Google
This is a digital copy of a book thaï was prcscrvod for générations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project
to make the world's bocks discoverablc online.
It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject
to copyright or whose légal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that's often difficult to discover.
Marks, notations and other maiginalia présent in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long journcy from the
publisher to a library and finally to you.
Usage guidelines
Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we hâve taken steps to
prcvcnt abuse by commercial parties, including placing lechnical restrictions on automated querying.
We also ask that you:
+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use thèse files for
Personal, non-commercial purposes.
+ Refrain fivm automated querying Do nol send automated queries of any sort to Google's System: If you are conducting research on machine
translation, optical character récognition or other areas where access to a laige amount of text is helpful, please contact us. We encourage the
use of public domain materials for thèse purposes and may be able to help.
+ Maintain attributionTht GoogX'S "watermark" you see on each file is essential for informingpcoplcabout this project and helping them find
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it.
+ Keep it légal Whatever your use, remember that you are lesponsible for ensuring that what you are doing is légal. Do not assume that just
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other
countiies. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can'l offer guidance on whether any spécifie use of
any spécifie book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner
anywhere in the world. Copyright infringement liabili^ can be quite severe.
About Google Book Search
Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps rcaders
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full icxi of ihis book on the web
at |http: //books. google .com/l
Google
A propos de ce livre
Ceci est une copie numérique d'un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d'une bibliothèque avant d'être numérisé avec
précaution par Google dans le cadre d'un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l'ensemble du patrimoine littéraire mondial en
ligne.
Ce livre étant relativement ancien, il n'est plus protégé par la loi sur les droits d'auteur et appartient à présent au domaine public. L'expression
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n'a jamais été soumis aux droits d'auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en maige du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par l'ouvrage depuis la maison d'édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes d'utilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages apparienani au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il s'agit toutefois d'un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées.
Nous vous demandons également de:
+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l'usage des particuliers.
Nous vous demandons donc d'utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N'envoyez aucune requête automatisée quelle qu'elle soit au système Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer
d'importantes quantités de texte, n'hésitez pas à nous contacter Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l'utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile.
+ Ne pas supprimer l'attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d'accéder à davantage de documents par l'intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la légalité Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilité de
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n'en déduisez pas pour autant qu'il en va de même dans
les autres pays. La durée légale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays à l'autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier
les ouvrages dont l'utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l'est pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut être sévère.
A propos du service Google Recherche de Livres
En favorisant la recherche et l'accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le français, Google souhaite
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l'adresse fhttp: //book s .google . coïrïl
i'
y S 4-
ANNUAIRE
HISTORIQUE
DU DÉPARTEMENT DE L'YONNE
RECUBIl DB DOCUMENTS AUTHEKTIQUES
OBSTINÉS A PORaBR LA STATISmUB DÉPARTEMBirTALB
AUXERRE
G. BODILLÉ, ÉDITEUR, RUE DE PARIS, 31
r.Hn TOUS lis LIBRAISKS DU D^PAHTKHtNT
1888
\I Annuaire histonqne et statistique de V Yonne pour 1887, conte-
nait, dans sa troisième partie les travaux et documents suivants :
40 Restif de la Bretonne, par M. Ch. Moiset.
2o Histoire de l'abbaye de Vauluisant, par M. H. Bouvier.
3<> Lettres inédites de Valentin Jamerey Duval, par M. H. P.
40 Le petit Séminaire de Cerny, par M. Francis Molard.
5® Essais historiques sur la commune de Branches, par M. A. -M. Mo-
reau.
* 60 Etude historique et statistique sur le canton de Gourson-les-Garrières,
par M. E. Duché.
' 7o IjCS Tombes de Véglise de Thôpital des Fontenilles, à Tonnerre, par
M. Edmond Regnault.
8*> Jardinville ou croyances, coutumes et superstitions qui existent
encore à la fin du xix® siècle dans un coin des départements de
l'Yonne, du Loiret et de Seine-et-Marne, par M. Ernest Gherest.
90 Une Emeute religieuse à Saint-Mathurin de Larchant, par M. Fran-
cis Molard.
lOo Une enquête au xvi® siècle, par M. Delaune-Guyard.
llo Paul Bert.
120 Jacques Mignard.
130 Mercuriales de l'Yonne en 1885.
140 Résumé des observations météorologiques de 1886.
150 Evénements généraux et Ioctux.
Les Planches publiées dans V Annuaire 1887, sont
Portrait de Restif de la Bretonne.
Plan de l'Abbaye de Vauluisant.
Tombeau de la Ghapelle de Vauluisant.
Vitrail de la Ghapelle de Vauluisant.
Plan de Branches avant 1789.
Portrait de Paul Bert.
/^6^+. TABLE PAR ORDRE DES MATIÈRES.
Correspondants 1
PREMIÈRE PARTIE.
Ères et supputations chronologiques. . . 3
Comput ecclésiastique —
Quatre-temps ->
Fêtes mobiles —
Commencement des quatre saisons.. . -~
PhénoM.ènes météorologiqaes —
Tableau des plus grandes marées .... 4
Calendrier civil 5
Le?er et coucher du soleil —
Phases de la lune —
Foires de l'Yonne —
Agenda municipal 17
DEUXIÈME PARTIE.
CHAP. I*'. Documents généraux.
Puissances européennes 25
MÎDistres français .... —
Ambassadeurs et ministres français
près les puissances étrangères 26
Membres du gouvernement 27
Sénat --
Chambre des Députés 28
Conseil d'Etat 30
Cour de cassation 3t
Haute-Cour de justice —
Cour des comptes >. —
Cour d'appel ae Paris —
Cours d'appel des départements 3-2
.archevêques et Evêques français 33
Départements, préfets, chefs-lieux, po-
pulations, superficie, etc 34
Conservations forestières 37
Service forestier en Algérie —
Académies 38
Armée de terre ; 39
Corps de la marine. — Amiraux, vice-
amiraux, contre-amiraux 40
Arrondissements maritimes —
Ecoles spéciales 41
— centrale des arts et manufactures ■—
— — d'arts et métiers —
— supérieure du commerce 42
Ecole forestière — -
— des mines —
^ navale 43
— militaire de St-Cyr —
~ normale supérieure 44
Ecole polytechnique 44
— des ponts et chaussées 45
— vétérinaires —
Prylanée militaire de la Flèche 46
Kcole supérieure de pharmacie —
Ecoles d'agriculture —
Ecole de cavalerie de Saumur 47
Ecole de bergers 48
CHAP. 2. Département de l'Yonne.
SECTION I". ADMINISTRATION CIVILE.
Sénateurs et députés de PYonne 49
Préfecture de l'Yonne —
Conseil de préfecture —
Cabinet du Préfet —
Bureaux 50
Archives 53
Sous-Préfectures —
Communes composant chaque canton . —
Position géographique du département 55
Superficie en kilomètres —
Conseil général de l'Yonne 56
Commission départementale —
Conseils d'arrondissement 57
Conseils d'hygiène. — Vaccine 58
Commissions d'inspect. des pharmacies —
Médecins des enfants assistes -^
Service de la direction municipale des
nourrices de Paris 59
Comités de patronage des enfants assistés —
Administrations municipales des chefs-
lieux d'arrondissements 61
Architectes du départ, et desarrond.. 62
Asile départemental des aliénés —
Hospices communaux. Comm. adm. . . —
Service des enfants assistés 63
Prisons du département 64
Comm. de surveillance des prisons — —
Communes, superficie, revenu foncier,
distances judiciaires,nom du canton
et du bureau de poste auxquels
chaque commune appartient 65
Communes par arrondissement,popuIa-
tion, maires, adjoints, curés, desser-
vants et instituteurs 74
Récapitulation de la population, de la
sui)erficie et du revenu foncier. ... 83
Institutrices du département 84
Directrices des salies d'asile 86
SECTION II. ADMINISTRATION ECCLÉSIASTIQUE.
Diocèse de Sens 87
Chapitre métropolitain. —
Maison des prêtres auxiliaires, à Pon-
tigny, et succursale de Sens —
Grand séminaire diocésain —
SECTION III. ADMINISTRATION DE LA JUSTICE.
Cour d'Assises 88
Tribunaux de première instance —
Avoués^ avocats, etc. » —
Tribunaux de commerce 89
Justices de paix 90
Suppléants 01
Notaires —
Commissaires-priseurs 93
Huissiers —
Bureaux d'assistance judiciaire. . . — 9'i
SECTIOiN IV. ItfSTROCTION PUBLIQUE.
Académie de Dijon 95
Inspection de l'ïonne 95
Conseil départemental —
Inspecteurs de rinstruction primaire . . —
Délégués cantonaux —
Comm. d'examen (instruc. second.) . . . —
Comm. d'examen (instruc. primaire) . . —
Comm. d'examen (salles d asiles) .... —
Etablissements d'instruction — •
SECTION y. ADMINISTRATION MILITAIRE.
5" corps d'armée 99
Garnisons. 100
Gendarmerie lOl
SECTION TI. ADMINISTRATION FINANaÈRE.
Trésorerie générale 101
Direction des contributions directes et
du cadastre 102
Banque de France (succursale) —
Percepteurs et perceptions : 103
i\Iontant des rôles, etc —
Vérificateurs des poids et mesures. : . 1 14
Direction des contributions indir —
Inspections et sous-directions —
Enregistrement et domaines 115
Eaux et forêts 1 16
Postes et télégraphes —
SECTION TU. PONTS ET CHAUSSÉES.
Service ordinaire 118
Routes nationales —
Service hydraulic|ue —
Boréaux de Tingenieur en cfaef —
Service des ingénieurs ordinaires — —
Service d'études des lignes ferrées. . . 1 19
Ganaf du Nivernais et Haute Yonne. . 120
Seine et Yonne. — l*^® section —
Canal de Bourgogne. —
Service vicinal — Personnel. 123
Chemins de grande communication . . f 23
Chemins de ler 128
SECTION Vm. ÉTABLISSEMENTS DIVERS
D*UTILITÉ PUBLIQUE.
Administration de l'Agriculture... . 129
Ecole pratique d'agriculture —
Station agronomique de l'Yonne.... —
Haras —
Société centrale de l'Yonne —
Sociétés d'agriculture et comices agr. 130
Vétérinaires diplômés exerçant dans
le département 130
Bibliothèques publiques 131
Bibliothèqaes populaires —
Société pour la propagation de l'ins-
truction populaire —
Sociétés d'instruction militaire 132
Sociétés de sport et gymnastique. . . 131
Sociétés de tir 132
Inspection des monuments historiques —
Architectes des monumenls historiques —
Monuments classés —
Comité des travaux historiques.. . . 133
, I il II .1
Syndicat commercial de l'arrondisse- 132
ment d'Auxerre —
Syndicat des vins et spiritueux de
l'Yonne 133
Chambre consultative des Arts et Ma-
nufactures, à Sens —
Société des Sciences de l'Yonne —
Musée départemental —
Société des Architectes de i Tonne.. —
Société d études à Avallon 134
Société archéologique de Sens —
Cours gratuit de dessin —
Dépôt départemental de mendicité. . —
Bureaux de bienfaisance —
Association pour l'extinction de la
mendicité à Auxerre ^.... —
Société de cbarité maternelle d'Au-
xerre —
Association des demoiselles économes
à Sens 135
Caisses d'épargne<« —
Sociétés de Secours mutuels —
Association des anciens Elèves do
collège d'Auxerre ^137
Association amicale des anciens Elè-
ves du collège et du lycée de Sens. —
Sociétés musicales 138
TROISIÈME PARTIE.
Statistique, Sciences et Arts.
MÉLANGES.
Une partie de main chaude à Sens^
au XV* siècle, par M. C. Moiset... ^
Recherches sur l'état social des ha*
bitants du Comté d'Auxerre en 1666
(impôts, cultures, bestiaux, popu-
lation)^ par M. Quantin 8
Mémento sur la cathédrale de Sens et
les services qu'on y a célébrés vers
la fin du xvm* siècle, par M. F.
Molard 53
Mon Herbier tératologique, ses divi-
sions, ses notes, ses raretés, par
M.Déy 60
Notes sur le Château de Moutot et
ses propriétaires, par M. Edmond
Regnault 92
La Police à Saint-Florentin en 1708,
par M. C. Moiset 103
Les Bohémiens dans l'Yonne, par
M.F.Molai-d 114
M. Charles Flandin,par M. E. Duché. 117
Notice historiq^ue et statistique sur le
tribunal de simple oolice d'Auxerre,
par M. U. Richard. 13»
Les incendies de 1722 et de 1785 à
Neoilly, par M- A.-M. Moreau. ... 175
Un mariaiee de serfs (note pour ser^
vir à l'histoire du servage daus
l'Yonne), par M. F. Molard 187
Mercuriales des principaux marchés
du déparlement 191
Evénements généraux. 205
— locaux 221
ANNUAIRE
HISTORIQUE ET STATISTIQUE
DU DÉPARTEMENT DE L'YONNE.
CORRESPONDANTS DE L'ANNUAIRE:.
MM. Baltet des Cotteacx Gaston, à Troyes-
BiLLRAU, ancien instituteur communal^ à Villiers-Saint-Benoit.
Blanche, propriétaire, aux Dalibeaiix, près Saint Fargeau.
Chastellux (comte de), au château de Chastellux.
CoTTEAU ^, ancien président de la Société géologique de France,
président de la Société des sciences de rVoiine, à Auxerre.
Defer E., curé des Noërf, près Troyes.
Delaune-Guyard, prop lié taire, à Rigny-le Perron.
Déy, à Vendôme.
Duché, conseiller général, docteur en médecine, à Ouanne.
GiMEL ^y directeur des Contributions directes, à Lille.
IIUMBERT, professeur au Lycée, à Sens.
MoLARD, archiviste du département de l'Yonne, à Auxerre.
MoiSET (Charles), à Saint- Florentin.
MOiNCEAUX, secrétaire de la Société des Sciences historiques et
naturelles de TYonne, à Auxerre.
A. -M. MoREAC, à Branches.
Petit (Ernest), conseiller général, à Vausse, près Châtel-Gérard.
1888. 1
PouY, correspondant du ministère pour les travaux historiques, à
Amiens.
QuANTiN ^, ancien archiviste du département de l'Yonne, vice-
président honoraire de la Société des Sciences, à Auxerre.
Regnault, avocat à la Cour d'appel de Paris.
RozE, propriétaire, à Tonnerre.
Thierry (Félicien), au château de la Vieille-Ferté.
Verrollot-d'âmbly, propr., à Ghaumançon, commune de Migcnnes.
PREMIÈUE PARTIE.
CAIiEMDlflER.
ÈRES ET SUPPUTATIONS CHRONOLOGIQUES •
POUR L*ANNÉE 1888.
Année 1888 du Calendrier Grégorien établi en octobre 1582, depuis 306 ans ; elle
commence le !•' janvier.
— 1888 du calendrier Julien, commence le 13 janvier. — Les Russes ont conservé
Tannée Julienne, qui est maintenant en avance de 12 jours sar la nôtre.
Ainsi, lorsque nous sommes au 1*' janvier, le calendrier russe indique
13 janvier. On a l'habitude dans les correspondances d'exprimer celte
différence ainsi, le 1/13 janvier.
— 96 du calendrier républicain français, commence le 23 septembre 1887 et
l'année 97 commence le 22 septembre 1888.
— 5648 de l'ère des Juifs, commence le 19 septembre 1887 et l'année 5649 com-
mence le 6 septembre 1888.
— 1305 de l'Hégyre ou ère des Turcs, commence le 19 septembre 1887, et Tannée
1305 commence le 7 septembre 1888.
— 6601 de la période Julienne.
Comput ecclésiastique.
Nombre d'or en 1888 8
Epacte XVII
Cycle solaire . 21
Indiction romaine 1
Lettre dominicale A G
Quatre-Temps,
Février 22, 24 et 25.
Mai .23, 25 et 26.
Septembre 19, 21 et 22.
Décembre 19, 21 et 22.
Fêtes mobiles.
Septiiagésime 29 janvier.
Cendres 15 février.
Pâques 1*' avril.
Rogations 7, 8 et 9 mai.
Ascension 10 mai.
Pentecôte 20 mai.
Trinité 27 mai.
Féle-Dieu 31 mai.
1*' Dimanche de TA vent . 2 décembre.
COHMËNCEHErfT DES QUATRE SAISONS, TEMPS MOYEN DE PARIS.
Printemps, le 20 mars, à 4 h. 5 m. du mat. I Automne, le 22 sept., à 3 h. 2 m. «lu soir.
Été, le 21 juin, à h. 23 m. du matin. | Hiver, le 21 décembre, à 9 b. 12 m. du m.
PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES'**.
Eclipses pour 1888.
Eclipse totale de lutie, le 28 janvier, visible à Paris.
Eclipse partielle de soleil, le 11 févrinr, invisible à Paris.
Eclipse partielle de soleil, le 8 juillet, invisible à Paris.
EcUj^se totale de lune, le 23 juillet, en partie visible à Paris.
Ecliipse partielle de soleil, le 7 août, invisible à Paris.
* Ces différentes ères et suppuUiions cbrouologiques ont été espliquées dans les
tomes 1 et 11 de la première série de r.\Dnuaire (années i837 ^t i838).
Le jour astronomique est de 24 heures.
>«
TABLEAU DES PLUS GRANDES MAREES DE L'ANNÉE 1887.
Le soleil el la lune, par leur attraction sur la mer, détei minent des marées qui
se combinent eosemble et qui produisent les marées que nous observons. La marée
composée est très grande vers les syzygies ou nouvelles et pleines lunes. Alors elle
est la somme de.> marées partielles qui coïncident. Les marées des syzygies ne
sont pas toutes également fortes, parce que les marées partielles qui concourent
à leur production varient avec les déclinaisons du soleil et de la lune, et les dis-
tances ae ces astres à la terre: elles sont d'autant plus considérables que la lune
et le soleil sont plus rapprochés de la terre et du plan de l'équateur. Le tableau
ci-dessous renferme les hauteurs de toutes les grandes marées pour l'année 1888^
Jours et he
ares d
es j
nooTelU
ïs et pleines lunei
i.
Hauteur
de la marée.
Janvieu. . .
N.
L.
le 13
1
1 'à
8 h.
48 m.
matin . . . 0.90
P.
L.
le 28
, a
11 h.
28 m.
soir. .
. 0.94
FÉVRIE». . .
. N.
L.
le 12,
a
Oh.
2 m.
matin .
0.90
P.
L.
le 27,
à
Oh.
7 m.
soir. .
1.07
Mars. . . .
N.
L.
le 12
•
1 a
4 h.
30 m.
soir. .
0.89
P.
L.
le 27,
•
a
l'h.
17 m.
soir. .
1.15
Avril. . . .
N.
L.
le 11,
a
9 h.
17 m.
matin .
0.86
P.
L.
le 26
a
6 h.
31 m.
matin .
. 1.13
Mai . . .
. N.
L.
le 11,
1
a
1 h.
33 m.
matin .
0.81
P.
L.
le 25,
a
1 h.
49 m.
soir. .
. 1.04
Juin. . . .
N.
L.
le 9,
à
4 h.
43 m.
soir.
. 0.77
P.
L.
le 23,
à
9 h.
17 m.
soir. .
. 0.95
Juillet. . .
. N.
L.
le 9,
à
6 h.
26 m.
matin .
. 080
P.
L.
le 23,
à
5 h.
54 m.
malin .
. 0.92
Août. . . .
N.
L.
le 7,
à
6 h.
30 m.
soir. .
0.89
P.
L.
le 21,
à
4 h.
30 m.
soir. ,
. 0.92
Septembre. .
N.
L.
le 6
%
a
5 h.
5 m.
matin .
. 1.02
P.
L.
le 20
a
5 h.
34 m.
matin .
. 0.92
Octobre. . .
N.
L.
le 5.
1
a
2 h.
43 m.
soir.
. 1.12
P.
L.
le 19
> à
9 h.
18 m.
soir.
. 0.88
Nos EMBRK.
. N.
L.
le 4
, à
Oh.
12 m.
matin
. 1.11
P.
L.
le 18
, à
3 h.
25 m.
soir.
. 81
Dkcebibre .
. N.
L.
le 3
) 3
1» h.
15 m.
malin
. 1.04
P.
L.
le 18
. a
10 h
50 m.
matin .
0.77
On a remarqué que, d;ins nos ports, les plus grandes marées suivent d'un jour
el demi la nouvelle et la pleine lune. Ainsi, on aura l'époque où elles arrivent, en
ajoutant un jour et demi à la date dos syzygies. On voit, par ce tableau, que, pen-
dant l'année 1888, les plus fortes mirées seront celles des 29 février, 29 mars,
27 avril, 27 mai, 7 septembre, 7 octobre, 5 novembre et 4 décembre. Ces marée*^,
surtout celles des 29 mars, 27 avril, 7 octobre et 5 novembre, pourraient occasionner
quelques désastres, si elles étaient favorisées par les vents.
Voici l'unité de hauteur pour quelques ports :
Port de Brest 3 m. 21c.
Lorient. ..... 2 21
Cherbourg. .... 2 82
Granville 6 15
Port de Saint-Malo . . . . 5 m. 68 c.
Audierne 2 00
Croisic 2 50
Dieppe. ..... 4 40
L*nnité de hauteur à Brest est connue avec une grande exactitude. Elle a été
déduite d'un grand nombre d'observation ^ de hautes et basses mers équinoxiales.
La moyenne de ces observations a donné 6'"415 pour la différence entre les hautes
et basses marées ; la moitié de ce nombre ou 3'"21 est ce qu'on appelle « l'unité de
hautfur. y>
Pour avoir la hauteur d'une grande marée dans un port, il faut multiplier la
hauteur de la marée prise dans le tableau précédent par l'unité de hauteur qui con-
vient à ce port.
ExEUpLE. Quelle sera à Brest la hauteur de la marée ^ui arrivera le 19 sep-
tembre, un jour et demi après la syzygie du 17 ? — Multipliez 3 m. 21 c, unité ae
hauteur à Brest, par le facteur 1.15 de la Table, tous aurez 3 m. 69 c. pour la
hauteur de la mer au-dessus du niveau moyen qai aurait lieu si l'action du soleil
et de la lune venait à cesser.
Année 1888
JANVIER.
Les jours croissent pendant ce mois de 4 heure 3 minutes.
B
*5
5 "
-i «
Xî
o
a
9
•O
S
FÊTES.
•
11
•
B
_2
•
B
^ 9
» B
^ D
> s
"S o
ce
>-
O —
« •
s ««
•■"
w «
«
5 =
w^
^ —
ô-s
M
•«
•O
*^
FOIRES DE L'YONNE
Les petites foires d'Auxerre'
da 1" lundi de chaque mois
et les marchés aux bestiaax
de Toary du 1" samedi sont
indiqués ici.
DiM.
'lundi
mard
merc
jeudi
vend
IScilll.
DlM.
locdi
iLard
merc
jeudi
vend
sam.
DlM.
lundi
mard
merc
|]eudi
Teni
sam.
lOlM
|lundi
mard
merc
jeudi
vend
DlM.
luDdi
mard
lï
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
23
24
25
26
27
28
29
30
31
Circoncision.
s Macaire.
sle Geneviève,
s Uigobert.
s Siméon S.
Epiphanie,
Noces.
s Lucien, m.
s Julien,
s Paul, 1" er.
s Théodore,
s Arcade.
Bap. deN. S.
s HilairC; p.
s Maur.
s Guillaume.
s Antoine, ab.
Lu. de s. V.
s Sulpice.
s Nom de Jésus
s Scbolastique
s Vincent, m.
s lldefonse.
s Babytas.
G. de s. t'îiul.
sle Paule.
s Jean Ghrys.
s Cyrille.
Septîuigésime
sle Balhiidc.
s Théodule.
h n
Il ii>
h m
b
7»6
4 11
18
41.4^
9§15
7 56
4 12
10
6^56
l)5-.'î4
7 56
4 14
•20
9 8
10 29
7 56
4 15
•21
10 22
10 58
7 56
4 16
22
11 37
Il 25
7 55
4 17
23
— —
11 52
7 55
4 18
24
Ogî)3
Uë20
7 56
4 19
•i5
25 8
0"5o
7 54
4 20
26
3 24
1 24
7 5i
4 22
27
4 39
2 3
7 53
4 23
•28
5 /i9
2 50
7 53
4 24
29
6 53
3 45
7 52
4 20
1
7 47
4 46
7 52
4 27
2
8 32
5 52
7 51
4 2%#
3
9 10
6 59
7 50
4 3»
4
9 41
8 5
7 50
4 31
5
10 8
9 10
7 49
4 33
6
10 32
lu 14
7 48
4 34
7
10 U
Il 17
7 47
4 36
8
11 16
— —
7 4C
4 37
9
11 39
01.19
7 45
4 39
10
0| 4
l"2«
7 44
4 40
11
0-32
2 'là
7 43
4 42
12
1
3 25
7 42
4 44
13
1 44
4 27
7 41
4 45
14
2 31
5 2o
7 40
4 47
15
3 2n
6 20
7 38
4 48
16
4 30
7 9
7 37
4 50
17
5 40
7 51
7 3U
4 52
18
6 531 8 28j
7 35
4 53
19
8 9
19 .Ui
2. Auxcrre. Joigny, Trelgny.
3. Vermenton.
5. Ghampignelles.
6. L'Isle, Saint-Bris.
7. Avallon, Quarré-les-,'
Tombes, Toucy. I
8. La Ferté-Loup. (fr,)
9. St-Florentin.
12. Villiers-St-Benoît.
13. Montréal
14. Ouaine.
16. Mailly-la-Ville.
17. Aillant, Chéroy, Cou-
langes -sur- Yonne,!
Noyers.
20. Appoigny, Lainsecq,
Neuilly.
21. Coulanges-I a-Vin.
22. Dannemoine, Mali-
23. Villeneuve-s- Yonne.
25. Bléneau, Charny, Mi-
gé, Pesselières (Sou-
gères), Vézelay.
26. Cussy-les-Forges.
27. Brienon, Vermenton,
Vallery.
28. Etais, Tonnerre, Vil-
leneuve-l'Archev.
29. Ancy-le-Franc, St-
Sauveur (2 jours).
30. Auxerre.
31. Gravant.
D. Q le 6, â il h. »2 m. du mat.
lN. L. le 13, à 8 h 48 m. du mat.
P. Q. îe 21, à 4 h. 89 m. du mal
P. L. le 28,à 11 h. 28 m. du soir,
6
FÉVRIER.
Les jours croissent pendant e^ mois de 4 heure 30 minutes.
B
O oa
4>
«B
1
73
SiFÈTES. g
•
•
•
u^
a
«
u o
J2
^
^ 5
« 9
-a 9
l -*.
Sf o
§S
flS
>- —
t> — «
.ru
V «
S «B
5,^
2
5«
"^
FOIRES
du Département.
merc
jeudi
vend
Sun
DlM.
uridi
mard
merc
jeudi
?end
<am.
DlM.
lunOi
mard
merc
jeudi
vend
%»in.
Djm.
lundi
tnard
merc
jeudi
vend
•^am.
OlM.
lundi
mard
merc
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
27
28
29
s Ignace.
PORIFICATION.
S Biaise.
s Mathias.
Seccagésime.
sle Agnès, v,
s Uotnuald.
8. Jean ùc M.
ste Appoline.
3 Nestor,
s Scverin.
Quinqwigés.
8 Valenlin.
Mardi-Gras,
Gendres.
ste Julienne.
5 Blanchard.
s Siméon.
Quadragéshne
s Gilbert,
s Fia icn, év,
Q. -Temps.
.s Meraut.
s Faustin.
s Se vérin.
Reminisctre.
S' Honorine
s. Romain
s Arille.
h
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
6
6
6
6
ô
16
16
G
m'h
33 4
32*4
3i;4
29 5
28 5
20 5
25 J5
23 5
22 5
205
IB|5
17;5
135
13 5
11
10
8|5
6,5
4 5
V5
115
5V)5
5
5
o
57
55
53
«15
49
47
45
m
55
57
58
2
3
5
7
8
ÎO
12
13
J6
17
18
20
21
23
2?»
26
2H
30
31
33
34
36
38
39
41
!i
m
h m
20
91
L26
9129
21
lo-
'42
9 = 57
22
ti
58
10 24
23
— .
10 53
24
U
314
U 36
'25
2|28
Og 2
26
3*
38
0545
27
4
42
1 36
2K
5
39
2 33
29
6
27
3 36
30
7
7
4 42
1
7
4''
5 49
2
8
9
6 r5
3
8
3'«
7 l^
4
8
57
9 3
5
9
19
iO 5
6
9
41
Il 7
7
10
5
— —
8
10
31
OS 9
9
il
2
l|ll
10
11
37
2 12
11
0g|9
3 11
1-2
I^JO
4 7
U
2
<.^
4 t8
14
3
17
5 44
16
4
30
G 23
16
5
46
6 57
17
7
5
7 28
18
8
24
7 58
•
1. Pourrain.
2. Champignelles.
3. Ravi ères, Test-Milon
(Sementron).
4. Drayes, Guerchy, Toncy.
5. Quarré-les -Tombes.
6. Âuxerre, Bussy-en-Othe.
9, Avallon, St-Fargeau^
Treigny.
10. Tannerre.
11. Charny, Joigny.
12. St~Martin-des-Gh.
13. Grandchamp, L'Isle,
St-Florentin.
14. Arces, Chailley.
15. Chastellux, Leugny,
Neuvy-Sautour, St-
Julien-du-Sault.
17. La Ferté-Loupière.
18. Lainsecq.
20. Dixmont, Lavau, Sé-
Seaux,Noyers,Précy.
[élisey.
22. Etais.
23. Cerisiers, Chablis,
Deffands (Saints).
24. Brienon, Vézelay.
25. Tonnerre.
r»fi 28. Courson, Pont-snr-
Yonne.
D. 0. le 4, à 7 h. 35 m. du soir. | P. Q. le 20, à 2 h. 9 m. du nriat.
?J. L. le 12, à b. 2 m. du mal. | P. L, le 27, à h. 7 »». du soir.
MARS.
Les jours croissent pendant ce mois de 4 heure 48 minutes.
a
a
£
9
o
[jeudi
vend
sam.
OlH.
bndi
mard
merc
jeudi
fyend
sam.
Dm.
lundi
mard
merc
jeudi
Tend
saiD.
DlM.
lundi
mard
merc
jeudi
?end
iiain.
Dm.
tundi
mard
merc
jeudi
vend
sam.l
o
s
SI
FÊTES.
52
«"o
e
FOIRES
da Département.
1 9 Aubin.
2 s Simpiice.
3 ste Cnné'guiide
4 OcwZi.
5 s Casimir,
6 s Jean de D.
7 s Thomas.
8 Mt'VarèTne.
9 S" Françoise.
10 Les AJartyrs.
11 lœiare.
12 s Constantin.
13 s Césaire.
14 s^ Valhilde.
lois Zacbarie.
8 Benuit.
ste Gerlrude.
ISiLa Passion.
19:8 Joseph.
20,8« Aline.
21; s Emile.
22.8 Victorien.
23's Siméoo.
24 s Simon, m.
25 Hameaux.
26 s Ludger.
^7 s Eu loge.
28 ste Dorothée.
29 s Contran.
30' Vendr. saint.
31 ste Balbine.
m
16
17
6 43
6 41
6 39
6 37
6 35
6 33
6 31
6 29
6 27
6 2tf
6 23
6 21
6 19
6 17
6 15
6 13
6 11
6 8
m
5 42
5 44
5 46
5 47
5 49
5 50
5 52
5 53
55
56
58
6
6
6
6
6
4
2
5 58
5 56
5 54
5 51
5 49
5 47
5 45
5 43
5 41
5
5
5
6
1
3
4
6
7
9
6
6
6
6
6
6
6 10
6 12
6 13
6 15
6 16
6 18
6 19
621
6 22
6 24
6 25
6 27
6 28
19
20
21
22
23
24
25
26
2
28
29
30
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
9g.f4
ir 2
0|l8
lg^30
2* 37
3 36
4 25
5 7
5 42
6 11
6 37
7
7 2-2
7 44
8 7
8 33
9 1
9 33
10 12
10 58
11 52
01.54
2" 3
3 18
4
5
7
36
56
1^
8 39
10
11 17
h m
^i26
85'55
9 27
10 3
10 ^4
11 32
0S27
1^27
2 31
3 37
4 42
5 47
6 51
7 54
8 56
9 59
11
Os 1
1*
1 56
2 48
3 35
4
4
5
5
16
52
25
55
6 23
6 53
7 24
7 5y
1. Champignelles, Fois
sy-l-Vézelay, Joux-
la- Ville , Sainpuits,
St-Martin-d'Ordon,
Sergines.
3. Toucy.
4. Druyes, Mailly-1-Ch.,
Quarré, Véron,
5. Auxerre.
6. Gravant, Ravières.
8. Egleny, St-Sauveur,
Thury.
10. Joigny, St-Germàin-
des-Champs , Ville-
neuve-l'AEchevêque.
12. Saint-Florentin.
13. Chéroy.
14. Es;riseIIes-l-Boc., Vézelay.
15. Ouaine.
16. Ferreux.
n.Bléneau, Trucy-8-;Y.
18i Magny.
19 Auxerre. Lainsecq, Ugny.
21. Chastellux, Montréal.
22. Avallon, Ghâtel-Cens.
23. L'Isle, St-Maurice-
anx-R.-H.
25. Leugny.
âO. GhaumoQt, Migé. Noyers.
27. Aillant, Neovy.Vermenton
28. Ancy-le-Franc.
30. Brienon, Uzy (Dome-
cy), Villeneuve-s-Y.
31. Charny, Les Ormes,
St-Père, Tonnerre.
D. Q. l e 5, à 3 h. m. 35 du mai . | P. Q. le 20. àS h. 35 m. du soir.
N. L. le 12^ à 4 h. 30 m. du soir | P, L. le 27, à 10 h. 17^. du soir.
I
8
AVaiL.
Les Jours croissent pendant ce mois de 4 heure 40 minutes.
s a
9 «
O M
^ s
'S
o
a
9
S
FÊTES.
Lever
du soleil.
Coucher
du soleil.
•
o
«
s
Lever
de la lune.
Coucher
dt la lune.
FOIHES
du Département.
DiM.I
lundi
mard
merc
jeudi
vend
sam.
DlM.
lundi
mard
merc
Jeudi
jvend
sam.
JDlM.
lundi
mard
merc
Ijeodi
(Tend
sam.
|DlM.
lundi
mard
merc
jeudi
jvend
|sam.
|DlM.
lundi
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
2^3
24
25
26
27
28
29
80
PaQCBS.
S Franc, de P.
s Alexandre.
s Édèse.
s Anibrolse.
aie Prudence.
s® Marie-Egy^>.
QUASIMODO.
Sie M trie.
s Fulbert,
s Léon, pape,
s Jules.
% TIburce.
s Maxime.
s Paterne.
s FiUOtHeux.
s Anicet.
s Purfoit. ■
s Léon, p. d.
ste Godcberte.
s Anselme,
ste Opportune
s Georges.
s Fidèle.
s Marc, évang.
s Marcetlin.
s Clet, p. m.
s Poîycarpe.
s Robert.
s Eutrope.
m
II
39
37
35
33
31
29
5 27
5 34
22
20
18
16
14
5
5
5
5
5
5
6 30)20
12
10
9
7
5
3
1
59
57
55
53
4 52
4 50
4 48
4 46
4 44
4 43
5
5
5
5
5
5
4
4
4
4
6 31
6 33
6 34
6 36
6 37
6 39
6 40
6 42
6 43
6 45
6 46
6 47
6 49
6 50
6 52
6 55
6 55
6 56
6^8
6 59
7 1
7
7
7
7
7
7
7
7
2
4
5
7
8
9
11
12
2(
2-i
23
24
25
26
27
28
29
1
2
3
4
5
6
7
9
10
M
12
13
14
15
16
17
18
19
20
5
5
5
n m
0S29
15 32
2*25
3 9
3 45
4 15
4 42
5
27
49
6 11
6 35
7 2
7 33
8 8
8 51
9 41
10 38
11 43
0S53
2?' 8
3 1^5
4 46
6 8
7 31
8 *N3
10 11
11 20
h
m
81
140
9g
326
10
20
li
20
0s23
1?29
2
34
3
39
4
42
5
45
6
48
7
o
50
MO
7
50
8
52
9
53
10
5:i
11
50
Ca43
1 Ë31
2^13
2
50
3
22
3
52
4
20
4
49
5
19
5
52
6
30
7
16
8
9
1. Flogny, Pesselières
(Sougères) , Saint-
Julien-du-Sault.
2. Arthonnay, Auxerre,
Joigny, L'Isle, Ville-
neuve-la-Guyard.
3. Bazarnes, Courson,
Saint-Fargeau.
5. Champignelles , St-
Valénen, Villeneuve
les-Genêts.
7. Toucy.
8. Saint-Jullen-du-S.
9. Grandohamp. Praooy, Str{
Florentin, St-Léger.
10. Piffonds.
12. Villiers-St-Benoît.
13. Chevillon.
15. Lainsecq, Rogny.
16. Perreux, Vézâay.
20. Mailly-la-Ville.
21. Saint-Privé.
22. Cussy-ies-Forges.
23., L'IsleJest-Milon (Se-
mentron), Moutiers.
24. Qaarré-1-Tomb., Viimeuf.
25. Coulanges-s-Yonne,
Lavau.
26. Chastellux, Sépeaux.
27. Brienon, Ligny, St-
Wlartin-sur-Ouanne .
28. Domats, Tonnerre.
29. Villefranche.
30. Domecy-s-Cure, Sens
(franche), Vermen-
ton, Venizy,
D. Q. le 3, à Oh. 51 ra. da soir.
N. L. le 11, à 9 b^ 17 m. du mat.
P. Q.le19, àOh. 2 m. dusJ .
P. L. le 26, à6 h. 31 m. du mat.
9
MAI*
Les jours croissent pendant ce mois de 4 heure 16 minutes.
B
S s
o «
■3
e
FÊTES.
«
,
•
•
t.-:
a
9
fc* s
£«
s
Ë S
£§
^2
2 S
«
g: ^
o —
9 «
a> «s
CB
5^
s
5«
FOIRES
du Département.
mard
merc
jeudi
end
sam.
DlM.
lundi
mard
merc
[jeudi
vend
sam.
DlH.
lundi
mard
merc
peodi
vend
sam.
DlH.
lundi
mard
mec
jeudi
vend
sam.
lundi
irard
merc
jeudi
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
SS.Phil. eijac
s Âthanase.
sie Croix,
ste Monique.
Conv.de s Aug.
Rogaiioni.
St Stanislas
s Désiré
s Grégoire.
Ascension.
s Alhanase.
s f'ancrace.
n)
13 U Servais.
14
15
16
17
18
19
20
2i
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
s Pacôme.
s Isidore.
s Parfait,
s Pascal,
ste Venance.
Virgile Jeûne.
PE^TECÔTE.
s Hospice.
s*«s Reliques.
Q.- Temps.
8. Vitai.
s U'bain.
»fe Jolie.
Trinité.
s Germain,
s Léger.
^ Félix
Fbte-Dibu.
h
4 41
4 39
4 38
4 36
4 34
4 33
4 31
4 30
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
2?<
27
25
24
23
21
20
19
17
16
15
14
4 13
4 12
4 10
4 9
4
4
4
4
4
4
4 4
8
8
7
6
5
4
h
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
m
14
15
17
18
20
21
22
24
25
27
28
29
31
32
33
35
36
37
38
40
41
42
43
45
46
47
^48
49
m
51 j
52
21
22
23
24
25
26
27
i8
29
30
1
2
3
4
6
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
lit
D. Q. le 2, à 1 1 11. 86 m. du soir.
N. L. le 11, à 1 il. j33 m. du mat.
0120
13- 9
1 48
2 20
2 48
3 12
3 34
3 55
4 17
4 40
5 5
5 34
6 8
6 48
7 35
8 30
9 31
10 38
11 49
IS 8
2^18
a 3H
4 59
6 22
7 43
8 59
10 6
11 1
11 46
0^22
h
91 K
IO5I3
11' 19
0|25
1
2
5
31
35
38
4 40
5 42
6 45
7 47
8 48
9 46
10 41
11 30
0|13
o^m
1 24
1 53
2 21
2 48
3
3
15
46
4 21
5 5
5 52
^ 50
7
9
55
3
10 12
1. Chablis, Le Deffand
(Sainte), Neuvy.
2. Âvallon.
3. Ancy-le-Franc, Andryes,
Champigoelles, Perrease
4. Mailly-le-Châteaa.
5. Charay, Montréal, Toucy.
6. Bléneau, Courson,
St-Léger, Thorigny.
7. Auxerre, Noyers.
8. Arces.Chéroy, Dannemoine
9. Chàtel-Censoir, La
Ferté-Loupière, St-
Sauveur, Tanlay.
10. Appoigny.
11. Chassy, Neuilly.
12. Joigny (franc), Sen-
nevoy-le-Ba&.
14 Auxerre, St-Florentin.
15. Aillant, Ravières, Vézelay.
16. Ferreux.
17. Cerisiers.
18. Egriaelles-le-Bocage,
Vermenton.
19. Taingy.
21. ChaiUey, Llsle, Vil-
leneuve-la-Guy ard.
22. St-Julien-du-Sault.
23. Arthonnay, Graadcbamp.
24. Malicorne, j|
25. Brienon, Lainsecq,
Sergines.
26. St-Germain-des-Ch.,
Tonnerre.
28. Ouaine, Quarré-l-T.
31. Foissy-les-Vézelay.
P. Q. le 1 8, à 1 i h. 14 m. du soir.
P.L. le 25, à Ih. 49 m. du soir,
10
JUIN.
Les jours croissent de 17 minutes jusqu'au 20 et décroissent ensuite
de 5 minutes jusqu'au 30.
e
si
^ .2
•
•g
V
ft«S
s
FÊTES.
ever
solei
uche
sole
J5
r
5^
^%
h
a> «s
® 5
x: 9
« —
;3 ce
o —
vend
sam.
DlM.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
sam.
DlH,
lundi
mard
merc
jeudi
vend
^am.
DiH.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
sam
DlH.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
sam.
1
2
3
4
»
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
s Pamphiie.
s Pothin.
ste Clotilde.
s® Sophie .
s Lié.
s Claude, év.
Oct. Fête Dieu
s Médard.
ste Angèie.
s Landry.
s Barnabe.
s Théot me.
s Antoine.
s Ruffin.
s Modeste.
s Fargeau.
s Avil.
s Amand.
ssGervaisf't Pr
s Sylvère, p.
s Leufroi.
s Paulin,
s Jacques,
s Jean-BapL
s Guillaume.
â Hnbohin.
s Crescertl.
s LouberL
s Pierre et s P.
Comm.s Paul
Il ni
h lYi
4 3
7 53
4 2
7 54
4 2
7 55
4 i
7 56
4
7 57
4
7 57
4
7 58
3 59
7 59
3 5»
8
3 59
8
3 58
8 1
3 58
8 1
3 58
8 2
3 58
8 2
3 58
8 3
3 58
8 3
3 58
8 4
3 58
8 4
3 58
8 4
3 58
8 5
3 58
8 5
3 58
8 5
3 59
8 5
3 59
8 5
3 59
8 5
4
8 5
4
8 5
4 1
8 5
4 J
8 5
4 2
8 5
22
23
24
25
26
27
28
29
30
1
2
3
4
5
6
7
H
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
FOIRES
du Département.
h II)
h m
OS 52
11.819
l5l7
0S25
lÛO
1^29
2 2
2 32
2 23
3 34
2 45
4 36
3 9
5 39
3 37
6 /il
4 9
7 41
4 47
8 37
3 32
9 29
6 21
10 li
'7 24
iO 54
8 29
11 28
9 38
11 58
10 49
— —
OS 3
0125
I^-'IS
0551
2 3»)
1 17
3 55
1 45
5 15
2 16
6 33
2 53
7 45
3 38
8 47
4 31
9 38
5 33
10 10
6 4/!
10 53
7 52
11 20
9 2
11 45
10 10
— — —
11 16
1. Saint-Fargeau, Ville-
neuve-8-Y. (franche).
2. Chastellux , Neuvy-
Sautour, Toucy.
4. Auxerre, Gussy-l-F
5. Champcevrais, St-Léger.
6. Cudot, Noyers, Poarrain,
Treigny.
7. Champiçnelles, Méli-
sey, Samt-Valérien.
8. Bussy-en-Othe, Pes-
selières (Sougères).
9. Joigny.
10. Coulanges-s-Yoïme.
li. CouIanges-la-Vin., Ligny,|
Montréal, Pnrnoy, Saint-'
Florentin.
15. Thury, Vézelay,
16. Appoigny, Ferreux.;
17. Mailly-la-Ville.
18. Châtel- Gérard, La
Celle-Sûint-Cyr.
19. Gravant, Leugny.
20. Dixmont, Lavau, Ro-
gny»
22. Saint-Sauveur.
23. Avallon.
%^. VilIeneuve-rArcbeYÔqne.
S" . FIeury,Joux-la-VilIe,
St-Martin-d'Ordon.
27. L'Isle, Saintpuits.
28. Courson.
29. Brienon, Etais.
30. Ancy-le-Franc,Char-
ny. Tonnerre, Toucy.
*
D. Q. le 1, à 1 h. 3 m. du soir.
N. L. le 9 à 4 h. 43 m. du soir.
P. 0.1' 17, à 6 h. 59 m. du mat.
P. L. le 23, à 9 h. 17 m. du soir
44
JUILLET.
Les Joars décroissent pendant ce mois de 56 minutes.
«
.S
*5
S8
9 O)
O «
"'.2
o
s
FÊTES.
•
'
.
•
».— *
s
«
u o
»l
^2
s
*- 9
« a
JS 9
£2
-Sa
•o
Couc
du so
.s
2
S —
délai
FOIRES
du Département.
DlH.
landi
mard
mcrc
ijeudi
vend
sam.
DlH.
lundi
mard
merc
Heudi
vend
sam.
Dut.
lundi
mard
merc
Ijciidi
vend
;$ara.
i3lM.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
sam.
Dm
lundi
mard
1 ste Eléonore.
2 Visitation ste V.
3 8 Thierry.
4 ste Berthe.
5 s Zoé.
6 s Tranquille.
7 ste Aubierge.
S s Procope.
9 s Cyrille.
10 sic Félicité.
li Tr s Benoit.
12 s Gualbert, ab
13 î> Eogène.
14 Fête ua«»0!.ale
15 s Henri.
16 s Eifsla e.
17 s Alexis.
18 s Clair.
19 s Vincent de P.
20 «le Marguerite
21 H#VicLor m.
22 ste iViarie-Mad
23 s Apollirtaire
24 ste Christine.
25 s Jacques, ap.
26 ste Anne.
27 9 Panlaléon.
28'Tr. s Marcel.
29'sle Marthe, v.
30's Abdon.
31 's Germain, év.
tl m
h ni
h II!
h m
4 3
8 4
22
Og 7
0|20
4 3
8 4
23
Og'28
1* 23
4 4
8 4
24
50
2 26
4 5
8 3
25
1 13
3 28
4 5
8 3
26
1 39
4 30
4 6
8 3
27
2 V
5 31
4 7
8 .:
28
2 45
6 30
4 8
8 1
29
3 28
7 24
4 9
8 1
1
4 18
8 13
4 9
8
2
5 46
8 55
4 10
8
3
6 20
9 31
4 11
7 59
4
7 29
10 2
4 12
7 58
5
8 4n
10 30
4 13
7 57
6
9 53
10 56
4 14
7 56
7
Il 7
11 21
4 10
7 56
8
0|;22
Il 48
4 17
7 55
9
1"39
— —
4 18
7 54
10
2 50
0317
4 19
7 53
U
4 13
5 50
420
7 5i
12
5 26
1*30
4 21
7 50
13
6 32
2 IS
4 22
7 49
14
7 27
3 15
4 24
7 48
15
8 13
4 20
4 25
7 47
16
8 50
5 30
4 26
7 46
17
9 20
6 41
4 27
7 44
18
9 46
7 51
4 29
7 43
19
10 10
H 59
4 30
7 42
20
10 32
10 5
4 31
7 40
2l
10 53
Il U
432
7 39
22
11 16
0|13
4 34
7 38
2.
il 41
1* 16
2. Auxerre.
3. Aillant, Quarré-les-
Tombes.
4. Mailly-le-Château.
5. Champignelles, Lain-
secg.
6. Ravière8,Vermenton.
7. Toucy.
8. Noyers.
9. Ligny, Saint-Floren-
tin, Sépeaux.
10. Bléneau.
11. Egriselles-le-Bocage,
Villiers-Saint-Benoit
(2 jours).
12. Montréal.
14. Joigny.
17. Chastellux, Deffand
(Saints).
18. Treigny.
22. Auxerre.
23. Yézelay.
23. Armeau, St-Fargeau
26. Châtel-Censoir.
27. Brienon.
28. Tonnerre.
31. Migé.
D, Q. le 1, à 4 h. 2 m. du tnat.
S. L. le 9, à 6 h. 26 la. du raat.
P. Q. le 1 6, à h. 22 m. du soir.
P. L. le 23, à 6 h. 54m. du mal.
D. Q, le 30, à 8 h. 39 m. du soir.
12
AOUT.
Les jours décroissent pendant ce mois de ^ heure 35 minutes.
V
s
•
» •
O
ëS
a
V
o w
s
^ cd
T3
«
FÊTES.
«
•
a
rer
lune.
•
ver
olei
2 «
■«"o
et
0) m
2 *
a> co
ce
^53
5^
V
^ -"
o -S
s
•^
FOIRES
du Département.
merc
jeudi
vend
sam
DlM.
lundi
mar.
merc
jeudi
vend
sam.
DlM.
lundi
oaard
merc
jeudi
vend
sam.
DlM
lundi
mard
merc
jeudi
veit a
sam.
DlM.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
s Pierre.
8 Etienne,
sic Lydie,
s Dominique.
s Yon.
Trans. deN. S.
s Gaëtan.
s Justin.
s Amour,
s Laurent, m.
ste Suzanne,
ste Glaire, v.
sHippoljle,m.
s Eusèhe.
Assomption
s Roch.
s Mammès.
ste Hélène.
s Louis, év.
s Bernard, d.
s Privât.
s Syraphorien
s Sidoine,
s Barlûélemy
s Louis, roi
sZépbirin.
s Césaire.
s Augustin, év.
Décoii. s J.-B.
s Fiacre.
s Ovide.
m
35
36
38
39
40
4 42
43
45
46
47
49
50
52
4 53
4 54
4 56
57
59
4
i
5
5
5
5
5
5
1
3
4
6
h
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
m
36
35
33
32
30
29
27
25
24
22
2U
18
17
15
i:^
U
10
8
6
4
2
u
7
5 8
5 10
5 11
5 13
5 14
5 16
5 17
6 58
6 56
6 54
6 5:2
6 50
6 48
6 46
6 44
6 42
U
25
26
27
'2S
29
30
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
m h
III
05 9
8»
0^42
2 S 18
3"19
4 19
1
2
3
4
5
6
7
8
10
Jl
0.
22
3
4
5
6
6
7
7
8
8
8
9
9
lu
10
11
22
9
41
7;
15'
27
41
56
12
29
45
1
mm
O
6
6
7
8
8
9
9
9
10
10
11
15
6
51
30
4
33
<•
26
52
20
51
28
14 —
20
19
7
47
20
47
12
34
56
18
42
9
39
16
24!ll 59
0312
1b 4
2' 5
3 12
4 2-2
5 «M3
6 42
7 49
8 55
9 59
il 2
OS iS
1^ 7
2 7
3 4
1. Noyers.
2. Chaiïipignelles.
4. Avallon, Toucy.
5. Saint-Léger.
6. Auxerre,
10. Joigny, Vermenton.
12. Prunoy, Si- Martin -
des-Champs.
13. Quarré -les -Tombes,
Saint-Florentin.
15. Saintpuits.
16. Courson, Ferreux,
Pont-sur-Yonne, Ra-
vières, Viilen.-s-Y.
17. Neuilly.
18. Yézelay.
20. Ligny.Pesselières.Vincalies.
21. Chastellux.
22. Rogny.
23. Moutiers, Saint-Ger-
main-des-Champs .
24. L'Isle,Magny,Neuvy-
Sautour, Ferreuse. I
25. Charny,'Châtel-Cen-
soir , Coulanges-la-
Vineuse, Leugny,Ma-|
ligny, Saint-Julien-j
du-Sault, Tonnerre,!
Viilen.-la-Guyard.
26. MontréaL
28. Tanlay, Vinneuf.
30. Appoigny, Domecy-
sur-Cure, La Ferté,
Mailly-le-Château.
31. Brienon, Taingy, Venizy.
N. L. le 7, à 6 h. 30 m du soir. P. L. le 21, à 4 h. 30 m. du soir.
P. Q. le 14, à 4 h. 53 m. du soir. D. Q. le 29, à 2 h. 28 m. du soir.
13
SEPTEMBRE.
Les jours décroissent pendant ce mois de 'I heure 44 minutes.
•I
1 a
9 u
*©
S
9
•a
FÊTES.
•
>
•
mm
1. «i-
a
«
u £
U V
£ €
9
*- s
S s
*>'?5
''^^
■"•
S 9
XI
> .9
(J o
«
g: —
W — •
« •*
9 "
«» co
«
^■g
u —
5«
FOiRES
du Département.
!8am.
|DlM.
jlundi
Itnard
merc
jerid'
[vend
sam.
DlM.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
sain.
OlM.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
»am.
DiM.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
sam
DlM.
i
2
3
4
5
6
7
8
9
ss Leu, Gilles,
s Lazare.
f Grégoire, p.
ste Rosalie,
s Bertin.
s Ëleutbère.
s Cloud, p- .
Nativité de laV.
s Orner.
10 ste Pulchérie.
11 i» Hyacinthe.
12 s Raphaël.
13 s Mauritle.
14 Ex. de la. ste C.
i5 s Janvier.
16 s Nicodëme.
17 s Corneille.
18 s JeanChrysi.
19 Q.'Temps.
20 s Seine.
21 s Eustacbe.
22 s Maurice.
23 ste Thècle.
24 s Andoche.
25 s Firm'n.
26 ste Justine.
27 ss Côme et D.
28 s Vencedas.
lit '
5 18 6
5 20 6
5 216
5 23 6
5 24|6
5 25|6
5 27 6
5 28 6
5 30 6
5 3l|6
5 33^6
5 34'6
5 356
5 376
5 38 6
5 40;6
5 4i;6
5 436
5 446
5 456
5 47i5
5 485
5 50 5
29
30
s Michel,
s Jérôme, pr.
5 51
5 53
5 54,5
5 55'5
5 57 5
5 58,5
» o;5
m
40
38
36
3/i
82
30
28
26
2i
21
19
17
15
13
11
9
7
5
2
58
5«
54
52
50
48
45
43
41
39
â5
26
27
28
29
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
2SK
23
24
25
il m
0|OU
1&50
2' 56
4 8
5 23
t) 39
7 57
9 l.'î
10 34
11 51
11. 6
2"14
a 15
4 5
4 47
5 !21
5 49
6 14
6 37
6 59
7 21
7 44
8 9
8 38
9 11
9 51
10 38
11 33
h III
3157
4^04
5 26
6 2
6 33
7 1
7 28
7 55
8 22
8 53
9 28
10 10
10 59
11 57
2? 9
3 18
4 27
5 3^
6 41
7 46
8 bO
9 53
10 56
U 56
0<»54
lp48
2 37
3 21
1. Saint-Père, Saint-Sauveur,
Sens, ToQcy.
2 Thorigny.
3. Auxerre, Cussy-les-Forges.
4. Aillant, Cheroy, Cra-
vant,Sergines(franc.)
5. Cudot, Saint-Léger.
6. Champig;nelle8 , Lainsecq,
Montréal, Saint-Valérien.
7. Coulanges-s-Yonne,
Quarré, Vermenton.
8. Avallon,Bus8y-en-0.
9. Ancy-le-Fr., Lies Ormes.
10. Joux-la-Ville, Mailly-
la-V.,St-Florentin.
11. Chailley, Châtel-Gé-
rard, Piflbnds.
12. Ravières.
13. Guerchy.
14. Joigny, Vézelay.
16. Dannemoine, Ferreux.
17. La Ferté (fr.), Sennevoy-le-
Bas, Trucy-sur-Yonne.
19. Arthonnay.
21. Andrj-es, Noyers, St-Far-
(Ceau, Sl-Martin-d'Ordon,
Sens.
22. Foissy-les-Vézelay.
25. Courson.
26. Thury, Villefranche.
27. Chastellux, Guerchy,
S t-Marti n-s- Ouanne .
28. Brienon.
29. Le DefTands (Saints), Do-|
mats, Neuvy-Saulour, St-j
Germain-d-Charaps , Ton-
nerre, Villeneuve-l'Arch.l
30. Uzy (Domecy).
N. L. le 6, à 5 h. 5 m. du mat. i P. L. le 20, à 5 h. 34 m. du mat.
P.Q. le 12. à 10 h 9 m. du soir. I D. Q. le 28, à 8 h. 40 m. du mat.
14
OCTOBRE.
Les joars décroissent pendant ce mois de 4 heure 43 minutes.
a
CQ
'S
a
9
FÊTES.
c
9
^ «a
2-
•a
o —
9 «
FOIRES
du Département.
lundi
mard
merc
jeudi
▼end
isam.
Diu.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
sam.
DlM.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
sam.
DlM.
lundi
mard
Dïcrc
jeudi
vend
sam
DlM.
lundi
mard
merc
1
2
3
4
»
6
7
8
9
1
2
3
4
5
6
7
8
9
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30 f
8 Rémi, p.
s Léger.
s Cyprien.
s Franc. d'Ass.
ste AuVe.
s Bruno.
s Serge.
ste Brigitte
s Denis, év.
s Paulin,
s Gomer.
s Wilfrid.
s Théophile.
s CaKstc.
s Lucien,
s Ambroise.
s Florentin.
s Luc, évang.
s Savinien.
ste Cléopâtre.
ste Ursule.
8 Mellon, év.
8 Gratien.
s Haglolrc.
s Crcpln.
K Ëva'i^te.
s Frumence.
8 Simon.
s Faron.
s Lucaio.
s Quentin,VJ.
h m
6
6
6
6
6
6
4
3
4
6
7
9
5 37 26
5 35 27
5 33
5 31
5 29 30
6 10
6 12
6 13
6 15
6 16
6 18
6 19
6 21
6 22
6 24
6 25
6 27
6 29
6 30
6 32
6 33
6 35
6 36
6 38
6 40
6 41
6 43
6 44
6 46
6 48
5 27
5 24
5 22
5 20
5 18
5 16
5 14
512
5 10
8
v8
29
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
6
4 12
13
i 14
15
rit
h
0g3^
lg'44
2 57
4 13
5 32
6 52
8 14
9 35
10 53
05 7
1^11
2
2
3
5
49
24
3 54
4
4
5
19
42
4
16
17
18
19
20
4 59
57
4 55
4 53
51
4 50
4 481^1
4 46122
4 44|23
4 43 24
441 25
4 39 26
8 25
5 47
6 11
6 38
7 9
7 46
8 80
9 21
10 19
11 24
Og33
lg'46
Il m
31.58
4"31
5
5 27
5 54
6 21
6 51
7 25
8 5
8 53
9 49
10 52
11 59
Ig 8
2pl7
3 24
4 30
5 35
6 40
7 43
8 46
9 48
10 47
11 43
Os33
1?17
1 56
2 3(>
2 59
3 26
1. Auxerre, Joigny.
3. Montréal, Pninoy.
4. Champignelles.
5. Quarre-les-T., Ville-
neuve-les-Genêta.
6. Toucy.
8. Flogny, Ste-Pallaye.
9. Dniyes, Granchamp,
risle.
10. Egriselles-B.jOuaine.
11. Eglény, Lavau.
12. Yilliers-^aint-Benoit.
18. Joigny.
15. Appoigny, Test-Mi-
lon (Sementron).
17. Etais.
18. Bléneau, Cerisiers,
Prunoy, Vézelay.
19. Châtel-Censoir, Chéroy, St
JttUeD->da~Saiilt.
20. Mézilles.
21. Leugny.
22. Bazarnes.
23. Champcevrais.
24. Diges (châtaignes).
25. Lainsecq, Ugny, Quarré.
26. Brienon, Ciavant.
27. Tonnerre, Treigny.
28. Bussy-en-Othe, Gharny (2'
jours), Ravières.
29. Avallon,St-Florentin.
30. Ancy-le-Fr., Précy.
31. Chablis, Rogny, St-
Sauveur,Vermenton.
N. L. le 5, à 2 h. 43 m. du soir.
P. Q. le 12, à g h. 38 m. du mat
P. L. le 19, à 9 h. 18 m. du soir.
D. Q. le 28, à 2 h. 5 m. du mat.
15
an
NOVEMBRE.
Le. jours décroissent pendant ce mois de i heure 1 8 minutes.
s
«3
*o
s
e
FÊTES,
Lever
du soleil.
Coucher
du soleil.
•
a
a
«
s
Lever
de la lune.
Coucher
de la lune.
FOIRES
du Dépaitement
jeudi
vend
Isam.
UlM.
lundi
ooard
merc
jeudi
vend
sam.
Dm.
lundi
mard
merc
Ijeudi
tend
atn.
Dm.
lundi
mard
merc
leudi
yeud
sam.
Diif.
lundi
mard
merc
leudi
vend
1
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
Toussaint.
Let Morts,
s Marcel.
s Charles Bor.
s Zacbarie.
s Léonard, er.
s Florent,
stes Reliques.
s Hathurîn.
s Léon,
s Martin, év.
s René.
s Brice, év.
s Maclou.
s Eugène.
s Edme, arch.
s Agnan, év.
s Odon.
jiie Elisabeth (te IJ.
S Edmond.
Présentation,
ste Cécile, v.
S Clément, p.
s Se vérin,
ste Catherine
ste Geneviève,
s Maxime.
s Ëloque.
s Saturnin,
s André.
h
6
6
6
6
6
6
6
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
7
m
49
51
52
54
56
57
59
2
4
5
7
8
10
12
13
15
16
18
19
21
22
24
25
27
28
29
31
32
33
h m
4 38
4 3d
4 34
4 33
4
4
4
4
4
4
4
31
30
28
27
25
24
23
4 21
4 20
19
18
16
15
14
13
12
11
4 10
4 9
4 9
8
7
6
6
5
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
4
27
28
29
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
il rn
h ni
81 2
3 1.5 -2
4^21
4"19
5 42
4 47
7 6
5 19
8 29
5 57
9 49
6 43
11
7 37
0|. 1
8 40
0^^9
9 48
1 28
10 58
2
._ —
2 26
OB 8
2 49
1^16
3 10
2 2-2
3 31
3 27
3 52
4 31
4 15
5 35
4 41
6 38
5 10
7 40
5 45
8 41
6 26
9 38
7 14
10 31
8 10
11 17
9 11
11 57
10 17
Og3l
tl 26
1^ 1
1 28
0g39
1 54
lg54
2 18
5 11
2 44
1. ChampiffDeUes,St-Fai|eaa
2. Neuilly, Neuvy-Sau-
tour, yillen.-s~Y.
3. Sergines, Toucy.
4. Courson.
5. Auxerre, La Celle-St-
Cyr, Noyers.
6. Aillant, Saint-Privé.
7. Pourrain.
8. L'Isle.
9. Coulaûges-s-Yonne.
10. Cassy-les-Forges, Joigny.
11. Auxerre.
42. Arces, St-Martin-des-Ch.,
Sépeaax.
13. Lainsecq.
14. Arcy-8ur-Cure.
15. Vézelay.
16. Ferreux.
18. AvalloD, Pessellères.
20. Pont-8-Yonne(best.).
22. Magny.
23. Vermenton.
24. Liçny, Tonnerre.
25. Brienon,Coul.-la-V.,
La Ferté, Ferreuse.
26. Quarré, Villen.-la-G.
27. Saint-Florentin.
29. Chastellux.
30. Maligny, Ouanne.
N. L. le 4, à Oh. 12 m. du ujat. P. L. le 18, à 3 h. 23 m. du soir.
|P. Q. le 1 0, à 4 h. 25 m. du soir. D. Q. le 26, à 5 h. 30 m. du soir.
16
DECEMBRE.
Les jours décroissent de 23 minutes Jusqu'au 20 et croissent ensuite
de 7 minutes jusqu'au 34 .
8
S S
•*«
O
S
9
•o
e
•-3
FÊTES.
Lever
du soleil.
Coucher
du soleil.
•
D
s
•-a
Lever
de la lune»
Coucher
de la lune.
FOIRES
du Département.
sam.
Dm.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
sam.
Dm.
lundi
mard
merc
jeudi
vend
sam
DlM.
lundi
m^rd
merc
jeudi
vend
sam.
DlM
liiud
mar.
mer.
jeudi
vend
sam.
DlH.
lundi
1
2
3
4
»
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
S Eloi.
AVENT.
S François,
ste Barbe,
s SabbaSydbbé
s Nicolas, év.
s le Fare, v.
Imm, Coneepl.
ste Gorgonie.
sie Valère, v.
s Daniel.
8 Valeri, ab.
ste Luce, v.
s Nicaise.
9 Mesmin.
ste Adélaïde,
s olympe.
S Gratien.
Quatre- Temps
s Timolhée.
s Thomas, ap.
s Honorât,
ste Victoire, v
ste Delphine.
NOKL.
s Etienne, 1" m
8 Jean, ap. év.
ss Innocents
s Trophime.
s Colombe,
s Sylvestre, p.
h m
h
m
h
n,|
h ni
7 35
4
4
28
6132
'31.13
7 36
4
3
29
5 §55
3^47
7 37
4
3
1
7
18
4 28
7 38
4
3
2
8
36
5 19
7 40
4
2
3
9
45
6 W
7 41
4
2
4
10
42
7 29
7 42
4
2
5
11
27
8 41
7 43
4
2
6
Og 2
9 53
7 44
4
7
0?31
11 4
7 45
4
8
P5
— ._ .
7 46
4
9
1
17
O5I2
7 47
4
10
1
38
1|.18
7 48
4
11
1
58
2-22
7 49
4
2
12
2
20
8 26
7 49
4
2
V:
2
45
i 29
7 50
4
2
14
3
12
5 32
7 51
4
2
15
3
45
6 34
7 52
4
2
16
4
24
7 33
7 52
4
3
17
5
10
8 27
7 53
4
3
18
6
4
9 16
7 53
4
4
19
7
3
9 58
7 54
4
4
20
8
8
10 35
7 54
4
5
21
9
15
11 ^
7 55
4
6
22
10
'i5
11 33
7 55
4
6
23
11
37
11 58
7 55
4
7
24
—
—
01.21
7 56
4
8
25
0151
0^45
7 56
4
9
26
2§- 7
1 12
7 56
4
9
S7
3
26
1 41
7 56
4 10
28
4
46
2 17
7 56
4 11
29
6
6
3 2
i, Cruzy, Fleury, Foissy-les-
Vé2elay,Montréal,St-Bris,
Toucy, Villeneuve-l'Arch.
3. Auxerre, Joux-la-V.
4. Mailly-le-Château.
6. Cerisiers. Ghampignielles.
Ghâtel-Getisoir , Noyers,
Migé. Sdnt Sanveor, St-
Valérien,
7. Villen.-8-Yonne (fr.).
8. Dixmont, Joigny.
9. L'Isle. .
10. Cour8on,St-Florentin:
12. Chéroy, Egriselles-f
le-Bocage, Taingy.',
13. Ancy-le-Fr., Grand-
champ, Vézelay.
15. St-Germain-des-Ch.
16. Gravant.
17. Avallon.
18. Ravières.
19. Lainsecq.
21. Ligny,Saint-Fargeau,
St-Martin-d'Ordon.
24. Vermenton.
26. Chailley, St-Julien.
28. Brienon,Leugny,Pru-
noy.
29. Artnonnay, ChasteW
lux, Tanlay, Ton-
nerre.
31. Chablis.
N. L. le 3 à 10 h. 15 m. du mat. . P.L. le 18,à lOh. BU m. dumat
P. Q. le 10, à 6 h. 55 m. dumat. j D. Q. le 26, à 6 h. 9 m. du mal.
47
AGENDA MUNICIPAL
Dans les premiers Jours, publication des rôles des er»ntribuiions direetes.
Le i*' Dimanche, séance des conseils de labriques. (Décret du 3o déc. i8o()}.
Dans le mois qui suit la publication des rdles do prestations pour les chemins vi«
eioauiy les contribuables doiTent déclarer au maire s^ils entendent s^'acquitter en
nature, faute de quoi ils seront obligés de payer en argent (Loi du ai mai i836).
Ptfmière disaine.
Le maire reçoit do reocTeor municipal et Tise le bordereau tfétailié préseatantla
situation de la caisse mimicipale à la fin da trimestre précédent.
Délivranee du mandat de traitement d<*s employés communaui.
Présentation du répertoire des actesadmini»traitfsao receteur de Penregiatreflaent.
(Lois des ai frimaire an tu, et i5 mai 1818).
EnToi par le Maire, au récereur de l'enregistrement, de la notice des décès arrivéa
dans la commune pendant le dernier trimestre. (Loi do sa frimaire an tu).
Uélitrance des certificats de tiedes enfants troutés et abandonnés.
Entoi par le maire, au préfet et aux sous-préfets, des actes de décès siirtenns pendant
le trimestre précédent parmi les membr<>s de la Légion d'honneur, les décorés de la
médaille militaire et les pensionnaires de TEtat.
Envoi, au préfet et aux sous- préfets, de la liste nomioatite des condamnés libérés
assujettis i la surteillance, décédés pendant le trimestre précédent.
Hevision des listes électorales.
Envoi par le percepteur à la sous-préfecinre de la liste en double .des prestatairea
qui ont opté pour le travail en nature. £nvoi du relevé sommaire de remploi
des prestations soit en argent, soit en nature, définitif pour Tannée précédente et
provisoire pour Pannce courante.
Première quingaine.
Dépèt à la mairie des listes électorales révisées ; publication par vote d'aflficlies de
ee dépôt.
Envoi au sous-préfet des listes et des certificats constatant le dépôt et la pubUea-
tioD.
Expiration du délai fixé pour la déclaration à faire par les possesseurs dg chiens.
Les administraiions des établissements de bienfaisance envoient au préfet les
états trimestriels de la population des hospices et du nombre des indigents secou-
rus (Inst. 8 fév. i833)
Recensement^ par les maires, des jeune^ gens qui ont aeeoropli leur ttngtièmo
sonée dans le courant de Tannée précédente. (Loi ii mars i83a).
Envoi au sons-préfet de Fun des doubles du tableau de recensement dressé par le
maire. Publication et affiches dans la commune du tableau de recensement.
Dans le mais»
Du i5 au 3i janvier, les maires et les réparti t(.*urs, assistés du percepteur des con*
tri butions directes, rédigent on éiat-matiice des personnes imposables pour lea
chiens.
Le ao janvier, publication de la loi prescrivant Péchenillage.
Les maires rédigent des tables alphabétiques pour chacun de» registres des actes da
Tétat civil de l'année précédente, puis ils envoient up double des registres au
grefi>! du tribunal, avec le registre de publications de mariage, et déposent l'autre
double aux aichives de la mairie. (C. civ. 43). Us doivent y joindre le relevé du mou<*
veinent de la population de leur commune pendant l'année précédente.
Les maires des chefs-lleux de canton déposent au giefi'e un doubl» du registre des
engagements tolontaires pendant l'année expirée; l'autre double est déposé aui
archives de la mairie. (Loi du ai mars i83a). Us envoient à Pintendant militaire un
état nominatif des engagements volontaires qu'ils ont reçus pendant Tannée précé
dente.
tios greffiers des tribunaux de police envoient aax reeeteurs da Tenregistremeni
1888. 2
18
Teitrait des juçemeoU d« police rendue dans le trimestre précédent (Ordonnance da
3o décembre io33), et portant condamnation à Tamende seulement.
Les greffiers des tribunaux de police correctionnelle et de simple police enToient
au Préfet les extraits ries jugements rendus pendant le semestre précédent. (Idem»)
Enlèvement des neiges et glaces.
Confection du tableau dfs mercuriales. ~ Chaqut» quiniaine, il doit être envofé
un de ces états au préfet. — MM. les maires doivent aussi, chaque mois, réunir et
annoter tous les documents propres à éclairer la commission de statistique per-
manente.
Réunion et conservation en Tolnmes des cahiers du Bulletin des lois et des divers
recueils administratifs appartenant à la commune.
Convocation individuelle pour la session de février ; Pépoque en est fixée par le
Préfet.
Envoi au s.ous->pFéfet des tableaux du mouvement de la population pendant Tannée
précédente.
Envoi au sous-préfet de la délibération relative à la nomination des commissaires
répartiteurs.
Le maire annote sur le tableau de recensement les décisions du conseil de révision
insérées dans la liste d^émargement, concernant les jeunes gens de la classe dernière,
puis il affiche cette même liste.
Arrêté prescrivant Pélagage et le recépage des arbres et des haies.
Envoi de Tétat certifié de vaccine pour l'année écoulée.
Piiblication d^un avis faisant connaître le jour fixé parle Préfet pour la vérification
des poids et mesures.
Le maire visite les prisons qui existent dans sa commune. Cette visite se renou-
velle tous les mois au moins une fois.
Le facteur rural ' est tenu de prendre, au moins deux fois par an, en présence
du maire, Tempreinte du timbre qui est fixé à demeure dans la boite aox lettres de
chaque commune.
Première quinzaine.
Première session ordinaire des conseils municipaux. (Loi du 5 avril 1884)*
Dans les Huit premiers jours, rapport du rnaire au sous-préfet sur le sorviceadmi-
uistratif et^la surveilLmce des prisons, s'il en existe dans la ville.
Le maire doit recevoir du receveur municipal le bordereau récapitulatif des re-^
cettes et des dépenses effectuées pendant le mois expiré. Cet envoi se renouvelle
dans les dix premiers jourii de chaque mois pour celui qui vieiit de finir'.
Dans cette quinzaine doit se taire Téchenillage des arbres, conformément à la loi
du 26 ventôse an IV.
Du 1*' au i5 février, le percepteur adresse au directeur des contributions les états
matrices, pour servir de base à la confection des rAles.
Dans le moii. «
Les maires publient Parrèté de clôture de la chasse, dès quM leur est parvenu.
Les percepteurs remettent au receveur des finances :
|0 Les états, en double expédition, des cotes irrécouvrables et les états des restes
recouvrer sur les contributions directes et sur les frais de poursuites de Tannée qui
vient de s'écouler ;
,2^ Les comptes de gestion des recettes et dépenses municipales de Tannée précé-
dente, pour être vérifiés. .
Eiivoî au pretftt, chaque quinzaine, du tableau de> mercuriales
Arrêté prebcrivant Télagage (les arbres et hait^H vives et le curago des fossés qui
boriient les chemins vicinaux, il est utile que cet arrêté ne soit pas pris à une date
postérieure. '
Avant le 38, les percepteurs déposent aux archives de la préfecture les rôles et les
états djB frais de poursuites qui ont plus de trois ans.
Envoi par le maire au préfet ou sous-préfet des résultats des travaux de la ses-
sion trimestrielle.
49
Les maires prescriveot les mesures eonventbles dans rinlérèt des mœars et de la
sûreté publique pendant les divertissements du carnaTal.
Yisite générale des fours et cheminées. Cette opération doit être faite arec le plus
grand soin .
Dernier délai pour le payement de la taxe d''aflrouage de Tannée précédente, préa-
lablement h la remise, par le receveur municipal, de la liste des habitants en reta,rd
de se libérer.
Envoi par le receveur municipal an maire du bordereau récapitulatif des recettes
et des dépenses pour le mois précédent.
Le iS» clAture de Tordonnancement des dépenses de Pexerciee 1886) pour les com-
munes et les établissements de bienfaisance (Ordonnance du 34iA'^^i®' i843).
Le 3i, clôture du payement des dépenses de Pexercico i886y pocr les communes et
les établissements de bienfaisance (Ordonnance du a4JA'>^^*'>' 1843).
Le maire dresse son compte administratif. Le percepteur, de concert avec le maire,
rublit Tétat des restesâ recouvrer et des restes à payer, qui doivent figurer à la pre-
mière section des recettes et des dépenses du budget supplémentaire de Texercice
courant.
Pendant le mois.
Trois mois après la publication des rAles, les percepteurs remettent an receveur
des finances les états des cotes indûment imposées aux rôles de Texercice courant.
Eclienillage. Les maires visitent le territoire ei font procéder d'office à Péchenillage
aux dépens de ceux qui Pont négligé (Loi ventôse an vu), et prescrivent les mesures
nécessaires pour favoriser, s'il y a lieu, Técoolement des grandes eaux.
Les percepteurs déposent aux sous-préfectures les rôles de i887.
Le 3i, clôture définitive des listes électorales et envoi à la préfecture des tableaux
de rectification.
Remis* m farde chanpécr« et aux divers agents salariés de la commune, de leur
maadat de tniteoM»! poor !• trtmmtrs éeoolé.
EdtoI an préCst, cbaqua quinraine, du tableau des mercuriales.
Le tableau des vaccinations pratiquées dans la commune pendant Tancée dernière
est envoyé i la préfecture.
Publication de Tépoque du travail des prestations.
Envoi par les maires au sous-préfet des mercuriales relatives aux fourrages» et
des propositions du conseil municipal pour le choix des commissaires-répartiteurs.
Les créanciers du département sont prévenus que c^est le 3i mars qu^expire le
délai d^ordounancement dea dépenseifde Pexercice i885 et que celui des payements
expire au 30 avril.
Le dimanche de la Quasimodo, session annuelle des conseils de fabrique. Les
réunions ont lieu à Pissuo de la messe ou des vêpres, dans Pcgiise où dans un lieu
sttenant à Péglise, ou dans le presbytère. Renouvellement triennal des conseils d<
fabrique (Oécreidu 3o décembre 1^09, art. vu). Nomination du président et du se*
erétairedu conseil (idem, ix). Règlement des comptes de gestion de 1887, budget de
1889. Envoi de ces documents h la mairie et à Parchevéché.
Terme de toute demande en décharges, réductions, remises et modérations sur If a
contributions directes.
Envoi au maire, par le receveur municipal, du bordereau trimestriel de la situa-
tio n de la caisse.
Première dixaine.
Présentation du répertoire des actes administratifs au receveur de l'enregistrement
li^nvoi au receveur de Penregistrement de la notice des décès survenus pendant le
trimestre précédent*
Délivrance des certificats de vie des enfants trouvés ou abandonnés. (Instruction
do 8 février i8'i3).
Env4i à la préfecture et dans les mairies, par les receveurs, d'un exemplaire du
2A
compte ariminUtralif du maire et de Pélat des restes à recourrer et des restes à
payer de Texercice clos . Ce deruier document est dressé de concert entre le reoe-
yuur et le maire.
Envoi, sur papier libre, par le maire au préfet et aux sous-préfets, des actes des décès
survenus parmi les membres de la Légion d'bonueur pendant le dernier trimestre.
Envoi au préfet et aux sous-prefets, de la liste nominative des condamnés libérés
assujettis à la Murveillance, décèdes pendant le tiimestre.
Les commissions administratives des établissements de bienfaisance doivent se
réunir dans les premiers jours d^avril dans une session annuelle qui a pour objet, en
ce qui concerne les hospices et bureaux de bienfaisance :
i<* L'examt'n du compte d'ordre et d^adiuinistraiion rendu par Pordonnateur des
dépenses pour rexercice précédent, clos le 3i mats de cette année
^* L^examen du compte en deniers rendu par le receveur de rétablissement pour
le même exercice.
3* La formation du budget de Tannée prochaine.
Deuxième dizaine.
Convocation des conseils municipaux pour la session de mai.
Kemisd par le percepteur du compte de gestion de 1886.
Avant le i5, appréciation parle maire ou par Pagent voyer des dépenses à faire
fir les chemins vicinaux de la commune. L*agent-voyer remet le tarit de conver-
sion des prestations en tâches au maire, qui doit le communiquer au conseil.
Troisième dizaine.
Préparation du budget de 1889 et des chapitres additionnels au budget de 1888.
Avis de Tépoque du travail des mutations.
Pendant le moit.
Les greffiers des tribunaux de police envoient aux receveurs de Tenregistrement
f'exîrait des jugements rendus pendant le trimestre précédent et prononçant des
amendes, pour qu^iU en fassent le recouvrement. (Ordonnance du 3o décembre )8a3).
Réunions du printemps des comités de vaccina. (Arrêté du p»cfel du -i) oct. 18 14)*
Etat trimestriel du mouvement de la population des ho^ipices et des indigents
secourus par les bureaux de bienfaisance
Envoi h la mairie du travail de» commissions hospitalières et de bienfaisance peo-
dans la session de ce mois.
Les bacs et bateaux de passage existant dans la commune sont visités par le maire,
de concert avec Tingénieur des ponts-et-chaussécs
Nomination de cinq commissaiies-répartiteuis dans chaque commune.
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
nOLAW,
Ouverture de la session de mai, aux époques déterminées par M. le préfet. La
session dure six semaines. — Règlement du compte de gestion du percepteur pour
18S7. Audition du compte administratif de rexercice 1887. Règlement des chapitres
additionnels au budget de 188S. Exposé du budget de 1889. Examens, psir les con-
seils municipaux, des comptes et budgets des hospices et bureaux de bienfaisance,
et s^il y a lieu, des fabriques. — Formation du budget de 1889. Fixation de la taxe
alTouagère et des autres taxes communales ou de police. . Vote des prestations et
des centimes pour les chemins. Vote de centimes pour Pinstruction primaire. —
Vote dMmpôts pour les dépenses ordinaires ou extraordinaires de i889, etc.
Le maire renvoie au conseil de fabrique un double des budgets de rétablissement
religieux pour 1889 et des comptes de 1887, ainsi quA les pièces à Tappui de cet
comptes, i^e conseil de fabrique les adresse à rarchevèque.
Envoi au préfet et aux bous-préfets des budgets et de toutes les pièces qui s'y rat-
tachent ainsi quedes votes dHmpOts, faute de quoi il ne sera pas donné suite à ceuxHsi.
Les percepteurs reprennent leurs comptes de gestion qu^its avaient déposés à la mairie.
Publication du règlement pour les mesures à prendre contre les chiens errants.
Le receveur municipal adresse au maire Péta t récapitulatif sommaire de ses opé-
rations peudani le mois écoulé.
21
Pendant le moit.
Toorne'es des contrdieara des contributions directes pour les mutations.
Les maires doivent avoir soin d^eo publier l^avis, sitôt qu'il leur est parvenu.
Les maires des communes rurales dressent IVlat des individus ik vacciner.
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
Première quinxaine,
La récapitulation sommaire des opérations financières du mois écoulé est remi&e
•a maire par le receveur monicipal.
Les maires des communes et les administrateurs des établissements propriétaires
de bois, doivent envoyer aux préfets les propositions de coupes eitraord inaires. Si
cet envoi n^est pas fait avant le i5 juin, la proposition et le décret qui peut en être
la suite, sont reculés d^une année.
Prendre toutes les mesures de sûreté pour qu'il n^arrive point d^accidents aux
baigneurs.
Surveiller la récolte des foins et prendre aussi à cet effet toutes les mesures de
police jugées nécessaires.
Dant le mois.
Les receveurs municipaux envoient à la préfectu^'e leur compte de gestion et les
pièces à Pappoi.
Rédaction, par MM. les maires, de la liste des affouages.
Les maires font connaître an préfet le nombre des feuilles de papier piésnmées
nccessairos pour les registres de Tétat civil de Tannée suivante.
Les maires doivent prendre les arrêtés nécessaires pour que les habitants faftsent
srmser le devant de leurs maisons, et pour que les chiens soient muselés ou tenus
en laisse pendant l<i dttiée des grandes chaleurs. Autres mesures de salubrité et de
sûreté, quand elles seront jugées nécessaires.
I^emisedcs mandats de traitement aux agents salariés delà commune.
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
Dans les localités importantes, et lorsqu'il y a lieu, le maire fait procéder dans
ce mois et dans les mois suivants à Tarrosement des rues et des places publiques.
Publication du règlement concernant les baigneurs en pleine ri' ière.
« jriIil«l«ET.
Le premier dimanche, session trimestrielle des conseils do fabrique (Décret du
3o décembre 1809).
Ordonnancement des traitements des employés communaux pour le trimestre
écoulé.
Première dizaine.
Les receveurs des communes et des hospices dressent l'état trimestriel de situa-
tion de caisse, lis doivent en remettre une copie su? maires on aux ordonnateurs.
Envoi an receveur de Tcnregistrement de la notice des décès pendant le trimestre.
Visa du répertoire des actes soumis à l'enregistrement.
Envoi sur papier libre, par le maire, au préfet et aux sous préfets, des actes de»
décès survenus parmi les membres de la Légion d^honneur et les décorés de la mè*
daille militaire pendant le dernier trimestre.
Pendant le moie.
Les maires envoient aux sous-prcfets les certificats de vie des enfams trouvés et
abandonnés placés dans leur commune, et Pextrait des jugements de police por«
tant peine dVnprisonnement et rendus dans le trimestre précédent
Les greffiers des tribunai»x de police envoient aux receveurs de Tenreglstrement
Téial trimestriel des jugements rendus en matière de police municipale, et portant
condamnation à des amendes.
22
Les greffiers des tribunaux de police correctiomielle et de simple police envoient
au piéfet Pextrait des jugements tendus pendant le semestre précédent.
Lesjeunes gens qui veulent entrera l^école normale primaire, doivent se faire
inscrire au secrétariat de l^inspcclion, aux époques déterminées parParrètédu préfet.
Envoi au préfet et aux «ous-préfets de la liste nominative des condamnés libére's
assujettis à la surveillance, décèdes pendant le trimestre.
Envoi du rapport sur l'état des récoltes.
Convocation, par lettres individuelles, des membres du conseil municipal pour
la session d^août, dès que l^époqneen est fixée par le préfet.
Envoi au préfet, cbaque quinzaioe, du tableau des mercuriales.
Prise, par les facteurs ruraux, de Pempreinte du timbre qui est fixé à demeure
dans la boite aux lettres de chaque commune. Le maire doit être présent à cette
opération.
Publication de la liste des habitants ayant droit à Taffouage.
AOVT.
Première quinzaine.
Session' trimestrielle et légale des conseils municipaux.
Les crédits rt'stantà voter pour 1888 doivent Fètre dans cette session .
Approbation de la liste d^aflfouage et examen des réclamations
Remise au maire, parle receveur monicipal, de la récupitnlation mensuelle.
pendant le mois.
Dépôt à la mairie de Pétat nominatif de tcus les contribuables, habitants assu-
jettis à la patente. Cet état, oii doivent être consignées toutes les réclamations faites
pendant les »o jours de son dôpôt, doit, à rexpirution de ce délai, être renvoyé au
contrôleur.
. Publication de l'arrêté du préfet fixant l'ouvettnrede la chasse et des prescriptions
locales. Les maires doivent prendre, de leur côté, et faire exécuter, sur leur terri-
toire respectif, toutes mesures propres à assurer la sécurité publique et la conser-
vation des récoltes sur pied.
Knvoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
Envoi à la sous- préfecture de la liste des affouagiste».
Première quinzaine.
Le bordereau mensuel de la silualton do la caisse est remis au maire par le per-
cepteur.
Avant le to, le maire reçoit de la préfecture les procès- verbaux d^estimation des
coupes aflbuagères de Pexercice.
Pendant le mois.
Ban de vendanges. Les maires, après avoir consulté les prud'hommes, prennent
un arrêté pour fixer Pouveriure soit facultalive,*soit obligatoire, des vendanges.
Envoi au pr<jtet, cbaque quinzaine, du tableau des mercuriales.
Remise au garde champêtre et aux autres agents salariés de la commune, de leur
mandat de traitement pendant le trimestre.
Soumettre à Papprobation du sous-prcfet le projet d^adjudication de la coupe
affbuagère.
Fixer par un airêté le jour où commencera lu grappillage.
Les maires rappelleront que le concours d^admission à fécole d'agriculture ouvre
le 1er octobre, et que les demandes d^inscription doivent être adressées à la préfec
ture avant le 1 5 septembre.
Avant le 3o, les observations dos conseils municipaux et des commissions admi-
nistratives sur Pestimation de la coupe afTouagère doivent parvenir h la préfeetnre.
33
OCTOBfefcB.
Veut trimestriel des recouvrements da percepteur est vUé et renciisse cont taté
p«r le maire du chef > Heu de perception. -
Le premier dimanche, session trimestrielle des conseils de fabrique, (Décret du
30 décembre 1809).
Pretnière dtxaine.
Le bordereau trimestriel de la situation de la caisae est remis par le recoTeur mu-
nicipal au maire. Ordonnancement des traitements des employai communaux.
Le répertoire des actes soumis à i'enregistiement est présenté au visa du receveur.
Euvoi sur papier libre, par le maire, au préCpt et aux sous-préfeis, des actes de
décès survenus parmi les membres de la Légion d^honneur et les déeorés de la mé-
daille militaire pendant le trimestre.
Délivrance des certificats de vie des enfants assistés.
Pendant le moie.
Du i^' octobre de chaque année au i5 janvier de Tannée suivante, les possesseurs
de chiens devront fnireà la mairie une déclaration indiquant le nombre de chiens
et les usages auxquels ils sont destinés, en se conformant aux distinctions établies
en Particle premier du décret.
Convocation des conseils municipaux pour la session de novembre.
Les maires adjugent, s^ils ne Pont déjà fait, Tentreprise de Pexploitatinn de la
coupe affbuMgère, et envoient à Pinspecteur des forêts copie du procès-verbal d^adju-
dication.
Les greflfiers des tribunaux de simple police envoient aux receveurs de Penregis-
ment Pétat des jugements rendus pendant le trimestre précédent, et portant con-
damnation à Pamende.
La notice do» décès survenus pendant le trimestre est envoyée par les maires aiix
receveurs de Penregi»trement.
Les percepteurs envoient aux préfets le compte des impressions fournies aux com-
munes et au trésorier-payeur général leu rs demandes dM ni primés pour Pannée suivante.
Envoi an préfet et aux sons-préfets de la liste nominative des condamnés libérés
assujettis à la surveillance, décédés pendant le trimestre. ,
Envoi au préfet, chaque quinzaine, du tableau des mercuriales. ^
Le dis ire se prépare pour prendre part aux travaui( de la comnaission, qui,' sur là
cunvocation des juges de paix, doit se réunir au chef-lieu de canton, dans la première
huitaine du mois de novembre.
MOYBMBBK.
Pendant le mots.
Le maire reçoit du percepteur la récapitulation sommaire des opérations finan-
cières effectuées pendant le mois d^octobre.
Le ler, terme de rigneur pour Penvoi au sous-préfet ou au préfet des propositions
de travaux à faire aux édifices diocésains, et portant demandes de secours à PEtat.
(Inst. min. du lo juin i853).
Session trimestrielle et légale des conseils municipaux. Cette session étant la dcr*
nière de Pannée, c^est Poccasion de jeter un coup d''œil en arrière et de songer à ré-
gulariser les parties du service communal dont on aurait pu s^occuper précédemment.
Vote sur la vente ou la distribution des coupes ordinaires des bols communaux de
l'exercice suivant et sur la fixation du vingtième revenant au trésor sur le produit
des coupes de bois délivrées en affouage.
Réunion d'automne des comités d(^ vaccine.
Les maires procèdent au renouvellement des baux qui sont près d^expirer. Ils
doivent faire viser les actes de vente ou de location par le receveur de Penregistre-
ment, dans les vingt jours de Papprobation préfectorale.
Les percepteurs procèdent an recouvrement des r<Mes d''affouage qui leur ont été
envoyés approuvés, ils font parvenir des avertissements individuels à toutes les
personnes inscrites sur les rôles, et, lorsque le délai de recouvrement est expiré,
ils remettent au maire un état général des contribuables qui ont payé la taxe.
24
LesélaU <]• situation det ctisset (Ti^pargnc doîfent être envoyés an préfet, au plus
tard, dans ia première dizaine de noTembre.
Visite générale des fours et cheminées pour s^assurer que le ramonage a été effee-
Cué et (lue toutes les précautions ont été prises pour éviter les incendies.
Envoi au prétet, chaque quiniaine, du tableau des mercuriales.
Publication des râles de prestation en nature pour les chemins vicinaux. Le maire
certifie cette public»tion sur le rôle même.
Adjudication de Pentreprisc de la coupe affottagère, dernier délai.
Avant le 30y envoi à la sous-préfecture des demandes de secours sur (es fonds de
FEtat, formées en faveur des établissements de bienfaisance.
Dans la première disaine la situation, mensuelle de la caisse municipale est remise
an maire ^
Le3i, clôture des registres de Tétat civil (Code civil, 4^)» ^^ ^^^ ens^agcments
voluntaires reçus par les maires des chefs-lieux de cantons.
Clôture, par le maire du chef-lien de la perception, des livres des percepteurs et
des receveurs municipaux peur Tannée qui finit. Procès verbal en triple de cette
opération. Vérification par le même maire de la caisse du percepteur.
Pendant le moit.
Les percepteurs préparent les registres nécessaires pour Tannée qui va commen-
cer, et les font coicr et parapher par le maire du chef- lieu de ta perception.
Les maires préparent la révision des listes des électeurs communaux.
Présentation des candidats pour la nomination des eomraissaires répartiteurs.
Les maire» signalent les changements qui surviennent dans la liste det véiérinaires
brevetés.
Les maires des communes où se tiennent des marchés publics, anistés d*nne
commission spéciale, font procéder au pesage des grains de la dernière récolte
amenés aux derniers marchés de ce mois, pour déterminer le poid» légal de Thecto*
litre de chacun d^eux, et ils en dressent procès-verbal.
Convocations des électeurs appelés à nommer les juges des tribunaux de commerce.
Expiration do mois de délai accordé aux contribuables potir opter entre le paye-
moni ed nature ou en argent de leur cote de prestation. Communication au rece-
veur municipal du registre des déclarations des contribuables. Avis aux contribuables
qu^ils ont jusqu*au premier mars pour réclamer contre leurs cotisa lions^ Enlèvement,
sMI y a lieu, des glaces et des neiges.
Avant le 3,i, les maires sont tenus de faire les quêtes au profit delà caisse des
inceudii^s, et d^en assurer le versement avant cette époque entre les mains du tréso-
rier-payeur général ou des receveurs particulier» d'arrondissement.
Envol au préfet , chaque quinzaine, du tableau des mercuriales
25
DEUXIÈME PARTIE.
DOGUMENTS^GÉNÉRAUX.
CHAPITRE PREMIER.
PUISSANCES EUROPEENNES.
FRANCE. ^ M. Cachot ) Président é& la Répabliqae, élu poor 7 ans la 3 dé-
cembre 1887.
ALLEMAGNE.— GuillàdmeI^i^, Frédéric -Loiiit, né le aa mant i797,roi dePrunsele
s janvier i86t, marié le 11 juin 1839 à Marie-Louise-Augiiste-Catherine de Saxe-
Weimar^née le 3o septembre 181 1, fille de feu Charles-FrédériCi grand due de Saxe-
Weimar; empereur d^Allemagne le 1 3 janvier 1871.
États dAllemagne. — Les Etats seconilaires de PAllcmagne se composent de:
Le duché d*Anhalt; le grand duché de Bade; le duché de Brunswick; la Hesse
grandMucale; la principauté de Lichtenstein ; les principautés de Lippe; le grand
dacbé de Luxembonri^ et ducbé du Limbourg; les grands duchés do Mecklembourg ;
le grand duché d^OMenbourg; les principautés de Reu«s ; les duchés de Saxe; l«s
prineipautéa de Scbwartzbourg; la principauté de Valdeck et Pynnonl; et le comté
de Waldec et Limpourg.
AUTRICHE. — FaAMÇOis-Joseph I*'', Charles, né le 18 août 18I0, empereur d^Au-
triche, roi de Hongrie et de Bobémei etc., le 'i décembre iSiS, marié le 34 »^ril i834,
à£liiiabeth-Aroélie«'Éugénio, née le a } décembre I837, fille de Maximilien Joseph^
dnc de Bavière.
BAVIÉKE. — Otho^, Guillaume, né le 37 avril 1848, fils de Mazimilien II, roi
en juillet 1886.
BELGIQUE. — LtfoPOLD II, Louis-Philippe-Marie-Victor, né le 9 avril i835, roi
le lodceembre iB65t marié le 23 août f853, à Marie-Henriette*4niie, née le 33 août
f8'i6, fille de feu Parcliidue Joseph, palatin de Hongrie.
DANEMARGK. — Cbsistiaii IX, né le 8 avril 1818, roi le i5 novembre i863, marié
le 36 mai I843, à Louise-VVilbelmine-Frédériqne-Caroline-Aoguste-Julie, née le 7
septembre 1817, fille de Guillaume, Landgrave de Hesse-Cassel.
ESPAGNE. — RaiNiiaB Marie-Christine-Henriette-Désirée-Félicilé, née le ai
jaillet 18S8, veuve d^Alpbonse XII, décédé le ^5 novembre i885, fille de Charles-
Ferdinand, archiduc d^Autriche, régente du royaume pendant la minorité du
prince.
GRANDE-BRETAGNE ET IRLANDE. — Victoeu fr«, Alexandrine, né le 34
mai 18191 reine de Grande-Bretagne et dUrlande le 30 juin 1837, veuve de François-
Albert-Augnste-Cbarles-EmmanueL due de Saxe -Cobourg -Gotha.
GRÈCE. — GKoacBS i^', Cbrétien-Guillaume-Ferdinand-Adolphe, né le 34 dé«
eembre i8f5, roi le 3o mars i863, marié le 37 octobre I867 à Olga-Constantinowna,
née le 3 septembre i85i, fille du grand dnc Constantin de Russie.
ITALIE. — > HoMBBET l*'y Uenier-Cbarlea- Emmanuel- Jean- MarleFerdinand-
Eugèoe, fila de Victor -Emmanuel II, né le I4 mars I84(, marié le 33 avril 1868 à
Marguerite-Mario-Th4rése-Jeanne, princesse de Savoie, sa eousino.
MONACO (principauté de). ^Chàelis, Honoré-Grimaldi, né le 8 décembre f8i8,
prince de Monaco le ao juin 1856, veuf de Antoinette-Ghislaine, comtesse de
Mérode.
PAYS-BAS ^-GoiLLAnHS IIL Alexandre-Paul Frédéric- Louis, né le «9 féviicr
1817, roi des Pays-Bas le I2 mai 1849, niarié le 18 juin i83q, à Sophic-Fréderique-
Matbilde, née le 17 juin 18I8, tille de Guillaume i^**, roi de Wurtemberg, veuf le
3 juin 1877^ remarié le 7 janvier 1879 à Adélaïde-Emma, princesse de >yaldock-
Pyrmonty née le 3 avril 1858.
26
PORTUGAL. ~DoM Lmzl^^, Philippe-Maria-Fernando-Pedro-dc-Alcantara-AD-
tonio-Migoel-Raphaêl Gabriel-Gonzafrua-Xavier-Francisco-de-Assises-Joao-Augusto-
Julio-Volfando, né le 31 octobre i838, roi de Portugal et des Algarves le ti novem-
bre 1861, marié le ^7 novembre 186a à Marie Pie, née le 16 octobre 1847; fille du
feu roi Victor-Emmanuel.
RUSSIE. — Alexandre III Albxambkoyitsch, ne le 26 février i845, empereur de
toutes les Rnssies, a mars 1881 ; mgrié le a8 octobre 1866 h Marie-Feodorowna,
née le 26 novembre 1847» fille de Christian IX, roi de Danemarck.
SAINT-SIËGE. — Léon XIII, Giocchino Pecci, né à Carpiuetto le 3 mars 1810,
élu 'pape à Rome le ao février 1878.
SAXE (Royaume). — Albert, né le 23 avril i8a8, roi le 27 octobre 1878, marié
avec la princesse Caroline Wasa.
SUÉDE et INORVÉGE. — Oscar II (Frédéric), né le 21 janvier 183p/roi le 18
septembre 187a, marié le 6 juin 1867 à Sophie Wilhelmine, née le 9 juillet 1836,
fille de (eu auillaume, due de Nassau.
SUISSE^ — M. Welti, président de la Confédération et du Conseil fédéral.
TURQUIE. — Sultan Abd-ul-Havid , né le 16 chaban ii5S de THégire (aa septembre
184^)) empereur le 3i août 1876.
WURTEMBERG. — Charles I^r, Frédéric- Alexandre, né le mars iSaS, roi le
a5 juin 1864, marié le i3 juillet i8$6à Olga-Nicolaiewna, lîée le 3o août 1823, fille
de feu Nicolas I"**, empereur de Russie.
AMBASSADEURS ET MINISTRES FRANÇAIS
RÉSIDANT PRÈS LES POlSSANv^S ÉTRANGÈRE^.
Allemagne. — M. Herbette, ambassadeur à Rerlin.
Autriche. — M. Decrais, ambassadeur à Vienne.
Bavière. ^ M. Marlani,, chargé d'affaires.
Belgique. — M, Bourée, envoyé extraordin. et ministre plén., à Bruxelles.
Brésil. — M. le comte Amelot de Chaillou, env. extr. et min. plén., à RioJaneiro.
Chili. — M. N , envoyé extr. et ministre plénipotentiaire, à Santiago.
Chine. — M. N , envoyé extraordinaire, à Péitin.
Confédération argentine et Paraguay. — M. Rouvier, min. plénip., à Buenos-Ayres.
Danemarck. — DiL Thomson, envové extr. et min. plénip., a Copenhague.
Egypte. — M. le comte d'Aubigny, ministre plénipotentiaire.
Espagne. — M. Cambon, ambassadeur à Madrid.
Etats-Unis (Amérique-septentrionale). — M. Roustan, envoyé extraordinaire el
ministre plénipotentiaire, à Washington.
Grande-Bretagnr et Irlande. — M. Waddîngton, ambassadeur à Londres, t
Grège. — M. Montholon, envoyé extraord. el ministre plénip. à Athènes.
Haïti. — M. N. . . ., ministre plénipotentiaire à Haiti.
Italie. — M. le comte de Mouy, ambassadeur, à Rome.
Japon. — M. Sienkie'wicz, ministre plénipotentiaire, à Yeddo.
Maroc. — M. Féraud, ministre plénipotentiaire, à Tanger.
Mexique. — M, N , envoyé extr. et ministre plén., à Mexico.
Monténégro. — M. Patrimonio, chargé d'affaires.
Monaco. — M. le baron de Collonges, consul.
Pays-Bas. — M. Legrand, envoyé extr. et ministre plénip., à La Haye.
PÉROU. — M. de Tallenay, envoyé extr. et ministre plén. à Lima.
Perse. — M. De Balloy, ministre plénipotentiaire, à Téhéran.
Portugal. — M. Billot, envoyé extraord. et minii^tre plénipot., à Lisbonne.
Roumanie. — M de Ooutouly, envoyé extr. et ministre plen., à Bucharest.
Russie. — M. de Laboulaye, ambassadeur, à St-Pétersbourg.
Saint-Siège. — M. Lefebvre de Béhaine, ambassadeur, à Rome.
Serbie. — M. Millet, envoyé extraord. et ministre plénip., à Belgrade.
Suède etNoRwÈGE — M. Barrère, envoyé extraordmaire et ministre plénipotentiaire,
à Stockolm.
Suisse. — M. Emmanuel Arago, ambassad. près la Confédération helvétique, à Berne,
Turquie. — M. de Montebello, aïnbassadeur à Constantiaople.
Venezuella. — M, Thiçssé, envoyé extraordinaire.
27
FRANCE
M. Car^iot, Président de la Répablique.
■unsTRBS.
MM. Tirard, ministre des finances, président du Conseil.
FlourenSy ministre des affaires étrangères.
Sarrien, ministre de Tinterieur.
Faye, ministre de l^in»truclion publique, des cultes et des beaux-arts.
Failières, ministre de la justice.
Général Logerot, ministre de la guerre.
De Mahy, ministre de la marine et des colonies.
Dautresme^ ministre du commerce et de Tindustrie.
Loubet, ministre des travaux publics.
Viette, ministre de Tagriculture.
Colonies :
ÂLGÉRiR : M. Tirman, gouverneur civil. — Martiriqcb : H. Grodet, gouverneur. —
Gdadeloupe : M. Le Boucher, gouverneur. —> Gotarnb Française: M. Le Cardinal ,
gouverneur. — Cogbihcbire : M. N , gouverneur. — Iles St-Pierrb et Miouelon
(Amérique): M. de Laucolhe, commandant. — Sér^cal : M, Genouille, gouverneur.
— Le Gabon : M. Bories, commandant. — La Rédhign: M. N , gouverneur. —
Matottb (Afrique): M. Ferriez, commandant. — No$si-Bti: .M. Clément, comman-
dant. — Etablissements de lIndb : M. Manès, gouverneur. — Etablissements de l^Ôcéa-
nib: m. Lacascade, gouverneur. — Nouvelle-Calédonie: M. Nouet, gouverneur.
Gouvernement général de VIndo-Chine.
Gouverneur général civil de rindo-Chine française ; M. Constans. — Gonvcrneur
général du Tonkin et «le FAnnam : M. (lichaud. — Résident général au Cambodge :
M. Palasne deChampeanx. — Lieutenant gouverneur de la Cochincliine : M. Piquet.
Payé de protectorats,
Madagascar : M. Le Myre de Villcrs, résident général. — Tonisib : M. IVIassicault,
résident gi^néial. —
SÉNAT
Bureau :
MM. Le Royer, président; Htimbori, Teissercnc de Bort, Magnin, Peyrat, vices-
présidents; Barbey, l)tfnis, Millaud, Gayot, de Vermssac, Clément, secrétaires;
Corbon, Bampont, questeurs.
Sénateurs inamovibles :
Elus par P Assemblée nationale : MM. d'Audiffre^Pasquier. — Barthé1emy-St-Hltalre.
— Bérenger. — g'' Billot. — Calmon. — Carnot père. — Cazot. — g'* de Chabron.
— colonel de Cbadois. — Corbon. — Cordier. — de Cîornulier - Lucinière.
— Uenormandie^ — Duclerc, — Dumon. — Fouben — Frébault. — Gouiu. —
Humberl. — amiral Jaurès. — Kolb-Bernard. — Krantz. — Laurent-Pichat. —
Le Roy«*r. — deLorgeril, — Luro. — Magnin. — de Malîeville. — Martel. —
(le Montaîgnac. — Pajot ~ Rampont-Lechin. — Hervé de Saisy. — Schérer. —
Scbeurer-Kesiner. — ?5chœlcher. — Jules Simon. — Testelin. — Théry. — de
Trpville. — Triberl. — Wallon.
Élus par le Sénat: MM. Allou. — Baragnon. — Bardoux. — Beribelot. — Brun,
— Buffet. — g'' Campenon — de Carayon-Latour. — Chi^snelong. — Clamageran.
— Dtischanel. — Dietz-Monin. - Didier. — Grandperret. — g»* Gresley. — Albert
Grévy. — Lalannc. — Jobn Lemoine. — Macé. — de Marcère. — Vicc-aroiral Peyron.
— de Preasense. — Tirard, — Oscar de Vallée. — do Voisins-Lavemière.
Sénateurs par Départements :
Ain. — Mercier, Goujon, Morellet.
Aisne. ^ Waddingtoii, Sébline, Malézieux.
Allier, — Cbuntemille, Cornil, Bruel.
Alpes (Basses-). — Soustr**, Bouteille.
Alpes {Hautes-). — Xavier Blanc.
Alpes-Maritimes. — Chirîs, Léon Renault.
Ardèche. — Cbalamel, Pradnl,
Àrdennes. -^ l'éronne, Gailly.
Ariége,^" Frézoul, Vigarosy. .
Aube, — Gayot, Tézenas.
Aude. — Lades-Gout, Marcou.
Avefron. — Mîiyran, Delsol, Lacombe.
Bouches- du- Rhône. — Challemel-Lacour,
Barne, Velten.
Calvados. — Bucber, Lavalley, de Saint'
Pierre (vicomte).
CantaL ->- Devôs, L. Cabanes.
Charente. .— Brémond d'Ar», Canrobcrt.
Charente-Inférieure, — MtiiireaUf Combes,
Barbedette.
28
Cher, — Peaodecerf, Girâiilt, FauHat.
Corrège.^ bar. La fond de S<. Mur, de Sal.
Corse, — de Casablanca, Foraldi.
Côte d'Or. — Mazeau, Hiigol.
Côtes-du-Nord.— MsLrquisdeCûrnéy comte
de Tréveneuc, marquis de l'Angle-
Beaumanoir, Huon de Penanster.
Creuse. — Parry, Laroche.
Dordogne, -- Rogor, Garrigat, Dussolier.
Douhs. — Oudet, Qaudy.
Drôme. — Fayard, Loubet.
Eure, — Comte d'Osmoy, G»* Lecointe.
Eure-et-Loir.^ Emile Labiche, Drem.
Finistère. — Haloa du Frétay, Soubigou,
Le Guen, de Raitmes.
Gard. — Meinadier, Claris, Dide.
Garonne {Haute-). — Hébrard, Camparan,
Ferai.
Gers. — Lacave-Laplagne, Batbie.
Gironde. — Dupouy , Callen, de Lur-
Saluces, Caduc, Laverhijon.
^V^''"li' - Gaston Bazille, Combescure,
Griffft.
lUe-et-Vilaine, — Roger Marvaise, amiral
Véron, Le Bas lard.
Indre. — Clément, comte de Bondy.
Indre-et-Loire. — Goinot, Fournier.
Isère. — Eymard-Duvernay, Couturier,
Mario n, Val en tin.
Jura, — Général Grévy, ThureU
Landes, — B«» de Ravignan, de Gavardic.
Ces Cau penne.
Loir-et-Cher. — Bozérian, Dufay.
Loire. — Arbel, Chavassieu, Bro88ard,N.
Loire (Haute-).-- De Lafayetle, Vissagutît.
Loire-Inférieure. — Baron de Lareinty, de
Lavrignais, Espiveni de la Villeboisuet,
Guibourd, Decroix.
Loiret. — Uumesnil, Robert do Massy.
Lot. — Beral, de Verninac.
Lot-et-Garonne. — Faye, La porte, Pons.
Lozère. — Roussel, de Rozièies.
Maine-et Loire Le général d'Andigné,
baron Léon Le G»iay, Blavier.
Manche. — Lenoêl, Labiche, Sébire.
Marne. — Diancourt, Dauphinot.
Marne {Haute), — Danelle-Bernardin.
Moyenne.— Gén» Duboys Fresnay, Denis.
Meurthe-et-Moselle. — Volland, Marquis.
Meuse — Boulanger, Develle.
Morbihan, — Audren de Kerdrel, comte
de la Monncraye, Fresneau.
Nièvre. — Tenait le-Saligny, Massé.
Nord, — Général Faidherbe, Massât du
Biest, Merlin, Fournier, Fiévet.
Oise. — N , Cuvinot, Lagache.
Orne.— De la Sicotière, Poriquet, Libert.
Pas-de-Calais.— Huguet, Demiautte; Paris,
marquis d'Hayrincourt.
Pujr-de-Dôme. — Gnyot-Lavalinc, Sal-
neuve, Gootay, Gipoi-Pouzol,
Pyrénées (Basses-). — Marcel Barihe,
Lacaze, Ptantié.
Pyrénées (Hautes-). — Général Dclïlis,
Dupré,
Pyrénées-Orientales. — Emmanuel Arago,
Escargnel.
Rhin (H.-) (Bel/ort).-îi.,.,
Rhône. — Guyot, Munier, Ed. Millaud,
Perras.
Saône (Haute-). — Noblot, Jobard.
Sa ône-et- Loire. — Général GuillemauU,
Demole, Mathey.
Sarihe.^ Cordelel,Rubillard,Le Monnier.
I Savoie. — Carquet, Parent.
Sauoie (Haute-). — Chaumontel, Chardon.
Seine. — Peyrat, Tolain, G. Martin, De
Freycinet, Songpon
Seine-Inférieure. — Pouyer-Quertler, An-
cel, général Robert, Lizoï,
Seine-et-Marne. — Fou hjrde Careil, Du-
fraigne.
Seine-et-Oise. — Léon Sa>, Feray, Maze,
Coilbert-Boucher, Journault.
Sèvres (Deux-). — Bergeon, Emile Garian
de Balzan.
Somme.— Dauphin, Magniez, Fréd. Petit.
Tûrn. — Rigal, Barbey.
Tarn-et-Gar. — Dcibreuil, Garrisson.
Var. — Charles Brun, Ferrouillat.
Vaucluse. — Genï, ^aquet.
Vendée. -^hiré, de Béjarry, flalgan.
Vienne. — G"' Ladmiraull, g* Arnaudeao,
dé Beauchamp.
Vienne (Haute-), — Teisserenc de Bort,
Pénicaud.
Vosges. — Claude, George, Kieucr.
Yonne. — Charton, Guichard.
ALGÉRIE
^/^<?r, Mauguin. — Oran, Jacques. —
Conslantine, Forcioli.
COLOMIBS
Martinique, Michaux.
Guadeloupe, Isaac.
Réunion, Milhet-Fontarabie.
Inde, J. Hébrard.
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Bureau :
MM. Charles Floqiicl, président j A. de La tVrge,K. Lefèvrr, Develle, Spuller, vice-
présidents ; Bovior-Lapierre Duiailly Brousse, Etienne, Thie.sé, ComVayré,
de la Billiais, Benaret, secrétaires; Nadaud, Madier de Montjau, Margaine!
questeurs j » >
29
Représentant par Départements :
MM,
Am. — Giguet, Pochon, Tondu, PraJon,
PhilippOD, Ducher (Claude).
AisME. — liesguillier, Ganauit, Villain,
Ringuier, Sandrique, Turquel, Dupuy,
Rigaiit.
Allier. — Labussière^Préveraud, tSimon-
net, F. Mathé, Aujame, Rondeleiix.
ALPEs(Basse8). — Andrieui, Proal, Suquet.
Alpes (Hautes). — Laurençon, Griraaud,
Chaix.
Alpes (MarUimes). — Borrigtione, Roure,
Ruuvier.
Ardèche. — Fougii'oî. Vîelfaoi, Boissy-
d*Angia8, Claczel, Dagutihem, Saiot-
PriT.
Ardennes. — Corneau, Neveux, Gobron
Fagot, Jacquemart.
Abiêgb. — Lashaysses, Sentenac, Pons-
Tande, Sans-Leroy.
Aube. — Charonnat, Mîchou, Ballet, Casi-
mir Perier.
Aude. — Papinaud, Marty, Turrel, Thé-
ron, Wickersheimcr.
AvEYftOH. — Cibiel, Barascud. de Benoit,
Rodât, Roques, de Montéty.
Belfobt. — Viella.d, Relier,
BotcnEs-oc Kbonb. — Leydet, Camille
Pelletan, Granet, Feytraî, Clovis
H lignes, Pally, Chcvîllon, Boyei^.
Calyados. — Ûelafosse, baron Gérard,
Coiberi-Laplace,0e8loges,deCornulier,
Paulmicr, de Witl
Cantal. — Oastid, LascouibfS, Amagat,
Chanson.
Cbarbnte. — Larocbe-Joiibert, Arnous,
Ganivet, Ciinéo d^Ornano^ Borcau-
Lajanadie, de Gliampvallier.
Charemtb-Isfériecrb. — Escbasseriaux,
Jolibois, Roche, Roy de l oulay, \ast-
Vimeux, Ouch&tel. Del mas.
Cher. — Henri Brisson, Pernollet, Meilot,
Lesage, Henri IVlarel, Pajot.
CoRRÈzB — Vacher, Labrousse, Borie,
Uelestablei Brugeilles.
CoRss. — Arène, Astioia, Ceccaldi, Su-
sini.
(^ôte-d'Or. — Leroy (Arthur), Levôque,
Joigneaux,Spulîer, Sadi-Carnot, Dubois.
CAtes-do-Nord. — Le Provost de Launay,
Olivier, Billion, de PArgentaye, de
Kergariou,deBelizal,Garnter-Bodeléac,
Boscher^Delangle, Larëre.
Cbedse. — Cornudet, Martin Nadaud,
Lacote, Gousset.
DoRDOGiiE. — Chavoix, Bruyère. Escande,
Theulier, Fonbelie, Gadaud, Lamothe-
Pradelle, de la Baïut.
DoDBS. — Beanquier, Viette, Bernard,
Dionys Ordinaire, Jules Gros.
Drôms. — Madier de Montjau, BizarelH,
Richard, Cbevandier, Maurice Faure.
EcRE. — Milliard, Louis Passy, Fouquet,
Sevaisire, de ]a Ferrière, Papou.
EuRE-ET«LoiRE. — Maunoury, NoéU
Parfait, Milochau, Monoury.
FiniSTÈRE. — de Kersaudon, Freppel, de
Kermenguy, de Saint-Luc, de Legge,
Chevtllotte, Roussin, Boucher, Léon
Lorois, do S'itsy.
Gard. — - Desroons, Bousquet, Jamais,
Gaussorgup, Crémieux, Gilly.
Garonne (Haute). — Niel, J. Pion, Ger-
main, Oonstans, Abeille, Calvinhac,
^ Calés.
Gers. — Deynaud, Paul de Cassagnac,
Faure, Peyrusse.
Gironde. — Cazauvielb, Lalande, Faute,
Léon Liiroze. Obis8ier-St-Martin,Monis,
Alfred La roze, Gilbert, Mérillon, Steeg,
Raynal.
HiîftAULT. — Vernhes, Vernfères, Ménard-
Dorian, Sa'lis, Gai lier, Razimbaud,
Déandrois.
IllB'ET-Vilainb. — Ptnault, René Brice,
Waldeck- Rousseau , Martin- Feuillée^
Hovios, Durind, Récipon, Le (iérissé.
Indib. — Benazet, de Saint- Martin, Paul
Dbfour, Lejeune, de Ronneval.
Indre-et-Loire. - Belle, Rivière, Joubert,
Wilson, Pesson.
Isère. ~- Rivet, Bovier-Lapicrre, Guil-
lot, Saint-Rom me. Ant. Dubosi, Buyat,
Durand-Savoyat, Rey, Lombard.
Jura. — Gagneur, Poupin, Chamber-
land, Reybcit, Bourgeois.
Landes. -> Léglise, Beucau, Jumel, Lous-
talot, Soulignes.
Loir-kt-Cber. ~ Denlau, Tassin^ Julien,
deSonnier
Loire. — Levet, Reymond, AudifTieJ,
Cioizet-Fourneron, Bourganel, Duché,
Irabert, Laur.
Loire (Haute>. — Dupuy, Rinachon, St-
Ferréol,dela Bâtie, Rumillet-Charrotier.
Loirb*1nféribdre. — Ginoux de Fermon,
Cazenove do Piadine», de t a fiiliais,
de Juignc, do La Roohette, Jules de La-
reinty, Le Cour, Gandin, de La Fer-
ronnays.
Loiret. — Rcrnier, A. Cochery, Fousset,
Devade, Viger, G. Cochery.
Lot. — De Valon, le comte Murai, baron
Dufour, de Lamberierie.
Lot-et-Garonne. — Faîtières. Sarrette,
Deluns-Montaud, Leygues, de Monde-
nard.
Loz&re. — Pelisse, Jourdan, Bourillez.
so
Mainb-et-Loire« — De SoUnd, de Maillé,
de la Bourdonnayc, de Tervos, Merle,
F. Bergéj Faire.
Mamchb. — Raullue, de La Maninière,
Biotteau , E. Chevalier , Ronvattler,
Gaudin de Villaine, Lials^ du Mes-
uildol.
Marne. — H. Faure, Blandin, Margaine,
Guyot, Derevoge, Menesson.
Marne (Haute); — Dutaiily, Bizot, Stee-
nackers.
Mayenne. — Leblanc, Bigot, de Vaujuas-
Langan, de Plazanet, Barotiille.
MBCRTHE-BT^MpsELLE. — Mézières, Viox,
Duvaux, rfoblot, Munier, Cordier.
Meuse — Deveile, Liouv4iIe, Buvignier,
Royer, Gillet, Poincarré.
Morbihan. — Martin dMuray, prinre de
Léon, deLiinjuinais, dAMun,du Bodan,
Lorois, de Lamarzelle, Car.tdec.
Nièvre. — Hérisson, Loporie, Thurigiiy.
Ducoudray, Bergpr.
Nord. — Des Retours, Renard, Moraine-
Lecomte, Plichon, Krame, Jonglez,
Baur.arne-Leroux, Maurice, LeGavrian,
de Martimprev, More! , Lofèvre-Ponta-
H8,Le Roy, Déjardin- Yerkinder,de Fres-
cheville, P. Legrand, Bergerot, Lepoii-
tre, Tliellier de Poncbeville, Trystram.
Oise. — > Duc de Moucby, Chevreau, de
TAigle, Léon Martin, de Gbatenay,
Duchesne.
Orne. — De Mackan, Gévelot, Dnj^éde
la Fauconnerie, de Tnrenoe, de Lévis-
Mtrepoix, Ghristophe.
Pa8-de<<^alai8. — Dcllisse, Lefebvie du
Prey, Hermary, L»vert, Taillandier,
Sens, de Rosamel, Rtbol, de Pariz, de
Lliomel, de Clercq.
PuY-DB D6mb.~ Barrière, Gomol, Laville,
Le Guay, Gaillard, tiuyot-Ot'Ssaigne,
Duchasseint, Chantngrel, Blatin.
Pyrénées (Basses). — D'Arisie, Labat, de
Luppé,VigDaDcourt,deLaborde-Neguez,
Desiandean.
Pyrénées ^Hautes-). — Cazeauz, Féraud,
de Hreteuil, Soncaze
Pyrènées-Ob. — Floquet, Broussie. Vilar.
Rbô.ne. — Ballue, Lagrange, Marmotinier,
Fd.Thiers, Million, Chavanne,Thévenel,
Cuilluumon, Burdeau, Rochet,Jacquier.
Saône (Haute-). — Marqniset, Veisigny,
Noirot, Baïhauit, Levrey.
Saône-et-Loirr — de Lacretelle, Boysset,
Loranchet, Sarrien, Félix Martin, Pru-
don, Simyan, Magnien, Bonllay.
Sartbb. — Galpin, de La Kochcfoucauld,
Leporché, Vaillard-Ducléré, d'Aillôres,
Cavaignae, Legiudic,
Savoie.— Carret, Blanc, Horteur,J. Roche.
Sayoib (Haute-). ^ Philippe, Docroz,
Duval, Folliet.
Seine. — Lockroy, Anatole de La Forge,
Allain-Targé, Barodet, Lefèvre, Farcy,
de Lanessan, Frébault, F. Passy,
Forest, Raspall, Brelay, Matbé, Ger-
main Casse, Sigismond Lacroix, De-
lattre, Bourneville,T. Révillon, Latent,
Villeneuve, Laisant, de Heredia, Tves
Cvuyot, Dieytus, Michelin, Roque de
Fillol, Pichon, Hude, Cameiinat, Basly,
Gaulior, Labordère, Maillard, Mille-
rand, Acbard, Brialou, de Douville-
Mailiefeu.
Seine-Infér. — Trouard-Riolle, Peulevey,
Casimir Porier, Félix Fanre, Tbiessé,
Duvivier, Dautresme, Waddinglon,
Lechevallier, Lesouef, Ricard, Siegfried,
Lyonnais.
Seine-et-Marne. — Preret, Lefebvre,
Gastellier, Montaut, Humbert.
Seine-et-Oise. — Rcmoiville, Colfavni ,
de Jnuvenrel, HublartI, Vergoin, Barré,
Périliier, de Mortiilet.
Sèvres (Deux) . — Antonin Proust ,
de Laporte,JouffranU, Georges Richard.
Somme. — RenéGoblet, Bliu de Bourdon,
Jamctel, Dompierre-d^Hoinoy, Briet de
Rainvillers, Descaure , d'Estoiirmel,
Deberly.
Tarn. — Jaurès, baron Reille, Bernard -
Lavf^^e, Compayré, Cavalié, Héral.
Tarm-'BT- Garonne. — Losserre, Trnbert,
Prax- Paris, Arnault.
Vak. — Daumas, Maurel, Clemenceau,
Camille Raspail.
Vaoclosb. — St-Martin, Laguerre, Mi-
chel, Gaillard.
Vendée. — P. Leronx, ^eynard de la
Claye, Bourgeois, La Bassetière fils,
Baudry d^Asson, Sabourand, Godet de
La Ribouillerie.
Vienne. — Serph Gusman, de Soubeyran,
pain, Le( oinire, Creuzé.
Vienne (Hante-). — G. Périn, Lamazière,
Ranson, Pressât, Plantca<i.
Vosges. — Bre«son, dePonlevoy, Méline,
Jules Ferry, Alb. Ferry, Brugnot.
Yonne. — Dethou, René Laffon, Javal,
Houdaille, Duguyot, Hervieu.
Algérie. — Alger ^ Lelellier, Bourlier. —
Oran. Etienne, Sabalier. ^— Conslantine,
Thomson, Treille
Colonies.
MARTiN»onF, Hurard, Deproge. — Gcade-
LOupE,Gerville Reache,Sarlat.— Goyanne
FRANÇAISE, Franconie. — Sénégal, Gas •
coni. — Réunion, De Mahy, Dureau de
Vaulcomte. — iNna française, Pierre
Alype. — CocHiNGBiNE, Blancsohé.
31
CONSEIL D'ÉTAT.
Sous la présidence du Ministre de la Justice,
V tce-P résident : M. Laferrière. — Présidents de sections : MM. Berger, Collet, A.
Picart, Blondeàu^ Flourens.
Conseillers en service ordinaire,'^ M\I Lamé-Fleury, Uiilèrr, Con réelles- Seneuil,
vice-amiral Bourgeois, Chauffour, Castagnary, Du Mesnil, Lëon Bequct, Oupré,
Beriout, Duhoy, Braun, Tétreau, Dunoyer, Chaucbat, Bousquet, Chabrol, Delmas,
A. Rousseau, Roussel, colonel Mojon, Coulon, Marquez di Bragaz
Conseillers en service extraordinaire — MM. Dufrayer, Jacquin, Fallain, Roubaud,
Charmes, Tisserand, général Peaucellier, Renaud, Nicolas, Buisson, Châtelain, Her-
bette L., do Uroii» Sorei, Gouzay, Forichoo, Fournier.
HaUres des requêtes : MM. Auburtin, Yacherot, Mayniel, Colson, Valabrègoe, de
Rouvillo» Gauwain, Krantz, Dédebat, de Salverte, Coielle, Marguerie, Bonthoux,
Hébrard de Villeneuve, de Précourt, Léon Grévy, de Richrmont, Lyon, Vergé,
Brossart, Fabas, Bailly, Chante-Grellet, Flourens, B<:rnard-Varagnac, de Mouy,
J^gerschmidt, Marcel, Ghauvei-Bise, Martin Bienvenu, Ducos» Dcsnoyers. —
Secrétaire général, M. Fouquier.
COUR DE CASSATION.
Premier Président: M. Barbier. — Présidents : MM. Lœw, Bedarrides, Larombière.
Conseillers : MM. Meryille, Forichon, Taiandier, Descoutures, Falconnet, Bécot,
Voisin, Ballot-Beaupré, Crépon, Rivière, Sallaotin, Auger, Guerin Oupré-Lasalle,
Lepelletier. Babinet, Daresle, Greffier, Démangeât, Petit, Delise, de Larouverade,
De Lagievol, Monod, Legendre, Feraud-Giraud, Sevestre, Roussel ier,Manau,Vételay,
Lescouvé, TanoD, Mazeau, Varambon, Michaux-BelJaire, Rohault de Feury, de La
Faulotte, Bertrand, Denis.
Procureitr général : M. Ronjat. — Avocats généraux : MM. Charrins, Petiton,
Cheyrier, Des jardins, Rousselier, Lonbers. — Greffier en chef : M. Menard.
TRIBUNAL DES CONFLITS.
Président : M. le Ministre de la Justice. -— Vice-Président : M. Merville.
Membres : MM. Chauffour, Berger, Tetreau, cpn«eillers d'Etat ; Sallantin, Petit,
MoQod, conseillers à la Cour de cassation ; Coulon et Monod, membres élus par le
tribunal. — Membres suppléants : MM. Le veillée, de Rou ville. — Commissaires du
gouvernement : MM. Marguerie et Rousselier. — Commissaires-suppléantfi :
MM. Loubers et Valabrègue. — Secrétaire : M. Darnault. '
COUR DES COMPTES.
MM. Bethmont, premier président ; Audibert, procureur général ; 3 président»
de chambre, 18 conseillers maîtres.
COUR DÀPPEL DE PARIS.
Premier Président : M. Périvier.
Présidents de chambres : MM. Lefevre de Fiefville, Ducreux, Try, Faure-Biguet,
Villetard de Laguerie, Boucher- Cadart, Fauconneau-Uufresne, Pradines, Bret^ selle.
Conseillers: MM. Dubard, Collette de Baudirourt, Legeardde la Dirijais, Barba^
TOUX, Nacqn^rt, Bresselle, Rouzé, Portalis, Rousselle, Gilbert- Boucher, de Lanzac,
Boucher, de Bërtheville, Buchère, Carpenlier, Limperani, Geneste, Guillemain,
Kuenemann, Villedieu, Rossard de Mianville, isambert, Millet, de Thévenard,
Hua, Bérard des Glajeux, Piquet, Onfroy de Bréville, Merlin, Thiriot, Mariage,
Paillet, Gués, Bouillon, Bagneris, de Loverdo, Cnopin, Jacquemin, Gence, Griffe,
Dupont, Aubert, Laurens, Bdrbetle, Caumartin, Muteau, Clerc, Boulay, Faynot,
Godin, Gaze, Viollaud, Gauthier, Ricard, Hue, Burin des Roziers, Mahler, Derosle,
Fauconneau, Godard, Dupuy, Morand, Vacher.
PARQUET. — Procureur général: M. Bouchez. — ■ Avocats généraux: MM. Manuel,
Bertrand, Calary, Quesnay Bloch, Banaston, Raynaud, Sarrut. — Substituts du Pro'
eureur général : MM. Uarel, Martinet, Simonnet, -Potier, Rau, Roulier, Crnppi,
Gommoy, Bard, Andrieu, Symonet, B. Flandin.— Greffier en chef: VL Lot.
32
COURS D'APPEL DES DÉPARTEMENT!^.
Agen. Gers, Lot. Lot-et-Garonne.
Diéme, premier président.
Verdier, procureur général.
Aix. Basses-Alpes , Alpes-Maritimes,
Bouches-du-Rhône, Yar.
Bessat, premier président.
Naquet, procureur général.
Amiens. Aisne, Oise, Somme.
Dauphin, premier président.
Meicot, procureur général.
Angers. Maine-et-Loire, Mayenne, S arthe.
Forquet de Dorne, premier président.
Marais, procureur général.
Bastia. Corse.
Jorel, premier président.
Moras, procureur général.
Besançon. Doubs, Jura. Haute-Saône.
Chauffour, premier président.
Regnault, procureur général.
Bordeaux. Charente, Dordogne, Gironde.
Delcurrou, premier président.
Alphandéry, procureur général.
Bourges. Cher, Indre, Nièvre.
Fau, premier président.
N , procureur général.
Caen. Calvados, Manche, Orne.
Houyvet, premier président.
Faguet, procureur général.
Chambéry. Savoie, Haute-Savoie.
Montroé, premier président.
Laroche, procureur général.
Dijon. Côte-d'Or, Saône-et-L., H"-Marne.
Marignan, premier président.
Fochier, procureur général.
Douai. Nord, Pas-de-Calais.
Mazeau, premier président.
Maulion, procureur général.
Grenoble. Hautes-Alpes, Drôme, Isère.
Malens, premier président.
Duboih, procureur général.
Limoges. Corrèze, Creuse, Haute-Vienne.
Du Rocher, premier président.
Faye, procureur général.
Lyon. Ain, Loire, Rhône.
Fourcade, premier président.
Maillard, procureur général.
Montpellier. Aude, Areyron, Hérault,
Pyrénées-Orientales.
Penchinat, premier président.
Baradat, procureur générai.
Nancy. Ardennes, Meurthe et Moselle,
Meuse, Vosges.
Serre, premier président.
Sadoul, procureur général.
NiuEs. Ardèche, Gard, Lozère,
Vaucluse.
Gouazé, premier président.
Condellé-Bayle, procureur général.
Orléans. Indre-et-Loire, Loir-et-Cher,
Loiret.
Dumas, premier président.
Fachot, procureur général.
Paris. Aube, Eure-et-Loire, Marne,
Seine, Seine*et-M., Seine-et-Oise, Yonne.
Périvier, premier président.
Bouchez, procureur général.
Pau. Landes, Basses-Pyrén., Hautes-
Pyrénées.
Pielte, premier président.
Lanabère, procureur général.
Poitiers. Charente-Inférieure, Deux-
Sèvres, Vendée, Vienne.
Loi seau, premier président.
Péret, procureur général.
Rennes. Côtes-du-Nord. Finistère, Ile-
et-Vilaine, Loire-Infér., Morbihan.
De Kerbertin, premier président.
Michel -Jaffard, procureur général.
RioM» Allier, Cantal, Haute-Loire,
Puy de-pôme.
Allary, premier président.
Berr, procureur général.
Rouen. Seine-Inférieure, Eure.
Montaubin, premier président.
Legrix, procureur général.
Toulouse. Ariége, Haute-Garonne, Tarn,
Taro-et-Garonne.
Fabreguettes, premier président.
Lardenois, procureur général.
Alger. Bôné, Oran, Philipperille,
'' Blidah, Constantine.
Santayra, premier président.
Maillet, procureur général, chef du ser-*
vice judiciaire en Algérie.
Nouméa (Nouvelle Calédonie), proc., chef du service judiciaire, H. Cordeil.
La Guadeloupe, procureur général, chef du service judiciaire, M. Le Bihan.
La Martinique, procureur eénéial, chef du service judiciaire, M. Coste.
Pondichéry, procureur-général^ M. Dufour-Brunet.
La Guyane, président, M. Fila^sier.
Océanie (Etablissements français d'), procureur de la République, chef du service
judiciaire, M. Bédier.
Saigon (Gochinchine), M. Bert, procureur général.
Saint-Denis (Réunion), procureur général, Chrétien.
Saint-Louis (Sénégal), présid., chef du serv. judic, M. Saint-Germain Partarrieu:
Iles Saint-Pierre et Miquelon (Amérique), chef du service judiciaire, M. Borne.
98
ARCHEVÊQUES ET ÉYÊQUES.
«ULi
HËTROPOLKS
et
DIOCÈSES.
ARCHEVEQUES
et
ÉTÊQUES.
MM»
Richard^ arcb.
Regnault
de Briey
Goallié
Laborda
Gou.
Haslbt, arch.
Dennel
Gard. Gaterot, arcb.
Perraad
Larue
Lecot.
Harpot
Fava
Thohas, arcbeT.
Hugonin
Grolleau
Trégaro
Germain
SsAsetAuxEARE Gard. BbriiadoUi arcb.
Troye» Gortet
Nerert Lelong
Moalins de Dreux^Bréxé
Paris
Chartres
Meanx
Orléans
filots
Versailles
Cavbrai
Arras
Lyon ET Yienkb
Àatun
Ungres
Dijon
SainVCIaude
Grenoble
Rocer
Bayeux
KTreox
Séez
Coutanees
Reims
Soissons
Chàlons
Beau?ais
àmiena
TOORS
Le Mans
ARgen
Nautes
UTal
Bourges
Clennoii
Limoges
LePuy
Talle
Saiat-Flour
AlBT
Rodez
Cabors
Meade
Perpignan
BOBRBAOX
Agen
Angoalème
Langénieux, arcb*
Tbibaudier
Sourrieu
Péronne
Jacquenet
Meiokan, arcb.
Labouré
Freppel
Le Coq
Gougand.
MarchaL) arcb.
Boyer
N
Lebreton
Dénecbaux
Badud
FoifTBiisAUf arcb.
Boarret
Grimardias
Gestes
Ganssail.
card. GuiLRERT, arcb.
Goearel-Varin
Sebauz
METROPOLES
et
DIOGÂSBS.
ARCHEVÊQUES
et
lÊyÊQUBS.
MU»
Poitiers Bellot des Miniém
Périgueux Oabert
La Rocbelle Ardin
Luçon Gatteau
Baint-Denis ^La
Réanion) Fuzel.
Basse-Terre (Guadeloupe) Oury
S-Pierre et Fort
de France Carméné
GSRACLT nE LAlICALSRli
Delannoy
Billèrc
Dncellier
Card. Dbsprex, arcb.
Fiard 1
Rongerie
BiUard
Adgh
Aire
Tarbes
Rayonne
Toulouse et
Narbonne
Hontauban
Pamiers
Carcassonne
Besançon
Verdun
Belley
Saint-Dié
Nancy
Aa, Arles et
Embrun Gontte-Soulard, arcb.
Marseille Robert
Fréjuset Toulon N. . . .
Digne Pleury-Hotlot
Gap Gouzot
Ajaccio De la Foata
Nice Balaîn
Foulon, arcb.
Pagis.
Luçon.
de Briey
Turinax
Atignon
Nîmes
Valence
Viviers
Montpellier
Rennes
Quimper
Vannes
Saint-Brieuc
Vigne, arcb.
Besson
GottoB
Bonnet
HoTérié de Cabrières
Plagb, arcb.
Lamarobe.
Béeel
Boucbé
CuAMBéRT Leuillieux, arcb.
Annecy Isoard
Tarentaise Boufier
S.-Jean de Maurienne Rosset
Alger Card. ALLEiiAND*LATJ6EBiE,ar.
