à terre, 1221 n. — l'*^, a, saisir,
comprendre facilement.
(j*l\>u, être frappé, jeté à terre; aussi s'informer, faire des
recherches = ^jJaJJ , 1221 n.
(j*3u\>L«, pi. ^-.ojUxi, boîte, Kasten, RO, § 136; p. 391,3,5;
Rossler, MSOS 111,7,12.
') La forme yindor avec sens transitif peut d'ailleurs aussi venir de
^^Jl, voyez 557 n. 1 et 1169.
[2) Rossi, AS, p. 232 raro, nadir].
2758
çAj, voler, 1027 [GLB'A, p. 80].
p. AÏ, voleur, ci-dessous, p. 2785 [MMC, p. 450].
v^jAi, verser (le ciel, la pluie), 1221/2 n., cf. ^Ixi. Dans
SAE VII, 15, 28, ^Jù a le sens de battre.
JAJ, u, f/rer (le seau du puits); happer, enlever brusque-
ment; < J^, si dans le premier sens ce verbe n'est pas
une variation de .lXj, sortir, 1346; transporter, aussi Carbon,
p. 205, 5 d'en bas.
>iAj, a, appeler, 1219,3; LA XYII, 445: ^ ^jS^ f>^\ »a;J!
(^3 ^ji^»jS^J) (^ -=^rj' yAJLit 'O^JLjÎ JÏ5 -.LjV^i^L) iJ.C. J>^i'_5 £^
?sA>j J-^y' »Ai dUL« _^' J'J3 — Ux2jLi \࣠Jo^^" o->j^ 'o! ^jjri: J^S'
«o, 3,0--- - t- c_ 30s
L^X^:>-5 uiïww >_?w\j L.£..yAxJ Jo"^' 3AJ3 *^3 XaOJ r>j-^' >Si>jOÎj j^O*^!
^,x*>JJ X.LC ^Jji! 'l4;3 liJ^ Kt'..».^]] -^ii ^.^^)G ^3, cf. LA XVII,
384, 8 d'en bas : nôSl^*^ *.j| \j] ^Juz ^j o! (_^k.^Li \j^j j^.^' ^:vj-^'
sÂ5> ^Â55 UJ J_j.fij i^î Jo":^1j [M. el-M. s. v. 'J^U »Ai J_yo' iû'w*iÎ3
«bl3 ^i] ; L Am, p. 108, 10: ^ I^JG j^^t c>^ ^il^^, ?>d Gott,
ich habe geglaubt, dass sie clich gerufen '). Sur ce verbe, voir
[') Nallino, L'arabo pailato in Egitto, p. .311 n.: ,,Qiian(lo lachiamata
s'intende fatta per raezzo di un'altra persona, si usa la preposizione /r, p-
es. nadah el-arhaçjî chiamô il vetturino (direttarnente), nudaJi H 'l-'^arbagî
chiamô il vetturino (per mezzo del servo o d'altii), fece chianiare"].
2759
Nôldeke, .NBSSW, p. 193; «Ai et l'akkad. nadû, jeter,
ci-dessus, p. 385; cf. -Làj, rejeter par la bouche Qt prononcer
un mot, parler, 511.
'"^Jsj, u, appeler, cf. aJsJ.
^Ai, I. Sîdah XIII, 284, 4: ^3^\ * ^j^^^ * }âx:\ ^cÂliî^ ^=^'3
ôjjO iAâ^ (^^' ^'^ (^^'^ im' l^^ T-^ J-^:?3 Oj-dil v^L^Ô ^-^?)
cf. XV, 131, 14.
cLvJ, oracle, 883.
ab'L>L/a, ôffentUche Versteigerung, RO, p. 228, 10 d'en bas.
^â1«, pâturage [voir GLB'A, p. 80; MMC, p. 338].
•N.
^Aj), très usité par les Bédouins du Nord et dans le Sud,
dans les *LiJt S±i, à l'ouest d'ez-Zâidah et en Datînah dans
certaines parties du pays des 'Awâliq, donner, 8, 5; 10, 10;
40,3,5; 57,2; 345; 461 n. 1; 592 n.; 826 n. 1; 1322,2;
1717; Hdr, p. 721; Festgabe, p. 15,6; ^^^.Ajî, give w?e, Stace
(Béd.), p. 72 '); en samaritain n:N, hringen (lettre de Fraenkel,
9. XI 1909), [probablement] de ^_$o!, paî/er, donner, Arabica
V, 148 n. et Nôldeke, NBSSW, p. 196 n. 2; d'après une
autre hypothèse [moins vraisemblable], iAJ serait primordial,
comme en akkad. nadânu, donner, aram. m:^, mn, tribut
«akkad. manda ttu, madattu, Delitzsch, Prol., p. 140;
Zimmern, AFW, p. 9), mehrî ndû, gib herl (pi. nduhem,
fém. nduhen^)), 345; 1717; Festgabe, p. 88.
[') Ibid. e5^! ij' (Béd.), / give [Rossi, AS, p. 203 'ad d à' (yiddl),
dure; iinp. 'iddi, fém. 'iddây, etc.]
2) Bittner, M S IV, §55.
Landberg, Glossaire Datînois 173
2760
JôsJ^, bâton transversal du hdt, 562 (planche).
.Aj, i, u, class., vouer à Dieu, 961.
jjsj, pi. ,5lXj, i'œ2<, 455. En Hdr js^t signifie ,,vœu" et est
plus usité dans ce sens que .ÀÎ, le dernier mot étant
employé dans la conversation presque exclusivement dans
le sens à.' avertissement, HB, p. 265 n. 6. — ^yi .Ai, donation
avec rémunération] XxP signifie en Hdr la donation pure et
simple, HB, p. 276 n. 8.
B.jj, trihit, Steuer, RO, p. 311, 10.
^JJ, sentinelle, 1311 n. 3; 1721; Dalman, PD, p. 150,7
d'en bas, mal traduit par „Feind". Dans la langue classique
^J6 est voué à Dieu; ajÀJ, personne offerte au service de
Dieu, 961.
u^Xj, u, a, jeter, faire tomber, 404; 716; 1280; 1511 ; ivegstossen,
MJM, p. 11 [Goitein, JG, p. 171; Jem. nos 303 ; 1232;
1257; Rossi, App., p. 242 gettare]. Stace, p. 172 (Béd.) ^jjJù;
cf. éhaurî ^Jù, jeter, SAE VII, 152, 11.
oÀJ, intensif, jeter, 114,19; 653; 1511.
[oJ>1j, jeter, schleudern, Goitein, Jem. n° 1125]
vjjjjo', tomber à terre, 10, 10; 404.
.0, ,o_
-.y et -rfT^i voir 1034.
2761
ij, i, vibrer^ suinter^ 1255; 1259 n. ; zittern, sich fûrchten,
Meissner, NAGI, p. 144; ertônen (vom fernen Donner),
Socin, Diw. Gl., p. 313 ; en 'Oman trans. zerren, R 0, p. 373; 5.
D'après LA s. v, et Sîr, p. 152, la forme arabe jj, y, eau
qui sort à la surface du sol, serait empruntée au persan «"^
[= v' o'^'^ eAî'y'j stillare, Vullers s. v.], ce qui n'est pas
probable, cf. hébr. r^:^, jaillir, 1259 n. 1 et aussi j::^, suinter.
L'idée impliquée par y est ^iJ^'i; I. es-Sikkît, p. 162,5
d'en bas: j^*, ol^«J! ^^^^^ .of^.^! ^^*, .c>\^\ L\ju\i> Jw>. JLaj
.Ià^ L^-jT 1^1^ îjt >5;j! Le :J•^UJu jLib^ .«JLiiJt ëA:^- ^^ *JiS' c>\yù\
jX^, class. berceau] aussi en 'omânais, mnezz, RO §133;
Jayakar, BBRAS, p. 262; pi. JLl^, RO; Jayakar écrit v^j^,
lij [a, class., exciter à (J^c); détourner de (q^)], 1344.
*
_jj, épuiser, écurer (un puits), Hdr, p. 721 [Dozy s. v. ;
Bràunlich, Islamica 1,503]. Aussi fuir, inf. ^jj, MAP,
p. 392; cf. Hartmann, LLW, p. 143,5. De j^ + Sy
*
^y, i, ôter, enlever, 1030; 1342; 1344; Stace, p. 1 ; = hébr.
I?d: avec (_r'>j, Brockelmann, VGSS 1,153. Spécialement
tirer (le seau) en haut, Hdr, p. 722 ; cf. ci-dessus, p. 631
[et Bràunlich, Islamica I, 505]. Vulgairement gâter, abîmer^
LAm, pp. 90, 10 et 104, 13, 14. [cf. Dozy s. v.] ').
') En Dt on rencontre aussi p ;J dans le sens de monter en épiSy
porter des épis, ci-dessus, p. 193 sub o^.
2762
cjLs, avoir une dispute avec qn, auszanken [comme dans la
lurah], RO, p. 122, 1. — Ibid. § 75, 4 mnëzeM, streitsiichtig.
^jJo', sicJi zanken, RO, p. 390,9.
^y, pi. ^^jj, fois, 49; 3, 7, 8; 1030, où l'on trouvera plusieurs
mots de signification analogue [cf. le suédois ett tag =
une fois].
v_;;j, i, class., épuise)' entièrement ou être épuisé entièrement
(un puits); Muzhir II, 125, 4 d'en bas: 0'C>^,;s^u«' \3\ ^î c>jjj
^a*Xj "bHj ^AjiJo ^ oi;jj ^f" lP£'-« [Bràunlich, Islamica
I, 503]. — ^y, e7/-e ;^ar/rs (larmes).
lJj'j, passée (fleur), Dt.
jjy, class. et en Syrie, sauter, 1259, métathèse de ^ ou
développement de ^j, courir, cf. ly, sauhr, ibid.
vjjjj, /"rt/re sauter, 1256; 1259.
vjîjjo', iiberrascht îcercîen, sich fibrhten, RO, p. 276, 13. Rôssler,
MSOS 111,20 n. mindezuq<mintozuq, erschreckt.
'xip, ''a nezqa, plôtzlich, unverseUens, RO, p. 114, 6 d'en bas.
J;j, i, descendre, surtout descendre comme hôte chez qn =
Jy>, ci-dessus, p. 522. — U>^ s. ^ù, terme technique pour
la cession de la femme à un ami, 846 et n. 2; 848 n. —
En Tunisie, jy nzil est drilcken, Stumme, G TA, p. 7,
tandis que descendre y est Jaxi?.
Le verbe jy signifie aussi coider, le sens de descendre
étant appliqué à l'eau qui coule vers le bas. On dit en
2763
) o >
arabe: y^«>Jî J,! Jj-u u^jic (jro!,, PràcZi Otruh descend vers
-"j
la mer = coule vers la mer, cf. Isaïe XL VIII, 21 : "iiyîd D''D
1û? 7^rn, î7 ^ê?6?- /?< co?(Zer de l'eau du rocher, ^y, ^^ ^y>!
jy, Druck verursachen, Stumme, G TA, p. 23.
Jji;cw! stenzel, t'^re enrhumé, ibid., p. 32.
Jjj, campement, 32,1; nezel, Lager, BB, p. 26 [m»?^; t(;zY/î
wzore ;f/<rtM thirty tents, MMC, p. 77; aussi pe^iY villagey
Dozy II, 661].
Jjj, Primeurs arabes I, 22,d.l. : '^Ka^} ^-wC^oJL.^ O^y^-^-^J >^ Jj>^j'
<c*.4>-3 ii^;-J ^J J^flJ *'i'i-^^ , <;-^ iùijJ! l~~*-'*j 'Ji->*^' '*>'*^3 ^s J>^>
iCiJCI ^^x^' iJL£; Huart, JA 1910 sept.-oct., p. 380: "J^ signifie,
comme on sait, un repas, des provisions, des cadeaux de
toute nature offerts à l'Iiôte que le hasard vous envoie (de
^'^ 'descendre'); de là 'fruits secs, confitures ou sucreries
offerts au visiteur'."
Jj>L«, lieu où Von fait halte. Dans le savant article de Hommel
„tJber den Ursprung und das Alter der arabischen Stern-
namen und insbesondere der Mondstationen", ZDMG XLV,
608, nous lisons sur Jj-xi, Absteigequartier: „Es hat keine
Etymologie im Arabischen oder Hebràischen, wo der Stamm
•) Cf. Stumme, TTBL v. 922: Jy% ->li ^-v^ 3>, in meinem
Innern liegt Schnee in grossen Massen, „wôrtl. : in Herabrieselungen
(pi. V. 'f-'^f)".
2764
br:, jy 'fliessen, abfliessen' bedeutet, wohl aber ist fùr's
Babylonische ein Wort manzazta (von nazâzu 'sich hin-
stellen', also 'Station') bezeugt, welches nach babyl. Laut-
gesetz auch manzaltu, auch mit Assimilation mazzaztu,
mazzaltu (pi. mazzalâti) heisst '), wo die zu postulirende
Mittelform mazzartu (pi. mazzm'âfi) ist. Dadurch ist fur das
hebrâische mazzalôth^ Var. mazzarôth (Sept. (Jt-x^oupu^ auch fur
mazzalôth) die Bedeutung 'Mondstationen' ûber allen Zweifel
erhoben, und ihre Kenntnis schon fur die altsemitische Zeit
positiv erwiesen". De même Ges.-Buhl et Zimmern, AFW,
p. 62 et n. 2, selon lequel jy, dans le sens de 'Hait machen'
serait dénominatif de Ay^] il dit: „Aus solchem entlehnten
manzil i. d. Bed. Mondstation ist im Arab. wahrsch. erst
sekundâr manzil allg. fur Haltestelle, sowie das Verbum
nazala Hait machen, sich niederlassen, hervorgegangen".
Cette hypothèse peut être vraie ; elle est même très alléchante
et ne mérite nullement d'être rejetée à priori, mais en tout
cas, il nous faut d'autres preuves de nazâzu > nazala.
D'après Clay, The Assyrian root nazâlu, OLZ 1915, col.
176, ma nz al tu vient d'ailleurs de nazâlu, non pas de
nazâzu 2).
icJ';>u, descente.
J^y^, hospice, Bédouins du Nord, 1338; 1725 ; Huber, Journal,
p. 121. — Aussi dysenterie, MAP, p. 420.
jjjj, suinter = j:^, Syr., 1259 et n.
") Delitzscli, Prol., p. 142.
[2) Cf. aussi De Saussure, JA 1925, juill.-sept., p. 106.]
2765
î^, u, sauter =^, 1254,9 d'en bas; 1255,1; 1259, d.l. ');
I. Sîdah 111,104,11: *^JC_jpj *>^^b ^^3j^*) ^3j-^3 ^^j-^3 lîj-j' '>J
*
i, 311, expliqué 425; v*-^3 v*-*-.^ ^> ■^^''^^ relatioyis et
de basse origine^ 795; ci-dessus, p. 416. — Aussi analogie^
ci-dessus, p. 762; formation du nom relatif La Alfîyah trad.
par Goguyer, p. 323.
iL*~wJ = ^.^*-wJ, 311; 425.
ce
u^A^, pi. >^L.ol, 331, expliqué 331 n. 1 et 425 ; /«omon^/me ;
allié, 11,4; Festgabe, p. 88 ; parent, voyez Nôldeke, N B S S W,
p. 77; aussi Vertreter der Brautwerber, MAP, p. 180,17
d'en bas.
y*o, u, cJiiper, arracher, voler, Nord, aussi class., 307 n. 1.
.lIo, voleur, ibid.
>
^y*.Ljj cancer, Stace, p. 26 [plaie incurable, pi. ^\y, Belot].
Jj", se ceindre, Dt.
o
wt^wo, ceinture en lanières de cuir de mouton et, pour les
riches, en chaînettes d'argent ou de cuivre, 327,2 d'en bas;
Arabica IV, 20 n. 2.
') Au lieu de (j:jj lire 'jj; LA VII, 280,10: s^oVc ^ (j;^, mais la
graphie correcte est 'jj, LA XX, 191 ; en-Nihâyah IV, 138.
2766
*
ouvo, a, u, vanner^ 615; souffler^ Beaussier s. v., hébr. c|iy:,
Vollers, Z A IX, 199; sur .juvJ et ses dérivés, cf. aussi Socin,
Diw. Gl., p. 313.
OjjJ! 'jJiLwJ, le vent nous a couverts de poussière^ Dt --^ ^Jl^
^^X'^ u4-S Syr. ; au figuré em-bôé dailèyn yinsafèyn
fim-bàlad, le bétail reste là à brouter le sol^ 616/7.
En Dt aussi gronder ^ tancer^ nasaf hôrmetah ''ala
tihimlàgha, il gronda sa femrae^ parce qu'elle traînait les
pieds ^ 617.
En Syrie ^-^ ^ ^^, relever les habits par derrière]
iCâv^^L, qL^ Jc>. wà^, parer le pied du cJtevcd avec le
boutoir, et aussi, chez les Bédouins du Nord, heurter, repousser,
618. Voir d'ailleurs 616 ss. et sur les racines ^j^ et vju-
618 [cf. Rûziëka, KD, p. 97].
^à^, vanner, secouer, 56,7; 615; 618; 620; class. pulvere
aspersit ventus, Bibl, Geogr. Ar. VIII, gl. s. v. ; q£ ^a-wj
io!c.J>, er macht sich die Arme (durch Zurûckstreifen des
Hemdes) frei, Socin^ Diw. I, 248 n. 7.
^jo^', class., soidever la poussière, voyez 616.
^Juvj^', expliqué 617 en bas.
^jL-^^y, trembler =^ j^:^3u ,^ , Jooj', Sud, 618.
^.v^j^ ou ^ji-w^ ^), pi. ^Jj^, plateau en bois ou en une
autre matière, 20, 19; 30, 15; 31,22; 1052, voyez 615; selon
MAP, p. 149 grosser, f lâcher Kupferteller; Stace, p. 156
') Sur wÀa-^À/», voyez 015.
2767
sieve = ^)^'-i-<; ^U' (iJjà^s^u v^suvj^! Jj>, ît^//^ a sze?;e /^o^c?
water? ibid. 2).
Xà.wjL<, boutoir, 618; voyez aussi Socin, Diw. GL, p. 313.
ouvj-^, ceZz6'/ qui évente le blé sur le minsaf, 620.
ii«A^^;-o mnessefe, geschâlte und in Scheiben geschnittene
Eieràpfel, mit grossen Stûcken Fleisch und Salz zusammen
gekocht, Almkvist, Kl. Beitr. I, 385.
J^^ [tomber, glisser], combinaisons étymologiques, 1683.
(*-^J, u, prendre Juileine, 618; unsiim qalîl, repose-toi un
peu, voyez Hçlr, p. 722.
J (*-v«j, freie Hand lassen, RO, p. 222,7.
*^>u", tief atinen, RD 11,58; s'élargir = ■k^^, 153 n. 3; se
récréer, Arabica V, 77, 4 d'en bas.
*-^, soulagement, 1609 n. 4; roo»/ (space), Jayakar, B B R A S,
p. 268; opening (a pass), Stace (Béd.), p. 115.
iUvw.J, expliqué 1779.
A-V..J, ample; ^Jic j^^vJ v^^S lliahit est trop ample pour moi, Dt.
j»-^, zéphijr, 1284; spacious, Jayakar, BBRAS, p. 269.
(j/..>L.*J, souffler, envoyer des zéphgrs (vent) = j^^â^, 618;
1282 s.; 1284; LA VIII, 117,7; en Syrie ^^^ ^ ^x^vJ,
/azVe gc/i ayec lenteur, 1283 n. 3.
') Ou dVAW.*J.
2) Cf. aussi Fraenkel, AFW, p. 290.
2768
(^JuL*-J, pi. ^wwOw^mJ, vent doux et faible^ zéphyr^ 540; 684;
1283 s. [MMC, p. 470] = class. ww^^ iU.'w>Lslî ^^, 1284. ~
Aussi singe, comme ij^-y'.^ nesnûs, Hartmann, L L W,
p. 127,4; Prov. et Dict., p. 446 [Littmann, ZAr, p. 105].
J^ [i, produire le glouglou (jarre); bouillonner {<dd.M)], suinter,
1259 n.
1, ^i^^''*
Lio>Lc;:o, impf. y^, et vulg. ,eA^.i ^'^^'^ o^^ devenir élevé,
1610; Qays b. el-Hatîm n° VI, 15:
iAjçoÎ (_^y.'. iCw'. ...1/ lXJ' LàjlU t^Jli; !.^ 'j*^^ ^^
Der aufgeicachsen ist als ein Dumnikopf, ein Bôseicicht, ein
Elender, ein Verdammter,
Ein Streitsiichtiger, dessen Kopf an das Haupt eines mit
Genickstarre behafteten (Kamels) erinnert.
En Dt, ^^ signifie être en convalescence, ,t:>jJ! ^^ (.Is,
cf. Bolj. II, 52, 7, où nous lisons que 'l^ est ^^ en abyssin ').
^^xi', to be in good humour, Stace, p. 84 [s^oZ^zerew, Goitein,
Jem. n° 1262].
j^^ii'j, boy of 16—17 years, Soudan, ci-dessus, p. 1112.
^jA^i incident, 157, 15.
iLyiJ^, prononcé mènsieh, pi. (_^c^'^^, 144,18; 1156, non
pas le sillon, comme ce mot a été traduit 1157,4, mais le
billo7i, lat. porca, ou la terre que verse la charrue des deux
côtés du sillon, qui est appelé JL»", 1448 et n. 1 ; 1608.
« - o - ^ o
Sur * oLix^Lx > iU-ci^ , voyez 1610.
[') Comme on le sait, l'éth. "Vh^h a le sens de stti'fexit, se extulit,
tandis que J^A est trans., cjtulil, cepit.]
2769
^_,^J:o, s' accroc}ieï\ se coller^ être pris sans i')ouvoir sortir =^
^.j^, 1129; 1184; Rabah, p. 38 n. 3 [Nôldeke, NBSSW,
p. 188 en bas]. — ^i>yJ:o3 c>^x-c>, je suis ijris et pincé ^
1184/5. — L-*.>ci.j, sauter^ se laîicer, Hdr, p. 137 et n. 1,
voir ci-dessous; flatter = j,.^, Stace, p. 66.
^.^x^ et w*-ciJP), voir Socin, Diw. GL, p. 313.
O J
Ji*Jî L^uo", le bruit arriva de tout côté, 468 n.
iO-ciJ, pi. w/-ii,j, pétrin, embarras, 1184; &x.ixjj 'iUXz> tiU o^as^,
tu as été pincé, ta te trouves dans un joli pétrin, 1184;
ramjû-ni f nisbe ekbaryt nnséb, sie icarfen mich
in eine Intrigue, die grossie der Intriguen, R 0 § 432 ; Socin,
Diw. GL, p. 313 iU^, Unglilck.
w^.^, accrochement, 114,21.
iûUiJ, Seil der Schôpfmaschine, Socin, o.l., p. 314.
xLL^, nom d'un serpent, Hdr, p. 137 n. 1 ^).
C) Sur v^-^î stânkem, K^it^^y voir Brockelmann, VGSS 1,221,?.]
2) Ms. Landb. n° 18, p. 70: ,,A propos de ji».^, j'en ai discuté les signi-
fications dans le Qâraûs avec mes hommes de '^Oneyzah. Cette racine
n'existe là que dans les mots ,c***^ et iUUio; selon eux, yi^i *.^
est pour (* yi^' -r*-'*"-^) ft ils me disaient cette locution avant de la
connaître par le Qâmûs. Ou l'auteur du dictionnaire aurait malentendu,
ou c'est une prononciation dialectale. La phrase *-S=^vL( (*^, ^« viande
est puante [Qâmûs: yÀJ' U^/iJJ" *.^.)jt r»-^^] est dans le Negd *-^}
*:^JJt, tandis que les Bédouins du Nord disent ^:::5^J^' |*.>io! et, avec
ie participe, *^ii-»^ ,*^, viande pourrie, puante (= (** *./i^yo ^ dans
2770
..^^, i, être suffoqué j)ar les pleurs^ 690; Boh. V, 7, 5
> o_ >
le Negd). D'ailleurs, (»«**I*ji *^i;^' n'était pas correct selon les hommes
de 'Oneyzali; il fallait dire *1**' ^-^1^,163 nouvelles se sont accwnulces.
Quant au thème w*-*<^, je l'ai passé en revue avec tout mon auditoire
du Negd et du désert syrien et j'ai constaté que tontes les significations
leur en étaient parfaitement connues, excepté J^Jî c>.■^^ Lo [==
^j L«, Qâmûs] et ol-« ,^,1 w*.xioLj J [= >^j^ ^, TA I, 485,20;
Lane sub ^;»«-i^]. Mais ils ajoutaient encore d^iutres significations,
p. ex. is^i^ o^x^, le serpent sauta. Il y a un sei'pent très dangereux
dans le Haurân, appelé iC^ouXCo, parce qu'il se lance très loin".
[*) TA IX, 76, 8: ^^^ ^yi s^*, (w^-^i^ Ai>î ^j-i^' j.) ^^^(3)
,«_5^Ju' .«.aXCJJ' -m xUs'^j \J-^ 1>"^3 ^V;-* 3"^*-^ i^' im*-*"^ v3 L'*
£ ^ - « - 3 o .i
,■■_ ^ i c ■ ^
f^^->' J3! ^3 ^-ÂxJ' Aj^^ JJ';cf.T a I, 484, 15 d'en has: (^^c-^' S -r^^i)
**) Ou *^^ ; Hiji', p. 384, 4 j^:V«-
['»«) TA IX, 70,17 d'en bas: Jï _*J3 (x^'l^X-Î j. oïl^lj' jUaJ! [^--i^^^-o')
[.\Ày< oLàLwS '3! 'wjLc \-».'« ,*x^XÀJ' J~^Î3 p^^i-' ..jii XfwJJ
2771
iXccJ, u, class., chercher, p. ex. Diw. Hod., éd. Kosegarten,
n° LIV V. 1 :
[Je crois, mais je ne sais pas, et je dis certainement:
Peut-être cherchera-f-on le jeune homme de Hanzalah]
avec la remarque: w^-lla^-w ^S lSJ:j^^; MAP, p. 385:
Jâ nâsedan "anni, ana "anka nâsed
0 der du mich suchst, ich suche dich ').
Dans le Sud et ailleurs AxcJ, i, demander, interroger, avec
l'ace, de la personne, 774,8 d'en bas; 1706,14 [GLB'A,
p. 81; Rossi, AS, p. 205 domandare, mais aussi recitare
poésie, ibid., p. 197 sub cantare].
oJi>^, demander, interroger, 554,4; AVetzstein, ZDMG XXII,
125 [Cantineau, DA 11,8].
jûoo-, demander, 139,10; LB'A, p. 11,9; RO, p. 320,2
d'en bas.
sAiij^, demande, "anazî, 490, 10.
oiXÏiUxi, voir 816.
yco, étendre, déployer^), p. ex. v*^' f^i exposer les habits,
les étendre, pour qu'ils prennent l'air, 685/6; peut-être
développement de J^ [ci-dessus, p. 2032] par n. En Dt,
yio est quelquefois s'attifer, se parer, 1617, sens d'ailleurs
propre à yioî, 684/5, mais généralement aller dans V apjrès-midi,
le soir = J. (Bédouins) ou simplement aller (Hadar), 39, 14;
160,1; 288, 10 d'en bas; 522,6; 684; Hck, p. 723; cf. Socin,
Diw. Gl., p. 314.
[') Littéralement fragen nach].
2) Le sens de ressusciter, trans. et intr., étranger aux Bédouins, 686.
2772
-io, faire sortir dans raprès-micli, 24, 10; 685; aussi se ^ever
(vent), oyJ! or^J = oiA^Xwl, 686.
yio!, faire partir^ 1321; aussi s'habiller d'une façon élégante,
se parer, s'arranger, 684; 685 et n. 1; participe y^^^-^, 685.
yisijt, se disperser, 686 [diffondersi, Rossi, AS, p. 204];
se ranger à la fUe, s'aligner (soldats, danseurs), ibid.
yiJ, façon de s'attifer, 1378, 4 d'en bas. — Aussi nom. gen.,
palmier; nom. unit. »yco, 91,3; 1352; 1353; 1371').
B^, bétail, ne se dit pas en Dt, mais est employé partout
ailleurs dans le Sud, mehrî neserèt, 686; en Dofâr
ni sir a, RD 11,59.
Il y a aussi un thème ycJ qui signifie scier et qui se
rencontre dans tous les dialectes, 687 s.; 1511; Nôldeke,
NBSSW, p. 182.
.UiJx, dans la lurah aussi .LisLo et .Lcoy«, pi. ^bo et j^'y>y
scie, 687 ss.; 760; 1511; RD 11,89/90 [minéâr > mîsâr
comme m u n h u 1 > m ù h e 1, ci-dessus, p. 2728 n. 1 ; Brockel-
mann, VGSS 1,595, rem. 1; cf. sur l'éthiop. T^C^ aussi
0.1. 1,226,2 d'en bas: „minsUr > mdsart 'Sage', zu dem
dann auch ^asara gebildet wird"] ^).
îs^LiXo, diminutif de .LiX<, faucille dentée, 688; 1510.
" ... .
j^'j ^ (j^uilj, acariâtre, rebelle ci son mari, 'Agg., p. 16; cf.
ci-dessus sub ^ [et Nôldeke, NBSSW, p. 183]. — sj^cib,
femme qui a abandonné son mari, Hdr, p. 162/3; cf. Bauer,
[') Ibid., 1. 12 d'en bas ,,iub»J = scit'r", lire i,îûJ]
2) Voir aussi Landsberger, 0 LZ, 1912, col.. 149 et Prinz, Synibolik, p. 82.
2773
Ehe, p. 58: „Eine, die gegen ihren Mann im Reden und
Tun sich ùberhebt; nasz ist nâmlich ein erhôhter Ort".
JaAi [être vif^ gai], 1283 n. 3.
Jàio [pousser^ sortir de terre (plante)], 1283 n. 3.
w»^, class., absorber; cf. Hdr, p. 7/23; Prov. et Dict., p. 446.
^^^, voir ci-dessus sub wlo [selon Belot, le pi. oliy^
signifie dioses sècJies, fruits secs offerts au dessert d'un repas].
* .. • .
\J.^^ flairer, aspirer par le nez, 690; 775 n. 2; Hdr, p. 723.
Jwcio, tirer, emporter, aussi dérober, voler, Merveilles, p. 203;
dans le Nord puiser l'eau avec le^o de la '-^ dans le {j^j^,
tJdr, p. 426 n. 1 ; dans le Sud filtrer, trans. et intrans.,
Hdr, p. 723; écurer (un puits), 1447 n. 3; aussi aufwickeln,
aufrollen, 'Oman, 1683; peut-être de jui, enlever, ibid. [Sur
le rapport de ^^ à l'hébreu hvj^, cf. Brockelmann, VGSS
1, 167].
jJLu', verstreut sein, RO, p. 424,9.
/diî, Schnupfen, Weissbach, ZDMG LVHI, 948. — iJi^,
petit arbre, LAm, p. 107 n. 12.
Jvij-<, verschnupft, Meissner, NAGI, p. 144.
*
io, sentir mauvais, comme j»-io dans la lurah, 1109; Hdr,
2774
p. 723; cf. MZR, p. 166/7; Nôldeke, Fûnf Mo^all. 111,28
et N B S S W, p. 199. Selon Stace, p. 66, J^ est he flattered =
w*.^; voyez d'ailleurs .^^ ci-dessus, p. 2769.
Dans le Sud, ^^, i, u, est aussi loiier^ avec ace. de la
pers. ou (3 = „l\x); aussi baiser = ^^j, 705 n. ; Hçlr, p. 723.
i*xijî, se72tir /ncmvais, 689; 1109; LAm, p. 62 n. 8, où il
faut lire a.^>Lxi pour ,c^ù^J^.
j»-iij, qui sent mauvais^ Hdr, 1053.
j_^-«-cio, généreux et brave, pi. Kxswxij '), 704 n. ; 904 n. 4;
1275, 7 = LB^A, p. 79,22 [GLE-^A, p. 82; MMC, pp. 103,
V. 10; 106, V. 5; 146]. — Fém. i4x.«.x;:o, .pi. o-:^^J ou mj^,
jolie, 31,12; 704 et n.; 801,7; Socin, Diw. Gl., p. 314;
Dalman, PD, pp. 8,7; 46,10; 352,2 [MMC, p. 614].
iji^jjij, enfj'er en convalescence, aller mieux (malade), Syr. ;
en Dt aussi verdir, 1283 n. 3.
* ... .
y^ et (j^j, voyez Lico.
* "" .
^_>aj, élever, soidever, Hdr, p. 723. Cf. ^-^*^, 317 n. 1; 655
n. 2; 1286.
^jnAAoî, bas, niedrig, "Iraq, = j^^l), 1286; aussi Weissbach,
lA, p. 186 n° 197, mais ibid., p. 173 n° 79 ij^y>^ nësûs.
') Sur le pi. iiïli^, citô 704 n. 1, 1. 2, cf. ci-dessus, p. 1339 et Dalman,
PD, p. 221,6 d'en bas:
La m m a hakam rabbena li'erfiïgeti nïïdêt,
Ah unser Herr richtete, meinen Genossen ricf ich zu.
2775
i, élever, dresser, Hdr, p. 724 [Noldeke, NBSS W, p. 183].
poser, 1042.
w*.xiî naseb, parade, MAP, pp. 160, 10 d'en bas; 167,3. —
j.^ v^^7 »2em Gesiditskreis, Sachau, AVLM, p. 48 n° IX, 6.
iu>.^j, pi. wo^ (prononcé nasêb), les deux jrierres qu'on
met de chaque côté de la tombe, à la tète et aux pieds,
représentant les deux anges de la mort '), Hdr = ïj^^xa^ en
Dt, iduAij dans le Nord, 963 n. 2; 1120; cf. ci-dessus, p. 66
sub ^' et p. 1395; Arabica V, 209; Hdr, p. 724; Goldziher,
Muh. Stud. I, 231 ss. Chez les Phéniciens, nnïra était stèle
funéraire, et 3''x: stèle votive, Sellin, OLZ 1912, col. 125 n.
w^Ai^Lx), v^Ai^, aussi ._,*.xi;xi, ^^a^jl/i, chef d'une famille de
cheiks, 1482,2 d'en bas; Hdr, p. 724; HB, p. 33.
.L*jjt, duel ^.^Ua^î, les deux Ansâr, 427 n.; 1429; ci-dessus,
p. 63/4.
-vA^, victoire, 9, 17 ; 13, 3, 4.
ii-^Aij, pi. ^^, prononcé nasèyr, pierre dressée sur une
tombe, 68, 10; 1120, voir i^v^J.
kj^, tirer ci la cible, 197 n. 5. Cf. (j^ et ^^*^~).
tAOJt, se dresser (les poils sur la peau) = yt^C^^ , 655 n. 2.
= o.ij, 197 n. 5.
c_
[') Aussi pierres dressées autour cVun réservoir^ voyez Branniich,
Islamica 1,490.]
2) Ci-dessus, p. 2501,8 d'en bas, ^ojù est cité dans le sens de tresser.
Landberg, Glossaire Datînois 174*
2776
, cible, 197 n. 5; 1143; 1633 [nasâ'', bersaglio,
C
Rossi, AS, p. 196]
pi. ^oJ-<, latrines, ci-dessus, p. 637; Kasd., pp. 46
d.l. et 48,1.
^Ju2j, i, u, class., arrive?' à la moitié de qcJt, p. ex. I. Ginnî,
el-Murtasab, éd. Prôbster, p. 32:
t_5>j^ Oi-w^! .,^Jua>o i7>^ ..♦>^' ^Li» «'^ ♦ ■ IcJi (^.i-:> ii3) Ci'— *_5_5
TTeww >wez>î Nachbar midi ivegen einer Bedrdngnis zu ■
Hilfe rief,
Pflegte ich mich zu gilrten, so dass mein Schurz mir bis
zur Hàlfte des Beines reichte.
v^àoLlj, recevoir une juste torréfaction (café), 56, 11.
^ju^ > ij.ij dans tous les dialectes, 433, même ^joy en oranais,
ibid. [Brockelmann, VGSS 1,157; 269; pi. nsâs, nsâs,
Feghali, PD, p. 835; Marçais, TAT, p. 477], >noitié. Sur
la forme nafs, voir Stumme, G TA, p. 127. Cf. aussi
ci-dessus sub .c^-w.
^juJj, moitié, 20, 13 = iji>ou, 11, 18 ; 27, 28 [Rossi, AS §40 n. ;
sur la différence entre (j^J et jcâa^Ij, voir ibid.].
'iju^, moitié, Dt; vJbJaii i^rv^j, die Hàlfte des TFe^es, Rôssler,
MS'OS 111,19,5 d'en bas.
^L*ai] nsâf, gerade mitten durch, RO, p. 113,3: sjûf
1 ""arab mâdijât jeqossan ewâdum 1 ^ado nsâf,
die Schicerter der Araber sind scharf, sie schneiden die Leute
des Feindes in zwei gleiche Telle.
J^i, u, retirer, faire sortir, 328 n. 5 ; RO, p. 404 n° 79,
FeJder begehen.
2777
J^>saj, pi. Jyaj, JL^J, J-^J', class., /er c?c towce, de flèche. —
Kixij, pi. ^L^^j, instrument trancJtant non affilé^ ébréché =
^^■i, pi. ^!yi, Bel, Djàzya, p. 124.
J.x^', I. Sîdah X, 93, 2 : î>^L:$\ii. w JâIj' Jo^^ ^.^> J^rv^ï
^JL^j, pierre dressée sur la tomhe^ ^20; Socin, Diw. GL,
p. 314, voir x*-v^.
Jocw-o, class. J^.AiLo ou Juci;.xi, joe/zY jj?7c»i en pierre^ 1079.
jJ:;.xi, jwci;^, sa6/-e, 438 n. 3; Brockelmann, VGSS 1,181.
^^xii, a, -S'ê rendre à, avec ace, 1218 n.; 1382 n. 5 [OLB^'A,
p. 82]: RO, p. 320,7 d'en bas na.sjo raisgid 1 ^âli,
ils se dirigèrent vers la mosquée supérieure, et non pas:
hei der obèrent Moschee stiegen sie ab ; MAP, p. 307 : a n a
nâsi alla h el-a'la w nâsîk, je me tourne vers Dieu le
suprême et je me tourne vers toi, et non pas: ich flehe ariy
comme le traduit Musil; RO, p. 346,9: bryne nu^tuf
darb nnâsje ile 5âk 1 mekân, wir wollte^i auf dem
gerade?i Weg weiter, nacli jenem Orte hin.
^^^/oj, gerade ans, % a 1 1 e n u % t u "f n a s i, lass uns gerade
aus gehen, RO, p. 153; aussi _^ avec les suffixes, kill
h ad jorkod nasûh, jeder lief gerade aus, ibid., p. 368,6;
%otfo nasûkum, gehet geradezu, ibid., p. 348, d. 1.
^^13, bas = ^v^x>^ '), 1286.
^^/ùaj [class. couler] descendre, être absorbée par le sol (eau)].
>«,*.^3Lj, bas, ^Jr^'3 5 contraire de J,(c, Beyliân.
') 317 n. 1, il faut biiïer „,^^ = ,J>^'\ voir 1438.
2778
.i^cai<^o^", être cuit à point, 595; 791; 1032,7'): 1091
[Goitein, Jem. n° 201]; être mûr, RO, p. 163,10.
ii>JJ, Reife, RO § 77.
^, pî(?se?-, 607, d. 1.; 1710,8; corder, RO, p. 424 n° XIX.
Cf. Socin, Diw. Gl., p. 314 [et surtout Noldeke, NBSSW,
p. 194] 2j.
^^*:2;j', sicli abspillen^ RO, p. 103, 6 : et n a d d a l.i mil b a li a r,
icli spiile niich im Meere ah.
Liîi, u [dégainer, LA XX, 202, 4 d'en bas i*Ai2j ^i>-vJt Liai
SL)c*i: (j^ *].^ ^s'uùsxjl^; devancer, ibid., p. 203,4 Lc^j i^S-^^
i, f'^re ^?'è.s rapide, 1382 n. 5.
^,,Ai2Xi(, dégainer, 987,9 3).
_j>oaj, nom. gen., byiaj, nom. unit., pi. 'ocsj, chameau rapide,
1382 et n. 5 = LB=A, p. 76,3; 1664,13''); cf. Socin, Diw.
GL, p. 314.
JLj, u, dans le Nord se lever brusquement et, au figuré, se
') Ibid. lire ^N*iio, comme ci-dessus, p. 1227, 11.
2) Sur M and ail, deiis qui Jiominihus aquam suppeditat, voii- D. 11.
Muller, ZDMG XXXY1I,371 [Conti Ro.ssini, Clirest., p. 190].
|3) Ibid. liio «'w^niji, comme le porte le texte, LA VI, 102,8, non
ci
pas il^aj!.]
[*) Lire LpiLiai!.]
2779
mêler brusquenient de qcJi, p. ex. à la conversation, inter-
rompre = ^^ ou ^JJ; sauter, Prov. et Dict., p. 446; auf-
springen, bespringen (vom Tiere), Meissner, NAGI, p. 144
[to climb, MMC, pp. 189, v. 3; 211, v. 1]; dans le Sud se
lever, mais non brusquement, ce qui se dit isi, 30,27;
796; Canaan; AV, p. 85. Sur V~2^ (c*-i), voyez 798; 1028;.
1244 n. 2 et 3 [cf. ci-dessous, p. 2781 n. 2]; 1264; 1345
et 1346.
^^j, u, arracher les poils ou les plumes, auszupfen; donner
une chiquenaude, décocher, 798 n. 1 ; 1027 ; 1345; Hdr, p. 724;
en 'omânais heurter, 798, en melirî fallen, herausfallen, 1027 ;
cf. RD 11,59.
_^l2Àj, sich herandrangen, 'Oman, 798; Festgabe, p. 88.
w^iw.^ ou ^-^okA, arc, Hdr, p. 724; HB, p. 47 n. 3: „L'arc
{muntâb), comme arme de guerre, est déjà hors d'usage
depuis des temps immémoriaux. 11 est actuellement devenu
un jouet d'enfants".
eiaj
^xlii, développement de i^i en ^, 796 s., ou accouplement
de -L) et de ^, 1264, imhattersi in, de là rencontrer, inter-
rompre, assaillir 'j, 197 n. 1 ; 796 ss., oi^i l'on trouvera
plusieurs exemples; 1538; Socin, Diw. GL, p. 314; Nôldeke,
NBSSW, p. 190; ^Ll\ ^J^j oj^', der Geicinn stosst mit
den Hornern ans Tor, h Am, p. 72, 10 ; dans le Sud seule-
ment donner des coujjs de corne, comme dans la lurah^ 797.
') Sur la pli rase 's^-J'^ y^^ ^^Àj' iC^'oA-' , le sacrifice frappe le
mal et le chasse, voyez Jaussen, CA, j). 363 et n. 3.
2780
fij^, interrompre^ 796 s.; sich herumsclilagen, 797').
^L'ju", s'attaquer^ 4cl2, 3 d'en bas ^j.
iLi^vjj, toupet^ Stirtihaar = xlj<i , io^is, MAP, p. 160,1.
^Ij, expliqué 798, 1. — Aussi nom d'une partie de la
charrue, Canaan, ZDMG LXX, 169, 23 et Mielck, ZDMG
LXXIV, 265, 15.
^Lk) > JJai, combat^ lutte, ci-dessus, p. 533, 4 d'en bas.
^î>iij, adversaire, chez les Bédouins de Syrie, 797 = LB'A,
p. 14,7 [voir GLB'A, p. 821; =^j'J, 798,1 [cf. Lane].
^.-JaJ, arracher, déraciner (une herbe, un arbuste), Dt.
ylû.i
^ij, sauter, 798; 1244 n. 2; sur la formation et le développe-
ment sémasiologique des deux verbes yj et ^, voyez
1347 et n.
iai, faire sauter, 1244 n. 2; Stumme, MGT, p. 315.
,Ia>o', Stumme 1. 1. ; ibid., p. 10, 18 t n a 1 1 a r mi n n à h d ô f ô r,
ein Fiyigernagel von ihm sprang weg.
^<y;j, laver (la tête), 718 et n. 5. — En Egypte et en
Palestine ^ < ^, pleuvoir, v. ji. v.
^'Jij, selon MAP, p. 306 trous secs, semblables à des citernes
et dans lesquels est gardé le blé. Une place oiî se trouvent
de tels trous s'appelle m an tara [sans doute emprunt au
syriaquel, ibid. Sur -2J, garder (une vigne, un champ) =
') MAP, j). 444, 1 1 d'en bas etnaltal.i al-Sxskar, attaque les
soldats, non pas scliiesse auf die Soldatot.
[2) Sur ny<^^'j:S^ 707,1:? d'en l)as, voir ci-dessous, Adilitions et
Corrections sur p. 2r22, lU].
2781
syr. ^j , et ses dérivés, ^y^li '), vigie, garde champêtre, etc. =
"lii^LJ, J^tJ<^, cairns or beacons of stones by the Hâj-way
side, icay-marks, Doughty, Travels 11,623, et sia^ mantra,
lieu élevé où se tient le garde = |J- \v^, voir Feghali,
Emprunts, p. 46. *
[j^j, a, être habile dans un art, p. ex. la médecine]
ij^iio", faire des recJœrches, selon LA YIII, 117 du grec
^j^LkLj!, =^_^^S.JJ, 1221 n.; Ahlwardt, Samml. III, p. CVII.
[j^JaJ, ^_^««^j, (^y.ojLj, ,_awLliJ =_»>'_^ 3-^5 r-*--^'^ vj;ju:> >y9*^L> (*-'«
^_^wvLL2.vvJJl iLys.JL, LA 1.1.; (jaLLavù de •yi/ocirryic, Lane s.v.]
^jiJaj, cité 1244 n. 3 ^j [mais d'après es-Sarânî, un tel verbe,
correspondant à j:ilù et à j^^^, n'existe pas, TA s.v.].
«loi
^, arracher avec force, tirailler, détacher, voler, 23,16;
47,14; 699; 798 n. 1; 1027; 1343 en bas et ss. ; Arabica
y, 15 n. 1 et 312 ^); selon Wetzstein = ^'^, 1027/8 [Rossi,
Voc, p. 307 livellare la terra], cf. WZKM XLI, 88.
[') Dozy 11,683; Prov. et Dict., p. 446; Meissner, NAGI, p. 144=]
jJ^i, Tabari 1, 1383, 7; ^LLl, Socin, Diw. Gl., p. 314.
[2) Nous y lisons: „De même que q-IJ a fait iji^-^, de même -bi
a fait [J'^'^^'i ou ^>^, avec sens analogue, ma M S [=MJM] p. 9".
Mais à l'endroit cité, il ne s'agit que de (ji^, spritzen, ital. sc/n'zzare,
tandis que (^/«^^ n'y est pas mentionné. Dans les dictionnaires, Qâmiîs,
LA, M. el-M., on ne trouve que les dérivés de ce thème, comme
iji^laj = oiljï^Ji 'ssLk:>- -iJsj^ et ,^-J2J = iAjA.i: ou ''ij.'i, ii)L^]
[3) 1027,13, biffer „et Hdr Gloss. s. v."J
2782
kI^, itératif, 1027; Arabica V, 312.
kI^^J, R'îléchi, ibicl.
«lr>^', être fier, RO, p. 248,7 d'en bas: 'iJJlc ;r^*;.v.xi ^
hûe mitnëtô^ ^alyne, er ist stolz gegen uns.
^iaj = 5^, expliqué 623 [Goitein, Jem. n° 194 nata%
„die Leder- (oder Wachstuch) decke, die man unter den
niedrigen Speisetisch breitet und worauf die Abfâlle und
Brôsel fallen oder geworfen werden"; Rossi, Voc, p. 307
nata']; Sitzpolster auf deni Kamelsattel, Socin, Diw. Gl.,
p. 314 [voir la description du ^j (neta^, pi. nôtiV)
chez Bouch., p. 38. — «Iij aussi strumento per Uvellare
terreno (nel Hawlân), Rossi 1.1.].
[pjaj, terra liveUata, Rossi 1.1.]
[iùiJaJ, pe^^e per coprire bagagli su cavalcature, Rossi 1.1.]
oiiij, couler, et v_îAj, verser^ 1221 n. en bas. — [wA^,
^_àk), être souillé^ cf. Brockelmann, ZS V, 26].
i^ÀJj, goutte d'eait, 1344 n. 2; Dozy s. v. : „u)ie idée, tvès-peu^
un soupçon, très-petite quantité (d'une liqueur), une goutte,
un peu".
Jsl^, parler, prononcer; chez les Bédouins du Nord = ÀsJ,
se rendre, venir, 472,19; 511 n. 1. Le sens primitif semble
être rejeter par la bouche, cf. vjuj, vomir, 1345 n. et Bauer,
PA, p. 251,12: kàmàn nitfi bantuk, icli muss mich
fast erhrechen, voyez aussi ci -dessus, p. 385 sub JÀ^,
ci-(l.'ssoii><, p. 2799 n. 1.
2783
JJai, dans le Nord arracher^ enlever = ,<l2i, 798 n. 1;
an toi oh natlet ba'^îr, je l'enlèverai, comme on enlève uyi
chameau, 505 = LB'A, p. 2,20; voler =^^^, 1027; 1344;
1346; Socin, Diw. Gl. s. v. ; happer, calb il-hanâzîr là
budda mn in-natlàt, le chien des porcs doit inévi-
tablement happer (et non pas mordre), Weissbach, lA, p. 186
n° 191 ; en Dt tomber, 1027 ; 1346 [cadere daU'alto, Rossi,
AS, p. 197]. ySi est un des nombreux dérivés de V~Jai,
796 etss.; 1027; 1244 n. 2; 1345/6. Ce thème imphque
un mouvement brusque, qui est le fond de tous les dérivés,
1028; l/"c>J en est une variation avec plusieurs dérivés
qu'on trouvera 1342 ss., p. ex. Jjo, 1345/6. Une racine
qui ne se distingue de JaJ que par la métathèse est ^,
voir 1244 n, 2 et 3. Quoique les sens susmentionnés ne
figurent pas dans les dictionnaires, ils se rencontrent dans
les dialectes modernes. La langue des Bédouins doit jouer
pour nous le même rôle que pour les grands philologues
arabes du temps des "Abbâsides, voir ci-dessus, p. 1714
et ss. Pour el-Asma'î lui-même, les Bédouins étaient des
autorités en fait de langue, et il a dit: j, ^c^'^ ^3 oy-«
^'i Q-*-^' ^^jy>J.i:^. j»gJ.-^ j._j..i ^î v.;>«^5Aî '^^J;Î^ ,_c^^ Vt*^'
cJI *PAi:snj ^\ ^1 ouA^^i q3^ ^^^ »-^ j^yjjÀj, el-Amâlî,
Dêl, p. 109, 5 d'en bas. Mais on ne comprenait pas toujours
la langue des Bédouins, ainsi qu'il ressort de l'amusant
entretien de Abu ""Obeydah avec Umni el-Heytam. Cette
vieille Bédouine avait pris part à un repas, où elle avait
mangé de la tripe farcie de viande, xa^s^Lw-, ce qui lavait
rendue malade. ,, Comment te trouves-tu?" iûju\:5^" <J>-^\
2784
lui demanda le savant Abu 'Obeydah. Et elle de répondre;
?^-J^' t^ (3' '^«-î-*^' *' Ij ^'•-^ -(^^-^-j (jr^y^'^' '(^-si-RJ^
^.y^" ^^L, ^'^' *-<xJL5' L« *il(3 !^.JLo^Ls' L-'^3' :^^, J'avais
«) LA XVI, 116,10: s_>^ a^V;; *:>y! é^jiJ ^! ïilxL ^^^j ijî
>. c , r - -'-5 ~ - i _ 0 j
cf. I. A XII, 401, 4: c>-^ ^' i^S^ ^c-^3 c^^^ Vj*^' CT ^V ^'"^
_ ) C- 3
2j iUjsax^, es-Sihâh et en-Nihâyali s. v. = LA 1,245,7 d'en bas:
i_, 3 _03 _ >j O , _>03,
w O31XJ ,«^S^>l]i *-^ J^*^.^ u^X!! ,^:>'.>.:S^l3 'iU:^\*^\^ iLx^^^î
iJ'j;» ^ J^j ;?jL^jt ^^'•-*S».3 «-Ia«i' ^>i^' ^ J-*^3 ^U^^5Î i3
ijii^' j, CT^"^^ V'^^'; ^^1 est graisse; LA XIII, 33,5: L« ÎJl^^I
pj^y ^^i Jy j^Aî^ c>o_^'3 ^<^wojf iii'j?"^î- j^3 ^JLî! ^ u:/joi
3) LA XI, 97, 12 d'en bas: **o-^^' j^ ;«^il' c-'^- ^'j' ^-*î^*^'
A-^Ji' Q-, s^aJ '-« wÀ;-;»»^! (^..P^ >_àAS>o _j-?.s oAj ^..^ ^£)J bj
wà^ *.:5^ii' o^âao NÀ/o \,Ai : sK^CiJ^ -4^ ,i«^i cf. Lane s. v.
