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Full text of "Annuaire historique du departement de l'Yonne"

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i' 






y S 4- 



ANNUAIRE 

HISTORIQUE 

DU DÉPARTEMENT DE L'YONNE 

RECUBIl DB DOCUMENTS AUTHEKTIQUES 
OBSTINÉS A PORaBR LA STATISmUB DÉPARTEMBirTALB 



AUXERRE 
G. BODILLÉ, ÉDITEUR, RUE DE PARIS, 31 

r.Hn TOUS lis LIBRAISKS DU D^PAHTKHtNT 

1888 




\I Annuaire histonqne et statistique de V Yonne pour 1887, conte- 
nait, dans sa troisième partie les travaux et documents suivants : 

40 Restif de la Bretonne, par M. Ch. Moiset. 
2o Histoire de l'abbaye de Vauluisant, par M. H. Bouvier. 
3<> Lettres inédites de Valentin Jamerey Duval, par M. H. P. 
40 Le petit Séminaire de Cerny, par M. Francis Molard. 
5® Essais historiques sur la commune de Branches, par M. A. -M. Mo- 
reau. 
* 60 Etude historique et statistique sur le canton de Gourson-les-Garrières, 
par M. E. Duché. 
' 7o IjCS Tombes de Véglise de Thôpital des Fontenilles, à Tonnerre, par 

M. Edmond Regnault. 
8*> Jardinville ou croyances, coutumes et superstitions qui existent 
encore à la fin du xix® siècle dans un coin des départements de 
l'Yonne, du Loiret et de Seine-et-Marne, par M. Ernest Gherest. 
90 Une Emeute religieuse à Saint-Mathurin de Larchant, par M. Fran- 
cis Molard. 
lOo Une enquête au xvi® siècle, par M. Delaune-Guyard. 
llo Paul Bert. 
120 Jacques Mignard. 
130 Mercuriales de l'Yonne en 1885. 
140 Résumé des observations météorologiques de 1886. 
150 Evénements généraux et Ioctux. 



Les Planches publiées dans V Annuaire 1887, sont 

Portrait de Restif de la Bretonne. 
Plan de l'Abbaye de Vauluisant. 
Tombeau de la Ghapelle de Vauluisant. 
Vitrail de la Ghapelle de Vauluisant. 
Plan de Branches avant 1789. 
Portrait de Paul Bert. 






/^6^+. TABLE PAR ORDRE DES MATIÈRES. 



Correspondants 1 

PREMIÈRE PARTIE. 

Ères et supputations chronologiques. . . 3 

Comput ecclésiastique — 

Quatre-temps -> 

Fêtes mobiles — 

Commencement des quatre saisons.. . -~ 

PhénoM.ènes météorologiqaes — 

Tableau des plus grandes marées .... 4 

Calendrier civil 5 

Le?er et coucher du soleil — 

Phases de la lune — 

Foires de l'Yonne — 

Agenda municipal 17 

DEUXIÈME PARTIE. 

CHAP. I*'. Documents généraux. 

Puissances européennes 25 

MÎDistres français .... — 

Ambassadeurs et ministres français 

près les puissances étrangères 26 

Membres du gouvernement 27 

Sénat -- 

Chambre des Députés 28 

Conseil d'Etat 30 

Cour de cassation 3t 

Haute-Cour de justice — 

Cour des comptes >. — 

Cour d'appel ae Paris — 

Cours d'appel des départements 3-2 

.archevêques et Evêques français 33 

Départements, préfets, chefs-lieux, po- 
pulations, superficie, etc 34 

Conservations forestières 37 

Service forestier en Algérie — 

Académies 38 

Armée de terre ; 39 

Corps de la marine. — Amiraux, vice- 

amiraux, contre-amiraux 40 

Arrondissements maritimes — 

Ecoles spéciales 41 

— centrale des arts et manufactures ■— 

— — d'arts et métiers — 

— supérieure du commerce 42 

Ecole forestière — - 

— des mines — 

^ navale 43 

— militaire de St-Cyr — 

~ normale supérieure 44 

Ecole polytechnique 44 

— des ponts et chaussées 45 

— vétérinaires — 

Prylanée militaire de la Flèche 46 

Kcole supérieure de pharmacie — 

Ecoles d'agriculture — 

Ecole de cavalerie de Saumur 47 

Ecole de bergers 48 



CHAP. 2. Département de l'Yonne. 

SECTION I". ADMINISTRATION CIVILE. 

Sénateurs et députés de PYonne 49 

Préfecture de l'Yonne — 

Conseil de préfecture — 

Cabinet du Préfet — 

Bureaux 50 

Archives 53 

Sous-Préfectures — 

Communes composant chaque canton . — 
Position géographique du département 55 

Superficie en kilomètres — 

Conseil général de l'Yonne 56 

Commission départementale — 

Conseils d'arrondissement 57 

Conseils d'hygiène. — Vaccine 58 

Commissions d'inspect. des pharmacies — 

Médecins des enfants assistes -^ 

Service de la direction municipale des 

nourrices de Paris 59 

Comités de patronage des enfants assistés — 
Administrations municipales des chefs- 
lieux d'arrondissements 61 

Architectes du départ, et desarrond.. 62 

Asile départemental des aliénés — 

Hospices communaux. Comm. adm. . . — 

Service des enfants assistés 63 

Prisons du département 64 

Comm. de surveillance des prisons — — 
Communes, superficie, revenu foncier, 
distances judiciaires,nom du canton 
et du bureau de poste auxquels 

chaque commune appartient 65 

Communes par arrondissement,popuIa- 
tion, maires, adjoints, curés, desser- 
vants et instituteurs 74 

Récapitulation de la population, de la 
sui)erficie et du revenu foncier. ... 83 

Institutrices du département 84 

Directrices des salies d'asile 86 

SECTION II. ADMINISTRATION ECCLÉSIASTIQUE. 

Diocèse de Sens 87 

Chapitre métropolitain. — 

Maison des prêtres auxiliaires, à Pon- 

tigny, et succursale de Sens — 

Grand séminaire diocésain — 

SECTION III. ADMINISTRATION DE LA JUSTICE. 

Cour d'Assises 88 

Tribunaux de première instance — 

Avoués^ avocats, etc. » — 

Tribunaux de commerce 89 

Justices de paix 90 

Suppléants 01 

Notaires — 

Commissaires-priseurs 93 

Huissiers — 

Bureaux d'assistance judiciaire. . . — 9'i 



SECTIOiN IV. ItfSTROCTION PUBLIQUE. 

Académie de Dijon 95 

Inspection de l'ïonne 95 

Conseil départemental — 

Inspecteurs de rinstruction primaire . . — 

Délégués cantonaux — 

Comm. d'examen (instruc. second.) . . . — 

Comm. d'examen (instruc. primaire) . . — 

Comm. d'examen (salles d asiles) .... — 

Etablissements d'instruction — • 

SECTION y. ADMINISTRATION MILITAIRE. 

5" corps d'armée 99 

Garnisons. 100 

Gendarmerie lOl 

SECTION TI. ADMINISTRATION FINANaÈRE. 

Trésorerie générale 101 

Direction des contributions directes et 

du cadastre 102 

Banque de France (succursale) — 

Percepteurs et perceptions : 103 

i\Iontant des rôles, etc — 

Vérificateurs des poids et mesures. : . 1 14 

Direction des contributions indir — 

Inspections et sous-directions — 

Enregistrement et domaines 115 

Eaux et forêts 1 16 

Postes et télégraphes — 

SECTION TU. PONTS ET CHAUSSÉES. 

Service ordinaire 118 

Routes nationales — 

Service hydraulic|ue — 

Boréaux de Tingenieur en cfaef — 

Service des ingénieurs ordinaires — — 

Service d'études des lignes ferrées. . . 1 19 

Ganaf du Nivernais et Haute Yonne. . 120 

Seine et Yonne. — l*^® section — 

Canal de Bourgogne. — 

Service vicinal — Personnel. 123 

Chemins de grande communication . . f 23 

Chemins de ler 128 

SECTION Vm. ÉTABLISSEMENTS DIVERS 
D*UTILITÉ PUBLIQUE. 

Administration de l'Agriculture... . 129 

Ecole pratique d'agriculture — 

Station agronomique de l'Yonne.... — 

Haras — 

Société centrale de l'Yonne — 

Sociétés d'agriculture et comices agr. 130 
Vétérinaires diplômés exerçant dans 

le département 130 

Bibliothèques publiques 131 

Bibliothèqaes populaires — 

Société pour la propagation de l'ins- 
truction populaire — 

Sociétés d'instruction militaire 132 

Sociétés de sport et gymnastique. . . 131 

Sociétés de tir 132 

Inspection des monuments historiques — 

Architectes des monumenls historiques — 

Monuments classés — 

Comité des travaux historiques.. . . 133 

, I il II .1 



Syndicat commercial de l'arrondisse- 132 

ment d'Auxerre — 

Syndicat des vins et spiritueux de 

l'Yonne 133 

Chambre consultative des Arts et Ma- 
nufactures, à Sens — 

Société des Sciences de l'Yonne — 

Musée départemental — 

Société des Architectes de i Tonne.. — 

Société d études à Avallon 134 

Société archéologique de Sens — 

Cours gratuit de dessin — 

Dépôt départemental de mendicité. . — 

Bureaux de bienfaisance — 

Association pour l'extinction de la 

mendicité à Auxerre ^.... — 

Société de cbarité maternelle d'Au- 
xerre — 

Association des demoiselles économes 

à Sens 135 

Caisses d'épargne<« — 

Sociétés de Secours mutuels — 

Association des anciens Elèves do 

collège d'Auxerre ^137 

Association amicale des anciens Elè- 
ves du collège et du lycée de Sens. — 
Sociétés musicales 138 

TROISIÈME PARTIE. 

Statistique, Sciences et Arts. 

MÉLANGES. 

Une partie de main chaude à Sens^ 
au XV* siècle, par M. C. Moiset... ^ 

Recherches sur l'état social des ha* 
bitants du Comté d'Auxerre en 1666 
(impôts, cultures, bestiaux, popu- 
lation)^ par M. Quantin 8 

Mémento sur la cathédrale de Sens et 
les services qu'on y a célébrés vers 
la fin du xvm* siècle, par M. F. 
Molard 53 

Mon Herbier tératologique, ses divi- 
sions, ses notes, ses raretés, par 
M.Déy 60 

Notes sur le Château de Moutot et 
ses propriétaires, par M. Edmond 
Regnault 92 

La Police à Saint-Florentin en 1708, 
par M. C. Moiset 103 

Les Bohémiens dans l'Yonne, par 
M.F.Molai-d 114 

M. Charles Flandin,par M. E. Duché. 117 

Notice historiq^ue et statistique sur le 
tribunal de simple oolice d'Auxerre, 
par M. U. Richard. 13» 

Les incendies de 1722 et de 1785 à 
Neoilly, par M- A.-M. Moreau. ... 175 

Un mariaiee de serfs (note pour ser^ 
vir à l'histoire du servage daus 
l'Yonne), par M. F. Molard 187 

Mercuriales des principaux marchés 
du déparlement 191 

Evénements généraux. 205 

— locaux 221 



ANNUAIRE 



HISTORIQUE ET STATISTIQUE 



DU DÉPARTEMENT DE L'YONNE. 



CORRESPONDANTS DE L'ANNUAIRE:. 

MM. Baltet des Cotteacx Gaston, à Troyes- 

BiLLRAU, ancien instituteur communal^ à Villiers-Saint-Benoit. 
Blanche, propriétaire, aux Dalibeaiix, près Saint Fargeau. 
Chastellux (comte de), au château de Chastellux. 
CoTTEAU ^, ancien président de la Société géologique de France, 

président de la Société des sciences de rVoiine, à Auxerre. 
Defer E., curé des Noërf, près Troyes. 
Delaune-Guyard, prop lié taire, à Rigny-le Perron. 
Déy, à Vendôme. 

Duché, conseiller général, docteur en médecine, à Ouanne. 
GiMEL ^y directeur des Contributions directes, à Lille. 
IIUMBERT, professeur au Lycée, à Sens. 
MoLARD, archiviste du département de l'Yonne, à Auxerre. 
MoiSET (Charles), à Saint- Florentin. 
MOiNCEAUX, secrétaire de la Société des Sciences historiques et 

naturelles de TYonne, à Auxerre. 
A. -M. MoREAC, à Branches. 
Petit (Ernest), conseiller général, à Vausse, près Châtel-Gérard. 

1888. 1 



PouY, correspondant du ministère pour les travaux historiques, à 
Amiens. 

QuANTiN ^, ancien archiviste du département de l'Yonne, vice- 
président honoraire de la Société des Sciences, à Auxerre. 

Regnault, avocat à la Cour d'appel de Paris. 

RozE, propriétaire, à Tonnerre. 

Thierry (Félicien), au château de la Vieille-Ferté. 

Verrollot-d'âmbly, propr., à Ghaumançon, commune de Migcnnes. 



PREMIÈUE PARTIE. 



CAIiEMDlflER. 



ÈRES ET SUPPUTATIONS CHRONOLOGIQUES • 

POUR L*ANNÉE 1888. 

Année 1888 du Calendrier Grégorien établi en octobre 1582, depuis 306 ans ; elle 
commence le !•' janvier. 

— 1888 du calendrier Julien, commence le 13 janvier. — Les Russes ont conservé 

Tannée Julienne, qui est maintenant en avance de 12 jours sar la nôtre. 
Ainsi, lorsque nous sommes au 1*' janvier, le calendrier russe indique 
13 janvier. On a l'habitude dans les correspondances d'exprimer celte 
différence ainsi, le 1/13 janvier. 

— 96 du calendrier républicain français, commence le 23 septembre 1887 et 

l'année 97 commence le 22 septembre 1888. 

— 5648 de l'ère des Juifs, commence le 19 septembre 1887 et l'année 5649 com- 

mence le 6 septembre 1888. 

— 1305 de l'Hégyre ou ère des Turcs, commence le 19 septembre 1887, et Tannée 

1305 commence le 7 septembre 1888. 

— 6601 de la période Julienne. 



Comput ecclésiastique. 

Nombre d'or en 1888 8 

Epacte XVII 

Cycle solaire . 21 

Indiction romaine 1 

Lettre dominicale A G 



Quatre-Temps, 

Février 22, 24 et 25. 

Mai .23, 25 et 26. 

Septembre 19, 21 et 22. 

Décembre 19, 21 et 22. 



Fêtes mobiles. 



Septiiagésime 29 janvier. 

Cendres 15 février. 

Pâques 1*' avril. 

Rogations 7, 8 et 9 mai. 

Ascension 10 mai. 



Pentecôte 20 mai. 

Trinité 27 mai. 

Féle-Dieu 31 mai. 

1*' Dimanche de TA vent . 2 décembre. 



COHMËNCEHErfT DES QUATRE SAISONS, TEMPS MOYEN DE PARIS. 

Printemps, le 20 mars, à 4 h. 5 m. du mat. I Automne, le 22 sept., à 3 h. 2 m. «lu soir. 
Été, le 21 juin, à h. 23 m. du matin. | Hiver, le 21 décembre, à 9 b. 12 m. du m. 

PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES'**. 

Eclipses pour 1888. 

Eclipse totale de lutie, le 28 janvier, visible à Paris. 
Eclipse partielle de soleil, le 11 févrinr, invisible à Paris. 
Eclipse partielle de soleil, le 8 juillet, invisible à Paris. 
EcUj^se totale de lune, le 23 juillet, en partie visible à Paris. 
Ecliipse partielle de soleil, le 7 août, invisible à Paris. 

* Ces différentes ères et suppuUiions cbrouologiques ont été espliquées dans les 
tomes 1 et 11 de la première série de r.\Dnuaire (années i837 ^t i838). 

Le jour astronomique est de 24 heures. 



>« 



TABLEAU DES PLUS GRANDES MAREES DE L'ANNÉE 1887. 



Le soleil el la lune, par leur attraction sur la mer, détei minent des marées qui 
se combinent eosemble et qui produisent les marées que nous observons. La marée 
composée est très grande vers les syzygies ou nouvelles et pleines lunes. Alors elle 
est la somme de.> marées partielles qui coïncident. Les marées des syzygies ne 
sont pas toutes également fortes, parce que les marées partielles qui concourent 
à leur production varient avec les déclinaisons du soleil et de la lune, et les dis- 
tances ae ces astres à la terre: elles sont d'autant plus considérables que la lune 
et le soleil sont plus rapprochés de la terre et du plan de l'équateur. Le tableau 
ci-dessous renferme les hauteurs de toutes les grandes marées pour l'année 1888^ 



Jours et he 


ares d 


es j 


nooTelU 


ïs et pleines lunei 


i. 






Hauteur 
















de la marée. 


Janvieu. . . 


N. 


L. 


le 13 


1 

1 'à 


8 h. 


48 m. 


matin . . . 0.90 




P. 


L. 


le 28 


, a 


11 h. 


28 m. 


soir. . 






. 0.94 


FÉVRIE». . . 


. N. 


L. 


le 12, 


a 


Oh. 


2 m. 


matin . 






0.90 




P. 


L. 


le 27, 


à 


Oh. 


7 m. 


soir. . 






1.07 


Mars. . . . 


N. 


L. 


le 12 


• 

1 a 


4 h. 


30 m. 


soir. . 






0.89 




P. 


L. 


le 27, 


• 

a 


l'h. 


17 m. 


soir. . 






1.15 


Avril. . . . 


N. 


L. 


le 11, 


a 


9 h. 


17 m. 


matin . 






0.86 




P. 


L. 


le 26 


a 


6 h. 


31 m. 


matin . 






. 1.13 


Mai . . . 


. N. 


L. 


le 11, 


1 

a 


1 h. 


33 m. 


matin . 






0.81 




P. 


L. 


le 25, 


a 


1 h. 


49 m. 


soir. . 






. 1.04 


Juin. . . . 


N. 


L. 


le 9, 


à 


4 h. 


43 m. 


soir. 






. 0.77 




P. 


L. 


le 23, 


à 


9 h. 


17 m. 


soir. . 






. 0.95 


Juillet. . . 


. N. 


L. 


le 9, 


à 


6 h. 


26 m. 


matin . 






. 080 




P. 


L. 


le 23, 


à 


5 h. 


54 m. 


malin . 






. 0.92 


Août. . . . 


N. 


L. 


le 7, 


à 


6 h. 


30 m. 


soir. . 






0.89 




P. 


L. 


le 21, 


à 


4 h. 


30 m. 


soir. , 






. 0.92 


Septembre. . 


N. 


L. 


le 6 


% 

a 


5 h. 


5 m. 


matin . 






. 1.02 




P. 


L. 


le 20 


a 


5 h. 


34 m. 


matin . 






. 0.92 


Octobre. . . 


N. 


L. 


le 5. 


1 

a 


2 h. 


43 m. 


soir. 






. 1.12 




P. 


L. 


le 19 


> à 


9 h. 


18 m. 


soir. 






. 0.88 


Nos EMBRK. 


. N. 


L. 


le 4 


, à 


Oh. 


12 m. 


matin 






. 1.11 




P. 


L. 


le 18 


, à 


3 h. 


25 m. 


soir. 






. 81 


Dkcebibre . 


. N. 


L. 


le 3 


) 3 


1» h. 


15 m. 


malin 






. 1.04 




P. 


L. 


le 18 


. a 


10 h 


50 m. 


matin . 






0.77 



On a remarqué que, d;ins nos ports, les plus grandes marées suivent d'un jour 
el demi la nouvelle et la pleine lune. Ainsi, on aura l'époque où elles arrivent, en 
ajoutant un jour et demi à la date dos syzygies. On voit, par ce tableau, que, pen- 
dant l'année 1888, les plus fortes mirées seront celles des 29 février, 29 mars, 
27 avril, 27 mai, 7 septembre, 7 octobre, 5 novembre et 4 décembre. Ces marée*^, 
surtout celles des 29 mars, 27 avril, 7 octobre et 5 novembre, pourraient occasionner 
quelques désastres, si elles étaient favorisées par les vents. 

Voici l'unité de hauteur pour quelques ports : 



Port de Brest 3 m. 21c. 

Lorient. ..... 2 21 

Cherbourg. .... 2 82 

Granville 6 15 



Port de Saint-Malo . . . . 5 m. 68 c. 

Audierne 2 00 

Croisic 2 50 

Dieppe. ..... 4 40 

L*nnité de hauteur à Brest est connue avec une grande exactitude. Elle a été 
déduite d'un grand nombre d'observation ^ de hautes et basses mers équinoxiales. 
La moyenne de ces observations a donné 6'"415 pour la différence entre les hautes 
et basses marées ; la moitié de ce nombre ou 3'"21 est ce qu'on appelle « l'unité de 
hautfur. y> 

Pour avoir la hauteur d'une grande marée dans un port, il faut multiplier la 
hauteur de la marée prise dans le tableau précédent par l'unité de hauteur qui con- 
vient à ce port. 

ExEUpLE. Quelle sera à Brest la hauteur de la marée ^ui arrivera le 19 sep- 
tembre, un jour et demi après la syzygie du 17 ? — Multipliez 3 m. 21 c, unité ae 
hauteur à Brest, par le facteur 1.15 de la Table, tous aurez 3 m. 69 c. pour la 
hauteur de la mer au-dessus du niveau moyen qai aurait lieu si l'action du soleil 
et de la lune venait à cesser. 



Année 1888 



JANVIER. 



Les jours croissent pendant ce mois de 4 heure 3 minutes. 



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FOIRES DE L'YONNE 

Les petites foires d'Auxerre' 
da 1" lundi de chaque mois 
et les marchés aux bestiaax 
de Toary du 1" samedi sont 
indiqués ici. 



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14 

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16 

17 

18 

19 

20 

21 



23 
24 
25 

26 
27 
28 
29 
30 
31 



Circoncision. 
s Macaire. 
sle Geneviève, 
s Uigobert. 
s Siméon S. 
Epiphanie, 
Noces. 
s Lucien, m. 
s Julien, 
s Paul, 1" er. 
s Théodore, 
s Arcade. 
Bap. deN. S. 
s HilairC; p. 
s Maur. 
s Guillaume. 
s Antoine, ab. 
Lu. de s. V. 
s Sulpice. 
s Nom de Jésus 
s Scbolastique 
s Vincent, m. 
s lldefonse. 
s Babytas. 
G. de s. t'îiul. 
sle Paule. 
s Jean Ghrys. 
s Cyrille. 
Septîuigésime 
sle Balhiidc. 
s Théodule. 



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4 53 


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2. Auxcrre. Joigny, Trelgny. 

3. Vermenton. 

5. Ghampignelles. 

6. L'Isle, Saint-Bris. 

7. Avallon, Quarré-les-,' 
Tombes, Toucy. I 

8. La Ferté-Loup. (fr,) 

9. St-Florentin. 

12. Villiers-St-Benoît. 

13. Montréal 

14. Ouaine. 

16. Mailly-la-Ville. 

17. Aillant, Chéroy, Cou- 
langes -sur- Yonne,! 
Noyers. 

20. Appoigny, Lainsecq, 
Neuilly. 

21. Coulanges-I a-Vin. 

22. Dannemoine, Mali- 

23. Villeneuve-s- Yonne. 

25. Bléneau, Charny, Mi- 
gé, Pesselières (Sou- 
gères), Vézelay. 

26. Cussy-les-Forges. 

27. Brienon, Vermenton, 
Vallery. 

28. Etais, Tonnerre, Vil- 
leneuve-l'Archev. 

29. Ancy-le-Franc, St- 
Sauveur (2 jours). 

30. Auxerre. 

31. Gravant. 



D. Q le 6, â il h. »2 m. du mat. 
lN. L. le 13, à 8 h 48 m. du mat. 



P. Q. îe 21, à 4 h. 89 m. du mal 
P. L. le 28,à 11 h. 28 m. du soir, 



6 



FÉVRIER. 

Les jours croissent pendant e^ mois de 4 heure 30 minutes. 



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FOIRES 

du Département. 



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12 

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14 

15 

16 

17 

18 

19 

20 

21 

22 

23 

24 

25 



27 
28 
29 



s Ignace. 

PORIFICATION. 

S Biaise. 
s Mathias. 
Seccagésime. 
sle Agnès, v, 
s Uotnuald. 
8. Jean ùc M. 
ste Appoline. 
3 Nestor, 
s Scverin. 
Quinqwigés. 
8 Valenlin. 
Mardi-Gras, 
Gendres. 
ste Julienne. 
5 Blanchard. 
s Siméon. 
Quadragéshne 
s Gilbert, 
s Fia icn, év, 

Q. -Temps. 
.s Meraut. 
s Faustin. 
s Se vérin. 

Reminisctre. 
S' Honorine 
s. Romain 
s Arille. 



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18 


8 


24 


7 58 

• 



1. Pourrain. 

2. Champignelles. 

3. Ravi ères, Test-Milon 
(Sementron). 

4. Drayes, Guerchy, Toncy. 

5. Quarré-les -Tombes. 

6. Âuxerre, Bussy-en-Othe. 



9, Avallon, St-Fargeau^ 
Treigny. 

10. Tannerre. 

11. Charny, Joigny. 

12. St~Martin-des-Gh. 

13. Grandchamp, L'Isle, 
St-Florentin. 

14. Arces, Chailley. 

15. Chastellux, Leugny, 
Neuvy-Sautour, St- 
Julien-du-Sault. 

17. La Ferté-Loupière. 

18. Lainsecq. 
20. Dixmont, Lavau, Sé- 

Seaux,Noyers,Précy. 
[élisey. 

22. Etais. 

23. Cerisiers, Chablis, 
Deffands (Saints). 

24. Brienon, Vézelay. 

25. Tonnerre. 



r»fi 28. Courson, Pont-snr- 
Yonne. 



D. 0. le 4, à 7 h. 35 m. du soir. | P. Q. le 20, à 2 h. 9 m. du nriat. 
?J. L. le 12, à b. 2 m. du mal. | P. L, le 27, à h. 7 »». du soir. 



MARS. 



Les jours croissent pendant ce mois de 4 heure 48 minutes. 



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FOIRES 

da Département. 



1 9 Aubin. 

2 s Simpiice. 

3 ste Cnné'guiide 

4 OcwZi. 

5 s Casimir, 

6 s Jean de D. 

7 s Thomas. 

8 Mt'VarèTne. 

9 S" Françoise. 

10 Les AJartyrs. 

11 lœiare. 

12 s Constantin. 

13 s Césaire. 

14 s^ Valhilde. 
lois Zacbarie. 

8 Benuit. 

ste Gerlrude. 
ISiLa Passion. 
19:8 Joseph. 
20,8« Aline. 
21; s Emile. 
22.8 Victorien. 
23's Siméoo. 

24 s Simon, m. 

25 Hameaux. 

26 s Ludger. 
^7 s Eu loge. 

28 ste Dorothée. 

29 s Contran. 
30' Vendr. saint. 
31 ste Balbine. 



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16 
17 



6 43 
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6 37 
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6 22 
6 24 
6 25 
6 27 
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21 

22 

23 

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28 

29 

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3 

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5 

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6 53 

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1. Champignelles, Fois 
sy-l-Vézelay, Joux- 
la- Ville , Sainpuits, 
St-Martin-d'Ordon, 
Sergines. 

3. Toucy. 

4. Druyes, Mailly-1-Ch., 
Quarré, Véron, 

5. Auxerre. 

6. Gravant, Ravières. 
8. Egleny, St-Sauveur, 

Thury. 

10. Joigny, St-Germàin- 

des-Champs , Ville- 

neuve-l'AEchevêque. 

12. Saint-Florentin. 

13. Chéroy. 

14. Es;riseIIes-l-Boc., Vézelay. 

15. Ouaine. 

16. Ferreux. 
n.Bléneau, Trucy-8-;Y. 
18i Magny. 

19 Auxerre. Lainsecq, Ugny. 

21. Chastellux, Montréal. 

22. Avallon, Ghâtel-Cens. 

23. L'Isle, St-Maurice- 
anx-R.-H. 

25. Leugny. 

âO. GhaumoQt, Migé. Noyers. 

27. Aillant, Neovy.Vermenton 

28. Ancy-le-Franc. 

30. Brienon, Uzy (Dome- 
cy), Villeneuve-s-Y. 

31. Charny, Les Ormes, 
St-Père, Tonnerre. 



D. Q. l e 5, à 3 h. m. 35 du mai . | P. Q. le 20. àS h. 35 m. du soir. 
N. L. le 12^ à 4 h. 30 m. du soir | P, L. le 27, à 10 h. 17^. du soir. 






I 



8 



AVaiL. 



Les Jours croissent pendant ce mois de 4 heure 40 minutes. 



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FÊTES. 



Lever 
du soleil. 


Coucher 
du soleil. 


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Lever 
de la lune. 


Coucher 
dt la lune. 



FOIHES 

du Département. 



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lundi 
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lundi 
mard 
merc 
jeudi 
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1 

2 

3 

4 

5 

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PaQCBS. 

S Franc, de P. 
s Alexandre. 
s Édèse. 
s Anibrolse. 
aie Prudence. 
s® Marie-Egy^>. 

QUASIMODO. 

Sie M trie. 
s Fulbert, 
s Léon, pape, 
s Jules. 
% TIburce. 
s Maxime. 
s Paterne. 
s FiUOtHeux. 
s Anicet. 
s Purfoit. ■ 
s Léon, p. d. 
ste Godcberte. 
s Anselme, 
ste Opportune 
s Georges. 
s Fidèle. 
s Marc, évang. 
s Marcetlin. 
s Clet, p. m. 
s Poîycarpe. 
s Robert. 
s Eutrope. 



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16 


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1. Flogny, Pesselières 
(Sougères) , Saint- 
Julien-du-Sault. 

2. Arthonnay, Auxerre, 
Joigny, L'Isle, Ville- 
neuve-la-Guyard. 

3. Bazarnes, Courson, 
Saint-Fargeau. 

5. Champignelles , St- 
Valénen, Villeneuve 
les-Genêts. 

7. Toucy. 

8. Saint-Jullen-du-S. 

9. Grandohamp. Praooy, Str{ 

Florentin, St-Léger. 
10. Piffonds. 

12. Villiers-St-Benoît. 

13. Chevillon. 

15. Lainsecq, Rogny. 

16. Perreux, Vézâay. 

20. Mailly-la-Ville. 

21. Saint-Privé. 

22. Cussy-ies-Forges. 
23., L'IsleJest-Milon (Se- 

mentron), Moutiers. 

24. Qaarré-1-Tomb., Viimeuf. 

25. Coulanges-s-Yonne, 
Lavau. 

26. Chastellux, Sépeaux. 

27. Brienon, Ligny, St- 
Wlartin-sur-Ouanne . 

28. Domats, Tonnerre. 

29. Villefranche. 

30. Domecy-s-Cure, Sens 
(franche), Vermen- 
ton, Venizy, 



D. Q. le 3, à Oh. 51 ra. da soir. 
N. L. le 11, à 9 b^ 17 m. du mat. 



P. Q.le19, àOh. 2 m. dusJ . 
P. L. le 26, à6 h. 31 m. du mat. 



9 



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Les jours croissent pendant ce mois de 4 heure 16 minutes. 



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SS.Phil. eijac 
s Âthanase. 
sie Croix, 
ste Monique. 
Conv.de s Aug. 
Rogaiioni. 
St Stanislas 
s Désiré 
s Grégoire. 
Ascension. 
s Alhanase. 
s f'ancrace. 



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30 
31 



s Pacôme. 
s Isidore. 
s Parfait, 
s Pascal, 
ste Venance. 
Virgile Jeûne. 

PE^TECÔTE. 

s Hospice. 
s*«s Reliques. 
Q.- Temps. 
8. Vitai. 
s U'bain. 
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Trinité. 
s Germain, 
s Léger. 
^ Félix 
Fbte-Dibu. 



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D. Q. le 2, à 1 1 11. 86 m. du soir. 
N. L. le 11, à 1 il. j33 m. du mat. 



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10 12 



1. Chablis, Le Deffand 
(Sainte), Neuvy. 

2. Âvallon. 

3. Ancy-le-Franc, Andryes, 

Champigoelles, Perrease 

4. Mailly-le-Châteaa. 

5. Charay, Montréal, Toucy. 

6. Bléneau, Courson, 
St-Léger, Thorigny. 

7. Auxerre, Noyers. 

8. Arces.Chéroy, Dannemoine 

9. Chàtel-Censoir, La 
Ferté-Loupière, St- 
Sauveur, Tanlay. 

10. Appoigny. 

11. Chassy, Neuilly. 

12. Joigny (franc), Sen- 
nevoy-le-Ba&. 

14 Auxerre, St-Florentin. 

15. Aillant, Ravières, Vézelay. 

16. Ferreux. 

17. Cerisiers. 

18. Egriaelles-le-Bocage, 
Vermenton. 

19. Taingy. 

21. ChaiUey, Llsle, Vil- 
leneuve-la-Guy ard. 

22. St-Julien-du-Sault. 

23. Arthonnay, Graadcbamp. 

24. Malicorne, j| 

25. Brienon, Lainsecq, 
Sergines. 

26. St-Germain-des-Ch., 

Tonnerre. 
28. Ouaine, Quarré-l-T. 
31. Foissy-les-Vézelay. 



P. Q. le 1 8, à 1 i h. 14 m. du soir. 
P.L. le 25, à Ih. 49 m. du soir, 



10 



JUIN. 

Les jours croissent de 17 minutes jusqu'au 20 et décroissent ensuite 

de 5 minutes jusqu'au 30. 



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s Pamphiie. 
s Pothin. 
ste Clotilde. 
s® Sophie . 
s Lié. 

s Claude, év. 
Oct. Fête Dieu 
s Médard. 
ste Angèie. 
s Landry. 
s Barnabe. 
s Théot me. 
s Antoine. 
s Ruffin. 
s Modeste. 
s Fargeau. 
s Avil. 
s Amand. 
ssGervaisf't Pr 
s Sylvère, p. 
s Leufroi. 
s Paulin, 
s Jacques, 
s Jean-BapL 
s Guillaume. 
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s Crescertl. 
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10 10 


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11 16 



1. Saint-Fargeau, Ville- 
neuve-8-Y. (franche). 

2. Chastellux , Neuvy- 
Sautour, Toucy. 

4. Auxerre, Gussy-l-F 

5. Champcevrais, St-Léger. 

6. Cudot, Noyers, Poarrain, 

Treigny. 

7. Champiçnelles, Méli- 
sey, Samt-Valérien. 

8. Bussy-en-Othe, Pes- 
selières (Sougères). 

9. Joigny. 

10. Coulanges-s-Yoïme. 
li. CouIanges-la-Vin., Ligny,| 

Montréal, Pnrnoy, Saint-' 

Florentin. 

15. Thury, Vézelay, 

16. Appoigny, Ferreux.; 

17. Mailly-la-Ville. 

18. Châtel- Gérard, La 
Celle-Sûint-Cyr. 

19. Gravant, Leugny. 

20. Dixmont, Lavau, Ro- 

gny» 

22. Saint-Sauveur. 

23. Avallon. 
%^. VilIeneuve-rArcbeYÔqne. 
S" . FIeury,Joux-la-VilIe, 

St-Martin-d'Ordon. 

27. L'Isle, Saintpuits. 

28. Courson. 

29. Brienon, Etais. 

30. Ancy-le-Franc,Char- 
ny. Tonnerre, Toucy. 



* 

D. Q. le 1, à 1 h. 3 m. du soir. 
N. L. le 9 à 4 h. 43 m. du soir. 



P. 0.1' 17, à 6 h. 59 m. du mat. 
P. L. le 23, à 9 h. 17 m. du soir 



44 



JUILLET. 



Les Joars décroissent pendant ce mois de 56 minutes. 



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1 ste Eléonore. 

2 Visitation ste V. 

3 8 Thierry. 

4 ste Berthe. 

5 s Zoé. 

6 s Tranquille. 

7 ste Aubierge. 
S s Procope. 
9 s Cyrille. 

10 sic Félicité. 
li Tr s Benoit. 

12 s Gualbert, ab 

13 î> Eogène. 

14 Fête ua«»0!.ale 

15 s Henri. 

16 s Eifsla e. 

17 s Alexis. 

18 s Clair. 

19 s Vincent de P. 

20 «le Marguerite 

21 H#VicLor m. 

22 ste iViarie-Mad 

23 s Apollirtaire 

24 ste Christine. 

25 s Jacques, ap. 

26 ste Anne. 

27 9 Panlaléon. 
28'Tr. s Marcel. 
29'sle Marthe, v. 
30's Abdon. 

31 's Germain, év. 



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2. Auxerre. 

3. Aillant, Quarré-les- 
Tombes. 

4. Mailly-le-Château. 

5. Champignelles, Lain- 
secg. 

6. Ravière8,Vermenton. 

7. Toucy. 

8. Noyers. 

9. Ligny, Saint-Floren- 
tin, Sépeaux. 

10. Bléneau. 

11. Egriselles-le-Bocage, 
Villiers-Saint-Benoit 
(2 jours). 

12. Montréal. 
14. Joigny. 

17. Chastellux, Deffand 

(Saints). 

18. Treigny. 



22. Auxerre. 

23. Yézelay. 

23. Armeau, St-Fargeau 

26. Châtel-Censoir. 

27. Brienon. 

28. Tonnerre. 



31. Migé. 



D, Q. le 1, à 4 h. 2 m. du tnat. 
S. L. le 9, à 6 h. 26 la. du raat. 



P. Q. le 1 6, à h. 22 m. du soir. 
P. L. le 23, à 6 h. 54m. du mal. 



D. Q, le 30, à 8 h. 39 m. du soir. 



12 



AOUT. 



Les jours décroissent pendant ce mois de ^ heure 35 minutes. 



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s Pierre. 
8 Etienne, 
sic Lydie, 
s Dominique. 
s Yon. 

Trans. deN. S. 
s Gaëtan. 
s Justin. 
s Amour, 
s Laurent, m. 
ste Suzanne, 
ste Glaire, v. 
sHippoljle,m. 
s Eusèhe. 
Assomption 
s Roch. 
s Mammès. 
ste Hélène. 
s Louis, év. 
s Bernard, d. 
s Privât. 
s Syraphorien 
s Sidoine, 
s Barlûélemy 
s Louis, roi 
sZépbirin. 
s Césaire. 
s Augustin, év. 
Décoii. s J.-B. 
s Fiacre. 
s Ovide. 



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1. Noyers. 

2. Chaiïipignelles. 

4. Avallon, Toucy. 

5. Saint-Léger. 

6. Auxerre, 

10. Joigny, Vermenton. 

12. Prunoy, Si- Martin - 
des-Champs. 

13. Quarré -les -Tombes, 
Saint-Florentin. 

15. Saintpuits. 

16. Courson, Ferreux, 
Pont-sur-Yonne, Ra- 
vières, Viilen.-s-Y. 

17. Neuilly. 

18. Yézelay. 

20. Ligny.Pesselières.Vincalies. 

21. Chastellux. 

22. Rogny. 

23. Moutiers, Saint-Ger- 
main-des-Champs . 

24. L'Isle,Magny,Neuvy- 

Sautour, Ferreuse. I 

25. Charny,'Châtel-Cen- 
soir , Coulanges-la- 
Vineuse, Leugny,Ma-| 
ligny, Saint-Julien-j 
du-Sault, Tonnerre,! 
Viilen.-la-Guyard. 

26. MontréaL 

28. Tanlay, Vinneuf. 

30. Appoigny, Domecy- 
sur-Cure, La Ferté, 
Mailly-le-Château. 

31. Brienon, Taingy, Venizy. 



N. L. le 7, à 6 h. 30 m du soir. P. L. le 21, à 4 h. 30 m. du soir. 
P. Q. le 14, à 4 h. 53 m. du soir. D. Q. le 29, à 2 h. 28 m. du soir. 



13 



SEPTEMBRE. 



Les jours décroissent pendant ce mois de 'I heure 44 minutes. 



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ss Leu, Gilles, 
s Lazare. 
f Grégoire, p. 
ste Rosalie, 
s Bertin. 
s Ëleutbère. 
s Cloud, p- . 
Nativité de laV. 
s Orner. 



10 ste Pulchérie. 

11 i» Hyacinthe. 

12 s Raphaël. 

13 s Mauritle. 

14 Ex. de la. ste C. 
i5 s Janvier. 

16 s Nicodëme. 

17 s Corneille. 

18 s JeanChrysi. 

19 Q.'Temps. 

20 s Seine. 

21 s Eustacbe. 

22 s Maurice. 

23 ste Thècle. 

24 s Andoche. 

25 s Firm'n. 

26 ste Justine. 

27 ss Côme et D. 

28 s Vencedas. 



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1. Saint-Père, Saint-Sauveur, 

Sens, ToQcy. 
2 Thorigny. 

3. Auxerre, Cussy-les-Forges. 

4. Aillant, Cheroy, Cra- 
vant,Sergines(franc.) 

5. Cudot, Saint-Léger. 

6. Champig;nelle8 , Lainsecq, 

Montréal, Saint-Valérien. 

7. Coulanges-s-Yonne, 
Quarré, Vermenton. 

8. Avallon,Bus8y-en-0. 

9. Ancy-le-Fr., Lies Ormes. 

10. Joux-la-Ville, Mailly- 
la-V.,St-Florentin. 

11. Chailley, Châtel-Gé- 
rard, Piflbnds. 

12. Ravières. 

13. Guerchy. 

14. Joigny, Vézelay. 

16. Dannemoine, Ferreux. 

17. La Ferté (fr.), Sennevoy-le- 

Bas, Trucy-sur-Yonne. 
19. Arthonnay. 

21. Andrj-es, Noyers, St-Far- 

(Ceau, Sl-Martin-d'Ordon, 
Sens. 

22. Foissy-les-Vézelay. 

25. Courson. 

26. Thury, Villefranche. 

27. Chastellux, Guerchy, 
S t-Marti n-s- Ouanne . 

28. Brienon. 

29. Le DefTands (Saints), Do-| 

mats, Neuvy-Saulour, St-j 
Germain-d-Charaps , Ton- 
nerre, Villeneuve-l'Arch.l 

30. Uzy (Domecy). 



N. L. le 6, à 5 h. 5 m. du mat. i P. L. le 20, à 5 h. 34 m. du mat. 
P.Q. le 12. à 10 h 9 m. du soir. I D. Q. le 28, à 8 h. 40 m. du mat. 



14 



OCTOBRE. 



Les joars décroissent pendant ce mois de 4 heure 43 minutes. 



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8 Rémi, p. 
s Léger. 
s Cyprien. 
s Franc. d'Ass. 
ste AuVe. 
s Bruno. 
s Serge. 
ste Brigitte 
s Denis, év. 
s Paulin, 
s Gomer. 
s Wilfrid. 
s Théophile. 
s CaKstc. 
s Lucien, 
s Ambroise. 
s Florentin. 
s Luc, évang. 
s Savinien. 
ste Cléopâtre. 
ste Ursule. 
8 Mellon, év. 
8 Gratien. 
s Haglolrc. 
s Crcpln. 
K Ëva'i^te. 
s Frumence. 
8 Simon. 
s Faron. 
s Lucaio. 
s Quentin,VJ. 



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1. Auxerre, Joigny. 

3. Montréal, Pninoy. 

4. Champignelles. 

5. Quarre-les-T., Ville- 
neuve-les-Genêta. 

6. Toucy. 

8. Flogny, Ste-Pallaye. 

9. Dniyes, Granchamp, 
risle. 

10. Egriselles-B.jOuaine. 

11. Eglény, Lavau. 

12. Yilliers-^aint-Benoit. 
18. Joigny. 

15. Appoigny, Test-Mi- 
lon (Sementron). 

17. Etais. 

18. Bléneau, Cerisiers, 
Prunoy, Vézelay. 

19. Châtel-Censoir, Chéroy, St 

JttUeD->da~Saiilt. 

20. Mézilles. 

21. Leugny. 

22. Bazarnes. 

23. Champcevrais. 

24. Diges (châtaignes). 

25. Lainsecq, Ugny, Quarré. 

26. Brienon, Ciavant. 

27. Tonnerre, Treigny. 

28. Bussy-en-Othe, Gharny (2' 

jours), Ravières. 

29. Avallon,St-Florentin. 

30. Ancy-le-Fr., Précy. 

31. Chablis, Rogny, St- 
Sauveur,Vermenton. 



N. L. le 5, à 2 h. 43 m. du soir. 
P. Q. le 12, à g h. 38 m. du mat 



P. L. le 19, à 9 h. 18 m. du soir. 
D. Q. le 28, à 2 h. 5 m. du mat. 



15 



an 



NOVEMBRE. 



Le. jours décroissent pendant ce mois de i heure 1 8 minutes. 



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FÊTES, 



Lever 
du soleil. 


Coucher 
du soleil. 


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de la lune. 


Coucher 
de la lune. 



FOIRES 

du Dépaitement 



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29 

30 



Toussaint. 
Let Morts, 
s Marcel. 
s Charles Bor. 
s Zacbarie. 
s Léonard, er. 
s Florent, 
stes Reliques. 
s Hathurîn. 
s Léon, 
s Martin, év. 
s René. 
s Brice, év. 
s Maclou. 
s Eugène. 
s Edme, arch. 
s Agnan, év. 
s Odon. 

jiie Elisabeth (te IJ. 

S Edmond. 
Présentation, 
ste Cécile, v. 
S Clément, p. 
s Se vérin, 
ste Catherine 
ste Geneviève, 
s Maxime. 
s Ëloque. 
s Saturnin, 
s André. 



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4 
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4 
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2 44 



1. ChampiffDeUes,St-Fai|eaa 

2. Neuilly, Neuvy-Sau- 
tour, yillen.-s~Y. 

3. Sergines, Toucy. 

4. Courson. 

5. Auxerre, La Celle-St- 
Cyr, Noyers. 

6. Aillant, Saint-Privé. 

7. Pourrain. 

8. L'Isle. 

9. Coulaûges-s-Yonne. 

10. Cassy-les-Forges, Joigny. 

11. Auxerre. 

42. Arces, St-Martin-des-Ch., 
Sépeaax. 

13. Lainsecq. 

14. Arcy-8ur-Cure. 

15. Vézelay. 

16. Ferreux. 

18. AvalloD, Pessellères. 
20. Pont-8-Yonne(best.). 

22. Magny. 

23. Vermenton. 

24. Liçny, Tonnerre. 

25. Brienon,Coul.-la-V., 
La Ferté, Ferreuse. 

26. Quarré, Villen.-la-G. 

27. Saint-Florentin. 

29. Chastellux. 

30. Maligny, Ouanne. 



N. L. le 4, à Oh. 12 m. du ujat. P. L. le 18, à 3 h. 23 m. du soir. 
|P. Q. le 1 0, à 4 h. 25 m. du soir. D. Q. le 26, à 5 h. 30 m. du soir. 



16 



DECEMBRE. 

Les jours décroissent de 23 minutes Jusqu'au 20 et croissent ensuite 

de 7 minutes jusqu'au 34 . 



8 

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FÊTES. 



Lever 
du soleil. 


Coucher 
du soleil. 


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Lever 
de la lune» 


Coucher 
de la lune. 



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du Département. 



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30 
31 



S Eloi. 

AVENT. 

S François, 
ste Barbe, 
s SabbaSydbbé 
s Nicolas, év. 
s le Fare, v. 
Imm, Coneepl. 
ste Gorgonie. 
sie Valère, v. 
s Daniel. 

8 Valeri, ab. 
ste Luce, v. 
s Nicaise. 

9 Mesmin. 
ste Adélaïde, 
s olympe. 

S Gratien. 
Quatre- Temps 
s Timolhée. 
s Thomas, ap. 
s Honorât, 
ste Victoire, v 
ste Delphine. 

NOKL. 

s Etienne, 1" m 
8 Jean, ap. év. 
ss Innocents 
s Trophime. 
s Colombe, 
s Sylvestre, p. 



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4 11 


29 


6 


6 


3 2 



i, Cruzy, Fleury, Foissy-les- 
Vé2elay,Montréal,St-Bris, 
Toucy, Villeneuve-l'Arch. 

3. Auxerre, Joux-la-V. 

4. Mailly-le-Château. 

6. Cerisiers. Ghampignielles. 
Ghâtel-Getisoir , Noyers, 
Migé. Sdnt Sanveor, St- 
Valérien, 

7. Villen.-8-Yonne (fr.). 

8. Dixmont, Joigny. 

9. L'Isle. . 

10. Cour8on,St-Florentin: 

12. Chéroy, Egriselles-f 

le-Bocage, Taingy.', 

13. Ancy-le-Fr., Grand- 
champ, Vézelay. 

15. St-Germain-des-Ch. 

16. Gravant. 

17. Avallon. 

18. Ravières. 

19. Lainsecq. 

21. Ligny,Saint-Fargeau, 
St-Martin-d'Ordon. 

24. Vermenton. 

26. Chailley, St-Julien. 

28. Brienon,Leugny,Pru- 

noy. 

29. Artnonnay, ChasteW 
lux, Tanlay, Ton- 
nerre. 

31. Chablis. 



N. L. le 3 à 10 h. 15 m. du mat. . P.L. le 18,à lOh. BU m. dumat 
P. Q. le 10, à 6 h. 55 m. dumat. j D. Q. le 26, à 6 h. 9 m. du mal. 



47 



AGENDA MUNICIPAL 



Dans les premiers Jours, publication des rôles des er»ntribuiions direetes. 

Le i*' Dimanche, séance des conseils de labriques. (Décret du 3o déc. i8o()}. 

Dans le mois qui suit la publication des rdles do prestations pour les chemins vi« 
eioauiy les contribuables doiTent déclarer au maire s^ils entendent s^'acquitter en 
nature, faute de quoi ils seront obligés de payer en argent (Loi du ai mai i836). 

Ptfmière disaine. 

Le maire reçoit do reocTeor municipal et Tise le bordereau tfétailié préseatantla 
situation de la caisse mimicipale à la fin da trimestre précédent. 

Délivranee du mandat de traitement d<*s employés communaui. 

Présentation du répertoire des actesadmini»traitfsao receteur de Penregiatreflaent. 
(Lois des ai frimaire an tu, et i5 mai 1818). 

EnToi par le Maire, au récereur de l'enregistrement, de la notice des décès arrivéa 
dans la commune pendant le dernier trimestre. (Loi do sa frimaire an tu). 

Uélitrance des certificats de tiedes enfants troutés et abandonnés. 

Entoi par le maire, au préfet et aux sous-préfets, des actes de décès siirtenns pendant 
le trimestre précédent parmi les membr<>s de la Légion d'honneur, les décorés de la 
médaille militaire et les pensionnaires de TEtat. 

Envoi, au préfet et aux sous- préfets, de la liste nomioatite des condamnés libérés 
assujettis i la surteillance, décédés pendant le trimestre précédent. 

Hevision des listes électorales. 

Envoi par le percepteur à la sous-préfecinre de la liste en double .des prestatairea 
qui ont opté pour le travail en nature. £nvoi du relevé sommaire de remploi 
des prestations soit en argent, soit en nature, définitif pour Tannée précédente et 
provisoire pour Pannce courante. 

Première quingaine. 

Dépèt à la mairie des listes électorales révisées ; publication par vote d'aflficlies de 
ee dépôt. 

Envoi au sous-préfet des listes et des certificats constatant le dépôt et la pubUea- 
tioD. 

Expiration du délai fixé pour la déclaration à faire par les possesseurs dg chiens. 

Les administraiions des établissements de bienfaisance envoient au préfet les 
états trimestriels de la population des hospices et du nombre des indigents secou- 
rus (Inst. 8 fév. i833) 

Recensement^ par les maires, des jeune^ gens qui ont aeeoropli leur ttngtièmo 
sonée dans le courant de Tannée précédente. (Loi ii mars i83a). 

Envoi au sons-préfet de Fun des doubles du tableau de recensement dressé par le 
maire. Publication et affiches dans la commune du tableau de recensement. 

Dans le mais» 

Du i5 au 3i janvier, les maires et les réparti t(.*urs, assistés du percepteur des con* 
tri butions directes, rédigent on éiat-matiice des personnes imposables pour lea 
chiens. 

Le ao janvier, publication de la loi prescrivant Péchenillage. 

Les maires rédigent des tables alphabétiques pour chacun de» registres des actes da 
Tétat civil de l'année précédente, puis ils envoient up double des registres au 
grefi>! du tribunal, avec le registre de publications de mariage, et déposent l'autre 
double aux aichives de la mairie. (C. civ. 43). Us doivent y joindre le relevé du mou<* 
veinent de la population de leur commune pendant l'année précédente. 

Les maires des chefs-lleux de canton déposent au giefi'e un doubl» du registre des 
engagements tolontaires pendant l'année expirée; l'autre double est déposé aui 
archives de la mairie. (Loi du ai mars i83a). Us envoient à Pintendant militaire un 
état nominatif des engagements volontaires qu'ils ont reçus pendant Tannée précé 
dente. 

tios greffiers des tribunaux de police envoient aax reeeteurs da Tenregistremeni 

1888. 2 



18 

Teitrait des juçemeoU d« police rendue dans le trimestre précédent (Ordonnance da 
3o décembre io33), et portant condamnation à Tamende seulement. 

Les greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple police enToient 
au Préfet les extraits ries jugements rendus pendant le semestre précédent. (Idem») 

Enlèvement des neiges et glaces. 

Confection du tableau dfs mercuriales. ~ Chaqut» quiniaine, il doit être envofé 
un de ces états au préfet. — MM. les maires doivent aussi, chaque mois, réunir et 
annoter tous les documents propres à éclairer la commission de statistique per- 
manente. 

Réunion et conservation en Tolnmes des cahiers du Bulletin des lois et des divers 
recueils administratifs appartenant à la commune. 

Convocation individuelle pour la session de février ; Pépoque en est fixée par le 
Préfet. 

Envoi au s.ous->pFéfet des tableaux du mouvement de la population pendant Tannée 
précédente. 

Envoi au sous-préfet de la délibération relative à la nomination des commissaires 
répartiteurs. 

Le maire annote sur le tableau de recensement les décisions du conseil de révision 
insérées dans la liste d^émargement, concernant les jeunes gens de la classe dernière, 
puis il affiche cette même liste. 

Arrêté prescrivant Pélagage et le recépage des arbres et des haies. 

Envoi de Tétat certifié de vaccine pour l'année écoulée. 

Piiblication d^un avis faisant connaître le jour fixé parle Préfet pour la vérification 
des poids et mesures. 

Le maire visite les prisons qui existent dans sa commune. Cette visite se renou- 
velle tous les mois au moins une fois. 

Le facteur rural ' est tenu de prendre, au moins deux fois par an, en présence 
du maire, Tempreinte du timbre qui est fixé à demeure dans la boite aox lettres de 
chaque commune. 



Première quinzaine. 

Première session ordinaire des conseils municipaux. (Loi du 5 avril 1884)* 

Dans les Huit premiers jours, rapport du rnaire au sous-préfet sur le sorviceadmi- 
uistratif et^la surveilLmce des prisons, s'il en existe dans la ville. 

Le maire doit recevoir du receveur municipal le bordereau récapitulatif des re-^ 
cettes et des dépenses effectuées pendant le mois expiré. Cet envoi se renouvelle 
dans les dix premiers jourii de chaque mois pour celui qui vieiit de finir'. 

Dans cette quinzaine doit se taire Téchenillage des arbres, conformément à la loi 
du 26 ventôse an IV. 

Du 1*' au i5 février, le percepteur adresse au directeur des contributions les états 
matrices, pour servir de base à la confection des rAles. 

Dans le moii. « 

Les maires publient Parrèté de clôture de la chasse, dès quM leur est parvenu. 

Les percepteurs remettent au receveur des finances : 

|0 Les états, en double expédition, des cotes irrécouvrables et les états des restes 

recouvrer sur les contributions directes et sur les frais de poursuites de Tannée qui 
vient de s'écouler ; 

,2^ Les comptes de gestion des recettes et dépenses municipales de Tannée précé- 
dente, pour être vérifiés. . 

Eiivoî au pretftt, chaque quinzaine, du tableau de> mercuriales 

Arrêté prebcrivant Télagage (les arbres et hait^H vives et le curago des fossés qui 
boriient les chemins vicinaux, il est utile que cet arrêté ne soit pas pris à une date 
postérieure. ' 

Avant le 38, les percepteurs déposent aux archives de la préfecture les rôles et les 
états djB frais de poursuites qui ont plus de trois ans. 

Envoi par le maire au préfet ou sous-préfet des résultats des travaux de la ses- 
sion trimestrielle. 



49 

Les maires prescriveot les mesures eonventbles dans rinlérèt des mœars et de la 
sûreté publique pendant les divertissements du carnaTal. 

Yisite générale des fours et cheminées. Cette opération doit être faite arec le plus 
grand soin . 

Dernier délai pour le payement de la taxe d''aflrouage de Tannée précédente, préa- 
lablement h la remise, par le receveur municipal, de la liste des habitants en reta,rd 
de se libérer. 



Envoi par le receveur municipal an maire du bordereau récapitulatif des recettes 
et des dépenses pour le mois précédent. 

Le iS» clAture de Tordonnancement des dépenses de Pexerciee 1886) pour les com- 
munes et les établissements de bienfaisance (Ordonnance du 34iA'^^i®' i843). 

Le 3i, clôture du payement des dépenses de Pexercico i886y pocr les communes et 
les établissements de bienfaisance (Ordonnance du a4JA'>^^*'>' 1843). 

Le maire dresse son compte administratif. Le percepteur, de concert avec le maire, 
rublit Tétat des restesâ recouvrer et des restes à payer, qui doivent figurer à la pre- 
mière section des recettes et des dépenses du budget supplémentaire de Texercice 
courant. 

Pendant le mois. 

Trois mois après la publication des rAles, les percepteurs remettent an receveur 
des finances les états des cotes indûment imposées aux rôles de Texercice courant. 

Eclienillage. Les maires visitent le territoire ei font procéder d'office à Péchenillage 
aux dépens de ceux qui Pont négligé (Loi ventôse an vu), et prescrivent les mesures 
nécessaires pour favoriser, s'il y a lieu, Técoolement des grandes eaux. 

Les percepteurs déposent aux sous-préfectures les rôles de i887. 

Le 3i, clôture définitive des listes électorales et envoi à la préfecture des tableaux 
de rectification. 

Remis* m farde chanpécr« et aux divers agents salariés de la commune, de leur 
maadat de tniteoM»! poor !• trtmmtrs éeoolé. 

EdtoI an préCst, cbaqua quinraine, du tableau des mercuriales. 

Le tableau des vaccinations pratiquées dans la commune pendant Tancée dernière 
est envoyé i la préfecture. 

Publication de Tépoque du travail des prestations. 

Envoi par les maires au sous-préfet des mercuriales relatives aux fourrages» et 
des propositions du conseil municipal pour le choix des commissaires-répartiteurs. 

Les créanciers du département sont prévenus que c^est le 3i mars qu^expire le 
délai d^ordounancement dea dépenseifde Pexercice i885 et que celui des payements 
expire au 30 avril. 

Le dimanche de la Quasimodo, session annuelle des conseils de fabrique. Les 
réunions ont lieu à Pissuo de la messe ou des vêpres, dans Pcgiise où dans un lieu 
sttenant à Péglise, ou dans le presbytère. Renouvellement triennal des conseils d< 
fabrique (Oécreidu 3o décembre 1^09, art. vu). Nomination du président et du se* 
erétairedu conseil (idem, ix). Règlement des comptes de gestion de 1887, budget de 
1889. Envoi de ces documents h la mairie et à Parchevéché. 

Terme de toute demande en décharges, réductions, remises et modérations sur If a 
contributions directes. 

Envoi au maire, par le receveur municipal, du bordereau trimestriel de la situa- 
tio n de la caisse. 

Première dixaine. 

Présentation du répertoire des actes administratifs au receveur de l'enregistrement 

li^nvoi au receveur de Penregistrement de la notice des décès survenus pendant le 
trimestre précédent* 

Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés ou abandonnés. (Instruction 
do 8 février i8'i3). 

Env4i à la préfecture et dans les mairies, par les receveurs, d'un exemplaire du 



2A 

compte ariminUtralif du maire et de Pélat des restes à recourrer et des restes à 
payer de Texercice clos . Ce deruier document est dressé de concert entre le reoe- 
yuur et le maire. 

Envoi, sur papier libre, par le maire au préfet et aux sous-préfets, des actes des décès 
survenus parmi les membres de la Légion d'bonueur pendant le dernier trimestre. 

Envoi au préfet et aux sous-prefets, de la liste nominative des condamnés libérés 
assujettis à la Murveillance, décèdes pendant le tiimestre. 

Les commissions administratives des établissements de bienfaisance doivent se 
réunir dans les premiers jours d^avril dans une session annuelle qui a pour objet, en 
ce qui concerne les hospices et bureaux de bienfaisance : 

i<* L'examt'n du compte d'ordre et d^adiuinistraiion rendu par Pordonnateur des 
dépenses pour rexercice précédent, clos le 3i mats de cette année 

^* L^examen du compte en deniers rendu par le receveur de rétablissement pour 
le même exercice. 

3* La formation du budget de Tannée prochaine. 

Deuxième dizaine. 

Convocation des conseils municipaux pour la session de mai. 
Kemisd par le percepteur du compte de gestion de 1886. 

Avant le i5, appréciation parle maire ou par Pagent voyer des dépenses à faire 
fir les chemins vicinaux de la commune. L*agent-voyer remet le tarit de conver- 
sion des prestations en tâches au maire, qui doit le communiquer au conseil. 

Troisième dizaine. 

Préparation du budget de 1889 et des chapitres additionnels au budget de 1888. 
Avis de Tépoque du travail des mutations. 

Pendant le moit. 

Les greffiers des tribunaux de police envoient aux receveurs de Tenregistrement 
f'exîrait des jugements rendus pendant le trimestre précédent et prononçant des 
amendes, pour qu^iU en fassent le recouvrement. (Ordonnance du 3o décembre )8a3). 

Réunions du printemps des comités de vaccina. (Arrêté du p»cfel du -i) oct. 18 14)* 

Etat trimestriel du mouvement de la population des ho^ipices et des indigents 
secourus par les bureaux de bienfaisance 

Envoi h la mairie du travail de» commissions hospitalières et de bienfaisance peo- 
dans la session de ce mois. 

Les bacs et bateaux de passage existant dans la commune sont visités par le maire, 
de concert avec Tingénieur des ponts-et-chaussécs 

Nomination de cinq commissaiies-répartiteuis dans chaque commune. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 



nOLAW, 



Ouverture de la session de mai, aux époques déterminées par M. le préfet. La 
session dure six semaines. — Règlement du compte de gestion du percepteur pour 
18S7. Audition du compte administratif de rexercice 1887. Règlement des chapitres 
additionnels au budget de 188S. Exposé du budget de 1889. Examens, psir les con- 
seils municipaux, des comptes et budgets des hospices et bureaux de bienfaisance, 
et s^il y a lieu, des fabriques. — Formation du budget de 1889. Fixation de la taxe 
alTouagère et des autres taxes communales ou de police. . Vote des prestations et 
des centimes pour les chemins. Vote de centimes pour Pinstruction primaire. — 
Vote dMmpôts pour les dépenses ordinaires ou extraordinaires de i889, etc. 

Le maire renvoie au conseil de fabrique un double des budgets de rétablissement 
religieux pour 1889 et des comptes de 1887, ainsi quA les pièces à Tappui de cet 
comptes, i^e conseil de fabrique les adresse à rarchevèque. 

Envoi au préfet et aux bous-préfets des budgets et de toutes les pièces qui s'y rat- 
tachent ainsi quedes votes dHmpOts, faute de quoi il ne sera pas donné suite à ceuxHsi. 

Les percepteurs reprennent leurs comptes de gestion qu^its avaient déposés à la mairie. 

Publication du règlement pour les mesures à prendre contre les chiens errants. 

Le receveur municipal adresse au maire Péta t récapitulatif sommaire de ses opé- 
rations peudani le mois écoulé. 



21 

Pendant le moit. 

Toorne'es des contrdieara des contributions directes pour les mutations. 
Les maires doivent avoir soin d^eo publier l^avis, sitôt qu'il leur est parvenu. 
Les maires des communes rurales dressent IVlat des individus ik vacciner. 
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 



Première quinxaine, 

La récapitulation sommaire des opérations financières du mois écoulé est remi&e 
•a maire par le receveur monicipal. 

Les maires des communes et les administrateurs des établissements propriétaires 
de bois, doivent envoyer aux préfets les propositions de coupes eitraord inaires. Si 
cet envoi n^est pas fait avant le i5 juin, la proposition et le décret qui peut en être 
la suite, sont reculés d^une année. 

Prendre toutes les mesures de sûreté pour qu'il n^arrive point d^accidents aux 
baigneurs. 

Surveiller la récolte des foins et prendre aussi à cet effet toutes les mesures de 
police jugées nécessaires. 

Dant le mois. 

Les receveurs municipaux envoient à la préfectu^'e leur compte de gestion et les 
pièces à Pappoi. 

Rédaction, par MM. les maires, de la liste des affouages. 

Les maires font connaître an préfet le nombre des feuilles de papier piésnmées 
nccessairos pour les registres de Tétat civil de Tannée suivante. 

Les maires doivent prendre les arrêtés nécessaires pour que les habitants faftsent 
srmser le devant de leurs maisons, et pour que les chiens soient muselés ou tenus 
en laisse pendant l<i dttiée des grandes chaleurs. Autres mesures de salubrité et de 
sûreté, quand elles seront jugées nécessaires. 

I^emisedcs mandats de traitement aux agents salariés delà commune. 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Dans les localités importantes, et lorsqu'il y a lieu, le maire fait procéder dans 
ce mois et dans les mois suivants à Tarrosement des rues et des places publiques. 

Publication du règlement concernant les baigneurs en pleine ri' ière. 



« jriIil«l«ET. 

Le premier dimanche, session trimestrielle des conseils do fabrique (Décret du 
3o décembre 1809). 

Ordonnancement des traitements des employés communaux pour le trimestre 
écoulé. 

Première dizaine. 

Les receveurs des communes et des hospices dressent l'état trimestriel de situa- 
tion de caisse, lis doivent en remettre une copie su? maires on aux ordonnateurs. 

Envoi an receveur de Tcnregistrement de la notice des décès pendant le trimestre. 

Visa du répertoire des actes soumis à l'enregistrement. 

Envoi sur papier libre, par le maire, au préfet et aux sous préfets, des actes de» 
décès survenus parmi les membres de la Légion d^honneur et les décorés de la mè* 
daille militaire pendant le dernier trimestre. 

Pendant le moie. 

Les maires envoient aux sous-prcfets les certificats de vie des enfams trouvés et 
abandonnés placés dans leur commune, et Pextrait des jugements de police por« 
tant peine dVnprisonnement et rendus dans le trimestre précédent 

Les greffiers des tribunai»x de police envoient aux receveurs de Tenreglstrement 
Téial trimestriel des jugements rendus en matière de police municipale, et portant 
condamnation à des amendes. 



22 

Les greffiers des tribunaux de police correctiomielle et de simple police envoient 
au piéfet Pextrait des jugements tendus pendant le semestre précédent. 

Lesjeunes gens qui veulent entrera l^école normale primaire, doivent se faire 
inscrire au secrétariat de l^inspcclion, aux époques déterminées parParrètédu préfet. 

Envoi au préfet et aux «ous-préfets de la liste nominative des condamnés libére's 
assujettis à la surveillance, décèdes pendant le trimestre. 

Envoi du rapport sur l'état des récoltes. 

Convocation, par lettres individuelles, des membres du conseil municipal pour 
la session d^août, dès que l^époqneen est fixée par le préfet. 

Envoi au préfet, cbaque quinzaioe, du tableau des mercuriales. 

Prise, par les facteurs ruraux, de Pempreinte du timbre qui est fixé à demeure 
dans la boite aux lettres de chaque commune. Le maire doit être présent à cette 
opération. 

Publication de la liste des habitants ayant droit à Taffouage. 



AOVT. 

Première quinzaine. 

Session' trimestrielle et légale des conseils municipaux. 

Les crédits rt'stantà voter pour 1888 doivent Fètre dans cette session . 

Approbation de la liste d^aflfouage et examen des réclamations 

Remise au maire, parle receveur monicipal, de la récupitnlation mensuelle. 

pendant le mois. 

Dépôt à la mairie de Pétat nominatif de tcus les contribuables, habitants assu- 
jettis à la patente. Cet état, oii doivent être consignées toutes les réclamations faites 
pendant les »o jours de son dôpôt, doit, à rexpirution de ce délai, être renvoyé au 
contrôleur. 

. Publication de l'arrêté du préfet fixant l'ouvettnrede la chasse et des prescriptions 
locales. Les maires doivent prendre, de leur côté, et faire exécuter, sur leur terri- 
toire respectif, toutes mesures propres à assurer la sécurité publique et la conser- 
vation des récoltes sur pied. 

Knvoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Envoi à la sous- préfecture de la liste des affouagiste». 



Première quinzaine. 

Le bordereau mensuel de la silualton do la caisse est remis au maire par le per- 
cepteur. 

Avant le to, le maire reçoit de la préfecture les procès- verbaux d^estimation des 
coupes aflbuagères de Pexercice. 

Pendant le mois. 

Ban de vendanges. Les maires, après avoir consulté les prud'hommes, prennent 
un arrêté pour fixer Pouveriure soit facultalive,*soit obligatoire, des vendanges. 

Envoi au pr<jtet, cbaque quinzaine, du tableau des mercuriales. 

Remise au garde champêtre et aux autres agents salariés de la commune, de leur 
mandat de traitement pendant le trimestre. 

Soumettre à Papprobation du sous-prcfet le projet d^adjudication de la coupe 
affbuagère. 

Fixer par un airêté le jour où commencera lu grappillage. 

Les maires rappelleront que le concours d^admission à fécole d'agriculture ouvre 
le 1er octobre, et que les demandes d^inscription doivent être adressées à la préfec 
ture avant le 1 5 septembre. 

Avant le 3o, les observations dos conseils municipaux et des commissions admi- 
nistratives sur Pestimation de la coupe afTouagère doivent parvenir h la préfeetnre. 



33 

OCTOBfefcB. 

Veut trimestriel des recouvrements da percepteur est vUé et renciisse cont taté 
p«r le maire du chef > Heu de perception. - 

Le premier dimanche, session trimestrielle des conseils de fabrique, (Décret du 
30 décembre 1809). 

Pretnière dtxaine. 

Le bordereau trimestriel de la situation de la caisae est remis par le recoTeur mu- 
nicipal au maire. Ordonnancement des traitements des employai communaux. 

Le répertoire des actes soumis à i'enregistiement est présenté au visa du receveur. 

Euvoi sur papier libre, par le maire, au préCpt et aux sous-préfeis, des actes de 
décès survenus parmi les membres de la Légion d^honneur et les déeorés de la mé- 
daille militaire pendant le trimestre. 

Délivrance des certificats de vie des enfants assistés. 

Pendant le moie. 

Du i^' octobre de chaque année au i5 janvier de Tannée suivante, les possesseurs 
de chiens devront fnireà la mairie une déclaration indiquant le nombre de chiens 
et les usages auxquels ils sont destinés, en se conformant aux distinctions établies 
en Particle premier du décret. 

Convocation des conseils municipaux pour la session de novembre. 

Les maires adjugent, s^ils ne Pont déjà fait, Tentreprise de Pexploitatinn de la 
coupe affbuMgère, et envoient à Pinspecteur des forêts copie du procès-verbal d^adju- 
dication. 

Les greflfiers des tribunaux de simple police envoient aux receveurs de Penregis- 
ment Pétat des jugements rendus pendant le trimestre précédent, et portant con- 
damnation à Pamende. 

La notice do» décès survenus pendant le trimestre est envoyée par les maires aiix 
receveurs de Penregi»trement. 

Les percepteurs envoient aux préfets le compte des impressions fournies aux com- 
munes et au trésorier-payeur général leu rs demandes dM ni primés pour Pannée suivante. 

Envoi an préfet et aux sons-préfets de la liste nominative des condamnés libérés 
assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre. , 

Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. ^ 

Le dis ire se prépare pour prendre part aux travaui( de la comnaission, qui,' sur là 
cunvocation des juges de paix, doit se réunir au chef-lieu de canton, dans la première 
huitaine du mois de novembre. 



MOYBMBBK. 

Pendant le mots. 

Le maire reçoit du percepteur la récapitulation sommaire des opérations finan- 
cières effectuées pendant le mois d^octobre. 

Le ler, terme de rigneur pour Penvoi au sous-préfet ou au préfet des propositions 
de travaux à faire aux édifices diocésains, et portant demandes de secours à PEtat. 
(Inst. min. du lo juin i853). 

Session trimestrielle et légale des conseils municipaux. Cette session étant la dcr* 
nière de Pannée, c^est Poccasion de jeter un coup d''œil en arrière et de songer à ré- 
gulariser les parties du service communal dont on aurait pu s^occuper précédemment. 

Vote sur la vente ou la distribution des coupes ordinaires des bols communaux de 
l'exercice suivant et sur la fixation du vingtième revenant au trésor sur le produit 
des coupes de bois délivrées en affouage. 

Réunion d'automne des comités d(^ vaccine. 

Les maires procèdent au renouvellement des baux qui sont près d^expirer. Ils 
doivent faire viser les actes de vente ou de location par le receveur de Penregistre- 
ment, dans les vingt jours de Papprobation préfectorale. 

Les percepteurs procèdent an recouvrement des r<Mes d''affouage qui leur ont été 
envoyés approuvés, ils font parvenir des avertissements individuels à toutes les 
personnes inscrites sur les rôles, et, lorsque le délai de recouvrement est expiré, 
ils remettent au maire un état général des contribuables qui ont payé la taxe. 



24 

LesélaU <]• situation det ctisset (Ti^pargnc doîfent être envoyés an préfet, au plus 
tard, dans ia première dizaine de noTembre. 

Visite générale des fours et cheminées pour s^assurer que le ramonage a été effee- 
Cué et (lue toutes les précautions ont été prises pour éviter les incendies. 

Envoi au prétet, chaque quiniaine, du tableau des mercuriales. 

Publication des râles de prestation en nature pour les chemins vicinaux. Le maire 
certifie cette public»tion sur le rôle même. 

Adjudication de Pentreprisc de la coupe affottagère, dernier délai. 

Avant le 30y envoi à la sous-préfecture des demandes de secours sur (es fonds de 
FEtat, formées en faveur des établissements de bienfaisance. 



Dans la première disaine la situation, mensuelle de la caisse municipale est remise 
an maire ^ 

Le3i, clôture des registres de Tétat civil (Code civil, 4^)» ^^ ^^^ ens^agcments 
voluntaires reçus par les maires des chefs-lieux de cantons. 

Clôture, par le maire du chef-lien de la perception, des livres des percepteurs et 
des receveurs municipaux peur Tannée qui finit. Procès verbal en triple de cette 
opération. Vérification par le même maire de la caisse du percepteur. 

Pendant le moit. 

Les percepteurs préparent les registres nécessaires pour Tannée qui va commen- 
cer, et les font coicr et parapher par le maire du chef- lieu de ta perception. 

Les maires préparent la révision des listes des électeurs communaux. 

Présentation des candidats pour la nomination des eomraissaires répartiteurs. 

Les maire» signalent les changements qui surviennent dans la liste det véiérinaires 
brevetés. 

Les maires des communes où se tiennent des marchés publics, anistés d*nne 
commission spéciale, font procéder au pesage des grains de la dernière récolte 
amenés aux derniers marchés de ce mois, pour déterminer le poid» légal de Thecto* 
litre de chacun d^eux, et ils en dressent procès-verbal. 

Convocations des électeurs appelés à nommer les juges des tribunaux de commerce. 

Expiration do mois de délai accordé aux contribuables potir opter entre le paye- 
moni ed nature ou en argent de leur cote de prestation. Communication au rece- 
veur municipal du registre des déclarations des contribuables. Avis aux contribuables 
qu^ils ont jusqu*au premier mars pour réclamer contre leurs cotisa lions^ Enlèvement, 
sMI y a lieu, des glaces et des neiges. 

Avant le 3,i, les maires sont tenus de faire les quêtes au profit delà caisse des 
inceudii^s, et d^en assurer le versement avant cette époque entre les mains du tréso- 
rier-payeur général ou des receveurs particulier» d'arrondissement. 

Envol au préfet , chaque quinzaine, du tableau des mercuriales 



25 

DEUXIÈME PARTIE. 

DOGUMENTS^GÉNÉRAUX. 

CHAPITRE PREMIER. 



PUISSANCES EUROPEENNES. 

FRANCE. ^ M. Cachot ) Président é& la Répabliqae, élu poor 7 ans la 3 dé- 
cembre 1887. 

ALLEMAGNE.— GuillàdmeI^i^, Frédéric -Loiiit, né le aa mant i797,roi dePrunsele 
s janvier i86t, marié le 11 juin 1839 à Marie-Louise-Augiiste-Catherine de Saxe- 
Weimar^née le 3o septembre 181 1, fille de feu Charles-FrédériCi grand due de Saxe- 
Weimar; empereur d^Allemagne le 1 3 janvier 1871. 

États dAllemagne. — Les Etats seconilaires de PAllcmagne se composent de: 
Le duché d*Anhalt; le grand duché de Bade; le duché de Brunswick; la Hesse 
grandMucale; la principauté de Lichtenstein ; les principautés de Lippe; le grand 
dacbé de Luxembonri^ et ducbé du Limbourg; les grands duchés do Mecklembourg ; 
le grand duché d^OMenbourg; les principautés de Reu«s ; les duchés de Saxe; l«s 
prineipautéa de Scbwartzbourg; la principauté de Valdeck et Pynnonl; et le comté 
de Waldec et Limpourg. 

AUTRICHE. — FaAMÇOis-Joseph I*'', Charles, né le 18 août 18I0, empereur d^Au- 
triche, roi de Hongrie et de Bobémei etc., le 'i décembre iSiS, marié le 34 »^ril i834, 
à£liiiabeth-Aroélie«'Éugénio, née le a } décembre I837, fille de Maximilien Joseph^ 
dnc de Bavière. 

BAVIÉKE. — Otho^, Guillaume, né le 37 avril 1848, fils de Mazimilien II, roi 
en juillet 1886. 

BELGIQUE. — LtfoPOLD II, Louis-Philippe-Marie-Victor, né le 9 avril i835, roi 
le lodceembre iB65t marié le 23 août f853, à Marie-Henriette*4niie, née le 33 août 
f8'i6, fille de feu Parcliidue Joseph, palatin de Hongrie. 

DANEMARGK. — Cbsistiaii IX, né le 8 avril 1818, roi le i5 novembre i863, marié 
le 36 mai I843, à Louise-VVilbelmine-Frédériqne-Caroline-Aoguste-Julie, née le 7 
septembre 1817, fille de Guillaume, Landgrave de Hesse-Cassel. 

ESPAGNE. — RaiNiiaB Marie-Christine-Henriette-Désirée-Félicilé, née le ai 
jaillet 18S8, veuve d^Alpbonse XII, décédé le ^5 novembre i885, fille de Charles- 
Ferdinand, archiduc d^Autriche, régente du royaume pendant la minorité du 
prince. 

GRANDE-BRETAGNE ET IRLANDE. — Victoeu fr«, Alexandrine, né le 34 
mai 18191 reine de Grande-Bretagne et dUrlande le 30 juin 1837, veuve de François- 
Albert-Augnste-Cbarles-EmmanueL due de Saxe -Cobourg -Gotha. 

GRÈCE. — GKoacBS i^', Cbrétien-Guillaume-Ferdinand-Adolphe, né le 34 dé« 
eembre i8f5, roi le 3o mars i863, marié le 37 octobre I867 à Olga-Constantinowna, 
née le 3 septembre i85i, fille du grand dnc Constantin de Russie. 

ITALIE. — > HoMBBET l*'y Uenier-Cbarlea- Emmanuel- Jean- MarleFerdinand- 
Eugèoe, fila de Victor -Emmanuel II, né le I4 mars I84(, marié le 33 avril 1868 à 
Marguerite-Mario-Th4rése-Jeanne, princesse de Savoie, sa eousino. 

MONACO (principauté de). ^Chàelis, Honoré-Grimaldi, né le 8 décembre f8i8, 
prince de Monaco le ao juin 1856, veuf de Antoinette-Ghislaine, comtesse de 
Mérode. 

PAYS-BAS ^-GoiLLAnHS IIL Alexandre-Paul Frédéric- Louis, né le «9 féviicr 
1817, roi des Pays-Bas le I2 mai 1849, niarié le 18 juin i83q, à Sophic-Fréderique- 
Matbilde, née le 17 juin 18I8, tille de Guillaume i^**, roi de Wurtemberg, veuf le 
3 juin 1877^ remarié le 7 janvier 1879 à Adélaïde-Emma, princesse de >yaldock- 
Pyrmonty née le 3 avril 1858. 



26 

PORTUGAL. ~DoM Lmzl^^, Philippe-Maria-Fernando-Pedro-dc-Alcantara-AD- 
tonio-Migoel-Raphaêl Gabriel-Gonzafrua-Xavier-Francisco-de-Assises-Joao-Augusto- 
Julio-Volfando, né le 31 octobre i838, roi de Portugal et des Algarves le ti novem- 
bre 1861, marié le ^7 novembre 186a à Marie Pie, née le 16 octobre 1847; fille du 
feu roi Victor-Emmanuel. 

RUSSIE. — Alexandre III Albxambkoyitsch, ne le 26 février i845, empereur de 
toutes les Rnssies, a mars 1881 ; mgrié le a8 octobre 1866 h Marie-Feodorowna, 
née le 26 novembre 1847» fille de Christian IX, roi de Danemarck. 

SAINT-SIËGE. — Léon XIII, Giocchino Pecci, né à Carpiuetto le 3 mars 1810, 
élu 'pape à Rome le ao février 1878. 

SAXE (Royaume). — Albert, né le 23 avril i8a8, roi le 27 octobre 1878, marié 
avec la princesse Caroline Wasa. 

SUÉDE et INORVÉGE. — Oscar II (Frédéric), né le 21 janvier 183p/roi le 18 
septembre 187a, marié le 6 juin 1867 à Sophie Wilhelmine, née le 9 juillet 1836, 
fille de (eu auillaume, due de Nassau. 

SUISSE^ — M. Welti, président de la Confédération et du Conseil fédéral. 

TURQUIE. — Sultan Abd-ul-Havid , né le 16 chaban ii5S de THégire (aa septembre 
184^)) empereur le 3i août 1876. 

WURTEMBERG. — Charles I^r, Frédéric- Alexandre, né le mars iSaS, roi le 
a5 juin 1864, marié le i3 juillet i8$6à Olga-Nicolaiewna, lîée le 3o août 1823, fille 
de feu Nicolas I"**, empereur de Russie. 

AMBASSADEURS ET MINISTRES FRANÇAIS 

RÉSIDANT PRÈS LES POlSSANv^S ÉTRANGÈRE^. 

Allemagne. — M. Herbette, ambassadeur à Rerlin. 

Autriche. — M. Decrais, ambassadeur à Vienne. 

Bavière. ^ M. Marlani,, chargé d'affaires. 

Belgique. — M, Bourée, envoyé extraordin. et ministre plén., à Bruxelles. 

Brésil. — M. le comte Amelot de Chaillou, env. extr. et min. plén., à RioJaneiro. 

Chili. — M. N , envoyé extr. et ministre plénipotentiaire, à Santiago. 

Chine. — M. N , envoyé extraordinaire, à Péitin. 

Confédération argentine et Paraguay. — M. Rouvier, min. plénip., à Buenos-Ayres. 

Danemarck. — DiL Thomson, envové extr. et min. plénip., a Copenhague. 

Egypte. — M. le comte d'Aubigny, ministre plénipotentiaire. 

Espagne. — M. Cambon, ambassadeur à Madrid. 

Etats-Unis (Amérique-septentrionale). — M. Roustan, envoyé extraordinaire el 

ministre plénipotentiaire, à Washington. 
Grande-Bretagnr et Irlande. — M. Waddîngton, ambassadeur à Londres, t 
Grège. — M. Montholon, envoyé extraord. el ministre plénip. à Athènes. 
Haïti. — M. N. . . ., ministre plénipotentiaire à Haiti. 
Italie. — M. le comte de Mouy, ambassadeur, à Rome. 
Japon. — M. Sienkie'wicz, ministre plénipotentiaire, à Yeddo. 
Maroc. — M. Féraud, ministre plénipotentiaire, à Tanger. 

Mexique. — M, N , envoyé extr. et ministre plén., à Mexico. 

Monténégro. — M. Patrimonio, chargé d'affaires. 

Monaco. — M. le baron de Collonges, consul. 

Pays-Bas. — M. Legrand, envoyé extr. et ministre plénip., à La Haye. 

PÉROU. — M. de Tallenay, envoyé extr. et ministre plén. à Lima. 

Perse. — M. De Balloy, ministre plénipotentiaire, à Téhéran. 

Portugal. — M. Billot, envoyé extraord. et minii^tre plénipot., à Lisbonne. 

Roumanie. — M de Ooutouly, envoyé extr. et ministre plen., à Bucharest. 

Russie. — M. de Laboulaye, ambassadeur, à St-Pétersbourg. 

Saint-Siège. — M. Lefebvre de Béhaine, ambassadeur, à Rome. 

Serbie. — M. Millet, envoyé extraord. et ministre plénip., à Belgrade. 

Suède etNoRwÈGE — M. Barrère, envoyé extraordmaire et ministre plénipotentiaire, 

à Stockolm. 
Suisse. — M. Emmanuel Arago, ambassad. près la Confédération helvétique, à Berne, 
Turquie. — M. de Montebello, aïnbassadeur à Constantiaople. 
Venezuella. — M, Thiçssé, envoyé extraordinaire. 



27 
FRANCE 

M. Car^iot, Président de la Répablique. 

■unsTRBS. 
MM. Tirard, ministre des finances, président du Conseil. 
FlourenSy ministre des affaires étrangères. 
Sarrien, ministre de Tinterieur. 

Faye, ministre de l^in»truclion publique, des cultes et des beaux-arts. 
Failières, ministre de la justice. 
Général Logerot, ministre de la guerre. 
De Mahy, ministre de la marine et des colonies. 
Dautresme^ ministre du commerce et de Tindustrie. 
Loubet, ministre des travaux publics. 
Viette, ministre de Tagriculture. 

Colonies : 
ÂLGÉRiR : M. Tirman, gouverneur civil. — Martiriqcb : H. Grodet, gouverneur. — 
Gdadeloupe : M. Le Boucher, gouverneur. —> Gotarnb Française: M. Le Cardinal , 

gouverneur. — Cogbihcbire : M. N , gouverneur. — Iles St-Pierrb et Miouelon 

(Amérique): M. de Laucolhe, commandant. — Sér^cal : M, Genouille, gouverneur. 

— Le Gabon : M. Bories, commandant. — La Rédhign: M. N , gouverneur. — 

Matottb (Afrique): M. Ferriez, commandant. — No$si-Bti: .M. Clément, comman- 
dant. — Etablissements de lIndb : M. Manès, gouverneur. — Etablissements de l^Ôcéa- 
nib: m. Lacascade, gouverneur. — Nouvelle-Calédonie: M. Nouet, gouverneur. 

Gouvernement général de VIndo-Chine. 
Gouverneur général civil de rindo-Chine française ; M. Constans. — Gonvcrneur 
général du Tonkin et «le FAnnam : M. (lichaud. — Résident général au Cambodge : 
M. Palasne deChampeanx. — Lieutenant gouverneur de la Cochincliine : M. Piquet. 

Payé de protectorats, 
Madagascar : M. Le Myre de Villcrs, résident général. — Tonisib : M. IVIassicault, 
résident gi^néial. — 

SÉNAT 

Bureau : 
MM. Le Royer, président; Htimbori, Teissercnc de Bort, Magnin, Peyrat, vices- 
présidents; Barbey, l)tfnis, Millaud, Gayot, de Vermssac, Clément, secrétaires; 
Corbon, Bampont, questeurs. 

Sénateurs inamovibles : 
Elus par P Assemblée nationale : MM. d'Audiffre^Pasquier. — Barthé1emy-St-Hltalre. 

— Bérenger. — g'' Billot. — Calmon. — Carnot père. — Cazot. — g'* de Chabron. 

— colonel de Cbadois. — Corbon. — Cordier. — de Cîornulier - Lucinière. 

— Uenormandie^ — Duclerc, — Dumon. — Fouben — Frébault. — Gouiu. — 
Humberl. — amiral Jaurès. — Kolb-Bernard. — Krantz. — Laurent-Pichat. — 
Le Roy«*r. — deLorgeril, — Luro. — Magnin. — de Malîeville. — Martel. — 
(le Montaîgnac. — Pajot ~ Rampont-Lechin. — Hervé de Saisy. — Schérer. — 
Scbeurer-Kesiner. — ?5chœlcher. — Jules Simon. — Testelin. — Théry. — de 
Trpville. — Triberl. — Wallon. 

Élus par le Sénat: MM. Allou. — Baragnon. — Bardoux. — Beribelot. — Brun, 

— Buffet. — g'' Campenon — de Carayon-Latour. — Chi^snelong. — Clamageran. 

— Dtischanel. — Dietz-Monin. - Didier. — Grandperret. — g»* Gresley. — Albert 
Grévy. — Lalannc. — Jobn Lemoine. — Macé. — de Marcère. — Vicc-aroiral Peyron. 

— de Preasense. — Tirard, — Oscar de Vallée. — do Voisins-Lavemière. 

Sénateurs par Départements : 



Ain. — Mercier, Goujon, Morellet. 
Aisne. ^ Waddingtoii, Sébline, Malézieux. 
Allier, — Cbuntemille, Cornil, Bruel. 
Alpes (Basses-). — Soustr**, Bouteille. 
Alpes {Hautes-). — Xavier Blanc. 
Alpes-Maritimes. — Chirîs, Léon Renault. 
Ardèche. — Cbalamel, Pradnl, 
Àrdennes. -^ l'éronne, Gailly. 
Ariége,^" Frézoul, Vigarosy. . 
Aube, — Gayot, Tézenas. 



Aude. — Lades-Gout, Marcou. 
Avefron. — Mîiyran, Delsol, Lacombe. 
Bouches- du- Rhône. — Challemel-Lacour, 

Barne, Velten. 
Calvados. — Bucber, Lavalley, de Saint' 

Pierre (vicomte). 
CantaL ->- Devôs, L. Cabanes. 
Charente. .— Brémond d'Ar», Canrobcrt. 
Charente-Inférieure, — MtiiireaUf Combes, 

Barbedette. 



28 



Cher, — Peaodecerf, Girâiilt, FauHat. 
Corrège.^ bar. La fond de S<. Mur, de Sal. 
Corse, — de Casablanca, Foraldi. 
Côte d'Or. — Mazeau, Hiigol. 
Côtes-du-Nord.— MsLrquisdeCûrnéy comte 

de Tréveneuc, marquis de l'Angle- 

Beaumanoir, Huon de Penanster. 
Creuse. — Parry, Laroche. 
Dordogne, -- Rogor, Garrigat, Dussolier. 
Douhs. — Oudet, Qaudy. 
Drôme. — Fayard, Loubet. 
Eure, — Comte d'Osmoy, G»* Lecointe. 
Eure-et-Loir.^ Emile Labiche, Drem. 
Finistère. — Haloa du Frétay, Soubigou, 

Le Guen, de Raitmes. 
Gard. — Meinadier, Claris, Dide. 
Garonne {Haute-). — Hébrard, Camparan, 

Ferai. 

Gers. — Lacave-Laplagne, Batbie. 

Gironde. — Dupouy , Callen, de Lur- 

Saluces, Caduc, Laverhijon. 

^V^''"li' - Gaston Bazille, Combescure, 
Griffft. 

lUe-et-Vilaine, — Roger Marvaise, amiral 

Véron, Le Bas lard. 
Indre. — Clément, comte de Bondy. 
Indre-et-Loire. — Goinot, Fournier. 
Isère. — Eymard-Duvernay, Couturier, 

Mario n, Val en tin. 
Jura, — Général Grévy, ThureU 
Landes, — B«» de Ravignan, de Gavardic. 

Ces Cau penne. 
Loir-et-Cher. — Bozérian, Dufay. 
Loire. — Arbel, Chavassieu, Bro88ard,N. 
Loire (Haute-).-- De Lafayetle, Vissagutît. 
Loire-Inférieure. — Baron de Lareinty, de 

Lavrignais, Espiveni de la Villeboisuet, 

Guibourd, Decroix. 
Loiret. — Uumesnil, Robert do Massy. 
Lot. — Beral, de Verninac. 
Lot-et-Garonne. — Faye, La porte, Pons. 
Lozère. — Roussel, de Rozièies. 

Maine-et Loire Le général d'Andigné, 

baron Léon Le G»iay, Blavier. 

Manche. — Lenoêl, Labiche, Sébire. 

Marne. — Diancourt, Dauphinot. 

Marne {Haute), — Danelle-Bernardin. 

Moyenne.— Gén» Duboys Fresnay, Denis. 

Meurthe-et-Moselle. — Volland, Marquis. 

Meuse — Boulanger, Develle. 

Morbihan, — Audren de Kerdrel, comte 
de la Monncraye, Fresneau. 

Nièvre. — Tenait le-Saligny, Massé. 



Nord, — Général Faidherbe, Massât du 

Biest, Merlin, Fournier, Fiévet. 

Oise. — N , Cuvinot, Lagache. 

Orne.— De la Sicotière, Poriquet, Libert. 
Pas-de-Calais.— Huguet, Demiautte; Paris, 

marquis d'Hayrincourt. 
Pujr-de-Dôme. — Gnyot-Lavalinc, Sal- 

neuve, Gootay, Gipoi-Pouzol, 
Pyrénées (Basses-). — Marcel Barihe, 

Lacaze, Ptantié. 
Pyrénées (Hautes-). — Général Dclïlis, 

Dupré, 

Pyrénées-Orientales. — Emmanuel Arago, 

Escargnel. 
Rhin (H.-) (Bel/ort).-îi.,., 
Rhône. — Guyot, Munier, Ed. Millaud, 

Perras. 
Saône (Haute-). — Noblot, Jobard. 
Sa ône-et- Loire. — Général GuillemauU, 

Demole, Mathey. 
Sarihe.^ Cordelel,Rubillard,Le Monnier. 
I Savoie. — Carquet, Parent. 
Sauoie (Haute-). — Chaumontel, Chardon. 
Seine. — Peyrat, Tolain, G. Martin, De 

Freycinet, Songpon 
Seine-Inférieure. — Pouyer-Quertler, An- 

cel, général Robert, Lizoï, 
Seine-et-Marne. — Fou hjrde Careil, Du- 

fraigne. 
Seine-et-Oise. — Léon Sa>, Feray, Maze, 

Coilbert-Boucher, Journault. 
Sèvres (Deux-). — Bergeon, Emile Garian 

de Balzan. 
Somme.— Dauphin, Magniez, Fréd. Petit. 
Tûrn. — Rigal, Barbey. 
Tarn-et-Gar. — Dcibreuil, Garrisson. 
Var. — Charles Brun, Ferrouillat. 
Vaucluse. — Genï, ^aquet. 
Vendée. -^hiré, de Béjarry, flalgan. 
Vienne. — G"' Ladmiraull, g* Arnaudeao, 

dé Beauchamp. 
Vienne (Haute-), — Teisserenc de Bort, 

Pénicaud. 
Vosges. — Claude, George, Kieucr. 
Yonne. — Charton, Guichard. 

ALGÉRIE 

^/^<?r, Mauguin. — Oran, Jacques. — 
Conslantine, Forcioli. 

COLOMIBS 

Martinique, Michaux. 
Guadeloupe, Isaac. 
Réunion, Milhet-Fontarabie. 
Inde, J. Hébrard. 



CHAMBRE DES DÉPUTÉS 

Bureau : 

MM. Charles Floqiicl, président j A. de La tVrge,K. Lefèvrr, Develle, Spuller, vice- 
présidents ; Bovior-Lapierre Duiailly Brousse, Etienne, Thie.sé, ComVayré, 
de la Billiais, Benaret, secrétaires; Nadaud, Madier de Montjau, Margaine! 
questeurs j » > 



29 



Représentant par Départements : 



MM, 
Am. — Giguet, Pochon, Tondu, PraJon, 

PhilippOD, Ducher (Claude). 
AisME. — liesguillier, Ganauit, Villain, 

Ringuier, Sandrique, Turquel, Dupuy, 

Rigaiit. 
Allier. — Labussière^Préveraud, tSimon- 

net, F. Mathé, Aujame, Rondeleiix. 
ALPEs(Basse8). — Andrieui, Proal, Suquet. 
Alpes (Hautes). — Laurençon, Griraaud, 

Chaix. 
Alpes (MarUimes). — Borrigtione, Roure, 

Ruuvier. 
Ardèche. — Fougii'oî. Vîelfaoi, Boissy- 

d*Angia8, Claczel, Dagutihem, Saiot- 

PriT. 
Ardennes. — Corneau, Neveux, Gobron 

Fagot, Jacquemart. 
Abiêgb. — Lashaysses, Sentenac, Pons- 

Tande, Sans-Leroy. 
Aube. — Charonnat, Mîchou, Ballet, Casi- 
mir Perier. 
Aude. — Papinaud, Marty, Turrel, Thé- 



ron, Wickersheimcr. 



AvEYftOH. — Cibiel, Barascud. de Benoit, 

Rodât, Roques, de Montéty. 
Belfobt. — Viella.d, Relier, 
BotcnEs-oc Kbonb. — Leydet, Camille 

Pelletan, Granet, Feytraî, Clovis 

H lignes, Pally, Chcvîllon, Boyei^. 
Calyados. — Ûelafosse, baron Gérard, 

Coiberi-Laplace,0e8loges,deCornulier, 

Paulmicr, de Witl 
Cantal. — Oastid, LascouibfS, Amagat, 

Chanson. 
Cbarbnte. — Larocbe-Joiibert, Arnous, 

Ganivet, Ciinéo d^Ornano^ Borcau- 

Lajanadie, de Gliampvallier. 
Charemtb-Isfériecrb. — Escbasseriaux, 

Jolibois, Roche, Roy de l oulay, \ast- 

Vimeux, Ouch&tel. Del mas. 
Cher. — Henri Brisson, Pernollet, Meilot, 

Lesage, Henri IVlarel, Pajot. 
CoRRÈzB — Vacher, Labrousse, Borie, 

Uelestablei Brugeilles. 
CoRss. — Arène, Astioia, Ceccaldi, Su- 

sini. 
(^ôte-d'Or. — Leroy (Arthur), Levôque, 

Joigneaux,Spulîer, Sadi-Carnot, Dubois. 
CAtes-do-Nord. — Le Provost de Launay, 

Olivier, Billion, de PArgentaye, de 

Kergariou,deBelizal,Garnter-Bodeléac, 

Boscher^Delangle, Larëre. 
Cbedse. — Cornudet, Martin Nadaud, 

Lacote, Gousset. 
DoRDOGiiE. — Chavoix, Bruyère. Escande, 

Theulier, Fonbelie, Gadaud, Lamothe- 

Pradelle, de la Baïut. 
DoDBS. — Beanquier, Viette, Bernard, 

Dionys Ordinaire, Jules Gros. 



Drôms. — Madier de Montjau, BizarelH, 
Richard, Cbevandier, Maurice Faure. 

EcRE. — Milliard, Louis Passy, Fouquet, 
Sevaisire, de ]a Ferrière, Papou. 

EuRE-ET«LoiRE. — Maunoury, NoéU 
Parfait, Milochau, Monoury. 

FiniSTÈRE. — de Kersaudon, Freppel, de 
Kermenguy, de Saint-Luc, de Legge, 
Chevtllotte, Roussin, Boucher, Léon 
Lorois, do S'itsy. 

Gard. — - Desroons, Bousquet, Jamais, 
Gaussorgup, Crémieux, Gilly. 

Garonne (Haute). — Niel, J. Pion, Ger- 
main, Oonstans, Abeille, Calvinhac, 
^ Calés. 

Gers. — Deynaud, Paul de Cassagnac, 
Faure, Peyrusse. 

Gironde. — Cazauvielb, Lalande, Faute, 
Léon Liiroze. Obis8ier-St-Martin,Monis, 
Alfred La roze, Gilbert, Mérillon, Steeg, 
Raynal. 

HiîftAULT. — Vernhes, Vernfères, Ménard- 
Dorian, Sa'lis, Gai lier, Razimbaud, 
Déandrois. 

IllB'ET-Vilainb. — Ptnault, René Brice, 
Waldeck- Rousseau , Martin- Feuillée^ 
Hovios, Durind, Récipon, Le (iérissé. 

Indib. — Benazet, de Saint- Martin, Paul 
Dbfour, Lejeune, de Ronneval. 

Indre-et-Loire. - Belle, Rivière, Joubert, 
Wilson, Pesson. 

Isère. ~- Rivet, Bovier-Lapicrre, Guil- 

lot, Saint-Rom me. Ant. Dubosi, Buyat, 

Durand-Savoyat, Rey, Lombard. 
Jura. — Gagneur, Poupin, Chamber- 

land, Reybcit, Bourgeois. 
Landes. -> Léglise, Beucau, Jumel, Lous- 

talot, Soulignes. 
Loir-kt-Cber. ~ Denlau, Tassin^ Julien, 

deSonnier 
Loire. — Levet, Reymond, AudifTieJ, 

Cioizet-Fourneron, Bourganel, Duché, 

Irabert, Laur. 

Loire (Haute>. — Dupuy, Rinachon, St- 
Ferréol,dela Bâtie, Rumillet-Charrotier. 

Loirb*1nféribdre. — Ginoux de Fermon, 
Cazenove do Piadine», de t a fiiliais, 
de Juignc, do La Roohette, Jules de La- 
reinty, Le Cour, Gandin, de La Fer- 
ronnays. 

Loiret. — Rcrnier, A. Cochery, Fousset, 
Devade, Viger, G. Cochery. 

Lot. — De Valon, le comte Murai, baron 

Dufour, de Lamberierie. 
Lot-et-Garonne. — Faîtières. Sarrette, 

Deluns-Montaud, Leygues, de Monde- 

nard. 
Loz&re. — Pelisse, Jourdan, Bourillez. 



so 



Mainb-et-Loire« — De SoUnd, de Maillé, 

de la Bourdonnayc, de Tervos, Merle, 

F. Bergéj Faire. 
Mamchb. — Raullue, de La Maninière, 

Biotteau , E. Chevalier , Ronvattler, 

Gaudin de Villaine, Lials^ du Mes- 

uildol. 
Marne. — H. Faure, Blandin, Margaine, 

Guyot, Derevoge, Menesson. 
Marne (Haute); — Dutaiily, Bizot, Stee- 

nackers. 
Mayenne. — Leblanc, Bigot, de Vaujuas- 

Langan, de Plazanet, Barotiille. 
MBCRTHE-BT^MpsELLE. — Mézières, Viox, 

Duvaux, rfoblot, Munier, Cordier. 
Meuse — Deveile, Liouv4iIe, Buvignier, 

Royer, Gillet, Poincarré. 
Morbihan. — Martin dMuray, prinre de 

Léon, deLiinjuinais, dAMun,du Bodan, 

Lorois, de Lamarzelle, Car.tdec. 
Nièvre. — Hérisson, Loporie, Thurigiiy. 

Ducoudray, Bergpr. 
Nord. — Des Retours, Renard, Moraine- 

Lecomte, Plichon, Krame, Jonglez, 

Baur.arne-Leroux, Maurice, LeGavrian, 

de Martimprev, More! , Lofèvre-Ponta- 

H8,Le Roy, Déjardin- Yerkinder,de Fres- 

cheville, P. Legrand, Bergerot, Lepoii- 

tre, Tliellier de Poncbeville, Trystram. 
Oise. — > Duc de Moucby, Chevreau, de 

TAigle, Léon Martin, de Gbatenay, 

Duchesne. 
Orne. — De Mackan, Gévelot, Dnj^éde 

la Fauconnerie, de Tnrenoe, de Lévis- 

Mtrepoix, Ghristophe. 
Pa8-de<<^alai8. — Dcllisse, Lefebvie du 

Prey, Hermary, L»vert, Taillandier, 

Sens, de Rosamel, Rtbol, de Pariz, de 

Lliomel, de Clercq. 
PuY-DB D6mb.~ Barrière, Gomol, Laville, 

Le Guay, Gaillard, tiuyot-Ot'Ssaigne, 

Duchasseint, Chantngrel, Blatin. 
Pyrénées (Basses). — D'Arisie, Labat, de 

Luppé,VigDaDcourt,deLaborde-Neguez, 

Desiandean. 
Pyrénées ^Hautes-). — Cazeauz, Féraud, 

de Hreteuil, Soncaze 
Pyrènées-Ob. — Floquet, Broussie. Vilar. 
Rbô.ne. — Ballue, Lagrange, Marmotinier, 

Fd.Thiers, Million, Chavanne,Thévenel, 

Cuilluumon, Burdeau, Rochet,Jacquier. 
Saône (Haute-). — Marqniset, Veisigny, 

Noirot, Baïhauit, Levrey. 
Saône-et-Loirr — de Lacretelle, Boysset, 

Loranchet, Sarrien, Félix Martin, Pru- 

don, Simyan, Magnien, Bonllay. 
Sartbb. — Galpin, de La Kochcfoucauld, 

Leporché, Vaillard-Ducléré, d'Aillôres, 

Cavaignae, Legiudic, 
Savoie.— Carret, Blanc, Horteur,J. Roche. 



Sayoib (Haute-). ^ Philippe, Docroz, 
Duval, Folliet. 

Seine. — Lockroy, Anatole de La Forge, 
Allain-Targé, Barodet, Lefèvre, Farcy, 
de Lanessan, Frébault, F. Passy, 
Forest, Raspall, Brelay, Matbé, Ger- 
main Casse, Sigismond Lacroix, De- 
lattre, Bourneville,T. Révillon, Latent, 
Villeneuve, Laisant, de Heredia, Tves 
Cvuyot, Dieytus, Michelin, Roque de 
Fillol, Pichon, Hude, Cameiinat, Basly, 
Gaulior, Labordère, Maillard, Mille- 
rand, Acbard, Brialou, de Douville- 
Mailiefeu. 

Seine-Infér. — Trouard-Riolle, Peulevey, 
Casimir Porier, Félix Fanre, Tbiessé, 
Duvivier, Dautresme, Waddinglon, 
Lechevallier, Lesouef, Ricard, Siegfried, 
Lyonnais. 

Seine-et-Marne. — Preret, Lefebvre, 
Gastellier, Montaut, Humbert. 

Seine-et-Oise. — Rcmoiville, Colfavni , 
de Jnuvenrel, HublartI, Vergoin, Barré, 
Périliier, de Mortiilet. 

Sèvres (Deux) . — Antonin Proust , 
de Laporte,JouffranU, Georges Richard. 

Somme. — RenéGoblet, Bliu de Bourdon, 
Jamctel, Dompierre-d^Hoinoy, Briet de 
Rainvillers, Descaure , d'Estoiirmel, 
Deberly. 

Tarn. — Jaurès, baron Reille, Bernard - 
Lavf^^e, Compayré, Cavalié, Héral. 

Tarm-'BT- Garonne. — Losserre, Trnbert, 
Prax- Paris, Arnault. 

Vak. — Daumas, Maurel, Clemenceau, 
Camille Raspail. 

Vaoclosb. — St-Martin, Laguerre, Mi- 
chel, Gaillard. 

Vendée. — P. Leronx, ^eynard de la 
Claye, Bourgeois, La Bassetière fils, 
Baudry d^Asson, Sabourand, Godet de 
La Ribouillerie. 

Vienne. — Serph Gusman, de Soubeyran, 
pain, Le( oinire, Creuzé. 

Vienne (Hante-). — G. Périn, Lamazière, 
Ranson, Pressât, Plantca<i. 

Vosges. — Bre«son, dePonlevoy, Méline, 
Jules Ferry, Alb. Ferry, Brugnot. 

Yonne. — Dethou, René Laffon, Javal, 
Houdaille, Duguyot, Hervieu. 

Algérie. — Alger ^ Lelellier, Bourlier. — 
Oran. Etienne, Sabalier. ^— Conslantine, 
Thomson, Treille 

Colonies. 

MARTiN»onF, Hurard, Deproge. — Gcade- 
LOupE,Gerville Reache,Sarlat.— Goyanne 
FRANÇAISE, Franconie. — Sénégal, Gas • 
coni. — Réunion, De Mahy, Dureau de 
Vaulcomte. — iNna française, Pierre 
Alype. — CocHiNGBiNE, Blancsohé. 



31 

CONSEIL D'ÉTAT. 

Sous la présidence du Ministre de la Justice, 

V tce-P résident : M. Laferrière. — Présidents de sections : MM. Berger, Collet, A. 
Picart, Blondeàu^ Flourens. 

Conseillers en service ordinaire,'^ M\I Lamé-Fleury, Uiilèrr, Con réelles- Seneuil, 
vice-amiral Bourgeois, Chauffour, Castagnary, Du Mesnil, Lëon Bequct, Oupré, 
Beriout, Duhoy, Braun, Tétreau, Dunoyer, Chaucbat, Bousquet, Chabrol, Delmas, 
A. Rousseau, Roussel, colonel Mojon, Coulon, Marquez di Bragaz 

Conseillers en service extraordinaire — MM. Dufrayer, Jacquin, Fallain, Roubaud, 
Charmes, Tisserand, général Peaucellier, Renaud, Nicolas, Buisson, Châtelain, Her- 
bette L., do Uroii» Sorei, Gouzay, Forichoo, Fournier. 

HaUres des requêtes : MM. Auburtin, Yacherot, Mayniel, Colson, Valabrègoe, de 
Rouvillo» Gauwain, Krantz, Dédebat, de Salverte, Coielle, Marguerie, Bonthoux, 
Hébrard de Villeneuve, de Précourt, Léon Grévy, de Richrmont, Lyon, Vergé, 
Brossart, Fabas, Bailly, Chante-Grellet, Flourens, B<:rnard-Varagnac, de Mouy, 
J^gerschmidt, Marcel, Ghauvei-Bise, Martin Bienvenu, Ducos» Dcsnoyers. — 
Secrétaire général, M. Fouquier. 

COUR DE CASSATION. 
Premier Président: M. Barbier. — Présidents : MM. Lœw, Bedarrides, Larombière. 

Conseillers : MM. Meryille, Forichon, Taiandier, Descoutures, Falconnet, Bécot, 
Voisin, Ballot-Beaupré, Crépon, Rivière, Sallaotin, Auger, Guerin Oupré-Lasalle, 
Lepelletier. Babinet, Daresle, Greffier, Démangeât, Petit, Delise, de Larouverade, 
De Lagievol, Monod, Legendre, Feraud-Giraud, Sevestre, Roussel ier,Manau,Vételay, 
Lescouvé, TanoD, Mazeau, Varambon, Michaux-BelJaire, Rohault de Feury, de La 
Faulotte, Bertrand, Denis. 

Procureitr général : M. Ronjat. — Avocats généraux : MM. Charrins, Petiton, 
Cheyrier, Des jardins, Rousselier, Lonbers. — Greffier en chef : M. Menard. 

TRIBUNAL DES CONFLITS. 

Président : M. le Ministre de la Justice. -— Vice-Président : M. Merville. 

Membres : MM. Chauffour, Berger, Tetreau, cpn«eillers d'Etat ; Sallantin, Petit, 
MoQod, conseillers à la Cour de cassation ; Coulon et Monod, membres élus par le 
tribunal. — Membres suppléants : MM. Le veillée, de Rou ville. — Commissaires du 
gouvernement : MM. Marguerie et Rousselier. — Commissaires-suppléantfi : 
MM. Loubers et Valabrègue. — Secrétaire : M. Darnault. ' 



COUR DES COMPTES. 

MM. Bethmont, premier président ; Audibert, procureur général ; 3 président» 
de chambre, 18 conseillers maîtres. 

COUR DÀPPEL DE PARIS. 

Premier Président : M. Périvier. 

Présidents de chambres : MM. Lefevre de Fiefville, Ducreux, Try, Faure-Biguet, 
Villetard de Laguerie, Boucher- Cadart, Fauconneau-Uufresne, Pradines, Bret^ selle. 

Conseillers: MM. Dubard, Collette de Baudirourt, Legeardde la Dirijais, Barba^ 
TOUX, Nacqn^rt, Bresselle, Rouzé, Portalis, Rousselle, Gilbert- Boucher, de Lanzac, 
Boucher, de Bërtheville, Buchère, Carpenlier, Limperani, Geneste, Guillemain, 
Kuenemann, Villedieu, Rossard de Mianville, isambert, Millet, de Thévenard, 
Hua, Bérard des Glajeux, Piquet, Onfroy de Bréville, Merlin, Thiriot, Mariage, 
Paillet, Gués, Bouillon, Bagneris, de Loverdo, Cnopin, Jacquemin, Gence, Griffe, 
Dupont, Aubert, Laurens, Bdrbetle, Caumartin, Muteau, Clerc, Boulay, Faynot, 
Godin, Gaze, Viollaud, Gauthier, Ricard, Hue, Burin des Roziers, Mahler, Derosle, 
Fauconneau, Godard, Dupuy, Morand, Vacher. 

PARQUET. — Procureur général: M. Bouchez. — ■ Avocats généraux: MM. Manuel, 
Bertrand, Calary, Quesnay Bloch, Banaston, Raynaud, Sarrut. — Substituts du Pro' 
eureur général : MM. Uarel, Martinet, Simonnet, -Potier, Rau, Roulier, Crnppi, 
Gommoy, Bard, Andrieu, Symonet, B. Flandin.— Greffier en chef: VL Lot. 



32 

COURS D'APPEL DES DÉPARTEMENT!^. 



Agen. Gers, Lot. Lot-et-Garonne. 
Diéme, premier président. 
Verdier, procureur général. 

Aix. Basses-Alpes , Alpes-Maritimes, 
Bouches-du-Rhône, Yar. 
Bessat, premier président. 
Naquet, procureur général. 

Amiens. Aisne, Oise, Somme. 
Dauphin, premier président. 
Meicot, procureur général. 

Angers. Maine-et-Loire, Mayenne, S arthe. 
Forquet de Dorne, premier président. 
Marais, procureur général. 

Bastia. Corse. 
Jorel, premier président. 
Moras, procureur général. 

Besançon. Doubs, Jura. Haute-Saône. 
Chauffour, premier président. 
Regnault, procureur général. 

Bordeaux. Charente, Dordogne, Gironde. 
Delcurrou, premier président. 
Alphandéry, procureur général. 

Bourges. Cher, Indre, Nièvre. 
Fau, premier président. 
N , procureur général. 

Caen. Calvados, Manche, Orne. 
Houyvet, premier président. 
Faguet, procureur général. 

Chambéry. Savoie, Haute-Savoie. 
Montroé, premier président. 
Laroche, procureur général. 

Dijon. Côte-d'Or, Saône-et-L., H"-Marne. 
Marignan, premier président. 
Fochier, procureur général. 

Douai. Nord, Pas-de-Calais. 
Mazeau, premier président. 
Maulion, procureur général. 

Grenoble. Hautes-Alpes, Drôme, Isère. 
Malens, premier président. 
Duboih, procureur général. 

Limoges. Corrèze, Creuse, Haute-Vienne. 
Du Rocher, premier président. 
Faye, procureur général. 

Lyon. Ain, Loire, Rhône. 
Fourcade, premier président. 
Maillard, procureur général. 



Montpellier. Aude, Areyron, Hérault, 

Pyrénées-Orientales. 
Penchinat, premier président. 
Baradat, procureur générai. 

Nancy. Ardennes, Meurthe et Moselle, 
Meuse, Vosges. 
Serre, premier président. 
Sadoul, procureur général. 

NiuEs. Ardèche, Gard, Lozère, 
Vaucluse. 
Gouazé, premier président. 
Condellé-Bayle, procureur général. 
Orléans. Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, 

Loiret. 
Dumas, premier président. 
Fachot, procureur général. 

Paris. Aube, Eure-et-Loire, Marne, 
Seine, Seine*et-M., Seine-et-Oise, Yonne. 
Périvier, premier président. 
Bouchez, procureur général. 

Pau. Landes, Basses-Pyrén., Hautes- 
Pyrénées. 
Pielte, premier président. 
Lanabère, procureur général. 

Poitiers. Charente-Inférieure, Deux- 
Sèvres, Vendée, Vienne. 
Loi seau, premier président. 
Péret, procureur général. 

Rennes. Côtes-du-Nord. Finistère, Ile- 
et-Vilaine, Loire-Infér., Morbihan. 
De Kerbertin, premier président. 
Michel -Jaffard, procureur général. 

RioM» Allier, Cantal, Haute-Loire, 
Puy de-pôme. 
Allary, premier président. 
Berr, procureur général. 

Rouen. Seine-Inférieure, Eure. 
Montaubin, premier président. 
Legrix, procureur général. 

Toulouse. Ariége, Haute-Garonne, Tarn, 

Taro-et-Garonne. 
Fabreguettes, premier président. 
Lardenois, procureur général. 

Alger. Bôné, Oran, Philipperille, 
'' Blidah, Constantine. 

Santayra, premier président. 
Maillet, procureur général, chef du ser-* 
vice judiciaire en Algérie. 



Nouméa (Nouvelle Calédonie), proc., chef du service judiciaire, H. Cordeil. 

La Guadeloupe, procureur général, chef du service judiciaire, M. Le Bihan. 

La Martinique, procureur eénéial, chef du service judiciaire, M. Coste. 

Pondichéry, procureur-général^ M. Dufour-Brunet. 

La Guyane, président, M. Fila^sier. 

Océanie (Etablissements français d'), procureur de la République, chef du service 

judiciaire, M. Bédier. 
Saigon (Gochinchine), M. Bert, procureur général. 
Saint-Denis (Réunion), procureur général, Chrétien. 

Saint-Louis (Sénégal), présid., chef du serv. judic, M. Saint-Germain Partarrieu: 
Iles Saint-Pierre et Miquelon (Amérique), chef du service judiciaire, M. Borne. 



98 



ARCHEVÊQUES ET ÉYÊQUES. 



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HËTROPOLKS 
et 

DIOCÈSES. 



ARCHEVEQUES 
et 

ÉTÊQUES. 



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Richard^ arcb. 

Regnault 

de Briey 

Goallié 

Laborda 

Gou. 

Haslbt, arch. 
Dennel 

Gard. Gaterot, arcb. 

Perraad 

Larue 

Lecot. 

Harpot 

Fava 

Thohas, arcbeT. 

Hugonin 

Grolleau 

Trégaro 

Germain 

SsAsetAuxEARE Gard. BbriiadoUi arcb. 
Troye» Gortet 

Nerert Lelong 

Moalins de Dreux^Bréxé 



Paris 

Chartres 

Meanx 

Orléans 

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Versailles 

Cavbrai 
Arras 

Lyon ET Yienkb 

Àatun 

Ungres 

Dijon 

SainVCIaude 

Grenoble 

Rocer 

Bayeux 

KTreox 

Séez 
Coutanees 



Reims 

Soissons 

Chàlons 

Beau?ais 

àmiena 

TOORS 

Le Mans 
ARgen 

Nautes 
UTal 

Bourges 
Clennoii 
Limoges 
LePuy 

Talle 
Saiat-Flour 

AlBT 

Rodez 
Cabors 
Meade 
Perpignan 

BOBRBAOX 

Agen 
Angoalème 



Langénieux, arcb* 

Tbibaudier 

Sourrieu 

Péronne 

Jacquenet 

Meiokan, arcb. 
Labouré 
Freppel 
Le Coq 
Gougand. 

MarchaL) arcb. 
Boyer 

N 

Lebreton 

Dénecbaux 

Badud 

FoifTBiisAUf arcb. 

Boarret 

Grimardias 

Gestes 

Ganssail. 

card. GuiLRERT, arcb. 

Goearel-Varin 

Sebauz 



METROPOLES 
et 

DIOGÂSBS. 



ARCHEVÊQUES 
et 

lÊyÊQUBS. 



MU» 

Poitiers Bellot des Miniém 

Périgueux Oabert 

La Rocbelle Ardin 
Luçon Gatteau 

Baint-Denis ^La 
Réanion) Fuzel. 

Basse-Terre (Guadeloupe) Oury 
S-Pierre et Fort 
de France Carméné 



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Delannoy 

Billèrc 

Dncellier 

Card. Dbsprex, arcb. 
Fiard 1 

Rongerie 
BiUard 



Adgh 

Aire 

Tarbes 

Rayonne 

Toulouse et 
Narbonne 
Hontauban 
Pamiers 
Carcassonne 

Besançon 

Verdun 

Belley 

Saint-Dié 

Nancy 

Aa, Arles et 

Embrun Gontte-Soulard, arcb. 

Marseille Robert 
Fréjuset Toulon N. . . . 

Digne Pleury-Hotlot 

Gap Gouzot 

Ajaccio De la Foata 

Nice Balaîn 



Foulon, arcb. 
Pagis. 
Luçon. 
de Briey 
Turinax 



Atignon 

Nîmes 

Valence 

Viviers 

Montpellier 

Rennes 
Quimper 
Vannes 
Saint-Brieuc 



Vigne, arcb. 

Besson 

GottoB 

Bonnet 

HoTérié de Cabrières 

Plagb, arcb. 
Lamarobe. 
Béeel 
Boucbé 



CuAMBéRT Leuillieux, arcb. 

Annecy Isoard 

Tarentaise Boufier 

S.-Jean de Maurienne Rosset 

Alger Card. ALLEiiAND*LATJ6EBiE,ar. 
Constantin^ Combes 
Omn Gossail 



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37 



EAUX ET FORÊTS 

M. Giément de Gràivdprky, inspecteur général. 



CONSERVATIONS 



I" conseryaiion. — Oise, Seine, Seine- 
et-Oise. 
M. Mérandon, conseryateur à Paris. 

2. — GalTados, Eure, Seiue- Inférieure. 
Eure-et-Loir. 

M. Bellaud, cons. à Rouen. 

3. - C6le-d'0r. 

M. Broiilard, conserv. à Dijon. 

4. — Meurthe et Moselle. 

M. Guerrier de Dumast, conservateur 
à Nanc>'. 

5. — Ardècbe, Lozère. 

M. de Lamiraull, conservât, à Privas 

6. — Ardennes. 

M. Durocher, conservai. « Ciiarleville 

7. — Aisne, Nord, Pas-de-Calais, Somme. 
M. Mabaret, inspect. f. f* de conserv. 

à Amiens. 

8. — Aube, Yonne. 

M. Herpin, cons. à Troyes. 

9. — Vosges. 

M. Burel, conservât, à Épinal. 

10. — Marne. Seine-et-Marne. 

M. de Gayflier, conservât, à Cbaions. 
li. — Drôme, Vaucluse. 
M. Garicbon, conserv. à Valence. 

12. — Ooub^ et Belfort. 

M Muel, inspecteur faisant fonctions 
de conserv. à Besançon. 

13. — Jura. 

M. de Martel, cons. à Lons-lc-Saulnier. 

14. —Isère, Loire, Rhône. 

M Levret, inspecteur faisant fonctions 
de con<4erv., à Grenoble. 
15.— Finistère, I Ile-et-Vilaine, Mayenne, 

Morbihan, Orne. Sarthe. 

M. Poncin, conserv. à Alençon. 
16. — Meuse. 

M. Duchet-Suchaux, cons. à Bar-le-Duc. 
17.— Ain, Saune ct-Loire. 

M. Hangenot, cons. a Mâcon. 
18.— Ariège,Hte-Oaronne,Tar-et-Garonne 

M. Gombrau, inspecteur faisant fonc- 
tions de conserv. à Toulouse. 



19. — Indre-et-Loiref Loir-et-Cher, Loi- 
ret, Maine-et-Loire, Loire-Inféri«fure. 
BI. Roussin du Châlel, cons. à Tours. 

20. — Cher, Indre, Nièvre. 

M. Klliis, con>ervateur à Bourges. 

21. — Allier, Creu>e, Haute- Vienne. Puy- 
de-Dôme. 

M. Bar te de St^-Fare, consenrateor à 
Moulins. 

22. — Basses-Pyrénées. 

M. Simon, conser. à Pau. 

23. — Hautes- l'yrénées, Gers, Lot-et- 
Garonne. 

M. Poulmaire, in^pecteor faisant fonc- 
tions de confier vateur, à Tarbes. 

24. — Charente^ Charente-Inlér , Deux* 
Sèvres, Vendée, Vienne. 

M de Jubainville, conserv. à Niort. 

25. — Aude, Pyrénées- Orientale», Tarn. 
M. Canlegril, cons. à Careassonne. 

26. — Bouches-du-l\hône, Basses-Alpes. 
M. Porstall, conservateur à Aix. 

27. — Gard, Hérault. 

M. Chapelain, inspecteur faisant fonc- 
tions de conserv. à Ntmes. 

28. — A veyron. Cantal, Corrèze, Lot. 
M. de Quiucerot, conserv. à Aurillac. 

29. — Gironde, Landes. 

M. Cousin, conserv. à Bordeaux. 
30 — Corse. 
M. Bourdin, conserv. à Ajaccio. 

31. — Haute-Marne. 

M. Grimblot, conserv. à Chaumont. 

32. — Haute-Saône. 

M. Jolyel, conservateur à VesouL 

33. — Savoie, Hante-Savoie. 

M Bousquier, con&erv. à Chambéry. 
3i. — Alpes- Maritimes, Var. 

M. Boyë, conservateur à Nice. 
35. *- Hautes-Alpes. 

M. Darcy, conserv. à Gap. 



SERVICE FORESTIER DE L'ALGÉRIE. 

MM- Combe, conservateur, à .Uger; Mathieu, conservat«'ur, à Oran; Caiinct, 
conservateur, à Constantine. 



38 



ACADEMIES. 

Académie d'Aix, comprenant les départements des Basses-Alpes, des Bouches-du- 

Rhône, des Alpes-Maritimes, de la Corse, du Yar et de Vaucluse 
(M. Belin, recteur). 

— de Besançon, comprenant les départements du Donbs, du Jura et de la 

Haute-Saônè et le territoire de Beifort (M. Nolen, recteur). 

— de Bordeaux, comprenant les départements de la Gironde, de la Dordogne, des 

Landes, de Lot-et-Gàronne , des Basses - Pyrénées (M. OuTré, 
recteur). 

— de Caen, comprenant les départements du Calvados, de l'Eure, de la Man- 

che, de l'Orne, de la Sarthe et de la Seine-Inférieure (M. Zévort, 
recteur.) 

— de Chambéry, comprenant les départements de la Savoie et de la Haute-Sa- 

voie (M. Brédif, recteur). 

• de Clermont, comprenant les départements du Puy-de-Dôme, de l'Allier, du 
Cantal, de la Corrèze, de la Creuse et de la Hte-Loire (M. Micé, 
recteur). 

— de Dijon, comprenant les départements de la Côte-d'Or, de l'Aube, de la 

Haute-Marne, de la Nièvre et de l'Yonne (M. Chappuis, recteur). 

— - de Grenoble, comprenant les déparlements de l'Isère, des Hautes-Alpes, de 
l'Ardèche et de la Drôme (M. Gérard, recteur). 

— de Lille, comprenant les départements du Nord, de l'Aisne, des Ardennes, 

du Pas-de-Calais et de la Somme (M. Couat, recteur). 

— de Lyon, comprenant les départements du Rhône, de l'Ain, de la Loire et de 

la Saône-et-Loire (M. Charles, membre de Tinstitut, recteur;. 

— de Montpellier, comprenant les départements deTHérault, de l'Aude, du Gard, 

de la Lozère et des Pyrénées -Orientales (M. Chancel, recteur). 

— de Nancy, comprenant les départements de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse 

et des Vosges (M. Mourin, recteur). 

— de Paris, comprenant les départements de la Seine, du Cher, d'Eure-et-Loir, 

de Loir-et-Cher, du Loiret, de la Marne, de l'Oise, de Seine-et- 
Marne et de Seine-et-Oise (le ministre de l'instruction publique, 
recteur: M. Gréard, vice-recteur). 

— de Poitiers, comprenant les départements de la Vienne, de la Charente, de 

la Charente-Inférieure, de l'Indre, d'Indre-et-Loire, des Deux- 
Sèvres, de la Vendée, de la Haute- Vienne^ (M. Chaignet, recteur). 

— de Rennes, comprenant les départements d'Ille-et- Vilaine, des Côtes-du-Nord, 

du Finistère, de la Loire- Inférieure, de Maine-et-Loire, de la 
Mayenne et du Morbihan (M. Jarry, recteur). 

— de Toulouse, comprenant le> départements de la Haute-Garonne, de l'Ariège, 

de l'Aveyron, du Gers, du Lot, des Hautes-Pyrénées, du Tarn, 
de Tarn-et-Garonne (M. Perroud, recteur). 

d^Alger, comprenant les départements d'Alger, de Conslantine et d'Oran 
(M. Jeanmaire, recteur). 



39 

« 

ARMÉE DE TERRE. 

Le territoire 4e la France est divisé, pour l'orsanisation de Tarmée active, de 
•la réserve de l'armée active, de l'armée territoriale et de sa réserve, en 18 régions 
et subdivisions de régions. 

Chaque rê&ion est occupée par un corps d'armée oui y tient garnison. 

Un corps aarmée spécial est, en outre, aftecté à rAlgérie. 

(Loi des 7, 18 et 24 juillet 1873). 

Maréchaux de France: 
Canrobert ; de Mac-Mahon, duc de Magenta. 

Généraxix commandant les f 8 corps éCarmée : 

i*' corps (région Nord et Pas-d-Galais), quartier général à Lille : général Billot, 
commandant en chef ; général Comte, commandant la division de Lille ; général 
Mathelin, command* la division d'Arras; M. Sanson, intendant militaire. 

2" (région Aisne, Oi«e. Somme, Seine-et-Oise, Seine), quartier général à 
Amiens : général Lewal, ot/mm. en chef ; général Delloye, commandant la division 
d'Amieus ; général Fay, command. la division de Gompiègne ; M. Baratier, intendant 
militaire. 

3* (région Calvados, Eure, Seine-Inférieure, Seine-el-Oise et Seine), quartier 

f;énéral a Rouen : général Dumont, comm. en chef ; général Baron de Launay,comm. 
a division de Rouen ; général du Guiny, command. la divis. de Paris ; M. de Geoffre 
de Chabrignac, intendant militaire. 
4* (région Eure-et-Loire, Mayenne, Orne, Sarthe, Seine-et-Oise et Seine), quartier 

général au Mans : général Thomassin, command. en chef ; général Coiffé, comm. la 
iv. «le Paris ; général Bonnet, comm. la div. du Mans ; M. Pézeril, intend, milit. 
5* (région Loiret, Loir-et-Cher, Seine-et-Marne, Yonne, Seine-et-Oise et Seine), 

3uart général à Orléans : général Blot, comm. en chef; général Deflfis, command. la 
ivis. de Paris ; général Caillot, command. la division d'Orléans ; M. Greil, inten- 
dant militaire. 

6* (région Ardennes, Aube, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse et Vosges), 
quartier général à Châlons-sur-Marne : général Février, commandant en cnei ; 
général de Boisdeneraets, comm la divis. de Nancy ; général Hubert de la Hayrie, 
comm. la div. de Reims ; M. Lafosse, intendant railit. 

V {[région Ain, Doubs, Jura, Haute-Marne, Belfort, Haute-Saône et Rhône), 
quartier général à Besançon : général Wolff, command. en chef ; général Thomas, 
comm. la division de Chauraont ; général de Négrier, command. la div. de Besan- 
çon ; M. Bonnaventure, intendant militaire. 

8* (région Côle-d'Or, Cher, Nièvre, Saône-et-Loire, Rhône), quartier général à 
Bourges : général Galand, comm. en chef ; général Tpicoche, comm. la division 
de Dijon; général Franchessin,corom. la division de Bourges ;M. Tranchard, inten- 
dant militaire. 

9* (région Maine-et-Loire, Indre-et-Loire, Indre, Deux-Sèvres et Vienne), quartier 
général a Tours : général Carrev de Bellemare^ comm. en chef; général de Beaofort, 
comm. la division de Châteauroux ; général Millot, comm. la division d'Angers ; 
M. Thievard, intendant militaire. 

10* (région Côtes du-Nord, Manche, Ille-et Vilaine), quartier général à Rennes . 
général Hanrion, commandant en chef; général de Contamine, commandant la divi- 
sion de Rennes; général Villain, comm. la div. de St-Servan; M. Berneval-Fran- 
cheville, intend, militaire. 

f 1« (région Finistère, Loire-Inférieure, Morbihan et Vendée), quartier général 

à Nantes : Forgemol de Bostquenard, comm. en chef ; général Jamont, comm. la 

div. de Nantes ; général Colonieu, command. la div. de Vannes ; M. Joba, intendant 

militaire. 

12^ (région Charente, Corrèze. Creuse, Dordogne et Haute- Vienne), Quartier 

Sénér. à Limoges : général Jappy, comm. en chef; général de Moncets, comm. la divis. 
Angouléme : général de Larclause, command. la divis. de Périgueux ; M. Meunier, 
intendant militaire. 



40 

1S« (rteion Allier, Loire, PtiT-d»>D6me, Hante-Loire, Cantal et Rhône), quartier 
général a Glermont : générai Boulanger, command. en chef; général Broyé, 
comm. la dÎF. de Saint-£tienne; général de Gi«lain, command, la division de Lyon; 
M. Delaperrière, intendant militaire. 

14» (region Haute^Alpcs, Drôme, Isère, SaTOie, Haute-Savoie él Rhône), quartier 
général à Lyon : général Davoust, commandant en chef ; général Lespiao, 
commandant la division de Grenoble : général Dufaure de Bessol, commandant la 
divis. de Ghambéry ; M. Périer, intenaan! militaire. 

13« (région Ba-:ses-Al()es, Alpes-M'iritimes, Àrdèche. Bouche.<-dQ-Rh6ne, Corse, 
Gard, Yar et Vaucluse), quartier général à Marseille : général de Colomb, command. 
en chef; général Thiéry, coriim. la division de Nice ; général Hy-Durahd, comm. 
la div. d'Avignon ; M. Le^ros, intendant militaire. 

16* (région Aude, Aveyron, Hérault, Lozère, Tarn et Pyrénées-Orientales), 
quartier général à Montpellier : général Baron Berge, commandant en chef; 
général Borson, comm. la div. de Montpellier ; général Bezard, comman<i. la divis. 
de Perpignan ; M. Dumoulin, intendant militaire. 

17* (région Ariége, Haute-Garonne, Gers, Lot, Lot-et-Garonne etTarn et-Garonne), 
quartier général à Toulouse: général Bréari, comm. en chef; général Yincendon, 
commandant la division de Montauban ; général Warnet, command. la divis. de Tou- 
louse ; M. Rossignol, intendant militaire. 

f8» (région Charente-Inférieure, Gironde, Landes, Basses et Hautes-Pyrénéen), 
quartier général à Bordeaux : général Cornât, command. en chef; général Galiand, 
comm. la div. de Bordeaux ; général Munier, comm. la divis. de Bayonne ; M. Bon- 
namy, intendant militaire. 

19<» (région d'Alger, d'Oran et Constant ine), quartier {général à Alger : général 
Delebecque, com. en chef ; général Poizat, C/Omm. la division d'Alger ; M. Piannaz, 
intendant militaire ; général Détrie, comm. la divis. d'Oran ; M. &arric, intendant 
militaire; général Ritter, command. la divis. de Constantine ; M. Poutingon, inten- 
dant militaire. 

Gonvemenr de Paris, commandant supérieur de la 1** division militaire: général 
Saussier. 



CORPS DE LA MARINE. 

8CCTI0N d'activité. — VICB-AHIRADX. 

MM. Fouricbon, Aube, Jurien de la Gravière, Jaurès, Allemand, Lafont, 
Peyron, Jauréguiberry, baron Roussin, Garnaut, Tbomasset, Ribourt, Krantz, 
Duperré, de Fauque de Jonquière, Amet, Uuburqoois, de Pritzbuer, Bergasse du 
Petit-Thouars. 

Dans cette section sont encore compris trente-deux contre-amiraux. 

La 2* aeclion comprend le cadre de réserve. 



ARRONDISSEMENTS MARITIMES. 



i" Arrondissement. — Cherbourg. 
Vice-amiral Zède, préfet maritime. 
Sous-arrondissements : Dunkerque,Hâvre. 

2« Arrondissement. — Brest. 
Vice-amiral Lafont, préfet maritime. 
Sons-arrondissement : Saint- Servan. 

3« Arrondissement. — Lorient. 

Vice-amiral Conrad, préfet maritime. 

Sous-arrondissement : Nantes. 



I* Arrondisj^ement. — Rochefort. 

Vice-amiral Pritzbuer, préfet maritime. 

Sous-arrondissement : Bordeaux. 

50 Arrondissement. — Toulon. 

Vice-amir. Bergasse du Petlt-Thouars,préf. 

Sous-arrondissements : Marseille et Nice. 

Corse. -- Commissaire : Santelli, chef du 
servicf" de la marine à Ba^tia. 

Algérie. — Contre -amiral Baux, com- 
mandant de la Marine en Algérie. 



41 

ÉCOLES SPÉCIALES. 



ÉCOLE CBMTRÀLE DES ARTS ET MANUFACTURES. 
A Paris, rue de Vaucanson. 