Constantin^ Combes
Omn Gossail
IttS
w-3
H
H
Ph
9 (A «e o
0>
!i; ^ <**
p
o
Ai
^
34
ÇOaCW3t^OOOI^(NO
co
s s
i 9
ff M « es
S M «Q S
g5Ǥ
p
I
H
D3
•S
L
•* 00 co flW ^ ^ «o i
cooo<o;De4oo9»QOd^Qo;eQP««9i>iO(N
ce o
a
<^ «o 91 ^ 04 Ol <0 «o 04 (M C9 «T (M co 91 G4 -^ $1 Oilce <«9 ^ 04 «9 e« e« <% 99 <«
tA ao «^ M3 <o CO Md 20 <o K3 'W9 CO CO «^ m «e CO CO ao <v u) «^ ud «^ «^ lO «^ a<9
. d «
•*« «p^ "^
. ce
a
o
t
> •
ï4»
ta
O
«
o
«9J?ca^$4Pf^^^^S(^04O
► o es aSUax;^ o OOO C O O Ui
«5 rt ^ #«» «I
I
a
•ml
35
BBBBBai
« -7 <e Q t- o» 01 an
(ÔO Ô w) C^ Â t« _
^ O « 99 00 «^ 00 QO
4>
SI
I
.3
2
«^
S
00 A tO <H co QO v)
«0)00 GO 00G4«q^
> A ;0 >0 O )^
.^ V,, . . .1^ . , v^ -. -B> 30 C9 <0 O)
>q<oœiN.aor«G^OOi00tco
>Q;o«eoace«e(6<eQO>?d09c^
0) A(MCO t^'
<0O tOi^ u»'
>c0L'^ce«4<^èÇcO99O4«0ooe0O»r«
'9'70)b**49><O91C4Ud9I^OiUdO»;ec0^C0<^a()lO*7
>4X«6>Q<«»aO*«rQOfoaoc«»odco«o«**'9(NcMO>oo*9«D
e0af)>v2/)o5o991042OU9C9OI«OO994C9<O«O<«*^«Dce
t"C» ÔO««T —
' ^^ -^^ T
) k« à? s
a
s
a
s
o
s
«^
E4
' ~ <«»e4o«e)5o9'^<oe<i<«e4«o*9««»e<io>o<04eoolcetfoc<»<9aJS*9^
■V «0 ©1 "v « •* <M e« "v
'7'^aO(0'9CO<V«>e*V<9 e«»c«»<^(«»iO*«««<v««»iO«eu)<9«0^<V9<9to'9<9ceaOaO<^
(A
s 9 ;d s d a<o 9 S a S
5:5 5 «â «-«3 © c s o
«
os
9
Si
«a
a
« o « <e fl
• 5*5* s «o ^
Bo-gcQ-s fl g g
a
«
a
«
5
s
a
• G S S ^^ * • •
ce
S fl .a -5 -H .3 .S ** ^ N «g
07 09
o
a
.«il
fl a s* >^
ce ce cQ 4»
« o
s: -9
^C $fl <>)
5»M u
CT'fl
mtiÊÉm
36
9âè
a
4)
4)
OS
u
fr: S3 cd
s- 5
OQ
r
I
c 2
O H
^ d
M « 5
© J
g^-^s
»n9
P
ce
H
•s
H
g
-<
eu
^»
Q
4>
4)
t3
00C^-O5«'-OS -
(N i:- es o "«r M N r>. oc 00 »o
I o«oco«^r
co
«O3O0OOCÇ'l-«-I^M5*O«««îtf«5'^CS'^»OC
os «P"^ - -
(M
,«
00 o»
^ e<i ©< 35 o G>* cs[ W5 « co «o -«r «o en « « 00 co ©I
w co
I
I.»
■^w
A «
•^coco«vco»fl«<rïftw5
00
co
%
CQ
a .
S.*- ta
S>* «5 W
4)
o!ë S V °o
4S 3
co
^
OR
d
t- «^ -
a
o
ù
9
•
s .? o ^ (-1 S^,.; 1^
«2aao.£§*«»fr5
n 5£ûccc-j c S S
fi
!i j > S hj o -< û: 05 a >- ^ -< -< S a << ij Û4 ij w -<î
. .s
■^ t. _; ^
ë « S S
11
4)
S a a
■500 2
U OOpO
JO '« c •
«M 4» a 4)
ce b. co>4> ^
nJCQOcAi-3
N
u
co
o
O
-S
2 .^ .o.a
a
CD
CA
a
<e
a
4)
*-•
a
4)
^£
g
a
a
a
o
"o
4)
«14
*a
47
CO
-a
o
(A
O
en
(O
43^S^'2:^
es 4?
Xi •
S. <^
4)
o
a a.£-^
2gg§.S
«NasaSS-siw
«2 © rt <2
3^^
«1-i-s.sgi
a. 2 pâ O ;S 'J Cb
49
a
■9 a SP
«o
a
•4)C
^4J
4) M
^d •■M
49
§
49 •
a
o
O
09^^*494949 .•SV^OOS 49
49
«•*
9
ce
49 iii.
-• 49 09 49 ciS i«î
s « a
I o
49
S
-2 I
92
09 a
A o.
ce **
-^ fi
49 5
49
^1
cn2
-^ co
9*0
co
a
oâ ^
'.a
o
«9
37
EAUX ET FORÊTS
M. Giément de Gràivdprky, inspecteur général.
CONSERVATIONS
I" conseryaiion. — Oise, Seine, Seine-
et-Oise.
M. Mérandon, conseryateur à Paris.
2. — GalTados, Eure, Seiue- Inférieure.
Eure-et-Loir.
M. Bellaud, cons. à Rouen.
3. - C6le-d'0r.
M. Broiilard, conserv. à Dijon.
4. — Meurthe et Moselle.
M. Guerrier de Dumast, conservateur
à Nanc>'.
5. — Ardècbe, Lozère.
M. de Lamiraull, conservât, à Privas
6. — Ardennes.
M. Durocher, conservai. « Ciiarleville
7. — Aisne, Nord, Pas-de-Calais, Somme.
M. Mabaret, inspect. f. f* de conserv.
à Amiens.
8. — Aube, Yonne.
M. Herpin, cons. à Troyes.
9. — Vosges.
M. Burel, conservât, à Épinal.
10. — Marne. Seine-et-Marne.
M. de Gayflier, conservât, à Cbaions.
li. — Drôme, Vaucluse.
M. Garicbon, conserv. à Valence.
12. — Ooub^ et Belfort.
M Muel, inspecteur faisant fonctions
de conserv. à Besançon.
13. — Jura.
M. de Martel, cons. à Lons-lc-Saulnier.
14. —Isère, Loire, Rhône.
M Levret, inspecteur faisant fonctions
de con<4erv., à Grenoble.
15.— Finistère, I Ile-et-Vilaine, Mayenne,
Morbihan, Orne. Sarthe.
M. Poncin, conserv. à Alençon.
16. — Meuse.
M. Duchet-Suchaux, cons. à Bar-le-Duc.
17.— Ain, Saune ct-Loire.
M. Hangenot, cons. a Mâcon.
18.— Ariège,Hte-Oaronne,Tar-et-Garonne
M. Gombrau, inspecteur faisant fonc-
tions de conserv. à Toulouse.
19. — Indre-et-Loiref Loir-et-Cher, Loi-
ret, Maine-et-Loire, Loire-Inféri«fure.
BI. Roussin du Châlel, cons. à Tours.
20. — Cher, Indre, Nièvre.
M. Klliis, con>ervateur à Bourges.
21. — Allier, Creu>e, Haute- Vienne. Puy-
de-Dôme.
M. Bar te de St^-Fare, consenrateor à
Moulins.
22. — Basses-Pyrénées.
M. Simon, conser. à Pau.
23. — Hautes- l'yrénées, Gers, Lot-et-
Garonne.
M. Poulmaire, in^pecteor faisant fonc-
tions de confier vateur, à Tarbes.
24. — Charente^ Charente-Inlér , Deux*
Sèvres, Vendée, Vienne.
M de Jubainville, conserv. à Niort.
25. — Aude, Pyrénées- Orientale», Tarn.
M. Canlegril, cons. à Careassonne.
26. — Bouches-du-l\hône, Basses-Alpes.
M. Porstall, conservateur à Aix.
27. — Gard, Hérault.
M. Chapelain, inspecteur faisant fonc-
tions de conserv. à Ntmes.
28. — A veyron. Cantal, Corrèze, Lot.
M. de Quiucerot, conserv. à Aurillac.
29. — Gironde, Landes.
M. Cousin, conserv. à Bordeaux.
30 — Corse.
M. Bourdin, conserv. à Ajaccio.
31. — Haute-Marne.
M. Grimblot, conserv. à Chaumont.
32. — Haute-Saône.
M. Jolyel, conservateur à VesouL
33. — Savoie, Hante-Savoie.
M Bousquier, con&erv. à Chambéry.
3i. — Alpes- Maritimes, Var.
M. Boyë, conservateur à Nice.
35. *- Hautes-Alpes.
M. Darcy, conserv. à Gap.
SERVICE FORESTIER DE L'ALGÉRIE.
MM- Combe, conservateur, à .Uger; Mathieu, conservat«'ur, à Oran; Caiinct,
conservateur, à Constantine.
38
ACADEMIES.
Académie d'Aix, comprenant les départements des Basses-Alpes, des Bouches-du-
Rhône, des Alpes-Maritimes, de la Corse, du Yar et de Vaucluse
(M. Belin, recteur).
— de Besançon, comprenant les départements du Donbs, du Jura et de la
Haute-Saônè et le territoire de Beifort (M. Nolen, recteur).
— de Bordeaux, comprenant les départements de la Gironde, de la Dordogne, des
Landes, de Lot-et-Gàronne , des Basses - Pyrénées (M. OuTré,
recteur).
— de Caen, comprenant les départements du Calvados, de l'Eure, de la Man-
che, de l'Orne, de la Sarthe et de la Seine-Inférieure (M. Zévort,
recteur.)
— de Chambéry, comprenant les départements de la Savoie et de la Haute-Sa-
voie (M. Brédif, recteur).
• de Clermont, comprenant les départements du Puy-de-Dôme, de l'Allier, du
Cantal, de la Corrèze, de la Creuse et de la Hte-Loire (M. Micé,
recteur).
— de Dijon, comprenant les départements de la Côte-d'Or, de l'Aube, de la
Haute-Marne, de la Nièvre et de l'Yonne (M. Chappuis, recteur).
— - de Grenoble, comprenant les déparlements de l'Isère, des Hautes-Alpes, de
l'Ardèche et de la Drôme (M. Gérard, recteur).
— de Lille, comprenant les départements du Nord, de l'Aisne, des Ardennes,
du Pas-de-Calais et de la Somme (M. Couat, recteur).
— de Lyon, comprenant les départements du Rhône, de l'Ain, de la Loire et de
la Saône-et-Loire (M. Charles, membre de Tinstitut, recteur;.
— de Montpellier, comprenant les départements deTHérault, de l'Aude, du Gard,
de la Lozère et des Pyrénées -Orientales (M. Chancel, recteur).
— de Nancy, comprenant les départements de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse
et des Vosges (M. Mourin, recteur).
— de Paris, comprenant les départements de la Seine, du Cher, d'Eure-et-Loir,
de Loir-et-Cher, du Loiret, de la Marne, de l'Oise, de Seine-et-
Marne et de Seine-et-Oise (le ministre de l'instruction publique,
recteur: M. Gréard, vice-recteur).
— de Poitiers, comprenant les départements de la Vienne, de la Charente, de
la Charente-Inférieure, de l'Indre, d'Indre-et-Loire, des Deux-
Sèvres, de la Vendée, de la Haute- Vienne^ (M. Chaignet, recteur).
— de Rennes, comprenant les départements d'Ille-et- Vilaine, des Côtes-du-Nord,
du Finistère, de la Loire- Inférieure, de Maine-et-Loire, de la
Mayenne et du Morbihan (M. Jarry, recteur).
— de Toulouse, comprenant le> départements de la Haute-Garonne, de l'Ariège,
de l'Aveyron, du Gers, du Lot, des Hautes-Pyrénées, du Tarn,
de Tarn-et-Garonne (M. Perroud, recteur).
d^Alger, comprenant les départements d'Alger, de Conslantine et d'Oran
(M. Jeanmaire, recteur).
39
«
ARMÉE DE TERRE.
Le territoire 4e la France est divisé, pour l'orsanisation de Tarmée active, de
•la réserve de l'armée active, de l'armée territoriale et de sa réserve, en 18 régions
et subdivisions de régions.
Chaque rê&ion est occupée par un corps d'armée oui y tient garnison.
Un corps aarmée spécial est, en outre, aftecté à rAlgérie.
(Loi des 7, 18 et 24 juillet 1873).
Maréchaux de France:
Canrobert ; de Mac-Mahon, duc de Magenta.
Généraxix commandant les f 8 corps éCarmée :
i*' corps (région Nord et Pas-d-Galais), quartier général à Lille : général Billot,
commandant en chef ; général Comte, commandant la division de Lille ; général
Mathelin, command* la division d'Arras; M. Sanson, intendant militaire.
2" (région Aisne, Oi«e. Somme, Seine-et-Oise, Seine), quartier général à
Amiens : général Lewal, ot/mm. en chef ; général Delloye, commandant la division
d'Amieus ; général Fay, command. la division de Gompiègne ; M. Baratier, intendant
militaire.
3* (région Calvados, Eure, Seine-Inférieure, Seine-el-Oise et Seine), quartier
f;énéral a Rouen : général Dumont, comm. en chef ; général Baron de Launay,comm.
a division de Rouen ; général du Guiny, command. la divis. de Paris ; M. de Geoffre
de Chabrignac, intendant militaire.
4* (région Eure-et-Loire, Mayenne, Orne, Sarthe, Seine-et-Oise et Seine), quartier
général au Mans : général Thomassin, command. en chef ; général Coiffé, comm. la
iv. «le Paris ; général Bonnet, comm. la div. du Mans ; M. Pézeril, intend, milit.
5* (région Loiret, Loir-et-Cher, Seine-et-Marne, Yonne, Seine-et-Oise et Seine),
3uart général à Orléans : général Blot, comm. en chef; général Deflfis, command. la
ivis. de Paris ; général Caillot, command. la division d'Orléans ; M. Greil, inten-
dant militaire.
6* (région Ardennes, Aube, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse et Vosges),
quartier général à Châlons-sur-Marne : général Février, commandant en cnei ;
général de Boisdeneraets, comm la divis. de Nancy ; général Hubert de la Hayrie,
comm. la div. de Reims ; M. Lafosse, intendant railit.
V {[région Ain, Doubs, Jura, Haute-Marne, Belfort, Haute-Saône et Rhône),
quartier général à Besançon : général Wolff, command. en chef ; général Thomas,
comm. la division de Chauraont ; général de Négrier, command. la div. de Besan-
çon ; M. Bonnaventure, intendant militaire.
8* (région Côle-d'Or, Cher, Nièvre, Saône-et-Loire, Rhône), quartier général à
Bourges : général Galand, comm. en chef ; général Tpicoche, comm. la division
de Dijon; général Franchessin,corom. la division de Bourges ;M. Tranchard, inten-
dant militaire.
9* (région Maine-et-Loire, Indre-et-Loire, Indre, Deux-Sèvres et Vienne), quartier
général a Tours : général Carrev de Bellemare^ comm. en chef; général de Beaofort,
comm. la division de Châteauroux ; général Millot, comm. la division d'Angers ;
M. Thievard, intendant militaire.
10* (région Côtes du-Nord, Manche, Ille-et Vilaine), quartier général à Rennes .
général Hanrion, commandant en chef; général de Contamine, commandant la divi-
sion de Rennes; général Villain, comm. la div. de St-Servan; M. Berneval-Fran-
cheville, intend, militaire.
f 1« (région Finistère, Loire-Inférieure, Morbihan et Vendée), quartier général
à Nantes : Forgemol de Bostquenard, comm. en chef ; général Jamont, comm. la
div. de Nantes ; général Colonieu, command. la div. de Vannes ; M. Joba, intendant
militaire.
12^ (région Charente, Corrèze. Creuse, Dordogne et Haute- Vienne), Quartier
Sénér. à Limoges : général Jappy, comm. en chef; général de Moncets, comm. la divis.
Angouléme : général de Larclause, command. la divis. de Périgueux ; M. Meunier,
intendant militaire.
40
1S« (rteion Allier, Loire, PtiT-d»>D6me, Hante-Loire, Cantal et Rhône), quartier
général a Glermont : générai Boulanger, command. en chef; général Broyé,
comm. la dÎF. de Saint-£tienne; général de Gi«lain, command, la division de Lyon;
M. Delaperrière, intendant militaire.
14» (region Haute^Alpcs, Drôme, Isère, SaTOie, Haute-Savoie él Rhône), quartier
général à Lyon : général Davoust, commandant en chef ; général Lespiao,
commandant la division de Grenoble : général Dufaure de Bessol, commandant la
divis. de Ghambéry ; M. Périer, intenaan! militaire.
13« (région Ba-:ses-Al()es, Alpes-M'iritimes, Àrdèche. Bouche.<-dQ-Rh6ne, Corse,
Gard, Yar et Vaucluse), quartier général à Marseille : général de Colomb, command.
en chef; général Thiéry, coriim. la division de Nice ; général Hy-Durahd, comm.
la div. d'Avignon ; M. Le^ros, intendant militaire.
16* (région Aude, Aveyron, Hérault, Lozère, Tarn et Pyrénées-Orientales),
quartier général à Montpellier : général Baron Berge, commandant en chef;
général Borson, comm. la div. de Montpellier ; général Bezard, comman<i. la divis.
de Perpignan ; M. Dumoulin, intendant militaire.
17* (région Ariége, Haute-Garonne, Gers, Lot, Lot-et-Garonne etTarn et-Garonne),
quartier général à Toulouse: général Bréari, comm. en chef; général Yincendon,
commandant la division de Montauban ; général Warnet, command. la divis. de Tou-
louse ; M. Rossignol, intendant militaire.
f8» (région Charente-Inférieure, Gironde, Landes, Basses et Hautes-Pyrénéen),
quartier général à Bordeaux : général Cornât, command. en chef; général Galiand,
comm. la div. de Bordeaux ; général Munier, comm. la divis. de Bayonne ; M. Bon-
namy, intendant militaire.
19<» (région d'Alger, d'Oran et Constant ine), quartier {général à Alger : général
Delebecque, com. en chef ; général Poizat, C/Omm. la division d'Alger ; M. Piannaz,
intendant militaire ; général Détrie, comm. la divis. d'Oran ; M. &arric, intendant
militaire; général Ritter, command. la divis. de Constantine ; M. Poutingon, inten-
dant militaire.
Gonvemenr de Paris, commandant supérieur de la 1** division militaire: général
Saussier.
CORPS DE LA MARINE.
8CCTI0N d'activité. — VICB-AHIRADX.
MM. Fouricbon, Aube, Jurien de la Gravière, Jaurès, Allemand, Lafont,
Peyron, Jauréguiberry, baron Roussin, Garnaut, Tbomasset, Ribourt, Krantz,
Duperré, de Fauque de Jonquière, Amet, Uuburqoois, de Pritzbuer, Bergasse du
Petit-Thouars.
Dans cette section sont encore compris trente-deux contre-amiraux.
La 2* aeclion comprend le cadre de réserve.
ARRONDISSEMENTS MARITIMES.
i" Arrondissement. — Cherbourg.
Vice-amiral Zède, préfet maritime.
Sous-arrondissements : Dunkerque,Hâvre.
2« Arrondissement. — Brest.
Vice-amiral Lafont, préfet maritime.
Sons-arrondissement : Saint- Servan.
3« Arrondissement. — Lorient.
Vice-amiral Conrad, préfet maritime.
Sous-arrondissement : Nantes.
I* Arrondisj^ement. — Rochefort.
Vice-amiral Pritzbuer, préfet maritime.
Sous-arrondissement : Bordeaux.
50 Arrondissement. — Toulon.
Vice-amir. Bergasse du Petlt-Thouars,préf.
Sous-arrondissements : Marseille et Nice.
Corse. -- Commissaire : Santelli, chef du
servicf" de la marine à Ba^tia.
Algérie. — Contre -amiral Baux, com-
mandant de la Marine en Algérie.
41
ÉCOLES SPÉCIALES.
ÉCOLE CBMTRÀLE DES ARTS ET MANUFACTURES.
A Paris, rue de Vaucanson.
VÉecAe Centrale des Arts et Manufactures établie à Paris est spécialement desti-
née à former des Ingénieurs pour toutes les branches de l'industrie et pour les
traTaux et services publics dont la direction n'appartient pas nécessairement aux
ingénieurs de l'État. Des Diplômes d'ingénieur des Arts et Manufactures sont
délivrés chaque année par le ministre de rAgricutture et du Commerce aux Elèves
désignés par le Conseil de l'Ecole comme a^vant satisfait d'une manière complète à
toutes les épreuves du concours. Des Certificats de capacité sont accordés à ceux
qui, n'ayant satistait que partiellement aux épreuves, ont néanmoins justifié de
connaissances suffisantes sur les points les plus importants de l'enseignt^ment. Le
Journal officiel publie la liste des élèves qui ont obtenu le Diplôme ou le Certificat
de capacité. — L'Ecole ne reçoit que des Elèves externes. — Les étrangers y peu-
vent être admis comme les nationaux; leur admission a lieu aux mêmes conditions.
Les Elèves ne portent aucun uniforme ni aucun autre signe distinclif.
La durée des études est de trois ans. — Le prii de l'enseignement, y compris les
frais qu'entraînent les diverses manipulations, est de 90() francs par an, exigibles
en trois termes ainsi qu'il suit : 450 fr. la veil
_ veille de l'ouverture des cours; 225 fr.
le ier février, et 225 rr. le 1er mai — Toute somme versée demeure acquise a
de verser à
dépôt, une
l'établissement. — Indépendamment des 900 fr., les Elèves sont tenus (
la caisse de l'Ecole, au commencement de chaque année et à titre de
somme de 35 fr. destinée à garantir le paiement des objets perdus, cassés ûu dété-
riorés par leur faute. Ce dépôt leur est remboursé à la fin de Tannée, ou lorsqu'ils
auittent FEcole pour une cause quelconque, sur le vu de la quittance délivrée par
1 Agent comptable pour solde de leur compte définitif.
Des subventions peuvent être accordées sur les fonds de l'Etat aux Elèves fran-
çais qui se recommandent à la fois par l'insuffisance constatée des ressources de
leur famille et par leur rang de classement, soit à la suite des examens d'admis-
sion, soit après les épreuves de passage d'une division dans la division supérieure.
Les candidats qui désirent prendre part aux encouragements de l'Etat doivent
en faire la déclaration par écrit avant le 15 juillet à la préfecture de leur départe-
ment.
Les subventions sur les fonds de l'Etat peuvent être cumulées avec les alloca-
tions accordées par les Départements et les Communes. — Si la somme des sub-
ventions obtenues par un Elève dépasse le prix de l'enseignement, le surplus lui est
payé chaque mois par douzième, à titre de pension alimentaire.
Nul n'e.^t admis a TEcole que par voie de concours, après avoir justifié qu'on a
eu 17 ans révolus au 1^ janvier de l'année dans laquelle en se présente.
Le concours a lieu à Paris. Il s'ouvre le I*' août et est clos le 20 octobre.
L'inscription pour le concours se fait au secrétariat de l'école, rue des Coutures-
Saint- Gervais, 1. Le programme est envojé gratuitement à ceux qui en font la
demande au directeur à partir du i^' avril au 1*' octobre.
Par arrêté du Ministre de l'Agriculture et du Commerce duJTr'mars 1872. un
cours d'Enseignement supérieur agricole a été institué à l'Ecole centrale.
ÉCOLES D'ARTS ET MÉTIERS.
Ces écoles sont destinées à former des chefs d'atelier et des ouvriers instruits e^
habiles pour les industries où l'on travaille le fer et le bois.
Les élèves, au nombre de 300 par école, sont nommés par le ministre après un
concours. Aux termes d'un décret du 6 novembre 1873 qui régit aujourd'nui ces
écoles, il est accordé des bourses ou fractions de bourse à tous les élèves dont les
parents sont jugés ne pouvoir acquitter les uns aucune partie de la pension, les
antres qu'une partie seulement, be plus, les parents peuvent être dispensés excep-
tionnellement par le ministre de payer la pension ou fraction de pension laissée à
leur charge quand, par suite d'événements survenue depuis l'admission, ils ne le
Seuvent plus. — Le prix de la pension est 600 fr. par an. La durée des études est
e trois ans. — Ces écoles ont Irur siège à Aix, à Angers, k Châlons-sur-Marne.
'
42
ECOLE SUPÉRIBURB DU GOMMBRCB.
A Paris, rue Amelot, 102.
Cette école est exclusivement consacrée aux études commerciales : elle est la
propriété de la Chambre de Commerce de Paris, et est destinée à former des négo-
ciants, des banquiers, des administrateurs, des directeurs, des employés d'établis-
sements industriels et commerciaux, etc. — Elle est partagée en trois divisions ou
comptoirs. Le cours complet des études dure 3 ans. — L Ecole reçoit de 3 élèves
internes Âgés de f5 ans ré ,olus, au prix de 2,000 fr.; et des élèves externes (demi-
pensionnaires déjeûnant à l'école) ^u prix de 1 ,000 fr.
ÉCOLE FORESTIERS, éUblie à Naocy.
Conditinns d'admission. — Le nombre des élèves à admettre à l'Ecole est fixé
chaque année par le ministre des finances, en raison des besoins de l'administra-
tion des forêts, et d'après un concours public. Les examens de l'Ecole forestière
ont lieu à Paris et dans les départements, à la môme époque, aux mêmes lieux que
ceux de l'Ecole Polytechnique, et sont faits par les examinateurs nommés par le
ministre des finances. Les aspirants sont tenus d'adresser au directeur général de
l'administration des forêts, avant le 31 mai au plus tard, leur demande d'admission
au concours, accompagnée des pièces suivantes :
i° L'acte de naissance, revêtu des formalités prescrites par les lois, et constatant
que l'aspirant aura au ier novembre 18 ans accomplis, et n'aura pas plus de 22 ans ;
2» Un certificat signé d'un docteur en médecine et dûment légalisé, attestant que
l'aspirant est d'un bonne constitution, qu'il a été vacciné ou qu'il a en la petite-
vérole, et qu'il n'a aucun vice de conformation ou infirmité qui puisse le rendre
impropre au service forestier.
3** Le diplôme de bachelier ès-scicnces ou ès-lettres.Néanmoins,le candidat qui ne serait
prodi
4» La preuve qu'il possède un revenu annuel de 1,500 fr. an moins, ou à défaut
IP nhlilTAfmn rkar lafinalla coc nai>antc c'on(Tsi0Ant ù Ini foumir UUe pCUSioU de Bd-
une pension de 500 fr.,
comme garde-général en
activité. Quatre bourse^
L'examen porte sur
gèbre ; S» la géométrie ...
physique ; 7° la chimie ; S** la 'cosmographie TO" la mécanique ; 10" la langue alle-
mande; II" la langue française; 12» l'histoire et la géographie ; 13" le dessin d'imi-
tation ; 14» le dessin linéaire, le lavis.
JnsUyction des élèves et leur destination. — La durée des cours établis à l'Ecole
forestière est de deux ans ; à la fin de chaque année, les élèves sont soumis à des
examens d'après lesquels ils sont de nouveau classés.
Si leur examen est satisfaisant, les élèves de la seconde division passent dans la
première, et ceux de la première sont envoyés dans les inspections forestières les
plus importantes, en qualité de gardes généraux stagiaires, pour v acquérir, sous la
direction des inspecteurs, les connaissances pratiques, et des qu ils ont fait preuve
de l'instruction nécessaire pour exercer un emploi, ils sont nommés, au fur et à me-
sure des vacances, à des cantonnements de gardes généraux. Ils jouissent, pendant
leur temps de stage, d'un traitement de 1,200 fr.
ÉCOLE DES MINES.
A Paris, boulevard Saint-Michel, 60 et 62.
L'École des mines, placée sous la surveillance du minisire de l'agricul-
ture, du commerce et des travaux publics, as>isté du conseil de l'Ecole, a pour
but : 1" de former des ingénietirs destinés au recrutement du corps des
mines ; 2** de répandre dans le public la connaissance des sciences et- des arts rela-
tifs à l'industrie minérale, et, en particulier, de former des praticiens propres à di
riger des entreprises privées d'exploitation de mines et d'usines minéraliirgiques ;3°
de réunir et de classer tous les matériaux nécessaires pour compléter la statistique
minéralogique des départements de la France et des colonies françaises ; 4*" de
conserver un muaéo et un» bibliothèque eonsaorés spécialement À l'industrie miné*
43
raie, et détenir les collections an niyeau des progrès de Tindustrie des mines et
usines et des sciences qui s'y rapportent ; 5** enfin d'exécuter, soit pour les admi-
nistrations publiques, soit pour les particuliers, les essais et analyses qui peuvent
aider au progrès de l'industrie minérale.
L'Ecole reçoit trois catégories d'élèves : 1*> les élèves-Ingénieurs, destinés
au recrutement du corps des mines, pris parmi les élèves de lËcole Polytechnique ;
2" les élèves externes admis par voie de concours et qui, après avoir justifié Àleur
sortie de connaissances suffisantes, sont déclarés aptes à diriger les eiploitations de
mines et d'usines métallurgiques, et reçoivent à cet elTet un diplôme qui leur confère
le titre d' & ancien élève externe à l'Ecole supérieure nationale des mines ; » 3** enfin,
des Elèves étrangers admis, sur la demande des ambassadeurs ou chargés d'affaires,
par décisions spéciales du ministre.
Les cours oraux de minéralogie, de géologie et de paléontologie sont ouverts au
public, du fo novembre an 15 avril.
La bibliothèque est ouverte au public tous les jours (dimanches et fêtes ex-
ceptés) de 10 à 3 heures, et tous les jours aux étrangers et aux personnes qui
désirent étudier.
Tous les services de l'Ecole, enseignement, musée, bibliothèque et bureau d'essais
sont gratuits.
ÉCOLE NAVALE
Etablie sur le vaisseau Le Borda en rade de Brest.
La loi du 20 avril 1832 autorise l'ouverture d'un concours public à Teifet d'ad-
mettre, en qualité d'élèves de PEcole navale nationale, les jeunes gens qui se des-
tinent au corps des officiers de marine. Celte école est organisée conformément
aux dispositions des ordonn. des 1er nov. 1830, 2 avril 1850 et des décrets des
24 septembre 1860 et l'i décembre 1862.
Programme oe l'examen. — Examen oral : Histoire (programme de la classe de
troisième) ; Géographie (troisième et quatrième) ; Langue française (troisième et
classes de grammaire); Langue latine (troisi^'me et classes de grammaire); Langue
anglaise (troisième). — 1* Arithmétique. — 2° Algèbre. — 3" Géométrie. — î° Trigo-
nométrie rectiligne. — 5° Mathématiques appliquées. — 6" Physique. — 7" Chimie.
— 8- Géographie.
Compositions. — 1° Composition française. Récits, lettres, descriptions de divers
genres ; — 2* Version latine ; — 3" Thème anglais ; — 4" Calcul numérique de
trigonométrie rectiligne ; — 5" Tracé géographique d^une des questions de géomé-
trie exigées à Pexamen oral ; — 6° Dessin au trait d'une tète d'après un modèle.
Les candidats devront se faire inscrire du 1*' au 2.'5 avril à la préfecture du dé-
partement où est établi le domicile de leur famille.
Aucun candidat ne pourra concourir s'il n'est âgé de 11 ans au moins accomplis le
l"* janvier de Tannée du concours, ou s'il a dépassé le maximum d'âge fixé à 17 ans.
Pension annuelle 700 francs. — Trousseau et objets divers 900 francs.
Les familles des candidats qui, dénués de fortune, prétendraient à une place
gratuite ou demi-gratuile, à un trousseau ou demi-trousseau, doivent le faire con-
naître, sous peine de déchéance, au moment de l'inscription, par une demande re-
mise au préfet du département où elles résident. Celte dt^mande, adressée au mi-
nistre de la marine, devra être appuyée de renseignements détaillés sur les moyens
d'existence, le nombre d'enfants et les autres charges des parents, ainsi qu'un re-
levé du rôle des contributions. L'insuffisance de la fortune des parents et des
jeunes gens sera constatée par une délibération motivée du conseil municipal, ap-
prouvée par le préfet. — Les bourses et demi-bourses, trousseaux et demi-trousseaux
seront accordés par le ministre de la marine, sur la proposition du conseil d'ins-
truction de TEcole navale, conformément à la loi du d juin 1850. — En outre, il
pourra être accordé, sur la proposition du même conseil, une première mise d'équi-
pement militaire (570 francs) à chaque boursier ou demi-boursier nommé aspirant
de 2* classe, après avoir satisfait aux examens de sortie .
ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE A SAINT-CYR.
Cette Ecole, réorganisée par décret des 11 août 1850, 21 mai 1855, 8 mai 1858,
8 juin 1861 et 8 mai 1873 et par décision présidentielle de& 8 et 13 décembre 1875,
du 18 janvier 1822, est destinée à former des officiers pour l'infanterie, la cavalerie
et l'infanterie de marine.
44
L'admission à PEcoIe n'a Heu cpie par voie de concours ; ce concours est ouvert
chaque année, à Tépoque déterminée par le ministre de la guerre.
Nul ne peut se présenter au concours. sMl ne justifie c|u'iî est Français ou natu-
ralisé, et qu'il aura dix-sept ans au moins au ier janvier, et vingt-et-un ans au
plus au ier janvier de l'année du concours.
Tout candidat nommé élève doit, s'il a l'âge requis, avoir contracté un enga-
gement volontaire de 5 ans avant d'entrer à l'Ecole.
Les sous-officiers, caporaux ou brigadiers et soldats des corps de l'armée oui
pourront justifier de deux ans de présence efleclive sous les drapeanx, au ier
janvier qui suit l'époque du concours, sont admis à concourir, pourvu qu'ils n'aient
pas accompli alors leur vingt-cinquième année.
Il est publié chaque année un programme des matières sur lesquelles les can-
didats doivent être examinés.
Le prix de la pension est de 1.500 fr. ; celui du trousseau est de 600 à 700 fr.
Les élèves qui désirent servir dans l'arme de la cavalerie doivent le faire con-
naître au moment de leur admission à l'Ecole ; ils suivent, à titre d'essai, des
cours d'écfuitation c{ui font juger de leur aptitude à servir dans cette arme. La
liste des élèves destinés à la cavalerie est formée par suite de cet essai ; ils sont
nommés sous-lieutenants dans les régiments de cavalerie s'ils satisfont aux examens
de sortie, et vont alors passer un an à Saumur comme officier-élève.
ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE.
A Paris, rue d'Ulm, "S.
Cet établissement est placé sous l'autorilé immédiate du ministre de l'instruc-
tion publique. — II est destiné à former des professeurs dans les lettres et dans les
sciences pour lous les lycées. — L'Ecole normale supérieure prépare au grade de
Iicencié-ès-letlres, de Ucencié-ès-sciences, aux divers ordres d'agrégation, et à la
pratique des meilleurs procédés d'enseignement et de discipline scolaire. Les
élèves sortants de l'Ecole normale supérieure sont chargés des cours dans les
lycées. Sur la proposition de la direction de l'Ecole, le ministre autorise les élè-
ves qui auront suivi avec fruit le cours triennal à se présenter immédiatement à
l'agrégation. — Les élèves reçus à la suite des épreuves annuelles sont consi-
dérés, comme boursiers. Les principales conditions d examen sont f de n'avoir pas
eu moins de 18 ans, ni plus de 24 ans révolus, au ter janvier de l'année où l'on en
présente ; 2" de n'être atteint d'aucune infirmité ou d'aucun vice de constitution qui
rende impropre à l'enseignement, et d'en produire une attestation ainsi qu'un certi-
fiï-at d'aptitude morale aux fonctions de l'instruction publique, etc. etc. ; 3" d'être
Eourvu du grade de bachelier ès-lel très pour U section des lettres, et de celui de
achelier-ès-sciences pour la section des sciences, et d'en représenter les diplômes
avec l'engagement légalisé de se vouer pour dix ans à l'instruction publique, et, eçi
cas de minorité, une déclaration du père ou tuteur, aussi légalisée, et autorisant à
contracter cet engagement. Le registre d'inscription est ouvert aux chefs-lieux des
académies, du 1er février au 1er mars ; les épreuves ont lieu vers la fin de juin,
dans toutes les académies. Elles consistent, pour la section des lettres, en une dis-
sertation de philosophie en français, un discours latin, un discours français, une
version latine, un ihôme grec, une pièce de vers latins, une composition histo-
rique ; pour la section des sciences, en compositions de mathématiques et de phy-
sique, plus les compositions en version latine et en pliilosophie qui sont communes
aux candidats des lettres et des sciences. Les candidats déclarés admissibles doivent
se trouver à l'Ecole normale vers le 5 août, pour y sjibir un examen oral, dont les
résultats, comparés à ceux des premières épreuves, peuvent seuls, avec les divers
renseignements recueillis sur leur compte, assurer leur admission. La durée du
cours normal est de trois années. Indépendamment des conférences de l'intérieur,
les élèves de la section des sciences suivent les cours publics de la Faculté, du
collège de France et de l'école des hautes études.
ÉCOLE POLYTECHNIQUE.
A Paris, rue Descartes, 5 et 21, Montagne Sainte-Geneviève.
Cette Ecole a été réorganisée par décret du 15 avril 1873.
On ne peut y être admis que par voie de concours. A cet effet, des examens.
45
publics ont lien tous les ans. Un arrêté du ministre de la guerre, rendu public
ayant le 1er avril, fait connaitre le programme des matières sur lesquelles doivent
porter ces exameni«, ainsi que l'époque de leur ouverture.
Pour être admis au concours, il faut être Français, et avoir plus de seize ans, et
moins de vingt ans au ter janvier de Tannée du concours. Il faut être bachelièr-
es-sciences ou ès-lettres. Toutefois les militaires des corps de Parroée y sont
admis jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans, pourvu qu'ils n'aient pas accompli leur
vingt-cinquième année avant le jour fixé 6our Touverlure dudit concours, et qu'ils
justifient de deux ans de service effectii et réel sous les drapeaux.
Le prix de la pension est de 1 ,000 fr. par an ; celui du trousseau est de 500 à
600 francs.
La durée du cours complet d'instruction est de deux ans. Les élèves qui ont sa-
génie maritime, la marine nationale et le corps des ingénieurs hydrographes, les
ponts et chaussées et les mines, le corps detat-ms^or, les poudres et sal|)étres, l'ad-
ministration des postes et celle des tabacs, et les lignes télégraphiques
ÉCOLE DES PONTS ET CHAUSSÉES.
Rue dMs Saints- Pères, '28
L'£cole des Ponts et Chaussées, créée en 1741, constituée à nouveau par le
décret de l'Assemblée nationale du 17 janvier 1791, et organisée sur des bases plus
étendues par la loi du 30 vendémiaire an IV (22 octobre 1795), le décret du 7 fruc-
tidor an XII (24 août 1804), a reçu depuis cette époque de nouveaux développements
consacrés par le décret du 13 octobre 1851. Elle est placée sous l'autorité du mi-
nistre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, et dirigée par un ins-
pecteur général, directeur, et par un ingénieur en chef, inspecteur des études, as-
sistés du Conseil de l'Ëcole.
Son but spécial est de former les ingénieurs nécessaires au recrutement du corps
des ponts et chaussées. — Elle admet exclusivement en qualité d'élèves ingénieurs
les jeunes ^ens annuellement choisis parmi les élèves de l'Ecole Pol]^ technique
ayant terminé leur cours d'étude et ayant satisfait aux conditions imposées par les
rejglements. Elle admet, en outre, à participer aux travaux intérieurs de l'Ecole des
élèves externes français ou étrangers. Elle en admet également à suivre les cours
oraux. Les conditions d'admission ont été réglées par un arrêté ministériel en date
du 18 février 1852.
Les leçons orales ont pour objet : 1" la mécanique appliquée au calcul de l'effet
dynamique des machines et de la résistance des matériaux ue construction ; — 2"
l'hydraulique ; — 3^ la minéralogie ; — 4» la géologie ; — 5' la construction et
l'entretien des routes ; ~ 6** la construction des ponts ; -^ 7** la construction et
r. xploitation des chemins de fer \ — 8<* l'amélioration des rivières et la construc-
tion des canaux ; — O^* l'amélioration des ports, la construction des travaux à la
mer ; — 10^ l'architecture ; — 11<* le droit administratif et les principes d'adminis-
tration ; — 12'* l'économie politique et la statistique -, — 13<* la construction et
l'emploi des machines locomotives et du matériel roulant des chemins de fer ; —
14° les dessèchements: les irrigations et la distribution d'eau dans les villes ; 15** la
langue anglaise ; 16<> la langue allemande.
La bibliothèque et les galeries de modèles sont ouvertes aux élèves ingénieurs,
aux élèves externes, et aux ingénieurs des ponts et chaus>ées.
ÉCOLES VÉTÉRINAIRES.
Les écoles nationales vétérinaires sont établies à Alfort. a Lyon et à Toulouse.
Les écoles vétérinaires nationales ne reçoivent que des élèves internes. Toulefois,
les élèves qui le demanderont, après avis conforme du Conseil de l'Ecole, pourront
obtenir l'autorisation de suivre les cours en qualité d'externes.
L'admission n'a lieu que par voie de concours et conformément aux règles ci-
après exprimées:
46
Nul ne peut être admis an concours s'il n'a préalablement justifié quMl avait plus
de dix-sept ans. et moins de vingt-cinq ans au fer janvier de l'année dans laquelle
le concours a lieu. — Aucune dispense d'âge ne peut être accordée.
Les demandes d'admission au concours doivent être adressées au Ministre de
l'agriculture, du commerce et des travaux publics, soit directement, soit par l'inter-
médiaire du préfet du département où réside le candidat. — Elles doivent être par-
venues au mmistère le 20 septembre au plus tard ; toute demande produite après
ce terme est considérée comme nulle et non avenue.
Les demandes doivent être accompagnées des pièces suivantes : i^ L'acte de
naissance du candidat ; 2° Un certificat du docteur en médecine constatant qu'il a
été vacciné ou qu'il a eu la petite vérole; 3» Un certificat de bonnes vie et moeurs
délivré par l'autorité locale; 4" Une obligation souscrite sur papier timbré par les
parents du candidat pour garantir le paiement de sa pension pendant tout le temps
de son séjour à l'Ecole. Cette pension est de 600 fr. par an pour l'année scolaire ;
les élèves autorisés à suivre les cours comme externes payent 200 fr.
Tous les jeunes gens autorisés à concourir doivent être rendus à l'Ecole le <er
octobre, dès le matin, à l'effet de justifier de l'autorisation qu'ils ont obtenue. —
Les candidats admis entrent à l'Ecole et reçoivent du garde-magasin les objets de
coucher. — La durée des études est de 4 ans. — Des demi-bourses sont destinées
à récompenser le travail et la bonne conduite des élèves internes. Elles ne peuvent
être obtenues qu'après six mois d'études au moins, et elles ne sont accordées
qu'aux élèves les mievx notés aux examens généraux semestriels. On ne peut ob-
tenir une seconde demi-bourse qu'après un intervalle de six mois au moins. Ces
demi-bourses peuvent être retirées lorsque les élèves viennent à démériter. Parmi
les demi-bourses, il en est attribué deux à chaque déparlement. Celles-ci sont ré-
servées aux élèves dts départements dont se compose la circonscription de chaque
école. ~ Les élèves Vui, après quatre années d'étude, sont reconnus en état d'exer-
cer l'art vétérinaire, ^çoivent un diplôme, dont la rétribution est fixée à 400 fr.
PrVtANÉE MILITAIRE DE LA FLÈCHE.
Le Prytanée, réorganisé par décrets des 8 novembre 1859, 16 mars 1878 et
28 septembre 1879, est destiné à l'éducation de fils d'officiers sans fortune ou de fils
de sous-oifieiers morts au champ d'honneur.
Le nombre des élèves entretenus aux frais de l'Etat est de 300 boursiers et de
100 demi-boursiers.
On admet au collège des enfants pavant pension : le prix de la pension est de
850 fr. , celui de la demi-pension de 425 fr., et celui du trousseau de 400 fr.
L'époque uaique d'admission est fixée au l*** octobre de chaque année. Les en-
fants, pour être admis gratuitement, doivent avoir alors plus de 10 ans et moins
de 12.
Les élèves peuvent rester au Prytanée jusqu'à la fin de l'année scolaire dans le
courant de laquelle ils ont complété leur 49* année.
ÉCOLE SUPÉRIEURE DE PHARMACIE DE PARIS.
, Avenue de l'Observatoire.
L'Ecole de pharmacie de Paris enseigne toutes les sciences qui se rattachent à
la pharmacie; elle reçoit des pharmaciens et des herboristes de \'^ classe, qui ont
le droit d'exercer par toute la France^ et des pharmaciens et herboristes de 2* ciasse,
qui peuvent exercer seulement dans le département de la Seine. Les conditions de
stage, de scolarité et de réception, primitivement réglées par la loi du 21 germinal
an XI, ont été modifiées et se trouvent aujourd'buit réglées par le décret impérial
du 22 août 1854, par le règlement du 23 décembre, par les instructions des
23 et 27 décembre suivan s et par l'arrêté du 30 novembre 1867 et parles décrets
des 14 juillet 1875, 12 juillet et 31 août 1878.
ÉCOLES D'AGRICULTURE.
Grignon par Neauphle-Ie-Château (Seine-et-Oise).
Grand-Jouan par Nozay (Loire-Inférieure).
Montpellier (Hérault) : Ecole d'agriculture et de viticulture.
47
Ces écoles reçoivent des internes (1,200 fr. de pension), des externes (200 fr.;
et des auditeurs Ubres.
Tout candidat à l'internat doit être âgé de dix-sept ans révolus dans Tannée de
l'admission.
Toute demande d'admission dans lesécoles d'agriculture doit êtse adressée au minis-
tre de l'agriculture et du commerce. Elle doit être parvenue au ministère le 20
septembre au plus tard, avec les pièces suivantes : T* L'acte de naissance du can-
didat; — 2** Un certificat du maire de sa résidence, constatant qu'il est de bonnes
vie et mœurs. — 3° Un certificat d'un médecin ou officier de santé, attestant (|ue
le pétitionnaire a été vacciné ou qu'il a eu la petite vérole ; — A" Une obligation
souscrite sur papier, timbré par les parents, le tuteur ou le protecteur du candi-
dat, pour garantir le payement, par trimestre et d'avance, de sa pension pendant
toute la durée de son séjour à l'école.
Examen d'admission. — Les épreuves de l'examen se passent dans chaque école
devant un jury nommé par le ministre. Les opérations au'jury commencent le \"
octobre. ~ Les candidats doivent donc se trouver à l'école au plus tard le 1
ar
tr
épreuves. Les matières sur lesquelles portent
L'arpentage, le levé des plans, le nivellement et le cubage ; 2" L'arithmétique, jus-
qu'aux progressions inclusivement-, 3*> La géométrie; 4" Les éléments de physique
et de chimie ; 5** La géographie de l'Europe, et spécialement celle de la France ;
6" Une narration.
DoAÉE DES ÉTUDES. — La iluréedes études est de deux ans et demi. Les élèves in-
ternes ou externes arrivés au terme de leurs études subissent un examen de sortie
consistant en trois épreuves, savoir : 1" Une composition écrite sur un sujet donné ;
2** Des interrogations devant les professeurs ; 3* Une dissertation sur un sujet tiré
un sort ou sur un plan de culture préparé dans le mois qui aura précédé l'examen
ÉCOLE DE CAVALERIE DE SAUMUR.
Décret du a5 mai i883.
L^école de Saiimur pst spécialement instituée en vue : i* de compléter et de per-
fectioDner Pinstruction des Iieatenants de cavalerie, d\'iriillerie et du génie, désignés
pour en suivre les cours; a' Je compléter l'instruction des élèves de Saint-Cyr;
3® de donner aux sous-oflliciers aspirant à i'épaulettt* la somme de connaissances que
tout officier doit posséder.
Les conditions d'admission des jeunes gens de la classe civile qui demandent à
suivre les cours de l'Ecole comme cavaliers-élèves sont les suivantes :
i^ Etre ftgé de dix-huit ans au moins et de vingt-quatre ans au plus au a^ mars ou
c!i 37 septembre de Pannée courante et en justifier par un extrait d'acte de naissance
dûment légalisé; avair au moins la taille exigée pour servir dans la cavalerie légère
(un mètre soixante-quatre centimètres); toutefois, une tolérance de taille de quatre
centimètres pourra être accordée h tout candidat ftgé de moins de vingt ans qui jus-
tifiera quUl sait moDier & cbeval;
3* Etre reconnu par le conseil d^administration de PEcole, et diaprés Pavis de Pun
de ses médecins, apte au service de la cavalerie; être muni: d^un certificat de
bonnes vie et moeurs dûment légalisé et délivré dans les formes prescrites parParticle
46 de la loi du 37 juillet 1872; du consentement dûment lég:t1iso des père, mère ou
tuteur, si le candidat a moins de vingt ans accomplis; d'un extrait du casier judi-
ciaire délivré par le greffier du tribunal civil de Parroudissement dans lequel est ne
le candidat;
S'* Savoir parler et écrire correctement la langue française.
Connaître : la géographie générale, Phistoire de France, depuis Louis XIV jus-
qu^à nos jours, l'arithmétique élémentaire, y compris les fractions ordinaires,1es pro-
portions et le système métrique ; la géométrie élémentaire (lignes et plans).
4** Avoir effectué entre les mains du receveur particulier des finances de la ville
de Saamur, pour le compte du Trésor, le versement d'une somme de trois eents
48
franCBy destinée à couTrir PEtat des dépenses dVDtreiieo à PEcole et Tachât de livres
d'instraction.
La durée des cours est de onxe mois, du i^f onlobrc au 3i aoAc, pour toutes les
divisions.
Les cavaliers-élèves bien notés pour leur zèle et leur aptitude, et qui auront satis-
fait aux examens semestriels, seront nommés brigadiers à PEcole, et si, en fln de
cours, ils satisfont aux examens de sortie, ils seront envoyés dans les régiments de
cavalerie avec le grade de maréchal des logis.
Ceux dont Pinstruciion militaire ou équestre n^aura pas été jugée suffisante seronl
dirigés sur un régiment comme biig dirrs ou même comme simples cavaliers.
Les jeunes gens qui désirent concourir pour être admis comme cavatiers-élèves
sous-officier» a PLcolede (iavalerie, n^ont aucune demande a form'iler; ils se ren-
dent à Sanmur à leurs frais, et les dépenses qu'oci asionne leur séjour dans cette
ville jusqu^au jour exclu de leur engagement volontaire sont également à leur charge.
A leur arrivée à Saumur, ils se présentent au général commandant PEcole, Pin-
forment de leur intention et lui remettent les pièces nécessaires à leur admission.
ÉCOLES DE BERGERS.
B!'r<;erie et école des Bergers de Rambouillet (Seiue-et-Oise).
Vacherie nationale de Corbon par Cambremer (Calvados).
CHAPITRE IL
DEPARTEMENT DE L'YONNE
SÉNATEURS DE L'YONNE
MM. Charton, rue Saint-Martin, 31, à Versailles.
GuiGHARD Jules, 10, avenue de Messine, à Paris.
Rampont (inamovible), au Sénat, jialais du Luxembourg.
DÉPUTÉS DE L'YONNE.
MM. René Laffon, 22, rue de Pony, Paris.
Dethou, 30, avenue des Gobelins, à Paris.
DuGUYOT, 28, rue Gustave Courbet.
HouDAiLLE, 15, rue de Bourgogne, à Paris.
Javal, 58, rue de Grenelle, à Paris.
Hervieu, à Paris.
SECTION I. ADMINISTRATION CIVILE.
M. FAURE, Préfet.
M. DURÉAULT, Secrétaire général.
CONSEIL DE PRÉFECTURE.
MM. Le PRÉFET, Président ; HUGOT, vice-président; SENËCHAL et MUSSET,
Conseillers. — Commissaire du gouvernement : M. DUREAULT, secrétaire générât
de la Préfecture ; Secrétaire-greflierj M. Boullé.
Jours d'entrée dans les bureaux.
Le public est admis dans les bureaux les lundi, mercredi et vendredi, de une
heure à trois beures.
Les bureaux sont fermé» au public tous les autres jours, à l'exception du bureau
chargé spécialement des légalisations, du visa des passeports, des récépissés, des
états de contrainte, du colportage des imprimés et des permissions exigées par les
lois et règlements de police.
1888. <
50
CABINET DU PRÉFET.
M. EsHBUiV) chef de cabinet, secrétaire particulier.
Attributions. — Ouverture, timbre, classement et distribution du courrier. —
Personnel des administrations. — bistinctions honorifiques. — Légion d'honneur. —
Médailles de sauvetage. — Diplômes d'honneur. — Palmes académiques. — Ordres
étrangers. — Demandes de secours présentées par d'anciens fonctionnaires on leurs
veuves. — Fonctions à la nomination du Préfet : bureaux de tabac, postes, adminis-
trations financières, commissaires de police. — Congés. — Cérémonies publiques. —
Audiences. — Aflaires confidentielles et réservées. — Personnel des cultes et afTaires
eecclésiastiques.
r* DIVISION.
M. Maurice, chef de division.
16' BUREAU
MM. RojOT, sous-chef de bureau, chargé de la direction du bureau ; Toutin et
Boulot, rédacteurs; Saint-Andké, Thibault, commis-expéditionnaires.
ATTRIBOTIONS.
Adminiitratlon et contentieux dei cx>nununes et det établiitements commu-
naux. — Questions diverses relativesà l'administration municipale des hospices, hôpi-
taux et des bureaux de bienfaisance. — Personnel de ces établissements. — Circons-
criptions territoriales. — Octrois : Etablissement et personnel, tarifs, amendes et
transactions. — Abattoirs, personnel, tarifs, règlements. — Tarifs des droits de place
aux halles et marchés ^ de pesage et de mesurage publics.— Fixation des dépenses
obligatoires. — cotisations municipales et mandatement des dépenses y afférentes.
— Autorisations des dépenses facultatives. — Gestion des propriétés immobilières :
baux à ferme et à loyer ; acquisitions, aliénations, échanges et partages, cons •
tructions. — Actions judiciaires et transactions sur procès. — Expropriations pour »
cause d'utilité publique. — Dons et legs. — Comptabilité des communes, hospices,
hôpitaux et bureaux de bienfaisance.
Police municipale et rurale. — Règlements locaux : parcours et vaines pâtures.
Instruction publiqxie supérieure, secondaire et primaire. — Comptes et budgets
de l'instruction publique à la charge des départements. — Bourses dans les lycées,
collèges et écoles primaires supérieures. — Collèges communaux : budgets, subven-
tions municipales, traités, bourses communales.— Ecoles normales primaires : bud-
gets, personnel, administration , distribution de bourses. — Ecoles communales:
maisons et mobiliers d'école. — Instituteurs communaux: fixation du traitement
des instituteurs ; subventions départementales. — Salles d'asiles. — Ouvroirs. —
Classes d'adulles. — Ecoles libres.
Culte paroissial. — Cures. — Succursale:». — Chapelles. — Fabriques. —
Secours aux communes. — Personnel. — Eglises et presbytères. — Cimetières :
translations, règlements, tarifs pour les concessions de terrains destinés à des sé-
pultures privées. — Dons et legs.
Monuments historiques. — Classement, réparation et entrelien. — Subventions.
Bois conmiunaux et d'établissements publics — Soumission au régime fores-
tier; distraction de ce même régime; coupes affouagères; reboisement et travaux
d'améliorations ; constructions dans le rayon prohibé ; concessions de servitudes.
— Formation et fusion de triage.
Foires et Marcbés. — Créations ; changements de dates.
Gardes-champétres. — Gardes forestiers. — Gardes particuliers.
Musées — Créations ; Dons et subventions.
iPostes et Télégraphes. — Création de bureaux ; Réclamations diverses relatives
à l'organisation du service.
Contributions indirectes. — Recueil des actes administratifs.
2* BUREAU.
MM. Tardivon, chef de bureau; Bonnotte, Clouet et Armand, commis expédition'
naires.
attributions.
Commerce et industrie. — Chambres et tribunaux de commerce. — Chambres
51
consultative des arts et manufactures. — Klections consulaires. — Brevets dlnven-
tion. — Mercuriales. — Poids et mesures.
Ag^riottltura. — Sociétés et Comices agricoles. — Commissions hippiques. —
Etalons. — Haras. — Secours et encouragements. — Rapports sur les récoltes. —
Chaire d'agriculture. — Station agronomique.
statistiques. — Statistique générale de la France. — Dénombrement quinc[uennal
et mouvement annuel de la population. — Commissions cantonales de statistique. ■—
Statistiques industrielles, commerciales et agricoles.
Police sanitaire. — Conseils d'hygiène. — Police de la médecine et de la phar-
macie. — Herboristes. — Sages-femmes. — Épidémies — Epizoolies. — Vaccine. —
Transport de corps.
Affaires diverses. — Chasse. — Pèche, — Louvelerie. — Destruction des
animaux nuisibles. — Caisses d'épargne. — Société de secours mutuels. — Asiles
d'alicnés : administration, comptes et budgets. — Hospice national des Quinze-
Vingts. — Jury criminel — Concessions déterres en Algérie. — Etat-civil — Décès
de légionnaires et médaillés militaires. — Exécution de la convention de 187î pour'
la transmission à l'étranger des aetes de l'état-civi).
2« DIVISION.
M. Savary, chef de division.
1" BUREAU.
MM. MiGNARD, chef de bureau; Loury, sous chef; Picbon, rédacteur; Drillon,
commis-eipédit ion aire.
ATTRIBUTIOKS
B&timents départementaux. — Hôtels de la Préfecture et des Sous- Préfectures.
— Académie. — Tribunaux. — Casernes de gendarmerie. — Prisons et dépôts de
sûreté. — Ecole d'agriculture de La Brosse. — Ecoles normales primaires. — Tra-
vaux d'entretien, de grosses réparations et de constructions neuves. — Acquisitions.
— Échanges. — Baux à loyer. — Achat et entretien du mobilier. — Assurance
contre l'incendie.
Architectes du département. — Casernement de la gendarmerie. — Baux à loyer.
École d'agriculture : Administration ; personnel ; Comité de surveillance et de
perfectionnement ; Régime intérieur; Concours pour l'admission ; Bourses; Exploita-
tion ; Comptes et budgets.
Bomaîne pQblio et privé de l'État. — Edilîces diocésains. — Grosses réparations
el mobilier. — Aliénations» et échanges. — Contentieux. — Vente d'objets appar-
tenante rÈtat. — Domaines engagés. — Domaine forestier. — Bois de TEtat. —
Autorisations de défrichement. — Domaine fluvial, arrêtés de délimitation. — Iles
et Ilots : Concessions et locations. — Vente d'arbreà. — 'Répertoire des actes soumis
à l'enregistrement.
Travaux publioi et Voirie. — Voies navigables : Rivières d'Yonne, de Cure et
d'Armançon ; Canaux de Bourgogne et du Nivernais ; entretien, amélioration, navi-
gation, flottage. — Ports. — Classements. — Bacs et baie lux. — Service hydrau-
lique. — Moulîps et usines. — Irrigations. — Dessèchement de marais. — Drainage.
— Cours d'eau non navigables ni flottables : Curage ; redressement et élargissement ;
construction : entretien. — Associations syndicales.
Chemins de fer : Achats de terrains ; Travaux de construction et d entretien. —
Chemin de fer du Serein.
Ponts et chaussées : Routes nationales ; Classement ; Construction, Entretien et
plantations.
Grande voirie: Alignements; aniicipations ; contraventions.
Vicinalité : Chemins de grande, de moyenne et de petite communication ; classe-
ment; fixation des limites ; aboroement; déclassement ; aliénations. — Travriux
de construction, de réparation et d'entretien. — Création et répartition des res-
sources spéciales et des subventions du département. — Règlement des dépenses. ^
. Chemins ruraux. — Voirie urbaine : Alignements; plans généraux d'alignements;
établissement de trottoirs ; Contraventions ; Démolition de bâtiments menaçant
ruines.
se BUREAU.
MM. MoxNE, chef de bureau ; Soukdy, s(>us-chcf ; Loisiîau, commis expéditionnaire.
ÀTTRtBUTlOiNS
AfTaîres militaires. — Recrutement. — Tirage au sort. — Révision. — Enga
gements Tolontaires. — Garnisons. — Convois. — Logement des troupes chez
l'halntant. — Déserlcurs el insoumis. — Invalides. — Pensionnaires de la marine. —
Pensions et secours à d'anciens militaires et à leurs veuves. — Armée terri lorialt;.
— Recensement et classement des voitures, chevciux et mulets propres au service
de l'armée.
Sapeurs-pompiers.
Elections. — Casier administratif. — Listes électorales — Sections électorales
municipales. — Ëlection^^ des conseils municipaux, des maires et adjoints. — fc;lec-
tionsau Con.seil d'arrondissemetit et au Conseil g^^nèral. — Elections législatives et
fténato: iate^. — Réunions publiques, — Conférences. — Légalisation et visa de
pièces.
Affaires diverses. — Prisons : Administration ; Personnel, discipline et régime
intérieur ; Service médical; Serviie économique par entreprise ou en régie ; Cahier
des charges; Marchés et adjudications; Transferements ; Travaux industriels;
Règlement de tarifs; Jeunes déienus; Hécidivi^*ies et rélégation.
Rapports des commissaires de police et de la gendarmerie. — Crimes, délits,
accidents, incendies, sinistres. — Recherches dans l'intérêt des familles.
Passeports à l'iolérieur et À l'étranger. — Réfugiés politiques. — Secours de
route et moyens de transport. — Naluralisation. — Expulsions — Rapatriement. —
— Colportafie. -^ Chanteurs ambulants. — Secours en cas d'extrême misère. —
Envoi de malades indigents aux eaux thermales. — Cercles et associations. — Impri-
merie. — Librairie et dépôt légal. — Loteries.
Contributions directes. — Répartement et sous-répartement. — Nomination
des commi saires répartiteurs. — Cadastre. — Conservation des plans et matrices. —
Recensement des valeurs mobilières et des portes et fenêtres. — Patentes. — Mise
en recouvrement des nMes. — Poursuites. — Cotes irrécouvrables. — Amendes et
condamnations pécuniaires. — Secours pour pertes et événements malheureux. —
Contrôle des récépissés délivrés par les receveurs des finances.
3« bUKKAU.
MM. Perreau, sou'^-chef de bureau, chargé de la direction du bureau; Caillât
et Yv£R, rédacteurs.
ATTRiBUIIONS.
Comptabilité générale et dépaitementale. — Mandatement de tous les traite-
ments, à l'exception de ceux des mstituteurs. — Mandatement des salaires, retrailes,
.subventions, indemnités et généralement de tontes les dépenses à la charge du bud-
det de l'État et du département, liquidées par les bureaux compétents et sur pro^
Suction de pièces justificatives régulièrement établies. — Etablissement du compte
S2
Voitures publiques et roulage.
Machines à vapeur.
Atiliers dangereux, insalubres ou incommodes. — Usines et carrières.
Service départemental. — Procès- verbal des délibérations du Conseil géné-
ral. — impressions et fournitures à la charge du département. — Commandes. —
Vérification et règlement. — Prociis-verbal des délibérations de la Commission dé-
partementale. — Convncation des membr.s du Conseil général et des conseils d'ar-
rondissement et de la Commission départementale. — Caisse des retraites des em-
ployés des administrations départementale > et liquidation des pensions. — Secours
aux anciens employés départementaux et à leurs veuves.
Ecoles et Institutions diverses. — Ecole des arts et métiers. — Ecole
centruJe des arts et manufactures. — Ecole forestière. — Ecole nationale des Beaux- ;
Arts. — Ecole navale. — Ecole polyiechriiqae. — Ecole spéciale militaire de Saint- j
Cyr. — Ecole vétérinaire. - Prytanée militaire. — Ecole d'horticulture de V^ersailles. j
— Jeunes aveugles. — Sourds-mueis.
1
53
déparlemental, du budget Ifectifîcatifel do bad^et primitif du départemen ta). — Im-
positions départementales exiraordioaires et réalisation des ejnprunts. — Rédaction
des situations. — Etats et compt»'8 d ordonnancementij à envoyer aux ministres. —
Attributions diverses sur ]es amendes de police.
M. DONDENNE, architecte du département.
ABCHIVES.
iMM. MOLARD, archiviste du département ; Dkot, employé.
Les archives de la Préfecture se composent : 1"* de tous les titres des établissements
religieux supprimés en 1790 dans le département, savoir: des anciens archevêchés
de Sens et de l'évôché d'Auxerre, des chapitres^ abl'aves et prieurés d'hommes et de
l'emmes des deux diocèses; des titres et biens des enàgrés, des cures et fabriques du dé-
partement, des tribunaux consulaires, etc. Parmi ces nombreu.\ documents, il en est de
différentes valeurs : les uns sont précieux pour lintérèl historique qu'ils présentent ;
les autres pour les droits de propriété, servitude, etc. sur les oiens devenus natio-
oaus en 1790 et vendus comme tels. 2" De tous les actes de l'administration depuis 1790
dans ses M verses parties, telles que les communes, la guerre, les finances, les éle.>
tiofis. les biens nationaux, les contributions, Tétat civil, ie clergé, les travaux publier.
Pierre TnoMÉ, huissier de salle; IIitier, concierge, garçon de bureau.
SOUS-PREFECTURES.
Le département de l'Yonne comprend cinq arrondisseinenis ou sous-p
Le Préfet remplit les fonciicns de Sous-Préfet pour l'arrondissement u'
MM. Léon PoMHERAY, sous-préfet h A vallon ; Dozier, secrétaire.
Justin, sous-préfet à Joignv ; Fouquin, secrétaire.
Girard de Vasson, sous-prèfet à Sens ; GRESLfi;, s^îcrétaire.
Charles, sous-pn-fet à Tonnerre ; Manchet, scnitaîr^.
réfectures.
Auxerre.
IWDICATION DES COMMUNES COMPOSAJVr CHAQUE CANTON.
AilR0:*DISSEII8NT D^AUXERRE.
Attxàrre {est). — Aupfy, Champs, Qncnnc, Snint-Biis, Venoy.
Auxerre [ouesl], — Appoigny, Ai\)ien«, Charbuy, Chevaimos, iVloni'tcou, Perrif;ny,
Saint'-Gcorges, Vallan, Vaux, Viilefurgeaii.
Chablis. — Aiarumont, Bcint*, Chablis, Cheinilly-sui-Serein, Chichée, Cbilry, Cour-
gis,Fonlenay-p»è»-CliaMi8, Fyé, Lichores, Milly, Poinchy, Prèby, SaiiuCyr le»-
Colon».
Coulang<is-ta-Vineusg, — r.harentenay, Conlançes-la- Vineuse, Coulangeron, Es-
camps, Escolives, Gy-l'£vêque, Irancy, Jusiv, Migé, Val-de-Mcrcy, VinccHes,
Vinceloties.
CoulangeS'Sar '•'Yonne. — Andryes, Coularif^ps siir-Y(>nno, Crain, Etais, Fe.stigny,
Funienay-sous-Fouroiuies, Lucy-sur- Yonne, Mallly-Chftteau, Mcrry-siir-Yorine,
Trucy sur-Yonne.
CoM/-50rt. — Chaslenay, Conrson, Druyes, Fonten.-iilles, Fouronnes, Lain, Merry-
Sec, Molcsmes, MoufTy, Ouanne, Sen-enlron, Taingy.
Ligny. — Bi*^igny-le-Ciirroau, I.a Cliapclle-Vuupeiloteigne, Ligrinrelles, Ligny-le-
Châtel, Maligny, Mrrey, Montigny-lo-Uoi, Ponligiiy> Rouvjay, Varennes, Ve-
nouse, Villeneuve-Saiiii-S.lv»?, Villy.
Saint' Florentin. — Avioi,.i • vnil'.y, Chéu, Germigny, Jaulges, Rebourceanx, Saint-
Florentin, Vergiçn-/
^int-Sauveur. — Fontenoy, Lainsecq , Moutiers, Pcrreuse, Saiiipuits, Suinte Co-
lombe, Saints, Saint-Sauveur, SougèrcB, Thury, Treigny.
54
SW^nWor. — Beaumont» Chemilly-près-Seignelay, Cheny, Chicby, Gurgy» /laute-
■es-sur-Sinotte.
LévisjLiodry, Moulins-
rive, Héry, Mont-sainf^Solpice, Ormoy, Seifi^nelay, Sûiigères-sur-Sinotte.
toucy. — Beauvoir, Diges, Uracy, Egiény, Lalande, Lengny,
siir-Ouanne, Parly, Ponrrain, Toucy,
ermftnton. — Accolay, Arcy-sur-Cure, Buzarues, Bes^y, -Bois d' Arcy, Gravant, Es-
sort, Lucy sur-Cure, Mailly-la-Ville, Prtgilbert, Sainie-Pallaye, Sacy, Sery,
Vermenton.
ARRONDISSEMENT o'AYALLON.
Avallon, Annay-la-Côte, Annéot, AvnlIoii« Domecy-sur-le-^'ault, Elaules, Gi-
rolles, Uland, Lucy le-Bois, Magrvy, Ménades, Pontaubept, Sauvigny-îe-Bois,
Seimizelles, Iharot, Thory, Vaull-de-Liigny,
Guiilon. — Bierry-iesBeltes-Fontaines, Cisery, Gussy-Iris- Forges, Gui lion, Mar-
meaux, Montréal, Pizy, Saint-André, Santigny, Sauvigny-le-Beuréal , Savigny-
en-Terre-Plaine, Sceaux, Thizy, Trévilly, Vassy, Vignes.
L'Ulc'Sur'-le Serein. — Angely, Ânnoax, Athie, Blacy, Civry, Coutarnoux, Dissangis,
Joux, risle, Massangis, Precy-Ie-Sec, Provency, Sainte-Colombe, Talcy.
Quarré'/es^Tombes , — BeauviMcrs , Bussières, Chas» tel I ux , Quarré-les-Tombes,
Saint-Brancher, Sainte- M agnance, $aînt-(Tt:riiiaiu-d<>s-Cbumpti, Suint-Léger.
Vezelay . — Asnières, Asquins, Blannay, Brosses, Chamoux, Chàtel-Censoir, Do-
niecy-sur-Cure, l'oissy-les-Vézelay, Fontenay-prcs- Vézelay, Givry, Lichères,
tVJontiliot, Picrre-Perlhuis, Si-Moré, St-Père, Tharoiseau, Vézelay, Voulenay.
AD.RONDISSEMENT DE JOIGNY.
Aillant — Aillant, Branches, Clian]pvuilQ|p ^ Chassy, Fleury, Guerchy, Ladu
La V illotte, les Ormes, Merry-la-Vaîlée, ISeuilly, Pollly, Saint-Aubin-Châieau-
Neuf, Sainl-iVJartin-sor Ocre, Saint-Maurice-le-Vieil, Saint-Maurice-Tbizouaillc,
Senan, Soinmec.iise, Villemer, Villiers - Saml - Benoît, Villiers - sur-ïliolon,
Voljjrc.
Bléneau, — Bléneau, Champcevrais, Champignellcs, Loucsmes, Rogny, Saint-Privé,
Tannerre, Villeneuve-Jes-Genêis.
Brienon. — Bellechaume , Hligny cn-Otbe, Biienon , Bussy-en-Othe, Chailley,
CUamplost, Ësnon, Mercy, Paroy-en-Othe, Turny, Venizy.
Cerisiers. — Arces, Hœurs , Ceriily, Cerisiers, Coulouis, Diilot, Fournaudin, Vau-
deurs, Ville-Chéiive.
Charny, — Cbainbeugle, Gharny, Chêne-Arnoult, Chcvillon, Dîcy, Fontenouille,
Grarid-(^hanip, La Ferlô-Loiipière« La Mothe-aux-Aulnais, Malicorue, Marchais-
Belon, Perreux, Prunoy, Saint-Denis-sur-Ouanne, Salnt-Marliii-sur-Ouanne, Ville-
l'ranche.
Joigny, — Baiisou, Béon, Bonnard, Brion, Cézy, Chaniplay, Chamvres, Charmoy,
Chicheiy, Fpineau-les-Voves, Joigny, Looze, Migonncs, Paroy-sur-Tholon, Saint-
Aubin- sur Yonne, Saint-Cydroine, Villeclcu, Villovallier.
Saint' Fargenu. — Fontaines, Lavau, iViézillcs, Ronrhères, Saint-Fargeau, Saint-Mar-
tin des Champs, Sept-Fonts.
Saint 'Julien-du'Saiilt — Cudot^ La Cellt^-Sainl-Cyr, Précy, Saint-Julien-du-Sauil,
Saint - Loup - d'Ordon, Saint- Martin -d'Ordon, Saiut-Homain-le-Preux, Sépeaux,
Vcrlin.
Villeneuue-sur-Yonne . — Armeau, Bu«:sy-le-Repo8, Cbaumot, Dixmonl, les Bordes, Pif-
l'onds, Rousson, Villeneuvo-sur-\'onne.
ARRONDISSEMENT DE SENS.
Chéroy. —■ Brannay, Chéroy, Courtoin, Ooliot, Domats, Fouchères, Jouy, La
Belliolle, Moniacher, Saitii-Valérien, Savigny, Subligny, Vallery, Vernoy, Ville-
bougi.s, Villegardin, Villetieuve-la-Dondagre Villeroy.
Pont-sur -Yonne, - Champigny. Cbaumont, Guy, Evry, Gisy-les-Nobles, LixY,
Micbery. Pont-sur- Youne, Saint-Agnan, Saint- Serotin, Villeblevin, yitlema-
nocbe, Villenavoite. Villeneuve-la-Guyard, Villeperrot, Villetbierry.
Sens (iioiii). — ^ontaine-la-Gailla^dt^ Maillot Malay-le-Pelit, Malay-le-Grand,
.\oé, Passy, Rosoy, Saint-Clémcnl, Saligny, Soucy, Seas, Vaumort, Véroa.
5e/tj (sud], — Coliemiers, Cornant, Courtois, Fgrisellfs-Ie-Bocagi-, Ltigny, Gron,
Mursaugis, Nailly, Paron, Saint-Denis, Sutni-Mailin-du-'rerlrb.
^ere^ines — Compigny, Courceaux^ Courlou, Fleurigny, Grange le-Bocage, La Cha
pelle-sur-Oreuse, Pailly, Ples^iis-Dumée, Plessis-Saii>t-Jean, Saini-Mariin'S.-Oreuse
55
SainUMaarice-aaz-RieheB-Hommes, Scrbonnes, Sergines, Sognes, Vertitty, Villieri
Bonoenx, Vinneuf.
Nilleneuve-rArehex'èquc, — Bagncaux, Chigy, Courgenay, Flacy, Foissy, Lailly, La
Posiole, Les Sièges, Molinous, Pont-snr-Vannes, Theil, Thoriguy, Vareillc», Vil-
leoeuve-rArcheTèque, Villiers-Louts, Voisine».
ARfiOXDISSEMBMT DE TO!INERhE.
Âncf -le- Franc. — Aîsy, Ancy-le-Franc, Ancyle-Libre , Argenlonay, Argenteui),
Chassigiielles^ Gry . Cusy, Fulvy. Jully, Lcziniies, Nuils, Pa^sy, Perrigny, naviéros,
Sambourg, StigDy,VVilliert»-los-HauU, Vireaux.
Cruzj. — Arihonnay, Baon, Commissey, Crnzy, Gigny, Gland, Méliie^, PimcIJea,
Quincerot, Rugny, Saint-Martin, Saint- Vinnemer, Sennovoy-ïe Ba», Sennevoy-I«-
Haut, Tanlay, Tborey, Trichey, Villon. >^
fîo^X. — Bernouil, Beugnon, Butteaux, Cariscv, Dyé, Flogny, La Chapelle Vieille-
Forét, Lasson, Neiivy-Saulour, Fercey, Roffey, Sormery, Sountaintrain^Tronchcy,
Villiers-Vineux.
Noyers, — Annay, Ccnsy, Ch&tel-(iérard, Etivey, Fresno», Grimauli, Joitaocy, Mft-
lay, Moulins, Witry, Noyers, P-isilly, Poilly, Sainle-Verlu, Sarry.
Tonnerre, — Béru^ Gbeney, Gollan^ Dannemoine, Eilpineiiil, Fley, Junay, Molosme,
Serrigiiy, Tissé, Tonnerre, Vezanues, Vezinnes. Viviers, Yrouerre.
POSITION GéO«RAPBIQUB DU DÉPARTEMENT ET DBS CINQ PRINCIPALES TILLES.
Le département de l'Yonne est situé entre 0<> 30' et 1 <* 56' de longitude est et entre
47» <9' et 48» 22' de latitude nord.
VILL8S.
Auxerre (cathédrale)
Avallon (église) . .
Joigny {Saint- Jean)
Seus (cathéilrale) .
Tonnerre (St- Pierre.
LONOITOOX.
en degrés, en temps.
!• U*
10" E.
4m
57
!• 34*
\T id.
6
n
l* 8*
49" id.
4
15
O» 56*
49" id.
3
47
1» 3«*
6" id.
6
33
»ep
LATITODB
tentrionate.
47» 47' 54"
47» 29' 13"
47« 59* 0"
48» ir 64"
47- 51' 33"
HâUTBUR
au dessus du niveau
de la mer
on altitude.
133 m
967 m.7
116
76
179
«,7
m ,4
»,8
SUPERFICIE.
La superficie du département de l'Yonne est de 7,428 kilomètres 04 h. carrés.
Voir la population^ page 74 et suivantes.
56
CONSEIL GÉNÉRAL DE L'YONNE
NOMS.
QUALIFICATIONS
RÉSIDENCES.
CANTONS
que représentent
les Conseillers.
LoHn
Milliaux ^
Fol Ho t
F. Rapin
Baveau
Duché
BoAudoia
Iianc6me
Merlou
Romand
Ribièrp
Boudard
Hervi<>n
Anceau
Bidault de TUle.
Cheviiloile
Flandin Etienne
Boy
Duguyot
Henri Loup
Baron firincnrd ^
Pignon
Saulnier
Dethou
Costa
J. Arnaud
Navault
Eii{;éne Petit
Guichard Jules
De Fontaine
Pi^rouse
Chardon
*
Martenot Auguste
De Tanlay
Laubry
E. Petit
Régnier
ARRONDISSBMISNT
ancien maire
maire
négociant
agriculteur
ancien notaire
docteur-médecin
notaire
propriétaire
docteur-médecin
maire
propriétaire
médecin
D'ÀUXERBB
Auxerre
Auxerre
rhal>1is
Gy-ri£véque
Saint-Marc
Ouaine
Ligrny
Saint-Florentin
Saint-Sauveur
Gurgy
Anxerre
Vermenton
ARRONDISSEMENT D'AYALLON.
député
caissier
jugft
nom il e
substitut du procnr. gén.
ARRONDIHSRHENT DE JTOIGNY.
Avallon
Avallon
Paris
Quarré-1-Tombes
Paris.
vétérinaire
tétérinairo
maire.
propriétaire
avocat
avocat
députe
maire
licencié en droit
Aillant
Champignellcs
Russy-en-Oibe
Paris
Paris
Paris
Bléneau
Saint-Julien
Paris
Auxerre (ouest)
Auxerre (est)
Chablis
Coula nges-Ia Vin.
Coul.»nf[e8-s-Yonne
Courson
Ligny
Saint-Florentin
Saini-Saureur
Seignelay
Toucy
Vcimenton
Avallon
Guillon
LUsIe-sur- Serein .
Ouarré-1 .-Tombes
Vézelay
Aillant s.-Tholon.
Bléneau
Brienon
Cerisiers
f .harny
Joigny
Saint-Fargean
St-Julien-dU'Sault
IVillen.>sur-Yonne
ARRONDISSEMENT DE SENS.
notaire
médecin
sénateur
maire
ingénieur en chef
propriétaire
Montacher
Ponl-sur-Yonne
La Chapelle-s-0.
Fontaiue-I-Gaill.
Paris
Villeneuve-rArch
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
maire
propriétaire
greffier
propriétaire
maiie
) Ancy-le-Franc
|Tanlay
;Flogny
jCh&ieUGcrard
Tonnerre
('héroy
Pont - sur-Yonne.
*<>en8 (sud)
Sens (nord)
Sergincs
Villen.-rArelicv.
Ancy-le-Franc
Cruzy
Flogny
Noyers
Tonnerre
COMMISSION DEPARTEMENTALE
Nommée en exécution de la loi des l%juin, lb juillet et lo août 187 1 .
!V1M. I^orin, président,. Chardon, CLevillottc, Coste, FoHiot, Laubry, Saulnier,
secrétaire.
-lï"
5T
CONSEILS D'ARRONDISSEMENT
NOMS
QUALIFICATIONS.
RÉSIDENCES.
CANTONS
que représentent
les Conseillers
Thierry.
Forl-Mussot.
Oautherin.
Houdé.
Riant.
Ledoux.
Gamet.
Lordereau.
Leriche.
Baril Ion.
Pillon.
Jeannez Camille.
Espéron.
AdittA.
Gauthier.
De Morillon.
Rétif fils.
Léger.
Barbier.
Dicquemare.
Perreau.
Hournon.
Dethou Léon.
Grand.
Robert.
Levert-
Delécolle.
Arrault.
De Courcy.
Laffrat.
Régnier.
Louvrier.
Guillié.
Baudouard.
Vidal.
Gagé.
Fîjal kowski.
Bourbon.
Bézine.
Renard.
Antony Thierry.
Martenot Charles.
Paillery.
Clémendot.
Ungin.
Blol.
Gaupillat.
Véron.
ARRONDISSEMENT
direct, à La Brosse.
adjoint.
docteur-médecin.
maire.
Md de bois.
notaire.
maire.
médecin.
négociant.
maire.
propriétaire.
propriétaire.
ARRONDISSEMENT
propriétaire.
négociant.
maire.
propriétaire.
notaire.
greffier.
propriétaire.
greffier.
propriétaire.
ARRONDISSEMENT
maire.
propriétaire.
vétérmaire.
anc. maire.
maire.
maire.
maire.
maire.
maire.
d'auxerre.
La Brosse.
Auierre.
Chablis.
Coulanges*la-Vin.
Coul .-sur-Yonne.
Courson.
Montigny.
St-Florentin.
Saint-Sauveur
Cheny.
Moulins-8-Ouan .
Vermenton.
D*AVALLON.
Avallon.
A vallon.
Trévilly.
L'Isle. '
Joux-la-Ville.
Quarré.
Saint-Germain.
Vézelay.
Asquins.
DE JOIGNY.
Villemer.
Bléneau.
Brienon
Cerisiers.
Charny.
Joigny.
Mézilies. .
La Celle St-Cyr.
VilleneuYe-s.-ir.
ARRONDISSEMENT DE SENS.
propriétaire.
propriétaire.
médecin.
maire.
propriétaire.
maire.
architecte.
maire.
meunier.
ARRONDISSEMENT
ancien maire.
maire.
agriculteur.
propriétaire
maire.
docteur médecin.
maire.
ancien maire^
ancien maire.
Auxerre (est).
Auxerre (ouest).
Chablis.
Coul.-la-Vineuse.
Coul.-sur-Yonne.
Courson.
Ligny.
St-Florentin.
St-Sauveur.
Seignelay.'
Toucy.
Vermenton.
I Avallon.
{ Guillon.
L'Isle.
1
j Quarré'l.-Tombes
^ Vézelay.
i
Jouy.
Saint-Sérotin.
Vill.-la-Guyard
Véron.
Sens.
Marsangis.
Sens.
Gourion.
Molinons.
DE TONNERRE.
Ancy-le-Franc.
Buffon(Oôte-d'Or
Cruzy-le-Châtel.
Neuvy-Saulour.
Flogny.
Noyers.
Stc-Vprtn.
Tonnerre.
Dannemoine.
Aillant.
Bléneau.
Brienon.
Cerisiers.
Charny.
Joigny.
St-Fargeau.
St-Julien.
Villen.-sur-Yonne.
I Chéroy.
Pont-sur-Yonne.
I Sens (nord).
I Sens (sud).
I Sergines.
I Villeu.-l'Archev
l Ancy-le-Franc.
j Cruzy.
J Flogny.
> Noyers.
I Tonnerre»
58
CONSEILS D'HYGIÈNE. — VACCINE.
Créés en vertu d'un arrêté du chef du Pouvoir exécutif du i8 décembre 1848*
Les préfets et les sous-préfels sont présidents de droit de ces conseils.
Conseil départemental à Auxerre,
MM.
Dionîs des Carrières ^, médecin, Auxerre
L'ingénieur en chef du Dép', à Auxerre.
Dejust, docteur-médecin, Auxerre.
Monceaux et Ravin, pharmaciens,Auxerre.
Duché, docteur-médecin, Ouanne:
Ravin, ex-pharmacien, à Auxerre.
Conseils d'arrondissements
AVALLON.
Boudard, médecin, coqs. gén.,Vennenton.
Tonnellier, médecin, Auxerre.
Crochot, vétérinaire, Auxerre.
Pou beau, propriétaire, Auxerre.
Droin, médecin à Auxerre.
Ficatier, médecin à Auxerre.
Houdaille, maire d 'A vallon.
Gagniard Edme, doct.-médecin à Avallou.
Bert, médecin à A vallon.
Renaud et Degoix, vétérinaires à Avallon.
Simon, docteur-médecin à Quarré.
Leriche, doct.-méd. à Cussy-les-Forges.
Dardaillon, pharmacien à Avallon.
Haran, docteur-médecin, à Vézelay.
Yeaulin, ancien industriel, à Avallon.
Pruneau, docteur-médecin à L'Isle.
JOIGNY.
Grenel, docteur-médecin à Joigny.
Baudelocqae, docteur-médecin à Basson.
Benoit, pharmacien à Joigny.
Roubé, ancien méd.-vétérinaire à Joigny.
Delécolle, maire à Joigny.
Devillebichot, pharmac.à Vil len-s- Yonne
Pouillot, docteur-médecin à Brienon.
Tartois, ing. civ., propriétaire à Senan.
Duguyot,vétérin.,c. gén., Charapignelles
SENS.
Quenouille, docteur-médecin à Sens.
Bonneau, ingénieur à Sens.
Moreau, docteur-médecin à Sens.
Petit, docteur-médecin à Pont-sur* Yonne.
PoUet, pharmacien à Sens.
Lamarre, médecin- vétérinaire à Sens.
Lefort, architecte à Sens.
Bourbon, médecin à Courlon.
Biot, vétérinaire à Pont-sur- Yonne.
bUn^lin, pharmacien à Sens.
Chardon, conseiller général à Villeneuve-
l'Archevêque.
TONNERRE.
Droin, docteur-médecin à Tonnerre.
Mariou^ pharmacien à Ancy-le-Franc.
Beugnon, docteur-médecin à Flogny.
Bcrtail, médecin à Ancy-le-Franc.
Quillot,médecin,dir.deru8inedeFrangey,
Chotier, docteur-médecin à Noyers.
Dautun, agriculteur à Commissey.
Mayaud, pharmacien à Villeneuve-s-Y. 1 Thierry Henri, vétérinaire à Tonnerre.
Longbois, docteur-médecin à Joigny. I Prunier, pharmacien à Tonnerre.
COMMISSIONS D'INSPECTION DLS PHARMACIES.
Les jurys médicaux sont remplacés par une ou plusieurs Commissions de trois
membres pris dans les Conseils d'hygiène d'arrondissement, et composés d'un mé-
decin et de deux pharmaciens, ou d'un médecin, d'un pharmacien et d'un chimiste,
sous !e titre de : Commissions dHnspeclion des Pharmacies.
Bert, doc leur- médecin à| arrondissem. de sens.
Avallon, Dardaillon, phar- MM. Moreau, médecin, à
ARRONDISSEM. D'AUXERDR.
MM. Dionis des Carrières,
docteur- médecin, Pou-
beau, anciep pharmacien,
Monceaux , chimiste à
Auxerre.
ARRÔNDISSEH. D' AVALLON.
macien à Avallon
ARRONDISSEM. D8 JOIGNY.
MM. Grenet, doct. en mé-
decine, à Joigny, Mayaud,
pharmac, à Vîllen.-s Y.
Baudelocque , docteur-
médecin à Bassou.
Sens, Quenouille, méde-
cin-chimiste à Sens, et
Pollet, pharm. à Sens.
ARRONDISS. DE TONNERRE.
MM. Droin, doct.-médec,
Tonnerre; Prunier, ph..
Tonnerre ; Bertail, méd.,
Ancy-le-Franc.
MM. Simon, docteur-méde-
cin à Quarré-les-Tombes,
Aux termes de la loi du 21 germinal an XI. une visite générale des officines des
pharmacies et des magasins des épiciers et droguistes a lieu annuellement. L'époque
en est fixée par le Préfet.
PROTECTION DES ENFANTS DU PREMIER AGE.
Loi du 23 décembre 1874.
Tout enfant âgé de moins de deux ans, (jui est placé, moyennant salaire, en nour.
B9
riee, en sevrage ou en garde, hors dû domicile de ses parents, devient par ce fait
l'objet d'une surveillance de l'autorité publique ayant pour but de protéger sa vie et
sa santé. (Art. 1" de la loi).
Cette surveillance est confiée dans le département de la Seine au préfet de police,
et dans les autres départements aux préfets.
Ces fonctionnaires sont assistés d'un comité ayant pour mission d'étudier et de
proposer les mesures à prendre, et composé comme il i>;uit :
Deux membres du Conseil général désignés par ce Conseil ;
Dans le département de la Seine, le directeur de l'assistance publique^ et dans
Its autres départements, l'inspecteur du service des enfants assistés, et six autres
membres qui Kont nommée par le Préfet. (Art. 2 de ladite loi).
Une Commission locale de surveillance est instituée dans toute commune où il
existe au moins cinq enfants d'un jour à deux ans placés en nourrice, en sevrajge ou
en garde, moyennant salaire, hors du domicile de leurs parents ; la- commission
comprend nécessairement deux mères de famille. (Arrêté préfectoral du 27 janvier
1878. — Art. t du règlement d'administration publique du z7 février 1877.
Dans les communes où il n'a pas été institué de commission locale, le maire
exerce les pouvoirs conférés à ces Commissions. (Art. 7 du règlement).
Des médecins inspecteurs, institués conformément à l'article 5 de la loi, sont
cbargés de visiter les enfants placés en nourrice, en sevrage on en garde dans leurs
circonscriptions. (Art. 9 du règlement).
Membres du Comité dëpartemenlal.
MM. Lorin, membre du Conseil général ; le D** Duché, membre du Conseil gé-
néral ; leD' Dionisdes Carrières, membre du Conseil d'hygiène et de salubrité du
département; £smelin, membre du bureau de bienfaisance de ladite ville; Joly
Charles, propriétaire ; Ducondut, inspecteur du service des enfants assistés ; Richard,
conseiller municipal-, Droin^ médecin en chef de l'hospice; Guiblin, ancien avoué.
Médecins- Inspecteurs. (1).
M. Souplel. ~ * Auxerre, Augjr, Champs, Quennes, Saint-Bris, Venoy.
M. Choilet. — * Chevanncs, Sain i -Georges, Vallan, Vaux, Villefargeau.
M. Mocquol. — *Appoigny, Charbuy, Monéleau, Perrign y-près- Auxerre, Branches,
Fleury, G uerchy, Chiche ry, (;urgy, Cbemilly-près-Seigneiay, Beaumont.
M. Gautberin. — Aigremonl, Bt>iiies, * Chablis, Chemiily-sur-Screin, Chichée,
Chitry, Courgià, Fonlenay pres-Chablis, Fyé, Liclières-près-Aigremont, Milly, Poin-
chy, Préhy, Saint-Cyr-les-Oolons.
M. Popùius. — * Coulanges-la- Vineuse, EcoUves, Irancy, Jussy, Val-de-Mercy,
Vinceiles, Vincelottes.
M. Houdé. — Charenienay. Gy-lEvéque, Migé.
M. CoUinot. — Andryes, * Coulanges-sur- Yonne, Crain, festigny, Lucy-sur-
Yonne.
M. Vespérini. — Bois-d'Arcy, * Mail ly- la-Ville, Sery.
M. Mouly. — Fontenay-sous-Fouroanes, Fouronnes, * Mailly-le-Château, Merry-
snr- Yonne, Trucy -sur- Yonne.
M. Tournier. — * Druyrs, Etais, Lain.secq, Sainpuits, Sougères-en-Puisa>e.
M. Duché. — Chastenay, Coulangeron, Ôourson, Fontenailies, Laiu, Merry-Sec,
Molesines, Moufl'y, * Ouanne, Semenlron, Taingy.
M. Forestier. — Chenv. Obichy, Ilauterive, Héry, Mont-Saint-Sulpice, Ormoy,
*Seignelay, Sougères-sur-Sinottc'
M. Lordereau. — Avrollcs, Bouilly, Chou, Germigay,Jaulges,Rebourseaux,'^ Saint-
Florentin, Vergigny.
M. Merlou. — Mouticrs, Perreuse, Sainte-Colombe, Saints-en-Puisaye, * Saint-
Sauveur, Thury, Treigny.
M. Tassin. — Diges, Lalande, *Leugny,Levis,Moulins-s-Ouan.,Fonlenoy,Kscamps.
M. Leroux. — Bleigny-le-Carreau, La Chapelle- Vaupelteigne, Lignorelles, * Ligny-
(1) Les astériques indiquent les communes où résident les médecins-inspecteurs.
60
le-Châlel, Mallgny, Méré, Montigny, Pontigny, Rouvray, Varennes, Venouze,, Vil-
leneuve-Saiat-Salve, Villy.
M. Duguyot. — * Toucy, Dracy, Fontaines, Parly, Pourrain, Beauvoir, Eglény,
Lindry.
M. Grégoire. — Accolay, Arcy-sur-Cure, Bessy, Essert, Lucysur-Cure,Sacy, * Ver-
menton.
M. Quillaut. — Bazarnes, * Gravant, Prégilbert, Sainte- Pallaye.
M, Gagnard. — Anaay-la-C^te, Anm'îot, * A vallon, Domecy-sur-le-Vault, Etantes,
Girolles, Island, I ucy-le-Bois, Mîigny, Menades, Pontauberl, Sauvigny-le-Bois, Ser-
mizelies, Tharot, Thory, Le Vault-de-Lugny.
M. Leriche. — Anslrudes, Ciserj les-Grands-Orraes, * Cussy-les Forges, Guillon,
Pisy, Saint-André, Sanlifîny, Sauvigny-le- Beiiréal , Savigny -en -Terre -Pleine,
Sceaux, ïrévillv, Vassy sous-Pisy, Vignes, Ste-Magnance.
M. Pruneau. — Angely, Annou<, Civry, Coutarooux, Dissangis, * L'ïsie sur-Se-
rein, Sainte-Colombe
M. Ducrot. — * L'Isle-s-Serein, Athie, Blacy, M^issangi^, Provency, Joui-la-Ville,
Préc}-le-Sec, Talcy, Vtarmeaux, Montréal, ïhizy.
M. Bert, à Avallon. — Chastellux, Sainl-Germain-des-Champs.
M. Simon. — Beauvilliers, Bussières, * Quarré-les-Tombes, Saint -Brancher,
Saint-Léger.
M. Haran. — Asnières, Asquins, Blannay, Brosses, Chamoux. Châtel-Censoir,
Doraecy-sur-Cure, Foissy-les-Vézelay, Fonlenay prés-Vézelay, Givry, Licbères,
Monlillot, Pierre-Perthuis, Saint-Moré, Saint- Père, Tharoiseau, * Vézelay, Voutenay.
M.. Huchard. — * Aillant, Champvallon, Chamvres, Chassy, Laduz, Paroy-sur-
Tholon, Poilly, Saint-Maurice-le-Vieil, Saint-Maurice-Thizouailles, Senan, Villiers-
8ur-Tholon, Vol gré.
M. Michalski aîné. — Merry-laVallée, Saint-Aubin-Château-Neuf, Saint-Martin-
sur- Ocre, * Villiers-Saint-Benoit. La Villotte, Granchamp.
M. Legendre. — * Bléneau, Champcevrais, Rogny, Saint- Privé.
M. Desleau. — * Champignelles, Louesme, Tannerre, Villeneuve-les-Genêts.
M. Truchy. — BeIlechaume,Bligny-en-Othe, * Bnenon-PArchevôque, Champlost.
Ësnon, Mercy,
M. Momon. — * Bussy-en-Othe, Parov-en-Olhe.
M. Thévenon. — * Bœurs, Chailley, Fournaudin, Turny, Venisy.
M. Fort. — Arces, * Cerisiers, Co'ulours, Cérllly, Dillo, Vaudeurs, Viliechélive,
Vaumort, Vareilies, Villiers -Louis, Theil, Pont-sur- Vanne.
M. Beullard. — Cudot, Dicy, Prunoy, * VilletVanche.
M. Rocher. — Champbeuglê, * Charny, Chéne-Arnoult, Fontenouilles, La Molhe-
aux-Aulnais.
M. Michalski. — * Charny, Malicorne, Marchais-Beton, Saint-Denis-sur-Ouanne
Saint -Martin-sur-Onanne.
M. Roy. — Chevillon, * La Ferlé-Loupière, Perreux, Les Ormes, Sommecaise,
Précy, Saint-Romain-le-Preux, Sépeaux.
M. Leriche. — Béon, Brion, * Joigny, Looze, Migennes, Saint-Aubin sur- Yonne,
Saint-Cydroine, Villecien.
M- Beaudelocque. — * Bassou, Bonnard, Champlay, Cliarmoy, Epineau-les-Voves,
Neuilly, Villemer
M. Renard. — Cézy, La Celle-Saint-Cyr, * St-Julien-du Sault, Si Loup-d'Ordon,
Saint-Mari in-d'Ordon, Verlin, Villevallier, Précy.
M. Toutée. — Lavau, Mézilles, Ronchères, * Saint-Fargeau, Saint-Martin-des-
Cbamps, Seplfonds.
M. Boulland. — Armeau, Les Bordes, Dixmont, Ta sy, * ViIleneuve-s-Yonne,Véron.
M. Roy, à Villeneuve -sur- Yonne. — B ussy- le Repos, Chau mot, Piffonds, Rousson,
Egriselfes-le-Bocage, Marsangis.
M. Boullé. — Courtoin, Dollot, Domals, Fouchères, La Belliole, * Saint- Valérien,
Savigny, Subligny, Vallery, Vernoy, Villeneuvela-Dondagre, Villebougis, Villeroy,
Chéroy, Jouy, Montacher, Villegardin.
M. Petit, à Pont-sur-Yonne. — Cuy, Evry, Gis v-les- Nobles, Michery, La Chapelle*
sur-Oreuse, Saint->lartin-sur-Oreuse, Brannay, Lixy.
M. Regnoul. — Champigny, Chaumont, Sainl-Aignan, Villeblevin, * Villeneuve-la-
Guyard, Villelhierry.
M. Sellier. — * Pont-sur- Yonne, Saint-Sérotin, Villemanoche, Villeuàvotte, Ville-
perrot.
61
M. René ftîoreaa. — Fonlaiiie-la-Gaillarde, Mâlay-Ie- Petit, Saligny, Maillot, Màlay
le-Grand, Noé, Rosoy, Sens (nord).
M. Moachet, h Sens. — Colleraiers, Cornant, Etigny, Gron, Paron.
M. Quenoniile. — Courtois, Nailly, Saint-Denis, Saint- Mari in-du- Tertre, * Sens
(sud), Saint-Clément, Soucy.
M. Bourbon. — " Courlon, Setbonm^a, Vin neuf.
M. Goupil. — Compigny, Courceaux, PaiUy, Plessis-du-Mée, Plessis-Saint-Jean,
* Sergines, Vertilly.
M. Brissot. — Fleurigny, Granp;e-le-Bocaî^c, Saint-Maurice-aux-Riches-Homraes,
Sognes, Viilers-Boniieux, La Postolle, * Thorigny, Voisinns.
M. Mathieu. — Les Sièges, Bagneaux, Chigy, Courgonay, Flacy, Foi<!sy, Lailly,
Molinons, * Villencuve-l' Archevêque
M. Berlaî'. — * Ancy-le-Fn\nc, Ancy-îe-Librc, Argentenay, Ar^eoteuil, Chassi-
gnelles, Cusy, Fiilvy, Lézinnes, Pacy-sur-\rmanvon, Sambourg, Sligny, Villiers-Ies-
Hauts, Vireaux, Gigny, Giand, Sennevoy-Ia-Bas, Senne voy-Ie- Haut.
M. Viardot. — Aisy, Cry, Jully, Nuits, Perrigny-sur-Annançon, * Ravières.
M. N.... — Arihonnay, Quincerot, Trichey, Villon.
M. Mouton — Cruzy, Rugny. Thort'y, Baon, Comraissey, Méliscy, Pi raelles, Saint-
Martin, Saint Vinnemer, * Tanlay.
M. Beugnon. — Bernouii, Carisey, Dyé, * Flogny, La Chapelle-Vieille-Forêl,
Percey, RojSey, Troiichoy, Villiers- Vineux.
M. Bernot. — Beugnuu, Butteaux, Lasson, * >'euvy-Sautour, Sorinery, Soumain-
train.
M.
Jouai
Sarry.
M. Droin. - Béru, Chêne/, Collan, Dannemoine, Epinouil, Fléys, Junay ,
Molosmes, Serrigny, Tis ey, * Tonnerre, V'ézannes, Vézinnes, Viviers, Yrouerre.
[. Chotler. — Annay-sur-Sertnn, Censy, Châlel-Gérard, Etivey, Fresnes. Grimault,
ancy, Môlay, Moulins, Mtry, * Noyers, Poilly-sur-Serein, Pasilly, Sainte-Vertu,
ADMINISTRATIONS MUNICIPALES DES CHEFS-LIEUX D'ARRONDISSEMENTS
VILLE D'AUXERRE.
MM. MiLLiALX, maire ; Ythier et Fort-Mussot, adjoints.
Membres du Conseil municipal
MM. Milliaux, Savatier-La roche, Ythier. Ravin, Bernage, Bernard, Massé Laurent,
Ficatier, Legrand, Dupallut, N..., Gauthier, Taupin, Mocher, Richard L , Léger,
Barreau, Auger, Godard, Dugravier, Martin, Lechiche, l»iat, Lanier, Fort-Mus^ot,
Guyou, N...
MM. Charles Joly, receveur municipal ; Moreau, architecte-voyer, conducteur des
travaux communaux ; Seibert, insiiccteur du service de leclairagc, des eaux et des
marchés.
Personnel de la Mairie: MM. Nodot, secrétaire en chef; Dumonleil, chargé de
la comptabilité ; Finance, expéditionnaire; Edmond, chef du bureau de l'état civil ;
Jales Ahii, chef du bureau militaire, des conlributions et des élections ; Lelu,
garçon de bureau ; Letors, concierge.
Police administrative, municipale et judiciaire : MM. Drouhin, commissaire-
ordonnateur de» pompes funèbres ; Alleaume, commissaire de police ; agents de
police : Fournoux, brigadier, Brocard, Méhomme, Barilliet, Jacquinot (le bureau
de police est ouvert au public, tous les jours, depuis 8 heures du malin jusqu'à
9 heures du soir) ; gardes champêtres : Massé, brigadier, Decouenne, Ring, Mou-
zet. Charrier, Maillard.
Abattoir public : MM. Bouvret. inspecteur ; Chasseigne, receveur ; Crochot,
vétérinaire expert ; Couderc, concierge.
62
Sapeurs-pompiers : M&f. Morean, capitaine ; Merle, lieutenant ;. Boaché Marcel,
sou8-liea tenant. — Tambour de ville : M. Roy.
VILLE DAVALLON
MM. HouoAiLLG, maire *, Verrirr et Adime, adjoints.
Membres du Conseil municipal.
MM. Verrier, Thibault, anc. jujïe, Bouché, Bcssetle, Morizot, Lepère, Robinet,
Barban, Nicat, Gommunaudat, Bonin, Caristie, Adioe, Espéron, Barré, Gueinlé,
Cambon, Morio, Houdaiile, Villerainot.
MM. Radot, recev. municipal : Lélu, commissaire de police; Mathieu, architecte-
voyer ; Roy, secrétaire de la mairie.
VILLE DE JOIGNY.
MM. Delécolle, maire ; Cha^procx et Roubé, adjoints.
Membres du Conseil municipal,
MM. Mahieu, Lerichc, Roset, Lajoie, Lignot, Biillel, Lagontt^, Barat-Godeau,
Pemet, Drain, Boiziaux, Baîllct-Frécault , Oharoprouz, Roubé, Durand-Caimus,
Bénard-Ablon, Delécolle, Inides, Gouf^sery-Veau, Aolon, Picard, Vagnier, Noble.
MM. Loury, receveur municipal ; Barbier, secrétaire de la mairie ; Robinet, com-
missaire de police ; Garbe, architecte-voyer ; Ghamproux, commissaire-pristur.
VILLE DE SENS
MM. Landry, maire ; Robert et Rccordon, adjoints.
Membres du Conseil municipal.
MM. Robert, Chapron, Huchard, Lalande, Bodier, Cravoisier, Fromonl, Pierro-
tin, Tantôt, Dupéciiez, Guibert, N , Thiriet, Chollet aîné, N , Rousseau,
Gheurlin, Poulain, Meilhon, Jourdain, Parigot, Recordon, Landry, Horsin, Neymayer,
Perrin
MM. Laude, receveur municipal ; Senet, secrétaire de ia mairie ; Bolard,
commissaire de police : Sarrazin, architecte-voyer.
VILLE DE TONNERRE.
MM. N. . . ., maire ; N adjoints.
Membres du Conseil municipal.
MM. Gillot, Portier, Caillot, Fèvre, Beauvais, Thibault £., Pruneau, Gaupillat,
Régnier Jules, Perruchon, Rétif, Reddé, Gotterot, Hugot, Legoux, Bérost, N ,
Lemaire, Moreau, Goubeaux, Roy-Gallois, Droin, N
MM. Durieux, receveur municipal ; Carré, secrétaire de la mairie; Bourigeaqd,
commissaire de police.
ASILE DÉPARTEMENTAL DES ALIÉNÉS.
Commission de surveillance.
MM. Lorin, ancien architecte, président; M. Guiblin, anc. avoué, administrateur
provisoire des biens des aliénés non-interdits ; Momon, ancien avoué ; Villette,
trésorier-payeur général; FougeroUes, ingénieur civil, secrétaire.
Administration et Service médical.
Directeur, médecin en chef: MM. Rousseau, docteur en médecine ; Médecin-
adjoint : Pichenot, docteur en médecine ; interne en médecine: N...; pharmacien :
Legrip ; Receveur : Vivargent ; Econome : Desliens ; Secrétaire : Allons ; Surveillant
I
I
63
en chef: Besançon; Surreillante en chef: M"* N...; Commis d'économat: Gbe-
Tallier ; Grarde-magasins : Larchevèque.
HOSPICES COMMUNAUX.
L'organisation et l'administration des Hospices ont été r'glées par la loi de
1879. — ' Les commissions administratives sont composées de six membres
dont deux nommés par le con!>eil municipal et quatre nommés par le Préfet, non
compris le Maire, président de droit.
COIlinSSIONS ADMINISTRATIVES.
Adxerre. — MM. le Maire, président; Ytlûer, Legrand, Richard, Ravin,
Ësmeiin, N , administrateurs ; Coulbois, économe; Pongy, secrétaire et rece-
veur; Nodier, employé ; Vannereau, Ficatier, médec. ; Dionis des Carrières ^, Dejust,
chirurgiens ; Souplet, médecin du bureau d'admission et de consultations gratuites ;
Gamier, pharmacien ; Dondenne, architecte ; Mme Trottard, surveillante générale.
AVallon. — MM. Adine, Bouché Jules, Odobé, Roche, Degoix, Yeaulin, Bidault,
administrateurs ; Baudot, secrétaire ; Radot, receveur.
JoiGNY. — Gallois, Zanote, Pouillot, Berthe-Havard, Laurent, Roubé, administr.;
Lefebvre, secrétaire-économe; Bouvet, receveur.
Sens. — Gourtaui, Fijalkowski. Compérat, Mingat, Bissey, Dupêchez, adminis-
trateurs ; Larchevèque, secrétaire- économe ; Moreau, receveur ; Tantôt, architecte.
Tonnerre. — Delautel, Flaive, Pruneau, Caillot, Gaupillat, Rétif, administra-
teurs ; Lambert, économe ; Durieux, receveur.
Chablis. — Mérat-Bertrand , Mottot-Mottot, Miaulant, Pîcq-Sautumier, Picq-
Renard, Cailly.
CouRsoN. — Rouillé Louis, Bourguignon Léon, Jacquier Amédée, Montassier, Le-
doux, Farget Louis.
Cravant. — Sonnet, notaire^ Droin, Hadery Martial,* Chapo tôt, Diversin, Quantin
Paul.
St-Florentin. — Deligne, Hunot Louis, Bataillon, Sallon-Biron , Lordereau,
Moiset.
Verhentox. — Gérard, notaire, Rimbert Albert, Roque Alfred, Robin, Poulin
Eugène, Tnpinier.
VézELAY. — Destutt de Biannay, Dicquemarre, Monnot, Cagneux, Poulin
J.-B,, Dellac.
Brieno.n. — Pain, notaire, Denis, Naudet Pierre, Méreau Cyrille, Duguet,
Meigne.
Saint-Fargeau. — David Emile, Suchey, Lachambre J., Renaud Armand, Ballut
Théophile David Léon.
Saint-Juuen-du-Saolt. — Bezançon, Vincent, Ablon, Robillard P., Gillet Louis,
Michecoppin.
ViLLENEDVE-s(jR- Yonne. — Bondoux, Rapin Constant, Fontaine, Plain, Viaut,
Royer.
Noyers.— Millot, Challan, Maison, LanginL.-P., Mossand, Musey Eugène.
SERVICE DES ENFANTS ASSISTÉS.
M. DucoNDLT, inspecteur du service pour le département; Chabaneix, sous-ins-
pecteur ; Olive, Treille, employés.
Bureau d'admission,
AcxERRE. — MM. le Secrétaire général de la Préfecture, président ; le Procureur
de la République ou son représentant, vice-président; Legrand, avoué, membre
de la commission de l'Hospice; Chambard père, membie du bureau de bienfai-
sance, Dupallut, conseiller municipal; Olive, secrétaire.
Ce bureau propo^ les admissions pour tont le département.
L'inspecteur départemental des enfants assistés a entrée et voix délibérative dans
ce bureau. 11 peut se faire suppléer par le Sous-Inspecteur.
SERVICE DES ENFANTS ASSISTÉS DE LA SEINE
MM. Fairmaire, directeur; Hédot, commis, à Ouanne. — M"» Doré, surireiHante,
à Auxerre.
Médecins attachés au service : MM. Tonnellier et Ficatier, à Auxerre. — Duché, à
Ouanne. — Tournier, à Étais. — Boudard, à Vermenton. — Vespérini, à Mailly-la-
Ville. — Merlou, à Saint-Sauveur. — Houdé, à Coulangcs-la-Vineuse.
MAISON D'ARRÊT, DE JUSTICE ET DE CORRECTION.
M. Lafon, à Dijon, directeur des prisons de l'Yonne.
Auxerre. — MM. Courcier, gardien chef ; Carré, Durand, Vallot, gardiens
ordinaires; Four^eot, gardien-portier ; Mme Courcier, surveillante. — MM. Dau-
phin, aumônier; Souplet, médecin; Rouxei, pharmacien.
AvALLON. — MM. Lombard, gardien chef; Simeray, gardien ordinaire.
JoiGNY. — M. Franc, gardien chef.
Se?îs. — MM. Moreau, gardien chef ; Potbier, gardien ordinaire.
Tonnerre. — M. Bourillot, gardien chef.
COMMISSIONS DE SURVEILLANCE DES PRISONS
Créées par ordonnances royales des 9 avril 18f et 25 juin 1823.
Adxerqe : MM. le Préfet, président; le Maire de la ville d'Auxerre, vice-président;
le Président du Tribunal civil, le Procureur de la République, Savatier-Laroche,
avocat, secrétaire, Leroy Octave, Trutey fils et Guibtin.
Avallon: MM. le Sous- Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil, le Pro-
cureur de la République ; Chrétien, notaire; de la Brosse, Bouché, Odobé.
JoiGNY : MM. le Sous-Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil. Créneau,
curé archiprèlre, Benoît fils, Zanole, Détape, receveur particulier, Salmon.
Sens : MM. le Sous-Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil, le Procur. de
la République, Mathieu, Morellet, Gérard.
Tonnerre ; MM. le Sous-Préfet, le Maire, le Président du Tribunal civil, le Proc.
de la République, More«iu, Folacci, avoué.
65
COMMUNES DE L'YONNE.
PAR OaDKB ALPHABETIQUE
Avec la super /icie, le revenu foncier, les distances judiciaires en kilomèireSy
le nom du canton et du bureau de poste.
COMMUNES.
s o)
g*SC
S-saS
a *
osg
dk
CANTONS.
BUREAUX
de
POSTE.
DISTANCE
de la commune
au
k I SM
rtfr.fch. 1.
Accoiay
927
24204
Aigremont
680
4701
Aillant
1820
33899
Aisy
1797
38184
Ancyle-Franc
U70
63505
Ancy-le-Libre
2165
35103
Aodrves
ADgely
2279
29417
862
22751
Annay-la-Côte
1292
37690
Annay-s-Seretn
2700
25239
Anoéot
613
18139
Annonx
897
8943
Appoigny
2008
85731
Arces
2394
19594
Arcy-sur-Cure
2632
34724
Argentenaj
Argenteoif
507
15769
3046
67958
Armeau
1017
16800
Arlhonnay
2550
15515
Asnières
1795
20542
Asqains
2183
24283
Athie
490
10451
Angy
505
16678
Anxerre
4494
578967
Avalkm
2675
113831
A^roUes
1695
76229
Bagneaox
1623
22181
Baon
857
7217
Bassou
409
11786
Bazarneë
1939
25678
Beaumont
655
16186
BeaaTiliien
621
6820
BeauToir
672
10725
Beinea
2157
17695
BeUeehaume
2452
32491
Béon
1510
21618
Bernouil
456
4$52
Béro
516
5190
Besay
1053
15201
Beugnon
770
17051
Bierry-les-belles-Funt.
2678
31829
Blacy
884
7168
Blannay
726
7144
Bleigny-le-Oarreau
lOS»
13604
Bléneau
3943
53698
Vermcnton
Chablis
Aillant
Ancy4e-Franc
Id.
Id.
Coul.-sur.-Y.
L'Isle-sur-le-S.
Ayallon
Noyers
Avallon
L'Isle-sur-le-S.
Auxerre
Cerisiers
Vermenton
Ancy-le-Franc
Id.
Villen.-s-Yonne
Cruzy
Vézeiay
L'Isle-sur-le-S.
Auxerre
Id.
AraHoD
St-FkNrentin
Villen.-l'Arch.
Cruzy
Joigny
Vermenton
Seignelay
Quarré
Toucf
Chablis
Brienon
Joigny
Flogny
Tonnerre
Vermenton
Flogny
GuOtoB
L'lsle-6ur4e-S.
Vézeiay
Ligny
Bléneau
Vermenton
Chablis
Aillant
Aisy
Ancy-Ie-Frane
Lézinnea.
Andryes.
Llsle
Avallon
Noyers
Ayallon
L'Isle
Appoigny
Arces
Arcy-suï<;ure
Lézmnes.
Ancy-le-Fnnc
Villen.-s-Yonne
Cruzy
Vézeiay
Id. .
L'Isle
Auxerre
Id.
Avallon
St-Florentin
Villen.-l'Arch.
Tanlay
Bassou
Cravant
Seignelay
Quarré
Pourrain
Chablis
Brienon
Cézy
Flogny
Tonnerre
Arcy-surCu're
Neuvy
Aisy
L'Isle
Avallon
Montigny
Bléneau
2
23
23
14
30
30
»
13
21
16
34
58
»
18
53
ê
14
49
6
37
37
3
12
52
e
6
45
5
16
35
4
4
50
ê
21
Sï
10
10
10
10
30
35
7
32
32
8
13
48
. 6
1ê
60
5
15
38
10
25
60
10
25
45
2
16
48
6
9
51
6
6
6
■
»
•
»
»
58
4
29
29
3
27
56
8
13
48
12
12
16
9
20
20
4
15
15
8
17
65
10
16
»
7
13
13
ê
24
99
ê
6
33
8
12
33
II
11
29
5
29
29
13
28
37
14
27
59
4
18
51
8
11
42
11
11
11
•
S4
56
Ce tableau est conforme, quant aux distances, à celui dressé par le Préfet de
l'Yonne, le 6 septembre 1861, en exécution de l'art. 93 du rèsleroentdu 18 juin 1SI8.
La superQcie est relevée sur le travail statistique dressé par le Ministère de
nmérieur en 1879.
Les chiffres de la colonne du revenu foncier nous ont été fournis par M. Amyol,
(directeur des contributions directes du déparlement de l'Yonne.
1888. S
66
COMMUNES.
2 .
va
eu,
ds
4»
*• i« 2 "0
« « g ea
es'S "«3
5
CANTONS.
BUREAUX
de
POSTE
DISTANCE
de la commune
aa I à I au
cant. rarr.|ch.-l
Bligny-en-Othe
Bœurs
Bois-d'Arcy
Bcnnard
Bouillv
Branches
Brannay
Erienon
Brion
Brosses
Bussières
Bussy-en-Othe
Bussy-le-Repos
Butteaux
Carisey
Censy
Cé^iUy
Cerisiers
Cézy
Cbabiis
ChaiUey
Chamoùx
Champbeugle
Champcevrais
Champignelies
Champigny
Champlay
Champlost
Champs
ChampTallon
Chamyres
Charbuy
Charentenay
Charmoy
Charny
Chassignelles
Chassy
Chastellux
Chastenay
Châtei-Censoir
Châtel-Gérard
Ohaumont
Chaumot
Chemilly p. Sei^.
Chemilly-8.-Serem
Chéne-Arnoult
Cheney
Oheny
Chéroy
Chéu
Chevannes
Chevillon
Chichéc
Chichery
Chichy
Chigy
563
13450
2230
9989
348
9394
40S
8484
60i
19309
1098
18964
1081
13293
2023
127311
1650
27485
1970
35133
1162
13918
5649
97154
2379
25671
755
18391
1129
21385
486
3813
729
6557
2577
21679
1603
49714
2133.
13040
1125
21191
694
8581
728
5686
3272
24099
4292
39091
2088
87050
2108
36764
2293
71459
439
15025
683
12095
558
22120
2340
55300
1464
19296
698
16369
1762
31842
1300
38115
1645
21801
1055
8471
904
11351
2463
40106
3066
13109
864
29106
i486
24037
572
13021
1300
9878
911
9981
595
8086
972
23324
1052
24437
748
27361
2350
82127
1306
16345
1878
33510
678
16674
232
4203
1554
20274 l
Brienon
Cerisiers
Vermenton
Joigny
St-Florenlin
Aillant
Chéroy
Brienon
Joigny
Vézelay
Quarre-l.-T.
Brienon
Villen.-s-Yonne
Flogny
Id.
Noyers
Cerisiers
Cerisiers
Joigny
Chablis
Brienon
Vézelay
Charny
Bléneau
Id.
Pont-sur-Y.
Joigny
Brienon
Auxerre
Aillant
Joigny
Auxerre
Coul.-la-Vin.
Joigny
Charny
Ancy-le-Franc
Aillant
Quarré
Courson
Vézelay
Noyers
Ponl-s. -Yonne
Villen.-s-Yonne
Seignelay
Chablis
Charny
Tonnerre
Sei^elay
Çheroy
St-Florentin
Auxerre
Ohamy
Chabhs
Joigny
Seignelay
Villen.-rArch. I
Brienon
Arces
Arcy-s.-Cure
Basson
St.-Florenlin
Guerchy
Ponl-8.-Yonne
Brienon
La Roche.
Châlel-Censoir.
Cussy-l .-Forges
Bussy-en-Othe
Villen.-8-Yonne
Flogny
Flogny
Noyers
Arces.
Cerisiers.
Cézy
Chablis
ChaiUey
Vézelay
Charny
Biéneau
Champignelies
Champigny
Basson
Brienon
Champs
Joigny
id.
Auxerre
Migé
Basson
Charny
Ancy-lc-Franc
Aillant
Chastellux
Ouaine
Ch.-Censoir
Noyers
W.-la-Guyard
Villen.-s-Yonne
Seignelay
Chablis
Charny
Tonnerre
Cheny
Chéroy
St-Florentin
Auxerre
Charny
Chablis
Bassou
MontSt-Sulpice
Villen.-l'Arch.
3
21
27
43
17
35
13
13
8
23
11
17
10
15
»
18
7
7
12
23
10
17
11
15
6
23
7
22
4
15
4
24
14
38
»
20
6
6
»
22
15
32
8
23
5
32
5
47
15
37
7
19
7
7
7
25
10
10
8
7
4
4
10
10
8
20
9
9
»
27
3
21
3
15
i2
13
14
24
16
28
12
33
9
21
7 ■
24
3
12
7
28
3
30
7
7
9
19
»
24
6
27
8
8
8
19
4
24
15
15
5 18 i
9
17 1
27
46
35
16
23
15
73
23
34
34
68
29
49
31
28
41
49
20
33
44
38
49
54
56
46
75
21
30
10
29
31
10
20
19
48
56
20
65
24
38
51
79
51
12
28
52
42
19
81
27
8
40
24
14
18
51
67
COMMUNES.
BUREAUX
de
POSTE-
DISTANCE
de la commune
aa I il ( an
cant. l'arr. ch.-l
Chitry
Cisery
Civry
Collan
Collemiers
Gommissey
Compigny
Cornant
Goulangeron
Couianges-la-Vin.
Coulanges-sur-Y.
Coalonrs
Courceaux
Gourgenay
Courgy
Courlon
Gonrson
Gourtoin
Gonrlois
Goutarnoux
Grain
Gravant
Cruzy
Gry
Gudot
Cussy-les-Forges
Gttsy
Guy
Dannemoine
Dicy
Diges
Dillo
Dissangis
Dixmont
Dollot
Domats
Domecy-s.-Cure
Domecy-s.-le-V.
Dracy
Drayes
Dyé
Eglény
£griselles-Ie-Boc.
Epineau-les-Voves
Epineuil
Escamps
EscoliTes
Esnon
Essert
Etais
Etaules
Etigny
Elivey
Eyry
Festïgny
Flacy
1520
15480
469
19056
1630
15274
1316
10049
1071
11387
1304
15469
778
14390
506
5603
853
7622
1059
35457
1058
21978
1739
12627
975
21937
2989
30668
1004
9397
1673
38770
3419
36164
606
12623
429
9497
868
14657
989
6828
2254
39859
5935
47247
1116
32711
1871 '
30061
1362 1
34693
493 1
24063
697
27524
1029
14637
1024
13180
3590
47011
m
2663
733
16757
4218
«|«|v«jO
1528
26045
2416
53883
2057
22972
621
8158
2196
23187
3947
29961
1700
15697
802
10970
2369
21599
704
13012
621
18389
2222
36699
751
20268
1205
30637
539
8801
4479
22264
889
16210
686
12456
2803
18701
454
19836
556
10063
1250
20798
OhabHs
Goilion
L'Isle-sur-Sér.
Tonnerre
Sens
Cruzy
Sergines
Coulanges-]a-V.
Coulanges-la-V.
Coul.-sur-Yon.
Oerisiers
Sergines
Villen.-l'Arch.
Chablis
Sergines
Oourson
Chéroy
Sens
L'Isle-sur le-S.
tJoul.-sur-Yon.
Vermenton
Cruzy
Ancy-le-Franc
Saint-JuKen
Guitlon
Ancy-le-Franc
Ponl-sur-Yon.
Tonnerre
Charny
Toncy
Cerisiers
L'Isle-sur-le-S
Vil len. -s- Yonne
Chéroy
Id.
Vézelay
ATailon
Toucy
Courson
Flogny
Toucy
Sens
Joigny
Tonnerre
Coulanges-la-V.
Coulanges-la-V.
Brienon
Vermenton
Coulange-s.-Y.
Avallon
Sens
Noyers
Ponl-sur-Yonn.
Coul.-sur-Yon.
Villen.-rArch.
Saint-Bris
Guillon
L'Isle
Tonnerre
Sens
Tanlay
Sereines
Egriselles-le-B .
Coulanges-la-V.
Coul.-la-Vin.
Coulanges-s.-Y.
Cerisiers
Sergines
Villen.-l'Arch.
Chablis
Courlon
Courson
St-Valérien
Sens
L'Isle-s.-le-S.
Coulanges-s.-Y.
Cravant
Cruzy
Nuits
Saint-Julien
CiMsy-les-F.
Ancy-le-Franc
POBt
Tonnerre
Villefranch-s» F
Pourrain
Arces.
L'Isle
Dixmont.
Chéroy
St-Valérien
Vézelay
Avallon
Toucy.
Dniyes.
Flogny.
Pourrain
Egriselles-le-B.
Bassou
Tonnerre
Coulanges-la V
Champs.
Brienon
Vermenton
Etais.
Avallon
Véron
Noyers
Pont
Coul.-sur-Y.
Villen.-l'Arch.
13
14
14
3
13
63
2
17
51
10
10
29
8
8
61
13
7
42
3
22
79
13
13
71
9
17
17
»
13
15
»
33
33
10
34
45
12
27
85
8
28
61
6
19
19
8
20
78
»
23
23
14
17
75
4
4
et
4
19
48
1
34
31
5
19
19
»
32
55
13
31
66
12
22
49
7
10
58
1
19
54
7
8
66
5
5
40
8
24
46
9
18
18
7
19
39
2
17
49
10
15
42
6
19
76
12
20
66
9
16
57
10
10
45
4
28
28
11
32
32
7
13
30
12
17
17
16
16
55
8
8
20
3
3
58
12
11
11
3
10
10
3
15
26
6
28
28
17
45
45
4
4
47
9
9
54
12
52
50
6
9
67
3
31
31
4
27
59
68
5
2 « «j
DISTANCE
«1
e M b ««
BUREAUX
de la commune
COMMUNES.
1=
> fc S «s
CANTONS.
de
*^y^— — — ».
PS « -•«
POSTE.
an 1
k au
J-2 3
cant. 1
rarr.
cb.-l
Fleurigny
1628
21163
Sergines
Thorigny
13
14
70
Fleury
1506
29746
Aillant
Fleury
Chablis
10
17
14
Fléy
817
10280
Tonnerre
11
11
25
Flogny
1266
24228
Flogny
Flogny
»
15
30
FoissY
2458
36417
Villen.-rArch.
Villen.-l'Arch.
5
19
60
Foissy-les-Vézelay
553
6669
Vézelay
Vézelay
5
16
54
Fontaine ta-Gail.
1061
8270
Sens.
Sens
8
8
66
Fontaines
2156
27656
Saint-Fargeau
Toucy
18
36
22
Fontenailles
276
3158
Courson
Courson
5
22
22
Fontenay p. Chab.
505
3854
Chablis
Chablis
6
26
26
Fontenay p. Véz.
1548
12324
Vézelay
Vézelay
Maitly-le-Chât.
8
19
57
Fonlenay-s.-Four.
123 1
12080
Coulanges-s-Y.
15
24
24
Fontenoullles
I6S6
14224
Charny
Charny
4
31
53
Fontenoy
1590
19493
Saiul-Sauveur
Toucv
9
28
28
Fouc hères
1472
21532
Chéroy
St-Valérien
12
13
71
Fournaudin
917
4694
Cerisiers
Arces
18
42
48
Fouronnes
1779
15265
Courson
Courson
5
24
24
Fresnes
497
5041
Noyers
Noyers
8
14
40
Fulvy
383
11814
Ancy-le-Franc
Chablis
Ancy-le-Franc
Chablis
4
23
54
Fyè
695
6770
2
21
21
Germlgny
1167
53747
Sl-Florentiii
St-Florenlin
4
33
33
Gigny
1077
16612
Cruzy
Cruzy
9
28
63
Girolles
1631
3U702
Avallon
Avallon
8
8
44
Gisy-les-Nobles
10'J2
38430
Pont-8.- Yonne
Pont-sur-Y.
4
11
69
Givry
Glana
843
14030
Vézelay
Avallon
8
10
42
1667
10H3
Cruzy
Cruzy
7
21
56
Grandeharop
2829
1290
32099
Charny
Cbarny
II
32
32
Grange-le- Bocage
73^9
Sergines
Thorigny
15
20
77
Grimaiilt
2377
17866
Noyi rs
Noyers
6
27
44
Gron
1173
18296
Sens
Sens
6
6
58
Guercby
1186
28321
Aillant
Guerchy
8
13
18
Guillon
1194
37499
Guillon
Guillon
»
16
63
Gy-lJEvèque
1312
29683
Seignelay
Monéteau
6
10
10
f49ii
12287
Cou langes-la- V.
Coulanges-la-V.
5
10
10
Hauterive
725
13486
Seignelay
Seignelay
3
16
16
Héry
2119
50590
Id
Hé^
2
14
14
Irancy
Iftlana
1198
33280
Coulanges-la-V.
Vinceiles
8
14
14
2066
33818
Avallon
Avallon
7
7
51
Jaulget»
1214
42575
St-Florentin
St-Florentin
7
30
30
Joigny
4667
188197
Joigny
Joigny
»
»
28
Joiianoy
591
3866
Noyers
Noyers
5
25
43
Joux-la-Vi le
4a79
26952
L'Isle-s.-le-S.
Locy-le-Boîs
12
16
39
Jouy
47B1
58537
Chéroy
Chéroy
5
26
71
JuUy 1
1976
52253
Ancy-le-Franc
Ancy-le-Franc
12
30
65
Junay
363
8110
Tonnerre
Tonnerre
3
3 i*
Jassy
728
i 14558
Coulanges-la-V.
Champs
Saint-Vaiérien
5
10 i .0
lia Belliole
862
^ 15184
Chéroy
12
20
67
UCelle-St^Cyr
1857
53004
Saint- Julien
Cézy
9
8
35
La GhapoUe-s -Or.
1792
27098
Sergines
Thorigny
7
12
67
La Chapelle-Vaup.
504
11777
Ligny
Ligny
7
21
21
La Chapelle V-. -F.
1109
22354
Flogny
Flogny
2
13
34
Laduz
754
9771
Aillant
Aillant
6
16
21
La Ferté-Loup.
3048
29595
Charny
La Ferté-Loup.
13
18
57
Lailly
2236
26426
Villen. TArch.
Villen.-1'Arch.
3
23
59
Lain
1018
9972
Courson
Ouaine
12
30
80
Lainsecq
2500
17212
St-Savreur
SIrSauveur
10
39
39
k
69
COMMUNES.
a
o «
s w ^ _
>• S; 2 «fl
flS 3 *«
= 3 S
^
CANTONS.
BUREAUX
de
POSTE.
DISTANCE
de la commune
au I il j au
cant. l'arr. ch.-l.
Lalande
U Mothe aux-Aul.
La Postole
Lasson
UTau
La Villotle
Les Bordes
Les Ormes
Les Sièges
Leaçny
Levis
Lézinnes
Lichèresp. Jtgr.
Lichères p. C/^-C.
Lignorelles
Ligny
Lindry
L'IsIe-sor-le-Serei n
Lixy
Looze
Loucsme
Lucy-le-Bois
Lucy-sar-Cure
Lncy-8ur-Yonnc
Magoy
Mafllol
Mailly-la-Ville
Mailly-le-Château
Mâlay-!e-Grand
Mâlay-le-Petil
Haiicorne
Maligny
Marcnais-Beton
Marmeaux
Marsangis
Hassangis
Melisey
Meoadep
Mercy
Méré
Merry-la- vallée
Merry-Sec
Méry-sui -Yonne
UéziUes
Michery
Migé
Migennes
Hilly
MOlay
Holesmes
Molinons
Uolosikies
Monéteau
Mcntacher
MoDtigny
Monlillot
1013
16759
137
3000
M60
14656
707
13826
5506
45908
«217
11086
1868
18627
855
8401
2360
29626
1334
31360
1208
15984
1596
41991
1658
17860
1431
20892
1155
14589
2740
53189
1522
15355
400
10043
1202
18253
636
13959
1037
11167
1059
37153
521
10928
819
13625
3075
52340
616
12139
2378
32 51
3717
22811
2181
32411
1101
14210
1592
11497
2228
38792
1097
8879
1076
15149
1468
33313
2587
35458
2217
14678
570
12037
266
9233
1186
15121
1832
18993
1417
17580
2365
17155
5245
55402
1705
55762
1462
24233
1656
31987
549
11843
1200
14195
950
5662
1191
27676
2451
19733
1130
3i609
1847
33585
1619
22230
2215
2689 S
Toucy
Charny
VilIen.-l'Arch.
Flogny
Sainl-Fargeau
Aillant
Villen.-s-Yonne
Aillant
Villon.-rArch.
Toucy
Toucy
Ancy-Ie-Franc
Chablis
Vézelay
Ligny
]d.
Toucy
L'Isle-s.-le-S.
Ponl-s. -Yonne.
Joigny
Bléneau
Avallon
Verraenton
Coulanges-s.-Y.
Ayallon
Sens
Verraenton
Coulanges-s.-Y.
Sens
Id.
Tihamy
Ligny
Charny
Guillon
Sens
L'Isle-s.-le-Ser.
Cruzy
ATallon
Brienon
Ligny
Aillant
Courson
Coulanges-s-Y.
Saint-Fargean
Ponl-s.-Yonne
Coulanges-la-V.
Joigny
Chablis
Noyers
Courson
Villen.-l'Arch.
Tonnerre
Auxerre
Chéroy
Ligny
Vézelay
Toucy
Charnv
Thorigny
Neuvy
Lavau
Villiers-St-B.
Villcn.-s-Yonne
Aillant
Villen.-l'Arch.
Leugny.
Toucy.
Lézinnes.
Chablis
Châlel-Censoir
Ligny
Id.
Pourrain
L'Isle
Pont-s.-Youne
Joigny
Villiers-St-B.
Lucy-le-Bois
Verraenton
Coulanges-s-Y.
Avallon
Sens
Arcy-sur-Cure
Mailly-le-Chât.
Màlay-le-Grand
Id.
Charny
Ligny
Charny
Guillon
Ëgriselles-le-B.
Llsle
Tanlay
Vézelay
Brienon
Ligny
S»-Aubin-Ch.-N.
Courson
Maillv-le-Chât .
Mézifles
Pont
Migé
Laroche
Chablis
Noyers
Courson
Villen.-l'Arch.
Tonnerre
Monéteau
Chéroy
Montigny
Vézelay
7
26
3
30
11
19
17
32
8
55
15
28
7
18
8
21
8
21
8
22
11
27
7
11
11
26
15
30
5
17
»
21
13
13
»
15
12
17
6
6
20
36
8
8
4
28
4
57
8
8
4
4
12
27
12
27
6
6
8
8
8
57
4
20
9
42
11
19
12
12
6
2t
16
11
11
11
4
21
6
26
11
24
5
18
10
32
10
39
4
14
7
16
11
M
3
18
7
16
3
26
2
22
6
6
6
6
4
21
8
12
7
18
26
51
61
40
52
29
45
28
50
22
27
46
26
42
17
21
13
52
75
52
36
43
28
37
56
57
27
27
51
55
42
20
47
61
52
48
46
55
27
26
22
18
32
34
72
16
22
18
36
26
57
41
6
78
12
37
70
COMMUNES.
4)
«•S
5
^ 2
Reven
cier s
matr
dastra
9 s
^^ a « «
03 "^^
«ta
CANTONS.
BUREAUX
de
POSTE.
DISTANCE
de la commune
aa
cant.
il
l'arr.
aa
ch-I.
Montréal
MoDt-Saint-Sulp.
Mouffy
Moulins, p. Noy,
Moulifis-s.-Ouanne
Mouilla
Nailly
Neuiliy
Neuv^f-Saulour.
Nttry
N'oé
Noyers
Nuits
Ormoy
Ooanne
Pacy-sur-Arm.
Paifly
Parly
Paron
Paroy-en-Olhe
Paroy-sur-Tholon
Pasiliy
Passy
Percey
Perreuse
Perreux
Perrigny
Perrigny-s.-Arm.
Pierre-Perthuis
Piffonds
Pimelles
Pizy
Plessis-du-Mée
Plessis-Saint-Jean
Poilly-s.-Tholoïi
Poilly-s.-Serein
Poinchy
Pontaubert
Ponligny
Ponl-sur-Vanne
Ponl-sur- Yonne
Pourra in
Précy
Précy-Ie-Sec
Prégilbert
Prény
Provency
Prunoy
Quarre-1-Torobes.
Quenne
Quincerot
Ravières
Rebourceaux
Roffey
Rogn
li
Ronchères
742
31073
1961
52559
489
4619
1513
10332
1025
15372
3141
30066
2161
25159
1339
39738
1W6
49243
3470
34771
855
8373
3566
35201
1158
36889
1333
27221
2916
38364
1335
30588
1489
25488
2077
29176
1050
16861
532
12287
421
12885
999
6019
574
9613
957
19418
574
5658
2637
19742
1263
43361
1399
28900
734
7909
2455
39644
991
11361
1208
31881
777
16529
1103
20883
1956
33421
2128
18626
506
11913
391
12178
1193 ;
23381
1047
18883
1383
574?îO
2585
34545
2116 j
41771
1674 j
13560
643
13414
1419
7947
1188
27473
2489 i
4^634
4605
38497
872 ,
15156
991
7508
2185
61717
479
15683
854 '
13493
3258
25978
1136
7715
Guillon
Seignelay
Courson
Noyers
Toucy
Saint-Sauveur
Sens
Aillant
Flogny
Noyers
Sens
Noyers
Ancy-le-Franc
Seignelay
Courson
Ancy-le-Franc
Sergines
Toucy
Sens
Brienon
Joigny
Noyers
Sens
Flogny
St-Sauvenr
Charny
Auxerre
Ancy-le-Franc
Vézelay
Villen.-s-Yonne
Cruzy
Guillon
Sergines
Aillant
Noyers
Chablis
Avallon
Ligny
Villeu.-l'Arch.
Ponl-s. Vi nne
Toucy
Saint-Julien
L'Isle-s.-le-Ser.
Vermenton
Chablis
L'Isle-s.-le-Ser.