*) LA X,254,2 d'en bas: jyJ^ '^c^ ^ ^ Lf' ^^ ^3 ^^^ -^^ ^
J,U:5:0Ji Ji o^ "^3 (J'^ "^ ^ cf' -^«J^ % jJ^ *^' ^ J-^3
.14*^ Jî.ixJi XxLi'3 ur'-^*^' .*^'
5) Vuii- Lane s. v. et L A 1(1,499 011 en-Nilu'iyab 11,129: ^_c^^ JJJJ
<Ai»lj ,it:>3 _^, 4^^3 t»^^' JV:Ju::o". ^c'jj' *_a:2J iLj^'JjJL b^li iJlî
2785
envie de manger de la graisse et fai 2)ris part à mi repas,
où j'ai mangé de la tripe farcie de viande de cahri rôtie
au gril, ce qui m'a causé un lumbago'". — iiQue dis-tu là,
Umm el-Heytam?" — ,, Est-ce que les gens 7i' ont pas deux
manières de s'exprimer?" riposta-t-elle^ ,Je ne vous ai parlé
qu'en arabe pur", el-Amâlî, Dêl, p. 69, 13 (*i:viJ) J e^jAz>
bAxxc ^i <.^); LA 111,499,9, où le texte porte à tort
Les mots que ne comprenait pas Abu ''Obeydah sont
probablement x>.^>^, xxl? et 'i^^\, qui se trouvent à présent
dans les dictionnaires.
Comme le butin des Bédouins dans les maraudes n'est
à nos yeux qu'un vol, il n'est pas étonnant que leur langue
possède plusieurs mots pour voler et voleur. Les principaux
qui ont cours dans ces milieux en sont: J^ ou Jwlxj,
„celui qui est ton ami et te vole ensuite", explication d'un
""Anazî qui concorde à peu près avec ce que dit Burckhardt,
Voyages en Arabie III, 126/7, éd. allem., p. 142, quoiqu'il
écrive incorrectement netâl, 1346; p^^vj, „voleur qui se vante
de ses exploits", ^anazî [voir GLB'A, p. 80]; vjji^; wjv>
ou ^^:>, ci-dessus, p. 520; ^u^J>, cf. o*^'-^? menteur.
jLj, appliquer les bandes cpii cdtachent le canon du fusil au
fût, en ^Omân, 1346 n. 3.
iJlki, vol, Arabica Y, 125, 11. — A.ws%\ bracelet pour les pieds,
1346 n. 3; selon Moritz, Zanzibar, p. 94 J.I2J nëtâll.
xlLLj, umzdunter Garten, Moritz 1.1.
J^', voleur, 1346 [MMC, p. 450].
JlLÎ, même sens, ibid.; MAP, p. 360,7.
xJC^ ou J^-^, seau j)our l'arrosage, voir 1346 n. 3.
2786
^^1, donner, 30,12; 36,18; 160,15; 346; 581,9; 819,3
d'en bas; 820,3; 1311,2 = LB^\, p. 61,11; 1717; Arabica
V, 147 n. 1; Hdr, p. 659; Socin, Diw. Gl., p. 314; Meissner,
NAGI, p. 144; Festgabe, p. 88; el-Muzhir 1,109 en bas;
I. Sîdah XII, 227, 3: c>^c' ^ '^xl ^^^^'^ * ^*xJi w-^uo
(^,3>x!î éX^^ 'i]" ^i Ai.; el-Amâlî 1,73,13 et 75,13;
LB=A passim [voir GLB'A, p. 82]; MAP, p. 181 en bas^
Bauer, PA, p. 7, 3; Hôfnî, p. 46, 12; Carbon, pp. 14; 15; 33;
202,5 d'en bas [Lethem, CA, p. 332]; d'après [l'hypothèse
la plus vraisemblable, représentée par] Nôldeke, Z D JVI G XL,.
736, Ges.-Buhl sub Nt:^ et Brockelmann, V G S S 1, 162 de
l'aram. nlûD, éthiop. oom® ; selon Festgabe, p. 89, ^^\ serait
une contamination de ^^îac^ et de ^^^^^''^ donner \ d'après
Vollers, ZDJVIG XLIX, 505 développement d'une racine
bilitère ta [voir ci-dessus, p. 2184 sub Lbli:)].
iulû, féiit ou n'importe quoi qui entre dans l'œil, Dt = 5^.
y.i
Js'L), attendre, HB, p. 273, 5 et n. 7 : ^i^yr- ^^.yJ<^ '^^*J' (^^'i?
oii *j" est rester.
3^ [sguardo, Rossi, AS, p. 237], visite, HB, p. 277, 1 et n. 9:
^^) j s,l2J JLo, ,,il veut venir en personne à ach-Chihr
pour voir ce qu'il lui faudra faire".
^l^, pi. î^, livre de commerce, HB, pp. 75 et 280 n. 4. —
Dans la province d'Oran, ^j, pi. .iki, a le sens particulier
de qui est du même âge, p. ex. ij;»*^ cy^i ^^'^ ^^^ ^"^'^ ^^'^
[') Qor. CVIII, l.J
2787
même âge que moi = ^^^ pi. J.xj, et ^?.f^ pi- ^^}f Q"j'j''
^S^t), Bel, Djâzya, p. 108.
.Jjj avec js < Jj, lunettes et toute chose servant au même
usage, 591.
làl/c (.*n>L<), aspect^ ci-dessus, p. 551, 5 d'en bas [Goitein,
Jem. n° 1251].
ijpil* (^-.^la;^), lunettes, Aden etDt; mindara, pi. me nadir,
menaderât, Meissner, NAGI, p. U4 = ^j^vcrx^, Yémen,
ci-dessus, p. 175. En 'Oman, --i^iL» (3^:2^) mandra est
glace, miroir, RO, pp. 24; 75; 98; HB, p. 66. — Diminutif
mnëdra, RO § 44. Cf. '^p^, guérite, HB, p. 65 n. 2.
vjuliî, propre, pur; beau, joli, dans les dialectes des Hadar
du Nord, 931 n. 1; Prov. et Dict., p. 150,8: nicàra aou
bint ëndîfi, une femme ou une fille jolies; I. Battûtah I,
278; cf. Asâs 11, 53, 3 i^xlii ^.Lw.^ bJu^ ^y" et allemand
sauber = hilbsch.
bLcjij et iLcjtJ, 1763.
, ci-dessous, p. 2792.
i, gémir, Jialeter, suédois stânka, Dt.
jo", s' éparpiller ^ ^xXi , 654 n. 5.
\Jjù, abîmer, détruire, ruiner., Husn el-Rorâb ; en Dt éparpiller.
jJixij", s'abîmer, se gâter, de toutes choses; en Dt s'épar-
pAller, 65-i, d. 1.
isLs-'^ na'àgi, ïn'agi, pi. ^'jù, hrehis, 31,2; 581; 712
[GLB'A, p. 82; Cantineau, Et. 11,211 n'âge, n'âga,^
n'^âgya, n'a y a suivant la phonétique des parlers, pi.
n'âg, n'âg.v, n'a y]. Cf. M'AR, p. 81/2 à propos d'un vers
où ii-i: est employé dans le sens de femme: ^^ç^ v-*-'[5
^*,x.^^ <-«^' aJ ^j^'^ 'vA^ ^^l * rJ aJJ' Jj" X.sX;-L. -j'i' ^ 'loUj'
*
ij<.otj, aro/r sommeil, peut-être de ^_Jj, 1284; na'as, Meissner,
NAGI, p. 144 [voir aussi Marçais, TAT, p. 477].
ijJi6, schlàfrig icerden, Weissbach, ZDMG LVIII, 945 [dor-
mire di sonno leggero, Rossi, AS, p. 206].
^-.otj', réveiller, Dt; lis minMsinni, pourquoi m' as-tu
réveillé ?
^_J^ na'âs, somnolence, 112,2,3; 244 n. 2: Meissner, 1.1.
ij ' ' ■"--
^iijtj, a, élever, porter, 1506 n. 3.
^i;oij, pi. o^_ytj, brancard funé retire, 121, 7 -).
Ji'jù^, pi. i^ci^J^, perche pour porter un loui'd fardeau,
1506 n. 3.
') Qor. XXX VIII, 22.
[2; Aussi iji-^J, Feghali, Contes, p. 108 n. 2].
2789
^*j, donner des coups de cornes et, au figuré, déranger^
troubler^ 1447 n. 3. Cf. w«:lj, class. s'opposer à la yyiarche de cjn.
h.Âxj
iaîxlî', avec Jj:, gronder^ 307 n. 4.
vjijtj, a, inf. oi.xJ ou oLotî, expliqué 681. Accouplement de
J.XJ
J^ [class., pi. JLxj et JotJ'], soulier^ sandale; sur les noms
des souliers, voyez 348 n. — JL*j, fer à cheval^ Aden est
employé comme sing. ; le pi. est o'^JtJ [Stace, p. 155 shoe^
JljJ, pi. o'^ijtî, *i*l'; horseshoe, J^Ji JljJ]. Cf. Socin, Diw.
Gl., p. 315 et Snouck Hurgronje, M S, p. 36 n. 3: ,,Sandalen
heissen 3^ (coUectiv; eine einzige Sandale; fard na'âl,
O - 0 5)
ein Paar: gôz na'âl) oder y^'Ax, Plural y^uXx»; selten sagt
man hidâ (^'J^^), und dièses Wort klingt deshalb an-
stândiger". Cf. ci-dessus, p. 536 sub (ji^^:>.
JLjij
jotj < j^', maudire, qui est devenu Jsjti ou ^^ dans plusieurs
dialectes, 116,1; 371; 724; 791; 1739. [Voyez aussi Marçais,
TAT, p. 4771.
^,
j^, class., b>Lyo l^^éjtji, 789,4 '); impf. a, être fin, 60, 3 2).
[') Ibid. I. 12 Uliol, lire ^'S].
[2) Sur ^, voyez Nôldeke, NBSSW, p. 217 ss. et ESV, p. 22].
2790
xjju < jsjjtj , malédiction, 9, 1 5 ; 371.
<j.3tj, secouer^ aIw=> ojù, se dodiner^ Syi"- ; ^i^'j ^^^Jtj? ^^^^
^079/" m*/" î^wcZ niedergehen lassen, ^Omân, 1283 et r>. 1.
«jL*;^, délicat et fin, dorloté, 1283 n. 1.
Lxi, ^jjù, voyez ci-dessous, p. 2795.
b^'j^, 1219 n. 1 'j.
[iuLxJ, Klagefraii, Meissner, NAGI, p. 144.]
JbÂ3
Jaij, a, expliqué 682, faire la iciaij, /e cri de convention.
Jailj, babiller avec qn, ci-dessus, p. 1362, 7 ^j.
Le Ms. Landb. n° 39: „iiLl«j> naràta> inràta avec
prothèse, LB^'A, p. 2,7,28 est un son plaintif très faible
qu'on ne saurait rendre en français que par 'chevrotement' ;
ce n'est pas un bêlement. C'est le signe qu'on donne pour
se reconnaître à la place du rendez-vous. Il ressort clairement
des sens de ce thème qu'il doit être une onomatopée, cf.
ci-dessus, pp. 1305 et 1478. Le littéraire Jaii est le même
thème, voir ci-dessus, p. 1850.
-liij est composé des deux onomatopées jtji et -Li ; ce dernier
thème JLi est = y^' et ^uXP, LA IX, 236 en bas. Selon
Nôldeke, NBSSW, p. 161 n. 1, Z^ et _^ sont congénères,
mais contrairement à Yollers, VS, p. 158, il ne regarde
[') ma^âwe est faute d'impression, ibid. liie: „o. 1. VII, ii, p. 208"
C.3 se réfère à l'extrait) ]
P; Ibid. lire: „MSOS V p. 120".]
2791
pas JaxJ comme dénominatif de ijtJ. Quoique iaii seul figure
dans les dictionnaires de la lurah, il semble que J^J6 soit
primaire à cause des dérivés multiples de K jj, mais V~%^
a aussi donné «I*i, v*^^ j^i -^*'î wà*^, ,^', ^1^ et iy*,
sur lesquels voir les dictionnaires.
La racine Li = n: , Ges.-Buhl s. v., a donné'):
r uj. 2° ^.
3° ^. 4° ^.
1. ULj, Syrie, parler avec difficulté, pleurnicher, ci-dessus,
p. 1478.
De l/^u il y a plusieurs verbes, o'J, i, a, I. el-Qût.,
p. 279, 14: dLjÀ5' j^^i Ju-^t, J"y df£ ^L^^\ oLi; I. Sîdah
11,140,10: T->9j^Li \->y-^ c:j.fjjf^ civ^jî («^lii^ uJ u;^-*-o oi-J;
^•o^t ^^ jts>\ c^'-yJj' et o'-j synonyme de c^, LA 11,400,
cf. xiLfj= j>j, LA XYII, 448. — _Lj, a, siffler; mugir; se
lamenter, I. el-Qût., p. 279,8: L^^^ <A;c.ii' 1-^?^5j ^jJ! <^::^=>\.ù
^:j^yo J.:>3 _^ ^i ^1^ oJ>3 ^.Uitj p_>Ai'i w^O o^_;"^' j J^j^'^ i
L Sîdah II, 141,9 d'en bas: U ^y;^! _^j L>'J „uu Jw-Jî „Li
idp'j i:'LCL>Jt ^j-, cty^* — r'*^' '^1 ^' ^ '-^^"^î s® ^^^ ^^ lion,
de l'hibou et de la grenouille, et aussi = ^.,i, gt^niir, soupirer,
I. el-Qût., p. 279, 18: ^x.'^^ ,^:^y^ L^lj ^oU*niî^ ^^t^ J^":^! pLÎ
.^-u^! ^»-^[5 ^i ùxiî ; Fiqh el-lurah, p. 203, 1 : ^^i! ^ iûtît
wÂAXAiaiî o>>^' _^3- C'est l'hébreu dn:, prommziare, oraco-
leggiare, Scerbo; Ges.-Buhl s. v., apparenté au néo-hébr. mj,
parler, dire, Levy, NHWB s. v. et à Li, aboyer (ci-dessus,
>) Cf. Schulthess, Zurufe an Tiere, p. 28.
Iandbekg, Glossaire Datînois 175*
2792
p. 2732), aussi bien qu'à 1^, aboyer>^ (ci-dessus, p. 2731).
Ensuite avec les variations consonantiques ^ et j^', comme
J,, ,.j>. et *£,, ci-dessus s. h. v. ; ;Jù, on:!, ci-dessous s. v. ;
Fiqh el-lurah, p. 207, 6 d'en bas : ^^-J Ili; ^'^^^ d^" ,*^^
ikJ! ^jo*^*si) o^J^Xl' Jvo'jtl' »^^^. La consonne médiale est
influencée dans ^' et ^ par les onomatopées j*:> et j?,
ci-dessus, p. 1305, cf. LA XVI, 106 en bas, et ces verbes
ont aussi été contaminés avec >.^i ci-dessus, p. 1305 n. 2
et 'ô, u, ci-dessus, pp. 1159 et 1381,11, ^!, i, ci-dessus,
p. 121= »J)^, i, LA s. v., akkad. n:N, soupirer, Delitzsch,
Assyr. Gramm., p. 254, _', u, tousser = ^, et ^^, ^^^^'
Nôldeke, NBSSW, p. 181, qui considère, avec raison, ^
et -.^ comme onomatopées ^). Gf.yj > ,$j, y:j, 1281 ; ci-dessus,
p. 1816; aussi y>-j, LA V, 407.
2. <j se trouve dans ^j.=j6Qti,jo^^ pousser des cris plaintifs
(chien), pleurnicher (enfant), Belot s. v. ; Feghali, Emprunts,
p. 51; syr. ^ij, grunnivit (sus) et u-2jCo', se fâcher^ Feghali,
ibid. Cette racine se rencontre dans plusieurs verbes, tels
■que w-otj dans woto ^ibjjî, le coq coquerique, v'/^'
le corbeau coraille, Geyer, ZG, p. 232; LA XIV, 378:
') La phrase lAcJî f-^., i^ tonnerre gronde est courante en Arabie,
RO §405. On dit même dans le Sud |;^ j-^'*-', la mer gronde^ bruit,
comme Isaïe V, 30: D"'"n?Dn:3 Ninn DV^ vbv DH^^I, et il gronde sur lui
ce jour-là comme le grondement de la mer = j»^^' \iSjJ> ^5 Vr^ (*t^5
^sj^\ (*:^f*^i ce qui est de bon arabe et suit l'original de plus près
que la traduction des Américains de Beyrouth: ti^Jo i5 5*^^ O^J^
') Aussi bien que ,-r> et q^.>->.
2793
- o, o-
Zu goldgelbem Tranke zog ich friih mis
In der Morgendàmmerung, als der Hahti noch nicht
' gekràht hatte.
Streitfragen, p. 46:
[J'ai entendu corailler le corbeau sur leur séparation]
Ibid., p. 87; aussi I. Ya'îà 1,227; LA XV, 207, etc.:
[Sîbaweyh trad. par Jahn 1,109 (= éd. du Caire 1,418):
Ungliickliche^ die nicht edel sind von Abstammung
Und deren Rabe nur das Wort Trennung kràchzt]
wot'j = oixj 2), el-6âliiz, el-Mahâsin, p. 69,2:
[Rescher, (Pseudo-)Gâhiz : Das kitâb el-mahàsin, p. 58:
Im Irrtum sind aile die, welche — ivie ich sah — aus Bummheit
Einen kràchzenden Raben verwiinschen]
I. el-Qût., p. 274,9: L>-otj ^.-otjj ^. A^ 'ljLju ^^fj^ oiij^
oyj ^j ^^^. 'è^.-^ ^r^^^ J^ ô^.i Cf^ ■^''^î ^^ troisième
radicale provient d'une contamination avec la racine ^,
que nous trouvons également dans la variation consonantique
w^^j, sangloter, contaminée avec ^y, J, ^t, ci-dessus,
') Var. i^'*^'
2) Aussi ^j^, pleurer, p. ex. le vers suivant, où *L*J est impératif,
I. Qoteybah, éd. de Goeje, p. 276,15:
Î^Jcs-î^ Sysic ^x'J ^c^L^' Lf3'^-5 Lf^^'j fj^^'î ,d^^ ey-*l2À! sLrJ
[Pleurez la clémence, la fermeté et la libéralité sans bornes
Et Vasile des orphelins désolés et qui ont soif du lait et souffrent de
la disette].
2T94
pp. 1159; 1305 n. 2; 1381,11; I. Sîdah 11,135,8 d'en bas
(J); 140, (1. 1. (<io') et 143 en bas ( Jii); développée en ia^',
i, gémir ^ Fiqh el-lurah, p. 207, 7 {^^^ ol ^Llîi' oyô ia^^Iji
•aJ ^3 t o*^ ;^^^-^ v>^'); I- Sîdah II, 141, 7, comme V ^
> Jaij. — jtî, a, i, ci-dessus, p. 1305, -oti = cjy^' -I^^^Ui»'
4>^^'[5 v-^ jî I- SîJah 11,137,6 d'en bas; LA YII, 78;
Ju = hébr. "II?:, ruggire, Scerbo; Ges.-Biihl s. v. ') = akkad.
na'^âru, crier y nîi ru, chant, Langdon, JRAS 1921, p. 177;
I, el-Qût., p. 276,14: .^JL^- '^iJjJil' J.^ — o (^ jù; Fiqh el-
lurah, p. 204,5: v>*^L> ^jt:t l-yi ^^xL'; I. Sîdah II, 134, 6:
l-otj jt;j jtJ Awfci ,^j3 ^i; var. Ju, LA s. v. ^). — oi*j,
I. el-Qût., p. 275, 16: -uo x^ijb ^^'^^^•i v^ ^^^t^ iu^il' ^i sJJ-*J;
Fiqh el-lurah, p. 204,6: ,jjtl\j ^^'S' oj^ oir^S var. oi*J,
oi-dessus, p. 2793, 18 ; 'Âmir b. et-Tofeyl, p. ifA, 9: ^i:
iX^L j^xjt. -'u?. wJiij» ^jbtj^ wi'à!'. — *Jtj doit aussi originaire-
ment être une onomatopée, composée de «j et de j*i, ci-
dessus, p. 1305, où il y a des synonymes sémitiques. En
néo-hébr. dï7J Hif^îl, chanter^ et na^w, c-/?an^, Ges.-Buhl s. v.
') où ij;: II, scuotere, Scerbo est combiné avec l'arabe "^j^^ et
l'aram. j^o^J, noria, mais cette identification est fausse, comme aussi
les remarques de Fraenkel, AFW, j). 134; voyez ci-dessus, p. 1.305.
On a d'ailleurs voulu expliquer my: dans Zachurie 11.17: "|ir3~VlD DH
WIJ^ i^V'0J2 "ny: ■'3 nini ••iSD par l'arabe ^, cn'er, ZDMG LXX, 464
et n. 3 [mais cette forme vient sans doute de "nj;, voir Ges.-Buhl s. v.
ot la Sej)tante: '6ti h^eyiîyepTxi ex, ve^e^ûv iyluv xItov\.
2) Cf ayw^' = -ii^^'^ et xJ^', I. Sidah 11,136,4 d'en bas.
2795
viennent sans doute de l'onomatopée dp: au lieu de di;: ==
*xj, qui est un tout autre verbe. Peut-être *jtj, oui, est-il
aussi de provenance onomatopéique, malgré que I. ôinnî
le fasse venir de iUjù, LA XVI, 69, 12. — Lad, miauler,
iL*i=^^! o.yo, I. Sîdah XVI, 36, 8 d'en bas; LA XX,
207, 10; synonyme de L*^, Ljw = ^Lo i), LA XX, 158, 13, 14;
cf. 207, 12: ^^'^'! iîAJ J^ ^j^ J^!j JJtIjt_5 «oV- er^' J^".
Ce sens JDrimaire se trouve également chez ""Amir b.
et-Tofeyl, n° XV, v. 3; ci-dessus, p. 1825.
Marâtî, p. 86:
r^i «s donné à manger, malgré la faim et la famine'^),
La graisse des chamelles pleines, toutes les fois que le crieur
se faisait entendre,
à savoir, en invitant la tribu à venir se régaler^). Ce verset
est ici attribué à (janûb; le précédent:
[(Une nuit d'hiver) oà le clden n'aboyait qu'une fois
De froid et les vipères ne se risquaient pas dehors]
figure aussi dans le Diw. Hod., éd. Wellhausen n° 227 v. 8,
oîi Reytah bint 'Àsiyah est donnée comme auteur de cette
poésie. — 'ic^' 'VrJ^ c^-^î reprocher qch à qji, LA XX,
208,.14^\Jlc xj'rj ''^^'^»î cf. la même sémantique onomato-
') —Lo s'applique à toutes espèces de sons inarticulés.
2) Comni.: -J-^' i.J^ 'l^I^j- |C*^^^ l?^' O^-»-' .UC,xj'_5 p»^ iCxi.«Ai)
3) Comni.: ioLAisIf ^^jL^i ^j3j>^ ^W:^ o->^[5 -'yiài! c>«J' c^-,'^'»
4) Var. r^LAAoJ! ,_y^.
2796
péique dans j.3, ci-dessus, p. 956 et s. = j.o ibid., p. 1024
n. 1; 1032 8. Le sens le plus connu de ce verbe, c>y^i ^,
a, n'est donc qu'une spécialisation postérieure du sens
primaire onomatopéique.
3. La racine ^j est ensuite devenue «J, faire un bruit
sourd, dont le représentant le plus connu est ^, oia la
finale doit provenir de l'onomatopée ^, Fiqh el-lurah, p. 350, 8:
^^^i^J! (."^'^ w*.jJi:c^' j^ w4Jtj ♦xj" ^l>^.4Jtj, tandis que L Sîdah
II, 139 et LA XVI, 70 ont ^1, a, i, et quelquefois aussi u.
I. Sîdah, 1. L, 9 d'en bas : Le ^^^-^ fi^ *ju J Jjj^ * o-X*J! ^^
^.jài^Jt J.XCÎ y:. '-«Àj ; ibid., p. 142, 4 d'en bas: iUi>L!' * Aj,o ^'
Ijyjcj btîb;' J, ov^' {^"^^3 ■*^' u^"^ iUjt;-'». LA s. v., 1. 9
dit: iuJ-v *ju Le, ^JuU ,,jtÀJ' L«» ^.^j *ju w»i .^^Is c>>^ I sur
le thème ^_yu, voir LA XX, 209, 11 d'en bas: ^^ i:^^'
.>3- 1^ ^i-^»*L_j. Le J_j' _v? J>^3 \4-iàJ' "^^ ^J^♦--*o■ i ^^' -^3 -"^^L^J'
^^-*^ x-«-ii.J "^^ AJ Jï iUiJ \xi' çijj \>U>JO*o' ..' J^xi; TA X,
374, 8 : v_i__^. ^^ ^ ^^,^li ,i:.jCw ^.^yj^l^AJ! j^" ^ ^l:^^' j.^
ij*-o L« ^f. Nous avons donc les synonymes *àj '), uii, u,
et ^^, i. Le sens onomatopéique de ^"«j ressort clairement
du dialectal ^û, geindre, dans le verset de la Qasîdat es-
Sahgah, cité ci-dessus, p. :308. Comme nous apprend LA
s. V., I. Sîdah regarde *jtj (de ^) comme un ka^ ^'',
c'est plutôt un ^-^ **.f. Ce serait donc un pendant de
'^ ♦xj >!• trouve aussi en inelirî dans le sens de se fâcfie)\ Jalin,
M S, p. 'ilC).
2797
j^uci. Ce thème est sans doute un composé de jj et *£
que nous trouvons dans ^»jUij" et 'eUi^, I. Sîdah II, 139,11,
avec la métathèse j,^bCî ^.«jw, parler d'une façon obscure,
LA X, 335; cf. le syrien ^^ et ycy--, ci-dessus, p. 146.
Quant à >»;t yiji ^ ^^ cette forme est synonyme de w^ii,
boire par gorgées, comme les oiseaux, où >_,ob pourrait être
primaire, la troisième radicale provenant de v^, voyez
ci-dessus, p. 288. Rùziôka, KD, p. 91 est certainement dans
le vrai, lorsqu'il dit que le sens fondamental de j^xi est
onomatopéique, comme l'allemand schlûrfen et surren,
signifiant d'un côté le bruit du sirotement (schlûrfen) et de
l'autre celui de parler à voix basse, comme l'est aussi son
synonyme v^îîj < l'onomatopée ,jx^, 1389 et ci-dessus,
pp. 1275 et 1278. Nôldeke, N B S S W, p. 162 admet une onoma-
topée analogue pour V~vb ')• — '»^'^^^ f^ = ^ -^j I- el-Qût.,
p. 118, 11 : OJ.A5 ^3 '-oJ i(_c>ii«jî J^. — ^ij, voyez ci-dessus;
Fiqh el-lurah, p. 215, 3 d'en bas: oLc :^>j-^ ^ftl\ c;<otf* :Jo
v't^î oy.ii o'ic; la troisième radicale provient de l'onoma-
Û o
topée Oui Ole, imitant le cri du corbeau, selon LA s. v. —
yej et j^^, I. el-Qût., p. 280, 16: ^] ,^^3 'iUiJ ^^"ii ^t or^ij
') Gùnzburg veut, d'après le compte lendu qu'a fait Barthold,
MSOS 1,152/3 de l'ouvrage du savant russe, que *^ ne soit autre
chose que le grec veVizx, dont le sens est signe de la tête, du verbe
vsvûu, faire un signe de la tête, d'assentiment, Boisacq, DELG, p. 665.
Les Grecs et les Arabes auraient, d'après lui, emprunté ce mot à un
troisième peuple, sans doute d'origine sémitique. Il attribue aussi la
même origine à ry^, qui viendrait de kixxvôq, index, voir ci-dessus,
p. 2622. C'est chercher midi à quatorze heures, car ces mots sont
incontestablement archiarabes.
2798
^_=>! ^/-Ji» iuli .oUs' ^^ o=j=*'î voyez ci-dessus. 1. Sîdah
II, 138, 5 donne un exemple de ^ëj: \axo ^^cLlj J.^, expliqué
dans LA XX, 209: Jï .^^^ .^^r^; k xJs^ ^^xli' ^^Li
[Il ne se trouvait pas mal, lorsqu'il passa une nuit
A cajoler une gazelle aux yeux ?ioirs et languissants].
Une variante en est Jtx!, u, >^, i, LA ibid.; voir aussi
ci-dessus, p. 504.
4. Ensuite l/~,^j>^ par permutation de « > ^- L'onoma-
topée paraît clairement dans le verbe «Lu, LA s. v. ;
baragouiner, parler mal une langue, Beaussier s. v. et
^JliJlj', qui se dit du bruissement des vagues de la mer, RO,
p. 255, 4. Le représentant principal de ce thème, qui
se trouve aussi dans ^ytl et ^*J, LA XVII, 274/5, est_^.
Dans une dictée du Haurân, il y a: larat el-^agùz
''aie ho m yâ baMd, y à m al ^ un, la vieille les apostropha:
Malheureux, maudits l Cf. , ^i, a, appeler, crier de venir,
JsL, Beaussier; avec J ou J.c, appeler, interpeller, avec J^
à Tlemcen aussi p)arler jnal de, Marçais, TAT, p. 457,
comme Festgabe, p. 86; RO, p. 230, 9: ge yitlarra 'alîy,
il vint et parla mal de moi; Qor. XLI, 25: 'aJ îyu.wvû' "^
*us îytjfj o^y^'' ^^ -^ '^ ^'^^ dXn^i expliqué par Beydàwî
11,222: (^<'LiiS! J>.c -,j^^^i 4: i^Xj^-o» lyè.t 3! o'i' ^^'Li -iy^k*)
.^A:? t3' jiij 'Jt^» ,c*-^?. ,c*^ J-ûJ iA:>!3 (jroti'^ [^•Jo'i («xaJ i^Js^
L Sîdah II, 127,4: uUxi ^ U^ JaîvL'! L*D(3 jiDt * ^^v^î ^.^'uo
A>Lx_x _j^ >^ ïL^i^ xJ>L-otJ' A.Ï3 yJ^Jj Ki A-Xxj "b^ Lo Js-S^ \J
[') Qor. LXXXVllI, II]
2799
XX, 118, 6: ^^ jiL: J^«.^ ^-c^3 JL. JyiJ! ^ \J6 ^^L^i Jb"
.«;Li> Afii; ibid., p. 118,1: Lî^j! ^' v^^'î ^Ui et 1. 4: Liiit^
^_^i) J^i/0 o^i ; ibid. 4 d'en bas : ^! Lp'y^lj ,_c*^" ;;^^'3
LLL't iiî] Jfi\^ ^'; cf. TA X, 328, 9 : /uL:! o^ y^!^ Liii'.
On n'a pas besoin d'être grand clerc pour constater que
i:îj, langue, vient de cette racine onomatopéique, qui exprime
toutes espèces de sons inarticulés. LA XX, 118,4 d'en bas
. dit bien : (^ ., Jilùj ,^î LiJ q^«J^j i_5^i r*^^^' '^'-'^ J*^ oi^j^ j^S
Les dialectes bédouins n'emploient pas icij; on y dit |^,LJ.
Dans le Sud, on dit yù ou bj.*.', langue qu'on parle] Hdr,
p. 366 : ê^At^ ijo^b ^ jJUb ^ ^^J^s j^^i yv^u^ , à présent^
si je te (le) dis dans une langue ^) qui n'est pas celle de notre
pays, Je te mets dedans; RO, p. 38 lora, langue à côté de
larwe et laro, comme en Hdr et Dt; en Tunisie, ^'^
est s'entretenir, converser enseyyible, Stumme, TMG 1,62,5
y i b d â u i 1 1 â r à u (i u d d ;1 m u b 1 â r w u t e 1 1 i û r , ils
commencèrent de parler devant lui dans la langue des oiseaux ;
ibid., p. 48,34 et n. 5 lârwa, pi. Iràwi.
') Sur oiiai et Jifti, parler, voyez 511 et n. 1; 1345 n., et
sur 0*^5 bavarder, ci-dessus, p. 188. Il y a dans un récit du Haurân:
u r â r a t e l - 1 1 o r m i ^ a 1 g e d a h u e n t è g a t e s - s a m e n b o h , la
femme se rua sur le pot, et elle répandit le beurre sur lui. Nous avons
ici le sens primaire de oLaJ, prononcer. De là \j!i.l.2':i, prononciation,
langage humain articulé.
2) Il est inutile de traduire jÀ> par dialecte, car pour le Bédouin,
son jÀJ est bien sa langue.
2800
Ahmed b. 'Alî el-Harayaiî ') a dit, Festgabe, p. 28 :
^6«t Mohammed^ tu m'as fait venir de ma demeure)
Si tu as quelque chose à me dire et à me raconter, je vais
l'entendre.
Ici ysj est langue et ^ J pa?7e/-, conversation, voyez Fest-
gabe, p. 90.
La voyelle de icîi s'explique par la troisième radicale,
qui a influencé la prononciation. Nôldeke, NBSSW, p. 161/2
considère bji] comme une formation moderne; Praetorius,
ZDMO LVI, 691 dérive '»ji de o'jti, pi. deyi! ou sytJ, qui
existe véritablement, comme nous venons de le voir, tandis
que Brockelmann, VGSS 1,251 et 341 donne iLij<*lur-
wat, où la troisième radicale aurait été supprimée par
dissimilation. Sur d'autres formes, voir Nôldeke 1. 1.
En Hdr, o^iiî' est conter fleurette, mignai'der, selon RO,
p. 259 mit der Zunge plappern; -liîJù', parler, RO, § 65
et p. 168.
Ce qu'il y a de mieux sur ce thème se trouve dans TA,
qui a compulsé les principaux lexicographes.
Nôldeke 1. 1. a prouvé que juJ est rare dans la vieille
littérature, et il n'est pas probable qu'on le trouve dans
les poésies préislamiques. Ce sont les anciens grammairiens
qui se sont servis de ce mot pour désigner 'la bonne langue
classique', mais aussi 'une forme dialectale' qui était bien
pour eux une Kio, une langue. Les savants après Sîbawèyh
ont d'ailleurs employé ïJÙ dans le sens de langue. El-Asma'î
a dit, LA XX, 118, 9 d'en bas: v'/^^L. «;:>o- ^} Ôj^I (j!
') Voyez sur lui l'index, 1803. ;
2801
> Cl , a 0,0
xJLx.*M-< ^ ,j^ ^dtl ^j^ ^^\ (^! i<iLjJé, situ veux 2)rofiter des
Bédouins, fais-les ijarler, c'est-à-dwe écoute leurs différents
parlers sans rien demander] cf. Qâmûs: ,^.«-^t Vj*^' ;tl£lt
xJL*w« -oi ^j^ (*iJ"l-*^ ; Asâs II, 228 : ^^-«JXj^ *j c>iiiàJ îjoCj o>*j
^lyti c>otf*j iUîIaiJCwii i^JtiXwli v_jî^*bJt ^^^ «~fwo' j^! o>->j' '3'^,
en partie cité T A X, 328, 3 d'en bas. Synonyme de _*iJ est
vjikj, comme <-j ^i^ est synonyme de ^-j ^J ') selon I. el-
Qattâ', TA X, 329, 3. Nôldeke prétend que icii dans ce sens
s'écarte sensiblement des mots qui dérivent de ytl. Cela
n'est guère probable. Tous les mots q^ui se rapportent à
l'idée de parler dans les langues sémitiques proviennent
d'une racine onomatopéique. Christian a traité ce sujet dans
WZKM XXIX, 438 ss., où tout n'est cependant pas juste
et oiî il faut éliminer une partie des exemples. Le thème
Jv5 n'en fait pas une exception, cf. Juii, 601 = ^y^, 743/4;
Hdr, p. 86 et n. 2; ci-dessus, p. 1160 n. ; Jsjiii (cf. la
métathèse ~Jsl^sù) en mehrî, siffler, Bittner, M S II §109;
Nahum III, 2 : pix iryi ^ipi ]dw ^ip, dans la traduction améri-
caine, faite en collaboration avec des savants juifs, oy^
i^^t 3UisC. o>>^3 -bj.^i; on traduit ici ^p comme une
interjection, Ges.-Buhl s. v. ; Brockelmann, VGSS 11,7; je
le rends par le claquement du fouet. Ce mot provient en
tout cas de l'onomatopée ql = qn = gl, qui représente deux
racines homonymes, roider, 1229 ss., ci-dessus, p. 291 ss.,
et faire du bruit, d^^^. Nôldeke, NBSSW, p. 159 n. 2
verse sur moi sa bile à cause de mon exposé, 1229 et ss.
par cette apostrophe : 'On pourra lire chez Landberg, Dial. 2,
• ) ,iSs^ est dénominatif de '^^■^^^^, pointe de la langue.
2802
1229 et ss. tout ce qui se laisse combiner avec une racine
sémitique-indogermanique fondamentale postulée Av, A-/, etc. ;
la terre ferme s'y perd; j'ai un peu le vertige avec ces
combinaisons étymologiques, comme aussi avec plusieurs
autres de Laxdberg'. J'y ai répondu ci-dessus, p. 292, avec
plus d'urbanité que le grand sceptique allemand. D'autres
savants, plus clairvoyants et moins réfractaires, ont pleine-
ment approuvé ma manière de voir. On constatera que je
n'ai parlé que d'onomatopées communes. Elles se trouvent
dans toutes les langues. Les types des sons ne varient pas
beaucoup dans les langues les plus disparates. 'L'organisme
vocal de l'homme, assez peu différencié, somme toute, d'une
race à l'autre, n'a pas un nombre illimité de moyens à sa
disposition; on tourne toujours dans le même cercle', Dauzat^
La philosophie du langage, p. 207. Aujourd'hui, je pourrais
aller plus loin dans mes 'vertigineuses' étymologies sémitique-
indogermaniques, en m'appuyant sur le capital exposé de-
Bréal sur la racine cr//, cla dans les Mémoires de la Société
de Linguistique 1, 1868, p. 76 et ss. ')• Le latin n'en manque
[') Dans cet article, intitulé Les progrès de la grammaire comparée,
il ne s'agit que des langues indo-européennes. Après avoir signalé
l'existence d'un verbe latin calare, „appeler", qui s'est conservé dans
la locution calare comitia, ,. convoquer les comices", et dans un certain
nombre de dérivés, tels que calendae, intercalaris, etc., l'auteur dit:
„Le verbe correspondant en grec est Kx^éw 'appeler'. De même qu'en
grec, à côté de la racine x^a, il existe une forme xAjj, qui se trouve,
)iar exemple, dans ksk^vikx^ x\vj(tic, sKx^tio-ix, il y avait en latin, à côté
de cal, une forme clâ, qui s'est conservée dans nome»i-c/â/f)r, 'le nomeii-
clateur, celui qui appelle les noms'. C'est un fait assez fréquent en
sanscrit, en grec et en latin, qu'une racine tertnint'e par une liquide
ait à côté d'elle une forme secondaire où la liquide a changé de place
avec la voyelle |)récédente, laquelle, par une sorte de compensation,
s'allonge. En grec, par exemple, nous avons:
/3fl!A (sj3x^ov) et /3A)< (^é/3Aif««)
yiv (yévoç) et yvij (yv^^-ioç), etc.
I.e même fait a lieu en latin. C'est ainsi qu'à côté de
2803
pas, voyez Walde, L E W sub galhis^ gannio et loqiior, où
il y a, selon mes faibles lumières, une racine onomatopéique
laq, ?.xiCj Boisacq, DEL G, p. 552; si XxKspég est /^ayarrf, ibid.,
il est comme la cicogne qui oàJ^., babille/et la table qui
oiJLsJu ou ^«Jiiiij, hrcmle avec bruit (Syrie), voyez LA XIV,
85, 1 et 5: jCjbC:> j.^^ o^o ^i ,}Âs. C'est donc une onoma-
topée, iij'J«j>, et JJiii = oiJ^^; cf. aussi Christian, WZKM
XXIX, 442, qui confond, cependant, ]^ , être liant ^ lever^
soulever, ci-dessus, p. L563, avec cette racine.
Nôldeke dit, o. L, p. 162 que nous ne savons pas bien
ce que ïJù signifiait 'chez les Arabes', et il émet l'hypothèse
vertigineuse que ce mot a véritablement eu le sens de lèvre
ou de langue. 'Dans ce cas', ajoute-t-il, 'jàI serait secondaire,
■et iCiJ pourrait provenir d'un groupe qui signifie hioner '),
sclililrfen et dont le fonds principal est vV. Je ne nie pas
que V~^ == ^ n'ait ce sens. Le sens primitif de ^ est,
cependant, faire du bruit, comme l'est aussi celui de o,
et ,^, humer, est une application secondaire de cette onoma-
topée qui dans_yt- s'est spécialisée dans une autre direction.
Si j'ai été un peu long en traitant l/^u>v, ^, ,^, ^,
c'est pour mettre en évidence l'importance de l'onomatopée,
qui est la base des langues sémitiques. Elle est surtout
évidente et retraçable en arabe avec son immense vocabulaire
encore conservé dans presque toute sa richesse. J'aurais
gen {geniii), nous avons gnû (gnâsci)
ster (sterno), „ ,, strâ {strâvi), etc.
Par la même interversion, cal est devenu clâ, et a formé un substantif
clamus ou clama qui est sorti de l'usage, mais dont l'existence nous
est encore attestée par l'adjectif claniosus'.
Cet exposé ne contient donc rien qui puisse éclaircir le problème de
l'affinité supposée des langues sémitiques avec les indo-européennes.J
') Humer en français est aussi une onomatopée.
2804
pu donner beaucoup de dérivés de ces racines, en y ajoutant
des verbes bilitères doubles et les métathèses, mais cet
article est déjà devenu assez long. Sur le mehrî ratri,
parler, voyez ci-dessus, p. 1003 4".
*ij, voir ci-dessus, p. 2796.
^ytj, voir ci-dessus, p. 2796.
^i, class., semer-, Qâmûs Lp,Aj {Jc3^ ^àj, comme 88,3;
1320, 3, 7. A présent, oiJ n'est pas usité avec ce sens à
l'est de Beyhân, 1339. En Dt 1° souffler en sifflant, 621,
p. ex. *v5^JS Q^ o^' UJic ^j, évente-nous, pour que nous
nous rafraichissiotis de la chaleur, 572; o^ 'uiou! ^^ ^j,
souffle sur le (manger du) souper, ijour qu'il se refroidisse,
1339; Xxl,\ J-E oij, éventer le feu, ibid.; 2° pleuvoir fin,
bruiner, comme dans toute l'Arabie ; 3° repousser brusquement,
*i5^, je l'ai repoussé, 1340, aussi dans le Nord, 1341 =
LB"'A, p. 12,17; 4° donner un coup transversal, marquant
le mouvement du bras, 1340. Chez les Bédouins du Nord
renifler (bête), cf. tun. où, jj/-/6^i'/-, Beaussier s. v. ; Stumme,
G TA, p. 15; ^jùj, schnupfen lassen, ibid. p. 24, selon lui,
0.1., p. 181 dénominatif de v^à^j, 7iez; sur ^j et ^àj', voyez
ci-dessus, pp. 624/5 et 1647 n. Verbes congénères, 621 ;
1254 et 1340.
o.ft], j^hiie fine, 1340; 1519; RO, p. 410 n° 135 n. 2. En
'Oman aussi wLàj, p. 264, 6.
2805
'lUùA, pi. LJLu, éventail en 'azaf pour éventer le feu,
1339 en bas.
vi>Àj [souffler sur qch, avec J, ou J^], 621.
,tfsàj, souffler avec force (vent); aussi courir en faisant des
honds^ 1255. Cf. d'un côté vi^, ^, ,:?^, 621 et de l'autre
3, 690.
iCjs^lj, un aromate des Indes '), selon Sîr, p. 154 emprunté ^)
au persan «'J^) [Gawâlîqî, éd. Sachau, p. 149, d.L: ii^slj^
Ajyw i^M-:^' (iL*>.Ji; Vullers, Lex. Pers.-Lat. 11,1281: *il3,
ymm moschi (lX^L ^^^ ^^,1.0 >iLiv< »S jL>^j-iX Selon Belot,
ik5^lj est non seulement vésicule du musc, mais encore
vase rernpli de parfums].
*
^, a, répandre une odeur, un parfum, Hdr, p. 724; avec
V, parfumer, 815,7 d'en bas [Nôldeke, NBSSAV, p. 187].
[') 566,4 par inadvertance n à fi h a h.]
[2) Cf. pourtant LA 111,204 en marge: (vj*^ ^i*^^' '^) i^L-Jf
— Ljwalî ^.^.^L/j) (»£;^ l-^iî ^J^ ^.g^a.»î »■—> liUÀi^ La^^u^ Jlii *iL5 ..-c
3) LAm, p. 120, 4 tiL^«^ ^'-^^i Mosc/ihs, avec cette remarque: „*«-?^
erkiart der M.-al-M. durch (jnJ^LXJi ijtï,, Stiick des Zwickels iin
Hemde" [La juste explication se trouve dans Dozy, où é^^w..^ iL^Xài
(sic d'après Bocthor, p. 52.3 au lieu de 'i-^^-^ KjSTilj, ibid., p. 850) est
rendu par vessie de musc. — Sur u^j^O, voir Gawâlîqî, p. 64].
2806
^yùA^ spacieux, IQO^b] 1228; ci-dessus, p. 2252; Hdr, p. 725.
,^j>jj^, élevé, Harîb, ^.ssàx;^' ,*s>jj. ^^ ij», je suis élevé dans
le mont Sag'ir le très élevé.
*
aJù, souffler; des thèmes apparentés, 621; 690; 1340.
.^Nsy, schnaiifen, RO, p. 250,7.
o 35
lXaj, pi. jj.àj, srtWe fZ?^ désert, 1367 [voyez Moritz, Arabien,
p. 15 et n. 1; GLB'A, p. 83. Sur la forme uXài, selon
Moritz et Hess, Der Islam YII, 104 n. 1 plur., cf. El 1,3881.
yù, s'éloigner, s'enfuir, 1167 et n. 2; se réfugier, S ^i,!,
1251. Probablement de ^ avec n augmentatif, 1254; 1269;
Praetorius, BZA 1,37'). Sur Jù, voyez d'ailleurs Nôldeke,
NBSSW, p. 185.
^ ^f>, expliqué 658 n. 1.
3^, fétu dans l'œil, Dt = io^. — Aussi montagne isolée,
Hess, AVZKM XVI, 58.
BiuL^ 816; H. el-A. 111,396,15: '^^^ .iùl^ ^ xj'^i^ -^^jJ.^^
yù, faire un bond, sauter; avec l_j, jeter, Dt, probablement
') jàj<u-p-»' aussi selon Môller, ST, p. 35, qui retrouve ce p-r
dans lindo-européen p-r, „vor-, hervordringen, hiadurclidringen", lut.
per, prép., 7rf/)a<w, „tra verser", '!T6fO(;, „passage'', etc.
2807
de ^ avec un n augmentatif, 690; 1248; 1258; surtout
1254 [Nôldeke, NBSSW, p. 195].
jsj, faire danser (un enfant), 1254.
u^Àj, Stace, p. 145: ^l ^w-.ij, luake room for me.
^j'Ji^ [dans la lurah respirer^ prendre haleine], prendre ses
aises, 1684 et n. 2 [respirare^ Rossi, AS, p. 232]; sich
ergehen avec l'infinitif inJjùii tnùffâse, RO, p. 169 n. ;
(_y._^JLs^lj ^j^Jùj, make yoiirself comfortable (by sitting), Stace,
p. 33.
;j-^, le souffle de la vie, âme, voyez ci-dessus, p. 1651. Chez
les Bédouins du Sud, ^^.Jù est la vésicule, attachée au foie
et qui contient la bile, a.y, et aussi la bile elle même;
'iA^\ ^w.AJ, la vésicule biliaire et la bile du mouton (ou de
la chèvre), 619 n. 2. — ^-.jLlL. ^w^î, 980 ').
io^oij, couches, 1778.
L^v.Làj, pi. (j*>àj, accouchée, 1308; Hdr, p. 725.
* ...
iji^, déborder (eau qui bout), Dt^^li, 690; 1254; aussi
délier (les cheveux), Hdr, p. 725; RO, p. 324,9 d'en bas;
éparpiller, 1341.
,j.2àj, class., vanner, 1341 ; secouer, 65, 2, 5, 16 ; R 0, pp. 386, 5
d'en bas et 419, 12. Cf. ^ et Ges.-Buhl sub ^sj.
u:2fi:cj!, trembler, zittern, RO, pp. 176,8; 267,16 d'en bas et
292, 3 d'en bas,
(ju^, vanné, 1202.
[>) Sur ,j«J<,jMÀJ, voir Marçais,TAT, p. 476.J
Landhekc, Glossaire Datînois 176''
2808
_ O . J C )
xiaàj, furoncle, =.»,sù^.
«j, dans tout le Sud, y compris le mehrî, servir^ 414 n. 1 ;
772,3; SAE IV, 61,7; aussi servir comme domestique»
455 n.; nafà'' et nàfa, 878 n. 2. [nàfa", render servizi,
Rossi, AS, p. 287; %J6, fur Jemand etwas besorgen, Mnfa^nr
1 a s - s ù g, geh' filr midi auf den Markt ; «ij , bedienen, Goitein,
JG, p. 87; cf. Leslau, p. 271].
^, solde, Brode, MSOS V, 6, 11, 19, 23.
«i'j nâfô", utile ^), RO, p. 5,1 d'en bas. — Chez les Ba
Kazim, wùlj est le feu, .'jJ' [cf. iÇç!c, Dozy s. v.].
vjiàj, avoir du débit (marchandise), être bon pour la vente
(t^) [comme dans la lurah], 1517.
oiiî, mine, RO, p. 379,2 [dans la lurah trou de midot, de
rat] terrier; souterrain].
ijiàî, tout ce qu'on dépense, cf. cependant Yahuda, ZA
XXVI, 356: „wiài heisst nicht 'Ausgaben' schlechtweg, es
umfasst auch die Einnahmen. Ein Kaufmann sagt z. B.
!À3^ lÀs' jJ>33 „~J> ^-ju J,L?o ^ xJùLi ^--x>^ 'meine Ein-
nahmen und Ausgaben im Laden betragen so und so viel'.
Aiiàj wird aber auch fur 'Einnahme' allein gesagt, z. B.
'ich verkaufte fùnfzig
') Il ne faut pas employer ce mot comme nom propre, Bauer,
Ehe, p. 104.
2809
Stoffstûcke, die mir eine Einnahme von so und so viel
eingebracht haben'."
oLàj, Heuchelei, R 0, p. 384, 2. ,,
oïsLl^, généralement rendu par hypocrite^ mais selon Bauer,
Ehe, p. 107 n. 1 plutôt zweifelnd^ unentscMeden^wankelmûtig.
Ce mot n'est pas usité en Dt, Festgabe, p. 49.