VÉecAe Centrale des Arts et Manufactures établie à Paris est spécialement desti- 
née à former des Ingénieurs pour toutes les branches de l'industrie et pour les 
traTaux et services publics dont la direction n'appartient pas nécessairement aux 
ingénieurs de l'État. Des Diplômes d'ingénieur des Arts et Manufactures sont 
délivrés chaque année par le ministre de rAgricutture et du Commerce aux Elèves 
désignés par le Conseil de l'Ecole comme a^vant satisfait d'une manière complète à 
toutes les épreuves du concours. Des Certificats de capacité sont accordés à ceux 
qui, n'ayant satistait que partiellement aux épreuves, ont néanmoins justifié de 
connaissances suffisantes sur les points les plus importants de l'enseignt^ment. Le 
Journal officiel publie la liste des élèves qui ont obtenu le Diplôme ou le Certificat 
de capacité. — L'Ecole ne reçoit que des Elèves externes. — Les étrangers y peu- 
vent être admis comme les nationaux; leur admission a lieu aux mêmes conditions. 

Les Elèves ne portent aucun uniforme ni aucun autre signe distinclif. 

La durée des études est de trois ans. — Le prii de l'enseignement, y compris les 
frais qu'entraînent les diverses manipulations, est de 90() francs par an, exigibles 
en trois termes ainsi qu'il suit : 450 fr. la veil 



_ veille de l'ouverture des cours; 225 fr. 
le ier février, et 225 rr. le 1er mai — Toute somme versée demeure acquise a 

de verser à 
dépôt, une 



l'établissement. — Indépendamment des 900 fr., les Elèves sont tenus ( 
la caisse de l'Ecole, au commencement de chaque année et à titre de 
somme de 35 fr. destinée à garantir le paiement des objets perdus, cassés ûu dété- 
riorés par leur faute. Ce dépôt leur est remboursé à la fin de Tannée, ou lorsqu'ils 
auittent FEcole pour une cause quelconque, sur le vu de la quittance délivrée par 
1 Agent comptable pour solde de leur compte définitif. 

Des subventions peuvent être accordées sur les fonds de l'Etat aux Elèves fran- 
çais qui se recommandent à la fois par l'insuffisance constatée des ressources de 
leur famille et par leur rang de classement, soit à la suite des examens d'admis- 
sion, soit après les épreuves de passage d'une division dans la division supérieure. 

Les candidats qui désirent prendre part aux encouragements de l'Etat doivent 
en faire la déclaration par écrit avant le 15 juillet à la préfecture de leur départe- 
ment. 

Les subventions sur les fonds de l'Etat peuvent être cumulées avec les alloca- 
tions accordées par les Départements et les Communes. — Si la somme des sub- 
ventions obtenues par un Elève dépasse le prix de l'enseignement, le surplus lui est 
payé chaque mois par douzième, à titre de pension alimentaire. 

Nul n'e.^t admis a TEcole que par voie de concours, après avoir justifié qu'on a 
eu 17 ans révolus au 1^ janvier de l'année dans laquelle en se présente. 

Le concours a lieu à Paris. Il s'ouvre le I*' août et est clos le 20 octobre. 
L'inscription pour le concours se fait au secrétariat de l'école, rue des Coutures- 
Saint- Gervais, 1. Le programme est envojé gratuitement à ceux qui en font la 
demande au directeur à partir du i^' avril au 1*' octobre. 

Par arrêté du Ministre de l'Agriculture et du Commerce duJTr'mars 1872. un 
cours d'Enseignement supérieur agricole a été institué à l'Ecole centrale. 

ÉCOLES D'ARTS ET MÉTIERS. 

Ces écoles sont destinées à former des chefs d'atelier et des ouvriers instruits e^ 
habiles pour les industries où l'on travaille le fer et le bois. 

Les élèves, au nombre de 300 par école, sont nommés par le ministre après un 
concours. Aux termes d'un décret du 6 novembre 1873 qui régit aujourd'nui ces 
écoles, il est accordé des bourses ou fractions de bourse à tous les élèves dont les 
parents sont jugés ne pouvoir acquitter les uns aucune partie de la pension, les 
antres qu'une partie seulement, be plus, les parents peuvent être dispensés excep- 
tionnellement par le ministre de payer la pension ou fraction de pension laissée à 
leur charge quand, par suite d'événements survenue depuis l'admission, ils ne le 

Seuvent plus. — Le prix de la pension est 600 fr. par an. La durée des études est 
e trois ans. — Ces écoles ont Irur siège à Aix, à Angers, k Châlons-sur-Marne. 



' 



42 

ECOLE SUPÉRIBURB DU GOMMBRCB. 

A Paris, rue Amelot, 102. 
Cette école est exclusivement consacrée aux études commerciales : elle est la 
propriété de la Chambre de Commerce de Paris, et est destinée à former des négo- 
ciants, des banquiers, des administrateurs, des directeurs, des employés d'établis- 
sements industriels et commerciaux, etc. — Elle est partagée en trois divisions ou 
comptoirs. Le cours complet des études dure 3 ans. — L Ecole reçoit de 3 élèves 
internes Âgés de f5 ans ré ,olus, au prix de 2,000 fr.; et des élèves externes (demi- 
pensionnaires déjeûnant à l'école) ^u prix de 1 ,000 fr. 

ÉCOLE FORESTIERS, éUblie à Naocy. 

Conditinns d'admission. — Le nombre des élèves à admettre à l'Ecole est fixé 
chaque année par le ministre des finances, en raison des besoins de l'administra- 
tion des forêts, et d'après un concours public. Les examens de l'Ecole forestière 
ont lieu à Paris et dans les départements, à la môme époque, aux mêmes lieux que 
ceux de l'Ecole Polytechnique, et sont faits par les examinateurs nommés par le 
ministre des finances. Les aspirants sont tenus d'adresser au directeur général de 
l'administration des forêts, avant le 31 mai au plus tard, leur demande d'admission 
au concours, accompagnée des pièces suivantes : 

i° L'acte de naissance, revêtu des formalités prescrites par les lois, et constatant 
que l'aspirant aura au ier novembre 18 ans accomplis, et n'aura pas plus de 22 ans ; 

2» Un certificat signé d'un docteur en médecine et dûment légalisé, attestant que 
l'aspirant est d'un bonne constitution, qu'il a été vacciné ou qu'il a en la petite- 
vérole, et qu'il n'a aucun vice de conformation ou infirmité qui puisse le rendre 
impropre au service forestier. 
3** Le diplôme de bachelier ès-scicnces ou ès-lettres.Néanmoins,le candidat qui ne serait 






prodi 
4» La preuve qu'il possède un revenu annuel de 1,500 fr. an moins, ou à défaut 

IP nhlilTAfmn rkar lafinalla coc nai>antc c'on(Tsi0Ant ù Ini foumir UUe pCUSioU de Bd- 

une pension de 500 fr., 

comme garde-général en 

activité. Quatre bourse^ 

L'examen porte sur 
gèbre ; S» la géométrie ... 
physique ; 7° la chimie ; S** la 'cosmographie TO" la mécanique ; 10" la langue alle- 
mande; II" la langue française; 12» l'histoire et la géographie ; 13" le dessin d'imi- 
tation ; 14» le dessin linéaire, le lavis. 

JnsUyction des élèves et leur destination. — La durée des cours établis à l'Ecole 
forestière est de deux ans ; à la fin de chaque année, les élèves sont soumis à des 
examens d'après lesquels ils sont de nouveau classés. 

Si leur examen est satisfaisant, les élèves de la seconde division passent dans la 
première, et ceux de la première sont envoyés dans les inspections forestières les 
plus importantes, en qualité de gardes généraux stagiaires, pour v acquérir, sous la 
direction des inspecteurs, les connaissances pratiques, et des qu ils ont fait preuve 
de l'instruction nécessaire pour exercer un emploi, ils sont nommés, au fur et à me- 
sure des vacances, à des cantonnements de gardes généraux. Ils jouissent, pendant 
leur temps de stage, d'un traitement de 1,200 fr. 

ÉCOLE DES MINES. 

A Paris, boulevard Saint-Michel, 60 et 62. 

L'École des mines, placée sous la surveillance du minisire de l'agricul- 
ture, du commerce et des travaux publics, as>isté du conseil de l'Ecole, a pour 
but : 1" de former des ingénietirs destinés au recrutement du corps des 
mines ; 2** de répandre dans le public la connaissance des sciences et- des arts rela- 
tifs à l'industrie minérale, et, en particulier, de former des praticiens propres à di 
riger des entreprises privées d'exploitation de mines et d'usines minéraliirgiques ;3° 
de réunir et de classer tous les matériaux nécessaires pour compléter la statistique 
minéralogique des départements de la France et des colonies françaises ; 4*" de 
conserver un muaéo et un» bibliothèque eonsaorés spécialement À l'industrie miné* 



43 

raie, et détenir les collections an niyeau des progrès de Tindustrie des mines et 
usines et des sciences qui s'y rapportent ; 5** enfin d'exécuter, soit pour les admi- 
nistrations publiques, soit pour les particuliers, les essais et analyses qui peuvent 
aider au progrès de l'industrie minérale. 

L'Ecole reçoit trois catégories d'élèves : 1*> les élèves-Ingénieurs, destinés 
au recrutement du corps des mines, pris parmi les élèves de lËcole Polytechnique ; 
2" les élèves externes admis par voie de concours et qui, après avoir justifié Àleur 
sortie de connaissances suffisantes, sont déclarés aptes à diriger les eiploitations de 
mines et d'usines métallurgiques, et reçoivent à cet elTet un diplôme qui leur confère 
le titre d' & ancien élève externe à l'Ecole supérieure nationale des mines ; » 3** enfin, 
des Elèves étrangers admis, sur la demande des ambassadeurs ou chargés d'affaires, 
par décisions spéciales du ministre. 

Les cours oraux de minéralogie, de géologie et de paléontologie sont ouverts au 
public, du fo novembre an 15 avril. 

La bibliothèque est ouverte au public tous les jours (dimanches et fêtes ex- 
ceptés) de 10 à 3 heures, et tous les jours aux étrangers et aux personnes qui 
désirent étudier. 

Tous les services de l'Ecole, enseignement, musée, bibliothèque et bureau d'essais 
sont gratuits. 

ÉCOLE NAVALE 
Etablie sur le vaisseau Le Borda en rade de Brest. 

La loi du 20 avril 1832 autorise l'ouverture d'un concours public à Teifet d'ad- 
mettre, en qualité d'élèves de PEcole navale nationale, les jeunes gens qui se des- 
tinent au corps des officiers de marine. Celte école est organisée conformément 
aux dispositions des ordonn. des 1er nov. 1830, 2 avril 1850 et des décrets des 
24 septembre 1860 et l'i décembre 1862. 

Programme oe l'examen. — Examen oral : Histoire (programme de la classe de 
troisième) ; Géographie (troisième et quatrième) ; Langue française (troisième et 
classes de grammaire); Langue latine (troisi^'me et classes de grammaire); Langue 
anglaise (troisième). — 1* Arithmétique. — 2° Algèbre. — 3" Géométrie. — î° Trigo- 
nométrie rectiligne. — 5° Mathématiques appliquées. — 6" Physique. — 7" Chimie. 
— 8- Géographie. 

Compositions. — 1° Composition française. Récits, lettres, descriptions de divers 
genres ; — 2* Version latine ; — 3" Thème anglais ; — 4" Calcul numérique de 
trigonométrie rectiligne ; — 5" Tracé géographique d^une des questions de géomé- 
trie exigées à Pexamen oral ; — 6° Dessin au trait d'une tète d'après un modèle. 

Les candidats devront se faire inscrire du 1*' au 2.'5 avril à la préfecture du dé- 
partement où est établi le domicile de leur famille. 

Aucun candidat ne pourra concourir s'il n'est âgé de 11 ans au moins accomplis le 
l"* janvier de Tannée du concours, ou s'il a dépassé le maximum d'âge fixé à 17 ans. 

Pension annuelle 700 francs. — Trousseau et objets divers 900 francs. 

Les familles des candidats qui, dénués de fortune, prétendraient à une place 
gratuite ou demi-gratuile, à un trousseau ou demi-trousseau, doivent le faire con- 
naître, sous peine de déchéance, au moment de l'inscription, par une demande re- 
mise au préfet du département où elles résident. Celte dt^mande, adressée au mi- 
nistre de la marine, devra être appuyée de renseignements détaillés sur les moyens 
d'existence, le nombre d'enfants et les autres charges des parents, ainsi qu'un re- 
levé du rôle des contributions. L'insuffisance de la fortune des parents et des 
jeunes gens sera constatée par une délibération motivée du conseil municipal, ap- 
prouvée par le préfet. — Les bourses et demi-bourses, trousseaux et demi-trousseaux 
seront accordés par le ministre de la marine, sur la proposition du conseil d'ins- 
truction de TEcole navale, conformément à la loi du d juin 1850. — En outre, il 
pourra être accordé, sur la proposition du même conseil, une première mise d'équi- 
pement militaire (570 francs) à chaque boursier ou demi-boursier nommé aspirant 
de 2* classe, après avoir satisfait aux examens de sortie . 

ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE A SAINT-CYR. 

Cette Ecole, réorganisée par décret des 11 août 1850, 21 mai 1855, 8 mai 1858, 
8 juin 1861 et 8 mai 1873 et par décision présidentielle de& 8 et 13 décembre 1875, 
du 18 janvier 1822, est destinée à former des officiers pour l'infanterie, la cavalerie 
et l'infanterie de marine. 



44 

L'admission à PEcoIe n'a Heu cpie par voie de concours ; ce concours est ouvert 
chaque année, à Tépoque déterminée par le ministre de la guerre. 

Nul ne peut se présenter au concours. sMl ne justifie c|u'iî est Français ou natu- 
ralisé, et qu'il aura dix-sept ans au moins au ier janvier, et vingt-et-un ans au 
plus au ier janvier de l'année du concours. 

Tout candidat nommé élève doit, s'il a l'âge requis, avoir contracté un enga- 
gement volontaire de 5 ans avant d'entrer à l'Ecole. 

Les sous-officiers, caporaux ou brigadiers et soldats des corps de l'armée oui 
pourront justifier de deux ans de présence efleclive sous les drapeanx, au ier 
janvier qui suit l'époque du concours, sont admis à concourir, pourvu qu'ils n'aient 
pas accompli alors leur vingt-cinquième année. 

Il est publié chaque année un programme des matières sur lesquelles les can- 
didats doivent être examinés. 

Le prix de la pension est de 1.500 fr. ; celui du trousseau est de 600 à 700 fr. 

Les élèves qui désirent servir dans l'arme de la cavalerie doivent le faire con- 
naître au moment de leur admission à l'Ecole ; ils suivent, à titre d'essai, des 
cours d'écfuitation c{ui font juger de leur aptitude à servir dans cette arme. La 
liste des élèves destinés à la cavalerie est formée par suite de cet essai ; ils sont 
nommés sous-lieutenants dans les régiments de cavalerie s'ils satisfont aux examens 
de sortie, et vont alors passer un an à Saumur comme officier-élève. 

ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE. 
A Paris, rue d'Ulm, "S. 

Cet établissement est placé sous l'autorilé immédiate du ministre de l'instruc- 
tion publique. — II est destiné à former des professeurs dans les lettres et dans les 
sciences pour lous les lycées. — L'Ecole normale supérieure prépare au grade de 
Iicencié-ès-letlres, de Ucencié-ès-sciences, aux divers ordres d'agrégation, et à la 
pratique des meilleurs procédés d'enseignement et de discipline scolaire. Les 
élèves sortants de l'Ecole normale supérieure sont chargés des cours dans les 
lycées. Sur la proposition de la direction de l'Ecole, le ministre autorise les élè- 
ves qui auront suivi avec fruit le cours triennal à se présenter immédiatement à 
l'agrégation. — Les élèves reçus à la suite des épreuves annuelles sont consi- 
dérés, comme boursiers. Les principales conditions d examen sont f de n'avoir pas 
eu moins de 18 ans, ni plus de 24 ans révolus, au ter janvier de l'année où l'on en 
présente ; 2" de n'être atteint d'aucune infirmité ou d'aucun vice de constitution qui 
rende impropre à l'enseignement, et d'en produire une attestation ainsi qu'un certi- 
fiï-at d'aptitude morale aux fonctions de l'instruction publique, etc. etc. ; 3" d'être 

Eourvu du grade de bachelier ès-lel très pour U section des lettres, et de celui de 
achelier-ès-sciences pour la section des sciences, et d'en représenter les diplômes 
avec l'engagement légalisé de se vouer pour dix ans à l'instruction publique, et, eçi 
cas de minorité, une déclaration du père ou tuteur, aussi légalisée, et autorisant à 
contracter cet engagement. Le registre d'inscription est ouvert aux chefs-lieux des 
académies, du 1er février au 1er mars ; les épreuves ont lieu vers la fin de juin, 
dans toutes les académies. Elles consistent, pour la section des lettres, en une dis- 
sertation de philosophie en français, un discours latin, un discours français, une 
version latine, un ihôme grec, une pièce de vers latins, une composition histo- 
rique ; pour la section des sciences, en compositions de mathématiques et de phy- 
sique, plus les compositions en version latine et en pliilosophie qui sont communes 
aux candidats des lettres et des sciences. Les candidats déclarés admissibles doivent 
se trouver à l'Ecole normale vers le 5 août, pour y sjibir un examen oral, dont les 
résultats, comparés à ceux des premières épreuves, peuvent seuls, avec les divers 
renseignements recueillis sur leur compte, assurer leur admission. La durée du 
cours normal est de trois années. Indépendamment des conférences de l'intérieur, 
les élèves de la section des sciences suivent les cours publics de la Faculté, du 
collège de France et de l'école des hautes études. 

ÉCOLE POLYTECHNIQUE. 
A Paris, rue Descartes, 5 et 21, Montagne Sainte-Geneviève. 

Cette Ecole a été réorganisée par décret du 15 avril 1873. 

On ne peut y être admis que par voie de concours. A cet effet, des examens. 



45 

publics ont lien tous les ans. Un arrêté du ministre de la guerre, rendu public 
ayant le 1er avril, fait connaitre le programme des matières sur lesquelles doivent 
porter ces exameni«, ainsi que l'époque de leur ouverture. 

Pour être admis au concours, il faut être Français, et avoir plus de seize ans, et 
moins de vingt ans au ter janvier de Tannée du concours. Il faut être bachelièr- 
es-sciences ou ès-lettres. Toutefois les militaires des corps de Parroée y sont 
admis jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans, pourvu qu'ils n'aient pas accompli leur 
vingt-cinquième année avant le jour fixé 6our Touverlure dudit concours, et qu'ils 
justifient de deux ans de service effectii et réel sous les drapeaux. 

Le prix de la pension est de 1 ,000 fr. par an ; celui du trousseau est de 500 à 
600 francs. 

La durée du cours complet d'instruction est de deux ans. Les élèves qui ont sa- 




génie maritime, la marine nationale et le corps des ingénieurs hydrographes, les 
ponts et chaussées et les mines, le corps detat-ms^or, les poudres et sal|)étres, l'ad- 
ministration des postes et celle des tabacs, et les lignes télégraphiques 

ÉCOLE DES PONTS ET CHAUSSÉES. 
Rue dMs Saints- Pères, '28 

L'£cole des Ponts et Chaussées, créée en 1741, constituée à nouveau par le 
décret de l'Assemblée nationale du 17 janvier 1791, et organisée sur des bases plus 
étendues par la loi du 30 vendémiaire an IV (22 octobre 1795), le décret du 7 fruc- 
tidor an XII (24 août 1804), a reçu depuis cette époque de nouveaux développements 
consacrés par le décret du 13 octobre 1851. Elle est placée sous l'autorité du mi- 
nistre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, et dirigée par un ins- 
pecteur général, directeur, et par un ingénieur en chef, inspecteur des études, as- 
sistés du Conseil de l'Ëcole. 

Son but spécial est de former les ingénieurs nécessaires au recrutement du corps 
des ponts et chaussées. — Elle admet exclusivement en qualité d'élèves ingénieurs 
les jeunes ^ens annuellement choisis parmi les élèves de l'Ecole Pol]^ technique 
ayant terminé leur cours d'étude et ayant satisfait aux conditions imposées par les 
rejglements. Elle admet, en outre, à participer aux travaux intérieurs de l'Ecole des 
élèves externes français ou étrangers. Elle en admet également à suivre les cours 
oraux. Les conditions d'admission ont été réglées par un arrêté ministériel en date 
du 18 février 1852. 

Les leçons orales ont pour objet : 1" la mécanique appliquée au calcul de l'effet 
dynamique des machines et de la résistance des matériaux ue construction ; — 2" 
l'hydraulique ; — 3^ la minéralogie ; — 4» la géologie ; — 5' la construction et 
l'entretien des routes ; ~ 6** la construction des ponts ; -^ 7** la construction et 
r. xploitation des chemins de fer \ — 8<* l'amélioration des rivières et la construc- 
tion des canaux ; — O^* l'amélioration des ports, la construction des travaux à la 
mer ; — 10^ l'architecture ; — 11<* le droit administratif et les principes d'adminis- 
tration ; — 12'* l'économie politique et la statistique -, — 13<* la construction et 
l'emploi des machines locomotives et du matériel roulant des chemins de fer ; — 
14° les dessèchements: les irrigations et la distribution d'eau dans les villes ; 15** la 
langue anglaise ; 16<> la langue allemande. 

La bibliothèque et les galeries de modèles sont ouvertes aux élèves ingénieurs, 
aux élèves externes, et aux ingénieurs des ponts et chaus>ées. 

ÉCOLES VÉTÉRINAIRES. 

Les écoles nationales vétérinaires sont établies à Alfort. a Lyon et à Toulouse. 

Les écoles vétérinaires nationales ne reçoivent que des élèves internes. Toulefois, 
les élèves qui le demanderont, après avis conforme du Conseil de l'Ecole, pourront 
obtenir l'autorisation de suivre les cours en qualité d'externes. 

L'admission n'a lieu que par voie de concours et conformément aux règles ci- 
après exprimées: 



46 

Nul ne peut être admis an concours s'il n'a préalablement justifié quMl avait plus 
de dix-sept ans. et moins de vingt-cinq ans au fer janvier de l'année dans laquelle 
le concours a lieu. — Aucune dispense d'âge ne peut être accordée. 

Les demandes d'admission au concours doivent être adressées au Ministre de 
l'agriculture, du commerce et des travaux publics, soit directement, soit par l'inter- 
médiaire du préfet du département où réside le candidat. — Elles doivent être par- 
venues au mmistère le 20 septembre au plus tard ; toute demande produite après 
ce terme est considérée comme nulle et non avenue. 

Les demandes doivent être accompagnées des pièces suivantes : i^ L'acte de 
naissance du candidat ; 2° Un certificat du docteur en médecine constatant qu'il a 
été vacciné ou qu'il a eu la petite vérole; 3» Un certificat de bonnes vie et moeurs 
délivré par l'autorité locale; 4" Une obligation souscrite sur papier timbré par les 
parents du candidat pour garantir le paiement de sa pension pendant tout le temps 
de son séjour à l'Ecole. Cette pension est de 600 fr. par an pour l'année scolaire ; 
les élèves autorisés à suivre les cours comme externes payent 200 fr. 

Tous les jeunes gens autorisés à concourir doivent être rendus à l'Ecole le <er 
octobre, dès le matin, à l'effet de justifier de l'autorisation qu'ils ont obtenue. — 
Les candidats admis entrent à l'Ecole et reçoivent du garde-magasin les objets de 
coucher. — La durée des études est de 4 ans. — Des demi-bourses sont destinées 
à récompenser le travail et la bonne conduite des élèves internes. Elles ne peuvent 
être obtenues qu'après six mois d'études au moins, et elles ne sont accordées 
qu'aux élèves les mievx notés aux examens généraux semestriels. On ne peut ob- 
tenir une seconde demi-bourse qu'après un intervalle de six mois au moins. Ces 
demi-bourses peuvent être retirées lorsque les élèves viennent à démériter. Parmi 
les demi-bourses, il en est attribué deux à chaque déparlement. Celles-ci sont ré- 
servées aux élèves dts départements dont se compose la circonscription de chaque 
école. ~ Les élèves Vui, après quatre années d'étude, sont reconnus en état d'exer- 
cer l'art vétérinaire, ^çoivent un diplôme, dont la rétribution est fixée à 400 fr. 

PrVtANÉE MILITAIRE DE LA FLÈCHE. 

Le Prytanée, réorganisé par décrets des 8 novembre 1859, 16 mars 1878 et 
28 septembre 1879, est destiné à l'éducation de fils d'officiers sans fortune ou de fils 
de sous-oifieiers morts au champ d'honneur. 

Le nombre des élèves entretenus aux frais de l'Etat est de 300 boursiers et de 
100 demi-boursiers. 

On admet au collège des enfants pavant pension : le prix de la pension est de 
850 fr. , celui de la demi-pension de 425 fr., et celui du trousseau de 400 fr. 

L'époque uaique d'admission est fixée au l*** octobre de chaque année. Les en- 
fants, pour être admis gratuitement, doivent avoir alors plus de 10 ans et moins 
de 12. 

Les élèves peuvent rester au Prytanée jusqu'à la fin de l'année scolaire dans le 
courant de laquelle ils ont complété leur 49* année. 

ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE DE PARIS. 
, Avenue de l'Observatoire. 

L'Ecole de pharmacie de Paris enseigne toutes les sciences qui se rattachent à 
la pharmacie; elle reçoit des pharmaciens et des herboristes de \'^ classe, qui ont 
le droit d'exercer par toute la France^ et des pharmaciens et herboristes de 2* ciasse, 
qui peuvent exercer seulement dans le département de la Seine. Les conditions de 
stage, de scolarité et de réception, primitivement réglées par la loi du 21 germinal 
an XI, ont été modifiées et se trouvent aujourd'buit réglées par le décret impérial 
du 22 août 1854, par le règlement du 23 décembre, par les instructions des 
23 et 27 décembre suivan s et par l'arrêté du 30 novembre 1867 et parles décrets 
des 14 juillet 1875, 12 juillet et 31 août 1878. 

ÉCOLES D'AGRICULTURE. 

Grignon par Neauphle-Ie-Château (Seine-et-Oise). 

Grand-Jouan par Nozay (Loire-Inférieure). 

Montpellier (Hérault) : Ecole d'agriculture et de viticulture. 



47 

Ces écoles reçoivent des internes (1,200 fr. de pension), des externes (200 fr.; 
et des auditeurs Ubres. 

Tout candidat à l'internat doit être âgé de dix-sept ans révolus dans Tannée de 
l'admission. 

Toute demande d'admission dans lesécoles d'agriculture doit êtse adressée au minis- 
tre de l'agriculture et du commerce. Elle doit être parvenue au ministère le 20 
septembre au plus tard, avec les pièces suivantes : T* L'acte de naissance du can- 
didat; — 2** Un certificat du maire de sa résidence, constatant qu'il est de bonnes 
vie et mœurs. — 3° Un certificat d'un médecin ou officier de santé, attestant (|ue 
le pétitionnaire a été vacciné ou qu'il a eu la petite vérole ; — A" Une obligation 
souscrite sur papier, timbré par les parents, le tuteur ou le protecteur du candi- 
dat, pour garantir le payement, par trimestre et d'avance, de sa pension pendant 
toute la durée de son séjour à l'école. 

Examen d'admission. — Les épreuves de l'examen se passent dans chaque école 
devant un jury nommé par le ministre. Les opérations au'jury commencent le \" 
octobre. ~ Les candidats doivent donc se trouver à l'école au plus tard le 1 



ar 

tr 




épreuves. Les matières sur lesquelles portent 
L'arpentage, le levé des plans, le nivellement et le cubage ; 2" L'arithmétique, jus- 
qu'aux progressions inclusivement-, 3*> La géométrie; 4" Les éléments de physique 
et de chimie ; 5** La géographie de l'Europe, et spécialement celle de la France ; 
6" Une narration. 

DoAÉE DES ÉTUDES. — La iluréedes études est de deux ans et demi. Les élèves in- 
ternes ou externes arrivés au terme de leurs études subissent un examen de sortie 
consistant en trois épreuves, savoir : 1" Une composition écrite sur un sujet donné ; 
2** Des interrogations devant les professeurs ; 3* Une dissertation sur un sujet tiré 
un sort ou sur un plan de culture préparé dans le mois qui aura précédé l'examen 

ÉCOLE DE CAVALERIE DE SAUMUR. 

Décret du a5 mai i883. 

L^école de Saiimur pst spécialement instituée en vue : i* de compléter et de per- 
fectioDner Pinstruction des Iieatenants de cavalerie, d\'iriillerie et du génie, désignés 
pour en suivre les cours; a' Je compléter l'instruction des élèves de Saint-Cyr; 
3® de donner aux sous-oflliciers aspirant à i'épaulettt* la somme de connaissances que 
tout officier doit posséder. 

Les conditions d'admission des jeunes gens de la classe civile qui demandent à 
suivre les cours de l'Ecole comme cavaliers-élèves sont les suivantes : 

i^ Etre ftgé de dix-huit ans au moins et de vingt-quatre ans au plus au a^ mars ou 
c!i 37 septembre de Pannée courante et en justifier par un extrait d'acte de naissance 
dûment légalisé; avair au moins la taille exigée pour servir dans la cavalerie légère 
(un mètre soixante-quatre centimètres); toutefois, une tolérance de taille de quatre 
centimètres pourra être accordée h tout candidat ftgé de moins de vingt ans qui jus- 
tifiera quUl sait moDier & cbeval; 

3* Etre reconnu par le conseil d^administration de PEcole, et diaprés Pavis de Pun 
de ses médecins, apte au service de la cavalerie; être muni: d^un certificat de 
bonnes vie et moeurs dûment légalisé et délivré dans les formes prescrites parParticle 
46 de la loi du 37 juillet 1872; du consentement dûment lég:t1iso des père, mère ou 
tuteur, si le candidat a moins de vingt ans accomplis; d'un extrait du casier judi- 
ciaire délivré par le greffier du tribunal civil de Parroudissement dans lequel est ne 
le candidat; 

S'* Savoir parler et écrire correctement la langue française. 

Connaître : la géographie générale, Phistoire de France, depuis Louis XIV jus- 
qu^à nos jours, l'arithmétique élémentaire, y compris les fractions ordinaires,1es pro- 
portions et le système métrique ; la géométrie élémentaire (lignes et plans). 

4** Avoir effectué entre les mains du receveur particulier des finances de la ville 
de Saamur, pour le compte du Trésor, le versement d'une somme de trois eents 



48 

franCBy destinée à couTrir PEtat des dépenses dVDtreiieo à PEcole et Tachât de livres 
d'instraction. 

La durée des cours est de onxe mois, du i^f onlobrc au 3i aoAc, pour toutes les 
divisions. 

Les cavaliers-élèves bien notés pour leur zèle et leur aptitude, et qui auront satis- 
fait aux examens semestriels, seront nommés brigadiers à PEcole, et si, en fln de 
cours, ils satisfont aux examens de sortie, ils seront envoyés dans les régiments de 
cavalerie avec le grade de maréchal des logis. 

Ceux dont Pinstruciion militaire ou équestre n^aura pas été jugée suffisante seronl 
dirigés sur un régiment comme biig dirrs ou même comme simples cavaliers. 

Les jeunes gens qui désirent concourir pour être admis comme cavatiers-élèves 
sous-officier» a PLcolede (iavalerie, n^ont aucune demande a form'iler; ils se ren- 
dent à Sanmur à leurs frais, et les dépenses qu'oci asionne leur séjour dans cette 
ville jusqu^au jour exclu de leur engagement volontaire sont également à leur charge. 

A leur arrivée à Saumur, ils se présentent au général commandant PEcole, Pin- 
forment de leur intention et lui remettent les pièces nécessaires à leur admission. 

ÉCOLES DE BERGERS. 

B!'r<;erie et école des Bergers de Rambouillet (Seiue-et-Oise). 
Vacherie nationale de Corbon par Cambremer (Calvados). 






CHAPITRE IL 



DEPARTEMENT DE L'YONNE 



SÉNATEURS DE L'YONNE 

MM. Charton, rue Saint-Martin, 31, à Versailles. 

GuiGHARD Jules, 10, avenue de Messine, à Paris. 
Rampont (inamovible), au Sénat, jialais du Luxembourg. 

DÉPUTÉS DE L'YONNE. 

MM. René Laffon, 22, rue de Pony, Paris. 

Dethou, 30, avenue des Gobelins, à Paris. 
DuGUYOT, 28, rue Gustave Courbet. 
HouDAiLLE, 15, rue de Bourgogne, à Paris. 
Javal, 58, rue de Grenelle, à Paris. 
Hervieu, à Paris. 



SECTION I. ADMINISTRATION CIVILE. 



M. FAURE, Préfet. 

M. DURÉAULT, Secrétaire général. 

CONSEIL DE PRÉFECTURE. 

MM. Le PRÉFET, Président ; HUGOT, vice-président; SENËCHAL et MUSSET, 
Conseillers. — Commissaire du gouvernement : M. DUREAULT, secrétaire générât 
de la Préfecture ; Secrétaire-greflierj M. Boullé. 

Jours d'entrée dans les bureaux. 

Le public est admis dans les bureaux les lundi, mercredi et vendredi, de une 
heure à trois beures. 

Les bureaux sont fermé» au public tous les autres jours, à l'exception du bureau 
chargé spécialement des légalisations, du visa des passeports, des récépissés, des 
états de contrainte, du colportage des imprimés et des permissions exigées par les 
lois et règlements de police. 

1888. < 



50 

CABINET DU PRÉFET. 
M. EsHBUiV) chef de cabinet, secrétaire particulier. 

Attributions. — Ouverture, timbre, classement et distribution du courrier. — 
Personnel des administrations. — bistinctions honorifiques. — Légion d'honneur. — 
Médailles de sauvetage. — Diplômes d'honneur. — Palmes académiques. — Ordres 
étrangers. — Demandes de secours présentées par d'anciens fonctionnaires on leurs 
veuves. — Fonctions à la nomination du Préfet : bureaux de tabac, postes, adminis- 
trations financières, commissaires de police. — Congés. — Cérémonies publiques. — 
Audiences. — Aflaires confidentielles et réservées. — Personnel des cultes et afTaires 
eecclésiastiques. 

r* DIVISION. 

M. Maurice, chef de division. 

16' BUREAU 

MM. RojOT, sous-chef de bureau, chargé de la direction du bureau ; Toutin et 
Boulot, rédacteurs; Saint-Andké, Thibault, commis-expéditionnaires. 

ATTRIBOTIONS. 

Adminiitratlon et contentieux dei cx>nununes et det établiitements commu- 
naux. — Questions diverses relativesà l'administration municipale des hospices, hôpi- 
taux et des bureaux de bienfaisance. — Personnel de ces établissements. — Circons- 
criptions territoriales. — Octrois : Etablissement et personnel, tarifs, amendes et 
transactions. — Abattoirs, personnel, tarifs, règlements. — Tarifs des droits de place 
aux halles et marchés ^ de pesage et de mesurage publics.— Fixation des dépenses 
obligatoires. — cotisations municipales et mandatement des dépenses y afférentes. 

— Autorisations des dépenses facultatives. — Gestion des propriétés immobilières : 
baux à ferme et à loyer ; acquisitions, aliénations, échanges et partages, cons • 
tructions. — Actions judiciaires et transactions sur procès. — Expropriations pour » 
cause d'utilité publique. — Dons et legs. — Comptabilité des communes, hospices, 
hôpitaux et bureaux de bienfaisance. 

Police municipale et rurale. — Règlements locaux : parcours et vaines pâtures. 

Instruction publiqxie supérieure, secondaire et primaire. — Comptes et budgets 
de l'instruction publique à la charge des départements. — Bourses dans les lycées, 
collèges et écoles primaires supérieures. — Collèges communaux : budgets, subven- 
tions municipales, traités, bourses communales.— Ecoles normales primaires : bud- 
gets, personnel, administration , distribution de bourses. — Ecoles communales: 
maisons et mobiliers d'école. — Instituteurs communaux: fixation du traitement 
des instituteurs ; subventions départementales. — Salles d'asiles. — Ouvroirs. — 
Classes d'adulles. — Ecoles libres. 

Culte paroissial. — Cures. — Succursale:». — Chapelles. — Fabriques. — 
Secours aux communes. — Personnel. — Eglises et presbytères. — Cimetières : 
translations, règlements, tarifs pour les concessions de terrains destinés à des sé- 
pultures privées. — Dons et legs. 

Monuments historiques. — Classement, réparation et entrelien. — Subventions. 

Bois conmiunaux et d'établissements publics — Soumission au régime fores- 
tier; distraction de ce même régime; coupes affouagères; reboisement et travaux 
d'améliorations ; constructions dans le rayon prohibé ; concessions de servitudes. 

— Formation et fusion de triage. 

Foires et Marcbés. — Créations ; changements de dates. 
Gardes-champétres. — Gardes forestiers. — Gardes particuliers. 
Musées — Créations ; Dons et subventions. 

iPostes et Télégraphes. — Création de bureaux ; Réclamations diverses relatives 
à l'organisation du service. 
Contributions indirectes. — Recueil des actes administratifs. 

2* BUREAU. 

MM. Tardivon, chef de bureau; Bonnotte, Clouet et Armand, commis expédition' 
naires. 

attributions. 
Commerce et industrie. — Chambres et tribunaux de commerce. — Chambres 



51 

consultative des arts et manufactures. — Klections consulaires. — Brevets dlnven- 
tion. — Mercuriales. — Poids et mesures. 

Ag^riottltura. — Sociétés et Comices agricoles. — Commissions hippiques. — 
Etalons. — Haras. — Secours et encouragements. — Rapports sur les récoltes. — 
Chaire d'agriculture. — Station agronomique. 

statistiques. — Statistique générale de la France. — Dénombrement quinc[uennal 
et mouvement annuel de la population. — Commissions cantonales de statistique. ■— 
Statistiques industrielles, commerciales et agricoles. 

Police sanitaire. — Conseils d'hygiène. — Police de la médecine et de la phar- 
macie. — Herboristes. — Sages-femmes. — Épidémies — Epizoolies. — Vaccine. — 
Transport de corps. 

Affaires diverses. — Chasse. — Pèche, — Louvelerie. — Destruction des 
animaux nuisibles. — Caisses d'épargne. — Société de secours mutuels. — Asiles 
d'alicnés : administration, comptes et budgets. — Hospice national des Quinze- 
Vingts. — Jury criminel — Concessions déterres en Algérie. — Etat-civil — Décès 
de légionnaires et médaillés militaires. — Exécution de la convention de 187î pour' 
la transmission à l'étranger des aetes de l'état-civi). 

2« DIVISION. 

M. Savary, chef de division. 

1" BUREAU. 

MM. MiGNARD, chef de bureau; Loury, sous chef; Picbon, rédacteur; Drillon, 
commis-eipédit ion aire. 

ATTRIBUTIOKS 

B&timents départementaux. — Hôtels de la Préfecture et des Sous- Préfectures. 

— Académie. — Tribunaux. — Casernes de gendarmerie. — Prisons et dépôts de 
sûreté. — Ecole d'agriculture de La Brosse. — Ecoles normales primaires. — Tra- 
vaux d'entretien, de grosses réparations et de constructions neuves. — Acquisitions. 

— Échanges. — Baux à loyer. — Achat et entretien du mobilier. — Assurance 
contre l'incendie. 

Architectes du département. — Casernement de la gendarmerie. — Baux à loyer. 

École d'agriculture : Administration ; personnel ; Comité de surveillance et de 
perfectionnement ; Régime intérieur; Concours pour l'admission ; Bourses; Exploita- 
tion ; Comptes et budgets. 

Bomaîne pQblio et privé de l'État. — Edilîces diocésains. — Grosses réparations 
el mobilier. — Aliénations» et échanges. — Contentieux. — Vente d'objets appar- 
tenante rÈtat. — Domaines engagés. — Domaine forestier. — Bois de TEtat. — 
Autorisations de défrichement. — Domaine fluvial, arrêtés de délimitation. — Iles 
et Ilots : Concessions et locations. — Vente d'arbreà. — 'Répertoire des actes soumis 
à l'enregistrement. 

Travaux publioi et Voirie. — Voies navigables : Rivières d'Yonne, de Cure et 
d'Armançon ; Canaux de Bourgogne et du Nivernais ; entretien, amélioration, navi- 
gation, flottage. — Ports. — Classements. — Bacs et baie lux. — Service hydrau- 
lique. — Moulîps et usines. — Irrigations. — Dessèchement de marais. — Drainage. 

— Cours d'eau non navigables ni flottables : Curage ; redressement et élargissement ; 
construction : entretien. — Associations syndicales. 

Chemins de fer : Achats de terrains ; Travaux de construction et d entretien. — 
Chemin de fer du Serein. 

Ponts et chaussées : Routes nationales ; Classement ; Construction, Entretien et 
plantations. 

Grande voirie: Alignements; aniicipations ; contraventions. 

Vicinalité : Chemins de grande, de moyenne et de petite communication ; classe- 
ment; fixation des limites ; aboroement; déclassement ; aliénations. — Travriux 
de construction, de réparation et d'entretien. — Création et répartition des res- 
sources spéciales et des subventions du département. — Règlement des dépenses. ^ 
. Chemins ruraux. — Voirie urbaine : Alignements; plans généraux d'alignements; 
établissement de trottoirs ; Contraventions ; Démolition de bâtiments menaçant 
ruines. 



se BUREAU. 
MM. MoxNE, chef de bureau ; Soukdy, s(>us-chcf ; Loisiîau, commis expéditionnaire. 

ÀTTRtBUTlOiNS 

AfTaîres militaires. — Recrutement. — Tirage au sort. — Révision. — Enga 
gements Tolontaires. — Garnisons. — Convois. — Logement des troupes chez 
l'halntant. — Déserlcurs el insoumis. — Invalides. — Pensionnaires de la marine. — 
Pensions et secours à d'anciens militaires et à leurs veuves. — Armée terri lorialt;. 

— Recensement et classement des voitures, chevciux et mulets propres au service 
de l'armée. 

Sapeurs-pompiers. 

Elections. — Casier administratif. — Listes électorales — Sections électorales 
municipales. — Ëlection^^ des conseils municipaux, des maires et adjoints. — fc;lec- 
tionsau Con.seil d'arrondissemetit et au Conseil g^^nèral. — Elections législatives et 
fténato: iate^. — Réunions publiques, — Conférences. — Légalisation et visa de 
pièces. 

Affaires diverses. — Prisons : Administration ; Personnel, discipline et régime 
intérieur ; Service médical; Serviie économique par entreprise ou en régie ; Cahier 
des charges; Marchés et adjudications; Transferements ; Travaux industriels; 
Règlement de tarifs; Jeunes déienus; Hécidivi^*ies et rélégation. 

Rapports des commissaires de police et de la gendarmerie. — Crimes, délits, 
accidents, incendies, sinistres. — Recherches dans l'intérêt des familles. 

Passeports à l'iolérieur et À l'étranger. — Réfugiés politiques. — Secours de 
route et moyens de transport. — Naluralisation. — Expulsions — Rapatriement. — 

— Colportafie. -^ Chanteurs ambulants. — Secours en cas d'extrême misère. — 
Envoi de malades indigents aux eaux thermales. — Cercles et associations. — Impri- 
merie. — Librairie et dépôt légal. — Loteries. 

Contributions directes. — Répartement et sous-répartement. — Nomination 
des commi saires répartiteurs. — Cadastre. — Conservation des plans et matrices. — 
Recensement des valeurs mobilières et des portes et fenêtres. — Patentes. — Mise 
en recouvrement des nMes. — Poursuites. — Cotes irrécouvrables. — Amendes et 
condamnations pécuniaires. — Secours pour pertes et événements malheureux. — 
Contrôle des récépissés délivrés par les receveurs des finances. 

3« bUKKAU. 

MM. Perreau, sou'^-chef de bureau, chargé de la direction du bureau; Caillât 
et Yv£R, rédacteurs. 

ATTRiBUIIONS. 

Comptabilité générale et dépaitementale. — Mandatement de tous les traite- 
ments, à l'exception de ceux des mstituteurs. — Mandatement des salaires, retrailes, 
.subventions, indemnités et généralement de tontes les dépenses à la charge du bud- 
det de l'État et du département, liquidées par les bureaux compétents et sur pro^ 
Suction de pièces justificatives régulièrement établies. — Etablissement du compte 



S2 

Voitures publiques et roulage. 

Machines à vapeur. 

Atiliers dangereux, insalubres ou incommodes. — Usines et carrières. 

Service départemental. — Procès- verbal des délibérations du Conseil géné- 
ral. — impressions et fournitures à la charge du département. — Commandes. — 
Vérification et règlement. — Prociis-verbal des délibérations de la Commission dé- 
partementale. — Convncation des membr.s du Conseil général et des conseils d'ar- 
rondissement et de la Commission départementale. — Caisse des retraites des em- 
ployés des administrations départementale > et liquidation des pensions. — Secours 
aux anciens employés départementaux et à leurs veuves. 

Ecoles et Institutions diverses. — Ecole des arts et métiers. — Ecole 
centruJe des arts et manufactures. — Ecole forestière. — Ecole nationale des Beaux- ; 
Arts. — Ecole navale. — Ecole polyiechriiqae. — Ecole spéciale militaire de Saint- j 
Cyr. — Ecole vétérinaire. - Prytanée militaire. — Ecole d'horticulture de V^ersailles. j 
— Jeunes aveugles. — Sourds-mueis. 



1 



53 

déparlemental, du budget Ifectifîcatifel do bad^et primitif du départemen ta). — Im- 
positions départementales exiraordioaires et réalisation des ejnprunts. — Rédaction 
des situations. — Etats et compt»'8 d ordonnancementij à envoyer aux ministres. — 
Attributions diverses sur ]es amendes de police. 

M. DONDENNE, architecte du département. 

ABCHIVES. 

iMM. MOLARD, archiviste du département ; Dkot, employé. 

Les archives de la Préfecture se composent : 1"* de tous les titres des établissements 
religieux supprimés en 1790 dans le département, savoir: des anciens archevêchés 
de Sens et de l'évôché d'Auxerre, des chapitres^ abl'aves et prieurés d'hommes et de 
l'emmes des deux diocèses; des titres et biens des enàgrés, des cures et fabriques du dé- 
partement, des tribunaux consulaires, etc. Parmi ces nombreu.\ documents, il en est de 
différentes valeurs : les uns sont précieux pour lintérèl historique qu'ils présentent ; 
les autres pour les droits de propriété, servitude, etc. sur les oiens devenus natio- 
oaus en 1790 et vendus comme tels. 2" De tous les actes de l'administration depuis 1790 
dans ses M verses parties, telles que les communes, la guerre, les finances, les éle.> 
tiofis. les biens nationaux, les contributions, Tétat civil, ie clergé, les travaux publier. 

Pierre TnoMÉ, huissier de salle; IIitier, concierge, garçon de bureau. 



SOUS-PREFECTURES. 



Le département de l'Yonne comprend cinq arrondisseinenis ou sous-p 
Le Préfet remplit les fonciicns de Sous-Préfet pour l'arrondissement u' 

MM. Léon PoMHERAY, sous-préfet h A vallon ; Dozier, secrétaire. 
Justin, sous-préfet à Joignv ; Fouquin, secrétaire. 
Girard de Vasson, sous-prèfet à Sens ; GRESLfi;, s^îcrétaire. 
Charles, sous-pn-fet à Tonnerre ; Manchet, scnitaîr^. 



réfectures. 
Auxerre. 



IWDICATION DES COMMUNES COMPOSAJVr CHAQUE CANTON. 

AilR0:*DISSEII8NT D^AUXERRE. 

Attxàrre {est). — Aupfy, Champs, Qncnnc, Snint-Biis, Venoy. 

Auxerre [ouesl], — Appoigny, Ai\)ien«, Charbuy, Chevaimos, iVloni'tcou, Perrif;ny, 
Saint'-Gcorges, Vallan, Vaux, Viilefurgeaii. 

Chablis. — Aiarumont, Bcint*, Chablis, Cheinilly-sui-Serein, Chichée, Cbilry, Cour- 
gis,Fonlenay-p»è»-CliaMi8, Fyé, Lichores, Milly, Poinchy, Prèby, SaiiuCyr le»- 
Colon». 

Coulang<is-ta-Vineusg, — r.harentenay, Conlançes-la- Vineuse, Coulangeron, Es- 
camps, Escolives, Gy-l'£vêque, Irancy, Jusiv, Migé, Val-de-Mcrcy, VinccHes, 
Vinceloties. 

CoulangeS'Sar '•'Yonne. — Andryes, Coularif^ps siir-Y(>nno, Crain, Etais, Fe.stigny, 
Funienay-sous-Fouroiuies, Lucy-sur- Yonne, Mallly-Chftteau, Mcrry-siir-Yorine, 
Trucy sur-Yonne. 

CoM/-50rt. — Chaslenay, Conrson, Druyes, Fonten.-iilles, Fouronnes, Lain, Merry- 
Sec, Molcsmes, MoufTy, Ouanne, Sen-enlron, Taingy. 

Ligny. — Bi*^igny-le-Ciirroau, I.a Cliapclle-Vuupeiloteigne, Ligrinrelles, Ligny-le- 
Châtel, Maligny, Mrrey, Montigny-lo-Uoi, Ponligiiy> Rouvjay, Varennes, Ve- 
nouse, Villeneuve-Saiiii-S.lv»?, Villy. 

Saint' Florentin. — Avioi,.i • vnil'.y, Chéu, Germigny, Jaulges, Rebourceanx, Saint- 
Florentin, Vergiçn-/ 

^int-Sauveur. — Fontenoy, Lainsecq , Moutiers, Pcrreuse, Saiiipuits, Suinte Co- 
lombe, Saints, Saint-Sauveur, SougèrcB, Thury, Treigny. 



54 

SW^nWor. — Beaumont» Chemilly-près-Seignelay, Cheny, Chicby, Gurgy» /laute- 

■es-sur-Sinotte. 
LévisjLiodry, Moulins- 



rive, Héry, Mont-sainf^Solpice, Ormoy, Seifi^nelay, Sûiigères-sur-Sinotte. 
toucy. — Beauvoir, Diges, Uracy, Egiény, Lalande, Lengny, 



siir-Ouanne, Parly, Ponrrain, Toucy, 
ermftnton. — Accolay, Arcy-sur-Cure, Buzarues, Bes^y, -Bois d' Arcy, Gravant, Es- 
sort, Lucy sur-Cure, Mailly-la-Ville, Prtgilbert, Sainie-Pallaye, Sacy, Sery, 
Vermenton. 

ARRONDISSEMENT o'AYALLON. 

Avallon, Annay-la-Côte, Annéot, AvnlIoii« Domecy-sur-le-^'ault, Elaules, Gi- 
rolles, Uland, Lucy le-Bois, Magrvy, Ménades, Pontaubept, Sauvigny-îe-Bois, 
Seimizelles, Iharot, Thory, Vaull-de-Liigny, 

Guiilon. — Bierry-iesBeltes-Fontaines, Cisery, Gussy-Iris- Forges, Gui lion, Mar- 
meaux, Montréal, Pizy, Saint-André, Santigny, Sauvigny-le-Beuréal , Savigny- 
en-Terre-Plaine, Sceaux, Thizy, Trévilly, Vassy, Vignes. 

L'Ulc'Sur'-le Serein. — Angely, Ânnoax, Athie, Blacy, Civry, Coutarnoux, Dissangis, 
Joux, risle, Massangis, Precy-Ie-Sec, Provency, Sainte-Colombe, Talcy. 

Quarré'/es^Tombes , — BeauviMcrs , Bussières, Chas» tel I ux , Quarré-les-Tombes, 
Saint-Brancher, Sainte- M agnance, $aînt-(Tt:riiiaiu-d<>s-Cbumpti, Suint-Léger. 

Vezelay . — Asnières, Asquins, Blannay, Brosses, Chamoux, Chàtel-Censoir, Do- 
niecy-sur-Cure, l'oissy-les-Vézelay, Fontenay-prcs- Vézelay, Givry, Lichères, 
tVJontiliot, Picrre-Perlhuis, Si-Moré, St-Père, Tharoiseau, Vézelay, Voulenay. 

AD.RONDISSEMENT DE JOIGNY. 

Aillant — Aillant, Branches, Clian]pvuilQ|p ^ Chassy, Fleury, Guerchy, Ladu 
La V illotte, les Ormes, Merry-la-Vaîlée, ISeuilly, Pollly, Saint-Aubin-Châieau- 
Neuf, Sainl-iVJartin-sor Ocre, Saint-Maurice-le-Vieil, Saint-Maurice-Tbizouaillc, 
Senan, Soinmec.iise, Villemer, Villiers - Saml - Benoît, Villiers - sur-ïliolon, 
Voljjrc. 

Bléneau, — Bléneau, Champcevrais, Champignellcs, Loucsmes, Rogny, Saint-Privé, 
Tannerre, Villeneuve-Jes-Genêis. 

Brienon. — Bellechaume , Hligny cn-Otbe, Biienon , Bussy-en-Othe, Chailley, 
CUamplost, Ësnon, Mercy, Paroy-en-Othe, Turny, Venizy. 

Cerisiers. — Arces, Hœurs , Ceriily, Cerisiers, Coulouis, Diilot, Fournaudin, Vau- 
deurs, Ville-Chéiive. 

Charny, — Cbainbeugle, Gharny, Chêne-Arnoult, Chcvillon, Dîcy, Fontenouille, 
Grarid-(^hanip, La Ferlô-Loiipière« La Mothe-aux-Aulnais, Malicorue, Marchais- 
Belon, Perreux, Prunoy, Saint-Denis-sur-Ouanne, Salnt-Marliii-sur-Ouanne, Ville- 
l'ranche. 

Joigny, — Baiisou, Béon, Bonnard, Brion, Cézy, Chaniplay, Chamvres, Charmoy, 
Chicheiy, Fpineau-les-Voves, Joigny, Looze, Migonncs, Paroy-sur-Tholon, Saint- 
Aubin- sur Yonne, Saint-Cydroine, Villeclcu, Villovallier. 

Saint' Fargenu. — Fontaines, Lavau, iViézillcs, Ronrhères, Saint-Fargeau, Saint-Mar- 
tin des Champs, Sept-Fonts. 

Saint 'Julien-du'Saiilt — Cudot^ La Cellt^-Sainl-Cyr, Précy, Saint-Julien-du-Sauil, 
Saint - Loup - d'Ordon, Saint- Martin -d'Ordon, Saiut-Homain-le-Preux, Sépeaux, 
Vcrlin. 

Villeneuue-sur-Yonne . — Armeau, Bu«:sy-le-Repo8, Cbaumot, Dixmonl, les Bordes, Pif- 
l'onds, Rousson, Villeneuvo-sur-\'onne. 

ARRONDISSEMENT DE SENS. 

Chéroy. —■ Brannay, Chéroy, Courtoin, Ooliot, Domats, Fouchères, Jouy, La 

Belliolle, Moniacher, Saitii-Valérien, Savigny, Subligny, Vallery, Vernoy, Ville- 

bougi.s, Villegardin, Villetieuve-la-Dondagre Villeroy. 
Pont-sur -Yonne, - Champigny. Cbaumont, Guy, Evry, Gisy-les-Nobles, LixY, 

Micbery. Pont-sur- Youne, Saint-Agnan, Saint- Serotin, Villeblevin, yitlema- 

nocbe, Villenavoite. Villeneuve-la-Guyard, Villeperrot, Villetbierry. 
Sens (iioiii). — ^ontaine-la-Gailla^dt^ Maillot Malay-le-Pelit, Malay-le-Grand, 

.\oé, Passy, Rosoy, Saint-Clémcnl, Saligny, Soucy, Seas, Vaumort, Véroa. 
5e/tj (sud], — Coliemiers, Cornant, Courtois, Fgrisellfs-Ie-Bocagi-, Ltigny, Gron, 

Mursaugis, Nailly, Paron, Saint-Denis, Sutni-Mailin-du-'rerlrb. 
^ere^ines — Compigny, Courceaux^ Courlou, Fleurigny, Grange le-Bocage, La Cha 

pelle-sur-Oreuse, Pailly, Ples^iis-Dumée, Plessis-Saii>t-Jean, Saini-Mariin'S.-Oreuse 



55 

SainUMaarice-aaz-RieheB-Hommes, Scrbonnes, Sergines, Sognes, Vertitty, Villieri 
Bonoenx, Vinneuf. 
Nilleneuve-rArehex'èquc, — Bagncaux, Chigy, Courgenay, Flacy, Foissy, Lailly, La 
Posiole, Les Sièges, Molinous, Pont-snr-Vannes, Theil, Thoriguy, Vareillc», Vil- 
leoeuve-rArcheTèque, Villiers-Louts, Voisine». 

ARfiOXDISSEMBMT DE TO!INERhE. 

Âncf -le- Franc. — Aîsy, Ancy-le-Franc, Ancyle-Libre , Argenlonay, Argenteui), 

Chassigiielles^ Gry . Cusy, Fulvy. Jully, Lcziniies, Nuils, Pa^sy, Perrigny, naviéros, 

Sambourg, StigDy,VVilliert»-los-HauU, Vireaux. 
Cruzj. — Arihonnay, Baon, Commissey, Crnzy, Gigny, Gland, Méliie^, PimcIJea, 

Quincerot, Rugny, Saint-Martin, Saint- Vinnemer, Sennovoy-ïe Ba», Sennevoy-I«- 

Haut, Tanlay, Tborey, Trichey, Villon. >^ 

fîo^X. — Bernouil, Beugnon, Butteaux, Cariscv, Dyé, Flogny, La Chapelle Vieille- 

Forét, Lasson, Neiivy-Saulour, Fercey, Roffey, Sormery, Sountaintrain^Tronchcy, 

Villiers-Vineux. 
Noyers, — Annay, Ccnsy, Ch&tel-(iérard, Etivey, Fresno», Grimauli, Joitaocy, Mft- 

lay, Moulins, Witry, Noyers, P-isilly, Poilly, Sainle-Verlu, Sarry. 
Tonnerre, — Béru^ Gbeney, Gollan^ Dannemoine, Eilpineiiil, Fley, Junay, Molosme, 

Serrigiiy, Tissé, Tonnerre, Vezanues, Vezinnes. Viviers, Yrouerre. 



POSITION GéO«RAPBIQUB DU DÉPARTEMENT ET DBS CINQ PRINCIPALES TILLES. 

Le département de l'Yonne est situé entre 0<> 30' et 1 <* 56' de longitude est et entre 
47» <9' et 48» 22' de latitude nord. 



VILL8S. 



Auxerre (cathédrale) 
Avallon (église) . . 
Joigny {Saint- Jean) 
Seus (cathéilrale) . 
Tonnerre (St- Pierre. 



LONOITOOX. 

en degrés, en temps. 



!• U* 


10" E. 


4m 


57 


!• 34* 


\T id. 


6 


n 


l* 8* 


49" id. 


4 


15 


O» 56* 


49" id. 


3 


47 


1» 3«* 


6" id. 


6 


33 



»ep 



LATITODB 

tentrionate. 



47» 47' 54" 
47» 29' 13" 
47« 59* 0" 
48» ir 64" 
47- 51' 33" 



HâUTBUR 

au dessus du niveau 

de la mer 

on altitude. 



133 m 
967 m.7 



116 

76 

179 



«,7 
m ,4 

»,8 



SUPERFICIE. 



La superficie du département de l'Yonne est de 7,428 kilomètres 04 h. carrés. 
Voir la population^ page 74 et suivantes. 



56 



CONSEIL GÉNÉRAL DE L'YONNE 



NOMS. 



QUALIFICATIONS 



RÉSIDENCES. 



CANTONS 

que représentent 
les Conseillers. 



LoHn 

Milliaux ^ 

Fol Ho t 

F. Rapin 

Baveau 

Duché 

BoAudoia 

Iianc6me 

Merlou 

Romand 

Ribièrp 

Boudard 



Hervi<>n 

Anceau 

Bidault de TUle. 

Cheviiloile 

Flandin Etienne 



Boy 

Duguyot 

Henri Loup 

Baron firincnrd ^ 

Pignon 

Saulnier 

Dethou 

Costa 

J. Arnaud 



Navault 
Eii{;éne Petit 
Guichard Jules 
De Fontaine 
Pi^rouse 
Chardon 



* 



Martenot Auguste 
De Tanlay 
Laubry 
E. Petit 
Régnier 



ARRONDISSBMISNT 

ancien maire 

maire 

négociant 

agriculteur 

ancien notaire 

docteur-médecin 

notaire 

propriétaire 

docteur-médecin 

maire 

propriétaire 

médecin 



D'ÀUXERBB 

Auxerre 

Auxerre 

rhal>1is 

Gy-ri£véque 

Saint-Marc 

Ouaine 

Ligrny 

Saint-Florentin 

Saint-Sauveur 

Gurgy 

Anxerre 

Vermenton 



ARRONDISSEMENT D'AYALLON. 



député 

caissier 

jugft 

nom il e 

substitut du procnr. gén. 

ARRONDIHSRHENT DE JTOIGNY. 



Avallon 

Avallon 

Paris 

Quarré-1-Tombes 

Paris. 



vétérinaire 

tétérinairo 

maire. 

propriétaire 

avocat 

avocat 

députe 

maire 

licencié en droit 



Aillant 

Champignellcs 

Russy-en-Oibe 

Paris 

Paris 

Paris 

Bléneau 

Saint-Julien 

Paris 



Auxerre (ouest) 

Auxerre (est) 

Chablis 

Coula nges-Ia Vin. 

Coul.»nf[e8-s-Yonne 

Courson 

Ligny 

Saint-Florentin 

Saini-Saureur 

Seignelay 

Toucy 

Vcimenton 



Avallon 
Guillon 

LUsIe-sur- Serein . 
Ouarré-1 .-Tombes 
Vézelay 



Aillant s.-Tholon. 
Bléneau 
Brienon 
Cerisiers 
f .harny 
Joigny 

Saint-Fargean 
St-Julien-dU'Sault 
IVillen.>sur-Yonne 



ARRONDISSEMENT DE SENS. 



notaire 

médecin 

sénateur 

maire 

ingénieur en chef 

propriétaire 



Montacher 

Ponl-sur-Yonne 

La Chapelle-s-0. 

Fontaiue-I-Gaill. 

Paris 

Villeneuve-rArch 



ARRONDISSEMENT DE TONNERRE. 



maire 

propriétaire 

greffier 

propriétaire 

maiie 



) Ancy-le-Franc 

|Tanlay 
;Flogny 
jCh&ieUGcrard 
Tonnerre 



('héroy 

Pont - sur-Yonne. 

*<>en8 (sud) 

Sens (nord) 

Sergincs 

Villen.-rArelicv. 



Ancy-le-Franc 

Cruzy 

Flogny 

Noyers 

Tonnerre 



COMMISSION DEPARTEMENTALE 

Nommée en exécution de la loi des l%juin, lb juillet et lo août 187 1 . 

!V1M. I^orin, président,. Chardon, CLevillottc, Coste, FoHiot, Laubry, Saulnier, 
secrétaire. 



-lï" 



5T 
CONSEILS D'ARRONDISSEMENT 



NOMS 



QUALIFICATIONS. 



RÉSIDENCES. 



CANTONS 

que représentent 
les Conseillers 



Thierry. 

Forl-Mussot. 

Oautherin. 

Houdé. 

Riant. 

Ledoux. 

Gamet. 

Lordereau. 

Leriche. 

Baril Ion. 

Pillon. 

Jeannez Camille. 

Espéron. 

AdittA. 

Gauthier. 

De Morillon. 

Rétif fils. 

Léger. 

Barbier. 

Dicquemare. 

Perreau. 

Hournon. 

Dethou Léon. 

Grand. 

Robert. 

Levert- 

Delécolle. 

Arrault. 

De Courcy. 

Laffrat. 

Régnier. 

Louvrier. 

Guillié. 

Baudouard. 

Vidal. 

Gagé. 

Fîjal kowski. 

Bourbon. 

Bézine. 

Renard. 

Antony Thierry. 

Martenot Charles. 

Paillery. 

Clémendot. 

Ungin. 

Blol. 

Gaupillat. 
Véron. 



ARRONDISSEMENT 

direct, à La Brosse. 

adjoint. 

docteur-médecin. 

maire. 

Md de bois. 

notaire. 

maire. 

médecin. 

négociant. 

maire. 

propriétaire. 

propriétaire. 

ARRONDISSEMENT 

propriétaire. 

négociant. 

maire. 

propriétaire. 

notaire. 

greffier. 

propriétaire. 

greffier. 

propriétaire. 

ARRONDISSEMENT 

maire. 

propriétaire. 

vétérmaire. 

anc. maire. 

maire. 

maire. 

maire. 

maire. 

maire. 



d'auxerre. 

La Brosse. 

Auierre. 

Chablis. 

Coulanges*la-Vin. 

Coul .-sur-Yonne. 

Courson. 

Montigny. 

St-Florentin. 

Saint-Sauveur 

Cheny. 

Moulins-8-Ouan . 

Vermenton. 

D*AVALLON. 

Avallon. 

A vallon. 

Trévilly. 

L'Isle. ' 

Joux-la-Ville. 

Quarré. 

Saint-Germain. 

Vézelay. 

Asquins. 

DE JOIGNY. 

Villemer. 

Bléneau. 

Brienon 

Cerisiers. 

Charny. 

Joigny. 

Mézilies. . 

La Celle St-Cyr. 

VilleneuYe-s.-ir. 



ARRONDISSEMENT DE SENS. 



propriétaire. 

propriétaire. 

médecin. 

maire. 

propriétaire. 

maire. 

architecte. 

maire. 

meunier. 

ARRONDISSEMENT 

ancien maire. 

maire. 

agriculteur. 

propriétaire 

maire. 

docteur médecin. 

maire. 

ancien maire^ 

ancien maire. 



Auxerre (est). 

Auxerre (ouest). 

Chablis. 

Coul.-la-Vineuse. 

Coul.-sur-Yonne. 

Courson. 

Ligny. 

St-Florentin. 

St-Sauveur. 

Seignelay.' 

Toucy. 

Vermenton. 

I Avallon. 

{ Guillon. 

L'Isle. 



1 



j Quarré'l.-Tombes 



^ Vézelay. 



i 



Jouy. 

Saint-Sérotin. 

Vill.-la-Guyard 

Véron. 

Sens. 

Marsangis. 

Sens. 

Gourion. 

Molinons. 

DE TONNERRE. 

Ancy-le-Franc. 

Buffon(Oôte-d'Or 

Cruzy-le-Châtel. 

Neuvy-Saulour. 

Flogny. 

Noyers. 

Stc-Vprtn. 

Tonnerre. 

Dannemoine. 



Aillant. 

Bléneau. 

Brienon. 

Cerisiers. 

Charny. 

Joigny. 

St-Fargeau. 

St-Julien. 

Villen.-sur-Yonne. 

I Chéroy. 
Pont-sur-Yonne. 



I Sens (nord). 

I Sens (sud). 

I Sergines. 

I Villeu.-l'Archev 

l Ancy-le-Franc. 
j Cruzy. 
J Flogny. 

> Noyers. 

I Tonnerre» 



58 



CONSEILS D'HYGIÈNE. — VACCINE. 
Créés en vertu d'un arrêté du chef du Pouvoir exécutif du i8 décembre 1848* 

Les préfets et les sous-préfels sont présidents de droit de ces conseils. 

Conseil départemental à Auxerre, 



MM. 



Dionîs des Carrières ^, médecin, Auxerre 
L'ingénieur en chef du Dép', à Auxerre. 
Dejust, docteur-médecin, Auxerre. 
Monceaux et Ravin, pharmaciens,Auxerre. 
Duché, docteur-médecin, Ouanne: 
Ravin, ex-pharmacien, à Auxerre. 

Conseils d'arrondissements 
AVALLON. 



Boudard, médecin, coqs. gén.,Vennenton. 
Tonnellier, médecin, Auxerre. 
Crochot, vétérinaire, Auxerre. 
Pou beau, propriétaire, Auxerre. 
Droin, médecin à Auxerre. 
Ficatier, médecin à Auxerre. 



Houdaille, maire d 'A vallon. 

Gagniard Edme, doct.-médecin à Avallou. 

Bert, médecin à A vallon. 

Renaud et Degoix, vétérinaires à Avallon. 

Simon, docteur-médecin à Quarré. 

Leriche, doct.-méd. à Cussy-les-Forges. 

Dardaillon, pharmacien à Avallon. 

Haran, docteur-médecin, à Vézelay. 

Yeaulin, ancien industriel, à Avallon. 

Pruneau, docteur-médecin à L'Isle. 

JOIGNY. 

Grenel, docteur-médecin à Joigny. 
Baudelocqae, docteur-médecin à Basson. 
Benoit, pharmacien à Joigny. 
Roubé, ancien méd.-vétérinaire à Joigny. 
Delécolle, maire à Joigny. 
Devillebichot, pharmac.à Vil len-s- Yonne 
Pouillot, docteur-médecin à Brienon. 
Tartois, ing. civ., propriétaire à Senan. 
Duguyot,vétérin.,c. gén., Charapignelles 



SENS. 



Quenouille, docteur-médecin à Sens. 
Bonneau, ingénieur à Sens. 
Moreau, docteur-médecin à Sens. 
Petit, docteur-médecin à Pont-sur* Yonne. 
PoUet, pharmacien à Sens. 
Lamarre, médecin- vétérinaire à Sens. 
Lefort, architecte à Sens. 
Bourbon, médecin à Courlon. 
Biot, vétérinaire à Pont-sur- Yonne. 
bUn^lin, pharmacien à Sens. 
Chardon, conseiller général à Villeneuve- 
l'Archevêque. 

TONNERRE. 

Droin, docteur-médecin à Tonnerre. 
Mariou^ pharmacien à Ancy-le-Franc. 
Beugnon, docteur-médecin à Flogny. 
Bcrtail, médecin à Ancy-le-Franc. 
Quillot,médecin,dir.deru8inedeFrangey, 
Chotier, docteur-médecin à Noyers. 
Dautun, agriculteur à Commissey. 



Mayaud, pharmacien à Villeneuve-s-Y. 1 Thierry Henri, vétérinaire à Tonnerre. 
Longbois, docteur-médecin à Joigny. I Prunier, pharmacien à Tonnerre. 

COMMISSIONS D'INSPECTION DLS PHARMACIES. 

Les jurys médicaux sont remplacés par une ou plusieurs Commissions de trois 
membres pris dans les Conseils d'hygiène d'arrondissement, et composés d'un mé- 
decin et de deux pharmaciens, ou d'un médecin, d'un pharmacien et d'un chimiste, 
sous !e titre de : Commissions dHnspeclion des Pharmacies. 

Bert, doc leur- médecin à| arrondissem. de sens. 
Avallon, Dardaillon, phar- MM. Moreau, médecin, à 



ARRONDISSEM. D'AUXERDR. 



MM. Dionis des Carrières, 
docteur- médecin, Pou- 
beau, anciep pharmacien, 
Monceaux , chimiste à 
Auxerre. 

ARRÔNDISSEH. D' AVALLON. 



macien à Avallon 

ARRONDISSEM. D8 JOIGNY. 

MM. Grenet, doct. en mé- 
decine, à Joigny, Mayaud, 
pharmac, à Vîllen.-s Y. 
Baudelocque , docteur- 
médecin à Bassou. 



Sens, Quenouille, méde- 
cin-chimiste à Sens, et 
Pollet, pharm. à Sens. 

ARRONDISS. DE TONNERRE. 

MM. Droin, doct.-médec, 
Tonnerre; Prunier, ph.. 
Tonnerre ; Bertail, méd., 
Ancy-le-Franc. 



MM. Simon, docteur-méde- 
cin à Quarré-les-Tombes, 

Aux termes de la loi du 21 germinal an XI. une visite générale des officines des 
pharmacies et des magasins des épiciers et droguistes a lieu annuellement. L'époque 
en est fixée par le Préfet. 

PROTECTION DES ENFANTS DU PREMIER AGE. 
Loi du 23 décembre 1874. 
Tout enfant âgé de moins de deux ans, (jui est placé, moyennant salaire, en nour. 






B9 

riee, en sevrage ou en garde, hors dû domicile de ses parents, devient par ce fait 
l'objet d'une surveillance de l'autorité publique ayant pour but de protéger sa vie et 
sa santé. (Art. 1" de la loi). 

Cette surveillance est confiée dans le département de la Seine au préfet de police, 
et dans les autres départements aux préfets. 

Ces fonctionnaires sont assistés d'un comité ayant pour mission d'étudier et de 
proposer les mesures à prendre, et composé comme il i>;uit : 

Deux membres du Conseil général désignés par ce Conseil ; 

Dans le département de la Seine, le directeur de l'assistance publique^ et dans 
Its autres départements, l'inspecteur du service des enfants assistés, et six autres 
membres qui Kont nommée par le Préfet. (Art. 2 de ladite loi). 

Une Commission locale de surveillance est instituée dans toute commune où il 
existe au moins cinq enfants d'un jour à deux ans placés en nourrice, en sevrajge ou 
en garde, moyennant salaire, hors du domicile de leurs parents ; la- commission 
comprend nécessairement deux mères de famille. (Arrêté préfectoral du 27 janvier 
1878. — Art. t du règlement d'administration publique du z7 février 1877. 

Dans les communes où il n'a pas été institué de commission locale, le maire 
exerce les pouvoirs conférés à ces Commissions. (Art. 7 du règlement). 

Des médecins inspecteurs, institués conformément à l'article 5 de la loi, sont 
cbargés de visiter les enfants placés en nourrice, en sevrage on en garde dans leurs 
circonscriptions. (Art. 9 du règlement). 

Membres du Comité dëpartemenlal. 

MM. Lorin, membre du Conseil général ; le D** Duché, membre du Conseil gé- 
néral ; leD' Dionisdes Carrières, membre du Conseil d'hygiène et de salubrité du 
département; £smelin, membre du bureau de bienfaisance de ladite ville; Joly 
Charles, propriétaire ; Ducondut, inspecteur du service des enfants assistés ; Richard, 
conseiller municipal-, Droin^ médecin en chef de l'hospice; Guiblin, ancien avoué. 

Médecins- Inspecteurs. (1). 

M. Souplel. ~ * Auxerre, Augjr, Champs, Quennes, Saint-Bris, Venoy. 

M. Choilet. — * Chevanncs, Sain i -Georges, Vallan, Vaux, Villefargeau. 

M. Mocquol. — *Appoigny, Charbuy, Monéleau, Perrign y-près- Auxerre, Branches, 
Fleury, G uerchy, Chiche ry, (;urgy, Cbemilly-près-Seigneiay, Beaumont. 

M. Gautberin. — Aigremonl, Bt>iiies, * Chablis, Chemiily-sur-Screin, Chichée, 
Chitry, Courgià, Fonlenay pres-Chablis, Fyé, Liclières-près-Aigremont, Milly, Poin- 
chy, Préhy, Saint-Cyr-les-Oolons. 

M. Popùius. — * Coulanges-la- Vineuse, EcoUves, Irancy, Jussy, Val-de-Mercy, 
Vinceiles, Vincelottes. 

M. Houdé. — Charenienay. Gy-lEvéque, Migé. 

M. CoUinot. — Andryes, * Coulanges-sur- Yonne, Crain, festigny, Lucy-sur- 
Yonne. 

M. Vespérini. — Bois-d'Arcy, * Mail ly- la-Ville, Sery. 

M. Mouly. — Fontenay-sous-Fouroanes, Fouronnes, * Mailly-le-Château, Merry- 
snr- Yonne, Trucy -sur- Yonne. 

M. Tournier. — * Druyrs, Etais, Lain.secq, Sainpuits, Sougères-en-Puisa>e. 

M. Duché. — Chastenay, Coulangeron, Ôourson, Fontenailies, Laiu, Merry-Sec, 
Molesines, Moufl'y, * Ouanne, Semenlron, Taingy. 

M. Forestier. — Chenv. Obichy, Ilauterive, Héry, Mont-Saint-Sulpice, Ormoy, 
*Seignelay, Sougères-sur-Sinottc' 

M. Lordereau. — Avrollcs, Bouilly, Chou, Germigay,Jaulges,Rebourseaux,'^ Saint- 
Florentin, Vergigny. 

M. Merlou. — Mouticrs, Perreuse, Sainte-Colombe, Saints-en-Puisaye, * Saint- 
Sauveur, Thury, Treigny. 

M. Tassin. — Diges, Lalande, *Leugny,Levis,Moulins-s-Ouan.,Fonlenoy,Kscamps. 

M. Leroux. — Bleigny-le-Carreau, La Chapelle- Vaupelteigne, Lignorelles, * Ligny- 

(1) Les astériques indiquent les communes où résident les médecins-inspecteurs. 



60 

le-Châlel, Mallgny, Méré, Montigny, Pontigny, Rouvray, Varennes, Venouze,, Vil- 
leneuve-Saiat-Salve, Villy. 

M. Duguyot. — * Toucy, Dracy, Fontaines, Parly, Pourrain, Beauvoir, Eglény, 
Lindry. 

M. Grégoire. — Accolay, Arcy-sur-Cure, Bessy, Essert, Lucysur-Cure,Sacy, * Ver- 
menton. 

M. Quillaut. — Bazarnes, * Gravant, Prégilbert, Sainte- Pallaye. 

M, Gagnard. — Anaay-la-C^te, Anm'îot, * A vallon, Domecy-sur-le-Vault, Etantes, 
Girolles, Island, I ucy-le-Bois, Mîigny, Menades, Pontauberl, Sauvigny-le-Bois, Ser- 
mizelies, Tharot, Thory, Le Vault-de-Lugny. 

M. Leriche. — Anslrudes, Ciserj les-Grands-Orraes, * Cussy-les Forges, Guillon, 
Pisy, Saint-André, Sanlifîny, Sauvigny-le- Beiiréal , Savigny -en -Terre -Pleine, 
Sceaux, ïrévillv, Vassy sous-Pisy, Vignes, Ste-Magnance. 

M. Pruneau. — Angely, Annou<, Civry, Coutarooux, Dissangis, * L'ïsie sur-Se- 
rein, Sainte-Colombe 

M. Ducrot. — * L'Isle-s-Serein, Athie, Blacy, M^issangi^, Provency, Joui-la-Ville, 
Préc}-le-Sec, Talcy, Vtarmeaux, Montréal, ïhizy. 

M. Bert, à Avallon. — Chastellux, Sainl-Germain-des-Champs. 

M. Simon. — Beauvilliers, Bussières, * Quarré-les-Tombes, Saint -Brancher, 
Saint-Léger. 

M. Haran. — Asnières, Asquins, Blannay, Brosses, Chamoux. Châtel-Censoir, 
Doraecy-sur-Cure, Foissy-les-Vézelay, Fonlenay prés-Vézelay, Givry, Licbères, 
Monlillot, Pierre-Perthuis, Saint-Moré, Saint- Père, Tharoiseau, * Vézelay, Voutenay. 

M.. Huchard. — * Aillant, Champvallon, Chamvres, Chassy, Laduz, Paroy-sur- 
Tholon, Poilly, Saint-Maurice-le-Vieil, Saint-Maurice-Thizouailles, Senan, Villiers- 
8ur-Tholon, Vol gré. 

M. Michalski aîné. — Merry-laVallée, Saint-Aubin-Château-Neuf, Saint-Martin- 
sur- Ocre, * Villiers-Saint-Benoit. La Villotte, Granchamp. 

M. Legendre. — * Bléneau, Champcevrais, Rogny, Saint- Privé. 

M. Desleau. — * Champignelles, Louesme, Tannerre, Villeneuve-les-Genêts. 

M. Truchy. — BeIlechaume,Bligny-en-Othe, * Bnenon-PArchevôque, Champlost. 
Ësnon, Mercy, 

M. Momon. — * Bussy-en-Othe, Parov-en-Olhe. 

M. Thévenon. — * Bœurs, Chailley, Fournaudin, Turny, Venisy. 

M. Fort. — Arces, * Cerisiers, Co'ulours, Cérllly, Dillo, Vaudeurs, Viliechélive, 
Vaumort, Vareilies, Villiers -Louis, Theil, Pont-sur- Vanne. 

M. Beullard. — Cudot, Dicy, Prunoy, * VilletVanche. 

M. Rocher. — Champbeuglê, * Charny, Chéne-Arnoult, Fontenouilles, La Molhe- 
aux-Aulnais. 

M. Michalski. — * Charny, Malicorne, Marchais-Beton, Saint-Denis-sur-Ouanne 
Saint -Martin-sur-Onanne. 

M. Roy. — Chevillon, * La Ferlé-Loupière, Perreux, Les Ormes, Sommecaise, 
Précy, Saint-Romain-le-Preux, Sépeaux. 

M. Leriche. — Béon, Brion, * Joigny, Looze, Migennes, Saint-Aubin sur- Yonne, 
Saint-Cydroine, Villecien. 

M- Beaudelocque. — * Bassou, Bonnard, Champlay, Cliarmoy, Epineau-les-Voves, 
Neuilly, Villemer 

M. Renard. — Cézy, La Celle-Saint-Cyr, * St-Julien-du Sault, Si Loup-d'Ordon, 
Saint-Mari in-d'Ordon, Verlin, Villevallier, Précy. 

M. Toutée. — Lavau, Mézilles, Ronchères, * Saint-Fargeau, Saint-Martin-des- 
Cbamps, Seplfonds. 

M. Boulland. — Armeau, Les Bordes, Dixmont, Ta sy, * ViIleneuve-s-Yonne,Véron. 

M. Roy, à Villeneuve -sur- Yonne. — B ussy- le Repos, Chau mot, Piffonds, Rousson, 
Egriselfes-le-Bocage, Marsangis. 

M. Boullé. — Courtoin, Dollot, Domals, Fouchères, La Belliole, * Saint- Valérien, 
Savigny, Subligny, Vallery, Vernoy, Villeneuvela-Dondagre, Villebougis, Villeroy, 
Chéroy, Jouy, Montacher, Villegardin. 

M. Petit, à Pont-sur-Yonne. — Cuy, Evry, Gis v-les- Nobles, Michery, La Chapelle* 
sur-Oreuse, Saint->lartin-sur-Oreuse, Brannay, Lixy. 

M. Regnoul. — Champigny, Chaumont, Sainl-Aignan, Villeblevin, * Villeneuve-la- 
Guyard, Villelhierry. 

M. Sellier. — * Pont-sur- Yonne, Saint-Sérotin, Villemanoche, Villeuàvotte, Ville- 
perrot. 



61 

M. René ftîoreaa. — Fonlaiiie-la-Gaillarde, Mâlay-Ie- Petit, Saligny, Maillot, Màlay 
le-Grand, Noé, Rosoy, Sens (nord). 

M. Moachet, h Sens. — Colleraiers, Cornant, Etigny, Gron, Paron. 

M. Quenoniile. — Courtois, Nailly, Saint-Denis, Saint- Mari in-du- Tertre, * Sens 
(sud), Saint-Clément, Soucy. 

M. Bourbon. — " Courlon, Setbonm^a, Vin neuf. 

M. Goupil. — Compigny, Courceaux, PaiUy, Plessis-du-Mée, Plessis-Saint-Jean, 
* Sergines, Vertilly. 

M. Brissot. — Fleurigny, Granp;e-le-Bocaî^c, Saint-Maurice-aux-Riches-Homraes, 
Sognes, Viilers-Boniieux, La Postolle, * Thorigny, Voisinns. 

M. Mathieu. — Les Sièges, Bagneaux, Chigy, Courgonay, Flacy, Foi<!sy, Lailly, 
Molinons, * Villencuve-l' Archevêque 

M. Berlaî'. — * Ancy-le-Fn\nc, Ancy-îe-Librc, Argentenay, Ar^eoteuil, Chassi- 
gnelles, Cusy, Fiilvy, Lézinnes, Pacy-sur-\rmanvon, Sambourg, Sligny, Villiers-Ies- 
Hauts, Vireaux, Gigny, Giand, Sennevoy-Ia-Bas, Senne voy-Ie- Haut. 

M. Viardot. — Aisy, Cry, Jully, Nuits, Perrigny-sur-Annançon, * Ravières. 

M. N.... — Arihonnay, Quincerot, Trichey, Villon. 

M. Mouton — Cruzy, Rugny. Thort'y, Baon, Comraissey, Méliscy, Pi raelles, Saint- 
Martin, Saint Vinnemer, * Tanlay. 

M. Beugnon. — Bernouii, Carisey, Dyé, * Flogny, La Chapelle-Vieille-Forêl, 
Percey, RojSey, Troiichoy, Villiers- Vineux. 

M. Bernot. — Beugnuu, Butteaux, Lasson, * >'euvy-Sautour, Sorinery, Soumain- 
train. 

M. 
Jouai 
Sarry. 

M. Droin. - Béru, Chêne/, Collan, Dannemoine, Epinouil, Fléys, Junay , 
Molosmes, Serrigny, Tis ey, * Tonnerre, V'ézannes, Vézinnes, Viviers, Yrouerre. 



[. Chotler. — Annay-sur-Sertnn, Censy, Châlel-Gérard, Etivey, Fresnes. Grimault, 
ancy, Môlay, Moulins, Mtry, * Noyers, Poilly-sur-Serein, Pasilly, Sainte-Vertu, 



ADMINISTRATIONS MUNICIPALES DES CHEFS-LIEUX D'ARRONDISSEMENTS 



VILLE D'AUXERRE. 

MM. MiLLiALX, maire ; Ythier et Fort-Mussot, adjoints. 

Membres du Conseil municipal 

MM. Milliaux, Savatier-La roche, Ythier. Ravin, Bernage, Bernard, Massé Laurent, 
Ficatier, Legrand, Dupallut, N..., Gauthier, Taupin, Mocher, Richard L , Léger, 
Barreau, Auger, Godard, Dugravier, Martin, Lechiche, l»iat, Lanier, Fort-Mus^ot, 
Guyou, N... 

MM. Charles Joly, receveur municipal ; Moreau, architecte-voyer, conducteur des 
travaux communaux ; Seibert, insiiccteur du service de leclairagc, des eaux et des 
marchés. 

Personnel de la Mairie: MM. Nodot, secrétaire en chef; Dumonleil, chargé de 
la comptabilité ; Finance, expéditionnaire; Edmond, chef du bureau de l'état civil ; 
Jales Ahii, chef du bureau militaire, des conlributions et des élections ; Lelu, 
garçon de bureau ; Letors, concierge. 

Police administrative, municipale et judiciaire : MM. Drouhin, commissaire- 
ordonnateur de» pompes funèbres ; Alleaume, commissaire de police ; agents de 
police : Fournoux, brigadier, Brocard, Méhomme, Barilliet, Jacquinot (le bureau 
de police est ouvert au public, tous les jours, depuis 8 heures du malin jusqu'à 
9 heures du soir) ; gardes champêtres : Massé, brigadier, Decouenne, Ring, Mou- 
zet. Charrier, Maillard. 

Abattoir public : MM. Bouvret. inspecteur ; Chasseigne, receveur ; Crochot, 
vétérinaire expert ; Couderc, concierge. 



62 

Sapeurs-pompiers : M&f. Morean, capitaine ; Merle, lieutenant ;. Boaché Marcel, 
sou8-liea tenant. — Tambour de ville : M. Roy. 

VILLE DAVALLON 

MM. HouoAiLLG, maire *, Verrirr et Adime, adjoints. 

Membres du Conseil municipal. 

MM. Verrier, Thibault, anc. jujïe, Bouché, Bcssetle, Morizot, Lepère, Robinet, 
Barban, Nicat, Gommunaudat, Bonin, Caristie, Adioe, Espéron, Barré, Gueinlé, 
Cambon, Morio, Houdaiile, Villerainot. 

MM. Radot, recev. municipal : Lélu, commissaire de police; Mathieu, architecte- 
voyer ; Roy, secrétaire de la mairie. 

VILLE DE JOIGNY. 

MM. Delécolle, maire ; Cha^procx et Roubé, adjoints. 

Membres du Conseil municipal, 

MM. Mahieu, Lerichc, Roset, Lajoie, Lignot, Biillel, Lagontt^, Barat-Godeau, 
Pemet, Drain, Boiziaux, Baîllct-Frécault , Oharoprouz, Roubé, Durand-Caimus, 
Bénard-Ablon, Delécolle, Inides, Gouf^sery-Veau, Aolon, Picard, Vagnier, Noble. 

MM. Loury, receveur municipal ; Barbier, secrétaire de la mairie ; Robinet, com- 
missaire de police ; Garbe, architecte-voyer ; Ghamproux, commissaire-pristur. 

VILLE DE SENS 

MM. Landry, maire ; Robert et Rccordon, adjoints. 

Membres du Conseil municipal. 

MM. Robert, Chapron, Huchard, Lalande, Bodier, Cravoisier, Fromonl, Pierro- 

tin, Tantôt, Dupéciiez, Guibert, N , Thiriet, Chollet aîné, N , Rousseau, 

Gheurlin, Poulain, Meilhon, Jourdain, Parigot, Recordon, Landry, Horsin, Neymayer, 
Perrin 

MM. Laude, receveur municipal ; Senet, secrétaire de ia mairie ; Bolard, 
commissaire de police : Sarrazin, architecte-voyer. 

VILLE DE TONNERRE. 

MM. N. . . ., maire ; N adjoints. 

Membres du Conseil municipal. 

MM. Gillot, Portier, Caillot, Fèvre, Beauvais, Thibault £., Pruneau, Gaupillat, 

Régnier Jules, Perruchon, Rétif, Reddé, Gotterot, Hugot, Legoux, Bérost, N , 

Lemaire, Moreau, Goubeaux, Roy-Gallois, Droin, N 

MM. Durieux, receveur municipal ; Carré, secrétaire de la mairie; Bourigeaqd, 
commissaire de police. 



ASILE DÉPARTEMENTAL DES ALIÉNÉS. 

Commission de surveillance. 

MM. Lorin, ancien architecte, président; M. Guiblin, anc. avoué, administrateur 
provisoire des biens des aliénés non-interdits ; Momon, ancien avoué ; Villette, 
trésorier-payeur général; FougeroUes, ingénieur civil, secrétaire. 

Administration et Service médical. 

Directeur, médecin en chef: MM. Rousseau, docteur en médecine ; Médecin- 
adjoint : Pichenot, docteur en médecine ; interne en médecine: N...; pharmacien : 
Legrip ; Receveur : Vivargent ; Econome : Desliens ; Secrétaire : Allons ; Surveillant 



I 



I 



63 

en chef: Besançon; Surreillante en chef: M"* N...; Commis d'économat: Gbe- 
Tallier ; Grarde-magasins : Larchevèque. 

HOSPICES COMMUNAUX. 

L'organisation et l'administration des Hospices ont été r'glées par la loi de 
1879. — ' Les commissions administratives sont composées de six membres 
dont deux nommés par le con!>eil municipal et quatre nommés par le Préfet, non 
compris le Maire, président de droit. 

COIlinSSIONS ADMINISTRATIVES. 

Adxerre. — MM. le Maire, président; Ytlûer, Legrand, Richard, Ravin, 
Ësmeiin, N , administrateurs ; Coulbois, économe; Pongy, secrétaire et rece- 
veur; Nodier, employé ; Vannereau, Ficatier, médec. ; Dionis des Carrières ^, Dejust, 
chirurgiens ; Souplet, médecin du bureau d'admission et de consultations gratuites ; 
Gamier, pharmacien ; Dondenne, architecte ; Mme Trottard, surveillante générale. 

AVallon. — MM. Adine, Bouché Jules, Odobé, Roche, Degoix, Yeaulin, Bidault, 
administrateurs ; Baudot, secrétaire ; Radot, receveur. 

JoiGNY. — Gallois, Zanote, Pouillot, Berthe-Havard, Laurent, Roubé, administr.; 
Lefebvre, secrétaire-économe; Bouvet, receveur. 

Sens. — Gourtaui, Fijalkowski. Compérat, Mingat, Bissey, Dupêchez, adminis- 
trateurs ; Larchevèque, secrétaire- économe ; Moreau, receveur ; Tantôt, architecte. 

Tonnerre. — Delautel, Flaive, Pruneau, Caillot, Gaupillat, Rétif, administra- 
teurs ; Lambert, économe ; Durieux, receveur. 

Chablis. — Mérat-Bertrand , Mottot-Mottot, Miaulant, Pîcq-Sautumier, Picq- 
Renard, Cailly. 

CouRsoN. — Rouillé Louis, Bourguignon Léon, Jacquier Amédée, Montassier, Le- 
doux, Farget Louis. 

Cravant. — Sonnet, notaire^ Droin, Hadery Martial,* Chapo tôt, Diversin, Quantin 
Paul. 

St-Florentin. — Deligne, Hunot Louis, Bataillon, Sallon-Biron , Lordereau, 
Moiset. 

Verhentox. — Gérard, notaire, Rimbert Albert, Roque Alfred, Robin, Poulin 
Eugène, Tnpinier. 

VézELAY. — Destutt de Biannay, Dicquemarre, Monnot, Cagneux, Poulin 
J.-B,, Dellac. 

Brieno.n. — Pain, notaire, Denis, Naudet Pierre, Méreau Cyrille, Duguet, 
Meigne. 

Saint-Fargeau. — David Emile, Suchey, Lachambre J., Renaud Armand, Ballut 
Théophile David Léon. 

Saint-Juuen-du-Saolt. — Bezançon, Vincent, Ablon, Robillard P., Gillet Louis, 
Michecoppin. 

ViLLENEDVE-s(jR- Yonne. — Bondoux, Rapin Constant, Fontaine, Plain, Viaut, 
Royer. 

Noyers.— Millot, Challan, Maison, LanginL.-P., Mossand, Musey Eugène. 

SERVICE DES ENFANTS ASSISTÉS. 

M. DucoNDLT, inspecteur du service pour le département; Chabaneix, sous-ins- 
pecteur ; Olive, Treille, employés. 

Bureau d'admission, 

AcxERRE. — MM. le Secrétaire général de la Préfecture, président ; le Procureur 
de la République ou son représentant, vice-président; Legrand, avoué, membre 
de la commission de l'Hospice; Chambard père, membie du bureau de bienfai- 
sance, Dupallut, conseiller municipal; Olive, secrétaire. 

Ce bureau propo^ les admissions pour tont le département. 



L'inspecteur départemental des enfants assistés a entrée et voix délibérative dans 
ce bureau. 11 peut se faire suppléer par le Sous-Inspecteur. 

SERVICE DES ENFANTS ASSISTÉS DE LA SEINE 

MM. Fairmaire, directeur; Hédot, commis, à Ouanne. — M"» Doré, surireiHante, 
à Auxerre. 

Médecins attachés au service : MM. Tonnellier et Ficatier, à Auxerre. — Duché, à 
Ouanne. — Tournier, à Étais. — Boudard, à Vermenton. — Vespérini, à Mailly-la- 
Ville. — Merlou, à Saint-Sauveur. — Houdé, à Coulangcs-la-Vineuse. 

MAISON D'ARRÊT, DE JUSTICE ET DE CORRECTION. 

M. Lafon, à Dijon, directeur des prisons de l'Yonne. 

Auxerre. — MM. Courcier, gardien chef ; Carré, Durand, Vallot, gardiens 
ordinaires; Four^eot, gardien-portier ; Mme Courcier, surveillante. — MM. Dau- 
phin, aumônier; Souplet, médecin; Rouxei, pharmacien. 

AvALLON. — MM. Lombard, gardien chef; Simeray, gardien ordinaire. 

JoiGNY. — M. Franc, gardien chef. 

Se?îs. — MM. Moreau, gardien chef ; Potbier, gardien ordinaire. 

Tonnerre. — M. Bourillot, gardien chef. 

COMMISSIONS DE SURVEILLANCE DES PRISONS 
Créées par ordonnances royales des 9 avril 18f et 25 juin 1823. 

Adxerqe : MM. le Préfet, président; le Maire de la ville d'Auxerre, vice-président; 
le Président du Tribunal civil, le Procureur de la République, Savatier-Laroche, 
avocat, secrétaire, Leroy Octave, Trutey fils et Guibtin. 

Avallon: MM. le Sous- Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil, le Pro- 
cureur de la République ; Chrétien, notaire; de la Brosse, Bouché, Odobé. 

JoiGNY : MM. le Sous-Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil. Créneau, 
curé archiprèlre, Benoît fils, Zanole, Détape, receveur particulier, Salmon. 

Sens : MM. le Sous-Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil, le Procur. de 
la République, Mathieu, Morellet, Gérard. 

Tonnerre ; MM. le Sous-Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil, le Proc. 
de la République, More«iu, Folacci, avoué. 



65 
COMMUNES DE L'YONNE. 

PAR OaDKB ALPHABETIQUE 

Avec la super /icie, le revenu foncier, les distances judiciaires en kilomèireSy 
le nom du canton et du bureau de poste. 



COMMUNES. 



s o) 



g*SC 

S-saS 

a * 



osg 



dk 



CANTONS. 



BUREAUX 
de 

POSTE. 



DISTANCE 

de la commune 



au 



k I SM 

rtfr.fch. 1. 



Accoiay 


927 


24204 


Aigremont 


680 


4701 


Aillant 


1820 


33899 


Aisy 


1797 


38184 


Ancyle-Franc 


U70 


63505 


Ancy-le-Libre 


2165 


35103 


Aodrves 
ADgely 


2279 


29417 


862 


22751 


Annay-la-Côte 


1292 


37690 


Annay-s-Seretn 


2700 


25239 


Anoéot 


613 


18139 


Annonx 


897 


8943 


Appoigny 


2008 


85731 


Arces 


2394 


19594 


Arcy-sur-Cure 


2632 


34724 


Argentenaj 
Argenteoif 


507 


15769 


3046 


67958 


Armeau 


1017 


16800 


Arlhonnay 


2550 


15515 


Asnières 


1795 


20542 


Asqains 


2183 


24283 


Athie 


490 


10451 


Angy 


505 


16678 


Anxerre 


4494 


578967 


Avalkm 


2675 


113831 


A^roUes 


1695 


76229 


Bagneaox 


1623 


22181 


Baon 


857 


7217 


Bassou 


409 


11786 


Bazarneë 


1939 


25678 


Beaumont 


655 


16186 


BeaaTiliien 


621 


6820 


BeauToir 


672 


10725 


Beinea 


2157 


17695 


BeUeehaume 


2452 


32491 


Béon 


1510 


21618 


Bernouil 


456 


4$52 


Béro 


516 


5190 


Besay 


1053 


15201 


Beugnon 


770 


17051 


Bierry-les-belles-Funt. 


2678 


31829 


Blacy 


884 


7168 


Blannay 


726 


7144 


Bleigny-le-Oarreau 


lOS» 


13604 


Bléneau 


3943 


53698 



Vermcnton 
Chablis 
Aillant 
Ancy4e-Franc 

Id. 

Id. 
Coul.-sur.-Y. 
L'Isle-sur-le-S. 
Ayallon 
Noyers 
Avallon 
L'Isle-sur-le-S. 
Auxerre 
Cerisiers 
Vermenton 
Ancy-le-Franc 

Id. 
Villen.-s-Yonne 
Cruzy 
Vézeiay 

L'Isle-sur-le-S. 
Auxerre 

Id. 
AraHoD 
St-FkNrentin 
Villen.-l'Arch. 
Cruzy 
Joigny 
Vermenton 
Seignelay 
Quarré 
Toucf 
Chablis 
Brienon 
Joigny 
Flogny 
Tonnerre 
Vermenton 
Flogny 
GuOtoB 
L'lsle-6ur4e-S. 
Vézeiay 
Ligny 
Bléneau 



Vermenton 

Chablis 

Aillant 

Aisy 

Ancy-Ie-Frane 

Lézinnea. 

Andryes. 

Llsle 

Avallon 

Noyers 

Ayallon 

L'Isle 

Appoigny 

Arces 

Arcy-suï<;ure 

Lézmnes. 

Ancy-le-Fnnc 

Villen.-s-Yonne 

Cruzy 

Vézeiay 

Id. . 
L'Isle 
Auxerre 

Id. 
Avallon 
St-Florentin 
Villen.-l'Arch. 
Tanlay 
Bassou 
Cravant 
Seignelay 
Quarré 
Pourrain 
Chablis 
Brienon 
Cézy 
Flogny 
Tonnerre 
Arcy-surCu're 
Neuvy 
Aisy 
L'Isle 
Avallon 
Montigny 
Bléneau 



2 


23 


23 


14 


30 


30 


» 


13 


21 


16 


34 


58 


» 


18 


53 


ê 


14 


49 


6 


37 


37 


3 


12 


52 


e 


6 


45 


5 


16 


35 


4 


4 


50 


ê 


21 


Sï 


10 


10 


10 


10 


30 


35 


7 


32 


32 


8 


13 


48 


. 6 


1ê 


60 


5 


15 


38 


10 


25 


60 


10 


25 


45 


2 


16 


48 


6 


9 


51 


6 


6 


6 


■ 


» 


• 


» 


» 


58 


4 


29 


29 


3 


27 


56 


8 


13 


48 


12 


12 


16 


9 


20 


20 


4 


15 


15 


8 


17 


65 


10 


16 


» 


7 


13 


13 


ê 


24 


99 


ê 


6 


33 


8 


12 


33 


II 


11 


29 


5 


29 


29 


13 


28 


37 


14 


27 


59 


4 


18 


51 


8 


11 


42 


11 


11 


11 


• 


S4 


56 



Ce tableau est conforme, quant aux distances, à celui dressé par le Préfet de 
l'Yonne, le 6 septembre 1861, en exécution de l'art. 93 du rèsleroentdu 18 juin 1SI8. 

La superQcie est relevée sur le travail statistique dressé par le Ministère de 
nmérieur en 1879. 

Les chiffres de la colonne du revenu foncier nous ont été fournis par M. Amyol, 
(directeur des contributions directes du déparlement de l'Yonne. 

1888. S 



66 



COMMUNES. 



2 . 



va 



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5 



CANTONS. 



BUREAUX 

de 

POSTE 



DISTANCE 

de la commune 

aa I à I au 
cant. rarr.|ch.-l 



Bligny-en-Othe 

Bœurs 

Bois-d'Arcy 

Bcnnard 

Bouillv 

Branches 

Brannay 

Erienon 

Brion 

Brosses 

Bussières 

Bussy-en-Othe 

Bussy-le-Repos 

Butteaux 

Carisey 

Censy 

Cé^iUy 

Cerisiers 

Cézy 

Cbabiis 

ChaiUey 

Chamoùx 

Champbeugle 

Champcevrais 

Champignelies 

Champigny 

Champlay 

Champlost 

Champs 

ChampTallon 

Chamyres 

Charbuy 

Charentenay 

Charmoy 

Charny 

Chassignelles 

Chassy 

Chastellux 

Chastenay 

Châtei-Censoir 

Châtel-Gérard 

Ohaumont 

Chaumot 

Chemilly p. Sei^. 

Chemilly-8.-Serem 

Chéne-Arnoult 

Cheney 

Oheny 

Chéroy 

Chéu 

Chevannes 

Chevillon 

Chichéc 

Chichery 

Chichy 

Chigy 



563 


13450 


2230 


9989 


348 


9394 


40S 


8484 


60i 


19309 


1098 


18964 


1081 


13293 


2023 


127311 


1650 


27485 


1970 


35133 


1162 


13918 


5649 


97154 


2379 


25671 


755 


18391 


1129 


21385 


486 


3813 


729 


6557 


2577 


21679 


1603 


49714 


2133. 


13040 


1125 


21191 


694 


8581 


728 


5686 


3272 


24099 


4292 


39091 


2088 


87050 


2108 


36764 


2293 


71459 


439 


15025 


683 


12095 


558 


22120 


2340 


55300 


1464 


19296 


698 


16369 


1762 


31842 


1300 


38115 


1645 


21801 


1055 


8471 


904 


11351 


2463 


40106 


3066 


13109 


864 


29106 


i486 


24037 


572 


13021 


1300 


9878 


911 


9981 


595 


8086 


972 


23324 


1052 


24437 


748 


27361 


2350 


82127 


1306 


16345 


1878 


33510 


678 


16674 


232 


4203 


1554 


20274 l 



Brienon 

Cerisiers 

Vermenton 

Joigny 

St-Florenlin 

Aillant 

Chéroy 

Brienon 

Joigny 

Vézelay 

Quarre-l.-T. 

Brienon 

Villen.-s-Yonne 

Flogny 

Id. 
Noyers 
Cerisiers 
Cerisiers 
Joigny 
Chablis 
Brienon 
Vézelay 
Charny 
Bléneau 

Id. 
Pont-sur-Y. 
Joigny 
Brienon 
Auxerre 
Aillant 
Joigny 
Auxerre 
Coul.-la-Vin. 
Joigny 
Charny 
Ancy-le-Franc 
Aillant 
Quarré 
Courson 
Vézelay 
Noyers 

Ponl-s. -Yonne 
Villen.-s-Yonne 
Seignelay 
Chablis 
Charny 
Tonnerre 
Sei^elay 
Çheroy 
St-Florentin 
Auxerre 
Ohamy 
Chabhs 
Joigny 
Seignelay 
Villen.-rArch. I 



Brienon 
Arces 

Arcy-s.-Cure 
Basson 
St.-Florenlin 
Guerchy 
Ponl-8.-Yonne 
Brienon 
La Roche. 
Châlel-Censoir. 
Cussy-l .-Forges 
Bussy-en-Othe 
Villen.-8-Yonne 
Flogny 
Flogny 
Noyers 
Arces. 
Cerisiers. 
Cézy 
Chablis 
ChaiUey 
Vézelay 
Charny 
Biéneau 
Champignelies 
Champigny 
Basson 
Brienon 
Champs 
Joigny 
id. 
Auxerre 
Migé 
Basson 
Charny 
Ancy-lc-Franc 
Aillant 
Chastellux 
Ouaine 
Ch.-Censoir 
Noyers 
W.-la-Guyard 
Villen.-s-Yonne 
Seignelay 
Chablis 
Charny 
Tonnerre 
Cheny 
Chéroy 
St-Florentin 
Auxerre 
Charny 
Chablis 
Bassou 

MontSt-Sulpice 
Villen.-l'Arch. 



3 


21 


27 


43 


17 


35 


13 


13 


8 


23 


11 


17 


10 


15 


» 


18 


7 


7 


12 


23 


10 


17 


11 


15 


6 


23 


7 


22 


4 


15 


4 


24 


14 


38 


» 


20 


6 


6 


» 


22 


15 


32 


8 


23 


5 


32 


5 


47 


15 


37 


7 


19 


7 


7 


7 


25 


10 


10 


8 


7 


4 


4 


10 


10 


8 


20 


9 


9 


» 


27 


3 


21 


3 


15 


i2 


13 


14 


24 


16 


28 


12 


33 


9 


21 


7 ■ 


24 


3 


12 


7 


28 


3 


30 


7 


7 


9 


19 


» 


24 


6 


27 


8 


8 


8 


19 


4 


24 


15 


15 


5 18 i 


9 


17 1 



27 
46 
35 
16 
23 
15 
73 
23 
34 
34 
68 
29 
49 
31 
28 
41 
49 
20 
33 
44 
38 
49 
54 
56 
46 
75 
21 
30 
10 
29 
31 
10 
20 
19 
48 
56 
20 
65 
24 
38 
51 
79 
51 
12 
28 
52 
42 
19 
81 
27 
8 
40 
24 
14 
18 
51 



67 



COMMUNES. 




BUREAUX 
de 

POSTE- 



DISTANCE 

de la commune 

aa I il ( an 
cant. l'arr. ch.-l 



Chitry 

Cisery 

Civry 

Collan 

Collemiers 

Gommissey 

Compigny 

Cornant 

Goulangeron 

Couianges-la-Vin. 

Coulanges-sur-Y. 

Coalonrs 

Courceaux 

Gourgenay 

Courgy 

Courlon 

Gonrson 

Gourtoin 

Gonrlois 

Goutarnoux 

Grain 

Gravant 

Cruzy 

Gry 

Gudot 

Cussy-les-Forges 

Gttsy 

Guy 

Dannemoine 

Dicy 

Diges 

Dillo 

Dissangis 

Dixmont 

Dollot 

Domats 

Domecy-s.-Cure 

Domecy-s.-le-V. 

Dracy 

Drayes 

Dyé 

Eglény 

£griselles-Ie-Boc. 

Epineau-les-Voves 

Epineuil 

Escamps 

EscoliTes 

Esnon 

Essert 

Etais 

Etaules 

Etigny 

Elivey 

Eyry 

Festïgny 

Flacy 



1520 


15480 


469 


19056 


1630 


15274 


1316 


10049 


1071 


11387 


1304 


15469 


778 


14390 


506 


5603 


853 


7622 


1059 


35457 


1058 


21978 


1739 


12627 


975 


21937 


2989 


30668 


1004 


9397 


1673 


38770 


3419 


36164 


606 


12623 


429 


9497 


868 


14657 


989 


6828 


2254 


39859 


5935 


47247 


1116 


32711 


1871 ' 


30061 


1362 1 


34693 


493 1 


24063 


697 


27524 


1029 


14637 


1024 


13180 


3590 


47011 


m 


2663 


733 


16757 


4218 


«|«|v«jO 


1528 


26045 


2416 


53883 


2057 


22972 


621 


8158 


2196 


23187 


3947 


29961 


1700 


15697 


802 


10970 


2369 


21599 


704 


13012 


621 


18389 


2222 


36699 


751 


20268 


1205 


30637 


539 


8801 


4479 


22264 


889 


16210 


686 


12456 


2803 


18701 


454 


19836 


556 


10063 


1250 


20798 



OhabHs 

Goilion 

L'Isle-sur-Sér. 

Tonnerre 

Sens 

Cruzy 

Sergines 

Coulanges-]a-V. 
Coulanges-la-V. 
Coul.-sur-Yon. 
Oerisiers 
Sergines 
Villen.-l'Arch. 
Chablis 
Sergines 
Oourson 
Chéroy 
Sens 

L'Isle-sur le-S. 
tJoul.-sur-Yon. 
Vermenton 
Cruzy 

Ancy-le-Franc 
Saint-JuKen 
Guitlon 
Ancy-le-Franc 
Ponl-sur-Yon. 
Tonnerre 
Charny 
Toncy 
Cerisiers 
L'Isle-sur-le-S 
Vil len. -s- Yonne 
Chéroy 
Id. 
Vézelay 
ATailon 
Toucy 
Courson 
Flogny 
Toucy 
Sens 
Joigny 
Tonnerre 
Coulanges-la-V. 
Coulanges-la-V. 
Brienon 
Vermenton 
Coulange-s.-Y. 
Avallon 
Sens 
Noyers 

Ponl-sur-Yonn. 
Coul.-sur-Yon. 
Villen.-rArch. 



Saint-Bris 

Guillon 

L'Isle 

Tonnerre 

Sens 

Tanlay 

Sereines 

Egriselles-le-B . 

Coulanges-la-V. 

Coul.-la-Vin. 

Coulanges-s.-Y. 

Cerisiers 

Sergines 

Villen.-l'Arch. 

Chablis 

Courlon 

Courson 

St-Valérien 

Sens 

L'Isle-s.-le-S. 

Coulanges-s.-Y. 

Cravant 

Cruzy 

Nuits 

Saint-Julien 

CiMsy-les-F. 

Ancy-le-Franc 

POBt 

Tonnerre 

Villefranch-s» F 

Pourrain 

Arces. 

L'Isle 

Dixmont. 

Chéroy 

St-Valérien 

Vézelay 

Avallon 

Toucy. 

Dniyes. 

Flogny. 

Pourrain 

Egriselles-le-B. 

Bassou 

Tonnerre 

Coulanges-la V 

Champs. 

Brienon 

Vermenton 

Etais. 

Avallon 

Véron 

Noyers 

Pont 

Coul.-sur-Y. 

Villen.-l'Arch. 



13 


14 


14 


3 


13 


63 


2 


17 


51 


10 


10 


29 


8 


8 


61 


13 


7 


42 


3 


22 


79 


13 


13 


71 


9 


17 


17 


» 


13 


15 


» 


33 


33 


10 


34 


45 


12 


27 


85 


8 


28 


61 


6 


19 


19 


8 


20 


78 


» 


23 


23 


14 


17 


75 


4 


4 


et 


4 


19 


48 


1 


34 


31 


5 


19 


19 


» 


32 


55 


13 


31 


66 


12 


22 


49 


7 


10 


58 


1 


19 


54 


7 


8 


66 


5 


5 


40 


8 


24 


46 


9 


18 


18 


7 


19 


39 


2 


17 


49 


10 


15 


42 


6 


19 


76 


12 


20 


66 


9 


16 


57 


10 


10 


45 


4 


28 


28 


11 


32 


32 


7 


13 


30 


12 


17 


17 


16 


16 


55 


8 


8 


20 


3 


3 


58 


12 


11 


11 


3 


10 


10 


3 


15 


26 


6 


28 


28 


17 


45 


45 


4 


4 


47 


9 


9 


54 


12 


52 


50 


6 


9 


67 


3 


31 


31 


4 


27 


59 



68 







5 

2 « «j 






DISTANCE 




«1 


e M b «« 




BUREAUX 


de la commune 


COMMUNES. 


1= 


> fc S «s 


CANTONS. 


de 




*^y^— — — ». 




PS « -•« 




POSTE. 


an 1 


k au 






J-2 3 






cant. 1 


rarr. 


cb.-l 


Fleurigny 


1628 


21163 


Sergines 


Thorigny 


13 


14 


70 


Fleury 


1506 


29746 


Aillant 


Fleury 
Chablis 


10 


17 


14 


Fléy 


817 


10280 


Tonnerre 


11 


11 


25 


Flogny 


1266 


24228 


Flogny 


Flogny 


» 


15 


30 


FoissY 


2458 


36417 


Villen.-rArch. 


Villen.-l'Arch. 


5 


19 


60 


Foissy-les-Vézelay 


553 


6669 


Vézelay 


Vézelay 


5 


16 


54 


Fontaine ta-Gail. 


1061 


8270 


Sens. 


Sens 


8 


8 


66 


Fontaines 


2156 


27656 


Saint-Fargeau 


Toucy 


18 


36 


22 


Fontenailles 


276 


3158 


Courson 


Courson 


5 


22 


22 


Fontenay p. Chab. 


505 


3854 


Chablis 


Chablis 


6 


26 


26 


Fontenay p. Véz. 


1548 


12324 


Vézelay 


Vézelay 
Maitly-le-Chât. 


8 


19 


57 


Fonlenay-s.-Four. 


123 1 


12080 


Coulanges-s-Y. 


15 


24 


24 


Fontenoullles 


I6S6 


14224 


Charny 


Charny 


4 


31 


53 


Fontenoy 


1590 


19493 


Saiul-Sauveur 


Toucv 


9 


28 


28 


Fouc hères 


1472 


21532 


Chéroy 


St-Valérien 


12 


13 


71 


Fournaudin 


917 


4694 


Cerisiers 


Arces 


18 


42 


48 


Fouronnes 


1779 


15265 


Courson 


Courson 


5 


24 


24 


Fresnes 


497 


5041 


Noyers 


Noyers 


8 


14 


40 


Fulvy 


383 


11814 


Ancy-le-Franc 
Chablis 


Ancy-le-Franc 
Chablis 


4 


23 


54 


Fyè 


695 


6770 


2 


21 


21 


Germlgny 


1167 


53747 


Sl-Florentiii 


St-Florenlin 


4 


33 


33 


Gigny 


1077 


16612 


Cruzy 


Cruzy 


9 


28 


63 


Girolles 


1631 


3U702 


Avallon 


Avallon 


8 


8 


44 


Gisy-les-Nobles 


10'J2 


38430 


Pont-8.- Yonne 


Pont-sur-Y. 


4 


11 


69 


Givry 
Glana 


843 


14030 


Vézelay 


Avallon 


8 


10 


42 


1667 


10H3 


Cruzy 


Cruzy 


7 


21 


56 


Grandeharop 


2829 

1290 


32099 


Charny 


Cbarny 


II 


32 


32 


Grange-le- Bocage 


73^9 


Sergines 


Thorigny 


15 


20 


77 


Grimaiilt 


2377 


17866 


Noyi rs 


Noyers 


6 


27 


44 


Gron 


1173 


18296 


Sens 


Sens 


6 


6 


58 


Guercby 


1186 


28321 


Aillant 


Guerchy 


8 


13 


18 


Guillon 


1194 


37499 


Guillon 


Guillon 


» 


16 


63 


Gy-lJEvèque 


1312 


29683 


Seignelay 


Monéteau 


6 


10 


10 


f49ii 


12287 


Cou langes-la- V. 


Coulanges-la-V. 


5 


10 


10 


Hauterive 


725 


13486 


Seignelay 


Seignelay 


3 


16 


16 


Héry 


2119 


50590 


Id 


Hé^ 


2 


14 


14 


Irancy 
Iftlana 


1198 


33280 


Coulanges-la-V. 


Vinceiles 


8 


14 


14 


2066 


33818 


Avallon 


Avallon 


7 


7 


51 


Jaulget» 


1214 


42575 


St-Florentin 


St-Florentin 


7 


30 


30 


Joigny 


4667 


188197 


Joigny 


Joigny 


» 


» 


28 


Joiianoy 


591 


3866 


Noyers 


Noyers 


5 


25 


43 


Joux-la-Vi le 


4a79 


26952 


L'Isle-s.-le-S. 


Locy-le-Boîs 


12 


16 


39 


Jouy 


47B1 


58537 


Chéroy 


Chéroy 


5 


26 


71 


JuUy 1 


1976 


52253 


Ancy-le-Franc 


Ancy-le-Franc 


12 


30 


65 


Junay 


363 


8110 


Tonnerre 


Tonnerre 


3 


3 i* 


Jassy 


728 


i 14558 


Coulanges-la-V. 


Champs 
Saint-Vaiérien 


5 


10 i .0 


lia Belliole 


862 


^ 15184 


Chéroy 


12 


20 


67 


UCelle-St^Cyr 


1857 


53004 


Saint- Julien 


Cézy 


9 


8 


35 


La GhapoUe-s -Or. 


1792 


27098 


Sergines 


Thorigny 


7 


12 


67 


La Chapelle-Vaup. 


504 


11777 


Ligny 


Ligny 


7 


21 


21 


La Chapelle V-. -F. 


1109 


22354 


Flogny 


Flogny 


2 


13 


34 


Laduz 


754 


9771 


Aillant 


Aillant 


6 


16 


21 


La Ferté-Loup. 


3048 


29595 


Charny 


La Ferté-Loup. 


13 


18 


57 


Lailly 


2236 


26426 


Villen. TArch. 


Villen.-1'Arch. 


3 


23 


59 


Lain 


1018 


9972 


Courson 


Ouaine 


12 


30 


80 


Lainsecq 


2500 


17212 


St-Savreur 


SIrSauveur 


10 


39 


39 



k 



69 



COMMUNES. 









a 
o « 

s w ^ _ 

>• S; 2 «fl 

flS 3 *« 
= 3 S 



^ 



CANTONS. 



BUREAUX 
de 

POSTE. 



DISTANCE 

de la commune 

au I il j au 
cant. l'arr. ch.-l. 



Lalande 

U Mothe aux-Aul. 

La Postole 

Lasson 

UTau 

La Villotle 

Les Bordes 

Les Ormes 

Les Sièges 

Leaçny 

Levis 

Lézinnes 

Lichèresp. Jtgr. 

Lichères p. C/^-C. 

Lignorelles 

Ligny 

Lindry 

L'IsIe-sor-le-Serei n 
Lixy 

Looze 

Loucsme 

Lucy-le-Bois 

Lucy-sar-Cure 

Lncy-8ur-Yonnc 

Magoy 

Mafllol 

Mailly-la-Ville 

Mailly-le-Château 

Mâlay-!e-Grand 

Mâlay-le-Petil 

Haiicorne 

Maligny 

Marcnais-Beton 

Marmeaux 

Marsangis 

Hassangis 

Melisey 

Meoadep 

Mercy 

Méré 

Merry-la- vallée 

Merry-Sec 

Méry-sui -Yonne 

UéziUes 

Michery 

Migé 

Migennes 

Hilly 

MOlay 

Holesmes 

Molinons 

Uolosikies 

Monéteau 

Mcntacher 

MoDtigny 

Monlillot 



1013 


16759 


137 


3000 


M60 


14656 


707 


13826 


5506 


45908 


«217 


11086 


1868 


18627 


855 


8401 


2360 


29626 


1334 


31360 


1208 


15984 


1596 


41991 


1658 


17860 


1431 


20892 


1155 


14589 


2740 


53189 


1522 


15355 


400 


10043 


1202 


18253 


636 


13959 


1037 


11167 


1059 


37153 


521 


10928 


819 


13625 


3075 


52340 


616 


12139 


2378 


32 51 


3717 


22811 


2181 


32411 


1101 


14210 


1592 


11497 


2228 


38792 


1097 


8879 


1076 


15149 


1468 


33313 


2587 


35458 


2217 


14678 


570 


12037 


266 


9233 


1186 


15121 


1832 


18993 


1417 


17580 


2365 


17155 


5245 


55402 


1705 


55762 


1462 


24233 


1656 


31987 


549 


11843 


1200 


14195 


950 


5662 


1191 


27676 


2451 


19733 


1130 


3i609 


1847 


33585 


1619 


22230 


2215 


2689 S 



Toucy 

Charny 

VilIen.-l'Arch. 

Flogny 

Sainl-Fargeau 

Aillant 

Villen.-s-Yonne 

Aillant 

Villon.-rArch. 

Toucy 

Toucy 

Ancy-Ie-Franc 

Chablis 

Vézelay 

Ligny 

]d. 
Toucy 

L'Isle-s.-le-S. 
Ponl-s. -Yonne. 
Joigny 
Bléneau 
Avallon 
Verraenton 
Coulanges-s.-Y. 
Ayallon 
Sens 

Verraenton 
Coulanges-s.-Y. 
Sens 

Id. 
Tihamy 
Ligny 
Charny 
Guillon 
Sens 

L'Isle-s.-le-Ser. 
Cruzy 
ATallon 
Brienon 
Ligny 
Aillant 
Courson 
Coulanges-s-Y. 
Saint-Fargean 
Ponl-s.-Yonne 
Coulanges-la-V. 
Joigny 
Chablis 
Noyers 
Courson 
Villen.-l'Arch. 
Tonnerre 
Auxerre 
Chéroy 
Ligny 
Vézelay 



Toucy 
Charnv 
Thorigny 
Neuvy 
Lavau 

Villiers-St-B. 
Villcn.-s-Yonne 
Aillant 

Villen.-l'Arch. 
Leugny. 
Toucy. 
Lézinnes. 
Chablis 
Châlel-Censoir 
Ligny 
Id. 
Pourrain 
L'Isle 

Pont-s.-Youne 
Joigny 
Villiers-St-B. 
Lucy-le-Bois 
Verraenton 
Coulanges-s-Y. 
Avallon 
Sens 

Arcy-sur-Cure 
Mailly-le-Chât. 
Màlay-le-Grand 

Id. 
Charny 
Ligny 
Charny 
Guillon 
Ëgriselles-le-B. 
Llsle 
Tanlay 
Vézelay 
Brienon 
Ligny 

S»-Aubin-Ch.-N. 
Courson 
Maillv-le-Chât . 
Mézifles 
Pont 
Migé 
Laroche 
Chablis 
Noyers 
Courson 
Villen.-l'Arch. 
Tonnerre 
Monéteau 
Chéroy 
Montigny 
Vézelay 



7 


26 


3 


30 


11 


19 


17 


32 


8 


55 


15 


28 


7 


18 


8 


21 


8 


21 


8 


22 


11 


27 


7 


11 


11 


26 


15 


30 


5 


17 


» 


21 


13 


13 


» 


15 


12 


17 


6 


6 


20 


36 


8 


8 


4 


28 


4 


57 


8 


8 


4 


4 


12 


27 


12 


27 


6 


6 


8 


8 


8 


57 


4 


20 


9 


42 


11 


19 


12 


12 


6 


2t 


16 


11 


11 


11 


4 


21 


6 


26 


11 


24 


5 


18 


10 


32 


10 


39 


4 


14 


7 


16 


11 


M 


3 


18 


7 


16 


3 


26 


2 


22 


6 


6 


6 


6 


4 


21 


8 


12 


7 


18 



26 

51 

61 

40 

52 

29 

45 

28 

50 

22 

27 

46 

26 

42 

17 

21 

13 

52 

75 

52 

36 

43 

28 

37 

56 

57 

27 

27 

51 

55 

42 

20 

47 

61 

52 

48 

46 

55 

27 

26 

22 

18 

32 

34 

72 

16 

22 

18 

36 

26 
57 
41 
6 
78 
12 
37 



70 



COMMUNES. 



4) 
«•S 


5 


^ 2 


Reven 

cier s 

matr 

dastra 


9 s 


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03 "^^ 


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CANTONS. 



BUREAUX 

de 

POSTE. 



DISTANCE 

de la commune 



aa 
cant. 



il 
l'arr. 



aa 
ch-I. 



Montréal 

MoDt-Saint-Sulp. 

Mouffy 

Moulins, p. Noy, 

Moulifis-s.-Ouanne 

Mouilla 

Nailly 

Neuiliy 

Neuv^f-Saulour. 

Nttry 

N'oé 

Noyers 

Nuits 

Ormoy 

Ooanne 

Pacy-sur-Arm. 

Paifly 

Parly 

Paron 

Paroy-en-Olhe 

Paroy-sur-Tholon 

Pasiliy 

Passy 

Percey 

Perreuse 

Perreux 

Perrigny 

Perrigny-s.-Arm. 

Pierre-Perthuis 

Piffonds 

Pimelles 

Pizy 

Plessis-du-Mée 

Plessis-Saint-Jean 

Poilly-s.-Tholoïi 

Poilly-s.-Serein 

Poinchy 

Pontaubert 

Ponligny 

Ponl-sur-Vanne 

Ponl-sur- Yonne 

Pourra in 

Précy 

Précy-Ie-Sec 

Prégilbert 

Prény 

Provency 

Prunoy 

Quarre-1-Torobes. 

Quenne 

Quincerot 

Ravières 

Rebourceaux 

Roffey 

Rogn 



li 



Ronchères 



742 


31073 


1961 


52559 


489 


4619 


1513 


10332 


1025 


15372 


3141 


30066 


2161 


25159 


1339 


39738 


1W6 


49243 


3470 


34771 


855 


8373 


3566 


35201 


1158 


36889 


1333 


27221 


2916 


38364 


1335 


30588 


1489 


25488 


2077 


29176 


1050 


16861 


532 


12287 


421 


12885 


999 


6019 


574 


9613 


957 


19418 


574 


5658 


2637 


19742 


1263 


43361 


1399 


28900 


734 


7909 


2455 


39644 


991 


11361 


1208 


31881 


777 


16529 


1103 


20883 


1956 


33421 


2128 


18626 


506 


11913 


391 


12178 


1193 ; 


23381 


1047 


18883 


1383 


574?îO 


2585 


34545 


2116 j 


41771 


1674 j 


13560 


643 


13414 


1419 


7947 


1188 


27473 


2489 i 


4^634 


4605 


38497 


872 , 


15156 


991 


7508 


2185 


61717 


479 


15683 


854 ' 


13493 


3258 


25978 


1136 


7715 



Guillon 

Seignelay 

Courson 

Noyers 

Toucy 

Saint-Sauveur 

Sens 

Aillant 

Flogny 

Noyers 

Sens 

Noyers 

Ancy-le-Franc 

Seignelay 

Courson 

Ancy-le-Franc 

Sergines 

Toucy 

Sens 

Brienon 

Joigny 

Noyers 

Sens 

Flogny 

St-Sauvenr 

Charny 

Auxerre 

Ancy-le-Franc 

Vézelay 

Villen.-s-Yonne 
Cruzy 
Guillon 
Sergines 

Aillant 

Noyers 

Chablis 

Avallon 

Ligny 

Villeu.-l'Arch. 

Ponl-s. Vi nne 

Toucy 

Saint-Julien 

L'Isle-s.-le-Ser. 

Vermenton 

Chablis 

L'Isle-s.-le-Ser. 

Charny 

Quarre 

Auxerre 

Cr'uzy 

Ancy-le-Franc 

St-Floren(in 

Flogny 

Bléneau 

Saint-Fargeau 



Guillon 

Mont-S-Sulpice 

Courson 

Noyers 

Toucy 

Saint-Sauveur 

Sens 

Basson 

Neuvy 

Noyers 

Theil 

Noyers 

Nuits 

Brienon 

Ouanne 

Lézinnes 

Sergines 

Toucy 

Sens 

Brienon 

Joigny 

Noyers 

Véron 

Flogny 

Saint-Sauveur 

Charny 

Auxerre 

Aisy 

^'ezelay 

Villen.-sur-Y. 

Cruzy 

Guillon 

Sergines 

Id. 
Aillant 
Chablis 
Chablis 
Avallon 
Pontigny 
Theil 
Pont 
Pourrai n 
Sépeaux 
Lucy-le-Bois 
Vermenton 
Chablis 

Llsle-sur-le-Ser. 
Charny 
Quarre 
Auxerre 
Cruzy 
Ravières 
St-Florentiu 
Flogny 
Rogny 
Saint-Fargeau 



7 


12 


59 


7 


21 


21 


5 


19 


19 


6 


19 


44 


4 


26 


26 


2 


41 


41 


7 


7 


65 


9 


10 


21 


13 


28 


35 


11 


23 


30 


11 


11 


54 


» 


20 


38 


8 


27 


58 


7 


19 


19 


It 


24 


24 


6 


14 


49 


6 


19 


74 


6 


19 


19 


4 


4 


61 


7 


24 


30 


4 


4 


33 


7 


27 


64 


12 


12 


80 


4 


19 


78 


10 


43 


43 


6 


31 


43 


4 


4 


58 


13 


32 


4 


6 


14 


67 


12 


29 


55 


4 


15 


56 


7 


23 


30 


9 


23 


17 


4 


21 


49 


5 


17 


19 


14 


14 


54 


2 


17 


69 


4 


4 


14 


4 


19 


40 


12 


13 


56 


» 


12 


23 


10 


14 


20 


13 


13 


47 


17 


16 


44 


7 


23 


70 


7 


20 


7 


7 


8 


56 


4 


23 


56 


• 


18 


24 


7 


7 


35 


10 


28 


47 


10 


28 


41 


8 


21 


46 


7 


8 


04 


8 


53 


59 


5 







71 



COMMUNES. 



iperficie 
n hect. 


Revena 
cier selon 
matrice 
dastrale. 


1 ^« 


J-8| 



CANTONS. 



BUREAUX 
de 

POSTE. 



DISTANCE 

de la commune 



aa 
cant. 



l'arr.l 



aa 
ch-I. 



Roasson 

Rouvray 

Rozoy 

Rugny 

Sacy 

Sainpuits. 

Saint-Agnan 

Saint-André 

St-Aubin-Ch.-Neuf 

St-Aubin-s.-Yonne 

Saint-Branclier 

Saint-Bris 

Saint-Clément 

Saint-Cydroine 

St-Cyr-les-Colons 

SUDenisp. Sens 

St-Denis-s-Ouanne 

Saint-Fargeau 

Saint-Florentin 

Saint-Georges 

SKîermain-d.-Ch. 

St-Julien-du-Sault 

Saint-Léger 

St-Loup-drOrdon 

St-Martin-des-Ch. 

St-Martin-d'Ordon 

StrMartin-du-Tert. 

St-Martin-s.-Arm. 

Sl-Martin-s.-Ocre 

St-Martin-s Oreuse 

St-Martin-s.-Guan. 

St-Maurice-a.R.-H. 

St-Maurice-le-Viel 

St-Maurice-Thiz. 

Saint-Moré 

Saint-Père 

Saint-PrÎYé 

St-Romain-lé-Pr. 

Saint-Sauveur 

Saint-Serotiu 

Saint- Valérien 

Saint-Vinnemer 

Ste-Colombe 

Ste^lombe-s.-L. 

Ste-Magnance 

Sainte-Pallaye 

Sainte-Vertu 

Saints 

SaligDy 

Samooarg 

Santigny 

Sarry 

Sauvigny-le-Beur. 

Sauvigny-le-Bois 

Savigny 

Savigny-en-T.-Pl. 



^61 


17631 


759 


14084 


597 


8424 


1389 


11647 


2771 


29350 


2283 


18361 


1344 


24869 


1434 


43561 


2490 


25636 


887 


27304 


2207 


13362 


3123 


108110 


847 


18583 


895 


32972 


3458 


37839 


676 


13228 


1021 


7719 


5080 


60352 


1108 


92224 


960 


36422 


3592 


39792 


2381 


86719 


3381 


34060 


1767 


33866 


3422 


24013 


1017 


18457 


691 


9798 


1412 


25751 


458 


6210 


1591 


19869 


1536 


10668 


3317 


37488 


493 


10331 


195 


5057 


1198 


15049 


1531 


21679 


4141 


37066 


1036 


16652 


3088 


43846 


1410 


19905 


2232 


49168 


1262 


25396 


1848 


41554 


1476 


17246 


1937 


25061 


407 


11621 


1435 


16279 


2771 


34594 


999 


15396 


1246 


16676 


935 


21345 


2564 


10323 


483 


15770 


1534 


26960 


1644 


24495 


870 


55971 



Villen.-s-Yonne 

Ligny 

Sens 

Cruzy 

Vermenton 

Saint-Sauveur 

Poni-s.-Yonne 

Guillon 

Aillant 

Joigny 

Quarré 

Auxerre 

Sens 

Joigny 

Chablis 

Sens 

Gharny 

St-Fargeau 

St-Florentin 

Auxerre 

Quarré 

Saint-Julien 

Quarré 

Saint-Julien 

SaintrFargeau 

Saint-Julien 

Sens 

Cruzy 

Alliant 

Sergines 

Chamy 

Sergines 

Aillant 

Aillant 

Vézelay 

Id. 
Bléneau 
Saint-Julien 
Saint-Sauveur 
Pont-sur- Yonne 
Chéroy 
Cruzy 

L'ïsle-sur-le-S. 
Saint-Sauveur 
Quarré 
Vermenton 
Nojers 

Samt-Sauveur 
Sens 

Ancy-le-Franc 
Guillon 
Noyers 
Guillon 
Avaiion 
Chéroy 
GuiUoB 



Villen.-sur-Y. 

Ligny 

Sens 

Cruzy 

Vermenton 

Entrams(Nièv) 

Villen.-la-Guy. 

Cussy-leirF. 

S^-Aubin Ch.-N 

Cézy 

Cussy-l.-Forges 

Saint-Bris 

Sens 

Laroche 

St-Bris 

Sens 

Chamy 

Saint-Fargeau 

Saint -Florentin 

Auxerre 

Chastellux 

Saint- Julien 

Quarré 

Saint-Julien 

Saint-Farjgeau 

Saint- Julien 

Sens 

Tanlay 

S»-Aubin-Ch.-N 

Thorigny 

Charny 

St-Maurice-R-H 

Aillant 

Id. 
Arcy 
Vézelay 
Bléneau 
Sépeaux 
Samt-Sauveur 
Pont^surYonne 
Saint- Valérien 
Tanlay 

L'Isle-sur-le-S. 
Saint-Sauveur 
Cussy-les-F. 
Vermenton 
Noyers 

Samt-Sauveur 
Sens 
Lézinnes 
Guillon 
Noyers 
Cussy-les-F. 
Avallon 
Egriselles-le-B. 
Cussy-lea-F. 



3 


20 


47 


8 


17 


17 


6 


6 


51 


8 


17 


52 


9 


33 


33 


1.3 


43 


43 


15 


27 


79 


5 


13 


60 


8 


21 


23 


5 


5 


32 


6 


15 


67 


9 


9 


9 


2 


2 


60 


6 


6 


25 


10 


18 


18 


4 


4 


61 


8 


29 


38 


» 


49 


44 


» 


31 


31 


5 


5 


5 


8 


11 


62 


• 


10 


37 


4 


23 


75 


11 


21 


48 


3 


53 


47 


10 


20 


47 


3 


3 


61 


15 


9 


44 


8 


21 


20 


12 


12 


68 


5 


30 


40 


24 


26 


or 


7 


20 


18 


5 


18 


18 


15 


17 


35 


2 


13 


51 


5 


56 


51 


18 


13 


35 


» 


39 


39 


6 


18 


75 


8 


16 


73 


14 


10 


45 


5 


11 


50 


6 


41 


41 


13 


14 


62 


6 


23 


23 


11 


14 


34 


5 


35 


35 


6 


6 


64 


12 


15 


43 


9 


20 


62 


7 


27 


4d 


4 


17 


6d 


4 


4 


&u 


17 


22 


59 


2 


15 


63 



n 



COMMUNES. 



.2 
'S ** 

5* 



> ï; s w 

«s 



CANTONS. 



BUREAUX 
de 

POSTE. 



OIgTANCE 

de la commune 



an 
cant. 



rarr. 



aa 
ch-1. 