Charny
Quarre
Auxerre
Cr'uzy
Ancy-le-Franc
St-Floren(in
Flogny
Bléneau
Saint-Fargeau
Guillon
Mont-S-Sulpice
Courson
Noyers
Toucy
Saint-Sauveur
Sens
Basson
Neuvy
Noyers
Theil
Noyers
Nuits
Brienon
Ouanne
Lézinnes
Sergines
Toucy
Sens
Brienon
Joigny
Noyers
Véron
Flogny
Saint-Sauveur
Charny
Auxerre
Aisy
^'ezelay
Villen.-sur-Y.
Cruzy
Guillon
Sergines
Id.
Aillant
Chablis
Chablis
Avallon
Pontigny
Theil
Pont
Pourrai n
Sépeaux
Lucy-le-Bois
Vermenton
Chablis
Llsle-sur-le-Ser.
Charny
Quarre
Auxerre
Cruzy
Ravières
St-Florentiu
Flogny
Rogny
Saint-Fargeau
7
12
59
7
21
21
5
19
19
6
19
44
4
26
26
2
41
41
7
7
65
9
10
21
13
28
35
11
23
30
11
11
54
»
20
38
8
27
58
7
19
19
It
24
24
6
14
49
6
19
74
6
19
19
4
4
61
7
24
30
4
4
33
7
27
64
12
12
80
4
19
78
10
43
43
6
31
43
4
4
58
13
32
4
6
14
67
12
29
55
4
15
56
7
23
30
9
23
17
4
21
49
5
17
19
14
14
54
2
17
69
4
4
14
4
19
40
12
13
56
»
12
23
10
14
20
13
13
47
17
16
44
7
23
70
7
20
7
7
8
56
4
23
56
•
18
24
7
7
35
10
28
47
10
28
41
8
21
46
7
8
04
8
53
59
5
71
COMMUNES.
iperficie
n hect.
Revena
cier selon
matrice
dastrale.
1 ^«
J-8|
CANTONS.
BUREAUX
de
POSTE.
DISTANCE
de la commune
aa
cant.
l'arr.l
aa
ch-I.
Roasson
Rouvray
Rozoy
Rugny
Sacy
Sainpuits.
Saint-Agnan
Saint-André
St-Aubin-Ch.-Neuf
St-Aubin-s.-Yonne
Saint-Branclier
Saint-Bris
Saint-Clément
Saint-Cydroine
St-Cyr-les-Colons
SUDenisp. Sens
St-Denis-s-Ouanne
Saint-Fargeau
Saint-Florentin
Saint-Georges
SKîermain-d.-Ch.
St-Julien-du-Sault
Saint-Léger
St-Loup-drOrdon
St-Martin-des-Ch.
St-Martin-d'Ordon
StrMartin-du-Tert.
St-Martin-s.-Arm.
Sl-Martin-s.-Ocre
St-Martin-s Oreuse
St-Martin-s.-Guan.
St-Maurice-a.R.-H.
St-Maurice-le-Viel
St-Maurice-Thiz.
Saint-Moré
Saint-Père
Saint-PrÎYé
St-Romain-lé-Pr.
Saint-Sauveur
Saint-Serotiu
Saint- Valérien
Saint-Vinnemer
Ste-Colombe
Ste^lombe-s.-L.
Ste-Magnance
Sainte-Pallaye
Sainte-Vertu
Saints
SaligDy
Samooarg
Santigny
Sarry
Sauvigny-le-Beur.
Sauvigny-le-Bois
Savigny
Savigny-en-T.-Pl.
^61
17631
759
14084
597
8424
1389
11647
2771
29350
2283
18361
1344
24869
1434
43561
2490
25636
887
27304
2207
13362
3123
108110
847
18583
895
32972
3458
37839
676
13228
1021
7719
5080
60352
1108
92224
960
36422
3592
39792
2381
86719
3381
34060
1767
33866
3422
24013
1017
18457
691
9798
1412
25751
458
6210
1591
19869
1536
10668
3317
37488
493
10331
195
5057
1198
15049
1531
21679
4141
37066
1036
16652
3088
43846
1410
19905
2232
49168
1262
25396
1848
41554
1476
17246
1937
25061
407
11621
1435
16279
2771
34594
999
15396
1246
16676
935
21345
2564
10323
483
15770
1534
26960
1644
24495
870
55971
Villen.-s-Yonne
Ligny
Sens
Cruzy
Vermenton
Saint-Sauveur
Poni-s.-Yonne
Guillon
Aillant
Joigny
Quarré
Auxerre
Sens
Joigny
Chablis
Sens
Gharny
St-Fargeau
St-Florentin
Auxerre
Quarré
Saint-Julien
Quarré
Saint-Julien
SaintrFargeau
Saint-Julien
Sens
Cruzy
Alliant
Sergines
Chamy
Sergines
Aillant
Aillant
Vézelay
Id.
Bléneau
Saint-Julien
Saint-Sauveur
Pont-sur- Yonne
Chéroy
Cruzy
L'ïsle-sur-le-S.
Saint-Sauveur
Quarré
Vermenton
Nojers
Samt-Sauveur
Sens
Ancy-le-Franc
Guillon
Noyers
Guillon
Avaiion
Chéroy
GuiUoB
Villen.-sur-Y.
Ligny
Sens
Cruzy
Vermenton
Entrams(Nièv)
Villen.-la-Guy.
Cussy-leirF.
S^-Aubin Ch.-N
Cézy
Cussy-l.-Forges
Saint-Bris
Sens
Laroche
St-Bris
Sens
Chamy
Saint-Fargeau
Saint -Florentin
Auxerre
Chastellux
Saint- Julien
Quarré
Saint-Julien
Saint-Farjgeau
Saint- Julien
Sens
Tanlay
S»-Aubin-Ch.-N
Thorigny
Charny
St-Maurice-R-H
Aillant
Id.
Arcy
Vézelay
Bléneau
Sépeaux
Samt-Sauveur
Pont^surYonne
Saint- Valérien
Tanlay
L'Isle-sur-le-S.
Saint-Sauveur
Cussy-les-F.
Vermenton
Noyers
Samt-Sauveur
Sens
Lézinnes
Guillon
Noyers
Cussy-les-F.
Avallon
Egriselles-le-B.
Cussy-lea-F.
3
20
47
8
17
17
6
6
51
8
17
52
9
33
33
1.3
43
43
15
27
79
5
13
60
8
21
23
5
5
32
6
15
67
9
9
9
2
2
60
6
6
25
10
18
18
4
4
61
8
29
38
»
49
44
»
31
31
5
5
5
8
11
62
•
10
37
4
23
75
11
21
48
3
53
47
10
20
47
3
3
61
15
9
44
8
21
20
12
12
68
5
30
40
24
26
or
7
20
18
5
18
18
15
17
35
2
13
51
5
56
51
18
13
35
»
39
39
6
18
75
8
16
73
14
10
45
5
11
50
6
41
41
13
14
62
6
23
23
11
14
34
5
35
35
6
6
64
12
15
43
9
20
62
7
27
4d
4
17
6d
4
4
&u
17
22
59
2
15
63
n
COMMUNES.
.2
'S **
5*
> ï; s w
«s
CANTONS.
BUREAUX
de
POSTE.
OIgTANCE
de la commune
an
cant.
rarr.
aa
ch-1.
Sceaux
Seignelay
Semeatron
Senan
Semieyoy-le-Bas
Senneyoy-le-Haat
Sens
Sépeaux
Septrondft
Serbonnes
Sergines
Sermizelles
Serrigny
Sery
Sognes
Sommecaise
Sormery
Soucy
Sougeres
Sougères-s-SinoUe
Soumain train
Stiany
SuBligny
Taingy
Talcy
Tanlay
Tannerre
Tharoiseau
Tharot
Theil
Thizy
Thorey
Thorigny
Thory
Thury
Tissé
Tonnerre
Toucy
Treigny
Trévilly
Trichey
Tronchoy
Trucy-sur-Yoone
Turny
Val-de-Mercy
Yallau
YaUery
Vareille
Varennes
vassy
Vaudeurs
Yault de Lugay
Vaumort
Vaux
Vcnizy
Yenouse
1523
37316
1345
46336
H70
11785
1754
35522
869
19871
881
15168
2166
33108"
1991
41573
1801
8546
993
27189
1896
5i596
704
9640
750
8078
425
5005
1043
5748
1552
18543
3106
46516
2162
33510
2650
14827
698
»
106t
24106
1786
40898
782
10061
2081
22506
688
9782
1298
39224
2893
28614
34B
6305
235
8659
1155
20011
553
12540
693
8252
1705
19210
825
»
2322
19906
596
6756
5827
581783
3492
55471
46%
54981
686
27455
661
10400
659
13749
831
11093
2487
66.69
1345
15500
1166
30058
1242
18391
1041
15754
1005
10499
741
17393
2744
21435
1519
33635
1452
10019
423
14784
4893
112219
792
12265
Guillon.
Seignelay
Gourson
Aillant
Cruzy
Id.
Sens.
Saint-Julien.
Saint-Fargeau
Sereines
Ayallon
Tonnerre
Yermenton
Sergines
Aillant
Flogny
Sens
Saint-Sauveur
Seignelay
Flogny
Ancy-le-Pranc
Chéroy
Courson
L'Isle-sur-le-S.
Cruzy
Bléneau
Vézelay
A vallon
Villen.-rArcb.
Guillon
Cruzy
Yillen.-rÂrch.
Avallon
Saint-Sauveur
Tonnerre
Id.
Toucy
Saint-Sauveur
Guillon
Cruzy
Flogn y
Coulanges-s.-Y
Brienon
Coulanges-Ia-Y
Auxerre
Chéroy
Villen.-rArch.
Ligny
Guillon
Cerisiers
Avallon
Sens
Auxerre
Brienon
Ligny
Guillon
Seignelay
Ouaine
Senan
Cruzy
Id.
Sens
Sépeaux
Saint-Fargeau
Serbonnes
Sergines
Avallon
Tonnerre
Arcy-sur-Cure
St-Maurice-R*H
La Ferté
Neuyy-Sautour
Sens
Thury
Seignelay
Neuvy
Ancy-Ie-Franc
Sens
Courson
L'Isle-sur-le-S.
Tanlay
Mézilles
Vézelay
Ayallon
Theil
L'Isle-s- Serein.
Cruzy
Thorigny
Lucy-ie-Bois
Thury
Tonnerre
Id.
Toucy
Treigny
Guillon
Cruzy
Tonnerre
Mailly- Château
Saint-Florentin
Cou lange-la- V.
Auxerre
Vallery
Theil
Ligny
Guillon
Cerisiers
Avallon
Theil
Auxerre
Saint-Florentin
Ligny
8
11
57
»
13
13
14
26
26
5
8
25
9
28
63
10
27
62
»
»
57
16
15
36
i
46
40
5
16
74
•
19
76
11
11
41
7
7
29
10
26
26
15
24
77
11
24
31
19
35
42
7
7
63
13^
36
36
•
»
»
13
28
38
6
24
59
15
8
58
8
28
28
6
17
58
12
9
44
16
38
38
7
10
55
6
6
46
14
12
51
8
17
57
10
16
51
16
15
63
10
10
45
8
35
35
7
7
30
•
»
35
•
24
24
9
45
45
4
14
61
9
âO
55
7
8
43
15
23
23
12
29
35
4
16
16
6
6
6
6
20
77
12
16
54
2
23
23
10
23
60
6
28
40
6
6
48
14
14
49
6
6
6
10
27
33
7
17
17
73
COMMUNES.
S
S
s" 3
CANTONS.
BUREAUX
de
POSTE.
DISTANCE
de la commune
an
cant.
r«rr
l aa
.jch-/.
Venoy
Vergigny
Verlin
Vermenton
Vernoy
Véron
Verlilly
Yezannes
Vézelay
Vézinnes
Vignes
YiRebieTin
Villebgu^is
YillechétiYe
Yillecien
Viliefurgeau
VilleOranclK
Yillegardin
VillemanoGhe
Villemer
VOleDaYotte
YilteneuTe-la-Don.
YOlerteuve-la-Guy.
YiHerteuve-l'Arch.
VilleiieuTe>U-Gen.
Yillen. St-Sal¥c
YUleoeuvesur-Y.
ViUeperrot
YUIeroT
Villelhierry
Vlllevallier
Villiers-Bonneux
YiUiers-Ies-Hauts
Villiers-Lonis
Villiers-Sl-Benolt
Yillier8-»-Tholon
Villiers-Vineux
Villon
Villy
Yiocelles
Vinctilottes
Vinneuf
Vireaux
ViYiers
Yoisines
Volgré
Voutenay
Yrouerrc
2274
49185
9318
29487
4410
26208
2564
85360
1441
21218
1591
25681
561
4446
900
9619
2180
28699
630
6716
1177
33894
716
46209
1181
17715
943
7614
760
14195
1378
48758
232rr
23214
1073
26595
1439
46024
426
11109
2^
4995
1444
24749
1658
101909
673
12895
2468
18206
703
«0576
4014
106727
815
13517
710
12063
2088
38752
837
17946
1454
17054
1911
44755
1107
11240
2189
27021
1550
18632
1118
13366
943
10667
585
12987
1255
18456
185
11553
1526
36811
1458
21847
918
7735
2713
27500
923
13177
1004
13297
1428
10285
Auxerre
Saint-Florentin
Saint-Julien
Vermenton
Chéroy
Sens
Sergines
Tonnerre
Vézelay
Tonnerre
Guillon
Pont-sur-Yonne
Chéroy
Cerisiers
Joigny
Auxerre
Cbamy
Pon^sur-Yonne
Pont-s -Yonne
Aillant
Pont-snr-Yonne
Chéroy
Pontrsur-Yonne
Villen.-l'Arch.
Bténeau
Liffny
Villen.-sur-Y.
Ponl-sur-Yonne
Chéroy
Id.
Joigny
Sergines
Ancy-le-Franc
Villeu.-l'Arch.
Aillant
Id.
Flogny
Cruzy
Ligny
Coulanges-la-V.
Id.
Sergines
Ancy-le-Franc
Tonnerre
Villen.-l'Arch.
Aillant
Vézelay
Tonnerre
Auxerre
Saint-Florentin
SainWulien
Vermenton
Egriselles
Véron
Sergines
Tonnerre
Vézelay
Tonnerre
Guillon
Villen.- la-Guy.
St-Valérien
Arces
Cézy
Auxerre
Villefranche
Chéroy
Pont
Basson
Pont
St-Valérien
Villen.-laGuy.
Villen.-FAich.
Mézillcs
Montigny
Villen.-sur-Y.
Pont
Sens
Val 1er y
VilleYalIier
Thorigny
Ancy-le-Franc
Theil
Villiers-St-Ben.
Aillant
Flogny
Cruzy
Ligny
Vincelles
Id.
Serbonncs
Lézinnes
Tonnerre
Thorigny
Senan
Arcy
Tonnerre
6
4
5
20
9
10
10
»
5
5
11
15
4
6
6
7
6
2
11
5
17
12
»
12
12
»
4
15
11
9
12
7
17
16
2
5
8
5
5
5
12
10
7
14
6
13
8
6
27
15
24
18
9
27
10
15
5
18
23
14
28
6
6
22
23
14
13
8
14
24
24
43
11
17
9
9
20
9
24
24
13
29
12
16
21
19
13
14
23
13
7
12
11
5
18
2
27
42
24
61
42
77
35
50
39
66
78
72
42
33
6
44
68
71
20
64
72
81
55
43
11
44
19
66
76
36
82
53
56
32
22
31
56
19
13
U
86
46
30
70
28
37
33
. 74
COMMUNES DE L'YONNE
VÀR ARRONDISSEMENT.
Population (*), Noms des Maires, Adjoints^ Curés (**), Desservants et Instituteurs.
COMMUNES.
MAIRES.
ADJOINTS.
CURÉS.
Instituteurs .
ARRONDISSEMENT D'AUXERRR.
Accolay.
Aigrement.
Andryes.
Appoigny.
Arcy-sur-Cure.
Augy.
Aux ERRE.
AvroUes.
Bazarnes.
Beaumont.
Beauvoir.
Seines.
Bessy.
Bleigny-le- Carreau.
Boib-d'Arcy.
Bouiliy.
Chablis.
Ctiamps.
Charbuy.
Charentenay.
Chastenay.
Chemilly, p. Seign.
Chemilly-s-Serein.
Cheny.
Chéu.
Cbevannes.
Chichée.
Chichy.
Chitry.
Coulanges-Ia-Yin.
Conlangeron.
Couianges-sur-Y.
Courgis.
Courson.
Crain.
Cravant.
Diges.
Dracy.
Druyes.
Egleny.
Escamps.
Escoliyes.
Essert.
Etais-la-SauYÎn.
976
159
1043
1520
1335
'330
«7456
676
603
398
39(1
695
525
359
HO
325
2379
«64
1238
604
294
558
329
1128
640
U59
654
63
6.Î6
1296
406
913
591
1365
635
1250
1720
660
973
598
1023
460
139
1628
Momon Gaillard.
Gendre Ad.
De Mangin.
Chavance.
Coppin.
Chapotin.
MiLLIAL'X.
Biot Delph.
Decroix.
Perr'enon.
Chatelet Th.
Roblot C.
Pépin Eug.
Truchy.
Ton beau.
Moulurât.
FoiUot.
Belyaux-
Hédot A.
Miller.
Desfoux.
Deschamps.
Martin Isid.
Cbambon C.
Frcm^not.
Favoi.
Rigout E.
Duveaux.
Petit A.
Houdé.
Perreau.
Riant H.
Quiltot.
Perreau.
Goudard L.
Quillaut.
Genètre F.
Baujard.
Merlot.
Gallet.
Gibert.
Renaudin.
Garnier.
Merlot C.
Momon Duchamp
Renault.
Merlot Jules.
Guyol P.
Barillot.
Trémillon.
YXHIÉR.
FORT-MUSSOT.
Royer D.
CourYOUx.
Yillain.
N
Lamblin J.
Giliot. Gr.
Demeaux.
Thomas.
Moreau.
Cailly.
Thièvre.
Bouret A
Moreau.
Proux Max
Nailiet.
Hugot.
CoiombetA.
B(.ucheron.
Charrier.
Mary B.
Gouvine.
Viré E.
Desprez .
CouiUaut.
Rousseau.
Viteaux.
Ferrand.
Gautrot.
Droin.
Savier.
Allard.
Guenot Hip.
André L.
Soum.
Giyaudin.
Marceau.
Carré J.
Lebiet.
Cornevin.
N
Ancel.
Alliot. j
Mandron, Ulong, i
Bruno.
Monot.
Ramon [Bardot
Chauvin.
Mignot, Leclerc,
Vinceni.
Desleau.
BÉMOND.
GUIGNEPIED.
Arbioet, Gillet.
1 Moreaa, Peigné.
BOUSSARD.
^KW^ ^^ ^ «»^^ ^^ y ^ ^ ^ J ^ ^^" ^
Deschamps.
Solas.
Blanchot.
Badin.
Garnier.
Toutée.
Bailly.
Beaujard.
Ferrand.
Godard.
Desmeuzes.
Brisedou.
Pial.
Truchy.
Poulainê,
Ramon.
Cuinet,
Gallard.
DUBAN.
BouUotte.
Bouraud.
Joachim.
Petiot.
Lesire, Leseur.
Debeauve.
Chevillard.
Auge.
Barraud.
Roblot.
Brunot.
Bougault.
Boucherai.
Carré.
Roger.
Husson.
Robin.
MOCQUOT.
Gillodes, Carré.
Bourcev.
Desbœufs
1^ .... •
—
Polin.
Bélhery.
Roussel.
Lagarde.
Lenfant.
Fèvre.
JovÉ.
Roger.
Moricard.
Moreau.
MONTASSIER.
Paapert, Gillon.
Durlot.
Dufeu [gny.
Clouzard.
Bonnerot, Monti-
Lagrange.
Laareao, Terrier.
Chabin.
Hodon. [Noël.
Leclerc.
Choux.
Plard.
Bourdon.
Zominy.
Soret.
Prieux.
Badin.
Pkq,
Rousseau.
Chauvin.
Dufour.Chauffard
(*) La population est indiquée d'après le recensement quinquennal
{*') Les noms des curés sont en lettres petites capitales, ceux des
lettres romaines^ et ceux des desservants oineurs en lettres italiques
les communes reunies à une autre pour le culte.
Nota. Les dernières élections municipales ont eu lieu le 4 mai 1884.
Archeoault.
de 1886.
desservants en
. Un — indique
75
COMBIUNES
Popula-
tion.
MAIRES.
ADJOINTS.
CURÉS.
Instituteurs.
Festignjr.
Fpnteoailles.
FimteBi^ p. Chablis
Fontenay-s.-Four".
FoDtenoy.,
Fouronnes.
F)é.
Germignj
GorfiV;
Gy-T'Ev^ue.
flViteriye.
Héry.
Irancy.
Jautges.
JUSSY.
La Chapelle- Vaup.
Lain.
Lalnsecq.
Lalande.
Leogny.
Levis.*
Lichèresp. Aigrem.
Lignorelles.
Ligny.
Lindry.
Lucy-sur-Cure.
Lacv'Sur-Yonne.
• MaiHy--hi.Ville
Mailly-le-Château.
Mali^y.
Hère.
Îïerry-Sec.
Merry-sur- Yonne.
Migé
Milly.
Mulesme.
Monéteau.
Montign^.
MoDt-Saint-Sulpice.
Houffy.
MuuJins-s.-Ouanne.
MoDtiers.
Ormoy.
Ouanne.
Parly
Ferreuse.
Perrigny.
Poiacnf.
Ponti^ny.
Ponrrain.
Prégilbert.
Préhy.
Quennes.
Rebourseaux.
Rouvray.
Sacy.
Sainpuits.
Saint-Bris
270
203
284>
2^0
780
480
116
512
584
610
349
U88
868
Beaufumé J.
Berson Jules.
Dau vissât.
Viault.
Ganneau.
Marlin.
Jeanniol.
Lorey.
Mathieu.
Fabien Rapin
Chenegros H.
Morean.
Chariat.
446 François.
437 Baste.
220 Fourrey.
502 Girault.
901 de Beau vais.
383 Agnès Emile.
665 Coias.
460 Guyon J.
330 Puchâtel.
340 Tremblay.
1346 Tournief.
1072 Martin F.
252 Barreau J.
3'>5 Gauthier.
1026 Chandelier.
949 Prudot.
1107 Dorup.
331 Robert.
451 Thillière.
501 Came! in.
901 Gilon.
244 Boraet.
338 J. Richard.
875 Barnou
807 Garoet.
1188 Pczé.
236 Guerre àu.
404 Piilon.
1015 Surugue.
689 Chat.
1093 Boudin.
1034 Lavollée.
275 Roy.
566 Fèvre.
200 Dauvis<at L.
851 Duranton.
1508 Chatelel.
377 Guiliy Victor
218 Daudier.
504 Petitjean Ad.
300 Lapoix.
317 Brillé.
603 Carré.
8i3 Faure L.
1616 Goisot A.
Trémeau.
Dappoigny.
Regnaud Hip
Deïinons.
Bréchot.
Droin.
Gautheron J.
Desvaux.
Calmant.
Martin A.
Chartraire.
Gautherin F.
Colas Laurent
Cordier.
Rigoutat.
Rousselet.
Boisseau.
Monlassier.
Gilet Clém.
Jaluzot.
Brisedoux.
Langlois.
Jolly.
Denombret.
Ledoux.
Moreau H.
Just Pierre.
Château.
Soi rat.
Laroche Nie.
Léçer.
DriUon.
Ozanne.
Trousseau.
Mignard.
Guillot Eloi.
Petit j«an.
Chambeau.
Prévost Léo.
Bruant.
Murienne.
Roche.
Basset.
Angiibert.
Bouiauit
LemouUe.
Marc and.
Aubronllenri
Lordereau.
Fradin.
Ghevillard.
Moltot
Goubault.
Dubois C.
Malaquin.
Brevin.
Delafaye.
Girard.
Durlot.
Taillandier.
N
JeanniatUt.
Pautrat.
Jeanniot.
N...
Putois.
Basset.
Gâteau.
Baudot.
Pélissier.
Ragpt.
Dupas.
Prieux.
Jacquet.
Bardout.
Guillet.
Delourme
Laurent.
Pautrat.
Billiau.
Jacquet.
Sautereau.
Dupuis.
Picq.
Régnier.
Gallien.
Jojot
Fkançon.
Gouley.
Lenfanl.
ServoUe.
Brisedoux.
Brisedoux.
Taillandier.
Cartaut.
Pion.
Petit.
Debeauve.
Aléonard.
MUlot.
Regnault.
Dalbanne.
Bailly.
Hallard.
Gruet.
Brisedoux.
Boyer.
Boudrot.
Roux.
Moricard,
Méaume.
Cuinet.
Chrétiennot.
Jays.
Crochet.
Cormier.
Gallois.
Moreau J.
Chaussef oin .
Morin.
Robert.
Camus.
Laporte.
Pernot.
Chérest.
Mairry.
Château.
Diirr.
Blin.
Têtard.
Millot
Lambert.
Chanlin.
Pinon.
Simonneau.
Michaut.
Breuillé.
Rodot.
Coûtant.
Ferlet.
Badin.
Dureau.
Lemoine[seur.
Combraque, Le-
Paillot.
Viault.
Pompon.
Grégoire.
Mercier.
Noei.
Landre.
Malaquin.
Choiat.
Colas.
Larue.
Goberot.
Félix.
Mothré.
Létang.
Robert.
DriUon.
Lassausaie.
Rousseau.
Château.
Rodier.
Chalmeau.
Berault.
Delétang.
Robin.
Gravier.
Baudot.
Massot.
Belin. [notte
Simonneau, Bon-
76
V.
COMMUNES.
papula-
tioa.
MAIRES.
ADJOINTS.
CURÉS.
Instituteurs.
Saint-Cyr-1-Col.
Sainte-Colombe.
Sainte- Pallaye.
Saint-Florentio.
Saint-Georges.
Saints.
Saint-Sauveur.
Seignelay.
Sementron.
Sery.
Sougères.
Songères'-s.-Sinotte.
Taingy.
Ttiury.
Toucy.
Treigny.
Trucy-sur- Yonne.
Val-de-Mercy.
Vallan.
Yarennes.
Vaux.
Venouse.
Venoy.
Vergigny.
Vermenton.
Villefargeau.
Villeneu Ye-S*-Sal ?e
ViUy.
Yincelles.
Vincelottes.
Angely.
Annay-la-Cô(e.
Anuéot.
Annoux.
Asnières.
Asqains.
Atbie.
Ayâllon.
BeauTilliers.
Bierry-1-Belles-Fon.
Blacy.
Blannay.
Brosses.
Bussières.
Chamoux.
Chastellux.
ChÂtel-Censoir.
Cisery-les-G.-Ormes
Civry.
Coutarnoux.
Cussy-les-Forges.
Dissangis.
800
626
26t
2693
664
«031
1847
1273
374
255
1270
360
937
1004
3203
2560
355
436
658
401
406
307
1268
452
2240
430
230
161
8'.0
471
Denizot.
Millot.
Moreau.
Lenoir.
Fèvre.
Simonnet.
Merlott.
Crochot.
Pierre Anat.
N
Guenot.
Bouchez.
Plessis.
Gonneau.
Lavoliée.
Normand A.
Griffe A.
Simpée.
Durand.
Givaudin.
Briffaux L.
Darlot.
Aliiot.
Lizerand.
Savot A.
Pailleret.
Moriaraé.
Lécullier.
Berinont.
Bardout.
Mary J -B.
Morin.
Grégoire.
Berthelm L.
Guignolie.
Marchand.
N
Cambuzat.
Boisseau F.
Ferlet.
Choux.
Delorme.
DessignoUe.
An^ilbert.
s Boisseau Ch.
) Montcellet L.
{ Lemoule.
^ Mathieu.
Guilly.
Mathey.
Campenon.
Rousse, u.
Dujon J.
Chardon.
Hergot, Hubert.
Kieindre.
Jeannez.
[saosse.
i «fcaiiuczi.
Prout.
Robin.
Houtarde.
Tribaudeau.
Raveneau.
Jolibois.
Desgranges.Tale-
Crescitz.
Chevillotte.
Montenat
Landre.
Heublet.
Pichon.
N
Viaull.
Merlot.
Desciaire.
Millot.
Vallée.
Champenois.
Beinard.
Auge.
Quénée.
Grillel de Sery.
Naillet.
Neveu.
Leclerc, Henry.
N....
Lemoine.
Poulain.
Jay, Moreaa.
Rafflot.
Nottet.
Appert.
Guilly.
Vie.
PauWé.
Roux.
Riotte.
Denis.
Bourgoin.
Gâteau.
Persenot
Gruet.
Renaud.
Viiwent,
Vivien
Chrétiennot.
Houblin.
Garlin.
Pinon,Trnfrot.
Berlheau.
lioulard.
JOURDE.
Petit, Roy.
Dupuis.
Bonnetat, Caput.
Pion.
Chommelon.
Jacquet.
Viaut.
Fillieux.
Guibert.
Fillieux.
Bréchot.
ARRONDISSEMENT D'AVALLON.
424] Gros.
426\ Baudot.
57 Labonreau.
28. d'Avout.
540 Forestier.
791 Perreau.
236 Char ton.
63'i5 HOUDAILLE.
241 N
673 Lavallée.
309 Garnier.
242 deChaieaavieox
891 Brisedoux.
449 Bourdillat.
377 Dethîre.
561 de Chastellux
1148 Mandron
150 Girard.
283. Sebillotle.
2<7 Béruelle.
643 Gautherot.
. 250 Riotte Justin
Joudrier.
Soufflai d.
Orbichon.
Plain.
Billard.
Roy H.
Rousseau.
Verrier.
Adine.
N
Raverat
Roux.
Lucy.
Maiileau.
Savry.
Philippon.
N
Champion.
Dannoux.
Tavoillot.
Perrève.
Blandin.
Riotte Jules.
Seguin.
Hernest.
N....
Fénerol.
N
Hochet.
Lambert.
N. ...
Piffoux,
Barrey.
Piffoux.
N.
Gutlin.
Gillot.
Guibert.
Leseur.
Porte.
MUloU
Ravereau.
Tissier.
Cartaull.
Timer,
Gaze.
Hreuillard.
N...
Papavoioe.
Dubreuil.
Lhoste.
Cuisinier.
Thorin.
Bourgeois.
PiletCranUoPes.
Hodier [champs
Renun.
Sonnoid.
Baron.
Cointal.
Tanière.
Caillot.
Château
Ythier.
Pianlt.
Pelletier.
Blaisot.
•è
k
77
COMMUNES.
Popola-
tion.
MAIRES.
ADJOINTS.
CURES.
Instituteurs
Doraecy-sur-Cure.
Domecy-s-le-Vault.
Elaules.
Foissy-les-Vezclay.
Fontenayp. Vézel.
Girolles.
Giirry.
Guillon.
Island.
Joax'la-Ville.
Lichéres.
L'Isle-sur-Serein.
Lucyle-Bois.
Magny.
Marmeaux.
Massangis.
Henades
Monlillot.
Montréal.
Pierre-Perlhuis.
Pizy.
Pontaubert.
Précy-le-Sec.
ProTcncy.
Qaarré-les-Tombes.
Saint-André.
Saint-Branchcr.
Sainte-Colombe.
Sainte-Magnance.
Si-Germain- des-C h.
Saint-Léger.
Saint-Moré.
Saint-Père.
Santigny.
Sauvigny-le-Beuréal
Saavigny-le-Bois.
Sairigny-en-terre-P .
Sceaux.
Sermizelies.
Talcy.
Tharoisetu.
Tharot.
Thizy.
Thory.
Tréviily.
Vaêsy.
VaiilldeLugny.
Vézelay.
Vignes
Voutcnay.
Aillant.
Arces.
Armeau,
Bellechaume.
Béon.
784
304
601
443
588
316
362
867
380
1111
183
979
5 5
1168
229
537
189
718
532
220
299
447
637
468
2101
398
927
412
816
f252
1225
348
987
291
180
662
362
277
305
400
273
202
536
316
170
296
716
901
246
I
N....
Gbauveau.
Ronde.
Charles.
Précheux.
Dannoux.
Voillereau.
Drouhin.
Meunier.
Rétif.
Chavance.
Vallée.
Carré.
Goujon.
Halff^y A.
Desprez.
Pannetrat.
Berthoux.
Rouzaud B.
Droin L.
Barbier.
Bourrey.
FiauU.
BressoD.
Chevillotte.
Marchand.
Poirier.
Boursier.
Picard H.
Barbier.
Chariot.
Morinat.
Blandin.
Trébillon.
Lame.
Poirier Alex.
Diot P.
Dorneau.
Perrin.
Riotte.
Cte d'Assay.
Minard.
Courtat.
Prétot A.
Gauthier.
Le^ast.
Guttin.
Delasgasseigne.
Boblin.
328lSadon.
Bain.
GwlreL
Guignol.
Morlet.
Chevy.
Libbé et Rouche
Mercier.
Durand.
Talion.
Favre.
Minard.
Bierry.
Ratai.
Vileau.
Blandin.
Rigollet.
Marcelot.
Droit.
Collin.
Lnirot.
Gaucher.
Vincent.
Rémond.
RÉMOIHD.
Moricard.
Lairot.
Dan.
Levèque.
Benoit.
Bidault.
Laurent.
Degoix.
Charlier.
Mithouard.
Gourlot.
Regobis.
Durey.
Simon.
Droin A
Barbe.
Picocbe.
Courtot.
Orbichon.
Minard.
Collin.
Guilloux.
Darin.
Logerol.
Gu^ard.
GUIGNOT.
Noirot.
Millot.
Dejoux.
Briffaux.
Sureau.
Boutron.
Simon.
Aubron.
Dizien.
Labbé.
Cheure.
Moreau.
CoUinot.
Bouchot.
Soliveau.
Bernard.
Lhuillier.
Morand.
Noirot.
Gally.
Bourrey.
Perrot.
Lempefeur.
Gally.
Caillai.
Gwchard.
Mongeot.
Michaut.
Leblanc.
DegoUt.
Rousseau .
Perdrix.
Vileau.
Pesaon.
Laurier. .
Gttichard.
Boussard.
M on nier.
Champenois.
Guichard.
Perdu.
Caillot.
Baudot.
Noël.
Guilloux.
LORIDON.
Gelin.
Dutarire.
Sautrean. i
Poulaine.
ARRONDISSBMBNT DE JOIGNIT.
1395
931
770
600
567
595
Simonneau.
Baudoin.
Valentin
Au berger.
Des barres.
Renard.
Millet.
Poiiier.
Poitrat.
Bigaud.
Mercier. •
Bourderon.
Paltrat.
Noblot
Riundel.
Denuuh.
Pommier.
Boyer,
Berlhier.
Veuillot.
Boidot, Uarsigny
Arfeux.
Joffron, Sagette.
Ducrot.
Coquillat.
Pavillon ,Laumet.
Cullin.
Javey.
Richard.
Pissler
Billot, [nier.
CambuzatjVar-
Poulet.
Genêt.
Mathieu.
Paumier.
Collas .
Riotte.
Poulet.
Voisinot.
Du pressoir.
Thibault, (reau
Gaéniffèv, Fabu-
Aupépin.
HurioQ, Boonerot
Gautonr[Boyard
Milliet. Sapin.
Guesnu.
Dhivert, Millot.
Guichard.
Laforest.
Dannoux.
Yoisenat.
Yitureau.
Lallement.
Gelin.
Secrétin.
Mathieu.
Gerbe&u.
Gillier.
Tarteret.
Sestre.
Picard.
Rouard.
Rose.
Sommet.
Dapoigny.
Bonnerot.
Gagé.
Henneçiuin.
Sonnoi?.
Ficatier.
Bonnet.
Moreau.
78
COMMUNES.
Popula-
tion.
' MAIRES.
ADJOINTS.
CURÉS.
Instituteors.
Bléneao.
2140
Dethou.
Barberousse.
BOCLET.
Gautrot.
Bligny-en-Othe.
114
Moreau.
Fouchy.
Dusausmy.
Vallée:
Bœurs.
795
Fandard A.
Fandard J.
N
Dafour, Bourreaii
Bonnard.
235
Gervais L.
SouTcMlat F.
Denouh.
Méreau.
Branches.
565
Bouquin.
Moreau.
Roy.
Martin.
Brienon.
2626
Roncin.
Denis.
Coq.
MOTHERÉ.
Paquereau.
Brion.
808
Raliveau.
Fouchy.
Truchy.
î>rominy,Laveaii.
Bussy-en-Othe.
1123
Loup.
Vallée;
Lelrâg.
Prin.
Bassy-le-fiepos.
Cerilly.
563
Palhier.
Danguy.
Riondel
Heurley.
186
Eiatot.
Lomé.
Bourpeo».
Masson.
Cerisiers.
1343
Mossot.
Grimard.
GUÉRIN.
Tissier.
Cézy.
1009
Droin.
Bénard.
Mondioox.
Callé.
Chailley.
1025
Delécolle.
Baillet.
Truchy.
Viaat, Morisset.
Chambeugle.
201
Boisgarnier.
Lallier.
JV...
Chauveau.
Champcevrais.
1033
Durand.
Delaboire.
Chau^ois.
Legrand.
Champignelles.
1505
Duguyol.
Beaufils.
Calli».
Gestre.
Champlay.
750
Fauchereau.
Cochard.
Picq.
Rousseau.
Champlost.
1248
Giruit.
Brot.
Gérard.
Hugot.
Laroy.
Château. '
Champyallon.
571
Baret de S.A.
Fréchot.
Maître.
Moreau.
ChamYres.
570
Contrault.
Carré Denis
Poulain.
Truckon.
Charmoy.
396
Gonon.
Carré.
Legall.
Chandé.
Charny.
1562
Levert.
Lavollée.
TriBO».
Delestre.
Chassy.
853
Gallet E.
.N
Geny.
Dieu.
Cbaumot.
686
Richer.
Courtois. .
Préau.
Cadet.
Chéne-Amoull
297
Pignon.
Duport.
Monin.
Millot.
Che Villon.
552
Geste.-
Crouzy.
Jean.
Digard.
Chichery.
486
DefoUe.
Vinot.
Raoul.
Pichon.
Couleurs.
489
Legros.
Rousseau.
Bourgeois.
Boiselle.
Marnot.
Cudot.
695
Girardot.
Guédu.
Vallué.
Dicy.
519
Balsat.
Martinet.
Gouyer.
Breuillé.
Dillo.
125
Larcher.
Fouchy.
N...
Jaluzot. [Marc.
Dixmonl.
1561
Adam.
Prévost.
Devinât.
Lhuiltier» Noël et
Epineau-les-Vosves.
395
Giraudon.
Didelin.
Guerbet.
Huot. .
Ësnon.
449
Sourdillat.
Delagneau.
DavigBMi.
RobinfPercbeoea
Fleury.
1259
Bouquin N.
Esclavy B.
Monin.
Vacher
Fontaines.
946
PiUon.
Perrot.
Cbaillou.
Gourlot.
Fontenouilles.
5 9
Leclerc.
Rameau.
Monin.
Ledoux.
Foumaudin.
412
Gillot.
Frottier.
Jublin.
Lefèvre.
Grandchamp .
953
Raloret.
Flix.
Courtois.
Boisseau.
Guerchy.
&S'i
Jacob.
Burat.
Bassier.
Milachoo.
JOIGNY.
6494
Delécolle. |
Champroux.
ROUBÉ. •
Créneau. MiUot
et Desvignes.
i. Brigout.
[ Chat.
La Celle-Sainl-Cyr.
1206
de Courcy.
Millop.
Boyer.
Brot
Laduz.
386
Frécault.
Martin.
Fouqueau.
Lordereau.
R*^.
La Ferté-Loupière.
1299
Chaton.
C** de Tryon.
Filiienx. '
La Mothe-aux-Auln.
79
Millot.
Chapuis.
N...
N.
Lavau.
1331
Renard.
Vignel.
Bourgoin.
Owithereau.
La Villotte.
215
Be ri hier.
Bouveau. '
Carré.
Martin.
Les Bordes.
787
Senange A .
Senange E.
Devinât
Finot.
Les Ormes.
521
RigoUet.
Bornât.
Gaillard.
Payeur.
Looze.
389
Salmon.
Gaujard.
Michaut.
Fouchy.
Louesme.
220
Nolot.
Toinot.
; Fondras,
Jolly.
Malicorne.
472
Darbois.
Pajot.
' Mathieu.
Bamon.
Marchais-Beton.
287
Villeriné
Carreau.
N
Guillot.
Mercy.
98
Gras Félix.
Gras L.
Delagneau.
Plard.
Moreau A.
Merry-la-Vallée.
Mézifles.
918
Gallet.
Thibault.
Pannier.
1356
Arrault
Tramooille.
Dondcnne.
FeuUly, Boursin.
79
COMMUNES.
Popula-
tion.
MAIRES.
ADJOINTS.
CURÉS.
Instituteurs.
Higennes.
1598
Ternuel.
Molle veau.
Fayolle.
Prieur.
Ncuilly.
812
Ladoué.
Gaudeau.
Huré.
Château.
Paroy-en-Olhe.
405
Charpentier.
Lacbat.
Pommier,
Ri^olet.
Paroy-8ur-Tholon.
390
Ghaumartin.
Chaumartin.
PoMn.
Boise.
Perreui.
775
Baratin.
Pourderon.
Bénard.
Rollin.
Pi£fonds.
976
Baillot.
Auger Alexis.
Rossignol.
Monchot.
Bauffre.
Poilly-sur-Tholon.
1014
David.
Breton.
Dafonr, Beranlt*
Précy.
834
Leau
Fournier.
Renaud.
Bolnat.
Prunoy.
646
Gillon.
Giroux.
Jean,
Dâloozeaa.
Rogny.
Roncnères
U75
Gillet.
Peghaire.
Vedel.
Nicolas.
299
Briot.
Robineau.
Pallix.
Dur ville.
Rousson.
411
Vaudoux.
Larousse.
Aubert.
Roubier.
St-Aubin-Ch.-Kenf.
1032
Gravier.
Perdijon.
Loriferne.
Largeot.l
St-Aubin-s-Yoïkne.
355
Roy E.
Rebourg.
Guérinot,
Courtois.
St-Cydroine.
1068
Rativeau.
Perchein.
Lenfant.
Barrant.
St-Denis-s-Ouanne.
374
Ri bière.
Binoche. |lut.
Courtois.
Lespagnol.
St-Fargeau.
2642
Masson.
Delapierre, Bal-
Laproste.
Ma thé.
St-Jalien-du-SauIt
1995
Coste.
Besançon.
FOOARD.
Boulmeau.
St-Loup-d'Ordon.
5'i0
Guyard.
Moreau.
Pichard.
Longuet.
St-Hartin-des-ch.
704
Barat.
Plumet.
Morin.
Blaisot.
St-Martin-d'Ordon.
512
Thomas.
Delagneau»
Pichard.
Renaut.
8t-Marlin-s-0cre.
102
Gallet.
Aucamus.
N...
N...
Sl-Martin-s-Ouan.
771
Noyers.
Gallet-Goùt.
Delannoy.
Mathieu.
Leclerc. [signe.
Sl-Maurice-le-Vieil.
514
Nodot.
Mitaine.
Gramaia,<Def&«s-
St-Maurice-Thiz.
350
Gallet A.
Bedoiseau.
Jdiiaine.
Vié.
St-Privé.
1U7
Richard.
Cruraière.
Baudin.
Gagnepain.
St-Romain-le Preux
430
Ribier.
Gardembois.
Briois.
Milachon.
Senan.
911
Ruby.
Desleau.
Soi rat.
Ancellin.
Sépeaux.
805
Griacbe.
Gaunot.
Briois.
Simard.
Sept-Fonds.
374
Jalousot.
Marcaud.
MiUm.
Fort.
Sommecaise.
562
André-Laurin
André-NoUot.
N...
Lhoste.
Tannerrc.
905
Thillière.
Bardot.
Fondras.
Mathey.
Turny.
1023
Naslot.
Villain.
Moreau.
Hivert, Boudrot.
Vaudeurs.
849
Millet.
Raliut.
Balitrand.
Meunier.
Venisy.
1320
Garret.
Sallot.
Gendot.
Cornu, Finon. •
Verlin.
628
Moury.
Moreau.
Boisselle,
Gautherot.
Villechclive.
315
Dugas.
Dié.
Guérin.
Gouriot.
Villecien.
411
Bidault.
Riçault.
Pissier.
Vosgien.
Villefranche-S»-Phal
904
Rosse.
Séjourné.
Giffard.
Gason.
Villemer.
393
Hournon.
Guibert.
Huré.
Gillet.
ViUeneuve-Ies-Gen.
656
CoflFre.
Perruchot.
MiUon.
Gouvrion.
Villeneuve-s-Yonn.
5127
Uffrat.
Mayaud.
1 Fontaine.
KuiNEjKittels.
Dedienne, Durin,
Desormes.
Villevaliier.
4G0
Pasquereau.
Grange.
Fouard.
Vengeon.
Villiers-st-Benoît.
1020
Bénard.
Legrand A.
Carré.
Duval.
Villiers-s-Tholon.
838
Hubert.
Martin.
Coupechoux .
Carré.
Volgré.
430
Roy Louis fils
Garigoat
Soirat.
Poisson.
Bagneaux.
Brannay.
Champigny.
Chaamont.
Chéroy.
Chigy.
Gollemiers.
Compigny.
tornant.
Courceaux.
530
473
1375
393
731
494
470
212
302
•217
ABaONDISSEHBNT DE SBNS.
Bellemanière
Charpentier.
Perner.
Charbonnier.
Bonsant.
Mirvaux
Guicbard J.
Ducard.
Lejaulne.
Fétoux.
Jorry.
Marcout.
Bernard, Laurent
Michel. .
Roguier.
Viot. [miny.
Pinou.
Adam.
Vivien C, Dro-
Lover.
Collomby.
Remy.
Regnard.
Lebas.
Berun.
.Prieur.
Henrr.
Porcherot.
Guichard L.
Potdevin.
Bourgeois.
Gervais.
Veiliot.
Perriot.
Boulin.
Horson.
Barton.
Chaumont.
Boudier.
Fraudio
.80
COMUNES.
popula-
tion.
MAIRES.
ADJOINTS.
CURÉS.
Instituteurs.
CMirgenay.
Courlon.
Courtoin.
Courtois:
CUY
Dollot.
Domatft.
Egriselles-le-Bocage
Etigny.
EVry.
Flacy.
Fleurigny.
Foissy.
Fohtaine-la^ailiar.
Fouchères.
Gisy-les-Nobles.
Grange-le-Bocage.
Gron.
Jouy.
La Bdliole.
La ChapeUe-sur-Or.
Lailly.
La Postolle.
Les Sièges
Lixy.
Maillot.
Mâlay-le-Grand.
Mâlay-le-Petit.
Marsangis.
Michery.
MolinoDs.
Montacber.
Nailly.
Noé.
Pailiy.
Paron.
Passy.
PlessisHiu-Mée.
Piessis^St-Jean.
Pont-sur-Vanne.
Pont«ur-Yonne.
Rozoy.
Saint-Agnan.
Samt-Glément.
Saint-Denis.
St-Marlin-du-Terlre
St-Martin-frOrense.
St-Maurice-aux-R.-H
Saint-Serotin.
Saint-Yalérien.
Salipny.
SaYÎgny.
Sens.
Serbonnef^.
Sergines.
Sognes.
658
947
110
187
322
506
910
1182
486
213
354
504
624
334
406
515
407
652
385
285
571
416
279
753
«51
403
907
240
766
934
298
679
796
374
346
45<
414
228
394
316
4808
261
288
698
1801
508
618
871
502
1085
347
357
14035
491
fl02
Grand.
Bourbon.
Louismet
Gusset.
Ramonnet.
Tonnelier
Hoctin.
Huol.
Morean.
Lef'ranc.
Thierry.
Huot.
Jullien A.
de Fontaine.
Pouthé.
Cheneau.
Poyau.
Gornuat.
Re|[;nier.
Delajon A.
Qénard E.
Decker.
Favot. .
Jacob
^•e^che^on.
Baudoin.
CoUard.
Pineau.
Gagé.
Tarlois.
Sîvanne.
Griot.
Rob'or.
Duverger.
Boursier.
Maitrat.
Grenet.
Giloppé.
Bourdon.
LaTOtté.
Petit.
Moreaa.
Dumant.
Martin E.
Gœurderoy.
Jouvet.
Lamotbe.
Courtois P.
LouYrier.
Igot.
Renaudat.
Charapey.
Landry.
Chéreau.
Charpentier.
292lGobry.
Facques.
DauYergne.
Griot.
Bourdon.
Cerneau.
Baudoin.
Berault.
Guérin.
Brizard.
Ramonet.
Garobiin.
( Lamotbe.
ILoison.
Legros, Savourât.
N. ..
Baudoin.
Guyol.
Thenard.
Cautel.
Du pré.
MassoD P.
Bénard J.
Prin.
CbenauU.
Dupré.
Simonet.
Audin.
Bourgoin.
CreYean.
Foret.
Tbibmlt.
Moreau.
Méry A.
Roger.
Rousseau.
Moreau.
Picard.
Bottin.
Briois.
Bourgoin.
Poulain.
Sadron.
Besson A.
Simonet.
Martin L.
Rigoureau.
Jeubert.
Chassonneao
Courtois N.
Bigot.
Bouchet.
Huot.
l PrimauU.
f Robert.
Recordon.
Masson.
Guitard.
Garnier.
{
Ronquariès.
Cazes.
JacquHin.
Craudin.
N...
Barberot.
Lefranc.
Horson.
Naudin,
Martin.
Puech.
Pinon.
Serré, Henry.
Crou.
d'Ezerville.
Martin.
Neveux,
Naudin
Bartholet.
Gendery.
DeYÎnat.
Rouquariès.
Mertens.
Thévenet.
Roguier,
Bronzes.
Zrouzes.
N
Aubert.
Fleury.
Thorellc.
Frontier.
Poupon.
Briâey.
Courtial.
Justes.
MasquiD.
CourtiaL
Fèvre.
Peut
MOTHERÉ.
Renault.
Guiliié.
Clérin.
Clérin.
Gaudin.
Corberon.
NeYeu.
Verpy.
D'EZERVILLE.
Crou.
Martin, (sal,
Nicolas, Mar-
Choudey,
Be4U,HÉZARD
Laboise.
Langin.
Moreau.
Adam.
Guimard.
Lespacttol.
Cbambon.
Poulailler.
Bessy.
Renard.
Coquin.
Beaufumé.
Glianvin.
iThénard.
F redouille.
Plisson.
Lhoste, iean.
Lesj^rillier.
Denis.
Point.
RenaodfLliabitaiil
Paris.
Bernard.
Ménétrier.
Gaudaire.
Buisson.
Blanchon.
Hospied. (nier
Jacquin.CharboD
Maudier.
Jutigny.
I Bordier.
! Roger.
Dauroont.
Colson.
Vitout.
Barrf.
Giguet.
Gitlot.
Roger.
Vilain.
Lespagnol.
Courtaux.
Bellevai.
Gironde.
Maille.
Moinat.
Lambert.
Montenot.
Perré.
Perrignon.
Fromont
Neyetix.
Roquet.
Lafoi^e.
Parisot.
( Malluile.
Boulot.
Chiganne.
Goberoi.
8t
COMMUNES.
Popala-
tioo.
MAIRES.
ADJOINTS.
CURÉS.
Instituteurs.
Soucy.
Subligny.
Theil.
Thorigny.
Vallcry.
' Vareilles.
Vaumort.
Yernoy.
Véron.
Vertilty.
Villeblefin.
Villebougis.
Villegardin.
Villemanoche.
Yillcnavotle.
VilleSieoTe-rArch.
Vilteneuve-la-Dond.
Villeneuve-la-Guy.
Villepcrrot.
Villeroy;
Villelhierry.
Villien-Bonneux.
Vitiiers-Louis.
Vinneuf.
Voisines. |
Aisy.
Ancy-le-Franc.
Ancy-le-Libre.
Annay-s-Serein.
Argenteaay.
Argenteuil.
Arlhonnay.
Baon.
Bemouil.
Béni.
Beugnon.
fiutteaax.
Carisey.
Censy.
Ghassignelles. ■
Châlel-Gérard.
Cheoey.
CoUaii.
Commissey.
Cruzy.
Cry.
Cusy,
I)wnemoioe.
Dyé.
Epineuil.
EtiTey.
Fleys
Flogny.
Fresnes.
Fulvy.
Gipy.
Gland
188S
684
ZU
354
786
681
293
230
409
H81
214
963
550
285
664
129
«824
346
1732
153
184
633
258
502
1297
6t8
Guérin.
Meunier.
Agoust.
Jolly.
Pauzat
Donon.
Préau.
Pesloux.
Dechambre.
Fléau T.
Descourtis.
Sadron.
DuYeau.
Coulon.
Gâteau.
Chardon.
Cohade.
Guillié.
Mondemé.
Tourlier.
Dromigny.
Prin.
Tbibault.
Raguin.
Vergnon.
I Budan.
Tesson.
Bourgeois.
Rousseau.
Besnard.
Polette.
i Durand.
Dumant.
Jamault.
Rriois.
Rognon.
Haraard.
Mégret.
Micbaut.
L'dssarre.
Paris.
Faisant.
Beriot.
Moret.
Crout.
Simonnet.
Charpentier.
Lhoste.
Chereau.
N
Calmeau.
Potdevin.
Mignac.
Neveux.
DUB<»URGUET.
Thévenet.
Mignac.
Aémond.
Chenot.
Boudier.
Denisot.
Verpy.
N...
Lefèvre.
N....
Messager.
Jacquelin.
Jo^clnm.
Lefèvre,
Vallée.
Guiilié.
Moreau.
Petit.
Ballacey.
Calmeau
ikRHONDlSSBMENT DB TONNERRE.
516
1367
396
559
200
564
579
193
218
239
360
381
435
97
488
4$7
263
422
330
856
296
241
«03
403
562
551
342
502
182
185
423
227
Béalé.
Martenot A.
Balacé.
Truflfot.
Martine.
Martin.
Mnnier.
1^ • • • « • •
Batréau.
Heurley K.
Gibier C.
Yot.
Millot.
Delagneau.
Fèvre.
Philippot.
Hanet.
Plait.
Evrard .
Droin.
Gauthier.
Veuilloi.
Munier.
Lejay A.
Trosselot.
Guinot.
Foulley.
Clémendot.
Collin.
Léger.
Marot.
Roussel.
Gelez.
Lanier.
Mollion.
Aiépée.
Hugot.
Cottan.
Chadrin.
iioguier.
Roy.
Heurley Z.
Bion.
Vallet.
Aubrat.
Guérin.
Gueneau.
Marcout.
Gervais.
Beurdeley.
EuYrard.
Prot.
Chariot.
Labour.
Barat.
Blonde.
Rolland.
Bouron.
Grigne.
Colas.
Regnault.
Breton
Ra\iot.
Carré.
Renaud.
Hariot.
Escaltier.
Gru.
Vautrin.
Lallement.
Batilliat.
Mareau
Hitgot,
Roguier.
Cadoux.
Bouiliier.
Tremblay.
PUlon,
Poitout.
Puftsin.
Nicolas.
Albert.
Durand.
GUIMARD.
Gouot.
N.
Bureau.
Hugot.
i'oulin.
Thomas.
Roguier.
Gervais.
Guiollot.
Lenoir.
Roux.
Picon.
I Sarrazin. •
Aubrat.
Charpentier.
Lhoste.
Rémy.
Bos^erelle.
Desbordes.
Legrand.
Rov, Fouché.
Feuilly.
Gibier.
Mirauchaux.
Brunat.
Bouzon.
N..,
Miégeville.
Lespagnol.
Tavoillot.
Jouchery.
Larriré.
Barry.
Paris.
Facque.
Cothias.
Gerrais.
Marlouz.
Démon.
Houchot.
Noirot.
Cbolat.
Boucherai.
Lorot.
Mantelet.
Hucbard.
Roy.
Chaudet.
Gallet, Foacbëref
CoUon
Mossot.
Vantier.
Gautard.
Guillemot.
Simon.
Hutinel.
Tavoillot.
fireuillard.
Vezin.
Lechien.
Caillet.
Servais.
Gnillain.
Jeangneau.
Durlot.
Haberl.
Bloi.
Bessonnaf.
Savy.
6
82
COMMUNES.
Popala-
Uon.
MAIRES.
ADJOINTS.
CURÉS.
Instituteurs.
Grimault.
Jouancy.
JuUy.
Junay.
La Chap.-VieUle-F.
Las8on.
Lézinnes.
Melisey.
MÔlay.
Molosmes.
Moulins.
Neuvy-Sautour.
Nitry.
Noyers.
Nui ts-sur-Armançon
Pacy.
Pasilly.
Percey.
Perrigny-sur-Arm.
Pimellcs.
Poilly-sur-Serein.
Quincerot.
Ravières.
Rofifey.
Rugny.
Sainte- Vertu.
Saint-Martin-s-Arm .
Saint- Vinnemer.
Sambourg.
Sarry.
Sennevoy-le-Bas.
Sennevoy-le-Haut.
Serrigny.
Sormery.
Soumaintrain.
Stigny.
Tanlay.
Thorey.
Tissey.
Tonnerre.
Trichey.
Tronchoy.
Vezannes.
Yezinnes.
Villiers^les-Hauts.
Villiers-Vineux.
Villon.
Vireaux.
Viviers.
Yrouerre.
43i
109
413
185
637
319
760
503
309
600
277
1310
736
1533
454
461
84
3ii5
172
166
716
228
1469
369
326
236
306
561
170
393
285
320
260
961
385
29'
563
137
228
5095
1^0
260
166
315
330
330
351
514
331
396
Malapris.
Millot.
Flory.
Coquard.
Flogny.
Courtln.
Paris Léon.
Joliois.
Manielet.
Larpin.
Maigrot.
Darley .
Labosse.
Langin.
Bourgeois.
Auberger.
Renard.
Montjardet.
N....
Saget.
Boutrotle.
Pouillot.
Déport G.
Guyot L.
Simon.
Bk)t.
Lucas.
Labosse.
Paris.
Rathier.
Sconiel.
Ferrand.
Rouget.
Simon.
Mignot.
Bralle>.
de Taûlay.
Chamoin.
Ducard.
RÉGNIER.
Courlault.
Cavenet.
Bonnet.
Humbert.
GouUier.
Hugot.
Prunier.
Quillot.
Lecestre .
Tridon.
Pnssin.
Béthery.
Lemour.
Verdeau.
Testard.
Berdin.
Paillot Arm.
Ouvrier.
Forgeot.
Traffot, Darand.
Gouérat.
Roy.
Mion.
Camelin.
Lejeune.
Jullien-Léfperot.
Lardin.
Gibier
Chometon.
Noile.
VilleUrd.
Richebourg.
Charpentier.
Millon Clovis
Bessonnat.
Garnier.
Brain.
Gourdeaux.
Roy.
Collin.
Ferrand E.
Sébillaut.
Forgeot.
Cousin.
Hugot.
Poitou.
Rémond.
Poinsot.
Gueniot.
V Rov-Gallois.
l Beauvâis.
Petit A.
Terrage.
Coquari.
Pascault.
Gérard.
Dubois.
Provost.
Mènard.
Martin.
Meunier.
Coppin.
leclerc.
Patriat.
Fournier.
Piat
RifTaux.
Mathieu.
Parât.
Le Mené.
Pillon.
Bailly.
Bavard.
OUERIN» Rooard.
Pillon.
Gallien.
N
Mossot.
I Chausfoin.
I Moreau.
I Bougault.
' Bianchon.
' Moutenot.
Tremblay.
; Baudin.
: Billiault.
Redon
; Blanchot.
! GuioUot,
i Leclerc.
î Rigout.
i Jiigout,
Raverat.
i Piat.
î BONNETAT.
i Benoit.
j Marquot.
j N
' Raverat.
S Garnier.
fDARLOT.PrUTOSt
Baudm.
Prieux.
Albert.
Tiby.
Gogois.
Morillon.
Alépée.
Feuillet.
Feuillet.
Jobert.
' Blin.
Moreau.
Verdot.
Delancray.
Lenfant. *
Fromonot.
Angelot.
Roy.
Pontailler.
Flogny, Lamotte.
Dumonnet.
Robin.
Michault.
Ménétrier, Renaat
Landre.
Bussy.
Ottens.
George.
Martin
Pontailler.
Boibien.
Hébert.
Leblanc.
Fayolle.
Finet.
Vézien.
Coquet.
Sommet.
Poinsot.
Farcy.
Millon.
Fougeat.
Duveaux.
QaiUaat. Cadet.
Héiie.
Goubinat.
Millot.
Paquereau.
Blanvillain.
Nleutin, Hérault.
Geoffroy.
Al haut.
Moreau.
Bobin.
Berthelin.
Berthault.
Bertheau.
Gros.
Niel.
Papavoine.
Têtard.
83
RECAPITDLATION
DKS CHIFFRES DIS TABLEAUX QUI PRâCÉDBNT.
!• Par canton.
NOMS
il-
ilh
DES LIEUX.
POPDLATION.
SCPERPICIE.
habitants.
hectares.
Aoxerre (Est)
— (Ouest)
1t970
«7684
1 24925
Chablis
7651
«9 {62
Coulanges-la-Vin.
8361
140«9
Coulanges-s- Yonne.
6889
19027
Coufson
7246
20366
L\^y
6777
15498
Saint- Florentin
6044
9335
Saint -Sauveur
12422
27091
Seignelay
8078
11922
Toucy
12097
21316
Vermenton
9952
19438
Avallon
12929
19699
Guillon
6149
«6934
L'Isle-sur-Serein
6608
19088
Quarré-les-Tombes
7572
«8560
Vézelay
10124
25498
Aillant
15290
27922
filéneau
9071
25304
Brienon
9i>98
23488
Cerisiers
5445
14574
Charny
10230
26090
Joigny
16949
21111
Sainl-Farseau
St-Julien-du-Sanlt
7632
24706
7645
15446
YilleneuYe-s- Yonne
«0881
«7998
Chéroy
8756
24374
Pont-sur-Yonne
11079
19175
Sens (Nord)
- . (Sud)
13086
12995
1 28495
Sergines
Vilteneuve-rArcli.
8977
23886
9099
26281
Ancy-le-Franc
9119
28327
Cmzy-le-Châtel
655«
2701»0
Flogny
7275
«7553
Noyers.
6703
29398
Tonnerre
10007
«8757
S« Par arrondissement.
% TH.
RETENU FONCIER
^Imposé.
Auxerre
Avallon
Joigny
Sens
Tonnerre
Tonne
3« Total pour tout le département.
I 355364 I 742268
fraocs.
1214271
234870
249209
«67314
206387
255613
354615
276190
276609
305915
345790
451 150
446425
292411
179981
332508
437574
228914
594201
«06872
280305
566471
22859-2
348311
288275
431989
627591
704963
396768
391896
700252
312196
317415
233382
325446
««5171
202611
3886783
43382
99779
1702475
93161
«96639
3079515
63992
«2220i
2553207
39658
«2«035
«888664
I «3M0564
64
INSTITUTRICES DU DEPARTEMENT (*)
PAR ÀARONDISSKMEKT
COMMUNES.
INSTITUTRICES
COMMUNES.
INSTITUTRICES
Arrondissement (TAuxetre.
Accolay.
Andryes.
Appoigny.
Arcy-sur-Cure.
AUXERAfi
Avrolles.
Bazarnes.
Bcines.
Bessy.
Chablis.
Champs.
Charbuy.
Charenlenay.
Chemilly, p, Seign.
Cheny.
Chéu.
(Jhevannes.
Chichée.
Chitry.
Coulangcs-la-Vin.
Cou langes-sur- V.
Courgis.
Courson.
Craiu.
Cravant.
Diges.
Dracy.
Druycs.
Egleny.
Escamps.
Etais-la-Sauvin.
Escolives (cl. enf).
Fontenoy.
Geriniguy.
Gurçy.
Gy-rEvêque
Hanlerive.
Héry.
— les Baudières.
Irancy.
Jussy.
Annay-la-Oôte.
Asnières.
Asquins
AVAlXOiN.
Brosses.
Chastellux.
Châtel-Oensoir.
Cussy4es-Forge8.
Mile Piat.
— André.
Mme Sansoy.
— Boulmier*.
Mlles Michelin, Pou-
let, Besse.
— Dijon.
— Vallrt.
— Defaii
— Fourreiz.
Mlle Sarrailie.
— Al lard.
Mme Lesire.
Mlle Manigaut.
Mme Remblin.
— Roger.
— Bazol.
Mlle Leseiir.
— Gillot.
— Vallel.
— Aubert.
Mme Loi seau.
— Mercier.
— Nicolle.
Mlle Geoffroy.
— Rdubier.
— Chevalier.
— Robin.
— Bertheau.
— Moulurât.
Mme Soret.
— Marsign>*.
— Badin.
Mlle Robert.
Mme Prol.
Mlle Charvaut.
— Cognet.
(Libre).
Mme Fageot*.
Mlle ^as^in
— Boudin.
Mme Miilot.
Lain.
Lainsecq.
Leugny.
Ligny.
Lindrv.
Mailly-la-Ville.
Mailly-le-Château.
Maligny.
Merry-iiec.
Merry-sur-Yonne.
Migé.
Monéteau.
Montignj.
Mont-Samt-Sulpice.
MouUers.
Ormoy.
Ouanne.
Parly.
Perrigny.
Ponligny.
Pourrain.
Sacy.
Sain (-Bris
Sainl-Cyr-les-Col.
Sainl-Fforentin.
Saint-Georges.
Saints
Saint-Sauveur.
Seignelay.
Sery.
Sougères.
Taingy.
Thury.
Toucy.
Treigny.
Val-de-Mercy.
Vallan.
Varennes.
Venoy.
Vermenlon.
Vincelles.
Viaceiottes.
Arrondissement d'Avallan*
Mme Dubois*.
— Baudon*.
— Danguy.
Mme Vieillard.
Mme Le vrais.
(Libre).
Mlle Gousse.
— Jeannin.
Domecy-sur-Cure.
Eiaules.
Guillon.
Island.
Joux-ia-Ville.
L'Isle-sur-Serein.
Lucy-le-Bois.
Magny.
MUe Cagoat.
(Libre).
Mme Vautnn*.
Mlle Pommot, M"*DDran<i
Mlle Bader.
Mme Melou*.
Mlle Hugot.
— Boudin.
— Mai tin.
Mme Merci -r.
Mile Repiquet.
Mme Berihelitt.
— Auroux*.
Mlle Délions.
— Lorot.
Mme Bernard.
— flédot.
— Poirson.
— Chouard.
— Ansault*.
Mlle Plaisir.
Mme Chevrier.
Mlle Carré.
MmeDesgranges.Bflle Raux
Mlle Gardiennet.
— Gabrielle.
Mmes Desclaire et Raox.
Mlle Terrain.
-- Poncet.
(Libre).
Mme Billoo.
Mlle Miilot.
— Marthelot
— Ménétrier.
Mme Paulvé.
— Bourgoin.
Mlle Charbois.
(Libre).
— Guillemot.
— Dumayet.
— Méauine.
Mme firéchot.
MUe Ragobert.
Mme Chocat*.
— Pavillon.
(Libre).
— I >udot*.
Mlle Rémond.
Mme Gourdaall*.
— Lapleigné*
(*) Les noms suivis d'une astérisque sont ceux des institutrices congréganistes.
85
COMMUNES
INSTITUTRICES
COMMUNES.
INSTITUTRICES
Marmf^aux.
Massangis.
Montillot.
Montréal.
Précy-le-Scc.
Quarré-les-Tombcs.
Sainfe-Magnance.
Aillant.
Arces.
Anneau.
Bassou
Belleehaume.
Béon.
Bléneaa.
Bœnrs.
Branches.
Brienon.
Brion.
Bussy-en-Othe.
Bnss^-le-Repoft.
Cerisiers.
Cézy.
Chailley.
Ghampcevrais.
Ghampignelles.
Champlay.
Ghamplost.
Champvalloii.
Cbamyres.
Charny.
Chassy.
Chanmot.
Chevillon.
Coaloors.
Cudol.
Dicy.
Dixinont.
Epineau-le nVove^.
Fleury.
Fontaines.
Fontenouilles.
Grandcbanip.
Guerchy.
JOICNY.
U Celle-Sainl-Cyr.
LaFerté-Lonpière.
La Chaîne.
Champigny.
Cheroy.
Courgenay.
Courlon.
Dollot.
Domats.
Eçriselles-le-Bocage
Gisy-les-Nobles.
Gron.
(Librej.
Mme Taillcttr*.
— Paumier.
Mlle Corgeroo.
Mme Gaodot.
— Jacquot*.
— Yissuzaine*.
St-Germain-des-CJi.
Saint-Léger.
Saint-Pèie.
Sauvi^ny-le-Bois.
Tbaroiseaa.
Vault-de-Lugiiy.
Yézelay.
Arrondissement de Joigny,
Mlle Maisonneqve.
— Huot.
— Richard.
— Perreau.
Mme Bonnet.
Mlle Mautret.
Mme Gautrot.
— Dufour.
— Martin.
Mlle Lenoble.
Mme Perreau.
— Pécberot.
Mlle Poney.
Mme Tissier.
Mlle Ravier.
— Truchy.
Mme Doré.
Mlle Billault.
Mme Delagneau*.
Mlle Boyer.
— Carré.
Mme Truchon.
Mme Lepeu.
Mme Dieu.
— Simonel .
Mlle i.eiiot.
— Bénard.
— Martiû.
Mme Lavergne.
M"' Gallois, M"« .Marc
— Ravier.
— Marcband.
— Carr»'*.
^îme Ledoux
Mlle Monf:eot.
~ Dur\iile.
— Vigreux.
— Desmeuzes.
— Carré.
— André.
Layau.
Les Bordes.
Les Ormes.
Malicorne.
Merry-la-Valléc.
Mézilles.
Migennes.
Neuilly.
Pcrrcux.
PifTonds.
Poilly-sur-Tbolon.
Précy.
Prunoy.
Rogny.
St-Aubin-Cb.-Neuf.
St-Cydroine
St-Fargeau,
St-Julien-du-Sault.
St-Martin-de5-Ch.
Sl-Martin-d*Ordoii
St-Marlin-s-Ouanno
SI-Maurice-le-V5eil.
St-Pri\é,
Senan.
Sépeaux.
Sommecaii^e.
Tannerie.
Turny.
Ydudeurs.
Venisy.
Verlin.
Viilecien(cl.pnf.)
Villefranche-S'-Phal
Villemer. (cl. en^.).
Villeneuve-les-Gen.
Villeneuve -s- Yonne.
Yillevallier.
Villierà-Sl-Benoit.
\ illiers-sur-Tholon .
Arrondissement de Sens.
Mlle
Mlle
Mme
Mlle
Mme
Mme
Mlle
Mme
Dureau.
Bonnet.
Beugnon.
Guimard.
Lespagnol.
Courlaux*.
Veau.
Vacher.
Glacbant.
La Charmée (Lailly)
Les Sièges.
Mâlay-le-Grand.
Marsangis.
Micbery.
Montacber.
Nailly.
iPassy.
I Pont-sur- Yonne.
Mme Maugis'^.
— Gueiiiffet.
Mlle Fauche.
Mme Vîtureau.
(Libre).
— Coré*.
— Buffé.
Mme Guenot.
Mlle Thevenon
Mme Payeur.
— Guyol.
— Bardot.
— Girard.
Mlle Morel.
Mme Lagnean.
Mlle Bouard.
Mme Lbomme*.
— Dufonr.Mlle Cominn.
— Boinat. [naudat.
— Dalouzeau. .
Mme Bourgoin.
Mme Pourradior.
Mlle Vinccitt.
— Podc^r.
Mme Carn*.
ville Roy.
Mm<; LcrolîX.
vHlu lireuilliT.
(Libre).
Mlle Hriol.
— Préau.
— Salmon.
Mme Mel.
Mlle Bertout.
Mme Hi^ert.
— Pial.
— Moreau.
— Gautherot.
Mme Vosgien.
— (lason.
Mme Gitiet.
Mlle Rameau.
— Rzppocka.
Mme Boivin.
— Duval.
Mlle Lofderrau.
Mlle Callot.
Mme Hospied.
Mlle Bézmc.
Mme Roger.
Mile Si'las.
— Fourier.
— Mouturat
Mme Perreau.
— Lamoureuz
86
COMMUNES.
INSTITUTRICES
COMMUNES.
INSTITUTRICES
Saint-Clément.
St-Martin-ilu-Tertre
St-Marlin-s-Orruse.
S!-Maurice-aux -R-H
Saiûl-Valérien.
Sens.
Sergines.
Soucy.
Thorigny.
Vallery.
Aisy.
Ancy-le-Franc.
A nnay -sur-Serein.
Argenleuil.
Artboonay.
Beugnon.
Châtel-Gérard.
Collan.
Cruzy.
Cry.
Danncmoiiie.
Kpineuil.
Etivey.
Flogny.
Gigny.
Gland.
Mlle
Mme
Mme
Mme
Mlle
Mme
Mlle
Châtelain.
Perré.
PerrigQon
Passerard*.
veuve Gillet.
Nottet.
Quiltot.
Château.
Fournier*.
Beau.
Véron.
Viileblevin.
Viileboagis.
Vîllemanoche.
Villeneuve-la-Guy.
Villeneuve-rArch.
Villethierry.
Villiers-Louis.
Vinneuf-
Voisines.
Arrondissement de Tonnerre.
Mlle Bougault.
Mme Morin.
— Noirot.
— Roblot*.
Mlle Dion.
(Libre).
Mme Rave.
\ime Simon.
— Zinck*.
(Libre).
Mlle Boulotte.
Mme Servais.
Mlle Fourier.
— Lespasnol.
(Libre).
(Libre).
GrimauU.
La Chapelle- V.-F.
Mélisey.
Neuvy-Sautour.
Nitry.
Noyers
Pacy.
Poilly-.sur-Sercin.
Ravières.
Saint- Vinnemer.
Sormery.
Sournaintrain.
Tanlay.
TONNBKRE.
Vireaux.
Mlle Pouard.
— Finol.
— Drouat.
— Mignerat
Mme Josselia.
Mlle Guyard.
Mme Châtelain.
— Facque.
— Cotbias.
— Gervais.
Mlle Boursier.
— Desmeuzes.
— Roy.
Mme Crètté.
— Boursier*.
-— Maitret*.
(Libre).
Mlle Buchillet.
Mme Crépin*.
— Sommet.
Mlle Rossifinol.
(Libre).
Mme Mailleret*.
Mlle Rouhier.
(Libre).
DIRECTRICES DES ECOLES MATERNELLES ET CLASSES ENFANTINES
.\illan1,
Appoigny,
Auxerre, St-Elienne,
— Sl-Pierre,
— St-Eusèbe,
A vallon,
Bléneau,
Brannay,
Brienon,
Oésy,
Chablis,
Champigny,
Champlost,
Charny,
Chéroy,
Courlon,
Gravant,
Cruzy,
Fleury,
L'Isle,
Joigny,
Laduz (cl enfant.]
Ligny,
Les ripes,
Mailly-!e Châteuu,
Maligny.
Mlle Gourliau.
— Albré.
— Biez.
— Bajoiet.
Mlle G» (lois.
(Libre).
Mme Gilion.
— Lhéritier.
Mlle Rhodgé.
Mme Bernier.
Mlle Duchemin.
Mme Drominy.
Mme Renaud.
'— Mercier.
Mlle Grosvallel.
— Girard.
— Cotttu.
Mme Laplaud*.
— BertilloDr
Mlle Rémond.
— Vergé.
Mme Tachy.
Mlle Rousseau.
— Gros.
(Libre).
— Courtois.
— Sadout.
Michery (v.\. enfant.).
Mont-Saint-Sulpice,
Noyers,
Pont-sur- Yonne,
Rogny,
Saint-Bris,
Saint Pargean,
Saint-Florentin,
Saint-.! ulien-du-Sault,
Saint- Sauveur,
St-Sérotin (cl. cnf.).
Seijinelay,
Sens,
Sergines,
Thorigny,
Tonnerre,
Toucy,
Vermenton,
Véron,
V«'ze!ay,
Viileblevin (cl. enf,).
Villiers-Saint-Benoit,
Villeneuve-la-(^uyardf
Villeneuve-rArch.,
Villeneuve^s- Yonne,
Villierss-Tholon.
Mlle
Mlle
Mme
Mlle
Mlle
Mme
Mlle
Mme
Mlle
Mme
Mlle
Mlle
Mme
Mlle
Mme
Mlle
Mme
Mlle
Bertrand.
Corneau.
Dutreux*.
Bohler.
JoUy.
Charbonnier.
Denis.
Linard.
Goualle.
Besnard.
Neveux.
Segault.
Bâligand, Brioo.
Pichon.
Bousselicr*.
Coudevilain",
Seguin.
(Libre).
Gallois.
(Libre),
Finot.
La veau.
Bizard.
Guyard.
Chalmeau-
Guidon.
87
SECTION II.
ADMINISTRATION ECCLÉSIASTIQUE.
DIOCÈSE DE SENS.
Ce diocèse a été formé d'une partie des anciens diocèses de Sens:, Auierre,
Laneres et Aulun.
L .4j'cheyêq[ue de Sens porte le titre d'Ëvêque d'Auxerre, primat des Gaules et de
Germanie.
La métropole de Sens com{)fe, depuis Saint-Savinien, 112 prélats, dont 19 sont
révérés comme saints, 10 ont été cardinaux et un, Pierre Roger, a été papej sous
le nom de Clément VI.
L'ArcheTéque de Sens a pour suffragauts les érèques de Troyes, Nevers et
Honlins.
Mgr Victor-Félix BERNAnou 0. jjfc, cardinal, archeTéque de Sens, évêqiie d'Auxerre,
primat des Xxaules et de Germanie, prélat assistant au trône pontifical.
Vicaires généraux^ SecrétariaU
Titulaires : Grandjean, Lpduc,iDizien.
Honoraires : Boyer, Mourrut, super, du
Gr.-Séminaire, Joubert, ancien vie. g.
de Gap; Carlier, doyen du Chapitre.
Grandjean, secrétaire-général.
Dizien, secrétaire particulier.
Bertrand, archiviste.
\
CHAPITRE MÉTROPOLITAIN.
CHANOINES TITULAIRES.
MM. Carlier ^, Choudey, archiprétre,
Larbouillat, Mémam, Billault, Blondel,
Gally, Bniand, Villiers, Robert Auguste.
CHANOINES HONORAIRES.
Lairot, curé de Joux-la- Ville.
Gamier, archiprétre de Tonnerre.
Bonnelat, doyen de Soumaintrain.
Jourde, doyen de Vermenton.
iforel, anc.desserv. dé Villiers-Sl-Benoît.
Beau, doyen de Saint-Maurice, de Sens.
Carlaull, curé de Cussjr-les-Forges.
Boussard, curé de St- Pierre d'Auxerre.
Delinolte, directeur du^ Petit-Séminaire.
Montassier, doyen de Courson.
Ansault, aucien aumônier des Ursulines.
Kune, doyen de Villeneuve-sur-Yonne.
Créneau, archiprétre de Joigny.
Desvignes, curé de Sl-ThibauU, Joigny. .
Bouchot, curé de Saiut-Moré.
Barré, archiprAtreM*Avallon.
Guignepied,doycndeSt-Eusèbed'Auxerre.
Cailier, ancien cnré de Ohampignelles.
Jovo, doven de Coulanges- sur- Yonne.
Tridon, doyen de Charny.
Langin, doyen de Sergmes.
Laprosle, doyen àm Saint- Fargeau.
Hézard, cure de Saiol-Pierre, de Sens
MAISON DES PRÊTRES AUXILIAIRES
A PONTIGNT.
f. Boyer, supérieur. Massé, bernard (Albert), Danjou, Bernard (Théobald,^
laproste, Rémona, Jeannon, Hamelin, Lumiraut, Labour,
succursale de Sens : MM. Cornât, Bourbon, Le Sénéchal.
GRAND SÉMINAIRE DIOCÉSAIN
Dirigé par MM. de Saint'Laz^are,
Jaussemegne, professeur de philosophie.
Saunât, professeur d'histoire.
Chalvet, économe. •
Mourrut, supérieur,
Romain, professeur de morale.
Champballon, professeur de dogme.
CULTE ÉVANGÉLIQUE.
pasteurs protestants: MM. Billeberger, à Auxerre;N.., à A vallon ;DussauKe, à 8en«;
^icolet, à Maligny ; Régnier, à Saint-Florentin.
88
SECTION III.
ADMINISTRATION DE LA JUSTICE,
COUR D'ASSISES DE L'YONNE.
La Cour d^assises de ITonne, aiiiii que celle de chaque département, est com-
posée : 1« d'un Conseiller à la Cour d'Appel de Paris, délégué pour la pré-
aider; 2« de deai Juges désignés parmi les présMents et juges du Tribunal d*Aa-
xerre ; 3« du Procareor de la République pré» le Tribunal civil ; 4» du GrcfQer du
même tribunal.
Les sessions de la Cour d^assises sont trimesirielles.
TRIBUNAUX DE PREMIÈRE INSTANCE.
CHAMBRB DES AYOUlis.
MM. Pinon, président.
N , syndic.
Billardon, rapporteur.
Bresson, secrétaire.
TAIBUHAL d'aUXBRRB.
îV1M.Plant4>au» président.
Serviii, Juge dMnstruction.
Bezou til Mcrat, jnges.
Tulpain et Hugot, jugeS'Suppléanis.
Cottuau et Marie, juges honoraires.
I*arquet ; Le Bourdellès, procureur de la
République; Motinol des Angles, substitut.
Grej^e : Léopold Lallemand, greffier en
chef; Gailldrdot et Colombani, commis-
greffiers; Yihier, Deconde et Tourgon,
employés.
(Affaires civiles, ordres et contributioas.)
Mercredi et Jeudi à midi.
(Affaires de police corr.; appels de simple police).
Mardi à midi.
Les audiences de criées auront lien le Vendredi,
de quinzaine en quinzaine.
Avocats: M M. Sa vatier- Laroche, Herold,
Rémacle, de Breuze, Marmoitaut, Beuve.
Rlbain. *
Avoués: Legrand, Bertin, Gueullette,
E. Amand, Dupallut, Fourier«
CBiHBRB DES ATOURS.
MM. Legrand, président.
Oopallut, syndic.
Guenllette, rapporteur.
Bertin, secrétaire.
^ TRIBUNAL d'aVALLON.
MM. Goussard, président.
Perrîn, juge d^instruction.
Gui Ilot, juge.
Poulin, Hérardot, juges supplanta.
Parquet i Bauchard, procureur de la
Republique.
Greffe: G. Brenot, greffier; Tatesausse,
commis greffier.
Jours d'audience . Mardi, mercredi, jeudi.
Avocat: M. HoudaillePaul.
Avoués : Billardon, Prudot, Brcssjn,
rinon Lucien.
TRIBUNAL DE J0I6N7.
MM. Regnault, président.
Corbara, juge d'instruction.
(Iniiturier, juge.
Thibault, juge suppléant.
Parquet : Boilel, procureur de la Répu-
blique.
Grejfei Leroy, greffier; Labaisse, com-
mis-greffier.
Jours d'audience^ Le Tribunal civil, les
mercredi et jeudi ; le jeudi, à midi
(criées).
Le Tribunal de police correctionnelle, le
vendredi, à midi.
Avoués s Marot, Besnard, Meienen.
Torcai, Droln.
CHAMBRE DBS AVOUES.
MM. Droin, président.
Marot, syndic.
Torcat, rapporteur.
Besnard, trésorier-secrétaire.
TRIBUNAL DB SENS.
MM. Behenne, président.
Moussu, juge.
Cornât, juge dMostrnction.
Carterun , juge suppléant.
Parquet ; Raoutt, procureur de la Ré-
publique; Prud'homme, substitut.
Gre/fe: Feineuï, greffier; Briot, com-
mis greffier.
Jours d'audience. Tribunal civil, le jeudi
(criées).
Tribunal de police correctionnelle, le
mercredi .
8»
Avocate Doligaod, Landry, Tonnelller.
Perrin.
Âpoués: Peretti, Gérard, Allaiiii Lou-
▼el, Patey.
CHAMBAB DBS ATOUltS.
MSI.4Sérard, président.
Patey, syndic.
Ferretti, rapporteur.
Atlain, secrétaire.
TRIBUNAL DE TONIIBRRB.
MM.Courtin deTorsay, président.
Patron, juge d^'nstrnciiou.
Caillot, juge.
Audibert, juge suppléant.
Roxe^,juged*in8truclion honoraire.
Parquet : Coulibeaf, procureur de la Ré-
publique.
AUILERBB.
MM.Trntey fils, président; Piat, Dupré,
Plaît jeune, Bcrnage, juges ; Sappin,
Leclaire, G. Rouillé, IVIatiyet, juges-
suppléants.
Arsène Tissier, greffier ; Roy, com-
mis greffier.
Chocat, syndic.
Àmâienecy le samedi, à midi.
JOIGNY.
MM. Ablon, président; Hamelin, Coutu-
rier, Couturier, juges ; Barat, Ma-
thieu, juges- suppléants.
Greffe : Gudin, greffier ; Batréau , com
mis greffier.
Jours d*audienee, OMres et convocations
de créanciers, le lundi ordinairement.
Référés le mercredi.
AiTaires commerciales et sommaires, le
jeudi, à midi.
Affaires ordinaires, le jeudi, à midi.
Aff'aires correctionnelles, le Ten<lredi,
à midi ; entre parties civiles, le 3^ ven-
dredi de chaque mois.
Affaires do domaine, de régie et de cri^fl
le samedi, à une heure du soir.
Avoués: Caron, Folacci, Jacob, Morel.
CHAHBRB DBS AYOUl^S.
Jacob, président.
Folacci, syndic.
Caron, rapporteur.
Morel, secrétaire-trésorier.
TRIBUNAUX DE COMMERCE.
Mersier, greffier.
Jours d'audience , le mardi de chaque
semaine, à midi.
SENS
MM. Lelièvre, président ; Bouif, Gaujard,
Roy, Fléau, juges; Barbier, Larcher,
Lfimy, Gauthier, juges-suppléants.
Chafiron, greffier.
Jours d'audience, le maidi, à midi.
(Lbs Tribunaux civils db Tonnbrbb
ET D*ATALLO!f font fofictiont de Tribw
naux de commerce)
90
JUSTICES DE PAIX
JUSTICES
DE
PAIX,
JUGES.
GREFFIERS.
Arrondissement d^Auxerre,
Âuxerre (E,)
Auxerre (0.)
Chabiîs.
Coul.-la-ViD.
Coui.-sui>Y.
Coiirson.
Ligny.
Si-Fiorentiu.
Sl-Sauveur.
Seignelay.
Toucy.
Vermenloii.
Ayallon.
GuilloD.
L'Isle-8.-le-S.
Quarré-les-T.
Vézelay.
Aillant-s-Th.
Bléneau.
Brienon.
Cerisiers.
Charny.
Joigny.
St Fargeau.
S'Juiien-dii-S.
>\'*-s.-Yonne.
Chéroy.
Pont-sur-Y.
Sens (nord).
Sens (sud).
Sergines.
WM'Arch.
Ancy-le-Fr.
Cruzy.
Flogny.
Noyers.
Tonnerre.
Bertbéleniot.
Desrue. »
Denis.
Mauget.
Mulon.
Siret.
Guyard.
Barrey J.
Vivien.
Defert.
Tailard.
Caron.
Enou.
Sibilat.
Perrol.
Moreau.
Davrii.
Billaudet.
Renard.
Vocoret.
Millot.
FrotUer.
Berlin.
Sourdeau.
Arrondissement d*Avallon,
Vincent.
Gagneau.
Carieret.
Peti tier-Chomaille.
Destult de Blannay.
Pinard. .
Maziiiier.
Garnier.
Léger.
Dicquemare.
Arrondissement de Joigny,
Gillier.
Gnutard.
Ragot.
Forceville.
P. Cballe.
Dejust.
Concé.
Croii.
Demoucby.
Martin.
Digeor.
DeiécoIIe.
Gouiton.
Busigny.
yagny!
Rocbé.
Morier.
Fenard.
Arrondissement de Sens.
Bonsant.
Leclerc.
Deleau.
Gbapeiot.
Perrot.
Dubois.
Boulanger.
Le franc
Picquet.
Maillard.
le.
Moreau.
Arrondissement de Tonnerre.
Bourbon.
Torracinta.
Cailabre.
Cbalian.
Quétin.
Baudier.
Martin.
Laubry.
Benoist.
Martin.
JOURS
n'AUniENCE.
vend, à H h.
Tend, à 1 1
jeudi à H.
jeudi à H.
samedi à 10.
jeudi à midi,
samedi à 1 i.
jeudi à li.
merc. à 11.
jeudi à il.
vend . à i 1 .
vend, à 11.
sam. et lundi,
mardi à M b.
lundi à H.
merc. ail.
lundi à 1 1 .
mardi à 10 b.
lundi à 10.
mardi à 10.
jeudi à midi,
jeudi à 11.
lundi à midi,
merc. à 11.
mardi à midi,
me .etve. à 11.
m. et m. à 10 h*
j. et d. à midi-
samedi à 11.
1. et V. à midi,
mardi à midi,
merc. à 10.
jeudi à 10 h.
vend, à 11.
mardi à 11.
lun. et V. à 11
mardi à 1 1 .
I
I
91
SUPPLÉANTS.
ARBONDISSBMBNT D'AOSBRRR.
. < Est. Momon, Milliaux.
Aiuerre j Q^^g^ Legrand, N...
Chablis. Folliol, Denis.
Coulanges-la-Vin. Cretté, Gibert.
Coulanges-sur-Y. Prudot et Tournier.
CoursoQ. Ledoux, àOuaine.
Ligny. Baudouin, Trousseau.
Saint-Florentin. Dcligne et Rozé.
St-Sauveur. De Fourolles, Uelorme
Seignelay. Grnndjean-Delisle, à Seignelay
et Sautumier, à Hont-Saint-Sulpice.
Toucy. Groinas, Busigny.
Veimenton. Boudard, Cbandelier.
ARRONDISSEMENT D'AVALLON.
Avallon. Houdaillc Jules el Robinet.
Gttillon. Gallon, Bardin.
Llsle. Delétang et Greoan.
Quarré. Tripier Pierre-Edme.
Vézelay. Camus et Letranc.
ARRONDISSEMENT DE JOIGNY.
Aillant. Grenet et Monnet.
Blcneau« Quatreso!s et Maiie.
Brienon. Loup et Moreau.
Gharny. Gauthier et Guéniot.
Cerisiers. Bourgeon et Morel.
Joigny. Chantereau et LavoUée.
Saint-Julien. Goste et Michecoppin.
Saint-Fargeau. Ghouppe et Tboumas La
Chas'agne.
Villeneuve-sur-Yonne. Laffral et Lemoce
de Vaudouard.
ARRONDISSEMENT DE SENS.
Cbéroy. Tboraillcr el Navault.
Pont-sur-Yonne. Bro-sard et Vacher.
Sen9 (Nord). Mulon et Baudouard.
Sens (Sud). Gérard et Recordon.
Sergines. Charpentier el Cbaplot.
Villeneuve- l'Archevêq. Lecomte et Rayer.
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
Tonnerre. Jacquemin et Denis.
Ancy-le-Franc. Renard et RigolletàAncy-
le-Franc.
Cruzy-le-Cbàtel.Droinâ Cruzy, Labosseà
Saint- Vinnemer.
ï'Iogny.Godret à Flogny,Boussard àNeuvy-
Sautour et Desliens à La Chapelle.
Noyers. Ferrand à Noyers el Gaulberin à
Fresnes.
NOTAIRES.
ARRONDISSEMENT DAUXEltRE.
HH. Cantons d'Auxerre,
Romnet, Le Lièpvre, iMuiiscIi , Parry,
Guimard , lous à Auxerre ; Tissier, *à
Si-Bris ; Jovnon, à Chevannes; Pipaut, à
Charbuy; Carré, à Appoigny.
Canton de Chablis,
Gérard, Rigollet, à Chablis ; Chanlereile,
à Saint-Cyr-les-Colcns.
Canton de Coutanges-la-Vineuse.
Regnault, à Coulangcs ; Taupin, à Migé ;
Cretté, à Iranoy.
Canton de Coulanges-sur-Tonne.
Commailie, à Etais; Barrey, à Coulang -
4ur-Yonne; Pinon, à Mailly-Châleau.
Canton de Courson.
Robert j à Courson ; Girault, à Druyes ;
Barbier, a Ousinne.
Canton de ligny,
Bernage, à Ligny ; Ytbier, à Maligny 5
Trousseau, à MontigQy.
Canton de $aint-Florentin.
Beau, ûonnotte, Rozé, à Ht-FtorenUa.
MM. Canton de Saint-Sauveur.
Goudron, Roslin de Fouroile, à S-Sauvêur;
Delorme, à Treigny ; Chavard, à Thury,
Canton de Seignelay.
Chevalier, à Seignelay ; Lebeau, à
Héry ;Sautumier, à Monl-Saint-Sulpice.
Canton de Toucy.
Boisseau, Dejust, à Toucy ; Cassin,
à Beauvoir; Butiner, à Leugny ; Mas-
quin, à Pourrain.
Canton de Vermenton.
Gérard, Galand, à Vermenton; Re-
nard, à Arcy-sur- Cure; Sonnet, à Gravant.
CHAMBRE DES NOTAIRES.
Barrey, président; RigoUet, syndic,
Sauiumier, rapp. ; Dejust, trésor.; Le Liep-
vre, secret.; Carré et Regnault, membres.
NOTAIKES HQN0RA1RKS.
Charpillon, à Saint-Bris ; Milliaux, à
Auxerre; FQbSt?ye«x, à Gravant; Dejust, à
Seignelay; Hennelin, 4 Saint- Florentin ;
Liraosib, à Auxerre ; Gonneau, à Thury ;
Perreau, à Treigny ; Esmelin, à Auxerre;
Dejust, à Auxerre; ïhéveny, à St-Bris; Jul-
llen, à St-Florentin; Gillet, à Mailly-le-
Château ; Heaudoin, à Ligny-lc-Châte!.
n
ARRONDISSEMENT d'a VALLON.
Canton d^Àvallon,
GonneaUjMorio, DuchaiUut,à Avalton.
CanUm de Guillon,
Bardio, à Gui lion; Baudoin, à Montréal ;
Bottssard, à'Santigny.
Canton de Vlsle»
Gavean, à i'Isle ; Rétif,à Joux-la-Ville.
Canton de Quarré-let-Tombee.
Chevilloite, à Quarré; Morvand, à SU
Léger.
Canton de Vézelay^
Boubier, à Vézelay ; Lefranc, à Cliâiel-
Censoir; Sadon, à Youtenay.
CHAMBRE DBS NOTAIRES.
Morio, président ; Cbevillolle, syndic ;
Lefranc, rapporteur; Rélif, secrétaire-
trésorier ; Bardin, membre.
NOTAIRES HONORAIRES.
Delétang, à Joux-la- Ville.
ARRONDISSEMENT DE JOIGNY. .
. Canton d'Aillant.
Grenet, à Aillant; Gallet, à Chassy;
Hesleau, à Senan ; Ravin, à Guercby;
Fau Villon, à Villiers-Saint -Benoit.
Canton de Bléneau.
Loup, à Bléneau ; Quatresols, à Cham-
pignelies.
Canton de Brienon.
Pain et Saffroy, à Brienon ; de Saint'
Drémond, à Bussy ; Saffroy, à Venizy.
Canton de Cerisiers.
Bourgeon, à Cerisiers; Morel, àFonr-
naudin.
Canton de Chamy,
Petit, à Cbamy ; Guéniot, à La
Ferté-Loupière ; David, à Yillefrancbe ;
Levasseur, à Grandchamp.
Canton de Joigny,
Balsacq, Barat, E. Goisset, à Jolgny ;
Leroy, à Cézy; Bibière, à Champlay.
Canton de Saint^Fargeau.
Mathieu, Cbonppe, à Sainl-Fargeau ;
Bègue, à Mézilles.
Canton de Saint'Julien-du'Sault.
Boudaolt, Michecoppin, à Saint-Julien-
du-Sault; Baron, à La Celle-Saint-Cyr.
Canton de Villeneuve-sur-Yonne.
Allard, Laffrat, Gilbert, à Villeneuve-
ur-Yonne ; Filliau, à Dixmoiit.
CHAMBRE DES NOTAIRES.
G houppe, président; Ravin, syndic;
Laffrat, rapporteur ; Barat, secrétaire ;
Bègue, trésorier; David, Levasseur, mem-
bres.
NOTAIRES HONORAIRES.
Lacroix, à Fourn&udin ; Manieux, à
St-Julien ; Boulangé, à Chassy ; Frécautt,
Laffrat et Lemoce de Yaudouard, à Yille-
neuvesur- Yonne ; Fresneau, à Prunoy.
ARRONDISSEMENT DE SENS.
Canton de Chéroy,
Thorailler, à Chéroy ; NavauU, à Mon-
tacher.
Canton de Pont-sur-Tonne,
Montassier, à Pont-sur- Yonne ; Cavoil, à
Villeblevin ; Saussoy, à Vilien. -la-Guy.
Canton U Sens.
Demoulin, Recordon, Mulon, Durand,
Aubin, Michel, à Sens ; Rouiin jeune, à
Egriselle-le-Bocage ; Colin, à Vèron.
Canton de i>ergines.
Mâcha volne, Charpentier, à Sergines;
Henry, à Courlon ; Chaplot, à Sainl-Mau
rice-aux-Riches-Hommes.
Canton de Villeneuve- l'Archevêque.
Fèbvre, Renard, à Villeneuve ; Rayer, à
Thorigny; Descourtis, à Theil.
CHAMBRE DES NOTAIRES,
Rayer, président; Recordon, syndic;
NavauU, rapporteur; Michel, trésorier;
Charpentier, secrétaire ; Michel et Fèvre,
membres.
NOTAIRES HONORAIRES.
Poussard, à Chéroj; Vacher, à Pont-
sur-Yonne ;Brossard, a Villeblevin; Ré-
gnier, à Theil ; Perrot. à Sergines ; Char-
pentier, à Sens ; Jolioois, à Villeneuve-
la-Guyard, et Sépot, à Sens.
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
Canton d^Ancy de-Franc.
Besanccnet, Rigollet, à Ancy-le-Fraucî
Sagette, à Havières.
Canton de Cruzy.
Droin, à Cruzy; GouUey. à Tanlay.
Canton de Flogny.
Godret, à Flogny ; Devignon, à Cariscy ;
Boussard, h Neuvy-Sautour.
Canton de Noyers.
Maison, Ferrand, à Noyers; Planson, à
Annay- sur -Serein.
93
CcMton de Tonnerre.
Denis, à Tonnerre ; Constant, à Ton-
nerre^ Simon, à Danncmoine; Roulin,
à Viviers.
CHAMBRE DES NOTAIRES.
Droin, président; Godret, syndic;
Besancenet, rapport. -, Maison, trésorier ;
Denis, secrétaire ; Boussard et Sagette,
membres.
N0TAIBE8 HONORAIRES.
Goulley, à Tanlay ; RigoUet, à Ancy-
le-Franc.
COMMISSAIRËS-PRISEURS.
MU. Navarre, à Auxerre ; Depoid, à Avallon ; Gharoprouz, à Joigny; Vincent-Petit, à
Sens; Noël de la CourFaie, à Tonnerre.
HUISSIERS.
ARRONDISSEMENT D AOXERRB.
Cantons S Auxerre»
Laurent, audienc. aux trib. civil, de com-
merce, jo5tice de paix (est) et à la simple
poL; Dèdron,aud.au trib. civil; Dalbanne,
aud. au trib. civil, à la justice de paix
(est) et à la simple police ; Jacob, aud.
a la justice de paix (ouest^ et simple po-
lice; Pelit, aud. au trib. civil, à la justice
de paix (ouest) et à la simjple police; Coste,
auaiencier au tribunal civil et au tribunal
de commerce tous résidant à Auxerre.
Canton de Coulanget-la Vineuse.
Billaudet, Morot, à Coulanges-la-Vin.
Canton de C ourson.
Quignard, Courson;Laville, Ouanne.
Canton de Coulang es-sur-Yonne,
Sautereau, à Couianges-sui^Yonne.
Canton de Chablis.
Paris, à Chablis.
Canton de Ligny,
Villain, à Ligny.
Canton de Saint-Florentin.
Baratfils, à Saint-Florentin.
Canton de Saint-Sauveur,
Vallée, Fourneau,* à Saint-Sauveur.
Canton de Seignelay.
Desgnielles, Nillot, à Seignelay.
Canton de Toucy.
Dejust, à Toucy.
Canton de Vermenton.
Robin, Barrault, à Vermenton.
CHAMBRE DE DISCIPLINE.
Petit, syndic président ; Coste, tré-
sorier; Billaudet, rapport. ; Quignard, se-
crétaire ; Barat, memore.
ARRONDISSEMENT D'aVALLON.
Canton d^ Avallon.
Hoosselot, Jacquenet, Guérot,à Avalion.
Canton de Guillon.
Euzièrcs, à Guillon.
Canton deVIsle,
Rétif, à risle.
Canton de Quarré-les Tombes»
N..., à Quarré-les-Tombes.
Canton de Véxelay.
Gagneux, à Yézelay ; Baron, à Ghâtel-
Censoir.
CHAMBRE DE DISCIPLINE.
Gagneux, syndic-présid. ; Rousselot, tré
sorier;Jacqnenet, secret.; Rétif, rapport.
ARRONDISSEMENT DR JOIGNT.
Canton d'Aillant.
Paty et Mathieu, à Aillant ; Ribière, à
Saint-Aubin-Château-Neuf.
Canton de Blèneau.
Jacq, à Bléncau.
'€anton de Brienon,
Moreau et Bigot, à Brienun.
Canton de Cerisiers.
Robert, à Cerisiers.
Canton de Charny.
Grenet etDumont, à Charny.
Canton de Joigny.
Grenel,Taillerer,Tirot, Bernot, à Joigny.
Canton de Saint-Fargeau,
Bœuf, à Saint-Fargeau.
Canton de Saint- Julien du SauU.
Poulin, à Saint-Julien du-Sault.
Canton de Villeneuve sur-Yonne,
Charmeux fils, Royer, à Villen.-s- Yonne.
94
CHAMBRE DE^ DISCIPLINB.
Moreau, syndic; Tirot» très.; Robert,
rapporteur ; Royer, secrétaire ; PouHd,
membre.
ARRONDISSEMENT DE SENS.
Canton de Chéroy,
FaucauU, à Chéroy.
Canton de Pont-gur-Yonne.
• Lhttiiiier, à Pont-sur- Yonne.
Canton de Sens,
Emonière, Feret, Luce et Raguet, à
Sens.
Canton de Sergines.
Gervais, à Sergines.
Canton de Villeneuve-^ Archevêque.
Darde, Matignon, à Villeneuve-l'Arcii.
CHAMBRE DE DISCIPLINE.
Lhuillier, syndic; Darde, rapporteur;
Foucault, secrétaire ; Luce, trésorier
Raguet, membre.
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
Canton d'Ancy-le-Franî,
Brunat, à Ancy-le-Franc.
Canton de Cruzy,
Anceau el Berger, à Cruzy.
Canton de Flogny.
Raffat, à Flogny ; Jay, à Neuvy-Sautour.
Canton de Noyers.
Carteau, à Noyers.
Canton de Tonnerre,
Chevance, Grassat, Rayer, Mativet, à
Tonnerre.
CH4MBKE DE DISCIPLINE.
Jay, syndic ; Rafat, rapporteur ; Bru-
nat, secrétaire ; Chavance , trésorier ;
Grassat, membre.
BUREAUX D'ASSISTANCE JUDICIAIRE
Créés par la loi du 22 janvier 1851.
Un bureau d'assistance judiciaire est établi près chaque tribunal. Il est chargé de
statuer sur les demandes mii lui sont soumises par les personnes auxquelles leurs
moyens ne permettent pas oe faire les frais desprocès danslesquels elles peuvent être
engagées. Des officiers ministériels sont désignés pour faire gratuitement l<^s actes
nécessaires et soutenir les intérêts des assistés devant les tribunaux. Le personnel
de ces bureaux est pour partie rééligible tous les ans.
AUXERRB.
A m and, président; Duverger, Sénéchal,
Herold, membres; Laliemand , greftler
du tribunal civil, secrétaire.
AYALI.ON.
N , président; le sous-préfet, Morio,
notaire, Thibault, anc. juge, membres ;
Brcnot, grellier du tribunal, secrétaire.
JOIGNY.
MM.Lavollée, présid. ; Bataillard, rece-
veur des domaines; Justin, sous-préfet;
Chantereau, banquier : Meignen, avoué,
membres ; Leroy, secrétaire.
SENS.
Charpentier, président ; Licois, Gérard,
Jozon, Beriaud, receveur des domaines,
membres ; Feineux, secrétaire.
TONNERRE.
Constant, notaire, président; Gaupillat,
délégué du préfet; Reydeilet, conserva-
teur des hypolhèqnes ; Jacob, avoué, et
Jacquemin, ancien notaire, membres ;
Gudin, grefQer du tribunal, secrétahre.
SECTION IV.
INSTRUCTION PUBLIQUE.
L'instruction publique a été organisée par les lois des 15 mars 1850, 9 mars
1852, 14 juin 1854, 21 juin 1H65, 10 avril U67, 16 juin 1881, 28 mars 1882 et 30 oc-
tobre 1886.
ACADÉMIE DE DIJON.
L'Académie de Dijon comprend les départements de l'Aube, de la Côle-d'Or, de
la Haute-Marne, de la Nièvre et de l'Yonne.
M. Chappuis, recteur de l'Académie de D^on,.
95
INSPECTION DE LTONNE.
MM, PARREiffx, inspecteur à Aux erre; Bour<3eois, commis principal d'inspection
académique ; Guenier, commis auxiliaire.
Conseil déparUmental de PEnseignement primaire.
Ce conseil exerce les attribations qui sont définies par la loi du 30 octobre 1886.
MM. le Préfet, président ; l'inspecteur d'Académie, vice-président; Coste, Lancôme,
Lorin, Laubry, conseillers généraux ; Legouge, inspecteur primaire à Auxerra ;
Bnrnet, inspecteur primaire à Joisny ; Burot, directeur de l'école normale ;
MUe Foucret, directrice de l'école normale; MM. Tbofin, int^titutenr à
Avallon; Chat« instituteur à Joigny ; Mlle Vigreux, institutrice à Joigny ;
Mme Nottet, institutrice à Sens,
Membres adjoints pour les affaires contentieuses et disciplinaires concernant l'en-
seignement privé : M. Orhand, frère Andalique, directeur d'école privée à Sens, et
Mme Devoir, directrice d'école privée à Sens.
Inspecteun de lHn$trueUon primaire,
MM. Legouge, officier d'académie, inspecteur de 2* classe pour la circonscription
d'Auxerre (8 cantons) ; Helval, inspecteur de 2* classepour l'arrondiss. d'A vallon ;
BuRNET, ofticier d'Aradéraie, inspecteur de 3* classe pour la circonscription de Joigny
(6 cantons); Bacqué, officier de Tinstruction publique, inspecteur de 1*^" classepour
l'arrondissement de Sens ; Gautherot, officier d'Académie, inspecteur de 2® classe
pour l'arrondissement de Tonnerre; Huleux, inspecteur de 3^ classe à Toucy
(7 cantons).
Délégués canionaux.
Le Conseil départemental désigne, conformément à l'art. 52 de la loi du 30 octobre
18S6, plusieurs délégués résidant dans chaque canton pour sdrveiller les écoles pu-
bliques et privées du canton ; ils sont nommes pour 3 ans, rééligibles et révocables.
Commission d'examen des aspirants aux bourses dans les Lycées et Collèges.
MM. l'Inspecteur d'Académie, président; Naudin, FoUiet, Marchai, Favier et
BoQchacourt, professeurs au collège.
Commission d^examen pour les brevets de capacité de ^instruction primaire,
MM. Salle, principal du collège d'Auxerre ; Lasnier, inspecteur primaire hono-
raire; Legouge et H uleux, inspecteurs primaires ; Marchai, Rouget, Foliiet, Laurent,
Hoabault, Oestre, Kouchacourt, Begnard, professeurs au collège ; Milne, ancien
professeur an collège ; Moreau, instituteur public à Auxerre, et Mlle Michelin
iostilutrice publique à Auxerre.
ÉTABLISSEMENTS D'INSTRUCTION.
Arrondissement d^Àuxerre,
COLLÈGE COMMUNAL D'AUXERRE.
Collège de plein exercice, comprenant la Division supérieure, la Division de
Grammaire et la Division élémentaire, et, de plus, l'enseignement spécial des Ma-
thématiques et du Français, tel qu'il a été réglé par les arrêtés ministériels.
Organisation en tous points semblable à celle des lycées.
BUREAU d'administration PU COLLÈGE D^AUXERRE.
MM. Plnspecieur d'acidémie, président; le Préfet ; ie Maire; Sa?a lier- Laroche ;
Massoi, ancien maire d*Aux«rro ; Foriunet, inspecteur des forétt ; flagot, Tîce^
piésident du Conseil do Préfecture ; Ravin, conseiller municipal ; Salle, principal
d a collège.
C0NHIS6I0N DE SDRTEILLANCE.
Délégation du Conseil municipal.
Legrand, président; Ravin, Ficatier, Légé, Savatier-I«aroche, Lanler, Marti»,
Richard et Dupallut.
u
Administration. — - Principal : M. Salle.— gous- principal : M. Balland. — Econome'
i\1. David. — Aumônier: M. Ta bl>éJJbar traire. — Médecin : d^ Tonnelier.
Enseignement classique.
Mathématiques (i^^* chaire), M. Marchai ,
licencié-ès-sciences matbématiquefi.
Malhématiques (2* chaire), M. Laurent,
licencié ës-scitmces malbématiqnes.
Physique (l** chaire), M. Naudin, licen-
cié ès-sciences phobiques.
Physique (ï^.cba ire), M. Fontaine, licencié
ès-sciencea mathéniat. et physiques.
Philosophie, M. Rouget, agrégé de philos.
Histoire, M. Fovier, licencié ès-lettres.
Rhétorique, M. Folliet,
Seconde, M. Cornât,
Troisième, M. Crépin,
Quatrième, M. Cestre.
Cinquième, M. Drouet.
Sixième, M G»inoi.
Septième, M.Omnjon.
Huitième, M. Louis.
id.
id.
id.
id.
Langue allemande, M. Mosmann.
Langue anglaise, M. Dupré.
Enseignement spécial,
MailiématiqucK, M. Lemoine.
Physique et chimie, M. RoubauU, licencié
ès-sciences physiques ei naturelles.
Hiatoiie,M. L< gardif^n, licencié èa-lettres.
Littérature, M. Dubois, licencié èa-leUres
I'* année, M. Martin.
Classe primaire, M. Pastor.
Classe enfantine, Mme Granjon.
Malirtrs-répétiteurs : MM. Lasnier, Savon-
net, Maocourant, Bourgeois, Boos, Ca-
rilioii, Dupuis, Blandin, Pigeonnat.
Préparateur, M. Grapio.
Maître d*> dessin et des travaux graphi-
ques, M. Biard.
Musiq. : Lyon, Viollet;Chaindé,Ple88y, Go-
Gymnastique, M. Regnard. [gots.
Escrimey le maître d^armes du régiment.
Un cabinet de physique, un laboratoire de chimie, une collection d'histoire natu-
relle et une riche biblioibcque sont attachés i) rétablissement.
COLLÈGE DE JEUNES FILLES D'AUXERRE.
Directrice: Mlle Col iin, officier d^académie; maîtresses : Mlles C. Drillon etGraîn;
maîtresse-surveillante : Mlle Gourlot ; protesbeurs : Mlles Hamon, Dieuilhe,
Gonzalès, Georges, et MM. Marchai, Cestre, Rouget, t^otliet, Lemoine, Cornât, Nau-
din, Hérold, biard, Regnard, Mosmaon.
Bureau d'administration du collège de jeunes filles: MM. l'inspecteur d'Académie,
président; le miire ; Monceaux, Perriquct, SaTatier-Laroche ; limes Colin, directrice,
Ësmelin.
ÉTABLISSEMENTS LIBRES D4NSTRUCTI0N SECONDAIRE.
A Âuxerre : MM. Cerneau-Gohan, David; h Tonnerre ; M. Perroux.
PENSIONNATS PUBLICS ET LIBRES DU DÉPARTEMENT.
Garçons :
Ausene : les frères des écoles chrétiennes. - • Avallon : les frères des écoles chré-
tiennes. — Sens : pension Coilin ; les i'rcres de» écoles chrétiennes. — Villeblevin,
les frères de la Doctrine chrétienne. — St-F.oreotin : JM. Pichon. — Gravant:
M. Montigny. — Toucy : M. Guilly. -> Ancy-le-Fraoc : M. Demou. — Brieoon :
M. Paquereau.
Filles :
Auxerre : Mlles Desleau, Billaud, Foussé, Mme DelécoUe, les Ursulines, les Sœars
de la Providence de Sens, les Angustines, les Sœurs de Saint-Vincent-de-Faul, les
Sœurs de Sainte-Colombe-lès-Seos. — Ligny-le-Cbàtel : les Ursalines de Troyes. —
Saint-Florentin : M^'* Gaichard, les Sœurs de la PrésenUlion de Tours. — Avallon:
les Ursulineb, les Sœurs delà Sainte-Enfance, M"*Boussard. — Montréal : les Sœurs
de la Providence de Vitteaux. — Brienon : les Sœurs de la Présentation de Tours. —
Joigny : Mlle Petit, les Sœurs de la Présentation de Tours. — Saint-Valérien :
les Sœurs do la Providence de Sens. — Vallery : les Sœurs de la PrésenVioo de Sens.
— Pont-sur- Yonne : les Sœurs de la Providence de Sens. — Villeueuvf-la-Guyard :
Mlle Fontenoy. — Sens : Mme Devoir, Mlle Terrier, le» Sœurs de la Providence de
Sens, les Sœurs do la Sainte- Enfance de Sainte-Coiombe-lès-Sens, les Sœurs de la
Charité, lea Sœurs de Congrt'gation du Bon-Pasteur d^Angers. — Villeneuve 1* Arche-
vêque : les Sœurs de la Sainle-Enfance. — Ancy-le-Franc : Mlle Hurcy. — Aisy : lea
Sopurs de Saint-Vincent-de-Paul. — Flogny : les Sœurs de la Providence de Sens. —
Tonnerre : Mlle Benoit, les Ursulines. — Bléneau : les Sœurs de la Providence de
97
f^enfl. — Saînt-SauTéiir : les Sœurs de la Providence de Sens. «^ SainU-en-Poisaye:
les Sœurs de la Providence de Skhs. — Treigny : les Sœurs de la Providence de Sens.
— Toucy : les Sœurs de ta Pro?idenee de Poriieux.
ECOLE NORMALE PRIMAIRE D'INSTITUTEURS.
Directeur, M. Burot; économe, M. Uuillomain ; médecin: M. Masson.
CONSEIL to'ADtflNlSTRATION.
VM. rinftpecteur <racadémie, président; le directeur; Coste, Fabien Rapin, eoo-
letllers généraux ; Millaut, maire d^Auxerre; .Surugue, ag.^voyer en che( ; Planteau,
président du Tribunal ciril ; Hérold, avocat.
L^nseignc ment des diverses parties est ronlié à MM. le Directeur de Péeole ;
Guii]cmalii,Goué, Pcihter, mallrei-adj. ; Breton, Larrazei, Dantonel, professeurs;
Raiilard, directeur de Pcrole annexe; Brun, professeur de chant; Biard, professeur de
dessin; Gobin, professeur d^agrtculture ; Boucbacoiirt, profess. d'allemand ; Regnard,
prolesseur de gymnastique.
ECOLE NORMALE PRIMAIRE D'INSTITDTRICES.
Directricie: M"* Foucret; économe : Mme Méline; proftfhsettrs : Mme Vnillemot,
Mi>«>8 Golson, Lapaix et Curey ; directrice de IVcoli* annf»ze : Mme Gorju ; dlrtctrlee
de l^école maierriella ; Mlle Brocbart; Médecin: D' Dejust; pharmacien, Monceaux.
CONSEIL D^ADMIKISTSATION.
MM. Pinspecieur dWadémie, président; Polliot et Lancôme, conseillers géné-
raux; Massot, aucien con%eîtler i^étiéral ; Momon, ancien avoué ; Claude j Savatier-
Laroche, avocat ; la directrice de Pécoie,
ECOLES COMMUN.\LES DE GARÇONS U'AUXERRE.
MM. Arbinet, instituteur ; Fourrey, Guinut, Chaude, inAliiut*>ur8-adjoiiit8 (école
da quartier Saint-Pierre). — Gillet, 'instituteur ; Lucet, Gagner, instituteurs-adjoints
fquartier Saint-Eusèbe}. — Moreau, instituteur; Guillcmain, Blin, institut -adj.
(quartier StrEtienoe). — Ecole mixte du hameau de Laborde: M. Peigné, instituteur
ÉCOLES COMMUNALES DE FILLES D*AUXERRB.
Mlles Poulet, diri^ctiice (auartier Saint-Pierre); Miehelin, directrice (quartier St*
Etienne); fies!»e, directrice (quartier SaintrEusèbe).
ÉCOLES LIBRES GRATUITES D'AUXERRE.
Gabçotis : Frères des écoles chréiiennes. — Société Saint-Antoine, dite St-CharUs
Filles : Sœwrs de Saint-Vincent-de-PauL — Sosurs de la Présentation de Tours,
ECOLES PRIMAIRES SUPKRIECRES.
Gareons: Sens, M. Malluile, directeur. >• Saint-Florentin, M. Pichon, directeur.
SaintoFsrgeau, M. Maihé, directeur. — Toucy, M. Guilly.
FiUet: Blétieau, Mlle Guili<iut, diroctrittv. — Joigny, Mlle Vigreox, directrice.
Arrondissement d'Avallon*
COLLÈGE COMMUNAL D'A VALLON.
Collège (le plein exercice: cours préparatoire aux écoles spéciales, enseignement
classiquH et enseignement spécial ; cabinet de physique et de chimie ; gymnase.
MM. Guyoty princip. ; Bonin, aumOn.
PROFfiSSlORS
Mathématiques, physique, chimie et his-
toire nat., M. Borivalot.
Philosophie et histoîr<*, M. Guyot.
Sciences, M. Brivei.
Rhrtorîque et seconde, M. Remy C.
Troisième et quatrième, M. Trinquet*
Cinquième et sixième, M. Burtet.
1888 ~"
Septième et huitième, M. Chambon.
Enseignement spéc., MM. Trinquet, Bur-
tot.
Langues vivantes, M. Dargegen.
Classe préparatoire, M. Cbattey.
Classe primaire, M"'e Carie.
Dessin géométrique, M. Cbattey.
Desftin d^mitation, JA. Bonvalot.
Musique, MM. Raynaud et Volland.
Gymnastique, M. Chambon.
98
Arrondissement de Joigny,
COLLÈGE COMMUNAL DE JOIGNY.
Enseignement classique et professionnel. Cabinel de physique el chimie. Classe prépa-
ratoire aux classes de latin et de français. CourB spécial pour le volontariat. Gymnase.
Mathématiques, M. Gâteau
Lettres, M. Mathieu.
MiVl. Gâteau, principal ; Ténard, auoidn.
Enseignement classique.
Mathématiques, M. Gâteau.
Troî*iit>me et quatrième, ÎM. Cuisin.
Cinquième et sixième, M. Duclaux.
Septième^ huitième et année préparatoire,
M. Forgcot.
Enseignement spécial.
Sciences physiques et natur., M. Uoche.
ECOLE SECON]:)AIRfi ECCLÉSIASTIQUE
PETIT SËHINAIBE.
MNI. Leduc, supérieur. — Delinotte^ Viteau, anglais. — Tioat, allemand. —
Enseignement primaire : M™* Forgeol.
Langue allemande, M. Schlœsing.
Langue anglaise, id.
Dessin, M. Rarrath.
Musique, MM. Roville, Peilard.
Gymn.iSiique, M. Foucault. .
Hétif, musique.
SCIENCES,
MM. Hétif, physique et chimie. —
Rétif, géométrie. — Laborie. algèbre.
— Rétif, arithmétique (i" cours}. —
Girardot, arithmétique (2* cours). — Bor-
not, arithmétique (3< cours).
Surv.: Boucher, Tallard, Berlin, Bans.
directeur. — Belin, économe.
LETTRES.
JVîM . Séguin, rhétorique. — Lal>orie, se-
conde. — Giraud, troisième. — Viteau,
quatrième. — Girardot, cinquième. — Ror-
not, siiième. — Régnés, septièm.— Parisot,
huitième. — Bertin, classe préparatoire —
ÉCOLE COMMUNALE DE GARÇONS.
M. Brigout, directeur, assisté do deux maîtres-adjoints.
M. Chat, directeur, assiste de deux ntattres-adjoints.
ÉCOLE COMMUNALE DE FILLES ET F COLE PRIMAIRE SUPERIEURE.
Mlle Vigreux, direclrice> assistée de six maîtresses-adjointes.
Arrondissement de Sens,
LYCEE DE SENS.
ADMINISTRATION
Proviseur : M. Scbnox. — Censeur des études : M. Sauvinet — Aumônier: Pabbé
Pinçon. — Econome : M. Laraarche. — Commis dVconomat : M. Labonne.
Lettres.
Philosophie, M. A mal, licencié ès-leltres. — Rhétorique, M. Perrard, agrégé
des lettres. — Seconde, M. Marchand, licencie ès-lettres. — Troisièmo, M. Vîltard,
licenciées-lettres. — Histoire, M. Gibiard, licencié ès-lettres.
Sciences.
Mathématiques, MM. Sestre, licencié ès-sctences mathématiques et physiques;
Arnaud, licencié es sciences mathématiques, officier de Pinstruction publique.—
Physique, MM. Monloop, licencié ès-sciences et physique^), et Bruilé, licencié es-
sciences mathématiques et physiques.
Langues étrangères'
Anglais, M. Gauthier, breveté pour Panglais. — Allemand, M.M.Schaumann et Jehl,
brevetés pour Pal lemand.
Division de granrmaire.
Quatrième, M. BertraoJ. licenciées-lettres. — Cinquième, M. Grenet, licencie
ès-lettres. — Sixième, lM. Dauvé, licencié ès-lettres, ofiicier d^ Académie.
Division élémentaire.
Septième, M. JoufTroy. — Huitième, M. Valette, pourvu du certiCeat d^aptitudeà
renseignement des clasbos élémentaires; — Classe primaire, M. Petit.
99
E!(8ErGNElfBNT SPÊCU|.
Sciences mathémaliqnca? M . Tbiébault, licencié ës-scienccs mathématiques. —
Sciences physiques, MM. Brullé et Monloup. — Morale, \). Arnal. — Législation,
Hiitoire et Géographiet Littérature, M. f.enoir, agrégé de renseignement spécial
(lettres). — Dessin d'imitation^ M. Pillard, pourvu du certificat d'aptitude à Ponsei-
çnemcntdu dessin (i^** degro). — Dessin graphique, M. Pillard. — Maître d^écii-
turp, M. Decroix. — Musique vocale ei piano, M. Cretté. — Musique instruraenlale,
MM. Toudy, Crelté et Roussel. -* Gymnastique et exercices militaires, M. Tourlter.
Maîtres répétiteurs.
MM. Rcbin, Kœglor, Brunet, Joriot, Legros, Uibailiier, Gabet, Diiboie, Ballet,
Laurent etChaotelot.
Service uédical. — Médecin, M. Houchet; Dentiste, M. Goupil.
ÉCOLE COMxMUNALE DE GARÇONS.
A Sens, M. Malluile, directeur, ossiaé de dix maîtres-adjoints ; professeurs de
dessin: M. Nottet; M. Pillard, dessin d^nlitatton.
ÉCOLE COMMUNALE DE FILLES.
A Sens, M"** Nottet néo Bourdiliat, diiectr., assistée de sept maîtresses-adjointes.
ÉCOLES MATERNI LLES COMMUNALES
A Sens, Mlle néligand, directrice; Mlle Brion, directrice.
SALLES D'ASILE LIBRES.
Les Sœurs de la Sainte-Enfance, rue du Lion-d^Or ; les Sœurs de Saint- Vinccnt-
de-Paul, faubourg d^Tonne; les Sœurs de la Providence, faubourg Saint-Savinien;
les Dames de Nevers, rue Victor-Guichard.
Arrondissement de Tonnerre.
COLLÈGE COMMUNAL DE TONNERRE.
Collège de plein exercice: en!>eigneroent spécial, réparti en trois années, prépa-
rant aux écoles ouvertes aux élèves de français, à celles de (^bàlons, d^Alfort, etc.
Cours de dessin linéaire et d^imitation. — Cours de musique. — Classe préparatoire
aux classes de latin et do français, cours de chant. — Cabinet de physique. —
Laboratoire de chimie. — Gvmnase.
MM. Salés, principal ; Pabbé Prurost,
anm6nier.
PROFESSEtas :
Philosophie et tiistoire, M. Bagary.
Rhéiorique et seconde, M. Salé-..
Mathématiques, M. Segonzac.
Scif>nci's, MM. Sobrcpére et Ponnelle.
Tfoisième et quatrième, M. Marchand.
Cinquième et sixième, M. Michca.
Septième et huitième, M. Courtois. |
Enseignement spécial, M VI. Subrepôtc
(sciences), Lacroix (lettres)
Classe primaire, M. Murot.
Allemand, M. Marcot.
Dessin, M . Lahbé.
Musique, M. Mosni'T.
Gymnastique, M. Voisselaing.
Maître d^etudes, MM. Jouhaonot^ Michault
Escrime, M. Martin.
SECTION V.
ADMINISTRATION MILITAIRE.
5*^ CORPS d'armée.
Commandant en chef: général Blot G O^. — Ouartier général h Orléans.
Colonel Tillaye, chef d'élat-major.
Lo département de l'Yonne est compris en eatier dans la 5* région. Son territoire
au point de vue militaire est subdivisé comme il suit :
I" Siibdivision. — Comprenant les arrondissements de Sens et de Jnigny^ moins Ira
cantons de SaintJulien-du-Sault, Aillant, Charny, Bléncau et Saint-Pargt>au.
Le général commandant les \^* et 2^ subdiTisions réaide & Fontainebleau.
100
^"Subdivision. — Comprenant les arrondisb** J' A uxerre,tle Tonnerre et (TAvaUon.
6* Subdivision. — Comprenant, a vpc une partie du Loiret, les cantons de Sainl-
Julien-iu-Sauli} Aillant, Charny, Bléneaii et Saiiit-Fargi'aii.
Le gênerai commandant les 5' et C* subdivistonu» réside à Anxerre.
Èiai-major delà 17^ brigade et des 5« et 6^ subdivisions,
MM. Moulin O ^, général de hiigade, commandant à Anxerre.
Boussoi», capitaine brev , oflic. d'ordon. du général ; (iribelin,archiv. de i'" cl.
Administration.
MM. N , souR-intendant militaire, à Anxerre.
Chambon^ odicier d^adniînisiraltun, i!berdc bureau.
Dépôt de Recrutement.
Suinte-Marie ^, chef dVscadr. comm. le dépôt de recrutement, h Auxerre;
Kegnault >^, ca{)i!aine adjoint ; Gérard, lieutenant-adjoint.
Armée territoriale,
jMaravul ^, cnpttaine-mujor ; [)ol(:ro8, lieutenant-adjoint.
Gcnie
De Baillard du Lys ^. commanil.,( hef du génie dans le départ., à Auxerre.
Wibrat te, adjoint de i'" classe, à Auxerre; Sulter, adjoint de 3^ cl., à Joigny*
Hôpitaux militaires.
Hocquart ^, médi'cin major de i^* cl., chargé du service militaire à l'hospice
civil d'Auxerre.
Deschamps, médecin m>ijor de i* classe, charge du service miliiaire à Phos-
pi -e civil de Joigny.
Bouirr, méJecin it?n >jor de 'i® classa, chargé du service militaire à Thospice
civil de Sens.
GARNISONS.
1« 6ARNIS0M D'AUXBRRE.
4* r»^giment d'infanirrie dolït-no. — MM. Gossari C ^, colonel ; Saitre, lieutenant-
colonel ; Sérnnis, commandiini du i'** bataillon ; Ambrodni, Commandantdu 3*; V!a-
zot, commandant du 3^^ Bainconit, commandant du 4*) Scdilot, major, comman-
dant le dépôt; Hocquart, mélrcin-major de i*"' classe; N...., méderin-major
de u* classe; Secail, capitaine-trésorier; N. ■•) capitaine d^habillement; Soyer, chef
ili; musique*
â» GARNISON DE JOIGNIT.
Le n* régiment de dr.tgons «n entier rsth Joiguy. — Etat-major : MM. Lacoste de
IMsIc, colonel; Kiéron, linuicnant-colonei ; Thomas, luujor ; Kenanl, capitaine-tré*
soricr; Henet, capitaine dMiabilicm*. De^champs, ti>écecin-major de i'* classe.
3° GARNISON DE SENS.
3^ bataillon du S^^'^d^infanieriede ligne.— MM. flanet-Cléry, commandant| chef de
bataillon; Bousaux, capitaine, taisant fonctions de m.ijor; Mentrel, trésorier;
Renne, capitaine dMiabiilement ; Rouire, médecin-major de a" classe.
Sureau de recrutement de Sens,
MM. Gabrielli, chef de bataillon, commandant le reurutement ;|Schmilt, capi-
taine-adjoint; Dupas, 80US lieutenant-adjoint.
Armée territoriale,
MM. Laborie, capitaine-major ; Chauvin, sousiientenant-adjotni.
ARMÉE TERRITORIALE.
Infanterie, - Sj* Régiment, à Auxerre. — M. Louis, lieutenant-colooel com-
mandant.
Z^^ Régiment, à Sens, — M. Perro't, lieutenant-colonel^ commandant.
Compagnie de Sections des Chasseurs forestiers. — 5* corps d'armée. S* compagnie. —
M. Gagneur de Patoroay, à Anxerre.
101
GENDARMERIE.
Lt gendarmerie du dcparUmAiU de PTonne fait partie de la 5^ Ivgion do cette arme,
MM. Le Mafire O ^^ colonel, rbef de l(^gton à Orl(>a<,)s; N. . . . ^^ chef dVteadron,
rommandant la compagnie de l'Yonne; SciïWPrUechter, lieuten:int-ti'éfcorier; Plat,
iiiaréchaI*det-logi8, adjoint ail Irésorier; Barillet, Rerrétalre du commandant.
Lieutenance d'Auxerre,
MM. Laroniainf, capitaine. • Sninl-Florenlirt.
Auzerre, i"brig., Vendenvre, m.-d.-I.H^b. ^ Saint-Sauveur,
3«
Coarson,
Chahlis,
Vincclles,
Sarrazin, brigadier. i Vermenton,
Raflet, — à pied. 1 Toncy,
Dolet, biigadicr.
Jeannot, —
Hafisé, —
Seignelay,
Coulanges i-Y.,
Ligny,
Lieutenance d'AvaUon.
MM. Gtraudon, lieutenant.
AvaUon, VaJiel, m..*d.-logi«.
— Préteux, brig. h pied.
L'Isle-iur-Serein, Guny» brigadier.
Vézelay,
Guiitnn,
Quarré-I-T.,
Ch&tel-Censoir,
Turnin, brigadier.
Didier, mar.-d-logii.
Letrône, brigadier,
Daguillanea, —
Clérei, —
Ferrien, —
Saunièn-, —
B«in, mar. de« logis
Grossard, brigadier.
Bug«», — à pied.
Paul, -
Lieutenance de Joigny,
Cbnriiy,
MM. Châtelain, capitaine.
Joigiiy, Monnier, m.-d. logis
— Pbitippot, brigadier.
VilleneuTe-8.-Y., Lalire, m.-d.-l.
Blifneau, Boudier, m.-d.-I. h p.
Saint-Fargeau, Debille, — à chev. Laroche^
ViltierB-St-Benott, Jacquelin, briga<licr.
Lieutenance de Sens.
(]hampcaux, brigadier.
Aillant-8>Tho!on, JVelonneau, brigad.
Hrienon, Charpin, —
Si Julien-d-Sauli, Rarrier, brig. à pied.
CiM-isiers, Doussot,m -d.-i.hpied.
Berlin, brigad. & pied.
MM. Bernhard, eapitaine.
Sens-sor-Yonnc, Herneckert, mar.d.-l.
à cheval.
— Bottier, brig. à pied.
Pont-sur» Yonne, Saillant, ni.-d.-I. à cb.
Vilicneuve-I^Arc, polvcche, brigadier.
Chéroy,
Sergines,
Saini-Vaiérien,
Thorigny,
Lieutenance de Tonnerre.
MM. Doré, lieutenant.
Haduel, m.-d -logis.
Renvoyé, brig, à pied.
Noyers (i pîc(l)» Billard, mar.-i-l. à p.
Tonnerre,
An«;y-le-Franc,
Cruzy-lc-Châlel,
Flogny,
Bavières,
Bray, — à pied.
Faivre, — à ch.
Roger, — h pied.
Bonaccorsi, — à pied.
Bonnet, brigadier.
Gruet, brigadier.
N.... -
N ■ —
SECTION YI.
ADMINISTRATION FINANCIÈRE.
TRÉSORERIE 6ÉNÉBALE.
M. ^'ILl.E^TE, tréHoricr-payeur général |»o«ir l'Yonne.
Diibany, Lenlier, Doguon, fondés de
puuvoiis.
Coniptahilité,
MM.Lcntier, rhef.
Tardif, Berihier, Jacobft, employés.
Dépense .
Bertheau, chef.
Dupont, Perrot, Beugneau.
Rentes.
DognoD, cbef.
Dcfert ^, Corolleur, employés
Percepteur de ville : M. Sagel, rue Saint-Germain.
Percepteurs surnuméraires*
MM. llutnier, Barreau» Tapin, Poulin.
Crédit Foncier de France,
M. Hunil>eri.
Recette particulière,
M. Blaire, chef.
Caisse.
M. Dupin,eaiisior ; Meiller; empl.
Serttice des amendes.
M. H om ma ire.
Receveurs particuliers.
MV1. Santigny, & Avallon; Détape, à
Joigny ; Renaud, à Sens ; S^^ndrique, à
Tonnerre.
102
CONTRIBUTIONS DIRECTES ET CADASTRE
Direclcur du (léparteniGnl, M. Focrsier ^. — Inspecteur, M. MoTBEiin.
CONTRÔLEURS :
I. division. — M. N...... contrôleur principal, à Auxerre; perceptions d''Au-
xerre, Appoigny, Fourrain, Mont-Saint Sulpice, S(îi(;iielay et Villefargeau.
!2. division. — M. Chevalier, cont/ôIeurd« i'® classe, à Auxerre; perceptions de Cha-
blis, Coulanges-la-Vineuse, Ligny, Monligny, Si-Cyr, St-Rris et Saint-Florontin.
3. division. — M. P.olmioocin, contrôleur «le 3* classe, à Auxerre; perception» deCou-
langes-s-Tonne, Courson, Cravunt, Mailly lti-Ghâteau,IVligG, Ouaincet Vurmenton.
4 division. — M.fVliLLEREAU, contrôlriur de 3® classe, à Saint-Fargeau; perceptions de
Blcncaii, Champiî^nelles, l^ainsecq, Sl-Sauvenr, Toucy, et Villiers-St- Benoît.
5. division. — M. HouREL-RontiÈRE, contrôleur de i''^ ciasbc à Joigny ; perceptions
dMillant, Cczy, Charny, La Ferlé Loupière, St-Julicn-du-S. vt Villeneuve-s-Yonne.
6. division. — M. 1:'iochard pe la Brûlerie, conirAleur de u* classe, à Joigny;
perceptions de Joigny, Basson, Hrienon, Cerisiers. G'iercby cl Venizy.
7. division. —M. Boucherot, contrôleur de 3* clashe, à Sens; perceptions de Senn,
Domats, \lâlay-le-Grand,Paron,TheiI,Villerieove-rArchvêqae.
8. division. — M. Mercier, contrôleur de 2^ classe, à Sens ; perceptions de Chéroy,
Grange-le-Bocoge, Pont-sur Yonne, Sergines, Tliorigny et Villeneuve-la-Guyard.
ij. division. — M. Prudent, contrôleur do u^ classe, à Tonnerre; perceptions de
Tonnerre, Cruzy, Fleys, Flogny, ^euv^ Sautour, Hugny et Tanlny.
10. division. — M. Kouyer, cuntrôleur hors classe, à Tonnerre; perceplious d'Aisy,
Ancy-Ie-Franc, Joux-la-Ville, Lezinnes,L''ible8-Serein, Molay, Noyers et Sanligny.
II. division. — M. Haidot, contrôleur de 1'« classe, à Avallon ; perceptions d^Aval-
Ion, Chàlel Censoir, Gutllon, Vauli-de-Lugny, Quurré-les-Tombes et Vézelay.
MM. Fichol, Jodelel, 8urnumcraire^.
BURBAUX DE LA DIRECTION.
MM. Harada, conl^ commis princip ; (vuimont,i^arigot, Lenain.NesIe, employés.
Les bureaux sont ouverts, rue de la Madeleine, 13, de 8 h. du matin à 4 b. du soir.
SUCCURSALE DE LA BANQUE DE FRANCE A AUXERRE.
conseil D''ADMINi81RA'^0N:
Censeurs : MM. Limosin, Muniei <'t Villeile ;
Adminislr. :MM. Ch.'imbon-Perr»>l, Martin, Parquin, Oaucbery, Raoul, Dupréalnc.
Directeur : M.M. Pégard, hôtel de la h:inque; Baf hier, caissier, hôiel delà Flanque;
Flachol, teneur de livres; i)<'vaux, expéditionnaiie ; Bouchard, parçon de recelies;
Cotas, concierge; Coutan, Uucrot, Moulin, Devay, .'inxiliaires à la recette.