Le verbe vJisLj, convenir^ 'passen, 975,9 d'en bas et Fest-
gabe, p. 14,31, n'a pas de rapports au thème susmentionné,
mais doit apparemment être expliqué comme une formation
secondaire de vjis:u! par analogie avec ois'j, Festgabe, p. 48/9 ;
Nôldeke, NBSSW, p. 196.
^âxjt, rencontrer^ se rencontrer^ 41, 12; 75,21; 341; 358;
371; 976; ci-dessus, p. 705,6; Festgabe, p. 15,5; <iJ^^
de oià^ par dissimilation, Festgabe, p. 48. Cf. oiàj"' > ^.Juj" ,
avoir lieu, à Damas, ibid. ; ci-dessus, p. 283 et Feghali, K'A,
p. 60, oîi sont cités ces exemples de la dissimilation de tt
en nt ou It: ntâka<class. ittâka'a, il s'est appuyé;
ntâkçl<class. ittâkala, il s'est confié à; ltâfo'/q<
class. ittâfaqa, il s'est mis d'accord avec. Voyez encore
Socin, Diwan III § 106 c.
J.AJ
jÀj, en Dt verser, vanner, nettoyer (le blé); jeter, }JtXj 8^5^^!,
l'arbre perd ses feuilles, Hogarîeh ; Rossler, M S G S I, 62, 9
d'en bas nef élu quddâm Ibe'^yr, er wcirf es dem Kamel
vor. [Voir d'ailleurs GLB'A, p. 88 et Nôldeke, NBSSW,
p. 180 n. 2].
ot>^àj, éventer, souffler, 621 ; 1339.
2810
sJljLàj, phiie fine, Syr., 1340.
^yÂj et Aijuaj, voir 1340 n. 1.
^^, i, expulser, chasser, 1340; chez les Bfi Kâzim trembloter
(œil ou veine), en Dt hattre (cœur, pouls). Cf. Socin, Diw.
GL, p. 315.
^JuJ'^, se sauver, 1340.
vJLJ [selon Belot coasser (grenouille), glousser (poule), miauler
(chat)], mais aussi des chameaux, MAP, p. 257,11 et des
instruments de musique, Stumme, TTBL v. 394; criailler,
Prov. et Dict., p. 448; voyez aussi ci-dessus, p. 2213 sub
o»-? [Feghali, P D n° 907 k t î r e n - n a q q k t î r e r - r d â "^ a,
plus un enfant pleure, plus il tette]. La racine onomatopéique
vju se trouve aussi dans oUj, ^cJij, o^-^aj, etc.
c
w»JiJ, percer, creuser, Hdr, p. 725; Nôldeke, NBSS W, p. 187.
v'^JiJ', sans sg. = jj'J«^', les oreilles, 1671; LA 11,263,5
d'en bas.
c. - 0 5
-->Jij ou wJii, passage étroit dans une montagne ou un roc,
expliqué 504 n. ; MAP, p. 1; el-Amâli 1,44,7 d'en bas:
,3^ j Jsu,^\ :,;,Ji>L!'. Voyez aussi ci-dessus, p. 366.
iOjLi, puits, Hirsch, Reisen, p. 148,
XxiLj, mouclioir, servant à couvrir la tête chez les femmes
des classes inférieures de la société, IIB, p. 101.
[iu'Jij neqâba, cistern for catching rain-water, VMVW,
p. 52: „The neqâbas are cellars eut out of the limestone
rock, with a narrow, round opening, three feet in diamoter,
2811
and a shaft which soon broadens out to an underground
cavity nine to ten feet deep and fifteen to eighteen feet
in diameter. The rain-water is led there by means of low
dykes. The narrow opening prevents much evaporation^
and the water in the cellar remains cool. In suitable places^
where there is much traffic, one finds as many as six to
ten neqahas close together. The water in them can remain
there for quite three years, but the disadvantage is that
it generally has a brackish taste"].
^'Jù^ munqâb, Schnabel, RO §§61 et 443.
Sur ^àj = ^sC et le synonyme iUai, Snouck Hurgronje^
M S, p. 51 n. 2 avec n-Cl, voyez ci-dessus, p. 2638.
^, a, détoner^ 546 ; battre (pouls, veine, abscès, etc.) ; faire
tic-tac (montre, pendule) =^u)c>j, ci-dessus, p. 702. Onoma-
topée de oiJ4-^. — Socin-Stumme; Houw., p. 51,20:
Ju»^ si^yj j, .p^sùJ^ katngâh fbët Ihdid, sie stiess mm
O o o " o o
gegen das eiserne Haiis los, avec cette remarque: ,,^i ^
stossen (von Tieren), dem klass. ^^ entsprechend".
j.^bCilj ^aj, reprocher^ blâmer.
^Ij, se disputer avec cpi, Dt [comme dans la lurah].
^^J^>u■, beugler, Dt; inf. tiniqqâli, 539.
^^axjî, se repaître, 520, 1.
OJii! iirs'.iji, le battement du poids.
Aftj, u, examiner, réfléchir, avoir du jugement, 170, 3.
lXsj, champ oblong, ed-Dàhir = j^.y^, v.h.v.
qlXûj, carie, -JuX-aj L^^ ^s-^^i Dt, ma dent est cariée.
2812
♦ ...
jL), creuser^ 690; aussi arracher^ Dt {heccare^ Rossi, AS,
p. 195]; frapper la nacaire, 761; LAm, p. 44 n. 8, cf. ibid.,
p. 153 n° 73; ^ combiné avec ^^, 690 et y>^, 791; 1034.
Voir aussi Nôldeke, NBSSW, p. 184.
i'j [class., se disputer avec qn; de là] dans le Yémen JiU^,
Zànker; 'û^j^ ou ^, S/raY, Yahuda, ZA XXVI, 352 n° 22.
Jixj!, e7re arraché^ Dt; ^Aj' oyi^S ■sa mai7i fat arrachée.
B jij, encaissement du terrain^ Hdr, p. 253 [V JVl V W, p. 149 n.] ;
chez les Qahtân 'ifcs--, Hess, WZK]\I XVI, 58; voyez ci-
dessus, p. 290. J\IAP, p. 1 rend sjij par frucJitbare, ivellen-
fôrmige Ebene. — Aussi âtre, foyer du café, LB'A, p. 5, 33
[Dozy s.v. ; Boucli, p. 90] et {creux de la) nuque, Syrie,
1162 n. 2; Hdr, p. 253; TT, p. 830. — Sur b^' dans le
sens à^ argent, voir Marçais, TAT, p. 480.
b.'iJiJ, a^UÎ (sj^fij, Sj-*fij, '^.y^i '^y*^)i nacaire, 760 s.; 881,
Dozy s.v. ; nungâra, Carbon, p. 112; en Abyssinie };j^^',
Varenbergh, Z A XXX, 3.
^5 le tronc du dattier évasé pour y faire le vin de
dattes, 613.
^s-Lo ou jtXA [sébile, coupe de bois creusé ; puits plein d'eau
à orifice étroit, cf. Brâunlich, Islaraica I, 462], 438 n. 3.
jji^, taquiner, piquer, 1259; Stunime, G TA, pp. 37 et 181;
d'après lui de *jyu de bj'Ul«, dispute, TTBL, p. 152 [cf.
(^ j Jijl, se piquer (d'une parole)].
Socin, Diw. Gl., p. 315 ^j^f^, peut-être pour jyii.
jl^aj negraz, Zànker, Stumme, TTBL v. 498.
2813
^, i, u, class. [Nôldeke, NBSSW, p. 195]; ^, a, dans le
Sud faire un bond, se lever brusquement^ faire un soubresaut,
tressaillir, 1246; 1259; M JM, pp. 40, 9; 43, 3 d'en bas; 45, 20;
SAE IV, 112, 21; L Am, p. 104, 3; cf. aussi Glaser, Mitth.,
p. 39. Synonyme de îjJ, LA VI, 381, 9, 10 d'en bas;
I. Sîdah 111,104,12 d'en bas: ytij^ jjio ^ * ^•%.xJ! Lj-^^Ls
Cf. }i, 1254.
jjyi jiij, /a<?-e danser l'enfant^ 1258/9; sprengen (eine Tûre),
Socin, Diw. GL, p. 315. Dans toute l'Afrique du Nord, ^
est le verbe ordinaire pour sauter, 1259; 1263,7 d'en bas;
Marçais, TAT, p. 480; en Syrie J^ yij, taquiner, piquer,
1259, cf. p, Beaussier, p. 686 et Marçais, RM TA, p. 493.
jï|^, pi., ^es,;a?>i6es d'une bête, proprement ^essaziton^es, 1259.
O^ 5 5
ij«.iij, pi. [j^j^^ p>oudre, ci-dessus, p. 898.
^J«J5^, regarder, ci-dessus, p. 888 ; /imdwrc/zp'wcAjen, Wetzstein,
ZDMG XXII, 149/50.
^_^-.^i^■ tenôkas = ^^iy, Damas, ibid.
* . ...
ijcJij, U, casser, arracher, 70, 1; 1342 s. [aussi class., graver,
colorier], se peindre le front, Hdr, p. 725.
^aj, maquiller, 27,19; 1684 n. 2 [Rossi, AS, p. 242 nâg-
gâs, tingere le mani e i piedi, corne usano le donne].
[I) rj^iJi,, LA VII, 28G].
2814
*
u^', pi. (joj.fij, ij^'JiJ! grain, petit morceau de qch de dur,
305; 1160.
^<^, démolir, abattre, Hdr, p. 725; MJM, p. 40; annuler,
résilier, R 0, p. 290, 14 ma tô'raf inné tthoffâle
tunqod ssalâ, loeisst du nicht, dass das Um-sich-herblicken
das Gehet nmvirksam macht?^) Rôssler, MSOS 1,62,7 d'en
bas d â r f y g â n i b j i n q u <1 ]• r ë q ^j, er nahm daneben seinen
Morgenimbiss ein; aussi délier, auflôsen, 36,19; 815,14;
RD 11,60, déjà dans la lurah, p. ex. Boh. V, 175, 7 ^^'^^^
^Ja^J:,JJ>\») liUvL ; Uhud, p. 11, 17 ^^ S^ljtuii ,^ycaiLo; cf. [j^é. —
En Dt, ^'sà est aussi causer la fièvre, donner la fièvre ; Stace,
p. 156 i'ii! kAs. Jiiij, lie got sick from tJie ivcder.
^v-iijjo', être annulé, être nul, Dt; eU-o^ j^^ ^ j,U<i! cS^iii^',
ce que nous avons conclu est nid; x^^î c>.^afi:^!, l'amitié est
rompue; yoyi] o^^^iiXj', rabMion est nulle. — Aussi prendre
la fièvre, Dt.
(jiiSÏ, nom. gen. ; iCc^aî, nom. unit., poutre, solive, Hafïner,
WZKM XVIII, 175, 2; Tallqvist, ASS, p. 19 [Dozy] ; RO,
p. 390,2 d'en bas a naqsa, Tilrpfeiler.
-laiij, tomber, Dt [tomber goutte à goutte, Dozy]. Cf. c:^.
Jai'j, irriter, necken, MJM, p. 40.
idaai, chute, 450.
') La traduction de mû nakadet melhtak, ich habe dein Salz
nicht vertauschl, MAP, p. 357 en bas est erronée.
2) Voir sur cette expression ci-dessus, p. 1635. *
2815
idafij, tache, 316.
Al^j-iu, pi. Ja-^Lsj, pom?^, ci-dessus, p. 521,3.
«jij [a, class. être élevée (voix); croupir^ être en stagnation
(eau); trans. tremper et înacérer], en ^omânais être déchargé
(fusil), Rôssler, M S OS 1,74,6; 78,8; nqô' ttefaq (med-
fa"), das Gewehr (die Kanone) geht los, RO, p. 379 n. 4.
D'ailleurs ksj se dit non seulement des armes à feu, mais
encore d'autres choses; RO, p. 379,7 d'en bas: unqô'' 1
bët u tâh hîie w ^arbo, das Haiis ging los uncl stiirzte
mit seinen Leuten ein; o. 1., p. 330,9: w jôm ^akefthe
naqaMt, a.ls ich ihn spanyite^ krachte er (un bâton, ^asa);
Socin, Diw. Gl., p. 315 explodieren (vom Pulver), ertônen. —
Comme dans la lurah, ,«jij est aussi macérer [voir Goitein,
Jem. n° 9571. — De oii + ^.
^, décJuirger; Rôssler, MSOS 1,72,13: allaM naqqa^
tefqu, der sein Geivehr abgeschossen hatte; avec ^3, tirer
sur, aiif einen schiessen, ibid., pp. 70,8 d'en bas; 71,8,11
et 5 d'en bas; 78, 12; avec ^ pers., RO, p. 379, 9 d'en bas;
aussi en Dofâr, RD 11,60. — En Dt macérer, 63,19; 92,4;
1112; mouiller, Hdr, p. 494,6.
«Ij, tirer sur, trans., RO, p. 366,2 d'en bas.
^Lu', sich besc?iiessen, knattern, RO, pp. 171, 10 d'en bas;
255, 3 ; 369, 7.
^jisu wtij naqMt tefaq, G eicehr schuss, Rôssler, MSOS
1,72,15.
«jslj j»-w, tôtliches Gift, Snouck Hurgronje, M S, p. 88.
cyij, macéré, 92, 4.
^Jisù, u [class. casser, fracasser, fendre], arracher, tirer deliors
2816
quelque chose, emporler^ enlever (torrent), Hdr, p. 726;
faire des incisions, tailler (des pierres), Dt'); cf. RD 11,60.
Avec ^Àïj, ce verbe n'a aucun rapport, Nôldeke, NBSSW,
p. 189 n. 1 2).
wàîj, extraire^ herausziehen^ Dt; Hdr, p. 726.
^ft>JLJ e n g î f, collecteur d'encens^ R D II, 60 ; n e q q ô f,
nqâyf, Jahn, M S, p. 217.
^'j, pique pour tailler la pierre^ 591.
LL*, carrière de pierres ^ Dt; Instrument zum Ahkratzen
des Weiitrauchs, Jahn 1.1.
AjLi, montée^ Hogarîeh.
J^, pi. JJiJ, route dans les montagnes^ Hogarîeh [Goitein,
Jem. n° 166; vcdico di montagne^ Rossi, AS, p. 244;
Mittwoch, ADJ, p. 68,32. Comme le fait remarquer
Mittwoch, JwJjj = iOJi£: dans le dialecte du Yémen a déjà
été signalé par Yâqût IV, 810].
jil«, sentier clans la montagne, 1193 n. 2; ci-dessus,
pp. 254 n. 1 et 443; Arabica V, 108n.; Praetorius, ZDMG
LVII, 273 3).
') Cf. C^pi, Isaïe X,34: ^nnn "lî?;^n ^^np Clp:i, Poznanski, ZDMG
LXX,407.
2) D'après Nôldeke, o. !.,'}). 188, ^Jiiii, pacUen, evgreifen^àesyv. ^^al-,
sich fest anhungen, folgoi, représenterait le iiiénie développement
sémasiologique que <..û.£aJ , 2V} ([)our ■2D0), nehnien, de w*.'^, ad-
/laesil, ce qui n'est pas j)robable. Le sens primordial de ^ÀûJ doit plutôt
être faire des incisions, iirer dehors, fendre.
3) Sur JjJx/o dans \e aena de poêle portatif, transport ahlcs Kofiloibcclien^
voyez Stumme, OLZ 1914, col. 510 s., où l'explication erronée de
Figulla, ibid., p. 458, a été coriigée. [D'après VoUers, ZDMG L, 626,
JȈi/0 sei'ait emprunte :i ixsiyyxvov ou au pei's. ,.jUCo, coupe^.
2817
*SL>
j.iJi>u', inf., 542.
[Uij, u, ^, i, class., tirer la moelle d'un os; ^^, a, être
2m7']. En Dt ^yij, a, est ricocheter, zurilckprallen^ 12,12;
450, cf. ^. Sur ^^>rjii, voyez 450 et 878 n. 2.
^^îi [dans la lurah tiettoijer^ monder, cf. Brâunlich, Islamica
1,319; clioisir les meilleures parties; sarcler (un champ)],
uussuchen, RO, 317,4 d'en bas; jàten, Stumme, GT A, p. 25.
^^■, se venger, Snouck Hurgronje, OS, p. 100 n. 2. —
,-î>o', ^/rer z^ne sa/t^e, eiji Geioehrfeuer erdff'nen = ^xi.c,
817; RO, p. 277,2.
Uiî, LiiJi 3j est déclarer la guerre, BB, p. 118; MAP,
pp. 373 et 384 [MMC, p. 505]. Voyez Wetzstein, ZDMG
XXII, 129: „Die 'Atwa [ci-dessus, p. 2305] ist die Waffen-
ruhe; sie kann zwischen ganzen Stâramen und einzelnen
Personen stattflnden und endigt mit dem solennen Akt der
Aufkûndigung, welcher Redd en-nakâ (LhJî o^) 'Ruckgabe
und Rùcknahme der Verpflichtungslosigkeit' heisst und
jeden der beiden Telle nakî (J-ai) d.h. frei von Verant-
wortlichkeit fur die von nun an begonnenen Feindseligkeiten
macht; in diesem Sinne entspricht das Wort voUkommen
dem bliblischen ^p:i. Wer den Andern ûberfâllt oder schâdigt
ohne den Redd en-nakâ heisst el-chauwân (^,j^JI)
'der Verrâter' oder gewôhnlicher el-bauwâk (oi^O der
'Treulose', unter den Beduinen die schimpflichste Benennung
eines Menschen".
2818
w^<i, voir sub ^--Xj.
c>^Xi, t;/cZe?' [comme dans la lurah], 60, 16. [Cf. Nôldeke,
NBSSW, p. 188].
xS>s3, rompre^ enfreindre] voir sub ^«.^.j.
*?Jo, épouser^ se dit aussi de la femme, 844 n.3; Nôldeke,
NBSSW, p. 78; el-Amâlî, Dèl, p. 190,9 d'en bas: c^'<5
^oo ^ o^J. ^ro ^ L^^J'li; I. Sîdah V, 110, 8 d'en bas:
^.ai- Jyi^ ^pli ^ j._^ilç LJjLi» J^J' jl ^'4^ è' à^f^ o^
De Lagarde, tlB, p. 30 combine ^xi avec hébr. n-DJ,
vis-à-vis, --ja^, sans doute à tort; il faut plutôt combiner
n^i et nb^, Juste, avec ar. ,^, Nôldeke, NBSSW, p. 190,
Sur la racine dU, voir 854; 942; 1280').
') Fleischer apud Delitzsch, lob, p. 392 n. 1 : „Die V dVJ ist iin
hebr. r^22, nSPI, im arab. Jo und , ^ zunachst zu dem Begiiffe der
ausserliclien Verletzung duich Schlagen, Hauen u.s.w. ausgebildet,
wird dann aber aiich auf andere Fkschadigungen niid in ^y auf das
Bescliàdigtsein im Geiste ûbertragen. In ilirer sinnliclisten Verwendung
zeigt sich dièse Lautverbindung in der Reduplikationsform dUxi, eig.
wiftderholt auf einen schlagen, einhauen, trop, fiir: einem mit
Forderungen hart zusetzen; nacli einer andern Seite hin bed. das
obszoue villi fut. i und das dezeute ^Jo eig. stechen".
2819
^, 847 n. 1; ci-dessus, p. 2818,13.
JJj, mariage ou plutôt coïfus, 843; 844 n. 3; 847. —
cLiaxXw-^î JJJ, 834 n. 1 ; 845. — JÂJi ^bCi, 847. — ...J^Jt ^UG,
846. — jJc „bG, 847. — ^jt^t -bCi, 847. — aJ! aXi,
Bauer, Ehe, p. 29 et n. 5.
JJ^, polygame, Massenheirater, Bauer, Ehe, p. 31 n. 5.
„bClfl = ^L<j, ibid., p. 31.
JoCÎ [class., être pénible (vie); ?we?ze?' zme vie pénible].
ôSj, Stace, p. 175 J,U Axli" "bS, c/ow'/ treat me badly.
(JXu", s'emiuyer^ être ci l' étroit, avoir le cœur serré, Dt.
Jsio, f'^ro//!, p. ex. cX-<J »_j'uJ! = iAâ> ; aussi ennuyeux, pénible,
désagréable] Prov. et Dict., p. 448 l\5o, acaricitre; Socin, Diw.
GL, p. 315 nacd, uneben, unsanft.
lXXj, me rfz^re, 578, 1.
»joo, pi. o' — , ï^>'Oï< carié dans une dent. Aussi ïAiLj.
/.
io, a, class., ignorer; méconnaître; impf. u, Prov. et Dict.,
p. 448; impf. junkor, RO §264. Comme Delitzsch, Prol.,
p. 195, rem. a fait observer, il y a deux verbes 13^, 1° être
étranger^) (akkad. nakàru, être étrange, étranger, aussi
être ennemi, Pi. cltanger, travestir, cf. p. ex. Weidner, BBA
p. 91) et 2° regarder fixement, scharf blicken, de ]à hébr.
Tsn, regarder, et ar. .>o, finesse d'esprit; astuce, ruse.
Xi', réprouver, 117, 27.
') """i^J, étranger, aussi païen, Krauss, ZDMG LXX,339.
2820
Xo, se travestir^ se déguiser^ paraître étranger^ 1547, comme
l'hébr. iD:nn.
> - il
jG nekur, fin, rusé ; fori^ puissant = class. yo, yCj, Carbou,
p. 169.
-y<î, pi. !^, expérimenté, Dt ').
(^Jj], malandrin^ voleur, Hauràn, ci-dessus, p. 196, 16.
sIa , action réproiivable, 117,27; m e n k o r, pi. m e n â k o i\
RO, p. 404 n° 79.
.yUj' (^_;-«., attaquer, Dt.
i^-.Jo, u, renverser, la tête en bas; incliner, trsins. [far scivolare
qucdcosa e cadere dcdl'cdto, Rossi, AS, p. 235], p. ex. ^-vX>
oJolJ!, tirer le coup en incliiiant le fusil vers le bas, 1678;
^J^\^\ u*^5 mdmer la tête, comme lorsqu'on réfléchit, Hdr^
pp. 314 et 726; prendre à rebours, RD II, 60. Aussi intrans.,
descendre, J^ ^^ Ll^oG, Hdr, p. 813/4, surtout retourner^
revenir, sens courant chez les Bédouins du Nord, 581 =
LB'^A, p. 1,4, où (j*^ correspond exactement à l'itaL
tornare, devenir, 581 n. 7; 1216, 7 d'en bas ^ LB'A, p. 2, 9;
1275, 2 = LB'A, p. 79,18 et Festgabe, p. 27; 1280; Hdr,
p. 314, 7 = LB=A, p. 2,5; LB=A, pp. 1,9; 4,6; 7,9; 9,81;
Arabica III, 69, 10; Festgabe, p. 89 ; Socin, Diw. Gl., p. 315. —
D'après Stumme, TMG 1,89 n° 15 v. 5 et GTA, p. 13
riickfàllig krank werden, halb geneseti; dans la lurah ^j^y
avoir une rechute.
Un récit "onêzite porte: \"o ^ î^Ài-t, ^^d^^i ^^ ^\ 1^3»
') Sur ^<i, llandmortdbretl, voir Ilalfner, WZKM XVUI, 178.
2821
K/obLJÇ 91-^ l^^xj^ qL^î^^ ^3j^h Q'^i^'^i ils délivrèrent les
chameaux (des mains) des Qahtân et ils prirent trente-cinq
chevaux sans leurs cavaliers; ils battirent Içs Qahtân et retour-
nèrent sains et saufs auprès de leurs familles. Une variation
de ;j*Jsj est ^i>Xi. On trouve dans le même récit ceci: "Abd
Allah Abu Suwêribât avait un jeune fils nommé Hoseyn
et âgé de douze ans. Les Qahtân arrivèrent avec cent
cinquante cavaliers pour les attaquer. Le père sortit avec
les chameaux pour les mettre à l'abri de l'attaque, i>Ji^^»,
_!.3 d^JW _,3.i ^j^^ 'j' lj_^. Ij vi^XJl le *J Ji i,,"*^' -é^ ^■^>^'
;^! .IniJ! ^_iL>a:o! ww, et son fils le rejoignit monté sur une
pouliche nouvellement dressée. Le père lui dit: ^Retourne,
Hoseyn! Toi, tu n'es pas dayis ton assiette sur le dos de la
jument". „Je ne retournerai pas., mon petit père'\ répliqua
le fils, „je veux aller avec toi". Et il alla avec lui la moitié
de la journée, etc. Ici c:>.^ fut expliqué par ,t=>j^).
Une autre prononciation est le classique (j-^xi, Qor. XXIII^
68:^^ylsdi- ^ls^\ ji li£^] Boh. IV, 79,1: 4^fi£ Jj^ ^sJ^
^_c'ji^j', il est revenu sîir ses pas] LA s. v. ;Diw. Hoc]., éd.
Wellhausen, n° 233, v. 2:
iJ^ Je téichai de me retirer avec eux,
[Et Dât el-Basâm devint étroite pour moi, cpielque vaste
' qu'elle fût^)].
1) Kc^Li, pi. /«J^ fut expliqué par (_,- J. Le singulier est d'après
Wetzstein, ZDMG XXII, 140 a**^î, v. li.v.; Dozy s. v. a aussi aaJJï^
d'après Daumas, mais son giieléaa doit probablement être iLc-jb.
2) Nkot = >>, aussi en shaurî, SAE VII, 154 n. 8.
3) Voir Yâqût 1,627.
2822
Cf. ^JCi, dévier (vent); 'Âmir b. et-Tofeyl n° XXVI v. 5:
) £ _ ^ «____- c ) c c, _ - - , c i ,
Aiid thou didst turn aside from me those icho lœre iDlotting
fo do me mischief;
And for fear of the mischief of tlte plotters I had been
unable to sleep.
Socin, Diw. Gl., p. 315 wOo II, hinter sich lassen (eine
Gegend). Un autre dérivé de la même racine est ^JlSj,
ci-dessous, p. 2823. C'est là un accouplement de dVJ et od^;
cf. aussi ,.rE ^, reculer devant = rj^., Uhud, p. 55,1
[Nôldeke, NBSSW, p. 180]; Lebîd, éd. Brockelmann
11° XXXIX V. 63:
JJli <__^wjC<Li! 'o| [«'cXil ^ vJjo'bO 3^-^-^î LN'-'l i-T-;^
Bald gcdlopierend, bald in tûchtigem Remien
Und dann im Angriff^ icenn ein ScJiwàchling flieJd.
Le mehrî nôka, nûka, vejtir, Jahn, M S, p. 216, pour
^ est probablement de la même racine nk, dont il est
difficile de saisir bien le sens primaire. On retrouve peut-
être la troisième radicale de u^li dans le verbe ^o'^,
I. Sîdah XII, 130, 6 d'en bas: iJwo-^^^ uaL^' £^_^i ^ uo'^
^ '4>i^; LA X, 188 en haut: ^ ^cÀi' _^^ %S ^' J^^
ij^, tourner en bas^ 1509.
;^*Xj neks, nekis; àôrak nekis, dein Rat isi verhehrt^
RO, p. 118,13; Ibest 1 qarn nekis, du hast das Pul-
verhorn vei'kehrt um, ibid.; qabâdt liiktâb neks, du
hast dus Buch verkehrt in den Hànclen, o. 1., p. 132, 3 d'en
bas. — Le pi. de ^_,-.JL] est t^v._pCi; (_^_vJs^l -SJo, 1558,
expliqué 1678.
2823
(jiJo, u, clonyier des coups de corne, piquer et, au figuré,
déranger, troubler, inquiéter. On dit ^Uî (jl^, troubler l'eau;
_^! iji^j, écurer le puits = .y^^ 1447 n. 3, où l'on trouvera
d'autres exemples; M JM, p. 26; Jahn, M S, p. 275 [Brâunlich,
Islamica I, 504].
il
:ji^yi^, adj., J^y^ L^js^î^ ^3, dont les hautes montagnes
donnent des coups de corne = repoussent, 1476.
^jù,L<î, ynit den Hornern stossend, MJM, p. 13.
^y^, class., 1280; voir sub ^j^, ci-dessus, p. 2821.
_bysj, voir sub ï,l^.
«Xj
Oo, a, se lever étant assis, Dt '), cf. (j^xj.
* iJO
oij
^)o, u, réunir, mobiliser, terme militaire, voir Hdr, p. 726;
,_ft)o \:>-.Â.;! est rendu par l'événement est arrivé sans
explication de la forme ^^, 487, 5.
sjiXJÎ, retourner, chez les Bédouins du Nord, 1280.
<ji.^, se réunir, 10, 1 = ^i^Jj^^.^, 13, 10.
^JlSj.x! pi. .^sL>.fLkyi, rentrant de la razzia, 1093 ^LB" A,
p. 76,9; 1198 n. [GLB'A, p. 85; MMC, p. 656].
(5^
Lf
,3o, i, blesser, faire du mal, 1447 n. 3 [mînkl 'alâyya,
>) Brode, M S OS V,4,6 h tort ^«i.
Landberg, Gloss.aire Datînois 17'
2824
ho un clolore (una fitta); minki '^alâyyâ siggï, ho un
dolore al flanco, Rossi, AS, p. 56; nakkê, colpire, o. 1.,
p. 200]. Hébr. r^-^'r,.
ii'iXu, marque ou plaie produite par le J'y», bâtonnet^ pique,
1447 n. 3.
*
^, -♦j, class. >^^, 402,6 d'en bas; 660,6; Hdr, p. 727,
ou y*j, Hdr, p. 219,5 d'en bas; pi. b^Ui, 1469 n. 1; Hdr,
p. 727, ou S..J, Hdr 1.1., ne mare, SAE IV, 138,36; aussi
Uj, 545,2 d'en bas, numâr, SAE IV, 139, 25, léopardy
panthère^ Hdr passim ; Nôldeke, B S S AV, p. 78 ; d'après H B,
p. 82 tigre ^). Au figuré, homme brave, guerrier, 545; 1239
et n. 1; 1469 n. 2. Cf. Conti Rossini, ZA XXIV, 338.
iji^ [a, avoir la peau marquée de taches blanches et noires
ou rousses], 1763 n.
x^Ii, sabre, voyez 1554 [MMC, p. 133]; Stace, p. 169 (Béd.)
[du persan »^^*^, Vollers, ZDMG L, 649 et n. 5].
wA-f, voir vJlL.
^ [rayer le sol (vent); embellir, enjoliver], 511.
[') J est quelquefois rendu par guépard (lA^), 660; 1469 n. 1]. —
De .f vient r*-»j', ressembler à tme panthère^ éclater en menaces, Bauer,
Ehe, p. 74 n. 3.
2825
u^, u, a, w^^, a, class., piller] w^^, Hogarîeh, 1478. Dans
le Sud, ce verbe n'est pas courant, 1248 n. 3 ').
j^^xfs, hutin^ 824.
^, class. = dU.w, 1384; 1386 [GLB'A, p. 85]; Doughty,
Travels 11,142 enhaj, remove ont of my sight [Cantineau,
Et. II, 137 en bas nhayo", ils sont partis]. Cf. f»-^^ (-î^)>
chemin large et battu, L A XVI, 30, où nous lisons : ^^1^^
,is^, chemin bien tracé, 1387.
c
,is^, a, haleter, être essoufflé, respirer avec peine, comme
lorsqu'on a couru, Dt.
0^i<Co^, 704; L Sîdah VI, 79, 6 d'en bas: j '^ysà\ j^Uî*
J'l:> )S ^ L^£^^ ^.^^'î ^^* CT^ (•'^- "V'oir aussi ci-dessus,
pp. 1305 et 1476.
J^jj épithète d'un cheval robuste, ''Antarah, Mo^all. v. 21;
Nôldeke, Fûnf Mo'all. 11,30: „aJ scheint etwa 'prall, glatt'
zu sein ; vgl. J^li vom prallen Busen der Frau", mais glatt
ne peut pas être le sens primordial de «A^, cf. M^'AR,
') Il y a aussi un v^ onomatopéique, 1483:
Je regrette Ahmed Abu ''Ali. Comme je suis triste!
2826
O- O - , û >
pp. 35, 3 d'en bas: àJlxJ! ^^^^aIj^^! f:s^^ '-^^^'j où ^.s^' est
^VOî, et 36, 2 ^Aaitj _^J^^ J^:! J^JJ!.
jj^', soupirer, Hdr, p. 727; Stace, p. 156; Stumme, TMG
I, 65, 9.
7^ ,
.4J, jour, proprement lumière, j»^, cf. in:, 530, luire ^Jj,
u, 987; 1281 [voir d'ailleurs Mariais, T A T, p. 480] ').
Jyjf^ ^j'-^, bonjour, 776. — .L^ ou w^Ui, avec suffixes
pronominaux, de7î ganzen Tag, RO, p. 118,14 d'en bas.
-fi avec v> cinschreien, Rôssler, MSOS 111,12,5.
*
iL^_4^', soupir, HB, p. 254,9.
y*4J, ^o?ip = Jwci_ii, 1774.
jJ4^, ^oz^ij, 1774; Nôldeke, BSSW, p. 138,9 d'en bas.
(j^ap, .se Zei;er, dans la lurah et les dialectes modernes; < ^\j.
^) ^, »_p, floraison, Glaser, Die Abessinier in Arabien und Afrika.
AuC Gnind neuentdeckter Inscbriften, Munclien 1895, p. 49: ,,Nalii'a
\iu^ oder Naliar -iJ heisst iin Dialect 'das Wachstum', der 'Blùten-
schmuck' des Getreides und anderer Pflanzen. qJ; »j^ nabarhu zein
*sein (des Getreides) Aehren- oder Blùtenscbmuck, Blùtenentwicklung,
ist schon'".
2827
798; 850 n.; 987; 1249; 1281; ci-dessus, pp. 1305 et 147.6
[cf. Marçais, TAT, p. 482 sub ^^'j; GLB% p. 85].
ijo^, faire lever, 1281.
wàiîJ, a, haleter, être essoufflé, respirer avec peine = ^^, Dt;
cf. Socin, Diw. Gl., p. 315. — Arabica V, 95 n. 1 rudoyer.
vji^, a, u, braire (âne), Dt, aussi class., ci-dessus, p. 1305.
Hébr. pr^i, voir Poznaiîski, ZDMG LXX, 451 n. 1.
oiiu, braire, Dt.
iiLfj, oser, Dt, 1084,9 d'en bas = ^-oLcwt et (j^r^; ma yin-
hakûn yitlobûn bânathom, ils 7f osent pas demander
leurs fdles en mariage.
J^j [a, class., boire une première fois, inf. J^-î], Jaussen,
CA, p. 271: „Le chameau altéré ne saurait étancher sa
soif en une seule fois; après avoir avalé quelques litres
(c'est le nahiï), il s'arrête et se repose, avant de retourner
à l'eau (c'est le "illeîi)". [Cf. Haupt, The Hebrew stem nahal,
to rest (AJSL XXII, 195)].
^J^ [class. J^^], abreuvoir, 38,2; 75,17; 76,6,10; Hart-
mann, LLW, p. 148,12. C'est une flaque d'eau dans la
montagne = wÀji' dans la plaine. Un ,^^x^ j4^ ^st une
source d'eau vive sortant directement du rocher, ,,Fels-
quelle", et qui ne tarit jamais, Arabica V, 90 n. 6.
2828
j*ij, i, class., rugir, soupirer; impf. i, a, trans. exciter (les
chameaux) par des cris; onomatopée '), ci-dessus, pp. 1305;
2792; Haffner, AL, p. 28; I. Sîdah VII, 111, 4. Dans le Sud
impf. a, u, rugir, hennir, gronder, 660, 6; 1648; Hdr, p. 727;
dans toute l'Arabie crier à, appeler par un cri, avec ^}.c
ou ace. pers., ^^ ^^ J^i pourquoi criailles-tu sur moi?
Dt; nhemli 'al y h, rufe ihn mir, RO §178; nehemt
wâhi minhum, ich rief einem von ihnen zu, o. 1., p. 347,
d.l. ; n elle m ni hadyfto, er hat mich zu seinem Gastmahle
eingeladen, o.l., p. 94,6; Rôssler, M SOS 1,59, 10 d'en bas;
60,4 d'en bas; 64,10 d'en bas (avec Joi); 70, 10 d'en bas
(ace); Praetorius, ZDMG XXXIV, 218, 6; .Jayakar, OD,
p. 671,5; RD 11,60; Dalman, PD, 38,8:
t i n h a m n i w â g ï k i b s â "^ a.
Bu rufst mir, uncl ich homme zu dir sogleich.
Dans le Sud aussi frapper vigoureusement, faire qch avec
force, 879, 5, p. ex. le forgeron qui frappe sur le fer, le
travailleur qui frappe sur la sabarah pour faire un trou
dans le rocher 2).
^\j, appeler en criant, einem zurufen, Rôssler, M S OS I,
61,9 d'en bas.
^J^^ OU ,^'4-J, class., forgeron; selon LA, XVI, 74, 8 d'en
bas aussi moine, y^C)^, ^' ^i tSi w^^U'- Le mot correspon-
dant en éth. est jya; comme le fait remarquer Nôldeke,
NBSSW, p. 56, la forme arabe semble empruntée à l'éth.,
où }on est le verbe ordinaire pour forger, en arabe ^;
') Selon Ahrens, ZDMG LXIV, 167 de Y~UT\.
2) Cf. Rhodokanakis, SL 11.47/8 [Conti Rossini, Ciirest., p. 184].
2829
mais d'après Brockelmann, VGSS 1,226 et Rûziôka, KD,
p. 91 c'est m qui a été dissimilé en h.
j*i^^ criailler ^ avec J^, Dt. '
tij, u, se lever avec imne^). Le sens fondamental, c'est-à-dire
être haut, selever, est confirmé par d'autres thèmes apparentés,
par exemple «Ij, u, s'élever, grandir, bUj ^V, LA s. v. ;
Nôldeke, NBSSW, p. 191 n. 5; ^li, u, survenir; U i^_ç,'),
croitt'e, g7'anclir. Cf. 'aussi Vhiérogl. nw, time, ^^JÎ^! et wnw-t,
hoîir, Zeitschr. fur âgypt. Sprache LUI, 86.
Sur i-y, terme astronomique, voir l'exposé détaillé dans
Lane s.v. ou LA 1,170,11 d'en bas: Jj^jùv £y.Jî j^x^ ^
jJ>\ *^ j._?5 *-^-:V^^ ^.^^■^■î r^*^' '*^ V-**' O Jj'^^' CP f^
,-^i^c Kjç.! Ui ..Ls &.j>..-<\J! ^)U> U ilÀ^! £LA:2aJ' ^? LtÀ/o j*:>^ JJ^
J C 5 5 3
otJcto'bJl (^ xil/ _byiA«JL II s'ensuit que ^y au sens propre est
^yi?, non pas I^yu- et que ce mot n'appartient pas pré-
cisément aux açldâd, contrairement à certains philologues
arabes, comme L el-Qût., p. 1 20, 20 : 'uoij^ ,«Jl^ ts^I ^^' -^
li'â^', el-Fâ'iq 11,293: ^^^^^v^ -bjJlwJij ij^y^^ o!Js.>to"^î ^J^ ^^-J'^
iaÏL^f L/«'j ^'lL!î L«t ,*:5n.>L;! \j, cf. el-Kâmil, p. 754, ;3 et 8;
Asâs 11,314; I. Sîdah IX, 13: st^-^ p 4^5^' £ij * iii^^^ _^!
') 'j est à ^IJ, ci-dessous, p. 28.35 comme 'Aj h ^Aj.
2830
•t«_*:2J w^5^|^-Xi) Oi~^^' JyJ H'AjLLi ois'^Li *J,Aj _i.?^Jlw J^' 't^^^
aJeJCi j £^î ^^' ^i' V*-^^^ iaÏL-sMjî _^_jJL^ "bJ ^^*ï--î d^^ '>-^
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é Jj^ x^l ...li'3 -bylvvJ' J^ J.-U)! ^JvAj j^-^ i^'-'^' f*-^?^' Jailw 'J>î
.«LLo L« i^Ùz x»Ii-» \iaji' kAi i^^stj JwSwirOo xiLXs >^*^'
Voir d'ailleurs ci-dessus, p. 1092. Sur les influences atmo-
sphériques supposées du ^y, voir Lane; aussi çy, pi. ^^î
est-il quelquefois rendu par pluie^ p. ex. Diw. Hod., éd.
Wellhausen, p. 20, n° 165 v. 6:
ikfo^e der Barmherzige Hazm Nuhûf trdnken
Mit reichlichen Regenfdllen vom Orion lier.
^jLj, pluie fine, aussi hrouillard mêlé de pluie, Dt, 1719, d.l.
[') Sic; voir Fleisclier, Kl. Schriften 1,587]
[2) Cf. Lane sub î^]
[3) Scolie, ZDMG XXXIX, 430: o'ljuJj ^e'^^J' ^ -Ai U |L]=^J
SlXL; cf. Yâfiùt IV, 7:58]
2831
v_jy, coll.; nom. unit, il^y '), abeille, 353 n. 4; 879,5 d'en
bas; 1213; 1462; 1581; HB, p. 82 [Rossi, AS, p. 192];
étymologie 2), 1463 s. Cf. ^^^ ci-dessus, p. 74 et Jacob,
Schanf. Il, 24. D'ailleurs, >^y est propre au vocabulaire de
l'Arabie méridionale, tandis que J^^j y est peu employé,
1462. — J^îyi ^y, 1463.
v_j|jj>s, miel, 1466.
*
ujij, u, survenir (malheur); 'u-oy.j Le !a^, /J/u's is not applicable
to us, Stace, p. 11.
iôy, fois [GLB'A, p. 85], nôba bâter nôba, Vxine fois
après l'autre, ^anazî, 1500; en ^omànais aussi, auch, nôbe
hné sufnâh, auch loir haben ihn gesehen, RO, p. 119,13
d'en bas.
ioy (*jy), pi. v>^5 ^'^^^'^ cVangle carrée, château fort, 161,23;
Hdr, p. 728; HB, p. 65; Stace, p. 69 [Rossi, AS, p. 242
nôbe h, pi. nôbât, "anwàb, torre].
yjly, Steuereinyiehyyier, BB, p. 430.
') Cf. 1463,7 d'en bas et n. 4; sur wolj comme singulier de s-y?
voyez 1463,10 d'en bas et 1464.
2) Halévy, Revue Sémitique 1910, p. 497: „En babylonien l'abeille
à miel se dit nubtu, mot qui vient de la racine nwb ou nyb (J,^^■, TJ)
'produire un bruit'; racines apparentées: nby ("'3^) 'appeler, annoncer,
nommer', et nbb, dans imbiibu 'tlûte'". Après avoir constaté que l'hébreu
emploie le mot 7^1)21 pour désigner l'abeille, il continue: „Les racines
ralliées dbr, zbr, zmr sont des onomatopées de l'idée de divers sons:
'parole, bruit, chant', qui, avec des sens variés, sont communes à toutes
les langues sémitiques".
2832
C^
_lj, u, gémir, roucouler (colombe), 784; se /("o/?e?i^er, s'applique
le plus souvent aux lamentations des femmes, ci-dessus,
p. 7, mais se dit aussi des hommes, ci-dessus, pp. 1159;
1305 n. 2 et 1674 sub ^^.
^^j, pleurer en se iilaignant à voix basse, Syr. Cf. -sJ, laut
rufen, Nôldeke, NBSSW, p. 191 n. 5.
^li, u [LA IV, 32: \S^\ ^lj\ ^I^ iJJ^'.^. ji^JJ^ '-x*Jî c^îî
^^ ^,^.:ji^\ ^yè .iOt], 601; 818 n. 1; 1274 n. 3; cf.
ésJ^^. Hébr. m:, akkad. nâhu, se reposer, Delitzsch, Prol.,
p. 20; HWB, p. 453.
^y, faire agenouiller (le chameau), 818 n. 1 [GLB^A, p. 85;
MMC, p. 357]; arriver, 310,14.
^*>o", s'agenouiller, 818 n. 1.
jvj'uo', se camper Vun en face de l'autre, 1274 n. 3 [MMC,
p. 533/4].
.à-i^i endroit où s'agenouille un chameau; la place où se fait
o
la bataille; au figuré la bataille même, 1274 n. 3 [GLB'^A,
p. 85; MMC, pp. 54; 357; 534; 540]. Vulg. manâh.
ïJ>,,Xa, bataille, 1274 n. 3.
j>lj, u, dans toute l'Arabie et les dialectes haçlar du Levant,
se mouvoir, osciller, vaciller, pendiller, 337 n. 2 ; 498, 2 ; 798 ;
voyez surtout 1281 s., ou l'on trouvera plusieurs exemples;
variation de tj^^j, 704, en hébr. m:.
Ojj, mouvoir doucement, 1282,
Oyo- = ol3, 1282.
2833
Ojj, vent^ masc. 620, mais fém. 451,2 d'en bas; 540; 616;
621; 905 n.; 1282 [nowd, fém., Rossi, AS, p. 244].
iAjy, diminutif, zéphyre, 1211.
.Ij, u, luire, briller = ir>:, 987. — Sur ^l3, u, fuir, voyez ^li, i.
.y, trans. éclairer, illuminer, avec ^, eiiiem vorleuchte?i,
Snouck Hurgronje, M S, p. 110; sur la locution ^Uic ^y.j *i]!,
voyez ibid. Aussi intrans., ,.p,AAajt . J = s^y ^li?, LA VII,
99, 8 ; souvent se mettre à l'ombre, surtout pendant la plus
forte chaleur de la journée; comme le fait observer Nôldeke,
ZDMG LIX, 419, dénominatif de b.ljj, heure de la lumière,
heure de midi, parce que l'ombre est le plus nécessaire,
lorsque la lumière est le plus intense, 24,9; 682 s.; 1026;
LLA, p. 65. Aussi synonyme de ^o, Stace, p. 200; Li^y
j».Sl\>L*j, nous sommes arrivés chez vous à Vaube, 1532 'j. —
11 y a encore un autre sens, crépir de chaux, 554, 1 ; dans
cette signification, .y est dénominatif de av,y. chaux [voir
sur ce mot Dozy s. v.].
.'ij, non seulement feu, mais encore charbon, cendres incan-
descentes, 1046. [On lira aussi avec plaisir le long article
dans TATK, p. 349].
^cjJ, pi. .y, bohémien, 923 [fém. naurîye, Feghali, Synt.,
p. 107,14 d'en bas], voyez El s. v. [et Littmann, ZAr,
p. 32] 2).
Vj^ ^Ji3, 1719 n. 1 [voir LA VII, 104,10 d'en bas et
Dozy s. V.].
') Sur >LxP, voir ci-dessus, p. 1595.
2) Sur la langue des Nawar, voir Father Anastâs, the Carmélite,
.lourn. of the Gypsy Lore Soc. N. S. VIII, 140 ss.; 266 ss. [et Littmann, o.l.].
2834
.|y, nom. gen. ; nom. unit. î>jy, fleur, Stumme, GTA §65
nâûwâra; diminutif nwyvvùra, Stumme, o. 1., p. 74.
D'après Hartmann, LLW, p. 162, 17 d'en bas, nûwâra est
frange^ 346 n. 3. — En Dt ^.y a pris le sens (ïomhre en
général, tandis que fay ou fâyeh est l'ombre de l'après-
midi, 346; 682 s.; 715; Hdr, p. 728.
5.|^>u munwârah = b.y, ombre, 24,10; 682.
^j^\j, u, s'agite?', brandiller = ù\j , 91,22; 1283 s., où il y a
plusieurs exemples; Hdr, p. 728; ci-dessus, p. 915 [saiotere
la testa lier dolore, Rossi, AS, p. 205]. Aussi class., 1283;
Naswân, p. 106; selon Vollers, ZA IX, 198 = hébr. di:,
s'enfuir.
^yy, agiter, faire balancer, 1283.
j^'j, u, class., iwendre, saisir, M'AR, p. 75, 5 d'en bas:
*-iJ (C-J'i 5-J' *^' J'ï iJojLO 'Jl '_-w^ \-i^! 'iC**^' O-^ (J^
[cf. Beydâwî 1.1.]; beriihren, 1284; Socin, Diw. Gl., p. 316;
dans le Sud, surtout à l'est de Datînah secouer, 1284; Ildr,
p. 728.
(jiy, pendiller, Ildr, p. 728; aussi prendre, saisir, Snouck
Hurgronje, ZA XXVI, 230, 9.
(ji^x), ràble, bâton muni de pointes à V extrémité, 606; Hdr,
p. 728.
Sur (jilj, viser, mirer, dénominatif de ,^.,1^3, voir 1284 2).
') Qor. XXXIV, 51.
[2) Un autre dénominatif du inéiiie mot est ry^^^ iM S 0 S V, 100
II. U; voir Belot s. v.]
2835
(jolj, u, se mouvoir, prendre son élan, 1285 s.; synonyme
de ^\j, l. Sîdah XIII, 279, 6: s.zA^ ^y^_ ^î ^Aib Le *3^ _^!
(jo'wL^3 (^ {jJj^ O^^ o"^_5 c^l^' ^J^ ^^^3 t!].:SXj ^j;! ijr^i^ÀJ qÎj
lX>[5 ijisUxs^ ; s'enfuir, comme dans la lurah, el-Qasîm, 1286.
Combinaisons étymologiques, ibid. — ^oj.i < ,^v^ < ^juii, 433.
^l3, u, se /ez;er, cf.^>^, 798; 850 n. ; 987; voir 1281;
Naswân, p. 107: ^Ju^ Jiï L^^ .^3 !iî L^ uP;"^' j o^^
£u, u, pendiller (rameau), 1283 n. 1, JoU--, ^:>J, LA s. v. ;
aussi ^ii, i, cf. ^-uj. Selon Moritz, Zanzibar, p. 96, çLj, u,
est nachsuchen, verlangen.
* . .
oj, u, voyez ci-dessus, p. 1647 n. — En Dt sucer, cf. JLl.
ioij, charnelle, mot partout compris, mais rarement employé
dans le Sud, inusité en Dt, 530; 534; 561; ci-dessus, p.
1385 sub )uJ^ [cf. GLB^\, p. 85; Cantineau, Et. II, 214
nâga, pi. nyâg; aussi nûg, Slût. Sur la forme (*ianâqat
>'anâqat, avec l'article al-'anâqat > annâqat>
nâqat), voyez Vollers, VS, p. 90; Brockelmann, VGSS I,
248; 257].
['; Qor. XXXVIH, 2]
2836
J^Li, présenter, passer = ^*ji, L L A, p. 44 n. 2 [Goitein,
Jem. n° 1277].
J^'uu", prendre, recevoir, 60, 3 ; Hdr, p. 369, 2.
jl£l, recevoir, Hdr, p. 369, 2; Arabica V, 313. — Aussi J^^xif
ntâwel, RO, p. 394,3; cf. o.l., p. 213,2 d'en bas.
,ij, voir ci-dessus, pp. 1530 et 1704, dormir, mais aussi se
coucher, Prov. et Dict., p. 449; Snouck Elurgronje, M S, p. 45.
-Ij et *li, ci-dessus, p. 1529,2 d'en bas; Snouck Hurgronje
1. 1. auf den Boden legen, ausstrecken.
j.3Uu', inf. tenâwilm, oysipcc/iMoc;, 541.
|.J, sommeil, Dt; ci-dessus, p. 2290,2.
jjij, pi. j.Lo, 9,7; ^^A^i, 1650,3; LB'A, p. 16,4, dormant.
^^, se proposer, 1366 = LB'A, p. 73,23.
■ili, intention, LB'A, p. 62,7; direction, comme préposition
vers, Oyixi' xo, dans la direction de l'est, 1344; aussi iLo ^j^,
du côté de, 1216 n. 2.
t^^ [aussi class.], fém. iûj cr?(, mais aussi no?i cuit à point,
le contraire de .c^li, 51,13; 56,11; 599; 1040; dans le
' Yémen ^=J [Rossi, AS, p. 202 ni']; Carbou, p. 182 Jj léï
avec n > /.
;Lo, persan = ar. ioA>, 820 n. 2.