Sceaux 

Seignelay 

Semeatron 

Senan 

Semieyoy-le-Bas 

Senneyoy-le-Haat 

Sens 

Sépeaux 

Septrondft 

Serbonnes 

Sergines 

Sermizelles 

Serrigny 

Sery 

Sognes 

Sommecaise 

Sormery 

Soucy 

Sougeres 

Sougères-s-SinoUe 

Soumain train 

Stiany 

SuBligny 

Taingy 

Talcy 

Tanlay 

Tannerre 

Tharoiseau 

Tharot 

Theil 

Thizy 

Thorey 

Thorigny 

Thory 

Thury 

Tissé 

Tonnerre 

Toucy 

Treigny 

Trévilly 

Trichey 

Tronchoy 

Trucy-sur-Yoone 

Turny 

Val-de-Mercy 

Yallau 

YaUery 

Vareille 

Varennes 

vassy 

Vaudeurs 

Yault de Lugay 

Vaumort 

Vaux 

Vcnizy 

Yenouse 



1523 


37316 


1345 


46336 


H70 


11785 


1754 


35522 


869 


19871 


881 


15168 


2166 


33108" 


1991 


41573 


1801 


8546 


993 


27189 


1896 


5i596 


704 


9640 


750 


8078 


425 


5005 


1043 


5748 


1552 


18543 


3106 


46516 


2162 


33510 


2650 


14827 


698 


» 


106t 


24106 


1786 


40898 


782 


10061 


2081 


22506 


688 


9782 


1298 


39224 


2893 


28614 


34B 


6305 


235 


8659 


1155 


20011 


553 


12540 


693 


8252 


1705 


19210 


825 


» 


2322 


19906 


596 


6756 


5827 


581783 


3492 


55471 


46% 


54981 


686 


27455 


661 


10400 


659 


13749 


831 


11093 


2487 


66.69 


1345 


15500 


1166 


30058 


1242 


18391 


1041 


15754 


1005 


10499 


741 


17393 


2744 


21435 


1519 


33635 


1452 


10019 


423 


14784 


4893 


112219 


792 


12265 



Guillon. 
Seignelay 
Gourson 
Aillant 
Cruzy 
Id. 
Sens. 

Saint-Julien. 
Saint-Fargeau 
Sereines 

Ayallon 

Tonnerre 

Yermenton 

Sergines 

Aillant 

Flogny 

Sens 

Saint-Sauveur 

Seignelay 

Flogny 

Ancy-le-Pranc 

Chéroy 

Courson 

L'Isle-sur-le-S. 

Cruzy 

Bléneau 

Vézelay 

A vallon 

Villen.-rArcb. 

Guillon 

Cruzy 

Yillen.-rÂrch. 

Avallon 

Saint-Sauveur 

Tonnerre 

Id. 
Toucy 

Saint-Sauveur 
Guillon 
Cruzy 
Flogn y 

Coulanges-s.-Y 
Brienon 
Coulanges-Ia-Y 
Auxerre 
Chéroy 

Villen.-rArch. 
Ligny 
Guillon 
Cerisiers 
Avallon 
Sens 
Auxerre 
Brienon 
Ligny 



Guillon 
Seignelay 
Ouaine 
Senan 
Cruzy 
Id. 
Sens 
Sépeaux 
Saint-Fargeau 
Serbonnes 
Sergines 
Avallon 
Tonnerre 
Arcy-sur-Cure 
St-Maurice-R*H 
La Ferté 
Neuyy-Sautour 
Sens 
Thury 
Seignelay 
Neuvy 
Ancy-Ie-Franc 

Sens 

Courson 

L'Isle-sur-le-S. 

Tanlay 

Mézilles 

Vézelay 

Ayallon 

Theil 

L'Isle-s- Serein. 

Cruzy 

Thorigny 

Lucy-ie-Bois 

Thury 

Tonnerre 
Id. 

Toucy 

Treigny 

Guillon 

Cruzy 

Tonnerre 

Mailly- Château 

Saint-Florentin 

Cou lange-la- V. 

Auxerre 

Vallery 

Theil 

Ligny 

Guillon 

Cerisiers 

Avallon 

Theil 

Auxerre 

Saint-Florentin 

Ligny 



8 


11 


57 


» 


13 


13 


14 


26 


26 


5 


8 


25 


9 


28 


63 


10 


27 


62 


» 


» 


57 


16 


15 


36 


i 


46 


40 


5 


16 


74 


• 


19 


76 


11 


11 


41 


7 


7 


29 


10 


26 


26 


15 


24 


77 


11 


24 


31 


19 


35 


42 


7 


7 


63 


13^ 


36 


36 


• 


» 


» 


13 


28 


38 


6 


24 


59 


15 


8 


58 


8 


28 


28 


6 


17 


58 


12 


9 


44 


16 


38 


38 


7 


10 


55 


6 


6 


46 


14 


12 


51 


8 


17 


57 


10 


16 


51 


16 


15 


63 


10 


10 


45 


8 


35 


35 


7 


7 


30 


• 


» 


35 


• 


24 


24 


9 


45 


45 


4 


14 


61 


9 


âO 


55 


7 


8 


43 


15 


23 


23 


12 


29 


35 


4 


16 


16 


6 


6 


6 


6 


20 


77 


12 


16 


54 


2 


23 


23 


10 


23 


60 


6 


28 


40 


6 


6 


48 


14 


14 


49 


6 


6 


6 


10 


27 


33 


7 


17 


17 



73 



COMMUNES. 



S 






S 



s" 3 



CANTONS. 



BUREAUX 
de 

POSTE. 



DISTANCE 

de la commune 



an 
cant. 



r«rr 



l aa 

.jch-/. 



Venoy 

Vergigny 

Verlin 

Vermenton 

Vernoy 

Véron 

Verlilly 

Yezannes 

Vézelay 

Vézinnes 

Vignes 

YiRebieTin 

Villebgu^is 

YillechétiYe 

Yillecien 

Viliefurgeau 

VilleOranclK 

Yillegardin 

VillemanoGhe 

Villemer 

VOleDaYotte 

YilteneuTe-la-Don. 

YOlerteuve-la-Guy. 

YiHerteuve-l'Arch. 

VilleiieuTe>U-Gen. 

Yillen. St-Sal¥c 

YUleoeuvesur-Y. 

ViUeperrot 

YUIeroT 

Villelhierry 

Vlllevallier 

Villiers-Bonneux 

YiUiers-Ies-Hauts 

Villiers-Lonis 

Villiers-Sl-Benolt 

Yillier8-»-Tholon 

Villiers-Vineux 

Villon 

Villy 

Yiocelles 

Vinctilottes 

Vinneuf 

Vireaux 

ViYiers 

Yoisines 

Volgré 

Voutenay 

Yrouerrc 



2274 


49185 


9318 


29487 


4410 


26208 


2564 


85360 


1441 


21218 


1591 


25681 


561 


4446 


900 


9619 


2180 


28699 


630 


6716 


1177 


33894 


716 


46209 


1181 


17715 


943 


7614 


760 


14195 


1378 


48758 


232rr 


23214 


1073 


26595 


1439 


46024 


426 


11109 


2^ 


4995 


1444 


24749 


1658 


101909 


673 


12895 


2468 


18206 


703 


«0576 


4014 


106727 


815 


13517 


710 


12063 


2088 


38752 


837 


17946 


1454 


17054 


1911 


44755 


1107 


11240 


2189 


27021 


1550 


18632 


1118 


13366 


943 


10667 


585 


12987 


1255 


18456 


185 


11553 


1526 


36811 


1458 


21847 


918 


7735 


2713 


27500 


923 


13177 


1004 


13297 


1428 


10285 



Auxerre 

Saint-Florentin 

Saint-Julien 

Vermenton 

Chéroy 

Sens 

Sergines 

Tonnerre 

Vézelay 

Tonnerre 

Guillon 

Pont-sur-Yonne 

Chéroy 

Cerisiers 

Joigny 

Auxerre 

Cbamy 

Pon^sur-Yonne 

Pont-s -Yonne 

Aillant 

Pont-snr-Yonne 

Chéroy 

Pontrsur-Yonne 

Villen.-l'Arch. 

Bténeau 

Liffny 

Villen.-sur-Y. 

Ponl-sur-Yonne 

Chéroy 

Id. 
Joigny 
Sergines 
Ancy-le-Franc 
Villeu.-l'Arch. 
Aillant 

Id. 
Flogny 
Cruzy 
Ligny 
Coulanges-la-V. 

Id. 
Sergines 
Ancy-le-Franc 
Tonnerre 
Villen.-l'Arch. 
Aillant 
Vézelay 
Tonnerre 



Auxerre 

Saint-Florentin 

SainWulien 

Vermenton 

Egriselles 

Véron 

Sergines 

Tonnerre 

Vézelay 

Tonnerre 

Guillon 

Villen.- la-Guy. 

St-Valérien 

Arces 

Cézy 

Auxerre 

Villefranche 

Chéroy 

Pont 

Basson 

Pont 

St-Valérien 

Villen.-laGuy. 

Villen.-FAich. 

Mézillcs 

Montigny 

Villen.-sur-Y. 

Pont 

Sens 

Val 1er y 

VilleYalIier 

Thorigny 

Ancy-le-Franc 

Theil 

Villiers-St-Ben. 

Aillant 

Flogny 

Cruzy 

Ligny 

Vincelles 

Id. 
Serbonncs 
Lézinnes 
Tonnerre 
Thorigny 
Senan 
Arcy 
Tonnerre 



6 
4 
5 

20 

9 

10 

10 

» 

5 

5 

11 

15 

4 

6 

6 

7 

6 

2 

11 

5 

17 

12 

» 

12 

12 

» 

4 

15 

11 

9 

12 

7 

17 

16 

2 

5 

8 

5 

5 

5 

12 

10 

7 

14 

6 

13 

8 



6 
27 
15 
24 
18 

9 
27 
10 
15 

5 
18 
23 
14 
28 

6 

6 
22 
23 
14 
13 

8 
14 
24 
24 
43 
11 
17 

9 

9 
20 

9 
24 
24 
13 
29 
12 
16 
21 
19 
13 
14 
23 
13 

7 
12 
11 

5 
18 



2 
27 

42 
24 
61 
42 
77 
35 
50 
39 
66 
78 
72 
42 
33 
6 
44 
68 
71 
20 
64 
72 
81 
55 
43 
11 
44 
19 
66 
76 
36 
82 
53 
56 
32 
22 
31 
56 
19 
13 
U 
86 
46 
30 
70 
28 
37 
33 



. 74 
COMMUNES DE L'YONNE 

VÀR ARRONDISSEMENT. 

Population (*), Noms des Maires, Adjoints^ Curés (**), Desservants et Instituteurs. 



COMMUNES. 




MAIRES. 



ADJOINTS. 



CURÉS. 



Instituteurs . 



ARRONDISSEMENT D'AUXERRR. 



Accolay. 
Aigrement. 

Andryes. 

Appoigny. 

Arcy-sur-Cure. 

Augy. 

Aux ERRE. 

AvroUes. 

Bazarnes. 

Beaumont. 

Beauvoir. 

Seines. 

Bessy. 

Bleigny-le- Carreau. 

Boib-d'Arcy. 

Bouiliy. 

Chablis. 

Ctiamps. 

Charbuy. 

Charentenay. 

Chastenay. 

Chemilly, p. Seign. 

Chemilly-s-Serein. 

Cheny. 

Chéu. 

Cbevannes. 

Chichée. 

Chichy. 

Chitry. 

Coulanges-Ia-Yin. 

Conlangeron. 

Couianges-sur-Y. 

Courgis. 

Courson. 

Crain. 

Cravant. 

Diges. 

Dracy. 

Druyes. 

Egleny. 

Escamps. 

Escoliyes. 

Essert. 

Etais-la-SauYÎn. 



976 
159 

1043 

1520 
1335 
'330 

«7456 

676 
603 
398 
39(1 
695 
525 
359 
HO 
325 

2379 
«64 

1238 
604 
294 
558 
329 

1128 
640 

U59 

654 

63 

6.Î6 

1296 
406 
913 
591 

1365 
635 

1250 

1720 
660 
973 
598 

1023 
460 
139 

1628 



Momon Gaillard. 
Gendre Ad. 

De Mangin. 

Chavance. 

Coppin. 

Chapotin. 

MiLLIAL'X. 

Biot Delph. 

Decroix. 

Perr'enon. 

Chatelet Th. 

Roblot C. 

Pépin Eug. 

Truchy. 

Ton beau. 

Moulurât. 

FoiUot. 

Belyaux- 

Hédot A. 

Miller. 

Desfoux. 

Deschamps. 

Martin Isid. 

Cbambon C. 

Frcm^not. 

Favoi. 

Rigout E. 

Duveaux. 

Petit A. 

Houdé. 

Perreau. 

Riant H. 

Quiltot. 

Perreau. 

Goudard L. 

Quillaut. 

Genètre F. 

Baujard. 

Merlot. 

Gallet. 

Gibert. 

Renaudin. 

Garnier. 

Merlot C. 



Momon Duchamp 
Renault. 

Merlot Jules. 

Guyol P. 

Barillot. 

Trémillon. 

YXHIÉR. 
FORT-MUSSOT. 

Royer D. 

CourYOUx. 

Yillain. 

N 

Lamblin J. 

Giliot. Gr. 

Demeaux. 

Thomas. 

Moreau. 

Cailly. 

Thièvre. 

Bouret A 

Moreau. 

Proux Max 

Nailiet. 

Hugot. 

CoiombetA. 

B(.ucheron. 

Charrier. 

Mary B. 

Gouvine. 

Viré E. 

Desprez . 

CouiUaut. 

Rousseau. 

Viteaux. 

Ferrand. 

Gautrot. 

Droin. 

Savier. 

Allard. 

Guenot Hip. 

André L. 

Soum. 

Giyaudin. 

Marceau. 

Carré J. 



Lebiet. 


Cornevin. 


N 


Ancel. 


Alliot. j 


Mandron, Ulong, i 
Bruno. 


Monot. 


Ramon [Bardot 


Chauvin. 


Mignot, Leclerc, 


Vinceni. 


Desleau. 


BÉMOND. 




GUIGNEPIED. 


Arbioet, Gillet. 
1 Moreaa, Peigné. 


BOUSSARD. 


^KW^ ^^ ^ «»^^ ^^ y ^ ^ ^ J ^ ^^" ^ 


Deschamps. 


Solas. 


Blanchot. 


Badin. 


Garnier. 


Toutée. 


Bailly. 


Beaujard. 


Ferrand. 


Godard. 


Desmeuzes. 


Brisedou. 


Pial. 


Truchy. 


Poulainê, 


Ramon. 


Cuinet, 


Gallard. 


DUBAN. 


BouUotte. 


Bouraud. 


Joachim. 


Petiot. 


Lesire, Leseur. 


Debeauve. 


Chevillard. 


Auge. 


Barraud. 


Roblot. 


Brunot. 


Bougault. 


Boucherai. 


Carré. 


Roger. 


Husson. 


Robin. 


MOCQUOT. 


Gillodes, Carré. 


Bourcev. 


Desbœufs 


1^ .... • 


— 


Polin. 


Bélhery. 


Roussel. 


Lagarde. 


Lenfant. 


Fèvre. 


JovÉ. 


Roger. 


Moricard. 


Moreau. 


MONTASSIER. 


Paapert, Gillon. 


Durlot. 


Dufeu [gny. 


Clouzard. 


Bonnerot, Monti- 


Lagrange. 


Laareao, Terrier. 


Chabin. 


Hodon. [Noël. 


Leclerc. 


Choux. 


Plard. 


Bourdon. 


Zominy. 


Soret. 


Prieux. 


Badin. 


Pkq, 


Rousseau. 


Chauvin. 


Dufour.Chauffard 



(*) La population est indiquée d'après le recensement quinquennal 
{*') Les noms des curés sont en lettres petites capitales, ceux des 

lettres romaines^ et ceux des desservants oineurs en lettres italiques 

les communes reunies à une autre pour le culte. 

Nota. Les dernières élections municipales ont eu lieu le 4 mai 1884. 



Archeoault. 
de 1886. 
desservants en 
. Un — indique 



75 



COMBIUNES 



Popula- 
tion. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CURÉS. 



Instituteurs. 



Festignjr. 

Fpnteoailles. 

FimteBi^ p. Chablis 

Fontenay-s.-Four". 

FoDtenoy., 

Fouronnes. 

F)é. 

Germignj 

GorfiV; 

Gy-T'Ev^ue. 

flViteriye. 

Héry. 

Irancy. 

Jautges. 

JUSSY. 

La Chapelle- Vaup. 
Lain. 
Lalnsecq. 
Lalande. 
Leogny. 
Levis.* 

Lichèresp. Aigrem. 
Lignorelles. 
Ligny. 
Lindry. 

Lucy-sur-Cure. 
Lacv'Sur-Yonne. 
• MaiHy--hi.Ville 
Mailly-le-Château. 
Mali^y. 
Hère. 

Îïerry-Sec. 
Merry-sur- Yonne. 
Migé 
Milly. 
Mulesme. 
Monéteau. 
Montign^. 

MoDt-Saint-Sulpice. 
Houffy. 

MuuJins-s.-Ouanne. 
MoDtiers. 
Ormoy. 
Ouanne. 
Parly 
Ferreuse. 
Perrigny. 
Poiacnf. 
Ponti^ny. 
Ponrrain. 
Prégilbert. 
Préhy. 
Quennes. 
Rebourseaux. 
Rouvray. 
Sacy. 

Sainpuits. 
Saint-Bris 



270 
203 
284> 
2^0 
780 
480 
116 
512 
584 
610 
349 
U88 
868 



Beaufumé J. 

Berson Jules. 

Dau vissât. 

Viault. 

Ganneau. 

Marlin. 

Jeanniol. 

Lorey. 

Mathieu. 

Fabien Rapin 

Chenegros H. 

Morean. 

Chariat. 



446 François. 
437 Baste. 
220 Fourrey. 
502 Girault. 
901 de Beau vais. 
383 Agnès Emile. 
665 Coias. 
460 Guyon J. 

330 Puchâtel. 
340 Tremblay. 

1346 Tournief. 
1072 Martin F. 

252 Barreau J. 

3'>5 Gauthier. 
1026 Chandelier. 

949 Prudot. 
1107 Dorup. 

331 Robert. 
451 Thillière. 
501 Came! in. 
901 Gilon. 
244 Boraet. 
338 J. Richard. 
875 Barnou 
807 Garoet. 

1188 Pczé. 

236 Guerre àu. 

404 Piilon. 
1015 Surugue. 

689 Chat. 
1093 Boudin. 
1034 Lavollée. 

275 Roy. 

566 Fèvre. 

200 Dauvis<at L. 

851 Duranton. 
1508 Chatelel. 

377 Guiliy Victor 

218 Daudier. 

504 Petitjean Ad. 

300 Lapoix. 

317 Brillé. 

603 Carré. 

8i3 Faure L. 
1616 Goisot A. 



Trémeau. 

Dappoigny. 

Regnaud Hip 

Deïinons. 

Bréchot. 

Droin. 

Gautheron J. 

Desvaux. 

Calmant. 

Martin A. 

Chartraire. 

Gautherin F. 

Colas Laurent 

Cordier. 

Rigoutat. 

Rousselet. 

Boisseau. 

Monlassier. 

Gilet Clém. 

Jaluzot. 

Brisedoux. 

Langlois. 

Jolly. 

Denombret. 

Ledoux. 

Moreau H. 

Just Pierre. 

Château. 

Soi rat. 

Laroche Nie. 

Léçer. 

DriUon. 

Ozanne. 

Trousseau. 

Mignard. 

Guillot Eloi. 

Petit j«an. 

Chambeau. 

Prévost Léo. 

Bruant. 

Murienne. 

Roche. 

Basset. 

Angiibert. 

Bouiauit 

LemouUe. 

Marc and. 

Aubronllenri 

Lordereau. 

Fradin. 

Ghevillard. 

Moltot 

Goubault. 

Dubois C. 

Malaquin. 

Brevin. 

Delafaye. 

Girard. 



Durlot. 
Taillandier. 

N 

JeanniatUt. 

Pautrat. 

Jeanniot. 

N... 

Putois. 

Basset. 

Gâteau. 

Baudot. 

Pélissier. 

Ragpt. 

Dupas. 

Prieux. 

Jacquet. 

Bardout. 

Guillet. 

Delourme 

Laurent. 

Pautrat. 

Billiau. 

Jacquet. 

Sautereau. 

Dupuis. 

Picq. 

Régnier. 

Gallien. 

Jojot 

Fkançon. 

Gouley. 

Lenfanl. 

ServoUe. 

Brisedoux. 

Brisedoux. 

Taillandier. 

Cartaut. 

Pion. 

Petit. 

Debeauve. 

Aléonard. 

MUlot. 

Regnault. 

Dalbanne. 

Bailly. 

Hallard. 

Gruet. 

Brisedoux. 

Boyer. 

Boudrot. 

Roux. 

Moricard, 

Méaume. 

Cuinet. 

Chrétiennot. 

Jays. 

Crochet. 

Cormier. 



Gallois. 

Moreau J. 

Chaussef oin . 

Morin. 

Robert. 

Camus. 

Laporte. 

Pernot. 

Chérest. 

Mairry. 

Château. 

Diirr. 

Blin. 

Têtard. 

Millot 

Lambert. 

Chanlin. 

Pinon. 

Simonneau. 

Michaut. 

Breuillé. 

Rodot. 

Coûtant. 

Ferlet. 

Badin. 

Dureau. 

Lemoine[seur. 

Combraque, Le- 

Paillot. 

Viault. 

Pompon. 

Grégoire. 

Mercier. 

Noei. 

Landre. 

Malaquin. 

Choiat. 

Colas. 

Larue. 

Goberot. 

Félix. 

Mothré. 

Létang. 

Robert. 

DriUon. 

Lassausaie. 

Rousseau. 

Château. 

Rodier. 

Chalmeau. 

Berault. 

Delétang. 

Robin. 

Gravier. 

Baudot. 

Massot. 

Belin. [notte 

Simonneau, Bon- 



76 



V. 



COMMUNES. 



papula- 
tioa. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CURÉS. 



Instituteurs. 



Saint-Cyr-1-Col. 

Sainte-Colombe. 

Sainte- Pallaye. 

Saint-Florentio. 

Saint-Georges. 

Saints. 

Saint-Sauveur. 

Seignelay. 

Sementron. 

Sery. 

Sougères. 

Songères'-s.-Sinotte. 

Taingy. 

Ttiury. 

Toucy. 

Treigny. 

Trucy-sur- Yonne. 

Val-de-Mercy. 

Vallan. 

Yarennes. 

Vaux. 

Venouse. 

Venoy. 

Vergigny. 

Vermenton. 

Villefargeau. 
Villeneu Ye-S*-Sal ?e 
ViUy. 
Yincelles. 
Vincelottes. 



Angely. 

Annay-la-Cô(e. 

Anuéot. 

Annoux. 

Asnières. 

Asqains. 

Atbie. 

Ayâllon. 

BeauTilliers. 

Bierry-1-Belles-Fon. 

Blacy. 

Blannay. 

Brosses. 

Bussières. 

Chamoux. 

Chastellux. 

ChÂtel-Censoir. 

Cisery-les-G.-Ormes 

Civry. 

Coutarnoux. 

Cussy-les-Forges. 

Dissangis. 



800 

626 

26t 

2693 

664 

«031 

1847 

1273 

374 

255 

1270 

360 

937 

1004 

3203 

2560 

355 
436 
658 
401 
406 
307 
1268 
452 

2240 

430 
230 
161 
8'.0 
471 



Denizot. 

Millot. 

Moreau. 

Lenoir. 

Fèvre. 

Simonnet. 

Merlott. 

Crochot. 

Pierre Anat. 

N 

Guenot. 
Bouchez. 
Plessis. 
Gonneau. 

Lavoliée. 

Normand A. 

Griffe A. 

Simpée. 

Durand. 

Givaudin. 

Briffaux L. 

Darlot. 

Aliiot. 

Lizerand. 

Savot A. 

Pailleret. 
Moriaraé. 
Lécullier. 
Berinont. 
Bardout. 



Mary J -B. 

Morin. 

Grégoire. 

Berthelm L. 

Guignolie. 

Marchand. 

N 

Cambuzat. 

Boisseau F. 

Ferlet. 

Choux. 

Delorme. 

DessignoUe. 

An^ilbert. 
s Boisseau Ch. 
) Montcellet L. 
{ Lemoule. 
^ Mathieu. 

Guilly. 

Mathey. 

Campenon. 

Rousse, u. 

Dujon J. 

Chardon. 

Hergot, Hubert. 

Kieindre. 

Jeannez. 



[saosse. 



i «fcaiiuczi. 



Prout. 

Robin. 

Houtarde. 

Tribaudeau. 

Raveneau. 



Jolibois. 


Desgranges.Tale- 


Crescitz. 


Chevillotte. 


Montenat 


Landre. 


Heublet. 


Pichon. 


N 


Viaull. 


Merlot. 


Desciaire. 


Millot. 


Vallée. 


Champenois. 


Beinard. 


Auge. 


Quénée. 


Grillel de Sery. 


Naillet. 


Neveu. 


Leclerc, Henry. 


N.... 


Lemoine. 


Poulain. 


Jay, Moreaa. 


Rafflot. 


Nottet. 


Appert. 


Guilly. 


Vie. 


PauWé. 


Roux. 


Riotte. 


Denis. 


Bourgoin. 


Gâteau. 


Persenot 


Gruet. 


Renaud. 


Viiwent, 


Vivien 


Chrétiennot. 


Houblin. 


Garlin. 


Pinon,Trnfrot. 


Berlheau. 


lioulard. 


JOURDE. 


Petit, Roy. 


Dupuis. 


Bonnetat, Caput. 


Pion. 


Chommelon. 


Jacquet. 


Viaut. 


Fillieux. 


Guibert. 


Fillieux. 


Bréchot. 



ARRONDISSEMENT D'AVALLON. 



424] Gros. 
426\ Baudot. 
57 Labonreau. 
28. d'Avout. 
540 Forestier. 
791 Perreau. 
236 Char ton. 

63'i5 HOUDAILLE. 

241 N 

673 Lavallée. 
309 Garnier. 

242 deChaieaavieox 
891 Brisedoux. 
449 Bourdillat. 
377 Dethîre. 

561 de Chastellux 
1148 Mandron 
150 Girard. 
283. Sebillotle. 
2<7 Béruelle. 
643 Gautherot. 
. 250 Riotte Justin 



Joudrier. 

Soufflai d. 

Orbichon. 

Plain. 

Billard. 

Roy H. 

Rousseau. 

Verrier. 

Adine. 

N 

Raverat 

Roux. 

Lucy. 

Maiileau. 

Savry. 

Philippon. 

N 

Champion. 

Dannoux. 

Tavoillot. 

Perrève. 

Blandin. 

Riotte Jules. 



Seguin. 
Hernest. 
N.... 
Fénerol. 

N 

Hochet. 
Lambert. 

N. ... 

Piffoux, 

Barrey. 

Piffoux. 

N. 

Gutlin. 

Gillot. 

Guibert. 

Leseur. 

Porte. 

MUloU 

Ravereau. 

Tissier. 

Cartaull. 

Timer, 



Gaze. 

Hreuillard. 

N... 

Papavoioe. 

Dubreuil. 

Lhoste. 

Cuisinier. 

Thorin. 

Bourgeois. 

PiletCranUoPes. 

Hodier [champs 

Renun. 

Sonnoid. 

Baron. 

Cointal. 

Tanière. 

Caillot. 

Château 

Ythier. 

Pianlt. 

Pelletier. 

Blaisot. 



•è 
k 



77 



COMMUNES. 



Popola- 
tion. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CURES. 



Instituteurs 



Doraecy-sur-Cure. 

Domecy-s-le-Vault. 

Elaules. 

Foissy-les-Vezclay. 

Fontenayp. Vézel. 

Girolles. 

Giirry. 

Guillon. 

Island. 

Joax'la-Ville. 

Lichéres. 

L'Isle-sur-Serein. 

Lucyle-Bois. 

Magny. 

Marmeaux. 

Massangis. 

Henades 

Monlillot. 

Montréal. 

Pierre-Perlhuis. 

Pizy. 

Pontaubert. 

Précy-le-Sec. 

ProTcncy. 

Qaarré-les-Tombes. 

Saint-André. 

Saint-Branchcr. 

Sainte-Colombe. 

Sainte-Magnance. 

Si-Germain- des-C h. 

Saint-Léger. 

Saint-Moré. 

Saint-Père. 

Santigny. 

Sauvigny-le-Beuréal 

Saavigny-le-Bois. 

Sairigny-en-terre-P . 

Sceaux. 

Sermizelies. 

Talcy. 

Tharoisetu. 

Tharot. 

Thizy. 

Thory. 

Tréviily. 

Vaêsy. 

VaiilldeLugny. 

Vézelay. 

Vignes 

Voutcnay. 



Aillant. 

Arces. 

Armeau, 



Bellechaume. 
Béon. 



784 
304 
601 
443 
588 
316 
362 
867 
380 

1111 
183 
979 
5 5 

1168 
229 
537 
189 
718 
532 
220 
299 
447 
637 
468 

2101 
398 
927 
412 
816 

f252 

1225 
348 
987 
291 
180 
662 
362 
277 
305 
400 
273 
202 
536 
316 
170 
296 
716 
901 
246 



I 



N.... 

Gbauveau. 

Ronde. 

Charles. 

Précheux. 

Dannoux. 

Voillereau. 

Drouhin. 

Meunier. 

Rétif. 

Chavance. 

Vallée. 

Carré. 

Goujon. 

Halff^y A. 

Desprez. 

Pannetrat. 

Berthoux. 

Rouzaud B. 

Droin L. 

Barbier. 

Bourrey. 

FiauU. 

BressoD. 

Chevillotte. 

Marchand. 

Poirier. 

Boursier. 

Picard H. 

Barbier. 

Chariot. 

Morinat. 

Blandin. 

Trébillon. 

Lame. 

Poirier Alex. 

Diot P. 

Dorneau. 

Perrin. 

Riotte. 

Cte d'Assay. 

Minard. 

Courtat. 

Prétot A. 

Gauthier. 

Le^ast. 

Guttin. 

Delasgasseigne. 

Boblin. 



328lSadon. 



Bain. 


GwlreL 


Guignol. 


Morlet. 


Chevy. 


Libbé et Rouche 


Mercier. 


Durand. 


Talion. 


Favre. 


Minard. 


Bierry. 


Ratai. 


Vileau. 


Blandin. 


Rigollet. 


Marcelot. 


Droit. 


Collin. 


Lnirot. 


Gaucher. 


Vincent. 


Rémond. 


RÉMOIHD. 


Moricard. 


Lairot. 


Dan. 


Levèque. 


Benoit. 


Bidault. 


Laurent. 


Degoix. 


Charlier. 


Mithouard. 


Gourlot. 


Regobis. 


Durey. 


Simon. 


Droin A 


Barbe. 


Picocbe. 


Courtot. 


Orbichon. 


Minard. 


Collin. 


Guilloux. 


Darin. 


Logerol. 


Gu^ard. 


GUIGNOT. 


Noirot. 


Millot. 


Dejoux. 


Briffaux. 


Sureau. 


Boutron. 


Simon. 


Aubron. 


Dizien. 


Labbé. 


Cheure. 


Moreau. 


CoUinot. 


Bouchot. 


Soliveau. 


Bernard. 


Lhuillier. 


Morand. 


Noirot. 


Gally. 


Bourrey. 


Perrot. 


Lempefeur. 


Gally. 


Caillai. 


Gwchard. 


Mongeot. 


Michaut. 


Leblanc. 


DegoUt. 


Rousseau . 


Perdrix. 


Vileau. 


Pesaon. 


Laurier. . 


Gttichard. 


Boussard. 


M on nier. 


Champenois. 


Guichard. 


Perdu. 


Caillot. 


Baudot. 


Noël. 


Guilloux. 


LORIDON. 


Gelin. 


Dutarire. 


Sautrean. i 


Poulaine. 



ARRONDISSBMBNT DE JOIGNIT. 



1395 
931 
770 
600 
567 
595 



Simonneau. 
Baudoin. 
Valentin 
Au berger. 
Des barres. 
Renard. 



Millet. 

Poiiier. 

Poitrat. 

Bigaud. 

Mercier. • 

Bourderon. 



Paltrat. 

Noblot 

Riundel. 

Denuuh. 

Pommier. 

Boyer, 



Berlhier. 

Veuillot. 

Boidot, Uarsigny 

Arfeux. 

Joffron, Sagette. 

Ducrot. 

Coquillat. 

Pavillon ,Laumet. 

Cullin. 

Javey. 

Richard. 

Pissler 

Billot, [nier. 

CambuzatjVar- 

Poulet. 

Genêt. 

Mathieu. 

Paumier. 

Collas . 

Riotte. 

Poulet. 

Voisinot. 

Du pressoir. 

Thibault, (reau 

Gaéniffèv, Fabu- 

Aupépin. 

HurioQ, Boonerot 

Gautonr[Boyard 

Milliet. Sapin. 

Guesnu. 

Dhivert, Millot. 

Guichard. 

Laforest. 

Dannoux. 

Yoisenat. 

Yitureau. 

Lallement. 

Gelin. 

Secrétin. 

Mathieu. 

Gerbe&u. 

Gillier. 

Tarteret. 

Sestre. 

Picard. 

Rouard. 

Rose. 

Sommet. 

Dapoigny. 

Bonnerot. 



Gagé. 

Henneçiuin. 

Sonnoi?. 

Ficatier. 

Bonnet. 

Moreau. 



78 



COMMUNES. 


Popula- 
tion. 


' MAIRES. 


ADJOINTS. 


CURÉS. 


Instituteors. 


Bléneao. 


2140 


Dethou. 


Barberousse. 


BOCLET. 


Gautrot. 


Bligny-en-Othe. 


114 


Moreau. 


Fouchy. 


Dusausmy. 


Vallée: 


Bœurs. 


795 


Fandard A. 


Fandard J. 


N 


Dafour, Bourreaii 


Bonnard. 


235 


Gervais L. 


SouTcMlat F. 


Denouh. 


Méreau. 


Branches. 


565 


Bouquin. 


Moreau. 


Roy. 


Martin. 


Brienon. 


2626 


Roncin. 


Denis. 
Coq. 


MOTHERÉ. 


Paquereau. 


Brion. 


808 


Raliveau. 


Fouchy. 


Truchy. 


î>rominy,Laveaii. 


Bussy-en-Othe. 


1123 


Loup. 


Vallée; 


Lelrâg. 


Prin. 


Bassy-le-fiepos. 
Cerilly. 


563 


Palhier. 


Danguy. 


Riondel 


Heurley. 


186 


Eiatot. 


Lomé. 


Bourpeo». 


Masson. 


Cerisiers. 


1343 


Mossot. 


Grimard. 


GUÉRIN. 


Tissier. 


Cézy. 


1009 


Droin. 


Bénard. 


Mondioox. 


Callé. 


Chailley. 


1025 


Delécolle. 


Baillet. 


Truchy. 


Viaat, Morisset. 


Chambeugle. 


201 


Boisgarnier. 


Lallier. 


JV... 


Chauveau. 


Champcevrais. 


1033 


Durand. 


Delaboire. 


Chau^ois. 


Legrand. 


Champignelles. 


1505 


Duguyol. 


Beaufils. 


Calli». 


Gestre. 


Champlay. 


750 


Fauchereau. 


Cochard. 


Picq. 


Rousseau. 


Champlost. 


1248 


Giruit. 


Brot. 


Gérard. 
Hugot. 


Laroy. 
Château. ' 


Champyallon. 


571 


Baret de S.A. 


Fréchot. 


Maître. 


Moreau. 


ChamYres. 


570 


Contrault. 


Carré Denis 


Poulain. 


Truckon. 


Charmoy. 


396 


Gonon. 


Carré. 


Legall. 


Chandé. 


Charny. 


1562 


Levert. 


Lavollée. 


TriBO». 


Delestre. 


Chassy. 


853 


Gallet E. 


.N 


Geny. 


Dieu. 


Cbaumot. 


686 


Richer. 


Courtois. . 


Préau. 


Cadet. 


Chéne-Amoull 


297 


Pignon. 


Duport. 


Monin. 


Millot. 


Che Villon. 


552 


Geste.- 


Crouzy. 


Jean. 


Digard. 


Chichery. 


486 


DefoUe. 


Vinot. 


Raoul. 


Pichon. 


Couleurs. 


489 


Legros. 


Rousseau. 


Bourgeois. 
Boiselle. 


Marnot. 


Cudot. 


695 


Girardot. 


Guédu. 


Vallué. 


Dicy. 


519 


Balsat. 


Martinet. 


Gouyer. 


Breuillé. 


Dillo. 


125 


Larcher. 


Fouchy. 


N... 


Jaluzot. [Marc. 


Dixmonl. 


1561 


Adam. 


Prévost. 


Devinât. 


Lhuiltier» Noël et 


Epineau-les-Vosves. 


395 


Giraudon. 


Didelin. 


Guerbet. 


Huot. . 


Ësnon. 


449 


Sourdillat. 


Delagneau. 


DavigBMi. 


RobinfPercbeoea 


Fleury. 


1259 


Bouquin N. 


Esclavy B. 


Monin. 


Vacher 


Fontaines. 


946 


PiUon. 


Perrot. 


Cbaillou. 


Gourlot. 


Fontenouilles. 


5 9 


Leclerc. 


Rameau. 


Monin. 


Ledoux. 


Foumaudin. 


412 


Gillot. 


Frottier. 


Jublin. 


Lefèvre. 


Grandchamp . 


953 


Raloret. 


Flix. 


Courtois. 


Boisseau. 


Guerchy. 


&S'i 


Jacob. 


Burat. 


Bassier. 


Milachoo. 


JOIGNY. 


6494 


Delécolle. | 


Champroux. 

ROUBÉ. • 


Créneau. MiUot 
et Desvignes. 


i. Brigout. 
[ Chat. 


La Celle-Sainl-Cyr. 


1206 


de Courcy. 


Millop. 


Boyer. 


Brot 


Laduz. 


386 


Frécault. 


Martin. 


Fouqueau. 
Lordereau. 


R*^. 


La Ferté-Loupière. 


1299 


Chaton. 


C** de Tryon. 


Filiienx. ' 


La Mothe-aux-Auln. 


79 


Millot. 


Chapuis. 


N... 


N. 


Lavau. 


1331 


Renard. 


Vignel. 


Bourgoin. 


Owithereau. 


La Villotte. 


215 


Be ri hier. 


Bouveau. ' 


Carré. 


Martin. 


Les Bordes. 


787 


Senange A . 


Senange E. 


Devinât 


Finot. 


Les Ormes. 


521 


RigoUet. 


Bornât. 


Gaillard. 


Payeur. 


Looze. 


389 


Salmon. 


Gaujard. 


Michaut. 


Fouchy. 


Louesme. 


220 


Nolot. 


Toinot. 


; Fondras, 


Jolly. 


Malicorne. 


472 


Darbois. 


Pajot. 


' Mathieu. 


Bamon. 


Marchais-Beton. 


287 


Villeriné 


Carreau. 


N 


Guillot. 


Mercy. 


98 


Gras Félix. 


Gras L. 


Delagneau. 
Plard. 


Moreau A. 


Merry-la-Vallée. 
Mézifles. 


918 


Gallet. 


Thibault. 


Pannier. 


1356 


Arrault 


Tramooille. 


Dondcnne. 


FeuUly, Boursin. 



79 



COMMUNES. 


Popula- 
tion. 


MAIRES. 


ADJOINTS. 


CURÉS. 


Instituteurs. 


Higennes. 


1598 


Ternuel. 


Molle veau. 


Fayolle. 


Prieur. 


Ncuilly. 


812 


Ladoué. 


Gaudeau. 


Huré. 


Château. 


Paroy-en-Olhe. 


405 


Charpentier. 


Lacbat. 


Pommier, 


Ri^olet. 


Paroy-8ur-Tholon. 


390 


Ghaumartin. 


Chaumartin. 


PoMn. 


Boise. 


Perreui. 


775 


Baratin. 


Pourderon. 


Bénard. 


Rollin. 


Pi£fonds. 


976 


Baillot. 


Auger Alexis. 


Rossignol. 
Monchot. 


Bauffre. 


Poilly-sur-Tholon. 


1014 


David. 


Breton. 


Dafonr, Beranlt* 


Précy. 


834 


Leau 


Fournier. 


Renaud. 


Bolnat. 


Prunoy. 


646 


Gillon. 


Giroux. 


Jean, 


Dâloozeaa. 


Rogny. 
Roncnères 


U75 


Gillet. 


Peghaire. 


Vedel. 


Nicolas. 


299 


Briot. 


Robineau. 


Pallix. 


Dur ville. 


Rousson. 


411 


Vaudoux. 


Larousse. 


Aubert. 


Roubier. 


St-Aubin-Ch.-Kenf. 


1032 


Gravier. 


Perdijon. 


Loriferne. 


Largeot.l 


St-Aubin-s-Yoïkne. 


355 


Roy E. 


Rebourg. 


Guérinot, 


Courtois. 


St-Cydroine. 


1068 


Rativeau. 


Perchein. 


Lenfant. 


Barrant. 


St-Denis-s-Ouanne. 


374 


Ri bière. 


Binoche. |lut. 


Courtois. 


Lespagnol. 


St-Fargeau. 


2642 


Masson. 


Delapierre, Bal- 


Laproste. 


Ma thé. 


St-Jalien-du-SauIt 


1995 


Coste. 


Besançon. 


FOOARD. 


Boulmeau. 


St-Loup-d'Ordon. 


5'i0 


Guyard. 


Moreau. 


Pichard. 


Longuet. 


St-Hartin-des-ch. 


704 


Barat. 


Plumet. 


Morin. 


Blaisot. 


St-Martin-d'Ordon. 


512 


Thomas. 


Delagneau» 


Pichard. 


Renaut. 


8t-Marlin-s-0cre. 


102 


Gallet. 


Aucamus. 


N... 


N... 


Sl-Martin-s-Ouan. 


771 


Noyers. 
Gallet-Goùt. 


Delannoy. 


Mathieu. 


Leclerc. [signe. 


Sl-Maurice-le-Vieil. 


514 


Nodot. 


Mitaine. 


Gramaia,<Def&«s- 


St-Maurice-Thiz. 


350 


Gallet A. 


Bedoiseau. 


Jdiiaine. 


Vié. 


St-Privé. 


1U7 


Richard. 


Cruraière. 


Baudin. 


Gagnepain. 


St-Romain-le Preux 


430 


Ribier. 


Gardembois. 


Briois. 


Milachon. 


Senan. 


911 


Ruby. 


Desleau. 


Soi rat. 


Ancellin. 


Sépeaux. 


805 


Griacbe. 


Gaunot. 


Briois. 


Simard. 


Sept-Fonds. 


374 


Jalousot. 


Marcaud. 


MiUm. 


Fort. 


Sommecaise. 


562 


André-Laurin 


André-NoUot. 


N... 


Lhoste. 


Tannerrc. 


905 


Thillière. 


Bardot. 


Fondras. 


Mathey. 


Turny. 


1023 


Naslot. 


Villain. 


Moreau. 


Hivert, Boudrot. 


Vaudeurs. 


849 


Millet. 


Raliut. 


Balitrand. 


Meunier. 


Venisy. 


1320 


Garret. 


Sallot. 


Gendot. 


Cornu, Finon. • 


Verlin. 


628 


Moury. 


Moreau. 


Boisselle, 


Gautherot. 


Villechclive. 


315 


Dugas. 


Dié. 


Guérin. 


Gouriot. 


Villecien. 


411 


Bidault. 


Riçault. 


Pissier. 


Vosgien. 


Villefranche-S»-Phal 


904 


Rosse. 


Séjourné. 


Giffard. 


Gason. 


Villemer. 


393 


Hournon. 


Guibert. 


Huré. 


Gillet. 


ViUeneuve-Ies-Gen. 


656 


CoflFre. 


Perruchot. 


MiUon. 


Gouvrion. 


Villeneuve-s-Yonn. 


5127 


Uffrat. 


Mayaud. 
1 Fontaine. 


KuiNEjKittels. 


Dedienne, Durin, 
Desormes. 


Villevaliier. 


4G0 


Pasquereau. 


Grange. 


Fouard. 


Vengeon. 


Villiers-st-Benoît. 


1020 


Bénard. 


Legrand A. 


Carré. 


Duval. 


Villiers-s-Tholon. 


838 


Hubert. 


Martin. 


Coupechoux . 


Carré. 


Volgré. 


430 


Roy Louis fils 


Garigoat 


Soirat. 


Poisson. 



Bagneaux. 
Brannay. 
Champigny. 
Chaamont. 

Chéroy. 
Chigy. 

Gollemiers. 
Compigny. 
tornant. 
Courceaux. 



530 
473 

1375 
393 
731 
494 
470 
212 
302 

•217 



ABaONDISSEHBNT DE SBNS. 

Bellemanière 

Charpentier. 

Perner. 

Charbonnier. 

Bonsant. 

Mirvaux 

Guicbard J. 

Ducard. 

Lejaulne. 

Fétoux. 



Jorry. 


Marcout. 


Bernard, Laurent 


Michel. . 


Roguier. 


Viot. [miny. 


Pinou. 


Adam. 


Vivien C, Dro- 


Lover. 
Collomby. 


Remy. 


Regnard. 
Lebas. 


Berun. 


.Prieur. 


Henrr. 


Porcherot. 


Guichard L. 


Potdevin. 


Bourgeois. 


Gervais. 


Veiliot. 


Perriot. 


Boulin. 


Horson. 


Barton. 


Chaumont. 


Boudier. 


Fraudio 



.80 



COMUNES. 



popula- 
tion. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CURÉS. 



Instituteurs. 



CMirgenay. 
Courlon. 
Courtoin. 
Courtois: 

CUY 

Dollot. 

Domatft. 

Egriselles-le-Bocage 

Etigny. 

EVry. 

Flacy. 

Fleurigny. 

Foissy. 

Fohtaine-la^ailiar. 

Fouchères. 

Gisy-les-Nobles. 

Grange-le-Bocage. 

Gron. 

Jouy. 

La Bdliole. 

La ChapeUe-sur-Or. 

Lailly. 

La Postolle. 

Les Sièges 

Lixy. 

Maillot. 

Mâlay-le-Grand. 

Mâlay-le-Petit. 

Marsangis. 

Michery. 

MolinoDs. 

Montacber. 

Nailly. 

Noé. 

Pailiy. 

Paron. 

Passy. 

PlessisHiu-Mée. 

Piessis^St-Jean. 

Pont-sur-Vanne. 

Pont«ur-Yonne. 

Rozoy. 

Saint-Agnan. 

Samt-Glément. 

Saint-Denis. 

St-Marlin-du-Terlre 

St-Martin-frOrense. 

St-Maurice-aux-R.-H 

Saint-Serotin. 

Saint-Yalérien. 

Salipny. 

SaYÎgny. 

Sens. 

Serbonnef^. 

Sergines. 

Sognes. 



658 
947 
110 
187 
322 
506 
910 
1182 
486 
213 
354 

504 

624 
334 
406 
515 
407 
652 
385 
285 
571 
416 
279 
753 
«51 
403 
907 
240 
766 
934 
298 
679 
796 
374 
346 
45< 
414 
228 
394 
316 

4808 
261 
288 
698 
1801 
508 
618 
871 
502 

1085 
347 
357 



14035 

491 
fl02 



Grand. 

Bourbon. 

Louismet 

Gusset. 

Ramonnet. 

Tonnelier 

Hoctin. 

Huol. 

Morean. 

Lef'ranc. 

Thierry. 

Huot. 

Jullien A. 

de Fontaine. 

Pouthé. 

Cheneau. 

Poyau. 

Gornuat. 

Re|[;nier. 

Delajon A. 

Qénard E. 

Decker. 

Favot. . 

Jacob 

^•e^che^on. 

Baudoin. 

CoUard. 

Pineau. 

Gagé. 

Tarlois. 

Sîvanne. 

Griot. 

Rob'or. 

Duverger. 

Boursier. 

Maitrat. 

Grenet. 

Giloppé. 

Bourdon. 

LaTOtté. 

Petit. 

Moreaa. 

Dumant. 

Martin E. 

Gœurderoy. 

Jouvet. 

Lamotbe. 

Courtois P. 

LouYrier. 

Igot. 

Renaudat. 

Charapey. 

Landry. 



Chéreau. 
Charpentier. 



292lGobry. 



Facques. 

DauYergne. 

Griot. 

Bourdon. 

Cerneau. 

Baudoin. 

Berault. 

Guérin. 

Brizard. 

Ramonet. 

Garobiin. 
( Lamotbe. 
ILoison. 

Legros, Savourât. 

N. .. 
Baudoin. 
Guyol. 
Thenard. 
Cautel. 
Du pré. 
MassoD P. 
Bénard J. 
Prin. 
CbenauU. 
Dupré. 
Simonet. 
Audin. 
Bourgoin. 
CreYean. 
Foret. 
Tbibmlt. 
Moreau. 
Méry A. 
Roger. 
Rousseau. 
Moreau. 
Picard. 
Bottin. 
Briois. 
Bourgoin. 
Poulain. 
Sadron. 
Besson A. 
Simonet. 
Martin L. 
Rigoureau. 
Jeubert. 
Chassonneao 
Courtois N. 
Bigot. 
Bouchet. 
Huot. 
l PrimauU. 

f Robert. 
Recordon. 

Masson. 

Guitard. 

Garnier. 



{ 



Ronquariès. 

Cazes. 

JacquHin. 

Craudin. 

N... 

Barberot. 

Lefranc. 

Horson. 

Naudin, 

Martin. 

Puech. 

Pinon. 

Serré, Henry. 

Crou. 

d'Ezerville. 

Martin. 

Neveux, 

Naudin 

Bartholet. 

Gendery. 

DeYÎnat. 

Rouquariès. 

Mertens. 

Thévenet. 

Roguier, 

Bronzes. 

Zrouzes. 

N 

Aubert. 

Fleury. 

Thorellc. 

Frontier. 

Poupon. 

Briâey. 

Courtial. 

Justes. 

MasquiD. 

CourtiaL 

Fèvre. 

Peut 

MOTHERÉ. 

Renault. 

Guiliié. 

Clérin. 

Clérin. 

Gaudin. 

Corberon. 

NeYeu. 

Verpy. 

D'EZERVILLE. 

Crou. 

Martin, (sal, 
Nicolas, Mar- 
Choudey, 

Be4U,HÉZARD 

Laboise. 

Langin. 

Moreau. 



Adam. 

Guimard. 

Lespacttol. 

Cbambon. 

Poulailler. 

Bessy. 

Renard. 

Coquin. 

Beaufumé. 

Glianvin. 

iThénard. 
F redouille. 
Plisson. 
Lhoste, iean. 
Lesj^rillier. 
Denis. 

Point. 

RenaodfLliabitaiil 

Paris. 

Bernard. 

Ménétrier. 

Gaudaire. 

Buisson. 

Blanchon. 

Hospied. (nier 
Jacquin.CharboD 

Maudier. 

Jutigny. 
I Bordier. 
! Roger. 

Dauroont. 

Colson. 

Vitout. 

Barrf. 

Giguet. 

Gitlot. 

Roger. 

Vilain. 

Lespagnol. 

Courtaux. 

Bellevai. 

Gironde. 

Maille. 

Moinat. 

Lambert. 

Montenot. 

Perré. 

Perrignon. 

Fromont 

Neyetix. 

Roquet. 

Lafoi^e. 

Parisot. 

( Malluile. 

Boulot. 

Chiganne. 

Goberoi. 



8t 



COMMUNES. 



Popala- 
tioo. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CURÉS. 



Instituteurs. 



Soucy. 
Subligny. 
Theil. 
Thorigny. 
Vallcry. 
' Vareilles. 
Vaumort. 
Yernoy. 
Véron. 
Vertilty. 
Villeblefin. 
Villebougis. 
Villegardin. 
Villemanoche. 
Yillcnavotle. 
VilleSieoTe-rArch. 
Vilteneuve-la-Dond. 
Villeneuve-la-Guy. 
Villepcrrot. 
Villeroy; 
Villelhierry. 
Villien-Bonneux. 
Vitiiers-Louis. 
Vinneuf. 
Voisines. | 

Aisy. 

Ancy-le-Franc. 

Ancy-le-Libre. 

Annay-s-Serein. 

Argenteaay. 

Argenteuil. 

Arlhonnay. 

Baon. 

Bemouil. 

Béni. 

Beugnon. 

fiutteaax. 

Carisey. 

Censy. 

Ghassignelles. ■ 

Châlel-Gérard. 

Cheoey. 

CoUaii. 

Commissey. 

Cruzy. 

Cry. 

Cusy, 

I)wnemoioe. 
Dyé. 

Epineuil. 
EtiTey. 
Fleys 
Flogny. 

Fresnes. 
Fulvy. 

Gipy. 
Gland 

188S 



684 
ZU 
354 
786 
681 
293 
230 
409 

H81 
214 
963 
550 
285 
664 
129 

«824 
346 

1732 
153 
184 
633 
258 
502 

1297 
6t8 



Guérin. 

Meunier. 

Agoust. 

Jolly. 

Pauzat 

Donon. 

Préau. 

Pesloux. 

Dechambre. 

Fléau T. 

Descourtis. 

Sadron. 

DuYeau. 

Coulon. 

Gâteau. 

Chardon. 

Cohade. 

Guillié. 

Mondemé. 

Tourlier. 

Dromigny. 

Prin. 

Tbibault. 

Raguin. 

Vergnon. 



I Budan. 

Tesson. 

Bourgeois. 

Rousseau. 

Besnard. 

Polette. 
i Durand. 

Dumant. 

Jamault. 

Rriois. 

Rognon. 

Haraard. 

Mégret. 

Micbaut. 

L'dssarre. 

Paris. 

Faisant. 

Beriot. 

Moret. 

Crout. 

Simonnet. 

Charpentier. 

Lhoste. 

Chereau. 

N 



Calmeau. 
Potdevin. 
Mignac. 
Neveux. 

DUB<»URGUET. 

Thévenet. 

Mignac. 

Aémond. 

Chenot. 

Boudier. 

Denisot. 

Verpy. 

N... 

Lefèvre. 

N.... 

Messager. 

Jacquelin. 

Jo^clnm. 

Lefèvre, 

Vallée. 

Guiilié. 

Moreau. 

Petit. 

Ballacey. 

Calmeau 



ikRHONDlSSBMENT DB TONNERRE. 



516 
1367 
396 
559 
200 
564 
579 
193 
218 
239 
360 
381 
435 
97 
488 
4$7 
263 
422 
330 
856 
296 
241 
«03 
403 
562 
551 
342 
502 
182 
185 
423 
227 



Béalé. 

Martenot A. 

Balacé. 

Truflfot. 

Martine. 

Martin. 

Mnnier. 

1^ • • • « • • 

Batréau. 

Heurley K. 

Gibier C. 

Yot. 

Millot. 

Delagneau. 

Fèvre. 

Philippot. 

Hanet. 

Plait. 

Evrard . 

Droin. 

Gauthier. 

Veuilloi. 

Munier. 

Lejay A. 

Trosselot. 

Guinot. 

Foulley. 

Clémendot. 

Collin. 

Léger. 

Marot. 

Roussel. 



Gelez. 

Lanier. 

Mollion. 

Aiépée. 

Hugot. 

Cottan. 

Chadrin. 

iioguier. 

Roy. 

Heurley Z. 

Bion. 

Vallet. 

Aubrat. 

Guérin. 

Gueneau. 

Marcout. 

Gervais. 

Beurdeley. 

EuYrard. 

Prot. 

Chariot. 

Labour. 

Barat. 

Blonde. 

Rolland. 

Bouron. 

Grigne. 

Colas. 

Regnault. 

Breton 

Ra\iot. 

Carré. 



Renaud. 

Hariot. 

Escaltier. 

Gru. 

Vautrin. 

Lallement. 

Batilliat. 

Mareau 

Hitgot, 

Roguier. 

Cadoux. 

Bouiliier. 

Tremblay. 

PUlon, 

Poitout. 

Puftsin. 

Nicolas. 

Albert. 

Durand. 

GUIMARD. 

Gouot. 

N. 

Bureau. 

Hugot. 

i'oulin. 

Thomas. 

Roguier. 

Gervais. 

Guiollot. 

Lenoir. 

Roux. 

Picon. 



I Sarrazin. • 
Aubrat. 
Charpentier. 
Lhoste. 
Rémy. 
Bos^erelle. 
Desbordes. 
Legrand. 
Rov, Fouché. 
Feuilly. 
Gibier. 

Mirauchaux. 

Brunat. 

Bouzon. 

N.., 

Miégeville. 

Lespagnol. 

Tavoillot. 

Jouchery. 

Larriré. 

Barry. 

Paris. 

Facque. 

Cothias. 

Gerrais. 

Marlouz. 
Démon. 
Houchot. 
Noirot. 
Cbolat. 
Boucherai. 
Lorot. 
Mantelet. 
Hucbard. 
Roy. 
Chaudet. 
Gallet, Foacbëref 
CoUon 
Mossot. 
Vantier. 
Gautard. 
Guillemot. 
Simon. 
Hutinel. 
Tavoillot. 
fireuillard. 
Vezin. 
Lechien. 
Caillet. 
Servais. 
Gnillain. 
Jeangneau. 
Durlot. 
Haberl. 
Bloi. 

Bessonnaf. 
Savy. 

6 



82 



COMMUNES. 



Popala- 

Uon. 



MAIRES. 



ADJOINTS. 



CURÉS. 



Instituteurs. 



Grimault. 

Jouancy. 

JuUy. 

Junay. 

La Chap.-VieUle-F. 

Las8on. 

Lézinnes. 

Melisey. 

MÔlay. 

Molosmes. 

Moulins. 

Neuvy-Sautour. 

Nitry. 

Noyers. 

Nui ts-sur-Armançon 

Pacy. 

Pasilly. 

Percey. 

Perrigny-sur-Arm. 

Pimellcs. 

Poilly-sur-Serein. 

Quincerot. 

Ravières. 

Rofifey. 

Rugny. 

Sainte- Vertu. 

Saint-Martin-s-Arm . 

Saint- Vinnemer. 

Sambourg. 

Sarry. 

Sennevoy-le-Bas. 

Sennevoy-le-Haut. 

Serrigny. 

Sormery. 

Soumaintrain. 

Stigny. 

Tanlay. 

Thorey. 

Tissey. 

Tonnerre. 

Trichey. 

Tronchoy. 

Vezannes. 

Yezinnes. 

Villiers^les-Hauts. 

Villiers-Vineux. 

Villon. 

Vireaux. 

Viviers. 

Yrouerre. 



43i 
109 
413 
185 
637 
319 
760 
503 
309 
600 
277 

1310 
736 

1533 
454 
461 
84 
3ii5 
172 
166 
716 
228 

1469 
369 
326 
236 
306 
561 
170 
393 
285 
320 
260 
961 
385 
29' 
563 
137 
228 

5095 

1^0 
260 
166 
315 
330 
330 
351 
514 
331 
396 



Malapris. 

Millot. 

Flory. 

Coquard. 

Flogny. 

Courtln. 

Paris Léon. 

Joliois. 

Manielet. 

Larpin. 

Maigrot. 

Darley . 

Labosse. 

Langin. 

Bourgeois. 

Auberger. 

Renard. 

Montjardet. 

N.... 

Saget. 

Boutrotle. 

Pouillot. 

Déport G. 

Guyot L. 

Simon. 

Bk)t. 

Lucas. 

Labosse. 

Paris. 

Rathier. 

Sconiel. 

Ferrand. 

Rouget. 

Simon. 

Mignot. 

Bralle>. 

de Taûlay. 

Chamoin. 

Ducard. 

RÉGNIER. 

Courlault. 

Cavenet. 

Bonnet. 

Humbert. 

GouUier. 

Hugot. 

Prunier. 

Quillot. 

Lecestre . 

Tridon. 



Pnssin. 

Béthery. 

Lemour. 

Verdeau. 

Testard. 

Berdin. 

Paillot Arm. 

Ouvrier. 

Forgeot. 

Traffot, Darand. 

Gouérat. 

Roy. 

Mion. 

Camelin. 

Lejeune. 

Jullien-Léfperot. 

Lardin. 

Gibier 

Chometon. 

Noile. 

VilleUrd. 

Richebourg. 

Charpentier. 

Millon Clovis 

Bessonnat. 

Garnier. 

Brain. 

Gourdeaux. 

Roy. 

Collin. 

Ferrand E. 

Sébillaut. 

Forgeot. 

Cousin. 

Hugot. 

Poitou. 

Rémond. 

Poinsot. 

Gueniot. 
V Rov-Gallois. 
l Beauvâis. 

Petit A. 

Terrage. 

Coquari. 

Pascault. 

Gérard. 

Dubois. 

Provost. 

Mènard. 

Martin. 

Meunier. 



Coppin. 
leclerc. 
Patriat. 

Fournier. 

Piat 

RifTaux. 

Mathieu. 

Parât. 

Le Mené. 

Pillon. 

Bailly. 

Bavard. 

OUERIN» Rooard. 

Pillon. 

Gallien. 

N 

Mossot. 
I Chausfoin. 
I Moreau. 
I Bougault. 
' Bianchon. 
' Moutenot. 

Tremblay. 
; Baudin. 
: Billiault. 

Redon 
; Blanchot. 
! GuioUot, 
i Leclerc. 
î Rigout. 
i Jiigout, 

Raverat. 
i Piat. 

î BONNETAT. 

i Benoit. 
j Marquot. 

j N 

' Raverat. 
S Garnier. 

fDARLOT.PrUTOSt 

Baudm. 

Prieux. 

Albert. 

Tiby. 

Gogois. 

Morillon. 

Alépée. 

Feuillet. 

Feuillet. 

Jobert. 



' Blin. 
Moreau. 
Verdot. 
Delancray. 
Lenfant. * 
Fromonot. 
Angelot. 
Roy. 

Pontailler. 
Flogny, Lamotte. 
Dumonnet. 
Robin. 
Michault. 
Ménétrier, Renaat 
Landre. 
Bussy. 
Ottens. 
George. 
Martin 
Pontailler. 
Boibien. 
Hébert. 
Leblanc. 
Fayolle. 
Finet. 
Vézien. 
Coquet. 
Sommet. 
Poinsot. 
Farcy. 
Millon. 
Fougeat. 
Duveaux. 
QaiUaat. Cadet. 
Héiie. 
Goubinat. 
Millot. 
Paquereau. 
Blanvillain. 
Nleutin, Hérault. 
Geoffroy. 
Al haut. 
Moreau. 
Bobin. 
Berthelin. 
Berthault. 
Bertheau. 
Gros. 
Niel. 

Papavoine. 
Têtard. 



83 



RECAPITDLATION 

DKS CHIFFRES DIS TABLEAUX QUI PRâCÉDBNT. 

!• Par canton. 



NOMS 


il- 


ilh 


DES LIEUX. 


POPDLATION. 


SCPERPICIE. 




habitants. 


hectares. 


Aoxerre (Est) 
— (Ouest) 


1t970 
«7684 


1 24925 


Chablis 


7651 


«9 {62 


Coulanges-la-Vin. 


8361 


140«9 


Coulanges-s- Yonne. 


6889 


19027 


Coufson 


7246 


20366 


L\^y 


6777 


15498 


Saint- Florentin 


6044 


9335 


Saint -Sauveur 


12422 


27091 


Seignelay 


8078 


11922 


Toucy 


12097 


21316 


Vermenton 


9952 


19438 


Avallon 


12929 


19699 


Guillon 


6149 


«6934 


L'Isle-sur-Serein 


6608 


19088 


Quarré-les-Tombes 


7572 


«8560 


Vézelay 


10124 


25498 


Aillant 


15290 


27922 


filéneau 


9071 


25304 


Brienon 


9i>98 


23488 


Cerisiers 


5445 


14574 


Charny 


10230 


26090 


Joigny 


16949 


21111 


Sainl-Farseau 
St-Julien-du-Sanlt 


7632 


24706 


7645 


15446 


YilleneuYe-s- Yonne 


«0881 


«7998 


Chéroy 


8756 


24374 


Pont-sur-Yonne 


11079 


19175 


Sens (Nord) 
- . (Sud) 


13086 
12995 


1 28495 


Sergines 
Vilteneuve-rArcli. 


8977 


23886 


9099 


26281 


Ancy-le-Franc 


9119 


28327 


Cmzy-le-Châtel 


655« 


2701»0 


Flogny 


7275 


«7553 


Noyers. 


6703 


29398 


Tonnerre 


10007 


«8757 



S« Par arrondissement. 



% TH. 

RETENU FONCIER 

^Imposé. 






Auxerre 

Avallon 

Joigny 

Sens 

Tonnerre 



Tonne 



3« Total pour tout le département. 
I 355364 I 742268 



fraocs. 

1214271 

234870 
249209 
«67314 
206387 
255613 
354615 
276190 
276609 
305915 
345790 
451 150 
446425 
292411 
179981 
332508 
437574 
228914 
594201 
«06872 
280305 
566471 
22859-2 
348311 
288275 
431989 
627591 

704963 

396768 
391896 
700252 
312196 
317415 
233382 
325446 



««5171 


202611 


3886783 


43382 


99779 


1702475 


93161 


«96639 


3079515 


63992 


«2220i 


2553207 


39658 


«2«035 


«888664 



I «3M0564 



64 



INSTITUTRICES DU DEPARTEMENT (*) 

PAR ÀARONDISSKMEKT 



COMMUNES. 



INSTITUTRICES 



COMMUNES. 



INSTITUTRICES 



Arrondissement (TAuxetre. 



Accolay. 
Andryes. 
Appoigny. 
Arcy-sur-Cure. 

AUXERAfi 

Avrolles. 

Bazarnes. 

Bcines. 

Bessy. 

Chablis. 

Champs. 

Charbuy. 

Charenlenay. 

Chemilly, p, Seign. 

Cheny. 

Chéu. 

(Jhevannes. 

Chichée. 

Chitry. 

Coulangcs-la-Vin. 

Cou langes-sur- V. 

Courgis. 

Courson. 

Craiu. 

Cravant. 

Diges. 

Dracy. 

Druycs. 

Egleny. 

Escamps. 

Etais-la-Sauvin. 

Escolives (cl. enf). 

Fontenoy. 

Geriniguy. 

Gurçy. 

Gy-rEvêque 

Hanlerive. 

Héry. 

— les Baudières. 
Irancy. 
Jussy. 



Annay-la-Oôte. 

Asnières. 

Asquins 

AVAlXOiN. 

Brosses. 
Chastellux. 
Châtel-Oensoir. 
Cussy4es-Forge8. 



Mile Piat. 

— André. 
Mme Sansoy. 

— Boulmier*. 
Mlles Michelin, Pou- 
let, Besse. 

— Dijon. 

— Vallrt. 

— Defaii 

— Fourreiz. 
Mlle Sarrailie. 

— Al lard. 
Mme Lesire. 
Mlle Manigaut. 
Mme Remblin. 

— Roger. 

— Bazol. 
Mlle Leseiir. 

— Gillot. 

— Vallel. 

— Aubert. 
Mme Loi seau. 

— Mercier. 

— Nicolle. 
Mlle Geoffroy. 

— Rdubier. 

— Chevalier. 

— Robin. 

— Bertheau. 

— Moulurât. 
Mme Soret. 

— Marsign>*. 

— Badin. 
Mlle Robert. 
Mme Prol. 
Mlle Charvaut. 

— Cognet. 
(Libre). 

Mme Fageot*. 
Mlle ^as^in 

— Boudin. 
Mme Miilot. 



Lain. 

Lainsecq. 

Leugny. 

Ligny. 

Lindrv. 

Mailly-la-Ville. 

Mailly-le-Château. 

Maligny. 

Merry-iiec. 

Merry-sur-Yonne. 

Migé. 

Monéteau. 

Montignj. 

Mont-Samt-Sulpice. 

MouUers. 

Ormoy. 

Ouanne. 

Parly. 

Perrigny. 

Ponligny. 

Pourrain. 

Sacy. 

Sain (-Bris 

Sainl-Cyr-les-Col. 

Sainl-Fforentin. 

Saint-Georges. 

Saints 

Saint-Sauveur. 

Seignelay. 

Sery. 

Sougères. 

Taingy. 

Thury. 

Toucy. 

Treigny. 

Val-de-Mercy. 

Vallan. 

Varennes. 

Venoy. 

Vermenlon. 

Vincelles. 

Viaceiottes. 



Arrondissement d'Avallan* 



Mme Dubois*. 

— Baudon*. 

— Danguy. 
Mme Vieillard. 
Mme Le vrais. 

(Libre). 
Mlle Gousse. 

— Jeannin. 



Domecy-sur-Cure. 

Eiaules. 

Guillon. 

Island. 

Joux-ia-Ville. 

L'Isle-sur-Serein. 

Lucy-le-Bois. 

Magny. 



MUe Cagoat. 
(Libre). 
Mme Vautnn*. 
Mlle Pommot, M"*DDran<i 

Mlle Bader. 
Mme Melou*. 
Mlle Hugot. 

— Boudin. 

— Mai tin. 
Mme Merci -r. 
Mile Repiquet. 
Mme Berihelitt. 

— Auroux*. 
Mlle Délions. 

— Lorot. 
Mme Bernard. 

— flédot. 

— Poirson. 

— Chouard. 

— Ansault*. 
Mlle Plaisir. 
Mme Chevrier. 

Mlle Carré. 
MmeDesgranges.Bflle Raux 

Mlle Gardiennet. 

— Gabrielle. 
Mmes Desclaire et Raox. 
Mlle Terrain. 

-- Poncet. 
(Libre). 
Mme Billoo. 
Mlle Miilot. 

— Marthelot 

— Ménétrier. 
Mme Paulvé. 

— Bourgoin. 
Mlle Charbois. 

(Libre). 

— Guillemot. 

— Dumayet. 

— Méauine. 
Mme firéchot. 



MUe Ragobert. 
Mme Chocat*. 

— Pavillon. 
(Libre). 

— I >udot*. 
Mlle Rémond. 
Mme Gourdaall*. 

— Lapleigné* 



(*) Les noms suivis d'une astérisque sont ceux des institutrices congréganistes. 



85 



COMMUNES 



INSTITUTRICES 



COMMUNES. 



INSTITUTRICES 



Marmf^aux. 

Massangis. 

Montillot. 

Montréal. 

Précy-le-Scc. 

Quarré-les-Tombcs. 

Sainfe-Magnance. 

Aillant. 

Arces. 

Anneau. 

Bassou 

Belleehaume. 

Béon. 

Bléneaa. 

Bœnrs. 

Branches. 

Brienon. 

Brion. 

Bussy-en-Othe. 

Bnss^-le-Repoft. 

Cerisiers. 

Cézy. 

Chailley. 

Ghampcevrais. 

Ghampignelles. 

Champlay. 

Ghamplost. 

Champvalloii. 

Cbamyres. 

Charny. 

Chassy. 

Chanmot. 

Chevillon. 

Coaloors. 

Cudol. 

Dicy. 

Dixinont. 

Epineau-le nVove^. 

Fleury. 

Fontaines. 

Fontenouilles. 

Grandcbanip. 

Guerchy. 

JOICNY. 

U Celle-Sainl-Cyr. 
LaFerté-Lonpière. 
La Chaîne. 

Champigny. 

Cheroy. 

Courgenay. 

Courlon. 

Dollot. 

Domats. 

Eçriselles-le-Bocage 

Gisy-les-Nobles. 

Gron. 



(Librej. 
Mme Taillcttr*. 

— Paumier. 
Mlle Corgeroo. 
Mme Gaodot. 

— Jacquot*. 

— Yissuzaine*. 



St-Germain-des-CJi. 

Saint-Léger. 

Saint-Pèie. 

Sauvi^ny-le-Bois. 

Tbaroiseaa. 

Vault-de-Lugiiy. 

Yézelay. 



Arrondissement de Joigny, 



Mlle Maisonneqve. 

— Huot. 

— Richard. 

— Perreau. 
Mme Bonnet. 
Mlle Mautret. 
Mme Gautrot. 

— Dufour. 

— Martin. 
Mlle Lenoble. 
Mme Perreau. 

— Pécberot. 
Mlle Poney. 
Mme Tissier. 
Mlle Ravier. 

— Truchy. 
Mme Doré. 
Mlle Billault. 
Mme Delagneau*. 
Mlle Boyer. 

— Carré. 
Mme Truchon. 
Mme Lepeu. 
Mme Dieu. 

— Simonel . 
Mlle i.eiiot. 

— Bénard. 

— Martiû. 
Mme Lavergne. 

M"' Gallois, M"« .Marc 

— Ravier. 

— Marcband. 

— Carr»'*. 
^îme Ledoux 
Mlle Monf:eot. 

~ Dur\iile. 

— Vigreux. 

— Desmeuzes. 

— Carré. 

— André. 



Layau. 

Les Bordes. 

Les Ormes. 

Malicorne. 

Merry-la-Valléc. 

Mézilles. 

Migennes. 

Neuilly. 

Pcrrcux. 

PifTonds. 

Poilly-sur-Tbolon. 

Précy. 

Prunoy. 

Rogny. 

St-Aubin-Cb.-Neuf. 

St-Cydroine 

St-Fargeau, 

St-Julien-du-Sault. 

St-Martin-de5-Ch. 

Sl-Martin-d*Ordoii 

St-Marlin-s-Ouanno 

SI-Maurice-le-V5eil. 

St-Pri\é, 

Senan. 

Sépeaux. 

Sommecaii^e. 

Tannerie. 

Turny. 

Ydudeurs. 

Venisy. 

Verlin. 

Viilecien(cl.pnf.) 

Villefranche-S'-Phal 

Villemer. (cl. en^.). 

Villeneuve-les-Gen. 

Villeneuve -s- Yonne. 

Yillevallier. 

Villierà-Sl-Benoit. 

\ illiers-sur-Tholon . 



Arrondissement de Sens. 



Mlle 

Mlle 

Mme 

Mlle 

Mme 

Mme 

Mlle 

Mme 



Dureau. 
Bonnet. 
Beugnon. 
Guimard. 
Lespagnol. 
Courlaux*. 
Veau. 
Vacher. 
Glacbant. 



La Charmée (Lailly) 

Les Sièges. 

Mâlay-le-Grand. 

Marsangis. 

Micbery. 

Montacber. 

Nailly. 

iPassy. 

I Pont-sur- Yonne. 



Mme Maugis'^. 

— Gueiiiffet. 
Mlle Fauche. 
Mme Vîtureau. 

(Libre). 

— Coré*. 

— Buffé. 

Mme Guenot. 
Mlle Thevenon 
Mme Payeur. 

— Guyol. 

— Bardot. 

— Girard. 
Mlle Morel. 
Mme Lagnean. 
Mlle Bouard. 
Mme Lbomme*. 

— Dufonr.Mlle Cominn. 

— Boinat. [naudat. 

— Dalouzeau. . 
Mme Bourgoin. 
Mme Pourradior. 
Mlle Vinccitt. 

— Podc^r. 
Mme Carn*. 
ville Roy. 
Mm<; LcrolîX. 
vHlu lireuilliT. 

(Libre). 
Mlle Hriol. 

— Préau. 

— Salmon. 
Mme Mel. 
Mlle Bertout. 
Mme Hi^ert. 

— Pial. 

— Moreau. 

— Gautherot. 
Mme Vosgien. 

— (lason. 
Mme Gitiet. 
Mlle Rameau. 

— Rzppocka. 
Mme Boivin. 

— Duval. 
Mlle Lofderrau. 



Mlle Callot. 
Mme Hospied. 
Mlle Bézmc. 
Mme Roger. 
Mile Si'las. 

— Fourier. 

— Mouturat 
Mme Perreau. 

— Lamoureuz 



86 



COMMUNES. 



INSTITUTRICES 



COMMUNES. 



INSTITUTRICES 



Saint-Clément. 

St-Martin-ilu-Tertre 

St-Marlin-s-Orruse. 

S!-Maurice-aux -R-H 

Saiûl-Valérien. 

Sens. 

Sergines. 

Soucy. 

Thorigny. 

Vallery. 



Aisy. 

Ancy-le-Franc. 

A nnay -sur-Serein. 

Argenleuil. 

Artboonay. 

Beugnon. 

Châtel-Gérard. 

Collan. 

Cruzy. 

Cry. 

Danncmoiiie. 

Kpineuil. 

Etivey. 

Flogny. 

Gigny. 

Gland. 



Mlle 
Mme 



Mme 
Mme 
Mlle 

Mme 
Mlle 



Châtelain. 

Perré. 

PerrigQon 

Passerard*. 

veuve Gillet. 

Nottet. 

Quiltot. 

Château. 

Fournier*. 

Beau. 



Véron. 

Viileblevin. 

Viileboagis. 

Vîllemanoche. 

Villeneuve-la-Guy. 

Villeneuve-rArch. 

Villethierry. 

Villiers-Louis. 

Vinneuf- 

Voisines. 



Arrondissement de Tonnerre. 



Mlle Bougault. 
Mme Morin. 

— Noirot. 

— Roblot*. 
Mlle Dion. 

(Libre). 
Mme Rave. 
\ime Simon. 

— Zinck*. 
(Libre). 

Mlle Boulotte. 
Mme Servais. 
Mlle Fourier. 

— Lespasnol. 
(Libre). 
(Libre). 



GrimauU. 

La Chapelle- V.-F. 

Mélisey. 

Neuvy-Sautour. 

Nitry. 

Noyers 

Pacy. 

Poilly-.sur-Sercin. 

Ravières. 

Saint- Vinnemer. 

Sormery. 

Sournaintrain. 

Tanlay. 

TONNBKRE. 

Vireaux. 



Mlle Pouard. 

— Finol. 

— Drouat. 

— Mignerat 
Mme Josselia. 
Mlle Guyard. 
Mme Châtelain. 

— Facque. 

— Cotbias. 

— Gervais. 



Mlle Boursier. 

— Desmeuzes. 

— Roy. 
Mme Crètté. 

— Boursier*. 
-— Maitret*. 

(Libre). 
Mlle Buchillet. 
Mme Crépin*. 

— Sommet. 
Mlle Rossifinol. 

(Libre). 
Mme Mailleret*. 
Mlle Rouhier. 

(Libre). 



DIRECTRICES DES ECOLES MATERNELLES ET CLASSES ENFANTINES 



.\illan1, 
Appoigny, 
Auxerre, St-Elienne, 

— Sl-Pierre, 

— St-Eusèbe, 
A vallon, 
Bléneau, 
Brannay, 
Brienon, 

Oésy, 

Chablis, 

Champigny, 

Champlost, 

Charny, 

Chéroy, 

Courlon, 

Gravant, 

Cruzy, 

Fleury, 

L'Isle, 

Joigny, 

Laduz (cl enfant.] 
Ligny, 
Les ripes, 
Mailly-!e Châteuu, 
Maligny. 



Mlle Gourliau. 

— Albré. 

— Biez. 

— Bajoiet. 
Mlle G» (lois. 

(Libre). 
Mme Gilion. 

— Lhéritier. 
Mlle Rhodgé. 
Mme Bernier. 
Mlle Duchemin. 
Mme Drominy. 
Mme Renaud. 

'— Mercier. 
Mlle Grosvallel. 

— Girard. 

— Cotttu. 
Mme Laplaud*. 

— BertilloDr 
Mlle Rémond. 

— Vergé. 
Mme Tachy. 
Mlle Rousseau. 

— Gros. 

(Libre). 

— Courtois. 

— Sadout. 



Michery (v.\. enfant.). 

Mont-Saint-Sulpice, 

Noyers, 

Pont-sur- Yonne, 

Rogny, 

Saint-Bris, 

Saint Pargean, 

Saint-Florentin, 

Saint-.! ulien-du-Sault, 

Saint- Sauveur, 

St-Sérotin (cl. cnf.). 

Seijinelay, 

Sens, 

Sergines, 

Thorigny, 

Tonnerre, 

Toucy, 

Vermenton, 

Véron, 

V«'ze!ay, 

Viileblevin (cl. enf,). 

Villiers-Saint-Benoit, 

Villeneuve-la-(^uyardf 

Villeneuve-rArch., 

Villeneuve^s- Yonne, 

Villierss-Tholon. 



Mlle 
Mlle 
Mme 
Mlle 
Mlle 

Mme 
Mlle 
Mme 
Mlle 
Mme 
Mlle 

Mlle 
Mme 



Mlle 



Mme 
Mlle 

Mme 
Mlle 



Bertrand. 
Corneau. 
Dutreux*. 
Bohler. 
JoUy. 

Charbonnier. 
Denis. 
Linard. 
Goualle. 
Besnard. 
Neveux. 
Segault. 
Bâligand, Brioo. 
Pichon. 
Bousselicr*. 
Coudevilain", 
Seguin. 
(Libre). 
Gallois. 
(Libre), 
Finot. 
La veau. 
Bizard. 
Guyard. 
Chalmeau- 
Guidon. 



87 
SECTION II. 



ADMINISTRATION ECCLÉSIASTIQUE. 



DIOCÈSE DE SENS. 

Ce diocèse a été formé d'une partie des anciens diocèses de Sens:, Auierre, 
Laneres et Aulun. 

L .4j'cheyêq[ue de Sens porte le titre d'Ëvêque d'Auxerre, primat des Gaules et de 
Germanie. 

La métropole de Sens com{)fe, depuis Saint-Savinien, 112 prélats, dont 19 sont 
révérés comme saints, 10 ont été cardinaux et un, Pierre Roger, a été papej sous 
le nom de Clément VI. 

L'ArcheTéque de Sens a pour suffragauts les érèques de Troyes, Nevers et 
Honlins. 

Mgr Victor-Félix BERNAnou 0. jjfc, cardinal, archeTéque de Sens, évêqiie d'Auxerre, 
primat des Xxaules et de Germanie, prélat assistant au trône pontifical. 

Vicaires généraux^ SecrétariaU 



Titulaires : Grandjean, Lpduc,iDizien. 
Honoraires : Boyer, Mourrut, super, du 

Gr.-Séminaire, Joubert, ancien vie. g. 

de Gap; Carlier, doyen du Chapitre. 



Grandjean, secrétaire-général. 
Dizien, secrétaire particulier. 
Bertrand, archiviste. 



\ 



CHAPITRE MÉTROPOLITAIN. 



CHANOINES TITULAIRES. 

MM. Carlier ^, Choudey, archiprétre, 
Larbouillat, Mémam, Billault, Blondel, 
Gally, Bniand, Villiers, Robert Auguste. 

CHANOINES HONORAIRES. 

Lairot, curé de Joux-la- Ville. 
Gamier, archiprétre de Tonnerre. 
Bonnelat, doyen de Soumaintrain. 
Jourde, doyen de Vermenton. 
iforel, anc.desserv. dé Villiers-Sl-Benoît. 
Beau, doyen de Saint-Maurice, de Sens. 
Carlaull, curé de Cussjr-les-Forges. 
Boussard, curé de St- Pierre d'Auxerre. 



Delinolte, directeur du^ Petit-Séminaire. 
Montassier, doyen de Courson. 
Ansault, aucien aumônier des Ursulines. 
Kune, doyen de Villeneuve-sur-Yonne. 
Créneau, archiprétre de Joigny. 
Desvignes, curé de Sl-ThibauU, Joigny. . 
Bouchot, curé de Saiut-Moré. 
Barré, archiprAtreM*Avallon. 
Guignepied,doycndeSt-Eusèbed'Auxerre. 
Cailier, ancien cnré de Ohampignelles. 
Jovo, doven de Coulanges- sur- Yonne. 
Tridon, doyen de Charny. 
Langin, doyen de Sergmes. 
Laprosle, doyen àm Saint- Fargeau. 
Hézard, cure de Saiol-Pierre, de Sens 



MAISON DES PRÊTRES AUXILIAIRES 

A PONTIGNT. 

f. Boyer, supérieur. Massé, bernard (Albert), Danjou, Bernard (Théobald,^ 
laproste, Rémona, Jeannon, Hamelin, Lumiraut, Labour, 
succursale de Sens : MM. Cornât, Bourbon, Le Sénéchal. 

GRAND SÉMINAIRE DIOCÉSAIN 

Dirigé par MM. de Saint'Laz^are, 

Jaussemegne, professeur de philosophie. 
Saunât, professeur d'histoire. 
Chalvet, économe. • 



Mourrut, supérieur, 
Romain, professeur de morale. 
Champballon, professeur de dogme. 



CULTE ÉVANGÉLIQUE. 

pasteurs protestants: MM. Billeberger, à Auxerre;N.., à A vallon ;DussauKe, à 8en«; 
^icolet, à Maligny ; Régnier, à Saint-Florentin. 



88 
SECTION III. 



ADMINISTRATION DE LA JUSTICE, 



COUR D'ASSISES DE L'YONNE. 

La Cour d^assises de ITonne, aiiiii que celle de chaque département, est com- 
posée : 1« d'un Conseiller à la Cour d'Appel de Paris, délégué pour la pré- 
aider; 2« de deai Juges désignés parmi les présMents et juges du Tribunal d*Aa- 
xerre ; 3« du Procareor de la République pré» le Tribunal civil ; 4» du GrcfQer du 
même tribunal. 

Les sessions de la Cour d^assises sont trimesirielles. 



TRIBUNAUX DE PREMIÈRE INSTANCE. 

CHAMBRB DES AYOUlis. 
MM. Pinon, président. 

N , syndic. 

Billardon, rapporteur. 
Bresson, secrétaire. 



TAIBUHAL d'aUXBRRB. 

îV1M.Plant4>au» président. 

Serviii, Juge dMnstruction. 

Bezou til Mcrat, jnges. 

Tulpain et Hugot, jugeS'Suppléanis. 
Cottuau et Marie, juges honoraires. 

I*arquet ; Le Bourdellès, procureur de la 
République; Motinol des Angles, substitut. 
Grej^e : Léopold Lallemand, greffier en 
chef; Gailldrdot et Colombani, commis- 
greffiers; Yihier, Deconde et Tourgon, 
employés. 

(Affaires civiles, ordres et contributioas.) 
Mercredi et Jeudi à midi. 

(Affaires de police corr.; appels de simple police). 
Mardi à midi. 

Les audiences de criées auront lien le Vendredi, 
de quinzaine en quinzaine. 

Avocats: M M. Sa vatier- Laroche, Herold, 
Rémacle, de Breuze, Marmoitaut, Beuve. 
Rlbain. * 

Avoués: Legrand, Bertin, Gueullette, 
E. Amand, Dupallut, Fourier« 

CBiHBRB DES ATOURS. 
MM. Legrand, président. 
Oopallut, syndic. 
Guenllette, rapporteur. 
Bertin, secrétaire. 

^ TRIBUNAL d'aVALLON. 

MM. Goussard, président. 

Perrîn, juge d^instruction. 

Gui Ilot, juge. 

Poulin, Hérardot, juges supplanta. 
Parquet i Bauchard, procureur de la 
Republique. 

Greffe: G. Brenot, greffier; Tatesausse, 
commis greffier. 

Jours d'audience . Mardi, mercredi, jeudi. 

Avocat: M. HoudaillePaul. 

Avoués : Billardon, Prudot, Brcssjn, 
rinon Lucien. 



TRIBUNAL DE J0I6N7. 

MM. Regnault, président. 

Corbara, juge d'instruction. 
(Iniiturier, juge. 
Thibault, juge suppléant. 

Parquet : Boilel, procureur de la Répu- 
blique. 

Grejfei Leroy, greffier; Labaisse, com- 
mis-greffier. 

Jours d'audience^ Le Tribunal civil, les 
mercredi et jeudi ; le jeudi, à midi 
(criées). 

Le Tribunal de police correctionnelle, le 
vendredi, à midi. 

Avoués s Marot, Besnard, Meienen. 
Torcai, Droln. 

CHAMBRE DBS AVOUES. 
MM. Droin, président. 
Marot, syndic. 
Torcat, rapporteur. 
Besnard, trésorier-secrétaire. 

TRIBUNAL DB SENS. 

MM. Behenne, président. 
Moussu, juge. 
Cornât, juge dMostrnction. 
Carterun , juge suppléant. 
Parquet ; Raoutt, procureur de la Ré- 
publique; Prud'homme, substitut. 

Gre/fe: Feineuï, greffier; Briot, com- 
mis greffier. 

Jours d'audience. Tribunal civil, le jeudi 

(criées). 

Tribunal de police correctionnelle, le 
mercredi . 



8» 



Avocate Doligaod, Landry, Tonnelller. 
Perrin. 

Âpoués: Peretti, Gérard, Allaiiii Lou- 
▼el, Patey. 

CHAMBAB DBS ATOUltS. 

MSI.4Sérard, président. 
Patey, syndic. 
Ferretti, rapporteur. 
Atlain, secrétaire. 

TRIBUNAL DE TONIIBRRB. 

MM.Courtin deTorsay, président. 
Patron, juge d^'nstrnciiou. 
Caillot, juge. 
Audibert, juge suppléant. 
Roxe^,juged*in8truclion honoraire. 

Parquet : Coulibeaf, procureur de la Ré- 
publique. 



AUILERBB. 

MM.Trntey fils, président; Piat, Dupré, 
Plaît jeune, Bcrnage, juges ; Sappin, 
Leclaire, G. Rouillé, IVIatiyet, juges- 
suppléants. 

Arsène Tissier, greffier ; Roy, com- 
mis greffier. 
Chocat, syndic. 

Àmâienecy le samedi, à midi. 
JOIGNY. 

MM. Ablon, président; Hamelin, Coutu- 
rier, Couturier, juges ; Barat, Ma- 
thieu, juges- suppléants. 



Greffe : Gudin, greffier ; Batréau , com 
mis greffier. 

Jours d*audienee, OMres et convocations 
de créanciers, le lundi ordinairement. 

Référés le mercredi. 

AiTaires commerciales et sommaires, le 
jeudi, à midi. 

Affaires ordinaires, le jeudi, à midi. 

Aff'aires correctionnelles, le Ten<lredi, 
à midi ; entre parties civiles, le 3^ ven- 
dredi de chaque mois. 

Affaires do domaine, de régie et de cri^fl 
le samedi, à une heure du soir. 
Avoués: Caron, Folacci, Jacob, Morel. 

CHAHBRB DBS AYOUl^S. 
Jacob, président. 
Folacci, syndic. 
Caron, rapporteur. 
Morel, secrétaire-trésorier. 

TRIBUNAUX DE COMMERCE. 

Mersier, greffier. 
Jours d'audience , le mardi de chaque 
semaine, à midi. 



SENS 

MM. Lelièvre, président ; Bouif, Gaujard, 
Roy, Fléau, juges; Barbier, Larcher, 
Lfimy, Gauthier, juges-suppléants. 

Chafiron, greffier. 
Jours d'audience, le maidi, à midi. 

(Lbs Tribunaux civils db Tonnbrbb 
ET D*ATALLO!f font fofictiont de Tribw 
naux de commerce) 



90 



JUSTICES DE PAIX 



JUSTICES 

DE 

PAIX, 



JUGES. 



GREFFIERS. 



Arrondissement d^Auxerre, 



Âuxerre (E,) 

Auxerre (0.) 

Chabiîs. 

Coul.-la-ViD. 

Coui.-sui>Y. 

Coiirson. 

Ligny. 

Si-Fiorentiu. 

Sl-Sauveur. 

Seignelay. 

Toucy. 

Vermenloii. 



Ayallon. 

GuilloD. 

L'Isle-8.-le-S. 

Quarré-les-T. 

Vézelay. 



Aillant-s-Th. 

Bléneau. 

Brienon. 

Cerisiers. 

Charny. 

Joigny. 

St Fargeau. 

S'Juiien-dii-S. 

>\'*-s.-Yonne. 



Chéroy. 
Pont-sur-Y. 
Sens (nord). 
Sens (sud). 
Sergines. 
WM'Arch. 



Ancy-le-Fr. 

Cruzy. 

Flogny. 

Noyers. 

Tonnerre. 



Bertbéleniot. 

Desrue. » 

Denis. 

Mauget. 

Mulon. 

Siret. 

Guyard. 

Barrey J. 

Vivien. 

Defert. 

Tailard. 

Caron. 



Enou. 

Sibilat. 

Perrol. 

Moreau. 

Davrii. 

Billaudet. 

Renard. 

Vocoret. 

Millot. 

FrotUer. 

Berlin. 

Sourdeau. 



Arrondissement d*Avallon, 



Vincent. 

Gagneau. 

Carieret. 

Peti tier-Chomaille. 

Destult de Blannay. 



Pinard. . 

Maziiiier. 

Garnier. 

Léger. 

Dicquemare. 



Arrondissement de Joigny, 



Gillier. 

Gnutard. 

Ragot. 

Forceville. 

P. Cballe. 

Dejust. 

Concé. 

Croii. 

Demoucby. 



Martin. 

Digeor. 

DeiécoIIe. 

Gouiton. 

Busigny. 

yagny! 

Rocbé. 

Morier. 

Fenard. 



Arrondissement de Sens. 



Bonsant. 

Leclerc. 

Deleau. 

Gbapeiot. 

Perrot. 

Dubois. 



Boulanger. 
Le franc 
Picquet. 
Maillard. 

le. 
Moreau. 



Arrondissement de Tonnerre. 



Bourbon. 

Torracinta. 

Cailabre. 

Cbalian. 

Quétin. 



Baudier. 

Martin. 

Laubry. 

Benoist. 

Martin. 



JOURS 

n'AUniENCE. 



vend, à H h. 
Tend, à 1 1 
jeudi à H. 
jeudi à H. 
samedi à 10. 
jeudi à midi, 
samedi à 1 i. 
jeudi à li. 
merc. à 11. 
jeudi à il. 
vend . à i 1 . 
vend, à 11. 



sam. et lundi, 
mardi à M b. 
lundi à H. 
merc. ail. 
lundi à 1 1 . 



mardi à 10 b. 
lundi à 10. 
mardi à 10. 
jeudi à midi, 
jeudi à 11. 
lundi à midi, 
merc. à 11. 
mardi à midi, 
me .etve. à 11. 



m. et m. à 10 h* 
j. et d. à midi- 
samedi à 11. 
1. et V. à midi, 
mardi à midi, 
merc. à 10. 



jeudi à 10 h. 
vend, à 11. 
mardi à 11. 
lun. et V. à 11 
mardi à 1 1 . 



I 



I 




91 



SUPPLÉANTS. 



ARBONDISSBMBNT D'AOSBRRR. 

. < Est. Momon, Milliaux. 

Aiuerre j Q^^g^ Legrand, N... 

Chablis. Folliol, Denis. 
Coulanges-la-Vin. Cretté, Gibert. 
Coulanges-sur-Y. Prudot et Tournier. 
CoursoQ. Ledoux, àOuaine. 
Ligny. Baudouin, Trousseau. 
Saint-Florentin. Dcligne et Rozé. 
St-Sauveur. De Fourolles, Uelorme 
Seignelay. Grnndjean-Delisle, à Seignelay 

et Sautumier, à Hont-Saint-Sulpice. 
Toucy. Groinas, Busigny. 
Veimenton. Boudard, Cbandelier. 

ARRONDISSEMENT D'AVALLON. 

Avallon. Houdaillc Jules el Robinet. 
Gttillon. Gallon, Bardin. 
Llsle. Delétang et Greoan. 
Quarré. Tripier Pierre-Edme. 
Vézelay. Camus et Letranc. 

ARRONDISSEMENT DE JOIGNY. 

Aillant. Grenet et Monnet. 
Blcneau« Quatreso!s et Maiie. 
Brienon. Loup et Moreau. 



Gharny. Gauthier et Guéniot. 
Cerisiers. Bourgeon et Morel. 
Joigny. Chantereau et LavoUée. 
Saint-Julien. Goste et Michecoppin. 
Saint-Fargeau. Ghouppe et Tboumas La 

Chas'agne. 
Villeneuve-sur-Yonne. Laffral et Lemoce 

de Vaudouard. 

ARRONDISSEMENT DE SENS. 

Cbéroy. Tboraillcr el Navault. 
Pont-sur-Yonne. Bro-sard et Vacher. 
Sen9 (Nord). Mulon et Baudouard. 
Sens (Sud). Gérard et Recordon. 
Sergines. Charpentier el Cbaplot. 
Villeneuve- l'Archevêq. Lecomte et Rayer. 

ARRONDISSEMENT DE TONNERRE. 

Tonnerre. Jacquemin et Denis. 
Ancy-le-Franc. Renard et RigolletàAncy- 

le-Franc. 
Cruzy-le-Cbàtel.Droinâ Cruzy, Labosseà 

Saint- Vinnemer. 
ï'Iogny.Godret à Flogny,Boussard àNeuvy- 

Sautour et Desliens à La Chapelle. 
Noyers. Ferrand à Noyers el Gaulberin à 

Fresnes. 



NOTAIRES. 



ARRONDISSEMENT DAUXEltRE. 

HH. Cantons d'Auxerre, 

Romnet, Le Lièpvre, iMuiiscIi , Parry, 
Guimard , lous à Auxerre ; Tissier, *à 
Si-Bris ; Jovnon, à Chevannes; Pipaut, à 
Charbuy; Carré, à Appoigny. 

Canton de Chablis, 
Gérard, Rigollet, à Chablis ; Chanlereile, 
à Saint-Cyr-les-Colcns. 

Canton de Coutanges-la-Vineuse. 
Regnault, à Coulangcs ; Taupin, à Migé ; 
Cretté, à Iranoy. 

Canton de Coulanges-sur-Tonne. 
Commailie, à Etais; Barrey, à Coulang - 
4ur-Yonne; Pinon, à Mailly-Châleau. 

Canton de Courson. 
Robert j à Courson ; Girault, à Druyes ; 
Barbier, a Ousinne. 

Canton de ligny, 

Bernage, à Ligny ; Ytbier, à Maligny 5 
Trousseau, à MontigQy. 

Canton de $aint-Florentin. 
Beau, ûonnotte, Rozé, à Ht-FtorenUa. 



MM. Canton de Saint-Sauveur. 
Goudron, Roslin de Fouroile, à S-Sauvêur; 
Delorme, à Treigny ; Chavard, à Thury, 
Canton de Seignelay. 
Chevalier, à Seignelay ; Lebeau, à 
Héry ;Sautumier, à Monl-Saint-Sulpice. 
Canton de Toucy. 
Boisseau, Dejust, à Toucy ; Cassin, 
à Beauvoir; Butiner, à Leugny ; Mas- 
quin, à Pourrain. 

Canton de Vermenton. 
Gérard, Galand, à Vermenton; Re- 
nard, à Arcy-sur- Cure; Sonnet, à Gravant. 

CHAMBRE DES NOTAIRES. 

Barrey, président; RigoUet, syndic, 
Sauiumier, rapp. ; Dejust, trésor.; Le Liep- 
vre, secret.; Carré et Regnault, membres. 

NOTAIKES HQN0RA1RKS. 

Charpillon, à Saint-Bris ; Milliaux, à 
Auxerre; FQbSt?ye«x, à Gravant; Dejust, à 
Seignelay; Hennelin, 4 Saint- Florentin ; 
Liraosib, à Auxerre ; Gonneau, à Thury ; 
Perreau, à Treigny ; Esmelin, à Auxerre; 
Dejust, à Auxerre; ïhéveny, à St-Bris; Jul- 
llen, à St-Florentin; Gillet, à Mailly-le- 
Château ; Heaudoin, à Ligny-lc-Châte!. 



n 



ARRONDISSEMENT d'a VALLON. 

Canton d^Àvallon, 

GonneaUjMorio, DuchaiUut,à Avalton. 

CanUm de Guillon, 

Bardio, à Gui lion; Baudoin, à Montréal ; 
Bottssard, à'Santigny. 

Canton de Vlsle» 

Gavean, à i'Isle ; Rétif,à Joux-la-Ville. 

Canton de Quarré-let-Tombee. 

Chevilloite, à Quarré; Morvand, à SU 
Léger. 

Canton de Vézelay^ 

Boubier, à Vézelay ; Lefranc, à Cliâiel- 
Censoir; Sadon, à Youtenay. 

CHAMBRE DBS NOTAIRES. 

Morio, président ; Cbevillolle, syndic ; 
Lefranc, rapporteur; Rélif, secrétaire- 
trésorier ; Bardin, membre. 

NOTAIRES HONORAIRES. 

Delétang, à Joux-la- Ville. 

ARRONDISSEMENT DE JOIGNY. . 

. Canton d'Aillant. 

Grenet, à Aillant; Gallet, à Chassy; 
Hesleau, à Senan ; Ravin, à Guercby; 
Fau Villon, à Villiers-Saint -Benoit. 

Canton de Bléneau. 

Loup, à Bléneau ; Quatresols, à Cham- 
pignelies. 

Canton de Brienon. 

Pain et Saffroy, à Brienon ; de Saint' 
Drémond, à Bussy ; Saffroy, à Venizy. 

Canton de Cerisiers. 
Bourgeon, à Cerisiers; Morel, àFonr- 
naudin. 

Canton de Chamy, 
Petit, à Cbamy ; Guéniot, à La 
Ferté-Loupière ; David, à Yillefrancbe ; 
Levasseur, à Grandchamp. 

Canton de Joigny, 
Balsacq, Barat, E. Goisset, à Jolgny ; 
Leroy, à Cézy; Bibière, à Champlay. 

Canton de Saint^Fargeau. 

Mathieu, Cbonppe, à Sainl-Fargeau ; 
Bègue, à Mézilles. 

Canton de Saint'Julien-du'Sault. 
Boudaolt, Michecoppin, à Saint-Julien- 
du-Sault; Baron, à La Celle-Saint-Cyr. 

Canton de Villeneuve-sur-Yonne. 

Allard, Laffrat, Gilbert, à Villeneuve- 
ur-Yonne ; Filliau, à Dixmoiit. 



CHAMBRE DES NOTAIRES. 

G houppe, président; Ravin, syndic; 
Laffrat, rapporteur ; Barat, secrétaire ; 
Bègue, trésorier; David, Levasseur, mem- 
bres. 

NOTAIRES HONORAIRES. 

Lacroix, à Fourn&udin ; Manieux, à 
St-Julien ; Boulangé, à Chassy ; Frécautt, 
Laffrat et Lemoce de Yaudouard, à Yille- 
neuvesur- Yonne ; Fresneau, à Prunoy. 

ARRONDISSEMENT DE SENS. 

Canton de Chéroy, 
Thorailler, à Chéroy ; NavauU, à Mon- 
tacher. 

Canton de Pont-sur-Tonne, 

Montassier, à Pont-sur- Yonne ; Cavoil, à 
Villeblevin ; Saussoy, à Vilien. -la-Guy. 

Canton U Sens. 

Demoulin, Recordon, Mulon, Durand, 
Aubin, Michel, à Sens ; Rouiin jeune, à 
Egriselle-le-Bocage ; Colin, à Vèron. 

Canton de i>ergines. 
Mâcha volne, Charpentier, à Sergines; 
Henry, à Courlon ; Chaplot, à Sainl-Mau 
rice-aux-Riches-Hommes. 

Canton de Villeneuve- l'Archevêque. 
Fèbvre, Renard, à Villeneuve ; Rayer, à 
Thorigny; Descourtis, à Theil. 

CHAMBRE DES NOTAIRES, 

Rayer, président; Recordon, syndic; 
NavauU, rapporteur; Michel, trésorier; 
Charpentier, secrétaire ; Michel et Fèvre, 
membres. 

NOTAIRES HONORAIRES. 

Poussard, à Chéroj; Vacher, à Pont- 
sur-Yonne ;Brossard, a Villeblevin; Ré- 
gnier, à Theil ; Perrot. à Sergines ; Char- 
pentier, à Sens ; Jolioois, à Villeneuve- 
la-Guyard, et Sépot, à Sens. 

ARRONDISSEMENT DE TONNERRE. 

Canton d^Ancy de-Franc. 
Besanccnet, Rigollet, à Ancy-le-Fraucî 
Sagette, à Havières. 

Canton de Cruzy. 
Droin, à Cruzy; GouUey. à Tanlay. 

Canton de Flogny. 

Godret, à Flogny ; Devignon, à Cariscy ; 
Boussard, h Neuvy-Sautour. 

Canton de Noyers. 

Maison, Ferrand, à Noyers; Planson, à 
Annay- sur -Serein. 



93 



CcMton de Tonnerre. 
Denis, à Tonnerre ; Constant, à Ton- 
nerre^ Simon, à Danncmoine; Roulin, 
à Viviers. 

CHAMBRE DES NOTAIRES. 

Droin, président; Godret, syndic; 



Besancenet, rapport. -, Maison, trésorier ; 
Denis, secrétaire ; Boussard et Sagette, 
membres. 

N0TAIBE8 HONORAIRES. 

Goulley, à Tanlay ; RigoUet, à Ancy- 
le-Franc. 



COMMISSAIRËS-PRISEURS. 

MU. Navarre, à Auxerre ; Depoid, à Avallon ; Gharoprouz, à Joigny; Vincent-Petit, à 
Sens; Noël de la CourFaie, à Tonnerre. 



HUISSIERS. 



ARRONDISSEMENT D AOXERRB. 



Cantons S Auxerre» 

Laurent, audienc. aux trib. civil, de com- 
merce, jo5tice de paix (est) et à la simple 
poL; Dèdron,aud.au trib. civil; Dalbanne, 
aud. au trib. civil, à la justice de paix 
(est) et à la simple police ; Jacob, aud. 
a la justice de paix (ouest^ et simple po- 
lice; Pelit, aud. au trib. civil, à la justice 
de paix (ouest) et à la simjple police; Coste, 
auaiencier au tribunal civil et au tribunal 
de commerce tous résidant à Auxerre. 

Canton de Coulanget-la Vineuse. 
Billaudet, Morot, à Coulanges-la-Vin. 

Canton de C ourson. 
Quignard, Courson;Laville, Ouanne. 

Canton de Coulang es-sur-Yonne, 
Sautereau, à Couianges-sui^Yonne. 

Canton de Chablis. 
Paris, à Chablis. 

Canton de Ligny, 
Villain, à Ligny. 

Canton de Saint-Florentin. 
Baratfils, à Saint-Florentin. 

Canton de Saint-Sauveur, 
Vallée, Fourneau,* à Saint-Sauveur. 

Canton de Seignelay. 
Desgnielles, Nillot, à Seignelay. 

Canton de Toucy. 
Dejust, à Toucy. 

Canton de Vermenton. 
Robin, Barrault, à Vermenton. 

CHAMBRE DE DISCIPLINE. 

Petit, syndic président ; Coste, tré- 
sorier; Billaudet, rapport. ; Quignard, se- 
crétaire ; Barat, memore. 

ARRONDISSEMENT D'aVALLON. 

Canton d^ Avallon. 
Hoosselot, Jacquenet, Guérot,à Avalion. 



Canton de Guillon. 

Euzièrcs, à Guillon. 

Canton deVIsle, 

Rétif, à risle. 

Canton de Quarré-les Tombes» 

N..., à Quarré-les-Tombes. 

Canton de Véxelay. 

Gagneux, à Yézelay ; Baron, à Ghâtel- 
Censoir. 

CHAMBRE DE DISCIPLINE. 

Gagneux, syndic-présid. ; Rousselot, tré 
sorier;Jacqnenet, secret.; Rétif, rapport. 

ARRONDISSEMENT DR JOIGNT. 

Canton d'Aillant. 

Paty et Mathieu, à Aillant ; Ribière, à 
Saint-Aubin-Château-Neuf. 

Canton de Blèneau. 
Jacq, à Bléncau. 

'€anton de Brienon, 
Moreau et Bigot, à Brienun. 

Canton de Cerisiers. 
Robert, à Cerisiers. 

Canton de Charny. 
Grenet etDumont, à Charny. 

Canton de Joigny. 
Grenel,Taillerer,Tirot, Bernot, à Joigny. 

Canton de Saint-Fargeau, 

Bœuf, à Saint-Fargeau. 

Canton de Saint- Julien du SauU. 
Poulin, à Saint-Julien du-Sault. 

Canton de Villeneuve sur-Yonne, 
Charmeux fils, Royer, à Villen.-s- Yonne. 



94 



CHAMBRE DE^ DISCIPLINB. 



Moreau, syndic; Tirot» très.; Robert, 
rapporteur ; Royer, secrétaire ; PouHd, 
membre. 

ARRONDISSEMENT DE SENS. 

Canton de Chéroy, 
FaucauU, à Chéroy. 

Canton de Pont-gur-Yonne. 
• Lhttiiiier, à Pont-sur- Yonne. 

Canton de Sens, 

Emonière, Feret, Luce et Raguet, à 
Sens. 

Canton de Sergines. 
Gervais, à Sergines. 
Canton de Villeneuve-^ Archevêque. 
Darde, Matignon, à Villeneuve-l'Arcii. 

CHAMBRE DE DISCIPLINE. 

Lhuillier, syndic; Darde, rapporteur; 



Foucault, secrétaire ; Luce, trésorier 
Raguet, membre. 

ARRONDISSEMENT DE TONNERRE. 

Canton d'Ancy-le-Franî, 
Brunat, à Ancy-le-Franc. 

Canton de Cruzy, 
Anceau el Berger, à Cruzy. 

Canton de Flogny. 
Raffat, à Flogny ; Jay, à Neuvy-Sautour. 

Canton de Noyers. 
Carteau, à Noyers. 

Canton de Tonnerre, 
Chevance, Grassat, Rayer, Mativet, à 
Tonnerre. 

CH4MBKE DE DISCIPLINE. 

Jay, syndic ; Rafat, rapporteur ; Bru- 
nat, secrétaire ; Chavance , trésorier ; 
Grassat, membre. 



BUREAUX D'ASSISTANCE JUDICIAIRE 

Créés par la loi du 22 janvier 1851. 

Un bureau d'assistance judiciaire est établi près chaque tribunal. Il est chargé de 
statuer sur les demandes mii lui sont soumises par les personnes auxquelles leurs 
moyens ne permettent pas oe faire les frais desprocès danslesquels elles peuvent être 
engagées. Des officiers ministériels sont désignés pour faire gratuitement l<^s actes 
nécessaires et soutenir les intérêts des assistés devant les tribunaux. Le personnel 
de ces bureaux est pour partie rééligible tous les ans. 



AUXERRB. 

A m and, président; Duverger, Sénéchal, 
Herold, membres; Laliemand , greftler 
du tribunal civil, secrétaire. 

AYALI.ON. 

N , président; le sous-préfet, Morio, 

notaire, Thibault, anc. juge, membres ; 
Brcnot, grellier du tribunal, secrétaire. 

JOIGNY. 

MM.Lavollée, présid. ; Bataillard, rece- 
veur des domaines; Justin, sous-préfet; 



Chantereau, banquier : Meignen, avoué, 
membres ; Leroy, secrétaire. 

SENS. 

Charpentier, président ; Licois, Gérard, 
Jozon, Beriaud, receveur des domaines, 
membres ; Feineux, secrétaire. 

TONNERRE. 

Constant, notaire, président; Gaupillat, 
délégué du préfet; Reydeilet, conserva- 
teur des hypolhèqnes ; Jacob, avoué, et 
Jacquemin, ancien notaire, membres ; 
Gudin, grefQer du tribunal, secrétahre. 



SECTION IV. 

INSTRUCTION PUBLIQUE. 

L'instruction publique a été organisée par les lois des 15 mars 1850, 9 mars 
1852, 14 juin 1854, 21 juin 1H65, 10 avril U67, 16 juin 1881, 28 mars 1882 et 30 oc- 
tobre 1886. 

ACADÉMIE DE DIJON. 

L'Académie de Dijon comprend les départements de l'Aube, de la Côle-d'Or, de 
la Haute-Marne, de la Nièvre et de l'Yonne. 
M. Chappuis, recteur de l'Académie de D^on,. 



95 

INSPECTION DE LTONNE. 

MM, PARREiffx, inspecteur à Aux erre; Bour<3eois, commis principal d'inspection 
académique ; Guenier, commis auxiliaire. 

Conseil déparUmental de PEnseignement primaire. 

Ce conseil exerce les attribations qui sont définies par la loi du 30 octobre 1886. 

MM. le Préfet, président ; l'inspecteur d'Académie, vice-président; Coste, Lancôme, 
Lorin, Laubry, conseillers généraux ; Legouge, inspecteur primaire à Auxerra ; 
Bnrnet, inspecteur primaire à Joisny ; Burot, directeur de l'école normale ; 
MUe Foucret, directrice de l'école normale; MM. Tbofin, int^titutenr à 
Avallon; Chat« instituteur à Joigny ; Mlle Vigreux, institutrice à Joigny ; 
Mme Nottet, institutrice à Sens, 

Membres adjoints pour les affaires contentieuses et disciplinaires concernant l'en- 
seignement privé : M. Orhand, frère Andalique, directeur d'école privée à Sens, et 
Mme Devoir, directrice d'école privée à Sens. 

Inspecteun de lHn$trueUon primaire, 

MM. Legouge, officier d'académie, inspecteur de 2* classe pour la circonscription 
d'Auxerre (8 cantons) ; Helval, inspecteur de 2* classepour l'arrondiss. d'A vallon ; 
BuRNET, ofticier d'Aradéraie, inspecteur de 3* classe pour la circonscription de Joigny 
(6 cantons); Bacqué, officier de Tinstruction publique, inspecteur de 1*^" classepour 
l'arrondissement de Sens ; Gautherot, officier d'Académie, inspecteur de 2® classe 
pour l'arrondissement de Tonnerre; Huleux, inspecteur de 3^ classe à Toucy 
(7 cantons). 

Délégués canionaux. 

Le Conseil départemental désigne, conformément à l'art. 52 de la loi du 30 octobre 
18S6, plusieurs délégués résidant dans chaque canton pour sdrveiller les écoles pu- 
bliques et privées du canton ; ils sont nommes pour 3 ans, rééligibles et révocables. 

Commission d'examen des aspirants aux bourses dans les Lycées et Collèges. 

MM. l'Inspecteur d'Académie, président; Naudin, FoUiet, Marchai, Favier et 
BoQchacourt, professeurs au collège. 

Commission d^examen pour les brevets de capacité de ^instruction primaire, 

MM. Salle, principal du collège d'Auxerre ; Lasnier, inspecteur primaire hono- 
raire; Legouge et H uleux, inspecteurs primaires ; Marchai, Rouget, Foliiet, Laurent, 
Hoabault, Oestre, Kouchacourt, Begnard, professeurs au collège ; Milne, ancien 
professeur an collège ; Moreau, instituteur public à Auxerre, et Mlle Michelin 
iostilutrice publique à Auxerre. 



ÉTABLISSEMENTS D'INSTRUCTION. 

Arrondissement d^Àuxerre, 

COLLÈGE COMMUNAL D'AUXERRE. 

Collège de plein exercice, comprenant la Division supérieure, la Division de 
Grammaire et la Division élémentaire, et, de plus, l'enseignement spécial des Ma- 
thématiques et du Français, tel qu'il a été réglé par les arrêtés ministériels. 
Organisation en tous points semblable à celle des lycées. 

BUREAU d'administration PU COLLÈGE D^AUXERRE. 

MM. Plnspecieur d'acidémie, président; le Préfet ; ie Maire; Sa?a lier- Laroche ; 
Massoi, ancien maire d*Aux«rro ; Foriunet, inspecteur des forétt ; flagot, Tîce^ 
piésident du Conseil do Préfecture ; Ravin, conseiller municipal ; Salle, principal 
d a collège. 

C0NHIS6I0N DE SDRTEILLANCE. 

Délégation du Conseil municipal. 

Legrand, président; Ravin, Ficatier, Légé, Savatier-I«aroche, Lanler, Marti», 
Richard et Dupallut. 



u 



Administration. — - Principal : M. Salle.— gous- principal : M. Balland. — Econome' 
i\1. David. — Aumônier: M. Ta bl>éJJbar traire. — Médecin : d^ Tonnelier. 



Enseignement classique. 

Mathématiques (i^^* chaire), M. Marchai , 
licencié-ès-sciences matbématiquefi. 

Malhématiques (2* chaire), M. Laurent, 
licencié ës-scitmces malbématiqnes. 

Physique (l** chaire), M. Naudin, licen- 
cié ès-sciences phobiques. 

Physique (ï^.cba ire), M. Fontaine, licencié 
ès-sciencea mathéniat. et physiques. 

Philosophie, M. Rouget, agrégé de philos. 

Histoire, M. Fovier, licencié ès-lettres. 

Rhétorique, M. Folliet, 

Seconde, M. Cornât, 

Troisième, M. Crépin, 

Quatrième, M. Cestre. 

Cinquième, M. Drouet. 

Sixième, M G»inoi. 

Septième, M.Omnjon. 

Huitième, M. Louis. 



id. 
id. 
id. 

id. 



Langue allemande, M. Mosmann. 
Langue anglaise, M. Dupré. 

Enseignement spécial, 
MailiématiqucK, M. Lemoine. 
Physique et chimie, M. RoubauU, licencié 

ès-sciences physiques ei naturelles. 
Hiatoiie,M. L< gardif^n, licencié èa-lettres. 
Littérature, M. Dubois, licencié èa-leUres 
I'* année, M. Martin. 
Classe primaire, M. Pastor. 
Classe enfantine, Mme Granjon. 
Malirtrs-répétiteurs : MM. Lasnier, Savon- 
net, Maocourant, Bourgeois, Boos, Ca- 
rilioii, Dupuis, Blandin, Pigeonnat. 
Préparateur, M. Grapio. 
Maître d*> dessin et des travaux graphi- 
ques, M. Biard. 
Musiq. : Lyon, Viollet;Chaindé,Ple88y, Go- 
Gymnastique, M. Regnard. [gots. 
Escrimey le maître d^armes du régiment. 

Un cabinet de physique, un laboratoire de chimie, une collection d'histoire natu- 
relle et une riche biblioibcque sont attachés i) rétablissement. 

COLLÈGE DE JEUNES FILLES D'AUXERRE. 

Directrice: Mlle Col iin, officier d^académie; maîtresses : Mlles C. Drillon etGraîn; 
maîtresse-surveillante : Mlle Gourlot ; protesbeurs : Mlles Hamon, Dieuilhe, 
Gonzalès, Georges, et MM. Marchai, Cestre, Rouget, t^otliet, Lemoine, Cornât, Nau- 
din, Hérold, biard, Regnard, Mosmaon. 

Bureau d'administration du collège de jeunes filles: MM. l'inspecteur d'Académie, 
président; le miire ; Monceaux, Perriquct, SaTatier-Laroche ; limes Colin, directrice, 
Ësmelin. 

ÉTABLISSEMENTS LIBRES D4NSTRUCTI0N SECONDAIRE. 

A Âuxerre : MM. Cerneau-Gohan, David; h Tonnerre ; M. Perroux. 

PENSIONNATS PUBLICS ET LIBRES DU DÉPARTEMENT. 

Garçons : 

Ausene : les frères des écoles chrétiennes. - • Avallon : les frères des écoles chré- 
tiennes. — Sens : pension Coilin ; les i'rcres de» écoles chrétiennes. — Villeblevin, 
les frères de la Doctrine chrétienne. — St-F.oreotin : JM. Pichon. — Gravant: 
M. Montigny. — Toucy : M. Guilly. -> Ancy-le-Fraoc : M. Demou. — Brieoon : 
M. Paquereau. 

Filles : 

Auxerre : Mlles Desleau, Billaud, Foussé, Mme DelécoUe, les Ursulines, les Sœars 
de la Providence de Sens, les Angustines, les Sœurs de Saint-Vincent-de-Faul, les 
Sœurs de Sainte-Colombe-lès-Seos. — Ligny-le-Cbàtel : les Ursalines de Troyes. — 
Saint-Florentin : M^'* Gaichard, les Sœurs de la PrésenUlion de Tours. — Avallon: 
les Ursulineb, les Sœurs delà Sainte-Enfance, M"*Boussard. — Montréal : les Sœurs 
de la Providence de Vitteaux. — Brienon : les Sœurs de la Présentation de Tours. — 
Joigny : Mlle Petit, les Sœurs de la Présentation de Tours. — Saint-Valérien : 
les Sœurs do la Providence de Sens. — Vallery : les Sœurs de la PrésenVioo de Sens. 
— Pont-sur- Yonne : les Sœurs de la Providence de Sens. — Villeueuvf-la-Guyard : 
Mlle Fontenoy. — Sens : Mme Devoir, Mlle Terrier, le» Sœurs de la Providence de 
Sens, les Sœurs do la Sainte- Enfance de Sainte-Coiombe-lès-Sens, les Sœurs de la 
Charité, lea Sœurs de Congrt'gation du Bon-Pasteur d^Angers. — Villeneuve 1* Arche- 
vêque : les Sœurs de la Sainle-Enfance. — Ancy-le-Franc : Mlle Hurcy. — Aisy : lea 
Sopurs de Saint-Vincent-de-Paul. — Flogny : les Sœurs de la Providence de Sens. — 
Tonnerre : Mlle Benoit, les Ursulines. — Bléneau : les Sœurs de la Providence de 



97 

f^enfl. — Saînt-SauTéiir : les Sœurs de la Providence de Sens. «^ SainU-en-Poisaye: 
les Sœurs de la Providence de Skhs. — Treigny : les Sœurs de la Providence de Sens. 
— Toucy : les Sœurs de ta Pro?idenee de Poriieux. 

ECOLE NORMALE PRIMAIRE D'INSTITUTEURS. 

Directeur, M. Burot; économe, M. Uuillomain ; médecin: M. Masson. 

CONSEIL to'ADtflNlSTRATION. 
VM. rinftpecteur <racadémie, président; le directeur; Coste, Fabien Rapin, eoo- 
letllers généraux ; Millaut, maire d^Auxerre; .Surugue, ag.^voyer en che( ; Planteau, 
président du Tribunal ciril ; Hérold, avocat. 

L^nseignc ment des diverses parties est ronlié à MM. le Directeur de Péeole ; 
Guii]cmalii,Goué, Pcihter, mallrei-adj. ; Breton, Larrazei, Dantonel, professeurs; 
Raiilard, directeur de Pcrole annexe; Brun, professeur de chant; Biard, professeur de 
dessin; Gobin, professeur d^agrtculture ; Boucbacoiirt, profess. d'allemand ; Regnard, 
prolesseur de gymnastique. 

ECOLE NORMALE PRIMAIRE D'INSTITDTRICES. 

Directricie: M"* Foucret; économe : Mme Méline; proftfhsettrs : Mme Vnillemot, 
Mi>«>8 Golson, Lapaix et Curey ; directrice de IVcoli* annf»ze : Mme Gorju ; dlrtctrlee 
de l^école maierriella ; Mlle Brocbart; Médecin: D' Dejust; pharmacien, Monceaux. 

CONSEIL D^ADMIKISTSATION. 

MM. Pinspecieur dWadémie, président; Polliot et Lancôme, conseillers géné- 
raux; Massot, aucien con%eîtler i^étiéral ; Momon, ancien avoué ; Claude j Savatier- 
Laroche, avocat ; la directrice de Pécoie, 

ECOLES COMMUN.\LES DE GARÇONS U'AUXERRE. 

MM. Arbinet, instituteur ; Fourrey, Guinut, Chaude, inAliiut*>ur8-adjoiiit8 (école 
da quartier Saint-Pierre). — Gillet, 'instituteur ; Lucet, Gagner, instituteurs-adjoints 
fquartier Saint-Eusèbe}. — Moreau, instituteur; Guillcmain, Blin, institut -adj. 
(quartier StrEtienoe). — Ecole mixte du hameau de Laborde: M. Peigné, instituteur 

ÉCOLES COMMUNALES DE FILLES D*AUXERRB. 

Mlles Poulet, diri^ctiice (auartier Saint-Pierre); Miehelin, directrice (quartier St* 
Etienne); fies!»e, directrice (quartier SaintrEusèbe). 

ÉCOLES LIBRES GRATUITES D'AUXERRE. 

Gabçotis : Frères des écoles chréiiennes. — Société Saint-Antoine, dite St-CharUs 
Filles : Sœwrs de Saint-Vincent-de-PauL — Sosurs de la Présentation de Tours, 



ECOLES PRIMAIRES SUPKRIECRES. 
Gareons: Sens, M. Malluile, directeur. >• Saint-Florentin, M. Pichon, directeur. 
SaintoFsrgeau, M. Maihé, directeur. — Toucy, M. Guilly. 
FiUet: Blétieau, Mlle Guili<iut, diroctrittv. — Joigny, Mlle Vigreox, directrice. 

Arrondissement d'Avallon* 

COLLÈGE COMMUNAL D'A VALLON. 

Collège (le plein exercice: cours préparatoire aux écoles spéciales, enseignement 
classiquH et enseignement spécial ; cabinet de physique et de chimie ; gymnase. 

MM. Guyoty princip. ; Bonin, aumOn. 



PROFfiSSlORS 

Mathématiques, physique, chimie et his- 
toire nat., M. Borivalot. 
Philosophie et histoîr<*, M. Guyot. 
Sciences, M. Brivei. 
Rhrtorîque et seconde, M. Remy C. 
Troisième et quatrième, M. Trinquet* 
Cinquième et sixième, M. Burtet. 

1888 ~" 



Septième et huitième, M. Chambon. 
Enseignement spéc., MM. Trinquet, Bur- 

tot. 
Langues vivantes, M. Dargegen. 
Classe préparatoire, M. Cbattey. 
Classe primaire, M"'e Carie. 
Dessin géométrique, M. Cbattey. 
Desftin d^mitation, JA. Bonvalot. 
Musique, MM. Raynaud et Volland. 
Gymnastique, M. Chambon. 



98 

Arrondissement de Joigny, 

COLLÈGE COMMUNAL DE JOIGNY. 

Enseignement classique et professionnel. Cabinel de physique el chimie. Classe prépa- 
ratoire aux classes de latin et de français. CourB spécial pour le volontariat. Gymnase. 



Mathématiques, M. Gâteau 
Lettres, M. Mathieu. 



MiVl. Gâteau, principal ; Ténard, auoidn. 

Enseignement classique. 

Mathématiques, M. Gâteau. 
Troî*iit>me et quatrième, ÎM. Cuisin. 
Cinquième et sixième, M. Duclaux. 
Septième^ huitième et année préparatoire, 
M. Forgcot. 

Enseignement spécial. 

Sciences physiques et natur., M. Uoche. 

ECOLE SECON]:)AIRfi ECCLÉSIASTIQUE 

PETIT SËHINAIBE. 

MNI. Leduc, supérieur. — Delinotte^ Viteau, anglais. — Tioat, allemand. — 



Enseignement primaire : M™* Forgeol. 

Langue allemande, M. Schlœsing. 
Langue anglaise, id. 

Dessin, M. Rarrath. 
Musique, MM. Roville, Peilard. 
Gymn.iSiique, M. Foucault. . 



Hétif, musique. 

SCIENCES, 

MM. Hétif, physique et chimie. — 
Rétif, géométrie. — Laborie. algèbre. 
— Rétif, arithmétique (i" cours}. — 
Girardot, arithmétique (2* cours). — Bor- 
not, arithmétique (3< cours). 

Surv.: Boucher, Tallard, Berlin, Bans. 



directeur. — Belin, économe. 

LETTRES. 

JVîM . Séguin, rhétorique. — Lal>orie, se- 
conde. — Giraud, troisième. — Viteau, 
quatrième. — Girardot, cinquième. — Ror- 
not, siiième. — Régnés, septièm.— Parisot, 
huitième. — Bertin, classe préparatoire — 

ÉCOLE COMMUNALE DE GARÇONS. 
M. Brigout, directeur, assisté do deux maîtres-adjoints. 
M. Chat, directeur, assiste de deux ntattres-adjoints. 

ÉCOLE COMMUNALE DE FILLES ET F COLE PRIMAIRE SUPERIEURE. 
Mlle Vigreux, direclrice> assistée de six maîtresses-adjointes. 

Arrondissement de Sens, 
LYCEE DE SENS. 

ADMINISTRATION 

Proviseur : M. Scbnox. — Censeur des études : M. Sauvinet — Aumônier: Pabbé 
Pinçon. — Econome : M. Laraarche. — Commis dVconomat : M. Labonne. 

Lettres. 
Philosophie, M. A mal, licencié ès-leltres. — Rhétorique, M. Perrard, agrégé 
des lettres. — Seconde, M. Marchand, licencie ès-lettres. — Troisièmo, M. Vîltard, 
licenciées-lettres. — Histoire, M. Gibiard, licencié ès-lettres. 

Sciences. 
Mathématiques, MM. Sestre, licencié ès-sctences mathématiques et physiques; 
Arnaud, licencié es sciences mathématiques, officier de Pinstruction publique.— 
Physique, MM. Monloop, licencié ès-sciences et physique^), et Bruilé, licencié es- 
sciences mathématiques et physiques. 

Langues étrangères' 
Anglais, M. Gauthier, breveté pour Panglais. — Allemand, M.M.Schaumann et Jehl, 
brevetés pour Pal lemand. 

Division de granrmaire. 
Quatrième, M. BertraoJ. licenciées-lettres. — Cinquième, M. Grenet, licencie 
ès-lettres. — Sixième, lM. Dauvé, licencié ès-lettres, ofiicier d^ Académie. 

Division élémentaire. 
Septième, M. JoufTroy. — Huitième, M. Valette, pourvu du certiCeat d^aptitudeà 
renseignement des clasbos élémentaires; — Classe primaire, M. Petit. 



99 

E!(8ErGNElfBNT SPÊCU|. 

Sciences mathémaliqnca? M . Tbiébault, licencié ës-scienccs mathématiques. — 
Sciences physiques, MM. Brullé et Monloup. — Morale, \). Arnal. — Législation, 
Hiitoire et Géographiet Littérature, M. f.enoir, agrégé de renseignement spécial 
(lettres). — Dessin d'imitation^ M. Pillard, pourvu du certificat d'aptitude à Ponsei- 
çnemcntdu dessin (i^** degro). — Dessin graphique, M. Pillard. — Maître d^écii- 
turp, M. Decroix. — Musique vocale ei piano, M. Cretté. — Musique instruraenlale, 
MM. Toudy, Crelté et Roussel. -* Gymnastique et exercices militaires, M. Tourlter. 

Maîtres répétiteurs. 

MM. Rcbin, Kœglor, Brunet, Joriot, Legros, Uibailiier, Gabet, Diiboie, Ballet, 
Laurent etChaotelot. 

Service uédical. — Médecin, M. Houchet; Dentiste, M. Goupil. 

ÉCOLE COMxMUNALE DE GARÇONS. 

A Sens, M. Malluile, directeur, ossiaé de dix maîtres-adjoints ; professeurs de 
dessin: M. Nottet; M. Pillard, dessin d^nlitatton. 

ÉCOLE COMMUNALE DE FILLES. 

A Sens, M"** Nottet néo Bourdiliat, diiectr., assistée de sept maîtresses-adjointes. 

ÉCOLES MATERNI LLES COMMUNALES 
A Sens, Mlle néligand, directrice; Mlle Brion, directrice. 

SALLES D'ASILE LIBRES. 
Les Sœurs de la Sainte-Enfance, rue du Lion-d^Or ; les Sœurs de Saint- Vinccnt- 
de-Paul, faubourg d^Tonne; les Sœurs de la Providence, faubourg Saint-Savinien; 
les Dames de Nevers, rue Victor-Guichard. 



Arrondissement de Tonnerre. 

COLLÈGE COMMUNAL DE TONNERRE. 

Collège de plein exercice: en!>eigneroent spécial, réparti en trois années, prépa- 
rant aux écoles ouvertes aux élèves de français, à celles de (^bàlons, d^Alfort, etc. 
Cours de dessin linéaire et d^imitation. — Cours de musique. — Classe préparatoire 
aux classes de latin et do français, cours de chant. — Cabinet de physique. — 
Laboratoire de chimie. — Gvmnase. 



MM. Salés, principal ; Pabbé Prurost, 
anm6nier. 

PROFESSEtas : 

Philosophie et tiistoire, M. Bagary. 
Rhéiorique et seconde, M. Salé-.. 
Mathématiques, M. Segonzac. 
Scif>nci's, MM. Sobrcpére et Ponnelle. 
Tfoisième et quatrième, M. Marchand. 
Cinquième et sixième, M. Michca. 
Septième et huitième, M. Courtois. | 



Enseignement spécial, M VI. Subrepôtc 

(sciences), Lacroix (lettres) 
Classe primaire, M. Murot. 
Allemand, M. Marcot. 
Dessin, M . Lahbé. 
Musique, M. Mosni'T. 
Gymnastique, M. Voisselaing. 
Maître d^etudes, MM. Jouhaonot^ Michault 
Escrime, M. Martin. 



SECTION V. 

ADMINISTRATION MILITAIRE. 



5*^ CORPS d'armée. 

Commandant en chef: général Blot G O^. — Ouartier général h Orléans. 
Colonel Tillaye, chef d'élat-major. 

Lo département de l'Yonne est compris en eatier dans la 5* région. Son territoire 
au point de vue militaire est subdivisé comme il suit : 

I" Siibdivision. — Comprenant les arrondissements de Sens et de Jnigny^ moins Ira 
cantons de SaintJulien-du-Sault, Aillant, Charny, Bléncau et Saint-Pargt>au. 
Le général commandant les \^* et 2^ subdiTisions réaide & Fontainebleau. 



100 

^"Subdivision. — Comprenant les arrondisb** J' A uxerre,tle Tonnerre et (TAvaUon. 
6* Subdivision. — Comprenant, a vpc une partie du Loiret, les cantons de Sainl- 
Julien-iu-Sauli} Aillant, Charny, Bléneaii et Saiiit-Fargi'aii. 

Le gênerai commandant les 5' et C* subdivistonu» réside à Anxerre. 

Èiai-major delà 17^ brigade et des 5« et 6^ subdivisions, 

MM. Moulin O ^, général de hiigade, commandant à Anxerre. 

Boussoi», capitaine brev , oflic. d'ordon. du général ; (iribelin,archiv. de i'" cl. 

Administration. 

MM. N , souR-intendant militaire, à Anxerre. 

Chambon^ odicier d^adniînisiraltun, i!berdc bureau. 

Dépôt de Recrutement. 

Suinte-Marie ^, chef dVscadr. comm. le dépôt de recrutement, h Auxerre; 
Kegnault >^, ca{)i!aine adjoint ; Gérard, lieutenant-adjoint. 

Armée territoriale, 
jMaravul ^, cnpttaine-mujor ; [)ol(:ro8, lieutenant-adjoint. 

Gcnie 
De Baillard du Lys ^. commanil.,( hef du génie dans le départ., à Auxerre. 
Wibrat te, adjoint de i'" classe, à Auxerre; Sulter, adjoint de 3^ cl., à Joigny* 

Hôpitaux militaires. 

Hocquart ^, médi'cin major de i^* cl., chargé du service militaire à l'hospice 

civil d'Auxerre. 
Deschamps, médecin m>ijor de i* classe, charge du service miliiaire à Phos- 

pi -e civil de Joigny. 
Bouirr, méJecin it?n >jor de 'i® classa, chargé du service militaire à Thospice 

civil de Sens. 

GARNISONS. 

1« 6ARNIS0M D'AUXBRRE. 

4* r»^giment d'infanirrie dolït-no. — MM. Gossari C ^, colonel ; Saitre, lieutenant- 
colonel ; Sérnnis, commandiini du i'** bataillon ; Ambrodni, Commandantdu 3*; V!a- 
zot, commandant du 3^^ Bainconit, commandant du 4*) Scdilot, major, comman- 
dant le dépôt; Hocquart, mélrcin-major de i*"' classe; N...., méderin-major 
de u* classe; Secail, capitaine-trésorier; N. ■•) capitaine d^habillement; Soyer, chef 
ili; musique* 

â» GARNISON DE JOIGNIT. 
Le n* régiment de dr.tgons «n entier rsth Joiguy. — Etat-major : MM. Lacoste de 
IMsIc, colonel; Kiéron, linuicnant-colonei ; Thomas, luujor ; Kenanl, capitaine-tré* 
soricr; Henet, capitaine dMiabilicm*. De^champs, ti>écecin-major de i'* classe. 

3° GARNISON DE SENS. 
3^ bataillon du S^^'^d^infanieriede ligne.— MM. flanet-Cléry, commandant| chef de 
bataillon; Bousaux, capitaine, taisant fonctions de m.ijor; Mentrel, trésorier; 
Renne, capitaine dMiabiilement ; Rouire, médecin-major de a" classe. 

Sureau de recrutement de Sens, 
MM. Gabrielli, chef de bataillon, commandant le reurutement ;|Schmilt, capi- 
taine-adjoint; Dupas, 80US lieutenant-adjoint. 

Armée territoriale, 
MM. Laborie, capitaine-major ; Chauvin, sousiientenant-adjotni. 

ARMÉE TERRITORIALE. 

Infanterie, - Sj* Régiment, à Auxerre. — M. Louis, lieutenant-colooel com- 
mandant. 
Z^^ Régiment, à Sens, — M. Perro't, lieutenant-colonel^ commandant. 

Compagnie de Sections des Chasseurs forestiers. — 5* corps d'armée. S* compagnie. — 
M. Gagneur de Patoroay, à Anxerre. 



101 



GENDARMERIE. 

Lt gendarmerie du dcparUmAiU de PTonne fait partie de la 5^ Ivgion do cette arme, 
MM. Le Mafire O ^^ colonel, rbef de l(^gton à Orl(>a<,)s; N. . . . ^^ chef dVteadron, 
rommandant la compagnie de l'Yonne; SciïWPrUechter, lieuten:int-ti'éfcorier; Plat, 
iiiaréchaI*det-logi8, adjoint ail Irésorier; Barillet, Rerrétalre du commandant. 

Lieutenance d'Auxerre, 
MM. Laroniainf, capitaine. • Sninl-Florenlirt. 
Auzerre, i"brig., Vendenvre, m.-d.-I.H^b. ^ Saint-Sauveur, 



3« 



Coarson, 

Chahlis, 

Vincclles, 



Sarrazin, brigadier. i Vermenton, 
Raflet, — à pied. 1 Toncy, 



Dolet, biigadicr. 
Jeannot, — 
Hafisé, — 



Seignelay, 
Coulanges i-Y., 
Ligny, 



Lieutenance d'AvaUon. 