Les opéiations de la succursale dWuxerre so.a les mêmes que colles de la Banque
centrale, à Paris; elles coobislent principalentent :
A escompter les lundi, mercredi et vendredi do chaque semaine, excepté les jours
teiiés, à toute pei sonne admise à l'cscoaipte b*s efleis do commerce ayant au plus trois
■nuls ilVchéance, revêtus «le trois signatures au moins, ou de deux signatures avec
un dépôt de litres sunpléant la î" sij'.naliiri', et payables à Auxerre, à Paris, on dans
les villes où il existi* une suc( ursa^e de Ui R.inqne ;
A l'aire, à tout pioprietairo de litres nominatifs ou au porteur, domicilié ou non à
Auxerre, de» avancfs sur lei valeurs dénommées ci-apreb :
Rentes frança!.»»es, 3, 4 ^/^ *''• ^ pour cent; Oblipations du Trcs«>r; Bons du
Trésor : 80 0/0 du cours de la Bourse. — Obligations de la ville de Paris ; Ob'igations
de terlaines Villes FraïK^aises ; Obligations de certains Départements; Actions et
Obligations des chemins de fer français ; Obligations du Crédit foncier ; Obligitions
de la Société algérienne : 7o 0/0 du cours de la Bourse.
A délivrer des billets à ordre et des virements payables à Paris et dans les autres
succursales'; Commission de 0,05 c. par tOO francs, avFc un minimum de 5o c.
A encaiiSiT les arrérage* des valeurs déposées à la BanquH, à Par s, et à en re-
mettre le montant aux déposants, ou aux porieuis de leurs récépissés, mo^ennsni
une commission de 5 c. par 100 fr. avec minimiim de .5o c.
La caisse et |t;s bureaux sont ouverts de 9 h. à 4 b. du soir — Les opérations
pour les avances^ billets ;• ordre et virements »>onL arrêtés à 3 heures.
BUREAU AUXILIAIRE DE SENS.
M. Picquart, chef; M. Ferrier, caibsier; M. Chamoin, garçon de ïeceties ; M. Du-
crot, garçon de recettes, concierge.
103
PERCEPTEURS ET COMMUNES DE LEURS PERCEPTIONS
La première commnne indiquée est le chef-liea de la perception et la résidence do percepteuir.
NOMS
des
PERCEPTEURS.
MONTANT
PRINCIPAL
PROI UIT H
COMMUNES.
des rôles
par
commune.
des
quatre
contributions.
d'un f ent.
additionnel
au principal
ARRONDISSCMKNT D*AUXBRRE.
Trésorier gén. | Auxerre
271 n? 71
14*:441 15
1484 41
Dairael \ Appoigny
wagaet. . 1 Monéteau
82133 10
16359 62
163 60
12274 09
62.) 92
56 21
/ Chablis
54147 61
24673 79
246 74
L Beine
13829 87
5878 75
58 79
\ Chichée
155.32 70
8059 25
8» 59
Caro . . . < Fontenay p. Cbabiis
42S2 35
1555 75
15 56
JFyé
4554 85
1952 25
19 52
f Milly
5492 78
2447 75
24 48
\ Poincby
7005 15
3034 50
30 35
( Coalanges-la-Vineuse
35K5 74
13482 34
134 82
V Escolives
8979 45
4009 M
40 09
JGy-l'Ëvêque
8244 48
4 (7 53
40 08
Gaodot. . .<Jus8y
8501 57
3^36 »
35 36
iVincelles
14255 40
6('96 59
6'> 97
f Irancy
18806 25
8167 83
81 68
\ Vincelottes
7023 72
3118 If
31 18
r GouIanges-sur-Yonn.
10305 42
6562 08
65 6
1 Andryes
11« 64 18
6355 96
63 56
Bcc}»erel . J Crain
7167 87
3625 25
30 25
Dcci.erei ./ ^.^
16953 41
7361 »
73 61
1 Festigny
3719 84
1314 50
13 15
(Lucy-sur-Yonne
4742 23
2.^49 58
25 50
/ Conrson
20952 .56
9839 58
98 40
Druyes
13113 58
6738 33
67 38
^, . JFonlenailles
Chevreau . .<Fouronnes
24r6 76
928 25
9 28
7474 83
3164 86
31 65
1 Motesmes
4545 22
2121 91
21 22
iMouffy
2919 89
1312 75
13 13
/Gravant
20866 05
10438 88
14 39
\ Accolay
13275 lî
6812 74
68 13
S:ifrroy. . .<Bazarnes
11,M88 92
5723 50
57 24
/ Prégilbert
6322 99
2.S71 58
r. 72
VSainte-Pailaye
4574 23
1936 33
19 36
( l'igny
26^U4 T8
12906 33
129 06
La Chapclie-^ aap.
6479 73
2365 50
23 66
Val.;». . . JMaligny
21254 81
9493 n
94 93
]Méré
5972 lo
2569 50
25 69
1 IVarennes
7800 65
3675 25
36 75
27 25
11
^Villy
5415 31
2725 M
105
NOMS
des
PERGBFTBUHS.
COMMUNES.
Beauvallet •
TriDt[uand
Donnot.
Bnllot
Goulet tf.
Roux
Lainsecq
Sainte-Colombe
Ferreuse
Sainpuits
Sougère
Thury
Saiot-Florentin
Ayrolles
Bouilly
Chéu
Germigny
Jaulg^'s
Rebourceaux
Jergigny
Saint-Sauveur
Fontenoy
Moutiers
Saints
Treigny
Seignelay
Beaumoot
CbemillT p. Seignel.
Gurgy
Héry
Sougères-sur- Sinotte
Toucy
Dracy
iLalande
Leugny
ILevis
^Moulins
Parly
( Vermenton
lArcy-sur-Cure
IBessy
.<;Bois-<i'Àrcy
Ëssert
Lucy-sur-Cure
Sacy
/
Roux,
/ Villefargeau
i Charbuy
iChevannes
«Perrigny
(àAuxerre.) i^^^^^^^
[ Vallun
VVaux
MOirrANT
des rôles
par
commune.
8450 67
9183 03
4899 1o
11660 75
ldo4o 28
13555 41
41114 66
14774 21
5ol4 89
8447 88
13287 77
11047 o4
5767 75
7828 51
27524 26
11704 19
l79o6 98
16177 38*
28045 7o
30776 99
9496 93
9210 49
15997 o7
29852 07
34694 28
12497 22
6791 18
12383 67
8110 25
85o9 49
14658 89
4o36o 09
15145 88
6o28 24
1824 33
3653 86
3874 44
13113 76
12708 41
18311 43
11864 49
14ol5 o2
8789 92
9795 84
6560 9o
PRINCIPAL
des
quatre
contributions.
5315 58
4100 5o
18o3 5o
5674 5o
5 '35 66
6276 33
21260 75
8402 n
2579 »
3516 5o
6812 17
4839 4o
2128 08
3954 33
13715 46
5225 35
7397 »
7915 75
13183 05
13869 58
3342 75
3i>16 ôo
7428 16
13463 17
21327 51
5486 25
3o62 75
6o59 91
3592 33
8195 II
6338 o8
23592 91
77Po 7î
3281 75
829 5o
1695 II
1856 75
5966 75
55o7 92
8152 42
lol'J6 r8l
449o n
434o 17
4479 5o
2Ô03 n
PRODUIT
d^ncent.
additionnel
au principal
52 16
il 01
48 Oi
U 75
50 36
62 76
212 61
84 02
25 79
35 17
68 12
48 39
21 28
39 54
137 15
52 25
73 97
79 16
131 83
138 7o
33 43
3o 17
74 28
134 63
nS 28
54 86
30 63
6o 6o
35 92
31 95
63 38
235 93
77 91
32 82
8 90
16 95
18 57
59 67
55 08
81 53
loi 47
^9 9(f
43 4o
44 80
35 03
106
NOMS
des
PERCEPTEURS.
COMMUNES.
Peltier..
Magnin.
ARRONDISSEMENT D'AYALLON.
Avallon
Annay-la-Côu»
Annéot
Etaules
' j Lucy-le-Bois
/ Magny
I Sauvigny-le-Bois
\ Tiiory
{ Châtel-Gensoîr
i Asnières
\ Brosses
/ Blannay
• ] Lichères
/ Menti Ilot
f Saint-Moré
• Voutenay
Parent
DauUn.
BiJot.
Le» h.*re|.
Guillon
Cisery
Cussy-les-Forges
St-André-en-T.-Pl.
Sauvigny-le-Beuréal
Savigny-en-T.- Plaine
Sceaux
Trevilly
Vignes
/Joux la yill<9
l Dissangis
< Massangis
/ Coutarnoux
Précy-le-Sec
L'Isie -sur- Serein
Angely
Anaoux
Atbie
Blacy
Civrv
Provency
Sainte-Colombe
Talcy
Q narré
Saint-Germain
Chaste il ux
Saint- Brancher
Bussières
Beauvilliers
Saint-Léger
Sainte-Magnance
MONTANT
des rôles
par
commune.
88o45 5>^
6912 47
4543 50
8982 82
14867 22
J6263 63
11589 41
n ff
17601 83
lc239 69
ln411 8o
2666 83
6889 56
11022 99
5(i9l 52
5524 61
13838 72
42o7 86
9S6o 48
lloo8 27
3854 21
8361 o8
7345 72
6106 46
8252 54
18596 84
5638 66
11564 69
5454 86
8991 59
10768 12
8791 83
37o9 25
4568 66
6375 77
727o 50
8897 92
lo735 38
4555 38
14oJ7 3o
12712 19
43o4 78
6831 o7
4414 23
1687 84
11545 82
lau 80
PRINCIPAL
des
quatre
contributions.
5j667 66
3984 w
2340 »
5o97 M
8123 50
8222 o8
5922 5o
M n
9793 83
5177 16
5479 24
1271 5o
3393 5o
5422 5o
3oo8 33
2851 50
6851 75
'2310 8o
5382 83
586o 5<>
1917 50
4677 50
3918 «
3o57 5j
4227 n
loo7l*37
2684 5o
6158 5o
2598 »
4659 n
5174 36
4478 5o
163a 99
19lo n
2985 5
3*^66 H
4615 n
5880 5o
2261 75
7883 33
7il5 58
22o6 w
34o2 75
2117 50
lo52 50
6881 n
4366 75
PRODUIT
d'un cent,
additionnel
au principal
5o6 68
39 84
23 40
50 97
81 24
88 2i
59 23
H n
97 94
51 77
54 79
12 72
33 94
54 23
3o o8
28 52
68 52
23 11
53 83
58 61
19 17
46 77
39 18
3o 58
42 27
100 71
26 85
61 89
25 98
46 59
51 74
44 79
16 31
19 lo
29 86
38 66
46 15
58 81
22 62
78 83
71 16
22 o6
34 o3
21 IS
lo 63
68 81
43 67
107
NOMS
des
PERCKPTBORS.
COMMUNES
Geille
Brenol
(à Aval ion.)
Sanligny
ÂDstrudes
Marmeaux
Montréal
Pisy
Thîsy
Vassy-sous-Pizy
Vault de Lugny
Domecy-sur-le-VauU
Girolles
Tsla.id
Menades
Pontaubert
Sermizelles
ïharol
Vézelay
Âsquins
Chamoux
iDomecy-suf'Cure
Foissy
jFonlenay
'Givry
Pierre-Perlhuis
Saini-Pére
Tharoiseau
ARRONDiSSEUKNT DE JOIGNY.
' Aillant
I Chainpvalion
I Chassy
IPoiily
.< Sl-Maurico-le- Vieil
Sl-Mauric<»-Thiz.
Senan
Villiers-sur-Thulon
Volgré
Cardinal .
Cbiappe.
Ratul
Igoi
B I8S0U
Boitnard
Champiay
Charmoy
Chichery
E{>ineau-leB-Vosve8
/Biéneau
vChainpcevfais
' j Bogny
\Saint-PriYé
MONTANT
des rôles
par
commune.
7314 41
lo494 65
5754 80
lo227 63
8940 39
5265 34
6199 51
14655 73
3830 t6
79o7 ^
lllo7 65
3321 o9
51«»7 35
4ol5 n
2479 53
17973 48
98<8 14
3854 79
11639 77
3661 n
8UH 34
5o48 87
4o45 93
12316 26
3oll 8o
17183 27
6296 68
12571 58
17636 56
5920 24
4o8o 31
12471 52
1^219 4o
5675 76
11447 57
7o8o 18
19117 16
7595 79
12o6o 48
7169 23
29221 45
12678 91
17927 04
14775 13
l'KINCirAL
deîi
quatre
contributions.
28o2 M
499S 66
Î2255 «
4650 5o
4246 92
22ol 95
26o2 75
7571 25
1771 50
4134 75
5560 5o
1721
27 2
2o31
1267 50
8850 (>8
6125 83
2144 N
6388 75
1997 5o
3750 w
2164 »
1981 25
6572 o8
1525 ti
«
M
83
lo914 95
3-31 25
6718 45
7o74 25
2436 «
1417 5o
62o2 c8
63o4 3ii
3159 5o
59(»9 50
3o53 68
9563 ('8
3484 75
5242 (8
3754 75
12534 77
5554 5o
8432 n
71o5 «
PRODUIT
d'un cent,
additionnel
au principal
28 o2
49 99
22 55
46 51
42 47
22 ol
26 c>3
75 71
17 72
41 35
55 6o
17 21
27 02
20 32
12 67
88 5o
61 26
21 44
63 89
19 98
37 5o
24 64
19 81
65 72
15 25
lo9 15
3.) 31
67 18
70 72
24 36
14 18
62 02
63 04
31 70
59 lo
3o 54
95 63
34 85
52 42
37 55
125 35
55 55
84 32
71 t5
WOITAM
PRINCIPIL
PaODDIT
NOUS
COMMUNES
dca' rôles
par
des
quilre
d'un cent,
addiiionnd
rsucsmiiBs.
commone.
au principal!
Brierion
473S a
a:.79î 84
257 93
Bellcchaume
9837 *e
230 „
Bî 30
BllgDï-e..-Olhe
3218 97
045 5d
16 46
Ronsfeaa. . .
nui>ï-en-Ofbe
St93 33
Uo8î 91
140 83
Es 110 II
7381 3B
4158 63
41 B9
Mercj
51Î9 73
loon Bo
lO K
Pirojf'enOlhe
S061 Bl
2465 "
34 69
Ceri«i«ri
13668 63
7361 59
73 Bl
Àfces
13ol3 94
5436 73
54 37
Bmurt
9280 01
4183 ^i
41 83
Cérillj
roiilourt
3S94 53
ao98 ïo
3o 99
Pouïïull . .
7S7B 13
3330 "
33 20
DMIa
ISM SI
696 Sa
687
Fouroaudlii
5413 37
19H0 84
19 SI
Vandpuri
10399 46
4385 n
43 85
VillechéliTe
SB84 15
2BB8 50
35 B9
Céij
SoSie 50
II316 88
119 97
néo»
8116 61
4970 90
49 71
ChniD.re»
lJB5i 41
6491 50
54 92
Bei^f ranci
Paroï-»iir-Tholon
S753 53
S85I n
36 51
(i Joigny.)
SuAiibin-siir-ToiinD
96B4 Bl
B509 75
5S lo
Villecien
7357 73
3833 n
38 36
VillevaHier
B9S6 18
5300 43
53 .
ChamplgntllM.
30155 41
9437 16
94 37
Grand Champ
13Bu8 7S
693" 50
63 31
Lnupsme
3736 14
16 5 17
IB 35
UX.corne
8<t69 63
3538 35
31 38
8i-Denis-s.-0uaBne
6394 49
2525 So
95 se
Tannerre
13006 39
6415 n
61 15
Vlllen.-Ies-G«netï
8787 68
4430 5o
44 31
Cbuuj
23659 88
llooo 75
110 o8
Chambeugle
3Bu4 33
978 n
9 78
Cbéne-Arnaull
4576 29
1875 75
1S78
Cheïillon
7471 60
8975 83
39 76
Dicï
7874 5u
3799 78
38 »
HilU'l . . .
FoiiU':>oaillM
TUa 16
3971 7B
39 72
La . •ithe-aai-iulD.
lo47 33
645 25
6 15
M.<cbtit-Be(ou
4167 38
1643 «
16 19
K rreiii
11143 49
^S44 56
55 45
Praiioy
1137t 28
B344 75
53 15
8l-Mariiii-9-Ouaiiue
9677 91
4619 6o
16 So
Villefranche
10654 a..
6037 41
50 37
Guerchv
16036 96
6555 83
66 56
Fleurj
19873 96
89o!i ii
89 o9
CbdIUy . .
Branche*
1*828 oB
5o95 42
50 BB
LidDI
6896 31
2733 50
37 31
"
Neuillï
1931B 4B
819S 83
61 94
Villemer
9197 04
34B2 71
34 53
f
409
NOMS
des
PBRCBPTBUBS.
COMMUNES.
Gagneur
(à Joigny)
Sc.walni.
Rocher .
Dorotte .
Coodron
Poncelin de
Raucourt
fiûurnichon.
Joigiiy
Briori
Looze
MigeniieH
Saint-Cydroiiie
Villiers-SUBenoll
La Villottc
jLes Ormes
Merry-Vauï
I St-Martiii-Kur-Ocre
Soinmecai^e
St-Aubin-Cbât. N.
ÎLa Ferté-Loiipiêre
Cudot
La Celle-Saiiil Cyr
Précy
f St-Uomaio-le Preux
( Sé|iaax
/ Saint-Fargeau
l Lavau
I lionchéres
.{Sl-Marlin-desCh.
j Mézilies
f Fontaines
\Septfoiids
ISt-Jolieii-du SauU
St-Loiip-d'Ordoii
St-MartiQ.d*Ordon
Verliii
; Vcuizy
IChaïUey
j Champlosl
\TuiDy
(Tillencuve* .-Yonne
Arnieau
Bii»sy le-Hepos
Ghaumot
iDixmonl
ILes Bordes
fPiiïonds
l Bov»so0
MONTANT
des rôles
par
commuae.
131861 87
10603 20
6579 94
l5o93 38
14690 13
14o<)9 89
6981 95
9218 82
Il 4-26 98
3 67 36
lo858 9o
14147 27
18o43 25
8953 4o
19631 o9
10884 83
6o69 04
lo791 18
41252 64
32 -51 84
53ol 65
14918 42
2i)6 2 93
133 .7 83
6834 01
338Gi 23
8984 26
5(>h6 8i
7490 25
29oo8 33
13838 68
21371 60
185 89
74561 38
10124 78
10524 V2
1J80I 5-2
20159 41
8833 56
13960 05
8798 65
PRINCIPAL
des
quatre
coatributions.
71425 45
5579 50
29^2 50
6784 09
7090 17
6286 17
2775 w
2344 80
5926 17
1000 II
4475 5)
7946 42
8065 09
4157 75
8196 If
5270 50
2 41 ff
5546 88
20707 30
11405 n
1^034 «•
6594 07
11747 57
6778 »
966 n
18150 69
41084 50
2711 «
3304 ff
16749 78
7245 13
9598 84
9556 75
41332 43
4331 67
4833 50
4998 50
9492 45
4035 45
6240 08
3983 78
PRODUIT 1
don cent. H
additionnel
au principal
714 95
55 80
29 23
67 84
70 90
62 86
27 75
23 45
59 26
10 If
44 76
79 46
80 65
41 58
81 96
52 71
22 41
55 47
207 07
114 05
20 34
65 94
117 48
67 78
39 66
181 51
40 85
27 11
33 04
J67 60
72 45
95 99
95 57
411 22
43 32
48 34
49 99
94 92
40 35
62 40
39 84
MONTANT
PtimClPAL
PRODDÏT
1
NOMS
COMMUNES
dea r6le9
par
des
quatre
d'un ceni,
additioDnBU
4
PBRCEPTBCBS.
contributions.
au principal
^
ARBOHDiaSKMEHT DE BENS,
L
ZMtoj
IBîSa B8
65T4 «
69 74
KSli 69
3197 n
31 97
Dnlloi.
9307 03
3047 90
30 48
ir
Jouj.
MoiUflchpr.
8101 08
3i0B 90
31 06
^
Bedel. . . ■<
19093 SS
B398 «
93 98
^
Saint VaJéricn.
leesa si
6769 34
67 69
4
Vallery.
1ÎÏ33 53
4689 98
46 90
1
Vi1lebi.iei».
7iiS 86
3813 90
98 14
Willegtrdio
5979 3B
3399 SO
33 96
■c
UomaU
19378 BO
6366 79
63 67
S
Coarloiii
33SÏ 97
1616 n
16 16
V
Foiichèie!.
7361 17
991» 80
29 16
b
La BellJDle
9898 It
3203 »
93 Oî
Ansault . . .
Savicnï
8m 19
3830 HO
38 31
*
Subligtiï
608* 73
3398 83
83 B9
k
Ven.«ï
8i79 89
3697 n
36 97
VlllBn,-la-l)onc1agre
87i8 16
3718 BO
87 16
Villeroy
<969 58
1547 n
15 47
Grange-lG-lluraEe.
8i96 20
3003 33
30 08
St-Maurice-a-B.-ll.
10611 16
7817 17
78 17
Sognes
BSaB 6i
(808 67
18 09
Dcrrjn.:o .
Vorlrlly
i630 *7
1834 n
18 34
VilliersBonneux
9791 01
34S9 n
34 85
Courceiui
7336 03
3768 ..
37 6S
l>le<»is-I>uinée
B6S7 36
SB3B 50
3BS6
Mâlay-le-Grai.d
n8S8 91
6648 80
66 49
Maillol
7ilB 17
38)9
38 19
Mâlav-Ie-Pe(il
B96G a
3>I6U
99 60
Léïi
Noé
1833 30
9H3i 80
3B 35
Foula ii.e-la-Gaillar.
3896 99
1623 8B
16 34
(à Sein)
Pa'-sj
9863 S9
S737 30
97 37
.< OSOJ
B386 OB
20B4
30 94
SaligHï
6098 83
aeBi
36 SI
VaiiinorI
6498 79
380B
38 05
Véron
Ui79 89
7757 34
77 97
l'aron
9098 16
4714 9Î
47 19
.■
Colleriiien
6883 OS
9799 43
S7 99
Cornat.1
S8I3 98
1003 90
10 04
Courtois
368i 39
1603 67
16 04
Lorlmy
Egri9cllet-l«-ltoc.-iee
1S839 Oi
9608 17
86 08
(à Sons)
Kligny
7«3 28
9984
20 84
Grou
IU80 84
5393 90
S3 93
fâ
Margaiifis
U379 80
6106 38
61 06
Nailty
13433 79
8900 83
B9 flt
■'Il
SI-Mrtriin-du-Tertie
6968 96
Î930 90
29 30
d
111
^V ^\!^M^%
MONTANT
PfiINCIPAL
PRODUIT
NOMS
des
GOMMUiNES
des rôle 9
par
des
quatre
d'un cent,
additionnel
PBRCBPTBUB8.
commune.
contributions.
au principal
' Pont- »i»r- Yonne
^ 25596 63
13785 i2
137 85
/ Cuy
6893 63
2971
29 71
lEvry
5796 3i
25 5i
25 54
iGisy-Ies-Nobles
10613 68
5535 25
55 35
i Petit J''»*y
**^"^* • • NMichery
8i99 15
29il 83
29 42
17015 iO
9063
90 63
1 Saint-Serotin
9i55 35
3562 50
35 63
f Viilemanoche
15562 19
6767 91
69 68
\ Villenavotle
1664 85
757 50
7 58
' Villeperrot
56i3 18
2128 50
21 29
/Sens
312061 i9
125552 37
1255- 52
roU« ft Sflns) JSaiut-Clémenl
Coste a Sens) j gainuDenis
10330 H
4829 42
48 29
i977 50
2306 50
23 07
\Soacy
12029 5i
5505 88
55 06
1 Sergiues
26837 79
12868 50
128 69
kCompi^ny
718i 79
2868
28 68
iPailly
91i2 H
3921
39 21
Berthelin . , \ Plessis-Sainl-Jeau
9889 77
3620 67
36 21
i Gourion
21361 16
10255 17
102 55
(Serbonnes
12371 59
5628 50
56 29
i Vinueuf
21010 52
9106 02
91 06
/ Theil
9233 36
3885 58
38 86
' ( Pont-sur- Van ne
5631 01
2145 22
21 45
»»'«"««°- • Lei^lége.
11213 93
10163 69
4559 75
5325 33
45 60
53 25
/ Vareîlies
6128 03
2491 50
24 92
vYilUers-Louis
Al7i i5
2537
25 37
'Thorigny
16190 93
6439 50
64 40
IFIeurigiiy
i DrivoD ;LaChapelh?s.-Or.
13572 27
5262 50
52 63
12537 55
5611 75
56 12
1 lirivoD. . . , ^ Postollc
7311 3i
3171 50
31 72
/St-Martin ?.-0reu8c
8762 82
4532 42
45 32
( Voisines
12528 09
4474 25
44 74
/ Villen.-îa-Goyard
il 229 62
18586 73
185 87
i Chainpigny
26030 72
12984 65
129 85
Paillot ^ Chaumont
1206i Oi
4779 83
47 80
\ Sajnt-Agnari
9i49 52
3554 50
35 55
iVincbleyin
15328 65
7603 17
76 03
( Villetbierry
13918 69
5319 25
53 19
, Villen.-r Arche V.
30039 79
17930 76
179 31
l Bagneaux
1 iCourgenay
Ti^seron. . .<'Flacy
9799 76
4937 50
49 38
13791 12
5703 08
57 03
7128 36
3452 75
34 53
j Foissy
12307 56
6575 50
65 76
ffailly
11771 40
4713 87
47 14
1 U
nolinons |
7687 72
3831
38 31
112
*i^T^%M.tf^^
— —
MONTANT
PRINCIPAL
PRODUIT
NOMS
de»
COMMUNES.
des rôles
par
des
quatre
d'un cent,
additionnel
PERCEPTEURS.
commune.
contributions.
au principal
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
rNails
9i38 76
5988 42
59 88
Aisy
782i 17
4617 99
46 18
Renard. . ..
Cry
10669 33
5789 50
57 90
July
86i6 71
5325 50
53 26
Perrigny
5861 32
3521
35 21
^Raviéres
17799 97
11060 50
110 61
'
Ancy-le-Fiaiic
S4271 iO
14419 50
144 20
Àrgenteoil
16807\-47
8526 50
85 27
Chassignelles
8662 78
5075 50
iO 76
Miellé. . . .'
CtJssy
6311 80
3673 50
36 74
Fasy
5i81 17
2482 66
24 83
\
Stîgiiy
8708 17
5353
53 53
Yilliers-les-Uautt
8909 il
5022 75
50 23
*
Cruzy
32875 69
13487 86
134 88
Gigny
7811 80
4441 92
44 42
Hugoi Jules. .
Gland
i952 il
2722
27 22
)
Pîmellcs
389i 19
2299
22 99
1
Sennevoy-le-Bas
5535 i7
3291
32 91
(
Sennevoy-Ie-Haut
i267 i6
2464 75
24 65
/
Fléys
7i33 04
3465 50
34 66
Béru
3758 13
1681
16 81
\
Collan
5762 7i
2257 25
22 57
H a.rdy. . \
M
Serrigny
53i6 6i
2163
21 63
Tissey
3626 90
1590
15 90
1
Vézannes
3718 26
1461
14 61
Viviers
6213 57
2874 33
28 74
\
.Yrouerre
6903 83
3377 92
33 78
/
Flogny
12i35 36
6200 67
62 01
(
Bernoiiil
3202 88
1230 50
12 30
\
Bulleaox
89i8 29
4049 50
40 50
\
Garisey
6837 55
4215 91
42 16
Guillot . .J
Dié
7010 81
3808 25
38 08
• \
La Chap.-Vieille-F.
11655 56
6922 16
69 22
1
Percey
7413 30
3883 50
38 84
f
Roffey
8157 56
3523 42
35 23
\
Tr«^ncboY
5050 39
2397 75
23 80
\Villier»-Vineox
6302 91
3506 91
35 07
(
Lézinnes
13806 78
6818 59
68 19
\
Ancy-le-Lfbro
9069 i8
4748 59
47 49
Descbarops. . j
Àrgentenay
3859 98
2151 66
21 52
Pacy
9631 i2
4268 67
42 69
Samboarg
i9i8 98
2233 50
22 34
Vireaux
6309 73
2857
28 57
Molay
5862 28
3304 25
33 04
Ànnay
10i50 92
5504 25
55 04
Lorin . . .<
Fresnes
2956 08
1429 50
14 30
Nilry
14389 68
9018 25
90 18
Poilly
10385 02
4264 50
42 65
Sainte-Vfrtii
7817 89
3690 50
36 91
113
NOMS
''des
PSRCSPTBUIIS.
COVIftfUNES.
DeUvoix.
Legter •
Manteau.
Blanc .
Ghallan. .
Neuvy
BtugDon
Lasson
Sormery
SoumaiDtrain
Noyers
Censy
GbAtel-Gérard
EliTey
Grimault
ilouancy
'.\louliD8
Pasilly
Jarry
Bairny
Anhonoay
Méllsey
Qaiucerot
Thorey
Trichey
Villon
Tanlay
Baon
Cpminissey
Saint-Martin
Saint-Vinnenier
Tonnerre
Cheney
Uaiinemolne
Epineuil
Juuay
Molosmes
Véziiines
MONTAWT
des rôles
par
commune.
33938 S3
7301 83
6229 87
«7421 98
10730 Zi
24806
2308 57
7768 37
7430 33
8384 53
2786 61
5760 25
3247 25
9406 24
5784 87
10118 70
8429 18
4049 40
2579 86
2815 82
6235 02
10678 62
3572
8870 35
6880 91
11042 37
85966 39
5466 01
10185 84
9257 17
3864 64
10697 72
6180 68
RÉCAPITULATION.
Arrondissements d'Auxerre
Bois de rÉtat.
— Availon
Bois de l*État.
— Joigny
Bois «le l'Etat.
"^ Sens
Bois de l'État.
— Tonnerre
Bois de TÉtat.
Totaux.
Bois de l'État.
B9q9Bâ9B9=S!
PRINCIPAL
des
quatre
contributions.
1918219 51
659657
61
1470606
33
1168086
61
756891
78
5973461
84
12264 65
4003 66
2703 25
8873 92
5375 42
14765
940
4000 75
4539 25
4203 41
1148 75
2960
1711 33
4039
3288 75
5732 17
3921 50
1634 50
1409
1194
3568 09
6401 72
1784
4638
3922 25
5738 08
52221 62
2750 25
5384 33
4883 25
1514 75
5270 75
2749
PffODOIT
d'un cent»
additionne]]
au principal
892247 45 J
5665 00
345872 96
5251 00
723452 97
11309 00
549878 79
7329
407977 08
5198 00
2919429 25
34752 00
122 65
40 04
27 03
88 74
53 75
147 65
9 40
40 ol
45 39
42 03
11 49
29 60
17 11
40 39
32 89
57 32
89 22
16 35
14 09
11 94
35 68
64 02
17 84
46 38
39 22
57 38
522 22
27 50
53 84
48 83
15 15
52 71
27 49
8922 47
56 65
3458 73
52 51
7234 54
il3 09
5498 79
73 29
4079 77
51 98
29194 29
347 52
4\i
VÉRIFICATEURS DES POIDS ET MESURES.
Arr. d^Auxerre, MM. Ficatier, vérificat.
— id. Desf'orgcs, vér.adj.
— d'Avallon, Geay.
Arr. de Joigny,
— de Sens,
— de Tonn»erre,
M M . Bizard ,
Riignot.
Lescuyer.
CONTRlBUTIOiNS INDIRECTES.
DIRECTION DE L'YONNE.
RUE DB PARIS, 67.
MM. Gavandy directeur; Hulciix, i^i'coramis { Mignol, Diipiiis, Brasieret, Gomard,
comicis do direclion ; Tapiii, surnuméraire.
INSPECTION DU DÉPARTEMENT.
MM. Guiraudtît et Barotti, inspecteurs, en résidence à Auierre.
ARR0!>iD18SEllBlfT D'AUXBRRB.
Bureaux et entrepôt des tabacs: rue de Paris, i36.
LaYail.irt, receveur principal, enirep.
.Service Aelif.
Baume, contrôleur à Aaxerre.
Caujolle, Bretiillc E., Marnoi, Breuillé A.,
(Oinanis h Auxerre*
Soullier, Coijjnet, suriium<.'r.tires.
Hanriut, receveur à cheval de la banlieue.
Kourgi'ois, commis princ. à clieval, id.
Voliel-Bert, receveur à cheval à (Chablis.
Gay, commis princip. à cheval id.
Seilléy receveur k ciievol à (lourson.
Guignabert, com. princ. à cheval id.
Morissct, recev. à cheval à St-Floreulin.
Garoier, corom. princ. à chev. id.
Knfor, receveur à cheval, à St Sauveur.
Delluc, com. princ. à che'r. id.
Panperl, receveur à ch«'val à 'I'ou»y.
Conorl, commis princ. k chev., id.
Fromonot, recev. à cheval à Vermerilosi.
Kouquier, 00m. principal à cheval id.
Garantiedes matières d'or et d'argent ( i).
MM. Baume, coiilrôleur de garantie.
Lavallard, recev. ; Monceaux, eh&ayear.
Service den Octrois.
M VI. Bouvrct, préposé ci chef, à Au-
xerre; N , brigîdler; Courtois, soas-
brigadier; Grenois, Hesanger, Jacob,
Girard, Flogny, Mutclle, siirveill.
Chasseigne, receveur à Pabattoir.
Girault, receveur^ bureau de Monéleau.
Boudin,
Pont,
Morin,
Buulé,
Maison,
Hourgnin,
Du pré,
Surugwe,
Herlhelot,
id.
id.
do Toucy.
id.
id.
de la Tournelle.
id.
id.
de Paris,
id.
id.
de Vailau.
id.
id.
de Lyon.
id.
id.
d'EgleDy.
id.
id.
de Uarnus.
id.
id.
de Goulanges.
id.
id.
de Vaux.
id.
id.
gare St- A maire.
id.
id.
des Moreaux.
Paqu(;t ,
Vincent,
' (r) Pardt^criHdu i8 août i887, inséré à VOfficieldA 14 octobre I 87, le bureau de
garantie pour re>.sai et la marque dos ouvrages d'or et d'argînt, établi à Auxerre, est
supprimé à partir du ("""jinvier 1888.
La circonscripiion de ce bureau, comprenant (oui le département de l^Tocne et
Parroiidi^semeol de Ciamecy (Nièvre), est rattachée au buicuu de Dijon.
sous-dire.:tion de joigny.
M VI. Boiiouzot, sous-directeur; NardoD, Kobin, Roques, commis de sous ^direction ;
Rabuat, Surnum., pour les arrondissem. ue Joigny et de Sens, résidant à Joigny.
ABRQNDISSBINBNT DB JOIGNT.
id.
Vigourous, recev. pr. entrep. à Joigny.
' Service Actif-
Balault, receveur à cheval à Aillant.
Moreau, com. priiicip. à cheval id.
Chalumeau, roceveur à chev.il à Brienon
BO(jer, commis principal id.
Capelle, receveur à cheval à Charny.
Mauvary, romm. princ. à cheval id.
PraileuX; recev. à cheval à St-Fargeau.
François, com. pr. h chev.
<Mmain, rec. à chev. k VilIen.-s-YonnP.
Hivert, com. pr. à cheval, à Villen.-».-i.
i.eblanc, commis principal à Joigny.
Oudot, commis à Joigny.
Service des Sucres.
Fardet, com. pr. a^ cl. chef de service à
Brienon.
cotin, commis de i" classe^ à Brienon.
115
ARBOND188BMBNT DE SENS.
M . Leroy, receveur entreposeur à Sens,
Service Actif,
Beardtfley, commis princ, chef de posle,
à Sens.
Maille, Tliicb:tu!t, commis.
Rugot, rec. à cheval à Pont- sur-Yonne.
Le Men,com. princip. achevai id.
Rémond, rfceveur à cheval & Thorigny.
Robinet, comm. princ. à chev., id.
Favier, receveur h cheval à St-Valérien.
Lenfant, com. princ. à cbcv., Sl-Va!érien.
Relbenoit, rec. ?» chtval à Villen.-rArch.
Letarouilly, commis princ. achevai id.
Service de V Octroi.
Man,&cmalin,prép.enchef(ieroci.de5en!^.
Vie, Crévcau, Fontaine^ Uelépioe, Dau-
boux, Robin, Nézondnt, recev. à Sens;
Delagneau, Brun, Marutle, Sabard, Don-
neau, sur^elll. ambul. à Sens.
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE
Foing, recev. princ. cnlrepo*. à Tonnerre. Schneider, recevenr à cheval à Tonnerre.
Service Actif.
Nourrit, commis principal, chef de poste
à Tonnerre.
Mallard, commis à Tonnerre.
Boilley, recev. à ch. à A nc} -le Franc.
Gcny, commis princ. ù cheval id.
Chaodcllier, com. princ. à ch. à Tonnerre.
Coffre, recevenr à cheval h Noyers.
Carre, com, princ. h chev. à Noyers.
Service des Distilleries
Guignard, commis principal^ Rispail et
Raffy, préposes.
ARRONDISSEMENT D'AYALLON.
Charles, recev, entrep. à Avallon.
Michel, commis principol à Avalloo.
Algrain, commis à Avallon
Deraontrond, receveur à cheval à Tlsle.
Lac-Auyo, com princ à cheval à Tlsle.
Chabrf, rec. à chev. à Quarré-lefi-Tombet.
Viollon, comm. princ. à cheval id.
Vernois, receveur à cheval à Véselay.
Colin, commis princ. h cheval, id.
ENREGISTREMENT ET DOMAINES.
MM. Chanrond, directeur du département; Fournier, inspecteur ; Lefévre,
receveur-rédacteur; Balbon, garde-magasin, contrôleur de comptabilité ; Mauricard,
tifflbreur ; Guillou, commis d*ordre ; Adam et Riant, expéditionnaires.
SOUS-INSPECTEURS ET YÉRIFICATEURS
MM. Desnoyers, sous-inspect. h Auxerre.
Ralle, id. à Avallon.
Régis, id. à Sens.
Diolot, id. à Tonnerre.
Willaume, id. à Joigny.
CONSERVATEURS DES UÏPOTOÈQUES
MM. Chabert, à Auxerre.
Bué, à Avallon.
Istria, à Joigny.
Jullien, à SeiiS.
Reydellet, à Tonnerre.
RECEVEURS
Arrondissement d* Auxerre.
Âuierre , Dutet, recev. de l'enregistr. des
actes civils, sous-seinss privés etsuccess.
— Duverçer, recev. de l'enregistrement
des actes judiciaires et des domaines.
Chablis, Teyssendier.
Coulanges-la -Vineuse, M^rentié.
Cottlanges-sur-Yonr.e, Faure.
Courson, Perdrizet.
Ligny, Tellccey
Saint-Florentin, Béai.
Saint-Sauveur, Marchant.
Seignelay, Régnier.
Toocy, Decornet.
VenncntoD, Richard.
Arrondissement d* Avallon.
Avallon, Vieux-Vincent.
L*lsle, Golson.
Guillon, Lemaitre.
Quarré-les-Tombes, Honnet.
Vézelay, Puyfoulhoux.
Arrondissement de Joigny.
Aillant, Parisoi.
Bléneau» Marchon.
Brienon, Peyroulx.
Cerisiers, Pillion.
Charny, Chesnel.
Joigny (actes judic), Bataillard.
— * actes civils), Maiseau.
Saint-Fardeau, Vallée.
Saint-Julien du Sault, Basinet.
Villeneuve-sur- Yonne, Demousseaux.
Arrondissement de Sens.
Chéroy, Berlhoumier.
Ponl-sur- Yonne, Boizard.
Sens, Popelin, receveur de l'cnreg. des
actes civils, sous-seings privés et succès.
Berriaud, receveur de Tenregistrement des
actes judiciaires et des domaines.
Sergines, Ësbrayat.
Villeneuve-rArch., Yv^r.
116
Arrondissement de Tonnerre
Ancy-lt-Fraîic, Dupn».
Cruzy, Monjoi.
Flojjny, Bmdier.
Noyers, Guillo;].
Tonnerre, Fouard (enreg* et domaines).
SURNUiMÉRAlRES.
Roupillard, à Au\crre ; Leduc, à Avallon ;
Pioche, à Joigny ; Chevillot et Jeanson, à
Sens.
EAUX ET FORÊTS.
8" CONSERVATION.
M. Pruvost de Saully, conservaleur àTroyes.
INSPECTION D'AUXERRE.
MM. FoKTtNET, inspecteur à Auxerre.
Bélhery de 1 1 Brosse, inspecleur-adjoini,, à
Auierre.
Fauconnier, brigadier sédentaire, attaché
au bureau de i inspecteur.
INSPECTION D'AVALLON.
Picard, inspecteur à Avallon.
Caumartin, inspecteur-adj , à Avallon.
Parison, bigadier sédentaire, attaché au
bureau de l'inspecteur.
INSPECTION DE SENS.
Le Tellier, inspecteur à Sen>^.
De Patornay, inspeclcur-adjoint, à Sens.
(}(rbais. garde sédentaire, attaché au
bureau de l'inspecteur.
Babinet, garde général à Joigny.
INSPECTION DE TONNERRE.
Barbier de la Serre, inspecl à Tonnerre.
De Fonleny.inspect-adjoint. a Tonnerre.
Piueot, garde géaéral sédcnlaire,atlachéau
bureau de Pînspecteur.
Conrad, garde général, à Ancy-le-Franc
POSTES ET TÉLÉGRAPHES.
DiRECTiox DE l'Yonne : Bue PaulArmandot, 1 bis.
MM. MoRiN, directeur; Réniond, inspecteur; Ma^éde li VillegléelJouany, sous-
inspecteur ; PerneletLatnberl, commis princii-aux de direction; Charrue, Delaraour,
Papon et Ravault, commis de direction; Maresché et Loiseau, brigadiers-facteurs.
SERVICE DES POSTES
Bureau d'Àuxerre, — mii. Goutzwiller, recev. princip. des deux services; Lallement,
commis principal; Renvoizé, Gousset J. et t)e'cotles, commis; Thomas, Mor-
vaut, Habert, Nurit, Martin, Clav«l,surnum. ; Geste et Lecœur, gardiens de bureau.
Les bureaux de posie où est installé le télégraphe sont marqués d'un T.
Arrondissement d'Auxerre,
Andryes, M. Privot, fadeur boîiier.
Appoigny, T, Mlle Pacot, receveuse.
Arcy-sur-Cure, Mme Brossier, receveuse.
Chablis, T, M. Chameau, receveur.
Chailley, T\ Mlle Vimont. receveuse.
Champs, Mme Besnard, receveuse.
Cheny, T, Mlle Perdijon, rceveuse.
Chevanuvjs, 7', MmeLeconte, nceveuse.
Coulanges-la-Y., 7\ Mme Vincent, recev.
Coulanges-s-Y., T, M"* Chesne, receveuse.
Courson, T. Mme Mathieu, receveuse.
Gravant, Mlle Mandron, receveuse.
Druyes, Mlle Labelle, receveuse.
Etais, M. Roblin, facteur-boîtier.
Héry, T, Mlle Pam, receveuse.
Leugny, M. Adry, facteur- boîiier.
Ligny, T, Mme Anis, receveu'e.
MaiHy-la- Ville, Mile Moreau, receveuse.
Mailly-Château, T, M'»* Couturier, recev.
Migé, r, MmeMarmagne, receveuse.
Monéteau, Mlle Hoiiroux, receveuve.
Montigny, Mme Lebrelon, receveuse.
Mont-St-Sulpice, T, Mlle Clerget, recev.
Ouanne, T, Mme Rameau, receveuse.
Pontignv, Mme Crochol, receveuse.
Pourrain, Mme Gilles, receveuse.
Samt-Bris, T, Mme Hraurieux, receveuse.
Sl-Florentin, 1\ M. G uirabert, receveur.
SI Sauveur, 7', Mlle Mathieu, receveuse.
Seignelay,* T, Mme Hugot, receveuse.
Thury, 7', M. Las^eron, receveur.
Toucy, T, M. Cognié, receveur.
Treigny, 7", Mme Bernot, receveuse.
Vermenton,* T, Mlle Rozé, receveuse.
Vincelles, Mlle Mouchot, receveuse.
Arrondissement d* Avallon,
Avallon, T, M. Perret, recev., Toulous'%
commis auxiliaire.
Châtel-Ccnsoir, Mme Loup, receveuse.
Chaslellux, M"° Tanière, receveuse.
Cussy-l-Forges, r, Mlle Fortin, recev.
Guillùn, T, Mme Boulanger, receveuse.
L'I le--l-Serein, T, Mlle Manchet, recev.
Lucy-le-Bois, Mlle b^uveau, receveuse.
Quarré-l-Tombes, T, Mile Panier, recev.
Sermizelles, Mme Thomas, receveuse.
Vé'^elay, T, MlleDupuy, receveuse.
Arrondissement de Joigny,
Aillant,* T, Mlle Diard, receveuse.
117
A.rce8, 7, Mme Mortier, receveuse.
Bassou, r, Mme Maury, receveuse.
Bléneau, T^ Mme Ghambon, receveuse.
Brienon, T, Mlle Berthiot, receveuse.
Bu9sy-en-0the, r, Mlle Malnoury, recev.
Cerisiers, T, Mme TrouUel, receveuse.
Cézy, r, M"* Schuyten, receveuse,
Ghailley, Mlle Viroont, receveuse.
Gt)ampignelles,r,Mme Brunot, receveuse.
Charny, T, Mlle Vat, receveuse.
Dixmont, Mlle Létf^er, receveuse.
Fleury, T, Mlle Caron, receveuse.
5^. MM. Dard, receveur des Postes et
c\ Télégr. ; Martinet, Jussut, corn-
ée
o
I
mis; Chevance et Remy, com-
mis auxil., Dnroont, gard. de bur.
Grandchamp, M. B»rde, (acte t- boîtier.
Guerchy, T, Mlle Treille, receveuse.
La Ferté-Loupière, r, Mme Anis, recev*,
Laroche (St-Cydr.), 7, M"'VilUrd recev.
Lavau, r, Mlle Ledieu, n ceveuse.
Mézilles, y. Mile Pezières, receveuse.
Rognv, y, Mme Morey, receveuse.
Sl-Aubin-Ch.-Neuf, r, M. Ribière, recev.
Sl-Fargeau, 7*, M. Lassausait*, receveur.
St-Julien-du-S., Mme Huck, receveuse
.St-Maiiin-s-rMi:>nne, Mlle Aléfj'^e, recev.
Senan, M. Bélrix. tacteur- bottier.
Sépeaux, Mlle Barbe, rec*»veuse
Villefranche-Sl-Phal,7'. Mlle Barbe, recev
Villcneuve-surwY., 7', MM. Boudet, recev ,
Faachou, surnum., Jutte, commis auxil.
Villevallier, M. Dumont, receveur.
Yilliers-S.-Benoît, r,MiDe Houdaull,recev.
Arrondissement de Sens.
Champiguy, r,Mlle RouelUt, receveuse.
00
a
Chéroy, T, MUeSalvaire, receveuse.
Gourion, T^ Mlle Martin, recev. (créatV
Egriseile-le-B., Mlle Fauche, receveuse.
Màlax -le Grand, Mlle Fort, receveuse.
Ponl-s-Yonne, Mlle Lamurtîe, receveuse.
St-Maurice-R.-H., T, MlleGuérct, rec.
M VI. Roesch, recev.; Mi Mon, commis
principal; Quatre, Màrguet, Bre-
ton, Cornette. Birré, commis; Du-
rand, Beauvai s gardiens de bureau ;
Riant, Peccnrd, commis auxiliaiies ;
Longuet, facleur-sur veillant.
Serbonnes, Mme Gerdy, receveuse.
Sergines, T', M. Transy, receveur.
Saint- Valérien, 7", Mme Laumonier, recev.
Theil, Mme Garrier, rece\euse.
Thorigny, T, Mlle Dusuzeau, receveuse.
Valéry, T, Mlle Dusausov, receveuse.
^ •-l'Archevêque, T, M. Turin, recev.
WMa-Guyard, >lme Préau, receveuse.
Véron, T, Mme Marchai, receveuse.
Arrondissement de Tonnerre.
Aisy, Mlle Bahlot, receveuse.
Ancy-le-Fr., M. Dosnon, receveur.
Gruzy, T, Mme Hérault, receveuse.
Flogny, Ty Mlle Bavard, receveuse.
Neuvy-Sautour, 7', M. Boisseau, recev.
Lézinnes, Mme Guichard, receveuse.
Noyers, Mlle Larbouiilat, receveuse.
Nuits, 7", Mme Haupert, receveus .
Ravières, Mlle Boulet, receveuse.
Tanlay, ville Dupitle, receveuse.
TonneVre, M. Bernard, recev. des P. et T.;
Pfeiâer et Demeneix, commis; Gaulet,
surnumér. ; Thiney et Thomas, commis
auxiliaires; Bournazel, facteur surv.
SERVICE TÉLÉGRAPHIQUE.
Bureau d'Auxbrre : Rue Vampierre^ 7. — MM. Granet, commis principal ;
Peyron, Vinol, Piessi^, Salgues,Vuillemot, commis; Péliot, Ravaireet Vinol, commis
auuliaires ; Portallier, facteur surveillant; Duplant et Gérant, facteurs autiliaires.
Les bureaux d'Auxerre, Sens, Tonnerre. Joiguy. Avallon, St-Fargeau et Villeneuve-
sor- Yonne sont ouverts, pour la corresp ndance des dépèches privée"*, tous les jours
y compris i'éles et dimanches, de 7 heures du matin à 9 heures du soir, depuis
le !«' avril jusqu'au f octobre, et de 8 heures du malin à 9 heures du soir, de-
puis le 1" octobre jusqu'au l*"^ avril.
Les bureaux n'acceptent pas les dépt^ches de nuil.
BUREAUX MUrWCIPAUX NOX FUSIONNÉS. — EMPLOYÉS CHARGÉS DU SERVICE
TÉLÉGRAPHIQUE SEULEMENT.
MM. Garnier, à Noyers; Gullet, à Pont-sur-Yonne; Mme Alvisoy, à Ravièrcs j
Gagnard, à St-Julien-duSault; Mme Javey. à Joux-la-Ville
Ces bureaux sont ouverts de!) h. du matin à midi, de 2 h. à 7 h. du soir; le di-
manche: de 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2 du matin, de 5 à 6 h. du soir.
Gares ouvertes h la télégraphie privée :
Chemilly, Ghâlel-Censoir, Gravant Laroche, Mailly-la-Ville, Villeneuve-la-Guyard,
Theil, Chigy, Les Sièges, Malay-le- Vicomte, Monéteau , Sermizelles, Arcy, Subhgny,
Viileneuve-la-Dondagre, Savigny, Vincelles et 33 écluses.
SERVICE TECHNIQUE.
MM. Iiémond, inspecteur; Pernet, commis principal â Auxerrc; Habert, chef-sur-
veillant; Cartier, Petit et Genty, 8ur> cillants; Chouard, Jeangneau, Latroye, Michaut,
Collas, ouvriers.
118
SECTION VIT.
PONTS ET CHAUSSÉES,
M. Bertix O ^y. inspecteur gt'méral, à Douai.
M. B. HE IVUs)^, ingénieur en chef du département, me de Goulanges, 17, à Auxerre*
SERVICE ORDINAIRE
1** Boutes nationales:
N^ 5. De Paris a Genève par Montercau,
Villeneuvela-Guyard, Chainpiçuy, Ville-
manoche, Pont-sur- Yonne, Saint-Deuis,
Sens, Mâlay-le-Royj Theil, Vaumort,
Arces, Avrolles, Saint-T*Iorenlin, Ger-
migny, Perccy, Flogny, Tronchoy,
Chenêy, Danncmoine, Tonnerre. Lé-
zinnes, Ancy-lc-Franc^ Fulvy, Nuits,
Aisy, Montbard et Dijon.
N* 5 bis. De Sens à Brie-Comto-Roberlpar
Rosoy, Villeneuve-sur -Yonne, Armcau,
Villevallier, Villecien, Saint-Aubin,
Joigny, Laroche, Esnon cl Brienon.
N* 6. De l^aris à Chainbéry par Joigny,
Epineau-les-Voves, Bassou, Appoiguy,
Auxcrre, Chanops, Vincelles, Gravant,
Vermenlon, Rt'igny, Lucy-sur-Cure,
Arcy -sur-Cure, Saint-Moré, Vouteuay,
Sermizelles, A vallon, Cussy-les-Forges,
Sainte-Magnance et Rouvray.
N" 60. De Nancy à Orléans par Troyes,
Villeneuve - l'Archevêque , Molinons,
Foissy, Sens, P^ron et Courtenay.
N* 65. De Neufchâteau à Bonnv-sur-Loire
par Ch itillon-sur-Seine, Laignes, Pi-
luellos, Tanlay. Tonnerre, Fléy, Cha-
blis, Poinchy, Beines, Au.\erre, Ville-
fargeau, Pourrairi, Toucy, Mézilles,
Sainl-Fargeau et Lavau.
N® 77. De Nevers à Sedan, par Clamecy,
Coulanges-sur- Yonne, Courson, Gy-
Lévôque, Vallan, Auxerre, Villeneuve-
Saint - Salves , Montigny , Pontigny,
Saint - Florentin, Neuvy - Sauteur et
Troyt'S.
N" 151. De Poitiers à Avallon, par Cla-
mecy, Dornecy, Chamoux, Vézelay,
Asquins et Lilannay.
Longueurs des routes nationales dans le
département, 528 kil., 354 mèL
BUREAUX DE L^INGÉNIBUR EN ClIRF
MM. Boivin, conducteur, chef de bureau ; Dumont, conduct.; Simonnin, employé
secondaire, comptable.
Le département est divisé en trois arrondissements d'ingénieurs ordinaires, ainsi
qu'il suit :
ARRONDISSEMENT DU NORD.
M. Bonm-au ingénieur ordinaire à Sens,
rue Sl-Pierre-le-Donjon, 9.
Rureau,
MM. Jannin, conducteur, compiable.
Charles, empl. sec, com. d*ordre.
Service actif.
MM. M illard, conducteur à Sens.
Martin, conducteur à Joigny.
• Cet arrondissement comprend les routes
nationales :
N« 5. De la limite de Seine-el-Marne à la
borne kilomt';lr. n" 150, près Avrolles.
N» 5 bis. Entre Sens et St-Florentin.
N" 60. de Nancy à Orléans, entière.
ARRONDISSEMENT DU SUD-OUKST
M. Ro<:signol, ingénieurordin., à Auxerre,
rue des Ballets, 2:2.
Bureau.
M. Paire, conducteur, chef de bureau ;
Petit, emplové secondaire, comptable.
Service actif.
MM. Dilîenseger et Pourrière, cond. à Au-
xerre; Millon,cond.princ.àSt Florentin.
Col arrondissement comprend les routes
nationales :
No 5, dcouis la borne kilomét. 150 près
Avrolles jusqu'à la borne 180 près Kpi-
neuil.
N" 6, depuis Joigny ju.squ'à la borne ki-
lométrique n" 170, dU delà d Auxerre
N** 65. Depuis le pont d' Auxerre juqu'à
la limite du Loiret.
N° 77. Depuis la limite de la Nièvre jus-
qu'à celle de l'Aube.
ARRONDISSlbMENT DU SUD-EST.
M; de Pullifjny, ingén. ordin., à Auxerre,
rue Neuve, 12.
Bureau.
MM. Farcy, conducteur, comptable.
Allouis, Tulout, employés second.
Service actif.
MM. Mercier, conducteur à. Tonnerre.
Olfroy, conducteur à Auxerre.
Labalte, conducteur à Avallon.
Cet arrondissement comprend les roules
nationales :
N" 5. De la bomn kilométrique n° 150 à
la limite de la CAte-d'Or
H9
N<* €. De >a borne kil. n* 170, près Au-
xerre, à la limite de la Gôte-d Or.
N» 65. De la limite de la Côle-d'Or à la
jonction avec la route n*6,prèA Aoxerre.
N" 151. Entière. Depuis la limite de la
Nièvre jusqu'à Avallon.
2" Service hydraulique^ comprenant :
\* La surveillance et la réglcmeatation des rivières, ruisseaux et tous autres cours
(Veau non navigables ni flottables, ainsi que de toutes les usines établif's sur ces cours
(l'eau. — 2* La police, le curage et l'amélioration de ces mêmes cours d'eau. — 3" Les
irrigations, drainages, dessèchements, etc.
Un décret du H novembre I8S1 a fait passer le service hydraulique des attribu-
tions du Ministre des Travaux public:^ dans celles du Ministre de l'Agriculture;
néanmoios, le département des Iravaux publics conserve les attributions ci-après:
sur les canaux et cours d'rau du domuir.e public. — Concession de prise dV*iu d<î
toute nature. Règlements d^eau et d'usines. Partages dVau, Kèglements de barrages,
Études de distribution d'eau dans les villes et l'S communes. Épuration des eauv
d'égouts, Travaux d*a ménagement drs eaux exclusivement destinés à Talimentation
ou à l'amélioration des canaux el des cours d'eau du domaine public.
Les ingénieurs et les conducteurs des ponts et chaussées du service ordinaire sont
chargés de l'instruction de toutes l-s affaires ressortissant au service hydraulique,
sur les cours d'eau non navigables ni flottables du département, chacun clans reten-
due de l'arrondissement ou de la subdivision correspondant aux routes nationales
dont la surveillance lui est confiée.
3* Pèche,. — Élablissements insalubres ou dangereux.
Les ingénieurs et 1rs conducteurs du service ordinaire .sont en outre chargés,
chacun dans la région correspondante au !:ervife hydraulique qui lui est confiée,
du service de la p(Vche dans les coors d'eau non navigables ni flottables et de Tins-
Iniction de toutes les afiaires concernant les établissements insalul)rcs, incommodes
ou dangereux, telles qne créatiou d'usines, installation d'ateliers, ouverture de ma-
gasins de dépôts, etc.
SERVICE D'ÉTUDES ET DE CONSTRUCTION
DES LIGXES FERRÉES.
\^^ Inspection. — M. Ricour ^, inspecteur général à Paris.
Lignes d*Auxerre a Gien, de Trif^uères à Clamecy, d^ Avallon à Nuits-sous-Eavières ^
d'Auxerre à St' Florentin.
M. Lethier, *Rî, ingénieur en chef, à Auxcrre, rue Boumeil, 26.
Bureau : MM. Ficatier ^, conducl. princip., chef de bureau, rue des Lombar»l8,l0;
Renvoizé, commis d'ordre; Chaillier, agent temporaire comptable ; Thiney, Bonnet et
Gabrielle, employés.
2 l'^ — LIGNE d'aGXERRE A GIEN.
M Clérv , ingénieur ordinaire à Clam* cy (Nièvre).
Bureau : N. . .
Service actif : M. Comte, conducteur à Gien.
M. Rossignol, ingénieur ordinaire à Auxcrre.
Bureau : MM. Dombrowsl>ki, dessinaleur; Bougé, employé.
Service actif: M. Raoul, conducteur à Auxerre.
g 2. — LIGNE DE TlUGUÈRES A CLAMECY.
M. Rossignol, ingénieur ordinaire à Auxerre.
Bureau : M. N
Service actif : M. Dupaquier, conducteur à Toucy.
M. CiÉRY, ingénieur ordinaire à Auxerre.
Bureau : M. Gannier, employé secondaire, commis d'ordre.
Service actif : Renard, conducteur à Andryes.
g 3. — ligne d'avallon a nuits-sous-ravières.
M. Cléry, ingénieur ordinaire à Auxerre.
Bureau : MM. Meneau etLuzy, conducteurs à Auxerre.
Service actif: MM. Mercier,cond. à l'Isle ; Morisot et Renaud, employés secondaires à
risle; Tatesausse, employé secondaire à Avallon ; Salles, conducteur à Nuits-sous-
Ravièfes.
120
2 4. — LIGNE d'aOXBBBK A ST-PLORBICTIIf.
M. Olèwt, ingénieur ordinaire à Auxerre.
18* Inspection. — * M. Ooniol #, inspecteur général.
Li^net de Bourges h Gien et d'Argent à Beaune-la-Bolande,
M. Lethier, ingénieur en chef À Auxerre, rue Bourneil, 26.
Bureau (voir ci-dessus).
2 1 . — LIGNE DE BOUBGES A GfBIV.
M. Rossignol, ingénieur ordinaire à Auxerre.
Bureau: MM. Martin, employé secondaire, et Parisot. agent temporaire.
Service actif : MM. Bartliélemy, conducteur à Bourges, et Cassier, employé se-
condaire à Bourges; MM. Raimbault, Sanglé, Auhry, Jacqoemain, Poulin, Philippe
et Richard, conducteur à Gien ; Henriel, Laigut, Valzo^he, Henry et A n Gilbert, ero*
p'oyés secondaires à Gien ; Jobin, Sarrault, Boudin et Lenoir^ employés temporaires
A Gien ;
2 ^. — LIGNE d'argent A BEAUNB.
M. Mabilat, conducteur faisant fondions dlogénieur, à Orléans.
Bureau : MM. Thomas, conducteur, chef de bureau, et Martin, employé secondaire.
C0NTB(>LB de l'exploitation DBS CHEMINS DE FER P.-L.-V.
MM. Pérou!(eii(, ingénieur en chef, rue de Fresnay, 19, Paris ^ Mone^tier, ingénieur
ordinaire, rue de Téhéran, 24, Paris; Leau, conducteur priocipal, à Auxerre.
CBfiaiilfS DB FER d'intÉRÊT LOCAL. — Ligne de Laroche à VIs1e~tur^Serein.
Celte ligne, déclarée d'utilité publique te 17 janvier 1885, a été construite par la
Compagnie de chemins de fer aépartementaux (M. Zens administrateur-directeur,
avenue de TOpéra, âO, à Paris), et livrée à IVxploitation le 15 octobre 1887.
Elle est à voie unique de un mètre de largeur, part de la station de Laroche sur
le cbeniin de fer P.-L -M., passe près de Beaumoot et suit la vallée du Serein jus-
qu'à l'Isle-sur-Serein,^ù elle se raccorde avec la ligne d'Avallon à Nuits-s-Ravières.
Service du Contrôle. — MM. B. de Mas, ingénieur en chef à Auxerre, rue de
Coulange8,17; de Puliigny, ingénieur ordinaire à Auierre. rue Neuve, 12; Rossignol,
ingénieur ordinaire à Auierre, rue de» Ballets, 22; Millon, conducteur principal
des ponts et chaussée!^ à Saint-Florentin, et Labalte, conducteur des ponts et chaus-
sées à Avalion. MM. Millon et Labalte remplissent en outre les fonction'^ de com-
missaires de surveillance administrative.
SERVICE DU CAXAL DE BOURGOGNE
Ingénieur en chef, M. Fontaine ^. à Dijon.
Ingénieur ordinaire, 1*' arrondissement, M. Bureau, conducteur principal faisant
fonctions d'ingénieur ordinaire à Semur.
Bureau : MM. Gaveau, Nicolle et Bollenot, conducteurs.
Service acUf.
Conducteur subdivisionnaire, 1" subdivision, M. Valdam, à Brienon ; 2* subdivi-
sion, M. Barbe, À Tonnerre ; 3* subdivision, M. Tillequîn, à Ancy-le-Franc.
SERVICE DU CANAL DU NIVERNAIS ET DE LA HAUTE Y0NN2.
M. Bertin O iJH^y inspecteur généra), à Douai.
M. B. OB iVIas ^, ingénieur en chef, à Auxern-, rue de Cou langes, |7.
Ce service comprend les travaux dVntreticn, de réparation et de perfectionnement
du canal du Nivernais proprement dit, avec ses anni*X(*s, les rigoles alimentaires
d^Tonne el d^Âron, les réservoir» du pttiiit di; partage et Pembranchement de Ver-
menton (canal de la C'ire), do la rivière d^Yonne cntro le pertuis d^Armos (prés
Clamecy) et le pont d'Auxerre, de la rivière de Cure depuis le Gué des Chèvres
(amont du pont d^Arcy) ju8qtt''à Cravant et du réservoir des Settons situé dans le
département de la Nièvre. Il comprend, en outre, tout ce qui concerne le mouvement
de la navigation et du flottage sur ces court d^ean, la police des ports qai en
sdépendent, rinstruction des alfaires concernant les usines qui y sont situées et I«
ervice de la poche sur ces mômes cours d^eau.
121
Bureau de V Ingénieur en chef,
MM. fioWin, conducteur y chef de bureau ; Corolleur Ch., Toussaint, Fonrrey et
Baudoin, employés secondaires.
Le service du canal du Mivernais ei de la Hftute-Tonne est dîTisé en deux arrondis-
sements d^ingénieurs ordinaire».
t*' ARRONDISSBMENT.
M. Clbrt, ingénieur ordinaire, à Aoxerre.
Cet arrondissement comprend ; 1° le canal du Nivernais et ses annexes dans le
département de la Nièvre; a" la rivière d*Yonne entre le pertuis d^Armes (près Cla-
' RMcy) et la limite do départemeat de PTonne.
Bureau de M, Cléry.
Mltf. Loger, conducteur, chef de bureau; CoroHeor H. et Château, conducteurs;
Gourlian, employé secondaire. M8i Fau'onnier, conducteur, et Chauroier, employé
secondaire, détachés au bureau extérieur de Glamecy,
Conducteurs subdivisionnaires.
MM. Decrens, à D«'cize; Desponge, à Cbâtillon-en-Bazois; Finat, à la Montagne;
Comte, à Marigny-sor-'ïoane, ei Boidot, à Clamecy.
a* ARRONDISSEMENT.
M. hk Polugry, ingénieur ordinaire, à Auxerre.
Cet ingénieur est chargé du service : i** do la partie de la rivière d^Yonne comprise
entre la limite ia département de la Nièvre et Auxerre ; i^ de la rivière de Cure,
depuis le pont du tunnel d^Arcy jusqu'à jCravant ; 3^ du canal du Nivernais,
depuis la limite du département de PYonnc, jusqu^à son embouchure dans PYonne,
à Auxerre; 4° ^" canal de la Cure; 5° du réservoir des Seitons dans le département
de la Mièvre.
Bureau de Af. de Puîlignjr.
MM.Oudin, Dovent et Lécuyer, conducteurs.
Conducteurs suhdivislonnaires.
Sabdiviapon de Mailly-1a-Ville. — M. Petit, conducteur à Mailly-la Avilie, sur*
veillaiioe do la rivière d^Yonne ei du canal du Nivernais, entre la limite du dép.ir-
tentent de la Nièvre et le Maunoir (près Cravnnt).
Sobdivision de Vermeutou. — M. Saffroy, conducteur à Vermenton, surveillance
de la rivière do Cure, entre Arcy et Gravant, du canal de la Cure (embranchement
do Vermenton) et du réservoir des Scttons, dans la Nièvre.
Sabdivision d^Auierre. — M. Guillemain, onducleur h Auxerre, surveillance de
la rivière d^Yonne et do canal du Nivernais, entre le Maunoir (pies Cravant) et
le poot d''Auxerre.
SERVICE DE LA NAVIGATION DE L'YONNE.
Ce service comprend la rivière PYonne depuis Auxerrejusqu^à Montereau, ainsi que
les dérivations de Gurgy, de Joignv et de Courlon. Il comprend aussi le mouvement
delà navigation, la police des ports qui en dépendent, Pinstruction des affaires
concernant les usines situées sur la rivière, et le service de la pèche.
M. Deiocre O^, inspecteur général, jrue Pasquier, 8, à Paris.
M. B. BB Mas ^, ingénicnr en chef, à Auxerre, rue de Coulanges, 17,
Bureau de Pingénieur on chef: MM. Boivin, conduct., chef de bureau ; Bertrand,
conducteur.
Le service de la navigation de PYonne est divisé en deux arrondissements d''inge-
nieim ordinaire, savoir:
Premier arrondissement, comprenant la rivière d^Yonne entre Auxerre et Laroche,
et la dérivation de Gurgy.
M. DB PuLLiGKT, ingénieur ordinaire, à Auxerre.
Bureau : MM. Boulier jeune, conducteur^ chef de bureau ; Chevallier, conducteur.
Service actif : M. JVléoisselle, conducteur à Auxerre, avenue de Si-FloreiiSin. —
Rivière d'Yonne d^Auxerre à Laroche, et dérivation de Gui^y.
Deuxième arrondissement, comprenant la rivière d^Youne entre Laroche et Mon-
tereau et les dérivations de Joigny et Gourion :
M. BomiBAU, ingénieur ordinaire à Sens.
122
Bureau : MM. Grelier, Labadens etGuil)«fnaiii Â., conducteurs ; Gourdon, Boa-
ziat et Henry, employés secondaires.
Service actif : M. Roiil.er aîné, conducteur à Joigny. — Rivière d^Yonnc de Laiochn
à la limite des arrondissements de Sens et Joi{;ny, et dérivation de Joigny.
M. Lambert, employé secondaire au barrajje de Sainl-Marûn. — Rivière dTonne
de la limite des arrondissements de Sens et de Joigny à Sixie.
M. Sauvai, conducteur à Misy. — Rivière d'Yonne de Sixte h Montereau etcïéri-
vaiion de Gourion.
ANNONCE DES GRUES DANS LE BASSIN DE L*YONNE.
Des services locaux ont été orp^anisos f;n i8Sft pour Pannonce des crues de inTonne
et de ses pjincipniix aflluenis: la Cure, le Serein et TArmançon; iU sont, rattachés
nu service bydroméirique central du bassin di; la Seine et places sous la direction de
M. B. DE Mas, Ingénieur en ciu^f, à Auxerre, rue de Touianges, 17.
Ces services sont confiés:
A M. BoiDOT, conducteur dn la navigation, à Clanncy, pour la rivière d^ïonne *
entre Armes (Nièvre) ei la limite du département de PYonne ;
A M. DE PuLLlGNY, ingonîeur ordinaire delà navigation, k Auxerre, pour la rivière
d'Yonne, entre la liiniie du département de la îNièvre «t Laroche, *'t pour les rivières
de Serein et d'Armancoo ; J
A M. BoNNEAr, ingonitur r)rdinaire de U\ navigation, A Sens, pour la rivière ]
d'Yonne entre L»roche et Montereau ; ^
A M. Saffroy, conducteur di- la navigation, à Vermenlon, pour la rivière de Cure
entre Arry et Gravant.
Mota. — Une ligne télégraphique ut téléphonique, mettait en rapport chaque
barrage avec les deux binages voisins de famont et de Taval, est établie le long de
la rivière d'Yonne et de la àeine, entre Aux. rre et Paris. Celle ligne, ouverte aux
dépêches piivces, e&t eu communication avec celle de la Seine à Montereau el aver.
celle du canal du ^ivernai8 à Auxerre. 1
SERVICE DES CANAUX D^bBl^ÉAMS, DE BRIARB ET DU LOING.
M. Berti» O >^, inspecteuî- général à Douai. — M, Lèbk Gigun Jj^, ingénieur en
chef à Paris, rue Paul -Louis Courrier, 5. — M. Amadk, sous-ingérvieur à MonMrgis —
M. Heurtault, ingénieur ordinaire des canaux de Briare et du Loing à Montarv;»*,
CANAL D^CHLÉANS.
Ce canal commence à Combleux sur la Loire; il va rejoindre h Rages les dt^nx ca-
naux de 13 r lare et du Loing après un parcours de 7} kilomètres. 11 est entièrement
situé dans le département dn t^oirei. ^
CANAL DE BRIAKE.
Le canal de Briare a son origine » Briare, sur la Loire. Il va rejoindre h Sages les
canaux d'Orléans et du Loing après avoir traversé Rogny, Cbàtill(»n-sur-Loing tl
Montargis, Son parcours est de 58 kil. 4, dont 5i kil. 4 dans le dopartetneni du Loiret
et 6 kil. daus celui del^Yonn;*.
Ccht le premier canal à point de partage qui ait existé en France. 11 a été com-
mencé par Hugues Cromer^ sous le règne de Henri LV, de 1604 à 161' .
Les sept é luses d«^ Rogny, délaissées aujourd'hui par la voie navigable, consti-
tuaient pour Tépoque où elles ont été éiabiies un ouvrage dVrt des plus remarquables.
Il y a un grand intérêt, à la fo^s historiqite et aitistique, h les conserver.
CANAL DU LOING.
Cv canal a son origine à Bagi'S, où il est relié à ceux d^Orléaus et de Briare; il va
rejoindre lu Seine à Sl-'«1auin)ès après un parcours de ^9 kil. 5, dont i4 kil. 3 dans le
déparlement du Loiret et 3 ) kil. '2 dans c elui de Seine-et-Marne.
Bureau de l 'Ingénieur en chef.
MM. Launay alué, conducteur, chef de bureau ; Launay je«uie et Beaufils, employés
secondaires.
Bureau de l'Ingénieur ordinaire des canaux de Briare et du Loing à Montargis
MM. C'outrier, conducteur, 'hef de. bureau; Rossignol, conducteur; Simonet pire,
Molloi'', Dautry, Lamarro, Simonet fils et Siméon, employés secondaires.
Conducteur subdivisionnaire chargé de la partie du canal de Briare
comprise dans le département de l'Yonne.
}/[. Pouietu, conducteur à Ouzouer-sur-Trézée.
123
SERVICE VICINAL.
PERSONNEL .
M. Surugiie, agent-voyer chef, r. Phi!ibert-Roux, 17, à Auxerre (buroaux à la Préfec-
lore); MM. Guyard, agonl-voyer d'arrondissement, chef de bureau ; Sonnet, chef de
comptabilité ; Quignard et Hodry, dessinateurs ; Ducreux, expéditionnaire.
ARRONDISSEMENT d'AUXERRE.
M. Mathieu, agent-voyer d'arrondissement, rue Française, H, à Auxerre.
Bureau : MM. Lecomte, agent-voyer chef de bureau; N , agent secondaire;
Pâiochauxet Terrillon, agents leinporaires.
Â^cnts-voycrs cantonaux: — MM. Girardoi, à Auxerrc; ProUt, à Chablis;
Gorniot, à Coulangos-la-Vin.; Hiigot, à Coulangés-sur- Yonne; Oefosse, à Courson;
Moine, à Samt-Florenlin; Michaut, à Saint-Siuvt^ur; Deiiize,à Seigiielay ; Frontier,
à Toucy ; Dagan, à Vcrmenlou; Deloncle, à Lignyle-Châtel.
ARRONDISSEMENT D^AVALLON.
M. Barbier, agent-voyer d'arrondissement, à Avallon. — Bureau : MM. Lessiau,
ai^ent-voyer, chef de bureau ; Reposeur, agent secondaire,
Â^eniî-vojrtirs cantonaux : MM. Preslat, à Avallon ; Schorb, à Guillon ; Gourmand,
à lisIe-sur-Screin ; Chaineau, à Quarré-les-Tombes ; Raverat, à Vézetay.
ARRONDISSEMENT DE JOIGNY.
M Neveux, agent-voyer d'arrondissement, à Joigny. — Bureau : MM. Colas,
ageiil-voycr, chef de bureau; Dumay, agenl-voyer Comptable; B rot, agent temporaire.
A^ents-votrrs cantonaux : MM. Bourcler, à Aillant; Ganneau, à Biéneau ; Boucheron,
à Brienon ; Fouei, a Cerisiers; Heurley, a Charny ; Maudhuy, à Joigny ; Rayssier,
à Sainl-Fargcuu ; Manson, à Villeneuve-sur- Yonne.
ARR0NDISSEHEN11 DE SENS.
M. Berlrani, agent-voyer d'arromlissement, à Sens. — Bureau : MM. Lespagnol,
agent-voyer chȔf cfe bureau ; Veau, agent-voyer caiiloiial, commis d'ordre ; Chrmmant
agent temporaire.
Âs^enis-voyers cantonaux : MM. Fr.»monot, à Pont-s- Yonne ; Robîot, à Sens ; Roy,
à Sergines; Simon, à VilIeneuve-l'Archevéque ; Préau, à Saint-Valérien.
ARRONDISSEMENT DE TONNERRE.
M. Renard, agenl->oyer d'arrondissement, à Tonnerre. — Bureau : MM. Renard
lils, agent-vojtr, chef de bureau; Servin et Milachoo, agents secondaires.
4i;(;nts vorers cani'maux : MxVf. Manlelet, à Ancy-lc-Franc; Galland, à Cruzy-le-
Châlel ; Gaillard, à Flogny ; Bertrand aîné, à Noyers; Lelur, à Tonnerr'^
Ce service comprend, on dehors du classement, de la construction, de l'entretien ot
de la polic« d* s chemins vicinaux ordinaires, de la reconnaissance de la [)!'jpart
des chemins ruraux, <îela réd.iClionet de lat^iue à jour de la carte départom^ntah,
l'achèventent, l'entretien et la police des chemins de grande communication dont
voici la désignation et l'itinéraire :
Chassy, Saint Maurice-le-Jeune, Egleny,
Beauvoir, Nunlou, Pourraiu, Diges,
Leugny, Scmentron, Lain, ïhury.
5, de < igny au pont <ie Bassou, par'laRuc»
Feuillée, Pontigny, Venouse, Rouvray,
Héry, Seignelay, Beaumont et Bouara.
6, de Saint-Sauveur à Clamecy, par Je
Jarlois , Lainsecq, le Yaurimlîert,
Champ -Martin, le Galois, Etais, la
Fontaine et le Tremblay.
7, de Chàtillou à Entrains, par Cham-
pignelles, Tanuerre, Béon, Mézilles, les
iVJalignons, Saint - Sauveur, les Re-
N" 1", d'Auxcrre à Cosne, par Che-
vannes, Escamps, Volvant, Leugny, la
Bruyère, Levi^, l'oatenoy, les Guillo-
Té*, les Robint^aux. les Cueillis, Samts.
Sainte-Colombe, Treigny, La Folie et
les Chailloux.
2, de Chablis à Yermenton, par Préhy et
Saint-Cyr-Ie -Colons.
3. de Vilfeneuve-sur-Yonne à Entrains
par Saint-Julien-du-SauU, Thèmes, la
petite Celle, Précv, Sépeaux, Saint-
Rosnain, La Ferlé, Soramecaise, La
Villolte, Toucy, Fontenoy, L« Deffand,
Tbury, Lainsecq, Sainpuits^ 1 nards, POrme-du-Pont, les Thomas,
M' Aillant à Entrains et à T i ~ -^ . . ^ - -. ..
oucy, par I Sle-Coloml>e, la Breuille et Sainpuits.
124
8, de la route nationale n* 77 à Maizières,
par la Mouillëre, Ligny, Varennes, Ca-
risey, Flojçny.
9, de Saint-Sauveur à l'Isle-sur-Serein et
Vermtnton, par le Deffand, Lain,
Taingy, Molesine8,Cour8on, Fouronnes,
Font^nay, Mailly-le-Château, Mailly-la
Ville, Avigny, Voutenay, Lucy-le-Bois,
et Provency.
10, d'Âvallon à Saiot-Brisàon, par Gou-
sin-Ia-Roche, Marraull., Auxon, Villiers,
la Gorge el les BreuilloUes et à
Quarré-les-Tombes.
11, de Vermenton au chemin de grande
commun. n»88. par Sacy, Joux-la- Ville,
Dissangis, PIsIe, Pancy, les moulins
Gliouard el Salé, les fermes de Chè-
risy, Saint-Bernard, Perrigny, Courte-
rolles et Gui lion.
12, de risle à Arthonnay, par Annoux,
Sarry, Villiers-les-Hauts, Fulvy, Cusy,
Ancy-le-Franc, Pimelles, Cruzy, Manl-
neâ etArlhonnay.
13, de Montréal à Ste-Magnance, par
Tréviselot, Trévilly, Cisory, Savigny,
le Monceau, Chevannes et Ste-Magnance.
14, de Bassou à Briare et à Gien, par
Basson, Villemer, Neuilly, Ghampfoi-
seau, Lalaye, Aillant, Lamotte, les
Ormes, le château de Bontin, les petits
bois de Courgoin, la Mouillèrc, Ih«
petits et les grands Brossards, Bel-
Air, le Singe-Vert, Grandchamp, les
fermes de la tuilerie St-Val, la Bonde
et la Gilbardicre, Champignellcs, la
Vellerie, la ferme dos Rosses, Ghamp-
cevrais, la ferme de Prix, de la Mai-
son-Tardive, les Petites-Maisons, Ro-
§ny, passe près de l'écluse et du pont
u Rondeau.
15, de Gerisiers à Gourtenay, par Dix-
mont, les Bordes, Tallouan, Ville-
neuve-le-Rol, Bus-^y-le-Repos, les Four-
neaux, ta Herse, les Ghelifs, Pilfonds
et les Guimbault.
(6, du ch. de grande communie, n** 89 à
Châtillon, par Laborde, Chevillon,
Prunoy, Lafontaine, Gharny, le Glos
la Haute-Gave, les Siméons, les Jour-
nets, tes Roseaux, Ghambeugle.
17, d' Ancy-le-Franc au ch. de grande
commun, n" 98, par Stigny et Jully.
18, de St-Amand St-Julien-du-Sault et
Villeneuve -sur-Yonne, par St-Martin-
sur-Ouanne, Malicorne, ferme de Jan-
vier, Ghampignelles, château et ferme
de Grosilles, Villeneuve - les - Genêts,
Septfonds, les Nantiers, St-Fargeau,
les Girauds et Breuillambert.
19, dé Senan à Appoigny, p*ar Lalaye,
Charaploiseau, Guerchy et Branche i.
20, de Joigny à Noçent-sur- Seine et à
Gbigy, par les Sièges, Gerisiers, la
Grange-Bertin, Dixmont, la Tuilerie et
Beau regard.
21, d'Avallon à Goulanges- sur- Yonne,
s'embranche sur la mute nationale
n° 151, vis-à-vis le moulin dit le Gué-
Pavè, passe sous le hameau du Vau-
donjon, traverse Montillot, le hameau
de Fonlenilles, passe près de la ferme
de la Forêt et de la Maison-Rouge,
GhâtelGensoir et Lucy-sur- Yonne.
22, dAuxerre à Briare, p. St-Georges,
Lindry, Beauvoir, Ëicleny, Merry-la-
Vallée, la villotte, Villiers-St-Benoit,
les Usages, le^ Béatrix, les François,
Taanerre, Villeiieuve-les-Genets, la
Falquerie, le Graiid-Chemin, le Char-
me-Rond, Bléneau.
23, de Sens à Montereau et à Bray, par
St-Clément, Guy,Evry, Gisy-les-Noblcs,
Michery, Serbonnes Gourion, Vinneuf,
Sergines et Gompigny.
24, de Villeneuve-sur- Yonne à Gourtoin,
par Serbois, les Brins, Egriselle-le-
Bocage, Bracy, le bas de Marsangis et
Kou>son.
25, de St-Maurice-au\-Riches-Hommes
à Pont-sur- Yonne, par Mauny, Thori-
gny, Fleurigny, St-Martin-sur-Oreuse,
la Chapelle-s-Oreuse et G isy-l es-Nobles.
26, de Sens à Voulx et à Yillethierry,
part du Pont de Sens, passe près St-
Martin-du-Tertre, à Nailly, Brannay,
Lixy et Vallery.
27, de Theil à Villeneuve-sur-Yonnc, par
la Folie, les Bordes.
28, de Villeneuve-l'Archevéque à Bray el
Molinons, par Lailly, La Postolle, Tbo-
rigny. Barreaux, S.rvins, Pailly, Pies-
sis Saint-Jean et Gompigny.
29, de Sergines à Montereau, et à St- Mau-
rice par Serbonnes, Gourion et Vinneuf.
30, de Saint-Florentin à Rigny-le-Ferron,
Îar Venizy, le Rué,Ghailley, la grande
aronnée, les Galbeaux, Fournaudin,
les Gormiers et les Vallées.
31, d'Auxerre à Champlay, par Perrigny,
le Buisson-Pouilleux., Fleury, Guerchy,
Ghamploiseau, Neuilly, Terme d'Arblay.
32, de Tonnerre à Gorbignv, par Yrouerre,
Sainte-Vertu, Nitry, Joùx-la-Ville, Pré-
cy-le-Sec, Voutenay, emprunte la roule
nationale n" 6 jusqu^â la courbe de Gi-
vry, puis la route nationale n* 151 jus-
qu'à Vézelay, passe à Saint-Père, As-
quins et Pierre- Perl huis.
33, de Gussy- les- Forges à Quarré-les-
Tombes, par Villers-Nonains.
31, de Ligny à Saint-Mards-en-Othe, avec
embranchement sur Varennes, par U-
Suy, Ghéu, Germigny, Beugnon, Neuvy-
autour et Sormery.
[ 35, de Tonnerre à Montfort, par Tissey,
125
Gollan, Maiigny, Villy, Lignorelles et
Souilly.
35, de Quarré-les-Tombes à Châtel-Cen-
soir, par Velars, Lan(Fe?itle, Saint-Ger-
main-des-Cbamps, Serée- le - Chàieau,
Usy, Saint-Père, Irs bois de la Made-
leine, les Tremblais et Asnières où il
s'embranche sar la route départemen-
tale n« 20.
37, de Ghampigny à Youlx, par Cbau-
moDlet Saint-/\gnan.
38, de Gourion à Cbablis, par Gbaronte-
nay, Val - de - Mercy, Vincelles, Vince-
lolles, Irancy, Saint-Gyr et Préhy.
33, de Veriucnton à Entrains, par Acco-
lay, SaiDte-PalIa>e, Préjjilbert, Serv,
Maill y-la- Ville, Maill y-Ghâleaa-le-Bas,
le Paumier, Misery. Coulanpes-sur-
Yonn*», Andries, Fcrrières, Elais.
4o, de Theil à Thorigny, par Voisines,
Fontaines et Villiers-Louis. /
H, de Ghéroy à Ferrières et à Voulx, par
les Morteani, le^ Jacquins, Jouy et les
Bordes.
42, de Saint-Valérien à Jouy, par Monta-
cher et Villegardin.
43, de Laroche à Tonnerre, par Cbeny,
Orraoy, M ont- Saint-Su Ipice. Bouil>y,
Bas-Rebourscaux, Vergigny,Ghéu, Jaul-
ges, Villlers-Vineux, Roffey, Vézinues
el Junay.
44, de Savigny à An4rudes, par Guillon,
Vignes, Pisy et Vassy.
45, de Chablis à Noyers, par Ghicbée,
Chemilly, Poilly, Môlay el Perrigny.
46, de Sens à Villi'ncuve-rAichevêque,
par Saligny, Fontaines, les Glérimois et
Foissy.
47, de Joigny à Fournaudin, par Brion,
Bassy-en-Otbe et Arces.
48, de toucy à Seignelay, par Pari y, Lin-
drv, Charluy, Appoigny et GhemiUy.
49, deVermenton a Noyers, par Sacy, Ni-
30, d Ayallon à Guillon, pur Màison-Dieu.
51, de Saint-Florentin à Noyers, parVil-
liers- Vineux, Carisey, D>é, Vezannes,
Serrigny el Yiouerre.
52, de Leugny à liléneau, par Lalandc,
Fontaines, Mézilles, Septfonds et Saint-
Privé.
53, d^AvalIon à Tanna' , par Pon'aubcrt,
Island, Menades et Foiàsy.
5i, de Cerisiers à Rigny-le-Ferron, par
Vaudeuis, Coulours et Gérilly.
55, de Lormes à Rouvray, par Quarré-
les-Tombes et Saint- 1 éger.
56, de Laignes a Tonnerre, par Commis-
sey, Tanlay, Baon et Cruzy, avec em-
branchement de L-on à Tanlay.
57, d'Auxerre à Ghâtillou-snr-Loing et à
Saint-Àubin-Chàteao-Neuf, par Gbassy,
Saint-Maurice-Thizouailles. Les Ormes,
Saint - Aubin - Château - Neuf, Bleury,
Sommecaise, Perreux, Saint- Marti u-
sur-Ouanne et Marchais-Beton.
58, de Sens à Pont-sur- Yonne, par Cour-
tois el Villeperrot.
59, d'Auxerre à Pontigny, par Villeneuve-
Saint-Salve, Venouse et Montigny.
60, de Gussy-les-Forges à Saint-Léger,
par fieauTiliiers.
61, de Saint-Florentin à Eryy, par Sou-
m intrain et Bengnon.
62, de Champs à Chablis, par Saint-Bris,
Chitry, Courgis et Cbablis.
63, de Sens à Domats, par Subligny, Ville-
neuve-ia-Dondagre,Courtoin et Domats.
6i, de Bonny-sur-Loire à Coiirlenay et
à Aillant -sur- M il lerion, par Bléneau,
Cbampce vrais, Marchais-Belon, Champ-
beugle et Fontenooiiles.
65, de Domats à Vallery, par les Ches-
neanx,La Belliol«,Sl-Valérien etVallerv.
66, de Saint-Fargeau à Clamecy, par la
ChauK. la Délroubic, la Marcmerie, le
Chèneau, Treigny, Perreuse, le Metz,
Sainpuits, les Barres et Etais.
67, de Joigny à La Ferlé, par Cbamvres,
Champvallon, Yolgré, Senan et Villiers-
sur-Tnolon.
68, deL'IsIe à Aisy, par Annoux, Châtel-
Gérard el Vauss**-
69, de Saint-Florentin à Cerisiers, par
Avrolles, Champlo^t, Mercy, fiellechau-
me, Dilo, Vilecnétive.
70, de Bazoches à la route nationa'e n*
60, avec embranchements sur Ville-
nouve-la-Dondagre, par Saint-Sérotin ,
VilieI)ougis, Fouc/ ères et Villeneuve-
la-Dondagre, Subligny, Vilierol, Cham-
pigny et Vinneuf.
7f, de Sermizelles à Tharois» au, par Gi-
vrv el Domecy-8ur-le-Vault.
72, de SeuH à PilTonds, par Paron, Gron,
Etigny, Mar.^ngis, < haumot et Pifl'onds.
73, de Saint-Sauveur à Coulanges-sur-
Yonne, par la Mallerue. Thury, Sou-
gères, les Simons, les Billards, Mauper-
tuis et Druycs.
74, d'Arquian à Bléneau, par Lavau, la
Grand-Cour et Bléneau.
75, de Cbaslcllux à Charbonnière^ et à
Villiers-Nonains, par les baroeaux de
Marrault, le Meix et Saint-Germain.
76, de Tbeil à Fournaudin el à Ponl-sur-
Vanne, par Yareilles, Vaudeurs, les
Loges et Villcfroide.
17, de Cerisiers à Laroche, par ^Cerisiers,
Villechétive, Bussy-en-Oli:e, Migennes.
78, de Biienon à Ligny, par Bouilly et
Rebourseaux.
79i de Rigny-le-Ferron à Nogent-sur-
Seine, par Flacy, Bagneaux, Courgenay,
Saint-Maurice- aux - Riches- Hommes et
Sognes.
i. rjt
126
80, d'Âuxerre à Brienon et à Laroche, par
Chemilly, Beaumont, Ormojr et Gheny.
81, de Sens à Nemours, avec embranche-
ment de Subligny à Villeroy, par Ville-
roy, Sdint-Yalérien et Chéroy.
82, de Chéroy à Barsur-Seine, par DoUot,
Braanay, Pont-sur- Yonne.
83, de Joigny à Toucy, par Paroy,Senan,
Aillant et Saint-Aubin.
84, d'Auxerre à Nogent - sur-Seine, par
Monéteau, Seignelay, Hauterive, Brie-
non, Bligny, Bellec baume, Arces, Vau-
deurs. les Sièges et Villeneuve-l'Arch.
85, de Saint-Fargeau à Yinct:lles, par St
Sauveur, Ouanne, Merry-Sec et Cou-
langes-la- Vineuse.
86, de Tonnerre à Avallon, par Yrouerre,
Noyers^ Massangis, Dissangis, L'Isle-
sur-Serein, Provency, Sauvi^y-Ie-Bois.
87, d'A vallon à Lormes, par Chastellux.
88, de Cussy-les-Forges à Semur, par St-
André-en-ïerre-Pleine et Ëpoisses.
89, d'AisY à Montargis (avec embranche-
ment de la porte d'figleny à la Porte
de Paris, à Aux^rre), par Etivey, Sau-
vigny, Pasilly, Censy, Noyers, Aigre-
mont, Lichèpes, Saint-Cyr-les-Colons,
St-Bris, Auxerre, St-Georges, Ailant-
sur-Tholon, Senan, Volgré, St-Romain-
le-Preux, Villefranche, Dicy, Château-
Renard. /
90, de Saint- Fa rgean à Montargis, par
Saint-Privé, Bléneau et Rogny.
91, de Joigny à Avallon, ppr \sl Belle-
Idée, Gheny, Hauterive, iJgny-le-Châ-
tel, Maligny, Ghablis, Lichères, Nilry,
Joux-la- Ville et Lucy-Ie-Bois.
92, de Joigny à JVIontargi*?, p^rBéon.
93, de Sens à Nogent-sur-beine par St-
Clément, Thorigny et Sognes.
94, de Germigny aux Croûtes.
95, d'A vallon à Montbard, par Sauvigny,
Sanligny, Vassy-s-Hizy, Anstrude, Aisy
9P, de Tonnerre à Bar-s-Seine |>ar St-Mar-
tin, Ruguy,Villon, Arthomiay, les Rieeys.
97, de Gourson à Dicy, par Fon tenailles,
Ouanne, Moulina, Toucy, VilHers-St-
Benoît et Gharny.
98, de Nuits à Laignes, par Ravières, Jul-
ly, Sennevoy et Gigny.
99, de Saint- Aubin à Mézilles, par Vil-
licrs-Saint-Benoît.
iOO, d'Auxerre à Vézelay et à Maison-
l)ieu (Nièvre), par Vincelles, Bazarnes,
Trucy-sur- Yonne, Mailly-la-Ville, Ghâ-
tel-Gensoir, Asnieres et Charaoux.
ICI, d'Auxerre à Semur, par Sarry, Châ-
telGérard, Vassy.
102, de Cosne à Auxcrre, par Saint Amand
(Nièvre', St-Sauveu r, Fontaines et Toucy.
103, de Gourtenayà Villeneuve-la*Guyard,
par Domats, Montucher, Chéroy, Valle- 1
ry, Ville-Thierry et Saint- Agnan. I
04, d'Auxerre à Donzy, par Courson,
Druyes et Etais.
05, <3e Lucy-le-Bois à Cussy-les-Forges,
par Sauvigny-le-Bois.
Ot), de Tonnerre à Chaource, parCousse-
gray.
07, de Vil!evallier à Courtenay, par St-
Julien-du-Saull, Verlin et 8aint-Mar-
tin-d'Ordon
08, de Vézelay à Avallon, par St-Père,
Pontaubert.
09, de Noyers à Ancy^-le-Franc, par Cusy,
Argenteuil et Moulins.
iO, de Villen. -l'Archevêque à Grange-
le-Bocag^, par Lailly et la Charmée.
il, d'Aillant à Vermenton, par le Ma-
rais, Lindry, Pourrain, Ëscamps, les
Huiliers, Avignean, la GriUelière, Migé,
Val-de-Mercy.
12, d'Arces à Ervy, par Ghailley, le Rué,
Conrchamp, Boullay, Neuvy-Saulouret
la Vallée.
13, de Vermenton à Joux-la-V., p. Esserl.
de Cézy aux Ormes, par Béon, le
ch. de grande corn, n* 89, St-Romain-
le-Preux et la Ferté-Loupière.
14, de risle à Talcy, par Blacy et Thizy.
l.>, de Montréal à Nuits s.-Ba vie res, par
les moulins de Talcy, M(»ntriant et Mar-
meaux, Etivey et Nuits, de Rouvray à
Lormes, par Quarré-les-Totobes.
16, de Tonnerre à Gigny, par Commis-
sey, Baon, Gland et Gigny.
17, de Sarry à Yrouerre, par Moulins,
Fresnes, Yrouerre.
18, de risle à Chaource, par Argenteuil,
Pacy, Lézinnes, Sainl-Vinnemer, Tan-
lay, Saint-Martin et Mélisey.
19, de Samt-Fargeau à Château-Renard,
par Cbampignelles et Marchais-Betoo.
20, de Gharny à Perreux.
21, de Seignelay à Ervy, par Pontigny et
les Prés-du-Bois.
•22. de Saint-Julien à Cerisiers, par Ar-
meau et les Brûleries.
23, de Vézelay à Mailly-la-Ville, par As-
quins et Brosser.
2î, d'Auxerre à Ervy, par Venoy, Blei
gny - le - Carreau, Lignorelles, Ligny,
Jaulges, Butteaux et Percey.
25, de Champl(*my à Ouanne et à Leu-
gy, par Etais, Sou gères, Taingy, Ouanne,
Chastenay et Leugny.
26, de Vaudeurs à Villechéiive.
27, d'A vallon à Oorbigny, pai les Gran-
dos-Châtelames, le hameau de Cnre et
Domecy-sur-Cure.
28, de Vézelay à L'Isle, par Pontaubert,
Le Vault-de-Lugny, Annéot, Vassy et
Provency.
29, de Brienon à Troyes, par Chatto»,
Champlost, Venizy, Turny et Neuvj-
Sanlour.
127
130, de Courson à Vézelay, par Aaus et
Maiily-le-Château-le-Bas.
13(, de PoiuchT à Villy^ p^r Lachapelle.
132, de \ilIiersrSaint-Benoit à Louesme,
par les hameaux des Tricottets «.'t des
Bergers.
<33, de Cussy-les-Forçes à Montréal, par
les bameaux de Maisou-Dieu, le Velle-
rot et Sceaux.
134, de Saiul-Aubin-sur-YonDe, à Toucy,
par Oéz; et le hameau de la Petite-
Celle, avec embrauchement sur Béon.
135, de Toucy à Foissy, par Voisines et
la Ghapelle-Salnt-Léonard.
136, de Chailley à Saint-Mards-en-Othe,
par Chailley et les hameaux de Bœurs
et Sormery.
137, des Sièges à Pouy, par Vauluisant.
138, de Saint-Denis-sur-Ouaanc à Mar-
chais-Beton, par Mallcorne.
139, de Bazarnos à Tonnerre, par Ghe-
milly, le Puit*-de-Courson, la croix
Pilate, Chemilly-sur-Serein et Viviers,
UO, de Stieny à Brienon, par V'eron, la
Grange-aQ -Doyen, les Bordes, Dixmont,
Bussy-en-Othe, Vorvigoy et Brienon.
141, de Villeneufe-rArcnèv. à Arces, par
le haro, des Hauts-de-Flacy et toulours.
142, d'Usy à la roi^te nationale n** ^, par
Menades,l8land,Pont-Aubert et le Vauit.
143, de Pont-sur- Yonne à Nemours, par
Villethierry.
114, de Vermenton à Tonnerre, par la
ferme de la Loge, Lichères, Poilly
et Yrouerre.
145, d'Aillant à Charny, par Villiers-sur-
Tholon, la Tuilerie, la Ferlé- Loupière,
la Gaulerie, les Carterons, Chopiaot et
le hameau de la Borde.
1Î6, de Sens à Theil (annexe) de Va-
reilles à la route nationale n" 60, par
Maillot, Mâlay-l<v-Grand, Noé, Pont-sur-
Vanne, VareiUes.
147, de Sergines à Nogenl-sur-Seine, par
Pailly, Plessis-du Mec et Courceaux.
148, de Varzy à Toucy, par Druyes, Tain-
gy et Ouanne.
149, de Saint-Julien à Chéroy, part de
Salat-Julien, passe à Bussy, à Piflbnds,
traverse le climat du chemin de Cour-
tenay et entre sur le territoire de Sa-
vigny, puis aboutit sur la rouie na-
lionale n<* 60 au point de jonctio:i de
l'ancien chemin de Piffonds à Savigny.
1 50, de Chablis à Tonnerre, p*^ Fyé et Coflan.
151, de Mézilles à Meugnes, par Treigny.
152, de Rigny-le-Ferron à Ervy, par
Bœurs, Sormery et Lasson.
153, de Neuilly à Lalèrté-Loupière, par
Seoan et Chailleuse.
154, de Saint-Aubin-Château-Neuf aux
Orues, par FroviUe.
155, de Saint-Maurice-Thiz. à Merry-ia-
Vallée, par Saint-Martin-sur-Ocre.
156, de Cbaumont à Flagy, par Villeble-
vin et Villeneuve-la-Guyard.
1 7, de Sens a Egriselles-lc-Bocage, par
Gron, Collemiers et Cornant.
158, de Léteau à Villefargeau, par Perri-
gny et Saint-Georges.
159, de Coulauges-la- Vineuse à Fontaines,
par Sauilly, Digcs, Moulins, avec em-
branchement de Moulins sur Toucy.
160, de Saint-Fargeau à Grandctiamps^
par Sept-Fonds, Tannerre et Louesme.
161, de Flogny à Soumaintrain.
162, de Cruzy à Ervy, par Mauhie, Villon
et Quincerot.
163, d'Auxcrre à Vaux.
164, de Gheny à Toucy, par Bonnard,
Basson et Ghichery.
165, de Cou langes-*a- Vineuse à Fontenay-
sous-Fouronnes.
166, d' A vallon à Girolles, par Tharot.
167, de Lucy-le-Bois à Vezelay, par Gi-
rolles et Sèrmizelles.
168, de Marmeaux à Santigny.
469, de Montréal à l'isle, par Angely.
170, de Monljalin à Bierry-le-Haut, par
Sauvignv-le-Bois.
171, de Bosoy à Passy, par Veron.
172, d'Evry a la thapellc-sur-Oreuse.
173, de Saint-Clément à Saligny et Sens,
embranchement.
174, de Villiers-Bonnenx à Sognes.
173, de Vareilles à Chigy.
176, d'Aillant à Poilly-sur-Tholon.
177, de Charmoy à Branches.
178, deVoleré à Aillant
179, de Bcliechauroeà Paroy.
1 80, de Cudot à \Iontcorbon.
181, de Brion à Neuilly.
18:?, de Champlay à Césy.
133, de Looze à Laroche-Saint-Cydroine.
184, de Septfonds à Saint-Sauveur.
185, de Samt-Fargeau à Treigny.
86, de Raviôres a Fontaines-les-Sèches.
187, de Tronchoy à Li^nières.
188, de Tonnerre à Ëpmeuil.
189, de Bavièrcs à Gland.
190, de Sennevoy-Ie-Bas à Fontaines-1-S.
191, de Tonnerre à Noyers.
192, d'Avallon àMarigny,p' Montmardelin.
193, de St-Valérien à Sl-Martin-d'Ord ,p'
la Belliole, Courtoin, Vernoy et Piffonds.
194, de Précy à Courlenay, par Cudot et
St-^Lonp-d'Ordou.
195, de Vinneuf à Balloy.
196, de Dollot à Yiliemanoche, parLixy
et Fossois.
Le service général comprend en outre
tous les chemins vicinaux ordinaires du
département désignés ordinairement sous
le titre de chemins vicinaux ordinaires.
128
CHEMINS DE FEU.
CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE.
MM. Noblemaire, directeur général, rue Si-Lazare, 88 ; Garet ^, ingénieur en
chef de la voie, rue de Bercy-St- Antoine, 4 ; Gofiinet, sous -directeur de l'exploita-
tion, rue de Bercy, 4 ; Du Boys ^, ingénieur en chef de la voie, rue de Bercy, 4 ;
Bertjuet. ingénieur en chef de la Foie, reni|>arl de U Miséricorde, à Dijon; Picard,
chef de 1 exploitation, boulevard Diderot, à. Paris.
PERSONNEL DE l'eXPLOITATION DANS LE DÉPARTESIENT.
MM. Donniol, inspecteur principal delà 2*^ section, à Nevers; Charnaux, inspec-
teur à Auxerre ; Bonnin, inspecleur à Avallon ; Gibey, iasp'ct. à Tonnerre ; Lcavel,
inspecteur à Sens; Trembliiy, sous -inspecteur â Ciamecy; Gallien et Pisards, chefs
des bureaux d'inspection à Nevers.
Plassard, chef de Irain principal (s: clion de Nevers à Laroche] ; Grillot, sons^her
de train principal (section de Laroche à Gravant et de Gravant aui Laumes).
CONTRÔLE DE l'ÉTaT.
MM. de la Tournerie, inspecteur général des ponts et chaussées, rue des Saints-
Pères, 76 bis, à Paris ; M^orrns de Roinilly, ingénieur en chef, rue Balzac, 7 • Pé-
ronse, in^Hnieur en chel'^ rue Fresnel, 49 ; Pelletan, ingénieur des Mines, rue vaa-
quelin, 15; Moneslier, ingfuieur des ponts et chaussées, rue Téhéran, 24, à Paris;
D'Ivernois, inspecteur principal de l'exploitation comrae^ciale, boulevard Malesherbes,
43 ; De Sambceuf, inspecteur particulier, à Ermont (Seine-et-Oise) ; Wagner, inspec-
teur' parlico lier, 8, avenue d'Orléans, à Paris.
SURVEILLANCE ADMiNlSTRATlVE.
MM. de Prandières et Haag ^, commissaires de surveillance administrative, en
résidence à Sens (section de Sens à Laroche); Fermier^, commissaire de surveil-
lance administrative, en résidence à Auxerre (section de Larocfie à Giamecy) ; Do
Blfd, commissaire de surveillance administrative, en résidence à Avallon (section de
Gravant aux Laumes) ; DetorseviUe, commissaire de surveillance administrative, en
résidence à Tonnerre (section de Laroche à Nuits) ; Uugot, commissaire de
surveillance administrative, en résidence à Giamecy (section de Giamecy à Nevers
et à Cercy-la-Tour).
LIGNE DE LAROCHE A NEVERS ET D*AUXERRB A GIBN.
GARE d' AUXERRE. — M>f. Millïé, chef de gare; Ozanon, sous-chef; Pallegoii,
rect'veur-dislribiiteur des billets.
Bureau de grande vitesse : Régnier, facteur-chef ; Boulé, Ferlel, Ghaumout, Lher-
mitte, Michaut, facteurs de 1'* classe ; Moreau, Page, Dupuis, facteurs de 2* clas e.
Noël et Alexandre, sous-chefs d équipe.
Bureau de p^Uie vitesse: Jot>ard, chef de bureau; Coutin, Be^ufils, Guyard,
commis de première classe ; Picard, Bonnin, commis de deuxième classe.
Bureau de ville : Théodore Geste, représenté par M. Muttet.
GARE sAiM-AMATRE. — Ghcf de gare, Serin. — Bureau de grande vitesse : facteur
de 1'' classe, Miel. — Bureau de petite vitesse ; commis de 1" classe, Mougin.
Service médical :
Médecins pour toute la section : MM. Mouchet, à Sens ; Picard, à Joigny ; Dionis
des Carrières, à Auxerre; Maurice, à Tonnerre ; Bert, à Ayallon ; Boudard, à Vermen-
ton; Ficatier, à Auxerre (section d'Auxerre à Toucy); Rocher, à Toucy-Ville.
Chejs de section:
MM. Dessalicn, à Tonnerre; Pallegoix, à Auxerre; Judicier, à Avallon ; Dônon, à
Toucy (ville).
Cluifs de fiare dans la traversée de l* Yonne :
^' M. Toureau, à Villeneuve-la-Guyard ; Bergère, à Ohampigny ; Vinot, à Ponl-sur-
Yonne; Dorât de St-Hilaire,à Sens ; Dessertault, à Villen.-s-Yonne; Golio,à St-Julien-
du-Sault; Charlon, à Cézy; Cernesson, à Joigny; Golomb, à Laroche; Michelin,
àBonnard; Gaveau, à Chemilly; Frappât, à Monéteau;Millié, à Auxerre; Gauchot,
à Ghamps ; Voillard, à Vincelles ; Canet, à Gravant ; Rorher, à Vermentoa ;
Thierry, à Arcy; Verdot, à Sermizeiies; Charlier, à Vassy ; Saget, à Avallon:
129
Paris, à Mailly-la-\iUe ; Grevau, à Çhâtei-Gensoir ; Buraod, à Coulanges-fior-
Tonne ; Ferrebeuf, à Surgy ; Coiddre, à Clamecy ; Perdu, à Brienon ; liaurel^ à St-
Floreotin ; Léniau, à Flogoy ; Chevillard, à Tonnerre ; Santarelli, à Tanky ; Billaudot,
à Lézinnes ; Montenot, à Ancy-le-Franc ; Petit, à Nuits-sou^-Ravières ; Théveaot. à
Aisy; Tournier, à Maison-Dieu; Paqueau, à Guillon, Collier, à Etigny-l^ron;
Grey, à St-André-en-Terre-Piaine ; Mme Pouvelle, chef de station à Andryes ; Cou-
Ion, à Drnyes; N. ..,à LainThury, Yiennot, à Fontenov; Chcvrin, à 9t-S8n?ear ;
Martin, à St>Fargeau; Gérard, à Blêneau : Bardin, à Toucy-Monlins; Mathieu, à
Sauilly; Girard, à Diges-Pourrain ; Jarry, à Chevannes-Villefargeau ; Serin, à Aa-
xerre St-Amatre; Grenaud, à Toucy-Tille; Rogne, à Villieifi-St-Benoit ; Beaulier, à
Grandchamp; Ri)ii«sel, à Ckarny.
Chefs de bureau (petite vitesse) : MM. Faivre, à Sens; Jobard, à Auierre;
Motigin, Auxerre (St-Amatre) ; Ferret, à Tcmnerre.
Employés comptables : MM. Langin, à Sens; N..., à Villenenv^-sur-Yonne à
Manier, a Saint- Julien-du-Sault ; Ghevillard, à Joigny ; Plart, à Laroche ; Reddé, ;
Brienon :Legns, à Saint-Florentin ; Ferret, à Tonnerre ; BùuUeret, à Anoy*le^Franc ;
Odin, à Nuits-sons-Ravieres ; Couillard, à Aisy.
Sous-chefs de gare : MM.Reille, à Nuits-sous-Ravières ; Lemos8eetCotte,à Laroche;
Epingard et Caltier, à Sens ; Ozanon, à Auierre ; Cardeur, à Avallon ; Picq, à
Gravant : Roze et Picard, à Tonnerre; Gueniot, à Clamecy. — Sous-chefs de ^re
de remplacement : MM. Plantey, à Auxenre; Boulât, à Sens; Fichot, à Avallon.
CoastructioH des lignes de Cet cX'io'Tour à Gilly^ur'hoire et et Avallon
à Dracjr-^aint-'Loup
M. N , directeur de la ooDstruction, rue Saint-Lazare, 88, à Paris.
M. (Iarin, ingénieur en chef de la compagnie, place de la Gare, à Auxerrc.
Bureaux de M. Hanin,
MM. David, chef de bureau ; Menusier, chef de tection principal ; Haynemans,
comptable; Faivre. payeur; Perruche, desainaieur principal, Bardier, dessinateur ;
Foin, employé; Page, garçon de bureau.
*
SECTION Vin.
ADMINISTRATION DE L'AGRICULTURE
Sixième région, dite région de l'Est^ comprenant les départements de TAin, de la
Gote-d'Or, du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône, de SaÔne-et-Loire et de TYonne.
M. Tisserand ^j directeur de Tagriculture, inspecteur général de la région.
M. Gobin, professeur titulaire de la chaire d'agriculture de PYonne.
ECOLE PRATIQUE D'AGRICULTURE DE L'YONNE.
MM. Thierry Emile, directeur, professeur de zoologie, zootechnie et pisciculture ;
Gobin, professeur d'agriculture, viticulture, s^jrlviculture, génie rural et législation
rurale ; Barbut, professeur de physique et chimie ; Petit, maître-surveillant, pro-
fesseor de français; géographie agricole, géologie et botanique ; Barillot, maftre-
surveillant-comptebie, professeur de mathématiques appliquées et de comptabilité
agricole ; D' Ficatier, professeur d*hyçlène ; Hartenstein, chef de pratique agricole ;
Layé, jardinier-chef, professeur d'horticulture et d'arboriculture ; Conrad, mstruc-
teur militaire.
STATION AGRONOMIQUE DE L'YONNE
Créée par décision du Conseil général en date du 27 octobre 1874, la Station
agronomique a pour but : 1" De faire toutes les analyses qui peuvent intéresser les
caltivateurs ; 2** De répandre dans le public des principes raisonnes d'agriculture ;
3* BVtudier, par de« recherches de laboratoire et des expériences agricoles, les
questions locales à Tordre du jour.
En suite d'unf^ décision du Conseil général, la Station agronomique, en attendant
son transfert à l'école d'agriculture de Labrossc^ est placée sous la direction admi-
nistrative de M. Thierry, directeur de la ferme-école.
Personnel. — MM. de Wiilf, chimiste-préparateur ; Miciiaut, préparateur-adjoint.
HARAS.
U département de l'Yonne et les départements de la Haute-Marne, de l'Aube et
1888
130
de la Gôte-d'Or forment la circonscription d'un Haras dont le clief-lieu est à
Montier-en-Der (Haute-Marne).
SOCIÉTÉ CENTRALE DE L'YONNE
Pour l'encouragement de l'Agriculture,
Président d'honneur : M. le Préfet de l'Yonne Président, MM. Guichard; vice-
présidents, Richard et Fabien Rapin ; secrétaires, J Guénier et Caïubuzat; tréso-
rier, Sappin.
SOCIÉTÉS D'AGRICULTURE ET COMICES AGRICOLES
Ancy 'le 'Franc, —MM. Thierry, président ; E. Martenot, vice-président ; Déport,
maire de Ravières, secrétaire ; Rigolet, trésorier.
Auxerre,— Savatier-Laroche, président ; Crochot et F. Rapin, vice-présidents;
Richard et G. Rouillé, secrétaires; Pinard Gustave, trésorier.
Avallon. — Jules HoudaiUe, président ; Gauthier et Barban, vice-présidents ;
Emile Odobé, secret. ; Anceau et E. Petit, secrét.-adj. ; Jules Bouché, trésorier.
Brienon, — Minangoin, président ; Thierry et Desbarres, vice-présid. ; Dncastel,
secrétaire ; Gonguet, trésorier.
Courson, — « Et. Girault, président ; H. Dhumez, vice-président; A. Girault et Ang.
Lamy, secrétaires.
Flognr."- Comte du Luard, président; Portier, vice-président; Bègue, secrétaire;
Colas, trésorier.
Joignr. — Tartois, j)résident ; Couturier Paul et Grenet, vice-présidents ; Durvillc,
secrétaire ; Ablon, trésorier.
Noyers. — Lançin, président ; Gautherin, vice-président ; Lemaire, secrétaire ;
Langin P., Irésoner.
Saint-Florentin. — Lancôme^ président; Dubost et Berthelin, vice-présidents;
Denis et Fournier, secrétaires; Trinquant, trésorier.
Saint-Sauveur, — Émery, président; Garnier, vice-président; Dedienneet Vieillard,
secrétaires.
Sens, — De Fontaine, président ; Renaudat et Bréjoux, vice-présidents ; Lacaille,
secrétaire ; Julliot, trésorier.
Tonnerre, — Le duc de Clermont-Tonnerre, président ; Lejay et Lasnier, vice-
présidents; Gauthier, secrétaire ; X.ucotte et Nieutin^ vice- secrétaires ; Roy, trésor.
VÉTÉRINAIRES DIPLÔMÉS EXERÇANT DANS LE DEPARTEMENT
ARRONDISSEMENT d'aUXERRE
MM. Joynon Charles-Louis-Théodore, à Lain. — Boullet Josse, à Toncj, — Crochot
Pierre-François, à Seignelay. — Lemaître Julien-Alexis, à Saint-Florentm. — Dubiet
Antoine, à Thury, — Brillant Louis-Léopold, à Cheny. — Belhomme Pascal-Auguste-
Marie -Gabriel, à Toucv. — Colas Alphonse-Adrien, à Leugny. — Roche Isidore, à
Saint-Sauveur. — Crochot Louis-Emile, à Auxerre. — Baudry Louis, à Yermenton. —
Durey Alexandre-Sillemain-Appolinaire, à Ligny. — Marlot Alfred-Hippol., à Etais.
— Denis Philippe-Emile-Louis, à Saint-Florentin. — Tournaire Edouard, à Chablis.
— Leblanc Edmond, à Courson. — Terrain Léon-François, à Auxerre.
ARRONDISSEMENT D'AVALLON
MM. Amyot Joseph, Renaud Louis-Auguste et Degoix Jean-Baptiste -Léon, à
Avallon. — Beau Jules-Antoine-Joseph et Amiot Jean-Baptiste-Mesmin-Cyprien,
à Guillon. — Milot François-Bazile, à L'Isle. — Chevy Charles, à Pontaubert.
ARRONDISSEMENT DE JOIGNY
MM. Lambert Emile -Ambroise, à Saint-Fargeau. — Lefébure Henri-Xavier et
Poupard Paul-Joseph, à Joigny.— Duguyot Pierre-Arsène-Onézime, à Champignelles.
— Grand Louis-Henri-Isidore, Genêt Philippe-Alexandre, à Brienon. — Roy Pierre,
à Aillant. — Viault Edme-Onézime-Démosthènes, à Villeneuve-sur-Yonne. —
Boulet Charles-Bernard, à Charny. — Vivien Georges, à Cerisiers. — Franchis
Simon, à Bléneau.
ARRONDISSEMENT DE SENS
MM. Plain Ëmilt^-Albert, Lamarre Joseph-Antoine et Carré Jules, à Sens. — Biot
Isidore-Augustin et Hullot Alexandre, à Pont-sur- Yonne. — Mathé Julien-Stanislas,
à Sergines. — Couenon Alcide-Eugène, à Chéroy. — Cosson Eugène-Louis-Alexandre,
à Villeneuve-rArchevôque. — Perreau Auguste-Henri, à Villeneuve-la-Guyard.
— Guillot, à Thorigny.
131
ARRONBISSBMENT DE TONNERRE
MM. Guyard Loais-Edme, à Tanlay. — Simon Alfred, àAncy-Ie-Franc — Chanvelot
Charleft-Ferdinand, à NeaTy-Sautour. — Thierry Léopold-Henri, à Tonnerre. —
Milley Antoine-Amédée, à Noyers. — Bègue Louis-Eugène, à Flogny. — Billiard,
à Tonnerre. — Marion, à Ravières.
ÉTABLISSEMENTS DIVERS d'uTILITÉ PUBLIQUE.
BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES.
Bibliothèque d'Àuxerre, place de la BiblioihèqM (Musée),
La bibliothèqrue d'Auxerre, fondée en 1 796, par le P. Laire, savant Minime, ponr
le service de l'école centrale, échut à la ville par un arrêté du premier Consul du
8 pluviôse an XL Elle renferme 200 manuscrits dont quelques-uns sont très pré-
cieax pour Thistoire, et environ 35,000 volumes. On y remarque beaucoup de bonnes
éditions. Musée et collection de géologie, d'histoire naturelle et d'antiques du dépar-
tement. Galerie de tableaux et de sculptures. — Bibliothécaire : M. Molard.
Bibliothèque éCÀvalUm, à VHôUl de- Ville.
La bibliothèque d'Avallon, composée de 3 à 4,000 volumes, provient surtout de
l'ancienne maison des Doctrinaires du collège. — Bibliothécaire : M. Manshuy.
Bibliothèque de Joigny, à Vnàtel'de-ViUe.
La bibliothèque de Joignv se compose surtout d'ouvrages de littérature et de
voyages. Elle compte plus de 10,000 volumes. — Bibliothécaire : M. Cussin.
Bibliothèque de Sens, à VEÔtel-de-Ville.
Cette bibliothèque renferme 10,500 volumes et quelques manuscrits, parmi lesquels
est le célèbre Missel original de la Messe de Pane. Cabinet d'histmrc naturelle et
curiosités. Musée de sculpture et d'antiques dans la cour de la mairie. — Bibliothé-
caire : M. Moritt de Champrousse.
Bibliothèque de Tonnerre.
MM. Hftriot, bibliothécaire ; N. . . ., conservateur da musée.
BIBLIOTHÈQUES POPULAIRES.
il eiiste dans le département 98 Bibliothèques populaires, dans les communes
laivaDtes :
Appoigny, Arces, Auierre, (hameau de Laborde, c. d^Auxerre), Avrolles, Bassou,
Beauroont, Beines^ Beugnon, Bleigny-le^Carreau, Bléneau, Bœurs-en-Oihe, Branches,
Brienon, Butteaux, Champlost, Champvallou, Cbarbay, Charentenay, Charmoy,
Cbtrny, Chemilly, Cbeny, Chéo, Chitry, Commissey, Coulanges-la-Vineuae, Cou-
Unges-sur- Yonne, Courgis, Cruzy-le-Chfttel, Esnon, E^lgny* Fleury, Fouronnes^
Germigny, Gron, Goerchy, Gurgy, Gy-rEvéque, Hauterive, Héry, Jaolges, Joigoy,
La Fertéy Lîgny, L^Isle-sSerein, Looze, Mailly-la-Ville, Maligny, Migé, Montacber,
Monligny, Montréal, Mont-St-Sulpice, Nitry, Ormes, Paroy-en-Olhe, Ferreux,
Perrigny, Qaennes, Saint-Cyr, St-Denis-sur-Ouanne, St-Fargeau, St-Flopenttn, St-
Georges, St-Jnlien-du-SauU, St-Martin-s-Ooanne, St-Saaveur, Senan, Sommecaise,
ipormery, Songèrus-s-Sinotte, Tonnerre (comprenant les communes de Dannemoine,
^leney, Epineuil, Colan, Junay, IVlolosmes, Serrigny, Tissey, Vézinnes), Trichey,
*upny, Mercy, Varennes, Vaudeurs, Veniiy, Venoy, Villemer, Villeneuve-St-Salves,
> illiers-Satnt- Benoit, Vincelles, Vincelottes, Voisines.
Toutes ces Bibliothèques sont rattachées à la Société d^instruction populaire.
Les communes suivantes possèdent également des Bibliothèques populaires fonc-
tionnant en dehors de la Société : La Gbapelle-Cbampigny, Ghichery, Epineau-les-
VoTes, Guillon, Migennes, Neuilly, Keuvy-Sautour, Ormoy. Seignelay, Sens, Ser-
gines, Véron, Villeblevin, Villeneuve-ia-Guyard, Villeneuve-sur-Yonne.
SOCIÉTÉ POUR LA PROPAGATION DE L'INSTRUCTION POPULAIRE
Le but de celte Société est de travailler au développement de Tinstruction dans
mstrent comptent 5,000 adhérents.
132
Bureau»'— MM. Monceaux, président j Sayatfer-Laroche, vicç-président ; Mérat, de
Gharbuy, secrétaire; Fauehereau, secrétaire-adjoint; Kiélmann, trésorier.
SOCIÉTÉS D'INSTRUCTION MILITAIRE
Auxerre : MM.Amand, président; Savatier-Laroche, Fermier, vice-présidents;
Milliaux fils, secrétaire ; Bloch, trésorier.
> A Charbuy : M. Mérat, président. — A Appoigny : M. le docteur Cha?ance, prési-
dent.— A QriQOy : M. Grandgfiy, président.— A Molay : M.N..., président.— A Ville-
blevin : M. le docteur Guiliie, président. — Villiers-sur-ThoIon. — Champigny,
M. Verriéj président — Chaumont, M. Charbonné, président. — Pont-sur-Yoïme.
— Mâlay-le-Grand : M. Chicouard, président —Villeraanoche, M. Michaut, président.
— Villeneuve-la-Guyard, M. Guiihé, président.
SOCIÉTÉS DE SPORT ET DE GYMNASTIQUE
Sport Au.ibrrois : M. Claude, président honoraire ; M. L. Ricliard, président.
Sociétés de Charbuy, Epineau et Vermenton.
SociÉri PB Gymnastique ds Sens : M. Gerst, percepteur, président d'honneur;
M. Rcrcordon, président actif.
Société de Gymnastique dk Toucr : M. Pronier, président,
SOCIÉTÉS DE TIR
A Sens : M. Moreau, président. — A Avallon : MM. Petil-Légut, président — A Sl-
Fiorentin : M. Lancôme, président. — A Villeneuve-l'ArchcT. : M. «..., président.—
Auxerre, Bleigny-le-Carreau, Sainte-Magnance, Vézelay, Tilleneuve-sur- Yonne.
INSPECTION DES MONUMENTS HISTORIQUES DU DÉPARTEMENT
Ce serrice comprend la surveillance des monuments importants que renferme
scientifique qui, cependant, est prise en considération dans les distributions annuelles
des secours.
Architectes des Monuments historiques :
MM. BœswilTald, inspecteur général, à Paris ; Dondenne, architecte à Auxerre.
MONUMENTS CLASSÉS PROVISOIREMENT
NoU.-^Lm ulérUquea iodiqueat que les monaments à la soite des^uela se trouve ce ûgae ont reçûmes
•iloeations.
Arrondissement d* Auxerre»
Église Saint-Étienne, à Auxerre. * — Église Saint-Germain, à Auxerre. — Église
Saint-Pierre, à Auxerre. — Ancien palais épiscopal (préfecture)^ à Auxerre. *— Eglise
Saint-Eusèbe, à Auxerre.,—- Tour de l'Horloge, a Auxerre. — Eglise d'Appoigny. —
Eglise de Pontigny. — Église de Chablis. * — Clochers de Vermenton. * — Eglise
de Moutiers. — Église de Sainl-Florentin. — Église de Chitry-le-Fort. — Eglise de
Mailly-le-ChÂteau. — Tour du château de Saint-Sauveur (propriété particulière).
Arrondissement d' Avallon,
Église d'ATallon. — ÉçMse de Saint-Père-sou s- Vézelay. * — Église de Pontaobert.
— Eglise de la Madeleine, à Vézelay. * — Église de Montréal. * — Remparts de
Vézelay. — Tombeau de Sainte-Magnance. — Château de Chastellux.
Arrondissement de Joignjr,
, Sépulcre de Tégliae St-Jean de Joigny. — Église de St-Julien-du-Sault (verrières).—
Église de Villeneuve-sur-Yonne. — - Porte et enceinte de la ville de Villeneuve-sur-
Tonne. — Château de Saint-Fargeau.
Arrondissement de Sens.^
, Cathédrale de Sens. — Salle synodale de Sens. — Église de l'hôpital de Sens. —
Église Saint-Saviniep et Saint-Potenlien, à Sens. — Murs romains, à Sens. — Arche-
vêché de Sens. — Église de Vallery (Tombeau des Condés dans cette église).
arrondissement de Tonnerre, ,
Eglise de l'hospice de Tonnerre. — Portail de l'église Saint-Pierre de Tonnerre. -
Crypte de Sainte-Catherine, sous la halle de Tonnerre. — Château de Tanlay (pro-
433
priétê particulière). — GhAteau d'Ancy-le- Franc (propriété particalière), — Portails
de réglise de Neuvy-Sautour.
Comité des travaux hisiori^ues et des Sociétés savantes au Ministère de l'instruction
f^uhli^ue.
MM. Cotteau, président de la Société des sciences historiques et uainreUés
de l'Yonne; Quantin, ancien archiviste ; Molard, archiviste du département ;
Salmon Plulippe. avocat, membres correspondants nommés par arrêté de M. le
Ministre de r Instruction publique, en date du 26 août 1858.
SYNDICAT COMMBRCIAL DE L'ARRONDISSEMENT D'AUXERRE
Société ayant pvw biU le développemeni et la défense du commerce et de
Vindwtrie.
Bureau: MM. Th. Au^é, président ; Sappin, vice-président et trésorier; Drot aîné
<t Pescheux fils, secrétaires. — Membres de la Chambre : MM. Ëerthet fils, Pain.
Dubois atné, Rouxel, Guilliet Germain, Yirally, Jossier Auguste, Oollinet, Dupre
jeune, Albanel, Perreau Alfred, Ghaucuard, Auger, marchand de grains, Dejust G.,
Henry Altred.
Membre honoraire: M. Ghailley, ancien banquier.
Conseil judiciaire : MM. Saviilier-Laroche, avocat; Dnpallut, avoué.
SYNDICAT DU COMMERCE EN GROS DES VINS ET SPIRITUEUX
DU DÉPAKTEVBNT DE l'TONNB.
Bureau : MM. Trutey, président ; Quenouille, vice^président ; Petit-Deblesson,
secrétaire; Paul Petit, trésorier. ■— Membres: MM. Quignard, de Tronchoy ; Debaix
aine, de Coulanges-la-Yineuse ; Dupré atné, d*Auxerre; Frécault, de Joigny; Félix-
Gttérin, d'Auxerre; Beanvais, de Tonnerre; Rancelin, de Vil leneuve-s> Yonne.
CHAMBRE DE COMMERCE
Bureau: MM. Trutey, président; Abton, vice-président ; Piat, secrétaire. —
Membres: MM. G. Quilfot, Gaujard, Lelièvre, Couturier, Domange, Prévost, Faivre,
Pescheux, G. Sébillotte.
CHAMBRE CONSULTATIVE DES ARTS ET MANUFACTURES, A SENS.
MM. Lelièvre, président j Pollet secrétaire ; Duchemin, Déon (Ulysse), Devilliers,
Roy, Mancef, Lamy, Barbier, Leseur, Pléau fils, Méry, membres.
SOCIÉTÉS ET ÉTABLISSEMENTS SCIENTIFIQUES
ET ARTISTIQUES.
SOCIÉTÉ DES SCIENCES HISTORIQUES ET ^NATURELLES DE L'YONNE
Déclaréa établissement d'utilité publique par décret du 14 janvier 1861.
Président : M. G. Cotteau 'jfj^ ; vice-présidents : MM. le d' Dionis des Carrières ^
et Blin ; vice-président honor. : Quantin ^ ; secrétaires : Monceaux et Molard ;
archiviste: Demay; trésorier : Guiard.
MUSÉE DÉPARTEMENTAL
Fondé par la Société des Sciences de l'Yonne.
Conservateur : M. G. Cotteao.
Ce Musée comprend diverses sections d'une importance réelle et qui compren-
nent^ outre une galerie de peinture et de sculpture aéjà remarquable, Parchéoiogie,
la geolode et Thistoire naturelle départementales. Les catalogues de la section
d'archéologie, des galeries de sculpture et de peinture ont été publiés.
SOCIÉTÉ DES ARCHITECTES DE L'YONNE
MM. Grégoire-Roux, architecte à Auxerre, président; Roblot, architecte à Sens,
^iceprésident ; Brion, architecte à Auxerre, secrétaire ; Fijalkowski, architecte à
Sens, et Morean, architecte à auxerre, membres du bureau.
134
SOCIÉTÉ D'ÉTUDES H AYALLON.
Fondée le 5 avril iSSq.
Président d'honneur : M. le Sous- Préfet ; président : N ; vice-président :
N ; secrétaires : Gagniard et Jordan; trésorier : B. Lecomte; archivista :
Baudouin ; conservateur du musée : Manshuy.
SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE DE SENS.
Instituée par arrêté de M. le tninistre de Vintârieur en date du Q4 y'" l844*
Membres d'bonoeur : Mgr PArclievôque, M. le t*réfe&, M M. le Sous-Préfet et le Maire
de Sens; président : MM. Julliot; vice président; Proveot ; secrétaire: Paal
Diicbemin ; vice^scciétaire: Aubin, notaire; «rcbiviate : Baudoin; vice-archiviste :
Joxon; trésorier: Loriferne.
COURS GRATUIT DE DESSIN.
Professeur : M. Biard, à Auxerre.
Cours de Géométrie descriptive avec application à l'industrie.
Auxerre. — M. Ménisselle, employé des ponts et chaussées, chargé du cours.
SOCIÉTÉS ET ÉTABLISSEMENTS DE BIENFAISANCE.
DÉPÔT DÉPARTEMENTAL DE MENDICITÉ.
{Ancien Hôtel- Dieu de la Madeleine, à Àmerre,)
COHVISSION DE SURVEILLANCE :
MM. le Préfet, président ; Guiblin, vice-président ; Munsch, notaire ; Moreau,
ancien trésorier-payeur général, membres.
Personnel : MM. Prudot, directeur ; Mathé, économe; Tonnelier et Droin, méde-
cins; Monceaux, pharmacien; vicaire de St-Eusèbe, aumônier; Commeau, gardien;
Laurent, maUre-jardinier.
BUREAUX DE BIENFAISANCE.
Les commissions administratives sont composées de six membres non compris
le Maire, président de droit.
Ville d* Auxerre. — MM. le Maire, président ; Chambard père, Martin, Bernard,
Ghavard, Esmelin, Ravin, administrateurs; Pougy, receveur; Nodot, secrétaire.
Médecin du bureau de bienfaisance : M. Souplet.
Ville d'Avallon. — MM, le Maire, président; Baudenet, Callé, Barré, Perreau,'
Veaulin, Verrier, administrateurs ; Kadot, receveur.
Ville de Joigny, — MM. le Maire, président ; Huck, Berthe, Grenet, Lefebvre,
Picard et Zanote, administrateurs ; Bouvet, receveur.
Ville de Sens, ^ MM. le Maire, président ; Meilhon, Robert, Parigot, Ucois,
Cpurtaux et Gaujard, administrateurs ; Senet, secrétaire ; Moreau, receveur.
Ville de Tonnerre — MM. le Maire, président ; Denis, Folacci, Lemaire, Moine,
Lordereau et Coquard, administrateurs ; Durieux, receveur.
ASSOCIATION POUR L'EXTINCTION DE LA MENDICITÉ A AUXERRE .
Cette institution, fondée en 1841, a pour but la distribution de secours à domi-
cile aux familles indigentes.
Comité: MM. le Maire, président ;L. Richard, secrétaire; Chavance, trésorier;
Claude, Martin, Salmon, Godard, E. Bouché, Kielmann, Ficatier, Léger, Bernard,
Rocbé, Saffroy, membres.
SOCIÉTÉ DE CHARITÉ MATERNELLE D'AUXERRE.
Cette Société a pour but de fournir des secours aux femmes en couches dans
l'indigence. — Membre de droit du Comité : M. le Maire ; Mmes Faure, prési-
dente d'honneur; Piat, présidente; Simon, vice présidente ; Plait jeune, Rinière,
Hugot, Berthier-Ravin, Bertbeau, Guilliet Paul, Guimard, Rouillé, Viilette,
Ficatier, Fouricr, Bertin ; Secrétaire-trésorier : M. îàaurice.
135
ASSOCIATION DES DEMOISELLES . ÉCONOMES A SENS.
Cette association^ fondée à Sens, a pour but de tecourir les jeunes filles pauvres,
de leur apprendre à travailler et de les plarer convenablement. Elle est placée
sous la surveillance des sœurs de la Sainte^Enfance.
Il existe à Avallon une association ayant le même but, subventionnée par le bureau
de bieufaisance. Les orphelines ou jeunes filles pauvres, au nombre de 25 k 30, sont
placées sous la direction des religieuses de Saint- Vinoent-de-Paul.
CAISSES D'ÉPARGNES.
Âuxerre. — - MM. Lévy, caissier ; Bathereau, sous-caissier ; Larrin, contrôleur ;
Sassin, employé. — Succursales : à Appoigny, Chablis, Cheny, Coulange*4a- Vineuse,
Coulanges-sur-Yonne, Courson, Ligny, St- Sauveur, Seignelay, Toucy, Vermenton
et Saint-Bris.
Avallon. ^U. Anceau, caissier. —Succursales : à L^Isle, GuiUon, Quarré, Vézelay
et Ghâtel-Gensoir.
/o/^. — M. Breuillet, caissier. — Succnri^ales : à Aillant, Basson, Drienon,
Cerisiers, Cbarny, Dixmont, Saint-Fargeau, Saint-Julien-du-Sault; Villeneuve-sur-
Yonne, et La Ferlé-Loupière.
Sens, — M. Jolly, caissier. — Succursales : à Chérov, Pont-sur-Yonne, Sergines^
Yilleneuve-rArchevèque, Villeneuve-la-Guyard, Thongny, Saict-Valérien, Véron
et Yinneuf.
Tonnerre. ~ M. Lainé, caissier. — Succursales : à Ancy-le-Franc, Cruzy, Flogny,
Neuvy-Sautonr, Noyers, Ravières.
Saint-Florentin. — M. Guillot, caissier.
SOCIÉTÉS DE SECOURS MUTUELS
Société de seooufg mutueb des intiituteun et iottStutrioet du département.
M. Moreau, instituteur à Anxerré ; secrétaire, M. Gillct, instituteur à Auxerre ;
administi:ateurs, sept instituteurs nommés pour trois ans et choisis parmi les 35
délégués.
Société médioele de IToiiiie, scientifique et de prévoyance, comprenant les
médecins, pharmaciens et vétérinaires du département, fondée le 21 août 1844. —
MM. Dionis, président ; Populus et Thierry, vice-présidents ; Duché, secrétaire
général ; L. Roche et Souplet, secrétaires des séances ; Doussot, trésorier ; Dejust,
bibliothécaire ; N . . . ., archiviste.
Asfooiatîon médioale de l'Tonoe, Société de prévoyance et de secours mutuels
des médecins du département. — Aisociation générale des médecins de France. —
MM.Chavance, présid. ; Ponillot,Michalbki, vice-prés.; Vignes, secret. ;Ficatier, très.
Cette Société a été autorisée par décret impérial du 31 mars 48^.
Arrondissement d*Auxerre,
Aoxerre. — Société de secours mutuels et de prévoyance : MM. Massot, président;
Bernage, vice- résident ; £. Thomas, trésorier; Bernot, secrétaire ; Jeannm, secrét.-
a^joint.— Société de St-François-Xavier: MM. Quantin ^, président ; U. Richard,
trésorier ; Witier, secrétaire. — Société de secours mutuels pour les veuves et les
orphelins des fonctionnaires et employés de TYonne,' M. Guimont, président. —
Société privée des Ouvriers des Ateliers Musey, Dumeu, président. -* Les Pré*
voyants de TA venir, société civile de retraites, M. G. Berthier, président.
Accolay. — Société de secours mutuels, M. Momon, président.
Api)oi^y. — < Société de secours mutuels, M. Carré, président. -— Cultivateurs et
vignerons d'Appoigny, M. Sldenier Alphonse, président.
136
Beines. — Société de Saint-Vincent, M. Jeanniot J.-B..» président.
Chablis. — Société de Saint-Vincent, M. Depaqult, président.
Chichée. — Société privée] M. Quittot, président.