2837
*
^Li, i, être haut, ci-dessus, p. 1647 n. 1.
vlj, pl- v^S dent canine, 1156, 8;» ci-dessus, pp. 1647 n. 1
et 1661 [Cantineau, Et. 11,217 nâb, pl. nâbàt'), nâbâh,
nyâb, nîbân, nîbàh; cf. Marçais, TAT, p. 483].
w-yyL/î, Kamel, das die vi^o', liât, Dt, Festgabe, p. 29, 3 et n. 4.
*
.L), i, s'enfuir, se sauver [voir GLB'A, p. 86].
a^, fuite, 1386 n. 1.
-o, ij-o, joug, 315; Hdr, p. 729; de l'akkad. nîru, syr.
]j.aJ5 Zimmern, AFW, p. 42.
»-o, tissu, ci-dessus, p. 1596 n. 3.
-ÔLx, ynétier du tisserand, ci-dessus, 1.1.
^j*yo, ^J^^, nom. gen. ; iCw-o, iCwij, nom. unit., sable, Hdr,
pp. 609; 729.
[jc^, réveiller, ci-dessus, p. 1708.
«-0, voyez ci-dessus, p. 1655.
dlj, i, voyez ci-dessus, p. 2818 n. 1 ; aussi en thamoudéen,
Praetorius, ZDMG LXVI, 785. En égypt. njk, coire, copte
ïioeiK, adulter, Ember, OLZ, 1916, col. 73.
') Comme Sachau, AVLM, p. 20 n° IV, v. 2.
2838
dUlj, eUlj, coitus amaniissimus, 1226; Prov. et Dict., p. 7, 20
[cf. Cantineau, Et. 11,205,3 d'en bas neyyâc].
iWx!, vo5'ez ci-dessus, p. 257.
y-o, hanibhi, 1544 et n. 2 [Rossi, AS, p. 195 hamUno
(vezzeggiativo), nînî, pi. nayânl, f. nîneh, pi. nlnivât].
^ > hamzah, I. Sîdah XIII, 274, 9 d'en bas ; el-Fâ'iq I, 19 en
bas; Vollers, VS, p. 96 [Brockelniann, VGSS 1,48; 52].
Sur la différenciation de « en général, voyez Rûzicka, KD,
p. 221 ss. et Feghali, K'A, p. 14 ss.
> .,, ci-dessus, p. 332 'j.
>^, I. Sidah XIII, 274, 4 d'en bas.
< p en mehrî, 1360 n. 1.
< ,_-. en mehrî, ci-dessus, p. 1883.
[Sur la faiblesse du -5 et sa disposition à disparaître com-
plètement, voir Cantineau, Dt 1,69; le même, Et. 1,42;
II, 145]. Un >< à la fin d'un mot se distingue difficilement
du hamzah, 565 ^). D'une manière inverse il peut par exception
être prononcé à peu près comme un p, Hartmann, LLW,
p. 195 n° 78. Il faut aussi remarquer que la voyelle du
suffixe s est souvent conservée, Festgabe, p. 35 s., con-
') Il est souvent difficile de distinguer h et A, voj'ez 172 n. 4, 441
et 1526. Cf. Sacliau, Reise in Syrien und Mesopotamien, p. 321 n.
\}) Voyez cependant Goifein, Jem., p. XIII; cf. aussi Rossi, A.S, p. 5:
,,Un suono -h finale si sente (e si trova scritto da persone che non
abbiano studiato inolto l'arabo letterario) laddove non è etimologica-
mente i-ichiesto; es. Inih 'egli' per hù, hih 'essa' per M."]
I
2839
trairement à la règle donnée par Wetzstein, ZDMG XXII,
175,5, p. ex. minhu, 31,11: 800; waddûhu, 543,13;
ilyâhu, 904,9; hadnâhu, 1210, d. 1. '). D'ailleurs, ce
suffixe est rendu différemment; voyez ci-dessus, p. 1006
let GLB^A, p. 86 2)].
Dans le dialecte datînois, le ^ final se colle parfois à la
voyelle initiale du mot suivant, voyez 340, LLA, p. 47 et
€i-dessus, p. 1274; cf; la variante yi.c iCx-«o" dans le Qorân
LXXIV, 30 ; Beydâwi II, 369, 8 : ^^v^î ^,«f>-^ '/^ '^^^^^^^ ^f^
Os^t^ ^^ _j^ Ua5 o'^ Ji ^^s' Xi^ii. Une forme analogue est
-ijtij ^Ui, Dussaud et Macler, Rapport, p. 727, inscriptions
arabes n° 3, à propos de laquelle Littmann, ZA XVII, 382
n. fait remarquer que c'est là la forme régulière en arabe
moderne, comme le prouve j^xI^j^Jt, NAVP, p. 71, 12 et 13.
[Cf. en maltais erbgha tMjèm, liâmes tMjèm, etc. =
^Lj ^^1, j.Lo- ^w.43., Stumme, GGA 1909, p. 890].
[') Dans le Yémen, on entend presque toujours le -/( du suffixe de la
3" personne niasc. sing., p. ex. kalboli, Goitein, Jem., p. xiii] et dans le
dialecte des Béni Cliougrân, une légère aspiration est aussi perceptible,
p. ex. dàrèh, sa maison, fi h, en lui, Bel, Djâzya, p. 82/3; cf. Prov. et
Dict., p. 449. Sur la chute du s et sa restitution éventuelle, due à
l'influence de la langue classique, voyez P'eghali, K'^A, p. 1.5 s.
P) A ces formes variées Cantineau, Et. I, 77 rattache la l'emarque
suivante: „Les textes de Landberg fourmillent de conti-adictions: on
y trouve lu^ 'à lui', p. 1,, à côté de le^ p. 222; "andeli 'chez lui' p. 2,5,
à côté de 'anc/î« p. 233, etc. Cela prouve que son informateur paysan
a mélangé des formes Hôrânaises -o, -o, avec de véritables formes
*^anaze. Il ne faut pas confondre ces hésitations avec l'alternance -0'' /e^
qui caractérise le parler de Paimyre: j'ai monti-é dans mon livi-e, p.
84 et 113, qu'elle était phonétique et reposait sur des changements
de timbre d'un ancien -«, sous l'influence des consonnes précédentes."
Voir d'ailleurs Cantineau, 0. 1. I, 70; II, 180: le même. Une alternance
quantitative dans des pronoms suffixes sémitiques (BSLP XXXVIII,
148 — 164) et Le pronom suffixe de 3» personne sing. masc. en arabe
class. et dans les parlers arabes modernes (ibid. XL, 89 — 97)].
Landbekg, Glossaire Datînois 178*
2840
Sur la perceptibilité d'un -li très faible dans la désinence
féminine -ah «.cit), voyez Vollers, VS, p. 157 ; Brockelmann,
VGSS 1,48 [Cantineau, Et. 1,19; 11,132; Goitein, Jem.,
p. XIII et, pour L'Arabie centrale, Littmann, OLZ 1928,
col. 580].
Formation de diminutifs par l'annexion de la désinence
du féminin, 606; 1456 n. 2; ci-dessus, p. 851; el-Fâ'iq I,
229,12: 'iLjty*h isjA^o^ sjuw »-vjs^^ (5,*j<^j) --ouai' y^^ S^.
*j<^vCiJî (j^ &JL«Jtj'3 SlX^-CcJÎj 'iLé.^J^'^ ,J<^>xji (^ 3t^>*^' rt:**^ ^H^^^i
'i.x!asù^», iiàjJaJ' ^^ j^-^^'^ 'A^y'. ; Yàqût III, 24 >s^'lw.
Formation des verbes ns 1389; 1567; Fra.enkel, MB, p.
13 et ss.
8 après la première radicale, épenthèse ou différenciation
d'une radicale géminée, 975.
s, préfixe futural, 818; Hdr, p. 729; ci-dessus, pp. 52 et
332; RO §§ 270; 427 [Cohen, SV, pp. 65 et 273].
LP, particule démonstrative, Barth, PB, p. 72ss. ; [Marçais,
TÏA, p. 64] Bittner, OLZ 1914, col. 28; en Syrie pro-
noncée hei, p. ex. heiliu, fém. heiha, pi. heihum, hier
ist er, sie; hier sincl sie, Haffner, WZKM XVIII, 183; Prov.
et Dict, p. 449; cf. Lôhr, DJ §201 ')• — ^^, là! prendi!
') Barth, o. 1., p. 73 a signalé l'emploi de ^L^ ^'^ avec le sens de
da fiif da = nimm und gib dafiïr, Zug um Ziig, oL^^ ^^^ dans Boh.
Le texte porte, 111,73,4 d'en bas: yJtiJî^) ^'^^ ^^ ^l ^j y^^ fr^^
£L^3 e'l^ •^] 'û^ ^^[j ^1^ ilg>^ slg> ^ C^ -t^xi-^lj [Houdas et
Marçais, Traduction 11,39: „Froment contre froment, constitue usure
il moins que chacun ne dise: 'Tiens! Tiens!' Orge contre orge, constitue
2841
Farina, G A, p. 363; en 'ôtêbî d'après Hess, ZA XXXI, 32
hâk, da hast du, fém. hâts, pi. hâkum, fém. hâtsin,
„wenn man jemandem etwas in die Hand gibt"; dùk, fém.
dûts, etc. „dagegen, wenn man etwas hinlegt und je-
manden, der entfernt ist, auflbrdert, es zu holen oder zu
nehmen", cf. h as < h as, fém., da hast du! nimm! RD II,
61. — Lp ou X combiné avec une consonne subséquente,
usité comme article, 286; 407; 412; 449; Festgabe, p. 26
[voir aussi GLB'A, p. 87].
'lP, suffixe de la 3e personne fém. sing., prononcé -ah, 410;
416 n. 3; 685 n. 2; 809; ci-dessus, p. 1127 n. 3') [voir
aussi GLB'A, p. 87 et Cantineau, Et. 1,77; 11,182].
Ce suffixe a souvent le sens de neutre, 43,9; 60,7; 127,
12; 140,14; 983; 1377; 1462,10; 1657, d. 1., voyez surtout
1443; cf. Hçlr, p. 473 n. 2; Prov. et Dict., p. 449; Kampff-
' - r
usure", etc.]; cette locution, qui levient p. 74, 6 sous la forme w*.^jwî
^1 élg>^ sL^ ^] LI, w*iÀ-L, correspond à v^JjL. ÇJ>S.l\ ]yL.jJ ^
é|^wvo ê\j2. "^ji ibid. 1.10 et J^ ^ wJ^ÀJL. wv^JC', 1.7 d'en bas;
en-Nihâyah IV, 236: ^î _^ ^Lp^ ^IS^ ^' ^PÀiL> ^PJJ! !^-«:^^j■ ^
-ac^i -jLP <_-m-:^^ L13LP ^^wyo^j i'iP L\:>i^X' Jàb «j-H^'i »u\.«Jî
ijSj! L?> iiLJy./îi Ji-LXJ^ ijisy^^' v_JtX=> (JvC ..^>CvJ) L^jj j^:^. J-^L^
Cf. Wright, Ar. Gramm. 1,296 [LA XX, 373; Lane sub [5.?].
[•) Ibid. bilfez 78, 1,5,13 n.]
2842
meyer, M G, pp. 5 n. 2; 16,3; 38 n. 5; LA XX, 370,3;
Reckendorf, AS, p. 393.
o'^, d07ine, 1564 [Rossi, AS, p. 203]; Brockelmann, VGSS
1,521.
!ap, celui-ci; é^J>J>, celui-là; fém. >5AP, respectivement ;i]LX^,
^A^; pi. t^'A^, 9, 15; %J^, 37. 11 ; 157, 10, respectivement
vi)*^'jj:, 12, 7, etc., voyez 447 ; Brockelmann, VGSS I, 318 ss.
Formes 'omânaises, 302 n. 4 [RO §15; sur le 'anazî, voir
GLB'A, p. 89; Cantineau, Et. I, 107J.
Ij^, ici = '^^ 1366 n. 2; MAP, p. 426, 11. — .>^J' liàhànà',
ici, 1636 n.; Brockelmann, VGSS 1,56; 241.
^^^L? [persan ^^^^^ > ^^V*^ par analogie avec la forme JyiLî 0],
mortier en cuivre, 1035; Huber, Journal, p. 125. Aussi
^!>, ^>, ^.,^, (\.,^ [e-M>^; voir Vollers, ZDMG L,
627 ; 649], Fleischer, Kl. Schriften III, 77, cf. Socin, Diw.
GL, p. 319.
') Cf. Brockelmann, VGSS 1,250 [Liawàliqi, éd. Sachau, p. 151
2) MAI', p. 130,8 d'en bus.
3; Hess, Der Islam IV, 319.
2843
* «s
w».:?, u, Ciller^ marcher vite^ 11,13; 1654; se réveiller, aussi
inchoatif, se mettre à, comme ^J^J^ c>-^^, elle se mit à me
hlâmer, el-Amàlî I, 38, d. 1., ou tout à fait redondant, 741 ;
950 n. 3; souffler (vent), 395; LB'A, p. 76, 17; Socin, Diw.
Gl., p. 316. Cf. ^--^, ^^^ et Ç^i>, 1268 n. ; 1654; ci-dessus^
p. 545. Les deux verbes ^ et ijux> ont déjà été combinés
dans el-Gâsûs, p. 27.
iû3, chant de marche, voir 1653 s. En shaurî habôt^
SAE Aai, 141,11; 148,9; habbôt, 154,1,4').
U^ [selon le Qàmûs = i'^, atomes^ poussière de l'cm%
en Dt = isÛP, un court espace de temps, 682 n. 2; ci-dessus,
p. 2152, 4. — w.IxP hubèyyib, liubiyyib, hubîyib,
diminutif, 682; ^Q wJx^ u^, a feic days ago, Stace,
p. 64 (Béd.).
^^A^ , pique pour pousser la bête en labourant, Hogarîeh ^
/^-
) 5 ï ) ) û )
wy.p, ^j^^, huppe, Upupa epops, 710 et n. ^). Aussi v^f^^,
? ù 5
nom. unit, ^c*^^, Arabica V, 8 n. 2.
^v»-?, class. frappjer; >,j^>, Feghali, K A, p. 42.
[') Sur soqotrî 'ôdin, chanter, ci-dessus, p. 383, voir Leslau, p. 299]
2) Quant à la corrélation supposée entre ce mot et le latin upupa,
on lira ce que dit Walde, LEW, p. 859 à propos de deux étymologies
différentes: „Beides iiberflûssig, da es sich um verschiedene Nachahmung
des Vogellautes handelt".
2844
.^, faire enfler (un membre), el-Amâlî I, 271, 10.
„lI^, étourdi, 492, 4 d'en bas.
„'l4>«, pilon à café, Belot; Berggren, Guide franç.-ar., p. 631 ;
Kaffeestosser, MAP, p. 139; cf. Socin, Diw. Gl. s. v., qui le
rend par hôlzerner Kaffeemôrser, mais cite le sens de pilon,
voir aussi Hess, Der Islam IV, 319 n. 6.
wW>Jw^, 76, n. ] : Paiziôka, KD, p. 77.
Àa^, être véloce, agile = ^j^, I. Sîdah III, 105,5 d'en bas;
XIV, 28, 9; el-Amâlî 1,271,4 d'en bas: ^ J^u:^' :^UJtj
.ctyl":^! J, o\^>! b! ^M^b i_jÀp! :J.flj_5 'j^^^^Ij jwVxj!
jy^, nom d'un démon, 1569 [selon LA VII, 108,4 }^jf^\;
ibid., 1. 11 d'en bas: 'lP^^. \^^^ ^ JP' Iv^t ^^§'3 y^^ii].
(^-^, u, faij'e vite qch, marcher vite, avec J^, attaquer,
1264; 1268 n., où il y a plusieurs exemples; Wetzstein,
ZDMG XXII, 115 [GLB'A, p. 15]. V~^, 1654.
/Jt, interjection, vite! = ^]^ï^ 1268 et n.
o'
0-3
;ji^, i, aussi class. ; en Dt prendre avec les deux mains,
ramasser, 791; to hold, Jayakar, BBRAS, p. 264; reissen,
Rôssler, M SOS 1,79,2; zerstossen (<.isAp), Meissner,
NAGI, p. 145; cf. j^ et j^*^. Sur d'autres thèmes
congénères, voyez 565 et Brockelmann, VGSS 1,521.
2845
ij^^l^i zerstossen, Meissner 1.1.; Reis ausliûlsen^ Socin, Diw.
Gl., p. 317 ; égratignei\ Dozy ; Socin-Stumme, Houw., p.
28, 23 et n.
^ioL^', mit den ZciJtnen packen^ RO, p. 291,9.
0_ 5 5
<ji^.^, pi. J^yJ'i vil, méprisable, ci-dessus, p. 562.
^^^'^^, heaucoup, many, much, Jayakar, BBRAS, pp. 266; 267.
'»J^, jointée, les deux mains pleines, surtout en ramassant
du blé, Dt; handful, Stace, p. 78; Rôssler, M SOS III, 29, 6 =
iui-£j>, ci-dessus, p. 445.
(jiiLx^^, mortier en bois pour piler le café torréfié, Huber,
Journal, p. 125 ; BB, p. 36 [a large icooden mortar for crushing
grain, with a wooden pestle, M M C, p. 69. Chez Bouch.,
p. 92, nous lisons: „Ce mortier grossier, servant à écraser
le grain, est creusé dans un tronc de 'etel', par un menuisier
sédentaire, auquel les nomades l'achètent. On n'a, ordinaire-
ment, pas de pilon et l'on se sert d'un des poteaux de la
tente"!. Selon Hess, Der Islam IV, 319 Hohmorser zum Ent-
hùlsen des "irâqischen Reises und Zerstampfen von Heu-
schrecken, cf. ibid. n. 6; d'après Jayakar, OD, p. 661 uù-L*^
signifie tongs.
^y^, amplification de V~^^, 1268 n.; 1654; peut-être de
(joL, s'empresser, j^'^'^^'^^'^^^'^'-: selon Brockelmann, VGSS I,
521; I. Sîdah III, 106, 10 d'en bas: 0<i^ JoJ^l ^3Jù\ l>4^'
c 0 - -,
• ■ .■. • t
JojS', descendre, tomber, 1711,2 d'en bas; avec régime direct
se rendi'e à, 812,14; avec J^ besuchen, MAP, p. 193,8
d'en bas.
2846
Jal^, abicàrts, RO, p. 195,7 d'en bas, cf. isj^ = i2jiJ>„
adv. bas] JajwP ^^, vers le bas, en bas, Hdr, p. 729.
Ja^Xo, lieu où Von descend, 1711, 2 d'en bas.
_b.xj^ m oh bat, Abstieg, RO, p. 373,6.
J^, perdre son fils (mère)'), voir ci-dessus, p. 8; aussi
être sot, niais, même toqité, Hdr, p. 108; Dozy s. v. [TA
VIII, 162, d. 1.: ^c:sa£"^!j „l\^' ^_pjtx> j. \.«! ajJ-^p ^-^j^jc^j lXï^
5 _i, _ , t C
w).:> -x-v.^^ ^-J^-J^j ,»Xw<j' ■î^y'-^ *'!y^ V.'; S-U-*^' ^3 x-Jx' Le ^_f^*J
.-j iLi.L:> *' o>jA> ^>Lxi3 j.xjk4^'3 J^.««j' LXJiàJ ^l-^■^' j''-*-'-^. ^^3
\J-.«5 iiJjO_5 AJJ^ eV.JLiLE. o^Aiisî J'ï xJl^ (^c^-JuP' ^i^^^'J^i i^-J'^;*^
^^, donner <C^*, 1516 n. 3; Stace, p. 71 L^ [Rossi,
App., p. 242]. L'impératif est ^3; aussi Glaser, PM
1886, p. 7.
jy^, s'enfuir, "anazî, ni7 = LB^A, p. 59,6.
_À-cp, i, avec •^^ implorer V intervention de qn, Dt; aussi
dans la lurah: ^ ^juJ- y est (cj, ^ ^Lo, appeler, p. ex.
') De là bn, .4te/ selon Torczyner, WZKM XXVI1I,465.
2) Var. o^^l, LA XIV, 210, 2 d'en bas.
2847
Tabarî 1,1226,14; 1371,10; 1376,4'). Sur ce verbe, qui
signifie proprement roucouler (pigeon), rendre im son aigu
(arc), etc., voyez Jacob, Schanf. 1,92; 11,4; Ahlwardt, Clialef
elahmar's Qasside, p. 105.
oûlP, voix mystérieuse qu! on entend sans rien voir, „verirrter
Laut ominôsen Inhaltes", Wellhausen, Reste, p. 154 n. 4;
„voix qu'on entend sans savoir d'oîi elle vient", Beaussier,
p. 702 et Marçais, RM TA, p. 495 ; cf. Goldziher, Abhandl.
I, 212 ; Nôldeke, Z D M G LXIV, 443 ; le même, Z A XXXI, 25
[Feghali, Synt., p. 306,9 d'en bas: hâtçfhatçf^antùn
hebb mn-el-mnam, une voix me cria: Antomi^ réveille-toi],
Diw. Hod., éd. Wellhausen n° 254 v. 17: ^|^t ^'Jùl^'J,'
les voix mystérieuses gémissantes.
^juyii, murmurant, 1595; pi. oijLcj?, clameurs, ci-dessus, p. 347.
o'Ji3, schwacher, aber anJialtencler Regen, Socin, Diw. Gl.,
p. 317.
Jj^, faire des ondées (ciel) = ,^yc?, ]763; I. Sîdah XIII,
281, 12: '^'l:^ ^5 "l^'u^l)' J^5 LjtXiJ" ^^J c>J^j ^U^-^' c>^Ii?
jii^! 3^ _>-^3 i^^ cr^' ^^ ^- ^^^' }JiJ> = j^^Xij se dit
d'une pluie fine.
') Cf. Schwally, BKL, p. 43,3 d'en bas sur une héroïne arabe qui
s'est distinguée dans la guerre contre les Italiens: »i)'y'b5tj Vj*^' ^-•■^'
- - - .' <^ '
iLiiiî !ÀP ^î iL^'u^ ^j^ ;i, L« *4XjL:>[5 L^JouLb^^i L^Lsi^ Jj: ^-^y^
.^J. -sÀP JlL^Î KU> j,
2848
^ = ^, 1763.
^-J>, i, dans toute l'Arabie, la Syrie et l'Egypte s'enfuir,
hommes et bêtes; émigrer. En Syrie et en Egypte s'en aller
sans qu'on sache oi^i l'on est allé; disparaître, 1385; 895;
1381; 1384. Un autre sens est celui de démolir, détruire,
trans., 1387. Aussi onomatopée, crépiter] < J, ci-dessus,
p. 1592 n. 2. V~^, 1567; d'après Vollers, ZDMG LVIII,
232 ^< .^^.
.i^:.:^', class., agir à sa tête, 1386.
^, fuite = -^^, 1386 n. 1 [MMC, p. 537].
,iN:>ljï, disparu, Syr., 1385, voyez aussi Prov. et Dict., p. 450.
^^sx^, inf., 1386 = LB'A, p. 57,26.
éC^-^, 383, voyez LA 111,208,5 d'en bas.
Ls^^^j^c?, class., être calme, 1726.
Ajsh^, dormir, 1650 n. 2, mais aussi veiller, 1727, voir Add.,
p. 31/2; Nôldeke, NBSSW, p. 86/7.
Oj^Jt, cdtaque après minuit, mais avant l'aube, 1650.
y5^, abandonner, hrach liegen lassen^), Stace, p. 1; RO,
^) j?^5 ^ t:^^ , séparation, »'M/3/î<re; synonymes: o' 3, i^rSj J^oV-o ;
quelquefois j.^^ combiné avec iA*.3, OjAa^, Sachau, AVLIM, p. 83,13
d'en bas.
2849
p. 157,4 d'en bas; peut-être de ^b>, s'écarter du chemin^
Brockelmann, VGSS I, 521. Aussi fesseln, MAP, p. 442, 15
d'en bas; Socin, Diw. Gl., p. 317= ,i^ dans le Sud, 441
et n. 3; cf. Haffner, AL, p. 109, 13:_^3 é^ ^:^] jUb^
outre, ce verbe peut signifier parler haut, 1225, cf. 445 '),
1526 et _j=>, ci-dessus, p. 302 et aussi être pur, sans 7né lange,
1 228 [cf. sur les sens différents Nôldeke, N B S S W, p. 72 n. 5].
<^, lier les pieds de devant d'un chameau, Dt, 441 ; aussi
vayiner (le blé> = 23, 1228.
y>l-?, éniigrer, 1385; abandonner, iJiA.=> j>'^, he abandoned
his wife, Stace, p. 1.
-5^, SAE IX, 8, 4 yôm liijr, eines Mittags; ibid., p. 9,2
yôm al-héjer, traduit à tort par eines Tages [^^ a déjà
dans la lurah le sens de midday when the beat is véhé-
ment, Lanej.
iiys^, hégire, Juynboll, Handbuch des islam. Gesetzes, p. 5
n. 1; dans le sens de iL^j-=>, Glaser, Mitth., p. 28: „^^-^
bedeutet einen sacrosanten Ort (Heiligengrabj oder auch das
Gelehrten- und Sâdadorf im Stammesgebiete. Auch der Sûk
d. h. der Versammlungsort der Kabîlen, an welchem sie
allwôchentlich an einem bestimmten Tage ihre Einkâufe be-
sorgen und die Mittheilungen ihrer ""Okkâl entgegennehmen,
heisst Hidjre. 'Stadt' hingegen heisst sehr hàufig ^<ci^, wie
auch der stândige Wohnsitz des Scheikh heisst {.^^ odor
') 27,21 et 80, d.l. ,^, non pas .:s^, voir ci-dessus, p. 358,1.
^ •
2850
^oi, pi. q'j^, village ruinée 441; Arabica A^, 318; Dorf^
Glaser 1.1. [Conti Rossini, Chrest., p. 131: ,,-i;n (07C, ^i; Hamd.
Gaz. 86.3 .>^:> iCiL iùjLi' .^snjjî; nunc in vem. .^J^ ruinae
urhis antiquae^ contra 'i^j> ruinae récentes) subst. tirbs, civitas,
regio"; Rossi, AS, p. 245 hi gv eh ., villaggio o quartiere
abitato cla sàyyicl]. Cf. Hartmann, ZA X, 307.
^'uP, tambour oblong, 1225; Arabica 111,34; HB, p. 92. —
Aussi blé pur, 1228.
5,:>j;, pi. ^1^, /ie?(re f/?^ jo?(?* la lolus chaude; r>)^' oy,
la fraicheur des heures du nridi^ ci-dessus,' pp. 1404 n. 2
et 1482 n.
'ljs^, corde avec laquelle sont liés les pieds de devant d'un
chameau, 441; Socin, Diw. Gl., p. 317; Littmann, THI, p. 99.
,a:^p, jjur de tout mélange, 1228.
5.*.;^, heure de midi, Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 228, 7;
RD 11,61 [Class. j^<$\^ et 5^.-^^].
r=>^^, qui voyage, Carbou, p. 60. — ;^.>Lp, élève- faqili, ibid.
(j**'
^J*.:s^, i, u, classiquement se présenter à V esprit \ en Hdr
,j*s:$T^, sentir, comme impression de l'âme, empfinden, tandis
qu'en ^Omân c'est aussi physiquement, 1383; 1566 s.; Hdr,
p. 730; RO, pp. 136,6; 146,3; 148,7; 153,14; 274,10;
276,6; RD 11,61. [Selon Brockelmann, VGSS 1,521 peut-
être de ^_J^, chercher avec soin, fouiller]
(j.*J^ = ^, hagsi innu yisfog 'dilQyïidi, f espère qu'il
aura pitié de nous, 1566 = LB^A, p. 58, 24; 'al hegs, nach
dem Gefilhle, 1566; RO, p. 847,6.
2851
iwM^jST^, idée\ iUJ'jti! iww.^\^î iiV.*5 o.A.^jû, faims une haute
idée de toi, ^anazî, 1566.
u^v^U?», veine poétique, itispiration du poète, 125,6; 520,8;
992', 6 d'en bas; 1383; 1481; 1506 et n. 3; 1564 et ss.;
1679; Hdr, p. 730; Festgabe, p. 90; Socin, Diw. GL, p. 317.
^>kp, 1566.
y^'i_>^, pi. ^..„j^\j^, 1383; schwere Gedankeyi, die sich Einer
macht, Socin, Diw. Gl., p. 317. Chez les Bédouins de S3Tie,
on trouve aussi la forme (_-vy>u?.
^_w>:>^, désirer, 1383 n. 1.
,«j^, se cahner, être calme, 1311 n. 3; 1726 s.; RO, p. 402
n°60; dans la lurah %^^, dormir, ci-dessus, p. 1982 en bas.
Sur l'étymologie de 5.5^^, voir 1727.
jt.^, faire taire, apaiser, dompter, 166, 14; 1311, 2 = LB^A,
p. 61,9; 1726.
«^'^, tranquille, silencieux, 1311 n. 3.
^^:sn^ et j^jljcs^, repos, trancpiillité, silence, 1311 n. 3.
»_j Jw:^, chanter des chants de marche, 1388; 1569; 1655;
peut-être variation consonan tique de }^, sautiller à petits
pas, 1655; sur le sens primitif, voyez ibid. 'j
v_j ijw^i^" = J^'^^ , 1655 s.
^^, pi. j^^!>>, chcmt de marche, 544; 1569; 1654 s.
D'autres mots synonymes sont iJi-soP, pi. o^iL:^, 1654;
') 1^^^ a aussi un autre sens tout h, fait différent, à savoir
sommeiller, qui ne peut avoir de rapport avec i}-^, 1727.
2852
J^j^vpî, pi. J^L^ 148 n,; 156 n.; 1654 s.; 'iL,sf\^, pi.
J-o>L^ ou o^L:^, 146; 148; 166; 1654.
Jo>j!p, nom d'un démon, 1569; 1655; LA XIV, 214, 6:
\j jJLc ^ t^-^' oir!-3j! Js.>^j' et 1. 6 d'en bas: JyJA-l ^^y^^»,
oir^' y^ j^j f^jJ! j--ii^' uh1>^-^' V^' J^i^'^ oiUl
Il se peut, cependant, que J.:>>^ dérive de jo-», voyez
Jacob, Schanf. I, 90.
*.5^, intransitif avec (J^:, tomber sur, se précipiter sur,
attaquer, 1387; Hdr, p. 730; RO, pp. 114, 5 d'en bas; 302,6;
RÇ 11,61; Jahn, M S, p. 186; Bittner, M S 11,7; transitif
démolir, 1387 et n. 2: c>^! cj^^-snj?;, e^/e abattit la tente,
^LB'^A, p. 6,4; ^^j.:?^^ o^ ou ,.3^^, Negd, aussi class.
LA, qui est toujours le plus exact d'après le Sihâh et le
plus complet, dit XYI, 82, 4 : mSJ> U:^ ^-^^F^. o-*>J' -^^
iù'iA^xl i^î wwilw 0'%.«jcajli wllL)! oJL=> 1^:^x1 c>yo»i, en se servant
des deux mots employés par les Bédouins. Ce verbe se
rencontre souvent chez les anciens poètes arabes. ''Alqamah
b. =Abdah a dit, Ahlwardt, Div., p. 112 n° XIII v. 27, où
^'û^ = ^.yi selon LA 1.1.:
[U'we autruche dont les ailes et la poitrine ressemblent
A une tente abattue et exposée au vent]
2853
Et le synonyme ^j>-\w se trouve dans v. 36 de la même
qasîdah :
[Chaque tetite, quelque longtemps qu'elle ait existé
Su?' ses colonties, sera nécessairement abattue]
La racine est .^îJ^, 1387; cf. f.-j^ et j*^o. Réflexions éty-
mologiques, 1387 (selon Brockelmann, VGSS 1,225, ,*j5^
viendrait du pers. dJj^jJ').
f.^f^i loslassen, RO, p. 422 n° IX n. 1.
'!Ltj$\^ hadjema, tout-à-coup^ subitement^ Carbon, p. 215.
j._kjsap, attaque avant minuit^ 1650; cf. ->j.:saP.
^^;^-:^, chameau pour monter^ dans le Negd synonyme de
(jyj et de iu^, mais absolument inconnu dans le Sud,
532 n. ; cf. Socin, Diw. Gl., p. 317. — ur^i o^~^' ^^^^
une citation d'en-Nâbirah (XXIV, 20), 1669.
L^^, u, se moquer de qn, avec ace, ci-dessus, p. 1366. Sur
ce verbe, voyez surtout ci-dessus, p. 1748.
j^^'l^, écrire des satires l'un contre l'autre. De là aL:>L^'0, 166.
V lt^H^S chanter des chants de marche == ^ d-^^, 1656.
iLs^, peut-être originairement ce qu'on chantait en marchant,
voyez 16.56; Buchstabierung , RO, p. 33,12 d'en bas.
^^jr^^A, pl. j^cr^L^ = J^:S^, 156 U. ; 1655 s.
lA^ '), avec -i^, se précipiter sur, attaquer, 82,7; 337 s.;
') La forme hadd, anfallen, MJM, p. 17 est erronée. Elle se trouve
Arabica HT, 75 n., mais elle a déjà été corrigée Arabica V,313.
2854
365; 12t)4; RI) 11,62; avec ^, se lever = ^y, Jj, 338, cf.
Vollers, Z A XXII, 228 ; sans préposition se poser (oiseau),
en renfermant l'idée de s'abattre sur, chez les Bédouins de
Syrie, 339; avec régime direct saillir^ ^^^^^ J^Az^x^ j^S
le bouc saillira la chèvre, 338; RO, p. 331, 7 d'en bas; aussi
ouvrir, ci^' ^5 (^P^^i' ^^<^ door. dans le Nord de 'Oman,
338; Jayakar, BBRAS, p. 267; enfin démolir, p. ex.
c^yyJî lÂP, abattre la tente, non seulement dans le Nord,
comme LB'A, p. 73,13, oi^i haddom seul (sans o^O
est ils abattirent les tentes, mais encore dans le Sud, 92, 11;
387; 559; 1118; Carbou, p. 183 'j; I. Sîdah YI, 9, 3 : J^'
li-li" ^giS. J^_5 y«":^) J>^^ '^ ^^-^J "i^ .j*^)», uXjwVccJi *Af]i
J»x:> *^^'j ^' — 2ji.> -bfcjtw j^ >jt*.wo' AjA^ o^ s>a.£-<'». Dans
le Nord, lÂ^ est aussi synonyme de yXP, blatérer (chameau),
339; en "Oman, ce verbe est menacer, Rôssler, M SOS IIl,
26,3. — Cf. .uXP, *AP, OsJ-JsJ-, comme *o, y«o, ^wV«o; j.i,
^o, *J^i; Z-., «<;, *;.<;, 1340; 1387 n. 1. Yovez aussi el-
ôâsûs, p. 27,12 d'en bas et ci-dessus, p. 788 sub yio.
oÂii", menacer, 163,13; Stace, p. 172. Dans la lurah o^Ait
et oAij, menacer, Lane.
ol^", se /azre Vim à l'cmtre une attaqiie, 7,18; 10,4; 337;
RD 11,62.
Â^!, s'écrouler, 339; Sachau, AVLM, p. 50 n° XV v. 1—2:
') Marçais, lettre du 30 janvier 1909: „*AP aussi tei-me technique
pour abattre la tente en Oranie et dans le Tell algéiois; synonyme
^O^; aussi assaillir quelqu'un à l'improviste (cf. la chanson des bergers
de Saïda apud Ulâd Brâhîm, p. 181); aussi menacer; chez les citadins,
démolir (un mur)" [voir le même, TTA, p. 68].
2855
^v^t „y (^L^ Lo ^^flc ^^> '-V^'j
Jâ zêne firgâka "esgànî merâr el'omr
Wanhedde hêlî ''agib ma gâne burg eromr,
0 schôner Freuncl^ die Trennung von dir liât midi mit
Lebensuberdniss erfûllt-,
Meijie Gestalt ist gebroclien^ icdhrend sie voi'lier ein Turm
von Lebenskraft war.
»Â?, attaque, 337; 339; Stace, p. 13; MAP, p. 443,12
[MMC, p. 251].
iAjAP, éclio, RO, p. 99, 14 d'en bas.
34^, attaque, 337.
^^
_AP, marche}' d'un pas tremblant, l. Sîdah 111,101,8.
JjLp, nom d'un puits à Teymâ, 608 et n. ; 1710 et n. 2.
„3^, litière, 862,3 d'en bas; Snouck Hurgronje, M S, p. 37.
*^ô<st>
.A^, i, roucoîder, synonyme de JA^ selon LA, cité 1774,
et I. Sîdah, XIII, 278, 12: jÂij bL.AJ JaJLj jlui^Jf JÂi
(_jAP ,v->4j, comme |^yc? est synonyme de Jjcp, v. h. v. En
outre, .u\P désigne plusieurs sons différents, comme le
blatèrement du chameau (= ap), 339; 356; 883; 1601; RO,
p. 305,4; le grondement (cf. ,A^) ou l'aboiement du chien,
1381 n.; Meissner, M SOS VI, 86 n. 8 ou le murmure de
la mer, comme dans le vers suivant, "Agg., p. 30 [Ahlwardt,
Saraml. II, Ia] :
Landberg, Glossaire Datîiiois 179
2856
[Comme le chameau de la mer quand il s'enfouit Jiardiment
Dans les sommets de l'onde quand l'onde murmure].
Ce verbe a aussi pris le sens de parler,, 881 [Goitein,
JG, p. 171; Rossi, AS, p. 225]; Stumme, G T A, p. 11
h ë d é r, plaudern ^) ; p. éô h â d r a, Unterhaltung ■*) [cf. h i d â r,
Rede,, Goitein, JG, p. 173 en bas; Jem. nos no, 904,
1292 et 1293; Rossi, AS, p. 199 chiacchiera].
Sacliau, AVLM, p. 49 n° XII v. 4—5:
.lX^jî i.>i^JLc e^L^j L« .-^ aXxxj Lo
Gôtyr lirab'alî waMllâ râha demmak hedr^)
Ma t a ' t e 1 i m n a h n e ma j i s 1 u k ^ a 1 è n a - 1 h e d r,
GeJt zu deinem Stamm,, sonst kônnte dein Bhtt vergossen
iverden ungeràcht.
Du tceisst hier nicht Bescheid. Das Geschwâtz ivagt sich nicht
an uns heran.
jO^ [blatérer (chameau), Belot], gronder,, 700.
b.J^, bruit confus de voix =Jjsj>, 905 n.; Stace, p. 67 s.t\P,
foolish talk.
') Selon le commentaire un poisson long d'environ trente coudées.
3i
[2) LA V,263,8: [jo^^^^ !^->;>î ^^ f»~>j^L> ^^:> ^oL=> bt 4>^_5
3) Cf. ibid., p. 182.
■*) Marçais, TTA, p. 68: JiMûr^ etc.; noms d'action hadrân, hâdmh
'parler; bavarder'; il est naturel de songer à class. jiÂ^; mais dans
tout le Maghreb, semble-t-il, le mot a d et non 5".
5) Comme on le sait, .^A?» a aussi la signification de couler sans être
vengé (sang) ou verser impunément (le sang). [Dans ce sens peut-être
de ,>->, couler en abondance, Brockelmann, VGSS 1,521].
2857
yo\i, Briillen, RO, p. 305,4 [hdîr el-bahr, le bruit de la
mer, Feghali, PD n° 490].
.'jk^, tilchtig, schnell, RO §91; pp. 117, 6 d'en bas; 312,10
d'en bas; 375,8; Stace, p. 166 ^UP, strong. — Dimin. y.Jo^P
hwëdyr, eticas tilchtig, RO §46.
^_^,L.v?, flilstern, Barsîsâ, p. 27.
o-AP [dans la lurah venù\ entrer, se présenter à l'esprit de qn^
voyez les dictionnaires], dans le Nord et en Afrique surgir
tout d'un coup, s'élever, 1595; cf. Brockelmann, VGSS I,
521 en bas; Stumme, TTBL v. 262:
^annekrîfe sTl elmâ hedaf,
tjber Nekrif^) brauste der Wasserstrom.
^_jA^) [avec Jsc, dominer, être au dessus de] avec ^\ se
réfugier vers, p. ex. Geyer, Der Islam VII, 116, 4 d'en bas.
>_îv.yit, 1595; Stumme, o.l.v. 286:
Mnsl tulle l.iatta inhedef,
Nicht allzuhoch, dass er ilber Ailes icegragte.
sjuiA^, voyez 1595.
v_jc\^î, bossu, 1595; Stace, p. 84.
^O.S' [i = .A^, TA VII, 193], 1340.
') Nom de lieu, voir Stumme 1.1.
2858
JA^, 1774; ci-dessus, p. 2855 sub ^l\>.
*A^, démolir, 1118, d.l. ; vernicliten^ tôten^ demolieren^ RD
11,62; voj'ez I. Sîdah, w^j^jcJ!^ j.A^i!, A^I, 8.
De K"J^, 1340; 1387 n. 1; ci-dessus, p. 789; cf. .APo <
l/~»o,LA XYII, 382: >-^y^3 b! L^JlIJ^Ô^ b^L^ d^ÂPÔ
(^ÂPÂî^ yf^ >sÂ#3Ô3; j.APj>, LA XY, 102: wJiï ^^-^î j.ÂPo
Jaiu« |*:>y^3 JajLil (.Jc^AJ^ (j:::xJ J^^ ^-'^^^'i J**^->7 ci-deSSUS,
p. 862, éth. ^ytnxTD^ Praetorius, ZDMG LVII, 274 et
Brockelmann, VGSS 1,273 en bas; *Ax)0, perdre {\)\q\x)^
LA XV, 98 en bas et Goldziher, Abliandl. 1,87.
pAiJî, être démoli \ dUxj ^ô^^^ = tJie Lord undo thee ! Doughty,
Travels I, 537.
iC/«AP, pi. j.lX?, 7zaY/e, 1040; Stace, p. 104. Cf. Beaussier,
p. 705: ,,^A^. s. coll., Pièce d'étoffe, tissu en laine et poil
de chèvre dont on fait les tentes arabes"; Stumme, TBBL
V. 819 J.AP h e d e m, Decken ; Dolphin, Recueil de textes pour
l'étude de l'arabe parlé, p. 151/2. [Sur ^csj>, voyez GLB'A,
p. 891 d'après RO, p. 361,7, p^AP est aussi Sclmtt^).
J«-<A>, voir sub J.*>o; 'il^j^^ io'.i> = iJu^Axi, Arabica V, 38.
^AP [class. qÂ^], se calmer^ s'apaiser^ 356; ^ap selon
[') Sur l'étli. i*0^fn), dormir profondément^ et y^ff^i', sommeil
profond, voir Jiittner, WZKM XXX, 425]
2859
Mez, 0 S, p. 252 < ^.^J> , surren, leise reden^ ce qui paraît
assez invraisemblable.
j^JU", se calmer^ 356.
iouX.^, trêve de guerre^ 356.
8J^, LA XVII, 384,8 d'en bas: ^ bt l^^L ^^j J loLciî
»(AP sl\^ L^' J^fij ,^,t Jo% «uUJt^, iu] aol <^»j^\ ci-dessus, p. 2758.
lAPuXP, intensif de o>J- = ^ô^^ abattre^ 1119. — lXP^xi, un-
sicher, gefdhrdet; locker, Yahuda, OS, p. 404 n° 6.
l\^A52, huppe, onomatopée, 710 n.
(^J^ < Lvj: , resifer tranquille, en Syrie L\> , 307 ; 355 n. 5.
Sur le sens fondamental de \J<^ {se demittere) et son déve-
loppement dans les dérivés, voyez Wetzstein apud Delitzsch,
ob, p. 516 n. 1 et Jes., p. 692 s.
(^jL?, attendre, loarten, Sag'ân, MSOS V, 50, 1 ; LAm,
p. 66,2; aussi trans. faire attendre, aufhalten, Tallqvist,
A S S, p. 132,15,16.
^_co\i, tranquillité, 355 n. 5. — Aussi Lv^, 307.
i^ljLxi, tranquille, 408,5 d'en bas.
jiAP, quiet, 355; Stace, p. 135 ^J^-J! >-^:>', I love quiet] ^c\P,
foolish talk, Stace, p. 67.
3AP, tranquillité, 355 n. 5.
(^lAP, i, conduire, 851; 874; 1657.
i^A^^i, conduire, 851.
2860
(^a;:^', se laisser conduire^ 874.
(^Ai, (J:AJ^, victime^ 611. — ^5^^? conduite (la jeune
mariée), 850.
3L\i:, offrande^ LLA, p. 69,8 d'en bas.
LjÂp, pareil^ sembMHe^ 1657; LA [XX, 231,11 d'en bas:
XYIII, 184, 1 : JuLi^ ^^^j^*i !ÀP 'lJÂ^^ Lv# LjÂ.P éVi J'Jb
.A.:>!3 \i/
o'^, conducteur, 1657.
' _ ~ s
^_3oi^, pi., pierres de V âtre ^ ^^J^^ . ci-dessus, p. 62 [MMC,
p. 182; Bouch., p. 92]; Socin, Diw. GL, p. 319 sub ^j>^.
Le sing. probablement iojLp [cf. LA XX, 236, 5: iCpUjÎ3
iUl J. }>:;:j^:î »^,-s^!]- MAP, p. 289:
Jâ gâhed, jâ maghûd
w jâ kâ^ed ^a-d-dâjâ ')-s-sûd
0 cler leugnet, sali verleugnet werden
Und sitzen ciiif den drei schwarzen Steinen, cmf clenen cler
Kessel ruM.
À? [u, couper rapidement \ aussi lire ou réciter rapidemetit,
LA V, 54], de 1/~AP, 1366 n. 1.
liUJîc)^ [morceau p)ar morceau, LA 1.1., 1. 9: eWlA.? ^f^i
^i JotJ 'jtlaî (j'otJ L\i lXxj lÀi (j:!], 383.
^_jÀp, i, dans la lurah 1° tailler, émonder, élaguer; 2° coider;
') La forme dâjâ représente IjL\^, pi. de i^^A?, \c\ = i^^]^]
ailleurs = rfons, offrandes. ,
2861
^ ". - y . ^' - T -
allei' vite^ se dépêcher^ LA 11,280: bAP xjA^j s^_c-^' ^_joV?
^J<•Jooi Js-çsj \*;i]3>Î3 sJLj xjAP^; p. 281,3: w'.jAi;cî_5 «^Lvi^'i!^
J.^l<JÎ3 _5J^!3 c)';^' ^ £;'^1' ^^ ^' '^' "^^"^ ^--^ — * ^^^
Un verbe synonyme est À*^, ê^re véloce^ agile, voir ci-
dessus, p. 2844.
Il y a ici deux thèmes, 1° /^c? -f- 6 > ^j^, tailler^ 1036,
et 2° /< + c??> > v-^ = v'^7 conter, Mez, OS, p. 252;
Brockelmann, VGSS 1,522.
Dans le Nord, v^v^i u, est «/^er «?f petit trot, 1366 n. 1;
galoper, Weissbach, lA, p. 208 n° 186'). Dans le Sud, ce
verbe a le sens de 1° couper, comme lorsqu'on veut façonner
un morceau de bois, synonyme de v-^^j P- 6x. iuuJ^Li wÀp,
il le coupa avec le poignard (seulement de façon à séparer
la peau de la chair, non pas le couper en deux)',
^ o _
2° marcher vite^ ^.^cksu^, Dt, 1366 n. 1.
v_jAP, couper et façonner qch, p. ex. un pieu pour lui donner
la forme voulue ; dégrossir, polir un homme, lui donner une
bonne éducation, 1866 n. 1; cf. ^X^, Uhud, p. 46,16:
v_;c\P, pi. *«j!ap!, (pli marche au petit trot, 1366 n. 1; Hdr,
p. 391 = LB'A, p. 75,11.
^'Jcw = s_jAP, intensif, 1366 et n. 1 = LB'A, p. 73,21;
selon Hartmann, L L \V, p. 239, 9 lugnerisch, cf. ci-dessus,
p. 1409.
v^3J^xî ou ^CKi^, expliqué 1366 n. 1.
') Wetzstein, ZDMG XXII, 79, 9 et 139 [et après lui Dozy] à tort
^f', cf. Socin, Diw. Gl., p. 318.
2862
ÀP, radoter^ 885; Festgabe, p. 27.
r;^
^,AP = ,AP, 88o.
^AP, i, serrer {= renfermer); placer^ fourrer^ 1038; aussi
pour ^À^, je/'er, avec -, prononcé comme », 51,6; 62, 13;
voir ci-dessus, p. 385.
oÀii', tomber, 1038.
JÀP, i, tomber dru et menu (pluie), Dt, 885; 1763; schnell
gehen, Socin, Diw. Gl., p. 317; cf. Ji^O? ^^i J^ap-).
JJÀP, pleuvoir peu et à grosses gouttes = class. J^, 885,
Dt et ^Awâliq.
(^ÀP, a, être 7nouillé, trempé, 39,6; 320; 884: s.; el-bâreh
hâdîet (hâdîyet) ed-dunya, il a plu Jiier soir; i^A?,
i, pleuvoir dru et menu, bruiner, piovigginare, 885; 1763.
^Sj> = (^AP, intensif, 885.
^oLp, mouillé, 885.
1) »^J^ ^ J3^ = ^^t, LA XIV, 217.
2) Xlax^ L^xi iU.c:;v« ^3 iClÀ^I^ iJwA^!, LA XIV, 218; sur ^f-
voir ci-dessus, p. 2486.
2863
f"
J^, u, déchirer^ donner un coup de couteau et produire une
large plaie (cf. class. o-?, percer de la lance et o^, avoir
les coins de la bouche larges)^ Hdr et Dt, 360; Festgabe,
p. 31 et n.; aussi couler et trans. verser, répandre; tomber,
et trans. faire tomber, Syr., ibid. En outre, ^ se rencontre
dans le sens d'avoir la diarrhée; faire ses besoins, p. ex.
RO § 303; voir pour les détails Festgabe 1. 1. ; Carbou, p. 168.
Mais ce verbe est aussi onomatopée, ^Agg., p. 29, v. 97
[= Ahlwardt, Samml. II, U] mugir (lion) ; Gumahî, p. 53, 8 =
Nôldeke et Mûller, Delectus, p. 98, 11 :
[Ils sont si accablés de visites que ni leurs chiens n'aboient,
Ni eux-mêmes ne s'informent de la forme humaine cpii arrive]
J^', zerfetzt werden (Kleid), sich zerkochen (Fleisch), Dt =
syr. i_c^', Festgabe, p. 31.
y?, chat, fém. '<,>■, 1138.
^^, fuir, en Dt i ou J6, 1269. Selon Mez, OS, p. 252,
^^J' viendrait de h + rb, de v_jL, u, se cailler (lait), avoir
l'esprit troublé (homme), étymologie assez problématique.
ys^>>J' Vj^7 ^<^^ ^'^^'' ^^ retire, le flux se retire, Dt.
io'y^, in Grottenform im Felsen ausgehôhlte Zisterne,
MAP, p. 13.
J^f-^ einreissen, <^^ = Din, 1380 [ou <^>.i?==^>xP,
égratigner, abkratzen, aufkratzen, Stumme, TTBL, p. 152;
cf. Rûzi(':ka, KD, p. 1241.
2864
„^, u, i, ■parler^ causer; dans le Nord, dans le Yémen, en
Mahrah et en 'Oman seulement -.^, mais en Dt toujours
et en Hçlr parfois jc^'); de '5 + -^, aufgeregt sein,
Brockelmann, A^GSS 1,522 ou plutôt composé de ^^ et
-., ci-dessus, p. 1592 n. 2; voyez aussi Festgabe, p. 27,
où est discuté l'emploi de ce verbe dans la langue classique.
A présent, il signifie sprecJien, plaudern, dans le Sud plutôt
7'eclen, mais non pas schiciitzen, 37, 1 ; aussi faire du tunndte,
Festgabe, p. 28.
Quant à deux autres sens, tuer (-^) et crever, krepieren
(„^?), il suffit de renvoyer à o.L, p. 30,
„^, causer, raconter, s'ent^'etenir, ibid., p. 27 s.; Doughty
Travels 11,159; LB'A, p. 1,16: gâmu yeharrigom 'àl
w à 1 a d. Us se mirent à causer avec l'enfant; Snouck H urgronje
M S, p. 69 n. 1 : harrignT, sprich (deutlicli) zu mir; aussi
folâtrer, Sjxiss maclien, Ldrm maclien, Prov. et Dict., p. 450
Festgabe, p. 28.