MM. Gtraudon, lieutenant. 
AvaUon, VaJiel, m..*d.-logi«. 

— Préteux, brig. h pied. 

L'Isle-iur-Serein, Guny» brigadier. 



Vézelay, 
Guiitnn, 
Quarré-I-T., 
Ch&tel-Censoir, 



Turnin, brigadier. 
Didier, mar.-d-logii. 
Letrône, brigadier, 
Daguillanea, — 
Clérei, — 

Ferrien, — 

Saunièn-, — 

B«in, mar. de« logis 
Grossard, brigadier. 
Bug«», — à pied. 

Paul, - 



Lieutenance de Joigny, 
Cbnriiy, 



MM. Châtelain, capitaine. 
Joigiiy, Monnier, m.-d. logis 

— Pbitippot, brigadier. 

VilleneuTe-8.-Y., Lalire, m.-d.-l. 
Blifneau, Boudier, m.-d.-I. h p. 

Saint-Fargeau, Debille, — à chev. Laroche^ 
ViltierB-St-Benott, Jacquelin, briga<licr. 

Lieutenance de Sens. 



(]hampcaux, brigadier. 
Aillant-8>Tho!on, JVelonneau, brigad. 
Hrienon, Charpin, — 

Si Julien-d-Sauli, Rarrier, brig. à pied. 
CiM-isiers, Doussot,m -d.-i.hpied. 

Berlin, brigad. & pied. 



MM. Bernhard, eapitaine. 
Sens-sor-Yonnc, Herneckert, mar.d.-l. 

à cheval. 
— Bottier, brig. à pied. 

Pont-sur» Yonne, Saillant, ni.-d.-I. à cb. 



Vilicneuve-I^Arc, polvcche, brigadier. 



Chéroy, 
Sergines, 
Saini-Vaiérien, 
Thorigny, 



Lieutenance de Tonnerre. 



MM. Doré, lieutenant. 

Haduel, m.-d -logis. 
Renvoyé, brig, à pied. 
Noyers (i pîc(l)» Billard, mar.-i-l. à p. 



Tonnerre, 



An«;y-le-Franc, 
Cruzy-lc-Châlel, 
Flogny, 
Bavières, 



Bray, — à pied. 

Faivre, — à ch. 

Roger, — h pied. 

Bonaccorsi, — à pied. 

Bonnet, brigadier. 
Gruet, brigadier. 

N.... - 

N ■ — 



SECTION YI. 
ADMINISTRATION FINANCIÈRE. 



TRÉSORERIE 6ÉNÉBALE. 
M. ^'ILl.E^TE, tréHoricr-payeur général |»o«ir l'Yonne. 



Diibany, Lenlier, Doguon, fondés de 
puuvoiis. 

Coniptahilité, 

MM.Lcntier, rhef. 

Tardif, Berihier, Jacobft, employés. 

Dépense . 
Bertheau, chef. 
Dupont, Perrot, Beugneau. 

Rentes. 
DognoD, cbef. 

Dcfert ^, Corolleur, employés 
Percepteur de ville : M. Sagel, rue Saint-Germain. 

Percepteurs surnuméraires* 
MM. llutnier, Barreau» Tapin, Poulin. 



Crédit Foncier de France, 
M. Hunil>eri. 

Recette particulière, 
M. Blaire, chef. 

Caisse. 
M. Dupin,eaiisior ; Meiller; empl. 

Serttice des amendes. 
M. H om ma ire. 

Receveurs particuliers. 
MV1. Santigny, & Avallon; Détape, à 
Joigny ; Renaud, à Sens ; S^^ndrique, à 
Tonnerre. 



102 

CONTRIBUTIONS DIRECTES ET CADASTRE 
Direclcur du (léparteniGnl, M. Focrsier ^. — Inspecteur, M. MoTBEiin. 

CONTRÔLEURS : 

I. division. — M. N...... contrôleur principal, à Auxerre; perceptions d''Au- 

xerre, Appoigny, Fourrain, Mont-Saint Sulpice, S(îi(;iielay et Villefargeau. 

!2. division. — M. Chevalier, cont/ôIeurd« i'® classe, à Auxerre; perceptions de Cha- 
blis, Coulanges-la-Vineuse, Ligny, Monligny, Si-Cyr, St-Rris et Saint-Florontin. 

3. division. — M. P.olmioocin, contrôleur «le 3* classe, à Auxerre; perception» deCou- 
langes-s-Tonne, Courson, Cravunt, Mailly lti-Ghâteau,IVligG, Ouaincet Vurmenton. 

4 division. — M.fVliLLEREAU, contrôlriur de 3® classe, à Saint-Fargeau; perceptions de 
Blcncaii, Champiî^nelles, l^ainsecq, Sl-Sauvenr, Toucy, et Villiers-St- Benoît. 

5. division. — M. HouREL-RontiÈRE, contrôleur de i''^ ciasbc à Joigny ; perceptions 
dMillant, Cczy, Charny, La Ferlé Loupière, St-Julicn-du-S. vt Villeneuve-s-Yonne. 

6. division. — M. 1:'iochard pe la Brûlerie, conirAleur de u* classe, à Joigny; 
perceptions de Joigny, Basson, Hrienon, Cerisiers. G'iercby cl Venizy. 

7. division. —M. Boucherot, contrôleur de 3* clashe, à Sens; perceptions de Senn, 
Domats, \lâlay-le-Grand,Paron,TheiI,Villerieove-rArchvêqae. 

8. division. — M. Mercier, contrôleur de 2^ classe, à Sens ; perceptions de Chéroy, 
Grange-le-Bocoge, Pont-sur Yonne, Sergines, Tliorigny et Villeneuve-la-Guyard. 

ij. division. — M. Prudent, contrôleur do u^ classe, à Tonnerre; perceptions de 
Tonnerre, Cruzy, Fleys, Flogny, ^euv^ Sautour, Hugny et Tanlny. 

10. division. — M. Kouyer, cuntrôleur hors classe, à Tonnerre; perceplious d'Aisy, 
Ancy-Ie-Franc, Joux-la-Ville, Lezinnes,L''ible8-Serein, Molay, Noyers et Sanligny. 

II. division. — M. Haidot, contrôleur de 1'« classe, à Avallon ; perceptions d^Aval- 
Ion, Chàlel Censoir, Gutllon, Vauli-de-Lugny, Quurré-les-Tombes et Vézelay. 

MM. Fichol, Jodelel, 8urnumcraire^. 

BURBAUX DE LA DIRECTION. 
MM. Harada, conl^ commis princip ; (vuimont,i^arigot, Lenain.NesIe, employés. 
Les bureaux sont ouverts, rue de la Madeleine, 13, de 8 h. du matin à 4 b. du soir. 

SUCCURSALE DE LA BANQUE DE FRANCE A AUXERRE. 

conseil D''ADMINi81RA'^0N: 

Censeurs : MM. Limosin, Muniei <'t Villeile ; 

Adminislr. :MM. Ch.'imbon-Perr»>l, Martin, Parquin, Oaucbery, Raoul, Dupréalnc. 
Directeur : M.M. Pégard, hôtel de la h:inque; Baf hier, caissier, hôiel delà Flanque; 
Flachol, teneur de livres; i)<'vaux, expéditionnaiie ; Bouchard, parçon de recelies; 
Cotas, concierge; Coutan, Uucrot, Moulin, Devay, .'inxiliaires à la recette. 

Les opéiations de la succursale dWuxerre so.a les mêmes que colles de la Banque 
centrale, à Paris; elles coobislent principalentent : 

A escompter les lundi, mercredi et vendredi do chaque semaine, excepté les jours 
teiiés, à toute pei sonne admise à l'cscoaipte b*s efleis do commerce ayant au plus trois 
■nuls ilVchéance, revêtus «le trois signatures au moins, ou de deux signatures avec 
un dépôt de litres sunpléant la î" sij'.naliiri', et payables à Auxerre, à Paris, on dans 
les villes où il existi* une suc( ursa^e de Ui R.inqne ; 

A l'aire, à tout pioprietairo de litres nominatifs ou au porteur, domicilié ou non à 
Auxerre, de» avancfs sur lei valeurs dénommées ci-apreb : 

Rentes frança!.»»es, 3, 4 ^/^ *''• ^ pour cent; Oblipations du Trcs«>r; Bons du 
Trésor : 80 0/0 du cours de la Bourse. — Obligations de la ville de Paris ; Ob'igations 
de terlaines Villes FraïK^aises ; Obligations de certains Départements; Actions et 
Obligations des chemins de fer français ; Obligations du Crédit foncier ; Obligitions 
de la Société algérienne : 7o 0/0 du cours de la Bourse. 

A délivrer des billets à ordre et des virements payables à Paris et dans les autres 
succursales'; Commission de 0,05 c. par tOO francs, avFc un minimum de 5o c. 

A encaiiSiT les arrérage* des valeurs déposées à la BanquH, à Par s, et à en re- 
mettre le montant aux déposants, ou aux porieuis de leurs récépissés, mo^ennsni 
une commission de 5 c. par 100 fr. avec minimiim de .5o c. 

La caisse et |t;s bureaux sont ouverts de 9 h. à 4 b. du soir — Les opérations 
pour les avances^ billets ;• ordre et virements »>onL arrêtés à 3 heures. 

BUREAU AUXILIAIRE DE SENS. 

M. Picquart, chef; M. Ferrier, caibsier; M. Chamoin, garçon de ïeceties ; M. Du- 
crot, garçon de recettes, concierge. 



103 



PERCEPTEURS ET COMMUNES DE LEURS PERCEPTIONS 

La première commnne indiquée est le chef-liea de la perception et la résidence do percepteuir. 



NOMS 

des 

PERCEPTEURS. 




MONTANT 


PRINCIPAL 


PROI UIT H 


COMMUNES. 


des rôles 

par 
commune. 


des 

quatre 

contributions. 


d'un f ent. 
additionnel 
au principal 


ARRONDISSCMKNT D*AUXBRRE. 








Trésorier gén. | Auxerre 


271 n? 71 


14*:441 15 


1484 41 


Dairael \ Appoigny 
wagaet. . 1 Monéteau 


82133 10 


16359 62 


163 60 


12274 09 


62.) 92 


56 21 


/ Chablis 


54147 61 


24673 79 


246 74 


L Beine 


13829 87 


5878 75 


58 79 


\ Chichée 


155.32 70 


8059 25 


8» 59 


Caro . . . < Fontenay p. Cbabiis 


42S2 35 


1555 75 


15 56 


JFyé 


4554 85 


1952 25 


19 52 


f Milly 


5492 78 


2447 75 


24 48 


\ Poincby 


7005 15 


3034 50 


30 35 


( Coalanges-la-Vineuse 


35K5 74 


13482 34 


134 82 


V Escolives 


8979 45 


4009 M 


40 09 


JGy-l'Ëvêque 


8244 48 


4 (7 53 


40 08 


Gaodot. . .<Jus8y 


8501 57 


3^36 » 


35 36 


iVincelles 


14255 40 


6('96 59 


6'> 97 


f Irancy 


18806 25 


8167 83 


81 68 


\ Vincelottes 


7023 72 


3118 If 


31 18 


r GouIanges-sur-Yonn. 


10305 42 


6562 08 


65 6 


1 Andryes 


11« 64 18 


6355 96 


63 56 


Bcc}»erel . J Crain 


7167 87 


3625 25 


30 25 


Dcci.erei ./ ^.^ 


16953 41 


7361 » 


73 61 


1 Festigny 


3719 84 


1314 50 


13 15 


(Lucy-sur-Yonne 


4742 23 


2.^49 58 


25 50 


/ Conrson 


20952 .56 


9839 58 


98 40 


Druyes 


13113 58 


6738 33 


67 38 


^, . JFonlenailles 
Chevreau . .<Fouronnes 


24r6 76 


928 25 


9 28 


7474 83 


3164 86 


31 65 


1 Motesmes 


4545 22 


2121 91 


21 22 


iMouffy 


2919 89 


1312 75 


13 13 


/Gravant 


20866 05 


10438 88 


14 39 


\ Accolay 


13275 lî 


6812 74 


68 13 


S:ifrroy. . .<Bazarnes 


11,M88 92 


5723 50 


57 24 


/ Prégilbert 


6322 99 


2.S71 58 


r. 72 


VSainte-Pailaye 


4574 23 


1936 33 


19 36 


( l'igny 


26^U4 T8 


12906 33 


129 06 


La Chapclie-^ aap. 


6479 73 


2365 50 


23 66 


Val.;». . . JMaligny 


21254 81 


9493 n 


94 93 


]Méré 


5972 lo 


2569 50 


25 69 


1 IVarennes 


7800 65 


3675 25 


36 75 
27 25 


11 


^Villy 


5415 31 


2725 M 



105 



NOMS 
des 

PERGBFTBUHS. 



COMMUNES. 



Beauvallet • 



TriDt[uand 



Donnot. 



Bnllot 



Goulet tf. 



Roux 



Lainsecq 

Sainte-Colombe 

Ferreuse 

Sainpuits 

Sougère 

Thury 

Saiot-Florentin 

Ayrolles 

Bouilly 

Chéu 

Germigny 

Jaulg^'s 

Rebourceaux 

Jergigny 

Saint-Sauveur 

Fontenoy 

Moutiers 

Saints 

Treigny 

Seignelay 

Beaumoot 

CbemillT p. Seignel. 

Gurgy 

Héry 

Sougères-sur- Sinotte 

Toucy 

Dracy 
iLalande 

Leugny 

ILevis 

^Moulins 

Parly 

( Vermenton 
lArcy-sur-Cure 
IBessy 
.<;Bois-<i'Àrcy 

Ëssert 

Lucy-sur-Cure 

Sacy 



/ 



Roux, 



/ Villefargeau 
i Charbuy 
iChevannes 
«Perrigny 



(àAuxerre.) i^^^^^^^ 

[ Vallun 
VVaux 



MOirrANT 
des rôles 

par 
commune. 



8450 67 

9183 03 

4899 1o 

11660 75 

ldo4o 28 

13555 41 

41114 66 

14774 21 

5ol4 89 

8447 88 

13287 77 

11047 o4 

5767 75 

7828 51 

27524 26 
11704 19 
l79o6 98 
16177 38* 
28045 7o 

30776 99 

9496 93 

9210 49 

15997 o7 

29852 07 



34694 28 

12497 22 
6791 18 

12383 67 
8110 25 
85o9 49 

14658 89 

4o36o 09 
15145 88 
6o28 24 
1824 33 
3653 86 
3874 44 
13113 76 

12708 41 

18311 43 

11864 49 

14ol5 o2 

8789 92 

9795 84 

6560 9o 



PRINCIPAL 

des 

quatre 

contributions. 



5315 58 
4100 5o 
18o3 5o 
5674 5o 
5 '35 66 
6276 33 

21260 75 
8402 n 
2579 » 
3516 5o 
6812 17 
4839 4o 
2128 08 
3954 33 

13715 46 
5225 35 
7397 » 
7915 75 

13183 05 

13869 58 
3342 75 
3i>16 ôo 
7428 16 

13463 17 



21327 51 
5486 25 
3o62 75 
6o59 91 
3592 33 
8195 II 
6338 o8 

23592 91 
77Po 7î 
3281 75 
829 5o 
1695 II 
1856 75 
5966 75 

55o7 92 

8152 42 

lol'J6 r8l 

449o n 

434o 17 

4479 5o 

2Ô03 n 



PRODUIT 

d^ncent. 
additionnel 
au principal 

52 16 
il 01 
48 Oi 
U 75 
50 36 
62 76 

212 61 
84 02 
25 79 
35 17 
68 12 
48 39 
21 28 
39 54 

137 15 
52 25 

73 97 
79 16 

131 83 

138 7o 
33 43 
3o 17 

74 28 
134 63 



nS 28 

54 86 

30 63 
6o 6o 
35 92 

31 95 
63 38 

235 93 
77 91 

32 82 
8 90 

16 95 
18 57 
59 67 

55 08 
81 53 

loi 47 
^9 9(f 



43 4o 

44 80 
35 03 



106 



NOMS 

des 

PERCEPTEURS. 



COMMUNES. 



Peltier.. 



Magnin. 



ARRONDISSEMENT D'AYALLON. 

Avallon 

Annay-la-Côu» 

Annéot 

Etaules 
' j Lucy-le-Bois 
/ Magny 
I Sauvigny-le-Bois 

\ Tiiory 



{ Châtel-Gensoîr 
i Asnières 
\ Brosses 
/ Blannay 
• ] Lichères 
/ Menti Ilot 
f Saint-Moré 
• Voutenay 



Parent 



DauUn. 



BiJot. 



Le» h.*re|. 



Guillon 

Cisery 

Cussy-les-Forges 

St-André-en-T.-Pl. 

Sauvigny-le-Beuréal 

Savigny-en-T.- Plaine 

Sceaux 

Trevilly 

Vignes 

/Joux la yill<9 
l Dissangis 
< Massangis 
/ Coutarnoux 
Précy-le-Sec 

L'Isie -sur- Serein 

Angely 

Anaoux 

Atbie 

Blacy 

Civrv 

Provency 

Sainte-Colombe 

Talcy 

Q narré 

Saint-Germain 
Chaste il ux 
Saint- Brancher 
Bussières 
Beauvilliers 
Saint-Léger 
Sainte-Magnance 



MONTANT 


des rôles 


par 


commune. 


88o45 5>^ 


6912 47 


4543 50 


8982 82 


14867 22 


J6263 63 


11589 41 


n ff 


17601 83 


lc239 69 


ln411 8o 


2666 83 


6889 56 


11022 99 



5(i9l 52 
5524 61 

13838 72 
42o7 86 
9S6o 48 

lloo8 27 
3854 21 
8361 o8 
7345 72 
6106 46 
8252 54 

18596 84 
5638 66 

11564 69 
5454 86 
8991 59 

10768 12 
8791 83 
37o9 25 
4568 66 
6375 77 
727o 50 
8897 92 

lo735 38 
4555 38 

14oJ7 3o 
12712 19 
43o4 78 
6831 o7 
4414 23 
1687 84 
11545 82 

lau 80 



PRINCIPAL 

des 

quatre 

contributions. 



5j667 66 
3984 w 
2340 » 
5o97 M 
8123 50 
8222 o8 
5922 5o 
M n 

9793 83 
5177 16 
5479 24 
1271 5o 
3393 5o 
5422 5o 
3oo8 33 
2851 50 

6851 75 
'2310 8o 
5382 83 
586o 5<> 
1917 50 
4677 50 
3918 « 
3o57 5j 
4227 n 

loo7l*37 
2684 5o 
6158 5o 
2598 » 
4659 n 

5174 36 
4478 5o 
163a 99 
19lo n 
2985 5 
3*^66 H 
4615 n 
5880 5o 
2261 75 

7883 33 
7il5 58 
22o6 w 
34o2 75 
2117 50 
lo52 50 
6881 n 
4366 75 



PRODUIT 

d'un cent, 
additionnel 
au principal 



5o6 68 
39 84 
23 40 

50 97 
81 24 
88 2i 
59 23 
H n 

97 94 

51 77 
54 79 
12 72 

33 94 
54 23 
3o o8 

28 52 

68 52 
23 11 
53 83 
58 61 
19 17 
46 77 
39 18 
3o 58 

42 27 

100 71 
26 85 
61 89 
25 98 
46 59 

51 74 
44 79 
16 31 
19 lo 

29 86 
38 66 
46 15 
58 81 
22 62 

78 83 
71 16 
22 o6 

34 o3 
21 IS 
lo 63 
68 81 

43 67 



107 



NOMS 
des 

PERCKPTBORS. 



COMMUNES 



Geille 



Brenol 
(à Aval ion.) 



Sanligny 

ÂDstrudes 

Marmeaux 

Montréal 

Pisy 

Thîsy 

Vassy-sous-Pizy 

Vault de Lugny 

Domecy-sur-le-VauU 

Girolles 

Tsla.id 

Menades 

Pontaubert 

Sermizelles 

ïharol 

Vézelay 
Âsquins 
Chamoux 
iDomecy-suf'Cure 
Foissy 
jFonlenay 
'Givry 

Pierre-Perlhuis 
Saini-Pére 
Tharoiseau 



ARRONDiSSEUKNT DE JOIGNY. 



' Aillant 
I Chainpvalion 
I Chassy 
IPoiily 
.< Sl-Maurico-le- Vieil 

Sl-Mauric<»-Thiz. 

Senan 

Villiers-sur-Thulon 

Volgré 



Cardinal . 



Cbiappe. 






Ratul 



Igoi 



B I8S0U 

Boitnard 

Champiay 

Charmoy 

Chichery 

E{>ineau-leB-Vosve8 

/Biéneau 
vChainpcevfais 
' j Bogny 
\Saint-PriYé 



MONTANT 

des rôles 

par 
commune. 



7314 41 
lo494 65 
5754 80 
lo227 63 
8940 39 
5265 34 
6199 51 

14655 73 
3830 t6 
79o7 ^ 

lllo7 65 
3321 o9 
51«»7 35 
4ol5 n 
2479 53 

17973 48 
98<8 14 
3854 79 

11639 77 
3661 n 
8UH 34 
5o48 87 
4o45 93 

12316 26 
3oll 8o 



17183 27 

6296 68 

12571 58 

17636 56 

5920 24 

4o8o 31 

12471 52 

1^219 4o 

5675 76 

11447 57 
7o8o 18 

19117 16 
7595 79 

12o6o 48 
7169 23 

29221 45 
12678 91 
17927 04 
14775 13 



l'KINCirAL 

deîi 

quatre 

contributions. 



28o2 M 
499S 66 
Î2255 « 
4650 5o 
4246 92 
22ol 95 
26o2 75 

7571 25 
1771 50 
4134 75 
5560 5o 
1721 
27 2 
2o31 
1267 50 

8850 (>8 
6125 83 
2144 N 

6388 75 
1997 5o 
3750 w 
2164 » 
1981 25 
6572 o8 
1525 ti 



« 

M 

83 



lo914 95 
3-31 25 
6718 45 
7o74 25 
2436 « 
1417 5o 
62o2 c8 
63o4 3ii 
3159 5o 

59(»9 50 
3o53 68 
9563 ('8 
3484 75 
5242 (8 
3754 75 

12534 77 
5554 5o 
8432 n 
71o5 « 



PRODUIT 

d'un cent, 
additionnel 
au principal 



28 o2 
49 99 
22 55 
46 51 
42 47 
22 ol 

26 c>3 

75 71 
17 72 
41 35 
55 6o 
17 21 

27 02 

20 32 
12 67 

88 5o 
61 26 

21 44 
63 89 
19 98 
37 5o 
24 64 
19 81 
65 72 
15 25 



lo9 15 
3.) 31 
67 18 

70 72 
24 36 
14 18 

62 02 

63 04 
31 70 

59 lo 
3o 54 
95 63 
34 85 
52 42 
37 55 

125 35 
55 55 
84 32 

71 t5 







WOITAM 


PRINCIPIL 


PaODDIT 


NOUS 


COMMUNES 


dca' rôles 
par 


des 
quilre 


d'un cent, 
addiiionnd 


rsucsmiiBs. 




commone. 




au principal! 




Brierion 


473S a 


a:.79î 84 


257 93 




Bellcchaume 


9837 *e 


230 „ 


Bî 30 




BllgDï-e..-Olhe 


3218 97 


045 5d 


16 46 


Ronsfeaa. . . 


nui>ï-en-Ofbe 


St93 33 


Uo8î 91 


140 83 




Es 110 II 


7381 3B 


4158 63 


41 B9 




Mercj 


51Î9 73 


loon Bo 


lO K 




Pirojf'enOlhe 


S061 Bl 


2465 " 


34 69 




Ceri«i«ri 


13668 63 


7361 59 


73 Bl 




Àfces 


13ol3 94 


5436 73 


54 37 




Bmurt 


9280 01 


4183 ^i 


41 83 




Cérillj 
roiilourt 


3S94 53 


ao98 ïo 


3o 99 


Pouïïull . . 


7S7B 13 


3330 " 


33 20 




DMIa 


ISM SI 


696 Sa 


687 




Fouroaudlii 


5413 37 


19H0 84 


19 SI 




Vandpuri 


10399 46 


4385 n 


43 85 




VillechéliTe 


SB84 15 


2BB8 50 


35 B9 




Céij 


SoSie 50 


II316 88 


119 97 




néo» 


8116 61 


4970 90 


49 71 




ChniD.re» 


lJB5i 41 


6491 50 


54 92 


Bei^f ranci 


Paroï-»iir-Tholon 


S753 53 


S85I n 


36 51 


(i Joigny.) 


SuAiibin-siir-ToiinD 


96B4 Bl 


B509 75 


5S lo 


Villecien 


7357 73 


3833 n 


38 36 




VillevaHier 


B9S6 18 


5300 43 


53 . 




ChamplgntllM. 


30155 41 


9437 16 


94 37 




Grand Champ 


13Bu8 7S 


693" 50 


63 31 




Lnupsme 


3736 14 


16 5 17 


IB 35 




UX.corne 


8<t69 63 


3538 35 


31 38 




8i-Denis-s.-0uaBne 


6394 49 


2525 So 


95 se 




Tannerre 


13006 39 


6415 n 


61 15 




Vlllen.-Ies-G«netï 


8787 68 


4430 5o 


44 31 




Cbuuj 


23659 88 


llooo 75 


110 o8 




Chambeugle 


3Bu4 33 


978 n 


9 78 




Cbéne-Arnaull 


4576 29 


1875 75 


1S78 




Cheïillon 


7471 60 


8975 83 


39 76 




Dicï 


7874 5u 


3799 78 


38 » 


HilU'l . . . 


FoiiU':>oaillM 


TUa 16 


3971 7B 


39 72 


La . •ithe-aai-iulD. 


lo47 33 


645 25 


6 15 




M.<cbtit-Be(ou 


4167 38 


1643 « 


16 19 




K rreiii 


11143 49 


^S44 56 


55 45 




Praiioy 


1137t 28 


B344 75 


53 15 




8l-Mariiii-9-Ouaiiue 


9677 91 


4619 6o 


16 So 




Villefranche 


10654 a.. 


6037 41 


50 37 




Guerchv 


16036 96 


6555 83 


66 56 




Fleurj 


19873 96 


89o!i ii 


89 o9 


CbdIUy . . 


Branche* 


1*828 oB 


5o95 42 


50 BB 




LidDI 


6896 31 


2733 50 


37 31 


" 


Neuillï 


1931B 4B 


819S 83 


61 94 




Villemer 


9197 04 


34B2 71 


34 53 



f 



409 



NOMS 
des 

PBRCBPTBUBS. 



COMMUNES. 



Gagneur 
(à Joigny) 



Sc.walni. 



Rocher . 



Dorotte . 



Coodron 



Poncelin de 
Raucourt 



fiûurnichon. 



Joigiiy 

Briori 

Looze 

MigeniieH 

Saint-Cydroiiie 

Villiers-SUBenoll 
La Villottc 
jLes Ormes 
Merry-Vauï 
I St-Martiii-Kur-Ocre 
Soinmecai^e 
St-Aubin-Cbât. N. 

ÎLa Ferté-Loiipiêre 
Cudot 
La Celle-Saiiil Cyr 
Précy 
f St-Uomaio-le Preux 
( Sé|iaax 

/ Saint-Fargeau 
l Lavau 
I lionchéres 
.{Sl-Marlin-desCh. 
j Mézilies 
f Fontaines 
\Septfoiids 

ISt-Jolieii-du SauU 
St-Loiip-d'Ordoii 
St-MartiQ.d*Ordon 
Verliii 

; Vcuizy 
IChaïUey 
j Champlosl 
\TuiDy 

(Tillencuve* .-Yonne 
Arnieau 
Bii»sy le-Hepos 
Ghaumot 
iDixmonl 
ILes Bordes 
fPiiïonds 
l Bov»so0 



MONTANT 

des rôles 

par 
commuae. 



131861 87 

10603 20 

6579 94 

l5o93 38 

14690 13 

14o<)9 89 
6981 95 
9218 82 

Il 4-26 98 
3 67 36 

lo858 9o 

14147 27 

18o43 25 
8953 4o 

19631 o9 

10884 83 
6o69 04 

lo791 18 

41252 64 
32 -51 84 

53ol 65 
14918 42 
2i)6 2 93 
133 .7 83 

6834 01 

338Gi 23 
8984 26 
5(>h6 8i 
7490 25 

29oo8 33 
13838 68 
21371 60 
185 89 

74561 38 
10124 78 
10524 V2 
1J80I 5-2 
20159 41 

8833 56 
13960 05 

8798 65 



PRINCIPAL 

des 

quatre 

coatributions. 



71425 45 
5579 50 
29^2 50 
6784 09 
7090 17 

6286 17 
2775 w 
2344 80 
5926 17 
1000 II 
4475 5) 
7946 42 

8065 09 
4157 75 
8196 If 
5270 50 
2 41 ff 
5546 88 

20707 30 

11405 n 

1^034 «• 

6594 07 

11747 57 

6778 » 

966 n 

18150 69 
41084 50 
2711 « 
3304 ff 

16749 78 
7245 13 
9598 84 
9556 75 

41332 43 
4331 67 
4833 50 
4998 50 
9492 45 
4035 45 
6240 08 
3983 78 



PRODUIT 1 


don cent. H 


additionnel 


au principal 


714 95 


55 80 


29 23 


67 84 


70 90 


62 86 


27 75 


23 45 


59 26 


10 If 


44 76 


79 46 


80 65 


41 58 


81 96 


52 71 


22 41 


55 47 


207 07 


114 05 


20 34 


65 94 


117 48 


67 78 


39 66 


181 51 


40 85 


27 11 


33 04 


J67 60 


72 45 


95 99 


95 57 


411 22 


43 32 


48 34 


49 99 


94 92 


40 35 


62 40 


39 84 









MONTANT 


PtimClPAL 


PRODDÏT 


1 


NOMS 


COMMUNES 


dea r6le9 

par 


des 
quatre 


d'un ceni, 

additioDnBU 


4 


PBRCEPTBCBS. 






contributions. 


au principal 


^ 


ARBOHDiaSKMEHT DE BENS, 








L 




ZMtoj 


IBîSa B8 


65T4 « 


69 74 








KSli 69 


3197 n 


31 97 






Dnlloi. 


9307 03 


3047 90 


30 48 


ir 




Jouj. 

MoiUflchpr. 


8101 08 


3i0B 90 


31 06 


^ 


Bedel. . . ■< 


19093 SS 


B398 « 


93 98 


^ 


Saint VaJéricn. 


leesa si 


6769 34 


67 69 


4 




Vallery. 


1ÎÏ33 53 


4689 98 


46 90 


1 




Vi1lebi.iei». 


7iiS 86 


3813 90 


98 14 




Willegtrdio 


5979 3B 


3399 SO 


33 96 


■c 




UomaU 


19378 BO 


6366 79 


63 67 


S 




Coarloiii 


33SÏ 97 


1616 n 


16 16 


V 




Foiichèie!. 


7361 17 


991» 80 


29 16 


b 




La BellJDle 


9898 It 


3203 » 


93 Oî 


Ansault . . . 


Savicnï 


8m 19 


3830 HO 


38 31 


* 




Subligtiï 


608* 73 


3398 83 


83 B9 


k 




Ven.«ï 


8i79 89 


3697 n 


36 97 






VlllBn,-la-l)onc1agre 


87i8 16 


3718 BO 


87 16 






Villeroy 


<969 58 


1547 n 


15 47 






Grange-lG-lluraEe. 


8i96 20 


3003 33 


30 08 






St-Maurice-a-B.-ll. 


10611 16 


7817 17 


78 17 






Sognes 


BSaB 6i 


(808 67 


18 09 




Dcrrjn.:o . 


Vorlrlly 


i630 *7 


1834 n 


18 34 






VilliersBonneux 


9791 01 


34S9 n 


34 85 






Courceiui 


7336 03 


3768 .. 


37 6S 






l>le<»is-I>uinée 


B6S7 36 


SB3B 50 


3BS6 






Mâlay-le-Grai.d 


n8S8 91 


6648 80 


66 49 






Maillol 


7ilB 17 


38)9 


38 19 






Mâlav-Ie-Pe(il 


B96G a 


3>I6U 


99 60 




Léïi 


Noé 


1833 30 


9H3i 80 


3B 35 




Foula ii.e-la-Gaillar. 


3896 99 


1623 8B 


16 34 




(à Sein) 


Pa'-sj 


9863 S9 


S737 30 


97 37 






.< OSOJ 


B386 OB 


20B4 


30 94 






SaligHï 


6098 83 


aeBi 


36 SI 






VaiiinorI 


6498 79 


380B 


38 05 






Véron 


Ui79 89 


7757 34 


77 97 






l'aron 


9098 16 


4714 9Î 


47 19 


.■ 




Colleriiien 


6883 OS 


9799 43 


S7 99 






Cornat.1 


S8I3 98 


1003 90 


10 04 






Courtois 


368i 39 


1603 67 


16 04 




Lorlmy 


Egri9cllet-l«-ltoc.-iee 


1S839 Oi 


9608 17 


86 08 




(à Sons) 


Kligny 


7«3 28 


9984 


20 84 






Grou 


IU80 84 


5393 90 


S3 93 


fâ 




Margaiifis 


U379 80 


6106 38 


61 06 




Nailty 


13433 79 


8900 83 


B9 flt 


■'Il 




SI-Mrtriin-du-Tertie 


6968 96 


Î930 90 


29 30 


d 



111 



^V ^\!^M^% 




MONTANT 


PfiINCIPAL 


PRODUIT 


NOMS 
des 


GOMMUiNES 


des rôle 9 
par 


des 
quatre 


d'un cent, 
additionnel 


PBRCBPTBUB8. 




commune. 


contributions. 


au principal 


' Pont- »i»r- Yonne 


^ 25596 63 


13785 i2 


137 85 


/ Cuy 


6893 63 


2971 


29 71 


lEvry 


5796 3i 


25 5i 


25 54 


iGisy-Ies-Nobles 


10613 68 


5535 25 


55 35 


i Petit J''»*y 

**^"^* • • NMichery 


8i99 15 


29il 83 


29 42 


17015 iO 


9063 


90 63 


1 Saint-Serotin 


9i55 35 


3562 50 


35 63 


f Viilemanoche 


15562 19 


6767 91 


69 68 


\ Villenavotle 


1664 85 


757 50 


7 58 


' Villeperrot 


56i3 18 


2128 50 


21 29 


/Sens 


312061 i9 


125552 37 


1255- 52 


roU« ft Sflns) JSaiut-Clémenl 
Coste a Sens) j gainuDenis 


10330 H 


4829 42 


48 29 


i977 50 


2306 50 


23 07 


\Soacy 


12029 5i 


5505 88 


55 06 


1 Sergiues 


26837 79 


12868 50 


128 69 


kCompi^ny 


718i 79 


2868 


28 68 


iPailly 


91i2 H 


3921 


39 21 


Berthelin . , \ Plessis-Sainl-Jeau 


9889 77 


3620 67 


36 21 


i Gourion 


21361 16 


10255 17 


102 55 


(Serbonnes 


12371 59 


5628 50 


56 29 


i Vinueuf 


21010 52 


9106 02 


91 06 


/ Theil 


9233 36 


3885 58 


38 86 


' ( Pont-sur- Van ne 


5631 01 


2145 22 


21 45 


»»'«"««°- • Lei^lége. 


11213 93 
10163 69 


4559 75 
5325 33 


45 60 
53 25 


/ Vareîlies 


6128 03 


2491 50 


24 92 


vYilUers-Louis 


Al7i i5 


2537 


25 37 


'Thorigny 


16190 93 


6439 50 


64 40 


IFIeurigiiy 
i DrivoD ;LaChapelh?s.-Or. 


13572 27 


5262 50 


52 63 


12537 55 


5611 75 


56 12 


1 lirivoD. . . , ^ Postollc 


7311 3i 


3171 50 


31 72 


/St-Martin ?.-0reu8c 


8762 82 


4532 42 


45 32 


( Voisines 


12528 09 


4474 25 


44 74 


/ Villen.-îa-Goyard 


il 229 62 


18586 73 


185 87 


i Chainpigny 


26030 72 


12984 65 


129 85 


Paillot ^ Chaumont 


1206i Oi 


4779 83 


47 80 


\ Sajnt-Agnari 


9i49 52 


3554 50 


35 55 


iVincbleyin 


15328 65 


7603 17 


76 03 


( Villetbierry 


13918 69 


5319 25 


53 19 


, Villen.-r Arche V. 


30039 79 


17930 76 


179 31 


l Bagneaux 
1 iCourgenay 
Ti^seron. . .<'Flacy 


9799 76 


4937 50 


49 38 


13791 12 


5703 08 


57 03 


7128 36 


3452 75 


34 53 


j Foissy 


12307 56 


6575 50 


65 76 


ffailly 


11771 40 


4713 87 


47 14 


1 U 


nolinons | 


7687 72 


3831 


38 31 



112 






*i^T^%M.tf^^ 


— — 


MONTANT 


PRINCIPAL 


PRODUIT 


NOMS 
de» 


COMMUNES. 


des rôles 
par 


des 
quatre 


d'un cent, 
additionnel 


PERCEPTEURS. 




commune. 


contributions. 


au principal 


ARRONDISSEMENT DE TONNERRE. 










rNails 


9i38 76 


5988 42 


59 88 




Aisy 


782i 17 


4617 99 


46 18 


Renard. . .. 


Cry 


10669 33 


5789 50 


57 90 


July 


86i6 71 


5325 50 


53 26 




Perrigny 


5861 32 


3521 


35 21 




^Raviéres 


17799 97 


11060 50 


110 61 


' 


Ancy-le-Fiaiic 


S4271 iO 


14419 50 


144 20 




Àrgenteoil 


16807\-47 


8526 50 


85 27 




Chassignelles 


8662 78 


5075 50 


iO 76 


Miellé. . . .' 


CtJssy 


6311 80 


3673 50 


36 74 




Fasy 


5i81 17 


2482 66 


24 83 


\ 


Stîgiiy 


8708 17 


5353 


53 53 




Yilliers-les-Uautt 


8909 il 


5022 75 


50 23 


* 


Cruzy 


32875 69 


13487 86 


134 88 




Gigny 


7811 80 


4441 92 


44 42 


Hugoi Jules. . 


Gland 


i952 il 


2722 


27 22 


) 


Pîmellcs 


389i 19 


2299 


22 99 


1 


Sennevoy-le-Bas 


5535 i7 


3291 


32 91 


( 


Sennevoy-Ie-Haut 


i267 i6 


2464 75 


24 65 


/ 


Fléys 


7i33 04 


3465 50 


34 66 




Béru 


3758 13 


1681 


16 81 


\ 


Collan 


5762 7i 


2257 25 


22 57 


H a.rdy. . \ 

M 


Serrigny 


53i6 6i 


2163 


21 63 


Tissey 


3626 90 


1590 


15 90 


1 


Vézannes 


3718 26 


1461 


14 61 




Viviers 


6213 57 


2874 33 


28 74 


\ 


.Yrouerre 


6903 83 


3377 92 


33 78 


/ 


Flogny 


12i35 36 


6200 67 


62 01 


( 


Bernoiiil 


3202 88 


1230 50 


12 30 


\ 


Bulleaox 


89i8 29 


4049 50 


40 50 


\ 


Garisey 


6837 55 


4215 91 


42 16 


Guillot . .J 


Dié 


7010 81 


3808 25 


38 08 


• \ 


La Chap.-Vieille-F. 


11655 56 


6922 16 


69 22 


1 


Percey 


7413 30 


3883 50 


38 84 


f 


Roffey 


8157 56 


3523 42 


35 23 


\ 


Tr«^ncboY 


5050 39 


2397 75 


23 80 


\Villier»-Vineox 


6302 91 


3506 91 


35 07 


( 


Lézinnes 


13806 78 


6818 59 


68 19 


\ 


Ancy-le-Lfbro 


9069 i8 


4748 59 


47 49 


Descbarops. . j 


Àrgentenay 


3859 98 


2151 66 


21 52 


Pacy 


9631 i2 


4268 67 


42 69 


Samboarg 


i9i8 98 


2233 50 


22 34 


Vireaux 


6309 73 


2857 


28 57 




Molay 


5862 28 


3304 25 


33 04 




Ànnay 


10i50 92 


5504 25 


55 04 


Lorin . . .< 


Fresnes 


2956 08 


1429 50 


14 30 


Nilry 


14389 68 


9018 25 


90 18 




Poilly 


10385 02 


4264 50 


42 65 




Sainte-Vfrtii 


7817 89 


3690 50 


36 91 



113 



NOMS 
''des 

PSRCSPTBUIIS. 



COVIftfUNES. 



DeUvoix. 



Legter • 



Manteau. 



Blanc . 



Ghallan. . 



Neuvy 

BtugDon 

Lasson 

Sormery 

SoumaiDtrain 

Noyers 
Censy 

GbAtel-Gérard 
EliTey 
Grimault 
ilouancy 
'.\louliD8 
Pasilly 
Jarry 

Bairny 

Anhonoay 

Méllsey 

Qaiucerot 

Thorey 

Trichey 

Villon 

Tanlay 

Baon 

Cpminissey 

Saint-Martin 

Saint-Vinnenier 

Tonnerre 

Cheney 

Uaiinemolne 

Epineuil 

Juuay 

Molosmes 

Véziiines 



MONTAWT 

des rôles 

par 
commune. 



33938 S3 

7301 83 

6229 87 

«7421 98 

10730 Zi 

24806 
2308 57 
7768 37 
7430 33 
8384 53 
2786 61 
5760 25 
3247 25 
9406 24 

5784 87 
10118 70 
8429 18 
4049 40 
2579 86 
2815 82 
6235 02 

10678 62 
3572 
8870 35 
6880 91 

11042 37 

85966 39 
5466 01 

10185 84 
9257 17 
3864 64 

10697 72 
6180 68 



RÉCAPITULATION. 



Arrondissements d'Auxerre 

Bois de rÉtat. 

— Availon 

Bois de l*État. 

— Joigny 

Bois «le l'Etat. 
"^ Sens 

Bois de l'État. 

— Tonnerre 

Bois de TÉtat. 

Totaux. 
Bois de l'État. 



B9q9Bâ9B9=S! 
PRINCIPAL 

des 

quatre 

contributions. 



1918219 51 


659657 


61 


1470606 


33 


1168086 


61 


756891 


78 


5973461 


84 



12264 65 
4003 66 
2703 25 
8873 92 
5375 42 

14765 
940 
4000 75 
4539 25 
4203 41 
1148 75 
2960 
1711 33 
4039 

3288 75 
5732 17 

3921 50 
1634 50 
1409 
1194 
3568 09 

6401 72 

1784 

4638 

3922 25 
5738 08 

52221 62 
2750 25 
5384 33 
4883 25 
1514 75 
5270 75 
2749 



PffODOIT 

d'un cent» 
additionne]] 
au principal 



892247 45 J 


5665 00 


345872 96 


5251 00 


723452 97 


11309 00 


549878 79 


7329 


407977 08 


5198 00 


2919429 25 


34752 00 



122 65 
40 04 
27 03 

88 74 
53 75 

147 65 

9 40 

40 ol 

45 39 
42 03 
11 49 
29 60 
17 11 
40 39 

32 89 
57 32 

89 22 

16 35 

14 09 
11 94 
35 68 

64 02 

17 84 

46 38 
39 22 
57 38 

522 22 
27 50 
53 84 
48 83 

15 15 
52 71 
27 49 



8922 47 

56 65 
3458 73 

52 51 

7234 54 

il3 09 

5498 79 

73 29 
4079 77 

51 98 

29194 29 
347 52 



4\i 
VÉRIFICATEURS DES POIDS ET MESURES. 



Arr. d^Auxerre, MM. Ficatier, vérificat. 

— id. Desf'orgcs, vér.adj. 

— d'Avallon, Geay. 



Arr. de Joigny, 

— de Sens, 

— de Tonn»erre, 



M M . Bizard , 
Riignot. 
Lescuyer. 



CONTRlBUTIOiNS INDIRECTES. 

DIRECTION DE L'YONNE. 

RUE DB PARIS, 67. 

MM. Gavandy directeur; Hulciix, i^i'coramis { Mignol, Diipiiis, Brasieret, Gomard, 
comicis do direclion ; Tapiii, surnuméraire. 

INSPECTION DU DÉPARTEMENT. 

MM. Guiraudtît et Barotti, inspecteurs, en résidence à Auierre. 

ARR0!>iD18SEllBlfT D'AUXBRRB. 
Bureaux et entrepôt des tabacs: rue de Paris, i36. 



LaYail.irt, receveur principal, enirep. 

.Service Aelif. 

Baume, contrôleur à Aaxerre. 

Caujolle, Bretiillc E., Marnoi, Breuillé A., 

(Oinanis h Auxerre* 
Soullier, Coijjnet, suriium<.'r.tires. 
Hanriut, receveur à cheval de la banlieue. 
Kourgi'ois, commis princ. à clieval, id. 
Voliel-Bert, receveur à cheval à (Chablis. 
Gay, commis princip. à cheval id. 
Seilléy receveur k ciievol à (lourson. 
Guignabert, com. princ. à cheval id. 
Morissct, recev. à cheval à St-Floreulin. 
Garoier, corom. princ. à chev. id. 
Knfor, receveur à cheval, à St Sauveur. 
Delluc, com. princ. à che'r. id. 

Panperl, receveur à ch«'val à 'I'ou»y. 
Conorl, commis princ. k chev., id. 
Fromonot, recev. à cheval à Vermerilosi. 
Kouquier, 00m. principal à cheval id. 



Garantiedes matières d'or et d'argent ( i). 

MM. Baume, coiilrôleur de garantie. 
Lavallard, recev. ; Monceaux, eh&ayear. 

Service den Octrois. 
M VI. Bouvrct, préposé ci chef, à Au- 

xerre; N , brigîdler; Courtois, soas- 

brigadier; Grenois, Hesanger, Jacob, 

Girard, Flogny, Mutclle, siirveill. 

Chasseigne, receveur à Pabattoir. 

Girault, receveur^ bureau de Monéleau. 

Boudin, 

Pont, 

Morin, 

Buulé, 

Maison, 

Hourgnin, 

Du pré, 

Surugwe, 

Herlhelot, 



id. 


id. 


do Toucy. 


id. 


id. 


de la Tournelle. 


id. 


id. 


de Paris, 


id. 


id. 


de Vailau. 


id. 


id. 


de Lyon. 


id. 


id. 


d'EgleDy. 


id. 


id. 


de Uarnus. 


id. 


id. 


de Goulanges. 


id. 


id. 


de Vaux. 


id. 


id. 


gare St- A maire. 


id. 


id. 


des Moreaux. 



Paqu(;t , 
Vincent, 

' (r) Pardt^criHdu i8 août i887, inséré à VOfficieldA 14 octobre I 87, le bureau de 
garantie pour re>.sai et la marque dos ouvrages d'or et d'argînt, établi à Auxerre, est 
supprimé à partir du ("""jinvier 1888. 

La circonscripiion de ce bureau, comprenant (oui le département de l^Tocne et 
Parroiidi^semeol de Ciamecy (Nièvre), est rattachée au buicuu de Dijon. 

sous-dire.:tion de joigny. 

M VI. Boiiouzot, sous-directeur; NardoD, Kobin, Roques, commis de sous ^direction ; 
Rabuat, Surnum., pour les arrondissem. ue Joigny et de Sens, résidant à Joigny. 

ABRQNDISSBINBNT DB JOIGNT. 

id. 



Vigourous, recev. pr. entrep. à Joigny. 

' Service Actif- 

Balault, receveur à cheval à Aillant. 
Moreau, com. priiicip. à cheval id. 
Chalumeau, roceveur à chev.il à Brienon 
BO(jer, commis principal id. 

Capelle, receveur à cheval à Charny. 
Mauvary, romm. princ. à cheval id. 
PraileuX; recev. à cheval à St-Fargeau. 



François, com. pr. h chev. 
<Mmain, rec. à chev. k VilIen.-s-YonnP. 
Hivert, com. pr. à cheval, à Villen.-».-i. 
i.eblanc, commis principal à Joigny. 
Oudot, commis à Joigny. 

Service des Sucres. 
Fardet, com. pr. a^ cl. chef de service à 
Brienon. 
cotin, commis de i" classe^ à Brienon. 



115 



ARBOND188BMBNT DE SENS. 

M . Leroy, receveur entreposeur à Sens, 

Service Actif, 

Beardtfley, commis princ, chef de posle, 

à Sens. 
Maille, Tliicb:tu!t, commis. 
Rugot, rec. à cheval à Pont- sur-Yonne. 
Le Men,com. princip. achevai id. 
Rémond, rfceveur à cheval & Thorigny. 
Robinet, comm. princ. à chev., id. 
Favier, receveur h cheval à St-Valérien. 



Lenfant, com. princ. à cbcv., Sl-Va!érien. 
Relbenoit, rec. ?» chtval à Villen.-rArch. 
Letarouilly, commis princ. achevai id. 

Service de V Octroi. 

Man,&cmalin,prép.enchef(ieroci.de5en!^. 
Vie, Crévcau, Fontaine^ Uelépioe, Dau- 
boux, Robin, Nézondnt, recev. à Sens; 

Delagneau, Brun, Marutle, Sabard, Don- 
neau, sur^elll. ambul. à Sens. 



ARRONDISSEMENT DE TONNERRE 
Foing, recev. princ. cnlrepo*. à Tonnerre. Schneider, recevenr à cheval à Tonnerre. 



Service Actif. 
Nourrit, commis principal, chef de poste 

à Tonnerre. 
Mallard, commis à Tonnerre. 
Boilley, recev. à ch. à A nc} -le Franc. 
Gcny, commis princ. ù cheval id. 



Chaodcllier, com. princ. à ch. à Tonnerre. 
Coffre, recevenr à cheval h Noyers. 
Carre, com, princ. h chev. à Noyers. 

Service des Distilleries 

Guignard, commis principal^ Rispail et 
Raffy, préposes. 



ARRONDISSEMENT D'AYALLON. 



Charles, recev, entrep. à Avallon. 
Michel, commis principol à Avalloo. 
Algrain, commis à Avallon 
Deraontrond, receveur à cheval à Tlsle. 
Lac-Auyo, com princ à cheval à Tlsle. 



Chabrf, rec. à chev. à Quarré-lefi-Tombet. 
Viollon, comm. princ. à cheval id. 
Vernois, receveur à cheval à Véselay. 
Colin, commis princ. h cheval, id. 



ENREGISTREMENT ET DOMAINES. 

MM. Chanrond, directeur du département; Fournier, inspecteur ; Lefévre, 
receveur-rédacteur; Balbon, garde-magasin, contrôleur de comptabilité ; Mauricard, 
tifflbreur ; Guillou, commis d*ordre ; Adam et Riant, expéditionnaires. 



SOUS-INSPECTEURS ET YÉRIFICATEURS 

MM. Desnoyers, sous-inspect. h Auxerre. 
Ralle, id. à Avallon. 

Régis, id. à Sens. 

Diolot, id. à Tonnerre. 

Willaume, id. à Joigny. 

CONSERVATEURS DES UÏPOTOÈQUES 

MM. Chabert, à Auxerre. 
Bué, à Avallon. 
Istria, à Joigny. 
Jullien, à SeiiS. 
Reydellet, à Tonnerre. 

RECEVEURS 

Arrondissement d* Auxerre. 

Âuierre , Dutet, recev. de l'enregistr. des 
actes civils, sous-seinss privés etsuccess. 
— Duverçer, recev. de l'enregistrement 
des actes judiciaires et des domaines. 

Chablis, Teyssendier. 

Coulanges-la -Vineuse, M^rentié. 

Cottlanges-sur-Yonr.e, Faure. 

Courson, Perdrizet. 

Ligny, Tellccey 

Saint-Florentin, Béai. 

Saint-Sauveur, Marchant. 

Seignelay, Régnier. 

Toocy, Decornet. 

VenncntoD, Richard. 



Arrondissement d* Avallon. 

Avallon, Vieux-Vincent. 
L*lsle, Golson. 
Guillon, Lemaitre. 
Quarré-les-Tombes, Honnet. 
Vézelay, Puyfoulhoux. 

Arrondissement de Joigny. 

Aillant, Parisoi. 

Bléneau» Marchon. 

Brienon, Peyroulx. 

Cerisiers, Pillion. 

Charny, Chesnel. 

Joigny (actes judic), Bataillard. 

— * actes civils), Maiseau. 
Saint-Fardeau, Vallée. 
Saint-Julien du Sault, Basinet. 
Villeneuve-sur- Yonne, Demousseaux. 

Arrondissement de Sens. 

Chéroy, Berlhoumier. 

Ponl-sur- Yonne, Boizard. 

Sens, Popelin, receveur de l'cnreg. des 

actes civils, sous-seings privés et succès. 
Berriaud, receveur de Tenregistrement des 

actes judiciaires et des domaines. 
Sergines, Ësbrayat. 
Villeneuve-rArch., Yv^r. 



116 



Arrondissement de Tonnerre 

Ancy-lt-Fraîic, Dupn». 
Cruzy, Monjoi. 
Flojjny, Bmdier. 
Noyers, Guillo;]. 



Tonnerre, Fouard (enreg* et domaines). 
SURNUiMÉRAlRES. 
Roupillard, à Au\crre ; Leduc, à Avallon ; 
Pioche, à Joigny ; Chevillot et Jeanson, à 
Sens. 



EAUX ET FORÊTS. 

8" CONSERVATION. 
M. Pruvost de Saully, conservaleur àTroyes. 

INSPECTION D'AUXERRE. 

MM. FoKTtNET, inspecteur à Auxerre. 
Bélhery de 1 1 Brosse, inspecleur-adjoini,, à 

Auierre. 
Fauconnier, brigadier sédentaire, attaché 

au bureau de i inspecteur. 

INSPECTION D'AVALLON. 



Picard, inspecteur à Avallon. 
Caumartin, inspecteur-adj , à Avallon. 
Parison, bigadier sédentaire, attaché au 
bureau de l'inspecteur. 



INSPECTION DE SENS. 

Le Tellier, inspecteur à Sen>^. 

De Patornay, inspeclcur-adjoint, à Sens. 

(}(rbais. garde sédentaire, attaché au 

bureau de l'inspecteur. 
Babinet, garde général à Joigny. 

INSPECTION DE TONNERRE. 

Barbier de la Serre, inspecl à Tonnerre. 
De Fonleny.inspect-adjoint. a Tonnerre. 
Piueot, garde géaéral sédcnlaire,atlachéau 

bureau de Pînspecteur. 
Conrad, garde général, à Ancy-le-Franc 



POSTES ET TÉLÉGRAPHES. 

DiRECTiox DE l'Yonne : Bue PaulArmandot, 1 bis. 
MM. MoRiN, directeur; Réniond, inspecteur; Ma^éde li VillegléelJouany, sous- 
inspecteur ; PerneletLatnberl, commis princii-aux de direction; Charrue, Delaraour, 
Papon et Ravault, commis de direction; Maresché et Loiseau, brigadiers-facteurs. 

SERVICE DES POSTES 

Bureau d'Àuxerre, — mii. Goutzwiller, recev. princip. des deux services; Lallement, 

commis principal; Renvoizé, Gousset J. et t)e'cotles, commis; Thomas, Mor- 

vaut, Habert, Nurit, Martin, Clav«l,surnum. ; Geste et Lecœur, gardiens de bureau. 

Les bureaux de posie où est installé le télégraphe sont marqués d'un T. 



Arrondissement d'Auxerre, 

Andryes, M. Privot, fadeur boîiier. 
Appoigny, T, Mlle Pacot, receveuse. 
Arcy-sur-Cure, Mme Brossier, receveuse. 
Chablis, T, M. Chameau, receveur. 
Chailley, T\ Mlle Vimont. receveuse. 
Champs, Mme Besnard, receveuse. 
Cheny, T, Mlle Perdijon, rceveuse. 
Chevanuvjs, 7', MmeLeconte, nceveuse. 
Coulanges-la-Y., 7\ Mme Vincent, recev. 
Coulanges-s-Y., T, M"* Chesne, receveuse. 
Courson, T. Mme Mathieu, receveuse. 
Gravant, Mlle Mandron, receveuse. 
Druyes, Mlle Labelle, receveuse. 
Etais, M. Roblin, facteur-boîtier. 
Héry, T, Mlle Pam, receveuse. 
Leugny, M. Adry, facteur- boîiier. 
Ligny, T, Mme Anis, receveu'e. 
MaiHy-la- Ville, Mile Moreau, receveuse. 
Mailly-Château, T, M'»* Couturier, recev. 
Migé, r, MmeMarmagne, receveuse. 
Monéteau, Mlle Hoiiroux, receveuve. 
Montigny, Mme Lebrelon, receveuse. 
Mont-St-Sulpice, T, Mlle Clerget, recev. 
Ouanne, T, Mme Rameau, receveuse. 



Pontignv, Mme Crochol, receveuse. 
Pourrain, Mme Gilles, receveuse. 
Samt-Bris, T, Mme Hraurieux, receveuse. 
Sl-Florentin, 1\ M. G uirabert, receveur. 
SI Sauveur, 7', Mlle Mathieu, receveuse. 
Seignelay,* T, Mme Hugot, receveuse. 
Thury, 7', M. Las^eron, receveur. 
Toucy, T, M. Cognié, receveur. 
Treigny, 7", Mme Bernot, receveuse. 
Vermenton,* T, Mlle Rozé, receveuse. 
Vincelles, Mlle Mouchot, receveuse. 

Arrondissement d* Avallon, 
Avallon, T, M. Perret, recev., Toulous'% 

commis auxiliaire. 
Châtel-Ccnsoir, Mme Loup, receveuse. 
Chaslellux, M"° Tanière, receveuse. 
Cussy-l-Forges, r, Mlle Fortin, recev. 
Guillùn, T, Mme Boulanger, receveuse. 
L'I le--l-Serein, T, Mlle Manchet, recev. 
Lucy-le-Bois, Mlle b^uveau, receveuse. 
Quarré-l-Tombes, T, Mile Panier, recev. 
Sermizelles, Mme Thomas, receveuse. 
Vé'^elay, T, MlleDupuy, receveuse. 

Arrondissement de Joigny, 
Aillant,* T, Mlle Diard, receveuse. 



117 



A.rce8, 7, Mme Mortier, receveuse. 
Bassou, r, Mme Maury, receveuse. 
Bléneau, T^ Mme Ghambon, receveuse. 
Brienon, T, Mlle Berthiot, receveuse. 
Bu9sy-en-0the, r, Mlle Malnoury, recev. 
Cerisiers, T, Mme TrouUel, receveuse. 
Cézy, r, M"* Schuyten, receveuse, 
Ghailley, Mlle Viroont, receveuse. 
Gt)ampignelles,r,Mme Brunot, receveuse. 
Charny, T, Mlle Vat, receveuse. 
Dixmont, Mlle Létf^er, receveuse. 
Fleury, T, Mlle Caron, receveuse. 
5^. MM. Dard, receveur des Postes et 
c\ Télégr. ; Martinet, Jussut, corn- 



ée 
o 



I 



mis; Chevance et Remy, com- 



mis auxil., Dnroont, gard. de bur. 
Grandchamp, M. B»rde, (acte t- boîtier. 
Guerchy, T, Mlle Treille, receveuse. 
La Ferté-Loupière, r, Mme Anis, recev*, 
Laroche (St-Cydr.), 7, M"'VilUrd recev. 
Lavau, r, Mlle Ledieu, n ceveuse. 
Mézilles, y. Mile Pezières, receveuse. 
Rognv, y, Mme Morey, receveuse. 
Sl-Aubin-Ch.-Neuf, r, M. Ribière, recev. 
Sl-Fargeau, 7*, M. Lassausait*, receveur. 
St-Julien-du-S., Mme Huck, receveuse 
.St-Maiiin-s-rMi:>nne, Mlle Aléfj'^e, recev. 
Senan, M. Bélrix. tacteur- bottier. 
Sépeaux, Mlle Barbe, rec*»veuse 
Villefranche-Sl-Phal,7'. Mlle Barbe, recev 
Villcneuve-surwY., 7', MM. Boudet, recev , 
Faachou, surnum., Jutte, commis auxil. 
Villevallier, M. Dumont, receveur. 
Yilliers-S.-Benoît, r,MiDe Houdaull,recev. 

Arrondissement de Sens. 
Champiguy, r,Mlle RouelUt, receveuse. 



00 

a 



Chéroy, T, MUeSalvaire, receveuse. 

Gourion, T^ Mlle Martin, recev. (créatV 

Egriseile-le-B., Mlle Fauche, receveuse. 

Màlax -le Grand, Mlle Fort, receveuse. 

Ponl-s-Yonne, Mlle Lamurtîe, receveuse. 

St-Maurice-R.-H., T, MlleGuérct, rec. 
M VI. Roesch, recev.; Mi Mon, commis 
principal; Quatre, Màrguet, Bre- 
ton, Cornette. Birré, commis; Du- 
rand, Beauvai s gardiens de bureau ; 
Riant, Peccnrd, commis auxiliaiies ; 
Longuet, facleur-sur veillant. 

Serbonnes, Mme Gerdy, receveuse. 
Sergines, T', M. Transy, receveur. 
Saint- Valérien, 7", Mme Laumonier, recev. 
Theil, Mme Garrier, rece\euse. 
Thorigny, T, Mlle Dusuzeau, receveuse. 
Valéry, T, Mlle Dusausov, receveuse. 
^ •-l'Archevêque, T, M. Turin, recev. 
WMa-Guyard, >lme Préau, receveuse. 
Véron, T, Mme Marchai, receveuse. 

Arrondissement de Tonnerre. 

Aisy, Mlle Bahlot, receveuse. 

Ancy-le-Fr., M. Dosnon, receveur. 

Gruzy, T, Mme Hérault, receveuse. 

Flogny, Ty Mlle Bavard, receveuse. 

Neuvy-Sautour, 7', M. Boisseau, recev. 

Lézinnes, Mme Guichard, receveuse. 

Noyers, Mlle Larbouiilat, receveuse. 

Nuits, 7", Mme Haupert, receveus . 

Ravières, Mlle Boulet, receveuse. 

Tanlay, ville Dupitle, receveuse. 

TonneVre, M. Bernard, recev. des P. et T.; 
Pfeiâer et Demeneix, commis; Gaulet, 
surnumér. ; Thiney et Thomas, commis 
auxiliaires; Bournazel, facteur surv. 



SERVICE TÉLÉGRAPHIQUE. 

Bureau d'Auxbrre : Rue Vampierre^ 7. — MM. Granet, commis principal ; 
Peyron, Vinol, Piessi^, Salgues,Vuillemot, commis; Péliot, Ravaireet Vinol, commis 
auuliaires ; Portallier, facteur surveillant; Duplant et Gérant, facteurs autiliaires. 

Les bureaux d'Auxerre, Sens, Tonnerre. Joiguy. Avallon, St-Fargeau et Villeneuve- 
sor- Yonne sont ouverts, pour la corresp ndance des dépèches privée"*, tous les jours 
y compris i'éles et dimanches, de 7 heures du matin à 9 heures du soir, depuis 
le !«' avril jusqu'au f octobre, et de 8 heures du malin à 9 heures du soir, de- 
puis le 1" octobre jusqu'au l*"^ avril. 

Les bureaux n'acceptent pas les dépt^ches de nuil. 

BUREAUX MUrWCIPAUX NOX FUSIONNÉS. — EMPLOYÉS CHARGÉS DU SERVICE 

TÉLÉGRAPHIQUE SEULEMENT. 

MM. Garnier, à Noyers; Gullet, à Pont-sur-Yonne; Mme Alvisoy, à Ravièrcs j 
Gagnard, à St-Julien-duSault; Mme Javey. à Joux-la-Ville 

Ces bureaux sont ouverts de!) h. du matin à midi, de 2 h. à 7 h. du soir; le di- 
manche: de 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2 du matin, de 5 à 6 h. du soir. 

Gares ouvertes h la télégraphie privée : 

Chemilly, Ghâlel-Censoir, Gravant Laroche, Mailly-la-Ville, Villeneuve-la-Guyard, 
Theil, Chigy, Les Sièges, Malay-le- Vicomte, Monéteau , Sermizelles, Arcy, Subhgny, 
Viileneuve-la-Dondagre, Savigny, Vincelles et 33 écluses. 

SERVICE TECHNIQUE. 

MM. Iiémond, inspecteur; Pernet, commis principal â Auxerrc; Habert, chef-sur- 
veillant; Cartier, Petit et Genty, 8ur> cillants; Chouard, Jeangneau, Latroye, Michaut, 
Collas, ouvriers. 



118 



SECTION VIT. 

PONTS ET CHAUSSÉES, 

M. Bertix O ^y. inspecteur gt'méral, à Douai. 
M. B. HE IVUs)^, ingénieur en chef du département, me de Goulanges, 17, à Auxerre* 

SERVICE ORDINAIRE 
1** Boutes nationales: 



N^ 5. De Paris a Genève par Montercau, 
Villeneuvela-Guyard, Chainpiçuy, Ville- 
manoche, Pont-sur- Yonne, Saint-Deuis, 
Sens, Mâlay-le-Royj Theil, Vaumort, 
Arces, Avrolles, Saint-T*Iorenlin, Ger- 
migny, Perccy, Flogny, Tronchoy, 
Chenêy, Danncmoine, Tonnerre. Lé- 
zinnes, Ancy-lc-Franc^ Fulvy, Nuits, 
Aisy, Montbard et Dijon. 

N* 5 bis. De Sens à Brie-Comto-Roberlpar 
Rosoy, Villeneuve-sur -Yonne, Armcau, 
Villevallier, Villecien, Saint-Aubin, 
Joigny, Laroche, Esnon cl Brienon. 

N* 6. De l^aris à Chainbéry par Joigny, 
Epineau-les-Voves, Bassou, Appoiguy, 
Auxcrre, Chanops, Vincelles, Gravant, 
Vermenlon, Rt'igny, Lucy-sur-Cure, 
Arcy -sur-Cure, Saint-Moré, Vouteuay, 
Sermizelles, A vallon, Cussy-les-Forges, 
Sainte-Magnance et Rouvray. 



N" 60. De Nancy à Orléans par Troyes, 
Villeneuve - l'Archevêque , Molinons, 
Foissy, Sens, P^ron et Courtenay. 

N* 65. De Neufchâteau à Bonnv-sur-Loire 
par Ch itillon-sur-Seine, Laignes, Pi- 
luellos, Tanlay. Tonnerre, Fléy, Cha- 
blis, Poinchy, Beines, Au.\erre, Ville- 
fargeau, Pourrairi, Toucy, Mézilles, 
Sainl-Fargeau et Lavau. 

N® 77. De Nevers à Sedan, par Clamecy, 
Coulanges-sur- Yonne, Courson, Gy- 
Lévôque, Vallan, Auxerre, Villeneuve- 
Saint - Salves , Montigny , Pontigny, 
Saint - Florentin, Neuvy - Sauteur et 
Troyt'S. 

N" 151. De Poitiers à Avallon, par Cla- 
mecy, Dornecy, Chamoux, Vézelay, 
Asquins et Lilannay. 

Longueurs des routes nationales dans le 
département, 528 kil., 354 mèL 



BUREAUX DE L^INGÉNIBUR EN ClIRF 

MM. Boivin, conducteur, chef de bureau ; Dumont, conduct.; Simonnin, employé 
secondaire, comptable. 

Le département est divisé en trois arrondissements d'ingénieurs ordinaires, ainsi 
qu'il suit : 



ARRONDISSEMENT DU NORD. 

M. Bonm-au ingénieur ordinaire à Sens, 
rue Sl-Pierre-le-Donjon, 9. 
Rureau, 
MM. Jannin, conducteur, compiable. 
Charles, empl. sec, com. d*ordre. 

Service actif. 

MM. M illard, conducteur à Sens. 
Martin, conducteur à Joigny. 
• Cet arrondissement comprend les routes 
nationales : 
N« 5. De la limite de Seine-el-Marne à la 
borne kilomt';lr. n" 150, près Avrolles. 
N» 5 bis. Entre Sens et St-Florentin. 
N" 60. de Nancy à Orléans, entière. 

ARRONDISSEMENT DU SUD-OUKST 

M. Ro<:signol, ingénieurordin., à Auxerre, 
rue des Ballets, 2:2. 

Bureau. 

M. Paire, conducteur, chef de bureau ; 

Petit, emplové secondaire, comptable. 

Service actif. 

MM. Dilîenseger et Pourrière, cond. à Au- 
xerre; Millon,cond.princ.àSt Florentin. 



Col arrondissement comprend les routes 
nationales : 

No 5, dcouis la borne kilomét. 150 près 
Avrolles jusqu'à la borne 180 près Kpi- 
neuil. 

N" 6, depuis Joigny ju.squ'à la borne ki- 
lométrique n" 170, dU delà d Auxerre 

N** 65. Depuis le pont d' Auxerre juqu'à 
la limite du Loiret. 

N° 77. Depuis la limite de la Nièvre jus- 
qu'à celle de l'Aube. 

ARRONDISSlbMENT DU SUD-EST. 

M; de Pullifjny, ingén. ordin., à Auxerre, 
rue Neuve, 12. 

Bureau. 
MM. Farcy, conducteur, comptable. 
Allouis, Tulout, employés second. 
Service actif. 
MM. Mercier, conducteur à. Tonnerre. 
Olfroy, conducteur à Auxerre. 
Labalte, conducteur à Avallon. 
Cet arrondissement comprend les roules 
nationales : 
N" 5. De la bomn kilométrique n° 150 à 
la limite de la CAte-d'Or 



H9 



N<* €. De >a borne kil. n* 170, près Au- 

xerre, à la limite de la Gôte-d Or. 
N» 65. De la limite de la Côle-d'Or à la 



jonction avec la route n*6,prèA Aoxerre. 
N" 151. Entière. Depuis la limite de la 
Nièvre jusqu'à Avallon. 

2" Service hydraulique^ comprenant : 

\* La surveillance et la réglcmeatation des rivières, ruisseaux et tous autres cours 
(Veau non navigables ni flottables, ainsi que de toutes les usines établif's sur ces cours 
(l'eau. — 2* La police, le curage et l'amélioration de ces mêmes cours d'eau. — 3" Les 
irrigations, drainages, dessèchements, etc. 

Un décret du H novembre I8S1 a fait passer le service hydraulique des attribu- 
tions du Ministre des Travaux public:^ dans celles du Ministre de l'Agriculture; 
néanmoios, le département des Iravaux publics conserve les attributions ci-après: 
sur les canaux et cours d'rau du domuir.e public. — Concession de prise dV*iu d<î 
toute nature. Règlements d^eau et d'usines. Partages dVau, Kèglements de barrages, 
Études de distribution d'eau dans les villes et l'S communes. Épuration des eauv 
d'égouts, Travaux d*a ménagement drs eaux exclusivement destinés à Talimentation 
ou à l'amélioration des canaux el des cours d'eau du domaine public. 

Les ingénieurs et les conducteurs des ponts et chaussées du service ordinaire sont 
chargés de l'instruction de toutes l-s affaires ressortissant au service hydraulique, 
sur les cours d'eau non navigables ni flottables du département, chacun clans reten- 
due de l'arrondissement ou de la subdivision correspondant aux routes nationales 
dont la surveillance lui est confiée. 

3* Pèche,. — Élablissements insalubres ou dangereux. 

Les ingénieurs et 1rs conducteurs du service ordinaire .sont en outre chargés, 
chacun dans la région correspondante au !:ervife hydraulique qui lui est confiée, 
du service de la p(Vche dans les coors d'eau non navigables ni flottables et de Tins- 
Iniction de toutes les afiaires concernant les établissements insalul)rcs, incommodes 
ou dangereux, telles qne créatiou d'usines, installation d'ateliers, ouverture de ma- 
gasins de dépôts, etc. 

SERVICE D'ÉTUDES ET DE CONSTRUCTION 

DES LIGXES FERRÉES. 

\^^ Inspection. — M. Ricour ^, inspecteur général à Paris. 

Lignes d*Auxerre a Gien, de Trif^uères à Clamecy, d^ Avallon à Nuits-sous-Eavières ^ 

d'Auxerre à St' Florentin. 

M. Lethier, *Rî, ingénieur en chef, à Auxcrre, rue Boumeil, 26. 

Bureau : MM. Ficatier ^, conducl. princip., chef de bureau, rue des Lombar»l8,l0; 
Renvoizé, commis d'ordre; Chaillier, agent temporaire comptable ; Thiney, Bonnet et 
Gabrielle, employés. 

2 l'^ — LIGNE d'aGXERRE A GIEN. 

M Clérv , ingénieur ordinaire à Clam* cy (Nièvre). 

Bureau : N. . . 

Service actif : M. Comte, conducteur à Gien. 

M. Rossignol, ingénieur ordinaire à Auxcrre. 

Bureau : MM. Dombrowsl>ki, dessinaleur; Bougé, employé. 

Service actif: M. Raoul, conducteur à Auxerre. 

g 2. — LIGNE DE TlUGUÈRES A CLAMECY. 

M. Rossignol, ingénieur ordinaire à Auxerre. 

Bureau : M. N 

Service actif : M. Dupaquier, conducteur à Toucy. 

M. CiÉRY, ingénieur ordinaire à Auxerre. 

Bureau : M. Gannier, employé secondaire, commis d'ordre. 

Service actif : Renard, conducteur à Andryes. 

g 3. — ligne d'avallon a nuits-sous-ravières. 

M. Cléry, ingénieur ordinaire à Auxerre. 

Bureau : MM. Meneau etLuzy, conducteurs à Auxerre. 

Service actif: MM. Mercier,cond. à l'Isle ; Morisot et Renaud, employés secondaires à 
risle; Tatesausse, employé secondaire à Avallon ; Salles, conducteur à Nuits-sous- 
Ravièfes. 



120 

2 4. — LIGNE d'aOXBBBK A ST-PLORBICTIIf. 

M. Olèwt, ingénieur ordinaire à Auxerre. 

18* Inspection. — * M. Ooniol #, inspecteur général. 

Li^net de Bourges h Gien et d'Argent à Beaune-la-Bolande, 

M. Lethier, ingénieur en chef À Auxerre, rue Bourneil, 26. 
Bureau (voir ci-dessus). 

2 1 . — LIGNE DE BOUBGES A GfBIV. 

M. Rossignol, ingénieur ordinaire à Auxerre. 

Bureau: MM. Martin, employé secondaire, et Parisot. agent temporaire. 

Service actif : MM. Bartliélemy, conducteur à Bourges, et Cassier, employé se- 
condaire à Bourges; MM. Raimbault, Sanglé, Auhry, Jacqoemain, Poulin, Philippe 
et Richard, conducteur à Gien ; Henriel, Laigut, Valzo^he, Henry et A n Gilbert, ero* 
p'oyés secondaires à Gien ; Jobin, Sarrault, Boudin et Lenoir^ employés temporaires 
A Gien ; 

2 ^. — LIGNE d'argent A BEAUNB. 

M. Mabilat, conducteur faisant fondions dlogénieur, à Orléans. 

Bureau : MM. Thomas, conducteur, chef de bureau, et Martin, employé secondaire. 

C0NTB(>LB de l'exploitation DBS CHEMINS DE FER P.-L.-V. 

MM. Pérou!(eii(, ingénieur en chef, rue de Fresnay, 19, Paris ^ Mone^tier, ingénieur 
ordinaire, rue de Téhéran, 24, Paris; Leau, conducteur priocipal, à Auxerre. 

CBfiaiilfS DB FER d'intÉRÊT LOCAL. — Ligne de Laroche à VIs1e~tur^Serein. 

Celte ligne, déclarée d'utilité publique te 17 janvier 1885, a été construite par la 
Compagnie de chemins de fer aépartementaux (M. Zens administrateur-directeur, 
avenue de TOpéra, âO, à Paris), et livrée à IVxploitation le 15 octobre 1887. 

Elle est à voie unique de un mètre de largeur, part de la station de Laroche sur 
le cbeniin de fer P.-L -M., passe près de Beaumoot et suit la vallée du Serein jus- 
qu'à l'Isle-sur-Serein,^ù elle se raccorde avec la ligne d'Avallon à Nuits-s-Ravières. 

Service du Contrôle. — MM. B. de Mas, ingénieur en chef à Auxerre, rue de 
Coulange8,17; de Puliigny, ingénieur ordinaire à Auierre. rue Neuve, 12; Rossignol, 
ingénieur ordinaire à Auierre, rue de» Ballets, 22; Millon, conducteur principal 
des ponts et chaussée!^ à Saint-Florentin, et Labalte, conducteur des ponts et chaus- 
sées à Avalion. MM. Millon et Labalte remplissent en outre les fonction'^ de com- 
missaires de surveillance administrative. 

SERVICE DU CAXAL DE BOURGOGNE 

Ingénieur en chef, M. Fontaine ^. à Dijon. 

Ingénieur ordinaire, 1*' arrondissement, M. Bureau, conducteur principal faisant 
fonctions d'ingénieur ordinaire à Semur. 
Bureau : MM. Gaveau, Nicolle et Bollenot, conducteurs. 

Service acUf. 
Conducteur subdivisionnaire, 1" subdivision, M. Valdam, à Brienon ; 2* subdivi- 
sion, M. Barbe, À Tonnerre ; 3* subdivision, M. Tillequîn, à Ancy-le-Franc. 



SERVICE DU CANAL DU NIVERNAIS ET DE LA HAUTE Y0NN2. 

M. Bertin O iJH^y inspecteur généra), à Douai. 

M. B. OB iVIas ^, ingénieur en chef, à Auxern-, rue de Cou langes, |7. 

Ce service comprend les travaux dVntreticn, de réparation et de perfectionnement 
du canal du Nivernais proprement dit, avec ses anni*X(*s, les rigoles alimentaires 
d^Tonne el d^Âron, les réservoir» du pttiiit di; partage et Pembranchement de Ver- 
menton (canal de la C'ire), do la rivière d^Yonne cntro le pertuis d^Armos (prés 
Clamecy) et le pont d'Auxerre, de la rivière de Cure depuis le Gué des Chèvres 
(amont du pont d^Arcy) ju8qtt''à Cravant et du réservoir des Settons situé dans le 
département de la Nièvre. Il comprend, en outre, tout ce qui concerne le mouvement 
de la navigation et du flottage sur ces court d^ean, la police des ports qai en 
sdépendent, rinstruction des alfaires concernant les usines qui y sont situées et I« 
ervice de la poche sur ces mômes cours d^eau. 



121 

Bureau de V Ingénieur en chef, 

MM. fioWin, conducteur y chef de bureau ; Corolleur Ch., Toussaint, Fonrrey et 
Baudoin, employés secondaires. 

Le service du canal du Mivernais ei de la Hftute-Tonne est dîTisé en deux arrondis- 
sements d^ingénieurs ordinaire». 

t*' ARRONDISSBMENT. 
M. Clbrt, ingénieur ordinaire, à Aoxerre. 

Cet arrondissement comprend ; 1° le canal du Nivernais et ses annexes dans le 
département de la Nièvre; a" la rivière d*Yonne entre le pertuis d^Armes (près Cla- 
' RMcy) et la limite do départemeat de PTonne. 

Bureau de M, Cléry. 
Mltf. Loger, conducteur, chef de bureau; CoroHeor H. et Château, conducteurs; 
Gourlian, employé secondaire. M8i Fau'onnier, conducteur, et Chauroier, employé 
secondaire, détachés au bureau extérieur de Glamecy, 

Conducteurs subdivisionnaires. 
MM. Decrens, à D«'cize; Desponge, à Cbâtillon-en-Bazois; Finat, à la Montagne; 
Comte, à Marigny-sor-'ïoane, ei Boidot, à Clamecy. 

a* ARRONDISSEMENT. 

M. hk Polugry, ingénieur ordinaire, à Auxerre. 

Cet ingénieur est chargé du service : i** do la partie de la rivière d^Yonne comprise 
entre la limite ia département de la Nièvre et Auxerre ; i^ de la rivière de Cure, 
depuis le pont du tunnel d^Arcy jusqu'à jCravant ; 3^ du canal du Nivernais, 
depuis la limite du département de PYonnc, jusqu^à son embouchure dans PYonne, 
à Auxerre; 4° ^" canal de la Cure; 5° du réservoir des Seitons dans le département 
de la Mièvre. 

Bureau de Af. de Puîlignjr. 

MM.Oudin, Dovent et Lécuyer, conducteurs. 

Conducteurs suhdivislonnaires. 

Sabdiviapon de Mailly-1a-Ville. — M. Petit, conducteur à Mailly-la Avilie, sur* 
veillaiioe do la rivière d^Yonne ei du canal du Nivernais, entre la limite du dép.ir- 
tentent de la Nièvre et le Maunoir (près Cravnnt). 

Sobdivision de Vermeutou. — M. Saffroy, conducteur à Vermenton, surveillance 
de la rivière do Cure, entre Arcy et Gravant, du canal de la Cure (embranchement 
do Vermenton) et du réservoir des Scttons, dans la Nièvre. 

Sabdivision d^Auierre. — M. Guillemain, onducleur h Auxerre, surveillance de 
la rivière d^Yonne et do canal du Nivernais, entre le Maunoir (pies Cravant) et 
le poot d''Auxerre. 

SERVICE DE LA NAVIGATION DE L'YONNE. 

Ce service comprend la rivière PYonne depuis Auxerrejusqu^à Montereau, ainsi que 
les dérivations de Gurgy, de Joignv et de Courlon. Il comprend aussi le mouvement 
delà navigation, la police des ports qui en dépendent, Pinstruction des affaires 
concernant les usines situées sur la rivière, et le service de la pèche. 

M. Deiocre O^, inspecteur général, jrue Pasquier, 8, à Paris. 

M. B. BB Mas ^, ingénicnr en chef, à Auxerre, rue de Coulanges, 17, 

Bureau de Pingénieur on chef: MM. Boivin, conduct., chef de bureau ; Bertrand, 
conducteur. 

Le service de la navigation de PYonne est divisé en deux arrondissements d''inge- 
nieim ordinaire, savoir: 

Premier arrondissement, comprenant la rivière d^Yonne entre Auxerre et Laroche, 
et la dérivation de Gurgy. 

M. DB PuLLiGKT, ingénieur ordinaire, à Auxerre. 

Bureau : MM. Boulier jeune, conducteur^ chef de bureau ; Chevallier, conducteur. 

Service actif : M. JVléoisselle, conducteur à Auxerre, avenue de Si-FloreiiSin. — 
Rivière d'Yonne d^Auxerre à Laroche, et dérivation de Gui^y. 

Deuxième arrondissement, comprenant la rivière d^Youne entre Laroche et Mon- 
tereau et les dérivations de Joigny et Gourion : 

M. BomiBAU, ingénieur ordinaire à Sens. 



122 

Bureau : MM. Grelier, Labadens etGuil)«fnaiii Â., conducteurs ; Gourdon, Boa- 
ziat et Henry, employés secondaires. 

Service actif : M. Roiil.er aîné, conducteur à Joigny. — Rivière d^Yonnc de Laiochn 
à la limite des arrondissements de Sens et Joi{;ny, et dérivation de Joigny. 

M. Lambert, employé secondaire au barrajje de Sainl-Marûn. — Rivière dTonne 
de la limite des arrondissements de Sens et de Joigny à Sixie. 

M. Sauvai, conducteur à Misy. — Rivière d'Yonne de Sixte h Montereau etcïéri- 
vaiion de Gourion. 

ANNONCE DES GRUES DANS LE BASSIN DE L*YONNE. 

Des services locaux ont été orp^anisos f;n i8Sft pour Pannonce des crues de inTonne 
et de ses pjincipniix aflluenis: la Cure, le Serein et TArmançon; iU sont, rattachés 
nu service bydroméirique central du bassin di; la Seine et places sous la direction de 
M. B. DE Mas, Ingénieur en ciu^f, à Auxerre, rue de Touianges, 17. 
Ces services sont confiés: 

A M. BoiDOT, conducteur dn la navigation, à Clanncy, pour la rivière d^ïonne * 
entre Armes (Nièvre) ei la limite du département de PYonne ; 

A M. DE PuLLlGNY, ingonîeur ordinaire delà navigation, k Auxerre, pour la rivière 
d'Yonne, entre la liiniie du département de la îNièvre «t Laroche, *'t pour les rivières 
de Serein et d'Armancoo ; J 

A M. BoNNEAr, ingonitur r)rdinaire de U\ navigation, A Sens, pour la rivière ] 
d'Yonne entre L»roche et Montereau ; ^ 

A M. Saffroy, conducteur di- la navigation, à Vermenlon, pour la rivière de Cure 
entre Arry et Gravant. 

Mota. — Une ligne télégraphique ut téléphonique, mettait en rapport chaque 
barrage avec les deux binages voisins de famont et de Taval, est établie le long de 
la rivière d'Yonne et de la àeine, entre Aux. rre et Paris. Celle ligne, ouverte aux 
dépêches piivces, e&t eu communication avec celle de la Seine à Montereau el aver. 
celle du canal du ^ivernai8 à Auxerre. 1 

SERVICE DES CANAUX D^bBl^ÉAMS, DE BRIARB ET DU LOING. 

M. Berti» O >^, inspecteuî- général à Douai. — M, Lèbk Gigun Jj^, ingénieur en 
chef à Paris, rue Paul -Louis Courrier, 5. — M. Amadk, sous-ingérvieur à MonMrgis — 
M. Heurtault, ingénieur ordinaire des canaux de Briare et du Loing à Montarv;»*, 

CANAL D^CHLÉANS. 
Ce canal commence à Combleux sur la Loire; il va rejoindre h Rages les dt^nx ca- 
naux de 13 r lare et du Loing après un parcours de 7} kilomètres. 11 est entièrement 
situé dans le département dn t^oirei. ^ 

CANAL DE BRIAKE. 

Le canal de Briare a son origine » Briare, sur la Loire. Il va rejoindre h Sages les 
canaux d'Orléans et du Loing après avoir traversé Rogny, Cbàtill(»n-sur-Loing tl 
Montargis, Son parcours est de 58 kil. 4, dont 5i kil. 4 dans le dopartetneni du Loiret 
et 6 kil. daus celui del^Yonn;*. 

Ccht le premier canal à point de partage qui ait existé en France. 11 a été com- 
mencé par Hugues Cromer^ sous le règne de Henri LV, de 1604 à 161' . 

Les sept é luses d«^ Rogny, délaissées aujourd'hui par la voie navigable, consti- 
tuaient pour Tépoque où elles ont été éiabiies un ouvrage dVrt des plus remarquables. 
Il y a un grand intérêt, à la fo^s historiqite et aitistique, h les conserver. 

CANAL DU LOING. 

Cv canal a son origine à Bagi'S, où il est relié à ceux d^Orléaus et de Briare; il va 
rejoindre lu Seine à Sl-'«1auin)ès après un parcours de ^9 kil. 5, dont i4 kil. 3 dans le 
déparlement du Loiret et 3 ) kil. '2 dans c elui de Seine-et-Marne. 

Bureau de l 'Ingénieur en chef. 
MM. Launay alué, conducteur, chef de bureau ; Launay je«uie et Beaufils, employés 
secondaires. 

Bureau de l'Ingénieur ordinaire des canaux de Briare et du Loing à Montargis 

MM. C'outrier, conducteur, 'hef de. bureau; Rossignol, conducteur; Simonet pire, 
Molloi'', Dautry, Lamarro, Simonet fils et Siméon, employés secondaires. 

Conducteur subdivisionnaire chargé de la partie du canal de Briare 
comprise dans le département de l'Yonne. 
}/[. Pouietu, conducteur à Ouzouer-sur-Trézée. 



123 
SERVICE VICINAL. 

PERSONNEL . 

M. Surugiie, agent-voyer chef, r. Phi!ibert-Roux, 17, à Auxerre (buroaux à la Préfec- 
lore); MM. Guyard, agonl-voyer d'arrondissement, chef de bureau ; Sonnet, chef de 
comptabilité ; Quignard et Hodry, dessinateurs ; Ducreux, expéditionnaire. 

ARRONDISSEMENT d'AUXERRE. 

M. Mathieu, agent-voyer d'arrondissement, rue Française, H, à Auxerre. 

Bureau : MM. Lecomte, agent-voyer chef de bureau; N , agent secondaire; 

Pâiochauxet Terrillon, agents leinporaires. 

Â^cnts-voycrs cantonaux: — MM. Girardoi, à Auxerrc; ProUt, à Chablis; 
Gorniot, à Coulangos-la-Vin.; Hiigot, à Coulangés-sur- Yonne; Oefosse, à Courson; 
Moine, à Samt-Florenlin; Michaut, à Saint-Siuvt^ur; Deiiize,à Seigiielay ; Frontier, 
à Toucy ; Dagan, à Vcrmenlou; Deloncle, à Lignyle-Châtel. 

ARRONDISSEMENT D^AVALLON. 

M. Barbier, agent-voyer d'arrondissement, à Avallon. — Bureau : MM. Lessiau, 
ai^ent-voyer, chef de bureau ; Reposeur, agent secondaire, 

Â^eniî-vojrtirs cantonaux : MM. Preslat, à Avallon ; Schorb, à Guillon ; Gourmand, 
à lisIe-sur-Screin ; Chaineau, à Quarré-les-Tombes ; Raverat, à Vézetay. 

ARRONDISSEMENT DE JOIGNY. 

M Neveux, agent-voyer d'arrondissement, à Joigny. — Bureau : MM. Colas, 
ageiil-voycr, chef de bureau; Dumay, agenl-voyer Comptable; B rot, agent temporaire. 

A^ents-votrrs cantonaux : MM. Bourcler, à Aillant; Ganneau, à Biéneau ; Boucheron, 
à Brienon ; Fouei, a Cerisiers; Heurley, a Charny ; Maudhuy, à Joigny ; Rayssier, 
à Sainl-Fargcuu ; Manson, à Villeneuve-sur- Yonne. 

ARR0NDISSEHEN11 DE SENS. 

M. Berlrani, agent-voyer d'arromlissement, à Sens. — Bureau : MM. Lespagnol, 
agent-voyer chȔf cfe bureau ; Veau, agent-voyer caiiloiial, commis d'ordre ; Chrmmant 
agent temporaire. 

Âs^enis-voyers cantonaux : MM. Fr.»monot, à Pont-s- Yonne ; Robîot, à Sens ; Roy, 
à Sergines; Simon, à VilIeneuve-l'Archevéque ; Préau, à Saint-Valérien. 

ARRONDISSEMENT DE TONNERRE. 

M. Renard, agenl->oyer d'arrondissement, à Tonnerre. — Bureau : MM. Renard 
lils, agent-vojtr, chef de bureau; Servin et Milachoo, agents secondaires. 

4i;(;nts vorers cani'maux : MxVf. Manlelet, à Ancy-lc-Franc; Galland, à Cruzy-le- 
Châlel ; Gaillard, à Flogny ; Bertrand aîné, à Noyers; Lelur, à Tonnerr'^ 

Ce service comprend, on dehors du classement, de la construction, de l'entretien ot 
de la polic« d* s chemins vicinaux ordinaires, de la reconnaissance de la [)!'jpart 
des chemins ruraux, <îela réd.iClionet de lat^iue à jour de la carte départom^ntah, 
l'achèventent, l'entretien et la police des chemins de grande communication dont 
voici la désignation et l'itinéraire : 

Chassy, Saint Maurice-le-Jeune, Egleny, 
Beauvoir, Nunlou, Pourraiu, Diges, 
Leugny, Scmentron, Lain, ïhury. 

5, de < igny au pont <ie Bassou, par'laRuc» 
Feuillée, Pontigny, Venouse, Rouvray, 
Héry, Seignelay, Beaumont et Bouara. 

6, de Saint-Sauveur à Clamecy, par Je 
Jarlois , Lainsecq, le Yaurimlîert, 
Champ -Martin, le Galois, Etais, la 
Fontaine et le Tremblay. 

7, de Chàtillou à Entrains, par Cham- 
pignelles, Tanuerre, Béon, Mézilles, les 
iVJalignons, Saint - Sauveur, les Re- 



N" 1", d'Auxcrre à Cosne, par Che- 
vannes, Escamps, Volvant, Leugny, la 
Bruyère, Levi^, l'oatenoy, les Guillo- 
Té*, les Robint^aux. les Cueillis, Samts. 
Sainte-Colombe, Treigny, La Folie et 
les Chailloux. 

2, de Chablis à Yermenton, par Préhy et 
Saint-Cyr-Ie -Colons. 

3. de Vilfeneuve-sur-Yonne à Entrains 
par Saint-Julien-du-SauU, Thèmes, la 
petite Celle, Précv, Sépeaux, Saint- 
Rosnain, La Ferlé, Soramecaise, La 
Villolte, Toucy, Fontenoy, L« Deffand, 
Tbury, Lainsecq, Sainpuits^ 1 nards, POrme-du-Pont, les Thomas, 

M' Aillant à Entrains et à T i ~ -^ . . ^ - -. .. 



oucy, par I Sle-Coloml>e, la Breuille et Sainpuits. 



124 



8, de la route nationale n* 77 à Maizières, 
par la Mouillëre, Ligny, Varennes, Ca- 
risey, Flojçny. 

9, de Saint-Sauveur à l'Isle-sur-Serein et 
Vermtnton, par le Deffand, Lain, 
Taingy, Molesine8,Cour8on, Fouronnes, 
Font^nay, Mailly-le-Château, Mailly-la 
Ville, Avigny, Voutenay, Lucy-le-Bois, 
et Provency. 

10, d'Âvallon à Saiot-Brisàon, par Gou- 
sin-Ia-Roche, Marraull., Auxon, Villiers, 
la Gorge el les BreuilloUes et à 
Quarré-les-Tombes. 

11, de Vermenton au chemin de grande 
commun. n»88. par Sacy, Joux-la- Ville, 
Dissangis, PIsIe, Pancy, les moulins 
Gliouard el Salé, les fermes de Chè- 
risy, Saint-Bernard, Perrigny, Courte- 
rolles et Gui lion. 

12, de risle à Arthonnay, par Annoux, 
Sarry, Villiers-les-Hauts, Fulvy, Cusy, 
Ancy-le-Franc, Pimelles, Cruzy, Manl- 
neâ etArlhonnay. 

13, de Montréal à Ste-Magnance, par 
Tréviselot, Trévilly, Cisory, Savigny, 
le Monceau, Chevannes et Ste-Magnance. 

14, de Bassou à Briare et à Gien, par 
Basson, Villemer, Neuilly, Ghampfoi- 
seau, Lalaye, Aillant, Lamotte, les 
Ormes, le château de Bontin, les petits 
bois de Courgoin, la Mouillèrc, Ih« 
petits et les grands Brossards, Bel- 
Air, le Singe-Vert, Grandchamp, les 
fermes de la tuilerie St-Val, la Bonde 
et la Gilbardicre, Champignellcs, la 
Vellerie, la ferme dos Rosses, Ghamp- 
cevrais, la ferme de Prix, de la Mai- 
son-Tardive, les Petites-Maisons, Ro- 

§ny, passe près de l'écluse et du pont 
u Rondeau. 

15, de Gerisiers à Gourtenay, par Dix- 
mont, les Bordes, Tallouan, Ville- 
neuve-le-Rol, Bus-^y-le-Repos, les Four- 
neaux, ta Herse, les Ghelifs, Pilfonds 
et les Guimbault. 

(6, du ch. de grande communie, n** 89 à 
Châtillon, par Laborde, Chevillon, 
Prunoy, Lafontaine, Gharny, le Glos 
la Haute-Gave, les Siméons, les Jour- 
nets, tes Roseaux, Ghambeugle. 

17, d' Ancy-le-Franc au ch. de grande 
commun, n" 98, par Stigny et Jully. 

18, de St-Amand St-Julien-du-Sault et 
Villeneuve -sur-Yonne, par St-Martin- 
sur-Ouanne, Malicorne, ferme de Jan- 
vier, Ghampignelles, château et ferme 
de Grosilles, Villeneuve - les - Genêts, 
Septfonds, les Nantiers, St-Fargeau, 
les Girauds et Breuillambert. 

19, dé Senan à Appoigny, p*ar Lalaye, 
Charaploiseau, Guerchy et Branche i. 

20, de Joigny à Noçent-sur- Seine et à 
Gbigy, par les Sièges, Gerisiers, la 



Grange-Bertin, Dixmont, la Tuilerie et 
Beau regard. 

21, d'Avallon à Goulanges- sur- Yonne, 
s'embranche sur la mute nationale 
n° 151, vis-à-vis le moulin dit le Gué- 
Pavè, passe sous le hameau du Vau- 
donjon, traverse Montillot, le hameau 
de Fonlenilles, passe près de la ferme 
de la Forêt et de la Maison-Rouge, 
GhâtelGensoir et Lucy-sur- Yonne. 

22, dAuxerre à Briare, p. St-Georges, 
Lindry, Beauvoir, Ëicleny, Merry-la- 
Vallée, la villotte, Villiers-St-Benoit, 
les Usages, le^ Béatrix, les François, 
Taanerre, Villeiieuve-les-Genets, la 
Falquerie, le Graiid-Chemin, le Char- 
me-Rond, Bléneau. 

23, de Sens à Montereau et à Bray, par 
St-Clément, Guy,Evry, Gisy-les-Noblcs, 
Michery, Serbonnes Gourion, Vinneuf, 
Sergines et Gompigny. 

24, de Villeneuve-sur- Yonne à Gourtoin, 
par Serbois, les Brins, Egriselle-le- 
Bocage, Bracy, le bas de Marsangis et 
Kou>son. 

25, de St-Maurice-au\-Riches-Hommes 
à Pont-sur- Yonne, par Mauny, Thori- 
gny, Fleurigny, St-Martin-sur-Oreuse, 
la Chapelle-s-Oreuse et G isy-l es-Nobles. 

26, de Sens à Voulx et à Yillethierry, 
part du Pont de Sens, passe près St- 
Martin-du-Tertre, à Nailly, Brannay, 
Lixy et Vallery. 

27, de Theil à Villeneuve-sur-Yonnc, par 
la Folie, les Bordes. 

28, de Villeneuve-l'Archevéque à Bray el 
Molinons, par Lailly, La Postolle, Tbo- 
rigny. Barreaux, S.rvins, Pailly, Pies- 
sis Saint-Jean et Gompigny. 

29, de Sergines à Montereau, et à St- Mau- 
rice par Serbonnes, Gourion et Vinneuf. 

30, de Saint-Florentin à Rigny-le-Ferron, 

Îar Venizy, le Rué,Ghailley, la grande 
aronnée, les Galbeaux, Fournaudin, 
les Gormiers et les Vallées. 

31, d'Auxerre à Champlay, par Perrigny, 
le Buisson-Pouilleux., Fleury, Guerchy, 
Ghamploiseau, Neuilly, Terme d'Arblay. 

32, de Tonnerre à Gorbignv, par Yrouerre, 
Sainte-Vertu, Nitry, Joùx-la-Ville, Pré- 
cy-le-Sec, Voutenay, emprunte la roule 
nationale n" 6 jusqu^â la courbe de Gi- 
vry, puis la route nationale n* 151 jus- 
qu'à Vézelay, passe à Saint-Père, As- 
quins et Pierre- Perl huis. 

33, de Gussy- les- Forges à Quarré-les- 
Tombes, par Villers-Nonains. 

31, de Ligny à Saint-Mards-en-Othe, avec 
embranchement sur Varennes, par U- 

Suy, Ghéu, Germigny, Beugnon, Neuvy- 
autour et Sormery. 
[ 35, de Tonnerre à Montfort, par Tissey, 






125 



Gollan, Maiigny, Villy, Lignorelles et 
Souilly. 
35, de Quarré-les-Tombes à Châtel-Cen- 
soir, par Velars, Lan(Fe?itle, Saint-Ger- 
main-des-Cbamps, Serée- le - Chàieau, 
Usy, Saint-Père, Irs bois de la Made- 
leine, les Tremblais et Asnières où il 
s'embranche sar la route départemen- 
tale n« 20. 

37, de Ghampigny à Youlx, par Cbau- 
moDlet Saint-/\gnan. 

38, de Gourion à Cbablis, par Gbaronte- 
nay, Val - de - Mercy, Vincelles, Vince- 
lolles, Irancy, Saint-Gyr et Préhy. 

33, de Veriucnton à Entrains, par Acco- 
lay, SaiDte-PalIa>e, Préjjilbert, Serv, 
Maill y-la- Ville, Maill y-Ghâleaa-le-Bas, 
le Paumier, Misery. Coulanpes-sur- 
Yonn*», Andries, Fcrrières, Elais. 

4o, de Theil à Thorigny, par Voisines, 
Fontaines et Villiers-Louis. / 

H, de Ghéroy à Ferrières et à Voulx, par 
les Morteani, le^ Jacquins, Jouy et les 
Bordes. 

42, de Saint-Valérien à Jouy, par Monta- 
cher et Villegardin. 

43, de Laroche à Tonnerre, par Cbeny, 
Orraoy, M ont- Saint-Su Ipice. Bouil>y, 
Bas-Rebourscaux, Vergigny,Ghéu, Jaul- 
ges, Villlers-Vineux, Roffey, Vézinues 
el Junay. 

44, de Savigny à An4rudes, par Guillon, 
Vignes, Pisy et Vassy. 

45, de Chablis à Noyers, par Ghicbée, 
Chemilly, Poilly, Môlay el Perrigny. 

46, de Sens à Villi'ncuve-rAichevêque, 
par Saligny, Fontaines, les Glérimois et 
Foissy. 

47, de Joigny à Fournaudin, par Brion, 
Bassy-en-Otbe et Arces. 

48, de toucy à Seignelay, par Pari y, Lin- 
drv, Charluy, Appoigny et GhemiUy. 

49, deVermenton a Noyers, par Sacy, Ni- 

30, d Ayallon à Guillon, pur Màison-Dieu. 

51, de Saint-Florentin à Noyers, parVil- 
liers- Vineux, Carisey, D>é, Vezannes, 
Serrigny el Yiouerre. 

52, de Leugny à liléneau, par Lalandc, 
Fontaines, Mézilles, Septfonds et Saint- 
Privé. 

53, d^AvalIon à Tanna' , par Pon'aubcrt, 
Island, Menades et Foiàsy. 

5i, de Cerisiers à Rigny-le-Ferron, par 
Vaudeuis, Coulours et Gérilly. 

55, de Lormes à Rouvray, par Quarré- 
les-Tombes et Saint- 1 éger. 

56, de Laignes a Tonnerre, par Commis- 
sey, Tanlay, Baon et Cruzy, avec em- 
branchement de L-on à Tanlay. 

57, d'Auxerre à Ghâtillou-snr-Loing et à 
Saint-Àubin-Chàteao-Neuf, par Gbassy, 
Saint-Maurice-Thizouailles. Les Ormes, 



Saint - Aubin - Château - Neuf, Bleury, 
Sommecaise, Perreux, Saint- Marti u- 
sur-Ouanne et Marchais-Beton. 

58, de Sens à Pont-sur- Yonne, par Cour- 
tois el Villeperrot. 

59, d'Auxerre à Pontigny, par Villeneuve- 
Saint-Salve, Venouse et Montigny. 

60, de Gussy-les-Forges à Saint-Léger, 
par fieauTiliiers. 

61, de Saint-Florentin à Eryy, par Sou- 
m intrain et Bengnon. 

62, de Champs à Chablis, par Saint-Bris, 
Chitry, Courgis et Cbablis. 

63, de Sens à Domats, par Subligny, Ville- 
neuve-ia-Dondagre,Courtoin et Domats. 

6i, de Bonny-sur-Loire à Coiirlenay et 
à Aillant -sur- M il lerion, par Bléneau, 
Cbampce vrais, Marchais-Belon, Champ- 
beugle et Fontenooiiles. 

65, de Domats à Vallery, par les Ches- 
neanx,La Belliol«,Sl-Valérien etVallerv. 

66, de Saint-Fargeau à Clamecy, par la 
ChauK. la Délroubic, la Marcmerie, le 
Chèneau, Treigny, Perreuse, le Metz, 
Sainpuits, les Barres et Etais. 

67, de Joigny à La Ferlé, par Cbamvres, 
Champvallon, Yolgré, Senan et Villiers- 
sur-Tnolon. 

68, deL'IsIe à Aisy, par Annoux, Châtel- 
Gérard el Vauss**- 

69, de Saint-Florentin à Cerisiers, par 
Avrolles, Champlo^t, Mercy, fiellechau- 
me, Dilo, Vilecnétive. 

70, de Bazoches à la route nationa'e n* 
60, avec embranchements sur Ville- 
nouve-la-Dondagre, par Saint-Sérotin , 
VilieI)ougis, Fouc/ ères et Villeneuve- 
la-Dondagre, Subligny, Vilierol, Cham- 
pigny et Vinneuf. 

7f, de Sermizelles à Tharois» au, par Gi- 
vrv el Domecy-8ur-le-Vault. 

72, de SeuH à PilTonds, par Paron, Gron, 
Etigny, Mar.^ngis, < haumot et Pifl'onds. 

73, de Saint-Sauveur à Coulanges-sur- 
Yonne, par la Mallerue. Thury, Sou- 
gères, les Simons, les Billards, Mauper- 
tuis et Druycs. 

74, d'Arquian à Bléneau, par Lavau, la 
Grand-Cour et Bléneau. 

75, de Cbaslcllux à Charbonnière^ et à 
Villiers-Nonains, par les baroeaux de 
Marrault, le Meix et Saint-Germain. 

76, de Tbeil à Fournaudin el à Ponl-sur- 
Vanne, par Yareilles, Vaudeurs, les 
Loges et Villcfroide. 

17, de Cerisiers à Laroche, par ^Cerisiers, 
Villechétive, Bussy-en-Oli:e, Migennes. 

78, de Biienon à Ligny, par Bouilly et 
Rebourseaux. 

79i de Rigny-le-Ferron à Nogent-sur- 
Seine, par Flacy, Bagneaux, Courgenay, 
Saint-Maurice- aux - Riches- Hommes et 
Sognes. 



i. rjt 



126 



80, d'Âuxerre à Brienon et à Laroche, par 
Chemilly, Beaumont, Ormojr et Gheny. 

81, de Sens à Nemours, avec embranche- 
ment de Subligny à Villeroy, par Ville- 
roy, Sdint-Yalérien et Chéroy. 

82, de Chéroy à Barsur-Seine, par DoUot, 
Braanay, Pont-sur- Yonne. 

83, de Joigny à Toucy, par Paroy,Senan, 
Aillant et Saint-Aubin. 

84, d'Auxerre à Nogent - sur-Seine, par 
Monéteau, Seignelay, Hauterive, Brie- 
non, Bligny, Bellec baume, Arces, Vau- 
deurs. les Sièges et Villeneuve-l'Arch. 

85, de Saint-Fargeau à Yinct:lles, par St 
Sauveur, Ouanne, Merry-Sec et Cou- 
langes-la- Vineuse. 

86, de Tonnerre à Avallon, par Yrouerre, 
Noyers^ Massangis, Dissangis, L'Isle- 
sur-Serein, Provency, Sauvi^y-Ie-Bois. 

87, d'A vallon à Lormes, par Chastellux. 

88, de Cussy-les-Forges à Semur, par St- 
André-en-ïerre-Pleine et Ëpoisses. 

89, d'AisY à Montargis (avec embranche- 
ment de la porte d'figleny à la Porte 
de Paris, à Aux^rre), par Etivey, Sau- 
vigny, Pasilly, Censy, Noyers, Aigre- 
mont, Lichèpes, Saint-Cyr-les-Colons, 
St-Bris, Auxerre, St-Georges, Ailant- 
sur-Tholon, Senan, Volgré, St-Romain- 
le-Preux, Villefranche, Dicy, Château- 
Renard. / 

90, de Saint- Fa rgean à Montargis, par 
Saint-Privé, Bléneau et Rogny. 

91, de Joigny à Avallon, ppr \sl Belle- 
Idée, Gheny, Hauterive, iJgny-le-Châ- 
tel, Maligny, Ghablis, Lichères, Nilry, 
Joux-la- Ville et Lucy-Ie-Bois. 

92, de Joigny à JVIontargi*?, p^rBéon. 

93, de Sens à Nogent-sur-beine par St- 
Clément, Thorigny et Sognes. 

94, de Germigny aux Croûtes. 

95, d'A vallon à Montbard, par Sauvigny, 
Sanligny, Vassy-s-Hizy, Anstrude, Aisy 

9P, de Tonnerre à Bar-s-Seine |>ar St-Mar- 
tin, Ruguy,Villon, Arthomiay, les Rieeys. 

97, de Gourson à Dicy, par Fon tenailles, 
Ouanne, Moulina, Toucy, VilHers-St- 
Benoît et Gharny. 

98, de Nuits à Laignes, par Ravières, Jul- 
ly, Sennevoy et Gigny. 

99, de Saint- Aubin à Mézilles, par Vil- 
licrs-Saint-Benoît. 

iOO, d'Auxerre à Vézelay et à Maison- 
l)ieu (Nièvre), par Vincelles, Bazarnes, 
Trucy-sur- Yonne, Mailly-la-Ville, Ghâ- 
tel-Gensoir, Asnieres et Charaoux. 

ICI, d'Auxerre à Semur, par Sarry, Châ- 
telGérard, Vassy. 

102, de Cosne à Auxcrre, par Saint Amand 
(Nièvre', St-Sauveu r, Fontaines et Toucy. 

103, de Gourtenayà Villeneuve-la*Guyard, 
par Domats, Montucher, Chéroy, Valle- 1 
ry, Ville-Thierry et Saint- Agnan. I 



04, d'Auxerre à Donzy, par Courson, 
Druyes et Etais. 

05, <3e Lucy-le-Bois à Cussy-les-Forges, 
par Sauvigny-le-Bois. 

Ot), de Tonnerre à Chaource, parCousse- 
gray. 

07, de Vil!evallier à Courtenay, par St- 
Julien-du-Saull, Verlin et 8aint-Mar- 
tin-d'Ordon 

08, de Vézelay à Avallon, par St-Père, 
Pontaubert. 

09, de Noyers à Ancy^-le-Franc, par Cusy, 
Argenteuil et Moulins. 

iO, de Villen. -l'Archevêque à Grange- 
le-Bocag^, par Lailly et la Charmée. 

il, d'Aillant à Vermenton, par le Ma- 
rais, Lindry, Pourrain, Ëscamps, les 
Huiliers, Avignean, la GriUelière, Migé, 
Val-de-Mercy. 

12, d'Arces à Ervy, par Ghailley, le Rué, 
Conrchamp, Boullay, Neuvy-Saulouret 
la Vallée. 

13, de Vermenton à Joux-la-V., p. Esserl. 
de Cézy aux Ormes, par Béon, le 
ch. de grande corn, n* 89, St-Romain- 
le-Preux et la Ferté-Loupière. 

14, de risle à Talcy, par Blacy et Thizy. 
l.>, de Montréal à Nuits s.-Ba vie res, par 

les moulins de Talcy, M(»ntriant et Mar- 
meaux, Etivey et Nuits, de Rouvray à 
Lormes, par Quarré-les-Totobes. 

16, de Tonnerre à Gigny, par Commis- 
sey, Baon, Gland et Gigny. 

17, de Sarry à Yrouerre, par Moulins, 
Fresnes, Yrouerre. 

18, de risle à Chaource, par Argenteuil, 
Pacy, Lézinnes, Sainl-Vinnemer, Tan- 
lay, Saint-Martin et Mélisey. 

19, de Samt-Fargeau à Château-Renard, 
par Cbampignelles et Marchais-Betoo. 

20, de Gharny à Perreux. 

21, de Seignelay à Ervy, par Pontigny et 
les Prés-du-Bois. 

•22. de Saint-Julien à Cerisiers, par Ar- 

meau et les Brûleries. 
23, de Vézelay à Mailly-la-Ville, par As- 

quins et Brosser. 
2î, d'Auxerre à Ervy, par Venoy, Blei 

gny - le - Carreau, Lignorelles, Ligny, 

Jaulges, Butteaux et Percey. 

25, de Champl(*my à Ouanne et à Leu- 
gy, par Etais, Sou gères, Taingy, Ouanne, 
Chastenay et Leugny. 

26, de Vaudeurs à Villechéiive. 

27, d'A vallon à Oorbigny, pai les Gran- 
dos-Châtelames, le hameau de Cnre et 
Domecy-sur-Cure. 

28, de Vézelay à L'Isle, par Pontaubert, 
Le Vault-de-Lugny, Annéot, Vassy et 
Provency. 

29, de Brienon à Troyes, par Chatto», 
Champlost, Venizy, Turny et Neuvj- 
Sanlour. 



127 



130, de Courson à Vézelay, par Aaus et 

Maiily-le-Château-le-Bas. 
13(, de PoiuchT à Villy^ p^r Lachapelle. 
132, de \ilIiersrSaint-Benoit à Louesme, 

par les hameaux des Tricottets «.'t des 

Bergers. 
<33, de Cussy-les-Forçes à Montréal, par 

les bameaux de Maisou-Dieu, le Velle- 

rot et Sceaux. 

134, de Saiul-Aubin-sur-YonDe, à Toucy, 
par Oéz; et le hameau de la Petite- 
Celle, avec embrauchement sur Béon. 

135, de Toucy à Foissy, par Voisines et 
la Ghapelle-Salnt-Léonard. 

136, de Chailley à Saint-Mards-en-Othe, 
par Chailley et les hameaux de Bœurs 
et Sormery. 

137, des Sièges à Pouy, par Vauluisant. 

138, de Saint-Denis-sur-Ouaanc à Mar- 
chais-Beton, par Mallcorne. 

139, de Bazarnos à Tonnerre, par Ghe- 
milly, le Puit*-de-Courson, la croix 
Pilate, Chemilly-sur-Serein et Viviers, 

UO, de Stieny à Brienon, par V'eron, la 
Grange-aQ -Doyen, les Bordes, Dixmont, 
Bussy-en-Othe, Vorvigoy et Brienon. 

141, de Villeneufe-rArcnèv. à Arces, par 
le haro, des Hauts-de-Flacy et toulours. 

142, d'Usy à la roi^te nationale n** ^, par 
Menades,l8land,Pont-Aubert et le Vauit. 

143, de Pont-sur- Yonne à Nemours, par 
Villethierry. 

114, de Vermenton à Tonnerre, par la 
ferme de la Loge, Lichères, Poilly 
et Yrouerre. 

145, d'Aillant à Charny, par Villiers-sur- 
Tholon, la Tuilerie, la Ferlé- Loupière, 
la Gaulerie, les Carterons, Chopiaot et 
le hameau de la Borde. 

1Î6, de Sens à Theil (annexe) de Va- 
reilles à la route nationale n" 60, par 
Maillot, Mâlay-l<v-Grand, Noé, Pont-sur- 
Vanne, VareiUes. 

147, de Sergines à Nogenl-sur-Seine, par 
Pailly, Plessis-du Mec et Courceaux. 

148, de Varzy à Toucy, par Druyes, Tain- 
gy et Ouanne. 

149, de Saint-Julien à Chéroy, part de 
Salat-Julien, passe à Bussy, à Piflbnds, 
traverse le climat du chemin de Cour- 
tenay et entre sur le territoire de Sa- 
vigny, puis aboutit sur la rouie na- 
lionale n<* 60 au point de jonctio:i de 
l'ancien chemin de Piffonds à Savigny. 

1 50, de Chablis à Tonnerre, p*^ Fyé et Coflan. 

151, de Mézilles à Meugnes, par Treigny. 

152, de Rigny-le-Ferron à Ervy, par 
Bœurs, Sormery et Lasson. 

153, de Neuilly à Lalèrté-Loupière, par 
Seoan et Chailleuse. 

154, de Saint-Aubin-Château-Neuf aux 
Orues, par FroviUe. 



155, de Saint-Maurice-Thiz. à Merry-ia- 
Vallée, par Saint-Martin-sur-Ocre. 

156, de Cbaumont à Flagy, par Villeble- 
vin et Villeneuve-la-Guyard. 

1 7, de Sens a Egriselles-lc-Bocage, par 
Gron, Collemiers et Cornant. 

158, de Léteau à Villefargeau, par Perri- 
gny et Saint-Georges. 

159, de Coulauges-la- Vineuse à Fontaines, 
par Sauilly, Digcs, Moulins, avec em- 
branchement de Moulins sur Toucy. 

160, de Saint-Fargeau à Grandctiamps^ 
par Sept-Fonds, Tannerre et Louesme. 

161, de Flogny à Soumaintrain. 

162, de Cruzy à Ervy, par Mauhie, Villon 
et Quincerot. 

163, d'Auxcrre à Vaux. 

164, de Gheny à Toucy, par Bonnard, 
Basson et Ghichery. 

165, de Cou langes-*a- Vineuse à Fontenay- 
sous-Fouronnes. 

166, d' A vallon à Girolles, par Tharot. 

167, de Lucy-le-Bois à Vezelay, par Gi- 
rolles et Sèrmizelles. 

168, de Marmeaux à Santigny. 

469, de Montréal à l'isle, par Angely. 

170, de Monljalin à Bierry-le-Haut, par 
Sauvignv-le-Bois. 

171, de Bosoy à Passy, par Veron. 

172, d'Evry a la thapellc-sur-Oreuse. 

173, de Saint-Clément à Saligny et Sens, 
embranchement. 

174, de Villiers-Bonnenx à Sognes. 
173, de Vareilles à Chigy. 

176, d'Aillant à Poilly-sur-Tholon. 

177, de Charmoy à Branches. 

178, deVoleré à Aillant 

179, de Bcliechauroeà Paroy. 

1 80, de Cudot à \Iontcorbon. 

181, de Brion à Neuilly. 
18:?, de Champlay à Césy. 

133, de Looze à Laroche-Saint-Cydroine. 

184, de Septfonds à Saint-Sauveur. 

185, de Samt-Fargeau à Treigny. 

86, de Raviôres a Fontaines-les-Sèches. 

187, de Tronchoy à Li^nières. 

188, de Tonnerre à Ëpmeuil. 

189, de Bavièrcs à Gland. 

190, de Sennevoy-Ie-Bas à Fontaines-1-S. 

191, de Tonnerre à Noyers. 

192, d'Avallon àMarigny,p' Montmardelin. 

193, de St-Valérien à Sl-Martin-d'Ord ,p' 
la Belliole, Courtoin, Vernoy et Piffonds. 

194, de Précy à Courlenay, par Cudot et 
St-^Lonp-d'Ordou. 

195, de Vinneuf à Balloy. 

196, de Dollot à Yiliemanoche, parLixy 
et Fossois. 

Le service général comprend en outre 
tous les chemins vicinaux ordinaires du 
département désignés ordinairement sous 
le titre de chemins vicinaux ordinaires. 



128 
CHEMINS DE FEU. 

CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE. 

MM. Noblemaire, directeur général, rue Si-Lazare, 88 ; Garet ^, ingénieur en 
chef de la voie, rue de Bercy-St- Antoine, 4 ; Gofiinet, sous -directeur de l'exploita- 
tion, rue de Bercy, 4 ; Du Boys ^, ingénieur en chef de la voie, rue de Bercy, 4 ; 
Bertjuet. ingénieur en chef de la Foie, reni|>arl de U Miséricorde, à Dijon; Picard, 
chef de 1 exploitation, boulevard Diderot, à. Paris. 

PERSONNEL DE l'eXPLOITATION DANS LE DÉPARTESIENT. 

MM. Donniol, inspecteur principal delà 2*^ section, à Nevers; Charnaux, inspec- 
teur à Auxerre ; Bonnin, inspecleur à Avallon ; Gibey, iasp'ct. à Tonnerre ; Lcavel, 
inspecteur à Sens; Trembliiy, sous -inspecteur â Ciamecy; Gallien et Pisards, chefs 
des bureaux d'inspection à Nevers. 

Plassard, chef de Irain principal (s: clion de Nevers à Laroche] ; Grillot, sons^her 
de train principal (section de Laroche à Gravant et de Gravant aui Laumes). 

CONTRÔLE DE l'ÉTaT. 

MM. de la Tournerie, inspecteur général des ponts et chaussées, rue des Saints- 
Pères, 76 bis, à Paris ; M^orrns de Roinilly, ingénieur en chef, rue Balzac, 7 • Pé- 
ronse, in^Hnieur en chel'^ rue Fresnel, 49 ; Pelletan, ingénieur des Mines, rue vaa- 
quelin, 15; Moneslier, ingfuieur des ponts et chaussées, rue Téhéran, 24, à Paris; 
D'Ivernois, inspecteur principal de l'exploitation comrae^ciale, boulevard Malesherbes, 
43 ; De Sambceuf, inspecteur particulier, à Ermont (Seine-et-Oise) ; Wagner, inspec- 
teur' parlico lier, 8, avenue d'Orléans, à Paris. 

SURVEILLANCE ADMiNlSTRATlVE. 

MM. de Prandières et Haag ^, commissaires de surveillance administrative, en 
résidence à Sens (section de Sens à Laroche); Fermier^, commissaire de surveil- 
lance administrative, en résidence à Auxerre (section de Larocfie à Giamecy) ; Do 
Blfd, commissaire de surveillance administrative, en résidence à Avallon (section de 
Gravant aux Laumes) ; DetorseviUe, commissaire de surveillance administrative, en 
résidence à Tonnerre (section de Laroche à Nuits) ; Uugot, commissaire de 
surveillance administrative, en résidence à Giamecy (section de Giamecy à Nevers 
et à Cercy-la-Tour). 

LIGNE DE LAROCHE A NEVERS ET D*AUXERRB A GIBN. 

GARE d' AUXERRE. — M>f. Millïé, chef de gare; Ozanon, sous-chef; Pallegoii, 
rect'veur-dislribiiteur des billets. 

Bureau de grande vitesse : Régnier, facteur-chef ; Boulé, Ferlel, Ghaumout, Lher- 
mitte, Michaut, facteurs de 1'* classe ; Moreau, Page, Dupuis, facteurs de 2* clas e. 

Noël et Alexandre, sous-chefs d équipe. 

Bureau de p^Uie vitesse: Jot>ard, chef de bureau; Coutin, Be^ufils, Guyard, 
commis de première classe ; Picard, Bonnin, commis de deuxième classe. 

Bureau de ville : Théodore Geste, représenté par M. Muttet. 

GARE sAiM-AMATRE. — Ghcf de gare, Serin. — Bureau de grande vitesse : facteur 
de 1'' classe, Miel. — Bureau de petite vitesse ; commis de 1" classe, Mougin. 

Service médical : 
Médecins pour toute la section : MM. Mouchet, à Sens ; Picard, à Joigny ; Dionis 
des Carrières, à Auxerre; Maurice, à Tonnerre ; Bert, à Ayallon ; Boudard, à Vermen- 
ton; Ficatier, à Auxerre (section d'Auxerre à Toucy); Rocher, à Toucy-Ville. 

Chejs de section: 
MM. Dessalicn, à Tonnerre; Pallegoix, à Auxerre; Judicier, à Avallon ; Dônon, à 

Toucy (ville). 

Cluifs de fiare dans la traversée de l* Yonne : 

^' M. Toureau, à Villeneuve-la-Guyard ; Bergère, à Ohampigny ; Vinot, à Ponl-sur- 
Yonne; Dorât de St-Hilaire,à Sens ; Dessertault, à Villen.-s-Yonne; Golio,à St-Julien- 
du-Sault; Charlon, à Cézy; Cernesson, à Joigny; Golomb, à Laroche; Michelin, 
àBonnard; Gaveau, à Chemilly; Frappât, à Monéteau;Millié, à Auxerre; Gauchot, 
à Ghamps ; Voillard, à Vincelles ; Canet, à Gravant ; Rorher, à Vermentoa ; 
Thierry, à Arcy; Verdot, à Sermizeiies; Charlier, à Vassy ; Saget, à Avallon: 



129 

Paris, à Mailly-la-\iUe ; Grevau, à Çhâtei-Gensoir ; Buraod, à Coulanges-fior- 
Tonne ; Ferrebeuf, à Surgy ; Coiddre, à Clamecy ; Perdu, à Brienon ; liaurel^ à St- 
Floreotin ; Léniau, à Flogoy ; Chevillard, à Tonnerre ; Santarelli, à Tanky ; Billaudot, 
à Lézinnes ; Montenot, à Ancy-le-Franc ; Petit, à Nuits-sou^-Ravières ; Théveaot. à 
Aisy; Tournier, à Maison-Dieu; Paqueau, à Guillon, Collier, à Etigny-l^ron; 
Grey, à St-André-en-Terre-Piaine ; Mme Pouvelle, chef de station à Andryes ; Cou- 
Ion, à Drnyes; N. ..,à LainThury, Yiennot, à Fontenov; Chcvrin, à 9t-S8n?ear ; 
Martin, à St>Fargeau; Gérard, à Blêneau : Bardin, à Toucy-Monlins; Mathieu, à 
Sauilly; Girard, à Diges-Pourrain ; Jarry, à Chevannes-Villefargeau ; Serin, à Aa- 
xerre St-Amatre; Grenaud, à Toucy-Tille; Rogne, à Villieifi-St-Benoit ; Beaulier, à 
Grandchamp; Ri)ii«sel, à Ckarny. 

Chefs de bureau (petite vitesse) : MM. Faivre, à Sens; Jobard, à Auierre; 
Motigin, Auxerre (St-Amatre) ; Ferret, à Tcmnerre. 

Employés comptables : MM. Langin, à Sens; N..., à Villenenv^-sur-Yonne à 
Manier, a Saint- Julien-du-Sault ; Ghevillard, à Joigny ; Plart, à Laroche ; Reddé, ; 
Brienon :Legns, à Saint-Florentin ; Ferret, à Tonnerre ; BùuUeret, à Anoy*le^Franc ; 
Odin, à Nuits-sons-Ravieres ; Couillard, à Aisy. 

Sous-chefs de gare : MM.Reille, à Nuits-sous-Ravières ; Lemos8eetCotte,à Laroche; 
Epingard et Caltier, à Sens ; Ozanon, à Auierre ; Cardeur, à Avallon ; Picq, à 
Gravant : Roze et Picard, à Tonnerre; Gueniot, à Clamecy. — Sous-chefs de ^re 
de remplacement : MM. Plantey, à Auxenre; Boulât, à Sens; Fichot, à Avallon. 

CoastructioH des lignes de Cet cX'io'Tour à Gilly^ur'hoire et et Avallon 

à Dracjr-^aint-'Loup 

M. N , directeur de la ooDstruction, rue Saint-Lazare, 88, à Paris. 

M. (Iarin, ingénieur en chef de la compagnie, place de la Gare, à Auxerrc. 

Bureaux de M. Hanin, 

MM. David, chef de bureau ; Menusier, chef de tection principal ; Haynemans, 
comptable; Faivre. payeur; Perruche, desainaieur principal, Bardier, dessinateur ; 
Foin, employé; Page, garçon de bureau. 

* 

SECTION Vin. 

ADMINISTRATION DE L'AGRICULTURE 

Sixième région, dite région de l'Est^ comprenant les départements de TAin, de la 
Gote-d'Or, du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône, de SaÔne-et-Loire et de TYonne. 
M. Tisserand ^j directeur de Tagriculture, inspecteur général de la région. 
M. Gobin, professeur titulaire de la chaire d'agriculture de PYonne. 

ECOLE PRATIQUE D'AGRICULTURE DE L'YONNE. 

MM. Thierry Emile, directeur, professeur de zoologie, zootechnie et pisciculture ; 
Gobin, professeur d'agriculture, viticulture, s^jrlviculture, génie rural et législation 
rurale ; Barbut, professeur de physique et chimie ; Petit, maître-surveillant, pro- 
fesseor de français; géographie agricole, géologie et botanique ; Barillot, maftre- 
surveillant-comptebie, professeur de mathématiques appliquées et de comptabilité 
agricole ; D' Ficatier, professeur d*hyçlène ; Hartenstein, chef de pratique agricole ; 
Layé, jardinier-chef, professeur d'horticulture et d'arboriculture ; Conrad, mstruc- 
teur militaire. 

STATION AGRONOMIQUE DE L'YONNE 

Créée par décision du Conseil général en date du 27 octobre 1874, la Station 
agronomique a pour but : 1" De faire toutes les analyses qui peuvent intéresser les 
caltivateurs ; 2** De répandre dans le public des principes raisonnes d'agriculture ; 
3* BVtudier, par de« recherches de laboratoire et des expériences agricoles, les 
questions locales à Tordre du jour. 

En suite d'unf^ décision du Conseil général, la Station agronomique, en attendant 
son transfert à l'école d'agriculture de Labrossc^ est placée sous la direction admi- 
nistrative de M. Thierry, directeur de la ferme-école. 

Personnel. — MM. de Wiilf, chimiste-préparateur ; Miciiaut, préparateur-adjoint. 

HARAS. 
U département de l'Yonne et les départements de la Haute-Marne, de l'Aube et 

1888 



130 

de la Gôte-d'Or forment la circonscription d'un Haras dont le clief-lieu est à 
Montier-en-Der (Haute-Marne). 

SOCIÉTÉ CENTRALE DE L'YONNE 

Pour l'encouragement de l'Agriculture, 

Président d'honneur : M. le Préfet de l'Yonne Président, MM. Guichard; vice- 
présidents, Richard et Fabien Rapin ; secrétaires, J Guénier et Caïubuzat; tréso- 
rier, Sappin. 

SOCIÉTÉS D'AGRICULTURE ET COMICES AGRICOLES 

Ancy 'le 'Franc, —MM. Thierry, président ; E. Martenot, vice-président ; Déport, 
maire de Ravières, secrétaire ; Rigolet, trésorier. 

Auxerre,— Savatier-Laroche, président ; Crochot et F. Rapin, vice-présidents; 
Richard et G. Rouillé, secrétaires; Pinard Gustave, trésorier. 

Avallon. — Jules HoudaiUe, président ; Gauthier et Barban, vice-présidents ; 
Emile Odobé, secret. ; Anceau et E. Petit, secrét.-adj. ; Jules Bouché, trésorier. 

Brienon, — Minangoin, président ; Thierry et Desbarres, vice-présid. ; Dncastel, 
secrétaire ; Gonguet, trésorier. 

Courson, — « Et. Girault, président ; H. Dhumez, vice-président; A. Girault et Ang. 
Lamy, secrétaires. 

Flognr."- Comte du Luard, président; Portier, vice-président; Bègue, secrétaire; 
Colas, trésorier. 

Joignr. — Tartois, j)résident ; Couturier Paul et Grenet, vice-présidents ; Durvillc, 
secrétaire ; Ablon, trésorier. 

Noyers. — Lançin, président ; Gautherin, vice-président ; Lemaire, secrétaire ; 
Langin P., Irésoner. 

Saint-Florentin. — Lancôme^ président; Dubost et Berthelin, vice-présidents; 
Denis et Fournier, secrétaires; Trinquant, trésorier. 

Saint-Sauveur, — Émery, président; Garnier, vice-président; Dedienneet Vieillard, 
secrétaires. 

Sens, — De Fontaine, président ; Renaudat et Bréjoux, vice-présidents ; Lacaille, 
secrétaire ; Julliot, trésorier. 

Tonnerre, — Le duc de Clermont-Tonnerre, président ; Lejay et Lasnier, vice- 
présidents; Gauthier, secrétaire ; X.ucotte et Nieutin^ vice- secrétaires ; Roy, trésor. 

VÉTÉRINAIRES DIPLÔMÉS EXERÇANT DANS LE DEPARTEMENT 

ARRONDISSEMENT d'aUXERRE 

MM. Joynon Charles-Louis-Théodore, à Lain. — Boullet Josse, à Toncj, — Crochot 
Pierre-François, à Seignelay. — Lemaître Julien-Alexis, à Saint-Florentm. — Dubiet 
Antoine, à Thury, — Brillant Louis-Léopold, à Cheny. — Belhomme Pascal-Auguste- 
Marie -Gabriel, à Toucv. — Colas Alphonse-Adrien, à Leugny. — Roche Isidore, à 
Saint-Sauveur. — Crochot Louis-Emile, à Auxerre. — Baudry Louis, à Yermenton. — 
Durey Alexandre-Sillemain-Appolinaire, à Ligny. — Marlot Alfred-Hippol., à Etais. 

— Denis Philippe-Emile-Louis, à Saint-Florentin. — Tournaire Edouard, à Chablis. 

— Leblanc Edmond, à Courson. — Terrain Léon-François, à Auxerre. 

ARRONDISSEMENT D'AVALLON 

MM. Amyot Joseph, Renaud Louis-Auguste et Degoix Jean-Baptiste -Léon, à 
Avallon. — Beau Jules-Antoine-Joseph et Amiot Jean-Baptiste-Mesmin-Cyprien, 
à Guillon. — Milot François-Bazile, à L'Isle. — Chevy Charles, à Pontaubert. 

ARRONDISSEMENT DE JOIGNY 

MM. Lambert Emile -Ambroise, à Saint-Fargeau. — Lefébure Henri-Xavier et 
Poupard Paul-Joseph, à Joigny.— Duguyot Pierre-Arsène-Onézime, à Champignelles. 

— Grand Louis-Henri-Isidore, Genêt Philippe-Alexandre, à Brienon. — Roy Pierre, 
à Aillant. — Viault Edme-Onézime-Démosthènes, à Villeneuve-sur-Yonne. — 
Boulet Charles-Bernard, à Charny. — Vivien Georges, à Cerisiers. — Franchis 
Simon, à Bléneau. 

ARRONDISSEMENT DE SENS 

MM. Plain Ëmilt^-Albert, Lamarre Joseph-Antoine et Carré Jules, à Sens. — Biot 
Isidore-Augustin et Hullot Alexandre, à Pont-sur- Yonne. — Mathé Julien-Stanislas, 
à Sergines. — Couenon Alcide-Eugène, à Chéroy. — Cosson Eugène-Louis-Alexandre, 
à Villeneuve-rArchevôque. — Perreau Auguste-Henri, à Villeneuve-la-Guyard. 

— Guillot, à Thorigny. 



131 

ARRONBISSBMENT DE TONNERRE 

MM. Guyard Loais-Edme, à Tanlay. — Simon Alfred, àAncy-Ie-Franc — Chanvelot 
Charleft-Ferdinand, à NeaTy-Sautour. — Thierry Léopold-Henri, à Tonnerre. — 
Milley Antoine-Amédée, à Noyers. — Bègue Louis-Eugène, à Flogny. — Billiard, 
à Tonnerre. — Marion, à Ravières. 

ÉTABLISSEMENTS DIVERS d'uTILITÉ PUBLIQUE. 

BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES. 

Bibliothèque d'Àuxerre, place de la BiblioihèqM (Musée), 

La bibliothèqrue d'Auxerre, fondée en 1 796, par le P. Laire, savant Minime, ponr 
le service de l'école centrale, échut à la ville par un arrêté du premier Consul du 
8 pluviôse an XL Elle renferme 200 manuscrits dont quelques-uns sont très pré- 
cieax pour Thistoire, et environ 35,000 volumes. On y remarque beaucoup de bonnes 
éditions. Musée et collection de géologie, d'histoire naturelle et d'antiques du dépar- 
tement. Galerie de tableaux et de sculptures. — Bibliothécaire : M. Molard. 

Bibliothèque éCÀvalUm, à VHôUl de- Ville. 
La bibliothèque d'Avallon, composée de 3 à 4,000 volumes, provient surtout de 
l'ancienne maison des Doctrinaires du collège. — Bibliothécaire : M. Manshuy. 

Bibliothèque de Joigny, à Vnàtel'de-ViUe. 
La bibliothèque de Joignv se compose surtout d'ouvrages de littérature et de 
voyages. Elle compte plus de 10,000 volumes. — Bibliothécaire : M. Cussin. 

Bibliothèque de Sens, à VEÔtel-de-Ville. 
Cette bibliothèque renferme 10,500 volumes et quelques manuscrits, parmi lesquels 
est le célèbre Missel original de la Messe de Pane. Cabinet d'histmrc naturelle et 
curiosités. Musée de sculpture et d'antiques dans la cour de la mairie. — Bibliothé- 
caire : M. Moritt de Champrousse. 

Bibliothèque de Tonnerre. 
MM. Hftriot, bibliothécaire ; N. . . ., conservateur da musée. 

BIBLIOTHÈQUES POPULAIRES. 

il eiiste dans le département 98 Bibliothèques populaires, dans les communes 
laivaDtes : 

Appoigny, Arces, Auierre, (hameau de Laborde, c. d^Auxerre), Avrolles, Bassou, 
Beauroont, Beines^ Beugnon, Bleigny-le^Carreau, Bléneau, Bœurs-en-Oihe, Branches, 
Brienon, Butteaux, Champlost, Champvallou, Cbarbay, Charentenay, Charmoy, 
Cbtrny, Chemilly, Cbeny, Chéo, Chitry, Commissey, Coulanges-la-Vineuae, Cou- 
Unges-sur- Yonne, Courgis, Cruzy-le-Chfttel, Esnon, E^lgny* Fleury, Fouronnes^ 
Germigny, Gron, Goerchy, Gurgy, Gy-rEvéque, Hauterive, Héry, Jaolges, Joigoy, 
La Fertéy Lîgny, L^Isle-sSerein, Looze, Mailly-la-Ville, Maligny, Migé, Montacber, 
Monligny, Montréal, Mont-St-Sulpice, Nitry, Ormes, Paroy-en-Olhe, Ferreux, 
Perrigny, Qaennes, Saint-Cyr, St-Denis-sur-Ouanne, St-Fargeau, St-Flopenttn, St- 
Georges, St-Jnlien-du-SauU, St-Martin-s-Ooanne, St-Saaveur, Senan, Sommecaise, 
ipormery, Songèrus-s-Sinotte, Tonnerre (comprenant les communes de Dannemoine, 
^leney, Epineuil, Colan, Junay, IVlolosmes, Serrigny, Tissey, Vézinnes), Trichey, 
*upny, Mercy, Varennes, Vaudeurs, Veniiy, Venoy, Villemer, Villeneuve-St-Salves, 
> illiers-Satnt- Benoit, Vincelles, Vincelottes, Voisines. 