OoulaDge-la*Vineuse. — Société de secours mutuels, M. Houdé, président.
Héry. — Société de secours mutuels, M. Paulyé, président.
Lignorellfs. — Société de secours mutuels, N , président.
Ligny-le-Châtel. — Société de secours mutuels, M. Feuilley, président.
Mailly-Ie-Château. — Société de secours mutuels, M. Prudot, président.
Maligny. — - Société des vignerons, M. Fanchenx, président. — Société de Saint-
Ëloi et de Saint-Vincent, M. Roy, président.
Montigny-la-Resle. — Société de secours mutuels, M. Lamas, président.
Mont-St-Sulpice, Bouilly, Ghichy.— Société de secours mutuels, M. Mathieu, président.
Ormoy. — Société de secours mutuels, M. Sourdillat, président.
Pontigny. — Société d'aide mutuelle, agricole et viticoie, M. Lordereau, président.
— Société de secours mutuels, M. Henry Dubois, président.
Saint-Bris. — Société privée, ï>' Vannereau, président.
Saint- Florentin. — Société de secours mutuels (hommes), M. Herroelin, président.
— Société de secours mutuels (femmes). M"* Sauvegrain, présidente. — Société
privée, M. Moiset, président.
Saint-Sauveur. — Sapeurs-Pompiers, M. Préandot, président.
Seignelay. — Société de secours mutuels, M. Ghérest, président.
Toucy. — La Fraternelle, M. Giguet, président.
Trucy-sur- Yonne. — Société de Saint-Vincent, M. De Massol, président.
Val-de-Mercy. — La Fraternelle. M. Sempé, président.
YermentOD. — Société de secours mutuels, M. fiunean, président.
Villy. — Société de Saint- Vincent, M. Robinet, président.
Vincelles. — Société de Saint-Vincent, M. Périé, président.
Arrondissement d'Aval Ion»
Avallon. — Société d'assistance mutuelle, M. Béthery de la Brosse, président.
Ghâtel-Gensoir. — Société de secours mutuels, M. Champion, président.
Llsle-s-Serein. — Société de secours mutuels, M. Vallée, président.
Montillot. — Société de Saint-Vincent, M. Berthoux, président.
Vézelay. — Société de secours mutuels, M. Destutt de Blannay, président.
Arrondissement de loigny,
Joigny. — Société de secours mutuels, M. Berthe, président.
Aillant. — Société de secours mutuels, M. Roy, président.
Armeau. — Société de secours mutuels, M. Courtault, président.
Bassou et Bonnard — Société de secours mutuels, M. Bondoux. président.
Béon — Sociélé de secours mutuels, M. Vial, président.
Bléneau. — Société de secours mutuels, M. Franchis, président,
Brienon. — Société de secours mutuels, M. Grand, président. — La Prévoyante
(femmes), Mme Moreau, présidente.— Société des sapeurs-pompiers, M. Parigot,
président.
Bussy-en-Othe. — Société de secours mutuels, M. Loup, président.
Cézy. — Société de secours mutuels, M. Griache, président.
Cbarny. — Société des sapeurs-pompiers, M. Challe, président.
Ghassy. -^ Société de secours mutu«<ls, M. Gallet, président.
Miffennes. — Société des sapeurs -pompiers, M. Cloche, président.-— La Prévoyance
aes mécaniciens et chauffeurs du dépAt de Laroche, M. Foltre, président.
Prunoy. — Société de secours mutuels, M. Ladoué, président.
Rogny. — Société de la Prévoyance, M. d'Harcourl, président.
Rogn y. — Société de se-cours mutuels, M. Ronsseaa, président.
Rousson. — Société de seconrs mutuel-^, M. Labbe, président.
Saint-Cydroine. — Société de secours mutuels, M. Ternuel, président.
Saint- Fargeau. — Société de secours mutuels, M. Vacher, président.
Saint-Julien-du-Sault. — Société de seconrs mutuels M. Coste, président.
Villemer et Neuilly. — Société de secours mutuels, M. Hournon, président.
Villeneuve-sur- Yonne. — Société de secours mutuels, M. Fontaine, président. —
L'Union fraternelle des vignerons. M. Audry, président.
Villiers'Snr-Tholon. — Société de ser^tnrs mutuels^ M. Méry, président.
137
Arrondissement de Sent,
Sens. — Caisse d'union, M. Deligand, président. — Société de Saint-François-
Xavier, M. Duchemin, président.
Ohéroy. — Société de secours mutuels, M. Regnault, président.
Collemiers. — Société de secours mutuels, M. L. Colin, président.
Ëtigny. — Société de Saint-Vincent, M. Grosset, président.
Fontaine-la-Gaillarde. — Société de Saint- Vincent, M. de Fontaine^ président.
GroD. — Société de secours mutuels, M. Grégoire, président.
Michery. — Société des amis de l'ordre, M. Roblot, président.
Paron. — Société de secours mutuels, M. Godnair, président.
Pont-sur-Yonne. — Société de secours mutuels, M. Cournier, président.
Saint-Clément. — Société la Fraternelle, M. G. Pouteau, président. — Les Tra-
vailleurs, M. E. Martin, président.
Saint-Martin-du- Tertre. — Société de secours mutuels, M. Ga^é, président.
Soucy. — Société de secours mutuels, M. Cloué, président.
Tkorigny. — Société de Saint- Paul, M. Rayer, président.
Vallery. — Société de Saint-Thomas de Cantorbéry, M. Bénard, président.
Véron. — Société de Saint- Vincent, M. Moreau, président.
Villeblevin. — Société de secours mutuels, M. Brossard, président.
Villeneuve-la-Guyard. — Société de secours mutuels, M. Bordet, président.
Yilleneuve-r Archevêque. — Société de secours mutuels, M. Juste, président.
Voisines. — Société de secours mutuels, M. Lhoste, président.
Arrondissement de Tonnerre.
Tonnerre. — Société des sapeurs-pompiers, M. Jacob, président. — Société des
ouvriers réunis, M. Régnier, président. — Société des vignerons (f*), M. Batréau
président. — Société des vignerons (2«), M. Delinotte, président.
Arçenteuil. — Société des travailleurs, l'abbé Lallement, président.
Ëpineuil. — Société La Fraternelle, M. Tranchant, président.
Noyers. -- Société des ouvriers, M. Gautherin, président. — Société de secours
mutuels, M. Foin, président.
Poilly-s-Serein. — Société de secours mutuels, M. BoutroIIe, président.
Serrigny. — Société de secours mutuels, H. Falateuf, président.
Aasooiatlon des anciens élèves du Collège d'Auxerre. — Fondée en 1859, cette
association a pour but d'établir, entre les anciens élèves du collège d'Auxerre,. un
centre commun de relations amicales et d'assistance fraternelle et de coopérer en
même temps, dans la mesure des ressources de la Société, au maintien de la haute ré-
putation du vieux collège fondé par Jacques Amyot. Comité : MM. Duplan, pré-
sident, à Vilieneuve-Saint-Georges ; Aubron, trésorier, notaire à Paris. — Membres'-
MM. Binoche Félix, avocat à Paris ; Droin Ernest, juge-suppléant au tribunal de
commerce de la Seine ; D*" Boucheron, à Paris ; Picot, juge de paix, à Paris ;
Hillianx, avoué à Paris. — - Délégué général de l'Association à Auxerre : M. Munier,
ancien principal du Collège.
Asiooiation «niiOBle des anciens Élèves du Collège et du Lycée de Sens.
Fondée en 1843, reconnue comme établissement d'utilité publique, par décret
du 25 mai 1880.
Comité d'administration pour l'année 1887-1888:
Commissaires à Paris: MM. Léon Robert, ^, 47, rue des Mathurins, président ;
Urtat Jacob, 60, rue Riéhelieu, trésorier ; Ghéreau Louis, 103, rue Montmartre,
Mcrétaire ; Martin Charles, 20, rue de Verneuil ; Manteiet Eugène, 10, rue de Ba-
bjlone ; Molleveaux Ernest, 41, boulevard Henri IV ; Pelletier Charles, 4, boulev.
Salut-Audré; Chapelet Ernest ^, 1, rue du Louvre.
Commissaires correspondants : à Sens : MM. Landry, vice-président ; Délions
Alfred, Salleron Alfred jj^, D' René Moreau ; — à Joigoy : M. Chandenier Louis ; —
à Auxerre : M. Limosin ; — à Villeneuve-l'Archev. : MM. le D' Mathieu et Chardon ;
-- à Villeneuve-sur-Yonne : MM. le D"^ Esménard et Arsène Bondoux ; — à Bray-
sur-Seine : M. Penancier ^ ; — à Courtenay : MM. Bailly et Drouet.
Receveur à Sens: M. Alfred Julien.
1888 10
138
SOCIETES MUSICALES
ORPHÉONS.
Commones.
AUXERBE,
Brienon ,
Gbablis.
Coula nges-s-Yon ne,
Germigny,
Gurgy,
Montigny,
Auxerre,
Egriselles-Ie-Ëocagc,
Aillant,
Ancy-le-Franc,
Andryes,
Appoigny,
Arcy-8ur-Cure,
Argenteuii,
Arthonnay,
Auxerre,
Bléneau.
Les Bordes,
Brienon ,
Bussy-en-Othe,
La Celle-Saint-Cyr,
Cerisiers,
Chablis,
Champignelles,
Champlay,
Charbuy,
Charny,
Chassy.
Châteî-Censoir,
Chaumot-PifTonds,
Collemiers,
Coulanges-sur-Yonne,
Courgis.
Gourion,
Courson,
Gravant,
Dannemoine,
Dîges.
Dixmont,
Oomats,
Eglény,
Egriselles-le-Bocage,
Epineuil,
Étigny,
Fleury,
Gron,
Guerchy,
Guillon,
Cur^y,
Hcry,
Directeurs.
Georges Bertbier.
Fronticr.
Perreau.
N...
VaJIpe.
Ghérest.
Gommanes.
Neuilly.
Saint-Florentin,
Sens,
Tonnerre,
Vergigny,
Villeneuve-laGuyard, (]liarron.
Villeneuve-s-'Sonne, N . . .
Directeurs.
Buhour.
Marliac.
Bertaiiche.
Merle.
Vallel.
N
Hardoin.
HARMONIES.
Sens,
FANFARES.
Bilenn.
Amand.
Boisseau.
Desgranges.
Bazin.
Douillet.
Lorot.
Plessis.
Loup.
Senanges.
Mérot.
Fronlier.
Larrivée.
Franjou.
Rig.init.
Boucheron.
Gotté.
TN...
Gage.
Gach.
Galiet A.
Gagné.
Labbe.
Guichard.
Leseur.
Artnenaud.
Cajon.
Jarry.
Petit.
Michecoppin.
Breuillard.
Dagain.
N...
N...
Tourlier.
Gallot.
Guichard.
Judin.
Diiley.
Rousset.
N...
Lombard.
N^
Coquard.
Irancy,
Joigny,
La Chapelle-V. -Foret,
La Ferté-Loupière,
L''l8le-siir- Serein.
Ligny-le-Châtel,
Mailty-la-Ville,
Mailly-le-Chftteau,
Maligny,
IMichery,
Migé,
Migenncs,
MoDtacher,
Monlallery,
Montigny,
Montréal,
Mont-Saint-Sulpicc,
Noyers.
Orgy,
Passy,
Poilly,
Pont-sur- Yonne,
Quarré- les -Tombes.
Ravières,
Rogny,
Saint-Bris,
Saint-Cyr-Ies-Colons,
Saini-Fargeau,
^aint-Florentin,
Sl-Martin-du-Terlre,
Saint-Valcrien,
Seignelay,
Senan,
Les Sièges,
Sergincs^
Tanlay,
Tonnerre,
Toiicy,
Vassy-les A vallon.
Vaumort,
Vermenlon,
Véron,
Hardin.
Rousset.
Guillaume.
Odinoi.
N...
Besançon.
A. Rétif.
Madelin.
Brisedoux.
Boisante.
Laroche.
Tupi nier.
Petit.
0. Verain.
Cornu.
Remonte.
Fort.
Clerc.
Collas.
Duquel.
Langin.
N
de Villebichot.
N...
Leroux.
Lobbé .
Tizien.
Miégeville.
Givaudin.
Hiverl.
Hervier.
Marliac.
Lefort.
Delagneau.
Fil lot.
Tonnelier.
N...
P.in.
N....
N
Cotlé.
Florent.
Riotte.
Pcrson.
Grenet.
139
Vézelay, Grange.
Villeblevin, N...
Villeneuve-l'Archev., Pâtissier.
— Oeotaambres.
Vil leneoTe^-Yonne,
Vi ficelles,
V Inneuf,
Voutena j ,
Viault.
Montardier.
Ber tanche.
Sadon 01s.
Correspoudaut de TAnnuaire général de la musique, des Sociétés chorales et ins«
irtimeutales : Lucien Viollet, 4't ^^^ ^^ Paris, à Âuxerre.
Agents de la Société des auteurs hriques : Vigreux, à i
Ion ; Théveoot, à Joigny ; Lorin, à Sens *, Merle, à Tonni
Auxerre ; Odobé, à ATal-
Tonnerre.
'^
TROISIÈME PARTIE
STATISTIQUE, SCIENCES <5c ARTS
TROISIÈME PARTIE
STATISTIQUE, SCIENCES ET ARTS.
UNE PARTIE DE MAIN CHAUDE A SENS
AU XV® SIÈCLE.
On aimait fort autrefois à Sens, paraît-il.. le jeu de la
main chaude, alors appelé jeu de taquemain. C'est un
divertissement généralement considéré comme des plus
inoffensifs, et l'on ne soupçonnerait çuère qu'il en put
sortir le sac et la destruction d*une ville. Peu s*en fallut
pourtant que les Sénonais n'en fissent lexpérience. Com-
ment? Pourquoi?... Bien que les contradictions qu'on
rencontre dans les détails donnés par les anciens chroni-
queurs sénonais rendent la lâche un peu ardue, on va
essayer de le raconter.
Un soir du mois d'août de l'an de grâce 1473, un
groupe de braves artisans jouaient au taquemain près
de l'église Saint-Romain. Un tonnelier, du nom de
Croullant, était en position de patient, présentant une
vaste main ouverte à celui des joueurs qui oserait se
risquer, quand passe un apothicaire, Odor Bouquet. Tenté
par cette main qui semble appeler un coup de vigueur,
Bouquot s'avance, et, sans songer aux conséquences qui
s*en suivront s'il esipris, frappe à tour de bras. Croullant
saisit la main du trappeur et la retient. Réjouissance
générale : Tapothicaire va être obligé de prencire la pos-
ture qu'il impose si souvent à ses clients. Mais Bouquot
s'y refuse, jugeant que sa dignité ne lui permet pas de
s'abaisser à ce point. On insiste, on se récrie... vaine-
ment. L'apothicaire se dérobe et court se réfugier chez
son beau-frère Legout, Secrétaire du Roi. Les joueurs le
suivent en poussant des huées. Arrivés devant la maison
du Secrétaire, ils réclament Bouquot. Point de réponse.
On essaie d'ouvrir la porte : elle est fermée. On Tentoure;
on pénètre. Legout se présente et veut parlementer.
« Foin de discours I C'est la main de sire Bouquot qu il
nous faut I [1 s'est mêlé au jeu et il a été pris ; qu il
s'exécute ! Nous le voulons ! nous le voulons. »
Legout résiste et refuse de livrer son beau-frère. Il s'é-
chappe, court prévenir les Officiers du Roi, qui font
arrêter Croullant et deux ou trois autres des plus tapa-
geurs. Loin de se calmer, le groupe des joueurs, grossi
de curieux, s'exaspère. On se munit de crochets, de mar-
teaux, d'instruments de toute sorte, et Ion se rend à la
prison qu on force et d'où l'on arrache les prisonniers,
que Ton promène ensuite triomphalement dans toutes les
rues.
Qui devint perplexe en face de cette rébellion ? Ce fut
MM. les Officiers royaux. Que faire ? S'ils s'effacent, c'est
la justice qui fléchit. S'ils prescrivent de nouvelles
rigueurs, le tumulte ne se changera-t-il pas en émeute?
Après une longue délibération il est convenu qu'on com-
posera. Que les détenus rentrent dans la prison, sous peu
de jours ils seront mis en liberté, et l'affaire sera termi-
née. Mais, c'était là compter sans l'irritation de la foule
et sans le ressentiment de M. le Secrétaire. « Il n'y a plus
de prisonniers, répond-on, et il n'en sera point fait I » De
son côté, Legout, prétendant que les Officiers veulent le
jouer, recueille à la hâte des dépositions de gens à sa
main, et, dès le lendemain, porte directement la question
devant le Roi. Il ne se contente pas de se plaindre d'un
déni de justice ; il représente les magistrats sénonais
comme traîtres à la royauté.
Louis XI n'avait pas coutume de se montrer paterne
auand on lui signalait un ennemi. A quelques jours de là
eux Conseillers du Parlement arrivent nuitamment à
Sens et font enlever le Lieutenant-général, le Procureur
du Roi, le Prévôt de la ville, Croullant et douze des plus
notables bourgeois. Tous sont emmenés par bateau à
Charenton, et, de là, conduits à pied au château de Vin-
cennes. Leur procès est instruit. Quelques-uns soat exé-
5
cutés. Plusieurs, pendant la détention qui dure trois mois,
meurent de consomption. Le Lieutenant-général devient
fou. Les autres finissent par être relaxés.
Lorsque Legoul apprend l'élargissement de ces der-
niers, sa fureur tourne à la férocité. Ce n'est plus d'une
poignée de victimes qu'il se contentera : il faut que la
population sénonaise tout entière lui soit sacrifiée... Vite
il adresse au Roi un nouveau mémoire dans lequel il
expose que les gens de Sens ne tiennent aucun compte
des ordonnances concernant les tailles; qu'ils refusent de
communiquer les rôles aux élus afin de pouvoir, à Taise,
décharger les uns et surtaxer les autres. Plus encore! les
Sénonais sont des traîtres ; ils entretiennent des intelli-
gences secrètes avec le duc de BourgogneÀ qui ils veulent
se livrer.
A ces révélations, Louis XI devient impitoyable. Il
donne ordre à Pierre de Bourbon, son gendre, de ras-
sembler des forces et de marcher sur Sens pour saccager
la ville et la brûler. Pierre de Bourbon se met en marche.
Le mouvement s'exécute avec tant de secret que rien
d'abord n'en transpire à Sens. Par bonheur, pourtant,
Pierre de Vieil-Castel, maître d'hôtel de la Reine, qui
habite Sens, vient à en être intormé. Il avertit la popula-
tion du sort qui l'attend. Le premier moment de stupeur
passé, on se concerte pour conjurer l'orage. Les troupes
vont arriver à Villeneuve-le-Roi, on se portera solennel-
lement au-devant d'elles, et par toutes les démonstra-
tions touchantes qu'on pourra mettre en œuvre, on
essaiera de se les concilier. Dès le lendemain matin,
le Corps de la ville et les principaux bourgeois, revêtus
de robes de deuil, s'acheminent vers Villeneuve. Le cor-
tège rencontre les troupes à une lieue de Sens. Arrivé en
présence de Pierre de Bourbon, ceux qui le dirigeaient
remettent au prince les clefs de la ville, lui adressent des
supplications et l'assurent de la fidélité des Sénonais au
Roi. Pierre de Bourbon, en apparence impassible, se
borne à répondre qu'une fois à Sens, il verra quelle con-
duite il doit tenir, puis fait remettre ses soldats en
marôhe. A l'entrée de la ville, des scènes émouvantes se
multiplient. A la Porte Commune se présentent le Doyen,
le Chanoine en chape de soie, portant les reliques ordi-
6
naires. Les Chanoines offrent au Prince le grand pré-
sent (1). Autour d'eux est groupé un non)bre considérable
d'habitants à genoux, suppliant le chef de la troupe de ne
pas faire verser le sang. Des jeunes filles vêtues de blanc,
pieds nus, se prosternent sur son passage en poussant
des gémissements. Plusieurs d'entre elles montent sur la
Porte Commune par où passait la petite armée, et jettent
à pleines mains des fleurs sur les soldats.
On pénètre dans la ville. Pierre Bourbon se rend direc-
tement à la Cathédrale pour faire sa prière. Les malheu-
reux Sénonais, espérant que d'une inspiration d'en haut
sortira la clémence, commencent à prendre confiance.
Mais voilà 1... tout à coup la trompette sonne... Tous les
cœurs se serrent; point de doute que ce ne soit le signal
du pillage et du meurtre... C'est le signe, au contraire,
du salut, au moins de Pespérance. Une ordonnance est
publiée qui enjoint aux soldats, sous peine de mort, de ne
toucher ni aux biens ni aux personnes jusqu'à la fin de
Tenquête qui va être ouverte.
Pendant plusieurs jours Pierre de Bourbon se livre
assidûment à des investigations scrupuleuses. Il interroge
impartialement accusateurs et accusés.
Quand il s'est convaincu que les Sénonais ont été
odieusement noircis, le Prince se rend auprès du Roi et
s'efforce de Tapaiser. Il y réussit, et, à la date du 15 juin
de Tannée suivante (1474), Louis XI donna aux Sénonais
une déclaration d'abolition (de grâce) par laquelle « il
quitta, abolit et pardonna à tous ceux de ladite ville, en
général et particulier, tout ce en quoy ils pourroient
avoir offensé. » Le Roi exigea toutefois \ .600 livres de
composition pour lui et le remboursement des frais qu'a-
vaient occasionnés Taffaire ; ce qui faisait en tout la
somme de 3,200 livres tournois, qui fut perçue sur les
Sénonais dans le cours des quatre années suivantes.
Ce qui frappe, dans ces lettres d'abolition, c'est un
passage où il est dit que cette déclaration est accordée à la
sollicitation et en considération du sieur Legouty Secrétaire
(1) Le grand présent consistait en deux grands brocs de vin, de
neuf sous, un muid de cent sous, une douzaine de chapons, un
muid d'avoine et une douzaine de pains.
du Roi^ qui F avait supplié et faict supplier. Legout aurait-il
donc cousu la peau du renard sur celle du tigre après que
ses machinations auraient échoué^ et aurait-il cherché à
se réhabiliter aux yeux de ses concitoyens? Non seule-
ment toutes les apparences y sont, mais on peut presque
dire que sa ruse lui a réussi. D'abord on voit qu'il put
rester Secrétaire du Roi, puisque, quelque temps après la
délivrance des lettres de grâce, il signa, en cette qualité,
une lettre par laçiuelle Louis XI accordait aux Sénonais
un octroi sur le vin et les denrées passant dans leur ville.
D'autre part, en U76, le Chambrier, au nom de l'Eglise
de Sens, lui offrit le grand présent^ ni plus ni moins
qu'avait fait le Chapitre deux ans auparavant pour le
Prince de Bourbon.
Quant à Bouquet, sa trace n'apparaît nulle part depuis
les événements de 1473. On ne voit pas surtout qu'il ait
jamais pris part à une nouvelle partie de taquemain (\).
G. MOISëT.
(1) Inutile de remarquer que ces faits renversent complète-
ment la version suivant laquelle, avant même la fin de Tenquète
de Pierre Bourbon, Legout et Bouquot se seraient furtivement
enfuis à Jouancy, hameau de la paroisse de Soucy, où Legout se
serait donné la mort en s'ouvrant une veine du pied.
RFXHERCHES SUR L'ÉTAT SOCIAL
DES
HABITANTS DU COMTÉ D'AUXERRE
EN 1666.
IMPOTS, CULTURES^ BESTIAUX, POPULATION.
I.
Les Comté et Election d'Auxerre, réunis définitivement
à la Bourgogne en 1435, furent en conséquence soumis
au même régime d'impôts que cette province, bien qu'ils
eussent conservé leur tribunal de Téiection en matière
d'impôts créé par Charles V dès Tachât du comté en
1365. Ce corps recevait des élus çénéraux les chiffres
d'impôts mis sur les villes et villages du Comté, qui
étaient ensuite réparti^ par lui-même au prorata de la
population et de ses ressources. La part d'impôt du
comté, d'abord au vingt-deuxième de la masse imposée,
s*élève progressivement au dix-neuvième et même jus-
qu'au dixième ; sur des plaintes réitérées des habitants,
cette part fut abaissée au quinzième (1).
Comme on la vu dans un autre travail sur Thistoire
des impôts du comté d'Auxerre, de 1578 à 1585 (2), des
lettres royaux adressées aux élus du comté fixaient le
(1) V. dans A. GhaUe, Histoire de VAuxerroiSj t. II, p. 525 et
suiv., les détails sur l'organisation des impôts aux xvi^ et xvii*
siècles, et Bull, de la Soc. des Se. de 1874, Recherches sur l'his-
toire des impôts au comté d'Auxerre de IBIS à 1585.
(â) Bulletin de 1874, ut supra.
9
chiffre de ces irnpôts à répartir et à recouvrer sur les
paroisses. Ces officiers procédaient ensuite aux opéra-
tions nécessaires et des assesseurs, élus dans chaque
paroisse, faisaient en conséquence la répartition des
tailles sur les habitants.
Mais le recouvrement des impôts à la fin du xvi® siècle,
avait été rendu difficile par suite de la ruine du pays,
causée par le passage des troupes du roi et de la ligue,
par les pillages répétés faits dans les villages par les
garnisons, d'un certain nombre de forteresses déiendUes
par des capitaines des deux partis, qui se jetaient sans
fritié sur les lieux occupés par leurs adversaires et n'y
aissaient que des ruines. Des plaintes universelles en
réduction d'impôts étaient, de toutes parts, adressées
aux élus généraux de Bourgogne, qui, après le rétablis-
sement de la paix, en 1598, essayèrent d'y remédier par
une meilleure connaissance des ressources des popula-
tions qui permettrait de repartir plus également les im-
pôts. Des commissaires notables, délégués par les élus
généraux, se transportaient dans le comté d'Auxerre et
avaient pour mission de visiter chaque paroisse en détail,
feu par feu, en présence des autorités des lieux, s'en-
quéraient du chiifre des impôts, visitaient chaque mai-
son, en décrivaient l'aspect riche, pauvfe ou misérable,
dressaient le chiffre des feux, énuméraient dans les
villes le nombre des officiers royaux de justice et autres,
celui des marchands, des artisans, etc., et dans les
villages le nombre des gens riches, des gens aisés et des
pauvres, enfin le nombre des charrues. Ils entendaient
ensuite les plaintes des habitants qui ne manquaient pas
de le faire sur leur misère, les ruines de leurs maisons,
l'excès des tailles, etc., etc. Tout cela était ensuite con-
signé sur un procès-verbal qui devait servir aux délibé-
rations futures des élus généraux sur la matière.
Le premier document de ce genre que nous possédions
est de Tan 1597 (1). Guillaume Loppin, conseiller h la
chambre des comptes de Dijon, le procureur du roi et
(1) Procès-verbal des recherches des feux du comté d*Auxerre
dressé par Guillaume Loppin, conseiller à la Chambre des
comptes de Dijon, en 1597, etc. Archives de la Côte-d'Or, série C.
10
le greffier Joly sont délégués par les élus. Ils arrivent
de Dijon à Auxerre le 10 décembre et font connaître leur
mission à M. Martineau, président de Télection et du
comté d' Auxerre. Celui-ci leur déclare que la ville d'Au-
xerre est composée de douze paroisses d étendue très
inégale, qu'il énumère, et qui comprennent ensemble
2,400 feux, et que les impôts dans chaque paroisse sont
répartis par des assesseurs.
La visite en détail de la ville et des villages a lieu
ensuite et fait connaître leur état. C'est un tableau lamen-
table des ruines causées par les ravages des gens de
guerre et qu'il faudra un long temps de paix pour répa-
rer. Nous renverrons les curieux au' texte même de ce
document, publié par A. Challe dans son Histoire du
Calvinisme et de la Ligue, t. II, Preuves. Les commissaires
remplirent leur mission en conscience, et pendant vingt
jours, du 10 au 30 décembre, parcoururent les villes et
les villages, au nombre de 47, dressant leur enquête,
recevant les déclarations des magistrats qui répètent
partout la même plainte : pillages, incendies, ruines des
maisons par les armées, par les bandes des capitaines
des divers partis.
Le service des commissaires pendant le mois de dé-
cembre, dans des pays ravagés par la guerre, dut être
pénible et rempli de privations. On ne voit pas qu'ils
fussent reçus ni par les seigneurs, probablement aux
armées, ni par les pauvres curés. Les échevins ou les
procureurs de la paroisse répondent simplement à leur
enquête. Ces agissements témoignent de Ténergie des
délégués des élus de la province. — (Voir l'Etat des feux
à la suite du présent mémoire).
II.
Procès-verbal de visite des villes, bourgs, paroisses et com-
munautés du comté et élection d'Auœerre en 1666 (1).
Nous sommes loin, en 1666, des guerres civiles et reli-
gieuses, de la Fronde et des ruines que causaient les
(1) Arch. de la Gôte-d'Or, G.
11
armées par leur passage. Le règne du grand roi a rendu
la paix à la France et 1 ordre y règne partout. Admirable-
ment servi par des ministres comme Colbert et Louvois
et par un grand conseil où siégeaient d'Aligre, Talon,
Séguier, Boucherat et d autres honjmes éminents, Louis
XIV fondait sur des lois générales sa monarchie absolue
qui se résumait dans le roi. Mais, si en haut les grandes
lignes de Tordre nouveau se prononçaient majestueuse-
ment, le bien-être pénétrait lentement jusqu'en bas et
ne s*était pas produit partout d'une manière efficace.
Les ruines de presqu'un siècle entier n'étaient pas répa-
rées totalement et la misère existait dans beaucoup de
lieux. En Bourgogne, les élus généraux, continuant les
errements de leurs prédécesseurs, se faisaient toujours
rendre compte de l'état des contrées comprises dans leur
régime financier, afin d'apprécier la justesse des récla-
mations contre les impôts. C'est en parcourant les procès-
verbaux de leurs commissaires que l'on peut se faire une
idée exacte de l'état social de nos pays, si terriblement
éprouvés pendant les guerres civiles précédentes. Nous
entrerons de suite dans le détail du sujet au moyen des
extraits des procès-verbaux d'enquête des commissaires
des élus, que nous résumerons à la suite les uns des
autres.
Le 22 aoftt 1666, Girard Bouton, chevalier, comte de
Chamilly, élu de la noblesse aux Etats de Bourgogne, et
Prosper Banvyn, maître ordinaire en la Chambre des
comptes de la province et député des Elus, furent char-
gés par ceux-ci de « procéder à la visite et recognois-
sance de lestât des villes, bourgs, paroisses et commu-
nautés du comté et élection d'Auxerre. » C'était la consé-
quence d'un décret des États des mois de mai et juin
1665, rendu à la sollicitation des maire et échevins de
la ville d'Auxerre. Les frais de la visite devaient être
payés par la province.
Banvyn avait précédé Girard Bouton de quelques jours
à Auxerre, lorsque ce dernier, parti de Dijon le 15 sep-
tembre avec son greffier Pierre Borne, arriva dans cette
ville le 17, oii ils descendirent à l'hôtel renommé de la
Grande-Madelaine. Le lendemain 18, les commissaires,
qui sont munis de pleins pouvoirs, informent les officiers
<2
de réiection Venus à Thôtel, ainsi que les maire et éche-
vins et le procureur du lait commun, qu'ils se transporte-
ront dans leur chambre pour le fait de leur office, ce qui
eut lieu aussitôt. Alors, en gens pratiques qui ne se
payent pas d'à peu près, ils demandèrent aux officiers
de l'élection les procès-verbaux de visites, sur lesquels
ils règlent annuellement les feux des paroisses de l'élec-
tion, ceux de leurs chevauchées depuis dix ans, les con-
trôles des rôles des impositions des villes, bourgs, etc.»
depuis dix ans, pour sur tous être procédé à la visite
du comté.
Le président de l'élection, Jacques Martineau, fort
embarrassé, répondit « qu'ils n'avoient aucuns procès-
verbaux de visites sur lesquels les impositions estoienl
par eux départies ; qu'ils sçavoient ce que chaque com-
munauté en devoit porter ; quant aux procès-verbaux de
chevauchées, qu'il donneroit ordre pour les faire re-
mettre à notre greffe s'il y en avoit : et de même des
contrôles des rolles, mais seulement depuis 1663. »
Les commissaires, de retour en leur nôtel, mandent le
1)rocureur du fait commun, qui s'empresse d'accourir, et
e chargent d'avertir les magistrats de la ville de se
rendre auprès d'eux pour y recevoir les ordres sur ce
nécessaires pour parvenir à "la visite projetée. En consé-
quence, le maire de la ville, président au présidial,
M. Billard, qui était un homme considérable, transporté
de zèle pour le bien public, accompagné de Joseph
Lemuet, gouverneur du fait commun, répondent à l'invi-
tation des commissaires. Ceux-ci leur font part de leurs
intentions et chargent le procureur de faire publier, le
lendemain dimanche 19, aux prônes des paroisses, « à
ce que les fabriciens et habitants eussent à s'assembler
au son de la cloche pour délibérer entre eux les remon-
trances qu'ils auroient à nous faire, par escrit, adverlir
les collecteurs de se tenir prêts pour nous accompagner
en nostre visite es maisons desclits habilans, de pot en
pot (1), ainsi qu'il est acoustumé,le lundy 20® du courant,
à une heure après midy. »
(1) Vieille locution tirée du latin postiSf porte : c'est-à-dire de
porte en porte.
13
Les commissaires . commencent le lundi par une
. description de la ville, suivie de lenuraération des insti-
tutions religieuses et judiciaires qui y existent, avec le
chiffre de leur personnel.
« La ville dAuxerre est située sur une petite colline
entourée de vignes de toutes parts, y ayant peu de terres
labourables. La rivière d'Yonne passe au bas de la ville
depuis la paroisse Sainct-Père jusques au pied des mu-
railles de l'abbaye de Saint-Germain. Il y a un évesché,
les église cathédrale et chapitre soubs le tiltre de Sainct-
Esiienne, composée de 63 ctianoines ; huit paroisses dans
l'enclos de ladite ville et cjuatre aux faubourgs ; de trois
abbayes, Tune de bénédictins, sous le tiltre de Saint-
Germain, l'autre de Saint-Pierre, chanoines réguliers de
Saint-Augustin, et la troisième de Saint-Marien, ordre de
Prémontré ; deux prieurés claustraux de SaintrEusèbe et
de Saint-Amatre servant de paroisses ; d'une église collé-
giale de Nostre-Dame de la Cité ; d'une commanderie de
l'ordre de Malte, sous le tiltre du Saulce, et d'un petit
hospital ; d'un collège possédé par les R. P. Jésuites ;
des couvents des Cordeliers, Jacobins, Capucins et Au-
gustins déchaussés ; de deux abbayes de nlles, l'une de
Bénédictines, et de Nostre-Dame-des-Isles, dictes Bernar-
dines ; de deux monastères de tilles UrsuUes et de la
Visitation de Sainte-Marie ; d'un bailliage présidial com-
posé de 27 officiers ; d'une élection, composée de 1 6
officiers; d'une prévosté de 8 officiers ; d'un grenier à
sel composé de 7 officiers ; d'un maistre particulier des
eaux-et-torêts , de trois officiers, et des juges-consuls
composés de 4 officiers. »
Les commissaires, accompagnés du maire, des éche-
vins et du procureur du fait commun, se transportent
ensuite dans chacune des douze paroisses de la ville, y
entrent dans l'église et font sonner la cloche pour assem-
bler les habitants, puis ils invitent les collecteurs à les
conduire dans toutes les maisons de leur paroisse pour
les visiter et entendre les plaintes des habitants. Les col-
lecteurs leur font passer en revue les habitants de toutes
les professions, à l'exception du clergé et de la noblesse :
officiers de justice, avocats, procureurs, médecins, mar-
chands, voituriers par eau, artisans, vignerons, hôteliers,
4
/
cabareliers, les pauvres en ^rand nombre et les men-
diante, tout y passe. L'opération pour la ville d*Auxerre.
dura du 20 au 28 septemore, sans discontinuer.
Ils se font représenter auparavant les rôles des diverses
espèces d'impôts, savoir : ceux de la subsistance et
exemption, et du don gratuit extraordinaire et de l'octroi.
Ils en relèvent les chiffres les plus hauts, les moyens et
les plus bas des diverses cotes.
En même temps, et c'est là ce qui est le plus instructif
pour nous, ils constatent les diverses catégories d'habi-
tants dont se compose chaque paroisse, en comptent
minutieusement le nombre, puis signalent l'état matériel
des maisons, le degré d'aisance ou de pauvreté de leurs
habitante.
Nous ne relèverons que ce qui a trait aux sujets de
l'alinéa précédent, et nous laisserons de côté les ar-
ticles des cotes d'impôts qui n'ont plus guère d'intérêt
aujourd'hui, et n'en donnerons que les résumés géné-
raux (1).
Impôts royaux. — Voici les noms et l'objet des impôts
royaux mis sur les paroisses du comté et établis d'une
manière variable, les uns sur une paroisse, les autres
sur unç auîre.
La taille royale, assise pour la première fois en 1444,
par Charles VII, pour la solde des troupes. Cet impôt est
général.
Le taillon, établi en 1549 par Henri II, pour le ser-
vice des étapes des troupes et la dispense de la nourri-
ture des gens de guerre.
Le don gratuit accordé chaque année par les Etats de
Bourgogne au trésor royal.
(1) Jusqu*ici les collecteurs, dans chaque paroisse, étaient
chargés, à Auxerre comme dans les villages, du recouvrement
des impôts, mais sur le rapport des commissaires des États, fait
à la suite de sa précédente visite, Golbert fit rendre un arrêt du
Conseil le 31 mars 1667, portant qu'à l'avenir l'assiette des im-
pôts serait faite à l'hôtel-de-ville par vingt prudhommes choisis
par les habitants des paroisses, et en présence du maire et des
échevins. Le même arrêt ordonna qu'au lieu de 35 collecteurs
nommés dans les paroisses pour la levée des tailles, elle serait
adjugée au rabais, sinon faite par 4 collecteurs. (Chardon, Hist
d' Auxerre, t. II, p. 265).
45
La taille de Féquivalent, créée en 1583 ps^^r Henri III,
pour remplacer les droits d'aides qui se percevaient
auparavant sur la vente des menues denrées, et dont le
montant fut fixé de manière à ce qu'il fût l'équivalent du
produit de ces droits. Elle servait à payer les gages des
officiers du bailliage et de l'élection .
L'impôt de la subsistance et de l'exemption du loge-
ment des gens de guerre.
Il y avait encore Toctroi ordinaire, qui se percevait
dans l'origine dans les villes et tirait son nom de l'acte
royal octroyant la permission de le lever. Un édit du
mois de décembre i 652 réserva au roi la moitié du pro-
duit des octrois.
Enfin on comptait encore au nombre des impôts
Toclroi extraordinaire qui était exceptionnel et de la
même nature gue le précédent.
Paroisse Saint-Père. — « Nous avons visité les habi-
tans de ladite paroisse, de pot en pot : recognu y avoir
5 familles d'advocats et de vefves d'advocats, 8 procu-
reurs au présidial, 2 notaires, 16 bourgeois, 13 sergens,
4 officiers de la maréchaussée, 6 tant chirurgiens que
vefves de chirurgiens, 3 apothicaires et confiseurs, 16
marchans vendans de toutes marchandises, 3 merciers,
18 boulangers et savoniers, 94 vignerons dont il y en a
20 qui cultivent leurs héritages, 20 autres cultivant des
héritages à rente, et 1 5 pauvres vignerons manouvriers
charges de famille, sans meubles et couchant sur la
paille, où nous aurions reconnu une grande pauvreté, et
néanmoins imposés à 15 livres et 12 livres par an.
« Nous avons en outre trouvé en ladite paroisse 5
pauvres drapiers, 6 hostes et cabaretiers, dont il y en a
2 bons, 2 autres médiocres et 2 vendant vin seulement.
— Plus avons recognu y avoir 94 artisans, desquels il
n'y a que 4 commodes, 14 médiocrement accommodés et
le reste pauvres vivant à la journée. — Plus y avons
trouvé 13 voituriers par terre qui cultivent avec deux
chevaux quelques terres au tiers, 56 bouchers (1), y en
(1) Ce nombre paraît énorme pour la profession ; il ne faut pas
s'en étonner ; sur les 56 bouchers, il faut défalquer au moins
40 garçons « vivant à la journée » et servant les maîtres bouchers.
Hemarquons qu'autrefois la corporation des bouchers demeu-
16
ayant 9 d'assez commodes, 6 médiocres et le reste pau-
vres gens vivant à la journée et sans meubles qui méri-
tent d'en parler. — Plus 50 manœuvres et 50 pauvres
mendiants.
« Les maisons de ladite paroisse sont presque toutes
de bois, à la réserve de quelques-unes qui sont basties
de pierres et de briques ; toutes couvertes en tuiles; y
ayant trouvé 38 maisons ruynées et 5 inhabitées. »
Paroisse Saint-Pèlerin. — « Il y a dans ladite paroisse
153 habitans ; 4 marchands, 1 bon, 2 njédiocres, 1 mal
accommodé ; 8 tanneurs, dont 2 sont commodes ; 2
hostes et 4 cabaretiers ; 2 bourgeois, 1 chirurgien et le
reste artisans, vignerons ; 4 femmes veuves, manouvriers
et 6 pauvres. »
Paroisse Saint- Pierre-en- Château. — « Nous avons
visité toutes les maisons de ladicte paroisse, de pot en
Eot, et nous avons trouvé qu'elle est composée de 50
abitans, sçavoir : 1 conseiller au présidial, 2 marchands,
4 bourgeois, 1 apothicaire, 2 sergens, et le reste de gens
de métier entre lesquels il y a 6 pauvres, 2 exemptés et
17 habitans dont les cotes sont réglées ou abonnées. »
Paroisse Saint-Regnobert. — « Le rôle de la subsis-
tance et exemption de 1663 ayant esté examiné, nous
Tavons trouvé si défectueux que nous n'avons pu en
tirer un pour certain, pour savoir à quelle somme chacun
desdits habitans estoit imposé ; les collecteurs n'ayant
tenu aucune règle pour les imposer, ainsy que nous
avons recognu par la conférence des rôles des années
suivantes : ayant imposé excessivement trois habitans,
l'un à 146 livres, Tautre à 119 livres et le troisième à
52 livres.
« Et ayant visité toutes les maisons, nous avons
recognu y avoir 104 habitans imposables, sçavoir : 2
conseillers au présidial ; 2 autres officiers ; 4 avocats ;
1 2 procureurs ; 2 notaires ; 1 2 marchands ; 3 orphèvres ;
rait tout entière dans la ru.e de la Boucherie depuis les temps
romains, en vertu des lois de police sanitaire de ce peuple, qui
rejetaient hors de l'enceinte des villes les métiers insalubres par
leurs accessoires. La rue de la Boucherie était au-dessous des
murailles de la Cité dont on voit encore des vestiges dans Tinté-
rieur des maisons.
17
5 sergens ; 7 bourgeois ; 1 hoste ; 20 artisans ; 1 apothi-
caire ; 2 vienerons ; 2 femmes vefves ; 12 manœuvres ;
y ayant en ladite paroisse 2 cotisés d'office, 7 exempts,
savoir : 3 officiers de l'élection, la veuve d'un secrétaire
du Tojy les sieurs Boucher, escuyers, le sieur Balthazard,
soy-disant officier de Mme la douairière d'Orléans. »
Paroisse Saint-Loup. — « Ladite paroisse est composée
de 2 conseillers au présidial, 2 avocats, 1 procureur, et
le reste des habitans sont njariniers, compagnons de
rivière, artisans, vignerons, quelques cabaretiers, des
filles jouissant de leurs droits et 55 femmes vefves de
toutes conditions. En laquelle paroisse il s'est trouvé 3
cottisés d'office, 90 réglés ou laboureurs et 40 maisons
ruinées et inhabitées. »
Paroisse Notre-Dame-la-d'Hors, — « Il y a en ladite
paroisse 355 habitans. Et ayant visité les maisons de pot
en pot, nous y avons trouvé 10 officiers du présidial et de
laprévosté, 6 autres officiers, 9 avocats, 10 procureurs,
1 médecin et 1 chirurgien, 5 marchands, 15 bourgeois
dont il y a 5 de bons, 80 artisans, 9 hostes et paticiers,
78 vignerons et manœuvres, 9 sergens, 2 notaires, 19
femmes veuves d'officiers, 22 femmes veuves d'artisans,
et 22 pauvres ; ayant trouvé dans ladite paroisse 1 2
cottisés d'office, 213 abonnés et réglés et 6 exempts. »
Paroisse SaintrEusèbe. — « Nous avons reconnu y
avoir en ladite paroisse 468 cottisés, le plus haut a 104
livres. Ladite paroisse est composée de 12 principaux
cottisés d'office, 6 conseillers au présidial, 11 officiers du
grenier à sel, greffiers des juridictions et autres officiers
et veuves d'olficiers, 15 avocats, 16 procureurs, veuves
de procureurs, 6 notaires, 2 bourgeois, 37 marchands
merciers ; de 20 tant médecins, apothicaires, chirur-
giens, droguistes que confiseurs; 3 orfèvres, 18 tant
hostes, cabaretiers, pâtissiers, charcutiers que rôtisseurs
dits bisetiers ; 106 habitans de toutes sortes de mestiers,
88 vignerons, 7 filles jouissant de leurs droits, 36 habi-
tans que paroissiens pauvres. »
Paroisse Saint-Mamert. — « Il y a dans ladite paroisse
255 habitans, dont 3 conseillers au présidial, 4 avocats,;
5 procureurs, 8 sergens, 26 artisans, 38 vignerons, 1
marchand, 2 bourgeois, 9 manœuvres, 1 hoste, 4 femmes
1888 II
48
veuves commodes, 4 médecins, 2i pauvres habilans, 3
cottisés d'office, 37 dont les cotes sont réglées en abonne-
ment, 9 exempts y compris le curé. »
Paroisse Saint'Martin'les-Saint'Julien, l'un des fau*
bourgs d'Auxerre. — « Suivant le rôle de 1666, il y a
49 habitans composés de 4 musniers qui labourent 10
journaux chacun, de 2 autres laboureurs, 10 vignerons
qui sont passablement commodes, de 8 vignerons néces-
siteux, 1 maître masson entrepreneur, a un autre qui
cultive les terres de Mme de Saint-Julien, abbesse et
dame dudict faubourg, 1 jardinier, 16 manouvriers et
3 veuves ; lesquels ayant visité nous avons trouvé 6
habitans logés en leurs maisons, les bons vignerons
ayant quelque peu d'héritages à eux, assez mal meublés ;
y ayant environ 100 vaches, dont le tiers appartiennent
aux habitans et les deux autres tiers qu'ifs tiennent à
chetel des habitans d'Auxerre ; les maisons pour la
plupart couvertes en paille, en ayant trouvé 5 de rumées. »
Paroisse Saint- Amatre, — « Avons trouvé dans ledit
faubourg, 60 habitans : 2 ou 3 particuliers, commodé-
ment meublés, 3 vignerons, charretiers, manouvriers ;
y ayant audit faubourg 30 maisons de ruinées tant par
un incendie qui y arriva il y a environ quinze ans,
que par les gens de guerre. »
Faubourg Saint-Gervais . — « Ce faubourg est composé
de quelques maisons estant au bout du pont d'Auxerre,
des hameaux de Jonches, Marteau et La Borde ; toute
ladite paroisse composée de 45 habitans ; ayant visité les
maisons de pot en pot, en ce qui est des habitans proche
le pont, nous avons trouvé une femme veuve qui tient
hôtellerie commodément logée et meublée, 1 vigneron
assez commode et 3 mariniers, et comme les hameaux
de Jonches, du Marteau et de La Borde sont esloignés
dudit fauboui^ d'une lieue et d'une lieue et demie, nous
avons remis à les visiter lorsque nous procéderons à la
visite de Villeneuve-Saint-Salle. »
Paroisse du faubourg Saint-Martin-les-Saint-Marien. —
« Nous V avons trouvé 14 habitans, 3 charrues de che-
vaux, 3 moulins appartenant au chapitre Saint-Etienne,
aux religieux de Notre-Dame-la-d'Hors et à du Bois,
3 femmes veuves et 2 vignerons. »
19
Les commissaires terminent leurs visites en constatant,
d'après les rôles, que la ville et les faubourgs d'Auxerre
comptaient : en 1663, 2,385 habitants ; en 1664, 2,184 ;
en 1665, 2,172 ; en 1666, 2,331.
Après ces longues opérations, où il n*est pas parlé des
plaintes des habitants, ce qui paraît singulier, les com-
missaires, qui avaient reçu dans un certain nombre de
paroisses des cahiers de réclamations et « de plaintes de
la plus grande partie desdits habitants », les résument
énergiquement à la fin de leur procès- verbal . Elles sont
topiques et portent sur les abus dans le mode d'imposer
la taille, sur les manœuvres des collecteurs qui se déchar-
gent de toute taille ou à peu près ; sur la faveur des offi-
ciers de Télection pour l'abaissement du taux de la taille
des « plus puissants », ce qui amène les individus de
condition médiocre à se faire taxer par les élus, qui les
chargent outre mesure. Les commissaires constatent
aussi que les gouverneurs et échevins ne sont imposés
qu'à 20 sols par rôle, etc. Mais nous laisserons la parole
aux commissaires qui font un tableau sévère des abus
qui leur sont signalés.
« Procédant à la visite des susdictes paroisses de la
dicte ville d'Auxerre, nous avons reçu les plaintes de la
plus grande partie des dicts habitans :
« Premièrement. — Que les cottes d'office, qui n'ont
esté introduites par les ordonnances que pour faire
payer la taille à ceux ou qui se veullent exempter d'en
payer ou qui n'en payent pas suivant leurs facultés, sont
a charge aux habitans de ladicte ville, en ce que la plus
part des cottisés d'office le désirent pour s'exempter de
suporter ce qu'ils pourroient légitimement porter, de
sorte que l'on ne se sert des cottes a office que pour gratti-
fier les puissans au préjudice des médiocres habitans qui
suportent les impositions (1).
« Deuxièmement. — Qu'il se commet de grands abus
(1) Les cotes d'office étaient imposées par les Elus qui fixaient
le chiffre de la taille une fois pour toutes, de manière à ce que
les particuliers ainsi imposés n'étaient pas exposés à voir aug-
menter leurs impositions. Mais on voit les abus que ce mode de
procéder devait amener par la faveur des Elus « à gratifier les
puissans. »
20
dans la confection des rolles en ce que les collecteurs se
déchargent de loutles tailles ne siraposant qu'à six
deniers chacun en chacun roUe, soulageant leurs amis et
parens à la foulle du pauvre peuple qui gémit sous la
pesanteur des impositions qui leur sont données par les
collecteurs.
« Ce qui a donné lieu aux plus puissans des paroisses,
qui ne sont point cottisés d'office, de se pourvoir aux
officiers de l'eslection pour faire régler leurs cottes, mais
il se commet de sy grands abus en ces abonnemens de
tailles des puissans, que le reste est entièrement accablé,
les uns se faisant abonner et régler par le crédict et recom-
mandation qu'ils trouvent auprès des élus particuliers de
ladicte élection, les autres divertissant la plus grande
partie de leurs meilleurs meubles, contractant des debtes
factices pour se faire pauvres en apparence, après quoy
estant réglés sur un pied certain, ils font signiffier le
règlement annuellement à tous les collecteurs lesquels
n'osent excedder leurs cottes, ce qui se continue d'année
à autre, y ayant dans la paroisse des particuliers dont les
tailles sont abonnées il y a vingt ans et lesquels ont faict
de grands profflts soit en la marchandise, soit en- la
pratique ou en autre profession.
€ Lequel désordre en a attiré un autre en ce que les mé-
diocres estant excessivement imposés par les collecteurs,
ont été obligés de se faire régler par les élus particuliers,
mesme jusqu'à des vigneroîis, artisans et manœuvres,
lesquels estans réglés fort hault, ils sont par là imposés
avec exceds, ce qu'estant dans la pluspart des paroisses,
les collecteurs se trouvoient obligés ou dejetler toute la
taille sur les pauvres ou d'imposer deux ou trois parti-
culiers pour en estre le rejet faict à l'imposition suivante :
en effet dans tous les rolles qui nous ont esté représentés
et dont nous avons fait mention en chacune des dictes
paroisses, il n'y a pas un roUe où n'ayons trouvé des
rejects pour des sommes considérables et gui augmentent
annuellement les impositions d'un cinquième, par con-
séquent des non-valleurs au moins de 18 mois. C'est
Î)Ourquoy, pour les éviter, lesdicts habitants nous ont
aict cognoitre que depuis deux ans en ça les collecteurs
avoient esté obligés de faire en chacune imposition un
21
régallement, c'est-à-dire qu'après avoir tiré sur le pied
de rimposition ce que chacun cotlisé d'office en doibt
porter par son jugeaient, ils coltisent le reste des contri-
buables des paroisses qui se sont abonnés, à ce qu'ils
croyent en leur conscience, après quoy ils régallent ce
qui reste à imposer sur les habitans des paroisses à ce
que chacun en supporte suivant la sentence par eux
obtenue desdicts Elus, nous ayant aparu par tous les
rolles et par la visitte que nous avons faicte dans les mai-
sons de tous lesdicts habitants, qu'en effet la plus grande
partie des cottisés d'office sont très soulages; que les
plus puissans qui sont abonnés sont imposés très médio-
crement, que les bourgeois, vignerons, artisans qui ont
esté forcés de se faire régler, sont imposés excessivement,
et que les pauvres qui couchent sur la paille en payent
beaucoup au-delà de ce qu'ils peuvent porter.
« Plus nous avons recognu par tous les rolles que les
gouverneurs et eschevins de ladicte ville ne sont imposés
qu'à 20 sols par rolle ; que les procureurs et scindics des
paroisses, conseillers, avocats, sonneurs, officiers de la
ville, comme tambours, horlogeurs, libraires et impri-
meurs, ne sont point imposés ou sy peu que cela ne
mérite pas en faire mention.
« Nous avons aussy recognu que le nombre des collec-
teurs de touttes les paroisses dudict Auxerre reviennent
à 40 personnes, la pluspart desquels n'estant pas pavés
de leurs rolles par les insolvables, il y a toujours en cha-
cune paroisse deux collecteurs de ruynés.
« Nous ont ajoutés les dicls habitans desclaré que les
asseieurs et collecteurs des paroisses, pour n'estre pas
imposés Tannée suivante selon leurs facultés, ils laissent
ordinairement la subsistance et exemption de gens de
guerre à imposer Tannée suivante, afin que les collec-
teurs de ladicte année suivante qui apréhendent d'y estre
imposés excessivement ou (jui espèrent d'y estre gratiffiés,
y reçoivent un pareil traitement qu'ils font dans leur
rolle de Tannée courante aux collecteurs anciens; en
effet, nous avons recognu qu'il n'y a que la paroisse de
Saint-Loup qui aye satisfaict à faire les rolles de Tannée
entière, touttes les autres estant en reste du quartier
dyver et de l'exemption, d'autres de deux impositions;
22
ce qui ftiict des non valleurs et retardemenl de paiements
à la recepte sy considérables, que le tiers des tailles de
Tannée 1665 est encore deub à la recepte, comme aussy
tous les cottisés d'office n'ont payé aucune chose à
M. Prix Deschamps, receveur, depuis Tannée 1664 qu il
est entré en exercice, quoy qu'ils soient les plus riches
de la ville et les moins, pour la pluspart, imposés;
auxquels désordres il importe de remédier. »
m.
Visite des paroisses de la campagne.
Seignelay. — Le 29 septembre 1666, les commissaires
sont à Seignelay. Ils mandent Jacques Poursin, bailli de
la ville, et l'invitent à leur représenter les rôles des
années 1664 à 1666, ce qu'il fait. Ils constatent, d'après
le rôle de 1665, qu'il y a 197 habitants ou feux d'im-
posés. Après Texamen des différents rôles, maître Fran-
çois GoufTier, procureur de la communauté et fabricien
de l'église, fait aux commissaires le récit de ce que
Colbert, seigneur de Seignelay (1) a fait pour ce pays, les
établissements qu'il y a créés, etc.
Les commissaires font leur visite.
« Et ayant visité lesdites maisons, de pot en pot, nous
avons recognu y avoir audit lieu 25 charrues, 5 desquelles
appartenant au seigneur, 8 laboureurs qui labourent
leurs héritages d'une charrue, 22 laboureurs métayers
qui s'accouplent, n'ayant chacun qu'une cavalle, 93 bons
vignerons qui cultivent leurs héritages, 36 médiocres
vignerons qui ont quelque peu d'héritages à eux, 10
autres vignerons manœuvres vivant du jour à la journée,
16 manœuvres, 5 h estes et cabaretiers, 2 chirurgiens,
35 artisans entre lesquels il y en a 21 gui nous ont paru
pauvres, 4 marchands blatiers, les officiers de la baronnie
de Seignelay, 18 femmes vefves, la moitié pauvres, en ce
non compris ceux qui travaillent à la manufacture des
laynes et soyes ; plusieurs femmes vefves nous ayant dit
(i) Voyez au g IV Tarticle intitulé « Bienfaits de Colbert à Sei
gnelay ».
23
que M. Colbert, pour les obliger à apprendre à filer et
carder la layne, leur avoit fourny de quoy subsister pen-
dant un temps considérable; ayant reconnu y avoir audit
Seignelay trois grands corps de logis baslis à neuf, d'une
dépense considérable, à ses frais, pour y loger les façon-
niers, filleurs, cardeurs et autres, sous la conduite de
trois maistres.
« Les terres, audit lieu de Seignelay, sont sablon-
neuses, faciles à labourer, portant du iroment, méteil,
seigle, orge et avoyne, et y a beaucoup de vignes qui sont
d'assez bon rapport ; le tiers des maisons couvertes de
paille, le reste de tuiles. »
Souilly et FouchèreSj hameaux dépendant de la paroisse
de Venouse, élection de Saint-Florentin, appartenant à
M. labbé de Pontigny.,. « Avons reconnu au hameau de
Souilly jr avoir 4 charrues et à Fouchères 2, tous rentiers
des habitants d'Auxerre et lieux voisins; pauvres, cou-
chant sur la paille; beaucoup de maisons ruisnées.
Terres à seigle et de peu de rapport ; tiennent tous leur
bestail à chetel, n y ayant aucuns meubles dans les mai-
sons; y ayant quelques vignes audit lieu, de peu de
valeur. »
Paroisse de Montigny^k-Roi, composée du village de
Montigny, des hameaux de Merry et de la Resle et de trois
maisons du village des Bordes, le surplus dépendant de
la paroisse de Rouvray, élection de Tonnerre. Il y a
H3 habitants. « Les villages de Montigny et de Merry, du
domaine du Roy, appartiennent à Mgr le Prince, et les
hameaux de La Resle et partie des Bordes à Claude de
Morant, écuyer.
« Nous avons visité tous lesquels de pot en pot et avoss
reconnu y avoir 12 charrues, 5 desquels labourent les
terres à eux appartenant et sont passablement meublés,
leur bestail leur appartient; les autres sont grangers (4)
(1) Les Grangiers étaient das laboureurs qui cultivaient des
terres « à des particuliers d'Auxerre. » C'étaient des espèces de
fermiers.
On verra plusieurs fois, dans le cours de ce travail, se repro-
duire ce fait. Ce n'est pas ici le cas de traiter la question d'ori-
gine de la propriété d'une grande partie du territoire de certains
villages aux mains d'étrangers au pays et de bourgeois de villes,
ou de bourgs du comté ; cela nous entraînerait trop loin.
Les grangiers tiraient leur nom de celui des grangiarii^ moines
24
de particuliers d'Auxerre ; possèdent tous néanmois quel-
ques terres et vignes; 17 vignerons, entre lesquels nous
en avons trouvé 2 de commodes, le reste tenant quelques
héritages à rente, qu'ils cultivent; y avons trouvé quel-
ques artisans et 8 ou 10 femmes vendes, le reste manœu-
vres ou pauvres gens couchant sur la paille. Ont environ
100 ou 120 vaches, dont le tiers appartient aux habitans;
la communauté doit 1,600 livres en principal; les mai-
sons sont couvertes de paille, le tiers appartient aux
habitans et les deux autres tiers aux habitans d'Auxerre.
Il y a trois exempts au rôle : Claude Lenferna, escuyer,
Claude de Morant, seigneur de La Resie, aussy escuyer,
et la demoiselle des Borde, vefve. »
ViHeneuve-- Saint' Salve. — « Il y a dans la paroisse
27 habitants; les ayant visité de pot en pot, nous n'y
avons trouvé aucuns meubles, la plupart couchant sor la
paille ; y ayant 6 charrues et demie, un mestayer ayant
Je bétail à soy, le reste le tenant à commande. La com-
munauté ne devant aucune chose, n'ayant point de com-
munaux ny usages, les terres à seiffle, la dyme de blé et
de vin se paye de 18 gerbes et muids de vin.
Chemilly, — « Dudit Villeneuve, nous sommes allés
coucher à Seignelay, et le lendemain, 3 octobre, nous
sommes allés en la paroisse de Chemilly. Edme Bouquin,
procureur fiscal nous a dit que le chapitre d'Auxerre est
seigneur haut justicier dudit Chemilly et du fief appelé
la Villotte, possédé par Georges de La Villolte. Les terres
dudit finage sont sabloneuses, faciles à labourer, la
dîme et cens de 16 l'un, tant en bled qu'en vin est
admodié en bled 220 bichets et 18 muids de vin. La com-
munauté ne doit rien. 11 y a 6 charrues à deux chevaux
chacune, qui sont la plupart divisées, n'y ayant qu'une
jument en chacune maison ; 8 vignerons dont il y en a
2 qui paroissent plus commodes que les autres, le reste
manouvriers, pauvres vefves qui couchent sur la paille;
point d'exempts que la vefve d'Edme de la Villotte,
écuyer, et Georges de la Villotte, sonfils. »
Beaumonty paroisse de Chemilly. — « Nous avons re-
convers qui, au moyen-âge, cultivaient les biens ruraux des
monastères et en recueillaient les produits dans des granges,
grangi(Bi bâtiments de fermes destinés aux grains, grana»
25
cogneu y avoir 88 habitans. Le sieur Blondeau, lieutenant,
nous a déclaré que la disme ordinaire appartient au cha-
pitre d'Aiixerre, au vingt-(}uatrièmte; que les terres estoient
chargées d'un droit de tierce envers le seigneur, qui est
de 12 gerbes I une ; que les vignes estoient en propre aux
habitans, chargés de redevances envers les chapelains et
le seigneur de Seignelay. Ayant visit4 lesdits haoitants de
pot en pot, nous y avons trouvé 4 bons laboureurs logés
en leurs maisons, qu'ils labourent leurs héritages et
façonnent leurs vignes, passablement meublés, Tun dns-
auels est réputé commode ; 13 vignerons entre lesquels
y en a 3 que nous jugeons estre pauvres et 3 autres
coramodes, le reste assez commode; 20 laboureurs
métais qui ont chacun une cavalle et qui composent une
charrue, .... sans unmusnier, 9 manœuvres, 11 pauvres,
13 femmes vefves, entre lesquelles il y en a 3 pauvres. »
Gurgy. — « M. Baudesson, curé de ladite paroisse,
nous a dit qu'elle appartenoit à M. de Brienne, abbé de
Saint-Germain d'4uxerre, que la paroisse est composée
du village de Gurgy. et des nameaux de Pien et de Sou-
gères. Nous avons reconnu, par le rôle, y avoir 81 habi-
tants imposés en 1665 et 79 en 1666. Nous avons visité
le lieu de Gurgy de pot en pot et recogneu y avoir 10
charrues de chevaux de deux à chacune, i charrues de
deux chevaux chacune, et à Sougères 9 charrues de deux
chevaux chacune, le surplus sont vignerons et manœu-
vres ; ayant seulement reconnu y avoir deux laboureurs
qui labourent à eux et un vigneron, le surplus sont arti-
sans et pauvres (jui, n'ayant aucun meuble, couchent sur
la paille ; ne doivent aucune chose en corps de commu-
nauté audit Gurgy ; se lève le disme de 24 gerbes Fune et
dô 30 muids l'un, le seizième à Sougères, le vingt-qua-
trième dudit bled et le trentième du vin ; ont quelques
communaux en bruyères avec ceux de Seignelay et autres.
11 y a trois fiefs à Sougères dépendant de Seignelay. Nous
n'avons reconnu à ladite paroisse qu'un exempt, le sieur
Lenfernat, écuyer, de La Motte-Gurgy- Après quoy nous
nous sommes retirés à la ville d'Auxerre, ledit jour 3 oc-
tobre. »«
Aif^y- — « Le 7 dudit mois d octobre, nous sommes
sortis d'Auxerre pour aller à Augy, où estant, Jacques
26
Baudemont, procureur-fiscal, nous a déclaré que le
village d'Augy appartenoit à M. de Lambert, à cause de
son marquisat de Saint-Bris, que le disme se lève de
20 gerbes l'une, à l'égard du vin qu'il ne s'y lève aucun
disme; que la communauté possède deux îles, une
perrière et corps du grand rû en communal. Ladite
paroisse est située «sur la rivière d'Yonne, ayant des
costaux des deux costés où il vient du bon vin ; les terres
sont à méteil, seigle, orge et avoine ; par les rôles de
<666, nous avons reconnu quil y avoit dans ladite
paroisse 75 habitans. Par la visite que nous avons faite
de pot en pot, nous avons reconnu y avoir 15 charrues
dont 8 labourent leurs héritages et façonnent leurs
vignes, les autres sont métayers des particuliers d'Au-
xerre ; 30 vignerons, desquels 8 façonnent leurs héri-
tages, 10 qui sont partie journaliers et partie proprié-
taires, les autres sont vignerons journaliers et d'autres
simples manouvriers ; ayant trouvé les bons laboureurs
et vignerons passablement logés et meublés, suivant leur
condition, les autres mal accomodés, les maisons cou-
vertes de paille et de tuiles. ^
Saint-Bris. — « Dudit Augy, nous nous sommes ache-
minés en la ville de Saint-Bns... Les habitans assemblés
au son de la cloche, M® Etienne Espaullard, lieutenant au
marquisat, nous a dit que ladite ville de Saint-Bris appar-
tient à M. de Lambert, marquis dudit lieu ; que le disme
Eour le blé se lève de 16 gerbes l'une, peut valoir iOO
ichets évalués 400 livres ; ne se lève aucun disme sur
le vin ; les terres sont légères, de peu de rapport, portent
méteil, seigle, orge et avoine ; pays de vignobles, pouvant
y avoir 12 à 1,300 arpents de vignes qui produisent par
communes années 3,000 muids; le tiers des héritages
appartient aux forains ; doivent en corps de communauté
51,200 livres; ont environ 100 arpents d'usages pour
leur pâturage du bestail. D'après le rôle de 1666, nous
avons reconnu y avoir 397 habitans. Par la visite que
nous avons faite de pot en pot, nous avons reconnu que
ladite ville est composée d'un bailli, un lieutenant,
7 procureurs, 6 marchands, quelques merciers, peu
d'artisans et bien 300 vignerons et plus, dont 50
façonnent leurs héritages, outre 50 médiocres et le
27
reste pauvres journaliers ; quelques artisans et manou-
vriers ; avons trouvé 150 maisons où il n y avait point de
lits, couchant sur la paille et sans meubles. »
Cravan. ~ « Les échevins Zacharie Petit et Pierre
Desboué nous ont dit que ledit lieu de Cravan appartient
au chapitre Saint-Etienne d'Auxerre ; le disme leur
appartient et se lève de 15 muids l'un et de 15 gerbes
l'une ; qu'il se lève un octroy sur le vin, qu'on appelle le
f)etit acquit, estant de 5 deniers par muid qui passent sur
a rivière, finage et banlieue, lequel s'amodie 80 livres
par an ; et, en outre, le grand acquit sur chaque train de
bois, qui se lève à raison de 5 sols et s'amodie 400 livres,
duquel le roy s'est emparé de la moitié.
c< D'après le rôle de 1666, nous avons reconnu y avoir
à Cravan 333 habitans ; et ayant visité ledit lieu de mai-
sons en maisons, nous avons reconnu qu'il est composé
des officiers de justice, 5 procureurs, 3 sergens, 6 bour-
Îfeois, 3 chirurgiens, 2 apoticaires, 4 marchands, 17
aboureurs dont il y en a 3 de commodes, 25 vignerons
cultivans leurs héritages, 30 vignerons médiocres ayant
quelques héritages à eux, 54 vignerons manœuvres sans
aucuns meubles, couchant sur la paille, 23 journaliers,
8 voituriers par eau, 44 compagnons de rivière, ne vivant
que de leur travail, 40 artisans de toute sorte de métiers,
5 hostes et cabaretiers, 30 habitans fort pauvres, beau-
coup de maisons ruinées et 14 inhabitées. »
Vincelles. — « Les collecteurs, devant les habitans
assemblés, nous ont dit que ledit Vincelles appartient à
Jacques de la Couldre, écuyer, que les dismes sont de
25 gerbes l'une et sur les vignes un sol par arpent ; le
disme de bled peut valoir 140 à 160 bichets; que les
terres s'ensemencent de méteil, seigle, orge et avoine ;
que la communauté ne doit aucune chose, point de com-
munaux, les habitans possédant environ le quart des
héritages et qu'il peut y avoir 60 arpents de vignes.
« Ladite paroisse est située sur la rivière d'Yonne ; il y
a 98 habitants imposés. 4yanl visité la paroisse de pot en
pot, nous avons reconnu qu'ilyavoit 10 charrues dont
4 labourent leurs héritages, les 6 autres sont métayers,
7 bons vignerons, 13 manœuvres, 6 artisans, 4 vefves,
2 pauvres et 2 maisons inhabitées, »
28
Sainte-Pallaye. — « La paroisse appartient aux enfans
mineurs de François des Blain ; les dismes de bled et de
vin appartiennent au curé et se lèvent de 30 Tun ; s'amo-
dient 60 bichets par quart et le vin 4 à 5 muids ; les terres
sont possédées par le seigneur, le sieur Grandjean, de
Cravan, et autres particuliers dès lieux voisins, et le
quart par les habitans de la paroisse qui possèdent aussi
la moitié des vignes qui consiste à environ 50 arpenls,
l'autre moitié estant aux forains ; et pour leurs maisons
ils les tiennent à rente avec partie des vignes, n'ont
aucuns communaux et ne doivent rien. Le rôle de 1666
porte 66 habitans. Nous avons reconnu qu'il y avait
5 charrues complètes, la plupart métayers et quelques-
uns d'eux labourent des terres qu'ils possèdent à rente,
40 vignerons, les autres manouvriers, artisans et quel-
ques vefves ; les terres à seigle, méteil et orge. »
Vermantan, — « Les habitans assemblés, M. Simon
Bardet, procureur du roy, nous a dit que ledit bourg
appartient en partie à M. le prince, par engagement du
domaine île Sa Majesté, au commandeur du Saulce de la
ville d'Auxerre, au curé de Vermanton, à la demoiselle
vefve M. Jean Rodot, demeurant à Paris, à M. de Chas-
tenay, à cause de sa femme, et s'appellent lesdites jus-
tices celles du roy, de Rigny (1), l'Hôpital, terres de
Bazarne et Courtenay. Les moulins dudit lieu sont te-
nus en fief par ledit sieur de Chaslenay, par les sieurs
de Bounon, avocats du roy. Le disme se lève de 1 S gerbes
Tune et 6 deniers par arpent de vignes ; doivent en corps
de communauté 22,600 livres aux sieurs Martinot,
d'Avallon, et Garnier, de Joux ; n'ont aucuns communaux.
« Le pays est de vignobles, situé sur la rivière de Cure,
le pont duquel bourg est ruiné il y a longtemps. Il y a
464 habitans d'imposés, y compris les hameaux et les
résidants de l'abbaye de Rigny. Par la visite que nous
avons faite de maison en maison, nous avons reconnu
qu'il y avoit audit bourg 5 à 6 charrues dé labeur dont
3 de métayers, 5 officiers, 3 notaires, 8 marchands,
2 bourgeois, 31 bons vignerons logés et meublés commo-
(if L'abbayiB de Reigny, ordre de Giteaux, située sur la Cure,
au-dessus de Vermenton.
29
dément, 8*7 vignerons médiocres qui possèdent quelques
héritages, mais non en si grande quantité qu'ils se
puissent exempter d'aller quelquefois en journée ; 53 ma-
nœuvres, 56 artisans, 4 hostes et bouchers, 12 compa-
gnons de rivière, 28 vefves, entre lesquelles il y en a 3 ou
4 commodes, 7 maisons inhabitées et 30 pauvres ma-
nœuvres couchant sur la paille. Les terres dudit lieu sont
propres à porter méteîl. orge et avoyne. »
Lissy ou Lucy -sur- Cure, — « Le procureur d'office en
Injustice dudit Lissy nous auroit dit que la dame abbesse
de Crizenon a loute justice hautte, moyenne et basse
dans ladite paroisse, à la réserve d'une petite portion
appartenant au sieur de Chaslenel, appelée la justice de
Lye fi). La plupart des terres sont possédées par des habi-
lans d'Auxerre et de Vermanton et quelque peu par les
habitaus du lieu, lesquels possèdent encore grande partie
de leurs vignes, qui sont la plupart chargées de rentes,
ainsy que leurs maisons ; quelques habitans jiossèdent
leur bestàil, mais la plus grande partie le tiennent à
chetel ; y ayant 5 charrues complettes; la communauté
en corps ne doit rien ; elle possède environ 50 arpens de
bois en communaux, dont les deux tiers sont en brous-
sailles.
« Nous avons reconnu, par la visité faite de maison
en maison, qu'il y a 2 laboureurs qui cultivent leurs
héritages, commodément meublés, et 3 autres charrues
de métayers, l'un desquels nous a paru commode ;
3 vignerons médiocres et le surplus vignerons, manœu-
vres, vefves et pauvres gens. Il y a sur le rôle 42 habi-
tans. »
Arcy-sW'Cure, — « Barthélémy Huot, procureur des
habitans assemblés, déclare aue le lieu est composé du
Vau-d'Arcy, de Bois-d'ATcy, ne Sauvin et du Beugnon.
Le bourg d'Arcy appartient à René d'Aulnay, escuyer ; le
Vau-d'Arcy au sieur de Chaslenel fils, la partie du Vau-
d'Arcy étant dans l'enceinte du vieil château ; le Bois-
d'Arcy et Sauvin au sieur de Digoine, et le hameau du
Beugnon à la dame de Ruère, en Nivernois, mère du
(1) Lye, petit fief situé sur la commune de Lucy-sur-Gure. Les
Lemuet étaient possesseurs de ce fîef au dernier siècle.
30
sieur de Chastenay. Le disme se lève de 30 gerbes Tune,
appartient à rarcnidiaere de Vézelay et au curé dudit
Arcy. Les terres sont chargées d'un quinzième envers les
seigneurs. La rivière de Cure partage le bourg et le Vau-
d'Arcy, sur laquelle il y avait un pont de pierre pour la
communication des villages et hameaux de la paroisse et
aussy pour le passage et communication du Nivernois,
Auxois et Auxerrois, lequel est tombé depuis quelques
années, qui nous a paru ruyné entièrement, ce qui
incommode de telle sorte lesdits villages qu'ils ne peuvent
charroyer les édifices [sic) dans les héritages, tirer les
foins et gerbes au'avec une incommodité considérable, ce
qui fait que la plupart des terres sont en mauvaise façon ;
ne pouvant, les nabitans dudit bourg, aller à 1 église
pendant les grandes eaux, y ayant eu les annéesr dernières
un bateau d'enfoncé, par la perte duquel il y eut 1 5 habi-
tans de noyés en retournant de la messe ; qu'ils ont des
communaux qui consistent en bois raffeaux, où le bestail
va pasturer, et une pièce de terre appelée le Champ des
Enfam, situé en l'hameau du Beugnon, contenant envi-
ron 100 arpents déterre, desquels ayant fait abandon au
sieur d'Aulnay, à condition de réparer ledit pont qui
menaçoitde ruine, la dame de Ruère, dame de Beuçnon^
s y étant opposé, ledit sieur d'Arcy remit son droit à ladite
dame, qui jouit actuellement desdites terres en valeur de
400 livres de rente, sans qu elle ayt fait aucune répara-
tion audit pont, occasion pourquoy ledit pont est tombé,
etc. La plupart des héritages étant posséaés par les sei-
gneurs et quelque peu par les habitans. Les maisons du
bourg sont couvertes de paille en bonne partie, le reste
de tuiles, y ayant au moins 60 corps de logis de brûlés
avec leurs granges et estables par un incendie qui arriva
il y a environ trois ans.
« Sur le rôle de 1666, il y a 170 habitans. Nous avons
visité lesdits habitans de pot en pot et nous avons reconnu
y avoir 3 officiers, 12 laboureurs, la plupart métayers,
65 manœuvres, 13 artisans, 3 mineurs et 5 vefves,
y ayant eu bien 120 tant maisons que granges brûlées
il y a environ deux ou trois ans, dont la plupart des habi-
tans sont contraints de loger dans des huttes qu'ils ont
appuyées contre le pignon des maisons bruslez, comme
nous Tavons reconnu. »
34
Sery. — « Les collecteurs nous ont dit que ledit lieu
appartient à IL de Culan ; les dismes se lèvent au trentiè-
me, tant de grains que de vin, les vignes chargées d'un
sol de cens par arpent ; les habitans possèdent environ le
tiers du finale, chargé de rentes ; les maisons sont cou-
vertes en paille. La communauté ne devant rien, il nV a
aucuns communaux ; les terres sont à froment, méteil et
seigle, y a;^ant une petite prairie dont les habitans n'y
possèdent rien. Il y a 54 habitans. Nous y avons trouvé
8 charrues, deux desquelles labourent la moitié leurs
terres et les autres sont métayers, <8 manœuvres, entre
Jescfuels il y a quelques vignerons, 8 compagnons de
rivière, 4 artisans, 3 vefves et 9 pauvres ; n'ayant trouvé
dans toute ladite paroisse que deux ou trois maisons
garnies de lits et quelque peu de train, le reste couchant
sur la paille, qui nous a paru fort pauvre. »
Mailly-la- Ville. — « Les habitans assemblés, Estienne
Reenard, Tun d'eux, nous a dit que le lieu appartenoit à
M. le prince de Conty en la justice totale dans le lieu où
est située l'église, le grand bourg appartient audit sei-
fneur ; Georges de Régnier, sieur de Prunières, a portion
e justice séparée conjointement avec M. Digoine, héritier
du feu sieur du Boucnet, et le sieur de Violène, laquelle
portion est appelée la Justice de la Cour (1), qui se partage, •
sçavoir, le sieur de Régnier les trois quarts, les sieurs de
Digoine et de Violène l'autre quart. Il y a èncofe justice
appartenant au sieur Desjoyes, à cause de sa terre de
Lésigny. Ledit seigneur Prince a la justice haute et
moyenne dans Avigny, l'abbé de Vézelay la basse, etc.
Les héritages sont possédés par les seigneurs, pour la
plupart, et les habitans en possèdent environ le tiers, q^ui
sont chargés de rentes ; ont environ 200 arpents de bois.
Suivant le rôle de 1666, il y a 145 habitans imposés;
il y a 20 charrues, desquelles 5 sont propriétaires et les
autres métayers, 2 miniers, 20 manœuvres, 16 artisans,
3 compagnons de rivière, 5 vefves et 15 pauvres, ayant
(i) La Cour des Maillys est un petit manoir du xvi® siècle situé
sur la rive gauche de l'Yonne, qui a conservé tout son caractère
militaire. En 1512, il appartenait à François Boisselet qui en fit
hommahe au Roi. Voy. Catalogue de titres féodaux^ BulL Soc»
des Siencesde VYonne^ 1883.
32
esté le hameau de Lézigny entièrement brûlé, n'estant
resté que 3 maisons de 12, et leurs bleds entièrement
perdus, etc.
Mailly-le-Château. — « M. Adrien Baudouin, procureur
du roi, en présence des habitans, nous a dit que la
paroisse est composée de Mailly-Château et des dépen-
dances, le bourg de Mailly, le Champ au-Gras, Malassise,
les Bordes et Maupertuis, Charmoy, Malvoisine et la
métairie des Raboulins; Mailly-Châteaa, le bourg, le
Champ-au-Gras et Malassise appartiennent au seigneur
prince de Conty, les Bordes et Maupertuis au sieur
Desjoyes pour les deux tiers et l'autre tiers au sieur
Douja, d'Auxerre. Charmoy dépend de l'abbaye de Crise-
non, Malvoisine au seigneur de Mivry, et Jacques Doiseau
a la justice censive en la métairie des Raboulins.
« La communauté doit 2,400 livres. Les héritages sont
possédés par la dame de Crisenon et par celui qui jouit
de la Maladière, le reste est aux habitans. Le territoire
ne porte que du seigle, que nous avons reconnu stérile.
La rivière d'Yonne passe auprès du château, où il y a un
pont de pierre qui est prêt de tomber.
« Les rôles de 1666 portent 176 habitans. Par la visite
que nous avons faite de pot en pot, nous avons reconnu
y avoir 2' officiers, 1 marchand considérable, riche, 14
charrues entre lesquelles il y a plusieurs métayers,
7 vignerAis façonnant leurs héritages, 32 artisans, 50
manœuvres, 1 chirurgien, 3 hostes, 5 drapiers, 15 com-
pagnons de rivière, 12 vefves dont 4 sont pauvres, 3 mu-
niers et 17 pauvres; n'ayant trouvé en la maison des
manouvriers et de quelques artisans aucuns meubles,
couchant sur la paille. »
Merry-sur-Yotine. — « La paroisse est composée de
Merry-sur- Yonne, Magny, le Lac de Merry, les maisons
de M. Guillaume la Rippe, Ravereau, le dois de Four-
neau, la Croix-Ramonnet, Vaucoupeau et le Saussois ;
que les enfants mineurs de feu Anthoine de Veilhan,
baron de Géry, sont seigneurs de Merry, etc.
« Ravereaù est aux Chartreux de Basseville, tous les
dixmes appartiennent au sieur curé qui se lèvent de 20
gerbes l'une, s'amodient 500 bichets, toutes les terres
sont chargées d'un quart de froment par arpent^ 2 piço-
33
tins d avoine et 2 sols en argent. Les maisons assez
chargées de poules, les laboureurs doivent 1 bichet
d'avoine de bourgeoisie et les manœuvres chacun 5 s. ;
les héritages sont possédés par les habitans à ces char-
ges, à la réserve des terres des seigneurs ; tiennent tout
leur bestial à commende, et n'ont aucuns communaux.
m £n ladite paroisse il y a \2^ habitans : nous y avons
reconnu 4 officiers, dont 2 ont quelques commodités, et
la vefve d'un lieutenant assez bien meublée, 6 laboureurs
qui cultivent leurs héritages d'une charrue chacun, 23
charrues de métayers complètes, 2 cabaretiers assez
commodes, 1 sergent qui vit de son bien, 10 vefves, entre
lesquelles y a 2 commodes, le reste médiocre, .5 vigne-
rons, 4 manœuvres, 16 tant jDiotteurs que compagnons de
rivière, 7 artisans, 2 meuniers, 10 pauvres, beaucoup
de maisons ruinées et plusieurs habitans qui couchent
sur la paille. »
Cratn et Mùery. — « Gabriel Rocher, sergent royal
nous a dit que la paroisse est composée du village de
Grain et de l'hameau du Pannier, ledit village de Crain
appartenant à M. Dominiaue de Longueville, seigneur de
la Maison -Blanche, pour les deux tiers, l'autre tiers est à
Pierre et Claude Rocher, Jacques Doiseau et Henriette de
Beligny ; laquelle seigneurie vaut 8 à 900 livres de rente.
Misery et la Grançe-Folle appartiennent à Jean le Bour-
geois, seigneur de Folin ; le disme de ladite paroisse
appartient moitié au sieur de Folin, l'autre moitié au
chapitre de Chastel-Sensoy et au curé ; il se lève de 20
gerbes l'une ; les terres sont possédées partie par les
seigneurs et par les habitans de Col lange-sur-Yonne ; les
habitans du lieu n'en possèdent que le tiers, icelles
chargées de 2 bichets, 1 boisseau et quarte. Il y a environ
7 charrues, la communauté ne doit rien. Ils ont des
communaux avec d'autres communautés, où ils ont peine
à trouver pour leur chauffage ; les terres sontJi méteil,
seigle, orge et avoine ; il y a 2 moulins et peu de vignes.
« Sur le rôle des garnisons de 1666 il y a 126 habi-
tans.; par la visite que nous avons faite de maison en
maison, nous avons reconnu qu'il y a 4 officiers, 6 labou-
reurs cultivant leurs héritages, 11 autres laboureurs
métayers, 1 1 artisans, 22 manœuvres, 55 flotteurs et gens
1888 III
34
de rivière, \ cabaretier, 8 femmes vefves, 13 pauvres et
2 muniers. »
Coulange-sur- Yonne, — « Ont comparu par devant
nous MM. Lazare Camelin et Toussaint Perrin, éche-
vins, qui nous ont dit que ledit lieu appartient à Jean le
Bourgeois, seigneur de Folin, engagiste du domaine du
roy, qui possède en outre le fief d^ Grands-Vergers,
acquis du sieur d'Asnus depuis six ans, relevant en plein
fîef du roi ; les moulins sont en fîef possédés par le sieur
de Ris, lieutenant en l'élection de Vézelav. Le disrae se
lève de 25 gerbes lune, qui appartient par moitié à
M. l'évèque d'Auxerre, aux chapitres de Châlel-Sensoy,
Clamecy et aux curés de Coulange et Grain ; qu'ils
doivent en corps de communauté environ 30,000 livres
en principaux de rentes, jouissent de l'octroi de la courte
pinte, amodié 400 livres pour 5 ans. Les terres sont
propres à porter méteil, seigle et or^e, une partie appar-
tient aux habitans et le reste à divers seigneurs ; ont
quelques bons communaux. Nous avons reconnu par le
rôle de 1666 qu'il y a 200 habitans, avons remarqué par
la visite faite de pot en pot, qu'il y a 8 officiers, 5 labou-
reurs métayers, 15 marchands, 37 artisans, 40 manœu-
vres, 5 cabaretiers, 20 voituriers par eau, 22 flotteurs et
compagnons de rivière, 3 praticiens, 3 sergens, 6 vigne-
rons, 20 femmes vefves et 8 pauvres mendians. »
Festigny. — « Ledit Festigny appartient à M. d'Anlezy ;
qu'il s'amodie 400 livres ; que le disme à Dieu se lève
de 20 gerbes l'une qui vaut 90 bichets, celui du seigneur
se lève à 20 gerbes Tune et fait partie de ses fermes. Les
terres sont à méteil, seigle et orge. Les habitans en pos-
sèdent en propre environ 50 arpents chargés d'un sol par
arpent, point de communaux, sinon quelques petits
usages. Il y a 40 habitans. Nous avons trouvé, de maison
en maison, 7 charrues complètes dont 5 sont métayers,
les deux autres labourent leurs héritages ; le surplus des
habitans est composé de flotteurs, voituriers, compa-
gnons de rivière et femmes vefves, aux maisons desquels
habitans avons vu peu de meubles. »
Courson. — « M. François Bougne, procureur d'office,
Loup Bard, Nicolas de la Perrière et Jean Godard, éche-
vins, nous ont dit que le lieu appartient à M. le comte de
35
Courson ; que le disme se lève au trentième, lequel vaut
200 bichels par commune année, duquel le chapitre de la
Cité d'Auxerre a deux portions de cinq, une au curé
dudit lieu, une au chapelain de Sainte-Apolline, et l'autre
au seigneur. Il en est de même de celui des vignes. Les
terres sont à méteil, seigle, orge et avoine ; ont des
usages pour leur chauffage et pasturage dont ils possè-
dent seulement la moitié, l'autre est possédée par des
étrangers. Ils doivent i ,000 livres de communauté. Ledit
bourg a été bruslé deux fois, en 1655 et 1662, dont 80
tant maisons que granges ont été consumées. Il y a 179
habitans. Par la visite que nous avons faite de pot en
pot, nous avons trouvé 7 officiers, 8 laboureurs, 11
métayers, 30 artisans, 54 manœuvres, 7 femmes vefves,
5 cabareliers, 1 musnier et 16 pauvres dont aucuns
mendient leur vie. »
Fouronnes et Asnus. — « Ledit lieu d'Asnus appartient
pour la moitié à Charles de Boulainviliiers, le tiers de
l'autre moitié à Louis de Demant, seigneur de Villiers-
le-Sec, et les deux autres tiers de ladite moitié à la
demoiselle Marie Richer, veuve du sieur Foudriat, au
sieur Conseiller Marie et à la dame de La Barre ; que le
disme se lève de 14 gerbes l'une, que les habitans possè-
dent environ le sixième de leurs héritages et le surplus est
aux seigneurs et particuliers d'Auxerre ; ils n'ont point de
communaux.
« Pour Fouronnes, Gilles, l'un des habitans nous a
dit qu'il appartenoit pour la moitié audit Charles de
Boulainviliiers, un quart à Louis de Meun de La Ferté
et l'autre quart à la veuve de Jacques de la Barre. Le
disme se lève de 36 gerbes Tune qui est au curé, et en
outre de la tierce qui est de 14 l'un pour les seigneurs.
Il y a quelque peu de terres à froment et le surplus orge
et avoine. Les habitans ne possèdent en propre que la
6* partie des héritages, le reste est aux seigneurs et à
d'autres particuliers d'Auxerre. Ils sont sujets au four
bannal et peuvent avoir 60 arpens de communaux qui
sont en broussailles. Il y a à Fouronnes 97 habitans, 20
charrues, savoir, 4 qui sont propriétaires, les 16 autres
sont métayers ; 7 artisans, 26 manœuvres et 1 2 vefves.
La plus grande partie des habitans nous ont paru fort
36
pauvres, n*ayanl point de meubles et couchant sur la
paille. »
Fontenau,— ^ Adam Barberoux, l'un deshabitans, nous
a dit que ladite paroisse appartenoit au sieur de Sainte-
Palaye. Ledisme au trente-sixième, le pays est montueux,
fort stérile, les terres à seigle. La communauté ne doit
rien et a quelques communaux. Les habitans possèdent
seulement le quart de leur flnage. Il y a 41 habitans.
Ayant ensuite fait la visite de maison en maison, nous
avons remarqué qu'il y avait 8 charrues de métayers,
i5 manœuvres, et le reste vefves et pauvres gens, tous
lesquels nous avons trouvés fort pauvres et sans meubles,
couchant sur la paille. »
Migé, — « Les habitans assemblés nous ont dit par
Philibert et Eusèbe Gauthier que ledit lieu est composé
du bourg de Migey, Prémereau et Nanteau, appartenant
à M. le comte de Courson, qui s'amodie 1 ,400 livres ; le
disme se lève de 30 gerbes l'une qui appartient au curé,
lequel peut valoir 200 bichets de blé ; il ne se lève aucun
disme sur les vignes, desquelles la plus grande partie
sont à dix particuliers d'Auxerre; les Iiabitans ne possè-
dent que le quart de leur finage ou environ ; qu'ils doi-
vent en corps de communauté 6,000 livres au sieur
marquis d'Espoisses, dont il y a 9 années d'arrérages
qui sont eschus ; n'ont point de communaux. Il y a 170
habitans ; nous avons remarqué, dans la visite que nous
avons faite, 20 charrues dont 5 sont propriétaires et les
autres métayers, 10 bons vignerons et 21 médiocres, 25
autres qui sont journaliers, 12 artisans, 3 bourgeois,
1 hoste, 41 manœuvres et 9 vefves, lesquels laboureurs,
partie des mestayers, vignerons et artisans nous avons
trouver logées et meublés assez commodément suivant
leur condition. »
Moujfy, — « La paroisse appartient à M. le comte de
Courson, le lieu est vignoble, les terres sont stériles, les
dismes au curé. Celui des grains qui se lève de 25 gerbes
Tune peut valoir 80 bichets et celui de vin 8 muids. La
plupart des habitans sont grangers, ils ne doivent rien
en corps, n'ont aucuns communaux. Il y a 46 habitans ;
ayant fait ensuite la visite de maisons à autres nous y
avons remarqué 12 charrues et demie dont 3 cultivent
37
leurs héritages, le reste des habitans estans manœuvres,
vefves et pauvres gens, sans meubles, couchant sur la
paille. »
Fontenaille, — « Les habitans assemblés, Adrien Per-
rin, l'un d'iceux, nous a dit que la paroisse appartient à
Jacques de la Coudre, que le disme s'y lève au trentième
et s'amodie 60 bichets, et 9 muids de vin ; les terres sont
à froment, méteil, orge et avoine, dont ils jouissent de la
moitié, lautre moitié appartient à des particuliers d*Au-
xerre ; les maisons sont couvertes de paille et basties de
pierre ; aucun<^ communaux et ne doivent rien. Avons
trouvé sur le rôle du taillon de 4666 38 habitans. Par la
visite des maisons l'une après l'autre, nous avons remar-
qué y avoir 13 charrues complètes, entre lesquelles i 1/2
possèdent et cultivent leurs héritages et les autres mé-
tayers ; 6 vignerons et le reste manœuvres. »
Merry-Sec. — « Duauel Fontenailles nous nous
sommes acheminés au village de Merry-Sec, les habitans
assemblés nous ont dit par Claude Millot, procureur
fiscal, et François Godard, collecteur, que la paroisse est
composée : de Merry-Sec et de Pesteau en partie (Pautre
partie de TElection de Tonnerre), de Pesteau, les Chocas,
Colahgeron, Grapoule et Bligny ; que Merry-Sec et Péteau
avec les Brillons appartiennent à M. le comte de Courson,
les Chocas, Colangeron, Grapoule et Bligny sont à la
demoiselle Jeanne Chevalier, veuve de François de Mar-
chand, et Pétau appartient à Nicolas Michaut, sergent d'Al-
pin, toutes lesquelles portions pouvant valoir 1,500 livres.
Les dismes se lèvent au vingt-cinquième, tant en bled que
vin, qui peuvent valoir 300 bichets par quart et 10 muid.^
de vin appartenant au sieur curé ; le tiers des h ritages est
possédé par les habitants et les deux autres tiers par des
étrangers. Les maisons y sont hosties de pierre et cou-
vertes de lave ; il y a dans la paroisse 95 habitans. Nous
ayons fait la visite de pot en pot et y avons trouvé 4 offi-
ciers, y compris le fermier, 22 charrues, dont 2 sont
propriétaires, 15 manœuvres, 4 artisans, 1 bon vigneron
et 3 vefves. Lesquels habitans nous ont paru tort pauvres
et couchant la plupart sur la paille. »
Cussy, — « Gilbert Charbois, collecteur, nous a dit
être paroisse, domaine, élection de Gien ; qu'il appartient
38
au sieur de Faux, seigneur d'Eslrisy ; que le disme se
lève sur un canton de 25 l'un et en l'autre de 30, lequel
appartient au curé d'Ouaine. Les terres sont à froment,
méteil, seigle, orge et avoine. Il y a peu de vignes et
d'héritages ; possèdent les habitans 25 ou 30 arpents qui
sont chargés de rentes. Leurs maisons sont basties de
pierres et couvertes en paille, n'ont aucuns communaux.
Il y a 33 habitans, 4 charrues de métayers, 12 manœu-
vres, 5 femmes vefves et le surplus pauvres gens men-
dians leur vie ; lesquels habitans nous ont paru fort
pauvres et sans meubles. y>
Escolives. — h Le 28 nous nous sommes rendus d'Au-
xerre à Escolives. Les habitans assemblés, M® Marie
Duru, notaire, et Denis Manchet nous ont dit que ledit lieu
appartient pour la moitié à M. de Chaslellux et l'autre
moitié au sieur Loyset, avocat ; le disme au trentième
vaut 30 bichets méteil, seigle, orge et avoine ; le pays
est vignoble ; les terres sont sans valeur. Il y a encore
Belombre qui dépend dudit lieu, qui appartient au sieur
de Collanges, et la commanderie du Saulce, qui en
dépend aussi.
« D'après le rôle y a 45 habitans ; nous avons visité
les feux et y avons trouvé 1 bourgeois, 6 vignerons pro-
[)riétaires, 3 charrues métayers, 14 vignerons tenant
eurs vignes à rente, 8 manœuvres, 6 femmes vefves, et
le surplus pauvres mendiant leur vie. »
CoulangeS'leS' Vineuses. — « M. Guy Pilieron, lieute-
nant, et Adrien Lessoré, au nom des habitans, nous ont
dit que le lieu appartient à M. de Chastellux ; que le disme
se lève au trentième, dont le tiers est au seigneur et les
deux autres tiers à Madame Tabbesse de Saint-Julien d'Au-
xerre ; ne s'en lève aucune sur les vignes. La commu-
nauté doit 1,800 livres au sieur Faultrier, avocat, à la
dame Cassin 4,000 liyres. MM. de la ville d'Auxerre pré-
tendent eue ladite communauté leur doit 45,000 livres
à cause de l'acquisition des després et courtages, et les
habitans prétendent n'en rien devoir. Ils n'ont aucuns
communaux. Le fînage est presque tout en vignes, n'y
ayant que 60 ou 80 arpens de terres de labour, descjuelles
terres et vignes les habitans ne possèdent qu'environ le
tiers, lesquelles vignes consistent à environ 2,000 arpens.
39
les deux autres tiers sont possédés par des particuliers
d'Auxerre, Châlel-Sansois, Domecy et autres.
« Il y a 216 habitans imposés. Les maisons visitées,
nous a apparu y avoir 3 oîïiciers dont 2 sont aisés, 5
bourgeois dont un est commode, 2 chirurgiens, i ser-
gent, 24 bons vignerons, 40 autres vignerons médiocres,
qui possèdent quelques vignes en propre, mais pas assez
pour les employer, lesquels nous avons trouvés assez
commodément meublés suivant leur condition ; 78 vigne-
rons nnanœuvres dont aucuns jouissent de quelque peu
d'héritages à rente, lesquels nous avons trouvés sans
nneubles, la plupart couchant sur la paille ; 14 vefves de
toutes façons, commodes, médiocres et pauvres, 3 arti-
sans et 13 pauvres mandiant la plupart leur vie. »
Val'de-Metxy , — « Les collecteurs nous ont déclaré
que le lieu appartient à M. de Chastellux, seigneur de
Coulanges, le disme au trentième qui s'amodie 40 bichets
au curé à qui il appartient ; point de disme sur les vins.
« Le lieu est situé dans un vallon, pays de montagnes,
les terres sont de seigle, orge et avoine, dont les habitans
en possèdent le tiers, le surplus est au seigneur, aux
particuliers d'Auxerre et autres, de même la moitié des
vignes qui consistent à environ 60 arpents ; une charrue
peut cultiver 20 à 25 arpens de terre de chaque saison.-
La plupart des habitans ont une et deux tâches à eux,
ne doivent rien et n'y a aucuns communaux. Nombre
des habitans, 64, savoir un officier assez commode, 4
charrues dont 2 cultivent leurs héritages et les 2 autres
sont métayers; pour faire lesquelles charrues complètes
ils s'associent deux habitans ensem.ble ; 4 cabaretiers,
2 bons vignerons, 10 autres vignerons qui possèdent
quelques héritages à rentes, 23 manœuvres, 2 artisans,
1 munier, 11 velVes et 7 pauvres. »
Chitry, — « Le 30 dudit mois. d'octobre, nous nous
sommes transportés au bourg de Chitry, où estant,
W Prix Campenon, lieutenant en la justice et François
Raoul, collecteur, nous ont dit que ledit bourg appartient
entièrement à M. le marquis de Saint-Bris, partie dudit
bourg est de l'élection de Tonnerre et l'autre d^Auxerre,
la grande rue faisant la séparation ; le disme appartient au
chapitre d'Auxerre pour les deux tiers et pour l'autre tiers
40
au seigneur, lequel se lève de i 5 gerbes Tune, et s'amodie
300 livres par commune année. Il n'y a point de disme
sur le vin. Doivent en corps de communauté 3,000 livres.
La plupart des habitans qui possèdent des héritages doi-
vent des rentes aux habitans d'Auxerre. Il y a d'après le
rôle 73 habitans imposés ; d'après notre visite nous avons
trouvé 5 officiers dont il y a 3 de commodes, 6 bons
vignerons, 12 autres médiocres et 22 manœuvres, 2 arti-
sans, 11 vefves, 5 charrues dont 2 sont métayers, et le
reste de plusieurs particuliers qui s'associent pour faire
une charrue. Les maisons sont couvertes de paille dont
beaucoup sont ruynées et d'autres désertes. Les terres y
sont stériles. »
Saint- Cyr. — « Les habitans ont comparu devant
M® Pierre Petit, lieutenant de justice, lequel nous a dit que
la moitié de la seigneurie appartient à M^ Jules de Gouflier
et à dame Léonarde Angélique de Broillard, la sixième
partie à M. de Granay et une autre partie à M. le che-
valier de Senan. Le disme se lève à 20 gerbes Tune dans
toute la paroisse, les deux tiers appartiennent au prieur et
l'autre tiers au seigneur, qui peut valoir 750 bichets en
tout ; les terres doivent 1 sol et les vignes 2 sols par
arpent au seigneur. Ceux de la Croix-Pilate doivent le
droit de tierce au seigneur de 9 à 11 gerbes ; il y a
environ 200 arpents de vignes où il ne se lève aucun
disme en espèce. La communauté doit en corps 1,800
livres et a pour communaux environ 200 à 300 arpens
de bois en broussailles dont ils payent par feu 1 bichet
d'avoine et 5 sols en argent. Le quart des héritages
appartient aux habitans et les 3 autres quarts aux étran-
gers. Le gros bestial appartient aux maistres des héri-
tages et le reste aux habitans. Les maisons sont couvertes
de paille la plupart.
« Suivant le rôle de 1666, il y a 146 habitans; et par
la visite que nous avons faite de maison à autre nous
avons reconnu quMl y a 2 officiers, 20 charrues com-
plettes qui labourent leurs terres, dont les uns ont une
charrue, d'autres une demi et un quart ; 28 autres char-
rues de métayers dont quelques-uns façonnent des vignes
à eux, n'y ayant tromé que 2 ou 3 vignerons qui n'ont
aucun lanour ; 15 journaliers, 7 artisans, 1 hoste, 3
vefves et 1 3 pauvres. »
41
Quenne el Nangis. — « Claude Petitjean, Tun des
habitans, nous a dit que ledit Quenne appartient au sieur
d'Antiogue à cause de la dame sa femme, et Nangy-
sous-Voye au sieur Bérault, éleu, et Rousselet, grene-
tier à Auxerre ; que le disme se lève de 20 gerbes l'une,
qui est partie audit d'Antiogue, partie au curé, et sur les
vignes il n'y a aucun disme. Les habitans ne possèdent
que la sixième partie des héritages qui s'ensemencent de
froment, méleil, seigle, orge et avoine. La communauté ne
doit rien et n'a point de communaux. D'après le rôle de
1666 il y a 97 habitans.
« Visite faite de la paroisse, il y a 4 charrues et
demie complexes de plusieurs particuliers qui s'asso-
cient ensemble pour le labour, \S autres charrues aussy
complettes qui sont gens métayers divisés en plusieurs
particuliers et familles dont les uns une charrue entière,
d'autres une demie et d'autres un quart, et aucuns culti-
vant quelques vignes avec leur labourage ; 12 vignerons
ropnétaires, 12 manouvriers, 5 femmes vefves entre
esquelles il y en a une aisée et 5 familles pauvres ; la
plus grande partie desquels manœuvres et métayers nous
avons trouvés couchant sur la paille. »
Venoy (retour de Quenne et séjour à Auxerre les 1®" et
2 novembre 1666). — « Les habitans assemblés par
Pierre Legage et Laurent Mine, qui nous ont déclaré que
la paroisse de Venoy est composée de Venoy, La Chapelle,
Montai lery, La Brosse, Solayne et Egriselle ; La Brosse
et Montallery ne font qu'un même flnage qui appartient
à l'élu Hérault et Rousselet pour la moitié, la dîme de la
paroisse appartient à l'abbé de Saint-Germain d'Auxerre
et se lève de 20 gerbes l'une, chargé de 24 bichels de
blé et autant d'avoyne envers le curé, et s'amodie 350
bichets par tiers. Quant aux vignes il ne s'y lève point
de dismes. Les terres sont chargées d'un sol par arpent
envers le seigneur. Les deux tiers des héritages sont possé-
dés par des étrangers et Tautre tiers par les habitans. Les
métayers tiennent leur bestail à bail de leurs raaistres et
les autres les possèdent en propre. Les terres sont à
méteil, seigle et aveyne ; 1 charrue laboure 20 arpens de
chaque saison. Point de communaux.
* La terre de Solayne appartient à Olivier Le Prince
r.
42
pour la moitié, et Taulre moitié à Pierre Chalmeau et au
sieur Laloual. Les habilans possèdent environ le quart
des héritages tant terres qu'en vignes, dont parties sont
chargées de rentes.
« Egriselles appartient à M. Rouzault, conseiller au
parlement de Paris ; les habitans possèdent environ la
cinquième partie des héritages ; les terres sont propres à
froment, méteil, seigle, orge et aveyne ; il y a des vignes
appartenant pour la plus grande partie à des particuliers
d'Auxerre.
« La Chapelle appartient à Philippe de Drouas, sieur
de Curly ; le disme est de 2 gerbes par arpent, point de
disme sur les vignes sinon 6 deniers par arpent et en-
semble sur les autres terres envers le seigneur, lesquelles
terres sont à froment et méteil de peu de rapport, le
disme au sieur abbé de Nanteux, prieur de Sainl-Gervais ;
ne possèdent les habitans que la huitième partie de leurs
héritages, le surplus étant possédé par les religieux de
Notre-Dame-Ia-d'Hors et autres.
« Sur le rôle de 1666 il y a 137 habitans imposés ;
en procédant à la visite des maisons il nous a paru qu'il
y a 50 charrues complettes dont 20 sont propriétaires et
les autres sont métayers divisés en plusieurs familles
s'associant 2 ou 3 pour faire une charrue ; 6 vignerons
propriétaires, 7 manœuvres et 14 vefves. La plupart des
habitans nous ont paru commodes et en assez bon étal.
Monéteau, — « Le 4 novembre nous nous sommes
acheminés au Pelit-Monéleau, auquel lieu Nicolas Grand,
collecteur, nous a dit que la paroisse appartient à M. Col-
bert; le disme de grains est au chapitre d'Auxerre et au
vingt-quatrième. Les terres sont à tous grains, sur la ri-
vière d'Yonne, moitié de l'élection d'Auxerre et de Ton-
nerre. Les habitans possèdent partie de leurs terres,
aucuns communaux, ne doivent rien. Le gros bestail des
métayers est à leurs maistres, ayant seulement quelques
chevaux en leur propre. Il y a 43 habitans de rélection
d'Auxerre imposés. — Visite des maisons : 6 bons labou-
reurs, ayant leur charrue ou faisant labourer par leurs
vallets, 3 desquels sont bourgeois ; 1 hoste commodé-
ment meublé, 2 vignerons propriétaires de leurs héritages,
13 manœuvres, 4 charrues 1/2 de métayers en plu-
43
sieurs maisons, \ vigneron médiocre, \ cordonnier et
4 vefves. »
Saint-Georges. — « Ladite paroisse appartenant au
sieur Fernier, lieutenanl-particulier à Auxerre, comme
engagiste du Domaine. Le disme se lève de 20 gerbes
l'une et vaut environ 50 biehets, qui appartient tant au
curé qu'aux abbayes Saint-Germain et Saint-Marien.
Pour les vignes il ne se. lève aucun disme, mais chaque
arpent doit 6 deniers de cens ; le finage est possédé pour
la plus grande partie par ceux d'Auxerre, les habitans en
possèdent peu. Ils ont environ 40 à 30 arpens de pastu-
rages, pour raison de quoy chaque feu paie 3 s. La
communauté ne doit rien. — 64 habitants imposés. —
Visite de la paroisse par feu : il nous a apparu y avoir
1 bon bourgeois propriétaire d'une métairie qu'il fait
valoir; 20 charrues compleltes dont 6 sont propriétaires
divisées en plusieurs familles, 14 charrues de métayers,
tant en charrue enlière que demy et quart de charrue,
5 vignerons qui cultivent leurs héritages, 25 vignerons
manœuvres dont il y en a quelques-uns qui ont des héri-
tages à rentes, 2 artisans et 7 femmes vefves. »
Perrigny, — « La paroisse appartient à Nicolas Tribolé,
lieutenant criminel, et Dominique Tribolé, depuis six ans,
qui s'anïodie 560 liv. en argent et 1^0 biehets de grains.
Le disme se lève de 16 gerbes l'une qui vaut 300 bi-
ehets, dont le tiers est au curé et les deux autres tiers
aux religieux de Saint-Germain. La communauté possède
environ 350 arpens de bruères pour le pasturage du bes-
lail, les terres sont propres à tous grains, qui appar-
tiennent la plupart aux habitants d'Auxerre. En 1666 il y
a 38 habitans imposés. Par la visite que nous y avons
faite dans toutes les maisons nous y avons reconnu 1 bon
laboureur ayant une charrue à luy et des vignes, logé
commodément, Taulre ayant demie charrue à luy, et
15 charrues de métayers divisées en deiny et quart,
2 bons vtgnerons, 1 autre médiocre et 10 vignerons ma-
nœuvres. »
La VilloUe, — te Le S*' de novembre 1666, nous avons
esté en la paroisse de La Villotte, auquel lieu Barthélémy
Vigoureux et Louis Fremion nous ont dit que ladite pa-
roisse appartient à M. de Grave ; que le disme se lève à
4i
20 gerbes l'une qui est au curé, et pour le vin il n j en a
Eoint. Les terres sont à seigle et meteil dont les 2/3, aussi
ien que les vignes, sont aux habitants d'Auxerre, et
l'autre est aux habitants de La Villolte. Les maisons sont
basties de pierres et couvertes de paille. La communauté
ne doit rien et n'a point de communaux. Il y a 64 habi-
tants d'après le rôle. Ayant visité ladile paroisse de pot
en pot, il nous a paru qu'il y avoil 11 charrues com-
!)lettes, desquelles moitié laboure les héritages de deux
jabitants de la paroisse, les autres sont métayers et quel-
ques-uns d'iceux possèdent des héritages à eux ; 2 bons
vignerons cultivant et faisant cultiver leurs héritages,
9 autres vignerons médiocres, 25 journaliers, 1 artisan,
2 vignerons et 4 pauvres. »
Villefargeau, — Les habitans étant assemblés, M. Vie-
loi, lieutenant, nous a dit que la paroisse appartient à
M. de Grave ; que le disme se lève de 20 gerbes l'une, qui
appartient au curé et s'amodie 120 bichets par commune
année par quart ; outre lequel disme il se lève encore un
droit de terrage sur les terres et vignes de 27 l'un, plus le
droit de louage de 2 sols 6 deniers par feu, outre que
chaque vache doit 10 sols et chaque brebis un sol. Les
héritages appartiennent tant au seigneur qu'aux habitans
d'Auxerre, à la réserve de quelque peu qui est à aucuns
de ceux dudit Villefargeau. Il y a aussi une prairie qui
appartient au seigneur auquel ils doivent deux corvées
par habitant. Les terres sont à seigle, orge et avoine; pays
bas, propre au nourrissage. Les maisons sont basties la
plupart en bois, couvertes de paille. La commune ne doit
rien et n'a aucuns communaux. Il y a 64 habitans.
Ensuite avant visité ladite paroisse de maison à autre,
nous y avons trouvé 7 laboureurs desquels 2 cultivent
leurs héritages, 1 officier du seigneur et sa belle-mère
commodément logés chez eux, les autres charrues estant
métayers, 2 bons vignerons, 8 autres vignerons mé-
diocres, 19 journaliers, 5 femmes vefves, entre lesquelles
2 sont assez aisées et 2 pauvres. Ayant reconnu que les-
dits métayers, vignerons médiocres et journaliers sont
fort pauvres, n'ayant aucuns meubles, couchant la plu-
part sur la paille. »
L'enquête se termine là le 5 novembre, et de retour à
45
Auxerre, les commissaires ayant dressé leur procès-
verbal, quittent cette ville le 9 pour retourner à Dijon où
ils arrivèrent le 12 du même mois.
IV.
RÉSUMÉ DU PROCÈS-VERBAL DE VISITE. — ASPECT GENERAL DES
VILLES ET DES VILLAGES EN 1666.
Les commissaires des élus commencent, comme on la
vu, leur opération par Texamen des rôles d'impôt, puis
ils continuent par la visite des maisons une à une, dans le
chef-lieu et dans les villages. Ils consacrent huit jours à
Auxerre, parcourent les douze paroisses, mais il n est pas
possible qu'ils aient pu visiter toutes les maisons, les
rôles de chaque paroisse leur ont facilité la besogne.
Quoiqu'il en soit, on voit dans le procès-verbal le tableau
axact de la population de cette ville. Les paroisses riches
sont déjà celles de Saint-Regnobert, Sainl-Eusèbe, Notre-
Dame-!a-d'Hors. Celle de Saint-Loup a 40 maisons rui-
nées, celle de Saint-Amatre a été brûlée par un incendie
qui a détruit 30 maisons, et enfin, celle de Saint-Père-en-
Vallée présente le plus triste tableau, il y a 38 maisons
ruinées et 5 inhabitées, les maisons presque toutes en
bois ; c'est la seule paroisse où il y a des pauvres vigne-
rons chargés de famille, sans meubles et couchant sur la
paille.
Les commissaires commencent leur tournée rurale par
Seignelay, un bourg qui se ressent des faveurs de son
nouveau seigneur, le grand Colbert,qui avait acheté celte
terre en 1663. C'était heureux pour les habitans dont une
grande partie des maisons était étayée et contre lesquelles
il y avait des appentis pour abriter le bétail. Le reste des
maisons était reconstruit à neuf.
L'impression générale des commissaires dans les vil-
lages c'est qu'il y a beaucoup de maisons ruinées; les
toitures sont tantôt en tuiles, tantôt en paille, ce dernier
genre de couverture, univerisel autrefois, qui était écono-
mique et tenait chaud l'hiver, mais qui était cause de
terribles incendies. L'intérieur des maisons varie à l'in-
46
fini. Telle village comme Migé où les laboureurs en partie
« des métayers, vignerons et artisans, les commissaires
ont trouvé logés et meublés assez commodément suivant
leur condition. » Tel bourg comme Coulanges-sur-Yonne,
Mailly-le-Ghâteau, Beaumont, Augy, qui ont un air d'ai-
sance; d'autres au contraire, en grand nombre, ont
encore l'aspect de ruine de la visite de <597. Les ma-
nœuvres et les pauvres qui couchent sur la paille sont
nombreux. Cette marque de pauvreté était cependant
relative, car dans les siècles du moyen-âge les maisons
les plus riches n'avaient guère d'autres meubles que des
coffres, et les ducs de Bourgogne eux-mêmes faisaient
coucher les officiers dans les salles de leurs châteaux sur
la paille fraîche, qu'on renouvelait à chaque nouveau
séjour des visiteurs (1).
Des incendies avaient dévoré plusieurs villages depuis
peu d'années, comme à Arcy, 60 maisons en 1663 ou
1664 ; à Courson, le bourg avait été brûlé deux fois en
1655 et 1662 ; à Auxerre 30 maisons du faubourg Saint-
Amatre brûlées 15 ans auparavant.
Propriété du soi, — Les déclarations portent que le
tiers ou le quart du territoire appartient aux habitans des
villages, et le reste aux seigneurs ou à des particuliers
d'Auxerre et à des petites villes voisines. Cet état de
choses remontait aux temps primitifs du moyen-âge,
lorsque la féodalité constituée établit les seigneurs pro-
priétaires du sol qu'occupaient les serfs et les colons, et
soumit ces deux classes à des redevances fixes en argent,
en nature et en corvées sur les terres qu'ils cultivaient.
L'affranchissement successif des serfs amena dans la
situation de leurs propriétés des modifications profondes;
par suite des accords faits avec leurs seigneurs ils affran-
chirent en même temps leurs terres dont ils purent
disposer ensuite à leur gré, et ils ne furent plus char-
gés que de redevances annuelles et d'un denier de cens
par arpent, signe de l'antique origine du droit sei-
gneurial.
Culture des céréales; de la vigne; mode d'exploitation.—
(1) Archives de la Côle-d'Or, B, Comptes des châtellenies
ducales.
47
Les céréales cultivées dans le comté sont le froment, le
méteil, le seigle, l'orge et Tavoine. Le froment n est pas
cultivé dans plus de huit paroisses (1).
On a remarqué cette décroissance de la culture du
froment dans nos contrées au xvn® siècle, tandis qu'avant
les guerres civiles il était cultivé presque partout. La cause
en était venue de la diminution du bétail et, par suite,
du défaut de fumier pour alimenter les terres à froment.
La vigne est cultivée principalement dans les lieux oii
elle Test encore aujourd'hui et où elle l'est depuis un temps
immémorial. Citons Auxerre, Coulanges-les-Vineuses, Es-
colives, Seignelay, Saint-Bris (2), Cravan, Vermanton,
Migé, etc. Les habitants possèdent, comme pour les
terres, la propriété d'une partie des vignes.
La culture du sol arable présente des usages divers :
tantôt il y a dans le village des propriétaires qui pos-
sèdent une charrue, d'autres qui s associent pour labou-
rer à deux avec deux, juments ; tantôt la propriété
appartient aux laboureurs, tantôt ceux-ci sont métayers
de propriétaires d'Auxerre et d'autres lieux. D'autres
terres sont chargées de renies foncières envers des étran-
gers au pays ou des seigneurs.
Bétail. — On distingue le gros et le petit bétail : le gros
sont les bœufs et vaches, le petit les moutons. En cer-
tains lieux les habitants possèdent leur bétail sans
charges, dans d'autres et en grande partie, le bétail est à
cheptel (3).
Communaux — Un certain nombre de communautés
d'habitans possèdent des communaux formés tantôt de
friches, terres incultes et broussailles. Les communaux
ont été donnés par les seigneurs lors de la fondation des
communautés d'habilans pour leur chauffage et le pâtu-
rage de leurs bestiaux. Les bois sont coupés et les pièces
de charpente servent à la construction des maisons.
La dîme, — L'impôt en nature connu sous le nom de la
(1) Seignelay, Fouronnes, Gussy, Quennes, Egriselles, Moné-
leau, Perrigny, Fonlenailles.
(2) 4200 à 1300 arpents de vignes.
(3) Le cheptel est un bail de bestiaux par un propriétaire à un
laboureur, à charge de lui en rendre un produit déterminé par
le contrat.
48
dîme décima, parce qu'il était fixé dans Torigine au
dixième, remonte à une haute antiquité et servait à
f)ayer l'entretien du curé de la paroisse, à Texemple de
a dîme des Hébreux. Le taux au dixième étant fort élevé,
fut modifié par la suite, et la dîme fut fixée à des chiffres
différents selon les traités particuliers entre les habilans
et les curés. Par suite de circonstances locales des usur-
pations féodales, les seigneurs s'emparèrent quelquefois
des dîmes, d'autres fois les habitans refusant de payer la
dîme au taux nominal du dixième des transactions
eurent lieu et en amenèrent la réduction d'une manière
sensible. Nous ne voyons plus dans l'enquête de 1666 que
des dîmes du quinzième descendant même jusqu'au
trente-sixième et divisées entre le seigneur et le curé. La
f)erception de la dîme avait lieu sur toutes les céréales el
es vjgnes, au pied du champ ou de la vigne, par le
dîmeur ou son agent, ce qui amenait souvent des débals
entre celui-ci et le propriétaire de la récolte, et qui a
rendu cet impôt impopulaire. Il avait ce bon côté, c'est
qu'on ne payait qu'à proportion de la récolte, et que
s'il n'y avait peu on payait peu, s'il y avait rien on ne
payait rien., tandis que, aujourd'hui, l'impôt foncier élevé
ou non ne diminue pas. Dans quelques lieux la dîme de
vin était remplacée par une redevance de 1 sol par arpent
de vigne, en vertu d'un contrat fort ancien et datant d'un
temps où le sou était d'argent.
On remarque que dans le comté d'Auxerre un certain
nombre de paroisses ne payaient point dé dîmes de vin.
Cette précieuse exemption dont la cause est inconnue se
voit notamment à Migé, Auxerre (1), Coulanges-la-Vineuse,
Val-de-i\lercy, Chitry, Saint-Cyr, Quennes, Venoy.
Il était encore dû un droit de terrage sur les terres
nouvellement défrichées et payé au seigneur.
Un impôt propre à la cote d'un denier par arpent était
(1) En 1786, lo prieur de Saint-Amatre de cette ville éleva la
prétention inouie d'exercer des droits de dîmes sur les héritages
de sa censive, et particulièrement sur les vignes. Un procès au
Parlement s'en suivit, soutenu par la ville qui le gagna. Le prieur
fut déboulé, et les hai)itants, à la nouvelle de leur succès, firent
des feux de joie dans tous les quartiers. (Chardon, Éistoirô
d'Auxerre^ t. II).
49
dû au seigneur foncier; c'était le signe féodal original
rappelant la concession primitive faite à chaque habitant
par le maître de la terre.
Bienfaits de Colbert à Seignelay. -— Le grand ministre
de Louis XIV avait acheté la terre de Seignelay en 1663,
et aussitôt il y porta son esprit réformateur. Frappé de
rétal misérable du bourg qui se ressentait comme les
autres paroisses du comté d'Auxerre des suites des
guerres du passé, il entreprit d'y établir des industries
pour donner aux habitans du travail et du bien-être. Il
y créa des manufactures de serge et de soie, et de draps
pour les armées, qui employaient "jusqu'à 700 ouvriers,et
un haras. Le château et le parc furent embellis et déve-
loppés. Il faut voir dans l'historien de Seignelay (1) la
relation de ces belles fondations. Nous y ajouterons
quelc^ues détails puisés dans la déposition de François
Gouflier, procureur de la communauté de Seignelay, qui
parle au nom des habitans et témoigne de leur recon-
naissance (2).
« La baronnie de Seignelay appartient à M. Colbert,
conseiller du conseil royal, ministre d'Estat, lequel,
depuis qu'il avoit acquis ladicte baronnie, n'avait espar-
gné aucune chose pour tirer la paroisse de Seignelay
de la misère et pauvreté; que nous pouvions recognoistre
par la plus grande partie des maisons qui ne sont s^te-
nues que par des fourches, joignant lesquelles il y ™des
apentis couverts de paille pour abréger le bestail; que le
reste des maisons estoit nouvellement restabli, ainsi que
nous le pourrions recognoistre par notre visite ; que ledit
vSeigneur en ayant appris que ladicte paroisse estoit débi-
trice à la recepte de M. Etienne Piretouy (3) des années
1655, 1656, 1657, luy fît payement de" tout ce qui luy
estoil deub, pour éviter les contraintes, et qu'ensuite
Tune des années ayant esté payée audit Piretouy, il en
avoit fait don à l'église, l'autre année estant tournée au
profBt singulier de tous les habitans ; qu'ensuite ledit sei-
gneur avoit fait paver deux grandes rues à ses frais, et
(1) Henry, Mémoires historiques de la ville de Seignelay. ;
(2) Procès-verbal d'enquête de 1666 ci-dessus.
(3) Piretouy, receveur des tailles du comlé.
1888 IV
60
establir audict Seignelay les manufactures des draps de
Berry, d autres draps ou laynes d'Espagne et autre de
soye et de layne qui employé deux cents personnes du
moins, ainsi que nous le reconnoistrons par notre
visite. »
Après le seigneur bienfaisant voici le portrait du baron
féodal d'autrefois qui ne connaissait que la force et l'arbi-
traire : c'est le seigneur de Saint-Cyr, Jules de Gouffier,
comte de Caravas, qui enlevait aux habitans leurs ré-
coltes et leurs bestiaux. Ces façons d'agir, souvenirs des
temps de guerre civile, ne se voyaient plus alors que
dans les pays inaccessibles tels que l'Auvergne (1), le Ye-
lay, etc.,etVest la seule plainte des habitans contre leurs
seigneurs signalée dans l'enquête. Ce récit rappelle les
mesures terribles prises par Louis XIV contre les sei-
gneurs tyranneaux retranchés dans leurs châteaux forts
au milieu des montagnes de ces pays, et bravant par leurs
violences envers les paysans la justice royale qui restait
impuissante.
Les commissaires étant presqu'à la fin de leur tournée
dans le comté, arrivent à Saint-Cyr-les-CoIons le 30 oc-
tobre, et après leur enquête accoutumée, ils reçoivent de
plusieurs habitans les plaintes les plus graves contre le
scMueur de Saint-Cyr, Jules de Gouffier. En voici le
résumé :
« A comparu Jeanne Laubry, femme d'Edme RoIHn
dudit Saint-Cvr, laquelle nous a fait plainte que le sei-
fneur dudit lieu s'entremettait dans la jouissance des
éritages appartenant à son mary et à elle qui consistent
en 3'journaux de terre, despuis 4 ou 5 ans ; qu'il avoit
fait prendre par ses vallets des bois de service qu'ils
avoient pour accommoder leur maison, et qu'il leur a fait
enlever trois bestes de traict l'année dernière, dont il a
fallu donner 9 livres pour les retirer ; qu'il bat et outrage
lesdits habitants lorsqu'ils leur refusent de faire une
corvée par semaine. »
« Marie Pi(;henotte dudit lieu nous fait même plainte. »
(1) Fléchier, dans son livre inlitulé les Grands jours d'Au-
vergne a raconté en détail la repression TTès abus commis par les
seigneurs de ce pays, par les commissaires envoyés par le Roi.
V—
54
« Laurent Arpé a déclaré que le seigneur luy détenoit
un arpent de vigne, luy a enlevé une charrue, pris des
meubles à rançon, rompu les portes de sa grange pour
emporter le foing de chez luy. »
« Léonard Arpé a déclaré que ledit seigneur luy a
enlevé depuis trois ans les fruits de trois cjuartiers de
vigne, nonobstant que par sentence du bailliage il ayt
esté dit qu'il en jouissoit par provision, laquelle sentence
il nous a représentée datée du 24 septembre 1664 ; luy a
encore enlevé un muids plein d'avoyne et semé un arpent
de terre d'avoyne, qui est audit Arpé ; luj^ a aussi fait
enlever par un sergent un bœuf de trait qu'il luy a gardé
17 iours dans sa cour, et pour le retirer il a payé 12 livres
auait sieur, le lieutenant luy ayant refusé justice. »
Le seigneur de Saint-Cyr n'en était pas à son coup
d'essai, et nous nous rappelons avoir vu autrefois une
plainte portée contre lui parce qu'il avait arrêté sans
motif un habitant du village et Tavait fait enfermer sous
un cuvier.
Chiffre des feux d'après les procès-verbaux de 1 597
ET de 1666.
Le recensement de la population n'existant pas à l'é-
poque que nous étudions, il faut avoir recours pour la
connaître aux rôles des habitans imposables seulement,
mais qui ne contiennent pas les memores du clergé ni de
la noblesse non plus que la classe des exempts qui était
plus ou moins nombreuse. Les procès-verbaux de visites
du comté en 1597 et en 1666 nous fourniront les docu-
ments de cette statistique.
On comptait autrefois par feu le chiffre des habitans.
Le feu n'est pas un terme de valeur absolue. Suivant les
auteurs on compte par feu 4 ou 5 individus, c'est-à-dire le
père, la mère et 2 ou 3 enfans. Nous prendrons le chiffre
le plus élevé, c'est-à-dire cinq individus par feu pour
base de nos calculs de la population, et nous croyons
être plus près de la vérité que par le chiffre 4, étant
donné les exempts "qui sont en dehors du nombre total
des habitans. Ainsi Auxerre : 2,460 feux en 1597 repré-
52
senteraienl 12,000 habitans en 1887, et ainsi des autres
lieux.
Auxerre
Arcy-sur-Gure
Augy
Beaumont
Ghemilly
Chitry
Goulanges-la-Vineuse.
Goulanges-sur-Yonne
Gourson
Grain (^i Misery
Gravan ...
Cussy
Escolives
Festigny
Fontenailles
Fontenay
Fouronnes et Asnus . ,
Gurgy
Lucy-sur-Gure ,
MaiUy-lo-Ghâteau
Maill^-la- Ville
Merry-Sec
Merry-sur-Yonne . . . . ,
Migé
Monéteau-le-Petit
Monligny
Mouffy
PeiTigny
Quennes et Nangis. . . .
Saint-Bris
Saint-Gyr
Saint-Georges
Sainte-Pallaye
Seignelay
Sery
Souilly et Fouchères..
Val-de-Mercy
Venoy
Vermanton
Villefargeau
Villeneuve-Saint-Salve.
Villotle(la).-
VinceUes
NOMBRE
DB FEUX
en i597.
2400
NOMBRE
OKFEUX
en 1666.
2331
135
170
53
75
118
88
»
43
111
73
189
214
136
200
116
179
76
126
372
333
37
33
41
45
31
40
21
38
21
41
73
97
B5
79
29
42
168
176
130
145
65
95
116
124
208
170
37
43
H9
113
43
46
. • « ' • mO
38
134
97
464
397
H2
146
50
64
29
54
208
197
21
54
22
14
28
64
144
137
. . . . . 310
464
69
64
21
27
.... 36
64
.... 49
48
MAX. QUANTIN.
MEMENTO
SUR
LA CATHÉDRALE DE SENS
ET LES SERVICES
qu'on y a célébrés vers la fin du xviii"* siècle.
Les fragments que j'imprime ici m'ont été transmis en
1885 par M. Gally, chanoine-calhédral de Sens, qui les a
découverts chez un boucher de la ville, et a bien voulu
m^en envoyer copie. Ils paraissent avoir fait partie de
cette collection Tarbé, dont une bonne partie a été mal-
heureusement dispersée aux quatre vents. Comme il
s'agit exclusivement de matières religieuses, j'incline à
croire qu'ils sont l'œuvre d'un chanoine ou d'un prêtre
attaché à la grande église de Saint-Etienne. Peut-être
même viennent-ils de Tarbé lui-même. Il semble, en
effet, qu'il ne s'agit point d'éphémérides, ou d'un journal
régulièrement tenu, mais bien d'un travail d'ensemble
sur la cathédrale et sur les cérémonie^ au'on y célèbre,
et dont il ne reste plus qu'un débris. Telles qu'elles se
présentent, ces notes vont de 1733 à 1787, et par consé-
quent ont été rédigées postérieurement.
On y lira avec intérêt le détail des services religieux
qui ont eu lieu lors des obsèques du Dauphin et de la
Dauphine, en 1777, la manière ingénieuse dont MM. du
Chapitre ont su éluder les prétentions des membres
du Présidial concernant les places qu'ils devaient occuper
durant les offices, et la porte par où ils devaient entrer
54
dans Téglise aux processions de la Fête-Dieu et de
l'Assomption, le tout accompagné d'un petit ton d'aigreur
fort réjouissant. Suivent des mémentos historiques sur
diverses chapelles de la cathédrale, telles que Notre-Dame
de Lorette, Saint-Thomas de Cantorbéry, Saint-Germain,
Saint-Jacques, sur la reconstruction du grand autel et du
caveau qui est situé au-dessous du trésor d'en bas ; sur le
don fait par Mgr Languet, du candélabre qui est dans le
sanctuaire. Il y est question également de la façon doni
on célèbre les obits des rois et des évêques, des différents
prélats in partibus, de Tévêqué de Luçon, ancien archi-
diacre de Sens, qui ont demeuré en cette ville et officié à
la cathédrale.
Ces fragments se terminent par là mention suivante :
« En 1787, le 19 mai, on posa sur le pont d'Yonne une
« belle croix de fer. Le lendemain, M. le curé de Saint-
« Maurice, assisté de Messieurs ses confrères, alla en
« faire la bénédiction. »
L'auteur de ces notes n'a certainement pas voulu faire
montre d'érudition, car il ne remonte pas au-delà du
x\uf siècle. Son but a plutôt été de rassembler ses sou-
venirs et ceux de ses contemporains, afin de décrire la
cathédrale de Sens et les événements liturgiques les plus
importants qui y ont eu lieu à l'époque où il vivait.
FRANCIS MOLARD.
LES RELIGIEUX MENDIANTS (4760).
Les religieux mendiants de la ville de Sens n'étaient pas
anciennement dans Tusage d'entrer dans le chœur lorequ'ils
venaient pour assister aux processions générales, ils restaient
avec leur croix dans la nef et joignaient le clergé dans le même
endroit où ils le quittent en revenant de la procession. Ils n'ont
commencé à entrer au chœur avec la croix que depuis 1760, et
cela par déférence pour Mgr de Luynes, archevêque, qui désira
qu'on plaça lesdits religieux à droite et à gauche, sur des petits
hancs qu'ils occupent actuellement.
LE TRANSPORT DES CORPS DE MONSEIGNEUR LE DAUPHIN
ET DE MADAME LA DAUPHINE.
Le 1°'' juin mi, on transporta, après avoir chanté une messe
solennelle des morts, les corps de Mgr le Dauphin, décédé au
55
mois de décembre 1765 et de M^^e la Dauphine, en la chapelle de
Sainte^Colombe, à Veïïei d'y rester durant le temps qu'on bâti-
rait un nouveau caveau, et sur lequel est actuellement posé le
mausolé. On sonna la veille, à midy, les cloches des deux tours.
Monseigneur officia à ce service. On y invita tous les^ corps de la
ville. On tapissa en noir la chapelle de Sainte-Colombe, on plaça
aatour de la représentation douze gros chandeliers garnis de
cierges. Le roy paya la dépense de la tenture et du luminaire.
Les quatre coins du poêle furent portés, durant la marche, par
un dignitaire, un personnat et deux chanoines. Le clergé alla
tous les jours après Complie processionnellement à ladite cha-
pelle en chantant un Libéra ; avant de dire les petits et la col-
lecte, le chanoine, en semaine, aspersait et encensait à la porte
de la chapelle les corps de Mgr et de M™« la Dauphine. Le jour
qu'on transféra les corps de Mgi* et de Mme la Dauphine dans le
nouveau caveau, on fît la même cérémonie énoncée cy-dessus,
laquelle se fit le 9 septembre 1777.
MAUSOLÉE DU DAUPHIN.
On ne commença à poser le mausolé que le 15 novembre de la
même année ; cet ouvrage ne fut entièrement fini que le !24 dé-
cembre 1777. Ensuite on carrela le sanctuaire, le chœur, les
marches du sanctuaire et celles du chœur en marbre, aux frais
du Roy. Le clergé de l'église de Sens chanta l'office dans la nef
depuis le 10 septembre 1777 jusqu'au 22 novembre de ladite
année, et à cause du froid, on alla chanter l'office dans le bas
côté du chœur, qui est du côté de la salle du Chapitre, jusqu'au
samedy inclusivement de la Passion. La chapelle de Sainte-
Colombe tenait lieu de sanctuaire, et aucun des membres du
clergé n'y allait prendre séance ; le soudiacre venait chanter
TEpître au bas des degrés de laditte chapelle et le diacre TEvan-
file. On mit des tapis vis-à-vis des grilles du sanctuaire du côté
u tombeau de MM. du Perron.
TRANSACTION AVEC MESSIEURS DU PRÉSIDIAI..
I^e Chapitre de Sens passa, le 31 aoust 1733, une transaction
avec MM. du Présidial, qui porte que le Chapitre fera faire des
bancs à dos pour être placés dans le sanctuaire, à condition que
MM. du Présidial et de la ville ne prétendront plus avoir aucune
place parmy les chanoines, lorsqu'ils seront convoqués à quel-
ques cérémonies, ce qui a été accepté respectivement.
ils avaient le droit d'entrer par la grande porte du chœur. Mes-
sieurs du Chapitre, pour éviter les frais d'un procès, prirent la
résolution de faire dorénavant un intervalle entre l'office du
chœur et les processions, auxquelles ces Messieurs avaient cou-
tume d'assister.
.♦
56
PROCESSION DE LA FÊTE DIEU.
Le jour de la feste de Dieu, on faisait la procession du Saint Sa-
crement immédiatement après Prime, et pendant qu'on le chantait,
ces Messieurs venaient à l'église de Sens et passaient en entrant
dans le chœur par la porte du cellerier pour aller dans le sanc-
tuaire, et de la même manière à la procession de la récupération
de la coupe.
PROCESSION DE l'ASSOMPTION.
Le jour de l'Assomption de la Sainte Vierge, on faisait la pro-
cession du Roy immédiatement après Complie ; ces Messieurs
venaient à l'église pendant qu'on le chantait, et en entrant dans
le chœur ils passaient par la porte du cellerier et jamais par la
grande porte du chœur.
SERMON DU JEUDI SAINT. — GENE.
Il était d'usage, le jour du Jeudy Saint, de prêcher avant
Complie dans la salle du Chapitre, et immédiatement après le
sermon, on présentait dans laditte salle à MM. les dignitaires,
archidiacres, chanoines prébendes et semi-prébendés, des gâ-
teaux, des dragées et même du vin à ceux qui voulaient en
boire. Mgx' Languet, archevêque de Sens, a supprimé cet usage
en 1746, à condition que chaque archevêqueVe Sens paierait
dorénavant à l'office de la chambre et tous les ans la somme de
soixante livres. Les termes suivants, énoncés dans la tran-
saction passée le 17 septembre 1757 par Mgr de Luynes, arche-
vêque de Sens, en sont la preuve : Monseigneun^econnaît qu'il
doit payer annuellement à l'office de la Chambre la somme de
60 livres, pour tenir lieu des dragées, gâteaux et du vin qu'on
distribuait anciennement le jour du jeudy saint dans la salle du
Chapitre, à tous les chanoines prébendes et semi-prébendés,
immédiatement après le sermon de la Cène, qui commençait à
3 heures du soir.