„.l>î, adresser la parole à cpi, anreden, o.L, p. 28.
-3, conversation, Gespràch, Rede, 1275, 2 = Festgabe, p. 27, 9
d'en bas et LB'A, p. 79,18; Festgabe, pp. 29,4 et 55,4
d'en bas ; en Syr. plaisanterie, Spxiss, ibid., p. 28, 9 [fanfa-
ronnade, menace, Goitein, Jem. n° 1296]. — Sur la locution
„^l3 -j^'j pê^e-w?e7e = class. LJlL CÎsl^, voyez 927 n. 3. —
„^ = Jji, expliqué Festgabe, p. 30; ci-dessus, p. 2541,6
d'en bas; Casanova, Mohammed et la fin du monde, p. 51.
') Cf. Stace, p. ICI l5-*J et — t^J (Béd.), he speaks.
2865
'^^ ou io>^, Unterlicdhmg] aussi spasshafte^ drastische
Erzcihlu7ig, Da7~steUung^' F estgRhe, p. 27/8. Aussi '^.^, ibid.
Sur d'autres dérivés, voir Festgabe, p. 91 [GLB'A, p. 89],
cf. Socin, Diw. Gl., p. 317.
Jo>Jî, jnarclier d'un pas inégal^ 1388; LA XIY, 218: iil>^'
ci-dessus, pp. 399 et 1360; selon Rûzicka, KD, p. 212, jo-^
et ^f> dérivent de \.^^.
,«.>^, rennen^ stimnen, 1387 s.; Rûziôka, KD, p. 212.
*
> 3
j> J^, peindre en jaune, dénominatif de oy^.
o^, peindre en jaune, 27, 18; 761.
oy?, sa/'/Ym d'Inde, 761; 822; 1317 n. ; cf. el-Fâ'iq 11,324.
De l'hindoustani hard, Hdr, p. 79 n. [ciJ- hard, ou \jO^
haridrâ, turmerkk (Curcuma longa), Shakespear, col. 2174;
sanscr. haridrâ, Gelbicurz, sog. gelher Ingwer, als Gewûrz
und Fârbstoff gebraucht, Bôhtlingk-Roth, Sanskr.-Wôrterb.
VII, 1552; Grohmann, SA 1,270].
(j*^, u, class. jjzto', écraser entièrement, hroyer ; manger avec
avidité', [j^^, a, être vorace, glouton, 1379 s. [^j^J',sotterrare,
Rossi, Voc, p. 303; cf. aussi Marçais, TAT, p. 485].
i>^, u, i, 1° marcher vite, se dépêcher, surtout aux pays
au nord et à l'est de Datînah; 2° attendre qn, avec J;
2866
'S° avaler^ dévorer^ déchire?^ à belles dents; 4:° gratte); égratigyier^),
^â^^. j^-»-v-o>, le corps me démange^ "^Azzân; 5** se gratter;
6° ramper (des reptiles), voir d'ailleurs sur ce verbe
1378—1381.
^j^ iji^J'i exciter les uns contre les autres, 1379.
^ji''L5>, avec Ji ou ^J^, exciter, 1379.
^.'^j", se chamailler, 1379.
ji!^, coll.; nom. unit. &^!p, pi. J/^^J^ et J^/, bête rapace,
903; 1379.
^ji, L?, vorace, glouton; bête rapace, serpent, 1379; HB, p. 275
n. 3. — i^,Lp, pl. u^j!^5 ^ête rapace, 402,15; 1379.
^ji^f, ccbsorber, 1389; 1564 [Rûziôka, KD, p. 189].
^fi démolir, rimier (la maison); casser, 362 n. 1 [ctV
Rùziôka, KD, p. 189].
^rÇi se casser, tomber en ruine ; au figuré devenir décrépit^
cassé de fatigue ou d'âge, 362.
^o^, avoir la gcde^^^S^, 1380.
^')^, nachforschen, Stumme, G TA, p. 26; TJ\IG 1,42,12;
ibid., p. 112 n° 130:
Fî mares naqqî zar'ak uhàres
Im Màrz jâte dein Feld und gieb Achtung.
'j Sur la forme correcte (avec ■^ ou —), voir 1380.
O'
2867
ijcf'^ avoir la gale, 1380.
{jo^^ la gale, ibid.
^^, voir ci-dessus, p. 1459; ^^p selon Brockelmann, VGSS
1,522 de ^y
o/, trottiner, 1379; Meissner, MSOS IV, 171 : ,Jehdruf =
er lâuft niclit schnell und geht nicht langsam. Im jerusa-
lemischen Arabisch bedeutet heref 'bellen', nacli Cuche
babiller" '); en Dt bruire, siffler (vent); ^Jj^'S i^;J^^, la halle
siffle; uij^ ^y>- jjLwJ'^i, der Mann saust vorbei. Comme tant
d'autres verbes, o^ est ici un renforcement du verbe
principal avec le sens de passer. Cf. d'ailleurs Socin, Diw.
Gl., p. 317/8.
Oj^, verser, ci-dessus, pp. 1590 s. et 1594 s. [Mariais, TA T,
p. 485].
vjjy^, grand = yii, Glaser, Mitth., p. 13.
J^O, marcher avec fierté, h A. XIV, 219, 9 d'en bas: ^y^ ^J^^rfî'
0 3 C -
iiaj3 J-^y^! A-^î ^.c^î Q^; en Syrie négliger sa 7nise, i^rononcé
tantôt avec k, tantôt avec g, 1378 n. 2; 1388 n. 1.
[') Je n'ai pas trouvé ce mot dans Cuche, mais dans Berggren,
Guide français-arabe, col. 85, nous lisons: babiller, Or^, hàraf,
yèhref].
2868
y.i^Xi, marcher à petits pas et avec affectation, 1378, 6 d'en
bas. A ce qu'il semble, il faut dériver J^iy? de J^y^ « » + }^j),
cf. 673 ; ci-dessus, p. 1409; au demeurant, le verbe ^. a donné
jsîy, courir. Probablement, il n'y a pas de rapport entre ce
dernier verbe et ÂÎJ, se dépêcher, que cite BrockeJmann,
VGSS 1,221 comme exemple de l>d] J<iy correspond à
akkad. raqâdu, sauter, 1253; 1259; hébr. ipn, syr. ^v
*-y'^, ci-dessus, pp. 14-10 et 1692 [quel que soit le sens-
spécial de ce mot, il est sans doute d'origine purement arabe].
s^^lxj <^^, pleurer, Dt; cf. r^., ci-dessus, p. 1457. Voyez.
d'ailleurs ci-dessus, p. 1459.
'%Â'j>, qui pleure facilement, 1774; voir ci-dessus, p. 1459.
'CXi'U ci-dessus, p. 1459.
if
[^J-, u, class. frapper avec un bâton, hàtonner]
83'..; [pi. ^î'r^], gros bâton, gonrdin, class., usité en Afrique,.
1748; Kaffeestôssel, Stumme, GTA §56.
^»_?, marcher très lentement, 1378.
S^/, marcher vite, trottiner, 1379; I. Sîdah 111,104,6:
^^^■^ ^J^- ^-.^ ^^3 %y^ XJ3/ j.>yi J3/*e;:r*^' w^'-^;
Socin, Diw. Gl, p. 318; LAm, p. 72,9; Brockelmann,,
VGSS 1,515.
2869
^J;^, i, a, parler^ causer^ usité dans le Sud au lieu de ^^^
42,24; 1195; Hdr, p. 732; Festgabe, pp. 27 et 29.
(^.Lp, imrler à, adresser la parole à qn, 140, 11; 320, 2 d'en
bas; 1237; Hdr, p. 732; Festgabe, p. 29.
^^L^j, miteinander sprechen, Festgabe, pp. 13,9; 27.
i__cJJ^i, prononcer le cri de ralliement de la tribu ] à Aden
simplement criailler^ 1181; Festgabe, p. 29').
sj^, cri de ralliement de la tribu, Stcunmesparole^ 1181;
pour *iù,P, probablement transformé par analogie avec
»3jc, Festgabe, p. 29.
l5'^'«) pl. i^U:^, parler, paroles, converscdion^}, 27, 17; 450, 2
d'en bas; 486,6 d'en bas; 585,3; 1195,2; 1237; 1609,11;
1613,9; Hdr, p. 732; Festgabe 1.1.
>^
Jp, secouer, 687,4 d'en bas; 1389; 1527; LB'A, pp. 14,27;
58,12; soidever, Beaussier s. v. ; Stumme, TTBL, v. 13 et
396; Socin, Mar., p. 184,7 et n. 72; en Tunisie le mot
ordinaire pour porter, ibid.; Stumme, TMG, p. 77,36:
elhâmmâla élli hâzzîn ennâ's, die Trâger der
') Sur j__c;jP <^ ! jp , Syr., zerkochen, zet'fetzen, voir ibid., p. 31.
2) Comme un peuple s'attribue souvent le don exclusif de bon
langage, tandis que les étrangers sont regardés comme muets, j*^')
ou bègues, (3âçi(3xfoi, \>^, l'étymon de »-§•/« pourrait bien être la forme
J^*àxi de L5r^ (i^-^î t;eZ«« qui parle bien), écrite à tort »r^'« par les
savants arabes qui ne connaissaient pas c5j^ dans ce sens.
2870
Bahre^). — Aussi intr. se mouvoir^ souffler (vent), 540,6;
ydr, p. 732; Socin, Diw. Gl., p. 318.
y^, sperlinggrosse)\ gelher Vogel, Glaser, PM 1886, p. 33.
[C'est le persan ^|j>, proprement rossignol, Dozy s.v. ;
luscinia (J-Ju), Vullers, Lex. 11,1451 avec cette remarque:
„Sed videtur etiam alia avis canora voce .'i# designari,
quod probat hic versus:
c>.*«'-:è^' .J (C^"*^ i^oLi_j ^-/N.àAX; \S ,-\^r^ lAo
Ce?z^ >^ri7?e roses se sont épanouies, mais aucun chant
cV oiseaux ne s'est fait entendre.
Qu'est ce qui a pris aux rossignols? Qu' est-il arrivé aux
h à z â r s ?]
G , G _
^;P, faible = f»j^, 641.
^^, arracher, empoigner, Arabica V, 136; en Dt aussi
rendre le dernier soupir = ^j^ et, au figuré, ^^ ^y^ ^^j,
je meurs de faim, 1389 et n. 2, cf. Socin, Diw. GL, p. 318.
Contamination de "f et de p\ ou accouplement de ^ + ,53?
Jv»
[Jj5>, class., plaisanter; aussi amaigrir, exténuer (une bête)]
Jj^', espèce cZe marche des chameaux^).
[') Cf. Nicolas, Dict. franç.-ar., p. 273: ..Porter, J>*^ hemel — y9
h'ezz. J'ai porté, oJi^ fi'ezzif\]
2) Jaussen, CA, p. 271 n.: ,.0n distingue trois sortes de marche: la
marche proprement dite masa (, ^-^); le petit trot, dûmel (J^^J») et
le galop, gârah (»jLc). Dûmel se divise en deux: le Ijahh (v*^) ^t
le tehuzal (J^vgJ")",
2871
pip, faible = ^_jiP', 641.
>v
[iPiP, class. agiter, brandir, secouer]
j\J>jS^, vent doîix et faible, souffle de vent, zéphyr, 1283.
v«ju«.p, i, couj^er le blé, lorsqu'il est encore petit ^v_j^,
ed-Dâhir, tandis que v_j^ est couper, lorsqu'il y a déjà des
épis, 13,24; 527. Cf. ^>^=>, ci-dessus, p. 421; Bittner,
M S 11,6.
v_juy'wP = ^Àwwj;, 13 n. 5.
(jLp, class. être gai, 1179. En Dt, ^i.P, i, est jjleuvoir fin,
piovigginare = jj^j;. 1 1 80 n . 1 .
c^-cc^, u, mentir, Haurân, 1180.
c>.-ccJ> avec J, x>laisanter avec qn, 75, 19; 1035 et n. 2; 1179.
oL^, menteur, 1180.
L\iij?, broder en j^ct riant = ^:j^^>-, 1035; 1179.
JwiJ>, i, blaguer; aussi courir à petits pas et lentement,
trottiner ^) = }^j, 1035 et n. 1; 1179. Chez les "Anazeh
[') Cf. J^XCs>.:>, GLB'A, p. 14. D'autres exemples: liansal, to go
on a raid on foot, MMC, pp. 179; 506; 652; h a'nsû 1 i, </H'e/"o)i /"oo/, 449].
Landbeug, Glossaire Datînois 180*
2872
arriver inopinément le soir ou la nuit^ J»*J^' «-i) LyJ^ J^-^i-^
ioLfl U*v^' J,lo^ "blij >_,*^'uo, 2t?i homme a fait irruption chez
nous ce soir, ami ou ennemi, et nous nous sommes mis en
garde contre lui', ^^ kS)^ ^ l*/ ^^-^ ^-^^i '^'^^ jument
nous est subitement venue ce soir, et nous ne savons à qui
elle est. En Syr. }j^, u, est prendre la fuite, vagabonder y
Prov. et Dict., p. 450.
J^lP, pi. J^>, hôte qui vient le soir après cp.i'on est allé se
coucher, 306; coll., Socin, Diw. 1,181 n° 72 v. 4')-
jJLp, chasser, mettre à la porte.
jj^, gossip, Stace, p. 75.
JLLp, gossip, ibid.
^.-ci-:^, i [class.], casser, 361; aussi je^er, p. ex. «a^js^j i*-^^»
jefer une pierre, 361 n. 6.
*x::^, casser, 361.
,_ci.p, plaisanter avec qn, 1179.
^-oP, ci-dessus, p. 421,9 d'en bas.
^^^AiaP, voir 599 n. 1.
') Dans LB'A, p. 79, il y a un verset après v. 6, dicté par Mohammed
Nâsir de 'Onèzah :
/Les chcoiteUes se dirigent vers Miislil, le désir des hôtes nocturnes.
Ici il faut chanter vinhar-na.
2873
Jw^, déborder, Mésopotamie, 1649 n. 2, Chez les ^Anazeli
se reposer, 1649, 2 = LB 'A, p. 58,7, proprement retourne}^
du pâturage au coucher du soleil, 1649 n. 2.
*;jt!! ^■^1 faire rentrer les ^nouions du p)âturage au coucher
du soleil, ibid.
isU-v^P, enceyis, Hdr = iuL\h
^^j^ «class. ^_c^^), dorloter^ Dt; (U^àJ ,_yoa^'<, ^^ se soigne^
se dorlote en vivant bien.
j_^-si25>! , dorloter, gâter, a b ii h m u h d i y i n n a h, sou père l'a
gâté, 722, 13.
^^-ca^s, se faire dorloter, être volontaire, gâté = vjà..xcotJ';
dUic ^c-^:^^ («'^^^ii, ^6 domestique se fait dorloter par toi. Cf..
oJ-^cou", ci-dessus, p. 2296.
.l<a^, gourmandise.
^J:.*:aSi, gourmet, 715, 14. En Syrie (Saydâ), on dit ^joyt.5^u^
[cf. Barthélémy, p. 114].
J>L>, class. pleuvoir à verse, à grosses gouttes, 885; 1763.
JlL?, Spritzregenj Socin, Diw. GL, p. 318.
JJaP', perclus, Dt; 'sAjJ ^^ J^î, perclus de la main.
aJLL^ [voir ci-dessus, pp. 1857/8].
[') Sic; faute de plume pour x-^^^àj].
2874
U^ [i, class.], u, siffler (vent), 621 ; L Am, p. 120, 2; marcher
vite^ Dt, 1444; trans. .UJ' ^^, éventer le feu. ''Anazeh, 1339;
^Jy\ ^, coîijier la tête, Weissbach, ZDMG L VIII, 948;
aussi jeter (avec une pierre), ibid.; Meissner, M SOS VI,
110 n° 40:
Anâ 'araft^ilhaiâl lôfuj heff iimnâh
Ich erkannte ihren Schatten, aïs sie ihre Redite Jiin iind lier
schlenkerte.
oJp, souffle de vent, Meissner, M SOS VI, 88 n. 14.
<_iiii;, préciince, 1444; Hdr, p. 732.
iii*, chasse-jnouche, Socin, Diw. Gl., p. 318; éventail, ci-
dessus, p. 1536.
yi;,ÀP, i, se dégonfler, 1389; p^^^' lt^? ^^ bouton s'est
dégonflé; j.^ .-,^-ciÀP, mon œil est rétréci, eingesunken; J^^
^.^, ton corps est affaibli, zusammengeschrumpft. Aussi se
blottir, rester caché, en suédois liuka ned sig. Cf. j^s.
^, i, et ^^, a, pe/7"?-, diminuer, maigrir, dans toute l'Arabie
[-voir GLB'A, p. 90].
Sur un autre ^^, i, propre au dialecte d'el-Hogarîeh,
voir ci-dessus, p. 81.
^^, café broyé, HB, p. 68 n. 4.
^JiP, ci-dessus, p. 1096.
2875
J3, pronom démonstratif pour les objets éloignés, 308, 5 =
LB'^A, p, 9,26; 468 n. ; 472 en bas; 539, 1; 1260, d.l. =
LB'A, p. 59,4; ibid., pp. 1,7,20; 2,23, etc. [voir
GLB'A, p. 90].
wJCp (^xj-î?), confier «, mettre en dépôt, Hogarîeh; sur ce
verbe, voyez d'ailleurs 1698.
wOs>!, pi. v^-Oj, courbe] les cornes en arrièî-e, comme celles
du bélier, Hogarîeh; (jui a le dos courbé, Dt == oi>^', 1698.
xxX^, 1698.
f^x#, 1698.
J^, particule interrogative, LLA, p. 58. Voyez Worrell,
The Interrogative Particle Jo?, ZA XXI, 116. — ^J Js.^ b,
ci-dessus, p. 1054; cf. Spitta, p. 178; Hartmann, LLW,
p. 165,12; Socin, Mar., p. 164 et n. 53; Stumme, G TA,
p. 149 et TTBL, p. 150; Kampffmeyer, WZKM XIII,
249/50; Marçais, Tlemcen, p. 195 n. 1; Rûziôka, KD, p. 58.
jLp = i], 171 n. 4; 663; 665; 1728 s. On dit aussi en Dt:
j^^Ls £'l:> ^ Lo, 7nais oui! Un tel est vetm.
^P, pronom relatif, 412.
j^, ^Lp dans la locution ^^Uj ].^ ^_^=^, 783; I. Sîdah XIV,
89. — :£? b, réponse à ^î^ï, 774; 783 n. ').
^) ^ <C d-'^^i ci-dessus, p. 122 s.
2876
]j^, apparaître^ 376, cf. 380 n. 2 ; ^^^. j^, la lune est apparue^
377; MAP, p. 252: wês kôlak fî miznen hall, icas
sagst du von einer aufsteigenden Regentvolke? C'est pourquoi
on dit: J^^ô\ ^J^^. Ulîi ou \J^ ^ nous sommes montés jusqu' en
liaut de la montagne = J<:^J> et Lj^^^, nous sommes sortis à
la vue en haut, nous avons apparu en haut, 378, et Jjf
devient donc sj^nonyme de J.:>, 985 n.
Dans le Sud, Jj^, i, a pris le sens à'expirer, finir; ^^'^ ^
y est 7e mois a exp>iré= j-ciJî \^'(, 376; 985,5.
Ce verbe signifie aussi crier [voir GLB'A, p. 90].
jJl?, pousser le cri J^Lp L J^lJ2 l et ensuite pousser des cris
d'cdlégresse, jubiler, 380'); dire aJJ! "iî *]' '^, 376 et au sens
figuré 79a/-^n-, 1273 et n. 6. Sur U>, zuriickschrecken,
proprement aufschreien, voyez 380, et sur le sens d'accomplir,
finir, vollziehen,âSLns leSnd, 378. En Dofâr ^ J.U, einsingen
(weinendes Kind), RD 11,62.
J^î, prononcer la talbiyah, 376; 380; apparaître, 378.
J.iX^!= U', 376. Selon Boh. II, 140, 1, le sens fondamental
de J.P est apparaître, 376; voyez pourtant Haffner, AL,
p. 159, 11: 'iy^xli Js^î ti-Vo ,j^^ '>)~^^' '-^^ ^>^ <^; ^ijr^ J-^
oyoj! j^3 ^îii! j4^!5 è'i-fvMJt c>>I^' Jwfij^ -i^^^bî c^- Poznanski,
ZDMG LXX, 469, 18.
J^lP, /rt nouvelle lune du mois et aussi V expiration du mois,
377 ss. ; Winckler, A S G, p. 94 ss. ; Lammens, Berceau,
p. 209 n. 2. Voyez aussi Jeremias, A T, p. 615 (index).
jJL^ = jl?, 376; 381.
I '; Ibid. lire „\Vellliauben, Reste p. 110 et n. 3".]
2877
^, exclamation, /<!0^d/ = ^', 371 en bas.
iûIaLi, ci-dessus, p. 1858].
,«Jl^ [é/re inquiet et C7'aintif], 1774; ci-dessus, p. 1459.
liVl?, pé^nV, se perdre^ s'égarer^ 1369 n.; le sens primitif se
retrouve en akkad. alâku, aller, hébr. i^n, ibid. '), tandis
que périr est en akkad. halâqu, Delitzsch, HAVB, p. 279..
Le sens de périr doit cependant être ancien, voyez Lidzbarski,
Ephemeris III, 84 (mais Cook, A Gloss. of the Aram. Inscript.,
p. 43 to go). Voir aussi ci-dessus, pp. 1234 et 1679.
iwyixx) j likJUj', iiÛ^', se balancer e^i marchant^ voir I. Sîdah
III, 109.
^bJlP hilkân, erschôpft, RO, pp. 305, 8 et 353,2 [h aie an,
durstig, Meissner, NAGI, p. 145; helkân, RD 11,62].
jjip, particule de lieu, class. fji=, hébr. b^n, usitée comme
impératif, halàm yâ diyâh, vieiis ici, toi un tel! Arabica
lY, 43; ci-dessus, pp. 532,10 d'en bas; 965; Torczyner,
ES S, p. 156. Cf. ît lahâm, viens ici, Glaser, PM 1886, p. 7.
%j3, 1774; ci-dessus, p. 1459.
') Cf. Delitzsch, OLZ 1916, col. 193.
2878
J4J1P, s' encourager par des cris en faisant la fantasia, Syr.,
379 n. 1; 380 n. 2; 1225.
JsjLii", sich ergiessen (Regen), Socin, Diw. Gl., p. 318.
ij^j^i consterner^ 904 n. 4 [Spiro: t^Jj- halwisa, delirium,
rctving, tcdking unconscioushj]. Cf. ^*,J- et ^w^, mâchtiger
Gedanke, Stumme, TTBL, p. 152.
-,J3 h allô il, ici, Aden.
Jï, pronom relatif, 30,24; 31,4; 407 n. 2; 422.
j»P, pronom personnel suffixe, souvent h a m, 811 n. 1
[GLB'A, p. 91; Cantineau, Et. 1,79; 11,185, cf. ci-dessus,
p. 2583 n. 2].
1p, u, class., se soucier^ 127,10; imparf. i, se dépêcher ^'Ràv^
p. 391 = LB^A, p. 75, U ; imparf. u, gronder (torrent), Hdr,
p. 437,6, cf. 1648; en Dofàr oser, pouvoir, RD 11,62.
l/~f^<*:>, 596, en hébr. Din, D^n, r^'27\ „in Aufregung
versetzen, bezw. sein, toben", Ahrens, ZDMG LXIV, 167.
jL:^!, JL4^->tèhtam, 1029.
*.i:o.v!, avec <^, sich zu Nutze machen, ^Omân, 818 en bas.
,,-M.p, impétueux, ^11 \ 1112; ci-dessus, p. 1305, d.l. Cf.
Socin, Diw. GL, p. 318.
J.ÛP, active (in business), Stace, p. 4.
2879
^, i, u, être tranquille, se calmer (hommes et choses); éti'e désert,
abandonné^ 53,13,14; 76,1, expliqué 354. Cf. A*i>, 595.
aIp, tomber à V improviste sur qn, pendant qu'il dort ou que
tout est tranquille autour de lui, 354.
u\w<lP, attaquer, Dt.
iAx)Uj, s'attaquer les uns les autres, 354.
suX^, silence, 354.
iAxLp, pi. o^, silencieux, 8,18; 321; 353; lAxiL^j .^ix^', Za
?>ze?" est calme; ô^'^, mort, Lebîd, éd. el-Hàlidî, p. 25,9:
avec ce commentaire: J^.A^cc ^'wo yj> .'wjj'^^L/^ o_*t^*^' ^^^y^î
Jo>jC JwiJj Q--^ j-J' J-î .Jy< <>jf'$ -^^'3 o^iij >>^' oV> iiJ^"^L.
.J^ Ai oL« O'^ Ai^ Aï ^j to!
.A«i, gronder (chien), Syr., cf. <Âp, 700; 1381 n.
^_cOu:? = i^o'^-, chaleur intense, 573 [non pas t_5->'w4^, i^^'^l-
^, voyez ci-dessus, p. 1460.
3
;^J?, die von der Sonne verwelkten Kràuter, BB, p. 181.
3 D _
.^♦z/), eine heftige Diarrhoe, welche die zweijâhrigen Cameele
befâllt und iramer einen tôdthchen Ausgang nimmt, o. 1.,
p. 162.
2880
^ii^', expliqué 1381 [Rùziëka, KD, pp. 26 et 83, où il
distingue entre deux verbes ■j:^S].
^, synonyme de ^^, 1260').
J:,^^, démanger, RO, pp. 181,8; 192,9 et 410 n° 142:
bû jithâmes dahro jehûkko, wen sein Rûcken juckt,
dei' krcdzt ihn [cf. ^_,^4^^ ramper (reptile)].
y^^
-, pi. ^Si ver qui se trouve dans les excréments, 1381.
^ [verser des larmes (œil)], voyez 1774 et ci-dessus, p. 1459.
Cf. ^Lo, i, coider.
r^4j', se dit des yeux qui coulent de l'eau, Dt.
^ [coider (larmes)], voir ci-dessus, p. 1458, 10 d'en bas.
^J-?, aller d'un pas doux et rapide (monture); Pass gehen,
Stumme, G TA, p. 38.
„>UiJ', marcher d 2^cis lents, traîner les pieds, 617,3 d'en
bas; 1185 n. 1 = ,L?JG'. — Aussi se moquer de qn =
J^ oA>L^-, 1185.
') Quant à ^, marquer dUtn hamzah^ il suffît de renvoyer à I. Sîdah
XIV, 0 ss.
2881
dU^, rapide^ selon Fraenkel, MB, p. 14 de «Ju, courir
rapidement] plutôt de «i' + ^. [Cf. humejla*^, docile camel
of low stature, MMC, p. 262].
^^
1^^, LS^, i, u, voyez ci-dessus, p. 1458.
Un autre verbe ^4.^ avec la signification de cacher est
expliqué Arabica V, 171 et se trouve chez Rôssler, M S OS
I, 65, 9 d'en bas.
^^
"^1 article dans les inscriptions d'el-^Ôla, 1187; Festgabe,
p. 26.
^^, pronom personnel 3. fém. pL, >hinneh, h en, 1.391;
Brockelmann, VGSS 1,305, cf. -han, -hân, Kahle, Der
Islam IV, 374/5 [Cantineau, Et. I, 70].
^^
^, cltose., expliqué ci-dessus, pp. 458—462, voir aussi Hart-
mann, LLW, pp. 44, 17 et 239. — ï^*.»- ou i^x>L;?, diminutif,
1665, voyez ci-dessus, p. 460.
Lip, lI^, lL?, ici, I. Sîdah XIV, 83, 6; Brockelmann, VGSS
I §108; > hân a, 353,5 d'en bas et 1636 n. (mais hôna
353 n. 3 et 1635,6); '^, 405; l3L#, ci-dessus, p. 2842; LÏP,
Yémen et Tihâmah.
2882
jj:, class. = ^o, 1111,4. — \jJ>^2olaire^ wolil bekommen^ > Llp,
expliqué Hdr, p. 75; ^, a, avoir assez de qcJi, 87,6; 1320.
£j^^, qui réussit sans peine (afifaire); class. eU lXyL^>LyLP
(aussi 'l^), &zew t^o?6s /"asse, 1305 s.; d^ 'uJ.p> nîN'illak,
ibid.; aussi LAm, p. 118 et n. 5: y*^ J^ls Jl-^j, o\x J^
est à tort expliqué comme Jy, Geschenk^ Lohn.
iÙLiJ^, tos-s-e ou écuelle en bois, 1356 n. 1; ci-dessus, p. 502;
selon Huber, Journal, p. 134 „tasse en bois plus grande
que le qadah et avec deux petits rebords pour pouvoir la
tenir avec les doigts ; lorsqu'il n'y a qu'un seul hôte mesquin, '
on y sert parfois à manger (Nord)".
[j>«*-;p< jj^, Rùzi(:ka, KD, p. 115]
iiwLyLP, joug, 315; Hdr, p. 297; cf. l'égypt. nhb, copte mj<,^&,
anschirren; Joch Stiere, Môller, SI, p. 287. [Sur nhb, ha^Ê,
voir aussi Brockelmann, ZS VIII, 107]
j_^ (*->^>^? criailler contre qn, menacer en criant, 1387.;
Hdr, p. 733.
o'j-2-4, pi. slXjIhw, colonne qui supporte le toit de la tonnelle,
'^y^^, Hogarîeh.
J^JCLP , pi. JopL>LP , palanquin, sans doute de sanscr. h i n d ô 1 a,
2883
balançoire, Merveilles, p. 204; Jahn, M S, p. 188: ,,ein rohes
Bettgestell, dessen Lager aus kreuzweis gelegten Palmen-
stûcken besteht"; Stace, p. 198 cradle (child's) [Rossi, AS,
p. 203 h a n d û 1 (h a n d û r), pi. h a n d û 1 â t, h a n â d î 1,
culla] .
^Ul^, ci-dessus, p. 1096.
&j^>L?, provisions de guerre^ 1205.
uI^<LIp, interjection, cdlons! 39,22; 86,7; 340; 1305.
^^
.isf?, expliqué 1381.
_^, pronom personnel, >hû, 1391, ou plutôt hû", écrit
par les indigènes «^ ')? 565, tandis que la forme primitive
s'est mieux maintenue en ''omânais: hîiwe (hue, ûe),
RO §12; huwa, Rôssler, MSOS, 111,17,14,15 et 1 d'en
bas; Brockelmann, VGSS 1,303; 311 [Cantineau, Et 1,70].
Sur hû, hî<huwa, hija, voyez LA XX, 368, 9 d'en bas.
Quant à la voyelle de la forme suffixée dans la langue
classique, nous lisons, o. 1., p. 367,6 2): ^\s jj^j) iikij.ï Lois
') Sahhî aL^ ou «^, Jayakar, BBRAS, p. 252 [cf. Rossi, AS, p. 5, 6;
ci-dessus, p. 2838 n. 2].
[2) Cf. Fischer, Die Quantitât des Vokals des arabisciien Pronominal-
suffixes hu (ht) (Oriental Studies publ. in commémoration of the
fortieth anniversary of P. Haupt, j). .390) ]
*
2884
'^^! JL« _^ dVJAij A-f J- QH^y ^1^-^L. i^c-^3) ^'tfJl _^^ UÎ! ,**w"::iî
^' Ki'^ tXi ^UjjJî ^5 UîAjst. ^^ *r^"i *-J J^'i *^.'; -wJ^ «l^'
À propos de l'emploi de _^ comme neutre, 399 n. 2, on
pourrait aussi renvo\'er à I. Sa\l VIII, 188, 12, 17; 189,
6, 13, 24.
Sur ^, ^^ comme particule interrogative, 403, 1585,
voyez 1360 et ss. 2); Brockelmann, VGSS 11,190.
v_j»-?, j^e/Z/î champ, ci-dessus, p. 503, 14. I. Sîdah XI, 34, 14
dit que ^y^ est un mot yéraénite qui signifie feu, comme
aussi LA 11,287: vj^-'i v'j^' ^•^•«-r-i *^^' -tv^'' J^^' vii^'
voyez Hdr, p. 733.
') Dans le Ms. Landb. n" 44 se trouve cette remarque: ,,Wrede dit,
Reise in Hadliramaut, p. 79, que les Bédouins, apiès chaque coup de
tonnerre, s'écriaient eh-ya-ho! en menaçant avec le poing du côté
du tonnerre. D'après l'explication qui me fut donnée par des Hadramites,.
j'ai cru qu'il s'agissait de ,^^ |j, 326 n. 1, mais il se peut aussi qu'il
ait entendu va hô ou y a h û, car j'ai constaté que les marins sur les
daliabîeh du Nil s'écrient à chaque moment, en ramant ou en
manœuvrant les voiles, aussi y a hû! Cela est ^aI!' b- Cette exclamation
est du reste usitée à d'autres occasions, p. ex. dans la danse d'abeille"
[voyez Landberg, I oknar och palmlunder, p. 147].
2) L'exemple hû' bak si wîjga^ etc. se i-eti'ouvo LB'A, p. G, 13.
2885
cJ^, crier, onomatopée [M. el-M. s.v. : _Lo U^.ysJ *j oJ^].
Cf. Ges.-Buhl sub mn, -«p 62, 4 t^'N-^y inmnn n:N-ny.
'»j^, dépression de terrain, 1445 et n. 2; LA 11,410:
^^L«J:>'3 L^;*^' en (j^^ï-*^'' ^ ^•-*^''j ^^L. ii-jj-ij'_5 i^-j^' ; ibid.,
p. 412,12: (' oj-^ *-j>fj' «-«-r-j M^^-5 1^-^31 M>^ s!>f^ J^J^
cf. Hartmann, LLW, p. 97/8. D'après l'opinion généralement
admise, ce mot ne vient pas de oj^, mais de ^^, tomber,
la troisième radicale supposée (le t dans o>?) étant en vérité
la désinence féminine, voyez ci-dessus, p. 577. Cf. Ges.-
Buhl sub mn, tomber, syr. jJosi, précipice, hebr. mn, perte,
ruine.
S^, crier, hurler, stôhnen, dire hu! hii !==class. o>?, Dt,
346; 356; 357,3; RO §288; Rôssler, M SOS 111,39,4 d'en
bas; SAE IV, 112, 17 et n. 2; 113,23; 114,6; MJM, p. 45.
Mais ce verbe a aussi le sens contraire être calme, tranquille,
surtout comme terme militaire, ne pas être en guerre, 354 ;
356; 535. Voyez aussi 356 n. 1 [Marçais, TAT, p. 487;
Ronzevalle, p. 581 ^)-
OjLî», se réconcilier avec qn, MAP, p. 221,11.
o^ hôd, Uuf beim Betreten eines fremden Hauses, RO
§288; Rôssler, MSOS III, 39,2 d'en bas [sans doute =
<) M. el-M. o>P.
2) Stumme, TTBL v. 20:
ellïle hâîiwud wulhelàl tuwâta,
Die Nacht ist schon herabgekommen, und derjimge Mond hat sich gesenkt.
2886
B->^, 2^((ix], cf. Abu Hilâl n° 82, selon lequel (jxJC'j ^,X^!
est le sens fondamental de o^^.
oJ> Hûd, prophète, 1782 et ss. [Qabr Hûd, YMVW,
p. 158 ss.]
o^j, Juifs; ^vwoi ^v^j, Juifs non indigènes, 511 n. 2. —
Sur les Juifs en Arabie, voyez Krauss, ZDMG LXX, 330
[Grohmann, SA 1,102; Rossi, AS, pp. 140 et 206 s. v.
ehreo]. — o»^j > -,v*.> en persan, Vullers, Lex. 1,545.
^S', u, tomber^ Syr. : trans. et intrans. dans la lurah, I. Sîdah
^^ ,ix.' i^j^ Jaiiw- L« J..i^ 3-*:^' j^*^^^ lAJlx.^ iLAiLau-' (i^c Ajiàj'
y^ Aaj .Jia^' j iUS. J ; en Yémen s'abaisser, sinken, Fest-
gabe, p. 31 n.
.^, /"«/^'e tomber, Syr., ibid.
.^jj', /ie zt-a-s ra-s-« (in action), Stace, pp. 136 et 211.
»'^, sol aride et dur, Hdr, p. 733; aussi noise, tapage^
Jayakar, BBRAS, p. 267.
^c.kP, pi. (C^vp 'j, petite barque sur la côte de l'Arabie
méridionale et en 'Oman, 1324 n. 1 [von Maltzan, Reise
nach Sûdarabien, p. 91, d. 1.] ; SAE IV, 142, 8; 148,18;
149,8; King, JRAS 1909, p. 772 2). Selon 1324 n. 1, ce
[') Rossi, A .S, p. 234 sandoliiio, hûrî, pi. liïiriy û t].
2) A propos de Àij^ [>., 1324 n. 1; King observe: "The exclaiiiatory
phrase Àij^ li, yâ hûrlyâh! is, in iny opinion, merely a ))rolongation
of the Word liïirî when shouting it ont, thiis: Ilûri-d-û-h ! and coi-
responds to our 'Sail-ho'!"
2887
serait un mot javanais, non pas indien [tandis que Jayakar,
OD, p. 824 le dérive de l'iiindoustani c5Jy^, sans doute avec
raison. Shakespear, col. 2201 cite télougou (^'j,^ horî, boat
or shij:) = j^i\ et de Madras, oij l'on parle télougou, ce mot
pourrait bien avoir passé à Java. Une fois reçu dans la
langue qui s'y parle, ^^.»J^ peut aussi avoir été regardé par
les Arabes comme un mot purement javanais. D'après Kind.,
p. 106, ^j:,4^ est ,,ein namentlich im Roten Meer, an der
Kùste Sûdarabiens und im Pers. Golf von Reisenden hâufig
erwàhnter Einbaum, bisweilen auch ein kleines Boot schlecht-
hin". Sur les formes différentes de ce mot, voyez ibid.]
>*
*
', u, frapper légèrement, 1366 n. 2.
(j/.L^, u, rôder, aller par ci, par là comme dans la lurah,
Hdr, p. 733; avoir de V ardeur, ""Anazeh, 904 n. 4. — ij^^t
a, class., être léger, étourdi. Cf. (_!*..:>, ci-dessus, p. 512.
^_^, enflammer, anfeuern, antreiben; en Eg. consterner; aussi
intr., î^-v^, allez-y! dit-on pour encourager les combattants,
904 n. 4; eine Hôse singen, Meissner, NAGI, p. 146.
iww^ h ose h, ardeur, 904 = LB'A, p. 80, 9; Kriegs- und
Arheitsgesang, Meissner, 1.1.; Ritter, Der Islam IX, 129, d.l.
Selon Vollers, ZA XXII, 220, K-w^P viendrait du persan.
■> >
■^^, prononcé heys, h es, pi. ,_^-.j^, vagabond, 519; Hdr,
p. 303 et n. 2.
(J;'l^, u, piller, enlever, voler, Dt, Yémen, 7,13; 122,10;
168,14; 564; 849; 1243 n. 3; 1379; 1476; 1731; Stace,
Landberg, Glossaire Datînois 181
2888
p. 125 (Béd.); en shaurî SAE VII, 138, 4 [dans la lurah aussi
;ji^, a, être troublé].
iji^, class. troubler^ combiné par Vollers, ZA IX, 206 avec
(jiijLp, 1379; MAP, p. 180 hâwasni 'ala rejr hlâf, er
stritt mit mir ohne jeden Grund [Feghali, Synt., p. 36, IJ. —
iLii^Lp, riot, Stace, p. 144. — lA^U*, rioter, ibid.
^^jL^-, sich streiten, Socin, Diw. GL, p. 319 [MMC, p. 496].
(ji^, bétail pris à la razzia, Hdr, p. 733; FM, RO, pp. 57, 18
d'en bas et 169,12; Rindvieh, Meissner, NAGI, p. 146;
Ziegen, Moritz, Zanzibar, p. 99 ; Tiere^ Stumme, M GT, p. 816 ;
Wilde Tiere, le même, TTBL v. 277:
zat el-hûse min fezz elremûg.
Es kamen die Tiere mis der Tiefe der Wilste herbei.
Cf. Dozy s. V. et Marçais, RM TA, p. 497 ')•
iCii^, rixe, lutte, tumidte, 1311 n. 4; Stace, pp. 144 et 178;
Socin, Diw. GL, p. 319; Marçais, RM TA, p. 497.
ji^, pillage, Hogarîeh = s^U, ci-dessus, p. 99.
iUjlP, pi. j^\^, Tier, RO, p. 44,4; Kuh, Socin, Diw. Gl.,
p. 319 et Meissner, NAGI, p. 146; Ziege, Moritz, Zanzibar,
p. 99; Tier, gleichgûltig ob gross oder klein, vierfùssig oder
nicht, Stumme, G TA, p. 182. Cf. Dozy et Marçais 1. 1. 2).
o^p ou ^ftli = ^y^l^ }Si ^J^ JL)' ajU. ^, L A s. V., cf. o'l^, i.
'j Sur la forme liaus > h û s, voyez MGT 1.1.
2j Glaser, PM 188G, p. 7 'i^^^, cheval.
2889
J^ic
^y=, crier, 9, 14, expliqué 370, cf. RD 11,62.
■iSj>, 371.
^ill^p, crieur^ ibid.
x<j^', m prolongé, ibid. — Aussi i^|>^, 371 et n. 1.
J^i»
[JUp, u, class., effrayer].
^yp, être perplexe, étonné, Dt := vvy^' 5 Socin, Diw. GL, p. 319.
J^ = ^, Hartmann, LLW, p. 142, 3 d'en bas glose originale:
elhaul hua elgahr; ""indo chaufbhaule ja^ni j châf
ketïr; Unrat, RO, p. 410,2; zûl "anni jel hôl, hebe
dich iveg von mir, du Unrat, RO, p. 296, 14.
iJy?, ctos, was in das Auge fdllt, keme hole fil ^en, wie
ein Dorn im Auge, RO, p. 400 n° 32.
*J^, feu saupoudré de sel auprès duquel les Arabes prêtaient
serment, 305; voir LA XIV, 238, 10 d'en bas [ou Lane sub 'jj.
JoLp, fûrchterlich gross, RO § 218; cf. [Dozy et] MAP, p. 259
ad-dli al -h ù le, die grossen Schlaucheimer.
r^^
j.lj:, u, i, disparaître, voir Arabica V, 314; ci-dessus, p. 1458
[et Dozy II, 770 rôder, errer], cf. Socin, Diw. Gl., p. 319. —
Stace, p. 112 e;^'uP, nomads [Dozy d'après Beaussier ^Lp,
errant, vagabond; pi. ,.|>^].
Dans la lurah, ^ ou ^j^'J est balancer la tête de sommeil,
et probablemerft ces formes sont en rapport avec *^L^,
Jacob, Schanf. I, 93.
iO«LP, pi. J.LP, tête; chouette, 1015; 1016; sur la croyance
2890
des anciens Arabes que les os des morts devenaient une
chouette qui criait, voyez ibid.; Uhud, p. 38, 13 (cf. ibid.,
p. 27,11): 'cii' uj^i j^jj" ^' J'Jalî .^3 il^'uP .«.♦^ 1>L? ^.'u-'î^
jjj^, u, class., avec ^c, être facile pour qn.
j^^, s'affaiblir^ 132,6; manquer à son devoir^ 165,20; se
montrer conciliant, 639, d. 1.
^^y?, GemàcJUichkeit \ q**^' n^ qv^-', iw der Gewâchlichkeit
ist Hûlfe (Gottes), Snouck Hurgronje, M S, p. 97; bilhûn,
langsam, Socin, Diw. Gl., p. 319; MAP, p. 423.
^»^ hwin, fém. h une, facile, RO, p. 63,5.
^^.»^^, better in hecdth, Stace, p. 195; = ^,^^!, ibid., p. 20.
^_c^, a, désirer, voidoir, convenir, 545,2; Hdr, pp. 245 et
733 'j. Aussi ^^_y-, i, tomber. — D'après Socin 1. 1., ^^_^
') Sui' le sens primitif de ce thème, Fieischer dit apud Delitzscli,
lob, p. 94 n. 1 : „Das V. (_c^ bed. urspr. xaivuv gaiinen, kiaffen Inare
z. B. haivat et-ta'^nah die Stichwunde klafft (Imperf. tahwî, Inf. huwîj-un),
'wenn sie ihren Mund — der tûrk. Kamus setzt ausmalend hinzu:
"vvie eine Tuli)e — offnet'. Daher zuniiflist hâwijah ;t^a:/i'ot/cr«, ;^^«7k)v
d.h. x^^l-^^ Itûwah (5*^), uhwîjah, hûwûah, mahwât Kluft, gcihnende
Tiefe, Scblund, Abgrund jSxpxBpov vorago ; hawîjal) iind hauhât oder
hûhâl (Re(lui)licationsfbrm) bes. eine selir tiefe Grube oder ein solcher
Brunnen. Aber jene naraiichen Wôrter Aâwya/j, hnwah, uJiwîjaJt, mahwât
bed. auch wie das gewolmliche ^^ das ;^j«(T//ie zwischen Himmel iind
Erde d.h. den weiten und leeren Luftraum, dasselbe was ^wdt'". A
^l^ se rattachent ensuite ces significations secondaires: bewegle Luft,
Ltiftzug, Wind, Wetter, leerer Raum et au figuré Mutlosigkeit, Ver-
stândnislosigkeit, comme Qor. XIV, 44: S^ ^.^'^A^î'^. D'après l'opinion
de Flei.scher, le développement sémasioiogique ultérieur s'est fait ainsi:
2891
avec ^ pers. est Einem eine Wunde schlagen^ glose originale :
hawâ flân buflân huwâtin ''atîbe, er hat ihm eine
_^^, Leere, a pris le sens de Liicke, leer gelassener Raum^ de là
é^ ij. l\*î, il s'est assis auprès de toi (sur la place inoccupée par
toi), et i^_^ est devenu l'expression d'avoir un se)iti)nent de vide, être
privé de ses enfants *) et de los und fret dahinfahren, libère ferrî,
surtout de haut en bas, labi, delabi, deorsum rnere, cadere*'). A la
dernière signitication s'est lié le sens de incidere, fieri, esse, Nin, HTl,
comme ^^ n'est pas seulement fulloi au sens propre, mais encore
vorfallen, eintreten (cf. ^'^, tatsdchlich) ***). De l'autre côté, i^j^
peut aussi signifier tinter, ce qui s'expliquerait par le bruit que fait
ce qui tombe, de la Lj.p ^io' o^^- '^* oreilles lui tintent. Vient
ensuite le sens bien connu d'aimer, i^j^, a, selon Fleischer proprement
„animo ad oder in aliquid ferri, sowohl pathologisch von Lust, Gelûst,
Begierde, Leidenschaft, heftiger Liebe als intellektuell von losen, aus
blosseni eigenwilligen Belieben hervorgegangenen Meinungen oder
Behauptungen, Capricen des Verstandes". Cf. ^yi^', wiïnschen, nach
Liebe verlangen , Socin, Diw. Gl., p. 319.
*) I. es-Sikkit, p. 575,2 d'en bas: ;^<f ^t l^\ ^^p ^ \^ jLsj^
^^_yXJu\ lAx^ ^^J wOtS" Ji5
.KA)
^_J5^ Cr^-^ u*-;^-'-'' l5^-- '^'^J 's^^*-^ ^o-ocij! o>.*aj U \/«! Oj~^
- . '^ -
avec cette remarque: ^j! ,t ?s'u:>' _jt.^J! L\j.j ^.j_j et ensuite:
^N.>-ciji J-»^j J»^r^' '^-'^ (J-» ^î^A^it ^-i^*•^J ^(C^ L?' 1»^^'! j-J^^*
' ' "S ' ' > . o - 3 ..
lX-3^. "Jw^iii (^O^r! '>-^'L<3' aJ^Ï^ .">,£:^x^j" ^.^j JwOLxJt^ J'cil ^c
>J)-- -o i£ )30-ît, ; ..£>
1^,1 Wi^x ^r*•■^•" J*:^' 3^i I-)' ^V--^ ,<-^-J V3*~:^. •^'° Jv:^' ^5"-*^^
.iii..AaJ3 JoLjtxJÎ ^^>-w vL^Î ij'"^*l im'^ ^^ ^■^■f--'^
Comme il appert par le commentaire à l'endi'oit cité, cette locution
2892
tiefe Wuncle geschlagen] en ""anazi, ^^^ est faire un geste
pour frapper^ Hdr, p. 245. [Sur ce thème et ses dérivés,
voir aussi Franziska Pollak, Beitr. zum arab. Lexikon
(WZKM XXXII, 245 ss.), cf. Krenkow, ibid. XXXVIII, 123].
^J^, souffler, MAP, p. 433:
Hawwi 'an 'agâg bujûthom jâ rarbi
Wende clich vom Rauclie ihrer Zelte ab, a Westwind.
En Dt, ^Jp est ]ierunterfaUen = ^jS>, Festgabe, p. 31 n.
[Goitein, JG, p. 39 hauuâ" faugr, hob die Hand ilber
mich (um zu schlagen)].
i^lls^y embrasser, 1618'); Stace, p. 116 '-ij^L^j, he sets Mm-
self in opposition to us [Rossi, AS, p. 220 hâwê^ minac-
tiare con bastone].
joli, fois, RO, p. 42,5; f hâuje wahde, auf ein Mal,
ibid., p. 199, 7.
iu^, voir ci-dessus, p. 2885 sub o>P-
5^, dépression de terrain, 1445.
est aussi employée pour exprimer l'admiration, de même que *Jj) *JJb,
iOLo v'r^M ^^^- C'est pourquoi on peut dire: L«s vjj-^' Le \/oi \Xbo
**) Dans le sens de tomber, i^j^ est encore courant, surtout dans
le Nord, 1445 et aussi en Dt, Festgabe, p. 31 n.; Hdr, p. 245 n. 1;
voir d'ailleurs Nôldeke, NBSSW, p. 92/3; Uhud, p. 44, 1 : ^5' 0-5^-5
ï > c ^
(j^aJl^o; 'Âmir b. et-Tofeyl n° XVII, v. 4:
, o£ ^ l , , ,- o- .; . i ,S o ,
^nd al-Agharr saved '^Antarah from destruction,
Speeding away with him swiftly as a falcon darts on its prey.
***) Cf. Bauer-Leander, Gramm., p. 24 n. 2.
'j Sur la traduction du vers qui y est cité, voyez ci-dessus, p. 501.
2893
(^_^^, désir ^ caprice \ f*i'l^, comme bon vous semble^ 1710,6
d'en bas; Stace, p. 124; é^^ fj^-, nach deinem Belieben^
RÇ 11,63. — Kj|^^, désir, envie, Hdr, p. 733.
^jLp, low, Jaj^akar, BBRAS, p. 265. — Negm hSwi
ou negm bii hâwi, Sternschnuppe, RO, pp. 79, 11; 302,6.
»l_^, coîip, 1260 [voir GLB'A, p. 91].
Jc^, Liebling, MAP, p. 180. — Fém. 'iJ_^, amie, Hdr, p. 733.
io^i', précipice, mont escarpé, 1445 et n. 1 [ioy=, *j^, puits
profond, Brâunlich, Islamica I, 337].
l5-5'^? pi. iÙ3[^, leichtsinnig , fahrender Spielmann, RO
§80 et p. 418,18; verliebt, Socin, Diw. Gl., p. 319, cf.
Dozy Jj!^.
^, pronom personnel, en Dt hî, 1391 ou plutôt hî', écrit
par les indigènes k*^, 565'); Brockelmann, VGSS 1,303
[Cantineau, Et. I, 70], Cf. cet hémistiche, '^Abîd b. el-Abras,
p. 1 n° I, 29 :
She is not too young, nor yet too old,
avec cette remarque: „We must read ^, not ^^•. this
is a peculiarity of the dialect of Asad; LA XX, 254^".