Toutes ces Bibliothèques sont rattachées à la Société d^instruction populaire. 

Les communes suivantes possèdent également des Bibliothèques populaires fonc- 
tionnant en dehors de la Société : La Gbapelle-Cbampigny, Ghichery, Epineau-les- 
VoTes, Guillon, Migennes, Neuilly, Keuvy-Sautour, Ormoy. Seignelay, Sens, Ser- 
gines, Véron, Villeblevin, Villeneuve-ia-Guyard, Villeneuve-sur-Yonne. 

SOCIÉTÉ POUR LA PROPAGATION DE L'INSTRUCTION POPULAIRE 
Le but de celte Société est de travailler au développement de Tinstruction dans 




mstrent comptent 5,000 adhérents. 



132 

Bureau»'— MM. Monceaux, président j Sayatfer-Laroche, vicç-président ; Mérat, de 
Gharbuy, secrétaire; Fauehereau, secrétaire-adjoint; Kiélmann, trésorier. 

SOCIÉTÉS D'INSTRUCTION MILITAIRE 

Auxerre : MM.Amand, président; Savatier-Laroche, Fermier, vice-présidents; 
Milliaux fils, secrétaire ; Bloch, trésorier. 

> A Charbuy : M. Mérat, président. — A Appoigny : M. le docteur Cha?ance, prési- 
dent.— A QriQOy : M. Grandgfiy, président.— A Molay : M.N..., président.— A Ville- 
blevin : M. le docteur Guiliie, président. — Villiers-sur-ThoIon. — Champigny, 
M. Verriéj président — Chaumont, M. Charbonné, président. — Pont-sur-Yoïme. 

— Mâlay-le-Grand : M. Chicouard, président —Villeraanoche, M. Michaut, président. 

— Villeneuve-la-Guyard, M. Guiihé, président. 

SOCIÉTÉS DE SPORT ET DE GYMNASTIQUE 

Sport Au.ibrrois : M. Claude, président honoraire ; M. L. Ricliard, président. 
Sociétés de Charbuy, Epineau et Vermenton. 

SociÉri PB Gymnastique ds Sens : M. Gerst, percepteur, président d'honneur; 
M. Rcrcordon, président actif. 
Société de Gymnastique dk Toucr : M. Pronier, président, 

SOCIÉTÉS DE TIR 

A Sens : M. Moreau, président. — A Avallon : MM. Petil-Légut, président — A Sl- 
Fiorentin : M. Lancôme, président. — A Villeneuve-l'ArchcT. : M. «..., président.— 
Auxerre, Bleigny-le-Carreau, Sainte-Magnance, Vézelay, Tilleneuve-sur- Yonne. 

INSPECTION DES MONUMENTS HISTORIQUES DU DÉPARTEMENT 
Ce serrice comprend la surveillance des monuments importants que renferme 




scientifique qui, cependant, est prise en considération dans les distributions annuelles 
des secours. 

Architectes des Monuments historiques : 
MM. BœswilTald, inspecteur général, à Paris ; Dondenne, architecte à Auxerre. 

MONUMENTS CLASSÉS PROVISOIREMENT 

NoU.-^Lm ulérUquea iodiqueat que les monaments à la soite des^uela se trouve ce ûgae ont reçûmes 
•iloeations. 

Arrondissement d* Auxerre» 

Église Saint-Étienne, à Auxerre. * — Église Saint-Germain, à Auxerre. — Église 
Saint-Pierre, à Auxerre. — Ancien palais épiscopal (préfecture)^ à Auxerre. *— Eglise 
Saint-Eusèbe, à Auxerre.,—- Tour de l'Horloge, a Auxerre. — Eglise d'Appoigny. — 
Eglise de Pontigny. — Église de Chablis. * — Clochers de Vermenton. * — Eglise 
de Moutiers. — Église de Sainl-Florentin. — Église de Chitry-le-Fort. — Eglise de 
Mailly-le-ChÂteau. — Tour du château de Saint-Sauveur (propriété particulière). 

Arrondissement d' Avallon, 

Église d'ATallon. — ÉçMse de Saint-Père-sou s- Vézelay. * — Église de Pontaobert. 
— Eglise de la Madeleine, à Vézelay. * — Église de Montréal. * — Remparts de 
Vézelay. — Tombeau de Sainte-Magnance. — Château de Chastellux. 

Arrondissement de Joignjr, 
, Sépulcre de Tégliae St-Jean de Joigny. — Église de St-Julien-du-Sault (verrières).— 
Église de Villeneuve-sur-Yonne. — - Porte et enceinte de la ville de Villeneuve-sur- 
Tonne. — Château de Saint-Fargeau. 

Arrondissement de Sens.^ 
, Cathédrale de Sens. — Salle synodale de Sens. — Église de l'hôpital de Sens. — 
Église Saint-Saviniep et Saint-Potenlien, à Sens. — Murs romains, à Sens. — Arche- 
vêché de Sens. — Église de Vallery (Tombeau des Condés dans cette église). 

arrondissement de Tonnerre, , 

Eglise de l'hospice de Tonnerre. — Portail de l'église Saint-Pierre de Tonnerre. - 
Crypte de Sainte-Catherine, sous la halle de Tonnerre. — Château de Tanlay (pro- 



433 

priétê particulière). — GhAteau d'Ancy-le- Franc (propriété particalière), — Portails 
de réglise de Neuvy-Sautour. 

Comité des travaux hisiori^ues et des Sociétés savantes au Ministère de l'instruction 

f^uhli^ue. 

MM. Cotteau, président de la Société des sciences historiques et uainreUés 
de l'Yonne; Quantin, ancien archiviste ; Molard, archiviste du département ; 
Salmon Plulippe. avocat, membres correspondants nommés par arrêté de M. le 
Ministre de r Instruction publique, en date du 26 août 1858. 

SYNDICAT COMMBRCIAL DE L'ARRONDISSEMENT D'AUXERRE 

Société ayant pvw biU le développemeni et la défense du commerce et de 

Vindwtrie. 

Bureau: MM. Th. Au^é, président ; Sappin, vice-président et trésorier; Drot aîné 
<t Pescheux fils, secrétaires. — Membres de la Chambre : MM. Ëerthet fils, Pain. 
Dubois atné, Rouxel, Guilliet Germain, Yirally, Jossier Auguste, Oollinet, Dupre 
jeune, Albanel, Perreau Alfred, Ghaucuard, Auger, marchand de grains, Dejust G., 
Henry Altred. 

Membre honoraire: M. Ghailley, ancien banquier. 

Conseil judiciaire : MM. Saviilier-Laroche, avocat; Dnpallut, avoué. 

SYNDICAT DU COMMERCE EN GROS DES VINS ET SPIRITUEUX 

DU DÉPAKTEVBNT DE l'TONNB. 

Bureau : MM. Trutey, président ; Quenouille, vice^président ; Petit-Deblesson, 
secrétaire; Paul Petit, trésorier. ■— Membres: MM. Quignard, de Tronchoy ; Debaix 
aine, de Coulanges-la-Yineuse ; Dupré atné, d*Auxerre; Frécault, de Joigny; Félix- 
Gttérin, d'Auxerre; Beanvais, de Tonnerre; Rancelin, de Vil leneuve-s> Yonne. 

CHAMBRE DE COMMERCE 

Bureau: MM. Trutey, président; Abton, vice-président ; Piat, secrétaire. — 
Membres: MM. G. Quilfot, Gaujard, Lelièvre, Couturier, Domange, Prévost, Faivre, 
Pescheux, G. Sébillotte. 

CHAMBRE CONSULTATIVE DES ARTS ET MANUFACTURES, A SENS. 

MM. Lelièvre, président j Pollet secrétaire ; Duchemin, Déon (Ulysse), Devilliers, 
Roy, Mancef, Lamy, Barbier, Leseur, Pléau fils, Méry, membres. 

SOCIÉTÉS ET ÉTABLISSEMENTS SCIENTIFIQUES 

ET ARTISTIQUES. 
SOCIÉTÉ DES SCIENCES HISTORIQUES ET ^NATURELLES DE L'YONNE 

Déclaréa établissement d'utilité publique par décret du 14 janvier 1861. 

Président : M. G. Cotteau 'jfj^ ; vice-présidents : MM. le d' Dionis des Carrières ^ 
et Blin ; vice-président honor. : Quantin ^ ; secrétaires : Monceaux et Molard ; 
archiviste: Demay; trésorier : Guiard. 

MUSÉE DÉPARTEMENTAL 
Fondé par la Société des Sciences de l'Yonne. 

Conservateur : M. G. Cotteao. 

Ce Musée comprend diverses sections d'une importance réelle et qui compren- 
nent^ outre une galerie de peinture et de sculpture aéjà remarquable, Parchéoiogie, 
la geolode et Thistoire naturelle départementales. Les catalogues de la section 
d'archéologie, des galeries de sculpture et de peinture ont été publiés. 

SOCIÉTÉ DES ARCHITECTES DE L'YONNE 

MM. Grégoire-Roux, architecte à Auxerre, président; Roblot, architecte à Sens, 
^iceprésident ; Brion, architecte à Auxerre, secrétaire ; Fijalkowski, architecte à 
Sens, et Morean, architecte à auxerre, membres du bureau. 



134 

SOCIÉTÉ D'ÉTUDES H AYALLON. 
Fondée le 5 avril iSSq. 

Président d'honneur : M. le Sous- Préfet ; président : N ; vice-président : 

N ; secrétaires : Gagniard et Jordan; trésorier : B. Lecomte; archivista : 

Baudouin ; conservateur du musée : Manshuy. 

SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DE SENS. 

Instituée par arrêté de M. le tninistre de Vintârieur en date du Q4 y'" l844* 
Membres d'bonoeur : Mgr PArclievôque, M. le t*réfe&, M M. le Sous-Préfet et le Maire 
de Sens; président : MM. Julliot; vice président; Proveot ; secrétaire: Paal 
Diicbemin ; vice^scciétaire: Aubin, notaire; «rcbiviate : Baudoin; vice-archiviste : 
Joxon; trésorier: Loriferne. 

COURS GRATUIT DE DESSIN. 
Professeur : M. Biard, à Auxerre. 
Cours de Géométrie descriptive avec application à l'industrie. 
Auxerre. — M. Ménisselle, employé des ponts et chaussées, chargé du cours. 

SOCIÉTÉS ET ÉTABLISSEMENTS DE BIENFAISANCE. 

DÉPÔT DÉPARTEMENTAL DE MENDICITÉ. 

{Ancien Hôtel- Dieu de la Madeleine, à Àmerre,) 

COHVISSION DE SURVEILLANCE : 

MM. le Préfet, président ; Guiblin, vice-président ; Munsch, notaire ; Moreau, 
ancien trésorier-payeur général, membres. 

Personnel : MM. Prudot, directeur ; Mathé, économe; Tonnelier et Droin, méde- 
cins; Monceaux, pharmacien; vicaire de St-Eusèbe, aumônier; Commeau, gardien; 
Laurent, maUre-jardinier. 

BUREAUX DE BIENFAISANCE. 

Les commissions administratives sont composées de six membres non compris 
le Maire, président de droit. 

Ville d* Auxerre. — MM. le Maire, président ; Chambard père, Martin, Bernard, 
Ghavard, Esmelin, Ravin, administrateurs; Pougy, receveur; Nodot, secrétaire. 
Médecin du bureau de bienfaisance : M. Souplet. 

Ville d'Avallon. — MM, le Maire, président; Baudenet, Callé, Barré, Perreau,' 
Veaulin, Verrier, administrateurs ; Kadot, receveur. 

Ville de Joigny, — MM. le Maire, président ; Huck, Berthe, Grenet, Lefebvre, 
Picard et Zanote, administrateurs ; Bouvet, receveur. 

Ville de Sens, ^ MM. le Maire, président ; Meilhon, Robert, Parigot, Ucois, 
Cpurtaux et Gaujard, administrateurs ; Senet, secrétaire ; Moreau, receveur. 

Ville de Tonnerre — MM. le Maire, président ; Denis, Folacci, Lemaire, Moine, 
Lordereau et Coquard, administrateurs ; Durieux, receveur. 

ASSOCIATION POUR L'EXTINCTION DE LA MENDICITÉ A AUXERRE . 

Cette institution, fondée en 1841, a pour but la distribution de secours à domi- 
cile aux familles indigentes. 

Comité: MM. le Maire, président ;L. Richard, secrétaire; Chavance, trésorier; 
Claude, Martin, Salmon, Godard, E. Bouché, Kielmann, Ficatier, Léger, Bernard, 
Rocbé, Saffroy, membres. 

SOCIÉTÉ DE CHARITÉ MATERNELLE D'AUXERRE. 

Cette Société a pour but de fournir des secours aux femmes en couches dans 
l'indigence. — Membre de droit du Comité : M. le Maire ; Mmes Faure, prési- 
dente d'honneur; Piat, présidente; Simon, vice présidente ; Plait jeune, Rinière, 
Hugot, Berthier-Ravin, Bertbeau, Guilliet Paul, Guimard, Rouillé, Viilette, 
Ficatier, Fouricr, Bertin ; Secrétaire-trésorier : M. îàaurice. 



135 

ASSOCIATION DES DEMOISELLES . ÉCONOMES A SENS. 

Cette association^ fondée à Sens, a pour but de tecourir les jeunes filles pauvres, 
de leur apprendre à travailler et de les plarer convenablement. Elle est placée 
sous la surveillance des sœurs de la Sainte^Enfance. 

Il existe à Avallon une association ayant le même but, subventionnée par le bureau 
de bieufaisance. Les orphelines ou jeunes filles pauvres, au nombre de 25 k 30, sont 
placées sous la direction des religieuses de Saint- Vinoent-de-Paul. 



CAISSES D'ÉPARGNES. 

Âuxerre. — - MM. Lévy, caissier ; Bathereau, sous-caissier ; Larrin, contrôleur ; 
Sassin, employé. — Succursales : à Appoigny, Chablis, Cheny, Coulange*4a- Vineuse, 
Coulanges-sur-Yonne, Courson, Ligny, St- Sauveur, Seignelay, Toucy, Vermenton 
et Saint-Bris. 

Avallon. ^U. Anceau, caissier. —Succursales : à L^Isle, GuiUon, Quarré, Vézelay 
et Ghâtel-Gensoir. 

/o/^. — M. Breuillet, caissier. — Succnri^ales : à Aillant, Basson, Drienon, 
Cerisiers, Cbarny, Dixmont, Saint-Fargeau, Saint-Julien-du-Sault; Villeneuve-sur- 
Yonne, et La Ferlé-Loupière. 

Sens, — M. Jolly, caissier. — Succursales : à Chérov, Pont-sur-Yonne, Sergines^ 
Yilleneuve-rArchevèque, Villeneuve-la-Guyard, Thongny, Saict-Valérien, Véron 
et Yinneuf. 

Tonnerre. ~ M. Lainé, caissier. — Succursales : à Ancy-le-Franc, Cruzy, Flogny, 
Neuvy-Sautonr, Noyers, Ravières. 

Saint-Florentin. — M. Guillot, caissier. 



SOCIÉTÉS DE SECOURS MUTUELS 

Société de seooufg mutueb des intiituteun et iottStutrioet du département. 




M. Moreau, instituteur à Anxerré ; secrétaire, M. Gillct, instituteur à Auxerre ; 
administi:ateurs, sept instituteurs nommés pour trois ans et choisis parmi les 35 

délégués. 

Société médioele de IToiiiie, scientifique et de prévoyance, comprenant les 
médecins, pharmaciens et vétérinaires du département, fondée le 21 août 1844. — 
MM. Dionis, président ; Populus et Thierry, vice-présidents ; Duché, secrétaire 
général ; L. Roche et Souplet, secrétaires des séances ; Doussot, trésorier ; Dejust, 
bibliothécaire ; N . . . ., archiviste. 

Asfooiatîon médioale de l'Tonoe, Société de prévoyance et de secours mutuels 

des médecins du département. — Aisociation générale des médecins de France. — 

MM.Chavance, présid. ; Ponillot,Michalbki, vice-prés.; Vignes, secret. ;Ficatier, très. 
Cette Société a été autorisée par décret impérial du 31 mars 48^. 

Arrondissement d*Auxerre, 

Aoxerre. — Société de secours mutuels et de prévoyance : MM. Massot, président; 
Bernage, vice- résident ; £. Thomas, trésorier; Bernot, secrétaire ; Jeannm, secrét.- 
a^joint.— Société de St-François-Xavier: MM. Quantin ^, président ; U. Richard, 
trésorier ; Witier, secrétaire. — Société de secours mutuels pour les veuves et les 
orphelins des fonctionnaires et employés de TYonne,' M. Guimont, président. — 
Société privée des Ouvriers des Ateliers Musey, Dumeu, président. -* Les Pré* 
voyants de TA venir, société civile de retraites, M. G. Berthier, président. 

Accolay. — Société de secours mutuels, M. Momon, président. 

Api)oi^y. — < Société de secours mutuels, M. Carré, président. -— Cultivateurs et 
vignerons d'Appoigny, M. Sldenier Alphonse, président. 



136 

Beines. — Société de Saint-Vincent, M. Jeanniot J.-B..» président. 
Chablis. — Société de Saint-Vincent, M. Depaqult, président. 
Chichée. — Société privée] M. Quittot, président. 
OoulaDge-la*Vineuse. — Société de secours mutuels, M. Houdé, président. 
Héry. — Société de secours mutuels, M. Paulyé, président. 

Lignorellfs. — Société de secours mutuels, N , président. 

Ligny-le-Châtel. — Société de secours mutuels, M. Feuilley, président. 
Mailly-Ie-Château. — Société de secours mutuels, M. Prudot, président. 
Maligny. — - Société des vignerons, M. Fanchenx, président. — Société de Saint- 

Ëloi et de Saint-Vincent, M. Roy, président. 
Montigny-la-Resle. — Société de secours mutuels, M. Lamas, président. 
Mont-St-Sulpice, Bouilly, Ghichy.— Société de secours mutuels, M. Mathieu, président. 
Ormoy. — Société de secours mutuels, M. Sourdillat, président. 
Pontigny. — Société d'aide mutuelle, agricole et viticoie, M. Lordereau, président. 

— Société de secours mutuels, M. Henry Dubois, président. 
Saint-Bris. — Société privée, ï>' Vannereau, président. 

Saint- Florentin. — Société de secours mutuels (hommes), M. Herroelin, président. 

— Société de secours mutuels (femmes). M"* Sauvegrain, présidente. — Société 
privée, M. Moiset, président. 

Saint-Sauveur. — Sapeurs-Pompiers, M. Préandot, président. 
Seignelay. — Société de secours mutuels, M. Ghérest, président. 
Toucy. — La Fraternelle, M. Giguet, président. 

Trucy-sur- Yonne. — Société de Saint-Vincent, M. De Massol, président. 
Val-de-Mercy. — La Fraternelle. M. Sempé, président. 
YermentOD. — Société de secours mutuels, M. fiunean, président. 
Villy. — Société de Saint- Vincent, M. Robinet, président. 
Vincelles. — Société de Saint-Vincent, M. Périé, président. 

Arrondissement d'Aval Ion» 

Avallon. — Société d'assistance mutuelle, M. Béthery de la Brosse, président. 
Ghâtel-Gensoir. — Société de secours mutuels, M. Champion, président. 
Llsle-s-Serein. — Société de secours mutuels, M. Vallée, président. 
Montillot. — Société de Saint-Vincent, M. Berthoux, président. 
Vézelay. — Société de secours mutuels, M. Destutt de Blannay, président. 

Arrondissement de loigny, 

Joigny. — Société de secours mutuels, M. Berthe, président. 

Aillant. — Société de secours mutuels, M. Roy, président. 

Armeau. — Société de secours mutuels, M. Courtault, président. 

Bassou et Bonnard — Société de secours mutuels, M. Bondoux. président. 

Béon — Sociélé de secours mutuels, M. Vial, président. 

Bléneau. — Société de secours mutuels, M. Franchis, président, 

Brienon. — Société de secours mutuels, M. Grand, président. — La Prévoyante 

(femmes), Mme Moreau, présidente.— Société des sapeurs-pompiers, M. Parigot, 

président. 
Bussy-en-Othe. — Société de secours mutuels, M. Loup, président. 
Cézy. — Société de secours mutuels, M. Griache, président. 
Cbarny. — Société des sapeurs-pompiers, M. Challe, président. 
Ghassy. -^ Société de secours mutu«<ls, M. Gallet, président. 
Miffennes. — Société des sapeurs -pompiers, M. Cloche, président.-— La Prévoyance 

aes mécaniciens et chauffeurs du dépAt de Laroche, M. Foltre, président. 
Prunoy. — Société de secours mutuels, M. Ladoué, président. 
Rogny. — Société de la Prévoyance, M. d'Harcourl, président. 
Rogn y. — Société de se-cours mutuels, M. Ronsseaa, président. 
Rousson. — Société de seconrs mutuel-^, M. Labbe, président. 
Saint-Cydroine. — Société de secours mutuels, M. Ternuel, président. 
Saint- Fargeau. — Société de secours mutuels, M. Vacher, président. 
Saint-Julien-du-Sault. — Société de seconrs mutuels M. Coste, président. 
Villemer et Neuilly. — Société de secours mutuels, M. Hournon, président. 
Villeneuve-sur- Yonne. — Société de secours mutuels, M. Fontaine, président. — 

L'Union fraternelle des vignerons. M. Audry, président. 
Villiers'Snr-Tholon. — Société de ser^tnrs mutuels^ M. Méry, président. 



137 

Arrondissement de Sent, 

Sens. — Caisse d'union, M. Deligand, président. — Société de Saint-François- 
Xavier, M. Duchemin, président. 

Ohéroy. — Société de secours mutuels, M. Regnault, président. 

Collemiers. — Société de secours mutuels, M. L. Colin, président. 

Ëtigny. — Société de Saint-Vincent, M. Grosset, président. 

Fontaine-la-Gaillarde. — Société de Saint- Vincent, M. de Fontaine^ président. 

GroD. — Société de secours mutuels, M. Grégoire, président. 

Michery. — Société des amis de l'ordre, M. Roblot, président. 

Paron. — Société de secours mutuels, M. Godnair, président. 

Pont-sur-Yonne. — Société de secours mutuels, M. Cournier, président. 

Saint-Clément. — Société la Fraternelle, M. G. Pouteau, président. — Les Tra- 
vailleurs, M. E. Martin, président. 

Saint-Martin-du- Tertre. — Société de secours mutuels, M. Ga^é, président. 

Soucy. — Société de secours mutuels, M. Cloué, président. 

Tkorigny. — Société de Saint- Paul, M. Rayer, président. 

Vallery. — Société de Saint-Thomas de Cantorbéry, M. Bénard, président. 

Véron. — Société de Saint- Vincent, M. Moreau, président. 

Villeblevin. — Société de secours mutuels, M. Brossard, président. 

Villeneuve-la-Guyard. — Société de secours mutuels, M. Bordet, président. 

Yilleneuve-r Archevêque. — Société de secours mutuels, M. Juste, président. 

Voisines. — Société de secours mutuels, M. Lhoste, président. 

Arrondissement de Tonnerre. 

Tonnerre. — Société des sapeurs-pompiers, M. Jacob, président. — Société des 
ouvriers réunis, M. Régnier, président. — Société des vignerons (f*), M. Batréau 
président. — Société des vignerons (2«), M. Delinotte, président. 

Arçenteuil. — Société des travailleurs, l'abbé Lallement, président. 

Ëpineuil. — Société La Fraternelle, M. Tranchant, président. 

Noyers. -- Société des ouvriers, M. Gautherin, président. — Société de secours 
mutuels, M. Foin, président. 

Poilly-s-Serein. — Société de secours mutuels, M. BoutroIIe, président. 

Serrigny. — Société de secours mutuels, H. Falateuf, président. 

Aasooiatlon des anciens élèves du Collège d'Auxerre. — Fondée en 1859, cette 
association a pour but d'établir, entre les anciens élèves du collège d'Auxerre,. un 
centre commun de relations amicales et d'assistance fraternelle et de coopérer en 
même temps, dans la mesure des ressources de la Société, au maintien de la haute ré- 
putation du vieux collège fondé par Jacques Amyot. Comité : MM. Duplan, pré- 
sident, à Vilieneuve-Saint-Georges ; Aubron, trésorier, notaire à Paris. — Membres'- 
MM. Binoche Félix, avocat à Paris ; Droin Ernest, juge-suppléant au tribunal de 
commerce de la Seine ; D*" Boucheron, à Paris ; Picot, juge de paix, à Paris ; 
Hillianx, avoué à Paris. — - Délégué général de l'Association à Auxerre : M. Munier, 
ancien principal du Collège. 

Asiooiation «niiOBle des anciens Élèves du Collège et du Lycée de Sens. 

Fondée en 1843, reconnue comme établissement d'utilité publique, par décret 

du 25 mai 1880. 

Comité d'administration pour l'année 1887-1888: 

Commissaires à Paris: MM. Léon Robert, ^, 47, rue des Mathurins, président ; 
Urtat Jacob, 60, rue Riéhelieu, trésorier ; Ghéreau Louis, 103, rue Montmartre, 
Mcrétaire ; Martin Charles, 20, rue de Verneuil ; Manteiet Eugène, 10, rue de Ba- 
bjlone ; Molleveaux Ernest, 41, boulevard Henri IV ; Pelletier Charles, 4, boulev. 
Salut-Audré; Chapelet Ernest ^, 1, rue du Louvre. 

Commissaires correspondants : à Sens : MM. Landry, vice-président ; Délions 
Alfred, Salleron Alfred jj^, D' René Moreau ; — à Joigoy : M. Chandenier Louis ; — 
à Auxerre : M. Limosin ; — à Villeneuve-l'Archev. : MM. le D' Mathieu et Chardon ; 
-- à Villeneuve-sur-Yonne : MM. le D"^ Esménard et Arsène Bondoux ; — à Bray- 
sur-Seine : M. Penancier ^ ; — à Courtenay : MM. Bailly et Drouet. 

Receveur à Sens: M. Alfred Julien. 

1888 10 



138 



SOCIETES MUSICALES 

ORPHÉONS. 



Commones. 

AUXERBE, 

Brienon , 

Gbablis. 

Coula nges-s-Yon ne, 

Germigny, 

Gurgy, 

Montigny, 

Auxerre, 
Egriselles-Ie-Ëocagc, 



Aillant, 

Ancy-le-Franc, 

Andryes, 

Appoigny, 

Arcy-8ur-Cure, 

Argenteuii, 

Arthonnay, 

Auxerre, 

Bléneau. 

Les Bordes, 

Brienon , 

Bussy-en-Othe, 

La Celle-Saint-Cyr, 

Cerisiers, 

Chablis, 

Champignelles, 

Champlay, 

Charbuy, 

Charny, 

Chassy. 

Châteî-Censoir, 

Chaumot-PifTonds, 

Collemiers, 

Coulanges-sur-Yonne, 

Courgis. 

Gourion, 

Courson, 

Gravant, 

Dannemoine, 

Dîges. 

Dixmont, 

Oomats, 

Eglény, 

Egriselles-le-Bocage, 

Epineuil, 

Étigny, 

Fleury, 

Gron, 

Guerchy, 

Guillon, 

Cur^y, 

Hcry, 



Directeurs. 

Georges Bertbier. 

Fronticr. 

Perreau. 

N... 

VaJIpe. 

Ghérest. 



Gommanes. 
Neuilly. 

Saint-Florentin, 
Sens, 
Tonnerre, 
Vergigny, 
Villeneuve-laGuyard, (]liarron. 
Villeneuve-s-'Sonne, N . . . 



Directeurs. 

Buhour. 

Marliac. 

Bertaiiche. 

Merle. 

Vallel. 



N 

Hardoin. 



HARMONIES. 



Sens, 



FANFARES. 



Bilenn. 

Amand. 

Boisseau. 

Desgranges. 

Bazin. 

Douillet. 

Lorot. 

Plessis. 

Loup. 

Senanges. 

Mérot. 

Fronlier. 

Larrivée. 

Franjou. 

Rig.init. 

Boucheron. 

Gotté. 

TN... 

Gage. 

Gach. 

Galiet A. 

Gagné. 

Labbe. 

Guichard. 

Leseur. 

Artnenaud. 

Cajon. 

Jarry. 

Petit. 

Michecoppin. 

Breuillard. 

Dagain. 

N... 

N... 

Tourlier. 

Gallot. 

Guichard. 

Judin. 

Diiley. 

Rousset. 

N... 

Lombard. 

N^ 

Coquard. 



Irancy, 

Joigny, 

La Chapelle-V. -Foret, 

La Ferté-Loupière, 

L''l8le-siir- Serein. 

Ligny-le-Châtel, 

Mailty-la-Ville, 

Mailly-le-Chftteau, 

Maligny, 

IMichery, 

Migé, 

Migenncs, 

MoDtacher, 

Monlallery, 

Montigny, 

Montréal, 

Mont-Saint-Sulpicc, 

Noyers. 

Orgy, 

Passy, 

Poilly, 

Pont-sur- Yonne, 

Quarré- les -Tombes. 

Ravières, 

Rogny, 

Saint-Bris, 

Saint-Cyr-Ies-Colons, 

Saini-Fargeau, 

^aint-Florentin, 

Sl-Martin-du-Terlre, 

Saint-Valcrien, 

Seignelay, 

Senan, 

Les Sièges, 

Sergincs^ 

Tanlay, 

Tonnerre, 

Toiicy, 

Vassy-les A vallon. 

Vaumort, 

Vermenlon, 

Véron, 



Hardin. 
Rousset. 



Guillaume. 
Odinoi. 
N... 

Besançon. 
A. Rétif. 
Madelin. 
Brisedoux. 
Boisante. 
Laroche. 
Tupi nier. 
Petit. 

0. Verain. 
Cornu. 
Remonte. 
Fort. 
Clerc. 
Collas. 
Duquel. 
Langin. 

N 

de Villebichot. 

N... 

Leroux. 

Lobbé . 

Tizien. 

Miégeville. 

Givaudin. 

Hiverl. 

Hervier. 

Marliac. 

Lefort. 

Delagneau. 

Fil lot. 

Tonnelier. 

N... 

P.in. 

N.... 

N 

Cotlé. 

Florent. 

Riotte. 

Pcrson. 

Grenet. 



139 



Vézelay, Grange. 

Villeblevin, N... 

Villeneuve-l'Archev., Pâtissier. 

— Oeotaambres. 



Vil leneoTe^-Yonne, 
Vi ficelles, 
V Inneuf, 
Voutena j , 



Viault. 
Montardier. 
Ber tanche. 
Sadon 01s. 



Correspoudaut de TAnnuaire général de la musique, des Sociétés chorales et ins« 



irtimeutales : Lucien Viollet, 4't ^^^ ^^ Paris, à Âuxerre. 

Agents de la Société des auteurs hriques : Vigreux, à i 

Ion ; Théveoot, à Joigny ; Lorin, à Sens *, Merle, à Tonni 



Auxerre ; Odobé, à ATal- 
Tonnerre. 



'^ 



TROISIÈME PARTIE 



STATISTIQUE, SCIENCES <5c ARTS 



TROISIÈME PARTIE 



STATISTIQUE, SCIENCES ET ARTS. 



UNE PARTIE DE MAIN CHAUDE A SENS 

AU XV® SIÈCLE. 



On aimait fort autrefois à Sens, paraît-il.. le jeu de la 
main chaude, alors appelé jeu de taquemain. C'est un 
divertissement généralement considéré comme des plus 
inoffensifs, et l'on ne soupçonnerait çuère qu'il en put 
sortir le sac et la destruction d*une ville. Peu s*en fallut 
pourtant que les Sénonais n'en fissent lexpérience. Com- 
ment? Pourquoi?... Bien que les contradictions qu'on 
rencontre dans les détails donnés par les anciens chroni- 
queurs sénonais rendent la lâche un peu ardue, on va 
essayer de le raconter. 

Un soir du mois d'août de l'an de grâce 1473, un 
groupe de braves artisans jouaient au taquemain près 
de l'église Saint-Romain. Un tonnelier, du nom de 
Croullant, était en position de patient, présentant une 
vaste main ouverte à celui des joueurs qui oserait se 
risquer, quand passe un apothicaire, Odor Bouquet. Tenté 
par cette main qui semble appeler un coup de vigueur, 
Bouquot s'avance, et, sans songer aux conséquences qui 
s*en suivront s'il esipris, frappe à tour de bras. Croullant 
saisit la main du trappeur et la retient. Réjouissance 
générale : Tapothicaire va être obligé de prencire la pos- 
ture qu'il impose si souvent à ses clients. Mais Bouquot 
s'y refuse, jugeant que sa dignité ne lui permet pas de 
s'abaisser à ce point. On insiste, on se récrie... vaine- 
ment. L'apothicaire se dérobe et court se réfugier chez 



son beau-frère Legout, Secrétaire du Roi. Les joueurs le 
suivent en poussant des huées. Arrivés devant la maison 
du Secrétaire, ils réclament Bouquot. Point de réponse. 
On essaie d'ouvrir la porte : elle est fermée. On Tentoure; 
on pénètre. Legout se présente et veut parlementer. 
« Foin de discours I C'est la main de sire Bouquot qu il 
nous faut I [1 s'est mêlé au jeu et il a été pris ; qu il 
s'exécute ! Nous le voulons ! nous le voulons. » 

Legout résiste et refuse de livrer son beau-frère. Il s'é- 
chappe, court prévenir les Officiers du Roi, qui font 
arrêter Croullant et deux ou trois autres des plus tapa- 
geurs. Loin de se calmer, le groupe des joueurs, grossi 
de curieux, s'exaspère. On se munit de crochets, de mar- 
teaux, d'instruments de toute sorte, et Ion se rend à la 
prison qu on force et d'où l'on arrache les prisonniers, 
que Ton promène ensuite triomphalement dans toutes les 
rues. 

Qui devint perplexe en face de cette rébellion ? Ce fut 
MM. les Officiers royaux. Que faire ? S'ils s'effacent, c'est 
la justice qui fléchit. S'ils prescrivent de nouvelles 
rigueurs, le tumulte ne se changera-t-il pas en émeute? 
Après une longue délibération il est convenu qu'on com- 
posera. Que les détenus rentrent dans la prison, sous peu 
de jours ils seront mis en liberté, et l'affaire sera termi- 
née. Mais, c'était là compter sans l'irritation de la foule 
et sans le ressentiment de M. le Secrétaire. « Il n'y a plus 
de prisonniers, répond-on, et il n'en sera point fait I » De 
son côté, Legout, prétendant que les Officiers veulent le 
jouer, recueille à la hâte des dépositions de gens à sa 
main, et, dès le lendemain, porte directement la question 
devant le Roi. Il ne se contente pas de se plaindre d'un 
déni de justice ; il représente les magistrats sénonais 
comme traîtres à la royauté. 

Louis XI n'avait pas coutume de se montrer paterne 

auand on lui signalait un ennemi. A quelques jours de là 
eux Conseillers du Parlement arrivent nuitamment à 
Sens et font enlever le Lieutenant-général, le Procureur 
du Roi, le Prévôt de la ville, Croullant et douze des plus 
notables bourgeois. Tous sont emmenés par bateau à 
Charenton, et, de là, conduits à pied au château de Vin- 
cennes. Leur procès est instruit. Quelques-uns soat exé- 



5 

cutés. Plusieurs, pendant la détention qui dure trois mois, 
meurent de consomption. Le Lieutenant-général devient 
fou. Les autres finissent par être relaxés. 

Lorsque Legoul apprend l'élargissement de ces der- 
niers, sa fureur tourne à la férocité. Ce n'est plus d'une 
poignée de victimes qu'il se contentera : il faut que la 
population sénonaise tout entière lui soit sacrifiée... Vite 
il adresse au Roi un nouveau mémoire dans lequel il 
expose que les gens de Sens ne tiennent aucun compte 
des ordonnances concernant les tailles; qu'ils refusent de 
communiquer les rôles aux élus afin de pouvoir, à Taise, 
décharger les uns et surtaxer les autres. Plus encore! les 
Sénonais sont des traîtres ; ils entretiennent des intelli- 
gences secrètes avec le duc de BourgogneÀ qui ils veulent 
se livrer. 

A ces révélations, Louis XI devient impitoyable. Il 
donne ordre à Pierre de Bourbon, son gendre, de ras- 
sembler des forces et de marcher sur Sens pour saccager 
la ville et la brûler. Pierre de Bourbon se met en marche. 
Le mouvement s'exécute avec tant de secret que rien 
d'abord n'en transpire à Sens. Par bonheur, pourtant, 
Pierre de Vieil-Castel, maître d'hôtel de la Reine, qui 
habite Sens, vient à en être intormé. Il avertit la popula- 
tion du sort qui l'attend. Le premier moment de stupeur 
passé, on se concerte pour conjurer l'orage. Les troupes 
vont arriver à Villeneuve-le-Roi, on se portera solennel- 
lement au-devant d'elles, et par toutes les démonstra- 
tions touchantes qu'on pourra mettre en œuvre, on 
essaiera de se les concilier. Dès le lendemain matin, 
le Corps de la ville et les principaux bourgeois, revêtus 
de robes de deuil, s'acheminent vers Villeneuve. Le cor- 
tège rencontre les troupes à une lieue de Sens. Arrivé en 
présence de Pierre de Bourbon, ceux qui le dirigeaient 
remettent au prince les clefs de la ville, lui adressent des 
supplications et l'assurent de la fidélité des Sénonais au 
Roi. Pierre de Bourbon, en apparence impassible, se 
borne à répondre qu'une fois à Sens, il verra quelle con- 
duite il doit tenir, puis fait remettre ses soldats en 
marôhe. A l'entrée de la ville, des scènes émouvantes se 
multiplient. A la Porte Commune se présentent le Doyen, 
le Chanoine en chape de soie, portant les reliques ordi- 



6 

naires. Les Chanoines offrent au Prince le grand pré- 
sent (1). Autour d'eux est groupé un non)bre considérable 
d'habitants à genoux, suppliant le chef de la troupe de ne 
pas faire verser le sang. Des jeunes filles vêtues de blanc, 
pieds nus, se prosternent sur son passage en poussant 
des gémissements. Plusieurs d'entre elles montent sur la 
Porte Commune par où passait la petite armée, et jettent 
à pleines mains des fleurs sur les soldats. 

On pénètre dans la ville. Pierre Bourbon se rend direc- 
tement à la Cathédrale pour faire sa prière. Les malheu- 
reux Sénonais, espérant que d'une inspiration d'en haut 
sortira la clémence, commencent à prendre confiance. 
Mais voilà 1... tout à coup la trompette sonne... Tous les 
cœurs se serrent; point de doute que ce ne soit le signal 
du pillage et du meurtre... C'est le signe, au contraire, 
du salut, au moins de Pespérance. Une ordonnance est 
publiée qui enjoint aux soldats, sous peine de mort, de ne 
toucher ni aux biens ni aux personnes jusqu'à la fin de 
Tenquête qui va être ouverte. 

Pendant plusieurs jours Pierre de Bourbon se livre 
assidûment à des investigations scrupuleuses. Il interroge 
impartialement accusateurs et accusés. 

Quand il s'est convaincu que les Sénonais ont été 
odieusement noircis, le Prince se rend auprès du Roi et 
s'efforce de Tapaiser. Il y réussit, et, à la date du 15 juin 
de Tannée suivante (1474), Louis XI donna aux Sénonais 
une déclaration d'abolition (de grâce) par laquelle « il 
quitta, abolit et pardonna à tous ceux de ladite ville, en 
général et particulier, tout ce en quoy ils pourroient 
avoir offensé. » Le Roi exigea toutefois \ .600 livres de 
composition pour lui et le remboursement des frais qu'a- 
vaient occasionnés Taffaire ; ce qui faisait en tout la 
somme de 3,200 livres tournois, qui fut perçue sur les 
Sénonais dans le cours des quatre années suivantes. 

Ce qui frappe, dans ces lettres d'abolition, c'est un 
passage où il est dit que cette déclaration est accordée à la 
sollicitation et en considération du sieur Legouty Secrétaire 



(1) Le grand présent consistait en deux grands brocs de vin, de 
neuf sous, un muid de cent sous, une douzaine de chapons, un 
muid d'avoine et une douzaine de pains. 



du Roi^ qui F avait supplié et faict supplier. Legout aurait-il 
donc cousu la peau du renard sur celle du tigre après que 
ses machinations auraient échoué^ et aurait-il cherché à 
se réhabiliter aux yeux de ses concitoyens? Non seule- 
ment toutes les apparences y sont, mais on peut presque 
dire que sa ruse lui a réussi. D'abord on voit qu'il put 
rester Secrétaire du Roi, puisque, quelque temps après la 
délivrance des lettres de grâce, il signa, en cette qualité, 
une lettre par laçiuelle Louis XI accordait aux Sénonais 
un octroi sur le vin et les denrées passant dans leur ville. 
D'autre part, en U76, le Chambrier, au nom de l'Eglise 
de Sens, lui offrit le grand présent^ ni plus ni moins 
qu'avait fait le Chapitre deux ans auparavant pour le 
Prince de Bourbon. 

Quant à Bouquet, sa trace n'apparaît nulle part depuis 
les événements de 1473. On ne voit pas surtout qu'il ait 
jamais pris part à une nouvelle partie de taquemain (\). 



G. MOISëT. 



(1) Inutile de remarquer que ces faits renversent complète- 
ment la version suivant laquelle, avant même la fin de Tenquète 
de Pierre Bourbon, Legout et Bouquot se seraient furtivement 
enfuis à Jouancy, hameau de la paroisse de Soucy, où Legout se 
serait donné la mort en s'ouvrant une veine du pied. 



RFXHERCHES SUR L'ÉTAT SOCIAL 

DES 

HABITANTS DU COMTÉ D'AUXERRE 

EN 1666. 



IMPOTS, CULTURES^ BESTIAUX, POPULATION. 



I. 

Les Comté et Election d'Auxerre, réunis définitivement 
à la Bourgogne en 1435, furent en conséquence soumis 
au même régime d'impôts que cette province, bien qu'ils 
eussent conservé leur tribunal de Téiection en matière 
d'impôts créé par Charles V dès Tachât du comté en 
1365. Ce corps recevait des élus çénéraux les chiffres 
d'impôts mis sur les villes et villages du Comté, qui 
étaient ensuite réparti^ par lui-même au prorata de la 
population et de ses ressources. La part d'impôt du 
comté, d'abord au vingt-deuxième de la masse imposée, 
s*élève progressivement au dix-neuvième et même jus- 
qu'au dixième ; sur des plaintes réitérées des habitants, 
cette part fut abaissée au quinzième (1). 

Comme on la vu dans un autre travail sur Thistoire 
des impôts du comté d'Auxerre, de 1578 à 1585 (2), des 
lettres royaux adressées aux élus du comté fixaient le 

(1) V. dans A. GhaUe, Histoire de VAuxerroiSj t. II, p. 525 et 
suiv., les détails sur l'organisation des impôts aux xvi^ et xvii* 
siècles, et Bull, de la Soc. des Se. de 1874, Recherches sur l'his- 
toire des impôts au comté d'Auxerre de IBIS à 1585. 

(â) Bulletin de 1874, ut supra. 



9 

chiffre de ces irnpôts à répartir et à recouvrer sur les 
paroisses. Ces officiers procédaient ensuite aux opéra- 
tions nécessaires et des assesseurs, élus dans chaque 
paroisse, faisaient en conséquence la répartition des 
tailles sur les habitants. 

Mais le recouvrement des impôts à la fin du xvi® siècle, 
avait été rendu difficile par suite de la ruine du pays, 
causée par le passage des troupes du roi et de la ligue, 
par les pillages répétés faits dans les villages par les 
garnisons, d'un certain nombre de forteresses déiendUes 
par des capitaines des deux partis, qui se jetaient sans 

fritié sur les lieux occupés par leurs adversaires et n'y 
aissaient que des ruines. Des plaintes universelles en 
réduction d'impôts étaient, de toutes parts, adressées 
aux élus généraux de Bourgogne, qui, après le rétablis- 
sement de la paix, en 1598, essayèrent d'y remédier par 
une meilleure connaissance des ressources des popula- 
tions qui permettrait de repartir plus également les im- 
pôts. Des commissaires notables, délégués par les élus 
généraux, se transportaient dans le comté d'Auxerre et 
avaient pour mission de visiter chaque paroisse en détail, 
feu par feu, en présence des autorités des lieux, s'en- 
quéraient du chiifre des impôts, visitaient chaque mai- 
son, en décrivaient l'aspect riche, pauvfe ou misérable, 
dressaient le chiffre des feux, énuméraient dans les 
villes le nombre des officiers royaux de justice et autres, 
celui des marchands, des artisans, etc., et dans les 
villages le nombre des gens riches, des gens aisés et des 
pauvres, enfin le nombre des charrues. Ils entendaient 
ensuite les plaintes des habitants qui ne manquaient pas 
de le faire sur leur misère, les ruines de leurs maisons, 
l'excès des tailles, etc., etc. Tout cela était ensuite con- 
signé sur un procès-verbal qui devait servir aux délibé- 
rations futures des élus généraux sur la matière. 

Le premier document de ce genre que nous possédions 
est de Tan 1597 (1). Guillaume Loppin, conseiller h la 
chambre des comptes de Dijon, le procureur du roi et 

(1) Procès-verbal des recherches des feux du comté d*Auxerre 
dressé par Guillaume Loppin, conseiller à la Chambre des 
comptes de Dijon, en 1597, etc. Archives de la Côte-d'Or, série C. 



10 

le greffier Joly sont délégués par les élus. Ils arrivent 
de Dijon à Auxerre le 10 décembre et font connaître leur 
mission à M. Martineau, président de Télection et du 
comté d' Auxerre. Celui-ci leur déclare que la ville d'Au- 
xerre est composée de douze paroisses d étendue très 
inégale, qu'il énumère, et qui comprennent ensemble 
2,400 feux, et que les impôts dans chaque paroisse sont 
répartis par des assesseurs. 

La visite en détail de la ville et des villages a lieu 
ensuite et fait connaître leur état. C'est un tableau lamen- 
table des ruines causées par les ravages des gens de 
guerre et qu'il faudra un long temps de paix pour répa- 
rer. Nous renverrons les curieux au' texte même de ce 
document, publié par A. Challe dans son Histoire du 
Calvinisme et de la Ligue, t. II, Preuves. Les commissaires 
remplirent leur mission en conscience, et pendant vingt 
jours, du 10 au 30 décembre, parcoururent les villes et 
les villages, au nombre de 47, dressant leur enquête, 
recevant les déclarations des magistrats qui répètent 
partout la même plainte : pillages, incendies, ruines des 
maisons par les armées, par les bandes des capitaines 
des divers partis. 

Le service des commissaires pendant le mois de dé- 
cembre, dans des pays ravagés par la guerre, dut être 
pénible et rempli de privations. On ne voit pas qu'ils 
fussent reçus ni par les seigneurs, probablement aux 
armées, ni par les pauvres curés. Les échevins ou les 
procureurs de la paroisse répondent simplement à leur 
enquête. Ces agissements témoignent de Ténergie des 
délégués des élus de la province. — (Voir l'Etat des feux 
à la suite du présent mémoire). 

II. 

Procès-verbal de visite des villes, bourgs, paroisses et com- 
munautés du comté et élection d'Auœerre en 1666 (1). 

Nous sommes loin, en 1666, des guerres civiles et reli- 
gieuses, de la Fronde et des ruines que causaient les 

(1) Arch. de la Gôte-d'Or, G. 



11 

armées par leur passage. Le règne du grand roi a rendu 
la paix à la France et 1 ordre y règne partout. Admirable- 
ment servi par des ministres comme Colbert et Louvois 
et par un grand conseil où siégeaient d'Aligre, Talon, 
Séguier, Boucherat et d autres honjmes éminents, Louis 
XIV fondait sur des lois générales sa monarchie absolue 
qui se résumait dans le roi. Mais, si en haut les grandes 
lignes de Tordre nouveau se prononçaient majestueuse- 
ment, le bien-être pénétrait lentement jusqu'en bas et 
ne s*était pas produit partout d'une manière efficace. 
Les ruines de presqu'un siècle entier n'étaient pas répa- 
rées totalement et la misère existait dans beaucoup de 
lieux. En Bourgogne, les élus généraux, continuant les 
errements de leurs prédécesseurs, se faisaient toujours 
rendre compte de l'état des contrées comprises dans leur 
régime financier, afin d'apprécier la justesse des récla- 
mations contre les impôts. C'est en parcourant les procès- 
verbaux de leurs commissaires que l'on peut se faire une 
idée exacte de l'état social de nos pays, si terriblement 
éprouvés pendant les guerres civiles précédentes. Nous 
entrerons de suite dans le détail du sujet au moyen des 
extraits des procès-verbaux d'enquête des commissaires 
des élus, que nous résumerons à la suite les uns des 
autres. 

Le 22 aoftt 1666, Girard Bouton, chevalier, comte de 
Chamilly, élu de la noblesse aux Etats de Bourgogne, et 
Prosper Banvyn, maître ordinaire en la Chambre des 
comptes de la province et député des Elus, furent char- 
gés par ceux-ci de « procéder à la visite et recognois- 
sance de lestât des villes, bourgs, paroisses et commu- 
nautés du comté et élection d'Auxerre. » C'était la consé- 
quence d'un décret des États des mois de mai et juin 
1665, rendu à la sollicitation des maire et échevins de 
la ville d'Auxerre. Les frais de la visite devaient être 
payés par la province. 

Banvyn avait précédé Girard Bouton de quelques jours 
à Auxerre, lorsque ce dernier, parti de Dijon le 15 sep- 
tembre avec son greffier Pierre Borne, arriva dans cette 
ville le 17, oii ils descendirent à l'hôtel renommé de la 
Grande-Madelaine. Le lendemain 18, les commissaires, 
qui sont munis de pleins pouvoirs, informent les officiers 



<2 

de réiection Venus à Thôtel, ainsi que les maire et éche- 
vins et le procureur du lait commun, qu'ils se transporte- 
ront dans leur chambre pour le fait de leur office, ce qui 
eut lieu aussitôt. Alors, en gens pratiques qui ne se 
payent pas d'à peu près, ils demandèrent aux officiers 
de l'élection les procès-verbaux de visites, sur lesquels 
ils règlent annuellement les feux des paroisses de l'élec- 
tion, ceux de leurs chevauchées depuis dix ans, les con- 
trôles des rôles des impositions des villes, bourgs, etc.» 
depuis dix ans, pour sur tous être procédé à la visite 
du comté. 

Le président de l'élection, Jacques Martineau, fort 
embarrassé, répondit « qu'ils n'avoient aucuns procès- 
verbaux de visites sur lesquels les impositions estoienl 
par eux départies ; qu'ils sçavoient ce que chaque com- 
munauté en devoit porter ; quant aux procès-verbaux de 
chevauchées, qu'il donneroit ordre pour les faire re- 
mettre à notre greffe s'il y en avoit : et de même des 
contrôles des rolles, mais seulement depuis 1663. » 

Les commissaires, de retour en leur nôtel, mandent le 

1)rocureur du fait commun, qui s'empresse d'accourir, et 
e chargent d'avertir les magistrats de la ville de se 
rendre auprès d'eux pour y recevoir les ordres sur ce 
nécessaires pour parvenir à "la visite projetée. En consé- 
quence, le maire de la ville, président au présidial, 
M. Billard, qui était un homme considérable, transporté 
de zèle pour le bien public, accompagné de Joseph 
Lemuet, gouverneur du fait commun, répondent à l'invi- 
tation des commissaires. Ceux-ci leur font part de leurs 
intentions et chargent le procureur de faire publier, le 
lendemain dimanche 19, aux prônes des paroisses, « à 
ce que les fabriciens et habitants eussent à s'assembler 
au son de la cloche pour délibérer entre eux les remon- 
trances qu'ils auroient à nous faire, par escrit, adverlir 
les collecteurs de se tenir prêts pour nous accompagner 
en nostre visite es maisons desclits habilans, de pot en 
pot (1), ainsi qu'il est acoustumé,le lundy 20® du courant, 
à une heure après midy. » 

(1) Vieille locution tirée du latin postiSf porte : c'est-à-dire de 
porte en porte. 



13 

Les commissaires . commencent le lundi par une 
. description de la ville, suivie de lenuraération des insti- 
tutions religieuses et judiciaires qui y existent, avec le 
chiffre de leur personnel. 

« La ville dAuxerre est située sur une petite colline 
entourée de vignes de toutes parts, y ayant peu de terres 
labourables. La rivière d'Yonne passe au bas de la ville 
depuis la paroisse Sainct-Père jusques au pied des mu- 
railles de l'abbaye de Saint-Germain. Il y a un évesché, 
les église cathédrale et chapitre soubs le tiltre de Sainct- 
Esiienne, composée de 63 ctianoines ; huit paroisses dans 
l'enclos de ladite ville et cjuatre aux faubourgs ; de trois 
abbayes, Tune de bénédictins, sous le tiltre de Saint- 
Germain, l'autre de Saint-Pierre, chanoines réguliers de 
Saint-Augustin, et la troisième de Saint-Marien, ordre de 
Prémontré ; deux prieurés claustraux de SaintrEusèbe et 
de Saint-Amatre servant de paroisses ; d'une église collé- 
giale de Nostre-Dame de la Cité ; d'une commanderie de 
l'ordre de Malte, sous le tiltre du Saulce, et d'un petit 
hospital ; d'un collège possédé par les R. P. Jésuites ; 
des couvents des Cordeliers, Jacobins, Capucins et Au- 
gustins déchaussés ; de deux abbayes de nlles, l'une de 
Bénédictines, et de Nostre-Dame-des-Isles, dictes Bernar- 
dines ; de deux monastères de tilles UrsuUes et de la 
Visitation de Sainte-Marie ; d'un bailliage présidial com- 
posé de 27 officiers ; d'une élection, composée de 1 6 
officiers; d'une prévosté de 8 officiers ; d'un grenier à 
sel composé de 7 officiers ; d'un maistre particulier des 
eaux-et-torêts , de trois officiers, et des juges-consuls 
composés de 4 officiers. » 

Les commissaires, accompagnés du maire, des éche- 
vins et du procureur du fait commun, se transportent 
ensuite dans chacune des douze paroisses de la ville, y 
entrent dans l'église et font sonner la cloche pour assem- 
bler les habitants, puis ils invitent les collecteurs à les 
conduire dans toutes les maisons de leur paroisse pour 
les visiter et entendre les plaintes des habitants. Les col- 
lecteurs leur font passer en revue les habitants de toutes 
les professions, à l'exception du clergé et de la noblesse : 
officiers de justice, avocats, procureurs, médecins, mar- 
chands, voituriers par eau, artisans, vignerons, hôteliers, 



4 



/ 



cabareliers, les pauvres en ^rand nombre et les men- 
diante, tout y passe. L'opération pour la ville d*Auxerre. 
dura du 20 au 28 septemore, sans discontinuer. 

Ils se font représenter auparavant les rôles des diverses 
espèces d'impôts, savoir : ceux de la subsistance et 
exemption, et du don gratuit extraordinaire et de l'octroi. 
Ils en relèvent les chiffres les plus hauts, les moyens et 
les plus bas des diverses cotes. 

En même temps, et c'est là ce qui est le plus instructif 
pour nous, ils constatent les diverses catégories d'habi- 
tants dont se compose chaque paroisse, en comptent 
minutieusement le nombre, puis signalent l'état matériel 
des maisons, le degré d'aisance ou de pauvreté de leurs 
habitante. 

Nous ne relèverons que ce qui a trait aux sujets de 
l'alinéa précédent, et nous laisserons de côté les ar- 
ticles des cotes d'impôts qui n'ont plus guère d'intérêt 
aujourd'hui, et n'en donnerons que les résumés géné- 
raux (1). 

Impôts royaux. — Voici les noms et l'objet des impôts 
royaux mis sur les paroisses du comté et établis d'une 
manière variable, les uns sur une paroisse, les autres 
sur unç auîre. 

La taille royale, assise pour la première fois en 1444, 
par Charles VII, pour la solde des troupes. Cet impôt est 
général. 

Le taillon, établi en 1549 par Henri II, pour le ser- 
vice des étapes des troupes et la dispense de la nourri- 
ture des gens de guerre. 

Le don gratuit accordé chaque année par les Etats de 
Bourgogne au trésor royal. 

(1) Jusqu*ici les collecteurs, dans chaque paroisse, étaient 
chargés, à Auxerre comme dans les villages, du recouvrement 
des impôts, mais sur le rapport des commissaires des États, fait 
à la suite de sa précédente visite, Golbert fit rendre un arrêt du 
Conseil le 31 mars 1667, portant qu'à l'avenir l'assiette des im- 
pôts serait faite à l'hôtel-de-ville par vingt prudhommes choisis 
par les habitants des paroisses, et en présence du maire et des 
échevins. Le même arrêt ordonna qu'au lieu de 35 collecteurs 
nommés dans les paroisses pour la levée des tailles, elle serait 
adjugée au rabais, sinon faite par 4 collecteurs. (Chardon, Hist 
d' Auxerre, t. II, p. 265). 



45 

La taille de Féquivalent, créée en 1583 ps^^r Henri III, 
pour remplacer les droits d'aides qui se percevaient 
auparavant sur la vente des menues denrées, et dont le 
montant fut fixé de manière à ce qu'il fût l'équivalent du 
produit de ces droits. Elle servait à payer les gages des 
officiers du bailliage et de l'élection . 

L'impôt de la subsistance et de l'exemption du loge- 
ment des gens de guerre. 

Il y avait encore Toctroi ordinaire, qui se percevait 
dans l'origine dans les villes et tirait son nom de l'acte 
royal octroyant la permission de le lever. Un édit du 
mois de décembre i 652 réserva au roi la moitié du pro- 
duit des octrois. 

Enfin on comptait encore au nombre des impôts 
Toclroi extraordinaire qui était exceptionnel et de la 
même nature gue le précédent. 

Paroisse Saint-Père. — « Nous avons visité les habi- 
tans de ladite paroisse, de pot en pot : recognu y avoir 
5 familles d'advocats et de vefves d'advocats, 8 procu- 
reurs au présidial, 2 notaires, 16 bourgeois, 13 sergens, 
4 officiers de la maréchaussée, 6 tant chirurgiens que 
vefves de chirurgiens, 3 apothicaires et confiseurs, 16 
marchans vendans de toutes marchandises, 3 merciers, 
18 boulangers et savoniers, 94 vignerons dont il y en a 
20 qui cultivent leurs héritages, 20 autres cultivant des 
héritages à rente, et 1 5 pauvres vignerons manouvriers 
charges de famille, sans meubles et couchant sur la 
paille, où nous aurions reconnu une grande pauvreté, et 
néanmoins imposés à 15 livres et 12 livres par an. 

« Nous avons en outre trouvé en ladite paroisse 5 
pauvres drapiers, 6 hostes et cabaretiers, dont il y en a 
2 bons, 2 autres médiocres et 2 vendant vin seulement. 
— Plus avons recognu y avoir 94 artisans, desquels il 
n'y a que 4 commodes, 14 médiocrement accommodés et 
le reste pauvres vivant à la journée. — Plus y avons 
trouvé 13 voituriers par terre qui cultivent avec deux 
chevaux quelques terres au tiers, 56 bouchers (1), y en 

(1) Ce nombre paraît énorme pour la profession ; il ne faut pas 
s'en étonner ; sur les 56 bouchers, il faut défalquer au moins 
40 garçons « vivant à la journée » et servant les maîtres bouchers. 

Hemarquons qu'autrefois la corporation des bouchers demeu- 



16 

ayant 9 d'assez commodes, 6 médiocres et le reste pau- 
vres gens vivant à la journée et sans meubles qui méri- 
tent d'en parler. — Plus 50 manœuvres et 50 pauvres 
mendiants. 

« Les maisons de ladite paroisse sont presque toutes 
de bois, à la réserve de quelques-unes qui sont basties 
de pierres et de briques ; toutes couvertes en tuiles; y 
ayant trouvé 38 maisons ruynées et 5 inhabitées. » 

Paroisse Saint-Pèlerin. — « Il y a dans ladite paroisse 
153 habitans ; 4 marchands, 1 bon, 2 njédiocres, 1 mal 
accommodé ; 8 tanneurs, dont 2 sont commodes ; 2 
hostes et 4 cabaretiers ; 2 bourgeois, 1 chirurgien et le 
reste artisans, vignerons ; 4 femmes veuves, manouvriers 
et 6 pauvres. » 

Paroisse Saint- Pierre-en- Château. — « Nous avons 
visité toutes les maisons de ladicte paroisse, de pot en 

Eot, et nous avons trouvé qu'elle est composée de 50 
abitans, sçavoir : 1 conseiller au présidial, 2 marchands, 
4 bourgeois, 1 apothicaire, 2 sergens, et le reste de gens 
de métier entre lesquels il y a 6 pauvres, 2 exemptés et 
17 habitans dont les cotes sont réglées ou abonnées. » 

Paroisse Saint-Regnobert. — « Le rôle de la subsis- 
tance et exemption de 1663 ayant esté examiné, nous 
Tavons trouvé si défectueux que nous n'avons pu en 
tirer un pour certain, pour savoir à quelle somme chacun 
desdits habitans estoit imposé ; les collecteurs n'ayant 
tenu aucune règle pour les imposer, ainsy que nous 
avons recognu par la conférence des rôles des années 
suivantes : ayant imposé excessivement trois habitans, 
l'un à 146 livres, Tautre à 119 livres et le troisième à 
52 livres. 

« Et ayant visité toutes les maisons, nous avons 
recognu y avoir 104 habitans imposables, sçavoir : 2 
conseillers au présidial ; 2 autres officiers ; 4 avocats ; 
1 2 procureurs ; 2 notaires ; 1 2 marchands ; 3 orphèvres ; 

rait tout entière dans la ru.e de la Boucherie depuis les temps 
romains, en vertu des lois de police sanitaire de ce peuple, qui 
rejetaient hors de l'enceinte des villes les métiers insalubres par 
leurs accessoires. La rue de la Boucherie était au-dessous des 
murailles de la Cité dont on voit encore des vestiges dans Tinté- 
rieur des maisons. 



17 

5 sergens ; 7 bourgeois ; 1 hoste ; 20 artisans ; 1 apothi- 
caire ; 2 vienerons ; 2 femmes vefves ; 12 manœuvres ; 
y ayant en ladite paroisse 2 cotisés d'office, 7 exempts, 
savoir : 3 officiers de l'élection, la veuve d'un secrétaire 
du Tojy les sieurs Boucher, escuyers, le sieur Balthazard, 
soy-disant officier de Mme la douairière d'Orléans. » 

Paroisse Saint-Loup. — « Ladite paroisse est composée 
de 2 conseillers au présidial, 2 avocats, 1 procureur, et 
le reste des habitans sont njariniers, compagnons de 
rivière, artisans, vignerons, quelques cabaretiers, des 
filles jouissant de leurs droits et 55 femmes vefves de 
toutes conditions. En laquelle paroisse il s'est trouvé 3 
cottisés d'office, 90 réglés ou laboureurs et 40 maisons 
ruinées et inhabitées. » 

Paroisse Notre-Dame-la-d'Hors, — « Il y a en ladite 
paroisse 355 habitans. Et ayant visité les maisons de pot 
en pot, nous y avons trouvé 10 officiers du présidial et de 
laprévosté, 6 autres officiers, 9 avocats, 10 procureurs, 
1 médecin et 1 chirurgien, 5 marchands, 15 bourgeois 
dont il y a 5 de bons, 80 artisans, 9 hostes et paticiers, 
78 vignerons et manœuvres, 9 sergens, 2 notaires, 19 
femmes veuves d'officiers, 22 femmes veuves d'artisans, 
et 22 pauvres ; ayant trouvé dans ladite paroisse 1 2 
cottisés d'office, 213 abonnés et réglés et 6 exempts. » 

Paroisse SaintrEusèbe. — « Nous avons reconnu y 
avoir en ladite paroisse 468 cottisés, le plus haut a 104 
livres. Ladite paroisse est composée de 12 principaux 
cottisés d'office, 6 conseillers au présidial, 11 officiers du 
grenier à sel, greffiers des juridictions et autres officiers 
et veuves d'olficiers, 15 avocats, 16 procureurs, veuves 
de procureurs, 6 notaires, 2 bourgeois, 37 marchands 
merciers ; de 20 tant médecins, apothicaires, chirur- 
giens, droguistes que confiseurs; 3 orfèvres, 18 tant 
hostes, cabaretiers, pâtissiers, charcutiers que rôtisseurs 
dits bisetiers ; 106 habitans de toutes sortes de mestiers, 
88 vignerons, 7 filles jouissant de leurs droits, 36 habi- 
tans que paroissiens pauvres. » 

Paroisse Saint-Mamert. — « Il y a dans ladite paroisse 
255 habitans, dont 3 conseillers au présidial, 4 avocats,; 
5 procureurs, 8 sergens, 26 artisans, 38 vignerons, 1 
marchand, 2 bourgeois, 9 manœuvres, 1 hoste, 4 femmes 

1888 II 



48 

veuves commodes, 4 médecins, 2i pauvres habilans, 3 
cottisés d'office, 37 dont les cotes sont réglées en abonne- 
ment, 9 exempts y compris le curé. » 

Paroisse Saint'Martin'les-Saint'Julien, l'un des fau* 
bourgs d'Auxerre. — « Suivant le rôle de 1666, il y a 
49 habitans composés de 4 musniers qui labourent 10 
journaux chacun, de 2 autres laboureurs, 10 vignerons 
qui sont passablement commodes, de 8 vignerons néces- 
siteux, 1 maître masson entrepreneur, a un autre qui 
cultive les terres de Mme de Saint-Julien, abbesse et 
dame dudict faubourg, 1 jardinier, 16 manouvriers et 
3 veuves ; lesquels ayant visité nous avons trouvé 6 
habitans logés en leurs maisons, les bons vignerons 
ayant quelque peu d'héritages à eux, assez mal meublés ; 
y ayant environ 100 vaches, dont le tiers appartiennent 
aux habitans et les deux autres tiers qu'ifs tiennent à 
chetel des habitans d'Auxerre ; les maisons pour la 
plupart couvertes en paille, en ayant trouvé 5 de rumées. » 

Paroisse Saint- Amatre, — « Avons trouvé dans ledit 
faubourg, 60 habitans : 2 ou 3 particuliers, commodé- 
ment meublés, 3 vignerons, charretiers, manouvriers ; 
y ayant audit faubourg 30 maisons de ruinées tant par 
un incendie qui y arriva il y a environ quinze ans, 
que par les gens de guerre. » 

Faubourg Saint-Gervais . — « Ce faubourg est composé 
de quelques maisons estant au bout du pont d'Auxerre, 
des hameaux de Jonches, Marteau et La Borde ; toute 
ladite paroisse composée de 45 habitans ; ayant visité les 
maisons de pot en pot, en ce qui est des habitans proche 
le pont, nous avons trouvé une femme veuve qui tient 
hôtellerie commodément logée et meublée, 1 vigneron 
assez commode et 3 mariniers, et comme les hameaux 
de Jonches, du Marteau et de La Borde sont esloignés 
dudit fauboui^ d'une lieue et d'une lieue et demie, nous 
avons remis à les visiter lorsque nous procéderons à la 
visite de Villeneuve-Saint-Salle. » 

Paroisse du faubourg Saint-Martin-les-Saint-Marien. — 
« Nous V avons trouvé 14 habitans, 3 charrues de che- 
vaux, 3 moulins appartenant au chapitre Saint-Etienne, 

aux religieux de Notre-Dame-la-d'Hors et à du Bois, 

3 femmes veuves et 2 vignerons. » 



19 

Les commissaires terminent leurs visites en constatant, 
d'après les rôles, que la ville et les faubourgs d'Auxerre 
comptaient : en 1663, 2,385 habitants ; en 1664, 2,184 ; 
en 1665, 2,172 ; en 1666, 2,331. 

Après ces longues opérations, où il n*est pas parlé des 
plaintes des habitants, ce qui paraît singulier, les com- 
missaires, qui avaient reçu dans un certain nombre de 
paroisses des cahiers de réclamations et « de plaintes de 
la plus grande partie desdits habitants », les résument 
énergiquement à la fin de leur procès- verbal . Elles sont 
topiques et portent sur les abus dans le mode d'imposer 
la taille, sur les manœuvres des collecteurs qui se déchar- 
gent de toute taille ou à peu près ; sur la faveur des offi- 
ciers de Télection pour l'abaissement du taux de la taille 
des « plus puissants », ce qui amène les individus de 
condition médiocre à se faire taxer par les élus, qui les 
chargent outre mesure. Les commissaires constatent 
aussi que les gouverneurs et échevins ne sont imposés 
qu'à 20 sols par rôle, etc. Mais nous laisserons la parole 
aux commissaires qui font un tableau sévère des abus 
qui leur sont signalés. 

« Procédant à la visite des susdictes paroisses de la 
dicte ville d'Auxerre, nous avons reçu les plaintes de la 
plus grande partie des dicts habitans : 

« Premièrement. — Que les cottes d'office, qui n'ont 
esté introduites par les ordonnances que pour faire 
payer la taille à ceux ou qui se veullent exempter d'en 
payer ou qui n'en payent pas suivant leurs facultés, sont 
a charge aux habitans de ladicte ville, en ce que la plus 
part des cottisés d'office le désirent pour s'exempter de 
suporter ce qu'ils pourroient légitimement porter, de 
sorte que l'on ne se sert des cottes a office que pour gratti- 
fier les puissans au préjudice des médiocres habitans qui 
suportent les impositions (1). 

« Deuxièmement. — Qu'il se commet de grands abus 

(1) Les cotes d'office étaient imposées par les Elus qui fixaient 
le chiffre de la taille une fois pour toutes, de manière à ce que 
les particuliers ainsi imposés n'étaient pas exposés à voir aug- 
menter leurs impositions. Mais on voit les abus que ce mode de 
procéder devait amener par la faveur des Elus « à gratifier les 
puissans. » 



20 

dans la confection des rolles en ce que les collecteurs se 
déchargent de loutles tailles ne siraposant qu'à six 
deniers chacun en chacun roUe, soulageant leurs amis et 
parens à la foulle du pauvre peuple qui gémit sous la 
pesanteur des impositions qui leur sont données par les 
collecteurs. 

« Ce qui a donné lieu aux plus puissans des paroisses, 
qui ne sont point cottisés d'office, de se pourvoir aux 
officiers de l'eslection pour faire régler leurs cottes, mais 
il se commet de sy grands abus en ces abonnemens de 
tailles des puissans, que le reste est entièrement accablé, 
les uns se faisant abonner et régler par le crédict et recom- 
mandation qu'ils trouvent auprès des élus particuliers de 
ladicte élection, les autres divertissant la plus grande 
partie de leurs meilleurs meubles, contractant des debtes 
factices pour se faire pauvres en apparence, après quoy 
estant réglés sur un pied certain, ils font signiffier le 
règlement annuellement à tous les collecteurs lesquels 
n'osent excedder leurs cottes, ce qui se continue d'année 
à autre, y ayant dans la paroisse des particuliers dont les 
tailles sont abonnées il y a vingt ans et lesquels ont faict 
de grands profflts soit en la marchandise, soit en- la 
pratique ou en autre profession. 

€ Lequel désordre en a attiré un autre en ce que les mé- 
diocres estant excessivement imposés par les collecteurs, 
ont été obligés de se faire régler par les élus particuliers, 
mesme jusqu'à des vigneroîis, artisans et manœuvres, 
lesquels estans réglés fort hault, ils sont par là imposés 
avec exceds, ce qu'estant dans la pluspart des paroisses, 
les collecteurs se trouvoient obligés ou dejetler toute la 
taille sur les pauvres ou d'imposer deux ou trois parti- 
culiers pour en estre le rejet faict à l'imposition suivante : 
en effet dans tous les rolles qui nous ont esté représentés 
et dont nous avons fait mention en chacune des dictes 
paroisses, il n'y a pas un roUe où n'ayons trouvé des 
rejects pour des sommes considérables et gui augmentent 
annuellement les impositions d'un cinquième, par con- 
séquent des non-valleurs au moins de 18 mois. C'est 
Î)Ourquoy, pour les éviter, lesdicts habitants nous ont 
aict cognoitre que depuis deux ans en ça les collecteurs 
avoient esté obligés de faire en chacune imposition un 



21 

régallement, c'est-à-dire qu'après avoir tiré sur le pied 
de rimposition ce que chacun cotlisé d'office en doibt 
porter par son jugeaient, ils coltisent le reste des contri- 
buables des paroisses qui se sont abonnés, à ce qu'ils 
croyent en leur conscience, après quoy ils régallent ce 
qui reste à imposer sur les habitans des paroisses à ce 
que chacun en supporte suivant la sentence par eux 
obtenue desdicts Elus, nous ayant aparu par tous les 
rolles et par la visitte que nous avons faicte dans les mai- 
sons de tous lesdicts habitants, qu'en effet la plus grande 
partie des cottisés d'office sont très soulages; que les 
plus puissans qui sont abonnés sont imposés très médio- 
crement, que les bourgeois, vignerons, artisans qui ont 
esté forcés de se faire régler, sont imposés excessivement, 
et que les pauvres qui couchent sur la paille en payent 
beaucoup au-delà de ce qu'ils peuvent porter. 

« Plus nous avons recognu par tous les rolles que les 
gouverneurs et eschevins de ladicte ville ne sont imposés 
qu'à 20 sols par rolle ; que les procureurs et scindics des 
paroisses, conseillers, avocats, sonneurs, officiers de la 
ville, comme tambours, horlogeurs, libraires et impri- 
meurs, ne sont point imposés ou sy peu que cela ne 
mérite pas en faire mention. 

« Nous avons aussy recognu que le nombre des collec- 
teurs de touttes les paroisses dudict Auxerre reviennent 
à 40 personnes, la pluspart desquels n'estant pas pavés 
de leurs rolles par les insolvables, il y a toujours en cha- 
cune paroisse deux collecteurs de ruynés. 

« Nous ont ajoutés les dicls habitans desclaré que les 
asseieurs et collecteurs des paroisses, pour n'estre pas 
imposés Tannée suivante selon leurs facultés, ils laissent 
ordinairement la subsistance et exemption de gens de 
guerre à imposer Tannée suivante, afin que les collec- 
teurs de ladicte année suivante qui apréhendent d'y estre 
imposés excessivement ou (jui espèrent d'y estre gratiffiés, 
y reçoivent un pareil traitement qu'ils font dans leur 
rolle de Tannée courante aux collecteurs anciens; en 
effet, nous avons recognu qu'il n'y a que la paroisse de 
Saint-Loup qui aye satisfaict à faire les rolles de Tannée 
entière, touttes les autres estant en reste du quartier 
dyver et de l'exemption, d'autres de deux impositions; 



22 

ce qui ftiict des non valleurs et retardemenl de paiements 
à la recepte sy considérables, que le tiers des tailles de 
Tannée 1665 est encore deub à la recepte, comme aussy 
tous les cottisés d'office n'ont payé aucune chose à 
M. Prix Deschamps, receveur, depuis Tannée 1664 qu il 
est entré en exercice, quoy qu'ils soient les plus riches 
de la ville et les moins, pour la pluspart, imposés; 
auxquels désordres il importe de remédier. » 

m. 

Visite des paroisses de la campagne. 

Seignelay. — Le 29 septembre 1666, les commissaires 
sont à Seignelay. Ils mandent Jacques Poursin, bailli de 
la ville, et l'invitent à leur représenter les rôles des 
années 1664 à 1666, ce qu'il fait. Ils constatent, d'après 
le rôle de 1665, qu'il y a 197 habitants ou feux d'im- 
posés. Après Texamen des différents rôles, maître Fran- 
çois GoufTier, procureur de la communauté et fabricien 
de l'église, fait aux commissaires le récit de ce que 
Colbert, seigneur de Seignelay (1) a fait pour ce pays, les 
établissements qu'il y a créés, etc. 

Les commissaires font leur visite. 

« Et ayant visité lesdites maisons, de pot en pot, nous 
avons recognu y avoir audit lieu 25 charrues, 5 desquelles 
appartenant au seigneur, 8 laboureurs qui labourent 
leurs héritages d'une charrue, 22 laboureurs métayers 
qui s'accouplent, n'ayant chacun qu'une cavalle, 93 bons 
vignerons qui cultivent leurs héritages, 36 médiocres 
vignerons qui ont quelque peu d'héritages à eux, 10 
autres vignerons manœuvres vivant du jour à la journée, 
16 manœuvres, 5 h estes et cabaretiers, 2 chirurgiens, 
35 artisans entre lesquels il y en a 21 gui nous ont paru 
pauvres, 4 marchands blatiers, les officiers de la baronnie 
de Seignelay, 18 femmes vefves, la moitié pauvres, en ce 
non compris ceux qui travaillent à la manufacture des 
laynes et soyes ; plusieurs femmes vefves nous ayant dit 

(i) Voyez au g IV Tarticle intitulé « Bienfaits de Colbert à Sei 
gnelay ». 



23 

que M. Colbert, pour les obliger à apprendre à filer et 
carder la layne, leur avoit fourny de quoy subsister pen- 
dant un temps considérable; ayant reconnu y avoir audit 
Seignelay trois grands corps de logis baslis à neuf, d'une 
dépense considérable, à ses frais, pour y loger les façon- 
niers, filleurs, cardeurs et autres, sous la conduite de 
trois maistres. 

« Les terres, audit lieu de Seignelay, sont sablon- 
neuses, faciles à labourer, portant du iroment, méteil, 
seigle, orge et avoyne, et y a beaucoup de vignes qui sont 
d'assez bon rapport ; le tiers des maisons couvertes de 
paille, le reste de tuiles. » 

Souilly et FouchèreSj hameaux dépendant de la paroisse 
de Venouse, élection de Saint-Florentin, appartenant à 
M. labbé de Pontigny.,. « Avons reconnu au hameau de 
Souilly jr avoir 4 charrues et à Fouchères 2, tous rentiers 
des habitants d'Auxerre et lieux voisins; pauvres, cou- 
chant sur la paille; beaucoup de maisons ruisnées. 
Terres à seigle et de peu de rapport ; tiennent tous leur 
bestail à chetel, n y ayant aucuns meubles dans les mai- 
sons; y ayant quelques vignes audit lieu, de peu de 
valeur. » 

Paroisse de Montigny^k-Roi, composée du village de 
Montigny, des hameaux de Merry et de la Resle et de trois 
maisons du village des Bordes, le surplus dépendant de 
la paroisse de Rouvray, élection de Tonnerre. Il y a 
H3 habitants. « Les villages de Montigny et de Merry, du 
domaine du Roy, appartiennent à Mgr le Prince, et les 
hameaux de La Resle et partie des Bordes à Claude de 
Morant, écuyer. 

« Nous avons visité tous lesquels de pot en pot et avoss 
reconnu y avoir 12 charrues, 5 desquels labourent les 
terres à eux appartenant et sont passablement meublés, 
leur bestail leur appartient; les autres sont grangers (4) 

(1) Les Grangiers étaient das laboureurs qui cultivaient des 
terres « à des particuliers d'Auxerre. » C'étaient des espèces de 
fermiers. 

On verra plusieurs fois, dans le cours de ce travail, se repro- 
duire ce fait. Ce n'est pas ici le cas de traiter la question d'ori- 
gine de la propriété d'une grande partie du territoire de certains 
villages aux mains d'étrangers au pays et de bourgeois de villes, 
ou de bourgs du comté ; cela nous entraînerait trop loin. 

Les grangiers tiraient leur nom de celui des grangiarii^ moines 



24 

de particuliers d'Auxerre ; possèdent tous néanmois quel- 
ques terres et vignes; 17 vignerons, entre lesquels nous 
en avons trouvé 2 de commodes, le reste tenant quelques 
héritages à rente, qu'ils cultivent; y avons trouvé quel- 
ques artisans et 8 ou 10 femmes vendes, le reste manœu- 
vres ou pauvres gens couchant sur la paille. Ont environ 
100 ou 120 vaches, dont le tiers appartient aux habitans; 
la communauté doit 1,600 livres en principal; les mai- 
sons sont couvertes de paille, le tiers appartient aux 
habitans et les deux autres tiers aux habitans d'Auxerre. 
Il y a trois exempts au rôle : Claude Lenferna, escuyer, 
Claude de Morant, seigneur de La Resie, aussy escuyer, 
et la demoiselle des Borde, vefve. » 

ViHeneuve-- Saint' Salve. — « Il y a dans la paroisse 
27 habitants; les ayant visité de pot en pot, nous n'y 
avons trouvé aucuns meubles, la plupart couchant sor la 
paille ; y ayant 6 charrues et demie, un mestayer ayant 
Je bétail à soy, le reste le tenant à commande. La com- 
munauté ne devant aucune chose, n'ayant point de com- 
munaux ny usages, les terres à seiffle, la dyme de blé et 
de vin se paye de 18 gerbes et muids de vin. 

Chemilly, — « Dudit Villeneuve, nous sommes allés 
coucher à Seignelay, et le lendemain, 3 octobre, nous 
sommes allés en la paroisse de Chemilly. Edme Bouquin, 
procureur fiscal nous a dit que le chapitre d'Auxerre est 
seigneur haut justicier dudit Chemilly et du fief appelé 
la Villotte, possédé par Georges de La Villolte. Les terres 
dudit finage sont sabloneuses, faciles à labourer, la 
dîme et cens de 16 l'un, tant en bled qu'en vin est 
admodié en bled 220 bichets et 18 muids de vin. La com- 
munauté ne doit rien. 11 y a 6 charrues à deux chevaux 
chacune, qui sont la plupart divisées, n'y ayant qu'une 
jument en chacune maison ; 8 vignerons dont il y en a 
2 qui paroissent plus commodes que les autres, le reste 
manouvriers, pauvres vefves qui couchent sur la paille; 
point d'exempts que la vefve d'Edme de la Villotte, 
écuyer, et Georges de la Villotte, sonfils. » 

Beaumonty paroisse de Chemilly. — « Nous avons re- 

convers qui, au moyen-âge, cultivaient les biens ruraux des 
monastères et en recueillaient les produits dans des granges, 
grangi(Bi bâtiments de fermes destinés aux grains, grana» 



25 

cogneu y avoir 88 habitans. Le sieur Blondeau, lieutenant, 
nous a déclaré que la disme ordinaire appartient au cha- 
pitre d'Aiixerre, au vingt-(}uatrièmte; que les terres estoient 
chargées d'un droit de tierce envers le seigneur, qui est 
de 12 gerbes I une ; que les vignes estoient en propre aux 
habitans, chargés de redevances envers les chapelains et 
le seigneur de Seignelay. Ayant visit4 lesdits haoitants de 
pot en pot, nous y avons trouvé 4 bons laboureurs logés 
en leurs maisons, qu'ils labourent leurs héritages et 
façonnent leurs vignes, passablement meublés, Tun dns- 

auels est réputé commode ; 13 vignerons entre lesquels 
y en a 3 que nous jugeons estre pauvres et 3 autres 
coramodes, le reste assez commode; 20 laboureurs 
métais qui ont chacun une cavalle et qui composent une 
charrue, .... sans unmusnier, 9 manœuvres, 11 pauvres, 
13 femmes vefves, entre lesquelles il y en a 3 pauvres. » 

Gurgy. — « M. Baudesson, curé de ladite paroisse, 
nous a dit qu'elle appartenoit à M. de Brienne, abbé de 
Saint-Germain d'4uxerre, que la paroisse est composée 
du village de Gurgy. et des nameaux de Pien et de Sou- 
gères. Nous avons reconnu, par le rôle, y avoir 81 habi- 
tants imposés en 1665 et 79 en 1666. Nous avons visité 
le lieu de Gurgy de pot en pot et recogneu y avoir 10 
charrues de chevaux de deux à chacune, i charrues de 
deux chevaux chacune, et à Sougères 9 charrues de deux 
chevaux chacune, le surplus sont vignerons et manœu- 
vres ; ayant seulement reconnu y avoir deux laboureurs 
qui labourent à eux et un vigneron, le surplus sont arti- 
sans et pauvres (jui, n'ayant aucun meuble, couchent sur 
la paille ; ne doivent aucune chose en corps de commu- 
nauté audit Gurgy ; se lève le disme de 24 gerbes Fune et 
dô 30 muids l'un, le seizième à Sougères, le vingt-qua- 
trième dudit bled et le trentième du vin ; ont quelques 
communaux en bruyères avec ceux de Seignelay et autres. 
11 y a trois fiefs à Sougères dépendant de Seignelay. Nous 
n'avons reconnu à ladite paroisse qu'un exempt, le sieur 
Lenfernat, écuyer, de La Motte-Gurgy- Après quoy nous 
nous sommes retirés à la ville d'Auxerre, ledit jour 3 oc- 
tobre. »« 

Aif^y- — « Le 7 dudit mois d octobre, nous sommes 
sortis d'Auxerre pour aller à Augy, où estant, Jacques 



26 

Baudemont, procureur-fiscal, nous a déclaré que le 
village d'Augy appartenoit à M. de Lambert, à cause de 
son marquisat de Saint-Bris, que le disme se lève de 
20 gerbes l'une, à l'égard du vin qu'il ne s'y lève aucun 
disme; que la communauté possède deux îles, une 
perrière et corps du grand rû en communal. Ladite 
paroisse est située «sur la rivière d'Yonne, ayant des 
costaux des deux costés où il vient du bon vin ; les terres 
sont à méteil, seigle, orge et avoine ; par les rôles de 
<666, nous avons reconnu quil y avoit dans ladite 
paroisse 75 habitans. Par la visite que nous avons faite 
de pot en pot, nous avons reconnu y avoir 15 charrues 
dont 8 labourent leurs héritages et façonnent leurs 
vignes, les autres sont métayers des particuliers d'Au- 
xerre ; 30 vignerons, desquels 8 façonnent leurs héri- 
tages, 10 qui sont partie journaliers et partie proprié- 
taires, les autres sont vignerons journaliers et d'autres 
simples manouvriers ; ayant trouvé les bons laboureurs 
et vignerons passablement logés et meublés, suivant leur 
condition, les autres mal accomodés, les maisons cou- 
vertes de paille et de tuiles. ^ 

Saint-Bris. — « Dudit Augy, nous nous sommes ache- 
minés en la ville de Saint-Bns... Les habitans assemblés 
au son de la cloche, M® Etienne Espaullard, lieutenant au 
marquisat, nous a dit que ladite ville de Saint-Bris appar- 
tient à M. de Lambert, marquis dudit lieu ; que le disme 
Eour le blé se lève de 16 gerbes l'une, peut valoir iOO 
ichets évalués 400 livres ; ne se lève aucun disme sur 
le vin ; les terres sont légères, de peu de rapport, portent 
méteil, seigle, orge et avoine ; pays de vignobles, pouvant 
y avoir 12 à 1,300 arpents de vignes qui produisent par 
communes années 3,000 muids; le tiers des héritages 
appartient aux forains ; doivent en corps de communauté 
51,200 livres; ont environ 100 arpents d'usages pour 
leur pâturage du bestail. D'après le rôle de 1666, nous 
avons reconnu y avoir 397 habitans. Par la visite que 
nous avons faite de pot en pot, nous avons reconnu que 
ladite ville est composée d'un bailli, un lieutenant, 
7 procureurs, 6 marchands, quelques merciers, peu 
d'artisans et bien 300 vignerons et plus, dont 50 
façonnent leurs héritages, outre 50 médiocres et le 



27 

reste pauvres journaliers ; quelques artisans et manou- 
vriers ; avons trouvé 150 maisons où il n y avait point de 
lits, couchant sur la paille et sans meubles. » 

Cravan. ~ « Les échevins Zacharie Petit et Pierre 
Desboué nous ont dit que ledit lieu de Cravan appartient 
au chapitre Saint-Etienne d'Auxerre ; le disme leur 
appartient et se lève de 15 muids l'un et de 15 gerbes 
l'une ; qu'il se lève un octroy sur le vin, qu'on appelle le 

f)etit acquit, estant de 5 deniers par muid qui passent sur 
a rivière, finage et banlieue, lequel s'amodie 80 livres 
par an ; et, en outre, le grand acquit sur chaque train de 
bois, qui se lève à raison de 5 sols et s'amodie 400 livres, 
duquel le roy s'est emparé de la moitié. 

c< D'après le rôle de 1666, nous avons reconnu y avoir 
à Cravan 333 habitans ; et ayant visité ledit lieu de mai- 
sons en maisons, nous avons reconnu qu'il est composé 
des officiers de justice, 5 procureurs, 3 sergens, 6 bour- 

Îfeois, 3 chirurgiens, 2 apoticaires, 4 marchands, 17 
aboureurs dont il y en a 3 de commodes, 25 vignerons 
cultivans leurs héritages, 30 vignerons médiocres ayant 
quelques héritages à eux, 54 vignerons manœuvres sans 
aucuns meubles, couchant sur la paille, 23 journaliers, 
8 voituriers par eau, 44 compagnons de rivière, ne vivant 
que de leur travail, 40 artisans de toute sorte de métiers, 
5 hostes et cabaretiers, 30 habitans fort pauvres, beau- 
coup de maisons ruinées et 14 inhabitées. » 

Vincelles. — « Les collecteurs, devant les habitans 
assemblés, nous ont dit que ledit Vincelles appartient à 
Jacques de la Couldre, écuyer, que les dismes sont de 
25 gerbes l'une et sur les vignes un sol par arpent ; le 
disme de bled peut valoir 140 à 160 bichets; que les 
terres s'ensemencent de méteil, seigle, orge et avoine ; 
que la communauté ne doit aucune chose, point de com- 
munaux, les habitans possédant environ le quart des 
héritages et qu'il peut y avoir 60 arpents de vignes. 

« Ladite paroisse est située sur la rivière d'Yonne ; il y 
a 98 habitants imposés. 4yanl visité la paroisse de pot en 
pot, nous avons reconnu qu'ilyavoit 10 charrues dont 
4 labourent leurs héritages, les 6 autres sont métayers, 
7 bons vignerons, 13 manœuvres, 6 artisans, 4 vefves, 
2 pauvres et 2 maisons inhabitées, » 



28 

Sainte-Pallaye. — « La paroisse appartient aux enfans 
mineurs de François des Blain ; les dismes de bled et de 
vin appartiennent au curé et se lèvent de 30 Tun ; s'amo- 
dient 60 bichets par quart et le vin 4 à 5 muids ; les terres 
sont possédées par le seigneur, le sieur Grandjean, de 
Cravan, et autres particuliers dès lieux voisins, et le 
quart par les habitans de la paroisse qui possèdent aussi 
la moitié des vignes qui consiste à environ 50 arpenls, 
l'autre moitié estant aux forains ; et pour leurs maisons 
ils les tiennent à rente avec partie des vignes, n'ont 
aucuns communaux et ne doivent rien. Le rôle de 1666 
porte 66 habitans. Nous avons reconnu qu'il y avait 
5 charrues complètes, la plupart métayers et quelques- 
uns d'eux labourent des terres qu'ils possèdent à rente, 
40 vignerons, les autres manouvriers, artisans et quel- 
ques vefves ; les terres à seigle, méteil et orge. » 

Vermantan, — « Les habitans assemblés, M. Simon 
Bardet, procureur du roy, nous a dit que ledit bourg 
appartient en partie à M. le prince, par engagement du 
domaine île Sa Majesté, au commandeur du Saulce de la 
ville d'Auxerre, au curé de Vermanton, à la demoiselle 
vefve M. Jean Rodot, demeurant à Paris, à M. de Chas- 
tenay, à cause de sa femme, et s'appellent lesdites jus- 
tices celles du roy, de Rigny (1), l'Hôpital, terres de 
Bazarne et Courtenay. Les moulins dudit lieu sont te- 
nus en fief par ledit sieur de Chaslenay, par les sieurs 
de Bounon, avocats du roy. Le disme se lève de 1 S gerbes 
Tune et 6 deniers par arpent de vignes ; doivent en corps 
de communauté 22,600 livres aux sieurs Martinot, 
d'Avallon, et Garnier, de Joux ; n'ont aucuns communaux. 

« Le pays est de vignobles, situé sur la rivière de Cure, 
le pont duquel bourg est ruiné il y a longtemps. Il y a 
464 habitans d'imposés, y compris les hameaux et les 
résidants de l'abbaye de Rigny. Par la visite que nous 
avons faite de maison en maison, nous avons reconnu 
qu'il y avoit audit bourg 5 à 6 charrues dé labeur dont 
3 de métayers, 5 officiers, 3 notaires, 8 marchands, 
2 bourgeois, 31 bons vignerons logés et meublés commo- 

(if L'abbayiB de Reigny, ordre de Giteaux, située sur la Cure, 
au-dessus de Vermenton. 



29 

dément, 8*7 vignerons médiocres qui possèdent quelques 
héritages, mais non en si grande quantité qu'ils se 
puissent exempter d'aller quelquefois en journée ; 53 ma- 
nœuvres, 56 artisans, 4 hostes et bouchers, 12 compa- 
gnons de rivière, 28 vefves, entre lesquelles il y en a 3 ou 
4 commodes, 7 maisons inhabitées et 30 pauvres ma- 
nœuvres couchant sur la paille. Les terres dudit lieu sont 
propres à porter méteîl. orge et avoyne. » 

Lissy ou Lucy -sur- Cure, — « Le procureur d'office en 
Injustice dudit Lissy nous auroit dit que la dame abbesse 
de Crizenon a loute justice hautte, moyenne et basse 
dans ladite paroisse, à la réserve d'une petite portion 
appartenant au sieur de Chaslenel, appelée la justice de 
Lye fi). La plupart des terres sont possédées par des habi- 
lans d'Auxerre et de Vermanton et quelque peu par les 
habitaus du lieu, lesquels possèdent encore grande partie 
de leurs vignes, qui sont la plupart chargées de rentes, 
ainsy que leurs maisons ; quelques habitans jiossèdent 
leur bestàil, mais la plus grande partie le tiennent à 
chetel ; y ayant 5 charrues complettes; la communauté 
en corps ne doit rien ; elle possède environ 50 arpens de 
bois en communaux, dont les deux tiers sont en brous- 
sailles. 

« Nous avons reconnu, par la visité faite de maison 
en maison, qu'il y a 2 laboureurs qui cultivent leurs 
héritages, commodément meublés, et 3 autres charrues 
de métayers, l'un desquels nous a paru commode ; 
3 vignerons médiocres et le surplus vignerons, manœu- 
vres, vefves et pauvres gens. Il y a sur le rôle 42 habi- 
tans. » 

Arcy-sW'Cure, — « Barthélémy Huot, procureur des 
habitans assemblés, déclare aue le lieu est composé du 
Vau-d'Arcy, de Bois-d'ATcy, ne Sauvin et du Beugnon. 
Le bourg d'Arcy appartient à René d'Aulnay, escuyer ; le 
Vau-d'Arcy au sieur de Chaslenel fils, la partie du Vau- 
d'Arcy étant dans l'enceinte du vieil château ; le Bois- 
d'Arcy et Sauvin au sieur de Digoine, et le hameau du 
Beugnon à la dame de Ruère, en Nivernois, mère du 

(1) Lye, petit fief situé sur la commune de Lucy-sur-Gure. Les 
Lemuet étaient possesseurs de ce fîef au dernier siècle. 



30 

sieur de Chastenay. Le disme se lève de 30 gerbes Tune, 
appartient à rarcnidiaere de Vézelay et au curé dudit 
Arcy. Les terres sont chargées d'un quinzième envers les 
seigneurs. La rivière de Cure partage le bourg et le Vau- 
d'Arcy, sur laquelle il y avait un pont de pierre pour la 
communication des villages et hameaux de la paroisse et 
aussy pour le passage et communication du Nivernois, 
Auxois et Auxerrois, lequel est tombé depuis quelques 
années, qui nous a paru ruyné entièrement, ce qui 
incommode de telle sorte lesdits villages qu'ils ne peuvent 
charroyer les édifices [sic) dans les héritages, tirer les 
foins et gerbes au'avec une incommodité considérable, ce 
qui fait que la plupart des terres sont en mauvaise façon ; 
ne pouvant, les nabitans dudit bourg, aller à 1 église 
pendant les grandes eaux, y ayant eu les annéesr dernières 
un bateau d'enfoncé, par la perte duquel il y eut 1 5 habi- 
tans de noyés en retournant de la messe ; qu'ils ont des 
communaux qui consistent en bois raffeaux, où le bestail 
va pasturer, et une pièce de terre appelée le Champ des 
Enfam, situé en l'hameau du Beugnon, contenant envi- 
ron 100 arpents déterre, desquels ayant fait abandon au 
sieur d'Aulnay, à condition de réparer ledit pont qui 
menaçoitde ruine, la dame de Ruère, dame de Beuçnon^ 
s y étant opposé, ledit sieur d'Arcy remit son droit à ladite 
dame, qui jouit actuellement desdites terres en valeur de 
400 livres de rente, sans qu elle ayt fait aucune répara- 
tion audit pont, occasion pourquoy ledit pont est tombé, 
etc. La plupart des héritages étant posséaés par les sei- 
gneurs et quelque peu par les habitans. Les maisons du 
bourg sont couvertes de paille en bonne partie, le reste 
de tuiles, y ayant au moins 60 corps de logis de brûlés 
avec leurs granges et estables par un incendie qui arriva 
il y a environ trois ans. 

« Sur le rôle de 1666, il y a 170 habitans. Nous avons 
visité lesdits habitans de pot en pot et nous avons reconnu 
y avoir 3 officiers, 12 laboureurs, la plupart métayers, 
65 manœuvres, 13 artisans, 3 mineurs et 5 vefves, 
y ayant eu bien 120 tant maisons que granges brûlées 
il y a environ deux ou trois ans, dont la plupart des habi- 
tans sont contraints de loger dans des huttes qu'ils ont 
appuyées contre le pignon des maisons bruslez, comme 
nous Tavons reconnu. » 



34 

Sery. — « Les collecteurs nous ont dit que ledit lieu 
appartient à IL de Culan ; les dismes se lèvent au trentiè- 
me, tant de grains que de vin, les vignes chargées d'un 
sol de cens par arpent ; les habitans possèdent environ le 
tiers du finale, chargé de rentes ; les maisons sont cou- 
vertes en paille. La communauté ne devant rien, il nV a 
aucuns communaux ; les terres sont à froment, méteil et 
seigle, y a;^ant une petite prairie dont les habitans n'y 
possèdent rien. Il y a 54 habitans. Nous y avons trouvé 
8 charrues, deux desquelles labourent la moitié leurs 
terres et les autres sont métayers, <8 manœuvres, entre 
Jescfuels il y a quelques vignerons, 8 compagnons de 
rivière, 4 artisans, 3 vefves et 9 pauvres ; n'ayant trouvé 
dans toute ladite paroisse que deux ou trois maisons 
garnies de lits et quelque peu de train, le reste couchant 
sur la paille, qui nous a paru fort pauvre. » 

Mailly-la- Ville. — « Les habitans assemblés, Estienne 
Reenard, Tun d'eux, nous a dit que le lieu appartenoit à 
M. le prince de Conty en la justice totale dans le lieu où 
est située l'église, le grand bourg appartient audit sei- 

fneur ; Georges de Régnier, sieur de Prunières, a portion 
e justice séparée conjointement avec M. Digoine, héritier 
du feu sieur du Boucnet, et le sieur de Violène, laquelle 
portion est appelée la Justice de la Cour (1), qui se partage, • 
sçavoir, le sieur de Régnier les trois quarts, les sieurs de 
Digoine et de Violène l'autre quart. Il y a èncofe justice 
appartenant au sieur Desjoyes, à cause de sa terre de 
Lésigny. Ledit seigneur Prince a la justice haute et 
moyenne dans Avigny, l'abbé de Vézelay la basse, etc. 
Les héritages sont possédés par les seigneurs, pour la 
plupart, et les habitans en possèdent environ le tiers, q^ui 
sont chargés de rentes ; ont environ 200 arpents de bois. 
Suivant le rôle de 1666, il y a 145 habitans imposés; 
il y a 20 charrues, desquelles 5 sont propriétaires et les 
autres métayers, 2 miniers, 20 manœuvres, 16 artisans, 
3 compagnons de rivière, 5 vefves et 15 pauvres, ayant 

(i) La Cour des Maillys est un petit manoir du xvi® siècle situé 
sur la rive gauche de l'Yonne, qui a conservé tout son caractère 
militaire. En 1512, il appartenait à François Boisselet qui en fit 
hommahe au Roi. Voy. Catalogue de titres féodaux^ BulL Soc» 
des Siencesde VYonne^ 1883. 



32 

esté le hameau de Lézigny entièrement brûlé, n'estant 
resté que 3 maisons de 12, et leurs bleds entièrement 
perdus, etc. 

Mailly-le-Château. — « M. Adrien Baudouin, procureur 
du roi, en présence des habitans, nous a dit que la 
paroisse est composée de Mailly-Château et des dépen- 
dances, le bourg de Mailly, le Champ au-Gras, Malassise, 
les Bordes et Maupertuis, Charmoy, Malvoisine et la 
métairie des Raboulins; Mailly-Châteaa, le bourg, le 
Champ-au-Gras et Malassise appartiennent au seigneur 
prince de Conty, les Bordes et Maupertuis au sieur 
Desjoyes pour les deux tiers et l'autre tiers au sieur 
Douja, d'Auxerre. Charmoy dépend de l'abbaye de Crise- 
non, Malvoisine au seigneur de Mivry, et Jacques Doiseau 
a la justice censive en la métairie des Raboulins. 

« La communauté doit 2,400 livres. Les héritages sont 
possédés par la dame de Crisenon et par celui qui jouit 
de la Maladière, le reste est aux habitans. Le territoire 
ne porte que du seigle, que nous avons reconnu stérile. 
La rivière d'Yonne passe auprès du château, où il y a un 
pont de pierre qui est prêt de tomber. 

« Les rôles de 1666 portent 176 habitans. Par la visite 
que nous avons faite de pot en pot, nous avons reconnu 
y avoir 2' officiers, 1 marchand considérable, riche, 14 
charrues entre lesquelles il y a plusieurs métayers, 
7 vignerAis façonnant leurs héritages, 32 artisans, 50 
manœuvres, 1 chirurgien, 3 hostes, 5 drapiers, 15 com- 
pagnons de rivière, 12 vefves dont 4 sont pauvres, 3 mu- 
niers et 17 pauvres; n'ayant trouvé en la maison des 
manouvriers et de quelques artisans aucuns meubles, 
couchant sur la paille. » 

Merry-sur-Yotine. — « La paroisse est composée de 
Merry-sur- Yonne, Magny, le Lac de Merry, les maisons 
de M. Guillaume la Rippe, Ravereau, le dois de Four- 
neau, la Croix-Ramonnet, Vaucoupeau et le Saussois ; 
que les enfants mineurs de feu Anthoine de Veilhan, 
baron de Géry, sont seigneurs de Merry, etc. 

« Ravereaù est aux Chartreux de Basseville, tous les 
dixmes appartiennent au sieur curé qui se lèvent de 20 
gerbes l'une, s'amodient 500 bichets, toutes les terres 
sont chargées d'un quart de froment par arpent^ 2 piço- 



33 

tins d avoine et 2 sols en argent. Les maisons assez 
chargées de poules, les laboureurs doivent 1 bichet 
d'avoine de bourgeoisie et les manœuvres chacun 5 s. ; 
les héritages sont possédés par les habitans à ces char- 
ges, à la réserve des terres des seigneurs ; tiennent tout 
leur bestial à commende, et n'ont aucuns communaux. 

m £n ladite paroisse il y a \2^ habitans : nous y avons 
reconnu 4 officiers, dont 2 ont quelques commodités, et 
la vefve d'un lieutenant assez bien meublée, 6 laboureurs 
qui cultivent leurs héritages d'une charrue chacun, 23 
charrues de métayers complètes, 2 cabaretiers assez 
commodes, 1 sergent qui vit de son bien, 10 vefves, entre 
lesquelles y a 2 commodes, le reste médiocre, .5 vigne- 
rons, 4 manœuvres, 16 tant jDiotteurs que compagnons de 
rivière, 7 artisans, 2 meuniers, 10 pauvres, beaucoup 
de maisons ruinées et plusieurs habitans qui couchent 
sur la paille. » 

Cratn et Mùery. — « Gabriel Rocher, sergent royal 
nous a dit que la paroisse est composée du village de 
Grain et de l'hameau du Pannier, ledit village de Crain 
appartenant à M. Dominiaue de Longueville, seigneur de 
la Maison -Blanche, pour les deux tiers, l'autre tiers est à 
Pierre et Claude Rocher, Jacques Doiseau et Henriette de 
Beligny ; laquelle seigneurie vaut 8 à 900 livres de rente. 
Misery et la Grançe-Folle appartiennent à Jean le Bour- 
geois, seigneur de Folin ; le disme de ladite paroisse 
appartient moitié au sieur de Folin, l'autre moitié au 
chapitre de Chastel-Sensoy et au curé ; il se lève de 20 
gerbes l'une ; les terres sont possédées partie par les 
seigneurs et par les habitans de Col lange-sur-Yonne ; les 
habitans du lieu n'en possèdent que le tiers, icelles 
chargées de 2 bichets, 1 boisseau et quarte. Il y a environ 
7 charrues, la communauté ne doit rien. Ils ont des 
communaux avec d'autres communautés, où ils ont peine 
à trouver pour leur chauffage ; les terres sontJi méteil, 
seigle, orge et avoine ; il y a 2 moulins et peu de vignes. 

« Sur le rôle des garnisons de 1666 il y a 126 habi- 
tans.; par la visite que nous avons faite de maison en 
maison, nous avons reconnu qu'il y a 4 officiers, 6 labou- 
reurs cultivant leurs héritages, 11 autres laboureurs 
métayers, 1 1 artisans, 22 manœuvres, 55 flotteurs et gens 

1888 III 



34 

de rivière, \ cabaretier, 8 femmes vefves, 13 pauvres et 
2 muniers. » 

Coulange-sur- Yonne, — « Ont comparu par devant 
nous MM. Lazare Camelin et Toussaint Perrin, éche- 
vins, qui nous ont dit que ledit lieu appartient à Jean le 
Bourgeois, seigneur de Folin, engagiste du domaine du 
roy, qui possède en outre le fief d^ Grands-Vergers, 
acquis du sieur d'Asnus depuis six ans, relevant en plein 
fîef du roi ; les moulins sont en fîef possédés par le sieur 
de Ris, lieutenant en l'élection de Vézelav. Le disrae se 
lève de 25 gerbes lune, qui appartient par moitié à 
M. l'évèque d'Auxerre, aux chapitres de Châlel-Sensoy, 
Clamecy et aux curés de Coulange et Grain ; qu'ils 
doivent en corps de communauté environ 30,000 livres 
en principaux de rentes, jouissent de l'octroi de la courte 
pinte, amodié 400 livres pour 5 ans. Les terres sont 
propres à porter méteil, seigle et or^e, une partie appar- 
tient aux habitans et le reste à divers seigneurs ; ont 
quelques bons communaux. Nous avons reconnu par le 
rôle de 1666 qu'il y a 200 habitans, avons remarqué par 
la visite faite de pot en pot, qu'il y a 8 officiers, 5 labou- 
reurs métayers, 15 marchands, 37 artisans, 40 manœu- 
vres, 5 cabaretiers, 20 voituriers par eau, 22 flotteurs et 
compagnons de rivière, 3 praticiens, 3 sergens, 6 vigne- 
rons, 20 femmes vefves et 8 pauvres mendians. » 

Festigny. — « Ledit Festigny appartient à M. d'Anlezy ; 
qu'il s'amodie 400 livres ; que le disme à Dieu se lève 
de 20 gerbes l'une qui vaut 90 bichets, celui du seigneur 
se lève à 20 gerbes Tune et fait partie de ses fermes. Les 
terres sont à méteil, seigle et orge. Les habitans en pos- 
sèdent en propre environ 50 arpents chargés d'un sol par 
arpent, point de communaux, sinon quelques petits 
usages. Il y a 40 habitans. Nous avons trouvé, de maison 
en maison, 7 charrues complètes dont 5 sont métayers, 
les deux autres labourent leurs héritages ; le surplus des 
habitans est composé de flotteurs, voituriers, compa- 
gnons de rivière et femmes vefves, aux maisons desquels 
habitans avons vu peu de meubles. » 

Courson. — « M. François Bougne, procureur d'office, 
Loup Bard, Nicolas de la Perrière et Jean Godard, éche- 
vins, nous ont dit que le lieu appartient à M. le comte de 



35 

Courson ; que le disme se lève au trentième, lequel vaut 
200 bichels par commune année, duquel le chapitre de la 
Cité d'Auxerre a deux portions de cinq, une au curé 
dudit lieu, une au chapelain de Sainte-Apolline, et l'autre 
au seigneur. Il en est de même de celui des vignes. Les 
terres sont à méteil, seigle, orge et avoine ; ont des 
usages pour leur chauffage et pasturage dont ils possè- 
dent seulement la moitié, l'autre est possédée par des 
étrangers. Ils doivent i ,000 livres de communauté. Ledit 
bourg a été bruslé deux fois, en 1655 et 1662, dont 80 
tant maisons que granges ont été consumées. Il y a 179 
habitans. Par la visite que nous avons faite de pot en 
pot, nous avons trouvé 7 officiers, 8 laboureurs, 11 
métayers, 30 artisans, 54 manœuvres, 7 femmes vefves, 
5 cabareliers, 1 musnier et 16 pauvres dont aucuns 
mendient leur vie. » 

Fouronnes et Asnus. — « Ledit lieu d'Asnus appartient 
pour la moitié à Charles de Boulainviliiers, le tiers de 
l'autre moitié à Louis de Demant, seigneur de Villiers- 
le-Sec, et les deux autres tiers de ladite moitié à la 
demoiselle Marie Richer, veuve du sieur Foudriat, au 
sieur Conseiller Marie et à la dame de La Barre ; que le 
disme se lève de 14 gerbes l'une, que les habitans possè- 
dent environ le sixième de leurs héritages et le surplus est 
aux seigneurs et particuliers d'Auxerre ; ils n'ont point de 
communaux. 

« Pour Fouronnes, Gilles, l'un des habitans nous a 
dit qu'il appartenoit pour la moitié audit Charles de 
Boulainviliiers, un quart à Louis de Meun de La Ferté 
et l'autre quart à la veuve de Jacques de la Barre. Le 
disme se lève de 36 gerbes Tune qui est au curé, et en 
outre de la tierce qui est de 14 l'un pour les seigneurs. 
Il y a quelque peu de terres à froment et le surplus orge 
et avoine. Les habitans ne possèdent en propre que la 
6* partie des héritages, le reste est aux seigneurs et à 
d'autres particuliers d'Auxerre. Ils sont sujets au four 
bannal et peuvent avoir 60 arpens de communaux qui 
sont en broussailles. Il y a à Fouronnes 97 habitans, 20 
charrues, savoir, 4 qui sont propriétaires, les 16 autres 
sont métayers ; 7 artisans, 26 manœuvres et 1 2 vefves. 
La plus grande partie des habitans nous ont paru fort 



36 

pauvres, n*ayanl point de meubles et couchant sur la 
paille. » 

Fontenau,— ^ Adam Barberoux, l'un deshabitans, nous 
a dit que ladite paroisse appartenoit au sieur de Sainte- 
Palaye. Ledisme au trente-sixième, le pays est montueux, 
fort stérile, les terres à seigle. La communauté ne doit 
rien et a quelques communaux. Les habitans possèdent 
seulement le quart de leur flnage. Il y a 41 habitans. 
Ayant ensuite fait la visite de maison en maison, nous 
avons remarqué qu'il y avait 8 charrues de métayers, 
i5 manœuvres, et le reste vefves et pauvres gens, tous 
lesquels nous avons trouvés fort pauvres et sans meubles, 
couchant sur la paille. » 

Migé, — « Les habitans assemblés nous ont dit par 
Philibert et Eusèbe Gauthier que ledit lieu est composé 
du bourg de Migey, Prémereau et Nanteau, appartenant 
à M. le comte de Courson, qui s'amodie 1 ,400 livres ; le 
disme se lève de 30 gerbes l'une qui appartient au curé, 
lequel peut valoir 200 bichets de blé ; il ne se lève aucun 
disme sur les vignes, desquelles la plus grande partie 
sont à dix particuliers d'Auxerre; les Iiabitans ne possè- 
dent que le quart de leur finage ou environ ; qu'ils doi- 
vent en corps de communauté 6,000 livres au sieur 
marquis d'Espoisses, dont il y a 9 années d'arrérages 
qui sont eschus ; n'ont point de communaux. Il y a 170 
habitans ; nous avons remarqué, dans la visite que nous 
avons faite, 20 charrues dont 5 sont propriétaires et les 
autres métayers, 10 bons vignerons et 21 médiocres, 25 
autres qui sont journaliers, 12 artisans, 3 bourgeois, 
1 hoste, 41 manœuvres et 9 vefves, lesquels laboureurs, 
partie des mestayers, vignerons et artisans nous avons 
trouver logées et meublés assez commodément suivant 
leur condition. » 

Moujfy, — « La paroisse appartient à M. le comte de 
Courson, le lieu est vignoble, les terres sont stériles, les 
dismes au curé. Celui des grains qui se lève de 25 gerbes 
Tune peut valoir 80 bichets et celui de vin 8 muids. La 
plupart des habitans sont grangers, ils ne doivent rien 
en corps, n'ont aucuns communaux. Il y a 46 habitans ; 
ayant fait ensuite la visite de maisons à autres nous y 
avons remarqué 12 charrues et demie dont 3 cultivent 



37 

leurs héritages, le reste des habitans estans manœuvres, 
vefves et pauvres gens, sans meubles, couchant sur la 
paille. » 

Fontenaille, — « Les habitans assemblés, Adrien Per- 
rin, l'un d'iceux, nous a dit que la paroisse appartient à 
Jacques de la Coudre, que le disme s'y lève au trentième 
et s'amodie 60 bichets, et 9 muids de vin ; les terres sont 
à froment, méteil, orge et avoine, dont ils jouissent de la 
moitié, lautre moitié appartient à des particuliers d*Au- 
xerre ; les maisons sont couvertes de paille et basties de 
pierre ; aucun<^ communaux et ne doivent rien. Avons 
trouvé sur le rôle du taillon de 4666 38 habitans. Par la 
visite des maisons l'une après l'autre, nous avons remar- 
qué y avoir 13 charrues complètes, entre lesquelles i 1/2 
possèdent et cultivent leurs héritages et les autres mé- 
tayers ; 6 vignerons et le reste manœuvres. » 

Merry-Sec. — « Duauel Fontenailles nous nous 
sommes acheminés au village de Merry-Sec, les habitans 
assemblés nous ont dit par Claude Millot, procureur 
fiscal, et François Godard, collecteur, que la paroisse est 
composée : de Merry-Sec et de Pesteau en partie (Pautre 
partie de TElection de Tonnerre), de Pesteau, les Chocas, 
Colahgeron, Grapoule et Bligny ; que Merry-Sec et Péteau 
avec les Brillons appartiennent à M. le comte de Courson, 
les Chocas, Colangeron, Grapoule et Bligny sont à la 
demoiselle Jeanne Chevalier, veuve de François de Mar- 
chand, et Pétau appartient à Nicolas Michaut, sergent d'Al- 
pin, toutes lesquelles portions pouvant valoir 1,500 livres. 
Les dismes se lèvent au vingt-cinquième, tant en bled que 
vin, qui peuvent valoir 300 bichets par quart et 10 muid.^ 
de vin appartenant au sieur curé ; le tiers des h ritages est 
possédé par les habitants et les deux autres tiers par des 
étrangers. Les maisons y sont hosties de pierre et cou- 
vertes de lave ; il y a dans la paroisse 95 habitans. Nous 
ayons fait la visite de pot en pot et y avons trouvé 4 offi- 
ciers, y compris le fermier, 22 charrues, dont 2 sont 
propriétaires, 15 manœuvres, 4 artisans, 1 bon vigneron 
et 3 vefves. Lesquels habitans nous ont paru tort pauvres 
et couchant la plupart sur la paille. » 

Cussy, — « Gilbert Charbois, collecteur, nous a dit 
être paroisse, domaine, élection de Gien ; qu'il appartient 



38 

au sieur de Faux, seigneur d'Eslrisy ; que le disme se 
lève sur un canton de 25 l'un et en l'autre de 30, lequel 
appartient au curé d'Ouaine. Les terres sont à froment, 
méteil, seigle, orge et avoine. Il y a peu de vignes et 
d'héritages ; possèdent les habitans 25 ou 30 arpents qui 
sont chargés de rentes. Leurs maisons sont basties de 
pierres et couvertes en paille, n'ont aucuns communaux. 
Il y a 33 habitans, 4 charrues de métayers, 12 manœu- 
vres, 5 femmes vefves et le surplus pauvres gens men- 
dians leur vie ; lesquels habitans nous ont paru fort 
pauvres et sans meubles. y> 

Escolives. — h Le 28 nous nous sommes rendus d'Au- 
xerre à Escolives. Les habitans assemblés, M® Marie 
Duru, notaire, et Denis Manchet nous ont dit que ledit lieu 
appartient pour la moitié à M. de Chaslellux et l'autre 
moitié au sieur Loyset, avocat ; le disme au trentième 
vaut 30 bichets méteil, seigle, orge et avoine ; le pays 
est vignoble ; les terres sont sans valeur. Il y a encore 
Belombre qui dépend dudit lieu, qui appartient au sieur 
de Collanges, et la commanderie du Saulce, qui en 
dépend aussi. 

« D'après le rôle y a 45 habitans ; nous avons visité 
les feux et y avons trouvé 1 bourgeois, 6 vignerons pro- 

[)riétaires, 3 charrues métayers, 14 vignerons tenant 
eurs vignes à rente, 8 manœuvres, 6 femmes vefves, et 
le surplus pauvres mendiant leur vie. » 

CoulangeS'leS' Vineuses. — « M. Guy Pilieron, lieute- 
nant, et Adrien Lessoré, au nom des habitans, nous ont 
dit que le lieu appartient à M. de Chastellux ; que le disme 
se lève au trentième, dont le tiers est au seigneur et les 
deux autres tiers à Madame Tabbesse de Saint-Julien d'Au- 
xerre ; ne s'en lève aucune sur les vignes. La commu- 
nauté doit 1,800 livres au sieur Faultrier, avocat, à la 
dame Cassin 4,000 liyres. MM. de la ville d'Auxerre pré- 
tendent eue ladite communauté leur doit 45,000 livres 
à cause de l'acquisition des després et courtages, et les 
habitans prétendent n'en rien devoir. Ils n'ont aucuns 
communaux. Le fînage est presque tout en vignes, n'y 
ayant que 60 ou 80 arpens de terres de labour, descjuelles 
terres et vignes les habitans ne possèdent qu'environ le 
tiers, lesquelles vignes consistent à environ 2,000 arpens. 



39 

les deux autres tiers sont possédés par des particuliers 
d'Auxerre, Châlel-Sansois, Domecy et autres. 

« Il y a 216 habitans imposés. Les maisons visitées, 
nous a apparu y avoir 3 oîïiciers dont 2 sont aisés, 5 
bourgeois dont un est commode, 2 chirurgiens, i ser- 
gent, 24 bons vignerons, 40 autres vignerons médiocres, 
qui possèdent quelques vignes en propre, mais pas assez 
pour les employer, lesquels nous avons trouvés assez 
commodément meublés suivant leur condition ; 78 vigne- 
rons nnanœuvres dont aucuns jouissent de quelque peu 
d'héritages à rente, lesquels nous avons trouvés sans 
nneubles, la plupart couchant sur la paille ; 14 vefves de 
toutes façons, commodes, médiocres et pauvres, 3 arti- 
sans et 13 pauvres mandiant la plupart leur vie. » 

Val'de-Metxy , — « Les collecteurs nous ont déclaré 
que le lieu appartient à M. de Chastellux, seigneur de 
Coulanges, le disme au trentième qui s'amodie 40 bichets 
au curé à qui il appartient ; point de disme sur les vins. 

« Le lieu est situé dans un vallon, pays de montagnes, 
les terres sont de seigle, orge et avoine, dont les habitans 
en possèdent le tiers, le surplus est au seigneur, aux 
particuliers d'Auxerre et autres, de même la moitié des 
vignes qui consistent à environ 60 arpents ; une charrue 
peut cultiver 20 à 25 arpens de terre de chaque saison.- 
La plupart des habitans ont une et deux tâches à eux, 
ne doivent rien et n'y a aucuns communaux. Nombre 
des habitans, 64, savoir un officier assez commode, 4 
charrues dont 2 cultivent leurs héritages et les 2 autres 
sont métayers; pour faire lesquelles charrues complètes 
ils s'associent deux habitans ensem.ble ; 4 cabaretiers, 
2 bons vignerons, 10 autres vignerons qui possèdent 
quelques héritages à rentes, 23 manœuvres, 2 artisans, 
1 munier, 11 velVes et 7 pauvres. » 

Chitry, — « Le 30 dudit mois. d'octobre, nous nous 
sommes transportés au bourg de Chitry, où estant, 
W Prix Campenon, lieutenant en la justice et François 
Raoul, collecteur, nous ont dit que ledit bourg appartient 
entièrement à M. le marquis de Saint-Bris, partie dudit 
bourg est de l'élection de Tonnerre et l'autre d^Auxerre, 
la grande rue faisant la séparation ; le disme appartient au 
chapitre d'Auxerre pour les deux tiers et pour l'autre tiers 



40 

au seigneur, lequel se lève de i 5 gerbes Tune, et s'amodie 
300 livres par commune année. Il n'y a point de disme 
sur le vin. Doivent en corps de communauté 3,000 livres. 
La plupart des habitans qui possèdent des héritages doi- 
vent des rentes aux habitans d'Auxerre. Il y a d'après le 
rôle 73 habitans imposés ; d'après notre visite nous avons 
trouvé 5 officiers dont il y a 3 de commodes, 6 bons 
vignerons, 12 autres médiocres et 22 manœuvres, 2 arti- 
sans, 11 vefves, 5 charrues dont 2 sont métayers, et le 
reste de plusieurs particuliers qui s'associent pour faire 
une charrue. Les maisons sont couvertes de paille dont 
beaucoup sont ruynées et d'autres désertes. Les terres y 
sont stériles. » 

Saint- Cyr. — « Les habitans ont comparu devant 
M® Pierre Petit, lieutenant de justice, lequel nous a dit que 
la moitié de la seigneurie appartient à M^ Jules de Gouflier 
et à dame Léonarde Angélique de Broillard, la sixième 
partie à M. de Granay et une autre partie à M. le che- 
valier de Senan. Le disme se lève à 20 gerbes Tune dans 
toute la paroisse, les deux tiers appartiennent au prieur et 
l'autre tiers au seigneur, qui peut valoir 750 bichets en 
tout ; les terres doivent 1 sol et les vignes 2 sols par 
arpent au seigneur. Ceux de la Croix-Pilate doivent le 
droit de tierce au seigneur de 9 à 11 gerbes ; il y a 
environ 200 arpents de vignes où il ne se lève aucun 
disme en espèce. La communauté doit en corps 1,800 
livres et a pour communaux environ 200 à 300 arpens 
de bois en broussailles dont ils payent par feu 1 bichet 
d'avoine et 5 sols en argent. Le quart des héritages 
appartient aux habitans et les 3 autres quarts aux étran- 
gers. Le gros bestial appartient aux maistres des héri- 
tages et le reste aux habitans. Les maisons sont couvertes 
de paille la plupart. 

« Suivant le rôle de 1666, il y a 146 habitans; et par 
la visite que nous avons faite de maison à autre nous 
avons reconnu quMl y a 2 officiers, 20 charrues com- 
plettes qui labourent leurs terres, dont les uns ont une 
charrue, d'autres une demi et un quart ; 28 autres char- 
rues de métayers dont quelques-uns façonnent des vignes 
à eux, n'y ayant tromé que 2 ou 3 vignerons qui n'ont 
aucun lanour ; 15 journaliers, 7 artisans, 1 hoste, 3 
vefves et 1 3 pauvres. » 



41 

Quenne el Nangis. — « Claude Petitjean, Tun des 
habitans, nous a dit que ledit Quenne appartient au sieur 
d'Antiogue à cause de la dame sa femme, et Nangy- 
sous-Voye au sieur Bérault, éleu, et Rousselet, grene- 
tier à Auxerre ; que le disme se lève de 20 gerbes l'une, 
qui est partie audit d'Antiogue, partie au curé, et sur les 
vignes il n'y a aucun disme. Les habitans ne possèdent 
que la sixième partie des héritages qui s'ensemencent de 
froment, méleil, seigle, orge et avoine. La communauté ne 
doit rien et n'a point de communaux. D'après le rôle de 
1666 il y a 97 habitans. 

« Visite faite de la paroisse, il y a 4 charrues et 
demie complexes de plusieurs particuliers qui s'asso- 
cient ensemble pour le labour, \S autres charrues aussy 
complettes qui sont gens métayers divisés en plusieurs 
particuliers et familles dont les uns une charrue entière, 
d'autres une demie et d'autres un quart, et aucuns culti- 
vant quelques vignes avec leur labourage ; 12 vignerons 
ropnétaires, 12 manouvriers, 5 femmes vefves entre 
esquelles il y en a une aisée et 5 familles pauvres ; la 
plus grande partie desquels manœuvres et métayers nous 
avons trouvés couchant sur la paille. » 

Venoy (retour de Quenne et séjour à Auxerre les 1®" et 
2 novembre 1666). — « Les habitans assemblés par 
Pierre Legage et Laurent Mine, qui nous ont déclaré que 
la paroisse de Venoy est composée de Venoy, La Chapelle, 
Montai lery, La Brosse, Solayne et Egriselle ; La Brosse 
et Montallery ne font qu'un même flnage qui appartient 
à l'élu Hérault et Rousselet pour la moitié, la dîme de la 
paroisse appartient à l'abbé de Saint-Germain d'Auxerre 
et se lève de 20 gerbes l'une, chargé de 24 bichels de 
blé et autant d'avoyne envers le curé, et s'amodie 350 
bichets par tiers. Quant aux vignes il ne s'y lève point 
de dismes. Les terres sont chargées d'un sol par arpent 
envers le seigneur. Les deux tiers des héritages sont possé- 
dés par des étrangers et Tautre tiers par les habitans. Les 
métayers tiennent leur bestail à bail de leurs raaistres et 
les autres les possèdent en propre. Les terres sont à 
méteil, seigle et aveyne ; 1 charrue laboure 20 arpens de 
chaque saison. Point de communaux. 

* La terre de Solayne appartient à Olivier Le Prince 



r. 



42 

pour la moitié, et Taulre moitié à Pierre Chalmeau et au 
sieur Laloual. Les habilans possèdent environ le quart 
des héritages tant terres qu'en vignes, dont parties sont 
chargées de rentes. 

« Egriselles appartient à M. Rouzault, conseiller au 
parlement de Paris ; les habitans possèdent environ la 
cinquième partie des héritages ; les terres sont propres à 
froment, méteil, seigle, orge et aveyne ; il y a des vignes 
appartenant pour la plus grande partie à des particuliers 
d'Auxerre. 

« La Chapelle appartient à Philippe de Drouas, sieur 
de Curly ; le disme est de 2 gerbes par arpent, point de 
disme sur les vignes sinon 6 deniers par arpent et en- 
semble sur les autres terres envers le seigneur, lesquelles 
terres sont à froment et méteil de peu de rapport, le 
disme au sieur abbé de Nanteux, prieur de Sainl-Gervais ; 
ne possèdent les habitans que la huitième partie de leurs 
héritages, le surplus étant possédé par les religieux de 
Notre-Dame-Ia-d'Hors et autres. 

« Sur le rôle de 1666 il y a 137 habitans imposés ; 
en procédant à la visite des maisons il nous a paru qu'il 
y a 50 charrues complettes dont 20 sont propriétaires et 
les autres sont métayers divisés en plusieurs familles 
s'associant 2 ou 3 pour faire une charrue ; 6 vignerons 
propriétaires, 7 manœuvres et 14 vefves. La plupart des 
habitans nous ont paru commodes et en assez bon étal. 

Monéteau, — « Le 4 novembre nous nous sommes 
acheminés au Pelit-Monéleau, auquel lieu Nicolas Grand, 
collecteur, nous a dit que la paroisse appartient à M. Col- 
bert; le disme de grains est au chapitre d'Auxerre et au 
vingt-quatrième. Les terres sont à tous grains, sur la ri- 
vière d'Yonne, moitié de l'élection d'Auxerre et de Ton- 
nerre. Les habitans possèdent partie de leurs terres, 
aucuns communaux, ne doivent rien. Le gros bestail des 
métayers est à leurs maistres, ayant seulement quelques 
chevaux en leur propre. Il y a 43 habitans de rélection 
d'Auxerre imposés. — Visite des maisons : 6 bons labou- 
reurs, ayant leur charrue ou faisant labourer par leurs 
vallets, 3 desquels sont bourgeois ; 1 hoste commodé- 
ment meublé, 2 vignerons propriétaires de leurs héritages, 
13 manœuvres, 4 charrues 1/2 de métayers en plu- 



43 

sieurs maisons, \ vigneron médiocre, \ cordonnier et 

4 vefves. » 

Saint-Georges. — « Ladite paroisse appartenant au 
sieur Fernier, lieutenanl-particulier à Auxerre, comme 
engagiste du Domaine. Le disme se lève de 20 gerbes 
l'une et vaut environ 50 biehets, qui appartient tant au 
curé qu'aux abbayes Saint-Germain et Saint-Marien. 
Pour les vignes il ne se. lève aucun disme, mais chaque 
arpent doit 6 deniers de cens ; le finage est possédé pour 
la plus grande partie par ceux d'Auxerre, les habitans en 
possèdent peu. Ils ont environ 40 à 30 arpens de pastu- 
rages, pour raison de quoy chaque feu paie 3 s. La 
communauté ne doit rien. — 64 habitants imposés. — 
Visite de la paroisse par feu : il nous a apparu y avoir 

1 bon bourgeois propriétaire d'une métairie qu'il fait 
valoir; 20 charrues compleltes dont 6 sont propriétaires 
divisées en plusieurs familles, 14 charrues de métayers, 
tant en charrue enlière que demy et quart de charrue, 

5 vignerons qui cultivent leurs héritages, 25 vignerons 
manœuvres dont il y en a quelques-uns qui ont des héri- 
tages à rentes, 2 artisans et 7 femmes vefves. » 

Perrigny, — « La paroisse appartient à Nicolas Tribolé, 
lieutenant criminel, et Dominique Tribolé, depuis six ans, 
qui s'anïodie 560 liv. en argent et 1^0 biehets de grains. 
Le disme se lève de 16 gerbes l'une qui vaut 300 bi- 
ehets, dont le tiers est au curé et les deux autres tiers 
aux religieux de Saint-Germain. La communauté possède 
environ 350 arpens de bruères pour le pasturage du bes- 
lail, les terres sont propres à tous grains, qui appar- 
tiennent la plupart aux habitants d'Auxerre. En 1666 il y 
a 38 habitans imposés. Par la visite que nous y avons 
faite dans toutes les maisons nous y avons reconnu 1 bon 
laboureur ayant une charrue à luy et des vignes, logé 
commodément, Taulre ayant demie charrue à luy, et 
15 charrues de métayers divisées en deiny et quart, 

2 bons vtgnerons, 1 autre médiocre et 10 vignerons ma- 
nœuvres. » 

La VilloUe, — te Le S*' de novembre 1666, nous avons 
esté en la paroisse de La Villotte, auquel lieu Barthélémy 
Vigoureux et Louis Fremion nous ont dit que ladite pa- 
roisse appartient à M. de Grave ; que le disme se lève à 



4i 

20 gerbes l'une qui est au curé, et pour le vin il n j en a 

Eoint. Les terres sont à seigle et meteil dont les 2/3, aussi 
ien que les vignes, sont aux habitants d'Auxerre, et 
l'autre est aux habitants de La Villolte. Les maisons sont 
basties de pierres et couvertes de paille. La communauté 
ne doit rien et n'a point de communaux. Il y a 64 habi- 
tants d'après le rôle. Ayant visité ladile paroisse de pot 
en pot, il nous a paru qu'il y avoil 11 charrues com- 

!)lettes, desquelles moitié laboure les héritages de deux 
jabitants de la paroisse, les autres sont métayers et quel- 
ques-uns d'iceux possèdent des héritages à eux ; 2 bons 
vignerons cultivant et faisant cultiver leurs héritages, 
9 autres vignerons médiocres, 25 journaliers, 1 artisan, 
2 vignerons et 4 pauvres. » 

Villefargeau, — Les habitans étant assemblés, M. Vie- 
loi, lieutenant, nous a dit que la paroisse appartient à 
M. de Grave ; que le disme se lève de 20 gerbes l'une, qui 
appartient au curé et s'amodie 120 bichets par commune 
année par quart ; outre lequel disme il se lève encore un 
droit de terrage sur les terres et vignes de 27 l'un, plus le 
droit de louage de 2 sols 6 deniers par feu, outre que 
chaque vache doit 10 sols et chaque brebis un sol. Les 
héritages appartiennent tant au seigneur qu'aux habitans 
d'Auxerre, à la réserve de quelque peu qui est à aucuns 
de ceux dudit Villefargeau. Il y a aussi une prairie qui 
appartient au seigneur auquel ils doivent deux corvées 
par habitant. Les terres sont à seigle, orge et avoine; pays 
bas, propre au nourrissage. Les maisons sont basties la 
plupart en bois, couvertes de paille. La commune ne doit 
rien et n'a aucuns communaux. Il y a 64 habitans. 
Ensuite avant visité ladite paroisse de maison à autre, 
nous y avons trouvé 7 laboureurs desquels 2 cultivent 
leurs héritages, 1 officier du seigneur et sa belle-mère 
commodément logés chez eux, les autres charrues estant 
métayers, 2 bons vignerons, 8 autres vignerons mé- 
diocres, 19 journaliers, 5 femmes vefves, entre lesquelles 
2 sont assez aisées et 2 pauvres. Ayant reconnu que les- 
dits métayers, vignerons médiocres et journaliers sont 
fort pauvres, n'ayant aucuns meubles, couchant la plu- 
part sur la paille. » 
L'enquête se termine là le 5 novembre, et de retour à 



45 



Auxerre, les commissaires ayant dressé leur procès- 
verbal, quittent cette ville le 9 pour retourner à Dijon où 
ils arrivèrent le 12 du même mois. 



IV. 

RÉSUMÉ DU PROCÈS-VERBAL DE VISITE. — ASPECT GENERAL DES 

VILLES ET DES VILLAGES EN 1666. 

Les commissaires des élus commencent, comme on la 
vu, leur opération par Texamen des rôles d'impôt, puis 
ils continuent par la visite des maisons une à une, dans le 
chef-lieu et dans les villages. Ils consacrent huit jours à 
Auxerre, parcourent les douze paroisses, mais il n est pas 
possible qu'ils aient pu visiter toutes les maisons, les 
rôles de chaque paroisse leur ont facilité la besogne. 
Quoiqu'il en soit, on voit dans le procès-verbal le tableau 
axact de la population de cette ville. Les paroisses riches 
sont déjà celles de Saint-Regnobert, Sainl-Eusèbe, Notre- 
Dame-!a-d'Hors. Celle de Saint-Loup a 40 maisons rui- 
nées, celle de Saint-Amatre a été brûlée par un incendie 
qui a détruit 30 maisons, et enfin, celle de Saint-Père-en- 
Vallée présente le plus triste tableau, il y a 38 maisons 
ruinées et 5 inhabitées, les maisons presque toutes en 
bois ; c'est la seule paroisse où il y a des pauvres vigne- 
rons chargés de famille, sans meubles et couchant sur la 
paille. 

Les commissaires commencent leur tournée rurale par 
Seignelay, un bourg qui se ressent des faveurs de son 
nouveau seigneur, le grand Colbert,qui avait acheté celte 
terre en 1663. C'était heureux pour les habitans dont une 
grande partie des maisons était étayée et contre lesquelles 
il y avait des appentis pour abriter le bétail. Le reste des 
maisons était reconstruit à neuf. 

L'impression générale des commissaires dans les vil- 
lages c'est qu'il y a beaucoup de maisons ruinées; les 
toitures sont tantôt en tuiles, tantôt en paille, ce dernier 
genre de couverture, univerisel autrefois, qui était écono- 
mique et tenait chaud l'hiver, mais qui était cause de 
terribles incendies. L'intérieur des maisons varie à l'in- 



46 

fini. Telle village comme Migé où les laboureurs en partie 
« des métayers, vignerons et artisans, les commissaires 
ont trouvé logés et meublés assez commodément suivant 
leur condition. » Tel bourg comme Coulanges-sur-Yonne, 
Mailly-le-Ghâteau, Beaumont, Augy, qui ont un air d'ai- 
sance; d'autres au contraire, en grand nombre, ont 
encore l'aspect de ruine de la visite de <597. Les ma- 
nœuvres et les pauvres qui couchent sur la paille sont 
nombreux. Cette marque de pauvreté était cependant 
relative, car dans les siècles du moyen-âge les maisons 
les plus riches n'avaient guère d'autres meubles que des 
coffres, et les ducs de Bourgogne eux-mêmes faisaient 
coucher les officiers dans les salles de leurs châteaux sur 
la paille fraîche, qu'on renouvelait à chaque nouveau 
séjour des visiteurs (1). 