Les deux chanoines du trésor, un du côté droit et l'autre du
côté gauche, présentaient dans un bassin d'argent les dragées et
les gâteaux. 11 est dit aussi dans la inême transaction, que Mon-
seigneur paiera annuellement à l'office de la panneterie, la
somme de vingt-cinq livres pour tenir lieu dé dragées et du vin
qu'on distribuait au clergé le jour que Monseigneur chante l'an-
tienne Domine. Il est fait aussi mention de la somme de
quatre cents livres payable à la fabrique pour la moitié des répa-
rations ordinaires de l'église, sans préjudice de la moitié des
réparations qui arriveraient par vétusté. Il est dit aussi que Mon-
seigneur est tenu de fournir les jours de Te Deum Qi ^n^i ser-
vices solennels qui se font en l'église de Sens par ordre du Roy,
le luminaire, et de payer la sonnerie, et de payer annuellement
au chanoine du trésor du côté droit la somme de sept livres dix
sols et aucune somme à celuy du côté gauche. Le cérémonial
imprimé en 1769 fait mention du sermon de la Cène. On n'a cessé
qu'en 1772 à le supprimer.
57
Lacune de plusieurs pages dorénavant les quatre
chapelains seraient installés, lors de leur réception, dans la
chapelle de Saint-Savinien, et qu'en place de la procession qu'on
faisait tous les ans à la chapelle Saint-Gyr, on chanterait le jour
ée cette feste dans l'église de Sens, l'office sous le rit double.
Cette chapelle servait anciennement d'oratoire aux chanoines
infirmes. Avant la destruction de l'autel, on exhuma le corps du
fondateur et on le transporta dans l'église de Sens.
CHAPELLE DE NOTRE-DAME-DE-LORETTE.
La chapelle de Notre-Dame-de-Lorette fut bâtie aux frais de
M. Nicolas Fristard, chanoine de Sens. Cette chapelle fut déco-
rée, en 1782, par un notable de la ville de Sens, et Messieurs du
Chapitre firent dorer la grille qui sert de clôture, laquelle fut
posée avant 1782 aux frais du Chapitre.
CHAPELLE SAINT-THOMAS DE CANTORBÉRY.
M. Desiongeat, qui fut reçu chanoine de Sens en 1759, donna
une somme à Messieurs du Chapitre pour faire décorer une
chapelle et y poser une grille ; cette chapelle était alors désignée
sous le nom de l' Ange-Gardien. Son intention fut aussi que, dans
le tableau de l'autel, on y metterait la figure de Saint-Thomas de
Cantorbéry en place de celle de l'Ange-Gardien. Cette chapelle
est actuellement réputée celle de Saint-Thomas, et le chapelain
y est installé lors de sa réception et pareillement celuy de Saint-
Michel. Depuis qu'on a transféré les archives du Chapitre dans
celle qui, auparavant, était véritablement celle de Saint-Michel,
la chapelle, désignée sous le nom de l'Ange-Gardien, a toujours
été sans chapelain. C'est pourquoi le jour de cette feste on n'y
chantait pas la messe ny vespres.
CHAPELLE DE SAINT- GERMAIN.
Le 30 juillet 1778, M. le Pellerin, chanoine, prébende fit la
bénédiction de la chapelle de Saint-Germain. Mgr l'évêque de
Calinique, abbé de Sainte-Colombe-les-Sens et chanoine hono-
raire de l'église métropolitaine, a payé la somme de neuf mille
livres pour la décoration de cette chapelle et pour la grille qui
est bien dorée. Ce prélat demeura l'espace de deux ans dans
l'abbaye de Sainte-Colombe et vint demeurer au fauxbourg de
Saint-Antoine dans une maison qui appartient à l' Hôtel-Dieu de
Sens et qu'il habitait encore en 1787. Ce prélat ne fit aucune
fonction épiscopale dans l'église de Sens.
MONSEIGNEUR l'ÉVÊQUE DE SYDON.
Mgr de Sydon fit, en 1781 et en 1784, le Jeudy-Saint, la
consécration des Saintes-Huiles en place de Mgr le cardinal de
Luynes. M. Menu, chanoine prébende, fit la fonction de diacre,
58
et M. de Treignac, aussi chanoine prébende, fit celle de sou-
diacre. MM. les archidiacres ne font jamais la fonction de diacre
qu'à Mgr Tarchevêque.
MONSEIGNEUR DE MERGY, EVÊQUE DE LUÇON.
Mgr de Luçon, ci-devant archidiacre de Sens donna, le 8 dé-
cembre d776, dans ladite église, après la messe du chœur et dans
la nef, la confirmation, et après la confirmationf la tonsure à
plusieurs écoliers qui étaient en pension au petit-séminaire.
Un évéque officiant à une feste annueUe, Tancien des chanoines
du côté droit doit raccompagner pour aller encenser le grand
autel, et aucunement le trésorier ny le cellerier, vu que Tofficiant
et rassistant ne sont jamais du même côté. Or, la stalle du
cellerier est toujours celle dans laquelle un évèque siège
lorsqu'il assiste à l'office du chœur. Jamais un archidiacre ne fait
diacre à un évoque lorsqu'il ofQcie.
CHAPELLE DE SAINT-JACQUES EN d778.
M. de Marsangy, oui fut reçu chanoine de Sens en 1745 et
trésorier en 1758, fit laire à ses frais la grille de la chapelle de
Saint-Jacques, il a fait poser dans le tableau de l'autel l'image de
saint Bernard, son patron. La dépense de l'autel et de la grille a
monté à la somme de 4,000 livres. On ne fait, dans cette chapelle,
nullement l'office de saint Bernard, mais uniquement celui des
deux saints énoncés cy dessus au premier jour de may. Cette
chapelle est size dans le bas côté droit de la nef, proche celle de
Saint-Eloy.
CANDÉLABRE DANS LE SANCTUAIRE.
Mgr Lan guet, archevêque de Sens, fit présent, le 24 avril 1734,
du candélabre qui est actuellement placé dans le sanctuaire.
Avant que le trésor dans lequel le célébrant, le diacre et le
soudiacre vont actuellement s'habiller ne fut construit, on allait
s'habiller, pour les basses messes, dans la chapelle de Saint-
Martial. 11 y avait un mur qui servait de clôture, en place duquel
est maintenant une grille que M. Mahiet, chanoine de Sens, a fait
faire, lequel est décédé au mois d'octobre 1767.
LES OBITS DES ROYS ET DES ARCHEVÊQUES.
L'obil de Philippe-le-Bel, roy de France, et celui de MMgrs
Adémard et de Louis de Melun, archevêque, de Sens, n'étant
que simples et sans vigiles. Messieurs du Chapitre ont arrêté,
en 1763, que dorénavant les obits des rois et des archevêques
seraient tous solennels et que la distribution serait fixée à vingt-
quatre sols, mais les obits qu'on fait pour les personats, les archi-
diacres et les chanoines de Sens, n'ont jamais été chantés que
sous le rit simple, et si la distribution n'est pas fixée sur la table
du chœur, à seize sols. On les chante sans vigiles. Pour Tobit des
59
bienfaiteurs qu*on fait tous les mois, il est chanté sous le pit
semi-double. C'est pourquoy les deux bas vicaires, qui sont
choristes, portent la chape aux vigiles et à la messe ^que le célé-
brant dit au grand autel. Aux obits des dignitaires, on sonne
toujours deux cloches qui ne sont pas les deux grosses de la
tour de plomb, mais les deux suivantes et précisément une seule
cloche aux autres obils.
LE GRAND AUTEL.
Le grand autel avec le baldachin fut posé en 4742. Mgr de
Poncet, évoque de Troyes, en fît la consécration en 4 143, le jour
de la Conception de la Sainte-Vierge ; après l'office du chœur et
après la consécration, Mgr de Poncet dit une messe basse audit
autel. Le caveau des archevêques fut entièrement bâti en 1742.
Mgr Languet y fut enterré le premier au mois de may 1753.
LE CAVEAU.
Li6 trésor d'en bas et le caveau qui est dessous n'ont été
entièrement construits qu'en 1746. M. Defages, chanoine pré-
bende et qui décéda le 22 novembre 1747, y fut enterré le
premier, et en 1748, au mois de janvier, M. Cottet, chanoine et
archidiacre de Melun.
Mgr Languet a fait la dépense de l'autel de Saint-Pierre qui a
été posé en 1749. Sa Grandeur en fît la consécration le 12 dé-
cembre de la ditle année, après la messe du chœur, en présence
du clergé de son église.
(En marge on lit :) En 1787, le 19 mai, on posa sur le pont
d'Yonne une belle croix de fer. Le lendemain, M. le curé de
Saint-Maurice, assisté de MM. ses confrères, alla en faire la
bénédiction.
Certifié conforme à l'original.
Sens, le 30 septembre 1885,
Signé : Gally,
Chanoine de la Cathédrale do Sens^.
MON HERBIER TÉRATOLOGIQUE
SES DIVISIONS, SES NOTES, SES RARETÉS.
INTRODUCTION.
Les anomalies végétales sont des déviations de types
spécifiques reconnus. Elles ont pour causes soit un
changement brusque ou considérable dans le régime des
plantes, soit une surexcitation ou un ralentissement dans
la force vitale qui leur est propre, soit enfin quelques
troubles accidentels dans l'appropriation à leurs organes
des molécules qni concourent à leur développement.
L'aspect désordonné qui nous frappe dans les anoma-
lies ayant provoqué de nombreuses études physiolo-
giques, la tératologie est devenue une science. Elle em-
brasse nécessairement l'horticulture. Les plus belles
fleurs de nos parterres, les meilleurs fruits de nos ver-
gers sont en effet des anomalies voulues, cherchées et
obtenues par l'homme de la nature complaisante ou sou-
mise. Elle ne peut être capricieuse parce qu'elle est
asservie à des lois générales, mais ces lois, comme nos
codes, ont des marges où s'inscrivent des faits assez
bizarres pour ressembler à des caprices.
L'horticulture, en particulier, est une grande fabrique
de monstres pour notre plaisir et notre enseignement.
La déviation des molécules organiques, que je viens
d'indiquer comme une cause accidentelle d'anomalie, me
rappelle un souvenir d'enfance. Il y a de cela bien long-
temps. Beaucoup de petits bourgeois usaient encore de
//f/fSffF T[RATOLOGIQU£.
Pl.l
U,'^'^
/ Bull-illei deraJiium vii/ea/e
If. Rasa e^/arifena (L„ij K,/-.- Pun
J Jéen}k, ^/v^"^'5 //,' // ^'""■''■^ ""f'' ^f/. .,,
'■■^^ ' „^ .f„,^i TV Cûnvolyuluslncoiûr.ii}
m Cerétsai J^uro-cerasiis. i UnJ iv '■^ ^"^'^ . —
— TJ^^O^uiiU Âu-.'r,:- 1
M de! J
HCRBIIK TlRATOLOeiQUE.
FI. m
Slàph^hi pmnats flin)
HiRBItR ïiRATOLOGIOU^
PI. IV.
CânJ^mwe pralensis il>n) ^.«>" r""
H 1RS 1ER TtR*TOLOeiOU£
Pl.V.
7, Kdntinciilui: repensfl''^) //"'■' z^'""-
//. Rose, _f,„„.,-^ /.*./»...-..
/^f/fBIER TlRATOLOGIQUl.
Pl.VI.
C/cinal'Js recta ( Ixn )•
n.vii.
MfmilH TCRAJOIOGIÇOE.
PLVlïï
/. Hepâlka In'ioba. (C/iauJ
HtHBlCK nUATOWCIOUC.
' //
F/antaqo hnce-olaÏA i i>")
PIX.
/ Pnmiila y^r/a3i7is f
II. Tradescaiitui Yliymiûas.
III, Faelish , .utt «ij n„.,&.
H£RBI£R nRATOLOGIQUE .
n.xi.
lonicera. C/iin en sis fW^I ^
Jâponioa (TiunBJ
J .\>'/x/r-/// <:^^l-
lil^ . G. Houille^ Jtz^errc
\
Hf/i8l[R TERATOlOam
PI. XII.
Pknlîgo major (lin-j
HIRBIIR URAlOLOeiÇUC .
H.xm.
ôjj^^pi'i àrt'r'nsis /■/"'
61
cuillers d'étain. Un fondeur, que nous nommions le
Magnin, établi au coin d'une place, à Tabri du vent, avec
son fourneau et son outillage, coulait quelques pots et
beaucoup de cuillers. Il serrait entre ses genoux un moule
en bronze à deux valves, emmanchées par le travers,
chauffées à point, et y versait le métal tenu en fusion
dans une grande poche à longue queue. Depuis plus de
vingt ans, il connaissait tous les secrets de son métier, et
cependant, bien des fois, trop nombreuses pour lui, trop
rares pour moi, il arrivait que la pièce espérée n'était
qu'un assemblage d'arabesques brillantes, plus ou moins
capricieuses. La même cause d'incohésion moléculaire
n'amenait jamais des bizarreries identiques, et c'est ce
qui m'intéressait.
Quant à la surexcitation des forces vitales dans les
plantes dont j'ai parlé, je certifierais volontiers qu'on
peut, avec un litre de poudrette, faire divaguer autant de
végétaux qu'on peut laire divaguer d'hommes avec un
litre d'alcool.
A Pépoque, peu éloignée, où les esprits émus et atten-
tifs s'occupaient de générations spontanées, de la trans-
formation mcessantedes êtres, de l'instabilité des espèces
végétales, de l'apparition d'espèces nouvelles éprouvées
par la fertilité de leurs graines et la persistance de leurs
produits, de l'hybridation et de ses merveilles, on se prit
à interroger à ce sujet tout ce qui était anormal avec une
anxiété fiévreuse, comme si les monstres avaient le mot
de l'énigme. On accumula beaucoup de faits, d'où il ne
sortit souvent que des opinions contradictoires et incon-
ciliables, ou des hypothèses hasardées, incapables de vé-
rification. Je n'ai pas, heureusement, à traiter de tout
cela ; je viens seulement proposer un moyen de classer
artificiellement une collection d'anomalies végétales, c'est-
à-dire de matériaux propres à de nouvelles éludes, moins
élevées peut-être, mais aussi moins systématiques. En
même temps, je signalerai les notes que j'ai prises à cette
occasion et les raretés que j'ai recueillies avec le con-
cours amical et dévoué de M. Juillet, président de la
Société archéologique de Sens, et de M. Gérard, conserva-
teur des hypothèques et savant botaniste à Baume-les-
Dames.
62
Et d'abord, je crois qu'on a considéré trop souvent
comme anomalies certaines manifestations peu connues
qui appartenaient à l'ordre naturel et, tout en me réser-
servant d'en parler plus amplement quand il y aura lieu,
puisque ces méprises toucnent à mon sujet/ j'en citerai
ici un exemple.
M. Moquin-Tandon indique comme une monstruosité,
pour l'avoir vue dans la collection té^atologiaue d'A. de
Jussieu, un rameau de chèvrefeuille ayant aes feuilles
entières, arrondies, obovées, et d'autres feuilles sinueuses,
échancrées et lobées.
De son côté, M. Eugène Fournier a présenté à la
Société botanique de France, le 17 septembre 1858, un
rameau trifolié du Lonicera Xylosteum (L.) comme une
singularité anormale, mais, dès le 7 juin 1859, M. Ch. des
Moulins faisait connaître à cette Société que la tige-mère
du Lonicera chinensis [W dits) — Japonica (Thunb.) présente
la même anomalie, puis il ajoute : une autre anomalie que
je crois bien plus rare m'est offerte par le même arbrisseau.
Plusieurs de ses rejetons vernaux présentent, jusqu'à la
hauteur d'un mètre et demi tout au plus, des feuilles oppo-
sées, régulièrement sinvées-lobées , absolument comme ceUes
du quercus sessiliflora, fait entièrement nouveau I
Or, il y a une dizaine d'années, j'ai planté moi-même,
à la place d'un pavé, contre un mur de ma maison, à
l'exposition du nord, un jeune pied de Lonicera chinensis,
3ui croît là sans culture, sans arrosements et qui a pro-
uit, à son premier printemps, des drageons à feuilles
glauques profondément lobées. La tige coupée très courte
n'eut ensuite que des rameaux à feuilles entières, ovales-
lancéolées d'un beau vert. Cet arbuste est vigoureux et
ses rameaux, généralement à feuilles entières, en ont
cependant, de temps en temps, qui sont plus ou moins
profondément lobées. J'en ai détaché notamment pour
mon herbier deux axes tertiaires, l'un portant d'abord
quatre couples de feuilles profondément lobées, puis une
série de feuilles entières; l'autre, deux jets opposés ayant
chacun d'abord deux couples de feuilles entières, puis
huit et cinq couples de feuilles échancrées-lobées. Un
rejeton enfin, pris vers la base de la tige, porte après
deux feuilles entières opposées deux verticiles de trois
63
feuilles également entières opposées. Etalé en espalier,
l'arbuste occupe un espace réduit à deux mètres de super-
ficie, ce qui lui est de beaucoup insuffisant. L'ayant rasé
perpendiculairement à dix centimètres du mur, tous ses
rejets, sans exception, au nombre de quinze, ont eu leurs
feuilles plus ou moins profondément échancrées-lobées ;
les nouvelles pousses terminales seules ont donné des
feuilles ovales-lancéolées entières.
Cette sin^lière foliation se reproduit exactement la
même depuis dix ans, incertaine et capricieuse dans ses
différentes formes, mais toujours hétérophylle comme
quelques autres plantes, du reste,- notamment leRanun-
culus auricomus qui abonde dans nos bois. Et si j'ajoute
ici que j ai récollé à Château-Thierry deux rejetons de
symphoricarpos racemosus (Mich.) ayant plus de moitié de
leurs feuilles échancrées-lobées, on pourra conclure de
Tensemble de ces faits que plusieurs espèces de la famille
des caprifoliacées sont hétérophylles, mais rien n autorise
d'y voir des anomalies.
J'arrive enfin à la classification de mon herbier.
TITRE I.
ABERRATIONS SEXUELLES.
Les faits botaniques que je nomme aberrations sexuelles peuvent former
cinq parties nettement caractérisées.
§ P^ — Introduction dans une plante dioïque d'un second
sexe qui la rende monoïque ou hermaphrodite.
On place dans cette section la mercuriale annuelle, le
chanvre, l'épinard, lorlie et la bryonedioïques, des saules
et quelques autres plantes qu'on a rencontrées à l'état
monoïque, ce qui n'est pas très rare.
Tous les êtres arrivent à la vie comme à un héritage
indéfiniment substitué à charge de restitution, et sont
poussés à l'exécution de cette loi naturelle par une double
passion, l'instinct de conservation et l'instinct de repro-
duction. Quand l'un ou l'autre, dans les végétaux, est
entravé ou menacé, la nature qui ne peut pas, à la fois,
vouloir et ne vouloir pas, fait violence aux obstacles ou
64
supplée par des succédanés aux moyens qui font défaut.
C'est pour obéir à celte loi et ne pas la laisser, en quelque
sorte, tomber en désuétude, que les plantes dioïques
arrivent à la fécondation, même quand elle semble impos-
sible à cause de la distance interposée entre les deux
sexes en se revêlant exceptionnellement du sexe qui leur
manque.
L'introduction anormale d'organes mâles dans les fleurs
femelles dioïques pourrait même être considérée comme
surabondante, s'il était consacré par Tobservation que
plusieurs des espèces que j'ai cilées, notamment le
chanvre, la mercuriaJe annuelle et la bryonne dioïque
peuvent se développer en embryon sans êlre fécondés et
produire des graines fertiles, et que la parthénogenèse
existe dans le règne végétal, ce qui a, été affirmé et con-
tredit par des botanistes de premier ordre.
§ II. — Suppressions et transpositions quiy d'une plante
monoiquey font une plante dioïque ou polygame.
On connaît dans cette section notamment :
Des carex et des typha rendus unisexués par un avorte-
ment ou polygames par des épis mi-parties mâles et
femelles ;
Des Typha latifolia et angustifolia (L.) dont l'épi mâle
pénètre par le bas plus ou moins profondément dans l'épi
femelle qui le revêt, en partie, comme d'un manteau de
velours. J'en ai de beaux échantillons ;
Des Carex glauca (Murr.) et Acuta (Lin.) vus avec des
étamines dans les utricules ;
Un ricinus rutilans dont les fleurs inférieures ont été
reconnues hermaphrodites;
Et encore des jeunes sapins qui portaient des étamines
^ la base de leurs cônes.
§ IIL — Introduction dans une plante hermaphrodite de
fleurs unisexuées qui la rendent polygame.
Il existe dans le bois du Saulon, près de Dijon, une
espèce de vigne à petits fruits noirs et acerbes dont les
fleurs sont ainsi polygames-dioïques. M. le docteur Sagot
m'en a donné des échantillons.
«5
§ IV. — BiUbilles remplaçant les organes reproducteurs en
V absence des deux sexes.
Je place dans cette section des graminées, quand elles
sont absolument vivipares comme on rencontre le Des-
champsia cœpitosa (Pal. de Beauv.), le Poa elegans (D. C),
Je Poa buWosa (Lm.) var. vivipara^ VAgrostis vulgaris
(Lin.), etc., en faisant remanquer que le Poa buWosaesi
véritablement bulbeux. De ses racines fibreuses naissent
en effet déjeunes pieds gazonnahts, serrés et incontesta-
blement bulbeux, qui reproduisent la plante à deux
degrés. J'en ai récolté et introduit plusieurs dans mon
herbier au mois de mars iS18 ; je les ai plantés au mois
de novembre suivant, après sept mois de dessication, et
tous ont donné des fleurs au printemps de 1879. La bulbe
du Poa est, du reste, antérieure au chaume. Quant à
VAgrostis vulgariSy ses bulbîlles produisent des plantes
qui sont elles-mêmes directement et ab initio vivipares.
Appartiennent à la même section le Polygonum vivipa-
rum (Lin.) et diverses espèces d'ail, spécialement VAlium
vineale (Lin.) de mon herbier, auquel se rattache une par-
ticularité intéressante.
Un cultivateur de Brasie, ayant enlevé de sa vigne un
faix d'ail de cette espèce, vint, pour le faire sécher et
brûler ensuite, sans doute, le déposer au bord de la
route sur une roche de calcaire jurassique fossilifère
complètement dénudée. Or, quand il fit disparaître cet
amas de tiges, un assez grand nombre de bulbilles qui
s'en étaient détachées restèrent sur la roche et y pas-
sèrent l'hiver. Au premier printemps, je \eb ai remarquées
et voici en quel état elles étaient: elles avaient jeté des
racines plus ou moins longues et s'étaient dressées sous
leur effort; toutes s'étaient revêtues de tuniques, en
forme d'éteignoir, élégamment découpées par le bas, les
couvrant tout entières au nombre de 4, 5, 6, superposées
et entrant les unes dans les autres, comme les gobelets
d'un prestidigitateur. (PI. I, n^ i).
Quand il nous arrive de rencontrer des plantes ana-
logues à celles indiquées dans ce paragraphe, mais qui
sont en même temps munies d'organes sexuels et de bul-
billes capables d'y suppléer, nous ne voyons là, bien
1888 V
66
certainement^ rien de monstrueux. En doit-on iuger au-
trement, alors que ces plantes, en l'absence absolue de
sexes, se trouvent exclusivement vivipares? Je ne le
pense pas. S'il nous plaît, en effet, de ne voir de produc-
tion normale que celle (jui s'opère par l'intervention des
sexes, la nature a l'esprit plus large que nos méthodes.
Les plantes vivaoes ont généralement plusieurs moyens
de se reproduire, et, s'il fallait dire, en toute vérité, quel
est le producteur direct et le suppléant, les graines vien-
draient le plus souvent en sous- ordre ; ainsi, il y a des
plantes qui se multiplient, comme les fraisiers, par leurs
coulants ;
Il y a des plantes tubéreuses, comme la pomme de
terre, qui se multiplient par des tubercules;
Il y en a à racines noueuses, comme le chiendent à
chapelet (Arrhenatherum elatiory Pal. de Beauv.) et le
chiendent officinal (Triticum repens, Lin.) qui infestent
les moissons de leurs rhizomes indéfinis ;
Il y en a dont les tiges, courant entre deux terres,
jettent çà et là des racines, comme les menthes et les
tussilages ;
Il y en a qui, comme l'ail que je viens de citer, se mul-
tiplient à la fois par des graines, par des bulbilles [i) et
par des cayeux.
C'est enîîn le cas de rappeler ici que le (Lysimactm
nummalaria, L.), si répanau et si florifère, qu'on en fait
de charmantes suspensions, ne fructifie jamais sous le
climat de Paris (2).
Il me reste à mentionner un mode de propagation
vivipare, propre à quelques espèces de crucifères {Carda-
mine latifolia et pratensts, Nasturtium officinale) qui con-
siste en Dourgeons foliaires, en forme de petites rosettes,
naissant sur le rachis et sur les nervures des feuilles
pennatiséquées, et qui^ après avoir pris un certain accrois-
sèment y finissent par se détacher de la feuille-mère, encore
vivante, pour tomber sur le sol et y prendre racine.
(1) La bulbille n'a pas de racine innée comme la graine, mais
elle n'en devance pas moins celle-ci sur tous les points, même
pour la racine.
(2) Decaisne, BuU. de la Soc. bot. de Fr.^ V, p. 156.
67
§ V. — Présence anormale d* organes sexuels là ou il n'en
doit exister d'aucune sorte.
Il s'agit ici de cas tératologiques incontestables. J en
dois un spécimen curieux et probablement unique à
M. JuUiot qui l'a recueilli à Sens. C'est un jet vigoureux
de rosier capucine (Rosa eglanteriay Lin., variété punicea),
présentant une rose sans gynécée, dont les pétales
adhèrent à la tige par des filaments tomenteux au milieu
d'un verticile de cinq feuilles ailées représentant les cinq
sépales ordinaires. Il n'apparaît, au centre des pétales^
aucune trace d'étamines, mais il en existe jusqu'à dix
par derrière la corolle et au-dessus, qui sont insérées sur
1 écorcé même de la tige en forme d'aiguillons et portent
des anthères dont plusieurs, entr'ouvertes, contiennent
des grains de pollen, couleur orangée et d'apparences
fertiles. (PI. I, n® u). Les débris d'une seconde rose, éga-
lement anormale, existent immédiatement au-dessus de
la première.
TITRE II.
CONJONCTIONS ET SOUDURES.
Il se peut rencontrer, on le sait, des embryons qui sont
soudés dans les graines, mais cette conjonction est d'au-
tant plus rare, que la présence de plusieurs embryons
dans une même graine est très rare elle-même. Quant à
la soudure des bourgeons, elle ne peut avoir lieu que par
les rudiments de foliation qui les composent et dont Linné
décrit dix sortes. Elle est donc une conjonction spéciale
des feuilles.
En dehors de ces deux cas, on distingue: 1® la con-
jonction des tiges, des branches et des rameaux ; 2^ la
conjonction des feuilles et des folioles ; 3° celle des fleurs
et de leurs organes ; 4° celle des fruits.
§ I. — Conjonction des tiges, des branches et des rameaux.
Il peut y avoir soudure de plusieurs tiges entre elles ou
d'une tige avec ses branches et ses rameaux, ou enfin de
ceux-ci, soit avec ^eux-mêmes, soit avec une tige ou quel-
68
qu*une de ses divisions, même d'espèces différentes. El
ici j'établis deux groupes comprenant : le premier, les
espèces ligneuses ; le second, les espèces herbacées.
I. — Espèces ligneuses, — Des tiges peuvent se souder
avec leurs propres rejets ou avec des tiges rapprochées et
unies accidentellement ou volontairement. On connaît des
arbres énormes, chênes, châtaigniers et platanes dont
1 extrême grosseur n'a pas d'autre cause. J'ai vu, dans la
promenade d'Orgelet (Jura), un tilleul de ce genre et
M. Gérard m'a envoyé la photographie d'une glycine exis-
tant encore à Belfort, formée de quatre plants soudés à la
courbure de l'un d'eux en un bourrelet au-delà duquel il
n'y a plus qu'une tige unique, qui se développe et fleurit
sur ses quatre jambes.
La soudure des branches d'un même arbre entre elles
s« prépare par le frottement de l'une contre l'autre, puis,
quand le mouvement de va-et-vient se trouve empêché
par une cause quelconque, la soudure s'opère ; c'est
alors une greffe naturelle par approche. M. Moquin-
Tandon a signalé la soudure d'un rameau de sophora
dans la bifurcation de deux branches de sureau et qui
ont fait bon ménage à trois au Jardin des Plantes de Tou-
louse. Il a fait connaître également un pin sylvestre dont
quatre rameaux, arqués du dehors en dedans, se sont
soudés d'abord deux à deux, puis tous ensemble avec le
prolongement de l'un d'eux comme axe principal. On sait
enfin, par M. Puyson W. Lyman, que deux ormes (Vlmus
americana, Wild.), se sont unis par une branche de l'un
au tronc de l'autre.
II. — Espèces herbacées. — La consistance des plantes
herbacées étant plus tendre, plus molle, elles s'unissent
plus facilement que les plantes ligneuses.
On a cité la conjonction de deux chaumes de graminées
en un seul portant deux épis : l'un de seigle, l'autre de
froment ;
Un Endymion nutans (Dum.), dont trois tiges tordues,
unies en une seule, se sont enfin séparées en trois
faisceaux ;
Un tulipa Gesneriana fLin.), dont trois tiges, soudées
en une seule à la base, se sont séparées par des sillons de
plus en plus profonds et portaient trois fleurs.
69
J'ai, comme demi-raretés, un salvia de mon jardin
dont une branche est soudée à l'axe principal dans toute
la longueur d'un entre-nœud et devient libre ensuite ; un
Jacinthus orientalis (Lin.), dont deux tiges, soudées de-
puis la base, sont fleuries ensemble jusque vers le som-
met où elles se séparent, ayant une fleur intermédiaire
pour dernier trait d'union (Julliot-Sens), et deux Leucoium
vemum (L.), dont les tiges sont soudées dans l'un, depuis
la base, dans l'autre, à la hauteur de l'extrémité des
feuilles (Gérard-Wisques et Belfort).
§ II. — Conjonction des feuilles ou symphyllies (mihi).
Elles forment naturellement deux groupes.
I. — Soudure des feuilles simples. — En voici quelques
exemples tirés des auteurs :
Une feuille de Tilia grandiflora (Ehrh.), soudée par ses
bords inférieurs et peltée comme une feuille de capucine.
Une feuille de Bégonia argentea (Linds.), soudée en
forme de cornet sans apparence de suture ;
Une feuille de Polygonatum multiflorum (Ail.), soudée
en forme de sac enfermant la tige et d'où sortent les
feuilles terminales ;
Une feuille supérieure de Tulim Gesneriana (Lin.),
soudée autour de la tige en forme de cylindre.
Mes raretés personnelles sont des feuilles bractéales de
Centranthus latifolius (Dufr.), soudées en un seul limbe
cunéiforme trilobé et trois feuilles (Julliot-Sens) de Saxi-
fraga ligulata (Wal.), l'une soudée par les bords du limbe
entièrement en forme d'entonnoir ; la seconde, par le bas
seulement, en forme d'oublié ;. la troisième eniîn, dès la
base des pétioles, jusque vers le milieu des deux limbes
qui, avant de se disjoindre, ont acquis conjointement une
largeur de 23 centimètres. Des feuilles ne sont quelque-
fois soudées que par leurs pétioles restant libres au-dfelà.
J'ai dans ces conditions des feuilles de lilas et de laurier-
cerise (Julliot-Sens).
II. — Soudure des feuilles composées. — Les cas les
plus intéressants de cette section sont les soudures en un
seul limbe de toutes les folioles d'une feuille composée.
On connaît, en cet état, une feuille de jasmin officinal, et
70
je possède moi-même deux feuilles de rosier, la première
à trois larges folioles entièrement soudées par applica-
tion Tune sur lautre; la seconde, également à trois
folioles, dont deux seulement sont soudées aussi sur le
plat (Julliot-Sens).
Quant à la soudure de quelques folioles en particulier
par les bords du limbe, notamment de celles terminales,
elle est très fréquente dans les érables, les frênes, les su-
reaux, les spirées, les ronces, les fraxinelles, etc.
On sait que le Geum intermedium (Ebrh.) a souvent ses
trois folioles supérieures confluenles. Mon herbier en
contient deux tiges dont toutes les feuilles sont simples et.
seulement trilobées (Gérard- Lumbres).
§ III. — Conjonction des fleurs (Synanthies).
La conjonction des fleurs n'est pas rare. On a vu même
quelquefois une fleur adhérer à sa voisine d'un autre axe,
exemple le Betonia alopecuros (L.) cité par M. Michalet.
Les conjonctions de fleurs ne semblent particulières à
aucun genre, à aucune famille spécialement, mais cette
duplication latérale donne à certaines espèces un aspect
très pittoresque. Mon herbier contient une notable quan-
tité de fleurs conjointes : des roses, des anémones, des
fuchsias, des bégonias, des narcisses, un Trolius-Euro-
pœus (L,), un Antirrhinum Majus, Lin. (Julliot-Sens), un
Muscari neglectum, Guss. (Gérard-Baume-les-Dames),
etc. Un Anémone Coronaria (L.) de mon jardin, dont
quelques pétales se sont soudées à l'involuVe, ont forcé
celui-ci à se tenir immédiatement rapproché de la fleuret
lui ont donné l'aspect d*un véritable calice.
§ IV. — Conjonction des fruits ou Syncarpies.
La conjonction des fruits se fait à divers degrés de
nombre et d'intimité. Il n'est pas d'enfants qui ne se
soient plus ou moins émerveillés en détournant de leur
goûter une cerise bessonne qu'ils finissaient par manger
comme les autres.
On peut faire deux groupes des fruits conjoints : 1** les
jumeaux ou bessons unis deux à deux ; 2° ceux unis en
plus grand nombre.
71
I. — Fruits conjoints deucoà deuœ. — On a désigné des
cerises, des prunes, des pêches, des poires, des pommes,
des groseilles, des grains de raisins, des courges, des
melons, etc. Quand j'ajouterais à cette liste un haricot
(Julliot-Sens), un concombre et un abricot tirés de mon
herbier, nous serions loin encore d'avoir épuisé la ma-
tière.
II. — Fruits conjoints plus de deux ensemble. — On
Yoit unis trois à trois des melons, des noisettes groupées
en trilobé, des cerises n'ayant qu'un support articulé avec
le fruit du milieu et des grains de raisins soudés en
série linéaire, quatre et cinq nèfles soudées côte à côte et
couronnées par les sépales de tous les calices, cinq noi-
settes en verticile, neuf fraises attachées au même calice,
etc.
TITRE III.
DISJONCTIONS ET PARTITIONS.
J'en distingue trois sortes : I* des tiges ; 2* des feuilles ; 3* des éléments
de la fleur.
§ 1. — Disjonctions et partitions des tiges.
Les auteurs en citent peu d'exemples. On en rencontre
toutefois assez fréquemment dans les anémones, les
plantains, les tulipes, les prêles, etc. Un Tulipa sylvestris
des vignes de Samt-Amatre d'Auxerre porte deux fleurs
et trois feuilles, dont une entre les deux pédoncules. Dans
les anémones, il y a un involucre immédiatement au-
dessous de Tenfourchement, et Tune des divisions est
seule involucrée.
§ IL — Disjonctions et partitions des feuilles.
Semblables au premier aspect, la disjonction et la par-
tition des feuilles sont deux états bien différents.
Quand deux feuilles, n'ayant ensemble qu'un seul
pétiole, unies et confondues dans une étendue plus ou
moins considérable de leur limbe en un seul corps, se
disjoignent pour en former deux, c'est une séparation de
corps entre conjoints, une disjonction par dessoudure.
Il y a encore disjonction lorsque la côte de la feuille,
72
qui en est le gros oeuvre, vient à se diviser, et que cha-
cune de ses fractions se fait nervure principale dans un
des lobes du limbe ainsi fendu longitudinalement. (PI. II,
n*» II).
Quand, au contraire, une feuille inférieu rement nor-
male se divise par le haut sans affecter la nervure
médiane qui partage et symétrise les deux parties du
limbe, il y a seulement partition, c'est-à-dire analogjie
apparente avec la condition naturelle des pétales, dits
bifides ou partis, de diverses espèces de plantes. (Pi. II,
n** i). J'en ai un exemple intéressant dans un épi de
Mentha arvensts (L.), dont trois feuilles bractéales sont
ainsi bifides. Il se rencontre Quelquefois enfin des parti-
tions par les nervures latérales qui, laissant intacte la
nervure médiane, rendent lobée une feuille simple.
Suivant ces distinctions, mon herbier présente deux
sections : l'une, sous l'étiquette Disjonctions ; l'autre, sous
celle de Partitions des feuilles^ tenant compte seulement
du fait matériel sans en discuter la cause (1).
I. — Disjonction des feuilles. — Cette condition est
représentée dans mon herbier, notamment par une fronde
de scolopendrium officinale (Sm.) disjointe dans les deux
tiers de sa longueur en deux lobes courbés en arc, de
droite à gauche et de gauche à droite, et présentant en
tête, l'un et l'autre, une semblable disjonction, et par une
fronde de Polypodium vulgare{L.) disjointe au sommet en
forme d'Y.
II. — Partition des feuilles^ — La partition des feuilles
s'opère, sur les côtés, par une sorte de déchirement du
limbe, une scissure latérale à la nervure médiane (Pi. II,
n* m), et, le plus souvent, par l'oblitération du sommet de
cette nervure qui, arrêtée dans son prolongement, impose
à la feuille une dépression cordiforme. Les exemples en
sont nombreux, spécialement dans les arbustes à feuilles
coriaces. J'ai vu, au Jardin public de Château-Thierry, un
(1) Suivant Pyr. de Candolle, Organographie végétaley la
division de la nervare médiane résulterait de la conjonction de
deux feuilles, à leur premier développement, rendues, tardive-
ment à leur individualité. M. Godron, Mélanges de tératologie
végétale^ y voit un simple partage de la nervure, ce qui entraîne
la division de la feuille en deux lobes terminaux;
73
cerasits lauro-cerams (L.) dont vingt feuilles au moins
affectaient cette forme en cœur.
§ III. — Disjonctions et partitions des éléments de la fleur.
Les anomalies de ce genre n'ont provoqué qu'un petit
nombre d'observations, soit parce qu'elles sont peu appa-
rentes, soit parce qu'elles n'ont pas, en général, d'impor-
tance physiologique. J'ai, de mon jardin, un Convolvulus
tricolor (L.) dont la corolle est composée de cinq pétales
involutées jusqu'à l'ovaire. (PI. II, n® iv).
TITRE IV.
INNOVATIONS.
Je nomme Innovation^ d'une part, le retour à la vie,
moins rare qu'on ne pense, des plantes annuelles qui,
après avoir accompli leur évolution et /rwc^e/î^cequi, sui-
vant l'expression de Rousseau, est le dernier produit de la
végétation, se revêtent d'axes latéraux l'année suivante et
parcourent une seconde évolution, et, d'autre part, la
reproduction d'une tige annuelle par ses graines incorpo-
rées à elle-même pour la remplacer, à sa mort, en
quelque sorte, suivant l'axiome de droit : le mort saisit le
vif.
Voici, du reste, Texposé sommaire de mes observa-
tions. ,
• Le Veronica Buœbaumii (Ténor) n'est pas une plante
indigène dans la vallée de la Marne. Elle y apparaît de
temps en temps et je l'ai rencontrée deux fois à Ghâteau-
Thierry, notamment le 5 mars 1878, dans la ruelle qui
descend de rétablissement des Chesneaux à la route de
Soissons. Elle formait, sur la terre humide, plusieurs
petites touffes qui portaient des fleurs et commençaient à
fructifier; voulant en obtenir des échantillons avec la
racine, je m'aperçus que chacun de ces petits bouquets
était inséré sur une tige couchée, fixée au sol par un che-
velu de racines sous chaque nœud, et terminée par un
long épi qui avait fructifié Tannée précédente et dont il
ne restait plus que le squelette.
•# Le 22 mai 4879, j ai récolté dans une friche de la
74
ferme de la Tuéterie, commune de Blesme, un bel échan-
tillon fleuri el fructifiant du Calamintha adnos (Glairv.),
(sortant en même temps un vieil aie qui avait fructifié
'année précédente. La plante ayant, d'ailleurs, par ses
racines et sa tige sous-ligneuse à la base, Taspect général
d une plante vivace, je recherchai ce que, dans le passé,
les botanistes en avaient pu dire, et je ne découvris, pour
appuyer cette opinion, que Chaubard (Bot. Mor.), et encore
Mutel exprime-t-il à ce sujet la conviction que ce botaniste
n'a considéré cette plante comme vivace qu'en la confon-
dant avec le Calamintha alpina. Or cette dernière espèce à
grandes fleurs, et qui ne croît que dans les hautes mon-
tagnes, ne pouvant prêter ici à aucune confusion, je suis
bien obligé de voir dans ma découverte un fait excep-
tionnel.
#•# Tout le monde connaît le Poa nemoralis (L.) var.
Nodosa qui diffère du type par des faisceaux de fibres
radicales adventives ramassées en paquets subglobuleux
autour des nœuds du chaume. Cette prodigalité sans but
apparent de racines à contre-sens, toujours la même, tou-
jours à la même place, avait depuis bien longtemps attiré
mon attention. Tout récemment, j'ai voulu, comme on
dit, en avoir le cœur clair, et voici le résultat que j'ai
obtenu.
Les racines adventives du Poa nodosa naissent un peu
au-dessous des nœuds et, par une marche ascendante,
arrivent un peu au-dessus. Là, elles enserrent, d'un côté,
la feuille embrassante et, de l'autre, le chaume établis-
sant une sorte de lacis au pourtour qui laisse entre eux
un petifréduit en forme d'entonnoir. A ce point d'avance-
ment, la dissémination des graines est arrivée, il en
tombe une ou deux dans cette logette, et les racines
adventives, continuant leur évolution, en closent l'ouver-
ture et retiennent ces graines prisonnières, avec l'air et
l'obscurité qui leur sont nécessaires. Quant à l'eau qui
leur est également indispensable, la nature y a pourvu
avec un soin tout particulier. Sous l'effort de fibres
adventives, nombreuses et grossières, le chaume s'est
fendu, crevassé au-dessus du nœud, où la déchirure
forme rigolle jusqu'au fond de l'entonnoir et conduit les
eaux pluviales auxquelles le chaume sert de véhicule. La
76
graine germe ainsi dans son habitacle et attend la chute
hibernale du chaume pour s'incorporer au sol, insépa-
rable de l'agrégat de racines advenlives qui, jusque-là,
l'a protégée. Et combien de temp§ cette attente peut-elle
durer utilement? La première expérience que j ai faite,
au mois de février 1887, s'appliquait à une plante récol-
tée le 19 août 1878. Or, après quelques jours d'immersion
dans un verre d'eau sur ma cheminée, la feuille embras-
sante avait un pjeu reverdi, pris J'apparence de la vie, et
bientôt une graine gonflée déchirait sa tunique sous les
barreaux de sa prison.
TITRE V.
PROLIFICATIONS.
Je nomme prolifUation toute production qui s'ajoute, par filiation, à une
fleur terminale ou à toute autre partie d'une plante dont l'évolution natu^
relie est accomplie.
§ I. — ProUfications des tiges.
M. Moquin-Tandon n'a traité ni de la proliflcation des
tiges ni de celle des feuilles, probablement parce qu'il
n'en avait pas d'exemples. Cependant Linné a défini la
tige prolifère : Prolifer ex apieis centro emittens tantum
ramos (1), c'est-à-dire qu'il considérait comme prolifère
la tige, dont le bourgeon terminal, au lieu de la conti-
nuer, n'émettait de son sein que des rameaux, ce qui ne
semble guère pouvoir survenir sans une altération mala-
dive. Mais il arrive que le bourgeon terminal d'une jeune
tige s'atrophianl, avortant sans cause connue, il se pro-
duit au point où l'axe a été arrêté dans sa continuation,
autour du bourgeon mort ou mçurant, une couronne de
feuilles qui, ayant chacune à son aisselle un œil, doit
fournir une sorte de verticile de rameaux et constituer une
véritable proliflcation de la tige. J'ai observé, dans cette
condition particulière, plusieurs jeunes chênes portant,
autour du bourgeon terminal, cinq à six grandes feuilles
en rosette dont la ligne diamétrale avait plus de 40 centi-
mètres.
Toutefois, sous le titre de Multiplications des organes
(i) Philosophia botanica, n<»28.
16
axilesj M. Moauin-Tandon a cité lexemple d un ormeau
greffé au Jarain des Plantes de Toulouse, qui a donné
naissance, au-dessous de la greffe, laquelle se trouve
presque au collet végétal, à un bourrelet chargé de plus
de mille rameaux. On rencontre des faits analogues dans
les pépinières quand les entes ont péri et que lexubé-
rance de la sève au sommet raulilé de la tige y produit,
en l'absence de bourgeons, une ramification désordonnée
qu'on nommait jadis branches de faux bois^ parce qu*elles
naissent d'yeux adventifs. Il y a en ce moment, près de
chez moi, un cerisier étalé en espalier contre un mur de
clôture, et qui, trop vigoureux, a développé démesuré-
ment les cinq branches de sa charpente, lesquelles ayant
été rabattues à la hauteur du mur, ont produit chacune
une tête de ramilles feuillues, serrées en faisceaux, qui
donnent à l'arbre le plus singulier aspect.
§ II. — Prolificatton des feuilles.
Mon herbier en contient de curieux spécimens, savoir:
1** Une capucine (Tropœolum m^jus, Lin.), découverte à
Sens par M. Julliot, porte, au sommet d'un long pétiole,
une feuille normale traversée par un prolongement
insensible de l'axe, qui a donné naissance à une seconde
feirille semblable à la première, de telle sorte que l'en-
semble représente une paire de petites cymbales (Pi. IIl,
n^ n) ;
2^ Une feuille de violette de mon jardin dont le pétiole
a développé immédiatement au-dessous du limbe, une
membrane gui, devenue pétiole elle-même, a produit une
seconde feuille appliquée sur la première ;
3^ Une feuille de staphylée (Staphylea pinnata) (L.),
recueillie à Sens par M"® Roedoh, dont une foliole latérale,
complète et parfaitement régulière, a sa nervure médiane
prolongée d un centimètre au-delà du limbe et sert de
pétiole à une seconde feuille minuscule parfaitement con-
formée elle-même (Pi. III, n° i) ;
4** Une fronde d Osmunda regalis (L.), portant, en con-
tinuation de Taxe dont les segments déformés et contrac-
tés ont fructifié régulièrement, une série de serments
stériles dont les nervures latérales sont normalement
77
translucides et parai lèlementbifurquées (Gérard-Bruyères-
en-Vosges) ;
5^ Une feuille de Cardamine pratensts (L.), récoltée à
Chalons-sur-Marne par M. Brisson, présentant un genre
de prolification non encore observé, je crois.
M. D. Clos a signalé une feuille de chou (Brassica
oleracea, L.), chargée de cupules foliacées. M. Kirschle-
ger, de son côté, a fait connaître des feuilles gemmipares
de Drosera longifolia^ L.), et M. Gay enfin, ainsi que ie
l'ai rappelé, a montré, dans le Cardamine pratensts le
rare et singulier phénomène qui consiste en bourgeons
foliacés, en forme de petites rosettes, naissant sur le
rachis et sur les nervures des feuilles pennatiséquées et
qui, après avoir pris un certain accroissement, finissent par
se détacher de la feuille-mère, encore vivante, pour tomber
sur le sol et y prendre racine. Mais la feuille que m'a
donnée M. Brisson ne porte pas seulement des cupules
ou des rosettes, mais une plante entière issue d'un bour-r
geon sur les nervures de la dernière foliole, avec une
racine, une tige et des feuilles, et Ton peut remarquer
que la racine, pour se placer à l'opposé de la tige aérienne,
a fait un demi tour de haut en bas. (PI. iv).
§ III . — Prolification des fleurs.
Toute fleur terminale de laquelle naît une autre fleur,
des feuilles ou un rameau quelconque est prolifère.
Il y a trois sortes de prolifications des fleurs bien dis-
tinctes : deux sont florales et une extra-florale.
La prolification florale est médiane quand elle surgit du
sein de la fleur-mère en prolongation de l'axe qui traverse
celle-ci; elle est axillaire quand, latéralement à cet axe,
elle dérive de l'aisselle de I un des éléments de l'appareil
floral. L'herbier forme donc sur ce point deux fascicules.
Dans le premier sont placées des renonculacées, des rosa-
cées, des crucifères, des caryophyllées, des gentianées,
etc., soit à prolification simple, soit à prolification double,
ce qui fournirait au besoin deux sous-divisions. Les prolifi-
cations médianes peuvent avoir en eflet plusieurs générîi-
tions, la première née de la fleur-mère, la seconde née de
la première prolification, ainsi de suite. On connaît un
stachyssylvatica (L,), montrant jusqu'à quatre fleurs l'une
78
dans l'autre. Les œillets et les roses proliiient surtout
communément et de manières différentes. Ainsi j'ai,
d'une part, un Souvenir de la Malmaison dont une fleur
régulière épuisée a produit, du centre de sa corolle, une
petite miniature de rose, également parfaite de forme,
entourée de neuf sépales et, d'autre part, une fausse
rose réduite à des pétales nés à l'aisselle d'une feuille d'où
part un rameau fleuri qui n'est qu'une pseudo-prolifica-
tion. Je citerai enfin, comme remarquable, un Ranuncur-
lus repens (L.) de mon herbier ayant la seconde fleur
sensiblement pédonculée, munie d'un calice, de pétales et
de carpelles fructifères. (PL V, n^* ii et i).
Dans le fascicule de la prolification florale-aœillaire on
trouvera à placer des renonculacées, des crucifères, des
rosacées, des caryophjllées, des polygonées, des tropaeo-
lées, des rutacées, etc., quoique ce genre de prolification
se produise plus spécialement dans les synanthérées où
quelquefois elle ne manque pas de grâce. Je possède
notamment un Calendula officinalis (L.) dont une fleur
donne naissance à cinq rameaux fleuris ressemblant, sui-
vant l'expression de M. Kirschleger, à des satellites
a^ccompagnant et entourant le soleil primaire, u n Scabiosa
succisa (L.) d'où s'échappent deux capitules fleuris lon-
§uement pédoncules (PI. V, n"* ni), un Bellis perennis (L.)
ont la fleur, que tout le monde connaît sous le nom de
Marguerite mère-de-famille, est entourée de treize petites
fleurs longuement pedicellées qui rayonnent autour d'elle,
etc., etc.
Quant à la prolification extra- florale, elle se développé
sur des supports en dehors de la fleur et appartient, par
conséquent, à l'inflorescence. J'en forme deux séries : les
ombelliformes et les spiciformes,
La première série comprend les inflorescences en ser-
tules ou ombelles simples comme les primevères, les
butômes, lès géraniums ; en panicules, en corymbes ou
en cvmes ombelliformes, et enfin en ombelles vraies ou
composées comme la ciguë, la carotte, le fenouil.
J'ai dans mon herbier une ombelle de Géranium zonak
(L.), m'étant venue de Sens par M. JuUiot, épuisée et flétrie,
portant en floraison prolifère sept ombellules longuement
pédonculées, et un Clematis recta (L.) de mon jardin, dont
79
]a panicule remontée est devenue ombellifoirme, ayant ses
rameaux réunis dans un vertieile de cinq ou six feuilles
vertes, et ses ramilles représentant les ombellules dans un
involucre de quatre à cinq folioles pétaloïdes. L'inflores-
cence est ainsi légère et élégante. (PL VI).
J'ai enfin, dans les oraBelliformes vraies, une char-
mante anomalie de Daucus carotta remontée à l'automne,
dont les ombelles sont indéfiniment surdécomposées en
pédicelles filiformas involucrés, terminés par une fleur.
L'ensemble de l'inflorescence est polygame avec; des fleurs
mâles et des fleurs hermaphrodites dont le fruit se sépare
en deux cornes divergentes.
Dans la série des spiciformes, on peut trouver des
plantes dont ^inflorescence est en épis simples comme
des plantains, des carex, des graminées^ ou en chatons,
comme les saules et les peupliers, ou en grappes simples,
comme le cytise, le beroens, le cerisier à grappes.
§ IV. — Prolt/ications des fruits.
J'ai réparti les fruits prolifères en trois groupes, sa-
voir :
i® La prolification ramtfère^ s'appliquant aux fruits
desquels il sort des feuilles, des rameaux ou des fleurs ;
a*" La prolification fructifère, s'appliquant aux fruits
(jui portent d'autres fruits issus d'eux ou qui leur sont
incorporés ;
3^ La prolification fmtifère (Ferrari), s'appliquant aux
fruits qui en enferment d'autres entièrement ou partielle-
ment.
Appartiennent en conséquence au premier groupe les
fruits, notamment les pomacés, de Taxe desquels nais-
sent, à travers l'œil, des feuilles, une fleur ou des ra-
meaux.
Au second groupe, les fruits de l'œil ou du sein des-
quels sont nés d'autres fruits, médiatement ou immédia-
tement, médiatement dans le cas où il y a une tige ou un
rameau intermédiaire ; immédiatement quand le pédon-
cule extrêmement court du fruit supérieur est disparu
par la croissance enveloppante de Tinférieur.
Au troisième groupe, enfin, les fruits qui s'emboîtent
les uns dans les autres; et j'y place notamment des
80
oranges grosses d'une orange, des pommes, des poires,
des melons, etc., qui en contiennent d'autres et qui sem-
blent quelquefois Jes enfanter. Le fruit inclus de Torange
prolifère que je possède s*est formé aux dépens des
placentas avortés.
TITRE VI.
RÉDUCTIONS.
Les réductions dans le nombre des éléments d'une
fleur, de ses appendices et de ses organes axiles ne sont
que des modifications accidentelles à ses caractères
ordinaires. Ce sont des avortements partiels qui n'altè-
rent pas ses fonctions organiques. Les caractères nunrïé-
riques de certaines espèces sont, du reste, mobiles,
incertains, variables, sans constituer pour cela des ano-
malies, parce que la fréquence ou la rareté des parties
constitutives d une fleur sont en rapport constant avec
les conditions de son existence actuelle.
Ainsi XeLysimcichiavulgaris (L.), indiqué comme ayant
les feuilles opposées, ternées ou quaternées en verticile,
ne sera pas considéré comme anormal quand on le ren-
contrera à feuilles alternes, notamment dans le bas des
tiges, parce quMl est souvent en cet état, qui lui est na-
turel et en quelque sorte élémentaire.
Ainsi le Ranunculus auricomus (L.) est fréquemment
apétale au premier printemps et toute une section du
genre viola manque de pétales en été, à une seconde flo-
raison, sans devenir stérile ni monstrueuse pour cela.
A l'arrière-saison et au moment où s'épuise une floraison
quelconque, il y a d'ailleurs quelquefois des appauvrisse-
ments organiques particuliers qu'il ne faut pas confondre
avec de véritables anomalies.
Les feuilles, dont le nombre norma^l varie, sous di-
verses influences, et que nous ne remarquons pas à
cause de leur multiplicité, semblent, par ce nombre
même, avoir peu d'importance. On en attache bien
davantage à la suppression d'appendices pétaloïdes,
quand elle a pour effet de rendre symétrique, dans toutes
ses parties, une fleur qui, de sa nature, est irrégu-
lière.
81
D'après ces considérations, mon titre formera trois
sections :
1"* La première, relative à la réduction numérique
dans les éléments de la fleur ; 2** la seconde, concernant
la suppression régularisante des appendices asymétriques ;
3^ la réduction des parties organiques situées en dehors
du périanthe.
§ P*". — Réduction dans le nombre des éléments de la fleur.
On trouvera, pour cette section, des Jacinthes réduites
à 5 éléments au lieu de 6 ; des Fuchsias n'ayant que
3 sépales et 3 pétales au lieu de 4 ; des fleurs de Jas-
min, de Pervenche et de Myosotis à 4 lobes au lieu de 5 ;
des Oxalis acetosella (L.) sans pétales, etc., etc. J'ai,
comme rareté de ce genre, une rose sans sépales, de
mon jardin et un Tradescantia virginica (L.), dont une
fleur n'a que deux pétales et cinq sépales. (Julliot. —
Sens).
§ II. — Suppression régularisante des appendices
asymétriques.
M. Moquin-Tandon nomme Pélorie ce genre d'anoma-
lie, mais ce nom, qui est synonyme de monstruosité dans
un sens général, ne saurait être admis pour caractériser
une condition particulière.
J ai placé dans cette section des orchis sans labelle ;
des aconits sans capuchon ; des linaires sans éperon; des
haricots sans carène, etc., etc.
§ III. — RéduMion des parties organiques situées en dehors
au périanthe.
Les avorteraents n'ont pas seuls pour eflet de réduire
le nombre normal des feuilles, des involucres, des brac-
tées, etc. Cette diminution peut résulter aussi de la con-
jonction de plusieurs de ces organes en un seul, et de
bien d'autres causes qui échappent d'autant plus facile-
ment h l'observation que ce sont des faits négatifs. Je ne
connais pas, dur reste, en dehors du périanthe, de réduc-
tion plus singulière que celle dont le jardin de la Con-
servation des hypothèques de Vendôme m'a fourni un
4888 VI
L.
82
exemple. Vers la mi-juin de cette année, j*y ai recueilli
un thyrse de Lilas (Syringavulgaris, L.), haut de 36 cen-
timètres, en pleine floraison, sorti immédiatement du
sol sans tige et sans feuilles. On l'aurait dit planté là par
un petit enfant dans son jardinet. (PI. VII).
TITRE VIL
/ .
6UPERFETATI0NS .
Il ne faut pas oublier ici que Tenveloppe des organes
sexuels, qu'on a appelée les rideaux du lit nuptial, se
nomme le Périanthe; que le périanthe est simple ou
double; quMl est simple quand il ne présente qu'une
enveloppe, conservant alors le nom de périanthe ; que le
périanthe est double quand il a deux enveloppes dis-
tinctes et qu'alors Tenveloppe intérieure est nommée
corolle et l'extérieure calice.
J'ai formé du présent titre quatre sections.
§ P^ — Superfétations dans le nombre des organes
de reproduction.
La superfôtation, dans le nombre de quelques-uns des
organes de reproduction, n'entraîne pas toujours dans
les autres une augmentation relative et correspondante,
on connaît, dans cette section, comme exemples particu-
lièrement intéressants : un Draba verna (L.) à trois pla-
centas ; un Raphanus caudatiis (L.) à quatre placentas, et
j'ai, dans la même condition, un Lunaria annua (L.) des
jardins de Sens (Julliot) ; un Tigridia pavonia (Red.) à
ovaire quadrangulaire à quatre loges; un Àllium ursinum
L.-), un Allium neapolitanum (Cyr.) et un Anémone coro-
naria (L.), les trois à double ovaire et de mon herbier;
un Solanum tuberosum (L.) à dix étamines, etc. etc.
§ II. — Superfétations dans le nombre des périanthes, des
corolleSy des calices et de leurs divisions,
I. — Fleurs à périanthe double. — Les corolles des
labiées et des scrophulariées se voient quelquefois deux
dans le même calice. L'excès de nombre dans les lobes
des pétales est très variable : fréquent dans les myosotis,
83
les jasmins, les campanules, etc., il est plus rare dans
les pervenches dont j'ai un échantillon 6 lobé et dans les
primevères. Je possède (Julliot, Sens), une tige entière
de YElatior (Jacq.) ayant toutes les corolles 6 lobées dans
des calices 7-8 fides.
Le nombre normal des éperons se rencontre dépassé,
spécialement, dans le Linarta striata (D. C.) le Delpninium
élatior (L.) et le Corydalis solida (Sm.). J'ai de Baume
(Gérard), un Linaria elatine (Desf.) à 3 lèvres supérieures,
et 3 éperons, tous à la lèvre médiane.
La superfétation des sépales est rare dans les roses,
beaucoup moins dans les Fuchsias, (voi rpl. X, n** m).
Quant aux involucres, on les trouve à 4 folioles dans
les Anémone, Alpina et Nemorosa (L.) et à 4, 5, 6 dans
YHépathica trilooa (Chaix). J'ai, comme rareté un Ono-
poraon acanthium (L.), dont l'involucre ordinaire est
entouré d'une collerette de 50 folioles épineuses, longues
de 6 à 8 centimètres.
IL — Fleurs à périanthe simple, — On a remarqué
dans cette catégorie, le Calla palustris (L.) à deux spathes ;
le Lilium Brownii (L.), avec un périanthe à 9 divisions
sur deux rangs; le Tigridia pavonia (Red.) et Vlris
xiphium (L.), avec un périanthe à 4 divisions. J'ai (Julliot,
Sens) deux fleurs à 4 pétales et 4 sépales de Tradescanda
virginiaca (L.), (voir pi. X, n"* ii).
§ IIL — Superfétations dans le nombre des feuilles
et de leurs folioles.
Ce paragraphe forme naturellement deux divisions,
Tune comprenant les feuilles simples, l'autre les feuilles
composées.
L — Feuilles simples. — On peut trouver à y placer le
myrte et le lilas à feuilles ternées, etc., etc., le lew-
coium vernum (L.), à 3-4 feuilles (Gérard, Belfort); le
Paris quadrifolia (L.) à 3 feuilles, ce qui est à peine une
anomalie, car cette espèce n'a rien d'absolument fixe
dans le nombre de ses feuilles ni de ses étamines. Dans
un espace de deux à trois ares de la forêt de Barbillon,
près de Château-Thierry, j'ai recueilli des échantillons à
5, 6 et 7 feuilles.
Je n'ai ici qu'une seule rareté, un Plantago major (L.)
84 «
ayant, outre quatre feuilles radicales, quatre caulinaires
formant involucre sous l'épi.
IL — Feuilles composées. — Je trouve dans mon her-
bier un Trifolium repens (L.) à 4 folioles, commun en cet
état, aux bords des routes, où il rencontre un engrais
accidentel énergique; un Trifolium médium (L.) égale-
ment à 4 folioles; un Trifolium incarnatum [L.) et un
Cytisus labumum (L.) à 4-5 folioles; un Oxalis tetra-
phylla (Cav.) à 5 folioles; un Hepathica tribola (Chaix), à
4 lobes (PI. VIII, n** ii) ; un Jasminum frueticans (L.) qua-
drifoliolé; enfin, comme rareté, un rameau de Medicago
Saliva (L.), long de dix centimètres à peine, portant à la
fois des feuilles à 3, 4 et 5 folioles (Pi. VIII, n« ii).
§ 4. — Superfétation dans F inflorescence.
Ce genre de superfétation s'applique, plus spéciale-
ment, aux inflorescences ordinairement simples, qui
deviennent plus ou moins anormalement rameuses. J'ai
dans cette section un épi digilé de Panicum Italicum (L.),
un Bretonica officinalis (L.) et un Lolium perenne (L.),
plusieurs fois rameux; une série de plantains diverse-
ment ramifiés, dont Tun, le Plantago lanceolatal (L.), a
tous ses épis en forme de panicule, composée chacune
d'un agrégat si nombreux de têtes qu'on peut en compter
jusqu'à 30 dans une seule. (PI. IX).
J'ai aussi un Allium vineale (L.) polycéphale à divers
degrés, un Équisetum telmateya (Ehrh.), dont la tige,
terminée par un épi fructifère, est garnie de douze ver-
ticiles de rameaux (Gérard-Mi recourt) ; un Equisetum
palustre, var. Polystachium (Coss. et Gerra.), qui est
connu, mais remarquable en ce que sa tige porte, au
sommet, trois verticiles de rameaux spicifères, les deux
inférieurs à 9 divisions et le supérieur à 8, un épi ter-
minal fertile complétant le nombre 9 ; enfin, un Primula
variabilis (Goup.) de mon jardin de Vendôme, dont la
hampe, terminée par un sertule involucre, porte, à
6 centimètres au-dessous, un verticile du même âge,
également involucre. (Pi. X).
85
TITRE VIII.
TRANSFORMATIONS ET DEFORMATIONS.
M, Mocjuin-Tandon a proclamé, comme une « vérité
lératologrqtte, que les aéviations du type spécifique,
dans un végétal, représentent Tétat habituel d un autre
végétal. »
La nature est un tout qui comprend tout, sans aucune
place vide. Une forme végétale quelconque y a donc, par
transition insensible, une copie presque exacte d'elle-
même, et notre ignorance seule rencontre des formes
absolument nouvelles. L'affirmation de M. Moquin-Tan-
don équivaut donc à dire qu'il n'existe pas de forme
végétale qui n'ait, de par le monde, une forme analogue
ou affine, ce qui est une loi générale et non une vérité
tératologique.
Je divise le présent titre en six sections, savoir : Trans-
formations et déformations :
40 pg^p pétalodie (D. C), ou pélalisation de quelques
parties d'une plante ;
2** Par métamorphose de quelques-uns des éléments
d'une fleur en étamines, en pistils ou en ovaires ;
3** Par métamorphose de quelques parties d'une plante
en organes accessoires ;
4** Par virescence ou transformation en éléments ver-
dâtres des parties colorées de la fleur, ou en foliations
diverses, qui laissent subsister sa forme générale ;
5** Par cnloranthie, ou transformation des éléments de
la fleur en touffes ou ramifications foliacées qui la défor-
ment entièrement ;
6** Par fasciation, ou transformation de ta tige cylin-
drique par le bas en tige s'aplalissant de plus en plus
vers le haut.
§ V^. — Transformations par ^étatisation de quelques
parties de /a p/an^c (Pétalodies, D. C).
L — Pétalisations des organes sexuels. — Nous entrons
ici dans le domaine de la floriculture pour assister à son
triomphe. Tout le monde connaît les fleurs doubles ou
86
pleines, qui font rornement de nos parterres et de nos
salons, le luxe de nos tables et de nos fêtes.
« Il y a des familles où les fleurs doubles sont très
« rares, dit Moquin-Tandon, par exemple les légumi-
« neuses et les antirrhinées. D'autres familles n'en ont
« jamais présenté ; telles sont les ombellifères, les
« géraniéeSy les polygalées, les orchidées et les plantes
« apétales. »
Depuis 1841, époque où l'auteur a écrit ces lignes, les
géraniées se sont amplement dédommagées du retard;
elles sont devenues si répandues, à fleurs doubles,
qu'elles font rœretter beaucoup de belles variétés à fleurs
simples, que la mode a réformées et qu'un de ses
caprices ramènera.
Le phénomène de la duplication se produit quelque-
fois spontanément, car c'est presque toujours la nature
elle-même qui, déchirant quelques coins de son voile,
attire l'art ou la science par quelques charmes particu-
liers et l'excite à vulgariser ses trésors : Par une belle
soirée de l'été de 1833, alors que je résidais à Marchaux,
revenant d'une promenade du côté de Roulans, à la nuit
tombante, j'aperçus au pied de la butte de Châtillon-
Guyotle, des débris de Ériques descendus par sa pente
rapide et qui certainement, suivant l'expression locale,
en étaient d^rocA^s. Ce coteau de Châtillon, absolument
dénudé, ne laissait apparaître aucun vestige du châtel
qui lui avait donné son nom et dont ces briques étaient
sans doute les derniers témoins. Dès le lendemain matin,
je gravissais la pente de Châtillon et j'arrivai bientôt
devant un amas considérable de briques ébréchées, à
peu de distance d'une dépression indiquant que là avait
été le four d'une briqueterie, ce qui dérouta mon imagi-
nation d^antiquaire. Voulant toutefois atteindre le faîte
du coteau, dès les premiers pas que ie fis dans cette
direction, je me trouvai au milieu de plusieurs buissons
de ronces (Rubus fruticosus L.) à fleurs roses parfaitement
doubles et du plus bel effet, et je remarquai en même
temps que c'était les cendres du four, jetées longtemps
sur cette place, qui avaient exalté cette étonnante végé-
tation : J'étais parti archéologue, je revins botaniste.
J'ai, depuis, rencontré assez fréquemment dans mes
87
herborisations, des plantes à fleurs spontanément doubles
ou semi-doubles, sans y attacher d'importance, et je n'en
aurais point dans mon herbier tératologique, si je n'en
devais quelques-unes à M. Gérard, savoir : un Ranunculus
platanifolius (L.) du ballon d'Alsace, un Ranunculus aco-
mtifoltus (L.) de Hauleville, près Montbrison, et un Ba7'-
barea vulgaris (L.) du Champ de Mars de Belfort.
L'in'stoïre des fleurs doubles, même consacrée à
rhortieulture, n'enlève rien de leur intérêt dans une
collection tératoiogique, surtout quand la pétalisation
s'opère par degrés, parce qu'alors les tendances, les aspi-
ra.tions, pourrait-on dire, qu elle manifeste, deviennent
plus apparentes. Les moins vulgaires de mon herbier
sont des fleurs de Fuchsias portant sous l'anthère une
sorte de petit drapeau, ou dont quelques étamines sont
entièrement pétaloïdées; une fleur d'Azalea viscosa (L.) à
5 étamines, dont une pétaloïdée sur toute la longueur du
filet; une fleur de Bégonia cinnabarina (Hook.), dont une
des étamines est devenue pétale, et des fleurs nombreuses
de Potentilla anserina (L.), ayant toutes quelques éta-
mines plus ou moins pétaloïdées.
IL — Pétalisations de quelques parties de la plante,
autres que les organes sexuels. — Le silence, presque
général, des botanistes à ce sujet pourrait faire croire que
ce genre de pétalisation est rare. Il n'en est rien, cepen-
dant, et j'ai notamment dans mon herbier une fleur de
Fuchsia cjui a pélalisé, au tiers, les deux feuilles brac-
téales qui en étaient rapprochées ; deux fleurs (ï Anémone
coronaria (L.), l'une rouge, l'autre violette, qui ont péta-
lisé une des divisions de l'involucre ; deux fleurs de
Primula Sinensis (Lindl.) et de Primula elatior (Jacq.),
dont la corolle, en partie soudée au calice, en a pétahsé
les parties adhérentes ; enfin, un Tradescantia virgi-
niaca (L.), dont les sépales se sont colorés par pétalisation,
constituant ainsi une sorte de fleur double (Julliot. —
Sens).
§ II. — Transformations de quelques-uns des éléments d'une
fleur en étamines^ en pistils ou en ovaires,
1. — Métamorphoses en étamines, — On en a rencontré
des exemples dans le Pha^eolus vulgaris (Savi), dont les
88
ailes et quelquefois la carèDe sont changées en étarnines ;
dans YEuphorbia pcdustris (L.) et le Gmiiana campes-
tris (L.), dont les ovaires subissent une semblable méta-
morphose ; dans VHyacinthus orientalis (L.), dont pareille
transformation a pour origine le Placenta et le Salix
babylonica (L.), dont des pistils se sont changés en éta-
rnines. J'ai, comme opposition à cette dernière forme,
deux fleurs doubles de Fuchsia dont les pistils soudés en
un seul, déformé et plus court que les étarnines, au nom-
bre de 14 au lieu de 16, en portent 2, ce qui complète le
nombre normal des éléments de deux fleurs conjointes.
II. — Métamorphoses en pistils et en ovaires. — Les
exemples sont nombreux, on les a constatés notamment,
quant au changement des étamines en pistils, dans les
plantes suivantes : Sempervivum tectorum et Monta-
num (L.) ; Malus apetala (Maench.) ; Rumeoû crispus (L.) ;
Zea mays (L.) ; Erica tetralix (L.) ; Papaver orientale et
Somniferum (L.) ; Persica vulgaris (Mill.) ; Stachys Germa-
nxca (L.) ; Campanula rapunculoides (L.) ; Asphodelus
ramosus (Willd.) ; Myrtus communts (L.) ; Cheiranthus
cheiri (L.) ; Tropœolum majus (L.), etc., etc.
Le changement du filet des étamines en ovaires a été
reconnu dans le Salix oleifolia (Wil).
§ IIL — Métamorphoses de quelques parties de la plante en
organes accessoires, — Vrilles^ écailles^ poils, piquants,
glandeSy nœuds, articulations.
Il s'agit ici d*organes accessoires produits le plus sou-
vent par Tavortement ou l'atrophie d'organes d un ordre
supérieur.
Ainsi l'avortement du limbe d'un organe foliacé laisse
quelquefois la nervure s'allonger et se tordre diverse-
ment;
Ainsi des avortements plus complets représentent l'or-
Spne atrophié par une glande ou une excroissance en
orme de languette ou d'écaillé ;
Ainsi des organes atrophiés ou desséchés peuvent pro-
duire soit des groupes de poils scarieux, soit des arêtes
filiformes demi-épineuses ;
Ainsi des nodosités ou articulations marquent quel-
quefois une déviation des organes ;
89
Ainsi enfin quand un organe disparaît par avortement
ou atrophie, la place où il devait exister est souvent mar-
quée par une glande, sorte de point de repère qui peut
aider à sa reconstitution générale.
Mes raretés, dans cette section, sont d'aspect bien dif-
férent. C'est, en premier lieu, le pédoncule commun à deux
épis de Polygonum orientale {L.) arrêté à huit centimètres
dans son élan ascensionnel par une articulation qui le
rend horizontal, rétrofléchi, puis, à un centimètre de là,
par une autre articulation qui force le pédoncule à des-
cendre parallèlement à la partie ascendante.
C'est en second lieu une tige de Lathyrus aphaca (L.),
dont le rachis de toutes les feuilles est terminé par une
foliole lancéolée, au lieu d'une vrille (Gérard).
C'est, en troisième lieu, un rejet de Lonicera chinensis
(Wats.), échappé de la plante mère, au ras du pavé, dont
il a suivi l'angle d'intersection avec le mur perpendicu-
laire, en développant ses feuilles horizontalement, de
telle sorte qu'elles sont toutes forcément d'un seul côté,
couchées sur le pavé, au nombre de 23, et que toutes
manquent de leurs correspondantes opposées, mais la
suppression de celles-ci est marquée par une glande à la
base de tous les pétioles. (PI. XI).
§ IV. — Transformations par virescence,
La virescence et la chlorantie avant certaines analogies
de caractère, ont été souvent confondues, ce qui m'oblige
d'indiquer nettement les caractères distinctifs qui ont
motivé ma classification.
La virescence est la transformation en éléments ver-
dâtres des parties colorées de la fleur ou en foliations
diverses qui laissent subsister sa forme générale.
La virescence partielle est très fréquente ; elle off're
par conséquent moins d'intérêt que la virescence géné-
rale. J'ai, toutefois, de Vendôme, un bel échantillon de
Plantago major (L.) portant un épi normal et trois vires-
cents. (PI. XII). On rencontre des exemples de virescence
dans un grand nombre d'espèces :
Anagalis arvensis (L.) ; Anagalis phmniœa (La m.) ; Die-
tamus fraœinella (Pers.) ; Beïlis perennis (L.) ; Lonicera
perielymenum (L.) ; Saliœ babilonica (L.) ; Jasione mon-
90
tana (L.) ; Barbarea vulgaris (R.) ; Hypochœris radi-
cata [L.); Leotondonautumnalis (L.); Rumexarifolius[X\\.)\
Trifolium repens (L.), très sujet à celle anomalie en
aulomne. J'en ai un échantillon du 16 mai ; Trifolium
elegans (Savi), du mont Salbert, de Belfort (Gérard) ; la
rose connue el cultivée sous le nom de Rose vet^te, de la
section des Bengales ; le Dahlia verty qui se reproduit de
tubercules : j'ai des deux un bel échantillon de Sens (Jul-
liot) ; le Synapis arvensis (L.), une de mes grandes raretés,
dont une fleur, entièrement verte et épaissie, a son style
décliné, tombant, et ses étamines voilées sous unecouebe
d'Uredo candida (Pers.) et atteint une proportion au moins
décuple des autres fleurs de la même plante (Pi. XIII);
enfin, un Agrostema Githago (L.), dont toutes les fleurs
non déformées sont absolument du même vert que les
feuilles (Gérard, Neuilly-Saint-Front).
§ V. — Transformation par chloranthie.
La chloranthie est une transformation en touffes de
feuilles ou en rameaux foliacés, soit de quelques parties
de la plante, en dehors de la fleur, soit de la fleur elle-
même, mais entièrement déformée.
Les plus fréquents exemples appartiennent à la famille
des Joncées, Juncus lempocarpus, Buffonius, Supinus (L.),
etc. On en trouve cependant dans le Phiteuma spicatm
(L.), dans lEuphorbia segetalis (L.), dans le Delphinium
ajacis (L,), etc.
§ VL — Transfotynation par fasciation.
On nomme fasciation l'état d'une plante dont la lige,
cylindrique par le bas, s'aplatit de plus en plus et d'où
sortent des fleurs sessiles ou presque sessiles, plus ou
moins confondues et désordonnées. Elle est quelq^uefois
accompagnée de virescence ou de chloranthie, mais elle
reste toujours le caractère dominant de la double ano-
malie.
Il convient, je crois, d'établir à ce sujet trois divisions :
1° les fasciations à tige droite ; 2** celles à tiges tordues;
3® et celles en forme de crête de coq.
L — Fasciations à tiges droites. — Le Cichorium inty-
bus (L.) est sans contredit la plante où se montre le plus
94
communément cette anomalie, qui se reproduit de semis.
J'en ai vu à Château-Thierry, dans un jardin, une double
bordure, dont presque tous les pieds avaient des tiges
fasciées très larges et très longues. On a, du reste, des
exemples de fasciation dans beaucoup d'autres plantes.
Les moins vulgaires de mon herbier sont un Cheirantus
Cheiriy dont la grappe est fasciée de 25 centimètres, avec
des siliques nombreuses et régulières; un Evonymus
Japonicus var. Aureus (Thunb)., dont la fascie s'étend à
quatre rameaux restés jaune d'or (Sens, Julliot), et une
tige de jeune rosier, fasciée de 25 centimètres, et com-
prenant trois rameaux soudés, les deux latéraux feuilles,
et celui du milieu terminé par une virescence en forme
de rose.
IL — Fdsdations à tige tordue. — Elle est moins fré-
quenle que celle à tige droite et paraît avoir une double
cause.
J*ai de remarquable en ce genre :
Un Cheiranthus Chetri(L,), fascié au-dessous de deux
branches, dont l'une se courbe chargée d'un rameau
fleuri et redresse ses fleurs terminales, et un Buplevrum
falcatum (L.), dont la fascie élégante, à rameaux fili-
formes longs et fleuris, tordue vers le sommet, forme un
faisceau de rameaux nombreux, tous ombelles.
III. — Fasciation en forme dé crête terminale, — L'in-
florescence nombreuse et serrée, courte et sensiblement
élargie, prend la forme d'une crête de coq. Elle a pour
type le Celosia cristata (L.) et le Sedum cristatum (Schrad.),
qui sont cultivés dans nos jardins et s'y reproduisent de
graines. La fasciation en général, du reste, comme le fait
remarquer M. Godron, ne change pas la nature des tiges
et des rameaux, mais elle est moins rarement hérédi-
taire qu'il ne l'a pensé. La fascie en crête aflecte plusieurs
autres genres de plantes, des carduâcées, des dauphi-
nelles, des vipérines, des barkhaijfeies, etc.
ARISTIDE DÉY,
Membre de l'Académie de Besançon.
Ex-président de plnsienrs autres Sociétés savantes.
NOTES
SDR
LE CHATEAU DE MOUTOT
ET SES PROPRIÉTAIRES.
A trois kilomètres environ en amont de la curieuse et
ancienne petite ville de Noyers, sur le versant d'une col-
line, au pied de laquelle coulent les eaux vives et limpides
du Serein, s'élève une élégante construction flanquée de
quatre tourelles : c'est le château de Mou tôt (jadis Mon toi
et Monlault, mons altus au dire des étymologisles). Une
avenue abritée par une double rangée d'arbres conduit à
la porte en pierre sculptée, et en forme d'arc de triomphe,
3U1 donne accès à la cour d'honneur, disposée en terrasse
ominant la vallée. Mieux que toutes les descriptions, les
gravures annexées à cette notice indiqueront l'aspect
extérieur et le style du château tel qu'il existe aujour-
d'hui.
Le château, auquel attenait il y a encore quelques
années une chapelle, était entouré primitivement de plu-
sieurs autres constructions. La porte sculptée dont nous
venons de parler faillit partie d'une conciergerie ornée
d'une tourelle. A l'intérieur étaient des salles vastes et
élevées avec des cheminées monumentales en pierre,
montant jusqu'aux poutres apparentes des plafonds. Une
grande et belle galerie était éclairée par les cinq fenêtres
de façade situées entre le pavillon dit de Jacques Molay et
le pavillon dit de Dunois, au sud du corps de bâtiment
93
dit de Condé. Nous verrons plus tard l'origine de ces dé-
signations.
Ce nianoir^ presque entièrement abandonné depuis la
révolution, n'avait plus guère que ses quatre murs et sa
charpente en 1852. Depuis cette époque on commença à
le restaurer» mais les remaniements qu'on lui fit subir lui
firent perdre son ancien cachet féodal. Les fossés dispa-
rurent, une jolie grille de fer forgé remplaça la lourde
Î)orte d'autrefois, la chapelle, la conciergerie et sa tourelle
ùrent démolies pour faire place à des parterres de fleurs,
des fenêtres furent élargies ou percées, des perrons ajou-
tés, etc. L'intérieur fut sépré en deux appartements
distincts : un au nord, l'autre au midi, et la grande
galerie, divisée en quatre pièces, forma un salon, une
salle à manger, une chambre à coucher et un vestibule.
Partout des plafonds de plâtre dissimulèrent les solives
apparentes, la hauteur des salles fut diminuée, les
grandes cheminées, sauf une, furent détruites ou cachées
dans des placards.
Un moulin à quatre coursiers existait près de l'entrée
de l'avenue, mû par le cours rapide et profond de la
rivière. Il a été transformé en une usine de ciment artifi-
ciel de Portland dont les bâtiments poudreux se sont
successivement étendus à droite et à gauche de l'avenue
en la masquant et en l'encombrant. Enfin le chemin de
fer de la vallée du Serein vient couper l'avenue en biais,
en abattant un certain nombre d'arbres, pour passer
ensuite juste au pied du mur de la terrasse du châ-
teau .
Quoiqu'il en soit, les restes de cet ancien manoir sont
dignes d'attirer l'attention, tant par leur style architectu-
ral que par les souvenirs qui s'y rattachent.
La tradition locale veut que le dernier grand maître
des Templiers, Jacques de Molay, ait habité ou possédé
Moutot, et soit né dans les environs. Les Templiers ont,
en effet, possédé des biens dans' le voisinage, près du
village de Molay, où ils avaient la commanderie de Saint-
Biaise, et Courtépée, dans sa description du duché de
Bourgogne, rapporte que l'on croit dans le pavs que
l'infortuné grand maître était fils d'un seigneur du lieu.
Jacques de Molay serait-il donc originaire de ce village
94
qui lui aurait donné son nom ? Les historiens ne sont pas
a accord sur l'origine de Jacques de Molay, les uns le
font naître en Franche-Comté, les autres en Bourgogne.
S'il a été qualifié de byzantin dans son procès et dans This-
toire de Dunod du Cnarnage, il a été, à l'inverse, gualifié
de Bourguignon par Mézeray, Moreri, Michaut, Michelet,
etc. Pierre Dupuy, dans l'histoire de sa condamnation,
s'exprime en ces termes : « Les historiens conviennent
en ce point que Jacques de Molay était Bourguignon
gentilhomme cadet de sa maison. » Feller, augmenté par
Crémier, le fait naître en Bourgogne vers 1240 dans un
village dont il portait le nom. Quel que soit le parti que
l'on adopte, que Ton considère oui ou non le village de
Molay, près Moutot, comme le berceau de Jacques de Mo-
lay, il n'en est pas moins très probable et vraisemblable
que ce personnage soit venu dans ces parages. Cela semble
résulter de ce fait que l'un des pavillons du château, le
plus ancien, empreint du caractère d'architecture de celte
époque, a constamment été appelé dans le pays « le pa-
villon de Jacques de Molay. » Il n*y aurait d'ailleurs là rien
de surprenant : Moutot, en efiet, était un fief dépendant
des sires de Noyers qui avaient toujours affectionné tout
{)articulièrement les cnevaliers du Temple et leur avaient
iait d'importantes donations, tant à Noyers même qu'à
Molay, à Hervaux, à Vermenton, etc. Plusieurs membres
de la maison de Noyers, entre autres Guy de Noyers qui
mourut pendant le siège de Saint-Jean-d'Acre, avaient
fait partie de leur ordre. Enfin, lors de leur procès qui,
au dire de M. Petit, eut un grand retentissement dans la
contrée de Noyers, Miles X, quoique dévoué à la politique
de Philippe-le-Bel, paraît s'être arrangé de manière à ne
pas favoriser ses vues dans cette circonstance.
Mais s'il est possible et vraisemblable que Jacques de
Molay soit venu au château de Moutot, il ne semble pas,
f)ar contre, qu'il l'ait possédé. Moutot avait été, en effet,
égué avec ses dépendances en 1271 par Miles VIII à son
écuyer Arnaut ou Hernaut de Villelonge pour le récom-
penser de ses bons et loyaux services. La donation avait
été exécutée en 1 273, et en 1 292, Marie de Crécy , dame de
Noyers, et Miles de Moyers son fils avaient fait don à
Arnaut de Villelonge, en accroissance du fief, du bois dit
la Sarre de Moutot.
95
On voit par cette donation aue Moutol appartenait avec
ses dépendances aux sires ae Noyers avant 1271. Dès
H86, Clérembaud, sire de Noyers, avait concédé à l'ab-
baye de Pontigny des prés à Moutot, et avait dotç Téglise
de Notre-Dame de Noyers d'une rente à prendre sur le
moulin de Moutot, dans le cas où il serait mort pendant le
voyage qu'il fit en terre sainte. En 1224, Miles VII avait
concédé aux religieuses de Crisenon dix setiers d'avoine
sur sa terre de Vallan, en échange d'un muids de grain
que Clérembaud leur avait donné sur le moulin de Mou-
tot. Celte donation avait été approuvée par sa femme
Agnès, son fils Miles et sa fille Elisabeth. En 1260, Guil-
laume fils de Thomas Pancenoire de Nitry, confessa
devoir chaque année pour lui et ses hoirs, au sire de
Noyers, un bichet d'avoine sur un pré vers Moutot. En
1266, il surgit des contestations entre Miles et le prieuré
de Molay qui élevait des prétentions sur des terres situées
à Moutot et autres lieux. Guillaume, prieur de Saint-
Germain d'Auxerre, et Hue Pioche, procureurs des deux
parties, pacifièrent le diflTérent.
Après la donation faite àHernault deVillelonge, Moutot
n'en resta pas moins un fief dépendant des sires de
Noyers. Lorsque Miles VIII et Alixant d'Etampes sa
femme voulurent marier leur fils Miles avec Marie de
Chaiillon, dame de Crécy, fille de Gaucher de ChatilloUi
et d'Isabeau de Villehardoin, tls firent, en 1271, le par-
tage de leurs domaines entre leurs enfants. A Miles IX
échut la terre de Noyers avec tous les fiefs et arrières fiefs
au nombre desquels était Moutot. En 1277, Miles adoucit
le servage des habitants du hameau de Moutot qui n'a-
vaient pas encore été affranchis du droit de main morte,
en leur concédant des droits d'usage dans les bois de
Vesvres et du Charmoi, en échange d'un chapon dont
chaque habitant était redevable. En 1292 intervint un
partage entre Marie de Crécy, dame de Noyers, et ses
enfants. Miles, son fils eut la rivière depuis le moulin de
Moutot et les écluses dudil moulin en amont, tandis que
Marie de Crécy, pour son douaire, prit la ville de Moutot
et les écluses des moulins de la rivière, ainsi que les
pêcheries depuis le moulin de Moutot en aval. Dans le
dénombrement dô la terre de Noyers par Miles de Noyers
96
en 1296, on trouve parmi les fiefs : « le fief Arnaut de
Montol qui tient dudit messire Miles quoique il a à Mon-
tot et en I» rivière de Noyers et es finaige desdites villes ;
le fief de Jean de Moutot, ce qu'il a à Montot et es ville,
en la rivière de Noyers et es finaige desdits lieux ; le fié
des héritiers de Montot qu'ils tiennent de luy le pré du
Sué de Clorges dessous Noyers. » La femme et les héritiers
e Jean de Moutot figurent dans le dénombrement de
1326. En 1352, Guillaume de Moutot, écuyer, fournil le
dénombrement de ce qu'il a audit lieu de Moutot et de ce
que Jeannette sa fille a à Serriçny. Cette Jeannette de
Moutot avait épousé Thévenin Dusie, écuyer, qui, en 1351,
avait fourni le dénombrement de ce qu'il possédait à
Grimault et à Noyers du chef de sa femme. En 1370,
nouveau dénombrement donné à Jeanne, dame de Noyers,
par Guillaume de Moutot, écuyer, de sa maison de Mou-
tot et de ce qu'il tient audit lieu ainsi qu'à Griraaut
et à Noyers. Enfin, en 1377 et en 1378, Perrenelle de
Chuges, veuve de Guillaume de Moutot, écuyer, donna
d'abord à Louis de Chalon, gouverneur des châteaux et
terres d'Auxerre et de Tonnerre, puis à Jeanne, dame de
Noyers, le dénombrement de ce qu'elle possédait à Mou-
tot, Grimaut et Noyers, tant pour cause de son douaire
que comme ayant le bail de ses enfants.
Au XVI® siècle, Moutot était possédé par la famille du
Breuil. Le 23 juillet 1579; Alexandre du Breuil, seigneur
de Monlault en Bourgogne, chevalier de Tordre du Roi,
gouverneur de Rue en Picardie, el Françoise de Fouque-
roUes son épouse donnèrent leur fille Anne en mariage à
Pierre Hennequin, seigneur de Mathau, né le 7 juin 1545.
De ce mariage naquit, en 1583, Alexandre Hennequin,
seigneur de Mathau, Clichy-la-Garenne, qui épousa Marie
Richer, fille du seigneur de Loburière, et vendit Moutot
le 3 octobre 1614 par acte reçu Lecamus et Fournier, no-
taires à Paris, à M. de Selles, trésorier du comte et de la
comtesse de Soissons. Le 30 octobre 1639, M. de Selles
revendit à son tour à la princesse Anne de Montafié, com-
tesse de Soissons, veuve de Charles de Bourbon, prince
du sang.
Charles de Bourbon, comte de Soissons, fils de Louis P^
prince de Condé, et de Françoise d'Orléans Longueville,
était né le 3 novembre 1566 à Nogent-le-Rotrou. Ce
97
prince avait eu une vie assez mouvementée : tour à tour
partisan du duc de Guise dans la ligue, puis partisan du
roi de Navarre dont il désirait épouser la sœur Catherine,
puis partisan de Henri III, puis du roi de Navarre devenu
Henri IV, successivement gouverneur de Bretagne, grand
maître de France, gouverneur du Dauphiné, de Norman-
die, vice-roi du Canada, il mourut le 1" novembre 1612
au château de Bland y en Brie, laissant la réputation d'un
homme ambitieux, fôurbe, rusé, dissimulé et dissolu.
La comtesse de Soissons, née Montafié, eut trois en-
fants.
4** Louise, née en 1603, qui épousa Henri, duc de
Longueville, et mourut en 1637, laissant elle-même une
fille, Marie d'Orléans, qui devint duchesse de Nemours.
Le duc de Longueville se remaria à 47 ans à Anne-Gene-
viève de Bourbon Condé, âgée de 23 ans, fille de Henri II
de Bourbon Condé, premier prince du sang, et de Char-
lotte de Montmorency. Ce fut cette seconde duchesse de
Longueville oui joua un rôle si actif pendant la fronde,
2® Louis de Bourbon, comte de Soissons, prince du ]
sang, le dernier de sa branche, grand maître de France,
gouverneur du Dauphiné et de la Champagne, né le
14 mars 1604, tué le 6 juillet 1641 à la bataille de la
Marfée ou de Sedan, en se révoltant contre le roi et après
avoir comploté contre Richelieu.
3** Marie de Bourbon, née en 1606, morte en 1692, qui
épousa Thomas-Fr|inçois de Savoie, prince de Carignan,
de la maison royale de Savoie, fils de Charles-Emma-
nuel P% duc de Savoie, et de Catherine d'Autriche, et
frère de Victor-Amédée P% dont la fille épousa le duc de
Bourgogne. Ce fut sa descendance qui, en 1831, fut.
appelée au trône de Savoie. Mme de Carignan fut la
belle-mère de la célèbre comtesse de Soissons-Savoie,
nièce de Mazarin, qui fut compromise dans l'affaire de la
Voisin et soupçonnée d'empoisonnement.
La princesse de Carignan et la duchesse de Nemours
héritèrent de leur mère et grand'mère, la comtesse de
Soissons (testament du 31 octobre 1642) et cédèrent
Moutot à Henri de Bourbon, fils bâtard du comte de
Soissons, tué à la Marfée.
Avant d'aller plus loin, disons quelques mots sur la
1888 VII
98
duchesse de Nemours. La duchesse de Nemours, née le
5 mars 4625, connue longtemps sous le nom de Made-
moiselle de Longueville, perdit sa mère à 12 ans et vécut
en mauvaise intelligence avec sa belle-mère, la fameuse
duchesse de Longueville, quoiqu'elle eût semblé prendre
un moment le parti de cette dernière dans la fronde. Une
des plus riches héritières de France, elle refusa les plus
brillants partis, et on la vit avec élonnement se décider, à
rage de 32 ans, à épouser le duc de Nemours-Savoie,
dernier duc de Nemours de cette branche, qui, après
avoir été nommé à Tarchevêché de Reims, renonça à ses
bénéfices à la mort de ses frères pour se marier, et mou-
rut épileptique deux ans après son mariage, le 14 janvier
1659, sans postérité. La duchesse de Nemours prit en
haine tous ses héritiers, avec lesquels elle avait eu
nombre de démêlés, et qui se disputaient de son vivant
même sa succession. Elle adopta un bâtard de son sonde
le comte de Soissons, Henry ae Bourbon, auquel elle fit
prendre le titre de prince de Neuchâtel et auquel elle
laissa son immense fortune.
Le portrait de la duchesse de Nemours nous est rapporté
avec originalité par Saint-Simon. « Madame de Nemours,
« dit-il, avec une figure fort singulière, une façon de se
« mettre en tourière qui ne Tétait pas moins, de gros
« yeux qui n y voyaient goutte et un tic qui lui faisait
« toujours aller une épaule, avec des cheveux blancs qui
« lui traînaient partout, avait l'air du monde le plus
« imposant. Aussi était-elle altière au dernier point et
« avait infiniment d'esprit avec une langue éloquente et
« animée à laquelle elle ne refusait rien. » L'anecdote
, suivante, rapportée par Saint-Simon, nous prouve son
aversion pour ses héritiers, en particulier pour les Mati-
gnon : « Parlant au roi dans une fenêtre de son cabinet,
« avec des yeux qui n'y voyaient guère, elle ne laissa
« pas d'apercevoir Matignon qui passait dans la cour.
« Aussitôt elle se mit à cracher cinq ou six fois de suite,
« puis dit au roi qu'elle lui en demandait pardon, mais
« qu'elle ne pouvait voir un Matignon sans cracher de la
« sorte. Elle était extraordinairement riche et vivait dans
« une grande splendeur et avec beaucoup de dignité,
« mais ses procès lui avaient tellement aigri l'esprit
99
« qu'elle ne pouvait pardonner; elle ne finissait {)oint
m là-dessus, et quand quelquefois on lui demandait si
« elle disait le pater, elle disait que oui, mais qu'elle
« passait l'article du pardon des ennemis sans le dire.
« On peut juffer que la dévotion ne Tincommodait pas. »
Elle mourut Je 15 min 1707, laissant des mémoires inté-
ressants et spirituels sur les événements qui se passèrent
de 1648 à 1653. Son esprit mordant n'y ménage pas
même les siens, et c'est ainsi qu'elle y dépeint le prince
de Garignan dont nous venons de parler : « Ce prince
« était un homme assez pesant, lequel avait néanmoins
« de très bonnes intentions, et qui savait la ^erre,
a quoiqu'il y eut toujours été malheureux. D ailleurs,
« lorsqu'on pouvait s apercevoir qu'il avait du sens, on
« trouvait qu'il était bon ; mais on ne s'en apercevait pas
<( souvent ; parcequ'il était bègue, qu'il parlait fort gras
« et un mauvais irançais, et qu'avec tout cela il était
« encore sourd. On faisait toutes les dépêches en sa pré-
a sence et la Reine prenait une^çrande confiance en lui.
« Mais ce qui est rare, c'est qu'il fut Favori et presque
« premier ministre, sans qu'il en eût seulement le moin-
« are soupçon. »
Elle avait fait épouser au bâtard de Soissons la fille du
maréchal duc de Montmorency Luxembourg, qui, dit
Saint-Simon, n'était rien moins que belle, que jeune, que
spirituelle. Saint-Simon aioute aue le mariage fut célébré
« au plus petit bruit » à Inôtel de Soissons.
Du mariage d'Henry de Bourbon, bâtard légitimé de
Soissons, sont issues deux filles, dont l'une mourut avant
d'être mariée et dont l'autre, Louise-Léontine-Jacque-
line, épousa, en 1710, Charles-Philippe d'Albert de
Lu^^nes et mourut eh 1721 . C'est ainsi que Moutot, après
avoir appartenu aux Soissons, descendants des Condé et
des Dunois, dont les noms furent donnés à deux pavillons
du château, passa aux mains de celte illustre famille de
Luyoes, que Louis XIII avait comblée de faveurs et sur
la célébrité de laquelle il n'est pas besoin d'insister.
Charles-Philippe d'Albert de Luynes, fils d'Honoré-
Charles de Luynes, duc de Montfort, et de Marie-Anne-
Jeanne de Courcillon-Dangeau, mestre de camp de cava-
lerie, pair de France, naquit le 3 juillet 1695 et mourut
400
en 1758, laissant des mémoires qui furent publiés pal*
Didot. Veuf en 1721 de Louise-Léontine-Jacqueline de
Bourbon-Soissons, il se remaria avec Marie Brulard,
veuve de Louis-Joseph de Béthune, marquis de Charosl,
en 1732.
Son fils, Marie-Charles-Louis d'Albert, duc de Che-
vreuse, hérita de Moutot. Né le 25 avril 1717, il fut
meslre de camp de cavalerie après avoir servi comme
capitaine dans le régiment de son père, se distingua en
Allemagne, à Prague, et pendant la retraite du maréchal
de Belle-Is!e, servit comme maréchal de camp sous les
maréchaux de Noailles et de Saxe, fit campagne sur les
bords du Rhin et en Flandre, assista aux batailles de
Fontenoy, Rocoux, Laufeld, Berg op Zoom, combattit
comme lieutenant général à Hastembeck et à Crevelt,
fut nommé gouverneur de Paris en 1757 et y mourut
en 1771.
Son héritier universel fut Louis-Joseph-Amable d*Alberl
de Luynes, né le 4 novembre 1748, mort en 1807, qui
fut successivement maréchal de camp, pair de France,
colonel général de dragons, député de la noblesse de
Touraine, en 1789, aux Etals Généraux, conseiller géné-
ral de la Seine après le 18 brumaire et sénateur en 1803.
Il s*était réuni au Tiers-État le 25 juin et avait voté avecla
majorité. Pendant la terreur, il n'émigra pas et, malgré
sa naissance et sa fortune, ne fut pas mquiété. Il vendit
Moutot le l^"* mars 1792 à M. et Mme Rodot, marchand de
vins à Paris. Les héritiers de ces derniers, Mme Hareau
et M. Rodot, mirent à leur tour le château de Moutot en
vente à la chambre des notaires en 1852, et le 22 juin
M. Pierre-François-tConstant Grangier, ancien capitaine
au long cours et armateur à l'île Bourbon, s'en rendit
adjudicataire avec le moulin et ^07 hectares environ de
terres, prés, bois, pâtures et friches. !H. Grangier com-
mença à réparer le château, où il vint s'installer, rebâtit
la ferme en partie et construisit, sous le pavillon I|unois,
un caveau pour y déposer le corps de sa femme, née
Dioré de Perrigny, qu'il avait rapporté de l'île Bourbon.
Après sa mort, if fut inhumé à côté de sa femme, mais
leurs corps furent transportés à Tonnerre en 1886, lors
de la dernière vente du cnâteau.
104
Parmi les nombreux voyages que fil M. Grangier, le
plus intéressant fut celui qu'il entreprit, en 1840, sur la
côte de Sumatra. Tout en tâchant de donner de l'exten-
sion à notre commerce dans cette colonie, il avait été
chargé, par le contre-amiral de Belle, de faire une étude
du caractère des Malais de Senagan, où un brick de
guerre, le Lancier, venait de mettre tout à feu et à sang.
Arrivé à Senagan, après avoir sauvé huit Malais nau-
fragés aux environs de Pulo-Pinang, il sut, sans recourir
aux armes que le contre-amiral de Belle avait mis à sa
disposition, se faire bien venir du radja Yamoira. Après
naille péripéties et mille dangers trop longs à raconter
ici, il arriva, à force de diplomatie, à apaiser les colères
qu'avaient soulevées les incendies allumés et les meur-
tres commis par l'équipage du Lancier. Il ne quitta pas
Senagan, où on lui avait donné le nom de « Raya », qui
veut dire Grand, sans avoir fait arborer le drapeau français
sur la demeure de Yamoira, dont le radjali tut placé sous
la protection de la France, et sans s'être fait rendre un
sabre, un pierrier et une chaloupe, pris par les Malais am
brick le Lancier, La conduite de M. Grangier, dans ces
circonstances, fit l'objet d'un rapport des plus élogieux
au ministère de la marine, d'où ae vifs remerciements et
de chaudes félicitations lui furent adressés.
La fille aînée de M. Grangier, Camille, épouse de
M. Félix-Jacques-Frédéric David, notaire à Besançon et
adjoint au maire, hérita de Moutot.
M. Louis-François Paillot, docteur en médecine à
Noyers, ayanX trouvé dans le domaine de Moutot et aux
environs des gisements de terre propre à la fabrication
du ciment artificiel de Portlànd, tel qu'en font déjà dans
l'Yonne MM. Quillot, h Frangey, M. David forma, le 15
avril 1879, une société civile avec M. Paillot, dans le but
d'exploiter cette découverte.
Il s'agissait tout d'abord d'utiliser le moulin de Moutot
pour cette fabrication ; mais l'insuffisance de cet outillage
apparut bientôt. On construisit de nouveaux bâtiments,
de nouvelles machines et on monta rapidement une
usine à vapeur. Mais des sommes considérables avaient
été dépensées, Le 3 mars 1885, M. le docteur Paillot
mourut; ses héritiers ne voulurent pas continuer son
102
entreprise. M. David liul tout abandonner et, en 1886,
MM. Chanlemille, de Laroche, acquirent le domaine et le
château. Puissent les propriétaires actuels conserver
intacts les Vestes de l'ancien manoir; puissent-ils aussi,
plus heureux que leurs prédécesseurs, voir leur établisse-
ment industriel entrer dans une ère de prospérité I
EDMOND REGIfAULT.
^■i"i»"^"^"«— — •"
LA
POLICE A SAINT-FLORENTIN
EN 1708.
Eq fouillant dans les archives de la mairie de Sainl-
Florenlin, j'ai rencontré une pièce qui m'a paru ne
manquer ni d'intérêt ni d'originalité : c'est un recueil
des « Ordonnances générales pour la police de la ville et
faubourgs, justice, paroisse et finage de Saint-Florentin. »
Il est daté de 1708, et l'on voit, par des indications mar-
ginales, que ce petit code communal puise souvent son
bien partout où il peut le trouver, même dans des
Ordonnances royales de deux et trois siècles antérieurs.
Ces emprunts rehaussent encore son caractère archaïque :
s'ils ont pu n'être pas du goût de la génération à laquelle
on les a appliqués, ils ont en revanche pour nous une
saveur particulière. Passons donc en revue quelques
articles de ce règlement. Indépendamment d'une satis-
faction de curiosité historique, nous en retirerons cette
conviction que, sous le rapport de la liberté civile du
moins, nous n'avons rien perdu à ne pas être nos
aïeux.
« 1' — Nous faisons expresses inhibitions et défences à toutes per-
« sonnes, de quelque qualité, âge et conditions qu'elles soient, de
« jurer et blasphémer le saint nom de Dieu, de la Sainte- Vierge et
« des Saints, sous les peines portées par les ordonnances de nos
« Roy s et d'amende arbitraire. »
Les anciennes Ordonnances royales n'étaient rien moins
que douces pour les blasphémateurs. Sans être aussi
104
implacables que les législations juive, grecque et romaine,
elles infligeaient encore aux coupables de terribles châti-
ments. L'Ordonnance en vigueur en 1708 était celle du
9 mars 1510, qui avait été confirmée par une déclaration
du 7 septembre 1651, renouvelée par arrêt du Conseil
du 30 juillet 1666. Suivant ses dispositions, la peine était
pour la première fois l'amende arbitraire, en doublant
toujours jusqu'à la quatrième fois ; à la cinquième, on
ajoutait le carcan à lamende; à la sixième, le blasphé-
mateur avait la lèvre supérieure coupée d'un fer chaud
et était mené au pilori ; à la septième, on lui coupait la
lèvre inférieure, et à la huitième, la langue.
Cette Ordonnance, toutefois, qui était, notons-le, un
adoucissement de celles rendues par plusieurs autres
rois, réserv{|it les cas de blasphèmes énormes, c'est-à-dire
selon les expressions de la aéclaration de 1651, « ceux
« qui appartiennent au genre d'infidélité et dérogent à la
« bonté et grandeur de Dieu et ses attributs. Voulons,
« est-il ajouté, que lesdits crimes soient punis de plus
« grandes peines que celles que dessus, à l'arbitrage du
« juge et selon leur énormité. » Or, l'arbitrage du juge
à ce sujet était sans limites. N'est-ce pas par application
de ce principe qu'un siècle plus tard, le chevalier de La
Barre fut livré à la torture du chevalet, puis mis à
mort ?
« 2* — Défense aux mendiants valides de gueuser en aucune façon ;
« les enjoignons de travaiUer sous peine de prison et aussi sous
« celles portées par les Ordonnances de nos Roys. »
Ces peines, édictées par les Ordonnances, quelles
étaient-elles? D'après Tédit de juin 1662, qui créa des
hôpitaux généraux dans les provinces, c'était l'interne-
ment et le travail obligatoire dans ces établissements. Il
paraît, d'ailleurs, que la mesure ne fut pas très efficace
et que les mendiants ne se souciaient guère d'entrer
dans ces sortes d'ateliers nationaux, car en 1724 (18 juil-
let), parut une déclaration qui condamnait, en cas de
mendicité, pour la première fois, les hommes valides,
aux galères au moins pour cinq années, et les femmes ou
les hommes invalides au fouet dans l'intérieur de l'hô-
pital, et à une détention dans l'hôpital général^ à ten^ps
405
ou à perpétuité, suivant l'exigence des cas ; c'est-à-dire
lorsque les mendiants demandaient Taumône avec inso-
lence, ou se disaient faussement soldats, ou contrefai-
saient les estropiés, etc
« 3* — Défendons à tous ouvriers ou marchands de travailler, vendre
« en gros ou détail en leurs boutiques, les ouvrir ou estaler les
« jours de fêtes et dimanches ; nottamment aux perruquiers es
« barbiers, côme aussy aux laboureurs et charretiers particuliers
« de charoyer ou voiturer pendant lesdits jours, et dans tous
« autres temps auidits charretiers et laboureurs de monter sur
« lesdits chevaux et charrettes pendant qu'ils passent le long des
« rues, à peine d'amende comme ci-dessus. »
Avouons-le humblement, voilà un genre de disposi-
tions qui ne doit pas nous causer grande surprise. La loi
de la Restauration du 18 novembre 1814 ne procède-t-elle
pas du même esprit? « Défense aux marchands, dit-elle,
d'étaler et de vendre, les ais et volets des boutiques
ouverts; aux colporteurs et étalagistes de colporter et
d'exposer en vente ; aux artisans et ouvriers de travailler
extérieurement et d'ouvrir leurs ateliers ; aux charretiers
de faire des chargements, etc.... » A tout prendre, inter-
dictions pour interdictions, celles de 1708 ont du moins
sur celles de 1814 l'avantage d'être nettes et franches.
Avec elles point de faux-fuyants, point de déguisements :
suspension complète du travail sans masque ni réserves.
En 1814, au contraire, on compose, on cherche à sauver
les apparences. — C'est l'ancienne Ordonnance retouchée
par Tartufe.
Et cette loi de 1814 a-t-elle disparu avec le régime qui
l'avait établie? La Cour de cassation n'en a-t-elle pas usé
à plusieurs reprises, même sous le second Empire? Dans
la séance du Corps législatif du 13 juin 1866, M. Ernest
Picard interpella le gouvernement au sujet de l'applica-
tion C[ue venait d'en faire la Cour suprême. Que répondit
le Ministre d'Etat? « Que la loi était toujours debout;
que, par conséquent, l'arrêt était justifié. » Sur quoi, le
Député demandant au Ministre s'il ne croyait pas bon de
présenter une nouvelle loi qui abrogeât l'ancienne, le
Ministre répondit a qu'il ne jugeait pas opportun de
renouveler des débats qui, dans les conditions de liberté
oii tous les citoyens vivent aujourd'hui, sont inutiles et
{06
ne poutraient que soulever des impressions regrettables
dans les consciences. * — D'où il ressort qu à l'heure
qu'il est encore, si les tribunaux le voulaient, la loi de
1814 pourrait, comme sous la Restauration, être mise
par eux en vigueur.
« 4* — Défendons sous les mêmes peines de se promener dans les
« places et lieux publics, sous les porches ou par les rues, de
« jouer es jeux publics sur les chemins ou dans les jardins et
« environs de la ville les jours de fôtes et dimanches pendant la
« célébration du service divin, sermons ou autres offices. »
C'est là, il faut le reconnaître, un raffinement d'or-
thodoxie qui mancjue à la loi de 1814. Comment ne
Ta-t-on pas introduit dans un acte législatif qui avait eu
pour préface l'ordonnance rendue (7 juin 1814) par le
Directeur général de la police avec des considérants qui
se prêtaient à toutes les fantaisies puritaines ? « L'obser-
vation des jours consacrés aux solennités religieuses, y
était-il dit, est une loi qui remonte au berceau au monde;
il y a été pourvu, pour la France, par différents règle-
ments de nos rois, qui ont été seulement perdus de vue
pendant nos troubles... ; il convient d'attester à tous les
yeux le retour des Français à l'ancien respect de la reli-
gion et des mœurs, et à la pratique des vertus qui peu-
vent seules fonder pour les peuples une prospérité du-
rable. »
A vrai dire, si le législateur de 1814 s'est montré
quelque peu oublieux dans le détail, ses auxiliaires se
sont chargés d'y remédier. Les Préfets ont rendu des
firmans, selon le mot de Paul-Louis Courrier, qui inter-
dirent la danse dans les villages en dehors même des
heures d'offices. La célèbre Pétition à la Chambre des
Députés (1820), du vigoureux pamphlétaire en est un
témoignage impérissable.
Ce que n'a pas omis, au reste, la loi de 1814, pas plus
que ne l'avaient fait les Ordonnances florentinoises de
1708, c'est d'interdire aux hôteliers et cabareliers de
donner à boire et à manger pendant le temps des services
religieux. Ici point d'accommodement possible. Que les
portes et les fenêtres soient closes ou non, défense abso-
lue d'avoir soif ou faim au moment des offices.
,1
107
« 6* — Défendons à tous particuliers de nourrir dans l'enclos de cette
« ville aucuns porcs, vaches ou brebis, pigeons, lapins ou autres
« animaux, et bestial à peine de confiscation et d'amende comme
« ci-dessus. »
Voilà une mesure qui nous parattrait aujourd'hui
passablement rigoureuse, pour ne pas dire vexatoire, et
qui, cependant était prescrite autrefois par nombre de
coutumes (Nivernais, Etampes, etc.). Elle avait pour
objet d'assurer la salubrité et le bien-êlre publics, en
écartant des centres de population les animaux qui, soit
par eux-mêmes, soit par leur fumier, répandent des
exhalaisons malsaines.
Dans certains pays, on cherchait à concilier les inté-
rêts de l'hygiène avec ceux de l'alimentation, et l'on s'en
tenait à condamner les animaux au régime de la séques-
tration absolue. Dans d^autres, on leur accordait quelques
sorties de faveur, mais en imposant parfois aux maîtres
des obligations qui leur faisaient payer les gracieusetés
municipales faites à leurs bêtes. C'est ainsi que le por-
cher qui conduisait ses élèves à l'abreuvoir, devait être
muni d'une pelle, d'un panier et d'un balai pour enlever
aussitôt les dépôts que ceux-ci se permettaient de faire
sur la voie publique.
« 7* — Deffendons à tous les habitans, leurs domestiques ou enfans de
« porter du feu, mèches de gluy ou chandelle sans lanternes
« durant la nuit par la ville ou dans les maisons, greniers,
« granges, étables et écuries, à peine de répondre par lesdits
« Maîtres des accidens de feu qui pourroient en arriver. A cet effet
« leur enjoignons d'avoir chacun, notamment aux cabaretiers et
« gens ayant chevaux, bestiaux et granges, d'avoir des lanternes
« et de s'en servir en tous cas à peine d'amende arbitraire. »
L'expression d'amende arbitraire qui revient à chacun
des articles de ce règlement indique nettement quelle
différence profonde existe entre la l^islalion de l'ancien
régime et celle du nouveau. Autrefois, il était de principe
que la fixation du taux de l'amende devait être laissée à
l'appréciation du juge, qui en décidait selon son bon
f)laisir. On sent quels dangers en résultaient, soit pour
a société, qui avait à redouter les complaisances exces-
sives du juge pour le coupable, soit pour le prévenu, qui
avait à craindre des emportements et des représailles. Et
108
ce n'était pas seulement en matière d'amende quil en
était ainsi. Toutes les peines, quelle que fût leur nature,
étaient le plus souvent arbitraires.
Ce système vicieux ne fut supprimé que par TAssera-
blée constituante dans son code pénal de 1791. Remar-
quons, toutefois, que pour réagir plus sûrement, cette-
assemblée se jeta dans un excès opposé en édictant, pour
chaque cas, une peine unique, inflexiblement dénnie.
Cette rigidité avait le défaut de ne pas tenir compte des
différences multiples qui existent souvent dans la culpa-
bilité d'accusés de même catégorie. L'intérêt de la justice
et celui de la société demandent que le juge ait, dans
maintes circonstances, la faculté de choisir entre plu-
sieurs peines déterminées par la loi, ou au moins de se
mouvoir, pour une même peine, entre un minimum et un
maximum. Ce mode d'adaptation de la peine à chaque
coupable en particulier ne fut établi que plus tard, par le
législateur de 1810.
« 8* — Enjoignons à tous d'avoir des seaux en leurs maisons et de
« les entretenir toujours pleins d'eau, même, autant que faire se
« pourra, d'avoir des vesseaui et autres aisemens pleins d'eau
« pendant Tété, pour survenir aux accidens qui pourroient arri-
« ver. »
Qui sait si de toutes les prescriptions de l'Ordonnance,
celle-ci ne parut pas la plus dure aux malheureux
St-Florentinois de 1708, si souvent privés d'eau, même
pour leurs besoins premiers. A dix années de là, on les
voit demander au roi l'autorisation de vendre dix-huit
canons et onze chaînes de fer qui avaient servi à fermer
les rues, pour subvenir aux dépenses d'une amenée d'eau
réclamée depuis des années à cor et à cri. La demande
fut accueillie, ainsi qu'en témoigne un édit royal du
17 octobre 1719. Un travail relativement considérable fut
exécuté. On établit une conduite nouvelle. Près de douze
mille francs, somme bien supérieure au produit de la
vente, furent dépensés, sans compter les contestations qui
s'ensuivirent. Les travaux n'amenèrent-ils pas les résul-
tats désirés? Ce qu'on peut dire, c'est que îes générations
suivantes n'en profitèrent guère. Bientôt reprirent les
réclamations qui se continuent encore aujourd'hui.
109
« d* — Beffendons de jetter de l'eau ou autres choses par les fenêtres,
« dans les rues, pendant la nuit ou de jour, sans auparavant
« avoir averty par trois fois à moins d'amende de trois livres. »
Il ne faudrait pas jurer que le cri d'éveil prescrit fut
toujours jeté suivant les formes indiquées ; mais du
moins l'article a cela de bon qu'il substitue l'amende fixe
à l'amende arbitraire. Celui qui aspergeait savait
d'avance ce qui l'attendait, si le passant aspergé ne le
savait qu'après.
« lO — Deffendons aux bouchers de tuer et vuider leurs bestiaux
« dans leurs maisons ou dedans l'enclos de la ville ; leur enjoi-
nt gnons de le faire en lieu convenable pour cette effet et hors
« ladite ville, comme aussy de porter et transporter sur leurs
« têtes ou autrement leur viande sur des linges bien blancs et
« nets ; d'entretenir leur etaux en la boucherie ordinaire, garnir
« de toutes viandes de qualité requise suivant les saisons ; de la
« vendre à juste prix; de fermer la boucherie pendant les services
« divins des jours de fêtes et dimanches, et pendant tout le jour
« des quatre grandes fêtes de l'année. »
On peut douter que les bouchers des villes dans les-
quelles il n'existe pas d'abattoirs s'accommodent volon-
tiers aujourd'hui d'un pareil régime. Il semble leur être
si doux de tuer chez eux, d'entretenir d'infects fumiers
dans leurs cours et de répandre des eaux sanguinolentes
dans les ruisseaux 1
Mais les bouchers florentinois de 1 708 durent trouver
que pour eux la liberté avait fait un grand pas, puisqu on
ne leur appliquait pas l'ordonnance (1595) du signataire
de redit de Nantes, qui interdisait à leurs prédécesseurs
de vendre de la viande pendant le carême, sous peine
de vie.
Les consommateurs, au reste, n'étaient guère ménagés
non plus par ladite Ordonnance, car elle leur défendait
de manger chair en carême sans dispense^ sous peines cor-
porelles, — La dispense, conformément aux prescrip-
tions antérieures, devait être accordée sans doute par une
attestation du médecin et par un certificat du curé.
A Paris, en 1775 encore, les délinquants étaient punis
par la confiscation de leur repas au profit des hôpitaux.
Mais les Parisiens, pour tromper l'odorat des gens de po-
lice, faisaient griller des harengs sur le pas de leur porte,
110
afin aue lodeur de ces grillades orthodoxes manquai
celle de la viande qui cuisait frauduleusement à TiDlé-
rieur.
« 11* — Deffendons à tous gens de métier et artisans de recevoir ou
« d'exiger aucuns festins, repas ni argent, soit des aspirants,
« soit des nouveaux maîtres et gardes, sous peine de concussion
« et de restitution du quadruple et vingt livres d'amende. »
Cette énumération de titres divers rappelle avec exac-
titude la hiérarchie qui existait dans les anciennes cor-
[)orations. Les aspirants étaient ceux qui, ayant achevé
eur temps d^apprentissage, n'avaient plus qu'à être reçus
à un examen pour devenir maîtres. Les maîtres étaient
les patrons en exercice, les membres proprement dits de
la corporation ; car apprentis et compagnons n'étaient
que des catéchumènes tenus (le plus longtemps possible)
à la porte de la Communauté, dont ils subissaient la loi
sans bénéQcier de ses avantages. Les gardes ou jurés
étaient les dignitaires de lassociation, chargés de veiller
à ses intérêts, d'administrer ses revenus, de contrôler les
patrons, de présider aux fêtes et aux cérémonies.
L'interdiction frappée par l'article ci-dessus dénote
aue ce n'était pas seulement par leur habileté et leur
dévouement qu'aspirants, nouveaux maîtres et gardes
conquéraient place et honneurs dans la corporation : il
leur fallait encore, pour se faire bien venir ou élever sur
le pavois, se gagner par des dons ou des politesses leurs
juges, leurs pairs ou leurs électeurs. Dans la corporation
des fripiers de Paris, le nouveau maître devait une
guilde, ou repas, à la Communauté. Indépendamment
des vivres nécessaires pour les convives, devaient, de par
les statuts, figurer dans le menu : un demi poulet et
quatre livres de bœuf au Syndic; un demi-poulet et deux
livres de bœuf à la femme du Syndic ; quatre pièces à
prendre dans chaque plat à M. l'Echevin et à M.|le
Prévôt. *
Ces repas gargantuesques n'étaient guère faits pour
mettre à flot le malheureux néophyte, dont les ressources
de famille avaient été déjà si fort entamées par le coû-
teux enregistrement du brevet d'apprentissage, par l'ap-
prentissage même de huit années, parle compagnonnage,
444
et enfin par le chef-d*œuvre plus dispendieux encore.
Plusieurs Ordonnances royales qui se succédèrent sans
plus d'efficacité les unes que les autres, font voir que
depuis le commencement du xvi® siècle surtout, ces abus
existaient sur tous les points de la France. Aussi, lors de
la réunion des Etats généraux, en 4787, tous les Ordres
s'accordèrent-ils pour demander la suppression des maî-
trises et jurandes. Ce ne fut toutefois qu'en 4791 que
l'Assemblée constituante en décréta la suppression.
« 12* — Défendons à tous vignerons et gens travaillant aux vignes de
« porter hottes et hotereaui depuis la Saint- Jean-Baptiste jus-
« qu'après les vendanges, et d'aporter aucuns raisins ou verjus, a
« peine de confiscation et d'amende arbitraire. »
Pour qui ne considérerait que Tétat actuel de nos
vignes, cet article ne serait pas qu'une énigme indéchif-
frable : il dépasserait les limites de la déraison. Interdire
l'entrée de la hotte dans les vignes quand le raisin peut
être cueilh, même à l'état de verjus, cela se comprend,
dira-t-on, étant donnée l'importance que Ton attachait
alors au ban de vendange. La hotte est un aisément par-
ticulièrement favorable pour emporter frauduleusement
du raisin, sans qu'Argus lui-même, en dépit de ses cent
yeux, puisse s'en apercevoir. Mais à la Saint-Jean, à la
fin de juin, quand les vignes sont à peine hors de fleur,
quelle sorte de rapt pourrait être commise? Le vignoble
î^t-Florentinois était-il donc, il y a deux cents ans,
une terre de Chanaan tellement perfectionnée, que la
formation du raisin devançât autant Tépoque à laquelle
elle se produit aujourd'hui? Assurément non. Seulement,
on doit considérer qu'autrefois les vignes étaient par-
semées d'une grande quantité d'arbres fruitiers (cerisiers,
merisiers, pêcners, pommiers), dont les fruits pouvaient
être cueillis bien avant ceux de la vigne. Selon toute
vraisemblance, ce fut pour mettre ces arbres à l'abri des
coups de main des ravageurs que le port de^la hotte fut
défendu.
— Soit ! répondra-t-on ; mais l'entrée de la hotte dans
les vignes jusau' après la vendange, comment l'expliquerez-
vous? L'emploi de la baignoire pour transporter le raisin
à la cuve n'est-il pas récent? Au commencement de ce
412
siècle même toute la récolte n'élail-elle pas portée à dos
dans des hottes? Cela est vrai, et si vrai que pour mettre
notre article en harmonie avec la pratique, il faut sup-
poser (bien q_ue le texte n'en dise rien) que des autori-
sations spéciales d'entrer avec des hottes dans les vignes,
étaient accordées aux propriétaires-vignerons et à leurs
représentants quand ils déclaraient, en temps permis,
vouloir faire leur vendange. Dans cette hypothèse, les
ropriétaires-vignerons avaient toute liberté d'action, el
a gêne résultant de l'article n'existait plus que pour les
maraudeurs.
i
« 13* — Défendons à tous gens de métier et manouvriers d'hanter
« [passage laissé en blanc) et jeux publics ; leur enjoignons
« de travailler suivant leur état, à peine d'amende dessus. »
Quelle peut bien être la raison de ce blanc? — Pro
pudor I La plume municipale aurait-elle eu à reculer d'é-
pouvante devant une de ces expressions ultra-choquantes
aue le latin seul eut pu braver? Mystère I Quant à l'inter-
aiction des jeux, si peu que l'on soit optimiste, on y verra
une de ces marques de sollicitude qu'ont prodiguées, sous
toutes les formes, aux gens de métier, les Ordonnances
des anciens rois. Avant tout, que les petites gens tra-
vaillent sans que rien ne vienne les distraire, tel était le
principe. N'était-ce pas notamment dans ce sentiment de
touchante protection paternelle qu'on leur interdisait
autrefois l'exercice de la chiasse? Jusque-là que, pour les
préserver contre toute tentation, on avait eu soin de leur
[)résenler pour dernière forme des perdreaux et des
ièvres l'aspect du gibet I
« 14' — Seront tenus les pescheurs de poissons de l'exposer en la
« place publique pendant une heure, sans qu'il leur soit permis
« d'en vendre chez eux ou sur la rivière. Ne pourront les caba-
« retiers l'aller aussy acheter ni les pescheurs le porter chez
« eux, mais seront tenus de l'exposer, et après dix heures du
« matin, sera permis aux cabaretiers en venir acheter, comme
« aussy de se tenir au passage depuis le venu du soleil jusque au
« coucher. »
Quoi I même en dehors des jours de marché?... Les
disciples de saint Pierre n'étaient vraiment pas les enfents
gâtés de nos anciens Ediles. Par contre, ne dirait-on pas
118
que c'est pour racheter par une teinte de douce galté
celte rigueur à Tégard des pêcheurs qu'on permet aux
cabaretiers de se tenir, comme des hérons au guet, au
passage de poissons qui ne passent pas, ou qu'ils ne peu*
vent acheter î
« 15' — Les maîtres d'armes et de danses, les opérateurs ou autres
« jeans de cette oualité ne pourront s'établir en cette ville ny y
« tenir salle sans la permission de justice. »
Par opérateurs, il faut entendre sûrement les chirur-
giens proprement dits et les barbiers-chirui^iens, qui
pratiquaient certaines opérations. Les autres jeans de cette
qualité étaient probablement les arracheurs de dents, les
rebouteurs, les matrones, et les maréchaux -experts qui
remplissaient les fonctions de vétérinaires.
Tel est, dans ses dispositions les plus saillantes, le
Recueil de Règlements municipaux publié en 1708 à
Tusage des bons St-FIorentinois. On se plaît à supposer
qu'il s'y sont conformés de tout point. Que si quelques-
uns se sont, de ci de là, montrés réfractaires, m'est avis
qu'il ne nous appartiendrait pas de nous faire aussi
sévères pour eux qu'a pu l'être M. le Bailli. Que ceux
d'entre nous qui supporteraient sans impatience une
f)areille camisole de force leur jettent la première pierre,
eurs ombres n'auront pas à craindre d'être lapidées.
G. MOISET.
1888 VIII
LES BOHÉMIENS DANS LTONNE.
Ce fut dans le premier quart du xv°*' siècle que les
Bohémiens firent leur apparition en France. On les
appela ainsi au nord et dans le centre de la France,
parce que les premières tribus de ces nomades qui y
apparurent, venaient directement de la Bohème, sans eD
être originaires. Ceux du midi de la France, provenant
d^Egypte, portaient le nom de Gipliens ou Egyptiens, et
un siècle plus tard ils étaient connus chez nous indiffé-
remment sous ces deux dénominations. Suivant les
meilleures autorités, les Bohémiens sont originaires du
Bas-Indus, où l'on trouve encore aujourd'hui des popu-
lations parlant leur dialecte» Comme elles sont décastées
et n'appartiennent ni au système brahmanique ni à celui
de Bouddha, leur langage, quoique fortement mélangé
d'Hindoustani, n'est point d'origine sanscrite. Leur exode
a eu pour cause les invasions musulmanes, non point
celle de Mahmoud de Ghizni, mais plutôt celle de
Tamerlan, qui opéra sur le Bas-Indus. Depuis cette
époque, les Bohémiens se sont répandus sur te monde,
et principalement en Europe. On les appelle Zingari en
Italie, Gitanos en Espagne, Bohémiens en France, Gypsies
en Angleterre, Ziguener en Allemagne, Tchinguenes en
Turquie, Charami ou voleurs, chez les Arabes. Sauf peut-
être en Roumanie, où quelques-uns d'entre eux se livrent
à l'agriculture, ils vivent en nomades et exercent divers
métiers, tels que ceux de forgerons, de charpentiers et de
115
tourneurs, en Hongrie principalement. Ils vendent des che-
vaux, tiennent des hôtelleries, surtout en Espagne. Leurs
femmes disent la bonne aventure, et ont un penchant dé-
terminé pour le vol. Plus d'un Bohémien a excellé dans la
musique, et leurs orchestres produisent parfois des eflfets
merveilleux^ notamment dans les valses et autres airs de
danse. Les croyances et l'organisation des Bohémiens
sont assez obscures. Ceux de Moscou ont un chef électif,
et le roi des Gitanos espagnols réside, dit-on, à Saragosse.
Quoiqu'il en soit^ il est certainement curieux de trouver
une ae leurs bandes, installée en 4582 dans le petit
village de Cure, où leurs femmes volent des bardes chez
le procureur fiscal. Comme on le voit, les Bohémiens
n*ont pas changé. Et de nos jours il en serait encore de
même.
FRANCIS MOLARD.
Informacion secrette faicte a requeste du procureur d*of!ice
au bailliage de Chores Jehan Ferré joinct le quatriesme jour du
moys de mars mil ^inq cens quatre vingt deux, par moy^ greffier
ordinaire audict bailliage soussigné, appelle avec moy, Sebastien
Regnault sergent en icellui, qui a adjourné les témoins suyvants
pour enquérir et scavoir la vérité de plusieurs larcins furtivement
faictz en la maison dudict Ferré, le jour d*hier environ une ou
deux heures api'es mydy par les Gyptiens logez au village de
Chores, lesquelz tesmoins après qu^ils ont juré et promis dire
venté, je les ay examinez comme s ensuict :
Et premièrement,
Léonard Rappeneau laboureur demeurant a Urbigny aagé de
quarante ans ou environ, après le serment par luy faict de dire
vérité a dict que le jour d*hier troisiesme du présent moys de
mars, estant près et au devant de son logis environ heure de
deux heures après midy vit une femme ayant visaige de Giptienne
qui taschoit denlrer dans le tect de ses aigneaux pour en des-
rober, touteffois luy depposant voyant quelle couvilloit a lenteur
de sa maison entra eu soubzson et combien quelle fut habiUée
en gueuse, si se tint il de si près sur ses gardes quelle ne peult
parvenir a ce quelle pensoit, mays cependant quil estoit seulement
entèntif a ceste femme, il se souvint quune autre femme pourroit
bien faire quelque larcin au dedans de sa maison et a Tinstant il
regarda et apercent alluys de derrière sa dicte maison une autre
femme habillée comme la précédente, ayant aussi visaige de
Giptienne, qui taschoit de le desrobber, a cause de quoi il cria
après elles et les appela laronesses, et fit si grand bruict quelles
le laissèrent et prindrent leur chemin pour descendre à Bran-
116
jame ou depuys il a entendu quelles avoient desrobé Jehan
Ferréy mais ne leur a veu faire aulcun larcin. Et plus rien nea
scayt, et a dict ne scavoir signer. Et a dict estre beau frère de
Jehan Ferré. — Taxé III s. IIII d.
Françoise Regnault, femme de Guillaume Morisot laboureur
demeurant à Urbigny aagée de trente cinq ans ou environ, après
le serment par elle faict de dire vérité, a dict qu'environ deux
heures après midy le jour d'hier elle estoit en sa maison, il
survint à son huis deux femmes habillées en gueuses lesquelles
luy demandirent l'aumosne et le chemyn de Pabaye de Ghores,
lequel elle leur enseigna. Et prindrent leur chemyn pour des-
cendre à Branjame auquel lieu ainsi que depuys elle a entendu
ilz ont dérobé Jehan terré, mais ne leur a veu faire aulcun
larcin. Et a dict nestre parente ny allyée de Jehan Ferré qui est
tout ce qu'elle a peu depposer. Et a déclaré ne scavoir signer.—
Taxé II s. 6 d.
Du cinquiesme Jour dudict moys de mars 1582, Sebastienne
Dorey fille de defiunct Lenard Dorey vivant laboureur, demeu-
rant a Uzy aagée de vingt ans ou environ après le serment faict
aux sainct2 évangiles de Dieu de dire vérité a dict que samedi
dernier^ environ deux heures après midy, elle estoit a Branjame
labourant au jardin de Jehan Ferré, elle vit descendre de derrière
a Gherre ou Urbigny deux Giptiennes habillées en gueuses qui
furent longtemps alentour de la maison de Jehan Ferré ou dedans
icelle par ce que quelquefois elle les perdoit de veue. Et après
quelles y eurent demeuré environ une heure elles reprindrent
leur chemyn pour venir trouver Ghores. Et lune faisoit semblant
destre boyteuse et se fit passer la planche a sa compagne mais
aussitost quelles furent au dessus du moulin dudit lieu tirant
vers la metayrie des Boullays, elles couroient tant quelles pou-
voient et avoient quelques grosses bardes dessoubz leurs robbes
comme elle déposante le peult apercevoir par lenlevement dicelles
a lendroict des reins. Et plus nen dict et a dict ne scavoir signer
et nestre parente ou allyée dudict Féré. — Taxé II s, 6 d.
CAjmuiAxix^ de' w' joi
CHARLES FLANDIN
Vioo-Présidenl du Conseil Générai do l'Yonne
M. CHARLES FLANDIN.
Cest surtout darivS leurs écrits qu'il faut rechercher la
physionomie vraie des hommes dont on veut esquisser
l'histoire. L'écrivain laisse infailliblement dans ses
œuvres scientifiques ou littéraires, la mesure de ses
aspirations, de ses efforts, de ses conquêtes. Il est plus
rationnel, plus équitable de le saisir dans le silence et la
méditation de son cabinet d'études que dans les manifes-
tations publiques accidentelles, où 1 imprévu et la pres-
sion des circonstances peuvent s'imposer à des résolu-
tions improvisées. Nous ferons donc, comme toujours, la
f;lus grande part aux travaux oii l'homme de science, le
ittérateur et l'artiste ont déposé leurs principaux titres à
la mémoire de leurs concitoyens. C'est à ce terrain
neutre que nous donnons plus Volontiers nos préférences
et nos respects.
Charles Flandin a produit dans la science et dans la
littérature plus qu'il n'en faut pour honorer la vie d'un
travailleur. S il a professé des idées politiques, il ne s'en
est pas servi comme d'un marchepied pour arriver aux
dignités et aux grandeurs de ce monde. Il s'est appliqué
surtout à être utile à ses semblables, et l'on peut dire
hardiment qu'il leur a beaucoup plus donné qu il n'en a
jamais reçu lui-même.
Né en 1803, le 13 avril, aux Eaux-Bues, près de
Lormes, en plein Morvan, il appartenait à une famille
très estimée dans la contrée. Son grand'père, médecin à
Lormes, jouissait d'une grande réputation dans la Nièvre.
148
Son frère aîné, Louis Flandin, suivit la carrière de la
magistrature et obtint en dernier lieu un siège à la Cour
d*appel de Paris. Il représenta le canton de Vézelay au
Conseil général pendant plus de trente années. VAn-
nuaire de l Yonne pour 1873, contient une notice où Fun
des éditeurs, M. Rouillé père, qui devait le suivre de si
I)rès dans la tombe, retrace avec une touchante émotion
a vie et les travaux de cet homme de bien, de ce publi-
ciste distingué, de cet éminent magistrat, dont la mé-
moire est encore si chère à ceux qui l'ont connu.
Charles fit ses premières études à notre vieux collège
d'Auxerre et les termina au lycée de Dijon, où il se lia
d'amitié avec Lacordaire, qui se trouvait dans sa classe.
De là, il se fit inscrire comme étudiant à TEcole de mé-
decine de Paris. Nommé interne des hôpitaux en 1829,
il fut successivement attaché aux services de Dupuytren,
de Récamier, de Rostan et RuUier.
Témoin et acteur dans la première invasion du cho-
léra, il fit de ce fléau récemment importé, le sujet de sa
thèse inaugurale. C'était la première étude publiée à
Paris sur cette actualité palpitante. Il préparait un travail
plus étendu, quand l'épidémie se déclara dans son
département. Il dut hâter sa réception pour se rendre
dans Tarrondissement habité par sa famille, où l'appelait
le Conseil de santé.
Quoiqu'il en soit, la thèse de Flandin mérite une
attention particulière ; elle est l'écho des premières théo-
ries, des premières tentatives du corps médical sur la
Question, et, en fin de compte, la science, depuis un
emi siècle, n'a pas fait beaucoup plus ni beaucoup
mieux que ce que nous expose le jeune interne de 1832.
Pour Flandin, le choléra est une fièvre pernicieuse qui
se propage par une effluve délétère. « Ce miasme,
« ajoute-t-il, n'esl-il pas susceptible de s'attacher aux
a individus comme aux choses, comme à l'air, comme
« à l'eau, qui le transportent? C'est au temps à décider
« cette question. Jusqu'ici des faits semblenVavoir établi
« que le fléau s'est communiqué par les vaisseaux, les
« armées, les caravanes, peut-être même par les indi-
« vidus malades ou non malades venus d'un lieu in-
« fecté. »
149
Mettez à la place du miasme le mot microbe, et vous
aurez tout le progrès si vanté de la science nouvelle.
A peine reçu docteur, Flandin, sans chercher à se
Eourvoir d'une position, se tourna tout d abord vers des
orizons beaucoup plus attrayants ; il se fit touriste. Il
parcourut successivement la Sicile, les Etats romains,
Venise, Constance, la Suisse et les Alpes, en compagnie
de camarades épris comme lui de l'amour des voyages.
Il publia, en 4838, sous le titre d'Etudes et souvenirs de
voyages en Italie et en Suisse, le résultat de ses impres-
sions. Cet ouvrage, que nous ne connaissions que de
nom et qui n'est plus dans le commerce, mérite un exa-
men particulier. Ce n'est plus le voyageur banal cher-
chant à captiver ses lecteurs par des récits plus ou moins
fantaisistes ; c'est le savant, l'homme de lettres et l'ar-
tiste s'arrêtanl à tout bout de chemin pour faire une con-
férence sérieuse et admirablement étudiée sur les monu-
ments historiques, les questions d'archéoloeie et d'his-
toire naturelle qui viennent s'offrir à tour de rôle à ses
interprétations. On est surpris et charmé de trouver une
érudition si étendue et si correcte chez un observateur si
jeune encore.