Dans le commentaire, nous lisons : L^-x-Jic |_^'b ^^^î iOiii-
: \jXjJ^ &I jLfij^ ^_y^ y*'^ Jy;5j V^ ^'^ '-^ '^'^ à^ syisc
') i^ahhî J3, Jayakar, BBRAS, p. 252.
2) Sur le mètre, voyez ibid., p. o.
3) Note: read three instead of seven.
2894
0»p*-r! i^jr^^^ iij'u^ \:y*^^ ^^^ "-^ S^. "^ *j« -
particule interrogative, 1363.
Lp^ interjection souvent suivie de v_j avec les suffixes:
L^ Lj;, allojîs! vite! 783; 1305; ci-dessus, pp. 542 et 1319;
Farina, G A, p. 327; Bittner, M S IV, 39; aussi en fellîhî
(a-»37, aJ>'(ïi)j Brockelmann, VGSS 1,503; Sachau, Skizze
des Fellichi-Dialekts von Mosul, p. 53.
v-^, a, s'effrayer, 154,20; 1696.
w*.^, effrayer^ RO, p. 420 n. 2 [mmacciare, spaventare, Rossi,
AS, p. 220].
^U:^\ = ^\j>, être respectueux^ 1466.
ii>-^, respect] sauwët hëbe "a 'ômri, ich gab mir ein
Ansehen^ xcarf midi in die Brust^ RO, p. 305 et n. 5.
Un sens bien différent se rattache au subst. 'S^ ou — ^,
Hacke, Brecheisen, RO §28; pp. 361 n. 2 et 379 n. 2; RD
11,63. Cf. Socin, Diw. GL, p. 319 [syr. j^^^. dolabra, ligo,
Brockelmann, Lex. Syr., p. 174].
c:a-^p, dépression de terrain, LA 11,412,11 d'en bas: o-^iji'
^<^J^^ ^y» a,*»^! b^-ij!. Comme il n'y a aucun thème o'^^,
d'oîi l'on pût dériver ce mot, le t doit être la désinence
féminine, non pas la troisième radicale, voyez ci-dessus, p. 577.
„ji, i [class. être soulevée, excitée (poussière, mer, colère) ;
être agité, troublé (homme) ; être desséchée (plante)] être efi rut
(chameau), lîdr, p. 733.
2895
i^L:$^#, pleine campagne^ aussi appelé aU! {j^J't *L:s:\>^i J,,
en pleine campagne, hors de la ^naison =^ i>liS- ^3, v.h.v. —
^Ls^p, aussi combat, 468; 1720.
^L?'>^xi?, chameau en rut, chameau étalon; souvent au
figuré brave homme, 402,6 d'en bas; 451,2; 523, 5 d'en bas ;
687,3 d'en bas; 1239,2 d'en bas; 1706,5 d'en bas; Fest-
gabe, p. 29,3; ^^-i ^.xatJî, 540,1.
„Up, rut (du chameau), 636.
Dans le Sud, ^^, pi. -L>^, est Joug, 315; 1123; 1165,4;
1335; 1390, selon Hdr, p. 297 du persan j:^^ [Goitein,
Jem. nos 419 et 1105 higg, pi. ahgâg; Rossi, AS, p. 193
hàgg; Qàmùs: .^iJi ^JiXc ^},£. ^' ^^U ^\. En persan il
y a plusieurs formes : ij^^ (avec ê, avest. a ë s a -, charrue,
Horn, Grundr. d. Iran. Philol. I, 11, 67), *-y3>, ^J^, (ji^,
Vullers, Lex. Pers.-Lat. La forme ^ci^ y est ainsi expliquée,
1,773: „Instrumentum ad sationem faciendam (c>^. (^j'jsl
^•ùS c>^Kj), quo intelligitur aut dens s. culter aratri {^j^\
c>jjS .Ljjj:. (^ÎAj t.(jv«; ^) ^^^ vomer, cui dens s. culter aratri
infigitur (oVojL« ,J^ ^^^Cs^ Kj^t aS ^y^), aut iugum bovis
aratoris (a;^ ^S ^j>S ^ i^ i3:>r^)"-
En arabe charrue est ^_*-^, voir ci-dessous, et comme le
(jù- persan est souvent rendu par (j/. en arabe, p. ex.
^ji^Axi^ii' > (j^y>^:>- ; .|^ > J'» ^ , VoUers, Z D M G L, 61 3, ^^xp
est probablement emprunté au persan ; le verbe (j^Lp serait
donc dénominatif.l
y^Sti
^, préparer, mettre en ordre, 1382 n. 3 [voir GLB^A,
p. 91 et M. el-M. s.v.] •).
') Sur lXj-?, voir 356 n. ].
2896
(j^'iJ!, i, voyez ci-dessus, p. 1557 n. 1 ; en 'omânais labourer
la terre^ Rôssler, M SOS I, 89, 11, 13 [cf. ci-dessus, sub -^].
(j*^, charrue^ mot yéménite '), Hdr, p. 734; RO, p. 72,2;
Jayakar, BBRAS, p. 268. Le pi. est '^y*P lijûs (Reirhardt)
ou o-«-y^ (Jayakar). — Aussi sahle^ Hdr, 1.1.
u-^, el-heys el-heys ou bil-heys, doucement^ lentement,
Dt. ci-dessus, p. 1557 et n. 1.
^j^s, i, fienter; se dit d'après les dictionnaires des oiseaux,
Festgabe, p. 92.
[lij^o^ h es a, excitement, disturbance, tumidt, Spiro s. v.].
[o^^'lP, i, =uoLp, la IX, 118, 5: J^s^ ^LlaJî LlS^ J^^\
s o -
^o*>=:*->^, ibid.], cf. Socin, Diw. Gl., p. 319.
iùia*^;, choléra, 1117 n. 1 [Dozy; Spiro: excitement, noise,
insurrection ; choiera, épidémie] ; el-Gauharî : JtA*> j.'uÏ3 ^wçs
[LA, 1.1.: S^jfcS \j ^' i^-A^a-oî J^i>_Jlj J^iij (jT^iy' >j5^iLûJ' iLAii-k^l^
SXj^ ^JeJ* *-'^l-J ', c-^ ^l^r! f^ ''-^^ ^^^'^^^ LibLî c:^JwO'_5 L*jj4.> *'^_5
[ (- \r'^ij«L>' Ji^ \à1ij dVJo (jj» ..j*^ ^<i Nv'^
['j LA VIII, 139, 7 (l'en bas: i>^*J-»x ^.^'Ai!i sb' ^ u*^' avec
cette glose marginale: '^^. v^*^' J-^ •'^-♦^ '^_>-S;TA IV, 276,16:
[2) Ct. Festgabe, p. 92. Que i^v^i^t^ soit courant dans l'Inde, cola ne
prouve j)oint que ce mot soit de provenance indienne, et pourquoj
l'écrii-ait-on avec (j:^, si ce n'i'tait pas arabe?]
2897
oL^j i, class., se faner, sécher, avoir le gosier sec par excès
de soif; en ^Omân et dans le Nord sécher (céréales) par
manque d'eau ou par un fort vent, 1444. Combinaisons
étymologiques, 1445; sur les dérivés du thème v_î.-?, voyez
aussi Socin, Diw. Gl., p. 319.
v_àAp et '»À^, la plus forte chaleur de l'été ^), 1444 [GLB^A,
p. 91] ; dans le Sud fléau, malheur en général, ibid.
v^î, pi. w^ , élancé, svelte, 99,7; 127,11; 1211,9; 1443/4,
oià il y a plusieurs exemples.
oLa5>, pi. ^La^î, précijnce, rocher ri pic, Dt, 1444 et n. 3.
v_î'uyi.«, pi. ^xjwix) et wàjl-f<, Hogarîeh, escarpement, 1444;
1528etn. 2. De là par métathèse 'i>^'^^ dans le Nord, 1444.
JlP [voir GLB'A, p. 92].
jJ^' avec ^J^, s'étonner cte = ^^>-cij', Dt, cf. JwP, u.
^ ou ^s>, cardamome, 520; 549 n. 2; Socin, Diw. GL,
p. 319 [Dozy 11,776; Bouch., pp. 85 et 89; MMC, p. 562;
selon Meissner, NAGI, p. 146 Muskatnuss. — Emprunt
persan; formes différentes: Jj>, J^ (avec ^y^ i^U), J..j!
et JoB, d'après Vullers, Lex. Pers.-Lat. II, 1494 de sanscrit
ëlâ, cardamome, en hindoustani ^^=^^J!, Shakespear, col. 161].
j.L^, i, disjMraUre, voir |»Lp, u, ci-dessus, p. 2889; planlos
umherirren, Meissner, M SOS YI, 112 n° 44.
') Sur \-ÀaP, Siidwind, MAP, p. Ml, M; Sudwestwind, Dalman,
PD, p. 216,6 d'en bas [the hot dry ivind blowing in summer from
the soiith-east, MMC, p. 12], voir 1444 n. 5.
2898
*j.p, pi. jjp, 1446; Sachau, AVLM, p. 51 n° XVI j^xÂ=>
bUif tjic.L *jLp, du hast mich liebeskrank ') i7i der Wilste gelassen.
3
<*, voir ci-dessus, p. 2661 ^j.
>hamzali, I. Sîdah XIV, 11 ss. ; Haffner, AL, p. 56;
Brockelraann, VGSS 1,138; 248 s.
> ^=, L Sîdah XIV, 19; Brockelmann, 1. 1. 3).
Métathèse de ^ initial, p. ex. <i^ > ^i^ 652 n. 2; ci-dessus,
p. 798.
5 servant à former un thème quadrilitère, comme ^y^^
class., porter de l'eau; ^»Xî> [déboiter, ébranler^ disloquer,
Barthélémy, p. 215]; éyd^, ci-dessus, p. 2577 [Brockelmann,
VGSS 1,270].
Sur certains thèmes dans lesquels se correspondent n et
10^ voyez ci-dessus, p. 2728 n.
5, conjonction, devant l'article > ?(, p. ex. us-Sama^i,
521, 3 à côté de ues-sultân, 521, 5. — 3 souvent de trop
au commencement du premier hémistiche, 1271 et n. 1;
LB'A, p. 11 n. 2. — 3 de rigueur en rendant la formule
de salutation, 778 ss.
[') Ou irrencï],
[2) Cf. Bauer, Wechsel von p,m,b mit h im Araïu. uncl Arab., ZS
X,ll].
3) Sur la prononciation de -aww, voir 8 n. I; 0 n.l. — •- > «,
1024; Littmann, Der Islam X, 184.
2899
^^
[5, interjection, Arabica IV, 20/1. — «! — I3, 400, d. 1. ; 1540. —
'lP Î5 OU L5ÎÎ5, p. ex. ,.^^lï L^ I3, o/ie, m?i tel^ Dt.
j
I3, effrayer^ voyez ci-dessus, p. 1582 ').
ji,
J'35 Jlî'î 3^1 J'^î cachalot, souvent rendu par haleine, ce qui
n'est pas exact, ci-dessus, p. 182 et ss. sub ^,lXj; MJM,
p. 21; voyez aussi ci-dessus, p. 2333 sub ^\ Mas'^ùdî,
Murûg 1,234; 334 (J^); 1. Rosteh (Bibl. geogr. Arab. VII),
p. 366, 18: (lire J'wJi) Ju^i L^ JJij j^\ 'u*^^ ■!^^-^l\ ^>û"î Ul^^
J^L^i! ^] ,^wJ! U^,l2J3 _^k)3 o><-'; Bent, SA, p. 41. Awâl
ou Owâl^) est aussi synonyme de Balirayn, Littmann,
THI, p. 14; proprement nom de la plus grande île, El s. v.
al-Bahrain [Yâqût 1,395: Ljj ia^^.^. '^^?.j>- '^^■'^ <s^f-^ ^^ S^a^
(jvj'Lwj^ i-)»^:V3 -ïV"^ J-^' k^ cj-'^-r^'^''' ^'*:^''^ -^"H'] I P^r- § 7 :
""AvxkItviv (ji.<xKi<jTx (JTsvovrxi, nimmehr (von hier an) erstreckt
sich cler Arabisclie Busen nach Osten und in der Gegend des
Aucditischen Bnsens ist er ayn meisten enge.
D'après Gawâlîqî, éd. Sachau, non seulement iciu, = v'^-r^?
mais encore JL, cachalot, est un emprunt au persan; il dit
p. 21: *j|j iCx.w,Là;ij _j>3 v''^' ^^^-î'^; P- 22: ilc^ xLdÎ ioLj53
iJL i-,vr-2iî *-o .,yv. tj:^' ^_;1_5\JL; J^aï ^j iAav^! et ensuite:
') Sur J*,, disposer tin foijev (pour le feu), voir I. S'idah XI, 1^6, 13 ss.
'■) 'Ôwàl avec P est gesalzener Fisch selon RO, p. 418,4.
2900
(jv>w.«3. -^_^ «Juj *Jiii^' ^JL ^,yC3' LCl iîLJtj lij^j^' à^i
JL Uiî o^oyz' 4i1^ ^ji^'L. JÎ5 L^t Jyij. [En persan JL>, J*3, jl,
VuUers, Lex. 1,179: „Species piscis marini permagni in
mari aethiopico degentis, cuius caro iucunde sapit". On a
aussi voulu identifier la forme J'^ avec les mots synonymes
ou plutôt à peu près synonymes dans les langues européennes;
Dozy II, 777: „0n retrouve ce mot dans les langues du Nord
et dans les langues romanes avec une terminaison qui leur
est propre"] Frâenkel, AFW, p. 122: „Persisch ist iuL.
(Mu'arr. 22) = JL, Jf^ (3xÀ-xr^x (Wal)"; ci-dessus, p. 134 à
propos de JL: „I1 est devenu international, même au jour
d'aujourd'hui". [Cette hypothèse est, cependant, assez hasar-
dée], voyez Boisacq, DEL G, p. 1012 sub ^xxxxivx; Walde,
LEW, p. 94 sub hallœna [Hellquist, Svensk etymol. ordbok,
p. 1080 sub val].
Cf. d'ailleurs Haupt, Der assyrische Name des Potwals,
AJSL XXIII, 253; Die beiden Basalt-Potwale von Kileh
Schergat, OLZ 1907, col. 263.
y^ waber, 'poil de chameau^ Jaussen, CA, pp. 258; 276
[Meissner, NAGI, p. 146 nu bar].
^_c^^, pi. Q^y^, Hijrax capensis, 710; Hess, Der Islam VII,
105: „Wabr oder nach der neueren bed. Aussprache wabër,
Klippschliefer, Hierax syriacus Schreber".
j^^, être gonflé, Arabica V, 315; cf. (jijj, ci-dessus, p. 220
et ^J^i ci-dessus, p. 2092. Des thèmes congénères, 565.
2901
i^io^, trans. gonfler; intr. se gonfler^ p. ex. ^-^î d^yr>. J^' ^^^
et ii,Cijj>5 j_Cs^.
jjiJî, gonflement^ ballonnement^ météorisme, Arabica V, 315;
dans la lurah cohue^ ramassis de gens; pi. ,jilj^! [selon
Brockelraann, VGSS 1,278 'asuâb>'ausâb >'aubâs],
Prov. et Dict., p. 451 ^L.^,! (_^-.1j, ^ens sa«5 /e2i ni lieu ').
«3, avec J, /azre attention «, 688 n, 2; cf. 1575 n. et
ci-dessus, p. 9 sub wL
xj^S ou \j!, avec J ou J.c, /"««re attention, surveiller, avoir
soin de, 8, 21 ^); 24, 10; 357; 690 s.; avec ^j^, se garder de,
24,21; 515 n. 2; 691; 1011 en bas; Stace, p. 26 [Goitein,
JG, p. 171; ûbâh, star in guardia, Rossi, App. p. 242].
<Xil, class., pieu de la tente, 432; witîd, 578,12 [voyez
GLB% p. 92].
[ j^ class., avec régime direct, Lane s. v. : He made it (a
nuraber) sole; he made it to he ayi odd mimber; he rendered
him solitary].
jjl, faire face à qn, Dt, 487, 7 ^).
^_^3'*), en Dt sauter = ^, mais wo>j' est être assis de la
') Stace, p. '217 rend ui'Uj' par sing., vagabond.
2) Sur la prononciation de l'impératif w^i, voir 8 n. 2.
3) y^, corde, hébr. in"», éth. (D^Q-, d'après Spiegelberg, OLZ 1914,
col. 424 = égypt. wV.
■*) Prononcé watab, wutib, 364.
2902
manièi'e orientale ^)^ 9,6; 82 n. 8; 364; 1013; vo^^ez l'exposé
détaillé, Hçlr, p. 339, cf. aussi Freytag, Einleitung, p. 111;
ZDMG XXXVII, 384; Nôldeke, NBSSW, p. 69 n. 3 2).
v_jo\j" tùwattâb, inf., 539.
0^3 5 pl. Jj^î, petite pierre qu'on place pour indiquer la
route ou les limites d'un terrain, signe démarcatif, 1786;
Arabica V, 143 ss.; Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 229 n. 1
[Rossi, Voc, p. 304] ; mais il y a aussi des ^jj^\ en bois,
Tabarî 1,1244,14; sur ce mot dans le sens d'idole, voyez
Wellhausen, Reste, p. 102. — ^.i, ^11 ((^J^), formule
sacramentale = je jure, 476,13; 666,9 et surtout Arabica
V, 146 ss.
^j^>5, selon les lexicographes tomber avec bruit, 886; I. Sîdah
VI, 8, 3 d'en bas : L^j^W * Aj^o ^\ * liL. J^i^ ^^l * Aj^ _^jI
sÂgJIS' ^iJ ,<.*..wj;î Jakw.j =^c^î o^'^ 5 mourir, tomber mort', aussi
se coucher (soleil), 886^); ci-dessus, p. 1505; Brockelmann,
VGSS 11,66, rem. 3; Vollers, ZA XXI, 239 et n. 1^).
Dans le Sud, v^:>» a le sens d'être enfoncé clans son orbite
(œil), 886. Cette signification se trouve d'ailleurs déjà dans
la lurah ^).
') Quand il s'agit d'être assis sur une chaise, on dit (jiajy .
[2) Sur l'histoire connue de l'Arabe qui ne comprit pas l'impératif ■— -"-j")
Hdr, p. 340/1, voir aussi Mordtmann-Mittwoch, SI, p. 170 et n. 1.]
[3) Ibid., 1.14 w^r^3, lire ^r*--r*î; '• ^ ^i>••^r*31 bre t->y^3.]
■*) Jahn, MS, p. 9,16: wajdb ezzôhr, der Miltag miiss eingetreten
sein, lisez die Sonne neigt sic/i.
5) Sur -^=>'3, métathèse de vjL:>, voyez 790 [et Marçais, T A T, p. 490].
2903
o -
iU:>3, coucher du soleil, (^«...^j! ii>^j = c>J^ îo! l^_^^, LA
VI, 36, 4 d'en bas; Shirz, al-wagba al-^uzmâ, die grosse
Katastrophe, ZA XXI 1.1.; dans le Sud ,-^*.-' '^=^^ ou
^^•\aJî v'^^3 7 orô?Yf f/6 râ?27, 886.
wc>'j, ^z<?', em Gefallener, 886.
>»j.:>-3, to rouge^ir que produit le soleil en se coucJiant, 39,10;
886. — Aussi ^^^=>*) et vj-r^-ji i^Jid.
Jc>'j, class., ?-/c//e, opulent, p. ex. Hamâsah, p. 698,7;
el-Kâmil, p. 199,11; dans le sens de w^y>v^, abondant^
beaucoup, 473,13; 1166,13; Hdr, p. 315, 8 = LB'A, p. 1, 3;
Prov. et Dict., p. 452; Socin, Diw. Gl., p. 320; Doughty,
Travels 11,536; RO, p. 116 en haut; Jayakar, OD, p. 851
[GLB'A, p. 92]; RD 11,63 wàjid, wâMd, viel, sehr [Rossi,
AS, p. 190 wâgid, mawgûd, abbondante]. Cet emploi de
Jyùit jjrju". Jj^'^' est très courant non seulement dans les
dialectes, mais encore dans la lurah, I. Sîdah XV, 70;
Nôldeke, NBSSW, p. 71'). Ce sont là des expressions
qu'on peut partout entendre. Le même processus se trouve
dans les langues européennes [p. ex. un avocat considtant,
un air chantant ou en suéd. mitt âgancle hus = la maison
que je possède, mitt fôrande fartyg = le navire que je
conduis]. — ^}^ A:?-'», 798.
(^^
^•) wùgiâ'^, être nicdade, 79 n. 7 = class. ,<.:>3, cf. Barth,
') Cf. Ég. f^\i ^LÔJ' on J^'ï; ^'l«v o>^>-!'.
Landberg, Glossaire Datînois 182
2904
ZDMG LVII, 801 n. [Rossi, AS, p. 205 wuga', impf.
yûga^ sentir dolore].
v>*3, soigner (un malade), Dt = (j:^.L*, Aden, MJM, p. 17.
<->kj' [class. être affecté douloureusement; avec J, compcdir
aux mauoc de qn^ Belot], avec (J^, he sympathized with,
Stace, p. 215.
t>., doideur, 5^3 '4^ |^Jl> . = xj'jc>3 j^^J^;, >»?/ Ze(/ is sore^
Stace, p. 160; >k^^, 640 n. 4.
<-v=>j, malade, 661; Stace, p. 160.
j^:>3 et .^3, craindre, 1774.
iUjso^, maillet, battoir^); pi. q^|^, cr^"^' cr*^' ^■'■^ ^'^
Nôldeke, NBSSW, p. 197; Wetzstein, ZDMG XXII, 116.
[Aussi iU:5^ dans le même sens].
ic>5, envoyer, cf. l'éth. é.i(D par rapport à l'hébr. d^js. Sur
*j>;>>iy>, se rendre vers^Cs^^, "^Anazeh et Haurân, voyez
790 et ci-dessus, p. 325.
io-lj, s'approcher, Stumme, TTBL v. 16 eU)Q ^j-jsi-^^^^
hessere Tage iverden dir nahen; RO, p. 371,6; inf. ûgâh^)
ou umwâgha, Begegnung, ibid. n. 3; part, mwâgih,
gerade gegenilberstehend, RO, p. 197,2 d'en bas.
ic>j, visage, figure, ci-dessus, p. 1651. Au sens propre
[') ^ui' iL>L>k) voyez Goitein, Jein. n^ 460.]
2) «[:>», en face de, 537 n. 3; 565 n. 1,
2905
b i - w Li g g ') e 1 - ^ a r î s, à l'aspect du jeune marié^ 32, 19 ;
bïi wughën, ein Mann mit zivei Gesichteni = unzuverlàssig,
RO § 141. — Aussi direction^ voir GLB'A, p. 92. — aJJ! s=>^
ou ^<lj ^:>5, 559; MAP, p. 300; ^^ji \:>., 554,7. —
ic>y! (jrLo et ».>^'t o|^*«, 559, cf. 1451 ^). — Au sens figuré
honneur, respo^isahilité, protection, dépôt, chose qu'on doit
défendre, ce dont on est responsable, etc. 558, cf. 555, 7 d'en
bas; considération, ci-dessus, p. 342,3; de là aussi person-
nage considéré, ^q>^i !àp b, mon bon, le brave homme, 77, 17;
477, 1 ; v_jjlIî x:>3 'o, mon brave Bédouin, 863, 3. — Dans le
sens de protection, 425 d.l. ; 550,5; 553; 1787; ci-dessus,
p. 406,15; MJM, p. 9; ^>^! ^, Nord, p. ex. LB'A,
p. 5, 20, 28, ou K:>-y\ ^, Sud, expliqué 552; garantie, p. ex.
Stace, p. 125: ^^=>^ ^ ^^z. ^\ (''^^Isj c>-:v> lj^ ^ brought
So-a7id-so into Aden, on my pledge (security); ibid. n^^ ^)^.,
he will leave it as a pledge', \=>3 avec le pi. >sL:>»,!, obligation
d'honneur, 14,4; 556,10; 557,1; dommages-intérêts, 521,9;
559, 1 ; objet envoyé pour demcmder un arrangement, 982 ;
signature (pi. aussi ^-o-^'^j), 1789 n. 2. — \:>^'i iCjsXs, expli-
qué 834.
Cf. Socin, Diw. Gl., p. 320.
') Sur la prononciation, voir 432,2 d'en bas [GLB^A, p. 92; en
palmyrénien wuc'^, pi. ucûc, Cantineau, DA 11,1; la forme wach a
été signalée à San'â' par Rossi, App., p. 236/7].
En Hdr *^3, visage; ^^3» côté ou face d'une question scientifique,
HB, p. 232.
2j Sur ^:<>^' ij^^t voyez 557,10.
3) Ou ^^Lî c>.^V (Béd.).
'') Ce pi. aussi dans le sens de faces, H B, p. 279, 3: ^yr'j^^ tj^ O^
*
2906
i, front) b.UjJt ^>!î? ^^'6 front oftJie bnilding, Stace, p. 70.
^x:>5, pi. iU>5, notable, Nord, p. 558.
iig^ > iCj-o> zîhà, Se^Ye, Stumme, G TA, p. 47, en Ég. gîha,
de là geijih, eine Richtitng geben, Vollers, ZDMG L, 331.
l\:>!j, un; fém. wâhdi, LB'^A, p. 58, 29, mais wâhi, p. 4, 33
[pour wâhdi dans Toriginal, voir GLB"'A, p. 92; selon
Cantineau, Et. 1,105 wâhde, wôhde, wôhôda')].
^^\, pi. ^t^>;, voyez 710.
*
i 0 5
i:>3, écarter, aussi s'éloigner, en sous-entendant !s^, sa
personne, p. ex. wahhiz min h in a, ôte-toi d'ici, 600; 628;
Hdr, p. 9 n. 2 [Rossi, AS, p. 221 (sub mortaio) et p. 227
pestare]. Sur les verbes congénères, voir 600.
f>y^-, s'éloigner, ibid.; Festgabe, p. 15,10; Hdr, p. 734.
^j.,.j>., apercevoir, chez les Bédouins du Nord, 1567; aussi
ij*^=>3!, Ll^-^j' Lo (j-v-i^ C3J J'y*-!': ^(^ gazelle fda à toutes jambes
en nous apercevant.
[•) La forme wâhi se rencontre souvent en 'omânais, RO §147 et
à Alger-juif, Marçais, T AT, p. 491 ; mais il ne s'ensuit pas qu'elle puisse
aussi être employée au fém. En tout cas, l'original 'anazî a wâlidi, et
les textes arabes dans la LB'A n'étant pas tout à fait libres d'erreurs
(cf. GLB'A, p. 103), wâhi LB'^A, p. 4,33 est probablement dû à une
faute d'impression. Comme cette forme se trouve dans le texte imprimé,
elle a été enregistrée dans le manuscrit du glossaire, mais dans ce
manuscrit, que l'auteur n'a pas soumis \\ la revision définitive, il y a
aussi quelques inadvertances.]
2907
,ji.:>5, pi. ui^3, animal sauvage, âu figuré j^ersoniie de valeur,
122,8; 1552. Sur ce sens, voyez 1239 s.; 1469.
J^, s'embourbe?', clans le Sud être embarrassé, indécis, Hdr,
p. 234 s.; cf. Socin-Stumme, Houw., p. 45 n. : „Js:>3 =
'stecken bleiben' ûberhaupt; nicht bloss im Dreck; vgl.
Beaussier, se trouver dans l'embarras, Lerchundi, Vocab.
419b s. impedir J^^»^"; Hartmann, LLW, p. 194, 14: „ehvahle
ist das Gebundensein; so sagt man: awa ivkilt".
jc>3, embarrasser, Hdr 1.1.; einfangen, Stumme, GTA, p. 25.
Jj>5, pi. Jb^jî, ruche construite par les abeilles elles-mêmes
dans les montagnes, 1464.
J^3, boue, non pas employé dans le Sud, ci-dessus, p.
1224 n. 1.
[^^*), i, a, class., être irrité contre qn, avec Ju].
ry=>^i être haineux, nourrir des désirs haineux, J, contre
qn, Dt.
-ij,=>^ <H^, il y CL de la haine sourde entre eux.
^L>3, haiïieux, rancimier = ^^yj^ .
*
^_^3 class.; ^_^3 dial., conjugaison 320; 323; dans le même
sens aussi ^jP^^'î entendre, sentir, percevoir, s'apercevoir^
voyez 506 et s., oii les nuances différentes de la signi-
fication sont expliquées. D'autres exemples: 1010,9 d'en bas;
1217,2 d'en bas ('anazî); 1710,12, où ^^3 est entendre;
2908
Yahuda, ZA XXVI, 348 s.: !oî ^> y>^ ^j l^^iJ^. j_Ji-
*AS',;siù, d/e Nusse lassen einen Laut vejiiehmen, wenn du
sie rilhrst; ^j-=>5', liore dochzic; «JoA^ ^^^ L=>t a«-^^ wahyôh
''agâ min Hodëidë, eine Nachricld ist von iJtm ans
Eodeida angelangt] *i>ix! \^=>3 wahyôh melîh, er lied einen
gtden Ruf; kùUin dàrbena qad wahîeh, cliacan s'est
bien aperçu de nos coups, 125,11; 1572, Cf. Socin, Diw.
Gl., p. 320.
Ce verbe a aussi pris le sens de donner ou causer un
j_^^, un son quelconque, une sensation^ une perception,
c'est-à-dire inspirer^), révéler'^) dans l'acception dogmatique,
502 et 507 ss. ; Nôldeke-Schwally, Geschichte des Qorâns
I, 21 n. 2; 120 n. 3. A cette signification se rattacha aussi
le sens d'écrire, parce que l'écriture était regardée dans
l'antiquité comme une révélation divine, 511 s. ; Gerîr II, 89 :
. p'b5_5 i—i-J: L_;._/! J, v_îw_v<_J 'u^>3 -iJ^^o ^j-itV^' '^' Q*-^
[Je reconnus la demeure, après (pie les tentes se furent
délabrées ;
Je fus trempé par des nuages de pluie épais et amoncelés.
On dirait que le frère des Juifs traçait une inscription
Contenant des D et des h sur les lieux d'habitation.
') Aussi inspirare et inspiratio sont-ils rendus par ,_c-^3' et i<r^ii
Schiaparelli, Vocabulista, p. 435.
2) Non seulement à l'égard du Piophète, voyez 509; dans Boh. IV,
~^ >
154,9 l'inspiration divine s'adresse à Moïse (,**^ *Jj' ^Y*') ^^>^-*'*^
A»^ S^ J^ j^j '«''^ Jy^^'/^l J^ cr "^ 3- ^s^y '■*^ Jy^
J-*vi _*:2.i> 'jA>^ Jo ijrww» ^î aU' .^^jj "^ J'î' d^--^ jLc-' 'A=>'
;.\ji iyyl J.xxAv«<' ^^*«yo), et ibid., p. 174,7 et 8 il s'agit des anges
de la miséricorde et de ceux du supplice.
2909
Ici les sillons tracés dans le sol par la pluie violente sont
comparés aux lettres hébraïquesl.
D'après l'opinion généralement admise, ^^^5 correspond à
^ol: mn, Ges.-Buhl s. v. et Nôldeke, NBSSW, p. 104 n. 4,
cf. 509 s., et selon Ember, OLZ 1914, col. 6. la racine se
retrouve aussi dans l'ég. hw, to proclaim^ announce.
^=>*)i faire entendre^ voir sub ^y>5, 2908, 1.
^^3!, synonyme de ^jP-^-, 507 ') [fûhlen, hôren, Goitein,
JG, p. 37; Jem. nos 19, 33, 976].
^c=^yji avec J, écouter^ attendre^ 43,1; 507; 818,6; 1379 et
n. 1; Hdr, p. 235.
^^jP-yjj^]^ attendre^ 507.
j^,^3, vulg. (^=>5 , 502, ou (_c=-5 5 504, son en général, de
n'importe quoi, voix^ bruit sourd, 13,18; 81,1, voyez
l'exposé détaillé, 502 ss. On peut le comparer avec sLi^),
qui est aussi un bruit sourd, 1575; cf. ci-dessus, p. 114.
I. Sîdah XIII, 275, 6: o^' c^^^'j cf^^^^^ï Tibrîzî, Comm.,
p. 100, 19: sAs. ^^Jlc ^i kJij^Îj o^-^.ij' 1 ç^'i ic^j-^''i> l5^^'
V-^ ô o>>.2ji, en résumé = M'^AR; p. 71,5 d'en bas. —
Aussi écriture, inscrijjtion, 512.
^_y=>5, i, class., se hâter; eilen, eifrig sein, Moritz, Zanzibar,
p. 100; en éth. <»rhî, circumivit, aram. •■nlN, se hâter ^),
Nôldeke, WZKM IX, 21.
') RD 1,109,26: kuU hàdi vûliéy, jeder Uef\ Vue jederbemerkt es.
2) D'après Jastrow, Die Religion Babyloniens und Assyriens 1,124,
Nebo s'appelait ilu taschméti, le dieu de la révélation. Ce serait
en arabe ^t~^_y>^ i^c^j- Cf. Cumont, Les religions orientales dans le
paganisme romain, Paris 1906, p. 60.
[3) Levy, Chald. Wôrterb. iiber die Targumini 1,332].
2910
^_^)5, erreichen, einJtolen, Moritz 1.1.: en 'Oman aussi avoir
le temps^ pouvoir^ RO, pp. 215, 3 et 348, 8 d'en bas; Rôssler,
M SOS 111,7,15: in wâhët agy ma'kum, icenn ich
kann, hesiiche ich euch.
j_y>î^', zusammenlaufen, sich eilends versamrneln, RD 11,63;
SAE VII, 151,6.
iU:>'3 wâhje, Eile^ RO, p. 44,5.
>Ai>5, marcher vite^)^ 600; 1674 et n., où est discutée sa
parenté supposée avec liébr. mn, aram. Nin, ^^^ se réjouir;
I. es-Sikkît, p. 681,8 d'en bas: ^> ^'Ai*^''^ -V^^-^^j c>d>^\
oL>3, 1674 n.
^3, retirer^ enlever, 60,10; aussi intr. s'écarter^ 600 n.;
Meissner, NAGI, p. 146: ,,nach liinten bringen, wegrùcken ;
hinten bleiben, aus dem Wege gehen". Voir ^1, 1320 et
ci-dessus, p. 70.
&^
^=>3 [avoir une indigestion; *.i»3, être mcdsain, insalubre],
1166; jiljem "^alvlu, sein Verstand Idsst nach, MAP,
p. 250 V. 2.
I) aJ^Ls» iA3»^ est er liât sein Eigentum diirch den Fe'md verloren,
B B, p. 59.
2911
Oj [amour, désir], w u d d i, b e w u d d i, b e w i d d i, je veux,
je désire, expliqué 609 [voyez GLB'^A, p. 93].
-jj, le fruit de yo, v. h.v., 657.
*
S4>
> £ ) o , .
[y^ TA 111,600, 10 d'en bas: (oXw I^Oj yl 0;0^) ^l/i! ^
(j^^ij (o'^ ^ip^) ^'^[5 J'^^Ij o^^X-<« it^^t ^<oJ^ ^N.^1 J, ÎÀ5G?
En Dt .03, impf. tàwdar, tôdar, est se risquer, s'ex-
poser à un péril, s'en aller loin ci V aventure = .oy; Fadl
widâr fi ard el-Frang, Fadl est allé loin, an pays des
Européens.
.03, exciter d faire qch, pousser à, inciter à=y\^^, 975;
aussi laisser, ôter, écarter, renvoyer, Hdr, p. 385 n. 2 ;
*^:>3 ^03 = *-^_i-5 ^^o, ibid.; widdir el-kutub ba'îd
m in ni, enlève les livres loin de moi-, aussi exposer ci un
péril, blossstellen, '^LJ! j, >yx .o^, il s'est exposé à la guerre,
il fait bon marché de sa personne; b.o^ J'^ÎAit, le courtier
nous a trompés, en vendant la marchandise qui lui a été
confiée à vil prix, Dt. Cf. Hartmann, qui veut dériver
jC>^ de ^03, LLW, p. 106,6: „Man kennt in Àgypten das
Wort tauclir in der Bedeutung lieluk, doch ist es selten
und immer gewissermassen hikâje; ivaddart hima^ncl ahlakt
jaqUlha elmisrl hikâje ""an cjhëro" \ .^^, dissiper, Dozy ; perdre,
oublier, Carbon, p. 203; égarer, ^^_Jx2j\ .o^, s'égarer, Beaussier;
2912
waddar in ma ma*^u ""ulûm, il dissimula ne pas en
avoir connaissance^ Arabica V, 125, 7 d'en bas.
.ôp', s'égarer, se perdre. Beaussier; tëwuddor wust
libhâ(j)im, er rersteckte sicli imter den Viehherden. Socin,
Mar., p. 184,6.
,j. , 1390 en bas.
^^<C_^^*^ 1399; ^X2., «^02X0 et po^ sont synonymes, niecler-
legen, erniedrigen, Bittner, Sh 11,67,3 d'en bas. — =->.>
^o, laisser^ 1516 n. 3 et ci-dessus, p. 798.
Sur le remplacement du parfait de cj^ par ^ J selon les
grammairiens arabes, voyez ci-dessus, p. 800. On trouve^
cependant, çj. ou tzj,' dans les dialectes du Nord.
Socin, Diw. n° 9 v. 2:
gâileh balll 'an-annôme cazzânl
wauda^-alll gâhilin jiftecir fije,
E7' dichtet sie iiher diejenige, icelclie ihm den Schiaf
verschencht Jicd,
XJnd vertrant sie Einern an^ der Niclits davon iceiss, damit
er < darilher > naclidenke.
D'abord gâileh est = xu i ; ensuite il faut lire gazzâni.
qui m'a fait pjasser (le sommeil), de ^j^-^ faire passer^ et
puis wauda' est cS»,, et je laisse celui cpii est ignorant
(de la chose) réfléchir là-dessus, c'est-à-dire sur ce que je
dis. Dans la note, Socin donne pj'3' avec cet exemple:
a u d a ' t s â i r j ë g a r r i b 1 a s è â m , ich habe Srdr empfohlen,
angeraten, nacîi Bamascus zu reiseii, selon les gloses originales,
mais c'est plus exactement j'ai laissé.
2918
Ibid, p. 164- V. 17:
ôdë'^O-loli 11 0 fretin bilgâ^e tûl
gâmo ti II, etc.
Und sie macJden fur sie im Boden eine Gruhe so lang
Als ein Kôrper ist, etc.
Et V. 20:
ôda^û fôgah j^a nfîdTl -ettolQl
Cher -ne varfen me < Sterne von den > Erdhilgeln.
Ici co^ signifie ils laissèrent^ s'il n'est pas mal entendu
pour «.Ai;^.
Ibid., p. 184 V. 36:
t ë t â w a h n e h - a 1 - ' a i j â m 0 1 ë n - n d a " a n n e h
jiôidde, etc.
Les jours (les vicissitudes) Vont ballotté au point qu'ils l'ont laissé
(poussé à) seller, etc.
L B 'A, p. 78,1: U h îi d i e 1 - g a s î d t o y n i 1 1 i m â
a w d a ' à t h 0 m y i r m u e s - s ê 1 'an d û h îi r o z - z è m C 1,
ce sont là les deux qasidahs qui ne leur ont pas permis de
jeter à terre la cJiarge des dos des cltayneanx. Ici pc>^\ fut
expliqué par Ji>; dans le Negd, on dit ^^^ pas ^-^^l,
comme chez les "Anazeh ; ibid., p. 80, 4: UËânat tè-
d 0 m g u h i 1 y a m a a w d a ' à t li u m i t e 1 e 1 - w i 1 1, et elle
l'enveloppa au jxnnt de le rendre pareil à un pieu de tente.
On peut se demander si, dans tous ces exemples, ^o^l
n'est pas pour le simple ^o^ avec la voyelle prosthétique,
ce qui est un fait extrêmement commun dans les dialectes
bédouins du Nord. On l'entend à chaque pas.
iLcb^ wudâ'^ah, déj)ot, ol)jet confié à qn. En Dt dâ^ah,
Festgabe, p. 14,7; voir ibid., }). 89.
^^o^, pi. ^.,b/, diMinp oblong, 521,0; 1153; 1320,6; Hdr,
2914
p. 735; aussi une mesure de capacité^ voir 1315/6 [cf. Rossi,
Voc, p. 303].
* V
i__co., i, class., payer le prix du sang d'un homme tué^ avec
ace. pers.
(ji^'î, prendre le prix du sang, 980.
,^j>j:i, se soumettre — class. ^) ^JiJJX^^, 147,19; 1620 [biffez
„ou ^^uVoiav'" ibid. ; il s'agit de >*o^! et ^Jy^^' 1.1.].
iù->, quelquefois *jj>, prix du sang payé par le meurtrier.,
41,15,18; 1555 n.; Socin, Diw. Gl., p. 320 ; Carbou, p. 246.
Vo3'ez 977 et ss.; cf. 1791. — vj-^' '^.^i 981. — ^-^L,] iùo,ibid.
o[5, valUe, >'->'37 1503; sur la quantité de la voyelle finale
de wâdi (i'>^-), voyez 1504, oi^i l'on pourrait ajouter ^.Soîj J.,
1451, 9 (--^-) et 5^ i^o>5 jj^ (-----), 157, 13 et 1706 comme
exemples de la réduction de la voyelle. Avec suffixe (é)^jpÎ5,
ton îvâdi, 879, 4, cf. 1560.
Le pi. est dans la langue classique iij>3', '^.^^U ^^.'^^U
I. Sîdah X, 101, 10, qui cite le sàhid suivant: ^J^\ (^'3
ikjb^'iîj et fait observer d'après I. Ginnî que les seuls noms
_- oc
du type J^c'6 qui aient le pi. sous la forme iJixs! sont o'^
(pl. XJO3!) et ^^ (pi. 5jy>î 2). Dans le sud, le pi. est ao^
«a3^î), 698,9; 895; 1476,11; 1505, ou iS^, 1505; 1719,2
d'en bas; Hdr, p. 735. On trouve cependant aussi ^\i^3i
') LA XX, 262, G d'en bas: ^iy::^ \j ^2! ^! ,_c^^'J O^ ^J>jX^\.
2) La môme remarque aussi L Sîdah Y, 130, II. [Pl. aussi ^^^1
Brockelmann, VGSS 1,248; sur jJi.>, potUre, voir Laue].
2915
p. ex. kJ^jo! qLjJ'^, les icôdis de la Couronne^ les domaines du
sîdtan, Hçlr, pp. 224 et 735.
L3, discuté ci-dessus, p. 1583.
iL^, préposition, derrière [cf. Nôldeke, NBSSW, p. 82];
hâdî killa min iiarâna, das ist ailes nur U7iserticegen^
Weissbach, I A, p. 1 24-, 7 ; k u n t a m w a r â n a, vous étiez
des nôtres^ 411. Sur la forme ^y<, voir Marcais, TAT, p. 472.
(ilL^, qu^as-tu? Que veux-tu? = es bak, 875; warâ\ak,
îvas ist dir? SAE IV, 151, 21 ; warâMs hâkedâ, ivas ist
dir denn? ibid., p. 142,21; warâ^'ak tîbkï, warum loeinst
du? ibid., p. 145,13; warâk tiliittim qaume Hâdî,
pourquoi donc affliges-tu les gens de Hâdi? 1566,1; lis
w a r a h û^ h a y k t e " â r i k e h, pourquoi ? Est-ce qu'il est donc,
lui, un tisserand que tu te chamailles avec lui? 38,10; ci-
dessus, p. 1319. Voyez 874—876, où r,^ est suffisamment
expliqué; cf. Socin, Diw. GL, p. 321; HB, p. 259 et RD II
§39a. D'après p. 1319, ci-dessus, ce ^3 pourrait être 5^+3
[malgré la forme çf^K^ avec le suffixe nominal, p. ex. ^f-K^
*iyi(, est-ce cpie je la sais, moi? Hçlr, p. 581 et ci-dessus,
p. 1048].
^.3, être biais, se gâter, 1315 n. 1 [d'après Vollers, ZDMG
L, 649 du persan -^j,., courbé].
UJ.3, biaiser, cdler en zigzag [avec ^, indiquer qch par des
détours, Belot], 1315 n. 1.
>-_j«y, bia;is, ibid.
2916
cj'^', héritage^ 1183 n.
':^J = héritier, 491 [voyez GLB^A, p. 98].
-i^j^, hme, sab., 380; 997 et n. 3 [Conti Rossini, Chrest.,
p. 1-lOJ; ci-dessus, p. 1507.
j,3, impf. yiwrid, 1273,5 d'en bas [Cantineau, Et. II, 195
tered, nered, 3e pi. yerdûn, voir GLB'A, p. 93], venir
à l'abreuvoir, s'abreuver-, arriver 76, 1 ; 957 n. 2.
La forme j>'1, arriver^}, est peut-être raétatlièse de 03^,
ci-dessus, p. 1555 et n. 2, tandis que 0^3 wurid, avoir la
fièvre 2j, tomber malade, 79, 10, pourrait être métatlièse de
.30^), qui, en Syrie, a le même sens, ou vice versa, Hdr,
p. 250 n. 1 ; cf. ibid., p. 385 n. 2.
o"., faille arriver, conduire, surtout à l'abreuvoir, 75,16;
957 n. 2; abreuver; verser, 56,13. Sur le sens spécial de
cette forme, voyez 908; 1181; Arabica IV, 26. Inf. Jo^y»",
aussi prononcé tûrîd, ou o'^, proxénétisme, 39,2; 347;
877; 945; 972.
[') Cf. Seybold, ZDMG LXXII,342].
o
[2j Dans la lurah, 0.3 est fièvre ou joxir où elle revient; 0^3 avec
l'accus. se dit de la fièvre, quand elle saisit qn, et ^^^3 est ctre saisi
par des accès de fièvre, LA IV, 471,5.]
[3) dôr, dôr, tour de rôle; retour périodique, accès de fièvre, au {)1.
dwâr, des accès de fièvre; fièvre intermittente^ Barthélémy, p. 256,]
*
2917
i^j^'i cimener à V abreuvoir (les bestiaux) ')•
oi^^, voleur professionnel^ 908 n. ; ?6'aî'er-c«mer, Stace, p. 185.
o^y, réservoir naturel^ Dt.
Ojyc, ce/?«' ^?fz conduit l'hôte à une fille, 39 d. 1.; 908 n.; 972.
o^yc^, 40, 1; voyez 204 n. 2; 972.
Il y a aussi un autre tlième o.^, p. ex. o.^, fleurir;
teindre en rose et o.^', fleurir, cité ici dans la note, v. 2
[dénominatif de >j^^; nom. unit, so^^, syr. j?,©, armén. vard,
emprunté au vieux persan *varda-, qui est devenu Jo" en
persan moderne et probablement est apparenté au grec
pohu {<C*j:çclo'j), rose, Walde, LEW, p. 659, cf. Littmann,
MW, p. 5].
U'^j3 5 pl. [j^ij^i memecylon tinctorium, plante servant à teindre
en jaune-rougeâtre, 27,20; 1378; Gez., p. 200,15; RO,
p. 402 n° 52 ; ci-dessus p. 757, 3 ; voir Hdr, p. 79 ; safflower,
Stace, p. 147 [Grohmann, SA I, 266].
>) Sachau, AVLM, p. 49 n^ XII, 1—3:
o &£ c , o j o
o ^ _ C--* ^ û o , o -û û - ^ 0.O 5 o ^ ^
£'m schônes Màdclien, zur Wasserstelle eile^id, fûhrte hinab (ihre Heerde)
Mit Wangen schoner als Blumen (1er Steppe.
Ich rief sie an, sie aber bittend und midi abweisend sprach.
CJ^j^', amener à V abreuvoir^ v. l; = o>->v3, fleurir^ Rosen treiben,
V. 2; =^l^ o>->, , répondre, v. 3.
2918
On cite les mots suivants d'el-Asma^î: LjAj^ o"^ ^ &*?,'
iji,,», métathèse de ^L, u, manger beaucoup^ ci-dessus, p. 1565.
u^j'ii ixirasite ^= ^JLasl^ ^ ci-dessus, p. 1612 n. 2.
lA;3 5 apporter les cadeaux de noce, expliqué ci-dessus, p.
1612 n. 2%
(jr,^, voir ci-dessus, pp. 1543 et 1565 n.
c.^, être pieux, voyez ci-dessus, p. 1567 et ss. [Cf. Nôldeke,
NBSSW, p. 206. — Dans le Yémen, ^ .^ est attendre ==
^^L; ""ûrâ", écarte; "an-iaurâ*^, icJt icercle warten, Goitein,
JG, p. 171, cf. Jem. §13].
c,3, faire retourner, ci-dessus, p. 1568 et s.; Icéourer la
') Encens^ Grolimann, SA J,144.
2) Bois d'aloès.
3) Cornaline, Grohraann, SA 1,179.
['•) D'après la remarque ibid., tiLi.^ CJ^y serait turco-persan, mais
(i)^,^ n'est ni turc ni ])eisan. Il s'agit sans doute de la locution
turque (jy.v.J» o-O, qtie Dieu vous accorde le hon/ieur (selon W'iWmore,
The spoken Arabie of Egypt, pp. 27 et 32G n. 1 barakât warsal, i/m?îfe
yoii). Sur cette formule, employée en guise de remerciement, voj'ez les
dictionnaires turcs. Que ij^j^ ne vienne pas de (jVj^i) cela est
évident, mais le verbe arabe pourrait bien être dénominatif du turc
io^»5 don, et le sens propre àe ^^ ^ serait donc donner, comme le
suédois donera du latin donuni].
2919
terre 'j = Jjj, Hogarîeh, 1482, 1 ^); ci-dessus, pp. 503 et 1569.
On dit: ji*j) o\i (jn-oj! p ^yi JyoJt, Hogarîeh.
Pj^j être lâche, ci-dessus, pp. 1567; 1569; 1582; cesser, RD
11,64; voyez aussi Hçlr, p. 489. En ^omânais p~jj a un
sens différent, ._J>î^5-:> P)^ *i^t, ich sehe, dass er in Allem
Bescheid loeiss, R 0 § 328.
'Jiji, papier écrit, 318,3 d'en bas ^).
ji^^j', marcher doucement et sans bruit, 362 %
4j-5' ^j-" "^^-î' ^^" '^!;-5'' ^"^"''^■^'6> ci-dessus, pp. 1652 et 1655
[Cantineau, Et. II, 220 wârc, wàrac, pi. urûk].
Ai^y* > mêreka, protège-garrot, voyez ci-dessus, p. 1655
[GLB'A, p. 94; Philby, HA 11,314 mïrka; Bouch., p. 43
m Irak a avec planche; MMC, pp. 171 ; 291 ; 353 (planche);
Cantineau, Et. 1,28; 33 mîraka, pi. meyârec].
iî.y, être accroupi les jambes courbées et le derrière appuyé
contre les tcdons, 42,24; 1011.
[1) Cf. ^>3 5 pi. ofc.», ,^^5,/je<(7er(j/o?e, Feghali, Contes, p. 135 n. 1.]
2j lijifl. il faut liie israh uwai'ri'; voir 1891.
3; Sur O,^, réveilli^)', en 'omânais, voir 628 et ci-dessus, j). 1588
[où Oj^ est faute d'impression]; aussi RO, p. 115,17 d'en l)as.
*) Non pas s'accroupir, /ioc/cen; biffez ces mots 362, G; voir 10M et 1438.
Landberg, Glossaire Datînois 183*
2920
l=;3<o=3m montrer^ 628; ci-dessus, p. 1612; MJM, p. 51
. [Goitein, JG, p. 171; Rossi, AS, p. 221]; au Soudan de-
mander^ worri le h, demande-lui^ Rabah, p. 44. Voyez Socin,
Diw. Gl., p. 320 et surtout Marçais, TAT, p. 493.
(Cj^', montrer^ ci-dessus, p. 1612.
Dans la lurah, ^j^, ^^^^ est faire jaillir du feu (briquet);
en 'omânais rigâl jdarbo bisjnf 1 wârje, Leute^ die
mit feuersprillienden Schwertern schlagen, RO, p. 339,1.