Des incendies avaient dévoré plusieurs villages depuis 
peu d'années, comme à Arcy, 60 maisons en 1663 ou 
1664 ; à Courson, le bourg avait été brûlé deux fois en 
1655 et 1662 ; à Auxerre 30 maisons du faubourg Saint- 
Amatre brûlées 15 ans auparavant. 

Propriété du soi, — Les déclarations portent que le 
tiers ou le quart du territoire appartient aux habitans des 
villages, et le reste aux seigneurs ou à des particuliers 
d'Auxerre et à des petites villes voisines. Cet état de 
choses remontait aux temps primitifs du moyen-âge, 
lorsque la féodalité constituée établit les seigneurs pro- 
priétaires du sol qu'occupaient les serfs et les colons, et 
soumit ces deux classes à des redevances fixes en argent, 
en nature et en corvées sur les terres qu'ils cultivaient. 
L'affranchissement successif des serfs amena dans la 
situation de leurs propriétés des modifications profondes; 
par suite des accords faits avec leurs seigneurs ils affran- 
chirent en même temps leurs terres dont ils purent 
disposer ensuite à leur gré, et ils ne furent plus char- 
gés que de redevances annuelles et d'un denier de cens 
par arpent, signe de l'antique origine du droit sei- 
gneurial. 

Culture des céréales; de la vigne; mode d'exploitation.— 

(1) Archives de la Côle-d'Or, B, Comptes des châtellenies 
ducales. 



47 

Les céréales cultivées dans le comté sont le froment, le 
méteil, le seigle, l'orge et Tavoine. Le froment n est pas 
cultivé dans plus de huit paroisses (1). 

On a remarqué cette décroissance de la culture du 
froment dans nos contrées au xvn® siècle, tandis qu'avant 
les guerres civiles il était cultivé presque partout. La cause 
en était venue de la diminution du bétail et, par suite, 
du défaut de fumier pour alimenter les terres à froment. 

La vigne est cultivée principalement dans les lieux oii 
elle Test encore aujourd'hui et où elle l'est depuis un temps 
immémorial. Citons Auxerre, Coulanges-les-Vineuses, Es- 
colives, Seignelay, Saint-Bris (2), Cravan, Vermanton, 
Migé, etc. Les habitants possèdent, comme pour les 
terres, la propriété d'une partie des vignes. 

La culture du sol arable présente des usages divers : 
tantôt il y a dans le village des propriétaires qui pos- 
sèdent une charrue, d'autres qui s associent pour labou- 
rer à deux avec deux, juments ; tantôt la propriété 
appartient aux laboureurs, tantôt ceux-ci sont métayers 
de propriétaires d'Auxerre et d'autres lieux. D'autres 
terres sont chargées de renies foncières envers des étran- 
gers au pays ou des seigneurs. 

Bétail. — On distingue le gros et le petit bétail : le gros 
sont les bœufs et vaches, le petit les moutons. En cer- 
tains lieux les habitants possèdent leur bétail sans 
charges, dans d'autres et en grande partie, le bétail est à 
cheptel (3). 

Communaux — Un certain nombre de communautés 
d'habitans possèdent des communaux formés tantôt de 
friches, terres incultes et broussailles. Les communaux 
ont été donnés par les seigneurs lors de la fondation des 
communautés d'habilans pour leur chauffage et le pâtu- 
rage de leurs bestiaux. Les bois sont coupés et les pièces 
de charpente servent à la construction des maisons. 

La dîme, — L'impôt en nature connu sous le nom de la 

(1) Seignelay, Fouronnes, Gussy, Quennes, Egriselles, Moné- 
leau, Perrigny, Fonlenailles. 

(2) 4200 à 1300 arpents de vignes. 

(3) Le cheptel est un bail de bestiaux par un propriétaire à un 
laboureur, à charge de lui en rendre un produit déterminé par 
le contrat. 



48 

dîme décima, parce qu'il était fixé dans Torigine au 
dixième, remonte à une haute antiquité et servait à 

f)ayer l'entretien du curé de la paroisse, à Texemple de 
a dîme des Hébreux. Le taux au dixième étant fort élevé, 
fut modifié par la suite, et la dîme fut fixée à des chiffres 
différents selon les traités particuliers entre les habilans 
et les curés. Par suite de circonstances locales des usur- 
pations féodales, les seigneurs s'emparèrent quelquefois 
des dîmes, d'autres fois les habitans refusant de payer la 
dîme au taux nominal du dixième des transactions 
eurent lieu et en amenèrent la réduction d'une manière 
sensible. Nous ne voyons plus dans l'enquête de 1666 que 
des dîmes du quinzième descendant même jusqu'au 
trente-sixième et divisées entre le seigneur et le curé. La 

f)erception de la dîme avait lieu sur toutes les céréales el 
es vjgnes, au pied du champ ou de la vigne, par le 
dîmeur ou son agent, ce qui amenait souvent des débals 
entre celui-ci et le propriétaire de la récolte, et qui a 
rendu cet impôt impopulaire. Il avait ce bon côté, c'est 
qu'on ne payait qu'à proportion de la récolte, et que 
s'il n'y avait peu on payait peu, s'il y avait rien on ne 
payait rien., tandis que, aujourd'hui, l'impôt foncier élevé 
ou non ne diminue pas. Dans quelques lieux la dîme de 
vin était remplacée par une redevance de 1 sol par arpent 
de vigne, en vertu d'un contrat fort ancien et datant d'un 
temps où le sou était d'argent. 

On remarque que dans le comté d'Auxerre un certain 
nombre de paroisses ne payaient point dé dîmes de vin. 
Cette précieuse exemption dont la cause est inconnue se 
voit notamment à Migé, Auxerre (1), Coulanges-la-Vineuse, 
Val-de-i\lercy, Chitry, Saint-Cyr, Quennes, Venoy. 

Il était encore dû un droit de terrage sur les terres 
nouvellement défrichées et payé au seigneur. 

Un impôt propre à la cote d'un denier par arpent était 

(1) En 1786, lo prieur de Saint-Amatre de cette ville éleva la 
prétention inouie d'exercer des droits de dîmes sur les héritages 
de sa censive, et particulièrement sur les vignes. Un procès au 
Parlement s'en suivit, soutenu par la ville qui le gagna. Le prieur 
fut déboulé, et les hai)itants, à la nouvelle de leur succès, firent 
des feux de joie dans tous les quartiers. (Chardon, Éistoirô 
d'Auxerre^ t. II). 



49 

dû au seigneur foncier; c'était le signe féodal original 
rappelant la concession primitive faite à chaque habitant 
par le maître de la terre. 

Bienfaits de Colbert à Seignelay. -— Le grand ministre 
de Louis XIV avait acheté la terre de Seignelay en 1663, 
et aussitôt il y porta son esprit réformateur. Frappé de 
rétal misérable du bourg qui se ressentait comme les 
autres paroisses du comté d'Auxerre des suites des 
guerres du passé, il entreprit d'y établir des industries 
pour donner aux habitans du travail et du bien-être. Il 
y créa des manufactures de serge et de soie, et de draps 
pour les armées, qui employaient "jusqu'à 700 ouvriers,et 
un haras. Le château et le parc furent embellis et déve- 
loppés. Il faut voir dans l'historien de Seignelay (1) la 
relation de ces belles fondations. Nous y ajouterons 
quelc^ues détails puisés dans la déposition de François 
Gouflier, procureur de la communauté de Seignelay, qui 
parle au nom des habitans et témoigne de leur recon- 
naissance (2). 

« La baronnie de Seignelay appartient à M. Colbert, 
conseiller du conseil royal, ministre d'Estat, lequel, 
depuis qu'il avoit acquis ladicte baronnie, n'avait espar- 
gné aucune chose pour tirer la paroisse de Seignelay 
de la misère et pauvreté; que nous pouvions recognoistre 
par la plus grande partie des maisons qui ne sont s^te- 
nues que par des fourches, joignant lesquelles il y ™des 
apentis couverts de paille pour abréger le bestail; que le 
reste des maisons estoit nouvellement restabli, ainsi que 
nous le pourrions recognoistre par notre visite ; que ledit 
vSeigneur en ayant appris que ladicte paroisse estoit débi- 
trice à la recepte de M. Etienne Piretouy (3) des années 
1655, 1656, 1657, luy fît payement de" tout ce qui luy 
estoil deub, pour éviter les contraintes, et qu'ensuite 
Tune des années ayant esté payée audit Piretouy, il en 
avoit fait don à l'église, l'autre année estant tournée au 
profBt singulier de tous les habitans ; qu'ensuite ledit sei- 
gneur avoit fait paver deux grandes rues à ses frais, et 

(1) Henry, Mémoires historiques de la ville de Seignelay. ; 

(2) Procès-verbal d'enquête de 1666 ci-dessus. 

(3) Piretouy, receveur des tailles du comlé. 

1888 IV 



60 

establir audict Seignelay les manufactures des draps de 
Berry, d autres draps ou laynes d'Espagne et autre de 
soye et de layne qui employé deux cents personnes du 
moins, ainsi que nous le reconnoistrons par notre 
visite. » 

Après le seigneur bienfaisant voici le portrait du baron 
féodal d'autrefois qui ne connaissait que la force et l'arbi- 
traire : c'est le seigneur de Saint-Cyr, Jules de Gouffier, 
comte de Caravas, qui enlevait aux habitans leurs ré- 
coltes et leurs bestiaux. Ces façons d'agir, souvenirs des 
temps de guerre civile, ne se voyaient plus alors que 
dans les pays inaccessibles tels que l'Auvergne (1), le Ye- 
lay, etc.,etVest la seule plainte des habitans contre leurs 
seigneurs signalée dans l'enquête. Ce récit rappelle les 
mesures terribles prises par Louis XIV contre les sei- 
gneurs tyranneaux retranchés dans leurs châteaux forts 
au milieu des montagnes de ces pays, et bravant par leurs 
violences envers les paysans la justice royale qui restait 
impuissante. 

Les commissaires étant presqu'à la fin de leur tournée 
dans le comté, arrivent à Saint-Cyr-les-CoIons le 30 oc- 
tobre, et après leur enquête accoutumée, ils reçoivent de 
plusieurs habitans les plaintes les plus graves contre le 
scMueur de Saint-Cyr, Jules de Gouffier. En voici le 
résumé : 

« A comparu Jeanne Laubry, femme d'Edme RoIHn 
dudit Saint-Cvr, laquelle nous a fait plainte que le sei- 

fneur dudit lieu s'entremettait dans la jouissance des 
éritages appartenant à son mary et à elle qui consistent 
en 3'journaux de terre, despuis 4 ou 5 ans ; qu'il avoit 
fait prendre par ses vallets des bois de service qu'ils 
avoient pour accommoder leur maison, et qu'il leur a fait 
enlever trois bestes de traict l'année dernière, dont il a 
fallu donner 9 livres pour les retirer ; qu'il bat et outrage 
lesdits habitants lorsqu'ils leur refusent de faire une 
corvée par semaine. » 
« Marie Pi(;henotte dudit lieu nous fait même plainte. » 

(1) Fléchier, dans son livre inlitulé les Grands jours d'Au- 
vergne a raconté en détail la repression TTès abus commis par les 
seigneurs de ce pays, par les commissaires envoyés par le Roi. 



V— 



54 

« Laurent Arpé a déclaré que le seigneur luy détenoit 
un arpent de vigne, luy a enlevé une charrue, pris des 
meubles à rançon, rompu les portes de sa grange pour 
emporter le foing de chez luy. » 

« Léonard Arpé a déclaré que ledit seigneur luy a 
enlevé depuis trois ans les fruits de trois cjuartiers de 
vigne, nonobstant que par sentence du bailliage il ayt 
esté dit qu'il en jouissoit par provision, laquelle sentence 
il nous a représentée datée du 24 septembre 1664 ; luy a 
encore enlevé un muids plein d'avoyne et semé un arpent 
de terre d'avoyne, qui est audit Arpé ; luj^ a aussi fait 
enlever par un sergent un bœuf de trait qu'il luy a gardé 
17 iours dans sa cour, et pour le retirer il a payé 12 livres 
auait sieur, le lieutenant luy ayant refusé justice. » 

Le seigneur de Saint-Cyr n'en était pas à son coup 
d'essai, et nous nous rappelons avoir vu autrefois une 
plainte portée contre lui parce qu'il avait arrêté sans 
motif un habitant du village et Tavait fait enfermer sous 
un cuvier. 



Chiffre des feux d'après les procès-verbaux de 1 597 

ET de 1666. 

Le recensement de la population n'existant pas à l'é- 
poque que nous étudions, il faut avoir recours pour la 
connaître aux rôles des habitans imposables seulement, 
mais qui ne contiennent pas les memores du clergé ni de 
la noblesse non plus que la classe des exempts qui était 
plus ou moins nombreuse. Les procès-verbaux de visites 
du comté en 1597 et en 1666 nous fourniront les docu- 
ments de cette statistique. 

On comptait autrefois par feu le chiffre des habitans. 
Le feu n'est pas un terme de valeur absolue. Suivant les 
auteurs on compte par feu 4 ou 5 individus, c'est-à-dire le 
père, la mère et 2 ou 3 enfans. Nous prendrons le chiffre 
le plus élevé, c'est-à-dire cinq individus par feu pour 
base de nos calculs de la population, et nous croyons 
être plus près de la vérité que par le chiffre 4, étant 
donné les exempts "qui sont en dehors du nombre total 
des habitans. Ainsi Auxerre : 2,460 feux en 1597 repré- 



52 

senteraienl 12,000 habitans en 1887, et ainsi des autres 
lieux. 



Auxerre 

Arcy-sur-Gure 

Augy 

Beaumont 

Ghemilly 

Chitry 

Goulanges-la-Vineuse. 
Goulanges-sur-Yonne 

Gourson 

Grain (^i Misery 

Gravan ... 

Cussy 

Escolives 

Festigny 

Fontenailles 

Fontenay 

Fouronnes et Asnus . , 

Gurgy 

Lucy-sur-Gure , 

MaiUy-lo-Ghâteau 

Maill^-la- Ville 

Merry-Sec 

Merry-sur-Yonne . . . . , 

Migé 

Monéteau-le-Petit 

Monligny 

Mouffy 

PeiTigny 

Quennes et Nangis. . . . 

Saint-Bris 

Saint-Gyr 

Saint-Georges 

Sainte-Pallaye 

Seignelay 

Sery 

Souilly et Fouchères.. 

Val-de-Mercy 

Venoy 

Vermanton 

Villefargeau 

Villeneuve-Saint-Salve. 

Villotle(la).- 

VinceUes 



NOMBRE 

DB FEUX 

en i597. 
2400 


NOMBRE 

OKFEUX 

en 1666. 
2331 


135 


170 


53 


75 


118 


88 


» 


43 


111 


73 


189 


214 


136 


200 


116 


179 


76 


126 


372 


333 


37 


33 


41 


45 


31 


40 


21 


38 


21 


41 


73 


97 


B5 


79 


29 


42 


168 


176 


130 


145 


65 


95 


116 


124 


208 


170 


37 


43 


H9 


113 


43 


46 


. • « ' • mO 


38 


134 


97 


464 


397 


H2 


146 


50 


64 


29 


54 


208 


197 


21 


54 


22 


14 


28 


64 


144 


137 


. . . . . 310 


464 


69 


64 


21 


27 


.... 36 


64 


.... 49 


48 


MAX. QUANTIN. 





MEMENTO 



SUR 



LA CATHÉDRALE DE SENS 

ET LES SERVICES 
qu'on y a célébrés vers la fin du xviii"* siècle. 



Les fragments que j'imprime ici m'ont été transmis en 
1885 par M. Gally, chanoine-calhédral de Sens, qui les a 
découverts chez un boucher de la ville, et a bien voulu 
m^en envoyer copie. Ils paraissent avoir fait partie de 
cette collection Tarbé, dont une bonne partie a été mal- 
heureusement dispersée aux quatre vents. Comme il 
s'agit exclusivement de matières religieuses, j'incline à 
croire qu'ils sont l'œuvre d'un chanoine ou d'un prêtre 
attaché à la grande église de Saint-Etienne. Peut-être 
même viennent-ils de Tarbé lui-même. Il semble, en 
effet, qu'il ne s'agit point d'éphémérides, ou d'un journal 
régulièrement tenu, mais bien d'un travail d'ensemble 
sur la cathédrale et sur les cérémonie^ au'on y célèbre, 
et dont il ne reste plus qu'un débris. Telles qu'elles se 
présentent, ces notes vont de 1733 à 1787, et par consé- 
quent ont été rédigées postérieurement. 

On y lira avec intérêt le détail des services religieux 
qui ont eu lieu lors des obsèques du Dauphin et de la 
Dauphine, en 1777, la manière ingénieuse dont MM. du 
Chapitre ont su éluder les prétentions des membres 
du Présidial concernant les places qu'ils devaient occuper 
durant les offices, et la porte par où ils devaient entrer 



54 

dans Téglise aux processions de la Fête-Dieu et de 
l'Assomption, le tout accompagné d'un petit ton d'aigreur 
fort réjouissant. Suivent des mémentos historiques sur 
diverses chapelles de la cathédrale, telles que Notre-Dame 
de Lorette, Saint-Thomas de Cantorbéry, Saint-Germain, 
Saint-Jacques, sur la reconstruction du grand autel et du 
caveau qui est situé au-dessous du trésor d'en bas ; sur le 
don fait par Mgr Languet, du candélabre qui est dans le 
sanctuaire. Il y est question également de la façon doni 
on célèbre les obits des rois et des évêques, des différents 
prélats in partibus, de Tévêqué de Luçon, ancien archi- 
diacre de Sens, qui ont demeuré en cette ville et officié à 
la cathédrale. 

Ces fragments se terminent par là mention suivante : 
« En 1787, le 19 mai, on posa sur le pont d'Yonne une 
« belle croix de fer. Le lendemain, M. le curé de Saint- 
« Maurice, assisté de Messieurs ses confrères, alla en 
« faire la bénédiction. » 

L'auteur de ces notes n'a certainement pas voulu faire 
montre d'érudition, car il ne remonte pas au-delà du 
x\uf siècle. Son but a plutôt été de rassembler ses sou- 
venirs et ceux de ses contemporains, afin de décrire la 
cathédrale de Sens et les événements liturgiques les plus 
importants qui y ont eu lieu à l'époque où il vivait. 

FRANCIS MOLARD. 



LES RELIGIEUX MENDIANTS (4760). 

Les religieux mendiants de la ville de Sens n'étaient pas 
anciennement dans Tusage d'entrer dans le chœur lorequ'ils 
venaient pour assister aux processions générales, ils restaient 
avec leur croix dans la nef et joignaient le clergé dans le même 
endroit où ils le quittent en revenant de la procession. Ils n'ont 
commencé à entrer au chœur avec la croix que depuis 1760, et 
cela par déférence pour Mgr de Luynes, archevêque, qui désira 
qu'on plaça lesdits religieux à droite et à gauche, sur des petits 
hancs qu'ils occupent actuellement. 

LE TRANSPORT DES CORPS DE MONSEIGNEUR LE DAUPHIN 
ET DE MADAME LA DAUPHINE. 

Le 1°'' juin mi, on transporta, après avoir chanté une messe 
solennelle des morts, les corps de Mgr le Dauphin, décédé au 



55 

mois de décembre 1765 et de M^^e la Dauphine, en la chapelle de 
Sainte^Colombe, à Veïïei d'y rester durant le temps qu'on bâti- 
rait un nouveau caveau, et sur lequel est actuellement posé le 
mausolé. On sonna la veille, à midy, les cloches des deux tours. 
Monseigneur officia à ce service. On y invita tous les^ corps de la 
ville. On tapissa en noir la chapelle de Sainte-Colombe, on plaça 
aatour de la représentation douze gros chandeliers garnis de 
cierges. Le roy paya la dépense de la tenture et du luminaire. 
Les quatre coins du poêle furent portés, durant la marche, par 
un dignitaire, un personnat et deux chanoines. Le clergé alla 
tous les jours après Complie processionnellement à ladite cha- 
pelle en chantant un Libéra ; avant de dire les petits et la col- 
lecte, le chanoine, en semaine, aspersait et encensait à la porte 
de la chapelle les corps de Mgr et de M™« la Dauphine. Le jour 
qu'on transféra les corps de Mgi* et de Mme la Dauphine dans le 
nouveau caveau, on fît la même cérémonie énoncée cy-dessus, 
laquelle se fit le 9 septembre 1777. 

MAUSOLÉE DU DAUPHIN. 

On ne commença à poser le mausolé que le 15 novembre de la 
même année ; cet ouvrage ne fut entièrement fini que le !24 dé- 
cembre 1777. Ensuite on carrela le sanctuaire, le chœur, les 
marches du sanctuaire et celles du chœur en marbre, aux frais 
du Roy. Le clergé de l'église de Sens chanta l'office dans la nef 
depuis le 10 septembre 1777 jusqu'au 22 novembre de ladite 
année, et à cause du froid, on alla chanter l'office dans le bas 
côté du chœur, qui est du côté de la salle du Chapitre, jusqu'au 
samedy inclusivement de la Passion. La chapelle de Sainte- 
Colombe tenait lieu de sanctuaire, et aucun des membres du 
clergé n'y allait prendre séance ; le soudiacre venait chanter 
TEpître au bas des degrés de laditte chapelle et le diacre TEvan- 

file. On mit des tapis vis-à-vis des grilles du sanctuaire du côté 
u tombeau de MM. du Perron. 

TRANSACTION AVEC MESSIEURS DU PRÉSIDIAI.. 

I^e Chapitre de Sens passa, le 31 aoust 1733, une transaction 
avec MM. du Présidial, qui porte que le Chapitre fera faire des 
bancs à dos pour être placés dans le sanctuaire, à condition que 
MM. du Présidial et de la ville ne prétendront plus avoir aucune 
place parmy les chanoines, lorsqu'ils seront convoqués à quel- 
ques cérémonies, ce qui a été accepté respectivement. 



ils avaient le droit d'entrer par la grande porte du chœur. Mes- 
sieurs du Chapitre, pour éviter les frais d'un procès, prirent la 
résolution de faire dorénavant un intervalle entre l'office du 
chœur et les processions, auxquelles ces Messieurs avaient cou- 
tume d'assister. 



.♦ 



56 

PROCESSION DE LA FÊTE DIEU. 

Le jour de la feste de Dieu, on faisait la procession du Saint Sa- 
crement immédiatement après Prime, et pendant qu'on le chantait, 
ces Messieurs venaient à l'église de Sens et passaient en entrant 
dans le chœur par la porte du cellerier pour aller dans le sanc- 
tuaire, et de la même manière à la procession de la récupération 
de la coupe. 

PROCESSION DE l'ASSOMPTION. 

Le jour de l'Assomption de la Sainte Vierge, on faisait la pro- 
cession du Roy immédiatement après Complie ; ces Messieurs 
venaient à l'église pendant qu'on le chantait, et en entrant dans 
le chœur ils passaient par la porte du cellerier et jamais par la 
grande porte du chœur. 

SERMON DU JEUDI SAINT. — GENE. 

Il était d'usage, le jour du Jeudy Saint, de prêcher avant 
Complie dans la salle du Chapitre, et immédiatement après le 
sermon, on présentait dans laditte salle à MM. les dignitaires, 
archidiacres, chanoines prébendes et semi-prébendés, des gâ- 
teaux, des dragées et même du vin à ceux qui voulaient en 
boire. Mgx' Languet, archevêque de Sens, a supprimé cet usage 
en 1746, à condition que chaque archevêqueVe Sens paierait 
dorénavant à l'office de la chambre et tous les ans la somme de 
soixante livres. Les termes suivants, énoncés dans la tran- 
saction passée le 17 septembre 1757 par Mgr de Luynes, arche- 
vêque de Sens, en sont la preuve : Monseigneun^econnaît qu'il 
doit payer annuellement à l'office de la Chambre la somme de 
60 livres, pour tenir lieu des dragées, gâteaux et du vin qu'on 
distribuait anciennement le jour du jeudy saint dans la salle du 
Chapitre, à tous les chanoines prébendes et semi-prébendés, 
immédiatement après le sermon de la Cène, qui commençait à 
3 heures du soir. 

Les deux chanoines du trésor, un du côté droit et l'autre du 
côté gauche, présentaient dans un bassin d'argent les dragées et 
les gâteaux. 11 est dit aussi dans la inême transaction, que Mon- 
seigneur paiera annuellement à l'office de la panneterie, la 
somme de vingt-cinq livres pour tenir lieu dé dragées et du vin 
qu'on distribuait au clergé le jour que Monseigneur chante l'an- 
tienne Domine. Il est fait aussi mention de la somme de 
quatre cents livres payable à la fabrique pour la moitié des répa- 
rations ordinaires de l'église, sans préjudice de la moitié des 
réparations qui arriveraient par vétusté. Il est dit aussi que Mon- 
seigneur est tenu de fournir les jours de Te Deum Qi ^n^i ser- 
vices solennels qui se font en l'église de Sens par ordre du Roy, 
le luminaire, et de payer la sonnerie, et de payer annuellement 
au chanoine du trésor du côté droit la somme de sept livres dix 
sols et aucune somme à celuy du côté gauche. Le cérémonial 
imprimé en 1769 fait mention du sermon de la Cène. On n'a cessé 
qu'en 1772 à le supprimer. 



57 

Lacune de plusieurs pages dorénavant les quatre 

chapelains seraient installés, lors de leur réception, dans la 
chapelle de Saint-Savinien, et qu'en place de la procession qu'on 
faisait tous les ans à la chapelle Saint-Gyr, on chanterait le jour 
ée cette feste dans l'église de Sens, l'office sous le rit double. 
Cette chapelle servait anciennement d'oratoire aux chanoines 
infirmes. Avant la destruction de l'autel, on exhuma le corps du 
fondateur et on le transporta dans l'église de Sens. 

CHAPELLE DE NOTRE-DAME-DE-LORETTE. 

La chapelle de Notre-Dame-de-Lorette fut bâtie aux frais de 
M. Nicolas Fristard, chanoine de Sens. Cette chapelle fut déco- 
rée, en 1782, par un notable de la ville de Sens, et Messieurs du 
Chapitre firent dorer la grille qui sert de clôture, laquelle fut 
posée avant 1782 aux frais du Chapitre. 

CHAPELLE SAINT-THOMAS DE CANTORBÉRY. 

M. Desiongeat, qui fut reçu chanoine de Sens en 1759, donna 
une somme à Messieurs du Chapitre pour faire décorer une 
chapelle et y poser une grille ; cette chapelle était alors désignée 
sous le nom de l' Ange-Gardien. Son intention fut aussi que, dans 
le tableau de l'autel, on y metterait la figure de Saint-Thomas de 
Cantorbéry en place de celle de l'Ange-Gardien. Cette chapelle 
est actuellement réputée celle de Saint-Thomas, et le chapelain 
y est installé lors de sa réception et pareillement celuy de Saint- 
Michel. Depuis qu'on a transféré les archives du Chapitre dans 
celle qui, auparavant, était véritablement celle de Saint-Michel, 
la chapelle, désignée sous le nom de l'Ange-Gardien, a toujours 
été sans chapelain. C'est pourquoi le jour de cette feste on n'y 
chantait pas la messe ny vespres. 

CHAPELLE DE SAINT- GERMAIN. 

Le 30 juillet 1778, M. le Pellerin, chanoine, prébende fit la 
bénédiction de la chapelle de Saint-Germain. Mgr l'évêque de 
Calinique, abbé de Sainte-Colombe-les-Sens et chanoine hono- 
raire de l'église métropolitaine, a payé la somme de neuf mille 
livres pour la décoration de cette chapelle et pour la grille qui 
est bien dorée. Ce prélat demeura l'espace de deux ans dans 
l'abbaye de Sainte-Colombe et vint demeurer au fauxbourg de 
Saint-Antoine dans une maison qui appartient à l' Hôtel-Dieu de 
Sens et qu'il habitait encore en 1787. Ce prélat ne fit aucune 
fonction épiscopale dans l'église de Sens. 

MONSEIGNEUR l'ÉVÊQUE DE SYDON. 

Mgr de Sydon fit, en 1781 et en 1784, le Jeudy-Saint, la 
consécration des Saintes-Huiles en place de Mgr le cardinal de 
Luynes. M. Menu, chanoine prébende, fit la fonction de diacre, 



58 

et M. de Treignac, aussi chanoine prébende, fit celle de sou- 
diacre. MM. les archidiacres ne font jamais la fonction de diacre 
qu'à Mgr Tarchevêque. 

MONSEIGNEUR DE MERGY, EVÊQUE DE LUÇON. 

Mgr de Luçon, ci-devant archidiacre de Sens donna, le 8 dé- 
cembre d776, dans ladite église, après la messe du chœur et dans 
la nef, la confirmation, et après la confirmationf la tonsure à 
plusieurs écoliers qui étaient en pension au petit-séminaire. 

Un évéque officiant à une feste annueUe, Tancien des chanoines 
du côté droit doit raccompagner pour aller encenser le grand 
autel, et aucunement le trésorier ny le cellerier, vu que Tofficiant 
et rassistant ne sont jamais du même côté. Or, la stalle du 
cellerier est toujours celle dans laquelle un évèque siège 
lorsqu'il assiste à l'office du chœur. Jamais un archidiacre ne fait 
diacre à un évoque lorsqu'il ofQcie. 

CHAPELLE DE SAINT-JACQUES EN d778. 

M. de Marsangy, oui fut reçu chanoine de Sens en 1745 et 
trésorier en 1758, fit laire à ses frais la grille de la chapelle de 
Saint-Jacques, il a fait poser dans le tableau de l'autel l'image de 
saint Bernard, son patron. La dépense de l'autel et de la grille a 
monté à la somme de 4,000 livres. On ne fait, dans cette chapelle, 
nullement l'office de saint Bernard, mais uniquement celui des 
deux saints énoncés cy dessus au premier jour de may. Cette 
chapelle est size dans le bas côté droit de la nef, proche celle de 
Saint-Eloy. 

CANDÉLABRE DANS LE SANCTUAIRE. 

Mgr Lan guet, archevêque de Sens, fit présent, le 24 avril 1734, 
du candélabre qui est actuellement placé dans le sanctuaire. 

Avant que le trésor dans lequel le célébrant, le diacre et le 
soudiacre vont actuellement s'habiller ne fut construit, on allait 
s'habiller, pour les basses messes, dans la chapelle de Saint- 
Martial. 11 y avait un mur qui servait de clôture, en place duquel 
est maintenant une grille que M. Mahiet, chanoine de Sens, a fait 
faire, lequel est décédé au mois d'octobre 1767. 

LES OBITS DES ROYS ET DES ARCHEVÊQUES. 

L'obil de Philippe-le-Bel, roy de France, et celui de MMgrs 
Adémard et de Louis de Melun, archevêque, de Sens, n'étant 
que simples et sans vigiles. Messieurs du Chapitre ont arrêté, 
en 1763, que dorénavant les obits des rois et des archevêques 
seraient tous solennels et que la distribution serait fixée à vingt- 
quatre sols, mais les obits qu'on fait pour les personats, les archi- 
diacres et les chanoines de Sens, n'ont jamais été chantés que 
sous le rit simple, et si la distribution n'est pas fixée sur la table 
du chœur, à seize sols. On les chante sans vigiles. Pour Tobit des 



59 

bienfaiteurs qu*on fait tous les mois, il est chanté sous le pit 
semi-double. C'est pourquoy les deux bas vicaires, qui sont 
choristes, portent la chape aux vigiles et à la messe ^que le célé- 
brant dit au grand autel. Aux obits des dignitaires, on sonne 
toujours deux cloches qui ne sont pas les deux grosses de la 
tour de plomb, mais les deux suivantes et précisément une seule 
cloche aux autres obils. 

LE GRAND AUTEL. 

Le grand autel avec le baldachin fut posé en 4742. Mgr de 
Poncet, évoque de Troyes, en fît la consécration en 4 143, le jour 
de la Conception de la Sainte-Vierge ; après l'office du chœur et 
après la consécration, Mgr de Poncet dit une messe basse audit 
autel. Le caveau des archevêques fut entièrement bâti en 1742. 
Mgr Languet y fut enterré le premier au mois de may 1753. 

LE CAVEAU. 

Li6 trésor d'en bas et le caveau qui est dessous n'ont été 
entièrement construits qu'en 1746. M. Defages, chanoine pré- 
bende et qui décéda le 22 novembre 1747, y fut enterré le 
premier, et en 1748, au mois de janvier, M. Cottet, chanoine et 
archidiacre de Melun. 

Mgr Languet a fait la dépense de l'autel de Saint-Pierre qui a 
été posé en 1749. Sa Grandeur en fît la consécration le 12 dé- 
cembre de la ditle année, après la messe du chœur, en présence 
du clergé de son église. 

(En marge on lit :) En 1787, le 19 mai, on posa sur le pont 
d'Yonne une belle croix de fer. Le lendemain, M. le curé de 
Saint-Maurice, assisté de MM. ses confrères, alla en faire la 
bénédiction. 

Certifié conforme à l'original. 

Sens, le 30 septembre 1885, 

Signé : Gally, 

Chanoine de la Cathédrale do Sens^. 



MON HERBIER TÉRATOLOGIQUE 



SES DIVISIONS, SES NOTES, SES RARETÉS. 



INTRODUCTION. 

Les anomalies végétales sont des déviations de types 
spécifiques reconnus. Elles ont pour causes soit un 
changement brusque ou considérable dans le régime des 
plantes, soit une surexcitation ou un ralentissement dans 
la force vitale qui leur est propre, soit enfin quelques 
troubles accidentels dans l'appropriation à leurs organes 
des molécules qni concourent à leur développement. 

L'aspect désordonné qui nous frappe dans les anoma- 
lies ayant provoqué de nombreuses études physiolo- 
giques, la tératologie est devenue une science. Elle em- 
brasse nécessairement l'horticulture. Les plus belles 
fleurs de nos parterres, les meilleurs fruits de nos ver- 
gers sont en effet des anomalies voulues, cherchées et 
obtenues par l'homme de la nature complaisante ou sou- 
mise. Elle ne peut être capricieuse parce qu'elle est 
asservie à des lois générales, mais ces lois, comme nos 
codes, ont des marges où s'inscrivent des faits assez 
bizarres pour ressembler à des caprices. 

L'horticulture, en particulier, est une grande fabrique 
de monstres pour notre plaisir et notre enseignement. 

La déviation des molécules organiques, que je viens 
d'indiquer comme une cause accidentelle d'anomalie, me 
rappelle un souvenir d'enfance. Il y a de cela bien long- 
temps. Beaucoup de petits bourgeois usaient encore de 



//f/fSffF T[RATOLOGIQU£. 

Pl.l 




U,'^'^ 




/ Bull-illei deraJiium vii/ea/e 
If. Rasa e^/arifena (L„ij K,/-.- Pun 




J Jéen}k, ^/v^"^'5 //,' // ^'""■''■^ ""f'' ^f/. .,, 
'■■^^ ' „^ .f„,^i TV Cûnvolyuluslncoiûr.ii} 
m Cerétsai J^uro-cerasiis. i UnJ iv '■^ ^"^'^ . — 

— TJ^^O^uiiU Âu-.'r,:- 1 

M de! J 



HCRBIIK TlRATOLOeiQUE. 

FI. m 




Slàph^hi pmnats flin) 



HiRBItR ïiRATOLOGIOU^ 

PI. IV. 




CânJ^mwe pralensis il>n) ^.«>" r"" 



H 1RS 1ER TtR*TOLOeiOU£ 
Pl.V. 




7, Kdntinciilui: repensfl''^) //"'■' z^'""- 
//. Rose, _f,„„.,-^ /.*./»...-.. 



/^f/fBIER TlRATOLOGIQUl. 

Pl.VI. 




C/cinal'Js recta ( Ixn )• 



n.vii. 






MfmilH TCRAJOIOGIÇOE. 

PLVlïï 




/. Hepâlka In'ioba. (C/iauJ 



HtHBlCK nUATOWCIOUC. 



' // 



F/antaqo hnce-olaÏA i i>") 



PIX. 



/ Pnmiila y^r/a3i7is f 
II. Tradescaiitui Yliymiûas. 
III, Faelish , .utt «ij n„.,&. 



H£RBI£R nRATOLOGIQUE . 



n.xi. 




lonicera. C/iin en sis fW^I ^ 



Jâponioa (TiunBJ 



J .\>'/x/r-/// <:^^l- 



lil^ . G. Houille^ Jtz^errc 



\ 



Hf/i8l[R TERATOlOam 
PI. XII. 




Pknlîgo major (lin-j 



HIRBIIR URAlOLOeiÇUC . 

H.xm. 




ôjj^^pi'i àrt'r'nsis /■/"' 






61 

cuillers d'étain. Un fondeur, que nous nommions le 
Magnin, établi au coin d'une place, à Tabri du vent, avec 
son fourneau et son outillage, coulait quelques pots et 
beaucoup de cuillers. Il serrait entre ses genoux un moule 
en bronze à deux valves, emmanchées par le travers, 
chauffées à point, et y versait le métal tenu en fusion 
dans une grande poche à longue queue. Depuis plus de 
vingt ans, il connaissait tous les secrets de son métier, et 
cependant, bien des fois, trop nombreuses pour lui, trop 
rares pour moi, il arrivait que la pièce espérée n'était 
qu'un assemblage d'arabesques brillantes, plus ou moins 
capricieuses. La même cause d'incohésion moléculaire 
n'amenait jamais des bizarreries identiques, et c'est ce 
qui m'intéressait. 

Quant à la surexcitation des forces vitales dans les 
plantes dont j'ai parlé, je certifierais volontiers qu'on 
peut, avec un litre de poudrette, faire divaguer autant de 
végétaux qu'on peut laire divaguer d'hommes avec un 
litre d'alcool. 

A Pépoque, peu éloignée, où les esprits émus et atten- 
tifs s'occupaient de générations spontanées, de la trans- 
formation mcessantedes êtres, de l'instabilité des espèces 
végétales, de l'apparition d'espèces nouvelles éprouvées 
par la fertilité de leurs graines et la persistance de leurs 
produits, de l'hybridation et de ses merveilles, on se prit 
à interroger à ce sujet tout ce qui était anormal avec une 
anxiété fiévreuse, comme si les monstres avaient le mot 
de l'énigme. On accumula beaucoup de faits, d'où il ne 
sortit souvent que des opinions contradictoires et incon- 
ciliables, ou des hypothèses hasardées, incapables de vé- 
rification. Je n'ai pas, heureusement, à traiter de tout 
cela ; je viens seulement proposer un moyen de classer 
artificiellement une collection d'anomalies végétales, c'est- 
à-dire de matériaux propres à de nouvelles éludes, moins 
élevées peut-être, mais aussi moins systématiques. En 
même temps, je signalerai les notes que j'ai prises à cette 
occasion et les raretés que j'ai recueillies avec le con- 
cours amical et dévoué de M. Juillet, président de la 
Société archéologique de Sens, et de M. Gérard, conserva- 
teur des hypothèques et savant botaniste à Baume-les- 
Dames. 



62 

Et d'abord, je crois qu'on a considéré trop souvent 
comme anomalies certaines manifestations peu connues 
qui appartenaient à l'ordre naturel et, tout en me réser- 
servant d'en parler plus amplement quand il y aura lieu, 
puisque ces méprises toucnent à mon sujet/ j'en citerai 
ici un exemple. 

M. Moquin-Tandon indique comme une monstruosité, 
pour l'avoir vue dans la collection té^atologiaue d'A. de 
Jussieu, un rameau de chèvrefeuille ayant aes feuilles 
entières, arrondies, obovées, et d'autres feuilles sinueuses, 
échancrées et lobées. 

De son côté, M. Eugène Fournier a présenté à la 
Société botanique de France, le 17 septembre 1858, un 
rameau trifolié du Lonicera Xylosteum (L.) comme une 
singularité anormale, mais, dès le 7 juin 1859, M. Ch. des 
Moulins faisait connaître à cette Société que la tige-mère 
du Lonicera chinensis [W dits) — Japonica (Thunb.) présente 
la même anomalie, puis il ajoute : une autre anomalie que 
je crois bien plus rare m'est offerte par le même arbrisseau. 
Plusieurs de ses rejetons vernaux présentent, jusqu'à la 
hauteur d'un mètre et demi tout au plus, des feuilles oppo- 
sées, régulièrement sinvées-lobées , absolument comme ceUes 
du quercus sessiliflora, fait entièrement nouveau I 

Or, il y a une dizaine d'années, j'ai planté moi-même, 
à la place d'un pavé, contre un mur de ma maison, à 
l'exposition du nord, un jeune pied de Lonicera chinensis, 

3ui croît là sans culture, sans arrosements et qui a pro- 
uit, à son premier printemps, des drageons à feuilles 
glauques profondément lobées. La tige coupée très courte 
n'eut ensuite que des rameaux à feuilles entières, ovales- 
lancéolées d'un beau vert. Cet arbuste est vigoureux et 
ses rameaux, généralement à feuilles entières, en ont 
cependant, de temps en temps, qui sont plus ou moins 
profondément lobées. J'en ai détaché notamment pour 
mon herbier deux axes tertiaires, l'un portant d'abord 
quatre couples de feuilles profondément lobées, puis une 
série de feuilles entières; l'autre, deux jets opposés ayant 
chacun d'abord deux couples de feuilles entières, puis 
huit et cinq couples de feuilles échancrées-lobées. Un 
rejeton enfin, pris vers la base de la tige, porte après 
deux feuilles entières opposées deux verticiles de trois 



63 

feuilles également entières opposées. Etalé en espalier, 
l'arbuste occupe un espace réduit à deux mètres de super- 
ficie, ce qui lui est de beaucoup insuffisant. L'ayant rasé 
perpendiculairement à dix centimètres du mur, tous ses 
rejets, sans exception, au nombre de quinze, ont eu leurs 
feuilles plus ou moins profondément échancrées-lobées ; 
les nouvelles pousses terminales seules ont donné des 
feuilles ovales-lancéolées entières. 

Cette sin^lière foliation se reproduit exactement la 
même depuis dix ans, incertaine et capricieuse dans ses 
différentes formes, mais toujours hétérophylle comme 
quelques autres plantes, du reste,- notamment leRanun- 
culus auricomus qui abonde dans nos bois. Et si j'ajoute 
ici que j ai récollé à Château-Thierry deux rejetons de 
symphoricarpos racemosus (Mich.) ayant plus de moitié de 
leurs feuilles échancrées-lobées, on pourra conclure de 
Tensemble de ces faits que plusieurs espèces de la famille 
des caprifoliacées sont hétérophylles, mais rien n autorise 
d'y voir des anomalies. 

J'arrive enfin à la classification de mon herbier. 



TITRE I. 

ABERRATIONS SEXUELLES. 

Les faits botaniques que je nomme aberrations sexuelles peuvent former 

cinq parties nettement caractérisées. 

§ P^ — Introduction dans une plante dioïque d'un second 
sexe qui la rende monoïque ou hermaphrodite. 

On place dans cette section la mercuriale annuelle, le 
chanvre, l'épinard, lorlie et la bryonedioïques, des saules 
et quelques autres plantes qu'on a rencontrées à l'état 
monoïque, ce qui n'est pas très rare. 

Tous les êtres arrivent à la vie comme à un héritage 
indéfiniment substitué à charge de restitution, et sont 
poussés à l'exécution de cette loi naturelle par une double 
passion, l'instinct de conservation et l'instinct de repro- 
duction. Quand l'un ou l'autre, dans les végétaux, est 
entravé ou menacé, la nature qui ne peut pas, à la fois, 
vouloir et ne vouloir pas, fait violence aux obstacles ou 



64 

supplée par des succédanés aux moyens qui font défaut. 
C'est pour obéir à celte loi et ne pas la laisser, en quelque 
sorte, tomber en désuétude, que les plantes dioïques 
arrivent à la fécondation, même quand elle semble impos- 
sible à cause de la distance interposée entre les deux 
sexes en se revêlant exceptionnellement du sexe qui leur 
manque. 

L'introduction anormale d'organes mâles dans les fleurs 
femelles dioïques pourrait même être considérée comme 
surabondante, s'il était consacré par Tobservation que 
plusieurs des espèces que j'ai cilées, notamment le 
chanvre, la mercuriaJe annuelle et la bryonne dioïque 
peuvent se développer en embryon sans êlre fécondés et 
produire des graines fertiles, et que la parthénogenèse 
existe dans le règne végétal, ce qui a, été affirmé et con- 
tredit par des botanistes de premier ordre. 

§ II. — Suppressions et transpositions quiy d'une plante 
monoiquey font une plante dioïque ou polygame. 

On connaît dans cette section notamment : 

Des carex et des typha rendus unisexués par un avorte- 
ment ou polygames par des épis mi-parties mâles et 
femelles ; 

Des Typha latifolia et angustifolia (L.) dont l'épi mâle 
pénètre par le bas plus ou moins profondément dans l'épi 
femelle qui le revêt, en partie, comme d'un manteau de 
velours. J'en ai de beaux échantillons ; 

Des Carex glauca (Murr.) et Acuta (Lin.) vus avec des 
étamines dans les utricules ; 

Un ricinus rutilans dont les fleurs inférieures ont été 
reconnues hermaphrodites; 

Et encore des jeunes sapins qui portaient des étamines 
^ la base de leurs cônes. 

§ IIL — Introduction dans une plante hermaphrodite de 
fleurs unisexuées qui la rendent polygame. 

Il existe dans le bois du Saulon, près de Dijon, une 
espèce de vigne à petits fruits noirs et acerbes dont les 
fleurs sont ainsi polygames-dioïques. M. le docteur Sagot 
m'en a donné des échantillons. 



«5 

§ IV. — BiUbilles remplaçant les organes reproducteurs en 

V absence des deux sexes. 

Je place dans cette section des graminées, quand elles 
sont absolument vivipares comme on rencontre le Des- 
champsia cœpitosa (Pal. de Beauv.), le Poa elegans (D. C), 
Je Poa buWosa (Lm.) var. vivipara^ VAgrostis vulgaris 
(Lin.), etc., en faisant remanquer que le Poa buWosaesi 
véritablement bulbeux. De ses racines fibreuses naissent 
en effet déjeunes pieds gazonnahts, serrés et incontesta- 
blement bulbeux, qui reproduisent la plante à deux 
degrés. J'en ai récolté et introduit plusieurs dans mon 
herbier au mois de mars iS18 ; je les ai plantés au mois 
de novembre suivant, après sept mois de dessication, et 
tous ont donné des fleurs au printemps de 1879. La bulbe 
du Poa est, du reste, antérieure au chaume. Quant à 
VAgrostis vulgariSy ses bulbîlles produisent des plantes 
qui sont elles-mêmes directement et ab initio vivipares. 

Appartiennent à la même section le Polygonum vivipa- 
rum (Lin.) et diverses espèces d'ail, spécialement VAlium 
vineale (Lin.) de mon herbier, auquel se rattache une par- 
ticularité intéressante. 

Un cultivateur de Brasie, ayant enlevé de sa vigne un 
faix d'ail de cette espèce, vint, pour le faire sécher et 
brûler ensuite, sans doute, le déposer au bord de la 
route sur une roche de calcaire jurassique fossilifère 
complètement dénudée. Or, quand il fit disparaître cet 
amas de tiges, un assez grand nombre de bulbilles qui 
s'en étaient détachées restèrent sur la roche et y pas- 
sèrent l'hiver. Au premier printemps, je \eb ai remarquées 
et voici en quel état elles étaient: elles avaient jeté des 
racines plus ou moins longues et s'étaient dressées sous 
leur effort; toutes s'étaient revêtues de tuniques, en 
forme d'éteignoir, élégamment découpées par le bas, les 
couvrant tout entières au nombre de 4, 5, 6, superposées 
et entrant les unes dans les autres, comme les gobelets 
d'un prestidigitateur. (PI. I, n^ i). 

Quand il nous arrive de rencontrer des plantes ana- 
logues à celles indiquées dans ce paragraphe, mais qui 
sont en même temps munies d'organes sexuels et de bul- 
billes capables d'y suppléer, nous ne voyons là, bien 

1888 V 



66 

certainement^ rien de monstrueux. En doit-on iuger au- 
trement, alors que ces plantes, en l'absence absolue de 
sexes, se trouvent exclusivement vivipares? Je ne le 
pense pas. S'il nous plaît, en effet, de ne voir de produc- 
tion normale que celle (jui s'opère par l'intervention des 
sexes, la nature a l'esprit plus large que nos méthodes. 

Les plantes vivaoes ont généralement plusieurs moyens 
de se reproduire, et, s'il fallait dire, en toute vérité, quel 
est le producteur direct et le suppléant, les graines vien- 
draient le plus souvent en sous- ordre ; ainsi, il y a des 
plantes qui se multiplient, comme les fraisiers, par leurs 
coulants ; 

Il y a des plantes tubéreuses, comme la pomme de 
terre, qui se multiplient par des tubercules; 

Il y en a à racines noueuses, comme le chiendent à 
chapelet (Arrhenatherum elatiory Pal. de Beauv.) et le 
chiendent officinal (Triticum repens, Lin.) qui infestent 
les moissons de leurs rhizomes indéfinis ; 

Il y en a dont les tiges, courant entre deux terres, 
jettent çà et là des racines, comme les menthes et les 
tussilages ; 

Il y en a qui, comme l'ail que je viens de citer, se mul- 
tiplient à la fois par des graines, par des bulbilles [i) et 
par des cayeux. 

C'est enîîn le cas de rappeler ici que le (Lysimactm 
nummalaria, L.), si répanau et si florifère, qu'on en fait 
de charmantes suspensions, ne fructifie jamais sous le 
climat de Paris (2). 

Il me reste à mentionner un mode de propagation 
vivipare, propre à quelques espèces de crucifères {Carda- 
mine latifolia et pratensts, Nasturtium officinale) qui con- 
siste en Dourgeons foliaires, en forme de petites rosettes, 
naissant sur le rachis et sur les nervures des feuilles 
pennatiséquées, et qui^ après avoir pris un certain accrois- 
sèment y finissent par se détacher de la feuille-mère, encore 
vivante, pour tomber sur le sol et y prendre racine. 



(1) La bulbille n'a pas de racine innée comme la graine, mais 
elle n'en devance pas moins celle-ci sur tous les points, même 
pour la racine. 

(2) Decaisne, BuU. de la Soc. bot. de Fr.^ V, p. 156. 



67 

§ V. — Présence anormale d* organes sexuels là ou il n'en 

doit exister d'aucune sorte. 

Il s'agit ici de cas tératologiques incontestables. J en 
dois un spécimen curieux et probablement unique à 
M. JuUiot qui l'a recueilli à Sens. C'est un jet vigoureux 
de rosier capucine (Rosa eglanteriay Lin., variété punicea), 
présentant une rose sans gynécée, dont les pétales 
adhèrent à la tige par des filaments tomenteux au milieu 
d'un verticile de cinq feuilles ailées représentant les cinq 
sépales ordinaires. Il n'apparaît, au centre des pétales^ 
aucune trace d'étamines, mais il en existe jusqu'à dix 
par derrière la corolle et au-dessus, qui sont insérées sur 
1 écorcé même de la tige en forme d'aiguillons et portent 
des anthères dont plusieurs, entr'ouvertes, contiennent 
des grains de pollen, couleur orangée et d'apparences 
fertiles. (PI. I, n® u). Les débris d'une seconde rose, éga- 
lement anormale, existent immédiatement au-dessus de 
la première. 

TITRE II. 

CONJONCTIONS ET SOUDURES. 

Il se peut rencontrer, on le sait, des embryons qui sont 
soudés dans les graines, mais cette conjonction est d'au- 
tant plus rare, que la présence de plusieurs embryons 
dans une même graine est très rare elle-même. Quant à 
la soudure des bourgeons, elle ne peut avoir lieu que par 
les rudiments de foliation qui les composent et dont Linné 
décrit dix sortes. Elle est donc une conjonction spéciale 
des feuilles. 

En dehors de ces deux cas, on distingue: 1® la con- 
jonction des tiges, des branches et des rameaux ; 2^ la 
conjonction des feuilles et des folioles ; 3° celle des fleurs 
et de leurs organes ; 4° celle des fruits. 

§ I. — Conjonction des tiges, des branches et des rameaux. 

Il peut y avoir soudure de plusieurs tiges entre elles ou 
d'une tige avec ses branches et ses rameaux, ou enfin de 
ceux-ci, soit avec ^eux-mêmes, soit avec une tige ou quel- 



68 

qu*une de ses divisions, même d'espèces différentes. El 
ici j'établis deux groupes comprenant : le premier, les 
espèces ligneuses ; le second, les espèces herbacées. 

I. — Espèces ligneuses, — Des tiges peuvent se souder 
avec leurs propres rejets ou avec des tiges rapprochées et 
unies accidentellement ou volontairement. On connaît des 
arbres énormes, chênes, châtaigniers et platanes dont 
1 extrême grosseur n'a pas d'autre cause. J'ai vu, dans la 
promenade d'Orgelet (Jura), un tilleul de ce genre et 
M. Gérard m'a envoyé la photographie d'une glycine exis- 
tant encore à Belfort, formée de quatre plants soudés à la 
courbure de l'un d'eux en un bourrelet au-delà duquel il 
n'y a plus qu'une tige unique, qui se développe et fleurit 
sur ses quatre jambes. 

La soudure des branches d'un même arbre entre elles 
s« prépare par le frottement de l'une contre l'autre, puis, 
quand le mouvement de va-et-vient se trouve empêché 
par une cause quelconque, la soudure s'opère ; c'est 
alors une greffe naturelle par approche. M. Moquin- 
Tandon a signalé la soudure d'un rameau de sophora 
dans la bifurcation de deux branches de sureau et qui 
ont fait bon ménage à trois au Jardin des Plantes de Tou- 
louse. Il a fait connaître également un pin sylvestre dont 
quatre rameaux, arqués du dehors en dedans, se sont 
soudés d'abord deux à deux, puis tous ensemble avec le 
prolongement de l'un d'eux comme axe principal. On sait 
enfin, par M. Puyson W. Lyman, que deux ormes (Vlmus 
americana, Wild.), se sont unis par une branche de l'un 
au tronc de l'autre. 

II. — Espèces herbacées. — La consistance des plantes 
herbacées étant plus tendre, plus molle, elles s'unissent 
plus facilement que les plantes ligneuses. 

On a cité la conjonction de deux chaumes de graminées 
en un seul portant deux épis : l'un de seigle, l'autre de 
froment ; 

Un Endymion nutans (Dum.), dont trois tiges tordues, 
unies en une seule, se sont enfin séparées en trois 
faisceaux ; 

Un tulipa Gesneriana fLin.), dont trois tiges, soudées 
en une seule à la base, se sont séparées par des sillons de 
plus en plus profonds et portaient trois fleurs. 



69 

J'ai, comme demi-raretés, un salvia de mon jardin 
dont une branche est soudée à l'axe principal dans toute 
la longueur d'un entre-nœud et devient libre ensuite ; un 
Jacinthus orientalis (Lin.), dont deux tiges, soudées de- 
puis la base, sont fleuries ensemble jusque vers le som- 
met où elles se séparent, ayant une fleur intermédiaire 
pour dernier trait d'union (Julliot-Sens), et deux Leucoium 
vemum (L.), dont les tiges sont soudées dans l'un, depuis 
la base, dans l'autre, à la hauteur de l'extrémité des 
feuilles (Gérard-Wisques et Belfort). 

§ II. — Conjonction des feuilles ou symphyllies (mihi). 

Elles forment naturellement deux groupes. 

I. — Soudure des feuilles simples. — En voici quelques 
exemples tirés des auteurs : 

Une feuille de Tilia grandiflora (Ehrh.), soudée par ses 
bords inférieurs et peltée comme une feuille de capucine. 

Une feuille de Bégonia argentea (Linds.), soudée en 
forme de cornet sans apparence de suture ; 

Une feuille de Polygonatum multiflorum (Ail.), soudée 
en forme de sac enfermant la tige et d'où sortent les 
feuilles terminales ; 

Une feuille supérieure de Tulim Gesneriana (Lin.), 
soudée autour de la tige en forme de cylindre. 

Mes raretés personnelles sont des feuilles bractéales de 
Centranthus latifolius (Dufr.), soudées en un seul limbe 
cunéiforme trilobé et trois feuilles (Julliot-Sens) de Saxi- 
fraga ligulata (Wal.), l'une soudée par les bords du limbe 
entièrement en forme d'entonnoir ; la seconde, par le bas 
seulement, en forme d'oublié ;. la troisième eniîn, dès la 
base des pétioles, jusque vers le milieu des deux limbes 
qui, avant de se disjoindre, ont acquis conjointement une 
largeur de 23 centimètres. Des feuilles ne sont quelque- 
fois soudées que par leurs pétioles restant libres au-dfelà. 
J'ai dans ces conditions des feuilles de lilas et de laurier- 
cerise (Julliot-Sens). 

II. — Soudure des feuilles composées. — Les cas les 
plus intéressants de cette section sont les soudures en un 
seul limbe de toutes les folioles d'une feuille composée. 
On connaît, en cet état, une feuille de jasmin officinal, et 



70 

je possède moi-même deux feuilles de rosier, la première 
à trois larges folioles entièrement soudées par applica- 
tion Tune sur lautre; la seconde, également à trois 
folioles, dont deux seulement sont soudées aussi sur le 
plat (Julliot-Sens). 

Quant à la soudure de quelques folioles en particulier 
par les bords du limbe, notamment de celles terminales, 
elle est très fréquente dans les érables, les frênes, les su- 
reaux, les spirées, les ronces, les fraxinelles, etc. 

On sait que le Geum intermedium (Ebrh.) a souvent ses 
trois folioles supérieures confluenles. Mon herbier en 
contient deux tiges dont toutes les feuilles sont simples et. 
seulement trilobées (Gérard- Lumbres). 

§ III. — Conjonction des fleurs (Synanthies). 

La conjonction des fleurs n'est pas rare. On a vu même 
quelquefois une fleur adhérer à sa voisine d'un autre axe, 
exemple le Betonia alopecuros (L.) cité par M. Michalet. 

Les conjonctions de fleurs ne semblent particulières à 
aucun genre, à aucune famille spécialement, mais cette 
duplication latérale donne à certaines espèces un aspect 
très pittoresque. Mon herbier contient une notable quan- 
tité de fleurs conjointes : des roses, des anémones, des 
fuchsias, des bégonias, des narcisses, un Trolius-Euro- 
pœus (L,), un Antirrhinum Majus, Lin. (Julliot-Sens), un 
Muscari neglectum, Guss. (Gérard-Baume-les-Dames), 
etc. Un Anémone Coronaria (L.) de mon jardin, dont 
quelques pétales se sont soudées à l'involuVe, ont forcé 
celui-ci à se tenir immédiatement rapproché de la fleuret 
lui ont donné l'aspect d*un véritable calice. 

§ IV. — Conjonction des fruits ou Syncarpies. 

La conjonction des fruits se fait à divers degrés de 
nombre et d'intimité. Il n'est pas d'enfants qui ne se 
soient plus ou moins émerveillés en détournant de leur 
goûter une cerise bessonne qu'ils finissaient par manger 
comme les autres. 

On peut faire deux groupes des fruits conjoints : 1** les 
jumeaux ou bessons unis deux à deux ; 2° ceux unis en 
plus grand nombre. 



71 

I. — Fruits conjoints deucoà deuœ. — On a désigné des 
cerises, des prunes, des pêches, des poires, des pommes, 
des groseilles, des grains de raisins, des courges, des 
melons, etc. Quand j'ajouterais à cette liste un haricot 
(Julliot-Sens), un concombre et un abricot tirés de mon 
herbier, nous serions loin encore d'avoir épuisé la ma- 
tière. 

II. — Fruits conjoints plus de deux ensemble. — On 
Yoit unis trois à trois des melons, des noisettes groupées 
en trilobé, des cerises n'ayant qu'un support articulé avec 
le fruit du milieu et des grains de raisins soudés en 
série linéaire, quatre et cinq nèfles soudées côte à côte et 
couronnées par les sépales de tous les calices, cinq noi- 
settes en verticile, neuf fraises attachées au même calice, 
etc. 

TITRE III. 

DISJONCTIONS ET PARTITIONS. 

J'en distingue trois sortes : I* des tiges ; 2* des feuilles ; 3* des éléments 

de la fleur. 

§ 1. — Disjonctions et partitions des tiges. 

Les auteurs en citent peu d'exemples. On en rencontre 
toutefois assez fréquemment dans les anémones, les 
plantains, les tulipes, les prêles, etc. Un Tulipa sylvestris 
des vignes de Samt-Amatre d'Auxerre porte deux fleurs 
et trois feuilles, dont une entre les deux pédoncules. Dans 
les anémones, il y a un involucre immédiatement au- 
dessous de Tenfourchement, et Tune des divisions est 
seule involucrée. 

§ IL — Disjonctions et partitions des feuilles. 

Semblables au premier aspect, la disjonction et la par- 
tition des feuilles sont deux états bien différents. 

Quand deux feuilles, n'ayant ensemble qu'un seul 
pétiole, unies et confondues dans une étendue plus ou 
moins considérable de leur limbe en un seul corps, se 
disjoignent pour en former deux, c'est une séparation de 
corps entre conjoints, une disjonction par dessoudure. 

Il y a encore disjonction lorsque la côte de la feuille, 



72 

qui en est le gros oeuvre, vient à se diviser, et que cha- 
cune de ses fractions se fait nervure principale dans un 
des lobes du limbe ainsi fendu longitudinalement. (PI. II, 
n*» II). 

Quand, au contraire, une feuille inférieu rement nor- 
male se divise par le haut sans affecter la nervure 
médiane qui partage et symétrise les deux parties du 
limbe, il y a seulement partition, c'est-à-dire analogjie 
apparente avec la condition naturelle des pétales, dits 
bifides ou partis, de diverses espèces de plantes. (Pi. II, 
n** i). J'en ai un exemple intéressant dans un épi de 
Mentha arvensts (L.), dont trois feuilles bractéales sont 
ainsi bifides. Il se rencontre Quelquefois enfin des parti- 
tions par les nervures latérales qui, laissant intacte la 
nervure médiane, rendent lobée une feuille simple. 

Suivant ces distinctions, mon herbier présente deux 
sections : l'une, sous l'étiquette Disjonctions ; l'autre, sous 
celle de Partitions des feuilles^ tenant compte seulement 
du fait matériel sans en discuter la cause (1). 

I. — Disjonction des feuilles. — Cette condition est 
représentée dans mon herbier, notamment par une fronde 
de scolopendrium officinale (Sm.) disjointe dans les deux 
tiers de sa longueur en deux lobes courbés en arc, de 
droite à gauche et de gauche à droite, et présentant en 
tête, l'un et l'autre, une semblable disjonction, et par une 
fronde de Polypodium vulgare{L.) disjointe au sommet en 
forme d'Y. 

II. — Partition des feuilles^ — La partition des feuilles 
s'opère, sur les côtés, par une sorte de déchirement du 
limbe, une scissure latérale à la nervure médiane (Pi. II, 
n* m), et, le plus souvent, par l'oblitération du sommet de 
cette nervure qui, arrêtée dans son prolongement, impose 
à la feuille une dépression cordiforme. Les exemples en 
sont nombreux, spécialement dans les arbustes à feuilles 
coriaces. J'ai vu, au Jardin public de Château-Thierry, un 

(1) Suivant Pyr. de Candolle, Organographie végétaley la 
division de la nervare médiane résulterait de la conjonction de 
deux feuilles, à leur premier développement, rendues, tardive- 
ment à leur individualité. M. Godron, Mélanges de tératologie 
végétale^ y voit un simple partage de la nervure, ce qui entraîne 
la division de la feuille en deux lobes terminaux; 



73 

cerasits lauro-cerams (L.) dont vingt feuilles au moins 
affectaient cette forme en cœur. 

§ III. — Disjonctions et partitions des éléments de la fleur. 

Les anomalies de ce genre n'ont provoqué qu'un petit 
nombre d'observations, soit parce qu'elles sont peu appa- 
rentes, soit parce qu'elles n'ont pas, en général, d'impor- 
tance physiologique. J'ai, de mon jardin, un Convolvulus 
tricolor (L.) dont la corolle est composée de cinq pétales 
involutées jusqu'à l'ovaire. (PI. II, n® iv). 

TITRE IV. 

INNOVATIONS. 

Je nomme Innovation^ d'une part, le retour à la vie, 
moins rare qu'on ne pense, des plantes annuelles qui, 
après avoir accompli leur évolution et /rwc^e/î^cequi, sui- 
vant l'expression de Rousseau, est le dernier produit de la 
végétation, se revêtent d'axes latéraux l'année suivante et 
parcourent une seconde évolution, et, d'autre part, la 
reproduction d'une tige annuelle par ses graines incorpo- 
rées à elle-même pour la remplacer, à sa mort, en 
quelque sorte, suivant l'axiome de droit : le mort saisit le 
vif. 

Voici, du reste, Texposé sommaire de mes observa- 
tions. , 

• Le Veronica Buœbaumii (Ténor) n'est pas une plante 
indigène dans la vallée de la Marne. Elle y apparaît de 
temps en temps et je l'ai rencontrée deux fois à Ghâteau- 
Thierry, notamment le 5 mars 1878, dans la ruelle qui 
descend de rétablissement des Chesneaux à la route de 
Soissons. Elle formait, sur la terre humide, plusieurs 
petites touffes qui portaient des fleurs et commençaient à 
fructifier; voulant en obtenir des échantillons avec la 
racine, je m'aperçus que chacun de ces petits bouquets 
était inséré sur une tige couchée, fixée au sol par un che- 
velu de racines sous chaque nœud, et terminée par un 
long épi qui avait fructifié Tannée précédente et dont il 
ne restait plus que le squelette. 

•# Le 22 mai 4879, j ai récolté dans une friche de la 



74 

ferme de la Tuéterie, commune de Blesme, un bel échan- 
tillon fleuri el fructifiant du Calamintha adnos (Glairv.), 
(sortant en même temps un vieil aie qui avait fructifié 
'année précédente. La plante ayant, d'ailleurs, par ses 
racines et sa tige sous-ligneuse à la base, Taspect général 
d une plante vivace, je recherchai ce que, dans le passé, 
les botanistes en avaient pu dire, et je ne découvris, pour 
appuyer cette opinion, que Chaubard (Bot. Mor.), et encore 
Mutel exprime-t-il à ce sujet la conviction que ce botaniste 
n'a considéré cette plante comme vivace qu'en la confon- 
dant avec le Calamintha alpina. Or cette dernière espèce à 
grandes fleurs, et qui ne croît que dans les hautes mon- 
tagnes, ne pouvant prêter ici à aucune confusion, je suis 
bien obligé de voir dans ma découverte un fait excep- 
tionnel. 

#•# Tout le monde connaît le Poa nemoralis (L.) var. 
Nodosa qui diffère du type par des faisceaux de fibres 
radicales adventives ramassées en paquets subglobuleux 
autour des nœuds du chaume. Cette prodigalité sans but 
apparent de racines à contre-sens, toujours la même, tou- 
jours à la même place, avait depuis bien longtemps attiré 
mon attention. Tout récemment, j'ai voulu, comme on 
dit, en avoir le cœur clair, et voici le résultat que j'ai 
obtenu. 

Les racines adventives du Poa nodosa naissent un peu 
au-dessous des nœuds et, par une marche ascendante, 
arrivent un peu au-dessus. Là, elles enserrent, d'un côté, 
la feuille embrassante et, de l'autre, le chaume établis- 
sant une sorte de lacis au pourtour qui laisse entre eux 
un petifréduit en forme d'entonnoir. A ce point d'avance- 
ment, la dissémination des graines est arrivée, il en 
tombe une ou deux dans cette logette, et les racines 
adventives, continuant leur évolution, en closent l'ouver- 
ture et retiennent ces graines prisonnières, avec l'air et 
l'obscurité qui leur sont nécessaires. Quant à l'eau qui 
leur est également indispensable, la nature y a pourvu 
avec un soin tout particulier. Sous l'effort de fibres 
adventives, nombreuses et grossières, le chaume s'est 
fendu, crevassé au-dessus du nœud, où la déchirure 
forme rigolle jusqu'au fond de l'entonnoir et conduit les 
eaux pluviales auxquelles le chaume sert de véhicule. La 



76 

graine germe ainsi dans son habitacle et attend la chute 
hibernale du chaume pour s'incorporer au sol, insépa- 
rable de l'agrégat de racines advenlives qui, jusque-là, 
l'a protégée. Et combien de temp§ cette attente peut-elle 
durer utilement? La première expérience que j ai faite, 
au mois de février 1887, s'appliquait à une plante récol- 
tée le 19 août 1878. Or, après quelques jours d'immersion 
dans un verre d'eau sur ma cheminée, la feuille embras- 
sante avait un pjeu reverdi, pris J'apparence de la vie, et 
bientôt une graine gonflée déchirait sa tunique sous les 
barreaux de sa prison. 

TITRE V. 

PROLIFICATIONS. 

Je nomme prolifUation toute production qui s'ajoute, par filiation, à une 
fleur terminale ou à toute autre partie d'une plante dont l'évolution natu^ 
relie est accomplie. 

§ I. — ProUfications des tiges. 

M. Moquin-Tandon n'a traité ni de la proliflcation des 
tiges ni de celle des feuilles, probablement parce qu'il 
n'en avait pas d'exemples. Cependant Linné a défini la 
tige prolifère : Prolifer ex apieis centro emittens tantum 
ramos (1), c'est-à-dire qu'il considérait comme prolifère 
la tige, dont le bourgeon terminal, au lieu de la conti- 
nuer, n'émettait de son sein que des rameaux, ce qui ne 
semble guère pouvoir survenir sans une altération mala- 
dive. Mais il arrive que le bourgeon terminal d'une jeune 
tige s'atrophianl, avortant sans cause connue, il se pro- 
duit au point où l'axe a été arrêté dans sa continuation, 
autour du bourgeon mort ou mçurant, une couronne de 
feuilles qui, ayant chacune à son aisselle un œil, doit 
fournir une sorte de verticile de rameaux et constituer une 
véritable proliflcation de la tige. J'ai observé, dans cette 
condition particulière, plusieurs jeunes chênes portant, 
autour du bourgeon terminal, cinq à six grandes feuilles 
en rosette dont la ligne diamétrale avait plus de 40 centi- 
mètres. 

Toutefois, sous le titre de Multiplications des organes 

(i) Philosophia botanica, n<»28. 



16 

axilesj M. Moauin-Tandon a cité lexemple d un ormeau 
greffé au Jarain des Plantes de Toulouse, qui a donné 
naissance, au-dessous de la greffe, laquelle se trouve 
presque au collet végétal, à un bourrelet chargé de plus 
de mille rameaux. On rencontre des faits analogues dans 
les pépinières quand les entes ont péri et que lexubé- 
rance de la sève au sommet raulilé de la tige y produit, 
en l'absence de bourgeons, une ramification désordonnée 
qu'on nommait jadis branches de faux bois^ parce qu*elles 
naissent d'yeux adventifs. Il y a en ce moment, près de 
chez moi, un cerisier étalé en espalier contre un mur de 
clôture, et qui, trop vigoureux, a développé démesuré- 
ment les cinq branches de sa charpente, lesquelles ayant 
été rabattues à la hauteur du mur, ont produit chacune 
une tête de ramilles feuillues, serrées en faisceaux, qui 
donnent à l'arbre le plus singulier aspect. 

§ II. — Prolificatton des feuilles. 

Mon herbier en contient de curieux spécimens, savoir: 

1** Une capucine (Tropœolum m^jus, Lin.), découverte à 
Sens par M. Julliot, porte, au sommet d'un long pétiole, 
une feuille normale traversée par un prolongement 
insensible de l'axe, qui a donné naissance à une seconde 
feirille semblable à la première, de telle sorte que l'en- 
semble représente une paire de petites cymbales (Pi. IIl, 
n^ n) ; 

2^ Une feuille de violette de mon jardin dont le pétiole 
a développé immédiatement au-dessous du limbe, une 
membrane gui, devenue pétiole elle-même, a produit une 
seconde feuille appliquée sur la première ; 

3^ Une feuille de staphylée (Staphylea pinnata) (L.), 
recueillie à Sens par M"® Roedoh, dont une foliole latérale, 
complète et parfaitement régulière, a sa nervure médiane 
prolongée d un centimètre au-delà du limbe et sert de 
pétiole à une seconde feuille minuscule parfaitement con- 
formée elle-même (Pi. III, n° i) ; 

4** Une fronde d Osmunda regalis (L.), portant, en con- 
tinuation de Taxe dont les segments déformés et contrac- 
tés ont fructifié régulièrement, une série de serments 
stériles dont les nervures latérales sont normalement 



77 

translucides et parai lèlementbifurquées (Gérard-Bruyères- 
en-Vosges) ; 

5^ Une feuille de Cardamine pratensts (L.), récoltée à 
Chalons-sur-Marne par M. Brisson, présentant un genre 
de prolification non encore observé, je crois. 

M. D. Clos a signalé une feuille de chou (Brassica 
oleracea, L.), chargée de cupules foliacées. M. Kirschle- 
ger, de son côté, a fait connaître des feuilles gemmipares 
de Drosera longifolia^ L.), et M. Gay enfin, ainsi que ie 
l'ai rappelé, a montré, dans le Cardamine pratensts le 
rare et singulier phénomène qui consiste en bourgeons 
foliacés, en forme de petites rosettes, naissant sur le 
rachis et sur les nervures des feuilles pennatiséquées et 
qui, après avoir pris un certain accroissement, finissent par 
se détacher de la feuille-mère, encore vivante, pour tomber 
sur le sol et y prendre racine. Mais la feuille que m'a 
donnée M. Brisson ne porte pas seulement des cupules 
ou des rosettes, mais une plante entière issue d'un bour-r 
geon sur les nervures de la dernière foliole, avec une 
racine, une tige et des feuilles, et Ton peut remarquer 
que la racine, pour se placer à l'opposé de la tige aérienne, 
a fait un demi tour de haut en bas. (PI. iv). 

§ III . — Prolification des fleurs. 

Toute fleur terminale de laquelle naît une autre fleur, 
des feuilles ou un rameau quelconque est prolifère. 

Il y a trois sortes de prolifications des fleurs bien dis- 
tinctes : deux sont florales et une extra-florale. 

La prolification florale est médiane quand elle surgit du 
sein de la fleur-mère en prolongation de l'axe qui traverse 
celle-ci; elle est axillaire quand, latéralement à cet axe, 
elle dérive de l'aisselle de I un des éléments de l'appareil 
floral. L'herbier forme donc sur ce point deux fascicules. 
Dans le premier sont placées des renonculacées, des rosa- 
cées, des crucifères, des caryophyllées, des gentianées, 
etc., soit à prolification simple, soit à prolification double, 
ce qui fournirait au besoin deux sous-divisions. Les prolifi- 
cations médianes peuvent avoir en eflet plusieurs générîi- 
tions, la première née de la fleur-mère, la seconde née de 
la première prolification, ainsi de suite. On connaît un 
stachyssylvatica (L,), montrant jusqu'à quatre fleurs l'une 



78 

dans l'autre. Les œillets et les roses proliiient surtout 
communément et de manières différentes. Ainsi j'ai, 
d'une part, un Souvenir de la Malmaison dont une fleur 
régulière épuisée a produit, du centre de sa corolle, une 
petite miniature de rose, également parfaite de forme, 
entourée de neuf sépales et, d'autre part, une fausse 
rose réduite à des pétales nés à l'aisselle d'une feuille d'où 
part un rameau fleuri qui n'est qu'une pseudo-prolifica- 
tion. Je citerai enfin, comme remarquable, un Ranuncur- 
lus repens (L.) de mon herbier ayant la seconde fleur 
sensiblement pédonculée, munie d'un calice, de pétales et 
de carpelles fructifères. (PL V, n^* ii et i). 

Dans le fascicule de la prolification florale-aœillaire on 
trouvera à placer des renonculacées, des crucifères, des 
rosacées, des caryophjllées, des polygonées, des tropaeo- 
lées, des rutacées, etc., quoique ce genre de prolification 
se produise plus spécialement dans les synanthérées où 
quelquefois elle ne manque pas de grâce. Je possède 
notamment un Calendula officinalis (L.) dont une fleur 
donne naissance à cinq rameaux fleuris ressemblant, sui- 
vant l'expression de M. Kirschleger, à des satellites 
a^ccompagnant et entourant le soleil primaire, u n Scabiosa 
succisa (L.) d'où s'échappent deux capitules fleuris lon- 

§uement pédoncules (PI. V, n"* ni), un Bellis perennis (L.) 
ont la fleur, que tout le monde connaît sous le nom de 
Marguerite mère-de-famille, est entourée de treize petites 
fleurs longuement pedicellées qui rayonnent autour d'elle, 
etc., etc. 

Quant à la prolification extra- florale, elle se développé 
sur des supports en dehors de la fleur et appartient, par 
conséquent, à l'inflorescence. J'en forme deux séries : les 
ombelliformes et les spiciformes, 

La première série comprend les inflorescences en ser- 
tules ou ombelles simples comme les primevères, les 
butômes, lès géraniums ; en panicules, en corymbes ou 
en cvmes ombelliformes, et enfin en ombelles vraies ou 
composées comme la ciguë, la carotte, le fenouil. 

J'ai dans mon herbier une ombelle de Géranium zonak 
(L.), m'étant venue de Sens par M. JuUiot, épuisée et flétrie, 
portant en floraison prolifère sept ombellules longuement 
pédonculées, et un Clematis recta (L.) de mon jardin, dont 



79 

]a panicule remontée est devenue ombellifoirme, ayant ses 
rameaux réunis dans un vertieile de cinq ou six feuilles 
vertes, et ses ramilles représentant les ombellules dans un 
involucre de quatre à cinq folioles pétaloïdes. L'inflores- 
cence est ainsi légère et élégante. (PL VI). 

J'ai enfin, dans les oraBelliformes vraies, une char- 
mante anomalie de Daucus carotta remontée à l'automne, 
dont les ombelles sont indéfiniment surdécomposées en 
pédicelles filiformas involucrés, terminés par une fleur. 
L'ensemble de l'inflorescence est polygame avec; des fleurs 
mâles et des fleurs hermaphrodites dont le fruit se sépare 
en deux cornes divergentes. 

Dans la série des spiciformes, on peut trouver des 
plantes dont ^inflorescence est en épis simples comme 
des plantains, des carex, des graminées^ ou en chatons, 
comme les saules et les peupliers, ou en grappes simples, 
comme le cytise, le beroens, le cerisier à grappes. 

§ IV. — Prolt/ications des fruits. 

J'ai réparti les fruits prolifères en trois groupes, sa- 
voir : 

i® La prolification ramtfère^ s'appliquant aux fruits 
desquels il sort des feuilles, des rameaux ou des fleurs ; 

a*" La prolification fructifère, s'appliquant aux fruits 
(jui portent d'autres fruits issus d'eux ou qui leur sont 
incorporés ; 

3^ La prolification fmtifère (Ferrari), s'appliquant aux 
fruits qui en enferment d'autres entièrement ou partielle- 
ment. 

Appartiennent en conséquence au premier groupe les 
fruits, notamment les pomacés, de Taxe desquels nais- 
sent, à travers l'œil, des feuilles, une fleur ou des ra- 
meaux. 

Au second groupe, les fruits de l'œil ou du sein des- 
quels sont nés d'autres fruits, médiatement ou immédia- 
tement, médiatement dans le cas où il y a une tige ou un 
rameau intermédiaire ; immédiatement quand le pédon- 
cule extrêmement court du fruit supérieur est disparu 
par la croissance enveloppante de Tinférieur. 

Au troisième groupe, enfin, les fruits qui s'emboîtent 
les uns dans les autres; et j'y place notamment des 



80 

oranges grosses d'une orange, des pommes, des poires, 
des melons, etc., qui en contiennent d'autres et qui sem- 
blent quelquefois Jes enfanter. Le fruit inclus de Torange 
prolifère que je possède s*est formé aux dépens des 
placentas avortés. 

TITRE VI. 

RÉDUCTIONS. 

Les réductions dans le nombre des éléments d'une 
fleur, de ses appendices et de ses organes axiles ne sont 
que des modifications accidentelles à ses caractères 
ordinaires. Ce sont des avortements partiels qui n'altè- 
rent pas ses fonctions organiques. Les caractères nunrïé- 
riques de certaines espèces sont, du reste, mobiles, 
incertains, variables, sans constituer pour cela des ano- 
malies, parce que la fréquence ou la rareté des parties 
constitutives d une fleur sont en rapport constant avec 
les conditions de son existence actuelle. 

Ainsi XeLysimcichiavulgaris (L.), indiqué comme ayant 
les feuilles opposées, ternées ou quaternées en verticile, 
ne sera pas considéré comme anormal quand on le ren- 
contrera à feuilles alternes, notamment dans le bas des 
tiges, parce quMl est souvent en cet état, qui lui est na- 
turel et en quelque sorte élémentaire. 

Ainsi le Ranunculus auricomus (L.) est fréquemment 
apétale au premier printemps et toute une section du 
genre viola manque de pétales en été, à une seconde flo- 
raison, sans devenir stérile ni monstrueuse pour cela. 
A l'arrière-saison et au moment où s'épuise une floraison 
quelconque, il y a d'ailleurs quelquefois des appauvrisse- 
ments organiques particuliers qu'il ne faut pas confondre 
avec de véritables anomalies. 

Les feuilles, dont le nombre norma^l varie, sous di- 
verses influences, et que nous ne remarquons pas à 
cause de leur multiplicité, semblent, par ce nombre 
même, avoir peu d'importance. On en attache bien 
davantage à la suppression d'appendices pétaloïdes, 
quand elle a pour effet de rendre symétrique, dans toutes 
ses parties, une fleur qui, de sa nature, est irrégu- 
lière. 



81 

D'après ces considérations, mon titre formera trois 
sections : 

1"* La première, relative à la réduction numérique 
dans les éléments de la fleur ; 2** la seconde, concernant 
la suppression régularisante des appendices asymétriques ; 
3^ la réduction des parties organiques situées en dehors 
du périanthe. 

§ P*". — Réduction dans le nombre des éléments de la fleur. 

On trouvera, pour cette section, des Jacinthes réduites 
à 5 éléments au lieu de 6 ; des Fuchsias n'ayant que 
3 sépales et 3 pétales au lieu de 4 ; des fleurs de Jas- 
min, de Pervenche et de Myosotis à 4 lobes au lieu de 5 ; 
des Oxalis acetosella (L.) sans pétales, etc., etc. J'ai, 
comme rareté de ce genre, une rose sans sépales, de 
mon jardin et un Tradescantia virginica (L.), dont une 
fleur n'a que deux pétales et cinq sépales. (Julliot. — 
Sens). 

§ II. — Suppression régularisante des appendices 

asymétriques. 

M. Moquin-Tandon nomme Pélorie ce genre d'anoma- 
lie, mais ce nom, qui est synonyme de monstruosité dans 
un sens général, ne saurait être admis pour caractériser 
une condition particulière. 

J ai placé dans cette section des orchis sans labelle ; 
des aconits sans capuchon ; des linaires sans éperon; des 
haricots sans carène, etc., etc. 

§ III. — RéduMion des parties organiques situées en dehors 

au périanthe. 

Les avorteraents n'ont pas seuls pour eflet de réduire 
le nombre normal des feuilles, des involucres, des brac- 
tées, etc. Cette diminution peut résulter aussi de la con- 
jonction de plusieurs de ces organes en un seul, et de 
bien d'autres causes qui échappent d'autant plus facile- 
ment h l'observation que ce sont des faits négatifs. Je ne 
connais pas, dur reste, en dehors du périanthe, de réduc- 
tion plus singulière que celle dont le jardin de la Con- 
servation des hypothèques de Vendôme m'a fourni un 

4888 VI 



L. 



82 



exemple. Vers la mi-juin de cette année, j*y ai recueilli 
un thyrse de Lilas (Syringavulgaris, L.), haut de 36 cen- 
timètres, en pleine floraison, sorti immédiatement du 
sol sans tige et sans feuilles. On l'aurait dit planté là par 
un petit enfant dans son jardinet. (PI. VII). 



TITRE VIL 



/ . 



6UPERFETATI0NS . 



Il ne faut pas oublier ici que Tenveloppe des organes 
sexuels, qu'on a appelée les rideaux du lit nuptial, se 
nomme le Périanthe; que le périanthe est simple ou 
double; quMl est simple quand il ne présente qu'une 
enveloppe, conservant alors le nom de périanthe ; que le 
périanthe est double quand il a deux enveloppes dis- 
tinctes et qu'alors Tenveloppe intérieure est nommée 
corolle et l'extérieure calice. 

J'ai formé du présent titre quatre sections. 

§ P^ — Superfétations dans le nombre des organes 

de reproduction. 

La superfôtation, dans le nombre de quelques-uns des 
organes de reproduction, n'entraîne pas toujours dans 
les autres une augmentation relative et correspondante, 
on connaît, dans cette section, comme exemples particu- 
lièrement intéressants : un Draba verna (L.) à trois pla- 
centas ; un Raphanus caudatiis (L.) à quatre placentas, et 
j'ai, dans la même condition, un Lunaria annua (L.) des 
jardins de Sens (Julliot) ; un Tigridia pavonia (Red.) à 
ovaire quadrangulaire à quatre loges; un Àllium ursinum 
L.-), un Allium neapolitanum (Cyr.) et un Anémone coro- 
naria (L.), les trois à double ovaire et de mon herbier; 
un Solanum tuberosum (L.) à dix étamines, etc. etc. 

§ II. — Superfétations dans le nombre des périanthes, des 
corolleSy des calices et de leurs divisions, 

I. — Fleurs à périanthe double. — Les corolles des 
labiées et des scrophulariées se voient quelquefois deux 
dans le même calice. L'excès de nombre dans les lobes 
des pétales est très variable : fréquent dans les myosotis, 



83 

les jasmins, les campanules, etc., il est plus rare dans 
les pervenches dont j'ai un échantillon 6 lobé et dans les 
primevères. Je possède (Julliot, Sens), une tige entière 
de YElatior (Jacq.) ayant toutes les corolles 6 lobées dans 
des calices 7-8 fides. 

Le nombre normal des éperons se rencontre dépassé, 
spécialement, dans le Linarta striata (D. C.) le Delpninium 
élatior (L.) et le Corydalis solida (Sm.). J'ai de Baume 
(Gérard), un Linaria elatine (Desf.) à 3 lèvres supérieures, 
et 3 éperons, tous à la lèvre médiane. 

La superfétation des sépales est rare dans les roses, 
beaucoup moins dans les Fuchsias, (voi rpl. X, n** m). 

Quant aux involucres, on les trouve à 4 folioles dans 
les Anémone, Alpina et Nemorosa (L.) et à 4, 5, 6 dans 
YHépathica trilooa (Chaix). J'ai, comme rareté un Ono- 
poraon acanthium (L.), dont l'involucre ordinaire est 
entouré d'une collerette de 50 folioles épineuses, longues 
de 6 à 8 centimètres. 

IL — Fleurs à périanthe simple, — On a remarqué 
dans cette catégorie, le Calla palustris (L.) à deux spathes ; 
le Lilium Brownii (L.), avec un périanthe à 9 divisions 
sur deux rangs; le Tigridia pavonia (Red.) et Vlris 
xiphium (L.), avec un périanthe à 4 divisions. J'ai (Julliot, 
Sens) deux fleurs à 4 pétales et 4 sépales de Tradescanda 
virginiaca (L.), (voir pi. X, n"* ii). 

§ IIL — Superfétations dans le nombre des feuilles 

et de leurs folioles. 

Ce paragraphe forme naturellement deux divisions, 
Tune comprenant les feuilles simples, l'autre les feuilles 
composées. 

L — Feuilles simples. — On peut trouver à y placer le 
myrte et le lilas à feuilles ternées, etc., etc., le lew- 
coium vernum (L.), à 3-4 feuilles (Gérard, Belfort); le 
Paris quadrifolia (L.) à 3 feuilles, ce qui est à peine une 
anomalie, car cette espèce n'a rien d'absolument fixe 
dans le nombre de ses feuilles ni de ses étamines. Dans 
un espace de deux à trois ares de la forêt de Barbillon, 
près de Château-Thierry, j'ai recueilli des échantillons à 
5, 6 et 7 feuilles. 

Je n'ai ici qu'une seule rareté, un Plantago major (L.) 



84 « 

ayant, outre quatre feuilles radicales, quatre caulinaires 
formant involucre sous l'épi. 

IL — Feuilles composées. — Je trouve dans mon her- 
bier un Trifolium repens (L.) à 4 folioles, commun en cet 
état, aux bords des routes, où il rencontre un engrais 
accidentel énergique; un Trifolium médium (L.) égale- 
ment à 4 folioles; un Trifolium incarnatum [L.) et un 
Cytisus labumum (L.) à 4-5 folioles; un Oxalis tetra- 
phylla (Cav.) à 5 folioles; un Hepathica tribola (Chaix), à 
4 lobes (PI. VIII, n** ii) ; un Jasminum frueticans (L.) qua- 
drifoliolé; enfin, comme rareté, un rameau de Medicago 
Saliva (L.), long de dix centimètres à peine, portant à la 
fois des feuilles à 3, 4 et 5 folioles (Pi. VIII, n« ii). 

§ 4. — Superfétation dans F inflorescence. 

Ce genre de superfétation s'applique, plus spéciale- 
ment, aux inflorescences ordinairement simples, qui 
deviennent plus ou moins anormalement rameuses. J'ai 
dans cette section un épi digilé de Panicum Italicum (L.), 
un Bretonica officinalis (L.) et un Lolium perenne (L.), 
plusieurs fois rameux; une série de plantains diverse- 
ment ramifiés, dont Tun, le Plantago lanceolatal (L.), a 
tous ses épis en forme de panicule, composée chacune 
d'un agrégat si nombreux de têtes qu'on peut en compter 
jusqu'à 30 dans une seule. (PI. IX). 

J'ai aussi un Allium vineale (L.) polycéphale à divers 
degrés, un Équisetum telmateya (Ehrh.), dont la tige, 
terminée par un épi fructifère, est garnie de douze ver- 
ticiles de rameaux (Gérard-Mi recourt) ; un Equisetum 
palustre, var. Polystachium (Coss. et Gerra.), qui est 
connu, mais remarquable en ce que sa tige porte, au 
sommet, trois verticiles de rameaux spicifères, les deux 
inférieurs à 9 divisions et le supérieur à 8, un épi ter- 
minal fertile complétant le nombre 9 ; enfin, un Primula 
variabilis (Goup.) de mon jardin de Vendôme, dont la 
hampe, terminée par un sertule involucre, porte, à 
6 centimètres au-dessous, un verticile du même âge, 
également involucre. (Pi. X). 



85 

TITRE VIII. 

TRANSFORMATIONS ET DEFORMATIONS. 

M, Mocjuin-Tandon a proclamé, comme une « vérité 
lératologrqtte, que les aéviations du type spécifique, 
dans un végétal, représentent Tétat habituel d un autre 
végétal. » 

La nature est un tout qui comprend tout, sans aucune 
place vide. Une forme végétale quelconque y a donc, par 
transition insensible, une copie presque exacte d'elle- 
même, et notre ignorance seule rencontre des formes 
absolument nouvelles. L'affirmation de M. Moquin-Tan- 
don équivaut donc à dire qu'il n'existe pas de forme 
végétale qui n'ait, de par le monde, une forme analogue 
ou affine, ce qui est une loi générale et non une vérité 
tératologique. 

Je divise le présent titre en six sections, savoir : Trans- 
formations et déformations : 

40 pg^p pétalodie (D. C), ou pélalisation de quelques 
parties d'une plante ; 

2** Par métamorphose de quelques-uns des éléments 
d'une fleur en étamines, en pistils ou en ovaires ; 

3** Par métamorphose de quelques parties d'une plante 
en organes accessoires ; 

4** Par virescence ou transformation en éléments ver- 
dâtres des parties colorées de la fleur, ou en foliations 
diverses, qui laissent subsister sa forme générale ; 

5** Par cnloranthie, ou transformation des éléments de 
la fleur en touffes ou ramifications foliacées qui la défor- 
ment entièrement ; 

6** Par fasciation, ou transformation de ta tige cylin- 
drique par le bas en tige s'aplalissant de plus en plus 
vers le haut. 

§ V^. — Transformations par ^étatisation de quelques 
parties de /a p/an^c (Pétalodies, D. C). 

L — Pétalisations des organes sexuels. — Nous entrons 
ici dans le domaine de la floriculture pour assister à son 
triomphe. Tout le monde connaît les fleurs doubles ou 



86 

pleines, qui font rornement de nos parterres et de nos 
salons, le luxe de nos tables et de nos fêtes. 

« Il y a des familles où les fleurs doubles sont très 
« rares, dit Moquin-Tandon, par exemple les légumi- 
« neuses et les antirrhinées. D'autres familles n'en ont 
« jamais présenté ; telles sont les ombellifères, les 
« géraniéeSy les polygalées, les orchidées et les plantes 
« apétales. » 

Depuis 1841, époque où l'auteur a écrit ces lignes, les 
géraniées se sont amplement dédommagées du retard; 
elles sont devenues si répandues, à fleurs doubles, 
qu'elles font rœretter beaucoup de belles variétés à fleurs 
simples, que la mode a réformées et qu'un de ses 
caprices ramènera. 

Le phénomène de la duplication se produit quelque- 
fois spontanément, car c'est presque toujours la nature 
elle-même qui, déchirant quelques coins de son voile, 
attire l'art ou la science par quelques charmes particu- 
liers et l'excite à vulgariser ses trésors : Par une belle 
soirée de l'été de 1833, alors que je résidais à Marchaux, 
revenant d'une promenade du côté de Roulans, à la nuit 
tombante, j'aperçus au pied de la butte de Châtillon- 
Guyotle, des débris de Ériques descendus par sa pente 
rapide et qui certainement, suivant l'expression locale, 
en étaient d^rocA^s. Ce coteau de Châtillon, absolument 
dénudé, ne laissait apparaître aucun vestige du châtel 
qui lui avait donné son nom et dont ces briques étaient 
sans doute les derniers témoins. Dès le lendemain matin, 
je gravissais la pente de Châtillon et j'arrivai bientôt 
devant un amas considérable de briques ébréchées, à 
peu de distance d'une dépression indiquant que là avait 
été le four d'une briqueterie, ce qui dérouta mon imagi- 
nation d^antiquaire. Voulant toutefois atteindre le faîte 
du coteau, dès les premiers pas que ie fis dans cette 
direction, je me trouvai au milieu de plusieurs buissons 
de ronces (Rubus fruticosus L.) à fleurs roses parfaitement 
doubles et du plus bel effet, et je remarquai en même 
temps que c'était les cendres du four, jetées longtemps 
sur cette place, qui avaient exalté cette étonnante végé- 
tation : J'étais parti archéologue, je revins botaniste. 

J'ai, depuis, rencontré assez fréquemment dans mes 



87 

herborisations, des plantes à fleurs spontanément doubles 
ou semi-doubles, sans y attacher d'importance, et je n'en 
aurais point dans mon herbier tératologique, si je n'en 
devais quelques-unes à M. Gérard, savoir : un Ranunculus 
platanifolius (L.) du ballon d'Alsace, un Ranunculus aco- 
mtifoltus (L.) de Hauleville, près Montbrison, et un Ba7'- 
barea vulgaris (L.) du Champ de Mars de Belfort. 

L'in'stoïre des fleurs doubles, même consacrée à 
rhortieulture, n'enlève rien de leur intérêt dans une 
collection tératoiogique, surtout quand la pétalisation 
s'opère par degrés, parce qu'alors les tendances, les aspi- 
ra.tions, pourrait-on dire, qu elle manifeste, deviennent 
plus apparentes. Les moins vulgaires de mon herbier 
sont des fleurs de Fuchsias portant sous l'anthère une 
sorte de petit drapeau, ou dont quelques étamines sont 
entièrement pétaloïdées; une fleur d'Azalea viscosa (L.) à 
5 étamines, dont une pétaloïdée sur toute la longueur du 
filet; une fleur de Bégonia cinnabarina (Hook.), dont une 
des étamines est devenue pétale, et des fleurs nombreuses 
de Potentilla anserina (L.), ayant toutes quelques éta- 
mines plus ou moins pétaloïdées. 

IL — Pétalisations de quelques parties de la plante, 
autres que les organes sexuels. — Le silence, presque 
général, des botanistes à ce sujet pourrait faire croire que 
ce genre de pétalisation est rare. Il n'en est rien, cepen- 
dant, et j'ai notamment dans mon herbier une fleur de 
Fuchsia cjui a pélalisé, au tiers, les deux feuilles brac- 
téales qui en étaient rapprochées ; deux fleurs (ï Anémone 
coronaria (L.), l'une rouge, l'autre violette, qui ont péta- 
lisé une des divisions de l'involucre ; deux fleurs de 
Primula Sinensis (Lindl.) et de Primula elatior (Jacq.), 
dont la corolle, en partie soudée au calice, en a pétahsé 
les parties adhérentes ; enfin, un Tradescantia virgi- 
niaca (L.), dont les sépales se sont colorés par pétalisation, 
constituant ainsi une sorte de fleur double (Julliot. — 
Sens). 

§ II. — Transformations de quelques-uns des éléments d'une 
fleur en étamines^ en pistils ou en ovaires, 

1. — Métamorphoses en étamines, — On en a rencontré 
des exemples dans le Pha^eolus vulgaris (Savi), dont les 



88 

ailes et quelquefois la carèDe sont changées en étarnines ; 
dans YEuphorbia pcdustris (L.) et le Gmiiana campes- 
tris (L.), dont les ovaires subissent une semblable méta- 
morphose ; dans VHyacinthus orientalis (L.), dont pareille 
transformation a pour origine le Placenta et le Salix 
babylonica (L.), dont des pistils se sont changés en éta- 
rnines. J'ai, comme opposition à cette dernière forme, 
deux fleurs doubles de Fuchsia dont les pistils soudés en 
un seul, déformé et plus court que les étarnines, au nom- 
bre de 14 au lieu de 16, en portent 2, ce qui complète le 
nombre normal des éléments de deux fleurs conjointes. 

II. — Métamorphoses en pistils et en ovaires. — Les 
exemples sont nombreux, on les a constatés notamment, 
quant au changement des étamines en pistils, dans les 
plantes suivantes : Sempervivum tectorum et Monta- 
num (L.) ; Malus apetala (Maench.) ; Rumeoû crispus (L.) ; 
Zea mays (L.) ; Erica tetralix (L.) ; Papaver orientale et 
Somniferum (L.) ; Persica vulgaris (Mill.) ; Stachys Germa- 
nxca (L.) ; Campanula rapunculoides (L.) ; Asphodelus 
ramosus (Willd.) ; Myrtus communts (L.) ; Cheiranthus 
cheiri (L.) ; Tropœolum majus (L.), etc., etc. 

Le changement du filet des étamines en ovaires a été 
reconnu dans le Salix oleifolia (Wil). 

§ IIL — Métamorphoses de quelques parties de la plante en 
organes accessoires, — Vrilles^ écailles^ poils, piquants, 
glandeSy nœuds, articulations. 

Il s'agit ici d*organes accessoires produits le plus sou- 
vent par Tavortement ou l'atrophie d'organes d un ordre 
supérieur. 

Ainsi l'avortement du limbe d'un organe foliacé laisse 
quelquefois la nervure s'allonger et se tordre diverse- 
ment; 

Ainsi des avortements plus complets représentent l'or- 

Spne atrophié par une glande ou une excroissance en 
orme de languette ou d'écaillé ; 

Ainsi des organes atrophiés ou desséchés peuvent pro- 
duire soit des groupes de poils scarieux, soit des arêtes 
filiformes demi-épineuses ; 

Ainsi des nodosités ou articulations marquent quel- 
quefois une déviation des organes ; 






89 

Ainsi enfin quand un organe disparaît par avortement 
ou atrophie, la place où il devait exister est souvent mar- 
quée par une glande, sorte de point de repère qui peut 
aider à sa reconstitution générale. 

Mes raretés, dans cette section, sont d'aspect bien dif- 
férent. C'est, en premier lieu, le pédoncule commun à deux 
épis de Polygonum orientale {L.) arrêté à huit centimètres 
dans son élan ascensionnel par une articulation qui le 
rend horizontal, rétrofléchi, puis, à un centimètre de là, 
par une autre articulation qui force le pédoncule à des- 
cendre parallèlement à la partie ascendante. 

C'est en second lieu une tige de Lathyrus aphaca (L.), 
dont le rachis de toutes les feuilles est terminé par une 
foliole lancéolée, au lieu d'une vrille (Gérard). 

C'est, en troisième lieu, un rejet de Lonicera chinensis 
(Wats.), échappé de la plante mère, au ras du pavé, dont 
il a suivi l'angle d'intersection avec le mur perpendicu- 
laire, en développant ses feuilles horizontalement, de 
telle sorte qu'elles sont toutes forcément d'un seul côté, 
couchées sur le pavé, au nombre de 23, et que toutes 
manquent de leurs correspondantes opposées, mais la 
suppression de celles-ci est marquée par une glande à la 
base de tous les pétioles. (PI. XI). 

§ IV. — Transformations par virescence, 

La virescence et la chlorantie avant certaines analogies 
de caractère, ont été souvent confondues, ce qui m'oblige 
d'indiquer nettement les caractères distinctifs qui ont 
motivé ma classification. 

La virescence est la transformation en éléments ver- 
dâtres des parties colorées de la fleur ou en foliations 
diverses qui laissent subsister sa forme générale. 

La virescence partielle est très fréquente ; elle off're 
par conséquent moins d'intérêt que la virescence géné- 
rale. J'ai, toutefois, de Vendôme, un bel échantillon de 
Plantago major (L.) portant un épi normal et trois vires- 
cents. (PI. XII). On rencontre des exemples de virescence 
dans un grand nombre d'espèces : 

Anagalis arvensis (L.) ; Anagalis phmniœa (La m.) ; Die- 
tamus fraœinella (Pers.) ; Beïlis perennis (L.) ; Lonicera 
perielymenum (L.) ; Saliœ babilonica (L.) ; Jasione mon- 



90 

tana (L.) ; Barbarea vulgaris (R.) ; Hypochœris radi- 
cata [L.); Leotondonautumnalis (L.); Rumexarifolius[X\\.)\ 
Trifolium repens (L.), très sujet à celle anomalie en 
aulomne. J'en ai un échantillon du 16 mai ; Trifolium 
elegans (Savi), du mont Salbert, de Belfort (Gérard) ; la 
rose connue el cultivée sous le nom de Rose vet^te, de la 
section des Bengales ; le Dahlia verty qui se reproduit de 
tubercules : j'ai des deux un bel échantillon de Sens (Jul- 
liot) ; le Synapis arvensis (L.), une de mes grandes raretés, 
dont une fleur, entièrement verte et épaissie, a son style 
décliné, tombant, et ses étamines voilées sous unecouebe 
d'Uredo candida (Pers.) et atteint une proportion au moins 
décuple des autres fleurs de la même plante (Pi. XIII); 
enfin, un Agrostema Githago (L.), dont toutes les fleurs 
non déformées sont absolument du même vert que les 
feuilles (Gérard, Neuilly-Saint-Front). 

§ V. — Transformation par chloranthie. 

La chloranthie est une transformation en touffes de 
feuilles ou en rameaux foliacés, soit de quelques parties 
de la plante, en dehors de la fleur, soit de la fleur elle- 
même, mais entièrement déformée. 

Les plus fréquents exemples appartiennent à la famille 
des Joncées, Juncus lempocarpus, Buffonius, Supinus (L.), 
etc. On en trouve cependant dans le Phiteuma spicatm 
(L.), dans lEuphorbia segetalis (L.), dans le Delphinium 
ajacis (L,), etc. 

§ VL — Transfotynation par fasciation. 

On nomme fasciation l'état d'une plante dont la lige, 
cylindrique par le bas, s'aplatit de plus en plus et d'où 
sortent des fleurs sessiles ou presque sessiles, plus ou 
moins confondues et désordonnées. Elle est quelq^uefois 
accompagnée de virescence ou de chloranthie, mais elle 
reste toujours le caractère dominant de la double ano- 
malie. 

Il convient, je crois, d'établir à ce sujet trois divisions : 
1° les fasciations à tige droite ; 2** celles à tiges tordues; 
3® et celles en forme de crête de coq. 

L — Fasciations à tiges droites. — Le Cichorium inty- 
bus (L.) est sans contredit la plante où se montre le plus 



94 

communément cette anomalie, qui se reproduit de semis. 
J'en ai vu à Château-Thierry, dans un jardin, une double 
bordure, dont presque tous les pieds avaient des tiges 
fasciées très larges et très longues. On a, du reste, des 
exemples de fasciation dans beaucoup d'autres plantes. 
Les moins vulgaires de mon herbier sont un Cheirantus 
Cheiriy dont la grappe est fasciée de 25 centimètres, avec 
des siliques nombreuses et régulières; un Evonymus 
Japonicus var. Aureus (Thunb)., dont la fascie s'étend à 
quatre rameaux restés jaune d'or (Sens, Julliot), et une 
tige de jeune rosier, fasciée de 25 centimètres, et com- 
prenant trois rameaux soudés, les deux latéraux feuilles, 
et celui du milieu terminé par une virescence en forme 
de rose. 

IL — Fdsdations à tige tordue. — Elle est moins fré- 
quenle que celle à tige droite et paraît avoir une double 
cause. 

J*ai de remarquable en ce genre : 

Un Cheiranthus Chetri(L,), fascié au-dessous de deux 
branches, dont l'une se courbe chargée d'un rameau 
fleuri et redresse ses fleurs terminales, et un Buplevrum 
falcatum (L.), dont la fascie élégante, à rameaux fili- 
formes longs et fleuris, tordue vers le sommet, forme un 
faisceau de rameaux nombreux, tous ombelles. 

III. — Fasciation en forme dé crête terminale, — L'in- 
florescence nombreuse et serrée, courte et sensiblement 
élargie, prend la forme d'une crête de coq. Elle a pour 
type le Celosia cristata (L.) et le Sedum cristatum (Schrad.), 
qui sont cultivés dans nos jardins et s'y reproduisent de 
graines. La fasciation en général, du reste, comme le fait 
remarquer M. Godron, ne change pas la nature des tiges 
et des rameaux, mais elle est moins rarement hérédi- 
taire qu'il ne l'a pensé. La fascie en crête aflecte plusieurs 
autres genres de plantes, des carduâcées, des dauphi- 
nelles, des vipérines, des barkhaijfeies, etc. 

ARISTIDE DÉY, 

Membre de l'Académie de Besançon. 
Ex-président de plnsienrs autres Sociétés savantes. 



NOTES 



SDR 



LE CHATEAU DE MOUTOT 

ET SES PROPRIÉTAIRES. 



A trois kilomètres environ en amont de la curieuse et 
ancienne petite ville de Noyers, sur le versant d'une col- 
line, au pied de laquelle coulent les eaux vives et limpides 
du Serein, s'élève une élégante construction flanquée de 
quatre tourelles : c'est le château de Mou tôt (jadis Mon toi 
et Monlault, mons altus au dire des étymologisles). Une 
avenue abritée par une double rangée d'arbres conduit à 
la porte en pierre sculptée, et en forme d'arc de triomphe, 

3U1 donne accès à la cour d'honneur, disposée en terrasse 
ominant la vallée. Mieux que toutes les descriptions, les 
gravures annexées à cette notice indiqueront l'aspect 
extérieur et le style du château tel qu'il existe aujour- 
d'hui. 

Le château, auquel attenait il y a encore quelques 
années une chapelle, était entouré primitivement de plu- 
sieurs autres constructions. La porte sculptée dont nous 
venons de parler faillit partie d'une conciergerie ornée 
d'une tourelle. A l'intérieur étaient des salles vastes et 
élevées avec des cheminées monumentales en pierre, 
montant jusqu'aux poutres apparentes des plafonds. Une 
grande et belle galerie était éclairée par les cinq fenêtres 
de façade situées entre le pavillon dit de Jacques Molay et 
le pavillon dit de Dunois, au sud du corps de bâtiment 



93 

dit de Condé. Nous verrons plus tard l'origine de ces dé- 
signations. 

Ce nianoir^ presque entièrement abandonné depuis la 
révolution, n'avait plus guère que ses quatre murs et sa 
charpente en 1852. Depuis cette époque on commença à 
le restaurer» mais les remaniements qu'on lui fit subir lui 
firent perdre son ancien cachet féodal. Les fossés dispa- 
rurent, une jolie grille de fer forgé remplaça la lourde 
Î)orte d'autrefois, la chapelle, la conciergerie et sa tourelle 
ùrent démolies pour faire place à des parterres de fleurs, 
des fenêtres furent élargies ou percées, des perrons ajou- 
tés, etc. L'intérieur fut sépré en deux appartements 
distincts : un au nord, l'autre au midi, et la grande 
galerie, divisée en quatre pièces, forma un salon, une 
salle à manger, une chambre à coucher et un vestibule. 
Partout des plafonds de plâtre dissimulèrent les solives 
apparentes, la hauteur des salles fut diminuée, les 
grandes cheminées, sauf une, furent détruites ou cachées 
dans des placards. 

Un moulin à quatre coursiers existait près de l'entrée 
de l'avenue, mû par le cours rapide et profond de la 
rivière. Il a été transformé en une usine de ciment artifi- 
ciel de Portland dont les bâtiments poudreux se sont 
successivement étendus à droite et à gauche de l'avenue 
en la masquant et en l'encombrant. Enfin le chemin de 
fer de la vallée du Serein vient couper l'avenue en biais, 
en abattant un certain nombre d'arbres, pour passer 
ensuite juste au pied du mur de la terrasse du châ- 
teau . 

Quoiqu'il en soit, les restes de cet ancien manoir sont 
dignes d'attirer l'attention, tant par leur style architectu- 
ral que par les souvenirs qui s'y rattachent. 

La tradition locale veut que le dernier grand maître 
des Templiers, Jacques de Molay, ait habité ou possédé 
Moutot, et soit né dans les environs. Les Templiers ont, 
en effet, possédé des biens dans' le voisinage, près du 
village de Molay, où ils avaient la commanderie de Saint- 
Biaise, et Courtépée, dans sa description du duché de 
Bourgogne, rapporte que l'on croit dans le pavs que 
l'infortuné grand maître était fils d'un seigneur du lieu. 
Jacques de Molay serait-il donc originaire de ce village 



94 

qui lui aurait donné son nom ? Les historiens ne sont pas 
a accord sur l'origine de Jacques de Molay, les uns le 
font naître en Franche-Comté, les autres en Bourgogne. 
S'il a été qualifié de byzantin dans son procès et dans This- 
toire de Dunod du Cnarnage, il a été, à l'inverse, gualifié 
de Bourguignon par Mézeray, Moreri, Michaut, Michelet, 
etc. Pierre Dupuy, dans l'histoire de sa condamnation, 
s'exprime en ces termes : « Les historiens conviennent 
en ce point que Jacques de Molay était Bourguignon 
gentilhomme cadet de sa maison. » Feller, augmenté par 
Crémier, le fait naître en Bourgogne vers 1240 dans un 
village dont il portait le nom. Quel que soit le parti que 
l'on adopte, que Ton considère oui ou non le village de 
Molay, près Moutot, comme le berceau de Jacques de Mo- 
lay, il n'en est pas moins très probable et vraisemblable 
que ce personnage soit venu dans ces parages. Cela semble 
résulter de ce fait que l'un des pavillons du château, le 
plus ancien, empreint du caractère d'architecture de celte 
époque, a constamment été appelé dans le pays « le pa- 
villon de Jacques de Molay. » Il n*y aurait d'ailleurs là rien 
de surprenant : Moutot, en efiet, était un fief dépendant 
des sires de Noyers qui avaient toujours affectionné tout 

{)articulièrement les cnevaliers du Temple et leur avaient 
iait d'importantes donations, tant à Noyers même qu'à 
Molay, à Hervaux, à Vermenton, etc. Plusieurs membres 
de la maison de Noyers, entre autres Guy de Noyers qui 
mourut pendant le siège de Saint-Jean-d'Acre, avaient 
fait partie de leur ordre. Enfin, lors de leur procès qui, 
au dire de M. Petit, eut un grand retentissement dans la 
contrée de Noyers, Miles X, quoique dévoué à la politique 
de Philippe-le-Bel, paraît s'être arrangé de manière à ne 
pas favoriser ses vues dans cette circonstance. 

Mais s'il est possible et vraisemblable que Jacques de 
Molay soit venu au château de Moutot, il ne semble pas, 

f)ar contre, qu'il l'ait possédé. Moutot avait été, en effet, 
égué avec ses dépendances en 1271 par Miles VIII à son 
écuyer Arnaut ou Hernaut de Villelonge pour le récom- 
penser de ses bons et loyaux services. La donation avait 
été exécutée en 1 273, et en 1 292, Marie de Crécy , dame de 
Noyers, et Miles de Moyers son fils avaient fait don à 
Arnaut de Villelonge, en accroissance du fief, du bois dit 
la Sarre de Moutot. 



95 

On voit par cette donation aue Moutol appartenait avec 
ses dépendances aux sires ae Noyers avant 1271. Dès 
H86, Clérembaud, sire de Noyers, avait concédé à l'ab- 
baye de Pontigny des prés à Moutot, et avait dotç Téglise 
de Notre-Dame de Noyers d'une rente à prendre sur le 
moulin de Moutot, dans le cas où il serait mort pendant le 
voyage qu'il fit en terre sainte. En 1224, Miles VII avait 
concédé aux religieuses de Crisenon dix setiers d'avoine 
sur sa terre de Vallan, en échange d'un muids de grain 
que Clérembaud leur avait donné sur le moulin de Mou- 
tot. Celte donation avait été approuvée par sa femme 
Agnès, son fils Miles et sa fille Elisabeth. En 1260, Guil- 
laume fils de Thomas Pancenoire de Nitry, confessa 
devoir chaque année pour lui et ses hoirs, au sire de 
Noyers, un bichet d'avoine sur un pré vers Moutot. En 
1266, il surgit des contestations entre Miles et le prieuré 
de Molay qui élevait des prétentions sur des terres situées 
à Moutot et autres lieux. Guillaume, prieur de Saint- 
Germain d'Auxerre, et Hue Pioche, procureurs des deux 
parties, pacifièrent le diflTérent. 

Après la donation faite àHernault deVillelonge, Moutot 
n'en resta pas moins un fief dépendant des sires de 
Noyers. Lorsque Miles VIII et Alixant d'Etampes sa 
femme voulurent marier leur fils Miles avec Marie de 
Chaiillon, dame de Crécy, fille de Gaucher de ChatilloUi 
et d'Isabeau de Villehardoin, tls firent, en 1271, le par- 
tage de leurs domaines entre leurs enfants. A Miles IX 
échut la terre de Noyers avec tous les fiefs et arrières fiefs 
au nombre desquels était Moutot. En 1277, Miles adoucit 
le servage des habitants du hameau de Moutot qui n'a- 
vaient pas encore été affranchis du droit de main morte, 
en leur concédant des droits d'usage dans les bois de 
Vesvres et du Charmoi, en échange d'un chapon dont 
chaque habitant était redevable. En 1292 intervint un 
partage entre Marie de Crécy, dame de Noyers, et ses 
enfants. Miles, son fils eut la rivière depuis le moulin de 
Moutot et les écluses dudil moulin en amont, tandis que 
Marie de Crécy, pour son douaire, prit la ville de Moutot 
et les écluses des moulins de la rivière, ainsi que les 
pêcheries depuis le moulin de Moutot en aval. Dans le 
dénombrement dô la terre de Noyers par Miles de Noyers 



96 

en 1296, on trouve parmi les fiefs : « le fief Arnaut de 
Montol qui tient dudit messire Miles quoique il a à Mon- 
tot et en I» rivière de Noyers et es finaige desdites villes ; 
le fief de Jean de Moutot, ce qu'il a à Montot et es ville, 
en la rivière de Noyers et es finaige desdits lieux ; le fié 
des héritiers de Montot qu'ils tiennent de luy le pré du 

Sué de Clorges dessous Noyers. » La femme et les héritiers 
e Jean de Moutot figurent dans le dénombrement de 
1326. En 1352, Guillaume de Moutot, écuyer, fournil le 
dénombrement de ce qu'il a audit lieu de Moutot et de ce 
que Jeannette sa fille a à Serriçny. Cette Jeannette de 
Moutot avait épousé Thévenin Dusie, écuyer, qui, en 1351, 
avait fourni le dénombrement de ce qu'il possédait à 
Grimault et à Noyers du chef de sa femme. En 1370, 
nouveau dénombrement donné à Jeanne, dame de Noyers, 
par Guillaume de Moutot, écuyer, de sa maison de Mou- 
tot et de ce qu'il tient audit lieu ainsi qu'à Griraaut 
et à Noyers. Enfin, en 1377 et en 1378, Perrenelle de 
Chuges, veuve de Guillaume de Moutot, écuyer, donna 
d'abord à Louis de Chalon, gouverneur des châteaux et 
terres d'Auxerre et de Tonnerre, puis à Jeanne, dame de 
Noyers, le dénombrement de ce qu'elle possédait à Mou- 
tot, Grimaut et Noyers, tant pour cause de son douaire 
que comme ayant le bail de ses enfants. 

Au XVI® siècle, Moutot était possédé par la famille du 
Breuil. Le 23 juillet 1579; Alexandre du Breuil, seigneur 
de Monlault en Bourgogne, chevalier de Tordre du Roi, 
gouverneur de Rue en Picardie, el Françoise de Fouque- 
roUes son épouse donnèrent leur fille Anne en mariage à 
Pierre Hennequin, seigneur de Mathau, né le 7 juin 1545. 
De ce mariage naquit, en 1583, Alexandre Hennequin, 
seigneur de Mathau, Clichy-la-Garenne, qui épousa Marie 
Richer, fille du seigneur de Loburière, et vendit Moutot 
le 3 octobre 1614 par acte reçu Lecamus et Fournier, no- 
taires à Paris, à M. de Selles, trésorier du comte et de la 
comtesse de Soissons. Le 30 octobre 1639, M. de Selles 
revendit à son tour à la princesse Anne de Montafié, com- 
tesse de Soissons, veuve de Charles de Bourbon, prince 
du sang. 

Charles de Bourbon, comte de Soissons, fils de Louis P^ 
prince de Condé, et de Françoise d'Orléans Longueville, 
était né le 3 novembre 1566 à Nogent-le-Rotrou. Ce 



97 

prince avait eu une vie assez mouvementée : tour à tour 
partisan du duc de Guise dans la ligue, puis partisan du 
roi de Navarre dont il désirait épouser la sœur Catherine, 
puis partisan de Henri III, puis du roi de Navarre devenu 
Henri IV, successivement gouverneur de Bretagne, grand 
maître de France, gouverneur du Dauphiné, de Norman- 
die, vice-roi du Canada, il mourut le 1" novembre 1612 
au château de Bland y en Brie, laissant la réputation d'un 
homme ambitieux, fôurbe, rusé, dissimulé et dissolu. 

La comtesse de Soissons, née Montafié, eut trois en- 
fants. 

4** Louise, née en 1603, qui épousa Henri, duc de 
Longueville, et mourut en 1637, laissant elle-même une 
fille, Marie d'Orléans, qui devint duchesse de Nemours. 
Le duc de Longueville se remaria à 47 ans à Anne-Gene- 
viève de Bourbon Condé, âgée de 23 ans, fille de Henri II 
de Bourbon Condé, premier prince du sang, et de Char- 
lotte de Montmorency. Ce fut cette seconde duchesse de 
Longueville oui joua un rôle si actif pendant la fronde, 

2® Louis de Bourbon, comte de Soissons, prince du ] 
sang, le dernier de sa branche, grand maître de France, 
gouverneur du Dauphiné et de la Champagne, né le 
14 mars 1604, tué le 6 juillet 1641 à la bataille de la 
Marfée ou de Sedan, en se révoltant contre le roi et après 
avoir comploté contre Richelieu. 

3** Marie de Bourbon, née en 1606, morte en 1692, qui 
épousa Thomas-Fr|inçois de Savoie, prince de Carignan, 
de la maison royale de Savoie, fils de Charles-Emma- 
nuel P% duc de Savoie, et de Catherine d'Autriche, et 
frère de Victor-Amédée P% dont la fille épousa le duc de 
Bourgogne. Ce fut sa descendance qui, en 1831, fut. 
appelée au trône de Savoie. Mme de Carignan fut la 
belle-mère de la célèbre comtesse de Soissons-Savoie, 
nièce de Mazarin, qui fut compromise dans l'affaire de la 
Voisin et soupçonnée d'empoisonnement. 

La princesse de Carignan et la duchesse de Nemours 
héritèrent de leur mère et grand'mère, la comtesse de 
Soissons (testament du 31 octobre 1642) et cédèrent 
Moutot à Henri de Bourbon, fils bâtard du comte de 
Soissons, tué à la Marfée. 

Avant d'aller plus loin, disons quelques mots sur la 

1888 VII 



98 

duchesse de Nemours. La duchesse de Nemours, née le 
5 mars 4625, connue longtemps sous le nom de Made- 
moiselle de Longueville, perdit sa mère à 12 ans et vécut 
en mauvaise intelligence avec sa belle-mère, la fameuse 
duchesse de Longueville, quoiqu'elle eût semblé prendre 
un moment le parti de cette dernière dans la fronde. Une 
des plus riches héritières de France, elle refusa les plus 
brillants partis, et on la vit avec élonnement se décider, à 
rage de 32 ans, à épouser le duc de Nemours-Savoie, 
dernier duc de Nemours de cette branche, qui, après 
avoir été nommé à Tarchevêché de Reims, renonça à ses 
bénéfices à la mort de ses frères pour se marier, et mou- 
rut épileptique deux ans après son mariage, le 14 janvier 
1659, sans postérité. La duchesse de Nemours prit en 
haine tous ses héritiers, avec lesquels elle avait eu 
nombre de démêlés, et qui se disputaient de son vivant 
même sa succession. Elle adopta un bâtard de son sonde 
le comte de Soissons, Henry ae Bourbon, auquel elle fit 
prendre le titre de prince de Neuchâtel et auquel elle 
laissa son immense fortune. 

Le portrait de la duchesse de Nemours nous est rapporté 
avec originalité par Saint-Simon. « Madame de Nemours, 
« dit-il, avec une figure fort singulière, une façon de se 
« mettre en tourière qui ne Tétait pas moins, de gros 
« yeux qui n y voyaient goutte et un tic qui lui faisait 
« toujours aller une épaule, avec des cheveux blancs qui 
« lui traînaient partout, avait l'air du monde le plus 
« imposant. Aussi était-elle altière au dernier point et 
« avait infiniment d'esprit avec une langue éloquente et 
« animée à laquelle elle ne refusait rien. » L'anecdote 
, suivante, rapportée par Saint-Simon, nous prouve son 
aversion pour ses héritiers, en particulier pour les Mati- 
gnon : « Parlant au roi dans une fenêtre de son cabinet, 
« avec des yeux qui n'y voyaient guère, elle ne laissa 
« pas d'apercevoir Matignon qui passait dans la cour. 
« Aussitôt elle se mit à cracher cinq ou six fois de suite, 
« puis dit au roi qu'elle lui en demandait pardon, mais 
« qu'elle ne pouvait voir un Matignon sans cracher de la 
« sorte. Elle était extraordinairement riche et vivait dans 
« une grande splendeur et avec beaucoup de dignité, 
« mais ses procès lui avaient tellement aigri l'esprit 



99 

« qu'elle ne pouvait pardonner; elle ne finissait {)oint 
m là-dessus, et quand quelquefois on lui demandait si 
« elle disait le pater, elle disait que oui, mais qu'elle 
« passait l'article du pardon des ennemis sans le dire. 
« On peut juffer que la dévotion ne Tincommodait pas. » 
Elle mourut Je 15 min 1707, laissant des mémoires inté- 
ressants et spirituels sur les événements qui se passèrent 
de 1648 à 1653. Son esprit mordant n'y ménage pas 
même les siens, et c'est ainsi qu'elle y dépeint le prince 
de Garignan dont nous venons de parler : « Ce prince 
« était un homme assez pesant, lequel avait néanmoins 
« de très bonnes intentions, et qui savait la ^erre, 
a quoiqu'il y eut toujours été malheureux. D ailleurs, 
« lorsqu'on pouvait s apercevoir qu'il avait du sens, on 
« trouvait qu'il était bon ; mais on ne s'en apercevait pas 
<( souvent ; parcequ'il était bègue, qu'il parlait fort gras 
« et un mauvais irançais, et qu'avec tout cela il était 
« encore sourd. On faisait toutes les dépêches en sa pré- 
a sence et la Reine prenait une^çrande confiance en lui. 
« Mais ce qui est rare, c'est qu'il fut Favori et presque 
« premier ministre, sans qu'il en eût seulement le moin- 
« are soupçon. » 

Elle avait fait épouser au bâtard de Soissons la fille du 
maréchal duc de Montmorency Luxembourg, qui, dit 
Saint-Simon, n'était rien moins que belle, que jeune, que 
spirituelle. Saint-Simon aioute aue le mariage fut célébré 
« au plus petit bruit » à Inôtel de Soissons. 

Du mariage d'Henry de Bourbon, bâtard légitimé de 
Soissons, sont issues deux filles, dont l'une mourut avant 
d'être mariée et dont l'autre, Louise-Léontine-Jacque- 
line, épousa, en 1710, Charles-Philippe d'Albert de 
Lu^^nes et mourut eh 1721 . C'est ainsi que Moutot, après 
avoir appartenu aux Soissons, descendants des Condé et 
des Dunois, dont les noms furent donnés à deux pavillons 
du château, passa aux mains de celte illustre famille de 
Luyoes, que Louis XIII avait comblée de faveurs et sur 
la célébrité de laquelle il n'est pas besoin d'insister. 

Charles-Philippe d'Albert de Luynes, fils d'Honoré- 
Charles de Luynes, duc de Montfort, et de Marie-Anne- 
Jeanne de Courcillon-Dangeau, mestre de camp de cava- 
lerie, pair de France, naquit le 3 juillet 1695 et mourut 



400 

en 1758, laissant des mémoires qui furent publiés pal* 
Didot. Veuf en 1721 de Louise-Léontine-Jacqueline de 
Bourbon-Soissons, il se remaria avec Marie Brulard, 
veuve de Louis-Joseph de Béthune, marquis de Charosl, 
en 1732. 

Son fils, Marie-Charles-Louis d'Albert, duc de Che- 
vreuse, hérita de Moutot. Né le 25 avril 1717, il fut 
meslre de camp de cavalerie après avoir servi comme 
capitaine dans le régiment de son père, se distingua en 
Allemagne, à Prague, et pendant la retraite du maréchal 
de Belle-Is!e, servit comme maréchal de camp sous les 
maréchaux de Noailles et de Saxe, fit campagne sur les 
bords du Rhin et en Flandre, assista aux batailles de 
Fontenoy, Rocoux, Laufeld, Berg op Zoom, combattit 
comme lieutenant général à Hastembeck et à Crevelt, 
fut nommé gouverneur de Paris en 1757 et y mourut 
en 1771. 

Son héritier universel fut Louis-Joseph-Amable d*Alberl 
de Luynes, né le 4 novembre 1748, mort en 1807, qui 
fut successivement maréchal de camp, pair de France, 
colonel général de dragons, député de la noblesse de 
Touraine, en 1789, aux Etals Généraux, conseiller géné- 
ral de la Seine après le 18 brumaire et sénateur en 1803. 
Il s*était réuni au Tiers-État le 25 juin et avait voté avecla 
majorité. Pendant la terreur, il n'émigra pas et, malgré 
sa naissance et sa fortune, ne fut pas mquiété. Il vendit 
Moutot le l^"* mars 1792 à M. et Mme Rodot, marchand de 
vins à Paris. Les héritiers de ces derniers, Mme Hareau 
et M. Rodot, mirent à leur tour le château de Moutot en 
vente à la chambre des notaires en 1852, et le 22 juin 
M. Pierre-François-tConstant Grangier, ancien capitaine 
au long cours et armateur à l'île Bourbon, s'en rendit 
adjudicataire avec le moulin et ^07 hectares environ de 
terres, prés, bois, pâtures et friches. !H. Grangier com- 
mença à réparer le château, où il vint s'installer, rebâtit 
la ferme en partie et construisit, sous le pavillon I|unois, 
un caveau pour y déposer le corps de sa femme, née 
Dioré de Perrigny, qu'il avait rapporté de l'île Bourbon. 
Après sa mort, if fut inhumé à côté de sa femme, mais 
leurs corps furent transportés à Tonnerre en 1886, lors 
de la dernière vente du cnâteau. 



104 

Parmi les nombreux voyages que fil M. Grangier, le 
plus intéressant fut celui qu'il entreprit, en 1840, sur la 
côte de Sumatra. Tout en tâchant de donner de l'exten- 
sion à notre commerce dans cette colonie, il avait été 
chargé, par le contre-amiral de Belle, de faire une étude 
du caractère des Malais de Senagan, où un brick de 
guerre, le Lancier, venait de mettre tout à feu et à sang. 
Arrivé à Senagan, après avoir sauvé huit Malais nau- 
fragés aux environs de Pulo-Pinang, il sut, sans recourir 
aux armes que le contre-amiral de Belle avait mis à sa 
disposition, se faire bien venir du radja Yamoira. Après 
naille péripéties et mille dangers trop longs à raconter 
ici, il arriva, à force de diplomatie, à apaiser les colères 
qu'avaient soulevées les incendies allumés et les meur- 
tres commis par l'équipage du Lancier. Il ne quitta pas 
Senagan, où on lui avait donné le nom de « Raya », qui 
veut dire Grand, sans avoir fait arborer le drapeau français 
sur la demeure de Yamoira, dont le radjali tut placé sous 
la protection de la France, et sans s'être fait rendre un 
sabre, un pierrier et une chaloupe, pris par les Malais am 
brick le Lancier, La conduite de M. Grangier, dans ces 
circonstances, fit l'objet d'un rapport des plus élogieux 
au ministère de la marine, d'où ae vifs remerciements et 
de chaudes félicitations lui furent adressés. 

La fille aînée de M. Grangier, Camille, épouse de 
M. Félix-Jacques-Frédéric David, notaire à Besançon et 
adjoint au maire, hérita de Moutot. 

M. Louis-François Paillot, docteur en médecine à 
Noyers, ayanX trouvé dans le domaine de Moutot et aux 
environs des gisements de terre propre à la fabrication 
du ciment artificiel de Portlànd, tel qu'en font déjà dans 
l'Yonne MM. Quillot, h Frangey, M. David forma, le 15 
avril 1879, une société civile avec M. Paillot, dans le but 
d'exploiter cette découverte. 

Il s'agissait tout d'abord d'utiliser le moulin de Moutot 
pour cette fabrication ; mais l'insuffisance de cet outillage 
apparut bientôt. On construisit de nouveaux bâtiments, 
de nouvelles machines et on monta rapidement une 
usine à vapeur. Mais des sommes considérables avaient 
été dépensées, Le 3 mars 1885, M. le docteur Paillot 
mourut; ses héritiers ne voulurent pas continuer son 



102 



entreprise. M. David liul tout abandonner et, en 1886, 
MM. Chanlemille, de Laroche, acquirent le domaine et le 
château. Puissent les propriétaires actuels conserver 
intacts les Vestes de l'ancien manoir; puissent-ils aussi, 
plus heureux que leurs prédécesseurs, voir leur établisse- 
ment industriel entrer dans une ère de prospérité I 



EDMOND REGIfAULT. 



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LA 



POLICE A SAINT-FLORENTIN 



EN 1708. 



Eq fouillant dans les archives de la mairie de Sainl- 
Florenlin, j'ai rencontré une pièce qui m'a paru ne 
manquer ni d'intérêt ni d'originalité : c'est un recueil 
des « Ordonnances générales pour la police de la ville et 
faubourgs, justice, paroisse et finage de Saint-Florentin. » 
Il est daté de 1708, et l'on voit, par des indications mar- 
ginales, que ce petit code communal puise souvent son 
bien partout où il peut le trouver, même dans des 
Ordonnances royales de deux et trois siècles antérieurs. 
Ces emprunts rehaussent encore son caractère archaïque : 
s'ils ont pu n'être pas du goût de la génération à laquelle 
on les a appliqués, ils ont en revanche pour nous une 
saveur particulière. Passons donc en revue quelques 
articles de ce règlement. Indépendamment d'une satis- 
faction de curiosité historique, nous en retirerons cette 
conviction que, sous le rapport de la liberté civile du 
moins, nous n'avons rien perdu à ne pas être nos 
aïeux. 

« 1' — Nous faisons expresses inhibitions et défences à toutes per- 
« sonnes, de quelque qualité, âge et conditions qu'elles soient, de 
« jurer et blasphémer le saint nom de Dieu, de la Sainte- Vierge et 
« des Saints, sous les peines portées par les ordonnances de nos 
« Roy s et d'amende arbitraire. » 

Les anciennes Ordonnances royales n'étaient rien moins 
que douces pour les blasphémateurs. Sans être aussi 



104 

implacables que les législations juive, grecque et romaine, 
elles infligeaient encore aux coupables de terribles châti- 
ments. L'Ordonnance en vigueur en 1708 était celle du 
9 mars 1510, qui avait été confirmée par une déclaration 
du 7 septembre 1651, renouvelée par arrêt du Conseil 
du 30 juillet 1666. Suivant ses dispositions, la peine était 
pour la première fois l'amende arbitraire, en doublant 
toujours jusqu'à la quatrième fois ; à la cinquième, on 
ajoutait le carcan à lamende; à la sixième, le blasphé- 
mateur avait la lèvre supérieure coupée d'un fer chaud 
et était mené au pilori ; à la septième, on lui coupait la 
lèvre inférieure, et à la huitième, la langue. 

Cette Ordonnance, toutefois, qui était, notons-le, un 
adoucissement de celles rendues par plusieurs autres 
rois, réserv{|it les cas de blasphèmes énormes, c'est-à-dire 
selon les expressions de la aéclaration de 1651, « ceux 
« qui appartiennent au genre d'infidélité et dérogent à la 
« bonté et grandeur de Dieu et ses attributs. Voulons, 
« est-il ajouté, que lesdits crimes soient punis de plus 
« grandes peines que celles que dessus, à l'arbitrage du 
« juge et selon leur énormité. » Or, l'arbitrage du juge 
à ce sujet était sans limites. N'est-ce pas par application 
de ce principe qu'un siècle plus tard, le chevalier de La 
Barre fut livré à la torture du chevalet, puis mis à 
mort ? 

« 2* — Défense aux mendiants valides de gueuser en aucune façon ; 
« les enjoignons de travaiUer sous peine de prison et aussi sous 
« celles portées par les Ordonnances de nos Roys. » 

Ces peines, édictées par les Ordonnances, quelles 
étaient-elles? D'après Tédit de juin 1662, qui créa des 
hôpitaux généraux dans les provinces, c'était l'interne- 
ment et le travail obligatoire dans ces établissements. Il 
paraît, d'ailleurs, que la mesure ne fut pas très efficace 
et que les mendiants ne se souciaient guère d'entrer 
dans ces sortes d'ateliers nationaux, car en 1724 (18 juil- 
let), parut une déclaration qui condamnait, en cas de 
mendicité, pour la première fois, les hommes valides, 
aux galères au moins pour cinq années, et les femmes ou 
les hommes invalides au fouet dans l'intérieur de l'hô- 
pital, et à une détention dans l'hôpital général^ à ten^ps 



405 

ou à perpétuité, suivant l'exigence des cas ; c'est-à-dire 
lorsque les mendiants demandaient Taumône avec inso- 
lence, ou se disaient faussement soldats, ou contrefai- 
saient les estropiés, etc 

« 3* — Défendons à tous ouvriers ou marchands de travailler, vendre 
« en gros ou détail en leurs boutiques, les ouvrir ou estaler les 
« jours de fêtes et dimanches ; nottamment aux perruquiers es 
« barbiers, côme aussy aux laboureurs et charretiers particuliers 
« de charoyer ou voiturer pendant lesdits jours, et dans tous 
« autres temps auidits charretiers et laboureurs de monter sur 
« lesdits chevaux et charrettes pendant qu'ils passent le long des 
« rues, à peine d'amende comme ci-dessus. » 

Avouons-le humblement, voilà un genre de disposi- 
tions qui ne doit pas nous causer grande surprise. La loi 
de la Restauration du 18 novembre 1814 ne procède-t-elle 
pas du même esprit? « Défense aux marchands, dit-elle, 
d'étaler et de vendre, les ais et volets des boutiques 
ouverts; aux colporteurs et étalagistes de colporter et 
d'exposer en vente ; aux artisans et ouvriers de travailler 
extérieurement et d'ouvrir leurs ateliers ; aux charretiers 
de faire des chargements, etc.... » A tout prendre, inter- 
dictions pour interdictions, celles de 1708 ont du moins 
sur celles de 1814 l'avantage d'être nettes et franches. 
Avec elles point de faux-fuyants, point de déguisements : 
suspension complète du travail sans masque ni réserves. 
En 1814, au contraire, on compose, on cherche à sauver 
les apparences. — C'est l'ancienne Ordonnance retouchée 
par Tartufe. 