Après avoir décrit le beau site de Naples et mis ses
côtés poétiques en pleine lumière, il s'arrête, en historien
et en philosophe, devant tous les souvenirs qui se ratta-
chent à la ville même et aux cités d'alentour. De là il
monte au Vésuve, en trace la topographie, raconte ses
éruptions les plus terribles et finit par une magnifique
dissertation sur la théorie des volcans.
Arrivé à Rome, il est frappé de la tristesse de la cam-
pagne qu'il vient de traverser : « C'est un désert, dit-il,
« un vaste cimetière d'où l'on voit surgir la ville éter-
€ nelle comme un monument funèbre. On est tenté de
« s'écrier : Campos ubi Roma fuit ! Mais on sait que
« Rome existe; on découvre, dans le ciel, une croix
« attachée au dôme de Saint Pierre, symbole qui unit le
« passé au présent, la mort à l'éternité. » Son séjour
dans la ville éternelle lui fournit une ample moisson de
faits historiques et de légendes se rattachant aux monu-
ments égyptiens, païens et chrétiens qui peuplent les
places publiques et les alentours de Rome. Ses récjts
420
portent Tempreinte d'une âme généreuse et d'un esprit
pénétré des grandeurs de l'antiquité romaine, m Rome
« est pour nous une religion de l'enfance, écrit-il. On
« nous a dit son nom avant celui de notre pays peut-être.
« Comment ne pas aimer la ville dont les mystères ont
« bercé notre premier sommeil, éveiUé notre première
« intelligence I »
Aussi, avant de quitter la capitale de Tltalie, il lui rend
un suprême hommage dans cette belle page, que nous ne
pouvons résister au plaisir de citer ici :
« Depuis quinze siècles, Rome, qui unit les temps
« anciens aux temps modernes, et qui, à ce titre, mente
« le nom de ville éternelle, préside à la destinée de la
« pensée religieuse sur le globe. Les temps, qui com-
« nattent, renversent et changent tout, prévaudront-ils
« contre la mission qu'elle a reçue et que des paroles
« saintes ont consacrée? La religion eut ses révolutions;
« elle eut aussi, dans sa gloire même, ses erreurs et ses
« fautes. Pourquoi le tairions-nous, quand aujourd'hui
« encore le schisme et l'hérésie sont partout, dans la foi
« religieuse comme dans la foi politique? Mais pour
« avoir à souffrir, la religion ne peut périr. Elle est
« marquée d'un sceau inaestructible. Les religions de
« l'antiguité n'embrassaient que la vie de 1 homme,
« n'avaient pour but que son bien-être matériel sur la
« terre. La religion du Christ prit 1 homme à la tombe et
« lui fît, dans le ciel, une régénération immortelle. La
« religion du Christ divinisa l'homme^ qui remisait dans
« son cœur ce précieux baptême?.... »
Cette noble manifestation faite par M. Flandin, dans la
plénitude de ses forces intellectuelles et de l'indépen-
dance de sa pensée, ne pouvait être passée sous silence.
Comme homme politique, M. Flandin a donné assez de
preuves de la libéralité de son caractère, pour quHl nous
soit permis de faire remarquer que le respect pour les
idées religieuses n'exclut nullement la foi à l'évolution
de nos libertés. Il était, à cette époque, en communauté
de croyances avec Lacordaire, son condisciple et son
ami ; avec Lamennais et Monlalembert, ces fervents
apôtres de l'idée nouvelle; il n'y a point à rougir de con-
victions puisées à des sources si glorieuses et si fécondes.
424
C'est avec cette largeur que nous comprenons les belles
et hautes intelligences du passé, du présent et de Ta-
venir.
Nous ne suivrons pas notre voyageur à Venise, en
Suisse et dans les Ali>es, où se déroulent de nouveaux
tableaux avec la continuation de ses intéressants com-
mentaires d'historien et de naturaliste ; nous témoigne-
rons seulement notre étonnement de le retrouver quel-
ques années après ces poétiques préliminaires, devenu
prosaïquement spécialiste et obtenant déjà une notoriété
considérable dans la pratique de la chimie. Chargé des
comptes-rendus de T Académie des Sciences dans le
Moniteur universel et ïe Journal général, il publia, en
4841, de concert avec Danger, un volume ayant pour
titre : De t Arsenic, suivi d'une instruction "propre à
servir de guide aux experts dans les cas d'empoisonne-
ments. On n'a pas oublié le bruit immense qui se fit,
vers 4840, autour des affaires d'empoisonnement par
Parsenic, dont les assises de Tulle, de Dijon, de Stras-
bourg et de Paris retentirent à tour de rôle. Le célèbre
professeur Orfila y fît prévaloir ses expériences par l'ap-
pareil de Marsh, qui furent combattues par MM. Danger
et Flandin, et donnèrent lieu à de longues discussions à
rinstitut et à l'Académie de médecine. Les travaux de
ces derniers furent néanmoins favorablement accueillis
par la Commission officielle, qui proposa de leur voter
des remerciements et de porter leuî's noms sur la liste
des candidats pour les places vacantes à l'Académie. Ces
conclusions furent adoptées. Le procédé de MM. Danger
et Flandin consistait à carboniser par l'acide sulfurique
les matières animales où Ton doit rechercher la présence
de l'arsenic, en médecine légale. Il est resté dans la
science avec le nom de ses auteurs.
La position de M. Flandin, comme chimiste et médecin
légiste, lui valut bientôt la nomination de membre du
Conseil d'hygiène et de salubrité de Paris, dont il fut
secrétaire et rapporteur général en 1847. Dans cette
même année, il reçut la décoration de la Légion d'hon-
neur.
Les événements de 1848 firent pendant quelque temps
diversion aux travaux scientifiques de Flandin. En pré-
122
sence du cataclysme révolutionnaire qui semblait mena-
cer son pays, il crut devoir offrir ses convictions et son
dévouement à ses concitoyens de F Yonne. Il se présenta
en avril 1848, aux élections pour l'Assemblée nationale.
Son programme était large et vigoureusement accentué.
Il se proclamait franchement républicain. Il voulait la
liberté de conscience et la liberté d'opinion. « La liberté
« de conscience, disait-il, dans sa profession de foi, c'est
« la liberté des cultes; je la veux sans entraves et res-
« pectée à l'égal de la liberté individuelle du citoyen.
« La liberté d opinions, c'est la liberté de la presse, la
« liberté d'enseignement, la liberté d'association. »
Plus loin, il ajoute : « Dans vos assemblées prépara-
« toires je vous ai dit que je n'étais pas un homçne poli-
« tique. La science, en effet, a absorbé ma vie. Mais la
« science, par combien de points ne louche-t-elle pas à
« l'économie politique? Ai-je besoin de rappeler à vos
« esprits les questions qui se rattachent à l'éducation et
« à l'instruction publiques, aux mille branches de l'in-
« duslrie, à l'agriculture elle-même, que la chimie de
« nos jours tend à élever au rang d'une science ? — Non,
« et si vous vous rappelez que la science a aussi ses
« principes de philosophie et de politique ; si vous dai-
« gnez vous souvenir que comme ouvrier de la science,
« j'ai combattu des doctrines d'hommes qui ont tourné
« contre moi jusqu'aux armes du pouvoir, peut-être con-
« viendrez-vous que moi aussi j'ai pu vous dire : Je
« suis républicain I »
Malgré cet énergique langage, il échoua très honora-
blement devant les électeurs du département. L'arron-
dissement d'Avallon, où il était plus particulièrement
connu, lui donna près de 12,000 voix.
Un an plus tard, il voulut courir de nouveau les
chances du scrutin départemental pour TAssemblée
législative, il ne fut pas plus heureux.
Vers la (in de 1851, pressentant le coup d'Etat, qui
devait mettre fin à la République, il publia une brochure
qui, sous le titre de : 4852, ou les échéances politiques,
passait en revue les candidats probables à la future pré-
sidence, et proposait une révision de la Constitution,
modifiant ainsi le fonctionnement du suffrage universel :
423
« 1° Des élections par commune dont les délégués se
« réuniront successivement aux cantons, aux arrondis-
« sements et au département pour procéder, par scrutin
« d'exclusion, à l'élection définitive des représentants du
« département ;
« 2^ L'élection du président de la République par
« TAssemblée nationale, dans le mode aujourd'hui suivi
€ pour la nomination du président de la Cnambre ;
« 3** La délégation, à ce chef du pouvoir exécutif, du
« choix de ses ministres.
« A chaque session, l'Assemblée législative élirait le
« chef du pouvoir exécutif, qui serait rééligible pendant
« toute la législature. De la sorte, au premier degré des
« pouvoirs populaires, suffrage universel et direct, c'^st-
a à-dire toutes les garanties déjà données par la Consti-
pe tution et d'autres encore, car j'abolis le scrutin de
<( liste, qui dicte ou impose les suffrages.
« A mesure que les pouvoirs se centralisent, plus de
« force et en niême temps de responsabilité, jusqu'au
« dernier élu ou représentant suprême de la nation.
« Avec ce système on n'a sans doute ni apaisé les pas-
« sions, ni mis un frein aux intérêts ; mais plus de con-
« sidération que de fortune devant s'attacher aux fonc-
ée tions publiques, c'est au pays d'en faire le prix du
« dévouement et des grands services. »
Ce manifeste si plein de sagesse et d'honnêteté eut un
certain retentissement à Paris. Il y proclamait comme
inconstitutionnelle la candidature de Louis-Napoléon et
en faisait entrevoir les menaces et les dangers. De là
naquirent, dans l'ombre, les suspicions et les revendi-
cations qui éclatèrent contre lui en 1853, où il fut impli-
qué dans l'affaire dite des Correspondants étrangers.
On est surpris et attristé en relisant la relation de cette
cause célèbre, dont les motifs subtilement invoqués n'of-
fraient pas véritablement les éléments d une conspiration
bien évidente. Flandin, condamné, en police correction-
nelle, à un mois de prison et 400 francs d'amende^ pour
introduction de journaux étrangers, en appela, avec ses
co-accusés, devant !a Chambre des appels de police cor-
rectionnelle. Il prouva, dans son interrogatoire, qu'il
était absolument étranger aux menées dont on l'avait
124
noirci, et envisageaiït les conséquences de la petite per-
sécution dont il était l'objet, il ajoutait :
« Je devais être candidat, à l'heure qu'il est, pour une
« place de professeur à la Faculté. . Je m'y prépare
« depuis trente ans. C'était là le but des études et des
« efforts de toute ma vie. Voilà la situation dans laquelle
« une accusation imméritée est venue m'atteindre. Si
« vous me condamnez, je suis obligé de rompre toutes
« mes anciennes relations ; je suis un homme flétri par
« votre arrêt.... [Dénégatians générales). Pardon, pardon,
« je me trompe ; mais je deviens à tout jamais un can-
« didat impossible. »
Flandin disait vrai. Sa candidature à une chaire de la
Faculté ne put être poursuivie. On accusa sourdement
Orfila d'avoir contribué de toutes ses forces à écarter
jusqu'alors son ancien antagoniste dans la question de
l'arsenic. Nous serions heureux de pouvoir démentir cette
fâcheuse incrimination, pour Ihonneur de Téminent
professeur, qui avait, à cette époque, perdu beaucoup de
son influence, et qui mourut au moment où se plaidait
le procès en première instance.
L'affaire des Correspondants étrangers donna lieu à de
magnifiques plaidoiries. Au banc de la défense, se trou-
vaient MM. Berryer, Plocque, Odilon Barrot, Dufaure,
Hébert, de Belleval et Dulheil, c'est-à-dire les orateurs
les plus illustres de l'époque. Berryer fut le défenseur de
Flandin. Nous voudrions pouvoir reproduire ici son plai-
doyer, où Téloquence la plus entraînante sert d inter-
f)rète aux plus nobles sentiments du cœur, aux droits
es plus imprescriptibles de la justice. Il conjurait la
magistrature de ne pas s'amoindrir par de fâcheuses
complaisances et de ne pas accepter comme légitimes des
actes de la police secrète, osant violer le secret des
lettres confiées à l'administration des postes :
« Oui, s'écrie Tilluslre orateur, on lit dans la sentence
« qui vous est déférée quau surplus les tribunaux nont
« pas à s enquérir de l origine des documents qui leur sont
« présentés \ c'est-à-dire que la justice peut aller puiser
« l'élément de ses arrêts à des sources impures I Et que
« la violation des lois pourrait servir d'expédient pour
« parvenir à faire appliquer les peines de la loi 1 La jus-
125
« tice, qui ne veut pas connaître la vérité par la bouche
« de ceux à qui les liens de la nature ou des devoirs
« sacrés imposent le silence ; la justice, qui repousse le
« témoignage des infâmes, la justice n'aurait pas à s'en-
« quérir de l'origine des documents qui lui sont pré-
« sentes!... Ah! pour l'honneur de la magistrature,
« Messieurs, vous effacerez ces tristes paroles que les
« juges de première instance ont laissé tomber de leur
« plume.... Nous avons besoin, au temps où nous
« sommes, que vous nous veniez en aide. Quand toutes
« les libertés publiques sont brisées, quand toutes les
« garanties politiques sont emportées par de nouvelles
« tempêtes, une grande chose est encore debout : c'est
« la Justice ! Sa puissance est demeurée en vos mains;
« maintenez sa force, sa dignité, son indépendance.
« Nous gémirons moins des grandes pertes que nous
« avons faites, lorsque nous songerons qu'il reste encore
« des lois écrites, et que pour en faire une équitable
« application, nous avons des magistrats qui ne sau-
« raient tomber dans l'avilissement des temps qui ont
« tout avili !
« Ce que nous avons appris dans les épreuves de toute
« notre vie, c'est qu'on ne raffermit pas une société
« ébranlée, c'est qu'on ne sauve pas l'avenir d'un pays
« par les abus de la force, par la violation des lois, par
« de complaisantes faiblesses de la iustice. y^
. Le jugement de la Cour d'appel déchargea Flandin de
la prison, mais confirma l'amende à laquelle il était
condamné.
A la suite de cette condamnation, les fonctions de
membre du Conseil de salubrité de Paris lui furent
retirées. Berryer, par une lettre très digne, lui en
témoigna sa surprise et ses regrets. Le texte de l'arrêté
portait que sa révocation était due à ce que son avocat
avait pris une attitude des plus hostiles contre le gouver-
nement. *
« Je m'afflige très sincèrement, lui écrit-il, d'être ainsi
« devenu l'unique cause de votre disgrâce, mais je ne
« puis que souhaiter à vous. Monsieur, et à nos conci-
« toyens, de voir administrer la France avec d'autres
« formes et selon d'autres principes. En attendant le
126
« retour de jouri^ meilleurs, veuillez croire que je suis
« et serai, en toute occasion, votre bien dévoué servi-
ce teur. »
Pour toute réponse à ces tracasseries, Flandin publia
les deux derniers volumes de son Traité des poisons. Le
premier avait paru en i 846 et s'occupait exclusivement
de Tarsenic. Cet ouvrage fut son œuvre capitale et le
f)Osa comme Tun des plus remarquables travailleurs de
'époque. Il le fait précéder d'une histoire complète des
empoisonnements et des empoisonneurs depuis l'anti-
quité jusqu'à nos jours, monographie curieuse qui sera
toujours relue avec intérêt. Ces trois volumes résument,
par les expériences les plus multipliées, la doctrine de
Flandin sur la nature et l'action des substances véné-
neuses.
« Quelle sera la destinée de ce livre, dit le savant
« auteur, dans sa préface, je ne m'en inquiète point. J'ai
« mis dix ans à le faire : je lui ai plus donné qu'il ne me
« rendra jamais. 11 m'en sera d'autant plus cher peut-
« être... Quels pères ne sont pas généreux ? Quels fils ne
« sont pas ingrats? »
Ces paroles attristées et empreintes d'une certaine
amertume témoignent vraisemblablement des luttes et
des fatigues que le savant travailleur eut à soutenir, mais
aussi elles nous paraissent indiquer qu'il avait conscience
d'avoir produit une œuvre de haute valeur. Il ne s^est pas
trompé ; son livre vivra longtemps encore après lui et
servira de guide aux chercheurs de l'avenir.
M. Flandin se maria tardivement ; la science avait
occupé les plus belles années de son active carrière. Il
épousa M"® de Sonis, sœur du général de ce nom, qui
s'illustra lors de la guerre de 1870, à la bataille de
Patay, où il fut blessé, fait prisonnier et eut une jambe
amputée. Il est mort peu de jours avant son beau-frère.
Mme Flandin mourut elle-même peu de temps après son
mariage, car H. Etienne Flandin n'a pas connu sa mère.
Ce fut en 1864 qu'il publia son ouvrage sur les Equi-
valents et oui a pour titre : Principes et philosophie de la
chimie moderne. Il le dédie à son illustre défenseur
Berryer. « Une ancienne et très petite disgrâce, lui écrit-
il, me fait aujourd'hui une fortune incomparable. Elle
me vaut l'insigne honneur d'écrire votre nom à la pre-
427
mière page de ce livre. Votre nom, ici comme partout,
c'est la force portant secours à la faiblesse. — Au roi,
lisait-on naguère en tête des ouvrages assez privilégiés
pour recevoir un auguste patronage ; à Berryer, n*est-ce
pas dire au roi, au roi de la parole et des vertus civiques,
au roi qui, armé de la main de justice, Tétend sur tous
pour la cause du droit et de la liberté... »
Ce grand travail de synthèse et d'analyse ne saurait
être apprécié que par les savants spécialistes. Nous nous
récusons donc tout en portant à lavoir de notre infa-
tigable pionnier ce nouveau recueil de notions transcen-
dantes qui résument l'état actuel d'une science qui
marche a pas de géant depuis la fin du siècle dernier.
A partir de cette époque, Flandin se retira presque
exclusivement à sa campagne de Cure ; il y cherchait le
calme et le repos dont il avait besoin ; mais cette villé-
giature si charmante et si bien adaptée aux jouissances
contemplatives, ne parvint pas à modérer son ardeur
pour le travail.
C'est ainsi qu'il publiait, en 1872, un Précis de physio-
logie humaine et de psychologie à l'usage des gens du
monde. Il paraissait lavoir écrit à la demande de Xavier
Marmier, de l'Académie française, comme le fait voir sa
dédicace : « C'est vous qui, le premier, y^ est-il dit, m'avez
« demandé d'écrire ce livre. Il vous était arrivé d'avoir à
« consulter des ouvrages de physiologie et de lés avoir
« trouvés trop volumineux ou écrits dans un langage trop
« technique. N'était-il pas possible, me disiez-vous, d'où-
« vrir les abords d'une science aujourd'hui très recher-
« chée à ceux qui se sont plus exclusivement voués à
« l'étude des lettres? Tout autre, mieux que votre ami,
« eût pu répondre à ce vœu. Mais vous m'avez offert tant
« de charmants volumes, que j'avais à cœur de m'exé-
« cuter. J'ai donc écrit pour vous ce petit livre. Laissez-
« moi mettre votre nom à la première page, ce sera sa
« meilleure fortune. »
Cette habile vulgarisation de nos connaissances physio-
logiques est digne de la réputation de son auteur ; la
lecture en est attrayante et instructive ; on y reconnaît le
chercheur el le penseur intelligent et fort, qui se commet
vaillamment avec les plus redoutables problèmes. Son
œuVre n'est pas seulement un précis remarquable, c'est
138
aussi, et par dessus tout, une bonne action. On y retrouve
à chaque pas de chaleureuses revendications contre
Técole du matérialisme, à laquelle il a déclaré toute sa
vie une guerre à outrance.
Nous citerons la dernière page de son livre qui résume
admirablement sa pensée :
« Il est temps de conclure. Non, quoiqu'on dise, il n*y
« a pas que de la matière dans l'univers. La matière ne
« peut se connaître elle-même. Il y a partout, et sous le
« regard de la puissance créatrice, des corps et des
« esprits, des corps pour offrir un objet de conception
« aux esprits et des esprits pour connaître de l'existence
« des corps. L'un comporte et nécessite l'autre, sinon le
« second serait le chaos et il pourrait n'avoir de cause
« que le hasard ; mais la co-existence de corps et d*es-
« prits implique une création ordonnée et réglée telle
« que nous la voyons, telle qu'elle est.
« Non encore, Thomme n'est pas une machine, c'est
« un être moral, au même titre qu'il est un être intelli-
« gent et libre. La liberté entraîne la responsabilité,
« L'ordre moral est aussi indispensable à la conscience
« humaine que l'ordre physique à la toute puissance
« divine... Deux choses, a dit Kant, deux choses rem-
« plissent Tâme d'une admiration et d'un respect tou-
« jours renaissants et qui s'accroissent à mesure que la
« pensée y revient plus souvent et s'y applique davan-
« tage : îe ciel étoile au-dessus de nos têtes, la loi
« morale au fond de nos cœurs. )>
En 1871, Charles Flandin fut nommé membre du Conseil
général pour le canton de Vézelay ; il succédait à son frère
Louis. Cette fonction, toute administrative, fournit à notre
savant compatriote un nouvel aliment à son activité quo-
tidienne. Sa sollicitude se tourna tout entière vers l'ins-
truction publique. Membre et président de la quatrième
commission pendant quinze années consécutives, il y dé-
ploya un dévouement et une application qui lui donnèrent
une autorité considérable. Ses coilèffues Bert et Ribière par-
tageaient avec lui les rapports où s agitaient les questions
de nos écoles ; ces questions étaient traitées de mains de
maîtres et avec une compétence qui laissait peu à redire
aux autres membres de la commission. Comme président,
M. Flandin étudiait aussi toutes les affaires afférentes
129
aux établissements publics ; il en dirigeait admirable-
ment les discussions et donnait ses avis toujours écoutés
avec respect et le plus souvent acceptés par la majorité.
En t879, il devint membre du conseil départemental de
l'instruction publique, fonction qu*il conserva jusqu'à sa
mort. De plus, il présida la commission départementale
Eendant douze années. Ses loisirs, on le voit, étaient
ien réduits par la multiplicité de ses corvées adminis-
tratives. Mais il aimait le travail et ne reculait devant
aucune des exigences de la situation. C'était pour lui la
meilleure manière d'honorer sa vie et de servir son pays.
— C'était le plus digne couronnement qu'il pouvait
donner à une carrière si remplie de sacrifices et de
labeurs.
Quand il rentrait dans sa chère vallée de la Cure, ne
croyez-pas qu'il vaquait exclusivement à ses affaires
privées. Celles de son canton tout entier passaient les
premières; il parcourait les communes, écoutait les
réclamations, s assurait des besoins de chaque localité et
dépensait sa légitime influence à obtenir les satisfactions
désirées. Il s'occupait surtout des écoles et des institu-
teurs. Il a publié en un charmant petit volume les
Conférences et les discours qu'il faisait, à tour de rôle,
aux élèves aussi bien qu'aux maîtres.
Deux de ses conférences surtout sont remarquables :
il y traite de la météorologie et de ses phénomènes; on
y voit que rien ne lui est étranger et qu'il sait donner aux
notions les plus abstraites une forme séduisante et facile
à saisir. Puis, comme sanction des belles harmonies de
la nature qu'il vient de dérouler devant son auditoire, il
s'adresse aux instituteurs et s'écrie :
« C'est au nom d'une double paternité que vous êtes
« investis de vos pouvoirs, paternité de la famille, pater-
« nité de la société française. Vous avez compris l'une et
« l'autre. Dans ces enfants, vous vovez déjà des hommes ;
« ils seront ceux de l'avenir, les fils de notre bien aimée
« patrie. Eveillez, vous le pouvez par le regard comme
« par la parole, éveillez en eux un esprit auelauefois
« assoupi mais qui ne demande qu'à prendre 1 essor.
<i Respectez leurs ardeurs et peut-être jusqu'à leurs
« témérités d'intelligence. Ne les enfermez pas, ne les
1888 IX
m enchaînez pas dans des liens qu'ils auraient plus tard
« à rompre et non sans quelque déchirement peut-être.
« Enseignez-leur et sans mélange la vérité vraie ; deman-
« dez au philosophe Montaigne, ils la comprendront sans
« peine et mieux qu'une vérité d'emprunt ou fausse. Mon-
« trez-leur les cieux au-dessus de nos têtes, il v a là des
« lumières infinies même pour les yeux si faibles de
« l'humanité ; faites-leur comprendre partout Tintelli-
« gence créatrice et dites-leur la solidarité (jui unit le
« faible au fort, le deshérité du sort au favori de la for-
« tune, l'homme a l'homme, en un mot; puis à leur
« dernière question, s'ils vous l'adressent, assurez-les
« qu'il n'y a rien de fatal ou de non réglé dans ces
« mondes ; que la mort n'est pas plus une mtalité que la
<c vie et que pour paraître à la terre un dernier sommeil,
« la mort ne peut être qu'un réveil nouveau en face des
« éternelles clartés où se cachent et se révèlent à la fois la
« suprême puissance, la vie sans fin, l'idée infinie, l'idée
« de Dieu. »
On le voit, malgré tous les courants contraires, Flandin
était resté spiritualiste convaincu à toutes les phases de
son existence.
Parmi ses aimables et savantes causeries cantonales,
il faut aussi signaler sa conférence sur la Cure et ses
bords. C'est une page de topographie et d histoire qui
rappelle ses récits de voyage en Suisse et en Italie.
Son volume se termine par une lettre à M. Pasteur, où
il lui propose une interprétation du succès de ses inocu-
lations virulentes par l'exemple du résultat qu'il obtint
lui-même sur un chien qu'il habitua insensiblement à
braver les effets terribles de l'arsenic en lui en adminis-
trant d'abord des doses infinitésimales. Il en arriva, par
progression sagement observée, à lui faire prendre, en
dernier lieu, jusqu'à huit centigrammes d'acide arsé-
nieux, quantité suffisante pour tuer un chien de sa taille
aui l'aurait prise d'emblée. En mémoire du fameux Roi
e Pont, si connu dans l'histoire des poisons, M. Flandin
avait donné à son chien le nom de Mithridate. A la demande
de M. Chevreul, ce malheureux chien fut sacrifié et l'on
ne trouva pour toute lésion à l'autopsie qu'un épaisisse-
ment de la muqueuse de l'estomac et des intestins. Ce
cas, intéressant à plus d'un titre, s'explique par Paccou-
434
tumance au poison, accoutumance journellement cons*
tatée dans la médecine pratique chez certains malades
obligés de prendre de la morphme, et qui arrivent souvent
à des doses qui tueraient ceux qui en prendraient ce
maximum pour la première fois. Cette accoutumance
peut-elle s'appliquer aux expériences de M. Pasteur? Ce
dernier n*a pas voulu même hasarder une hypothèse, se
réservant de conclure quand il sera définitivement fixé
sur le succès incontestable de ses opérations. Devant les
faits bien avérés, les théories ne sont qu'un jeu d'esprit.
Combien de faits de cette nature, en thérapeutique, ont
rendu et rendent encore les plus grands services et qui
gagneraient peu de chose à être savamment expliqués I
ifl nous a été impossible de recueillir les noms et les
dates des différents mémoires publiés par M. Flandin
dans les Annales de chimie, les bulletins de l'Institut et
deTacadémie de médecine et les journaux du temps ; ils
ne pourraient que confirmer la haute idée que nous
avons de Tardeur qu'il mettait à poursuivre ses études de
prédilection. Les industriels avaient souvent recours à
son savoir pour perfectionner leurs fabrications et les
rendre moins coûteuses. C'est ainsi qu'il leur indiqua la
substitution de l'albumine du sang à l'albumine de l'œuf
dans les procédés mis en usage pour assurer la conser-
vation de la coloration des étoffes, et qu'il perfectionna
certains procédés de la galvanoplastie.
Après tant de travaux utiles^ tant de publications
remarquables, on se demande comment il a pu se faire
que M. Flandin ne fût ni professeur de l'une de nos
facultés, ni membre de nos académies, ni député, ni
sénateur... Il possédait toutes les qualités nécessaires à
ces fonctions différentes. Professeur, il en avait les
aptitudes les mieux démontrées ; académicien, il en avait
Taulorité et les lumières; membre du parlement, sa
place y était marquée parmi les économistes lés plus
distingués. Il s'arrêta au seuil de ces honneurs qui lui
étaient dûs, moins peut-être par sa volonté même, on a
j)u le constater plus haut, que par l'injustice des préven-
tions et les aléas souvent inexplicables de la popularité.
Sa valeur n'en est pas amoindrie ; ses œuvres resteront
et vivront beaucoup plus longtemps que les titres
somptueux qu'elles auraient pu lui valoir. .
132
Sa plus grande ambition a été de vivre indépendant et
honoré dans sa paisible retraite des bords de la Cure.
Elle a été largement satisfaite et, de plus, il a eu la rare
fortune de conserver jusqu'à son dernier jour ses facultés
intellectuelles dans toute leur plénitude et leur fécondité.
Il consacrait ses loisirs à être utile à son canton, à sou
département, à son pays tout entier. Il avait dépassé sa
quatre-vingt-quatrième année quand la mort, comme un
coup de foudre, est venue le frapper, le 13 août 1887,
Doyen d âge et vice-président du conseil général depuis
quinze années, il s*apprêtait encore à présider Touver-
ture de la session dernière. Dominé peut-être par un
triste pressentiment, il avait écrit par avance son allocu-
tion à ses collègues. C'était le testament politique d'un
vieil ami de la France ; il y prêchait la concorde en
protestant contre les divisions des partis ; il v blâmait les
impatiences intempestives. « Au temps de faire son
« oeuvre, disait-il. Ni précipitation, ni recul! Un peuple
« s'honore et se rend maître de ses destinées, qui s'im-
« pose à lui-même le dévouement aux institutions
« établies, l'amour de Tordre et le respect de la justice. »
Il suppliait surtout qu'on se mit en garde contre l'esprit
d'aventures : « Non, s'écriait-il, l'avenir n'est pas aux
<i audacieux, aux impatients. L'avenir est aux prudents
« et aux sages I... »
Les applaudissements de l'assemblée accueillirent cette
manifestation d'outre tombe et témoignèrent une fois de
plus de l'estime, des sympathies et des regrets du Conseil
général pour le vénérable vieillard qui laissait un si
grand vide et de si nobles souvenirs.
En terminant cette esquisse bien incomplète, qu'il
nous soit permis de rappeler que le canton de Vézelay fut
représenté au conseil général, pendant près d'un demi-
siècle, par Louis Flandin et son frère Charles, c'est-à-dire
parla uroiture, le dévouement et l'intelligence. M. Etienne
Çlandin, qui leur succède, e déjà fait ses preuves dans la
magistrature ; il suivra les traditions de la famille :
Noblesse obligel Nous avons la confiance qu'il ne l'ou-
bliera jamais.
EMILE DUCHÉ,
Doctear-Hédedn,
Membre du GoomU gésénl.
NOTICE HISTORIQUE ET STATISTIQUE
SUR LB
TRIBUNAL DE SIMPLE POLICE D'AUXERRE
Celui qui prendrait le temps de feuilleter les nombreux
volumes composant la collection de V Annuaire historique
et statistique de l'Yonne, publication si précieuse comme
recueil de statistique départementale et si intéressante
au point de vue de l'histoire locale, y chercherait vaine-
ment la place assignée aux tribunaux de simple police
d'Auxerre et de Sens, les seuls points du département où
ces tribunaux ne se trouvent pas, comme partout ailleurs,
confondus avec les justices de paix ordinaires
A quoi tient cette exclusion, ou plutôt cette omission ?
Vraisemblablement à ce simple fait qu'oublié par les
premiers éditeurs de cette publication, alors qu'ils en
tracèrent les cadres, et personne n'ayant depuis réclamé
contre, nul n'a songé à les y introduire.
C'est donc dans le but de réparer autant que possible
cet injustifiable oubli, surtout en ce qui concerne celui
d'Auxerre, que sur Tinvitation même de son nouvel
éditeur, nous nous sommes décidé à écrire cette notice.
Si modestes, en effet, que soient les attributions de ces
tribunaux, ils n'en existent pas moins, ils fonctionnent
aussi régulièrement que les autres et rendent autant,
sinon plus, de services dans les villes où ils ont leur
siège et dans la banlieue qui en dépend. Aussi, à tous
ces titres, ont-ils le droit de revendiquer leur place spé-
134
ciale dans la nomenclature des divers tribunaux du dé-
partement.
Le tribunal de simple police, qu un de nos amis, avocat
en renom, qualifiait spiriluellemeiit de tribunal du petit
criminel^ a, lui aussi, comme ses confrères de la correc-
tionnelle et de la cour d'assises, sa mission sociale, à
laquelle il ne fait certes pas défaut, car il remplit à côté
d'eux son rôle civilisateur sinon avec plus de succès, du
moins avec autant de zèle et de persévérance.
Comme les justices de paix, auxquelles il emprunte
une partie de son personnel et notamment son président,
ce tribunal est la vraie justice patriarchale, celle du père
de famille qui veut sauvegarder l'honneur et la moralité
de ses enfants contre les entraînements d'une nature tou-
jours portée au mal, en les gourmandant et leur infli-
geant, en cas de chute ou même de rechute, une légère
correction, gui se traduit le plus souvent en une amende
plus ou moins bénigne, suivant le plus ou le moins de
sévérité de la loi. Encore u«e-t-il assez souvent de la faculté
que lui donne l'article 463 du Code pénal pour mitiger
le plus possible la pénalité encourue, en admettant vo-
lontiers toutes les circonstances quelque peu atténuantes
que rinculpé allègue pour sa défense, sans négliger
cependant 1 intérêt social qu'il a mission de sauvegarder.
Mais, s'il y a de ces contraventions comme celles résul-
tant de l'inobservation parfois involontaire, ou tout au
moins peu grave de certains règlements de police que
tout le monde peut être induit à commettre, plutôt par
inadvertance que volontairement, comme par exemple le
fait d'oublier la pose et l'éclairage d'une lanterne à son
bâtiment en reconstruction ou à sa voiture en circula-
tion (1), il n'en est pas de même de certains faits où la
(i) On pourrait nous objecter, dans ce dernier cas, que le lé-
gislateur n'en a pas jugé ainsi car il s'est montré des plus sé-
vère pour ce genre de contravention, et n'ayant sans doute en
vue que des accidents qui peuvent en être la conséquence, il ne
laisse pas même au juge la faculté d'appliquer ou non la peine
de la prison, qu'il ajoute d'autorité à l'amende déjà très forte
de six à dix francs. Mais la conscience du juge répugne telle-
ment à faire emploi, sauf dans de rares exceptions, de cette arme
sévère que c'est surtout dans l'application de la loi du 31 mai
1851 que l'article 463 du code pénal joue le plus fréquemment
son rôle pacifique.
l
135
mauvaise intention se trahit dans les actes. Et c'est alors
ue la mission civilisatrice du juge se révèle et que par
e sévères admonestations, voire même par la menace
d'une peine plus sévère que celle qu'il veut appliquer, ce
qu il ne manquera pas de faire en cas de rechute, il peut
Parfois arrêter, dans la voie mauvaise oij il s'est engagé,
imprudent oui n*a pas craint de s'y lancer, en le forçant
ainsi à réflécnir sur les conséquences que peut entraîner
Tacte repréhensible qui l'amène devant lui.
C'est en effet par la simple police que débute généra-
lement le mauvais sujet, qu'on verra plus tard hanter les
bancs de la correctionnelle ou de la cour d'assises. Que
s'il s'agit de ces natures perverses, déjà vouées au mal,
de ces mdividus sur lesquels toute réprimande paraît être
de nul effet, ou que la crainte d'une amende, si forte
soit-elle, ne saurait émouvoir parce qu'ils trouvent dans
leur indigence même un moyen de s'en affranchir, qu'ils
sachent bien, ceux-là, que le juge est armé par la loi
d'un puissant moyen de coercition qui peut se chiffrer par
un certain nombre de jours passés à 1 ombre d'une pri-
son et peu de gens restent insensibles à la menace de
cette ultima ratio.
Mais nous n'hésitons pas à le répéter, c'est là une dure
nécessité qui répugne le plus souvent au magistrat et
qu'il ne se résigne guère à appliquer qu'aux incorrigibles,
c'est-à-dire au cas assez rare d'une seconde récidive en
matière grave, se bornant généralement, pour la pre-
nnière au maximum de l'amende, jusque-là il s'efforce de
rappeler le délinquant à ses devoirs, en proportionnant
la peine à sa culpabilité présumée comme a la gravité du
délit.
Cela dit et le bon fonctionnement comme l'utilité réelle
du tribunal de police bien constatés, nous allons main-
tenant rechercher ses origines dans le passé, puis ses
transformations pendant les phases de la Révolution, et
enfin sa dernière organisation sous le Consulat, après
quoi nous résumerons en quelques pages le tableau
synoptique du personnel qui s'y est succédé ainsi que le
nomore des affaires qu'il a eu à juger pendant les quatre-
vingt et quelques années qu'il a parcourues sous sa
forme actuelle,
436
I.
ORIOIIIB DES TRIBUNAUX DE POLICE ET EN PARTICULIER
DE CELUI D*AUXERRE.
Des règlements de police édictés à propos et sagement
appliqués, comme un personnel bien organisé pour la
recherche et la poursuite effective des contraventions aux
lois et règlements, puis un tribunal chargé publiquement
de leur répression, suppose un état social sérieusement
assis et une civilisation déjà prospère.
Aussi n'est-ce pas sous la première ni même sous la
seconde race de nos rois que nous pouvons chercher rien
de semblable. Vainement nous parlerait-on d'un décret
rendu par Clotaire P"" en 542, probablement au moment
de partir pour son expédition d'Espagne, et rendu sans
doute dans le but d assurer pendant son absence la tran-
quillité dans ses Etats ; car il est présumable que ce
décret, aussitôt le roi parti, demeura lettre morte, la
force seule, en ces temps de luttes et de batailles conti-
nuelles, pouvant en imposer aux multitudes asservies et
misérables comme Tétaient celles des gallo-romains, qui
faisaient le fond de la population dans nos contrées.
Aussi ne faut-il pas s étonner si tant de crimes alors et à
plus forte raison de contraventions demeuraient impu-
nis, et si Ton tenait si peu de cas de la légalité.
Nous ne pouvons guère prendre plus au sérieux les
capitulaires, quoique plus nombreux, édités au commen-
cement du ix** siècle, alors que la main de fer des pre-
miers Carlovingiens avait étendu sa puissante influence
sur tout Toccident de l'Europe. Car ce ne fut guère
qu'une étape, disons mieux, qu'un essai de retour à un
[)assé définitivement détruit que révéla à Charlemagne
e clerçé d'alors, vigilant gardien dans ses cloîtres des
souvenirs de la civilisation romaine au iv* siècle, mais
dont s'accommodait peu la rudesse de ses preux compa-
gnons. Ils étaient trop hommes de guerre pour goûter les
bienfaits de la paix et trop avides de domination pour
rester longtemps dans un état subalterne et se plier à des
137
règlements publics dès que la force brutale cessait de
contraindre à leur observation.
Passons donc rapidement sur les capitulaires assez
nombreux où il est question de la police du royaume et
(jui datent de 803, 823 et 85i, sortes d'ordonnances
impériales ou royales signalant un effort de l'autorité
pour établir un peu d'ordre dans ce chaos du monde
moderne en formation parmi les débris du monde romain
à jamais détruit. En effet, malgré ces tentatives de régle-
mentation et de résurrection impossibles du passé, le
désordre était si grand et l'impuissance d'y remédier
efficacement par des moyens légaux si palpables, que dès
Tannée 873 il ne fallut pas moins, si l'on doit en croire
un document portant cette date, qu'une assemblée géné-
rale de la nation, c'est-à-dire du consentement de ces
puissants réfractaires, pour tenter un dernier effort, qui
sans doute resta aussi mfructueux que les précédents.
Il en fut de même pendant longtemps encore sous les
rois de la troisième race, tant que dura ce lent travail
monarchique qui finit par reconstituer pièce à pièce,
§our ainsi dire, notre édifice social, grâce à la lutte
gigantesque et sans cesse renaissante que soutint, plu-
sieurs siècles durant, la royauté contre Taclion dissol-
vante de la féodalité, qui s^était implantée sur le sol de la
Gaule à la faveur de ces désordres.
Mais, si la royauté finit par avoir le dessus, il ne faut
pas oublier que ce fut particulièrement à cette idée de
justice suprême, qui semblait incarnée dans l'autorité
royale et lui donnait alors son plus grand prestige. Car
les faits nous démontrent que la consécration solennelle
non plus que l'approbation de l'autorité religieuse, pour-
tant si puissante alors, donnée au fait violent qui avait
transféré à cette race la royauté enlevée à celle de Char-
lemagne, n'aurait peut-être pas sufiî pour lui assurer cette
suprématie si, à la torce brutale que donnait à ces rois
l'étendue domaniale de l'ancien duché de France, ne
s'était joint cette prérogative de haut justicier, qui finit
par la leur maintenir. Aussi cette idée de justice, supé-
rieure à toutes, propagée par la création de diverses
cours et tribunaux sur toute l'étendue de ce domaine, au
fiiret à mesure qu'il prenait plus d'extension et aux-
138
quels pouvaient recourir en dernier ressort les justi--
ciables des plus puissants seigneurs, ne fut-elle pas un
des moindres auxiliaires de la monarchie dans la prépa-
ration de notre unité nationale.
Toutefois il nous faut aller jusqu'à l'époque des Croi-
sades, où prit naissance et s'accentua bientôt le mouve-
ment communal dans la plupart de nos grandes villes,
pour y trouver les éléments d'une police locale encore
oien dépourvue, il est vrai, des vraies formes et prin-
cipes juridiques qu'elle affecte de nos jours, mais entin
telle que le comportait la dureté de ces temps, où l'abso-
lutisme et la violence étaient pour ainsi dire à l'ordre du
jour.
Pour ce qui est de la ville d'Auxerre en particulier, ce
n'est que de l'année 1 1 94 que date la charte d'affranchis-
sement de la main-morte, qui fut octroyée moyennant
finance, aux bourgeois de cette ville, par le comte Pierre
de Courtenay.
Or, dans cette charte, nous lisons sous l'article 10,
que : les bourgeois peuvent avoir des gardes pour leurs
héritages, mais, ajoute le même article, les amendes de^
délits seront pour le comte. Nul doute, par conséquent,
u'il ne faille voir dan^• cette disposition l'origine même
u tribunal de police municipale qui se perpétua dans
cette ville jusqu'en 1790, car elle vient corroborer l'ar-
ticle 4, où il est dit que : tes hommes libres peuvent hériter
et qu on peut hériter deux ^ et surtout l'article 1*^% qui
fixe le prix exigé pour devenir libre, et en rendant ainsi
la liberté facultative moyennant finance, puis en accor-
dant aux bourgeois affranchis la faculté de nommer des
gardes pour leurs propriétés rurales, cela implique né-
cessairement celle de rechercher et de punir les délin-
quants, c'est-à-dire d'avoir à leur disposition des officiers
de justice chargés de ces poursuites et punitions, et un
tribunal chargé de les juger.
C'est en effet ce que vient confirmer une nouvelle
charte du même comte, datée de 1214, où il concéda aux
bourgeois d'Auxerre le droit d'élire douze d'entre eux
pour former le conseil de la cité, plus tard le corps de
ville, qui à son tour devait faire choix d'un prévôt, pris
parmi les douze membres, ainsi que de trois autres
a
439
agents, pour s'occuper des affaires de la communauté.
Il poussa même la générosité, disent les uns (mais
d^autres, et nous sommes de ceux-là, pensent qu'il y fut
poussé par le besoin d'argent que ces apparentes libé-
ralités lui procuraient), jusqu'à leur affermer, moyen-
nant 2,000 livres par an (monnaie de Provins), tous les
produits fixes et casuels de sa censé et même la jouissance
de son château, pour y loger le prévôt et y tenir leurs
assemblées. Ce fut là l'origine de l'ancien Palais de Jus-
tice, transformé de nos jours en musée public et de notre
Hôtel-de- Ville, qui était alors une dépendance du châ-
teau des comtes d'Auxerre.
Ce fut vraisemblablement à ce prévôt que fut dévolu
dans lorigine la mission de rechercher et poursuivre les
contraventions et les délits commis au territoire d'Au-
xerre, office que remplit plus tard le procureur-syndict,
sorte d'officier municipal distinct du procureur du roi et
qui fut l'origine du ministère public près le tribunal de
simple police. Il est bien possible que cette dernière
charte attribua aussi implicitement aux bourgeois la po-
lice urbaine, que nous voyons plus tard se rattacher à
la même juridiction, mais ce document n'en faisant pas
mention, il est permis de supposer que le comte la retint
encore sous la juridiction de son propre prévôt.
Cet état de choses, que la comtesse Mathilde, sa fille,
confirma en 1223 par une nouvelle charte, qui donna
même plus d'extension aux libéralités de son père, sub-
sista jusqu'en J370, c'est-à-dire jusqu'à la vente du comté
d'Auxerre, faite par Jean IV de Chalons, au roi Charles V,
moyennant la somme de 31 mille livres (1).
Ce fut en effet le 5 janvier de cette même année que
fut passé cet acte mémorable qui faisait des Auxerrois les
sujets immédiats du roi de France, acte que signèrent
Pierre Defaix, bailli, Jehan Régnier, Michel Payen, Jean
Jourdain et autres bourgeois d'Auxerre.
Heureux d'échapper à l'inconvénient qu'ils éprouvaient
auparavant sous la domination de deux maîtres égale-
ment puissants, mais d'ordre secondaire, Tévêque et le
comte d'Auxerre, si souvent en état d'hostilité l'un vis-à-
(4) 310 mille francs de notre monnaie actuelle.
uo
vis de Fautre, et pensant y échapper à tout jamais, ils
offrirent au roi Charles V la dîme de tous les vins et grains
à récolter pendant trois années, afin qu*il rentrât, sans
bourse délier, dans le prix de son acquisition, n'y met-
tant que cette condition, que le comté demeurerait désor-
mais incommulablement annexé au domaine royal pour
n'en plus être séparé, pour quelque cause que ce fut.
Mais une autre desideratum dont ils n'osèrent faire une
condition, mais q\i'i}s soumirent humblement au roi par
Torgane de leurs députés, fut de voir établir dans leurs
murs une cour de justice royale, obligés qu'ils avaient
été, jusque-là, de porter les appels de leur prévôté au
baillage royal de Villeneuve-le-Roi.
Ce aouble vœu reçut satisfaction par deux lettres-pa-
tentes datées toutes deux du mois de septembre 1371, où
le roi disait dans la première : « Qu'il voulait répondre à
« l'affection, grand désir et bonne volonté des bonnes
« gens et habitants d'Auxerre et du pays Auxerrois, et
« qu'il acceptait leurs offres avec toutes les conditions
« par eux exprimées. »
Et par la seconde :
« Qu'il reconnaît qu'Auxerre est une ville et cité
« notable où peuvent demeurer des gens de conseil, et
« veut que par la suite le bailli de Sens le soit aussi
K d'Auxerre ; qu'il y tienne son siège et ses assises de
« même qu'à Sens ; que de ce siège royal ressortissenl
« non seulement tous les habitants aAuxerre, mais
« encore tous ceux nobles et non nobles des lieux, tant
« du diocèse que du dehors, situés entre les rivières de
« Serein, d'Yonne et de Cure, qui se trouveraient plus
« près d'Auxerre que de Villeneuve-le-Roy. Enfin, que de
« ce nouveau siège les affaires soient portées immédia-
te tement au Parlement de Paris (1).
Dès l'année 1372, en effet, le bailliage d'Auxerre était
établi et avait son siège dans l'ancien château des comtes,
ce qui n'empêchait pas la ville de conserver la justice
ordinaire et son prévôt, assisté de douze jurés. Mais au
lieu des trois agents qu'avait institués la charte de J121A,
les 48 notables de la ville durent choisir trois d'entre
(1) Chardon, Histoire d'Af/txerre.
U4
éUx qui, sous le nom d'Elus^ faisaient la police de la
ville avec un procureur du roi et veillaient aux intérêts
de la communauté.
De ces trois personnages électifs qui avaient le titre de
gouverneurs, l'up était choisi dans le clergé, l'autre
parmi les magistrats et le troisième parmi les bourgeois ;
ce dernier était sans doute gouverneur du fait commun.
Est-ce de cette même époque que date l'institution du
bureau de police municipale, qui concurremment avec le
bureau de ville, chargé plus spécialement des intérêts
civils de la communauté, tenait, à jour fixe et à Tissue
des séances de ce dernier, ses audiences de simple
police ? Nous ne saurions l'affirmer faute de documents
certains. Ce qui Test davantage, c*est que dans la suite
une nouvelle ordonnance dont nous ne pouvons certifier
la date, mais que nous avons tout lieu de croire celle de
4547, coïncidant avec les premiers troubles suscités en
France par la réforme, retira pour un temps assez long
aux bourgeois d'Auxerre la participation à la polioe de la
ville, que leur avait conférée la charte de 1214 et confir-
mée les lettres-patentes de 1371. Car alors ils ne purent
même plus se réunir sans l'autorisation du prévôt, ou, a
son relus, du bailli, qui seuls pendant cette période,
exercèrent la police urbaine et qui ne tenaient leurs
charges que du roi.
Mais bientôt survint un nouvel édit qui visait à la
pacification des esprits, surtout au moment où la mort
de François II venait de laisser le trône à son frère,
Charles IX, encore bien jeune, et dont le règne s'ouvrait
sous la tutelle de Marie de Médicis. Cet édit, daté de
Roraorantin (1561), avait été inspiré au chancelier de
L'Hôpital, principal ministre et conseiller de la reine-
mère, par les réclamations des Etats, réunis l'année pré-
cédente à Orléans, au début du nouveau règne.
Entre autres dispositions, cet édit enlevait aux baillis
et sénéchaux, plus hommes de guerre qu'experts dans la
science du droit, l'administration de la. justice, qu'il
transférait à leurs lieutenants, jurisconsultes peu sérieux
pour la plupart.
La ville d'Auxerre avait été l'une des premières à
demander aux Etats d'Orléans, par ses députés, le droit
142
pour les habitants délire, tous les trois ans, un nnaire qui,
avec les douzejurés ou échevins électifs, de trois ansen trois
ans, et les trois gouverneurs électifs de deux ans en deux
ans, « aurait intendance, juridiction et correction poli-
« tique (1) privativenient au bailli et au prévôt. »
Cette demande avait été motivée par la crainte que
leur inspiraient les officiers de justice du roi, en qui ils
soupçonnaient une tendance à favoriser les partisans de
la réforme, crainte qu'ils ne justifièrent que trop six ans
plus tard, en 1567. Mais ils n'obtinrent par l'édit de 1561
qu une demi satisfaction, car cet édit n'octroyait aux
habitants que le droit d'avoir à la place d'un des trois
élus, un maire électif, de deux ans en deux ans, avec
« pouvoir, puissance et autorité d'assembler les gouver-
ne neurs et échevins, une ou plusieurs fois la semaine,
« pour les cas occurrents et les affaires d'icelle ville,
« comme pour baux à ferme, fortification, réparations
« de pavés, portes, murs, ponts, passages et autres
« choses. »
Bien que la présidence du tribunal de police ne figure
pas dans celte énumération, il est assez probable qu'elle
en faisait partie et qu'elle se trouve renfermée dans ce
mot : « et autres choses », car nous la verrons plus tard
former constamment Tune de ses attributions spéciales.
Et c'est ainsi que se trouva constitué le corps de ville,
composé de :
Un maire, élu pour deux années et pouvant être réélu
pour une troisième ;
Deux gouverneurs du fait commun, dont l'un choisi
par le corps municipal, entre deux ecclésiastiques élus
par le clergé et l'autre élu comme le maire ;
Douze jurés ou échevins élus de même, eux aussi,
tous dans la ville, aucun dans les faubourgs, et qui se
renouvelaient par moitié chaque année ;
Enfin, un procureur du fait commun, élu aussi pour
deux ans et chargé de recevoir toutes les affaires coaten-
tieuses, un receveur des deniers communs et trois admi-
(1) Ce mot de correction politique qui semblerait impliquer une
fonction de haute surveillance et repression politique n'avait
alors, paraît-il, trait qu'à la police locale qui faisait déjà, comme
le prouve ce texte, l'objet d*une juridiction spéciale.
U3
nistraleurs de Thôpital, alors appelé les Grandes Cha-
rités, étaient élus de la même manière par l'assemblée
de « la plus grande et saine partie des habitants », qui se
composait de quiconque payait la moindre cote de taille;
mais l'élection se faisait sans scrutin, c'est-à-dire à voix
haute ou à mains levées, et à la pluralité des voix. Le
maire prêtait serment devant le bailli royal et tous les
autres devant je maire.
Celui-ci. qui, on le sait, était la plus haute autorité du
Conseil, était, comme juge de police, assisté du secrétaire,
qui prenait dans ce cas la qualité de greffier, et le procu-
reur-syndict y remplissait les fonctions de ministère
public.
Cet état de choses dura jusqu'à Tannée 1692, et peu-*'
dant cette période nous avons pu recueillir jusqu'à
27 noms, qui ont occupé cette charge de maire électif
pendant un temps plus ou moins long, car non seule-
ment nous avons vu qu'ils pouvaient légalement être
renommés pour une troisième année, après les deux
premières expirées ; mais plusieurs d'entre eux le furent
successivement plusieurs années et jusqu'à quatre, cinq
et six fois, soit consécutivement, soit par intermit-
tence.
Cette liste, qui débute en 1568 par Germain Leclerc,
lieutenant général en 1 569 et maire en 1 573, comporte
les noms suivants qui lui succédèrent :
Jacques' Chrétien . — Claude Berault, 1 578, — Guillaume
Beraull, receveur du grenier à sel, 1593. — Joachim de
la Faye. — Germain Chevallier. — Edme Vincent, pré-
sident de l'élection. — Nicolas Tribolé, 1594. — Germain
Délie, 1595. — Gilles Thierriot. — Henry Leclerc, 1600.
-Jehan Leprince, seigneur de Soleines, 1601. — Guil-
laume Berault, seigneur de Pierrefite, 1601 et 1606. —
Claude de Tournay, trésorier général de la généralité de
Bourgogne, 1 607 et 161 1 . — Laurent Petit-Fou, receveur,
1613. — Claude Chevallier (4 fois élu), 1615, 1617 et
1618. — Jean Barjédé, 1619 et 1622. — Germain Boyrot,
avocat, 1624 et 1626.— Jacques Leprince, 1627. — Claude
Girardin, 1630. — Melchior Duvoigne, conseiller au
bailliage, 1633-1636. — Tribolé, lieutenant criminel du
bailliage, 1637. — Fernier, 1641. — Claude Girardin,
U4
1643. — Philippe Leclerc, seigneur du château de Ëloîs,
président du baiUiage, 1645-1647. — Jean Richer, prési-
dent au bailliage, 1648-1650. — Thomas Marie aAvi-
fneau, 1651. — Gaspard Berault, seigneur de Belombre,
654. — Etienne Fernier, 1661. — Joachim Fernier,
frère du précédent, 1662. — Claude Billard, président du
présidial, 1665, réélu en 1667. — Thomas Marie, réélu
en 1668. — Claude Chrétien, seigneur de la Villolte, 1670.
— André Billard, 1672. — Joachim Fernier, 1675, réélu
en 1680.— Claude Billard (4'» fois), 1677, réélu poyr la
y en 1684, pour la 6« en 1690. — Félix Boucher, 1682.
— André Marie, 1692, et Ed me Leclerc sieur des Barres,
premier président au présidial particulier des eaux et
forêts.
Cette succession ininterrompue de maires électifs nous
amène, comme on le voit, jusqu'à la fin du règne de
Louis XIV, et à cette époque où les finances de l'Etat,
épuisées par les guerres et les prodigalités de ce prince,
Tobligèrent à battre monnaie d'abord sur la vanité des
seigneurs qui encombraient ses antichambres, en préle-
vant un impôt sur leurs armoiries, auquel ils durent se
soumettre bon gré mal gré, puis en rétablissant la véna-
lité des offices ministériels.
Dès Tannée 1690 avaient été créés dans ce but les
offices de procureur du roi et de greffiers des hôtels de
ville et de police. En l'année 1692 ce fut celle de maire
qui, d'élective, devint une charge honorifiaue et vénale
qui, sous le titre de « maire perpétuel, » tut octroyée à
Jean Baudesson, seigneur de Vieux-Champs, qui prêta
serment en cette qualité le 5 avril 1693, et dans la famille
duquel elle demeura jusqu'à la Révolution, où nous la
retrouvons encore, après quatre générations de titulaires,
en la personne de Pierre-Henry Baudesson, en 1790 (1).
Ce n'était pas, d'ailleurs, la première fois que les
libertés et immunités des habitants d'Auxerre avaient
éprouvé des restrictions de la part de Louis XIV, car eo
(1) A Jean Beaudesson et avant sa mort, qui date du 24 juin
ilài, lui avait succédé dans sa charge, en 1729, son fils Edme-
Jean qui fut nommé par les Êtats-Genéraux. A celui-ci succéda
Jean Claude Baudesson dont Tinstaliation eût lieu le 9 septembre
i756, et qui mourut le i4 février 1786.
4666 il en avait été tait une considérable dans le corps
des échevins, q^ui de douze avait été réduit à quatre avec
ordre d'en choisir deux parmi les magistrats et avocats»
et les deux autres parmi les procureurs et marchands
qui seraient nommés chaque année deux par deux et
resteraient deux années en fonction. Le même arrêt por-
tait que le maire^ le gouverneur laïque du fait commun
et le procureur syndic pourraient être réélus deux autres
années^ à Tissue de leur mandat.
En 4692 il fut adjoint au maire et au corps municipal,
sous le titre d'assesseurs du maire, quatre nouveaux
membres, à titre perpétuel et moyennant finances, car
ces offices ne coûtaient pas moins de 4,400 livres.
En l'année 1700, une déclaration du roi réunit à Toffice
de maire perpétuel ceux de procureur du roi et de
Greffier de police, créés par Tédit de 1690 et rachetés
epuis par les Etats de la province, et c'est depuis lors
que le tribunal de police a toujours appartenu en pre-
mière instance, jusqu'en 1790, au corps de ville, et sur
appel, au bailliage.
Quant aux greffiers qui se succédèrent depuis lors à la
discrétion el nomination du naaire perpétuel, nous nen
pouvons citer que trois, M. Faullrier-Brinville, que nous
troiivons en 4776, son fils aîné sans doute qui portait les
prénoms de Jacques-Charles, puis son second fils Pierre-
Augustin qui succéda à son frère en 4778 et que nous re-
trouvons encore dans ce poste en 4790 (4).
II.
FORMATION BT GOMPETBIfGE DES NOUVEAUX TRIBUNAUX DE POLICE.
Une des premières réformes que les Etats Généraux de
4789, bientôt transformés en Assemblée Constituante,
(1) Nous devons à notre excellent collègue et ami M. Demay
la communication, au dernier moment, d*une pièce authentique
qui nous a révélé l'existence du second titulaire de ce nom ;
pièce fort intéressante en ce quelle nous apprend que malgré
que cette charge fut vénale, il n'en fallait pas moins que ce titre
Sut conféré par le roi sur la présentation de trois candidats élus
en assemblée générale des habitants d'Auxerre.
1888 X
U6
s'empressèrent d'opérer, fut la réforme judiciaire. Et ce
n'était pas sans besoin, car la multiplicité des tribunaux
inférieurs et surtout la variété des juridictions auxquelles
on était souvent forcé de recourir, était à la fois une perte
déplorable et de temps et d'argent, tant à cause de la len-
teur calculée des procédures qu'à cause des sommes
parfois considérables que prélevaient sur les plaideurs
des procureurs besoigneux et sans vergogne, sans parler
des épices, volontaires à l'origine, mais qu'à la iin les
juges ne se faisaient pas faute de faire figurer en taxe.
La Constituante de 1789 fit néanmoins preuve de
sagesse en laissant subsister au moins provisoirement
les anciennes formes judiciaires et même les anciens
titulaires en les prorogeant dans leurs charges. C'est ce
qui ressort de Tarticle 4 du fameux décret du 4 août,
portant en principe « abolition de toutes les justices sei-
« gneuriales, sans indemnité » et qui ajoute bien vite :
« Néanmoins les officiciers de ces justices continueront
« leurs fonctions jusqu'à ce qu'il ait été pourvu par l'As-
ie semblée nationale à l'établissement du nouvel ordre
« judiciaire. »
Elle avait compris qu'il eut été souverainement inic^ue,
autant que dangereux pour son autorité, de jeter amsi
d'un trait de plume sur le pavé une foule de gens experts
dans leurs fonctions et dont elle se serait fait autant d'en-
nemis irrémédiablement hostiles à toutes ses innova-
tions.
Pour en revenir aux tribunaux de police, la révolution
opérée presque partout ailleurs, dans les services publics,
ne les atteignit autant dire pas tout d'abord. Comme par
le passé, ils continuèrent d être une sorte de délégation
des municipalités qui avaient succédé aux corps de ville
dans toutes les localités ou ceux-ci existaient déjà et par-
tout ailleurs à celles qui furent créées par la loi des
14-22 décembre 1789 et qui porte dans son article 50
que « les fonctions propres au pouvoir municipal, sous
« la surveillance et linspection des assemblées adminis-
« Iratives (1), » sont de faire jouir les habitants des avan-
tages d'une bonne police.
(i) Aujourd'hui remplacé par les préfets.
U7
La loi des 16-24 août 4790 ajouta dans son article V :
« les corps municipaux (2) veilleront et tiendront la
« main dans toute retendue de chaque municipalité à
« Texécution des lois et règlements de police.
Puis, dans l'article 2, elle les investit du droit de faire
ces règlements de police locale en même temps qu'elle
leur enjoint de promulguer et faire exécuter les lois géné-
rales; de plus elle leur désigne» sous six paragraphes
distincts, les objets sur lesquels devra porter cette régle-
mentation.
Les principaux cas prévus par je législateur de 4789
sont donc :
4** Tout ce qui intéresse la sécurité, la commodité ou
la liberté du passage et de la circulation dans les rues,
chemins, places et autres voies publiques, ainsi que les
précautions hygiéniques à prendre et à y faire observer,
contre les émanations insalubres de quelque manière
qu'elles s'y produisent ;
2^ Les troubles qui peuvent être apportés à la paix et
à la tranquillité publiques par bruits ou tapages inju-
rieux ou nocturnes, rixes, attroupements et autres actes
susceptibles de troubler les habitants ;
3*^ La surveillance, la réglementation et ta bonne tenue
de toutes espèces de réunions publiques : foires, marchés,
fêtes publiques et cérémonies civiles ou religieuses ;
4** Les fraudes commerciales par tromperie sur la
qualité, la quantité ou le poids des marchandises et sur-
tout la salubrité des denrées alimentaires, notamment
du pain et de la viande, avec faculté de les soumettre à
une taxe officielle;
5® La réquisition forcée d'aidé et assistance pour pré-
venir ou faire cesser par tous moyens possibles les acci-
dents, fléaux ou calamités quelconques, comme incendies,
épidémies, épizooties, etc.
Et enfin, le soin d'obvier aux inconvénients que peu-
vent présenter les insensés ou les fous furieux laisses en
liberté, ainsi que la divagation des animaux nuisibles,
malfaisants ou féroces.
L'article 4 de la même loi prévoit l'intervention de
(2) Aigourd*hui les maires.
U8
l'autorité et de la police muoicipale daDS Tautorisation et
la surveillance des spectacles. A cet article pourrait se
rattacher également la surveillance des jeux de hasard
dans des lieux publics ou clandestins, et en général de
tous les établissements publics de jeux et de consomma-
tion, cafés, auberges, lieux de prostitution, etc., etc., gui
rentrent aussi dans la compétence de la police munici-
pale etdes tribunaux de police.
La loi des 28 septembre, 6 octobre 1791, plus connue
sous le nom de code rural , vint encore ranger dans sa
compétence la plupart des délits ruraux, ce qui résulte
des articles 3 et 4 de son titre II, qui sont ainsi conçus :
Article 3. — « Tout délit rural ci-après mentionné
« sera punissable d une amende ou dune détention soit
« municipale, soit correctionnelle, ou de détention et
« d'amende réunies, suivant les circonstances et la gra-
« vite du délit (1), sans préjudice de l'indemnité qui
« pourra être due à celui qui aura souffert du dommage.
« Dans tous les cas, cette indemnité sera payable par
« préférence à l'amende. »
Article 4. — « Les moindres amendes seront de la
a valeur d'une journée de travail au taux du pavs déler-
« miné par le directoire (aujourd hui le Conseil général
« du département) (2). Toutes les amendes qui n'excè-
(1) C'est là un sage principe qui n'a point échappé au légis-
lateur de i790 pas plus qu*à celui de i795 (code des délits et des
peines du 3 brumaire an IV) et que celui-ci même a accentué
dans son art. 605 où il est dit de nouveau : « Le tribunal de police
« gradue suivant les circonstances et le plus ou moins de gra-
« vite du délit les peines qu'il est chargé de prononcer. » Mais
il est très regrettable qu'au lieu de prendre pour base de la péna-
lité le prix de la journée de travail , prix excessivement variable
suivant les temps et les lieux, et il n'ait point dés lors fixé lui-
même l'échelle mobile de cette pénalité, appliquée aux contra-
ventions qu'elle a pour objet de réprimer.
(2) C'est encore une grave erreur du législateur de i790, que
d'avoir laissé cette fixation à l'appréciation de corps étrangers
aux faits et pratiques judiciaires comme le sont en partie nos
Conseils départementaux car il en résulte cette fâcheuse consé-
quence, d'abord que celte pénalité peut varier d'un déparlement
à l'autre, ce qui, en bonne logique, est contraire à cet excellent
principe que « tous les Français doivent être égaux devant la
loi. » Et ensuite que sous TËmpire d'on ne sait quelles considé-
149
« deront pas la somme de trois journées de travail seront
« doubles en cas de récidive dans l'espace d'une année
« ou si le délit a été commis avant le lever ou après le
« coucher du soleil. Elles seront triples quand les deux
« circonstances précédentes se trouveront réunies. »
Suivent les dispositions de la loi en prévision des
nombreux cas de police rurale qui en font 1 objet, et dont
quelques-uns sont encore en vigueur, n'ayant pas été
compris dans la nomenclature des contraventions de
police énumérées dans les articles 47*, 475 et 479 du
Code pénal.
rations, les Conseils, saisis chaque année de la question, éta-
blissent parfois cette pénalité à un laux qui, de nos jours, est
vraiment dérisoire, comme cela a lieu dans noire département.
On est, en effet, stupéfait aujourd'hui surtout que la main-
d'œuvre est à un taux si élevé et que le piix d'une journée de
travail, môme pour les femmes, ne descend guère au-dessous
de un franc cinquante centimes, on reste, dis-je, confondu de
voir un Conseil général sérieusement saisi de la question la fixer
au tiers de cette somme.
Evidemment cela est absolument contraire aux vues du légis-
lateur dont la base minima, en matière de pénalité, parait être
l'amende de un franc, ainsi que Ta consacré la nomenclature des
peines graduées par les articles 471, 475 et 479 du code pénal.
Aussi résulte-t-il de ce fait une situation des plus fâcheuses
faite au juge de police qui, ne voulant pas infliger la peine d'em-
prisonnement, toujours quelque peu infamante, ne fût-elle que
de 24 heures, et trouvant néanmoins le fait reproché à Tinculpé
assez sérieux pour lui mériter une peine sérieuse qui le fasse
réfléchir, se voit réduit à celte triste alternative ou d'infliger une
peine infamante, ou d'appliquer une amende dérisoire, puisque
avec la meilleure volonté du monde il ne peut l'étendre au-delà
de un franc cinquante centimes, presque le minimum des peines
de simple police.
Ne serait-il pas plus logique et plus juste à la fois, si Ton veut
s'en tenir, à défaut de loi nouvelle , à celle de 1820, de fixer
à un franc le minimum de la journée de travail, ce qui la mettrait
en harmonie avec les principes admis en matière de pénalité par
le code pénal (A).
(A). Cette notice, qui était destinée à Y Annuaire de 1887, a dû, par suite
d'une surabondance de matières, être renvoyée à celui de 1888, et, dans cet
intervalle, le Conseil général de l'Yonne, prenant sans doate en considération
les observations qui précèdent et que nous lui avions signalées directement
dans les années précédentes, leur a enfin donné satisfaction en élevant à
1 fr. 50 le taux de la journée de travail ; de sorte que la juste Critique qui
précède doit aujourd'hui être considérée comme sans objet. Mais, comme
notre travail était déjà sous presse quand le fait s'est produit, nous n'avons
pu que rendre justice à qui de droit en ajoutant ici cette note rectificative.
150
A son tour, la loi du 3 brumaire an IV vieni fixer à
nouveau la compétence des tribunaux de police par son
article 600, qui s'exprime ainsi : « Les peines de simple
« police sont celles qui consistent dans une amende de la
« valeur de trois journées de travail ou au-dessous, ou
« dans un emprisonnement qui n'excède pas trois jours.
« Elles se prononcent par les tribunaux de police. »
Suivent ensuite, dans l'article 605, les divers cas que
cette loi considère comme contraventions de police, et
parmi lesquels nous ne relèverons que les rixes et attrou-
pements, voies de fait et violences légères (1), insérés
sous le paragraphe 8 (2), les seuls qui n'aient point été
compris dans la refonte de notre législation pénale lors
de la confection du code de 1810, encore en vigueur.
Enfin, la publication du Code forestier, en 1827, et
celles de diverses lois spéciales promulguées depuis,
vinrent encore ajouter quelques éléments de plus à la
compétence des tribunaux de police.
C'est ainsi que nous trouvons dans les articles 144 et
194 du Code forestier les cas d'extraction, coupe ou
enlèvement de toutes espèces de productions concernant
le sol des forêts ou pouvant en être considérés comme
des produits, ainsi que le maraudage de bois taillis por-
tant moins de deux décimètres de tour, tous faits qui,
(1) Le premier est ainsi conçu : Art. 600. — Les peines de
simple police sont celles qui consistent dans une amende de la
valeur de trois journées de travail ou au-dessous, ou dans un
emprisonnement qui n'excède pas trois jours. Elles se pronon-
cent par les tribunaux de police.
Quant à l'article 605, il définit sous plusieurs paragraphes dis-
tincts les divers cas déjà énumérés pour la plupart dans la loi
de 1790, que nous avons mentionnée ci-dessus.
(2) Nous avons tonjours été frappés de la mauvaise rédaction
d« ce paragraphe 8 qui est ainsi conçu : § 8. — Les auteurs de
rixes, attroupements injurieux ou nocturnes, voies de fait ou
violences légères, « pourvu qu'ils n'aient point blessé ni frappé
personne, etc. » On se demande en effet comment il peut y avoir
violence, môme légère, s'il n'y a pas coup porté, si léger dût-on
le supposer, comme le fait de repousser quelqu'un et de le faire
tomber à terre. Le législateur eut été plus explicite s'il eut dit :
« pourvu qu'il n'en soit pas résulté des blessures ou contusions
« graves, ayant entraîné une incapacité de travail duement cons-
• tatée. »
151
frappés, d'une amende moindre de Quinze francs, ren-
trent dans le domaine de la simple police.
De même aussi certains cas d'injures verbales et de
diffamation publique par la voie de la presse, prévues
par la loi du 17 mai 1819.
Celle sur les attroupements, du 16 avril 1831 .
Celle sur les poids et mesures et leur vérification, du
4 juillet 1837,
Celle du 2â mars 1841^ relative au travail des enfants
employés dans les usines, ateliers ou manufactures.
Celle du 2 juillet 1850, au sujet des mauvais traite-
ments exercés envers les animaux domestiques.
Celle du 22 février 1851, relative aux contrats d'ap-
prentissage.
Celle du 30 mai 1851, pour les cas prévus par les
articles 10, 15 et 16 du décret de 1852 sur la police du
roulage.
Celle relatant l'obligation et la délivrance des livrets
d'ouvriers du 22 juin 1854,
Celles du 23 janvier 1873 sur l'ivresse manifeste dans
les lieux publics.
Et enfin celle de l'instruction obligatoire à donner aux
enfants, résultant de l'article 14 delà loi du 28 mars 1882.
Voilà quels sont, en général, les principaux cas prévus
par notre législation, comme rentrant plus spécialement
dans la compétence des tribunaux de simple police, telle
que l'a définitivement fixée l'article 137 du Code d'ins-
truction criminelle, qui paraît en être la loi fondamen-
tale par excellence.
Quant à l'organisation même du tribunal de police,
nous avons vu que dans les villes importantes, comme
Sens et Auxerre, déjà pourvues d'un corps de ville, la
présidence du tribunal de police rentrait de droit dans
les attributions du maire perpétuel nommé en vertu de
redit de 1692. Quand la Révolution de 1789 eut supprimé
cette fonction et réorganisé ou fondé partout de nouvelles
municipalités, partout aussi le chef élu du corps muni-
cipal la remplit à son tour, même dans les localités qui
en étaient dénuées auparavant. Car il y eut alors autant
de tribunaux de police que de municipalités légalement
constituées en vertu du titre XI de la loi de 1790.
152
L'année suivante, l'article 4i, § 5, de la loi des
19-22 juillet 1791, transféra la fonction de juge de police
à des citoyens choisis parmi les ofSciers municipaux, et
enfin par la Constitution du 5 fructidor an III (22 août
1795), elle fit retour aux juges de paix, tels que les avait
constitués la loi de 1790. C'est ce que nous atteste l'ar-
ticle 233 de ce document, qui porte que « la connais-
« sance des délits dont la peine n'excède pas soit la
u valeur de trois journées de travail, soit de trois jours
a d emprisonnement est déléguée au juge de paix, qui
« prononce en dernier ressort. y>
Le code du 3 brumaire an IV (25 octobre 1795), con-
firma cette disposition et détermina l'étendue du ressort
des nouveaux tribunaux de police en même temps qu'il
fixa leur compétence dans les articles 600 et 605.
Par la loi de 1790, le juge de paix ne pouvait juger
seul et il devait être assisté dans ses fonctions par deux
prud'hommes ou citoyens, qui faisaient auprès de lui
fonctions d'assesseurs. Mais les inconvénients nombreux
qu'offrait le recrutement de ces sortes de magistrats
secondaires ayant paru plus grands que les services
Su'ils pouvaient rendre, ils furent supprimés par la loi
u 27 ventôse an IX (18 mars 1801).
Enfin, la loi du 28 floréal an X (18 mai 1802, en con-
firmant au juçe de paix seul les fonctions de juge de
police, semblait avoir du même coup supprimé les tribu-
naux de police municipale, dont la présidence, comme
nous l'avons vu, avait d'abord été attribuée au maire,
f>uis déléguée à un membre quelconque de la municipa-
ité. Mais la promulgation du Code d'instruction crimi-
nelle, datée de Tannée 1808, en attribuant de nouveau
aux maires une certaine juridiction dans les affaires de
police locale, a par là même ressuscité le tribunal de
police municipale, non tel que l'avait établi la loi de
1790, mais avec certaines restrictions. Ainsi, non seule-
ment le maire d'une commune qui voudrait user de cette
prérogative ne peut pas l'étendre en dehors de cette com-
mune, mais de plus il faudrait que les contrevenants
eussent été pris en flagrant délit, qu'ils résidassent dans
la commune, ainsi que les témoins de l'affaire, et enfin,
que les dommages-intérêts réclamés soient bien détermi-
153
nés et n'excèdent pas 15 francs, mais ils n'ont aucune
qualité pourjuger les procès civils, aussi s ensuivit-il que
nul de ces magistrats ne se soucia d'exercer le pouvoir
judiciaire et qu'il est d'un usage constant de renvoyer
toutes les affaires au juge de paix, conformément à la
Constitution de Tan III.
Dans toutes les villes divisées en deux ou plusieurs
cantons, la loi du 28 floréal an X a établi un tribunal de
f)oUce distinct des justices de paix, mais dont les titulaires
bnctionnant au civil dans chacun de ces cantons occu-
pent alternativement la présidence.
C'est ce qui fait que les villes d'Auxerre et de Sens,
pour ne parler que du département de TYonne, ayant
chacun deux justices de paix, ont en outre un tribunal
spécial où les deux juges de paix siègent alternativement
tous les trois mois pour vider indistinctement les affaires
de police des deux cantons.
Mais pour qu'un tribunal de police soit légalement
constitué, il faut non seulement.un président, mais encore
un greffier et un agent de l'autorité faisant fonction de
ministère public; nous ajouteinons presque, et un huis-
sier-audiencier, bien qu'aucun texte de loi ne fasse de
son absence un cas de nullité. Passons donc rapide-
ment en revue ces divers offices de police judiciaire.
Dès le temps de l'ancien régime nous voyons siéger au
bureau ou tribunal de police, à côté du maire perpétuel,
qui le présidait, une sorte de magistrat secondaire qui
avait titre de secrétaire-greffier.
En 1789, cette fonction fut maintenue par l'article 5 de
la loi des 16-34 août 1790, titre IX, qui laissait au juge
de paix la faculté de commettre à cet office qui bon lui
semblait, à la condition de lui faire, au préalable, prêter
serment devant lui. -
Vinrent ensuite la loi des 6-27 mars 1791 et le décret
du 4 vendémiaire an III (14 octobre 1794) qui énumérè-
rent les fonctions incompatibles avec l'office de greffier.
Mais ce fut principalement la loi du 28 floréal an X
(18 mai 1802), qui, dans ses articles 3 à 14, régla définiti-
vement rinstitution des greffiers de paix et de police, soit
qu'ils eussent cette double qualité, comme dans la plu-
part des cantons, soit qu'elle fut séparée, comme aans
154
les villes divisées en deux ou plusieurs cantoBs, et les-
quelles, d'après celle même loi, devaient avoir leur tri-
bunal de police spécial distinctement des justices de paix
ordinaires.
C'est alors, en effet, que le greffe de simple police
devint un office ministériel attribué à la nomination du
chef de TElat, qu'il fut soumis à un cautionnement (\) et
qu'il reçut un traitement fixe qui, certes, n'a rien de nii-
neux pour le budget et qui, vu le peu de casuel dont ces
greffes sont susceptibles, n'offre aux titulaires, dans la
plupart des villes n'ayant que deux ou trois cantons,
que des ressources bien insuffisantes pour les malheu-
reux chargés de famille qui n en auraient pas d'autres.
Ce n'est pas cependant que la besogne leur fasse abso-
lument défaut ; car le nombre des jugements rédigés par
eux égale au moins, s'il ne le dépasse pas, celui de leurs
collègues des justices de paix ; mais leur casuel est beau-
coup moindre, car si, comme eux, ils ont de temps à
autre quelques levées de jugements à expédier et surtout
nombre d'extraits à fournir pour Texécution de ces juge-
ments, comme le plus souvent il n'y a point de parties
civiles en cause, que tous les jugements levés à la requête
du ministère public le sont gratis, et qu'enfin, par une
attention plus bienveillante pour les simples délinquants
que pour ceux poursuivis à la requête d'une partie civile,
le ministère public est invité à poursuivre les premiers,
sur une simple copie, levée au greffe sur la minute
même, par les huissiers chargés de les signifier ; il s'en-
suit^ nous le répétons, qu'aucun casuel sérieux ne vient
relever la situation, vraiment précaire, qui est faite aux
greffiers de police ; et l'on peut dire que presque tous,
dans les villes ne comportant que deux ou trois cantons,
en sont réduits à une véritable portion congrue.
(1 Une grave anomalie qui a échappé au législateur de l'an X,
c*est raugmentation si onéreuse du quart en sus de celui des
greffiers de paix, imposée pour leur cautionnement aux greffiers
de police, alors que, comme nous le disons ci-dessus, ils sont
bien loin d'avoir les mêmes sources de produit et surtout d'aussi
nombreuses. Sans parler d'une patente fort onéreuse, qui vient
les obérer encore, à l'égal des gros négociants, quand, à l'opposé
de ces derniers, il leur est interdit une foule d'emplois qui pour-
raient, concurremment avec leur greffe, accroître leurs res-
sources d'une façon aot£^ble.
155
Quant au ministère public, dont la mission, d'après
Tarticle 8 du Code d'instruction criminelle, est de re-
chercher les crimes, les délits et les contraventions, d'en
rassembler les preuves et d'en livrer les auteurs aux tri-
bunaux chargés de les punir, cette fonction date, elle
aussi, du temps de l'ancien régime et était alors remplie
par un membre du corps de ville, qui portait la qualifi-
cation de procureur-syndict, lequel siégeait en cette qua-
lité près du tribunal ou bureau de police.
Pendant la Révolution, cette fonction fut dévolue dans
chaque commune, devenue alors le siège d'un tribunal
de police, k un membre du Conseil municipatl ayant la
qualification d'agent ou commissaire du gouvernement,
sorte d'accusateur public, puis finalement elle fut, par la
loi du 27 ventôse an YIII (18 mars 1800)y transférée aux
commissaires de police.
Enfin, l'huissier-audiencier, sans être partie intégrante
du tribunal, doit néanmoins y être présent et doit même,
suivant l'article 96 du décret du 30 mars 1808, s'y trou-
ver avant l'ouverture de l'audience, puis, pendant tout
son cours, se mettre à la discrétion du président pour
maintenir sous ses ordres la police des audiences.
Telles sont donc, en sgmme, les attributions spéciales
à chacun des membres composant le tribunal de simple
police, tel qu'il fonctionne aujourd hui. Reste maintenant
à drasser la nomenclature aussi complète que possible
des divers magistrats ou fonctionnaires qui y ont siégé et
s'y sont succédé sans interruption jusqu'à nos jours.
III.
PERSONNEL DU TRIBUNAL D£ POLICB DEPUIS SA REORGANISATION
EN 1802. — PRÉSIDENTS, GREFFIERS, MINISTÈRE PUBLIC
ET AUTRES FONCTIONNAIRES Y AFFKCTÉS.
Rien de plus simple, se diront peut-être nos lecteurs,
que de relever les noms des fonctionnaires qui ont
occupé un emploi quelconque dans le tribunal qui fait
Tobjet de cette étude, car l'auteur n'avait-il pas sous la
156
main les archives mêmes dû tribunal, toutes pleines de
documents des plus précis.
Or, c'est là une grande erreur que nous tenons à
dissiper. Ces archives, en effet, ne remontent pas au-delà
de l'an X (date de sa réorganisation, nous pourrions
même dire de la nouvelle création comme juridiction
spéciale par le Consulat), et même, pour être plus exact,
devrions-nous dire de Tan XII, car les plus anciennes
minutes que contiennent ces archives ne, remontent pas
au-delà du 25 floréal de cette même année.
De plus, ces premières minutes ne nous donnent, à
l'origine, que le nom du magistrat qui le présidait et
celui du greffier qui l'assistait. Longtemps celui du
ministère public n'y fut pas même mentionné, et ce n'est
qu'après la miseen'^application de la loi du 28 avril 1816,
que nous trouvons un répertoire régulièrement tenu el
visé par le receveur de l'enregistrement, encore bien que
sa tenue en avait été prescrite par la loi du 22 frimaire
an VII.
C'est ce cjui nous a rendu presque impossible un relevé
exact des jugements rendus avant celte époque. Quant
aux huissiers, c'était plus difficile encore, attendu qu'ils
ne sont jamais mentionnés dans. les jugements, s'il n y a
quelques citations préalables s'y référant. Quant à la
période, que nous pouvons appeler historique, qui a pré-
cédé cette réorganisation, la aifficulté était plus grande
encore, car il nous a fallu prendre nos renseignements
de toutes parts : histoire civile el judiciaire, recueils de
lois anciennes et almanachs locaux. Nous avons mis tout
à contribution, et encore ne sommes-nous pas sûr de
n'avoir point laissé se glisser quelques omissions. Nous
comptons donc sur l'indulgence de nos lecteurs pour
excuser ces oublis involohlaires, en les priant d'y suppléer
eux-mêmes s'ils trouvent dans ce travail quelques lacunes
à combler.
Présidents. — - Nous avons vu dans l'historique qui
précède que c'était au maire électif d'abord, puis au
maire perpétuel de la ville d'Auxerre que revenait de droit
la présidence du tribunal de simple police d'Auxerre,
lequel était alors intimement lié à la municipalité, telle-
ment que le secrétaire du corps de ville était en même
157
temps greffier de police. Quant au siège du ministère
public, il était occupé par le procureur-syndict qui avait
succédé au prévôt dans lexercice de cette fonction.
Déjà nous avons signalé tous les maires électifs qui,
dans la première période, se sont, à notre connaissance,
succédé a la présidenre du tribunal ; et quant aux maires
perpétuels, qu'il nous suffise de dire que cet office, inau-
guré en 1693, dans la personne de M. Jean Baudesson,
conseiller du roi et seigneur de Vieuxchamps, se per-
pétua dans cette famille pendant cinq générations suc-
cessives, et que nous ly retrouvons encore en 1789 dans
la personne de Pierre-Henri Baudesson de Vieuxchamps,
qui joint à son titre de maire et de conseiller au bailliage
et siège présidial d'Auxerre, celui de colonel de la milice
bourgeoise et déjuge de voierie, manufactures et commu-
nautés d'arts et métiers, qui étaient, de son temps, ren-
trées dans les prérogatives des maires.
A partir de 1789, nous entrons dans l'époque révolu-
tionnaire ou de transition que nous pourrons subdiviser
en trois périodes distinctes : celle où le tribunal de police
reste comme par le passé dans le domaine des nouvelles
municipalités électives et où il continuera d'être présidé
par le maire d'abord, puis par l'un des membre élus
du corps municipal choisi par ses collègues ; celle où les
affaires de police furent attribuées par la Constitution de
Tan III (1795) aux juges de paix nommés en vertu delà
loi des 16-24 août 1790, avec l'adjonction de deux asses-
seurs sur quatre qui étaient élus par la municipalité et
pris dans son sein et qui siégeaient alternativement ; et
enfin celle où les assesseurs ayant été supprimés par la
loi du 27 venlôse an IX (1801), le juge de paix demeure
seul chargé de la simple police comme de la justice civile.
Au début de la première période de transition, nous
retrouvons M. Baudesson de Vieuxchamps prorogé par le
décret du 4 avril 1789 [in fine] dans ses fonctions de
maire et de juge de police, qu'il occupa jusqu'à la mise
en pratique de la nouvelle constitution. Mais en 1791, il
avait déjà fait place à M. Villetard, ancien négociant
d'Auxerre, que ses concitoyens avaient porté à la prési-
dence du corps municipal.
Celui qui lui succéda est M. Robinet (Edme-Nicolas-
158
Joseph), qualifié d'homme de loi et que nous avons tout
lieu de croire le même personnage que M. Robinet de
Pontagny, ancien conseiller au baillage et présidial
d'Auxerre. Mais en celte année 1793; il ne faisait pas bon
faire étalage, comme au temps passé, de ses titres et qua-
lités, et d'ailleurs ces titres étaient proscrits par une loi
d'État ; de là, sans doute, la suppression de la particule et
du nom de Pontagny, qui nous laisse dans une certaine
incertitude à son égard. Toujours est-il qu'après avoir
traversé la tourmente révolutionnaire la plus dangereuse,
sans quitter son parti, nous le voyons disparaître de la
scène politique jusqu'en 1799, puis il reparaît de nou-
veau, après le coup d'Etat du 18 brumaire, nommé
par le premier consul maire d'Auxerre, poste qu'il
occupa jusqu'en 1806.
Avec Tannée 1794 nous entrons en plein dans la mise
en pratique des principes insérés dans la déclaration des
droits de l'homme et du citoyen, datée du 29 prairial
an II (8 juin 1793;, et sanctionnée par l'acte constitu-
tionnel du 5 messidor an II (24 juin de la même année),
qui ne subsista pas longtemps, car dès le 5 fructidor
an IV (22 août 1795) fut promulguée la Constitution éta-
blissant le gouvernement directorial, et dont l'article 233,
ainsi que nous l'avons dît plus haut, transféra aux juges
de paix, institués par la loi de 1790, la connaissance des
contraventions de simple police, réservée jusque-là au
corps municipal.
Peut-être serait-ce le moment de jeter un coup d œil
en arrière et de reprendre la filière des juges de paix qui
déjà auraient fonctionné au civil, en vertu de celte même
loi, encore bien qu'ils n'eussent point eu à s'occuper de
la simple police.
Et d'abord, disons que la ville d'Auxerre, bien que
réduite à ses seuls habitants et au territoire qui en dépen-
dait, fuliugée assez importante pour être divisée, comme
aujourd'hui, en deux cantons, dont la ligne séparative,
qui n'a pas changé depuis, partait de la roule et de la porte
de Paris et s'en allait aboutir à la porte du Pont, par les
mêmes rues de Paris, des Belles-Filles, de la Monnaie (1),
(d) Cos deux dernières ont, depuis un an, disparu de la nomen-
clature des rues d'Auxerre et ont été remplacées par la nouvelle
dénomination de rue Paul BerL
459
Valentin et du Pont, qui la divisent aujourd'hui en-
core.
La section à l'Est de cette ligne, ainsi que le territoire
au-delà de la rivière d'Yonne, fut donc attribuée, dès
l'année 1791, à M. Martineau des Chesnez, ancien lieu-
tenant criminel au baillage d'Auxerre, et celle de l'Ouest
à M. Seurat, ancien conseiller au même bailliage. N'était-
il pas juste, en effet, d'utiliser le savoir et les aptitudes
de tous ces hommes de loi dont les offices venaient d'être
supprimés par la nouvelle organisation judiciaire. Aussi
n'était-ce pa« à la justice de paix seule qu'ils durent
consacrer leur temps, mais ils étaient en même temps
juges de police correctionnelle, où tous deux siégeaient
simultanément avec un assesseur qui leur était adjoint,
et il est probable qu'ils occupaient alternativement, en ce
tribunal, le siège ae la présidence.
Déjà nous avons dit ailleurs que même en justice de
paix ils ne pçuvaient seuls prononcer de jugement, mais
qu'ils Rêvaient être assistés de deux assesseurs tirés au
sort sur un nombre de quatre ou de six qui devaient être
élus par le suffrage de leurs concitoyens. Les premiers
que nous y voyons figurer à ce titre sur la liste des élus
sont, pour la section de Test : MM. Bachelet père, ancien
procureur; Gueron père, ancien procureur ; Fromentin,
ancien notaire, et Tenaille, bourgeois d'Auxerre. Et pour
celle de l'Ouest : MM.Maignein, notaire, Maure jeune, au-
bergiste, Devercy, procureur, et Renaudin, bourgeois (1).
(1) Ne voulant pas fatiguer nos lecteurs par ces listes de noms
propres, nous avons jugé à propos d'en faire l'objet d'une note
séparée pour ceux qu'elle pourrait intéresser au point de vue de
riiistoire locale.
Tableau d'ensemble des assesseurs adjoints aux juges de pais
dans chacun des cantons d'Auxerre,
1792
CANTON EST CANTON OOEST
MM. MM.
Fromentin, ancien notaire. Gamelin Réveillon.
Tenaille, bourgeois. Ruineau, homme de loi.
Hamelin, homme de loi. Renaudin, bourgeois.
Ghampy, bourgeois. Massot, homme de loi.
Trémeau, bourgeois. Baudoin, greffier.
Baillet, greffier. Auge, huissier.
Lechat, huissier.
(60
L'almanach d'Auxerre» où nous avons puisé ces rensei-
gnements, y ajoute, cobme faisant partie des assesseurs,
HM. Baiilet, greffier* et Lechat, huissier, pour la section
de l'Est, ainsi que MM. Baudoin, aussi greffier, et Auge,
huissier, pour celle de TOuest. Mais nous pensons qu'il
y a lieu de les regarder les uns et les autres comme ne
remplissant que leurs fonctions de greffiers et d'huissiers
près de Tune et de lautre de ces justices de paix.
Mais revenons à nos présidents.
L'année suivante, 1792, les mêmes juges de paix con-
tinuèrent à remplir leur double fonction de juge de paix
1793
CANTON EST
CANTON OUEST
MM.
MM.
Ghampy.
Merle, épicier.
Massot, notaire.
Hobelin, homme de loi.
Mérat, ancien procureur.
Legueux aîné père.
Deluc aine.
Maure, aubergiste.
François, libraire.
Bourgoin aîné.
Marlot, meunier.
Fromentin, ancien notaire.
Gremeret, greffier.
Baudoin, greffier.
Lechat, huissier.
Âugé, huissier.
1794
Ghampy.
Merle.
Massot
Hobelin.
Mérat.
Legueux.
Deluc.
Maure.
François.
Bourgoin.
Marlot.
Fromentin.
1795
Ghampy.
Merle.
Massot.
Hobelin.
Mérat.
Legueux-Paulvé, marchand.
Deluo.
Nizon, greffier.
François. — Gremeret, çref.
Augé, huissier.
Marlot. — Lechat, huissier
1796
Ghampy, propriétaire.
Jouve, marchand.
Tenain, épicier.
Hubert Sanglé, ferblantier.
Gagneau père, boulanger.
Degousse, cordonnier.
Jacques De France, boucher.
Lesseré aîné, orfèvre.
Gouthier, marchand.
N. N....
N. N....
Nizon, greffier.
Gremeret, greffier.
Âugé, huissier.
Lechat, huissier.
161
et de juge de police correctionnelle, dont la dernière ne
leur nit retirée qu'en 1793, après Tinstitution de tribu-
naux de police correctionnelle spéciaux, créés par rarlicle
S33 de la Tionstitution de Tan III. Quant aux assesseurs
CANTON KST
MM.
Champy, propriétaire.
Tenain.
Ga^neau père.
Jacques Defrance.
Gouthier.
N
Grémeret, greffier.
Lechat, huissier.
Tenain, épicier.
Gouthier.
Jouve.
Degousse.
Lesseré aine.
Frémy, apothicaire.
Grémeret, greffier.
Lechat, huissier.
Jouve, marchand.
Degousse, cordonnier.
Lesseré, orfèvre.
Guyon, couvreur.
Voirin, charpentier.
Grémeret, greffier.
Lechat, huissier.
Jouve, marchand.
Degousse, cordonnier.
Voirin, charpentier.
Deluc, ferblantier.
Sanglé, marchand.
Grémeret, greffier,
l^echat, huissier.
Jouve, marchand.
Degousse, cordonnier.
Voirin, charpentier.
Degousse, perruquier.
Deluc, ferblantier.
Grémeret, greffier.
Lechat, huissier.
1888
V
1797 CANTON OUEST
MM.
Jouve.
Hubert Sanglé.
Degousse, cordonnier.
Lesseré aîné, orfèvre.
N....
N....
Nizon, greffier.
Auge, huissier.
1798
Malvin, propriétaire.
Robin, apothicaire.
Dumas, propriétaire.
Duru, propriétaire.
Gascoin, propriétaire.
N....
Nizon, greffier.
Âugé, huissier.
1799
Degousse, perruquier.
Deluc, ferblantier.
Sanglé, ferblantier.
Louise Lamothe, marchand.
Gouturat, boulanger.
Boulard, greffier.
Auge, huissier.
1800
Louise Lamothe.
Gouturat, boulanger.
Monteix, marchand.
Jacques Maure.
N....
Boulard, greffier.
Auge, huissier.
1801
Sanglé, ferblantier.
Louise Lamothe.
Gouturat, boulanger.
Monteix, marchand.
Jacques Maure, propriétaire.
Boulard, greffier.
Auge, huissier.
XI
162
pour la justice de paix, nous en trouvons ia liste {nodifiée
d'année en année^ comme on peut le voir dans le tableau
qui précède (1).
En 1793, ces fonctions passèrent à M. Devercy, ancien
avoué et procureur au bailliage d'Auxerre, et Tun des
assesseurs de la section ouest pendant l'année précédente,
et à M. Descbamps, probablement Deschamps de Val-
lières, trésorier du corps municipal Jusqu'en <792, car il
ne figure plus dans ce poste depuis cette même année
1793 jusqu'à Tannée 1796, où il y reprend les mêmes
fonctions.
Nous retrouvons les mêmes juges de paix en 1794 et
1795 (1). Mais en 1796 ces fonctions ont passé aux mains
de nouveaux titulaires : ce sont les sieurs Lelièvre et Maure
jeune qui sont nommés sans doute en vertu de la Consti-
tution de l'an III, réunissant la simple police à la justice
de paix dans chacun de leur canton respectif.
En 1799, c'est le tour des sieurs Tenam et Couthier qui
leur succèdent dans cette double fonction ; mais ce der-
nier céda, dès Tannée suivante (1800), sa place au sieur
Bordât, qui, comme son collègue Tenain, la conserva
jusqu'en 1802.
Cette même année 1802 apporta, comme conséquence
du coup d'Etat de brumaire, de grandes modifications
dans l'organisation des cantons tels que les avait établis
la Constitution de Tan III. La ville d'Auxerre cessa de
rester isolée au milieu des communes suburbaines qui,
jusque-là, avaient formé une section à part sous le nom
de canton indéterminé et qui furent alors presque toutes
réunies à leur chef-lieu naturel, à l'exception toutefois
d'Appoigny, Charbuy et Monéteau, qui furent, pour quel-
(1) Le registre des délibérations de cette même année nous
donne, à la date du 17 brumaire an IV (8 novembre 1795), le ré-
sultat de rélection qui nomma juge de paix le citoyen Maure,
aubergiste à renseigne de la bouteille, qui était d'ailleurs le frère
du député, et comme assesseurs tous ceux qui figurent à Talma-
nach d'Auxerre en l'année 1796. — Mais ce que nous ne pouvons
nous expliquer c'est que d'après ce même registre le conseil
nomme à la même époque les citoyens Laporte, Tenaille et Rem-
ponneau, juges du tribunal de police municipale, ce dont ÏAliM-
nach d'AuiPerre ne parle pas. (Archives municipales de la ville
d'Auxerre.)
(63
que temps, rattachées au canton de Seignelay ; de Venoy,
qui le fut à Ligny-le-Châtel, et Quennes à celui de
Chablis. Tout le reste, avec la ville elle-même, ne forme
plus, pendant le même temps, qu'un seul canton qui eut
pour juge de paix M. Boniface Paradis, qui semble avoir
été un des hommes les plus éminents de cette époque,
car pendant toute la période révolutionnaire nous le
voyons figurer dans les postes électifs ou administratifs
les plus élevés du département.
Naturellement il dut y remplir la double fonction de
juge de paix et de juge de police, car c'est lui qui, en
cette dernière qualité, présida la première audience du
tribunal de police spécial, créé en vertu de la loi du 28
floréal an X. Pour lui, qui avait fait ses preuves, il fut,
en récompense de ses services, nommé président de la
cour de justice criminelle et décoré de Tordre de la
Légion d'honneur (1).
C'est donc du 25 floréal an XII (5 juito (804) que sont
datées et signées de sa main les premières minutes que
renferment les archives de la simple police d'Auxerre. Et
parmi ces rriinutes, il en est une qui nous a particulière-
ment frappé, surtout lorsqu'on (878 fut rédigé un nouvel
arrêté préfectoral sur la police des lieux publics, car cet
arrêté n'a fait, dans Tune, tout au moins, de ses disposi-
tions, que ressusciter un vieux règlement emprunté à
Tancien régime. Il s'agit d'un sieur Carillon, condamné
à une amende de la valeur de trois journées de travail
Ï)our avoir donné à boire après l'heure prescrite pour la
érmeture des cabarets, contrairement à un règlement
de police daté de (773, juste cent années avant notre
nouvelle loi sur l'ivresse.
Cette audience, d'ailleurs, ne fut pour ainsi dire qu'une
séance d'inauguration, car il se contenta de recevoir le
serment du nouveau greffier spécial à ce tribunal, Faul-
trier Pierre-Augustin, avec qui nous ne tarderons pas à
faire connaissance, et d'expédier, pour la forme, six
alSaires parmi lesquelles celle de Carillon.
(1) Condamné à la déportation au moment de la Terreur, ce
lui fut sans doute un motif de plus pour être distingué par le
premier consul et qui lui valut les honneurs dont il est question
ci-dessus.
464
Dès le 2 prairial, en effet, c est-à-dire huit jours à
peine après cette séance, il ne se présenta au prétoire
que pour y installer, à défaut de successeur, un sup-
Eléanl. Tadjoint Robert, gui tint cette audience. Et enfin
uit jours plus lard, c'était le tour de M. Heuvrard, ancien
secrétaire du greffe au bailliage et siège présidial d'An-
xerreen 1788, puis commissaire, contrôleur et receveur
{jénéral des saisies réelles en 1790, et enfin membre de
a commission départementale de l'Yonne en 1793. Ce
fut lui qui inaugura, avec M. Leclerc Guillaudon, son
collègue de l'Est la série des deux juges de paix qui se
sont alternés] jusqu'à ce jour dans la tenue des audiences
de police.
Après eux, nous voyons siéger successivement, pour le
canton Est : MM. Sauvalle, Marlin-Laprémuré, Raveneau-
Cerisier, Duché, Lebeuf, Chevillot, Tambour, Renoult
et Berthelemot, encore en exercice ; et pour le canton
ouest : MM. Baudoin, Baudesson de Vieuxchamps, Le-
clerc, Gautrot, Beaujard et Desrues, ce dernier nommé
tout récemment.
On comprendra le sentiment de haute convenance gui
nous ferme la bouche et nous interdit toute appréciation
sur ces différents titulaires qui ont exercé dans des temps
encore trop rapprochés du nôtre et avec bon nombre des-
quels nous nous sommes trouvé en rapport obligatoire.
Aussi nous abstieiidrôns-nous à leur égard de toute cri-
tique comme de tout éloge, convaincu qu'ils ont toujours
rempli leur tâche de juge et de président suivant ce que
leur dictaient une conscience droite et une conviction
honnête, sincère et pénétrée de ses devoirs.
Gre/jlers. — Dans Ihistorique que nous avons fait plus
haut des origines de noire tribunal, c'est vainement que
nous aurions voulu suivre la trace des anciens greffiers
de police, car elle fait absolument défaut dans les docu-
ments que nous avons pu consulter. Tout au plus, nous
avons pu relever une date, non celle de leur origine,
mais celle de leur transformation en offices ministériels,
3ui est du mois de juillet 1690. Date funeste où Louis XIV,
éjà sur le déclin, se vit forcé de vendre, à titre d'offices
ministériels, des emplois qui, jusque-là, avaient été
laissés à la discrétion des tribunaux eux-mêmes, afin de
165
subvenir aux nécessités que créaient des guerres malheu-
reuses et plus encore de ruineuses prodigalités. Assu-
rément il y avait longtemps déjà que les fonctions de
greffier ou de secrétaire avaient été créées pour recueillir
les délibérations des corps de ville institués dans le
milieu du xv® siècle, ou près des administrations muni-
cipales des bonnes villes sollicitées et peul-êlre même
imposées par une ordonnance de Tannée 1220, dont nous
n'avons pu nous procurer le texte. Mais les documents
sortis de leurs mains, comme les chartes elles-niêmes,
[)orlent bien rarement le nom de ceux qui y consignaient
eur plus belle écriture. Aussi n'avons-nous pas voulu
tenter l'impossible par des recherches aussi longues
qu*infructueuses. Qu il nous suffise d'un nom qui se rap-
porte peut-êtreà plusieurs générations au-delà de la période
révolutionnaire, que le dernier titulaire de cette charge
a traversée bravement sans abandonner le poste qui lui
avait été confié et que ses ancêtres avaient bel et bien
Î)ayé à beaux deniers comptant. Disons aussi qu'il était
'homme indispensable en ce temps où les administra-
tions changeaient sans cesse, amenant au pouvoir des
gens peu versés la plupart dans la pratique administra-
tive et qui trouvaient dans le secrétaire un guide sûr et
exercé qui leur préparait la besogne.
Ce nom est celui de Faultrier; il nous apparaît dans
le cours du xvni® siècle accolé à celui de Brinville, et celui
qui le portait alors fonctionnait déjà comme secrétaire
perpétuel près le corps de ville et la communauté d'Au-
xerre,en même temps que comme greffier du maire, en sa
ualité déjuge de police. Cette charge, que lui ou l'un
e ses prédécesseurs avait achetée de PEtat et qui la
possédait au même titre, il la transmit à son fils en 1777,
cft qui fut confirmé par un ordre royal daté du 26 juillet
de cette même année. Elle échut ensuite à son second fils
en 1784.
Celui-ci, qui portait, comme nous lavons déjà dit, les
prénoms de Pierre-Augustin, fut sans doute un de ceux
qui appelaient de tous leurs vœux des réformes jugées
par tous si équitables et si nécessaires, que dans la
fameuse nuit du 4 août ce fut à qui des privilégiés ferait
le plus généreusement abandon de ses privilèges per-
a
166
sonnels pour répondre aux vœux de la nation. C'est à
lui, en effet, que nous croyons devoir attribuer une
adresse au roi Louis XVI, signée de son nom et deman-
dant que le Tiers Etat fût représenté aux Etats Généraux
par un nombre de députés égal à celui des deux autres
ordres.
Est-ce pour avoir ainsi, tout le premier, donné des
cages de ses idées novatrices qu*il put se maintenir si
lermement à son poste pendant toute la période révolu-
tionnaire, nous ne savons; mais ce qui est certain, cest
3u*il est presque le seul nom que nous voyons, pour ainsi
ire, immuable dans son poste de secrétaire près les
municipalités si diverses et d'esprit et d'allures qui se
sont succédé, pendant cette période, à l'hôtel-de-ville
d'Auxerre. Mais probablement aussi, comme nous le di-
sions plus haut, (]ue sa longue pratique et ses aptitudes
spéciales le rendirent indispensable à toutes.
Or, c'est encore lui que nous voyons, pour prendre sa
retraite sans doute, venir prêter serment comme greffier
du nouveau tribunal de police, et qui inaugure ainsi la
série peu nombreuse, il est vrai, des greffiers qui s'y sont
succédé.
Ce sont, après lui, MM. MonnolrSéguin, Jâhan, Quéru,
puis celui qui écrit ces lignes et qui, à l'exemple de ses
prédécesseurs, a essayé, depuis 1867, de remplir ses
modestes fonctions le plus consciencieusement possible.
Officiers du ministère public. — Ce que nous avons dit
des greffiers d'avant la Révolution, à plus forte raison
pouvons nous le répéter à propos des officiers du ministère
public, car s'il ne manque pas dans le passé de séné-
chaux, prévôts, procureurs du roi et procureurs-syndicts,
nous ne pouvons affirmer qu'aucun de ces officiers,
auxquels pourtant était dévolue la mission de rechercher
les crimes et délits, répondit à l'institution du ministère
public actuel, chargé, auprès du tribunal, de requérir,
au nom de la loi, la pénalité encourue par les délin-
quants* Aussi avons-nous préféré nous en tenir à une
prudente réserve plutôt que de nous risquer à attribuer
à certains personnages des fonctions qu'ils n'auraient
point remplies.
Nous nous bornerons donc à énumérer ici les noms de
167
ceux que nous supposons avoir pu siéger en cette qualité
auprès du tribunal qui nous intéresse tout spécialement.
Le premier que nous citerons est celui de M. Leblanc,
procureur-synaict du corps de ville en 1789, qui a
également titre de procureur du roi en la mailrise des
eaux et forêts. Près du bureau de police fonctionnaient
aussi, mais en quelle qualité? un ou deux, quelauefois
trois commissaires de police qui auraient pu, à l'occa-
sion, remplir, comme nos commissaires actuels, les
fonctions de ministère public. C'étaient, en celte même
année 1789, MM. Parent et Millon.
L'année suivante, nous retrouvons encore dans leurs
fonctions MM. Leblanc et Parent, mais* Millon a disparu.
En 1791, nous trouvons comme procureur de la com-
mune le sieur Housset, ancien procureur au bailliage,
mais point de commissaire de police. Le même Housset
remplit le même office en 1792; mais en 1793, c'est au
sieur Etienne-Germain Moreau qu'il est attribué. Nous
Fy retrouvons encore en 1794; puis en 1795, c'est un
nommé Poussard, qualifié d'agent national, qui l'oc-
cupa.
La mise en application de la constitution de Tan III,
attribuant aux commissaires du gouvernement près les
municipalités la fonction de ministère public près le tri-
bunal de simple police, nous ne savons s'il faut attribuer
cette qualité au sieur Poussard ; mais nous n'hésiterons
nullement à la conférer au sieur Defrance, qui, trois
années consécutives (1796-1797-1798), la remplit suc-
cessivement. Puis c'est un sieur Langlet qui Toccupe en
1799 et 1800. Mais à partir de celte dernière année, elle
fut attribuée exclusivement aux commissaires de police,
et l'almanacli d'Auxerre en nomme deux, MM. Lebrun et
Bardin. L'année suivante elle est de nouveau confiée au
sieur Defrance, qui s'y maintient deux années. Enfin en
1804, elle revient aux mains du sieur Moreau Germain-
Etienne, qui s'y perpétue jusqu'au 19 mars 1813. Ce fut
lui, naturellement, qui ouvrit la liste des nouveaux offi-
ciers du minisière public devant le tribunal de simple
police réorganisé. Après lui, en effet, nous y voyons
figurer M VI. Soliveau de Richebourg, Serre, Lemarchand
du Cassel, Lebaulte, Duhamel, Dupont, Chadu, Serisse,
468
Lesire Frug[er, Gabriel, Bonnal, Desmards, Oudin, CoIIu-
meauy Portier et Âlleaume, qui clôt la liste et qui, depuis
près d'une dizaine d'années, renrjplit si dignement, au
milieu de nous, ses doubles et quelquefois triples fonc-
tions de ministère public et de commissaire, tant auprès
de la municipalité que de la préfecture.
Huissiers. — Le complément nécessaire de tout tri-
bunal est rhuissier audiencier ou appariteur, chargé,
sous la direction du président, de maintenir le bon ordre
des audiences et qui, suivant l'article 96 du décret du
30 mars 1808, devrait « être rendu au lieu des séances
avant l'ouverture des audiences, etc , etc. », et qui ainsi,
d'ailleurs, que tous autres officiers ministériels doit payer
d'exactitude, à peine de sérieuses réprimandes et mêrae
d'autres peines plus sévères.
Dura leœ sed lex, dit un axiome de droit, et il est con-
venable de s'y soumettre. On peut, à la vérité, lui répli-
quer par cet autre axiome : sommum jus somma injuria^
et s'en vouloir faire un motif d'excuse permanente;
il n'est pas moins vrai que toute faute mérite d'être pesée
avant d'être punie, même par un reproche sérieux-
Néanmoins, il est parfois certaines natures indolentes
qui ont besoin de ce stimulant et qui ne peuvent s'en
plaindre si, par leur faute, elles tombent dans ce cas.
Rarement l'huissier fait défaut au tribunal civil, dont
l'appareil est plus sévère eu égard au nombre des juges
et à la présence du procureur ; mais dans les tribunaux
inférieurs, ou tout se passe pour ainsi dire en famille, il
arrive parfois qu'un léger rappel à Tordre devient néces-
saire.
C'est qu'en simple police l'appât des citations est si peu
frécjuent, grâce à la bienveillance des circulaires minis-
térielles et aucun salaire n'étant alloué spécialement pour
les présences à l'audience, le devoir seul alors est la loi
de l'exactitude, et à qui n'est-il pas arrivé d'oublier une
fois son devoir I
Mais arrivons au but même de notre sujet, à la cons-
tatation des titulaires ayant fonctionné comme audien-
ciers auprès de ce tribunal. Dès les premières années
de la Révolution, nous trouvons auprès de MM. les iuges
de paix deux noms connus des Auxerrois : H. Lechat à
169
Test et H. Auge à louest. Ils figurent dans YAlmanach
de r Yonne depuis 1789 jusqu'en 1802, et nous les
voyons tenir, chacun pour son canton, les audiences
de paix. Assistèrent-ils également et alternativement
aux audiences de police, ou cet office fut-il dévolu à
quelqu'autre ou encore à quelqu agent spécialement "
chargé de la police des audiences, c'est ce que nous ne
saurions affirmer. Mais à partir de 1803, nous voyons
figurer auprès du tribunal civil trois nouveaux noms
d'huissiers-audienciers joints à celui d'Augé, qui, comme
aujourd'hui, sans doute, se partageaient déjà le soin
d assister alternativement le tribunal de police où vrai-
semblablement ils se relayaient déjà tous les trois mois.
Ce sont MM. Girault, Badin et Duchemin jeune. Après
eux, apparaissent successivement, dans l'ordre de leur
entrée en fonctions comme audiencier, MM. Salmon,
Bouzon, Jacotol, Gaillard Adolphe, Vuillemot, Puissant
aîné, Maiseau, Boileau, Mosnier, Puissant Gustave, Villot,
Jacob et Durand, et finalement Dalbanne et Laurent.
Tableau statistique du tribunal de police. — Désireux
avant tout d'être pratique et de réparer simplement
l'omission faite précédemment par le précieux recueil
statistique de YAnnuaire, nous aurions pu ne pas re-
monter si haut, ni rechercher au-delà de 1837, date de
la fondation de ce recueil, les nouveaux éléments de sta-
tistique condensés dans le tableau qui fait suite à cet
historique, mais eu égard à leur peu d'ancienneté sous
ses formes actuelles, nous avons cru devoir remonter
jusqu'au jour de sa réorganisation en 1802.
Dès lors, nous avons pris à lâche de relever, dans
Tordre chronologique de leurs nominations, le nom de
chacun des fonctionnaires et officiers ministériels qui y
ont siégé ou occupé un emploi quelconque et nous espé-
rons qu'aucune erreur ne s'y sera glissée.
Mais avant de terminer cet exposé général, nous
éprouvons le besoin de dire un mot au chiffre annuel des
jugements que nous avons fait figurer dans ce tableau
synoptique.
Et d'abord on verra qu'à notre grand regret nous
n'avons pu, faute de répertoire, remonter qu'à 1816 pour
donuer un chiffre exact des jugements rendus et recueillis
470
par nos prédécesseurs et par nous. Ces chiffres sérieuse-
ment étudiés prêtent à plus d'une réflexion.
Et d'abord on verra combien variables sont les données
de ce tableau et combien brusques sont ses variations.
Quelquefois c'est d'année en année qu'elles s'accusent,
comme par exemple les années 4845 et 1846, dont la
seconde n'a fourni que la moitié de la première, et 1857-
1858 et 1858-1859, où, à l'inverse, les premières ont
presque triplé les secondes, et cela aux mains du même
!)ersonnel. Nous y verrons aussi que si Tannée la plus
iaible, 1829, n'a donné que 95 jugements, la plus élevée,
1858, les a portésjusqu'à 679. A quoi cela tient*il et faut-
il, nous posant en moraliste, croire, comme on le dit,
qu'à certaines époques l'autorité civile faiblit et prend
même, vis-à-vis des délinquants, des ménagements qui
influent sur le nombre des jugements de police et surtout
sur la constatation des contraventions; combien, nous
dit-on, n'y en a-t-il pas de signalés chaque jour qui
échappent à l'action de la justice, car enfin la justice ne
peut prononcer que sur ce qui lui est déféré.
Mais non, il ne nous appartient pas de signaler, comme
nous l'avons entendu faire plus d'une fois par des magis-
trats intègres et sincèrement dévoués aux institutions na-
tionales, les causes possibles et même probables de cette
anomalie, car nous ne saurions y porter remède.
Qu'il nous suflîse de dire qu'on ne saurait baser sur le
chifi^re des jugements rendus dans une année, ni même
dans une certaine période, l'importance des tribunaux de
police. C'est dans son ensemble qu'il faut la juger et l'on
verra que la moyenne de ceux rendus par notre tribunal
ne descend guère au-dessous de 300 (1).
Depuis qu'il est question d'une nouvelle réforme judi-
ciaire, le sort des tribunaux de police, et notamment de
ceux qui, comme le nôtre, ne comportent que deux ou
trois cantons, a été plus d'une fois mis en question.
(i)Que si, dans ces derniers temps où, diUon, les contraventions
ne semblent relevées qu'à regret, le chiffre des jugements rendus
est descendu bien au-dessous de la normale, la moyenne d^ ces
derniers, en ne mettant en regard que les vingt années de notre
exercice, est encore très rapprochée de la moyenne générale.
471
D'aucuns penchent pour leur suppression, parce que,
ignorant que la besogne du juge de paix et surtout celle
du greffier n'est pas toute dans l'audience et le prononcé
des jugements, ils disent que chacun des juges de paix
qui se partagent la simple police peut expédier, dans son
propre canton, les affaires de police avec les affaires
civiles, aussi facilement que leurs collègues des cantons
ruraux, où la population est toutefois Beaucoup moins
dense. D'autres voyant, au contraire, combien la diminu-
tion du personnel dans les tribunaux civils, par suite de
la suppression d'une ou de plusieurs chambres, sur-
charge singulièrement celles qui subsistent encore, ont
pensé qu'il serait plus sage d étendre la juridiction des
juges de paix, tant au civil qu'au criminel, et de déchar-
ger ainsi les tribunaux correctionnels d'une foule d'af-
faires de minime importance, comme le vagabondage,
les vols non qualifiés ou peu importants et enfin tout ce
qui n*est point crime ou délit ^rave apportant un trouble
sérieux à la paix et à la sécurité publique, et que si l'on
supprimait les tribunaux de police on serait forcé de
rétablir d'une main ce qu'on aurait enlevé de l'autre par
la nécessité où seraient les greffiers survivants de se faire
suppléer par des commis que, décemment, l'Etat ne
pourrait pas laisser à leur charge.
Après tout, en effet, s'il ne s'agit pour l'Etat que d'une
question d'économie, quel est le commis aux gages qui
se contentera d'une situation inférieure à celle qui est
faite aux greffiers de police, les seuls officiers minis-
tériels de ce tribunal qui soient spécialement rétribués,
surtout dans les villes de deux ou de trois cantons, où il
n'y a, pour ainsi dire, aucun casuel et où la patente, non
moins exorbitante que le chiffre du cautionnement qu'on
exige d'euiç, les réduisent véritablement à la portion
congrue.
Mais comme nous n'avons pas voix consultative sur la
question, nous ne pouvons qu'émettre un vœu, c'est d'en
voir confier la solution à des gens de bon sens et d'expé-
rience pratique, qui aient souci de faire régner l'ordre
et l'équité, car elle n'intéresse pas moins l'ordre social
que les finances de l'Etat. Or, sur ce dernier point, il est
bien certain que la suppression des greffiers de police,
172
dans le simple but d'alléger le budget, ne serait qu'une
goutte d'eau enlevée à locéan, et que la prompte expédi-
tion des jugements rendus pourrait peut-être souffrir de
cette suppression. Toutefois, ce n'est point à nous qu'il
appartient même de poser la question et encore moins de
nous constituer juçe dans notre propre cause. Aussi, en
terminant celle notice, invitons-nous nos lecteurs, si tant
est que d'aucuns aient eu le courage de nous lire jusqu'au
bout, à faire complètement abstraction de son auteur et à
ne lui attribuer dans cette œuvre d'autre motif détermi-
nant qu'un acte de curiosité rétrospective sur !e pass3 de
ce tribunal, afin de le tirer de l'oubli oii notre Anniuiire
l'avait par trop délaissé jusqu'ici.
Le moment même oii certains novateurs parlent de le
supprimer comme un rouage inutile, nous a paru préci-
sément le plus opportun pour protester en sa faveur et
pour relever, autant qu'il nous a été possible, le prestige
de cette juridiction qui ne laisse pas que de rendre de
grands services à une société déjà trop encline à oublier
le devoir pour ne songer qu'au lucre et à ses jouissances
plus ou moins licencieuses. Ce n'est pas, certes, parce-
qu'on supprimerait le tribunal de police, qu'il y aurait
moins de polissons à réprimer et de règlements à faire
respecter. Il n'y aurait de moins que la haute école de
morale qui, bien souvent, ressort des admonestations
plus ou moins sévères du magistrat spécialement chargé
de ce service.
Pour nous, quoiqu'il advienne de ses destinées, qu'il
nous suffise de lui avoir rendu publiquement justice, et
nous nous tiendrions pour suffisamment récompensé si
nous pouvions espérer de lui avoir assuré pour l'avenir
une place quelconque dans l'estime et le souvenir de la
postérité.
U. RICHARD.
173
Tableau synoptique du Tribunal de simple Police d*kuxerre
depuis sa réorganisation (28 floréal an XII),
JUGES DE PAIX,
Années JafremenU
-w»»,.—
— li"^
Greffiers.
Ministère
Huissiers
Canton Est.
Canton Ouest.
publie.
andienciers.
1802
»
»
»
»
»
Lechat.
1803
»
»
»
»
»
Auge,
1804
»
»
»
»
»
1805
»
Heuvrard.
Leclerc.
Faultrier.
Moreau.
Giraud.
1806
»
Id.
Id.
Monnot.
Id.
Id.
1807
»
Id.
Id.
Id.
Id.
lu.
1808
»
Id.
Id.
M.
Id.
Id.
1809
»
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1810
»
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1811
»
Sauvalle:
Id.
M.
Id.
Id.
1812
»
Id,
Id.
Id.
Id.
Id.
1813
»
Id.
Id.
Id. Sotiveau de Richebourg Id.
18 U
»
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1815
»
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1816
109
Id.
Id.
Id.
Id.
Salmon.
1817
206
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1818
137
Id.
Baudoin.
Id.
Id.
Id.
1819
122
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1820
131
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1821
134
Laprémuré.
Baudesson.
Id.
Id.
Id.
1822
149
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1823
118
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1824
145
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1825
197
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1826
155
Id,
Id.
Id.
Id.
Id.
1827
118
Id.
Id.
Id.
Id.
Jacotot.
1828
129
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1829
95
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1830
104
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1831
105
Id.
Id.
Id.
Id.
Marie.
1832
209
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1833
378
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1834
237
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1835
250
,Id.
Id.
Id.
Id.
Gaillard.
1836
247
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1837
234
Id.
Id.
Id.
Id.
Yuillemot.
1838
266
Id.
Id.
Id.
Serre.
Puissant.
1839
250
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1840
325
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1841
258
Raveneau.
Id.
Id.
Id.
Id.
1842
294
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1843
227
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1844
241
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1845
158
Id.
Id.
Id.
Lemarchand
Id.
1846
381
Duché.
Id.
Id.
Id.
Id.
1847
453
Id.
Id.
Id.
Id.
Maiseau.
1848
191
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1849
158
Id.
Leclerc.
Id.
Id.
Id.
1850
441
Id.
Id.
Id.
Lebaube.
Id.
1851
385
Id.
Id.
Id.
Dubamel.
Id.
1852
597
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
1853
485
Id.
Id.
Quéru.
Dupont.
Id.
174
lUGBSDBPAIX.
Années Jigements
>. Greffiers.
Canton Est.
Canton Ouest.
1854
539
Duché.
Leclerc.
Quéru.
1855
533
id.
Id.
Id.
1856
568
Lebeuf.
Id.
Id.
1857
606
Id.
Id.
Id.
1858
679
Chevillot.
Id.
Id-
1859
379
Id.
Id.
Id.
1860
367
Id.
Id.
Id.
1861
336
Id.
Id.
Id.
1862
426
Id.
Id.
Id.
1863
353
Tambour.
Id.
Id.
1864
292
Id.
Id.
Id.
1865
280
Id.
Id.
Id.
1866
308
Id.
Id.
Pougy, com.
Ricnard.
1867
399
Id.
Id.
1868
378
Id.
Id.
Id.
1869
361
Id.
Gautrot.
Id.
1870
232
Id.
Id.
Id.
1871
179
Id.
Id.
Id.
1872
372
Id.
Id.
Id.
1873
390
Id.
Id.
Id.
1874
465
Renoult.
Id.
Id.
1875
401
Id.
Id.
Id,
1876
491
Id.
Id.
Id.
1877
336
Id.
Id.
Id.
1878
301
Id.
Id.
Id.
1879
273
Id.
Id.
Id.
1880
215
Id.
Beaujard.
Id.
1881
165
Id.
Id.
1882
173
Id.
Id*.
Id.
1883
168
Id.
Id.
Id.
1884
138
Id.
Id.
Id.
1885
135
Berthelemot.
Id.
Id.
1886
123
Id.
Desruesi
Id.
1887
122
Id.
Id.
Id.
Ministère Hoissiers
public. andienciers.
(fin nov. moins déc).
Ghadu.
Id.
Suisse.
Lesire Frager.
Gabriel.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Bonnal.
Id.
Id.
Desmards.
Id.
Id.
Oudin.
CoUumeau.
Id.
Id.
Portier.
Âlleaume.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Ifaiseau.
Id.
Boileaa.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Hosnier.
Puissant.
Id.
Id.
Id.
Villot.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Jacob.
Id.
Id.
Ihirand.
Id.
Id.
Dalbanne et
Laurent.
LES INCENDIES DE 1722 ET DE 1785
A NEUILLY.
Pendant le cours du xvni* siècle, et à soixante-trois
années d'intervalle, la commune de Neuilly fut presque
complètement détruite par deux terribles incendies, dont
les lugubres détails se sont transmis de génération en
génération et dont le lamentable souvenir s'est ainsi per-
pétué parmi la population.
Le premier ae ces incendies éclata le 21 avril 1722,
vers l'heure de midi. Comment le sinistre prit-il naissance?
C'est ce que nous ignorons; rien dans la tradition ni
dans les documents qu'il nous a été donné de consulter
ne nous l'ayant révélé. Le fléau, excité par un vent très
violent se développa avec une rapidité et une intensité
effrayantes. La plupart des habitants, occupés à ce
moment dans la campagne à leurs travaux quotidiens,
accoururent de toutes parts ; mais ils ne purent assister
qu'impuissants et désespérés à la destruction de leurs
maisons, de leur mobilier et de leurs récoltes. Les mai-
sons, presque toutes construites en chaume, offraient un
aliment incessant k l'incendie ; pour comble de malheur,
l'eau faisait complètement défaut aux habitants, les mares
et la plus grande partie des puits étaient taris à la suite
d'une grande sécheresse. Peut-être le fléau n'eût il pu être
circonscrit, lors même que l'eau eût été en abondance,
car il n'était point donné aux malheureux habitants de
Neuilly et à ceux des communes environnantes, qui
étaient accourus pour leur porter secours, de l'employer
' rr
476
d'une manière pronopte et efficace et arrêter ainsi les pro-
grès de l'élément dévastateur.
Bien que la pompe à incendie eût été découverte depuis
plus de vingt ans (1699) parle Hollandais van der Leyder,
l'usage ne s'en était point encore répandu dans les cam-
pagnes, où elle fit son apparition plus d'un siècle plus
tard, et les moyens employés alors pour projeter l'eau
sur le foyer de 1 incendie et en entraver la marche étaient
absolument insuffisants, étant donnée la rapidité de la
marche du fléau, facilitée par la situation de la com-
mune, dont les maisons agglomérées, semées les unes
contre les autres et séparées par des ruelles très étroites,
s'offraient ainsi sans discontmuité à ses ravages. Aussi,
l'incendie ne s'arrêta que faute d'aliment, n épargnant
que les rares maisons qui se trouvaient disséminées ça et
là et qui furent, par leur éloignement, préservées de ses
atteintes. Cent quarante-trois maisons furent ainsi
réduites en cendres ; le mobilier, les récoltes, le matériel
agricole, tout fut consumé. Un grand nombre de têtes de
bétail, moutons, vaches, porcs, chèvres, périrent dans
les flammes.
Et les animaux ne furent point, hélas I les seules vic-
times du fléau, car, par un concours de circonstances, sur
lesquelles il nous a été impossible d'établir la lumière,
dix personnes trouvèrent la mort dans cet épouvantable
incendie. Deux femmes, Edmée Hurié et Jeanne Lory,
â^ées toutes deux de quarante ans, et une jeune fille de
vingt ans, Jeanne Goutte, furent brûlées vives. Deux
époux, Martin Jaltier, âgé de quarante ans, et Renée
Lory, sa femme, qui, affolés par l'épouvante, avaient
cherché un refuge contre le fléau dans leur cave, y
périrent tous deux asphyxiés par la fumée. Une famille,
la famille Thomas, fut cruellement frappée : Marie-Anne
Thomas, sa petite-fille, Germaine Thomas, âgée de neuf
ans, et sa belle-sœur, Jeanne Guibert, furent toutes trois
étouffées. Deux jeunes gens, Louis Moreau, âgé de vinglr
et-un ans, et Louis Majotin, âgé de trente ans, périrent
de la même façon.
Nous avons trouvé, dans les registres de l'élat-civil de
la commune de Neuilly, les actes de décès de ces malheu-
reuses victimes. Nous reproduisons ici, dans leur poi-
177
gnaote et lugubre concision^ les constatations par les-
quelles leurs noms ont été conservés à la postérité :
« 1** Jeanne Guibert, femme d'Edme Thomas, Marie-
Anne Thomas, femnoe Michel Piestre, et Germaine Tho-
mas, âgée dé neuf ans, étouffées dans Tincendiede 173â ;
Louis Moreau, fils de Louis et d'Edmée Goutte, ses père
et mère, âgé de vingt-et-un ans ou environ, étouffé dans
le feu du 21 avril 1722, et Louis Majotin, âgé d'environ
trente ans, étouffé dans Tincendie du 21 avril 1722, ont
été tous inhumés le même jour, dans le cimetière de ce
lieu, par moy, prestre-curé dudit lieu, en présence de
plusieurs particuliers, dont quelques-uns ont signé.
(Signé : Chauvelé et autres).
« 2** Anne Lory, femme d'Etienne Burot, laboureur, âgée
d'environ quarante ans, décédée et brûlée dans l'incendie
le vingt-unième avril 1722, a été, le lendemain, inhumée
par moy, prestre-curé soussigné, en présence de son
mari et de plusieurs autres. (Signé : Chauvelé).
« 3^ Les jour et an que dessus, Jeanne Goutte, fille de
Pierre Goutte et de Marie Godin, ses père et mère, âgée
de vingt ans ou environ, décédée de la même mort, a été
inhumée par moy, prestre-curé soussigné, en présence
de ses parents. (Signe : Chauvelé).
« 4** Edmée Hurié, femme de Vincent Bauchot, âgée
d'environ quarante ans, décédée de la même mort, a été,
les jour et an que dessus, inhumée par moy, prestre-curé
soussigné, en présence de ses parents, dont quelques-uns
ont signé. (Signé : Louise Rousselat, Chauvelé).
« 8^ Les jour et an que dessus, Martin Jaltier, labou-
reur, âgé d'environ quarante ans, et Renée Lory, sa
femme, étouffée comme son mari dans leur cave, ont été
inhumés par moy, prestre-curé soussigné, en présence de
ses parents, dont quelques-uns ont signé. (Signé : Louise
Rousselat, Chauvelé). »
Nous avons été profondément étonné de trouver immé-
diatement à la suite de ces procès-verbaux d'inhumation,
faits le lendemain de l'incendie qui avait semé le deuil,
la ruine et la misère dans la commune de Neuilly, la
constatation d'un mariage célébré ce jour même, 22 avril.
Le curé Chauvelé mentionne en ces termes cette union
accomplie au milieu d'une population en larmes et sur
1888 XII
«78
les. décombres encore fumants de tout un village :
« Etienne Giraudon, laboureur, veuf de Louise Travelly,
de cette paroisse, luy d'une part, et Jeanne Chevanne,
fille de François Chevanne, aussy laboureur, et de Marie
Luillier, ses père et mère, aussy de cette paroisse, pour
elle d'autre part. Les bans publiés à trois fois différentes,
sans aucun empêchement, et les fiançailles faites en la
manière accoutumée, ont été, ce 22 avril, admis à la
bénédiction nuptiale par moy, preslre, soussigné, en
présence et du consentement de leurs parents. » On con-
viendra que les deux époux s'unissaient sous de bien
tristes auspices (1).
Cet épouvantable désastre porta un coup terrible dans
le village de Neuilly, auparavant si prospère et si floris-
sant. Un grand nombre d'habitants ayant perdu leurs
maisons, leur mobilier, leurs récoltes et leurs bestiaux
même, n'ayant plus ni pain, ni feu, ni lieu, et s'aban-
donnant au plus violent désespoir, quittèrent le village
aui les avait vus naître et où us ne trouvaient plus que
1 affliction et la ruine et allèrent demander asne et du
travail dans les villages environnants. Le petit nombre
d'habitants qui ne se laissèrent point abattre par ce
désastre et qui résolurent de rétablir leurs maisons
détruites et de réparer, par un travail opiniâtre et persé-
vérant, les ruines accumulées en quelques heures par le
sinistre, menèrent une douloureuse existence pendant un
grand nombre d années^
Ils végétaient ainsi misérablement, lorsqu'un nouvel
incendie éclata et détruisit trei;&e des maisons à peine
reconstruites. Pour comble de malheur, les habitants
voyaient leurs récoltes perdues par les intempéries des
saisons, et la grêle dévaster ce que la gelée avait épai^né.
Les deux principales ressources des habitants, les vignes
et les maisons, étaient presque chaque année anéanties
[)ar ces deux fléaux. A toutes ces calamités, s'ajoutait
'obligation de s'acquitter des charges et redevances sei-
(1) Les registres de l'état-civil de la commune d*Epiiieau-les-
Voves font mention du désastre en ces termes : « Neuilly, 1*722,
« 21 avril. — Grand incendie à Neuilly, près de Voves. Deux
n cents maisons incendiées, quinze personnes ont péri et beau-
« coup de bestiaux. »
179
^neuriales et d'une énorme taxe royale qui avait été
imposée à Neuilly, comme village fortifié.
La misère et la détresse des habitants étaient extrêmes ;
nous en trouvons un navrant exposé dans la pétition
qu'ils adressèrent, vers 1730, à M. de Sauvigny, inten-
dant général à Paris^ sollicitant une décharge de cette
taxe royale, « sinon ils seront obligez d'abandonner leur
pays et de s'en aller à la garde de Dieu ». Ce document,
conservé pieusement dans des papiers de famille, et que
le possesseur a bien voulu nous communiquer, est ainsi
conçu :
« A Monseigneur de Sauvigny, intendant de la Généralité
de Paris,
« Monseigneur,
« Les pauvres hartisans, gens de mettiers de la
paroisse de Neuilly, élection de Joigny, ont Thonneur de
représenter très respectueusement à Votre Grandeur qu'ils
sont imposés à une taxe qui les met hors d'état d en faire
le payement, vue la grande pauvreté de ses pauvres
suppliants, qui ont eu le malheur de voir perare tous
leurs pauvres biens par l'incendie arrivé en 1722, où il y
a eu cent quarante-trois maisons d'incendiées, et qui les
a réduits à une extrême misère. Ils ont tous perdu,
depuis plusieurs années, la récolte de leurs biens par la
gelée et la grêle, lesdits suppliants ne faisant aucuns
commerces, ils ont recours à Votre Grandeur pour les
décharger de ladite tax;e à quoy ils sont imposez, sinon
ils seront obligez d'abandonner leur pays et de s'en aller
à la garde de Dieu ; dans cette espérance, lesdits sup-
pliants offriront leurs vœux et prières au ciel pour la
précieuse santé et prospérité de Votre Grandeur.
« Signé : E. Raoult, sindic, G. Fauchereau,
procureur fiscal, Crethé, grefiier. »
Nous ignorons quelle suite fut donnée à cette supplique
et si l'intendant général, ému par la cruelle situation des
« pauvres hartisans, gens de mettiers » de Neuilly,
accueillit favorablement, dans lin élan de généreuse
compassion, très rare, il est vrai, chez ces puissants per-
180
sonnages, Thumble requête de ces « pauvres suppliants ».
Quoi qu'il en soit, la situation de ceux-ci ne s'améliora
guère, et le conimerce, assez considérable avant l'in-
cendie de 1722 et qui s'était complètement arrêté depuis
cette époque funeste, ne reprit pomt son essor et fut aussi
nul que par le passé.
Avant 1722, le commerce trouvait un aliment consi-
dérable et un élément de développement dans les foires
et marchés qui se tenaient périodiquement à Neuilly. Les
foires, au nombre de quatre chaque année, étaient,
paratt-il, très recherchées et très suivies ; elles attiraient
dans le village un grand nombre de marchands, de com-
merçants, d'ouvriers et de visiteurs, qui étaient une
source de profits et de bénéfices pour les habitants. Ces
foires étaient très prisées, parce que, en vertu des privi-
lèges accordés par les rois de France et garantis et con-
firmés par plusieurs chartes, elles étaient franches « de
pain, vin et viande ». Ces franchises, très importantes à
cette époque, et que les habitants revendiquaient
d'ailleurs avec une fierté jalouse, assuraient le succès de
ces espèces d'assises agricoles. Quant aux marchés,
également très suivis, ils se tenaient le lundi de chaque
semaine. Les foires triennales, ainsi que le marché
hebdomadaire, furent complètement délaissés après
l'incendie de 1722 et cessèrent d'être tenus pendant près
de soixante-dix ans, ainsi que nous le verrons plus loin.
Enfin, après des années de labeur, de privation et de
misère, les habitants étaient parvenus à rétablir le village
dans le même état qu'il était auparavant, lorsqu'un nou-
veau sinistre, plus terrible, peut-être, que le précédent,
vint une seconde fois détruire le village tout entier et
ravira ses malheureux habitants leur asile, leurs récoltes,
leur m'obilier, leur linge, jusqu'à leurs habits même.
C'est le 7 septembre 1 785, à neuf heures du matin, que
l'incendie, allumé par l'imprudence d'une femme veuve,
du nom de Nicolas Varodar, se déclara. Cette malheu-
reuse femme, qui habitait une vieille masure à l'extrémité
sud du village, voulant brûler des punaises autour de son
lit, approcha par mégarde la flamme de ses rideaux, qui
s'enflammèrent et conimuniquèrent aussitôt le feu au lit
et à quelques meubles qui se trouvaient à l'entour. En
181
un clin d œil, la vieille masure, couverte de paille, fut
enveloppée par les flammes et consumée. Comme la pre-
mière fois, un vent très violent, venant du côté du Midi,
activa l'incendie et le propagea rapidement d'une maison
à l'autre; comme en 172^, les maisons, presque toutes
couvertes de paille ou de chaume, permettaient au sinistre
de se développer avec la plus grande rapidité. D'un autre
côté, les récoltes étaient, à ce moment de Tannée, en
f;rande partie rentrées dans les habitations ; les moissons,
es foins, le bois de chauffage remplissaient les granges
et les greniers ; les cuves, les tonneaux et les futailles de
toutes sortes, préparées pour la vendange, qui devait
commencer quelques jours plus tard, étaient remisées
sous les vinées ou les hangars, en attendant leur emploi.