^^>|^3, d'après Wetzstein dusserste Not, Zwang, 703 [M.
serrer (un sac); lier par un serment, Belot] ').
c-3, class., contenir^ réprtmer, p. ex. Uhud, p. 24 en bas:
^,A.ii dVi| (^>tV^'' Jy-"* o-^^.L^j ■» ; À" g A- »^ ,«_P3jî ,1] c^j.lXj
Dm hieltest sie zuriick^ his du, als sie rasch auseinanderliefen
Und Gesichter und Weichen sichtbar (ungedeckt) wurden,
Zu ihrem Vortrab eïltest und ihnen zuvorkamst.
Und du handeltest vordem vorsichtig ; loaUrlich, du warst
vorsichtig.
cj^, dans le Sud non pas distribuer, comme dans la lurah 2),
mais enfermer, serrer, 80,9; 1213.
^j^', distribuer, 1140.
c :I^, nom de lieu, 1140 n. 2 [cf. Rossi, Yoc, p. 303].
I) i^\y^, selon Vollers zànkiscli, làrmoid, iingezogen, 699 vient de (^y-
[2) Cf. cependant muwazzi', postino, distributore, Rossi, AS, p. 228].
2921
O'^y; pi. qtVj'^*^, balance^ 707; 1451. — oj^'^ aussi nom
que le vulgaire donne à trois étoiles en dehors de la
constellation de l'Aigle, Doz}^ 11,800; ci-dessus, p. 24-79,6.
*
Lij3: ttppityer, 327.
^j*)) ou, plus communément, (^jt, appuyer^ .38,6; 720;
873. Cf. ^y, ci-dessus, p. 76; d'autres verbes synonymes, 873.
:i^^, être sale, malpropre, Arabica V, 168; ci-dessus, p. 664
sub ^*^ [cf. Nôldeke, NBSSW, p. 187; Brockelmann,
VGSS I, 187]. Aussi ^^^^ wasa%, Schmutz, RO, p. 9
[^_y.>uo, Brockelmann, VG SS I, 161] ; ;^^^\is6x, schmutzig,
RO, §24.
-v-3, lier, Socin, Diw. Gl., p. 321; ci-dessus, p. 78.
Js. ^î», nachstellen, RO, p. 198, 5: tau-ni ebra ewâsor
''aqatlo, jetzt loill ich ihm nachstellen, um ihn zu tôten.
J2>*t» OU ^^lI^-w^, colonne au milieu de la tente, 582; Socin,
Diw. GL, p. 321 'j.
^^, stigmaiiser, marquer au fer, RO, p. 123,14; Rôssler,
MSOS 1,86,12,14 [Cantineau, Et. 11,194/5]. On a voulu
combiner ce thème avec akkad. asâmu, schmuck, pràclitig
*ia
[1) i2>w^>i2o^, GLBS\, p. 94; Mittwoch, AD.I, p. 67,14]
2922
sein (cf. *-«5, être beau de visage), Ges.-Buhl sub dit, mais
d'après Laiigdon, OLZ 1909, col. 113, c'est plutôt la forme
simtu, sindu qui correspond à f^^, stigmate^). Sur la
combinaison peu motivée avec ^^, tatouer^ voyez Nôldeke,
ZDMG XL, 185.
Un sens tout différent et qui semble témoigner d'une
autre origine se rattache aux deux mots *^'*^] et *-w^,
qui renferment l'idée du retour périodique de la saison des
pluies, ci-dessus, p. 1107. — Comme on le sait, .^yi a
aussi pris le sens de foire sollennélle^ 710 s.
mësem, Brenneisen [class. ^,.»^^], RO §61.
^j^*<^y^^ faire^ 628.
^^'3<^c.^, faire, 31,4; 790; 1274 = LB'A, p. 79,15
[voir GLB'A, p. 94]. — ^tïv^y., ^^6 gives lier pocket-mo?iey,
Stace, p. 125. — o—l^-*, pocket-money (allowance for small
expenses), ibid.
Ji^, pronom interrogatif qui? quoi? 398—400; Socin, Diw.
III §67b; RD II §24b) [Cantineau, Et. 1,108; 11,206];
masc. wes, 115,7; v^ms, 154,17; wus. 114,20; 155,3;
neutr. wes, 118,17; 139, 11 ; 140, 3; 774, 12 d'en bas; wus,
117,19; 119,15; 120,12; 139 n. 2 [GLE^A, p. 95]. Aussi
_^^, 337; wussehom, 722 en bas ; ^j o^., 652,2 d'en bas.
[') Des marques de chameaux se trouvent dans BB, p. 161; Huber,
Journal, p. 177; MAP, p. 28 ss.; Bent, SA, Appendix IV; Thomas,
Arabia Félix, London 1932, Appendix V; de Boucheman, Une petite
cité caravanière (Doc. d'ét. orient, de l'Institut franc, de Damas VI),
pp. 41—43]
[2) Voyez GLB'A, p. 94: sur la dérivation de l'i'-tii. (D(\\, cf.
Brockelmann, VGSS 1,154]
2923
^37 scier, 688; RO, p. 270,6; Nôldeke, NBSSW, p. 182
[^3<^j, ci-dessus, p. 2772].
^3, 344 n. 3.
«^., toile d' araignée] selon Hirsch, Reisen, p. 65^/e^rfepêc/ïe.
iot^» [^raîwee de poussière; bobine du tisserand ou di« fileur;
peloton (de coton, etc.)], 650.
* .. •
CfiÀyi, pi. vja,.i;y>, meurtrière, 12,1; 1210; Hdr, p. 736.
J^., pl. Jui:3!, iJe^iYe flaque d'eau dans le rocher qui se
remplit lorsqu'il pleut, aussi class., 694; 1484 n. 3; 1488;
Lammens, Berceau, pp. 39; 366; el-Amâlî, Dêl, p. 62, 6: '-q*^^
J.A.i;3, shoicer (of rain), Stace, p. 155.
^,, (rare) = ^_c^>j', -se dégonfler, s'ainoUir, se relâdier, s'amoin-
drir, 1026.
^^, dégonfler, relcicher, amollir, desserrer, diminuer, 327;
1026. En Dofâr, verleumden, RD 11,64 [cf. class. (j^^, broder
') D'après Weissbach, ZDMG LVI1I,933, nùsil (Meissner, MSOS
VI, 107 n. 17 ijusel; Socin, Diw. 1,202 n. J9b wusâl), reste d'eau
dans un vase, serait métatlièse de Jy^, Hflr, p. 254, ce qui n'est pas
probable.
2924
(un habit), **i<it jjri^, broder le récit de mensonges-^ \} ^Uàj ^^,
accuser qn auprès de qn].
^^^, intriguiren^ RO §367.
J^ = ^, 47,9,10; 486; 506; 1026.
j^^xi», lâche^ relâché^ mou, dissolu, 1027.
îjAxo,, 650; LA IV, 475: J^U 5jl-:s^ ^J^ ^-^^v. ^^^^ aAx>o^i
JlJI J.; p. 476: Ulî "i] JuJu cXi^" s^Ii^J'^ »3uyo^îj ëJoyo"^!^
en Dt bA^jo^, pi. AJU05, est une perche avec une fourche
(K>jt.i;) en haut, où l'on place les q'a*£ au milieu de la
hutte (xé-p).
*
yoj, l'aire où l'on bat ou entasse le blé, Dt, 80,12; 329 n. ;
616; 1605; 1780; ci-dessus, p. 889,2; expliqué 1213 s., cf.
Nôldeke, NBSSW, p. 204.
J»ô», arriver, vocalisation, 1551 [Rossi, AS, p. 193 wusul,
yûsal; voir aussi Cantineau, Et. 11,194 s.].
JjÔj, faire parvenir, envoyer, 1112, 10 d'en bas [condurre,
Rossi, AS, p. 201]; sur la forme e^Llj voyez ci-dessus sub
f>\ [cf. aussi Marçais, TAT, p. 495].
^}^!j, lier ensemble, 576, 3.
J»o^', mettre en réserve, Hdr, p. 736; ^j^di 'jJlÔ«.j, nous avons
mis de l'argent en réserve.
2925
J-ojî CLniour^ Sachau, AVLM, p. 52 n° XIX, 3:
nâdêtu gid lî bewuslak jâ zarîf elkhâl,
Ich rief: ^^Geicàhre mir deme Liebe, o Màdchen mit sûssem
Liebesmal!"
iJuo3, pi. JL^oji, morceau, Stace, p. 123 [jjezza di stofFa o
tela, Rossi, AS, p. 227]; Meissner, NAGI, p. 147 (uosle);
iLJisî. iXo^, |;«i'è(?e de bois, ci-dessus, p. 927, 12;H(:lr, p. 347
(ijLo^); Ojyî ^^jJuoy' 'yi:, 7^6 pcisted the hco bits of 'paper
together, Stace, p. 120. — ^J^^^ i^3, ctge de la charrue,
ci-dessus, p. 1382; Hdr, p. 297.
&JL^', réserve.
1^3, envoyer, 26,3,6; 1491; Hdr, p. 736; avec Jkc pers.,
envoyer à, infonner, 140,13; iOL^o^ JJ^, did y ou send him?
o w -
*J ^i>v-vo3 J^, dïcZ ?/o?i send for him? Stace, p. 213, cf. ibid.,
p. 151; (^A>Lc (i.' i_5^-î' ^'^^ *^^^ ^^ ^^^' ^^i*^'5 "^3 j^^' i-'^^
ioLc Juw3" [envoyez l'homme libre et ne prenez pas d'informations
sur lui], proverbe = l'homme libre tient sa parole, sans
qu'on ait besoin de la lui rappeler, HB, p. 277, 13 et n. 15;
sA-*j>: j^-X-aJic ,_5-^3^, ^«55-^ euch Hamclcdi eynpfohlen sein,
Wetzstein, ZDMG XXII, 157.
Cf. akkad. a su, hébr. Hi\ sortir, n^ïih, faire sortir; il
faut, cependant, plutôt combiner ^_yo^, en hébr. par méta-
thèse 7V\'i, avec l'égypt. wçt, commander, Brockelmann,
VGSS 1,275; Ember, OLZ 1914, col. 6 n. 3. Selon Huart,
JA 1919 sept.— oct., p. 345, ^^ est dénominatif de ic^^.
2926
^c^yi-i voir 313.
,^^1 mandataire^ exécuteur testamentaire^ ibid.
s-
^AizJi > ^^_*j' , 1161.
^3>c->3, 1399, cf. ci-dessus, p. 2912.
•^a:, ou ^>i?i, impf. wft'^_kJ, fronder, lancer, 1433; selon
Nôldeke, NBSSW, p. 55/6 emprunté à l'éthiop., ce qui
n'est pas probable [cf. wataf, yûtuf, lanciare con la
fionda, Rossi, AS, p. 209].
>_À^3, he emiMyed, Stace, p. 55.
wà^^)', pass., ibid.
^juc^ uçlâf, Schleuder, Stumme, GTA §48 [cf. Dozy s.v. ;
watuf, pi. ^awtâf, fionda, Rossi 1.1.].
v_jlJô», frondeur.
'iii,>:^j^ , fronde; aussi ij.-ci2>L/« , 1433; ci-dessus, p. 1172 = iu'L:>yi.
(_^»>^^S^, foider'^) [sur l'impf., voir GLB'A, p. 95 et
Vollers, VS, p. 50].
^_^^, descendre, trans. 65,15, oià se rencontre la forme
curieuse wàttethen [watta^, abbassare, Rossi, AS,
p. 190].
j.'^.;s?JI LIj^,, inceste, 947.
') Selon MoUer, SI, p. 94, J->*) serait = indo-eur. nedh-, sanscr.
vadhati, frapper, vadhar, arme meurtrière; gr. ù9éu, etc.
2927
sLbj, piétinement, 1083 n.
tLb», bas- fond [soulier, Dozy] ; ^'lLjjJî ou *JL«-!t est aussi le
nom de rjy^'^ lS^îN voyez sur ce territoire Arabica IV, 44
et ci-dessus, p. 326 ').
De là lot a, en dessous, 874; Lj^jî ^j^ fyllôtâ, auf dem
Boden, Sturame, NT S, p. 130 n° 59,2.
ij^^3, sandale, SAE IV, 114, 26; aussi wâti'e, ibid.
p. 152,20. — En ^oraânais 'i^*,, pi. IjLb^, Moritz, Zanzibar,
p. 103; RO, pp. 74; 274,15; 329,4 d'en bas (avec suff.
watyti); wtaije, diminutif, ibid., p. 47,4 d'en bas; tâq
1 watje, Schulisolde, ibid., p. 78,6. — s^*, aussi fer de
cheval, BB, p. 176.
ouj^, pi. o't-^î', &«^ d'âne, Azzân ; pi. oiL-?^ ou iCib^i selon
Stace, p. 209 [Rossi, AS, p. 236 wuçtftâf, pi. \aw(tâfah,
basto per midi o asini].
uX£j, promettre, selon Bel, Djâzya, p. 114 aussi se diriger
vers (inf. A^.), p. ex. ibid., p. 68 v. 47 :
(joLaJJi «jp L\r:_5 J^-^i^ /c'^ ^^i
Avec elle, il partit vers le sud, rejoindre la tribu des braves.
Sur jsx^ et éth. <»Ort ou oJ-Ûrt, voyez Praetorius, ZDMG
LUI, 20.
lAcp", 865,3: \j j»»x.»;o' Ulli, ca?' e^^e promet de s'y rendre,
elle s'y rendra.
') Au Soudan, w-^^ a pris le sens de temps, iveather, L-oO, Carbon,
p. 230: Il fait chaud, el uata harr; il fait froid, el u ata bâred
[Lethern, CA, p. 478 iveather, wata, hawaj.
2928
u\c^, promesse; semaine^ Glaser, Mitth., p. 19 [Rossi, Voc,
p. 304: ,,Non solo significa promessa, ma durata flssa di
tempo, intervallo, appuntamento, più precisamente una
settimana"].
BAcj, promesse] sAcj j,, un jour fixé, 862,3 d'en bas.
o'lx^, pi. u-VcUx) [class. ^Afitj.^], rendez-vous, 326 et n. 1;
BB, p. 112.
^^
y:j.j, chez les Bâ Kâzim = ^_>^', être renfermé dans un
liawa, endroit presque impraticable dans la montagne, 1129.
y^3, difficile, ardu; qui fait mal, doidoureux; amer-, aussi
rude, inégal, abrupt, scabreux (lieu, chemin), Carbou, p. 193;
de là le nom de l'ancienne capitale du Waddây, s^c,, qui
avait été bâtie dans le pays montagneux des Maba, ibid.
n. 1. — s^j, thicket (Béd.), Stace, p. 171.
^^3, rude, 496; 660; 1689.
^3, rocailleux, 1562; 1719.
kikcj, class., affaiblir, énerver (fièvre); As^^, avoir la fièvre,
p. ex. Boh. III, 23, 11 d'en bas: k>LjAJî f»j«Io ^)Jî J^. ^AÎ ÛJ
j^ftj ^^.5?Ji \jjc>i Sot y^ j^' u)^^ J^^3 y^ jj' '^j
[') Houdas et Marçais, Traduction I,G04:
2'out homme à qui sa famille souhaite le bonjour
A la mort plus près de lui que les cordons de ses sandales]
2929
(^J^-^ftl^j XxLi; ^X ,.j5^J J^_5 iCJ-j^T-o 5w.A^ l-^j-J o'^j' >^^-^
[LA XII, 406: S^i. ^cr^^^ ^i ^^^^' ^3 ^^i^oaII j o^^
(iUj, /?èy?'e, 483, 2 d'en bas [class. eU:^].
J.£^ = ^'^', Qâmûs; 1468n. 2. Cf. J'^ = ^^ ,»->'-i^', Brônnle,
MAP H 11,297,2 d'en bas.
J^", voyez 1468 n. 2.
J.C5, Dt et J^£3, Hdr et "Aden, les deux formes presque
toujours avec une voyelle auxiliaire, Jsî^ et J^^^j, bouquetin^),
104,16; 123,21; 745,9; 1239 s.; 1467; 1500; 1611; 1652;
1705; Stace, p. 85; RD 11,65 [Rossi, Voc, p. 304; MMC,
p. 25], voir le long exposé 1467 — 1475 ^j, cf. ci-dessus,
p. 987. Le pi. est J^^, J^y, ^^U^, 'd^^ (cf. 123 n. 4)
et au Yémen iJlc^, 1469^).
kJLcj, voir 1468; I. Sîdah X, 73, 5 d'en bas: r-vUii %^^^ iUxy!
[«) Ibid.:
Hélas! pliU cm Ciel que je fusse sûr de passer encore une nuit
Bans quelque vallée, entourée de souchet et de chiendent,
Ou de boire encore les eaux de Madjanna,
Ou de voir encore les montagnes de C/iâma et de Tafil]
2) Dans la lurah aussi J^c», 1467 en bas.
3) Non pas chamois, 1467 n. 4.
*) Cf. aussi Nôldeke-Schwally, Gesch. des Qoriïns 1,141 n. et Prinz,
Altorientalische Symbolik, p. 95.
[5) VMVW, p. 177: „The loi'l hunt is still the favourite sport of
the Hadramïs, although sti'ongly disapproved of by their religions
leaders on account of the cérémonies of evidently heathen origin
accornpanying it".]
2930
iJlçyî < idryi , endroit où se trouvent des bouquetins^ 692');
U70.
^cjÀA^ voir 1468.
*
i!c3 6t vulgairement ^L^^ dans la lurah, rnse, cf. 537 n. 3.
Dans le Sud ^Icj, pL oIj^, en Dt ^^'3<^y, 91, 12;
1372 s.; au sing. aussi wa^â^, 63 n. 1 ^j, comme wa'^â
à Beyrouth, où le pi. est ,^^^3, tandis que io^^t «class.
iL^^O se rencontre quelquefois ailleurs, Prov. et Dict.,
p. 454: [wa'â", pi. 'aw'iyeh, recipiente^ Rossi, AS, p. 232]. —
^y, pL, habits, Syr., Prov. et Dict. 1.1. = ^.Ai en Ég. ^)
et .^>:> dans le Higâz, Snouck Hurgronje, M S, p. 39.
Lxi^, pl. ^'^13, enfant, 905 [GLB'A, p. 95]'').
yij), cité ci-dessus, p. 1293 [class. être très chaud (jour à
« , ce
midi); yi:^, jb^', faire chauffer (le lait) ayec une jnerre
rougie au feu; Qâmùs: ^^-'3 ^^^^1^. J^ t_5y^ '^^ yt^y^^
"^J^ii^ -^^^^-^-^3 i_c-^J CT^'-5 V-^ i*--^" sU^^'l ^^'-^?^ ^ if^T^-
') La remarque sur l'article Jans la n. 1 doit être éliminée, voir 1471.
^) L5^3 est onomatopée, cris, clcDiieurs, vociférations, voir ci-dessus,
p. 2909, 7 d'en bas.
L^) L^^'i'î e//eis, bagages, habits, ustensiles (jamais au sing.),
Ronzevalle, p. 58]
'') La forme verbale «Axjy twërad est jeter de la poudre aux yeux,
RO, p. 249,12.
2931
iXi^
lAsj, imiir, faire des tournées, ^anazî, 1357 n. 2; MJM, p. 37.
^3 et Jsi», 1774; en Dt i^, impf. ijj yôfar, a pris le sens
d'être saturé d'eau, j^ ^J'JaJ^ y:, laisse le terrain boire assez;
^'31 (^v^i, le terrain est saturé d'eau,
h. 1774.
- o ,
ÀyA, sab., selon Glaser, Mitth., p. 52=<.*r^, Or^, îw sich
ailes vereinigt, etwa Vergniigungsort, Park [selon Conti
Rossini, Chrest., p. 139^(n>'4-C, ?'?«'S-, ft?T«. Cf. Rossi, Voc,
p. 304, où mawfar est rendu par via 0 viottolo tra i campi,
passaggio su dighe di canali, respectivement taglio nelV
ar'gine del campo per far entrare l'acqua].
* .. .
oijij"'>^jiAXj', voyez ci-dessus, p. 2809 sub vjàii.
J^i^, 1774.
ji^= Uiii:) ^^c^', 1774.
Ji'^, ibid.; selon TA Aii. ,.y^*ji5 = ^'^ j! jiL».
J,.:)' tuwàffa pour (^c'^'S mourir [GLB'A, p. 95; two ffe',
Rossi, AS, p. 220].
^^t^, probe, 1371,7.
jî^, a, coasser (grenouille), Dt.
2932
3, en Dt synonyme de J^rs^vi, sécheresse, disette, famine;
en ^omânais te^nps ; s a h a 1 w a q t, es Marte sich auf Rôssler,
MSOS 1,66,14; min waqt, friih, RO, p. 115,17 d'en
bas. — Sur waqtin, lorsque, voir ci-dessus, p. 2663. —
L'égyptien del-waqt (écrit 0O5J ^o), à présent, 414 n. 2
[Spitta, Gramm., p. 308] ')•
c\i3, class. s\illumer [wugâd, impf. yûgid, accendere,
Rossi, AS, p. 190], >^Ai, allumer; prendre feu, Beaussier.
J03! (ou Jsi»), entretenir (le feu), 604,6 d'en bas.
tXÎyî, être allumé, îiIAP, p. 374,2.
LXiyî, /b?/er cZe bois allumé, 638; uXiVî, l\ï'-«, Socin, Diw. Gl.,
p. 322 [mawgid, pi. mawâgid, /brne/^o, Rossi, AS, p. 209;
màgad, pi. m^wâged, Cantineau, Et. 1,34].
^^ waqor, Bilndel (Holz, Heu udgl.), RO, §§ 30 et 386
[= class. J3].
8^5, fardeau, Dt, ci-dessus, p. 261, 8 d'en bas.
;jsy, marcher sur la pointe des pieds, 43,3; 76, 13; 362, où
il faut observer la correction p. 1438; 1013. — Sur un
autre sens, voyez ci-dessus, p. 601, 7 d'en bas,
^Jû]s3>^J«2Ï', ,j^!, rester inoccupé; -^i, rester tantôt ici,
') Sur la forme ^1:^^35 voir Marçais, TAT, p. 492 [aussi en judéo-
persan à côté de oOj, ZDMG LIV,557; cf. LV,252J.
2933
tantôt là, 362 n. 8, où sont expliquées les formes différentes,
(j^^)", se faire mutuelle}}') ent la sentinelle, se swveiller, terme
de guerre, ibid.
U^ij» mûqis ou mûqus pour ^jJé>-^ mâqis, ibid.
* ..
tijj tomber, 1547 [accadere, Rossi, AS, p. 190]; avec J^,
coïter, 835, 16 ; 922 n. 4 = U^^ ^nj, 837 n., cf. ^Jb-^ ^^■^_> a«,
ibid. et 835,1; ^JJ' ^s. ^*, 332 n. Au sens figuré =.Lo^),
arrive}', 149,11; 483, 3 d'en bas; IQll ; se produire, provenir^
10,17; 61,18; 77,10; 1462,9,10; 1508,1; devenir^ 51,5;
54,18; 58,20; 65,12; 79,17; 80,10,11; 539; 1047; Fest-
gabe, p. 15,17; eU ,«Jjj J^}, what relation is lie to y ou?
Stace, p. 140. — <î^>Lxï ou ^ï, ci-dessus, p. 2515.
^y<J^', faire attention, 362 n. 7; 364 n. 2^); 540 n. 1;
715 en bas; 1038 n. 1 [Rossi, AS, p. 194 twagga^
attendere qualcosa che deve succederel ; A<^J! ^^^ v-Sj^i^! ^ ^i^*,
garde-toi e)i }-oute des t}'oiis; avec v_j, faire attention à,
épargiier, p. ex. -«JOc jyJji Ji' "^ J^^'L. <i^ ^.,Lvo"^î [ow
épargïie les c&écdes, s il y en a peu.]; RO, p. 199,8: Lo ^^
8^ o:^«ï>j", Z6^e«?î fZ?^ mcM 5o/b?t folgst (=teéddebt).
Dans le sens de se garder aussi RÇ 1, 110, 19, oii <i^" ne
peut pas signifier tomber.
1) ^j=^La aussi en mehrî, SAE IV, 37, 2, 3, 21 ; Jahn, M S, p. 235.
[Quant au Yémen, nous lisons apud Rossi, App., p. 242: „In tutto
l'altopiano wi'(ga\ yûga'^ è ,avvenire, divenire, essere'; mr vi è poco
usato con lo stesso significato, mentre è comune nel Yemen orientale,
nord-orientale e occidentale"]
2) Sur ,«Jij, peut-être, voyez 483 n. 2; cf. Biltner, M S IV, 30 et
Torczyner, ES S, p. 156.
3) Lire ,,pour ^y'*^. •
2934
^l, fois, 1030; chez les 'Anazeh =^L\jU [GLB'A, p. 95].
x*ijJ' o-o, 922.
^^<^^j, Sud, = J>Ai>^, Nord, qui demande protection ou
asile, 381 n. 2; 1791 et n. 2.
,^y> môqa", Morser, RO, p. 384,11 d'en bas.
ioëyj, pi. Ij'îyi [sic] = Ka^, pi. li'lyc, îcooden mortar, for
pounding, Jayakar, BBRAS, p. 266 [class. 'i>3^s^, pi. ^jU-'»,
marteau, ^ija^, LA X, 289, 2].
«jy«, accroupi, immobile, daliegend, RD II, 65 = A*iw, ci-
dessus, p. 949.
^Î3>wiqif, se tenir debout^) [GLB^A, p. 95; Cantineau,
Et. II, 194 s.] — ^J^j^.i environ, RO, p. 117. — Sahhî ^o-àï^',
watt for me = ^5^»^, Jayakar, BBRA S, p. 270 [sur J^ o^îj,
attendre, voyez Dozy].
v_ji>^3 uqyf, pl- woqfân, Feld, RO §124.
iCfiiLo < iCàsyi , /b?'re, LLA, p. 71 n. l^).
[Cf. aussi J^arçais, TAT, p. 496]
jiy, monter, 1468 n. 2. Voir d'ailleurs Hdr, p. 737.
c^^';
^3 ^^3, j^t, ^^l = ^j, être persuadé de, croire, 1183 n.;
Hdr, pp. 432,18; 450.
') Imparf. ^:^iM, Hdi-, p. 17 n. 1.
2j Sur la forme, cf. Hdr, p. 9.
2935
or*;
^y>*,, aboyer, 1668.
*
j.3, 'protéger, IIU.
ily>^y, V. h.v.
i^^l>^,Ji;oi avec ^^, craindre, 341.
^^1>^yL)', se cacher, clisparaitre, mourir, Stumme, TMG
I, XXXVII n. 1; TTBL, p. 136 'j.
ils, ugâ', lit, 1560; Hdr, p. 216^); ailes, was man aushreitet^
um darauf zu sitzen oder zu liegen, Snouck Hurgronje,
OS, p. 104 n. 8; pack-saddle (for donkey), pi. iùJs^', Stace,
p. 209. — Aussi Kopfhauhe, MAP, p. 185, 23, cf. Kj^^,
î.
Kopftuch fur Weiber, RO §94. — £lÏ5>tij't, protection,
Unterlage, 1114.
^,
ij^">j_^", s' appuyer, 421,4^). Cf. |^Sj>^^o, ci-dessus,
p. 826. De là (^c^'^aj', s'appuyer, RO, p. 231,2; Rôssler,
MSOS 1,81,6 et dekje, pi. dkai, coussin, RO §107,2.
wOj, gcdoper (cheval ou cavalier), faire le maukab, 889;
Hdr, p. 298 n. 1.
w^5y«, pl. w^V*? cortège solennel, fantasia, revue militaire,
151; 155; 747; 781; 1220; el-Amâlî, Dêl, p. 168, 4 d'en bas:
•) Au Negd (3^, ^e mettre à l'ahri = i^J^i.
2) Cf. Brockelmann, VGSS 11,673 n. 1, où la remarque est justifiée.
p) Sur tekkà, impf. itékki, appuyer et tekkii, impf. jittékka,
s'appuyer, voir Stumme, G TA, p. 161/2]
Landbehg, Glossaire Datînois 184
2936
La forme classique est donc ^y>. Cf. aussi 642 n. 2.
^yS^, préparer ^ apprêter^ mettre en ordre^ 1631; serrer^ ibid.
et ci-dessus, p. 1423.
cXS^î ou iAi^î, 1° rester; 2° se mettre en embuscade^ J à qn,
149,21, voir 1631. Part, môkid ou raôkud, 150,6; 1631.
J <A?^", attendre^ 1632.
o'^^, certitude, 468 n.; cf. class. JcJ'', lXaS^, certain^ sûr.
jsSyi, embuscade, 149,22; 1632.
* <
i^", se nicher en embuscade, 1544; ci-dessus, p. 956 sub li i).
s-J^, embuscade = ôSyi , Dt.
s^x), tes, confusion; urâhet môkirah "al en a, es ist
ailes umsonst geicesen, Festgabe, p. 15, 20; Hçlr, pp. 596, 13 ;
737.
^, enfoncer (la lance) dans la terre = ^^, 1011; aussi
frapper, I. Sîdah VI, 101,4 ss., où sont énumérés plusieurs
verbes synonymes, comme ^, jj^, j^j, j^^, j^, jI, etc.
^îj:s = 7yS, 1011.
JJ3, class., avec ace. et ^\ confier qch n qn.
J.s^, se soumettre, 147,5 [cf. Nôldeke, NBSSW, p. 180].
[') D'api-ps Bauer, ZA XXVIII, 83 n., Tu en cy^^, s'asseoir, cottvc)\
serait dû à l'analogie avec {^y^, tandis ([ue Ru^icka, ibid., jj. 288,
suppose deux racines différentes, 1\ r et i<n, dans y>^ et q^J
2937
aÎ^, faire un tas, Dt, 1048. Cf. çXs^.
^^, fermer.
^S^I et J^, fermer, serrer, 1632.
£li5>ilij, toute chose avec laquelle on serre, 1632.
^>
w^i^, entrer, arriver; en Dt v^^, mais hors de Dt aussi
v-]j, 156,14; 1506 et n. 2; 1699.
e
^^, entrer.
^ssL,, faire entrer tout à fait; bien cacher, 281.
^jli [dans la lurah pénétrer], RO, p. 198/9: j»-^-^-e ^^'
twélleg 'anhum %od èôri â%jar ttwillâge 'an
Syle nnâs gins hum esrâr, lialte clich fern von ihnen;
nimm meinen Rat an, hesser ist das Sich-fer^nlialten von
diesen Leicten; ich halte sie filr schlechte Menschen.
*J.J^
tXJ^ walad, /^/.s, 74, 14; 804; wild 'a m m, cousin, 35,21. —
^m.U.j! 1AJ5, fém. (j^U! '-:^^i libre = class. ^; ^^\ lxJj,
fém. -^.J! c>-o, esclave, Snouck Hurgronje, M S, p. 111 ') —
^lIJ^Jl o\i^, exphqué 1748. — JJ3>03 (wod, wed, wâd),
I) ,-,L^J' qÎ^3, jockeys, Lebîd, éd. Brockelinann n° XLI v.
20.
2938
432/3, dans toute l'Arabie et en Egypte, Hdr, p. 787, aussi
au Soudan, Hess, Der Islam VII, 103, 5.
aAJj, sJu3, pi. o'Ai^, o'^3, jeune fille, 38, 1, 3, 6, 9; 39,
20, 24; 74, 13; 77,21; 281; 347; 974; 1730.
cXJyo, pl. aAi^, métis, HB, p. 213 n. 1.
(j-J^, synonyme de ;j-Jo, voir 1402 n. 2; I. Sîdah 111,76,5
d'en bas : ^^^ * y*^p! j-^^ * o^.o ^^ * iLiu^ii j^-"^' * ^Vï^^ j-j'
&JJ5 oX,S > 5 J
*^IJaJ! j, w eV-o'Lj wJj 5^-^' *iW^5 cf. Stace, p. 45 u^|y«,
deceitful. La première forme se trouve dans LA VIII, 145:
^i3<^', préparer, 1382 n. 3 [voir GLB'A, p. 96;
Brockelmann, VGSS I, 47].
o o
^3, se. -e'l.^' wà^3, damoiseau, 847 n.
^Juj3 = ^a!5, fém. i^»i, ibid.
^^
^3, être prêt, préparé, MJM, p. 7 s. [cf. MMC, p. 467, v. 7];
en "Oman segeln [probablement être iwêt à mettre à la voile,
à partir], RO, p. 309,9.
fj., dans le Nord préparer, mettre en ordre, dans le Sud
réunir, rassembler, p. ex. w a 1 1 a m e 1 - f u 1 û s, w a 1 1 a m e 1 -
habb, mais en II(Jr aussi, comme dans les dialectes du
Nord de l'Arabie, préparer, fertig macJten, MJM 1.1.; 1382
n. 3; Socin, Diw. Gl, p. 322.
2939
fjîj, passeii, Weissbach, ZDMG LVIII, 948; Stumme, G TA,
p. 27; le même, NT S, p. 107 n° 11 xL!^. J^\ ^Âi qâddek
as i w â 1 ë m a, tcas ist icohl so gross ivie du ?
jj^-, être prêt, 471; RO §328; RD II, 65; cf. S AE IV, 121, 10
et MJM, p. 46.
^j, vent favorable, RO §§ 26 et 311, voir Socin, Diw. Gl.,p.322.
iCi-J^, repas, 851 ; festiyi en général, à n'importe quelle occasion,
Prov. et Dict., p. 455 [banchetto crinvitati, Rossi, AS, p. 195];
proprement fertige Mahlzeit, MJM, p. 8. — iÂ.iJ! '^^^i repas
de réception, 306. — Sur les noms des différents repas, voir
el-Fàhir n° 212, où ils sont énumérés ').
^cXjJj, pi. »l\Jo^, hollandais, H B, p. 247.
2J5, s'égaijer, se distraire, s'amuser, être épris de (^), voyez
Hdr, p. 737. Cf. Sachau, AVLM, p. 79; et-Tantâwî, Traité,
p. 208, 5 d'en bas :
Mon amie est tombée malade, je suis allé la visiter,
Et moi-même, je suis devenu malade de chagrin.
Ibid., p. 218,2:
^■ssz'se auprès de son amie, elle lui demandait:
Qui est cet étranger que nous voyons Ut dans la tribu?
1) jjj < ^S , douleur, 1 182 d. 1.
2940
L'amie répondit: C'est un jeune homme qui meurt d'amour.
Pour qui? dit-elle. Pour celle qui demande : Pour qui? dit l'amie.
D'après Fleischer de ^JP).
^I., lie amused, Stace (Béd.), P- 9.
^Jj^j", ^J^ l3^, îve icent ahout to amuse ourselves (Béd.), ibid.
jJ^, vociférer, pousser des gémissements, 380 n. 2; BB,
p. 81/2 [Marçais, TAT, p. 499].
^\, impf. ^_^)b, suivre, Hdr, p. 738; impf. ^^U, atteindre,
146, 13; 715,2 d'en bas; 1618.
J.3, aller, s'en aller, se rendre^) = -\^ ou. r-3; ^), 7,16; 56,8;
816; 318; 1580; se retourner, 83,13; 1270; avec ace. du lieu :
'j II dit apud Delitzscli, Gen., p. 58: „Gauhari nieint zwar, in der
lied, fùrchten liabe ^^' zu seiner Urform n^j, aber es ist dies jedenfalls
eine Yerwechselung der Urform mit deijenigen Form des Stammes,
welche, an und fur sich massiver, von dem Spracligebrauche in dieser
pathologisch-starkeren Bed. vorziigsweise herausgebildet war und noch
jetzt die gew(ilinliche ist. Besonders deutlich tritt der Grundbegrift'
, , o
der unruhigen Bewegung, welchen ^-3 bat, in der Infinitivform q^^î,
dem boher potenzirten «-"^ liervor, denn die Infinitivform ^^^^ be-
zeicbnet stets eine extensiv oder intensiv starke Bewegung".
2) Cf. Haffner, AL, p. 173,7:
[Laisse /e jeime âge qui s^est écoule;
Ln jeunesse a tourné le dos, et les cheveux deviennent toujours pZ«s
gris et plus clairsemésj
Voir aussi ci-dessus, j)]). 717, 1511 et 1704.
3) Cf. LLA, p. 48.
2941
bâwilli em-Maqbc^ bah, je me rendrai à em-Maqbàbah,
1486. En Tunisie devenir^).
^^J\^, ^naître, protecteur^ 823; LB'A, p. 1,3 [Marçais, TAT,
p. 499].
(^^3, seigneur^ ^wotecteur; saiiit, santon^ 457 s.; 823 ^j. —
Fém. aLJj, 455.
»S3») wlâje, ulâje, Europa, RO, p. 6.
^% ulâiti, eiiropàisch, RO § 75, 1 ; dans l'Archipel indien
aussi Arabe de l'Arabie ou, en général, un étranger quel-
conque, appartenant à un peuple qui y a des colonies, H B,
p. 213 n. 1.
],y> > m ô 1 a, m û 1 a (même m ô 1 a, 1562), maître^ jjropriétaire ;
dans le Sud seigneur d'un endroit, soit politique, soit spirituel,
patron tutélaire, saint spécial^), 111,21; 123,16; 157,5;
165,6; 270 n. 4; 457 s.; 1495; 1716; voyez surtout 1562
et s., où l'on trouvera tous les détails nécessaires. En "Iraq
') Stumme, TTBL, j). 137 sub ^ls*; ,,Im Stadttiinis. wird 'werden'
ausgedriickt durch zil, i^'i ; wâlla, iwalli oder rza\ j<_M'za*^ (letzteres bed.
niemals 'zuruckkehren'; X^ ist ungebrauchlich)".
*. - s 0 _
2) Comme le fait observer Littmann, Der Islam VII, 137, ^^ et <^_y>
renferment l'idée de réciprocité, vu qu'ils signifient dans la lurah non
seulement protecteur, mais aussi protégé] cf. cependant 1503 n. Au
demeurant, iX!^ et (^3 ne sont pas synonymes, voir 823.
3) I. Sîdah XIII, 205, 5 d'en bas: ^ ii^J^j J^j:jt^\*i ^Juixji) ^y^\
^ \y> "^ O-/"^'' éV-î ^^*^ *">* ^^3 LF'-^"' CH"'^' [Qor. XLVII,12J;
Snouck Hurgronje, ZA XXVI, 230 n. 2 à projios de la locution ès-
sèjjid môla "^Adan: „Môla drùckt ailes aus, was im Altarabischen
çâhib oder dû, in andern Dialekten aucli râ^î und abû beisst: der
Mann von .... Hier ist der grosse Heilige von Aden aus dem Sèjjid-
geschlecht 'Aidarûs gemeint, dessen Grab fur weite Kreise Ziel von
Wallfahrten und Geliibden ist".
2942
aussi molle, maître d'école, 740,14; 1563 [cf. Nôldeke,
NBSSAV, p. 73 et Mariais, TAT, p. 499].
^^ i, gémir de douleur^ Dt, <^!, Socin, Diw. Gl, p. 322;
Feghali, K=A, p. 9; RO, p. 9 [MMC, pp. 167, 169 v. 6, etc.;
star maie, Rossi, AS, p. 218].
*
J^, se ramollir, 132,6; dans la lurah J.^, ^Jj^, être faible.
J^, trdge sein, Wetzstein, ZDMG XXII, 150; aufhôren,
RO, p. 422 nos X et XI; vorsichtig, verstdndig sein, Meissner,
NAGI, p. 147.
^yi, j,lj', attendre, Béd. et Negd, Arabica 111,73 n. 2; être
insuffisant, MAP, p. 434,8 d'en bas.
S^, zôgern, RO §369.
-:s.?5 [class., s'allumer, briller (feu)]
*
^^, attiser (le feu), 556.
f^y, flamber, 327; 361 n. 5; 638; 975.
iXs&^
lXPj, être tranquille, Dt, 357 '). Cf. oL^, u.
w\3. et cXi'î, se calmer, 356 s.; 535. — Inf. Oc>., 356.
jjy« = cX^'j, tranquille, 357.
a^xij, class., vallon couvert d'arbres, 1222 n.
[') Sur cX>i, voir GLB'A, p. 96].
2943
^Jo?^, pousser^ inciter =jJ>^, 975.
^3, ^jî, ^\^ pousser (la bête), stechen, Festgabe, p. 61.
_ ù - J
y?yi, j^j», bâtonnet avec lequel on pousse la bête, 1447 et
n. 3; Festgabe, 1.1.; Hdr, p. 297 = ^lJI^, MAP, pp. 296, 9
d'en bas et 448,11 [Canaan, ZDMG LXX, 1701.
iCk?5 = 30^=5, 1222 n.
v_à%i, Xà^^pi, pi. wà^l^, Strohhut, Glaser, PM 1886, p. 3.
[i4à3y!, pi. ^ji^lyij sventola per aliment are. il fuoco, Rossi,
AS, p. 240].
*^j [class., avec Tacc. imaginer^ concevoir] avec J,, se former
une fausse idée de qch], wehémt f kelâmek, du hast in
deiner Rede Falsches vorgespiegelt^ RO §185.
j*ij, supposer^ 47, 13; 62, 19; 1027; avec J pers., zuwinken^
ein Zeichen geben, RD 11,65.
j*3^", supposer, menacer, voir Hdr, p. 738 [sospettare, Rossi,
AS, p. 238].
^3, Schrecken, MAP, p. 334, 14. — D'après Hess, WZKM
XVI, 46, waham se rencontre aussi dansle sens de 67<o/é'«.
(•3y) mwehhum, in Gedanken versunken, RO, p. 343,5
d'en bas.
2944
^J^3, devenir grave, "anazî, 321. [Dans la lurah ^'^ ou ^'^
a le sens d'être faible, fragile (chose); menacer ruine (mur),
etc. et «'• est faible, débile, etc.; ^^^ ^ur^? chose considérable,
Belot] cf. Socin, Diw. Gl., p. 322.
^^, raisin 'j. Quant à la ressemblance de \'^ et de choq
(<C*fo7i/Oi;), etc., il y a plusieurs hypothèses. On a expliqué
ohoç comme emprunté aux Sémites ; on a voulu dériver |^>,
cj^iî ŒJjE.'}, etc. des langues indo-européennes; on s'est
prononcé en faveur de l'origine commune de tous ces mots,
en admettant la parenté primordiale de ces deux groupes
de langues, et on a proposé de chercher la solution du
problème dans une des langues des aborigènes de l'Asie
Mineure et de l'Europe méridionale, Renan, Histoire générale
et système comparé, p. 207 [Lewy, SFW p. 79; Ges.-Buhl
s. V. p_; Walde, L E W, p. 839] %
[') Sur l'usage du vin en Arabie, voyez Moritz, Arabien, pp. 37 — 39;
Grohmann, SA 1,234]
2) Môller, SI, p. 27: ,,Das gricchisclie und armenische Wort iiann
weder dem Semitischen entlehnt sein, noch das semitische Wort dem
Indogermaniscben. Die Entlehnung des indogerm. Woites aus deni
Semitiscl)en wiirde voraussetzen, dass das Westsemitische zur Zcit
der Entlehnung noch das t< im Anlaut gehabt hàtte, zu einer Zeit,
wo das Assyrische schon làngst das aus dem n entstandenc / vor
e, t. Il in den Spir. lenis gewandelt hatte: gegen die Entlehnung aus
dem Semit. spricht mit Entschiedenlieit das griechische o/, fur das
im Faile der Entlehnung cci oder «j zu erwarten gewesen wJire. Wohl
aber wàre denkbar, dass das Wort 'Wein' aus den dem Indog. und
Semitischen verwandten Sprachen der kleinasiatischen und sûd-
europilischen Ureinwohner als ein in diesen Sprachen dem Semitischen
urverwandtes Wort den in Sùdeuropa und Kieinasien eingcdrungenen
Indogcriiianen zugegangen sei". [Cf. Littmann,M VV, p. 18: „Das Urwoit,
aus dem die IJezeichnungen fur den Wein bei den Scmiten und bel
den Euroiiiiern stammen, ist noch nicht mit Sicherheit festgestellt;
e.s scheint ein kleinasiatisch-kaukasisches Wort gewesen zu sein".]
2945
^5
<hamzah, Hdr, p. 519 [Brockelmann, VGSS 1,46].
> „ , Hdr, p. 738 [Brockelmann, VGSS I, 138; 248].
<_, ci-dessus, p. 258 s. [Cantineau, Et. 1,24; 11,137].
>_, ^yy>cyy>, ^^xj>^^:5-, 313; Hdr, p. 539 [Brockel-
mann, VGSS 1,139; 280]; LA XIII, 11: J^j"^' j. xkl J^"^!
o^ ^ Lcaji o-J'i" ;j,'» '-♦^:r- s-vV:U' i^LJf J>.x:^ v-*^'? Jayakar,
BBRAS, p. 250 à propos de la prononciation en sahhî:
„The letter ^ is sometimes converted into -.; thus, ^«ju
{dry, arid) becomes ^^. In the ^Omânee dialect, on the
contrary, „ sometimes becomes (^".
[Affaiblissement du suffixe -y de Ir sg. après voyelle
longue accentuée chez les Sammar, p. ex. ôbù(.v), mon
2Jère; gadâ(y), 7non déjeuner, Cantineau, Et. II, 139.]
Sur j yy~>riy, p. ex. ,:>.>>/!> m i n y i t, voyez 340 et
Brockelmann, VGSS I, 244.
Sur j^Uj pour ^'i^^. et d'autres mots analogues, voyez
1394 et ci-dessus, p. 239 sub m^.
La désinence îeh (^j-) > souvent ïeh (Kj_), 1394; 1490
en bas; Hdr, p. 739. Plusieurs exemples; i^^Jî, 545 d.l. ;
[') Vullers, Lex. II. 104(5: ^))^ -, cervus, clama {^^^ 3^ j' ^c^y
[2) I. 6inai, éd. Uoberg, p. 'AO]
2946
1107; em-sadêrieh , 722,7; *-^JiJ', 497,6 d'en bas;
xj.AxAi!', 443,5 d'en bas; sA*3, 878 d.L; ^A^yC', 498,2 d'en
bas; *-^j^ ribhîeh ou ribhieh, 563, 3 d'en bas; xillS',
687,4 d'en bas à côté de 45>^i, 1228, cf. Hdr, p. 740,7
et 1637 n. 1 '). [Voir aussi Rossi, App., p. 239].
Le ij: final est quelquefois lié avec la syllabe suivante,
p. ex. ^^bs-^t i^ei^ hal-lû-nï-yas-hà-bî, 1557 s.;
1565, 9, lo'; cf. 124' n. 3 2).
ii, Brockelmann, VGSS 11,5; 33.
b au commencement d'un poème [GLE^'A, p. 96 n.; MAP,
pp. 238 ; 241 ; 246 ; 247, 6 et 6 d'en bas ; 248 ; M M C, pp. 147 ;
153 ; 165 ; 181 ; 189 ; 246 ; 261 ; 273 ; 285 (= L B ^A, p. 78, 5) ;
292 ; 313 ; 318 ; 458 ; 555 ; 581 ; 586 ; 590 ; 598 ; 630 ; 665, etc.].
«î — L, 9,17; 13,3,4; 42,17; cf. «î — t^.
J! Lj, voyez Festgabe, p. 22 ss. [Marçais, TTA, p. 84];
LA XX, 369 en haut; Streitfragen, pp. f a et oo; et-Tantàwî,
Traité, p. XXI: ,,0n emploie L avant Jî, p. ex. v_jj-c5:ii! b
ô ami ! t^o(c"i5i L ô ennemis! et avant JJ', p. ex. ij^iU c>J! ij^\ b
ô toi qui marches; tandis qu'en littéraire on ajoute dans
tous ces exemples L^i et on dit: >-d^^^i' '^jJ b, ^o!c^5i l^\ b,
i>U y ^JJ! L^tjt b". D'autres exemples: J^L*:' b, 1565 3);
') Sur la id'ononciation de la désinence du fém., voyez 1241 n.2; 1278.
) O , O - o^ ^
2) La voyelle devant le ^^ final est souvent brève, p. ex. «b_yo' (^Aj Jî^
(----/---), 1160, cf. 11392 et naitmanii, ZDM(Î LT. 185, G d'en
bas (__v. _/__.._):
lA^ u>^ lM'^-^^^ ^«i^-'-^j'^ 'J^'—^ ^^-**' -^j-*-^ cJ^-5 "
We/i nii)\ sic halte scchszc/ni Jahr !
Und sechszehuzup/ig /loss i/ir Haar.
3) Cf. Marçais, HMTA, p. 458.
2947
u-j-^^^ l^, 1608; ^Ul b, 1722 [GLB^A, p. 96]; Jy.y! b,
par le Prophète, Carbou, p. 24.
»|ji L, «L. Ij, 77?o)i &on/ ?/20?i vieux! 527; ci-dessus, p. 10. —
Sur Lb et Q, voyez Nôldeke, NBSSW, p. 78; cf. sur Ûj
Marçais, TAT, p. 503.
^^=>!b>yàhi, yilji, ci-dessus, p. 71 [Marçais, TAT, p. 219;
Ronzevalle, p. 25].
^^1^ b, 875.
(jo^Lî» b, déjà; ana chufthâ ia khelâs ueqt intû
djïtû liiné, je l'avais déjà vue quand vous êtes venu ici,
Carbou, p. 123; huma sârû ia khelâs kân nihna
dekhelna fel liillé, ils étaient déjà partis quand nous
rentrâmes dans le village, ibid . ; w e q t nihna n e 1 g a e 1
ferlq hû ia meqtûl khelâs, il aura déjà été tué quand
nous arriverons au campement, ibid., p. 124; kân legô el
khaber ia dabahô el kebch khelâs, s'ils ont été
renseignés, ils auront égorgé le mouton, ibid.
£^ b, vite [GLB'A, p. .30].
^j-Ji b, voyez t-j.
U b, combien, 104,8; 122,8; 1551; Prov. et Dict., p. 28;
LB'A, p. 80,15; Socin, Diw. GL, p. 322; RO, p. 20,9 d'en
bas [Dozy II, 847J. Aussi = ^13, ou, 35,13.
,cjw b, c'est-à-dire, 67,13; 75,5; 93,16; 140,12; 1041,12.
_^ b yâhù' [hé, Dozy s.v.]. Voyez ci-dessus, p. 2884 n. 1 ').
') Sur b devant un substantif au sing. dans le sens de Lj], avec,
p. ex. OlXaj b i_j ji3 = vJJo'uAAjL) , il tira des coups de fusil, et l'opinion
différente de Brockelmann, YGSS 11,11; 306, voir ci-dessus, i). 404
n. 1 et les passages qui y sont cités [après tout, l'explication donnée
par Brockelniann parait cependant plus naturelle].
2948
b — b, enticeder — oder^ Festgabe, p. 93.
J^b, 380 n. 2 [LA XIV, 268, 3: '^'^ j^^ ^! J^'b Àl^
Jw>5 ^ .sU' il^fv.' (j^ 'lS^ Jl 3^ J.j] ^\ o't^lax J^b LX/Jij J^m-^^
L^^ ^"^î O^^ ^^^^ o'^ -^ ^^ Lki> LVP j^î ÛIj uXij Jlï
o
»^>
8b,o?a", 74,22; 79,7; 1178.
^j<^>j, devenir sec^), 88,2; impf. yàbas, LB^A, p. 60, v. 7 2)
[cf. Wright, Gramm. I §146 rem.; Brockelmann, VGSS I,
603]; Meissner, NAGI, p. 147 impf. ijbes; Stace, p. 53
hang it to dry, o''-^î^ ^^*^' iii'iis p. 78 ^j-^>^ ^aJ^ [Rossi,
AS, p. 236 y ibis, impf. yîbàs].
,j*.ob, trocken^ reif, Meissner l.L; Jiart (Holz); knauserig^
Snouck Hurgronje, M S, p. 63 n. 2; leer, mit leeren Hànden,
Si
erfolglos, RD II, 66 ; ^_yv'Jî ,j^b, entêté, Prov. et Dict., p. 456. —
^j-^b > ,j<.vju=>, ci-dessus, p. 2945.