Et cette loi de 1814 a-t-elle disparu avec le régime qui 
l'avait établie? La Cour de cassation n'en a-t-elle pas usé 
à plusieurs reprises, même sous le second Empire? Dans 
la séance du Corps législatif du 13 juin 1866, M. Ernest 
Picard interpella le gouvernement au sujet de l'applica- 
tion C[ue venait d'en faire la Cour suprême. Que répondit 
le Ministre d'Etat? « Que la loi était toujours debout; 
que, par conséquent, l'arrêt était justifié. » Sur quoi, le 
Député demandant au Ministre s'il ne croyait pas bon de 
présenter une nouvelle loi qui abrogeât l'ancienne, le 
Ministre répondit a qu'il ne jugeait pas opportun de 
renouveler des débats qui, dans les conditions de liberté 
oii tous les citoyens vivent aujourd'hui, sont inutiles et 



{06 

ne poutraient que soulever des impressions regrettables 
dans les consciences. * — D'où il ressort qu à l'heure 
qu'il est encore, si les tribunaux le voulaient, la loi de 
1814 pourrait, comme sous la Restauration, être mise 
par eux en vigueur. 

« 4* — Défendons sous les mêmes peines de se promener dans les 
« places et lieux publics, sous les porches ou par les rues, de 
« jouer es jeux publics sur les chemins ou dans les jardins et 
« environs de la ville les jours de fôtes et dimanches pendant la 
« célébration du service divin, sermons ou autres offices. » 

C'est là, il faut le reconnaître, un raffinement d'or- 
thodoxie qui mancjue à la loi de 1814. Comment ne 
Ta-t-on pas introduit dans un acte législatif qui avait eu 
pour préface l'ordonnance rendue (7 juin 1814) par le 
Directeur général de la police avec des considérants qui 
se prêtaient à toutes les fantaisies puritaines ? « L'obser- 
vation des jours consacrés aux solennités religieuses, y 
était-il dit, est une loi qui remonte au berceau au monde; 
il y a été pourvu, pour la France, par différents règle- 
ments de nos rois, qui ont été seulement perdus de vue 
pendant nos troubles... ; il convient d'attester à tous les 
yeux le retour des Français à l'ancien respect de la reli- 
gion et des mœurs, et à la pratique des vertus qui peu- 
vent seules fonder pour les peuples une prospérité du- 
rable. » 

A vrai dire, si le législateur de 1814 s'est montré 
quelque peu oublieux dans le détail, ses auxiliaires se 
sont chargés d'y remédier. Les Préfets ont rendu des 
firmans, selon le mot de Paul-Louis Courrier, qui inter- 
dirent la danse dans les villages en dehors même des 
heures d'offices. La célèbre Pétition à la Chambre des 
Députés (1820), du vigoureux pamphlétaire en est un 
témoignage impérissable. 

Ce que n'a pas omis, au reste, la loi de 1814, pas plus 
que ne l'avaient fait les Ordonnances florentinoises de 
1708, c'est d'interdire aux hôteliers et cabareliers de 
donner à boire et à manger pendant le temps des services 
religieux. Ici point d'accommodement possible. Que les 
portes et les fenêtres soient closes ou non, défense abso- 
lue d'avoir soif ou faim au moment des offices. 



,1 



107 

« 6* — Défendons à tous particuliers de nourrir dans l'enclos de cette 
« ville aucuns porcs, vaches ou brebis, pigeons, lapins ou autres 
« animaux, et bestial à peine de confiscation et d'amende comme 
« ci-dessus. » 

Voilà une mesure qui nous parattrait aujourd'hui 
passablement rigoureuse, pour ne pas dire vexatoire, et 
qui, cependant était prescrite autrefois par nombre de 
coutumes (Nivernais, Etampes, etc.). Elle avait pour 
objet d'assurer la salubrité et le bien-êlre publics, en 
écartant des centres de population les animaux qui, soit 
par eux-mêmes, soit par leur fumier, répandent des 
exhalaisons malsaines. 

Dans certains pays, on cherchait à concilier les inté- 
rêts de l'hygiène avec ceux de l'alimentation, et l'on s'en 
tenait à condamner les animaux au régime de la séques- 
tration absolue. Dans d^autres, on leur accordait quelques 
sorties de faveur, mais en imposant parfois aux maîtres 
des obligations qui leur faisaient payer les gracieusetés 
municipales faites à leurs bêtes. C'est ainsi que le por- 
cher qui conduisait ses élèves à l'abreuvoir, devait être 
muni d'une pelle, d'un panier et d'un balai pour enlever 
aussitôt les dépôts que ceux-ci se permettaient de faire 
sur la voie publique. 

« 7* — Deffendons à tous les habitans, leurs domestiques ou enfans de 
« porter du feu, mèches de gluy ou chandelle sans lanternes 
« durant la nuit par la ville ou dans les maisons, greniers, 
« granges, étables et écuries, à peine de répondre par lesdits 
« Maîtres des accidens de feu qui pourroient en arriver. A cet effet 
« leur enjoignons d'avoir chacun, notamment aux cabaretiers et 
« gens ayant chevaux, bestiaux et granges, d'avoir des lanternes 
« et de s'en servir en tous cas à peine d'amende arbitraire. » 

L'expression d'amende arbitraire qui revient à chacun 
des articles de ce règlement indique nettement quelle 
différence profonde existe entre la l^islalion de l'ancien 
régime et celle du nouveau. Autrefois, il était de principe 
que la fixation du taux de l'amende devait être laissée à 
l'appréciation du juge, qui en décidait selon son bon 

f)laisir. On sent quels dangers en résultaient, soit pour 
a société, qui avait à redouter les complaisances exces- 
sives du juge pour le coupable, soit pour le prévenu, qui 
avait à craindre des emportements et des représailles. Et 



108 

ce n'était pas seulement en matière d'amende quil en 
était ainsi. Toutes les peines, quelle que fût leur nature, 
étaient le plus souvent arbitraires. 

Ce système vicieux ne fut supprimé que par TAssera- 
blée constituante dans son code pénal de 1791. Remar- 
quons, toutefois, que pour réagir plus sûrement, cette- 
assemblée se jeta dans un excès opposé en édictant, pour 
chaque cas, une peine unique, inflexiblement dénnie. 
Cette rigidité avait le défaut de ne pas tenir compte des 
différences multiples qui existent souvent dans la culpa- 
bilité d'accusés de même catégorie. L'intérêt de la justice 
et celui de la société demandent que le juge ait, dans 
maintes circonstances, la faculté de choisir entre plu- 
sieurs peines déterminées par la loi, ou au moins de se 
mouvoir, pour une même peine, entre un minimum et un 
maximum. Ce mode d'adaptation de la peine à chaque 
coupable en particulier ne fut établi que plus tard, par le 
législateur de 1810. 

« 8* — Enjoignons à tous d'avoir des seaux en leurs maisons et de 
« les entretenir toujours pleins d'eau, même, autant que faire se 
« pourra, d'avoir des vesseaui et autres aisemens pleins d'eau 
« pendant Tété, pour survenir aux accidens qui pourroient arri- 
« ver. » 

Qui sait si de toutes les prescriptions de l'Ordonnance, 
celle-ci ne parut pas la plus dure aux malheureux 
St-Florentinois de 1708, si souvent privés d'eau, même 
pour leurs besoins premiers. A dix années de là, on les 
voit demander au roi l'autorisation de vendre dix-huit 
canons et onze chaînes de fer qui avaient servi à fermer 
les rues, pour subvenir aux dépenses d'une amenée d'eau 
réclamée depuis des années à cor et à cri. La demande 
fut accueillie, ainsi qu'en témoigne un édit royal du 
17 octobre 1719. Un travail relativement considérable fut 
exécuté. On établit une conduite nouvelle. Près de douze 
mille francs, somme bien supérieure au produit de la 
vente, furent dépensés, sans compter les contestations qui 
s'ensuivirent. Les travaux n'amenèrent-ils pas les résul- 
tats désirés? Ce qu'on peut dire, c'est que îes générations 
suivantes n'en profitèrent guère. Bientôt reprirent les 
réclamations qui se continuent encore aujourd'hui. 



109 

« d* — Beffendons de jetter de l'eau ou autres choses par les fenêtres, 
« dans les rues, pendant la nuit ou de jour, sans auparavant 
« avoir averty par trois fois à moins d'amende de trois livres. » 

Il ne faudrait pas jurer que le cri d'éveil prescrit fut 
toujours jeté suivant les formes indiquées ; mais du 
moins l'article a cela de bon qu'il substitue l'amende fixe 
à l'amende arbitraire. Celui qui aspergeait savait 
d'avance ce qui l'attendait, si le passant aspergé ne le 
savait qu'après. 

« lO — Deffendons aux bouchers de tuer et vuider leurs bestiaux 
« dans leurs maisons ou dedans l'enclos de la ville ; leur enjoi- 
nt gnons de le faire en lieu convenable pour cette effet et hors 
« ladite ville, comme aussy de porter et transporter sur leurs 
« têtes ou autrement leur viande sur des linges bien blancs et 
« nets ; d'entretenir leur etaux en la boucherie ordinaire, garnir 
« de toutes viandes de qualité requise suivant les saisons ; de la 
« vendre à juste prix; de fermer la boucherie pendant les services 
« divins des jours de fêtes et dimanches, et pendant tout le jour 
« des quatre grandes fêtes de l'année. » 

On peut douter que les bouchers des villes dans les- 
quelles il n'existe pas d'abattoirs s'accommodent volon- 
tiers aujourd'hui d'un pareil régime. Il semble leur être 
si doux de tuer chez eux, d'entretenir d'infects fumiers 
dans leurs cours et de répandre des eaux sanguinolentes 
dans les ruisseaux 1 

Mais les bouchers florentinois de 1 708 durent trouver 
que pour eux la liberté avait fait un grand pas, puisqu on 
ne leur appliquait pas l'ordonnance (1595) du signataire 
de redit de Nantes, qui interdisait à leurs prédécesseurs 
de vendre de la viande pendant le carême, sous peine 
de vie. 

Les consommateurs, au reste, n'étaient guère ménagés 
non plus par ladite Ordonnance, car elle leur défendait 
de manger chair en carême sans dispense^ sous peines cor- 
porelles, — La dispense, conformément aux prescrip- 
tions antérieures, devait être accordée sans doute par une 
attestation du médecin et par un certificat du curé. 
A Paris, en 1775 encore, les délinquants étaient punis 
par la confiscation de leur repas au profit des hôpitaux. 
Mais les Parisiens, pour tromper l'odorat des gens de po- 
lice, faisaient griller des harengs sur le pas de leur porte, 



110 

afin aue lodeur de ces grillades orthodoxes manquai 
celle de la viande qui cuisait frauduleusement à TiDlé- 
rieur. 

« 11* — Deffendons à tous gens de métier et artisans de recevoir ou 
« d'exiger aucuns festins, repas ni argent, soit des aspirants, 
« soit des nouveaux maîtres et gardes, sous peine de concussion 
« et de restitution du quadruple et vingt livres d'amende. » 

Cette énumération de titres divers rappelle avec exac- 
titude la hiérarchie qui existait dans les anciennes cor- 
[)orations. Les aspirants étaient ceux qui, ayant achevé 
eur temps d^apprentissage, n'avaient plus qu'à être reçus 
à un examen pour devenir maîtres. Les maîtres étaient 
les patrons en exercice, les membres proprement dits de 
la corporation ; car apprentis et compagnons n'étaient 
que des catéchumènes tenus (le plus longtemps possible) 
à la porte de la Communauté, dont ils subissaient la loi 
sans bénéQcier de ses avantages. Les gardes ou jurés 
étaient les dignitaires de lassociation, chargés de veiller 
à ses intérêts, d'administrer ses revenus, de contrôler les 
patrons, de présider aux fêtes et aux cérémonies. 

L'interdiction frappée par l'article ci-dessus dénote 
aue ce n'était pas seulement par leur habileté et leur 
dévouement qu'aspirants, nouveaux maîtres et gardes 
conquéraient place et honneurs dans la corporation : il 
leur fallait encore, pour se faire bien venir ou élever sur 
le pavois, se gagner par des dons ou des politesses leurs 
juges, leurs pairs ou leurs électeurs. Dans la corporation 
des fripiers de Paris, le nouveau maître devait une 
guilde, ou repas, à la Communauté. Indépendamment 
des vivres nécessaires pour les convives, devaient, de par 
les statuts, figurer dans le menu : un demi poulet et 
quatre livres de bœuf au Syndic; un demi-poulet et deux 
livres de bœuf à la femme du Syndic ; quatre pièces à 
prendre dans chaque plat à M. l'Echevin et à M.|le 
Prévôt. * 

Ces repas gargantuesques n'étaient guère faits pour 
mettre à flot le malheureux néophyte, dont les ressources 
de famille avaient été déjà si fort entamées par le coû- 
teux enregistrement du brevet d'apprentissage, par l'ap- 
prentissage même de huit années, parle compagnonnage, 



444 

et enfin par le chef-d*œuvre plus dispendieux encore. 
Plusieurs Ordonnances royales qui se succédèrent sans 
plus d'efficacité les unes que les autres, font voir que 
depuis le commencement du xvi® siècle surtout, ces abus 
existaient sur tous les points de la France. Aussi, lors de 
la réunion des Etats généraux, en 4787, tous les Ordres 
s'accordèrent-ils pour demander la suppression des maî- 
trises et jurandes. Ce ne fut toutefois qu'en 4791 que 
l'Assemblée constituante en décréta la suppression. 

« 12* — Défendons à tous vignerons et gens travaillant aux vignes de 
« porter hottes et hotereaui depuis la Saint- Jean-Baptiste jus- 
« qu'après les vendanges, et d'aporter aucuns raisins ou verjus, a 
« peine de confiscation et d'amende arbitraire. » 

Pour qui ne considérerait que Tétat actuel de nos 
vignes, cet article ne serait pas qu'une énigme indéchif- 
frable : il dépasserait les limites de la déraison. Interdire 
l'entrée de la hotte dans les vignes quand le raisin peut 
être cueilh, même à l'état de verjus, cela se comprend, 
dira-t-on, étant donnée l'importance que Ton attachait 
alors au ban de vendange. La hotte est un aisément par- 
ticulièrement favorable pour emporter frauduleusement 
du raisin, sans qu'Argus lui-même, en dépit de ses cent 
yeux, puisse s'en apercevoir. Mais à la Saint-Jean, à la 
fin de juin, quand les vignes sont à peine hors de fleur, 
quelle sorte de rapt pourrait être commise? Le vignoble 
î^t-Florentinois était-il donc, il y a deux cents ans, 
une terre de Chanaan tellement perfectionnée, que la 
formation du raisin devançât autant Tépoque à laquelle 
elle se produit aujourd'hui? Assurément non. Seulement, 
on doit considérer qu'autrefois les vignes étaient par- 
semées d'une grande quantité d'arbres fruitiers (cerisiers, 
merisiers, pêcners, pommiers), dont les fruits pouvaient 
être cueillis bien avant ceux de la vigne. Selon toute 
vraisemblance, ce fut pour mettre ces arbres à l'abri des 
coups de main des ravageurs que le port de^la hotte fut 
défendu. 

— Soit ! répondra-t-on ; mais l'entrée de la hotte dans 
les vignes jusau' après la vendange, comment l'expliquerez- 
vous? L'emploi de la baignoire pour transporter le raisin 
à la cuve n'est-il pas récent? Au commencement de ce 



412 

siècle même toute la récolte n'élail-elle pas portée à dos 
dans des hottes? Cela est vrai, et si vrai que pour mettre 
notre article en harmonie avec la pratique, il faut sup- 
poser (bien q_ue le texte n'en dise rien) que des autori- 
sations spéciales d'entrer avec des hottes dans les vignes, 
étaient accordées aux propriétaires-vignerons et à leurs 
représentants quand ils déclaraient, en temps permis, 
vouloir faire leur vendange. Dans cette hypothèse, les 
ropriétaires-vignerons avaient toute liberté d'action, el 
a gêne résultant de l'article n'existait plus que pour les 
maraudeurs. 



i 



« 13* — Défendons à tous gens de métier et manouvriers d'hanter 

« [passage laissé en blanc) et jeux publics ; leur enjoignons 

« de travailler suivant leur état, à peine d'amende dessus. » 

Quelle peut bien être la raison de ce blanc? — Pro 
pudor I La plume municipale aurait-elle eu à reculer d'é- 
pouvante devant une de ces expressions ultra-choquantes 
aue le latin seul eut pu braver? Mystère I Quant à l'inter- 
aiction des jeux, si peu que l'on soit optimiste, on y verra 
une de ces marques de sollicitude qu'ont prodiguées, sous 
toutes les formes, aux gens de métier, les Ordonnances 
des anciens rois. Avant tout, que les petites gens tra- 
vaillent sans que rien ne vienne les distraire, tel était le 
principe. N'était-ce pas notamment dans ce sentiment de 
touchante protection paternelle qu'on leur interdisait 
autrefois l'exercice de la chiasse? Jusque-là que, pour les 
préserver contre toute tentation, on avait eu soin de leur 

[)résenler pour dernière forme des perdreaux et des 
ièvres l'aspect du gibet I 

« 14' — Seront tenus les pescheurs de poissons de l'exposer en la 
« place publique pendant une heure, sans qu'il leur soit permis 
« d'en vendre chez eux ou sur la rivière. Ne pourront les caba- 
« retiers l'aller aussy acheter ni les pescheurs le porter chez 
« eux, mais seront tenus de l'exposer, et après dix heures du 
« matin, sera permis aux cabaretiers en venir acheter, comme 
« aussy de se tenir au passage depuis le venu du soleil jusque au 
« coucher. » 

Quoi I même en dehors des jours de marché?... Les 
disciples de saint Pierre n'étaient vraiment pas les enfents 
gâtés de nos anciens Ediles. Par contre, ne dirait-on pas 



118 

que c'est pour racheter par une teinte de douce galté 
celte rigueur à Tégard des pêcheurs qu'on permet aux 
cabaretiers de se tenir, comme des hérons au guet, au 
passage de poissons qui ne passent pas, ou qu'ils ne peu* 
vent acheter î 

« 15' — Les maîtres d'armes et de danses, les opérateurs ou autres 
« jeans de cette oualité ne pourront s'établir en cette ville ny y 
« tenir salle sans la permission de justice. » 

Par opérateurs, il faut entendre sûrement les chirur- 
giens proprement dits et les barbiers-chirui^iens, qui 
pratiquaient certaines opérations. Les autres jeans de cette 
qualité étaient probablement les arracheurs de dents, les 
rebouteurs, les matrones, et les maréchaux -experts qui 
remplissaient les fonctions de vétérinaires. 

Tel est, dans ses dispositions les plus saillantes, le 
Recueil de Règlements municipaux publié en 1708 à 
Tusage des bons St-FIorentinois. On se plaît à supposer 
qu'il s'y sont conformés de tout point. Que si quelques- 
uns se sont, de ci de là, montrés réfractaires, m'est avis 
qu'il ne nous appartiendrait pas de nous faire aussi 
sévères pour eux qu'a pu l'être M. le Bailli. Que ceux 
d'entre nous qui supporteraient sans impatience une 

f)areille camisole de force leur jettent la première pierre, 
eurs ombres n'auront pas à craindre d'être lapidées. 

G. MOISET. 



1888 VIII 



LES BOHÉMIENS DANS LTONNE. 



Ce fut dans le premier quart du xv°*' siècle que les 
Bohémiens firent leur apparition en France. On les 
appela ainsi au nord et dans le centre de la France, 
parce que les premières tribus de ces nomades qui y 
apparurent, venaient directement de la Bohème, sans eD 
être originaires. Ceux du midi de la France, provenant 
d^Egypte, portaient le nom de Gipliens ou Egyptiens, et 
un siècle plus tard ils étaient connus chez nous indiffé- 
remment sous ces deux dénominations. Suivant les 
meilleures autorités, les Bohémiens sont originaires du 
Bas-Indus, où l'on trouve encore aujourd'hui des popu- 
lations parlant leur dialecte» Comme elles sont décastées 
et n'appartiennent ni au système brahmanique ni à celui 
de Bouddha, leur langage, quoique fortement mélangé 
d'Hindoustani, n'est point d'origine sanscrite. Leur exode 
a eu pour cause les invasions musulmanes, non point 
celle de Mahmoud de Ghizni, mais plutôt celle de 
Tamerlan, qui opéra sur le Bas-Indus. Depuis cette 
époque, les Bohémiens se sont répandus sur te monde, 
et principalement en Europe. On les appelle Zingari en 
Italie, Gitanos en Espagne, Bohémiens en France, Gypsies 
en Angleterre, Ziguener en Allemagne, Tchinguenes en 
Turquie, Charami ou voleurs, chez les Arabes. Sauf peut- 
être en Roumanie, où quelques-uns d'entre eux se livrent 
à l'agriculture, ils vivent en nomades et exercent divers 
métiers, tels que ceux de forgerons, de charpentiers et de 



115 

tourneurs, en Hongrie principalement. Ils vendent des che- 
vaux, tiennent des hôtelleries, surtout en Espagne. Leurs 
femmes disent la bonne aventure, et ont un penchant dé- 
terminé pour le vol. Plus d'un Bohémien a excellé dans la 
musique, et leurs orchestres produisent parfois des eflfets 
merveilleux^ notamment dans les valses et autres airs de 
danse. Les croyances et l'organisation des Bohémiens 
sont assez obscures. Ceux de Moscou ont un chef électif, 
et le roi des Gitanos espagnols réside, dit-on, à Saragosse. 
Quoiqu'il en soit^ il est certainement curieux de trouver 
une ae leurs bandes, installée en 4582 dans le petit 
village de Cure, où leurs femmes volent des bardes chez 
le procureur fiscal. Comme on le voit, les Bohémiens 
n*ont pas changé. Et de nos jours il en serait encore de 
même. 

FRANCIS MOLARD. 



Informacion secrette faicte a requeste du procureur d*of!ice 
au bailliage de Chores Jehan Ferré joinct le quatriesme jour du 
moys de mars mil ^inq cens quatre vingt deux, par moy^ greffier 
ordinaire audict bailliage soussigné, appelle avec moy, Sebastien 
Regnault sergent en icellui, qui a adjourné les témoins suyvants 
pour enquérir et scavoir la vérité de plusieurs larcins furtivement 
faictz en la maison dudict Ferré, le jour d*hier environ une ou 
deux heures api'es mydy par les Gyptiens logez au village de 
Chores, lesquelz tesmoins après qu^ils ont juré et promis dire 
venté, je les ay examinez comme s ensuict : 
Et premièrement, 

Léonard Rappeneau laboureur demeurant a Urbigny aagé de 
quarante ans ou environ, après le serment par luy faict de dire 
vérité a dict que le jour d*hier troisiesme du présent moys de 
mars, estant près et au devant de son logis environ heure de 
deux heures après midy vit une femme ayant visaige de Giptienne 
qui taschoit denlrer dans le tect de ses aigneaux pour en des- 
rober, touteffois luy depposant voyant quelle couvilloit a lenteur 
de sa maison entra eu soubzson et combien quelle fut habiUée 
en gueuse, si se tint il de si près sur ses gardes quelle ne peult 
parvenir a ce quelle pensoit, mays cependant quil estoit seulement 
entèntif a ceste femme, il se souvint quune autre femme pourroit 
bien faire quelque larcin au dedans de sa maison et a Tinstant il 
regarda et apercent alluys de derrière sa dicte maison une autre 
femme habillée comme la précédente, ayant aussi visaige de 
Giptienne, qui taschoit de le desrobber, a cause de quoi il cria 
après elles et les appela laronesses, et fit si grand bruict quelles 
le laissèrent et prindrent leur chemin pour descendre à Bran- 



116 

jame ou depuys il a entendu quelles avoient desrobé Jehan 
Ferréy mais ne leur a veu faire aulcun larcin. Et plus rien nea 
scayt, et a dict ne scavoir signer. Et a dict estre beau frère de 
Jehan Ferré. — Taxé III s. IIII d. 

Françoise Regnault, femme de Guillaume Morisot laboureur 
demeurant à Urbigny aagée de trente cinq ans ou environ, après 
le serment par elle faict de dire vérité, a dict qu'environ deux 
heures après midy le jour d'hier elle estoit en sa maison, il 
survint à son huis deux femmes habillées en gueuses lesquelles 
luy demandirent l'aumosne et le chemyn de Pabaye de Ghores, 
lequel elle leur enseigna. Et prindrent leur chemyn pour des- 
cendre à Branjame auquel lieu ainsi que depuys elle a entendu 
ilz ont dérobé Jehan terré, mais ne leur a veu faire aulcun 
larcin. Et a dict nestre parente ny allyée de Jehan Ferré qui est 
tout ce qu'elle a peu depposer. Et a déclaré ne scavoir signer.— 
Taxé II s. 6 d. 

Du cinquiesme Jour dudict moys de mars 1582, Sebastienne 
Dorey fille de defiunct Lenard Dorey vivant laboureur, demeu- 
rant a Uzy aagée de vingt ans ou environ après le serment faict 
aux sainct2 évangiles de Dieu de dire vérité a dict que samedi 
dernier^ environ deux heures après midy, elle estoit a Branjame 
labourant au jardin de Jehan Ferré, elle vit descendre de derrière 
a Gherre ou Urbigny deux Giptiennes habillées en gueuses qui 
furent longtemps alentour de la maison de Jehan Ferré ou dedans 
icelle par ce que quelquefois elle les perdoit de veue. Et après 
quelles y eurent demeuré environ une heure elles reprindrent 
leur chemyn pour venir trouver Ghores. Et lune faisoit semblant 
destre boyteuse et se fit passer la planche a sa compagne mais 
aussitost quelles furent au dessus du moulin dudit lieu tirant 
vers la metayrie des Boullays, elles couroient tant quelles pou- 
voient et avoient quelques grosses bardes dessoubz leurs robbes 
comme elle déposante le peult apercevoir par lenlevement dicelles 
a lendroict des reins. Et plus nen dict et a dict ne scavoir signer 
et nestre parente ou allyée dudict Féré. — Taxé II s, 6 d. 



CAjmuiAxix^ de' w' joi 



CHARLES FLANDIN 

Vioo-Présidenl du Conseil Générai do l'Yonne 



M. CHARLES FLANDIN. 



Cest surtout darivS leurs écrits qu'il faut rechercher la 
physionomie vraie des hommes dont on veut esquisser 
l'histoire. L'écrivain laisse infailliblement dans ses 
œuvres scientifiques ou littéraires, la mesure de ses 
aspirations, de ses efforts, de ses conquêtes. Il est plus 
rationnel, plus équitable de le saisir dans le silence et la 
méditation de son cabinet d'études que dans les manifes- 
tations publiques accidentelles, où 1 imprévu et la pres- 
sion des circonstances peuvent s'imposer à des résolu- 
tions improvisées. Nous ferons donc, comme toujours, la 
f;lus grande part aux travaux oii l'homme de science, le 
ittérateur et l'artiste ont déposé leurs principaux titres à 
la mémoire de leurs concitoyens. C'est à ce terrain 
neutre que nous donnons plus Volontiers nos préférences 
et nos respects. 

Charles Flandin a produit dans la science et dans la 
littérature plus qu'il n'en faut pour honorer la vie d'un 
travailleur. S il a professé des idées politiques, il ne s'en 
est pas servi comme d'un marchepied pour arriver aux 
dignités et aux grandeurs de ce monde. Il s'est appliqué 
surtout à être utile à ses semblables, et l'on peut dire 
hardiment qu'il leur a beaucoup plus donné qu il n'en a 
jamais reçu lui-même. 

Né en 1803, le 13 avril, aux Eaux-Bues, près de 
Lormes, en plein Morvan, il appartenait à une famille 
très estimée dans la contrée. Son grand'père, médecin à 
Lormes, jouissait d'une grande réputation dans la Nièvre. 



148 

Son frère aîné, Louis Flandin, suivit la carrière de la 
magistrature et obtint en dernier lieu un siège à la Cour 
d*appel de Paris. Il représenta le canton de Vézelay au 
Conseil général pendant plus de trente années. VAn- 
nuaire de l Yonne pour 1873, contient une notice où Fun 
des éditeurs, M. Rouillé père, qui devait le suivre de si 

I)rès dans la tombe, retrace avec une touchante émotion 
a vie et les travaux de cet homme de bien, de ce publi- 
ciste distingué, de cet éminent magistrat, dont la mé- 
moire est encore si chère à ceux qui l'ont connu. 

Charles fit ses premières études à notre vieux collège 
d'Auxerre et les termina au lycée de Dijon, où il se lia 
d'amitié avec Lacordaire, qui se trouvait dans sa classe. 
De là, il se fit inscrire comme étudiant à TEcole de mé- 
decine de Paris. Nommé interne des hôpitaux en 1829, 
il fut successivement attaché aux services de Dupuytren, 
de Récamier, de Rostan et RuUier. 

Témoin et acteur dans la première invasion du cho- 
léra, il fit de ce fléau récemment importé, le sujet de sa 
thèse inaugurale. C'était la première étude publiée à 
Paris sur cette actualité palpitante. Il préparait un travail 
plus étendu, quand l'épidémie se déclara dans son 
département. Il dut hâter sa réception pour se rendre 
dans Tarrondissement habité par sa famille, où l'appelait 
le Conseil de santé. 

Quoiqu'il en soit, la thèse de Flandin mérite une 
attention particulière ; elle est l'écho des premières théo- 
ries, des premières tentatives du corps médical sur la 
Question, et, en fin de compte, la science, depuis un 
emi siècle, n'a pas fait beaucoup plus ni beaucoup 
mieux que ce que nous expose le jeune interne de 1832. 
Pour Flandin, le choléra est une fièvre pernicieuse qui 
se propage par une effluve délétère. « Ce miasme, 
« ajoute-t-il, n'esl-il pas susceptible de s'attacher aux 
a individus comme aux choses, comme à l'air, comme 
« à l'eau, qui le transportent? C'est au temps à décider 
« cette question. Jusqu'ici des faits semblenVavoir établi 
« que le fléau s'est communiqué par les vaisseaux, les 
« armées, les caravanes, peut-être même par les indi- 
« vidus malades ou non malades venus d'un lieu in- 
« fecté. » 



149 

Mettez à la place du miasme le mot microbe, et vous 
aurez tout le progrès si vanté de la science nouvelle. 
A peine reçu docteur, Flandin, sans chercher à se 

Eourvoir d'une position, se tourna tout d abord vers des 
orizons beaucoup plus attrayants ; il se fit touriste. Il 
parcourut successivement la Sicile, les Etats romains, 
Venise, Constance, la Suisse et les Alpes, en compagnie 
de camarades épris comme lui de l'amour des voyages. 
Il publia, en 4838, sous le titre d'Etudes et souvenirs de 
voyages en Italie et en Suisse, le résultat de ses impres- 
sions. Cet ouvrage, que nous ne connaissions que de 
nom et qui n'est plus dans le commerce, mérite un exa- 
men particulier. Ce n'est plus le voyageur banal cher- 
chant à captiver ses lecteurs par des récits plus ou moins 
fantaisistes ; c'est le savant, l'homme de lettres et l'ar- 
tiste s'arrêtanl à tout bout de chemin pour faire une con- 
férence sérieuse et admirablement étudiée sur les monu- 
ments historiques, les questions d'archéoloeie et d'his- 
toire naturelle qui viennent s'offrir à tour de rôle à ses 
interprétations. On est surpris et charmé de trouver une 
érudition si étendue et si correcte chez un observateur si 
jeune encore. 

Après avoir décrit le beau site de Naples et mis ses 
côtés poétiques en pleine lumière, il s'arrête, en historien 
et en philosophe, devant tous les souvenirs qui se ratta- 
chent à la ville même et aux cités d'alentour. De là il 
monte au Vésuve, en trace la topographie, raconte ses 
éruptions les plus terribles et finit par une magnifique 
dissertation sur la théorie des volcans. 

Arrivé à Rome, il est frappé de la tristesse de la cam- 
pagne qu'il vient de traverser : « C'est un désert, dit-il, 
« un vaste cimetière d'où l'on voit surgir la ville éter- 
€ nelle comme un monument funèbre. On est tenté de 
« s'écrier : Campos ubi Roma fuit ! Mais on sait que 
« Rome existe; on découvre, dans le ciel, une croix 
« attachée au dôme de Saint Pierre, symbole qui unit le 
« passé au présent, la mort à l'éternité. » Son séjour 
dans la ville éternelle lui fournit une ample moisson de 
faits historiques et de légendes se rattachant aux monu- 
ments égyptiens, païens et chrétiens qui peuplent les 
places publiques et les alentours de Rome. Ses récjts 



420 

portent Tempreinte d'une âme généreuse et d'un esprit 
pénétré des grandeurs de l'antiquité romaine, m Rome 
« est pour nous une religion de l'enfance, écrit-il. On 
« nous a dit son nom avant celui de notre pays peut-être. 
« Comment ne pas aimer la ville dont les mystères ont 
« bercé notre premier sommeil, éveiUé notre première 
« intelligence I » 

Aussi, avant de quitter la capitale de Tltalie, il lui rend 
un suprême hommage dans cette belle page, que nous ne 
pouvons résister au plaisir de citer ici : 

« Depuis quinze siècles, Rome, qui unit les temps 
« anciens aux temps modernes, et qui, à ce titre, mente 
« le nom de ville éternelle, préside à la destinée de la 
« pensée religieuse sur le globe. Les temps, qui com- 
« nattent, renversent et changent tout, prévaudront-ils 
« contre la mission qu'elle a reçue et que des paroles 
« saintes ont consacrée? La religion eut ses révolutions; 
« elle eut aussi, dans sa gloire même, ses erreurs et ses 
« fautes. Pourquoi le tairions-nous, quand aujourd'hui 
« encore le schisme et l'hérésie sont partout, dans la foi 
« religieuse comme dans la foi politique? Mais pour 
« avoir à souffrir, la religion ne peut périr. Elle est 
« marquée d'un sceau inaestructible. Les religions de 
« l'antiguité n'embrassaient que la vie de 1 homme, 
« n'avaient pour but que son bien-être matériel sur la 
« terre. La religion du Christ prit 1 homme à la tombe et 
« lui fît, dans le ciel, une régénération immortelle. La 
« religion du Christ divinisa l'homme^ qui remisait dans 
« son cœur ce précieux baptême?.... » 

Cette noble manifestation faite par M. Flandin, dans la 
plénitude de ses forces intellectuelles et de l'indépen- 
dance de sa pensée, ne pouvait être passée sous silence. 
Comme homme politique, M. Flandin a donné assez de 
preuves de la libéralité de son caractère, pour quHl nous 
soit permis de faire remarquer que le respect pour les 
idées religieuses n'exclut nullement la foi à l'évolution 
de nos libertés. Il était, à cette époque, en communauté 
de croyances avec Lacordaire, son condisciple et son 
ami ; avec Lamennais et Monlalembert, ces fervents 
apôtres de l'idée nouvelle; il n'y a point à rougir de con- 
victions puisées à des sources si glorieuses et si fécondes. 



424 

C'est avec cette largeur que nous comprenons les belles 
et hautes intelligences du passé, du présent et de Ta- 
venir. 

Nous ne suivrons pas notre voyageur à Venise, en 
Suisse et dans les Ali>es, où se déroulent de nouveaux 
tableaux avec la continuation de ses intéressants com- 
mentaires d'historien et de naturaliste ; nous témoigne- 
rons seulement notre étonnement de le retrouver quel- 
ques années après ces poétiques préliminaires, devenu 
prosaïquement spécialiste et obtenant déjà une notoriété 
considérable dans la pratique de la chimie. Chargé des 
comptes-rendus de T Académie des Sciences dans le 
Moniteur universel et ïe Journal général, il publia, en 
4841, de concert avec Danger, un volume ayant pour 
titre : De t Arsenic, suivi d'une instruction "propre à 
servir de guide aux experts dans les cas d'empoisonne- 
ments. On n'a pas oublié le bruit immense qui se fit, 
vers 4840, autour des affaires d'empoisonnement par 
Parsenic, dont les assises de Tulle, de Dijon, de Stras- 
bourg et de Paris retentirent à tour de rôle. Le célèbre 
professeur Orfila y fît prévaloir ses expériences par l'ap- 
pareil de Marsh, qui furent combattues par MM. Danger 
et Flandin, et donnèrent lieu à de longues discussions à 
rinstitut et à l'Académie de médecine. Les travaux de 
ces derniers furent néanmoins favorablement accueillis 
par la Commission officielle, qui proposa de leur voter 
des remerciements et de porter leuî's noms sur la liste 
des candidats pour les places vacantes à l'Académie. Ces 
conclusions furent adoptées. Le procédé de MM. Danger 
et Flandin consistait à carboniser par l'acide sulfurique 
les matières animales où Ton doit rechercher la présence 
de l'arsenic, en médecine légale. Il est resté dans la 
science avec le nom de ses auteurs. 

La position de M. Flandin, comme chimiste et médecin 
légiste, lui valut bientôt la nomination de membre du 
Conseil d'hygiène et de salubrité de Paris, dont il fut 
secrétaire et rapporteur général en 1847. Dans cette 
même année, il reçut la décoration de la Légion d'hon- 
neur. 

Les événements de 1848 firent pendant quelque temps 
diversion aux travaux scientifiques de Flandin. En pré- 



122 

sence du cataclysme révolutionnaire qui semblait mena- 
cer son pays, il crut devoir offrir ses convictions et son 
dévouement à ses concitoyens de F Yonne. Il se présenta 
en avril 1848, aux élections pour l'Assemblée nationale. 
Son programme était large et vigoureusement accentué. 
Il se proclamait franchement républicain. Il voulait la 
liberté de conscience et la liberté d'opinion. « La liberté 
« de conscience, disait-il, dans sa profession de foi, c'est 
« la liberté des cultes; je la veux sans entraves et res- 
« pectée à l'égal de la liberté individuelle du citoyen. 
« La liberté d opinions, c'est la liberté de la presse, la 
« liberté d'enseignement, la liberté d'association. » 

Plus loin, il ajoute : « Dans vos assemblées prépara- 
« toires je vous ai dit que je n'étais pas un homçne poli- 
« tique. La science, en effet, a absorbé ma vie. Mais la 
« science, par combien de points ne louche-t-elle pas à 
« l'économie politique? Ai-je besoin de rappeler à vos 
« esprits les questions qui se rattachent à l'éducation et 
« à l'instruction publiques, aux mille branches de l'in- 
« duslrie, à l'agriculture elle-même, que la chimie de 
« nos jours tend à élever au rang d'une science ? — Non, 
« et si vous vous rappelez que la science a aussi ses 
« principes de philosophie et de politique ; si vous dai- 
« gnez vous souvenir que comme ouvrier de la science, 
« j'ai combattu des doctrines d'hommes qui ont tourné 
« contre moi jusqu'aux armes du pouvoir, peut-être con- 
« viendrez-vous que moi aussi j'ai pu vous dire : Je 
« suis républicain I » 

Malgré cet énergique langage, il échoua très honora- 
blement devant les électeurs du département. L'arron- 
dissement d'Avallon, où il était plus particulièrement 
connu, lui donna près de 12,000 voix. 

Un an plus tard, il voulut courir de nouveau les 
chances du scrutin départemental pour TAssemblée 
législative, il ne fut pas plus heureux. 

Vers la (in de 1851, pressentant le coup d'Etat, qui 
devait mettre fin à la République, il publia une brochure 
qui, sous le titre de : 4852, ou les échéances politiques, 
passait en revue les candidats probables à la future pré- 
sidence, et proposait une révision de la Constitution, 
modifiant ainsi le fonctionnement du suffrage universel : 



423 

« 1° Des élections par commune dont les délégués se 
« réuniront successivement aux cantons, aux arrondis- 
« sements et au département pour procéder, par scrutin 
« d'exclusion, à l'élection définitive des représentants du 
« département ; 

« 2^ L'élection du président de la République par 
« TAssemblée nationale, dans le mode aujourd'hui suivi 
€ pour la nomination du président de la Cnambre ; 

« 3** La délégation, à ce chef du pouvoir exécutif, du 
« choix de ses ministres. 

« A chaque session, l'Assemblée législative élirait le 
« chef du pouvoir exécutif, qui serait rééligible pendant 
« toute la législature. De la sorte, au premier degré des 
« pouvoirs populaires, suffrage universel et direct, c'^st- 
a à-dire toutes les garanties déjà données par la Consti- 
pe tution et d'autres encore, car j'abolis le scrutin de 
<( liste, qui dicte ou impose les suffrages. 

« A mesure que les pouvoirs se centralisent, plus de 
« force et en niême temps de responsabilité, jusqu'au 
« dernier élu ou représentant suprême de la nation. 
« Avec ce système on n'a sans doute ni apaisé les pas- 
« sions, ni mis un frein aux intérêts ; mais plus de con- 
« sidération que de fortune devant s'attacher aux fonc- 
ée tions publiques, c'est au pays d'en faire le prix du 
« dévouement et des grands services. » 

Ce manifeste si plein de sagesse et d'honnêteté eut un 
certain retentissement à Paris. Il y proclamait comme 
inconstitutionnelle la candidature de Louis-Napoléon et 
en faisait entrevoir les menaces et les dangers. De là 
naquirent, dans l'ombre, les suspicions et les revendi- 
cations qui éclatèrent contre lui en 1853, où il fut impli- 
qué dans l'affaire dite des Correspondants étrangers. 

On est surpris et attristé en relisant la relation de cette 
cause célèbre, dont les motifs subtilement invoqués n'of- 
fraient pas véritablement les éléments d une conspiration 
bien évidente. Flandin, condamné, en police correction- 
nelle, à un mois de prison et 400 francs d'amende^ pour 
introduction de journaux étrangers, en appela, avec ses 
co-accusés, devant !a Chambre des appels de police cor- 
rectionnelle. Il prouva, dans son interrogatoire, qu'il 
était absolument étranger aux menées dont on l'avait 



124 

noirci, et envisageaiït les conséquences de la petite per- 
sécution dont il était l'objet, il ajoutait : 

« Je devais être candidat, à l'heure qu'il est, pour une 
« place de professeur à la Faculté. . Je m'y prépare 
« depuis trente ans. C'était là le but des études et des 
« efforts de toute ma vie. Voilà la situation dans laquelle 
« une accusation imméritée est venue m'atteindre. Si 
« vous me condamnez, je suis obligé de rompre toutes 
« mes anciennes relations ; je suis un homme flétri par 
« votre arrêt.... [Dénégatians générales). Pardon, pardon, 
« je me trompe ; mais je deviens à tout jamais un can- 
« didat impossible. » 

Flandin disait vrai. Sa candidature à une chaire de la 
Faculté ne put être poursuivie. On accusa sourdement 
Orfila d'avoir contribué de toutes ses forces à écarter 
jusqu'alors son ancien antagoniste dans la question de 
l'arsenic. Nous serions heureux de pouvoir démentir cette 
fâcheuse incrimination, pour Ihonneur de Téminent 
professeur, qui avait, à cette époque, perdu beaucoup de 
son influence, et qui mourut au moment où se plaidait 
le procès en première instance. 

L'affaire des Correspondants étrangers donna lieu à de 
magnifiques plaidoiries. Au banc de la défense, se trou- 
vaient MM. Berryer, Plocque, Odilon Barrot, Dufaure, 
Hébert, de Belleval et Dulheil, c'est-à-dire les orateurs 
les plus illustres de l'époque. Berryer fut le défenseur de 
Flandin. Nous voudrions pouvoir reproduire ici son plai- 
doyer, où Téloquence la plus entraînante sert d inter- 
f)rète aux plus nobles sentiments du cœur, aux droits 
es plus imprescriptibles de la justice. Il conjurait la 
magistrature de ne pas s'amoindrir par de fâcheuses 
complaisances et de ne pas accepter comme légitimes des 
actes de la police secrète, osant violer le secret des 
lettres confiées à l'administration des postes : 

« Oui, s'écrie Tilluslre orateur, on lit dans la sentence 
« qui vous est déférée quau surplus les tribunaux nont 
« pas à s enquérir de l origine des documents qui leur sont 
« présentés \ c'est-à-dire que la justice peut aller puiser 
« l'élément de ses arrêts à des sources impures I Et que 
« la violation des lois pourrait servir d'expédient pour 
« parvenir à faire appliquer les peines de la loi 1 La jus- 



125 

« tice, qui ne veut pas connaître la vérité par la bouche 
« de ceux à qui les liens de la nature ou des devoirs 
« sacrés imposent le silence ; la justice, qui repousse le 
« témoignage des infâmes, la justice n'aurait pas à s'en- 
« quérir de l'origine des documents qui lui sont pré- 
« sentes!... Ah! pour l'honneur de la magistrature, 
« Messieurs, vous effacerez ces tristes paroles que les 
« juges de première instance ont laissé tomber de leur 
« plume.... Nous avons besoin, au temps où nous 
« sommes, que vous nous veniez en aide. Quand toutes 
« les libertés publiques sont brisées, quand toutes les 
« garanties politiques sont emportées par de nouvelles 
« tempêtes, une grande chose est encore debout : c'est 
« la Justice ! Sa puissance est demeurée en vos mains; 
« maintenez sa force, sa dignité, son indépendance. 
« Nous gémirons moins des grandes pertes que nous 
« avons faites, lorsque nous songerons qu'il reste encore 
« des lois écrites, et que pour en faire une équitable 
« application, nous avons des magistrats qui ne sau- 
« raient tomber dans l'avilissement des temps qui ont 
« tout avili ! 

« Ce que nous avons appris dans les épreuves de toute 
« notre vie, c'est qu'on ne raffermit pas une société 
« ébranlée, c'est qu'on ne sauve pas l'avenir d'un pays 
« par les abus de la force, par la violation des lois, par 
« de complaisantes faiblesses de la iustice. y^ 
. Le jugement de la Cour d'appel déchargea Flandin de 
la prison, mais confirma l'amende à laquelle il était 
condamné. 

A la suite de cette condamnation, les fonctions de 
membre du Conseil de salubrité de Paris lui furent 
retirées. Berryer, par une lettre très digne, lui en 
témoigna sa surprise et ses regrets. Le texte de l'arrêté 
portait que sa révocation était due à ce que son avocat 
avait pris une attitude des plus hostiles contre le gouver- 
nement. * 

« Je m'afflige très sincèrement, lui écrit-il, d'être ainsi 
« devenu l'unique cause de votre disgrâce, mais je ne 
« puis que souhaiter à vous. Monsieur, et à nos conci- 
« toyens, de voir administrer la France avec d'autres 
« formes et selon d'autres principes. En attendant le 



126 

« retour de jouri^ meilleurs, veuillez croire que je suis 
« et serai, en toute occasion, votre bien dévoué servi- 
ce teur. » 

Pour toute réponse à ces tracasseries, Flandin publia 
les deux derniers volumes de son Traité des poisons. Le 
premier avait paru en i 846 et s'occupait exclusivement 
de Tarsenic. Cet ouvrage fut son œuvre capitale et le 

f)Osa comme Tun des plus remarquables travailleurs de 
'époque. Il le fait précéder d'une histoire complète des 
empoisonnements et des empoisonneurs depuis l'anti- 
quité jusqu'à nos jours, monographie curieuse qui sera 
toujours relue avec intérêt. Ces trois volumes résument, 
par les expériences les plus multipliées, la doctrine de 
Flandin sur la nature et l'action des substances véné- 
neuses. 

« Quelle sera la destinée de ce livre, dit le savant 
« auteur, dans sa préface, je ne m'en inquiète point. J'ai 
« mis dix ans à le faire : je lui ai plus donné qu'il ne me 
« rendra jamais. 11 m'en sera d'autant plus cher peut- 
« être... Quels pères ne sont pas généreux ? Quels fils ne 
« sont pas ingrats? » 

Ces paroles attristées et empreintes d'une certaine 
amertume témoignent vraisemblablement des luttes et 
des fatigues que le savant travailleur eut à soutenir, mais 
aussi elles nous paraissent indiquer qu'il avait conscience 
d'avoir produit une œuvre de haute valeur. Il ne s^est pas 
trompé ; son livre vivra longtemps encore après lui et 
servira de guide aux chercheurs de l'avenir. 

M. Flandin se maria tardivement ; la science avait 
occupé les plus belles années de son active carrière. Il 
épousa M"® de Sonis, sœur du général de ce nom, qui 
s'illustra lors de la guerre de 1870, à la bataille de 
Patay, où il fut blessé, fait prisonnier et eut une jambe 
amputée. Il est mort peu de jours avant son beau-frère. 
Mme Flandin mourut elle-même peu de temps après son 
mariage, car H. Etienne Flandin n'a pas connu sa mère. 

Ce fut en 1864 qu'il publia son ouvrage sur les Equi- 
valents et oui a pour titre : Principes et philosophie de la 
chimie moderne. Il le dédie à son illustre défenseur 
Berryer. « Une ancienne et très petite disgrâce, lui écrit- 
il, me fait aujourd'hui une fortune incomparable. Elle 
me vaut l'insigne honneur d'écrire votre nom à la pre- 



427 

mière page de ce livre. Votre nom, ici comme partout, 
c'est la force portant secours à la faiblesse. — Au roi, 
lisait-on naguère en tête des ouvrages assez privilégiés 
pour recevoir un auguste patronage ; à Berryer, n*est-ce 
pas dire au roi, au roi de la parole et des vertus civiques, 
au roi qui, armé de la main de justice, Tétend sur tous 
pour la cause du droit et de la liberté... » 

Ce grand travail de synthèse et d'analyse ne saurait 
être apprécié que par les savants spécialistes. Nous nous 
récusons donc tout en portant à lavoir de notre infa- 
tigable pionnier ce nouveau recueil de notions transcen- 
dantes qui résument l'état actuel d'une science qui 
marche a pas de géant depuis la fin du siècle dernier. 

A partir de cette époque, Flandin se retira presque 
exclusivement à sa campagne de Cure ; il y cherchait le 
calme et le repos dont il avait besoin ; mais cette villé- 
giature si charmante et si bien adaptée aux jouissances 
contemplatives, ne parvint pas à modérer son ardeur 
pour le travail. 

C'est ainsi qu'il publiait, en 1872, un Précis de physio- 
logie humaine et de psychologie à l'usage des gens du 
monde. Il paraissait lavoir écrit à la demande de Xavier 
Marmier, de l'Académie française, comme le fait voir sa 
dédicace : « C'est vous qui, le premier, y^ est-il dit, m'avez 
« demandé d'écrire ce livre. Il vous était arrivé d'avoir à 
« consulter des ouvrages de physiologie et de lés avoir 
« trouvés trop volumineux ou écrits dans un langage trop 
« technique. N'était-il pas possible, me disiez-vous, d'où- 
« vrir les abords d'une science aujourd'hui très recher- 
« chée à ceux qui se sont plus exclusivement voués à 
« l'étude des lettres? Tout autre, mieux que votre ami, 
« eût pu répondre à ce vœu. Mais vous m'avez offert tant 
« de charmants volumes, que j'avais à cœur de m'exé- 
« cuter. J'ai donc écrit pour vous ce petit livre. Laissez- 
« moi mettre votre nom à la première page, ce sera sa 
« meilleure fortune. » 

Cette habile vulgarisation de nos connaissances physio- 
logiques est digne de la réputation de son auteur ; la 
lecture en est attrayante et instructive ; on y reconnaît le 
chercheur el le penseur intelligent et fort, qui se commet 
vaillamment avec les plus redoutables problèmes. Son 
œuVre n'est pas seulement un précis remarquable, c'est 



138 

aussi, et par dessus tout, une bonne action. On y retrouve 
à chaque pas de chaleureuses revendications contre 
Técole du matérialisme, à laquelle il a déclaré toute sa 
vie une guerre à outrance. 

Nous citerons la dernière page de son livre qui résume 
admirablement sa pensée : 

« Il est temps de conclure. Non, quoiqu'on dise, il n*y 
« a pas que de la matière dans l'univers. La matière ne 
« peut se connaître elle-même. Il y a partout, et sous le 
« regard de la puissance créatrice, des corps et des 
« esprits, des corps pour offrir un objet de conception 
« aux esprits et des esprits pour connaître de l'existence 
« des corps. L'un comporte et nécessite l'autre, sinon le 
« second serait le chaos et il pourrait n'avoir de cause 
« que le hasard ; mais la co-existence de corps et d*es- 
« prits implique une création ordonnée et réglée telle 
« que nous la voyons, telle qu'elle est. 

« Non encore, Thomme n'est pas une machine, c'est 
« un être moral, au même titre qu'il est un être intelli- 
« gent et libre. La liberté entraîne la responsabilité, 
« L'ordre moral est aussi indispensable à la conscience 
« humaine que l'ordre physique à la toute puissance 
« divine... Deux choses, a dit Kant, deux choses rem- 
« plissent Tâme d'une admiration et d'un respect tou- 
« jours renaissants et qui s'accroissent à mesure que la 
« pensée y revient plus souvent et s'y applique davan- 
« tage : îe ciel étoile au-dessus de nos têtes, la loi 
« morale au fond de nos cœurs. )> 

En 1871, Charles Flandin fut nommé membre du Conseil 
général pour le canton de Vézelay ; il succédait à son frère 
Louis. Cette fonction, toute administrative, fournit à notre 
savant compatriote un nouvel aliment à son activité quo- 
tidienne. Sa sollicitude se tourna tout entière vers l'ins- 
truction publique. Membre et président de la quatrième 
commission pendant quinze années consécutives, il y dé- 
ploya un dévouement et une application qui lui donnèrent 
une autorité considérable. Ses coilèffues Bert et Ribière par- 
tageaient avec lui les rapports où s agitaient les questions 
de nos écoles ; ces questions étaient traitées de mains de 
maîtres et avec une compétence qui laissait peu à redire 
aux autres membres de la commission. Comme président, 
M. Flandin étudiait aussi toutes les affaires afférentes 



129 

aux établissements publics ; il en dirigeait admirable- 
ment les discussions et donnait ses avis toujours écoutés 
avec respect et le plus souvent acceptés par la majorité. 
En t879, il devint membre du conseil départemental de 
l'instruction publique, fonction qu*il conserva jusqu'à sa 
mort. De plus, il présida la commission départementale 

Eendant douze années. Ses loisirs, on le voit, étaient 
ien réduits par la multiplicité de ses corvées adminis- 
tratives. Mais il aimait le travail et ne reculait devant 
aucune des exigences de la situation. C'était pour lui la 
meilleure manière d'honorer sa vie et de servir son pays. 
— C'était le plus digne couronnement qu'il pouvait 
donner à une carrière si remplie de sacrifices et de 
labeurs. 

Quand il rentrait dans sa chère vallée de la Cure, ne 
croyez-pas qu'il vaquait exclusivement à ses affaires 
privées. Celles de son canton tout entier passaient les 
premières; il parcourait les communes, écoutait les 
réclamations, s assurait des besoins de chaque localité et 
dépensait sa légitime influence à obtenir les satisfactions 
désirées. Il s'occupait surtout des écoles et des institu- 
teurs. Il a publié en un charmant petit volume les 
Conférences et les discours qu'il faisait, à tour de rôle, 
aux élèves aussi bien qu'aux maîtres. 

Deux de ses conférences surtout sont remarquables : 
il y traite de la météorologie et de ses phénomènes; on 
y voit que rien ne lui est étranger et qu'il sait donner aux 
notions les plus abstraites une forme séduisante et facile 
à saisir. Puis, comme sanction des belles harmonies de 
la nature qu'il vient de dérouler devant son auditoire, il 
s'adresse aux instituteurs et s'écrie : 

« C'est au nom d'une double paternité que vous êtes 
« investis de vos pouvoirs, paternité de la famille, pater- 
« nité de la société française. Vous avez compris l'une et 
« l'autre. Dans ces enfants, vous vovez déjà des hommes ; 
« ils seront ceux de l'avenir, les fils de notre bien aimée 
« patrie. Eveillez, vous le pouvez par le regard comme 
« par la parole, éveillez en eux un esprit auelauefois 
« assoupi mais qui ne demande qu'à prendre 1 essor. 
<i Respectez leurs ardeurs et peut-être jusqu'à leurs 
« témérités d'intelligence. Ne les enfermez pas, ne les 

1888 IX 



m enchaînez pas dans des liens qu'ils auraient plus tard 
« à rompre et non sans quelque déchirement peut-être. 
« Enseignez-leur et sans mélange la vérité vraie ; deman- 
« dez au philosophe Montaigne, ils la comprendront sans 
« peine et mieux qu'une vérité d'emprunt ou fausse. Mon- 
« trez-leur les cieux au-dessus de nos têtes, il v a là des 
« lumières infinies même pour les yeux si faibles de 
« l'humanité ; faites-leur comprendre partout Tintelli- 
« gence créatrice et dites-leur la solidarité (jui unit le 
« faible au fort, le deshérité du sort au favori de la for- 
« tune, l'homme a l'homme, en un mot; puis à leur 
« dernière question, s'ils vous l'adressent, assurez-les 
« qu'il n'y a rien de fatal ou de non réglé dans ces 
« mondes ; que la mort n'est pas plus une mtalité que la 
<c vie et que pour paraître à la terre un dernier sommeil, 
« la mort ne peut être qu'un réveil nouveau en face des 
« éternelles clartés où se cachent et se révèlent à la fois la 
« suprême puissance, la vie sans fin, l'idée infinie, l'idée 
« de Dieu. » 

On le voit, malgré tous les courants contraires, Flandin 
était resté spiritualiste convaincu à toutes les phases de 
son existence. 

Parmi ses aimables et savantes causeries cantonales, 
il faut aussi signaler sa conférence sur la Cure et ses 
bords. C'est une page de topographie et d histoire qui 
rappelle ses récits de voyage en Suisse et en Italie. 

Son volume se termine par une lettre à M. Pasteur, où 
il lui propose une interprétation du succès de ses inocu- 
lations virulentes par l'exemple du résultat qu'il obtint 
lui-même sur un chien qu'il habitua insensiblement à 
braver les effets terribles de l'arsenic en lui en adminis- 
trant d'abord des doses infinitésimales. Il en arriva, par 
progression sagement observée, à lui faire prendre, en 
dernier lieu, jusqu'à huit centigrammes d'acide arsé- 
nieux, quantité suffisante pour tuer un chien de sa taille 

aui l'aurait prise d'emblée. En mémoire du fameux Roi 
e Pont, si connu dans l'histoire des poisons, M. Flandin 
avait donné à son chien le nom de Mithridate. A la demande 
de M. Chevreul, ce malheureux chien fut sacrifié et l'on 
ne trouva pour toute lésion à l'autopsie qu'un épaisisse- 
ment de la muqueuse de l'estomac et des intestins. Ce 
cas, intéressant à plus d'un titre, s'explique par Paccou- 



434 

tumance au poison, accoutumance journellement cons* 
tatée dans la médecine pratique chez certains malades 
obligés de prendre de la morphme, et qui arrivent souvent 
à des doses qui tueraient ceux qui en prendraient ce 
maximum pour la première fois. Cette accoutumance 
peut-elle s'appliquer aux expériences de M. Pasteur? Ce 
dernier n*a pas voulu même hasarder une hypothèse, se 
réservant de conclure quand il sera définitivement fixé 
sur le succès incontestable de ses opérations. Devant les 
faits bien avérés, les théories ne sont qu'un jeu d'esprit. 
Combien de faits de cette nature, en thérapeutique, ont 
rendu et rendent encore les plus grands services et qui 
gagneraient peu de chose à être savamment expliqués I 

ifl nous a été impossible de recueillir les noms et les 
dates des différents mémoires publiés par M. Flandin 
dans les Annales de chimie, les bulletins de l'Institut et 
deTacadémie de médecine et les journaux du temps ; ils 
ne pourraient que confirmer la haute idée que nous 
avons de Tardeur qu'il mettait à poursuivre ses études de 
prédilection. Les industriels avaient souvent recours à 
son savoir pour perfectionner leurs fabrications et les 
rendre moins coûteuses. C'est ainsi qu'il leur indiqua la 
substitution de l'albumine du sang à l'albumine de l'œuf 
dans les procédés mis en usage pour assurer la conser- 
vation de la coloration des étoffes, et qu'il perfectionna 
certains procédés de la galvanoplastie. 

Après tant de travaux utiles^ tant de publications 
remarquables, on se demande comment il a pu se faire 
que M. Flandin ne fût ni professeur de l'une de nos 
facultés, ni membre de nos académies, ni député, ni 
sénateur... Il possédait toutes les qualités nécessaires à 
ces fonctions différentes. Professeur, il en avait les 
aptitudes les mieux démontrées ; académicien, il en avait 
Taulorité et les lumières; membre du parlement, sa 
place y était marquée parmi les économistes lés plus 
distingués. Il s'arrêta au seuil de ces honneurs qui lui 
étaient dûs, moins peut-être par sa volonté même, on a 
j)u le constater plus haut, que par l'injustice des préven- 
tions et les aléas souvent inexplicables de la popularité. 
Sa valeur n'en est pas amoindrie ; ses œuvres resteront 
et vivront beaucoup plus longtemps que les titres 
somptueux qu'elles auraient pu lui valoir. . 



132 

Sa plus grande ambition a été de vivre indépendant et 
honoré dans sa paisible retraite des bords de la Cure. 
Elle a été largement satisfaite et, de plus, il a eu la rare 
fortune de conserver jusqu'à son dernier jour ses facultés 
intellectuelles dans toute leur plénitude et leur fécondité. 
Il consacrait ses loisirs à être utile à son canton, à sou 
département, à son pays tout entier. Il avait dépassé sa 
quatre-vingt-quatrième année quand la mort, comme un 
coup de foudre, est venue le frapper, le 13 août 1887, 
Doyen d âge et vice-président du conseil général depuis 
quinze années, il s*apprêtait encore à présider Touver- 
ture de la session dernière. Dominé peut-être par un 
triste pressentiment, il avait écrit par avance son allocu- 
tion à ses collègues. C'était le testament politique d'un 
vieil ami de la France ; il y prêchait la concorde en 
protestant contre les divisions des partis ; il v blâmait les 
impatiences intempestives. « Au temps de faire son 
« oeuvre, disait-il. Ni précipitation, ni recul! Un peuple 
« s'honore et se rend maître de ses destinées, qui s'im- 
« pose à lui-même le dévouement aux institutions 
« établies, l'amour de Tordre et le respect de la justice. » 
Il suppliait surtout qu'on se mit en garde contre l'esprit 
d'aventures : « Non, s'écriait-il, l'avenir n'est pas aux 
<i audacieux, aux impatients. L'avenir est aux prudents 
« et aux sages I... » 

Les applaudissements de l'assemblée accueillirent cette 
manifestation d'outre tombe et témoignèrent une fois de 
plus de l'estime, des sympathies et des regrets du Conseil 
général pour le vénérable vieillard qui laissait un si 
grand vide et de si nobles souvenirs. 

En terminant cette esquisse bien incomplète, qu'il 
nous soit permis de rappeler que le canton de Vézelay fut 
représenté au conseil général, pendant près d'un demi- 
siècle, par Louis Flandin et son frère Charles, c'est-à-dire 
parla uroiture, le dévouement et l'intelligence. M. Etienne 
Çlandin, qui leur succède, e déjà fait ses preuves dans la 
magistrature ; il suivra les traditions de la famille : 
Noblesse obligel Nous avons la confiance qu'il ne l'ou- 
bliera jamais. 

EMILE DUCHÉ, 

Doctear-Hédedn, 

Membre du GoomU gésénl. 



NOTICE HISTORIQUE ET STATISTIQUE 



SUR LB 



TRIBUNAL DE SIMPLE POLICE D'AUXERRE 



Celui qui prendrait le temps de feuilleter les nombreux 
volumes composant la collection de V Annuaire historique 
et statistique de l'Yonne, publication si précieuse comme 
recueil de statistique départementale et si intéressante 
au point de vue de l'histoire locale, y chercherait vaine- 
ment la place assignée aux tribunaux de simple police 
d'Auxerre et de Sens, les seuls points du département où 
ces tribunaux ne se trouvent pas, comme partout ailleurs, 
confondus avec les justices de paix ordinaires 

A quoi tient cette exclusion, ou plutôt cette omission ? 
Vraisemblablement à ce simple fait qu'oublié par les 
premiers éditeurs de cette publication, alors qu'ils en 
tracèrent les cadres, et personne n'ayant depuis réclamé 
contre, nul n'a songé à les y introduire. 

C'est donc dans le but de réparer autant que possible 
cet injustifiable oubli, surtout en ce qui concerne celui 
d'Auxerre, que sur Tinvitation même de son nouvel 
éditeur, nous nous sommes décidé à écrire cette notice. 

Si modestes, en effet, que soient les attributions de ces 
tribunaux, ils n'en existent pas moins, ils fonctionnent 
aussi régulièrement que les autres et rendent autant, 
sinon plus, de services dans les villes où ils ont leur 
siège et dans la banlieue qui en dépend. Aussi, à tous 
ces titres, ont-ils le droit de revendiquer leur place spé- 



134 

ciale dans la nomenclature des divers tribunaux du dé- 
partement. 

Le tribunal de simple police, qu un de nos amis, avocat 
en renom, qualifiait spiriluellemeiit de tribunal du petit 
criminel^ a, lui aussi, comme ses confrères de la correc- 
tionnelle et de la cour d'assises, sa mission sociale, à 
laquelle il ne fait certes pas défaut, car il remplit à côté 
d'eux son rôle civilisateur sinon avec plus de succès, du 
moins avec autant de zèle et de persévérance. 

Comme les justices de paix, auxquelles il emprunte 
une partie de son personnel et notamment son président, 
ce tribunal est la vraie justice patriarchale, celle du père 
de famille qui veut sauvegarder l'honneur et la moralité 
de ses enfants contre les entraînements d'une nature tou- 
jours portée au mal, en les gourmandant et leur infli- 
geant, en cas de chute ou même de rechute, une légère 
correction, gui se traduit le plus souvent en une amende 
plus ou moins bénigne, suivant le plus ou le moins de 
sévérité de la loi. Encore u«e-t-il assez souvent de la faculté 
que lui donne l'article 463 du Code pénal pour mitiger 
le plus possible la pénalité encourue, en admettant vo- 
lontiers toutes les circonstances quelque peu atténuantes 
que rinculpé allègue pour sa défense, sans négliger 
cependant 1 intérêt social qu'il a mission de sauvegarder. 

Mais, s'il y a de ces contraventions comme celles résul- 
tant de l'inobservation parfois involontaire, ou tout au 
moins peu grave de certains règlements de police que 
tout le monde peut être induit à commettre, plutôt par 
inadvertance que volontairement, comme par exemple le 
fait d'oublier la pose et l'éclairage d'une lanterne à son 
bâtiment en reconstruction ou à sa voiture en circula- 
tion (1), il n'en est pas de même de certains faits où la 

(i) On pourrait nous objecter, dans ce dernier cas, que le lé- 
gislateur n'en a pas jugé ainsi car il s'est montré des plus sé- 
vère pour ce genre de contravention, et n'ayant sans doute en 
vue que des accidents qui peuvent en être la conséquence, il ne 
laisse pas même au juge la faculté d'appliquer ou non la peine 
de la prison, qu'il ajoute d'autorité à l'amende déjà très forte 
de six à dix francs. Mais la conscience du juge répugne telle- 
ment à faire emploi, sauf dans de rares exceptions, de cette arme 
sévère que c'est surtout dans l'application de la loi du 31 mai 
1851 que l'article 463 du code pénal joue le plus fréquemment 
son rôle pacifique. 



l 



135 

mauvaise intention se trahit dans les actes. Et c'est alors 
ue la mission civilisatrice du juge se révèle et que par 
e sévères admonestations, voire même par la menace 
d'une peine plus sévère que celle qu'il veut appliquer, ce 
qu il ne manquera pas de faire en cas de rechute, il peut 

Parfois arrêter, dans la voie mauvaise oij il s'est engagé, 
imprudent oui n*a pas craint de s'y lancer, en le forçant 
ainsi à réflécnir sur les conséquences que peut entraîner 
Tacte repréhensible qui l'amène devant lui. 

C'est en effet par la simple police que débute généra- 
lement le mauvais sujet, qu'on verra plus tard hanter les 
bancs de la correctionnelle ou de la cour d'assises. Que 
s'il s'agit de ces natures perverses, déjà vouées au mal, 
de ces mdividus sur lesquels toute réprimande paraît être 
de nul effet, ou que la crainte d'une amende, si forte 
soit-elle, ne saurait émouvoir parce qu'ils trouvent dans 
leur indigence même un moyen de s'en affranchir, qu'ils 
sachent bien, ceux-là, que le juge est armé par la loi 
d'un puissant moyen de coercition qui peut se chiffrer par 
un certain nombre de jours passés à 1 ombre d'une pri- 
son et peu de gens restent insensibles à la menace de 
cette ultima ratio. 

Mais nous n'hésitons pas à le répéter, c'est là une dure 
nécessité qui répugne le plus souvent au magistrat et 
qu'il ne se résigne guère à appliquer qu'aux incorrigibles, 
c'est-à-dire au cas assez rare d'une seconde récidive en 
matière grave, se bornant généralement, pour la pre- 
nnière au maximum de l'amende, jusque-là il s'efforce de 
rappeler le délinquant à ses devoirs, en proportionnant 
la peine à sa culpabilité présumée comme a la gravité du 
délit. 

Cela dit et le bon fonctionnement comme l'utilité réelle 
du tribunal de police bien constatés, nous allons main- 
tenant rechercher ses origines dans le passé, puis ses 
transformations pendant les phases de la Révolution, et 
enfin sa dernière organisation sous le Consulat, après 
quoi nous résumerons en quelques pages le tableau 
synoptique du personnel qui s'y est succédé ainsi que le 
nomore des affaires qu'il a eu à juger pendant les quatre- 
vingt et quelques années qu'il a parcourues sous sa 
forme actuelle, 



436 



I. 



ORIOIIIB DES TRIBUNAUX DE POLICE ET EN PARTICULIER 

DE CELUI D*AUXERRE. 

Des règlements de police édictés à propos et sagement 
appliqués, comme un personnel bien organisé pour la 
recherche et la poursuite effective des contraventions aux 
lois et règlements, puis un tribunal chargé publiquement 
de leur répression, suppose un état social sérieusement 
assis et une civilisation déjà prospère. 

Aussi n'est-ce pas sous la première ni même sous la 
seconde race de nos rois que nous pouvons chercher rien 
de semblable. Vainement nous parlerait-on d'un décret 
rendu par Clotaire P"" en 542, probablement au moment 
de partir pour son expédition d'Espagne, et rendu sans 
doute dans le but d assurer pendant son absence la tran- 
quillité dans ses Etats ; car il est présumable que ce 
décret, aussitôt le roi parti, demeura lettre morte, la 
force seule, en ces temps de luttes et de batailles conti- 
nuelles, pouvant en imposer aux multitudes asservies et 
misérables comme Tétaient celles des gallo-romains, qui 
faisaient le fond de la population dans nos contrées. 
Aussi ne faut-il pas s étonner si tant de crimes alors et à 
plus forte raison de contraventions demeuraient impu- 
nis, et si Ton tenait si peu de cas de la légalité. 

Nous ne pouvons guère prendre plus au sérieux les 
capitulaires, quoique plus nombreux, édités au commen- 
cement du ix** siècle, alors que la main de fer des pre- 
miers Carlovingiens avait étendu sa puissante influence 
sur tout Toccident de l'Europe. Car ce ne fut guère 
qu'une étape, disons mieux, qu'un essai de retour à un 

[)assé définitivement détruit que révéla à Charlemagne 
e clerçé d'alors, vigilant gardien dans ses cloîtres des 
souvenirs de la civilisation romaine au iv* siècle, mais 
dont s'accommodait peu la rudesse de ses preux compa- 
gnons. Ils étaient trop hommes de guerre pour goûter les 
bienfaits de la paix et trop avides de domination pour 
rester longtemps dans un état subalterne et se plier à des 



137 

règlements publics dès que la force brutale cessait de 
contraindre à leur observation. 

Passons donc rapidement sur les capitulaires assez 
nombreux où il est question de la police du royaume et 
(jui datent de 803, 823 et 85i, sortes d'ordonnances 
impériales ou royales signalant un effort de l'autorité 
pour établir un peu d'ordre dans ce chaos du monde 
moderne en formation parmi les débris du monde romain 
à jamais détruit. En effet, malgré ces tentatives de régle- 
mentation et de résurrection impossibles du passé, le 
désordre était si grand et l'impuissance d'y remédier 
efficacement par des moyens légaux si palpables, que dès 
Tannée 873 il ne fallut pas moins, si l'on doit en croire 
un document portant cette date, qu'une assemblée géné- 
rale de la nation, c'est-à-dire du consentement de ces 
puissants réfractaires, pour tenter un dernier effort, qui 
sans doute resta aussi mfructueux que les précédents. 

Il en fut de même pendant longtemps encore sous les 
rois de la troisième race, tant que dura ce lent travail 
monarchique qui finit par reconstituer pièce à pièce, 
§our ainsi dire, notre édifice social, grâce à la lutte 
gigantesque et sans cesse renaissante que soutint, plu- 
sieurs siècles durant, la royauté contre Taclion dissol- 
vante de la féodalité, qui s^était implantée sur le sol de la 
Gaule à la faveur de ces désordres. 

Mais, si la royauté finit par avoir le dessus, il ne faut 
pas oublier que ce fut particulièrement à cette idée de 
justice suprême, qui semblait incarnée dans l'autorité 
royale et lui donnait alors son plus grand prestige. Car 
les faits nous démontrent que la consécration solennelle 
non plus que l'approbation de l'autorité religieuse, pour- 
tant si puissante alors, donnée au fait violent qui avait 
transféré à cette race la royauté enlevée à celle de Char- 
lemagne, n'aurait peut-être pas sufiî pour lui assurer cette 
suprématie si, à la torce brutale que donnait à ces rois 
l'étendue domaniale de l'ancien duché de France, ne 
s'était joint cette prérogative de haut justicier, qui finit 
par la leur maintenir. Aussi cette idée de justice, supé- 
rieure à toutes, propagée par la création de diverses 
cours et tribunaux sur toute l'étendue de ce domaine, au 
fiiret à mesure qu'il prenait plus d'extension et aux- 



138 

quels pouvaient recourir en dernier ressort les justi-- 
ciables des plus puissants seigneurs, ne fut-elle pas un 
des moindres auxiliaires de la monarchie dans la prépa- 
ration de notre unité nationale. 

Toutefois il nous faut aller jusqu'à l'époque des Croi- 
sades, où prit naissance et s'accentua bientôt le mouve- 
ment communal dans la plupart de nos grandes villes, 
pour y trouver les éléments d'une police locale encore 
oien dépourvue, il est vrai, des vraies formes et prin- 
cipes juridiques qu'elle affecte de nos jours, mais entin 
telle que le comportait la dureté de ces temps, où l'abso- 
lutisme et la violence étaient pour ainsi dire à l'ordre du 
jour. 

Pour ce qui est de la ville d'Auxerre en particulier, ce 
n'est que de l'année 1 1 94 que date la charte d'affranchis- 
sement de la main-morte, qui fut octroyée moyennant 
finance, aux bourgeois de cette ville, par le comte Pierre 
de Courtenay. 

Or, dans cette charte, nous lisons sous l'article 10, 
que : les bourgeois peuvent avoir des gardes pour leurs 
héritages, mais, ajoute le même article, les amendes de^ 
délits seront pour le comte. Nul doute, par conséquent, 
u'il ne faille voir dan^• cette disposition l'origine même 
u tribunal de police municipale qui se perpétua dans 
cette ville jusqu'en 1790, car elle vient corroborer l'ar- 
ticle 4, où il est dit que : tes hommes libres peuvent hériter 
et qu on peut hériter deux ^ et surtout l'article 1*^% qui 
fixe le prix exigé pour devenir libre, et en rendant ainsi 
la liberté facultative moyennant finance, puis en accor- 
dant aux bourgeois affranchis la faculté de nommer des 
gardes pour leurs propriétés rurales, cela implique né- 
cessairement celle de rechercher et de punir les délin- 
quants, c'est-à-dire d'avoir à leur disposition des officiers 
de justice chargés de ces poursuites et punitions, et un 
tribunal chargé de les juger. 

C'est en effet ce que vient confirmer une nouvelle 
charte du même comte, datée de 1214, où il concéda aux 
bourgeois d'Auxerre le droit d'élire douze d'entre eux 
pour former le conseil de la cité, plus tard le corps de 
ville, qui à son tour devait faire choix d'un prévôt, pris 
parmi les douze membres, ainsi que de trois autres 



a 



439 

agents, pour s'occuper des affaires de la communauté. 
Il poussa même la générosité, disent les uns (mais 
d^autres, et nous sommes de ceux-là, pensent qu'il y fut 
poussé par le besoin d'argent que ces apparentes libé- 
ralités lui procuraient), jusqu'à leur affermer, moyen- 
nant 2,000 livres par an (monnaie de Provins), tous les 
produits fixes et casuels de sa censé et même la jouissance 
de son château, pour y loger le prévôt et y tenir leurs 
assemblées. Ce fut là l'origine de l'ancien Palais de Jus- 
tice, transformé de nos jours en musée public et de notre 
Hôtel-de- Ville, qui était alors une dépendance du châ- 
teau des comtes d'Auxerre. 

Ce fut vraisemblablement à ce prévôt que fut dévolu 
dans lorigine la mission de rechercher et poursuivre les 
contraventions et les délits commis au territoire d'Au- 
xerre, office que remplit plus tard le procureur-syndict, 
sorte d'officier municipal distinct du procureur du roi et 
qui fut l'origine du ministère public près le tribunal de 
simple police. Il est bien possible que cette dernière 
charte attribua aussi implicitement aux bourgeois la po- 
lice urbaine, que nous voyons plus tard se rattacher à 
la même juridiction, mais ce document n'en faisant pas 
mention, il est permis de supposer que le comte la retint 
encore sous la juridiction de son propre prévôt. 

Cet état de choses, que la comtesse Mathilde, sa fille, 
confirma en 1223 par une nouvelle charte, qui donna 
même plus d'extension aux libéralités de son père, sub- 
sista jusqu'en J370, c'est-à-dire jusqu'à la vente du comté 
d'Auxerre, faite par Jean IV de Chalons, au roi Charles V, 
moyennant la somme de 31 mille livres (1). 

Ce fut en effet le 5 janvier de cette même année que 
fut passé cet acte mémorable qui faisait des Auxerrois les 
sujets immédiats du roi de France, acte que signèrent 
Pierre Defaix, bailli, Jehan Régnier, Michel Payen, Jean 
Jourdain et autres bourgeois d'Auxerre. 

Heureux d'échapper à l'inconvénient qu'ils éprouvaient 
auparavant sous la domination de deux maîtres égale- 
ment puissants, mais d'ordre secondaire, Tévêque et le 
comte d'Auxerre, si souvent en état d'hostilité l'un vis-à- 

(4) 310 mille francs de notre monnaie actuelle. 



uo 

vis de Fautre, et pensant y échapper à tout jamais, ils 
offrirent au roi Charles V la dîme de tous les vins et grains 
à récolter pendant trois années, afin qu*il rentrât, sans 
bourse délier, dans le prix de son acquisition, n'y met- 
tant que cette condition, que le comté demeurerait désor- 
mais incommulablement annexé au domaine royal pour 
n'en plus être séparé, pour quelque cause que ce fut. 
Mais une autre desideratum dont ils n'osèrent faire une 
condition, mais q\i'i}s soumirent humblement au roi par 
Torgane de leurs députés, fut de voir établir dans leurs 
murs une cour de justice royale, obligés qu'ils avaient 
été, jusque-là, de porter les appels de leur prévôté au 
baillage royal de Villeneuve-le-Roi. 

Ce aouble vœu reçut satisfaction par deux lettres-pa- 
tentes datées toutes deux du mois de septembre 1371, où 
le roi disait dans la première : « Qu'il voulait répondre à 
« l'affection, grand désir et bonne volonté des bonnes 
« gens et habitants d'Auxerre et du pays Auxerrois, et 
« qu'il acceptait leurs offres avec toutes les conditions 
« par eux exprimées. » 

Et par la seconde : 

« Qu'il reconnaît qu'Auxerre est une ville et cité 
« notable où peuvent demeurer des gens de conseil, et 
« veut que par la suite le bailli de Sens le soit aussi 
K d'Auxerre ; qu'il y tienne son siège et ses assises de 
« même qu'à Sens ; que de ce siège royal ressortissenl 
« non seulement tous les habitants aAuxerre, mais 
« encore tous ceux nobles et non nobles des lieux, tant 
« du diocèse que du dehors, situés entre les rivières de 
« Serein, d'Yonne et de Cure, qui se trouveraient plus 
« près d'Auxerre que de Villeneuve-le-Roy. Enfin, que de 
« ce nouveau siège les affaires soient portées immédia- 
te tement au Parlement de Paris (1). 

Dès l'année 1372, en effet, le bailliage d'Auxerre était 
établi et avait son siège dans l'ancien château des comtes, 
ce qui n'empêchait pas la ville de conserver la justice 
ordinaire et son prévôt, assisté de douze jurés. Mais au 
lieu des trois agents qu'avait institués la charte de J121A, 
les 48 notables de la ville durent choisir trois d'entre 

(1) Chardon, Histoire d'Af/txerre. 



U4 

éUx qui, sous le nom d'Elus^ faisaient la police de la 
ville avec un procureur du roi et veillaient aux intérêts 
de la communauté. 

De ces trois personnages électifs qui avaient le titre de 
gouverneurs, l'up était choisi dans le clergé, l'autre 
parmi les magistrats et le troisième parmi les bourgeois ; 
ce dernier était sans doute gouverneur du fait commun. 

Est-ce de cette même époque que date l'institution du 
bureau de police municipale, qui concurremment avec le 
bureau de ville, chargé plus spécialement des intérêts 
civils de la communauté, tenait, à jour fixe et à Tissue 
des séances de ce dernier, ses audiences de simple 
police ? Nous ne saurions l'affirmer faute de documents 
certains. Ce qui Test davantage, c*est que dans la suite 
une nouvelle ordonnance dont nous ne pouvons certifier 
la date, mais que nous avons tout lieu de croire celle de 
4547, coïncidant avec les premiers troubles suscités en 
France par la réforme, retira pour un temps assez long 
aux bourgeois d'Auxerre la participation à la polioe de la 
ville, que leur avait conférée la charte de 1214 et confir- 
mée les lettres-patentes de 1371. Car alors ils ne purent 
même plus se réunir sans l'autorisation du prévôt, ou, a 
son relus, du bailli, qui seuls pendant cette période, 
exercèrent la police urbaine et qui ne tenaient leurs 
charges que du roi. 

Mais bientôt survint un nouvel édit qui visait à la 
pacification des esprits, surtout au moment où la mort 
de François II venait de laisser le trône à son frère, 
Charles IX, encore bien jeune, et dont le règne s'ouvrait 
sous la tutelle de Marie de Médicis. Cet édit, daté de 
Roraorantin (1561), avait été inspiré au chancelier de 
L'Hôpital, principal ministre et conseiller de la reine- 
mère, par les réclamations des Etats, réunis l'année pré- 
cédente à Orléans, au début du nouveau règne. 

Entre autres dispositions, cet édit enlevait aux baillis 
et sénéchaux, plus hommes de guerre qu'experts dans la 
science du droit, l'administration de la. justice, qu'il 
transférait à leurs lieutenants, jurisconsultes peu sérieux 
pour la plupart. 

La ville d'Auxerre avait été l'une des premières à 
demander aux Etats d'Orléans, par ses députés, le droit 



142 

pour les habitants délire, tous les trois ans, un nnaire qui, 
avec les douzejurés ou échevins électifs, de trois ansen trois 
ans, et les trois gouverneurs électifs de deux ans en deux 
ans, « aurait intendance, juridiction et correction poli- 
« tique (1) privativenient au bailli et au prévôt. » 

Cette demande avait été motivée par la crainte que 
leur inspiraient les officiers de justice du roi, en qui ils 
soupçonnaient une tendance à favoriser les partisans de 
la réforme, crainte qu'ils ne justifièrent que trop six ans 
plus tard, en 1567. Mais ils n'obtinrent par l'édit de 1561 
qu une demi satisfaction, car cet édit n'octroyait aux 
habitants que le droit d'avoir à la place d'un des trois 
élus, un maire électif, de deux ans en deux ans, avec 
« pouvoir, puissance et autorité d'assembler les gouver- 
ne neurs et échevins, une ou plusieurs fois la semaine, 
« pour les cas occurrents et les affaires d'icelle ville, 
« comme pour baux à ferme, fortification, réparations 
« de pavés, portes, murs, ponts, passages et autres 
« choses. » 

Bien que la présidence du tribunal de police ne figure 
pas dans celte énumération, il est assez probable qu'elle 
en faisait partie et qu'elle se trouve renfermée dans ce 
mot : « et autres choses », car nous la verrons plus tard 
former constamment Tune de ses attributions spéciales. 

Et c'est ainsi que se trouva constitué le corps de ville, 
composé de : 

Un maire, élu pour deux années et pouvant être réélu 
pour une troisième ; 

Deux gouverneurs du fait commun, dont l'un choisi 
par le corps municipal, entre deux ecclésiastiques élus 
par le clergé et l'autre élu comme le maire ; 

Douze jurés ou échevins élus de même, eux aussi, 
tous dans la ville, aucun dans les faubourgs, et qui se 
renouvelaient par moitié chaque année ; 

Enfin, un procureur du fait commun, élu aussi pour 
deux ans et chargé de recevoir toutes les affaires coaten- 
tieuses, un receveur des deniers communs et trois admi- 

(1) Ce mot de correction politique qui semblerait impliquer une 
fonction de haute surveillance et repression politique n'avait 
alors, paraît-il, trait qu'à la police locale qui faisait déjà, comme 
le prouve ce texte, l'objet d*une juridiction spéciale. 



U3 

nistraleurs de Thôpital, alors appelé les Grandes Cha- 
rités, étaient élus de la même manière par l'assemblée 
de « la plus grande et saine partie des habitants », qui se 
composait de quiconque payait la moindre cote de taille; 
mais l'élection se faisait sans scrutin, c'est-à-dire à voix 
haute ou à mains levées, et à la pluralité des voix. Le 
maire prêtait serment devant le bailli royal et tous les 
autres devant je maire. 

Celui-ci. qui, on le sait, était la plus haute autorité du 
Conseil, était, comme juge de police, assisté du secrétaire, 
qui prenait dans ce cas la qualité de greffier, et le procu- 
reur-syndict y remplissait les fonctions de ministère 
public. 

Cet état de choses dura jusqu'à Tannée 1692, et peu-*' 
dant cette période nous avons pu recueillir jusqu'à 
27 noms, qui ont occupé cette charge de maire électif 
pendant un temps plus ou moins long, car non seule- 
ment nous avons vu qu'ils pouvaient légalement être 
renommés pour une troisième année, après les deux 
premières expirées ; mais plusieurs d'entre eux le furent 
successivement plusieurs années et jusqu'à quatre, cinq 
et six fois, soit consécutivement, soit par intermit- 
tence. 

Cette liste, qui débute en 1568 par Germain Leclerc, 
lieutenant général en 1 569 et maire en 1 573, comporte 
les noms suivants qui lui succédèrent : 

Jacques' Chrétien . — Claude Berault, 1 578, — Guillaume 
Beraull, receveur du grenier à sel, 1593. — Joachim de 
la Faye. — Germain Chevallier. — Edme Vincent, pré- 
sident de l'élection. — Nicolas Tribolé, 1594. — Germain 
Délie, 1595. — Gilles Thierriot. — Henry Leclerc, 1600. 
-Jehan Leprince, seigneur de Soleines, 1601. — Guil- 
laume Berault, seigneur de Pierrefite, 1601 et 1606. — 
Claude de Tournay, trésorier général de la généralité de 
Bourgogne, 1 607 et 161 1 . — Laurent Petit-Fou, receveur, 
1613. — Claude Chevallier (4 fois élu), 1615, 1617 et 
1618. — Jean Barjédé, 1619 et 1622. — Germain Boyrot, 
avocat, 1624 et 1626.— Jacques Leprince, 1627. — Claude 
Girardin, 1630. — Melchior Duvoigne, conseiller au 
bailliage, 1633-1636. — Tribolé, lieutenant criminel du 
bailliage, 1637. — Fernier, 1641. — Claude Girardin, 



U4 

1643. — Philippe Leclerc, seigneur du château de Ëloîs, 
président du baiUiage, 1645-1647. — Jean Richer, prési- 
dent au bailliage, 1648-1650. — Thomas Marie aAvi- 
fneau, 1651. — Gaspard Berault, seigneur de Belombre, 
654. — Etienne Fernier, 1661. — Joachim Fernier, 
frère du précédent, 1662. — Claude Billard, président du 
présidial, 1665, réélu en 1667. — Thomas Marie, réélu 
en 1668. — Claude Chrétien, seigneur de la Villolte, 1670. 

— André Billard, 1672. — Joachim Fernier, 1675, réélu 
en 1680.— Claude Billard (4'» fois), 1677, réélu poyr la 
y en 1684, pour la 6« en 1690. — Félix Boucher, 1682. 

— André Marie, 1692, et Ed me Leclerc sieur des Barres, 
premier président au présidial particulier des eaux et 
forêts. 

Cette succession ininterrompue de maires électifs nous 
amène, comme on le voit, jusqu'à la fin du règne de 
Louis XIV, et à cette époque où les finances de l'Etat, 
épuisées par les guerres et les prodigalités de ce prince, 
Tobligèrent à battre monnaie d'abord sur la vanité des 
seigneurs qui encombraient ses antichambres, en préle- 
vant un impôt sur leurs armoiries, auquel ils durent se 
soumettre bon gré mal gré, puis en rétablissant la véna- 
lité des offices ministériels. 

Dès Tannée 1690 avaient été créés dans ce but les 
offices de procureur du roi et de greffiers des hôtels de 
ville et de police. En l'année 1692 ce fut celle de maire 
qui, d'élective, devint une charge honorifiaue et vénale 
qui, sous le titre de « maire perpétuel, » tut octroyée à 
Jean Baudesson, seigneur de Vieux-Champs, qui prêta 
serment en cette qualité le 5 avril 1693, et dans la famille 
duquel elle demeura jusqu'à la Révolution, où nous la 
retrouvons encore, après quatre générations de titulaires, 
en la personne de Pierre-Henry Baudesson, en 1790 (1). 

Ce n'était pas, d'ailleurs, la première fois que les 
libertés et immunités des habitants d'Auxerre avaient 
éprouvé des restrictions de la part de Louis XIV, car eo 

(1) A Jean Beaudesson et avant sa mort, qui date du 24 juin 
ilài, lui avait succédé dans sa charge, en 1729, son fils Edme- 
Jean qui fut nommé par les Êtats-Genéraux. A celui-ci succéda 
Jean Claude Baudesson dont Tinstaliation eût lieu le 9 septembre 
i756, et qui mourut le i4 février 1786. 



4666 il en avait été tait une considérable dans le corps 
des échevins, q^ui de douze avait été réduit à quatre avec 
ordre d'en choisir deux parmi les magistrats et avocats» 
et les deux autres parmi les procureurs et marchands 
qui seraient nommés chaque année deux par deux et 
resteraient deux années en fonction. Le même arrêt por- 
tait que le maire^ le gouverneur laïque du fait commun 
et le procureur syndic pourraient être réélus deux autres 
années^ à Tissue de leur mandat. 

En 4692 il fut adjoint au maire et au corps municipal, 
sous le titre d'assesseurs du maire, quatre nouveaux 
membres, à titre perpétuel et moyennant finances, car 
ces offices ne coûtaient pas moins de 4,400 livres. 

En l'année 1700, une déclaration du roi réunit à Toffice 
de maire perpétuel ceux de procureur du roi et de 

Greffier de police, créés par Tédit de 1690 et rachetés 
epuis par les Etats de la province, et c'est depuis lors 
que le tribunal de police a toujours appartenu en pre- 
mière instance, jusqu'en 1790, au corps de ville, et sur 
appel, au bailliage. 

Quant aux greffiers qui se succédèrent depuis lors à la 
discrétion el nomination du naaire perpétuel, nous nen 
pouvons citer que trois, M. Faullrier-Brinville, que nous 
troiivons en 4776, son fils aîné sans doute qui portait les 
prénoms de Jacques-Charles, puis son second fils Pierre- 
Augustin qui succéda à son frère en 4778 et que nous re- 
trouvons encore dans ce poste en 4790 (4). 

II. 

FORMATION BT GOMPETBIfGE DES NOUVEAUX TRIBUNAUX DE POLICE. 

Une des premières réformes que les Etats Généraux de 
4789, bientôt transformés en Assemblée Constituante, 

(1) Nous devons à notre excellent collègue et ami M. Demay 
la communication, au dernier moment, d*une pièce authentique 
qui nous a révélé l'existence du second titulaire de ce nom ; 
pièce fort intéressante en ce quelle nous apprend que malgré 
que cette charge fut vénale, il n'en fallait pas moins que ce titre 
Sut conféré par le roi sur la présentation de trois candidats élus 
en assemblée générale des habitants d'Auxerre. 

1888 X 



U6 

s'empressèrent d'opérer, fut la réforme judiciaire. Et ce 
n'était pas sans besoin, car la multiplicité des tribunaux 
inférieurs et surtout la variété des juridictions auxquelles 
on était souvent forcé de recourir, était à la fois une perte 
déplorable et de temps et d'argent, tant à cause de la len- 
teur calculée des procédures qu'à cause des sommes 
parfois considérables que prélevaient sur les plaideurs 
des procureurs besoigneux et sans vergogne, sans parler 
des épices, volontaires à l'origine, mais qu'à la iin les 
juges ne se faisaient pas faute de faire figurer en taxe. 

La Constituante de 1789 fit néanmoins preuve de 
sagesse en laissant subsister au moins provisoirement 
les anciennes formes judiciaires et même les anciens 
titulaires en les prorogeant dans leurs charges. C'est ce 
qui ressort de Tarticle 4 du fameux décret du 4 août, 
portant en principe « abolition de toutes les justices sei- 
« gneuriales, sans indemnité » et qui ajoute bien vite : 
« Néanmoins les officiciers de ces justices continueront 
« leurs fonctions jusqu'à ce qu'il ait été pourvu par l'As- 
ie semblée nationale à l'établissement du nouvel ordre 
« judiciaire. » 

Elle avait compris qu'il eut été souverainement inic^ue, 
autant que dangereux pour son autorité, de jeter amsi 
d'un trait de plume sur le pavé une foule de gens experts 
dans leurs fonctions et dont elle se serait fait autant d'en- 
nemis irrémédiablement hostiles à toutes ses innova- 
tions. 

Pour en revenir aux tribunaux de police, la révolution 
opérée presque partout ailleurs, dans les services publics, 
ne les atteignit autant dire pas tout d'abord. Comme par 
le passé, ils continuèrent d être une sorte de délégation 
des municipalités qui avaient succédé aux corps de ville 
dans toutes les localités ou ceux-ci existaient déjà et par- 
tout ailleurs à celles qui furent créées par la loi des 
14-22 décembre 1789 et qui porte dans son article 50 
que « les fonctions propres au pouvoir municipal, sous 
« la surveillance et linspection des assemblées adminis- 
« Iratives (1), » sont de faire jouir les habitants des avan- 
tages d'une bonne police. 

(i) Aujourd'hui remplacé par les préfets. 



U7 

La loi des 16-24 août 4790 ajouta dans son article V : 
« les corps municipaux (2) veilleront et tiendront la 
« main dans toute retendue de chaque municipalité à 
« Texécution des lois et règlements de police. 

Puis, dans l'article 2, elle les investit du droit de faire 
ces règlements de police locale en même temps qu'elle 
leur enjoint de promulguer et faire exécuter les lois géné- 
rales; de plus elle leur désigne» sous six paragraphes 
distincts, les objets sur lesquels devra porter cette régle- 
mentation. 

Les principaux cas prévus par je législateur de 4789 
sont donc : 

4** Tout ce qui intéresse la sécurité, la commodité ou 
la liberté du passage et de la circulation dans les rues, 
chemins, places et autres voies publiques, ainsi que les 
précautions hygiéniques à prendre et à y faire observer, 
contre les émanations insalubres de quelque manière 
qu'elles s'y produisent ; 

2^ Les troubles qui peuvent être apportés à la paix et 
à la tranquillité publiques par bruits ou tapages inju- 
rieux ou nocturnes, rixes, attroupements et autres actes 
susceptibles de troubler les habitants ; 

3*^ La surveillance, la réglementation et ta bonne tenue 
de toutes espèces de réunions publiques : foires, marchés, 
fêtes publiques et cérémonies civiles ou religieuses ; 

4** Les fraudes commerciales par tromperie sur la 
qualité, la quantité ou le poids des marchandises et sur- 
tout la salubrité des denrées alimentaires, notamment 
du pain et de la viande, avec faculté de les soumettre à 
une taxe officielle; 

5® La réquisition forcée d'aidé et assistance pour pré- 
venir ou faire cesser par tous moyens possibles les acci- 
dents, fléaux ou calamités quelconques, comme incendies, 
épidémies, épizooties, etc. 

Et enfin, le soin d'obvier aux inconvénients que peu- 
vent présenter les insensés ou les fous furieux laisses en 
liberté, ainsi que la divagation des animaux nuisibles, 
malfaisants ou féroces. 

L'article 4 de la même loi prévoit l'intervention de 

(2) Aigourd*hui les maires. 



U8 

l'autorité et de la police muoicipale daDS Tautorisation et 
la surveillance des spectacles. A cet article pourrait se 
rattacher également la surveillance des jeux de hasard 
dans des lieux publics ou clandestins, et en général de 
tous les établissements publics de jeux et de consomma- 
tion, cafés, auberges, lieux de prostitution, etc., etc., gui 
rentrent aussi dans la compétence de la police munici- 
pale etdes tribunaux de police. 

La loi des 28 septembre, 6 octobre 1791, plus connue 
sous le nom de code rural , vint encore ranger dans sa 
compétence la plupart des délits ruraux, ce qui résulte 
des articles 3 et 4 de son titre II, qui sont ainsi conçus : 

Article 3. — « Tout délit rural ci-après mentionné 
« sera punissable d une amende ou dune détention soit 
« municipale, soit correctionnelle, ou de détention et 
« d'amende réunies, suivant les circonstances et la gra- 
« vite du délit (1), sans préjudice de l'indemnité qui 
« pourra être due à celui qui aura souffert du dommage. 
« Dans tous les cas, cette indemnité sera payable par 
« préférence à l'amende. » 

Article 4. — « Les moindres amendes seront de la 
a valeur d'une journée de travail au taux du pavs déler- 
« miné par le directoire (aujourd hui le Conseil général 
« du département) (2). Toutes les amendes qui n'excè- 



(1) C'est là un sage principe qui n'a point échappé au légis- 
lateur de i790 pas plus qu*à celui de i795 (code des délits et des 
peines du 3 brumaire an IV) et que celui-ci même a accentué 
dans son art. 605 où il est dit de nouveau : « Le tribunal de police 
« gradue suivant les circonstances et le plus ou moins de gra- 
« vite du délit les peines qu'il est chargé de prononcer. » Mais 
il est très regrettable qu'au lieu de prendre pour base de la péna- 
lité le prix de la journée de travail , prix excessivement variable 
suivant les temps et les lieux, et il n'ait point dés lors fixé lui- 
même l'échelle mobile de cette pénalité, appliquée aux contra- 
ventions qu'elle a pour objet de réprimer. 

(2) C'est encore une grave erreur du législateur de i790, que 
d'avoir laissé cette fixation à l'appréciation de corps étrangers 
aux faits et pratiques judiciaires comme le sont en partie nos 
Conseils départementaux car il en résulte cette fâcheuse consé- 
quence, d'abord que celte pénalité peut varier d'un déparlement 
à l'autre, ce qui, en bonne logique, est contraire à cet excellent 
principe que « tous les Français doivent être égaux devant la 
loi. » Et ensuite que sous TËmpire d'on ne sait quelles considé- 



149 

« deront pas la somme de trois journées de travail seront 
« doubles en cas de récidive dans l'espace d'une année 
« ou si le délit a été commis avant le lever ou après le 
« coucher du soleil. Elles seront triples quand les deux 
« circonstances précédentes se trouveront réunies. » 

Suivent les dispositions de la loi en prévision des 
nombreux cas de police rurale qui en font 1 objet, et dont 
quelques-uns sont encore en vigueur, n'ayant pas été 
compris dans la nomenclature des contraventions de 
police énumérées dans les articles 47*, 475 et 479 du 
Code pénal. 

rations, les Conseils, saisis chaque année de la question, éta- 
blissent parfois cette pénalité à un laux qui, de nos jours, est 
vraiment dérisoire, comme cela a lieu dans noire département. 

On est, en effet, stupéfait aujourd'hui surtout que la main- 
d'œuvre est à un taux si élevé et que le piix d'une journée de 
travail, môme pour les femmes, ne descend guère au-dessous 
de un franc cinquante centimes, on reste, dis-je, confondu de 
voir un Conseil général sérieusement saisi de la question la fixer 
au tiers de cette somme. 

Evidemment cela est absolument contraire aux vues du légis- 
lateur dont la base minima, en matière de pénalité, parait être 
l'amende de un franc, ainsi que Ta consacré la nomenclature des 
peines graduées par les articles 471, 475 et 479 du code pénal. 

Aussi résulte-t-il de ce fait une situation des plus fâcheuses 
faite au juge de police qui, ne voulant pas infliger la peine d'em- 
prisonnement, toujours quelque peu infamante, ne fût-elle que 
de 24 heures, et trouvant néanmoins le fait reproché à Tinculpé 
assez sérieux pour lui mériter une peine sérieuse qui le fasse 
réfléchir, se voit réduit à celte triste alternative ou d'infliger une 
peine infamante, ou d'appliquer une amende dérisoire, puisque 
avec la meilleure volonté du monde il ne peut l'étendre au-delà 
de un franc cinquante centimes, presque le minimum des peines 
de simple police. 

Ne serait-il pas plus logique et plus juste à la fois, si Ton veut 
s'en tenir, à défaut de loi nouvelle , à celle de 1820, de fixer 
à un franc le minimum de la journée de travail, ce qui la mettrait 
en harmonie avec les principes admis en matière de pénalité par 
le code pénal (A). 

(A). Cette notice, qui était destinée à Y Annuaire de 1887, a dû, par suite 
d'une surabondance de matières, être renvoyée à celui de 1888, et, dans cet 
intervalle, le Conseil général de l'Yonne, prenant sans doate en considération 
les observations qui précèdent et que nous lui avions signalées directement 
dans les années précédentes, leur a enfin donné satisfaction en élevant à 
1 fr. 50 le taux de la journée de travail ; de sorte que la juste Critique qui 
précède doit aujourd'hui être considérée comme sans objet. Mais, comme 
notre travail était déjà sous presse quand le fait s'est produit, nous n'avons 
pu que rendre justice à qui de droit en ajoutant ici cette note rectificative. 



150 

A son tour, la loi du 3 brumaire an IV vieni fixer à 
nouveau la compétence des tribunaux de police par son 
article 600, qui s'exprime ainsi : « Les peines de simple 
« police sont celles qui consistent dans une amende de la 
« valeur de trois journées de travail ou au-dessous, ou 
« dans un emprisonnement qui n'excède pas trois jours. 
« Elles se prononcent par les tribunaux de police. » 

Suivent ensuite, dans l'article 605, les divers cas que 
cette loi considère comme contraventions de police, et 
parmi lesquels nous ne relèverons que les rixes et attrou- 
pements, voies de fait et violences légères (1), insérés 
sous le paragraphe 8 (2), les seuls qui n'aient point été 
compris dans la refonte de notre législation pénale lors 
de la confection du code de 1810, encore en vigueur. 

Enfin, la publication du Code forestier, en 1827, et 
celles de diverses lois spéciales promulguées depuis, 
vinrent encore ajouter quelques éléments de plus à la 
compétence des tribunaux de police. 

C'est ainsi que nous trouvons dans les articles 144 et 
194 du Code forestier les cas d'extraction, coupe ou 
enlèvement de toutes espèces de productions concernant 
le sol des forêts ou pouvant en être considérés comme 
des produits, ainsi que le maraudage de bois taillis por- 
tant moins de deux décimètres de tour, tous faits qui, 



(1) Le premier est ainsi conçu : Art. 600. — Les peines de 
simple police sont celles qui consistent dans une amende de la 
valeur de trois journées de travail ou au-dessous, ou dans un 
emprisonnement qui n'excède pas trois jours. Elles se pronon- 
cent par les tribunaux de police. 

Quant à l'article 605, il définit sous plusieurs paragraphes dis- 
tincts les divers cas déjà énumérés pour la plupart dans la loi 
de 1790, que nous avons mentionnée ci-dessus. 

(2) Nous avons tonjours été frappés de la mauvaise rédaction 
d« ce paragraphe 8 qui est ainsi conçu : § 8. — Les auteurs de 
rixes, attroupements injurieux ou nocturnes, voies de fait ou 
violences légères, « pourvu qu'ils n'aient point blessé ni frappé 
personne, etc. » On se demande en effet comment il peut y avoir 
violence, môme légère, s'il n'y a pas coup porté, si léger dût-on 
le supposer, comme le fait de repousser quelqu'un et de le faire 
tomber à terre. Le législateur eut été plus explicite s'il eut dit : 
« pourvu qu'il n'en soit pas résulté des blessures ou contusions 
« graves, ayant entraîné une incapacité de travail duement cons- 
• tatée. » 



151 

frappés, d'une amende moindre de Quinze francs, ren- 
trent dans le domaine de la simple police. 

De même aussi certains cas d'injures verbales et de 
diffamation publique par la voie de la presse, prévues 
par la loi du 17 mai 1819. 

Celle sur les attroupements, du 16 avril 1831 . 

Celle sur les poids et mesures et leur vérification, du 
4 juillet 1837, 

Celle du 2â mars 1841^ relative au travail des enfants 
employés dans les usines, ateliers ou manufactures. 

Celle du 2 juillet 1850, au sujet des mauvais traite- 
ments exercés envers les animaux domestiques. 

Celle du 22 février 1851, relative aux contrats d'ap- 
prentissage. 

Celle du 30 mai 1851, pour les cas prévus par les 
articles 10, 15 et 16 du décret de 1852 sur la police du 
roulage. 

Celle relatant l'obligation et la délivrance des livrets 
d'ouvriers du 22 juin 1854, 

Celles du 23 janvier 1873 sur l'ivresse manifeste dans 
les lieux publics. 

Et enfin celle de l'instruction obligatoire à donner aux 
enfants, résultant de l'article 14 delà loi du 28 mars 1882. 

Voilà quels sont, en général, les principaux cas prévus 
par notre législation, comme rentrant plus spécialement 
dans la compétence des tribunaux de simple police, telle 
que l'a définitivement fixée l'article 137 du Code d'ins- 
truction criminelle, qui paraît en être la loi fondamen- 
tale par excellence. 

Quant à l'organisation même du tribunal de police, 
nous avons vu que dans les villes importantes, comme 
Sens et Auxerre, déjà pourvues d'un corps de ville, la 
présidence du tribunal de police rentrait de droit dans 
les attributions du maire perpétuel nommé en vertu de 
redit de 1692. Quand la Révolution de 1789 eut supprimé 
cette fonction et réorganisé ou fondé partout de nouvelles 
municipalités, partout aussi le chef élu du corps muni- 
cipal la remplit à son tour, même dans les localités qui 
en étaient dénuées auparavant. Car il y eut alors autant 
de tribunaux de police que de municipalités légalement 
constituées en vertu du titre XI de la loi de 1790. 



152 

L'année suivante, l'article 4i, § 5, de la loi des 
19-22 juillet 1791, transféra la fonction de juge de police 
à des citoyens choisis parmi les ofSciers municipaux, et 
enfin par la Constitution du 5 fructidor an III (22 août 
1795), elle fit retour aux juges de paix, tels que les avait 
constitués la loi de 1790. C'est ce que nous atteste l'ar- 
ticle 233 de ce document, qui porte que « la connais- 
« sance des délits dont la peine n'excède pas soit la 
u valeur de trois journées de travail, soit de trois jours 
a d emprisonnement est déléguée au juge de paix, qui 
« prononce en dernier ressort. y> 

Le code du 3 brumaire an IV (25 octobre 1795), con- 
firma cette disposition et détermina l'étendue du ressort 
des nouveaux tribunaux de police en même temps qu'il 
fixa leur compétence dans les articles 600 et 605. 

Par la loi de 1790, le juge de paix ne pouvait juger 
seul et il devait être assisté dans ses fonctions par deux 
prud'hommes ou citoyens, qui faisaient auprès de lui 
fonctions d'assesseurs. Mais les inconvénients nombreux 
qu'offrait le recrutement de ces sortes de magistrats 
secondaires ayant paru plus grands que les services 

Su'ils pouvaient rendre, ils furent supprimés par la loi 
u 27 ventôse an IX (18 mars 1801). 
Enfin, la loi du 28 floréal an X (18 mai 1802, en con- 
firmant au juçe de paix seul les fonctions de juge de 
police, semblait avoir du même coup supprimé les tribu- 
naux de police municipale, dont la présidence, comme 
nous l'avons vu, avait d'abord été attribuée au maire, 

f>uis déléguée à un membre quelconque de la municipa- 
ité. Mais la promulgation du Code d'instruction crimi- 
nelle, datée de Tannée 1808, en attribuant de nouveau 
aux maires une certaine juridiction dans les affaires de 
police locale, a par là même ressuscité le tribunal de 
police municipale, non tel que l'avait établi la loi de 
1790, mais avec certaines restrictions. Ainsi, non seule- 
ment le maire d'une commune qui voudrait user de cette 
prérogative ne peut pas l'étendre en dehors de cette com- 
mune, mais de plus il faudrait que les contrevenants 
eussent été pris en flagrant délit, qu'ils résidassent dans 
la commune, ainsi que les témoins de l'affaire, et enfin, 
que les dommages-intérêts réclamés soient bien détermi- 



153 

nés et n'excèdent pas 15 francs, mais ils n'ont aucune 
qualité pourjuger les procès civils, aussi s ensuivit-il que 
nul de ces magistrats ne se soucia d'exercer le pouvoir 
judiciaire et qu'il est d'un usage constant de renvoyer 
toutes les affaires au juge de paix, conformément à la 
Constitution de Tan III. 

Dans toutes les villes divisées en deux ou plusieurs 
cantons, la loi du 28 floréal an X a établi un tribunal de 

f)oUce distinct des justices de paix, mais dont les titulaires 
bnctionnant au civil dans chacun de ces cantons occu- 
pent alternativement la présidence. 

C'est ce qui fait que les villes d'Auxerre et de Sens, 
pour ne parler que du département de TYonne, ayant 
chacun deux justices de paix, ont en outre un tribunal 
spécial où les deux juges de paix siègent alternativement 
tous les trois mois pour vider indistinctement les affaires 
de police des deux cantons. 

Mais pour qu'un tribunal de police soit légalement 
constitué, il faut non seulement.un président, mais encore 
un greffier et un agent de l'autorité faisant fonction de 
ministère public; nous ajouteinons presque, et un huis- 
sier-audiencier, bien qu'aucun texte de loi ne fasse de 
son absence un cas de nullité. Passons donc rapide- 
ment en revue ces divers offices de police judiciaire. 

Dès le temps de l'ancien régime nous voyons siéger au 
bureau ou tribunal de police, à côté du maire perpétuel, 
qui le présidait, une sorte de magistrat secondaire qui 
avait titre de secrétaire-greffier. 

En 1789, cette fonction fut maintenue par l'article 5 de 
la loi des 16-34 août 1790, titre IX, qui laissait au juge 
de paix la faculté de commettre à cet office qui bon lui 
semblait, à la condition de lui faire, au préalable, prêter 
serment devant lui. - 

Vinrent ensuite la loi des 6-27 mars 1791 et le décret 
du 4 vendémiaire an III (14 octobre 1794) qui énumérè- 
rent les fonctions incompatibles avec l'office de greffier. 
Mais ce fut principalement la loi du 28 floréal an X 
(18 mai 1802), qui, dans ses articles 3 à 14, régla définiti- 
vement rinstitution des greffiers de paix et de police, soit 
qu'ils eussent cette double qualité, comme dans la plu- 
part des cantons, soit qu'elle fut séparée, comme aans 



154 

les villes divisées en deux ou plusieurs cantoBs, et les- 
quelles, d'après celle même loi, devaient avoir leur tri- 
bunal de police spécial distinctement des justices de paix 
ordinaires. 

C'est alors, en effet, que le greffe de simple police 
devint un office ministériel attribué à la nomination du 
chef de TElat, qu'il fut soumis à un cautionnement (\) et 
qu'il reçut un traitement fixe qui, certes, n'a rien de nii- 
neux pour le budget et qui, vu le peu de casuel dont ces 
greffes sont susceptibles, n'offre aux titulaires, dans la 
plupart des villes n'ayant que deux ou trois cantons, 
que des ressources bien insuffisantes pour les malheu- 
reux chargés de famille qui n en auraient pas d'autres. 

Ce n'est pas cependant que la besogne leur fasse abso- 
lument défaut ; car le nombre des jugements rédigés par 
eux égale au moins, s'il ne le dépasse pas, celui de leurs 
collègues des justices de paix ; mais leur casuel est beau- 
coup moindre, car si, comme eux, ils ont de temps à 
autre quelques levées de jugements à expédier et surtout 
nombre d'extraits à fournir pour Texécution de ces juge- 
ments, comme le plus souvent il n'y a point de parties 
civiles en cause, que tous les jugements levés à la requête 
du ministère public le sont gratis, et qu'enfin, par une 
attention plus bienveillante pour les simples délinquants 
que pour ceux poursuivis à la requête d'une partie civile, 
le ministère public est invité à poursuivre les premiers, 
sur une simple copie, levée au greffe sur la minute 
même, par les huissiers chargés de les signifier ; il s'en- 
suit^ nous le répétons, qu'aucun casuel sérieux ne vient 
relever la situation, vraiment précaire, qui est faite aux 
greffiers de police ; et l'on peut dire que presque tous, 
dans les villes ne comportant que deux ou trois cantons, 
en sont réduits à une véritable portion congrue. 

(1 Une grave anomalie qui a échappé au législateur de l'an X, 
c*est raugmentation si onéreuse du quart en sus de celui des 
greffiers de paix, imposée pour leur cautionnement aux greffiers 
de police, alors que, comme nous le disons ci-dessus, ils sont 
bien loin d'avoir les mêmes sources de produit et surtout d'aussi 
nombreuses. Sans parler d'une patente fort onéreuse, qui vient 
les obérer encore, à l'égal des gros négociants, quand, à l'opposé 
de ces derniers, il leur est interdit une foule d'emplois qui pour- 
raient, concurremment avec leur greffe, accroître leurs res- 
sources d'une façon aot£^ble. 



155 

Quant au ministère public, dont la mission, d'après 
Tarticle 8 du Code d'instruction criminelle, est de re- 
chercher les crimes, les délits et les contraventions, d'en 
rassembler les preuves et d'en livrer les auteurs aux tri- 
bunaux chargés de les punir, cette fonction date, elle 
aussi, du temps de l'ancien régime et était alors remplie 
par un membre du corps de ville, qui portait la qualifi- 
cation de procureur-syndict, lequel siégeait en cette qua- 
lité près du tribunal ou bureau de police. 

Pendant la Révolution, cette fonction fut dévolue dans 
chaque commune, devenue alors le siège d'un tribunal 
de police, k un membre du Conseil municipatl ayant la 
qualification d'agent ou commissaire du gouvernement, 
sorte d'accusateur public, puis finalement elle fut, par la 
loi du 27 ventôse an YIII (18 mars 1800)y transférée aux 
commissaires de police. 

Enfin, l'huissier-audiencier, sans être partie intégrante 
du tribunal, doit néanmoins y être présent et doit même, 
suivant l'article 96 du décret du 30 mars 1808, s'y trou- 
ver avant l'ouverture de l'audience, puis, pendant tout 
son cours, se mettre à la discrétion du président pour 
maintenir sous ses ordres la police des audiences. 

Telles sont donc, en sgmme, les attributions spéciales 
à chacun des membres composant le tribunal de simple 
police, tel qu'il fonctionne aujourd hui. Reste maintenant 
à drasser la nomenclature aussi complète que possible 
des divers magistrats ou fonctionnaires qui y ont siégé et 
s'y sont succédé sans interruption jusqu'à nos jours. 



III. 

PERSONNEL DU TRIBUNAL D£ POLICB DEPUIS SA REORGANISATION 

EN 1802. — PRÉSIDENTS, GREFFIERS, MINISTÈRE PUBLIC 

ET AUTRES FONCTIONNAIRES Y AFFKCTÉS. 

Rien de plus simple, se diront peut-être nos lecteurs, 
que de relever les noms des fonctionnaires qui ont 
occupé un emploi quelconque dans le tribunal qui fait 
Tobjet de cette étude, car l'auteur n'avait-il pas sous la 



156 

main les archives mêmes dû tribunal, toutes pleines de 
documents des plus précis. 

Or, c'est là une grande erreur que nous tenons à 
dissiper. Ces archives, en effet, ne remontent pas au-delà 
de l'an X (date de sa réorganisation, nous pourrions 
même dire de la nouvelle création comme juridiction 
spéciale par le Consulat), et même, pour être plus exact, 
devrions-nous dire de Tan XII, car les plus anciennes 
minutes que contiennent ces archives ne, remontent pas 
au-delà du 25 floréal de cette même année. 

De plus, ces premières minutes ne nous donnent, à 
l'origine, que le nom du magistrat qui le présidait et 
celui du greffier qui l'assistait. Longtemps celui du 
ministère public n'y fut pas même mentionné, et ce n'est 
qu'après la miseen'^application de la loi du 28 avril 1816, 
que nous trouvons un répertoire régulièrement tenu el 
visé par le receveur de l'enregistrement, encore bien que 
sa tenue en avait été prescrite par la loi du 22 frimaire 
an VII. 

C'est ce cjui nous a rendu presque impossible un relevé 
exact des jugements rendus avant celte époque. Quant 
aux huissiers, c'était plus difficile encore, attendu qu'ils 
ne sont jamais mentionnés dans. les jugements, s'il n y a 
quelques citations préalables s'y référant. Quant à la 
période, que nous pouvons appeler historique, qui a pré- 
cédé cette réorganisation, la aifficulté était plus grande 
encore, car il nous a fallu prendre nos renseignements 
de toutes parts : histoire civile el judiciaire, recueils de 
lois anciennes et almanachs locaux. Nous avons mis tout 
à contribution, et encore ne sommes-nous pas sûr de 
n'avoir point laissé se glisser quelques omissions. Nous 
comptons donc sur l'indulgence de nos lecteurs pour 
excuser ces oublis involohlaires, en les priant d'y suppléer 
eux-mêmes s'ils trouvent dans ce travail quelques lacunes 
à combler. 

Présidents. — - Nous avons vu dans l'historique qui 
précède que c'était au maire électif d'abord, puis au 
maire perpétuel de la ville d'Auxerre que revenait de droit 
la présidence du tribunal de simple police d'Auxerre, 
lequel était alors intimement lié à la municipalité, telle- 
ment que le secrétaire du corps de ville était en même 



157 

temps greffier de police. Quant au siège du ministère 
public, il était occupé par le procureur-syndict qui avait 
succédé au prévôt dans lexercice de cette fonction. 

Déjà nous avons signalé tous les maires électifs qui, 
dans la première période, se sont, à notre connaissance, 
succédé a la présidenre du tribunal ; et quant aux maires 
perpétuels, qu'il nous suffise de dire que cet office, inau- 
guré en 1693, dans la personne de M. Jean Baudesson, 
conseiller du roi et seigneur de Vieuxchamps, se per- 
pétua dans cette famille pendant cinq générations suc- 
cessives, et que nous ly retrouvons encore en 1789 dans 
la personne de Pierre-Henri Baudesson de Vieuxchamps, 
qui joint à son titre de maire et de conseiller au bailliage 
et siège présidial d'Auxerre, celui de colonel de la milice 
bourgeoise et déjuge de voierie, manufactures et commu- 
nautés d'arts et métiers, qui étaient, de son temps, ren- 
trées dans les prérogatives des maires. 

A partir de 1789, nous entrons dans l'époque révolu- 
tionnaire ou de transition que nous pourrons subdiviser 
en trois périodes distinctes : celle où le tribunal de police 
reste comme par le passé dans le domaine des nouvelles 
municipalités électives et où il continuera d'être présidé 
par le maire d'abord, puis par l'un des membre élus 
du corps municipal choisi par ses collègues ; celle où les 
affaires de police furent attribuées par la Constitution de 
Tan III (1795) aux juges de paix nommés en vertu delà 
loi des 16-24 août 1790, avec l'adjonction de deux asses- 
seurs sur quatre qui étaient élus par la municipalité et 
pris dans son sein et qui siégeaient alternativement ; et 
enfin celle où les assesseurs ayant été supprimés par la 
loi du 27 venlôse an IX (1801), le juge de paix demeure 
seul chargé de la simple police comme de la justice civile. 

Au début de la première période de transition, nous 
retrouvons M. Baudesson de Vieuxchamps prorogé par le 
décret du 4 avril 1789 [in fine] dans ses fonctions de 
maire et de juge de police, qu'il occupa jusqu'à la mise 
en pratique de la nouvelle constitution. Mais en 1791, il 
avait déjà fait place à M. Villetard, ancien négociant 
d'Auxerre, que ses concitoyens avaient porté à la prési- 
dence du corps municipal. 

Celui qui lui succéda est M. Robinet (Edme-Nicolas- 



158 

Joseph), qualifié d'homme de loi et que nous avons tout 
lieu de croire le même personnage que M. Robinet de 
Pontagny, ancien conseiller au baillage et présidial 
d'Auxerre. Mais en celte année 1793; il ne faisait pas bon 
faire étalage, comme au temps passé, de ses titres et qua- 
lités, et d'ailleurs ces titres étaient proscrits par une loi 
d'État ; de là, sans doute, la suppression de la particule et 
du nom de Pontagny, qui nous laisse dans une certaine 
incertitude à son égard. Toujours est-il qu'après avoir 
traversé la tourmente révolutionnaire la plus dangereuse, 
sans quitter son parti, nous le voyons disparaître de la 
scène politique jusqu'en 1799, puis il reparaît de nou- 
veau, après le coup d'Etat du 18 brumaire, nommé 
par le premier consul maire d'Auxerre, poste qu'il 
occupa jusqu'en 1806. 

Avec Tannée 1794 nous entrons en plein dans la mise 
en pratique des principes insérés dans la déclaration des 
droits de l'homme et du citoyen, datée du 29 prairial 
an II (8 juin 1793;, et sanctionnée par l'acte constitu- 
tionnel du 5 messidor an II (24 juin de la même année), 
qui ne subsista pas longtemps, car dès le 5 fructidor 
an IV (22 août 1795) fut promulguée la Constitution éta- 
blissant le gouvernement directorial, et dont l'article 233, 
ainsi que nous l'avons dît plus haut, transféra aux juges 
de paix, institués par la loi de 1790, la connaissance des 
contraventions de simple police, réservée jusque-là au 
corps municipal. 

Peut-être serait-ce le moment de jeter un coup d œil 
en arrière et de reprendre la filière des juges de paix qui 
déjà auraient fonctionné au civil, en vertu de celte même 
loi, encore bien qu'ils n'eussent point eu à s'occuper de 
la simple police. 

Et d'abord, disons que la ville d'Auxerre, bien que 
réduite à ses seuls habitants et au territoire qui en dépen- 
dait, fuliugée assez importante pour être divisée, comme 
aujourd'hui, en deux cantons, dont la ligne séparative, 
qui n'a pas changé depuis, partait de la roule et de la porte 
de Paris et s'en allait aboutir à la porte du Pont, par les 
mêmes rues de Paris, des Belles-Filles, de la Monnaie (1), 

(d) Cos deux dernières ont, depuis un an, disparu de la nomen- 
clature des rues d'Auxerre et ont été remplacées par la nouvelle 
dénomination de rue Paul BerL 



459 

Valentin et du Pont, qui la divisent aujourd'hui en- 
core. 

La section à l'Est de cette ligne, ainsi que le territoire 
au-delà de la rivière d'Yonne, fut donc attribuée, dès 
l'année 1791, à M. Martineau des Chesnez, ancien lieu- 
tenant criminel au baillage d'Auxerre, et celle de l'Ouest 
à M. Seurat, ancien conseiller au même bailliage. N'était- 
il pas juste, en effet, d'utiliser le savoir et les aptitudes 
de tous ces hommes de loi dont les offices venaient d'être 
supprimés par la nouvelle organisation judiciaire. Aussi 
n'était-ce pa« à la justice de paix seule qu'ils durent 
consacrer leur temps, mais ils étaient en même temps 
juges de police correctionnelle, où tous deux siégeaient 
simultanément avec un assesseur qui leur était adjoint, 
et il est probable qu'ils occupaient alternativement, en ce 
tribunal, le siège ae la présidence. 

Déjà nous avons dit ailleurs que même en justice de 
paix ils ne pçuvaient seuls prononcer de jugement, mais 
qu'ils Rêvaient être assistés de deux assesseurs tirés au 
sort sur un nombre de quatre ou de six qui devaient être 
élus par le suffrage de leurs concitoyens. Les premiers 
que nous y voyons figurer à ce titre sur la liste des élus 
sont, pour la section de Test : MM. Bachelet père, ancien 
procureur; Gueron père, ancien procureur ; Fromentin, 
ancien notaire, et Tenaille, bourgeois d'Auxerre. Et pour 
celle de l'Ouest : MM.Maignein, notaire, Maure jeune, au- 
bergiste, Devercy, procureur, et Renaudin, bourgeois (1). 

(1) Ne voulant pas fatiguer nos lecteurs par ces listes de noms 
propres, nous avons jugé à propos d'en faire l'objet d'une note 
séparée pour ceux qu'elle pourrait intéresser au point de vue de 
riiistoire locale. 

Tableau d'ensemble des assesseurs adjoints aux juges de pais 
dans chacun des cantons d'Auxerre, 

1792 

CANTON EST CANTON OOEST 

MM. MM. 

Fromentin, ancien notaire. Gamelin Réveillon. 

Tenaille, bourgeois. Ruineau, homme de loi. 

Hamelin, homme de loi. Renaudin, bourgeois. 

Ghampy, bourgeois. Massot, homme de loi. 

Trémeau, bourgeois. Baudoin, greffier. 

Baillet, greffier. Auge, huissier. 
Lechat, huissier. 



(60 

L'almanach d'Auxerre» où nous avons puisé ces rensei- 
gnements, y ajoute, cobme faisant partie des assesseurs, 
HM. Baiilet, greffier* et Lechat, huissier, pour la section 
de l'Est, ainsi que MM. Baudoin, aussi greffier, et Auge, 
huissier, pour celle de TOuest. Mais nous pensons qu'il 
y a lieu de les regarder les uns et les autres comme ne 
remplissant que leurs fonctions de greffiers et d'huissiers 
près de Tune et de lautre de ces justices de paix. 

Mais revenons à nos présidents. 

L'année suivante, 1792, les mêmes juges de paix con- 
tinuèrent à remplir leur double fonction de juge de paix 





1793 


CANTON EST 


CANTON OUEST 


MM. 


MM. 


Ghampy. 


Merle, épicier. 


Massot, notaire. 


Hobelin, homme de loi. 


Mérat, ancien procureur. 


Legueux aîné père. 


Deluc aine. 


Maure, aubergiste. 


François, libraire. 


Bourgoin aîné. 


Marlot, meunier. 


Fromentin, ancien notaire. 


Gremeret, greffier. 


Baudoin, greffier. 


Lechat, huissier. 


Âugé, huissier. 




1794 


Ghampy. 


Merle. 


Massot 


Hobelin. 


Mérat. 


Legueux. 


Deluc. 


Maure. 


François. 


Bourgoin. 


Marlot. 


Fromentin. 




1795 


Ghampy. 


Merle. 


Massot. 


Hobelin. 


Mérat. 


Legueux-Paulvé, marchand. 


Deluo. 


Nizon, greffier. 


François. — Gremeret, çref. 


Augé, huissier. 


Marlot. — Lechat, huissier 






1796 


Ghampy, propriétaire. 


Jouve, marchand. 


Tenain, épicier. 


Hubert Sanglé, ferblantier. 


Gagneau père, boulanger. 


Degousse, cordonnier. 


Jacques De France, boucher. 


Lesseré aîné, orfèvre. 


Gouthier, marchand. 


N. N.... 


N. N.... 


Nizon, greffier. 


Gremeret, greffier. 


Âugé, huissier. 



Lechat, huissier. 



161 

et de juge de police correctionnelle, dont la dernière ne 
leur nit retirée qu'en 1793, après Tinstitution de tribu- 
naux de police correctionnelle spéciaux, créés par rarlicle 
S33 de la Tionstitution de Tan III. Quant aux assesseurs 



CANTON KST 

MM. 
Champy, propriétaire. 
Tenain. 
Ga^neau père. 
Jacques Defrance. 
Gouthier. 

N 

Grémeret, greffier. 
Lechat, huissier. 

Tenain, épicier. 
Gouthier. 
Jouve. 
Degousse. 
Lesseré aine. 
Frémy, apothicaire. 
Grémeret, greffier. 
Lechat, huissier. 

Jouve, marchand. 
Degousse, cordonnier. 
Lesseré, orfèvre. 
Guyon, couvreur. 
Voirin, charpentier. 
Grémeret, greffier. 
Lechat, huissier. 

Jouve, marchand. 
Degousse, cordonnier. 
Voirin, charpentier. 
Deluc, ferblantier. 
Sanglé, marchand. 
Grémeret, greffier, 
l^echat, huissier. 

Jouve, marchand. 
Degousse, cordonnier. 
Voirin, charpentier. 
Degousse, perruquier. 
Deluc, ferblantier. 
Grémeret, greffier. 
Lechat, huissier. 
1888 



V 



1797 CANTON OUEST 

MM. 
Jouve. 

Hubert Sanglé. 
Degousse, cordonnier. 
Lesseré aîné, orfèvre. 
N.... 
N.... 

Nizon, greffier. 
Auge, huissier. 

1798 
Malvin, propriétaire. 
Robin, apothicaire. 
Dumas, propriétaire. 
Duru, propriétaire. 
Gascoin, propriétaire. 
N.... 

Nizon, greffier. 
Âugé, huissier. 

1799 
Degousse, perruquier. 
Deluc, ferblantier. 
Sanglé, ferblantier. 
Louise Lamothe, marchand. 
Gouturat, boulanger. 
Boulard, greffier. 
Auge, huissier. 

1800 

Louise Lamothe. 

Gouturat, boulanger. 

Monteix, marchand. 

Jacques Maure. 

N.... 

Boulard, greffier. 

Auge, huissier. 

1801 

Sanglé, ferblantier. 
Louise Lamothe. 
Gouturat, boulanger. 
Monteix, marchand. 
Jacques Maure, propriétaire. 
Boulard, greffier. 
Auge, huissier. 

XI 



162 

pour la justice de paix, nous en trouvons ia liste {nodifiée 
d'année en année^ comme on peut le voir dans le tableau 
qui précède (1). 

En 1793, ces fonctions passèrent à M. Devercy, ancien 
avoué et procureur au bailliage d'Auxerre, et Tun des 
assesseurs de la section ouest pendant l'année précédente, 
et à M. Descbamps, probablement Deschamps de Val- 
lières, trésorier du corps municipal Jusqu'en <792, car il 
ne figure plus dans ce poste depuis cette même année 
1793 jusqu'à Tannée 1796, où il y reprend les mêmes 
fonctions. 

Nous retrouvons les mêmes juges de paix en 1794 et 
1795 (1). Mais en 1796 ces fonctions ont passé aux mains 
de nouveaux titulaires : ce sont les sieurs Lelièvre et Maure 
jeune qui sont nommés sans doute en vertu de la Consti- 
tution de l'an III, réunissant la simple police à la justice 
de paix dans chacun de leur canton respectif. 

En 1799, c'est le tour des sieurs Tenam et Couthier qui 
leur succèdent dans cette double fonction ; mais ce der- 
nier céda, dès Tannée suivante (1800), sa place au sieur 
Bordât, qui, comme son collègue Tenain, la conserva 
jusqu'en 1802. 

Cette même année 1802 apporta, comme conséquence 
du coup d'Etat de brumaire, de grandes modifications 
dans l'organisation des cantons tels que les avait établis 
la Constitution de Tan III. La ville d'Auxerre cessa de 
rester isolée au milieu des communes suburbaines qui, 
jusque-là, avaient formé une section à part sous le nom 
de canton indéterminé et qui furent alors presque toutes 
réunies à leur chef-lieu naturel, à l'exception toutefois 
d'Appoigny, Charbuy et Monéteau, qui furent, pour quel- 

(1) Le registre des délibérations de cette même année nous 
donne, à la date du 17 brumaire an IV (8 novembre 1795), le ré- 
sultat de rélection qui nomma juge de paix le citoyen Maure, 
aubergiste à renseigne de la bouteille, qui était d'ailleurs le frère 
du député, et comme assesseurs tous ceux qui figurent à Talma- 
nach d'Auxerre en l'année 1796. — Mais ce que nous ne pouvons 
nous expliquer c'est que d'après ce même registre le conseil 
nomme à la même époque les citoyens Laporte, Tenaille et Rem- 
ponneau, juges du tribunal de police municipale, ce dont ÏAliM- 
nach d'AuiPerre ne parle pas. (Archives municipales de la ville 
d'Auxerre.) 



(63 

que temps, rattachées au canton de Seignelay ; de Venoy, 
qui le fut à Ligny-le-Châtel, et Quennes à celui de 
Chablis. Tout le reste, avec la ville elle-même, ne forme 
plus, pendant le même temps, qu'un seul canton qui eut 
pour juge de paix M. Boniface Paradis, qui semble avoir 
été un des hommes les plus éminents de cette époque, 
car pendant toute la période révolutionnaire nous le 
voyons figurer dans les postes électifs ou administratifs 
les plus élevés du département. 

Naturellement il dut y remplir la double fonction de 
juge de paix et de juge de police, car c'est lui qui, en 
cette dernière qualité, présida la première audience du 
tribunal de police spécial, créé en vertu de la loi du 28 
floréal an X. Pour lui, qui avait fait ses preuves, il fut, 
en récompense de ses services, nommé président de la 
cour de justice criminelle et décoré de Tordre de la 
Légion d'honneur (1). 

C'est donc du 25 floréal an XII (5 juito (804) que sont 
datées et signées de sa main les premières minutes que 
renferment les archives de la simple police d'Auxerre. Et 
parmi ces rriinutes, il en est une qui nous a particulière- 
ment frappé, surtout lorsqu'on (878 fut rédigé un nouvel 
arrêté préfectoral sur la police des lieux publics, car cet 
arrêté n'a fait, dans Tune, tout au moins, de ses disposi- 
tions, que ressusciter un vieux règlement emprunté à 
Tancien régime. Il s'agit d'un sieur Carillon, condamné 
à une amende de la valeur de trois journées de travail 

Ï)our avoir donné à boire après l'heure prescrite pour la 
érmeture des cabarets, contrairement à un règlement 
de police daté de (773, juste cent années avant notre 
nouvelle loi sur l'ivresse. 

Cette audience, d'ailleurs, ne fut pour ainsi dire qu'une 
séance d'inauguration, car il se contenta de recevoir le 
serment du nouveau greffier spécial à ce tribunal, Faul- 
trier Pierre-Augustin, avec qui nous ne tarderons pas à 
faire connaissance, et d'expédier, pour la forme, six 
alSaires parmi lesquelles celle de Carillon. 

(1) Condamné à la déportation au moment de la Terreur, ce 
lui fut sans doute un motif de plus pour être distingué par le 
premier consul et qui lui valut les honneurs dont il est question 
ci-dessus. 



464 

Dès le 2 prairial, en effet, c est-à-dire huit jours à 
peine après cette séance, il ne se présenta au prétoire 
que pour y installer, à défaut de successeur, un sup- 

Eléanl. Tadjoint Robert, gui tint cette audience. Et enfin 
uit jours plus lard, c'était le tour de M. Heuvrard, ancien 
secrétaire du greffe au bailliage et siège présidial d'An- 
xerreen 1788, puis commissaire, contrôleur et receveur 

{jénéral des saisies réelles en 1790, et enfin membre de 
a commission départementale de l'Yonne en 1793. Ce 
fut lui qui inaugura, avec M. Leclerc Guillaudon, son 
collègue de l'Est la série des deux juges de paix qui se 
sont alternés] jusqu'à ce jour dans la tenue des audiences 
de police. 

Après eux, nous voyons siéger successivement, pour le 
canton Est : MM. Sauvalle, Marlin-Laprémuré, Raveneau- 
Cerisier, Duché, Lebeuf, Chevillot, Tambour, Renoult 
et Berthelemot, encore en exercice ; et pour le canton 
ouest : MM. Baudoin, Baudesson de Vieuxchamps, Le- 
clerc, Gautrot, Beaujard et Desrues, ce dernier nommé 
tout récemment. 