Le fléau trouvait ainsi un aliment naturel bien propre à
accélérer Tœuvre de destruction qu'il accomplissait. Aussi
se déchaîna-t-il avec une violence inouïe.
En quelques minutes seulement l'incendie devint
général, et en moins de deux heures le village tout entier
fut consumé. Comme en 1722, il fut impossible aux habi-
tants d'apporter aucun secours et d'arrêter la marche de
Télément destructeur; comme en 1722, ils étaient occupés
aux travaux des champs, loin de leurs maisons et dissé-
minés dans la campagne au moment où l'incendie éclata ;
comme en 1 722, ils ne purent qu'assister impuissants et
désespérés à la destruction de leurs maisons, de leurs
récoltes, de leurs meubles, en un mot de tout ce qui
constituait leur richesse, et à la consommation de leur
ruine.
Sur les 192 maisons dont se composait le village, 185
furent réduites en cendres. Le désastre fut ainsi beaucoup
plus considérable qu'en 1722, où 143 maisons seulement
furent consumées et où les moissons, les foins et une
partie du bois de chauffage, qui n'étaient pas encore
rentrés dans les habitations à l'époque du sinistre, durent
à cette heureuse circonstance d'être épargnés. L'église,
qui avait du à son isolement d'être préservée en 1722, fut
presque à moitié brûlée ; une partie seulement de la nef
et le chœur demeurèrent intacts. Le clocher fut entière-
ment consumée ; le feu était si intense et si ardent que
les cloches fondirent pendant l'incendie de l'église,
182
L'horloge de la paroisse fui également détruit, ainsi que
la grange des dîmes, le presbytère, les granges el les
pressoirs du château seigneurial. Le château lui-même
ne fut point atteint par le fléau.
Si les pertes de toutes sortes furent encore plus consi-
dérables qu'en 4722, les habitants n'eurent toutefois
aucune victime à déplorer. La malheureuse veuve, dont
Timprudence avait causé cet épouvantable désastre,
terrifiée sans doute par la vue du poignant spectacle
qu'elle avait sous les yeux et des effroyables malheurs
qu'elle avait inconsciemment déchaînés sur ses conci-
toyens, craignant peut-être aussi le ressentiment et la
vengeance des malheureux dont elle avait amené ainsi la
ruine, quitta le pays sans qu'on ait pu savoir ce qu elle
devint et ne reparut jamais à Neuilly.
Nous avons trouvé, dans les registres de Tétat-civil de
Neuilly, une relation de cet incendie faite^ar le curé
Cartereau. Nous la reproduisons ici : ^
« Pour mémoire de la postérité du bourg de Neuilly.
« Le 7 septembre 1785, à neuf heures du matin, le feu
prit audit bourg de Neuilly, dans une masure où deraeu-
roil la veuve Nicolas Varodar, qui elle-même a mis le feu
par son imprudence en voulant brûler des punaises
autour de son lit ; le vent venant du côté du Midy, l'in-
cendie se communiqua de maisons en maisons, couvertes
de paille ; dans un même temps, J'incendie devint gêné-
ralle sans pouvoir y apporter aucun secours. En moins
de deux heures de tems, de 192 ménages dont Neuilly
était composé, 185 furent réduiltes en cendres, toutes les
Ï [ranges pleines brûlées, les fours, les bois de chauffage,
es meubles, le linge, les habits, les cuves, les tonneaux
pour la vendange prochaine, les granges et pressoirs du
château, le presbitaire et la grange en partie, l'église
plus d'à moitié, le clocher, les cloches foncfues, l'horloge
consumée. Voilà le désastre de Neuilly. Aujourd'huy, la
plus part des habitants expatriés, sans pain et peu de se-
cours. Le tout certifié véritable à Neuilly, le 8® janvier 1 786.
« Signé : Cartereau, curé de Neuilly. »
Nous avons trouvé, dans les registres de l'étât-civil de
la commune de Branches, la relation suivante de cet
188
incendie, écrite le jour même par lé prieur-seigneur de
Branches, Watier de Villelte ;
INCENDIE DE NEUILLY.
« Auiourd*huy 7 septembre de la présente année, le
bourg de Neuilly fût incendié de fond en comble par Tim-
f)rudence d'une femme; il n'est resté que cinq maisons;
a belle flèche qui couronnait la tour fut brusiée, le feu y
prit par la pointe ; il y a apparence que quelques étin-
celles auront été portées vers celte partie qui enfermoit
un nid de passe; l'église fut pareillement consumée.
Fuit Ilium, )^
Ainsi en 1785, comme en 1722, la plupart des habi-
tants de Neuillv furent réduits à la dure nécessité de
s'expatrier et de demander à la charité publique les
aliments et jusqu'aux objets de première nécessité que le
fléau leur avait ravis. « Sans pain et peu de secours »,
telle fut l'horrible situation dans laquelle se trouvèrent
un grand nombre d habitants après cet incendie, le plus
terrible de ceux que Neuilly avait subis jusc}u'alors. La
charité publique soulagea-t-elle d'une manière efficace
les malheureux habitants si cruellement éprouvés? Ces
infortunés virent-ils se tendre vers eux les mains secou-
rables des habitants des villages voisins? Un fait que
nous signalerons ici nous permet de croire que ceux-ci
ne furent ni indifférents ni insensibles à leur malheur.
Il résulte, d'après le cahier de la paroisse de Fleury
pour les États Généraux de 1789, que celte paroisse a
contribué de ses deniers, et par un chiffre assez élevé, au
soulagement des habitants de Neuilly. Les délégués de la
paroisse de Fleury expliquent, dans ce document, que
cette circonstance malheureuse de l'incendie de Neuilly,
jointe aux nécessités locales, ont amené une augmen-
tation considérable dans les charges et dettes de la
paroisse. Les autres paroisses suivirent sans doute ce
touchant et fraternel exemple. Quoiqu'il en soit, le village
de Neuilly se rétablit beaucoup plus promptement qu'à
la suite de Tincendie de 1722, car cinq ans plus tard, en
1790, son importance paraissait assez considérable à la
municipalité pour^qu'elle songeât à solliciter auprès de
184
Tadministration du district de Joigny le rétablisseoient
de ses foires et marchés.
Nous reproduisons la délibération prise à cet égard par
la municipalité, le 13 juin 1790, car on y trouvera des
détails très intéressants siir ces foires et marchés disparus,
ainsi que nous l'avons dit plus haut, à la suite de l'in-
cendie de 1722.
« Cejourd'huy dimanche 13 juin 1790, la municipalité
étant assemblée en la manière ordinaire, le sieur pro-
cureur de la commune a exposé qu'il ne trouve rien de
plus propre pour coopérer au rétablissement de ce pays
et rétablir les pertes qu'il a éprouvées par son incendie
Î[énéral du mois de septembre 1785, que de faire revivre
es foires et marchés qu'il y avait autrefois dans ce bourg,
lesquels sont tombés depuis l'incendie de 1722. Ces foires
étaient au nombre de quatre par chacun an et se tenaient
la première au 15 de janvier, la deuxième au 5 de may,
la troisième au 16 d'août, jour de saint Roch, et la qua-
trième le jour de saint Charles, 4 novembre. Quant aux
marchés, ils se tenaient tous les lundis de chaque
semaine ; il paraît même, par différentes chartes accor-
dées par nos rois, et dont il ne reste plus maintenant que
des fragments, que ces foires étaient franches de. pain,
vin et viande, franchises qu'il est inutile de réclamer,
attendu la liberté générale du commerce ; que le succès
de cet établissement serait d'autant plus certain que ce
pays se trouve éloigné de plus de deux lieues de Joigny et
d'Aillant, les plus proches marchés; qu'on ne peut
aucunement douter que les denrées ne s'y vendent très
bien, attendu l'affluence et la chute des habitants des
différents pays qui nous avoisinent et qui sont encore
plus éloignés des villes que nous ; qu'autrefois, avant l'in-
cendie de 1722, ces marchés étaient très considérables et
les foires très recherchées et accréditées par le débit qui
s'y faisait ; qu'il est inutile qu'il entreprenne de démon-
trer tous les avantages qui peuvent résulter pour ce bourg
de ce rétablissement, personne n'ignore que ce qui fait
fleurir un royaume, une ville, c'est le commerce. La
matière mise en délibération, MM. les maire et officiers
municipaux ayant adhéré au réquisitoire du sieur pro-
485
cureur de fa commune, ont arresté d'une voix unanime
de se pourvoir auprès dfes membres composant le district
de Joigny, à Tenet d'obtenir leur autorisation pour
rétablir les foires et marchés du bourg, cela étant un des
plus sûrs moyens de tirer ses habitants.
« Signé : Rigollet, maire, Lardillat, officier,
Bonnerot, procureur fiscal, Guibert,
Humberty Breton, Maindré, Ratier,
greffier. »
Nous ignorons quelle suite fut donnée à cette demande
par les administrateurs du district. Nous terminerons en
rapportant une ordonnance de police rendue le 21 février
1790 par la municipalité de Neuilly, astreignant les habi-
tants a diverses mesures de précaution propres à prévenir
de nouveaux incendies et prescrivant d'autres mesures
de' police qui ne donnent point une très haute idée du
libéralisme des officiers municipaux de Neuilly :
« Cejourd'hui 21 février 1790, les maire et officiers
municipaux étant assemblés à TefiTet de rédiger l'ordon-
nance de police qui suit, sur la réquisition de M. le pro-
cureur de la commune de Neuilly : 1** que tous les
habitants d'ycelle ayent à faire mettre leurs fours et
cheminées en bon et suffisant état pour être à Tabri d'au-
cuns incendies, et, dans le cas où il aurait lieu par le
deffaut de bon état, ordonnons qu'ils en seront respon-
sables en leurs propres et privés noms ; 2"* que chacun
d'yceux habitans ayent à faire mettre à leur porte une
feuillette pleine d'eau à compter du premier mars pro-
chain jusqu'au mois de septembre, pour servir au besoin ;
faisons deffences à tous cabaretiers de vendre du vin
pendant le service divin, non plus que donner à boire
après huit heures, depuis la Saint-Martin d'hiver jusqu'à
Pascjues, et après neuf heures, depuis Pasques jusqu'au
dit jour Saint-Martin ; leur deffendons aussi de recevoir
et coucher chez eux des gens sans aveu, à moins qu'ils
ne soient munis de bons certificats, et, en cas de contra-
vention à notre présente ordonnance, voulons qu'ils
soient poursuivis comme réfractaires aux règlements de
police ; 4** défendons à toutes personnes, de quelque état
186
et condition qu'ils soient, de travailler ou faire travailler
publiquement les dimanches et jours de fête sans une
permission expresse et par écrit de nous officiers, à peine
damende ; 5^ il sera battu la caisse tous lesdits jours de
dimanches et fêtes, après les heures ci-dessus dites, à
Teffet d'obliger les cabaretiers à faire sortir les buveurs
de chez eux, et, dans les cas de contravention de la part
des uns et des autres, déclarons qu'ils seront condamnés
à l'amende; 6^ faisons pareillement défances à toutes
personnes, de quelque état et condition qu'ils soycnt, de
tirer aucuns coups de fusil dans l'enceinte de ladite
paroisse sans notre permission, à moins d'une urgente
nécessité ; 7^ défandons pareillement à tous sans excep-
tion de s'atroupper en plus grand nombre de quatre dans
les rues et autres endroits publics et d'y faire aucun bruit
et tapage capable de troubler le repos des abitants, à
peine d être repris comme perturbateur du repos public
et, comme tel, condamné à l'amende et même en prison
si le cas échoit ; 8° enjoignons aux officiers et soldats de
la garde nationale de veiller à l'exécution de notre pré-
sente ordonnance et pour l'exécution d'ycelle faire toutes
perquisitions nécessaire à cet effet, et particulièrement
dans les cabarets, et faisons défences à toutes personnes,
de quelaue état et condition qu'ils soyent, de les troubler
ny msulter dans leurs fonctions, à peine de prison et
amende, suivant l'exigence des cas. Il est enjoint pareille-
ment à tous les abitants, fermiers et cultivateurs de
veiller à la destruction des nids de chenilles, de les aulée
et les bruller dans la quinzaine, sous peine d'être par
nous, maire et officiers municipaux, condamnés à ti*ois
livres d'amende. En foy de quoy nous avons signé la
présente ordonnance.
« Signé : N. Rigollet, maire, Bonnerot, pro-
cureur de la commune, N. Lardillat,
C. Breton, J. Guibert, Maindré, P. Hum-
bert, Ratier, greffier. »
A. -M. MOREAU.
UN MARIAGE DE SERFS.
NOTE POUR &EaVIR A L*HfSTOIRE DU SERVAGE DANS L* YONNE.
Le document inédit et intéressant que nous donnons
ici n'est rien moins que l'acte de mariage d'un serf et
d'une serve de Tabbaye de Saint-Martin de Cure, en
1392. Le pore de Guillemin Guenez, homme de corps de
ladite abbaye, vient demander aux religieux l'autorisa-
tion de le marier à Jeannette, fille de Huguenin le Mar-
cerat, attaché en la même condition au susdit monastère.
Après délibération, les moines accordent leur consente-
ment et s'occupent de constituer une dot à Tépouse.
Celte dot consistera en la moitié des terres que la famille
Le Marcerat lient de Saint-Martin. Comme le père de la
fiancée est décédé, trois amis de la famille, Jeannot de
Chillemon, serf de l'abbaye, Perrot Le Brillât et Robert
Guibaut, de Charency, procéderont au partage. Le fiancé
prendra alors la part oui lui conviendra. En cas de mort
d'un des époux, les religieux de Chore abandonnent gra-
cieusement son écheoite, c'est-à-dire son héritage, sans
droit de rachat. De plus, l'abbé Hugues de Loissy, dési-
rant favoriser le jeune ménage, lui délaisse l'usufruit
d'une pièce de pré de sa propriété personnelle, mais
après son décès, ce pré retournera à son monastère. Le
dialecte dans lequel est écrit cette charte est un français
mélangé de locutions morvandelles, ce qui est fort expli-
cable à cause de la situation de Domecy. Les contrats de
188
mariages de serfs étant assez rares, celui-ci mérite qu on
s'y arrête un peu. v
Le servage médioéval, qui dérive, comme on le sait,
du coîonat romain, constituait une amélioration de l'es-
clavage. Le serf ne pouvait être vendu au dehors, disons
même qu'il ne pouvait pas être vendu personnellement (1);
de plus, on lui reconnaissait une famille légitime. En
revanche, il était attaché à la terre, et ne pouvait partir
sans le consentement de son seigneur. Celui-ci avait
contre lui le droit de queste et de poursuite. Si le serf
avec ou sans son consentement, allait s établir dans une
autre seigneurie, son maître d*origine pouvait, ou le
réclamer, ou l'imposer à volonté, comme s il était encore
sur sa terre. Cela amenait souvent des conflits entre les
seigneurs voisins, qui s'arrangeaient d'ordinaire à l'a-
miable* Ouïe serf était vendu au nouveau seigneur avec
sa postérité, ou les deux seigneurs s'en partageaient le
profit par portion égale. En outre, le serf était tailliable
volontaire^ c'est-à-dire imposable à volonté. Il pouvait
donc être très-bien ou très-mal traité, suivant le caprice
de celui à qui il appartenait. D'ailleurs, il ne pouvait se
marier sans le consentement de son seigneur. Enfin, il
était en étal de main-morte, c'est-à-dire que ses héri-
tiers n'avaient pas la main vive, ne pouvaient pas se saisir
légalement de sa succession, qui revenait de droit à son
maître. Bien que fort adouci dans la pratique, surtout en
ce qui concerne les héritages, cet état de choses, on le
conçoit, paraissait intolérable à ceux qui y étaient sou-
mis. On parvenait à y échapper, soit en se faisant décla-
rer bourgeois du roi, soit en transigeant avec les sei-
gneurs eux-mêmes. Ceux-ci comprirent bien vite que
c'était leur intérêt; car dès qu'une de ces villes neiwes
construites par les rois de France, ou même par les sei-
gneurs, véritables asiles de proscrits et de fugitifs, venait
à s'élever, les terres de main-morte voisines perdaient à
la fois leur valeur et leurs habitants. Personne ne voulait
les habiter, personne ne voulait les exploiter. Force était
bien àe capituler. Aussi, dès la fin du xv^ siècle, le ser-
(1) C'est-à-dire que Ton vendait les droits que l'on avait sur sa
personne, non sa personne elle-même.
489
vage n'étaiUl plus qu'à Tétat d'exception en France. Il
se maintenait pourtant dans quelques contrées reculées,
principalement dans les pays de montagne. Sans parler
des fameux serfs de Saint-Claude, j'ai sous les yeux des
titres concernant une famille Morizot, d'Orbigny, près
Cure, qui ne fut affranchie définitivement par les moines
de Saint-Martin qu'en 1574. A celte époque, elle était
représentée par six frères, dont l'un, chose très curieuse,
s'intitulait, et à juste raison, messire Jean Morisot,
prebstre curé de Saint- André en Morvand.
^ Le consentement du seigneur au mariage de son
homme donnait lieu à une redevance appelée peu déli-
catement Jus connagit. L'époux payait en même temps
à l'église la licentia maritalis. Ce dernier terme nécessite
une explication. Anciennement, l'Eglise défendait aux
nouveaux époux d'user du mariage avant trois jours
révolus, qu'ils devaient passer en prières. Bientôt cette
prohibition fut rachetée par une aumône. C'est sur ces
deux redevances que les leudistes des xvi® et xvii® siècles
ont bâti la folâtre invention du droit du seigneur, qui
n'a jamais existé sous celle forme. Deux seuls titres, à
ma connaissance, originaux du xiv® et du xv® siècles,
pouvant prêter au doute en cette occasion, semblent,
ainsi que la Licentia maritalis, provenir d'une supersti-
tion fort ancienne, très étrange et encore inexpliquée.
Cette superstition voulait que l'acte de déflorer une viei^e,
même en mariage légitime, portât malheur à celui qui le
commettait. On trouve des traces de cette croyance en
divers pays, notamment dans l'Inde, chez les anciens
Suédois, et dans la Bible au livre de Tobie.
FRANCIS MOLARD.
A tous ceux qui verront et ouront ces présentes lectres, nous,
Hugues de Loissy, pour la grâce de Dieu, humbles abbes de
monastère de Sainct-Martin de Ohore, de lourdre de Saint-Benoit
et de diocesse dostum salut en nostre seigneur. Sachîent tuit qu'a
nouz est venuz Coulins Guenez, de Charensy, nostre homes et
nous ay prie et requis que il noz plaisset que nouz denessins a
Guilmin, son filz, Jehannote, fille fut de Huguenin le Mercerat,
de dit Charensy, nostre homme, en leaute de mariaige ; et nous
heue nostre bone deliberacion et de nostre bon consei, et pour le
190
consel et la volonté des amis de ladicte Jehannote, bavons otroie
et voulons et oiroions que li diz mariaiges soit faiz et compliz de
dit Guillemin et de ladicte Jehannote, pour ensin que li diz Guil-
lemin panray a cause de la dicte Jehannote toute la montie de tôt ce
que Hugnenins li Merceraz et Roberge sa femme, pères et mère
teneint pour le temps qui le sereint en vie. Et se doit faire li
partaiges pour Jeheneaul do Ghillemon nostre homme, pour
Perreaul le Brillât et Robert Guibeaul, de Charensy. Et le
doivent faire pour faitement au meux et au plus leaumment
que il pourront. Et le partaige faict et devissie, li diz Guil-
lemins panray laquelle partie que il li plairay. Et avec ce
bavons voulu et otroie voulons et outroions, de grâce especieaal
que ou cas que U ungs de diz mariez yroit de vie a trespasse-
ment sans hoir de lour cors, cest asavoir li diz Guillemins ou la
dicte Jebenote, li survivant panroit le droit que nous pourroit
appartenir a cause deschoite en meuble et en beritaige, sanz ce
que nous il demandesseins par ne pourcion. Item avons donne
es dessus diz mariez une pièce de prey séant au prey de Guey,
tenant a la [vi]gne damguioite et nostre vie durant, seulement, et
après nostre deceps nou vourreins que fust a mens de la glise.
Et les chosses dessus dictes et une chacune de ils celles nous li *
promectons tenir et garentir, sans jemaiz avoir epperese de rep-
peler ne daler a contraire pour nous ne pour autre, mes les
vourreins défendre vers touz et contre touz en jugement et
deffens, se mestiers,et a nouz propres ceux missions et despans.
En tesmoins de laquelle chose nous bavons scelles et mis nostre
grant scel en ces présentes lectres, qui furent et données le qua-
triesme jour de janvier, lan de grâce mil trois cenz quatre vinz
et douze.
MERCURIALES
DES PRINCIPAUX MARCHÉS DU DÉPARTEMENT
/
i)
O'
\
•saiîssoj j J j
•sioq 9p 1 l
uoqjBqo 1 f
i
M3
1
1 ■
1 ^
£ r
o \
< 1
tE f
es <
s i
O f
1 5-1
222 *S222 * *SS «»*«*?î««»;%«»««» 1
co
•«!0i , .2s !
^1
009400 *^OCO 94 CO o 00 1
e^t-»t^«0000Oï*«3S00»^«»t^» « « • ««Xa • « 1
00
VIANDE^
1 — 1
•uoqaoo «^
(
1 •
•nc^A j ^5
•oqjBA !^ =
•jnaoa |i?='
•
|iinb 'xnaâ
'iji){i?l np xud
1
AVOINE.
•ailîioioaq.i ap
uo^oui xu<i
1 •rJ«eN"<J' «COO ««tiO co •<?«
1 00OCa««»O00««CC5Oaa>«*a««»00a5as«
co
05
snpuaA
saJiïioiaaH
1 CNCM*^ <NCT) 94(MC4 -r^ ^
91
ORGE.
•9JÎIlOID8qj 9p
'snpudA
t>9j)iio)3aii
•9J]llOP9MJ9P
ua,Coui xud
snpuaA
SWÏÎI0P9H
MÉTEIL.
•ajinopaqj »P
U8.C0U1 XUd
1 »flOO»«i»00!ft«O"î9i««««»~aaiO«Aa
1 «<oaiO Oa i«9i"^ •>!?<
1 — • ^r« ^-< *-* ^^ ^-< «e^ ^-«
5
CO
'snpudA
sdaiUop8H
1 çD'MÇO»a?*<:O«!ftlr-9»9lA?-»«a?ï««00««P!
• i
Eâ 1
M {
OS i
•ajliïopaqj ap
iiaAooi XUd
r eO<Or-.«009»OOî=ï«i005I^«CC«««5S.««<5fAiS!«
I ;oçOiO«r-00cO?^s<:or>^r-i«t^«»?5«»««»^t^a««
'snpudA
S9J»I|01D8H
;0O00«**«030«;R00OO?*CiJ=ia«Pi««'^««?* 1
oo':oo500ioos «0"^-rir- -^ |
1 1
00
oc
CD
00
1 ; d { g : d : a : a : à ': a : à : à i a : à : a
1 N'3 N-g N'S N*g N'S N'S N*3 N*3 «'S M'3 N'3 N*2
1 a ^a B^a ^a E.a ^a ^si ^a ^a ^a ^a ^a V^
1 .^ C^»p« CT'^ C?^«»^ CT-»^ Cr— CT.*- "•-< CT"^ O^»** Cr.-< ÇT— ri^** 1
1 a. p. a. a. s. 5^. s. p. a. p. 3. 3.
1 cj-f^ c?*H 13*^ CTH cth c^>*« o*»* er-H o^>*< trH Cr*H G^H 1
.p. p. a. p. a. p. 3. p. p. p. p. 3!
o.'o D-'C! e^-a CUT3 pjTS qjts e/a P-'a d-tj .s-'a cu'a o.-a
• ••••■. •«•••{
1 • • • ^^ • • . • . iM • • {
5 ^ ^ ^» •= .S r^ «3 û. ^ >
• •
• •
• •
P c
<3 e
1x3
>
sa[is8o.j j I I
•sioq ap I o I
noqjBijo I S I
f ^ I
I * I
M
OS
es
O
ta
•ailicd
.S I
•BlOi
! «s!
I — a I
I "^1
I <.-• I
•ooipoo j__
•neaA j -5* {
•9q3»A {-5 î
•jnaoa j «5 I
'ëoipr np xijd |
'[eab'xnoa |
<
eu
•8o|iM np xud I
•IBnb uiaid ;
ua^oui xuj I
'snpudA t
S8J)I|0]39H I
-^Jinopoqj ap l o5
uaXoui xjjd o « «
•snpuoA I
sajiîiopaH I
(S^^^^ssa^^aaiS; «O «»«=!a«»«Aaa s ?
'0j)iI0)39qj ap I co
snpudA
\
OA^AAA^^AA « "^ aa»« aa^î^^^aa
saj]iio)08H j
O
Ka i
dj)iloi3oqj ap
ua^oui xuj
•snpuaA
I
saj]i|0]oaH |
2
U
a
o
ce
•ajinopaqj ap j
uaÀoui xij(j
»ASS#:iLOAAaaAA^*aaa.A
x/^ r. A A A «• ^
^ A • »0 !»;• a*»<*aaa««**
'snpuaA I
sajiHopaH j
co », A
«•a» •■a«LO«««»««*««*»««« I""
OO
OO
_ . a : a : ea : a : a . . . . _ .
- N-- N-s N-s N-g N-s N-= N-= N r 2'5 yS I * i
a
5
:a : a
c S.B g, =5 SiC 2-« 2-«a S- «a &»=î Ee g,
»^ cr>>-4 "••* o^ff« "•-« o^i»« ~»»« ^^'p^ w^>^< w^'
a .a .a .a. s .a .a .3-.'=' •
a^H e*x tTH tJ^H Wx tTM cr*K o^^ cx
.a .a .a .a .a .a .a .a .r>
0.-0 p-'o put3 &4^ e-'a Pi^-a &,'« p,'a ojro
a
a
c
a =3
. 3
- «>
a
>
(24
cg
Ui
es — ^ *^
•S rs «a
a a
•-s •-*
o « «
< ce C
a
. a
c-a
>
o
'.S c*
a .
. a
Sa' W
o c
fi
bS
H
a
eq
o
I -sioq op
^ aôqjeqo
•ouc|a
•au^qo
»
(5
■<
OS
ce
3
o
a.
•8UÎBJ
UIOJ
/.
uoqooQ
a
z:
•HOïnoj^
•nBd,\.
•aqDHA
•jnaoa
CA
O
«.S
q;
o*
i?2
03 —
«:::
<U'
a
u
Q
■So|iTi np xiJd
•goin np xud
z
O
>
•ajlTiopaq.i ap
UOAOUI xu j
•snpudA
O
ce
O
•w^nopaqj ap
•snpu^A
s3J]iiopdH
o
td
(13
•ajlîioioaqj op
i
•snpaaA
saiiuopaH
•si
î)JlTl(K|OOq.l 9p
udiCooi xud
•snpu9A
so.i]iioioo[i
H
K
H
as
o
(S
(fa
•oj]iiopoq.i ©p
ud^oui xiJd
•snpudA
oo
oo
£x3
;
-^^ ,.-, ^_ —> — N^— -i--s--5(— 5SOOOOO rrOOCiC^OOO
o
{«OOOOOO ?5 ;s; « »
(M (M S4 ®1 S^ S<»
ooooooooo ao
oc 00
co
(M
o
os
Hgglllsimisssssssgs^s
C5
es
— ". J ' ^ ..^ ,^ .^ , , .-rfM— ^ irs .rfi gn fo CO fO m CO TO OO j
S^gS ^"^ ^SÎco2?gS:5SSi§^S§3oooo ooxoo ;
OOQOOOCS*OOOC5Cr.a--C5 0aOOOOCOOOOt^cD->DCO^|
co
o
00
SS^=fpWilfS^SSSl£§gK3S3i£ }|
■«««.«.<§««««« ^ISISSSSg « « « « « I
a » J* • « «-^ »««!»« î» 0> C5 05 C5 C5 00 « iRO « « |
00
o»
■«««««^03«««««««'«>'^«£3«^ « Si- « « I Jg
OO
ft !S5 K
«i;ï^-«»T-'«î»?=!
fî5 ft CO
-rH <ss ?ft Cl
oocoffoco ?5oco « •coco «oooD «o aooor- « *=*r:5 I
cacococo «cDCOt-r-cOCOt-r-r- ?st^t>-cOt-ir-r-ir-çOcO j
00
CD
cDOosoî» at-'.iiî-^iooooO'^O'^T **<3''5Sco2Sr::!Î^ElS^i2 l!2
•<j»0"^CO COO'lT^'r^''?^
(M
I O
I
N
: c : e : es : c : g : c : a
a 5, £3 E,c3 E,c3 E.C S-S ^-S o*
S .3 .3 .S .S .i.2,r
.p .s .s .a .3 .s .s
ci.'O e-"0 e-'^ &.13 ffu'O c-^o e-^
• • • • • * *
: =3 : fi :
N-g NJ-3 N-=
fi H.fi B.fi 2,
fi : fi
S 5-.
. s
: c
I • •
>< I
a
fi
t-9
;/3
se
^ u2 a
-< S ►=»
n= <a
= 5
1-9 •<
o
a
e
fi
a>
o
•s^lissoj
I
en
H
H
o
sioq dp I ^
uoqjiîqo I f
I
«i
I "^
I «
I o
•uoqooo { «•=
•no]noiv I -2^
•nBj
A U^"
•aq^BA j-S^is
•jnîDfl j«;=
c
A
Es!
■ 1
h
'8o|iîf np xud
8o|i^ np xud
o
<
•ajîîioiaoqj 9p
'8npU9.\
S8J1I|0P9K
O ooooooooooooôo o"ô o o o~o o o o
(M»i'yi»iy»;M'!M 'yi( y»s^®4® < s^^ »i n (yi o ^ gi g^ (?i yi <y< yi
jri (M ■ n 3-^ (y» (M e*i tijn t MiM(?i(»<cs»(M®<o ^< M'?^< M ®i ^^^ingi
"oô^ o o o o'ô'o o o o ôoooo ô «t o o ^ o o
ooooaOQoaoaoocœooaoaOjoaosoooscocscaoocsoacooao
o ô oooooooo«=« ô"oolr o oo o o'o'rrô
0000000030X00000030 XOOOOaOaOOOOOQOOOOOOOOOOOOO
ooi Troooo30«ooaobo 00 30 o oId o o o o <=~ô o — »m
coe^(N<5^(M<yi!î^ 'M(N»j'S-icî<<r500cococoçocococoeococo
CO CO ?0 Oî CO 00 CO 00 CO QQ CO 00 00 00 00 00 00 00 CO 00 00 00 00 00
o ft !S5 « ?» « « ^ 9^Km4km^»9mii m « «( ^ »
oicocoooiooor^oooooooot— 0:0 — o-^ooooo aco
«•♦•^ r- iC H* i^UO ^ 00 UOOO 33"^ o t^*^ 05 <C t' ^- 00 00 o
O6ooooc5a50s053i0>cftoooocsrft0000t^«0r-oor^r^ooc^
i.tCNrOOr-»-<C5*«* OOOOOOOr^QCOO 0(S^OiOO*-a>t^ — Ci
b3
o
es
o
•onnopaq.i ap
ua.^oui xijj
A00UO35 «i/ÎOOà/î « « « A • «0"- ftiOOOàiO a
00 CM o Ocor- in o "^ o
!0 o t^
«C500 «ocios « * « a « ftr^ «0O00O5 ?= «oociao
'Sn,)U9A
»"^'r-«®^ «UOS^*^ « « « • « «CO »lr-»^"0O » }!S:00*»"00
X
X
51
•îl
51
X
C5
C5
u
es
•W)nop9iïj ap
U9A01U XLI J
r* Oi r^ 'p*
AtbCO «t—lOCDCO A « « «
?1
OCOOOO«»A»«00«iS:««0000«OOOOOOQO«AA*
'snpadA
T^ 00 a^ • « iR «• • 00 « i=^
-«- ®1 «» -^ -rH o -^
00 ^^
« ^ « I «0
H
'aj^liopaq^ ap
noiCouj xij(i
•snpua,v
saj]i|oio8H
v5<0>O00O"^r--'^'^00ir3 «U0kA<OiOi>- «oooor-' ««î^O
ood 90t^ 9 o ^-loaocoaa coooiooo '^rtaoco oooo
«OLOl/^lOCOCOOUOUOtOLO «:tOk/dW0COU0 ACO^OCOir^tOkA
H
Cd
s
o
•ojiï|oiî>9q.i 9p
UiUOUI ÏUJ
•snpiiaA
S8J)nop9H
00 CO 00 T-i o "«^i 9> <M CO à/0 CO ft-M«-*OOCOO «O0'4'9l
O'I ^^ ^-« ^« »-• 3<l ^^ ®< ^i*
QD 00
CO
00
00
■S
N
a
"3
g. •
. s
rc'a «a •es «a'c 'ca «a -a ;fl res
s &.2 2.S ?.= g.«= 5LS 2.= g.e 2^« g-S » S a
— CT!-^ CTS C^"— G^'S CT'-S O^-s Ç5^«— CT*— cs C-S cr*
e-K KT^ a*^ er»< cth ''^k ^h o*h ^th o*m o*k
.9.3.9.9.9.0.0.9 iS.9.9
OA3 O.^ CJT3 ce) O.'O OJT9 P.'O P-tS â.'O p/a p.'9
9 >
5 2
en
Km
^ J «= =2
H 3 =: •-*
>
9
9
<9
o
o
c
«c
H
H
o
I
H
Z
Q
ta
/
«i
i)
'saiïssoj j ^ j
•sioq op 1 î 1
uoqaeqo 1 f 1
1 "" 1
1 « 1
-
es f
=> i
O f
■9incd
»
VIANDE.
"uoqooo 1 .SÎ3
îg
•uo)nois[ j -Sjg
OO 00 t- co 1
(»4
•aqaiîA
■
o co co lA
S
^1
AM ««« ma«»A«»i»<OAAAm<»Qaas'm^Q
5
•jnaoa j ^5
!
0.
•Soin nf> xijd
•âoiiï np xud
•[pnb 'uidJd
1 «* — • — ^-"S ^g-" — ^g
1 '^AA»AAA»^»*AaAAAAAftAAAA»
S
«
• 1
u
z '
o '
>
<
-ajlîiopoqj ap
1 ud.ioui xuj
OOOOOiCSOaO 35O5O5O5O>0aa5O5OS0000t^r-»''tr-it-*lr-it^
00
•snpu9A
^ s9J)|[opdH
1 «^ OJ <»- C35 «^ — r- -^ lO '*» 05 (M lO lO O iO CO OO r- ^ t^ art -r« •<♦
1 -^ art (M C5 00 OO •- (N CO (5^ ^ (H -^ — rM ■*-< •«r*^<^<Î^OO
•
os
o
•ajîîioioaqj ap
uaïoui xu<i
1 OO^^OirtOQirt— r^r-irt®^ «WirtO^OO»^»— ^^
1 »rt art ^ t^ »rt c- irt irt <M "*t 00 00 ^ •«-« 00 "^ art «o irt »rt co «o 9^
c o o o o o o o o o o o o ît c 05 00 oo 00 OO s» Oa 00 00
co
00
O»
1 'snpu8A
^ S9i) 110)33 H
1 Q o r- COlrt COOOCOO 050i * OOOa t— 3s — ^«^ — «^ co-* o
1 -^coco eoo coooooirt «occirt so*^ ^1 oa r^««#'<N a» — »rt — «o
'»rt
co
•ÎO
• 1
S
«9
•ajlîioiodqaap
U9;(0U1 XUd
1 krtr<-94 A00r-~(MG4 »00 A •Of'i «•«««^ «00 strtO m
1 (S>4eo*<t krtOO'v^^rH krt irt krt -^ (COO 00 (Mkrt
1
i O^O^O) 80)00)00)300) aO)0)OOQOoO^O)000)000000
00
1 -snptjaA
S9J)fiO)3dH
1 0)000 i»COa)00'^0'Mirt «COt^CMr-'^OOOt- S^O) irt »«
» "^r-O) 00 <M ri ^-« -r^ T-i ..^ r^ «V r* 00 CO 00 »< ^ » t- CO
1^
•
ta
1 U8.(0UI XUd
1
i ^
c ■ "
1 'snpu8A
1
1
a
o
es
i U9Â0UI '
\ *snpu
1 krtOOOài^ a • «àrtOOO s m A »00 R—CC «irt^rtlrt
1 a4lrtirt.^^t-o G'IOOtrt irtlrt OOO) G494(»l
! çoçocO«OcOt^>^r^i'-coçOr^t^ir-r^r-«t— t-r— «Ot— «tococo
00
ri
dA
3^H
1 «HiooO— »oo — O'^»rtÇ0"^r-.30'?^0)00— oO'-i'-'*'00'»<?^3«t
«Mr-i«^Or^00r-Hi'-Ot-»»O(NÇ0t-->c. ir*CJ00«^8^'^(N0O
(M 00 CO «^ ^ ^-i S>ï ri ^ CQ -r^ r-i «ri ^ *« S>ï CO 00 CO ®^ 00 CM
8
00
CD
oo
1 : a : e • es • a • c : d ; a : es : a : a : d : d
1 N's N-g N'S N*= N'S N'S N-r N*g N-- M's N-g N--
1 •*« ^«"-t o*— « D^«^ en.** o^'.- cr.»- cr** çy.*- kT"^ ct.,-. çT"* *îr
1 a. 3. 3. 3. S3. s. 5 S,.E-S.-2--i'
1 cr'H «"H &*H o*K o-H tr-H tr« cr>« o*H o*M o^H STH
! (xy iX'p Q-fp P^ prs Q.'p e^ Cuno oro â^ çuy p^
1 • • • • MM« • • • * • »i3 • •
â^ .S S §: • 2 1 ^ 'g g^ -S g ^
• •
•
• •
H ^
a a
|g
S?
1^«
âl
S9[IS80^^
I S
■sioqgp I g
•oaiîjg ! «^
I
î
1^*
I
UIOJ
I — ^ a
I cr
•noqooo j^|^
'noinoro •s
! «a
M
O
•nB^A |i2;=
•9qocA {-£iS
•jnaog j «^
000090000000 AOOO'
co eo 00 co 00 00 co çiQ eo se 00 eo ^ co oo oo eo eo co co eo eo gp eo
àO*Oi0.c»ItàOiCiCiO»0»0»rt "ioSàoSi/îS^SSSo
c
ÇOOOQOOOOOi
o soooooo«eooo i
1/9 xo */: lO U) »/: lA àC lO U3 kC ii? I
00 00 00 00 W 00 CO 00 00 CO 00 CO « 00 00 00 00 00 00 OO OO OO 00 00
L
«^00OçDk/a<HCl0r-^-t9iir* «uOt— •-OOQO«/ràCCO®5iOO I
05 -^ 00 (M •* CO àO 3C ir- çO aC (M 00 00 »/3 "Tj" ©« k/5 o ▼- r- kC •
o
in
eo
kA<^kOiO aAiCiOiOU)kAk/5kCOCOi/9UO lO iAkOiOiO >0*<tkA
I
o
LO
kA lA -^ lO CÔ CO (N 00 CO O» CO yh 00 ^^ ^^ QD 04 «O 00 ^^ 00 kO
COI
Ci
O
oooooooooooo «ooooooooooo
«o CO CP «o CO (0 «o o <D CD CD Uî d CD «P O k/d iO kA kO kO »/9 CD
lO
A M A A A O O
•r? kC kA kO kO kC 00 ÙO ÙO kO *A 00 00 00 OO 30 OO t^ I
O
91 94 94 9^ 94
I -'
OOOOOOOOOOOO «OOOOOOOOOOO I
03 o C& Od Cd 00 X) 00 00 00 00 00 OO 00 00 QO 00 00 00 00 00 00 t^ I
00
00
I -
000000000000 «QOOOQOOOQOO
1 ^ ï?' t^ t— t— -«p -^ -^ -^ "^ >T CD ^ «9» "^ **T -^ "^ "^ wT «^ ^ «O
00
■«r
OOOOOkOkOUOkOkOkOO ^kAk/SkOkAOOOOOOO
OOOOOOOOOOkOk/SLiOkAkAkOCD k/5lDkDkOcDCDCDcDcOCD*0
CD
I -
Cd
/ '^oiix np xud
ê j '(ehb'xnda
<
eu
i 'SofiM np xud
^ 'IBnl) 'Uiaij
r-«^«^. r^ftOOA ^ • A^AA00!30000)OA
94 94 94 9494949494
00 i^ao A
94 94
00
81
A A A
AAAAAAAAA
AAAAAA»««A
•ajinopaq.i 9p
naÂoui xud
COCDOOOO «r— 'W"^çO^r"«i-**^OS"^0094OSCîSçOÇO
«OCDOOOO O» 00 «4 CD t- «^ 9J <T< 94 O 94 -«^ Tî« CD CD
000000000000>0>OïO»OiO>OïS50aoOl'-t-t-tr-
OOcDOOCD
00 CD kO CD
9ï
co
00
"snpudA
89J)I|0PdH
c>ooor^oooo"^94cooOk/5ooc2Q»5SSS92i5
0Okr3t^r-»r 00940 OSOOOO 00OiCDCD»i0'^O5kO94
•«î« 94 ^^ ^r* ^r» ^^ 00 -th
JgOO
•^kO r-i
I kC
O
flfi
O
'dj^iiopaq^] op
U9A0ai xud
AAAAA;s%*«t^00AA»CDA^CD94ÇOj^A
9400CO CD COt— CO
03 f« A M I «-
A aO • ^^ ft ^^ "*H •«* « « a o » AOaoOO «0>3> « « » j
w- ^- ^- ^^ T-" '
'snpudA
f:9J)IlOp9[f
a «00 « 05 «94 00^-1 « « »0> ^ «««f OOO «00
94 ^!-< CO
CD « « A I 00
^1
9J)ilop9qj 9p
U9^0U1 XI Jd
'snpudA
ô««ft?r»«cD«««aa«co«0094k/5««
ç-j O co co t^ w
a»««0«C5««i«»*»««Os«oaoaoa«
«rH '^ ^
« « « «^ *^"^S^ ^ *^'
OdCD
A A A « I
«««ai
AA«aOOACO««
« « « « 1 '"*
I CD
ajinoioailtl 9P
n9.(oouHJd
tD*<7ïOO««««M«k
O OdOO
«kAa«A««Kft
muH.
• s * a 00 «OO-"*-"* «94 CD *«•«•••«
I <30
I O
I
A a A « I "«r
'^pUdA
S9J1l|0]99fI
« « « «"^ ««^CDO» «'S-''** «a«ftA««»
|.o
91
H
Id
O
ce
•8J)T|0p9qj 9p
uaAoui xuj
CD mmaaSCOAS s
CD C*5
A A A CD 00 05 ■«-' 5; CD
«^00 •crr-'^cD
a CD A
«9
eCr. • i,t^«r— «AAA«»A»t^r^r-ooooo»t— «t-»
^(S -- ■*-• T- ^1 ^^ -^ ^-> ■<-■ -^ 'g-t
oc
'snpodA
saJiîiopaH
00
*• «COA**^ a * «* «AAOOOt^aCCOO
eo A "T^
- I
00
00
-5Î
N*
C S.C E.c= S<c S-c S.C e*
p. 0. p. s. 0.0.
CH tr>« Cm C7*H o*h CTm
.P .0 .0 .s .»•»
C.T3 &-•« e--= CJ^ p-"» P.-3
N-= N*= N'= NT
.«i. cr»-< w^»»i^ ^".«-i -^
s p p
cth tTH crx M
. p . p . :^ .
CL-tS P.-3 D-rp &rp
c
p : c I
.2 g..S g- 5 c
3 .0 . I i W
. p . c o o
u o h 0» I HS
a
0)
fi
>i
lu
e
•-» <
J3
>
O
2:
•saiTssoj
oa
K
n
in
eq
O
*sioq dp
uôqjeqo
•onnia
•ançqo
•9ll!«d
o
a»
(O
— • B
•nioj
iS.2
•noqooo j «^
bd
•aqotîA K^S
\ -jnaoa j-sg
•<
0.
I-8oii^ np XI Jd
•IBnb 'xnan
•8oip[ np XI Jd
'liênb 'inaid
ë \ uaXoui xud
'snpu8A
S9X|1[0P9H
•diïiioioeqj ap
na^oui xud
*snpu»\
fraj^iioidsii
•ajlîioïoaqa op
QO^oin xiJd
*snpa9A
sajli {op8H
*9J)nO)99q.l 8p
ndAoai xfJd
'snpadA
8aJlIlO)38H
H
2
sa
s
o
*dii!iop8qj ap
ua^oiu xijd
'snpQ9A
6aj)i(0)9aH
I
• O «o <%o A«
CD <0
<;o
e5 <0 co co
CO
I»
o
C£>
«»A »^ s*>>0 a • «>i5 iS( #% « • *i2 «iS ^i2 ^i5 ^ ^
91 91 (H »< »« (ïl <M a*
«o «o «o A • ftO « ft « * «o »o •© «o « «
•fM «r< •»* ^^ ^"^ ^^ ^^ "'^
»1
«««>^««?*^««««
I ^
«!««««fta^^»0«»A^«»ft««««««^ I
U3
CO
CD
kO
^•N «'»i g»yt « » g>g< « g « g» ag^ «<g1 gsgl »(»» » ^
O O O
O
î:%iO «lO ao « « aO a a a a ao «O aO «O a a
OO 00 00 OO 00 00 oo 00
_a_-p^_a
aO a
^4A,^<%Aa^na o • «««-^ a^-ig;.^a-«!-«aa
aô a a aO fn • fin ^ «O aO ao aO a a
tr-i r- OO 00 00 OO
.^_^^4jstAA— ^aaa aa-^^-^a-^^-^aa
9<l
00
<H
«S «g **g ^ ^ ^S ^ - ^ *" *"§ ^S *S ''S ^ "*
VF- «r- at- a~a a^ ««aaar-^t- ar- ar^ pi ^
"7% «Tî a O a Ô «aaOaaa«aO«*
CO CO CO • CO CO
«4
aO aO *»
CO CO
fiif:i»fiififii9tfifi^ f:i»fi^'f^»»fii^^^^^^^ '
O
CO
a
A • aiO «iO aoo a a I j^
f^ t-«» k/3 I CO
«i/3«»Oaioa«aOaaaa
I-» CO CO k-î j
«oOaoaaoOaaaoaaaaaaoist^at-acDaa •
CO
00
"^^ seoai-aaacoaaaaaio-oaoo fii<0 « « | g
(N ID *• •< (?< I «
ag a»iD ao a a a»g aaaaa«*a «to ato a a |
9
«oa05a0aaa-^a«a ««• soiar-aos^a |
00
a o> aO • CO a
TTi c^ CO
"acb a a a a « a aoo a<N a<w a a
O
\ o
aoa«»a«»aaaaaaa
00
, r- s»m^'^^^**'*^^^'* aO
*o a a aO a a i
I
O «kOO a a aOd a a |
a
^x^ fn » fii s. ^fii^AA^^^ «Q a^
CD a a akO a a
CD
aOaoaaaAa«»aaa««»Oa»rtaoa»Daa
0> CO o àO "T^ t"
ai/5acDa»/3a**a aa «a«»ar*aooaooaçoaa
Y» .^^ *-• '^■« ^n *" ir<
aiDa*^aiDaa« >
« « •» *nco a-^r^ a ^-^ a i« a a
00
00
52;
:z;
• s
. 9
^'9
►5
N*3
^ o;
: s3
N'a
s .
. 9
01
«0
fl : fi : a
— N -g N -g
•5 T-s T-3 ^-s ^-5 T-5 "T-5 ys T-3 T
c"*< crx «^K cr'H cr*H s*h 5?*h cm ^m
.9 .9 .9 .9 , .9 «s .9 .9
p.'Q p,*9 O-rc Cu'O Pu'O ûw^ P-ro Pk-q p-ns
•S -S
â 5
^ «9 i. -5 > O
S 5 (8 O z: Q
«t
CO
0»
'Sdiisso^
I f I
M
M
O
n
o
*^1
sioq ap I V ]
uoqjiîqo i f I
I u t
I * !
•a«?qO
' «S I
I
« I
«a
O
D
O
I g- 1
•uioj
•uoqooQ
I ^ (
9
I -
H
â
I .1 OOOiftiCOOCNOOUîOO— OvOOOO"Ci«000| ce
t ^ ' »- ,p^ -^ »- i^r* -p- ^iwf» ^* ^ ^- *— ^^ ^-1 ^M ^- •«- ^- — ^r* ^- ^1 — < •— I «ip«
I <^d I
I "^ I ,^ .^ -- .^ ^ ,M .,-1 — < .^ .^ *-< iir- ^ -r- TH ^ -^ -^ 'S- -^ ri ^i-« "^ -«^ I ^
•jnaoa
I «-• I
I -^ I
OOOOOOOCtOC*«C"OOO^iOOOOii3i.OOO I
I
O
H
Q
eu
\ CN <N (N 3^ <N s^ ©^ M G^ <M ©-< e^ e^ ®i C5^ ®^ «^ <M <M «^ »< »* cî eo I »
0U|iM ii(^ xiju I co co co co oo co co 00 00 co co oo co co CQ eo 00 co co 00 co jo eo c» I co
5
<
UaiOUl XIi({ j 0O000030Q0a>3îO>O*O5W00000030r'r'lr-ilr-ÇOlr-CDr*l>. | QD
9II}IU^J& I 001/3 ■'OOiC'*'^»9'ÇO — 'ï^-^t^OOOOiOt^r^CiOOOC :;oo 00
SdJIIIOlldH I ^Hr^00^^S^3«<nCO{M(ïl*-'^i®^^p-'^i®^*^ '^-«"•iÇ^C^^^ j«^
o
os
o
)
UdiCom XI Jj j oo-^— 3000'r'Ooooo::5CoaCfsC5oooJOïoooo
co
o
'sn,)uaA I
wjinopaH I
o ao I'-
i-OOOiC'Haac005®ïOO-i-*!35'«-»à/2"^iir3çOC^'^«^Ot^
mi
S
s
(A
9-l')I[0)3aqj ap I 'r^'*-«^î;c;ooi^05'ï^ooao— ocot-^.^in»»« X)
naXoui XIJcI i oo -^ oo c^c csoa : Oioaoo c; csoo» «oooo
•c.nnn-^t I — O CO XO "« Ji ^ <M -X 00 ..T O t-.OO «^ 03 00 «^ OO « àO OS S^ OO
saj^nopaH j
9J)IlO|aaqj ap I OOCiOOt- U505«0^--'00(N(3>ÏOO<rOÇOOO »CCS -r-t
ua^OUI XIJ(1 j cooo®^eo'ro-^'WoooO'^oow-'»ococo(Noo»«co«<»«o»»s»» —
•snpnaA
«dJIÎlopaH
Z
(d
a
o
•dJ^ilopaq^l 9P •
uaAoïii xuj j
<0«^"r^<MOt-i»30»OçD©^«!TiOÇ03iOO«COC>i(yi(3^ CTC5
'snpuaA 1
saiinopaH i
<M00O'TCD!'5«^'^0000»0O '*'r-00O<Mr-O'^00k/5Ç030
QO
r-
Ci
0»
00
-1"
o
00
lO
9«
CD
o
00
€0
OO
oo
S cr-
S- •
fi"
a
«i
a s s
Se-
cs .
. s
Q--3
fab
• s • es -fi • C
•*""* »^*2 N*S N*i
'1 CT*"" C'"* ç^»»» ç^
*^>< Cm cr><' b",<
.s .9 .0 .s
C-3 0.-53 ».•« C-O
N —
C P
•M
>
<
en
2
S
• a
ff 9
. s
«a
o
• a -a : es
S S = 3 S 3
s • S. . 3 .
ÇTH Cx a"».<
.3 a . 3
^ X; t« « I. «
C^t? Q.'3 O/V
Or
o
o
sg-
S .
. 3
t. O
Q
J o
H o
S >«
cS
H
\
f
î
aôi
i
H '
1/
\
•saiissoj ! J
•Mwa
•sioq op 1 3
uoqjBMO 1 f
1 ^
1 "^
i «
ce f
1
1 5.
1 §
i
\
•uoqDOO ,£2
1 o o © o i^ Cî « o
1 co co 50 cO o co r— r-
«k ^v^ ^^ «p4 ^.. ^^ ^ii^ «^ «pi4 ^r^ ^4 ^4 ^r. ^H 1^ .~.
1
1
1
1
•uoinoitt j «1=
1 AAA^^Ajs^A»
1 ©1(N(^^01S^(N^
•iiBDA }^|2*
1 oooooooo
1 t^ t* r- t— c— r— r— ir-
«Ci00oc:;0000oc:ooc:o
« ^^ ^^ ^^ T^ ^-< «^^ 'p* «r< ^^ •^^ ^^ ^^ ^^ "^^ th
•aqoiîA \^%
■
1 ooooo oo o
1 àO >iî à/5 lO iC 1/5 iC iO
«cîocr^o 00000000000
1
1
•jnaoa j ® =
1 iAu?iCxA><5iCLOiA
aOOOOOOOOOO:r. 0000
lOi/5iOUOiOiOlOàCi^^vO iCi/5 *OU0
PAIN.
•Soiiîf np xîid
IKnb -xnaQ
1 OOOOOOr—r-
«r-t-"r-r-S^OOOOOOOOOO
(yi<yi(3^e'ico ojoocococooo coco coco
00
•âojiîT rp xud
1 00 09 00 co co co co co
1 «?%«»««««
aOOOOJ^(M<^l®^'N(5^ejgJ222JgJ
cococococo ivjcooococococoeococo
CO
AVOINE.
•ajlîioioaqj ap
uoÂoin xuci
•
•bupuaA
89J1U0P9H
ORGE.
•ajinoioeqd ap
'snpudA
u i
1
•8J]iloioaqa 9p 1
ua^oui xiJd 1
•snp<i8A 1
soj|i|opoH !
MÉTEIL.
•ajlîiopaqa 9p j
na.(oui XI Jd j
*snpu9A [
«
• i
^ i
T. \
tS 1
* \ *
® J
es 1
ajinoioaqj ap 1
iiaÂoui xij«i j
'snpudA 1
saa]||0].îaH j
l
o 1
S 1
•■i 1
i i
; a • d : a • d : c : d ; a : d : d : a : d : d |
N'S N*g N'S N*= N'5 N-s «•:= n*5 n*s M*g n*5 n-3 i
s. s. a. s. 3. 3. s 3. a. 3. s. s. 1
er-H «?*« wk cr« c"H Cm 0*^ ctm o'h cr« o^h o*h i
.3 .3 .3 .3 .3 -3 .3 .3 .a .3 .3 .3!
CU-^S Ofp CUp PJp pjri Q.'p SJp C^ CWp ^y ÇIlTO &.n3 1
•
•
H
S
2
H
•
•
•
•
a
G
>>•
....
^ tm tn Zm
a ^ Î3 ^"
3 >ni CO ^
• • . • . m-4 . .1
■3 •§ = 'â fr 1 S ^' I
S91ISS0^4
I t \
I f I
•sioqap I g I
uoqjBqo I ^ I
î « I
(S
as
•auicd
« I
n
I ^=^1
I 1*1 O^OOOOOOOOOOOOOOOOOOOQOO I Q
I
ruoinore -23
OMA I JJ3 I
j3«^jN®ï a ^ ^ »i ( S^ g^ »< «< «^jyi o ^ g^ (»^ ®^ (M a -i (m < m (m ®^ <s<i
ô o ô 00 00000 '
ooccooixâoooacoooooo
<N
0000000000000 I
QO 00 00 00 00 QC QO 00 00 00 00 oo œ I
o
00
I ^
<y
>
as
ce
T
Cd
Q
fia
•M
I — t
OOtO 00000000 OOQOOOOOOO ooo
s
I
•jn»a I i^S j
a.
('3oiiM np xiJd
•(BOD 'xuaii
0000— (MOI I o
CO CQ CO CQ 90 00 00 1 CO
A Pi' A A ft •« A
•djliioiooq.i ap I
U8^01U XUd j
•snpuaA I
S9J)1lOp3FI I
0000UÎ1/5O AM»'»®^» «OS^C*0 «iOlO<5^0COOàOeO»i3 I
" " àO 00 <X) c- 00 tr- I
a0a0OOOO9dOOOO0»0000 AOOl^
o
CO o
I
cOcOOSOdO'^CdTHOOr'-cOO «r^Od^^G^OOkOC^Ot
I*
o
•ajliiopoqj ap ;
ua^om \ij<j j
. 'snpwdA I
soiinoioaH I
r^00OAAA00cSAA#«»AAA*«è^. O^^^W^<* I
^r^kjQO «CO 00 U3 CO I
(H
o o — < •• » A ^-« o o «
a A <« AOO A od A A aO a a
I 2
oo-^ ■«-' s* I
o
u
CO
•dJUloioaq^i dp I îSoor- 10*000» xoàor- !*^
UOXoiXl XU(j[ I C500>«««C5«000««0«oaoOa<!î«««P j c>
•snpu9A
s9j]ïiopaH
\
•ajllioioaqj ap j
ua.ioai xiJd
'snpuoA
ai
o
os
•9Jîi|0]aaqj 9p
Tiaioui xU(j
'snpaaA
saj}i{o)aaH
00
00
cs'^cQoocoooo-r^e^ïe^oo
I «pi ÇO ^-OOàCr^ lO"^'
>uO«OçOiOcot^cOt^r-t-"ÇOr— t^cO At—Ot^r-oor— r^-t—r-»
s
oo<N— <Hoo®<'30t— lor^ooiotNO AO »•*•»" r-»o«!-»ocao
^n .^ ©^ ri ^^ ^H •* »1 «^ (M ^r« ri "Ti «^ tO t^ -Tj! r-« «n
; e : a : es : à : a : c : ca ; c : d la • c : e |
.« çr.5 C.5 ©^.5 cr.3 cr.s or-'S tr-S cr'.S cr-î: .
P .3 .3 .= .3 .3 .3 .3.3 ." .
CTH trx CM Ch O^X CTh C« Wk C"M h
.3 .3 .3 .3 .3.3 .3 .3 . ^ .3
0.73 P-*^ P.'S Cu-^ p.*c C':? Çij^ Om-rs OJTS co
>
a
fi
>
I. 4)
_ M c
.3 . fi ! o o
O.'O C.-3 1 "^
2 5 .-'
es s w
s < ï^
.s s o
3 s o
-a -9 <
: ^
o
J
•8911SSOJ
m!
H l 'sioq dp
H
D
n
ô
•oapRI
«( '9u^^o
cd
•ooqo_Q
•ao)noj\[
M
a
as
•neaA
•8TT0B^V
•jnaoa
f I
«I
«.S
-2^
[ '8o|iif np xud
[BnD 'inaa
S i *9o|i^ np xud
M
Z
O
>
udA'oui xi.[({
'snpuoA
S9J)110P8H
u 1 aaiouixiJd
o \ •sn;)uaA
V s3Jîi{opaH
. . '«niiopaqa ap
u I uaXouixiJd
u
'snpadA
sdJTiiiopdH
. ( •aJiîiopdifci 9p
id I
a" f
• • 1 • • ^v%
naiCoiu xij<]
'snpudA
-ajîi^ppaq.l ap
naApui xud
o j 'snpuaA
^ f saJîîiopaH
oo
GO
ft « « jss o « * 58 O «O ^ « « « a «
r- 00 iO
^ ^ ^ ^ î5 ^
I
I
00
ooooooooooooooooooo^oooo
^«ir-«ir-.t— t-"t^t^c— ir-t-» t>«r-'r^r-»r-"t^t-"r~i^c*-oooooooo
<M
oooooooooooooooooocooooo I o
oooooooooooooooooocooooo j ^
ooooooooo©
eooooo oooooooo
r-c-t-c^r^ir-t^t^t-ir-oooooooo
o o OOOO ^ oo o es 00 oo.oo OOO COCOCO £222 I
OOCOCOOO?CCOeQCOCCCO(MS^<S^COCQCOCOOOCOCOCCCQCOCO I
o
co
COOOîOCOSCOOOîCQCOïCOOCQCOCOCOCOCOCOCOCOCQCOCOCO j CQ
I 5R
« «
<s%AAAAAA«»A«:t« ••^aa^»»^^^^
àALÔioS'i'NiOi--r-c:or^O « !^ «o «OtO «OO »Lt)
t2 îl; s ?: o 1^ « co kr^ s «o xiO i^ xO(N »dC c- J
ooooooooosîosoioisaosoo pit— oot— t^ jsc— t^oor^ j
O
00
»ie«r'"^cooo*-«oocoe^ oooo «0>®i»c o i*cor--<M <*3 j g»
oo
00
I
o
I
I
«-I ^r» ^^ "T- — ^ ^- ^- -^^ "r-< ^r* «r* 4-k ^-h ^r»
•*;©00(M9^ «iO®10ï*-<l'* « ^®' « «CO"^CO «ooooosco
:z;
:cs :e 'b 'c -c -cjc '«a •« -a :2 '^
hJS W*r *«*S N'S N-- N'- 5'- WS Ï4'3 N'- N*2 N'S
•| C-.5 cr.- ïr-5 cr.- cr-- ty-5 cr-g cr.- cr-^ tr-^ o*-- c^
trx' ê-i-î «^H ^H çr.wf.w'H ^w o^x* ^h cr»<* c-kÎ çr»<
.s .3 .3 .3 .s .3 .P .3.3, jS .5.5
S,'S fc-S C-ë Ci.-0 0.-3 C^-O C.T3 e-ns C;.T5 CU73 O.T3 a.T3
• • • • * î î • !
3
•^ rt s «^ 3 s o
o 4? o -g?
Cf^
. a
3 £.
« *
H
CB
o
O
•*
00
o
'd[\]Vd
lO 10
00
10
(y*
00
€0
o
ifS o
k/d lA o àA
UIOJ
10
en
05
00
— < (M
O
co
00
ce
s
o
z
o
3
Pi
O
O
5«
s:;
•oaod
àC
O
(y»
co
co
co "^
o co
00
c»
es
•uoinoK
co
os
es os
es
00
o
os
os
00
es
co
os
os
00
00 :
co
00
•nB8A
00
GO
00
co co co —
00 00 00 00
«>
o
00
co
co
o
00
o
00
00
•oqoBA
co
co
co
co o — . o
co co ^ co co
•jnsoa
o co
co
1^
o
co
o
o
10
o
co
00
10
o
o
co co
co co
co
o
1/5
co
co
co
10
o
co
co
co
co
7r
'^\q
co ar
co
SI
CD
(M
co
®1
10
CM
co
(M
co
ai
<N ;
« « JSt «
«ftS$««««®'
'ouBiq-siq
os os
CM (M
00
00
^ « « «
•ouBiq
— ' o
co co
o
co
o
co
00
co
00
g
00
o
co
00
S4
00
os
o
co
o
co
os
9*
o
o — —
co co co
(M
co
« ^ ^ « Â
co
c
<
•Xoai jd
00
00
o
co
00
co
es c» os O)
©i
es
co
»/J
ta
co
^
00 l'»
sd^ï)uenÇ)
00
co
os
00
co
o
5^
«o
co (M
os ce
1-» ^«H
co
X-O
es
•**
<=:
^*
os
^^^
00
•^
■iM
■^
S
~~~^r~
OS
00
'ioui *jd
s^
art
\J^
co
®<
co
art
t-
-*
irt
co
•
OS
00
00
os
ir-
H
T^
T-"
«r^
•«-•
^p<
•f-l
^r*
.
«-«
"^
C5
es
"2
^ri
CO
IC
§
•^
CO
00
r—
00
(M
CO
art
•^
kA
co
••H
00
(M
co
©<
GO
<?•
00
8a]na«n5
^-
<M
10
co
co
0^
<M
^r«
(M
©«
OS
co
^
00
i5
00
irt
ai
r-
00
ai
5
ai
Irt
ai
«M
1 Xoui jd !
<N
OS
!>•
co
•^
^p<
irt
-*
•^
i
1
es
OS
os
OS
os
os
es
os
00
os
os
os
C9
00
(N
»rt
-*
«rH
^'
CO
Irt
co
oo
^-
ai
00
U
00
OS
^*
OS
•-«
■^
co
os
\fi
00
irt
•^
co
(0
sainuBnO
^^
^M
TT^
T^
co
^en
^H
ai
"ioui *ad
S
îrt
s
ce
OS
co
œ
S?
V,
!!?
•
ai
«1
00
co
-*?■
^n
ai
CO
CO
co
CO
H
S
sginuBnÇ)
»rt
co
co
os
co
art
irt
irt
CO
CD
OS
CO
krt
CO
co
co
H
Cd
O
b.
•Xoui 'jd
ai
'irt
co
co
co
irt
os
co
00
o
00
os
co co co co
00
<x>
co
oo
o»
CO
OS
00
irt
S
CO CO CO CO
co
irt
Sd^nuenÇ)
co os
•*-« os
00
ai
00
ococor- — ooirtoi
OCOOO^^O*r*COirt
•rilr-irtCOOl «a^OIOS
o>
ai
ce
O
^ s a ^
<0
.St.
o
• ^^ • •
o 2S Q
en
O
o
S.
ÉVÉNEMENTS GÉNÉRAUX.
4886. — NOVEMBRE 21. — Election dans le département du
Nord, en remplacement de M. Delelis, réactionnaire. M. Trys-
tram est élu.
22. — Nomination de M. Massicault à la résidence de Tunis.
24. — Dans son discours du trône, l'empereur Guillaume
déclare que l'armée à besoin d'être augmentée de 41,000 hommes
et de 35 batteries.
28. — Election législative dans les Hautes-Âlpes. M. Grimault,
républicain progressiste est élu.
29. — La salle de réunion de Y Alliance républicaine à Paris
est envahie de force par les anarchistes.
30. — Dissolution, par décret, du conseil municipal ne Beau-
metz (Pas de-Galais). Ce conseil était divisé en deux fractions
égales rendant impossible toute décision.
DECEMBRE !«'. — Mort du contre-amiral Gueydon, député de
la Manche.
3. — Un amendement concernant la suppression des crédits
pour les sous-préfectures est adopté par 264 voix contre 249,
malgré l'opposition du gouvernement.
4. — Le ministère Freycinet donne sa démission.
5. — Signature de la paix au Sénégal. Les révoltés paient une
amende. Le pays est pacifié.
6. — Mort du général Pittié, secrétaire général de la prési-
dence.
7. •— Constatation d'un détournement d'un million et demi dans
la trésorerie générale de Tours.
8. — Un quartier-maître et six matelots français du Pingouin
sont massacrés à Obok par les Comalis.
9. — M. Germain Casse est assailli à la Chambre par le
sculpteur Baffier, qui le frappe de deux coups de poignard. Les
blessures sont légères.
10. — Mort de M. Minghetti, homme politique et économiste
italien.
1888 4
206
11. — Le cabinet est ainsi constitué : Présidence du conseil,
intérieur et cultes, M. René Goblet ; intérim des affaires étran-
gères, M. Goblet; justice, M. Sarrien ; finances, M. Dauphin;
instruction publique, M. Berthellot; guerre, général Boulanger,
marine, amiral Aube ; commerce et industrie, M. Lockroy ; tra-
vaux publics, M. E. Millerand ; postes et télégraphes, M. Granet;
agriculture, M. Develle.
12. — Ratification de la convention franco-suisse, modifiant le
traité de commerce en ce qui concerne les droits d'entrée sur les
vins, alcools, boissons, spiritueux, acide acétique et parfumerie.
14. — Nomination de M. Flourens au poste de ministre des
affaires étrangères.
15. — - Explosion à Pantin d'un réservoir à essence de pétrole
d'une contenance de 50,000 litres. Dégâts purement matériels.
16. — La commission du Reichstag repousse par 16 voix
contre 12 le projet de réforme militaire proposé par le gouverne-
ment allemand.
19. — Violente tempête près Privas. Forte crue du Rhône et
de lu Durance.
20. — La Russie fait de grands armements.
24. — Mort du marquis de Roys, député républicain de l'Aube.
29. — M. Alphonse Daudet est promu officier de la Légion
d*honneur.
1887.— JANVIER 2.— Le Bulletin de statistigm du ministère
des finances fait connaître la production des vins en France pen-
dant l'année 1886 :
La récolte est évaluée à 25,063,345 hectolitres. Elle est infé-
rieure de 3 millions d'hectolitres à la récolte de 1885 et en
diminution de 11 millions et demi sur la moyenne des dix années
précédentes, laquelle moyenne s'élève à 36,617,144 hectolitres.
10. — Le choléra se déclare à Buenos-Ayre, faisant de nom-
breuses victimes.
15. — Dissolution du Parlement allemand à la suite du rejet de
la loi militaire proposée par M. de Bismarck. Le Parlement s'était
rallié, dans un désir de conciliation, à la proposition de M. Putt-
maker, accordant le projet pour une durée de trois ans seule-
ment, au lieu de sept ans réclamés par le gouvernement.
16. — Election législative dans la Manche en remplacement de
M. le vice-amiral de Guédon, conservateur. M. Riotteau, ancien
député, républicain, est élu.
17. — M. Goblet, ministre de l'intérieur, dépose un projet
concernant la suppression de soixante-six sous-préfectures et
l'extension des pouvoirs des sous-préfets maintenus.
23. — Election législative dans l'Yonne en remplacement de
M. Paul Bert. M. René Laffon est élu par 34,142 voix.
27. — Ouverture du Parlement anglais. Message royal portant
l'empreinte des préoccupations de l'Angleterre pour le règlement
du triple problème oriental, égyptien et irlandais. "
29. — Création du Comité national pour la propagande répu-
blicaine. Siège social : 9, rue Delaplanche, à Paris.
207
31. — Scandale dans les couloirs de la Chambre. Voies de fait
de M. Rabuel, journaliste, sur M. Dreyfus, député, qui est obligé
de tirer son revolver.
FÉVRIER 1er. _ j^gg Italiens sont battus à Massaouah.
Panique à la Bourse ; baisse de 2 fr. 90 sur le 3 0/0, par suite
de bruits de guerre,
â. — On termine au cimetière du Père-La chaise, à Paris, la
construction des fours crématoires.
5. — Inauguration de la Bourse du travail, à Paris.
8. — Vote sans discussion, à la Chambre, malgré la campagne
intransigeante, d'un crédit de 86 millions destiné à la fabrication
du fusil petit calibre à répétition.
12. — Conflit entre les étudiants en médecine et les hôpitaux
de Marseille.
14. — L'anarchiste Duval est condamné à mort par la cour
d'assises de la Seine.
15. — Dépôt par M. Dauphin, ministre des finances, du projet
conoernant la création de pièces de monnaie de 10 et de 20 cen-
times en nickel.
n. — Commencement de la grève à Grappe, à Frameries
(Belgique).
18. — Arrestation, en Alsace-Lorraine, de négociants, de par-
ticuliers impliqués dans un prétendu complot contre la sûreté de
rEttft,
19. — Décret relatif au monument commémoratif de la Révo-
lution, dont l'érection coincidera avec l'exposition de 1889.
20. — Election législative dans l'Aube. M. Charonnat, radical,
est élu contre M. Gouturat, républicain.
21. — Les élections, en Alsace, donnent une formidable majo-
rité aux candidats de la protestation, MM. Antoine, Kablé, Crad,
Simohis, Lalance, Winterer, Guerber.
22. — Tremblements de terre dans le midi de la France et le
nord de l'Italie. A Nice, à Bar, à Menton, à Monte-Carlo, plusieurs
personnes sont tuées, beaucoup d'autres blessées. Les secousses
sont ressenties sur tout le littoi'al et jusqu'à Lyon.
C'est surtout en Italie que les désastres sont les plus consi-
dérables. Il y a plus de 200 morts.
23. — Un comité composé de sénateurs, de députés, de
membres de l'Institut et de plusieurs conseillers généraux de
l'Yonne se forme à Paris pour provoquer une souscription pour
élever à Auxerre et à Paris un monument à la mémoire de Paul
Bert.
25. — Le résultat des élections en Allemagne, à la suite de la
dissolution du Reichstag, donne une majorité de 56 voix aux
partisans du septennat militaire.
27. — Les républicains gagnent .deux sièges, l'un dans
l'Aveyron, par l'élection de M. Rodât, l'autre dans les Basses-
Pyrénées, par celle de M. Vrignancourt.
MARS 1". -- A la suite du vote du Sénat, la Chambre rétablit
le crédit supprimé pour les sous-préfectures.
208
Catastrophe à Saint-Etienne ; explosion dans le puits Châteîin.
105 victimes.
2. — Explosion, par suite de l'emploi de la dynamite, dans le
puits Quaregnon. 113 morts.
3. — Ouverture du nouveau Reichstag allemand. L'empereur
exprime sa satisfaction au sujet des sentiments bienveillants qui
lui ont été témoignés par le pape.
4. — M. Edouard Hervé, directeur du journal orléaniste L$
Soleil, est nommé membre de l'Académie.
6. — D'après le dernier recensement, la population de la Seine
est de 2,961,089 habitants, et celle de Paris deâ,344,550 habitants.
7. - La loi militaire consacrant le septennat est votée par le
Reichstag par 223 voix contre 40 ; 83 membres, du centre, se
sont abstenus.
8. — Fin de la grève de Bességes.
9. — Jour de la plus haute marée du siècle qui se fait sentir
surtout dans les ports de la Manche, principalement à Saint-
Mâlo, à Granville et au Havre.
Explosion déterminée par un obus rempli de mélinite au fort
de Belfort. 6 morts, 11 blessés.
10. — Adoption à la Chambre du projet du gouvernement,
créant un droit de 5 fr. sur le blé.
11. — Après une longue crise, M. Deprélis forme le cabinet
italien.
12. — M, Peyramont, directeur du journal La Revahche^
accusé de crime contre la sûreté de l'Etat, est acquitté par la
cour d'assises de la Seine.
La Chambre adopte, à la majorité de 8 voix, l'amendement
accordant au gouvernement le droit de suspendre, en l'absence
des Chambres, l'application de la taxe sur les céi'éales.
13. — M. Félix Martin, ancien député de l'Union républicaine,
est élu sénateur de Saône-et-Loire, en remplacement du général
Guillemaut décédé.
16. — Triple assassinat rue Montaigne sur la demoiselle
Regnault, sa femme de chambre et la fille de cette dernière.
n. — Les puissances sont officieusement pressenties sur leur
participation à l'Exposition de 1889. Ont déjà adhéré : l'Italie, la
Grèce, l'Espagne, l'Angleterre, les Etats américains et les Etats
de l'Extrême-Orient.
18. — Le conseil municipal de Marseille lève sa séance aux
cris de : « Vive la Commune ». Le préfet suspend le conseil.
19. — Un décret prononce la dissolution du conseil municipal
de Marseille.
Troubles en Tunisie, dans la population israëlite, au sujet de
l'application du nouveau règlement des cimetières.
20. — Election de M. Ribot, républicain, dans le Pas-de-Calais,
contre M. Garni, socialiste.
21. — Arrestation à Marseille de Pranzini, l'auteur du triple
assassinat de la rue Montaigne.
22. - ,90® anniversaire de l'empereur d'Allemagne. L'état de
santé de celui-ci ne lui permet pas de recevoir les députations.
209
Sur la proposition de la société nationale d'encouragement à
l'agriculture, M. Lockroy, ministre du commerce, décide que
tous les produits de l'agriculture seront centralisés à l'exposition
dans un espace contigu allant de Tesplanade des Invalides au
Trocadéro.
24. — Révolte militaire en Bulgarie, donnant des craintes pour
une conflagration.
25. — Mort du général Farre, ancien ministre de la guerre.
Révocation de M. Âyrolles, employé au ministère de la guerre,
à la suite de communication de documents secrets.
26. — Vote, par la Chambre, de la modification du tarif des
douanes, en ce qui concerne les bestiaux.
28. — Conflit entre M. Dauphin, ministre des finances, et la
commission du budget, qui refuse les crédits supplémentaires.
29. — M. SpuUer est nommé vice-président de la Chambre par
223 voix contre 209 données à M. Andrieux.
8d. — La Chambre adopte les crédits demandés par le minis-
tère et refusés par la commission.
AVRIL 2. — Voyage de la reine d'Angleterre à Cannes.
3. — La Chambre vote un crédit de 10 millions pour la recons-
truction du Collège de France.
4, — Sur la proposition de M. Rouvier, la nomination de la
Commission du budget se fait au scrutin de liste.
5u -- La Cour d'assises de la Seine acquitte le sculpteur
Baffier, auteur d'une tentative d'assassinat sur M. Germain
Casse.
7. — La flotte anglaise commandée par le duc d'Edimbourg
oublie de faire le salut d'usage, à Cannes. Les Anglais affirment
qu'il ne s'agit pas d'un manque d*égards, mais d'une insuffisance
de canons.
a, — Arrestation de nombreux socialistes à Berlin et à Ham-
bourg.
13. — La Victoria, paquebot anglais, sombre au cap d'Ailly.
75 voyageurs, sur 105, sont sauvés.
14. — Refusant l'emplacement offert par le Conseil muni-
cipal, le Comité de l'Institut Pasteur acquiert un terrain rue
Dutot.
15. — Arrestation de 260 nihilistes à Odessa.
Troubles à Paris à l'occasion de la représentation de Lohen-
crin, de Wagner, à l'Eden. La pièce est retirée.
16. — Création au ministère des finances d'une commission
chargée d'étudier et de prévenir les fraudes commises au pré-
judice du Trésor, dans les sucreries, distilleries et vinaigreries.
n. — Inauguration solennelle à la Kouba, près Alger, de la
statue du général Margueritte.
Election législative dans l'Eure, en remplacement de M. Raoul
Duval. M. Milliard, républicain, est élu.
18. — L'ex-maréchal Bazaine est frappé d'un coup de poi-
gnard, à Madrid, par un voyageur de commerce français, Louis
Hillairand.
210
M. Deroulède est remplacé à la présidence de la Ligue des
Patriotes par M. Sansbœuf.
19. — Congrès des astronomes à Paris, pour dresser la carte
du ciel.
20. — Voyage des ministres et d'un grand nombre de députés
en Algérie.
21. — Guet-apens à la frontière allemande contre M. Schnse-
belé, commissaire de police de Pagny-sur-Moselle, arrêté sur le
territoire français, entraîné sur le territoire allemand et incar-
céré.
23. — Du rapport sur l'arrestation de M. Schnsebelé, il résulte
que ce fonctionnaire a élé attiré dans un guet-apens, par le
commissaire allemand Gautsch. Une action diplomatique est
ouverte. Ces faits causent une grande émotion. On croit à une
guerre possible.
24. — Les élections pour le renouvellement du Conseil muni-
cipal de Marseille donnent la majorité à la liste républicaine
gouvernementale.
Election législative de ballottage à Toulouse. M. Calvinhac est
élu.
25. — La presse européenne est unanime à blâmer l'attentat
de Pagny-sur-Moselle.
28. — La triple alliance italo-austro-allemande est modifiée;
elle devient offensive pour les trois alliés dans le cas où l'un
d*eux est attaqué le premier.
Si, au contraire, un des alliés attaque le premier, il agit seul,
à ses risques et périls.
29. — M. Herbert de Bismarck ayant reconnu que l'arrestation
de M. Schnœbelé avait eu lieu dans des conditions, irrégulières
et que les lettres de M. Gautsch constituaient une sorte de sauf-
conduit, annonce la mise en liberté prochaine du commissaire
de Pagny.
30. — Satisfaction donnée par l'Allemagne aux réclamations de
la France : l'incident de Pagny se termine par la mise en liberté
de M. Schnœbelé.
MAI !«»•. — Election sénatoriale de M. Biré, monarchiste, en
Vendée, en remplacement de M. Gaudineau, décédé.
Le journal La France ouvre une souscription pour offrir une
croix en diamant, à M. Schnœbelé. Ce projet est abandonné sur
la demande expresse de M. Schnœbelé.
2. - La caravane parlementaire, à la suite de son voyage en
Algérie, rend visite au bey de Tunis.
4. — Tremblements de terre dans le Texas, près du volcan
éteint d'Albuquerque.
5. — Les restes de Rossini sont exhumés du cimetière du
Père-Lachaise et transportés à Florence.
6. — Ouverture de l'Exposition maritime au Havre.
Lancement à Brest du nouveau cuirassé d'escadre It Neptun€y
bâtiment en acier, à deux hélices, de 10,500 tonneaux.
7. — Exposition très remarquable à Hanoï.
211
8. — Elections municipales à Paris. Sur 80 membres compo-
sant Fancien conseil, 49 sont élus au premier tour : 33 radicaux
autonomistes ; 3 républicains ; 5 révolutionnaires et 9 réaction-
naires.
Le montant des souscriptions pour l'Institut Pasteur est de
1,754,567 francs.
9. — Reconnaissance officielle, par l'Angleterre, des droits
réclamés par la France à Madagascar.
10. — La Chambre adopte le projet de loi établissant immé-
diatement une surtaxe de 10 francs par 100 kilos sur les sucres
de toutes espèces et de toute origine.
Sur la motion du docteur Wicderperg, la Chambre autri-
chienne vote une résolution invitant le gouvernement à adopter
la méthode Pasteur dans les hôpitaux
11. — Une circulaire du ministre de la guerre prescrit des
exercices réguliers de nuit.
12. — Une circulaire du ministre de la guerre ordonne la plus
sévère attention aux commandants déplace. Les fournisseurs ne
pourront plus entrer qu'accompagnés dans les bâtiments mili-
taires.
13. — Un arrangement est conclu entre la France et l'Angle-
terre, pour la délimitation des possessions respectives des deux
pays dans l'Afrique orientale.
L'Angleterre admet les droits de la France sur le territoire
d'Obock et le golfe de Tadjourah ; elle cède à la France l'île
Mashah.
15. — Election sénatoriale dans le Cher, en remplacement de
M. Corne, décédé. M. Pauliat, radical, est élu.
16. — La Chambre adopte, par 412 voix contre 143, un vote de
blâme proposé par la Commission du budget, ainsi conçu : « La
Chambre, considérant que les économies introduites dans le
budget de 1888 sont insuffisantes, invite le gouvernement à lui
soumettre de nouvelles propositions. »
Le ministère Goblet donne sa démission, à l'issue de la
séance.
19. — Le Conseil d'Etat rejette les recours des princes d'Or-
léans contre leur arrêt d'expulsion. II ordonne la réintégration
des princes Murât dans l'armée, considérant qu'ils ne faisaient
pas partie directement de la famille impériale.
20. — M. de Freycinet refuse de former un cabinet.
23. — Les grévistes belges tentent de faire sauter l'hôtel de
r Etat-Major, à Louvières. Deux officiers supérieurs sont
blessés
Mort de M. Issartier, sénateur de la Gironde.
25. — Un incendie d'une violence inouïe se déclare sur la
scône de l'Opéra-Comique au commencement de la représenta-
tion. Les spectateurs de l'orchestre peuvent s'enfuir, mais ceux
des galeries supérieures sont asphyxiés ou étouffés. Un grand
nombre de ceux qui ont pu s'enfuir par les toits, affolés de ter-
reur, menacés d'être brûlés vifs, se précipitent dans le vide. Une
émotion indescriptible règne dans tout Paris. 11 n est pas possible
212
de se rendre encore compte du nombre de victimes. Des familles
entières ont trouvé la mort dans ce sinistre.
27. — Le déblaiement, très périlleux, des décombres de
rOpéra-Gomique fait constater des scènes navrantes. Un mouve-
ment général de réprobation se produit contre le directeur,
M. Carvalho et le haut personnel, dont l'incurie est la cause de
cette catastrophe.
29. — Le nombre des cadavres relevés des ruines de l'Opéra-
Gomique s'élève à 66, dont 41 femmes, 23 hommes, deux débris
humains méconnaissables.
30. — M. Floquet ne réussi! pas à former un cabinet.
31. — Proposition du ministre de la guerre tendant à une
expérience de mobilisation d'un corps d'armée au mois d'oc-
tobre.
JUIN l***. — Le Jourmal officiel publie la composition du nou-
veau ministère. Sont nommés : MM. Rouvier, président du con-
seil, ministre des finances, postes et télégraphes, M. Etienne,
sous-secrétaire d'F^tat ; M. Fallières, intérieur et cultes ; M. Flou-
RBNS, affaires étrangères ; M. Spuller, instruction publique et
beaux-arts ; M. Mazeau, justice ; M. Dautresme, commerce ;
M. DE Hérédia, travaux publics; M. Barbe, agriculture; M. le
général Ferron, guerre; M. Barbey, marine et colonies;
M. Thomson, sous-secrétaire d'Etat.
Légers troubles sur les boulevards. Le mot d'ordre des tapa-
geurs est le cri : « Vive Boulanger ! »
L'Extrôme-Gauche interpelle le nouveau ministère sur la poli-
tique générale. L'ordre du jour motivé présenté par elle est
repoussé par 285 voix contre 139. L'ordre du jour pur et simple,
accepté par le gouvernement, est adopté par 384 voix contre 155.
Le président du conseil donne lecture d'une déclaration se ter-
minant ainsi : « Nous appelons tous les républicains patriotes à
une œuvre de travail et d'apaisement. Elle ne peut réussir que
par le concours de tous. Nous sommes des hommes de bonne
volonté. Nous avons confiance dans le jugement que porteront
sur nous nos collègues et nos concitoyens. »
5. — Election législative de M. Valentin, républicain progres-
siste, en remplacement de M. Buyat, vice-président de la Gham-
bre, décédé.
Le ffrand prix de Paris est gagné par Ténébreuse, cheval
français, à M. Aumont.
6. — Le gendarme Bernard, rôdant autour du camp de La
Valbonne, près Lyon, est pris pour un malfaiteur, poursuivi et
blessé à coups de baïonnettes.
7. — L'autorité allemande remet en liberté deux employés
auxiUaires de la Gompagnie de l'Est, arrêtés à tort, sous Tii^cul-
pation d'espionnage.
Le directeur des aciéries de la marine, M. Montgolfier, est
attaqué dans le train, près Bordeaux. Le meurtrier, un nommé
Blanche, est arrêté.
Manifestation à Gaprera, sur la tombe de Garibaldi, contre la
213
triple alliance, par un grand nombre de députés italiens et de
délégations de diverses sociétés démocratiques.
8. — Publication, par le général Le Flô, de documents diplo-
matiques montrant que dès 1875 le czar était décidé à soutenir
la France en cas d'une ag^ression de TAUemagne.
9. — Congrès betteravier à l'hôtel Continental, sous la prési-
dence de M. Fouchér de Careil.
iO. — L'administration décide la démolition de ce qui reste de
rOpéra-Gomique.
Création d'écoles régionales de télégraphie légère, pour les
cavaliers télégraphistes.
12. — Un incendie détruit cinq mille hectares de forêts de
pins à Lacanau (Gironde).
45. — Une circulaire du ministre des finances prescrit de
poursuivre de la façon la plus rigoureuse toutes les fraudes,
sans tenir compte des considérations de protections qui faisaient
trjop souvent arrêter les poursuites.
19. — Elections de conseillers généraux dans les cantons de
Falaise (Calvados), Bartel et Champchellé (Corse), Carhaix et
Pont-l'Abbé (Finistère). Les candidats républicains sont élus.
20. — Procès de haute trahison intenté aux membres alsaciens
de la Ligue des Patriotes, devant le tribunal de Leipzig.
M. K^chlin est condamné à un an de forteresse; MM. Blech et
SchifFnacher, à deux ans ; M. Trappe à dix-huit mois.
22. — Grandes fêtes du Jubilé de la reine d'Angleterre, à l'oc-
casion du 51® anniversaire de son règne.
23. - Première exposition scientifique et industrielle à Ekate-
rinbourg (Sibérie).
24. — Désordres anti-sémitiques en Hongrie.
25. — L'Italie décline officiellement l'invitation de participation
à l'Exposition de 1889.
26. — M. Spuller, ministre de l'instruction publique, annule
une décision de son prédécesseur, interdisant aux instituteurs la
vente des fournitures scolaires.
Destruction par l'incendie du théâtre Lafayette, à Rouen
27. — Nomination du général Bréart au commandement du
ne corps d'armée.
28. — Signature des conventions de commerce et de délimita-
tions franco-chinoises, à Pékin.
30. — Nomination ilu général Boulanger au commandement
du 13® corps d'armée,
JUILLET !«»•. — Constitution d'un Comité parlementaire du
Centenaire de 1789.
Manifestation royaliste à Jersey.
2. — Prime d'exportation de 50 francs par hectolitre, votée par
le Reichstag, en faveur des alcools allemands.
3. — Le prince impérial d'Allemagne, atteint d'une tumeur
dans la gorge, est opéré avec succès par le docteur Mackenzie.
4. — Le dompteur Agop, installé a la foire de Bourges, est
tué par un de ses lions.
2U
5. — Voyage des ministres du commerce et de l'agricalture à
Rouen pour l'examen des travaux de la Basse-Seine.
6. — Dix-sept maisons de la ville de Zug s*eifondrent dans le lac.
7. — Le général Boulanger, nommé au commandement du
43® corps d'armée, quitté Paris au milieu d'une manifestation
tumultueuse qui se produit à la gare de Lyon.
9. — Procès de haute trahison à Leipzig, contre MM. Klein,
Grebert et Ehrart, de Strasbourg. Ce dernier est acquitté.
M. Klein est condamné à six ans de travaux forcés, M. Grobert à
cinq ans.
40. — La Chambre, par 382 voix contre 420, repousse un
ordre du jour de défiance de l'Extrôme-Gauche, contre le cabinet
Bouvier.
42. — M. Floquet donne sa démission de président de la
Chambre. M. Ricard fait adopter un ordre du jour refusant cette
démission.
43. — Condamnation à mort de Pranzini par la Cour d'assises
de la Seine.
45. — Le phylloxéra fait sa première apparition dans la pro-
vince de Salamanca (Espagne).
47. ~ Election législative dans la Loire-Inférieure. M. J. de
Lareinty fils, royaliste, est élu.
49. — M. Ritter, commissaire spécial à Pagny-sur-Moselle, est
victime d'une agression à coups de revolver de la part d'un voya-
geur allemand.
20. — Par décision gouvernementale, le lâcher des pigeons
voyageurs belges ou allemands est interdit sur le territoire
français.
23. — L'empereur du Brésil est reçu par le président de la
République.
27. — Inauguration du canal de Tancarville, au Havre,
t 31. — Election législative dans la Meuse. M. Raymond Poin-
caré, républicain, est élu.
Inauguration de la statue d'Henri Martin, à Saint-Quentin.
AOUT 4**'. — Mort de M. Katkof, célèbre journaliste russe,
directeur de la Gazette de Moscou,
2. — Election sénatoriale de M. Laverlujon dans la Gironde.
6. — Une quarantaine est imposée aux navires venant d*Italie.
Le choléra y fait de grands ravages.
8. — Le choléra fait son apparition en Sicile et en Calabre.
9. — M. Crispi est nommé à la présidence du conseil italien.
40. — Le ministre de la guerre décide l'admission de véloci-
pédistes comme courriers pendant les manœuvres.
44. -^ Création de dix-huit nouveaux régiments d'infanterie.
42. — Un train de plaisir est précipité dans le Niagara, par
suite de l'incendie d'un pont.
13. — La présence du phylloxéra est constatée à Biebrich, au
bord du Rhin.
14. — Election sénatoriale de M. Fezensac, conservateur, dans
le Gers.
215
Arrestation, en Angleterre, de Mlle Drouîn, institutrice fran-
çaise, comme dynamiteuse. Vérification faite, la prétendue dyna-
mite est reconnue être de la terre à modeler.
15. — Nomination, par la Sobranié, du prince Ferdinand de
Gobourg au trône de Bulgarie.
16. — Protestation de la Russie contre l'élévation du prince de
Gobourg au trône de Bulgarie.
n. — Par décret, est déclarée nulle et de nul effet, la délibé-
ration prise par le Gonseil municipal de Paris, tendant à l'orga-
nisation d'un congrès des représentants des conseils municipaux
de France,
18. — Entrevue, à Kissingen, de M. de Bismarck et de M. Kal-
nosky, chancelier d'Autriche.
Incendies considérables dans les forêts d'Algérie, depuis Sou-
karas jusqu'en Kroumirie.
Incendie en pleine mer du vapeur CUp-of- Montréal. L'équi-
page et les passagers sont sauvés, sauf sept passagers et six
marins.
Une trombe d'eau s'abat sur divers points du département de
la Dordogne. Les dégâts sont considérables.
19. — Grève aux forges de Montataire (Oise).
24. — Les forêts domaniales de Barrella, de Zambucco et la
forêt communale de Gonco-Rabella sont complètement détruites
par un incendie.
26. — Annulation des délibérations par lesquelles les conseils
municipaux de province ont nommé une délégation pour assister
au Congrès provoqué par le Conseil municipal de Paris.
27. — Manifestation anarchiste à Roubaix.
30. — Exécution de Pranzini, l'assassin de la rue Montaigne.
31. — Mobilisation du 17® corps d'armée.
SEPTEMBRE 2. — Echange, à Lisbonne, des ratifications de
la convention de délimitation de la frontière franco-portugaise
en Afrique.
3. — inauguration du monument de M. Thiers au Père-Lachaise.
4. — Congrès des instituteurs au Trocadéro pour l'examen
des programmes et des moyens de remédier au surmenage.
Le maire de Saint-Ouen est révoqué pour avoir fait distribuer
en prix des livres immoraux.
6. — Immense incendie au théâtre Exeter-Uevonshire, à
Londres. Deux centrdix spectateurs ont été asphyxiés ou étouffés.
Les artistes et le personnel du théâtre sont sauvés.
13. — Mort du général de Werder, qui, pendant la guerre
franco-allemande, dirigea le siège de Strasbourg.
14. — 194 jeunes gens de Schelestadt sont cités devant le tri-
bunal de Colmar, pour avoir refusé de répondre à l'appel de la
conscription.
15. — Manifeste du comte de Paris.
16. — Fête du Centenaire de la Constitution américaine.
l'7. — Réforme de la législation de l'alcool et du régime des
boissons.
216
18. — L'enquête ouverte au sujet d'indiscrétions commises au
sujet de la mobilisation, fait connaître le coupable, un nommé
Aubanel, en fuite.
19. — Le phylloxéra ravage tous les vignobles de Grimée. La
récolte est perdue.
21. — Arrestation de M. Schnsebelé fils, sur le territoire alle-
mand, sous l'inculpation d'affichage de placards séditieux.
22. — Arrestation à Bordeaux de Grouzet, administrateur de
l'Association des Journalistes, sous l'inculpation de soustractions
s'èlevant à plus de 200,000 francs.
23. — La production du blé s'élève à 117,732,910 hectolitres;
la moyenne de rendement est de 16 hect. 08 à l'hectare.
24. — Des soldats allemands tirent sur des chasseurs se trou-
vant en territoire français. Le piquçur Brignon est tué sur le
coup ; M. de Wangen, sous-lieutenant, est grièvement blessé.
27. — Le comte Herbert de Bismarck fait exprimer ses regrets
au gouvernement français au sujet de l'incident de Raon et pro-
met toutes réparations légales.
30. — M. Schnœbelé fils est condamné à trois semaines d'em-
prisonnement, par le tribunal correctionnel de Metz.
OCTOBRE 4. — Tremblement de terre dans l'Attique. Au
même moment la mer descend subitement d'un demi-mètre dans
le port de Barcelone.
5. — Arrestations à Magdebourg, en vertu de la loi sur le
socialisme.
La Commission des bouilleurs de cru se prononce pour l'abro-
gation de la loi du 14 décembre 1875, qui a établi le privilège des
bouilleurs de cru. /
6. — La souscription pour les victimes de l'Opéra-Comique
s'élève à 775,054 francs.
7. — Le gouvernement allemand donne satisfaction aux récla-
mations de la France relativement à l'incident de Raon. La veuve
de Brignon reçoit une indemnité de 50,000 marks.
Un journal de Paris publie un article dénonçant le général
Caffarel, chef d'état-major du ministre de la guerre, comme
auteur principal de trafics sur la décoration de la Légion d'hon-
neur.
8. — On apprend que le général Caffarel est tombé dans un
piège tendu par la police, qui lui a envoyé un prétendu amateur
payant de la décoration, qui était en réalité un agent.
Une commission composée de généraux, est chargée de faire
la lumière sur les faits imputés au général Caffarel.
Double exécution capitale d'Exporito et de Tezarni, à Aix.
Convocation d'une section technique d'ouvriers de chemins de
fer en campagne. La section des chemins de fer de l'Ouest est
désignée pour ce premier essai.
9. -^ Arrestation du général Caffarel, qui est incarcéré à la
prison militaire du Cherche-Midi.
Le général d'Andlau, sénateur, accusé par un journal d'être
complice du général Caffarel, proteste par la voie de la presse.
2i?
iO. — A la suite de la perquisition pratiquée au domicile du
général Caffarel, on procède à l'arrestation de ses complices :
Bayle» agent d'affaires, Mme Ratazzi, Mme de Gourteuil et
Mme Limouzin.
14. — Le sultan du Maroc accorde une indemnité de 400,000
francs à la famille du commandant Schmitt, chef d'une mission
française, tué près de Mequinez.
42. — Un mandat d'amener est lancé contre le général d'Andlau,
qui parvient à échapper aux agents et à s'enfuir en Amérique.
44. — Décision présidentielle rayant le général Caffarel des
cadres de l'armée.
Le ministre de la guerre inflige trente jours d'arrêts de rigueur
au général Boulanger, à la suite de critiques proférées et repro-
duites par la presse.
45. — Sous la pression de l'opinion publique, M. Wilson quitte
l'Elysée.
Retraite de M. Zevort, directeur de l'enseignement secon-
daire.
16. — Election législative de l'Orne. M. Christophe, républi-
cain, est élu.
17. — Le ministre de la guerre fait une tournée d'inspection
dans les départements de TLst.
19. — Troubles à Londres par les ouvriers sans travail.
20. — Le Comité administratif de l'Exposition de 1889 fixe au
1®' février 4888 le dernier délai pour le dépôt des demandes d'ad-
mission.
Décret organisant l'empire colonial d'Indo-Ghine, par la réu-
nion du Cambodge, de l'Annam, du Tonkin et de la Cochinchine,
en un même gouvernement général.
21. — Révélation par la presse de la pression faite par M. Wil-
son sur les administrations publiques, pour leur imposer de se
fournir dans les imprimeries lui appartenant.
Tremblements de terre dans le district de Korassiar ^Turquie).
Plusieurs villages s'écroulent. Nombreuses victimes.
Mort de l'amiral Jauréguibéry, sénateur inamovible, né en
1845.
22. — Agression à la frontière italienne. Des douaniers sont
assaillis à coups de feu par une bande d'italiens contrebandiers.
Le douanier Martini est grièvement blessé.
25. — Meeting public à Tours, provoqué par les électeurs de
M. Wilson. Réunion bruyante, confuse^ sans sanction.
27. — M. Atthalin, juge d'instrucîion, dépose son rapport ten-
dant à ce que des poursuites soient ordonnées contre toutes les
personnes inculpées. ^
La Chambre vote une proposition de loi accordant des pensions
aux blessés de 4848 et à leurs familles.
28. — Nomination d'une commission d'enquête parlementaire
chargée d'examiner les incidents relatifs aux trafics de fonctions
et de décorations.
NOVEMBRE 4*^''. — • La France et l'Angleterre signent la con-
218
vention neutralisant en temps de paix et de guerre le canal de
Suez et ses deux rives.
2. — Mort du général Filippini, gouverneur de la Gochin-
chine.
3. — Vote par la Chambre de la conversion delà rente 4 1/2 0/0
ancien en rente S 0/0.
4. — Décret présidentiel interdisant au général Caffarel le port
des insignes de la Légion d'honneur et de toute autre déco-
ration.
1, — Commencement des débats, devant le tribunal correc-
tionnel de la Seine, de l'affaire Caffarel, Limouzin et consort.
8. — Hillairand, l'auteur de l'agression contre Bazaine, à
Madrid, est condamné à huit ans de travaux forcés.
La Chambre adopte la proposition sur les incompatibilités par-
lementaires.
Manifestation communarde à Paris, à l'occasion des obsèques
de Pottier, ancien membre de la Commune.
9. — Un grave incident se produit au cours des débats de
l'affaire Limouzin-Caffarel. Le fabricant de papiers, fournisseur
de la Chambre, déclare que des lettres signées Wilson, adres-
sées à la femme Limouzin et portant la date de 1884, n'ont pu
être écrites qu'après octobre 1885.
En 1884, le papier ne portait pas une marque de fabrique qui
est sur les prétendues lettres de cette époque. Les lettres origi-
nales, saisies chez la femme Limouzin, avaient été remplacées au
cours de l'enquête par d'autres lettres de M. Wilson. A la suite
de cet incident, une instruction est ouverte concernant cette
substitution de lettres, et il est sursis aux débats correctionnels
en ce qui concerne le général Caffarel, la femme Limouzin, qui
sont remis en liberté provisoire.
10. — Le président de la République annonce qu'il donnera
sa démission dans le cas où l'enquête ouverte contre M. Wilson
aboutirait à une demande en autorisation de poursuites.
14. — Le tribunal correctionnel condamne par défaut : le géné-
ral d'Andlau, à cinq ans de prison ; la femme Ratazzi, à treize
mois ; Bayle, à quatre mois. Mme de Saint-Sauveur est acquittée.
15. — Le parquet ouvre une instruction relativement aux faits
de soustraction des lettres de M. Wilson. Mise en disponibilité
de M. Gragnon, préfet de police.
La Commission parlementaire continue son enquête sur les
faits reprochés à M. Wilson.
16. — Le ministre de la justice est entendu par la Commission
d'enquête.
n. — Entrevue du tzar et de l'empereur Guillaume à Berlin.
18. — Exécution capitale de Paviat, à Châteauroux.
M. Bourgeois Léon est nommé préfet de police.
19. — M. Clemenceau dépose une interpellation sur la situa-
tion politique ; l'ajournement, demandé par le ministère, est
repoussé par 328 voix contre 242. A la suite de ce vote, le cabi-
net Bouvier donne sa démission.
21. — M. Grévy charge M. Clemenceau de former un cabinet.
219
M. Clemenceau refuse, estimant qu'il s'agit plus d'une crise pré-
sidentielle que d'une crise ministérielle.
22. — MM. Le Royer, Henri Brisson, Ribot, refusent de for-
mer un ministère.
23. — Mort, à Brighton, de Jean de Bourbon, candidat des légi-
timistes purs.
25. — Le cabinet démissionnaire reste aux affaires.
M. Grévy décide d'envoyer aux Chambres un Message de
démission.
DÉCEMBRE 4er. _ Troubles à Paris à la nouvelle que
M. Grévy a changé d'avis et ne donne pas sa démission.
M. Rouvier déclare que le cabinet est définitivement démis-
sionnaire.
2. — Par un message adressé aux Chambres, M. Grévy donne
sa démission.
3. — Réunion de l'Assemblée nationale à Versailles pour la
nomination du président de la République.
Le premier tour de scrutin donne les résultats suivants :
MM. Sadi-Carnot, 303. — Jules Ferry, 212. ~ Saussier, 448. —
De Freycinet, '76. — Appert^ 72. — Brisson, 26.
La majorité nécessaire n'étant pas atteinte, il est procédé à un
second tour de scrutin. M. Jules Ferry se désiste en faveur de
M. Sadi-Carnot, qui est élu par 616 voix.
6. — De grands mouvements de troupes russes, en Pologne,
inspirent des craintes pour la paix européenne. En Autriche, en
Allemagne, les milices sont augmentées.
7. — Mort de lord Lyons, ancien ambassadeur d'Angleterre.
8. — Mort de Mme Aristide Boucicaut, propriétaire des maga-
sins du Bon Marché. Par testament, cette femme de bien laisse
des sommes considérables à toutes les œuvres de bienfaisance et
à ses employés.
10. — Un exalté nommé Aubertin tire, dans les couloirs de la
Chambre, trois coups de revolver sur M. Ferry, qui, quoiqu'at-
teint par deux projectiles, n'a que des blessures légères.
Cette odieuse tentative provoque dans toute la France et à l'E-
tranger un immense mouvement de sympathie en faveur de
réminent homme d'Etat.
12. — Le cabinet est ainsi constitué : Présidence et finances,
M. Tirard ; intérieur, M. Sarrien ; justice, M. Fallières ; affaires
étrangères, M. Flourens ; guerre, M. le général Logerot ; marine
et colonies, M. de Mahy ; travaux publics, M. Loubet; agricul-
ture, M. Viette ; commerce, M. Dautresme ; instruction publique,
M. Faye.
13. — La Chambre «des mises en accusations prononce une
ordonnance de non-lieu contre MM. Wilson et Gragnon.
Lecture aux Chambres du message de M. le président Carnot.
15. — Arrestation, à Nice, du sous-officier d'infanterie Châte-
lain, accusé de haute trahison.
Est prorogé pour six mois le traité de commerce franco-
italien.
220
Jugement en première instance de l^affaire de l'incendie de
rOpéraComiqjue. M. Carvalho est condamné à trois mois de pri-
son ; le pompier André à un mois.
n. — Séparation des Chambres après le vote des trois dou-
zièmes provisoires.
23. — Exécution capitale de Pollet, assassin de sa grand'mère,
à Laon.
24. — De nouvelles arrestations ont lieu au sujet du trafic de
décorations. M. Wilson semble gravement compromis dans ces
nouvelles poursuites.
EVENEMENTS LOCAUX,
1886. — DECEMBRE 22. — La circulation des trains est
interrompue par la neige entre Saint-Florentin et Flogny. Un
pilotage est établi entre ces deux localités et entre Flogny et
Tonnerre.
23. — M. Oudaille Victor, ancien secrétaire de la gendarmerie
d*Àuxerre, est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
28. — Décret présidentiel nommant M. Louis Pignon, conseiller
fénéral du canton de Charny, membre du conseil de surveillance
e Tassistance publique à Paris.
29. — M. Ficatier Virgile-Etienne, conducteur principal des
ponts et chaussées, est nommé chevalier de la Légion d*honneur.
1887. — JANVIER 5. — De toutes parts, les conseils munici-
paux, les sociétés scientifiques, les associations, les chambres
de commerce font parvenir à Mme Paul Bert leurs sentin^ents de
condoléances, à Toccasion de la perte de l'illustre député de
TYonne.
7. — Sur la proposition de MM. Ythier et Sa vatier- Laroche, le
conseil municipal d'Auxerre vote un crédit de 300 fr. pour Tachât
d'une couronne que la ville fera déposer sur le cercueil de Paul
Bert.
9. — Réunion des actionnaires de la boulangerie coopérative
de Brienon-sur-Armançon. Renouvellement du bureau et des
commissions. Le compte-rendu de Texercice fait connaître qu'il
a été fabriqué, pendant Tannée 1886, 97,705 kilos de pain vendu
fr. 26 le kilo.
iO. — Résumé des opérations de la caisse nationale d'épargne
pendant Tannée 1886 : Versements reçus de 7,942 déposants, dont
1,517 nouveaux, 811,720 fr. 84; remboursements à 2,039 dépo-
sants, dont 516 pour solde, 624,165 fr. 80. Excédant des verse-
ments, 187,555 fr. 04.
14. — Réélection de M. J. Massot, ancien maire d'Auxerre,
comme président de la Société de secours mutuels d'Auxerre.
1888 5
222
45. — Obsèques solennelles de Paul Bert, Les funérailles
donnent lieu à une imposante manifestation à laquelle prennent
part des délégations de toute la France.
Le matin, à huit heures, Ist famille de M. Paul Bert et M. le
secrétaire général de la préfecture se sont rendus à la gare pour
opéver la translation du cercueil du wagon-fourgon -dans le
monument élevé à la porte de Paris. Ce catafalque, construit par
les pompes funèbres de Paris à l'intersection des boulevards et
de la route de Paris, est un édifice de dix mètres de hauteur,
surmonté par un cercueil sur lequel courent des draperies lamées
d'argent. Le corps du catafalque est orné de faisceaux de dra-
peaux et d'écussons. A chaque extrémité sont écrits en lettres
d'or le mot « Patrie », sur un des côtés le mot « Annam », sur
Tautre « Tonkin ».
Sur tout le parcours de Timmense convoi, les habitants ont
disposé des drapeaux voilés de crêpes ; la ville a fait également
voiler les candélabres de gaz. La musique du 4© de ligne et plu-
sieurs fanfares iouent des marches funèbres. C'ept un spectacle
grandiose, touchant.
Le jgouvernement est représenté par MM. Flourens^ ministre
des affaires étrangères, et Berthelot, ministre de l'instruction
publique ; le Parlement par MM. Steeg, Ricard, Deluns-Montaut,
TuiTel, Pernollet, Liouville, Spuller, Jules Ferry, Raynal,
Etienne, Arône, Thomson, Dionis-Ordinaire, Compayré, Ghavoix,
Ho vins, Michon, Parmi les représentants de l'Yonne se trouvent
MM. Guichard, sénateur, Dethou, Javal, Houdaille, Rathier,
Duguyot, députés ; le Conseil général presque au grand complet,
la très grande majorité des membres des conseils d'arrondisse-
ments assistent a la cérémonie, ainsi que les membres de la
plupart des conseils municipaux du département, de nombreuses
délégations municipales et scientifiques de tous les points de la
France.
17. — La suppression de la sous-préfecture de Joigny est
demandée par le ministre de l'intérieur, M. Goblet, en même
temps que soixante-cinq autres sous-préfectures.
10. — Création, dans le département, d'une ligue des débitants
de boissons ayant pour but la suppression de l'exercice par tous
les moyens légaux, sous les auspices de la chambre syndicale
du commerce de vins en gros.
23. — Election législative en remplacement de M. Paul Bert.
M. René Laffon est élu par 34,142 voix contre 29,012 voix données
à son concurrent, M. Richard.
30. — Election de M. Marcel Ribière comme conseiller général
du canton de Toucy, par 1,065 voix contre 812 à M. Roche et 604
à M. Simonneau.
FÉVRIER 1". — D'après la statistique dressée au ministère
de l'agriculture, l'Yonne fait partie des dix-huit départements où
les semailles se sont faites dans de bonnes conditions ; l'état de
la végétation est des plus satisfaisants et l'étendue ensemencée
est égale à une année moyenne.
223
3. -^ Mort de M. Lechiche père, membre du conseil d'arron-
dissement de Toucy.
6. — M. Vessiot, inspecteur général de l'académie de Paris,
est chargé de l'inspection de l'Yonne.
43. — Epidémie de petite vérole dans le canton de Joigny.
49. — M. Léon Moreaux, d'Auxerre, verse une somme de
4,000 fr. dont la rente est destinée à récompenser chaque année
un sous-officier ou un soldat du 12® régiment d'infanterie.
23. — M. Belval» inspecteur primaire à Lézanne, est nommé
en la môme qualité à Avallon, en remplacement de M. Séguin,
appelé à Lézanne.
24. — Décès de M. Péan Lacroix, directeur de l'enregistre-
ment à Auxerre.
MARS 2. — Le conseil municipal d'Avallon décide l'exécution
du projet de M. Labalte, ingénieur des ponts et chaussées, pour
la réfection des conduites d'eau de la ville.
6. — Séance annuelle de la Société des sciences historiques et
naturelles de l'Yonne. Election du bureau : M. Gotteau est élu
président.
10. — Création, sons la présidence de M. Trutey, président du
syndicat en gros de l'Yonne, de la Ligue des Assujettis^ ayant
pour but d'obtenir, par tous les moyens légaux, la suppression de
l'exercice.
H. — M. de la Brosse, inspecteur-adjoint des forêts à Tonnerre,
est nommé en la même qualité à Auxerre.
12. — M. Descourtis est nommé notaire à Theil, en remplace-
ment de M. Sépot.
18, — Le conseil municipal d'Auxerre décide la création d'un
lycée régional de filles sur l'emplacement de l'ancien petit
séminaire.
19. — Les territoriaux des classes 1874 et 1875, les ajournés
des classes précédentes sont convoqués jusqu'au 3 avril.
21. — Ouverture de la session des assises de l'Yonne, sous la
présidence de M. Horteloup.
26. — Commencement des opérations du conseil de révision.
AVRIL !•»•. — Le péage est supprimé sur le pont de Bassou.
2. — La neige tombe abondamment. Rarement l'hiver s'est
prolongé si longtemps.
13. — Obsèques de M. Berault, ancien directeur des postes
de l'Yonne.
44. — Constitution de la société d'apiculture de la Bourgogne
à Auxerre.
18. — Ouverture de la session du Conseil général de l'Yonne,
sous la présidence de M. Guichard. Le conseil vote une somme
de 1,000 fr. pour la souscription du monument Paul Bert.
Lecture, au Conseil général, du décret annulant la délibération
du Conseil terminée par le vœu de la séparation immédiate de
l'Eglise et de l'Etat.
21. — Les conseils généraux de Meurthe-et-Moselle, de l'Isère
224
et de l*Ardèche votent des subventions pour le monument Paul
Bert.
23. — Concours international de vulgarisation de traitement du
mildiou à Beaune.
24. — Assemblée générale de la bibliothèque populaire de
Sens, sous la présidence de M. Landry, maire de la ville. Du
4®' avril 4877 au !««• avril 4878, il a été lu 4,026 volumes ; en 4879,
près de 4,000; en 1880, 3,780; en 4882, 5,412; en 4883, 6,709;
en 4885, 9,500 ; en 4886, 44,377 ; en 4887, 44,435.
25- — Le président de la République décerne des récompenses
à ceux de nos compatriotes dont les noms suivent :
Médaille d'argent 2* classe. — Dorléans Victor, ouvrier plâtrier
à Vermenton ; 43 février 1887, a opéré, au prix des plus coura-
feux efforts, le sauvetage d'un homme tombé dans un puits
'une profondeur de 44 mètres.
Médaille d'argent 2® classe. — Thomé Pierre, huissier à la pré-
fecture de l'Yonne ; Auxerre, 4843-1863 : s'est signalé en portant
secours à une femme tombée dans un canal et en combattant un
incendie. Belle conduite, 4870-1871, pendant l'occupation alle-
mande.
Médaille d'argent 4" classe. — Klobukowski, directeur du
cabinet de la résidence générale en Annam et au Tonkin ;
Haïphong, 24 décembre 4886: a sauvé, dans des conditions très
périlleuses, une religieuse sur le point de se noyer dans le Song-
Tam-Bac.
29. — Revue du 37® régiment territorial par le général Moulins,
à Auxerre. Le général félicite les officiers et les hommes.
30. — Renvoi des territoriaux.
Violent orage dans les environs de Joigny. La grêle fait de
nombreux dégâts, notamment à Champvallon, Chamvres, Paroy
et Ghamplay. Les seigles sont en majeure partie perdus.
MAI 4®''. — Concours d'instruments destinés aux traitements
des maladies de la vigne, sous les auspices du Comice agricole
d'Auxerre.
Réunion générale des membres du Syndicat commercial
de l'Yonne.
2. — Godin, l'assassin et l'incendiaire de Perrigny, contre
lequel des battues sont organisées dans les bois depuis douze
jours, est arrêté dans la commune de Volgré.
3. — Formation d'une chambre syndicale professionnelle des
entrepreneurs de bâtiments à Auxerre.
4. — Un orage accompagné de grêle et de trombes d'eau s'abat
sur la région d'Auxerre. Dégâts considérables. La commune de
Gurgy est très éprouvée par une crue subite du rû de Sinotte.
Mort du docteur Achille Rétif, à Joux-la-Ville, ancien conseiller
général du canton de l'Isle, ancien maire de Joux.
5. — En présence de nombreux cas de rage qui se sont mani-
festés dans le département, le préfet de l'Yonne rappelle à l'atten-
tion publique les dispositions de la loi du 24 juillet 4884 et du
décret réglementaire du 22 juin 4882, concernant les cas de
maladies contagieuses.
225
7. — M. Louis Therriat, de Chablis, frère de Fenlrepreneur de
sciage d'Auxerre, propriétaire du café de la Terrasse, boulevard
Bonne-Nouvelle, à Paris, est assassiné par le nommé Weissmann,
voyageur de commerce.
8. — Liste des peintres originaires de l'Yonne qui ont exposé
au Salon : M. F.-S. Brissot de Warville, originaire de Sens ;
M. Camille Delpy, de Joiçny ; M. F.-X. Devinât, de Chaumont-
sur- Yonne ; M. Paul Grolleron, de Seignelay ; M. Amédée Gué-
rard, de Sens ; M. G.-"!. Guorin, de Sens ; M. i.aurent Leclaire,
de Vermenton ; M. Emile Nickels, d'Ancy-le-Franc ; M.Paul
Pompon, de Sens ; Mlle Maria Prévost, de Villeneuve-sur-Yonne ;
M. Ernest Quost, d'Avallon ; M. Marie-Léonce Vaysse de Maligny ;
M. A. Prévôt-Valerin, de Villeneuve-sur-Yonne, et Mlle Rignot,
d'Auxerre.
8. — Ouverture du sixième grand concours de tir de Ville-
neuve-rArchevêque.
M. Darlot, conseiller municipal parisien, est réélu. M. Darlot
est originaire de Seignelay.
9. — Epidémie de petite rougeole à Saint-Léger.
10. — Par décret du président de la République, M. Victor
Dalbanne est nommé huissier près le tribunal civil d'Auxerre, en
remplacement de M. Boileau, démissionnaire en sa faveur.
14. — La chambre des notaires de Tarrondissement de Sens
pour Tannée 1887-1888 est ainsi composée : MM. Rayer, président.
Recordon, syndic, Navault, rapporteur, Charpentier, trésorier,
Michel, secrétaire, Febvre et Henri, membres.
12. — Première réunion à Auxerre des adhérents à une section
départementale de la société d'épargne les Prévoyants de l'avenir.
15. — Cinquième grand concours de tir offert par la Société
auxerroise d'instruction militaire et de tir.
16. — Inspection et classement des chevaux, juments, mulets
et mules et des voitures attelées appartenant aux particuliers.
20. — Adjudication des travaux de parachèvement, de pose et
de ballastage de la voie de la ligne d'Avallon à Nuits-sous-
Ravières. M. Legrand, de Besançon, est adjudicataire.
24. — M. l'abbé Rémond, curé de la paroisse Saint-Martin, à
Avallon, est nommé archiprètre de la cathédrale d'Auxerre, en
remplacement de M. l'abbé Méaume, décédé.
27. — Le ministre de la guerre décide que chaque caserne
portera dorénavant le nom d'un militaire ayant illustré l'armée.
Par application de cette mesure, les casernes d'Auxerre s'appelle-
ront désormais :
1<» La caserne des Ursulines, caserne Gouré, du nom du
général Gouré Louis-Anne, né à Tonnerre, le 4 décembre 1768,
volontaire au 3^ bataillon de l'Yonne, colonel aide-de-camp du
maréchal Mortier, général de brigade, tué à la bataille de Lutzen,
le 2 mai 1818.
2o La caserne Saint- Vigile, caserne Vauban, du nom du maré-
chal Vauban Sébastien Leprestre, né le 1" mai 1633, lieutenant
au régiment de Bourgogne, commissaire général des fortifications
de France, maréchal de France, décédé le 30 mars 1707.
226
29. — Grande fête de gymnastique â Lormes donnée par
V Union avallonnaise,
JUIN 1er. — L'abbé Jussot, après s'être plaint vainement au
ministre d'une retenue opérée sur son traitement par l'évêque,
donne sa démission de curé de Viilevailier.
3. — Les exposants de l'Yonne remportent de brillants succès
au concours régional do Nevers. M. Geste obtient quatre pre-
miers prix, six seconds et une mention honorable ; MM. Minan-
goin et Brunot chacun trois prix.
4. — Dépôt d'un projet tendant à autoriser le département de
l'Yonne à contracter un emprunt de 20,000 fr. applicable aux
frais d'acquisition du mobilier de l'école normale d'institutrices
d'Auxerre.
5. — Concours agricole à Ancy-le-Franc.
6. — Arrestation, à la Mothe-aux-Aulnaies, de la veuve Plaçon,
âgée de 40 ans, (jui s'est rendue coupable d'un infanticide.
7. — Le 4® régiment de ligne reçoit un certain nombre de fusils
de petit calibre à répétition nouveau modèle.
8. — Un enfant de douze ans, Greveau Eugène, est enseveli
par un éboulement dans une carrière de sable à Butteaux. Dans
la chute, il tombe sur sa pioche qui lui perfore les intestins. Il
meurt quelques heures après.
9. — Déraillement partiel d'un train de la ligne des Laumes,
près la gare d'Epoisses, causé par une vache qui vaguait sur la
voie. Il n'y a pas d'accident de personnes à déplorer.
10. — Assassinat à Fleury d'un vieillard, François Pautard.
Une somme de 600 fr. est prise par l'assassin inconnu.
il. — Décès de M. Achille Bazot, professeur au collège
d'Auxerre.
12. — Hausse do deux centimes par livre de pain, résultant de
la hausse du blé.
14. — Deux nouvelles taches phylloxériques viennent d'être
découvertes sur la limite des territoires de Chablis et de Fontenay.
18. — Un bolide est observé à Sens et sur différents points du
département.
19. — Concours agricole à Sergines.
Distribution des prix du concours de tir, à Auxerre, sous la
présidence du général Moulins.
20. — Seconde session des assises de l'Yonne, sous la prési-
dence de M, le conseiller Morand. ^-^.^
21. — Arrestation, à New- York, à l'arrivée du paquebot La
Bourgogne^ de l'assassin de Fleury, Lucien Mary.
25. — Apparition du mildiou à Gurgy.
JUILLET 2. — Constitution d'une société de tir à Villeneuve-
sur-Yonne.
6. — Dans les examens pour le brevet élémentaire, dix-sept
candidats sont admises.
9. — Passage à Laroche du convoi maritime sanitaire.
Les bâtiments de l'ancien séminaire d'Auxerre sont mis à la
227
disposition de la gendarmerie pendant les travaux de réparations
de la caserne.
40. — M. Gâteau, principal du collège de Joigny, est nommé
officier d'académie.
Election de la chambre de commerce d'Auxerre.
12. — M. Clément- Arsène Tissier, de Ghâtel-Gensoir, est
nommé greffier du tribunal de commerce d'Auxerre.
44. — Nominations dans l'ordre du Mérite agricole de MM. La-
cour Alexandre, de Saint-Fargeau, Bérillon Louis, de Joigny, et
Baillet, de Joigny.
M. Camus, ancien instituteur public à Auxerre, est nommé
chevalier de la Légion d'honneur.
15. — Les blés sont d'une hauteur, d'une vigueur exception-
nelles, notamment à Gharny et dans la Puisaye.
21. — De violents orages accompagnés de grêle éclatent à
Augy, à Saint-Bris, à Quennes, causant de grands dommages aux
récoltes.
22. — Le ministre de l'instruction publique décerne une
médaille de bronze à M. Largeat, instituteur à Saint- Aubin-
Château-Neuf. 1
24. — Grêle violente dans les environs de Chablis; les mois-
sons, les vignes sont saccagées.
Assassinat à Courgenay, causé par la jalousie, commis par le
nommé Colson sur le sieur Boudier.
25. — Réunion des conseils d'arrondissement pour une session
de cinq jours.
26. — Seconde réunion des conseils d'arrondissement.
La Société d'instruction mihtaire d'Appoigny obtient le premier
prix au concours de Montereau.
27. — Le relevé du service phylloxérique constate que deux
communes de l'arrondissement d'Auxerre, Fontenay et Diges,
sont nouvellement atteintes. Les surfaces contaminées du dépar-
tement sont le double de celles de l'année précédente.
30. — Violent orage à Joigny et aux environs. A Cézy, les
récoltes sont très endommagées.
31, — Concours agricole a Bléneau.
AOUT !•'. — Troisième session des assises de l'Yonne, sous
la présidence de M. le conseiller de la Rochette.
2. — Accident de chemin de fer à Coulanges-sur-Yonne ; la
veuve Relut est atteinte par une locomotive en manœuvre et tuée
sur le coup.
7. — Concours départemental à Auxerre.
14. — Manœuvres du 4® régiment de ligne contre le 13o dra-
gons entre Appoigny et Chemilly.
Concours musical d'exécution, de lecture à vue, de soli, et
concours d'honneur à Toucy.
15. — Mort de M. Flandin, vice-président du Conseil général
de l'Yonne.
Inauguration, à Villeneuve-sur-Yonne, du monument comme
moratif de la ville, dû aux libéralités de la famille Briard.
228
16. — Par suite de la persistance de la sécheresse, le pacase
des bestiaux est autorisé dans les forêts des communes et de
l'Etat.
18. — Installation, par le préfet de l'Yonne, de la Chambre de
commerce.
19. — Les deux casernes de Joigny reçoivent les noms de
Dubois-Thainville et Davoust.
20. — M. Quelin, juge de paix à Anneau, est nommé à
Tonnerre.
21. — Festival-Concours de musiques d'harmonie et de fanfares
à Avallen.
22. — Ouverture de la session du Conseil général de l'Yonne.
M. Guichard est élu président; MM. Régnier et Coste, vice-
présidents; MM. Arnaud) Saulnier, Loup et Marcel Ribière,
secrétaires.
24. — Décret constituant le comité départemental de TYonne
pour l'Exposition de 1889.
28. — Vote, par le Conseil général, d'une subvention de 10,000
francs pour le lycée de jeunes filles d'Auxerre.
Concours du comice agricole à Avallon.
Ouverture de la chasse.
Concours agricole et exposition à Cruzy-le-Chfttel, organisés
par la Société d'agriculture de Tonnerre.
SEPTEMBRE !«'. — Parcours du premier train de Laroche à
Noyers.
Appel, pour une période de dix jours, des réservistes de la
gendarmerie.
10. — M. Girardot est nommé agent- voyer à Auxerre.
11. — Circulaire du préfet aux agenls-voyers pour la recherche
des taches phylloxériques et l'application des moyens de dé-
fense.
12. — Commencement des manœuvres d'automne de la 17" bri-
gade.
là. — M. Gibez, maire de Voisines, est suspendu de ses fonc-
tions pour excès de pouvoir.
14. — M. de Hérédia, ministre des travaux publics, se rend au
château d'Archambault, près Noyers. La fanfare et la population
de cette ville lui font un chaleureux accueil.
16. — M. Paulin Bertrand, agent-voyer central à Auxerre, est
nommé agent-voyer d'arrondissement à Sens.
18. — Manœuvre de brigade par la 17* brigade et revue près
de Fontenouilles.
Inauguration du groupe scolaire à Perrigny.
Renvoi des réservistes d^infanterie des classes 1878 et 1880.
19. — Viol, à Saint-Florentin, de là veuve M..., âgée de 68 ans,
dans des conditions atroces de brutalité, par le nommé Dahniez,
âgé de 30 ans.
20. — Renvoi des hommes de la classe 1882.
23. — Révocation de M. Gibez, maire de Voisines.
24. — Les trois instituteurs de Toucy comparaissent en police
229
coirectionnolle sous Tinculpation de mauvais traitements sur
leurs élèves. lis sont acquittés.
25. — Célébration du centenaire de Mme Blaiseau, à Auxerre.
Election de M. Etienne Flandin comme conseiller général du
canton de Vézelay.
26. — Appel des réservistes de Fartillerie et des compagnies
de sapeurs-conducteurs de la classe 1878.
Ouverture des vendanges à Joigny.
27. — Constatation d'une nouvelle tache phylloxérique à Gron.
M. Noguès est nommé maître-surveillant à Técole pratique
d'agriculture de La Brosse.
28. — M. Rathier, député de TYonne, est frappé d'une con-
gestion cérébrale avec paralysie de tout le côté gauche.
29. — Ouvei*ture des vendanges à Auxerre.
80. — Renvoi des réservistes de la cavalerie des classes 1878
et 1880.
OCTOBRE Jw. — Mort de M. Rathier, député de l'Yonne, né à
Chablis, le 7 septembre 1828, docteur en médecine, entré dans la
vie politique en 1867.
Six jeunes gens de l'Yonne sont admis à l'école des arts et
métiers de Châlons : MM. Louis Vincent, Léon Mouy, Lucien
Raby, Léon Graillot, Paul Maréchaux et Georges Ballais.
2. — Les nouvelles des vignobles font prévoir une demi récolte
eomme quantité et une qualité sinon exceptionnelle, du moins
supérieure à la moyenne.
A Saint-Bris, les cuvées de vin à faire sont vendues au prix
de 100 fr. le muid nu à la cuve.
Concours agricole à Noyers.
3. *- Obsèques de M. Rathier, à Chablis.
Appel des réservistes de la cavalerie des classes 1878 et 1880.
Appel des hommes de la classe 1886.
Réunion du comité départemental de l'Exposition pour la cons-
titution des bureaux du comité central et des comités d'arron-
dissement. Sont nommés : président du comité central, M. Jules
Guichard ; du sous-comité de l'arrondissement d' Auxerre, M. G.
Perriquet ; d'A vallon, M. Houdaille ; de Joigny, M. Dethou. La
nomination du bureau du sous-comité de l'arrondissement de
Tonnerre est remise à une date ultérieure.
Appel des hommes du contingent affectés à la cavalerie.
4. — Dans l'Avallonnais, les vendanges joignent la qualité à la
quantité, sauf pour les vignes plantées en ^ros plants.
12. — Découvertes de nouvelles taches pnylloxériques dans le
Sénonais, à Naill'y.
13. — Prestation du serment de M. Quetin, juge de paix du
canton de Tonnerre.
15. — Le rendeiAent des vendantes est en moyenne de cinq
feuillettes l'arpent à Auxerre, une à Joigny, quinze à vingt dans
certains vignobles comme Orgy, Saint-Bris, Gy-l'Evèque, vallan,
Courgis.
16. — L'administration des contributions indirectes décide
t._.
230
rapplication du droit sur les vins de seconde cuvée obtenus avec
addition de sucre.
Inauguration de l'école des filles à Laroche.
19. — M. Eugène Laurent est nommé huissier près le tribunal
civil d'Auxerre» en remplacement de M. Durand, démissionnaire
en sa faveur.
20. — Ouverture du congrès viticole de Mâcon, auquel
prennent part les sommités viticoles du département de FYonne.
23. — Fête admirable donnée par les habitants de Noyers, à
Foccasion de l'inauguration officielle de la ligne de Laroche à
risle-sur-Serein .
Renvoi des réservistes de Tartillerie et des compagnies de
sapeurs-conducteurs du génie de la classe 1878.
24. — Devant les réclamations que soulève la circulaire du 16
octobre, relative à l'apphcation des droits de régie sur les vins
de seconde cuvée, l'administration limite, pour le département,
l'application de ce droit aux vins fabriqués après le 16 octobre.
26. — Sur la proposition du ministre de l'intérieur, une médaille
d'argent de 2® classe est décernée au brigadier de gendarmerie
d'Aillant-sur-Tholon, M. Bretonneau Louis- Alfred, pour actes de
courage.
27. — Appel des réservistes de l'artillerie et des sapeurs -con •
ducteurs du génie de la classe 1880.
NOVEMBRE 3. — Convocation des électeurs pour le 27 no-
vembre.
6. — Inauguration officielle, à Chablis, de la voie ferrée de
Laroche à l'IsIe-sur-Serein. Grande fête donnée par la munici-
palité et la population tout entière.
7. — Congrès des délégués intransigeants à Aux erre pour le
choix d'un candidat. M. Hervieu est désigné, malgré les protes-
tations officielles du plus grand nombre des délégués.
8. — Appel de l'in^'anterie de la classe 1886.
13. — Réunion plénière des délégués du parti républicain pro-
gressiste à Auxerre. M. Régnier, conseiller général, maire de
Tonnerre, est choisi comme candidat.
20» — Troisième session des assises de l'Yonne, sous la pré-
sidence de M. Mersier.
23. — Renvoi des réservistes de l'artillerie et des sapeurs-
conducteurs du génie de la classe 1880.
27. — M. Hervieu, candidat intransigeant, est élu par 35,604
voix contre 22,541 données à M. Régnier, républicain.
29. — Dahniez, l'auteur du viol de Saint-Florentin, est conda,mné
aux travaux forcés à perpétuité.
DÉCEMBRE 2. — La Commission départementale décide la
création de la halte d'Archambault, sur la ligne de la vallée du
Serein.
4. — Les élections au tribunal de commerce ne donnent aucun
résultat, par suite de l'insuffisance numérique des votants.
231
10. — Subventions accordées aux sociétés de secours mutuels
qui ont effectué des versements à la Caisse des retraites en 1886 :
Accolay, 154 fr. — Armeau,556 fr. — Société des instituteurs
et institutrices, 1,767 fr. — Auxerre (société de prévoyance),
506 fr. — Avallon, 189 fr. — Bassou et Bonnard, 204 fr. — Brie-
non, 573 fr. — Gézy (Amis de Tordre), 1,557 fr. — Joigny, 704 fr.
— Ligny, 232 fr. — Mailly-le-Ghâteau, 173 fr. — Montigny, 102
francs. — Laroche-Saint-Cydroine, 574 fr.— Saint-Clément (Union
fraternelle), 69 fr. — Saint-Florentin, 299 fr. — Saint-Julien-du~
Sault, 461 fr. — Sens (Union), 2,620 fr. — Serrigny, 50 fr. —
Tonnerre (Ouvriers réunis), 255 fr. — Toucy (la Fraternelle',
290 fr. — Vermenton, 703 fr. — Villeneuve-sur-Yonne, 500 fr.
16. — Le conseil municipal d'Auxerre adopte les plans et devis
du lycée projeté de jeunes filles. Les dépenses s'élèveront à
745,000 fi*., dont la moitié est imputable à la ville.
17. — Loi autorisant le département à contracter un emprunt
de 20,000 fr. pour acquisition de mobilier scolaire à l'école nor-
male de filles.
18. — Réunion annuelle des membres du Sport auxerrois, sous
la présidence de M. le général Moulins.
Distribution, à Brienon, des prix institués par le comice agri-
cole en faveur des bons ouvriers et serviteurs de l'agriculture.
Second tour de scrutin pour les élections au tribunal de com-
merce. Sont élus pour l'arrondissement d'Auxerre : juges,
MM. Piat et Dupré ; juges-suppléants, MM. Leclair et Sappin.
20. — Publication de la loi exonérant de l'impôt foncier les
terrains nouvellement plantés en vignes dans les départements
ravagés par le phylloxéra.
La Société auxerroise d'instruction militaire et de tir décide la
réorganisation du bataillon d'instruction militaire.
333
TABLE ALPHABÉTIQUE DES DEUX PREMIÈRES PARTIES DE L* ANNUAIRE.
liages
38
74
129
49
81
88
99
61
17
62
26
Académies
Académie de Dijon
Adjoints aux maires
Adiminist. d'AgricuH.,
Administration civile
Administration ecclé- ^
siastique
Administ. financière
Administ. de la justice
Administ. militaire
Administ. municipales
des chefs-lieux d'ar-
rondissements
Agenda municipal
Aliénés (asile dépaite-
mental des)
Ambassadeurs
Archevêques et évèques 33
Architectes des monu-
ments hist. 132
Archives de TYonne 53
Armée de terre 39
Arrondissements mari-
times 40
Assistance judiciaire (bu-
reaux d*) 94
Association des demoisel
les économes, à Sens 135
Association des anciens
élèves du collège
d*Auxerre 137
-* du collège de Seos. 137
Avocats I V. Tribunaux.
Avoués )
pages
Chapitre métropolitain 87
Chefs-lieux de préfec-
tures. 34
Chemins de fer 1|8
Chemins vicin. (serv.des) 122
— (nomenclature et
itinéraire des)
Comices agricoles
Comité departem. des
123
130
404 enfants assistés
59
133
93
56
95
95
64
-des travaux hist. et
soc. savantes
Commissaires nriseurs
Commission aèparle-
mentale.
^d*examen pour 1 ins-
truction primaire
— salles d'asiles
— de surveillance des
prisons departem.
Commissions de statist. 130
Commission d*inspect.
des pharmacies 58
Communes du départ,
comp. chaque canton 53
Communes du départe-
ment ( superficie, re-
venu, distances judi •
claires, noms des can-
tons et bureaux de
poste)
— (population, maires,
adjoints, curés el ins-
tituteurspar arrond). 74
Comput ecclésiastique 3
Conseil départemental
dHnstruction publique 95
— d*Etat '''"
pages
Cour des comptes 31
— d'appel de Paris —
Cours d'appel de France 32
Courd'asissesdeVYdnne 88
Cours de la lune »
Cours de dessin indus-
triel à Auxerre
Cours gratuit de dessin
d'Auxerre
Cours normal d'insutu*
trices
Culte évangélique
Curés
134
13i
97
87
74
D
Délégués cantonaux
Départements de la
France
Dépôt de mendicité
Députés de TYonne
Desservants
Diocèse deSens
Directrices des salles
d'asile.
E
95
34
134
49
74
87
86
65
37
3
97
r ^.MM Conseil de préfecture
BanquedeFrancc(succ.) 102 «.g^néial de l'Yonne
Bibliothèquesptibliques 131 p.®^.,» a'arrond
Bureaux de la préfecture 49 Conseils d arrona.
de postes 116
-!- de nienfaisance 134
Cadastre
Caisses d'épargnes
Calendrier
Canal du Nivernais
Chambres consultatives
des arts et manufac-
tures à Sens
Chambre des députés
102
135
3
120
133
.^municipaux des chefs-
lieux d'arrond.
Conseils d'hygiène
Conservateurs des hy-
pothèques
Conservations fores-
tières
Contributions directes
(personnel)
— indir. (person.
Correspondants de
l'Annuaire
28tcoar de cassation .
30
49
56
57
61
58
115
37
102
114
1
31
Eaux et forêts
Eclipses.y. Phénomènes
météorologiques
Ecoles norm. primaires
École prat. d'agriculture, 129
Ecoles spéciales 41
Enfants assistés 63
Enregistrement et do-
maines (personnel)
Ères et supputations
chronologiques
Etablissements divers
d'utilité publique
115
131
Fêtes mobiles
Foires de l'Yonne
G
3
5
Garnisons jOJ
Gendarmer, de l'Yonne 101
Gouvernement français 27
II
Haras ^^
Haute-cour de justice 31
Hospices o2
Huissiers ^^