'^^ ^v^iî Trockenheit, Hàrte der Sfeine, RO, p. 136,8.
') Môllcr, ZDMG LXX, 157: „Voridg.-sem. j-b-s- 'trocken sein', intr.
arab. iabisa, hebr. Inb'^es 'trocken' = idg. intr. reduz. -i'/>.s- mit Dental-
priifix in gr. ^/J/a 'Diirst', tto^^vS/^iov ('das sebr trockene') "Apyoç, vgl.
jW'eè in Gilead".
[2) Pour „u*^j'j, sec''\ G L B 'A, p. 97 lire „tj*^, devenir sec, impf. (j^b'J.
2949
î o j
^y^J^., ein kleiner, weiss, rot und schioarz gefleckter Vogel,
Glaser, PM 1886, p. 33.
l\j mam, jamhe de devant, jô, 30,10; 157, v. 7; 1447,2
d'en bas; c\j ou Jû, 131 n. 6 [Rossi, AS, p. 218 yâdd ou
y ad; Ronzevalle, p. 59 3u ou ^j]; Âj ou Aj], Prov. et
Dict., p. 456; Jo', Wetzstein, ZDMG XXII, 125; bjydhâ,
Rôssler, MSOS 111,22,4; jidi, ibid., p. 37,7 d'en bas
[Ronzevalle 1.1. : ,,Les pattes de devant, chez les quadrupèdes,
sont appelées aussi iAj], celles de derrière ^]; ou bien, si
on emploie lXj] pour les quatre pattes, on ajoute pLviiJ! ou
j^LoJJii! pour celles de devant, ^àJl^Jî ou ^'LàJLi^J! pour celles
de derrière"] ; mubramât el-idèni, aux jambes de devant
bien tournées, 428 = LB'A, p. 78,9; min îdên en-nas,
des mains de gens, LB'A, p. 80, 28. PL o'Ajj, 47, 19; 64, 24;
576,4; o'u^, 427 n. ; Prov, et Dict., p. 100; Brockelmann,
VGSS 11,57 n. 1; Feghali, K-^A, p. 210, où la forme
daiyat est expliquée comme pi. de dai(i) <*yu daiy u^,
diminutif de y ad un. Sur ^ et son développement dans les
langues sémitiques différentes, voyez d'ailleurs [Brockelmann,
VGSS 1,333] Nôldeke, NBSSW, p. 113 ss.; cf. aussi ci-
dessus, p. 1652; Marçais, TAT, p. 502 [le même, TTA,
p. 85; GLB'A, p. 97; selon Cantineau, Et. II, 200 Md,
duel ^îdên chez les petits nomades, les Mawâli et les gens
du Gôf, mais y ad sans gémination du d et duel îdên
chez les ''Anazeh et les Sammar; pour les détails voyez
ibidem].
2950
c _ _ _ o-
^_5AJ>^JJ, 427. — ^Aj ^, 428. On trouve aussi
i^,-yL> ^^, p. ex. ■dU>.>c> ^, el-Amâlî, Dêl, p. 105, 4 d'en bas.
c^^, é^re Mc//e, ci-dessus, p. 1582 [cf. LA X, 295, 13: 'f^^X'
^^, roseaux; nom. unit, xcy.; aussi ^^^, i:^^, ci-dessus,
p. 278. — *£jj aussi ?i«^te de roseaux.
cf_>, roseaux, ci-dessus, p. 1630 n. 2; LA 1.1. Nom.
unit. A^y..
*
> ••
,.Avo> Lw], ??îam gauche, côté gauche, ''anazî, 793 [cf. Marçais,
ÏTA, p. 86].
y*oS, gauche, fém. ^.-^; er-rigël el-3'èsra, ?e jned
gauche, Haurân, 801.
Sur yJj, beaucoup, dans les dialectes maghribins, voyez
Stumme, G TA, p. 183 [Dozy; Beaussier s. v. ; Margais,
TTA, p. 85].
.y*uy«, class., facile, praticahle, reichlich vo7'handen, Socin,
Diw. GL, p. 323; cf. RO, p. 404, n° 74: ,,L 'ahd hmaqduro
l horr h meisUro. Der Sklave (gibt) nach seinen Krâften,
der Freie (= hmu jitjessar minno) so viel, wie ihm leicht fâllt".
*
jvxioi, sentir mauvais (viande), Negd, 689 [Nôldeke, NBSS W,
p. 199; cf. ci-dessus, p. 2769 n. 2].
,^J>*^, puant, pourri, Negd, Hdr, p. 384 [m u n é i m, m i n s i m >
mîéim; ensuite j*^', mouk) sur le participe j^-i-t^), cf. ci-
dessus, p. 2728 n. 1]. Aussi (*-i^^'«.
2951
*
^ijj, ûberzeugen, Meissner, NAGI, p. 148. Cf. ,^5» ci-
dessus, p. 2934.
^_
^JLj, pronom relatif, 422.
j»j, se diriger vers; y amm < * wara m < cl. ^amma,
Feghali, K'A, p. 11,5; cf. Uhud, p. 27,8: L^^Ju^i ^t l^j^f^
à propos de ce vers, I. Hisâm, p. 612, 10:
[Les Kinânah dirent: „Ozi irez-vous avec nous?"
Nous répondîmes: ^^Aux palmiers" '). Et ils se rendirent
à eux et à ceux qui s'y trouvaient]
jjj, diriger, 1344,6; Wetzstein, ZDMG XXII, 121; Socin,
Diw. Gl., p. 323; 'Âmir b. et-Tofeyl, p. r. n° XVI, 11:
PF/^e/i ^/<e// ^a^■e ^/iezr loaij against other horsemen siviflly,
The raven crosses the path of thèse, bearing evil omens.
Commentaire : dLj'A;^ ,^! d^^JC^^^îLj^, tiL^*^ ^^Liu : n'-^*^^ cr*^*
j».**j", se mettre en marche [GLB'^A, p. 97].
|Ij, côté; préposition, vers [GLB'A, p. 97; MMC, pp. 285
V. 2 (Ijamm); 442; 445; 447; 453; Cantineau, Et. 11,209].
j*j', liâ^ili ttaryq eijemm ^an rërha, jener Weg ist
direkter als ein anderer, RO, p. 65,7.
(*j, mer, Laqît, p. 705:
') C'est-à-dire Médine.
Landberg, Glossaire Datînois 185*
2952
> 5 - O
j^\ J2AV5 ;y5-a^' 'i^'M jj^ j^Aiî cjLài^^' .pXi^ \j^
Welch schlechter Ruheplatz fur die iràchtigen schwarzen
(Kamelinnen)
Ist die Fldche des Kahns mitten im Meer!
Ce mot est sans cloute un emprunt à l'araméen, Laqît,
p. 692 n. 4 [Fraenkel, AFW, p. 231].
^^, tourner la tête du ynort vers la qiblah, Dt.
iO^j, main droite, RO, p. 24.
j^, 556 n. 5.
j^Uj, adj., ci-dessus, p. 2945; cf. Vollers, VS, p. 140, où
est citée la forme al-Yamân. On trouve aussi (j:^-*-?.
et ^^Uj, Wright, Gramm. I § 254 rem. e. — Sur i^'L*.Aiî 'iS^.^
282; 335; ci-dessus, p. 469, voir 956; 1784.
^Ju-j < ._àxP, 7'ocher à j)ic] sentier^ Harîb, 1444 et n. 3.
Kî'4-^, précipice^ 1444.
__^, soleû^ ci-dessus, p. 322.
*
^_^, jour, pi. j.'JÎ ayyâm, àyyûm, iyyilm, îyâm, en Dt
inyilm, hinyilm, 7,20; 8,2; 10, 18; 12, 13; 64,8,21; 347;
638; 772,6; voir 340 et LLA, p. 47. — Aussi guerre^
1508,5; talion, 521, 10, 11 '); vV^' f^.' cp r->^' ^^^^^ journée
des journées des Arabes, 309 = LB'A, p. 9, 27 ; 553; 1249 =
LB'A, p. 54; ibid., p. 9,9.
') Cf. un, p. 225. '
2953
Sur *yj, voir aussi Marçais, TAT, p. 504 et Torczyner,
ESS, p. 12').
Comme particule, lorsque., paixe que, 344 et n. 1; 715;
875 [GLB'A, p. 98]; Wetzstein, ZDMG XXII, 122; 154;
Socin, Diw. GL, p. 323; Rôssler, MSOS I, 66, 9; 111,23,15;
Nôldeke, WZKM IX, 21; Brockelmann, VGSS 11,535. —
Sur yômin<^^! j._^, lorsque., 737; LB'A, p. 14, 34^), voir
ci-dessus, p. 119 sub ^\ et p. 2663 sub U.
J) j^ et fttn», Praetorius, ZDMG LX1I,749.
2) Aussi biyôman, LB'A, p. 60,17. [Comme ces deux formes ue
contiennent pas la nounation, il faut les biifer, GLB'A, p. tOl, 26 et 28].
2954
1
[ADDITIONS ET CORRECTIONS
Page
1815, 2. Pour ce qui est de la liste de mots mentionnée
ci-dessus, p. 1248 et qui serait publiée sub j, il
suffit de renvoyer à la p. 401, ci-dessus, où l'on
trouve déjà nombre d'exemples de la permutation
de : et de u*.
1819, 3 d'en bas. Lisez jj^"^>^ et (j:o|ytj'' O-
1822, 2 „ „ . „ sechzigtausend.
1824, 4. Lisez i:^j et ^otLi.
„ 12. „ sAJj^.
1826,15. „ JuJ\.
„ 19. „ s'éloigner.
1833, 4. Aussi ^JriJj■, ^_ci';J ou '^jjt '^j)i Lane.
1836, 8. Lisez o^;'.
1844,12. „ iûi>j.
1845, 7. „ i>=>jw.
„ 2 d'en bas. Lisez jJil2X=>\.
1848, 8. Lisez trébucher.
1859, note 2. Palmer, The Poetical Works of Behâ-ed-din
Zoheir, of Egypt. Cambridge, 1876—77. II, 38:
') Les premières feuilles ont par mégarde oté imprimées avant le
permis d'impression définitif, et quelquefois les accents dans les mots
français ont disparu, quoiqu'ils se soient trouvés dans les épreuves.
2955
Page
When I speak of the girl whoni I love as my m i s s i s,
Our Priscians exclaim^ "^ WJiat a vulgar ivord this is !"
TJiey prétend that l've made a mistake i?i the ivord —
A Zoheir, and speak badly ! — ifs really absurd.
The fact is, Tve missed every aim for her sake,
And am only lamenting the misses I make.
Cf. Nallino, L'arabo paiiato in Egitto, 2. éd., p. 123 n. 1.
1864, note 1. Cf. aussi Marçais, Ulâd, pp. 106/7 et 205,
Feghali, K'^A, p. 194 ss. et ci-dessus, p. 888.
1865, 2. Cf. Schaeder, ZDMG XCV, 269.
1866, 7 d'en bas. Lisez yj.
1868, 5 „ „ . Cf. Brockelmann VGSS 1,232.
1869, 6 „ „ . jLiij, selon les dictionnaires rapide;
transplanteur, etc. ; ici il faut sans doute traduire :
les chamelles qui transportent des provisions de voyage.
1875, 5. Lisez yj oyo.
1877, 10. „ „MarQais, TAT".
1879, 9 d'en bas. Lisez Jajj; tizîyit, 1395 est faute
d'impression pour tizîyit, comme le prouve Ms.
Landb. n° 23, p. 153, où nous lisons: „Jajj knarra
(som skodon)", ce qui cadre bien avec le sens de
crier, vociférer, attribué à -bk, i, dans les diction-
naires (LA; Belot; cf. Nallino, L'arabo parlato in
Egitto, p. 311 sub chiasso), tandis que .:>^.Jj est foiirnir
de limite à qn {<jy^ù^ t^^^^j '"-^^ (*-ê^j5 ^-^ 11,340,4
d'en bas) ; huiler, prendre par la douceur, couler en
douceur; mettre dedans, Beaussier.
1880, 8 d'en bas. Peut-être vous ne dites pas mot (J en i^
affirmatif ou négation); cf. ^yù ^ ^ ^^\ , ci-dessus,
p. 2800,2.
2956
Page
1884. 10 d'en bas. Après l'hémistiche cité (aussi I. Ya'^îs
1, 571 et Lane sub (3y«), nous lisons, I. Sîdah
XIV, 14, 12:
Cf. Brônnle, 1.1.: oo|^' (j^r^ ^^i ^\ qLJL^ o^
f^j^ L5j-J' ^ S^^. ^J (*JtLo *JJî ^_y^j ^l^ j^^"b5!
(iUJo. Aussi Sîbaweyh, éd. Derenbourg II, 132 et
175; l'éd. du Caire 11,130 et 170. Var. o*L> U-
1888, dernière Hgne. Lisez état.
1899,11. Sur iu^ ^-JL, cf. Stumme, MGT, p. 302; Nallino,
L'arabo parlato in Egitto, p. 283.
1902, 5. ^^\ selon les cahiers de Landberg; dans les
dictionnaires seulement ,^^-j voir ci-dessus, p. 2398.
1909, 7. Cf. Brockelmann VGSS 1,59.
1910, 3. Lisez Joulî.
„ , 7. „ nmo.
1911, 9 d'en bas. Lisez épiiisé.
1913, 7. Supprimez „8°".
„ , 13. Lisez „Hdr, p. 357".
1916, 7. C'est par ces vers que fut salué le gouverneur,
lorsqu'il revint du voyage à Suqrah (voir 1821),
mentionné 1719. Mohammed est le Native Assistant
à Aden Mohammed Sâleh Ga'far, 161, 14 et 1835.
Voir sur lui Die Hunde von ^Azzân und ihre Be-
strafung durch die Englànder, p. 4.
1918. 11 d'en bas. Lisez délier.
„ , 9 „ „ . Cf. Brockelmann VGSS 1,522.
1919, 3 „ „ . Lisez y^.
1923, 8. Cf. Brockelmann, VGSS 1,522.
2957
Page
1926, 7. Lisez „Marçais, TAT".
+ o
1928, 4 d'en bas. Lisez c>Jtb.
1929, 5. f^, pondre (sauterelle, poisson), LA I, 88, 9 :
c>-*i2Li ^*)yM , ^,i i_*« !_wJs' 3ot-^l c:^!-w-3i et 1. 12 :
1934, 7 d'en bas. Aussi Jax/o, éth. ROm, Brockelmann,
VGSS 1,168,16.
„ , note 1. Voir aussi ci-dessus, p. 2558, note 2.
1957, dernière ligne. Cf. Brockelmann, VGSS 1,522. —
Comme le fait observer Ryckmans, Le Muséon
LIV, 231, ^joCl* (GLB'A, p. 31) est l'akk. mus-
kënu, Zimmern, AFW, p. 47.
1966, 2 d'en bas. Aussi ijOo, Stumme, TMG 1,23,13;
Brockelmann, VGSS 1,168,15.
1967, 7 d'en bas. J,_^JuJi3 J.j-^î obî J '^ é^^ n'accompagne
jamais le ynercier et le lévrier.
1968, 15. Selon Stace, iCijL. est la forme usitée par les
Bédouins,
„ , d. 1. Bâsim, p. f., d.l. : ^j, -L^ J, UJlc I^j^^j '3;^'
;j\i c>^:>î. ^ Uh^j^ ^ -h^, on alla la chercher
clans tous les coins et recoins sans réussir à savoir
où elle était allée.
1971, 4 d'en bas. Voir Brockelmann, VGSS 1,137, rem.
en bas.
1977, note 2. Nôldeke, Fûnf Mo'all. II, 61 :
Freilich^ du iveisst nic?d, loie manche laue Nacht,
In der Lust und Zechen liehlich war,
Ich im Geplauder verbracht hàbe, etc.
Page
1977
1979
1981
1983
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1990
1997
2005
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2044
2046
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«
2058
2059
2061
2062
2073
2074
2958
note 4. Ma'^lûla; plutôt M a 'lu là' ^'^Lw.
10 d'en bas. Lisez „13, 10".
7 - „ . Aussi i-sJLfl ;,\Ju«, Lane.
77 ^ .. ^ ..
note. iCJ-w, dent, Dt, ci-dessus, p. 2811 sub AJLj;
Fedeispitze^ Brockelmann, VGSS 11,52, note.
8. Lisez ^yjJ^.
2. Chatte, plutôt chcd.
14. Voir aussi 1001 ss.
15. „ Brockelmann, VGSS 1,261,3.
4 d'en bas. Cf. Fischer, Streitberg-Festgabe, p. 47.
7. ^jC^, selon Jayakar, pour q-Cj.
5 d'en bas. Lisez réprouvahles.
7 „ „ . Voir ci-dessus, p. 2705.
9. Voir ci-dessus, p. 2358,10. Eyna sarraqt, où
as-tu été ce matin? Hogarîeh.
13. Lisez sargel.
12. Sur wftliii, voir ci-dessus, p. 2020 sub ^àx^.
2 d'en bas. Lisez su^ùb.
8 „ „ . Lisez à^âre.
15. Comme le prouve l'endroit cité, 1371, ^ÀJt.^;,
montrer est d'une provenance tout à fait différente.
3 d'en bas. Lisez jamais.
6. Lisez sahhu.
14. PI. aussi o'^^ et ^^<^, 614/5.
9. Au lieu de x^Xil j^-i;, 244, note, il faut sans doute
lire (J-:sut j^, cf. 109, 15 et 111, 20, et contraire-
ment à ce qui est dit 244, note, le pronom dans
1-4^, 109, 17 se rapporte probablement à ^o!^!;
ce serait donc J^ seul qui signifie évaluer.
2959
Page
2075, 5. Lisez selle, pi. slel; 1. 10 selâl.
2080, 8 d'en bas. Lisez msâmëm.
2082, 7. Ajoutez 's.j;.>^^^^ ci-dessus, p. 2510, note 2.
„ , 4 d'en bas. Lisez i n s li m a t.
2083, 7. K^iÂj^ selon le manuscrit de Landberg; faute
d'écriture pour t*-^j;5 (= et écoute) ou impf. pass.
de fLtJ^ (r-*-^3 = et tii t'amuseras ')). Comme ce
mot est un peu indistinct dans le manuscrit, il
se peut que l'auteur ait d'abord écrit ^-^.^.j^ et
qu'il l'ait changé après en k*^»,^ en ajoutant les
points diacritiques sans modifier sa première
traduction.
„ ,15. Lisez „ récitation".
2087, dernière ligne. Ajoutez vJiJLii, côté^ ci-dessus, p. 2523
et note 4.
2089, 2. Lisez levé.
2092, 9. „ v^.
2103, 7 d'en bas. Lisez si".
2108, 1. 8j^, singe., sans doute mot étranger, cf. ci-dessus,
p. 1064 en bas.
2116, 2 d'en bas. Stace ^^^>Jwi;cAvî (= ^^^*;.a:Cwi); imp. ^*jiX^\.
Voir Brockelmann, VGSS 1,540; Willmore, The
spoken Arabie of Egypt, 2. éd., p. 152.
2122, 10. Nous lisons 797, 13 d'en bas: ^>^LLo- -^ ^ xjjjl^
') « %*^, faire jouer qn, Lane du M. el-M. s. v. : ,^-«-^ ij-ry' ^^^
„^j ^^ Lx^'is^j ic^i^ Ijt-i^^ Rt ensuite: x*.xJ! #ji^- 1^« 'à
ijJ^jS^i V^' ii:>îjii iLvoLj! ^y, £y-^'î ï^^^-
2960
Page
uj.«3J! J^, cet homme est un rude gaillard^ s'ils se
rencontrent avec lui sur la route, où vy^\jJ est
expliqué par vy>jL£i. Cette phrase n'est cependant
pas tirée d'un texte continu ; elle est citée sans
voyelles dans le Ms. Landb. n° 18, p. 17 seulement
pour illustrer le sens de syiLaJ! 'ïlA (L B "A, p. 59, 7),
et les voyelles et la traduction ont été ajoutées
après coup. Mais comme ^'Jj" et j.oLaj ont le
sens de réciprocité, ils ne sont pas construits avec
le régime direct; il faut donc lire «^JaUu et ^yioLA^j"
et traduire: Cet Jtomme est un rude gaillard; ne
vous reyicontrez pas avec lui sur la route!
2130, 2 d'en bas. La traduction de iotxj s'appuie sur le
Ms. Landberg n° 33, p. 194; selon 1097, on la
boit et ne la mange pas.
2134, 14. Cf. Fischer, Streitberg-Festgabe, p. 50.
2137, note 1. Cette note doit être mise en crochets.
2138, 4. Ajoutez oU?, frapjm-; cf. ^Jio et J.>o.
„ ,13. Sur l-vx-ypoç (Râs el-Fartak), voir Pauly-Wissowa,
Real-Encyclopâdie s. v. ; Grohmann, SA 11,109.
2144, 7 d'en bas. Cf. Nallino, L'arabo parlato in Egitto,
p. 446 mi sali a, pi. misallât, piccolo tappeto
per eseguirvi sopra le preghiere rituali.
2145, 12. Ajoutez iCo'^^-o, couvercle du four, Nord, ci-dessus,
p. 565, 5.
„ , 5 d'en bas. Comme le prouvent boUo, fichu et ^•^.♦.o,
proprement bandage, lX*^ représente le syr. ^^ ,
mais en général c'est ^Xt^^o, en éth. Bff^fi. qui
correspond à <^ en syr. et à nox on hébr.,
Brockelmann, VGSS 1,135 et 237.
Page
2145
2154
2165
2169
.2174
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2231
2961
note. Voir aussi ci-dessus, p. 2617, note 1.
+
2. Lisez y^.
8 .d'en bas. Sur tiU!^ Jc?î, voir 1818.
7 „ „ . Sur les sens différents de vy^» voir
Brockelmann, YGSS 11,288.
7 d'en bas. Cf. ci-dessus, p. 2665, 1.
1. Une autre traduction dans Lane sub ÇJj.
11. Lane 1. L : ^^Do thou, in tJtis, the deed of Jiim who
acts with skill^ or expertness^ for liim lohom he loves".
2 d'en bas. Lisez l-aIi*.
2. Les mots „Marçais, TTA, p. 255" doivent être
mis en crochets.
14. Traduction anglaise de Walker, JRAS 1915, p. 694;
allemande, Rescher, Orientalist. Miszellen I, 168.
16. Lisez délivrer.
11. Cf. ci-dessus, p. 1051,6 d'en bas; MMC, p. 233;
Brockelmann, V G S S II, 327 ; Cantineau, Et. II, 199.
2. Class. Uj, u, et ^_^, i.
3 d'en bas. Sîbaweyh, éd. Derenbourg II, 399 ; l'éd.
du Caire II, 361.
9. Cf. Littmann, M W, p. 15 et Zimmern, AFW, p. 52.
10. v.i>jtl:>, Hdr, p. 271, probablement faute d'impression
ù , O
pour c>Jtb; la forme régulière est en tout cas ^,i>otb.
9 d'en bas. Probablement: elle refuse à son ami de
baisser la tête ').
') Selon le Ms. Landberg n° 36, p. 57, les vers dans la qas'idah où
se trouve cet hémistiche se suivent dans cet ordre: àJi éK*i, 1566;
gjT |9Uà^ U, ci-dessus, p. 1564; ^î ^4^ ijî, 1378; ^! c^J^L^ Le,
1684; gJt L^ Lâa>, ci-dessus, p. 1221.
2962
Page
2232, 4. ^'^ Je ^, destinée^ Sachau, p. 91.
„ , 14. iicji, proprement tige de Calotropib' proceni. Cet
arbre s'appelle aussi ^-i^-c, ci-dessus, p. 2295;
Grohmann, SA 1,109; 11,58.
2237, 10. La forme ordinaire est Jb^.
2239, 15. Sur ^^^/.s, et o«-^lJ, cf. Fisclier, Streitberg-Festgabe,
p. 55. '
2242, 1. Lisez café.
2245, 5 d'en bas. Voir aussi ci-dessus, p. 1959, dernière ligne.
2252, 13—14. On en est à se demander à quoi font allusion
ces vers; en tout cas, ils ne s'expliquent pas par
l'ensemble.
2253, 12. Lisez Naqâ^id. Avant ce vers nous lisons dans
Du-r-Rummah, éd. Macartney, p. 549:
LgJ^o.r ^^^aÀs^^jJm^ iC^^ (C-!'^' V^>^
J > ,' o - os , ' SE _
avec cette remarque: ^ L^Uc! ^^^àLic aï ^jû^y;
Naqâ'id: J^î .^OjX«o ^^lyoL^ïi' q-i (Jbtï£v^ ^yLJXv.o
*^L5iuX>*03. Sur^^'^-*.^J, voir YâqûtIV, 942; -U^ (p-^^)'
ibid. 11,812. — jw«J! ^ijtj, voir Lane.
2255, 3. A en juger par ez-zàher dans Manzoni, la forme
arabe est probablement ^LlaJL
„ , 9. Burckhardt zhaher el beit, die Bedeckung eines
Zeltes, c'est-à-dire ^\^ (ou j^)', comme le fait
2963
Page
remarquer Dozy, ^Ud s'emploie aussi au lieu de
jlb, p. ex. y^siJ! ^Lb pour y^J' j^h.
2258, 6 et 10. Sur le ^ en mehrî, voir Bittner, M S 1,7;
I. 10 lire „>.".
2267,11. Lisez „avec la remarque: ".
2268, 7 d'en bas. Ajoutez '^U^, ci-dessus, p. 1818, 14.
2276, 6. Çl\\ Sr> ^]ri ^ ^lÀ^tj ^ytJI, LA XV, 290, d. L
2277,15. Sîbaweyh, éd. Derenbourg 11,86/7; l'éd. du Caire
II, 89.
2279, 4. Sur oy;, voir aussi ci-dessus, p. 1512.
2286, 14. Voir el-Amâlî I, 5, note 2: J-^aJJ jll i:>L> :8lI.vvJjî
„^,i> J~c-^' ^**-à^ ^J^ ^^5 liUÀî" , <r*** ^-^^ ''^' d^^-w.**]
2288, 12. Lisez ^ijc.
2305,14. ZDMG XXII, 129: „*JJL> LLxL'jù- 'wir sagten ein-
ander die 'Atwa (b^ic) zu'. Man sagt *JJL. J^LL^î
und aUL iOiAlact er gab mir und ich gab ihm die
'A t w a. Ein Feind ruft in der Schlacht dem
Stârkeren zu: ^_y^kE! a'tïnî 'lass von mir ab!'
Mit diesem Zurafe ist das Strecken der Waffen
verbunden. Die 'Atwa ist die Waffenruhe". Cf.
ci-dessus, p. 2817.
2311, 16. J^ d'après le manuscrit au lieu de Jjc; cf. Nallino,
L'arabo parlato in Egitto, p. 431 : „Ci siamo separati
(negli affari que prima avevamo in comune) ^azalnâ
min ba'd; ti sei separato da tuo padre, hai fatto
casa a parte ^azaltë min abûk".
2964
Page
2311, 3 d'en bas. Cette lettre ne se retrouve pas dans
les MSS donnés à la Bibliothèque de l'Université
d'Upsal.
2321, 3 d'en bas. ^ijlxj, 556, 9, probablement de Jèh^,
non pas de ,jèXî^\.
2325, 1. Au lieu de oj^j, 1311,1, LB'A, p. 61,5 a
^i^Jlc^ wa'^lît.
2327, 2. Cf. Barth, SU 11,58.
„ , dernière ligne. -Lxi! o^ »».*.j' selon ^Âmir b. et-Tofeyl ;
var. „bJ! o^.
2331, 2 d'en bas. KjU^==JyJJt 'àJco iuijj, TA; a remaining
portion of the darkness of night, Lane.
2343, 6. Cf. cet exemple: awridhen ye^ûmeyn, laisse-
les (le bétail) aller à l'abreuvoir.
2344, 4. Aussi ^^, 150,3.
2347. 11. ^!c, i, mais 797,4 eW; MMC, p. 216 min
""âfana ''afnâh, him loho refuses us, loe also
refuse.
2372, 3. ..;,*xaiA selon le cahier de Landberg, probablement
faute de plume pour >^*i2ixi.
2373, dernière ligne. Lisez ^.
2379.12. PI. selon Feghali gmâr; ailleurs Juif.
2380, 10. Rôssler, 1. 1. : g â t u r a m y d a "" a 1 ë h, er sourde
drgerlich.
2385, 6 d'en bas. Gez. I, 222,15: ijjUJi^ J-^^'i J^'
(ji^j'bJl ^J^ ^J^\ Lo ^^ Jotj ; voir d'ailleurs vol. II,
Index Geographicus.
2386, 4 d'en bas. Cet hémistiche aussi dans Lane su b wj'Jic.
2965
Page
2394, 10. Traduction allemande dans Rescher, (Pseudo-)
Gâhiz, p. 58.
2397, 1. Cf. Sachau, Am Euphrat imd Tigris, p. 43, qui
écrit meftûl.
2409, 6. Lisez élargir.
2414, 12. Biffez la voyelle sous ^yt*.>li.
2416, 3. Sur les sens différents de oy^^, voir LA IV, 332
ou Lane s.v.
2418, 7. Qâmûs sub L«-o : L^sâj' vj^' La«^'; TA Jo ^\. Sur
Lvi, Lli = oi^ et LMlà:j"==oiii^', voir LA, Lane,
Belot, etc.
2427, 13. Lisez éreintés.
2428, 7. „ zélé.
2436, 6. icôOis peut-être dû à une confusion avec XjQi,
ibid. 1. 4 d'en bas ou iJClià, TA VII, 170, 10 d'en
bas; Lane; Kind., p. 74, 12.
2441, 10. Biffez la parenthèse; la est la particule affirmative.
„ , 5 d'en bas. ié>li, sans doute du pers. slJoL>, «^s^i
stabulum, ^J^y^ l3^j Vullers, Lex. Pers.-Lat. I,
328; en syr. moderne )°£, Maclean, Dict., p. 246;
en arabe aussi ioC^L., ci-dessus, p. 2509, note 1.
2455, 15. Ajoutez (ji2>il«, manche de casserole, 607.
2460,15. Aussi ^^3, tousser, LA XI, 183, 12. — ■ijJ^ =
■^.i, Yahuda, OS, p. 411 n° 30.
2477, 11. Cf. aussi Littmann, Ein koptisch-arabischer Bauern-
kalender (Abhandl. der Herder-Gesellschaft zu
Riga VI, 3), p. 109, où il s'agit du froid de janvier;
le même, OLZ 1941, coL 309.
2966
Page
2482, 7. MAP arab'i, sans doute faute d'impression pour
arbaM.
2486,15. LA, 1.1. glose marginale: _^ lt-^^^ '-—v^^ ^^
2491, 5. D'après Jayakar aussi ^?s.Aaiij" (éahhî) et g>*ïx> ^
('Oman), cf. ^♦i, jaune, mot usité par les Bédouins.
Stace, p. 135 cite la forme yJ.s. (j^_yj, cf. ci-dessus,
p. 2539.
2506,15. *i)î, Salvadora Persica, Grohmann, SA 1,107.
2507, 4 d'en bas. Cf. 802/3, où il faut lire „4 spondées
par hémistiche", quoique les règles qui y sont
posées ne soient pas toujours observées.
2508, note 1. ^[ilS (au sing. iij!;0), pierres qu'on met à
l'opposite du vent pour que les graines ne sur-
passent pas la limite en dehors de laquelle la
paille doit tomber (Ms. Landberg n° 64).
„ , „ 7. îyii, station de la ligne du Higâz, à 85 kil.
au sud de Damas, Baedeker, Palestine et Syrie,
4i"e éd., p. 142.
2509, „ 5. Dozy ijCi'^ deux Cs^.
2513, 11. Ajoutez A*i, faire asseoir, Dozy, Peaussier,
Spiro. — AiiJxi, Peaussier: „ Assis, d'aplomb. //
Calé // Aposté // Juste, réglée, montre // Déposé,
liquide. // Qui a un tour de reins". — Ci-dessus,
p. 949: „Wuâ 'almak émgà''ad? Pourquoi
restes-tu là les bras croisés?"
2518, 3. liarîrî, 18me maqâmah: oJiîî Jis ^û^ ^ o^L:^ ^^\^
2967
Page
^3 ^=> ^_c^3' iiiJipj '^; LA XIV, 78, 8 d'en bas:
\j>JiM ^^ ^jf^ %Làj' idbiî idiLaSl c>-;M-w vy>^>l-<i j.JÎ Jis
^.♦.wj' "bJ L^jjfj ïJlsIï "(yij' juN ^ (jya^UJ! $oû*-^' J,
fC*-^ Vy^' o^K Le JaJLc. t^À^j '-è-*^^ ^^' Wy^sjLo "l^î idslii
2521, 5. Voir aussi Fleischer, KL Schriften II, 729.
2523, 4. Comme Moûsâ Râra chanta lad-dèfe dans v. 3
(n. 7), il doit aussi avoir chanté lad-dêfe dans
V, 2 et ""ala-z-zâde dans v. 4.
2539, 10. Ajoutez „31, 15" après y4^.
„ , 12. D'après Brockelmann, VGSS 1,250, c'est y^vy qui
a subi la métathèse (*q u u n s > *q u s û u > q u s î i).
„ , 4 d'en bas. Ajoutez ^j^ = ^jjijjsù ^ 1348; ci-dessus,
p. 2546.
2546, 4 d'en bas. Sur le q â t, Catha edulis, voyez Grohmann,
SA 1,253—256; Rossi, AS, p. 165.
2549, 5. Voir Jayakar, OD, p. 819 ^^■'^^ pi. ^c^^'l^^, bedstead,
de l'hindoustani o'u^s" (aussi Shakespear, col. 1641),
goudjrati jJLjL.^, bedstead; en sanscrit khata ou
k h â t i , Totenbahre, Bôhtlingk-Roth, Sanskrit-
Wôrterbuch.
2563, 5. Dans Datînah III, p. XII, Landberg renvoie au
Glossaire et promet d'y traiter le verbe ^.jy'avec
toute l'ampleur qu'il mérite; mais comme le fait
remarquer Albright 1. 1., „there is a good deal of
confusion in the Semitic stems krh". Sur le sens
Landbekg, Glossaire Datînois 186
2968
Page
fondamental, Fleischer dit 1.1.: „Die den Stàmmen
^^ und ^yi (Wurzel y'und yj) gemeinsame Grund-
bedeutung fest drùcken, fest an- und auf-
drùcken, schnùren, presse n, geht bel beiden,
wie im romanischen essere presso di — , être
près de — , ùber in hart daran sein, daran
stossen, nahe sein, besondert sich aber bei
^^ auch zum Auf- oder Eindrûcken der
Pflugschar, daher 'ackern, pflùgen'". Contraire-
ment à son opinion, il faut peut-être séparer ^-j/î
labourer (le champ), probablement emprunté au syr.
^sj^, de v_jy", tordre^ courant en arabe, mais à peu
près inconnu en syriaque '). Quant à v/^» ^énir
en sabéen, et ^S^ allumer (avec la nuance non
pas assez cuire) en sud- arabique moderne, Albright
1.1. les explique ainsi au moyen de l'akk. karâbu,
hénir^ selon lui métathèse et dénominatif de b i rku,
•^"13, genou: „The Assyrian usage of karâbu shows
that the original significance was 'to pay homage
by bowing the knee, to révérence', which explains
South Arabie mkrb, temple, mkrb^ priest-king, and
ktrb^ to consecrate (modem S. A. krb means 'kindle
fire', properly 'make sacriflcial fire' ; contrast Land-
berg, Datînah 3. XI)".
2593, 10. Selon Wellsted, ^y' est dans le parler des marins
yéménites hinûberfahren, auslaufen, um ilherzu-
fahren^ p. ex. j,^' j.v» jS=uJ' tj.ly ,^y^', wir sincl
ilber das Meer gefahren an dem und dem Tage;
') Brockelmann, Lex. Syr. s. v. n'en cite que. )î o^ «Oi^^j, funis
torlus est, ce que l'ayne Smith a voulu à tort coi-riger en ^ls^]-
2969
Page
?su\:> ^It J^ jj^ \i S ^^ ^ wir fuhren von Dschebel
ah nach DscJiidda; dans la partie septentrionale
de la mer Rouge, on dit tso, p. ex. ^y^ lxxij> ^^^
^yLJ! -jJ\ ^1 lsS.:^ (J/.Î,, wir stiessen von Râs
Mohammed ah nach deyn ivestliclien Festland.
2596, 9 d'en bas. On s'attendrait à ^yG Lo j>i ; proba-
blement faute de plume.
2598, note, 2 d'en bas. Supprimez le crochet.
2600, 2 d'en bas. Lisez délibération.
2602, 4 „ „ et 2606, note 4. Lisez „MAP".
2604, 13. Sur ^, 797, 13 d'en bas, voir ci-dessus, p. 2959/60.
2613, 10. Lisez mélanger.
2618, 2 d'en bas. Lisez ^^j^iî.
2632, 2. Ajoutez jJj'^", s'entrechoquer, 481.
2636, 10. Lisez ^jL.
2638, 10 d'en bas. Ajoutez J,^, nouveau-né le premier jour
après la naissance chez »j>Uil. ; ensuite il s'appelle
libbâd, MAP, p. 216, 5. Sur «y>Uil, voir o.l., p.28.
2651, 1. Sîbaweyh, éd. Derenbourg 11,194; l'éd. du Caire
II, 188.
2660, note 2. v*-^^!^ selon Hôfnî, mais il faut sans doute
lire i^*j$\cl5 ; v.^*-^^^! avec ^ pers. est fasciner,
ensorceler, Dozy.
2664, 8. D'après l'orthographe de Landberg mneyyin
gîhâ.
2667, 8 d'en bas. Lisez qûlî le.
2691,14. Sîbaweyh, éd. Derenbourg 11,223; l'éd. du Caire
II, 213.
2970
Page
2710,14. L'endroit cité se trouve dans el-Meydâni 11,218:
,4S> jJÙ2 ^ù ^ avec cette explication: iuji jJùs
hLow J^J '^.rf:*-^^^ (U^' .■♦-=>5 ëjiii Lg-O ,m^^ l'T*^':'
^_o-*-o .'lâ^ tj^' _>^3 Sjiiî i^-éJtJ* '-t^ i-)"^ 3y*-i^JLi wyi «_»-o
j.yiJt ^ j^jo oW-j;^ v/^'* r'-^^-5 r^' ^'^ r^"' J^
j«_^jjj jc>Lç. La traduction de Vollers ne semble
cependant pas absolument sûre ; »yb« peut aussi être
ocre rouge. Le proverbe en question se rencontre
d'ailleurs dans l'histoire bien connue sur l'arabe
qui ne comprit pas l'impératif --o (= ^jJb-' dans
le dialecte himyarite); voir LA V, 294, 10; VI,
192,9; TA 111,158,3; 370,3; ci-dessus, p. 2902,
note 2.
2723, dernière ligne. Lisez „nom. unit."
2725, 10 d'en bas. Cf. LA I, 155 sub îy*.
2729, 10. Cf. Datînah III, p. XIL
2738, 5. LA XIV, 164, d.l.: iLoy^Ii '^^^^\ J^^ ^U^t jJI]!
Jijij L4JI5 ^"^J J-iij ^ slhsj ij^ K iA:>!5 "^ iCo^ ^^3
„ , 8. Le diminutif de o^i est lXj^o sans désinence
féminine, Lane s.v. ; Wright, Gramm. I, §274 et
rem. c.
2743, note, d.l. Gauharî 1,402 sub ;o: J>.fij v.i>».xXavJ! ^1 Jlï
L^ JJij, mais 11,242 sub JJj ; ilx^^jj' £,i->^' i^J^cJ'
2971
Page
2745, 3. Gerîr, Dîwân 1,65; Yâqût 111,616:
O^^l Or-:^" Jj ^dJoVi.xi' (_c^^j o'l4^. ^jLLo 'o^a-^w^
o^_$\jJt3 jJLiJcJt j^,-LX_Li »A:sa^ L^y^*! ^4-^ '-^^r^
Sur j.,vJ '<r^S ^^J (;)^^3 *l5' ^-^ O^"*^' ^0^^
lisons dans Yâqût: ^_e3 ^^-o^ U;-o iLoAiL J..>^ o'-^
^>oJdt (j^ j.LciJ! vjà-jj^ ^ ^3j^'5 sur ^^J et ïCa^'^,
voir aussi Yâqût.
2752, 6. Lisez gémir.
2768, 11. Lisez Lwî^.
2769, note 2, 7 d'en bas. La locution yiJî ^.^coj ne se trouve
pas dans le Qâmûs; le texte porte: ^J^\ j*.^
cf. ci-dessus, p. 2770, note, 12 d'en bas et LA
XVI, 55, 2 : \_>^ |>-yii-i ..^.jj::JJ ^^"^5! ^5 j._^! ,»-;iJ
IciJI ^5 "^î d^viJ» (^.,^Xj % JS ^v^ l.Àî-f^. A propos
des vers, nous lisons ibid.: n^j^^ o|^^ J-JJî j^jo!
2784, note 2. ^;..*.:i-'Lx^t^ d'après la vocalisation dans LA; TA J,
174, 12: u*J»' Lc2j! .^^^j^-Lil^ (^-JU.-oaj^ lJ^JC:s^J) iU5^>4^ (5)
*»j.3ii( jjLv.i J,; Lane ne cite que le pi. ^^>L>.
>) Var. r,b.
2972
Page
2801, 7. Comme ^ ^^xl ou ^ -"^ signifie être adonné à
qch, cette locution ne semble pas très instructive
sur le sens de yà.
2805, n. 2. El-Misbâh II, 142 : Jj3 ^L, ^ L^ ^,'1^^! ^
2817,5 d'en bas. Lisez ,,dem biblischen ^pi."
2841, note, en bas. Lisez \^^\J> et ^^\J>.
2845.10. u^l^ d'après MMC; Huber mahbâs.
2859, 12 d'en bas. Lisez „Job."
2876,2. Lisez >.
2879. 11. Brockelmann, Die Gedichte des Lebîd n° VII v. 4:
Ûber ihre Scham steckten sie ihre Kleider zusammen^
Ujid so sind sie iyi de^i Hôfen ihrer Hânser tôt.
2894, 8. Comme les indications de l'accent d'intensité que
l'on trouve chez Sachau ne sont pas toujours con-
firmées par les observations que j'ai faites moi-
même en 1918, où un nestorien, originaire de
Bârwâr ') et évoque de ''Amâdîya ^j, arriva en Suède
et passa quelque temps à Upsal avant de continuer
son voyage en Amérique ^), il me soit permis
') Maclean, A iJictionary uf thc Uialccts of Vciiiaculai- Syriac, p. 39.
2) El I, 340.
3) Originairement il s'appelait Adday lloi luizd, mais on titre
d'évéque il avait pris le nom de ((ji.!^ s-^ovÀ ■'■: ^- gc'néi alignent
prononcé Màrioâla, et sur ses caites do visit(^ il se nommait „Syrian
Hisliop Mar-Yaw-Alalia- 14-th of Amedia".
Selon Maclean, Grammar of tlie Dialects of Vernaciiiar Syriac {58 (4),
oVVy^ A ^-JjÔ Mar Sliimtin „is accontcd 011 thc lii'st ami pronouncod
as one Word (but not the namos of the otliei- bisliops)"; mais d'après
mon informateur, ^'Lo mai" et ^^LLc ni il t portent toujours un accent
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d'ajouter quelques remarques sur ce point. On sait
qu'en syriaque moderne l'accent principal porte
généralement sur la pénultième, aussi en mots
d'emprunt, p. ex. maslâhat, ar. c>.:^Jj^3xi, conseil;
daulàtmând, pers. Jou^^o, riche \ Lamsistân,
ÂUemagtie '); Bëtilhem, Bethléem., en ancien
syriaque y. TA A-é.c et conformément à cette règle 2),
Sachau écrit kâmâjâ, kâméthâ, p. 29; ânéwin,
p. 57; kpînéwin, p. 59; bizâléwin, p. 50;
mnOnôjéwin, p. 18; mdagôléwit, p. 51;
ktiltéwat, p. 7; hailânélë, p. 9; birhâtëlë^
p. 35, etc.
D'après mes observations, il y a cependant
beaucoup de mots où l'antépénultième a l'accent
principal, tandis que la pénultième n'est marquée
que par un accent secondaire, p. ex. â 1 â h a, Dzezr'') ;
d'intensité très fort, accompagné d'un accent secondaire sur une des
syllabes suivantes, p. ex. Mâraprëm, Saint Éphrem ; Mârandr iius,
Saint Andrée; Mar estapânu s, Saint Etienne; Marjosip, Saint
Joseph (cf. Socin, Die neu-aramaeischen Dialekte, p. 103,15 mar
sargis); Mar po 1 iiq ârpu s. Saint Polycarpe; Mâtmar iii m, la
Sainte Vierge (cf Socin, p. 85,12 mâtmaryam). Comme Mârap-
rëm et Matmariam on accentue aussi âlbâ'al et dàrsâ'^at,
Aliiû'î'n u>-eLv» ,i->, immédiatement, cf. Maclean, Gramm. §8, (4):
75^ j^.2^) immediately, is accented on both first and last".
') A mroVnV . par intermédiaire kourde du turc i^-f (du tchèque
ne mec, allemand), Nôldeke, Grammatik der neusyrischen Spracbe,
p. 385 n.; cf. tigre Lëmsâ<Nëmsâ, Brockelmann, VGSS I§84, h,a;
Ruzicka, KD, p. 101.
2) Cf. aussi p. 64 „der Accent, der stets auf der Penultima liegt".
3) De même âlaha, Socin, pp. 123,21; 124,5,9 à côté de âlâha,
p. 123, 4, 7, 19; Maclean, Dict., p. 12: „|(ji^" alâhâ (usually proparox.)".
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q â m â i a, fém. q a m à t a, le prem ier ' ) ; m 6 r ê s a,
matin ^); h é s ë b a , dimanche ; tr à é ë b a , limcli ;
tlâtùéëba, mardi, etc. ^) ; h a m m a s a, toujours *)
et en général les formes composées avec -îwin,
-iwit, -île, etc. ou avec -wâ et un pronom suffixe.
En voici quelques exemples, tirés de l'évangile
selon Saint Marc d'après la dictée de mon informa-
teur ■"') : â n â w i n, c'est moi, 6, 50 ; b i m â r à w i n,
je dis^ 5, 41 et passim; éâdérëwin, j'envoie^
1,2; dmihâwit, tu dors, 14,37; bahzâiâwit,
tu vois, 13,2; bimârâwat, tu (fém.) dis, 14,68;
h al an aie m in ni, il est plus pidssant que moi,
1,7; b i p q â d ë 1 e, il commande, 1, 27 ; d m i h a wa,
il dormait ^), 4, 38 ; b i z â 1 â w a , il passa, 2, 23 ;
hâthàla, elle est ainsi, 4,26; hamzâmtuh
bidmâiâla, \^\ y^VvoCi, ton langage ressemble,
14, 70 ; d b i 1 1 â q à w a h, que tious périssions, 4, 38 ;
') Cf. Socin qamêta, pp. 37,6; 39,18; 71,9,13,19,21, etc.; voir
au.ssi Maclean, Gramm., § 8, (8).
2) Aussi Socin, pp. 77,20; 83,3, etc.; cf. Maclean, o.l., §8, (4). ^
3) De même Maclean, o.l. §8, (11); mais j'ai aussi entendu hôsëba.
*) Aussi Maclean, o.l., §8,' (4); Socin, pp. 103,22; 100,9.
5) De même Nôldeke, o.l., p. 68 binchâpëwin, ich sclicune mich;
Maclean, o.l., §29, (2) ânëwin, I am, où „the accent remains as if
the two words did not coalesce"; ibid. §32, (2) bipraqcli, he is in
the ad of finishing. On peut aussi entrevoir le même principe
d'accentuation dans Socin, o.l.; Kampirmeyer, Neusyrische Spricliworter
im Dialekt von Urmia, MSOS VllI, 1 ss. ; Sclialibaz, Eiziihlungen,
Sprichwôrter der heutigen Syrer in Nordpersien, M SOS 1919, p. 112 ss.,
quoiqu'il y ait des différences pour ce qui est des détails. Chez Sachau,
p. 12, nous trouvons aussi msân5wâ-lë et drëwâlê, er legte, con-
formément à „rexception qui confiime la règle". — Cf. d'ailleurs le
suédois Uppsâla, non pas Uppsàla, comme on entend quelquefois des
étrangers le prononcer.
*) locï I^IaLcî, voii' Maclean, Gramm., j). 74, note 1.
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bitlâbàtun, vous demandez^ 10,38; dmariënâ,
qui sont ^naïades, 2, 17; éwiqënâ îlluh htiiâtuh,
tes péchés sont pat donnés^ 2,5; s t i q ë w a , ils
gardèrent le silence^ 3, 4.
De même â m î r w â 1 e, il lui dit, 5,8; m â 1 î p -
wâlun, il leur donnait son enseignement, 1,22;
bâsmâwâla, elle voulait, 6,19; audâwâlun
h i 1 m â t, elle se mit à les servir, 1,31; h a 1 s i -
wâle, ils le pressaient, 5, 24, etc. ').
Par exception, l'accent principal peut aussi se
reporter sur une syllabe avant l'antépénultième,
p. ex. âlahàle, c'est Dieu (Sachau, p. 39,3 d'en
bas alahélë); wâgib-llë, z7 faut, Sachau, p. 35,3
d'en bas ; Marestapânus, Saint Etienne, ci-
dessus, p. 2973, note.
Mais au passif, formé par un participe et la
préposition 1^ avec un suffixe, c'est la pénultième
qui porte l'accent, p. ex. môiéle rëse ptast
uiûwîlle Ibrâta u^âi brâta iûwîlla liîmmu,
ïivsyxsv rviv x.s(pxKvjv xvTOÏt ètt) ttIvxki kx) 'é^ccKsv xvrvtv
TU ycopxfTicc, Kx) ro y.opmiov s^ujcev xùrviv t^ f^^irp) xùrîjç,
6, 28 ; s û r é 1 u n, ils commencèrent, 5, 17 ; 6, 55 ;
dwîqâle bîda umuqimâle, il la prit par la
main et la fit lever, 1,31; sawMntâ gwirâlun,
les sept Vont eue iwur femme, 12, 22, 23; uàqîléle
""al dra^nânu, ^aioL?? "^^ ^ajl \-uao, il les
embrassa, 10,16; puqdéle dla saqliwa mîndi
') Comme on le voit, l'accent originaire n'est pas déplacé par
l'annexion du siiirixe enclitique; cf. anirawa elle disait, 5,28;
hadrâwa, elle se mit à marcher, 5,42; 'agbïwa, ils admiraient,
1,22; niipliwa, ils tombaient, 3,11, etc.
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Page
q a û r h a, il leur ordonna de ne rien emporter pour
la route^ 6,8; qiriéle, il les appela^ 1î20; 3,23;
hiziélun kînse, plusieurs les virent, 6, 38.
2917, 2. Aussi »o' ^, puiseuse, ci-dessus, p. 2479, 2 et n. 2.
„ , n. 1. jdj*,^r, selon Sachau, p. 85 = iù.L>, Xajo. —
.^i;^^ = c>y^->, ibid. — Les deux formes .^^Jucli
,i>^xjOLw'3 ne sont expliquées ni par la traduction
bittend und mich abioeisend ni par le syr. A oi^j,
p. 86. Selon les dictionnaires, p. ex. LA, le verbe
ou£ signifie arracher (les poils), mais ici il faut
peut-être lire ^^::^uJixXM.^^ o-s.xJCclj, elle se retira et me
o ^ o ^ o
demanda d'être satisfait, voir Ldine sub w^.Xc; ^^.à*;^!
(de lie comme ui^AXcl) serait en désaccord avec
le mètre. La réponse de la jeune fille est citée
ci-dessus, p. 2856,10—11 ')].
') Sur cj'j*T*^ murritiât, LB'A, p. 78 n. 2, voyez Brockelmann,
OLZ 1942, col. 129; mais dans le manuscrit original (MS. Landl). n° 18),
nous lisons cn'y^»^ et en transcription murtrât.
o
o
o
•P
C!
O •
•^ o
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