On comprendra le sentiment de haute convenance gui 
nous ferme la bouche et nous interdit toute appréciation 
sur ces différents titulaires qui ont exercé dans des temps 
encore trop rapprochés du nôtre et avec bon nombre des- 
quels nous nous sommes trouvé en rapport obligatoire. 
Aussi nous abstieiidrôns-nous à leur égard de toute cri- 
tique comme de tout éloge, convaincu qu'ils ont toujours 
rempli leur tâche de juge et de président suivant ce que 
leur dictaient une conscience droite et une conviction 
honnête, sincère et pénétrée de ses devoirs. 

Gre/jlers. — Dans Ihistorique que nous avons fait plus 
haut des origines de noire tribunal, c'est vainement que 
nous aurions voulu suivre la trace des anciens greffiers 
de police, car elle fait absolument défaut dans les docu- 
ments que nous avons pu consulter. Tout au plus, nous 
avons pu relever une date, non celle de leur origine, 
mais celle de leur transformation en offices ministériels, 

3ui est du mois de juillet 1690. Date funeste où Louis XIV, 
éjà sur le déclin, se vit forcé de vendre, à titre d'offices 
ministériels, des emplois qui, jusque-là, avaient été 
laissés à la discrétion des tribunaux eux-mêmes, afin de 



165 

subvenir aux nécessités que créaient des guerres malheu- 
reuses et plus encore de ruineuses prodigalités. Assu- 
rément il y avait longtemps déjà que les fonctions de 
greffier ou de secrétaire avaient été créées pour recueillir 
les délibérations des corps de ville institués dans le 
milieu du xv® siècle, ou près des administrations muni- 
cipales des bonnes villes sollicitées et peul-êlre même 
imposées par une ordonnance de Tannée 1220, dont nous 
n'avons pu nous procurer le texte. Mais les documents 
sortis de leurs mains, comme les chartes elles-niêmes, 

[)orlent bien rarement le nom de ceux qui y consignaient 
eur plus belle écriture. Aussi n'avons-nous pas voulu 
tenter l'impossible par des recherches aussi longues 
qu*infructueuses. Qu il nous suffise d'un nom qui se rap- 
porte peut-êtreà plusieurs générations au-delà de la période 
révolutionnaire, que le dernier titulaire de cette charge 
a traversée bravement sans abandonner le poste qui lui 
avait été confié et que ses ancêtres avaient bel et bien 

Î)ayé à beaux deniers comptant. Disons aussi qu'il était 
'homme indispensable en ce temps où les administra- 
tions changeaient sans cesse, amenant au pouvoir des 
gens peu versés la plupart dans la pratique administra- 
tive et qui trouvaient dans le secrétaire un guide sûr et 
exercé qui leur préparait la besogne. 

Ce nom est celui de Faultrier; il nous apparaît dans 
le cours du xvni® siècle accolé à celui de Brinville, et celui 
qui le portait alors fonctionnait déjà comme secrétaire 
perpétuel près le corps de ville et la communauté d'Au- 
xerre,en même temps que comme greffier du maire, en sa 
ualité déjuge de police. Cette charge, que lui ou l'un 
e ses prédécesseurs avait achetée de PEtat et qui la 
possédait au même titre, il la transmit à son fils en 1777, 
cft qui fut confirmé par un ordre royal daté du 26 juillet 
de cette même année. Elle échut ensuite à son second fils 
en 1784. 

Celui-ci, qui portait, comme nous lavons déjà dit, les 
prénoms de Pierre-Augustin, fut sans doute un de ceux 
qui appelaient de tous leurs vœux des réformes jugées 
par tous si équitables et si nécessaires, que dans la 
fameuse nuit du 4 août ce fut à qui des privilégiés ferait 
le plus généreusement abandon de ses privilèges per- 



a 



166 

sonnels pour répondre aux vœux de la nation. C'est à 
lui, en effet, que nous croyons devoir attribuer une 
adresse au roi Louis XVI, signée de son nom et deman- 
dant que le Tiers Etat fût représenté aux Etats Généraux 
par un nombre de députés égal à celui des deux autres 
ordres. 

Est-ce pour avoir ainsi, tout le premier, donné des 
cages de ses idées novatrices qu*il put se maintenir si 
lermement à son poste pendant toute la période révolu- 
tionnaire, nous ne savons; mais ce qui est certain, cest 
3u*il est presque le seul nom que nous voyons, pour ainsi 
ire, immuable dans son poste de secrétaire près les 
municipalités si diverses et d'esprit et d'allures qui se 
sont succédé, pendant cette période, à l'hôtel-de-ville 
d'Auxerre. Mais probablement aussi, comme nous le di- 
sions plus haut, (]ue sa longue pratique et ses aptitudes 
spéciales le rendirent indispensable à toutes. 

Or, c'est encore lui que nous voyons, pour prendre sa 
retraite sans doute, venir prêter serment comme greffier 
du nouveau tribunal de police, et qui inaugure ainsi la 
série peu nombreuse, il est vrai, des greffiers qui s'y sont 
succédé. 

Ce sont, après lui, MM. MonnolrSéguin, Jâhan, Quéru, 
puis celui qui écrit ces lignes et qui, à l'exemple de ses 
prédécesseurs, a essayé, depuis 1867, de remplir ses 
modestes fonctions le plus consciencieusement possible. 

Officiers du ministère public. — Ce que nous avons dit 
des greffiers d'avant la Révolution, à plus forte raison 
pouvons nous le répéter à propos des officiers du ministère 
public, car s'il ne manque pas dans le passé de séné- 
chaux, prévôts, procureurs du roi et procureurs-syndicts, 
nous ne pouvons affirmer qu'aucun de ces officiers, 
auxquels pourtant était dévolue la mission de rechercher 
les crimes et délits, répondit à l'institution du ministère 
public actuel, chargé, auprès du tribunal, de requérir, 
au nom de la loi, la pénalité encourue par les délin- 
quants* Aussi avons-nous préféré nous en tenir à une 
prudente réserve plutôt que de nous risquer à attribuer 
à certains personnages des fonctions qu'ils n'auraient 
point remplies. 

Nous nous bornerons donc à énumérer ici les noms de 



167 

ceux que nous supposons avoir pu siéger en cette qualité 
auprès du tribunal qui nous intéresse tout spécialement. 

Le premier que nous citerons est celui de M. Leblanc, 
procureur-synaict du corps de ville en 1789, qui a 
également titre de procureur du roi en la mailrise des 
eaux et forêts. Près du bureau de police fonctionnaient 
aussi, mais en quelle qualité? un ou deux, quelauefois 
trois commissaires de police qui auraient pu, à l'occa- 
sion, remplir, comme nos commissaires actuels, les 
fonctions de ministère public. C'étaient, en celte même 
année 1789, MM. Parent et Millon. 

L'année suivante, nous retrouvons encore dans leurs 
fonctions MM. Leblanc et Parent, mais* Millon a disparu. 
En 1791, nous trouvons comme procureur de la com- 
mune le sieur Housset, ancien procureur au bailliage, 
mais point de commissaire de police. Le même Housset 
remplit le même office en 1792; mais en 1793, c'est au 
sieur Etienne-Germain Moreau qu'il est attribué. Nous 
Fy retrouvons encore en 1794; puis en 1795, c'est un 
nommé Poussard, qualifié d'agent national, qui l'oc- 
cupa. 

La mise en application de la constitution de Tan III, 
attribuant aux commissaires du gouvernement près les 
municipalités la fonction de ministère public près le tri- 
bunal de simple police, nous ne savons s'il faut attribuer 
cette qualité au sieur Poussard ; mais nous n'hésiterons 
nullement à la conférer au sieur Defrance, qui, trois 
années consécutives (1796-1797-1798), la remplit suc- 
cessivement. Puis c'est un sieur Langlet qui Toccupe en 
1799 et 1800. Mais à partir de celte dernière année, elle 
fut attribuée exclusivement aux commissaires de police, 
et l'almanacli d'Auxerre en nomme deux, MM. Lebrun et 
Bardin. L'année suivante elle est de nouveau confiée au 
sieur Defrance, qui s'y maintient deux années. Enfin en 
1804, elle revient aux mains du sieur Moreau Germain- 
Etienne, qui s'y perpétue jusqu'au 19 mars 1813. Ce fut 
lui, naturellement, qui ouvrit la liste des nouveaux offi- 
ciers du minisière public devant le tribunal de simple 
police réorganisé. Après lui, en effet, nous y voyons 
figurer M VI. Soliveau de Richebourg, Serre, Lemarchand 
du Cassel, Lebaulte, Duhamel, Dupont, Chadu, Serisse, 



468 

Lesire Frug[er, Gabriel, Bonnal, Desmards, Oudin, CoIIu- 
meauy Portier et Âlleaume, qui clôt la liste et qui, depuis 
près d'une dizaine d'années, renrjplit si dignement, au 
milieu de nous, ses doubles et quelquefois triples fonc- 
tions de ministère public et de commissaire, tant auprès 
de la municipalité que de la préfecture. 

Huissiers. — Le complément nécessaire de tout tri- 
bunal est rhuissier audiencier ou appariteur, chargé, 
sous la direction du président, de maintenir le bon ordre 
des audiences et qui, suivant l'article 96 du décret du 
30 mars 1808, devrait « être rendu au lieu des séances 
avant l'ouverture des audiences, etc , etc. », et qui ainsi, 
d'ailleurs, que tous autres officiers ministériels doit payer 
d'exactitude, à peine de sérieuses réprimandes et mêrae 
d'autres peines plus sévères. 

Dura leœ sed lex, dit un axiome de droit, et il est con- 
venable de s'y soumettre. On peut, à la vérité, lui répli- 
quer par cet autre axiome : sommum jus somma injuria^ 
et s'en vouloir faire un motif d'excuse permanente; 
il n'est pas moins vrai que toute faute mérite d'être pesée 
avant d'être punie, même par un reproche sérieux- 
Néanmoins, il est parfois certaines natures indolentes 
qui ont besoin de ce stimulant et qui ne peuvent s'en 
plaindre si, par leur faute, elles tombent dans ce cas. 

Rarement l'huissier fait défaut au tribunal civil, dont 
l'appareil est plus sévère eu égard au nombre des juges 
et à la présence du procureur ; mais dans les tribunaux 
inférieurs, ou tout se passe pour ainsi dire en famille, il 
arrive parfois qu'un léger rappel à Tordre devient néces- 
saire. 

C'est qu'en simple police l'appât des citations est si peu 
frécjuent, grâce à la bienveillance des circulaires minis- 
térielles et aucun salaire n'étant alloué spécialement pour 
les présences à l'audience, le devoir seul alors est la loi 
de l'exactitude, et à qui n'est-il pas arrivé d'oublier une 
fois son devoir I 

Mais arrivons au but même de notre sujet, à la cons- 
tatation des titulaires ayant fonctionné comme audien- 
ciers auprès de ce tribunal. Dès les premières années 
de la Révolution, nous trouvons auprès de MM. les iuges 
de paix deux noms connus des Auxerrois : H. Lechat à 



169 

Test et H. Auge à louest. Ils figurent dans YAlmanach 
de r Yonne depuis 1789 jusqu'en 1802, et nous les 
voyons tenir, chacun pour son canton, les audiences 
de paix. Assistèrent-ils également et alternativement 
aux audiences de police, ou cet office fut-il dévolu à 
quelqu'autre ou encore à quelqu agent spécialement " 
chargé de la police des audiences, c'est ce que nous ne 
saurions affirmer. Mais à partir de 1803, nous voyons 
figurer auprès du tribunal civil trois nouveaux noms 
d'huissiers-audienciers joints à celui d'Augé, qui, comme 
aujourd'hui, sans doute, se partageaient déjà le soin 
d assister alternativement le tribunal de police où vrai- 
semblablement ils se relayaient déjà tous les trois mois. 
Ce sont MM. Girault, Badin et Duchemin jeune. Après 
eux, apparaissent successivement, dans l'ordre de leur 
entrée en fonctions comme audiencier, MM. Salmon, 
Bouzon, Jacotol, Gaillard Adolphe, Vuillemot, Puissant 
aîné, Maiseau, Boileau, Mosnier, Puissant Gustave, Villot, 
Jacob et Durand, et finalement Dalbanne et Laurent. 

Tableau statistique du tribunal de police. — Désireux 
avant tout d'être pratique et de réparer simplement 
l'omission faite précédemment par le précieux recueil 
statistique de YAnnuaire, nous aurions pu ne pas re- 
monter si haut, ni rechercher au-delà de 1837, date de 
la fondation de ce recueil, les nouveaux éléments de sta- 
tistique condensés dans le tableau qui fait suite à cet 
historique, mais eu égard à leur peu d'ancienneté sous 
ses formes actuelles, nous avons cru devoir remonter 
jusqu'au jour de sa réorganisation en 1802. 

Dès lors, nous avons pris à lâche de relever, dans 
Tordre chronologique de leurs nominations, le nom de 
chacun des fonctionnaires et officiers ministériels qui y 
ont siégé ou occupé un emploi quelconque et nous espé- 
rons qu'aucune erreur ne s'y sera glissée. 

Mais avant de terminer cet exposé général, nous 
éprouvons le besoin de dire un mot au chiffre annuel des 
jugements que nous avons fait figurer dans ce tableau 
synoptique. 

Et d'abord on verra qu'à notre grand regret nous 
n'avons pu, faute de répertoire, remonter qu'à 1816 pour 
donuer un chiffre exact des jugements rendus et recueillis 



470 

par nos prédécesseurs et par nous. Ces chiffres sérieuse- 
ment étudiés prêtent à plus d'une réflexion. 

Et d'abord on verra combien variables sont les données 
de ce tableau et combien brusques sont ses variations. 
Quelquefois c'est d'année en année qu'elles s'accusent, 
comme par exemple les années 4845 et 1846, dont la 
seconde n'a fourni que la moitié de la première, et 1857- 
1858 et 1858-1859, où, à l'inverse, les premières ont 
presque triplé les secondes, et cela aux mains du même 

!)ersonnel. Nous y verrons aussi que si Tannée la plus 
iaible, 1829, n'a donné que 95 jugements, la plus élevée, 
1858, les a portésjusqu'à 679. A quoi cela tient*il et faut- 
il, nous posant en moraliste, croire, comme on le dit, 
qu'à certaines époques l'autorité civile faiblit et prend 
même, vis-à-vis des délinquants, des ménagements qui 
influent sur le nombre des jugements de police et surtout 
sur la constatation des contraventions; combien, nous 
dit-on, n'y en a-t-il pas de signalés chaque jour qui 
échappent à l'action de la justice, car enfin la justice ne 
peut prononcer que sur ce qui lui est déféré. 

Mais non, il ne nous appartient pas de signaler, comme 
nous l'avons entendu faire plus d'une fois par des magis- 
trats intègres et sincèrement dévoués aux institutions na- 
tionales, les causes possibles et même probables de cette 
anomalie, car nous ne saurions y porter remède. 

Qu'il nous suflîse de dire qu'on ne saurait baser sur le 
chifi^re des jugements rendus dans une année, ni même 
dans une certaine période, l'importance des tribunaux de 
police. C'est dans son ensemble qu'il faut la juger et l'on 
verra que la moyenne de ceux rendus par notre tribunal 
ne descend guère au-dessous de 300 (1). 

Depuis qu'il est question d'une nouvelle réforme judi- 
ciaire, le sort des tribunaux de police, et notamment de 
ceux qui, comme le nôtre, ne comportent que deux ou 
trois cantons, a été plus d'une fois mis en question. 



(i)Que si, dans ces derniers temps où, diUon, les contraventions 
ne semblent relevées qu'à regret, le chiffre des jugements rendus 
est descendu bien au-dessous de la normale, la moyenne d^ ces 
derniers, en ne mettant en regard que les vingt années de notre 
exercice, est encore très rapprochée de la moyenne générale. 



471 

D'aucuns penchent pour leur suppression, parce que, 
ignorant que la besogne du juge de paix et surtout celle 
du greffier n'est pas toute dans l'audience et le prononcé 
des jugements, ils disent que chacun des juges de paix 
qui se partagent la simple police peut expédier, dans son 
propre canton, les affaires de police avec les affaires 
civiles, aussi facilement que leurs collègues des cantons 
ruraux, où la population est toutefois Beaucoup moins 
dense. D'autres voyant, au contraire, combien la diminu- 
tion du personnel dans les tribunaux civils, par suite de 
la suppression d'une ou de plusieurs chambres, sur- 
charge singulièrement celles qui subsistent encore, ont 
pensé qu'il serait plus sage d étendre la juridiction des 
juges de paix, tant au civil qu'au criminel, et de déchar- 
ger ainsi les tribunaux correctionnels d'une foule d'af- 
faires de minime importance, comme le vagabondage, 
les vols non qualifiés ou peu importants et enfin tout ce 
qui n*est point crime ou délit ^rave apportant un trouble 
sérieux à la paix et à la sécurité publique, et que si l'on 
supprimait les tribunaux de police on serait forcé de 
rétablir d'une main ce qu'on aurait enlevé de l'autre par 
la nécessité où seraient les greffiers survivants de se faire 
suppléer par des commis que, décemment, l'Etat ne 
pourrait pas laisser à leur charge. 

Après tout, en effet, s'il ne s'agit pour l'Etat que d'une 
question d'économie, quel est le commis aux gages qui 
se contentera d'une situation inférieure à celle qui est 
faite aux greffiers de police, les seuls officiers minis- 
tériels de ce tribunal qui soient spécialement rétribués, 
surtout dans les villes de deux ou de trois cantons, où il 
n'y a, pour ainsi dire, aucun casuel et où la patente, non 
moins exorbitante que le chiffre du cautionnement qu'on 
exige d'euiç, les réduisent véritablement à la portion 
congrue. 

Mais comme nous n'avons pas voix consultative sur la 
question, nous ne pouvons qu'émettre un vœu, c'est d'en 
voir confier la solution à des gens de bon sens et d'expé- 
rience pratique, qui aient souci de faire régner l'ordre 
et l'équité, car elle n'intéresse pas moins l'ordre social 
que les finances de l'Etat. Or, sur ce dernier point, il est 
bien certain que la suppression des greffiers de police, 



172 

dans le simple but d'alléger le budget, ne serait qu'une 
goutte d'eau enlevée à locéan, et que la prompte expédi- 
tion des jugements rendus pourrait peut-être souffrir de 
cette suppression. Toutefois, ce n'est point à nous qu'il 
appartient même de poser la question et encore moins de 
nous constituer juçe dans notre propre cause. Aussi, en 
terminant celle notice, invitons-nous nos lecteurs, si tant 
est que d'aucuns aient eu le courage de nous lire jusqu'au 
bout, à faire complètement abstraction de son auteur et à 
ne lui attribuer dans cette œuvre d'autre motif détermi- 
nant qu'un acte de curiosité rétrospective sur !e pass3 de 
ce tribunal, afin de le tirer de l'oubli oii notre Anniuiire 
l'avait par trop délaissé jusqu'ici. 

Le moment même oii certains novateurs parlent de le 
supprimer comme un rouage inutile, nous a paru préci- 
sément le plus opportun pour protester en sa faveur et 
pour relever, autant qu'il nous a été possible, le prestige 
de cette juridiction qui ne laisse pas que de rendre de 
grands services à une société déjà trop encline à oublier 
le devoir pour ne songer qu'au lucre et à ses jouissances 
plus ou moins licencieuses. Ce n'est pas, certes, parce- 
qu'on supprimerait le tribunal de police, qu'il y aurait 
moins de polissons à réprimer et de règlements à faire 
respecter. Il n'y aurait de moins que la haute école de 
morale qui, bien souvent, ressort des admonestations 
plus ou moins sévères du magistrat spécialement chargé 
de ce service. 

Pour nous, quoiqu'il advienne de ses destinées, qu'il 
nous suffise de lui avoir rendu publiquement justice, et 
nous nous tiendrions pour suffisamment récompensé si 
nous pouvions espérer de lui avoir assuré pour l'avenir 
une place quelconque dans l'estime et le souvenir de la 
postérité. 

U. RICHARD. 



173 



Tableau synoptique du Tribunal de simple Police d*kuxerre 
depuis sa réorganisation (28 floréal an XII), 







JUGES DE PAIX, 








Années JafremenU 


-w»»,.— 


— li"^ 


Greffiers. 


Ministère 


Huissiers 






Canton Est. 


Canton Ouest. 




publie. 


andienciers. 


1802 


» 


» 


» 


» 


» 


Lechat. 


1803 


» 


» 


» 


» 


» 


Auge, 


1804 


» 


» 


» 


» 


» 


1805 


» 


Heuvrard. 


Leclerc. 


Faultrier. 


Moreau. 


Giraud. 


1806 


» 


Id. 


Id. 


Monnot. 


Id. 


Id. 


1807 


» 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


lu. 


1808 


» 


Id. 


Id. 


M. 


Id. 


Id. 


1809 


» 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1810 


» 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1811 


» 


Sauvalle: 


Id. 


M. 


Id. 


Id. 


1812 


» 


Id, 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1813 


» 


Id. 


Id. 


Id. Sotiveau de Richebourg Id. 


18 U 


» 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1815 


» 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1816 


109 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Salmon. 


1817 


206 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1818 


137 


Id. 


Baudoin. 


Id. 


Id. 


Id. 


1819 


122 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1820 


131 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1821 


134 


Laprémuré. 


Baudesson. 


Id. 


Id. 


Id. 


1822 


149 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1823 


118 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1824 


145 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1825 


197 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1826 


155 


Id, 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1827 


118 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Jacotot. 


1828 


129 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1829 


95 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1830 


104 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1831 


105 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Marie. 


1832 


209 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1833 


378 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1834 


237 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1835 


250 


,Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Gaillard. 


1836 


247 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1837 


234 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Yuillemot. 


1838 


266 


Id. 


Id. 


Id. 


Serre. 


Puissant. 


1839 


250 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1840 


325 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1841 


258 


Raveneau. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1842 


294 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1843 


227 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1844 


241 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1845 


158 


Id. 


Id. 


Id. 


Lemarchand 


Id. 


1846 


381 


Duché. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1847 


453 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Maiseau. 


1848 


191 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1849 


158 


Id. 


Leclerc. 


Id. 


Id. 


Id. 


1850 


441 


Id. 


Id. 


Id. 


Lebaube. 


Id. 


1851 


385 


Id. 


Id. 


Id. 


Dubamel. 


Id. 


1852 


597 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


Id. 


1853 


485 


Id. 


Id. 


Quéru. 


Dupont. 


Id. 



174 







lUGBSDBPAIX. 




Années Jigements 






>. Greffiers. 






Canton Est. 


Canton Ouest. 




1854 


539 


Duché. 


Leclerc. 


Quéru. 


1855 


533 


id. 


Id. 


Id. 


1856 


568 


Lebeuf. 


Id. 


Id. 


1857 


606 


Id. 


Id. 


Id. 


1858 


679 


Chevillot. 


Id. 


Id- 


1859 


379 


Id. 


Id. 


Id. 


1860 


367 


Id. 


Id. 


Id. 


1861 


336 


Id. 


Id. 


Id. 


1862 


426 


Id. 


Id. 


Id. 


1863 


353 


Tambour. 


Id. 


Id. 


1864 


292 


Id. 


Id. 


Id. 


1865 


280 


Id. 


Id. 


Id. 


1866 


308 


Id. 


Id. 


Pougy, com. 
Ricnard. 


1867 


399 


Id. 


Id. 


1868 


378 


Id. 


Id. 


Id. 


1869 


361 


Id. 


Gautrot. 


Id. 


1870 


232 


Id. 


Id. 


Id. 


1871 


179 


Id. 


Id. 


Id. 


1872 


372 


Id. 


Id. 


Id. 


1873 


390 


Id. 


Id. 


Id. 


1874 


465 


Renoult. 


Id. 


Id. 


1875 


401 


Id. 


Id. 


Id, 


1876 


491 


Id. 


Id. 


Id. 


1877 


336 


Id. 


Id. 


Id. 


1878 


301 


Id. 


Id. 


Id. 


1879 


273 


Id. 


Id. 


Id. 


1880 


215 


Id. 


Beaujard. 


Id. 


1881 


165 


Id. 


Id. 


1882 


173 


Id. 


Id*. 


Id. 


1883 


168 


Id. 


Id. 


Id. 


1884 


138 


Id. 


Id. 


Id. 


1885 


135 


Berthelemot. 


Id. 


Id. 


1886 


123 


Id. 


Desruesi 


Id. 


1887 


122 


Id. 


Id. 


Id. 



Ministère Hoissiers 
public. andienciers. 



(fin nov. moins déc). 



Ghadu. 

Id. 

Suisse. 

Lesire Frager. 

Gabriel. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 
Bonnal. 

Id. 

Id. 
Desmards. 

Id. 

Id. 

Oudin. 

CoUumeau. 

Id. 

Id. 

Portier. 

Âlleaume. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 



Ifaiseau. 

Id. 
Boileaa. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 
Hosnier. 
Puissant. 

Id. 

Id. 

Id. 
Villot. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 

Id. 
Jacob. 

Id. 

Id. 
Ihirand. 

Id. 

Id. 
Dalbanne et 
Laurent. 






LES INCENDIES DE 1722 ET DE 1785 



A NEUILLY. 



Pendant le cours du xvni* siècle, et à soixante-trois 
années d'intervalle, la commune de Neuilly fut presque 
complètement détruite par deux terribles incendies, dont 
les lugubres détails se sont transmis de génération en 
génération et dont le lamentable souvenir s'est ainsi per- 
pétué parmi la population. 

Le premier ae ces incendies éclata le 21 avril 1722, 
vers l'heure de midi. Comment le sinistre prit-il naissance? 
C'est ce que nous ignorons; rien dans la tradition ni 
dans les documents qu'il nous a été donné de consulter 
ne nous l'ayant révélé. Le fléau, excité par un vent très 
violent se développa avec une rapidité et une intensité 
effrayantes. La plupart des habitants, occupés à ce 
moment dans la campagne à leurs travaux quotidiens, 
accoururent de toutes parts ; mais ils ne purent assister 
qu'impuissants et désespérés à la destruction de leurs 
maisons, de leur mobilier et de leurs récoltes. Les mai- 
sons, presque toutes construites en chaume, offraient un 
aliment incessant k l'incendie ; pour comble de malheur, 
l'eau faisait complètement défaut aux habitants, les mares 
et la plus grande partie des puits étaient taris à la suite 
d'une grande sécheresse. Peut-être le fléau n'eût il pu être 
circonscrit, lors même que l'eau eût été en abondance, 
car il n'était point donné aux malheureux habitants de 
Neuilly et à ceux des communes environnantes, qui 
étaient accourus pour leur porter secours, de l'employer 



' rr 



476 

d'une manière pronopte et efficace et arrêter ainsi les pro- 
grès de l'élément dévastateur. 

Bien que la pompe à incendie eût été découverte depuis 
plus de vingt ans (1699) parle Hollandais van der Leyder, 
l'usage ne s'en était point encore répandu dans les cam- 
pagnes, où elle fit son apparition plus d'un siècle plus 
tard, et les moyens employés alors pour projeter l'eau 
sur le foyer de 1 incendie et en entraver la marche étaient 
absolument insuffisants, étant donnée la rapidité de la 
marche du fléau, facilitée par la situation de la com- 
mune, dont les maisons agglomérées, semées les unes 
contre les autres et séparées par des ruelles très étroites, 
s'offraient ainsi sans discontmuité à ses ravages. Aussi, 
l'incendie ne s'arrêta que faute d'aliment, n épargnant 
que les rares maisons qui se trouvaient disséminées ça et 
là et qui furent, par leur éloignement, préservées de ses 
atteintes. Cent quarante-trois maisons furent ainsi 
réduites en cendres ; le mobilier, les récoltes, le matériel 
agricole, tout fut consumé. Un grand nombre de têtes de 
bétail, moutons, vaches, porcs, chèvres, périrent dans 
les flammes. 

Et les animaux ne furent point, hélas I les seules vic- 
times du fléau, car, par un concours de circonstances, sur 
lesquelles il nous a été impossible d'établir la lumière, 
dix personnes trouvèrent la mort dans cet épouvantable 
incendie. Deux femmes, Edmée Hurié et Jeanne Lory, 
â^ées toutes deux de quarante ans, et une jeune fille de 
vingt ans, Jeanne Goutte, furent brûlées vives. Deux 
époux, Martin Jaltier, âgé de quarante ans, et Renée 
Lory, sa femme, qui, affolés par l'épouvante, avaient 
cherché un refuge contre le fléau dans leur cave, y 
périrent tous deux asphyxiés par la fumée. Une famille, 
la famille Thomas, fut cruellement frappée : Marie-Anne 
Thomas, sa petite-fille, Germaine Thomas, âgée de neuf 
ans, et sa belle-sœur, Jeanne Guibert, furent toutes trois 
étouffées. Deux jeunes gens, Louis Moreau, âgé de vinglr 
et-un ans, et Louis Majotin, âgé de trente ans, périrent 
de la même façon. 

Nous avons trouvé, dans les registres de l'élat-civil de 
la commune de Neuilly, les actes de décès de ces malheu- 
reuses victimes. Nous reproduisons ici, dans leur poi- 



177 

gnaote et lugubre concision^ les constatations par les- 
quelles leurs noms ont été conservés à la postérité : 

« 1** Jeanne Guibert, femme d'Edme Thomas, Marie- 
Anne Thomas, femnoe Michel Piestre, et Germaine Tho- 
mas, âgée dé neuf ans, étouffées dans Tincendiede 173â ; 
Louis Moreau, fils de Louis et d'Edmée Goutte, ses père 
et mère, âgé de vingt-et-un ans ou environ, étouffé dans 
le feu du 21 avril 1722, et Louis Majotin, âgé d'environ 
trente ans, étouffé dans Tincendie du 21 avril 1722, ont 
été tous inhumés le même jour, dans le cimetière de ce 
lieu, par moy, prestre-curé dudit lieu, en présence de 
plusieurs particuliers, dont quelques-uns ont signé. 
(Signé : Chauvelé et autres). 

« 2** Anne Lory, femme d'Etienne Burot, laboureur, âgée 
d'environ quarante ans, décédée et brûlée dans l'incendie 
le vingt-unième avril 1722, a été, le lendemain, inhumée 
par moy, prestre-curé soussigné, en présence de son 
mari et de plusieurs autres. (Signé : Chauvelé). 

« 3^ Les jour et an que dessus, Jeanne Goutte, fille de 
Pierre Goutte et de Marie Godin, ses père et mère, âgée 
de vingt ans ou environ, décédée de la même mort, a été 
inhumée par moy, prestre-curé soussigné, en présence 
de ses parents. (Signe : Chauvelé). 

« 4** Edmée Hurié, femme de Vincent Bauchot, âgée 
d'environ quarante ans, décédée de la même mort, a été, 
les jour et an que dessus, inhumée par moy, prestre-curé 
soussigné, en présence de ses parents, dont quelques-uns 
ont signé. (Signé : Louise Rousselat, Chauvelé). 

« 8^ Les jour et an que dessus, Martin Jaltier, labou- 
reur, âgé d'environ quarante ans, et Renée Lory, sa 
femme, étouffée comme son mari dans leur cave, ont été 
inhumés par moy, prestre-curé soussigné, en présence de 
ses parents, dont quelques-uns ont signé. (Signé : Louise 
Rousselat, Chauvelé). » 

Nous avons été profondément étonné de trouver immé- 
diatement à la suite de ces procès-verbaux d'inhumation, 
faits le lendemain de l'incendie qui avait semé le deuil, 
la ruine et la misère dans la commune de Neuilly, la 
constatation d'un mariage célébré ce jour même, 22 avril. 
Le curé Chauvelé mentionne en ces termes cette union 
accomplie au milieu d'une population en larmes et sur 

1888 XII 



«78 

les. décombres encore fumants de tout un village : 
« Etienne Giraudon, laboureur, veuf de Louise Travelly, 
de cette paroisse, luy d'une part, et Jeanne Chevanne, 
fille de François Chevanne, aussy laboureur, et de Marie 
Luillier, ses père et mère, aussy de cette paroisse, pour 
elle d'autre part. Les bans publiés à trois fois différentes, 
sans aucun empêchement, et les fiançailles faites en la 
manière accoutumée, ont été, ce 22 avril, admis à la 
bénédiction nuptiale par moy, preslre, soussigné, en 
présence et du consentement de leurs parents. » On con- 
viendra que les deux époux s'unissaient sous de bien 
tristes auspices (1). 

Cet épouvantable désastre porta un coup terrible dans 
le village de Neuilly, auparavant si prospère et si floris- 
sant. Un grand nombre d'habitants ayant perdu leurs 
maisons, leur mobilier, leurs récoltes et leurs bestiaux 
même, n'ayant plus ni pain, ni feu, ni lieu, et s'aban- 
donnant au plus violent désespoir, quittèrent le village 
aui les avait vus naître et où us ne trouvaient plus que 
1 affliction et la ruine et allèrent demander asne et du 
travail dans les villages environnants. Le petit nombre 
d'habitants qui ne se laissèrent point abattre par ce 
désastre et qui résolurent de rétablir leurs maisons 
détruites et de réparer, par un travail opiniâtre et persé- 
vérant, les ruines accumulées en quelques heures par le 
sinistre, menèrent une douloureuse existence pendant un 
grand nombre d années^ 

Ils végétaient ainsi misérablement, lorsqu'un nouvel 
incendie éclata et détruisit trei;&e des maisons à peine 
reconstruites. Pour comble de malheur, les habitants 
voyaient leurs récoltes perdues par les intempéries des 
saisons, et la grêle dévaster ce que la gelée avait épai^né. 
Les deux principales ressources des habitants, les vignes 
et les maisons, étaient presque chaque année anéanties 

[)ar ces deux fléaux. A toutes ces calamités, s'ajoutait 
'obligation de s'acquitter des charges et redevances sei- 

(1) Les registres de l'état-civil de la commune d*Epiiieau-les- 
Voves font mention du désastre en ces termes : « Neuilly, 1*722, 
« 21 avril. — Grand incendie à Neuilly, près de Voves. Deux 
n cents maisons incendiées, quinze personnes ont péri et beau- 
« coup de bestiaux. » 



179 

^neuriales et d'une énorme taxe royale qui avait été 
imposée à Neuilly, comme village fortifié. 

La misère et la détresse des habitants étaient extrêmes ; 
nous en trouvons un navrant exposé dans la pétition 
qu'ils adressèrent, vers 1730, à M. de Sauvigny, inten- 
dant général à Paris^ sollicitant une décharge de cette 
taxe royale, « sinon ils seront obligez d'abandonner leur 
pays et de s'en aller à la garde de Dieu ». Ce document, 
conservé pieusement dans des papiers de famille, et que 
le possesseur a bien voulu nous communiquer, est ainsi 
conçu : 

« A Monseigneur de Sauvigny, intendant de la Généralité 
de Paris, 

« Monseigneur, 

« Les pauvres hartisans, gens de mettiers de la 
paroisse de Neuilly, élection de Joigny, ont Thonneur de 
représenter très respectueusement à Votre Grandeur qu'ils 
sont imposés à une taxe qui les met hors d'état d en faire 
le payement, vue la grande pauvreté de ses pauvres 
suppliants, qui ont eu le malheur de voir perare tous 
leurs pauvres biens par l'incendie arrivé en 1722, où il y 
a eu cent quarante-trois maisons d'incendiées, et qui les 
a réduits à une extrême misère. Ils ont tous perdu, 
depuis plusieurs années, la récolte de leurs biens par la 
gelée et la grêle, lesdits suppliants ne faisant aucuns 
commerces, ils ont recours à Votre Grandeur pour les 
décharger de ladite tax;e à quoy ils sont imposez, sinon 
ils seront obligez d'abandonner leur pays et de s'en aller 
à la garde de Dieu ; dans cette espérance, lesdits sup- 
pliants offriront leurs vœux et prières au ciel pour la 
précieuse santé et prospérité de Votre Grandeur. 

« Signé : E. Raoult, sindic, G. Fauchereau, 
procureur fiscal, Crethé, grefiier. » 

Nous ignorons quelle suite fut donnée à cette supplique 
et si l'intendant général, ému par la cruelle situation des 
« pauvres hartisans, gens de mettiers » de Neuilly, 
accueillit favorablement, dans lin élan de généreuse 
compassion, très rare, il est vrai, chez ces puissants per- 



180 

sonnages, Thumble requête de ces « pauvres suppliants ». 
Quoi qu'il en soit, la situation de ceux-ci ne s'améliora 
guère, et le conimerce, assez considérable avant l'in- 
cendie de 1722 et qui s'était complètement arrêté depuis 
cette époque funeste, ne reprit pomt son essor et fut aussi 
nul que par le passé. 

Avant 1722, le commerce trouvait un aliment consi- 
dérable et un élément de développement dans les foires 
et marchés qui se tenaient périodiquement à Neuilly. Les 
foires, au nombre de quatre chaque année, étaient, 
paratt-il, très recherchées et très suivies ; elles attiraient 
dans le village un grand nombre de marchands, de com- 
merçants, d'ouvriers et de visiteurs, qui étaient une 
source de profits et de bénéfices pour les habitants. Ces 
foires étaient très prisées, parce que, en vertu des privi- 
lèges accordés par les rois de France et garantis et con- 
firmés par plusieurs chartes, elles étaient franches « de 
pain, vin et viande ». Ces franchises, très importantes à 
cette époque, et que les habitants revendiquaient 
d'ailleurs avec une fierté jalouse, assuraient le succès de 
ces espèces d'assises agricoles. Quant aux marchés, 
également très suivis, ils se tenaient le lundi de chaque 
semaine. Les foires triennales, ainsi que le marché 
hebdomadaire, furent complètement délaissés après 
l'incendie de 1722 et cessèrent d'être tenus pendant près 
de soixante-dix ans, ainsi que nous le verrons plus loin. 

Enfin, après des années de labeur, de privation et de 
misère, les habitants étaient parvenus à rétablir le village 
dans le même état qu'il était auparavant, lorsqu'un nou- 
veau sinistre, plus terrible, peut-être, que le précédent, 
vint une seconde fois détruire le village tout entier et 
ravira ses malheureux habitants leur asile, leurs récoltes, 
leur m'obilier, leur linge, jusqu'à leurs habits même. 

C'est le 7 septembre 1 785, à neuf heures du matin, que 
l'incendie, allumé par l'imprudence d'une femme veuve, 
du nom de Nicolas Varodar, se déclara. Cette malheu- 
reuse femme, qui habitait une vieille masure à l'extrémité 
sud du village, voulant brûler des punaises autour de son 
lit, approcha par mégarde la flamme de ses rideaux, qui 
s'enflammèrent et conimuniquèrent aussitôt le feu au lit 
et à quelques meubles qui se trouvaient à l'entour. En 



181 

un clin d œil, la vieille masure, couverte de paille, fut 
enveloppée par les flammes et consumée. Comme la pre- 
mière fois, un vent très violent, venant du côté du Midi, 
activa l'incendie et le propagea rapidement d'une maison 
à l'autre; comme en 172^, les maisons, presque toutes 
couvertes de paille ou de chaume, permettaient au sinistre 
de se développer avec la plus grande rapidité. D'un autre 
côté, les récoltes étaient, à ce moment de Tannée, en 

f;rande partie rentrées dans les habitations ; les moissons, 
es foins, le bois de chauffage remplissaient les granges 
et les greniers ; les cuves, les tonneaux et les futailles de 
toutes sortes, préparées pour la vendange, qui devait 
commencer quelques jours plus tard, étaient remisées 
sous les vinées ou les hangars, en attendant leur emploi. 
Le fléau trouvait ainsi un aliment naturel bien propre à 
accélérer Tœuvre de destruction qu'il accomplissait. Aussi 
se déchaîna-t-il avec une violence inouïe. 

En quelques minutes seulement l'incendie devint 
général, et en moins de deux heures le village tout entier 
fut consumé. Comme en 1722, il fut impossible aux habi- 
tants d'apporter aucun secours et d'arrêter la marche de 
Télément destructeur; comme en 1722, ils étaient occupés 
aux travaux des champs, loin de leurs maisons et dissé- 
minés dans la campagne au moment où l'incendie éclata ; 
comme en 1 722, ils ne purent qu'assister impuissants et 
désespérés à la destruction de leurs maisons, de leurs 
récoltes, de leurs meubles, en un mot de tout ce qui 
constituait leur richesse, et à la consommation de leur 
ruine. 

Sur les 192 maisons dont se composait le village, 185 
furent réduites en cendres. Le désastre fut ainsi beaucoup 
plus considérable qu'en 1722, où 143 maisons seulement 
furent consumées et où les moissons, les foins et une 
partie du bois de chauffage, qui n'étaient pas encore 
rentrés dans les habitations à l'époque du sinistre, durent 
à cette heureuse circonstance d'être épargnés. L'église, 
qui avait du à son isolement d'être préservée en 1722, fut 
presque à moitié brûlée ; une partie seulement de la nef 
et le chœur demeurèrent intacts. Le clocher fut entière- 
ment consumée ; le feu était si intense et si ardent que 
les cloches fondirent pendant l'incendie de l'église, 



182 

L'horloge de la paroisse fui également détruit, ainsi que 
la grange des dîmes, le presbytère, les granges el les 
pressoirs du château seigneurial. Le château lui-même 
ne fut point atteint par le fléau. 

Si les pertes de toutes sortes furent encore plus consi- 
dérables qu'en 4722, les habitants n'eurent toutefois 
aucune victime à déplorer. La malheureuse veuve, dont 
Timprudence avait causé cet épouvantable désastre, 
terrifiée sans doute par la vue du poignant spectacle 
qu'elle avait sous les yeux et des effroyables malheurs 
qu'elle avait inconsciemment déchaînés sur ses conci- 
toyens, craignant peut-être aussi le ressentiment et la 
vengeance des malheureux dont elle avait amené ainsi la 
ruine, quitta le pays sans qu'on ait pu savoir ce qu elle 
devint et ne reparut jamais à Neuilly. 

Nous avons trouvé, dans les registres de Tétat-civil de 
Neuilly, une relation de cet incendie faite^ar le curé 
Cartereau. Nous la reproduisons ici : ^ 

« Pour mémoire de la postérité du bourg de Neuilly. 

« Le 7 septembre 1785, à neuf heures du matin, le feu 
prit audit bourg de Neuilly, dans une masure où deraeu- 
roil la veuve Nicolas Varodar, qui elle-même a mis le feu 
par son imprudence en voulant brûler des punaises 
autour de son lit ; le vent venant du côté du Midy, l'in- 
cendie se communiqua de maisons en maisons, couvertes 
de paille ; dans un même temps, J'incendie devint gêné- 
ralle sans pouvoir y apporter aucun secours. En moins 
de deux heures de tems, de 192 ménages dont Neuilly 
était composé, 185 furent réduiltes en cendres, toutes les 

Ï [ranges pleines brûlées, les fours, les bois de chauffage, 
es meubles, le linge, les habits, les cuves, les tonneaux 
pour la vendange prochaine, les granges et pressoirs du 
château, le presbitaire et la grange en partie, l'église 
plus d'à moitié, le clocher, les cloches foncfues, l'horloge 
consumée. Voilà le désastre de Neuilly. Aujourd'huy, la 
plus part des habitants expatriés, sans pain et peu de se- 
cours. Le tout certifié véritable à Neuilly, le 8® janvier 1 786. 

« Signé : Cartereau, curé de Neuilly. » 

Nous avons trouvé, dans les registres de l'étât-civil de 
la commune de Branches, la relation suivante de cet 



188 

incendie, écrite le jour même par lé prieur-seigneur de 
Branches, Watier de Villelte ; 

INCENDIE DE NEUILLY. 

« Auiourd*huy 7 septembre de la présente année, le 
bourg de Neuilly fût incendié de fond en comble par Tim- 

f)rudence d'une femme; il n'est resté que cinq maisons; 
a belle flèche qui couronnait la tour fut brusiée, le feu y 
prit par la pointe ; il y a apparence que quelques étin- 
celles auront été portées vers celte partie qui enfermoit 
un nid de passe; l'église fut pareillement consumée. 
Fuit Ilium, )^ 

Ainsi en 1785, comme en 1722, la plupart des habi- 
tants de Neuillv furent réduits à la dure nécessité de 
s'expatrier et de demander à la charité publique les 
aliments et jusqu'aux objets de première nécessité que le 
fléau leur avait ravis. « Sans pain et peu de secours », 
telle fut l'horrible situation dans laquelle se trouvèrent 
un grand nombre d habitants après cet incendie, le plus 
terrible de ceux que Neuilly avait subis jusc}u'alors. La 
charité publique soulagea-t-elle d'une manière efficace 
les malheureux habitants si cruellement éprouvés? Ces 
infortunés virent-ils se tendre vers eux les mains secou- 
rables des habitants des villages voisins? Un fait que 
nous signalerons ici nous permet de croire que ceux-ci 
ne furent ni indifférents ni insensibles à leur malheur. 

Il résulte, d'après le cahier de la paroisse de Fleury 
pour les États Généraux de 1789, que celte paroisse a 
contribué de ses deniers, et par un chiffre assez élevé, au 
soulagement des habitants de Neuilly. Les délégués de la 
paroisse de Fleury expliquent, dans ce document, que 
cette circonstance malheureuse de l'incendie de Neuilly, 
jointe aux nécessités locales, ont amené une augmen- 
tation considérable dans les charges et dettes de la 
paroisse. Les autres paroisses suivirent sans doute ce 
touchant et fraternel exemple. Quoiqu'il en soit, le village 
de Neuilly se rétablit beaucoup plus promptement qu'à 
la suite de Tincendie de 1722, car cinq ans plus tard, en 
1790, son importance paraissait assez considérable à la 
municipalité pour^qu'elle songeât à solliciter auprès de 



184 

Tadministration du district de Joigny le rétablisseoient 
de ses foires et marchés. 

Nous reproduisons la délibération prise à cet égard par 
la municipalité, le 13 juin 1790, car on y trouvera des 
détails très intéressants siir ces foires et marchés disparus, 
ainsi que nous l'avons dit plus haut, à la suite de l'in- 
cendie de 1722. 

« Cejourd'huy dimanche 13 juin 1790, la municipalité 
étant assemblée en la manière ordinaire, le sieur pro- 
cureur de la commune a exposé qu'il ne trouve rien de 
plus propre pour coopérer au rétablissement de ce pays 
et rétablir les pertes qu'il a éprouvées par son incendie 

Î[énéral du mois de septembre 1785, que de faire revivre 
es foires et marchés qu'il y avait autrefois dans ce bourg, 
lesquels sont tombés depuis l'incendie de 1722. Ces foires 
étaient au nombre de quatre par chacun an et se tenaient 
la première au 15 de janvier, la deuxième au 5 de may, 
la troisième au 16 d'août, jour de saint Roch, et la qua- 
trième le jour de saint Charles, 4 novembre. Quant aux 
marchés, ils se tenaient tous les lundis de chaque 
semaine ; il paraît même, par différentes chartes accor- 
dées par nos rois, et dont il ne reste plus maintenant que 
des fragments, que ces foires étaient franches de. pain, 
vin et viande, franchises qu'il est inutile de réclamer, 
attendu la liberté générale du commerce ; que le succès 
de cet établissement serait d'autant plus certain que ce 
pays se trouve éloigné de plus de deux lieues de Joigny et 
d'Aillant, les plus proches marchés; qu'on ne peut 
aucunement douter que les denrées ne s'y vendent très 
bien, attendu l'affluence et la chute des habitants des 
différents pays qui nous avoisinent et qui sont encore 
plus éloignés des villes que nous ; qu'autrefois, avant l'in- 
cendie de 1722, ces marchés étaient très considérables et 
les foires très recherchées et accréditées par le débit qui 
s'y faisait ; qu'il est inutile qu'il entreprenne de démon- 
trer tous les avantages qui peuvent résulter pour ce bourg 
de ce rétablissement, personne n'ignore que ce qui fait 
fleurir un royaume, une ville, c'est le commerce. La 
matière mise en délibération, MM. les maire et officiers 
municipaux ayant adhéré au réquisitoire du sieur pro- 



485 

cureur de fa commune, ont arresté d'une voix unanime 
de se pourvoir auprès dfes membres composant le district 
de Joigny, à Tenet d'obtenir leur autorisation pour 
rétablir les foires et marchés du bourg, cela étant un des 
plus sûrs moyens de tirer ses habitants. 

« Signé : Rigollet, maire, Lardillat, officier, 
Bonnerot, procureur fiscal, Guibert, 
Humberty Breton, Maindré, Ratier, 
greffier. » 

Nous ignorons quelle suite fut donnée à cette demande 
par les administrateurs du district. Nous terminerons en 
rapportant une ordonnance de police rendue le 21 février 
1790 par la municipalité de Neuilly, astreignant les habi- 
tants a diverses mesures de précaution propres à prévenir 
de nouveaux incendies et prescrivant d'autres mesures 
de' police qui ne donnent point une très haute idée du 
libéralisme des officiers municipaux de Neuilly : 

« Cejourd'hui 21 février 1790, les maire et officiers 
municipaux étant assemblés à TefiTet de rédiger l'ordon- 
nance de police qui suit, sur la réquisition de M. le pro- 
cureur de la commune de Neuilly : 1** que tous les 
habitants d'ycelle ayent à faire mettre leurs fours et 
cheminées en bon et suffisant état pour être à Tabri d'au- 
cuns incendies, et, dans le cas où il aurait lieu par le 
deffaut de bon état, ordonnons qu'ils en seront respon- 
sables en leurs propres et privés noms ; 2"* que chacun 
d'yceux habitans ayent à faire mettre à leur porte une 
feuillette pleine d'eau à compter du premier mars pro- 
chain jusqu'au mois de septembre, pour servir au besoin ; 
faisons deffences à tous cabaretiers de vendre du vin 
pendant le service divin, non plus que donner à boire 
après huit heures, depuis la Saint-Martin d'hiver jusqu'à 
Pascjues, et après neuf heures, depuis Pasques jusqu'au 
dit jour Saint-Martin ; leur deffendons aussi de recevoir 
et coucher chez eux des gens sans aveu, à moins qu'ils 
ne soient munis de bons certificats, et, en cas de contra- 
vention à notre présente ordonnance, voulons qu'ils 
soient poursuivis comme réfractaires aux règlements de 
police ; 4** défendons à toutes personnes, de quelque état 



186 

et condition qu'ils soient, de travailler ou faire travailler 
publiquement les dimanches et jours de fête sans une 
permission expresse et par écrit de nous officiers, à peine 
damende ; 5^ il sera battu la caisse tous lesdits jours de 
dimanches et fêtes, après les heures ci-dessus dites, à 
Teffet d'obliger les cabaretiers à faire sortir les buveurs 
de chez eux, et, dans les cas de contravention de la part 
des uns et des autres, déclarons qu'ils seront condamnés 
à l'amende; 6^ faisons pareillement défances à toutes 
personnes, de quelque état et condition qu'ils soycnt, de 
tirer aucuns coups de fusil dans l'enceinte de ladite 
paroisse sans notre permission, à moins d'une urgente 
nécessité ; 7^ défandons pareillement à tous sans excep- 
tion de s'atroupper en plus grand nombre de quatre dans 
les rues et autres endroits publics et d'y faire aucun bruit 
et tapage capable de troubler le repos des abitants, à 
peine d être repris comme perturbateur du repos public 
et, comme tel, condamné à l'amende et même en prison 
si le cas échoit ; 8° enjoignons aux officiers et soldats de 
la garde nationale de veiller à l'exécution de notre pré- 
sente ordonnance et pour l'exécution d'ycelle faire toutes 
perquisitions nécessaire à cet effet, et particulièrement 
dans les cabarets, et faisons défences à toutes personnes, 
de quelaue état et condition qu'ils soyent, de les troubler 
ny msulter dans leurs fonctions, à peine de prison et 
amende, suivant l'exigence des cas. Il est enjoint pareille- 
ment à tous les abitants, fermiers et cultivateurs de 
veiller à la destruction des nids de chenilles, de les aulée 
et les bruller dans la quinzaine, sous peine d'être par 
nous, maire et officiers municipaux, condamnés à ti*ois 
livres d'amende. En foy de quoy nous avons signé la 
présente ordonnance. 

« Signé : N. Rigollet, maire, Bonnerot, pro- 
cureur de la commune, N. Lardillat, 
C. Breton, J. Guibert, Maindré, P. Hum- 
bert, Ratier, greffier. » 

A. -M. MOREAU. 



UN MARIAGE DE SERFS. 



NOTE POUR &EaVIR A L*HfSTOIRE DU SERVAGE DANS L* YONNE. 



Le document inédit et intéressant que nous donnons 
ici n'est rien moins que l'acte de mariage d'un serf et 
d'une serve de Tabbaye de Saint-Martin de Cure, en 
1392. Le pore de Guillemin Guenez, homme de corps de 
ladite abbaye, vient demander aux religieux l'autorisa- 
tion de le marier à Jeannette, fille de Huguenin le Mar- 
cerat, attaché en la même condition au susdit monastère. 
Après délibération, les moines accordent leur consente- 
ment et s'occupent de constituer une dot à Tépouse. 
Celte dot consistera en la moitié des terres que la famille 
Le Marcerat lient de Saint-Martin. Comme le père de la 
fiancée est décédé, trois amis de la famille, Jeannot de 
Chillemon, serf de l'abbaye, Perrot Le Brillât et Robert 
Guibaut, de Charency, procéderont au partage. Le fiancé 
prendra alors la part oui lui conviendra. En cas de mort 
d'un des époux, les religieux de Chore abandonnent gra- 
cieusement son écheoite, c'est-à-dire son héritage, sans 
droit de rachat. De plus, l'abbé Hugues de Loissy, dési- 
rant favoriser le jeune ménage, lui délaisse l'usufruit 
d'une pièce de pré de sa propriété personnelle, mais 
après son décès, ce pré retournera à son monastère. Le 
dialecte dans lequel est écrit cette charte est un français 
mélangé de locutions morvandelles, ce qui est fort expli- 
cable à cause de la situation de Domecy. Les contrats de 



188 

mariages de serfs étant assez rares, celui-ci mérite qu on 
s'y arrête un peu. v 

Le servage médioéval, qui dérive, comme on le sait, 
du coîonat romain, constituait une amélioration de l'es- 
clavage. Le serf ne pouvait être vendu au dehors, disons 
même qu'il ne pouvait pas être vendu personnellement (1); 
de plus, on lui reconnaissait une famille légitime. En 
revanche, il était attaché à la terre, et ne pouvait partir 
sans le consentement de son seigneur. Celui-ci avait 
contre lui le droit de queste et de poursuite. Si le serf 
avec ou sans son consentement, allait s établir dans une 
autre seigneurie, son maître d*origine pouvait, ou le 
réclamer, ou l'imposer à volonté, comme s il était encore 
sur sa terre. Cela amenait souvent des conflits entre les 
seigneurs voisins, qui s'arrangeaient d'ordinaire à l'a- 
miable* Ouïe serf était vendu au nouveau seigneur avec 
sa postérité, ou les deux seigneurs s'en partageaient le 
profit par portion égale. En outre, le serf était tailliable 
volontaire^ c'est-à-dire imposable à volonté. Il pouvait 
donc être très-bien ou très-mal traité, suivant le caprice 
de celui à qui il appartenait. D'ailleurs, il ne pouvait se 
marier sans le consentement de son seigneur. Enfin, il 
était en étal de main-morte, c'est-à-dire que ses héri- 
tiers n'avaient pas la main vive, ne pouvaient pas se saisir 
légalement de sa succession, qui revenait de droit à son 
maître. Bien que fort adouci dans la pratique, surtout en 
ce qui concerne les héritages, cet état de choses, on le 
conçoit, paraissait intolérable à ceux qui y étaient sou- 
mis. On parvenait à y échapper, soit en se faisant décla- 
rer bourgeois du roi, soit en transigeant avec les sei- 
gneurs eux-mêmes. Ceux-ci comprirent bien vite que 
c'était leur intérêt; car dès qu'une de ces villes neiwes 
construites par les rois de France, ou même par les sei- 
gneurs, véritables asiles de proscrits et de fugitifs, venait 
à s'élever, les terres de main-morte voisines perdaient à 
la fois leur valeur et leurs habitants. Personne ne voulait 
les habiter, personne ne voulait les exploiter. Force était 
bien àe capituler. Aussi, dès la fin du xv^ siècle, le ser- 

(1) C'est-à-dire que Ton vendait les droits que l'on avait sur sa 
personne, non sa personne elle-même. 



489 

vage n'étaiUl plus qu'à Tétat d'exception en France. Il 
se maintenait pourtant dans quelques contrées reculées, 
principalement dans les pays de montagne. Sans parler 
des fameux serfs de Saint-Claude, j'ai sous les yeux des 
titres concernant une famille Morizot, d'Orbigny, près 
Cure, qui ne fut affranchie définitivement par les moines 
de Saint-Martin qu'en 1574. A celte époque, elle était 
représentée par six frères, dont l'un, chose très curieuse, 
s'intitulait, et à juste raison, messire Jean Morisot, 
prebstre curé de Saint- André en Morvand. 
^ Le consentement du seigneur au mariage de son 
homme donnait lieu à une redevance appelée peu déli- 
catement Jus connagit. L'époux payait en même temps 
à l'église la licentia maritalis. Ce dernier terme nécessite 
une explication. Anciennement, l'Eglise défendait aux 
nouveaux époux d'user du mariage avant trois jours 
révolus, qu'ils devaient passer en prières. Bientôt cette 
prohibition fut rachetée par une aumône. C'est sur ces 
deux redevances que les leudistes des xvi® et xvii® siècles 
ont bâti la folâtre invention du droit du seigneur, qui 
n'a jamais existé sous celle forme. Deux seuls titres, à 
ma connaissance, originaux du xiv® et du xv® siècles, 
pouvant prêter au doute en cette occasion, semblent, 
ainsi que la Licentia maritalis, provenir d'une supersti- 
tion fort ancienne, très étrange et encore inexpliquée. 
Cette superstition voulait que l'acte de déflorer une viei^e, 
même en mariage légitime, portât malheur à celui qui le 
commettait. On trouve des traces de cette croyance en 
divers pays, notamment dans l'Inde, chez les anciens 
Suédois, et dans la Bible au livre de Tobie. 

FRANCIS MOLARD. 



A tous ceux qui verront et ouront ces présentes lectres, nous, 
Hugues de Loissy, pour la grâce de Dieu, humbles abbes de 
monastère de Sainct-Martin de Ohore, de lourdre de Saint-Benoit 
et de diocesse dostum salut en nostre seigneur. Sachîent tuit qu'a 
nouz est venuz Coulins Guenez, de Charensy, nostre homes et 
nous ay prie et requis que il noz plaisset que nouz denessins a 
Guilmin, son filz, Jehannote, fille fut de Huguenin le Mercerat, 
de dit Charensy, nostre homme, en leaute de mariaige ; et nous 
heue nostre bone deliberacion et de nostre bon consei, et pour le 



190 

consel et la volonté des amis de ladicte Jehannote, bavons otroie 
et voulons et oiroions que li diz mariaiges soit faiz et compliz de 
dit Guillemin et de ladicte Jehannote, pour ensin que li diz Guil- 
lemin panray a cause de la dicte Jehannote toute la montie de tôt ce 
que Hugnenins li Merceraz et Roberge sa femme, pères et mère 
teneint pour le temps qui le sereint en vie. Et se doit faire li 
partaiges pour Jeheneaul do Ghillemon nostre homme, pour 
Perreaul le Brillât et Robert Guibeaul, de Charensy. Et le 
doivent faire pour faitement au meux et au plus leaumment 
que il pourront. Et le partaige faict et devissie, li diz Guil- 
lemins panray laquelle partie que il li plairay. Et avec ce 
bavons voulu et otroie voulons et outroions, de grâce especieaal 
que ou cas que U ungs de diz mariez yroit de vie a trespasse- 
ment sans hoir de lour cors, cest asavoir li diz Guillemins ou la 
dicte Jebenote, li survivant panroit le droit que nous pourroit 
appartenir a cause deschoite en meuble et en beritaige, sanz ce 
que nous il demandesseins par ne pourcion. Item avons donne 
es dessus diz mariez une pièce de prey séant au prey de Guey, 
tenant a la [vi]gne damguioite et nostre vie durant, seulement, et 
après nostre deceps nou vourreins que fust a mens de la glise. 
Et les chosses dessus dictes et une chacune de ils celles nous li * 
promectons tenir et garentir, sans jemaiz avoir epperese de rep- 
peler ne daler a contraire pour nous ne pour autre, mes les 
vourreins défendre vers touz et contre touz en jugement et 
deffens, se mestiers,et a nouz propres ceux missions et despans. 
En tesmoins de laquelle chose nous bavons scelles et mis nostre 
grant scel en ces présentes lectres, qui furent et données le qua- 
triesme jour de janvier, lan de grâce mil trois cenz quatre vinz 
et douze. 



MERCURIALES 

DES PRINCIPAUX MARCHÉS DU DÉPARTEMENT 



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ÉVÉNEMENTS GÉNÉRAUX. 



4886. — NOVEMBRE 21. — Election dans le département du 
Nord, en remplacement de M. Delelis, réactionnaire. M. Trys- 
tram est élu. 

22. — Nomination de M. Massicault à la résidence de Tunis. 

24. — Dans son discours du trône, l'empereur Guillaume 
déclare que l'armée à besoin d'être augmentée de 41,000 hommes 
et de 35 batteries. 

28. — Election législative dans les Hautes-Âlpes. M. Grimault, 
républicain progressiste est élu. 

29. — La salle de réunion de Y Alliance républicaine à Paris 
est envahie de force par les anarchistes. 

30. — Dissolution, par décret, du conseil municipal ne Beau- 
metz (Pas de-Galais). Ce conseil était divisé en deux fractions 
égales rendant impossible toute décision. 

DECEMBRE !«'. — Mort du contre-amiral Gueydon, député de 
la Manche. 

3. — Un amendement concernant la suppression des crédits 
pour les sous-préfectures est adopté par 264 voix contre 249, 
malgré l'opposition du gouvernement. 

4. — Le ministère Freycinet donne sa démission. 

5. — Signature de la paix au Sénégal. Les révoltés paient une 
amende. Le pays est pacifié. 

6. — Mort du général Pittié, secrétaire général de la prési- 
dence. 

7. •— Constatation d'un détournement d'un million et demi dans 
la trésorerie générale de Tours. 

8. — Un quartier-maître et six matelots français du Pingouin 
sont massacrés à Obok par les Comalis. 

9. — M. Germain Casse est assailli à la Chambre par le 
sculpteur Baffier, qui le frappe de deux coups de poignard. Les 
blessures sont légères. 

10. — Mort de M. Minghetti, homme politique et économiste 
italien. 

1888 4 



206 

11. — Le cabinet est ainsi constitué : Présidence du conseil, 
intérieur et cultes, M. René Goblet ; intérim des affaires étran- 
gères, M. Goblet; justice, M. Sarrien ; finances, M. Dauphin; 
instruction publique, M. Berthellot; guerre, général Boulanger, 
marine, amiral Aube ; commerce et industrie, M. Lockroy ; tra- 
vaux publics, M. E. Millerand ; postes et télégraphes, M. Granet; 
agriculture, M. Develle. 

12. — Ratification de la convention franco-suisse, modifiant le 
traité de commerce en ce qui concerne les droits d'entrée sur les 
vins, alcools, boissons, spiritueux, acide acétique et parfumerie. 

14. — Nomination de M. Flourens au poste de ministre des 
affaires étrangères. 

15. — - Explosion à Pantin d'un réservoir à essence de pétrole 
d'une contenance de 50,000 litres. Dégâts purement matériels. 

16. — La commission du Reichstag repousse par 16 voix 
contre 12 le projet de réforme militaire proposé par le gouverne- 
ment allemand. 

19. — Violente tempête près Privas. Forte crue du Rhône et 
de lu Durance. 

20. — La Russie fait de grands armements. 

24. — Mort du marquis de Roys, député républicain de l'Aube. 
29. — M. Alphonse Daudet est promu officier de la Légion 
d*honneur. 

1887.— JANVIER 2.— Le Bulletin de statistigm du ministère 
des finances fait connaître la production des vins en France pen- 
dant l'année 1886 : 

La récolte est évaluée à 25,063,345 hectolitres. Elle est infé- 
rieure de 3 millions d'hectolitres à la récolte de 1885 et en 
diminution de 11 millions et demi sur la moyenne des dix années 
précédentes, laquelle moyenne s'élève à 36,617,144 hectolitres. 

10. — Le choléra se déclare à Buenos-Ayre, faisant de nom- 
breuses victimes. 

15. — Dissolution du Parlement allemand à la suite du rejet de 
la loi militaire proposée par M. de Bismarck. Le Parlement s'était 
rallié, dans un désir de conciliation, à la proposition de M. Putt- 
maker, accordant le projet pour une durée de trois ans seule- 
ment, au lieu de sept ans réclamés par le gouvernement. 

16. — Election législative dans la Manche en remplacement de 
M. le vice-amiral de Guédon, conservateur. M. Riotteau, ancien 
député, républicain, est élu. 

17. — M. Goblet, ministre de l'intérieur, dépose un projet 
concernant la suppression de soixante-six sous-préfectures et 
l'extension des pouvoirs des sous-préfets maintenus. 

23. — Election législative dans l'Yonne en remplacement de 
M. Paul Bert. M. René Laffon est élu par 34,142 voix. 

27. — Ouverture du Parlement anglais. Message royal portant 
l'empreinte des préoccupations de l'Angleterre pour le règlement 
du triple problème oriental, égyptien et irlandais. " 

29. — Création du Comité national pour la propagande répu- 
blicaine. Siège social : 9, rue Delaplanche, à Paris. 



207 

31. — Scandale dans les couloirs de la Chambre. Voies de fait 
de M. Rabuel, journaliste, sur M. Dreyfus, député, qui est obligé 
de tirer son revolver. 

FÉVRIER 1er. _ j^gg Italiens sont battus à Massaouah. 

Panique à la Bourse ; baisse de 2 fr. 90 sur le 3 0/0, par suite 
de bruits de guerre, 

â. — On termine au cimetière du Père-La chaise, à Paris, la 
construction des fours crématoires. 

5. — Inauguration de la Bourse du travail, à Paris. 

8. — Vote sans discussion, à la Chambre, malgré la campagne 
intransigeante, d'un crédit de 86 millions destiné à la fabrication 
du fusil petit calibre à répétition. 

12. — Conflit entre les étudiants en médecine et les hôpitaux 
de Marseille. 

14. — L'anarchiste Duval est condamné à mort par la cour 
d'assises de la Seine. 

15. — Dépôt par M. Dauphin, ministre des finances, du projet 
conoernant la création de pièces de monnaie de 10 et de 20 cen- 
times en nickel. 

n. — Commencement de la grève à Grappe, à Frameries 
(Belgique). 

18. — Arrestation, en Alsace-Lorraine, de négociants, de par- 
ticuliers impliqués dans un prétendu complot contre la sûreté de 
rEttft, 

19. — Décret relatif au monument commémoratif de la Révo- 
lution, dont l'érection coincidera avec l'exposition de 1889. 

20. — Election législative dans l'Aube. M. Charonnat, radical, 
est élu contre M. Gouturat, républicain. 

21. — Les élections, en Alsace, donnent une formidable majo- 
rité aux candidats de la protestation, MM. Antoine, Kablé, Crad, 
Simohis, Lalance, Winterer, Guerber. 

22. — Tremblements de terre dans le midi de la France et le 
nord de l'Italie. A Nice, à Bar, à Menton, à Monte-Carlo, plusieurs 
personnes sont tuées, beaucoup d'autres blessées. Les secousses 
sont ressenties sur tout le littoi'al et jusqu'à Lyon. 

C'est surtout en Italie que les désastres sont les plus consi- 
dérables. Il y a plus de 200 morts. 

23. — Un comité composé de sénateurs, de députés, de 
membres de l'Institut et de plusieurs conseillers généraux de 
l'Yonne se forme à Paris pour provoquer une souscription pour 
élever à Auxerre et à Paris un monument à la mémoire de Paul 
Bert. 

25. — Le résultat des élections en Allemagne, à la suite de la 
dissolution du Reichstag, donne une majorité de 56 voix aux 
partisans du septennat militaire. 

27. — Les républicains gagnent .deux sièges, l'un dans 
l'Aveyron, par l'élection de M. Rodât, l'autre dans les Basses- 
Pyrénées, par celle de M. Vrignancourt. 

MARS 1". -- A la suite du vote du Sénat, la Chambre rétablit 
le crédit supprimé pour les sous-préfectures. 



208 

Catastrophe à Saint-Etienne ; explosion dans le puits Châteîin. 
105 victimes. 

2. — Explosion, par suite de l'emploi de la dynamite, dans le 
puits Quaregnon. 113 morts. 

3. — Ouverture du nouveau Reichstag allemand. L'empereur 
exprime sa satisfaction au sujet des sentiments bienveillants qui 
lui ont été témoignés par le pape. 

4. — M. Edouard Hervé, directeur du journal orléaniste L$ 
Soleil, est nommé membre de l'Académie. 

6. — D'après le dernier recensement, la population de la Seine 
est de 2,961,089 habitants, et celle de Paris deâ,344,550 habitants. 

7. - La loi militaire consacrant le septennat est votée par le 
Reichstag par 223 voix contre 40 ; 83 membres, du centre, se 
sont abstenus. 

8. — Fin de la grève de Bességes. 

9. — Jour de la plus haute marée du siècle qui se fait sentir 
surtout dans les ports de la Manche, principalement à Saint- 
Mâlo, à Granville et au Havre. 

Explosion déterminée par un obus rempli de mélinite au fort 
de Belfort. 6 morts, 11 blessés. 

10. — Adoption à la Chambre du projet du gouvernement, 
créant un droit de 5 fr. sur le blé. 

11. — Après une longue crise, M. Deprélis forme le cabinet 
italien. 

12. — M, Peyramont, directeur du journal La Revahche^ 
accusé de crime contre la sûreté de l'Etat, est acquitté par la 
cour d'assises de la Seine. 

La Chambre adopte, à la majorité de 8 voix, l'amendement 
accordant au gouvernement le droit de suspendre, en l'absence 
des Chambres, l'application de la taxe sur les céi'éales. 

13. — M. Félix Martin, ancien député de l'Union républicaine, 
est élu sénateur de Saône-et-Loire, en remplacement du général 
Guillemaut décédé. 

16. — Triple assassinat rue Montaigne sur la demoiselle 
Regnault, sa femme de chambre et la fille de cette dernière. 

n. — Les puissances sont officieusement pressenties sur leur 
participation à l'Exposition de 1889. Ont déjà adhéré : l'Italie, la 
Grèce, l'Espagne, l'Angleterre, les Etats américains et les Etats 
de l'Extrême-Orient. 

18. — Le conseil municipal de Marseille lève sa séance aux 
cris de : « Vive la Commune ». Le préfet suspend le conseil. 

19. — Un décret prononce la dissolution du conseil municipal 
de Marseille. 

Troubles en Tunisie, dans la population israëlite, au sujet de 
l'application du nouveau règlement des cimetières. 

20. — Election de M. Ribot, républicain, dans le Pas-de-Calais, 
contre M. Garni, socialiste. 

21. — Arrestation à Marseille de Pranzini, l'auteur du triple 
assassinat de la rue Montaigne. 

22. - ,90® anniversaire de l'empereur d'Allemagne. L'état de 
santé de celui-ci ne lui permet pas de recevoir les députations. 



209 

Sur la proposition de la société nationale d'encouragement à 
l'agriculture, M. Lockroy, ministre du commerce, décide que 
tous les produits de l'agriculture seront centralisés à l'exposition 
dans un espace contigu allant de Tesplanade des Invalides au 
Trocadéro. 

24. — Révolte militaire en Bulgarie, donnant des craintes pour 
une conflagration. 

25. — Mort du général Farre, ancien ministre de la guerre. 
Révocation de M. Âyrolles, employé au ministère de la guerre, 

à la suite de communication de documents secrets. 

26. — Vote, par la Chambre, de la modification du tarif des 
douanes, en ce qui concerne les bestiaux. 

28. — Conflit entre M. Dauphin, ministre des finances, et la 
commission du budget, qui refuse les crédits supplémentaires. 

29. — M. SpuUer est nommé vice-président de la Chambre par 
223 voix contre 209 données à M. Andrieux. 

8d. — La Chambre adopte les crédits demandés par le minis- 
tère et refusés par la commission. 

AVRIL 2. — Voyage de la reine d'Angleterre à Cannes. 

3. — La Chambre vote un crédit de 10 millions pour la recons- 
truction du Collège de France. 

4, — Sur la proposition de M. Rouvier, la nomination de la 
Commission du budget se fait au scrutin de liste. 

5u -- La Cour d'assises de la Seine acquitte le sculpteur 
Baffier, auteur d'une tentative d'assassinat sur M. Germain 
Casse. 

7. — La flotte anglaise commandée par le duc d'Edimbourg 
oublie de faire le salut d'usage, à Cannes. Les Anglais affirment 
qu'il ne s'agit pas d'un manque d*égards, mais d'une insuffisance 
de canons. 

a, — Arrestation de nombreux socialistes à Berlin et à Ham- 
bourg. 

13. — La Victoria, paquebot anglais, sombre au cap d'Ailly. 
75 voyageurs, sur 105, sont sauvés. 

14. — Refusant l'emplacement offert par le Conseil muni- 
cipal, le Comité de l'Institut Pasteur acquiert un terrain rue 
Dutot. 

15. — Arrestation de 260 nihilistes à Odessa. 

Troubles à Paris à l'occasion de la représentation de Lohen- 
crin, de Wagner, à l'Eden. La pièce est retirée. 

16. — Création au ministère des finances d'une commission 
chargée d'étudier et de prévenir les fraudes commises au pré- 
judice du Trésor, dans les sucreries, distilleries et vinaigreries. 

n. — Inauguration solennelle à la Kouba, près Alger, de la 
statue du général Margueritte. 

Election législative dans l'Eure, en remplacement de M. Raoul 
Duval. M. Milliard, républicain, est élu. 

18. — L'ex-maréchal Bazaine est frappé d'un coup de poi- 
gnard, à Madrid, par un voyageur de commerce français, Louis 
Hillairand. 



210 

M. Deroulède est remplacé à la présidence de la Ligue des 
Patriotes par M. Sansbœuf. 

19. — Congrès des astronomes à Paris, pour dresser la carte 
du ciel. 

20. — Voyage des ministres et d'un grand nombre de députés 
en Algérie. 

21. — Guet-apens à la frontière allemande contre M. Schnse- 
belé, commissaire de police de Pagny-sur-Moselle, arrêté sur le 
territoire français, entraîné sur le territoire allemand et incar- 
céré. 

23. — Du rapport sur l'arrestation de M. Schnsebelé, il résulte 
que ce fonctionnaire a élé attiré dans un guet-apens, par le 
commissaire allemand Gautsch. Une action diplomatique est 
ouverte. Ces faits causent une grande émotion. On croit à une 
guerre possible. 

24. — Les élections pour le renouvellement du Conseil muni- 
cipal de Marseille donnent la majorité à la liste républicaine 
gouvernementale. 

Election législative de ballottage à Toulouse. M. Calvinhac est 
élu. 

25. — La presse européenne est unanime à blâmer l'attentat 
de Pagny-sur-Moselle. 

28. — La triple alliance italo-austro-allemande est modifiée; 
elle devient offensive pour les trois alliés dans le cas où l'un 
d*eux est attaqué le premier. 

Si, au contraire, un des alliés attaque le premier, il agit seul, 
à ses risques et périls. 

29. — M. Herbert de Bismarck ayant reconnu que l'arrestation 
de M. Schnœbelé avait eu lieu dans des conditions, irrégulières 
et que les lettres de M. Gautsch constituaient une sorte de sauf- 
conduit, annonce la mise en liberté prochaine du commissaire 
de Pagny. 

30. — Satisfaction donnée par l'Allemagne aux réclamations de 
la France : l'incident de Pagny se termine par la mise en liberté 
de M. Schnœbelé. 

MAI !«»•. — Election sénatoriale de M. Biré, monarchiste, en 
Vendée, en remplacement de M. Gaudineau, décédé. 

Le journal La France ouvre une souscription pour offrir une 
croix en diamant, à M. Schnœbelé. Ce projet est abandonné sur 
la demande expresse de M. Schnœbelé. 

2. - La caravane parlementaire, à la suite de son voyage en 
Algérie, rend visite au bey de Tunis. 

4. — Tremblements de terre dans le Texas, près du volcan 
éteint d'Albuquerque. 

5. — Les restes de Rossini sont exhumés du cimetière du 
Père-Lachaise et transportés à Florence. 

6. — Ouverture de l'Exposition maritime au Havre. 
Lancement à Brest du nouveau cuirassé d'escadre It Neptun€y 

bâtiment en acier, à deux hélices, de 10,500 tonneaux. 

7. — Exposition très remarquable à Hanoï. 



211 

8. — Elections municipales à Paris. Sur 80 membres compo- 
sant Fancien conseil, 49 sont élus au premier tour : 33 radicaux 
autonomistes ; 3 républicains ; 5 révolutionnaires et 9 réaction- 
naires. 

Le montant des souscriptions pour l'Institut Pasteur est de 
1,754,567 francs. 

9. — Reconnaissance officielle, par l'Angleterre, des droits 
réclamés par la France à Madagascar. 

10. — La Chambre adopte le projet de loi établissant immé- 
diatement une surtaxe de 10 francs par 100 kilos sur les sucres 
de toutes espèces et de toute origine. 

Sur la motion du docteur Wicderperg, la Chambre autri- 
chienne vote une résolution invitant le gouvernement à adopter 
la méthode Pasteur dans les hôpitaux 

11. — Une circulaire du ministre de la guerre prescrit des 
exercices réguliers de nuit. 

12. — Une circulaire du ministre de la guerre ordonne la plus 
sévère attention aux commandants déplace. Les fournisseurs ne 
pourront plus entrer qu'accompagnés dans les bâtiments mili- 
taires. 

13. — Un arrangement est conclu entre la France et l'Angle- 
terre, pour la délimitation des possessions respectives des deux 
pays dans l'Afrique orientale. 

L'Angleterre admet les droits de la France sur le territoire 
d'Obock et le golfe de Tadjourah ; elle cède à la France l'île 
Mashah. 

15. — Election sénatoriale dans le Cher, en remplacement de 
M. Corne, décédé. M. Pauliat, radical, est élu. 

16. — La Chambre adopte, par 412 voix contre 143, un vote de 
blâme proposé par la Commission du budget, ainsi conçu : « La 
Chambre, considérant que les économies introduites dans le 
budget de 1888 sont insuffisantes, invite le gouvernement à lui 
soumettre de nouvelles propositions. » 

Le ministère Goblet donne sa démission, à l'issue de la 
séance. 

19. — Le Conseil d'Etat rejette les recours des princes d'Or- 
léans contre leur arrêt d'expulsion. II ordonne la réintégration 
des princes Murât dans l'armée, considérant qu'ils ne faisaient 
pas partie directement de la famille impériale. 

20. — M. de Freycinet refuse de former un cabinet. 

23. — Les grévistes belges tentent de faire sauter l'hôtel de 
r Etat-Major, à Louvières. Deux officiers supérieurs sont 
blessés 

Mort de M. Issartier, sénateur de la Gironde. 

25. — Un incendie d'une violence inouïe se déclare sur la 
scône de l'Opéra-Comique au commencement de la représenta- 
tion. Les spectateurs de l'orchestre peuvent s'enfuir, mais ceux 
des galeries supérieures sont asphyxiés ou étouffés. Un grand 
nombre de ceux qui ont pu s'enfuir par les toits, affolés de ter- 
reur, menacés d'être brûlés vifs, se précipitent dans le vide. Une 
émotion indescriptible règne dans tout Paris. 11 n est pas possible 



212 

de se rendre encore compte du nombre de victimes. Des familles 
entières ont trouvé la mort dans ce sinistre. 

27. — Le déblaiement, très périlleux, des décombres de 
rOpéra-Gomique fait constater des scènes navrantes. Un mouve- 
ment général de réprobation se produit contre le directeur, 
M. Carvalho et le haut personnel, dont l'incurie est la cause de 
cette catastrophe. 

29. — Le nombre des cadavres relevés des ruines de l'Opéra- 
Gomique s'élève à 66, dont 41 femmes, 23 hommes, deux débris 
humains méconnaissables. 

30. — M. Floquet ne réussi! pas à former un cabinet. 

31. — Proposition du ministre de la guerre tendant à une 
expérience de mobilisation d'un corps d'armée au mois d'oc- 
tobre. 

JUIN l***. — Le Jourmal officiel publie la composition du nou- 
veau ministère. Sont nommés : MM. Rouvier, président du con- 
seil, ministre des finances, postes et télégraphes, M. Etienne, 
sous-secrétaire d'F^tat ; M. Fallières, intérieur et cultes ; M. Flou- 
RBNS, affaires étrangères ; M. Spuller, instruction publique et 
beaux-arts ; M. Mazeau, justice ; M. Dautresme, commerce ; 
M. DE Hérédia, travaux publics; M. Barbe, agriculture; M. le 
général Ferron, guerre; M. Barbey, marine et colonies; 
M. Thomson, sous-secrétaire d'Etat. 

Légers troubles sur les boulevards. Le mot d'ordre des tapa- 
geurs est le cri : « Vive Boulanger ! » 

L'Extrôme-Gauche interpelle le nouveau ministère sur la poli- 
tique générale. L'ordre du jour motivé présenté par elle est 
repoussé par 285 voix contre 139. L'ordre du jour pur et simple, 
accepté par le gouvernement, est adopté par 384 voix contre 155. 

Le président du conseil donne lecture d'une déclaration se ter- 
minant ainsi : « Nous appelons tous les républicains patriotes à 
une œuvre de travail et d'apaisement. Elle ne peut réussir que 
par le concours de tous. Nous sommes des hommes de bonne 
volonté. Nous avons confiance dans le jugement que porteront 
sur nous nos collègues et nos concitoyens. » 

5. — Election législative de M. Valentin, républicain progres- 
siste, en remplacement de M. Buyat, vice-président de la Gham- 
bre, décédé. 

Le ffrand prix de Paris est gagné par Ténébreuse, cheval 
français, à M. Aumont. 

6. — Le gendarme Bernard, rôdant autour du camp de La 
Valbonne, près Lyon, est pris pour un malfaiteur, poursuivi et 
blessé à coups de baïonnettes. 

7. — L'autorité allemande remet en liberté deux employés 
auxiUaires de la Gompagnie de l'Est, arrêtés à tort, sous Tii^cul- 
pation d'espionnage. 

Le directeur des aciéries de la marine, M. Montgolfier, est 
attaqué dans le train, près Bordeaux. Le meurtrier, un nommé 
Blanche, est arrêté. 

Manifestation à Gaprera, sur la tombe de Garibaldi, contre la 



213 

triple alliance, par un grand nombre de députés italiens et de 
délégations de diverses sociétés démocratiques. 

8. — Publication, par le général Le Flô, de documents diplo- 
matiques montrant que dès 1875 le czar était décidé à soutenir 
la France en cas d'une ag^ression de TAUemagne. 

9. — Congrès betteravier à l'hôtel Continental, sous la prési- 
dence de M. Fouchér de Careil. 

iO. — L'administration décide la démolition de ce qui reste de 
rOpéra-Gomique. 

Création d'écoles régionales de télégraphie légère, pour les 
cavaliers télégraphistes. 

12. — Un incendie détruit cinq mille hectares de forêts de 
pins à Lacanau (Gironde). 

45. — Une circulaire du ministre des finances prescrit de 
poursuivre de la façon la plus rigoureuse toutes les fraudes, 
sans tenir compte des considérations de protections qui faisaient 
trjop souvent arrêter les poursuites. 

19. — Elections de conseillers généraux dans les cantons de 
Falaise (Calvados), Bartel et Champchellé (Corse), Carhaix et 
Pont-l'Abbé (Finistère). Les candidats républicains sont élus. 

20. — Procès de haute trahison intenté aux membres alsaciens 
de la Ligue des Patriotes, devant le tribunal de Leipzig. 
M. K^chlin est condamné à un an de forteresse; MM. Blech et 
SchifFnacher, à deux ans ; M. Trappe à dix-huit mois. 

22. — Grandes fêtes du Jubilé de la reine d'Angleterre, à l'oc- 
casion du 51® anniversaire de son règne. 

23. - Première exposition scientifique et industrielle à Ekate- 
rinbourg (Sibérie). 

24. — Désordres anti-sémitiques en Hongrie. 

25. — L'Italie décline officiellement l'invitation de participation 
à l'Exposition de 1889. 

26. — M. Spuller, ministre de l'instruction publique, annule 
une décision de son prédécesseur, interdisant aux instituteurs la 
vente des fournitures scolaires. 

Destruction par l'incendie du théâtre Lafayette, à Rouen 

27. — Nomination du général Bréart au commandement du 
ne corps d'armée. 

28. — Signature des conventions de commerce et de délimita- 
tions franco-chinoises, à Pékin. 

30. — Nomination ilu général Boulanger au commandement 
du 13® corps d'armée, 

JUILLET !«»•. — Constitution d'un Comité parlementaire du 
Centenaire de 1789. 

Manifestation royaliste à Jersey. 

2. — Prime d'exportation de 50 francs par hectolitre, votée par 
le Reichstag, en faveur des alcools allemands. 

3. — Le prince impérial d'Allemagne, atteint d'une tumeur 
dans la gorge, est opéré avec succès par le docteur Mackenzie. 

4. — Le dompteur Agop, installé a la foire de Bourges, est 
tué par un de ses lions. 



2U 

5. — Voyage des ministres du commerce et de l'agricalture à 
Rouen pour l'examen des travaux de la Basse-Seine. 

6. — Dix-sept maisons de la ville de Zug s*eifondrent dans le lac. 

7. — Le général Boulanger, nommé au commandement du 
43® corps d'armée, quitté Paris au milieu d'une manifestation 
tumultueuse qui se produit à la gare de Lyon. 

9. — Procès de haute trahison à Leipzig, contre MM. Klein, 
Grebert et Ehrart, de Strasbourg. Ce dernier est acquitté. 
M. Klein est condamné à six ans de travaux forcés, M. Grobert à 
cinq ans. 

40. — La Chambre, par 382 voix contre 420, repousse un 
ordre du jour de défiance de l'Extrôme-Gauche, contre le cabinet 
Bouvier. 

42. — M. Floquet donne sa démission de président de la 
Chambre. M. Ricard fait adopter un ordre du jour refusant cette 
démission. 

43. — Condamnation à mort de Pranzini par la Cour d'assises 
de la Seine. 

45. — Le phylloxéra fait sa première apparition dans la pro- 
vince de Salamanca (Espagne). 

47. ~ Election législative dans la Loire-Inférieure. M. J. de 
Lareinty fils, royaliste, est élu. 

49. — M. Ritter, commissaire spécial à Pagny-sur-Moselle, est 
victime d'une agression à coups de revolver de la part d'un voya- 
geur allemand. 

20. — Par décision gouvernementale, le lâcher des pigeons 
voyageurs belges ou allemands est interdit sur le territoire 
français. 

23. — L'empereur du Brésil est reçu par le président de la 
République. 

27. — Inauguration du canal de Tancarville, au Havre, 
t 31. — Election législative dans la Meuse. M. Raymond Poin- 
caré, républicain, est élu. 

Inauguration de la statue d'Henri Martin, à Saint-Quentin. 

AOUT 4**'. — Mort de M. Katkof, célèbre journaliste russe, 
directeur de la Gazette de Moscou, 

2. — Election sénatoriale de M. Laverlujon dans la Gironde. 

6. — Une quarantaine est imposée aux navires venant d*Italie. 
Le choléra y fait de grands ravages. 

8. — Le choléra fait son apparition en Sicile et en Calabre. 

9. — M. Crispi est nommé à la présidence du conseil italien. 
40. — Le ministre de la guerre décide l'admission de véloci- 

pédistes comme courriers pendant les manœuvres. 

44. -^ Création de dix-huit nouveaux régiments d'infanterie. 
42. — Un train de plaisir est précipité dans le Niagara, par 

suite de l'incendie d'un pont. 

13. — La présence du phylloxéra est constatée à Biebrich, au 
bord du Rhin. 

14. — Election sénatoriale de M. Fezensac, conservateur, dans 
le Gers. 



215 

Arrestation, en Angleterre, de Mlle Drouîn, institutrice fran- 
çaise, comme dynamiteuse. Vérification faite, la prétendue dyna- 
mite est reconnue être de la terre à modeler. 

15. — Nomination, par la Sobranié, du prince Ferdinand de 
Gobourg au trône de Bulgarie. 

16. — Protestation de la Russie contre l'élévation du prince de 
Gobourg au trône de Bulgarie. 

n. — Par décret, est déclarée nulle et de nul effet, la délibé- 
ration prise par le Gonseil municipal de Paris, tendant à l'orga- 
nisation d'un congrès des représentants des conseils municipaux 
de France, 

18. — Entrevue, à Kissingen, de M. de Bismarck et de M. Kal- 
nosky, chancelier d'Autriche. 

Incendies considérables dans les forêts d'Algérie, depuis Sou- 
karas jusqu'en Kroumirie. 

Incendie en pleine mer du vapeur CUp-of- Montréal. L'équi- 
page et les passagers sont sauvés, sauf sept passagers et six 
marins. 

Une trombe d'eau s'abat sur divers points du département de 
la Dordogne. Les dégâts sont considérables. 

19. — Grève aux forges de Montataire (Oise). 

24. — Les forêts domaniales de Barrella, de Zambucco et la 
forêt communale de Gonco-Rabella sont complètement détruites 
par un incendie. 

26. — Annulation des délibérations par lesquelles les conseils 
municipaux de province ont nommé une délégation pour assister 
au Congrès provoqué par le Conseil municipal de Paris. 

27. — Manifestation anarchiste à Roubaix. 

30. — Exécution de Pranzini, l'assassin de la rue Montaigne. 

31. — Mobilisation du 17® corps d'armée. 

SEPTEMBRE 2. — Echange, à Lisbonne, des ratifications de 
la convention de délimitation de la frontière franco-portugaise 
en Afrique. 

3. — inauguration du monument de M. Thiers au Père-Lachaise. 

4. — Congrès des instituteurs au Trocadéro pour l'examen 
des programmes et des moyens de remédier au surmenage. 

Le maire de Saint-Ouen est révoqué pour avoir fait distribuer 
en prix des livres immoraux. 

6. — Immense incendie au théâtre Exeter-Uevonshire, à 
Londres. Deux centrdix spectateurs ont été asphyxiés ou étouffés. 
Les artistes et le personnel du théâtre sont sauvés. 

13. — Mort du général de Werder, qui, pendant la guerre 
franco-allemande, dirigea le siège de Strasbourg. 

14. — 194 jeunes gens de Schelestadt sont cités devant le tri- 
bunal de Colmar, pour avoir refusé de répondre à l'appel de la 
conscription. 

15. — Manifeste du comte de Paris. 

16. — Fête du Centenaire de la Constitution américaine. 

l'7. — Réforme de la législation de l'alcool et du régime des 
boissons. 



216 

18. — L'enquête ouverte au sujet d'indiscrétions commises au 
sujet de la mobilisation, fait connaître le coupable, un nommé 
Aubanel, en fuite. 

19. — Le phylloxéra ravage tous les vignobles de Grimée. La 
récolte est perdue. 

21. — Arrestation de M. Schnsebelé fils, sur le territoire alle- 
mand, sous l'inculpation d'affichage de placards séditieux. 

22. — Arrestation à Bordeaux de Grouzet, administrateur de 
l'Association des Journalistes, sous l'inculpation de soustractions 
s'èlevant à plus de 200,000 francs. 

23. — La production du blé s'élève à 117,732,910 hectolitres; 
la moyenne de rendement est de 16 hect. 08 à l'hectare. 

24. — Des soldats allemands tirent sur des chasseurs se trou- 
vant en territoire français. Le piquçur Brignon est tué sur le 
coup ; M. de Wangen, sous-lieutenant, est grièvement blessé. 

27. — Le comte Herbert de Bismarck fait exprimer ses regrets 
au gouvernement français au sujet de l'incident de Raon et pro- 
met toutes réparations légales. 

30. — M. Schnœbelé fils est condamné à trois semaines d'em- 
prisonnement, par le tribunal correctionnel de Metz. 

OCTOBRE 4. — Tremblement de terre dans l'Attique. Au 
même moment la mer descend subitement d'un demi-mètre dans 
le port de Barcelone. 

5. — Arrestations à Magdebourg, en vertu de la loi sur le 
socialisme. 

La Commission des bouilleurs de cru se prononce pour l'abro- 
gation de la loi du 14 décembre 1875, qui a établi le privilège des 
bouilleurs de cru. / 

6. — La souscription pour les victimes de l'Opéra-Comique 
s'élève à 775,054 francs. 

7. — Le gouvernement allemand donne satisfaction aux récla- 
mations de la France relativement à l'incident de Raon. La veuve 
de Brignon reçoit une indemnité de 50,000 marks. 

Un journal de Paris publie un article dénonçant le général 
Caffarel, chef d'état-major du ministre de la guerre, comme 
auteur principal de trafics sur la décoration de la Légion d'hon- 
neur. 

8. — On apprend que le général Caffarel est tombé dans un 
piège tendu par la police, qui lui a envoyé un prétendu amateur 
payant de la décoration, qui était en réalité un agent. 

Une commission composée de généraux, est chargée de faire 
la lumière sur les faits imputés au général Caffarel. 

Double exécution capitale d'Exporito et de Tezarni, à Aix. 

Convocation d'une section technique d'ouvriers de chemins de 
fer en campagne. La section des chemins de fer de l'Ouest est 
désignée pour ce premier essai. 

9. -^ Arrestation du général Caffarel, qui est incarcéré à la 
prison militaire du Cherche-Midi. 

Le général d'Andlau, sénateur, accusé par un journal d'être 
complice du général Caffarel, proteste par la voie de la presse. 



2i? 

iO. — A la suite de la perquisition pratiquée au domicile du 
général Caffarel, on procède à l'arrestation de ses complices : 
Bayle» agent d'affaires, Mme Ratazzi, Mme de Gourteuil et 
Mme Limouzin. 

14. — Le sultan du Maroc accorde une indemnité de 400,000 
francs à la famille du commandant Schmitt, chef d'une mission 
française, tué près de Mequinez. 

42. — Un mandat d'amener est lancé contre le général d'Andlau, 
qui parvient à échapper aux agents et à s'enfuir en Amérique. 

44. — Décision présidentielle rayant le général Caffarel des 
cadres de l'armée. 

Le ministre de la guerre inflige trente jours d'arrêts de rigueur 
au général Boulanger, à la suite de critiques proférées et repro- 
duites par la presse. 

45. — Sous la pression de l'opinion publique, M. Wilson quitte 
l'Elysée. 

Retraite de M. Zevort, directeur de l'enseignement secon- 
daire. 

16. — Election législative de l'Orne. M. Christophe, républi- 
cain, est élu. 

17. — Le ministre de la guerre fait une tournée d'inspection 
dans les départements de TLst. 

19. — Troubles à Londres par les ouvriers sans travail. 

20. — Le Comité administratif de l'Exposition de 1889 fixe au 
1®' février 4888 le dernier délai pour le dépôt des demandes d'ad- 
mission. 

Décret organisant l'empire colonial d'Indo-Ghine, par la réu- 
nion du Cambodge, de l'Annam, du Tonkin et de la Cochinchine, 
en un même gouvernement général. 

21. — Révélation par la presse de la pression faite par M. Wil- 
son sur les administrations publiques, pour leur imposer de se 
fournir dans les imprimeries lui appartenant. 

Tremblements de terre dans le district de Korassiar ^Turquie). 
Plusieurs villages s'écroulent. Nombreuses victimes. 

Mort de l'amiral Jauréguibéry, sénateur inamovible, né en 
1845. 

22. — Agression à la frontière italienne. Des douaniers sont 
assaillis à coups de feu par une bande d'italiens contrebandiers. 
Le douanier Martini est grièvement blessé. 

25. — Meeting public à Tours, provoqué par les électeurs de 
M. Wilson. Réunion bruyante, confuse^ sans sanction. 

27. — M. Atthalin, juge d'instrucîion, dépose son rapport ten- 
dant à ce que des poursuites soient ordonnées contre toutes les 
personnes inculpées. ^ 

La Chambre vote une proposition de loi accordant des pensions 
aux blessés de 4848 et à leurs familles. 

28. — Nomination d'une commission d'enquête parlementaire 
chargée d'examiner les incidents relatifs aux trafics de fonctions 
et de décorations. 

NOVEMBRE 4*^''. — • La France et l'Angleterre signent la con- 



218 

vention neutralisant en temps de paix et de guerre le canal de 
Suez et ses deux rives. 

2. — Mort du général Filippini, gouverneur de la Gochin- 
chine. 

3. — Vote par la Chambre de la conversion delà rente 4 1/2 0/0 
ancien en rente S 0/0. 

4. — Décret présidentiel interdisant au général Caffarel le port 
des insignes de la Légion d'honneur et de toute autre déco- 
ration. 

1, — Commencement des débats, devant le tribunal correc- 
tionnel de la Seine, de l'affaire Caffarel, Limouzin et consort. 

8. — Hillairand, l'auteur de l'agression contre Bazaine, à 
Madrid, est condamné à huit ans de travaux forcés. 

La Chambre adopte la proposition sur les incompatibilités par- 
lementaires. 

Manifestation communarde à Paris, à l'occasion des obsèques 
de Pottier, ancien membre de la Commune. 

9. — Un grave incident se produit au cours des débats de 
l'affaire Limouzin-Caffarel. Le fabricant de papiers, fournisseur 
de la Chambre, déclare que des lettres signées Wilson, adres- 
sées à la femme Limouzin et portant la date de 1884, n'ont pu 
être écrites qu'après octobre 1885. 

En 1884, le papier ne portait pas une marque de fabrique qui 
est sur les prétendues lettres de cette époque. Les lettres origi- 
nales, saisies chez la femme Limouzin, avaient été remplacées au 
cours de l'enquête par d'autres lettres de M. Wilson. A la suite 
de cet incident, une instruction est ouverte concernant cette 
substitution de lettres, et il est sursis aux débats correctionnels 
en ce qui concerne le général Caffarel, la femme Limouzin, qui 
sont remis en liberté provisoire. 

10. — Le président de la République annonce qu'il donnera 
sa démission dans le cas où l'enquête ouverte contre M. Wilson 
aboutirait à une demande en autorisation de poursuites. 

14. — Le tribunal correctionnel condamne par défaut : le géné- 
ral d'Andlau, à cinq ans de prison ; la femme Ratazzi, à treize 
mois ; Bayle, à quatre mois. Mme de Saint-Sauveur est acquittée. 

15. — Le parquet ouvre une instruction relativement aux faits 
de soustraction des lettres de M. Wilson. Mise en disponibilité 
de M. Gragnon, préfet de police. 

La Commission parlementaire continue son enquête sur les 
faits reprochés à M. Wilson. 

16. — Le ministre de la justice est entendu par la Commission 
d'enquête. 

n. — Entrevue du tzar et de l'empereur Guillaume à Berlin. 

18. — Exécution capitale de Paviat, à Châteauroux. 
M. Bourgeois Léon est nommé préfet de police. 

19. — M. Clemenceau dépose une interpellation sur la situa- 
tion politique ; l'ajournement, demandé par le ministère, est 
repoussé par 328 voix contre 242. A la suite de ce vote, le cabi- 
net Bouvier donne sa démission. 

21. — M. Grévy charge M. Clemenceau de former un cabinet. 



219 

M. Clemenceau refuse, estimant qu'il s'agit plus d'une crise pré- 
sidentielle que d'une crise ministérielle. 

22. — MM. Le Royer, Henri Brisson, Ribot, refusent de for- 
mer un ministère. 

23. — Mort, à Brighton, de Jean de Bourbon, candidat des légi- 
timistes purs. 

25. — Le cabinet démissionnaire reste aux affaires. 
M. Grévy décide d'envoyer aux Chambres un Message de 
démission. 

DÉCEMBRE 4er. _ Troubles à Paris à la nouvelle que 
M. Grévy a changé d'avis et ne donne pas sa démission. 

M. Rouvier déclare que le cabinet est définitivement démis- 
sionnaire. 

2. — Par un message adressé aux Chambres, M. Grévy donne 
sa démission. 

3. — Réunion de l'Assemblée nationale à Versailles pour la 
nomination du président de la République. 

Le premier tour de scrutin donne les résultats suivants : 
MM. Sadi-Carnot, 303. — Jules Ferry, 212. ~ Saussier, 448. — 
De Freycinet, '76. — Appert^ 72. — Brisson, 26. 

La majorité nécessaire n'étant pas atteinte, il est procédé à un 
second tour de scrutin. M. Jules Ferry se désiste en faveur de 
M. Sadi-Carnot, qui est élu par 616 voix. 

6. — De grands mouvements de troupes russes, en Pologne, 
inspirent des craintes pour la paix européenne. En Autriche, en 
Allemagne, les milices sont augmentées. 

7. — Mort de lord Lyons, ancien ambassadeur d'Angleterre. 

8. — Mort de Mme Aristide Boucicaut, propriétaire des maga- 
sins du Bon Marché. Par testament, cette femme de bien laisse 
des sommes considérables à toutes les œuvres de bienfaisance et 
à ses employés. 

10. — Un exalté nommé Aubertin tire, dans les couloirs de la 
Chambre, trois coups de revolver sur M. Ferry, qui, quoiqu'at- 
teint par deux projectiles, n'a que des blessures légères. 

Cette odieuse tentative provoque dans toute la France et à l'E- 
tranger un immense mouvement de sympathie en faveur de 
réminent homme d'Etat. 

12. — Le cabinet est ainsi constitué : Présidence et finances, 
M. Tirard ; intérieur, M. Sarrien ; justice, M. Fallières ; affaires 
étrangères, M. Flourens ; guerre, M. le général Logerot ; marine 
et colonies, M. de Mahy ; travaux publics, M. Loubet; agricul- 
ture, M. Viette ; commerce, M. Dautresme ; instruction publique, 
M. Faye. 

13. — La Chambre «des mises en accusations prononce une 
ordonnance de non-lieu contre MM. Wilson et Gragnon. 

Lecture aux Chambres du message de M. le président Carnot. 

15. — Arrestation, à Nice, du sous-officier d'infanterie Châte- 
lain, accusé de haute trahison. 

Est prorogé pour six mois le traité de commerce franco- 
italien. 



220 

Jugement en première instance de l^affaire de l'incendie de 
rOpéraComiqjue. M. Carvalho est condamné à trois mois de pri- 
son ; le pompier André à un mois. 

n. — Séparation des Chambres après le vote des trois dou- 
zièmes provisoires. 

23. — Exécution capitale de Pollet, assassin de sa grand'mère, 
à Laon. 

24. — De nouvelles arrestations ont lieu au sujet du trafic de 
décorations. M. Wilson semble gravement compromis dans ces 
nouvelles poursuites. 



EVENEMENTS LOCAUX, 



1886. — DECEMBRE 22. — La circulation des trains est 
interrompue par la neige entre Saint-Florentin et Flogny. Un 
pilotage est établi entre ces deux localités et entre Flogny et 
Tonnerre. 

23. — M. Oudaille Victor, ancien secrétaire de la gendarmerie 
d*Àuxerre, est nommé chevalier de la Légion d'honneur. 

28. — Décret présidentiel nommant M. Louis Pignon, conseiller 

fénéral du canton de Charny, membre du conseil de surveillance 
e Tassistance publique à Paris. 

29. — M. Ficatier Virgile-Etienne, conducteur principal des 
ponts et chaussées, est nommé chevalier de la Légion d*honneur. 

1887. — JANVIER 5. — De toutes parts, les conseils munici- 
paux, les sociétés scientifiques, les associations, les chambres 
de commerce font parvenir à Mme Paul Bert leurs sentin^ents de 
condoléances, à Toccasion de la perte de l'illustre député de 
TYonne. 

7. — Sur la proposition de MM. Ythier et Sa vatier- Laroche, le 
conseil municipal d'Auxerre vote un crédit de 300 fr. pour Tachât 
d'une couronne que la ville fera déposer sur le cercueil de Paul 
Bert. 

9. — Réunion des actionnaires de la boulangerie coopérative 
de Brienon-sur-Armançon. Renouvellement du bureau et des 
commissions. Le compte-rendu de Texercice fait connaître qu'il 
a été fabriqué, pendant Tannée 1886, 97,705 kilos de pain vendu 
fr. 26 le kilo. 

iO. — Résumé des opérations de la caisse nationale d'épargne 
pendant Tannée 1886 : Versements reçus de 7,942 déposants, dont 
1,517 nouveaux, 811,720 fr. 84; remboursements à 2,039 dépo- 
sants, dont 516 pour solde, 624,165 fr. 80. Excédant des verse- 
ments, 187,555 fr. 04. 

14. — Réélection de M. J. Massot, ancien maire d'Auxerre, 
comme président de la Société de secours mutuels d'Auxerre. 

1888 5 



222 

45. — Obsèques solennelles de Paul Bert, Les funérailles 
donnent lieu à une imposante manifestation à laquelle prennent 
part des délégations de toute la France. 

Le matin, à huit heures, Ist famille de M. Paul Bert et M. le 
secrétaire général de la préfecture se sont rendus à la gare pour 
opéver la translation du cercueil du wagon-fourgon -dans le 
monument élevé à la porte de Paris. Ce catafalque, construit par 
les pompes funèbres de Paris à l'intersection des boulevards et 
de la route de Paris, est un édifice de dix mètres de hauteur, 
surmonté par un cercueil sur lequel courent des draperies lamées 
d'argent. Le corps du catafalque est orné de faisceaux de dra- 
peaux et d'écussons. A chaque extrémité sont écrits en lettres 
d'or le mot « Patrie », sur un des côtés le mot « Annam », sur 
Tautre « Tonkin ». 

Sur tout le parcours de Timmense convoi, les habitants ont 
disposé des drapeaux voilés de crêpes ; la ville a fait également 
voiler les candélabres de gaz. La musique du 4© de ligne et plu- 
sieurs fanfares iouent des marches funèbres. C'ept un spectacle 
grandiose, touchant. 

Le jgouvernement est représenté par MM. Flourens^ ministre 
des affaires étrangères, et Berthelot, ministre de l'instruction 
publique ; le Parlement par MM. Steeg, Ricard, Deluns-Montaut, 
TuiTel, Pernollet, Liouville, Spuller, Jules Ferry, Raynal, 
Etienne, Arône, Thomson, Dionis-Ordinaire, Compayré, Ghavoix, 
Ho vins, Michon, Parmi les représentants de l'Yonne se trouvent 
MM. Guichard, sénateur, Dethou, Javal, Houdaille, Rathier, 
Duguyot, députés ; le Conseil général presque au grand complet, 
la très grande majorité des membres des conseils d'arrondisse- 
ments assistent a la cérémonie, ainsi que les membres de la 
plupart des conseils municipaux du département, de nombreuses 
délégations municipales et scientifiques de tous les points de la 
France. 

17. — La suppression de la sous-préfecture de Joigny est 
demandée par le ministre de l'intérieur, M. Goblet, en même 
temps que soixante-cinq autres sous-préfectures. 

10. — Création, dans le département, d'une ligue des débitants 
de boissons ayant pour but la suppression de l'exercice par tous 
les moyens légaux, sous les auspices de la chambre syndicale 
du commerce de vins en gros. 

23. — Election législative en remplacement de M. Paul Bert. 
M. René Laffon est élu par 34,142 voix contre 29,012 voix données 
à son concurrent, M. Richard. 

30. — Election de M. Marcel Ribière comme conseiller général 
du canton de Toucy, par 1,065 voix contre 812 à M. Roche et 604 
à M. Simonneau. 

FÉVRIER 1". — D'après la statistique dressée au ministère 
de l'agriculture, l'Yonne fait partie des dix-huit départements où 
les semailles se sont faites dans de bonnes conditions ; l'état de 
la végétation est des plus satisfaisants et l'étendue ensemencée 
est égale à une année moyenne. 






223 

3. -^ Mort de M. Lechiche père, membre du conseil d'arron- 
dissement de Toucy. 

6. — M. Vessiot, inspecteur général de l'académie de Paris, 
est chargé de l'inspection de l'Yonne. 

43. — Epidémie de petite vérole dans le canton de Joigny. 

49. — M. Léon Moreaux, d'Auxerre, verse une somme de 
4,000 fr. dont la rente est destinée à récompenser chaque année 
un sous-officier ou un soldat du 12® régiment d'infanterie. 

23. — M. Belval» inspecteur primaire à Lézanne, est nommé 
en la môme qualité à Avallon, en remplacement de M. Séguin, 
appelé à Lézanne. 

24. — Décès de M. Péan Lacroix, directeur de l'enregistre- 
ment à Auxerre. 

MARS 2. — Le conseil municipal d'Avallon décide l'exécution 
du projet de M. Labalte, ingénieur des ponts et chaussées, pour 
la réfection des conduites d'eau de la ville. 

6. — Séance annuelle de la Société des sciences historiques et 
naturelles de l'Yonne. Election du bureau : M. Gotteau est élu 
président. 

10. — Création, sons la présidence de M. Trutey, président du 
syndicat en gros de l'Yonne, de la Ligue des Assujettis^ ayant 
pour but d'obtenir, par tous les moyens légaux, la suppression de 
l'exercice. 

H. — M. de la Brosse, inspecteur-adjoint des forêts à Tonnerre, 
est nommé en la même qualité à Auxerre. 

12. — M. Descourtis est nommé notaire à Theil, en remplace- 
ment de M. Sépot. 

18, — Le conseil municipal d'Auxerre décide la création d'un 
lycée régional de filles sur l'emplacement de l'ancien petit 
séminaire. 

19. — Les territoriaux des classes 1874 et 1875, les ajournés 
des classes précédentes sont convoqués jusqu'au 3 avril. 

21. — Ouverture de la session des assises de l'Yonne, sous la 
présidence de M. Horteloup. 
26. — Commencement des opérations du conseil de révision. 

AVRIL !•»•. — Le péage est supprimé sur le pont de Bassou. 
2. — La neige tombe abondamment. Rarement l'hiver s'est 
prolongé si longtemps. 

13. — Obsèques de M. Berault, ancien directeur des postes 
de l'Yonne. 

44. — Constitution de la société d'apiculture de la Bourgogne 
à Auxerre. 

18. — Ouverture de la session du Conseil général de l'Yonne, 
sous la présidence de M. Guichard. Le conseil vote une somme 
de 1,000 fr. pour la souscription du monument Paul Bert. 

Lecture, au Conseil général, du décret annulant la délibération 
du Conseil terminée par le vœu de la séparation immédiate de 
l'Eglise et de l'Etat. 

21. — Les conseils généraux de Meurthe-et-Moselle, de l'Isère 



224 

et de l*Ardèche votent des subventions pour le monument Paul 
Bert. 

23. — Concours international de vulgarisation de traitement du 
mildiou à Beaune. 

24. — Assemblée générale de la bibliothèque populaire de 
Sens, sous la présidence de M. Landry, maire de la ville. Du 
4®' avril 4877 au !««• avril 4878, il a été lu 4,026 volumes ; en 4879, 
près de 4,000; en 1880, 3,780; en 4882, 5,412; en 4883, 6,709; 
en 4885, 9,500 ; en 4886, 44,377 ; en 4887, 44,435. 

25- — Le président de la République décerne des récompenses 
à ceux de nos compatriotes dont les noms suivent : 

Médaille d'argent 2* classe. — Dorléans Victor, ouvrier plâtrier 
à Vermenton ; 43 février 1887, a opéré, au prix des plus coura- 

feux efforts, le sauvetage d'un homme tombé dans un puits 
'une profondeur de 44 mètres. 

Médaille d'argent 2® classe. — Thomé Pierre, huissier à la pré- 
fecture de l'Yonne ; Auxerre, 4843-1863 : s'est signalé en portant 
secours à une femme tombée dans un canal et en combattant un 
incendie. Belle conduite, 4870-1871, pendant l'occupation alle- 
mande. 

Médaille d'argent 4" classe. — Klobukowski, directeur du 
cabinet de la résidence générale en Annam et au Tonkin ; 
Haïphong, 24 décembre 4886: a sauvé, dans des conditions très 
périlleuses, une religieuse sur le point de se noyer dans le Song- 
Tam-Bac. 

29. — Revue du 37® régiment territorial par le général Moulins, 
à Auxerre. Le général félicite les officiers et les hommes. 

30. — Renvoi des territoriaux. 

Violent orage dans les environs de Joigny. La grêle fait de 
nombreux dégâts, notamment à Champvallon, Chamvres, Paroy 
et Ghamplay. Les seigles sont en majeure partie perdus. 

MAI 4®''. — Concours d'instruments destinés aux traitements 
des maladies de la vigne, sous les auspices du Comice agricole 
d'Auxerre. 

Réunion générale des membres du Syndicat commercial 
de l'Yonne. 

2. — Godin, l'assassin et l'incendiaire de Perrigny, contre 
lequel des battues sont organisées dans les bois depuis douze 
jours, est arrêté dans la commune de Volgré. 

3. — Formation d'une chambre syndicale professionnelle des 
entrepreneurs de bâtiments à Auxerre. 

4. — Un orage accompagné de grêle et de trombes d'eau s'abat 
sur la région d'Auxerre. Dégâts considérables. La commune de 
Gurgy est très éprouvée par une crue subite du rû de Sinotte. 

Mort du docteur Achille Rétif, à Joux-la-Ville, ancien conseiller 
général du canton de l'Isle, ancien maire de Joux. 

5. — En présence de nombreux cas de rage qui se sont mani- 
festés dans le département, le préfet de l'Yonne rappelle à l'atten- 
tion publique les dispositions de la loi du 24 juillet 4884 et du 
décret réglementaire du 22 juin 4882, concernant les cas de 
maladies contagieuses. 



225 

7. — M. Louis Therriat, de Chablis, frère de Fenlrepreneur de 
sciage d'Auxerre, propriétaire du café de la Terrasse, boulevard 
Bonne-Nouvelle, à Paris, est assassiné par le nommé Weissmann, 
voyageur de commerce. 

8. — Liste des peintres originaires de l'Yonne qui ont exposé 
au Salon : M. F.-S. Brissot de Warville, originaire de Sens ; 
M. Camille Delpy, de Joiçny ; M. F.-X. Devinât, de Chaumont- 
sur- Yonne ; M. Paul Grolleron, de Seignelay ; M. Amédée Gué- 
rard, de Sens ; M. G.-"!. Guorin, de Sens ; M. i.aurent Leclaire, 
de Vermenton ; M. Emile Nickels, d'Ancy-le-Franc ; M.Paul 
Pompon, de Sens ; Mlle Maria Prévost, de Villeneuve-sur-Yonne ; 
M. Ernest Quost, d'Avallon ; M. Marie-Léonce Vaysse de Maligny ; 
M. A. Prévôt-Valerin, de Villeneuve-sur-Yonne, et Mlle Rignot, 
d'Auxerre. 

8. — Ouverture du sixième grand concours de tir de Ville- 
neuve-rArchevêque. 

M. Darlot, conseiller municipal parisien, est réélu. M. Darlot 
est originaire de Seignelay. 

9. — Epidémie de petite rougeole à Saint-Léger. 

10. — Par décret du président de la République, M. Victor 
Dalbanne est nommé huissier près le tribunal civil d'Auxerre, en 
remplacement de M. Boileau, démissionnaire en sa faveur. 

14. — La chambre des notaires de Tarrondissement de Sens 
pour Tannée 1887-1888 est ainsi composée : MM. Rayer, président. 
Recordon, syndic, Navault, rapporteur, Charpentier, trésorier, 
Michel, secrétaire, Febvre et Henri, membres. 

12. — Première réunion à Auxerre des adhérents à une section 
départementale de la société d'épargne les Prévoyants de l'avenir. 

15. — Cinquième grand concours de tir offert par la Société 
auxerroise d'instruction militaire et de tir. 

16. — Inspection et classement des chevaux, juments, mulets 
et mules et des voitures attelées appartenant aux particuliers. 

20. — Adjudication des travaux de parachèvement, de pose et 
de ballastage de la voie de la ligne d'Avallon à Nuits-sous- 
Ravières. M. Legrand, de Besançon, est adjudicataire. 

24. — M. l'abbé Rémond, curé de la paroisse Saint-Martin, à 
Avallon, est nommé archiprètre de la cathédrale d'Auxerre, en 
remplacement de M. l'abbé Méaume, décédé. 

27. — Le ministre de la guerre décide que chaque caserne 
portera dorénavant le nom d'un militaire ayant illustré l'armée. 
Par application de cette mesure, les casernes d'Auxerre s'appelle- 
ront désormais : 

1<» La caserne des Ursulines, caserne Gouré, du nom du 
général Gouré Louis-Anne, né à Tonnerre, le 4 décembre 1768, 
volontaire au 3^ bataillon de l'Yonne, colonel aide-de-camp du 
maréchal Mortier, général de brigade, tué à la bataille de Lutzen, 
le 2 mai 1818. 

2o La caserne Saint- Vigile, caserne Vauban, du nom du maré- 
chal Vauban Sébastien Leprestre, né le 1" mai 1633, lieutenant 
au régiment de Bourgogne, commissaire général des fortifications 
de France, maréchal de France, décédé le 30 mars 1707. 



226 

29. — Grande fête de gymnastique â Lormes donnée par 
V Union avallonnaise, 

JUIN 1er. — L'abbé Jussot, après s'être plaint vainement au 
ministre d'une retenue opérée sur son traitement par l'évêque, 
donne sa démission de curé de Viilevailier. 

3. — Les exposants de l'Yonne remportent de brillants succès 
au concours régional do Nevers. M. Geste obtient quatre pre- 
miers prix, six seconds et une mention honorable ; MM. Minan- 
goin et Brunot chacun trois prix. 

4. — Dépôt d'un projet tendant à autoriser le département de 
l'Yonne à contracter un emprunt de 20,000 fr. applicable aux 
frais d'acquisition du mobilier de l'école normale d'institutrices 
d'Auxerre. 

5. — Concours agricole à Ancy-le-Franc. 

6. — Arrestation, à la Mothe-aux-Aulnaies, de la veuve Plaçon, 
âgée de 40 ans, (jui s'est rendue coupable d'un infanticide. 

7. — Le 4® régiment de ligne reçoit un certain nombre de fusils 
de petit calibre à répétition nouveau modèle. 

8. — Un enfant de douze ans, Greveau Eugène, est enseveli 
par un éboulement dans une carrière de sable à Butteaux. Dans 
la chute, il tombe sur sa pioche qui lui perfore les intestins. Il 
meurt quelques heures après. 

9. — Déraillement partiel d'un train de la ligne des Laumes, 
près la gare d'Epoisses, causé par une vache qui vaguait sur la 
voie. Il n'y a pas d'accident de personnes à déplorer. 

10. — Assassinat à Fleury d'un vieillard, François Pautard. 
Une somme de 600 fr. est prise par l'assassin inconnu. 

il. — Décès de M. Achille Bazot, professeur au collège 
d'Auxerre. 

12. — Hausse do deux centimes par livre de pain, résultant de 
la hausse du blé. 

14. — Deux nouvelles taches phylloxériques viennent d'être 
découvertes sur la limite des territoires de Chablis et de Fontenay. 

18. — Un bolide est observé à Sens et sur différents points du 
département. 

19. — Concours agricole à Sergines. 

Distribution des prix du concours de tir, à Auxerre, sous la 
présidence du général Moulins. 

20. — Seconde session des assises de l'Yonne, sous la prési- 
dence de M, le conseiller Morand. ^-^.^ 

21. — Arrestation, à New- York, à l'arrivée du paquebot La 
Bourgogne^ de l'assassin de Fleury, Lucien Mary. 

25. — Apparition du mildiou à Gurgy. 

JUILLET 2. — Constitution d'une société de tir à Villeneuve- 
sur-Yonne. 

6. — Dans les examens pour le brevet élémentaire, dix-sept 
candidats sont admises. 

9. — Passage à Laroche du convoi maritime sanitaire. 

Les bâtiments de l'ancien séminaire d'Auxerre sont mis à la 



227 

disposition de la gendarmerie pendant les travaux de réparations 
de la caserne. 

40. — M. Gâteau, principal du collège de Joigny, est nommé 
officier d'académie. 

Election de la chambre de commerce d'Auxerre. 

12. — M. Clément- Arsène Tissier, de Ghâtel-Gensoir, est 
nommé greffier du tribunal de commerce d'Auxerre. 

44. — Nominations dans l'ordre du Mérite agricole de MM. La- 
cour Alexandre, de Saint-Fargeau, Bérillon Louis, de Joigny, et 
Baillet, de Joigny. 

M. Camus, ancien instituteur public à Auxerre, est nommé 
chevalier de la Légion d'honneur. 

15. — Les blés sont d'une hauteur, d'une vigueur exception- 
nelles, notamment à Gharny et dans la Puisaye. 

21. — De violents orages accompagnés de grêle éclatent à 
Augy, à Saint-Bris, à Quennes, causant de grands dommages aux 
récoltes. 

22. — Le ministre de l'instruction publique décerne une 
médaille de bronze à M. Largeat, instituteur à Saint- Aubin- 
Château-Neuf. 1 

24. — Grêle violente dans les environs de Chablis; les mois- 
sons, les vignes sont saccagées. 

Assassinat à Courgenay, causé par la jalousie, commis par le 
nommé Colson sur le sieur Boudier. 

25. — Réunion des conseils d'arrondissement pour une session 
de cinq jours. 

26. — Seconde réunion des conseils d'arrondissement. 

La Société d'instruction mihtaire d'Appoigny obtient le premier 
prix au concours de Montereau. 

27. — Le relevé du service phylloxérique constate que deux 
communes de l'arrondissement d'Auxerre, Fontenay et Diges, 
sont nouvellement atteintes. Les surfaces contaminées du dépar- 
tement sont le double de celles de l'année précédente. 

30. — Violent orage à Joigny et aux environs. A Cézy, les 
récoltes sont très endommagées. 

31, — Concours agricole a Bléneau. 

AOUT !•'. — Troisième session des assises de l'Yonne, sous 
la présidence de M. le conseiller de la Rochette. 

2. — Accident de chemin de fer à Coulanges-sur-Yonne ; la 
veuve Relut est atteinte par une locomotive en manœuvre et tuée 
sur le coup. 

7. — Concours départemental à Auxerre. 

14. — Manœuvres du 4® régiment de ligne contre le 13o dra- 
gons entre Appoigny et Chemilly. 

Concours musical d'exécution, de lecture à vue, de soli, et 
concours d'honneur à Toucy. 

15. — Mort de M. Flandin, vice-président du Conseil général 
de l'Yonne. 

Inauguration, à Villeneuve-sur-Yonne, du monument comme 
moratif de la ville, dû aux libéralités de la famille Briard. 



228 

16. — Par suite de la persistance de la sécheresse, le pacase 
des bestiaux est autorisé dans les forêts des communes et de 
l'Etat. 

18. — Installation, par le préfet de l'Yonne, de la Chambre de 
commerce. 

19. — Les deux casernes de Joigny reçoivent les noms de 
Dubois-Thainville et Davoust. 

20. — M. Quelin, juge de paix à Anneau, est nommé à 
Tonnerre. 

21. — Festival-Concours de musiques d'harmonie et de fanfares 
à Avallen. 

22. — Ouverture de la session du Conseil général de l'Yonne. 
M. Guichard est élu président; MM. Régnier et Coste, vice- 
présidents; MM. Arnaud) Saulnier, Loup et Marcel Ribière, 
secrétaires. 

24. — Décret constituant le comité départemental de TYonne 
pour l'Exposition de 1889. 

28. — Vote, par le Conseil général, d'une subvention de 10,000 
francs pour le lycée de jeunes filles d'Auxerre. 

Concours du comice agricole à Avallon. 

Ouverture de la chasse. 

Concours agricole et exposition à Cruzy-le-Chfttel, organisés 
par la Société d'agriculture de Tonnerre. 

SEPTEMBRE !«'. — Parcours du premier train de Laroche à 
Noyers. 

Appel, pour une période de dix jours, des réservistes de la 
gendarmerie. 

10. — M. Girardot est nommé agent- voyer à Auxerre. 

11. — Circulaire du préfet aux agenls-voyers pour la recherche 
des taches phylloxériques et l'application des moyens de dé- 
fense. 

12. — Commencement des manœuvres d'automne de la 17" bri- 
gade. 

là. — M. Gibez, maire de Voisines, est suspendu de ses fonc- 
tions pour excès de pouvoir. 

14. — M. de Hérédia, ministre des travaux publics, se rend au 
château d'Archambault, près Noyers. La fanfare et la population 
de cette ville lui font un chaleureux accueil. 

16. — M. Paulin Bertrand, agent-voyer central à Auxerre, est 
nommé agent-voyer d'arrondissement à Sens. 

18. — Manœuvre de brigade par la 17* brigade et revue près 
de Fontenouilles. 

Inauguration du groupe scolaire à Perrigny. 

Renvoi des réservistes d^infanterie des classes 1878 et 1880. 

19. — Viol, à Saint-Florentin, de là veuve M..., âgée de 68 ans, 
dans des conditions atroces de brutalité, par le nommé Dahniez, 
âgé de 30 ans. 

20. — Renvoi des hommes de la classe 1882. 

23. — Révocation de M. Gibez, maire de Voisines. 

24. — Les trois instituteurs de Toucy comparaissent en police 



229 

coirectionnolle sous Tinculpation de mauvais traitements sur 
leurs élèves. lis sont acquittés. 

25. — Célébration du centenaire de Mme Blaiseau, à Auxerre. 
Election de M. Etienne Flandin comme conseiller général du 

canton de Vézelay. 

26. — Appel des réservistes de Fartillerie et des compagnies 
de sapeurs-conducteurs de la classe 1878. 

Ouverture des vendanges à Joigny. 

27. — Constatation d'une nouvelle tache phylloxérique à Gron. 
M. Noguès est nommé maître-surveillant à Técole pratique 

d'agriculture de La Brosse. 

28. — M. Rathier, député de TYonne, est frappé d'une con- 
gestion cérébrale avec paralysie de tout le côté gauche. 

29. — Ouvei*ture des vendanges à Auxerre. 

80. — Renvoi des réservistes de la cavalerie des classes 1878 
et 1880. 

OCTOBRE Jw. — Mort de M. Rathier, député de l'Yonne, né à 
Chablis, le 7 septembre 1828, docteur en médecine, entré dans la 
vie politique en 1867. 

Six jeunes gens de l'Yonne sont admis à l'école des arts et 
métiers de Châlons : MM. Louis Vincent, Léon Mouy, Lucien 
Raby, Léon Graillot, Paul Maréchaux et Georges Ballais. 

2. — Les nouvelles des vignobles font prévoir une demi récolte 
eomme quantité et une qualité sinon exceptionnelle, du moins 
supérieure à la moyenne. 

A Saint-Bris, les cuvées de vin à faire sont vendues au prix 
de 100 fr. le muid nu à la cuve. 
Concours agricole à Noyers. 

3. *- Obsèques de M. Rathier, à Chablis. 

Appel des réservistes de la cavalerie des classes 1878 et 1880. 

Appel des hommes de la classe 1886. 

Réunion du comité départemental de l'Exposition pour la cons- 
titution des bureaux du comité central et des comités d'arron- 
dissement. Sont nommés : président du comité central, M. Jules 
Guichard ; du sous-comité de l'arrondissement d' Auxerre, M. G. 
Perriquet ; d'A vallon, M. Houdaille ; de Joigny, M. Dethou. La 
nomination du bureau du sous-comité de l'arrondissement de 
Tonnerre est remise à une date ultérieure. 

Appel des hommes du contingent affectés à la cavalerie. 

4. — Dans l'Avallonnais, les vendanges joignent la qualité à la 
quantité, sauf pour les vignes plantées en ^ros plants. 

12. — Découvertes de nouvelles taches pnylloxériques dans le 
Sénonais, à Naill'y. 

13. — Prestation du serment de M. Quetin, juge de paix du 
canton de Tonnerre. 

15. — Le rendeiAent des vendantes est en moyenne de cinq 
feuillettes l'arpent à Auxerre, une à Joigny, quinze à vingt dans 
certains vignobles comme Orgy, Saint-Bris, Gy-l'Evèque, vallan, 
Courgis. 

16. — L'administration des contributions indirectes décide 



t._. 



230 

rapplication du droit sur les vins de seconde cuvée obtenus avec 
addition de sucre. 
Inauguration de l'école des filles à Laroche. 

19. — M. Eugène Laurent est nommé huissier près le tribunal 
civil d'Auxerre» en remplacement de M. Durand, démissionnaire 
en sa faveur. 

20. — Ouverture du congrès viticole de Mâcon, auquel 
prennent part les sommités viticoles du département de FYonne. 

23. — Fête admirable donnée par les habitants de Noyers, à 
Foccasion de l'inauguration officielle de la ligne de Laroche à 
risle-sur-Serein . 

Renvoi des réservistes de Tartillerie et des compagnies de 
sapeurs-conducteurs du génie de la classe 1878. 

24. — Devant les réclamations que soulève la circulaire du 16 
octobre, relative à l'apphcation des droits de régie sur les vins 
de seconde cuvée, l'administration limite, pour le département, 
l'application de ce droit aux vins fabriqués après le 16 octobre. 

26. — Sur la proposition du ministre de l'intérieur, une médaille 
d'argent de 2® classe est décernée au brigadier de gendarmerie 
d'Aillant-sur-Tholon, M. Bretonneau Louis- Alfred, pour actes de 
courage. 

27. — Appel des réservistes de l'artillerie et des sapeurs -con • 
ducteurs du génie de la classe 1880. 

NOVEMBRE 3. — Convocation des électeurs pour le 27 no- 
vembre. 

6. — Inauguration officielle, à Chablis, de la voie ferrée de 
Laroche à l'IsIe-sur-Serein. Grande fête donnée par la munici- 
palité et la population tout entière. 

7. — Congrès des délégués intransigeants à Aux erre pour le 
choix d'un candidat. M. Hervieu est désigné, malgré les protes- 
tations officielles du plus grand nombre des délégués. 

8. — Appel de l'in^'anterie de la classe 1886. 

13. — Réunion plénière des délégués du parti républicain pro- 
gressiste à Auxerre. M. Régnier, conseiller général, maire de 
Tonnerre, est choisi comme candidat. 

20» — Troisième session des assises de l'Yonne, sous la pré- 
sidence de M. Mersier. 

23. — Renvoi des réservistes de l'artillerie et des sapeurs- 
conducteurs du génie de la classe 1880. 

27. — M. Hervieu, candidat intransigeant, est élu par 35,604 
voix contre 22,541 données à M. Régnier, républicain. 

29. — Dahniez, l'auteur du viol de Saint-Florentin, est conda,mné 
aux travaux forcés à perpétuité. 

DÉCEMBRE 2. — La Commission départementale décide la 
création de la halte d'Archambault, sur la ligne de la vallée du 
Serein. 

4. — Les élections au tribunal de commerce ne donnent aucun 
résultat, par suite de l'insuffisance numérique des votants. 



231 

10. — Subventions accordées aux sociétés de secours mutuels 
qui ont effectué des versements à la Caisse des retraites en 1886 : 

Accolay, 154 fr. — Armeau,556 fr. — Société des instituteurs 
et institutrices, 1,767 fr. — Auxerre (société de prévoyance), 
506 fr. — Avallon, 189 fr. — Bassou et Bonnard, 204 fr. — Brie- 
non, 573 fr. — Gézy (Amis de Tordre), 1,557 fr. — Joigny, 704 fr. 
— Ligny, 232 fr. — Mailly-le-Ghâteau, 173 fr. — Montigny, 102 
francs. — Laroche-Saint-Cydroine, 574 fr.— Saint-Clément (Union 
fraternelle), 69 fr. — Saint-Florentin, 299 fr. — Saint-Julien-du~ 
Sault, 461 fr. — Sens (Union), 2,620 fr. — Serrigny, 50 fr. — 
Tonnerre (Ouvriers réunis), 255 fr. — Toucy (la Fraternelle', 
290 fr. — Vermenton, 703 fr. — Villeneuve-sur-Yonne, 500 fr. 

16. — Le conseil municipal d'Auxerre adopte les plans et devis 
du lycée projeté de jeunes filles. Les dépenses s'élèveront à 
745,000 fi*., dont la moitié est imputable à la ville. 

17. — Loi autorisant le département à contracter un emprunt 
de 20,000 fr. pour acquisition de mobilier scolaire à l'école nor- 
male de filles. 

18. — Réunion annuelle des membres du Sport auxerrois, sous 
la présidence de M. le général Moulins. 

Distribution, à Brienon, des prix institués par le comice agri- 
cole en faveur des bons ouvriers et serviteurs de l'agriculture. 

Second tour de scrutin pour les élections au tribunal de com- 
merce. Sont élus pour l'arrondissement d'Auxerre : juges, 
MM. Piat et Dupré ; juges-suppléants, MM. Leclair et Sappin. 

20. — Publication de la loi exonérant de l'impôt foncier les 
terrains nouvellement plantés en vignes dans les départements 
ravagés par le phylloxéra. 

La Société auxerroise d'instruction militaire et de tir décide la 
réorganisation du bataillon d'instruction militaire. 



333 



TABLE ALPHABÉTIQUE DES DEUX PREMIÈRES PARTIES DE L* ANNUAIRE. 



liages 



38 

74 

129 

49 



81 



88 
99 



61 
17 

62 

26 



Académies 
Académie de Dijon 
Adjoints aux maires 
Adiminist. d'AgricuH., 
Administration civile 
Administration ecclé- ^ 

siastique 
Administ. financière 
Administ. de la justice 
Administ. militaire 
Administ. municipales 
des chefs-lieux d'ar- 
rondissements 
Agenda municipal 
Aliénés (asile dépaite- 

mental des) 
Ambassadeurs 

Archevêques et évèques 33 
Architectes des monu- 
ments hist. 132 
Archives de TYonne 53 
Armée de terre 39 
Arrondissements mari- 
times 40 
Assistance judiciaire (bu- 

reaux d*) 94 

Association des demoisel 

les économes, à Sens 135 
Association des anciens 
élèves du collège 
d*Auxerre 137 

-* du collège de Seos. 137 

Avocats I V. Tribunaux. 
Avoués ) 



pages 

Chapitre métropolitain 87 
Chefs-lieux de préfec- 
tures. 34 
Chemins de fer 1|8 
Chemins vicin. (serv.des) 122 
— (nomenclature et 

itinéraire des) 
Comices agricoles 
Comité departem. des 



123 
130 



404 enfants assistés 



59 



133 
93 

56 

95 
95 

64 



-des travaux hist. et 
soc. savantes 

Commissaires nriseurs 

Commission aèparle- 
mentale. 

^d*examen pour 1 ins- 
truction primaire 

— salles d'asiles 

— de surveillance des 
prisons departem. 

Commissions de statist. 130 

Commission d*inspect. 
des pharmacies 58 

Communes du départ, 
comp. chaque canton 53 

Communes du départe- 
ment ( superficie, re- 
venu, distances judi • 
claires, noms des can- 
tons et bureaux de 

poste) 

— (population, maires, 
adjoints, curés el ins- 
tituteurspar arrond). 74 

Comput ecclésiastique 3 
Conseil départemental 

dHnstruction publique 95 

— d*Etat '''" 



pages 

Cour des comptes 31 

— d'appel de Paris — 
Cours d'appel de France 32 
Courd'asissesdeVYdnne 88 
Cours de la lune » 

Cours de dessin indus- 
triel à Auxerre 
Cours gratuit de dessin 

d'Auxerre 
Cours normal d'insutu* 

trices 
Culte évangélique 
Curés 



134 

13i 

97 
87 

74 



D 

Délégués cantonaux 
Départements de la 

France 
Dépôt de mendicité 
Députés de TYonne 
Desservants 
Diocèse deSens 
Directrices des salles 

d'asile. 

E 



95 

34 

134 

49 

74 
87 

86 



65 



37 

3 
97 



r ^.MM Conseil de préfecture 
BanquedeFrancc(succ.) 102 «.g^néial de l'Yonne 
Bibliothèquesptibliques 131 p.®^.,» a'arrond 
Bureaux de la préfecture 49 Conseils d arrona. 



de postes 116 

-!- de nienfaisance 134 

Cadastre 

Caisses d'épargnes 

Calendrier 

Canal du Nivernais 

Chambres consultatives 
des arts et manufac- 
tures à Sens 

Chambre des députés 



102 

135 

3 

120 



133 



.^municipaux des chefs- 
lieux d'arrond. 
Conseils d'hygiène 
Conservateurs des hy- 
pothèques 
Conservations fores- 

tières 
Contributions directes 

(personnel) 
— indir. (person. 
Correspondants de 

l'Annuaire 



28tcoar de cassation . 



30 
49 
56 
57 

61 
58 

115 

37 

102 
114 

1 
31 



Eaux et forêts 
Eclipses.y. Phénomènes 

météorologiques 
Ecoles norm. primaires 
École prat. d'agriculture, 129 
Ecoles spéciales 41 

Enfants assistés 63 

Enregistrement et do- 
maines (personnel) 
Ères et supputations 

chronologiques 
Etablissements divers 
d'utilité publique 



115 



131 



Fêtes mobiles 
Foires de l'Yonne 

G 



3 
5 



Garnisons jOJ 

Gendarmer, de l'Yonne 101 

Gouvernement français 27 

II 

Haras ^^ 

Haute-cour de justice 31 

Hospices o2 

Huissiers ^^